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Arasu Gakure [RP]

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Message par Makaya 15/5/2008, 01:41

Enfin...Enfin l'horrible tunnel Kasuka est derrière vous...Enfin vous avez réussi a vous débarrasser des hordes de pillards qui s'y tapissent, des chauves-souris géantes et agressives, qui génèrent des mares de fientes dans lesquelles vous avez engluées vos belles bottes, qu'un marchand de Nobeoka vous avait fait payer au prix fort. D'ailleurs cette affreuse ville aussi est loin maintenant: tous ces gens peu accueillants, agressifs, vénaux, et méfiants...Ce mois passé a faire le larbin pour des individus peu scrupuleux est enfin terminé et enfin vous pouvez pleinement savourer la vue:

Une magnifique vallée verdoyante nichée entre plusieurs cols dont le chemin s'efface dans la brume. Vous apercevez un peu partout des petites fleurs, des animaux qui copulent dans ces massifs de fleurs, et des filles violées dans ces mêmes massifs de fleurs...Tout est si charmant... a tel point que vous remarquez a peine l'immense ville en expansion qui evolue a vue d'oeil sous vos yeux. A la base, seule une toute petite partie de la cité est dotée d'une muraille. C'est le cerveau de la ville, la ou se niche la terrifiante et mystérieuse Izanami dont vous avez tant entendu parler au détour d'une ruelle sombre ou d'un tripot. Ensuite s'articule divers éléments...on voit bien que certains ont fait des efforts pour donner une logique a la ville: par la on peut voir un quartier industriel ou d'énormes cheminées crachent une fumée noire, cheminées de fabriques d'armes. Par la, on distingue ce qui s'apparente a un quartier résidentiel, seulement il semble avoir été bati a la va-vite et les quelques détonations qui en proviennent ne semblent pas aller dans le sens de la solidité des constructions. Mais surtout c'est la grande enseigne qui attire votre regard. Il n'y pas de portes a Arasu, vu qu'il n'y a pas d'enceintes ni de délimitations vu que la ville croit toujours. Seulement un grand portail ou un type patibulaire vous fait signe d'approcher sinon il vous tue.

Vous approchez donc, il vous maugrée un bref "bienvenue" et vous donne une carte. Qui vous fait maudir les villageois de Nobeoka: vous vous rendez compte que cet infernal tunnel lugubre que vous avez du traverser est en fait l'un des chemins les plus longs pour se rendre de la plaine au cœur des montagnes blanches: il existe une bonne quinzaine de chemins bien plus courts qui mènent a Arasu, épargnant la dissolution de ses chausses dans du guano toxique. Mais pas le temps de vous apitoyer. Avec seulement cette carte, votre expérience, votre bagout, vos relations et vos talents de combattant, vous voila prêt a penetrer dans Arasu...Et a casser la gueule a ce connard masqué armé d'un petit canif et qui veut vos chaussures et votre bourse...
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Message par Yoka 15/5/2008, 14:57

« Ce tunnel était vraiment dégueu…

- Ouais… J’crois que mes sandales sont pas récupérables, là…

- Et j’ai failli me faire décapiter par ces saloperies de lézards géants…

- Quand je pense que tout ça n’a servi à rien… J’ai envie… J’AI ENVIE!…
zzz-zzz

- Bon, on va planter les tentes par ici, on est tous fatigués… »


L’homme qui avait prononcé ces dernières paroles sortit de sa poche un petit sifflet de bois, dans lequel il souffla, donnant le signal de l’arrêt à la vingtaine de personnes qui le suivaient. Comme le reste du clan, Okane Mayaku portait ses cheveux très longs dans le dos et était habillé de vert et de couleurs chaudes ; il avait également cet air totalement absent qui caractérisait les Mayaku, mais il ne fallait pas s'y fier : il était on ne peut plus présent pour le bien du groupe. Tout le monde portait de gros sacs chargés de tentes, de victuailles, de graines ou d’affaires diverses ; les deux plus forts du clan tractaient également une gigantesque charrette, et tout le monde était content d’enfin faire halte. Un grand cercle se forma rapidement parmi ceux qui n’étaient pas tombés d’épuisement, le papier fut sorti et la marijuana convenablement roulée à l’intérieur ; finalement les joints furent allumés et tout le clan se rassembla dans un instant de détente commun. Certains se laissaient aller à s’allonger sur l’herbe, tandis que d’autres restaient assis en tailleur, comme n’arrivant pas à croire que c’était enfin fini… Seul Okane, chef du clan, était resté debout, apparemment inquiet. A quelques mètres de là, son fils Yoka avait bien remarqué cette agitation… Il laissa le spliff qu’il partageait avec sa mère, se leva avec quelque difficulté, à cause de la longue marche que venait de faire le clan, et s’approcha de son père.


« Père, qu’y a-t-il? Tu sembles préoccupé… , demanda-t-il avec inquiétude.

- Oui… J’espère que cette fois, nous ne nous ferons pas chasser après deux semaines ; mais parfois je crois que cet espoir est un peu vain. Si tu savais comme je suis las de toujours courir après un foyer!…

- Ne t’inquiète pas, je suis sûr que cette fois sera la bonne! »
, dit-il en posant la main sur son épaule.


Il fallait bien avouer que Yoka aussi aspirait à une vie plus stable, à plus de repères. Oh! Il n’était pas malheureux, bien au contraire! Mais… Il avait un vide à combler, et se sentait déjà mieux dans cette vallée. Il se retourna, roula un pétard, l’alluma et le tendit à son père. Okane le prit après quelque hésitation, remercia son fils et jeta un long regard à la forteresse en contrebas, dès la première bouffée tirée. Yoka préféra laisser son père seul à ses réflexions, et rejoignit le reste du clan pour profiter d’un peu de repos avant la montée du camp.



[hrp : petit RP pour ma reprise hein^^]
[et la suite^^]






Le camp provisoire avait été monté très rapidement ; même Okane en personne était surpris du zèle avec lequel tous avaient planté les tentes, et personne n’avait eu à passer la première nuit dehors, ou même à se serrer à dix dans une tente pour six… Car il fallait bien avouer que ce n’était pas très bien engagé! Les tentes côniques du clan Mayaku avaient ceci de spécial, qu’elles possédaient une petite ouverture à leur sommet, afin de laisser s’échapper la fumée qui se dégageait lors des soirées au coin du feu, évidemment! (quelle autre fumée?…) Malgré cette ouverture, une sorte de petit toit en fer garantissait un abri contre les intempéries, et c’était bien l’installation de ce petit toit qui compliquait la montée des grands abris de toile. Enfin, même s’ils étaient arrivés en début de soirée, les Mayaku avaient un abri pour la nuit, et ils dormirent rapidement, fourbus par cette journée de fin de voyage et d’installation.

Le lendemain matin, Yoka fut un des premiers à se réveiller… Enfin, il fut exactement le deuxième, après son père Okane, qui se leva dès l’aube. Yoka le suivit hors de la tante que partageaient le jeune shinobi et ses parents, laissant sa mère Eiri dormir paisiblement. Il trouva le patriarche seul, face au superbe point de vue offert sur la forteresse, l’air anxieux… Exactement comme la veille d’ailleurs! Il s’approcha de nouveau de son père et commença une discussion à voix basse, afin de ne pas être surpris par


« Salut! […] Encore notre avenir ici qui te tracasse?… , demanda-t-il avec anxiété.

- Oui , répondit-il. Tu sais, je vais en avoir le cœur net… J’y ai bien réfléchi cette nuit, et je crois que je vais demander une entrevue avec cette… Izanami. Je vais lui parler de notre business, afin d’être tout de suite fixé! Je pense que jouer franc jeu nous mettra déjà en de bons termes…

[b]- Prends garde, père
, lui répliqua soucieusement Yoka. Il faut agir avec prudence, et ne pas non plus avoir trop confiance en cette femme. Il ne faudrait pas que nous nous fassions exploiter, ce serait un comble! D’abord être rejetés, puis être au contraire retenus de force… Je ne crois pas que le clan le supporterait…

- Oui, je sais tout cela, mon fils…
, dit Okane avec un sourire. Je suis content que tu m’en parles : tu deviens plus mature, plus réfléchi et plus apte à t’occuper des affaires du clan. Mais ne t’inquiète pas, je serai prudent. »


Il était vrai que Yoka était un peu plus grave et plus alerte que de coutume, mentalement parlant, lorsqu’il n’avait pas encore fumé son premier joint de la journée. Il se prépara d’ailleurs à s’en rouler un lorsque son père reprit le fil de la conversation.


« A ce propos, est-ce que cela te dirait qu’on aille tous les deux la voir, cette vamp’ infernale? Ca te permettrait de te mettre un petit peu dans le bain des affaires officielles du clan, qu’en penses-tu? »


Yoka s’interrompit brusquement, incrédule face à cette proposition subite. Evidemment, il avait hâte de pouvoir gérer un peu plus de choses dans le clan, de donner de sa personne pour le bien de sa famille, mais… Enfin les circonstances étaient un peu… mal choisies. Il avait peur d’être de trop, de faire une gaffe qui compromettrait l’avenir des Mayaku dans le village.


« Euh… Je… Je ne sais pas encore , répondit-il avec timidité. Bien sûr, ça me plaîrait, mais…

- Oh! Ne t’inquiète donc pas… Tout devrait bien se passer! Et puis si c’est ça qui te pose prblème, ta présence ne me gênera pas ; au contraire, montrer que nous avons de jeunes gens parmi les nôtres pourrait être un argument, et de toute façon, tu devras bien venir à mes côtés à un moment, non? »



Rien à redire… Yoka ne trouva rien à répondre, et fut convaincu par son père : ils iraient tous deux voir Izanami, et la prieraient d’accepter le clan et ses plantations exotiques. Il rangea la marijuana qu’il avait préparée et sourit à sn père pour lui signifier son accord. Tous deux partirent ensuite tranquillement en direction du cœur du village, où d’intenses négociations les attendaient.
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Message par Haku Katogenai 10/12/2008, 20:56

Jeune fille - Non, arrêtez ! Arr...
Agresseur - Ta gueule, salope !
Non loin, dans une petite clairière, au cœur des montagnes blanches, se déroule une scène typique d'Arasu.
Jeune fille - Mmfhfmmhmfhmhmfhm...
Agresseur - Tu gueule ! T'sais qu't'as de beaux petits nibards ?
Jeune fille - Hmmmfmmffhfhfhmmfhmmfh !
Une main sur la bouche, la jeune fille se débat tant bien que mal, sous le poids de son agresseur. Celui-ci tente de lui arracher son haut, avec une main et les dents.
La demoiselle a une larme qui lui coule sur la joue, elle commence à se laisser aller, comprenant qu'elle ne peut rien face à la force brute de l'homme hirsute. Elle ne peut même pas se défendre avec un jutsu, car même un bon ninja, s'il a une main bloquée par le genou d'un connard de trente piges, ne peut pas faire grand chose.

Agresseur - Mmmh, tu sens bon... Je pense que je vais savourer ce moment ! Allez, écarte-moi ces petites cuisses roses, qui je puisse...

De loin, j'observe la scène, d'un œil morne. Les bras ballants, les pieds injectant du chakra dans une branche, je culmine la clairière. Les deux personnes présentes, à savoir la jeune victime et son futur violeur, ne sont visiblement pas au courant de ma présence.
Elle hurle, mais je ne bouge pas d'un cil. Pas mon genre de m'occuper des affaires d'autrui. C'est alors que je croise son regard vague. Elle me fixe, cessant toute chose. Elle ne se débat plus, elle ne crie plus. Mais ses yeux me supplient de l'aider.

*Désolé ma petite, je suis juste venu me balader...*
Mais c'est alors que je la regarde plus attentivement, son visage pur, avec un teint halé. Une poitrine bien rebondie, des forme avenantes.
*Et merde, pour une fois que je pouvais matter un truc sympa, faut que la gonz' soit bonne... Bref, si je veux me la faire, c'est maintenant...*
Le bruit de la braguette.
*Chier !*
Sautant de ma branche, j'atterris dans la clairière. L'homme, plus que surpris, se remet le paquet au chaud, et me dévisage.
Agresseur - Wazzup' ?
Haku - Loin de moi l'idée de te déranger, mais... C'est pas cool ce que tu fais...
Gardant un air stoïque, je m'avance vers lui.
Haku - Si tu veux te faire une jolie donzelle, tu passe chez l'esthéticienne, qu'elle s'occupe de ces poils en trop. Un petit voyage chez le dentiste, pour les dents et le dentifrice, va en falloir une couche, rajoute même des pastilles à la menthe, histoire d'être sur... Puis achètes toi des fringues un peu plus classes, merde...
Les yeux exorbités, il m'écoute déblatérer tout ça, tandis que la fille, à moitié dévêtue, reprend son souffle.
Agresseur - Mais je peux pas faire tout ça...
Haku - Pourquoi ?
Agresseur - J'ai pas un rond...
*P'tain, encore un tocard de mendiant...*
Haku - Et ben si t'as pas un rond, commence par détrousser les vieilles, avant de vouloir violer des jolies jeunettes... Au pire tu vole les jeunettes et tu viole les vieilles, mais ça c'est un choix...
Agresseur - Mais...
Haku - Allez, dégage !
Lui foutant un bon coup de pied dans l'arrière-train, je l'envoie déguerpir au loin.

Je me tourne alors vers la jeune fille. Elle est calme, allongée dans l'herbe grasse, la bouche humide, les vêtements arrachés. Elle me regarde droit dans les yeux, et semble vouloir me dire quelque chose. Je me mets donc à genoux, à ses cotés, et me penche vers elle. Je tends l'oreille.

Jeune fille - Attention...
*Hein ?*
A peine ai-je le temps de me redresser que je reçois un violent coup de pied dans l'estomac. Je suis projeté contre un arbre. Tandis que je relève les yeux, une main froide m'attrape par la gorge, et me fait me redresser.
Jeune homme - T'as osé toucher à Satsumi ? T'as osé la violer ? Akaden !
Des éclairs rougeoyants remontent le long du bras de ce jeune homme, d'environ 18 ou 19 ans. Il m'étrangle, tout en m'envoyant des impulsions électriques extrêmement violentes. Je serais mort dans moins de deux minutes.
Mais je ne peux rien faire.

Satsumi - Ida... I... Idato ! C'est... Pas lui !
Jeune homme - Quoi ?
Tandis qu'il tourne la tête vers la demoiselle, il resserre son étreinte. Et moi je suffoque.
Satsumi - Il m'a sauvé !
Jeune homme - Lui ? Ah bon ?
Soudain, il relâche sa prise, et je m'effondre au sol, le corps parcouru de spasmes.
Jeune homme - Désolé, mon gars... La faute aux apparences... Mais je reste persuadé que tu n'es pas un p'tit mecton innocent...
Haku - Et ta sœur ?
Jeune homme - Je comprends que t'ai le seum, je viens de te mettre la misère, et maintenant je te dis que je suis désolé... C'est la honte non ?
Haku - Bâtard !
Jeune homme - Bon, trêve de bavardages...
Il se retourne vers la jeune Satsumi.
Jeune homme - Ça va ? Ce petit con a pu te sauver à temps ?
Satsumi - Oui... Mais ne parle de lui ainsi... Si j'avais du compter sur toi, je... Je...
*Sans moi, elle se serait faite déflorer !*
Jeune homme - Rah ! Ça m'énerve... Je lui suis redevable maintenant...
Il s'avance de nouveau vers moi, mais avec moins de vélocité cette fois.
Jeune homme - Bon... Merci d'avoir sauvé ma copine de ce mec... Sache que si tu le souhaite, les portes du clan Shintoki te seront ouvertes... Si tu approche encore d'elle sans que je sois à coté, je te bute... C'est clair ?
Haku - Va chier... Mais t'es qui toi ?
Jeune homme - Idato...
Il a un temps d'hésitation.
Idato - Shintoki... Idato Shintoki...
Haku - Moi, c'est Haku Katogenai !
Idato - Et alors ?
Il se retourne, passe un bras autour de la taille de la jeune fille, qui en a profité pour se rhabiller.
Idato - Yuugiri !
Et je me retrouve de nouveau seul, dans la clairière, du sang coulant de ma lèvre inférieure, et la gorge couverte d'une large marque rougeâtre.

[HRP] Bon, ben voilà mon premier post... C'est court, mais comme ça je présente le personnage, ainsi que sa mentalité... Singulière ^^ Bref, je parle d'un sujet très particulier, mais j'espère que personne le prendra mal^^ J'attends vos comms ! [/HRP]
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Message par Tosura Kageru 14/12/2008, 06:20

Le lendemain matin, Tosaru fut levé aux premières lueurs de l’aube. Il savait que les prochaines semaines allait être difficile, sûrement moins que celle qu’il avait passé dans la forêt mais quand même éprouvantes. Il s’apprêtait à être entraîner pour une épreuve dont il ne connaissait rien mais étrangement il se sentait bien. Probablement à cause du fait qu’il avait pu dormir toute une nuit sans devoir craindre une éventuelle attaque de monstres. Même si sa paillasse n’était pas des plus confortables il n’avait jamais été aussi reposé auparavant. Il fut réveillé à l’aube par Naorie qui lui apporta une cruche d’eau et du pain rassis. Mais, il avait si peu mangé ses derniers temps, qu’il n’y voyait pas vraiment d’inconvénient. Après ce repas frugal, Naorie l’emmena sur un plateau avec plusieurs maisons délabrées puis elle commença par lui faire la leçon sur le chakra.

-(Naorie) Bon puisque tu n’as jamais eu de cours à une académie ninja je vais commencer par t’apprendre ce qu’est le chakra et comment on peut le concentrer. Ensuite nous passerons à u cours d’exercices physiques. Ce sera le programme de la journée. Des questions?

-(Tosaru) Heu… on commence et on arrête quand??

-(Naorie) On commence maintenant et on termine lorsque tu as terminé toutes les épreuves que je te ferai passer. Donc ça peut varier entre 10 ou 15 h de travail. J’espère que tu aime te lever tôt. Laisse moi t’avertir tout de suite, les prochaines semaines se sera un entraînement intensif que tu subiras, il sera très éprouvant. Il se peut même, que tu en meures si tu n’est passé assez robuste. Alors tu as le choix, tu y vas et tu as une chance ou tu abandonne et tu disparais à jamais des parages.

-(Tosaru) Je ne reculerai pas! Fit-il d’un ton confiant. Il n’est pas question que j’abandonne. S’il le faut, je mourrais et puis tant pis!

-(Naorie) Bien. Un sourire apparu sur ses lèvres. Dès maintenant tu m’appelleras Naorie senseï ou senseï comme tu veux. Et maintenant, si tu le veux bien, commençons.

Alors que le soleil se levait, Tosaru commençais son long et pénible chemin qui le mènerait vers la voie du shinobi. Donc après un long mais instructif cours sur le chakra, le ninjustu le genjutsu et le taijutsu, Hrp/ J’ai épargné les détails pour ne pas ennuyer le lecteur moyen : P /Hrp l’élève et le maître passèrent aux épreuves physiques.
-(Naorie) Bon maintenant passons aux choses sérieuses! Tu vas commencer par courir le plus vite possible jusqu’à la maison la-bas. Elle montre une maison délabrée. Le plus vite possible.

-(Tosaru) Pffffff… fastoche!

Et il s’élança en direction des ruines que lui avait indiquées Naorie. Mais il s’arrête brusquement lorsqu’il sentit un shuriken passer à deux doigts de son bras et laisser une petite coupure bien visible.

-(Tosaru) Hey! Tu m’avais pas dis que tu m’attaqueras en même temps!!

-(Naorie) Tu ne m’as pas non plus laissé le temps de finir… Alors tu en paye le prix. Bon comme je disais avant que tu ne m’interrompes, tu vas courir jusqu’à la maison là-bas. Pendant ce temps, je vais te lancer diverses armes ninja que tu devras éviter. On ira lentement au début puis de plus en plus d’objets seront à tes trousses et ils iront de plus en plus vite… Je veux que ton entraînement soit axé sur les réflexes et la vitesse car ce sont les domaines dans lesquels tu as le plus grand potentiel. Donc, maintenant tu peux y aller…mais, rappelles-toi de bien éviter mes armes sinon tant pis pour toi et attention car je ne serai pas tendre avec toi.

Tosaru s’élança vers la maison délabrée tout en gardant un œil vers l’arrière pour voir son senseï lancer les shuriken. Celle-ci fit un mouvement ample du bras et sans même réfléchir, Tosaru fit un bond de côté pour éviter les projectiles. Il sentit alors une douleur cuisante au bras droit ainsi qu’à la joue gauche.[b] * Comment elle fait j’ai pourtant j’ai évité ses tirs!! *[/b] Il y eut une autre salve de kunai cette fois et il en reçut un dans le mollet ce qui le fit trébucher. Il s’étala alors de tout son long sur le sol poussiéreux.
-(Tosaru) Merde! Comment avez-vous fait senseï? Je les avais pourtant évités!

-(Naorie) Dans le monde des ninjas il faut s’attendre à tout. Elle fait un sourire pas très rassurant. Allez recommence!

Tosaru fut bien obligé de se relever malgré la blessure qu’il avait au mollet. Il s’élança de nouveau et cette fois opta pour une autre tactique il attendit à la dernière minute puis s’écarta brusquement lorsque la salve de kunai arriva. Il vit le projectile passer devant lui, quelques-uns lui affligèrent une légère coupure mais la plupart passèrent à côté. Il vit alors une chose étrange se passer, soudainement plusieurs des kunais changèrent de direction et revinrent à la charge Tosaru fut tellement décontenancé par les événements, qu’il oublia carrément d’éviter les kunais qui se plantèrent dans sa chaire. * Comment elle fait ça!! * Il continua ainsi son entraînement tout le reste de la journée sans jamais comprendre l’astuce de Naorie. Enfin, le soir arriva et Naorie mit fin à l’entraînement pour la journée.

-(Naorie) Demain nous ferons la même chose, mais le matin on verra d’autres sujets que le chakra car je crois avoir bien encré ce thème dans ta petite cervelle.

- (Tosaru) * Marmonnant * D’accord à demain…

IL eut beaucoup de difficulté à s’endormir réfléchissant toujours à la méthode que son senseï avait utilisée. Mais trop fatigué il finit par s’endormir sans toutefois avoir compris le truc. La semaine se passa toujours pareille avec les leçons le matin et les exercices le soir la seule différence fut que le matin lorsque Naorie arrivait devant la maison de Tosaru elle remarquait que celui-ci était déjà partit.

* La semaine suivante une heure avant l’aube *

Ce matin là, La nukenin c’était levée plus tôt pour surprendre son élève encore dans son lit. Elle s’approcha sans bruit de la maison puis s’écria

-(Naorie) Allez debout là-dedans il est l’heure!!

Naorie s’approcha de la paillasse de Tosaru et leva brusquement la couverture. À sa grande surprise, le lit était vide. Ayant un mauvais pressentiment, elle courut alors vers le centre du village car elle avait un mauvais pressentiment. Une fois sur place elle stoppa net. Devant elle son élève était aux prises avec deux énormes chiens-loup géants. Si elle n’agissait pas rapidement il serait dévoré tout cru.

-(Naorie) Tiens bon je viens t’aider!!

-(Tosaru) Aahhhhhhhhhhhh!! Senseï faite vite!

Il courut se réfugier dans un arbre.
Naorie s’avança lentement vers le premier des deux grosses bêtes et sortit un grand sabre à la lame recourbée. Buyoo daiton tsuishi, La danse du sabre de la mort! Elle avança la lame du sabre en avant d’elle, puis se mit à courir en direction de l’animal. Celui-ci remarquant la présence de la jeune femme se retourna dans sa direction et se prépara à bondir mais il n’eut pas le temps de bondir que déjà la nukenin était sur lui. Elle lui assena un coup du plat de la lame pour lui faire fermer sa gueule béante puis lui transperça le crâne avec son katana. On entendit un gargouillement écœurant puis la carcasse s’affaissa sur le sol le katana planté entre les deux yeux. Alerter par le bruit, le deuxième canin délaissa l’arbre où était perché Tosaru pour se diriger vers Naorie désarmer qui trop occupé à essayer de déloger son sabre du crâne de l’autre monstre. Le chien géant s’avança lentement vers sa proie et lui asséna un coup de patte qui l’assomma d’un coup. L’animal approcha de la jeune femme pour la dévorer lorsque Tosaru s’élança du haut de son arbre.


-(Tosaru) Dageki Nagareboshi La frappe météore!

Il tomba soudain en direction du chien-loup le coude orienté vers le sol. Le chien-géant ne put éviter le coup fut assommé pour le compte. Tosaru regarda sa senseï étendu sur le sol. Il l’inspecta pour être sûr qu’elle n’était pas blessée puis s’allongea pour piquer un somme puisqu’il c’était levé tôt ce matin pour peaufiner sa technique. Lorsqu’il se réveilla de son petit somme, Naorie étirait ses muscles endoloris en faisant des échauffements. Lorsqu’elle remarqua que le jeune déserteur était réveillé, elle lui posa une seule question.


-(Naorie) Alors quelle est la technique que tu as utilisé pour assommer ce monstre de 50 kilos de muscles ?

-(Tosaru) Heu… En fait, c’est une technique que j’ai inventé. Il s’expliqua : Dans la forêt, je ne dormais jamais plus de deux heures car j’avais trop peur de me faire dévorer et depuis, je suis incapable de dormir longtemps. Alors n’ayant rien à faire, j’ai décidé de m’entraîner le matin une heure avant notre entraînement. J’Ai alors commencé à développer une technique pour passer le temps… fit-il embarrasser.

-Bien ! Je crois que tu es prêt pour la prochaine étape de l’entraînement. À partir de maintenant le matin sera dédier à la pratique de techniques ninjutsu de base ainsi qu’au développement de ta technique. L’après midi sera toujours consacré au même entraînement qu’avant jusqu’à ce que tu réussisses à arriver à ce tas de ruine sain et sauf. * Il faudrait d’abord que je comprenne ton truc* pensa-t-il.
-(Naorie) Bon mais avant tout nous allons d’abord devoir déterminer la nature de ton chakra pour mieux orienter ton entraînement. Elle lui tandis une feuille avec des signes incantatoires dessus. - (Tosaru) D’accord… je fais comment?

-(Naorie) Tout d’abord concentre ton chakra. Puis dirige le dans ta main gauche. Il devrait se produire un événement qui nous renseignera.

L’apprenti s’exécuta puis la feuille qu’il tenait dans les mains s’enflamma aussitôt. Effrayé, il lâcha le papier qui se consuma sur le sol.

-(Naorie) Bien, maintenant nous savons que tu es de nature Katon soit du feu. Donc maintenant commençons!

Ainsi l’avant-midi passa avec l’entraînement sur le Henge. Après cet entraînement il y eut une courte pause puis ils passèrent à l’habituelle course vers la maison en ruines. Mais cette fois pour la première fois, Tosaru aperçu un léger scintillement lorsque les armes passèrent devant lui. Il réalisa, qu’en fait les armes étaient accrochées à des fils de fer ce qui permettait de les contrôler. Il eut alors la bonne idée de les sectionner ce qu’il fit aussitôt. Naorie lui lança plusieurs autres salves de différentes armes qu’il évita en sectionnant les filins métalliques accrochés à certaines armes. Il arriva à la maison sans encombre. Il venait de réussir la première partie de son entraînement visant à améliorer ses réflexes.

-(Naorie) Bravo ! Tu viens de finir la course. Maintenant suis-moi, nous allons vers le village.

-(Tosaru) On va où ? Tu m’avais dit de ne pas approcher le centre du village parce que je pouvais me faire tuer.

-(Naorie) Secret! Tu verras une fois sur place.
Il marchèrent en direction du centre du village d’où on percevait des bruits de bagarres et des cris…

Où se dirigent l’élève et le maître ?? Que vont-ils y faire ? Vous le saurez dans mon prochain Rp tongue . Laisser moi des commentaires!
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Message par Tosura Kageru 17/12/2008, 20:59

Lorsqu’ils arrivèrent en vue du centre-ville bruyant il était évident que quelque chose n’allait pas, l’endroit était dévasté. Part terre, il y avait un restant de se que l’on pouvait deviner être un insigne d’un bar en morceaux. Dehors c’était la pagaille, une bande d’ivrogne se battait à coup de tabourets dans les rues pendant que des passants affolés s’enfuyaient en courant pour éviter d’être frappé. Parmi les décombres de la rues, (morceaux de bois, pattes de tabourets etc.) Deux hommes s’avancèrent en direction du maître et son apprenti. Ils sentaient abondamment l’alcool et avaient une démarche un peu hésitante. Il était évident qu’ils avaient bu.
- (Alcoolique 1) Regarde Kajju, enfin une femme qui ne se sauve pas en courant à notre approche et à la vue de cette scène. Viens, on va se la faire.

- (Kajju) Ouais! Enfin un peu de divertissement je commençais à m’ennuyer !

Le personnage ayant parlé était deux fois plus gros que Tosaru étrangement celui-ci n’avait pas peur de lui.

- (Naorie) Cher élève, je te les laisse.

- (Tosaru) Pas de problème, je ferai vite.

- (Alcoolique1)Tiens, tiens. Tu crois vraiment pouvoir nous battre ! Tu es seul et n’as aucune arme. Alors que nous sommes 2 et que j’ai un petit quelque chose dans mes poches…

Il mit une main dans ces poches à la recherche d’un objet quelconque puis lorsqu’il trouva enfin ce qu’il cherchai,t il fit un grand sourire et sortit un petit couteau à cran d’arrêt de ses poches. Puis il fit signe à son acolyte de s’emparer de la femme et de l’attendre à l’hotel de passe juste à côté. Le géant s’avança vers Naorie mais au moment où il allait l’atteindre Tosaru apparu subitement devant lui et lui donna un coup de pied qui lui percuta la mâchoire. Le gros bonhomme fut sonné par le choc et il recula en chancelant.
- (Tosaru) Vous pouvez prétendre ce que vous voulez, vous ne toucherez jamais à un cheveu de mon senseï.
Fit-il en leur tirant la langue.

- (Alcoolique1) Waw! Ce petit est coriace je crois que tu n’y arriveras pas seul Kajju. Je vais t’aider un peu.

- (Kajju) D’accord mais je veux que tu me laisse le tuer. Je veux le voir souffrir pour m’avoir humilié.

- (Alcoolique1) L’heure de ta mort est venue jeune arrogant !!

Il s’élança alors vers Tosaru lame en avant. Celui-ci réagit au dernier moment en parant avec ses griffes de pierre puis en lui donnant un bon coup dans le ventre qui l’envoya au tapis. Kajju aux prises avec une rage folle, lui fonça dessus sans prévenir et le fit tomber au sol. Le colosse tenta de donner un coup de poing mais Tosaru roula sur le sol et l’évita sans problème il répliqua avec une attaque qu’il porta au bras droit de l’homme laissant quatre marques rouges. L’homme voulu le refrapper mais il ne lui en laissa pas le temps. Il fit un saut accompagné d’une pirouette.

- (Tosaru) Dageki Nagareboshi La frappe météore!

Il tomba sur le colosse comme une flèche et le laissa sur le sol assommé.

- (Naorie) Bien! Tu fais des progrès.

Elle remarqua des petites marque rouge qui étaient collées les unes aux autres mais elles disparurent de sa vue lorsque le garçon remis ses manches en place.

- (Naorie) Maintenant que nous avons fini ce petit contretemps, suis-moi.

Ils entrèrent dans une des fabriques d’armes dont les quatre cheminées crachaient inlassablement une fumée noirâtre qui pique les yeux. Il s’avancèrent jusqu’à un comptoir où un homme barbu habillé de noir se tenait.

- (Inconnu barbu) Naorie! Ça faisait longtemps, trop longtemps. Tu n’est pas venu me voir depuis. Quoi ? 3 mois ?

- (Naorie) Excuse-moi Herou mais j’avais une mission importante. Tu as reçu la lettre que je t’ai envoyée?

- (Herou) Ça ne fait rien et oui j’ai reçu ta lettre et tout est prêt. Mais je me demande ce que tu vas faire avec cela… Tu as déjà tout ce qu’il te faut je t’ai moi-même forgé le tout!

- (Naorie) Ce n’est pas pour moi mais pour mon élève. Il ne possède rien du tout.

- (Herou n’ayant pas remarqué Tosaru avant) Oh! Il rajusta ses lunettes. Tu as un élève maintenant! C’est bien celui que Numoï et Kusa ont ramené ici?

- (Naorie) Celui-là même. Aller maintenant vas les lui montrer. Je vous attends ici.

- (Herou) Bien, suis-moi jeune homme.

Il l’entraîna dans l’atelier derrière le comptoir. Lorsqu’il passa le faux mur qui séparait la boutique de l’atelier, Tosaru s’arrêta un moment pour balayer l’endroit du regard. C’était une vaste salle avec une enclume, un four avec un soufflet, ainsi que plusieurs tablettes et autres rangements remplies d’armes diverses. Il aperçut alors un paquet dans des draps blanc. Herou s’en approcha et lui fit signe de le rejoindre.

- (Herou) Vas-y, ouvre-le c’est à toi après tout. Il s’avança, pris le paquet et le déballa. À l’intérieur se trouvait tout l’attirail d’un ninja en matière d’armes. Kunais, shurikens. Il y avait même de nouvelles griffes comme il portait mais en métal. Beaucoup plus résistantes et plus légères.
- (Tosaru) Comment avez-vous confectionné tout ça en si peu de temps?

- (Herou) Ah… chaque maître forgeron a ses petits secrets. Oh! J’allais oublier! Attend moi ici je reviens.
Il partit dans la deuxième partie de son atelier. Il revient en tenant dans ses mains un long bâton surmonté d’une longue lame de métal noire brillant sous la faible lumière de l’atelier. Il déposa l’arme sur la table, puis retourna dans la seconde partie une deuxième fois. Cette fois il revint avec un large bouclier de bois portant le signe du phœnix en son centre.

- (Herou) Cette lame est une des meilleurs que l’on puisse faire à Arasu, expliqua-t-il. Elle est faite d’un mélange d’onyx et de diamants et est indestructible. Pourtant elle ne pèse presque rien et se manie facilement.
- (Tosaru) Un autre de vos secrets de forgerons je suppose?
- (Herou) Exactement! Puis il désigna le bouclier. Ce bouclier a été coupé et fabriqué à partir du plus vieux tremble d’Arasu. Son bois est si solide et résistant, qu’il ne fendra sous aucune lame exceptée celles de glaces qui sont beaucoup trop coupantes et résistantes. Il peut également résister aux assauts du feu et de la foudre. Il ne pourrira pas s’il est en contact avec l’eau. En plus il est lui aussi très léger.

- (Tosaru estomaqué) Imaginez-vous bien monsieur que je me rends compte de l’ampleur du présent qui m’est fait, et que je prendrai soins de ses armes jusqu’à ce que je ne sois plus en état de le faire, c’est à dire, une foi mort! Je vous en donne ma parole.

- (Herou) Eh bien! Naorie a su choisir le bon élève c’est certains!

Ils retournèrent ensuite à l’entrée où les attendais Naorie. Tosaru s’avança vers elle puis s’agenouilla devant Naorie (Signe de grand respect à Arasu)

- (Tosaru) Croyez bien senseï que je suis reconnaissant du cadeau que vous m’avez fait et je vous en suis redevable à jamais et jusqu’à ma mort.

- (Naorie) Ho tu n’auras pas à attendre jusque là, j’en suis certaine. Mais d’ici là je veux que tu t’entraînes plus durement que jamais.

- (Tosaru) Oui senseï!

Ils quittèrent la fabrique pour retourner vers le lieu des habitations des ninjas.

* Cette nuit-là *

Deux hommes se tenaient à l’entré de la fabrique d’armes de Herou.

- (Homme 1) C’est ici ?

- (Homme 2) Oui. Les ordres sont formels, on récupère des informations sur le garçon puis on assomme le vieil homme. Au besoin on le tue…

Suite dans mon prochain Rp… *Suspense*
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Message par Ishima 23/12/2008, 03:35

Bon bah j’étais devant un vieux bar portant un nom à la con … mais vraiment à la con parce que s’appelait « le joyeux buveur » c’était fort. C’est vraiment là dedans que je suis censé trouver celui dont mon Oncle m’a parlé ?
La tête pleine d’appréhension, je rentrais tout de même à l’intérieur. Le sol était du parquet, les tables était toute ronde avec quatre chaises chacune et le bar se trouvait de l’autre côté de la pièce, en face de la porte. Le lieu menacé de s’écrouler. Le sol grincé sous mes pas, le plafond était envahi par les toiles d’araignées et sur le mur plusieurs craquelures étaient visibles. Les lieux étaient déserts, seul deux clients et le barman. Celui-ci portait une grande moustache ridicule, n’avait qu’un seul sourcil, un œil en verre, un corps large et surtout gras. Je vous passe les détails de sa pilosité.
Il me fixait d’un air qui me déplaisait. Je m’approchai donc de mon habituelle démarche impassible et jeté des regards autour de moi avec un regard toujours aussi inexpressif. Une fois arrivé au bar je m’assis à un tabouret et m’accouder au comptoir. Puis m’adresser à big moustache sans même le regarder.


« Je n’aime pas trop qu’on me regarde comme ça, détournez vôtre regard » (Ishima)
« Et pourquoi je ferais ça, petit ? » (Barman)
« Vôtre établissement est sur le point de s’effondrer, si vous ne voulez pas couler avec … » (Ishima)

Le barman sortit alors un couteau de boucher de sous le comptoir mais il fut trop lent. J’avais déjà placé la pointe d’un senbon sous sa gorge en restant accoudé avec l’autre bras. Je ne le regardais toujours pas, et cette attitude semblait l’énervé.

« Je cherche Masamichi, on m’a dit qu’il fréquenté ton établissement » (Ishima)
« Je ne connais pas ce nom » (Barman)
« Tu te souviens que je suis immortel ? Un mioche comme lui ne m’inquiète pas. Que me veux-tu ? » (Masamichi ?)

Je me retournai rapidement en lui lançant mon aiguille qui ne fit que rebondir sur son corps. Il n’avait même pas réagit. Je fonçais à présent sur lui et passé rapidement dans son dos avant même qu’il réagisse. Il était lent, trop lent. J’appliquai ma main sur son crâne et utilisé le Shûsûsei Biribiri pour stopper son influx nerveux … mais il se retourna vers moi avec un large sourire sur le visage.

« Tu voulais vérifier si j’étais bien immortel, maintenant tu en as la conviction, et je te signal aussi que je suis indestructible » (Masamichi)
« Ouai mais t’es super lent … pas intéressant » (Ishima)
« J’ai ma technique pour immobiliser mes adversaires » (Masamichi)
« Je suis curieux » (Ishima)
« Je peux provoquer des séismes grâce à ma force d’impact, mais je n’ai pas envie de détruire ce bâtiment, je l’aime bien » (Masamichi)
« Il est pourri pourtant … » (Ishima)
« J’ai entendu » (Barman)
« Rien à foutre » (Ishima)
« Pourquoi tu voulais me rencontrer ? Vue ton attitude et ton regard je doute que ce ne soit que pour vérifier la rumeur » (Masamichi)
« Ouai, j’ai l’intention de monter un groupe, pour commencer, une organisation, pour la suite » (Ishima)
« Ah, et le but ? » (Masamichi)
« Foutre la merde dans Shinnen, détruire Chikara, Gensou et Mahou, prendre le contrôle d’Arasu. Ensuite exterminer les villages samurai pour avoir le monopole sur Shinnen » (Ishima)
« Et qu’est-ce qui te motive ? » (Masamichi)
« La vengeance, le pouvoir, l’envie de changer les lois, changer ce monde pour en faire une unique unité » (Ishima)
« Je vois, tu veux en éliminer certains pour réunir tous les autres » (Masamichi)
« En quelques sortes ouai » (Ishima)
« Et tu vas faire comment ? » (Masamichi)
« Diviser pour mieux régner » (Ishima)
« Une guerre entre les trois villages ? » (Masamichi)
« Exactement » (Ishima)
« Intéressant, si je te suis, j’aurai quoi en échange ? » (Masamichi)
« Qu’est-ce qui te motive ? » (Ishima)
« Le combat, les vrais combats » (Masamichi)
« Alors si tu me suis je te trouverais des défis intéressants » (Ishima)
« Comment t’appelle-tu ? » (Masamichi)
« Ishima Akagi, le neveux de Tadao » (Ishima)
« Ah sa motive ça, j’aime bien ton oncle. Je vais te suivre mais il y a quelque chose qui me dérange » (Masamichi)
« Quoi donc ? » (Ishima)
« Tu m’as l’air plutôt fort toi aussi » (Masamichi)
« Quand on aura détruit les trois villages, on s’affrontera dans un duel à mort » (Ishima)
« ça me conviens parfaitement ! Je te suis ! Par contre je te demanderai de sortir, je te rejoins après » (Masamichi)

Sans poser plus de question, je me dirigeais tranquillement vers la sortie. Une fois dehors, je n’ai eu besoin que de quelques secondes pour comprendre pourquoi. Derrière moi le bâtiment s’effondré sous l’effet d’un puissant impact. Je tournais la tête pour regarder Masamichi sortir des décombres avec une arme étrange sur le dos.

« C’est quoi ça ? » (Ishima)

Lui demandais-je en désignant l’objet sur son dos. On aurait dit une épée mais, elle n’était pas prévu pour couper.

« Mon arme à moi, une épée émoussée. Je préfère broyer les os plutôt que de trancher les chairs » (Masamichi)

Je souris légèrement en coin et me mis en marche. Masamichi se mit également en marche et se positionna à côté de moi.

« On fais quoi ? » (Masamichi)
« Tu connais le style de combat de mon clan ? » (Ishima)
« Le Taosujutsu, ouai je connais vaguement » (Masamichi)
« Y a une école plus loin, faut que je rencontre le directeur » (Ishima)
« Je vois, j’espère qu’il est fort » (Masamichi)
« J’espère aussi … » (Ishima)

Quelques minutes plus tard on arriva enfin devant un dojo. Il était bien tenu, c’était l’un des rares bâtiments qui était présentable à Arasu en dehors de l’enceinte. Je rentrais à l’intérieur, suivis par Masamichi. On regarda autour de nous, l’intérieur était aussi bien, voir mieux entretenue que l’extérieur. Sept personnes, des hommes, assistés au cour d’une femme. Une jeune fille on pourrait dire même. Elle était brune, les yeux verts et clairs, le sourire étincelant, le visage au trait fin, la poitrine ni trop généreuse ni trop timide, un p’tit cul sexy … ouai je comprend pourquoi il n’y a que des hommes à son cour …

« Tu bave » (Ishima)
« Putain elle est bonne cette meuf, je me la ferai bien » (Masamichi)
« Ta gueule … » (Ishima)
« Quoi ? Tu ne vas pas me dire qu’elle te laisse indifférent ? Attend, un corps comme ça, en plus petite en taille, tu la tords dans tous les sens » (Masamichi)
« Oui et toutes les positions aussi, mais on n’est pas venue là pour ça ... tu vas où ? » (Ishima)
« Draguer » (Masamichi)
« … » (Ishima)

Masamichi se diriger vers elle en se voulant avoir une démarche décontracté qui ressembler d’avantage à celle d’un machiste. Une fois à sa hauteur, il commença à lui parler en agitant les mains …

« Hey beauté ! Tu sais quand je t’ai vue j’ai eu l’impression de me mettre à plané tellement tu es magnifique. Sa te dirais de venir boire un verre avec moi ? » (Masamichi)
« Désolé je suis en plein cour, et je vous demanderez de ne pas venir le perturber » (Elle)
« Aller tu peux venir boire un verre, je suis sûr que tes élèves ne t’en voudrons pas » (Masamichi)

En disant ça, il la prit au dessus des épaules mais avec une clé agilement effectuer, la montagne fut envoyer violemment à terre par la jeune demoiselle qui se pressa d’s’en aller. Je me mis à sourire en coin et attendis de voir la suite. J’allais m’asseoir sur un banc et croisa les mains derrière la tête en les observant.
Masamichi était toujours à terre et il semblait choqué, normal, quand on voit une telle carrure comme la sienne, indestructible de plus est, se faire mettre à terre avec une telle aisance …


« Oh putain bébé tu m’excite de plus en plus là » (Masamichi)
« Mais qui tu es d’abord ? » (Elle)
« Masamichi, et toi qu’elle est ton nom ? Est-il aussi beau que ton visage ? » (Masamichi, en se relevant)
« J’aime pas les Don Juan. Je me nomme Maya » (Maya)
« Quel nom charmant, aussi doux que du miel » (Masamichi)
« Que du miel ? » (Maya)
« Ta beauté est telle que même les plus belles fleurs du monde ne sont pas aussi belles que toi » (Masamichi)
« … Au moins un poète m’aurais moins fait pitié que toi … » (Maya)
« Attend attend je n’ai pas fini » (Masamichi)
« C’est bien ce qui me fais peur » (Maya)

Masamichi continuait à se ridiculiser pendant que le peu d’élèves qui avaient assisté au cour, s’en allaient en fusillant l’immortel du regard. Je décidais de ce moment là pour me levai et aller à la rencontre de la prof.

« Encore un dragueur j’en ai marre … » (Maya)
« Je viens pas pour ça » (Ishima)
« Ah bon vraiment ? Et pourquoi donc ? … » (Maya)
« Etre prof te satisfait-il ? » (Ishima)
« Ah tu es venu parler de ma vie … » (Maya)
« Notre but est de changer le monde en commençant par Shinnen, cette tache étant longue à faire, on aura besoin d’une descendance pour reprendre notre travail, c’est là que tu interviens » (Masamichi)
« … » (Ishima)
« Bon moi je me casse » (Maya)
« Une fille qui ne supporte pas ce type de comportement, vivant dans les bas quartiers d’Arasu, qui connais les techniques d’un art provenant d’une famille noble … de quel village as-tu étais chasser ? » (Ishima)
« … Mahou » (Maya)
« Moi de Chikara, avec mon accord par contre. Pourquoi as-tu étais viré de Mahou ? » (Ishima)
« Pourquoi veux-tu savoir cela ? » (Maya)
« Je me nomme Ishima Akagi, et tu enseigne le Taosujutsu » (Ishima)
« Et le Taosujutsu proviens de ce clan … Ishima Akagi … mais tu es le dernier survivant ? » (Maya)
« Heu non ma mère et un oncle sont encore en vie et sont à Arasu » (Ishima)
« Ah ... D’accord je croyais que … » (Maya)
« J’ai pas envie de répondre à des questions. Pourquoi as-tu étais viré de Mahou ? » (Ishima)
« J’ai tué quelqu’un » (Maya)
« Et ? » (Ishima)
« Bah, c’est tout » (Maya)
« Ah … ok » (Ishima)
« Et toi ? Que viens-tu faire à Arasu ? » (Maya)
« J’ai déserté Chikara en tuant plusieurs infirmiers, quelques chuunin et fais exploser une partie de l’hosto » (Ishima)
« Ah … t’es pas vraiment le type qu’on a envie d’avoir en ami » (Maya)
« Pourquoi ça ? » (Masamichi)
« … Ok … Et sinon pourquoi êtes-vous venu dans mon dojo ? » (Maya)
« Pour deux raisons » (Ishima)
« Lesquels ? » (Maya)
« La première, voir si tu es puissante, la deuxième … on te le dira si tu fais preuve de talent » (Ishima)
« Et pourquoi je devrais vous faire se plaisir ? » (Maya)

Je lançais mon point droit sur son visage mais elle fit rapidement un bond en arrière pour prendre ses distances.

« Parce que je ne te laisse pas le choix » (Ishima)

Je pris un bon appui contre le sol et m’élança en sa direction. Arrivé à sa hauteur elle m’esquiva encore et tenta de contre-attaquer. Je bloquai son bras et exécuta une clé dont elle réussit à se soustraire. Je lui balançai une rafale de senbon qu’elle dévia rapidement en sortant deux kunai qu’elle me lança par la suite. J’évitais les deux armes de jets et me remis à foncer sur elle.


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Message par Ishima 23/12/2008, 03:36

* Elle arrive à me suivre et ne se donne pas à fond, c’est intéressant. Qu’est-ce que ça donne si je relève le niveau de manière brutal ? * (Ishima)

J’accélérai soudainement et lui envoya mon poing en plein visage qui la fit reculai de quelques pas sous l’effet de la surprise. Je fonçais ensuite sur elle et me baissais au dernier moment pour esquiver l’une de ses attaques et me fit ensuite tournoyer en changeant régulièrement de jambe pour me retrouver derrière elle. Sa nuque était à ma portée, j’allais lui porter un coup de coude lorsqu’elle disparut soudainement.
Mon regard se porta autour de moi jusqu’à ce que je sente un déplacement dans mon dos. Je me retournai rapidement et plaça mon bras sur le trajet de sa jambe pour la bloqué. Elle reprit une distance de combat en me lançant un sourire en coin que je lui rendis.


« Intéressant, elle s’est juste placé quelques pas derrière toi et à bouger en fonction de ton regard » (Masamichi)

Je continuai de l’observai et me remis en garde. J’allais devoir encore monté le niveau. J’exécutai un signe pour concentrer du chakra et m’élança. Je sautai vers le plafond, rebondit vers un mur pour de nouveau rebondir vers Maya. Je me stoppa net dans son dos, lui attrapa les bras par les poignets et plaça mon genou au niveau de ses lombaires. Je la fis ensuite basculai en arrière pour lui cogner la tête contre le sol. J’enchainai en lui attrapant les jambes et me releva d’un bond au dessus d’elle. Je me laissa ensuite lentement tomber en arrière en courbant le dos et elle se souleva et partit au dessus de moi pendant que je roulais sur mon dos. Elle s’éclata le dos et la tête contre le sol et roula sur le côté en se courbant de douleur.
Je levais une jambe et me relevais en basculant avec. Je mis les mains dans les poches et la regardais sans bouger … j’attendais. Masamichi avait croisé les bras et attendais également. Apparemment il en venait à la même conclusion que moi, elle est rapide mais se laisse facilement surprendre.
Alors qu’elle se courbait encore de douleur au sol, je soupirai et lui tourner le dos pour m’en allais.

C’est alors que je sentis plusieurs douleurs me parcourir le corps. Douleurs qui alla jusqu’à me faire poser un genou à terre. Mon corps était recouvert de différentes blessures, des plaies étaient ouvertes sur toutes les parties de mon corps, les bras, les jambes, le ventre, le torse, la tête, le dos, tout. Je relevai la tête et la vis, elle était assise en tailleur devant moi et c’était accouder à son genou en me lançant mon propre regard.


« Un genjutsu ? » (Ishima)
« Non, de la comédie. On ne te la pas expliquer ? Le Taosujutsu permet d’ouvrir des plaies sur le corps de notre adversaire. On peut choisir de retarder cette ouverture comme je les fais. » (Maya)
« Dans ce cas tu possèdes une meilleure maitrise du Taosujutsu que moi. J’ai la forme, mais pas encore la technique » (Ishima)
« J’ai remarqué, c’est déshonorant pour le chef du clan qui a mis au monde cet art. » (Maya)
« … » (Ishima)

Je me relevai soudainement et l’attrapa à la gorge et lui balança une décharge électrique avant de la plaquai au sol. Je pris ensuite du recul en reprenant mon air impassible.

« Il n’y a pas que toi qui sais jouer la comédie. On m’a appris depuis ma plus tendre enfance à ne jamais me laisser perturber par une quelconque sensation, la douleur ne fais pas exception » (Ishima)
« Tu avoue donc que tu as mal » (Maya)
« Je ne l’ai jamais renié » (Ishima)
« Je vois, le vrai combat débute maintenant alors » (Maya)
« Tu sais déjouer les Genjutsu ? » (Ishima)
« Kai ! » (Maya)

Je profitais de la feinte pour lui foncer dessus et lui faucher les jambes. Je lui plaçai ensuite un coup de genoux au plexus solaire en même temps qu’elle retomba au sol. Je repris de nouveau une distance de sécurité.

« Me suis fais avoir comme une bleu » (Maya)
« … c’est quoi ce sceau ? » (Ishima)
« Celui que je t’ai appliqué sur le corps ? Il aspire ton chakra petit à petit » (Maya)
« T’es chiante » (Ishima)
« Je sais. Tu devrais économiser ton chakra » (Maya)

Je soupirai et lui fonçai de nouveau dessus. Cette fois elle réussit à parer mon coup … avec un sourire en prime … que je lui rendis.

Quelques heures plus tard, on s’écrasa lourdement au sol. On était exténué. Nos deux puissances étaient égales et aucun de nous deux n’arriver à prendre le dessus sur l’autre. Je me relevai à moitié en gardant un genou à terre et les deux mains au sol. J’avais le souffle haletant et c’était pareil pour Maya.
On se regardait dans les yeux et … on se mit à sourire en déposant les armes.


« Bien, ton niveau est satisfaisant » (Ishima)
« Vous allez me dire se que vous me voulez maintenant ? » (Maya)

Vous connaissez l’histoire.

« Désolé mais je ne me joindrais pas à vous. Je veux, certes, que la justice revienne mais pas de cette manière » (Maya)
« De quel manière alors ? » (Ishima)
« Par voie pacifique » (Maya)
« Par voie quoi ? » (Masamichi)
« Qu’est-ce qui te motive ? » (Ishima)
« Comment ça ? » (Maya)
« Si tu ne suis pas nos idéaux, on peut te payer pour nous suivre. Tu nous dis ce qui te motive et si on peut, on te l’offre » (Ishima)
« T’es sérieux là ? » (Maya)
« Ouai » (Ishima)
« … Mon Taosujutsu est beaucoup plus performant que le tiens. Je vous suis si tu suis mon enseignement » (Maya)
« … C’est ça qui te motive ? » (Ishima)
« J’ai pas ouvert une école pour rien. Tous ceux qui viennent c’est dans l’unique but de me mater, la preuve est qu’aucun d’entre eux n’à progresser » (Maya)
« En même temps avec un cul sexy et une paire de nichons … Putain tu fais chié » (Masamichi)
« … » (Ishima)

Masamichi venait de se faire mettre à terre par Maya qui s’éloigna en direction des douches pour se retourner brusquement avant d’y rentrer.

« Je vous préviens ! Le premier qui essaie de rentrer je lui fous la misère ! » (Maya)

Puis elle rentra dans les douches et referma la porte.

« Tu crois qu’elle a conscience que je suis insensible à la douleur ? Ishi ? » (Masamichi)
« Mmh ? Ho désolé je matais avec mon Dojutsu » (Ishima)
« Tu as un Dojutsu toi ? » (Masamichi)
« Ouai, pour le moment je vois clairement au travers des murs quand je suis immobile, sinon c’est une autre paire de manche. Ma vision se trouble en mouvement » (Ishima)
« Attends … tu es entrain de la mater entrain de prendre sa douche ? » (Masamichi)
« Pour le moment elle est encore en sous-vêtement … » (Ishima)
« Je t’aurais jamais imaginé comme ça » (Masamichi)
« Allons-y » (Ishima)
« Déjà ? Tu en as marre de mater ? » (Masamichi)
« Non mais bon … » (Ishima)
« Ishi … maaaaa …. » (???)
« Pitié pas ça … » (Ishima)
« Je connais ton problème sexuel !!!! » (???)
« EBICHU TA GUEULE !!! » (Ishima)
« Gné ? Il est arrivait quand ce rongeur ? » (Masamichi)
« Maya était entrain d’enlever ses sous-vêtement et toi ! Trop coincé tu as détourné le regard ! Les taches rouges sur tes joues en sont la preuve ! » (Ebichu)

Comme à son habitude, Ebichu se fit balancer contre un mur. Putain, saleté de bestiole.

« Je connais aussi le problème de Masamichi » (Ebichu)
« Elle est encore consciente ? » (Masamichi)
« Ouai, elle à l’habitude c’est pour ça » (Ishima)
« Ton corps synthétique ne possède pas les organes nécessaire à l’érection et l’éjaculation ! » (Ebichu)
« QUOI ? » (Masamichi)
« Ton corps synthétique ? » (Ishima)
« … » (Masamichi)

Le géant s’en alla sans rien dire. Je haussai un sourcil et me tournai vers Ebichu.

« Que sais-tu d’autre ? » (Ishima)
« Il ne ressent plus aucun plaisir au lit ! » (Ebichu)
« Je m’en fou de ça » (Ishima)
« Bah, au vue de son corps synthétique, je pense qu’il n’éprouve pas non plus d’appétit ou de fatigue » (Ebichu)
« Je vois » (Ishima)

Je plaçais stratégiquement les mains dans mes poches et me tournais vers les douches entendant la porte s’ouvrir. Maya en sortit entrain de s’attacher les cheveux et se dirigea vers moi.

« Maintenant que l’autre est partit, je vais pouvoir te dire ce que je veux en échange de mes services » (Maya)
« Je t’écoute » (Ishima)
« C’est un objet que possède ton clan, je ferais n’importe quoi pour l’obtenir. Que ce soit par la séduction » (Maya, en détachant ses cheveux)
« Ou par des moyens plus intime » (Maya, en ouvrant légèrement la fermeture de sa veste)
« Ou encore en tuant ceux qu’on me dit de tuer » (Maya, en refermant brusquement sa veste)
« À toi de choisir le moyen de payement » (Maya)
« Ta technique de combat suffira » (Ishima)

Je lui tournais le dos, en restant sur mes gardes, et m’en alla. Les idées se bousculèrent dans ma tête. Qu’elle était l’histoire de Masamichi ? Quel était donc l’objet que Maya chérissait tant ?


Dernière édition par Ishima le 9/1/2009, 01:48, édité 2 fois
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Message par Tosura Kageru 26/12/2008, 03:06

* Le lendemain matin *

Une des nombreuses armureries de la ville crachait une fumée bien plus noire qu’à l’habitude. Naorie apercevant la fumée de sa maison s’habilla en vitesse et courue jusqu’à la forge en question. Elle s’avança parmis les décombres et aperçut un mouvement dans la pièce centrale encore debout. Elle s’approcha et vit le corps de Herou recouvert de coupure ainsi que de plusieurs hématomes. Voyant la gravité de ses blessures, elle s’empressa de le mener à l’hôpital où il était entre la vie et la mort. Puis après être resté quelques minutes auprès du vieil homme, elle se convint finalement d’aller rejoindre son élève au terrain où ils se rejoignaient chaque matin. En chemin elle parvint à une conclusion troublante, on essayait de la tuer. Elle ou son élève, c’était évident. Les canidés géants n’étaient pas de simples animaux sauvages mais bien des bêtes entraînées pour tuer. Les personnes qui avaient fait ça à Herou étaient sûrement à la recherche de renseignement sur quelqu’un. Puis elle se ressaisit en se disant qu’elle était paranoïaque et qu’elle tirait des conclusions trop rapidement. Elle se dit qu’il valait mieux ne pas s’en faire. Elle rejoint donc Tosaru pour l’entraînement matinal. Durant la journée elle continua à réfléchir sur les événements des derniers jours. Plus elle réfléchissait, plus il lui paraissait évident que quelqu’un avait essayé de tuer une autre personne, mais qui? Ainsi la journée passa sans que la question fut réglée. Ainsi le soir arriva bien vite, l’élève et le maître se quittèrent pour aller dans leurs maisons respectives. Alors qu’elle se reposait, Naorie réfléchissait aux événements des derniers jours pour essayer de trouver la source des attaques. Soudain elle ouvrit les yeux elle venait de trouver la solution! Vite elle se dépêcha à s’équiper puis courut en direction de la maison de son élève. Pourvut que ceux qui avaient été engagés pour le tuer ne sois pas encore là.

*à la maison du Genin*

Lorsqu’elle arriva en vue de la maison de Tosaru, il n’y avait aucune lumière tout était calme. Soulagée, elle allait s’en retourner et oublier ses inquiétudes vaines lorsqu’elle entendit un bruit familier. Celui d’un katana qu’on dégaine avec son chuintement distinctif. Elle sortit lors le tien de son fourreau puis se mit à courir en direction de la provenance du bruit. Mais elle était à mi-chemin lorsqu’elle entendit un bruit sourd suivi d’un gargouillement écœurant caractérisant une arme qui transperce un abdomen. Puis le bruit mat d’un corps qui tombe sur le sol. Espérant ne pas voir son élève décapité ou transpercé d’une lame, elle arriva enfin devant la porte de la maison. Elle l’ouvrit d’un grand coup de pied et entra en trombe. Se préparent à affronter des ennemis, elle faillit s’affaler sur le dos lorsqu’elle vit Tosaru arme en main, le pied sur le corps d’un homme et la tête d’un autre (détachée de son corps) dans un bain de sang à côté du lit. Ébahie elle s’adressa au gamin.

-(Naorie) Comment les as-tu maîtrisé les deux ! Ce ne sont pas deux ivrognes mais bien des assassins!

-(Tosaru) Il y a trois raisons : Primo, je doute que ce soient des assassins mais plutôt de simples mercenaires en mal d’argent. Secondo, je leurs ai tendu une embuscade car j’avais repensé aux derniers événements et il me paraissait logique que quelqu’un voulait m’assassiner. Finalement, tertio, Ils faisaient tellement de bruit qu’ils auraient réveillé un éléphant sourd!

-(Naorie) Bien je vois que ta logique c’est amélioré. Ces exercices n’étaient pas inutiles pour ta caboche. Dit-elle un petit sourire sur les lèvres.

-(Naorie) Bon si tu veux bien je vais interroger le survivent.

-(Tosaru) Mais fais, je ne t’en empêcherais pas!

-(Naorie s’adressant à l’assassin) réveille-toi chien!

-(Homme) Tuer moi!! De toute façon je ne dirais rien !

-(Naorie) Oh que si ! Je fais te faire parler même si tu n’en a pas envie ! Elle fit craquer ses jointures. Bon je commence. Qui t’a payé pour ton travail?

-(Homme) J’emporterai la réponse dans ma mort ! fit-il avec conviction. Naorie ne cilla pas. Puis elle se pencha vers le et d’un geste sec on entendit un craquement sinistre puis l’homme se mit à crier à la mort.

-(Naorie) Alors tu parle maintenant ?

-(Homme) D’accord ! D’accord ! Je dirai tout mais arrêter, je vous en supplie !

-(Naorie) Qui est ton employeur ?! Fit-elle e haussant le ton

-(Homme) Je ne sais pas, il nous a payés une grosse somme d’argent pour éliminer ce gosse, il a voulu rester dans l’anonymat pour éviter d’être mêlé à tout ça ! Je n’en sais pas plus !

-(Naorie) Combien votre employeur vous a-t-il payé ?

-(Homme mal à l’aise) Heu, vous savez, je ne suis pas très riche et on a fait pression puisqu’il fallait …

-(Naorie plus insistante)Je m’en fout ! Combien !?

-(Homme) 500 ryos chacun ! Pitié ne me tuer pas !
Naorie en ayant assez entendu lui donna un bon coup sur le crâne. Puis elle se tourna vers Tosaru

-(Naorie) Bon je crois qu’on en a entendu assez pour ce soir. Tu devrais dormir car je te rappelle que dans trois jour tu auras une épreuve à passer pour être considéré comme ninja d’Arasu.

-(Tosaru) Bien senseï.

-(Naorie) Oh ! J’allais oublier, demain tu commenceras sans moi je vais devoir aller faire mon enquête.

-(Tosaru) Entendu.

Puis il retourna se coucher. Avant de sombrer dans le sommeil, il eu une arrière pensée pour celui qu’il avait tué. Il ne connaissait rien de cet homme mais pourtant il l’avait tué. Étrangement, il ne ressentait aucun remord. Peut-être qu’à force de côtoyer des gens aux cœurs de pierres, son cœur devenait lui aussi de pierre. Après tout la loi d’Arasu était stricte : Tuer ou Être tué. C’est sur ces sombres pensées qu’il s’endormit.
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Message par Takai Sendaishi 30/12/2008, 21:44

Alors c'était ça, Arasu ?

Manò était du genre douée pour reconnaître les sentiments flottants dans tous lieux. En tant qu'assassin, elle n'avait que trop souvent goûté aux humeurs des bâtiments. Chaleureux, accueillants, froids, sinistres...

Arasu avait des relents de violence et de perversité, mais aussi, assez curieusement, de plaisir et de liberté - non, pas de liberté : d'indépendance.

C'était même le caractère principal du village. Une volonté de se détacher, une sorte de rébellion implicite, un authentique besoin d'indépendance et de suffisance recouvrait la ville comme un nuage, par-delà tous les autres sentiments sous-jacents. Oui, Arasu était semblable à un chaudron bouillonnant, dont le parfum principal était celui d'une fière solitude.

Ses années passées à Chikara donnaient à Manò une vague idée de la marche à suivre : trouver des gangs de bas étages et voir leurs besoins en armes.

De plus, elle n'aurait aucun mal à trouver les quartiers abritant les coupe-jarrets ; tout le village n'en était qu'un amas.

La déserteuse fouilla distraitement dans ses poches et tâta, entre les shurikens, les quelques pièces qu'il lui restait. Avec un petit soupir, elle se dirigea vers ce qui ressemblait à une auberge plus ou moins délabrée. Poussant la porte, elle pénétra dans l'établissement, retrouvant une semi-obscurité poussiéreuse, assez reposante bien que tendue.

Beaucoup de courants contraires traversaient Arasu. Mais elle s'y ferait.

Manò prit place et commanda rapidement. Du riz arriva, parsemé d'un peu de poisson et accompagné par un alcool léger, où elle trempa les lèvres en réprimant une grimace, juste avant d'attaquer son assiette. Tout en mangeant, la native de Gensou se mit à chasser ses images du tunnel débouchant à Arasu. Elle n'en garderait pas de très bons souvenirs.

Avec circonspection, Manò se mit à se détendre. Après tout, Arasu n'était dangereux que pour les imprudents.

Ses pensées se tournèrent vers d'autres souvenirs avec une pointe de nostalgie. Si seulement son père n'était pas décédée, elle serait toujours à Gensou, étudiant le genjutsu et perfectionnant son Kinton.

Mais les shinobi... elle avait honte d'avoir voulu en devenir une.

Un léger tiraillement, accompagné d'une piqûre, la tira de ses réflexions. La porte de l'auberge claqua, et Manò porta sa main à la ceinture. Sa bourse avait disparu...

Elle se leva précipitamment et sortit en trombe de l'établissement, où la vive lumière contrastait fortement avec la pénombre du bâtiment. Elle entendit derrière elle le patron arriver et s'élança dans la foule maussade, tentant d'accrocher le voleur de son regard. Jetant un coup d'oeil en arrière, elle aperçut un homme plutôt baraqué qui la cherchait, elle.

Avec un claquement de langue frustré, elle se fondit dans la masse. Elle venait de perdre plus de shuriken que d'argent, mais quand même !


-Et merde !

Son juron fit se retourner plusieurs personnes, lesquelles subirent le regard noir de la jeune femme. Seule une soutint son regard, et pas n'importe quel homme.

Le type était une véritable armoire à glace. Une montagne. Un bloc !

Quelque chose en lui la dérangeait cependant. Ce n'était pas la simple gêne de faire face à un tel monstre, mais bien un trouble plus profond, plus subtil. Une pensée folle lui vint, qu'elle se refusa net à admettre.

Et si c'était ça...?

Elle se détourna, sentant le regard lourd du type sur sa nuque. De son chakra, elle sonda aussi légèrement qu'elle le put le colosse. Ce qu'elle découvrit confirma ses soupçons et l'horrifia.

Cet homme était fait en bonne partie de métal.

Revenant sur ses pas, elle murmura en passant à côté de lui, prévoyant une manoeuvre brutale de sa part :


-Comment est-ce possible que vous soyez ainsi fait...

Son chuchotement se perdit dans la foule, mais elle savait qu'il avait entendu.
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Message par Siddharta 25/1/2009, 20:31

- « Arasu »Nous sommes à peine de sortir du tunnel dit de Kasuka que déjà le village des déserteurs nous fait face. Une vallée verdoyante s’étale devant nous, et Arasu apparait.
Ce qui frappe en premier dans ce village est l’absence de fortifications, excepté pour une petite partie, de plus sa structure était imparfaite comme si quelqu’un avait voulu imposer un semblant d’ordre sans y arriver.
Nous approchons d’une sorte de portail lorsque Iarwain marque un temps de pause, nous forçant à nous arrêter pour savoir ce qui se passe.

- « Il semblerait que nous ayons un problème, un gros problème. » Dit-il calmement

Je me retourne et regarde avec plus d’attentions le portail, puis soudain une forme inhumaine se dessine sous mes yeux. Une espèce de monstre de prés de deux mètres se trouve posté sur le côté gauche de l’entrée avec une gigantesque massue à porté de main.

- « Je m’en occupe ! »S’exclame Takeshi déjà prés à partir à l’attaque.

- « Très intelligent comme ça on se ferra bien voir dés notre arrivée. » Rétorqua calmement le géant Chihousou

La tension monte entre les deux hommes, de plus Hakaima se place du côté de son sensei tandis que Iarwain ne porte guère d’intérêt à ce semi-affrontement.

- « Très bien, très bien. Alors qu’est ce qu’on fait ? »Questionne Takeshi en jetant un regard circulaire sur ses compagnons.

Je sens le regard insistant d’Abu sur moi.

- « Siddhârta-sama ? »

Que faire ? En substance les deux parties ont raison, la force comme la diplomatie étaient de bonnes armes mais au-delà d’un géant obèse c’était nos premiers pas à Arasu qui sont en jeu.

- « Pourquoi ne pas faire les deux ? » Réponds-je un rictus sur mes lèvres.

Dix minutes plus tard, nous nous trouvons devant l’entrée d’Arasu et face à un mastodonte d’une centaine de kilos.

- « Identités, villages d’origine et motif de présence à Arasu. » Dit sa voix mécanique.

- « Fujibayashi Iarwain, Chuunin originaire de Mahou, à Arasu pour la création de Kodomo no Asu »Répond calmement Iarwain

- « Takeshi Masamune, Chuunin de Chikara, même raison que mon collègue »

- « Chihousou Masaka, Chuunin de Gensou, motif similaire à ceux dis précédemment. »

- « Hakaima Horoshi, tout pareil que le précédent ! »Rétorque à la suite le joyeux gensouard.

- « Maboroshi Abu, de même. »

Un silence se crée, le bruit du vent balayant la vallée prend le premier rôle.

- « Et la petite ?! »

- « Kodomo no Asu, savez-vous le dire ? » Demande-je au géant.

- « Pourquoi ?! Vous venez juste d’arriver et déjà vous voulez faire votre loi ! Moi qui vous avez pris pour des gens sympathiques sans valeur pour un gang aussi minus ! » Eructa-il en laissant couler de la bave sur la commissure de ses lèvres.

- « Takeshi…. »

- « Avec plaisir ! » Répond-le principal intéressé.

Vingt secondes plus tard, Kodomo no Asu passe enfin les portes de Arasu sous les regards de centaines de personnes.

- « Je trouve que nous avons fait une entrée plutôt remarquée non ? » Dit-Takeshi d’une mine ravie.

- «A en croire le nombre de personnes qui nous surveillent et nous suivent, je suppose que oui. » Dit-Chihousou en désignant le troupeau derrière nous.

- « A quoi cela va nous servir d’ailleurs ? » Demande-Hakaima.

- « C’est simple cet événement va remonter dans les hautes sphères du village et jouer en notre faveur lors de notre installation. » Explique-Iarwain

- « Une sorte d’atout psychologique, il nous a provoqué et en a payé les conséquences. En somme on peut compter sur nous mais pas nous duper. » Résume-Abu.

Nous marchons pendant une vingtaine de minutes en direction, selon les instructions d’un marchand un peu louche, du quartier « administratif » de Arasu. C’était à cet endroit que nous serions enregistrés entant que nouveaux membres et groupe du village des déserteurs. Nous entrons dans le bâtiment et nous dirigeons à ce qui semble être l’accueil.

- « Bonjour, nous voudrions remplir les formulaires de recensement et d’acquisition de terrain entant que gang. » Dit-Abu à l’intention de la jeune femme lui faisant face derrière son bureau.

- « Veuillez remplir ces différents formulaires puis revenez me voir, un terrain vous sera assigné. »Répond
Une fois les papiers en main, nous choisissons un endroit calme dans un coin de la salle.

Abu, stylo en main, lit pour tous les différentes options à remplir :

- « Nom de l’organisation : Kodomo no Asu, secteur d’activités ? » Demande-il tout en écrivant.

- « Divers et variés ? » Propose-Hakaima en rigolant.

D’un signe de tête je confirme à Abu de noter les mots de Hakaima.

- « Nom(s) du ou des dirigeants ? »

- « Marque nos six noms » Répond-je avant que chacun n’est pu donner son avis.

- « Cela me surprend moi qui pensait que tu garderais pour toi seul le commandement. » Rétorque-Iarwain d’un regard suspicieux.

- « A quoi bon ? De nous quatre je suis la plus faible et de plus nous organiserons sous la forme d’un conseil si bien que chacun pourra faire entendre son opinion. »

Tous semblent satisfais de cet accord tacite.

- « Par contre ne vous leurrez pas, les grands axes de K.n.A. seront désignés par ma personne tandis que les divisions que vous dirigerez seront entièrement soumises à vos ordres. » Ajoute-je calmement.

- « Des divisions ?! » S’exclamèrent les quatre chuunins sous le regard amusé de Abu.

- « Siddharta-sama en reparlera lorsque nous serons installés. » Dit-ce dernier.

Nous revenons à l’accueil, nos papiers entièrement remplis, une fois réceptionnés une dizaine de minutes passent pendant lesquelles la jeune secrétaire fouille dans des dossiers tamponnés : Nord, Sud, Est, Ouest.

- « Très bien c’est fini ! Alors vous a été attribué un batiment désaffecté de la partie Sud du village de plus le gang Kodomo no Asu à bien été enregistré. Est-ce que quelqu’un peut signer cette confirmation ? »

Mon regard se pose sur tout les membres, et à en voyant leurs propres regards j’attrape le stylo et appose ma signature sur le papier.

MABOROSHI SIDDHARTa CENT-CINQUANTIEME REINCARNATION DU DIEU BOUDDHA

Chihousou prend une carte, tendue par la secrétaire, sur laquelle se trouve la localisation de nos nouveaux appartements. Et nous repartons pour une trentaine de minutes de marche afin de rejoindre l’extrême sud du village. Au fur et à mesure je constate un changement plus nous quittons la partie nord plus la pauvreté se développait, les gens étaient habillés modestement et la présence de voyous se faisait plus dense.

- « On va avoir du boulot si on veut prendre le contrôle de ce secteur avec tout ces petits délinquants. » S’exclame-Chihousou en rompant le silence de notre groupe.

- « A part pour le recrutement, quand se trouve dans ce genre de position rejoindre un gang comme le notre est une grande opportunité. » Répond-Abu en désignant du doigt un groupe de jeunes désœuvrés.

- « Ah ! Je crois que nous sommes arrivés ! » S’écrit-Hakaima.

Nos regards se posent alors sur le batiment faisant à partir de maintenant office de QG pour K.n.A. Celui-ci est composé de deux étages prenant la forme d’un hybride entre une vieille batisse dans le plus pur style orientale et un entrepôt d’usine. Son entrée était présente sous la forme d’une immense porte en fer rouge représentant des arabesques rouges et la couleur dominante de la structure était argentée. Sa forme dessine une sorte de rectangle s’étalant sur prés de deux cents mètres et profitant d’un jardin en son centre, ce qui eu pour effet d’immédiatement me rappeler le temple de Gensou. L’endroit semblait parfait à ceci prés qu’il était dans un tel état que dix bons centimètres de poussières recouvrés les moindres recoins de chaque pièce.

- « Je suppose qu’on va devoir se taper la ménage ? » Questionne-Takeshi d’un air dépité.

- « Avant nous allons parler, suivez moi dans le jardin. » Dis-je.

Nous arrivons dans une surface parsemée d’herbes vertes et fraiches coupant net avec l’aspect peu verdoyant juste alors vu dans le village, les fleurs se mélangent avec les buissons dessinant le contour triangulaire du jardin. J’invite chacun à s’assoir en me mettant moi-même en position du lotus et formons un cercle composé de nous six.

- « Voila comment vont se passer les choses à partir de maintenant : Nous allons tout d’abord tacher de restaurer cette bâtisse en lui redonnant de l’éclat. »

- « Arrgh du ménage… » Souffle-le Masamune.

- « Ensuite nous allons commencer une phase très importante pour notre pérennité : le recrutement. Chacun d’entres-vous aura en charge une division que bien sur vous devrez remplir de membres, le nombre maximum étant variable selon les divisions. Voici la liste : Takeshi, tu auras en charge la branche militaire de l’organisation et donc le plus grand nombre de membres, lorsque tu l’auras constitué fournis-moi l’ensemble des informations. Chihousou sera en charge de la partie information à savoir la responsabilité de nos espions dans les villages cachés (Tyrande, Sheinji et les moines de Gensou) et ceux que tu recruteras. Tu auras la responsabilité la plus importante puisque dépendra nos actions tes recherches aussi Hakaima restera avec toi pour t’assister. Enfin Iarwain aura pour charge de veiller à l’organisation du QG entre les différentes division ainsi que celle d’un division dite de technologie et de soins pour laquelle tu devras recruter différents experts dans ces deux domaines. De plus vous quatre ferez partis du conseil où Abu et moi-même siégerons, ce sera à nous de prendre les décisions pour l’organisation et l’endroit où vous devrez rendre compte de l’activité de votre division. Suis-je claire ?»

- « Juste une question : Pourquoi Abu et toi n’avez pas de division ? » Questionne-Iarwain.

- « Je suis le garde du corps de Siddharta aussi dois-je rester à ses côtés »

- « Personnellement j’aurais à charge de m’occuper de certaines affaires auprès des hautes sphères de Arasu et de plus ma division : c’est vous » Répond-je un rictus sur les lèvres.

- « Cela me convient, tu peux compter sur moi » Coupe-Takeshi en tendant son pouce.

- « De même pour moi » Enchaine-Chihousou.

- « Pourquoi pas ?! » Continu-Hakaima

- « …..Je marche….. » Finit par dire Iarwain.

- « Très bien alors que le rangement et le recrutement démarre ! » S’exclame-Abu pour lancer la machine.

Tout se mettait en place comme je l’avais prévu, nous nous construisons partant de six pour finir à plus d’une centaine de personnes. D’ici une dizaine mois nous aurions sans aucun doute une des plus grandes réputations de Arasu et notre guerre pacifique pouvant alors se mettre en route. Il existait une multitude de variables pouvant nous faire échouer telles que les autres gangs, Izinami ou tout simplement Gensou, Chikara ou Mahou. Mais ne suis-je pas la personne la plus proche de dieu en ce monde ? Ma destiné est de changer la face de notre monde et pour ça j’avais trois atouts dans ma poche : K.n.A., Kâ et Nâga. La machine est en route…
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Message par Takeshi Masumane 2/2/2009, 18:34

Takeshi - Chef militaire ? C'est une grosse responsabilité...
Siddharta - Oui, mais... Tu semble le mieux placé pour ça.
Takeshi - Je le pense aussi... Avec mon caractère un peu tête brulé, ma vision belliqueuse, et mon attrait pour le combat... Surtout que je suis pas mauvais, à la fois pour me battre, comme pour mener des hommes...
Siddharta - Tu comprends maintenant pourquoi je t'ai choisi.

Siddharta est assise, en position de méditation. Moi je suis juste à coté d'elle, debout, adossé à un pilier. Elle ne me regarde pas, mais moi je profite de la vue plongeante, tout en gardant un sérieux extrême.
Takeshi - Très bien, je ferais...
Je me redresse, puis pose un genou à terre, et me frappe la paume de la main gauche avec le poing droit.
Takeshi - ... selon vos ordres, Siddharta-sama !
Puis, avant même qu'elle n'ai pu réagir, je tends le bras, prends sa main, et y dépose un léger baiser.
Elle semble surprise de ce geste, venant de ma part. Mais elle acquiesce d'un signe de tête, et je me relève, pour ensuite lui tourner le dos et repartir vers les rues d'Arasu.
Il fait encore jour, mais déjà le soleil va se cacher derrière les hauteurs.

*La nuit, l'heure pour se mettre en chasse...*
Après avoir passé la journée à commencer l'installation du QG, j'ai décidé de me lancer dans le recrutement, et la récolte d'infos. Et quel meilleur moment que la tombée de la nuit ?

Marchant à pas feutrés dans les rues, je passe devant de nombreux endroits sordides, mal éclairés, avec des gens louches pour en garder l'entrée.

*C'est bel et bien la ville du vice...*
Coïncidence surprenante, alors que je pense ça, mon regard se pose sur une enseigne. Il y est écrit "Vice City".
Trouvant la chose marrante, je me décide à y entrer.
Un homme sert de portier, et me regarde avec des yeux sombres.

Videur - T'es nouveau dans le coin ? Je t'ai jamais vu...
Il a un cheveu sur la langue. Ce qui est assez délirant, mais ça détruit l'effet du personnage.
Takeshi - Ouais, je viens d'arriver... Je peux entrer ?
Videur - Non, désolé, c'est pas possible...
Takeshi - Pourquoi ?
Videur - Ce soir, c'est pour les habitués...
Takeshi - Mais comment tu veux qu'on s'habitue, si tu nous laisse pas rentrer la première fois ?

Il semble réfléchir, exercice difficile pour lui, semble-t-il.
Videur - Bon, t'es sympa, tu m'as l'air sincère, alors je vais faire une ex... Ex... J'aime pas ce mot... Enfin, tu peux rentrer.
Takeshi - Merci !

Je n'attend pas la moindre réponse de sa part, je passe la porte, et pénètre dans une salle assez petite, et sombre.
Voix de vieille femme - Bienvenue au "Vice City". L'entrée est à douze ryos, et le vestiaire à trois.
La voix s'élève d'une petite ouverture dans le mur à ma droite. Il semble que ce soit le comptoir.
Takeshi - Voici quinze ryos !
Je les sors de ma sacoche, et dépose mon manteau pourpre au vestiaire. Puis je passe la porte, et me retrouve dans une salle tout aussi sombre, mais néanmoins, d'une taille gigantesque. Quelques néons parcourent le plafond, et donne une teinte bleutée à la salle. Le long des murs, s'alignent des portes surplombées d'une lumière verte ou rouge.
Et chacune de ces portes possède une petite vitre afin de voir ce qu'il y a à l'intérieur.
Je m'approche de l'une d'elle, et il y fait tout noir. Aucune lumière ne vient de l'intérieur, mais il y a des sons. Je colle mon oreille contre la vitre, et me parviennent des bruits de fouet, et des cris de plaisir.

*Waouh ! C'est quoi cet endroit ?*
Je continue vers une autre porte. Cette fois, l'intérieur est très bien éclairé, voire même trop. Et s'offre à mes yeux un champ de corps, nus, qui s'entremêlent. Au moins dix personnes.
*Je sais pas où je suis, mais ça devient intéressant.*
Je me retourne alors vers la grande salle. De nombreuses personnes sont assises dans des canapés, et boivent des boissons multicolores. Je m'avance donc vers le comptoir, et commande un "Sakézana rouge". Je ne m'y connais pas en cocktails, mais je tente le coup avec ça.
Je vais m'asseoir à l'écart, et m'étale dans un sofa.


Takeshi - Rho, t'es tout bleu !
Homme 1 - Mais non, c'est l'éclairage...
Homme 2 - Oh, un dodo rose...
Homme 3 - Salut chérie !
Homme 4 - J'ai une de ces envie de...

En moins d'une heure, beaucoup de gens sont venus s'asseoir près de moi, et la conversation a ainsi débutée. Mais tout s'est vite enchainé.
Beaucoup de cocktails, beaucoup de cigarettes, améliorées ou non, et beaucoup de tentations. Des filles à moitié dénudées se sont misent à danser devant moi, et depuis, je ne tiens plus.

Homme 1 - Alors, mon gars, que t'arrives-t-il ?
Takeshi - Je trouve ces demoiselles toutes très mignonnes... Et vu que je suis passablement éméché, j'accepterais toute les propositions...
Homme 1 - Il faut que tu sois déchiré pour accepter les propositions ?
Takeshi - Non, mais ça me permet de me justifier ! Héhé !
Homme 1 - Hé mes chéries ! Allez vous occuper de notre ami, dans la salle neuf, et faites lui découvrir "Vice City" !
Fille 1 - Oui, patron !

Je me tourne, au ralenti, vers l'homme assit à ma gauche. Je le vois double.
Takeshi - C'est toi le patron ?
Homme 1 - Ouais !
Takeshi - Bon ben, mes compliments pour l'endroit ! Allez, je ne vais pas faire attendre ces demoiselles...
Homme 1 - Bonne nuit !

Je me lève, et suis les quatre femmes dans une salle, portant le numéro neuf. La lumière est verte, et quand la porte s'ouvre, elle devient rouge. Nous pénétrons tous les cinq à l'intérieur, et il y règne une ambiance sereine. La salle est éclairée par des bougies.
Les filles se mettent aux quatre coins d'un lit, placé au centre de la pièce.
Je m'allonge, et elles m'attachent les poignets. Réagissant une dizaine de secondes plus tard, je leur demande pourquoi.

Fille 1 - On aime les trucs bien pervers... Ça te dérange d'être attaché ?
Takeshi - Non, mon corps est à vous !


Me voici attaché, et les quatre jeunes filles peu vêtues se trémoussent en gloussant.
Puis elles stoppent toute activité, et me fixent du regard, alors que je commençais à peine à profiter du spectacle.
Et elles se mettent à rire, puis se dirigent vers une porte, dissimulée derrière un rideau.
Je ne comprend rien à la situation, mon cerveau n'étant plus très bien irrigué.

Takeshi - Eh, les filles ! Où vous allez comme ça ? On a même pas commencé à s'amuser !
Le décor s'assombrit. Je regarde tout autour de moi, et rien ne bouge. Quand soudain, la porte s'ouvre à nouveau.
Takeshi - Ah, j'ai cru que vous m'aviez... M'aviez...
Un homme, seul, entre. C'est le patron des lieux.
Takeshi - Euh, pourquoi elles sont parties ?
Il me regarde de bas en haut, et esquisse un sourire.
Takeshi - Quoi ?
Je regarde à mon tour plus bas, et remarque que mes vêtements ont disparus.
Takeshi - Et merde... Désolé pour la tenue...
Homme 1 - Pas grave, ça m'arrange...
Takeshi - Gné ?

Il saisit une poignée, collé au mur, et fait glisser un tiroir, d'où il sort divers objets de torture.
Takeshi - Euh, j'ai pas signé pour ça...
Homme 1 - Pas grave, ça m'arrange...
Takeshi - Tu te répète...
Homme 1 - Bref !

Il s'avance vers moi, et se place juste au dessus. Ses cheveux blancs et raides contrastes avec le décor.
Homme 1 - Salut, je me nomme Kaen. Je ne veux pas savoir ton nom, je veux juste que tu me dises tout ce que tu sais à propos de Tsukiyo, et de son chef, Shimaru Maboroshi !
Takeshi - Euh, et c'est pour ça que je suis attaché ?
Kaen - Ben, oui !

Il fait une moue dubitative, et me regarde droit dans les yeux.
Kaen - Tu me dirais tout sans que j'ai à te torturer ? C'est pas marrant... Bon, dis moi tout de suite, et après je te torture.
Takeshi - Mais non, oh !
Kaen - Parle !
Takeshi - Nan !
Kaen - Très bien...

Il aiguise une lame, puis la place au-dessus d'une bougie. Lorsque la lame devient rougeoyante, il me l'appose sous les parties.
Je hurle, tandis que lui fait un grand sourire.

Takeshi - Connard !
Kaen - A ton service. Je continue ?


Au bout de vingt minutes qui ont paruent en être cent, il se penche à nouveau vers moi.
Kaen - Parle !
Takeshi - Mais puisque je te dis que j'en sais rien, je connais pas Tsutruc, et ce Maboroshi non plus...
Kaen - Ce maboroshi ?
Takeshi - Ouais, j'en connais une, c'est Siddharta, sûrement une cousine.
Kaen - Et où je peux la trouver ?
Takeshi - Va te faire ! Je suis un Masumane, je ne trahi personne !
Kaen - Masumane ? Tu es un parent d'Idato ?
Takeshi - Son frère !
Kaen - Ah merde... S'il apprend que je t'ai torturé, il va me saouler. Bon, je te libère, à condition que tu ne lui dise rien.
Takeshi - Tu connais Idato ?
Kaen - Oui, je fais partie du gang de Shintoki, moi aussi...
Takeshi - Ah... Bon, ben ouais, détache-moi, et on en reparle !

Il défait mes liens, et je me remet debout avec difficulté. Je m'appuie contre un mur, et le fixe du regard.
Takeshi - Rends-moi mes fringues !
Il tape dans ses mains, et une de filles de tout à l'heure me rapporte mes affaires. Elle à l'air horrifié par les cicatrices qui parcourent mon corps. Elle tarde trop à sortir au gout de Kaen, qui la pousse à l'extérieur.
Kaen - Désolé pour tout... Tu n'en parle pas à ton frère, OK ?
Takeshi - Tu parles, bien sûr que je vais lui en parler, mais avant, je vais te défoncer la gueule !
Kaen - Ton frère n'y est pas parvenu, tu n'y arriveras pas non plus !
Takeshi - Tu as battu... Idato ?
Kaen - Oui, il n'est que Jounin, et moi un Kounin confirmé. Il n'a rien pu faire...
Takeshi - Enfoiré...
Kaen - Bref ! Je te prierais de bien vouloir sortir de mon établissement... Je vais demander à Kaboki de te rembourser.
Takeshi - C'est la moindre des choses !

Et je sors de la pièce en claquant la porte, en marchant en zigzag, et en titubant à cause de la douleur.
Mon manteau m'est rendu, et mes quinze ryos aussi. Puis je m'éloigne de ce lieu de débauche.

Takeshi - C'est quoi cette ville ?

Iarwain - Ah, enfin de retour ! On commençais à croire que t'avais trouvé refuge dans une maison close...
Takeshi - J'aurais préféré...
Iarwain - Mais, t'as pas une coupure, là ?
Takeshi - Pas de questions, c'était pas une soirée intéressante. Du moins pas sur la fin...
Iarwain - Bon, ben, bonne nuit ! Tu veux pas manger avant ?
Takeshi - Non, merci !

L'air renfrogné, je me dirige vers mes appartements, non loin de ceux de Siddharta, et me décide à faire un détour.
Je pousse la porte de sa chambre, et moins de dix secondes plus tard, je traverse le couloir en sens inverse, en vol plané.
Abu sort de la pièce à ma suite, mais d'une façon plus conventionnelle.

Abu - Ne t'avise plus de revenir trainer dans sa chambre !
Takeshi - Tu me le paieras !

Sur ces bonnes paroles, emplies d'amitié et de considération, je me dirige cette fois vraiment vers ma chambre.
Une fois arrivé, je m'affale sur mon lit, me déshabille, et constate les dégats.

*Kaen, un jour, je te tuerais, je le jure !*
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Message par Makaya 12/2/2009, 01:52

« Putaaaain ! »

------------------

Bonjour lecteur ! Tu te demandes pourquoi Makaya s’exclame de façon aussi grossière ? Alors qu’il n’y encore aucun contexte de posé, aucune raison valable pour proférer des insultes ?Alors que je n’ai encore rien tapé ? Et bien tout simplement parce que moi, le rédacteur ait envie de commencer ses aventures par un mot tel (et non un hôtel…Rhohoho)
Donc pour en revenir à ma création, elle est en train de se balader dans les montagnes blanches, cherchant Arasu et se demandant…

------------------

« Merde alors, pourquoi j’ai gueulé putain comme ça ? C’est sorti tout seul ! Rho et pis j’ai déjà bien assez à faire en cherchant cette ville de merde, que de m’interroger sur le coté bizarre de mes actions…Continuons à avancer… »

Cela faisait déjà cinq heures que j’avais quitté Silas et Nobeoka et que je gravissais un versant des montagnes blanches à la recherche d’Arasu. Le Maître d’Armes m’avait assuré qu’en passant par ce chemin qui était sur, je gagnerais bien deux jours par rapport à la traversée dans le tunnel de Kasuka, et bien moins de soucis. Donc je gambadais dans une vallée en me fiant à cette carte qu’un pochard m’avait confié il y’avait quelques semaines de cela, en échange d’une boisson qui aurait pu servir de désinfectent médical. Rien ne troublait la quiétude, c’était d’un navrant…en même temps, je n’allais pas me plaindre. J’avais eu des journées trop remplies ces deux derniers mois, cette balade était donc l’occasion de souffler un peu.
Avant mon départ, le vieux m’avait refilé une barre de bon métal qui ferait office de bâton de marche et d’arme si jamais le besoin s’en ferait ressentir. Mais je ne comptais pas la-dessus…Mon objectif était la lance planquée chez la reine du crime, mais d’ici la, il me faudrait bien trouver une arme de remplacement, ayant plus où moins renoncé, la mort dans l’âme, à retrouver Jin’Ro.


Durant ma marche, j’eus tout le temps d’admirer le paysage…Nobeoka, ses extensions et autres avant-postes s’étaient tous progressivement effacés derrière moi, la terre battue ayant fait place à un terrain légèrement rocailleux ou apparaissaient quelques brins d’herbes. Je découvrais le tout avec une pointe d’émerveillement et en m’imprégnant du décor tout en repensant au fait que pour un jeune branleur, j’avais la chance d’avoir quand même vu pas mal de trucs (parfois des trucs hideux comme la tronche de Datenshi…)
Au dessus de moi, le ciel était d’un bleu sans nuages…

Bref je ne m’étendrais pas plus longtemps sur cet espèce d’état serein qui me transcendait et qui ornait mon visage d’un sourire béat de platitude (ce qui changeant radicalement du sourire malsain qui éclairait mon faciès). Pourquoi ? Parce que vous vous en branlez que je marche sur un immense cote dans des montagnes, loin de vous. Et d’ailleurs moi aussi…Et je pense que quand je relirais mon carnet de voyages, j’arracherais ces pages de navrantes descriptions en m’écriant « putain, mais comment c’est barbaaant ! ».
Donc je vais tenter de te captiver…

Je marchais -toujours- dans les vallons des montagnes blanches…en chantant ! Des chansons à texte comme j’étais le seul à en connaître. Je m’essayais à plusieurs registres :
Je possède un cousiiiin,
Qui s’est rompu le freeein…
Dans l’anus d’un bambin !


Ou encore

Le matin quand j’ai un peu l’cafard
J’descend dans ma cuisine et ouvre le placard.
Il y’a mon remède contre le désespoir :
Je choisis cette boite,
Oh oui cette boite qui déboîte !
Je fais chauffer le tout
Lentement à feu doux…
C’EST LE CASSOULET DU COW-BOOOY !!


Puis je me rendis compte que mes chansons me permettaient de faire abstraction de la monotonie du paysage, et c’est la gorge un peu sèche que je me rendis compte que j’avais franchi une distance plus qu’honorable, en honorant le paysage de mes comptines. Une dernière pour la route et je serais en haut…

Je ne t’ai jamais autant aimé,
Que depuis que tu t’es en allée…
Je ne t’ai jamais autant ôté ta culotte,
Maintenant que t’es morte…
Notre amour est éternel,
Libre et rebelle !
Notre amour dure pour toujours,
Oh à jamais je te fourre !



Et je terminai ma chansonnette quand je vis en contrebas une dizaine de bicoques avec quelques personnes qui s’affairaient autour. Il y’avait un grand pâturage avec des bœufs, des cochons et des poulets…Il devait bien y avoir deux kilomètres entre nous, à vue de nez. Et je n’avais pas du tout envie de me taper tout ça à pattes.
Je profita donc de la pente pour m’entourer de cheveux, former une boule compacte, et dévaler celle-ci en hurlant comme un démon de la vitesse.

Comme prévu, c’était extrêmement grisant…seulement en route je me posa cette question anodine « mais comment vais-je faire pour m’arrêter ? » Finalement, l’une des maisons aux murs de bois -que je défonça au passage en dévastant tout sur mon passage- répondit à ma place. Je repris une forme humaine, sous les yeux médusés des habitants de ce petit hameau entouré de débris et d’objets en provenance de la maison, qui virent arriver un boulet noir fondre sur yeux et traverser de part et d’autre pas moins de…deux maisons ? Ah, je ne m’étais pas rendu compte de la première tiens ! Mais en m’époussetant, je me rendis compte que j’avais paumé ma carte du coin !! Meeeerde !!
Et je vis ces gens passer de la surprise empreinte de superstition à une bonne haine bien terre-à-terre, en se rapprochant de moi. Visiblement ces branques n’avaient aucune idée de qui je pouvais être…Et bien j’allais me faire un plaisir de leur montrer. Le sourire malsain précité refit son apparition tandis qu’ils convergeaient vers moi.


Deux minutes plus tard, la quinzaine de pèquenots locaux gisait à terre. Un eut tout de même l’immense honneur de me servir de piédestal et je m’adressa aux vaincus en ces termes, qui résonnent encore aujourd’hui dans leurs oreilles traumatisées et serviles, comme des paroles saintes et empreintes de sagesse :
« Bwhaha tocards !! »

L’un deux, néanmoins, ne sembla pas affecté par mon discours si travaillé et il se releva doucement et s’adressa à moi, ne prenant tout de même pas le risque de me toiser.
« Excusez moi jeune homme…mais qui êtes vous et pourquoi nous avez vous attaqués ainsi ? Nous sommes tous ici dévoués au seigneur Makojin et nous effectuons bien notre travail. Il y’a quatre jours, nous nous sommes correctement acquittés de notre taxe, alors pourquoi fondre sur nous de la sorte ? Pourquoi le clan Feng-shi nous punit-il ? » demanda t-il, visiblement sincère…Dommage que je comprenne rien à son baratin...
-« Euuh vous devez vous gourer de coco, l’ami. Je ne suis au service de personne et je ne suis pas la pour une quelconque expédition punitive, comme vous semblez le penser…Je me baladais, j’ai vu votre hameau de la haut. » Dis-je en désignant l’endroit d’ou j’avais commencé ma folle descente « Alors je me suis pointé mais…voyez-vous, c’est bête hein, je ne maîtrise pas trop mon mode de déplacement et donc…bah j’ai tout cassé. Je suis désolé et si j’avais les moyens de vous dédommager, pensez bien que je…
-Quoi ? Vous n’êtes donc pas un envoyé du clan Feng-shi ? Un simple voyageur errant ? Dans ce cas le courroux du clan sera terrible ! Vous ne savez alors pas que ce hameau, comme vous dites, est sous sa protection car nous sommes chargés de le fournir en nourriture. Quand ils sauront qu’on les a attaqués, leur colère sera terrible et vous serez durement châtié ! » lança t-il en me pointant du doigt.

Je le fis taire d’un bon vieux lattage de couilles et m’agenouilla pour causer à mon paillasson :
« C’est vrai ce qu’il raconte ? Ce bled est un protectorat et si jamais les protecteurs se rendent compte qu’il a été la cible d’une attaque qui a ravagé pas moins de deux baraques, je risque de prendre très cher ?
-Euuh…oui monsieur » dit mon marchepied, apeuré.
-Bieeen, parfait ! Les types de Feng-truc, ils arrivent quand, ils sont combien et ils sont forts ? Et Arasu, ca te dit bien quelque chose ?
-Ils viennent tous les cinq jours, pour relever les œufs et les quelques plats qui sont près…Ils sont généralement quatre et non, ils envoient des hommes de main…Nous ne sommes pas dangereux et nous sommes sous contrat. Nous n’avons aucun intérêt à nous soulever contre eux…Quand à Arasu, bien sur, c’est la que le clan est basé !
-Paaaarfait !! » m’écriais-je en me relevant. « Bien, écoutez moi tous. Normalement les mecs de votre patron arrivent demain nan ? Bon je me rends et je partirais avec eux qui m’emmèneront voir le boss. D’ici la, vous allez me nourrir et me loger ou je vous tue. Vous avez vus ma formidable puissance qui vous a terrassés avec une aisance inégalable ! Donc obéissez vous irez nourrir vos cochons ! »


Et les villageois obtempérèrent, contraints. Ils se relevèrent et se mirent à ranger les maisons dévastées, à vaquer à leurs activités et à me servir. On me proposa d’abord de loger dans une maison au toit de chaume. Mais je refusa en prétextant qu’elle était trop proche des étables. Puis on m’offrit de dormir dans une maison située à l’opposée mais je déclara qu’elle était pleine de courants d’air et que cela m’importunait. Finalement après trois autres essais infructueux, je finis par pioncer dans le lit du responsable du bled, celui qui était toujours en position fœtale, dans la cour.
Le repas fut excellent (ils n’avaient pas l’air très content que je mange tant et que je demande tant de produits en réserve que je planqua dans mes cheveux…) et le sommeil doux et agréable. Personne ne vient m’importuner durant la nuit, se disant que les hommes de Makojin me feraient la tête au carré le lendemain.

Manque de pot ils ne vinrent pas ce jour la et ce fut une journée de calvaire pour ces pauvres paysans, que je martyrisa à loisir. Après un second repas copieux et une nuit calme, le lendemain ce fut un homme avec un tatouage de dragon sur le crâne, que je n’avais jamais vu dans le village, qui me réveilla sans ménagement. Je l’avais senti arriver et j’avais un œil entrouvert, prêt à attaquer mais il ne fit aucun mouvement pour me tuer. Donc les types de Feng-machin étaient la et ils me voulaient vivant, pour certainement bien me faire payer…Faut dire que j’avais été particulièrement infect dans ce but. Mais aussi (les mauvaises langues diront « surtout ») parce que j’adorais ça…

Je me retrouvai donc en slobard, en plein milieu de la cour, traîné par dragonface, sous le regard satisfait des villageois que j’avais bien pourri. Je feignis la tristesse et le désespoir, alors que les lascars de Makojin me ligotaient et me balançaient sans ménagement sur l’un de leurs ânes. Et nous quittâmes sans un regard en arrière, le petit village pour « Arasu, ou tu vas comprendre qu’on ne déconne pas avec le clan Feng-shi, connard ».

Jusque la, tout allait bien. Je me rendais à Arasu, escorté comme il fallait…Bon j’étais en calbut et un peu mal assis mais j’étais moins à plaindre que ces tocards qui devaient se farcir un tunnel obscur rempli de coupe-jarrets et de lanceurs géants de guano !!
Je ne pus réprimer un sourire, que le type à coté de moi me fit ravaler, d’un coup dans les cotes…Il me fallait rester calme et servile et ne pas céder à l’alléchante tentation de me jeter sur eux et de les émasculer.
Et finalement après trois heures de trajet dans des passages plus ou moins escarpés mais surs, je vis Arasu.


Le chemin que nous avions pris montait sans cesse, mais arrivée en haut, il débouchait sur une immense vallée au cœur des montagnes. Tout comme une myriade de routes et de passages qui convergeaient tous vers la ville du crime, qui se tenait comme un araignée au centre de sa toile. On pouvait voir sur ces voies des dizaines de personnes transiter, ainsi que des caravanes, des cages, des animaux étranges et donc une petite troupe a dos d’âne avec un mec moitié à poil parmi eux. (Ouaais c’est moooi !!)
Nous continuâmes donc lentement notre route car le chemin était escarpé et il ne fallait pas prendre le risque de blesser les montures. J’eus donc tout le loisir de me consacrer à l’étude du lieu.
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Message par Makaya 12/2/2009, 01:53

En périphérie, on pouvait voir une foule de petits villages semblables à celui que j’avais pourri et donc je supposai que les recoins des Montagnes Blanches devait être rempli de ces petits villages qui travaillaient pour la ville. Toujours en périphérie, on pouvait voir une sorte de grande piscine dans laquelle se déversait plein de canaux qui provenaient des montagnes…cette piscine était sous étroite surveillance…Donc si on reflechissait un peu, on pouvait en déduire que c’était le réservoir en eau potable de la ville, approvisionné par les nombreuses sources du coin.
A coté, on pouvait distinguer un grand bâtiment s’apparentant à une scierie, qui jouissait d’une effervescence rare. C’est alors que je constatai que la ville avait un aspect inachevé, les nombreux chantiers visibles ça et la accentuant cet aspect…donc la ville était une construction récente…Les abords de la ville étaient donc plein d’infrastructures dédiées a la construction, au rangement…et de bidonvilles.

Et une fois l’analyse de la périphérie, je m’attaquai à celle de la ville à proprement parler. Elle avait eu droit à de bons architectes : contrairement aux villages ninjas, qui étaient de vrais dédales avec leurs ruelles, leurs petits raccourcis et leurs places disposées n’importe ou, qui trahissaient une construction lente et anarchique, ici on ne voulait visiblement pas reproduire cette erreur. La ville -tout du moins le centre- était composée de grandes avenues parallèles, entrecoupées de ruelles plus petites, qui les traversaient de façon perpendiculaire. Un vrai maillage. Les maisons en revanche, bien que tenues d’être alignées, étaient toutes différentes…certainement du à la fortune qu’on pouvait injecter afin de la construire…je pense que contrairement aux villes ninjas, ou la municipalité assurait la construction des maisons, ici c’était pour la pomme des constructeurs. Mais plus on s’éloignait du centre, plus l’agencement des rues était à la merci des bâtisseurs.
Mais de la ou j’étais, cahoté sur mon mulet, c’était difficile d’avoir un avis plus poussé sur la chose…Je continuais donc de découvrir le coin d’un air émerveillé, surpris qu’on puisse acheminer tant de chose à travers les montagnes, pour un tel édifice, au nez et à la barbe des puissances ninjas…

Puis enfin notre joyeuse troupe pénétra dans Arasu, passant sous un simple porche gardé (il n’y avait pas de murailles car la ville était en pleine croissance. Alors on forçait la population à passer sous ses simulacres de portes, pour la contrôler. Nous nous présentâmes au gardien, en lui tendant un papelard, qu’il inspecta, puis qu’il nous rendit en nous intimant la célérité, du monde pressant derrière nous. Et enfin j’entrais à Arasu…
Je m’attendais à une atmosphère viciée, un air irrespirable et un lieu souillée. Mais vu que la ville n’existait que depuis quelques mois, elle n’avait visiblement pas eu le temps d’être dégradée et c’est dans une ville propre, qui fleurait bon l’air des montagnes, que je progressais jusqu’au siège du Gang Feng-shi. Et plus nous avancions, moins j’avais envie de me retrouver confronter à ce Makojin…
« C’est encore loin ? Nan parce que c’est pas que j’ai mal au cul et que je me les gèle…mais bon… » demandais-je.
-« Non, on arrivera d’ici une dizaine de minutes et la tu ravaleras ton insolence. D’ici la, ferme la, on est pas sur notre territoire ici, et on doit se montrer discrets.
-Ah ouais ? Sinon quoi ? »
Mon interlocuteur s’enferma dans un silence agaçant…
« SINON QUOI ? QU’EST CE QUI RISQUERAIT DE SE PASSER SI JAMAIS JE ME METS A BEUGLER EN PLEINE RUE ALORS QU’ON EST PAS SUR LE DOMAINE DES FENG-SHI ? HUM ? DIS MOI S’IL TE PLAIT ? »


Aussitôt les gardes se tournèrent vers moi, surpris du taux de décibels que j’étais capable d’émettre, l’air mi-abasourdis, mi-horrifiés. Et alors qu’ils stoppèrent les ânes afin de me bâillonner, une dizaine de gus sortit de nulle part, l’air pas très content, et nous encerclèrent.
« Des Feng-shi ? ici ? Je peux savoir ce que vous branlez sur le territoire des Kenraken ? Et qui est ce mec presque à poil derrière, la ? Depuis quand les Feng-shi fournissent les bordels en gigolos ? » dit l’un des mecs face à nous.
-« Et bien voilà, on t’avais dit de te taire, maudit touffu ! Maintenant on est dans la merde à cause de tes vagissements ! Soit on se plie, soit on se bat, c’est la loi ici. Qu’est ce qu’on a leur filer… » chuchotta l’un de mes bodyguards, farfouillant dans les fontes que portaient les montures.
-« Yé né souis pas oune gigolo missié ! Le clan Feng-shi a fait de moi son esclave. Il pwojette de planter du coton dans les montagnes alentouws alow ces hommes sont chawgés de me mener au pwopwiétaiwe afin qu’il juge de la qualité des sewiteurs ! Et c’est wai que les Kenwaken sont des connaw ? C’est ce que vient de muwmuwer missié la à mon oweille et j’ignowe ce que ca veut diwe »

Je venais d’improviser totalement ce rôle d’esclave avec un accent ridicule, soudain inspiré par ma tenue légère…Ca me plaisait bien, je le ressortirais à l’occasion. En attendant, j’observais la réaction des personnes présentes avec déléctation mauvaise. Les Feng-shi se mirent à marmonner des excuses et des justifications vaseuses, en me fusillant du regard, à des Kenraken rouges de colère, qui sortirent leurs armes. Les Feng-shi furent forcés de se défendre et mon cavalier descendit de la selle, me laissant seul sur la monture. C’est alors que je pinçais la bête qui se mit à courir en avant, sous le regard médusé de ses propriétaires. Je fonçais vers les Kenraken, qui me laissèrent passer, totalement désintéressés de ma personne, et qui se ruaient déjà vers les pauvres Feng-shi.


Mais je n’avais pas l’intention de me faire trimballer dans Arasu presque à poil, sur des kilomètres. Avec un tentacule capillaire, je réussis à prendre les rennes et à stopper la bête et à descendre, les jambes arquées. Avec ce même tentacule, je sortis de mes cheveux un kunai avec lequel je sectionnais mes liens. Et je me massais les poignets en me disant « bon je suis dans une ville absolument inconnue…que faire ? »

1/ Me fringuer : je sortis mes vêtements de mes cheveux et m’habilla dans une ruelle déserte.
2/ Trouver un endroit ou me poser : je repérais un hôtel pas trop cher dans lequel je pris une chambre, mais situé assez loin du centre.
3/Visiter, apprendre.

Cette étape me prit une bonne semaine. Comme je l’ai dit plus haut, l’organisation de la ville était telle qu’il était dur de se paumer…mais j’avais les points importants à retenir, quelles zones squatter de préférence car plus intéressantes, lesquelles étaient à éviter…
Le premier jour, je me cantonna aux quartier les plus proches de mon hôtel. J’y appris très vite le nom des gangs qui y « faisaient la loi » et compris vite le système. Arasu était comme un immense gâteau et chacun revendiquait une part et quand il en avait une, il la défendait farouchement et taxait honteusement les gens dessus, si bien que je fus contraint de payer pour circuler dans les divers quartier que je visitais. Mais en payant, je ne connus aucun incident fâcheux, et pus me familiariser avec les coutumes locales.
Le second jour, un autre secteur fut quadrillé par mes soins mais j’estimais avoir donné assez d’argent comme ça et je me débrouillais pour ne pas avoir à payer…Ce fut une réussite et une bonne partie de la couronne extérieure fut cartographiée.

Une fois dans ma chambre, je comparais mes notes avec le dossier de Kimari et me rendit compte qu’il était loin d’être à jour. J’avais quitté Gensou il y’a quelques mois mais c’était flagrant. Ce que disait Kimari était tout à fait probable, mais juste périmé, preuve incontestable de la formidable croissance d’Arasu. Cependant il contenait tout de même un carnet rempli d’adresses qui me seraient utiles. Je décida donc de visiter ces gens le troisième jour.

Le premier nom sur le carnet, « Kitsune », avait la mention « Quartier des Kudan, recruteur » et ce fut celui la qui m’intéressa le plus (les autres avaient comme mentions « Maquereau, chasseur de têtes, nécrophage -encore ?- ou barman. Celui la, je me le reservais pour plus tard…). Seulement le quartier des Kudan, était inconnu des gens de mon quartier. J’en déduisis donc que c’était un quartier sous la juridiction d’un gang peu connu et que j’allais donc galérer pour le trouver…Mais motivé, je m’enfonça dans le labyrinthe, tout en continuant mon travail de cartographe. Je m’étais trouvé des lunettes, auxquelles j’avais retiré les verres, pour me donner un air d’intello un peu paumé, couverture parfaite dans ce village ou tout le monde voulait se donner un air de méchant près à en découdre avec n’importe qui.
J’étais donc la, à dessiner tranquillement, en ayant bien pris soin d’éviter les « douaniers ». Jusqu'à ce que quatre lascars me tombent sur le râble…Ils devaient avoir mon age et arboraient des sourires confiants…

« Bonjour ! Je cherche le Quartier des Kudan, sauriez-me l’indiquer s’il vous plait ? » tentais-je
-« Héhé nan, aucune idée, en revanche, on cherche un moyen de se faire de l’argent facile…tu pourrais pas nous aider ? » questionna l’un des gus. Ils étaient tellement prévisibles que c’en était navrant…
-« Ma foi non, navré. Sur ce, je vais vous laisser, je suis attendu… »

Mais alors que j’entamai mon pas, l’un des larrons me barra le passage en tendant sa main…que -exaspéré- je saisis afin de lui casser le bras. Le jeune était par terre en train de hurler, plié par la douleur. Fallait dire que je n’y étais pas allé de main morte : j’avais agrippé son poignet, tiré brusquement vers moi, fixé son épaule avec mon autre main puis tournant son poignet de façon à ce qu’il me présente l’extérieur de son coude, j’avais mis un grand coup de genou dedans. Résultat : fracture ouverte, plein de sang et ses copains dégainant leurs coutelas. Je n’avais pas envie de faire le tendre, ayant d’autres chats à fouetter…Je dézinguais donc les quatre copain rapido et partit sans demander mon reste…Et fut arrêté par des relous similaires une bonne dizaine de fois. J’en déduis donc que ce quartier était infesté de branleurs, et le nota sur ma carte comme « à éviter si je veux avoir la paix, à fréquenter si je veux me calmer les nerfs ».

Et enfin, je réussis à localiser le quartier des Kudan…
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Message par Chihousou 15/2/2009, 00:39

Kae émit un long feulement qui fit sortir Chihousou de sa contemplation, celui-ci avait en effet trouvé une pièce qui conviendrait parfaitement à sa future chambre mais aussi probable bureau. Situé au rez-de-chaussé, la salle avait des dimensions impressionnantes, une hauteur de plafond approchant les trois mètres et de quoi faire deux pièces distinctes à l'aide de murs en papier mais ce qui avait véritablement attiré l'attention du néo-araséen était la trappe astucieusement dissimulée parmi les dalles de béton et conduisant directement à une sortie passant par les égouts. Sortie que le jeune homme avait pris soin de la vérifier et le réseau sous-terrain partait dans diverses direction mais l'ancien propriétaire avait pris soin de boucher la totalité des issues, par divers sceaux d'une complexité dépassant de loin les capacités du chuunin dans ce domaine, sauf l'une d'entre elle conduisant à l'extrémité de la cuvette dans laquelle était encastré Arasu. En clair une véritable issue de secours au cas où...

Cependant, avant de penser au shopping, il devait s'occuper de quelques affaires concernant son nouveau poste de directeur de la section des renseignements de Kodomo no Asu, ou autrement dit espion en chef d'une organisation menée par une fille certaine d'être la réincarnation de Bouddha. Et pour cela il avait quelques idées sur comment construire son réseau d'informateurs...

Il avait de nombreuses idées quand aux moyens possibles pour dégoter des informations sur tout ce qui se passait à Arasu ainsi que des informateurs potables mais il y avait une manière d'avoir des infos qu'il voulait essayer. Il se dirigea donc dans un bar non loin du bâtiment de KnA et s'installa dans un coin du "Havre de bière" pour écouter les conversation entre différents araséens pendant que Kae effrayait les autres clients. Le bar était ce que l'on pouvait appeler un refuge à sacs à bières, un endroit où tout les alcooliques des environs semblaient se rencontrer pour ingurgiter puis régurgiter tous ce qui était à base de fruits et de céréales fermentés. Mais l'avantages avec les personnes éméchées c'est qu'elles disent bien haut absolument tout ce qui leur passaient par la tête et donc Chihousou n'avait même pas à pousser ses facultés auditives très loin afin de tout entendre. Il n'eut donc pas à attendre bien longtemps avant d'avoir les réponses qu'il cherchait.
Et c'est donc après moins d'une heure que le chuunin quitta le bar pour se diriger vers un endroit avec une meilleure réputation que le précèdent, ici en tout cas, car ce genre d'hôtels n'étaient pas vraiment le genre d'endroits où l'on déclarait fièrement aller à ses amis...hors d'Arasu car dans le village des déserteurs "A la chatte lubrique" était un lieu de rencontre entre clients et femme de joie avec la réputation d'être à la fois suffisamment huppé et économique pour permettre aux seconds couteaux des gangs d'importance de prendre du plaisir avec des filles à la fois propres et jolies et aux prix moins élevés que celles des hôtels plus réputés. Avant d'entrer, Chihousou donna l'ordre à Kae de l'attendre à l'entrée de l'établissement.
Le gérant était un homme à la calvitie déjà présente et ventre proéminent, on devinait à son visage et sans savoir son métier que le vice était son quotidien et une fois son métier connu qu'il devait sans aucun doute abuser de ses "employées". Une fois que celui-ci vit le jeune homme, il s'empressa de l'aborder afin de lui clamer les qualités des services de son hôtel.


_Bonjour jeune homme, vous êtes, si mes yeux ne me trompe que vous êtes un nouveau client. Permettez moi donc de vous expliquer que le rapport qualité/prix de mon établissement est le meilleur à des kilomètres à la ronde et je vous assure que vous trouverez votre bonheur dans les bras d'une ou plusieurs de mes filles, dit le gérant d'une voix mielleuse ne lui allant pas du tout. Alors, que désirez-vous?
_Je voudrais une fille avec une bonne réputation et si possible originaire de Gensou
, lui répondit Chihousou d'un ton aussi calme qu'à l'habitué.
_Nouveau à Arasu? Beaucoup d'entre vous préfère avoir des relations charnels avec des personnes du même village qu'eux mais sachez que les autres villages et régions connaissent d'autre manières de s'amuser si vous voyez ce que je veux dire...
_Certainement, mais j'ai comme qui dirai le mal du pays alors si vous pouviez répondre à mes attentes, j'en serais ravi.
_Le client est roi et vous avez de la chance j'ai actuellement l'une de mes filles qui pourrait vous convenir. Suivez-moi je vous prie.


Effectuant une parodie de révérence, le gérant invita le jeune homme à le suivre et l'emmena au premier étage de son établissement. Si le premier étage semblait légèrement miteux malgré quelques décorations en bois très raffinées, le second étage était lui une véritable invitation à la débauche et d'une propreté rare dans ce genre d'établissement. Les murs étaient recouverts de tapisseries mettant en scène des couples dans des positions explicites, tandis que de longues draperies aux couleurs chatoyantes tombaient du plafond donnant un style très orientale à l'ensemble. Par contre, les portes des chambres étaient toutes d'énormes morceaux de chênes aux décorations différentes mais toutes ornées de dorures d'une étonnante richesse.
La porte devant laquelle Chihousou fut amené par le directeur de l'hôtel, était dotée de dorures représentant une scène pour le moins scabreuses du fameux livre des plaisirs dont le nom commence par un Kama et fini par sutra.


_La décoration vous plait-elle mon jeune ami? Je l'ai choisi moi-même, déclara le vieil homme.
_Le choix est surprenant quoi qu'astucieux et parfaitement représentatif de votre commerce.
_Je vous remercie. Le jeune fille dans cette chambre se nomme Savina, vingt-deux ans, originaire de Gensou comme vous le souhaitiez. L'heure avec cette jeune fille coûte 200 ryos. Au cas ou vous ayez des pratiques déviantes, voyez les tarifs avec elle et si vous êtes nécrophile ce sera 10 000 ryos, les jeunes filles de cet acabit sont difficilement remplaçable. Et au passage mon nom est Izmer
, ajouta le gérant en tendant la main vers le jeune homme avec sourire révélant quelques gents gâtées.
_Je veux voir la fille d'abord si cela ne vous dérange pas, dit Chihousou en souriant à son tour.
_Je comprend, croyez-moi vous ne serez pas déçu.

Accompagnant le geste à la parole, Izmer frappa à la porte et attendit calmement que son employée vienne lui ouvrir en expliquant qu'il n'ouvrait jamais les portes de ses filles sans prévenir et qu'il ne les ouvrait que lorsque des clients dépassaient l'heure qu'ils avaient payé. Il semblait d'humeur à discuter lorsque la porte s'ouvrit révélant une pièce chatoyante aux couleurs à la fois chaudes et douces, de nombreux meubles traditionnels de grande qualité s'appuyaient sur les murs et en son centre trônait un lit à baldaquin d'où descendaient de longues draperies de soie, l'ensemble créant une chambre raffinée invitant à de douces activités physiques. Mais la jeune femme qui avait ouvert la porte transcendait la beauté et l'ambiance qui régnait dans cette salle, en effet Savina était d'une beauté envoutante, de grande taille avec un corps élancé aux formes harmonieuses, son visage qui respirait la bonne santé et le mystère était entouré d'une longue chevelure couleur de jais. Cependant avant de l'admirer comme il se doit, Chihousou se saisit de son visage et plongea son regard dans les grands yeux verts de la jeune fille.


_Alors, Savina vous convient-elle?
_...Elle est parfaite
, répondit Chihousou après quelques secondes de réflexion. Voici vos 200 ryos.

Le chuunin se retrouvât donc seul avec Savina une fois que le gérant eut fermé la porte en le remerciant bien bas pour son argent. Une fois en tête à tête, la jeune fille se dirigea vers un buffet d'où elle sortit une bouteille contenant un liquide rosâtre ainsi que deux verres à vins, puis elle se retourna vers le chuunin et lui donna un verre avant de le servir ainsi qu'elle même.

_Qu'est-ce que c'est?
_Un mélange de diverses plantes aphrodisiaques et d'alcool fait maison, c'est pour mettre dans l'ambiance les nouveaux
, expliqua Savina.
_Mettre dans l'ambiance...et moi qui croyait paraître impassible...
_Tu l'es, mais tu m'as l'air jeune et puis habituellement les "clients" ne regarde pas les murs avant de se rassasier de mon décolleté
, lui dit-elle en riant légèrement.
_Je vois...cependant j'aimerais discuter une peu avant d'être dans l'ambiance comme tu dis.
_C'est sensé être moi la fille, t'es au courant?
_Ce dont j'aimerais te parler n'est nullement personnel mais purement professionnel
, expliqua le chuunin.
_Ah...ne t'inquiètes pas, je me lave bien partout entre chaque client, je ne prend pas trop de clients ecaetera, ecaetera...
_Pas ce professionnel là...disons que je cherche des gens capable de me donner toutes sortes d'informations sur Arasu, ses gangs, les évènements importants qui se trament dans l'ombre et tous les renseignements susceptibles de me servir.
_Et en quoi j'entre en jeu là dedans?
_J'ai en avis très personnel sur comment obtenir sans trop de difficultés de nombreux renseignements. Disons qu'il n y a qu'à un seul moment où les hommes sont prêt à faire pleuvoir des paroles, si tu vois ce que je veux dire...
_"Les hommes ne vident leurs coeurs qu'après avoir vidé leurs bourses", n'est-ce pas?
_C'est ça, il y a donc des confidences que les hommes font plus facilement à une femme qu'à un grand blond un peu bizarre avec une écharpe lui recouvrant le visage. Je te propose donc...un emploi en quelque sorte.
_Et qu'ai-je à gagner à travailler pour toi?
_De l'argent pour chaque renseignements donné, une prime si l'un d'entre eux se révèle utile pour nous et si tu as besoin que je te rende service...
_Je veux bien le service ou plutôt les services mais pour l'argent je souhaite autre chose que des ryos sonnants et trébuchants...Vois-tu, ici nous ne sommes que des morceaux de viandes et nous avons donc un prix. Je travaillerais pendant six mois pour toi et en échange tu achèteras ma liberté.


Après quelques instants de réflexions, considérant que l'achat de la liberté de Savina devrait couter environ dix mille ryos comme l'avait supposé le gérant, Chihousou décida d'accepter l'offre pensant que ces dix milles ryos ne seraient pas chers payés pour six mois de renseignements que de nombreuses heures de tortures auraient été nécessaire à extirper tout posant cependant quelques conditions. Ainsi ils scellèrent leur accord par l'acte charnelle et alors que Chihousou se rhabillait au pied du lit, il sentit les bras de la jeune femme l'étreindre puis il ressentit une chaleur inhabituelle presque une brûlure au endroit ou leurs deux peaux étaient en contact. Il remarqua à cet instant que de la vapeur s'échappait du corps de sa nouvelle subordonnée...

_Voici un jutsu personnel, ce n'est pas de chance n'est-ce pas? Sur toutes les employées, il a fallut que tu tombes sur l'une des rares kunoichi.
_D'après le jutsu, je suppose que ton nom de famille est Chirakakku...alors pourquoi cette attaque?
Demanda Chihousou.
_Tu as posé tes conditions, c'est à mon tour maintenant. Première condition, ce n'est pas parce que tu payes pour venir que tu vas prendre ton pied à chaque fois, c'est clair?
_Comme de l'eau de roche...
_Ensuite, je veux que tu sois mon seul interlocuteur et tu rêves si tu crois que tout ton gang de bouseux va me passer dessus. Et dernière condition, peu importe si ton gang se fait rétamer et que je ne te serve plus à rien, dans six mois tu paieras mon prix, c'est compris?
_Bien évidemment mais maintenant je voudrais que tu regardes ton bras droit...


En voyant son bras droit, ou plutôt sa main, un cri de frayeur mêlée à de la douleur empli la pièce, en effet la main de Savina semblait comme se désagrégeait. Mais, elle ne se désagrégeait pas comme quelques chose dans de l'eau, en fait de minuscules morceaux de peau, de muscles et dos semblaient comme s'envolaient puis disparaître dans les airs sous les yeux ébahis de la jeune femme et le regard confiant du chuunin.

_Qu'est-ce que tu m'as fait? Pourquoi mon bras...pourquoi mon bras...pourquoi?
_Comme toi, un jutsu de mon cru mais rassure-toi l'effet est réversible...si je le souhaite bien évidemment.
_Pourquoi tu me fais ça?
_C'est histoire que tu saches que je suis un patron sympa mais que je refuse qu'on me menace, surtout au saut du lit, compris?
_C'est compris, c'est compris, maintenant rends-moi mon bras, dépêche toi!


Effectivement, la dégradation atteignait maintenant le coude de la jeune femme et celle-ci pleurait de frayeur plus que de douleur même si celle-ci était présente. Après quelques signes, Chihousou annula son double genjustu, une genjutsu mental pour représentait la douleur au cerveau et un genjutsu non-mental pour donner l'impression que le corps se désagrègent lentement, il avait pensait à ce genjutsu après avoir torturé en lui faisant imaginé ses douleurs et après ce test il était convaincu que ce serait un excellent moyen de torture psychologique. Et alors que le bras de sa victime réapparaissait lentement grâce à une annulation lente du genjutsu, la porte s'ouvrit en grand laissant apparaitre un Kae montrant les crocs et grognant allègrement en avançant vers Savina, cependant il fut arrêté par le gensouard.


_Du calme Kae, je te présente Savina notre nouvelle informatrice, dit le jeune homme en caressant le crâne du félin.
_C'est ton...tigre? Comment ça se fait qu'il soit venu?
_Je ne sais pas mais j'ai remarqué il y a quelques temps que dès que j'utilise mon chakra, il se pointe irrémédiablement
, expliqua le chuunin. Il doit être capable de ressentir le flux de mon chakra.
_Je ne saurais pas te l'expliquer mais laisse-moi te rendre un premier service en tant que subordonnée
, dit Savina surprenament docile depuis le genjutsu. L'un de mes clients est originaire de Tsuchi et c'est un excellent dresseur d'animaux...
_Je t'arrête tout de suite, Kae n'a pas besoin d'être dressé
, la coupa Chihousou.
_Pas au sens dressage normal mais comme animal ninja. Si comme tu le penses ton tigre est capable de ressentir les flux d'un chakra précis alors il est possible qu'il soit capable de se servir de son propre chakra.

Décidant finalement d'écouter les conseil de la jeune femme, Chihousou nota les renseignements qu'elle lui donna et décida qu'il devrait s'y rendre au plus tôt car si Kae possédait de quelconques capacités alors il aurait était stupide de ne pas s'en servir. Cependant, il était épuisé pour le moment et décida donc de retourner au bâtiment de Kodomo no Asu alors que le soleil se coucher déjà sur le village des déserteurs et que celui-ci se mettait réellement à vivre. Une fois arrivé il ne put qu'entrevoir Takeshi volait à travers le couloir à cause d'Abu avant de rejoindre les bras de Morphée dans sa propre chambre. Après tout, le lendemain il devait continuer la constitution de son réseau d'informateur ainsi qu'aller voir le fameux dresseur.
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Message par Makaya 15/2/2009, 23:37

« Rhaa mais merde à la fin, vous allez me lâcher !? Vous êtes le quinzième groupe que je cogne comme ça, y’en a marre putain !
-Mais ta gueule tocard, et file nous tout ce que t’as !
-J’ai que des coups pour vous les enfants, alors si vous les voulez tant que ça, radinez vous…Faites la queue la, les uns derrière les autres ! »

Et une fois de plus, je dézingua un groupe de lavettes anonymes. Mes pérégrinations pour aller dans le quartier des Kudan m’avaient appris que la couronne extérieure d’Arasu était bourrée de petites frappes énervantes à souhait et que si on était pas un tantinet discret, on se faisait accoster tous les trente mètres par des relous surs d’eux de ce genre. C’était rigolo au début parce que ça se plaignait beaucoup (« aah mais t’es un malade ?! Nan nan attend mec, qu’est ce que tu fais avec cette papier sorti de ta touffe ? Wow chui pas pédé, lâche mes couilles ! Hey je… *BOUM* ») mais rapidement barbant et pas du tout enrichissant au final, ayant à peine besoin de me servir de mon ninjutsu…Enfin si on réfléchissait, cela supposait que plus on devait se rapprocher du centre de la ville, plus les types seraient fort, si au loin ils étaient aussi faibles. A terme il faudrait donc que je songe à migrer. D’ici la…
« Putaaain mais réveille toi sous-merde ! Tu t’es jamais fait latter les burnes ou quoi ? Va falloir que je te secoue longtemps ? Debout bordel !!
-Aaah nan vas-y lâche moi s’il te plait ! promis on t’emmerdera plus !!
-Je m’en tape com-plè-te-ment, t’es le vingtième à me sortir ça ! Non ce que je veux savoir, c’est est-ce que tu connais un mec nommé Kitsune qui zonerait dans le coin ?
-Hein ? Mais oui bien sur, tout le monde le connaît, on est obligés de le connaître si on veut rentrer chez les Kudan !
-Mais c’est quoi les Kudan ? Explique ou je te recogne…
-Je…tu connais pas ? T’es nouveau alors…Ben les Kudan c’est le gang dominant du coin. Ils revendiquent ce coin de la ville et de nombreux petits gangs sont tenus de leur rendre service. Ils sont soumis aux Onibaku et…
-Nan attend je ne comprend plus rien la. Y’a des gangs qui sont tenus d’obéir à d’autres gangs qui eux-mêmes sont tenus d’obéir à d’autres ? Et au dessus y’a quoi, le Saint-Esprit ? Ca continue longtemps ce bordel hiérarchique ?
-Non non c’est simple en fait. Il existe quatre Gangs dominants à Arasu. On les appelle les Daijizoku et ce sont eux qui se partagent la ville et toutes les tractations importantes se passent entre eux. Et dans leur zone d’influence est composée d’une multitudes de petits gangs, les Kozoku. Ceux-ci sont très nombreux et très divers. Certains sont indépendants et se mêlent peu aux affaires des autres, d’autres ont besoin de se retrouver sous la protection d’un gang important et effectuent en retour des tâches. Nous on fait partie du Kozoku « Akaï » et on travaille pour les Kudan. On est tenus de leur fournir une somme précise de ryos tous les mois en échange de repas chauds. C’est pour ça qu’on dépouille les mecs qui ressemblent à rien comme toi. Et les types que t’as rencontrés avant, ils sont sûrement dans la même situation…c’est la galère quand t’arrives ici tu sais, alors faut se démerder et se mettre au service de plus puissants…
-Okay je comprend mieux…Bon et je le trouve ou ce Kitsune ?
-Tu veux rentrer dans les Kudan ? Mais t’as aucune chance tu sais. Les Kudan sont très proches des Onibaku et de nombreux membres des Kudan vont chez Onibaku après de bons services si bien que le recrutement est drastique…
-Je te demande juste de me dire ou ce type se trouve, pas de jauger ma patience…parce qu’elle se situe à un taux assez bas et je suis à deux doigts d’encastrer ta tête dans ce mur.
-Okay okay, c’est la bâtisse au bout de la rue, dans la rue, la. »

Je le remerciai en l’assommant et en allant me pointer devant le bâtiment qui était gardé ou deux plantons m’interdirent de passer. Je dis que je venais de la part de Kimari (ce qui était une chose vraie. Fait rare) et après un regard, ils me laissèrent passer en m’indiquant le chemin de son bureau, en haut des escaliers.
Une fois trouvé, j’entrais directement, sans frapper. J’aurais dû.

En face de moi, derrière un bureau se tenait un gros mec qui était avachi dans un fauteuil, les jambes écartées, la tête rejetée en arrière, arborant un sourire extatique. Entre lesdites jambes, une fille qui besognait notre ami. Impossible de voir son visage.
« Hum hum » fis-je, un peu triste pour le mec qui devrait payer pour un truc inachevé.
Aussitôt le gros se tourna vers moi, à la fois terriblement gêné et terriblement contrarié. Il tira sans ménagement sur les cheveux de la nana, qui se releva en s’essuyant la bouche tandis que le gus boutonnait son pantalon. Il congédia la fille qui passa à coté de moi avec un clin d’œil l’air de dire « Merci d’avoir raccourci cette corvée ».
« Qui est-tu ? Je ne t’ai jamais vu avant mais ce n’est pas une raison pour entrer comme ça sans prévenir dans mon office. Tu as intérêt à avoir une excellente raison ou tu vas avoir de gros problèmes.
-Je viens de la part de Kimari, de Gensou. Je lui ai rendu quelques services et en contrepartie il m’a filé votre adresse avec la mention « connaissance utile ». Me voilà donc !
-Ton nom ? Ton origine ?
-Iarwain Nomototoy, ancien chuunin de Chikara.
-Ton vrai nom maintenant. Fais pas cette tête ho, ici tout le monde gruge sur son identité. Mais si Kimari a accepté de te confier une tâche et qu’ensuite il t’a dit de venir me voir, c’est que t’es pas n’importe qui. Accouche.
-Makaya Korove, Juunin de Mahou.
-Bien, bouge pas… »

Il leva son imposante personne et alla vers une étagère pleine de classeurs. S’il se faisait surnommer Kitsune, c’était sûrement pour son intelligence et nom pour sa ressemblance avec un petit animal agile, pensais-je.
Je m’assis pendant qu’il parcourait son étagère pour finalement en extraire un classeur avec la mention « Kimari » (preuve qu’ils devaient bien se connaître)…et il se rassit en ouvrant le dossier devant moi. Il contenait une foule de rapports, des photos, des plans…Il farfouilla dedans quelques minutes puis en sortit une liasse de papiers. Sur la première page, il y’avait ma tête et mon nom. Je dus avoir l’air supris car Kimari s’écria :
« Haha, tu croyais quoi ? Que t’allais mettre le pied dans cet engrenage sans être fiché ? Héhé, ici tout le monde en sait sur tout le monde…Et crois-moi, chui certainement pas le seul à avoir des infos sur toi, si je t’ai dans mes petits papiers. Alors voyons…dans les dernières notes te concernant je vois que t’as été barman à Nobeoka pendant quelques semaines, sous le nom de Kamashiro. Bon départ ça, de se faire adopter par les poivrots ! T’as beaucoup appris ?
-J’apprend maintenant que j’userais plus du Henge à l’avenir…
-Rho, c’est pas ça qui te sauvera garçon. T’apprendras bien assez tôt que c’est dur de rester incognito ici. Tant mieux d’ailleurs, dans une certaine mesure…Bref, qu’est ce que dit le père Kimari à ton sujet hmm : « Sujet imprévisible, intéressant néanmoins, bien que bizarre sur certains aspects (folie du fromage ?). A réussi à neutraliser quatre chuunins gensousards (Hyako, Korove, Mizu et Maboroshi) en une nuit et à ne pas se faire prendre par la police de Gensou. BB : B+ » et blah blah blah…Muais dommage qu’on ne sache rien de tes capacités de combat…Bref t’es la pourquoi ? Pas juste pour dire bonjour j’imagine ?
-Ben je viens d’arriver. Ca fait trois jours que je zone et je suis donc un peu paumé car tombé dans ce bled un peu par hasard. Donc si vous pouviez me présenter un peu le bordel ambiant, me montrer quelques ficelles, quoi. Ca serait cool !
-Je pourrais en effet…Une chance que Kimari mette de bonnes appréciations dans ton dossier, ça me laisse à penser que t’es pas un obscur parvenu qui s’imagine déjà détrôner Izanami-sama…Mais t’imagine bien que je ne ferais pas ça gratuitement. Ecoute, maintenant que je t’ai vu, je vais y réflechir…Tu crèches ou ?
-Dans le quartier Nomu, à l’hôtel des cîmes.
-Okay…Bon dégage maintenant. Et dis à la pute qui attend à l’entrée de revenir, elle un moi sur le feu.
-Ca roule ! Bonne journée et merci Kitsune-san!
-Et en plus t’es poli…on voit vraiment que tu viens d’arriver… » dit-il, un sourire en coin.

Et je sortis. Sur un banc à coté de la porte attendait en effet la nana. Elle me lança un regard indéfinissable. J’annonçais alors derrière moi, à Kitsune qu’elle était malheureusement partie. Il poussa un grognement et me congédia définitivement.
« Merci beaucoup » me dit la jeune femme en se levant. « Je ne vous ai jamais vu ici auparavant…Vous vous appelez comment ? Moi c’est Julia » continua t-elle en m’emboîtant le pas.
-« Makaya. Enchanté Julia…et ce fut un plaisir. Et en effet je ne suis pas d’ici, c’est sans doute pour ça que j’ignorais que Kitsune était en…réunion. Mais il ne m’a pas paru être un mauvais bougre, c’est pour ça que je me suis permis d’annoncer que vous aviez pris la porte. J’espère qu’il ne vous arrivera rien.
-Oui, ça ne posera pas de problèmes, Kitsune n’est pas super sexy mais il est sympathique…Vous faites quoi la maintenant ? »
Nous avions descendus les escaliers et étions maintenant dans la rue, à quelques pas des plantons. Et je n’avais aucune idée de ce que pourrais bien branler désormais…Pourquoi pas discuter avec une autochtone ? elle était cool. Je lui dit que « maintenant, je lui payais un coup à boire » et elle parut enchantée. Nous nous installâmes donc à la terrasse d’un café. Ca faisait bizarre de boire une bière dans un lieu fréquentable et non un immonde boui-boui glauque à souhait (mais je n’avais à m’en prendre qu’à moi-même : je ne fréquentais que ça).
Et nous continuâmes à parler. Elle était agréable, avait de la conversation et était plutôt mignonne. Manque de pot, elle semblait abonnée à Kitsune qui n’apprécierait sûrement pas qu’un nouveau s’offre les services de « sa » prostituée. Je ravala ma libido et continua le dialogue
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Message par Makaya 15/2/2009, 23:37

« Oui, je viens d’arriver. Il y’a seulement trois jours ouais…auparavant j’ai été logé par des fermiers dans des montagnes alentours, à quelques heures de marche. Puis des types du clan Feng-shi m’ont ramassés en chemin et amenés ici. Je leur ai fait mes adieux et voilà que je découvre sur le tas comment survivre ici. C’est plutôt drôle…
-Drôle ? Vous trouvez ça drôle de vous faire agresser en permanence, de calquer votre existence sur celle d’un mac répugnant et de se dire qu’il n’existe aucun échappatoire à votre situation ? Vous êtes arrivés il y’a peu…Vous pouvez encore vous en sortir, les tentacules de la ville ne vous ont pas encore enserrés. Je serais vous je me casserais dès maintenant.
-Je ne pense pas…ça paraît dur à croire mais je trouve ça palpitant…j’ai été plus ou moins dans les sentiers battus et pré-tracés. la maintenant j’ai une occas’ en or pour faire autre chose…
-Et tu aspires à quoi ?
-Je ne sais pas trop encore…Le but de toute personne c’est de s’élever non ? Donc je te cache pas que j’ai envie de sortir de mon relatif anonymat de paumé et que je souhaiterais avoir du pouvoir…Après pourquoi ne pas me faire le protecteur de la charmante gente féminine Araséenne qui se fait agresser par des connards en permanence ?
-Hum on voit que tu es nouveau…Ca désolé de te décevoir mon grand mais ça existe déjà. Il y’a une personne qui se charge déjà de protéger le maximum de filles.
-Ohooh ! Il y’a de l’altruisme ici ? Je suis déçu, moi qui croyais que c’était une ville sans foi ni loi…je vais aller ailleurs dans ce cas. Non sans rire, c’est qui ?
-On ne sait pas trop. Je me suis déjà fait sauver la mise par elle une fois mais je n’ai jamais eu le temps de voir son visage. Vu que j’appartiens à Kitsune, ici dans le quartier Kudan je suis connue et intouchable. Mais je suis sorti une fois du quartier et des types qui ne me connaissaient pas me sont tombés dessus. Et soudainement, avant qu’ils aient eu le temps de me toucher, toute la rue devint noire. Deux secondes après, les mecs hurlaient à la mort, pendant que je restais pétrifiée. La rue est ensuite aussitôt redevenue normale mais quelqu’un se tenait en face de moi qui n’était pas un des connards malveillants. Pour cause, ils se tenaient par terre, baignant dans leur sang. Cette personne était nimbée de noir si bien que je ne la distinguais par bien…elle me demanda si j’allais bien, puis après s’en être assurée, disparu subitement.
-Jolie histoire…Dis-moi cette personne, elle a beaucoup de boulot ? Je sais que les tocards pullulent, mais la ville compte beaucoup de prostituées ? J’ai cru comprendre que la plupart des gens venant ici étaient des mecs assoiffés de pouvoir.
-Oui…de nombreux gangs et clans sont venus s’installer ici, et par la même occasion ont migrés avec leurs filles, leurs labos et leurs stocks d’armes. Dans tous les quartiers il y’en a…si bien qu’on a formés notre propre gang. Enfin ça se ressemble plus à une association vu qu’on a aucun moyen de survivre sans ça…mais bon, c’est toujours bon de se réunir entre femmes. »

Et la conversation continua sur de nombreux sujets…Julia était très sympa, bavarde et enjouée…Nous nous quittâmes en bons termes en nous fixant un rendez-vous deux jours plus tard, dans ce même lieu (elle craignait de se faire agresser ailleurs). Je n’avais rien d’autre à faire que de me rendre à ma chambre, et donc sur le chemin je cassa la gueule à encore quatre groupes, d’un air distrait, pour finalement passer le reste de ma journée à classifier ce que je savais. Avec les éclaircissements sur les gangs que le jeune branleur m’avait fourni, et le reste que j’avais appris en causant avec Julia, le tout couplé à la multitude de notes que j’avais prises quand j’étais encore barman à Nobeoka, je pus me faire une idée bien plus claire de la situation, comme si j’avais les pièces d’un puzzle éparpillées devant moi et que soudainement, je finissais le casse-tête et que le motif final apparaissait.

En clair, j’avais des noms, de quoi faire chanter certaines personnes et des lieux à visiter. Et comme Kitsune, je me mis à ordonner le tout dans des classeurs. Je n’en avais que trois pour le moment et ils étaient loin d’être épais, mais j’espérais bien -le temps aidant- qu’ils grossiraient et se multiplieraient. Puis cette tache achevée, je me mis à observer le temps qu’il faisait dehors…J’avais encore quelques heures devant moi avant le coucher du soleil. Alors je parti en direction d’un entrepôt qui devait stocker des armes situé non loin du grand réservoir d’eau douce, hors de la ville. Le voyage se passa sans accrochages et enfin j’atteignis l’un des grands porches gardés qui faisaient office de portes ici. Problème, le garde m’informa que si je n’avais pas un justificatif de sortie, je ne pourrais sortir. Et que si malgré tout je cherchais à m’enfuir, je serais tracé et rattrapé pour être très probablement tué. C’était compréhensible, la ville était remplie d’escrocs et d’espions et il suffisait qu’une seule information capitale s’échappe pour tout faire capoter. Bon selon moi c’était prudent mais totalement inefficace : si cet endroit était bourré de gangsters, ils avaient sûrement des moyens de filer à la gensousarde sans éveiller les soupçons. « A moi de trouver ces moyens » pensais-je en errant dans les ruelles, perdu dans mes pensées.

Comme vous devez vous en douter, je me fis accoster par un groupe. Je m’arrêta, l’air interdit, prêt à cogner.
« Bonsoir l’ami…Tu m’as l’air bien seul en cette soirée…Une fille pour te changer les idées, un peu de drogue pour t’évader ou encore de la violence gratuite pour te défouler ? »
Le groupe face à moi était formé de trois hommes très propres sur eux. Tous avaient des chapeaux melons, portaient des jaquettes bien taillées et des nœuds papillons. Et le pire, c’est que cet accoutrement démodé leur allait bien. Celui qui me parlait avait une fine moustache bien taillée.
« Hum…vous êtes qui ? Ca vous arrive souvent d’aborder les gens comme ça dans la rue pour leur offrir des choses illégales ? Enfin j’imagine que oui vu la ou on se situe » dis-je d’un air blasé.
Les trois hommes se regardèrent un instant puis le moustachu repris la parole.
« Nous sommes trois membres du clan Icha-Icha. Spécialisés dans le plaisir d’autrui nous sommes…contre des pièces sonnantes et trébuchantes bien sur… »

Le clan Icha-Icha…J’avais recopié une note cet après-midi à leur sujet. Un mec avec le teint cramoisi à Nobeoka m’avait parlé d’eux. Il revenait d’Arasu et avait perdu tout son argent en putes, en alcool et à cogner des miséreux. Il m’avait dit que c’était un gang influent à Arasu et qu’ils n’étaient pas à prendre à la légère malgré leur look dépassé. Seulement il me confia entre deux gorgées qu’ils étaient concurrencés par un gang qui faisait la même chose, en un tout petit peu mieux et qu’ils étaient bien emmerdés…Leur nom ? Les…Seonage, c’était ca.

« Les Icha-Icha vous dites ? Voyez vous je viens d’arriver à Arasu mais votre réputation s’étend loin ». A ces mots, je vis que les trois hommes face à moi bombèrent légèrement le torse. « Cependant dans les dires qui vous concernent, on dit aussi que les Seonage vous posent des problèmes. Est-ce toujours le cas ?
-Je crains que cela ne regarde que nous, étranger. Nous ne sommes pas la pour te parler de nos préoccupations internes mais pour savoir si tu es intéressé par notre offre ou non ? Sinon nous perdons notre temps avec toi l’ami » répliqua le moustachu
-Très bien…Non je vais être franc avec vous : passer ma soirée à cogner des clochards dans des caves miteuses avec une pute dans le dos qui me masse, ça ne m’intéresse pas des masses. En revanche je pourrais peut-être vous filer un coup de main. Voyez vous, je m’y connais un peu dans ce domaine et j’adore aider. Je vous propose une offre honnête : vous renoncez à faire de moi un de vos punching-ball, profitant du moment où j’aurais le nez tout blanc à force de sniffer votre dope et vous m’emmenez boire un verre. En échange, je vous promet de ne pas vous cogner dessus et de ne pas vous torturer dans un endroit glauque, pour tirer un semblant d’informations de vos petites têtes chapeautées. »

Et pendant que je parlais, je pencha en avant afin de faire sortir de mes cheveux ma barre métallique qui heurta le sol avec un grand fracas, avant que je ne la saisisse. Et je continua à causer.

« Je ne suis pas une de ces innombrables brutes qui peuplent les rues et qui trouvent que vous avez de jolis vestons -même s’il s’avère que c’est vrai- sinon je vous aurais déjà tabassés. Je veux parler avec des gens qui ont un pied dans un commerce qui m’intéresse et si possible me rendre utile.
-Hum…tes références ?
-Murai de Mahou m’a appris plein de trucs ! J’ai commencé jeune et il m’a pris sous son aile…j’ai assisté à l’érection de nombreux bars de charme et autres joyeusetés et ai vu comment dresser une pute afin qu’elle ait de l’influence sur un client, afin qu’elle ne se fasse pas bêtement violer. »

Les trois eurent l’air surpris à l’évocation du nom de Murai. C’était un vieux pote…un peu plus âgé mais à l’époque il était déjà gérant de quasiment tous les établissements clos de la ville (et certains très bizarres comme le « Mameater », un bordel ou les gérants déterraient des grand-mères et les jetaient en pâture aux clients, qui couchaient avec, faisant des orifices dans des lieux non adaptés, puis qui finissaient par les manger. Etrangement, le bar ne désemplissait pas et je crus même y voir une fois mon ancien sensei Uchiyamada).
J’espérais vivement qu’ils le connaissaient. Visiblement oui, vu qu’ils acceptèrent mon offre et me conduisirent à un café chic pendant que je rangeais ma barre bien au chaud la-haut. Et la discussion commença. En clair, je leur dit que je ne tenais pas à squatter dans Arasu comme un vulgaire zonard et finalement me mettre moi aussi à dépouiller les gens dans la rue. J’avais de la force et j’avais des savoirs dans l’économie de l’ombre…La conversation s’attarda et les défenses tombèrent. Il s’avéra donc que malgré leur air guindé et leur look dépassé, les trois comparses étaient forts sympathiques et visiblement, ils me trouvaient à leur goût. Je fus donc mené après cette conversation arrosée qui dura plusieurs heures (il faisait nuit lorsque nous sortîmes du café) à l’une des maisons qui servaient aux Icha-Icha.

Lorsque nous rentrâmes, l’odeur me cloua sur place : ça sentait la fumée, l’alcool, le sexe et le sang. Une odeur que j’affectionnais particulièrement donc (et qui me rappelait que cela faisait une paye que je ne m’étais pas rendu à l’hosto pour coma éthylique). Pendant que l’un des trois types fermait la porte derrière nous, trois filles à moitié nues passèrent devant nous, nous gratifiant d’œillades aguicheuses. Une porte entrouverte qui laissait voir un escalier s’enfonçant sous les fondations nous permettait d’entendre des hurlements… je demanda à voir.
Après quelques marches, nous atterrîmes dans ce qui me faisait penser à une écurie. La cave était immense et était parsemée de boxes. Et dans ces boxes, de pauvres malchanceux qui se faisaient battre par des lascars en manque de défoulement. J’observais les receveurs de coups : des vieux, des paysans, des innocents…Nous remontâmes et nous installâmes à une table dotée d’une grande nappe qui touchait terre.

« Bon écoutez les gars, je ne veux pas avoir l’air de donner des leçons : vous êtes dans le métier depuis plus longtemps que moi mais…Faut que vous arrêtiez de ramasser des clodos comme défouloirs. Franchement moi je suis Roger l’routier, j’veux casser du type parce que je suis une grosse brute vénère, okay très bien ! Mais je tape sur du jeune branleur, de la minorité ethnique ou religieuse alors ! Pas sur du clochard lambda !
-Ah ? Et on prend quoi alors gros malin ? C’est difficile de trouver ça de nos jours.
-Une main d’œuvre facile d’accès : il n’y a qu’a se baisser pour la ramasser. Je parle des hordes de petites frappes qui errent dans les rues, qui se déplacent par groupes de quatre-cinq et qui nous font tous chier. Et pour les rendre encore plus fracassables, vous faites croire qu’ils font partie d’une religion avec un mythe à la con genre ils sont pour la libération des bébés phoques ou un autre truc écolo inutile et agaçant. Vous les peinturlurez en jaune et le tour est joué !
-Tu crois qu’on y a pas déjà songés ? Enfin on est pas allés aussi loin que toi… Seulement tous ces tocards sont souvent affiliés à des gangs plus importants et on a pas spécialement envie de s’y frotter. La guerre des gangs c’était bon aux tous débuts d’Arasu. Maintenant on est revenus à un semblant de civilisation alors on évite.
-Ces jeunes branleurs… c’est quand même autre chose à cogner que des vieux perclus de rhumatismes non ? Quand aux histoires de gangs, j’en fait mon affaire : je me suis déjà retrouvé confronté à des vingtaines de petits groupes de la sorte et les ai tous défaits. Et facilement. Et j’ai eu aucune retombée, personne est venu chier sous ma fenêtre.
-Comment ? Ils pullulent et sont agressifs… nous on sait les éviter mais toi qui est nouveau ?
-Je suis un ninja, ça aide. Juunin qui plus est, alors ça fait aller vous voyez.
-Ceci explique cela…la plupart des ninjas vivent et s’activent dans le centre. Si on t’a pas emmerdé depuis c’est certainement qu’ils ont constatés que t’étais à un niveau supérieur à ce que l’on peut trouver dans cette partie de la ville. Alors tu proposes quoi, monsieur le…ooh…
-Un problème ? » dis-je en voyant mon interlocuteur qui était subitement tout crispé, les yeux fermés et qui respirait très fort…Empoisonnement ? Mais mes deux autres comparses ne réagissaient pas…Et alors que j’allais les questionner si l’état du moustachu était normal, une nana sortit de sous la table en s’essuyant la bouche et partit sans demander son reste. Je regardais immédiatement sous la grande nappe qui m’avait caché ça et vis que mes deux autres nouveaux collègues étaient aussi…occupés. Puis le dialogue repris calmement.
« Donc nous disions, monsieur le ninja, comment allez-vous vous y prendre ? Et quand à ce traitement de faveur, rassurez vous, le jour ou vous joindrez nos rangs, vous y aurez droit aussi.
-Euuuuh…cool ! Et sinon je me fritte contre un maximum de bouseux dans ce genre. Et je les ramène ici et ils remplacent la vieille main d’œuvre obsolète. Comme ça les abonnés verront du changement et ramèneront leurs copains. Quoi de mieux qu’un jeune mal élevé à bastonner ? Ca les éduque et ça leur apprend à ne plus répondre, à la longue, vu qu’ils n’auront plus de dents. »
Les trois d’Icha-Icha eurent l’air intéressés. Ils me mettaient donc à l’essai : demain soir, j’avais rendez vous dans une maison qu’ils m’indiqueraient, et j’y apporterai le maximum de petites frappes. Je ne pouvais les amener ici, qui était un lieu important, mais cette autre maison qui servait de planque n’avait pas d’importance. Si ça marchait et que leurs supérieurs étaient satisfaits, on m’introniserait.
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Message par Makaya 15/2/2009, 23:38

Je rentrais chez moi avec un sourire satisfait et dormis paisiblement. A peine trois jours que j’étais la et j’avais déjà une offre venant d’un clan mineur réputé et un contact avec un autre clan important. Ca ne commençait pas trop mal hein ?
Au moment de mon réveil tardif, je me mis à songer à la façon dont j’allais m’y prendre…je pris mon plan d’Arasu et regardait quels quartiers étaient les plus infestés…Le plus simple pour moi était de tous les attirer au lieu de rendez-vous qui par chance n’était pas très éloigné desdits quartiers. « Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait d’exercice » pensais-je en descendant les escaliers de l’hôtel.

Il était quatre heures lorsque je fila vers les trois quartiers où j’avais le plus de chances de me faire intercepter. Ou j’étais même sur de me faire intercepter, pour cause, à l’aide d’un genjutsu, j’avais matérialisé sur moi toutes les traces d’une richesse tape-à-l’œil et irritante : mes vêtements puaient le nouveau riche, la taille de mes bijoux artificiels auraient énervés n’importe qui, et j’affichais une grosse mallette rembourrée qui aurait suscitée de nombreuses convoitises. Et ainsi accoutré, je commença ma tournée.
Ca ne rata pas: au bout de seulement vingt minutes, j’étais déjà poursuivi par quinze mecs qui braillaient « non, il est à moi ! ». Et je continuais ma visite du quartier à grandes foulées gonflées au gyo. Par moment je ralentissais pour les laisser espérer et par d’autres, j’accélérais pour qu’ils redoublent d’ardeur.
Si bien que tout le monde fut au courant qu’un joggeur bourgeois complètement dingue se baladait en ville et lors des rares moments ou j’osais me retourner, je n’avais même plus envie de donner une estimation du nombre qu’ils pouvaient bien être.
De temps en temps, je matérialisai un lingot ou un bijou inconsistant afin qu’ils ne désespèrent pas. Je ne craignais pas que le subterfuge soit découvert : ils étaient tellement nombreux à se ruer sur mes « possessions » qu’aucun d’eux ne saurait se l’approprier et hurler au scandale.
Et vers six heures, je me rendis au lieu de rendez-vous, ou enfin je me stoppais, un peu essoufflé après deux heures de course effrénée. Je constatai qu’ils étaient moins nombreux qu’au début, certains s’étant sans aucun doute découragés. Mais tout de même, à vue de nez il devait bien y avoir une soixantaine de mecs. Je souris en annulant mon illusion.
La contestation dépassa ce que j’espérais : tous se mirent à beugler en choeur…En revanche les « TUEZ-LE » attendus fusèrent comme convenu et tous ensemble ils se jetèrent sur moi dans la joie et la bonne humeur.

Et le massacre commença. J’effectua un grand bond dopé au chakra afin d’acquérir une position surélevée afin d’effectuer un bon vieux DiscoKill no Kami (une énorme boule de cheveux solide qui ornait désormais mon chef) et qui écrasa la moitié des opposants alors qu’un « TCBRPPFDC YOU ASSHOLES ! » sortait de ma bouche grande ouverte, dans un sourire dément. Puis je réduisis le tout en retrouvant le plancher des vaches mais changea d’approche en effectuant un Yari no Sempuu dévastateur. Ce n’était qu’une barre de fer que je faisais tournoyer, mais elle était chargée d’électricité et mis beaucoup de monde K.O. Enfin je noyais les survivants sous un déluge de lames de foudre, dans un Fujii Raiken final. Ca avait duré moins longtemps que prévu et j’étais un peu sur ma fin…je m’étais amusé avec eux trop vite… « La prochaine fois, je ferais plus durer les festivités » songeais-je en m’asseyant sur un banc, admirant mon œuvre et étant bien placé pour foudroyer ceux qui tenteraient de s’enfuir…quand soudain derrière moi j’entendis le bruit typique que font les mains quand on les frappe les unes contre les autres. En me retournant je vis mes trois associés et quatre autres mecs, tous habillés à l’ancienne mode.

« Je vous l’avais dit, Boss, qu’il était intéressant. Vous avez vus ça comme moi : il a ramené de nouveaux types à cogner, dans les temps, au lieu dit et en quantité ! Moi qui pensais qu’il ramènerait -s’il encore il venait- une dizaine de déchets urbains…On a de quoi renouveler tout notre stock et purger nos caves de tous ces vieux usés jusqu'à la moelle !
-Je te l’accorde, c’est plutôt impressionnant. Nous avons l’occasion de nous lier à un puissant ninja, ce n’est pas à négliger…Bonjour jeune homme, je suis Gratz, dirigeant du clan Icha-Icha. Ton nom, nouvel associé ?
-Makaya, monsieur. Et merci ! » dis-je avec un grand sourire tandis que derrière lui, mes trois camarades me lançaient des clins d’œil d’encouragement.

En premier lieu, j’aidais à ramener toutes ces personnes inconscientes dans la maison des Icha-Icha, avec l’aide des armoires à glace. Je me plaçai au milieu des corps inanimés et je les balançait par jusqu'à la porte de la planque ou les autres se relayaient les vaincus, en les agrippant avec mes dreads. Puis une fois cette tâche terminée, je fus emmené dans le bureau de Gratz qui me félicita une fois de plus et qui me demanda ce que j’aimerais faire dans son gang. Je répondis que m’occuper des filles me plairait beaucoup…Dans la mesure ou je leur apprendrait à se faire respecter par le client autant par la force que par certaines…techniques que d’autres nanas avaient expérimentées sur mon pauvre petit corps. Pourquoi ? Je resongeai à ce que m’avait dit Julia sur la dureté de la condition et dans un élan d’empathie, j’avais choisi d’essayer ce job. Le boss accepta, toujours euphorique et je me retrouva alors seul face à trente prostituées très (trop ?) légèrement vêtues, qui me jaugeaient du regard.

« Hum…Bonjour tout le monde. Je m’appelle Makaya et je suis…votre euuh…nouveau maquereau en chef. C’est, comment dire, une offre d’essai. Mais j’espère que je saurais me débrouiller dans ce job et qu’on deviendra potes. »
Silence.
« Bon pour que les choses soient claires : je ne suis pas comme mon prédécesseur qui m’a gratifié de son regard de bovin énervé et que j’ai croisé avant de venir ici, dans la mesure ou je ne suis absolument pas la pour vous dire « suce, gargarise toi et avale ». A la place, j’aimerais vous montrer quelques trucs utiles pour des nanas comme vous…Vous défendre par exemple. Hum des questions ?
-Hey Mak’ le mac…pourquoi le boss a mis un mec comme toi pour nous superviser ? T’as absolument pas les couilles pour assumer cette charge. A ton avis pourquoi ils ne placent que des gros machos violents pour garder un œil sur nous ? parce qu’aussi cons et brutaux qu’ils soient, ils le sont toujours plus que nos clients et sauront nous tirer d’affaire si jamais on a des emmerdes. Toi, avec ta dégaine de gamin qui sort de l’adolescence et ton charabia sur l’autodéfense et la paix entre les peuples, t’absolument pas la tête de l’emploi. »

Bieeen…je me doutais bien qu’il ne serait pas facile de se faire accepter mais bon, si ça marchait, ça serait tout bénéf. Je sortis alors et alla chercher l’ancien mac en chef qui me suivit, l’air mauvais, et nous entrâmes tous deux dans la pièce remplie de filles. Puis je fis mine d’attaquer une des filles, en lui adressant auparavant un clin d’œil, qu’elle ne prenne pas peur. J’étais brusque, en la secouant, mais je veillais bien à ne pas lui faire de mal. Aussitôt mon prédécesseur se jeta sur moi comme un gorille sur sa guenon et il fut défait en quelques échanges de coups seulement, sous le regard attentif des filles, qui s’y connaissaient en bastons. Je collais un coup de pied au cul au mec afin de le foutre dehors et m’adressa de nouveau à elles, qui me jaugeaient d’un œil nouveau.

« Bon visiblement, pour être accepté, il faut être fort. Je viens de prouver que je l’étais. C’est tout ce qu’il vous faut ? C’est quoi le prochain rite d’acceptation ? Manger des larves, franchir une rivière infestée de crocodiles ?
-Que t’as la…taille de l’emploi. »
Je m’exécuta et baissa mon pantalon, confiant. Vu leurs têtes (leur bouche formait un « O » parfait) j’avais aussi triomphé à ce test apparemment.
« Rha et pis vous me saoulez ! Vous quatre la, allez chercher de l’alcool et des couverts. Vous cinq, démerdez vous pour nous trouver des pommes de terre, une grande marmite et de la charcuterie. On va se faire une raclette. Et vous ne discutez pas !! »
Elles sortirent donc, un peu surprises, me laissant quand à moi sortir mes multiples appareils (un pour quand j’étais triste, un pour quand j’étais énervé, un pour quand je voulais frapper Fuzzy…Au final c’est pas mons de huit appareils que je sortis de mon maelström velu) sous les yeux ébahis des filles restantes. Au retour des autres, nous installâmes tout et passâmes à table.
Et au bout de seulement quelques minutes, l’ambiance se dégivra carrément et nous passâmes le restant de la soirée à parler gaiement…
« Quoi ? Le type a vraiment voulu inviter son chien dans la chambre ?
-Ouui ! Et le pire, c’est que le clébard a commencé à s’accrocher à sa jambe et à donner des petits coups de bassins…qui excitaient encore plus mon lascar !
-Estime toi heureuse, moi je suis tombé sur un type qui voulait le faire AVEC son chien. C’était un énorme chien de berger…Et ben il se demerdait bien mieux que son maître !!
-Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à ce mec qui barrissait quand il jouissait.
-Pardon ?
-Oui ça paraît hallucinant mais à fois qu’il éjaculait, il poussait des hurlements terribles. Ca faisait plus « cochon » qu’on « égorge » que cris de jouissance…c’était vachement déstabilisant ! La première fois, j’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque ! Mais je ne voulais pas lui laisser ce plaisir de baiser une morte… »

Aaah le pouvoir social de la Sainte-Raclette n’était plus à démontrer.

Tard dans la soirée, je dus annoncer à mes nouvelles amies éméchées que je devais m’éclipser car j’avais un rendez-vous dans la journée, et elles me laissèrent partir à regret, le tout entrecoupé de longs gémissements lancinants qui faisaient vaciller ma détermination. Nous rangeâmes et lavâmes donc tout et je partis réintégrer ma piaule tranquillement…J’avais le pas et le cœur léger mais l’estomac bien plein (les couilles aussi…)[HRP : Dédicace à Chihousou !] mais surtout, j’étais bien content de pouvoir marcher tranquillement sans me faire accoster.
Mais je dormis peu cette nuit la car j’avais un rendez-vous avec Julia dans la journée.

Ca devait se voir parce que lorsque nous nous vîmes :
« Haha, t’as vraiment une tête de cul ! Désolé mais c’est quelque chose ! Tu t’es fait rouler dessus cette nuit ou quoi ?
-C’est sûrement parce que c’est le cas…perspicace la petite ! Et nan personne ne m’a roulé dessus, désolé de te décevoir.
-La petite ? Depuis quand vous…
-Depuis que tu me tutoies, et t’as bien raison. Quoi de neuf ma grande ?
-Bah…Pas grand chose…le quotidien d’une catin : fais-toi belle, suce bien…Je suis sur que j’arrive à casser des noix avec mes mâchoires maintenant.
-Bon ben écoute, tu vas éviter de me faire la bise à l’avenir. Je ne tiens pas à ce que ta machoire d’acier percute la mienne et que tu me casses toutes les dents. »
Elle rit, lâcha un « t’es bête » et continua :
« Et toi ? Tu savais que Kitsune s’est renseigné sur toi depuis ta visite ? Un juunin dans cette partie la du village, c’est une aubaine ! Il compte bien te mettre le grappin dessus tu sais ?
-Ah ? Intéressant…et il prévoit quoi ?
-T’envoyer casser la gueule à quelques personnes et puis te faire visiter des lieux que les nouveaux ne voient pas spécialement au premier abord.
-Muais…Je pense avoir trouvé mieux dans ce cas. J’ai dégoté un job chez les Icha-Icha. Je suis maintenant le Mak le Mac. Je leur ai rendu un gros service et maintenant je nourris leurs filles de raclette.
-Sérieux ? J’ai bossé chez les Icha-Icha avant que Kitsune ne m’achète ! J’ai toutes mes amies la-bas ! Tu leur passeras le bonjour dis ? Mais j’y pense…Kitsune ne va pas apprécier que tu vendes déjà tes services à d’autres…
-Il n’aura qu’a redoubler d’ingéniosité pour que je rallie sa cause c’est tout.
-Muais…Bon on va boire un verre ? »

Aussitôt dit, aussitôt fait et de nouveau attablés sur la terrasse d’un café, nous passâmes la deux heures à parler de tout et de rien (enfin surtout d’un sujet qu’elle connaissait : les prostituées et les mecs bizarres sur lesquels elle avait pu tomber). J’avais le sentiment que j’étais en train de me faire une amie et c’était plutôt cool dans la mesure où je m’étais dit « bon, va falloir que je découpe tout le monde ici !! No pity, no fear, no brain ! » et que la je causais tranquillou avec une pute dans la rue. Qui d’ailleurs au terme de cette longue discussion, m’invita à passer la voir chez elle, ou elle organiserais un dîner avec quelques copines.
Finalement je commençais à me plaire ici, et j’avais encore tellement de choses à voir. J’étais pas prêt de me barrer…


Le soir comme convenu, je me rendis à la casa des Icha-Icha et fila rejoindre mes protégées pour…un cour d’autodéfense !! J’avais demandé au boss Gratz qu’il me permette d’user de quelque uns des gus que j’avais ramené la veille et il me les accorda avec le sourire. Vu la quantité, je pouvais même me permettre de les vêtir de cuir et d’en faire des esclaves SM. Je déclina poliment.
Et donc, une fois dans notre salle de réunion, je transmis d’abord les salutations de Julia. Elles furent surprises mais je sus que je venais encore de gagner des points. Puis nous passâmes aux choses sérieuses, ou j’appris aux filles toutes les façons diverses et variées de latter des couilles baby !!
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Message par Makaya 15/2/2009, 23:39

Les mecs, en voyant une salle remplie de nanas désapées se jetèrent sur elle et au début je dus les séparer, en latter un pour l’exemple et le relâcher, comme un chien pour la curée. Mais au bout de nombreux essais et après avoir bien décomposé les mouvements (« Alors la vous le saisissez par les épaules, puis vous bandez…Non pas lui ! Votre muscle !! Tout est une question d’axe : si vous n’êtes pas dans le bon alignement…oui c’est comme lors d’une pénétration, si vous n’êtes pas dans l’axe ça foire ! Bon j’aurais pas pensé à cet exemple la, mais il est valable ! ») ce fut un réel succès.
Si bien que sur les dix mecs que j’avais emmené, neuf ne pourraient plus jamais espérer avoir d’enfants. Jamais. Quand au dixième, qui tenait encore debout, nous lui demandâmes poliment de bien vouloir insulter les filles. Toutes réagirent de façon absente, presque blasées devant ce qu’il proférait (en même temps c’était des banalités « bande de putes, traînées, salopes » et autres platitudes, vous voyez l’genre…). Mais après avoir secoué mes copines en leur disant qu’il ne fallait pas qu’elles soient rabaissées comme ça et après avoir sorti un tableau contenant une bonne partie de ma répartie Makayavélique, le survivor fondit en larmes sous la déferlante d’insultes qui lui était adressé. Ca ressemblait à ça :
« ALLEZ LES FILLES, UN PEU D’NERF !! INSULTEZ MOI CE REBUT !!
-Enculé !
-Connard !
-Juif !
-C’EST BIEN CA !! MAIS REDOUBLEZ D’ARDEUR, VOUS POUVEZ LE FAIRE !
-T’es qu’une sous-merde, jette-toi d’un pont putain !
-Ton existence même m’insupporte ! Quand je te vois, j’ai envie de te vomir dessus !
-Brûle en enfer misérable hérétique, que la furie de Rémi Molette s’abatte sur toi !
-C’EST EXCELLENT !! ALLEZ ENCORE QUELQUES UNES POUR LA ROUTE !
-Putain de saloperie de raclure de bidet ouzbek doublée d’un trou du cul triplée avec un lécheur d’anus en rut quadruplé avec un zoophile nécrophage
-OUUUI !! J’APPROCHE DE L’ORGASME LAAA !!
-Bachi-Bouzouk ! Moule à gaufres ! Diplodocus ! Tchouk-tchouk nougat !
-Euuh tu es un peu hors de propos la ma chérie...encore quelques unes ?
-Iarwain !
-BANCOOOO !!! VOUS ETES GENIALES LES FILLES !! » hurlais-je en me roulant par terre sous un tonnerre de cris de joie tandis que le pauvre garçon sombrait dans le coma.


Je partis le soir, frisant l’ataraxie, en voyant toutes ces filles à moitié à poil hurlant « Merci Mak’ ! On t’aaaime ! ».
Mais avant de quitter la maison, Gratz me fit monter dans son bureau. Il avait surveillé notre « cours » et était satisfait de voir que ses filles étaient enjouées et avaient du caractère (mais il me demanda tout de même de refréner leurs pulsions violentes et de savoir se tenir avec le client) et il me confia alors une mallette remplie de vêtements tels qu’en portaient les Icha-Icha, preuve que je faisais maintenant partie de la famille.
De retour chez moi, j’essayais tout ça…Putain mais j’avais la classe ainsi vêtu ! Ca me changeait carrément des fringues que j’avais toujours porté soit des trucs amples, aujourd’hui troués, crasseux ou incompréhensibles (je m’étais fait une série de t-shirts « Korove=Evil » ou « Raclette is da best » qui ne signifiaient rien aux yeux du profane). Et surtout ainsi accoutré, j’affichais clairement mon allégeance à un gang réputé et donc ça allait m’éviter bien des ennuis, ne serait-ce qu’auprès des petits groupes de racketteurs (restants).


Et le matin je sortis de mon hôtel pour trouver un endroit ou je pourrais prendre un bon petit dej’, portant chemise, veston et cravate…ça faisait bizarre mais c’était classe…Mais je me fis arrêter par trois mecs se déclarant être du clan Kudan, et me disant que Kitsune voulait me voir. Je lui suivis donc, le ventre vide et encore crevé…faudrait que je me réhabitue à un vivre la nuit…
Et enfin nous débarquâmes dans le bureau de Silas, ses trois sbires m’abandonnant ici face au responsable, qui avait de quoi faire un copieux repas devant lui. Il m’invita à m’asseoir et à me servir. Je ne me fis pas prier.
« Bonjour Makaya. Je vois que tu n’as pas traîné : tu arbores déjà l’emblème des Icha-Icha, c’est bien…Mais qu’en est-il d’une éventuelle alliance entre nous ? Tu abandonnes ?
-Non non pas du tout, je travaille pour les Icha la nuit et vous, vous me trouvez une occupation l’après-midi parce que la matin je dors. Et tout le monde il est content !
-Hum on va commencer comme ça pour le moment alors. Dans ce gros colis, tu as une belle quantité de drogue à faire parvenir à un gang qui est composé de dealeurs. Seulement ce gang se situe sur le territoire du clan Feng-shi et travaille en réalité pour nous et qui œuvre à les court-circuiter. Débrouille toi pour traverser les divers territoires sans te faire prendre, à livrer le colis et à récupérer la somme d’argent qu’ils nous doivent. Voilà un plan, bonne chance.
-Euuh ouais et après ? Je suis considéré comme un Kudan, je suis payé ? Ca m’apporte quoi ?
-Des points. Si tu effectue ces missions (sachant qu’elles vont croître en difficulté), ta côte va augmenter et peut-être auras-tu une chance d’intégrer les Onibaku. C’est une occasion en or non ? Et oui tu seras payé. Maintenant va.
-Okay tcho Kitsune-san, bonne journée ! »
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Message par Sarouh 18/2/2009, 20:31

Sarouh continua d’alimenter ses réseaux d’informations à Nobeoka pour les perfectionner. Il allait monter à Arasu avec Nina, Shiji et Haruka, peut être même Haku, s’il venait. En attendant ce moment, il devait s’entraîner. Le chuunin fît la revue de ses capacités. Médiocre en taïjutsu, de niveau moyen au kenjutsu, bon en ninjutsu et bon en genjutsu. Par rapport à un gennin. Face à un chuunin, il se ferait vite démonter.

Il ne connaissait pas de techniques suiton. Il ne maîtrisait pas de technique complexe de suiton. En genjutsu, il se débrouillait un peu partout, mais il ne savait pas se dissimuler. En sceau il ne savait même pas encore faire un sceau explosif. Et il ne connaissait pas sa technique héréditaire. Bref, il était faible.

Il devait apprendre une technique qui augmenterait son niveau. Mais quoi ? Il ne savait pas. Il allait devoir trouver sur le chemin. Sarouh prépara ses affaires. Dans son paquetage il trouva un des bracelets d’entraînements qu’il avait utilisé à Chikara. Il le mît à son bras, rassembla et ses affaires, et demanda à ses compagnons de route de préparer leurs affaires. Haku n’était pas venu, peut être même était il de l’autre côté. Quoi qu’il en soit, ils devaient partir.

Il prévint Yabusa de bien surveiller d’éventuels reste d’Utopia, puis partît avec Nina, Haruka et Shiji. Ce dernier paraissant songeur, Sarouh entama la discussion.

Sarouh : Hé mec, qu’est ce que t’a ?

Shiji : Je pensais à mon frère, je suis venu ici le chercher et le battre, ou essayer de le battre. Mais déjà toi tu me bats, alors je ne me fais spas d’illusion.

Sarouh : Ton frère est Arasu ? Il est fort ?

Shiji :Oui, et il te bat.

Sarouh demeura songeur. Il pourrait peut être avoir des contacts avec lui, histoire de bien être casé dés le départ. Ils trouvèrent le tunnel Kasuka sans difficulté grâce à un ivrogne à la langue trop pendue. Décidément, l’alcool peut résoudre bien des problèmes…

Sarouh et sa bande pénétrèrent donc dans le tunnel Kasuka. Le jeune chuunin n’aimait pas les grottes. A vrai dire, il détestait ça. Surtout quand une chauve-souris géante vous attaque. Justement, là il n’y avait pas une mais cinq chauves-souris à la gueule béante et prête à mordre qui les encerclaient.

Sarouh : Je propose la fuite.

Shiji : Pas contre, par où, aussi ?

Sarouh : par là !

Il lança en même temps une note explosive sur une des bêtes qui l’encerclaient, la fît sauter et enjoignît les autres à courir. Sarouh courût avec ses amis pendant trois grosses minutes, durant lesquelles les chauves-souris ne les lâchèrent pas.

Sarouh : Bon changement de programme, on les bat.

Sarouh fît volte face et lança plusieurs kunaïs rendu invisible sur une chauve souris, qui évita.

Putain c’est vrai ça se repèrent aux ultrasons ces bêtes là. Option numéro deux, bombes sonores.

Les Chauves souris commencèrent à perdre leurs repères et se percutèrent. Les sons provenant du genjutsu avait brouillé les ultrasons, leurs faisant perdre toute « vision » et « équilibre » !
Sarouh acheva donc dans la bonne humeur les créatures baveuses qu’il avait immobilisé avec brio.

Sarouh : Juste pour savoir, quelqu’un sait comment on sort d’une grotte/labyrinthe conçue pour abriter tout les dangers du coin sauf les plus exotiques ?

Silence.

Sarouh : Génial… Bon bah on va utiliser le clonage pour trouver une sortie convenable…

Clonage !

Sarouh dissémina ses cinq clones pour trouver la sortie. Aucun ne la trouva.
Un mourût, en tombant dans un piège. Le deuxième fût mordu par un serpent. Les trois autres périrent attaqué par des mecs atteints des pires maladies mentales.
Sarouh prît donc la direction des malades mentaux.

Ce tunnel lui mettait les nerfs à vif. Trop de dangers, trop de cachette, pas assez de lumière. Les ténèbres avaient toujours eût le don de le faire sortir de ses gonds.
La bande mît donc hors combat un grand nombre de psychopathes, schizophrènes, paranoïaques et pervers.

Après avoir traversé ce passage à l’odeur nauséabonde, les néo-araséens retrouvèrent l’air pur des montagnes. Sarouh fût surpris, il s’attendait à un lieu délabré, souillé et mal organisé. A la place, il voyait devant lui des maisons bien organisées, réunis en quartier avec des avenues tracées de façon parallèles. Le village était récent, il n’avait pas eût le temps de se désagréger.

Maintenant fallait trouver un logement pour la troupe.
Sarouh prît donc trois chambres, deux unique et une double pour lui et Nina. Et le vendeur demanda un coût si honteux que Sarouh lui demanda « poliment » de baisser les prix de ses chambres. (Avoir un kunaï sur la gorge incitait à la diplomatie et la compréhension.) Le gars avait visiblement l’habitude et concéda une baisse de cinquante pour cent avec un soupir blasé.

Sarouh et Nina se couchèrent après un long décrassage dans les bains sans même une pensée sexuelle. Le lendemain promettait, et Sarouh avait hâte d’y être

Sarouh
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Message par Takeshi Masumane 19/2/2009, 18:55

Idato - Alors, comment avance votre projet ?
Je me retourne, et Idato me fait face.
Takeshi - Tiens, te voilà... Ça avance... A petits pas, mais on s'en sortira.
Idato - Je vois.
Takeshi - Au fait, ton pote là, Kaen, c'est un sacré bâtard... Il m'a torturé pour avoir des infos sur un certain Shimaru...
Idato - Je connais le bonhomme... Ne t'en approche pas, il est... Disons... Un peu barge...
Takeshi - OK... Bref ! Si je me souviens bien, tu m'avais promit ton soutien. Je peux avoir plus de renseignements à ce sujet ?

Il presse un bouton sur son cou, et active sa connexion radio.
Idato - Venez, il est temps de faire les présentations.
Soudain, trois personnes arrive aux côtés d'Idato. Il se dressent face à moi, et me jaugent du regard.
Katsuo - C'est lui ton frère ?
Satsumi - Il te ressemble pas mal...
Mayuri - C'est pour lui qu'on va bosser maintenant ?
Idato - Oui...
Mayuri - Comme tu voudras... Je me nomme Mayuri, de Tsuchi.
Katsuo - Moi c'est Katsuo, du village de Ame.
Satsumi - Et moi, Satsumi, de Kusa.
Takeshi - Plutôt hétéroclite comme équipe... Je suis Takeshi, de Chikara.
Idato - Bien, maintenant que les présentations sont faites, on va écouter Takeshi.
Takeshi - Parfait. Comme vous devez le savoir, je suis le leader militaire d'une organisation nommée Kodomo no Asu, dont le but est de libérer le monde du joug de la guerre.
Mayuri - Un peu gros comme but, non ?
Katsuo - Sont tarés, les jeunes de nos jours...
Satsumi - Bref, écoutons-le...
Takeshi - Merci, Satsumi. Bien, sachez que je compte vous recruter pour faire partie de l'armée de Kodomo no Asu, à mes côtés. Rien ne vous y oblige, mais je souhaite vraiment votre présence. A l'heure actuelle, mon objectif est de recruter un maximum de gens pour l'organisation, et j'espère que vous m'y aiderez.
Idato - Sans problème Take... Soit, tout le monde est OK ?
Satsumi - Ça me va, tant que je reste avec toi, Idato...
Katsuo - Et voilà qu'elle remet ça... Je vous suis.
Mayuri - Pareil !
Takeshi - D'accord. Avant tout, je voudrais connaitre votre niveau et vos capacités.
Idato - Nous sommes tous les quatre des Jounin confirmés. De plus, notre équipe est rodée, chacun excellant dans un domaine, nous sommes complémentaires. Moi-même, je suis le leader, médecin et bretteur de l'équipe.
Satsumi - Je suis une experte en potions diverses, et en marionnette, en gros, la combattante de soutien.
Katsuo - Moi, je maitrise les sceaux, et surtout les explosifs ! Bref, avec moi, l'ambiance est électrique !
Mayuri - Quant à moi, je suis plus en retrait, je suis le stratège, et je maitrise bien le Genjutsu et les invocations.
Katsuo - Oui, t'es un peu la tapette du groupe...
Mayuri - Mais euh...
Katsuo - Malgré tout, faut dire que tu gère dans ton domaine, comme nous tous...
Idato - Maintenant que nous rejoignons Takeshi, je lui cède ma place de leader. Mais dis-moi, quelles sont tes capacités ? Je n'ai pas pu très bien juger lors de notre duel...
Takeshi - Je suis un Chuunin expérimenté, et je suis bon en tout, sauf en Genjutsu...
Katsuo - Haha, le mec pas trop sûr de lui...
Satsumi - Laisse-le parler, si il faut, il dit vrai !
Mayuri - On sait jamais sur qui on peut tomber... mais c'est valable dans les deux sens... Katsuo, montre-lui à quel point le monde est surprenant, même pour quelqu'un sûr de lui...
Katsuo - Avec joie, Mayu...
Satsumi - Ne lui fais pas de mal !
Idato - Laisse, Satsumi...


En moins de cinq minutes de discussion, me voilà face à un des futurs membres de mon armée. Cette jeune femme, aux traits taillés à la hache, se dresse devant moi. Elle ne bouge pas, semblant attendre une attaque de ma part.
*Bon, je sais juste qu'elle est forte en explosifs et en sceaux. Je vais entamer le combat à distance.*
Je concentre du chakra dans ma main droite, et lui envoie une décharge d'éclairs. Elle saute par dessus, et m'envoie une sorte de boule faite de terre. Celle-ci ne possède pas de mèche, mais arbore un petit sceau. Je saute en retrait, et la boule explose. L'onde me renvoie un peu plus loin que prévu, et je me rattrape tant bien que mal. Puis c'est une pluie de boule explosives qui tombe vers moi. Elles roulent sur le sol, mais ne semblent pas allumées. Je reste statique, quand soudain, Katsuo sort de la poussière provoquée par la première explosion. Ses doigts sont parcourus de petits éclairs.
*Elle aussi maitrise le Raiton...*
Katsuo envoie alors un petit éclair vers un des explosifs, et celui-ci éclate instantanément. Visiblement, c'est fait dans une matière instable. Elle réagit au chakra.
Je suis projeté sur ma gauche, surpris par l'explosion.

*Parfait, ça m'éloigne de la zone minée.*
Mais je me rends compte de mon erreur. Suite à l'explosion, plusieurs des petites bombes se sont envolées, à cause du souffle. Et certaines sont à mon niveau. J'entends un rire diabolique, et un éclair fuse vers moi. Cet éclair percute l'une des bombes, qui explose immédiatement.
Takeshi - Yuugiri !
Mais rien ne se passe. Alors que j'aurais dû me téléporter, je me retrouve coincé dans une sorte de boite faite de verre. L'explosion ne m'affecte donc pas, étant protégé dans cette boite.
*C'est quoi ce verre ?*
Alors que je retombe au sol, la boite se brise en petits éclats, qui se transforment instantanément en petits tas de sable.

Tandis que je me relève, encore marqué par le combat contre Idato, les tortures de Kaen, et les explosions, le nuage de poussière se dissipe.

Satsumi - Mais ça va pas, t'aurais pu lui faire du mal !
Katsuo - C'était le but, lui mettre un peu de plomb dans le crane.
Mayuri - T'as bien failli le faire, mais au sens propre...
Idato - Taisez-vous ! Takeshi, viens vers nous.

Je m'approche du groupe, à petits pas. Tous me fixent intensément, comme au début.
Idato - Petit frère... Ce que tu dois tirer comme leçon de cet affrontement, c'est que tu es encore faible... Face à nous tu ne fais pas le poids. Même pas en un contre un... Et il en va de même pour tes futurs adversaires... Et donc, tu dois t'entrainer, et devenir aussi fort que nous. Mais je sais que tu peux même faire mieux...
Mayuri - Ce minus... On a du mal à croire que c'est ton frère...
Idato - Mais ce ne sera pas facile... Tu souhaites devenir l'un des notre ? Tu veux nous diriger ? Tu veux être capable d'affronter n'importe qui ?
Takeshi - Oui !
Idato - Très bien... A compter d'aujourd'hui, je jure de t'entrainer dur, afin que tu sois apte à mener tes hommes au combat ! Mais avant cela, nous devons aller voir le chef du gang de Shintoki. Je suis certain qu'il sera ravi d'entendre parler de ton organisation...
Takeshi - Très bien...


Une fois arrivés devant la demeure principale des Shintoki, Idato se tourne vers moi.
Idato - Bon, il est clair que tu ne vas pas nous prendre sous ton commandement... Pas maintenant... Il s'agit pour l'instant de bosser en collaboration, de faire du donnant-donnant... C'est compris ?
Takeshi - Ouais, t'inquiètes.

Nous montons les marches, tous les cinq, puis pénétrons dans le bureau du chef du gang. Nous croisons un jeune homme qui semble se retirer d'une discussion avec le chef. Il salut Idato, qui me présente à cet étranger. Je ne connais pas son nom, mais il me semble d'un âge équivalent au mien, et plutôt sombre d'humeur.
Il fois la porte fermée, le chef prend la parole.

Boss Shintoki - Salut, les jeunes ! Qui est ce garçon ? Un nouveau ?
Idato - Mon frère, Takeshi.
Boss Shintoki - Ah, voilà une bonne nouvelle... Bien, je me présente. Je me nomme Shintoki Samanosuke, chef du gang de Shintoki. Je dirige cette région du village. Que puis-je faire pour toi, jeune homme ?
Takeshi - Et bien...

Je regarde Idato droit dans les yeux, et celui-ci me fais signe d'avancer, de la tête, avec un clin d'œil rassurant et un sourire encourageant.
*C'est toujours mon frère...*
Je m'avance, sortant du groupe, et fais face à Samanosuke.
Takeshi - Je suis Masumane Takeshi, de Chikara. Et je souhaiterais vous faire part d'une proposition d'alliance entre votre gang et mon organisation.
Il ne dit rien, gardant le silence, réservant ses commentaires pour la fin de ma plaidoirie.
Takeshi - Je suis membre d'une organisation nouvellement créée, du nom de Kodomo no Asu. Je n'en suis pas le dirigeant, mais je me permet de parler en son nom. Le contexte politico-social d'Arasu m'incite à venir quémander auprès de vous assistance et protection. Je conçois que notre organisation ne puisse vous être grandement bénéfique, mais en aucun cas notre association ne saurait vous être préjudiciable. En effet, je me porte garant des efforts qui seront fournis pour vous épauler dans votre quête, quelle qu'elle soit.
Boss Shintoki - C'est un ton bien formel, et des mots bien cherchés que tu emploies-là... Ça me plait ! Continues... Que veux-tu ? Et que m'offres-tu ?
Takeshi - Je souhaite un soutien de votre part, sur tous les plans que ce soit. Ainsi qu'une protection contre les autres gangs. Je conçois que nous n'ayons que peu de moyens pour le moment, mais nous ne saurions tarder à développer nos fonds, et ainsi prendre notre essor, de façon plus... Personnelle. En échange, vous obtiendrez mon apport particulier à n'importe quelle demande, et je pourrais bien évidemment me charger d'entrainer vos hommes, en compagnie des quatre personnes ici-présentes, si bien sûr vous m'aidez à trouver un terrain capable d'accueillir une telle charge.
Boss Shintoki - Parfait, tu es direct, et j'aime cette qualité-là.

Sans que j'ai pu percevoir le moindre mouvement, il se tient à un mètre au plus devant moi, les lames croisées devant ma gorge.
Boss Shintoki - Mais faudra faire gaffe à pas trop ouvrir ta gueule... J'aime pas ceux qui parlent trop.
Il relâche sa garde, et rengaine ses armes.
Boss Shintoki - Soit... Je comprends ta démarche. Très bien... Je me charge de te trouver un endroit pour entrainer qui tu souhaites. Dans l'enceinte du village, ou au dehors ?
Takeshi - Je préfèrerais à l'extérieur... Non loin, mais pas trop près non plus, de façon à entrainer quantité d'hommes, et faire de ce lieu une place forte, sans pour autant attirer les soupçons sur Arasu.
Boss Shintoki - Entendu... Mais avant toute chose, je souhaite rencontrer ton chef, et te confier une tâche. Tu es prêt ?
Takeshi - Sans problème ! Dites-moi tout, Samanosuke-sama !

Idato - Tu t'en es pas trop mal tiré, petit frère...
Katsuo - Tu parles, il faisait dans son froc !
Satsumi - Laisses-le un peu tranquille ! Shintoki-sama serait capable de faire fléchir n'importe lequel d'entre nous !
Katsuo - Ouais, sûrement, mais... Il faisait quand même dans son froc !
Mayuri - Katsuo, arrête un peu... C'est comme ça qu'on apprend... Les couilles en travers de la gorge, et le palpitant à fond.
Idato - Taisez-vous, notre cible va sortir. Takeshi, tiens-toi prêt.
Takeshi - Reçu
.
La liaison radio se remet à grésiller, et plus personne ne parle. Voilà bien deux heures que nous sommes en planque devant ce bistrot, à observer le va et vient des poivrots. La porte s'ouvre une nouvelle fois, et deux hommes en sortent. Il prennent la direction de l'est, et nous commençons à les suivre.
L'un d'eux correspond à la photo donnée par Boss Shintoki. Je me fais confirmer l'identification par Mayuri, déguisé en vendeur de journaux à la sauvette. Il fait un signe de tête, et Katsuo entame la marche. Elle s'arrête de temps à autre pour observer diverses choses au travers des vitrines.
Satsumi et Idato s'adaptent très bien à leur rôle, celui du couple amoureux. il s'embrassent à l'occasion, et gambadent en chantonnant, comme de vulgaires passants. Quant à moi, je suis habillé avec des guenilles, et je fais la manche.

Idato - Ne les collez pas trop, ils ne doivent se douter de rien !
Katsuo - T'en fais pas, on roxxe du poney ! C'est pas suivre deux boulets qui nous fait peur !
Idato - Justement, ne soyez pas trop confiants ! Mayuri, vends-les vraiment, tes putain de journaux ! Qu'on se fasse un peu de blé, pour le pourboire.
Katsuo - Dis plutôt que tu as mauvaise conscience, après avoir volé ses journaux à un pauvre type...
Idato - Et puis quoi encore ! C'est juste que... Rho fait chier ! Donnes-les, tes feuilles de choux ! Mais ne les perds pas de vue !
Mayuri - Quoi, les journaux ?
Idato - Non, les deux mecs, crétin !
Mayuri - Ah ouais... OK...
Idato - Takeshi, tu suis ?
Takeshi - Oui, oui... Une tite pièce, pour manger... Mais on est censé... La bonne action de la journée monsieur... Les chopper quand ? Merci, monsieur, qu'Izanami vous le rende !
Katsuo - Prends pas ton rôle trop à cœur, gamin, ou les prochaines fois, on saura d'avance quoi faire de toi dans les filatures...
Idato - Il faut attendre qu'ils quittent ce secteur, et on leur tombe dessus quand on aura identifié leur repaire.

La marche reprend, en silence. Les deux brigands nous font traverser plusieurs sous-secteurs du gang voisin, puis ils arrivent devant un grand bâtiment blanc.
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Message par Takeshi Masumane 19/2/2009, 18:56

Satsumi - C'est là ?
Katsuo - On dirait bien...
Idato - Tout le monde reste à sa place, on ne bouge qu'à mon signal !

Je suis assis à un carrefour, à une vingtaine de mètres du bâtiment en question. Mon visage n'est plus le même, grâce aux effets d'un Genjutsu que je me suis lancé sur moi-même.
*Les bases... Toujours les bases... Comme quoi, ce que j'ai appris à l'académie va peut-être devenir utiles...*
Mayuri est couché à coté de moi, sous la forme d'un chien noir.
Je ne parviens pas à repérer les autres, preuve que leur couverture est efficace.
Les deux hommes entrent dans la bâtisse. Au bout de dix minutes, l'un d'eux ressort. Celui de la photo.

Idato - Mayuri, Satsumi, vous le suivez, et vous découvrez qui est son contact ! Gardez votre radio branchée !
Mayuri - Mais je voulais être avec Katsuo, pour une fois !
Satsumi - Ahlala...

Je vois alors, sur les toits, bondir Satsumi. Malgré la détente dont elle fait preuve, elle reste très discrète. Mayuri marche derrière l'homme, toujours sous l'apparence d'un chien.
Idato - Katsuo, Takeshi, rejoignez-moi devant la porte !
Je me lève, et relâche mon illusion. Je reprends ma vrai forme, ainsi que mon vrai visage. Idato apparait en lieu et place d'un gros pot de fleurs, et Katsuo s'extrait du mur, dans lequel elle s'était camouflée.
Idato - Bon, visiblement, c'est là la planque de ces connards... Ici vivent les mecs du gang Bakoto, qui nous pourrissent la vie depuis quelques semaines. L'objectif est simple, on doit frapper fort.
Katsuo - Ouais, on a déjà été briefés !
Idato - Je sais, mais je veux que Takeshi soit certain de savoir dans quoi il s'engage. Ce que nous faisons, la plupart du temps, dans notre gang, c'est du terrorisme. On fait péter des trucs, dans diverses optiques.
Katsuo - Là, c'est pour montrer qu'on est pas des tapettes...
Idato - Exactement... Tu est sûr de vouloir t'engager à nos cotés, et de te lancer dans une aventure qui sera jalonnée par les sang de tes ennemis, celui de tes amis, et le tien ?
Takeshi - C'est quoi tout ce baratin ? C'est bon, on va juste tabasser des mecs et faire sauter un bâtiment... J'ai connu pire...
Katsuo - On voit que tu ne sais pas avec qui tu vas bosser. Reste en retrait et observe...
Takeshi - Hein ? C'est tout ?
Idato - Tu auras bien vite l'occasion de faire tes preuves. Katsuo, vas-y !
Katsuo - P'tain, ça va saigner ! J'adore !


La porte vole en éclats sous l'effet d'un jutsu d'Idato, et Katsuo entre en trombe. Je cours à sa suite dans la bâtisse récente, dépourvue d'aménagement intérieur. Ce n'est qu'un gros bloc vide.
Un homme d'une trentaine d'années arrive vers nous en hurlant. Katsuo le fait taire d'un geste du bras, l'envoyant percuter un mur. Plusieurs personnes se tiennent là, debout. Ils devaient sûrement discuter, mais il semblerait que notre entrée à été remarquée.
Katsuo met une main dans sa poche, et en sort une nouvelle petite bombe, mais celle-ci est de couleur blanche.

Katsuo - Protèges-toi les yeux !
Tandis qu'elle jette son explosif, je porte mes deux mains à mon visage. Au travers de mes doigt serrés, alors qu'un son sec et fort résonne, je perçois une lumière puissante et aveuglante. Comme un flash lumineux.
Je baisse les bras, et constate que les hommes présents se tiennent tous la tête, et plus particulièrement, semblent souffrir des yeux.
Idato se téléporte au milieu du groupe, et envoie une onde de choc avec ses mains. Les pauvres victimes sont projetées au sol comme de vulgaires sacs. Soudain, un brigand, jusque là caché, sort d'un coin et saute sur Idato, sabre en main. Ce dernier ne tente rien, ayant saisi la situation.
Sans que je l'ai vu se déplacer, Katsuo est venu se mettre entre Idato et son agresseur. D'un geste, elle dévie le bras armé, et d'un autre, appose sa main sur le front de l'homme.
Il semble sonné, mais en bonne santé. Malgré tout, un sceau s'est dessiné sur le haut de son visage.

Katsuo - Bye bye, fais de beaux rêves !
Elle frappe de nouveau au même endroit, et Idato la saisi par l'épaule. Il les téléporte auprès de moi, et tandis que je retourne mon regard vers l'homme, sa tête explose. Des gerbes de sang viennent éclabousser les murs.
Katsuo - Je suis trop fan de cette technique... Eh, Take, t'as pigé ?
Takeshi - De quoi ?

Elle tend la main vers moi, paume ouverte. Dessus est dessiné un sceau.
Katsuo - Lorsque je pose ma main sur un objet, celui-ci se voit gratifié d'un petit sceau de ma confection. Au moindre contact avec une source de chakra, ça fait boom !
*Je comprends mieux, pour les petites bombes de tout à l'heure...*
Katsuo - Héhé ! Bon, passons aux suivants...
Les deux s'avancent alors vers tous les hommes cloués au sol, la tête entre les mains. Idato en saisit un par le col, et le soulève au-dessus du sol.
Idato - Pour qui tu bosses ?
Homme - Crève !
Idato - Bon, je laisse tomber les questions faciles, t'as pas l'air coopératif... Je sais très bien que t'es un sous-fifre des Bakoto ! Dis-moi pourquoi vous vous attaquez aux ressources des Shintoki !

Pour toute réponse, l'interrogé crache au visage de mon frère. Sa main libre trace alors un arc de cercle pourpre, et sectionne l'homme au niveau du cou. Sa tête se détache du reste du corps, qui retombe lourdement. La tête ne tarde pas à suivre, et émet un léger gargouillis en heurtant le sol poussiéreux.
Les autres rassemblés là sont terrifiés. Ou plutôt terrorisés. C'est ça le terme exacte. Voici le but du terrorisme. Leur faire comprendre qu'ils ne peuvent rien face à nous, et que nous affronter n'est que pure folie.
Idato se saisit d'un autre, de la même façon. Mais même si celui-ci semble un brin plus bavard, il fini par subir un sort équivalent.

Idato - Bon, vous êtes encore cinq... Je vous torture un par un, ou je vous bute tous maintenant ?
Homme - Le riz !
Idato - Quoi ?

Il s'approche d'un des hommes prostrés, face contre terre.
Homme - C'est le riz... Dans les convois qu'on vise, c'est le riz qui est prioritaire... On doit faire tourner la maison, et nos rizières d'approvisionnement sont à sec... Le reste des convois, c'est juste du bénef !
Idato - Donc en fait, vous attaquez nos caravanes, et tuez nos gars, en nous privant de ressources, juste parce que vos fournisseur de riz ne vous filent plus rien ?
Homme - Ouais...
Idato - Très bien... Comme tu as parlé, je vais te laisser vivre... Mais comme tu as parlé, ton patron te tueras à ma place... Les autres, c'est trop tard ! Takeshi, fais-le sortir... Katsuo, place les sceaux.


Nous voilà en dehors du bâtiment. Je suis accroupi, mon genou contre la poitrine du bavard. Il se retrouve alors contraint de soutenir le spectacle du regard. Katsuo sort d'une poche de sa veste une nouvelle sorte de bombe. Celle-ci est bleue.
Katsuo - Regardes, Takeshi... Dans ce truc, j'ai concentré une forte dose de mon chakra... Mes bombes marchent par émission de chakra, donc il me suffit d'utiliser un truc comme ça pour toute les activer !
Finissant là son explication, elle jette la bombe de chakra sans regarder. Cette dernière passe la porte, et une forte lumière bleutée envahit alors l'intérieur de la bâtisse.
Katsuo - Cassons-nous !
Mon frère et moi utilisons ensemble la téléportation, chacun emmenant une personne. Nous arrivons sur un toit, et observons la fantastique explosion.
Des grandes trainées d'étincelles volent à travers le paysage, et des débris retombent aux alentours.

*A mon avis, tout le monde va savoir que les Shintoki sont passés par là...*
Idato - Maintenant qu'on a signé notre acte, on se casse... Takeshi, lâche-le...
Je retire ma jambe, et me redresse. Il se lève à reculons, tout en rechutant. Puis il déguerpi en quatrième vitesse, comme si le diable était à ses trousses. Je regarde Idato, et comprend qu'il y a un peu de ça dans la situation.

Idato - Vous l'avez toujours ? Il a retrouvé son contact ?
Mayuri - Non, mais il vient de rentrer en territoire Shintoki. Donc ça ne saurais tarder... Merde, je suis surveillé... Je lâche l'affaire ! Satsumi, tu suis toujours ?
Satsumi - Ouais !

Sautant de toit en toit, avec célérité, elle continue sa course folle. Mais bien vite, le poursuivi se rend compte de la chose. Satsumi est à son tour contrainte de stopper.
Katsuo - Merde, on fait quoi ? Faut pas le perdre !
Takeshi - Idato, emmène moi près de leur position !

Comprenant à peu près mon idée, il demande les coordonnées exactes à Mayuri, puis nous transporte juste à coté de lui.
Takeshi - Laissez-moi faire !
Je me téléporte alors au coin d'une rue adjacente, et compose des signes. Je prépare l'apposition de mon sceau de vision. Je traverse alors la ruelle en courant, et débouche face à l'homme. Je fais comme si je courais au hasard. Je le bouscule au passage, tout en posant ma main sur son dos. Le sceau se dessine, et je continue mon chemin.
Homme - Tu pourrais pas faire gaffe ? Crevard !
Une fois hors de son champ de vision, je reprends le contact radio.
Takeshi - Bon, on le suit à couvert... Pas la peine d'être vu, je vous annoncerais ses déplacements. Allez, faut rester à moins de cinquante mètres !

Plus tard, l'homme s'arrête devant un bar, qui selon Satsumi, appartient au gang. Idato soupçonne immédiatement le patron des lieux.
Idato - Merde, la porte est fermée... Bon, je vais tenter un truc...
Il saute vers le bar, et atterri devant la porte d'entrée. l envoie une onde de choc pour l'ouvrir, puis se téléporte à l'intérieur.
Idato - Je suis à couvert, mais je vois avec qui il parle. On a notre indic, on peut agir ! En formation serrée, dehors !
Très vite, les deux hommes sont éjectés par Idato à l'extérieur. Ils roulent sur le sol, et tentent de fuir. Mais nous sommes cinq ninjas sur-entrainés, et eux deux bouseux civils.
Idato - Salut, Maburashi ! Alors comme ça, tu donnes des infos aux Bakoto ? C'est pas bien ça...
Maburashi - Mais non, c'est pas ce que tu crois !
Homme - C'est qui ces mecs ? Tu les connais ?
Maburashi - Ils sont de mon gang ! Sauf lui...
Idato - Voici la dernière de nos recrues... Et ça tombe bien, tu libère une place !
Maburashi - Quoi ? Non !
Idato - Takeshi, à toi l'honneur
.
Je regarde vers les deux hommes, et concentre un peu de chakra dans ma main gauche. Je libère alors mon sabre géant, et les décapite tout deux d'un unique coup sec. Je range mon sabre, puis annule mon Dôjutsu.
- Propre, net, et sans bavure... Y'a pas à dire, c'est dur de croire que vous êtes frères...
Katsuo - Ouais, d'habitude, Idato fait plus dans le genre salace !
Satsumi - Mais non, c'est juste que ses méthodes sont plus...
Idato - Laisses, Satsumi, ils ont raison. Takeshi, je pense que tu as gagné ta place parmi nous. Ta mission est un succès.

Boss Shintoki - Bon travail, les jeunes... Depuis trop longtemps nos convois se faisaient attaquer... C'est une totale réussite !
Idato - Merci, Boss... Mais tout ça n'aurait pas été possible sans Takeshi. Sans lui, on aurait perdu la trace du contact.
Boss Shintoki - Très bien, je vois...

Il se lève, et s'approche de moi, en contournant son bureau.
Boss Shintoki - Jeune homme, tu as accompli la première partie de ton contrat. Je te considère donc désormais comme l'un des nôtres, et ton organisation obtient mon entière collaboration ! De plus, je pense t'avoir trouvé un lieu pour former ton armée. Mais en échange, tu fera toutes les missions que je te demande, et tu entraineras mes hommes aux cotés des tiens.
Takeshi - Avec plaisir, Samanosuke-sama ! Je suis votre obligé...
Boss Shintoki - Bien... Idato, mène le hors d'Arasu, au village de Kyotetsuka. J'y ai déjà envoyé mes directives. Vous pourrez vous charger de tout depuis là-bas. Ah, au fait, Takeshi... Je souhaiterais rencontrer ton patron...
Takeshi - C'est une demoiselle. Elle se nomme Maboroshi Siddharta.
Boss Shintoki - Maboroshi ? Très bien... Fais-lui parvenir le mot, et elle pourra choisir de l'heure et du lieu.
Takeshi - Compris, Boss !

L'utilisation improvisée de ce qualificatif si propre aux chefs de gang me valu un grand sourire de la part de Samanosuke.
Je repars vers le couloir, escorté par mes quatre nouveaux collaborateurs.
Une fois arrivés dans la rue, Idato m'explique la situation.

Idato - Bon, visiblement, le patron a entièrement confiance en toi... Ou plutôt, un peu plus que dans le reste de la population locale. Surement parce que tu viens juste d'arriver... Si j'ai bien compris, il te permet de t'installer dans le village extérieur principal du gang... C'est de là-bas que l'on reçoit toutes nos ressources. Donc t'as pas le droit de merder !
Takeshi - C'est pigé...
Idato - OK, bon je t'y emmène. Tu veux d'abord passer faire part de tout ça à ta chef ?
Takeshi - Ouais, c'est préférable...


Nous voilà tous cinq, devant le grand bâtiment qui servira de QG à Kodomo no Asu. Nous pénétrons à l'intérieur. Je croise déjà des personnes que je ne connais pas encore, et j'en déduis que le recrutement à dû commencer. Je cherche Siddharta, et fini par la trouver, en train de méditer, comme toujours, au centre du petit jardin central.
Siddharta - De retour ? Et je vois que tu as du monde avec toi...
Takeshi - J'ai de bonnes nouvelles, Siddharta-sama...

Je lui explique alors toute la situation. Elle semble plutôt contente de mes actions de la journée.
Siddharta - Donc ce village pourra nous servir de base avancée. De là-bas, il sera possible de prendre contact avec nos informateurs externes. C'est parfait... J'en parlerais à Chihousou, ça risque de l'intéresser. Donc tu me dis que je dois prendre contact avec le Boss Shintoki ? Très bien, je vais y réfléchir... Pour l'instant, va voir à quoi ressemble ce village.
Takeshi - Bien compris, Siddharta-sama, j'y vais de ce pas.

Nous sortons du bâtiment, et Idato me donne un petit coup de coude amical.
Idato - Si tu voyais ta tête quand tu la regardes...
Takeshi - Rho, ça va ! Bref, direction Kyotetsuka ! On passe par où ? Le tunnel ?
Katsuo - Et puis quoi encore ? C'est juste une épreuve pour entrer à Arasu...
Satsumi - Maintenant, on va te donner une carte qui va te permettre de t'y retrouver plus facilement.
Mayuri - De nombreux chemins traversent la montagne, il suffit de les connaître.
Idato - Suis-moi, on part vers le nord-est.
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Message par Sarouh 19/2/2009, 19:34

Sarouh se réveilla en même temps que le soleil (il avait oublié de fermer le volet). Le chuunin grommela un peu, mais finit par se toiletter et s’habiller pour faire face aux événements de la journée. Il devait quadriller le secteur et savoir comment fonctionner les environs. Il soupira. Si c’était comme à Nobeoka il allait devoir tout refaire, et il était seul.

S’il avait de la chance un gang avait était intéressé par ses compétences à Nobeoka. Peu probable, Sarouh n’avait jamais eût de chance. Puis il ne savait même pas à qui appartenait le quartier. Il l’apprendrait surement de la bouche d’un ivrogne. Ou d’une catin. L’alcool et le sexe faisait parler davantage que des heures de tortures.

Mais la flemme aidant, il ne chercherait pas aujourd’hui, il se contenterait de repérer les lieux.
Peut être que le gars de l’autre fois était venu aussi.

Sarouh commença ses recherches vers l’extérieur de la ville. Il tomba sur des brigands aussi discrets que forts en combat. Il s’empressa de les corriger. La dizaine de malfaiteurs partait sans demander son reste.

Sarouh pesta. Il s’était peut être déjà fait un ennemi. Et pas d’allié. Il continua son chemin. Une autre bande de voleur l’accosta. Sarouh s’enfuit sans prendre le temps de les cogner. C’est alors qu’il aperçût un éclat argenté du coin de l’œil. Il fît un écart, juste à temps pour éviter une lame de kunaï. Sarouh soupira décidément s’était vraiment, mais alors vraiment pas son jour.

Il observa le nouveau venu. Il devait être un peu plus vieux que lui, ses cheveux noirs étaient dressés en crête. Il portait un pantalon noir et son corps était pratiquement à nu, mettant en avant ses abdominaux volumineux. Sarouh ne pût s’empêcher de penser qu’il ressemblait u peu à Tokri. Certainement son imagination…

Un homme plus âgé fît son apparition, avec une tenue vestimentaire semblable a son, vraisemblablement, fils. Il prît la parole.

??? : Je veux savoir ce que tu vaux face à mon fils essaie pas de t’enfuir t’a aucune chance.

C’était clair et direct. Mais il ne disait pas pourquoi il fallait qu’il teste son fils. Pourquoi pas ? C’aurait au moins l’avantage de calmé l’ex gensouard.

Le fils du gars qui l’avait accosté ne perdît pas de temps. En un clin d’œil il fut sur Sarouh, le malmenant avec ses bras et ses jambes.

Sarouh se substitua avec une brique et lança plusieurs kunaïs sur son adversaire qui les esquiva avec fluidité, sans se douter que cette attaque pouvait en cacher une autre. Sarouh fît imploser une bombe sonore à proximité de son adversaire, qui s’affala à terre sans comprendre.

Sarouh profita de sa chute temporaire pour s’écarter d’un bond. Le jeune homme au sol commença à effectuer des signes.

Fuuton, Tsûretsu na toppû !

Le vent propulsé par les deux bras de l’homme lui fît quitter la zone d’action du genjutsu, et le propulsa en l’air. Sarouh n’eût aucune réaction tellement il était surpris. Le pied de l’inconnu heurta sa mâchoire avec violence, le faisant planer sur plusieurs mètres en tournoyant.

Sarouh fît deux clones et dégaina.

??? : Le nombre ne changera pas grand-chose

Sarouh :Vérifions.

L’homme ricana.

??? : A Chikara un gars m’a dit la même chose. Ça ne l’a pas empêché de crever!

Sarouh se jeta sur son ennemi tandis que les deux clones composaient des signes. Sarouh sourît, avec de la chance son plan fonctionnerait. Il lança trois shurikens sur son adversaire et engagea un combat au corps à corps perdu d’avance. Il fût d’ailleurs expulsé sur un mur tandis qu’une énorme lance aqueuse lui percutait le flanc.

En effet les deux clones avaient créé chacun une lance d’eau qu’ils avaient combinés et propulsés sur l’ancien chikarate. Ils disparurent révoqué par Sarouh.

Ce dernier se releva, ses membres en piteux états. En effet, sa mâchoire lui lancait abominablement, son bras qui avait heurté le mur bougeait avec difficulté. Devant lui, son ennemi ne se portait pas mieux. Ses vêtements avaient étés déchirés par l’attaque. Là où son corps était à nu, on voyait des ecchymoses.

Le père de son adversaire stoppa le combat.

??? : Je ne te dit pas mon nom car tu en n’a pas besoin pour le moment. Vu ce que tu as infligé à mon fils je te juge apte à nous rejoindre. Encore faut il avoué que si le combat avait continué, il t’aurait battu. Vien demain, a la sortie du tunnel. J’ai beaucoup de chose à te dire.

Sarouh s’inclina avec douleur seul moyen de dire à l’homme qu’il acceptait, car sa mâchoire ne lui obéissait plus. Il partît à la recherche d’un dispensaire. Il dût payer pour accéder au quartier où il était placé et encore une fois pour recevoir les soins nécessaires. A la sortie, il dût payer encore une fois pour partir, mais il pouvait parler et ses blessures ne lui faisaient plus aussi mal.

Le jeune shinobi reprît le chemin de son hôtel en trainant des pieds. La fatigue pesait sur lui comme un châle de plomb.

Une fois arrivé, Nina l’interrogea.

Nina : Qu’as-tu fait de ta journée ?*pointant du doigt une de ses nombreuses blessures*

Sarouh : J’ai affronté plusieurs gars, dont un expérimenté dans les arts ninja. Son père veut me rencontrer demain parce que j’ai réussi à faire bobo à son fils. J’espère que c’est pas pour des représailles. ca s’rait plutôt chiant.

Nina : Personnellement, j’en doute, il aurait voulu t’éclater il aurait pas attendu demain si ? Sinon t’a pût quadriller les lieux, histoires de savoir où on est ?

Sarouh : Peut être. Nan l’autre enflure a monopolisé mon après midi. Par contre pour se faire soigner faut payer cher. Je suis pas près de retourner au dispensaire.

Sarouh rit d’un rire sans joie.

Nina : Ouais bah grouille de nous trouver une bonne situation parce qe rester cloitrer toute la journée avec ces pervers* montre Haruka et Shiji se disputant une partie de carte dans le fond de la pièce* me déplaît au plus haut point.

Le néo-araséen sourit en effectuant un simulacre de révérence.

Nina : T’es bête. Bonne nuit, j’suis claquée.

Sarouh : Idem.

Sarouh et Nina prirent tout de même le temps de s’embrasser passionnément…


Dernière édition par Sarouh le 24/2/2009, 12:45, édité 1 fois

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Message par Chihousou 22/2/2009, 14:51

Alors qu'il s'apprêtait à partir en quête d'informateurs pour KnA, Hakaima le prévint qu'il allait lui même rechercher activement quelques subordonnés, supportant certainement très mal le fait d'être actuellement le seul à devoir écouter les ordres de Chihousou supposa celui-ci. Cependant, une idée avait germé dans l'esprit anormal du grand blond au cours de sa nuit de repos après ses activités physiques de la veille avec Savina...

_Hakaima, ne dis surtout pas que tu es mon bras droit et encore moi que je serais leur big boss...si on te demande dis que nous ne sommes que des intermédiaires, lui conseilla le chuunin.
_Et pourquoi ça Chi' ?
_Tout d'abord, j'ai aucune envie qu'on vienne m'assassiner dans mon sommeil si Kodomo devient gênant pour certain et ensuite...y a pas vraiment de seconde raison.
_Sinon, je pense qu'on devrait mettre en ordre ce qu'on trouvera sur papier et les mettre dans un endroit sûr.
_...j'y crois pas...non seulement t'as eu une idée mais en plus elle est pas con...
_Tu me prendrais pas un peu pour un idiot
, s'exaspéra Hakaima.
_Mais non, pas qu'un peu, je crois que tu es un idiot complet.
_Oh...là t'es dur et puis ça fait parti de mon charme mon cher.
_Arrêtes...tout le monde sait que tu as autant de charme qu'un poulet albinos schizophrène courant tel un lapin en rut autour d'un chapeau rempli de cafards décérébrés.
_Yeah, ça c'est trop la classe!
S'exclama le jeune homme.
_C'était pas un compliment...

Enfin bref, passons les détails d'une discussion à la fin aussi stérile qu'un mulet et totalement dénuée d'intérêt pour nous retrouver quelques temps plus tard dans la journée. Effectivement, après avoir traversé une bonne partie de la zone sud d'Arasu en éclatant au passage les quelques groupes d'adolescents boutonneux se sentant suffisamment fort et courageux pour attaquer un type approchant les deux mètres et son tigre pesant plus de cent trente kilos, Chihousou se retrouva face à un drôle de bâtiment. Celui-ci ressemblait à une ferme tout à fait normal si ce n'est les sons à la fois divers et variés venant d'animaux tout aussi exotiques que dangereux. Cependant le paysage bucolique et l'ensoleillement auraient été plutôt plaisant si l'explosion phénoménal de l'autre côté de la bâtisse n'avait pas eu lieu.

En effet, une épaisse fumée noire commençait à s'élever mais étrangement le feu qui aurait du être visible était absent mais ce mystère fut vite réglé lorsque le chuunin et son félin firent le tour du bâtiment et virent un dragon d'eau d'environ deux mètres de haut cracher une quantité impressionnante d'eau sur le tas de foin, d'où s'échappait la fumée, à la manière des nombreux shinobis d'affinité suiton. A côté du serpent aquatique géant se tenait un homme pour le moins étrange, de taille et de corpulence normal, il se distinguait par son accoutrement quelque peu spécial composé en tout et pour tout d'un caleçon jaune fluo lui descendant jusqu'aux genoux et de tongs rose fushia, le haut de son corps était recouvert de nombreux tatouages tribaux et son crâne était orné d'un crête bleue d'une vingtaine de centimètres, en bref il ne ressemblait en rien à l'image que l'on pouvait se faire d'un ninja digne de ce nom. Malgré tout lorsqu'il demanda au dragon de fermer sa grande gueule et qu'il cria de nombreuses remontrances sur le fait que son jet d'eau ressemblait au crachat d'un canard émasculé. Et après cet exceptionnel coup de gueule, l'iroquois se tourna enfin vers son nouvel invité.


_Que puis-je faire pour vous jeune homme? Vous êtes un client j'espère?
_Hito Naramura?
_En effet et maintenant je ne vous repète pas mes deux questions précédentes mais considérez les comme dites une seconde fois.
_Je me nomme Chihousou et une de nos connaissances communes m'a dit que vous pourriez peut-être entrainer Kae.
_Kae? Je suppose que c'est le tigre qui vous accompagne...belle bête mais qu'est-ce qui vous fait penser qu'il peut ou pourrait devenir un animal shinobi?
Demanda Hito d'un ton sérieux n'allant pas du tout avec son style.
_Il est capable de réagir aux changements de flux de mon chakra, à vrai dire il me rejoint à chaque fois que je me sert de mon chakra et on m'a conseillé de venir vous voir pour lui apprendre.
_Qu'est-ce qui vous fait croire que je peux y arriver?
_On m'a dit que vous étiez le meilleur dans ce domaine
, dit alors Chihousou en insistant particulièrement sur le mot "meilleur".
_Des compliments pour que j'accepte...j'adore et mon égo surdimensionné aussi, répondit-il alors avec un grand sourire. Et maintenant venez à l'intérieur que nous parlions des modalités de paiement, ajoutât-il en se frottant les mains.

L'intérieur de la ferme était encore plus bizarre que l'allure extérieur de son propriétaire, composé de nombreuses pièces de tailles hétéroclites et surtout avec un ameublement pour le moins spécial. Effectivement, la ferme était une véritable arche de Noé et les différentes salles possédaient un climat interne propre adapté aux besoins des créatures qui y vivaient. La conversation dura un certain temps, Hito se révéla être un parleur compulsif jusqu'à faire entrer dans les discussions les différents animaux passant dans la pièce, et cela permit à Chihousou d'apprendre de nombreuses choses sur le dressage d'animaux, shinobis ou non, leurs habitats naturels, leurs besoin mais surtout sur ce que son hôte appela la guilde des dresseurs.
Selon lui, lorsque Arasu fut fondé les dresseurs d'animaux eurent un indéniable succès auprès des gangs et d'Izanami car les animaux se révélèrent être le meilleurs moyen de communication avec l'extérieur et le plus discret et ceux qui les dressaient furent très vite courtisés pat les gangs et les proches du Kage d'Arasu, cependant ceux qui refusaient d'offrir l'exclusivité de leurs services se virent dépouillés de leurs chères créatures voir de leurs vies. Finalement, ils décidèrent de se réunir en une association se protégeant mutuellement et même si la plupart d'entre eux n'avaient pas un grade plus élevé que chuunin, leurs divers animaux possédant des capacités de nindoka et des capacités physiques proche de celles d'un jounin voir plus pour certains et une résistance au genjutsu plutôt impressionnante, au final cette association permis à ses membres de se protéger en grande partie des gangs majeurs, le poids économique de l'association faisant le reste.
Enfin bref, après de longues minutes de discussion qui se finirent par une question sur les capacités réelles d'Hito au dressage qui les conduisirent à l'extérieur pour une petite démonstration de ses qualités de dresseur.


_Et donc pour la démonstration j'ai choisi l'un de mes animaux exotiques préféré, je vous présente donc Iglou...

C'est alors qu'un oiseau étrange géant sortit de la ferme, celui-ci mesurait environ un mètre vingt de haut, son plumage ou pelage, c'était difficile à définir, était noir et blanc et orange à l'encolure, un bec incurvé, le tout posé sur deux pattes réellement courtes lui donnant une démarche totalement ridicule.

_C'est quoi ce..."truc"? Demanda Chihousou.
_J'ai trouvé ça loin dans le sud, un endroit où il fait tellement froid que vous pouvez même pas pleurer parce que vos larmes gèle avant de sortir de vos yeux. Ah, et d'après les autochtones, ça s'appelle des manchots. A cause du fait qu'ils peuvent même pas voler. Déclara Hito en soufflant abondamment.
_Et c'est capable de se battre ce genre de trucs?
_Observe et admire mon brave...


Hito donna quelques ordres bref dans une langue inconnue du gensouard et c'est alors que l'animal maladroit et totalement se transforma en une formidable machine à tuer. Et apparemment le grand oiseau était d'affinité fuuton comme pouvait le montrer les diverses rafales de vent qu'il envoyait pour découper les bûches que son maître jetait dans les airs ou encore la mini-tornade qui envoya un rocher de deux mètres fracassait une colonie d'arbre qui n'avait rien demandé. Enfin bref, s'en suivit plusieurs minutes durant lesquels Igloo démontra toute son habilité dans un concert de "Oh" et de "Ah" d'admiration de la part d'un Chihousou étonnamment expressif.

_Alors, que dites vous de mon Igloo futur client? Je crois que le mot que vous cherchez est "Whaaaaaaaaaoooooo!", j'ai raison ou pas? Demanda Hito en balançant stupidement la tête.
_Effectivement...dites, vous n'avez jamais pensé à travailler pour un gang spécifique?
_L'association dont je fais parti peut être considéré comme un gang mais que me proposez-vous?
_Il y a quelques temps, j'ai été engagé comme informateur et recruteur dans une nouvelle organisation et je crois que vous pourriez être utile. Votre "guilde" à de nombreux contacts à Arasu et vos transactions pourraient nous donner des infos sur les actions des autres gangs.
_Ca ne me dérangerait pas mais qu'est-ce que j'y gagne concrètement?
_Cela dépend de ce que vous souhaitez.
_Ca tombe bien parce que j'ai quelques soucis que je crois que des shinobis pourrez régler. Voyez-vous, il est extrêmement difficile d'aller chercher des créatures exotiques lorsque l'on s'occupe d'une ferme. Habituellement j'engage des idiots pour faire le sale boulot mais si je peux avoir des shinobis gratos ça pourrait m'intéresser.
_Je pourrais en parler au grand patron et ça pourrait payer le dressage de Kae je suppose...
glissa discrètement Chihousou.
_Et c'est à cet instant précis que tu te réveilles de ton doux rêves où se côtoyait licornes et princesses. Par contre vous pourriez me rendre un service pour payer son mois de dressage.
_Je vous le laisse donc pendant un mois et à la fin du dressage soit je vous rapporte ce que vous souhaitez soit je paye vos honoraires.
_Ok, ça me va et je ne vous livrerez des informations que si vous réussissez ce que je vais vous demander.
_C'est d'accord, parlons donc du service que vous voulez que je fasse...


Passons les détails administratifs de cet accord et retrouvons nous quelques minutes plus tard après la destruction de quelques groupes d'adolescents adipeux moins téméraires que les précédents mais tout aussi naze au niveau martial. Arrivé au QG de Kodomo, Chihousou eut une petite conversation au cours de laquelle il fit un rapport quasi complet sur les informations qu'il avait obtenu et les informateurs engagés ainsi qu'une demande pour aller à l'extérieur d'Arasu afin de rencontrer les divers espions de l'organisation ne vivant pas au sein du village du crime...cependant cette envie de parcourir le Yuukan venait aussi d'un besoin plus personnel...
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Message par Sarouh 24/2/2009, 15:26

Lorsque le soleil posa ses doux rayons sur le visage de Sarouh, ce dernier se réveilla en sursaut. La nuit commençait vraiment a le miner. Il cauchemarder quasi-systématiquement et ça le fatigué.

Avec nervosité, il s’habilla. Puis il prît un repas frugal et enfin sortît de l’hôtel miteux où il logeait avec ses amis. Le nom de l’hôtel, Le Must, était peu approprié. Le sol était sal, les murs teint d’un vert de mauvais goût, les repas ne valait même pas un sandwich. C’est tout juste si des cafards ne logeaient pas dans le lit. S’il restait c’était parce que les prix était peu cher. L’inverse aurait était un comble.

Sarouh jeta un dernier coup d’œil dégouté à la bâtisse et partit vers la gueule béante du tunnel Kasuka. Un lieu bien sinistre pour une rencontre décisive. Ou une mort certaine. Tout dépendait de son interlocuteur et de son humeur.

Avec nervosité, Sarouh réarrangea sa coiffure. Pour la première fois de sa vie il espérait la chance. Et le soit disant Dieu régnant sur l’univers lui accorda apparemment.
Une fois sur place le néo-araséen vît avec soulagement que son ancien adversaire n’était pas présent et qu’aucun malabar n’accompagnait l’homme qui se diriger à grands pas vers lui.

Apparemment sa mort n’était pas prévue. Il l’espérait en tout cas. En homme d’affaire d’exception l’homme qui vint vers lui prît, avec ses talents d’orateurs, une voix ferme et directe.

Homme : Bonjour. Bon je n’ai pas envie de parlementer durant des heures donc je vais être direct : comme tout les gangs, noua vont des recruteurs et des espions. Nous t’avons pisté durant ton séjour à l’avant poste Nobeoka, ton ascension à Arasu et tes manigances. Nous avons était agréablement surpris le chef et moi des résultats. Tu as donc le choix, rejoins nous, ou pas.

Sarouh grimaça. En quelques instants, l’homme qui lui faisait face avait réussi à mettre tout les éléments de son côté, avoir de la marge allait être difficile, et obtenir des conditions encore plus. Il tenta tout de même une demande avec un air d’innocence convenant parfaitement à la situation.

Sarouh : Sommes nous logés et nourris ? Avons-nous des… services spéciaux à notre égards ?

L’homme comprît où voulait en venir Sarouh part services spéciaux. Il partît d’un grand sourire chaleureux.

Urli : Je vois que t’es gourmands. J’imagine que tu veux les mêmes traitements pour tes amis ? Sinon, maintenant tu as le droit de savoir qui je suis. Prends ce savoir comme une faveur d’entrée dans le gang. Je suis Urli second du chef de l’organisation. Et sache que tu me plais. Tu recevras un entraînement au fuinjutsu car tu n’es pas un pratiquant de cet art, malgré son utilité. C’est une des conditions. Alors demain revient ici avec tes amis on te guidera.

Sarouh acquiesça. Cet homme allait être dangereux. Chacune des paroles avaient pour but d’englué Sarouh dans sa toile et le forcer avec passivité à intégrer le gang. Il ne l’avait même pas présenté d’ailleurs. Les paroles allaient être des armes redoutables durant son ascension au sein du gang. Il espérait que l’organisation dans lequel il pénétrait n’était pas un ramassis d’adolescent imbu d’eux même et sans aucune influence. Au souvenir du porte parole, Sarouh n’y pensa plus.

Le chuunin remarqua alors qu’il était en sueur. Une fois la menace et la peur qu’elle implique partie, il se rendît compte à quel point il avait été terrifié. Pour se détendre il revînt avec lenteur à son domicile actuel, prît un bloc note, un crayon puis se dirigea vers les bains d’Arasu; avec les services secondaires qu’il y avait en option comme une gâterie au niveau des testicules…

Après cette délicieuse pause, Sarouh commença le vrai quadrillage de l’endroit. Les rues bien agencées allaient aidés à l’élaboration de la carte du shinobi. Marchant à une allure modéré, il marquait continuellement des anecdotes sur son bloc comme : à éviter, beaucoup de connards trop arrogants qui finissent trop mort… ou a fréquenter, fille salace !

Quand le ninja finit son quartier, il en fît une carte tout en coloriant en rouge les endroits à éviter et en vert les endroits à fréquenter.

Le lendemain, il partît avec sa petite troupe vers le tunnel. Le soir même il avait débriefé le résultat de son entretien et les avait rassurés. Surtout Nina qui avait failli devenir hystérique a force de rester cloitrer à rien faire.

La bande attendît une minute jusqu’à ce qu’un homme bien bâti et peu bavard les rejoignent et leurs bandes les yeux. Pour plus de sécurité avait il dit, remarque contesté par Sarouh qui rétorqua qu’il ne pourrait pas se défendre en cas d’attaque. A cela l’homme avait répondu que si quelqu’un osé les attaqué, il passerait un très mais alors un très mauvais quart d’heure. Cette explication convainquit à moitié la troupe qui commença à s’exciter à l’exception de Sarouh qui restait impassible comme son habitude.

L’homme qui les trainait s’arrêta après une longue marche dans un dédale de rues sans fin puis enleva leurs bandeaux. La bande mît quelques minutes à reprendre leurs capacités visuelles. Quand les jeunes gens furent capable de voir, ils furent ébahi par ce qui s’offrait à leur vue.

Deux immenses bâtiments jumeaux s’élevaient, atteignant des hauteurs inimaginables. Leurs proportions titanesques leurs donnaient un air de grandeur, voir même une certaine beauté. Le shinobi fût le premier à se désintéresser du spectacle des tours jumelles. Leur guide provisoire indiqua à la petite bande la direction à suivre pour parler au chef.

L’intérieur du bâtiment était décoré de façon royale, certes, mais qui garder une sobriété adaptée à l’utilisation à laquelle on employait le bâtiment. Un noir sombre mais brillant était peint sur les murs. Des ornements d’or étaient attachés à chaque coin de pièce de manière à éclairer chaque pièce. Une moquette rouge recouvrait le sol.

Un homme trapu mais élégamment vêtu fît signe aux jeunes gens de s’asseoir. Il savait déjà de quoi il retournait, Urli l’avait prévenu de leur arrivée et Uril lui avait dit que cette intégration allait augmenter de façon exponentielle le recrutement, car le gang dudit recruté avait fait un sacré coup de pub en exterminant Utopia.

Les enjolivements des témoins firent le reste : Source était un gang de combattants supra puissant selon eux. Preuve que malgré l’attrait des gens pour le vice, Arasu était plus intéressante, sinon il verrait davantage de spectacle comme cela. En attendant, il soupçonner Uril d’agir dans ses propres intérêts. Malgré tout, ces jeunes gens allaient peut être aidé à l’implantation d’Ulôh.

Boss Ulôh : Bonjour, vous êtes venu parlez des modalité ?

Sarouh : Vous êtes déjà au courant ? Les nouvelles vont vite… Oui nous sommes là pour ça. Et à quoi on pourra servir une fois intégrer, moi et mon gang.

En une phrase il venait de mettre son groupe en position inférieur, laissant l’autre parlementer, il s’en rendît vite compte.

Boss Ulôh : Vous allez découvrir le fonctionnement du fuinjutsu, vous entraînez durant les deux premiers mois, puis je vous affecterez, selon votre niveau et vos envies, dans les branches armées et d’espionnage d’Ulôh, vous découvrirez aussi avec Urli, notre ami commun les chefs des différents chefs de secteur.

Shiji : Mis à part ces détails, rien de vraiment important à savoir ?

Boss Ulôh : Non rien. Nous vous avons déjà réservé des chambres au rez de chaussé. ca vous va ?

Sarouh comprît qu’il devait parler avec des pincettes, car il y avait dans l’intonation du boss un son curieux indiquant qu’il avait dût le concéder et qu’à l’origine il n’y avait rien de tel de prévu.

Il fît une petite révérence.

Sarouh : C’est parfait. L’entraînement commence quand, patron ?

Le boss eût un sourire au mot patron.

Boss Ulôh : Demain, vous pouvez disposez.

La petite bande soupira de soulagement. Par ces quelques mots le boss confirmait leur acceptation. C’était déjà un grand pas vers la réalisation de leurs souhaits.

Uril les reconduit vers leurs chambres. Sarouh nota qu’il savait que Nina et lui vivait en couple depuis un moment. Foutus espions…

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Message par Takeshi Masumane 25/2/2009, 04:54

Idato - Tuer... Kaen ?
Samanosuke - Je sais que c'est une mission extrêmement difficile, mais nécessaire... Il a agit à l'encontre du Gang, et continue d'agir à sa guise... Il devient dangereux pour nous, car il connait tous les secrets des Shintoki.
Idato - Mais il est surpuissant ! C'est un Kounin !
Samanosuke - Je sais... Mais je pense que vous avez le niveau pour ça... A vous quatre...
Takeshi - Rmmh Rmmh !
Samanosuke - A vous cinq, vous pouvez le tuer... J'ai confiance en vous !
Idato - Il sera fait selon vos ordres...

Nous sortons tous les deux du bureau du boss, et Idato me stoppe.
Idato - Tu ne participeras pas... C'est bien trop dangereux pour toi, tu n'as pas le niveau.
Takeshi - Mais, grand frère ! Je veux vous aider, et j'ai juré que je le tuerais !
Idato - Tu aurais pu le faire, si seulement tu avais eu plus de temps pour t'entrainer, mais là... Ce n'est pas possible, tu nous gênerais plus qu'autre chose !

Je ravale ma rancœur, et lui tourne le dos. Je commence à m'éloigner de lui.
Takeshi - Comme bon te sembleras...
Je marche de plus en plus vite, jusqu'à sortir enfin du bâtiment. Une fois dans la rue, je saute sur le plus haut toit des environs, et m'assoie.
Voilà deux jours que nous sommes rentrés de Kyotetsuka, après nous être assurés que le village pourrais bien accueillir l'armée de Kodomo no Asu.
A peine arrivés, nous avons eu droit à trois missions de rang B, à effectuer au sein même d'Arasu. Tout s'est bien passé, je commence déjà à m'adapter à l'équipe, et inversement.
Et maintenant que le Boss nous donne une missions de rang S, je suis écarté de l'équipe.

*Quelle merde ! Je sais que j'ai pas le niveau, mais je pourrais au moins observer ! Voire même les aider... Mais non...*
Je retourne la chose sous tous les angles, mais rien n'y fait. Je veux faire cette mission. Cela peut avoir l'air puéril, mais je n'y peut rien, je sais que je peux les aider, j'en suis persuadé.

Le soir venu, je m'approche discrètement de la boite de nuit tenue par Kaen, espérant le trouver là-bas.
Une fois sur place, je regarde aux alentours, et ne remarque rien.

*On dirait bien que les autres ne sont pas encore là... Je vais me planquer et attendre...*
Soudain, une main sort du mur derrière moi, et me saisi par la nuque, me clouant ensuite au sol.
Mayuri - Qu'est-ce que tu branle ici ? Ton frère ne t'avait pas dit de rester loin de cette mission ?
Takeshi - Va te faire, Mayuri ! Je veux en faire partie !
Mayuri - Quel con...

Il active sa connexion radio.
Mayuri - Idato, on a un invité surprise.
Idato - Qui ?
Mayuri - Ton frère...
Idato - Et merde...

Une trentaine de secondes plus tard, il saute du parapet qui nous surplombe, et atterri devant moi. Sans prononcer le moindre mot, il me met une puissante gifle, et je me retrouve allongé, face contre terre.
Idato - Je t'interdis de me désobéir !
Mayuri - Ta phrase est bizarre...
Idato - Tais-toi !

Il semble très énervé, pour s'en prendre à Mayuri de cette manière. Il me fixe, d'un regard noir comme la nuit.
Idato - Idiot ! Je t'avais prévenu ! Dégage d'ici, pas la peine que tu crève pour rien !
Sans que personne ne s'y attende, une ombre passe derrière Idato, et vient se planter entre lui et moi.
Kaen - Et bien ? On se dispute ?
Idato - Kaen ?
Kaen - Salut les gens ! J'ai entendu du grabuge, alors je suis sorti... J'ai entendu dire que vous me cherchiez ?
Mayuri - Comment...
Kaen - Pas important ! Vous voulez peut-être me parler ? Vous voulez qu'on aille ailleurs ?
Idato - Allons dans les montagnes...

Mon frère garde son expression austère, ne démordant pas de son état de fureur contenue. Il regarde Kaen droit dans les yeux, et semble encore plus énervé par la façon détachée et amusée de parler qu'emploie le ninja.
Idato - Attention l'équipe, on fait mouvement. Direction le nord, et les montagnes. On sort du village, Kaen vient avec nous.
Il arrête de donner ses directives par radio, puis me parle directement.
Idato - Toi tu reste ici !
Takeshi - Mais...
Idato - Fermes-là, petit con !
Kaen - Allons, Idato, pourquoi ne suivrait-il pas ? Il pourrait apprendre...

Idato crache de coté, et fusille littéralement Kaen du regard.
Kaen - Il ne lui arrivera rien, je t'en donne ma parole.
Idato - Soit... Takeshi, tu viens, mais tu suis mes ordres !
Takeshi - Compris...

Visiblement, Kaen est parfaitement au courant de la situation. Mais il semble s'en amuser. Il est en totale confiance.
Les deux filles nous rejoignent, et nous partons ensuite vers le nord.


Kaen - Ici, se sera parfait...
Idato - Très bien... Kaen, tu dois savoir pourquoi nous sommes là.
Kaen - Effectivement !
Idato - Je ne sais pas pourquoi le Boss veut ta peau, mais il m'a demandé de te tuer. Et comme tu le sais, une mission est une mission.
Kaen - Il vous a dit quoi ?
Idato - Samanosuke-sama nous a dit que tu avais agit à l'encontre du gang. Et que tu devenais une menace pour nous.
Kaen - Hahahaha !

Kaen part alors d'un rire long et sincère. Il rit à gorge déployée, et ne semble pas capable de s'arrêter. Toujours pris d'une forte hilarité, il tente de parler.
Kaen - Hahaha... Le con...Haha... Il vous a vraiment... Dit ça ? S'il veut ma peau... Hahahaha... C'est parce que j'ai baisé sa sœur !
La surprise est générale. Personne ne s'attendait à cette nouvelle.
Kaen reprend soudain son calme, mais en gardant néanmoins son perpétuel rictus.

Kaen - Mais comme tu l'as si bien dit, une mission est une mission. Vous ne pouvez plus revenir en arrière, n'est-ce pas ?
Idato - Exact !
Kaen - Mais tu sais très bien que vous allez mourir...
Idato - Arrêtes, ou c'est moi qui vais rire... On est quatre, et tu es seul... Peu importe ton niveau, tu ne peux rien.
Kaen - Et tu t'imagines que ce sera suffisant ?
Takeshi Masumane
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