Gensou, village caché de la cascade [RP]

TOC…TOC….TOC !!!

La porte s’entrouvrit et une charmante infirmière très légèrement vêtu fit irruption dans ma chambre d’hôpital :

« Vous allez bien …..Monsieur Horoshi » Dit-elle d’une voie terriblement sensuelle.
« Heu….oui très bien merci….heu…. » Etrangement la chaleur venait de monté d’un cran dans la pièce

Elle s’approcha et fit tomber son bloc note qu’elle ramassa en se penchant vers l’avant d’une manière très…….osé :

« Oups….. » Lança t-elle en me jetant un regard enjôleur

Je ne trouvais d’autre réponse qu’un maladroit déglutissement :

« Quelque chose ne va pas ….Monsieur Horoshi ?? » Reprit-elle.
« Heu…si, si….Vous ne trouvez pas qu’il fait…..une chaleur…. torride ici ?! »

Elle me sourit et commença à déboutonner son chemisier ce qui découvrit ses magnif……..

BIPBIP BIPBIP BIPBIP BIPBIP (PAF)!!!!!!!!!!!!!!!!

« Hein que …..Quoi »

Je me réveillais en sursaut, le réveil (qui se trouvait dés lors à l’autre bout de la pièce) indiqué 8h30 :

« Arf toujours quand sa devient intéressant » Pensais-je.

Je fis l’effort de me levais sans trainer, les douleurs et la fatigue avaient quasiment disparu, si tout allait bien je devais quitter l’hôpital aujourd’hui.

Enfin après tout ce temps passé à trainer ici j’allais enfin quitter ce qui était devenu une véritable prison, je fis ma toilette sans tarder et me dirigeais vers l’accueil de l’hôpital ou je devrais signer des décharges permettant ma sortie, une vielle femme me tendit deux ou trois formulaires :

« Signer ici, ici, et ….ici »Me dit-elle comme un récital.

Je m’exécutais et sans un « Au revoir» je m’empressais de sortir de ce lieu, l’air frais et l’odeur non javellisé du village me remis du baume au cœur, mais bien que j’étais heureux de quitter cet endroit le souvenir de mon dernier entretient avec des agents de la police Gensouarde fit brutalement retomber mon enthousiasme :

« Que pensait le village de cette affaire ? Comment réagiraient les habitants à ma venu ? Pourquoi sa tombe toujours sur moi ? »

Tant de questions sans réponses qui fusaient dans ma tête, je plantais devant la grille de l’hôpital ne sachant pas trop ou aller, ma priorité dans l’instant était d’éviter le plus possible de me mêler au reste de la population, alors naturellement hors de question de me rendre à mon domicile des quartiers commerçant pris d’assaut, à ces heures ci, par de nombreux Gensouards. Je me dirigeais donc vers la rivière, qui n’était pas un des endroits les plus fréquenté de Gensou.

L’eau de la grande rivière dévalait vers le sud en scindant le village en deux pour enfin terminer sa course en une majestueuse cascade, j’imaginais la stupeur des visiteurs lorsqu’ils arrivaient au portes du village, ce devait être un spectacle grandiose dont les Gensouards ne se réjouissaient plus.

Je restais assis sur le sol, occupé à lancer des cailloux dans l’eau paisible de la grande rivière, perdu dans mes pensées.

Je laissais mon esprit vagabonder, ce dernier sautant de pensée en pensée sans trop s’attarder sur l’une d’entre elles, je restais dans cette états léthargique un bon moment les yeux perdus dans l’espace quand me revint en mémoire le souvenir d’une rencontre qui m’avait semblé fortuite mais qui étrangement, en ce moment précis, focalisa toute mon attention.

Flash back, 3 semaines plus tôt :

Alors que la journée se déroulait comme tant d’autres, Hakaima se dirigeait comme à son habitude vers le restaurant de ramen ou il avait ses habitudes, il était bientôt 21h00 est le soleil ne réchauffait plus le village de ses rayons :

Chef du resto’ : Tiens mon p’tit Hakaima qu’est ce que je te sers……un bol de nouille comme d’habitude ??
Hakaima : *Acquiesçant d’un signe de tête* Oui s’il vous plait …

Et il se plongea dans le silence de la dégustation de son plat de nouille jusqu'à l’arrivé d’un homme de haute stature, vêtu à la manière des moines…..Hakaima jeta un regard discret à l’homme qui se tenait à côté de lui, une aura étrange et captivante émanait de cette personne :

Homme : Bonjour, pourrais-je avoir un ramen s’il vous plait
Chef du resto’ : Mais bien sûr monsieur …

Hakaima, entre deux bouché de nouille jetait des regards fugaces à cet homme qui lui semblait à la fois étranger et familier, il ne s’aurait dire pourquoi mais quelque chose le dérangeait chez cet individus.

Il aurait été bien embarrassant que cet homme remarque le scrutage intensif qu’exerçait Hakaima sur lui, et il en fut ainsi jusqu'à la fin du repas et au moment de payer sa note, l’homme plongea sa mains dans sa poche et sembla confus, il remua, cherchant dans les moindres rangements de son vêtement avant de reprendre d’un ton dérangé :

Homme : Heu excusez moi monsieur mais je crois que j’ai perdu mon porte feuille et ….
Chef du resto’ : *le coupant dans ses excuses, brandissant un couteau de cuisine* Ouais comme si on ne me l’avais jamais faites celle là………
Homme : *Sur un ton très gêné* …..Je vous assure que je ne comptais pas partir sans payer…
Chef du resto’ : *Haussant nettement le ton* Et tu crois que tu va t’en sortir avec tes excuses pitoyable….

Hakaima écoutait d’une oreille leur dispute, puis il finit de boire le bouillon au fond de son bol avant de se lever brusquement, ce qui eu pour effet de couper court à leur dispute :

Hakaima : Bon, c’est pour moi…. *donnant l’équivalant de deux repas au chef cuisto’*
Homme : *Perplexe mais gardant du moins son air serein*….
Chef cuisto’ : Vous vous en sortez bien pour cette fois, Hakaima ta gentillesse te perdra…
Hakaima : * Souriant au cuisto’* Peut-être bien …..

Puis il quitta le restaurant, marchant lentement lorsqu’il entendit derrière lui des bruits de pas précipités, une main se posa sur son épaule pour le retenir :

Homme : Je n’ai pas eu le temps de vous remercier jeune homme alors voila, merci beaucoup je ne saurais pas comment j’aurais fait sans vous…
Hakaima : Y’a pas de quoi et puis l’histoire du porte feuille perdu ça crée à coup sûr ce genre de polémique, vous auriez demandez crédit qu’il n’y aurait pas eu tant de grabuge…
Homme : *visiblement amusé, tendant une main vers Hakaima* Abu…..Abu Maboroshi enchanté…
Hakaima : *un brin désorienté* Maboroshi !!! ……….vous faites donc partis d’une famille importante, ce genre de mésaventure arrive donc a tous *esquissant un sourire en lui serrant la main*………………Hakaima Horoshi.
Abu : *Sur un ton ironique* Alors il vous arrive souvent de payer à la place des autres ??
Hakaima : Seulement lorsque j’ai l’impression que la personne est sincère…..Et que fait un Maboroshi dans un modeste restaurant ??
Abu : *il scruta Hakaima un moment comme pour sonder ses pensées profondes* Hé bien, je vais bientôt partir, j’ai une tâche à accomplir …
Hakaima : Sa ne me donne pas la réponse à ma question !!
Abu : Un long voyage demande des forces *dit-il avec un large sourire*

Et ils marchèrent un moment, étrangement Hakaima ne se méfiait pas du tout de cette personne comme si il le connaissait depuis longtemps, la discussion allait bon train lorsqu’ils s’aperçurent qu’ils se trouvaient devant l’imposante porte du village :

Abu : Voila c’est ici que nos chemins se sépare monsieur Horoshi…
Hakaima : *serrant la main de Abu* Faites bon voyage….
Abu : Je suis certain que nos chemins se recroiserons, si vous êtes décidé à nous aider à changer ce monde et à le rendre à l'image de ce qu'il devrait être, le départ se fera lorsque les oisillons deviendront des aigles et à jamais auront mérités leurs bandeaux.

Et sur ces paroles il tourna le dos au village et bientôt disparu dans l’opacité de la nuit

Je retournais ce souvenir dans tout les sens, me rappelant des conversations que nous avions tenues, il parlait de renouveau, de purger le monde de tout ce qui le corrompt, il semblait très impliqué dans cette tâche, et je n’avais pas fait attention à ses propos ne me sentant pas tellement concerné par cette idéologie…..

Enfin pas jusqu'à maintenant, depuis les évènements récent les propos de Abu prenaient soudain un sens, je trouvais son discours, qui m’avais parus obsolète, soudainement très ancré dans la réalité……ses mots tel que corruption, perfidie…. que j’avais trouvé sur l’instant démesuré sonnaient désormais avec justesse, peut être avait-il raison en me disant que le destin ferait que nos routes devaient se croiser.

Il m’avait parlé de l’examen chuunin, j’étais désormais décidé, de toutes façon le village que j’avais jusqu'à maintenant habité et aimé m’avait tourné le dos, ses habitants ne me voyant plus comme le jeunes homme sympathique des quartiers commerçant mais comme le suspect d’un meurtre que je n’avais pas commis, et vu le poids de ma parole je n’avais aucune chance de me disculper, seul mes actes, à savoir retrouver les vrais coupables de cette tragédie, pourraient laver mon image, car même si je n’étais pas accusé, vivre dans le doute que certain vous croient coupable n’était pas envisageable pour moi.

Seul Abu, par le biais de son entreprise, m’offrait une chance de repartir de rien.

«Ta gentillesse te perdra………pfieuuuuu» Dis-je a vois basse.

Il n'était parti que trois semaines et pourtant Chihousou avait l'impression qu'il avait quitté le village de la cascade depuis des lustres, devant lui se dessinait l'entrée du village à un peu plus de cent mètres. A ses côtés se tenait Kaze et Kiyo alors que devant les trois shinobis Kaerizaki ouvrait la marche, le tigre effrayant les quelques passants présents sur la route. Chez les quatre voyageurs, la fatigue se faisait sentir, durant les deux derniers jours passés chez Hiroshige-sensei les trois shinobis s'étaient durement entraîné et Kaze avait particulièrement poussé le Masaka à travailler dur pour donner un meilleure forme à la raison officielle de son départ de Gensou et durant cet entraînement Kae avait lui aussi prit part aux exercices, aidant notamment Kiyo pour son taijutsu.

Le fait est qu’après ces trois semaines loin de Gensou, rien ne lui avait réellement manqué sauf peut-être sa maison. Cependant les chances qu’un membre du clan l’intercepte avant qu’il arrive chez lui étaient plutôt élevées et il n’avait aucune envie de rencontrer le conseil du clan ou même juste l’un des chefs de famille. Il décida donc de se rendre invisible ainsi que Kae juste avant l’entrée du village et il passa par de nombreux détours pour éviter les rues encombrées du village shinobi. C’est ainsi qu’il se retrouva après plusieurs minutes et de nombreux culs de sac devant la grande bâtisse ayant appartenu à Shigeru avant qu’elle ne devienne sienne.
Le bâtiment avait toujours cet aspect ancien presque délabré et pourtant caché une impressionnante solidité et un confort de qualité, en plus de nombreuses et une cave digne d’un terrain d’entraînement. Une fois à l’intérieur et après avoir posé toutes les affaires du voyage, Chihousou remarqua que quelqu’un était présent dans le jardin. Cette personne était un jeune homme qui paraissait s’exercer aux jutsu de type suiton près de la rivière. Le chuunin décida donc de sortir avec Kae pour voir de quoi il en retourner.

Décidé à surprendre le jeune homme, le Masaka prépara un petit spectacle à son attention. Il appliqua d’abord une dissimulation sur lui-même avant de laisser agir Kaerizaki. Le tigre se rapprocha à moins de deux mètres de l’intrus d’un bond avant de faire un rugissement à réveiller un mort. Surpris, le jeune homme se retourna et se retrouva nez à nez avec un félin d’une centaine de kilos tout en muscles et en nerfs. Il aurait certainement put reprendre le cours logique de ses pensées si à ce moment précis deux dragons suiton jaillirent de l’eau tandis que Chihousou apparut derrière lui, ses griffes caressant la nuque de l’intrus.

_Que fais-tu chez moi et qui est-tu ? Lui demanda Chihousou en enfonçant légèrement ses lames dans la peau du jeune homme
_Impressionnant les dragons suiton, lui répondit-il après quelques secondes pour se remettre de sa surprise. Sinon pour le reste, c’est Hakaima et je ne savais pas que c’était chez toi, désolé.
_Ok, excuses acceptées, maintenant barre toi.

A ces mots, le chuunin retira ses lames et annula son genjutsu des dragons d’eau de manière suffisamment réaliste pour faire croire à un réel jutsu de type suiton. De son côté Kae relâcha la tension dans ses muscles avant de se poser dans un coin du jardin pour piquer un petit somme, conscient qu’il n’y avait apparemment plus aucun danger. Marchant vers la maison Chihousou sentit le regard de cet Hakaima dans son dos et eut la confirmation de cette sensation quand il se retourna. Le jeune se tenait toujours debout, au même endroit et le regardait d’un air un peu idiot.

_Qu’est-ce que tu fais encore là ?
_Eh…ben…c'est-à-dire…j’ai pas vraiment d’endroit où aller actuellement. Lui dit Hakaima penaud.
_Oh pauvre chou, maintenant que t’as parlé de tes problèmes avec une personne compréhensive tu peux y aller. Répondit Chihousou pressé d’aller se coucher.
_Je crois que t’as pas tout compris…
_J’ai parfaitement compris, t’es qu’un foutu squatteur qui cherche un pigeon chez qui il pourra passer ses journées.
_C’est qu’en fait ça ne durera pas longtemps, jusqu’à l’examen chuunin et après ça ira. Non même avant puisqu’il faut quelques jours pour se rendre à Chikara.
_Chikara ? C’est là-bas qu’a lieu l’examen cette fois ? Questionna Chihousou.
_Ouais mais le problème c’est que pour y participer il faudrait que je m’y rende et y’a pas grand monde près à m’emmener en ce moment…

Chihousou réfléchit quelques instants à la chance qui lui était offert. Il devait se rendre à Chikara le plus tôt possible mais le clan lui interdirait certainement tout déplacement sans raison valable. Et le destin venait de lui envoyer cette raison, un genin qui n’avait personne pour aller à l’examen chuunin et apparemment peu apprécié de la populace. Autant dire que le Masaka rendrait un fier service en envoyant de son plein gré cet individu au village caché du sable ce qui pourrait donner une bonne image du clan qui lui autoriserai ce départ.

_Bien…j’ai peut-être une solution à ton problème.
_Sérieux !!!!
_Ouais mais t’es pas obligé de me vriller les tympans où alors prend une perceuse ce sera plus rapide, soupira Chihousou. Si j’ai bien compris t’as besoin d’un endroit où vivre jusqu’à l’exam et de quelqu’un pour t’y accompagner. Or, il s’avère que je souhaite me rendre à Chikara.
_Je ne vois pas trop le rapport.
-Tu es mon billet d’entrée. Je vais aller au QG et dire que je te prends comme élève et après cela tu pourras vivre et t’entraîner ici.
_Et qui te dis que je vais être ton élève, on a le même âge.
_Ok, mais si je te revois ici tu seras le dîner de Kae.
_Finalement, ce n’est pas si mal, dit Hakaima en regardant le tigre qui dormait paisiblement. Et si on commençait maintenant ? Tu pourrais m’apprendre les dragons suiton.
_Je vais me coucher, ne fais pas trop de bruit.
_Mais attend…
_Au fait, il y’a une salle d’entraînement dans la cave avec plein de livres sur a peu près tout et n’importe quoi. Choisis une technique là dedans et quand je rentrerais du QG j’essaierais de t’aider dans la mesure de mes moyens.
_Ca devrait être facile, avec des dragons d’eau comme ceux que t’as fait tu dois au moins être jounin.
_Perdu, je suis chuunin. Bonne nuit.
_QUOI !?

Le ciel, d'un bleu azuré, surplombe le village caché de Gensou. Au sein de ce village, peuplé de gens paisibles et sans histoires, se trouve un autre monde. Dans ce monde, vivent parmi les plus grands criminels de l'Histoire.
Les bas-quartiers de Gensou, l'une des zones les plus dangereuses au monde, pour qui ne serait pas mal intentionné. La bonne société fait tout ce qu'elle peut pour éviter d'avoir à faire avec les rebuts qui peuplent ces bas-fonds.
Malgré tout, il arrive que des gens, censés être des nobles éminents, des véritables exemples vivants, tombent dans la disgrâce et succombent au vice.
Tel est le cas de Takeshi Masumane.

Le décor est sordide, la lumière glauque. Le peu de rayons traversant la grande baie vitrée ne fait que rajouter à l'aspect miteux du hangar, sans pour autant réellement l'éclairer.
Le bruit résonne en s'amplifiant, dans cet espace clos et vaste. Les cris des gens venus assister au combat bourdonnent dans cette atmosphère morbide. Les plus grands maitres du crime sont présents, et souhaitent en avoir pour leur argent, quelque soit le vainqueur.
Le combat pour la neuvième place n'est certainement pas le plus apprécié, mais le niveau y est déjà intéressant. Au centre de l'arène, se tiennent deux personnes.
L'un, les traits tirés, mais l'œil vif, fixe son adversaire. Il brandit une longue lance en acier au bout de laquelle se trouve une énorme lame de hache. Des cheveux bruns et humides collés au visage, il respire vite. Ses mains se crispent sur le manche de sa lance, moites. Il a les jambes arquées, fléchies en position défensive.
En face de lui, un jeune homme, l'air souriant et satisfait, lui tourne le dos. Debout, une main tenant une cigarette et faisant des aller-retours vers sa bouche, et l'autre sur le manche de son sabre, il semble prendre plaisir à cette situation d'attente pesante. Il semble ressentir toute la tension affluer de son ennemi, et envahir son corps comme une jouissance sans nom.
Et ce jeune homme, c'est moi.

Derrière moi, un bruit de pas, une course. J'ouvre mon œil gauche, d'une vive couleur rouge sang. La trajectoire de mon adversaire m'apparais alors clairement. Il fonce à pleine vitesse, faisant de grandes et gauches enjambées. L'arme qu'il brandit, bien trop lourde pour lui, traine dans son sillage.
Une fois à distance, il freine sa course, et pousse sur les muscles saillants de ses bras, envoyant le poids de son corps dans son attaque.
De mon bras gauche, je jette ma cigarette en l'air, et du droit, je dégaine Takekaze. Je pivote alors, présentant mon visage à l'ennemi. Ma lame vient rencontrer la sienne, et la collision des deux armes provoque une légère onde de choc, faisant flotter quelques instants les plis de mon kimono noir.
Tirant su le manche de sa lance, il ramène la lame arquée vers lui, et s'en saisi grâce à une poignée à l'arrière de celle-ci. Faisant glisser son autre main sur le manche, il appuie sur un mécanisme caché et saute en arrière. En plein vol, il détache le manche de la lame, et envoie le javelot dans ma direction. Je fais un bond de coté pour l'éviter, et il se plante dans le sol, droit comme un piquet.
L'autre homme retombe au sol, la lame dans la main comme un prolongement du bras. Sans attendre, il repasse à l'assaut.

En pleine course, il sort une chaine de sa manche, et l'accroche à la lame. Pendant ce temps, je fais un tour sur moi-même, et donne un coup de pied dans la cigarette en train de retomber. Cette dernière va s'écraser directement dans la tête de mon adversaire, lui faisant perdre l'équilibre. Avant de tomber, il tourne sur son axe, et m'envoie la lame droit vers l'abdomen.
D'un pas de coté, je l'esquive, mas il tire sur la chaine, la dirigeant alors vers ma tête. Mais je l'ai vue. Je me baisse, et l'arme repars vers lui. Il se relève et saute, puis se réceptionne juste derrière moi. D'un geste, il arrache la lance du sol, et m'attaque à nouveau. Je pars ses coups, mais son arme a bien plus d'allonge que la mienne. De plus, il a plus de possibilités d'attaque, faisant à loisir glisser sa prise sur le manche.
*Je n'ai pas encore utilisé de chakra durant ce tournoi, et je ne sais pas comment vont réagir les gens d'ici. Mais je n'ai guère le choix, je suis en mauvaise posture...*
Takeshi - Yuugiri !

Laissant mon ennemi sabrer l'air à l'endroit où je me tenais une fraction de seconde auparavant, je me retrouve alors à plusieurs mètres du sol, et je concentre mon chakra dans mes mains, le faisant courir le long de ma lame. Takekaze se retrouve alors entouré d'une aura blanchâtre, montrant l'association avec l'affinité Fuuton.
Pendant que je retombe, j'exécute une série de grands mouvements du corps, décrivant du bras des arcs de mort.
Des lames de chakra, effilées comme des rasoirs, fusent vers mon ennemi. Il les évite tant bien que mal, subissant néanmoins quelques blessures plus ou moins grave.
Lorsque je retouche le sol, et cesse mes attaques, il se tient encore debout, face à moi, les deux mains fermement agrippées au manche de sa lance.
Je souris, et entame la course finale vers lui, lame au clair.
Alors que je ne suis plus qu'à quelques mètres de lui, il tire sur la chaine, et la l'énorme lame se dirige vers mon dos. Mais une fois de plus, grâce à mon Dôjutsu, je la vois arriver.
Sachant très bien que la même technique ne marchera pas deux fois, je ne cherche pas à l'éviter. Je pivote dans ma course, et assène un violent coup dessus. Takekaze, plus affuté que Kusanagi lui-même, traverse le métal et tranche la lame de mauvaise facture en deux.
Sans pour autant perdre mon élan, et profitant de la surprise causée à mon adversaire, je concentre de nouveau mon chakra, et mon sabre passe de l'éclat blanchâtre à la vive lueur d'un rouge éclatant. Je me retourne de nouveau, et malgré que mon adversaire tienne sa garde, mon bras décris un ample et rapide mouvement ascendant.
L'homme est à la fois découpé et foudroyé.
Les deux parties de son corps se séparent, calcinées, et retombent au sol dans un bruit immonde.

Le public exulte, et moi, je brandis mon sabre, fier de ma victoire.
*Distrayant...*

Homme - Jeune homme ! Attends-moi, j'ai à te parler !
Je tourne vers l'homme qui m'a appelé, et le regarde s'approcher. Son visage est couvert de cicatrices, il a des cheveux longs et plaqués en arrière. Il est vêtu d'un costard, mais reste décontracté. De plus, il porte un sabre à sa ceinture.
*Le profil type du Yakuza !*
Homme - Beau combat ! Tu es un...
Takeshi - Qui êtes-vous ?
Son visage se gratifie d'un simili de sourire, la pale copie de celui d'un homme heureux et maladroit.
Homme - Rho, pardon, je ne me suis même pas présenté ! Par ici, on m'appelle "Thunder" !
Takeshi - Vous me voulez quoi ?
Une fois de plus, il fait une moue des plus horribles.
Thunder - Ah, bien sur... Mon maître m'envoie te dire qu'il a apprécié ta prestation, et son épouse plus encore. Elle pourrait même souhaiter te rencontrer...
Takeshi - Et qui est ton maitre ?
Cette fois, son visage devient totalement neutre, aux limites de l'effrayant.
Thunder - Zeus, grand chef du vice et du crime à Gensou.
*Zeus ?*
Mon visage trahi ma surprise.
Thunder - Etonné ? Pourtant, en montrant que tu es un ninja, tu devais t'attendre à être le sujet de conversation numéro un ! Les seuls à maitriser le chakra dans cette compétition sont déjà bien classés.. De plus j'ai entendu dire que tu avais été pris dans ce tournoi sans être réellement d'accord... Mon maitre peut te faire sortir de tout ça.. A une condition..
Takeshi - Laquelle ?
Thunder - Parfait... Tu sembles intrigué, maintenant, je vais te présenter celui qui te donneras tes directives... Gauthier !
Un autre homme surgit dans le couloir, grossièrement vêtu d'un kimono de piètre qualité.
*Il n'est pas d'ici... Avec un nom et un look pareil, surement un étranger...*
Gauthier - Arigato ! Watashi wa Delacour Gauthier !
Takeshi - Euh...
Thunder - Ecoute, Gaut' ! Mille fois que je te dis de pas parler français ici, personne comprend ! Parle japonais merde !
Gauthier - Oui, ben sur... Pa'donnè-ma, messeur...
Les mots sortant de sa bouche sont déjà durs à comprendre, mais son accent est insupportable.
Thunder - Cet homme te donnera toutes les infos nécessaires à la mission que Zeus te confie.
Takeshi - D'accord...
Je considère du regard l'étranger. Il a lui aussi une sorte de sourire béat écœurant sur le visage, mais le sien semble sincère.
Gauthier - Pa'fé ! Suvé moi, je va pri...
Je suis alors cet homme bizarre, claudiquant, et à l'aspect misérable. Je me laisse aller à la réflexion.
*Zeus... Les rencontrer ? Lui et sa femme ? Sortir de ce tournoi ? P'tain, va falloir que je fasse quoi pour tout ça... Ça pue la mission foireuse !*
Nous débouchons dans une ruelle sombre, puis continuons vers le centre du village.
Une fois dans l'avenue principale, nous nous dirigeons vers la porte du village. Nous arrivons donc sur les lieux, et j'entends déjà le bruit de la cascade.
Gauthier - Bon, déè gens font a''ivé... Tu tois lè acceuilli' comme il se tois. Cé déè gens te Chika'a... Tu tois lè su'veillé, et t'assu'é de leu' p'otection... Ne lè lache pa t'une semelle... T'acco'd ?
Takeshi - Euh, oui mais...
Lorsque je me tourne vers lui, il a disparu. Un mot vite griffonné flotte encore dans les airs. Je men saisis, et le lis.

Tu au'as t'aut'es inst'uctions plus ta'd...
Siné Gauthier

Takeshi - C'est quoi cette merde ?
Je me tourne donc vers la cascade, et sors du village. Au loin, apparaissent plusieurs personnes. Un groupe de deux ninjas, visiblement.

Takeshi - Salut ! C'est vous que je dois accueillir ?
Ils se regardent l'un l'autre, puis l'adulte me répond.
Homme - Et bien... Je cherche un certain Masumane Takeshi...
Takeshi - C'est moi.
Homme - Parfait ! Je me présente, Tanekawa Shikamaru, Jounin de Chikara. Et voici un Genin qui me sert d'élève et d'escorte, Tameiki Keitaro.
Takeshi - Pourquoi venez-vous à Gensou ?
Shikamaru - Le conseil du village m'a mandater pour vous faire part de quelque chose d'important... Connaitriez-vous un petit bar tranquille où nous pourrions discuter ?
Takeshi - Suivez-moi...
*Merde, le conseil du village... Qu'est-ce qu'ils me veulent ?*

Ax se demandait qu’est ce qui lui a pris de donner son vrai nom à cette inconnue dont il n’a aucune idée de son passé. Si cela se trouve, elle ne lui veut pas du bien malgré son stade chunnin. Après tout, le nombre du Chunnins et Junins ayant quittés le village pour partir à Arasu ne cesse de grandir. Malgré tout, Ax se décida à ne pas lui mentir et lui faire confiance. Le visage de Rai était plutôt serein et ses yeux fixaient ceux d’Ax, ce qui le rendait pal à l’aise. Qu’une aussi jolie fille s’intéresse à lui le faisait paniquer, il se devait de réagir et de ne pas laisser cette fille l’obnubiler par ses beaux yeux. Il ouvrit la bouche mais Mei-Lynn le coupa avant qu’il n’ai pu prononcer le moindre mot.
« Ax… Un nom banal mais assez court. C’est aussi un surnom je suppose.
-Non…non, pas vraiment. Ax est mon vrai nom.
-Ok, j’te crois. Et t’as l’intention de retourner quand chez toi ? Je suppose pas trop tard dans la soirée sinon ta mère risque de s’inquiéter.
-Ne vous en…
-Ne t’en. Pas besoin de me vouvoyer. »
Bizarrement, le ton que prit Rai pour prononcer cette phrase eut un effet psychologique sur Ax qui se débloqua et prit de l’assurance.
« Ok pas de problème. Je te disais que ma mère ne risque pas de s’inquiéter. »
Je ne peux tout de même pas tout lui dire.
« Sinon Ax, tu es Genin depuis peu je suppose. Je ne me rappelle pas t’avoir vu lors des examens pour devenir chunnin. Qui est ton sensei ?
-Nashima Mueno, un enfoiré de première classe.
-Cet imbécile est passé Junin ? Coup de piston ?
-Aucune idée, lança Ax suivant un petit rire. »
Ax resta à discuter avec Rai pendant une bonne demi-heure quand celle-ci le questionna sur ses spécialités en matière de combat.
« Je maitrise le katana et le Fuuton mais je ne suis pas le meilleur même si je sais que j’ai du niveau.
-Fuuton et katana dis tu ? Cà me rappelle mes débuts en tant que Genin. Avant qu’il n’y ait ce t… »
Mei-Lynn ne finit pas sa phrase et eut l’air songeuse, absente. Ax ne se prit pas la peine de la déranger et se prépara à faire demi-tour quand la jeune femme reprit ses esprits.
« Ne pars pas ! Je pensais juste…euh…je pensais juste que… »
Tu ne pensais à rien du tout. Mais bon je vais te laisser réfléchir, t’es trop mignonne comme çà.
Ax appuya sa tête sur son coude et ne faisait plus attention au lieu dans lequel il se trouvait, seul comptait cette jeune fille à présent.
« Je pensais qu’on pourrait se revoir pour que je puisse t’améliorer dans ces domaines, lâcha Rai rapidement et sans réfléchir. »
Ax fût enchanté et sauta sur l’occasion. Après tout, pourquoi ne pas essayer de draguer la jeune fille. Lui qui n’était jamais sorti avec une seule fille s’est épris pour une jeune des bas quartiers, comme quoi on retourne souvent à ses propres origines.
« Sérieusement ?
-Euh…ouais. Mais bon cela fait longtemps que je n’ai pas pratiqué et…c’est que…je ne sais pas si je suis un bon professeur, balbutia Rai.
-Moi, cela me va, je pense que tu seras parfaite.
-C’est que… »
Les yeux noirs de Mei-Lynn semblaient regarder dans tout les sens, elle ne savait vraisemblablement pas quoi dire et amusa le blondinet qui sourit en découvrant cette phase qu’il ne connaissait pas d’elle malgré cette demi-heure de discussions. Ce côté embarrassé la rendait si jolie, si belle…
« Je, reprit-elle.
-Tais toi donc, j’ai compris, la coupa Ax. Tu es vraiment mignonne comme çà.
-Ah…Ah bon ? interrogea-t-elle, en rougissant un peu. »
La voir rougir ainsi intéressa Ax de plus près sur son physique. Le visage de la jeune fille était plutôt gracieux et mûr, bien qu'elle fut âgée d'une quinzaine d'années. Ses joues légèrement roses dû à une certaine gêne, ses yeux en amande d'un jaune profond lançant des regard incertains, son petit nez, ses lèvres ni trop fines, ni trop pulpeuses... Tout sur son visage charmait le jeune homme. Non, pas uniquement son visage, le reste de son corps aussi: des formes bien proportionnées, un ventre plat, et de longues jambes, ni trop maigres, ni trop grosses. Cela fit prendre à Ax un peu plus d'assurance.
« Ouais, te voir hésiter me fait voir d’autres côtés de toi que tu ne m’as pas montré depuis tout à l’heure.
-Je ne sais pas si tu ferais bien de les connaitre.
-Mais si j’en avais envie ? Si j’avais envie de tous les découvrir ? De te découvrir ? demanda t-il avant de l’embrasser »
Ax sentait le parfum de la jeune fille mélangé à l’odeur de son rouge à lèvres. On aurait dit de la fraise, c’était agréable. Ax garda ses yeux grands ouverts pour figer ce moment pour l’éternité, Rai avait tout d’abord ouverts de grands yeux puis les ferma. Celle qui parut pour Ax une jolie fille pouvait se vanter d’être considéré comme la seule femme de sa vie avec qui il partagea un baiser. Mais elle n’en savait rien.
Les rôles se sont inversés, Ax mène le jeu et sentait que la jeune fille se laissait faire avant qu’elle ne se retire rapidement et revienne l’embrasser à son tour quelques secondes avant de se retirer une nouvelle fois en lui mettant une petite gifle.
« Désolé mais je ne peux pas. Ne recommences jamais, je me suis fait comprendre ?
-Mais, c’est que… Pourquoi ?
-Tu n’as pas besoin de comprendre ! Et puis, on se connait à peine ! Prend ce plan de Gensou, pars maintenant et reviens quand tu veux dans ce bar pour que l’on se revoie pour s’entrainer. Si tu reviens pour rien, je te ferais virer. Maintenant pars ! »
Rai était rouge. Etait ce à cause du baiser ou à cause de la colère, Ax n’en savait rien. Il savait cependant qu’il aurait l’occasion de la revoir et cette idée le réjouissait malgré son échec. Il s’empara du papier, jeta un rapide « Au revoir et à bientôt » à Rai qu’elle répondit par un bref signe de tête, paya sa note en remerciant Jiz Ohayo et quitta les bas-fonds de Gensou sans trop de soucis.
Il était à peine midi quand Ax arriva au restaurant, remarqua que Yuko n’était pas là et demanda à aider sans qu’on ne lui pose de questions sur sa matinée. Malheureusement, Adare et Nashima entrèrent dans le restaurant dans les environs de quatorze heures pour discuter avec Ax. Ils se rendirent dans sa chambre. C’est Adare qui prit la parole le premier.
« Putain, Ax. Qu’est ce qui t’as pris ? C’est pas possible que tu sois aussi bête. J’ai pas été dérangé le conseil pour que tu frappes le sensei qu’ils t’ont réservé avec soin. Et regardes moi quand je te parle.
-Vous savez très bien que…
-Non je ne sais pas et je ne veux pas le savoir. Mr Mueno est aujourd’hui Junin et il mérite autant de respect que moi…
Coup de piston d’après Rai.
-… Et je compte bien à ce que tu le respecte.
-Tu ferais mieux de prendre exemple sur Rota, continua Nashima, même si il est aussi taquineur que toi. D’ailleurs, je m’excuse de m’être laissé emporter.
-Je m’excuse aussi monsieur, répondit Ax l’air honteux. J’ai osé vous provoquer sur l’amitié alors que je suis loin derrière vous dans ce domaine.
-C’est passé. Je suis désolé mais je dois y aller. Prends ce mini-parchemin où il est écrit tout l’énoncé de la mission. On se revoit demain. »
Quand Nashima eut passé la porte du restaurant, Adare s’assit sur le lit et soupira.
« Ax…Tu sais très bien que je comprends ton acte mais il faut que tu comprennes que tu devras faire avec. En plus, en sa présence, je devrais faire semblant de prendre son parti.
-Quelqu’un m’a di qu’il est passé Junin grâce à un coup de piston.
-Tu es en train d’insinuer que Gensou fait mal son travail ?
-Non, bien sûr que non.
-Tu étais où ?
-Je peux ne pas vous le dire. Et n’essayer pas de me forcer à vous le dire s’il vous plait.
-Tu ne me fais plus confiance ?
-Vous savez très bien que si… Et puis après tout, j’étais dans les bas-fonds de Gensou. Ne me demandez pas pourquoi je suis aller là-bas, je n’en sais rien. Mais là-bas tout est extraordinaire. Il y à de bons adversaires à combattre, il y à cette fille chunnin aux cheveux noirs et…
-Arrêtes toi, tu me raconteras tout cela plus tard. En attendant, changes toi. Ton nouveau camarade, Nanami Rota m’a prévenu que vous avez un basket à faire et j’ai déjà prévenu Yuko qui est parti dans la matinée pour qu’il lui apprenne un peu à jouer. Tu as rendez-vous à 15 heures. Je te laisse. »
Tout compte fait, cette journée s’annonçait plutôt bonne pour Ax et il remit la lecture de la mission à plus tard.

Cela faisait maintenant quasiment une semaine que je m’étais installé dans cette vieille bâtisse qui m’avait semblait au premier abord n’être qu’une bicoque à l’abandon, jamais ne n’aurais pensée que quelqu’un y aurait élu domicile.

Je restais là scrutant l’imposant félin occupé à soigner son pelage, j’avais été tranquille une semaine entière et voila qu’un chuunin débarqué de nulle part, et de surcroit pas très sociable, venait de me prendre sous son aile, j’étais un peu déboussolé il ne m’avait pas tellement laissé le temps de réfléchir, pour lui je n’étais qu’un pass’ ….une vulgaire clé qui ouvrait la porte de Chikara à ce Monsieur asocial….mais qu’a cela ne tienne la clé tirait son épingle du jeu sur ce coup là, j’avais besoin de lui pour aller à Chikara et vice et versa.

Mais tout de même quel manière de surprendre les gens, vraiment il ne devait pas avoir beaucoup de relationnel pour agir de la sorte.

Je secouais la tête, remettant mes pensées dans l’ordre, je ne voyais pas ça comme une expérience sensei/disciple mais plus comme une sorte de cohabitation basé sur l’intérêt mutuel….autant dire une base plus que friable.

« Pfieuuuuuuu dans quoi tu t’es encore fourré mon pauvre, bon si je dois m’installer ici autant passer par les quartiers commerçant et réunir deux ou trois affaires » Pensais-je à voix basse.

Je pris donc la route des quartiers commerçant, le couvert du crépuscule quasiment en proie a la nuit m’offrait un camouflage idéal, je n’avais toujours pas envie de croiser quiconque de ce fait je dû prendre bien des détours pour éviter les quelques Gensouards trainant encore dans les rues, il me fallut quasiment le double de mon temps habituel pour rejoindre mon domicile, j’avais vraiment l’impression de jouer à l’espion.

Arrivé à hauteur de la place du marché, il ne resté qu’a passer le stand de ramen pour rejoindre ma destination, je baissais donc la tête et pressais le pas, je sentis les discussions tarir suivit du poids de l’observation des client du bar, serrant mes poing pour ne pas réagir, à la limite de courir j’arrivai donc face à mon domicile.

Je relevais la tête et vis devant moi s’étendre une toile de la stupidité humaine, la vitre du rez-de-chaussée avez était briser et sur la porte, qui avait était enfoncé, l’on pouvait lire gravé au kunai « traitre », je posais ma main sur la garde de Chinkonkyoku, et pénétra dans ma demeure. Tout était sans dessus dessous, les imbéciles avaient pris un soin particulier à tout saccager, je pris l’escalier qui menait au premier étage et comme je m’y attendais il n’avait pas était épargné, les murs avait était tailladé et le mobilier fracassé, la porte de ma chambre défoncé ne tenait plus que par un gond.

A peine j’eu posais ma mains sur cette dernière qu’elle tomba avec fracas sur le sol, visiblement ils ne cherchaient rien, car rien n’avait disparu, ils s’étaient contentés de ruiner ma baraque, je ne pu retenir mes larmes….non pas des larmes de tristesse mais bel et bien des larmes de colère, une colère qui montait en moi et semblait me dévorer. Mes pensées se brouillaient, j’avais envie de descendre dans la rue et de trouver le coupable de cette stupidité pour le faire payer….mais le lâche devais être tranquillement chez lui a l’heure actuel, je frappais d’un coup de poings le miroir déjà briser de la commode de ma chambre et un filet de sang dégoulinât le long des brèches de ce dernier, je repris mes esprit avant de fuir cet endroit.
Je courus essayant d’oubliez cette colère qui semblait se faire distancer au fur et a mesure que je m’éloignais, je coupais à travers les petites ruelles pour enfin revenir a mon point de départ.

Mes pensées c’étaient éclaircies et j’avais reprit mon calme :


« Il y’a une salle d’entraînement dans la cave avec plein de livres sur a peu près tout et n’importe quoi. Choisis une technique là dedans et quand je rentrerais du QG j’essaierais de t’aider dans la mesure de mes moyens » M’avait-il dit, et de toute façon je n’allais pas passer la nuit sur les marche de sa baraque.

Je me dirigeais donc derrière la bâtisse ou un escalier s’enfonçait sous celle-ci, je l’empruntais et me retrouvais bientôt dans une salle qui semblait mieux entretenus que le reste de la maison, une bibliothèque renfermait un nombre impressionnant de livre et la dites salle d’entrainement était plutôt spacieuse.
Je survolais les différents livre, mais aucun ne m’attirait vraiment j’avais en tête la technique de Dragons aqueux qu’avait effectué …….tiens je m’aperçus qu’il ne m’avait pas dit son nom, ni même un semblant de présentation.

Mais la soirée était désormais bien entamé je décidais de faire la lecture de deux ou trois livre concernant le suiton, des ouvrage plutôt barbant mais qui pourrait peut être m’apprendre deux trois astuces.

Un puissant rugissement vint me sortir de mon sommeil, visiblement je mettais assoupis durant ma lecture en témoigner la reliure du livre incrusté sur ma joue, un deuxième rugissement retentit apparemment il y avait du mouvement dehors, je montais les marche quatre à quatre et me dirigeais devant la maison ou le chuunin se trouvait :

« Alors bien dormis » Lui lançais-je amicalement.
« J’vais aller au QG faire les démarches pour te prendre en tant qu’élève » Me dit-il tout en regardant son énorme bestiole.
« Heu….. Moi sa va bien dormis » lui répondis-je ironiquement.

Il se tourna vers moi et repris :

« Y’a un problème…..J’te préviens je n’ai pas le temps d’écouter tes jérémiades »
« Non, c’est juste que j’me disais que bin…. »
« Bin quoi ?!! » Coupa t-il
« Bin que tu m’as pas l’air bien doué pour parler au gens….enfin …»
« Et alors y’a un problème ?! » reprit-il impassible
« Tu vois c’est ça d’on j’veux parler….et on c’est même pas présenté …. » Lui lançais-je.
« Tu t’appelles Hakaima…Sa me suffit !! »
« Et toi t’as pas de nom…au pire je t’appel l’asocial … » Dis-je sur un ton humoristique.

Il se tourna complètement vers moi, le visage impassible, avant reprendre de plus belle :

« L’asocial…….Pfieuuuuuuuu » puis il detourna son regard.
« Allez quoi si on est poussé à cohabiter autant que sa soit cool ….Et concernant ma technique j’y ai réfléchis et…. »

Il ne semblait pas me porter attention et continuais à s’éloigner ce n’est qu’au dernier moment qu’il lança :

« Chihousou…..Masaka Chihousou »

Puis il disparu en direction du QG, quand à moi je restais planté là :

« Bon va falloir occuper ma journée » Pensais-je.

Je m’allongeais donc dans l’herbe prés de l’eau et finit ainsi ma nuit attendant le retour de mon sensei l’asocial.

Partit il y’a seulement quelques heures, Chihousou avait retrouvé son nouvel élève endormi dans l’herbe et parlant de femmes en tenues apparemment plus que légère dans ses rêves, un sourire béa accroché au visage. L’envie de le réveiller brutalement était forte mais le chuunin décida de remettre cela à plus tard. Après tout, il devait sa future entrée à Chikara à ce Hakaima Horoshi que le QG s’était empressé d’en faire le kouhai du jeune homme dès que celui-ci avait déclaré le vouloir comme apprenti.

Il ne savait toujours pas pourquoi, mais son invité ne semblait pas très apprécié et à vrai dire il s’en fichait éperdument, il avait un pass pour le village du sable et une excuse pour ne pas poser un pied dans le domaine du clan et c’était cela le plus important. Après quelques secondes d’observations, il remarqua le livre posé négligemment à côté d’Hakaima. Un livre parlant du suiton, de son utilisation et des jutsus liés à l’eau les plus répandu. Sans grande surprise le livre était ouvert à la page des dragons aqueux, un jutsu de rang A. Bien trop pour les deux gensouards se dit Chihousou pour lui-même mais tellement facile à reproduire à l’aide d’un genjutsu.
Cependant si le jeune homme espéré que Chihousou lui apprenne des techniques liées au suiton, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’à a clavicule, non pas qu’il n’aurait pas voulu mais il n’avait plus d’affinité et n’avait, de toute façon, jamais était suiton.
Malgré tout, il souhaitait apprendre quelque chose à son élève, pas parce qu’il en avait réellement envie mais parce que, en plus de l’occuper, cette activité rendrait sa couverture plus réaliste…et amusante. Et puis quitte à jouer au sensei autant le faire jusqu’au bout.
Le Masaka tourna la tête vers Kae, le félin était accroupi attendant un quelconque mouvement et après un signe de la tête de son maître il s’approcha du jeune homme endormi et donna un coup de dent, sans danger, au bras de la belle au bois dormant. Ce qui eu pour effet de la réveiller immédiatement dans un cri de douleur et de surprise.

_Enfin réveillé ? Demanda Chihousou d’un air faussement surpris.
_Je crois que ça se voit, maugréa Hakaima en se massant l’avant-bras.
_J’ai regardé le livre à côté de toi et je te le dis tout de suite, les dragons aqueux ça va pas trop être possible.
_C’est pas de mon niveau je sais... soupira le genin.
_Avant tout, il faudrait savoir si tu as un style de combat bien particulier ou bien si tu te bats comme tu le sent selon les circonstances. Si c’est le deuxième cas, alors il faudrait que tu es des jutsus de toutes sortes pour pouvoir répondre au mieux au plus grand nombre de situations possibles.
_Ok…je ne crois pas avoir de style particulier, en fait je n’ai jamais vraiment combattu.
_D’accord. En attendant qu’une manière de combattre spéciale se manifeste chez toi, tu devrais essayer d’être un shinobi complet, autant offensif que défensif. Tu comprends ?
_Ouais, j’suis pas stupide…mais juste pour savoir, ce serait quoi ton style de combat ?
_Poker face.
_Gné ?
_Au poker, on appelle les joueurs qui dissimulent leurs émotions ainsi. En gros, je suis un bluffeur, j’utilise des genjutsu pour déstabiliser l’autre et l’obliger à en dévoiler le plus possible sur lui. Disons que je considère le combat comme une partie de cartes. Le gagnant n’est pas celui qui a les meilleurs atouts en main mais celui-ci qui s’en sert le mieux et le moins, expliqua Chihousou avant de reprendre. Si tes cartes ne sont pas bonnes, la façon dont tu les joues devient primordiale et bluffer devient un moyen d’obliger l’autre à dévoiler son jeu pour pouvoir répondre en conséquence et s’offrir des ouvertures.
_Je ne vois pas trop comment on peut bluffer pour gagner un combat.
_Les dragons aqueux sont un excellent exemple. Je ne suis pas suiton et pourtant j’ai créé, à l’aide d’un genjutsu, des dragons dignes d’un bon utilisateur du suiton bien qu’inoffensifs. En bref, la manière dont j’ai joué m’a donné assez de temps pour me faufiler derrière toi et te ficher la frousse.
_T’es en train de me dire que les dragons étaient…bidon.
_Exact mais le plus important pour l’instant et de t’améliorer. Alors actuellement, tes jutsus sont plutôt offensifs ou défensifs ?
_Offensifs, je crois, dit le genin après un temps de réflexion.
_Bien, vu ton niveau, je crois avoir trouvé une technique parfaite pour toi. Ce n’est pas une technique purement défensive mais ça devrait faire l’affaire.

Le chuunin, feuilleta le livre sur le suiton quelques secondes avant de le tendre à Hakaima. La technique présentée se nommait Mizu awa ou Vague d’eau, une technique de contrôle de l’eau. Celui souhaitant utilisé ce jutsu avait deux solutions : soit créer une vague d’eau à partir de rien ce qui était extrêmement coûteux soit se servir d’une étendu d’eau déjà présente. Une fois de l’eau disponible, il devait former une sorte de mur d’eau un peu plus grand qu’un être humain et légèrement plus large. Une fois cette surface crée l’utilisateur la faisait avancer puis s’abattre sur son adversaire ou simplement la faire s’abattre créant ainsi, l’espace de quelques instants, une défense solide. L’avantage de ce jutsu était bien évidemment le fait que l’attaque et la défense se trouvaient liée et que, contrairement à de nombreuses techniques, la distance augmenter la puissance d’une attaque étant donné que la vague d’eau engrangeait l’énergie cinétique au cours de son déplacement.
Cependant, l’inconvénient majeur de ce jutsu était qu’au cours de la technique, l’utilisateur diminuer son champ de vision car la vague, surtout à courte distance, aveuglé le lanceur et caché donc une éventuelle attaque latérale ou déplacement de la cible. D’après le livre, une vague de faible taille s’apparenter à un jutsu de rang C alors que la technique pouvait atteindre un rang B avec une vague pouvant atteindre trois mètres de haut pour autant de large créant ainsi, lorsqu’elle s’abattait, une pression difficilement encaissable.

_ C’est sûr que c’est du costaud ce jutsu, mais je devrais me démerder tout seul, s’exaspéra le genin.
_Je pourrais tester la résistance de la vague que tu créeras et t’aider à malaxer correctement ton chakra. Et puis tu n’es pas le seul qui doive s’entraîner.
_Toi aussi ? Parce que sans tes genjutsu t’es qu’un boulet ignare et incapable de combattre ?

A cette remarque, un shuriken de papier coupa une des mèches rebelles d’Hakaima avant de se planter dans un arbre derrière lui avec une force surprenante.

_J’ai nommer cela le Gouyashi no jutsu. Des jutsus basé sur l’utilisation du papier et crois moi, c’est aussi résistant que n’importe quelle arme normale , expliqua Chihousou.
_C’est…surprenant mais t’as pas l’air d’avoir besoin de bosser ça , lui fit remarquer Hakaima.
_Et bien en fait, je suis bien loin de ce que je souhaite faire avec le papier. Mais surtout c’est avec ça que je testerais ta vague d’eau donc si elle est pas correctement exécutée attends toi à souffrir , répondit le chuunin un sourire aux lèvres.

Hakaima se positionna donc au-dessus de la rivière et commença à malaxer son chakra comme l’indiquait le bouquin. De son côté, Chihousou essayait de faire voler une cocotte en papier à l’aide de son chakra pour réaliser son second jutsu goyashi : Gayoushi no umu.
Un long moment passa sans que les deux jeunes hommes n’échangent ne serait-ce qu’un mot ou un regard. Mais alors que le genin allait réussir à élever un volume d’eau suffisant, un coup d’œil vers le chuunin le persuada d’arrêter. Le Masaka avait quitté sa position assise pour se mettre debout. Autour de sa tête volait difficilement un oiseau en papier mais il ne semblait pas s’en préoccuper. D’ailleurs, il fermait les yeux et semblait pris dans une intense réflexion et ce n’est qu’après quelques secondes qu’il exprima ce qui l’inquiétait.


_Trois personnes arrivent, depuis le village apparemment, dit calmement Chihousou.
_Et comment tu peux savoir ça ? Demanda Hakaima.
_Attends et admire.

En effet quelques secondes plus tard, quatre personnes apparurent dans le jardin de la demeure sous le regard étonné d’Hakaima. Quatre individus, une femme et trois hommes. Les trois hommes se ressemblaient, de taille et de carrure moyenne et arborant tous le signe distinctif des Masaka. La femme avait une silhouette indistincte et un visage indéfinissable.

_Et bien, on ne dit pas bonjour à son sensei Chi’ ? Dis la femme.
_Comment allez-vous Ariora-sensei ? Répondit Chihousou.
_Sa va mais j’aimerais discuter avec toi quelques instants pour t’expliquer la situation.

Après ces paroles, Ariora examina longuement Hakaima de ses yeux experts habitués à espionner et analyser chaque détail. Puis son regard se porta vers l’oiseau en papier désormais au sol puis sur Kaerizaki.

_Tu es beaucoup plus entouré qu’avant cher Kouhai, fit remarquer Ariora. Et les rumeurs selon lesquelles tu aurais pris ce criminel sous ton aile étaient donc fondées.
_Son passé ne m’intéresse pas, répondit le chuunin en faisant taire la future réplique du genin d’un signe de tête.
_Toujours égal à toi-même. Peu importe qui est en face de toi, la seule chose qui t’intéresse et ce qu’ils peuvent t’apporter. Je me demande juste ce qu’il peut t’apporter, dit la jounin en désignant Hakaima d’un geste dédaigneux.
_Bon alors, de quoi vouliez-vous m’entretenir ?
_C’est entre toi et moi, vous trois empêchez le gamin de nous déranger, ordonna la jeune femme aux trois hommes qui l’accompagnaient.

Puis, elle amena son kouhai à l’autre bout du jardin. Celle-ci regarda de nouveau le chuunin, scrutant chaque parcelle de peau qui lui faisait face. Puis ses yeux croisèrent ceux de Chihousou et la lueur de son regard changea.

_Quelque chose à changer en toi, dit finalement Ariora en touchant le visage de son kouhai.
_Plus que vous ne le pensez sensei…mais cela ne vous concerne pas.
_C’est à propos de Shigeru ? Demandat-elle.
_Si seulement…soupira Chihousou avant de changer la conversation. Pourquoi êtes vous ici ?
_Ici aussi les choses ont changées. Je ne pourrais plus t’aider, mon chef de famille est mort et j’ai était choisi pour prendre sa place…
_Vous ? En simple conseiller du clan, je ne vous imagine pas vraiment au milieu de ses vieux croulants, dit le chuunin en souriant.
_Enfin bref, les trois gorilles sont avec moi jours et nuits exceptés lors de mes mission, de plus en plus rare. Mais ce n’est pas pour ça que je suis là. Le conseil veut te tester, toi et cet…
_...Hakaima ?
_Ouais, ils veulent savoir si ses capacités méritent que toi, l’un des fils d’une des familles les plus importante et son héritier daigne t’y intéresser, expliqua Ariora.
_Mais ce n’est qu’une excuse. Les conseillers veulent uniquement savoir si je me suis réellement entraîné durant ces trois semaines avec Kaze et Kiyo.
_T’as tout compris, mais je ne me fais pas de soucis sur tes capacités. Tu affronteras des membres du clan, des chuunins comptant uniquement sur le fuuton et leurs sens mais…
_Ca risque d’être plus difficile pour Hakaima. Ils lui ont préparé une surprise ? Demanda Chihousou.
_Je ne peux que supposer. Mais tu sais qu’habituellement, rare sont les Masaka qui enseignent à d’autres que ceux du clan. Alors forcément que tu prennes un élève qui en plus de ne pas être Masaka et soupçonner de meurtre…
_J’ai confiance en ses qualités. Je connais les genins du clan, ils se croient supérieurs parce qu’ils ont grandis dans l’adoration de ceux ne pouvant être shinobis et de leurs sens exceptionnels alors que il est rare que quelqu’un rate l’épreuve. Ne vous en faites pas pour moi Ariora.

Quelques minutes plus tard, Ariora et les trois hommes partirent et Chihousou se retrouva seul avec l’incompréhension d’Hakaima. Chihousou lui expliqua ce qu’il devait savoir avant de lui résumer la situation.

_En bref, tu as trois jours pour maîtriser ton jutsu.

J'étais scotché! Je n'arrivais pas à avaler ses paroles. Le silence retomba, même la fôret semblait silencieuse. Seule le bruit permanent de la fière cascade dominant le village était présent. Mon corps ne semblait ne plus vouloir répondre. Normalement, je n'avais pas à être aussi étonné après avoir subi l'épreuve de "courir sur l'arbre". Mais cette fois, je trouvais l'exercice surnaturel. Effectivement, dans la phrase "marcher sur l'eau", les trois mots ne pouvaient pas coller. Kinoa me fixa intrigué. Elle baissa la tête en soupirant. Elle s'approcha puis hurla:

-Un problème, Dozaku ?!
Moi: Aargh! Bah...euh... c'est juste que..."marcher sur l'eau", c'est possible?
Kinoa: Bah oui, banane ! T'es un ninja je te rapelle ! Un truc pareille ne devrais pas t'étonner.
Moi: Tu délires ?
Kinoa: Non, je suis sérieuse! Si tu me croies pas, t'as qu'à glander jusqu'au début de l'examen de sélection des chuunins et je peux te dire que tu n'auras aucune chance, Kotabruti !
Kota: Désolé...

Elle se retourna puis ajouta:

- Au boulot!
Moi: OK!

Je me rendis près de l'étang. L'eau me paraissait calme et paisible, parfaitement plate. Elle reflettait très bien mon image. Je portais ma tenue habituelle rouge avec une croix noire longeant le flanc et un pantalon bleu sali et déchiré par l'entraînement. Mes deux yeux bleus, un peu cachés par ma tignasse brune plongeaient dans ceux de mon reflet. Je les fermai pour me concentrer. Je sentis mon chakkra se densifier dans mes pieds. J'étais coupé du monde m'entourant. Très lentement, je posai un pied sur la surface de l'eau. SPLASH ! Je tombai dans l'eau de manière lamentable. Je m'étais retrouvé en train de nager pour regagner le bord. En sortant, je me sentais allourdi par l'eau et tout trempé. Je me suis donc débarrassé de mon T-shirt. Je joignai mes mains et ecartai les jambes. J'oubliai le monde extèrieur et me focalisa sur mon chakkra. Je débutai alors la marche sur l'eau. A plusieurs reprises je me m'étais désiquilibré mais sans faire attention pour éviter toutes baisse de concentration. Le niveau de l'eau dépassait mes chaussures et je m'enfonçait à chaque pas. Mais au final, je tombai dans l'eau. A chaque essais, je progressais, lentement mais sûrement. Il me semblait que "marcher sur l'eau" n'était pas si impossible que ça en fin de compte. Je fis de nombreuses pauses et la journée s'écoula. A la fin de celle-ci, je dinais avec Kinoa autour d'un brasero. On mangait des poissons qu'elle avait pêché. Entre deux bouchés, elle demanda:

-Alors, cet entraînement, ça en est où ?
Moi: Hum? Euh...je commence à piger le truc, ce n'est plus qu'une question de temps.
Kinoa: Contente de l'entendre! Tu devrais récuperer pendant cette nuit. Demain, tu reprendras.
Moi: Ok.

Le silence retomba et le repas se termina sans un mot. Seul un "bonne nuit" avant de rejoindre nos tentes respectifs. La second jour d'entraînement se termina, il est même loin d'être fini...

[HRP]RP coupé en deux: il dépassait la limite de caractères XD[/HRP]

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*: Kuro-kemono: (Bêtes-noires) Mei-Lynn à décider de réunir l'animation d'animaux en une seule tehcnique.
*²: Kuro-Tsume: (Griffes-noires) Nom donnée à la techniques qui permet de se faire pousser des griffes en encre.

Troisième jour

Cette fois-ci, je me suis levé plus tôt que Kinoa. Le Soleil n'était pas encore visible même en haut d'un arbre. Je surveillais les alentours. La forêt était incroyablement petite et le centre du village n'était pas loin. Je voyais aussi ma maison un peu à l'écart, toute minuscule et toujours en réparation. Une bonne partie du domaine était reconstruite. Dans le village, je distinguais le terrain d'entraînement, le QG, le quartier commerçant, les bains et l'imposant hôpital. Je descendis de l'arbre sans bruit et gagnai le bord du petit étang. Il semblait, comme chaque jour, très calme. Sans attendre, je me débarassai de mon haut et me tourna vers l'étang. Je regroupais mes mains et fermai les yeux. mon entraînement recommença alors. Une heure passa pendant que je tentais à plusieurs reprises à marcher sur l'eau et les premiers rayons de Soleil vinrent illuminer le village. Kinoa sortit de sa tente. Elle se lève réellement avec le Soleil. Elle s'équipa de son arsenal habituelle. Il vint alors près de l'eau et remarqua une silhouette en son centre. Elle ne mit aucune difficulté à me reconnaître, immobile stable, concentré, debout à la surface de l'eau. Elle souria puis m'adressa:

-C'est bien, Kota! Tu progresses vite !

A l'instant où j'entendis ces mots, je tombai dans l'eau en buvant la tasse. Je me retournai vers elle:

Moi: Non mais ça va pas! Tu vois pas que j'étais concentré, là!
Kinoa: Si tu perds ta concentration rien que pour ça alors t'as toujours le niveau d'un débutant, Kotabruti!
Moi: Je peux aussi te dire Kinoabruti. Tu te gènes pas à me perturber alors que je m'entraîne, j'allais réussir!
Kinoa: Un ninja sait courir dessus sans même y penser alors ne pense pas avoir réussi !

Je me calmai et, au passage, Kinoa aussi. Elle reprit d'un ton moins furieux:

-Quoiqu'il en soit, tu as compris comment ça marche, tout ce qui te manque c'est de l'expérience.
Moi: Tu veux dire que si je pratique ça encore un peu de temps alors je serais capable de combattre sur l'eau
Kinoa: Sans problème ! En clair, t'as réussi l'exercice.
Moi: Sérieux?
Kinoa: Maintenant, tu es capable de perfectionner ton ninjutsu.

A ce moment-là, je me rappelai ce que Kinoa m'avait dit le premier jour. Elle m'avait dit que cet entraînement me permettrait en sa conclusion d'améliorer mon contrôle du chakkra et donc, mon ninjutsu. J'avais oublié ce point mais, maintenant, un joie énorme m'envahit. Kinoa semblait elle-même contente de la nouvelle. Mon rêve de devenir plus fort pourra peut-être prendre réalité. Je pensais alors à ma famille. A mon père, surpris par mes progrès. Ma mère, me félicitant. Je repensais au clan et à mes responsabilités en tant qu'héritier du titre de chef de famille. Je n'avais jamais pensé à ces responsabilités. Je les fuyais car j'étais faible. Peut-être que gràce à Kinoa, ça va changer. Je pensais à la serrer dans mes bras mais l'idée était trop mauvaise si on ne veut pas mourir. Elle continua:

-La suite, tu la feras toi même. Je n'ai plus à t'occuper de toi.
Moi: Ca veut dire qu'on rentre ?
Kinoa: Oui, il est temps pour nous de rentrer. Si ça te pose problème, restes ici mais sans moi.
Moi: Non, ça ne me pose aucun problème
Kinoa Dans ce cas, désinstalle le camp, prends tes affaires et on part
Moi: Occupes-toi de ta tente.

On rangea nos affaires et démonta les tentes. Une fois le camp désinstallé, on quitta enfin la forêt, les sacs sur nos dos. On regagna le centre du village. Il était très animé et il y avait beaucoup de monde. Les boutiques étaient partout. Ca me faisait du bien de revenir en ville. Nos maisons se tenaient plus loin. Quand on eut quitté les rues, on vit ma maison, un peu isolée. On suivit le chemin qui menait à elle. Kinoa devait continuer avant d'arriver chez elle. Nos chemins se séparèrent.

Kinoa: Bon, je te laisse!
Moi: Kinoa.
Kinoa: Hum?
Moi: Merci.

Sans rien dire de plus elle se retourna pour continuer sa route. Je me dirigeai vers la porte de chez moi et frappai dessus. J'entendis des pas rapides qui semblaient s'approcher. La poignée tourna et la personne qui m'acceuilla était ma mère:

Yunika: Kota? C'est toi?
Moi: Je suis de retour!
Yunika (Me serrant dans ses bras) Je suis si contente que tu sois là !
J'appelle ton père. Shokun, viens ici! Ton fils est de retour !

Mon père vint en courant et me serra dans ses bras à son tour

Shokkun: Tu vas bien ? Alors cet entraînement ? Tu as progressé ?

Et comment ! J'étais sûr d'une chose, je ne suis plus le Kotabruti faible que j'ai toujours été, j'étais à présent... un pur ninja!

Après quelques minutes de marches, animées par les questions du jeune Genin sur le village caché de la cascade, nous entrons dans les bas-quartiers. L'air y est nauséabond et oppressant, l'atmosphère se fait lourde et menaçante.
Le jeune Keitaro ne pose plus de questions, maintenant. Il a peur.
Nous croisons de nombreuses personnes, couvertes pour la plupart de cicatrices et vêtus de guenilles. Ils ont tous l'air de sortir des cachots de Gensou, et empestent la crasse et l'alcool.
Puis nous arrivons devant un bar fringuant, portant l'enseigne "La Taverne du Dodo qui Tousse", en lettres lumineuses et rouges. Je fais signe aux deux Chikarates d'entrer, tout en adressant un signe de tête au videur.
A l'intérieur, l'air est doux et respirable, chargé de senteurs exotiques. Le long du mur du fond, siège un comptoir garni de bouteilles en tout genre, et une serveuse pulpeuse en fait tournoyer plusieurs entre ses longs doigts fins.
A droite et à gauche, des rangées de fauteuils rembourrés plus que confortables, sur lesquels des hommes de tout âge rongent leur frein. En effet, au centre de la salle, se trouve une piste de danse, sur laquelle trois jeunes femmes splendides se trémoussent dans le plus simple appareil.
Shikamaru - Détourne le regard, Keitaro, cet endroit... N'est pas pour toi...
Bien à l'inverse des conseils de son sensei, le jeune Genin ouvre de grands yeux, analysant le moindre mouvement des trois fessiers.
Shikamaru - Keitaro !
Revenant à la réalité, Keitaro regarde son sensei en face.
Keitaro - Pardonnez-moi, sensei ! Mais... Vous transpirez ?
En effet, le Jounin de Chikara a des gouttes qui perlent sur son front. Il semble encore plus attiré par la vision lubrique que son élève, et a l'air de faire tous les efforts du monde pour résister à l'envie de se jeter sur la piste.
Je me retourne alors vers eux.
Takeshi - Chers amis de Chikara, bienvenue chez moi... Tout ce que vous voyez ici est à moi.
Ils sont tous les deux bouche bée.
Shikamaru - Eh bien, on peut dire que vous avez réussi dans vos affaires... Ces filles donnent le tournis, à se déhancher comme ça... Comment faites-vous pour résister à la tentation, à les côtoyer toute la journée ?
Souriant, je compose le signe du Yuugiri.
Surprenant l'assemblée, y compris mes comparses chikarates, je me retrouve sur la scène, et, saisissant l'une des danseuses par la taille, l'embrasse avec fougue. Les deux autres se mettent à danser autour de nous, d'une façon très érotique.
Relâchant la danseuse, je me retéléporte devant le Jounin.
Takeshi - Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y succomber... Maintenant, suivez-moi.
*L'effet recherché à marché, ce Shikamaru est désormais impressionné. On va voir ce qu'il me veut maintenant !*

Après avoir passé une porte dérobée, et monté un escalier en colimaçon, nous débouchons dans mon bureau. L'un de ses murs est une grande baie vitrée, donnant sur la salle principale.
Je leur fais signe de prendre place dans un long sofa, adjacent à mon bureau, et je prends à mon tour place sur une chaise recouverte de cuir noir.
Takeshi - Alors, mon cher Shikamaru, que me vaut cette visite ? Je me doute bien que vous n'avez pas fais tout ce chemin juste pour mes beaux yeux.
Shikamaru - Effectivement... Les membres du conseil m'ont envoyé pour vous faire part de leur mécontentement.
Takeshi - Leur mécontentement, hein ? Pourquoi seraient-ils mécontents ?
Shikamaru - Ils ont eu vent de vos activités, et veulent que vous rentriez immédiatement au village, pour y être interrogé.
Je souris.
Takeshi - Et pourquoi rentrerais-je ? Je suis très bien à Gensou !
Shikamaru - Votre oncle vous somme de revenir, et si vous obtempérez, il s'assurera que vous serez bien traité. De plus, il souhaiterais que, en gage de bonne volonté, vous soyez examinateur lors du prochain examen de passage, qui aura lieu à Chikara.
Takeshi - Et si je refuses ?
L'expression du Jounin change tout à coup, et devient plus sombre.
Shikamaru - Ma mission est de vous ramener, par la force s'il le faut.
Takeshi - Je vois... Alors mon oncle tient tant que ça à ma présence ?
Le Jounin redevient souriant.
Shikamaru - Oui, et il s'attendait à cette attitude. Il a donc quelques arguments à faire valoir. Premièrement, vous serez examinateur. Deuxièmement, votre casier sera vidé. Troisièmement, vous pourrez peut-être viser une promotion prochaine. Quatrièmement, il s'engage à augmenter vos acquis, personnellement. Et enfin, il vous donneras de nouvelles informations concernant un certain Idato.
*Idato ?*
Mon visage affiche alors une expression de surprise, puis je me ressaisis.
Takeshi - Et en contrepartie ?
Shikamaru - Vous rentrez au village, vous abandonnez toute action illicite, vous prenez en charge une équipe de Genin, et vous devenez examinateur lors du prochain examen...
Takeshi - Si je refuses, vous devrez me faire du mal, et me ramener par la force, c'est ça ?
Shikamaru - Oui.
Takeshi - Donc vous me menacez ?
Shikamaru - Oui.
Nous nous levons de concert, alors que le Genin, assistant à la scène, médusé, n'ose bouger.
Shikamaru - Veuillez vous rasseoir !
Takeshi - Non !
Shikamaru - Dans ce cas...
Il bondit vers moi, et je me téléporte derrière le Genin, sortant mon sabre, et le plaçant sous sa gorge.
Takeshi - Pas de bêtise, ou ton jeune protégé passera de vie à trépas !
Shikamaru - Je vois que ces quelques mois à Gensou ont fait de vous une bien mauvaise personne. Je me refuse à vous confier un de mes élèves !
Takeshi et Keitaro - Gné ?
Shikamaru - Oui, si vous obtempérez, ce jeune garçon fera partie de votre équipe.
Takeshi - Quoi ?
Keitaro - Vous me laisseriez sous les ordres de ce fou ?
Shikamaru - Le conseil en a décidé ainsi...

Plusieurs heures plus tard, à l'extérieur du village de Gensou.
Les deux chikarates sont sortis du village, et attendent le troisième ninja, qui fera le voyage de retour avec eux.
Keitaro - C'est quoi qui l'a fait changé d'avis ?
Shikamaru - Je ne sais pas, mais un des arguments du vieux Masumane a du lui paraitre suffisamment intéressant pour qu'il choisisse de rentrer.
Keitaro - Et il arrive quand ?
Shikamaru - Bientôt... Le milieu dans lequel il était ne laisse pas partir comme ça ses membres... Il possède surement de nombreuses infos dangereuses... Il devra être discret quant à son départ.
J'apparais alors face à eux.
Shikamaru - Bon, on y va ?
Takeshi - C'est parti !
Keitaro - Au fait, mon entrainement ?
Shikamaru - On en reparle au retour !
Keitaro - Pfff, d'accord...
Soudain, Shikamaru et moi entendons un bruit, et nous nous raidissons, prêts à tout.
Keitaro - Ben quoi ? Qu'est-ce que...
Shikamaru - A terre !
Le Jounin saute, emportant son élève au sol. Quant à moi, je me téléporte loin en retrait. Des salves de shurikens passent au-dessus de leur tête.
Elles semblent venir de plusieurs points à la fois. D'un regard, le Jounin et moi-même nous assignons les cibles. Je fonce alors en courant vers un des cinq points de tir. Une fois un fourré traversé, je tombe face à face avec un Chuunin de Gensou. A son épaule, le symbole du clan Chirakakku.
*Merde, un flic !*
Je sors mon sabre, et tranche ma cible en deux. Celui éclate en fumée.
*Un clone ?*
Je me redirige alors vers le Genin, toujours cloué au sol, et crie à l'attention de Shikamaru.
Takeshi - Des clones !
Shikamaru - Je sais.
Il se redresse, derrière moi.
Shikamaru - Je les ai eu... Mais l'original semble camoufler son chakra.
Keitaro - Euh, c'est juste une idée, ou on y voit de moins en moins ?
Obnubilés par le combat, nous n'avons pas vu la brume qui commence à envahir le paysage.
Takeshi - De la brume ?
Le Jounin s'approche d'une de ces vagues brumeuses, et la touche. Il se recule aussitôt.
Shikamaru - Pas de la brume... De la vapeur... La technique héréditaire du clan Chirakakku...
Takeshi - C'est bien eux... Ils doivent en avoir après moi... Keitaro, reste couché, ça va chier...
Keitaro - Et merde...

Je fais deux clones, et le Jounin fait de même, puis nous nous élançons tous dans des directions différentes.
Lorsque je traverse ces vagues de vapeur, elles me brulent la peau. Je concentre alors mon chakra, afin de créer une fine couche par-dessus ma peau. Ça réduit la violence des brulures, mais le fait est que nous sommes toujours prisonniers de cette cage mouvante.
Je me recule d'un bond, ayant une idée pour contourner le problème.
Je concentre mon chakra dans la lame de Takekaze, et envoie plusieurs vagues de Fuuton. Celles-ci laissent de larges entaille dans la barrière aqueuse.
*Super !*
Je reconcentre un maximum de chakra dans Takekaze, puis m'élance en l'air. Une fois à une dizaine de mètres, je lance mon attaque. Pendant que je tourne en l'air, j'envoie de nombreuses vagues de Fuuton, découpant la barrière.
Takeshi - Vous le voyez ?
Clones de Takeshi - Non !
Clones de Shikamaru - Toujours pas !
Shikamaru - Non, essaye encore !
Je retombe au sol, fatigué.
Takeshi - C'est pas gratuit en chakra ce truc... Peut pas le refaire comme ça...
Keitaro - Euh, Sempai ?
Takeshi - Quoi ?
Keitaro - Je crois l'avoir vu...
Takeshi - Où ?
Il me désigne une direction, face à moi.
Je relance mon attaque vers cet endroit, et les feuillages d'un grand arbre apparaissent clairement. Sur une branche, le ninja de Gensou.
Takeshi - Yuugiri !
Je réapparais sur une autre branche de cet arbre, et il saute alors pour éviter mes attaques de sabre.
Retombant au centre du dôme de vapeur, il est alors très vulnérable.
Shikamaru, ayant suivi l'action, se jette sur lui. Le corps à corps est rapide, et le Gensouard finit inconscient.

Takeshi - Bon on se casse... On a du affronté un seul Chuunin des Chirakakku, mais si le reste du clan débarque, je ne donne pas cher de notre peau...
Shikamaru - Ouais, on y va.
Et c'est ainsi, après ce rapide combat, que nous faisons route, rapidement, vers Chikara.
Je regarde une dernière fois en arrière, vers ce village qui m'a tant donné. Ce village dans lequel mes plus grands fantasmes furent assouvis.
*Adieu, Gensou !*

Trois jours, j’avais seulement trois jours pour maitriser cette technique.

Les traits du visage de Chihousou c’était quelque peu fermés, bien que sur lui les émotions étaient difficiles à dénoter, j’avais comme l’impression que le discours qu’avait tenue cette femme l’avais quelques peu déstabilisé :

« Bon allez grouille toi on à pas de temps à perdre …. » Dit-il d’une voix forte et autoritaire.
« Sa va….sa va, ya pas le feu … »
« Si justement… » Dit-il en secouant légèrement la tête.
« Façon de parler… » Dis-je de mon ironie habituelle.

Je m’empressais donc de prendre place sur la grande rivière, Chihousou me faisait face et semblait imperturbable, flottant à la surface de l’eau avec une aisance remarquable. Pour ma part je n’étais pas très doué de ce point de vue, je marché lentement sur la surface de l’eau, me concentrant sur mon flux de chakra pour éviter de m’enfoncer dans le lit de la rivière :

« Bordel…..j’ai déjà assez de mal comme ça à me tenir debout et faut en plus que je réalise un jutsus……c’est pas gagné… » Pensais-je

J’arrivais bientôt au milieu de l’étendue d’eau, je me stabilisais tant bien que mal, en prenant bien soin de ne pas trop montrer ma maladresse à Chihousou et je m’écriais :

« Bon t’es prêt j’vais y’aller mollo….. T’inquiète pas »

J’eu pour seule réponse un balancement de tête exaspéré de la part de mon sensei.

Je me concentré à la fois sur la circulation de mon chakra, sans pour autant oublier mon équilibre précaire, après une série de signe je m’exécutais :

« Ninpô : Mizu Awa » M’écriais-je

Un léger remous se fit sentir sous mes pieds et une minuscule onde remonta pendant quelque temps vers l’amont avant d’être balayé par le courant inverse de la rivière :

« Heuuuuu…….faut bien s’échauffer » lançais maladroitement.

Chihousou se pris la tête entres les mains et continua :

« Ton problème et que tu es beaucoup trop concentré sur tes appuis pour faire attention à ta technique, regarde toi on dirait que tu marche sur des œufs… »
«J’aurais aimé t’y voir toi la première fois que t’as fait un truc pareil …… »
« J’ai jamais eu de problème particulier avec ce genre d’exercices » s’étonna t-il.
« M’aurais étonné… » Murmurais-je

A peine avais-je finis mon bredouillage qu’un shuriken siffla non loin de moi, j’eu à peine le temps de sauter sur le côté pour l’esquiver :

« Mais t’es malade !!!!!!!! » Criais-je à l’adresse de Chihousou

Il ricana et reprit de plus belle :

« Tu vois ton équilibre n’est pas mauvais tu as brillamment esquivé mon shuriken sans pour autant te focaliser sur tes appuis »

Je restais un moment perplexe, il avait raison j’avais inconsciemment gardé mon équilibre et j’avais même esquivé son attaque mais je fus une nouvelle fois interrompu dans mes pensées :

« Tu vois, il ne faut pas te focaliser la dessus, sa ne devrais même pas d’embrumer l’esprit ce genre d’exercice »

Et comme pour tester ses dires, à la fin de son speech il me lança une nouvelle volée de shuriken que j’esquivais en sautant sur le côté :

« Bon j’crois avoir compris le truc……c’est bon on stop les shuriken hein »

Je me concentrais sur mon chakra une nouvelle fois, je le sentais circuler dans mon organisme et lorsque je me sentis prêt, je composais les signes et d’une voix forte m’écriais :

« Ninpô : Mizu Awa »

Une vaguelette cette fois remonta le courant et vint mourir sur les tibias de Chihousou :

« Bon on va considérer ça comme un progrès hein » dit-il.
« Bin y’a pas mort d’homme, aux deuxièmes essais j’fais une vaguelette y’a pire non ?? » Lui dis-je avec un large sourire
« Ton optimise me tue Hakaima ….. »Dit-il un mouvement de tête amusé.

Je pris place, j’observais cette fois Chihousou qui se tenait à environs 20 mètres de moi, les bras le long du corps attendant de pouvoir contrer ma technique, à condition que j’y arrive bien évidemment.
Mais je ne pris pas le temps cette fois de me concentrer longuement, essayant de prendre par surprise Chihousou, je composé rapidement les signes et je frappais du poing la surface de l’eau en m’écriant :

« Ninpô : Mizu Awa »

Une vague d’environs 50 centimètres de haut déferla vers Chihousou, mais il l’esquiva d’un simple saut se retournant pour voir la vague s’échouer au détour d’une courbe de la rivière :

« Bon faut l‘avouer tu te débrouille pas trop mal » Dit il tout en restant tourné
« Merci… mais bon c’est un trait de famille de maitriser facilement le suiton » je lui répondais avec fierté.
« Mais bon par contre le coup de frapper le sol et toute la mise en scène sa le fait moyen »
« J’avais pensé mettre ma touche perso’ à la technique tu vois, histoire de faire class’ » Dis-je en me frottant la tête
« En combat réel évite ce genre d’artifice, sa pourrait te couter cher……..Et de plus c’était pas class’ du tout ….» répondit-il
« Bon reçu… pas de mise en scène, mais sérieux c’était pas class’ ?? »

Il sourit visiblement amusé par ma remarque puis reprit :

« Bon cette fois je vais contrer ta technique, tâche de bien la réaliser ou tu risque de morfler »

Je me concentrer donc d’avantage, essayant de cumuler le plus de chakra possible dans la technique, puis je recomposais une énième fois les signes :

« Ninpô : Mizu Awa »

Une vague de 1 mètre se forma devant moi et fonça vers Chihousou, et comme il avait si bien dit la puissance de cette technique s’accroissait avec la distance si bien qu’arrivé a sa hauteur la vague devait bien mesurer dans les 1m60 :

« Yataaaaaaaaa, cette fois je tiens le bon bout !!!!!! » Criais-je à qui veut l’entendre

Mais ma joie fut de courte duré, j’observai Chihousou, qui de sa grande taille dépassait encore d’une bonne trentaine de centimètres au dessus de la vague, qui d’un geste vif coupa littéralement la vague en deux à l’aides de ses lames camouflé dans ses bracelet de cuir.
Mais il ne se contenta pas de ça et de l’autre bras il me lança un de ses shuriken de papier qui fusa vers moi à une allure folle, n’ayant pas le temps d’esquiver dans les règle de l’art, j’annulais la diffusion de chakra sous mes pied ce qui eu pour effet de m’engouffrer dans l’eau, je vis le Shuriken passer tel une ombre sur la surface de l’eau avant de l’entendre se fracasser contre un arbre dans un bruit sourd, quelques fractions de seconde plus tard j’étais sous l’eau.
A ma sortie j’étais trempé, je m’appuyé désormais sur la surface de l’eau avec aisance et me hissais hors de cette dernière :

« Bon je vois que tu veux me tuer……j’apprécie » Lui lançais, le ton un peu amer.
« J’suis pas la pour te dorloter, et de quoi tu te plains ton esquive était plutôt astucieuse » Me dit il en souriant

Le soleil commencé à être très bas dans le ciel et la visibilité en était quelque peu amoindri, je me relevais et sans dire d’autres mots :

« Ninpô : Mizu Awa »

A mon grand étonnement une vague 1m50 de haut surgis devant moi avant de déferler vers Chihousou qui eu, l’espace d’un instant, l’air surpris.
Au fur et à mesure qu’elle avançait vers Chihousou elle gagnait en volume si bien que bientôt je ne le vis plus.
Soudain trois shuriken de papier percèrent la vague, tandis qu’un seul resta prisonnier de cette dernière, j’esquiver tant bien que mal, la vague ayant ralentit les projectiles elle me permit une esquive in extremis, je tombais sur la surface de l’eau, sans pour autant m’y enfoncer.

Puis la vague sembla percuter quelque chose, dans un fracas rappelant le bruit des vagues sur les rochers, je relevais la tête et vis deux grandes lames de papier scinder la vague en milieu :

« Hummmmmm joli, mais ce n’est que peu de chose par rapport à ce que peu donner cette technique une fois maitrisé » Dit il en me regardant, ses vêtement légèrement éclabousser par ma technique

Je souris, j’étais assez fier de ma prestation, le crépuscule c’était quasiment éteint et les premières étoiles faisaient scintiller le ciel, je me laissé tomber à la renverse quelque peu essoufflé, il ne semblait pas mais l’entrainement de Chihousou était assez crevant :

« Bon sa suffira pour aujourd’hui je crois » dit il en essorant ses manches.
« J’suis vanné…….. »

Puis nous rentrâmes dans la vielle demeure de Chihousou, j’étais complètement lessivé, si bien qu’après le diner, qui fit débat soit dit en passant car aucun de nous deux ne voulant la bouffe à l’autre l’on se retrouva chacun à déguster sa ration de nouille en boite réchauffer, j’allais me coucher et fut bientôt pris d’un sommeil de plomb.

Alors que le soleil se levait tranquillement sur Gensou, Chihousou devait avouer que les progrès réalisés par Hakaima la veille l’avait impressioné. Le genin avait quasimment maitrisé son nouveau jutsu, à une puissance plutôt faible au vu du potentiel que la technque pourrait dévelloper, mais le résultat était plutôt…incroyable.
Cependant, le chuunin avait d’autres choses à penser. Et tout en caressant le crane de Kae, accroupi à ses côtés, il cherchait une solution pour réaliser son gouyashi no umu. Car, bien qu’il réussissait à animer le papier, le résultat ne durait que quelques secondes et ce n’était pas une question de quantité de chakra car cela n’avait d’influence que sur la solidité de l’origami. Perdu dans ses pensées le jeune homme ne fit pas attention aux bruits de pas derrière et fut donc surpris par l’arrivée en fanfare de son élève, un grand sourrire aux lèvres et un patate d’enfer. Apparemment réussir une technqiue de rang C la veille l’emplissait de joie et l’aider à récupérer.

_Bon alors, on le continu cet entrainement ? Demanda le nouvel arrivant.
_Effectivement et je vais te montrer la plus grosse faiblesse de ta technique…dit alors Chihousou.

Comme la veille, les deux shinobis se placèrent l’un en face de l’autre, le genin prêt à lancer son jutsu et le chuunin prêt à le contrer. Et après un premier essai raté d’Hakaima qui consterna Chihousou, expliquant alors qu’il ne comprenait pas comment il avait pu se rater après avoir si bien réussi le jour précédent, la vague d’eau fut finalement lancée. Une Mizu no Awa de taille respectable, environ un mètre cinquante au départ et qui approcha les deux mètres une fois sur le Masaka. Cependant, alors qu’un sourrire satisfait se formait sur le visage du genin, un kunai fonça sur lui depuis le côté. Et comme la veille, il esquiva en arretant le flux de chakra dans ses pieds et s’enfonça alors dans l’eau. Et lorsqu’il remonta à la surface, les griffes du chuunin se retrouvèrent à quelques centimètres de son visage alors qu’il vit son sensei en excellent état et sans la moindre goutte d’eau sur lui.

_Ton jutsu doit gagner en vitesse Hakaima, lui dit simplement Chihousou.
_Mais, comment…
_Un saut latéral avec un lancer de kunai. Ta vague ne peut être plus large que la rivière et le temps qu’elle arrive sur moi j’ai largement le temps d’aller au bord. Sans que tu puisses me voir. Ensuite en utilisant trop souvent la même esquive tu facilite l’anticipation de ton adversaire. Il m’a suffit de retenir où tu avais plongé et d’y être quand tu remonterais. J’aurais aussi put mettre une note explosive à mon kunai et l’activer…
_Il faut donc que je fasse ma vague plus large, commenta Hakaima.
_Non, je te l’ai dit. Plus rapide, limite la possibilité de ton opposant à voir venir. Et puis en la faisant plus large, tu réduirais encore ton champ de vision, expliqua le chuunin.
_Et comment je suis sensé faire ?
_Absolument aucune idée mais si tu trouves pas tu pourrais te reculer après l’execution de la Mizu non awa, cela pourrait compenser en partie la diminution de ta vision périphérique. Et comme t’es pas le seul à devoir t’entrainer, je te laisse.
_Pff, lacheur…

Les deux shinobis se séparèrent donc pour poursuivre leur entrainement chacun de leur côté. Mais avant de commencer à s’exercer, Chihousou devait trouver un moyen pour donner à ses origamis quelque chose leurs permettant de s’animer pour une longue durée avec une quantité de chakra limitée. C’est ainsi qu’il se retrouva à feuilleter de nombreux livres sur la circulation du chakra et sur son utilisation sur des objets inanimés. Et après plusieurs heures de recherche, le chuunin trouva enfin son bonheur. Un livre parlant de sceau et de chakra expliquait comment créer un cœur à chakra. En effet, le chakra circule de la même manière que le sang à travers des vaisseaux le transportant depuis un cœur jusque dans le reste du corps en passant par les tenketsus. Et c’est là qu’il y’avait un problème avec les origamis. Car même avec du chakra celui-ci se disperçait à travers le papier sans destinations précises et sans pouvoir se renouveler ou même simplement circuler correctement.
Et justement ce bouquin expliquait comment créer un cœur de chakra qui par extension formerait un véritable systeme de circulation du chakra à l’aide d’un sceau : Kakushin’. Ce sceau consistait à la création d’un cœur de chakra apposable sur tout objet inanimé permettant la circulation du chakra à l’intérieur même de l’objet. Pour ce faire, il faut dessiner sur l’objet, à l’aide de son chakra, le kanji cœur insérait dans un cercle représentant l’âme.
Décidait à essayer ce sceau le plus vite possible, Chihousou sortit de sa sacoche l’une de ses nombreuses cocotes en papier déjà prête et essaya de réaliser le sceau. Essaya étant le mot le plus adapté à son cuisant échec. Effectivement, le sceau avait était mal fait et au final seule la partie gauche de l’oiseau en papier se mouvait, la partie droite restant inerte. Et après avoir minutieusement observé le sceau qu’il avait formé le chuunnin se rendit compte que celui-ci était décalé sur la gauche de l’origami et que le cercle n’était pas bien refermé sur le côté droit. C’est donc après de nombreux essais qu’il réussit enfin à faire un sceau suffisamment centré pour que le chakra se répande équitablement dans le morceau de papier lui permettant de se mouvoir. Le plus surprenant était les pulsations de chakra qui devenaient visibles à traves de fin fils de chakra qui se répendaient tout le long de l’origami formant ainsi un formidable réseau de veines de chakras et émmettant une faible lueur bleutée.
Finalement lorsque le jeune homme remonta de la cave prèsque une heure après cet essai et plusieurs après y être descendu, l’oiseau en papier voletait toujours autour de sa tête même si au fil du temps sa vitesse avait décru comme la lueur. Et quelques minutes plus tard, cette lumière s’éteignit alors que le chuunin discutait avec Hakaima.

_Ton oiseau est tombé…
_Environ une heure de durée de vie…Plutôt pas mal, j’espère pouvoir faire mieux d’ici quelques semaines, commenta Chihousou avant de continuer. J’aimerais te parler de ton entrainement de demain ainsi que de ton adversaire.
_Tu sais contre qui je vais combattre !? Dis, surpris, le genin.
_Absolument pas. Mais le style de combat des Masaka est très…
_Con ?
_Non, il est…
_Nul ? Idiot ? Bourrin ? Bidon ?
_Ta gueule, s’écria le chuunin en lançant un shuriken en direction de son élève. Disons que la quasi-totalité des Masaka se battent de la même façon.
_Ils se battent tous comme toi ? Ca va être chiant comme combat…
_Non justement. Je suis une exception. La plupart des genins se servent presque exclusivement du fuuton et de leurs sens parceque depuis qu’ils sont tous jeunes on leur enseigne que c’est comme ça qu’ils doivent combattre. Expliqua le Masaka.
_En gros, comme le fuuton est très tranchant je dois me mefier de toutes leurs armes…pensa tout haut Hakaima.
_A ta place je ferais attention à leurs sens. Ils sont très confiants dans ceux-ci et s’ils se servent de l’exaltation des sens tu ne pourras certainement pas les surprendre. Expliqua Chihousou.
_Et donc… ?
_Et bien, tu as deux solutions. La première, affronter ton adversaire de face mais il faudrait que tu le surpasse en taijutsu hors t’es pas vraiment un tai-man…
_Non, pas vraiment en effet.
_C’est ce que je pensais…Donc, la deuxième solution. On va se baser sur le fait que la perception demande énormément de concentration pour être maintenu et il y’a peu de chance que le genin que tu affontera puisse la maintenir plus de une ou deux minutes. Durant ce laps de temps tu devras essayer de déconcentrer ton adversaire pas des attaques lointaines à base de kunai, shuriken et note explosive.
_Du classique quoi, soupira le genin.
_Oui mais au cas où ton adversaire approcher on va te faire bosser l’esquive. Et crois moi tu vas t’éclater, dit Chihousou avec un sourire ne présageant rien de bon pour son élève.
_Et comment on va la travailler ? Demanda Hakaima.
_Aujourd’hui tu vas esquiver un de mes jutsu très spécial et parfait pour ça. Et demain tu devras éviter de te faire déchiqueter par Kae dans un petit périmètre.

A l’entente de son nom, le tigre émis un feulement de plaisir tout en passant sa langue sur ses babines sous les yeux d’un Hakaima ayant de plus en plus de mal à déglutir. Et avant de pouvoir demander au chuunin quel jutsu il comptait utiliser, celui-ci effectuait déjà les différents signes incantatoires et concentrait son chakra.

_Hymen no chakra, prononça enfin Chihousou.

L’habituel aura de chakra autour du jeune homme avant que celle-ci ne s’élève et se condense et de nombreuses petites bulles de chakra. Après quelques secondes de surprise Hakaima dut se reprendre après que son manque de concentration lui valut une rencontre peu agréable l’une de ces bulles. Comprenant le sérieux de Chihousou, il se mit en position, attendant la prochaine bulle. C’est ainsi que le genin découvrit la puissance et la vitesse du meilleur jutsu du Masaka. Et pendant plusieurs minutes, il réussit à esquiver les bulles, s’imprimant du rythme des attaques avant que son sensei n’augmente progressivement la vitesse du jutsu. Et après quelques minutes et plusieurs attaques encaissées pas Hakaima, le chuunin mis fin à l’exercice.

_Je peux continuer ! S’exclama, véxé, Hakaima.
_Non, tu ne peux pas. Ce serait dangereux.
_C’est vrai que tes sortes de bulles font mal mais quand même c’est pas si…
_C’est beaucoup plus dangereux que tu ne le crois, l’interrompit Chihousou. Hymen no chakra…il m’a fallut plusieurs semaines avant de réussir à maitrîser cette technique correctement. Les bulles de chakra sont extrêmement condensés, sous haute pression, mais ne font presque aucun dégât externe. Tu ne trouves pas ça bizarre ? Lui demanda le chuunin.
_Et bien, c’est que…
_Les bulles traversent en grande partie la peau pour attaquer directement les organes ou la circulation du chakra, c’est pour ça que tu te fatigue plus vite, expliqua le Masaka. Elles peuvent literallement taversées la peau et ainsi passer les premières défenses d’un adversaire. C’est quasiment imparable.
_C’est impressionant. T’es meilleur que ce que je pensais.
_Hum, merci. C’est fini pour aujourd’hui. Repose toi jusqu’à demain parce que Kae ne te feras pas de cadeaux.

Hakaima ne se fit pas prier et s’étala dans l’herbe sous le regard amusé de Chihousou. Cependant, en regardant son élève, le chuunin se demandait s’il serait près pour le surlendemain car d’après Ariora, le conseil lui avait choisi l’un des meilleurs genins du clan. Mais malgré cela, il voulait surtout savoir si son adversaire à lui serait coriace.

Le match de basket fût fatiguant mais Ax eut la joie de rencontrer les amis de Rota et de me faire inviter à un match de « control basket », un sport ninja où il faut savoir maitriser deux éléments : le ballon et son chakra. Ax, Yuko, Rota et ses amis allèrent manger dans un fast-food et ne rentrèrent que tard le soir, complètement lessivés.
« On a passé un bon après-midi, n’est ce pas Yuko ?
-En effet. Mais bon, pas trop le temps de parler, j’ai trop sommeil. Fais-moi un gros bisou et allons dormir. »
Ax fit la bise à Yuko et celle-ci le regarda étrangement :
« Tu sens comme une odeur de femme ? C’est normal ?
-Euh… tu dois te tromper, le sommeil peut-être, répondit Ax en se grattant la joue et en rigolant d’un air idiot. Bon allez, bonne nuit, moi je vais prendre ma douche. »
Ax réfléchit beaucoup sur sa journée pendant sa douche : sa rencontre avec Rai était elle dût au hasard ? Qu’elle connaisse son sensei ? Ce baiser ? Est-ce que cette rencontre jouera dans son futur ? Il n’en savait rien et ses questions le poursuivirent jusqu’à ce qu’il s’endorme.
Le lendemain, 6h du matin
« PUT***, Ax !!! MAIS C’EST PAS VRAI, T’ES PAS ENCORE DEBOUT ??? DEPART DANS UN QUART D’HEURE. OU ES TON SAC QU’ON TE LE DESCENDE ?! »
Ax ouvrit les yeux et aperçut son sensei et se demandait pourquoi il l’engueulait ainsi.
« Quel sac ?
-Mais, dis moi, tu as lu la mission ? »
La mission…la mission…quelle mission ? Je ne suis pas bien réveillé moi…LA MISSION, mer**
« Vous pouvez descendre je serai prêt dans dix minutes.
-Ok, mais grouilles toi stp. Soupira Mueno en quittant la chambre. »
Ax prit le papier où il était déposé le seau de Gensou et le lu rapidement.

Mission de rang D

Afin que l’examen Chunnin devant avoir lieu dans les temps à venir dans le village de Chikara, il est demandé à ce qu’une aide extérieure vienne aider à la préparation de la cérémonie et apporter leur aide au village organisateur.

Objectifs : -Respecter au doigt et à l’œil les ordres donnés par votre chef qui vous sera assigné.

PS : Une escorte viendra vous chercher aux portes du village à 6h20 pour vous mener à Chikara.

Ax ne chercha même pas à s’y intéresser, il se dépêcha de s’habiller, de préparer son matériel et s’en alla pour les portes du village en compagnie de Mueno.
« Dites-moi, maître. Où est Rota ?
-Rota ne participera pas à cette mission. Il s’est réveillé ce matin avec une fracture au bras dû à un choc. Un choc sûrement reçu la veille lors de votre fameux match de basket, cela vous apprendra qu'il faut faire en sorte de ne pas se blesser avant une mission. Le pire, c’est qu’il va rater plus qu’une simple mission.
-C'est-à-dire ?
-Tu viens à peine de passer Genin mais tu vas tout de même t’inscrire à l’examen Chunnin, chance qu’il n’aura pas.
-C’est vrai ?! Je vais réellement participer à ce tournoi ?
-Oui, mais ton niveau n’est pas suffisant. J’ai demandé à Adare ta liste de techniques et celles que tu serais susceptible d’apprendre rapidement. On va avoir du pain sur la planche. »
Ax arriva aux portes du village, portes qu’il n’avait pas traversées depuis son arrivée à Gensou. Il se joignit au groupe de ninja, sûrement des Junins et des Chunnins, qui l’attendaient avec son sensei. Après une brève poignée de main à la dizaine de shinobis présents, Ax se tourna vers l’un d’eux et lui demanda s’il aurait à se battre en cas d’attaque de ninjas ennemis. Celui-ci lui répondit :
« Notre mission est de faire en sorte à ce que tu arrives sans encombres à Chikara, donc non, tu n’auras pas à te battre.
-Cependant, il faut bien que je m’entraine. Si je n’ai rien à faire, ma mission n’a aucun intérêt.
-On a tous débuté par là. J’ai pris connaissance de votre mission même si celle-ci devait rester confidentielle et je vous conseille de jouer au toutou sans trop poser de questions car cela pourrait te causer des ennuis.
-Très…très bien, vous vous appelez comment ?
-Mais tu n’en as rien à faire, je suis là pour t’escorter, pas pour faire la causette. »
Ax prit la route de Chikara encerclé par de géants gardes du corps. Ils prirent la direction de l’Est, le village organisateur de l’examen se situant à l’Ouest. Ax ne chercha pas à comprendre et suivit le groupe. Ils arrivèrent à la limite de Yuukan et Nashima s’approcha de lui.
« A part toi, nous sommes tous originaires de Gensou et l’eau est notre élément. On va donc traverser Yuukan par le milieu marin. Cette escorte te protègera en cas d’attaque. Sache seulement que c’est ici que vivent les monstres aquatiques les plus terrifiants. Je vais t’aider à respirer son l’eau. Simplement j’ai besoin que tu fasses un peu de vent autour de toute ta tête. Ax obéit et Adare fit quelques gestes avant de prononcer :
« Kihou no jutsu »
Une bulle de savon sortit de ses mains et tournoya avant d’englober le vent qui tournait autour de la tête d’Ax et se bloqua en se collant à son cou. Les autres ninjas n’utilisaient aucun appareil : ils étaient habitués à ce milieu. Ils se déshabillèrent et restèrent en caleçon, mirent leurs habits dans un sac qu’ils protégèrent par une autre bulle de savon ainsi que tout les sacs à dos. Ils plongèrent et rejoignirent en 6h l’autre côte de Yuukan. Ax était extenué, il avait du mal à nager lors de minis cyclones et dût utiliser par trois fois le vent latéral pour le propulser rapidement même si il était rapidement rattrapé par ses escorteurs. Ils ne rencontrèrent pas de monstres terrifiants, restant le plus haut possible. Ils séchèrent rapidement grâce au soleil aride du désert. Il se rhabilla et ils marchèrent vers Chikara en rencontrant quelques monstres au passage qui furent rapidement mis hors état de nuire par l’escouade de protection. Les portes de Chikara étaient plus grandes que celles de Gensou et Ax lu la grande affiche.

Bienvenue à Chikara

Il ne reste plus que quelques jours avant le début de l’examen chunnin ayant lieu à Chikara. Pour s’inscrire, merci de se rendre au plus vite au bureau situé près de l’accueil du Quartier Général.

Nashima Mueno présenta le parchemin où était écrit la mission, rentra avec Ax à l’intérieur du village, remercia l’équipe d’escorte qui n’avait pas le droit d’entrer dans le village sans autorisation. Ils se dirigèrent directement vers un hôtel où ils passeront leur séjour à Chikara. Ils s’installèrent dans le restaurant de l’hôtel où Ax commanda une spécialité chikarate, le Monion. Nashima ne commanda rien pour lui, juste un verre de café qu’il but rapidement.
« Tu sais, Ax. Tu vas avoir besoin de beaucoup de forces pour ta mission qui commence à 20h, même si çà n’en a pas l’air. Donc reposes toi bien, moi je dois aller voir le Kage. Je compte sur toi. »
Il s’en alla et Ax se rendit dans sa chambre et fit rapidement le tour de sa chambre en se demandant ce qui allait l’attendre.

Salut!!!!!!!!!!!!!!!( tout le monde se retourne et se demandent qui je suis) Apres une longue même tres longue absence (que peut de monde à dû constater...) je revien sur Shinobi au niveau du RP( et oui j'ai déja commencer! sous le nom de Han-Ryu (voir fifiche si celle si vous intéresse)...) Bonne lecture!

...

Han-Ryu: C'est bien de m'avoir appeler à la cascade mais quel est le but de mon entrainement aujourd'hui? Reguarder l'eau couler?

Sensei: Tait toi! C'est un petit exèrcice facile que je vais te faire pratiquer et si tu ne l'arrive pas tu ne saura plus jamais entraîner par qui que se soit et tu ne pourra jamis devenir un ninja de talent. Enfin je ne vais pas t'embarrassé de petites modalitées sans importance...

Han-Ryu: (Gloups)

Sensei: Ton objectif est simple, il te suffi juste d'atteindre le haut de la cascade sur une des rives supérieur. Quoi de plus facile. Un petit pêle méle de Ninjuts et Taijutsu comme tu les aimes! Alors vas-y commence (que je rigole héhé!...)

Han-Ryu: Ba au moin sa a le mérite d'être clair....Bon ji vais.

Au momen ou Han commence à concentré son chakra au niveau de ses pieds et à sauter pour pouvoir mettre ses deux pieds sur l'eau coulante de la cascade et à se momen venu...........

Han-Ryu: ( "glisse") Houhoo!!!! (Splaoutch!!!)

Sensei: Héhé!

Han-Ryu: Aîé!!!! (larmes aux yeux)

Sensei: Tu fonce tête baisser. Réflèchi avant d'agir, ce n'est pas comme sa que tu y arrivera.

Han-Ryu: Mais à l'académie j'ai appris à concentrer mon chackra comme sa pour marcher sur l'eau!

Sensei: (jetant un cailloux à la tête de Han) Tait toi! Abruti! Tu à appris comme sa pour marcher sur l'eau calme et à l'Horizontale! La c'est une cascade donc de l'eau courante et à la verticale.
Tu doit concenter ton chackra d'une facon plus précise et pas aussi constente. Le chakra doit faire une force opposée au courant de la cascade pour pouvoir te propulser correctement afin de pouvoir monter cette cascade facilement. Alors pigé?

Han-Ryu: (Mal au crâne): Vous m'avez fait mal!!! Mais oui j'ai saisi alors je vais m' en....

Sensei: Entraine toi alors!!!!!!!!!!!

Han-Ryu: C'est ce que j'allais dire....

Han s'entraîna des heures face à son nouveau sensei plus qu'étrange mais la fin de journée approche vite et la fatigue la gagna rapidement.Les courbatures dans les molets et les cuisses deviennent insuportables le soleil commence à se coucher et Han persiste dans son entrainement.

Sensei: Tu peut arrêter. Tu t'est bien débrouiller (mieux que je n'aurais pu imaginer) Tu as bien progresser en si peut de temps mais se n'est pas parfait loin de là! Repose toi demain, je ne pourrais pas assurer ton entrainement mais on remet sa à apres demain même heure soit prait!

Han-Ryu: Pourquoi pas demain!? Je ferais quoi moi?

Sensei: Tu t'occupera de tes courbatures....et mon départ ne te reguarde pas! Aller Tchao!

Le sensei s'en alla et Han pris le chemin pour aller cher lui en tituban légèrement. Arriver cher lui Han ne pris ni le temps de manger ni boir un peut pour reprendre des forces il monta diréctement les marches d'escalier avec grand peine pour rejoindre sa chambre et il s'éfondra de sommeil sur le sol de sa chambre....


Le lendemin matin Han ouvra lentement les yeux à causes d'un rayon de soleil. Il se rendit compte que maintenant qu'il as passer la nuit au sol et le ventre vide...Il dessendit les éscalier afin de rejoindre la cuisine et s'installa a table....

Han-Ryu: Bjour p'pa!...

Pére de Han: Et bien tu en tire une tête! Ton entraînemen était si dur que sa?

Han-Ryu: Je suis épuiser et je suis hyper courbaturer.....Maman peu pas utiliser un de ses jutsu dailleur?

Pére de Han: En fait elle aurais dû t'en faire un hier soir en te remétan dans ton lit mais....

Han-Ryu: J'ai dormi par terre et maman n'as rien fait comme à son habitude.

Pére de Han:(cherchant une escuse) Elle devait penser que sa contriburais à ton entraînemen!...Je vais te proposer quelque chose. Etant donner que je vais partir à la volière tu devrais rendre visite à ta grand mère elle sera faire quelque chose...

Han se prépara afin de rendre visite à sa grand mère.
La grand mére de Han est une personne tres simpathique qui habite dans un coin de Gensou dans une grande propriétée facilement reconnaissable à cause d'une grande serre acoler à la maison. Elle fut la seul à rééssayer de faire reconnaitre au village les ancienne capaciter de la famille Vanda. Mais depuis qu'elle est veuve elle à décider de garder les secrets de la famille pour les transmettre plus tard à quelqu'un de fiable et talentueux. Elle était elle aussi Ninja médicale comme sa fille Maya et fût tres utile sur le champ de bataille. Aujourd'hui elle vit des jours heureux.....

Han arriva cher sa grand mére l'appela mais elle ne répondit pas. Il entra chez elle fouilla dans toutes les pièces monta à l'étage et ne trouva rien mais il fut intérpeler par une ambiance étrange qui régnait derriére la porte du grenier. Cette porte était en pierre avec le signe de Gensou et l'ancien simbole de la famille Vanda. Il s'approcha et entendit un brusque bruit en bas. Il décida de rejoindre la grande serre.Celle si se présenta en deux étages avec deux grands arbres au milieu et une multitude de plantes toute plus étranges les unes des autres. Han ouvra la portes de verre séparant la serre de la demeure. Mais un aceuille étrange
lui fut offert...Une belle volée de kunai tranchant comme des rasoirs fusérent vers Han et il les évita de justesse.

Han-Ryu: Putin j'ai eu chaud!!! Un peu plus on me refaisait le visage!

Grand mère: Je n'en attendait pas moin venant de ta part Han...
...

Mon entraînement était terminé. Il avait duré trois jour et deux nuits. Il ne comportait que deux exercices de bases, qui étaient pourtant nécessaire à un ninja. De retour chez moi, je m'étais reposé pendant une journée entière. Je deduisais approximativement le temps me restant pour m'entraîner avant l'examen de sélection des chuunins. En comptant deux jours de repos avant l'événement, il me semblait qu'il restait encore une ou deux semaines. Un court délai pour progresser. Je comptais aller voir mon père pour qu'il m'entraîne mais une pensée m'était revenue. J'avais totalement oublié la technique qu'il tenta de m'enseigner sans succés. Une technique redoutable appelée "Paume de feu". Encore étudiant, je m'acharnais sur l'apprentissage de cette technique. Pourtant, je n'avançais pas d'un pouce et je l'ai vite oubliée. D'après mon père, elle est dévastatrice. Alors pourquoi tenait-il tant à me l'apprendre alors que j'étais étudiant. Je me demandais encore si j'étais de taille à l'apprendre. Peut-être devrai-je consacrer quelque jour pour cette technique. Mon père m'avait dit que je devait me débrouiller seul pour l'apprendre. Je devais compter que sur moi-même. Je m'étais donc lancé un défi: Maîtriser cette technique avant l'examen de sélection des chuunins !

Le Soleil était haut dans le ciel. Il semblait être midi. L'astre se cachait à moitié derrière un gros nuage gris couvrant une bonne partie du ciel. J'attendais que ma mère dise "A table" pour me précipiter hors de ma chambre et me rendre dans la salle à manger. Je pensais à m'entraîner mais j'avais trop faim et l'exercice me rendrait encore plus affamé. Alors j'attendais. J'attendais que le ciel se dégage, que ce nuage parte. Je le comparais à mes soucis. J'attend qu'il passent ou je tente de faire quelque chose, sans rien faire au bout du compte. C'est comme ce nuage. Bien trop loin pour que je l'atteigne et, même si j'y arrivais, je ne suis pas capable de faire bouger un nuage. Il m'arrive souvent de penser ainsi. Le temps s'écoulait lentement. Je pris un livre que j'avais loué à la bibliothèque du village et je commençais à le lire. C'était l'histoire d'un courageux ninja qui combattait pour son village. J'apprécie beaucoup ce genre de livre. Je relisais certains chapitres qui j'aimais beaucoup. Un passage m'avait marqué. Ce fut le passage où le ninja déclara que même si ça lui paraît impossible, il continuera d'éssayer jusqu'à réussir. Moi, ce n'était pas le cas. Pas toujours en tout cas. Je repensais à l'histoire du nuage et j'imaginais que le shinobi du livre tenterais de le déplacer. Peut-être aurait-il réussi. Je continuais ma lecture avant d'entendre ma mère crier "Le déjeuner est prêt". Je refermai le bouquin et le rangeai sur une étagère. Je sautai à l'extèrieur de la chambre. Je dévalai dans le couloir avant de venir dans la salle à manger où une table était dressée avec un bon repas. Mon père était déjà installé. Ma mère servait le riz sur les assiettes. Le déjeuner se passa normalement et chacun revint à ses occupations, rassasié.

Moi, je me consacrais à mon entraînement. Je me rendis à un terrain d'exercice où je pouvais être tranquille. Sans attendre, je débutai l'entraînement. Avant de tenter de maîtriser la technique des "paumes de feu", je voulais voir comment je me débrouillais avec mon seul jutsu maîtrisé : "Le souffle de braise". Cette technique minable consistait à envoyer une minuscule boule de flamme inoffensive à partir de ma bouche. Je me disais que vu que je contrôlais mieux mon chakra , je pourrais améliorer cette technique. Je concentrai mon chakra et enchaînai des signes. Je soufflai devant moi et une boule de flamme de la taille d'un ballon de foot s'évacua de ma bouche. Elle se dissipa au bout de dix secondes. Je restais immobile. Sans comprendre ce qui m'arrivait. Cette fois-ci, la boule n'avait pas la taille d'une balle de tennis mais d'un ballon de foot. J'étais si content que je voulais perfectionner cette technique pendant toute l'après-midi. Ainsi, je me surpassais encore et encore jusqu'au crépuscule. Je fis ma sixième pause pour récupérer et faire une dernière fois la technique. La boule de feu avait triplé de volume depuis ce midi. J'étais très surpris d'avoir fait autant de progrés, seulement, ma poitrine me brûlait. Peut-être avais-je un peu abusé. Je voyais l'obligation de rentrer chez moi. L'entraînement ne faisait que commencer...

Le jour se lever une nouvelle fois sur le village et je payais mon entrainement de la veille, il faut dire que Chihousou n’avait pas était tendre et son jutsus Hymen no chakra m’avait pas mal amoché.

Je me préparais donc à affronter ma dernière journée d’entrainement, à peine j’eu mis un pied hors de la demeure qu’un shuriken siffla dans ma direction et vint se planter sur le mur de la demeure :

« HAaaaa mais tu veux me tuer ou quoi !!!!! » Lançais-je à l’adresse de Chihousou qui se tenait à quelques mètres de moi

Il sourit légèrement et reprit :

« Je voulais tester ta réactivité, allons ne perdons pas plus de temps… »
« Ma….réactivité…..pfieuuuu à 9h00 du mat’ y vient me parler de réactivité …» Dis-je à voix basse.

Je n’eu pas le temps bougonner plus longtemps, Chihousou commença à former des signes de ses mains avant de prononcer :

« Hymen no chakra »

Les petites bulles se formèrent et fusèrent vers moi, étant habitué à l’exercice désormais, j’esquivé avec plus ou moins d’élégance les petites bulles meurtrières, bien que je sois conscient qu’il ne forçait vraiment pas la cadence. Après quelques minutes passé à me rouler par terre, à sauter de droite à gauche, Chihousou stoppa sa technique :

« Bon de ce point la tu t’en sors pas trop mal, mais bon maintenant on va corser la chose »

A ces mots il caressa la tête imposante de Kae qui ronronna bruyamment :

« Bon comme je te l’ai dis hier la deuxième phase de ton entrainement consistera à éviter les assauts de Kae…..Et pour corser le tout tu va porter ce magnifique déguisement »

Il sortit de nulle part un hideux costume d’os à moelle :

« Hein ….quoi !!! Pas question que j’porte ce truc »
« Et pourquoi ça ? Bon ok j’arrête….. »

Puis il dissipa ce qui sembla être un genjutsus habile et le costume partis en fumée :

« Pfieuuuuuu franchement usé d’un genjutsus pour des trucs aussi futile…. »
« Tu vas pas me reprocher de m’amuser un peu … »

Pour une fois ce fut moi qui secoua la tête d’un air consterné avant d’être interrompus, une fois de plus, par le Masaka qui d’un geste de la main ordonna à Kae de lancer l’assaut :

« HAaaaa merde mais qu’est ce que…… » M’écrais-je en voyant le félins fondre sur moi.

Je n’eu pas le temps de finir ma phrase que je pris mes jambes à mon cou. Kae sur mes talons gagné rapidement du terrain sur moi et dans un puissant rugissement il bondit en ma direction, je n’eu pas d’autre reflexe que de me jeter a terre, me protégeant la tête de mes bras tandis que le félins me ballotté tel une vulgaire pelote de laines :

« Stop !!! » Ordonna Chihousou et à ses mots le félin stoppa son jeu.
« Arghhh…. j’viens de me prendre 150 kilos de poils en pleine face… » Dis je un brin désorienté.
« 14.5 secondes…..bin dis donc je m’attendais a mieux »Dit il en consultant son chrono.
« J’ai étais surpris, et puis bon ce n’est pas tout les jours que j’essaie d’esquiver un chat de la taille d’un ours » J’ironisais en regardant Kae faire sa toilette.

Chihousou s’amusa de ma remarque et continua :

« Bon on va mettre ça sur le compte de la surprise alors…..Allez t’es prêt cette fois on reprend… »

Je me relevais et fixa le gros félin, lorsque Chihousou lança une nouvelle fois son signal j’attendis l’arrivé de Kae pour bondir sur le côté esquivant ainsi un coup de coussinet mémorable, je me mis ensuite à courir roulant un coup à droite, bondissant un coup à gauche, le tout dans un enchainement très hétéroclites de mouvement pour éviter toute anticipation, mais à en croire l’expression de Chihousou mon balais d’esquive devait être quelque chose d’assez risible. Mais au bout d’un certain moment l’agilité naturelle du félins eu raison de ma créativité et je me retrouvé ventre à terre, les 150 kilos du félins posé sur mon dos :

« 1 minute 02 secondes…. Y’a du progrès dis donc … » Ricana Chihousou.
« C’est au moins ça… » Me consternais-je persuadé que pensant avoir esquivé les assauts de Kae pendant une bonne demi heure.

Puis la journée ne fut qu’un éternel recommencement, Kae toujours sur mes talons courant après moi tel un lion derrière une gazelle, sauf que dans mon cas la gazelle n’était ni très agile, ni très gracieuse, tandis que Chihousou s’entrainait à faire voler ses cocottes en papier certaines flottant dans les airs d’un air ivre avant de retomber sur le sol dans un grognement de ce dernier.
La journée était désormais bien entamais et mes vêtement portaient les trace des nombreux assauts de Kae lorsque Chihousou, une cocottes en papier virevoltant autour de sa tête, vint mettre fin à ma journée de clavaire :

« Bon….. 14 minutes et 47 secondes….c’est plutôt raisonnable, on va en rester la pour aujourd’hui et puis il faudra que tu sois en forme pour demain … »
« Haaaaaaaaa je croyais que sa allais jamais finir…… »Dis je d’un air soulagé
« Si t’as trouvé sa dur aujourd’hui attend toi à avoir du mal avec le clan Masaka »Dit-il d’un air grave
« T’inquiete pas, j’en ferai mon affaire » Le rassurais-je sans pour autant m’en persuader.
« Pfieuuuuu……espérons que tout se passe bien » Se rassura Chihousou.

Sur ce, je m’engouffrais dans la maison et fut pris d’un sommeil de plombs du à la fatigue accumulé de ces dernier jours….. Décidément le jeunes Masaka ne ménageait pas son élève.

(grand mère de Han)

...
Grand mère: Je n'en attendait pas moin venant de ta part Han...

Han-Ryu: Bonjour grand mère! Tu est toujour aussi imprévisible!

Grand mère: Bientôt 80 ans mais j'ai encore toute ma tête et mes réflèxe! Tu est libre aujourd'hui pour que tu puisse venir me voir?

Han-Ryu: Oui en fait hier j'ai eu un bon entrainement et j'ai de sacrés courbatures et maman n'as rien fait du tout pour me soulager un peu. J'ai échapé de peu à la mort à cause de tes kunai aussi!


Grand mère: Ne t'inquiète pas! Tu aurais été en danger de morts je les aurais déviés!...

Han-Ryu: Je n'en doute pas du tout... Mais je vien pour savoir si tu pouvais faire quelque chose pour mes douleurs, un petit jutsu?

Grand mère: Non!!!! Pas de jutsu! Pas de chackra jeter par les fenètres pour sa! Vien entre avec moi je vais te faire le tour de la serre il y as des plantes qui pourrons faire l'affaire contre la douleur. Comme cette petite raretée qui pousse entre l'océan et le fleuve, La Parnassia maritima ou la bas! La grosse fougère de Gensou, Polypodium gensouaris mais alucinogéne à la fois héhé....

Han-Ryu: Et quelque chose d'éfficasse qui ne fait pas voir des Dodo roses pendnt une journée?

Grand mère: J'ai bien se qu'il faut mais...elle est rares malgré qu'elle pousse partout dans Yuukan...

Han-Ryu: C'est quoi? C'es quoi?!

Grand mère: Euphorbia yuukanensis, feuillage rouge sang. Tres éfficasse tres bien préparer mais as un goût terriblement amère-acide! Mais tu ne vas pas chippoter pour sa? Tien je t'e, passe quelques feuilles. fait les infuser dans de l'eau bouillante pendant 10 minutes et boît la solition.

Han-Ryu: D'accord et les arbres ils servent à quoi la dedans? Ils sont énormes!

Grand mère: C'est vrais qu'ils n'ont pas d'utilités mais le palmier à 30 ans et le pls gros arbre, le Gingko bientô 450 ans! Il était la bien avant la serre! Mais file cher toi te soigner et te reposer!

Han-Ryu: Oui merci et en fait je voulais savoir....

Grand mère: Oui Han?

Han-Ryu: C'est quoi cette porte de pierre à l'étage? elle donne au grenier???

Grand mère: ( Mode reguard qui tue!) ...Je t'interdit de poser les yeux sur cette porte tu entend! L'accés à cette pièce est interdite!!! Tu vas me promettre de ne parler à personne de sa et de t'éxcuser sur le champ!!!

Han-Ryu: Oui...grand mère...désoler...

Grand-Mère: Sa passe pour cette fois. Aller file et passe le bonjour à tes parents!

Han-Ryu: Sa marche!

Deux heures plus tard Han était cher lui et subissait l'attrociter du goût de la tisane proscrite par sa grand mère tant dis ce que sa grand mère était à travailler tanquilement dans ses serres et dans un silence effrayant quand une forme spèctrale avec un masque blanc apparu aussi subitement et silencieusement derrière la personne agée...

Grand- mère: J'ai beau avoir un grand age et vous faite parties de l'ANBU mais votre discrétion m'ai tout de même percéptible. J'éspère que vous ne venez pas pour les même raison que la dernière fois?

ANBU 1: Madame Vanda, mes coéquipiés et moi même ne cherchons pas à vous nuir. Nous voulons simplement avoir une aide stratégique supplémentaire pour aider Gensou.

Grand-mère: Pour aider Gensou.......Pour aider Gensou!!!!! J'ai perdu mon mari et ma fille à cause de notre "statégie" et d'une guerre stupide dirigé par des....

ANBU 2: ( en apparéssan subitement avec un autre membre et s'adréssan à ANBU 1): Maître, la porte du grenier est scéllé avec un sceau étrange. Impossible de l'ouvrir, de plus elle est en pierre et est étrangement liée à l'architecture.

ANBU 3: Le sceau n'est pas du tout identifiable, on en a jamais vu d'aussi complèxe. Une technique secrète?

Grand-mère: Si vous éssayez de forcer se sceau tout le bâtiment éxplosera et de nombreux débris volerons jusqu'au centre du village Plus de bâtiment, plus de serre, plus de jardin au plantes rare.... Alors essayez de voler mes techniques secrète vous savez se qui vous attend. Et il serait regrétable de s'en prendre à une vielle femme n'est ce pas? De plus un de vous trois a été mon élève il y as longtemps. Serait tu capable de t'en prendre à moi?...

ANBU 1: Bon on rentre au QG mission abandonée.

Et les trois Anbu s'en allère laissant la vielle femme seul avec de sombres souvenirs qui lui mirent les larmes aux yeux, puis elle fini sur les genous en étant en sanglot seule, dans sa propre demeur. Mais qu'y a t'il dans se grenier? Que renferme cette porte de pierre?...

Le chant matinal des oiseaux du coin le tira de son sommeil. Réveillé, Itchiru éprouva une grande et désagréable soif. Malgré sa soif, le doux parfum de la rosée et du matin frais offrait un délicieux cocktail à son odorat. Il bougea toutes ses articulations, ankylosées par son entraînement.

Il releva son dos en s’assoyant en indien, se mit la main sur la tête et lissa ses cheveux du bout de ses doigts. Par la suite, il se frotta les yeux et il s’approcha à quatre patte du bord du bassin d’eau de la chute. Il prit de l’eau avec ses mains en forme de coupe puis s’aspergea et bu jusqu’à satiété.

Complètement réveillé, il se remémora qu’il s’était endormi hier soir à la belle étoile, faute de fatigue. *L’entraînement d’hier était épuisant... * pensa-t-il, mais ses pensées furent brisées par la soudaine plainte se son estomac. *C’est vrai que je n’ai pas mangé depuis hier midi...* Ironiquement, il aperçut le reflet aquatique de son père, apportant avec lui deux bol de riz croquant. Itchiru, en se relevant, alla à la rencontre de son père.

Itchiru : Père! Vous tombez bien car je commençai à avoir un petit creux!

Sousaru : Parfait! Tiens. (Il lui tend un des bols) Mange et je te dis ma surprise.

Itchiru prit un des bols et Sousaru lui tendit une cuillère en métal.

Itchiru : Bonne appétit! Dit-il en s’assoyant en indien sur le sol.

Le père et le fils s’attaquèrent rapidement à leur grand bol de riz croustillant. Itchiru dégusta goulument son petit déjeuner avec son père. Après s’être rassasié, le père déposa son bol à ses pieds puis fit signe à son fils de l’écouter.

Sousaru : Le dernier exercice était épuisant?

Itchiru : Ouais, très, mais j’ai sûrement amélioré ma concentration et mon endurance physique. Et j’ai réussi! Dit-il fièrement.

Sousaru : Parfait. Tu me semble prêt pour une nouvelle technique.

Itchiru : Nouvelle technique?! Dit-il en avalant un riz de travers.

Sousaru : Oui, mais elle te demandera une concentration de ton chakra approfondie. Je vais te faire une démonstration.

Itchiru observa son père se lever et se placer à environ un mètre d’un arbre mince et mort.

Sousaru : Regardes.

Son père canalisa le chakra dans sa paume droite. Le fils examina le phénomène avec intérêt. Quelque secondes plus tard, le chakra émanant de la paume se déplaça au bout des doigts et devint comme «stable».

Sousaru : Tu vois le chakra au bout de mes doigts? Lorsqu’il est immobile, il devient coupant comme un rasoir. La technique consiste seulement à faire apparaître des «lames» de chakra sur le bout des doigts comme ici. Mes lames de chakra mesurent environ de 10 à 15 cm environ, ou plus. Il m’a fallu beaucoup d’entraînement pour acquérir cette longueur. Ça n’a pas était du gâteau à mon âge.

Il se retourna en avant du chêne et le déchiqueta en un coup de main. L’arbre s’écroula comme de rien.

Sousaru : Et bien! Ça fera du bois de chauffage pour l’hiver!

Itchiru : Super! Ça va être la technique que tu vas m’apprendre! C’est quoi son nom?

Sousaru : Elle se nomme la technique des doigts cristallins ou Yubi no Kesshou en langue ancienne.

Itchiru : Comment je l’apprends cette technique?

Le père sort deux parchemins bizarres sous les yeux interrogatifs de son fils.

Sousaru : Regarde ces parchemins. Chaque humain possède une main pour écrire, mais possède aussi une main pour concentrer le chakra. Voici l’exercice qui suit : Tu vas prendre ces deux parchemins et les placer dans tes creux de main. Tu devras concentrer ton chakra au niveau des paumes. Ces parchemins sont en faîtes des indicateurs de doukiri. Ils ont été placés à un niveau très bas que tu devras atteindre le plus vite en te concentrant. Le parchemin «s’enflammera» de chakra et déterminera ta main émettant.

Itchiru se releva du sol lentement du sol en accord avec le programme et saisit les deux parchemins rectangulaires. Il s’éloigna de son père pour s’asseoir au côté du bassin d’eau de la cascade luisante du Soleil bien-aimé.*Je vais méditer pour centraliser mon chakra au niveau prescrit... Celui-ci apposa une feuille sur chaque creux de ses mains et il sombra dans un état de réflexion accrue.

Une sensation étrange envahie sa main. Itchiru revint à lui soudainement. Il ressentait une sensation curieuse dans sa main droite, un genre de picotement. Il regardait sa main droite quand le parchemin brûla inopinément. Mais ce n’était pas du feu, mais du chakra ayant la forme d’une flamme! Le chakra semblait danser dans sa paume comme une flamme, offrent un spectacle de courte durée. Quand il regarda sa paume, mais il ne trouva que des cendres. Naturellement. Le parchemin était enduit d’un liquide «chakramable» amplifiant le chakra de courte durée dans la main, qui réduisait en cendre le parchemin en question.

Le jeune Genin, stupéfait par la réaction, se leva de terre et chercha son père des yeux. Il le trouva suspendus par du chakra à un arbre, méditant.

Itchiru : Eh ho! J’ai réussi l’exercice, qu’est-ce que je fais maintenant?

Le père n’avait pas bougé d’un poil, ne lui répondant pas.

Itchiru : EH HO!!!

Rien. Itchiru ramassa une bonne pierre et la lança sur la caboche de Sousaru. Sous le choc de la pierre, le père ouvrit les yeux aussitôt, perdit sa concentration et chuta dans de la boue fraîche.

Itchiru :(Conscient de son geste) Euh...Oups...Hihihi...

Le père se leva en balaya la boue de son visage. Il paraissait visiblement en colère.

Sousaru, rouge de colère : Itchiru... TU SAVAIS PAS QU’ON LANÇAIT PAS DES ROCHES COMME ÇA À DU MONDE!?! SURTOUT À DU MONDE QUI MÉDITE ACROCHÉ À UN ARBRE AVEC DE LA BOUE JUSTE EN DESSOUS!!!

Itchiru : Euh...non...

Sousaru : QUOI NON?! ?%&$*/*/% »$ !!!!

Itchiru : JE suis sincèrement désolé...

Sousaru se calma avec les excuses de son fils.

Sousaru : Excuses acceptés, mais ne refait jamais ça!

Itchiru acquiesça de la tête de haut en bas.

Itchiru : Bon, le parchemin de ma main droite s’est enflammé y’a deux minutes. Ça veut dire que je suis émettant de la main droite?

Sousaru : Exactement. Tu es désormais prêt pour la première partie de l’apprentissage de la technique.

Itchiru : D’accord.

Sousaru : Regardes ma main maintenant.

Il amena son regard sur la main que lui présenta son père. Avec ses yeux, Itchiru observa du chakra émanant de la paume de Sousaru. Le chakra bougea comme des vagues dans sa main et se dispersa en parts égales à l’extrémité des doigts. Des formes floues semblaient être apparues. Le chakra disparu en revenant dans le corps de l’utilisateur.

Sousaru : J’espère que t’as bien regardé, car tu vas avoir beaucoup de misère pour la première partie. Voilà ce que tu dois faire : En premier lieu, tu vas faire émerger le chakra en quantité suffisante par les pores de ta peau et rediriger le chakra dans ta paume de main émettant. Tu vas concentrer le chakra au mas et par la suite séparé le chakra en parties égales en déplaçant le chakra au bout de tes doigts sans le dispersé. C’est ça la difficulté de l’exercice. Tu verras par la suite des formes floues se dessiner dans ton chakra. Ça sera le signe de la réussite de la première partie. Je te préviens, la première partie est la plus difficile et exigeant des deux.

Itchiru hocha de la tête. Il avait tous compris et il était prêt à s’attaquer à la tâche.

Il prit sa main droite par le poignet avec la main gauche. Il fit émerger le chakra de son bras et le redirigea dans sa paume droite, mais au moment où il voulut le concentrer, il se dissipa dans l’air. La tentative fut infructueuse. *Merde! Il va me falloir une journée ou plus pour réussir cette exercice merdique...* Il recommença plusieurs fois, sans résultat, en prenant des pauses de temps en temps pour se reposer, jusqu’à la fin de la journée.

Il était tard et c’était le crépuscule. Ça n’avait aucune importance pour Itchiru, car il n’avait pas encore réussit l’exercice. Essoufflé par l’utilisation excessive du chakra, il concentra le chakra dans sa main et réussi finalement à les diriger vers le bout de ses doigts. Au même moment, il distingua les formes floues tant attendues. *Enfin, j’ai réussi! Essayons maintenant...*
Il s’élança en direction d’un arbre pour le découper, mais quand le chakra entra en contact avec l’écorce du frêne, il se dissipa et ne causa aucun dommage à celui-ci. Itchiru resta perplexe devants le résultat de sa journée de labeur. Sousaru, qui l’observait depuis, leva les yeux vers le ciel.

Sousaru : Pauvre idiot! Tu ne peux pas trancher quelque chose avec du chakra instable comme ça! Il faut que tu le rendes «solide», façon de parler. C’est ça la deuxième partie de l’apprentissage de la technique.

Itchiru, couché à terre et essoufflé, semblait déçu par la remarque de son père. Itchiru se releva et ils retournèrent à la maison de Sousaru. Ils prirent un bon repas léger et dormirent dans leur lit confortable et respectif.

Le lendemain, Itchiru, dynamique, s’attaquait déjà à la tâche très tôt. Celui-ci continua de s’entrainer à concentrer son chakra. Plus tard, Sousaru arriva avec le petit déjeuner des deux. Ils mangèrent en silence quant à la fin, le père rompu celui-ci.

Sousaru : En t’observant hier, je crois que tu a réussi l’exercice, n’est-ce pas?

Itchiru : En effet.

Sousaru : Il serait temps que tu commences la deuxième étape. Elle consiste à se que tu rends consistant ton chakra et tu le fais devenir tranchant. Cela peut prendre plus temps, mais elle est plus facile physiquement. Tu vois l’arbre là-bas? (Sousaru désigne du doigt un arbre frêle et mort.) Je veux que tu le découpes en morceau. Tu auras alors maîtrisé la technique au maximum.

Itchiru : D’accord, père. Je me mets à la tâche dès maintenant.

Il alla se placer en face de l’arbre en question. Il prit sa main droite par le poignet et concentra son chakra au bout de ses doigts, mais lorsqu’il passa le chakra sur l’arbre, rien ne se produisit et le chakra se dissipa. Il réessaya, mais en vain. Il répéta des douzaines de fois le même processus, mais rien ne se passait à chaque fois. Le soir, il répéta une dernière fois l’exercice et réussit même à produire une marque comparable à celle d’un couteau. Fort content de ce résultat, il alla dormir paisiblement dans son lit.

Non loin de là...

Deux hommes se tiennent debout et observent les habitations du clan s’endormir. Ils possèdent tous les deux un bandeau du village Chikara raillé et un des deux semble être un adolescent par son visage et sa taille.

Inconnu plus petit : Senseï, que nous envoie faire Kousaru-Sama dans ce clan de merde?

Inconnu plus grand : Tu as la mémoire courte, mon chère. Il nous envoie chercher un certain parchemin «spéciaux» de clan pour lui-même.

Inconnu plus petit : Alors pourquoi il ne vient pas le chercher lui-même le connard?

Inconnu plus grand : Tais-toi Dogaï. Si tu ne serais pas mon élève, je te trancherai la gorge comme un porc et te regarderai en riant te vider de ton sang criant...

Dogaï : D’accord, Numoï-Senseï. Dit-il la gorge nouée.

Numoï : Prépares-toi. Demain on attaque ce clan avec ses habitants. D’après Kousaru-Sama, il est inoffensif... Espèront qu’on s’amusera un peu et qu’on trouvera un lot d’argent, hein Dogaï?

L’adolescent acquiesça d’un maigre silence et continua de fixer les petites habitations du clan, imaginant le plaisir à le détruire.

Le même jour, Sakomirok alla aussi s'entraîner après son déjeuner.

Maître: Sakomirok aujourd'hui tu commenceras a apprendre la manipulation géometrique de ton chakra.

Sakomirok: Oui Kaïno-sama.

Ils allèrent à la cascade.

Sakomirok: Mais c'est Itchiru que je vois là!

Kaïno: Ne t'occupe pas de lui tu as un gros travail à accomplir.

Sakomirok: Oui Sensei.

Kaïno: Bon, essaie de concentrer ton chakra dans ta main en tout premier lieu.

Sakomirok: Oui!

Sakomirok essaya une dizaine de fois mais sans réussite. Il était décourager. Il était épuisé car il prenait trop de chakra.

Sakomirok: (Respiration de fatigue) Maître, c'est trop difficile. Je ne vais pas réussir.

Kaïno: Tu vas réussir. Si tu veux devenir un puissant ninja et retrouver ton père ne te décourage pas aussi facilement. Je vois que c'est trop pour le moment cette technique. Je vais t'apprendre à consommer moins de chakra.
Pour commencer concentre-toi sur une chose.

Sakomirok: D'accord.

Kaïno: Parfait. Maitenant en pensant qu'a cette chose essaie de concentrer ton chakra. Ne pense qu'a cela. Oublie ton autre chose.

Après une vingtaine d'essaie,on voyait un carré dans la main de Sakomirok.(Car il pensait à un carré)

Kaïno: C'est bien!

Sakomirok: (Après une grosse respiration) Merci!

On voyait le carré se déformer.

Kaïno: N'arrête pas de penser à ta chose!

Le carré disparu.

Sakomirok: Désolée.

Kaïno: Ce n'est pas grave tu a appris l'essenciel.

Pensé de Kaïno: Il est doué pour son âge je ne pensais pas qu'il allait apprendre cela vite. Mais je vois qu'il est épuisé je vais le laisser se reposer. Mais il a une bonne endurance, 12h d'entraînement sans arrêter.

Kaïno: Bon c'est fini pour aujourd'hui.

Sakomirok rentra chez lui.

….

Pendant l’entraînement intense de Han, nous, enfin je vais vous raconter l’histoire de la famille Vanda. Elle est si passionnante !...effrayante voir étrange en fait…:

Il y a une petite centaine d’années seulement pendant une grande crise inter village, un jeune homme d’une douzaine d’années arriva aux portes de Gensou. Il arriva sur Yuukan avec sa grande sœur par la mer d’un pays lointain. Tout deux était dans un sal état mais surtout la jeune femme. Le jeune homme du nom d’Hokkinin, traîna sa sœur gravement blessée pendant des jours jusqu’à l’entrée d’un très grand village : Gensou.

A peine arrivé, il s’effondra avec sa sœur au sol et il eu à peine le temps de voir les gardes armés courir vers eux. Puis se fût le rideau (trou noir ?). Un long espace sommeil pour le garçon. Il se réveilla dans un lit d’hôpital après huit jours de sommeil. Autour de lui les hurlements et les cris d’enfants souffrants le martyre. La mort et le sang sont omniprésents… La guerre…. Celle qui dure depuis près d’un millénaire. Mais ce conflit là était dur. Il hurla le nom de sa sœur mais une infirmière et un des gardes présent il y a huit jours lui confirmèrent la mort de celle-ci. Ce fût le choc. Et en période de crise comme celle-ci, impossible de donner des funérailles décentes. On indiqua simplement à Hokkinin dans quelle fosse fit mise sa sœur. A 12 ans, on commence à avoir conscience de tout sa et à se moment là, Hokkinin eu un déclic mais il fallait qu’il fasse autre chose avant…
Il récupéra la dépouille de sa sœur et l’enterra dans les sables qui l’ont « accueillit » à Yuukan. Puis à son retour au village, il avait une lueur étrange dans les yeux. Malgré qu’il soit inconnu on le laissa entrer à Gensou car il ne représentait pas une menace potentielle. Il appris à connaître le village, on l’interrogea sur sont passé et d’où il venait et le fait qu’il soit seul, Gensou l’ « adopta ».Il alla à l’académie, appris les arts ninja mais il fût rejeter des autres aspirants. Evidemment lorsque l’on est un inconnu on est vite accusé de profité du peu de ressource du village.
Mais il avait une conviction d’apprendre si forte qu’il gravit les échelons à une vitesse ahurissante.

Les années passèrent et s’entassèrent en le nouvel aspirant devint Jounin. Il Bâti une énorme demeure à son nom, commença à créer de nouvelles techniques auxquelles il ajouta un ingrédient supplémentaire°…
Ses Jutsu devinrent dangereux et même interdit par le temps. Les années s’écoulèrent encore et il eu deux filles jumelles avec une femme qui mourut à l’accouchement.

Par la suite, Hokkinin devin vieux et enseigna ses techniques à ses filles jumelles (presque : l’une au cheveu violet foncé et l’autre cheveux blanc aux reflets nacrés).
Hokkinin mourut et laissa à ses filles un héritage dangereux…Et pendant se temps le conflit ne s’arrêta pas. La guerre ne meure jamais après tout. Et les conflits perpétuels ont fait perdre l’âme de l’une des deux filles d’Hokkinin. Sa sœur et elle étaient à une époque appelées « Les Sœurs Noires » car elles aussi inventèrent des techniques interdites (parfois révolutionnaires)

Mais lorsqu’elle c’est retrouvée seule, sa réputation s’estompie et elle décida d'instaurer la paix…Elle se retira dans la maison que bâtit son père (là où habite La grand mère de Han-Ryu) Elle rencontra un Homme et ils eurent une fille du nom d’Anaya (La grand mère de Han). Et les années passèrent…la seule chose inarrètable apparemment pas comme la guerre…

Anaya grandit et poursuivi ses études, devint un médecin éminent et tanta de faire renaître la vocation ancienne de la famille Vanda°. Par la suite elle rencontra un "charmant bel homme". Il s'appelait Kazuma. Elle lui apprit tout par amour (même un peut trop). Quand Kazuma et Anaya eurent leur deuxième enfant (Maya la mère de Han), Kazuma quitta le village et est hautement recherché (dans le secret le plus total). Anaya fut furieuse jusqu'à aujourd'hui car peut de temps après le départ de Kazuma, sa première fille mourue au combat (toujours la guerre). Anaya décida de clore les secrets de la famille Vanda jusqu'au jour de sa mort mais soit elle les détruits soit elle les transmettra à quelqu'un de talentueux...


°: L'art de connaître les plantes et leurs secrets, créations de baumes et de médicament grâce à elles et l'invocation de diverses éffigies

Voila jespère que l'Histoire des Vanda vous à plue et que vous vous y êtes trouvez facilement ^^