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Gensou, village caché de la cascade [RP]

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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 10 Empty 13 (Suite)

Message par Kiai 26/2/2009, 02:43

Kiai était crispé sur le sol. Torefikku leva son bâton et dans sa tête, un récent fantasme se réaliserait pour lui; faire la fête à Kiai. Soudainement, un hurlement inhabituel se fit entendre. Torefikku releva la tête, stupéfait, puis il amena le bâton plus prêt de lui et il regarda aux alentours.
«-C’est quoi ce bruit bizarre? Trouvez-moi cette chose pendant que je fasse la fête à ce mec! Piailla Torefikku, impatient.»
Les deux autres animaux de Torefikku regardant la scène cherchèrent la source du bruit. Subitement, une grosse boule grise se déplaçant à grande vitesse apparut d’un coin d’une ruelle et fonça sur le chef, le bâton en l’air.
«-Ke...Quoi?!!, hurla Torefikku, surpris par la venue de l’animal.»
Le loup, car il se trouvait à être un loup, fonça sur le bâton de Torefikku, gueule ouverte. Le chef de la bande se protégea en amenant le bâton devant son visage, mais le loup attrapa avec sa mâchoire le morceau de bois. Torefikku tomba dos contre sol et le loup sur lui. L’animal était agressif envers l’agresseur de Kiai et il tenta de mordiller le visage de l’humain à terre. Il semblait tant que mal se défendre de la bête.
Kiai était à moitié étendus sur le sol, le visage amoché et le nez saignant. Tenant la main sur son nez, il essaya de se relever, mais la douleur le retenait au sol. Il avait cru que Torefikku en aurait finit avec lui lorsqu’il avait aperçu le bâton de bois dans ses mains. Sans savoir par quelque miracle, quelqu’un ou quelque chose s’était jeté sur son bourreau. Et maintenant, il percevait l’animal le défendant fièrement. C’était un loup au pelage gris argenté et majestueux. Kiai n’avait jamais vu un animal aussi magnifique que cette bête.
«-Un...loup...? Souffla-t-il.»
Soudainement, un jeune homme portant un kimono rouge apparut de la même rue que le loup de tantôt. C’était un adolescent avec des cheveux longs noirs mal peignés descendants jusqu’aux épaules.
«-Yaroo!! S’écria le jouvenceau s’avançant à travers le grabuge.»
Lorsqu’il arriva, il remarqua tous les gens se trouvant dans l’endroit. En observant la scène, il aperçut le loup sur Torefikku.
«-Yaroo! Ke... Quoi? Torefikku...fit-il avec un ton méprisant au dernier mot.»
Le loup se nommait en fait Yaroo et c’était le compagnon du jeune homme. Torefikku, après un effort considérable, repoussa le loup qui retomba sur le sol. Torefikku se leva rapidement et leva son bâton pour assommer Yaroo. Il fut surpris lorsqu’une main humaine vint arrêter son geste rapidement. Le chef de la bande tourna son regard vers son opposant qui se révéla être le maître de l’animal.
«-Itagachi...dit Torefikku avec haine dans sa voix.»
Itagachi leva son bras et asséna un coup de coude dans le visage de l’humain. Torefikku recula et trébucha sur une boîte de bois.
«-Ne touches pas à Yaroo! Je comprends maintenant pourquoi Yaroo était nerveux. Il sentait ton odeur de merde, Torefikku, dit Itagachi en crachant sur l’homme sur le sol. À ce que je vois, tu t’en prenais à deux innocent. Fuis, Torefikku, avant que je te prenne en victime!»
Torefikku fixa Itagachi avec mépris en tenant son nez fermement, puis il regarda ses acolytes et leurs fit un signe de tête vers l’arrière comme pour dire «On se tire de là». Ses larbins acquiescèrent d’un signe de tête. Les trois qui retenaient Kiai anciennement vinrent empoigner Torefikku pour le relever, puis ceux qui retenaient Aisha firent de même. La petite sœur fonça sur Kiai pour voir son état. Kiai se leva lentement et péniblement, le visage plein de sang venant de son nez. Itagachi vint à côté de Kiai, puis il l’aida à se relever. Kiai se releva, puis il fit quelques pas pour voir son état et il se retourna vers ses sauveurs.
«-Merci, dit Kiai avec sincérité.
-Tu devrais plutôt remercier Yaroo. Tu serais dans un piètre état s’il n’aurait pas intervenu dans ceci. Ah... j’oubliais. Je me présente: Itagachi du clan Yodasu.
-Alors je remercie cette brave bête pour m’avoir secourut. Je me présente moi aussi : Kiai Asuchi, d’une famille de fermier venant de l’extérieur de Gensou. De plus, voici ma petite sœur Aisha, dit-il en désignant sa protégée.
-Bonjour monsieur. Merci d’avoir secourut mon grand frère, dit-elle en se mettant à Genou et en flattant le pelage de Yaroo, couchée sur le sol, la bouche ouverte laissant sortir sa langue rouge.
-Bon. Je dois aller à l’académie pour l’assignation des équipes. Moi et Yaroo, nous avons un peu trop flâné autour d’ici, alors il ferait mieux d’y aller, envoya Itagachi.
-Vraiment? Je vais mener ma petite sœur à l’académie et je m’y rends aussi pour l’assignation des genins. Pouvons-nous t’accompagner avec ton fidèle compagnon? Dit Kiai content.
-Oui, vous pouvez, mais il serait mieux que tu nettoies un peu ton visage du sang sous ton nez, sinon ça aura un air louche à l’académie aux yeux des professeurs. Tiens, j’ai justement un moussoir, dit-il en sortant un tissu de sa poche.
-Merci, prononça Kiai en recevant le papier mouchoir.»
L’adolescent nettoya son visage de l’hémoglobine, puis ils se mirent en route pour l’académie en discutant de tout et de rien. Kiai se sentait maintenant mieux malgré quelques ecchymoses sur le visage et le corps. Ils arrivèrent devant l’académie de Gensou quelques minutes plus tard. L’heure des cours approchait et Aisha devait se presser.
«-Bons cours, petite sœur.
-Bonne journée à toi, grand frère, dit Aisha en s’éloignant faisant un signe de main.»
Et Aisha partit vers la cour de l’académie où elle discuta avec ses amies avant la cloche des cours. Itagachi resta à côté de Kiai et flatta son loup. Kiai regardait Aisha partir.
«-Alors? Demanda Kiai.
-L’assignation a lieu dans cinq minutes. Regarde sur la banderole à l’entrée, dit Itagachi en pointa du doigt la banderole. Tu viens d’arriver à Gensou? Car je ne t’ai jamais vu à l’académie, rajouta-t-il.
-Exactement. Moi et Aisha avons déménagé après la mort de nos parents.
-Ah bon. Alors, allons-y maintenant, c’est l’heure de l’assignation. En espérant te revoir, Kiai.
-Bye! Salua Kiai.»
Les deux genins se dirigèrent vers l’entrée de l’académie du village de la cascade et ils s’engouffrèrent dans le bâtiment par la large porte d’entré. Spécialement, Yaroo pouvait accompagner Itagachi. En entrant, ils faisaient un pas une nouvelle aventure plus compliqué...
Dans la chaleur du présent bâtiment, les deux parcoururent le corridor sud, puis ils tournèrent sur le corridor est. Kiai remarqua les dessins affichés sur les murs qui les élèves avaient sûrement fais. Ce n’étaient pas des œuvres d’art, mais ils avaient du talent.
Quelques minutes plus tard, Itagachi accompagné de son fidèle loup firent un premier pas dans la classe #13. Kiai fit de même et dépassa le seuil pour entrer dans la classe. Beaucoup d’élèves y étaient présents. Ils étaient au moins une vingtaine dans la petite classe. Kiai ne se sentait pas à l’aise dans la classe, mais il fut courageux et il avança jusqu’à une chaise pour s’asseoir. Étant ochlophobe, il ne sentait pas très bien dans un endroit remplit de gens, mais il pouvait endurer pour aujourd’hui.
Soudain, un être étrange dépassa le seuil de la porte, ce qui attira l’œil de Kiai. Il fut surpris en apercevant cette personne plutôt... spéciale. Kiai l’observa rapidement et conclut que c’était un cas particulier. C’était un garçon plus vieux que lui déguisé dans un mélange de clown excentrique et de gothique. Il avait une coupe de cheveux plutôt étrangement coiffés et verts. En regardant plus minutieusement, Kiai distingua quatre petites choses attachées aux cheveux du nouveau venu.
«-Des...des grelots?! Pensa Kiai, surpris.»
Ce n’était pas tout. Cet être clown-gothique avait une peau vraiment pâle qui lui donnait l’aire maintenant d’un fantôme-clown-gothique aux yeux rouges comme un lièvre et un sourire louche. Le FCG s’avança vers la chaise à côté de Kiai, ce qui déplaisait à l’adolescent. Kiai, sans affiché son malaise, essaya de s’éloigner en reculant sa chaise, mais le fantôme-clown-gothique le copiait avec un malin sourire et Kiai faisait comme si de rien n’était.
La cloche du début des cours sonna et les quelques élèves debout vinrent s’assirent sur les chaises libres. Kiai, sans détourner complètement son regard du FCG devenu une obsession pour lui, repéra Itagachi à une table de lui. Il était assis avec Yaroo à ses pieds qui relaxait comme un loup peut le faire pendant des cours de l’académie. Le professeur de la classe fit un pas dans la classe avec un grand sac en cuir contenant sûrement beaucoup de documents. Il avança vers son bureau en avant du tableau de classe, puis il déposa son café sur le meuble de bois. Soudain, le FCG au teint plutôt blafard avança vers le bureau du professeur et exécuta...une grande révérence avec des mouvements très, mais très exagérés pour saluer le professeur. L’enseignant resta perplexe par le geste du jeune homme ainsi que Kiai.
«-Hum... Erh hem, fit-il en toussotant. Bon, et bien bonjour chers genins de Gensou, et plus particulièrement toi, jeune homme, fit-il en désignant le FCG. Assis-toi et je nommerais vos noms un après un.»
Le FCG exécuta l’ordre et il vint se rasseoir sur la chaise à côté de Kiai en mettant ses jambes sur une chaise en avant, les mains croisées comme s’il attendait. Le professeur fouilla dans son sac et en sortit une feuille de papier qui s’apparentait à une liste de prénom pour la journée des assignations. Il commença à réciter les noms pour attester la présence de tous les genins sans équipes nouvellement promus.
«-Mayuri Tsubaka, prononça-t-il.
-Présente!
-...Kiai Asuchi?, demanda-t-il.
-Ici, répondit le jouvenceau.
-À ce que je vois, tu es nouveau parmi nous. Je te souhaite la bienvenue et je me présente : Fujiisawa Nakashiwa, répondit l’enseignant en observant Kiai sans apercevoir les égratignures sur le visage de l’adolescent. Maintenant...fit-il en marquant une pause, Tlalochuitzilopoctlichenstein...c’est quoi ce nom de merde ?!...Jogen ? fit-il en prononçant lentement le nom plutôt bizarroïde.»
Kiai ne pouvait douter de la personne à qui appartenait ce nom...
«-Jogen est présent, Monsieur le professeur !, fit Jogen en se levant et en faisant une révérence deux fois plus truculent que la dernière fois.»
Certains des élèves lâchèrent quelques rires normaux. Cet homme ne semblait pas être très timide et plutôt...fantasmagorique. Kiai ne riait pas, mais il était stupéfait par le geste du FCG. Le professeur le prit comme une flatterie et M.Nakashiwa esquissa un sourire, puis il s’adressa à toute la classe.
«-Comme vous le savez, c’est aujourd’hui la journée des assignations des genins à un senseï aléatoire et je sens que vous mourrez d’impatience de connaître vos coéquipiers dont les professeurs ont sélectionnés spécialement pour vous, dit-il en ressentant l’excitation des genins dans l’air.»
Kiai avait hâte d’être assigné à une équipe pour découvrir la vie de shinobi, mais juste le fait d’avoir rencontré cet excentrique à côté de lui, il était impatient de connaître l’identité de ses coéquipiers et sûrement des ses nouveaux amis.
«-Bon, la tension est dans l’air on dirait. Maintenant, je vais nommer le numéro de l’équipe et les noms des équipiers, puis vous aurez le privilège d’aller dans la cours d’école où votre senseï vous attendra patiemment avec le numéro d’équipe sur une affiche. Commençons...dit-il le professeur dans un souffle.»
Il débuta à réciter les équipes et les équipiers, puis il eut les soupirs des déçus et les cris de joie de certains. Finalement, Fujiisawa arriva à l’équipe de Kiai.
«-...Équipe#13 : Kiai Asuchi, Itagachi Yodasu et Tlalo...Jogen, dit-il en regardant les personnes concernées.»
Kiai était content qu’Itagachi fasse partie de son équipe, mais il réalisa que le FCG était son autre coéquipier ! Il faillit s’étouffer et il tomba de sa chaise, sous le regard amusé de Jogen.
Et maintenant, l’équipe#13 devra faire la rencontre de leur senseï, un être plutôt louche...
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 10 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Itagachi Yodasu 27/2/2009, 16:19

«-Équipe #13, Kiai Asuchi, Itagachi Yodasu et Tlalo…Jogen!»

Lorsque ces noms résonnèrent à mes oreilles, je fus empli de plusieurs sentiments simultanés. Tout d’abord de la joie, puisque le nom de Kiai ne m’était pas inconnu et que ce personnage quoique parfois un peu étrange(passer par les rues désertes de Gensou… c’est bizarre), il me semblait quelqu’un de sympathique et d’aimable. Ensuite de la crainte, que ce Tlalo… Jogen sois un abruti fini ou un être trop imbu de sa personne qui ne remarquait pas les gens autour de lui. J’étais loin de m’imaginer que la vérité fut encore pire. Nous attendîmes trente minutes à l’extérieur, puis le professeur vint nous trouver disant que nous pouvions attendre à l’intérieur car notre senseï avait dû rencontrer quelque léger contre-temps.

Ainsi, moi et Kiai prîmes la direction de la salle où l‘on devait attendre notre senseï. Lorsque je vis le dernier membre de notre trio, je faillie m’écrouler d’incrédulité.(En effet je ne l’avais pas croisé à l’extérieur puisqu’il y avait plusieurs autre équipes qui n’étaient pas parties) Devant moi se tenait non pas un quelconque shinobi ou même un presque shinobi. Je dirais plus qu’il ressemblait à un… clown. À bien y penser, il me faisait aussi penser à un gothique. En somme, il ressemblait donc à un clown-gothique qui se maquillait en blanc pour faire peur ou je ne sais quoi… mais pas à un shinobi!! Je tentais de lui adresser la parole et d’engager la conversation :

«- Salut, moi c’est Itagachi, toi c’est Jogen je crois? Tu permets que je t’appelle Jogen? Tu comprends, ton nom…»

En réponse, il ne me fit qu’un étrange sourire qui fendait sa bouche jusqu’au oreilles. Il y joignit une petite révérence qui ressemblait plus à une sorte de blague qu’à une vraie courbette. Je me tournais vers Kiai en lui faisant un signe comme quoi je sentais que ça allait être un vrai défi de rester avec ce drôle d’énergumène. Je tentais une nouvelle fois de l’aborder croyant qu’il était un peu lent du cerveau ou que sais-je, mais en réponse, il ne m’offrit la seconde fois qu’une sorte de ricanement strident qui me faisait plus penser à un oiseau qu’à un humain. Ainsi, je m’attendis à passer un long moment de silence puisque mes deux camarades ne me semblaient pas très bavards. Ainsi, j’espérais que notre senseï ne serait pas trop en retard pour que ne perdure pas ce moment.

*1 heure*
Je me tournais les pouces dans un coin pendant que Kiai regardait un peu aux alentours. Jogen quant à lui singeait tous les mouvements de mon nouvel ami. Je commençais à trouver que notre nouveau maître prenait beaucoup trop son temps. Dans un soupir, je replongeais dans mes pensées.

*2 heures*
Je commençais sérieusement à désespérer… Ça faisait deux heures qu’on attendait et le prof ne c’était toujours pas montré! Mon estomac gargouillas, me rappelant que je n’avais rien mangé depuis le matin puisque j’étais arrivé vers midi et n’avais presque rien mangé au petit-déjeuner. Afin de tenter d’oublier ma faim, je sortis une balle de poches et la lançais à Yaroo. Pendant ce temps, Jogen avait sorti plusieurs petit contenant dans lesquels se trouvaient diverses mixtures toutes plus étranges les unes que les autres. Pour la première fois je trouvais qu’il avait l’air un tant soit peu concentré et intelligent. Kiai lui, regardais par la fenêtre admirant le paysage que l’académie permettait d’observer. Je commençais à perdre espoir quant à l’arrivé imminente de notre senseï et m’apprêtais à voir une longue attente débuter.



*3 heures*
Je commençais sérieusement à m’impatienter. Ça faisait plus de trois heures que l’on attendait dans cette sale pourrie!! Au lieu de découvrir le monde, s’entraîner ou de manger, on était pris ici à attendre qu’un paresseux pointe le bout de son nez. Semblant lui aussi impatient, il s’adressa à moi :

« - Dis Itagachi, tu crois que le senseï va mettre encore longtemps à arriver?
-Aucune idée…Pourquoi??
-Ben c’est que je commence à en avoir assez d’attendre puis j’ai comme un petit creux.
-Moi aussi… (se met à murmurer) Tu ne trouve pas que Jogen il est un peu bizarre?
-(sur le même ton) Oui, moi aussi je trouve… la première fois que je l’ai vu, j’ai cru que c’était un revenant ou un clown…
-Dites de quoi vous causer? »


Je me retournais surpris. C’est Jogen qui s’était adressé à nous d’une voix calme qui étaient vraiment différente de ce à quoi je m’attendais. Il vint nous rejoindre dans le coin et nous commençâmes à discuter de tout et de rien.

*3h30min*

Cela faisait un bon moment que nous avions engagé une conversation tous les trois. On discutait tranquillement, lorsque soudain on entendit un bruit étrange provenant de l’extérieur. Cela ressemblait au bruit que faisait une chatte en chaleur et une odeur de poisson pourris s’installa. Ben quoi! …-_-‘je sais c’est pas très original… Mais les cris étaient beaucoup plus discordant et plus puissant que ceux des chats normaux. J’interrompais Jogen dans son exposé sur les différentes plantes utilisé par les apothicaires dans leurs mélanges et leurs effets pour aller jeter un coup d’œil vite fait à l’extérieur. Ne voyant personne, je retournais à l’intérieur. Soudain quelque chose me frappa. Cela fut extrêmement douloureux et une grosse bosse se forma sur mon front. Je ramassais l’objet en question remarquant que c’était une drôle de pierre en forme spiralé. Je regardais par la fenêtre et aperçut un matou gris qui semblait attendre quelque chose. Je fis signe à mes nouveaux coéquipiers et ils se penchèrent eux aussi au-dessus de la fenêtre. Puis alors que nous observions le petit mammifère poilu qui se dandinait, un second vint le rejoindre, puis un troisième, un quatrième pour finalement arriver à une dizaine de félidés tous présents sur le toit en contrebas. Soudain, tous commencèrent à monter à une vitesse surnaturelle le long des murs de la bâtisse. Ayant un mauvais pressentiment, je tirais une javeline de mon étui et reculais prestement de l’orifice servant de fenêtre. Yaroo vint se placer à mes côtés pressentent lui aussi un danger. Mes compagnons m’imitèrent et se mirent en position de combat. Mais à l’instar de ce que nous imaginions, les matous ne firent que passer à côté de nous, nous effleurant à peine. Ils sortirent par la petite porte de la pièce contiguë. Nous entendîmes alors des pas dans le couloir. Comme un seul homme, mes deux compères et moi-même nous retournâmes afin de voir qui allait entrer dans notre salle. Une ombre se profila lentement sur le pas de la porte et une femme aguichante entra, les félidés à ses trousses. Je lançais sur un ton désinvolte, afin de calmer la tension palpable dans l’air :

«- Excuser-moi, mais qui êtes-vous et que voulez-vous?
-…Je me présente, Aoi Nayako… et je suis votre nouveau senseï!»




Un long silence s’en suivit. Puis tous les trois nous criâmes :

« -Vous êtes très en retard, vous savez senseï!! »

Elle fit un petit sourire makayavélique qui me donna des frissons dans le dos avant d’affirmer :

« - C’était mon petit test de patience express afin de voir quel genre de caractère vous aviez!
-(Jogen)Menteuse!
-(Moi) N’importe quoi, vous êtes seulement en retard! Avouez!
-(Kiai)… Bien d’accord! »


Elle pris un air embarrassé puis s’exclama :

«-Bon… passons à autre chose! J’ai un petit creux, allons manger un coup! C’est moi qui offre! »

Nous poussâmes des cris de joie car nous étions tous affamés.
**

Ainsi, le maître et le trio allèrent à un restaurent du coin qui servait de délicieuses nouilles. Ils dégustèrent dans la joie et la bonne humeur en discutant de tout et de rien. Puis, lorsqu’ils eurent fini, Aoi paya la note et tous quittèrent le restaurent repus. La kunoichi les emmena au grand parc de la cascade mais à l’instar de se diriger vers l’un des grands terrains d’entraînement, elle prit la direction de la cascade étincelante du parc. Arrivé à proximité, elle avança vers la belle chute d’eau et ouvrit les bras.. La chute se sépara et elle pénétra à l’intérieur d’un conduit sombre. Elle leur fit signe de la suivre et c’est d’un pas empressé que nos trois pénétrâmes, talonnés par Yaroo, à l’intérieur, ayant peur que la cascade nous tombes dessus et qu’elle nous fracasse tous les os du corps. Nous sommes finalement arrivés dans une grotte plutôt large qui était éclairée par des flambeaux éternels. Lorsque nous fûmes au centre de l’immense pièce, je poussais une exclamation de surprise, ému par tant de beauté cachée. Aoi eu un sourire énigmatique puis elle s’adressa à nous :

«- Considérez-vous comme très chanceux, peu de gens connaissent l’existence de cet endroit, et encore moins l’ont déjà vu de leurs propres yeux. Ceci sera désormais votre terrain d’entraînement, mais avant que vous soyez officiellement déclarés promus, il vous reste un dernier test à surmonter. »

Nous poussâmes des cris d’indignation, mais elle continua sans ce laisser perturber. Elle se plaça en position de combat et clama :

«Vous devrez m’affronter et gagner! »
***
*We must fight and win for the sake of our souls*
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 10 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Fenrir Shinzen 3/3/2009, 16:56

Je venais d’entrer dans le magasin, et devant moi se tenait une multitude de pantins désarticulés accrochés à un fil fixé au plafond de la boutique. Le magasin, rempli de pantins, semblait désordonné. Les pantins n’étaient pas rangés en rayon mais au hasard, ne laissant que peu de place pour circuler dans la petite pièce. Un vieil homme sortit alors de l’amas de pantins sur la droite, ayant sûrement entendu la porte s’ouvrir. Il me dévisagea d’abord avant d’engager la conversation.

- Eh bien, cela fait bien longtemps que je n’avais plus eu de clients franchir ces portes…Qu’est-ce qui t’amène mon garçon ?
- La vitrine, enfin…euh…j’ai été attiré par ce qui était présenté en vitrine.

Ma gène était plus qu’apparente. Je ne suis par nature que peu bavard avec les gens qui m’entourent, et il n’est pas dans mes habitudes de répondre aux questions. Cependant, mon père tenait à ce que je masque mes vrais sentiments, chose que je tentais tant bien que mal.

- Tu aimes les pantins garçon ?

Le vieil homme semblait surpris et je compris que la vente de ses pantins n’était pas sa principale source de revenue.

- J’ai juste été attiré en regardant la vitrine.
- Attiré… J’aimerais bien connaître l’origine de cette attirance.
- Je pensais que c’était limpide… N’avez-vous pas écouté les nouvelles qui se racontent dans le village ?
- Cela fait longtemps que je vis en dehors du village, près de la cascade. Et je ne me tiens pas au courant de ce qui se passe à Gensou. Mais je suppose que tu vas me le dire non ?
- J’ai juste pensé que manier des pantins pourrait être un style de combat intéressant qui surprendrait mes adversaires…
- Cela les surprendrait certes, si tu savais les manier. Mais ne me ment pas, cela n’a aucun rapport avec les nouvelles du village.
- Vous n’êtes pas très vendeur… J’étais prêt à vous acheter l’un de ses pantins mais votre curiosité me dérange quelque peu.
- Oh tu sais, je ne vends pas des pantins pour gagner ma vie, ma retraite me suffit amplement. Par contre, tu dois être ninja vu tes paroles ?
- Oui, c’est le cas. Mais je ne suis qu’un genin débutant à le recherche de son art.
- Et tu pensais l’avoir trouvé en voyant ses pantins.
- Oui, l’idée m’était venue de les utiliser pour combattre à ma place…
- Tu n’es pas le premier à y penser mon garçon. C’est seulement que c’est très peu répandu dans le monde des shinobi.
- Vous voulez dire que d’autres personnes combattent en utilisant des pantins comme ceux-ci ?
- Oui, il s’agit d’un style abandonné depuis un moment par les shinobis.
- Vous le pratiquiez ?
- En effet, mais ne compte pas sur moi pour t’en dire plus si tu ne révèle pas toi-même tes motivations.
- Je trouverais bien un livre d’histoire ou un autre vendeur de pantin qui me racontera tout ça…
- Un livre d’histoire, peut-être, mais il te faudra chercher longtemps. Pour ce qui est d’un vendeur de pantin, je ne pense pas que tu en trouves un autre un Gensou, voir même dans les autres villages. De toute façon, tu ne peux pas sortir de l’enceinte du village à ton grade.
- Bon, de toute façon tout le village est au courant, qu’ais-je à perdre ?

Je lui racontai donc l’événement atroce qui s’est produit au village entraînant ainsi la mort de Kira.

- C’est pour cette raison que j’avais l’impression de pouvoir faire revivre ma sœur à travers l’un de ces pantins.
- Beaucoup de gens trouveraient cela immorale.
- Il ne connaisse simplement pas la souffrance que j’ai ressentie.
- Je vois, je comprends très bien tes motivations, mais je crains que ce ne soit vraiment les bonnes. Cela risque de t’entraîner sur un mauvais chemin.

Ce vieux commençait vraiment à m’énerver. De quel droit pouvait-il se permettre de me dire qu’il comprenait ma peine. Ce fou se contentait de tenir une boutique e pantin que personne ne fréquentait et qu’il croyait que c’était suffisant pour me comprendre. Quel idiot. Cependant, je ne pouvais me permettre de laisser éclater ma colère et je gardai mon calme.

- Je crains que vous vous emportiez en pensant me comprendre…
- Je vois ce que tu insinues mon garçon mais je sais ce que l’on endure en perdant un être cher. Tu m’as raconté ton histoire, c’est donc à mon tour de te raconté la mienne ainsi que celle des marionnettistes. Laquelle souhaites-tu entendre en premier ?

J’avais évidemment bien plus envi de connaître celle des marionnettistes que la sienne, mais si je voulais continuer de paraître normal, il me fallait lui demander la sienne, chose que je fis.

- Très bien. Je vais te passer les détails sur mon enfance et te raconter les passages importants de ma vie. J’ai commencé à contrôler des marionnettes dès l’âge de 8 ans, sous la tutelle de ma mère. Je faisais partie d’un petit clan de Gensou spécialisé dans le kugutsu no jutsu, c’est-à-dire l’art de maîtriser des pantins. Je devins rapidement genin, puis chuunin et enfin juunin. Je refusai le poste d’anbu à l’âge de 26 ans, considérant que cela entraînais trop de responsabilité. A 40 ans, la guerre se déclara et je fus appelé. Mes parents âgés d’environ 65 ans se portèrent volontaire, estimant que leur maîtrise du kugutsu serait utile au village. Durant la guerre, la plupart de mon clan, mes parents y compris moururent. Voilà pourquoi je me permets de te dire que je comprends ta douleur.

Cet homme avait donc également perdu des êtres chers, et sûrement comme moi, les seuls êtres qui lui étaient chers.

- N’avez-vous pas tenté vous aussi de faire des marionnettes à l’effigie de vos parents ?
- Je l’ai fait, ainsi qu’une marionnette représentant chaque défunt de mon clan.
- Alors pourquoi considérez-vous que ce sont de mauvaises motivations ?
- C’est bien compliqué, mais ne voulais-tu pas connaître l’histoire du kugutsu ?

Je voyais bien qu’il me dissimulait des informations, mais j’acquiesçai, lui indiquant ainsi qu’il pouvait commencer le récit concernant les marionnettistes.

- Le Kugutsu no jutsu est apparut dès le début de shinobi. Ce fut l’un des premiers arts ninja appris et utilisés par les combattants. Avant l’apogée du ninjutsu, le taijutsu était l’art le plus utilisé même si le kugutsu était très présent dans cette époque lointaine. Seulement, au fil des années et avec l’arrivée du ninjutsu et du genjutsu, le kugutsu disparut peu à peu. Le Kugutsu fut d’ailleurs souvent considéré comme une sous-discipline vu que les utilisateurs ne combattait que par l’intermédiaire de leur pantin. Ainsi les marionnettistes furent considérés comme lâche et le Kugutsu fut ainsi abandonné et délaissé par la plupart des shinobis. Sur ce point, le kugutsu est donc semblable au genjutsu et tout comme ce dernier, un village spécialisé fut créé. La plupart des marionnettistes prirent donc racines racines à Kusa, le village de l'herbe. Cependant, mon clan s’installa à Gensou, considérant qu’ayant accueilli les adeptes d’un art oublié, ce village les accueillerait sûrement, et ce fut le cas. Mais le kugutsu reste un art ninja pratiquement inutilisé sur Shinnen. De plus lors de la seconde guerre, beaucoup de marionnettistes furent tués, les autres shinobis connaissant leur faiblesse au taijutsu. Il ne reste donc que très peu de marionnettistes, dont moi, existant sur Shinnen. Les autres survivants doivent surement se trouver à Kusa, mais je ne peux te dire combien il en reste. Cet art, comme tu l’auras compris consiste à maîtriser des pantins. Pour cela, il suffit d’utiliser des fils de chakra relié à des endroits précis du pantin afin de le contrôler. Et pour être capable de rivaliser en combat, il faut truffer ce pantin d’armes et de pièges en tout genre.

J’avais littéralement bu les paroles du vieil homme, dont je me rendis compte que je ne connaissais même pas le nom. J’étais dorénavant sûr que je souhaitais maîtriser le kugutsu.

- Merci beaucoup. Puis-je connaître votre nom ?
- Je m’appelle Azan Monzaemon et toi mon garçon ? Il me semble que tu ne te sois pas non plus présenté.
- Je m’appelle Shinzen Fenrir.
- Shinzen ? Il s’agit de l’un des seuls clans de Gensou que je connaisse avec les Maboroshi.
- Mon clan n’est pourtant pas des plus connus.
- Si tu le dis… Mais je rencontre souvent les membres de ce clan en dehors du village, près de la cascade.

Je sus que Azan disait vrai, les Shinzen appréciaient beaucoup le cadre naturel situé à proximité de la cascade. Mais bon, là n’était pas le problème. Il fallait que je trouve un moyen de lui demander de m’apprendre le kugutsu no jutsu. Après une courte réflexion, je décidai qu’il valait mieux lui demander franchement.

- Azan, accepteriez-vous de m’initier au Kugutsu no jutsu.
- J’ai cru entendre que votre clan maîtrisait une affinité particulière, pourquoi la délaisser ?
- Je n’arrive plus à la maîtriser depuis la mort de sœur, et je n’en ais plus envie. Cette affinité représente à mes yeux l’esprit trop pacifiste du clan.
- Tu reproches à ton clan sa volonté d’être en communion avec la nature ?
- C’est cela. Je reste persuadé au fond de moi que si mon clan était plus puissant, jamais personne n’aurait osé s’attaquer à ma petite sœur.
- Je vois… Je t’entraînerais à manipuler les pantins et à les fabriquer, cependant, le kugutsu no jutsu est une pratique qui s’apprend généralement dès le plus jeune âge. Tu arrive avec 10 ans de retard.
- Je maîtrise déjà à peu près mon chakra…
- Heureusement ! Et puis, je t’apprendrais quelques raccourcis que les marionnettistes découvrent en général par eux-mêmes. Tu pourras alors sûrement rattraper ton retard.
- Merci beaucoup.
- Bon, il est temps pour moi de fermer boutique, je t’attendrais demain matin près de la cascade.
- Mais je n’ais pas l’autorisation de sortir du village.
- C’est vrai… Rejoins moins alors devant mon magasin à 7h.

Je fis un signe de tête afin de valider le rendez-vous, sans relever l’heure matinale à laquelle je devais me rendre devant sa boutique. Je sortis ensuite du magasin en jetant un dernier regard sur les pantins puis entama une marche en direction de maison. Lorsque je rentrai, ma mère m’attendait déjà, reprochant l’heure tardive à laquelle je rentrais. Je lui expliquai que j’avais été captivé par une boutique et après un petit sermon elle me laissa dîner.
Ce soir là, je me couchai tôt en prévision de ma journée du lendemain. Mon réveil me tira de ma nuit sans rêve à 5h45. Je descendis manger mon petit-déjeuner en silence pour ne pas réveiller mes parents. Je montai ensuite à l’étage, fis un brin de toilette, arrangea ma coiffure puis m’habillai. Une fois prêt, j’écrivis un mot afin que ma mère ne s’inquiète pas puis sortis de la maison. Il était 6h15 et je n’avais plus qu’à partir en direction des commerces.

J’arrivai cinq minutes avant l’heure fixée devant le magasin et attendit Azan. Il ne tarda pas à se montrer, me salua puis nous partîmes en direction de la cascade dissimulant le village. A ma grande surprise, il ne portait aucun sac pouvant contenir un quelconque pantin. Nous arrivâmes en dehors du village une demi-heure plus tard et Azan prit alors la parole.

- Comme tu peux le constater, je n’ai pas emmené de pantins aujourd’hui. Ce matin, nous allons nous consacrer à la maîtrise des fils de chakra te permettant de guider ton pantin. Nous commencerons d’abord par voir comment les créer, puis toutes les notions permettant de les rendre plus efficaces.

Sans prendre la parole, j’attendis qu’Azan poursuive ses explications.

- Pour créer des fils de chakra, tu devras commencer par concentrer à l’extrémité de chacun de tes doigts une petite sphère où tu concentreras ton chakra. Commence déjà par réussir cette étape.

Au moins, cela ne semblait pas trop compliqué pour commencer. Je tendis mes mains vers l’avant, malaxa mon chakra puis tentai de le concentrer à l’extrémité de chacun de mes doigts. L’opération s’avéra plus compliquée que prévu. Il était en effet complexe de maintenir les dix sphères de chakra en même temps. Je mis plusieurs heures avant de parvenir à résoudre le problème de l’instabilité du chakra et fut épuisé à la fin de cette étape. Beaucoup de mon chakra s’était dispersé lorsque je tentais de maintenir ses sphères en place et mes réserves devaient être pratiquement vides.

- Bien, il est 10h30, repose-toi jusqu’à ce que tu ais récupéré, nous reprendrons ensuite.

Je me reposai pendant une demi-heure, puis, considérant cela suffisant, je me lai et demandai la suite des instructions. Azan me conduisit devant un arbre.

- A partir des sphères créées au bout de tes doigts, créé un fil qui s’accrochera à une branche ou au tronc.

Cet exercice me rappelait celui de mon dernier entraînement au shokubutsu. Il fallait que je donne la direction à mon chakra, sauf qu’ici, je devais le faire avec dix fils. J’ai tout d’abord penser essayer de segmenter mon esprit en dix parties, mais cela prendrait trop de temps, et je ne pense pas avoir le niveau. De plus, ces dix fils était censés guidés un même pantin, il serait donc idiot de contrôler chaque fils séparément. J’entrepris donc d’allonger mon chakra à chaque extrémité de mes doigts dans le but d’accrocher ces fils à l’arbre. Plusieurs fils commencèrent à ce former, puis un à un ils se dissipèrent ou éclatèrent. L’entraînement dura jusqu’à midi sans plus de succès.

- Bien Fenrir, je pense qu’il est temps que tu rentres manger. On se revoit cette après-midi, à 13h30 devant mon magasin.
- J’y serais, merci. Bon appétit.


Dernière édition par Fenrir Shinzen le 3/3/2009, 18:32, édité 1 fois
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Message par Fenrir Shinzen 3/3/2009, 16:57

Je partis en direction du village tandis que mon professeur prenait la direction opposée. Je rentrai à la maison plus tard et eux la surprise de voir à nouveau ma mère m’attendant sur le palier. Je n’étais pourtant pas en retard. Je m’approchais, réfléchissant à la raison qui poussait ma mère à agir de la sorte. Elle me déposa alors un bisou sur le front.

- Bon anniversaire mon chéri.

Mon anniversaire ? ! J’avais complètement oublié que c’était aujourd’hui. Je vis mon père qui attendait dans le salon et qui me fis signe. Je compris alors et souris, faisant semblant d’être heureux.

- J’ai repoussé ma mission pour te voir Fenrir, mais je dois partir maintenant. Passe une bonne journée.

J’entrai alors dans la maison où mon père me fit une tape amicale.

- Je sais que pour toi cela ne change rien, mais je voulais quand même te souhaiter un bon anniversaire. Ta mère a eu tout juste le temps de faire un gâteau, mange un bout pour lui faire plaisir.

Je mangeai alors un copieux repas puis m’attaquai au gâteau qui était excellent. Ma mère, qui n’était pas du tout une adepte de la pâtisserie avait du se donner beaucoup de mal pour réussir un tel gâteau. Mon père s’approcha ensuite de moi, déjà habillé pour son travail.

- Je ne serais pas beaucoup présent cette semaine, aussi je te demande d’essayer de gérer toi-même tes pulsions. Je suis sur une grosse enquête mais j’essayerais néanmoins d’être un peu là ce week-end.

Je le remerciai, évitant de lui dire que son absence m’arrangeai pour m’entraîner avec Azan. De plus, mon entraînement me fatiguait tellement que je n’avais plus eu l’occasion de ressentir en moi des pulsions meurtrières. Je finis donc de manger puis sortis immédiatement en direction de la boutique du vieux. Il me guida à nouveau à l’arbre où je continuai mon entraînement toute l’après-midi. Lorsque le soleil se coucha, Azan décida qu’il était temps de stopper l’entraînement. J’avais à peine réussis à fixer trois fils de chakra sur dix à l’arbre, et ces fils n’avait résistés que cinq secondes, après quoi ils se sont brisés.
Trois jours se succédèrent ainsi avant que je parvienne enfin à créer dix fils se fixant à l’arbre et qui ne se brisaient pas au bout de quelques secondes. Une fois cette étape réussie, Azan voulut me laisser un jour de repos mais j’insistais finalement pour que l’on se revoie le lendemain matin. Après une courte réflexion, il accepta finalement.

A ma grande surprise, le lendemain matin, Azan n’avait toujours pas prévu de pantin. Je me mis donc à le questionner sur notre entraînement du jour et la seule chose qu’il me confia est qu’il allait m’apprendre « les ficelles du métier ». Je dus me retenir de pas répliquer face à un jeu de mot aussi nul, mais je réussis à garder mon calme. Il me guida une fois de plus devant l’arbre qui m’avait tant exaspéré.

- Aujourd’hui, je vais d’apprendre à utiliser tes fils de différentes manières. Comme tu le sais, les fils servent à manier les pantins mais la plupart des marionnettistes découvrent plus tard dans leur parcours qu’ils peuvent utiliser les fils pour tout autre chose. L’une des premières choses qu’ils découvrent est qu’en amincissant les fils de chakra, ceux-ci deviennent invisible à l’œil nu et permettent d’économiser une petite quantité de chakra. Cependant, cette technique diminue en général la fluidité de maniement d’un pantin et n’est utile que lorsque le marionnettiste est camouflé. Autrement, les fils invisibles ne sont pas utilisés pour la pantin. Cependant, ils peuvent très bien être utilisé pour se fixer à tout autre objet permettant d’utiliser l’effet de surprise chez un adversaire.
- Je ne vois pas bien l’utilité des fils invisibles sur un objet situé sur le terrain de combat… Cela signifie sacrifier un fil servant à manier le pantin.
- Oui, mais imagine qu’un kunais traîne derrière ton adversaire. En y fixant un fil invisible, tu pourrais lui planter dans le dos sans q’il ne le voit venir. De plus, au bout d’un certain temps passé, un marionnettiste apprend à diriger son pantin avec moins de fils ou à créer plusieurs fils par doigts. Mais tu n’apprendras cela qu’une fois ton grade chuunin passé, en attendant, il te faudra pratiquer.

Son explication m’avait suffit. La seule idée de planter son adversaire sans que celui-ci ne voie rien venir m’avait beaucoup plu. Je sentais l’excitation monter en moi et je dus employer toute ma concentration à ne pas esquisser un sourire diabolique.

- Bien, commence par fixer tes fils à l’arbre comme hier puis essaye de les amincir au maximum, sans que ceux-ci ne soient trop fragiles.

Bien, il ne semblait ne pas avoir perçu mon sursaut d’excitation. Je fis selon ses instructions puis me concentrai sur mes fils. Durant les trois derniers jours, j’avais appris à manipuler les dix fils ensemble. Je me concentrai donc sur les fils que j’avais fixés à l’arbre puis réduisit peu à peu le flux de chakra contenu dans ces fils. L’opération me parut tout d’abord trop lente mais en voulant accélérer le processus, je brisai les dix fils en même temps. Je repris donc l’opération, en gardant cette fois un rythme très lent. Azan m’interpella soudain, brisant ma concentration en même temps que mes fils de chakra.

- Comment veux-tu savoir si tes fils sont invisibles si tu as les yeux fermés ?
- Désolé, j’avais oublié le but final de l’opération.

Je repris donc l’opération, gardant cette fois les yeux ouverts. Je mis une demi-heure à rendre les fils invisibles. Azan m’encouragea à réitérer l’expérience jusqu’à ce que j’arrive à dissimuler mes fils de chakra en quelques secondes. Avant le déjeuner, j’avais augmenté mon temps d’un quart d’heure, ce qui était bien trop insuffisant. Après un rapide repas, je repris l’entraînement. A force de m’entraîner à diminuer le flux de chakra, j’avais réussi à évaluer approximativement la quantité de chakra nécessaire afin que mes fils soient dissimulés. Je diminuais donc rapidement la quantité de chakra jusqu’à arriver approximativement à la quantité requise pour rendre mes fils invisibles puis diminuai lentement le flux de chakra afin d’atteindre précisément la quantité requise.
A force de faire et refaire cet exercice, je parvins à la fin de la journée à rendre mes fils invisibles en moins de quelques secondes. Azan me félicita puis m’annonça le programme du lendemain.

- Demain, je t’apprendrais à détacher l’un de tes fils d’un objet pour l’accrocher à un autre sans qu’il se brise tout en le rendant invisible. Cela devrait prendre la journée.
- Désolé mais je crains de ne pas pouvoir être présent demain. J’ai prévu de sortir un peu avec mon père.
- Je vois, et bien amuse-toi bien demain alors. Et revient lundi en forme pour ton entraînement.
- A lundi.

Je partis rapidement en direction de la maison malgré la fatigue. Je devais préparer le repas pour mon père et j’avais déjà du retard. Lorsque j’atteignis le seuil de la porte, ce fut mon père qui ouvrit. Complètement exténué, je n’eus pas le courage de commencer à expliquer mon retard.

- Entre, j’ai préparé le dîner.
- Désolé…
- Ca ne fait rien, je comprends que tu t’entraînes dur depuis…

Il se coupa dans sa phrase, mais je savais très bien de quel événement il parlait. Je ne préférais pas discuter de Kira, je décidai donc de changer de sujet.

- Au fait, comment avance ton enquête ?
- Lentement, je crains que cela ne prenne plus de temps que prévu. Et toi, à quoi t’entraînes-tu depuis le début de la semaine ?
- Je te le montrerais demain.

J’affichai un sourire narquois tout à fait naturel sur mon visage. Cela me faisait du bien de passer du temps avec mon père, le seul à qui je n’étais pas obligé de mentir.

- As-tu eu des pulsions durant cette semaine.
- Juste une fois, à force de buter sur étape de mon entraînement.
- Bien, nous allons régler ça demain. Pour l’instant, allons dîner.

J’accompagnai mon père jusqu’à la salle à manger puis avala rapidement mon assiette. Mon père remarqua mon appétit et sourit. L’entraînement d’Azan m’avait vraiment épuisé. Je partis donc me coucher tôt ce soir là, attendant avec impatience le lendemain matin.

Mon père vint me réveiller à l’aube. Je pris rapidement mon petit déjeuner puis sourit. Il était temps pour moi de partir à la chasse.
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Message par Chihousou 8/3/2009, 11:44

Le kunai siffla à ses oreilles avant de se planter avec force dans l'arbre que Chihousou venait de dépasser, c'était le troisième qu'il esquivait de justesse alors qu'il n'avait toujours pas vu ou même entraperçu la silhouette de celui qui l'attaquait alors que cela faisait plusieurs minutes qu'il courrait comme un dératé pour éviter les armes de jets et les jutsus divers qu'on lui lançait dans le dos, il avait même du utiliser le kai intérieur deux fois pour ne pas se faire rattraper. Il avait même quitter Gensou en espérant que les marais serait un avantage stratégique sur son poursuivant mais en vain, bien qu'il soit du coin et que d'après ce qu'il savait son agresseur n'était pas du village, celui-ci ne semblait pas dérangé le moins du monde par la topologie du terrain et bientôt le chuunin devrait se résigner à lui faire face, mais avant cela,il se devait de laisser un cadeau de bienvenue au shinobi qui le suivait.

Arrivé dans une sorte de clairière au milieu de marais gensouard, il arrêta sa course et monta un piège improvisé et dont l'efficacité ne saurait être maximale, et c'est donc des notes explosives qui recouvraient les tronc d'arbres dans la direction du poursuivant attendant son passage ainsi qu'un bakuyaku yoyo no jutsu (yoyos explosifs) de dernière minute et dissimulé par un genjutsu qui attendait le mystérieux shinobi. Se concentrant sur son ouïe, Chihousou réussit à déterminer que son futur opposant n'était pas à plus de vingt secondes désormais et il eu juste le temps de se rendre invisible à son tour que celui-ci déclencha les premières explosions.
Comme l'avait supposé le néo-arasséen, les notes n'avait pas égratigné le moins du monde l'individu qui apparut comme une fleur à l'orée de la clairière à peine couvert d'un peu de poussière.
L'homme, puisqu'il s'agissait d'un homme, n'était reconnaissable que par le violet de ses yeux et de sa longue chevelure descendant en mèches folles jusqu'à ses épaules, pour le reste il semblait tout à fait normal bien que son simulacre de costume blanc désormais recouvert d'un épaisse couche de fange en divers endroits le faisait ressortir telle un luciole au milieu de la nuit. Et ses dents serraient de colère ainsi que son regard furieux ne laissait pas penser qu'il sortait d'une île aux enfants où c'était tous les jours le printemps, où même le pays joyeux des enfants heureux.


_Putain, t'es pire qu'un lapin qu'on chasse enfoiré, dit l'homme en crachant au sol tout en reprenant son souffle.
_Je reste rarement immobile en attendant qu'on me transforme en porc-épic.
_Enfin bref, rend moi ce parchemin d'invocations, j'ai absolument aucune envie de...


C'est alors que Chihousou leva ses deux bras en l'air amenant ainsi les deux yoyos explosifs au niveau du torse du casse-pied de service et y injecta du chakra par l'intermédiaire des fils...

Mais bon, revenons quelques heures plus tôt


Il était arrivé la veille à Gensou et avait finalement cessé de ressembler au vieillard perclus de rhumatismes qu'il était en arrivant pour laisser place au vrai Chihousou mais avec des cheveux noirs de jais. Enfin bref, il avait réussit à rencontrer un moine Maboroshi assez rapidement et après quelques explication et preuves de son appartenance à KnA, celui-ci lui avait livré les informations qu'ils avaient recueillis ces dernières semaines, pas de véritables nouveautés pour tous gensouards qui se respectent mais avec quelques données légèrement plus poussées que la moyenne.
Il aurait normalement dû partir dès qu'il aurait obtenu ces informations mais une affaire devait le retenir quelques jours encore au village de la cascade. En effet, le service que lui avait demandé Hito était en rapport avec son village natal et d'après le tsuchien un parchemin d'invocation extrêmement rare devait passer quelques jours à Gensou avant d'être vendu à un mystérieux individu...à vrai dire le dresseur d'Arasu avait lui aussi eu vent de cette transaction et avait voulu la récupérer par des moyens plus conventionnels mais la somme demandée ayant était trop importante il s'était décidé à la récupérer à la manière shinobi, c'est à dire en entubant toutes les personnes préoccupées et en volant le bien convoité.

Mais trouver l'endroit et le jour précis d'une transaction de cette importance, qui plus est cachée du commun des mortels, n'était pas vraiment une tâche facile dans une cille telle que celle du genjutsu mais heureusement pour le jeune homme, ce que lui avait dit Hito était parfaitement clair et précis. C'est ainsi qu'il put assister en toute impunité à l'échange argent-parchemin dans l'arrière cour d'un magasin réputé de Gensou, même si assister était un grand mot étant donné qu'à cause de la nuit noir il ne put qu'écouter et deviner les évènements qui se produisaient. Le plan de départ du chuunin était de lancer quelques fumigènes, cause à l'aide de notes explosives quelques déflagrations à diverses endroits de la cour et finalement faire quelques bushins doublés de henge afin de créer une diversion de grande ampleur pour finalement s'emparer du parchemin en profitant de la confusion générale.

Et son plan se passa à la perfection, les fumigènes firent autant de fumée qu'un troupeau de buffle, les explosions explosèrent et cassèrent quelques murs tandis que les bushins suffirent à faire croire à un véritable assaut de shinobis et occupèrent ceux présent. Un plan presque parfait si l'un des ninjas présent n'avait pas eu l'outrecuidance d'être d'affinité fuuton et de faire disparaitre la fumée ainsi que les bushins d'une énorme rafale de vent tandis que Chihousou s'emparait du parchemin faisant ainsi que tous les protagonistes se tournèrent vers le chuunin avec une lueur de fureur dans les yeux.

_Bordel, c'est quoi ça? S'exclama un shinobi du groupe des acheteurs.
_Euh...ben...je suis avec eux, dit Chihousou en montrant les vendeurs du doigt.
_Quoi!!!!????? S'écrièrent en coeur les deux factions.
_Ben oui chef-sama, vous m'avez bien préciser de récupérer le parchemin et l'argent juste avant la transaction afin que, je cite, "ces bâtards l'aient dans l'os".

La suite fut quelque peu confuse, les vendeurs tentèrent de se jeter sur Chihousou pendant que les acheteurs se jetaient sur eux les obligeant à riposter et que le chuunin disparaisse à l'aide d'un genjutsu, le tout dans une ambiance bonne enfant de jutsus partant de tous les côtés et causant de nombreux dégâts matériels comme humain. A vrai dire, cette suite d'évènements auraient pu et du arranger le jeune homme, la plupart des protagonistes l'oubliant dans l'agitation mais il n'avait pas prévu que les acheteurs étaient à ce point supérieurs au vendeurs les réduisant à l'état de vivant à plus trop voir pas du tout en peu de temps, tout juste assez pour que le grand blond puisse prendre un peu moins d'une minute sur ses poursuivants.
Et une course-poursuite plus tard...


Les bombes de chakra explosèrent à une fraction de seconde d'intervalle au niveau du torse de son poursuivant créant une impressionnante déflagration ainsi qu'un énorme nuage de fumée cachant aux yeux du chuunin les résultats de son justu et il entendit le kunai siffler dans l'air juste à temps pour éviter qu'il ne lui transperce l'œil et se contente de lui érafler la joue et c'est le regard fixé sur le nuage de fumée qu'il vit l'homme qui le poursuivait sortirent indemne de la poussière.


_Comment...
_Je suis un bon moi.
_La ferme Washizu, c'est uniquement comme je suis là que t'es encore en vie.

Une espèce de monstre venait de sortir de la végétation juste derrière Chihousou sans que celui-ci ne l'entende, une première, l'homme ne devait pas mesurer plus d'un mètre qutre-vingt mais il faisait presque autant en largeur, de longues cicatrices recouvraient ses bras nus ainsi que son visage alors qu'une énorme touffe de cheveux noirs surmontait son crâne et redescendait tel un buisson jusqu'au bas de son dos formant une crinière sauvage.

_Si je t'avais pas fait reculer en t'attrapant comme un saucisson tu ne serais plus que quelques entrailles éparpillés un peu partout.
_Je t'emmerde vieux con. Maintenant laisse moi m'occuper de cet espèce de grand steak, Jonoko.
_Ok, je te laisse dix minutes pour le finir, on doit voir Prajna dans moins de trois heures pour lui filer le parchemin...en entendant moi je vais regarder ce combat en les deux insectes que vous êtes.
_Pffff, si on peut même plus prendre son temps pour s'amuser
, soupira le dénommé Washizu.
_Tu peux très bien prendre ton temps, mais tu t'arrangeras avec "Lui" dans ce cas...

Sur ces mots, Jonoko laissa son compère seul avec Chihousou qui ne put s'empêcher de soupirer une nouvelle fois en s'énervant que personne ne comprenait la beauté de ses capacités et la réalité du mot "art" dans "art martial" lorsqu'il combattait, avant de se tourner vers le gensouard.

_Mais heureusement pour toi, avant de mourir tu auras la chance de me voir en action...
_La ferme...je n'ai aucune intention de mourir ni de t'admirer alors range les jolies expressions au placard.


Une nouvelle lueur de fureur sembla s'allumer dans les yeux de Washizu et il sortit alors, deux poignets de l'une des poches de sa blanchissime veste, et tandis que Chihousou se demandait ce que pouvait bien être ces deux bouts d'acier son adversaire, d'un violent geste de son bras, fit sortir un câble d'environ deux mètres de l'embout qu'il renait dans la main droite avant de faire de même avec celui qu'il tenait dans la gauche, ayant au final un couple de fouets en acier trempé. Fouets d'acier qu'il ne tarda pas à alimenter en chakra raiton...
Et le chuunin fit très vite l'expérience de la différence de solidité entre un kunai, qui explosa au contact de ces câbles d'acier, et lesdits câbles. Mais plus impressionnant que cette puissance déconcertante, la façon avec laquelle l'autre maniait ses énormes filins en métal était véritablement exceptionnelle et le Masaka se dit que s'il ne l'affrontait pas il aurait bien voulu que celui-ci lui apprenne à se servir aussi bien de ses fils de chakras pour son bakuyaku yoyo no jutsu. Cependant au vu des endroits de son corps qu'il visait et ce avec une sorte de plaisir vicieux, Chihousou doutait fortement que celui-ci ne daigne le lui enseigner et de toute façon vu qu'il était obligé de se concentrer à ne pas mourir il n'avait pas vraiment le temps de s'arrêter pour le lui demander gentiment et avec toutes les formules de politesses appropriées.
Cela faisait maintenant bien deux minutes que Washizu s'excitait sur ses fouets quand il s'arrêta brusquement.


_Tout ça, ça m'éclate à mort. J'essaie de te frapper et toi t'esquive gentiment mais tu choppes tout de même des égratignures qui font mal et je pourrais continuer des heures mais comme Jonoko m'a demandé de faire vite et qu'il est capable de m'écrabouiller avec une seule de ses mains...Je vais utiliser un truc hyper sympa.
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Message par Chihousou 8/3/2009, 11:44

hrp: premier morceau ^

Joignant le geste à la parole, il exécuta de nombreux signes et deux excroissances électriques lui poussèrent sur les épaules, à peine plus courtes que ses fouets, elles lui conféraient quatre possibilités d'attaques à longue distance et surtout elles semblaient bien plus dangereuses que les fouets. Chose que put confirmer le chuunin lorsqu'elles explosèrent en un coup un énorme tronc d'arbre qui se trouvait dans son dos. Les esquivant difficilement, il put étudier leurs fonctionnements, marchant comme des bras leurs mouvements n'étaient pas aussi flexibles que ceux d'un fouet mais étant constituaient de chakra, il pouvaient varier leur taille tant que le tout gardait le même "volume" mais plus important, Chihousou remarqua que son adversaire ne bougeait, pour ainsi dire, presque pas. Décidant de créer une stratégie sur cette caractéristique, le chuunin utilisa le Gouyashi no Umu(l'animation du papier) et injecta du chakra dans trois oiseaux en papier qu'il fit mine de lancer comme de simples shurikens sur Washizu mais alors que l'une des excroissances allaient les détruire, les origamis se déportèrent esquivant ainsi l'attaque et attaquèrent leur ennemi et l'un deux s'offrit le luxe de transpercer la main de celui-ci avant qu'il n'esquive les deux autres. Et un phénomène étrange se produisit étant donné qu'au moment où il recula pour éviter d'être transpercer une nouvelle fois, les bras d'electricité disparurent comme par enchantement révélant ainsi que pour fonctionner leur propriétaire devait s'immobiliser.
Et profitant cette alcamie, le néo-araséen décida de se dissimuler afin de se reposer de ses diverses crapahutages pour ne pas être trop salement amoché. Effectivement, bien qu'il n'était pas gravement blessé, de nombreux endroits de son corps était entaillés plus ou moins profondément mais il était désormais l'heure pour son opposant de payer pour ses actes et ce dans le style Chihousou. S'étant caché en haut d'un arbre, il décida de prendre son temps pour mettre au point son plan d'attaque et se lança finalement dans la création d'un grand genjutsu non-mental et après quelques secondes, c'est une armée de Chihousou et de projectiles inconsistants qui débarquèrent dans la clairière semant un désordre sans nom autour de Washizu le tout mêler à quelques véritables armes ninjas, invisibles ou non, explosives ou non, qui réussirent à l'occuper le temps que le grand blond puisse se faire la malle.

En effet, étant donné le niveau de maniement du fouet, de l'unique jutsu qu'il avait utilisé et de la facilité avec laquelle il l'avait pourchassé, le Masaka supposa qu'il ne devait pas avoir le niveau pour l'affronter et puis de toute façon il avait ce qu'il voulait, le parchemin, et il n'était pas là pour s'amuser avec de mystérieuses personnes aux désirs belliqueux.
Son plan aurait du être parfait, ses illusions pouvant certainement occuper n'importe quel individu pendant au moins deux bonnes minutes, mais malheureusement quelque chose d'énorme s'écrasa et écrasa son visage avant de le mettre complètement KO pendant quelques secondes. Juste le temps pour qu'il puisse voir à son réveille que ce qui lui avait semblé être une énorme branche d'arbre était en fait le bras énorme de l'acolyte de Washizu, le dénommé Jonoko.


_C'était pas mal le coup du genjutsu de zone mais ça ne peut marcher que pour des idiots comme lui.
_Qu'est-ce que ça peut bien te foutre vieux con?
_Respecte tes aînés petit merdeux où tu vas finir comme Washizu. Maintenant discutons un peu, pendant que mon imbécile de chieur n'est pas là. Je pourrais te demander ton nom et te poser les questions habituelles mais comme tu me diras d'aller me faire foutre je vais seulement te demander ce qui m'interresse : Pourquoi t'interresses-tu à ce parchemin d'invocation?
Demanda Jonoko.
_Sans raisons, on m'a payé pour le récuperer alors je fais ce pourquoi on me paie, lui répondit le gensouard.
_Et en plus t'es doué pour te foutre de la gueule des gens. Maintenant qu'on a bien rigolé tous les deux tu vas arrêter de te foutre de ma gueule, et puis retire ce putain de bandage quand on te parle!

Accompagnant le geste à la parole, Jonoko retira violemment le bandage faciale de Chihousou tout en en profitant pour lui mettre une bonne mandale à l'ancienne. Mais lorsque le bandage fut loin, révélant le bas du visage du chuunin, l'acolyte de Washizu resta comme bloqué son cou, fixant attentivement la marque de naissance du Masaka comme hypnotisé.

_C'est quoi ton nom, petit? Et me ment pas, je suis capable de t'exploser le truc qui te sert de crâne avec un seul doigt alors joue pas au con, c'est clair?
_Chihousou...Chihousou Masaka.
_C'est tout de même étonnant que tu répondes aussi vite, je pensais que t'allais me mentir au moins un petit peu mais même pas, je suis déçu...
_Je n'agis quand fonction des intérêt que je vois pour moi au travers de mes actions. Je ne voyais pas l'interêt de vous mentir.
_Bien...tu peux partir
, dit alors Jonoko après quelques secondes de réflexions.
_Pardon? S'étonna le chuunin.
_Tu peux même embarquer le parcho si ça te chantes.
_Pourquoi ce changement?
_tu ne sauras qu'une chose : remercie Shigeru si t'as l'occasion de le voir...maintenant dégages!


Bien que des dizaines de questions voulaient traverser ses lèvres à l'écoute du nom de son frère, Chihousou comprit au regard de celui qui lui faisait face qu'il n'en saurait pas plus et fila donc sans demander son reste en direction d'Arasu avec tout ce qu'on lui avait demandé. Quelques secondes plus tard Washizu retrouva son compère à l'endroit d'où le Masaka venait de filer.

_Il est où ce connard? S'écriât-il.
_Je l'ai laissé partir...
_Hein!Pourquoi?
_C'est le "frère" de Shigeru...
_Tu veux dire, "lui", dit Washizu qui s'était rapidement calmé.
_C'est exact, mais c'est pas encore l'heure de s'occuper de lui...
_Ouais...
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Message par Jackie Takahara 9/3/2009, 14:47

suite du flashback a écrit:[…]Puis je partis à la recherche de ma sœur.


Ma première intuition fut bien entendu de revenir à des contrées plus civilisées que les montagnes blanches, et pour cela je choisis la région la plus proche : les bords Sud-Ouest du Bassin de Yuukan. Cela tombait plutôt bien, vu que cette région était située aux limites du désert de Chikara, d'ailleurs entre la ville du taijutsu et Mahou. J'arrivai dans un coin très vert, me rappelant un peu le village où mes parents et moi avions fui après notre départ de Chikara... D'aucuns auraient qualifié ce lieu de « réserve de pèquenots » voire de « trou à rats », mais je sentais la chaleur humaine qui devait habiter la place du village le soir lors des veillées au coin du feu. Je tentai une première approche au lieu forcément le plus vivant à dix bornes à la ronde, à savoir le bistrot du coin, regroupant les paysans de bien des fermes voisines. Je fus reçu par un gros monsieur un peu rougeaud, à la moustache fournie, ce qui nous rapprochait déjà au vu de mes sourcils imposants... Je le hélai.


« Holà, tavernier! Une bière, s'il-vous-plaît!

- Comment qu'y cause, çui-là, vindiou?! Et pi y'a point d'bière ici, cono! Allez, va-t-en m'débarasser l'plancher, sinon prends un bon coup d'notre vieil armagnac des familles, 'cré bonsouère! »



Le dialecte de cet étrange être me parut bien difficile à comprendre... Ceux du village de mon adolescence parlaient normalement, et il me semblait que celui-là, derrière un sourire bienveillant, ne m'avait pas glissé que des paroles réconfortantes. Je saisis plus ou moins le sens de sa réponse et lui parlai à nouveau, tentant le tout pour le tout un nouveau mode de parole afin de me mettre en bons termes avec les autochtones.


« Bon bah... Un coup d'gnôle, patron! Et pas d'la piquette pour les p'tites filles! Fais péter les boutanches, sacré nom de d'là! » , dis-je avec mon plus bel accent pécoroïde.


Le barman rit un grand coup, sortit une bouteille sombre, opacifiée par la poussière, la déboucha d'un grand coup de dents et m'en servit un verre d'à peu près un quart de litre. Il en renversa un peu sur un rat qui passait par là, tuant la bête après une agonie d'une trentaine de secondes... « Héhé, ça désinfecte! » comme y disait, pépère. La boisson était... oui couleur pisse, c'était à peu près ça. A sentir le fort parfum d'alcool qui émanait du verre, on s'attendait à voir un breuvage plutôt coloré par une forte teneur en alcool ET en... en ce je-ne-sais-quoi qui était à l'origine de la mixture. Là, la boisson était éclaircie, et ce n'était pas rassurant, vu que cela indiquait justement bien plus d'alcool que de tout autre goût. Imitant mon voisin de comptoir tout aussi rubicond que le patron, je descendis d'un trait la moitié du verre(ce qui fait, je le rappelle, un peu plus de 100 mL d'alcool à 70...) avant de sentir mes entrailles hurler sous les coups répétés de la boisson maléfique.

« PITIEEEEEEE!! LIBEREZ-NOUS DE CA! NOOOOOOOOON!! NOUS NE SOMMES PAS ASSEZ FORTS FACE A CETTE ENGEANCE!! » , me hurlait mon œsophage, qui était jusqu'à présent le seul à avoir eu affaire à la diabolique gnôle. Le temps que je me remette de tout cela, crachant mes poumons, le breuvage avait atteint mon estomac, qui se mit à danser dans mon ventre comme Makaya danserait la tectonik, c'est-à-dire avec douleur pour les malheureux qui seraient à portée de ses gifles malencontreuses (ou pas). Du coup, tout mon abdomen hurlait dans une cacophonie digne des plus grands discours du Mahoukage, cacophonie que je fis taire par une rasade de chakra dans mes viscères, histoire de les soutenir moralement et de leur faire comprendre que non ce n'était pas fini et que protester ne servait à rien.

Je me redressai face à un barman abasourdi! Apparemment, je devais être un des premiers étrangers, surtout de mon âge, à résister à une attaque de leur armagnac. Ou alors j'étais devenu violet, ce qui était tout aussi plausible. Je descendis une nouvelle fois d'un trait la seconde moitié du verre, qui passa avec moins de douleur que la première vu que mon tube digestif était désormais bien alimenté en chakra. Cela ne durerait pas, vu que le contenu de mon estomac allait se déverser dans mon intestin, ce qui ferait une victime supplémentaire ; aussi, les effets de l'alcool sur mon esprit commencèrent à se faire sentir, donc je maîtrisais moins bien mon chakra. Il fallait que j'entre rapidement dans le vif du sujet tant que j'étais capable d'articuler, a fortiori de réfléchir.


« Hey patron! R'mettez-moué ça! Et viendez vouère, j'ai un p'tit truc à vous d'mander! » , hurlai-je au barman qui était à l'autre bout du comptoir, ce qui était pour moi l'autre bout du Yuukan.


Le brave homme obtempéra avec un sourire et se pencha verre... euh vers moi en me tendant justement un nouveau verre, qui me paraissait de loin bizarrement moins alcoolisé. Peut-être commençais-je déjà à m'habituer à leur immonde désinfectant...


« Alors, p'tit gârs, t'as b'soin d'quoué?

- J'suis à la r'cherche d'une d'moiselle.
, articulai-je avec difficulté. V'pouvez point la louper, l'a d'grands yeux gris et par contre 'porte point d'kimono blanc.

- Aaaaaaaah oué, c'te donzelle aux yeux gris! Bien mignonne, m'est avis... L'est passée deux foués en deux ans. T'penses, mon gârs, d'jà qu'les d'moiselles viennent point souvent nous t'nir compagnie ici, 'lors en plus une spéciale comme cell'là, on r'tient facil'ment! 'vec ses lunettes de soleil en plein jour, qu'elle a enl'vé que pour causer à l'intérieur!... C'tait y'a trois s'maines la dernière foué, p'tit. Nous z'a d'mandé si on savait par où qu'était l'village d'ninjas d'Arasu! Paraît qu'è r'cherche son père... Bien triste c't'histoire. Oué. C'est la saison des r'cherches en c'moment, 'cré vindieu! Moué aussi, ça fait vingt ans que j'cherche ma femme, 'l'est partie,'l'est point revenue d'puis! »[/b]


Cette remarque déclencha une vague de rires dans l'assistance rougeaude, qui s'était agrandie, ce que je n'avais d'ailleurs pas remarqué sur le moment, tout occupé que j'étais par mon œsophage. Personnellement, sa remarque au sujet de sa grognasse, je m'en badigeonnais la rondelle avec un plumeau rose ; ce qui m'importait était... qu'il avait vu ma sœur deux semaines plus tôt!! Dah big fuckin' coïncidence!! Je descendis cette fois le verre entier, qui me paraissait comme un verre d'eau à côté du premier.


« Et... EH OH PATRON! , le hélai-je une nouvelle foué... euh fois. Et la donzelle, v'lui avez répondu quoué?

- Ben que j'savais point où c'tait vu que j'suis point shinobi et que j'connais même point c'village Arasu, mais qu'pas loin y'avait l'village d'Mahou, et qu'y paraissait qu'y'avait des gens dans l'milieu qui savaient bien des choses sombres. 'l'a dû aller à Mahou, ouaip... »


J'restai interdit d'vant c'te boudiou d'révélation! (AHEUM!) Je restai, donc, coi. A Mahou? Y'a trois semaines?!! Bordel, mais j'étais justement parti de la ville y'a vingt-trois jours précisément!!! Si mes organes avaient été en meilleur état, j'aurais hurlé devant une telle déchéance... Je l'avais loupée de quelques jours, peut-être même quelques heures! Si ça se trouve, je l'avais même croisée aux portes de Mahougakure!!! Le désespoir m'envahit, et je tombai la tête la première contre le comptoir, me rappelant la présence sur mon front du bandeau de Mahou. Je me redressai brusquement, massai mon front et passai la main sur la bande de métal.


[b]« Eeeeeeeeeeeeeeh oué. J'suis désolé, p'tit. T'as l'air d'venir d'Mahou, et c'que j't'ai dit doit t'rendre bien triste... Mais t'la r'trouv'ras, t'en fais point, va! […] Sinon t'vas mieux?

- Euh...
, hésitai-je avant de finalement me rendre compte. Tiens, oui! Mais...

- J'sais qu'notre armagnac est point ben supporté par les n'veaux v'nus, surtout ces jeuuuuuunes... Mais t'as t'nu l'coup, t'es l'premier point du village à finir un verre d'puis... d'puis un autre ninja d'Mahou tiens! 'nous avait proposé d'nous fournir 'vec du saké et on l'a foutu dehors à coups d'fourche! On veut pas d'son saké, à ce Gétébé, vindiou!! Donc comme t'as tout bu, j't'ai filé un ptit remède de chez nous 'vec des plantes, on l'prend pour pouvouère bouère une boutanche en une souérée en s'rapp'lant d'tout et sans avouère mal! Allez, mon gârs, r'mets-toi et r'pars à la r'cherche de ta donzelle! »
, conclut-il en un sourire édenté avant de repartir discuter à l'autre bout du comptoir.


Donc c'était un test?! Quel Lisadisme, servir un tel brouet aux étrangers! Au moins, cela l'avait encouragé à être franc, à ne pas m'envoyer sur une fausse piste. Et puis je me sentais beaucoup mieux grâce à son médoc à base de plantes : mon tube digestif chantait cette fois un cantique à la gloire de la Sainte Phytothérapie, et mon esprit se rappelait toute la conversation dans ses moindres détails. Je descendis de mon tabouret et me dirigeai vers la porte. Je l'ouvris, me retournai en un grand signe de main à l'adresse des paysans, qui me répondirent en levant leurs verres dans ma direction, ce qui semblait vouloir dire beaucoup par chez eux... Je partis du village de pécos, bien décidé à retrouver la piste d'Eboshi-nii-chan parmi la pègre mahousarde!
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Message par Jackie Takahara 9/3/2009, 14:49

suite du flashback a écrit:De retour à Mahou, je fis tout pour ne pas me faire repérer, car j'aurais eu l'air bien con si on me revoyait deux semaines après un départ théâtral... Comme les gardes à l'entrée étaient spécialisés en détection de genjutsu, un jutsu de Transformation était bien entendu à exclure... Alors je pris exemple sur mon sensei, et fis avec les moyens du bord : une teinture pour mes cheveux à base d'ocre ramassé dans une carrière toute proche, une natte nouée à la va-vite, une frange camouflant mes sourcils eux aussi teints, des lunettes sans verre, quelques baguettes dans les cheveux, et me voici paré pour éloigner de moi avec des chants tribaux tous les curieux qui ne seraient pas rebutés par mon apparence de dément. J'entrai ainsi dans la ville de la magie, soufflant dans un appeau à canards percé(heureusement qu'il était percé sinon j'aurais eu droit à un cortège de futurs plats laqués me suivant partout, non sans agrémenter mon défilé de quelques fientes sur mon magnifique imper orange...). Tous se demandèrent quel était cet hurluberlu, sauf certains qui préféraient ne pas se le demander, de peur de trouver une réponse... Je me dirigeai vers le manoir Korove, priant pour que le Touffu Démoniaque soit sorti emmerder quelqu'un d'autre que les membres de son clan ; j'avais décidé d'aller voir ce cher Keishin, car il était celui à mon avis le plus apte à répondre à mes questions, et aussi accessoirement car le clan Korove était la seule de mes connaissances mahousardes à être déjà suffisamment souillée pour que je puisse me permettre de débarquer là-bas sans leur faire une honte qu'ils n'aient déjà à subir. Je fus entendu, car ce fut bel et bien Keishin Korove qui m'ouvrit.


« Non, on ne veut pas d'herbe qui fait rigoler, sale colporteur à deux ryos! Maintenant, du balai avant que je n'applique sur toi le divin châtiment normalement réservé à ma progéniture! MOUAHAHAHAHA!!! , m'accueillit-il avec chaleur et joie.

- Hum... Korove-san. Je suis Jackie Takahara, je ne sais pas si vous vous souvenez, le camarade de Ma...

- Shhhhhhhhhhhhht!!! Rentre vite! »



Il avait chuchoté ces dernières paroles avant de me tirer par le bras avec une rapidité inouïe. Je chus sur le parquet d'ébène et me retrouvai dans ce patio bien connu, vautré face au père de Makaya.


« Tu es fou de débarquer ici?! Si Mak... mon abruti de fils te trouve, ça va être... la Bérésina! L'Apocalypse! L'invasion planétaire de racl... de from... de tous ces fléaux avec qui mon dégénéré d'enfant a passé un pacte maudit! Il a même créé un jutsu lui permettant d'invoquer un de ses Kage Bunshin si jamais quelqu'un prononçait dans la maison certains mots précis... Nous n'osons plus parler de nourriture, de peur qu'il ait trouvé de nouveaux dieux de la Bouffe! D'ailleurs, le nom de code pour ce tubercule que l'on peut manger en purée, en frites, en salade ou en gratin est “terrepelure”. Tâche de t'en souvenir, mon bon Jackie.

- Euh... Okay? A vous entendre, je suppose qu'il n'est pas là? Ca tombe fort bien, ma foi, car j'ai besoin de vous parler, et il ne doit pas savoir que je suis passé. Personne d'autre ne doit le savoir, d'ailleurs.

- Aaaaaah tu as besoin de discrétion, Jackie-kun? Fort bien, je propose que nous passions dans la cave ; elle est insonorisée, et elle est piégée pour que l'autre demeuré ne puisse pas y entrer. »



Il m'aida à me relever puis, après avoir vérifié que personne d'autre que moi n'approchait, ouvrit à l'aide de son chakra une porte secrète dissimulée derrière le cagibi contenant les conserves de légumes. Ce devait être pour que Makaya ne s'en approche pas... La porte donnait sur un escalier qui descendait dans les ténèbres. Je descendis derrière mon hôte, et nous débouchâmes dans une grotte remplie de bouteilles de diverses bières, de journaux sportifs et un bureau où des manuscrits s'empilaient... Je lui demandai ce qu'il écrivait, et compris rapidement quel était le problème.


« J'écris un livre sur ma damnée progéniture... Et sur le calvaire que représente sa présence parmi nous, afin que tous sachent que, quelque soit le degré de corruption et de déchéance atteint par leurs enfants, personne ne pourra jamais créer un être aussi désespérant que lui. Et le plus drôle, c'est qu'il a posé une marque sur son nom, pour être invoqué dès qu'il sera prononcé dans la maison... Mais il n'a pas pensé à intégrer l'écriture. Donc j'écris son nom dans ce manuscrit des dizaines de fois à chaque fois que je viens ici, et tu ne peux savoir à quel point cela me défoule. Je garde d'ailleurs quelques rouleaux où j'ai écrit son nom sur des centaines de lignes, juste pour passer mes nerfs. (ce qu'il me prouva dans l'immédiat en me montrant lesdits rouleaux) Sinon, Jackie, que voulais-tu donc? Je suppose que cela ne concerne pas la tare de notre famille?

- Effectivement. Je suis à la recherche de quelqu'un qui m'est... disons proche, et j'aurais besoin d'informations sur le village d'Arasu, ainsi que sur la pègre de Mahou. Je sais que ce n'est pas très joli, mais... 'fin bon, je voudrais juste savoir si vous aviez une idée de qui est dans le milieu.

- Hmmmmm... Tu me demandes des choses bien compliquées, Jackie-kun. Je ne devrais pas te fournir ces informations, mais je pense que je ne devrais même pas les posséder et rester sans rien faire. Enfin, les ordres me disent de laisser courir, donc je suppose que je peux également aider un jeune shinobi de notre belle ville dans ses recherches. Très bien, ouvre grand tes esgourdes... Je suppose que tu sais où se trouve le quartier du stupre, de la débauche et de l'argent facile? Eh bien, là-bas, un réseau règne en maître, dirigé par une infinité de chefs de guilde ; parmi eux, deux chefs dirigent le commerce et les relations avec l'extérieur, et un seul est relativement... "accessible". Il s'agit de Himiko Kenzaki ; tu pourras le trouver par le biais de ses hommes : si tu te fais remarquer, ils viendront te trouver, et si tu es suffisamment fort, ils te mèneront à leur boss, du moins à quelqu'un de relativement haut placé chez eux ; prie en tout cas pour qu'ils ne te mènent pas à... elle. Enfin, là, tu auras tes informations.
A ce propos, je ne sais pas comment il se fait que tu sois au courant de l'existence d'Arasu! Nous-mêmes ne savons que très peu de choses à ce sujet, et nous désespérons d'avoir des informations viables : nous avons tenté à plusieurs reprises d'envoyer une taupe dans la pègre, mais sans succès. Enfin, je suppose que tu as du avoir une source fiable.

- Oui, c'est un de mes informateurs les plus sûrs
, dis-je, réprimant un sourire à la pensée du barman pèquenot Et ne vous inquiétez pas. Pour ce qui est des taupes, vous ne pouvez pas trouver de plus grand expert que moi! Je devrais pouvoir me débrouiller, et si j'arrive à avoir des informations, je vous tiens au courant. En tout cas... Merci pour tout, Keishin-san.

- Avec plaisir, cher Jackie. Prends soin de toi, et bon courage pour ta recherche...

- Bon courage à vous, avec votre crétin des Alpes. Je compatis, et vous promets mon soutien dès que j'en aurai terminé avec mes propres affaires. A bientôt! »



Et je montai de nouveau l'escalier. Je vérifiai brièvement, me concentrant sur mon ouïe, que personne n'était derrière la porte secrète avant de l'ouvrir, pour finalement sortir discrètement du manoir. Juste pour rire, je prononçai un petit « Makaya? » avant de courir me planquer derrière un tonneau devant l'épicier du coin. Heureusement que j'étais formé à une bonne vitesse de déplacement par Chikara, car en une demi-seconde, Makaya surgit de nulle part, genou en avant, défonçant la porte de sa propre maison en hurlant « YAHAAAAAHHHH!!! QUI A OSE PRONONCER MON NOM TROIS FOIS SAINT, PAR TOUS LES FROMAGES DE HOLLANDE ET DE SUISSE REUNIS?! ». Je réprimai mon envie de hurler de rire en entendant sa mère lui répondre sur le même volume qu'il fallait qu'il arrête une fois pour toutes ses conneries, qu'il était la honte de la famille, que changer de nom ne serait même pas suffisant, qu'il devrait changer de gueule et de couleur de peau pour ne plus faire honte à tout le clan, et autres joyeusetés... Mais le meilleur fut quand même de voir le Touffu rétorquer qu'il était un génie incompris en bombant un torse recouvert de fromage gluant. Je me relevai doucement, partis sans demander mon reste, laissant Makaya à son engueulade avec Madame sa génitrice, et me dirigeai vers le quartier de la pègre.


Dernière édition par Jackie Takahara le 9/3/2009, 19:20, édité 1 fois
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Message par Jackie Takahara 9/3/2009, 14:50

fin du flashback a écrit:Et il était bien tel que je l'imaginais, ce quartier... Je compris pourquoi je n'y étais allé qu'une fois, par erreur et complètement bourré, car les rues sentaient le fric, la prostitution, l'opium et autres petits plaisirs de la vie. D'ailleurs, à cette description que je me fis de ce quartier, je me demandai si je n'y croiserais pas Makaya , ce qui me fit quand même un peu flipper le temps que je me rappelle que j'étais un minimum déguisé. Je tombai rapidement sur une scène qui me donnerait l'occasion de me faire repérer par les petites frappes du coin : trois voyous venaient de débusquer deux aspirants ninjas, sans doute venus ici pour un pari à la con ; les locaux avaient l'air de prévoir un bon amusement pour l'heure à venir, à base de fouets, barres de fer et poings américains. Ne pouvant y tenir, je me décidai à agir. Je laissai... hum un esprit similaire à celui de Makaya m'envahir, vu que cela me semblait le plus approprié dans ce quartier, je courus vers le p'tit délinquant plus proche, lui tapotai l'épaule pour qu'il se retourne, puis m'accroupis avant de tendre ma jambe en un petit coup de pied au menton, alias « Kage Buyô » pour les intimes. Le jeune couillon voltigea avant de retomber lourdement de sa masse informe sur la terre corrompue par le vent du stupre et de la fornication soufflant sur les maisonnettes de tôle et de bois pourri posées telles des étrons au milieu de ces terres arides corrompues par le vent... Il ne répondit pas aux appels de ses camarades, ce qui les mit d'abord en rage, puis les inquiéta quand ils virent que je préparais un jutsu d'Orbe de Feu dans ma main droite, que je tenais à quelques centimètres de mon visage en une pose démoniaque...


« Bande d'hérétiques... Insulter ainsi de saints objets comme le fouet et la planche à clous, qui doivent être réservés à des usages plus nobles, plus privés... Je vais vous faire connaître la vraie souffrance!... ALLEZ BRULER EN ENFER, DITES QUE VOUS VENEZ DE LA PART D'UN HABITUE DE LA MAISON!!! WAHAHAHAHAHAHA!!! »


Je me jetai sur le deuxième voyou, lui crâmant le cul à l'aide de mon jutsu de feu. Une fois terminé avec lui(il ne pouvait plus se tenir debout, ni assis, et était donc allongé sur le ventre, tentant d'éteindre son calbard), j'envoyai un grand coup de pied dans le foie du dernier de ces imbéciles, qui avaient tous trois l'air de ne pas avoir reçu de formation ninja. Au moins ne me serais-je pas trop fatigué pour un début... Je fis signe aux deux élèves de l'Académie de retourner jouer à la marelle et réveillai d'une baffe le premier que j'avais neutralisé, qui me semblait aussi le pseudo-chef de cette petite bande de... de cette petite bande, quoi. Il me jeta un regard alarmé, mais ne fit rien d'autre vu que j'étais accroupi sur son bide.


« Salut, man! Je voulais te dire une chose : c'est pas bien de s'attaquer aux p'tits... Je me demande qui a bien pu t'éduquer comme ça. Conduis-moi à celui qui te donne ses ordres et tu pourras t'asseoir avant le prochain mois. Par contre, reste avec un air aussi hébété encore une minute et... je te fais pas de dessin. »


Je me levai et laissai le Trouillard faire de même. Je lui fis signe de passer devant, ce qu'il sembla avoir du mal à apprécier au vu des menaces que j'avais proférées à l'encontre de son postérieur. Les deux autres étaient déjà partis sans demander leur reste, celui aux miches intactes soutenant son compère. Je suivis donc mon guide improvisé, qui me mena jusqu'à un taudis un peu plus grand que les autres, mais guère plus propre... Après quelques péripéties sans intérêt, une sorte de gourou avec des lunettes aux verres plus larges que la main de Makaya, à la moustache fournie mais classieuse et aux lèvres proéminentes tenait une superbe créature dans chacun de ses bras et leur susurrait des « Hmmmmmmm you touch my tralala... » à l'oreille, pendant qu'elles... Était-ce une bouteille de champagne ou bien?... J'ôtai cette question de mon esprit.
Le gourou était entouré par des fidèles, qui discutaient des dernières ventes de beuh, du cours de la pute de luxe et de la fidélité du Kage, ces trois sujets semblant liés dans leur esprit... Chacun d'eux avait l'air plus corrompu et abject que Makaya et tous ses clones réunis, ce qui n'était pas peu dire. Ils semblèrent étonnés de me voir entré chez eux, aussi ne dirent-ils pas tout de suite aux mastards qui les entouraient de passer à l'attaque.


« Franchement, il faudrait que vous laissiez vos glandus de devant aller à l'Académie... Ils apprendraient au moins qu'il ne faut pas se jeter en avant comme des blaireaux sur quelqu'un qui semble sûr de lui. Enfin, ça suppose qu'ils aient un cerveau, ce qui me paraît pas trop possible. En tout cas, depuis deux minutes, ils ont la voix de fillettes de 10 ans pour quelque temps, donc je pense qu'ils seront quand même pris. Quoiqu'il en soit, je me présente : Jengo Yokoshi, je n'ai aucun titre pompeux pour être plus précis, vous n'avez pas besoin d'en savoir plus, et de toute façon je vous emmerde. Êtes-vous Himiko Kenzaki? Si oui, je vous cherchais : j'aurais besoin d'informations.

- TEENY BIKINI LORSGÖDA?! DING DONG SONG REGLAN!!
, hurla-t-il en direction d'un de ses porte-flingues.

- Le boss demande qui est ce connard qui vient le faire chier pendant qu'il prend du bon temps, et veut qu'on te vire d'ici. Je lui traduis ton monologue, petit, et ensuite on s'occupe de toi. » , dit le Polyglotte avant de se pencher vers son boss pour lui parler dans sa langue barbare.


Ma foi, ce premier contact s'annonçait plutôt pas mal... J'avais face à moi une dizaine de gardes qui avaient l'air moins branquignolles que ceux que j'avais latté jusqu'à présent, peut-être avec des pouvoirs ninjas, ils avaient l'air de ne pas me porter dans leur cœur, leur boss à peu près pareil, et moi-même je commençais déjà à en avoir marre de jouer ce rôle de second Makaya...

« Olalala! Love in the night brönskir shtuned? Klarent!!

- Il demande pourquoi c'est nous que tu veux voir, qu'est-ce qu'on pourrait avoir à foutre avec toi, et dit que tu es taré.

- Je suis venu car il paraît que vous êtes au courant d'un peu de tout dans le coin. Je suis à la recherche de quelqu'un et vous savez sans doute où cette personne est passée.


[hrp : je passe directos à la traduction par le second, ça me saoule déjà de faire parler Gunt... machin]

- Et qu'est-ce que ça nous apportera, à part la satisfaction de t'écraser la gueule?

- Je peux vous donner le nom de quelques ANBU : mon père est dans les faveurs du Kage, a accès à quelques noms, et est trop con pour ne pas sortir quelques noms devant son propre fils... Je sais même qu'il y en a un qui est particulièrement sur une affaire vous concernant...

- Qui? Donne-nous des noms!

- Uchiyamada.

- LE PERVERS?!

- Oui. Il paraît qu'il est en couverture pour en apprendre plus sur vous, et qu'il est sur le point de découvrir des trucs qui pourraient faire changer d'avis le Kage à votre sujet.

- Oui, je l'ai vu, le vieil Uchiyamada!
, intervint un autre, avec l'œil le plus lubrique des cinquante dernières années. Il vient souvent se payer du bon temps avec mes filles, mais maintenant je suis certain que c'est juste pour se rapprocher de nous et en apprendre plus!

- Nous verrons plus tard.
, reprirent le chef et son traducteur officiel. D'autres noms!

- Je vous en ai dit suffisamment... A votre tour. Nous verrons ensuite pour d'autres noms... »



A l'heure qu'il était, Uchiyamada venait de partir en retraite, justement le jour de mon départ... Sans doute se faire dorer la pilule sur les plages du Sud-Est. En tout cas, il était hors de danger, et je ne pouvais donner d'autre nom sans mettre en danger quelqu'un... Et je doutais que mes mensonges suivants soient aussi bien gobés que les précédents.


« Très bien, Yokoshi. Que voulez-vous?

- Il paraît que vous avez reçu la visite d'une jeune femme aux yeux gris. Je veux savoir où elle est, car je sais qu'elle est venue vous demander des renseignements sur Arasu.

CETTE FOUTUE HYUUGA?!
, répondit le chef avec colère, par le biais de son traducteur. Tu nous prends pou des cons, petit? Tu crois que nous ne connaissons pas les Hyûga? Que nous ne savons pas ce qu'est l'Oeil Blanc?! Elle voulait que nous la conduisions à Arasu, et elle l'avait presque obtenu, à peu près en suivant le même chemin que toi, jusqu'à ce qu'on découvre son Byakugan! La petite trainée, elle croyait que nous ne regarderions pas sous ses lunettes? Nous ne voulons pas avoir d'emmerdes avec les grands clans shinobis, alors nous l'avons virée d'ici, en lui disant d'aller voir ailleurs si on y était! A l'heure qu'il est, elle doit être sur le chemin de Gensou, ou de Chikara si elle est assez sotte pour être venue ici avant d'aller voir dans son propre village pourrave! »


Cette petite frappe commençait sérieusement à me briser les glaouis. Il avait beau diriger à peu près tout ce qui était infréquentable à Mahou(sauf Makaya), l'entendre parler ainsi de ma sœur et de mon village natal, même si tous deux m'avaient plus ou moins rejeté, me gavait. Heureusement pour tout le monde, je n'avais pas de temps à perdre. Je joignis les mains dans le dos et m'inclinai face à mes hôtes.

« Bon, messieurs, je crois que je vais vous laisser... Vos informations me seront sûrement utiles en temps voulu, mais il me faut me presser. Ce fut un plaisir.

- Attends, toi! Et les autres noms, tu te les roules et tu nous les fous au...

- OUI! VOUS AVEZ COMPRIS OU JE VOUS LES FOUS, GROS NASES!! »



J'abattis ma paume sur le sol, et l'Orbe de Feu qu'elle contenait explosa sur la terre battue, soulevant un formidable nuage de poussière. Les videurs n'avaient pas été assez rapides pour m'arrêter, et maintenant, en plus de mon avantage de vélocité, j'étais couvert par un écran de poussière. Autant dire que la fuite fut une grosse poilade, surtout quand j'entendis deux gardes plus cons que les autres se taper sur la gueule, croyant tous deux m'avoir attrapé... Mais je n'avais pas le temps pour rigoler, encore moins pour me battre sérieusement, et partis du village aussi rapidement que j'y étais arrivé. J'eus du mal à éviter les patrouilles de nuit de Mahou, mais sortis de la ville peu avant l'aube. Une fois dans la forêt, je trouvai une source et me débarrassai de ma teinture improvisée et de l'odeur nauséabonde qui me suivait depuis ma visite à la pègre. Je récupérai ensuite mon kimono bleu et le reste de mon équipement(arc, flèches et parchemins) puis me mis en route pour Gensou. Le village de l'illusion était ma cible car il était clair qu'Eboshi-nii-san avait besoin de contacter une organisation d'une grande ville ninja, comme il était clair qu'elle ne pouvait rentrer à Chikara. Après un mois de vadrouille, un aller-retour à partir de Mahou, je sentais que je me rapprochais chaque jour d'elle, et cela me conforta.

Les trois mois suivants ne furent que détours divers et variés par des contrées inconnues et que je n'avais pas envie de connaître. Il semblait qu'elle se savait suivie ; pourtant, j'étais sans doute trop loin pour être à portée du Byakugan... Ou alors elle était parano. Ou vraiment conne parce qu'elle demandait son chemin à tout le monde... Ou vraiment maligne. Dans tous les cas, ça me gavait, car je mis deux mois et demi à atteindre Gensou, après des haltes dans tous les villages et villes sur le chemin, pour régler les problèmes des uns et des autres afin de gagner leur confiance, parfois vainement vu qu'elle avait l'air de faire de même... Suivait-elle elle aussi quelqu'un? La piste à Gensou me mena dans le quartier de la pègre, un lieu brumeux qui ne m'inspirait pas confiance, sans doute parce que j'étais une quiche en genjutsu. Là, je faillis être pris, mais j'en réchappai de justesse, grâce à un jutsu de transformation en Makaya, qui sembla effrayer les gangsters, aussi aberrant que cela puisse paraître. Finalement,je fus mené à un barman du quartier commerçant, qui était une sorte de relais entre Gensou et Arasu, ou du moins ce qui était la couverture d'Arasu(je n'avais pu en apprendre plus). Je trouvai ce barman, l'interrogeai et le lattai, puis les patrouilles gensouyardes eurent les couilles croquées, ou furent bernées... Et nous en étions arrivés là.


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Message par Jackie Takahara 9/3/2009, 14:51

Je soupirai une nouvelle fois. Par les chaussettes de mes ancêtres, ça commençait à me courir sur le haricot! Il me fallait réfléchir, mais je ne pouvais rester plus longtemps dans la ville de l'illusion sous cette forme, qui était recherchée par au moins deux patrouilles et un barman, donc par tous les piliers de bar dépendant de ce-dernier. Après quelques secondes, j'en arrivai à la triste constatation que Makaya semblait respecté par chez eux, et à la plus triste encore conclusion que j'allais devoir me transformer une nouvelle fois en lui... Ce que je fis non sans un soubresaut nauséeux, qui passa rapidement quand je me rappelai que ce n'était heureusement que provisoire.
Je déambulai dans les rues, suscitant des regards bizarres, ce que je considérai comme normal, vu mon accoutrement et mon apparence générale. Je réfléchis à ce que je devais faire, et vis trois solutions : soit je tentais vraiment d'intégrer la pègre pour trouver Arasu, mais je devrai trouver un nouveau déguisement, et surtout perdre beaucoup de temps et prendre beaucoup de risques pour un résultat pas forcément probant ; soit je retournais interroger le barman avec force lattage de burnes et tortures physique et mentale ; soit je brûlais tout Gensou dans un rire machiavélique. Ces deux dernières solutions étant venues toutes seules à mon esprit, je me repris avec horreur, me disant qu'il fallait vraiment que je quitte la peau de Makaya avant de ne plus pouvoir faire machine arrière.

Ce fut alors qu'un événement... sur le coup surprenant, mais au final plutôt prévisible, un événement se produisit : je me reçus un kunaï dans la touffe. Je réussis à maintenir à grand peine l'illusion, mais ce n'était pas à proprement parler mon principal problème. Trois shinobis se précipitaient sur moi, hurlant « C'est le black touffu qui nous a pourri tout un pâté de maisons l'autre fois! CHOPEZ-LE!! » en composant des signes avec les mains. Apparemment, Makaya était... aussi recherché, mais lui par plus de monde. J'esquivai de justesse un jutsu de terre et fuis sans tarder, collé au train par les ninjas de l'illusion qui, d'ailleurs, n'avaient pas eu l'idée de dissiper un éventuel genjutsu ; sans doute était-ce parce qu'ils pensaient que personne ne serait assez stupide pour prendre l'apparence d'un gars recherché. Cela me fut profitable car, au détour d'une rue, je repris rapidement mon apparence normale, et fus rejoins par l'équipe, qui me plaqua au sol.


«  Hé! Mais arrêtez! Si vous cherchez le black, il s'est barré par les toits! Je ne suis qu'un shinobi de Chikara en simple visite!

- ARRETE DE TE FOUTRE DE NOTRE GUEULE! TON GENJUTSU POURRI NE TROMPE PERSONNE! Kaï! »



Il malaxa sans doute son chakra puis posa son index sur moi, sans délicatesse, pour lever toute illusion. Comme aucun jutsu ne me couvrait, cela n'eut aucun effet, et le ninja resta bouche bée quand il rouvrit les yeux.


« Bon, vous allez me lâcher? […] Merci. Je peux y aller?

- Ou... oui. ALLEZ, LES GARS, ON PEUT ENCORE LE CHOPER! SUS AU MALEFIQUE MAHOUSARD!! »



Et ils bondirent sur les toits. Cette mésaventure m'ouvrit les yeux sur une quatrième solution : rentrer à Mahou et laisser tomber momentanément la recherche de ma soeur, qui était au point mort. J'aurais sans doute d'autres occasions de trouver Arasu, et de reprendre les recherches. Et surtout... J'étais quand même curieux de savoir ce qu'avait encore bien pu faire Makaque pour se mettre toute une ville ninja à dos, même si j'en avais une vague idée après avoir entendu les gars de la patrouille. Il était temps de rentrer à Mahou, ce que je fis sans plus attendre.
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Message par Vandokou Seikiai 13/3/2009, 12:23

Vandokou – La cascade…

Elle dépassait toute mon imagination pour la première fois où je la voyais. Elle était vraiment gigantesque, je me rendais compte en son pied à quel point l’homme était ridicule. Encore plus étonnantes étaient les gouttelettes qui parvenaient jusqu’à mon visage pour l’asperger, comme si l’air était lui-même humide. C’était une eau délicate, la minuscule pluie qu’elle causait caressait ma peau d’un toucher tendre et enivrant. Heiji, sur lequel je me situais, debout, semblait aussi savourer l’instant avec un grand zeste de saveur et une gueule grande ouverte. C’était féerique, réellement agréable, tout comme l’accueil auquel j’eus droit : je vis deux gardes descendre la porte de Gensou en glissant sur la tombée d’eau à une vitesse vertigineuse, se précipitant à mon encontre tel deux flèches filant à toute vitesse vers le bas de la cascade. C’était impressionnant d’observer une telle maîtrise de l’environnement aqueux, en à peine un dixième de seconde ils se trouvaient déjà sur la marre au pied de la porte, attendant que je vienne les rencontrer. Seulement, je n’étais pas encore capable de marcher sur l’eau, et je dû contourner la marre pour les rejoindre depuis la terre ferme.

Garde – Oh ! Avec un tel accoutrement, tu ne peux être qu’un jeune de la tribu Seikiai ! Comment se fait-il que tu sois ici et seul ?
Vandokou – Notre clan a élu domicile à quelques pas, je n’avais pas besoin d’être escorté pour venir. Je dois être formé par le village, ma tribu m’a désigné pour être un apport futur grâce à ce que j’apprendrai ici même.
Garde – J’en conclu donc que tu vas vivre là pendant un bon moment.
Vandokou – C’est exact.
Garde – La tribu est des nôtres, tu as donc l’autorisation de pénétrer l’enceinte. En revanche, ton alliga…
Vandokou – C’est un crocodile marin, le plus grand de tous et le plus intelligent, donc le plus dangereux.
Garde – Très bien, mais ça ne me rassure pas vraiment, puisque justement je doute qu’il puisse pénétrer le village sans être un dangers.
Vandokou – Nous dressons les crocodiles dans notre tribu, et seuls les caïmans noirs, avec leur caractère féroce, pourraient attaquer un homme. Mon animal, Heiji, ne mange même pas le bétail.
Garde – Ce n’est pas ça le problème. Le promener au milieu de la foule ne pourrait que créer de l’agitation.
Vandokou – Il y a des rivières à Gensou, il y restera caché.
Garde – Comment puis-je en être certain ?
Vandokou – Dîtes vous que mon crocodile marin a grandi dans un endroit entouré d’arbres, et que de ce fait il a pris une teinte verte idéale pour se camoufler dans l’eau. S’il était venu par la rivière, vous ne l’auriez même pas remarqué.
Garde – J’en doute, mais on va tout de même faire un deal : je laisse ton animal entrer, mais pas de bourdes. De plus, il devra chasser en dehors du village. Pour finir, je veux que tu lui mette un collier, pour que celui qui le rencontre comprenne immédiatement qu’il s’agisse d’un animal dressé.
Vandokou – Je m’exécuterai.
Garde – Passe un bon séjour dans notre village.

Arrivant finalement dans le village, je fus ébloui par sa grandeur. C’était vraiment un endroit magnifique, une sorte d’utopie visuelle. Après une petite réflexion, je me disais que mon émerveillement était aussi en partie dû au fait que jusqu’ici je n’avais jamais rien vu de tel, que j’étais une sorte de sauvage à moitié civilisé et dont l’horizon n’était pas plus belle que la face d’un père plutôt ferme et sévère, bien que quelque peu idolâtré. Je n’avais jamais vraiment fait attention à observer la nature d’un œil romanesque, je me canalisais la majorité du temps sur les soucis que j’avais avec un entourage précieux, et qui fut la cause de cette impression de vide qui s’éveillait aujourd’hui en moi. Oubliant cela, j’admirai l’endroit verdoyant, embellit par des rivières serpentant entre différentes zones habitées couvertes de logements plus enchanteurs les uns que les autres. J’étais dans Gensou.

Je ne pouvais me reposer tout de suite sur mes lauriers, il me fallait commencer mon intégration. Ma première action fut de diriger rapidement Heiji dans une rivière plutôt profonde afin qu’il puisse être masqué de la population. Immédiatement après cela, je prenais connaissance des lieux les plus fréquentés dans l’espoir de trouver une ménagerie ou tout autre commerce animalier dans lequel je pourrais me procurer un collier pour mon compagnon. Le village étant bien organisé, cela ne me prît pas plus d’une demi-heure, mais une demi-heure de calver puisque je n’étais pas habitué au nombre, ce qui me chamboulait quelque peu. Toutes sortes de questions venait dans ma tête : combien de temps avaient mis tous ces hommes pour construire toutes ces maisons ? Comment étaient-il parvenus à s’organiser avec un tel nombre de membres ? Quelles liens les guerriers entretenaient-ils avec les civils ? Arrivant de nouveau à une rivière dans le plus grand secret, je tapotai l’eau d’un bâton. Les crocodiles étant très sensoriels, ils peuvent percevoir les vibrations de cette dernière, c’est d’ailleurs de cette manière qu’ils chassent. Il ne tarda pas à capter le signal et arriva vers moi d’un bond hors de l’eau.
Après quelques dizaines de minutes passées auprès de lui dans un silence de réflexion, je le laissai seul dans ces eaux qui seraient son nouveau domaine. Je comptais bien, une fois un logement trouvé, m’arranger pour guider l’eau vers ma maison pour lui permettre d’y pénétrer en toute intimité, mais il me faudrait encore patienter. La tête dirigée vers les cieux, cambrant mon corps en arrière, je respirai un air de nouveauté, de désir. Le vent tentait de me soulever en m’enveloppant de sa tendre spiritualité, mais le bruit cassa le mythe. Détournant mon visage vers cet abruti fini à l’urine qui venait de perturber ce doux moment de volupté, j’apercevais un gamin, une sorte d’incapable plus que maladroit écroulé par terre au dessus d’un branche d’arbre qui avait craquée. Une pure, une véritable tête à claque qui me fixait d’un air incroyablement niais, le genre de môme que…

Vandokou – Raaaah assez !! Viens là que je te tabasse !!
Gamin – Que ?… Arrête !

Je me précipitai dans sa direction, déterminé à lui marteler la face. Au Diable ce garde et sa demande de droiture, je ne pouvais passer outre cette horrible provocation. Le jeune déguerpissait à toute vitesse, aussi vite que ses petites jambes le permettait, mais il va sans dire que c’était minable comparé à un Seikiai déchaîné comme je l’étais. En l’espace de dix seconde il se retrouva étalé sur le sol, la tête dedans. J’allais lui faire bouffer l’herbe lorsqu’un cri m’intercepta, celui d’une mère protectrice remarquant son fils dans une situation dangereuse.

Gamin – Lâche-moi si tu veux pas que je te balance !!
Vandokou – Que tu me balance ?
Gamin – Ben ouais, je t’ai vu avec ce croco que tu cache dans la rivière !
Vandokou – Merde !

Je l’attrapai par le col avant de fuir avec lui. Ce mastodonte qu’était sa mère n’avait aucune chance de rattraper la distance qui nous séparait.


Arrivé au pied d’un arbre surplombant une maison, je l’escaladai grâce au bâtiment. J’emmenai le sale gosse jusqu’au plus haut possible, puis je le bloquai contre le tronc, ma main appuyant sa tête contre le végétal. Ce petit air grimaçant de mauvais cancre qu’il adoptait me donnait vraiment envie de le dévisager, mais il me fallait modérer mes pulsions.


Vandokou – Bon écoute petit, faut qu’on parle.
Gamin – Je veux des droits.
Vandokou – Des droits ? C’est quoi ce truc ? Non, juste pour te dire que…
Gamin – Tu sais pas ce que c’est des droits ?!!
Vandokou – Hum… C’est une façon de se tenir, non ?
Gamin – Hahahahaha !!!! Mais tu sors d’où pauvre con ?!!
Vandokou – Eh !! Je t’interdis de…
Gamin – Les droits, c’est ce qui touche à ta liberté en tant que citoyen : par exemple, si tu n’as pas le droit de tuer, tu ne tues pas. Si tu as le droit d’être ninja, tu peux demander à le devenir. Moi, je veux que tu me donne des libertés quant à ton croco.
Vandokou – Mais c’est que t’arrive à être aussi intelligent que con toi ! Merci pour cette description du… comment vous dîtes déjà ? Code…
Gamin – Civil, toute une chartre de règles fondées sur…
Vandokou – Attaque ferme ta gueule. Bon, si tu crois que je vais te laisser te balader tranquille avec Heiji, tu consomme l’herbe du vieux sage sans tousser.
Gamin – Hein ?
Vandokou – Laisse tomber. Juste pour te signaler que je ne veux pas que tu t’approche de mon compagnon, c’est bien compris ?
Gamin – Parce que t’imagine que je vais t’obéir ?

De l’extérieur, on peut voir ce cancre tomber de l’arbre.
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Message par Mei-Lynn Sabishii 4/4/2009, 20:45

Izyroth éclata de rire suite à sa "plaisanterie" tandis que je soupirais en souriant, il n'avait pas l'air d'avoir changé depuis tout ce temps... Je me tournai vers Akizuke et lui adressai un sourire lorsqu'il détourna brusquement la tête, légèrement mal à l'aise. Qu'est-ce qui lui arrivait? J'avais remarqué qu'à chaque fois que nous croisions nos regards ou que je lui faisait un sourire aimable, il semblait un peu géné. Cela rendait la situation très étrange- et un peu comique- mais d'un côté, le fait qu'il réagisse de cette manière me faisait plaisir...
Lorsqu'Izyroth ce fut un peu calmé, il nous proposa de faire une petite promenade autour du village, afin de se raconter tout ce qui nous est arrivé depuis notre séparation. Je lui contai toutes mes aventures, en prenant bien soin de "légèrement modifier" le passage sur mon séjour dans les bas quartiers et le fait que mon oncle fût un Nuke-nin et Akizuke un "réfugié" traqué par un ninja de Chikara. Le Chunin m'avoua qu'il n'avait pas eu autant d'occupations, et qu'il s'était juste entrainé sur de nouvelles techniques "Hone". Alors que nous traversions un pont tout près de la cascade du village, Akizuke profita du bruit pour me glisser quelques mot.

- Pourquoi tu lui as menti à propos de Ren et moi?
- Et bien... Disons que ce n'est pas parce ma famille et moi t'avons recueilli et accepté tes actions que c'est pareil pour les autres... Et quand bien même il a été mon Sensei, je ne préfère pas divulguer le secret de mon oncle vois-tu... Question de prudence...
- Vous disiez quelque chose à l'instant vous deux? demanda subitement Izyroth.
Akizuke et moi nous tournâmes vers lui, surpris par son intervention, et nous concertâmes rapidement d'un simple regard. Que répondre? Lui mentir ne me plaisait guère, mais je n'avais pas vraiment envie que tout le monde soit au courant de mes petits secrets... Je voulais que seul Akizuke soit mon "confident", celui à qui je pourrais confier toutes mes inquiétudes et mes secrets. Je tournai de nouveau mon regard vers Izyroth, toujours avec son expression de curiosité polie, mon cerveau travaillant à la vitesse du son.

- Hé bien... en fait, on se disait juste que comme tu es là, ce serait sympa de faire un truc à nous trois... enfin je crois...[/i] bredouillai-je avec un sourire peu convaincant.
- [size=2]Tu te te fou de moi ou tu le fais exprès Mei? C'est tout ce que tu as trouvé à dire?
me murmura Akizuke, visiblement agacé par mon manque d'originalité.
- J'aimerais bien t'y voir toi![/i]
- Un truc à nous trois... Hé! Pourquoi pas une mission de prime? s'exclama soudain le Chunin avec enthousiasme.
- Une quoi?
- Bah... Une mission de prime! Ca veut dire qu'on va traquer un criminel répertorié dans le Bingo Book! Enfin bon, vu notre niveau global, on va pas s'attaquer à gros hein... Genre un gars de niveau Jounin débutant... nous expliqua-t-il. Alors, ça vous dit?
Il arborait toujours ce sourire plein d'enthousiasme, auquel on ne pouvait rien refuser... Akizuke et moi nous concertâmes du regard et finîmes par approuver l'idée de mission d'Izyroth. Parfois je me dis que je me plie trop souvent à la volonté des autres... Impatient de "commencer", Izyroth nous emmena dans la plus grande bibliothèque du village, et demanda à la réceptionniste un exemplaire du Bingo Book de Gensou. Puis comme si nous étions parti emprunter un roman quelconque, nous nous dirigâmes à la terrasse d'une taverne pour faire le point sur "qui traquer comme un possédé".
- Voyons voyons... Nous disions donc un type qui soit d'un Rang B-, un jounin débutant en quelque sorte, murmura Izyroth suite à un regard interrogateur de la part d'Akizuke. Ah tenez, lui!
Il désigna de son index la photo d'un type à l'air un peu sombre et au regard lointain. Izyroth déchira la page- non sans une protestation de ma part- et rangea l'ouvrage dans une poche de sa veste, et glissa la feuille dans une autre poche.
- Bon, on se donne rendez-vous aux portes du village dans une heure ou deux, le temps de se préparer?
- D'accord, c'est comme tu le sens Izy'!
- J'suis son avis, fit Akizuke avec dédain.

- C'était quoi cette tête d'enterrement tout à l'heure Akizuke? demandai-je soudainement à ce dernier, sur le chemin du retour.
- Quelle tête d'enterrement? Je fais pas de tête d'enterrement moi! répliqua-t-il sur la défensive.
- Désolée, désolée! C'est juste que tout le temps ou nous étions avec Izyroth, tu avais l'air un peu... renfermé sur toi-même.
Akizuke me jeta un regard en travers d'une rare froideur. Je compris de suite la subtilité et me corrigeai rapidement.
- Je veux dire, tu ne semblais pas comme d'habitude, comme si tu étais... jaloux.
- Tu me connais pas assez pour juger de mon caractère Mei-Lynn, donc si tu ne peux pas mieux dire qu'un "sembler" ou un "paraître" tu ferais mieux de garder tes jugements pour toi, souffla-t-il d'un ton sec et sans réplique.
C'est bien ce que je pensais... Il est jaloux! Pensai-je tout au fond de moi.

Nous retrouvâmes Izyroth aux portes de Gensou trois quarts d'heure plus tard (Akizuke tira de nouveau une tête d'enfant qui boude), et sortîmes tous trois de Gensou, avec pour but la capture de Nakaje Shiname, un ninja de niveau jounin débutant.
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Message par Sayemi Ansatsu 5/4/2009, 21:21

Le rire franchement moqueur de Zabirushi crépitait comme une bande de fond sonore dans mon esprit. Je me serai senti d'humeur à étouffer cette voix inhumaine et qui pourtant m'accompagnait depuis si longtemps par ma seule rage.

Encore une fois, des pensées conflictuelles se heurtaient en moi, me laissant me dépatouiller au milieu de ce bordel bien réel.

Izyroth.

D'emblée, je rechignais à croiser une personne que Mei-Lynn connaissait, exceptée si elle faisait partie de sa famille. Comme si le simple fait de voir un tiers me rappelait qu'au fond, je n'avais rien à foutre ici, et que j'y demeurais par la seule volonté des Sabishii. Ca me rappelait aussi qu'elle avait eu une vie avant que je ne la croise et que j'étais loin d'être aussi important dans sa vie que je ne l'aurai voulu.
Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de me sentir, sinon proche, du moins amical avec ce type. Il était du genre à agir, à vivre sur l'instant, à ne pas trop se noircir la vie pour des broutilles sans intérêt.
Et à nouveau une sorte de haine latente me revenait, tandis que je le revoyais goûter à un triomphe dont il n'avait jamais douté. C'était pourtant le droit, presque l'obligation, d'un senseï envers son élève...
Je n'aurai su le dire. Dans mon clan, on évitait la notion de maître et de disciple. Tout cela rendait trop dangereux les rapports déjà précaires entre sabre et ninja.

Avec une sorte d'amusement affectif - le terme fit rire de plus belle Zabirushi - je revoyais Mei-Lynn débiter son mensonge à Izyroth. En effet, elle aurait dû me laisser faire ; mais, sans que je m'explique pourquoi - quel mensonge -, j'avais été heureux qu'elle mente à mon sujet. Peut-être parce que ça voulait dire qu'elle me prenait en considération. Comme si j'avais jamais eu besoin de le savoir.

"Comme si tu étais... jaloux."

Les mots revenaient aussi. Accompagnés par d'autres.

"Tu me connais pas assez pour juger de mon caractère."

Un mensonge dont l'originalité n'avait rien de colossal. J'avais même l'impression que Mei-Lynn m'avait cerné bien rapidement, alors que moi-même m'interrogeait sur ma propre personne. C'était Zabirushi qu'elle ne connaissait pas... alors que moi, j'en savais trop sur lui pour mon bien-être. Mais comment aurai-je pu ignorer sa nature alors même qu'il cohabitait presque avec mon âme ?

Alors même que nous marchions avec Izyroth, je me dégelais peu à peu. Jaloux était un mot que je n'appréciais pas, encore moins dans la bouche de la chuunin. Sans doute parce qu'il décrivait trop précisément ce que je ressentais.

D'une manière, j'enviais cet Izyroth de la connaître mieux que moi. Mais, d'une autre façon, la relation senseï-élève n'était pas là pour qu'on se mente vraiment, comme elle l'avait fait plus tôt lors de la ballade autour du village.

"Qu'en sais-tu ?"

Je ne relevai pas la pique et instinctivement me rapprochais de la Gensouarde.

La guerre était déclarée entre Zabirushi et moi, et ce devait être la plus terrible que j'avais connue jusqu'alors, plus qu'entre les rebelles de mon clan et les usurpateurs, plus encore qu'entre ce Chikarate et moi. C'était une bataille avec moi-même, et chaque partie de mon âme s'accordait à reconnaître que seule Mei-Lynn saurait me tirer d'affaire.

Pourtant il y avait plus que cette simple foi désespérée dans mon coeur. Il y avait une sorte de brasero impalpable qui contrastait fortement avec la glace de mon caractère. Une image qui enragea Zabirushi de mièvrerie.

Ce gel dans mes veines, qui m'anesthésiait, me commandait parfois de tuer - et y parvenait. Mais étais-je vraiment en droit de tout rejeter ainsi sur le squale ? La culpabilité semblait une mer dans laquelle ce requin se délectait, attendant simplement que je m'y noie.


-Hem... avançai-je hasardeusement, encore à moitié dans mes pensées d'auto-apitoiement. On devrait pas mettre au point une tactique globale avec nos capacités, même s'il faudra appliquer des variantes ? Histoire de commencer à bosser en équipe...

"Equipe sulfureuse s'il en est. Une équipe qui courre droit au massacre."

Je ne pu reconnaître avec précision ma tonalité ou celle de Zabirushi dans cette assertion... mais elle me laissa un froid dans le dos absolument certain.

Sayemi Ansatsu
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Message par darktrunks 9/4/2009, 14:39

Académie :

-Prof : Hakai, Hakai, HAKAI …………….REVEILLE TOI ESPECE DE CANCRE
-Moi : Hein ? Quoi ?Que se passe t’il? Pourquoi m’a-t-on réveillé ?
-Prof : Pour répondre à ma question, non seulement tu ne viens pas souvent au cours, mais en, plus tu te permets de t’endormir, comme interro surprise explique moi en quoi consiste la Substitution ainsi que le Henge dans le but de devenir Genin dans 2 semaines.
-Moi : Ben c’est simple en fait, le Henge on se travesti comme un travelo et la substitution on échange un truc contre machin pour pouvoir s’échapper en cas de danger.
« Tout le monde se met à rire » mais s’arrête subitement quand je les regarde.
-Prof : Bon, je vais te le ré expliquer, la substitution consiste à s’échanger contre un objet situant à sa porté, efficace pour échapper à une attaque et à surprendre l’adversaire pour l’attaquer plus facilement, le Henge consite à te transformer en une personne ou un objet. Compris ?
-Moi : Clair comme de l’eau de roche, m’sieur, mais vous savez ces techniques sont inutiles pour moi, la seul façon de surprendre un adversaire est de l’attaquer en premier et de mettre fin au combat rapidement.
-Prof : Fais le malin, le jour ou tu te feras surprendre par cette technique et blessé, ne viens pas pleurer. De plus pour obtenir le grade de Genin et pouvoir devenir ninja il faut connaître ces techniques.
-Moi : Il y a une autre façon de surprendre sans votre technique. Comme le Kage Bushin et puis ninja ne m’intéresse pas, de plus je sais comment les utiliser.
-Prof : Ah ouais ? Pour le Henge et la Substitution tes performances sont médiocre, quand au clonage montre moi ça petit malin.
-Moi : Volontiers, dissipation.

Bas quartier de Gensou, Chez moi.

Et je disparaît dans un écran de fumée, dommage que je n’avais pas créé un autre clone pour voir sa réaction ça aurait été marrant. Bon assez dormi, je me leva de mon lit et regarda ma montre. Franchement, si j’avais su que le cours est aussi ennuyeux, j’aurai pas envoyé mon clone.
Grrrrr….. Ah tiens ? Mon ventre gargouille,on dirait que j’ai pas mangé depuis des mois, j’espère que grand-père a laissé de l’argent sur la table. Au lieu de le dépenser à boire et à jouer aux cartes, dont j’ai jamais pigé pourquoi il dépense autant de ryos pour une boisson aussi mauvais qu’on appelle le saké.
Nan…. Pas d’argent sur la table. Bon tant pis, allons puiser dans mes réserves pour cas exceptionnel. Je remonta donc dans le grenier l’argent est sous le tiroir d’une armoire et caché parmi un des nombreuses livres que je possède, je l’ouvre et ……….. rien, rien,pas un ryo,…..Attendez là….. COMMENT CA RIEN ?????????? Ou sont les 200 ryos que j’ai mis en réserve pour les cas dur ?
Je foullais donc l’armoire en entier, renverse des cartons d’affaires inutiles et une lette tomba à mes pieds, c’est l’écriture de mon grand-père, et ça sent le saké puissance 10. Ça pue mais au moins comme ça on pourrait pas copier son écriture et se faire passer pour lui me disait t’il comme excuse.
Je lis la lettre « Cher Hakai, si tu trouve cette lettre c’est que je suis déjà loin, dans un bar probablement, si je fais ça c’est pour ton bien, les jeunes enfants ne devrait pas posséder autant d’argent, ça leur apporterait des malheurs.
-Moi : BORDEEEEEEEEL, mais pourquoi il me pique mon fric que j’ai durement gagné ??? GRAND-PERE ESPECE DE VOLEUR.
Il ne me reste plus qu’une seule solution, sortir dehors et rack…. Enfin je veux dire emprunter à quelques connaissances.

Bas quartier de Gensou, Dehors.

Je sortis de ma maison, dehors il est que 10h 30 et pourtant il y a beau coup d’ivrogne, de péripatéticienne, de racketteur, enfin je veux dire mes connaissances.
Arrivé devant une pâtée de maison en ruine, je trouve 5 jeunes de mon age, et je me rapprochai d’eux. D’abord créer un clone inconsistant et un clone d'ombre, au cas où il y aurait une embuscade. J’arrivais près d’eux et j’entendis :
-Jeune 1 : Alors les mecs, vous avez eu quoi ?
-Jeune 2 : Une vieille avec 50 ryos dans sa bourse, on l’a coincée dans un ruelle près du resto et on a piqué son fric, et en bonus on a aussi un dent en or.
-Jeune 3 : Ouais, elle hurlait à l’aide, en disant que c’était ses seul ryos pour vivre cette semaine. Elle nous a poursuivi et criait au secours mais personne ne l’a aidé.
Je grimaçais dans mon coin et serrais mon poing, « Dans quel monde vit on, mais quelle mer**.
-Jeune 1 : Et vous 2 vous avez eu quoi ? Et puis c’est quoi ces éraflures ?
-Jeune 4 : Ben, on a rencontré un vieux avec plein de fric, 200 ryos et il le dit devant tout le monde.
ENFOIRE DE GRAND PERE, mon fric
-Jeune 5 : On a donc voulu le racketter, on l’a suivi dans une rue, et là il nous a attendu et ensuite démoli la tronche.
-Jeune 1 : Pas de bol, mais au moins on a ce qu’il faut pour s’acheter du saké.
-Jeune 2, 3, 4,5 : OUAIS vive le chef.
-Moi : Désolé de calmer votre joie, mais votre dialogue me semble intéressant, et votre butin aussi. Je vous demanderai donc de me le donner illico presto sous peine de blessure grave.

-Jeune 1 : T’es qui toi ?
-Moi : Je suis juste un ramasseur de racketteur et donc je prend ce que vous volez.
-Jeune 3 : Mais t’es qui toi pour dire ça ?
-Moi : Je suis juste un ramasseur de racketteur et…….
-Jeune 2 : La ferme espèce d’enflure on va te tab…….

A peine terminer sa phrase que je lui envoie mon poing dans sa figure, les autres sous l’effet de surprise n’agisse pas sauf lorsqueleur chef hurle : « CHOPEZ LE, et cassez lui la tête»,
-Mon clone:Qui ça??? Frapper qui? Moi ou lui?(vous les avez oublié ceux là non ?)
Le chef regarda mes clones d'un air ébahi avant de finir la tête coller au mur grâce à mon coup de pied. Les 4 autres distrait à regarder mon clone d'ombre qui fait des singeries et leur chef encastré dans le mur ne fit pas attention à moi. J’envoyais mon pied au poumon du jeune 5, mon clone d'ombre un poing sur le jeune 4 et j'achève le dernier jeune avec un coup de pied à sa fierté.

-Moi : Ca c’est pour la vieille dame.

Mon combat terminé, je fouillai dans leur poche et trouvai 50 ryos et une dent en or dans la poche du 2eme, et dans la poche du chef je trouvai 100 ryos. « Miam je pourrais m’offrir un super repas ».
Sur le chemin du resto je vis la vieille dame, elle cherchait sa bourse en espérant de la retrouver. Elle répétait sans cesse de l’aider mais personne ne l’aide sauf moi, dans un élan d’extrême gentillesse.

-Moi : Madame vous avez perdu ceci je crois, lui montrant sa dent en or et ses billets.
-La vieille : Merci jeune homme, comment les avez-vous récupéré ?
-Moi : Juste une petite discussion entre hommes avec les voyous.
-La vieille : Merci beaucoup, je vous revaudrai ça. Quel est votre nom ?
-Moi : Je suis Hakai.Au revoir madame, soyez prudente.
-La veille : Attendez jeune homme, « Me retenant le bras », vous m’avez donné trop d’argent.
-Moi : « Essayant de se dégager »,(qu’est ce qu’elle a comme force cette vieille). Mais non madame vous faites erreur, c’est juste ………..BAM
- ????(voix de fille) : Vous avez pas honte de voler une vieille dame ?
-Moi : Hein ?Keskisepas ??? Qui m’invoque ??? (type trop sonné pour réfléchir).
-Vieille dame : Ca va jeune homme ? Pas trop blessé ?
- ????(voix de fille) : Pourquoi vous lui demander ça ?
-Vieille dame : Parce qu’il est celui qui m’a aidé.
-Moi : Exact, et toi t’es qui la mocheté ? Et puis pourquoi tu m’as tapé ? (S’adressant à la fille)
-Jeune fille : Il vous a aidé ??? Mais c’est Hakai Tsubasa, un sale garnement, bagarreur, et ses fréquentations sont douteuses, il vit avec un vieil ivrogne. Je t’ai frappé parce que tu allais partir avec l’argent de la dame.
-Moi : Tu sais ce qu’il te dit le garnement ??? Et mon grand-père il est vieux mais c’est pas un ivrogne, enfin en partie, (grand père, tu nuit gravement à ma réputation. Espèce de vieille sorcière.
-Jeune fille : Espèce de gamin.
-Vieille dame : C’est sans importance, c’est quelqu’un qui m’as aidé à récupérer l’argent perdu, je l’ai retenu car il m’avait donné trop.
-Jeune fille : Aaaah, faillait me le dire avant.
-Moi : Comme si j’avais eu le temps. Quoiqu’il en soit gardez l’argent, c’est un cadeau de ma part. Au revoir, madame et la vieille mocheté.
-Vieille dame : Au revoir et merci pour tout.
-Jeune fille : C’est ça, à jamais gamin.
-Moi (en murmurant): Sale Peste.
Franchement quel sale gamine, envoyé de si bon matin un coup de poing aux gens,"Ba, N'y pensons plus à ces choses futiles et allons nous remplir l'estomac".Je partis donc en direction du resto et me commanda 2 bols de ramens à manger sur place et commanda 2 autres à emporter.

Bas quartier de Gensou,Chez Moi

Quand j’eu fini je repartis chez moi et faire une sieste. Je dormis jusqu’au soir et encore plus si je n’avais pas entendu mon grand-père rentrer en chantant : « Il était une fois un navire…. ». Je descendis donc le saluer à ma façon en lui envoyant un poing en pleine face, mais il l’évite et me narguant : « T’es trop lent gamin. » GAMIN ??? encore ce mot, je hais cette fille et ce vieux.
-Moi : Silence vieil ivrogne, espèce de voleur. Cesse de faire semblant d’être ivre pour pouvoir chanter.(Comme une casserole d'ailleurs) Et puis ou est mon fric ?
-GP : Je l’ai plus, je crois que je l’ai dépensé.
-Moi : ARGH, MON FRIC, ou est ce que tu les as dépensé.
-GP : Aucune importance, l’important c’est que dans 2 semaines tu devras passer au grade de genin sinon je te garde plus avec moi.
-Moi : Comme si j’aurais peur de ça. Si je pars, j’aurai plus aucun soucis à faire niveau argent.
-GP : Fais le malin, si tu ne deviens pas genin, je ne t’apprendrais pas de nouveaux techniques.
-Moi : ARG, Du chantage, je te hais, très bien quand je serai genin apprend moi à utiliser le Hahen Kaze ça compensera mes lancers de shuriken et de kunai.
-GP : Bien entendu, je vais te donner aussi un cadeau.Marché conclu?
-Moi : Bien sur que j'accepte.
La discussion terminée, je mangeais en compagnie de mon grand-père, et lui racontai à propos de ma rencontre de ce matin, il se marre quand je lui racontais ce que j’avais fait au dernier gars,me félicita sur ma bonne action réalisée. Et me demanda des détails sur la jeune fille et son nom. Je lui répondis que j’ai pas demandé son nom et que ça ne m’intéressa pas, je sais juste qu'elle a des cheveux marrons et assez jolie.

Académie


Les 2 semaines suivant je vais à l’académie et suivit les cours du début à la fin,ce qui surprit mon prof et le soir avant de rentrer, je vais au terrain d’entraînement pour me perfectionner au lancer de kunai.
Dans 2 jours et l'examen Genin arriva, mon futur cauchemar ou mon futur avenir. Franchement je me demande pourquoi le prof m’as demandé de le rejoindre dans la classe après les cours, c’est du temps perdu, quand je pense qu’en ce moment j’aurai pu m’entraîner à la substitution et au Henge. J’entrai dans la salle de classe, elle était vide il n’y a pas personne sauf mon prof.
-Prof : Je te salue Hakai, j’espère que tu t’es entraîné et que tu deviendra Genin.
-Moi : Bien entendu, je ne suis pas assez fou pour rester là toute ma vie un voleur des bas quartier, je vise un but beaucoup plus haut. LA PAIX DANS LE MONDE
-Prof : Joli but.On verra comment tu vas te débrouiller. Mais si je t’ai appelé ici c’est pour te souhaiter courage et de passer l’examen. Et aussi que je suis content qu tu aie été à l’école ces 2 semaines, et que tu as fait des progrès en lancer de kunai, même si les techniques de Henge et de substitution sont encore faibles.
-Moi : « pensant »(le prof qui me félicite, un rêve ). Merci Monsieur je ferai de mon mieux.
-Prof : Parfait à dans 2 jours.

L’examen de Genin arriva

Je me leva de bonne heure pour préparer mon sac: shiruken, kunai, parchemin explosif, fumigène (on est jamais trop prudent). Et je suis pret. J'entrai dans la salle de classe et vis le prof,il m'annonça le programme et l'examen commence.
Tout d’abord le test physique le prof m’as demandé de faire plusieurs pompes, et de courir. Ces choses sont facile pour moi vu que je fais le double chaque matin.
Ensuite vient la précision, je devais lancer des kunai et obtenir 50 points en 10 lancers, j’ai réussi à en faire 82 points.
Et enfin on arrive au jutsu, créer 5 clones réussi, Henge se transformer en prof, là je me suis planté je me suis transformé en lui certes, mais je lui ai aussi ajouté une bonne quarantaine d’années en trop, et enfin vient la substitution, là ce fut la catastrophe, je me suis planté, et c'est le cas de le dire. Je devais me sustituer avec une branche près de la fenetre et ensuite atterir sur la branche d'en bas, j'ai raté mon attérissage et tombe en bas.
Quand j’eus fini les tests, le prof m'amena au terrain d'entrainement:

-Moi : Pourquoi on est au terrain d'entrainement?
-Prof : Pour le test final, pour évaluer tes capacités de combat en situation réel.
-Moi : Ok comme vous voulez, préparez des lits d'hopital pour les malheureux adversaires.
-Prof : Il y aura seulement un lit,et ce sera pour toi.
-Moi : Ah bon? Ce ne sont pas les autres élèves que je dois battre?
-Prof : Si mais meme si nous mettons tous les élèves de la classe, ils n'arriveront pas à te mettre à terre, donc nous avons préféré prendre le moins de risque possible.
-Moi : Ba au moins ils reconnaissent ma force.
-Prof : Assez de bavardage et commençons.
-Moi : Suis de votre avis.

Le combat commence, j'observai le prof, il est assez grand 1,85m et dans les 90kg, ça va pas etre de la tarte. Je commence donc l'attaque, d'abord je lui balance un coup de poing, qu'il évita comme je l'avois prévu,je lui envoie coup un coup de pieds dans le ventre, malheureusement pour moi c'était son clone, il répapparait derrière moi en donnant un coup de pieds, je le pris de face, je m'éloignais de lui pour pouvoir récupérer. Quand je fus prêt, je courais vers lui ma main dans mon sac, arrivé près de lui je lance ma bombe fumigène à ses pieds mais il a vite deviné et évita la bombe, se paça derrière moi et me menaça avec son kunai.
-Moi : Tsss, qule poisse, j'ai perdu.
-Prof : Bien l’examen genin est fini, rentre chez toi, et dans 2 jours tu auras tes résultats.
-Moi : Au revoir monsieur.

La journée fini je rentrais chez moi me reposer et en priant(la première fois depuis 16 ans) Bouddha de me faire réussir le test.


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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 10 Empty Rencontre au resto

Message par darktrunks 9/4/2009, 20:58

Dans la rue, Bas quartier de Gensou

L’examen Genin fini, je rentrai donc chez moi tout en me demandant en route si je deviendrai genin ou pas. Quel mauvaise blague, tombé d’un arbre et se faire battre en moins de 5 min, c’est sur que avec cette performance minable, je deviendrai ninja et vu la façon dont le prof m’as parlé en partant, je dirai que….. MA VIE EST FOUTUE.
Tellement déprimé, je rentrais donc chez moi et m’endormit tout de suite. Le lendemain, je me réveillai à midi, mon ventre gargouille, je n’ai pas mangé hier.Maintenant que j’y pense je n’ai pas pu déjeuner ce matin à cause de ce fichu exam alors c’est décidé allons donc au resto manger un bon plat de riz avec du porc laqué au miel vu les épreuves dont je venais de subir, il faut au moins ça pour me remonter le moral et remplir ma panse. Mes finances sont au plus bas, je décidai donc d’aller à la banque. Cette fois-ci j’ai de la chance, 100 ryos et en prime, j’ai une nouvelle veste.
Je me dirigeais donc vers un restaurant, à ce qu’il parait il y en a un nouveau près des bas quartiers de Gensou. J’arrivai au restaurant, l’extérieur semble être un endroit malsain mais c’est l’intérieur qui compte (nan pas pour la fille, PERVERS), en effet l’intérieur regorge de bonne odeur de nourriture. J’entrai et alla m’asseoir à une table près des fenêtres, en attendant que le serveur arrive, j’observai les lieux, l’intérieur est assez propre et décoré.

-Moi : Une décoration assez moche, qui a pu avoir des goûts aussi bizarre, mettre des petits cœurs aux bords des fenêtres.
-Voix connue : C’est moi, si vous voulez savoir, espèce de malpoli.
-Moi : Dsl madame, savais pas que c’était votre œuvre.« Puis en tournant la tête, je la vis, cette FILLE ». AAAHH ! La folle de l’autre fois.
-La folle de l’autre fois : Oh non ! Pas vous euh ….toi enfin pas lui.
-Moi : Nan mais t’es quand même pas venue ici pour m’énerver ???
-La folle de l’autre fois : Je pourrais en dire de même pour toi, et pour information, je travaille ici.
-Moi : TU TRAVAILLES ????
-La folle de l’autre fois : Oui, je ne vole pas les vieilles dames dans la rue comme toi MOI.
-Moi : Je t’avais dit que c’était une erreur, je l’aidais, et puis je ne vole pas les vieilles dames, je vole les voleurs.
-La folle de l’autre fois : Comme si j’allais te croire.
-Moi : Bref on s’en fout, je suis venu ici pour manger, alors je prendrais 2 assiettes de riz avec du porc laqué.
-La folle de l’autre fois : Mauviette, c’est noté, le repas va arriver.
-Moi : Je la hais.

Le repas fut apporté par un autre serveur, j’ai attendu 10 bonnes minutes pour enfin pouvoir déguster ce plat, mon ventre gargouille, je finis le repas à la vitesse grand V.

-La folle de l’autre fois : L’addition et dépêche toi de partir.
-Moi : Voilà Miss Détestable.
-La folle de l’autre fois : De l’argent que vous avez volez, je présume.
-Moi : Peu importe, tant que vous êtes payés.
-La folle de l’autre fois : Au revoir et ne revenez plus ici, voleur
-Moi : Pas moyen, la nourriture est trop bon ici. CIAO, FILLETTE

Nan mais franchement pour qui elle se prend cette fille, je rentrai donc chez moi, et dormi immédiatement dans mon lit. Demain sera un autre jour.


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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 10 Empty Genin ou pas Genin, telle est la question

Message par darktrunks 10/4/2009, 09:25

Le jour G arriva enfin à midi je dois me rendre à l’académie pour connaître mes résultats. La stress est énorme je décidai donc de courir pour me calmer. J’ai donc couru pendant quelques temps. Midi arrivé je me rendis donc vers l’académie, il y avait un monde fou devant l’académie, m’empêchant d’entrer et de vois la tableau d’affichage. J’ai donc du sortir les coups de coudes et autres moyen pour passer. Arrivé enfin devant le tableau, je cherchais mon nom et je vois Hakai Tsubasa et à coté dans la case des résultats…. Rien : pas de recalé ni de reçu, juste un blanc. Je ressortis donc demander à la secrétaire pour savoir quel est cette farce.
-Moi : Excusez moi, madame, pourquoi mes résultats ne sont ils pas affiché ?
-Secrétaire ( qui était une vieille peau) : Votre nom ?
-Moi : (« pensant » Sympathique la vieille). C’est Hakai Tsubasa.
-Secrétaire : Votre professeur vous attend dans la salle de cours habituel. Il veut vous parler.
-Moi : Ok, merci madame.

A la salle de cours, mais de quoi veut il me parler ? Sans doute pour dire que j’ai raté, et s’ils ne l’ont pas affiché c’est sans doute pour ne pas trop m’humilier. Arrivé devant la salle, j’entendis la voix de mon prof :

-Prof : Entre Hakai, je t’attendais.
-Moi : Comment avez-vous su que j’étais là ?
-Prof : On t’entend courir jusqu’ici, et tu es le seul qui devait venir. Toi quand tu t'y mets à faire du bruit, ça s'entend.
-Moi : Alors quel sont les résultats ?
-Prof : « En souriant »Ca tu le sauras après, je tiens d’abord à te commenter de tes performances. Le Henge, était assez médiocre mais grâce à toi j’ai pu savoir plus au moins à quoi je ressemblerais dans quelques années. La substitution n’en parlons pas, au lancer de kunai, tu t’es amélioré. Et pour finir, ton combat est assez distrayant, surtout ton coup de pied bien calculé. L’utilisation de fumigène à un combat était assez bien donc …..
-Moi : Ou en voulez vous revenir ? Suis reçu ou pas ?
-Prof : J’aillais le dire avant que tu m’interrompes. Donc oui tu es reçu. Voilà mon bandeau.
-Moi : Super, merci monsieur.
-Prof : Bien, je te salue, et fais du bon travail en tant que ninja de Gensou.
-Moi : Je vous décevrais pas monsieur, Au revoir

Mon bandeau reçu je le mis dans ma poche, et courus chez moi tout en poussant ceux qui me gêne la route pour annoncer la bonne nouvelle à mon grand père.


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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 10 Empty 1h Top Chrono (épisode 1)

Message par darktrunks 14/4/2009, 23:14

Bas quartier de Gensou, Chez moi

-Moi : Grand père suis de retour, mon examen est réussi et j’ai mon bandeau.

Aucun bruit, normal, il doit être entrain de boire un verre (plusieurs serait plus juste, mais bon) dans un bar que je connais pas. Bon ben, reste plus qu’à manger un morceau. J’ouvre le frigo pour chercher un quelconque nourriture mangeable. J’allais ouvrir le frigo quand j’aperçu sur la porte de celui-ci un mot de mon grand père. « Suis dans un bar, viens me rejoindre avec ton bandeau, je t’offre un repas gratuit, dépêche toi, il est normalement 13h si tu es à la maison, si dans une heure et que t’es pas là, je me tire. » Géniale, un repas gratuit, l’appel de la nourriture est si tentant que je sortis en vitesse de la maison pour aller au bar, surtout avec un délai pareil. « Minute papillon, MAIS QUEL BAR ???? », il y en a une bonne trentaine dans ce bas quartier et éparpillé partout, une heure est pas suffisant, il m’a eu ce vieux. Bon alors, réfléchissons, il y a combien de bar près d’ici ? MAIS J’EN SAIS RIEN MOI !!!!! Bon allez, concentration, …...,……,…… (ça fait bcp de point je sais,mais que voulez vous,quand on réfléchis,on prends du temps) cinq bars, allez vite. J’arrivai au premier bar en cinq minutes, j’entrai et saluai tout le monde.
-Moi : Bonjour, je suis Hakai Tsubasa et je cherche un certain NondakureTsubasa, vous ne l’aurez pas vu ?
-Barman : Il est comment ton gaillard ?(avec un air méfiant)
-Moi : Vieux, dans les septante ans, une barbe blanche, des cheveux gris….
-Barman : Il se promène avec une canne en bois de couleur noir et extrêmement bruyant c’est ça ?
-Moi :Oui, oui c’est lui
-Barman : Les mecs, amenez vous, voilà de quoi vous calmer.
-Moi : HEIN ??? Wait, what’s the hell is it???
-Barman : Ton grand père nous doit 500 ryos depuis deux mois. Tu vas payer à sa place, si tu peux pas ces gars là s’occupent de toi. (Me montrant ses 5 gorilles « homme de main »).
-Moi :Euh attendez, il y a erreur.
-Barman : T’es bien Hakai Tsubasa ?
-Moi : Euh voui.
-Barman : Ecoute bien ce que je vais te lire : « Cher barman de ce taudis, dsl de ne pas vous avoir rembourser, mais j’ai pas de tune en ce moment, je vous rembourserai, mon petit fils vous donnera l’argent, au sinon passez le à table. Ps : L’alcool que vous servez est nul, par contre ceux de votre cave sont succulent, sur ce BYE »
- Moi : « Mais, Mais…, il veut me tuer ou quoi ? » Euh, tout compte fait, je m’appelle Zaraki Kenpachi.
-Barman : Comme si on allait te croire. Les gars on y va.
-Moi : Bon ben, on va faire à la manière forte alors. (Craquant ses articulations ses doigts) Amenez vous « Avec un sourire machiavélique Twisted Evil, genre Zaraki Kenpachi pour ceux qui connais Bleach »
-Barman et ses gorilles : AAAAAAAARGH.
-Moi : Nan mais franchement, si vous m’avez écouté depuis le début j’aurais pu gagner 5 min et vous aurez pas autant de perte.
-Barman : Mais t’es qui toi ??? Un démon ?
-Moi: Ben, qui sait.
En observant la scène, on aurait dit qu’une tornade est passée, les tables cassées, les types tabassés, le bar euh….. destroyés(j’invente des mots, z’allez quand même pas râlez pour ça ? Et puis faut que ça rime). Je sortis du restaurant et me dirigeais vers le suivant.

H :00.50.00
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 10 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Kota 15/4/2009, 16:39

Ca fait un moment qu'il ne m'arrive plus grand chose. Les mois passait dans l'ordinaire la plus parfaite. Mon entraînement se résumer à essayer de maîtriser la technique "des paumes de feu" et mes missions de rang D n'étaient pas très intéressantes. Je m'ennuie...

Un jour, je décidai de sortir pour visiter Gensou. Il y avait sûrement deux ou trois trucs intéressants à faire. Je me rendis aux commerces car c'est toujours là-bas qu'il y a de l'animation. Comme j'avais prévu, il y avait énormément de monde. Des vendeurs criaient pour attirer les clients, des marchands passaient au milieu de la foule, des enfants s'émerveillaient devant des boutiques ninjas. Moi, je regardais, tout en marchant. Mon oeil passa assez rapidement sur une enseigne mais assez pour que je puisse reconnaître la boutique d'armes. Je m'arretai net. Je fixais à présent mon ragard sur le magasin. Il me rappela le magasin à Chikara que j'avais visité, quelques mois plus tôt, après l'examen de sélection des chuunins.

Kota a écrit:

Dans les rues commerçantes de Chikara, tout le monde fêtait l'évênement. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. La foule s'agitait autour de bars et de restaurants, des enfants jouaient au ninja en se servant d'un foular pour faire le bandeau et les marchands traversaient les rues tout en hurlant la liste des promus. Après avoir cherché pendant une dizaine de minutes, je trouvai enfin la boutique. La foule était aussi abondante à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle était principalement composée de nouveaux ninjas qui avaient une soudaine envie de devenir plus fort. Il y avait un grand choix d'armes, la plus imposante portait le nom d'épée titanesque, d'ailleurs elle portait bien son nom. Sa taille tout comme son prix était colossale. Il y avait une boîte de douze shurikens à bas prix et de multiples katanas. Il était très variés, certaines épées etait plus longue et plus fine que d'autres. Je décrochai le katana qui était pendu à ma ceinture pour le comparer aux autres. Il était ni très court ni très long, ni très gros ni très fin, bref, rien de spécial. Pourtant mon père m'avait dit qu'il était incroyablement important et puissant. Même si l'arme m'a beaucoup aidé pour l'examen, cette boutique avait des biens meilleurs.

Le vendeur: Tu veux quelque chose, mon p'tit gars ?
Moi: Hum? Euh... vous n'auriez pas quelques kunaïs ?
Le vendeur: Bien sûr! Une boîte de six kunaïs, ça te va ?
Moi: Ca ira.
Le vendeur Attends moi ici, je reviens.

Le vendeur se tourna pour se rendre à l'arrière boutique. Je le trouvais très amicale, j'aurais juré qu'un type faisant du commerce dans l'arme serait plus agressif que ça. Je regardais autour de moi tout en admirant la variété de produits. Un katana attira mon regard comme si il m'apellait. Il était derrière une vitrine, disposé à côté de trophées. Il était peu long mais sa lame paraissait tranchante. Sur toutes les armes qui étaient présentées dans la pièce, celle-ci me semblait spéciale. Le vendeur revint, portant une boîte sous son bras, se dirigeant à la caisse en m'adressant un sourire.Il posa la boîte en face de moi tout en me disant:

Le vendeur: Voilà pour toi, p'tit gars!
Moi: Merci monsieur. C'est combien?
Le vendeur: Pour toi, c'est cadeau.
Moi: Vraiment ? Pas besoin, je peux payer...
Le vendeur: Allez ! J'insiste. Tu as participé à l'examen, non? J'aime bien les jeunes ninjas comme toi.
Moi: Bon bah, d'accord. Euh... ce katana. Il est...puissant ?
Le vendeur: Mmm...Ah! Celui-là ? Derrière la vitre? Bien sûr qu'il est puissant! T'es intéressé ?
Moi: Non... je me demandai juste.
Le vendeur: Ah, je vois. De toute façon, il est trop dangeureux pour quelqu'un de ton âge
Moi: Dangeureux?
Le vendeur: Oui, cette arme n'est pas ordinaire. Elle est unique et incroyable. Elle a été forgée par l'un des plus grands forgerons. Posséder l'une de ses oeuvres, c'est comme posséder une montagne d'or. J'ai beaucoup de chances d'avoir ce katana mais il n'est pas à vendre.
Moi: C'est si précieux ?
Le vendeur: Si tu veux savoir plus de choses sur cette personne. Tu n'as qu'à demander à un forgeron. Ils connaissent tous la légende.
Moi: Euh... c'est noté.

Ce katana, je sais pas pourquoi, m'avait toujours fasciné. Si beau, Si puissant, je le trouve génial. Si je me rappelais bien, le vendeur de Chikara parlait de légende à propos de cette épée. Une légende...

Je me disais que le vendeur du magasin de Gensou savait peut-être quelque chose sur cette légende. Me voilà en face de sa boutique. Si je lui demandais, il ne serait pas surpris étant donné que je suis d'une famille de forgeron. J'entrai donc dans le magasin. Il y avait pas beaucoup de monde et je me rendit directement au comptoir. Le vendeur fût surpris de me voir à la caisse les mains vides.

Moi: Bonjour, monsieur.
Le vendeur: Bonjour, Kota. Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu. Que veux-tu.
Moi: J'ai une question
Le vendeur: Vas-y je t'écoute
Moi: Voilà, je suis aller à Chikara il y a de cela quelques mois.
Le vendeur: Pour les examens ?
Moi: Oui. Alors, à Chikara, je suis aller dans une boutique d'armes
Le vendeur: T'aurais dû acheter ici, là-bas ils t'arnaquent toujours
Moi: Le vendeur m'a fait cadeau de la boîte de kunaï
Le vendeur Ahh! Euh... leurs trucs sont de très mauvaises qualités, tu sais.
Moi: Là-bas, j'ai vu un katana assez spéciale que le vendeur a décrit comme légendaire
Le vendeur: Il ne faut pas toujours les croire, tu sais.
Moi: Une épée rouge et noire apparemment forgé par un grand forgeron
Le vendeur: Putain, rouge et noire ??????
Moi: Ouais
Le vendeur: Je me fais des idées. Y'a pleins de katana rouge et noire
Moi: Il paraît qu'il y a un e légende dessus. Vous la connaissez ?.
Le vendeur: Ecoutes Kota, l'épée que tu as vu n'est sans pas celle de la légende mais il y en a une pour un katana rouge et noire.
Moi: Donc vous la conaissez ?
Le vendeur: Ouais. Ecoutes bien, il y a longtemps, il existait un forgeron renommé. Un homme très célèbre faisant des armes dévastatrices. On dit même qu'il était le meilleur forgeron de tout les temps, ce qui n'est pas rien. Un jour, il arrêta brusquement de faire des armes malgré toutes les demandes qu'on lui faisait. A plusieurs reprises, on le menaçait de le tuer si il obéissait pas mais il refusait. Il se cacha quelque part puis plus personne ne le revit. Par contre, ses armes existaient toujours. Certaines étaient entre de mauvaises mains et la mort fût semé par leurs lames. Il paraît même qu'une arme transperça son propre propriétaire. Ces armes fût considérée comme maudites et furent entérrées. On en a retrouvés quelques unes. Beaucoup les considèrent encore habités par une malédiction. C'est pour ça qu'elles ne sont pas à vendre. D'autres, comme les forgerons, sont fascinés par ces armes et considèrent avoir beaucoup de chances si ils en trouvent une. Le katana que tu as vu est l'une de ces armes. On dit même que sa lame a, jadis, semé la mort et la terreur.
Moi: C'était donc ça, la légende ? Il y en a beaucoup de ces armes
Le vendeur: Très peu. En fait, il paraît que ton clan possède un katana maudit faite par ce type, non?
Moi: Euh.....non, je crois pas.
Le vendeur: Ah bon ? Pourtant, on m'a dit que si. Même que ton père le manier super bien.
Moi: Mon père ?
Le vendeur: Je crois

Je me tûs quelques secondes, l'autre aussi. Puis je me retournai et me dirigeai vers la sortie.

Moi: Merci monsieur. Au revoir!
Le vendeur: Hé! T'achètes rien ?
Moi: Non, ça ira

Je sortis de la boutique et je pressai dans les rues comerçantes. J'étais sur le chemin du retour. Il fallait absolument que je parle avec mon père!!!
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Message par Ax-kun 1/5/2009, 17:11

Cela fait longtemps que je n'ai plus écris ici et je fais mon retour marqué par un chapitre peu spécial car il n'est pas forcément intéressant mais me servira d'introduction pour la suite des aventures d'Ax.

La scene se passe des semaines apres le tournoi Chunnin qui a eut lieu à Chikara et l'invasion d'Arasu.



Je ne sais pas comment je suis là où je suis actuellement. Tout autour de moi, tout n’est que débris, de jeunes shinobis étaient présents, endormis, le corps en sang pour la plupart avec des os brisés par des grosses dalles qui leurs sont surement tombées dessus. Une jeune kunoichi a même le visage écrasé par une pierre et sa cervelle a explosé. Je me demande dans quel état je suis…je ne sens plus mon corps et j’attends de longues minutes, regardant autour de moi, tout mouvement m’étant impossible. D’après ce que je peux voir, nous sommes dans un hôpital car un écriteau indique « salle de réanimation »…Qu’est ce que je peux bien faire là-dedans ? Pourquoi personne n’est venu nous sauver ?
Je cherche un moyen de sortir mais mon champ de vision est limité, ne pouvant que bouger mes yeux. Il ne semble pas y avoir de sortie et aucun moyen de pénétrer pour venir nous sauver.
Soudain j’entends un bruit, je cherche d’où il peut provenir quand je comprends qu’il ne s’agit que de ma propre respiration, j’entends mon cœur battre à tout rompre mais je ne suis pas fatigué comme si il était déjà en train de battre avant.
JE ME RAPPELLE :
Je suis venu à Chikara avec mon sensei, Nashima Mueno, pour remplir une mission et participer à l’examen chunnin ; c’est en voulant arriver à l’heure à l’examen que j’ai couru à en mourir, je me suis présenté et puis…et puis…je suis arrivé ici.
Ca fait combien de temps que je suis là ? Je sais que j’ai une montre au poignet qui m’indique aussi la date. Je ne sens toujours pas mes muscles mais je tente tout de même de relever mon bras gauche où est accroché ma montre, j’arrive à le bouger d’un demi-millimètre et je retrouve autre chose : la douleur et ma voix… Je crie de douleur, j’ai l’impression qu’on m’a arraché un membre, je crache un peu de sang mais ma gorge est débloquée. Une voix résonne alors dans la salle :
« Qui es tu ? me demanda cette voix.
-Qu’est ce que tu en as à faire ? D’autres questions sont primordiales je pense. On est à Chikara ?
-Oui. Maintenant, qui es tu ?
-Pourquoi suis-je à l’hôpital ? Pourquoi est-il dans cet état là ? Pourquoi personne ne vient nous aider ? Cela fait combien de temps qu’on est ici ?
-T’as pas répondu à ma question et toi tu crois que tu vas m’en poser mille ? Moi je m’appelle Shishi Wakusei.
-Ax Takami. Tu te rappelles de mes questions où il faut que je te les répète.
-Non, c’est bon. Enchanté Ax Takami (il rigole). Alors je n’ai aucune idée de comment tu es arrivé ici, quand je me suis réveillé, tu étais déjà là ; l’hôpital a été victime d’un bombardement et d’attaques criminelles de la part d’Arasu.
-Arasu ? Mais comment on t’il pu arr…
-Laisses-moi finir puis je te raconterai. Décidément tu poses beaucoup de questions. Où en étais-je ? Ah oui, personne ne vient nous aider car il est tout bonnement impossible d’accéder à cet endroit si il est détruit car on est en plein milieu de l’hôpital. Le seul moyen de venir jusqu’ici est de tout faire exploser, mettant la vie en danger des shinobis tenus prisonniers ici par les murs qui nous entoure. Pour ce qui en est du temps qu’on est là, personnellement je suis réveillé depuis deux jours, un shinobi médecin était présent mais en piteuse état. Il m’a raconté ce qui s’est passé et m’a donné de la nourriture ; il a ensuite tenté de me soigner mais sans succès. Il est mort quelques heures après. Au fait, t’as quel âge ?
-17 ans, et toi ?
-32. »
Le silence est retombé et je recommençais à sentir dans sensations dans mon corps et des muscles remarchaient un peu. Une pierre s’est éclatée contre mon œil gauche et j’ai du sang qui m’empêche de voir de cet œil là, mais je sens que je n’en suis pas devenu aveugle pour autant, d’aucun des deux yeux. Je demande à Shishi de me raconter l’intrusion d’Arasu, ce qu’il fit en me rajoutant des détails comme si il y était vraiment…d’ailleurs certaines choses doivent être fausses, j’apprendrai plus tard qu’il était conteur et écrivain. Je l’entendais souvent cracher du sang. Je lui demandais dans quel état il se trouvait, il me répondit qu’il avait seulement les jambes et la colonne vertébrale hors d’usage et qu’il était affamé, que la douleur n’était pas trop forte mais qu’il semblait mal en point pour tout ce qu’il vomissait, il pouvait bouger le reste de son corps et qu’il pouvait me voir. Il rampa jusqu’à moi et je le vis : Il était assez petit de taille, de corpulence moyenne. Des yeux bleus, un nez un peu bosselé, un sourire de charmeur, une barbe d’une semaine environ et le sang de ses vomissements étaient inscrit sur sa tête rasée. Il était vêtu d’une simple blouse et d’un caleçon. A dire vrai, moi aussi, ma tête a été rasée et je portais les mêmes vêtements que lui. Je ne comprenais tout de même pas son sourire. Il vomit du sang pendant vingt secondes, arrosant mon visage de son sang et m’expliqua qu’il n’avait plus la force de lutter dans son état et qu’il était heureux d’avoir quelqu’un avec qui partager ses derniers instants. Sa réponse m’interpella et je réussi à me lever en faisant un gros effort…pour le sauver…pour ne pas le laisser mourir en ayant perdu toute foi en la vie. Mes os étaient pour la plupart détruit en morceau et des dalles gigantesques étaient à mes pieds, responsables de mes blessures. Shishi écarquilla les yeux et sourit encore une fois. Je voulu l’attraper mais je compris qu’il me serait impossible de le porter : mon bras droit était devenu hors d’usage et je n’avais aucune chance de le récupérer.
« Ne t’en fais pas, ton bras ne vaut rien comparé à ta vie. Essaye de t’enfuir, tu es capable de te sauver même si tu n’es pas en mesure d’en sauver d’autres avec toi. Vas chercher de l’aide si tu le peux ! Laisses moi ici ! »
Je trouve mon sabre à côté de mon restant de lit et le ramassa de ma main gauche, mis le fourreau en bandoulière et ramassa quelques plateaux de nourriture afin de nourrir Shishi Wakusei et moi-même. Il me transmit de son chakra et je pu utiliser mon poing gauche pour casser le mur et marcher à travers les blessés et cadavres mais je fus cependant vite bloqué par un mur, surement à l’endroit où les secours se sont arrêtés. Je trouve une petite fente et y glisse mes doigts pour commencer à creuser avec mes ongles…jamais mon sabre ne pourrait creuser jusqu’au bout sans se briser, mes ongles sont mon unique solution. Après cinq heures que je creuse, mes ongles sont dans un piteux état, deux se sont même cassés, mais ma main peut maintenant passé et je casse le reste du mur rapidement avant que le toit ne s’écroule sur moi assez rapidement et que je ne me retrouve au sol et y reste pendant au moins quinze minutes avant de retrouver la force de me relever. Je continue de marcher et trouve certaines salles vides, je me rapproche donc de la sortie. Arrivé au dehors de l’hôpital, une jeune mère promenant son bébé accouru vers moi et me demanda d’où je venais et me proposa de m’emmener à l’hôpital mais je lui rétorqua que mon état n’est pas mauvais mais qu’il fallait aller sauver plein d’habitants bloqués à l’intérieur. Elle appela donc les services d’urgence les plus proches et les secours vinrent aider les shinobis les plus proches. Pour ma part, je me suis aussi rendu à l’hôpital où je fus soigné, mes yeux étaient impeccables mais mon bras droit irrécupérable. Je n’avais plus de blessures.
Le lendemain de ma sortie, une semaine après que j’ai réussi à me délivrer des décombres, je vis la liste des morts. J’appris que Shishi était décédé et même si on ne se connaissait pas bien, je pleurai sa mort comme celle d’un être cher. Mon sensei, Nashima Mueno, quant à lui, est dans le coma et a été transporté dans un hôpital à Gensou Je ne sais toujours pas comment je me suis retrouvé à l’hôpital mais je sens que ce n’est pas un simple évanouissement, simplement, je n’ai pas le temps de m’y attarder car je dois rentrer à Gensou.
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Message par Tetsuya Nomura 7/5/2009, 21:15

Le soleil se levait sur le village de Gensou... Je sentis la tiède chaleur de ses rayons m'envelopper, d'abords les jambes, puis le torse pour enfin transporter tout mon corps dans un élan d'agréable chaleur. Je pris mon temps avant de me lever du lit, du temps pour me réveiller, pour penser à mon amour si loin de moi, pour réfléchir à ce que je faisais de mes journées depuis que l'équipe Tooshi était dissoute... Chaque fois que j'y pensais, je me dégoutais, mais je ne faisais jamais rien pour changer ma condition...

Depuis que mes étudiants m'avaient trahis, je m'étais réfugié dans l'alcool et la solitude, refusant toutes les missions proposées par le Kage... Letz Shake avait dû me ramener ivre jusqu'à mon domicile de façon quasi régulière! Je ne me posais plus de questions, je savais que le Kage lui avait demandé de garder un œil sur moi au cas où je devienne agressif à cause de l'alcool, mais je n'ai jamais frappé qui que ce soit en état d'ébriété. Je ne faisais que boire dans un coin bien sombre, refusant poliment toute compagnie avec un discours ayant plus ou moins de sens selon l'avancement de la journée...

Même Urah ne pût rien faire pour moi et, finalement, il ne m'accompagnait plus, ne me guidait plus, ne me parlait plus... Sans lui, je n'étais qu'un ivrogne aveugle, sans maître, sans but. Je le savais toujours sous mon toit, mais il refusait de communiquer avec moi. Et a partir du moment où il pris cette décision, plus aucun animal n'acceptait de me prêter leur vue.

Cet état ne fit qu'aggraver ma dépression et je failli essayer de mettre fin à ma vie à l'aide de couteaux de cuisine trouvés. Je n'osais même plus toucher "Gatsu Wa Dai Mi", de peur qu'elle ne soit elle aussi dégoutée de moi, comme tout le monde.

Cet état dura tout l'hiver... Mais maintenant je sentais que le retour du soleil me gorgeait d'une énergie nouvelle, une énergie pure... Un renouveau s'opérait en moi... Je me sentais à nouveau bien, à nouveau fort... Non pas fort physiquement, j'avais trop perdu par manque d'entrainement, mais fort psychologiquement...

Ce qui me mène à ce matin... Cette belle matinée marquant trois semaines sans boire d'alcool, sans me conduire de façon stupide... Trois semaines consacrées uniquement à l'entrainement afin de retrouver ma forme d'antan... Trois semaines véritablement vécues, sans Urah pour me guider ni "Gatsu Wa Dai Mi" pour me supporter... Ces trois semaines m'avaient servi à reprendre confiance en moi, à réapprendre à me débrouiller seul et à me montrer digne de renouer avec mes anciens partenaires...

Le soir venu, je fus surpris d'entendre Letz Shake venir à ma rencontre...


''Tiens... ça fait quelques temps maintenant que tu as repris l'entrainement, que tu n'as pas bu une goute d'alcool et que tu n'as pas tenté de te suicider'' (Letz Shake)

''Cela ne veux pas dire que je peux de nouveau rivaliser avec toi, Ren...'' (Tetsuya)

''Pourquoi m'appeler par ce nom? Je suis Letz Shake maintenant!'' (Letz Shake)

''Letz Shake à beau être le chef de l'ancien gang, maintenant au service de Gensou, et être extraverti... Je sais qu'à l'intérieur une part de toi reste Ren, le sabreur cherchant de nouveaux défis.'' (Tetsuya)

''Pas aujourd'hui mon ami... C'est à toi de relever un défi...'' (Letz Shake)

A ces mots, il retira un sabre attaché à sa ceinture et me l'envoya prestement. Je le rattrapai aisément et senti une sensation qui m'était familière au contact de la garde... Le vide... Aucune âme n'habitait le sabre qu'il venait de m'envoyer...

''Un combat juste entre nous... Sans Uræus, ni Gatsu Wa Dai Mi...'' (Letz Shake)

Je me mis en position de garde, le sabre doit devant moi. Je l'entendis se rapprocher puis subitement, plus rien... Je n'avais plus aucune idée d'où il se trouvait, il était si silencieux...

C'est alors que je me jetai en avant, esquivant de justesse la lame qui allait me faire une sale entaille à la gorge... Je me retournai rapidement, prêt à contrer une attaque, mais je ne sentais rien... Ni bruit, ni fluctuation dans l'air... C'est comme si personne n'était la... pourtant Letz Shake était dans les parages... Letz Shake réussi à me surprendre trois fois supplémentaires, me touchant une fois au bras et me faisant une petite entaille au torse...

Irrité de ne pouvoir rien faire contre lui, je me laissai guidé par mon instinct, et fini par contrer son attaque suivante sans même y penser. Je réussi enfin à contenir tous ses assauts. Riant aux éclats tout en attaquant, il cria :


''Ahhhh Enfin... Cette sensation... C'est toi qui te bats, c'est ton corps, ton âme... Tu retrouves enfin cette sensation!!!'' (Letz Shake)

Il avait raison... lentement au départ, mais de plus en plus rapidement, je récupérais mes anciens réflexes de combat... Mes mouvements se faisaient de plus en plus fluides et je parai des attaques toujours plus rapides... encore et encore plus rapides... trop rapides?

Soudainement, je senti quelque chose me déstabilisant : deux contacts distincts sur mon sabre... Deux katanas m'attaquaient... ou plus?

Je continuais à parer, mais cette fois ci, je réussi à contrer, portant un coup de poing à mon adversaire... Mais les attaques ne cessèrent pas...


''Tu comprends enfin... que je ne suis plus ton adversaire... Tu te bats contre quatre ennemis en même temps...'' (Letz Shake)

Ne doutant pas de la véracité de ses propos, je continuais à parer, un sourire se dessinant sur mes lèvres... Je me sentait de nouveau prêt à retrouver ma moitié et mon mentor... Mon sabre et mon loup...

J'accélérais encore mes mouvements, les rendant quasi impossible à suivre pour un œil non entraîné et parvins, au bout de quelques minutes, à frapper au moins une fois chacun de mes adversaires... J'avais gagné le combat que m'avait proposé Letz Shake!


''Merci mon ami... Tu m'as prouvé que j'étais digne de l'amour de ''Gatsu Wa Dai Mi'', de la sagesse d'Urah, de la valeur de mon grade... Tu m'as redonné ma vie!'' (Tetsuya)

''De rien mon ami, cette mission fût un réel plaisir à accomplir... Si seulement tu te souvenais de tout ce que tu m'as dit lors de tes soirées éthyliques... J'en ris encore!!!'' (Letz Shake)

''Tu bluffes, je m'en serais souvenu si je t'avais dit quelque chose...'' (Tetsuya)

''Penses ce que tu veux... Mais bon, je connais touts les détails de ta relation avec Benihime maintenant, grâce à toi!'' (Letz Shake)

''Que??? Comment??? Hooo nooooonnn!'' (Tetsuya)

''Je... sais... tout!'' (Letz Shake, à l'oreille de Tetsuya)

''... ou pas!'' (Tetsuya)

Je m'éloignais alors de lui, retournant vers ma demeure afin de retrouver mon sabre et mon mentor... afin de reprendre ma vie en main...
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Message par Kael 17/5/2009, 22:49

- « Arf, il fait de plus en plus chaud ! »

L’effet de plomb exercé par le soleil rendait les rues impossibles à vivre avec tout ces gens. Mais mieux valait être dehors qu'au temple vu l'ambiance qui y régnait avec Nobunaga, depuis ces mois derniers celui-ci était plus intraitable que jamais avec ses subalternes. La désertion de Siddhârta avait provoqué un effondrement au sein de la branche et l’exacerbation des tensions avec le clan principal : le départ de l’enfant prodigue apportant la preuve du manque de véracité de son titre de réincarnation du dieu Bouddha. Malgré la profonde désaffection qui avait touché les moines, la plupart restait silencieusement fidèles à celle qui leur avait servi d’exemple et ce malgré les ordres de Nobunaga, les rumeurs concernant son installation à Arasu la terre des criminels ou encore en faisant fît de la condescendance dont elle avait toujours fait preuve à leur égard. Je me rappelle de ce que m’avait dit mon supérieur il y a cinq ans :

- « Pourquoi je ne doute pas de son titre ?... A vrai dire j’en ai toujours douté mais je ne sais pas au début je ne voyais qu’une gamine trop gâtée se croyant pour le centre du monde mais à force de la côtoyer et de l’observer je me suis rendis compte que si elle n’est pas Bouddha, elle peut très bien égaler."

- « Mais alors sempai, ce serait forcement pour devenir le Bouddha des enfers ?! »Avais-je dis derechef.

- « Sans doute mais si nous moines faisons en sorte de toujours la supporter peut être finira-elle par s’écarter de ce chemin pour mener l’humanité vers de meilleurs jours. »

Depuis ce jour j’avais fais en sorte de toujours me trouver aux côtés de Siddhârta, m’entrainant aussi durement à la méditation qu’aux arts shinobis. Lors de ses séances de méditation je restais à sa gauche observant sa monstrueuse concentration sentant son être entrant en osmose avec le cosmos. J’étais comme un enfant écoutant les histoires de son grand-père sauf que de la bouche de Siddhârta ne sortait aucuns mots, aucunes paroles, aucun souffle. Le temps passait et lors de son quatorzième anniversaire, mon monde s’effondra. Il était grand, le teint foncé mais ses yeux jaunes était la preuve de son appartenance au clan et de sa présence s’échappait un sentiment de puissance frappant de plein fouet tout ceux se trouvant dans son périmètre. On nous le présenta sous le nom d’Abu puis Nobunaga dit ses mots :

- « A partir de maintenant Abu sera le garde du corps de Siddhârta aussi plus personne n’ait autorisé à rester aux côtés de Siddhârta. »

Je sentais son regard se poser sur moi mais plus que tout je sentais que je la fin s’annonçait. Cependant Abu fut envoyer en mission aussi puis-je continuer à servir de camarade de jeu à l’enfant dieu. Elle était en pleine méditation et lorsque j’arrivais enfin à former une boule d’eau digne de ce nom, elle dit ces mots d’un calme olympien :

- « Les poules ne seront jamais capables de voler à la hauteur des aigles, aussi tu n’es plus d’aucune utilité dés demain tu seras affecté à une autre œuvre. »

Aucune répartie ne me vient à la bouche et face à sa compléte ignorance je ne trouvais que le courage de partir les larmes aux yeux. Le lendemain, on m’apprenait que j’avais étais réquisitionné au corps des moines missionnaires, chargé du recueil d’information et de missions de la part de la branche principale. Est-ce que j’avais renoncé à considérer Siddhârta comme déesse parmi les humains ? Non j’avais même développé une sorte d’obsession à son égard, m’entrainant toujours plus, me tuant à la tâche dans l’unique but de devenir cet aigle donc elle m’avait parlé la dernière fois. J’avais continué à la regarder de loin, elle et Abu, j’avais continué à prier son nom, j’avais continué à la nommer réincarnation de Bouddha aussi lorsque il me fut transmis l’information de sa désertion et de la création d’une organisation obscure l’idée de rallier la branche spirituelle à sa cause m’était venue depuis sans même savoir de quoi il en retournait je prospectais les moines dans le but de se désolidariser de Nobunaga et du clan Maboroshi pour n’être enfin sous les ordres que de notre unique chef. Je continuais donc à travailler pour les Maborshi, mon physique avantageux et mon apparente philanthropie me servant dans des missions d’espionnage ou de recherches d’informations. D’ailleurs aujourd’hui j’étais à la recherche d’un potentiel indic’ du nom de Ishimata dont les connaissances en matière de rouleaux détenant des jutsus intéressés au plus haut point de Gecko. A l’embouchure de la place nord du marché je repérais l’homme, petite et frêle semblable à un crapaud tant par son apparence que par l’odeur qui émanait de lui, un déchet en somme. Je m’approchais doucement de lui, un sourire bienveillant sur les lèvres.

- « Monsieur Ishimata ? »

- « …… »

- « Je viens de la part de quelqu’un de haut placé. »

- « Continuez »

- « J’ai un message de sa part : Tu as dix secondes pour dire où sont les rouleaux. »


Comme il fallait s’y attendre, le batracien se mit à courir en direction du bas Gensou.

- « 1.2.3.4.5.6.7.8.9 et 10 »

A la frontière entre pauvres et riches, je réussissais à le stopper en le menaçant du bout de ma lance attendant patiemment un sourire avenant sur le visage.

- « Au Gros Buveur pas loin de la bibliothèque, demandez la clé de la 205 et regardais sous la dixième latte en partant du fond. »

- « Merci infiniment je n’aimais pas devoir souiller ma lame du sang d’un animal, passez une bonne journée. »


Je partais laissant Ishitruc perplexe entre la joie d’être vivant et la nervosité d’avoir était roulé dans la farine. Encore une petit mission rondement menée, il fallait juste récupérer le colis et le calme de ma résidence serait à moi loin de tout ces déchets. Je bifurquais tranquillement en direction de la bibliothèque sous le regard intéressé des dames et les yeux remplient de jalousie des hommes lorsque je sentis une main s’agripper à mon avant-bras droit me poussant dans un coin isolé de la rue principale.

- « Un mot et tu meurs »

Je reconnaissais cette voix, celle qui m’avait tout volé, celle qui me l’avait pris …

- « Abu ! »
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Message par Vandokou Seikiai 21/5/2009, 12:39

« Vandokou – Casse-toi.
_ Ben alors ! Qu’est-ce qu’il t’arrive man ?! Je ne suis pas aussi repoussant que ça !
_ Je t’égorge si tu restes là.
_ Ok ok… »


Je déteste l’Homme. Cet être immonde qui se croit au dessus de tout, qui imagine avoir le pouvoir de contrôler ce qu’il n’est pas, n'a aucun droit de pitié. Monstre. Seul Heiji a droit à ne serait-ce qu’un minimum de compassion de ma part.
J’étais maintenant membre d’une petite équipe que je haïssais déjà. Deux camarades et un professeur. Je les avais rencontré après que l'Académie de Gensou m'ait recensé dans les élèves cherchant à suivre une formation auprès du village.
Mon premier condisciple était un type qui se croyait intelligent, « cool » disait-il. Il était certain de parvenir à tirer de moi ce qu’il nommait, à défaut de connaitre le mot « impatience », « l’amitié ». Il s'agissait du genre de type naïf au possible, rêvant de gloire et de bonheur dans une vie de soldat. Sans qu'il ne soit réellement stupide, je le trouvais bas. Il devait certainement faire preuve d'un certain talent, qui ne faisait qu'embellir ses prémonitions oniriques. Une telle lueur de bonté m'éblouissait, picotant d'une poussière scintillante imaginaire mes yeux noirs. Un jour, je le guiderai dans les ténèbres infernaux, puis je le tuerai.
L’autre était une fille. Elle était charmante, mais je ne pouvais pas me la voir. Cet air noble qui se dégageait d’elle était en parfaite antithèse avec ma ganache de sauvage. Elle était éprise de biens, des bijoux ornaient son corps de long en large pour décorer ce qui ne manquait pas de beauté. Moi, les seuls artifices que je possédais étaient des breloques symboliques de bravoure. Une tradition de notre tribu consistait à couvrir le guerrier d'un nouvel apparat à chaque exploit accompli. Les hommes les plus importants étaient donc reconnus au nombre de bijoux qu'ils possédaient. Avec mon père, nous avions de nombreuses fois mérité ces "médailles". Mais elle, elle ne méritait rien. Nous étions le typique duo de la belle et la bête.
La personne que je détestai le plus dans cette équipe, c’était notre Sensei. Il avait tout du crâneur égocentrique quand, aveugle de nature, je le considérai comme un pédant. Ce long sourire goguenard me pourrissait les yeux, et pourtant je le regardai déjà de travers. Une espèce de ton vaniteux m'importunait. Dans notre tribu, on appelait ces hommes-là les "appâts". Ces hommes détestables, nous les envoyions les premiers au front pour nous en débarrasser. Mon père avait été un appât, et sa survie me fit hériter de cet position au sein de la tribu. Tous deux, puisque rebuts du clan, nous étions la force de frappe en cas de dangers, notamment face aux monstres. Mon père m'a plusieurs fois sauvé la vie. Ce prof n'avait pas à assumer sa condition. Il était libre de toute contrainte, alors que mon père et moi endossions les responsabilités de notre mauvaise conduite. Il n'avait aucun droit de bénéficier d'aucune miséricorde. Le corriger était ma priorité.


Nous étions tous au devant d'une cafétéria fumante de nombreuses saveurs exotiques délicates. Les tables, les bancs, le bar, tout était d'un bois propre et bien taillé. Quelques sponsors ça et là faisaient la couleur joviale de l'endroit. Le bâtiment aurait pu être joli sans ces horreurs. Les places étaient occupées par une dizaine de clients sirotant leur boisson calmement, soit seuls, soit en duo, mais sans être plus. Des bruits de pas marchant sur la pelouse entourant l'échoppe rendaient l'atmosphère vivante, l'aspect social de l'Est du village. De temps en temps on pouvait entendre le cul d'une tasse et son "toc" lorsqu'elle était posée sur une table. Autre petit bruit insolite, les reniflements du morveux qui me servait de compagnon. J'aurais voulu lui éclater le nez pour qu'il cesse de troubler le silence présent. Mais un dernier phénomène détruisit mes espoirs : la voix du Sensei.

"Sensei - Vous êtes encore jeunes et débutants, mais je veux que vous effectuiez des missions. Chaque ninja a son rôle au sein de notre village, et vous devez effectuer le votre, car vous n'êtes pas des poids. Nous nous occuperons de tâches simples mais constructives. Le QG a trouvé de quoi nous occuper. Dans le secteur Nord du village, un fermier aurait égaré un sac de plantations. Il est très pauvre et ses végétaux lui sont d'une importance cruciale. C'est pourquoi nous devons les retrouver."

Première mission. Déjà je m'ennuyai d'y penser.


"Vandokou - Vous n'avez pas plus chiant ?
Sensei - Hohoooo ! Tu as la langue bien placée dis-moi ! C'est bien, la franchise me plaît !
_ Vous ne répondez pas à ma question.
_ Alors écoute-moi bien..."


Il n'attendît pas pour se jeter sur moi. J'eus le réflexe soudain de sortir mon couteau de chasse pour faire face, mais il me saisît le bras, me souleva et me projeta au sol. Cela ne m'empêcha pas, une fois sous son buste, d'essayer de planter mon arme dans sa gorge, mais je ne faisais pas le poids au niveau musculaire, puisque lui n'avait pas lâché ma poignée. Il parvînt à me retourner le bras et à faire tomber mon arme. Suite à quoi j'essayai de le retourner pour prendre le dessus, mais son poing s'écrasa dans ma mâchoire, me stoppant net dans mes ambitions. Aussi simple que ça, j'étais vaincu. C'était une défaite humiliante, et il ne fallait pas que je dévoile tout de suite mon arsenal technique. J'acceptai donc de me soumettre, en toute humilité, le regardant droit dans les yeux pour ne pas me montrer pleurnicheur, comme mon père me l'avait appris.

"Sensei - Ton style est aussi direct que le sont tes coups. Essaye d'être plus prudent à l'avenir, je n'aime pas avoir à calmer de telles pulsions.
Vandokou - Vas te faire voir.
_ Tu es bien malpoli dis-moi. D'où te viens donc cette haine ?
_ Ca ne te regarde pas.
_ Ce n'est pas en te comportant ainsi que tu vas réussir à te faire apprécier.
_ Rien à foutre, je ne suis pas venu ici pour avoir des amis. Je suis ninja, pas civil.
_ Tu te condamnes au malheur l'ami.
_ Qu'il vienne."


Il finît par me lâcher du regard, comme déçu d'avoir un élève tel que je l'étais. Il se releva en me tirant de la main qu'il tenait, par simple respect, toujours sans me regarder. Il ne disait rien, preuve qu'il était fâché. Nous démarrions sur de très mauvaises bases, et les yeux de mes condisciples accusaient mon caractère trempé. J'étais déjà le membre acariâtre de l'équipe, dès nos premiers échanges. C'était mieux ainsi, pas de sentiments faibles chez les guerriers.

Une petite demi-heure plus tard, nous étions sur les lieux d'expédition. Un simple sac de fermier à trouver, ce n'était pas tâche difficile. Plutôt facile même. Mais la mission en elle-même n'était pas l'intérêt, lequel changea du tout au tout avec les nouveautés qui arrivèrent une fois sur place. Le Sensei, à qui j'avais fait comprendre que nos directives ne me plaisaient guère, avait choisi d'y associer un entraînement plutôt original : trouver le sac, le récupérer et le ramener sans que lui ne puisse nous le prendre. Le concept était simple : il nous attaquait pendant que nous effectuions les ordres. Simple et compliqué.
Un "Go!" donna le top départ. Je fus le premier à tracer, abandonnant mes condisciples pour tenter des jouir seul des mérites qu'apporterait la victoire.
J'étais depuis tout petit habitué à me repérer en pleine forêt, relief dans lequel nous nous trouvions. Dans notre tribu, étant donné que nous vivions auprès de la nature, nous étions tout entraînés à survivre dans les marécages environnant le village, car toute précaution était bonne à prendre dans ces milieux sauvages. Les saveurs, les sons, les détails,... toutes nos sensations importantes étaient affinées, de telle sorte que l'on nous considérait comme des sauvages, à vivre dans de telles conditions, même si notre société était bien plus morale et humaine que celle des villageois. Parfois, lors des cueillettes, nous recherchions de petits arbustes, parmi les plus rares, puisque leur fruit était d'un goût délicat dont nous raffolions. En pleine jungle, il fallait les trouver aux pieds des arbres, cachés par d'immenses racines, tandis qu'eux ne dépassaient guère les 30 centimètres. Alors trouver un sac de végétaux...
Enfantin. C'est ce que j'aurais voulu dire, mais l'adversité était rude. Je n'eus que peu de temps avant d'avoir à me défendre d'une première attaque.

Débarquant du haut d'un arbre à vitesse folle, le Sensei me fonça littéralement dessus et m'envoya valdinguer vers les cieux. Me rétablissant dans la volée, je le vis revenir immédiatement à la charge. Le réflexe fut immédiat, je dégainai mon couteau et préparai la réception de l'assaut. Seulement, au lieu de me percuter directement, il me jeta une grande boule aqueuse. Maladroitement, je tentai de la percer de mon arme en son centre pour faire diverger sa portée, mais rien n'y fit, je fus emporté par la technique, soulevé par le flot. Précipité à quelques dizaines de mètres de l'endroit, j'atterris sur l'épaule en rebondissant plusieurs fois sur le sol, avant de terminer ma chute dans une roulade accélérée.

Brutalisé par l'évènement, j'avais le souffle lourd, presque coupé. J'haletai, tentant de me remettre de ce choc expéditif. Je finis par me relever non sans difficulté, puis par reprendre la route. Après quelques secondes, j'entendis le cri de la fille du groupe, probablement elle aussi victime du Sensei. Puis, alors que j'étais en pleine recherche, un autre cri, celui du garçon. Mais pas un cri de terreur : un cri de victoire. Il avait trouvé le sac.

Nous finîmes par tous nous réunir au point de départ de la forêt. Les critiques affluèrent :

"Sensei - Il aurait fallut que vous fûtes tous ensembles ! C'est une mission, pas un concours ! Regardez dans quel état a fini Vandokou à se la jouer solo ! Lui qui a voulu se précipiter a été ma première cible, parce qu'il avait le plus de chance de réussir, et que mon rôle était de vous faire échouer."

J'acceptai avec sagesse le récital de mes défauts. C'était une belle erreur, en effet. La prochaine fois, je serais plus attentif. Mais une chose me chagrinait encore : comment l'autre Genin masculin avait pu trouver le sac aussi vite? Durant les jeux d'eau que j'effectuai avec Heiji, cette question me tourmentai l'esprit... Je ne connaissais ni le nom ni les techniques de mes coéquipiers...
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Message par Basileia 31/7/2009, 00:48

La nuit a été longue et fatiguante : Six juments ont choisi le bon moment pour mettre bas dans les écuries et y foutre un véritable capharnaüm sonore et matériel. Pour couronner le tout, les orages de la nuit n’ont rien arrangé.
J’entends Katsumoto, mon grand-père Maître Jutsu à la retraite, glisser sur la rampe de l’escalier comme un gamin pour préparer le petit déjeûner.
Je prends mon courage à deux mains pour ouvrir mes yeux et essayer de décrypter mon réveil qui est devenu flou à cause du brouillard de fatigue qui règne sur mes yeux… Après quelques minutes de réveil, je me rends compte que c’est pas du brouillard de fatigue, mais un jutsu de camouflage. Ce jutsu a l’effet d’une bombe de 200 gigatonnes dans mon énergie. Je bondis hors de mon futon, le fait aussi rapidement et nettement que je peux, sort quelques sappes, m’habille à vitesse normale (j’ai déchiré beaucoup de sappes en m’habillant rapidement) et saute du haut du balcon intérieur pour atterrir dans la cuisine.

Moi : IL EST REVENU ?!

Katsumoto : Bonjour Basileia.

Moi : OU EST MON FRERE ?! OU EST HUJIO ?!

Katsumoto : Bonjour Basileia.

Moi : (avant de reposer la question, je reçoit une casserole d’eau froide sur la tête) ARGH ?! Oo’

Katsumoto : Bonjour Basileia.

Moi : Pardon Grand-père. (je le salue) Désolée pour tout ce tapage… Je… Je croyais que Grand-frère était arrivé… (déçue, à la limite des larmes) depuis 4 ans que je ne l’ai pas revu…(l'énergie qui fait un plongeon vertigineux)

Katsumoto : Oui, je comprends… Tu sais, quand on fait parti d’une section comme la sienne, on se doit d’avoir une très longue absence… Midori qui est ta mère et aussi ma fille, fait un travail de moins bonne qualité depuis un an, et le fournisseur voit ça, il achète ses armes au même prix que le forgeron des armes pour étudiants.

Moi : Il me manque Grand-Père… (regarde par la fenêtre)

Je ne me rendais pas compte que je commençais à verser des larmes… Sorakami, mon doberman albinos l’a senti et pose sa tête sur mes genoux en gémissant. J’entoure son encolure avec mes bras et fini par me lâcher…

Katsumoto : Le chemin d’une Kunoïchi commence ici… Hujio, je t’ai appris pas mal de Jutsu et je t’ai même conseillé de suivre tes cours chez Anaya Vanda ainsi que chez ton oncle Omura, mais t’as tout foiré… Tes missions t’éloignent physiquement de Basileia, mais pas votre amour fraternel… Où que tu sois, fait pas la connerie de jouer les Kamikaze… Allez Basi, vient prendre ton petit déjeûner. Tu fileras un coup de main à ton père avant d’aller chez une vieille amie.

Moi : … Je … Je ne sais pas si j’aurai la force de suivre les mêmes cours que mon frère avec Anaya, Grand-Père.

Katsumoto : Ne t’en fais pas, Basi. Anaya est quelqu’un qui va t’apprendre les bases des plantes médicinales… Prends le sachet de viande pour ses gardes personnels.
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Message par Kezashi 7/9/2009, 17:11

Ce flash back fait suite au post de Ryo qui date d'environ un an.

Kezashi était là, dans une rue sombre à combattre un homme qu'il connaissait vaguement. Il était totalement spectateur de ce combat, ne pouvant plus agir sur son propre corps.

Dans son clan, on apprenait très jeune à se concentrer sur son handicape et éteindre la technique spéciale qui consistait à ressentir le chakra autour de soi.
Kezashi se concentra alors sur ce vide que ressent un aveugle. Un vide qui ne porte pas de nom pour une personne de son statut, ne connaissant pas la moindre image du monde.
Cependant cet homme lui avait fait "voir" pour la première fois. Des images si belles, le village de Gensou si beau. Surtout des couleurs.
Le maître corbeau pouvait enfin expliquer précisément ce qu'il voyait quand il percevait le chakra du monde. Celui-ci lui apparaissait de couleur Bleu d'après la signification que l'homme avait apporté avec son Genjutsu car il n'avait auparavant jamais mit de nom sur une couleur, ne pouvant pas les distinguer.

Il se rappela de la plus magnifique des images que l'illusionniste lui avait fait voir: Evaline. Il l'aperçut de nouveau en face de lui, seulement elle, rien autour. Il ne participait plus au combat.


Evaline : Est ce que vous me trouvez charmante, Sensei?
Kezashi : Oui. Tu as le plus charmant des Chakras que j'ai ressenti.
Evaline : Je ne te parle pas de Chakra. Je te parle d'image.
Kezashi : Du peu que je connaisse comme image. Oui.
Evaline : Est ce sincère venant d'un aveugle?

Evaline lui sourit légèrement. Kezashi pouvait voir très clairement le coin de ses lèvres se relever vers ses joues.

Kezashi : Voila à quoi ressemble un sourire pour une personne qui voit. Alors oui tu es très charmante Evaline.

Pendant ce temps, dans les rues de Gensou, Ryo qui s'apprêtait à abattre son rasengan sur Kezashi. Au dernier moment, Evaline s'interposa juste devant le Rasengan.

Ryo : Pousse toi idiote.
Evaline : Ne lui faites pas de mal.
Ryo : Je ne vais pas le tuer, donc...
Evaline : Ce n'est pas à vous que je parle.
Ryo : C'est gentil, mais je pense m'en sortir assez bien.
Evaline : Regardez.

Elle lui montra le ciel du doigt. Un nuée d'au moins un millier de corbeau chargeait les deux combattants.

Ryo : Je hais les corbeaux.

Ryo dans un élan de stupidité selon lui, attrapa Evaline par la taille, la blottit contre lui et tourna le dos à la marée noire déferlant sur eux.

Evaline hurlait de le nom de Kezashi et les milliers corbeaux changèrent de direction quelques centimètres avant impact. La puissance du vol des corbeaux envoya valser le couple.
En se relevant, Evaline et Ryo pouvait apercevoir Kezashi à une centaine de mètre d'eux, debout, riant aux éclats. Les corbeaux perchés sur ce qu'ils avaient pu trouver, cachait la totalité des bâtiments avoisinants.


Kezashi : Tu crois pouvoir résister Kezashi. Je suis plus fort que toi. Ma colère hante ton esprit et te détruit de l'intérieur.
Ryo : Euh... donc il se parle à lui même? demanda-t-il à Evaline.
Evaline : C'est son jumeau qui parle avec la voix de Kezashi. Il a prit le contrôle de son corps.
Ryo : C'est pour ça qu'il m'a attaqué? Ca explique tout, forcément.
Evaline : Cela n'a rien de personnel. Il veut simplement tuer je pense.
Ryo : Ok, j'avais raison. Vous êtes cinglés à Gensou.

Evaline gifla violemment Ryo.

Evaline :
La prochaine fois ce sont vos bijoux de famille que je vise. Ne redites plus jamais du mal du village.

Ryo se frotta la joue. Il était plus surpris par la gifle, qu'il n'avait vraiment mal.

Evaline : Vous avez un plan pour l'immobiliser?
Ryo : J'en avais un juste avant que vous arriviez...
Evaline : Pardon?
Ryo : Oublie...

Alors qu'il réfléchissait tous les deux à un plan. Kezashi revenait à l'assaut.

Ryo : Mais d'ailleurs, qu'est ce que je fais là moi? J'ai rien à voir avec lui pourtant...

Les deux ninjas s'apprêtaient à recevoir l'attaque quand un homme sortit de nulle part et frappa Kezashi au ventre à une vitesse fulgurante qui s'écroula au sol.
Deux autres shinobis apparurent à leur tour et ramassèrent le corps de l'aveugle.


Evaline : Qui êtes-vous?
1er homme : Je suis Kaiju' le père de Kezashi et voici Kylana, ma femme et Hyuro, mon frère.
Ryo : Réunion de famille... quelqu'un peut m'expliquer?
Evaline : Qu'allez vous faire de lui?
Kaiju' : Cela ne te regarde pas.
Ryo : Vous êtes aveugles, pas sourd... une réponse?
Evaline : Kezashi est mon Sensei.
Kaiju' : Et alors?
Ryo : Le père est aussi froid que le fils...
Evaline : Laissez moi venir avec vous.
Kaiju' : Non.
Ryo : Personne pour répondre? Bon, ben je pars...
Kaiju' : Une équipe va arriver, ils vous emmèneront à l'hôpital.

Le groupe d'aveugle disparut, laissant seul Evaline et Ryo qui s'écroula à terre de fatigue.
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Message par Lelouv 8/9/2009, 17:41

Un tintement de clochette...
*Mh ? Je suis où, moi...
Quelque chose me tire... je dérive... sur du bois...
Une barque ?*







Je me redressai soudain en sursaut : la clochette ! Son tintement était le signe que le fil de ma canne à pêche était tendu ! Je m'empressai donc de saisir l'objet et de remonter ma prise, ferrée depuis déjà une dizaine de secondes.


C'était une énorme carpe, une de mes plus belles prises ! A elle seule, le diner de ce soir était tout trouvé pour ma mère et moi. L'hameçon était sacrément bien accroché : le poisson devait avoir mal, et cette idée me fit me dépêcher de sortir un Senbon, pour enlever plus facilement le crochet métallique au fond de sa gorge. Enfin, je devais achever l'animal : hors de l'eau, il agonisait, je mis donc un terme à sa souffrance à l'aide du même Senbon. Je mis ensuite le poisson mort à l'avant de la barque, avec les 2 autres.


En effet, la souffrance d'un animal m'était insupportable. Je m'appliquais donc dans ma vie de tous les jours à protéger les animaux, ou bien à les achever rapidement lorsque cela s'avérait nécessaire. Les gens qui n'hésitaient pas à battre ou à mutiler un animal, pour quelque raison que ce soit, méritaient une mort violente, et immédiate !


- "Rah, merde alors ! Rien que d'y penser, je m'énerve, et je fais n'importe quoi !" (Lelouv, venant de casser sa ligne en essayant de remettre un appas)





Bon... De toutes manières, j'avais suffisamment de poissons, et c'était déjà le milieu de l'après-midi. Il valait mieux que je rentre, sinon quoi j'aurais encore passé une journée entière à glander...
Tout en pagayant vers le port, je songeai à ce que je pourrais faire du reste de ma journée : m'entraîner ne me disais pas grand chose, et aller voir des amis pour ne rien glander à nouveau, ce n'était pas très constructif. Je me mis donc un compromis en tête : si jamais Emiko, mon amie d'enfance, était là, j'irais la voir et passerais le reste de la journée à rigoler avec elle. Si au contraire elle n'y était pas, je m'engageais envers moi-même (eh oui, 'faut le faire...) à ne pas aller sonner chez les autres, et à aller m'entraîner sérieusement.
En approchant de la rive, la vue de mon cousin Akira qui m'attendait à terre me sortit de mes pensées.


- "Salut ! Qu'est-ce que tu fais là ? Tu devrais pas être au boulot ? T'es quand même Capitaine, en tant que chef d'équipe ils ont besoin de toi, dans les Patrouilles de Sécurité de Gensou..." (Lelouv, surpris)


- "PSG ! Apprend à utiliser les abréviations, tu verras, c'est pratique dans la Police... Mais toi au fait, t'es pas censé t'entraîner pendant ton temps libre ? C'est bien pour ça, que mon père t'a laissé rester Assistant 3ème classe durant 3 longues années... pour que tu puisses gagner en puissance rapidement, en ayant peu d'obligations auprès du clan ! T'as qu'un jour et demi à bosser par semaine, et en 3 ans, tu n'as appris que ce qu'un Genin banal connaîtrait en sortant de l'académie ! Toi qui avais 2 ans d'avance sur l'obtention du diplôme, quel gâchis !" (Akira, qui semble me cacher quelque chose, avec ce grand discourt moralisateur)


- "T'es dur, là ! J'ai pris le temps de maîtriser le Judo, aussi ! Et puis l'Aïkido ! Même si je m'y suis pas entraîné depuis un moment. J'ai même appris à utiliser un peu Suiton... je connais déjà un Jutsu !" (Lelouv)


-"Ben voyons, ton Jutsu de repérage, là ? T'arrives à peine à trouver un banc de poisson, et encore, seulement parce qu'ils bougent constamment. Au combat elle ne te sert à rien, et en plus c'est une technique interdite pour la pêche ! Tu parles d'un atout... Avec une telle avance au départ, tu devrais maintenant bien maitriser ton affinité, et être déjà capable de créer des illusions mentales ! En plus de ton Judo... Rien avoir avec ton véritable niveau." (Akira)


- "Pour quoi faire ? Une fois mon Modalis éveillé, on sait très bien que j'utiliserai quasiment plus que le Kasuton... La vapeur est une affinité spéciale, basée sur notre dojutsu héréditaire, donc bien plus efficace que les affinités de base ! Ce serait une perte de temps d'étudier Suiton et le Genjutsu conventionnel, puisqu'après je ne m'en servirais plus. Le tiens, tu l'as depuis presque 3 ans ! Donc tu l'as eu à mon âge…." (Lelouv)


- "Il arrive que le Modalis ne s'éveille que vers 20-25 ans : si t'es de ceux-là, t'es pas dans la merde... Bref, de toute façon, c'est trop tard cousin ! Mon père (enfin ton oncle) m'a demandé de venir te l'annoncer : comme ton niveau stagne depuis un moment, ça ne sert plus à rien que tu reste 3ème classe." (Akira, qui savoure son petit effet)


- "Quoi... c'est... OH NAAAaaaan !!!..." (Lelouv, dépité)


- "Hoh si ! Félicitation, Lelouv, tu es promu Assistant 2ème classe ! Avec 1 an et demi de retard sur ce que voulait mon père, quand même." (Akira, me tendant un papier officiel)


- "Raaaaaah... J'ai pas de bol... Les vacances sont finies. Bon, si le papier est déjà là, j'imagine que je n'y peux plus rien." (Lelouv en prenant la fiche)


- "Et non ! Tu pourras aller chercher ton uniforme dès demain à l'accueil du siège des Chirakkakus, avec tout ton équipement. Enfin chez nous, quoi, tu connais puisque tu y habites ! Mais je vois pas pourquoi tu t'entêtes à vouloir rester en bas de l'échelle hiérarchique : t'as pas envie de devenir officier ? Les missions sont vraiment intéressantes, ça te changerait un peu de ta vie calme et ennuyeuse, au milieu des poissons... Tu vas devenir un vrai Ninja !" (Akira, qui s'enflamme)


- "Holà, du calme... Officier c'est cool, j'suis d'accord; simplement c'est pas avant le grade Chuunin ! Du coup, tant que je suis Genin, j'essaie de profiter un max de la 3ème classe... C'est vrai que c'est pas super palpitant : je glandouille, je pêche, et je fais de temps en temps du boulot administratif..." (Lelouv, coupé)


- "Ca tu l'a dit !" (Akira)


- "Ouais, bref, c'est pas la grande vie de Ninja, m'enfin je sens bien que ce calme ne vas pas durer. Je voulais profiter de ces derniers instants de vacances, d'enfance si tu veux : à partir de demain, ma vie va changer, s'accélérer, et ce probablement jusqu'à ma mort... Je vais devoir devenir de plus en plus fort, m'investir dans des missions de plus en plus importantes, vivre à 100 à l'heure constamment... Tu comprends ? La 3ème classe était un peu le calme avant la tempête. Mais maintenant que c'en est fini des vacances, je compte bien passer rapidement 1ère classe, puis officier ! Le boulot d'assistant est tellement chiant." (Lelouv, se donnant du courage pour la suite)


- "Bien parlé ! Bon allez, c'est pas le tout, mais il faut que j'y retourne, quand même ! Viens me voir demain, quand t'auras ton jitte, je te donnerai des leçons. Histoire que tu progresse rapidement, puisque t'as l'air si motivé ! A plus" (Akira, se téléportant avec une technique de substitution)





Super... un entrainement avec Akira. Généralement, c'était très physique : Akira était plutôt brutal, et les coups pleuvaient... Cependant, c'était un prof des plus efficaces, et je savais que mon maniement des armes n'était pas optimal. Cet entrainement m'était nécessaire, et mon cousin me ferait progresser à vitesse grand V.
Je me remis en marche vers le manoir du clan, tout près du QG du village.


Non, ce qui m'embêtait vraiment, au fond, c'était la décision de mon oncle, Ichiro Chirakkaku : il s'était toujours montré conciliant jusque là, m'autorisant à flemmarder tranquillement comme 3ème classe. Cette promotion, je ne l'attendais pas si tôt (bien que je la retardais déjà depuis presque 2 ans). L'idée me vint donc que ma mère, sa petite soeur, avait dû l'influencer (pour ne pas dire le contraindre...) à agir dans ce sens.
En effet, tout comme Akira, elle pensait me voir gravir les échelons hiérarchiques très rapidement, après mon obtention du diplôme académique à seulement 11 ans. Ces 2 là ne voulaient pas comprendre que j'avais voulu prendre le temps de vivre un peu, ces 3 dernières années. A présent, ma vie allait devenir un combat perpétuel, j'allai subir (tout comme eux) une constante pression : devoir être toujours à la hauteur de l'importante mission des Chirakkakus.



J'arrivai enfin devant l'immense bâtisse : le manoir des Chirakkakus. Ce bâtiment était prévu pour loger la centaine de membres du clan : il faisait office à la fois de commissariat et de résidence. Chaque famille avait son propre appartement, et il en restait même quelques uns de libres.
Ma mère et moi avions la chance d'habiter un de ceux possédant une terrasse, ce qui était bien pratique pour les 2 teckels que nous possédions... Oui, j'ai bien dit "teckel", le chien-saucisse...
Ces 2 bêtes féroces étaient âgées de seulement 4 ans, tous 2 issus de la même portée. Ils apportaient de la vie (et beaucoup d'agitation) à notre appartement, et ma mère les avait dressés comme n'importe quel chien policier. Malheureusement, de par leur taille, ils avaient été refusés au test officiel ! Ce qui était tout à fait aberrant à mon goût, car leur petite taille et leur odorat hors norme (peut-être grâce à leur si long museau...) leur conféraient des atouts très intéressants !
Ma mère devait ainsi créer, ce soir même, un rouleau d'invocation, pour Dean & Diablo, que je garderais constamment sur moi (ce ne serai pas un pacte à signer : ce rouleau devrait être utilisé à chaque fois que l'on souhaitait appeler ces chiens, car elle utiliserait une technique de sceau moins perfectionnée que celle des pactes). Bien entendu, les appeler au milieu d'un combat serait tout à fait inutile, et même extrêmement dangereux pour eux, mais j'avais hâte d'avoir ce rouleau tout de même.






Enfin, l'heure n'était pas aux rouleaux : je fis donc un passage éclair à l'appartement pour déposer ma pêche du jour et nourrir les 2 terreurs, puis je m'empressai d'aller sonner chez Emiko. Je n'avais pas à aller bien loin, à vrai dire !
Emiko était mon amie d'enfance, membre des Chirakkakus elle aussi, et depuis toujours ma voisine de pallier. Elle vivait seule (orpheline) et n'avait que 2 ans de plus que moi, mais était déjà Chuunin (et Lieutenant, au sein du clan). Elle était déjà une kunoichi très impressionnante, promise à une brillante carrière. Je sonnai.


- "Déjà ?! J'arrive tout de suite, Sasuke !" (Emiko, derrière la porte)


Elle ouvrit une seconde plus tard, avec sur elle seulement ses sous-vêtements. Elle eu l'air surprise, et rougit. Je ne savais pas qui était ce Sasuke, mais elle semblait l'attendre de pied ferme..... Cette idée m'énerva un peu.


- "Ben non, pas de Sasuke." (Lelouv, regrettant déjà son ton sec)

*Après tout on est juste amis !* pensai-je, *je ne vois pas ou est le mal... C'est ma mère qui veut me forcer à sortir avec elle, pour moi c'est simplement ma meilleure amie ! Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Qu'est-ce qui me prend à penser à tout ça ? Ressaisit-toi, mon vieux !*


- "Euh... Désolé... justement, je n'attendais personne avant une bonne heure. Je suis bien contente que tu sois là ! Tu ne veux pas entrer ?" (Emiko, avec un joli sourire)


- "Si, bien sûr... Désolé, je suis un peu à cran à cause de ma sois-disant promotion. J'ai eu envie de passer ma dernière après-midi de liberté avec toi ! Après tout, en ce moment tu as pas mal de temps libre." (Lelouv, entrant et s'asseyant dans le canapé)


- "C'est gentil ! Et félicitation pour ta promotion ! C'est pas la fin du monde, tu sais... juste le début des ennuies, quoi...." (Emiko, songeuse, s'asseyant à côté de moi)


- "Très rassurant, merci... Tu sais trouver les mots, toi !" (Lelouv, en riant)


- "Oh ça va, c'est toi l'homme, c'est toi qu'es censé trouver les mots pour ME réconforter, si ça va pas !" (Emiko, riant aussi)


- "Oui, mais t'as 2 ans de plus que moi : en tant que Senpaï tu dois m'encourager !" (Lelouv)


Dernière édition par Lelouv le 8/9/2009, 20:08, édité 6 fois
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