Mahou Gakure [RP]
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Re: Mahou Gakure [RP]
Trois heures plus tard, Kentaro eût enfin l’illumination. La clé était très simple une fois qu’on la connaissait : à chaque groupe de deux chiffres se rapportaient l’une des lettres de la phrase que Yoshimitsu lui dit lorsqu’il l’avait mis au courant pour sa planque. Ce qui n’était guère simple vu que Kentaro ne se souvenait pas de ladites phrase avec exactitude. Et que certaines lettres avaient plusieurs codes à disposition, ce qui rendait bien plus ardue le remplissage des passages manquants ou visiblement faux au pif.
Ok, là, je crois que j’ai enfin un truc correct… ‘Fin, ça veut dire quelque chose, tout du moins…
Après avoir zappé les 3 premières lignes de blabla comme à son habitude, le genin commença à lire sa laborieuse traduction.
Sans blague… T’as juste laissé penser au QG que tu avais commandité des meurtres pour qu’on puisse étudier des cadavres frais et laissé penser à la mafia que le Conseil du village avait donné leur accord…
Putain de traduc’ à la con ! Tu pouvais pas écrire tout bêtement ton message sur la feuille, non ? Trop simple, hein… Pas moyen de deviner, en plus… C’est à la fin de la phrase… ‘Tain ! J’suis un biologiste, moi, pas un spécialiste du cryptage, bordel !
Minute, minute… Y’a un truc qui cloche… Ouais ! Tu vas pas me faire croire qu’il est capable d’identifier qu’il fait face à un conseiller sans être capable de l’identifier… Mouais… Ok… C’est donc qu’il parle de Nobunaga… Donc Nobunaga nous a recruté avant de nous jeter en pâture devant le Conseil ? L’enfoiré !! J’savais bien qu’il était pas net, ce type !! A moins que… Nobunaga aurait été au courant de la bourde de Yoshimitsu ? Et plutôt que de tenter de cacher l’affaire au risque que l’un de ses rivaux la déterre et jette le discrédit sur tout son projet, il nous dénonce lui-même afin de nous dissocier des autres groupes et les sauver par la même occasion… Houlà, ça devient compliqué, là…
Ben alors ? Il est notre ennemi ou pas ?! Raaaaah ! J’aime pas ça !
Ouais… M’en fout, je passe… La suite doit être plus intéressante…
Hum… j’ai passé quelques lignes de trop, là…
Déduction astucieuse : vu qu’on s’en est tous pris plus ou moins plein la gueule, tu n’as pas du disposer des quelques jours que tu escomptais…
La décision du Conseil avait été expéditive et sans appels : Yoshimitsu et Yeonhwa avait été écartés du village en écopant chacun d’une mission de longue haleine qui allait les occuper au loin pour plusieurs mois. Quant à Jiro, civil et non-originaire du village, sur qui le Conseil n’avait aucun droit légal, il avait été poliment mais fermement prié de rentrer dans son village natale et de ne plus remettre les pieds ici. Seuls Akio et Kentaro n’avait pas été inquiété par toutes cette affaire, en raison de leur statut de genin, et donc « parfaitement influençable, irresponsable et inconscient de la gravité de leurs actes ou de ceux de leurs aînés… », selon les propres termes de Lirao Kazama.
Par ailleurs, la tentative de Kentaro de lui mettre son poing dans la gueule pour lui faire ravaler ses paroles ne fit rien pour arranger cette impression.
On avait donc bien spécifier aux deux «irresponsables » qu’il allait leur falloir laisser le secteur de la recherche tranquille pour un sacré bout de temps.
La menace en cas de non-respect de la consigne était tout de même explicite.
Et tout cela n’inquiétait pas franchement Kentaro.
Le genin avait suffisamment côtoyé Yoshimitsu pour déceler des indices qui le laissait penser que le chunin cachait bien son jeu… Vraiment bien. Cela lui avait pris du temps, car le comportement de Yoshimitsu était presque impeccable. Mais ce qui avait finit par le trahir, c’était son regard lors de la fraction de seconde où il mettait les pieds dans une nouvelle pièce, un nouvel espace. Un regard qui analysait instantanément la configuration des lieux et jaugeait tout aussi rapidement le danger représenté par chaque personne présente. Et qui était vraisemblablement une habitude apprise à la dur, sur le tas. Et incontestablement le fruit d’une longue expérience du danger et des combats.
En fait, Kentaro était persuadé que s’il considérait que le jeu en valait la peine, Yoshi’ réapparaîtrait dans un mois, en ayant rempli sa mission avec brio, qui plus est.
Le tout était de savoir pourquoi Yoshimitsu prenait autant de soin à cacher ses véritables capacités et s’il estimait préférable de les conserver cachées et de rester à l’écart quelques mois ou si son insatiable besoin d’être proche des évènements prendrait le pas et le forcerait à dévoiler son véritable talent en bouclant sa mission en moins d’un mois.
Bref, il suffisait d’attendre un peu et tout redeviendrait comme avant… Quant à l’interdiction du Qg, Kentaro ne se sentait pas le moins du monde concerné.
J’suis bien sensé être « irresponsable », non ?
Notre but premier… Notre but premier… Heu… Ha oui ! La bio-recherche humaine !
Ok, donc dès que Yeonhwa et Yoshi reviennent, on embarque Akio et on n’aura plus qu’à filer directement chez Jiro pour poursuivre le boulot. Rien de plus simple !
Le problème, c’était Yeonhwa : feignasse comme elle l’était, une mission de longue haleine de plusieurs mois risquait fortement de se transformer en périple d’un ou deux ans… Voir plus, même…
Ben on fera crochet pour aller boucler sa mission à sa place avant de se rendre chez Jiro. Tout bêtement.
Là, voilà ! Il va nous surveiller, c’est donc que c’est notre ennemi ! Hahaha ! Je préfère ça. Au moins maintenant, je suis fixé… Je déteste rien tant que l’incertitude…
…
…
Minute, minute… C‘était pas ça notre but premier : fournir des bio-améliorations à Nobunaga pour que Mahou prenne le pas sur Chikara et Gensou ?… Alors ça veut dire qu’il va nous surveiller pour se tenir au courant de nos avancés ? Ou pour s’assurer qu’on file doux et obéisse au conseil ? Ah mais merde ! J’en ai marre, ça devient trop compliqué, là ! C’est un allié ou un ennemi, c’t abruti ?!!
…
…
Allez hop, c’est un ennemi ! ‘Vais pas tergiverser plus longtemps ! Mieux vaut une mauvaise décision que pas de décision du tout, comme je le dit toujours !! Si je me suis planté, Yoshi’ recollera les morceaux à son retour, voilà tout. Après tout, c’est bien à ça que ça sert, un responsable, non ?
Un chouïa à côté de la plaque, pas vrai Yoshi’ ?
C’était le "vous" qui venait de faire tiquer le jeune genin : Yeonhwa avait été écarté, Jiro forcé de s’exiler et Akio, le loyal et intègre Akio, avait refusé d’aller à l’encontre des volontés du Conseil, et donc de se rendre à la planque de Yoshimitsu.
… Et résultat, Kentaro était tout seul.
Ce qui fait donc de moi le chef de projet par intérim’… Mwahahaha, trop la classe !
Bon, Reste juste que j’ai pas de groupe, pas de labo, pas de finance et pas d’autorisation… La misère totale…
Kentaro poussa un profond soupir et reposa la lettre. Il sortit un paquet de bonbons de sa poche et le vida sur la table. Parmi l’ensemble des boules de sucres rondes au formes sphériques se trouvait une, plus petite, d’une couleur grenat aux reflets sombres, presque noirs. L’unique exemplaire de la pilule Ganseki, version 1, qu’il avait terminé juste avant que le Qg n’investisse le labo et qu’il avait caché sous l’impulsion de Yoshimitsu, qui savait à l’avance ce qui se tramait. Elle n’était pas parfaite : l’ouverture de la première porte n’était effective qu’à 62%, mais constituait la base de travail de Kentaro. Mais pour pouvoir continué à la développer, il allait lui falloir du matériel et des ressources.
Le genin esquissa un sourire : maintenant qu’il avait identifié les problèmes majeurs, ne lui restait plus qu’à trouver les solutions.
Le groupe… D’ici quelques mois, il sera de nouveau complet. En attendant, il me faut un labo fonctionnel pas trop médiocre, une couverture officielle pour donner le change vis-à-vis du QG, du pognon parce que je vais pas aller loin avec juste mes économies, quant aux autorisations… Bah, la bureaucratie n‘a jamais été mon truc, hein… donc on s‘en fout.
Ce qui me fait trois nécessités à régler de toute urgence… Et je sais comment faire d’une pierre trois coups, dans le coin… C’est une planque super bien situé, mine de rien…
Ok, là, je crois que j’ai enfin un truc correct… ‘Fin, ça veut dire quelque chose, tout du moins…
Après avoir zappé les 3 premières lignes de blabla comme à son habitude, le genin commença à lire sa laborieuse traduction.
« … Comme vous avez du vous en rendre compte, j’ai commis une grosse erreur… »
Sans blague… T’as juste laissé penser au QG que tu avais commandité des meurtres pour qu’on puisse étudier des cadavres frais et laissé penser à la mafia que le Conseil du village avait donné leur accord…
« … Malheureusement pour nous, je n’ai pu m’en rendre compte qu’une fois trop tard. J’ai déjà commencé à œuvrer pour limiter les dégâts mais je crains que cette affaire ne tarde glbrf az loubsfr… »
Putain de traduc’ à la con ! Tu pouvais pas écrire tout bêtement ton message sur la feuille, non ? Trop simple, hein… Pas moyen de deviner, en plus… C’est à la fin de la phrase… ‘Tain ! J’suis un biologiste, moi, pas un spécialiste du cryptage, bordel !
« …Probablement suite à l’action virulente d’un conseiller. En terme d’influence, nous ne jouons pas dans la même catégorie… »
Minute, minute… Y’a un truc qui cloche… Ouais ! Tu vas pas me faire croire qu’il est capable d’identifier qu’il fait face à un conseiller sans être capable de l’identifier… Mouais… Ok… C’est donc qu’il parle de Nobunaga… Donc Nobunaga nous a recruté avant de nous jeter en pâture devant le Conseil ? L’enfoiré !! J’savais bien qu’il était pas net, ce type !! A moins que… Nobunaga aurait été au courant de la bourde de Yoshimitsu ? Et plutôt que de tenter de cacher l’affaire au risque que l’un de ses rivaux la déterre et jette le discrédit sur tout son projet, il nous dénonce lui-même afin de nous dissocier des autres groupes et les sauver par la même occasion… Houlà, ça devient compliqué, là…
Ben alors ? Il est notre ennemi ou pas ?! Raaaaah ! J’aime pas ça !
« … Blablabla… "[Toutes mes excuses, j’ai pas fait exprès]" … Blablabla… »
Ouais… M’en fout, je passe… La suite doit être plus intéressante…
« …C’est pourquoi je vous demande de poursuivre… »
Hum… j’ai passé quelques lignes de trop, là…
« …Je ne sais combien de temps il me reste pour limiter les dégâts, mais si je dispose d’encore quelques jours, je devrais être parvenu à mettre en place un faisceau de preuves évidentes qui remontera directement, et uniquement, jusqu’à moi. Le coupable idéal, en sorte. Cela devrait vous permettre de vous en sortir sans problème… »
Déduction astucieuse : vu qu’on s’en est tous pris plus ou moins plein la gueule, tu n’as pas du disposer des quelques jours que tu escomptais…
La décision du Conseil avait été expéditive et sans appels : Yoshimitsu et Yeonhwa avait été écartés du village en écopant chacun d’une mission de longue haleine qui allait les occuper au loin pour plusieurs mois. Quant à Jiro, civil et non-originaire du village, sur qui le Conseil n’avait aucun droit légal, il avait été poliment mais fermement prié de rentrer dans son village natale et de ne plus remettre les pieds ici. Seuls Akio et Kentaro n’avait pas été inquiété par toutes cette affaire, en raison de leur statut de genin, et donc « parfaitement influençable, irresponsable et inconscient de la gravité de leurs actes ou de ceux de leurs aînés… », selon les propres termes de Lirao Kazama.
Par ailleurs, la tentative de Kentaro de lui mettre son poing dans la gueule pour lui faire ravaler ses paroles ne fit rien pour arranger cette impression.
On avait donc bien spécifier aux deux «irresponsables » qu’il allait leur falloir laisser le secteur de la recherche tranquille pour un sacré bout de temps.
La menace en cas de non-respect de la consigne était tout de même explicite.
Et tout cela n’inquiétait pas franchement Kentaro.
Le genin avait suffisamment côtoyé Yoshimitsu pour déceler des indices qui le laissait penser que le chunin cachait bien son jeu… Vraiment bien. Cela lui avait pris du temps, car le comportement de Yoshimitsu était presque impeccable. Mais ce qui avait finit par le trahir, c’était son regard lors de la fraction de seconde où il mettait les pieds dans une nouvelle pièce, un nouvel espace. Un regard qui analysait instantanément la configuration des lieux et jaugeait tout aussi rapidement le danger représenté par chaque personne présente. Et qui était vraisemblablement une habitude apprise à la dur, sur le tas. Et incontestablement le fruit d’une longue expérience du danger et des combats.
En fait, Kentaro était persuadé que s’il considérait que le jeu en valait la peine, Yoshi’ réapparaîtrait dans un mois, en ayant rempli sa mission avec brio, qui plus est.
Le tout était de savoir pourquoi Yoshimitsu prenait autant de soin à cacher ses véritables capacités et s’il estimait préférable de les conserver cachées et de rester à l’écart quelques mois ou si son insatiable besoin d’être proche des évènements prendrait le pas et le forcerait à dévoiler son véritable talent en bouclant sa mission en moins d’un mois.
Bref, il suffisait d’attendre un peu et tout redeviendrait comme avant… Quant à l’interdiction du Qg, Kentaro ne se sentait pas le moins du monde concerné.
J’suis bien sensé être « irresponsable », non ?
« …Néanmoins, le but premier qui nous a réunis n’a guère changé… »
Notre but premier… Notre but premier… Heu… Ha oui ! La bio-recherche humaine !
Ok, donc dès que Yeonhwa et Yoshi reviennent, on embarque Akio et on n’aura plus qu’à filer directement chez Jiro pour poursuivre le boulot. Rien de plus simple !
Le problème, c’était Yeonhwa : feignasse comme elle l’était, une mission de longue haleine de plusieurs mois risquait fortement de se transformer en périple d’un ou deux ans… Voir plus, même…
Ben on fera crochet pour aller boucler sa mission à sa place avant de se rendre chez Jiro. Tout bêtement.
« …et Nobunaga continuera de nous garder à l’œil… »
Là, voilà ! Il va nous surveiller, c’est donc que c’est notre ennemi ! Hahaha ! Je préfère ça. Au moins maintenant, je suis fixé… Je déteste rien tant que l’incertitude…
…
…
Minute, minute… C‘était pas ça notre but premier : fournir des bio-améliorations à Nobunaga pour que Mahou prenne le pas sur Chikara et Gensou ?… Alors ça veut dire qu’il va nous surveiller pour se tenir au courant de nos avancés ? Ou pour s’assurer qu’on file doux et obéisse au conseil ? Ah mais merde ! J’en ai marre, ça devient trop compliqué, là ! C’est un allié ou un ennemi, c’t abruti ?!!
…
…
Allez hop, c’est un ennemi ! ‘Vais pas tergiverser plus longtemps ! Mieux vaut une mauvaise décision que pas de décision du tout, comme je le dit toujours !! Si je me suis planté, Yoshi’ recollera les morceaux à son retour, voilà tout. Après tout, c’est bien à ça que ça sert, un responsable, non ?
« …Je ne m’inquiète pas, je sais que vous tiendrez le cap en mon absence… Blablabla… "[Tout baigne, à plus les potos, ‘vous enverrai des cartes postales]" …Blablabla… »
Un chouïa à côté de la plaque, pas vrai Yoshi’ ?
C’était le "vous" qui venait de faire tiquer le jeune genin : Yeonhwa avait été écarté, Jiro forcé de s’exiler et Akio, le loyal et intègre Akio, avait refusé d’aller à l’encontre des volontés du Conseil, et donc de se rendre à la planque de Yoshimitsu.
… Et résultat, Kentaro était tout seul.
Ce qui fait donc de moi le chef de projet par intérim’… Mwahahaha, trop la classe !
Bon, Reste juste que j’ai pas de groupe, pas de labo, pas de finance et pas d’autorisation… La misère totale…
Kentaro poussa un profond soupir et reposa la lettre. Il sortit un paquet de bonbons de sa poche et le vida sur la table. Parmi l’ensemble des boules de sucres rondes au formes sphériques se trouvait une, plus petite, d’une couleur grenat aux reflets sombres, presque noirs. L’unique exemplaire de la pilule Ganseki, version 1, qu’il avait terminé juste avant que le Qg n’investisse le labo et qu’il avait caché sous l’impulsion de Yoshimitsu, qui savait à l’avance ce qui se tramait. Elle n’était pas parfaite : l’ouverture de la première porte n’était effective qu’à 62%, mais constituait la base de travail de Kentaro. Mais pour pouvoir continué à la développer, il allait lui falloir du matériel et des ressources.
Le genin esquissa un sourire : maintenant qu’il avait identifié les problèmes majeurs, ne lui restait plus qu’à trouver les solutions.
Le groupe… D’ici quelques mois, il sera de nouveau complet. En attendant, il me faut un labo fonctionnel pas trop médiocre, une couverture officielle pour donner le change vis-à-vis du QG, du pognon parce que je vais pas aller loin avec juste mes économies, quant aux autorisations… Bah, la bureaucratie n‘a jamais été mon truc, hein… donc on s‘en fout.
Ce qui me fait trois nécessités à régler de toute urgence… Et je sais comment faire d’une pierre trois coups, dans le coin… C’est une planque super bien situé, mine de rien…
Kentaro- Combattant Débutant
- Messages : 2168
Date d'inscription : 14/03/2008
Localisation : Muahaha !
Re: Mahou Gakure [RP]
Bon, ça aurait pu être pire avec Anasteria. Au moins, je ne suis pas tombé sur l'arrogante héritière d'un clan de ninjas totalement obnubilés et dépendants d'une quelconque mutation génétique avantageuse. Ni sur un soldat totalement fanatisé jusqu'à la moelle prêt à se sacrifier pour la plus grande gloire de son village (composé de ninjas vils, rusés et sournois). Autre point positif, elle avait eu peur pendant toute notre balade dans la sous-ville: preuve que sa vision des choses n'est pas embrumée par un caractère enflammé. Bon, bien sûr elle aurait pu réagir autrement qu'en initiant sans détours le combat dans le bar, mais eh, vais pas trop en demander non plus, suis déjà bien servi.
Par contre, elle ne devait pas savoir faire grand chose si son réflexe de base était de pulvériser les roubignoles de ses agresseurs. Enfin, vu comment elle semble se comporter, je ne devrais pas avoir trop de mal à la garder en vie pendant les missions. Le QG va enfin arrêter de me harceler... et n'aura pas de raison pour recommencer. Du moins, pour peu que j'arrive à faire d'elle un ninja potable. Et aujourd'hui, on va voir si c'est possible.
Mahou, 7h30 du matin. J'attendais depuis une dizaine de minute l'arrivée de la genin devant les portes du village. Non pas qu'elle était en retard, juste que j'étais toujours légèrement en avance.
(Anas) Bonjour sensei.
(Ryo) Hum... on y va.
Nous passâmes sous les larges portes du village pour emprunter l'une des routes principales menant au village. A cette heure-ci, on aurait pu s'attendre à ne pas croiser âme qui vive. Pourtant, un convoi de marchandises nous accompagna pendant la moitié du trajet, jusqu'à ce que l'on dévie sur une voie bien moins fréquentée s'enfonçant dans la forêt. Les rayons du soleil perçaient aisément le plafond feuillu, malgré l'heure matinale. Après quelques détours...
-On va aller jusqu'où comme ça, sensei?
-Encore un peu plus loin. Juste pour être au calme pendant ton entrainement.
-Ah... et qu'est ce que je vais devoir faire?
-Aucune idée... à toi de voir.
-Hein?
-C'est à toi de savoir ce que tu comptes apprendre, non? Moi, je suis là pour t'aider à t'entrainer, pas pour décider à ta place. Alors?
-Ben je sais pas vraiment...
Quelques oiseaux prirent leur envol à ce moment, comme s'ils ressentaient l'exaspération qui me gagnait petit à petit. C'était ennuyeux... pourquoi je faisais ça déjà? Ah oui, c'est vrai: parce que sinon le courroux du grand méchant QG risquait fortement de s'abattre sur le petit ninja sous productif que j'étais. Toutefois, songer à la retraite à 17 ans, c'était peut être un peu tôt.
-Bon, par exemple, dans le livre que je t'ai donné sur les illusions. Quelque chose t'as intrigué en particulier?
-Non... enfin, si... les genjutsus de catégorie Chikai peut être.
-Bien. Et c'est quoi ça?
-........vous ne savez même pas ce qu'il y a dans les livres que vous me donnez à lire? Mais c'est quoi ce prof?
-J'ai juste un peu de mal avec les termes techniques, et les noms de jutsu en général. Donc?
-Ce sont les genjutsu mentaux infligés par contact physique.
Aaaaah... évidemment, les ninjas ont toujours les yeux plus gros que le ventre, même si y'a moyen d'être bien plus gourmand dans la matière. Enfin bon, j'ai la chance de tomber sur quelqu'un d'intéressé par le genjutsu: ça m'évitera de trop me fouler sur l'entrainement au corps à corps. Je prends.
-D'accord, on va commencer ton entrainement par ça. Y'a plus facile pour commencer, mais si tu maîtrises suffisamment bien ton chakra, pourquoi pas. Vas-y, je te regarde...
-Regarder faire quoi?
-Utilises en un sur moi pour que je vois ce que ça donne.
-Mais je ne sais pas en faire... c'est justement pour ça que je suis là, non?
-Tu avais des exemples de jutsu dans le livre. Tu ne les as pas regardés?
-C'est pas avec des bouquins que je vais apprendre ça... encore moins des trucs aussi complexes que de lire dans les pensées des gens.
Ben si c'est possible... j'l'ai bien fait moi. Mais elle marque un point, ce n'était pas des trucs de ce niveau là. Cette histoire va être très longue je sens... autant s'y mettre tout de suite.
-Assis toi là et concentre toi sur ton chakra. Une fois que tu le sens clairement, fais le moi savoir.
Nous nous étions arrêtés dans une petite clairière entourée par les arbres, à l'écart des sentiers utilisés par les caravanes en tout genres. Ici, pratiquement aucun son ne se faisait entendre. Le ruisseau s'écoulait silencieusement sur ce terrain plat, et même les animaux se faisaient discrets. Peut être un réflexe de survie acquis pour évier les chasseurs de gibiers et les ninjas subissant des épreuves de survie. En tout cas, cela faisait de cet endroit un coin tranquille pour s'entrainer en toute quiétude. L'inconvénient, c'est que personne ne pouvait vous aider si votre entrainement tournait mal. Du vécu? Effectivement. Mais rien de bien grave: au bout de deux heures le jutsu s'était dissipé de lui même, me rendant la vue et la possibilité de rentrer au village. Suis vraiment un cas en matière de contre genjutsu.
(Anas) Je pense que c'est bon maintenant.
-D'accord. Ferme les yeux et reste attentive.
-Attentive d'accord, mais à quoi?
-Je vais utiliser un genjutsu sur toi. Pas la peine de t'inquiéter, rien de méchant. Pour le moment, contente-toi de sentir les modifications que je fais à ton chakra. Plus tard, tu t'entraineras à le refaire, d'abord sur toi même puis ensuite sur d'autres personnes.
Tout en me promettant de trouver de futurs cobayes pour ne pas avoir moi même à remplir cette fonction, je commençai mon petit bricolage dans le cerveau de la genin pour la rendre aveugle. D'où l'utilité de lui avoir dit de fermer les yeux au préalable. Une vingtaine de secondes plus tard (je suis lent, oui je sais), le jutsu était en place et j'attendais une quelconque réaction de ma genin. Mais rien.
(Ryo) Tu n'a rien senti?
-Non... vous m'avez fait quoi?
-Ouvre les yeux.
-Ah... je vois. Enfin non, justement je ne vois pas.
-On va recommencer dans l'autre sens, et ce jusqu'à ce que tu... euh... on va déjà commencer par jusqu'à ce que tu perçoives des changements dans ton chakra.
Mieux valait commencer par voir petit. En effet, dès la première dizaine d'essais, elle parvint à ressentir quelque chose. Manque de pot, je n'avais encore rien fait. C'est bête hein?
Au bout d'une quarantaine de minutes, sa perception s'était néanmoins nettement affinée: elle arrivait à me prévenir quelques secondes après que j'ai commencé à injecter mon chakra dans son crâne. Je poursuivis l'entrainement encore un peu, histoire que la méthode rentre bien. Encore un peu étant de l'ordre de quelques heures. Lorsque Anasteria rouvrit enfin les yeux, le soleil trônait bien haut dans le ciel et la lumière l'éblouit pendant un bon moment.
(Ryo) Je pense que ça doit être bon maintenant. Maintenant que tu connais un genjutsu, on va pouvoir commencer l'entrainement.
-Je ne connais pas de...
-J'en ai utilisé un basique sur toi pendant des heures, tu dois bien être capable de le reproduire. Probablement pas du premier coup, mais tout de même...
-Je peux toujours essayer...
Cependant, il apparu rapidement que la genin arrivait parfaitement à réitérer l'illusion sur elle même, bien qu'elle ne trouve aucune utilité à se priver de la vision. Tant mieux pour moi, je n'avais pour le moment rien à lui apprendre de plus sur le sujet. Chaque chose en son temps, et elle n'avait probablement pas encore une maîtrise suffisante de son chakra pour pouvoir modifier le celui des autres. De plus, son estomac commençait à réclamer férocement son dû, moins habitué que le mien aux longues attentes. Nous retournâmes donc au village et repartîmes chacun de notre coté, juste après que j'ai dit à ma disciple de poursuivre l'entrainement en étant son propre cobaye.
Je ne fus presque pas surpris de croiser Siegfried pendant mon trajet vers la bibliothèque du QG, plus tard dans l'après midi. Après tout, ce rat faisait de nombreuses apparitions ces derniers temps. Toutefois, après avoir tenté de s'entretenir sur la pluie, le beau temps et l'hygiène déplorable de certains quartiers mahousards, mon débiteur me demanda pour la première fois de lui rendre un service. J'acceptai sans résister, sachant pertinemment qu'il me ferait un quelconque chantage en cas de refus. En plus, il ne me demandait pas la lune, juste de farfouiller dans le QG à la recherche de quelques informations sur un ninja en particulier. J'aurais bien voulu avoir plus d'information, mais il ne pensa pas nécessaire de m'en dire plus pour le moment. Fichu rongeur...
Par contre, elle ne devait pas savoir faire grand chose si son réflexe de base était de pulvériser les roubignoles de ses agresseurs. Enfin, vu comment elle semble se comporter, je ne devrais pas avoir trop de mal à la garder en vie pendant les missions. Le QG va enfin arrêter de me harceler... et n'aura pas de raison pour recommencer. Du moins, pour peu que j'arrive à faire d'elle un ninja potable. Et aujourd'hui, on va voir si c'est possible.
Mahou, 7h30 du matin. J'attendais depuis une dizaine de minute l'arrivée de la genin devant les portes du village. Non pas qu'elle était en retard, juste que j'étais toujours légèrement en avance.
(Anas) Bonjour sensei.
(Ryo) Hum... on y va.
Nous passâmes sous les larges portes du village pour emprunter l'une des routes principales menant au village. A cette heure-ci, on aurait pu s'attendre à ne pas croiser âme qui vive. Pourtant, un convoi de marchandises nous accompagna pendant la moitié du trajet, jusqu'à ce que l'on dévie sur une voie bien moins fréquentée s'enfonçant dans la forêt. Les rayons du soleil perçaient aisément le plafond feuillu, malgré l'heure matinale. Après quelques détours...
-On va aller jusqu'où comme ça, sensei?
-Encore un peu plus loin. Juste pour être au calme pendant ton entrainement.
-Ah... et qu'est ce que je vais devoir faire?
-Aucune idée... à toi de voir.
-Hein?
-C'est à toi de savoir ce que tu comptes apprendre, non? Moi, je suis là pour t'aider à t'entrainer, pas pour décider à ta place. Alors?
-Ben je sais pas vraiment...
Quelques oiseaux prirent leur envol à ce moment, comme s'ils ressentaient l'exaspération qui me gagnait petit à petit. C'était ennuyeux... pourquoi je faisais ça déjà? Ah oui, c'est vrai: parce que sinon le courroux du grand méchant QG risquait fortement de s'abattre sur le petit ninja sous productif que j'étais. Toutefois, songer à la retraite à 17 ans, c'était peut être un peu tôt.
-Bon, par exemple, dans le livre que je t'ai donné sur les illusions. Quelque chose t'as intrigué en particulier?
-Non... enfin, si... les genjutsus de catégorie Chikai peut être.
-Bien. Et c'est quoi ça?
-........vous ne savez même pas ce qu'il y a dans les livres que vous me donnez à lire? Mais c'est quoi ce prof?
-J'ai juste un peu de mal avec les termes techniques, et les noms de jutsu en général. Donc?
-Ce sont les genjutsu mentaux infligés par contact physique.
Aaaaah... évidemment, les ninjas ont toujours les yeux plus gros que le ventre, même si y'a moyen d'être bien plus gourmand dans la matière. Enfin bon, j'ai la chance de tomber sur quelqu'un d'intéressé par le genjutsu: ça m'évitera de trop me fouler sur l'entrainement au corps à corps. Je prends.
-D'accord, on va commencer ton entrainement par ça. Y'a plus facile pour commencer, mais si tu maîtrises suffisamment bien ton chakra, pourquoi pas. Vas-y, je te regarde...
-Regarder faire quoi?
-Utilises en un sur moi pour que je vois ce que ça donne.
-Mais je ne sais pas en faire... c'est justement pour ça que je suis là, non?
-Tu avais des exemples de jutsu dans le livre. Tu ne les as pas regardés?
-C'est pas avec des bouquins que je vais apprendre ça... encore moins des trucs aussi complexes que de lire dans les pensées des gens.
Ben si c'est possible... j'l'ai bien fait moi. Mais elle marque un point, ce n'était pas des trucs de ce niveau là. Cette histoire va être très longue je sens... autant s'y mettre tout de suite.
-Assis toi là et concentre toi sur ton chakra. Une fois que tu le sens clairement, fais le moi savoir.
Nous nous étions arrêtés dans une petite clairière entourée par les arbres, à l'écart des sentiers utilisés par les caravanes en tout genres. Ici, pratiquement aucun son ne se faisait entendre. Le ruisseau s'écoulait silencieusement sur ce terrain plat, et même les animaux se faisaient discrets. Peut être un réflexe de survie acquis pour évier les chasseurs de gibiers et les ninjas subissant des épreuves de survie. En tout cas, cela faisait de cet endroit un coin tranquille pour s'entrainer en toute quiétude. L'inconvénient, c'est que personne ne pouvait vous aider si votre entrainement tournait mal. Du vécu? Effectivement. Mais rien de bien grave: au bout de deux heures le jutsu s'était dissipé de lui même, me rendant la vue et la possibilité de rentrer au village. Suis vraiment un cas en matière de contre genjutsu.
(Anas) Je pense que c'est bon maintenant.
-D'accord. Ferme les yeux et reste attentive.
-Attentive d'accord, mais à quoi?
-Je vais utiliser un genjutsu sur toi. Pas la peine de t'inquiéter, rien de méchant. Pour le moment, contente-toi de sentir les modifications que je fais à ton chakra. Plus tard, tu t'entraineras à le refaire, d'abord sur toi même puis ensuite sur d'autres personnes.
Tout en me promettant de trouver de futurs cobayes pour ne pas avoir moi même à remplir cette fonction, je commençai mon petit bricolage dans le cerveau de la genin pour la rendre aveugle. D'où l'utilité de lui avoir dit de fermer les yeux au préalable. Une vingtaine de secondes plus tard (je suis lent, oui je sais), le jutsu était en place et j'attendais une quelconque réaction de ma genin. Mais rien.
(Ryo) Tu n'a rien senti?
-Non... vous m'avez fait quoi?
-Ouvre les yeux.
-Ah... je vois. Enfin non, justement je ne vois pas.
-On va recommencer dans l'autre sens, et ce jusqu'à ce que tu... euh... on va déjà commencer par jusqu'à ce que tu perçoives des changements dans ton chakra.
Mieux valait commencer par voir petit. En effet, dès la première dizaine d'essais, elle parvint à ressentir quelque chose. Manque de pot, je n'avais encore rien fait. C'est bête hein?
Au bout d'une quarantaine de minutes, sa perception s'était néanmoins nettement affinée: elle arrivait à me prévenir quelques secondes après que j'ai commencé à injecter mon chakra dans son crâne. Je poursuivis l'entrainement encore un peu, histoire que la méthode rentre bien. Encore un peu étant de l'ordre de quelques heures. Lorsque Anasteria rouvrit enfin les yeux, le soleil trônait bien haut dans le ciel et la lumière l'éblouit pendant un bon moment.
(Ryo) Je pense que ça doit être bon maintenant. Maintenant que tu connais un genjutsu, on va pouvoir commencer l'entrainement.
-Je ne connais pas de...
-J'en ai utilisé un basique sur toi pendant des heures, tu dois bien être capable de le reproduire. Probablement pas du premier coup, mais tout de même...
-Je peux toujours essayer...
Cependant, il apparu rapidement que la genin arrivait parfaitement à réitérer l'illusion sur elle même, bien qu'elle ne trouve aucune utilité à se priver de la vision. Tant mieux pour moi, je n'avais pour le moment rien à lui apprendre de plus sur le sujet. Chaque chose en son temps, et elle n'avait probablement pas encore une maîtrise suffisante de son chakra pour pouvoir modifier le celui des autres. De plus, son estomac commençait à réclamer férocement son dû, moins habitué que le mien aux longues attentes. Nous retournâmes donc au village et repartîmes chacun de notre coté, juste après que j'ai dit à ma disciple de poursuivre l'entrainement en étant son propre cobaye.
Je ne fus presque pas surpris de croiser Siegfried pendant mon trajet vers la bibliothèque du QG, plus tard dans l'après midi. Après tout, ce rat faisait de nombreuses apparitions ces derniers temps. Toutefois, après avoir tenté de s'entretenir sur la pluie, le beau temps et l'hygiène déplorable de certains quartiers mahousards, mon débiteur me demanda pour la première fois de lui rendre un service. J'acceptai sans résister, sachant pertinemment qu'il me ferait un quelconque chantage en cas de refus. En plus, il ne me demandait pas la lune, juste de farfouiller dans le QG à la recherche de quelques informations sur un ninja en particulier. J'aurais bien voulu avoir plus d'information, mais il ne pensa pas nécessaire de m'en dire plus pour le moment. Fichu rongeur...
Ryosuke- Combattant Expert
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Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
(Dragonight) –Et que me vaut l’honneur de cette visite ?
( ???) – J’ai du temps libre devant moi… Je me suis dit autant passer voir de vieilles connaissances… N’est-ce pas ?
(Dragonight) –Je m’en serais bien passé…
( ???) – Je sais que tu ne peux vivre sans ta Mai chérie…
Euh… Elle se prend pour qui là ? N’empêche ça me fait vraiment plaisir de la voir, mais le montrer la ferait jubiler ce que je ne peux supporter… Elle serait capable de me sauter dessus et de… Non, mieux vaut ne pas y penser… Haaa mais tiens, y’a quelqu’un avec elle ? Euh… Cette personne… Où l’ai-je déjà vue ?
(Dragonight) –Euh, excusez-moi, mais…
( ???) – Dragonight-kun… Vous me reconnaissez… C’est moi Ami…
(Dragonight) – Ahhhh oui, la pénisophobe…
GUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ah bah merde alors… J’avais complètement oublié qu’elle ne supportait pas la simple évocation de ce mot… Dommage se serait pas pratique… Enfin… Chassons ces idées mal placées…
Après avoir réveillé Ami, Mai m’expliqua plus en détail le pourquoi de sa venue, pourquoi avoir amené Ami et pourquoi elle portait un énorme stylo bille de la taille d’un balai…
(Dragonight) –Donc, tout ça pour ça ?
(Mai) –Oui, je suis revenue récupéré ce que tu m’as pris il y’a de cela quelques années…
(Dragonight) –Euh… C’était quoi déjà ?
S’ensuivit un coup de poing fulgurant dans la figure qui envoya Drago au travers de la porte…
(Mai) –Comment oses-tu ? As-tu oublié ce que tu m’as fait subir ? Ce que j’ai perdu à cause de toi ? Ma dignité ! Ma Fierté ! Et aujourd’hui je vais te la reprendre…
(Dragonight) –Euh… Ah bah voilà ça m’est revenu… Le choc surement… Bon, alors on fait quoi maintenant ? Et elle, elle va servir à quoi ?
(Mai) –A nous remettre en forme.
(Dragonight) –Ah ok… Et on fait ça où ? Dehors ?
Affirmatif. Nous sortîmes donc de la cabane afin de limiter les dégâts et nous mîmes en position de combat… Vous vous attendiez à quoi ? Nan mais oh…
Mia détache le stylo de son dos et le tenait à deux mains… Elle se positionna, pied gauche en avant, pied droit en arrière, prête à bondir à n’importe quel moment. Moi je tenais comme à mon habitude mes deux épées par le manche ne les sortant pas pour le moment…
(Mai) –Tu utiliseras toutes les techniques que tu connais… Et combat pour tuer…
(Dragonight) –Euh… D’acc…
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que d’une vitesse fulgurante Mai parvint face à moi et m’assena un gros coup tournoyant avec son arme bizarre… Bizarre, pourtant je ne sens rien… Le choc ?
(Mai) –Hé hé… Tu comprendras plus tard à quoi sert mon arme. Elle t’a seulement traversée.
Pas le moment de m’intéresser à ce qu’elle raconte je me lance sur elle, les mains libres composant les signes de la technique basique « Katon ! Housenka no Jutsu » Plusieurs boules de feu se dirigèrent vers elle. Elle les contra avec une technique suiton puis, elle se remit en position d’attaque. Elle lança deux shurikens que j’esquivais facilement pour relancer un Gougakyuu. Cette fois Mai mit la pointe de son stylo face à ma technique, qui étrangement, se retrouva aspirée dans le stylo…
(Dragonight) –Gné ?
(Mai) –Trois cerveaux valent mieux qu’un…
Trois cerveaux… Trois cerveaux ? Elle veut dire quoi ? Qu’elle en a trois ? En tout cas surement pas à l’endroit habituel, je soupçonne ses protubérances mammaires d’être des caches cerveaux… Une mutante non de dieu, qui le cru ? Mais bon pas le temps de se laisser distraire voilà qu’elle rapplique de niveau… Elle freina brusquement à deux mètres de moi puis pivota pour m’attaquer avec un high-kick monstrueux. Je parvins de justesse à l’éviter et m’apprêter à attaquer de mon épée droite lorsqu’elle prit appui sur cette dernière pour se retrouver debout sur mes épaules…
Putain quoi, elle se moque de moi c’est pas possible… Erreur, c’était bien une position d’attaque, elle entreprit un mouvement de recul afin de me faire perdre l’équilibre puis agrippa ma tête et prit appui sur ses bras pour faire une magnifique roue qui me renvoya à plat ventre un peu plus loin…
(Dragonight) –C’est quoi ce style acrobatique de merde ?
(Mai) –De merde ou pas, tu n’y as pas échappé… Après tout, tu es Dragonight non ?
Elle marquait un point… Ma connerie prend toujours le dessus. Il est tellement rare de me voir réfléchir à comment m’en sortir au lieu d’attaquer à outrance… Ah je sais, je vais utiliser la… la… la… Subordination ? Non… La Soumission ? Non… M’enfin bref, la S…quelque chose… Voyons voir, qui utilise cette technique assez souvent ? Euh… J’en vois qu’un… Ah ouais… Ca peut marcher… Après tout « il » l’avait bien utilisé contre le Kagé de Gensou et qui ne tente rien n’a rien…
Je formais deux clones explosifs a coté de moi… Vu l’air ahuri de Mai je suppose qu’elle ne s’attendait pas à ce que mes mini-clones deviennent des répliques grandeurs natures de moi…
(Mai) –Oh chouette un Harem tout entier ?
Consternation et désolation… Finalement ce n’était point une surprise face à ma technique mais plutôt une pulsion sexuelle qui se manifestait… Et merde quoi. Malgré cela, je lançai courageusement un de mes clones afin d’attaquer Mai… Au fait, si elle pense à un Harem elle doit croire à un kage-bushin Nresque plus qu’à un clone explosif… J’en profite ? Mon clone arrivait à deux mètres de Mai, cette dernière se préparait à contre-attaquer, voilà le moment opportun pour réussir mon coup. Je lançai alors de toute mes forces une de mes épées sur mon clone, ce dernier chuta lourdement sur Mai surprise par cette attaque. Malheureusement l’épée effleura seulement mon adversaire, pourtant la suite ne tardait pas à arriver, le clone qui tomba sur Mai commença à être parcouru de spasme, Mai comprit cette fois où je voulais en venir. Elle hurla en essayant de se dégager mais trop tard. Mon clone explosa sur elle. Une attaque de cette ampleur à bout portant ça doit faire mal quand même…
( ???) –TSSSSS !!!! Oser vouloir me faire mal… Je prends ça pour un affront. Tires pas cette tête, oui j’ai échappé à l’explosion… Hé hé… T’es pas le seul à pouvoir te substituer…
Ah merde. Pas con ça… J’ai complètement oublié que mon adversaire pouvait aussi l’utiliser… Pourtant elle semblait touchée quand même, la preuve une bretelle de son top avait cramée… Bon ce n’est pas tout ça mais il me reste quoi comme techniques encore ? Alors « Eux » et… et… et… Chais plus merde… Le filet d’eau ne me servira à rien… Pis bon les épées enflammées, l’autocombustion et le Kousodari c’est des techniques que j’utilise souvent mais bon… « Eux » ce sera en cas de recours ultime…
J’enflammais donc mes épées et me préparais à… à faire quoi déjà ? Bah… Autant attaquer nan ? Oui mais si elle me frappe avec ce stylo ça doit faire mal… Ah mais nan j’ai oublié que c’est indolore… Au fait ça sert à quoi exactement ? Autant lui demander elle répondra peut-être…
(Dragonight) –Dis, le stylo il sert à quoi ?
(Mai) – Imbécile je ne vais pas te livrer mon plus fabuleux secret…
(Dragonight) –Même pour le calendrier des joueurs de Rugby de Yuukan nus dédicacé ?
(Mai) –Alors en fait quand il traverse le corps il capte le flux du chakra qui te traverse. Depuis un moment je ne peux plus utiliser correctement mon chakra, donc je me sers du chakra des autres pour attaquer grâce à un genre de trou qui fait passer directement le chakra du stylo dans le mien. C’est un peu comme une perfusion de chakra. Et le fait que je peux la tenir, eh bien seule la base est solide, le reste c’est une forme choisie au hasard… Alors il est où ce calendrier ?
(Dragonight) –Il n’y a pas d’équipe de rugby dans yuukan…
……………………………………………………………………………………………….
Consternant n’est-ce pas ? Bon c’est pas tout ça mais elle rentre dans une colère noire là… Qu’est-ce que je fais ? Soit je l’attends et là elle risque de bouffer tout mon chakra, soit je l’attaque et là elle bouffe tout mon chakra… Bon aller là deux pour rigoler…
Je me ruais vers elle mes épées placées en croix pour parer à toute attaque. A une distance relativement courte, je plantais mon épée dans le sol et tournoyait sur elle pour faire une attaque circulaire qui fit mouche et la blessa au niveau du ventre. Elle ne riposta pas mais composa des signes… Apparemment le stylo même au dos lui fournit du chakra…
L’air se fit lourd et je commençai à suffoquer ? C’est quoi cette technique ?
(Mai) –Je peux modifier la densité de l’eau dans l’air… Tu vois, quand l’air s’humidifie il devient plus dur de respirer, et petit à petit, les poumons vont avoir moins d’air et plus d’eau jusqu’à ce que mort s’en suive… C’est une technique d’assassin et d’infiltration surtout…
Merci de l’explication… Une seule solution et heureusement que je peux le faire… « Auto Combustion » du feu jaillit de mon corps qui s’embrasa totalement… Eh oui, rien de mieux que la chaleur pour contrer cette technique. Sous l’effet de surprise, Mai recula d’un pas ce qui brisa quelque peu sont équilibre, je pus lui donner un léger coup avec le pommeau de mon épée droite ce qui lui fit quand même plutôt mal au niveau de la plaie. Elle se recourba légèrement vers l’avant et d’un coup de pied majestueux je l’envoyais en plein dans un rocher…
(Dragonight) –Alors, ça fait mal hein ? Guh, qu’est-ce que ? Pourquoi ma vue se trouble…
Malgré les filets de sang qui traversaient son visage, Mai sourit pour finalement tendre un genre de canif très petit… Et merde, son arme avait changé de forme pour apparaître sous cet aspect… Hé hé, elle a bien joué le coup. Donc pendant tout le temps durant lequel je l’attaquais elle dissimulait son arme dans sa main et moi dans le rythme de l’attaque je n’y faisais pas attention… Très bien joué, je dirai qu’il me reste 10% de mon chakra de départ… Très con quand on a usé que de très peu de techniques… Bon « Kousodarisons-nous » Yoplà, je sentais le flux de chakra s’accélérer en moi, un frisson étrange me parcourra du bout de mes orteils à la pointe de mes cheveux, une sensation délicieuse me plongea dans un état d’exaltation, je récupérais mon chakra… Enfin non, il circulait plus vite… Disons que maintenant j’avais 30% de mon chakra de départ… Bon, certes j’étais moins en forme mais qui sait peut-être qu’avec un coup du sort je pourrais l’avoir ?
Mai composa les signes de l’habituelle boule d’eau… Avec mon chakra bien entendu… Je tentais d’esquiver tant bien que mal pour réattaquer par la suite, je créai deux clones puis je me lançais vers mon adversaire tout en les laissant derrière moi, Mai tenta de m’attaquer au corps à corps mais je contre-attaquai pour finalement lui donner un coup de boule qui l’étourdi quelque peu… Je profitai de cet instant pour récupérer un peu d’énergie et réfléchir à la marche à suivre…
Bon, je pense les utiliser… Après tout, ils sont ma dernière technique et puis puisqu’elle est suiton… Ca devrait pouvoir marcher… « Kuchiyose No Jutsu »
(Raiton’s Lutin) –Hellllllllllooooooooooow Bossssss !!!!!
(Fuuton’s Lutin) –Calme-toi voyons… Après tout il a quand même le droit à un minimum de respect.
(Raiton’s Lutin) –De quoi je me mmmmppphhhhh
(Dragonight) –Il a raison… Bref, j’ai besoin de vous… Mon adversaire est suiton et j’avais pensé qu’on pourrait…………………………………..
(Fuuton’s Lutin) –Bonne idée…
(Raiton’s Lutin) –Ca roule, Raoul… On le fait
Mai reprit ses esprits et se préparait à attaquer… Mais avant ça… Le lutin fuuton déclencha une bourras… Un léger vent chaud… Gné ?
(Dragonight) –‘tain s’quoi cette merde ?
(Fuuton’s Lutin) –Notre puissance est variable…
Et ce petit incident ne déconcentra pas du tout Mai, qui fonça vers moi et me donne un bon coup de poing que je sentais presque traverser mon corps… D’ailleurs je mis un moment avant de me remettre debout… Heureusement que les deux abrutis étaient là pour tenter de me protéger du mieux qu’ils pouvaient… C’est vrai qu’un décharge de 1W ça roxxxxx…
(Dragonight) –Allez-y les gars !!!!
(Lutins) –OUAISSSSS !!!!!!
Mai se décida à sortir un Mizu-Tama. Le lutin Fuuton réussi cette fois à faire une véritable bourrasque qui fit s’écraser la boule d’eau au niveau de l’envoyeur, puis mon Lutin Raiton se dirigea vers la flaque et déchargea autant d’énergie que possible… Mai fut électrocuté… Et moi aussi…
(Fuuton’s Lutin) –Arrête le boss aussi est touché…
(Raiton’s Lutin) –Voilà j’ai arrêté mon attaque… J’espère qu’il va bien…
(Dragonight) –Je… Je….
Encore une fois ? Marre de m’évanouir à chaque fois moi… Mais bon tant pis, apparemment le coup de jus que je me suis prit suffit à me laisser pour mort… Tiens, des chaussures, Mai aurait résisté à mon attaque ? Non, ces chaussures-ci ce sont des bottes. Dommage, je n’arrive pas à voir celui qui me fait face. Je sens mes muscles s’engourdir, mon regard s’embrumer… Je discerne de plus en plus mal, j’attends vaguement des paroles et finalement je m’assoupis…
( ???) – J’ai du temps libre devant moi… Je me suis dit autant passer voir de vieilles connaissances… N’est-ce pas ?
(Dragonight) –Je m’en serais bien passé…
( ???) – Je sais que tu ne peux vivre sans ta Mai chérie…
Euh… Elle se prend pour qui là ? N’empêche ça me fait vraiment plaisir de la voir, mais le montrer la ferait jubiler ce que je ne peux supporter… Elle serait capable de me sauter dessus et de… Non, mieux vaut ne pas y penser… Haaa mais tiens, y’a quelqu’un avec elle ? Euh… Cette personne… Où l’ai-je déjà vue ?
(Dragonight) –Euh, excusez-moi, mais…
( ???) – Dragonight-kun… Vous me reconnaissez… C’est moi Ami…
(Dragonight) – Ahhhh oui, la pénisophobe…
GUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ah bah merde alors… J’avais complètement oublié qu’elle ne supportait pas la simple évocation de ce mot… Dommage se serait pas pratique… Enfin… Chassons ces idées mal placées…
Après avoir réveillé Ami, Mai m’expliqua plus en détail le pourquoi de sa venue, pourquoi avoir amené Ami et pourquoi elle portait un énorme stylo bille de la taille d’un balai…
(Dragonight) –Donc, tout ça pour ça ?
(Mai) –Oui, je suis revenue récupéré ce que tu m’as pris il y’a de cela quelques années…
(Dragonight) –Euh… C’était quoi déjà ?
S’ensuivit un coup de poing fulgurant dans la figure qui envoya Drago au travers de la porte…
(Mai) –Comment oses-tu ? As-tu oublié ce que tu m’as fait subir ? Ce que j’ai perdu à cause de toi ? Ma dignité ! Ma Fierté ! Et aujourd’hui je vais te la reprendre…
(Dragonight) –Euh… Ah bah voilà ça m’est revenu… Le choc surement… Bon, alors on fait quoi maintenant ? Et elle, elle va servir à quoi ?
(Mai) –A nous remettre en forme.
(Dragonight) –Ah ok… Et on fait ça où ? Dehors ?
Affirmatif. Nous sortîmes donc de la cabane afin de limiter les dégâts et nous mîmes en position de combat… Vous vous attendiez à quoi ? Nan mais oh…
Mia détache le stylo de son dos et le tenait à deux mains… Elle se positionna, pied gauche en avant, pied droit en arrière, prête à bondir à n’importe quel moment. Moi je tenais comme à mon habitude mes deux épées par le manche ne les sortant pas pour le moment…
(Mai) –Tu utiliseras toutes les techniques que tu connais… Et combat pour tuer…
(Dragonight) –Euh… D’acc…
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que d’une vitesse fulgurante Mai parvint face à moi et m’assena un gros coup tournoyant avec son arme bizarre… Bizarre, pourtant je ne sens rien… Le choc ?
(Mai) –Hé hé… Tu comprendras plus tard à quoi sert mon arme. Elle t’a seulement traversée.
Pas le moment de m’intéresser à ce qu’elle raconte je me lance sur elle, les mains libres composant les signes de la technique basique « Katon ! Housenka no Jutsu » Plusieurs boules de feu se dirigèrent vers elle. Elle les contra avec une technique suiton puis, elle se remit en position d’attaque. Elle lança deux shurikens que j’esquivais facilement pour relancer un Gougakyuu. Cette fois Mai mit la pointe de son stylo face à ma technique, qui étrangement, se retrouva aspirée dans le stylo…
(Dragonight) –Gné ?
(Mai) –Trois cerveaux valent mieux qu’un…
Trois cerveaux… Trois cerveaux ? Elle veut dire quoi ? Qu’elle en a trois ? En tout cas surement pas à l’endroit habituel, je soupçonne ses protubérances mammaires d’être des caches cerveaux… Une mutante non de dieu, qui le cru ? Mais bon pas le temps de se laisser distraire voilà qu’elle rapplique de niveau… Elle freina brusquement à deux mètres de moi puis pivota pour m’attaquer avec un high-kick monstrueux. Je parvins de justesse à l’éviter et m’apprêter à attaquer de mon épée droite lorsqu’elle prit appui sur cette dernière pour se retrouver debout sur mes épaules…
Putain quoi, elle se moque de moi c’est pas possible… Erreur, c’était bien une position d’attaque, elle entreprit un mouvement de recul afin de me faire perdre l’équilibre puis agrippa ma tête et prit appui sur ses bras pour faire une magnifique roue qui me renvoya à plat ventre un peu plus loin…
(Dragonight) –C’est quoi ce style acrobatique de merde ?
(Mai) –De merde ou pas, tu n’y as pas échappé… Après tout, tu es Dragonight non ?
Elle marquait un point… Ma connerie prend toujours le dessus. Il est tellement rare de me voir réfléchir à comment m’en sortir au lieu d’attaquer à outrance… Ah je sais, je vais utiliser la… la… la… Subordination ? Non… La Soumission ? Non… M’enfin bref, la S…quelque chose… Voyons voir, qui utilise cette technique assez souvent ? Euh… J’en vois qu’un… Ah ouais… Ca peut marcher… Après tout « il » l’avait bien utilisé contre le Kagé de Gensou et qui ne tente rien n’a rien…
Je formais deux clones explosifs a coté de moi… Vu l’air ahuri de Mai je suppose qu’elle ne s’attendait pas à ce que mes mini-clones deviennent des répliques grandeurs natures de moi…
(Mai) –Oh chouette un Harem tout entier ?
Consternation et désolation… Finalement ce n’était point une surprise face à ma technique mais plutôt une pulsion sexuelle qui se manifestait… Et merde quoi. Malgré cela, je lançai courageusement un de mes clones afin d’attaquer Mai… Au fait, si elle pense à un Harem elle doit croire à un kage-bushin Nresque plus qu’à un clone explosif… J’en profite ? Mon clone arrivait à deux mètres de Mai, cette dernière se préparait à contre-attaquer, voilà le moment opportun pour réussir mon coup. Je lançai alors de toute mes forces une de mes épées sur mon clone, ce dernier chuta lourdement sur Mai surprise par cette attaque. Malheureusement l’épée effleura seulement mon adversaire, pourtant la suite ne tardait pas à arriver, le clone qui tomba sur Mai commença à être parcouru de spasme, Mai comprit cette fois où je voulais en venir. Elle hurla en essayant de se dégager mais trop tard. Mon clone explosa sur elle. Une attaque de cette ampleur à bout portant ça doit faire mal quand même…
( ???) –TSSSSS !!!! Oser vouloir me faire mal… Je prends ça pour un affront. Tires pas cette tête, oui j’ai échappé à l’explosion… Hé hé… T’es pas le seul à pouvoir te substituer…
Ah merde. Pas con ça… J’ai complètement oublié que mon adversaire pouvait aussi l’utiliser… Pourtant elle semblait touchée quand même, la preuve une bretelle de son top avait cramée… Bon ce n’est pas tout ça mais il me reste quoi comme techniques encore ? Alors « Eux » et… et… et… Chais plus merde… Le filet d’eau ne me servira à rien… Pis bon les épées enflammées, l’autocombustion et le Kousodari c’est des techniques que j’utilise souvent mais bon… « Eux » ce sera en cas de recours ultime…
J’enflammais donc mes épées et me préparais à… à faire quoi déjà ? Bah… Autant attaquer nan ? Oui mais si elle me frappe avec ce stylo ça doit faire mal… Ah mais nan j’ai oublié que c’est indolore… Au fait ça sert à quoi exactement ? Autant lui demander elle répondra peut-être…
(Dragonight) –Dis, le stylo il sert à quoi ?
(Mai) – Imbécile je ne vais pas te livrer mon plus fabuleux secret…
(Dragonight) –Même pour le calendrier des joueurs de Rugby de Yuukan nus dédicacé ?
(Mai) –Alors en fait quand il traverse le corps il capte le flux du chakra qui te traverse. Depuis un moment je ne peux plus utiliser correctement mon chakra, donc je me sers du chakra des autres pour attaquer grâce à un genre de trou qui fait passer directement le chakra du stylo dans le mien. C’est un peu comme une perfusion de chakra. Et le fait que je peux la tenir, eh bien seule la base est solide, le reste c’est une forme choisie au hasard… Alors il est où ce calendrier ?
(Dragonight) –Il n’y a pas d’équipe de rugby dans yuukan…
……………………………………………………………………………………………….
Consternant n’est-ce pas ? Bon c’est pas tout ça mais elle rentre dans une colère noire là… Qu’est-ce que je fais ? Soit je l’attends et là elle risque de bouffer tout mon chakra, soit je l’attaque et là elle bouffe tout mon chakra… Bon aller là deux pour rigoler…
Je me ruais vers elle mes épées placées en croix pour parer à toute attaque. A une distance relativement courte, je plantais mon épée dans le sol et tournoyait sur elle pour faire une attaque circulaire qui fit mouche et la blessa au niveau du ventre. Elle ne riposta pas mais composa des signes… Apparemment le stylo même au dos lui fournit du chakra…
L’air se fit lourd et je commençai à suffoquer ? C’est quoi cette technique ?
(Mai) –Je peux modifier la densité de l’eau dans l’air… Tu vois, quand l’air s’humidifie il devient plus dur de respirer, et petit à petit, les poumons vont avoir moins d’air et plus d’eau jusqu’à ce que mort s’en suive… C’est une technique d’assassin et d’infiltration surtout…
Merci de l’explication… Une seule solution et heureusement que je peux le faire… « Auto Combustion » du feu jaillit de mon corps qui s’embrasa totalement… Eh oui, rien de mieux que la chaleur pour contrer cette technique. Sous l’effet de surprise, Mai recula d’un pas ce qui brisa quelque peu sont équilibre, je pus lui donner un léger coup avec le pommeau de mon épée droite ce qui lui fit quand même plutôt mal au niveau de la plaie. Elle se recourba légèrement vers l’avant et d’un coup de pied majestueux je l’envoyais en plein dans un rocher…
(Dragonight) –Alors, ça fait mal hein ? Guh, qu’est-ce que ? Pourquoi ma vue se trouble…
Malgré les filets de sang qui traversaient son visage, Mai sourit pour finalement tendre un genre de canif très petit… Et merde, son arme avait changé de forme pour apparaître sous cet aspect… Hé hé, elle a bien joué le coup. Donc pendant tout le temps durant lequel je l’attaquais elle dissimulait son arme dans sa main et moi dans le rythme de l’attaque je n’y faisais pas attention… Très bien joué, je dirai qu’il me reste 10% de mon chakra de départ… Très con quand on a usé que de très peu de techniques… Bon « Kousodarisons-nous » Yoplà, je sentais le flux de chakra s’accélérer en moi, un frisson étrange me parcourra du bout de mes orteils à la pointe de mes cheveux, une sensation délicieuse me plongea dans un état d’exaltation, je récupérais mon chakra… Enfin non, il circulait plus vite… Disons que maintenant j’avais 30% de mon chakra de départ… Bon, certes j’étais moins en forme mais qui sait peut-être qu’avec un coup du sort je pourrais l’avoir ?
Mai composa les signes de l’habituelle boule d’eau… Avec mon chakra bien entendu… Je tentais d’esquiver tant bien que mal pour réattaquer par la suite, je créai deux clones puis je me lançais vers mon adversaire tout en les laissant derrière moi, Mai tenta de m’attaquer au corps à corps mais je contre-attaquai pour finalement lui donner un coup de boule qui l’étourdi quelque peu… Je profitai de cet instant pour récupérer un peu d’énergie et réfléchir à la marche à suivre…
Bon, je pense les utiliser… Après tout, ils sont ma dernière technique et puis puisqu’elle est suiton… Ca devrait pouvoir marcher… « Kuchiyose No Jutsu »
(Raiton’s Lutin) –Hellllllllllooooooooooow Bossssss !!!!!
(Fuuton’s Lutin) –Calme-toi voyons… Après tout il a quand même le droit à un minimum de respect.
(Raiton’s Lutin) –De quoi je me mmmmppphhhhh
(Dragonight) –Il a raison… Bref, j’ai besoin de vous… Mon adversaire est suiton et j’avais pensé qu’on pourrait…………………………………..
(Fuuton’s Lutin) –Bonne idée…
(Raiton’s Lutin) –Ca roule, Raoul… On le fait
Mai reprit ses esprits et se préparait à attaquer… Mais avant ça… Le lutin fuuton déclencha une bourras… Un léger vent chaud… Gné ?
(Dragonight) –‘tain s’quoi cette merde ?
(Fuuton’s Lutin) –Notre puissance est variable…
Et ce petit incident ne déconcentra pas du tout Mai, qui fonça vers moi et me donne un bon coup de poing que je sentais presque traverser mon corps… D’ailleurs je mis un moment avant de me remettre debout… Heureusement que les deux abrutis étaient là pour tenter de me protéger du mieux qu’ils pouvaient… C’est vrai qu’un décharge de 1W ça roxxxxx…
(Dragonight) –Allez-y les gars !!!!
(Lutins) –OUAISSSSS !!!!!!
Mai se décida à sortir un Mizu-Tama. Le lutin Fuuton réussi cette fois à faire une véritable bourrasque qui fit s’écraser la boule d’eau au niveau de l’envoyeur, puis mon Lutin Raiton se dirigea vers la flaque et déchargea autant d’énergie que possible… Mai fut électrocuté… Et moi aussi…
(Fuuton’s Lutin) –Arrête le boss aussi est touché…
(Raiton’s Lutin) –Voilà j’ai arrêté mon attaque… J’espère qu’il va bien…
(Dragonight) –Je… Je….
Encore une fois ? Marre de m’évanouir à chaque fois moi… Mais bon tant pis, apparemment le coup de jus que je me suis prit suffit à me laisser pour mort… Tiens, des chaussures, Mai aurait résisté à mon attaque ? Non, ces chaussures-ci ce sont des bottes. Dommage, je n’arrive pas à voir celui qui me fait face. Je sens mes muscles s’engourdir, mon regard s’embrumer… Je discerne de plus en plus mal, j’attends vaguement des paroles et finalement je m’assoupis…
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Re: Mahou Gakure [RP]
( ???) –Enfin je t’ai retrouvé…
Et la lumière fût… J’entraperçus légèrement des formes, des couleurs… Apparemment un homme était à mon chevet… Cette odeur, celle des hôpitaux... J’ai du être salement amoché… Après quelques minutes, durant lequel je recouvrais mes esprits. Je discernais totalement l’inconnu… Il avait des cheveux bleus… Très bleus presque noirs, ses yeux étaient d’un vert-émeraude assez impressionnant il faut dire… Il portait un pardessus beige, un pantalon noir portant des traces de brûlures ainsi que des bottes… Surement celles que j’ai vues avant de m’évanouir…
(Dragonight) –Qui… Qui êtes-vous ?
( ???) –Je suis Ryoshin… De la famille Uchiwa… Et… Enfin peut importe. J’ai des informations importantes pour toi… Ecoutes-moi bien.
(Dragonight) –D’abord où est Mai ? Est-ce qu’elle va bien ?
(Ryoshin) –Ne t’inquiètes pas, elle est prise en charge par le corps médical présent… Elle divague quelques peu sur un harem qui fait « boum » enfin bref…
(Dragonight) –Tant mieux, je suis soulagé de ne pas l’avoir tuée… Donc vous aviez quelque chose à me dire ?
(Ryoshin) –Eh bien voilà… En fait, t’es-tu jamais demandé qui était ta famille ? Qui étaient ton père, ta mère. Ce genre de questions…
(Dragonight) –Eh bien, nous étions de simples habitants, mon père était bucheron et ma mère vivait à la maison...
(Ryoshin) –Ne trouves-tu pas bizarre que ton prénom soit Dragonight ? Que tu n’aies pas de nom de famille ?
(Dragonight) –Je ne me suis jamais vraiment posé la question… J’ai ce nom depuis très petit et puis je m’y suis habitué… Mais pourquoi ces questions ?
(Ryoshin) –Eh bien, je vais te raconter ton histoire… Ou plutôt l’histoire qui manque à la tienne…
En voilà des paroles pour le moins surprenantes… Un homme inconnu au bataillon se présente tout à coup devant moi et va me raconter cette partie de moi qui manque ? Mes origines ? Plutôt peu banal… Enfin autant écouter ce qu’il a à me dire… Après tout, qu’ai-je à y perdre ?
(Dragonight) – Allez-y je vous écoute…
(Ryoshin) –Eh bien voilà, tout d’abord ton père n’est pas mort, en effet il a simplement disparu de la circulation mais nous venons de le retrouver… Il nous a raconté ce qui lui est arrivé, et…
(Dragonight) –Stop, vous dîtes que mon père est vivant ? Vous avez une preuve de ce que vous avancez ? Vous en êtes surs ?
(Ryoshin) –Eh bien… Ton père était un Uchiwa lui aussi, seulement il a préféré quitté le clan mais nous essayons de savoir un maximum de chaque membre et donc lorsque ton père est arrivé ici, nous l’avons tout de suite reconnu et appuyé le fait que c’était bien lui… Bref, maintenant je vais te raconter tout ce dont il nous a parlé :
_____________________________________________________________________________
Grotte marine non loin de Mahou- Heure et date inconnues
( ???) –Hmmmmmm… Alors c’est toi ce monstre débile qui pourchasse les villageois ?
(Monstre débile) – Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh !!!!!
( ???) –Quand je pense que j’ai laissé tombé ma famille pour une baleine mutante aussi bizarre…
(Baleine mutante) – Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!
( ???) –Bon c’est pas tout ça mais je dois m’occuper de cette petite merde moi… Aller en avant…
(Petite merde) –Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!
Me voilà donc en position d’attaque… Hé hé… Après tout ma lance était l’arme idéale pour ce monstre les attaques à distance étant mon point fort…
Voilà donc cette pseudo-baleine à l’attaque, elle abaissa violemment sa queue vers moi ce qui ne manqua pas de me surprendre… En effet une queue de cette taille c’était plutôt dangereux… Malgré ma surprise, je pus éviter cette attaque avec aisance et contre-attaquer par un gougakyuu qui ne lui fit aucun effet… Apparemment le poisson avait la peau dure… C’est simple suffira de le faire cuire…
Bon bah, plus qu’à utiliser le Housenka… Malheureusement l’effet ne fut pas celui escompté… En effet la baleine entra dans une colère folle… Sa queue bougeait de plus en plus vite et d’une façon aléatoire, j’avais beaucoup de mal à prévoir ses attaques… Surtout que je n’y étais pas éveillé… Enfin bref, je me débattais comme je pouvais et évitait tant bien que mal les attaques. Sauf une… Une seule qui me coûta tout… Cet imbécile de mammifère marin avait en fait deux queues… L’une caché en dessous de lui. Il profita de ma distraction avec la première pour m’attaquer avec la deuxième. Il m’envoya valdinguer dans un rocher la tête la première. Je m’écroulais, essoufflé, tout se troubla, ma vue se détériorait apparemment du sang coulait de ma tête. Puis tout devint noir…
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Chambre dans un village inconnu –Heure et date inconnues
( ???) –Où suis-je ?
( ???) –T’es réveillé ?
Une petite fille me tenait la main, lorsque je me retournai vers elle, elle sourit, elle était trop mignonne avec ses deux couettes… Elle sauta dans mes bras
( ???) –Papa !!!!!!!
( ???) –Pardon ? Je suis ton papa ? Mais… Qui suis-je au fait ?
( ???) –Enfin papa ! Tu en te rappelles plus de moi ? C’est moi Sha-La
( ???) –Sha-La c’est bien ça ? Et… Et moi ? Est-ce que tu te souviens de mon nom ?
(Sha-La) –Bien sûr, tu es mon papa non ? Tu es Shanwei
(Shanwei) –Shan…Wei… C’est bien ça…
(Sha-La) –Uhuh…
( ???) –Chérie ! Laisse-le se reposer enfin…
Sha-La reparti et me fit un petit signe de la main. Une femme rentra dans la chambre, elle était magnifique, sublime, etc. Aucun adjectif ne pourrait la décrire parfaitement, ni même décrire les sentiments qui se bousculaient en moi… J’appris qu’elle s’appelait Boshan et qu’elle était supposée être ma femme. Quelle chance j’avais eu… Enfin je crois… Ayant perdu la mémoire je ne me souviens vraiment de rien… Bref, elle me prit la main et me dit :
(Boshan) –Ecoutez, vous êtes en danger ici. Nous… Nous n’acceptons pas vraiment les hommes dans ce territoire vous devez repartir.
(Shanwei) –Mais alors ? Vous n’êtes pas…
(Boshan) –Non, Sha-La est bien ma fille mais elle n’a jamais connue son père… Quand elle vous a vu elle s’est alors imaginé que vous étiez son paternel… Vous devez fuir ou elles risquent de vous tuer…
(Shanwei) –Elles ? Qui ?
(Boshan) –Les guerrières ! Les guifengs… Elles sont contre tous homme qui pénètrent sur notre territoire. Vous devez partir…
(Shanwei) –Je… Je vais m’enfuir. Mais où aller ? Je suis amnésique.
(Boshan) –Vous devrez marcher vers l’est. Les flots vous ont amenés sur la rive et je vous ai recueilli avant que l’on vous attrape. Marchez ! Marchez ! Marchez et vous arriverez dans un village et là peut-être que vous retrouverez la mémoire. Maintenant partez mais avant prenez ça.
Elle me tendit une arme, une sorte de gourdin rattaché à une lance comme un bilboquet… Ca devait faire mal quand on se le prend. Je la remerciai de ce « cadeau » et de s’être occupé de moi puis je pris mes cliques et mes claques et je partais en courant. A peine avais-je fait 50m qu’une horde de femmes me poursuivaient lances à la main mais heureusement sans javelots… Je courais, je piquais le sprint le plus rapide de ma vie, enfin je pense, vu que je ne me rappelle plus de rien… Finalement je réussis à échapper à ces furies… 4 jours de marchez plus tard je me retrouvai devant d’imposantes portes… Il y avait beaucoup d’eau… Et une cascade. Je demandais le nom de ce village, on se moqua de moi mais on m’apprit qu’il s’agissait de Gensou… Et j’ai vécu là sous le nom de Shanwei…
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(Dragonight) –Attendez ! Vous voulez dire que mon père a vécu durant toutes ces années à Gensou ? Et vous n’étiez pas fichu de le retrouver ?
(Ryoshin) –Bah disons que vu qu’il n’avait plus le même nom il était assez difficile de le retrouver. Qui aurait cru qu’il perdrait la mémoire ?
(Dragonight) –Et donc ?
(Ryoshin) – Puis des années plus tard…
_______________________________________________________________________________________
( ???) –Shanwei ! Astique bien… Je veux que ça brille…
(Shanwei) –Ok, ok ! Est-ce que je pourrai prendre ma pause après ?
( ???) –Hum… Bien, tu auras ta pause. Mais pas plus de 15min.
(Shanwei) –J’ai vu un nouveau stand qui vend de la soupe au poulet, délicieuses parait-il.
Salivant d’impatience, J’astiquais le plus vite possible. En effet me voilà homme de ménage dans un local appartenant à un grand commerçant de Gensou… En plus voilà une semaine que nous avons été attaqués… En effet quelqu’un avait été assez con pour envoyer une sorte de pomme qui explosa mais heureusement que personne ne fût blesser… Enfin bref… Je devais astiquer plus quoi…
Quelques heures plus tard je pris ma pause… Il était temps je commençais à crever de faim.
(Shanwei) –Garçon une soupe de poulet SVP !
(Garçon) –Tout de suite !
Je fus servi. Et je me mis à gouter ce merveilleux plat… Quel délice, cette texture, ce raffinement, ces pates délicieuses… J’étais dans un autre monde… Une petite fille passa encourant à coté de moi. Elle me fit penser à Sha-La… Effectivement je n’oubliais pas cette fille au sourire si mignon… Elle courait vers un marchand de ballon… Un sourire se dessinait sur mes lèvres. Est-ce que tout les enfants apprécient ces trucs gonflables… Tiens, elle avait choisi une… baleine…rose… Quel monstre…débile… Que ? Que m’arrive-t-il ? Je… Je me sens bizarre… Est-ce la vue de cette baleine ? Je… Je m’en souviens… Quel mal de crâne. J’ai perdu, perdu contre une baleine mutante. Ma tête contre ce rocher… Drago ! Drago mon fils… Toutes ces années ont passés et je l’avais oublié ! Il, il doit bien avoir 17 ans maintenant… Chuunin peut-être… Oh mon fils ! Mon fils ! Je dois te retrouver… Ta mère a du me croire mort… J’espère que les Soma se sont occupés de toi…
Je me levai d’un bon et retournait dans mes appartement, j’emballais rapidement mes affaires et me dirigeait vers Mahou. Même si ma mémoire vacillait un peu, il fallait bien que je tente quelque chose. Me voilà donc en route vers Mahou mon village natal…
Et la lumière fût… J’entraperçus légèrement des formes, des couleurs… Apparemment un homme était à mon chevet… Cette odeur, celle des hôpitaux... J’ai du être salement amoché… Après quelques minutes, durant lequel je recouvrais mes esprits. Je discernais totalement l’inconnu… Il avait des cheveux bleus… Très bleus presque noirs, ses yeux étaient d’un vert-émeraude assez impressionnant il faut dire… Il portait un pardessus beige, un pantalon noir portant des traces de brûlures ainsi que des bottes… Surement celles que j’ai vues avant de m’évanouir…
(Dragonight) –Qui… Qui êtes-vous ?
( ???) –Je suis Ryoshin… De la famille Uchiwa… Et… Enfin peut importe. J’ai des informations importantes pour toi… Ecoutes-moi bien.
(Dragonight) –D’abord où est Mai ? Est-ce qu’elle va bien ?
(Ryoshin) –Ne t’inquiètes pas, elle est prise en charge par le corps médical présent… Elle divague quelques peu sur un harem qui fait « boum » enfin bref…
(Dragonight) –Tant mieux, je suis soulagé de ne pas l’avoir tuée… Donc vous aviez quelque chose à me dire ?
(Ryoshin) –Eh bien voilà… En fait, t’es-tu jamais demandé qui était ta famille ? Qui étaient ton père, ta mère. Ce genre de questions…
(Dragonight) –Eh bien, nous étions de simples habitants, mon père était bucheron et ma mère vivait à la maison...
(Ryoshin) –Ne trouves-tu pas bizarre que ton prénom soit Dragonight ? Que tu n’aies pas de nom de famille ?
(Dragonight) –Je ne me suis jamais vraiment posé la question… J’ai ce nom depuis très petit et puis je m’y suis habitué… Mais pourquoi ces questions ?
(Ryoshin) –Eh bien, je vais te raconter ton histoire… Ou plutôt l’histoire qui manque à la tienne…
En voilà des paroles pour le moins surprenantes… Un homme inconnu au bataillon se présente tout à coup devant moi et va me raconter cette partie de moi qui manque ? Mes origines ? Plutôt peu banal… Enfin autant écouter ce qu’il a à me dire… Après tout, qu’ai-je à y perdre ?
(Dragonight) – Allez-y je vous écoute…
(Ryoshin) –Eh bien voilà, tout d’abord ton père n’est pas mort, en effet il a simplement disparu de la circulation mais nous venons de le retrouver… Il nous a raconté ce qui lui est arrivé, et…
(Dragonight) –Stop, vous dîtes que mon père est vivant ? Vous avez une preuve de ce que vous avancez ? Vous en êtes surs ?
(Ryoshin) –Eh bien… Ton père était un Uchiwa lui aussi, seulement il a préféré quitté le clan mais nous essayons de savoir un maximum de chaque membre et donc lorsque ton père est arrivé ici, nous l’avons tout de suite reconnu et appuyé le fait que c’était bien lui… Bref, maintenant je vais te raconter tout ce dont il nous a parlé :
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Grotte marine non loin de Mahou- Heure et date inconnues
( ???) –Hmmmmmm… Alors c’est toi ce monstre débile qui pourchasse les villageois ?
(Monstre débile) – Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh !!!!!
( ???) –Quand je pense que j’ai laissé tombé ma famille pour une baleine mutante aussi bizarre…
(Baleine mutante) – Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!
( ???) –Bon c’est pas tout ça mais je dois m’occuper de cette petite merde moi… Aller en avant…
(Petite merde) –Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!
Me voilà donc en position d’attaque… Hé hé… Après tout ma lance était l’arme idéale pour ce monstre les attaques à distance étant mon point fort…
Voilà donc cette pseudo-baleine à l’attaque, elle abaissa violemment sa queue vers moi ce qui ne manqua pas de me surprendre… En effet une queue de cette taille c’était plutôt dangereux… Malgré ma surprise, je pus éviter cette attaque avec aisance et contre-attaquer par un gougakyuu qui ne lui fit aucun effet… Apparemment le poisson avait la peau dure… C’est simple suffira de le faire cuire…
Bon bah, plus qu’à utiliser le Housenka… Malheureusement l’effet ne fut pas celui escompté… En effet la baleine entra dans une colère folle… Sa queue bougeait de plus en plus vite et d’une façon aléatoire, j’avais beaucoup de mal à prévoir ses attaques… Surtout que je n’y étais pas éveillé… Enfin bref, je me débattais comme je pouvais et évitait tant bien que mal les attaques. Sauf une… Une seule qui me coûta tout… Cet imbécile de mammifère marin avait en fait deux queues… L’une caché en dessous de lui. Il profita de ma distraction avec la première pour m’attaquer avec la deuxième. Il m’envoya valdinguer dans un rocher la tête la première. Je m’écroulais, essoufflé, tout se troubla, ma vue se détériorait apparemment du sang coulait de ma tête. Puis tout devint noir…
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Chambre dans un village inconnu –Heure et date inconnues
( ???) –Où suis-je ?
( ???) –T’es réveillé ?
Une petite fille me tenait la main, lorsque je me retournai vers elle, elle sourit, elle était trop mignonne avec ses deux couettes… Elle sauta dans mes bras
( ???) –Papa !!!!!!!
( ???) –Pardon ? Je suis ton papa ? Mais… Qui suis-je au fait ?
( ???) –Enfin papa ! Tu en te rappelles plus de moi ? C’est moi Sha-La
( ???) –Sha-La c’est bien ça ? Et… Et moi ? Est-ce que tu te souviens de mon nom ?
(Sha-La) –Bien sûr, tu es mon papa non ? Tu es Shanwei
(Shanwei) –Shan…Wei… C’est bien ça…
(Sha-La) –Uhuh…
( ???) –Chérie ! Laisse-le se reposer enfin…
Sha-La reparti et me fit un petit signe de la main. Une femme rentra dans la chambre, elle était magnifique, sublime, etc. Aucun adjectif ne pourrait la décrire parfaitement, ni même décrire les sentiments qui se bousculaient en moi… J’appris qu’elle s’appelait Boshan et qu’elle était supposée être ma femme. Quelle chance j’avais eu… Enfin je crois… Ayant perdu la mémoire je ne me souviens vraiment de rien… Bref, elle me prit la main et me dit :
(Boshan) –Ecoutez, vous êtes en danger ici. Nous… Nous n’acceptons pas vraiment les hommes dans ce territoire vous devez repartir.
(Shanwei) –Mais alors ? Vous n’êtes pas…
(Boshan) –Non, Sha-La est bien ma fille mais elle n’a jamais connue son père… Quand elle vous a vu elle s’est alors imaginé que vous étiez son paternel… Vous devez fuir ou elles risquent de vous tuer…
(Shanwei) –Elles ? Qui ?
(Boshan) –Les guerrières ! Les guifengs… Elles sont contre tous homme qui pénètrent sur notre territoire. Vous devez partir…
(Shanwei) –Je… Je vais m’enfuir. Mais où aller ? Je suis amnésique.
(Boshan) –Vous devrez marcher vers l’est. Les flots vous ont amenés sur la rive et je vous ai recueilli avant que l’on vous attrape. Marchez ! Marchez ! Marchez et vous arriverez dans un village et là peut-être que vous retrouverez la mémoire. Maintenant partez mais avant prenez ça.
Elle me tendit une arme, une sorte de gourdin rattaché à une lance comme un bilboquet… Ca devait faire mal quand on se le prend. Je la remerciai de ce « cadeau » et de s’être occupé de moi puis je pris mes cliques et mes claques et je partais en courant. A peine avais-je fait 50m qu’une horde de femmes me poursuivaient lances à la main mais heureusement sans javelots… Je courais, je piquais le sprint le plus rapide de ma vie, enfin je pense, vu que je ne me rappelle plus de rien… Finalement je réussis à échapper à ces furies… 4 jours de marchez plus tard je me retrouvai devant d’imposantes portes… Il y avait beaucoup d’eau… Et une cascade. Je demandais le nom de ce village, on se moqua de moi mais on m’apprit qu’il s’agissait de Gensou… Et j’ai vécu là sous le nom de Shanwei…
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(Dragonight) –Attendez ! Vous voulez dire que mon père a vécu durant toutes ces années à Gensou ? Et vous n’étiez pas fichu de le retrouver ?
(Ryoshin) –Bah disons que vu qu’il n’avait plus le même nom il était assez difficile de le retrouver. Qui aurait cru qu’il perdrait la mémoire ?
(Dragonight) –Et donc ?
(Ryoshin) – Puis des années plus tard…
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( ???) –Shanwei ! Astique bien… Je veux que ça brille…
(Shanwei) –Ok, ok ! Est-ce que je pourrai prendre ma pause après ?
( ???) –Hum… Bien, tu auras ta pause. Mais pas plus de 15min.
(Shanwei) –J’ai vu un nouveau stand qui vend de la soupe au poulet, délicieuses parait-il.
Salivant d’impatience, J’astiquais le plus vite possible. En effet me voilà homme de ménage dans un local appartenant à un grand commerçant de Gensou… En plus voilà une semaine que nous avons été attaqués… En effet quelqu’un avait été assez con pour envoyer une sorte de pomme qui explosa mais heureusement que personne ne fût blesser… Enfin bref… Je devais astiquer plus quoi…
Quelques heures plus tard je pris ma pause… Il était temps je commençais à crever de faim.
(Shanwei) –Garçon une soupe de poulet SVP !
(Garçon) –Tout de suite !
Je fus servi. Et je me mis à gouter ce merveilleux plat… Quel délice, cette texture, ce raffinement, ces pates délicieuses… J’étais dans un autre monde… Une petite fille passa encourant à coté de moi. Elle me fit penser à Sha-La… Effectivement je n’oubliais pas cette fille au sourire si mignon… Elle courait vers un marchand de ballon… Un sourire se dessinait sur mes lèvres. Est-ce que tout les enfants apprécient ces trucs gonflables… Tiens, elle avait choisi une… baleine…rose… Quel monstre…débile… Que ? Que m’arrive-t-il ? Je… Je me sens bizarre… Est-ce la vue de cette baleine ? Je… Je m’en souviens… Quel mal de crâne. J’ai perdu, perdu contre une baleine mutante. Ma tête contre ce rocher… Drago ! Drago mon fils… Toutes ces années ont passés et je l’avais oublié ! Il, il doit bien avoir 17 ans maintenant… Chuunin peut-être… Oh mon fils ! Mon fils ! Je dois te retrouver… Ta mère a du me croire mort… J’espère que les Soma se sont occupés de toi…
Je me levai d’un bon et retournait dans mes appartement, j’emballais rapidement mes affaires et me dirigeait vers Mahou. Même si ma mémoire vacillait un peu, il fallait bien que je tente quelque chose. Me voilà donc en route vers Mahou mon village natal…
Dernière édition par dragonight le 8/11/2008, 20:24, édité 2 fois
Dragonight.Bug- Nouveau Membre
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Localisation : En compagnie de son fidèle chevalier Ryosuke
Re: Mahou Gakure [RP]
Des fois, je me dis que je l’fais exprès de me foutre dans des situations pareilles… Non mais sans blague : vous en connaissez beaucoup, vous, des types qui vont à la pêche aux renseignements et finissent serveur dans un établissement miteux ? Ben moi, non… ‘fin, si, moi, en l’occurrence.
Raaah, ça me gonfle, tous ça ! Ça fait pas moins de deux heures que j’ai enfilé ce foutu tablier et j’ai déjà ce boulot en horreur… J’aime pas jouer les larbins, moi ! Pis en plus, les relations publiques, c’est franchement pas mon truc.
Mais si je n’aime pas ça -et puisque je le sais pertinemment, en plus- comment ai-je bien pu finir là ? Vous demandez-vous sûrement. Ben comme je viens de vous le dire : moi, je voulais obtenir des renseignements illicites.
Vous ne voyez toujours pas le rapport ?
Hé bien en fait, c’est très simple. Après avoir passer les derniers jours à fouiner par moi-même dans le quartier où je viens d’emménager, j’ai fini par obtenir le nom -et ce qui lui servait d’adresse- d’un type, certes louche, mais très compétent dans son domaine. Spécialité : tout savoir sur tout dans le périmètre qu’il s’est assigné. C’est-à-dire, le quartier et ses rues environnantes, plus ou moins… N’allez pas croire que cela signifie qu’il ne s’intéresse pas à ce qui se passe ailleurs, c’est juste qu’il ne se sent pas obligé d’être incollable sur le sujet, c’est tout. Par contre, dans son quartier, rien ne lui échappe. En tout cas, c’est ce qu’il laisse entendre.
Du coup, il m’est apparu comme étant évidemment l’homme de la situation. Ben oui. Le Super Plan® Infaillible™ que j’avais mis au point pour gruger le QG était simple : j’avais l’intention de rejoindre un gang équipé du minimum syndicale en matière de labo et de bosser officiellement pour eux. Et continuer à développer en cachette ma pilule Ganseki, au nez et à la barde de tous. Tout simplement génial, vous en conviendrez.
Et donc me voilà parti pour l’arrière-cours d’un tripot minable pour rencontrer ce fameux informateur répondant au doux nom de Kikikajiru ("Avoir entendu dire"). Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, mais curieusement pas à rencontrer un type au gabarit d’un gamin de dix ans, plus ou moins, enveloppé dans une sorte de couverture crasseuse d’où n’émergeait que le bas de son visage et un bras, tous deux enveloppé dans des bandes de tissus de couleurs claires. Il s’exprimait d’une voix rocailleuse qui trahissait tout de même un âge plus avancé que son apparence ne le suggérait.
Avec ma subtilité et mes gros sabots habituels, je lui annonçait de but en blanc la raison de ma visite : j’avais besoin de savoir quels étaient les gangs suffisamment développés et dotés d’une infrastructure correct présente dans le coin. Kikikajiru hocha la tête et déclara que c’était donnant-donnant : il me filerait mes renseignements uniquement si je lui filais un coup de main en retour. Le service était simple : un vieux restaurateur de sa connaissance avait depuis peu des problèmes depuis qu’il refusait de payer la "taxe de protection" qu’une bande de jeunes voyous venait d’instaurer. Ne voulant pas être redevable à un quelconque gang, il cherchait un moyen de résoudre le problème sans avoir à faire appel au QG : les gens du coin auraient peu apprécié que le village fourre son nez dans leurs oignons. Kikikajiru voyait donc en moi le candidat idéal pour faire la sale besogne. Quant à moi, je voyais là un moyen facile d’obtenir des infos gratis. Tout le monde était content.
Oui, bon, c’est pas tout ça, mais alors comment est-ce que j’ai fait mon compte pour finir dans la peau d’un serveur, moi ?
Ben c’est la faute au vieux schnock que je dois aider. Si je dois rester dans son établissement jusqu’à ce que l’autre bande d’abruti se pointe, de deux choses l’une : soit je consomme régulièrement, et je raque à chaque fois -hors ne sachant pas quel jour ces hurluberlus vont se pointer, j’ai pas envie d’y laisser toute ma thune-, soit je me rends utile et je lui file un coup de main. Génial, non ?
Si y’avait pas mon info qui m’attendait au bout, ça ferai déjà longtemps que j’lui aurai fait bouffer son tablier, à ce vieux débris !
Blam ! Un bol qui explose contre le mur à quelques centimètres de ma tête me ramène à la dure réalité.
« Ben alors, l’larbin, t’es sourd ou quoi ?! On a faim, nous ! »
Le quoi ?! Ooooh, j’sens que j’vais m’le faire, çui-là ! Et au diable le serment des Satokira !!
Nan, je suis zen, pas s’énerver, pas taper… Allez, je fais un grand sourire au client pendant que je m’approche.
« Hum… Alors, ces messieurs ont choisi ? Demande-je le plus poliment possible.
_ Ha ben oui, ça fait trois plombes qu’on attend que môssieur daigne bouger son cul et vienne jusqu’ici !
_ Pardon ?!
_ Quoi ? C’est pas vrai, p’être ? »
Rrrrrrrrggggnnnnnnh….. Paaaaas…. Taper…. Calme ! Zen !
« Ben aboule ta commande, si t’as choisi ! Lui réponds-je, de manière un peu moins polie, je le reconnais.
_ Hé ho, tu m’parles sur un autre ton ou sinon… !
_ Sinon quoi !?
_ Sinon… On s’en va !
_ Ok, bon débarras ! »
Je vous avais prévenu, j’ai pas le sens des relations, moi… Mais au moins, je ne l’ai pas tapé !
« Ah non, alors ! Grommelle son acolyte. On a attendu trois plombes… »
Mais vas-y, rajoutes en donc une couche, je t’en prie.
« … C’est pas pour se barrer au moment où on passe commande.
_ Ouais ben justement, elle vient cette commande, oui ou merde ?!
_ Tu veux vraiment le savoir, rétorque l’abruti.
_ Toi, ça fait longtemps que t’es pas retourné chez ta mère en pleurant…
_ Arrête, j’ai peur… »
TAAAAAAPPPPPPPEEEEEERRRRRRR !!!!!
Nan ! Nan. Nan… Je ne m’énerve pas. Je vais bien tout va bien, je suis gai tout me plait et tout le tralalala… Je ne l’étouffe pas avec sa serviette.
« Ok, donc toi, tu prends rien. Et l’autre, i’veut quoi ?
_ Mais non, c’est bon, j’rigoooole. Je prends un menu saumon.
_ C’est noté.
_ Heu… Je voudrais savoir quel est le plat du jour…
_ Une tarte aux marrons si tu ne te dépêches pas de choisir !! »
C’est sorti tout seul…
« *toussote* j’veux dire… le plat du jour, c’est… C’est… Hum… »
Ha ben merde, alors ! C’est quoi déjà le plat du jour ? … Aucune idée…
« C’est…
_ Alors, on a un trou de mémoire, le larbin ?
_ T’en veux une, toi ?!
_ Calmez-vous, tous les deux…
_ Toi, fiche nous la paix !
_ Mais c’est bon, j’ai choisi…
_ Et qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ?!
_ Ben… Vous n’êtes pas serveur ?
_ … Hum… Pas faux… … Bon, ben, j’écoute, alors…
_ Je prends un menu froment.
_ Ouais, c’est noté… ça arrive dans… cinq… petites minutes… »
Mon attention avait déjà laissé tombé ce duo d’abrutis : cinq jeunes habillé de façon grotesque - a priori, c’était sensé intimidé mais bon…- venait de faire leur entré en gueulant, appelant le patron. Sauvé par le gong ! Bwahahaha !
J’vais leur apprendre à avoir mis autant de temps pour se pointer !
J’arrache prestement mon tablier et me dirige d’un pas décidé vers les guignols, suivit de près par le patron.
« Alors le vieux, notre petite démonstration de la semaine dernière t’a fait réfléchir ? T’es enfin prêt à nous payer ? Commence le leader de la petite bande.
_ C’est-à-dire que… essaye d’expliquer le patron.
_ On va faire simple, le coupe-je. Je vais vous filer la correction de votre vie, et si vous revenez importuner le vieux, je recommencerai. On s’est bien compris ?
_ Nan mais tu te prends pour qui, toi ?!
_ Je te l’ai dit : le type qui va vous refaire le portrait.
_ Sans blague, j’aimerai bien voir ça ! »
Je désigne la sortie en souriant.
« Pas de problème : après, vous ! »
Le chef hoche la tête et sourit.
« Très bien, on va s’amuser… »
Les cinq abrutis font demi-tour et je leur emboîte le pas. Avant de sortir, je me retourne une dernière fois vers le patron.
« Au fait, les clients de la table cinq ont passé commande.
_ Ha… Et qu’est-ce qu’ils veulent ?
_ Heu… J’sais plus… T’aura qu’à leurs redemander… »
J’ai pas d’avenir dans la restauration, moi… Bah, c’qu’on s’en fout. Cette révélation ne réussira pas à gâcher le ce moment de bonheur. Ça fait longtemps que je ne me suis pas battu. Et en plus, là, c’est pour la bonne cause. Vu la frustration que j’ai accumulé ces derniers temps, ça va me faire un bien fou de me défouler !
Je suis mes cinq adversaires jusque dans une petite ruelle annexe, absolument déserte. Là au moins, c’est sûr, on sera tranquille pour se fritter.
« Bon, on commence ? Lâche-je abruptement tandis qu’ils restent là, à me dévisager.
_ Teijo, règle lui son compte ! » Rétorque le chef.
Je n’en espérais pas tant : moi qui m’attendait à devoir les affronter tous en même temps…
Le dénommé Teijo se jette sur moi pour me lancer un direct du droit à la figure. Je riposte par un direct du gauche bien renforcé dans son poing. Un craquement se fait entendre et Teijo s’effondre à genou en se tenant le poignet et en hurlant de douleur.
« J’ai pas le temps de jouer, alors soit on s’y met sérieusement, soit vous déguerpissez !
_ Tsss… Excuse-moi, je t’ai pris pour une grande gueule comme on en voit souvent mais je me suis visiblement planté, admet le chef.
_ Venez tous en même temps, je vous attends !
_ T’emballe pas. Udo, refait lui le portrait !
_ Toute suite, boss ! »
Udo fait tranquillement joué les muscles de ses bras tout en s’approchant. Il est plus prudent que son pote, lui… Il commence à me tourner autour mais se retrouve rapidement bloqué par les murs. Je lui rentrerait bien dans le lard mais… comme je sais que je n’arriverai pas à le faire sans l’amocher, ce qui ira forcément à l’encontre de mon serment, je suis obligé de le laisser faire le premier mouvement… Comme ça, j’ai la légitime défense pour moi et je peux m’en donner à cœur joie sous couvert de me défendre.
Udo me fait de nouveau face. Y’a un truc qui cloche… Tout à coup, il n’a plus l’air aussi tendu que tout à l’heure… Qu’est-ce qu’il mijote ?
Il se jette soudainement vers moi et décoche un coup de pied circulaire que je pare avec mon avant-bras. Son pied se repose près des miens et il feinte du poing gauche. Je me fais avoir et me bouffe son poing droit sur l’arcade sourcilière gauche. Le choc est suffisamment rude pour me faire saigner. Rude et froid. Le poing américain de ce petit con est parvenu à entailler ma peau renforcé au chakra et au Daiyamondo Uwakama (Epiderme de diamant) !
Si y’a bien une chose que je n’aime pas, c’est ce genre de comportement au combat !
Alors qu’un grand sourire s’épanouit sur les lèvres d’Udo, persuadé qu’il est de m’avoir sonné pour le compte, ma main se referme sur son visage et l’enfonce dans le mur derrière. Et alors qu’il tombe, j’en profite pour lui bousiller le genou d’un bon coup de pied au passage.
Quand on me cherche, on me trouve !
Ma petite prestation laisse pantois les trois derniers zigotos. Ils me regardent fixement, tandis qu’ils comprennent enfin qu’ils ne faut pas me prendre à la légère.
« Bordel, mais t’es fait en quoi, toi !? Tu devrais être étendu raide par terre !
_ Je suis du genre résistant, moi…
_ Je vois ça…
_ Alors, z’avez compris ? Vous venez tous les trois, cette fois ?
_ Oh que oui ! »
Génial ! Une bonne grosse mêlée franche et massive, c’est exactement ce que j’aime ! Surtout que c’est moi qui vais avoir l’avantage.
Ben oui, tout ce que je vais toucher sera l’ennemi. J’ai pas d’allié à prendre en compte, moi.
Malheureusement, mes trois adversaires me prennent visiblement très, très au sérieux. Je fais soudainement face à un kukri, un tanto et deux lames de poignet. C’est bien ma veine ça… J’avais pas prévu de devoir faire face à des armes, en fait… Pas sûr que mon Daiyamondo Uwakama soit capable de me protéger des coups directs, à mon niveau… Pis en plus, le sang arrête pas de couler dans mon œil. ‘Fait chier. Ce genre de blessure met vachement de temps à s’arrêter de saigner et j’ai rien sous la main pour la colmater… Tu parles d’une poisse…
Les trois types commencent leur approche. Et merde, tiens… Une main plaquée au visage pour empêcher le sang de me couler dans l’œil, je les dévisage froidement en cherchant à résoudre un problème éthique : sachant qu’ils sont armés et manifestement animés de mauvaises intentions, puis-je prendre l’initiative de les cogner tout en restant sous le couvert de la légitime défense ? Nan parce que les laisser entamer le premier mouvement, ça me plaît pas des masses, là…
Deux pas plus tard et j’ai enfin pris ma décision. Pas de compromis ! Je les laisse entamer l’attaque puis je saisi celui gauche pour le balancer sur la trajectoire du tanto, je défonce le nez du type aux lames de poignets d’un bon coup de pied après lui avoir bloqué les bras puis je termine tranquillement le dernier !
Bwahahaha ! Trop fastoche !
Je me met donc en position de combat, prêt à les réceptionner d’un instant à l’autre. Le sang se remet à couler sur mon œil… Pas grave, un seul me suffira pour les démonter.
C’est alors qu’ils s’arrêtent soudainement… De "tendu/prudent", leurs expressions corporelles passent à celle de "surpris" suivis une demi-seconde plus tard par "vraiment pas rassuré"… Et ils détalent en courant, me laissant en plan en beau milieu de la rue.
Ha ben ça ! On m’avait déjà dit que je pouvais faire peur mais là, quand même, c’est bien la première fois que les gens réagissent à ce point-là. Tsss… Non mais quelle bande de pleutre, quand même !
Bon, ben rien à foutre, j’ai accomplie ma mission, moi ! J’ai plus qu’à retourner en informer le vieux schnock puis direction Kikikajiru et hop ! J’aurai mes renseignements ! Bwahahaha ! J’aime quand les choses se déroulent sans anicroches. J’suis trop balèze, quand même !
C’est en me retournant que je me heurte à quelqu’un.
« Ha bordel, ‘pouvez pas faire attention, un peu ! »
C’est sorti tout seul…
Le type que j’ai percuté fait une tête de plus que moi. Taillé comme une armoire à glace, il a la peau mat et le visage tatoué.
Et il n’a visiblement pas l’intention de s’excuser de bloquer le passage !
Je sens qu’on va pas s’entendre, lui et moi…
Raaah, ça me gonfle, tous ça ! Ça fait pas moins de deux heures que j’ai enfilé ce foutu tablier et j’ai déjà ce boulot en horreur… J’aime pas jouer les larbins, moi ! Pis en plus, les relations publiques, c’est franchement pas mon truc.
Mais si je n’aime pas ça -et puisque je le sais pertinemment, en plus- comment ai-je bien pu finir là ? Vous demandez-vous sûrement. Ben comme je viens de vous le dire : moi, je voulais obtenir des renseignements illicites.
Vous ne voyez toujours pas le rapport ?
Hé bien en fait, c’est très simple. Après avoir passer les derniers jours à fouiner par moi-même dans le quartier où je viens d’emménager, j’ai fini par obtenir le nom -et ce qui lui servait d’adresse- d’un type, certes louche, mais très compétent dans son domaine. Spécialité : tout savoir sur tout dans le périmètre qu’il s’est assigné. C’est-à-dire, le quartier et ses rues environnantes, plus ou moins… N’allez pas croire que cela signifie qu’il ne s’intéresse pas à ce qui se passe ailleurs, c’est juste qu’il ne se sent pas obligé d’être incollable sur le sujet, c’est tout. Par contre, dans son quartier, rien ne lui échappe. En tout cas, c’est ce qu’il laisse entendre.
Du coup, il m’est apparu comme étant évidemment l’homme de la situation. Ben oui. Le Super Plan® Infaillible™ que j’avais mis au point pour gruger le QG était simple : j’avais l’intention de rejoindre un gang équipé du minimum syndicale en matière de labo et de bosser officiellement pour eux. Et continuer à développer en cachette ma pilule Ganseki, au nez et à la barde de tous. Tout simplement génial, vous en conviendrez.
Et donc me voilà parti pour l’arrière-cours d’un tripot minable pour rencontrer ce fameux informateur répondant au doux nom de Kikikajiru ("Avoir entendu dire"). Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, mais curieusement pas à rencontrer un type au gabarit d’un gamin de dix ans, plus ou moins, enveloppé dans une sorte de couverture crasseuse d’où n’émergeait que le bas de son visage et un bras, tous deux enveloppé dans des bandes de tissus de couleurs claires. Il s’exprimait d’une voix rocailleuse qui trahissait tout de même un âge plus avancé que son apparence ne le suggérait.
Avec ma subtilité et mes gros sabots habituels, je lui annonçait de but en blanc la raison de ma visite : j’avais besoin de savoir quels étaient les gangs suffisamment développés et dotés d’une infrastructure correct présente dans le coin. Kikikajiru hocha la tête et déclara que c’était donnant-donnant : il me filerait mes renseignements uniquement si je lui filais un coup de main en retour. Le service était simple : un vieux restaurateur de sa connaissance avait depuis peu des problèmes depuis qu’il refusait de payer la "taxe de protection" qu’une bande de jeunes voyous venait d’instaurer. Ne voulant pas être redevable à un quelconque gang, il cherchait un moyen de résoudre le problème sans avoir à faire appel au QG : les gens du coin auraient peu apprécié que le village fourre son nez dans leurs oignons. Kikikajiru voyait donc en moi le candidat idéal pour faire la sale besogne. Quant à moi, je voyais là un moyen facile d’obtenir des infos gratis. Tout le monde était content.
Oui, bon, c’est pas tout ça, mais alors comment est-ce que j’ai fait mon compte pour finir dans la peau d’un serveur, moi ?
Ben c’est la faute au vieux schnock que je dois aider. Si je dois rester dans son établissement jusqu’à ce que l’autre bande d’abruti se pointe, de deux choses l’une : soit je consomme régulièrement, et je raque à chaque fois -hors ne sachant pas quel jour ces hurluberlus vont se pointer, j’ai pas envie d’y laisser toute ma thune-, soit je me rends utile et je lui file un coup de main. Génial, non ?
Si y’avait pas mon info qui m’attendait au bout, ça ferai déjà longtemps que j’lui aurai fait bouffer son tablier, à ce vieux débris !
Blam ! Un bol qui explose contre le mur à quelques centimètres de ma tête me ramène à la dure réalité.
« Ben alors, l’larbin, t’es sourd ou quoi ?! On a faim, nous ! »
Le quoi ?! Ooooh, j’sens que j’vais m’le faire, çui-là ! Et au diable le serment des Satokira !!
Nan, je suis zen, pas s’énerver, pas taper… Allez, je fais un grand sourire au client pendant que je m’approche.
« Hum… Alors, ces messieurs ont choisi ? Demande-je le plus poliment possible.
_ Ha ben oui, ça fait trois plombes qu’on attend que môssieur daigne bouger son cul et vienne jusqu’ici !
_ Pardon ?!
_ Quoi ? C’est pas vrai, p’être ? »
Rrrrrrrrggggnnnnnnh….. Paaaaas…. Taper…. Calme ! Zen !
« Ben aboule ta commande, si t’as choisi ! Lui réponds-je, de manière un peu moins polie, je le reconnais.
_ Hé ho, tu m’parles sur un autre ton ou sinon… !
_ Sinon quoi !?
_ Sinon… On s’en va !
_ Ok, bon débarras ! »
Je vous avais prévenu, j’ai pas le sens des relations, moi… Mais au moins, je ne l’ai pas tapé !
« Ah non, alors ! Grommelle son acolyte. On a attendu trois plombes… »
Mais vas-y, rajoutes en donc une couche, je t’en prie.
« … C’est pas pour se barrer au moment où on passe commande.
_ Ouais ben justement, elle vient cette commande, oui ou merde ?!
_ Tu veux vraiment le savoir, rétorque l’abruti.
_ Toi, ça fait longtemps que t’es pas retourné chez ta mère en pleurant…
_ Arrête, j’ai peur… »
TAAAAAAPPPPPPPEEEEEERRRRRRR !!!!!
Nan ! Nan. Nan… Je ne m’énerve pas. Je vais bien tout va bien, je suis gai tout me plait et tout le tralalala… Je ne l’étouffe pas avec sa serviette.
« Ok, donc toi, tu prends rien. Et l’autre, i’veut quoi ?
_ Mais non, c’est bon, j’rigoooole. Je prends un menu saumon.
_ C’est noté.
_ Heu… Je voudrais savoir quel est le plat du jour…
_ Une tarte aux marrons si tu ne te dépêches pas de choisir !! »
C’est sorti tout seul…
« *toussote* j’veux dire… le plat du jour, c’est… C’est… Hum… »
Ha ben merde, alors ! C’est quoi déjà le plat du jour ? … Aucune idée…
« C’est…
_ Alors, on a un trou de mémoire, le larbin ?
_ T’en veux une, toi ?!
_ Calmez-vous, tous les deux…
_ Toi, fiche nous la paix !
_ Mais c’est bon, j’ai choisi…
_ Et qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ?!
_ Ben… Vous n’êtes pas serveur ?
_ … Hum… Pas faux… … Bon, ben, j’écoute, alors…
_ Je prends un menu froment.
_ Ouais, c’est noté… ça arrive dans… cinq… petites minutes… »
Mon attention avait déjà laissé tombé ce duo d’abrutis : cinq jeunes habillé de façon grotesque - a priori, c’était sensé intimidé mais bon…- venait de faire leur entré en gueulant, appelant le patron. Sauvé par le gong ! Bwahahaha !
J’vais leur apprendre à avoir mis autant de temps pour se pointer !
J’arrache prestement mon tablier et me dirige d’un pas décidé vers les guignols, suivit de près par le patron.
« Alors le vieux, notre petite démonstration de la semaine dernière t’a fait réfléchir ? T’es enfin prêt à nous payer ? Commence le leader de la petite bande.
_ C’est-à-dire que… essaye d’expliquer le patron.
_ On va faire simple, le coupe-je. Je vais vous filer la correction de votre vie, et si vous revenez importuner le vieux, je recommencerai. On s’est bien compris ?
_ Nan mais tu te prends pour qui, toi ?!
_ Je te l’ai dit : le type qui va vous refaire le portrait.
_ Sans blague, j’aimerai bien voir ça ! »
Je désigne la sortie en souriant.
« Pas de problème : après, vous ! »
Le chef hoche la tête et sourit.
« Très bien, on va s’amuser… »
Les cinq abrutis font demi-tour et je leur emboîte le pas. Avant de sortir, je me retourne une dernière fois vers le patron.
« Au fait, les clients de la table cinq ont passé commande.
_ Ha… Et qu’est-ce qu’ils veulent ?
_ Heu… J’sais plus… T’aura qu’à leurs redemander… »
J’ai pas d’avenir dans la restauration, moi… Bah, c’qu’on s’en fout. Cette révélation ne réussira pas à gâcher le ce moment de bonheur. Ça fait longtemps que je ne me suis pas battu. Et en plus, là, c’est pour la bonne cause. Vu la frustration que j’ai accumulé ces derniers temps, ça va me faire un bien fou de me défouler !
Je suis mes cinq adversaires jusque dans une petite ruelle annexe, absolument déserte. Là au moins, c’est sûr, on sera tranquille pour se fritter.
« Bon, on commence ? Lâche-je abruptement tandis qu’ils restent là, à me dévisager.
_ Teijo, règle lui son compte ! » Rétorque le chef.
Je n’en espérais pas tant : moi qui m’attendait à devoir les affronter tous en même temps…
Le dénommé Teijo se jette sur moi pour me lancer un direct du droit à la figure. Je riposte par un direct du gauche bien renforcé dans son poing. Un craquement se fait entendre et Teijo s’effondre à genou en se tenant le poignet et en hurlant de douleur.
« J’ai pas le temps de jouer, alors soit on s’y met sérieusement, soit vous déguerpissez !
_ Tsss… Excuse-moi, je t’ai pris pour une grande gueule comme on en voit souvent mais je me suis visiblement planté, admet le chef.
_ Venez tous en même temps, je vous attends !
_ T’emballe pas. Udo, refait lui le portrait !
_ Toute suite, boss ! »
Udo fait tranquillement joué les muscles de ses bras tout en s’approchant. Il est plus prudent que son pote, lui… Il commence à me tourner autour mais se retrouve rapidement bloqué par les murs. Je lui rentrerait bien dans le lard mais… comme je sais que je n’arriverai pas à le faire sans l’amocher, ce qui ira forcément à l’encontre de mon serment, je suis obligé de le laisser faire le premier mouvement… Comme ça, j’ai la légitime défense pour moi et je peux m’en donner à cœur joie sous couvert de me défendre.
Udo me fait de nouveau face. Y’a un truc qui cloche… Tout à coup, il n’a plus l’air aussi tendu que tout à l’heure… Qu’est-ce qu’il mijote ?
Il se jette soudainement vers moi et décoche un coup de pied circulaire que je pare avec mon avant-bras. Son pied se repose près des miens et il feinte du poing gauche. Je me fais avoir et me bouffe son poing droit sur l’arcade sourcilière gauche. Le choc est suffisamment rude pour me faire saigner. Rude et froid. Le poing américain de ce petit con est parvenu à entailler ma peau renforcé au chakra et au Daiyamondo Uwakama (Epiderme de diamant) !
Si y’a bien une chose que je n’aime pas, c’est ce genre de comportement au combat !
Alors qu’un grand sourire s’épanouit sur les lèvres d’Udo, persuadé qu’il est de m’avoir sonné pour le compte, ma main se referme sur son visage et l’enfonce dans le mur derrière. Et alors qu’il tombe, j’en profite pour lui bousiller le genou d’un bon coup de pied au passage.
Quand on me cherche, on me trouve !
Ma petite prestation laisse pantois les trois derniers zigotos. Ils me regardent fixement, tandis qu’ils comprennent enfin qu’ils ne faut pas me prendre à la légère.
« Bordel, mais t’es fait en quoi, toi !? Tu devrais être étendu raide par terre !
_ Je suis du genre résistant, moi…
_ Je vois ça…
_ Alors, z’avez compris ? Vous venez tous les trois, cette fois ?
_ Oh que oui ! »
Génial ! Une bonne grosse mêlée franche et massive, c’est exactement ce que j’aime ! Surtout que c’est moi qui vais avoir l’avantage.
Ben oui, tout ce que je vais toucher sera l’ennemi. J’ai pas d’allié à prendre en compte, moi.
Malheureusement, mes trois adversaires me prennent visiblement très, très au sérieux. Je fais soudainement face à un kukri, un tanto et deux lames de poignet. C’est bien ma veine ça… J’avais pas prévu de devoir faire face à des armes, en fait… Pas sûr que mon Daiyamondo Uwakama soit capable de me protéger des coups directs, à mon niveau… Pis en plus, le sang arrête pas de couler dans mon œil. ‘Fait chier. Ce genre de blessure met vachement de temps à s’arrêter de saigner et j’ai rien sous la main pour la colmater… Tu parles d’une poisse…
Les trois types commencent leur approche. Et merde, tiens… Une main plaquée au visage pour empêcher le sang de me couler dans l’œil, je les dévisage froidement en cherchant à résoudre un problème éthique : sachant qu’ils sont armés et manifestement animés de mauvaises intentions, puis-je prendre l’initiative de les cogner tout en restant sous le couvert de la légitime défense ? Nan parce que les laisser entamer le premier mouvement, ça me plaît pas des masses, là…
Deux pas plus tard et j’ai enfin pris ma décision. Pas de compromis ! Je les laisse entamer l’attaque puis je saisi celui gauche pour le balancer sur la trajectoire du tanto, je défonce le nez du type aux lames de poignets d’un bon coup de pied après lui avoir bloqué les bras puis je termine tranquillement le dernier !
Bwahahaha ! Trop fastoche !
Je me met donc en position de combat, prêt à les réceptionner d’un instant à l’autre. Le sang se remet à couler sur mon œil… Pas grave, un seul me suffira pour les démonter.
C’est alors qu’ils s’arrêtent soudainement… De "tendu/prudent", leurs expressions corporelles passent à celle de "surpris" suivis une demi-seconde plus tard par "vraiment pas rassuré"… Et ils détalent en courant, me laissant en plan en beau milieu de la rue.
Ha ben ça ! On m’avait déjà dit que je pouvais faire peur mais là, quand même, c’est bien la première fois que les gens réagissent à ce point-là. Tsss… Non mais quelle bande de pleutre, quand même !
Bon, ben rien à foutre, j’ai accomplie ma mission, moi ! J’ai plus qu’à retourner en informer le vieux schnock puis direction Kikikajiru et hop ! J’aurai mes renseignements ! Bwahahaha ! J’aime quand les choses se déroulent sans anicroches. J’suis trop balèze, quand même !
C’est en me retournant que je me heurte à quelqu’un.
« Ha bordel, ‘pouvez pas faire attention, un peu ! »
C’est sorti tout seul…
Le type que j’ai percuté fait une tête de plus que moi. Taillé comme une armoire à glace, il a la peau mat et le visage tatoué.
Et il n’a visiblement pas l’intention de s’excuser de bloquer le passage !
Je sens qu’on va pas s’entendre, lui et moi…
Kentaro- Combattant Débutant
- Messages : 2168
Date d'inscription : 14/03/2008
Localisation : Muahaha !
Re: Mahou Gakure [RP]
Haruhisa regarda la pièce et poussa un soupir: le bar était rempli de types louches et bourrés et les deux qui venaient d'arriver n'avaient par l'air mieux: le premier un petit rouquin avec une face de pit-bull croisé cochon jouait machinalement avec un tanto et le second un blond maigrelet fumait un joint tout en reniflant bruyamment et en toussotant....
ils commencèrent a avancer dans le bar quand quand le rouquin aperçu kaede:
-toi !!dit-il ,en montrant kaede du doigt et en se précipitant vers elle, tu vas me rendre mon argent !!
kaede poussant a ce moment-la haruhisa devant elle dit :
-si tu bas ce type je te rend ton argent sinon tu te barre
-ha oui et moi je me prend des tartes dans la gueule c'est ça? Demanda haruhisa avec un air peu rassuré
-exactement répondirent de concert kaede et le rouquin.
Alors que celui-ci s'élança vers haruhisa en lui lançant un coup de pied latéral,haruhisa le para mais sous le choc tomba en arrière et son adversaire profitant de cette ouverture tenta de lui porter un coup de tanto a la tête que haruhisa esquiva de justesse;alors qu'il se releva un liquide chaud lui coula sur l'œil droit: le coup lui avait éraflait la tête...
c'est a ce moment la qu'il sentit un malaise croitre en lui:c'est la première fois qu'on essayé de le tuer;bien sur il s'était déjà battu mais jamais il ne c'était posé la question si il rentrerait chez lui le soir...
profitant du malaise d'haruhisa ,le rouquin attaqua mais fut stoppé dans sa course par un kunai le visant: kaede commença a crier a haruhisa de réagir mais celui restait droit comme un piquet sans réagir . Au moment ou haruhisa aurait dut prendre le coup ,kaede se précipita et lançant un kunai sur le rouquin et poussant haruhisa puis dit:
-eh oh tu fais quoi ? Mais tu vas te bouger !!!
-....
-aller mais c'est quoi ton problème tu veux vraiment que je te ramasse a la petite cuillère ? (ce que je ne ferais pas évidemment ...)bon aller explose le !! lui dit elle en le poussant en avant.
Haruhisa respira un grand coup et analysa la situation: son sabre en bambou ne lui permettra
ni de provoquer des dégâts importants ni de parer très longtemps de plus dans cet endroit étroit il n'était pas avantagé contre une lame courte..
il se mit en position de garde puis se précipita vers la sortie alors que derrière lui kaede hurlait:
-tu peux pas fuir espèce de traite!!je vais te tuer!!
haruhisa arriva dehors et respira un grand coup,le ciel était étoilé et la nuit tranquille si on ignorait le demi-douzaine de bagarre dans la rue ainsi que les crie s et autres vociférations diverses.
Il avait un plan alors en premier il brisé la garde de son adversaire puis le désarmait et si il fallait mettre un petit coup de kunai il n'hésiterait pas.
Il s'élança vers le rouquin qui réagissant avec une vitesse surprenante para le coup puis d'un coup d'un seul trancha en deux le katana d'haruhisa et lui infligeant en même temps une sérieuse blessure a l'épaule droite. Le sang commençait a couler abondamment et haruhisa voyait trouble quand l'autre s'élança vers lui ,haruhisa se jeta a gauche évitant le coup de justesse .
Le rouquin souriant a pleine dent sortit quelque chose de sa poche: un boule marron de la taille d'une balle de tennis avec une mèche puis sortant un briquet il alluma la mèche et jeta la bombe sur haruhisa celui saisissent l'opportunité attrapa la bombe au vol et en se mettant en position de pitcheur et prenant son élan lance un véritable fastball a la tête de son adversaire celui puis se jette a terre tandis que la bombe explose sur le rouquin qui est projeté sur le blondinet qui était sortit voir la bagarre
-haruhisa!!!mais qu'es ce qui t'as pris tu es vraiment un imbécile t'as même réussis a te faire blesser laisse moi voir !!tandis que kaede examinait son épaule;haruhisa regarda son katana :c'était un cadeau de son maitre de kendo qu'il lui avait offert quand il l'avait battu pour la première...
bon c'est pas trop grave ,on va aller jusqu'à chez moi et je vais te rafistoler! Aller viens dit elle tandis qu'elle prenait congé de ses amis du bar .
Le trainant littéralement jusqu'à chez elle elle dit:
bon écoutes tu passes par la fenêtre et tu m'attends : mon père a dut verrouiller la porte moi je passe par derrière et je prend la trousse de soin et je te rejoint OK?
Prenant son élan haruhisa fit un bon et passa par la fenêtre pour se retrouver dans une pièce plongé dans la pénombre et tout a coup il aperçu un corps gisant trainant par terre .
Au moment ou il commençait a paniquer kaede entra dans la chambre et le vit tétanise devant sa sœur endormie elle lui chuchota :
-c'est quoi ton problème ? Tu fais quoi?
-j'ai crue qu'il lui était arrivé un truc grave!!!
-tu sais je l'ai juste frappé mais pas fort bon viens je te fais un bandage et tu files imagine si elle se réveille !
Après que haruhisa soit partit elle alla se coucher satisfaite qu'il est oublié de recuperé son portefeuille mais sans avoir remarqué que "cet imbécile" avait laissé des traces de sang par terre et sur les draps et aussi elle fut réveillé le lendemain matin par les cris de sa sœur s'imaginant tout ce qui avait pu lui arriver durant la nuit et se demandant combien de personne avaient passé l'arme a gauche depuis hier soir...
ils commencèrent a avancer dans le bar quand quand le rouquin aperçu kaede:
-toi !!dit-il ,en montrant kaede du doigt et en se précipitant vers elle, tu vas me rendre mon argent !!
kaede poussant a ce moment-la haruhisa devant elle dit :
-si tu bas ce type je te rend ton argent sinon tu te barre
-ha oui et moi je me prend des tartes dans la gueule c'est ça? Demanda haruhisa avec un air peu rassuré
-exactement répondirent de concert kaede et le rouquin.
Alors que celui-ci s'élança vers haruhisa en lui lançant un coup de pied latéral,haruhisa le para mais sous le choc tomba en arrière et son adversaire profitant de cette ouverture tenta de lui porter un coup de tanto a la tête que haruhisa esquiva de justesse;alors qu'il se releva un liquide chaud lui coula sur l'œil droit: le coup lui avait éraflait la tête...
c'est a ce moment la qu'il sentit un malaise croitre en lui:c'est la première fois qu'on essayé de le tuer;bien sur il s'était déjà battu mais jamais il ne c'était posé la question si il rentrerait chez lui le soir...
profitant du malaise d'haruhisa ,le rouquin attaqua mais fut stoppé dans sa course par un kunai le visant: kaede commença a crier a haruhisa de réagir mais celui restait droit comme un piquet sans réagir . Au moment ou haruhisa aurait dut prendre le coup ,kaede se précipita et lançant un kunai sur le rouquin et poussant haruhisa puis dit:
-eh oh tu fais quoi ? Mais tu vas te bouger !!!
-....
-aller mais c'est quoi ton problème tu veux vraiment que je te ramasse a la petite cuillère ? (ce que je ne ferais pas évidemment ...)bon aller explose le !! lui dit elle en le poussant en avant.
Haruhisa respira un grand coup et analysa la situation: son sabre en bambou ne lui permettra
ni de provoquer des dégâts importants ni de parer très longtemps de plus dans cet endroit étroit il n'était pas avantagé contre une lame courte..
il se mit en position de garde puis se précipita vers la sortie alors que derrière lui kaede hurlait:
-tu peux pas fuir espèce de traite!!je vais te tuer!!
haruhisa arriva dehors et respira un grand coup,le ciel était étoilé et la nuit tranquille si on ignorait le demi-douzaine de bagarre dans la rue ainsi que les crie s et autres vociférations diverses.
Il avait un plan alors en premier il brisé la garde de son adversaire puis le désarmait et si il fallait mettre un petit coup de kunai il n'hésiterait pas.
Il s'élança vers le rouquin qui réagissant avec une vitesse surprenante para le coup puis d'un coup d'un seul trancha en deux le katana d'haruhisa et lui infligeant en même temps une sérieuse blessure a l'épaule droite. Le sang commençait a couler abondamment et haruhisa voyait trouble quand l'autre s'élança vers lui ,haruhisa se jeta a gauche évitant le coup de justesse .
Le rouquin souriant a pleine dent sortit quelque chose de sa poche: un boule marron de la taille d'une balle de tennis avec une mèche puis sortant un briquet il alluma la mèche et jeta la bombe sur haruhisa celui saisissent l'opportunité attrapa la bombe au vol et en se mettant en position de pitcheur et prenant son élan lance un véritable fastball a la tête de son adversaire celui puis se jette a terre tandis que la bombe explose sur le rouquin qui est projeté sur le blondinet qui était sortit voir la bagarre
-haruhisa!!!mais qu'es ce qui t'as pris tu es vraiment un imbécile t'as même réussis a te faire blesser laisse moi voir !!tandis que kaede examinait son épaule;haruhisa regarda son katana :c'était un cadeau de son maitre de kendo qu'il lui avait offert quand il l'avait battu pour la première...
bon c'est pas trop grave ,on va aller jusqu'à chez moi et je vais te rafistoler! Aller viens dit elle tandis qu'elle prenait congé de ses amis du bar .
Le trainant littéralement jusqu'à chez elle elle dit:
bon écoutes tu passes par la fenêtre et tu m'attends : mon père a dut verrouiller la porte moi je passe par derrière et je prend la trousse de soin et je te rejoint OK?
Prenant son élan haruhisa fit un bon et passa par la fenêtre pour se retrouver dans une pièce plongé dans la pénombre et tout a coup il aperçu un corps gisant trainant par terre .
Au moment ou il commençait a paniquer kaede entra dans la chambre et le vit tétanise devant sa sœur endormie elle lui chuchota :
-c'est quoi ton problème ? Tu fais quoi?
-j'ai crue qu'il lui était arrivé un truc grave!!!
-tu sais je l'ai juste frappé mais pas fort bon viens je te fais un bandage et tu files imagine si elle se réveille !
Après que haruhisa soit partit elle alla se coucher satisfaite qu'il est oublié de recuperé son portefeuille mais sans avoir remarqué que "cet imbécile" avait laissé des traces de sang par terre et sur les draps et aussi elle fut réveillé le lendemain matin par les cris de sa sœur s'imaginant tout ce qui avait pu lui arriver durant la nuit et se demandant combien de personne avaient passé l'arme a gauche depuis hier soir...
Haruhisa- Combattant Débutant
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Localisation : je suis trop fort en camouflage !! mouhahaha !!
Re: Mahou Gakure [RP]
Dans quelle galère me suis-je encore fourré ? Je me retrouve, par je ne sais quel miracle ou catastrophe, à jouer les gardes chiourmes avec un genin. C’est bien ma veine. J’ai jamais aimé être le tuteur des autres. J’ai suffisamment fait suer mes profs pour savoir que je ne veux pas me retrouver à leur place et avoir un élève comme moi. Voire pire d’après le profil qui m’a été dressé au QG de ce type. Enfin, ça c’était avant que je passe au QG, hein. Parce qu’après mon passage dans cet antre maudit, j’ai pas vraiment eu le choix. Ah, vous voulez savoir comment j’en suis arrivé là ? Bon, faisons un retour arrière pour comprendre comment j’ai atterri dans ce sac de nœuds.
Franchement, quand on voit où j’en suis maintenant, on peut dire que je n’ai pas vraiment été inspiré sur ce coup-là.
Si j’avais su ce qui m’attendait, j’aurais pas été aussi sympa…
Evidemment, quand on vous présente les choses sous cet angle, difficile de faire la fine bouche.
Quand ce loustic m’a dit ça, j’aurais mieux fait de prendre mes jambes à mon cou.
Et voilà comment j’ai fini par me retrouver à chapeauter ce genin. Enfin, à ce moment là, je n’avais pas encore mis la main dessus.
Voilà comment je me suis retrouvé à chapeauter Kentaro Satokira.
Je pose ma main sur sa tête et l’incline en arrière pour observer la blessure.
« Pas très joli, ça. Parait que t’es médecin, tu ferais mieux de stopper le saignement rapidement.
_ ‘tain, t’es qui toi ? dit-il en se dégageant.
_ Celui a qui tu dois de ne pas t’être coltiné trois voyous armés.
_ Que… ?
_ Et celui qui doit te surveiller pour pas que tu fasses d’autres conneries.
_ QUOI !!!!! PAS QUESTIONS !!!! J’ai pas besoin d’un chaperon.
_ Le QG est pas de cet avis. Et, je te rassure, ça me fait autant si ce n’est pas plus chier que toi. Alors on va faire simple. Tu te tiens à carreau, tu fais ce que je te dis et d’ici peu on sera débarrassé l’un de l’autre.
_ Même pas en rêve. J’obéis à personne. »
Je respire un grand coup, je me calme. Je chasse de ma tête les images que j’ai de ce Kentaro avec une mâchoire fracturée ou bien avec un bras en moins. Je suis sensé le surveiller, le garder intact, pas de le buter. Je sens que ça va être dur. Très dur. Si j’y vais de front, on avancera pas. Je ne suis pas doué avec la finesse, mais vu qu’il n’a pas l’air d’en être un adepte, ça peut marcher.
« Ben, y aurait bien un moyen. Mais je suis pas sûr que tu seras d’accord.
_ Lequel ? Si ça me permet de me débarrasser de toi, je suis prêt à tout.
_ Nan, ce ne serait pas une bonne idée.
_ Je veux savoir !
_ Bon, bon, calme toi, je vais te le dire.
_ C’est quoi, c’est quoi ?
_ Il faut que tu deviennes chunin. Vu que je le suis aussi, je ne pourrais plus te chaperonner, vu qu’on aura le même grade.
_ Ok, ça marche. Je vais devenir chunin…. On fait comment ?
_ *soupir* On passe l’examen adéquate.
_ Le prochain c’est quand ?
_ Dans peu de temps, à Chikara.
_ …. Hors de question que j’aille à Chikara. J’ai des tas de trucs à faire à Mahou. Je veux pas partir. »
Il commence sérieusement à me gonfler, ce gars ! Allez, t’es à deux doigts de le faire craquer. Encore un petit effort.
« *secouant la tête* Je comprends. Comme tu es faible, tu as peur de ne pas réussir l’examen et tu ne veux pas te taper la honte.
_ Comment ça j’ai peur ? Je…
_ Ne t’en fais pas. Je ne dirais rien à personne. Je ne suis pas comme ça, mais je peux comprendre que ce soit difficile de se lancer dans l’inconnu.
_ Oh ! Toi, ça fait longtemps que tu t’es pas pris une correction. »
Bizarrement, j’ai la très nette impression que, là, je suis très loin de réussir à le convaincre et que je suis plutôt à deux doigts de faire dégénérer cette conversation…
flash-back a écrit:
Après trois petits jours de marche peinarde, j’arrivais enfin à Mahou. Mine de rien, ça faisait du bien de se retrouver chez soi. J’ai hésité quelques instants sur le lieu où je devais me rendre d’abord : le QG, histoire de se débarrasser de cette corvée au plus tôt, le domaine Kaneda, histoire de montrer au vieil homme que j’étais toujours vivant, ou bien le domaine Akamouju, pour foutre mon poing sur la gueule de cet enfoiré de Kana. Les trois propositions présentaient des avantages et des inconvénients.
Finalement, j’ai décidé d’aller d’abord au QG. Ayant horreur des corvées, plutôt que je m’y attèlerais et plutôt j’en finirais.
Franchement, quand on voit où j’en suis maintenant, on peut dire que je n’ai pas vraiment été inspiré sur ce coup-là.
flash-back a écrit:
La dernière fois que j’avais mis les pieds au QG, c’était… je ne m’en souviens même plus, tellement j’ai passé de temps en dehors de Mahou, que ce soit en tant que genin ou en tant que chunin.
J’entrais dans l’imposant bâtiment, toujours aussi moche, d’ailleurs. Il n’y avait pas grand monde dans le hall d’entrée. Je me dirigeais donc vers le bureau de la secrétaire et me présentais. Elle me dit alors d’aller dans le bureau 325, troisième étage, deuxième allée, cinquième bureau. JE crois que j’aurais été capable de deviner, mais, je ne voulais pas me faire remarquer, alors je la remerciais et me dirigeais vers ledit bureau.
Je frappais à la porte et entrais au signal. Je me retrouvais face un type à l’aspect louche qui était plongé dans une pile de papiers. Cet espèce d’abruti me fit patienter une bonne dizaine de minutes, mais, voulant faire bonne figure, je me tins coi.
Si j’avais su ce qui m’attendait, j’aurais pas été aussi sympa…
flash-back a écrit:
« Hisoka Kaneda, je présume ?
_ Vous présumez bien, répondis-je.
_ Vous n’êtes pas facile à joindre, vous savez ?
_ J’avais peut être pas envie d’être joint. Mais je suppose que ça ne vous a pas effleuré l’esprit, ça.
_ Pas le moins du monde. En tant que chunin et ninja de Mahou, vous devez être prêt à rendre service au village à n’importe quel moment.
_ Ouais, c’est ça. Bon, et maintenant que je suis là ?
_ Nous avons deux missions à vous confier. La première est relativement simple et la seconde un peu plus ardue.
_ Génial, des emmerdes au coin de la rue. Allez-y, je vous écoute.
_ Vous devez retrouver un genin et le surveiller, pour éviter qu’il ne commette quelques idioties.
_ Hors de question ! Je refuse de jouer les chaperons.
_ En fait vous n’avez pas vraiment le choix. C’est ça ou bien vous encadrer une équipe de trois genins tout juste sortis de l’académie.
Evidemment, quand on vous présente les choses sous cet angle, difficile de faire la fine bouche.
flash-back a écrit:
_ Cette option n’est pas envisageable.
_ Donc vous chaperonnerez le jeune Kentaro Satokira.
_ Génial. Bon, vous avez quoi comme info sur ce gars là.
_ Une jeune homme blond de dix huit ans, mesurant un mètre quatre vingt-dix et pesant quatre vingt cinq kilos. Profession, si on peut appeler ça comme ça, médecin. Père médecin, mère ancienne assassin devenue apothicaire. Pas de techniques particulières et on ne lui connaît pas d’affinité. A eu quelques démêlés avec les autorités à plusieurs reprises. Têtu et impulsif, c’est la raison qui fait que vous devez le surveiller.
_ Ok. Je sens déjà qu’on va pas s’entendre. Et je le trouve où ce guignol.
_ C’est là le problème. Nous avons perdu sa trace, il y a quelques temps. Dans la périphérie de la sous ville. Quand on sait qu’il a trempé dans des activités peu légales de recherche médicale, vous comprenez notre inquiétude.
_ Et je fais comment pour le trouver ?
_ Vous êtes chunin, non ? Cela ne devrait pas vous poser trop de problèmes.
_ De mieux en mieux. Je suppose que c’est la partie la plus difficile.
_ Erreur. C’est la partie la plus facile.
Quand ce loustic m’a dit ça, j’aurais mieux fait de prendre mes jambes à mon cou.
flash-back a écrit:
_ Vous rigolez, j’espère.
_ En ai-je l’air ? La deuxième partie de votre mission consistera à le faire participer à l’examen chunin qui se déroulera à Chikara. Vu qu’il refuse obstinément, vous allez avoir du pain sur la planche. Et l’échec n’est pas toléré. Vous pouvez disposez. »
Et voilà comment j’ai fini par me retrouver à chapeauter ce genin. Enfin, à ce moment là, je n’avais pas encore mis la main dessus.
flash-back a écrit:
Bien que cela faisait un bail que je n’avais pas mis les pieds à Mahou, je connaissais encore quelques adresses utiles. Notamment celle d’un vieil homme qui connaissait tout sur tout dans Mahou. Je me suis donc rendu chez lui et, après avoir déboursé une somme astronomique, j’avais enfin l’adresse exacte du loustic. Sauf que lorsque je suis arrivé au lieu dit, il n’y avait personne. Bien évidemment. J’ai donc commencé à fureter ici et là, faisant des cercles de plus en plus grands autour de ce qui lui servait de point de chute. Et c’est là que je l’ai trouvé, dans une ruelle face à cinq petites frappes. JE décidais alors de ne pas me montre, histoire de voir ce qu’il valait.
La manière dont il s’occupa du premier voyou était bonne, bien qu’un peu risquée. Lui exploser le poing avec un coup de poing, il ne fallait pas se louper. Un pari risqué que j’appréciais. Il remontait un peu dans mon estime. Juste pour trente secondes. Parce que ce con ne vit pas le poing américain que le deuxième voyou sortit. Résultat il se retrouva avec l’arcade sourcilière explosée. Mais la riposte qui s’en suivit fut impressionnante. Le coup ne semblait pas avoir affecté sa capacité de combat. Lorsque les trois derniers voyous sortirent leurs armes, je décidais d’intervenir. Non pas par bonté d’âme, mais parce que s’il arrivait malheur à ce Kentaro, le QG aurait été capable de dire que c’était de ma faute. Et ça, pas question. Dès qu’ils me virent les trois derniers loubards prirent la fuite.
Visiblement content de lui, il se retourna, me rentra dedans et lâcha :
« Ha bordel, ‘pouvez pas faire attention, un peu ! »
Voilà comment je me suis retrouvé à chapeauter Kentaro Satokira.
Je pose ma main sur sa tête et l’incline en arrière pour observer la blessure.
« Pas très joli, ça. Parait que t’es médecin, tu ferais mieux de stopper le saignement rapidement.
_ ‘tain, t’es qui toi ? dit-il en se dégageant.
_ Celui a qui tu dois de ne pas t’être coltiné trois voyous armés.
_ Que… ?
_ Et celui qui doit te surveiller pour pas que tu fasses d’autres conneries.
_ QUOI !!!!! PAS QUESTIONS !!!! J’ai pas besoin d’un chaperon.
_ Le QG est pas de cet avis. Et, je te rassure, ça me fait autant si ce n’est pas plus chier que toi. Alors on va faire simple. Tu te tiens à carreau, tu fais ce que je te dis et d’ici peu on sera débarrassé l’un de l’autre.
_ Même pas en rêve. J’obéis à personne. »
Je respire un grand coup, je me calme. Je chasse de ma tête les images que j’ai de ce Kentaro avec une mâchoire fracturée ou bien avec un bras en moins. Je suis sensé le surveiller, le garder intact, pas de le buter. Je sens que ça va être dur. Très dur. Si j’y vais de front, on avancera pas. Je ne suis pas doué avec la finesse, mais vu qu’il n’a pas l’air d’en être un adepte, ça peut marcher.
« Ben, y aurait bien un moyen. Mais je suis pas sûr que tu seras d’accord.
_ Lequel ? Si ça me permet de me débarrasser de toi, je suis prêt à tout.
_ Nan, ce ne serait pas une bonne idée.
_ Je veux savoir !
_ Bon, bon, calme toi, je vais te le dire.
_ C’est quoi, c’est quoi ?
_ Il faut que tu deviennes chunin. Vu que je le suis aussi, je ne pourrais plus te chaperonner, vu qu’on aura le même grade.
_ Ok, ça marche. Je vais devenir chunin…. On fait comment ?
_ *soupir* On passe l’examen adéquate.
_ Le prochain c’est quand ?
_ Dans peu de temps, à Chikara.
_ …. Hors de question que j’aille à Chikara. J’ai des tas de trucs à faire à Mahou. Je veux pas partir. »
Il commence sérieusement à me gonfler, ce gars ! Allez, t’es à deux doigts de le faire craquer. Encore un petit effort.
« *secouant la tête* Je comprends. Comme tu es faible, tu as peur de ne pas réussir l’examen et tu ne veux pas te taper la honte.
_ Comment ça j’ai peur ? Je…
_ Ne t’en fais pas. Je ne dirais rien à personne. Je ne suis pas comme ça, mais je peux comprendre que ce soit difficile de se lancer dans l’inconnu.
_ Oh ! Toi, ça fait longtemps que tu t’es pas pris une correction. »
Bizarrement, j’ai la très nette impression que, là, je suis très loin de réussir à le convaincre et que je suis plutôt à deux doigts de faire dégénérer cette conversation…
Seol- TERMINATOR/ Graphiste
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Re: Mahou Gakure [RP]
« C’est bon… Je crois qu’on les a… semer… articule laborieusement Hisoka, hors d’haleine.
_ T’es lourd… On aurait quand même… pu.. Leur rentrer dans le tas ! M’énerve-je.
_ Tu plaisantes ! J’allais pas me coltiner quinze adversaire en même temps ! Me fait-il remarquer.
_ Hé ho ! Tu m’enterres un peu vite, là ! J’en aurais pris la moitié !
_ Ben justement. Avec un boulet dans mes pattes, le résultat était couru d’avant, fait le chunin.
_ Quoi ?! C’est qui que tu traites de boulet, là !
_ C’est de TA faute si ça a tourné au vinaigre !
_ C’est TOI qui a balancé la table en l’air ! L’accuse-je.
_ C’était TON idée !
_ Parce que TU t’es défilé !
_ Parce que TU n’es pas chunin ! »
Nom de nom ! Alors celle-là, c’est la meilleure de l’année ! Ce gros tas de muscle sans cervelle me reproche le début de rixe qu’il a déclenché au resto du vieux débris ! Mais c’est le monde à l’envers, ma parole !
Jugez vous-même : cet imbécile se pointe, se mêle de mes affaires, me provoque pour que je passe son exam’ à la con dont je n’ai absolument rien à faire et, en plus, refuse qu’on règle ça à la baston soi-disant que le Qg lui a interdit de m’abîmer -Comme s’il existait encore des ninjas qui respecte les décisions du Qg, de nos jours… Quoique… Ouais mais non, Kyotsune et Akio sont des exceptions- et qu’en plus, je ne suis même pas chunin ! Si c’est pas de la discrimination, ça !
Et en plus, avec mon stupide serment, je peux même pas l’attaquer, vu que je n’aurai pas la légitime défense pour moi.
Heureusement, un génie comme moi n’est jamais dénué de ressources : je lui ai donc proposé de régler ça au bras de fer : c’est pas de la baston, donc ni lui ni moi n’avions d’excuses. Et puis ses bras comme mes cuisses me font pas peur : c’est juste de la gonflette, tous ça. Rien à voir avec mes muscles en acier trempé !
Aussitôt dit, aussitôt fait. On est retourné au resto du vieux débris lui taxer une table et deux chaises. Ce qui ne lui a pas fait plaisir, vu qu’on était en pleine heure de pointe, mais comme on lui a dit qu’on était en mission pour le Qg, il a fermé sa gueule.
Évidemment, d’entrée de jeu, Hisoka a tenté de me broyer ma pauvre main qui disparaissait dans l’énorme battoir qui lui sert de mimine. De bonne guerre, je lui ai écrasé les orteils de mon talon. Du coup, il m’a balancé la table à la gueule d’un coup de talon. Moi et les morceaux de tables, on a plu pêle-mêle sur les clients aux alentours… Dont un gang de chunin local justement en train de se restaurer. Ces abrutis ont commencé à gueuler et l’un d’eux m’a intimé de m’excuser. Alors que tout était de la faute d’Hisoka, je vous le rappelle !!
J’ai donc fait la seule et unique chose qui m’est parue sensé : fracasser un tabouret sur le crâne de celui qui m’invectivait. Aussitôt, ses deux copains ont voulu me cogner et se sont fait intercepter par une table volante lancée par mon chaperon. Et alors que je voulais profiter de cette diversion, Hisoka m’a attrapé par le col et tiré en arrière tout en lâchant une volée de fumigène.
La dose étant telle qu’on arrivait à peine à respirer. Tout le monde toussait et suffoquait et on y voyait plus rien. Un mouvement de panique s’est déclenché et ça s’est mis à hurler et à bousculer dans tous les sens. Hisoka m’a tiré sur quelques mètres, puis j’ai entendu un grand bruit -genre roches brisés…- et un souffle de vent passa à travers le grand trou dans le mur du resto.
Là, le proprio a crié aux vandales, à l’assassin, terroristes et autres conneries du genre, imités par nos ex-agresseurs. De la foule agglutinée sont sorti une demi-douzaine de types avec le même genre d’insigne que les rigolos du resto brodé sur leur vêtement. La dessus, alors que j’optais pour leur foncer dans le tas, Hisoka m’a soulevé et on s’est carapaté à toute vitesse. Tu parles d’un chunin !
Et en plus, il ose dire que tout ça, c’est de ma faute !
« Puis d’abord, qu’est-ce qui t’as pris de fracasser le tabouret sur le crâne de ce type ?! Tu m’avais dit que t’avais prêté serment et que tu ne pouvais pas attaquer ! » Renchérit Hisoka
Mais c’est qu’il cherche la petite bête en plus !
« Ben… Postillonner sur les gens, c’est pas une forme d’agression, peut-être ?!
_ Ben non !
_ Ah. … Hum… Ben j’ai cru qu’il me lançait une technique suiton, je me suis senti menacé et j’ai réagis, voilà tout. »
Là, Hisoka fait tout à coup une drôle de tronche. Un peu dans le même genre que celles que faisaient mes profs, à l’académie. Et puis il dégaine son arme rustique en un éclair et pulvérise la fontaine juste à côté de nous en hurlant « Il m’énerve !! ». Alors que j’allais lui faire remarquer que c’était plutôt à moi d’être énervé vu les emmerdes qu’il m’attirait, un membre de la police Mahousarde courut vers nous en hurlant au vandale et tout le baratin habituel, rameutant ses collègues et nous forçant à fuir une nouvelle fois.
Trois quart d’heure, on reprend notre petite discussion derrière l’abris relatif d’un mur en ruine, en bordure d’un terrain vague.
« Et maintenant, direction le Qg, et tu vas t’inscrire à cet exam’ ! Grommelle Hisoka.
_ Dans tes rêves ! J’ai plus important à faire ici !
_ De toute façon, je ne te quitte pas d’une semelle avant que tu ne soit passer avant.
_ ça va pas la tête ! Tu fous le boxon partout sur ton chemin !
_ « JE » fous le boxon sur mon chemin ?!
_ On s’est fait courser de la périphérie de la sous-ville jusqu’à la grande place puis de la grande place jusqu’ici ! Une journée pareille ne m’était plus arrivé depuis qu’on m’a demandé de faire équipe avec les autres guignols pour retrouver l’aut’ foutue boule de poils !
_ Parce que c’est pas la première fois que ce genre de chose t’arrive ?!
_ Me regarde pas comme ça ! C’est pas non plus mon train-train habituel !
_ Ouais, ben moi je revis pas ça une seconde fois, alors tu t’inscris à l’exam’, tu passes chuunin et on se sépare aussi sec, ça vaudra mieux pour nous deux.
_ Je ne te le fais pas dire ! »
Vlan ! C’tte brute me file une beigne !
« Non mais ça va pas la tête !
_ Tu l’as pas volé, celle-là.
_ Et celle-là, tu crois que je l’ai volé, peut-être ! »
Et je lui décoche un coup de pied dans le tibia. Il riposte par un coup de poing sur le sommet du crâne, je le lui rend dans les dents et il me soulève, me fait passer par-dessus son épaule et je finis encastrer dans le mur.
« Non mais ! Lâche le chunin.
_ Tricheur… »
C’est un peu facile, ça ! Est-ce que je peux le soulever et le balancer comme ça, moi, hein ? Non ! Donc il triche, voilà tout !
« Et maintenant, tu vas t’inscrire !
_ Nan ! *Vlan !* Aïe !
_ Si !
_ Nan ! *Re-Vlan !* Aïe !
_ Oh que si !
_ Nan ! *Re-vlan bis !* Aïe !
_ Et je te dis que si !
_ Ok, c’est bon, je vais y aller… »
Ce revirement ne me ressemble certes pas mais je venais de comprendre un truc : j’allais avoir du mal à poursuivre mon Super Plan® Infaillible™ avec cette catastrophe ambulante bien décidé à me suivre comme mon ombre. Donc je me suis fait une raison : je vais à l’exam’ à Chikara avec lui, je le sème sur place et je reviens ici ! Vite fait, bien fait ! Un plan comme je les aime. En plus, vu le bestiau, ça va marcher comme sur des roulettes, c’est sûr !
*Vlan !*
« Aïeeeuh ! Mais pourquoi tu m’as frappé ?! J’t’ai dit que j’y allais !
_ Ben oui, mais ça défoule. »
Étant enfin arrivé à un accord, nous nous remettons en route, direction le Qg, cette fois. Et sans incident ou presque : juste qu’Hisoka s’est fait choper par la police Mahousarde pour la fontaine brisée. Ce qui du coup, me laisse les coudées franches pour mon inscription.
Arrivé dans le bâtiment principal, je suis les petites pancartes « Inscription à l’examen chunin » jusqu’à la salle d’inscription. Il n’y a pas vraiment foule et je me dirige vers un guichet libre.
« Salut, lance-je à l’employé en poste, je viens pour m’inscrire à l’exam’ !
_ Très bien, très bien. Alors tenez, voici pour vous.
_ Qu’est-ce que c’est ?
_ Rien du tout, il faut répondre à quelques questions et…
_ Quoi ?! Un questionnaire d’entré de jeu ! A les vaches, z’y vont pas de main morte !
_ Mais non, c’est…
_ J’espère au moins que c’est un QCM, c’est quand même plus facile.
_ Mais puisque…
_ Puis d’abord, ça rime à quoi un examen écrit ! On peut pas être shinobi et analphabète, peut-être ?!
_ Mais…
_ Ouais, ben ton questionnaire pourrave, tu peux te le garder, j’en veux pas !
_ Non, non, c’est…
_ Hors de question que je me tape une rédac’ écrite ! J’suis shinobi et médecin, moi, pas écrivain !
_ Mais du calme…
_ Puis je trouve ça honteux de recaler les gens pour une dissert’ ! C’est quoi que vous voulez ? Une armée de tueurs ou de premiers de la classe binoclards ?!
_ Mais…
_ Donne moi les noms des examinateurs, j’vais aller leur dire deux mots, moi !
_ Mais c’est juste une fiche d’information à remplir… C’est administratif…
_ Ouais, ben !! … Administratif ?
_ Oui, ça n’a pas vraiment de rapport avec l’examen.
_ Ben fallait le dire tout de suite !
_ Mais…
_ Bon allez, file-moi ça !
_ Tenez, rapportez-la moi dûment remplie et vous serez inscrit.
_ ça roule. … Hum… Quoique… Et si y’a des infos que je ne souhaite pas transmettre ? Ou que je veuille participez de façon incognito ?
_ Hé bien… Du moment que vous signez la décharge en cas d’accident, c’est tous ce qui nous intéresse.
_ Ok, je ramène ça dans cinq minutes. »
Je m’éloigne de quelques pas et m’assied sur un banc. J’avais pris ma décision.
C’est bien connu, il n’y a que trois types de personnes qui réussissent à l’exam’. Ceux qu’ont une tête qui revient aux examinateurs, ceux dont les parents sont importants ou bien qui ont payé un solide pot-de-vin. Et enfin, une très rare minorité qui l’obtient à la dure, pour leur capacité.
Or même si le but premier de mon voyage est de semer mon garde-chiourme, quitte à faire le déplacement jusqu’à Chikara, autant tenter de passer pour de bon ce fichu exam’. Mais si je dois l’obtenir, j’aime autant le mériter pour mes capacités propres plutôt que par le simple fait d’être le fils de l’un des meilleurs shinobis-médecins de Yuukan !
Conséquence : inutile de divulguer quoi que ce soit de superflu sur moi ou ma famille. Ainsi que de signer par mon nom, bien évidemment.
Bon, ben reste plus qu’à remplir ce foutu formulaire. Alors, voyons, voyons…
Nom ? Je ne connais pas mon nom, je suis un pauvre orphelin… Risible. C’est pas tes oignons ! Trop agressif… Désolé, suite à une amnésie partielle, je ne m’en souviens pas… Pas crédible… Bof, on y reviendra.
Prénom ? Kentaro, le seul et l’unique, l’inimitable, l’inégalable et le meilleurs ! Ouais, faut que ça en jette !
Age : dix-huit piges ! Et ouais, j’suis majeur et libre de mes actes.
Village d’origine : Mahou, le village dirigé par un conseil de vieux croulants inaptes au pouvoir, complètement gagas et peu dignes de confiance !! Hum… ils pourraient mal le prendre, s’ils l’apprennent.
Groupe Sanguin : C’est quoi, ce merdier ? En quoi ça les regarde ?
Grade/profession père : Aucun intérêt, il est pas important et il peut pas payer de pot-de-vins !
Grade/profession mère : Idem !
Veuillez signer… blablabla… soins… blablabla… Blessures graves… blablabla… Bien sûr que non, je préfère qu’on me laisse me vider de mon sang si je suis blessé… Bande de crétins !
Blablabla… vous allez tous crever, c’est indiqué alors venez pas nous faire un procès… blablabla… Marrant, ça. Y’en a qu’on trop lu de romans de baston…
Bon, quelques minutes plus tard, j’ai enfin réussi à remplir le formulaire d’une façon qui me convienne parfaitement. Je rend la feuille à l’employé et ressort du Qg, où je retrouve Hisoka.
« Alors ? C’est fait ?
_ Ouais ! En route pour Chikara. »
_ T’es lourd… On aurait quand même… pu.. Leur rentrer dans le tas ! M’énerve-je.
_ Tu plaisantes ! J’allais pas me coltiner quinze adversaire en même temps ! Me fait-il remarquer.
_ Hé ho ! Tu m’enterres un peu vite, là ! J’en aurais pris la moitié !
_ Ben justement. Avec un boulet dans mes pattes, le résultat était couru d’avant, fait le chunin.
_ Quoi ?! C’est qui que tu traites de boulet, là !
_ C’est de TA faute si ça a tourné au vinaigre !
_ C’est TOI qui a balancé la table en l’air ! L’accuse-je.
_ C’était TON idée !
_ Parce que TU t’es défilé !
_ Parce que TU n’es pas chunin ! »
Nom de nom ! Alors celle-là, c’est la meilleure de l’année ! Ce gros tas de muscle sans cervelle me reproche le début de rixe qu’il a déclenché au resto du vieux débris ! Mais c’est le monde à l’envers, ma parole !
Jugez vous-même : cet imbécile se pointe, se mêle de mes affaires, me provoque pour que je passe son exam’ à la con dont je n’ai absolument rien à faire et, en plus, refuse qu’on règle ça à la baston soi-disant que le Qg lui a interdit de m’abîmer -Comme s’il existait encore des ninjas qui respecte les décisions du Qg, de nos jours… Quoique… Ouais mais non, Kyotsune et Akio sont des exceptions- et qu’en plus, je ne suis même pas chunin ! Si c’est pas de la discrimination, ça !
Et en plus, avec mon stupide serment, je peux même pas l’attaquer, vu que je n’aurai pas la légitime défense pour moi.
Heureusement, un génie comme moi n’est jamais dénué de ressources : je lui ai donc proposé de régler ça au bras de fer : c’est pas de la baston, donc ni lui ni moi n’avions d’excuses. Et puis ses bras comme mes cuisses me font pas peur : c’est juste de la gonflette, tous ça. Rien à voir avec mes muscles en acier trempé !
Aussitôt dit, aussitôt fait. On est retourné au resto du vieux débris lui taxer une table et deux chaises. Ce qui ne lui a pas fait plaisir, vu qu’on était en pleine heure de pointe, mais comme on lui a dit qu’on était en mission pour le Qg, il a fermé sa gueule.
Évidemment, d’entrée de jeu, Hisoka a tenté de me broyer ma pauvre main qui disparaissait dans l’énorme battoir qui lui sert de mimine. De bonne guerre, je lui ai écrasé les orteils de mon talon. Du coup, il m’a balancé la table à la gueule d’un coup de talon. Moi et les morceaux de tables, on a plu pêle-mêle sur les clients aux alentours… Dont un gang de chunin local justement en train de se restaurer. Ces abrutis ont commencé à gueuler et l’un d’eux m’a intimé de m’excuser. Alors que tout était de la faute d’Hisoka, je vous le rappelle !!
J’ai donc fait la seule et unique chose qui m’est parue sensé : fracasser un tabouret sur le crâne de celui qui m’invectivait. Aussitôt, ses deux copains ont voulu me cogner et se sont fait intercepter par une table volante lancée par mon chaperon. Et alors que je voulais profiter de cette diversion, Hisoka m’a attrapé par le col et tiré en arrière tout en lâchant une volée de fumigène.
La dose étant telle qu’on arrivait à peine à respirer. Tout le monde toussait et suffoquait et on y voyait plus rien. Un mouvement de panique s’est déclenché et ça s’est mis à hurler et à bousculer dans tous les sens. Hisoka m’a tiré sur quelques mètres, puis j’ai entendu un grand bruit -genre roches brisés…- et un souffle de vent passa à travers le grand trou dans le mur du resto.
Là, le proprio a crié aux vandales, à l’assassin, terroristes et autres conneries du genre, imités par nos ex-agresseurs. De la foule agglutinée sont sorti une demi-douzaine de types avec le même genre d’insigne que les rigolos du resto brodé sur leur vêtement. La dessus, alors que j’optais pour leur foncer dans le tas, Hisoka m’a soulevé et on s’est carapaté à toute vitesse. Tu parles d’un chunin !
Et en plus, il ose dire que tout ça, c’est de ma faute !
« Puis d’abord, qu’est-ce qui t’as pris de fracasser le tabouret sur le crâne de ce type ?! Tu m’avais dit que t’avais prêté serment et que tu ne pouvais pas attaquer ! » Renchérit Hisoka
Mais c’est qu’il cherche la petite bête en plus !
« Ben… Postillonner sur les gens, c’est pas une forme d’agression, peut-être ?!
_ Ben non !
_ Ah. … Hum… Ben j’ai cru qu’il me lançait une technique suiton, je me suis senti menacé et j’ai réagis, voilà tout. »
Là, Hisoka fait tout à coup une drôle de tronche. Un peu dans le même genre que celles que faisaient mes profs, à l’académie. Et puis il dégaine son arme rustique en un éclair et pulvérise la fontaine juste à côté de nous en hurlant « Il m’énerve !! ». Alors que j’allais lui faire remarquer que c’était plutôt à moi d’être énervé vu les emmerdes qu’il m’attirait, un membre de la police Mahousarde courut vers nous en hurlant au vandale et tout le baratin habituel, rameutant ses collègues et nous forçant à fuir une nouvelle fois.
Trois quart d’heure, on reprend notre petite discussion derrière l’abris relatif d’un mur en ruine, en bordure d’un terrain vague.
« Et maintenant, direction le Qg, et tu vas t’inscrire à cet exam’ ! Grommelle Hisoka.
_ Dans tes rêves ! J’ai plus important à faire ici !
_ De toute façon, je ne te quitte pas d’une semelle avant que tu ne soit passer avant.
_ ça va pas la tête ! Tu fous le boxon partout sur ton chemin !
_ « JE » fous le boxon sur mon chemin ?!
_ On s’est fait courser de la périphérie de la sous-ville jusqu’à la grande place puis de la grande place jusqu’ici ! Une journée pareille ne m’était plus arrivé depuis qu’on m’a demandé de faire équipe avec les autres guignols pour retrouver l’aut’ foutue boule de poils !
_ Parce que c’est pas la première fois que ce genre de chose t’arrive ?!
_ Me regarde pas comme ça ! C’est pas non plus mon train-train habituel !
_ Ouais, ben moi je revis pas ça une seconde fois, alors tu t’inscris à l’exam’, tu passes chuunin et on se sépare aussi sec, ça vaudra mieux pour nous deux.
_ Je ne te le fais pas dire ! »
Vlan ! C’tte brute me file une beigne !
« Non mais ça va pas la tête !
_ Tu l’as pas volé, celle-là.
_ Et celle-là, tu crois que je l’ai volé, peut-être ! »
Et je lui décoche un coup de pied dans le tibia. Il riposte par un coup de poing sur le sommet du crâne, je le lui rend dans les dents et il me soulève, me fait passer par-dessus son épaule et je finis encastrer dans le mur.
« Non mais ! Lâche le chunin.
_ Tricheur… »
C’est un peu facile, ça ! Est-ce que je peux le soulever et le balancer comme ça, moi, hein ? Non ! Donc il triche, voilà tout !
« Et maintenant, tu vas t’inscrire !
_ Nan ! *Vlan !* Aïe !
_ Si !
_ Nan ! *Re-Vlan !* Aïe !
_ Oh que si !
_ Nan ! *Re-vlan bis !* Aïe !
_ Et je te dis que si !
_ Ok, c’est bon, je vais y aller… »
Ce revirement ne me ressemble certes pas mais je venais de comprendre un truc : j’allais avoir du mal à poursuivre mon Super Plan® Infaillible™ avec cette catastrophe ambulante bien décidé à me suivre comme mon ombre. Donc je me suis fait une raison : je vais à l’exam’ à Chikara avec lui, je le sème sur place et je reviens ici ! Vite fait, bien fait ! Un plan comme je les aime. En plus, vu le bestiau, ça va marcher comme sur des roulettes, c’est sûr !
*Vlan !*
« Aïeeeuh ! Mais pourquoi tu m’as frappé ?! J’t’ai dit que j’y allais !
_ Ben oui, mais ça défoule. »
Étant enfin arrivé à un accord, nous nous remettons en route, direction le Qg, cette fois. Et sans incident ou presque : juste qu’Hisoka s’est fait choper par la police Mahousarde pour la fontaine brisée. Ce qui du coup, me laisse les coudées franches pour mon inscription.
Arrivé dans le bâtiment principal, je suis les petites pancartes « Inscription à l’examen chunin » jusqu’à la salle d’inscription. Il n’y a pas vraiment foule et je me dirige vers un guichet libre.
« Salut, lance-je à l’employé en poste, je viens pour m’inscrire à l’exam’ !
_ Très bien, très bien. Alors tenez, voici pour vous.
_ Qu’est-ce que c’est ?
_ Rien du tout, il faut répondre à quelques questions et…
_ Quoi ?! Un questionnaire d’entré de jeu ! A les vaches, z’y vont pas de main morte !
_ Mais non, c’est…
_ J’espère au moins que c’est un QCM, c’est quand même plus facile.
_ Mais puisque…
_ Puis d’abord, ça rime à quoi un examen écrit ! On peut pas être shinobi et analphabète, peut-être ?!
_ Mais…
_ Ouais, ben ton questionnaire pourrave, tu peux te le garder, j’en veux pas !
_ Non, non, c’est…
_ Hors de question que je me tape une rédac’ écrite ! J’suis shinobi et médecin, moi, pas écrivain !
_ Mais du calme…
_ Puis je trouve ça honteux de recaler les gens pour une dissert’ ! C’est quoi que vous voulez ? Une armée de tueurs ou de premiers de la classe binoclards ?!
_ Mais…
_ Donne moi les noms des examinateurs, j’vais aller leur dire deux mots, moi !
_ Mais c’est juste une fiche d’information à remplir… C’est administratif…
_ Ouais, ben !! … Administratif ?
_ Oui, ça n’a pas vraiment de rapport avec l’examen.
_ Ben fallait le dire tout de suite !
_ Mais…
_ Bon allez, file-moi ça !
_ Tenez, rapportez-la moi dûment remplie et vous serez inscrit.
_ ça roule. … Hum… Quoique… Et si y’a des infos que je ne souhaite pas transmettre ? Ou que je veuille participez de façon incognito ?
_ Hé bien… Du moment que vous signez la décharge en cas d’accident, c’est tous ce qui nous intéresse.
_ Ok, je ramène ça dans cinq minutes. »
Je m’éloigne de quelques pas et m’assied sur un banc. J’avais pris ma décision.
C’est bien connu, il n’y a que trois types de personnes qui réussissent à l’exam’. Ceux qu’ont une tête qui revient aux examinateurs, ceux dont les parents sont importants ou bien qui ont payé un solide pot-de-vin. Et enfin, une très rare minorité qui l’obtient à la dure, pour leur capacité.
Or même si le but premier de mon voyage est de semer mon garde-chiourme, quitte à faire le déplacement jusqu’à Chikara, autant tenter de passer pour de bon ce fichu exam’. Mais si je dois l’obtenir, j’aime autant le mériter pour mes capacités propres plutôt que par le simple fait d’être le fils de l’un des meilleurs shinobis-médecins de Yuukan !
Conséquence : inutile de divulguer quoi que ce soit de superflu sur moi ou ma famille. Ainsi que de signer par mon nom, bien évidemment.
Bon, ben reste plus qu’à remplir ce foutu formulaire. Alors, voyons, voyons…
Nom ? Je ne connais pas mon nom, je suis un pauvre orphelin… Risible. C’est pas tes oignons ! Trop agressif… Désolé, suite à une amnésie partielle, je ne m’en souviens pas… Pas crédible… Bof, on y reviendra.
Prénom ? Kentaro, le seul et l’unique, l’inimitable, l’inégalable et le meilleurs ! Ouais, faut que ça en jette !
Age : dix-huit piges ! Et ouais, j’suis majeur et libre de mes actes.
Village d’origine : Mahou, le village dirigé par un conseil de vieux croulants inaptes au pouvoir, complètement gagas et peu dignes de confiance !! Hum… ils pourraient mal le prendre, s’ils l’apprennent.
Groupe Sanguin : C’est quoi, ce merdier ? En quoi ça les regarde ?
Grade/profession père : Aucun intérêt, il est pas important et il peut pas payer de pot-de-vins !
Grade/profession mère : Idem !
Veuillez signer… blablabla… soins… blablabla… Blessures graves… blablabla… Bien sûr que non, je préfère qu’on me laisse me vider de mon sang si je suis blessé… Bande de crétins !
Blablabla… vous allez tous crever, c’est indiqué alors venez pas nous faire un procès… blablabla… Marrant, ça. Y’en a qu’on trop lu de romans de baston…
Bon, quelques minutes plus tard, j’ai enfin réussi à remplir le formulaire d’une façon qui me convienne parfaitement. Je rend la feuille à l’employé et ressort du Qg, où je retrouve Hisoka.
« Alors ? C’est fait ?
_ Ouais ! En route pour Chikara. »
Kentaro- Combattant Débutant
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Localisation : Muahaha !
Re: Mahou Gakure [RP]
-Je ne veux PAS y aller ! Isasu-Sensei ! Mais lâchez-moi !
-Non non non !!! C'est pour ton bien !!! Et en outre, cela nous fera voir du pays à tout deux !!!
-Mais j'veux pas !
-Mais moi je veux !!! Le débat est donc clos !!!
-C'est pas aussi simple ! Mais lâchez-moiiiii !
Kaede avait beau se débattre, mordre, taper dans tous les sens s'agriper à tout ce qui passait, la main d'Isasu sur son avant-bras ne semblait pas vouloir céder. Et son sensei l'emmenait, inéxorablement, vers le QG. Plus précisement, au bureau des inscriptions pour l'examen chuunin se passant dans quelques jours à Chikara. Rempli d'une bande de genin grouillants et bruyants, heureux de s'inscrire à un examen qui les forceraient à faire un pénible voyage jusqu'à Chikara-la-ville-des-brutes pour passer trois ou quatre épreuves miteuses destinées à les épuiser physiquement et mentalement, à les faire aller jusqu'au bout de même pour une veste à la con qui les désigneraient comme étant chunnin et leur donnerait le droit d'aller se faire pouiller gaiement à l'extérieur du village, plutôt qu'à l'intérieur. Et c'est seulement arrivé devant le guichet qu'Isasu se décida à la lâcher... pour prendre une fiche d'inscription et la fourrer d'autorité dans la petite main blanche de la genin. Qui la déchira avec minutie, imaginant que la tête d'Isasu et la feuille de papier ne faisaient qu'un.
-J'irais pas.
-Mais ça me ferait de la peine, Kae-chan !!!
-M'en fout.
-Tu ne passeras jamais chunin alors !!!
-M'en fout.
-Et comment tu comptes passer Kage ???
-M'... j'trouverais un moyen. Pis j'peux passer chuunin, mais pas MAINTENANT, non ?
-C'est le moment ou jamais !!!
-J'ai pas envie. J'ai d'autres projets.
-Serais-tu une genin médiocre ??? J'aurais cru mieux de toi !!!
-Je ne céderais pas, Isa-San.
-... Tu sais que même Haruhisa et Kentaro y vont ?
-...
-...
-...
-...
-... donnez-moi une de ces fiches.
Isasu poussa un cri de victoire en virvoltant sur lui-même. Kaede recula prestement pour éviter un coup d'ombrelle, et passa une main lasse sur son visage en observant le type en kimono bleu ciel et kaki qui lui servait de professeur. Sérieusement, le paternel n'aurait pas pu trouver mieux ? Elle jura ebntre ses dents en pensant à l'auteur de ses jours puis attrappa la fiche que la fille, derrière son guichet, lui tentait avec un sourire des plus niais. Le monde était rempli de gens énervants.
-Je suis si fier de toi, ma Kae-Chan !
-Oh ça va, hein, 'me faite pas changer d'avis.
Sortant de sa sacoche un pinceau, la jeune genin commença à remplir les espaces vides. Nom, prénom... 'fallait que ça impressionne un tant soit peu. Elle avait l'habitude d'utiliser le nom de son oncle. Ce n'était pas comme si c'était un mensonge, puisque c'était le nom de sa mère... si ? Tant pis. Age... groupe sanguin...
-Mais de quoi j'me mêle ? Tsss...
-Ca veut dire que tu l'ignores, Kae-chan ???
-Pas du tout ! Je suis... aheum... 'fin ça vous regarde pas vous, juste les types qui vont se farcir la lecture de ces stupides fiches.
Affinité...
-... ne pas déchirer ce paper. Ne pas déchirer ce papier... rgnnnn !
Professions des parents... autorisation à se faire soigner... et à ne pas engager de poursuite. Résister à la tentation...
-Voilà.
Kaede tendit avec désinvolture le papier rempli à la fille derrière le guichet. Ne même pas songer à le lui faire avaler. Trop tard ? Ne pas le faire alors.
-N'empêche que je le sens pas.
-Mais si, tu verras !!! Ca va être une expérienc hyper enrichissante !!! J'i hâte d'y être !!!
-C'est moi qui passe ce foutu exam, pas vous.
-Ah oui, c'est vrai !!!
-...
-Bon, rentre chez toi préparer tes affaires, nous partons demain !!!
-Quoi ?! Non mais ça va pas la tête ?! On est pas si pressé !
-Hé bien... on ne va pas faire attendre notre accompagnateur quand même !!!
-De quoi ?
-Nous partons avec un Chunin dénommé Hisoka et deux de tes amis !!!
-De mes quoi ? Je vois pas...
-Mais si !!! Haruhisa et Kentaro !!!
-Putain, dès le départ ça s'annonce mal...
-Non non non !!! C'est pour ton bien !!! Et en outre, cela nous fera voir du pays à tout deux !!!
-Mais j'veux pas !
-Mais moi je veux !!! Le débat est donc clos !!!
-C'est pas aussi simple ! Mais lâchez-moiiiii !
Kaede avait beau se débattre, mordre, taper dans tous les sens s'agriper à tout ce qui passait, la main d'Isasu sur son avant-bras ne semblait pas vouloir céder. Et son sensei l'emmenait, inéxorablement, vers le QG. Plus précisement, au bureau des inscriptions pour l'examen chuunin se passant dans quelques jours à Chikara. Rempli d'une bande de genin grouillants et bruyants, heureux de s'inscrire à un examen qui les forceraient à faire un pénible voyage jusqu'à Chikara-la-ville-des-brutes pour passer trois ou quatre épreuves miteuses destinées à les épuiser physiquement et mentalement, à les faire aller jusqu'au bout de même pour une veste à la con qui les désigneraient comme étant chunnin et leur donnerait le droit d'aller se faire pouiller gaiement à l'extérieur du village, plutôt qu'à l'intérieur. Et c'est seulement arrivé devant le guichet qu'Isasu se décida à la lâcher... pour prendre une fiche d'inscription et la fourrer d'autorité dans la petite main blanche de la genin. Qui la déchira avec minutie, imaginant que la tête d'Isasu et la feuille de papier ne faisaient qu'un.
-J'irais pas.
-Mais ça me ferait de la peine, Kae-chan !!!
-M'en fout.
-Tu ne passeras jamais chunin alors !!!
-M'en fout.
-Et comment tu comptes passer Kage ???
-M'... j'trouverais un moyen. Pis j'peux passer chuunin, mais pas MAINTENANT, non ?
-C'est le moment ou jamais !!!
-J'ai pas envie. J'ai d'autres projets.
-Serais-tu une genin médiocre ??? J'aurais cru mieux de toi !!!
-Je ne céderais pas, Isa-San.
-... Tu sais que même Haruhisa et Kentaro y vont ?
-...
-...
-...
-...
-... donnez-moi une de ces fiches.
Isasu poussa un cri de victoire en virvoltant sur lui-même. Kaede recula prestement pour éviter un coup d'ombrelle, et passa une main lasse sur son visage en observant le type en kimono bleu ciel et kaki qui lui servait de professeur. Sérieusement, le paternel n'aurait pas pu trouver mieux ? Elle jura ebntre ses dents en pensant à l'auteur de ses jours puis attrappa la fiche que la fille, derrière son guichet, lui tentait avec un sourire des plus niais. Le monde était rempli de gens énervants.
-Je suis si fier de toi, ma Kae-Chan !
-Oh ça va, hein, 'me faite pas changer d'avis.
Sortant de sa sacoche un pinceau, la jeune genin commença à remplir les espaces vides. Nom, prénom... 'fallait que ça impressionne un tant soit peu. Elle avait l'habitude d'utiliser le nom de son oncle. Ce n'était pas comme si c'était un mensonge, puisque c'était le nom de sa mère... si ? Tant pis. Age... groupe sanguin...
-Mais de quoi j'me mêle ? Tsss...
-Ca veut dire que tu l'ignores, Kae-chan ???
-Pas du tout ! Je suis... aheum... 'fin ça vous regarde pas vous, juste les types qui vont se farcir la lecture de ces stupides fiches.
Affinité...
-... ne pas déchirer ce paper. Ne pas déchirer ce papier... rgnnnn !
Professions des parents... autorisation à se faire soigner... et à ne pas engager de poursuite. Résister à la tentation...
-Voilà.
Kaede tendit avec désinvolture le papier rempli à la fille derrière le guichet. Ne même pas songer à le lui faire avaler. Trop tard ? Ne pas le faire alors.
-N'empêche que je le sens pas.
-Mais si, tu verras !!! Ca va être une expérienc hyper enrichissante !!! J'i hâte d'y être !!!
-C'est moi qui passe ce foutu exam, pas vous.
-Ah oui, c'est vrai !!!
-...
-Bon, rentre chez toi préparer tes affaires, nous partons demain !!!
-Quoi ?! Non mais ça va pas la tête ?! On est pas si pressé !
-Hé bien... on ne va pas faire attendre notre accompagnateur quand même !!!
-De quoi ?
-Nous partons avec un Chunin dénommé Hisoka et deux de tes amis !!!
-De mes quoi ? Je vois pas...
-Mais si !!! Haruhisa et Kentaro !!!
-Putain, dès le départ ça s'annonce mal...
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
(Sieg) Eh bien tu vois, être chunin te procure des privilèges non négligeables. Grâce à ta position, l'administration te laisse accéder à cet endroit et te permet même d'y rester toute la nuit pour étudier des dossiers indisponibles pour le citoyen lambda. Et dis toi que si tu faisais quelques efforts pour passer junin, tu n'aurais même pas à endurer le parcours du combattant qu'est la bureaucratie mahousarde.
(Ryo) C'est ça... trouve toi quelqu'un de mieux loti, ça nous arrangera tous deux. En attendant, tu peux enfin me dire le nom du bonhomme dont on doit retrouver la trace?
-Bragosh Hakodate.
-....Hakodate... c'est le kage ça, non?
-Il est encore en vie? Euh... oh... alors oui, ça doit être lui je suppose.
-Et pourquoi cherches-tu des informations sur un cousin du kage dont t'as perdu la trace il y a 50 ans?
-N'étant pas encore né, je n'ai pas pu en perdre la trace...
-C'est pas une réponse...
-Le reste, tu l'apprendras seulement en temps voulu. Ce qui ne devrait plus tarder, alors prends ton mal en patience. Je te croyais moins curieux que ça petit moine...
-Fais comme tu veux, c'est juste que devoir éplucher des rapports de mission ainsi que la totalité des archives d'il y a un demi siècle avec pour seul élément de recherche un nom...
-Hum. Oui, bien sûr, cela risque d'être fastidieux. Peut être devrais-je...
Je laissai Siegfried se plonger librement dans ses réflexions, et jetai un coup d'œil tout autour de moi, balayant du regard la vaste salle dans laquelle nous nous trouvions: une annexe de la bibliothèque du QG mahousard, servant comme vous l'avez entendu d'archives du village. Bien sûr, on ne m'avait pas laissé l'accès aux documents les plus confidentiels et autres témoignages de magouilles politiques en tout genre, mais cela n'avait à priori rien à voir avec ce que Siegfried me faisait chercher. Enfin, c'était ce que je souhaitais: pas envie de me retrouver entrainé dans une histoire pas possible... mais je ne pensais pas que Sieg prévoyait quelque chose de si gros. Du moins pas avec moi dans le script, il avait certainement remarqué que ça ne tiendrait pas longtemps la route.
Non, moi je suis bien plus performant pour parcourir une foule de documents en un temps record et sans rien laisser de coté. Pas du même registre que les jutsu apocalyptiques, mais ça sert aussi. En plus, Siegfried n'avait jamais réussi à accéder à cette salle, malgré son statut de rongeur facile à planquer. Je lui servait donc de passeport, même s'il m'exploitait un peu plus au passage. Et là, j'avais largement de quoi faire pour un bon moment: des rangées de livres et dossiers comprenant des rapports de mission tous rangs confondus. Je ne sais même plus combien de descriptifs héroïques de mission périlleuses j'ai déjà parcouru.
La plupart des rapports sont fais de manière à bien mettre en valeur les individus concernés, dans l'espoir d'une promotion rapide. Et ce parfois même en ce qui concerne les universels sauvetages de chat perchés sur des arbres (c'est une mission de pompier ce truc).
(Sieg) Pour le moment, sache juste que l'homme que je cherche a disparu de la circulation lors d'une mission. S'il est mort ou autre chose, je n'en sais rien, mais à en croire mes sources il s'est plutôt évaporé dans la nature. Au moment de sa disparition, il possédait un objet très particulier qui appartenait à mes ancêtres, et que j'aimerais bien récupérer.
-C'est tout?
-Je pense que là, tu connais tout à part les détails, non?
-Magnifique... une flopée d'informations qui ne me servent à rien. Remarque si, on pourrait consulter la rubrique nécrologique si le village le croit mort. Les listes de passage à l'académie aussi... encore qu'il peut très bien avoir eu son diplôme à 10 ou 30 ans et partir à 60 ans. Tu sais quel âge il avait il y a 50 ans? Son grade? Autre chose utile, cette fois?
-Hum... eh bien, je n'étais pas encore né à ce moment, donc je ne connais cette affaire que par l'intermédiaire de mon inten...
-Ca veut dire non?
-Oui.
-Bon...
Ca allait prendre pas mal de temps. Et en effet, après avoir passé sept longues soirées -absolument pas consécutives bien sûr- sur l'affaire, nous n'avions rien trouvé d'utile. Du moins, pas pour Siegfried: en avalant des rapports à la chaîne, je profitais tout de même de l'expérience (et des erreurs) d'un sacré paquet de shinobis et apprenais des anecdotes vieilles d'un demi siècle (semblerait qu'un papy Korove ait commercialisé un "Afro-disiaque", shampooing qui avait fait fureur un moment avant d'être boycoté pour publicité mensongère et gros soupçon d'arnaque au vu des composants douteux). Au bout d'une huitième scéance fastidieuse n'ayant toujours pas porté ses fruits, je commençais à douter de l'aboutissement du projet. D'un autre coté, nous n'avions examiné qu'une infime partie de l'ensemble. Mais j'aurais pu aller bien plus vite si Siegfried ne passait pas son temps à me raconter sa vie de rat ninja...
-Ryo, tu as entendu?
-Non, j'ai décroché y'a une heure, au moment où tu essayais de magouiller pour arriver à la tête de ta meute de rongeurs...
-C'est un clan.
-C'est un détail.
-Je ne te permets pas d'outrager le nom du clan Shikkan!
-Mais moi je te permets de m'utiliser comme laissez-passez pour venir ici. Silence maintenant.
-Quel rustre... vulgaire roturier... absence totale d'éducation...
-Correct, et analphabète en plus. Donc je ne peux plus t'aider. Je pars.
-Comme tu veux. Fais juste attention à ne pas attrapper malencontreusement la peste Koorienne... c'est si vite arrivé.
-Aucune chance, ne t'inquiètes pas: je compte suggérer au QG un petit programme de dératisation du village.
-Tu n'oserais pas..?
-Tu n'as pas l'air de te gêner de ton coté.
-Hurmmf.... bref, si tu m'avais écouté, je t'aurais appris...
-...un autre acte héroïque de la fabuleuse vie de Siegfried?
-...que quelqu'un vient d'être tué pas loin d'ici. Il y a une forte odeur de sang humain dans l'air, diffusée depuis une distance de cinquante-trois mêtres je dirais.
-Oh... et tu ne pouvais pas me prévenir plus tôt?
-J'ai essayé, mais tu étais trop occupé à souiller le nom des miens.
-Je n'ai fait que... ne change pas de sujet. Qu'est ce que ton nez te dit d'autre?
-Deux personnes se déplacent un étage plus haut. Des hommes si j'en crois l'odeur des hormones... ils sont imprégnés de sang, donc...
-...ça doit être eux qui en ont sur les mains. Ou alors c'est juste être une patrouille de gardes qui a découvert un intrus. N'essaie pas de me déconcentrer plus que tu ne le fais déjà.
-Je ne sais pas... un simple intrus dans le lieu le plus protégé du village?
-Il ne ferait pas long feu, et c'est justement ce qu'il vient d'arriver.
-Oui, mais il n'y a eu aucune alerte ni rien depuis. Alors que si un garde découvrait quelqu'un, même si c'était un membre des forces d'élites, il avertirait tout le monde pour qu'ils soient sur leurs gardes au cas où il y aurait d'autres infiltrés.
Je préférais largement mon point de vue au sien, bien plus confortable. Pourtant, son scénario sonnait suffisamment vrai pour que l'idée fasse son chemin. Mais si ça l'était, ce n'était absolument pas rassurant.
-Arrête... personne ne peut essayer de s'introduire dans ce bâtiment sans que toute la garnison ne lui tombe dessus. Tu l'as vu aussi bien que moi, on a des gardes en faction, une unité de l'Anbu affiliée à la tâche, même du personnel qui travaille tout de même le soir... je me demande même si le Kage ne loge pas ici.
-Bof... ça élimine juste l'hypothèse d'une attaque extérieure.
-On aurait donc un simple criminel à proximité?
-C'est possible.
-Tant mieux, c'est du domaine de la police, pas du mien.
J'écartais ces pensées parasites de mon cerveau et retournai à la longue liste de genin promus une soixantaine d'années auparavant. Où en étais-je déjà? Fukatsu... Fujibayashi... Fuma... Fumizo...
-Ca pourrait aussi être un cas d'aspirants déserteurs qui commettent un acte terroriste avant leur départ. On ne t'a pas parlé d'une attaque du genre à Chikara?
-....
-Ok, ok, j'ai compris, pas la peine de te mettre de mauvaise humeur... je n'en parle plus.
-Mouais.
-Mais tout de même, peut être qu'un membre de ton espèce se fait sauvagement poignarder en ce moment. Ca ne te dérange pas plus que ça?
-'Du tout.
-Même pas un petit soupçon de compassion? Je peux parfaitement comprendre que tu préfères te cacher lâchement ici plutôt que d'aller aider un des tiens...
-C'est ça.
-....
-....
-Bon, je vais voir ce qu'il se passe. Tu n'as qu'à rester ici à faire l'indifférent.
-'Plus tard.
Il répliqua d'une autre longue tirade, mais je ne l'écoutais plus que d'une oreille depuis longtemps déjà, complètement absorbé par mes papiers. Enfin, quand je dis mes papiers, c'est ses papiers. Si ce soir on ne trouve rien, je le laisse se débrouiller seul pour la suite. D'ailleurs, qu'est ce que je fiche à l'aider? Il m'a déjà filé un petit coup de main par le passé, mais je n'ai pas à sacrifier mon sommeil pour ses grandes oreilles.
(Ryo) C'est ça... trouve toi quelqu'un de mieux loti, ça nous arrangera tous deux. En attendant, tu peux enfin me dire le nom du bonhomme dont on doit retrouver la trace?
-Bragosh Hakodate.
-....Hakodate... c'est le kage ça, non?
-Il est encore en vie? Euh... oh... alors oui, ça doit être lui je suppose.
-Et pourquoi cherches-tu des informations sur un cousin du kage dont t'as perdu la trace il y a 50 ans?
-N'étant pas encore né, je n'ai pas pu en perdre la trace...
-C'est pas une réponse...
-Le reste, tu l'apprendras seulement en temps voulu. Ce qui ne devrait plus tarder, alors prends ton mal en patience. Je te croyais moins curieux que ça petit moine...
-Fais comme tu veux, c'est juste que devoir éplucher des rapports de mission ainsi que la totalité des archives d'il y a un demi siècle avec pour seul élément de recherche un nom...
-Hum. Oui, bien sûr, cela risque d'être fastidieux. Peut être devrais-je...
Je laissai Siegfried se plonger librement dans ses réflexions, et jetai un coup d'œil tout autour de moi, balayant du regard la vaste salle dans laquelle nous nous trouvions: une annexe de la bibliothèque du QG mahousard, servant comme vous l'avez entendu d'archives du village. Bien sûr, on ne m'avait pas laissé l'accès aux documents les plus confidentiels et autres témoignages de magouilles politiques en tout genre, mais cela n'avait à priori rien à voir avec ce que Siegfried me faisait chercher. Enfin, c'était ce que je souhaitais: pas envie de me retrouver entrainé dans une histoire pas possible... mais je ne pensais pas que Sieg prévoyait quelque chose de si gros. Du moins pas avec moi dans le script, il avait certainement remarqué que ça ne tiendrait pas longtemps la route.
Non, moi je suis bien plus performant pour parcourir une foule de documents en un temps record et sans rien laisser de coté. Pas du même registre que les jutsu apocalyptiques, mais ça sert aussi. En plus, Siegfried n'avait jamais réussi à accéder à cette salle, malgré son statut de rongeur facile à planquer. Je lui servait donc de passeport, même s'il m'exploitait un peu plus au passage. Et là, j'avais largement de quoi faire pour un bon moment: des rangées de livres et dossiers comprenant des rapports de mission tous rangs confondus. Je ne sais même plus combien de descriptifs héroïques de mission périlleuses j'ai déjà parcouru.
La plupart des rapports sont fais de manière à bien mettre en valeur les individus concernés, dans l'espoir d'une promotion rapide. Et ce parfois même en ce qui concerne les universels sauvetages de chat perchés sur des arbres (c'est une mission de pompier ce truc).
(Sieg) Pour le moment, sache juste que l'homme que je cherche a disparu de la circulation lors d'une mission. S'il est mort ou autre chose, je n'en sais rien, mais à en croire mes sources il s'est plutôt évaporé dans la nature. Au moment de sa disparition, il possédait un objet très particulier qui appartenait à mes ancêtres, et que j'aimerais bien récupérer.
-C'est tout?
-Je pense que là, tu connais tout à part les détails, non?
-Magnifique... une flopée d'informations qui ne me servent à rien. Remarque si, on pourrait consulter la rubrique nécrologique si le village le croit mort. Les listes de passage à l'académie aussi... encore qu'il peut très bien avoir eu son diplôme à 10 ou 30 ans et partir à 60 ans. Tu sais quel âge il avait il y a 50 ans? Son grade? Autre chose utile, cette fois?
-Hum... eh bien, je n'étais pas encore né à ce moment, donc je ne connais cette affaire que par l'intermédiaire de mon inten...
-Ca veut dire non?
-Oui.
-Bon...
Ca allait prendre pas mal de temps. Et en effet, après avoir passé sept longues soirées -absolument pas consécutives bien sûr- sur l'affaire, nous n'avions rien trouvé d'utile. Du moins, pas pour Siegfried: en avalant des rapports à la chaîne, je profitais tout de même de l'expérience (et des erreurs) d'un sacré paquet de shinobis et apprenais des anecdotes vieilles d'un demi siècle (semblerait qu'un papy Korove ait commercialisé un "Afro-disiaque", shampooing qui avait fait fureur un moment avant d'être boycoté pour publicité mensongère et gros soupçon d'arnaque au vu des composants douteux). Au bout d'une huitième scéance fastidieuse n'ayant toujours pas porté ses fruits, je commençais à douter de l'aboutissement du projet. D'un autre coté, nous n'avions examiné qu'une infime partie de l'ensemble. Mais j'aurais pu aller bien plus vite si Siegfried ne passait pas son temps à me raconter sa vie de rat ninja...
-Ryo, tu as entendu?
-Non, j'ai décroché y'a une heure, au moment où tu essayais de magouiller pour arriver à la tête de ta meute de rongeurs...
-C'est un clan.
-C'est un détail.
-Je ne te permets pas d'outrager le nom du clan Shikkan!
-Mais moi je te permets de m'utiliser comme laissez-passez pour venir ici. Silence maintenant.
-Quel rustre... vulgaire roturier... absence totale d'éducation...
-Correct, et analphabète en plus. Donc je ne peux plus t'aider. Je pars.
-Comme tu veux. Fais juste attention à ne pas attrapper malencontreusement la peste Koorienne... c'est si vite arrivé.
-Aucune chance, ne t'inquiètes pas: je compte suggérer au QG un petit programme de dératisation du village.
-Tu n'oserais pas..?
-Tu n'as pas l'air de te gêner de ton coté.
-Hurmmf.... bref, si tu m'avais écouté, je t'aurais appris...
-...un autre acte héroïque de la fabuleuse vie de Siegfried?
-...que quelqu'un vient d'être tué pas loin d'ici. Il y a une forte odeur de sang humain dans l'air, diffusée depuis une distance de cinquante-trois mêtres je dirais.
-Oh... et tu ne pouvais pas me prévenir plus tôt?
-J'ai essayé, mais tu étais trop occupé à souiller le nom des miens.
-Je n'ai fait que... ne change pas de sujet. Qu'est ce que ton nez te dit d'autre?
-Deux personnes se déplacent un étage plus haut. Des hommes si j'en crois l'odeur des hormones... ils sont imprégnés de sang, donc...
-...ça doit être eux qui en ont sur les mains. Ou alors c'est juste être une patrouille de gardes qui a découvert un intrus. N'essaie pas de me déconcentrer plus que tu ne le fais déjà.
-Je ne sais pas... un simple intrus dans le lieu le plus protégé du village?
-Il ne ferait pas long feu, et c'est justement ce qu'il vient d'arriver.
-Oui, mais il n'y a eu aucune alerte ni rien depuis. Alors que si un garde découvrait quelqu'un, même si c'était un membre des forces d'élites, il avertirait tout le monde pour qu'ils soient sur leurs gardes au cas où il y aurait d'autres infiltrés.
Je préférais largement mon point de vue au sien, bien plus confortable. Pourtant, son scénario sonnait suffisamment vrai pour que l'idée fasse son chemin. Mais si ça l'était, ce n'était absolument pas rassurant.
-Arrête... personne ne peut essayer de s'introduire dans ce bâtiment sans que toute la garnison ne lui tombe dessus. Tu l'as vu aussi bien que moi, on a des gardes en faction, une unité de l'Anbu affiliée à la tâche, même du personnel qui travaille tout de même le soir... je me demande même si le Kage ne loge pas ici.
-Bof... ça élimine juste l'hypothèse d'une attaque extérieure.
-On aurait donc un simple criminel à proximité?
-C'est possible.
-Tant mieux, c'est du domaine de la police, pas du mien.
J'écartais ces pensées parasites de mon cerveau et retournai à la longue liste de genin promus une soixantaine d'années auparavant. Où en étais-je déjà? Fukatsu... Fujibayashi... Fuma... Fumizo...
-Ca pourrait aussi être un cas d'aspirants déserteurs qui commettent un acte terroriste avant leur départ. On ne t'a pas parlé d'une attaque du genre à Chikara?
-....
-Ok, ok, j'ai compris, pas la peine de te mettre de mauvaise humeur... je n'en parle plus.
-Mouais.
-Mais tout de même, peut être qu'un membre de ton espèce se fait sauvagement poignarder en ce moment. Ca ne te dérange pas plus que ça?
-'Du tout.
-Même pas un petit soupçon de compassion? Je peux parfaitement comprendre que tu préfères te cacher lâchement ici plutôt que d'aller aider un des tiens...
-C'est ça.
-....
-....
-Bon, je vais voir ce qu'il se passe. Tu n'as qu'à rester ici à faire l'indifférent.
-'Plus tard.
Il répliqua d'une autre longue tirade, mais je ne l'écoutais plus que d'une oreille depuis longtemps déjà, complètement absorbé par mes papiers. Enfin, quand je dis mes papiers, c'est ses papiers. Si ce soir on ne trouve rien, je le laisse se débrouiller seul pour la suite. D'ailleurs, qu'est ce que je fiche à l'aider? Il m'a déjà filé un petit coup de main par le passé, mais je n'ai pas à sacrifier mon sommeil pour ses grandes oreilles.
Ryosuke- Combattant Expert
- Messages : 2460
Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Inconnu : Hé, genin !
Akizuke : Mwmf ?
Inconnu : Va donc chercher de quoi rafraîchir les bêtes. Et magne-toi !
Le jeune homme lança un regard mauvais au type qui se permettait de lui parler sur ce ton.
La délégation semblait venir de loin. Les ninjas étaient clairement de Chikara, à voir leurs tenues et leur attitude prudente de ceux qui ont pour habitude de vivre dans le désert. Ces yeux sombres, impénétrables, ces corps secs et noueux...
Inconnu : Tu vas te sortir les doigts du cul, ouais ?
Akizuke : T'as plus l'air d'un chien que moi. Pourquoi t'irais pas toi-même ?
Le jeune Shinamuri était conscient de se mettre dans de sales draps. Il était encore aux yeux de beaucoup de Mahousiens un simple nomade, venu l'année même à leur village sans trop qu'ils sachent pourquoi. Il disait ne plus suivre la voie des chasseurs, mais tout en lui clamait qu'il était taillé pour. Akizuke niait la nature prédatrice qui sommeillait - ou pas - en lui, mais elle était visible pour tous.
Il aurait beau recouvrir ses doigts d'un gant de velours, les griffes pouvaient en percer le tissu à la moindre pression.
Inconnu : Ecoute, gamin, j'ai été vraiment indulgent avec toi.
L'homme sauta à bas de sa monture. Le visage sous un turban, le corps emmitouflé dans une grande cape beige, seuls ses deux yeux noirs étaient visibles... et pour le moment, ils étaient braqués sur Akizuke.
Inconnu : Maintenant, tu cours chercher à boire ou je t'éclate.
Il tira un petit bâton de son dos et jeta sa cape sur le côté. Akizuke éclata de rire.
Akizuke : Tu veux me foutre un coup sur le museau, he ? Tu ferais mieux de faire gaffe à tes fesses.
L'apprenti-shinobi saisit la poignée de Zabirushi qui dépassait dans son dos, une lueur meurtrière apparaissant dans son regard. Il avait encore beaucoup de mal à contrôler les pulsions du requin qui était en lui - ou plutot, il avait du mal à vouloir le contrôler.
Inconnu : Tôden... hyômuri !
Le bâton se déplia surnaturellement, devenant une lance de taille respectable à double-tranchant. Akizuke cilla un instant.
Akizuke : Ah ouais, carrément...
Inconnu : Petit, je te laisse une dernière chance.
Akizuke (hurlant) : Charge, Zabirushi !
Dégainant d'un mouvement circulaire son katana, il fonça vers son adversaire. le Chikarate sourit et tenta de faucher Akizuke avec la hampe de son arme.
Akizuke : Surgis des profondeurs ! Zabirushi !
L'image du ninja vacilla un instant puis disparut, et le bois de la lance ne rencontra que le vide. L'inconnu broncha et chercha Akizuke du regard, ne le trouvant pas.
Akizuke : Je t'ai eu !
Apparaissant dans les airs juste derrière l'homme, le Mahousien brandit Zabirushi et en porta un coup hargneux. Le sabre mordit dans le bois de la lance, son ennemi s'étant retourné à la vitesse de l'éclair. Le bâton se brisa en deux avec un craquement sec.
Akizuke : T'es foutu. Abandonne...
Inconnu : Cause toujours, tu m'intéresses.
Disant cela, il passa sa main sur la cassure et joint les deux parties brisées de son arme, qui se soudèrent. Akizuke écarquilla les yeux, autant devant le prodige que devant la confiance qui se lut dans les yeux de son opposant.
Inconnu : Inaso ! Plaine de fossiles.
Le sol trembla sous les pieds avant qu’une véritable masse grouillante de racines ne jaillisse de terre comme un amas fourmillant de serpents.
Akizuke : Oh merde !
Les protubérances poussaient à une vitesse prodigieuse et s’entrecroisaient en sifflant. Les filaments mortels obligèrent Akizuke à sauter en tous sens, prenant appui sur une branche qui immédiatement tentait de le happer pour en éviter une seconde… sa danse désespérée se passait sous le fond sonore du rire de l’homme qui s’amusait de spectacle. Devenu proie, Akizuke serra les dents de rage.
Akizuke : Zabirushi… Aisu Wana !
La pointe cruelle de Zabirushi scintilla un instant avant de cracher un flot de glace qui gela les racines à la croissance exponentielle. Le shinobi pu cesser de s’agiter en prenant appui sur l’une des plus grosses excroissances dans une attitude de provocation.
Akizuke : Marrant. C’est le nom de ta lance ? Inaso ?
Inconnu : Ouais. Et toi, Zabirushi… Mâchoire de Squale. Un nom prétentieux.
Akizuke : Tu veux goûter ?
Inconnu (pointant la lance vers Akizuke) : Ne soit pas trop insolent. Inaso… Ryuu Mokuton !
De chaque pointe évasée d’acier jaillit un dragon aux formes carrées et dure, formée de bois. Akizuke déglutit en entendant le rugissement sylvestre qu’exhalèrent les monstres de leurs gueules aux essences rare. * La vache ! Hé, me laisse pas tomber Zabirushi… *
Akizuke (murmurant) : Ikke Shizime…
La lame de Zabirushi brilla avant de se recouvrir d’une gangue de glace provenant de la garde. Akizuke força sur les réserves pour enduire les crochets de chakra gelé en grimaçant. * Ca craint… *
Akizuke : Ikke… Shizime !!
La première frappe du katana explosa la tête vorace qui se tendait vers lui. Démembrée, la gueule du dragon retomba au sol, noircie par le gel et fendue. D’un second revers, Akizuke tenta de décapiter l’autre dragon mais celui-ci happa Zabirushi, infligeant au garçon une violente torsion au poignet. Akizuke grimaça de douleur en sentant peu à peu l’articulation se démettre.
* ‘Chier… *
Le ninja, dans un suprême effort qui lui coûta ses ultimes forces, dégagea le sabre. Il abattit enfin le dernier coup d’Ikke Shizime sur le front du dragon, dans un fracas étourdissant. Il resta là, immobile et le souffle débridé, à regarder le crochet de Zabirushi profondément enfoncé dans le bois. Le dragon s’immobilisa un instant… avant de tomber en pièces, la glace ayant démoli toute sa résistance.
Le mokuton gisait au sol, anéanti. Akizuke s’appuya sur Zabirushi pour tenir debout et défia son adversaire du regard. Ses yeux, haineux, indiquaient qu’il savait avoir perdu.
Inconnu : Tu t’es bien défendu.
Akizuke : Raconte pas n’im…
Un violent coup dans l’arrière du genou le fit ployer, tandis qu’un second le forçait au sol.
Akizuke : Merde…
L’homme, se déplaçant à la vitesse de l’éclair, s’était coulé derrière lui. Sa botte vint maintenir le ninja au sol, tandis que la lame entaillait sa joue d’une fine estafilade.
Inconnu : Tu es un garçon intéressant… sauvage, indompté. Tu m’as bien amusé. Retrouve-moi, si tu es vraiment le chasseur que tu prétends être… Cherche Fitake.
Akizuke : Fitake, hein ? Maître d’Inaso. Je te… retrouverai… et ce jour-là, je te déchiquetterai, mokuton de merde !
Fitake : On verra bien, Akizuke maître de Zabirushi… on verra bien !
Là-dessus, il lança un coup de pied à la tête du jeune homme, le projetant dans l’inconscience.
* V'là la raclée toi... pour un putain de sceau d'eau ! *
Akizuke : Mwmf ?
Inconnu : Va donc chercher de quoi rafraîchir les bêtes. Et magne-toi !
Le jeune homme lança un regard mauvais au type qui se permettait de lui parler sur ce ton.
La délégation semblait venir de loin. Les ninjas étaient clairement de Chikara, à voir leurs tenues et leur attitude prudente de ceux qui ont pour habitude de vivre dans le désert. Ces yeux sombres, impénétrables, ces corps secs et noueux...
Inconnu : Tu vas te sortir les doigts du cul, ouais ?
Akizuke : T'as plus l'air d'un chien que moi. Pourquoi t'irais pas toi-même ?
Le jeune Shinamuri était conscient de se mettre dans de sales draps. Il était encore aux yeux de beaucoup de Mahousiens un simple nomade, venu l'année même à leur village sans trop qu'ils sachent pourquoi. Il disait ne plus suivre la voie des chasseurs, mais tout en lui clamait qu'il était taillé pour. Akizuke niait la nature prédatrice qui sommeillait - ou pas - en lui, mais elle était visible pour tous.
Il aurait beau recouvrir ses doigts d'un gant de velours, les griffes pouvaient en percer le tissu à la moindre pression.
Inconnu : Ecoute, gamin, j'ai été vraiment indulgent avec toi.
L'homme sauta à bas de sa monture. Le visage sous un turban, le corps emmitouflé dans une grande cape beige, seuls ses deux yeux noirs étaient visibles... et pour le moment, ils étaient braqués sur Akizuke.
Inconnu : Maintenant, tu cours chercher à boire ou je t'éclate.
Il tira un petit bâton de son dos et jeta sa cape sur le côté. Akizuke éclata de rire.
Akizuke : Tu veux me foutre un coup sur le museau, he ? Tu ferais mieux de faire gaffe à tes fesses.
L'apprenti-shinobi saisit la poignée de Zabirushi qui dépassait dans son dos, une lueur meurtrière apparaissant dans son regard. Il avait encore beaucoup de mal à contrôler les pulsions du requin qui était en lui - ou plutot, il avait du mal à vouloir le contrôler.
Inconnu : Tôden... hyômuri !
Le bâton se déplia surnaturellement, devenant une lance de taille respectable à double-tranchant. Akizuke cilla un instant.
Akizuke : Ah ouais, carrément...
Inconnu : Petit, je te laisse une dernière chance.
Akizuke (hurlant) : Charge, Zabirushi !
Dégainant d'un mouvement circulaire son katana, il fonça vers son adversaire. le Chikarate sourit et tenta de faucher Akizuke avec la hampe de son arme.
Akizuke : Surgis des profondeurs ! Zabirushi !
L'image du ninja vacilla un instant puis disparut, et le bois de la lance ne rencontra que le vide. L'inconnu broncha et chercha Akizuke du regard, ne le trouvant pas.
Akizuke : Je t'ai eu !
Apparaissant dans les airs juste derrière l'homme, le Mahousien brandit Zabirushi et en porta un coup hargneux. Le sabre mordit dans le bois de la lance, son ennemi s'étant retourné à la vitesse de l'éclair. Le bâton se brisa en deux avec un craquement sec.
Akizuke : T'es foutu. Abandonne...
Inconnu : Cause toujours, tu m'intéresses.
Disant cela, il passa sa main sur la cassure et joint les deux parties brisées de son arme, qui se soudèrent. Akizuke écarquilla les yeux, autant devant le prodige que devant la confiance qui se lut dans les yeux de son opposant.
Inconnu : Inaso ! Plaine de fossiles.
Le sol trembla sous les pieds avant qu’une véritable masse grouillante de racines ne jaillisse de terre comme un amas fourmillant de serpents.
Akizuke : Oh merde !
Les protubérances poussaient à une vitesse prodigieuse et s’entrecroisaient en sifflant. Les filaments mortels obligèrent Akizuke à sauter en tous sens, prenant appui sur une branche qui immédiatement tentait de le happer pour en éviter une seconde… sa danse désespérée se passait sous le fond sonore du rire de l’homme qui s’amusait de spectacle. Devenu proie, Akizuke serra les dents de rage.
Akizuke : Zabirushi… Aisu Wana !
La pointe cruelle de Zabirushi scintilla un instant avant de cracher un flot de glace qui gela les racines à la croissance exponentielle. Le shinobi pu cesser de s’agiter en prenant appui sur l’une des plus grosses excroissances dans une attitude de provocation.
Akizuke : Marrant. C’est le nom de ta lance ? Inaso ?
Inconnu : Ouais. Et toi, Zabirushi… Mâchoire de Squale. Un nom prétentieux.
Akizuke : Tu veux goûter ?
Inconnu (pointant la lance vers Akizuke) : Ne soit pas trop insolent. Inaso… Ryuu Mokuton !
De chaque pointe évasée d’acier jaillit un dragon aux formes carrées et dure, formée de bois. Akizuke déglutit en entendant le rugissement sylvestre qu’exhalèrent les monstres de leurs gueules aux essences rare. * La vache ! Hé, me laisse pas tomber Zabirushi… *
Akizuke (murmurant) : Ikke Shizime…
La lame de Zabirushi brilla avant de se recouvrir d’une gangue de glace provenant de la garde. Akizuke força sur les réserves pour enduire les crochets de chakra gelé en grimaçant. * Ca craint… *
Akizuke : Ikke… Shizime !!
La première frappe du katana explosa la tête vorace qui se tendait vers lui. Démembrée, la gueule du dragon retomba au sol, noircie par le gel et fendue. D’un second revers, Akizuke tenta de décapiter l’autre dragon mais celui-ci happa Zabirushi, infligeant au garçon une violente torsion au poignet. Akizuke grimaça de douleur en sentant peu à peu l’articulation se démettre.
* ‘Chier… *
Le ninja, dans un suprême effort qui lui coûta ses ultimes forces, dégagea le sabre. Il abattit enfin le dernier coup d’Ikke Shizime sur le front du dragon, dans un fracas étourdissant. Il resta là, immobile et le souffle débridé, à regarder le crochet de Zabirushi profondément enfoncé dans le bois. Le dragon s’immobilisa un instant… avant de tomber en pièces, la glace ayant démoli toute sa résistance.
Le mokuton gisait au sol, anéanti. Akizuke s’appuya sur Zabirushi pour tenir debout et défia son adversaire du regard. Ses yeux, haineux, indiquaient qu’il savait avoir perdu.
Inconnu : Tu t’es bien défendu.
Akizuke : Raconte pas n’im…
Un violent coup dans l’arrière du genou le fit ployer, tandis qu’un second le forçait au sol.
Akizuke : Merde…
L’homme, se déplaçant à la vitesse de l’éclair, s’était coulé derrière lui. Sa botte vint maintenir le ninja au sol, tandis que la lame entaillait sa joue d’une fine estafilade.
Inconnu : Tu es un garçon intéressant… sauvage, indompté. Tu m’as bien amusé. Retrouve-moi, si tu es vraiment le chasseur que tu prétends être… Cherche Fitake.
Akizuke : Fitake, hein ? Maître d’Inaso. Je te… retrouverai… et ce jour-là, je te déchiquetterai, mokuton de merde !
Fitake : On verra bien, Akizuke maître de Zabirushi… on verra bien !
Là-dessus, il lança un coup de pied à la tête du jeune homme, le projetant dans l’inconscience.
* V'là la raclée toi... pour un putain de sceau d'eau ! *
Sayemi Ansatsu- Combattant Débutant
- Messages : 284
Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Les ténèbres l’entourent de toutes parts comme une mer peu commune. Il git au fond, coulé, sombré, vaincu. Son visage est figé en un masque de souffrance et de frustration. Il serre les poings de fureur, les paupières toujours closes.
Soudain, dans la nuit liquide qui l’entoure, une forme plus sombre encore que les autres vint le frôler.
Zabirushi : Akizuke…
Le shinobi se crispe tandis que le requin d’obscurité l’effleure encore une fois.
Zabirushi : Akizuke ! Réveil !
Akizuke : Qu’est-ce que tu me veux ?
Le noyé consent à sortir de son apathie boudeuse et s’assoit dans ce fond d’océan insensé. La main à la tempe, il se masse la tête. Le squale continue d’effectuer ses allers et retours, lui parlant à chaque frôlement.
Zabirushi : Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
Akizuke : J’ai foiré…
Zabirushi : Imbécile. C’est pas de ça dont je parle. Pourquoi as-tu perdu ?
Akizuke : Euh… j’étais pas assez fort.
Zabirushi (soupire squalesque) : T’es inutile, Akizuke…
Akizuke : Je t’emmerde, poiscaille !
Des remous terrifiants vinrent balloter le shinobi en tous sens. Perdant toute indulgence ou semblant d’amitié, le requin chargea Akizuke en l’évitant à la dernière seconde, lui montrant toute la puissance de son corps musclé de prédateur. Et pendant qu’il effectuait ces démonstrations intimidantes de force, le squale se mit à rugir.
Zabirushi : Ta gueule ! Tu as perdu parce que tu étais face à lui comme tu l’es face à moi… statique ! immobile ! impuissant ! TERRIFIÉ !!!
Le hululement à glacer le sang du requin tétanisa Akizuke, peu habitué à de telles manifestations de rage de sa part.
Zabirushi : Tu es mauvais, Akizuke ! Tu n’as rien compris, toujours rien compris même après toutes ces années ! Au début tu pensais devoir me dominer, m’imposer ta volonté. Tu as vu que c’est moi qui t’ai contraint ! Peu à peu, je t’ai modelé comme je l’étais, à l’image d’un prédateur instinctif et avide de combat. Avec l’aide de tes proches, tu as su repousser mon influence. Soit !
La voix vibrante de courroux de Zabirushi continuait de alarmer Akizuke de son énergie à peine contenue.
Zabirushi : Tu continueras de perdre si tu le fais comme ça… Akizuke !
Akizuke : Ou… ouais ?
Zabirushi : T’as les boules là ?
Akizuke : Ben, plutôt. T’es effrayant dans ton genre mon gros.
Le rictus du squale ne rassura pas Akizuke, bien au contraire. Zabirushi se frotta de son corps rugueux et musculeux au jeune homme, lui arrachant un cri.
Akizuke : Bordel, on sait jamais quand tu plaisantes avec toi !
Zabirushi : Je plaisante toujours, Akizuke, c’est ça que tu comprends pas.
La voix du katana était d’un calme et d’un sérieux mortels.
Zabirushi : Quand je me bats, je plaisante. Quand je tue, je plaisante. Quand je risque ma vie, je plaisante. La vie n’est qu’une grosse blague, Akizuke, et la mort en est la chute amère. Le mot de la fin qui fait se marrer tout le monde. Le destin, les dieux, c’est des conneries tout ça. Il n’y a jamais que le sang, le fracas des armes, la vie et la mort. Chaque katana des Tôshido appartient à une catégorie.
Akizuke (corrigeant) : Azuneki Tôshido.
Zabirushi (irrité) : Du pareil au même ! Crois-tu que nous autres, katanas forgés par le clan Tôshido, nous sommes préoccupés de vos dissensions internes imbéciles ? Il ne nous importait qu’une chose… nous mesurer les uns les autres !!
La soif de sang présente dans la clameur barbare du requin électrisa Akizuke.
Zabirushi : En ce jour, tu ne m’as pas fait confiance. T as juste compté sur moi pour que je te sauve la mise quand l’homme a invoqué ses dragons de bois. C’était une réaction puérile et mesquine, Akizuke. Et ta gueule ! Tu me laisses finir. C’était enfantin, le gosse qui veut faire son malin et retourne dans le giron de sa mère quand il a peur de recevoir une claque. Tu sais ce que pensent les lances et les bâtons doués de vie ? Ce sont des armes stoïques et placides. Pour eux ces choses, trois choses seulement distinguent la vie de la mort : la solitude, la souffrance et le bâton de fer. C’était la seule pensée de cette Inosa, et la seule aussi que j’ai pu percevoir dans l’esprit de ce Fitake. Ces deux êtres se sont battus ensemble, implacables car l’un était seul et l’autre souffrait. A eux deux, ils ne formaient plus qu’un bâton de fer. Invincible face à un pauvre garçon comme toi qui ne sait pas utiliser son katana.
Un tel flot de paroles convainquit Akizuke de l’importance que Zabirushi y attachait.
Akizuke : Je crois que je vois ce que tu veux dire.
Zabirushi : J’espère bien.
Akizuke : Bon… je fais quoi là ?
Zabirushi : Mais… tu es mort, Akizuke.
Akizuke : Hein ? Je… je suis mort ?
Zabirushi : Putain mais quel con ! Je plaisante.
Akizuke : …
Zabirushi : Allez, reprends conscience. Et n’oublie pas ce que je viens de te dire.
Akizuke se sentit pris dans une lame de fond immense et inexorable, qui le tirait des profondeurs calmes et sûres pour l’envoyer à la surface… il voyait au-dessus de l’eau d’où il était arraché à toute allure la lumière s’épanouir.
Akizuke : Attends… ! Que pensent les sabres de ton acabit… ZABIRUSHIIIII !
Zabirushi : Trois choses seulement distinguent la vie de la mort…
Les paroles du requin devinrent étouffées, sourdes, comme lui parvenant de loin et à travers un mur de toile.
Akizuke : Parle ! Dis-moi, Zabirushi, dis-moi ce qui distingue la vie… de la mort !
Zabirushi : …la colère, la haine, et le sabre.
Le jeune homme fut projeté dans le dur monde de la conscience, la peur au ventre. Il lui semblait encore entendre le rire tonitruant de Zabirushi résonner à ses oreilles…
Akizuke (malade) : Beuuââh…
Badaud : Ah putain ! Quel dégueulasse !
Le Mahousien se relève sous l’oeil furibard de l’homme dont il vient tout juste de foutre en l’air les chaussures. Il lui retourne un air penaud.
Akizuke : Désolé… j’sais pas pourquoi j’ai… euh…
Badaud : Gerbé ! Oui, vous pouvez le dire, vous m’avez gerbé dessus !
Akizuke (se marrant) : Ouais, et plutôt deux fois qu’une ! J’vous ai pas loupé en plus, bwahahaha… hm. Désolé.
Badaud (grogne) : …éducation… claque dans le museau… grmbll…
Akizuke se massa un instant la tempe avant de hausser les épaules et de s’éloigner. Il songe à nouveau à cet homme, Fitake, qui lui a mis une déculottée sans pareille. Le type le trimbalait depuis le début du duel : il aurait pu l’assommer, voire le tuer, en jouant de sa vélocité fantastique. Pas besoin de tout ce mokuton… à moins de vouloir soit faire le malin, soit tester Akizuke.
* Bordel on me teste pas ! Je vais le retrouver cet enfoiré, et lui faire bouffer Zabirushi, sans sauce ! *
Marmonnant, le jeune Mahousien partit à l’hôpital récupérer de quoi bander sa tête. Une fois chez lui, il regarda les bandes de tissu d’un air désabusé. Il aurait pu sentir la réprobation de Zabirushi… t’es un chasseur, oui ou merde !
Il jeta les bandes par la fenêtre, les remplaçant par une compresse humide.
Akizuke : Il y est pas allé de pied mort le type…
Puis il se mit à réfléchir à son sujet. L’homme était redoutable : mokuton, habitué à l’utiliser. Beaucoup de chakra au vu des techniques utilisées. Donc, quasiment inutile de le combattre de ce côté-là. De plus, il était très rapide, trop pour Akizuke. Le corps à corps semblait compromis…
* Zabirushi : Akizuke, tu réfléchis comme une proie ! *
Le ninja se demande ce qui avait bien pu lui valoir cette rebuffade. Où donc pêchait-il ? Il retourna le problème dans sa tête en tous sens, et ne vit pas de solutions. Tout ça ne le mènerait à rien…
* Zabirushi : T’es trop sérieux, mec, c’est soûlant. *
Oui… la vie, la mort, le combat : tout c’était qu’une farce vieille comme le monde. Lentement, un sourire éclaira le visage en lame de couteau d’Akizuke. Qu’importe les aptitudes de Fitake et les siennes ! Au fond, une blague se racontait comme on le voulait. C’était le conteur qui décidait de la chute… et Akizuke était un blagueur hors pair. La plaisanterie qu’il préparait serait salée.
Rira bien qui rira le dernier, Fitake !
* Zabirushi : Rira bien qui rira le dernier, Akizuke Shinamuri… *
Soudain, dans la nuit liquide qui l’entoure, une forme plus sombre encore que les autres vint le frôler.
Zabirushi : Akizuke…
Le shinobi se crispe tandis que le requin d’obscurité l’effleure encore une fois.
Zabirushi : Akizuke ! Réveil !
Akizuke : Qu’est-ce que tu me veux ?
Le noyé consent à sortir de son apathie boudeuse et s’assoit dans ce fond d’océan insensé. La main à la tempe, il se masse la tête. Le squale continue d’effectuer ses allers et retours, lui parlant à chaque frôlement.
Zabirushi : Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
Akizuke : J’ai foiré…
Zabirushi : Imbécile. C’est pas de ça dont je parle. Pourquoi as-tu perdu ?
Akizuke : Euh… j’étais pas assez fort.
Zabirushi (soupire squalesque) : T’es inutile, Akizuke…
Akizuke : Je t’emmerde, poiscaille !
Des remous terrifiants vinrent balloter le shinobi en tous sens. Perdant toute indulgence ou semblant d’amitié, le requin chargea Akizuke en l’évitant à la dernière seconde, lui montrant toute la puissance de son corps musclé de prédateur. Et pendant qu’il effectuait ces démonstrations intimidantes de force, le squale se mit à rugir.
Zabirushi : Ta gueule ! Tu as perdu parce que tu étais face à lui comme tu l’es face à moi… statique ! immobile ! impuissant ! TERRIFIÉ !!!
Le hululement à glacer le sang du requin tétanisa Akizuke, peu habitué à de telles manifestations de rage de sa part.
Zabirushi : Tu es mauvais, Akizuke ! Tu n’as rien compris, toujours rien compris même après toutes ces années ! Au début tu pensais devoir me dominer, m’imposer ta volonté. Tu as vu que c’est moi qui t’ai contraint ! Peu à peu, je t’ai modelé comme je l’étais, à l’image d’un prédateur instinctif et avide de combat. Avec l’aide de tes proches, tu as su repousser mon influence. Soit !
La voix vibrante de courroux de Zabirushi continuait de alarmer Akizuke de son énergie à peine contenue.
Zabirushi : Tu continueras de perdre si tu le fais comme ça… Akizuke !
Akizuke : Ou… ouais ?
Zabirushi : T’as les boules là ?
Akizuke : Ben, plutôt. T’es effrayant dans ton genre mon gros.
Le rictus du squale ne rassura pas Akizuke, bien au contraire. Zabirushi se frotta de son corps rugueux et musculeux au jeune homme, lui arrachant un cri.
Akizuke : Bordel, on sait jamais quand tu plaisantes avec toi !
Zabirushi : Je plaisante toujours, Akizuke, c’est ça que tu comprends pas.
La voix du katana était d’un calme et d’un sérieux mortels.
Zabirushi : Quand je me bats, je plaisante. Quand je tue, je plaisante. Quand je risque ma vie, je plaisante. La vie n’est qu’une grosse blague, Akizuke, et la mort en est la chute amère. Le mot de la fin qui fait se marrer tout le monde. Le destin, les dieux, c’est des conneries tout ça. Il n’y a jamais que le sang, le fracas des armes, la vie et la mort. Chaque katana des Tôshido appartient à une catégorie.
Akizuke (corrigeant) : Azuneki Tôshido.
Zabirushi (irrité) : Du pareil au même ! Crois-tu que nous autres, katanas forgés par le clan Tôshido, nous sommes préoccupés de vos dissensions internes imbéciles ? Il ne nous importait qu’une chose… nous mesurer les uns les autres !!
La soif de sang présente dans la clameur barbare du requin électrisa Akizuke.
Zabirushi : En ce jour, tu ne m’as pas fait confiance. T as juste compté sur moi pour que je te sauve la mise quand l’homme a invoqué ses dragons de bois. C’était une réaction puérile et mesquine, Akizuke. Et ta gueule ! Tu me laisses finir. C’était enfantin, le gosse qui veut faire son malin et retourne dans le giron de sa mère quand il a peur de recevoir une claque. Tu sais ce que pensent les lances et les bâtons doués de vie ? Ce sont des armes stoïques et placides. Pour eux ces choses, trois choses seulement distinguent la vie de la mort : la solitude, la souffrance et le bâton de fer. C’était la seule pensée de cette Inosa, et la seule aussi que j’ai pu percevoir dans l’esprit de ce Fitake. Ces deux êtres se sont battus ensemble, implacables car l’un était seul et l’autre souffrait. A eux deux, ils ne formaient plus qu’un bâton de fer. Invincible face à un pauvre garçon comme toi qui ne sait pas utiliser son katana.
Un tel flot de paroles convainquit Akizuke de l’importance que Zabirushi y attachait.
Akizuke : Je crois que je vois ce que tu veux dire.
Zabirushi : J’espère bien.
Akizuke : Bon… je fais quoi là ?
Zabirushi : Mais… tu es mort, Akizuke.
Akizuke : Hein ? Je… je suis mort ?
Zabirushi : Putain mais quel con ! Je plaisante.
Akizuke : …
Zabirushi : Allez, reprends conscience. Et n’oublie pas ce que je viens de te dire.
Akizuke se sentit pris dans une lame de fond immense et inexorable, qui le tirait des profondeurs calmes et sûres pour l’envoyer à la surface… il voyait au-dessus de l’eau d’où il était arraché à toute allure la lumière s’épanouir.
Akizuke : Attends… ! Que pensent les sabres de ton acabit… ZABIRUSHIIIII !
Zabirushi : Trois choses seulement distinguent la vie de la mort…
Les paroles du requin devinrent étouffées, sourdes, comme lui parvenant de loin et à travers un mur de toile.
Akizuke : Parle ! Dis-moi, Zabirushi, dis-moi ce qui distingue la vie… de la mort !
Zabirushi : …la colère, la haine, et le sabre.
Le jeune homme fut projeté dans le dur monde de la conscience, la peur au ventre. Il lui semblait encore entendre le rire tonitruant de Zabirushi résonner à ses oreilles…
Akizuke (malade) : Beuuââh…
Badaud : Ah putain ! Quel dégueulasse !
Le Mahousien se relève sous l’oeil furibard de l’homme dont il vient tout juste de foutre en l’air les chaussures. Il lui retourne un air penaud.
Akizuke : Désolé… j’sais pas pourquoi j’ai… euh…
Badaud : Gerbé ! Oui, vous pouvez le dire, vous m’avez gerbé dessus !
Akizuke (se marrant) : Ouais, et plutôt deux fois qu’une ! J’vous ai pas loupé en plus, bwahahaha… hm. Désolé.
Badaud (grogne) : …éducation… claque dans le museau… grmbll…
Akizuke se massa un instant la tempe avant de hausser les épaules et de s’éloigner. Il songe à nouveau à cet homme, Fitake, qui lui a mis une déculottée sans pareille. Le type le trimbalait depuis le début du duel : il aurait pu l’assommer, voire le tuer, en jouant de sa vélocité fantastique. Pas besoin de tout ce mokuton… à moins de vouloir soit faire le malin, soit tester Akizuke.
* Bordel on me teste pas ! Je vais le retrouver cet enfoiré, et lui faire bouffer Zabirushi, sans sauce ! *
Marmonnant, le jeune Mahousien partit à l’hôpital récupérer de quoi bander sa tête. Une fois chez lui, il regarda les bandes de tissu d’un air désabusé. Il aurait pu sentir la réprobation de Zabirushi… t’es un chasseur, oui ou merde !
Il jeta les bandes par la fenêtre, les remplaçant par une compresse humide.
Akizuke : Il y est pas allé de pied mort le type…
Puis il se mit à réfléchir à son sujet. L’homme était redoutable : mokuton, habitué à l’utiliser. Beaucoup de chakra au vu des techniques utilisées. Donc, quasiment inutile de le combattre de ce côté-là. De plus, il était très rapide, trop pour Akizuke. Le corps à corps semblait compromis…
* Zabirushi : Akizuke, tu réfléchis comme une proie ! *
Le ninja se demande ce qui avait bien pu lui valoir cette rebuffade. Où donc pêchait-il ? Il retourna le problème dans sa tête en tous sens, et ne vit pas de solutions. Tout ça ne le mènerait à rien…
* Zabirushi : T’es trop sérieux, mec, c’est soûlant. *
Oui… la vie, la mort, le combat : tout c’était qu’une farce vieille comme le monde. Lentement, un sourire éclaira le visage en lame de couteau d’Akizuke. Qu’importe les aptitudes de Fitake et les siennes ! Au fond, une blague se racontait comme on le voulait. C’était le conteur qui décidait de la chute… et Akizuke était un blagueur hors pair. La plaisanterie qu’il préparait serait salée.
Rira bien qui rira le dernier, Fitake !
* Zabirushi : Rira bien qui rira le dernier, Akizuke Shinamuri… *
Sayemi Ansatsu- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Il avait décidé de s'entraîner. En bon chasseur, Akizuke avait élaboré son angle d'attaque : hyôton. La force dévastatrice que recelait cette affinité lui servirait sans aucun doute à vaincre celle non moins complexe de Fitake.
Et il devait aussi apprendre à maîtriser véritablement Zabirushi. Le talent avec lequel son rival usait de son Isona n'était pas comparable... pour le moment.
Le jeune homme fit face à l'arbre. Le duel commençait maintenant, entre la proie et le prédateur...
Akizuke concentra son corps sur ce qui allait suivre. Avant hyôton, Zabirushi.
Akizuke (reprenant le cri de guerre des Shinamuri) : Käl Kâyàl !
Il fonça droit sur l'épineux. Ses traits devinrent un faciès bestial et hurlant, celui d'une bête soumise à un impérieux commendement ; l'appel du combat. * Ah !... l'appel du combat ! *
* Zabirushi : La faim s'éveille... *
Ce murmure lancinant, provenant de son arme, faillit briser l'élan du shinobi. C'était une chose de ressentir sa propre adrénaline actionner ses muscles et raidir son corps... c'en était une autre de sentir la soif de sang du katana sa communiquer de sa paume à son coeur.
Akizuke : Zabirushi... Surgis des profondeurs !
L'image du ninja devint floue puis disparut en pleine course. Il réapparut planant derrière l'arbre, Zabirushi levé comme un monstre massif et rectiligne. Le crochet s'abattit sur le tronc comme un éclair hurlant, l'arme émettant un hululement haineux. *... la colère, la haine et le sabre...*
Akizuke : Ikke... Shizime !
Akizuke frappa une première fois l'arbre d'un revers qui fit vaciller le tronc. Serrant les dents il réitéra sa frappe démoniaque, qui arracha une large bouchée d'essence et de sève froide. Le dernier assaut causa une estafilade zigzagante dans l'arbre.
Akizuke (rugissant) : Kaminore Zabirushi !
Le ninja ramena le bras en arrière et abattit Zabirushi de toutes ses forces sur le bois comme un marteau. Le crochet cruellement évasé se planta comme une mâchoire avide. D'une torsion rageuse du poignet, Akizuke releva la clé du katana, arrachant un autre morceau de l'épineux. Il sourit en imaginant que c'était dans Fitake qu'il venait d'exécuter sa technique.
*Ok... maintenant, Kyôton !*
Akizuke : Aisa Wana...
Avec un grondement ravageur, la gangue de glace se libéra du sabre pour dévorer l'arbre hideusement mutilé. Les cristaux parcoururent la surface martelée et formèrent une couche épaisse de gel... peu à peu, le bois se mit à craquer et à se fendre sous le froid et la pression. La glace s'insinuait sous l'écorce, détruisait la vitalité même du végétal, s'attaquant de l'extérieur mais s'infiltrant sous sa cuirasse et l'annihilant totalement. Akizuke sentait la lutte silencieuse sous la carapace brillante, et sourit en sentant que l'arbre était peu à peu détruit.
Il regarda l'ouvrage qui promettait déjà la mort... l'ouvrage de cet arbre recouvert d'une vague de glace qui s'élevait et s'achevait en piques agressives, en pointes belliqueuses.
Sourdement, l'arbre céda et éclata en morceaux gelés. La structure entière s'affaissa en se dispersant dans un grand banc de brume brillante et chatoyante de cristaux.
Akizuke : Hin... Zabirushi : La Frappe du Gel céleste !
Il était temps de voir si ces heures de la nuit n'avaient pas été perdues...
Akizuke se propulsa dans les airs, usant du chakra pour s'élever haut dans les airs. De sa position surélevée, il ferma un instant les yeux, resserra ses mains sur Zabirushi...
Akizuke : Zabirushi... Mords depuis les Cieux gelés !
Une forme jaillit un instant du katana, tremblante, de glace. Akizuke ouvrit la bouche, n'osant y croire ; l'apparition était celle d'un squale, certes vacillante, mais bien réelle. Les yeux froids du squale se posèrent sur Akizuke, alors même que l'énorme museau de la bête pointait vers le sol. Alors le ninja comprit qu'il faisait simplement comme tous les êtres de son espèce ; il cachait ses yeux en les révulsant avant de charger...
Avec un cri furieux de prédateur le squale s'élança vers la carcasse miroitante de l'arbre, dans cette charge à la précipitation démentielle qui le caractérisait tant.
Les éclats de glace vrillèrent Akizuke avec une violence brûlante. Tombant au sol, il resta ébahi dans sa propre chute. Il y avait eu tant de grâce, comme une touche dernière, une envolée sublime dans cette précipitée vers la mort. Il doutait de pouvoir un jour oublier la vision de ce requin d'argent fonça vers sa propre explosion. Il n'oublierait jamais cette ruée farouche et aveugle vers le néant et l'oubli...
Alors, il comprit.
Se réceptionnant au sol, Akizuke comprit que c'était ainsi qu'il devait se battre. Follement, sans prendre garde aux conséquences, quitte à aller s'écraser au sol de toute sa haine. Il était un prédateur, c'était comme ça ; il ne pouvait aller contre sa nature. Alors, de tout l'élan qu'il était capable d'imprimer à sa course, il s'élancerait.
Au combat, et peut-être à la mort...
* Zabirushi : Pas trop tôt. Alors ? La blague, elle est comment ? *
Akizuke ne put empêcher le fou rire de s'emparer de lui. Riant à gorge déployée, des larmes roulant de ses yeux en dévalant ses joues, il parla difficilement.
Akizuke (hoquetant) : Bordel... elle est... amère, ta blague... Zabirushi ! Amère...
Et il devait aussi apprendre à maîtriser véritablement Zabirushi. Le talent avec lequel son rival usait de son Isona n'était pas comparable... pour le moment.
Le jeune homme fit face à l'arbre. Le duel commençait maintenant, entre la proie et le prédateur...
Akizuke concentra son corps sur ce qui allait suivre. Avant hyôton, Zabirushi.
Akizuke (reprenant le cri de guerre des Shinamuri) : Käl Kâyàl !
Il fonça droit sur l'épineux. Ses traits devinrent un faciès bestial et hurlant, celui d'une bête soumise à un impérieux commendement ; l'appel du combat. * Ah !... l'appel du combat ! *
* Zabirushi : La faim s'éveille... *
Ce murmure lancinant, provenant de son arme, faillit briser l'élan du shinobi. C'était une chose de ressentir sa propre adrénaline actionner ses muscles et raidir son corps... c'en était une autre de sentir la soif de sang du katana sa communiquer de sa paume à son coeur.
Akizuke : Zabirushi... Surgis des profondeurs !
L'image du ninja devint floue puis disparut en pleine course. Il réapparut planant derrière l'arbre, Zabirushi levé comme un monstre massif et rectiligne. Le crochet s'abattit sur le tronc comme un éclair hurlant, l'arme émettant un hululement haineux. *... la colère, la haine et le sabre...*
Akizuke : Ikke... Shizime !
Akizuke frappa une première fois l'arbre d'un revers qui fit vaciller le tronc. Serrant les dents il réitéra sa frappe démoniaque, qui arracha une large bouchée d'essence et de sève froide. Le dernier assaut causa une estafilade zigzagante dans l'arbre.
Akizuke (rugissant) : Kaminore Zabirushi !
Le ninja ramena le bras en arrière et abattit Zabirushi de toutes ses forces sur le bois comme un marteau. Le crochet cruellement évasé se planta comme une mâchoire avide. D'une torsion rageuse du poignet, Akizuke releva la clé du katana, arrachant un autre morceau de l'épineux. Il sourit en imaginant que c'était dans Fitake qu'il venait d'exécuter sa technique.
*Ok... maintenant, Kyôton !*
Akizuke : Aisa Wana...
Avec un grondement ravageur, la gangue de glace se libéra du sabre pour dévorer l'arbre hideusement mutilé. Les cristaux parcoururent la surface martelée et formèrent une couche épaisse de gel... peu à peu, le bois se mit à craquer et à se fendre sous le froid et la pression. La glace s'insinuait sous l'écorce, détruisait la vitalité même du végétal, s'attaquant de l'extérieur mais s'infiltrant sous sa cuirasse et l'annihilant totalement. Akizuke sentait la lutte silencieuse sous la carapace brillante, et sourit en sentant que l'arbre était peu à peu détruit.
Il regarda l'ouvrage qui promettait déjà la mort... l'ouvrage de cet arbre recouvert d'une vague de glace qui s'élevait et s'achevait en piques agressives, en pointes belliqueuses.
Sourdement, l'arbre céda et éclata en morceaux gelés. La structure entière s'affaissa en se dispersant dans un grand banc de brume brillante et chatoyante de cristaux.
Akizuke : Hin... Zabirushi : La Frappe du Gel céleste !
Il était temps de voir si ces heures de la nuit n'avaient pas été perdues...
Akizuke se propulsa dans les airs, usant du chakra pour s'élever haut dans les airs. De sa position surélevée, il ferma un instant les yeux, resserra ses mains sur Zabirushi...
Akizuke : Zabirushi... Mords depuis les Cieux gelés !
Une forme jaillit un instant du katana, tremblante, de glace. Akizuke ouvrit la bouche, n'osant y croire ; l'apparition était celle d'un squale, certes vacillante, mais bien réelle. Les yeux froids du squale se posèrent sur Akizuke, alors même que l'énorme museau de la bête pointait vers le sol. Alors le ninja comprit qu'il faisait simplement comme tous les êtres de son espèce ; il cachait ses yeux en les révulsant avant de charger...
Avec un cri furieux de prédateur le squale s'élança vers la carcasse miroitante de l'arbre, dans cette charge à la précipitation démentielle qui le caractérisait tant.
Les éclats de glace vrillèrent Akizuke avec une violence brûlante. Tombant au sol, il resta ébahi dans sa propre chute. Il y avait eu tant de grâce, comme une touche dernière, une envolée sublime dans cette précipitée vers la mort. Il doutait de pouvoir un jour oublier la vision de ce requin d'argent fonça vers sa propre explosion. Il n'oublierait jamais cette ruée farouche et aveugle vers le néant et l'oubli...
Alors, il comprit.
Se réceptionnant au sol, Akizuke comprit que c'était ainsi qu'il devait se battre. Follement, sans prendre garde aux conséquences, quitte à aller s'écraser au sol de toute sa haine. Il était un prédateur, c'était comme ça ; il ne pouvait aller contre sa nature. Alors, de tout l'élan qu'il était capable d'imprimer à sa course, il s'élancerait.
Au combat, et peut-être à la mort...
* Zabirushi : Pas trop tôt. Alors ? La blague, elle est comment ? *
Akizuke ne put empêcher le fou rire de s'emparer de lui. Riant à gorge déployée, des larmes roulant de ses yeux en dévalant ses joues, il parla difficilement.
Akizuke (hoquetant) : Bordel... elle est... amère, ta blague... Zabirushi ! Amère...
Sayemi Ansatsu- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Les shinobis parlèrent un moment avec les gardes du village, puis ceux-ci ouvrirent les larges portes. Les Chikarates s'engagèrent aussitôt sur le chemin qui devait les ramener à leur désert plus familier.
*Zabirushi : Tu n'es pas prêt pour cette chasse. *
Akizuke : Silence...
Le jeune homme regarda les deux soldats échanger des propos rapides et peu amènes, certainement se moquant des Chikarates hautains et avares de paroles. Akizuke sourit, derrière le pan du mur duquel il se dissimulait. Il pouvait commencer fort tout de suite... montrer à Fitake qu'il n'était pas un simple genin.
*Zabirushi : Et te prendre une volée, aussi ?*
Grimaçant sous la raillerie du sabre, Akizuke attendit que les ninjas ne deviennent plus que des silhouettes confuses sur la route, puis saisit la poignée qui dépassait de son dos et réarrangea le fourreau. *Comme disait mon grand-père : Une fois le fil rubescent du destin déroulé, on ne peut qu'en suivre follement le cours.*
*Zabirushi : Eh ? Il était cinglé ton aïeul ?*
Akizuke (avec un sourire moqueur) : En gros : Quand faut y'aller, faut y'aller...
*Zabirushi : Je sais de qui tu tiens alors...*
Akizuke : Hé !
Garde n°1 (parlant à son collègue) : non mais celui-là, surtout, Fitake je crois...
Garde n°2 (se tournant vers Akizuke) : Ouais ?
Akizuke : J'voudrais passer s'il vous plaît... 'pouvez arrêter de fermer les portes ?
Garde n°1 : T'as une autorisation du QG, morveux ?
Akizuke : En fait...
Garde n°2 : A d'autres ! Allez, file.
Akizuke : Vous êtes sûrs que...
Les deux soldats discutaient déjà à nouveau, l'ignorant superbement.
Akizuke (soupirant) : Je savais bien qu'il faudrait en passer par là... Käl Kâyàl !!
Le jeune shinobi s'élança sur le garde le plus proche, qui se retourna à demi, surpris, avant de recevoir le crochet hideux de Zabirushi dans la poitrine. Les dents du katana raclèrent les côtes dans le mouvement furieux que leur imprima le ninja.
*Akizuke : Putain qu'est-ce que je suis en train de faire...*
*Zabirushi : Tu réagis comme un requin. Yeah !*
*Akizuke : Je me fous un aller simple pour crever, ouais...*
Sachant que la moindre hésitation lui serait fatale, profitant un maximum de l'effet de surprise qui ne devaient pas s'attendre à voir un de leurs genins s'en prendre à eux avec une telle hargne, il retira Zabirushi du corps du garde. Le sang dessina des arabesques dans les airs qui enivrèrent Akizuke.
*Jamais repu...!*
Akizuke : Surgis des profondeurs, Zabirushi !!
Le garde éberlué vit l'image de son jeune adversaire vaciller et disparaître. Un hurlement sauvage dans son dos le fit se retourner, juste avant de recevoir lui aussi la lame de plein fouet. La fourche cruelle du katana déchira la poitrine du garde.
Akizuke : Oh bordel... bon on y va maintenant !
*Zabirushi : Je serai toi que je me magnerai le fion, mon gars...*
Laissant derrière lui les ninjas abominablement blessés, Akizuke fonça en se laissant glisser sur le bas-côté de la route, parallèle à la délégation qui avait presque disparu au loin.
Tout en courant à une allure plus modérée et plus facilement soutenable, le genin sentit l'adrénaline le quitter, mais aussi un vaste sentiment de satisfaction l'envahir.
*Akizuke : Je l'ai ai battu... et que c'est bon !*
*Zabirushi : Tu vois, tu es un requin, tout comme moi. Le sang t'appelle.*
Akizuke se remémora l'instant où il avait retiré Zabirushi de la cage thoracique enfoncée du premier garde. Les traînées pourpres qui avaient suivies lui avaient donné le vertige de leur parfum âcre et suave. C'avait failli le déconcentrer, tant son propre sang s'était impétueusement rué dans ses veines comme le goût métallique pénétrait son être entier. Il s'était retenu de plonger sa gueule dans la blessure fumante...
*Akizuke : J'ai une bouche, merde ! Pas une gueule... je suis pas un foutu requin ! Zabirushi, garde tes sales pattes loin de mon identité !*
*Zabirushi (avec un rire sinistre) : J'ai rien fait... bwahaha !*
Akizuke resongea à ce lien complexe, intime et peut-être malsain qui l'unissait à Zabirushi. Il voyait en lui un allié puissant, sage par moment, mais aussi terriblement fourbe. Il maniait véritablement une arme à double-tranchant... s'il n'était pas assez fort, le squale se ferait un plaisir de dévorer son âme, ou autre damnation du même acabit. Quoi qu'il en soit, Akizuke serait englouti par Zabirushi... un sort peu enviable.
*Zabirushi : Souviens-toi, Akizuke. Un requin n'est jamais repu...*
*Jamais repu...*
*Jamais repu...*
*Jamais repu !*
L'injonction roulait dans sa tête comme un dé lancé avec trop de force, rebondissant toujours sur la même face, une face qui renvoyait ce "Jamais repu !" affamé et susurrant. Il sentait la noirceur profonde qui émanait de ce sabre, une force qui n'était autre qu'un désir inassouvi, implacable et majestueux. La passion déchaînée du requin se communiquait lentement au jeune homme, comme un poison doux et revigorant qui le consumait à l'instar de Zabirushi.
*Zabirushi : Mon tout beau, ninja lyrique, c'est exactement ça. Tu te calcineras à trop t'approcher de ma faim... tu n'en comblerais qu'une infime partie, à peine de quoi m'empêcher de saliver une seconde.*
Akizuke eu soudain l'impression angoissante, cette angoisse qui vous prend à la gorge et aux tripes, qui vous fait croire que vos entrailles se liquéfient et remontent votre trachée pour envahir votre nez et votre bouche, qu'il se tenait au bord d'un gouffre immense, d'une abysse infernale.
*Zabirushi : Oh non, pas encore !*
Le sentiment flippant disparut.
*Akizuke : C'était quoi ça ?!*
*Zabirushi : Tu le sauras bien assez tôt, va.*
Le shinobi se mit à ralentir. La sensation terrifiante de vertige, d'insignifiance face à cette crevasse irréelle mais si effroyable... tout en s'admonestant sur sa stupidité, il ne pouvait s'empêcher de frissonner à l'idée que cette abîme l'attendait peut-être.
La nuit tomba. A plusieurs lieues de là, il vit un petit feu s'allumer.
*Akizuke : C'est ça, Fitake, vas-y... réchauffe-toi ! Je te glacerai bientôt. Bientôt...*
Ce ne fut pas le froid de la nuit qui fit trembler Akizuke, mais le rire du squale qui résonna dans sa tête.
*Bientôt...*
*Jamais repu !*
*Zabirushi : Tu n'es pas prêt pour cette chasse. *
Akizuke : Silence...
Le jeune homme regarda les deux soldats échanger des propos rapides et peu amènes, certainement se moquant des Chikarates hautains et avares de paroles. Akizuke sourit, derrière le pan du mur duquel il se dissimulait. Il pouvait commencer fort tout de suite... montrer à Fitake qu'il n'était pas un simple genin.
*Zabirushi : Et te prendre une volée, aussi ?*
Grimaçant sous la raillerie du sabre, Akizuke attendit que les ninjas ne deviennent plus que des silhouettes confuses sur la route, puis saisit la poignée qui dépassait de son dos et réarrangea le fourreau. *Comme disait mon grand-père : Une fois le fil rubescent du destin déroulé, on ne peut qu'en suivre follement le cours.*
*Zabirushi : Eh ? Il était cinglé ton aïeul ?*
Akizuke (avec un sourire moqueur) : En gros : Quand faut y'aller, faut y'aller...
*Zabirushi : Je sais de qui tu tiens alors...*
Akizuke : Hé !
Garde n°1 (parlant à son collègue) : non mais celui-là, surtout, Fitake je crois...
Garde n°2 (se tournant vers Akizuke) : Ouais ?
Akizuke : J'voudrais passer s'il vous plaît... 'pouvez arrêter de fermer les portes ?
Garde n°1 : T'as une autorisation du QG, morveux ?
Akizuke : En fait...
Garde n°2 : A d'autres ! Allez, file.
Akizuke : Vous êtes sûrs que...
Les deux soldats discutaient déjà à nouveau, l'ignorant superbement.
Akizuke (soupirant) : Je savais bien qu'il faudrait en passer par là... Käl Kâyàl !!
Le jeune shinobi s'élança sur le garde le plus proche, qui se retourna à demi, surpris, avant de recevoir le crochet hideux de Zabirushi dans la poitrine. Les dents du katana raclèrent les côtes dans le mouvement furieux que leur imprima le ninja.
*Akizuke : Putain qu'est-ce que je suis en train de faire...*
*Zabirushi : Tu réagis comme un requin. Yeah !*
*Akizuke : Je me fous un aller simple pour crever, ouais...*
Sachant que la moindre hésitation lui serait fatale, profitant un maximum de l'effet de surprise qui ne devaient pas s'attendre à voir un de leurs genins s'en prendre à eux avec une telle hargne, il retira Zabirushi du corps du garde. Le sang dessina des arabesques dans les airs qui enivrèrent Akizuke.
*Jamais repu...!*
Akizuke : Surgis des profondeurs, Zabirushi !!
Le garde éberlué vit l'image de son jeune adversaire vaciller et disparaître. Un hurlement sauvage dans son dos le fit se retourner, juste avant de recevoir lui aussi la lame de plein fouet. La fourche cruelle du katana déchira la poitrine du garde.
Akizuke : Oh bordel... bon on y va maintenant !
*Zabirushi : Je serai toi que je me magnerai le fion, mon gars...*
Laissant derrière lui les ninjas abominablement blessés, Akizuke fonça en se laissant glisser sur le bas-côté de la route, parallèle à la délégation qui avait presque disparu au loin.
Tout en courant à une allure plus modérée et plus facilement soutenable, le genin sentit l'adrénaline le quitter, mais aussi un vaste sentiment de satisfaction l'envahir.
*Akizuke : Je l'ai ai battu... et que c'est bon !*
*Zabirushi : Tu vois, tu es un requin, tout comme moi. Le sang t'appelle.*
Akizuke se remémora l'instant où il avait retiré Zabirushi de la cage thoracique enfoncée du premier garde. Les traînées pourpres qui avaient suivies lui avaient donné le vertige de leur parfum âcre et suave. C'avait failli le déconcentrer, tant son propre sang s'était impétueusement rué dans ses veines comme le goût métallique pénétrait son être entier. Il s'était retenu de plonger sa gueule dans la blessure fumante...
*Akizuke : J'ai une bouche, merde ! Pas une gueule... je suis pas un foutu requin ! Zabirushi, garde tes sales pattes loin de mon identité !*
*Zabirushi (avec un rire sinistre) : J'ai rien fait... bwahaha !*
Akizuke resongea à ce lien complexe, intime et peut-être malsain qui l'unissait à Zabirushi. Il voyait en lui un allié puissant, sage par moment, mais aussi terriblement fourbe. Il maniait véritablement une arme à double-tranchant... s'il n'était pas assez fort, le squale se ferait un plaisir de dévorer son âme, ou autre damnation du même acabit. Quoi qu'il en soit, Akizuke serait englouti par Zabirushi... un sort peu enviable.
*Zabirushi : Souviens-toi, Akizuke. Un requin n'est jamais repu...*
*Jamais repu...*
*Jamais repu...*
*Jamais repu !*
L'injonction roulait dans sa tête comme un dé lancé avec trop de force, rebondissant toujours sur la même face, une face qui renvoyait ce "Jamais repu !" affamé et susurrant. Il sentait la noirceur profonde qui émanait de ce sabre, une force qui n'était autre qu'un désir inassouvi, implacable et majestueux. La passion déchaînée du requin se communiquait lentement au jeune homme, comme un poison doux et revigorant qui le consumait à l'instar de Zabirushi.
*Zabirushi : Mon tout beau, ninja lyrique, c'est exactement ça. Tu te calcineras à trop t'approcher de ma faim... tu n'en comblerais qu'une infime partie, à peine de quoi m'empêcher de saliver une seconde.*
Akizuke eu soudain l'impression angoissante, cette angoisse qui vous prend à la gorge et aux tripes, qui vous fait croire que vos entrailles se liquéfient et remontent votre trachée pour envahir votre nez et votre bouche, qu'il se tenait au bord d'un gouffre immense, d'une abysse infernale.
*Zabirushi : Oh non, pas encore !*
Le sentiment flippant disparut.
*Akizuke : C'était quoi ça ?!*
*Zabirushi : Tu le sauras bien assez tôt, va.*
Le shinobi se mit à ralentir. La sensation terrifiante de vertige, d'insignifiance face à cette crevasse irréelle mais si effroyable... tout en s'admonestant sur sa stupidité, il ne pouvait s'empêcher de frissonner à l'idée que cette abîme l'attendait peut-être.
La nuit tomba. A plusieurs lieues de là, il vit un petit feu s'allumer.
*Akizuke : C'est ça, Fitake, vas-y... réchauffe-toi ! Je te glacerai bientôt. Bientôt...*
Ce ne fut pas le froid de la nuit qui fit trembler Akizuke, mais le rire du squale qui résonna dans sa tête.
*Bientôt...*
*Jamais repu !*
Sayemi Ansatsu- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Il regarda le requin qui lui faisait face. Toujours le même, ce monstre musculeux au corps allongé et argenté. Ce monstre, oui... ce monstre de force brute et bestialité incommensurable.
Dans son sommeil le genin s'agita.
Zabirushi : Akizuke.
Akizuke : ... Pourquoi ?
Zabirushi : Pourquoi quoi ? Tu es toujours le même, à poser des questions dénuées de sens.
Le requin onirique esquissa une grimace agacée.
Akizuke : Pourquoi es-tu ainsi ?
L'interrogation ébranla le squale pourtant sempiternellement inébranlable. Il avait senti la remise en question derrière ces mots. Une remise en question qui était un danger pour lui. Et comme à chaque fois qu'il faisait face au danger, Zabirushi réagit avec violence.
Zabirushi : Pourquoi je suis comment, imbécile ? Avec une apparence de requin ? Tu piges rien ou quoi ?! Je suis un requin. Toi aussi. On est comme ça, tous les deux. Tu n'y peux rien, strictement rien, c'est ainsi ! Ni toi, ni moi, ni personne !!
Akizuke : Je crois que cette fois, c'est toi qui n'a pas saisi, Zabirushi.
Zabirushi : Vas-y, dévoile ta science.
Akizuke : Tu n'incarnes pas tant un requin que son caractère.
Zabirushi : ...
Akizuke : Ce n'est pas que tu es un squale et que tu réagis comme tel, non. Tu n'es qu'un instinct, avide, brutal et féroce. Une forme de sauvagerie animale et presque désespérée. Ouais, désespérée ! C'est du désespoir qu'il y a derrière tes rires. Ou de la frousse ! C'est du pareil au même.
Zabirushi : Alors là mon petit Akizuke, tu fais fort. C'est pas moi qui me retrouve tétanisé à l'idée d'abattre deux shinobi d'un village qui n'est, au fond, pas le mien.
Akizuke : Je n'ai plus de clan. Mahou est devenu mon village.
Zabirushi (ricanant) : Tu vois ? Tu acceptes tout ce que je dis. Tu cèdes, comme d'habitude ! Tu avais les boules de te battre contre eux, et tu as encore plus eu les boules de les tuer.
Akizuke : ...
Zabirushi : T'es chiant, mec. Tu te ramènes en faisant ton lourd, tu parles et tu fais ton philosophe, mais au fond tu vois bien que t'as juste craché de la merde en boîte. Pendant que tu crevais de trouille en les transperçant, moi je me fendais la gueule. Ca m'amusait de goûter à leur sang, à leur chair, de les voir te regarder, ne comprenant pas... cette expression de trahison dans leurs yeux...
Akizuke : Trahison ?! Trahi... son...
Les mots pénétrèrent dans l'esprit du ninja. Zabirushi explosa d'un rire grinçant et joyeux.
Zabirushi : Et ouais mon pote ! Tu crois que c'est quoi de trancher dans le vif de gardes de ton village, si tu y tiens ? C'est pas de la trahison peut-être ?
Akizuke : Attends... attends ! (avec plus de violence)
Zabirushi cessa de rire.
Akizuke : Tu te fous de ma gueule ou quoi ? T'es pas un requin nom de Dieu, t'es une vraie anguille ! Tu sautes comme une puce d'un point de vue à un autre... vacherie ! J'avais bien raison. Tu n'es pas un requin, tu incarnes juste un instinct destructeur et tu en as adopté la forme, certainement la plus appropriée que je puisse concevoir. Bordel, tu changes d'avis pour mieux placer tes mots ! Tu cherches juste à t'en prendre à tout le monde, dans une sorte de soif de sang complètement absurde, elle ! Mais tu t'en rends compte, Zabirushi ? Comme une vieille épouse acrimonieuse, tu feules et tu crachotes à droite et à gauche...
Il avait du mal à exprimer la logique qui cheminait dans son esprit, mais s'efforçait d'en faire prendre conscience au sabre qui apparemment n'avait jamais compris ça.
Akizuke : Tu en arrives même à t'en prendre à moi, sous tes railleries et tes piques... t'es pas un sabre, Zabirushi, t'es juste une vulgaire chierie hérissée qui pique tout ce qui l'approche.
Zabirushi : Ben t'attend quoi alors ? Jette-moi. Hésite pas surtout.
Akizuke hésita... faisant rire son démon.
Zabirushi : Ouais, attend deux minutes. Je crois que je vois ce que tu veux dire... ah ! t'as peut-être raison. J'avais pas vu ça comme... ça...
Ses propres mots faussement assurés sonnèrent creux aux oreilles de Zabirushi. *Merde le gosse a raison...*
Akizuke : Ca y est, tu piges ? Tu sers à rien, Zabirushi, de cette manière. Tu tourmentes tout le monde.
Dans un dernier sursaut de fiel le requin lâcha :
Zabirushi : Ouais, t'essaies surtout de soulager ta conscience.
Akizuke : Hop'lé. Ca marche plus. Je croyais que les abattre c'était la chose à faire, selon toi ?
Zabirushi : Mais t'es...
Le rêve se brisa en mille morceaux comme Akizuke se réveillait en sursaut, tous les sens en alerte. Quelque chose clochait... tout son être vibrait comme une sonnette d'alarme.
*DANGER !*
Ramassant Zabirushi, il le dégaina et se mit en garde dans l'obscurité de la nuit. Il chercha du regard le feu de camp des Chikarates tout en maudissant les étoiles dont l'éclat luisait faiblement sur la lame de son katana. Il soupira en repérant la lueur quêtée.
Un grondement sourd, provenant d'un poitrail puissant, lui fit ravaler son assurance. *Oh nom de Dieu...*
Une forme enténébrée se mouvait à quelques pas de lui, avec une démarche féline et fluide. Deux yeux jaunes, hideux, s'ouvrirent comme des phares le vrillant de leur ardeur.
*Zabirushi : Laisse-moi faire comme quand t'étais qu'un gamin... dans les plaines de Yuukan, la guerre des Tôshido... laisse-moi faire, Shinamuri, tu vas te faire éviscérer...*
Akizuke : Mais TA GUEULE !!!
Brandissant Zabirushi, Akizuke s'élança là où il pensait qu'était la bête. La chose en question émit un formidable rugissement que le shinobi reconnut comme étant le signal d'une attaque imminente.
Akizuke : Zabirushi ! Surgis des Profondeurs !
Le mahousien sentit une patte énorme le frôler tandis qu'il se retrouvait derrière le monstre massif. Avisant plus ou moins le dos, il abattit son katana aux crochets barbares dans un cuir protégeant des muscles énormes. *Sois vicieux, ou tu t'en sortiras pas devant une telle masse...*
Akizuke : Kaminore Zabirushi !
Se servant de la clé de son katana, Akizuke dégagea sa lame non sans arracher un morceau de viande assez large pour lui faire un plastron efficace. La bête hurla de douleur comme l'acier se retirait en ripant sur un os qu'il ne put briser.
*Zabirushi : Un os ? ici ?!*
La réponse à sa question sous-entendue lui parvint sous la forme d'un grand claquement, comme des ailes se déployant.
Akizuke : Bordel !
*C'est déjà hyper puissant au sol, mais si en plus c'est censé voler...*
Soudain, une grande flamme jaillit du sol, peignant le ciel d'un tableau abominable. La créature ressemblait à une sorte de loup croisé d'un taureau, mais doté d'ailes immenses et parcheminées aux nervures mauves et grises. Avisant les griffes et les crocs de la bestiole, Akizuke déglutit. Mais ce qui le choqua, ce fut le visage aveugle au museau allongé que tourna vers lui la chose. Un visage dépourvu d'yeux...
Fitake : Ryuu Moukuton no jutsu !
Pas moins de six dragons surgirent en lançant un choeur de barrissements qui étourdirent Akizuke de leur gravité. Le mokuton se tréfila gracieusement pour former un unique dragon à la minceur exagérée. La créature poussa un hurlement à glacer le sang quand la lance de bois la transperça, agitant ses ailes dans une danse grotesque de souffrance. Le sang jaillit encore plus quand le dragon se divisa à nouveau en six et que les gueules se refermèrent sur la chose qui s'agita, éclaboussant les shinobi d'une pluie de sang chaud.
Fitake : Tu comptais faire quoi, le Mahousien ?
Akizuke : Exploser cette bestiole, mais vous m'en avez pas laissé le temps.
Fitake (avec un sourire) : Je parlais du fait que tu trouvais là... enfin passons. Tu faisais un vacarme de tous les diables, et avec Okichi on arrivait pas à dormir.
Il désigna du pouce le shinobi qui avait éclairé la scène de son katon. Okichi était un homme de haute taille mais dont la maigreur lui donnait un aspect dégingandé de pantin grêle. Akizuke ne le sous-estima pas, se souvenant de la flamme torrentielle qui avait fusé du sol.
Akizuke : Hem. Je me rendais à Chikara et...
Fitake : Ouais c'est ça. T'en fais pas nous aussi.
Là-dessus il exécuta quelques signes.
Fitake : Shichuurou !
Une sorte de palissade surgit transperça le sol et s'érigea sous les yeux éberlués d'Akizuke. Trois autres vinrent bientôt s'ajouter à la première, formant un petit fortin haut d'environs cinq mètres l'isolant des Chikarates. La voix de Fitake lui parvint.
Fitake : Dors tranquilou, sinon Okichi fout le feu au mokuton.
Akizuke : Bordel ! Je vais te démolir ton bois de merde, ouais !
Fitake : A ton aise, petit. Mais au moins on aura pas à venir te protéger toutes les cinq minutes.
Grognant, Akizuke se laissa tomber contre l'une des parois, maudissant Fitake et son mokuton.
*Zabirushi : Le chasseur en cage... bwahaha !*
*Akizuke : La ferme...*
Dans son sommeil le genin s'agita.
Zabirushi : Akizuke.
Akizuke : ... Pourquoi ?
Zabirushi : Pourquoi quoi ? Tu es toujours le même, à poser des questions dénuées de sens.
Le requin onirique esquissa une grimace agacée.
Akizuke : Pourquoi es-tu ainsi ?
L'interrogation ébranla le squale pourtant sempiternellement inébranlable. Il avait senti la remise en question derrière ces mots. Une remise en question qui était un danger pour lui. Et comme à chaque fois qu'il faisait face au danger, Zabirushi réagit avec violence.
Zabirushi : Pourquoi je suis comment, imbécile ? Avec une apparence de requin ? Tu piges rien ou quoi ?! Je suis un requin. Toi aussi. On est comme ça, tous les deux. Tu n'y peux rien, strictement rien, c'est ainsi ! Ni toi, ni moi, ni personne !!
Akizuke : Je crois que cette fois, c'est toi qui n'a pas saisi, Zabirushi.
Zabirushi : Vas-y, dévoile ta science.
Akizuke : Tu n'incarnes pas tant un requin que son caractère.
Zabirushi : ...
Akizuke : Ce n'est pas que tu es un squale et que tu réagis comme tel, non. Tu n'es qu'un instinct, avide, brutal et féroce. Une forme de sauvagerie animale et presque désespérée. Ouais, désespérée ! C'est du désespoir qu'il y a derrière tes rires. Ou de la frousse ! C'est du pareil au même.
Zabirushi : Alors là mon petit Akizuke, tu fais fort. C'est pas moi qui me retrouve tétanisé à l'idée d'abattre deux shinobi d'un village qui n'est, au fond, pas le mien.
Akizuke : Je n'ai plus de clan. Mahou est devenu mon village.
Zabirushi (ricanant) : Tu vois ? Tu acceptes tout ce que je dis. Tu cèdes, comme d'habitude ! Tu avais les boules de te battre contre eux, et tu as encore plus eu les boules de les tuer.
Akizuke : ...
Zabirushi : T'es chiant, mec. Tu te ramènes en faisant ton lourd, tu parles et tu fais ton philosophe, mais au fond tu vois bien que t'as juste craché de la merde en boîte. Pendant que tu crevais de trouille en les transperçant, moi je me fendais la gueule. Ca m'amusait de goûter à leur sang, à leur chair, de les voir te regarder, ne comprenant pas... cette expression de trahison dans leurs yeux...
Akizuke : Trahison ?! Trahi... son...
Les mots pénétrèrent dans l'esprit du ninja. Zabirushi explosa d'un rire grinçant et joyeux.
Zabirushi : Et ouais mon pote ! Tu crois que c'est quoi de trancher dans le vif de gardes de ton village, si tu y tiens ? C'est pas de la trahison peut-être ?
Akizuke : Attends... attends ! (avec plus de violence)
Zabirushi cessa de rire.
Akizuke : Tu te fous de ma gueule ou quoi ? T'es pas un requin nom de Dieu, t'es une vraie anguille ! Tu sautes comme une puce d'un point de vue à un autre... vacherie ! J'avais bien raison. Tu n'es pas un requin, tu incarnes juste un instinct destructeur et tu en as adopté la forme, certainement la plus appropriée que je puisse concevoir. Bordel, tu changes d'avis pour mieux placer tes mots ! Tu cherches juste à t'en prendre à tout le monde, dans une sorte de soif de sang complètement absurde, elle ! Mais tu t'en rends compte, Zabirushi ? Comme une vieille épouse acrimonieuse, tu feules et tu crachotes à droite et à gauche...
Il avait du mal à exprimer la logique qui cheminait dans son esprit, mais s'efforçait d'en faire prendre conscience au sabre qui apparemment n'avait jamais compris ça.
Akizuke : Tu en arrives même à t'en prendre à moi, sous tes railleries et tes piques... t'es pas un sabre, Zabirushi, t'es juste une vulgaire chierie hérissée qui pique tout ce qui l'approche.
Zabirushi : Ben t'attend quoi alors ? Jette-moi. Hésite pas surtout.
Akizuke hésita... faisant rire son démon.
Zabirushi : Ouais, attend deux minutes. Je crois que je vois ce que tu veux dire... ah ! t'as peut-être raison. J'avais pas vu ça comme... ça...
Ses propres mots faussement assurés sonnèrent creux aux oreilles de Zabirushi. *Merde le gosse a raison...*
Akizuke : Ca y est, tu piges ? Tu sers à rien, Zabirushi, de cette manière. Tu tourmentes tout le monde.
Dans un dernier sursaut de fiel le requin lâcha :
Zabirushi : Ouais, t'essaies surtout de soulager ta conscience.
Akizuke : Hop'lé. Ca marche plus. Je croyais que les abattre c'était la chose à faire, selon toi ?
Zabirushi : Mais t'es...
Le rêve se brisa en mille morceaux comme Akizuke se réveillait en sursaut, tous les sens en alerte. Quelque chose clochait... tout son être vibrait comme une sonnette d'alarme.
*DANGER !*
Ramassant Zabirushi, il le dégaina et se mit en garde dans l'obscurité de la nuit. Il chercha du regard le feu de camp des Chikarates tout en maudissant les étoiles dont l'éclat luisait faiblement sur la lame de son katana. Il soupira en repérant la lueur quêtée.
Un grondement sourd, provenant d'un poitrail puissant, lui fit ravaler son assurance. *Oh nom de Dieu...*
Une forme enténébrée se mouvait à quelques pas de lui, avec une démarche féline et fluide. Deux yeux jaunes, hideux, s'ouvrirent comme des phares le vrillant de leur ardeur.
*Zabirushi : Laisse-moi faire comme quand t'étais qu'un gamin... dans les plaines de Yuukan, la guerre des Tôshido... laisse-moi faire, Shinamuri, tu vas te faire éviscérer...*
Akizuke : Mais TA GUEULE !!!
Brandissant Zabirushi, Akizuke s'élança là où il pensait qu'était la bête. La chose en question émit un formidable rugissement que le shinobi reconnut comme étant le signal d'une attaque imminente.
Akizuke : Zabirushi ! Surgis des Profondeurs !
Le mahousien sentit une patte énorme le frôler tandis qu'il se retrouvait derrière le monstre massif. Avisant plus ou moins le dos, il abattit son katana aux crochets barbares dans un cuir protégeant des muscles énormes. *Sois vicieux, ou tu t'en sortiras pas devant une telle masse...*
Akizuke : Kaminore Zabirushi !
Se servant de la clé de son katana, Akizuke dégagea sa lame non sans arracher un morceau de viande assez large pour lui faire un plastron efficace. La bête hurla de douleur comme l'acier se retirait en ripant sur un os qu'il ne put briser.
*Zabirushi : Un os ? ici ?!*
La réponse à sa question sous-entendue lui parvint sous la forme d'un grand claquement, comme des ailes se déployant.
Akizuke : Bordel !
*C'est déjà hyper puissant au sol, mais si en plus c'est censé voler...*
Soudain, une grande flamme jaillit du sol, peignant le ciel d'un tableau abominable. La créature ressemblait à une sorte de loup croisé d'un taureau, mais doté d'ailes immenses et parcheminées aux nervures mauves et grises. Avisant les griffes et les crocs de la bestiole, Akizuke déglutit. Mais ce qui le choqua, ce fut le visage aveugle au museau allongé que tourna vers lui la chose. Un visage dépourvu d'yeux...
Fitake : Ryuu Moukuton no jutsu !
Pas moins de six dragons surgirent en lançant un choeur de barrissements qui étourdirent Akizuke de leur gravité. Le mokuton se tréfila gracieusement pour former un unique dragon à la minceur exagérée. La créature poussa un hurlement à glacer le sang quand la lance de bois la transperça, agitant ses ailes dans une danse grotesque de souffrance. Le sang jaillit encore plus quand le dragon se divisa à nouveau en six et que les gueules se refermèrent sur la chose qui s'agita, éclaboussant les shinobi d'une pluie de sang chaud.
Fitake : Tu comptais faire quoi, le Mahousien ?
Akizuke : Exploser cette bestiole, mais vous m'en avez pas laissé le temps.
Fitake (avec un sourire) : Je parlais du fait que tu trouvais là... enfin passons. Tu faisais un vacarme de tous les diables, et avec Okichi on arrivait pas à dormir.
Il désigna du pouce le shinobi qui avait éclairé la scène de son katon. Okichi était un homme de haute taille mais dont la maigreur lui donnait un aspect dégingandé de pantin grêle. Akizuke ne le sous-estima pas, se souvenant de la flamme torrentielle qui avait fusé du sol.
Akizuke : Hem. Je me rendais à Chikara et...
Fitake : Ouais c'est ça. T'en fais pas nous aussi.
Là-dessus il exécuta quelques signes.
Fitake : Shichuurou !
Une sorte de palissade surgit transperça le sol et s'érigea sous les yeux éberlués d'Akizuke. Trois autres vinrent bientôt s'ajouter à la première, formant un petit fortin haut d'environs cinq mètres l'isolant des Chikarates. La voix de Fitake lui parvint.
Fitake : Dors tranquilou, sinon Okichi fout le feu au mokuton.
Akizuke : Bordel ! Je vais te démolir ton bois de merde, ouais !
Fitake : A ton aise, petit. Mais au moins on aura pas à venir te protéger toutes les cinq minutes.
Grognant, Akizuke se laissa tomber contre l'une des parois, maudissant Fitake et son mokuton.
*Zabirushi : Le chasseur en cage... bwahaha !*
*Akizuke : La ferme...*
Sayemi Ansatsu- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Nous nous retrouvions mes clones et moi pris dans un brouillard. Après une réflexion tout à fait maligne d'un de mes clones (Pourquoi j'y ai pas pensé en premier ? Pourtant il est moi...), nous pûmes constater que ceci n'était encore qu'un simple Genjutsu de l'ami Ryo, puisque celui-ci était dépourvu d'affinités de par ses origines au travers de son clan. Après avoir donc dissiper sa petite technique, il fallait maintenant le retrouver, puisque connaissant l'animal, il avait profité de l'opportunité pour se planquer. Mais en plus de cela, il devait déjà être en train de me poser un piège, alors je devais faire relativement attention à ce qui m'entourait.
Pour assurer ma défense, je disposai mes clones en forme sphérique autour de moi. Chacun prit un kunaï puis nous avançâmes en direction de la plaine afin d'obtenir un champ de vision un peu plus dégagé. Mais je savais pertinemment que Ryo m'attendrai à la sortie, c'était tellement évident de vouloir se protéger en fuyant ces arbres que même un petit enfant aurait percuté son idée. Rester maintenant à comprendre comment fonctionnerai son piège, et qu'allait-il me faire endurer... Nous nous approchions de plus en plus rapidement et toujours rien. Nous observions chaque branche, chaque petits détails qui auraient pu nous mettre sur la piste d'un hypothétique piège de notre ennemi, mais rien ne nous sauta aux yeux. Tout paraissait pour le moins "normal". Serait-il plus bête que ce que je croyais ?
A moins que je ne sois déjà dans son piège. Je venais de remarquer que rien ne bouger dans cette forêt, mais absolument rien. Hors, si je ne me trompe pas, dans une forêt, c'est supposé grouiller d'insectes, donc il devrait y avoir un minimum de mouvement des feuilles. Et il y a trente secondes soufflait encore une petite brise. Serai-je encore pris dans une Genjutsu ? Cela commence à bien faire... Mais quand me serai-je fait prendre ? Nous nous stoppions donc brusquement et resserrions notre troupe. Chacun fixé une direction bien précise, cherchant le moindre petit détail qui pourrai donner un éventuel signe de position ennemie. Ce fut bref, mais une feuille bougea un tant soit peu, un clone lança donc une pluie de shurikens sur celle-ci. Quelques secondes passèrent, puis nous pûmes observer un cobra sortir de derrière la feuille, un lapin dans la gueule.
Heureusement pour nous, ce n'était donc rien. Mais le serpent était-il là pour nous tromper ? En tout cas, s'il était là pour ça, la légère brise qui venais nous souffler dans les cheveux avait repris son cour. Sans doute nous étions-nous inquiétés pour rien. En vitesse mais tous attentifs, nous reprîmes notre avancée vers la sortie. Celle-ci était plus proche que jamais, à une cinquantaine de mètres, alors que faisait-il, pourquoi n'y avait-il toujours rien eu ? Vingt mètres, dix...
Nous parvînmes donc à sortir de ces bois, sans que rien ne nous arriva. C'était louche, qu'avait-il préparé ? ... Encore un Genjutsu ? Lorsqu'un énorme rocher vint tenter de nous écraser, je compris que non... Heureusement, j'avais eu juste le temps de m'accrocher à un clone qui me lança hors de portée du rocher. Je croyais m'être débarrasser de sa technique, mais c'était sans compté la pluie de rochers qui s'abattait sur moi. "Et merde" fut la première chose qui me vint en tête, avant de réaliser que j'étais très très mal barrer et que je devrai fuir... Mais où ?
Ryo avait donc décidé de passer à l'attaque, mais est-ce que je possède des attaques assez puissantes pour me débarrasser de tout ces rochers ? Je crois pas... Un Rasengan serai inutile ici, il me débarrasserait tout au plus de deux rochers, vu leur taille. Je ne vois qu'une solution, utiliser le Vent... Mais de quelle manière ? Fait chier, pas le temps de réfléchir. Kage Bunshin no Jutsu. Alors que trois clones apparurent à mes côtés, nous fîmes chacun appel à une lame Fûton, et en s'aidant mutuellement, nous tranchions le rocher au dessus de nous. Nous escaladions ensuite à l'aide d'un saut le deuxième, puis remontions jusqu'au troisième en ayant préalablement découpé une bonne parti de son flanc droit.
Cependant, Ryo avait anticipé nos éventuels mouvements, logique, je savais qu'il était très intelligent mais surtout très calculateur. C'est pour cela qu'il avait disposé des notes explosives sur celui-ci. L'explosion parvint à détruire deux de mes clones et me projeta avec le dernier en direction du sol, suivis de prêt par trois énormes rochers. J'étais pris au piège, allai-je mourir dans ce petit combat ? Heureusement que j'avais dit pas de "blessures graves"... Tandis que Ryo contemplait son chef d'œuvre, je venais soudain d'avoir une idée suite à la disposition des rochers. Les trois étant gigantesques, Ryo ne pouvait pas voir ce que je ferai sous ceux-ci. Tout du moins, il ne pourrait pas voir ce que je ferai sous le rocher de gauche.
Petit bémol, j'étais sous celui de droite, c'est malin ça... Tant pis, je n'avais pas d'autres choix. Discrètement, je demandais à mon clone de me créer un Rasengan puis de me projeter le plus loin possible sous le rocher de gauche. Je savais pertinemment que je ne pourrai pas atteindre le bout de celui-ci, mais c'était ce qu'il fallait... Après avoir étais projeté, j'arrivais à peu près a la moitié de celui-ci, mais ce n'était pas assez, et le sol était déjà là... Je pris donc une impulsion sur le rocher lui-même à l'aide de mon chakra puis dirigea mon Rasengan sur le sol afin de creuser un trou pour me cacher a l'intérieur et me protéger. Le rocher s'abattit sur le sol, nous recouvrant le trou et moi.
Je n'avais pas beaucoup d'oxygène, il fallait que je fasse vite... Je concentrai mon chakra de Vent dans ma main droite pour former une lame, et à l'aide de celle-ci, je tranchai un morceau du rocher. Cela aurait été parfait pour s'enfuir... Si ce fameux morceaux s'était décalé, mais on peut toujours rêver... Néanmoins, j'avais dorénavant une arrivée d'air et je pouvais respirer. Il fallait donc maintenant que je trouve un moyen de me sortir de là, mais utiliser le Rasengan m'userait trop de chakra, et je ne pourrai pas contre-attaquer en cachette... Utilisant un peu de chakra, je créais une petite bourrasque de vent suffisante pour décaler quelques peu le morceau de rocher et me laisser m'enfuir.
Alors que j'approchai de la sortie de mon trou, j'entendis des bruits de pas. Ryo venait sans doute contempler le résultat de son travail. Très bien. Kage Bunshin no Jutsu. Vingt clones apparurent discrètement à mes côtés. "Celle-là, il va la manger". Alors que Ryo se rapprochait, lentement pour vérifier que j'étais bien sous les décombres de son attaque, je pris un kunaï puis décidai d'aller le voir, seul à seul. Pendant ce temps, mes clones encerclèrent notre rocher, sans qu'il ne le remarqua.
NarutoRudy : Encore heureux que j'avais dit pas de blessures graves !
Ryosuke : Ben tu n'as rien, alors te plain pas.
NarutoRudy : J'aurai pu y passer !
Ryosuke : Ah, dommage... Que ça ai loupé...
NarutoRudy : Enfoiré ! J'arrive !
Je courais donc vers lui, un kunaï à la main, mais il para mon attaque à mains nues. Parfait, c'était le moment. J'essayais de le saisir lorsqu'il sauta en arrière pour esquiver. C'est à ce moment qu'un clone le réceptionna par les jambes, puis le lança violemment dans ma direction, où à l'aide d'un clone je le réceptionnais grâce à un coup de poing au niveau de l'estomac. De la bave jailli de sa bouche, puis quatre autres clones arrivèrent successivement sous lui et s'écrièrent "Na-Mi-Ka-Ze" tout en lui donnant chacun un coup de pied le projetant dans les airs où les quatorze autres clones l'attendirent et lui donnèrent chacun, tout en étant synchrone, un violent coup de poing en s'exprimant "NarutoRudy Rendan !".
Ryosuke tombait, incapable de se défendre dans ma direction, il venait d'encaisser une salve d'attaque l'ayant blesser physiquement. Je pris alors mon élan puis lui donna un violent coup de pied retourné le projetant une dizaine de mètres plus loin. Le combat était-il fini ? Je ne savais pas. Dans tout les cas, il n'était pas sorti indemne de cet enchaînement. J'envoyais dix-neuf de mes clones vers son corps, afin de voir ce qu'il en était, je préférai en garder un avec moi. Alors que mes clones étaient à environ cinq mètres de lui, un de ces katanas en bois fut projeté sur mes clones, qui s'envolèrent en même que temps que l'explosion de cette arme. Ryo se relevait...
Ryosuke : Comment as-tu osé me faire ça...
NarutoRudy : Hoy hoy ! Je n'ai fait que te rendre la monnaie de ta pièce ! Tu m'as bien fait manger tout à l'heure ! Mais j'ai décidé d'en finir avec cette attaque, je vais profiter de ton statut de faiblesse pour t'achever.
Ryosuke me regarda soudain, avec un air suspicieux. Il devait se demander ce que je lui préparai. Mon clone et moi nous rapprochions l'un de l'autre et concentrions notre chakra en commun, pour former un Rasengan géant, plus gros, plus fort... "Oodama Rasengan"
Ryosuke : Ce n'est que ça... A part tes Rasengan en tout genre et tes Kage Bunshin tu ne sais rien faire. Je stoppe le combat ici, j'en ai marre. Mon examen est terminé, évalue moi comme tu le souhaiteras.
NarutoRudy : Qu'est-ce que t'as dit ?! T'as idée de la quantité de chakra qu'il faut pour faire ce truc ?! J'ai mis tout ce qui me restait là-dedans ! Tu peux pas m'arrêter comme ça !
Ryosuke : C'est pas mon problème, t'avais qu'à pas t'enflammer. Maintenant débrouilles-toi pour t'en débarrasser.
Mais quel enfoiré ! Je viens de me vider de tout mon chakra, et il se barre comme ça, me laissant tout seul avec ma technique... Qu'est-ce que je vais en faire moi maintenant ? Je ne vais pas m'amuser à détruire le décor, ça serait stupide, je n'ai qu'à tout simplement le laisser se dissiper... Et c'est ainsi que je gaspillai tout ce qu'il me restait de chakra. J'étais désormais haletant, fatigué et plus lent dans mes gestes.
Mais il fallait désormais que j'aille faire mon rapport au Quartier Général. Après avoir expliquer que Ryosuke méritait largement son titre de Chûnin, si ce n'est plus, je rentrai chez moi me reposer.
Pour assurer ma défense, je disposai mes clones en forme sphérique autour de moi. Chacun prit un kunaï puis nous avançâmes en direction de la plaine afin d'obtenir un champ de vision un peu plus dégagé. Mais je savais pertinemment que Ryo m'attendrai à la sortie, c'était tellement évident de vouloir se protéger en fuyant ces arbres que même un petit enfant aurait percuté son idée. Rester maintenant à comprendre comment fonctionnerai son piège, et qu'allait-il me faire endurer... Nous nous approchions de plus en plus rapidement et toujours rien. Nous observions chaque branche, chaque petits détails qui auraient pu nous mettre sur la piste d'un hypothétique piège de notre ennemi, mais rien ne nous sauta aux yeux. Tout paraissait pour le moins "normal". Serait-il plus bête que ce que je croyais ?
A moins que je ne sois déjà dans son piège. Je venais de remarquer que rien ne bouger dans cette forêt, mais absolument rien. Hors, si je ne me trompe pas, dans une forêt, c'est supposé grouiller d'insectes, donc il devrait y avoir un minimum de mouvement des feuilles. Et il y a trente secondes soufflait encore une petite brise. Serai-je encore pris dans une Genjutsu ? Cela commence à bien faire... Mais quand me serai-je fait prendre ? Nous nous stoppions donc brusquement et resserrions notre troupe. Chacun fixé une direction bien précise, cherchant le moindre petit détail qui pourrai donner un éventuel signe de position ennemie. Ce fut bref, mais une feuille bougea un tant soit peu, un clone lança donc une pluie de shurikens sur celle-ci. Quelques secondes passèrent, puis nous pûmes observer un cobra sortir de derrière la feuille, un lapin dans la gueule.
Heureusement pour nous, ce n'était donc rien. Mais le serpent était-il là pour nous tromper ? En tout cas, s'il était là pour ça, la légère brise qui venais nous souffler dans les cheveux avait repris son cour. Sans doute nous étions-nous inquiétés pour rien. En vitesse mais tous attentifs, nous reprîmes notre avancée vers la sortie. Celle-ci était plus proche que jamais, à une cinquantaine de mètres, alors que faisait-il, pourquoi n'y avait-il toujours rien eu ? Vingt mètres, dix...
Nous parvînmes donc à sortir de ces bois, sans que rien ne nous arriva. C'était louche, qu'avait-il préparé ? ... Encore un Genjutsu ? Lorsqu'un énorme rocher vint tenter de nous écraser, je compris que non... Heureusement, j'avais eu juste le temps de m'accrocher à un clone qui me lança hors de portée du rocher. Je croyais m'être débarrasser de sa technique, mais c'était sans compté la pluie de rochers qui s'abattait sur moi. "Et merde" fut la première chose qui me vint en tête, avant de réaliser que j'étais très très mal barrer et que je devrai fuir... Mais où ?
Ryo avait donc décidé de passer à l'attaque, mais est-ce que je possède des attaques assez puissantes pour me débarrasser de tout ces rochers ? Je crois pas... Un Rasengan serai inutile ici, il me débarrasserait tout au plus de deux rochers, vu leur taille. Je ne vois qu'une solution, utiliser le Vent... Mais de quelle manière ? Fait chier, pas le temps de réfléchir. Kage Bunshin no Jutsu. Alors que trois clones apparurent à mes côtés, nous fîmes chacun appel à une lame Fûton, et en s'aidant mutuellement, nous tranchions le rocher au dessus de nous. Nous escaladions ensuite à l'aide d'un saut le deuxième, puis remontions jusqu'au troisième en ayant préalablement découpé une bonne parti de son flanc droit.
Cependant, Ryo avait anticipé nos éventuels mouvements, logique, je savais qu'il était très intelligent mais surtout très calculateur. C'est pour cela qu'il avait disposé des notes explosives sur celui-ci. L'explosion parvint à détruire deux de mes clones et me projeta avec le dernier en direction du sol, suivis de prêt par trois énormes rochers. J'étais pris au piège, allai-je mourir dans ce petit combat ? Heureusement que j'avais dit pas de "blessures graves"... Tandis que Ryo contemplait son chef d'œuvre, je venais soudain d'avoir une idée suite à la disposition des rochers. Les trois étant gigantesques, Ryo ne pouvait pas voir ce que je ferai sous ceux-ci. Tout du moins, il ne pourrait pas voir ce que je ferai sous le rocher de gauche.
Petit bémol, j'étais sous celui de droite, c'est malin ça... Tant pis, je n'avais pas d'autres choix. Discrètement, je demandais à mon clone de me créer un Rasengan puis de me projeter le plus loin possible sous le rocher de gauche. Je savais pertinemment que je ne pourrai pas atteindre le bout de celui-ci, mais c'était ce qu'il fallait... Après avoir étais projeté, j'arrivais à peu près a la moitié de celui-ci, mais ce n'était pas assez, et le sol était déjà là... Je pris donc une impulsion sur le rocher lui-même à l'aide de mon chakra puis dirigea mon Rasengan sur le sol afin de creuser un trou pour me cacher a l'intérieur et me protéger. Le rocher s'abattit sur le sol, nous recouvrant le trou et moi.
Je n'avais pas beaucoup d'oxygène, il fallait que je fasse vite... Je concentrai mon chakra de Vent dans ma main droite pour former une lame, et à l'aide de celle-ci, je tranchai un morceau du rocher. Cela aurait été parfait pour s'enfuir... Si ce fameux morceaux s'était décalé, mais on peut toujours rêver... Néanmoins, j'avais dorénavant une arrivée d'air et je pouvais respirer. Il fallait donc maintenant que je trouve un moyen de me sortir de là, mais utiliser le Rasengan m'userait trop de chakra, et je ne pourrai pas contre-attaquer en cachette... Utilisant un peu de chakra, je créais une petite bourrasque de vent suffisante pour décaler quelques peu le morceau de rocher et me laisser m'enfuir.
Alors que j'approchai de la sortie de mon trou, j'entendis des bruits de pas. Ryo venait sans doute contempler le résultat de son travail. Très bien. Kage Bunshin no Jutsu. Vingt clones apparurent discrètement à mes côtés. "Celle-là, il va la manger". Alors que Ryo se rapprochait, lentement pour vérifier que j'étais bien sous les décombres de son attaque, je pris un kunaï puis décidai d'aller le voir, seul à seul. Pendant ce temps, mes clones encerclèrent notre rocher, sans qu'il ne le remarqua.
NarutoRudy : Encore heureux que j'avais dit pas de blessures graves !
Ryosuke : Ben tu n'as rien, alors te plain pas.
NarutoRudy : J'aurai pu y passer !
Ryosuke : Ah, dommage... Que ça ai loupé...
NarutoRudy : Enfoiré ! J'arrive !
Je courais donc vers lui, un kunaï à la main, mais il para mon attaque à mains nues. Parfait, c'était le moment. J'essayais de le saisir lorsqu'il sauta en arrière pour esquiver. C'est à ce moment qu'un clone le réceptionna par les jambes, puis le lança violemment dans ma direction, où à l'aide d'un clone je le réceptionnais grâce à un coup de poing au niveau de l'estomac. De la bave jailli de sa bouche, puis quatre autres clones arrivèrent successivement sous lui et s'écrièrent "Na-Mi-Ka-Ze" tout en lui donnant chacun un coup de pied le projetant dans les airs où les quatorze autres clones l'attendirent et lui donnèrent chacun, tout en étant synchrone, un violent coup de poing en s'exprimant "NarutoRudy Rendan !".
Ryosuke tombait, incapable de se défendre dans ma direction, il venait d'encaisser une salve d'attaque l'ayant blesser physiquement. Je pris alors mon élan puis lui donna un violent coup de pied retourné le projetant une dizaine de mètres plus loin. Le combat était-il fini ? Je ne savais pas. Dans tout les cas, il n'était pas sorti indemne de cet enchaînement. J'envoyais dix-neuf de mes clones vers son corps, afin de voir ce qu'il en était, je préférai en garder un avec moi. Alors que mes clones étaient à environ cinq mètres de lui, un de ces katanas en bois fut projeté sur mes clones, qui s'envolèrent en même que temps que l'explosion de cette arme. Ryo se relevait...
Ryosuke : Comment as-tu osé me faire ça...
NarutoRudy : Hoy hoy ! Je n'ai fait que te rendre la monnaie de ta pièce ! Tu m'as bien fait manger tout à l'heure ! Mais j'ai décidé d'en finir avec cette attaque, je vais profiter de ton statut de faiblesse pour t'achever.
Ryosuke me regarda soudain, avec un air suspicieux. Il devait se demander ce que je lui préparai. Mon clone et moi nous rapprochions l'un de l'autre et concentrions notre chakra en commun, pour former un Rasengan géant, plus gros, plus fort... "Oodama Rasengan"
Ryosuke : Ce n'est que ça... A part tes Rasengan en tout genre et tes Kage Bunshin tu ne sais rien faire. Je stoppe le combat ici, j'en ai marre. Mon examen est terminé, évalue moi comme tu le souhaiteras.
NarutoRudy : Qu'est-ce que t'as dit ?! T'as idée de la quantité de chakra qu'il faut pour faire ce truc ?! J'ai mis tout ce qui me restait là-dedans ! Tu peux pas m'arrêter comme ça !
Ryosuke : C'est pas mon problème, t'avais qu'à pas t'enflammer. Maintenant débrouilles-toi pour t'en débarrasser.
Mais quel enfoiré ! Je viens de me vider de tout mon chakra, et il se barre comme ça, me laissant tout seul avec ma technique... Qu'est-ce que je vais en faire moi maintenant ? Je ne vais pas m'amuser à détruire le décor, ça serait stupide, je n'ai qu'à tout simplement le laisser se dissiper... Et c'est ainsi que je gaspillai tout ce qu'il me restait de chakra. J'étais désormais haletant, fatigué et plus lent dans mes gestes.
Mais il fallait désormais que j'aille faire mon rapport au Quartier Général. Après avoir expliquer que Ryosuke méritait largement son titre de Chûnin, si ce n'est plus, je rentrai chez moi me reposer.
NarutoRudy- Combattant Confirmé
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Date d'inscription : 09/03/2008
Age : 32
Localisation : Bourgogne !!!
Re: Mahou Gakure [RP]
Fitake : Hoy, genin ! Debout !
Akizuke ouvrit un oeil, puis battit des paupières. Tant de soleil déjà, et il dormait toujours ? Voilà qui était peu courant... Le shinobi se mit sur son séant et grommela en raccrochant Zabirushi dans son harnais à son dos, une bandoulière barrant sa poitrine. Il voulut se lever mais fut gêné par le poids anormal du katana.
*Akizuke : Vache ! Comment ça se fait qu'il soit aussi lourd ?!*
Il porta la main à la poignée du sabre et le dégaina. La lame partit aussitôt au sol et s'enfonça dans la terre.
Akizuke : Nom de Dieu... c'est quoi ce bordel ?
La voix de Fitake lui parvint de par-delà la palissade de mokuton.
Fitake : Je débute dans les sceaux, mais je me débrouille. J'ai réussi à en créer un pour ton arme... spécialement pour toi.
Akizuke blêmit, n'osant croire ces paroles. Scellé ? Lui ? Pour Zabirushi... ça voulait dire que le pacte des Tôshido était rompu. Rien ne pouvait séparer un Tôshido de son katana... on disait même que ce lien pouvait briser la mort. Il porta la main à sa poitrine et écarta le tissu de ses vêtements. Sur son coeur, un sceau étrange pulsait irrégulièrement, comme s'il emprisonnait une créature se débattant depuis des heures. L'encre indélébile se voyait pourtant déformée, des crochets et des traces noires barbelant les rûnes en une série d'altérations à l'aspect barbare. *Zabirushi... lutterait...?*
Une goutte de sépia perla comme pour approuver ses dires et mourut sur sa peau. Il sourit intérieurement. *T'es qu'une lopette, Fitake !*
Akizuke : Mouais. Ben voyons.
Pour toute réponse, le mokuton s'écroula, laissant apparaître à Akizuke l'environnement de la veille. Il aperçut Fitake, Okichi et sept autres personnes, dont deux femmes aux habits précieux et raffinés nullement salis par le voyage. *Bourges !* Il semblait y avoir en plus des deux ninjas quatre gardes aux grandes lames courbes, et trois hommes à l'air fortunés et bien en chair. *Soit six combattants. Arf.*
La pensée de prendre un de ces seigneurs en otage lui vint à l'esprit, mais il la repoussa distraitement. Non, pas la bonne solution... ça reviendrait à demeurer plus ou moins statique un moment, et il pouvait compter sur Fitake pour le désarmer *au mieux* avec son mokuton pendant ce temps. S'il les agressait, il fallait le faire avec rapidité et précision. *'chier !*
Le Mahousien jeta un regard noir à Fitake en rengainant Zabirushi des deux mains et en s'écorchant un bout de nuque au passage, sous nombre de regards railleurs. *Vous verrez vous, les comiques...*
Fitake : T'es prêt petit ?
Akizuke : Prêt pour ?
Fitake : T'as bien dit que tu te rendais à Chikara... tu vas nous accompagner. La route est dangereuse pour un genin.
Akizuke : Si tu me ressers encore une fois du "genin" sur ce ton, je te fais bouffer Zabirushi.
Le dénommé Okichi lui jeta un regard placide, qui voulait dire "Rêve pas trop". Fitake se permit carrément de sourire.
Fitake : Je ne voulais pas blesser ta fierté...
Akizuke : *T'en as l'air, connard !* Ta gueule, le Chikarate.
Homme à l'air fortuné n°1 : Mais quel grossier personnage ! Monsieur Fitake, êtes-vous sûr qu'il peut nous accompagner ?
Fitake : Ce n'est pas tant l'envie de sa compagnie que ma conscience qui m'y force, Monseigneur.
Akizuke : Parce que tu crois que voir ta gueule me réjouit ?
Femme fortunée n°1 : Oh non vraiment, il est trop impoli.
Akizuke (souriant) : C'y t'es que t'es bien bonne, ma grosse vache !
Femme fortunée n°1 : Aaaaaaah ! Goujat !
Akizuke (toujours avec un son accent) : Meuh c'est qu'elle gueule en plu...uuuuus ?!
Une racine grosse comme son poing vint s'enrouler autour de son poignet et le tordit, l'obligeant à s'agenouiller. Une seconde enserra son cou, le faisant légèrement suffoquer.
Fitake : On ne parle pas comme ça aux dames, Mahousien. Je vais devoir faire ton éducation… si madame n’y voit pas d’inconvénient.
La madame en question hocha faiblement la tête, les joues rougies.
Fitake (hochant la tête) : Merci bien. Quant à toi, garnement, tu vas t’excuser. Immédiatement.
Akizuke (respiration sifflante) : Va… te brûler les couilles…
Le bois s’enroula dans un baiser plus intime encore, coupant un peu plus la respiration du genin qui vit danser des étoiles devant ses yeux.
Fitake : Je te le demande encore une fois, s’il te plaît.
Akizuke (gargouillant) : Ablrrrrr…
Fitake (desserrant l’emprise du mokuton un chouilla) : Encore une fois…
Akizuke : Je… te crève… rai…
Fitake soupira tandis que de la racine poussaient lentement des épines, perçant la chair d’Akizuke avec un bruit de succion ignoble. Le genin se mit à transpirer à grosses gouttes.
*Zabirushi : Ecoute, petit con, j’essaie de rompre ce sceau, alors tu vas te démerder pour pas crever hein… il se passe quoi ?*
*Akizuke : ‘conneries de mokuton… me suce le sang…*
*Zabirushi : Bah excuse-toi ! Et magne…*
Akizuke : Pa… pardon !
Fitake : Avez-vous entendu, madame ?
La femme esquissa une moue de sale gosse puis eu un petit geste d’assentiment. Le rameau se retira lentement, laissant Akizuke à genoux et pantelant, tentant pitoyablement d’emplir d’air ses poumons. Sa gorge ruisselait doucement de sang et il était plutôt pâle.
Fitake : Ce jeune homme vous remercie, madame.
Le genin lui adressa un regard meurtrier entre deux goulées rapides d’air, qu’ignora superbement le Chikarate.
Fitake : Dépêche-toi, on se met en route. Quel est ton nom, rappelle-moi ?
Akizuke : Je te l’ai pas dit, et je vois pas pourquoi je te l’aurai donné…
Fitake : Bizarre. Je l’ai su à un moment.
Akizuke : Mais t’es un gros taré toi dans ton genre…
Le Chikarate ne prit pas la peine de répondre et se composa un masque songeur. *Lui alors…* La délégation repartir à un rythme dont Akizuke n’avait rien à craindre. Les cinq branleurs, là, avançaient comme des tortues pomponnées, s’extasiant sur tel ou tel arbre (Fitake rectifiait les noms donnés aux chênes, ormes, frênes et non « Sapinou », « Féfrais » et autres « Glandus à feuilles courbes »). Son savoir de botaniste surprit même le Mahousien tandis qu’il indiquait quelles fleurs poussaient dans tel ou tel pré.
Tandis que les Chikarates l’ignoraient superbement (mis à part les deux gardes qui ne s’écartaient pas de lui au point de parfois le toucher), Akizuke se détendit. Il trouverait bien un moyen de démolir Fitake à un moment ou à un autre. En attendant, il ne craignait rien, mis à part qu’il commençait à avoir la dalle. En tous cas, il risquerait de ne plus pouvoir retourner à Mahou…
*Zabirushi : Stresse pas, c’était pas vraiment ton village… Chikara marchera tout autant.*
*Akizuke : Ouais, surtout avec Fitake. T’en as d’autres du genre, histoire de crever l’abcès direct ?*
Le ventre du genin gargouilla, lui faisant monter le rouge aux joues.
Femme fortunée n°1 : Comme c’est disgracieux !
Femme fortunée n°2 : Voyons, le pauvre a faim… c’est normal, il s’est bien défendu je crois, et n’a rien mangé.
Le Mahousien tourna sur elle un regard de bête sauvage qui la fit ciller mais qu’elle tenta malgré tout de soutenir. Sans succès ; les iris haineux d’Akizuke firent ployer ses yeux marrons dont l’aspect liquide contrastait fortement avec les regards secs des autres Chikarate.
Femme fortunée n°2 : Ne me regardez pas comme ça !
Akizuke (goguenard) : Pourquoi ?
Fitake : Jeune homme, ne…
Femme fortunée n°2 (l’interrompant d’un geste) : Laissez, monsieur Ashinsawa. Dites-moi, Mahousien, quel est votre nom ?
Akizuke (marmonnant) : Akizuke…
Femme fortunée n°2 : Ne parlez pas dans votre barbe. Nous n’entendons rien.
Akizuke (redressant la tête) : Akizuke.
Femme fortunée n°2 : C’est joli…
Akizuke : Ouais, du même genre que votre bon toutou qui vous amène le thé le matin. Me la faites pas celle-là, ça me gonfle.
Femme fortunée n°2 (balbutiant) : Mais…
Femme fortunée n°1 : Florencia, vous voyez bien qu’il est inutile de lui adresser la parole.
*Florencia, hein ?*
Les trois hommes s’arrêtèrent un peu plus loin, s’apercevant de la halte occasionnée par la discussion précaire entre Akizuke et Florencia, les autres gardes avec eux ainsi qu’Okichi, l’air agacés par ce retard.
Florencia : Vous avez faim, ne niez pas.
*Zabirushi (rire) : J’ai toujours faim… si vous saviez !*
Akizuke : *Ta gueule Zabirushi !* Ouais, mais je tiens, vous souciez pas de moi.
Fitake : Il est vraiment d’une indélicatesse crasse, mademoiselle. *Mademoiselle là hein ? Pas le même morceau qu’avant ça !* Laissez-moi m’occuper de le dresser, je le nourrirai.
Florencia : Oui, s’il vous plaît. Je crois qu’il l’a mérité.
Akizuke (tout bas) : …’connasse…
Fitake : Tu disais ?
Akizuke : Rien.
Le Chikarate lui mit la main dans le dos tandis que la marche reprenait et fit signe au garde d’aller devant. Ils obéirent avec une promptitude qui glaça Akizuke. La voix froide de son ennemi, lourde de menaces, lui parvint aux oreilles.
Fitake (en aparté) : Ecoute, petit. Si tu manques à nouveau de respect à Florencia, ou à qui que ce soit dans ce groupe, je te tue. Compris ?
Akizuke : Vous faites une belle brochette de dingues, dans ce groupe, comme tu dis.
Fitake : Celle-là va te coûter che…
*Zabirushi (d’une voix rugissante qui emplit l’esprit d’Akizuke) : MAINTENANT !!!!! Met le paquet mon gros, je sais pas combien de temps je pourrai maintenir ça !!*
Le genin empoigna son arme. Le sabre décrivit un gigantesque arc de cercle assassin, et le Chikarate bondit en arrière.
Akizuke (vociférant) : YALÉOH, ZABIRUSHI !! (Rugis, Zabirushi !)
Accès de rage frénésique, ardeur furieuse, déchaînement de violence inouïe... la hargne d'Akizuke atteint un paroxysme pénible et cruel, comme une pointe chauffée à blanc, avant d'exploser. La conflagration de furie, le torrent de haine... Akizuke hurla dans son esprit. Il hurla d'un cri d'aigle, un cri qui voulait défier Yuukan en son entier, un cri haineux de prédateur. Un hurlement hideux et terrifiant. Un cri de mort et qui impliquait bien plus encore.
Dans un grondement de tonnerre, la glace s’échappa du sabre en une sorte de vague agressive profilée avec barbarie. On aurait dit une main gigantesque et guerrière aux doigts énormes tendus en avant, cherchant à déchirer la chair d’un opposant tout aussi démesuré.
Fitake : Moku…
La glace l’emprisonna comme plus de la moitié de la délégation avec un fracas délirant. Seuls Florencia, sa compagne et un garde ne furent pas engloutis par l’assaut, plus grâce à la chance qu’à leur habileté.
Akizuke (sourire diabolique et respiration heurtée) : T’es mort… Fitake…!
Le visage rouge sous l’effort, luisant de transpiration, la poitrine se soulevant avec un rythme saccadé, tenant en garde son katana bestial à deux mains et avec ce sourire de démon, le genin avait vraiment un air infernal.
La glace se lézarda avec un bruit de grande déchirure, puis se rompit en énormes blocs comme en échardes minuscules. Les corps avec…
*Akizuke : Quelle mort horrible, quand même ! Explosé par la glace…*
Florencia lui jeta un regard horrifié.
Florencia : Mais vous êtes fou ! Qu’allons-nous devenir…? Oh non, que leur avez-vous fait !!
Akizuke : Je me suis… juste vengé, vous savez…
Le Mahousien avait l’impression que chaque goulée brûlait sa gorge et ses poumons, eux aussi embrasés. Ses côtes se soulevèrent une ultime fois avant de se figer comme de la pierre, de même que son coeur battit un suprême coup atroce… une peur pisseuse envahit le genin qui hoqueta, les yeux agrandis par l’appréhension. Incapable d’émettre le moindre son, il tomba au sol, puis se raidit rapidement, totalement impuissant et souffrant le martyre.
*Akizuke : Raaawr… reuh… Zabirushi…!!*
*Zabirushi (voix tendue) : T’es un monstre de force brute, Akizuke ! T’as expulsé toute ta force dans cette attaque, mon vieux. Tu vas y passer.*
*Akizuke : Meeerde… rah putain, mal, mal !!*
Des mains fraîches touchèrent son visage. Il entendit de loin des éclats de voix, comme une dispute… sa vision était rouge, rouge de douleur et d’agonie. Des spasmes musculaires déchiraient tout son corps, mais il lui sembla quand même que quelqu’un lui mit un coup de pied. *Merde j’suis en train de crever, ça va pas assez vite pour vous bande de chieurs ?*
Pourtant, ce devait être une bouche qui s’était collée à ses lèvres… non ?!
Comme aurait dit une de ses connaissances, « Imbroglio incoercible, mec ! ». Les ténèbres le plongèrent dans une inconscience salvatrice, l’éloignant de ces tourments dignes du purgatoire. Une pointe de regret perça en une ultime étincelle de lucidité : une bouche…?
Akizuke ouvrit un oeil, puis battit des paupières. Tant de soleil déjà, et il dormait toujours ? Voilà qui était peu courant... Le shinobi se mit sur son séant et grommela en raccrochant Zabirushi dans son harnais à son dos, une bandoulière barrant sa poitrine. Il voulut se lever mais fut gêné par le poids anormal du katana.
*Akizuke : Vache ! Comment ça se fait qu'il soit aussi lourd ?!*
Il porta la main à la poignée du sabre et le dégaina. La lame partit aussitôt au sol et s'enfonça dans la terre.
Akizuke : Nom de Dieu... c'est quoi ce bordel ?
La voix de Fitake lui parvint de par-delà la palissade de mokuton.
Fitake : Je débute dans les sceaux, mais je me débrouille. J'ai réussi à en créer un pour ton arme... spécialement pour toi.
Akizuke blêmit, n'osant croire ces paroles. Scellé ? Lui ? Pour Zabirushi... ça voulait dire que le pacte des Tôshido était rompu. Rien ne pouvait séparer un Tôshido de son katana... on disait même que ce lien pouvait briser la mort. Il porta la main à sa poitrine et écarta le tissu de ses vêtements. Sur son coeur, un sceau étrange pulsait irrégulièrement, comme s'il emprisonnait une créature se débattant depuis des heures. L'encre indélébile se voyait pourtant déformée, des crochets et des traces noires barbelant les rûnes en une série d'altérations à l'aspect barbare. *Zabirushi... lutterait...?*
Une goutte de sépia perla comme pour approuver ses dires et mourut sur sa peau. Il sourit intérieurement. *T'es qu'une lopette, Fitake !*
Akizuke : Mouais. Ben voyons.
Pour toute réponse, le mokuton s'écroula, laissant apparaître à Akizuke l'environnement de la veille. Il aperçut Fitake, Okichi et sept autres personnes, dont deux femmes aux habits précieux et raffinés nullement salis par le voyage. *Bourges !* Il semblait y avoir en plus des deux ninjas quatre gardes aux grandes lames courbes, et trois hommes à l'air fortunés et bien en chair. *Soit six combattants. Arf.*
La pensée de prendre un de ces seigneurs en otage lui vint à l'esprit, mais il la repoussa distraitement. Non, pas la bonne solution... ça reviendrait à demeurer plus ou moins statique un moment, et il pouvait compter sur Fitake pour le désarmer *au mieux* avec son mokuton pendant ce temps. S'il les agressait, il fallait le faire avec rapidité et précision. *'chier !*
Le Mahousien jeta un regard noir à Fitake en rengainant Zabirushi des deux mains et en s'écorchant un bout de nuque au passage, sous nombre de regards railleurs. *Vous verrez vous, les comiques...*
Fitake : T'es prêt petit ?
Akizuke : Prêt pour ?
Fitake : T'as bien dit que tu te rendais à Chikara... tu vas nous accompagner. La route est dangereuse pour un genin.
Akizuke : Si tu me ressers encore une fois du "genin" sur ce ton, je te fais bouffer Zabirushi.
Le dénommé Okichi lui jeta un regard placide, qui voulait dire "Rêve pas trop". Fitake se permit carrément de sourire.
Fitake : Je ne voulais pas blesser ta fierté...
Akizuke : *T'en as l'air, connard !* Ta gueule, le Chikarate.
Homme à l'air fortuné n°1 : Mais quel grossier personnage ! Monsieur Fitake, êtes-vous sûr qu'il peut nous accompagner ?
Fitake : Ce n'est pas tant l'envie de sa compagnie que ma conscience qui m'y force, Monseigneur.
Akizuke : Parce que tu crois que voir ta gueule me réjouit ?
Femme fortunée n°1 : Oh non vraiment, il est trop impoli.
Akizuke (souriant) : C'y t'es que t'es bien bonne, ma grosse vache !
Femme fortunée n°1 : Aaaaaaah ! Goujat !
Akizuke (toujours avec un son accent) : Meuh c'est qu'elle gueule en plu...uuuuus ?!
Une racine grosse comme son poing vint s'enrouler autour de son poignet et le tordit, l'obligeant à s'agenouiller. Une seconde enserra son cou, le faisant légèrement suffoquer.
Fitake : On ne parle pas comme ça aux dames, Mahousien. Je vais devoir faire ton éducation… si madame n’y voit pas d’inconvénient.
La madame en question hocha faiblement la tête, les joues rougies.
Fitake (hochant la tête) : Merci bien. Quant à toi, garnement, tu vas t’excuser. Immédiatement.
Akizuke (respiration sifflante) : Va… te brûler les couilles…
Le bois s’enroula dans un baiser plus intime encore, coupant un peu plus la respiration du genin qui vit danser des étoiles devant ses yeux.
Fitake : Je te le demande encore une fois, s’il te plaît.
Akizuke (gargouillant) : Ablrrrrr…
Fitake (desserrant l’emprise du mokuton un chouilla) : Encore une fois…
Akizuke : Je… te crève… rai…
Fitake soupira tandis que de la racine poussaient lentement des épines, perçant la chair d’Akizuke avec un bruit de succion ignoble. Le genin se mit à transpirer à grosses gouttes.
*Zabirushi : Ecoute, petit con, j’essaie de rompre ce sceau, alors tu vas te démerder pour pas crever hein… il se passe quoi ?*
*Akizuke : ‘conneries de mokuton… me suce le sang…*
*Zabirushi : Bah excuse-toi ! Et magne…*
Akizuke : Pa… pardon !
Fitake : Avez-vous entendu, madame ?
La femme esquissa une moue de sale gosse puis eu un petit geste d’assentiment. Le rameau se retira lentement, laissant Akizuke à genoux et pantelant, tentant pitoyablement d’emplir d’air ses poumons. Sa gorge ruisselait doucement de sang et il était plutôt pâle.
Fitake : Ce jeune homme vous remercie, madame.
Le genin lui adressa un regard meurtrier entre deux goulées rapides d’air, qu’ignora superbement le Chikarate.
Fitake : Dépêche-toi, on se met en route. Quel est ton nom, rappelle-moi ?
Akizuke : Je te l’ai pas dit, et je vois pas pourquoi je te l’aurai donné…
Fitake : Bizarre. Je l’ai su à un moment.
Akizuke : Mais t’es un gros taré toi dans ton genre…
Le Chikarate ne prit pas la peine de répondre et se composa un masque songeur. *Lui alors…* La délégation repartir à un rythme dont Akizuke n’avait rien à craindre. Les cinq branleurs, là, avançaient comme des tortues pomponnées, s’extasiant sur tel ou tel arbre (Fitake rectifiait les noms donnés aux chênes, ormes, frênes et non « Sapinou », « Féfrais » et autres « Glandus à feuilles courbes »). Son savoir de botaniste surprit même le Mahousien tandis qu’il indiquait quelles fleurs poussaient dans tel ou tel pré.
Tandis que les Chikarates l’ignoraient superbement (mis à part les deux gardes qui ne s’écartaient pas de lui au point de parfois le toucher), Akizuke se détendit. Il trouverait bien un moyen de démolir Fitake à un moment ou à un autre. En attendant, il ne craignait rien, mis à part qu’il commençait à avoir la dalle. En tous cas, il risquerait de ne plus pouvoir retourner à Mahou…
*Zabirushi : Stresse pas, c’était pas vraiment ton village… Chikara marchera tout autant.*
*Akizuke : Ouais, surtout avec Fitake. T’en as d’autres du genre, histoire de crever l’abcès direct ?*
Le ventre du genin gargouilla, lui faisant monter le rouge aux joues.
Femme fortunée n°1 : Comme c’est disgracieux !
Femme fortunée n°2 : Voyons, le pauvre a faim… c’est normal, il s’est bien défendu je crois, et n’a rien mangé.
Le Mahousien tourna sur elle un regard de bête sauvage qui la fit ciller mais qu’elle tenta malgré tout de soutenir. Sans succès ; les iris haineux d’Akizuke firent ployer ses yeux marrons dont l’aspect liquide contrastait fortement avec les regards secs des autres Chikarate.
Femme fortunée n°2 : Ne me regardez pas comme ça !
Akizuke (goguenard) : Pourquoi ?
Fitake : Jeune homme, ne…
Femme fortunée n°2 (l’interrompant d’un geste) : Laissez, monsieur Ashinsawa. Dites-moi, Mahousien, quel est votre nom ?
Akizuke (marmonnant) : Akizuke…
Femme fortunée n°2 : Ne parlez pas dans votre barbe. Nous n’entendons rien.
Akizuke (redressant la tête) : Akizuke.
Femme fortunée n°2 : C’est joli…
Akizuke : Ouais, du même genre que votre bon toutou qui vous amène le thé le matin. Me la faites pas celle-là, ça me gonfle.
Femme fortunée n°2 (balbutiant) : Mais…
Femme fortunée n°1 : Florencia, vous voyez bien qu’il est inutile de lui adresser la parole.
*Florencia, hein ?*
Les trois hommes s’arrêtèrent un peu plus loin, s’apercevant de la halte occasionnée par la discussion précaire entre Akizuke et Florencia, les autres gardes avec eux ainsi qu’Okichi, l’air agacés par ce retard.
Florencia : Vous avez faim, ne niez pas.
*Zabirushi (rire) : J’ai toujours faim… si vous saviez !*
Akizuke : *Ta gueule Zabirushi !* Ouais, mais je tiens, vous souciez pas de moi.
Fitake : Il est vraiment d’une indélicatesse crasse, mademoiselle. *Mademoiselle là hein ? Pas le même morceau qu’avant ça !* Laissez-moi m’occuper de le dresser, je le nourrirai.
Florencia : Oui, s’il vous plaît. Je crois qu’il l’a mérité.
Akizuke (tout bas) : …’connasse…
Fitake : Tu disais ?
Akizuke : Rien.
Le Chikarate lui mit la main dans le dos tandis que la marche reprenait et fit signe au garde d’aller devant. Ils obéirent avec une promptitude qui glaça Akizuke. La voix froide de son ennemi, lourde de menaces, lui parvint aux oreilles.
Fitake (en aparté) : Ecoute, petit. Si tu manques à nouveau de respect à Florencia, ou à qui que ce soit dans ce groupe, je te tue. Compris ?
Akizuke : Vous faites une belle brochette de dingues, dans ce groupe, comme tu dis.
Fitake : Celle-là va te coûter che…
*Zabirushi (d’une voix rugissante qui emplit l’esprit d’Akizuke) : MAINTENANT !!!!! Met le paquet mon gros, je sais pas combien de temps je pourrai maintenir ça !!*
Le genin empoigna son arme. Le sabre décrivit un gigantesque arc de cercle assassin, et le Chikarate bondit en arrière.
Akizuke (vociférant) : YALÉOH, ZABIRUSHI !! (Rugis, Zabirushi !)
Accès de rage frénésique, ardeur furieuse, déchaînement de violence inouïe... la hargne d'Akizuke atteint un paroxysme pénible et cruel, comme une pointe chauffée à blanc, avant d'exploser. La conflagration de furie, le torrent de haine... Akizuke hurla dans son esprit. Il hurla d'un cri d'aigle, un cri qui voulait défier Yuukan en son entier, un cri haineux de prédateur. Un hurlement hideux et terrifiant. Un cri de mort et qui impliquait bien plus encore.
Dans un grondement de tonnerre, la glace s’échappa du sabre en une sorte de vague agressive profilée avec barbarie. On aurait dit une main gigantesque et guerrière aux doigts énormes tendus en avant, cherchant à déchirer la chair d’un opposant tout aussi démesuré.
Fitake : Moku…
La glace l’emprisonna comme plus de la moitié de la délégation avec un fracas délirant. Seuls Florencia, sa compagne et un garde ne furent pas engloutis par l’assaut, plus grâce à la chance qu’à leur habileté.
Akizuke (sourire diabolique et respiration heurtée) : T’es mort… Fitake…!
Le visage rouge sous l’effort, luisant de transpiration, la poitrine se soulevant avec un rythme saccadé, tenant en garde son katana bestial à deux mains et avec ce sourire de démon, le genin avait vraiment un air infernal.
La glace se lézarda avec un bruit de grande déchirure, puis se rompit en énormes blocs comme en échardes minuscules. Les corps avec…
*Akizuke : Quelle mort horrible, quand même ! Explosé par la glace…*
Florencia lui jeta un regard horrifié.
Florencia : Mais vous êtes fou ! Qu’allons-nous devenir…? Oh non, que leur avez-vous fait !!
Akizuke : Je me suis… juste vengé, vous savez…
Le Mahousien avait l’impression que chaque goulée brûlait sa gorge et ses poumons, eux aussi embrasés. Ses côtes se soulevèrent une ultime fois avant de se figer comme de la pierre, de même que son coeur battit un suprême coup atroce… une peur pisseuse envahit le genin qui hoqueta, les yeux agrandis par l’appréhension. Incapable d’émettre le moindre son, il tomba au sol, puis se raidit rapidement, totalement impuissant et souffrant le martyre.
*Akizuke : Raaawr… reuh… Zabirushi…!!*
*Zabirushi (voix tendue) : T’es un monstre de force brute, Akizuke ! T’as expulsé toute ta force dans cette attaque, mon vieux. Tu vas y passer.*
*Akizuke : Meeerde… rah putain, mal, mal !!*
Des mains fraîches touchèrent son visage. Il entendit de loin des éclats de voix, comme une dispute… sa vision était rouge, rouge de douleur et d’agonie. Des spasmes musculaires déchiraient tout son corps, mais il lui sembla quand même que quelqu’un lui mit un coup de pied. *Merde j’suis en train de crever, ça va pas assez vite pour vous bande de chieurs ?*
Pourtant, ce devait être une bouche qui s’était collée à ses lèvres… non ?!
Comme aurait dit une de ses connaissances, « Imbroglio incoercible, mec ! ». Les ténèbres le plongèrent dans une inconscience salvatrice, l’éloignant de ces tourments dignes du purgatoire. Une pointe de regret perça en une ultime étincelle de lucidité : une bouche…?
Sayemi Ansatsu- Combattant Débutant
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Re: Mahou Gakure [RP]
Akizuke gémit dans son délire. Il avait le teint cireux, le corps baigné de transpiration. Le moindre de ses muscles le faisait souffrir, comme suintant d'un acide vorace.
Florencia : Il se réveille !
Akizuke : Grraaorg... *tousse tousse*
Une toux de malade le secoua, ravivant son calvaire. Le genin aurait voulu crever... Il se sentait comme un rat en proie aux affres de l'agonie, d'une agonie sale et pathétique. En fait, Akizuke se sentait souillé jusqu'au fond de son être, dans ses moindres recoins.
*Akizuke : Zabirushi ? Il s'est passé quoi... Zabirushi ?*
Le katana ne lui répondit rien. Soit il ne savait pas, soit il se foutait de lui satisfaire sa demande... Une pensée le traversa comme un poignard : Et si le sceau avait détruit Zabirushi ? Si...
*Zabirushi : Arrête de paniquer, vieux con.*
Ah, non, le katana n'avait pas été détruit...
Akizuke (crossant) : Mon... sabre...
Florencia : Je vous le donne.
Un entendit un bruissement, puis on lui fourra le fourreau dans la main. Il en tâta faiblement l'extrémité ; trouva la garde. Soupira de soulagement. Alors seulement il prit garde aux sons qui l'entouraient.
Crépitement d'un feu, discussions à voix basse, ces voix où perçaient l'inquiétude... Le genin ouvrit les yeux *tiens, c'est la nuit ?* et se redressa sur les coudes, le thorax le brûlant affreusement.
Akizuke : Vous...?
Florencia, la femme fortunée qui l'accompagnait et un garde. Il vit aussi deux formes allongées dans l'ombre. Il reporta son regard sur Florencia, à son chevet.
Akizuke : Pourquoi ?
Florencia (air pincé) : Pourquoi quoi ?
Akizuke : Pourquoi vous êtres occupés de moi ?
Elle allait répondre mais on l'interrompit.
Fitake : Parce que tu n'en as pas fini, mon gros.
La voix sifflante, glacée, du Chikarate fit sursauter Akizuke, lui causant un nouvel accès de douleur.
Akizuke : Toi...!
Il n'était donc pas mort. Akizuke ne l'avait pas tué... en revanche, il avait assassiné six gardes et trois seigneurs. Neuf hommes, plus deux... fit-il sinistrement le compte. Onze habitants du Yuukan avaient perdu la vie dans sa quête absurde de vengeance tout aussi insensée. Quel cauchemar... tout allait trop vite.
*Zabirushi : N'importe quoi. Je te le répète, tu es un requin. C'est ta nature de tuer.*
*Akizuke : Ta gueule avec tes fumisteries insidieuses.*
Fitake : Ouais, moi.
Akizuke : Comment tu… t’en es tiré ?
Fitake (l’air sombre) : Quand tu as lancé ton attaque, j’ai été réellement surpris, d’une parce que mon sceau a été manifestement inefficace, de deux parce que je ne te soupçonnais capable d’une telle rancœur, au point de tuer aussi… volontairement.
Squale…
Fitake : J’ai voulu créer un mokuton mais je me suis aperçu que la puissance de ton hyôton en aurait vite fait de la charpie sans grande conséquence. J’ai laissé un clone de bois à ma place et me suis esquivé de la trajectoire du hyôton.
*Akizuke : Bon sang ! Il a esquivé ?! Ce type est beaucoup trop fort… Une vélocité pareille indique un pratiquant aguerri du taijutsu. Son mokuton ne présente guère de faille dans le domaine du ninjutsu, à part que je peux le contrer en mettant le paquet. Mais ça m’explose de le faire, donc je suis pas trop avancé là… et je suis un gros pourri en genjutsu. Bordel !*
Fitake : Maintenant, tu vas parler, mon gars.
Akizuke : Pardon ?
Fitake (agacé) : C’est évident, merde ! Une délégation venant de Chikara arrive à Mahou. Je vois un genin traînant aux portes… un genin que je retrouve derrière nous à peine sortis du village, en train de se battre contre une créature du Yuukan. Un genin qui ment en disant vouloir aller à Chikara et se bat contre le responsable de la sécurité de la délégation. En en anéantissant la quasi-totalité des gardes le lendemain. Le QG t’envoie, c’est ça ?
L’accusation assomma Akizuke. Dans quelle merde se fourrait-il encore… s’il déclarait l’avoir poursuivi par désir de vengeance, Fitake l’exécuterait sommairement. S’il se laissait persuader par le genin… Ce qui semblait être loin du cas.
*Zabirushi : Bwahaha…*
Akizuke : Rien à dire, pépère.
Fitake (doucereux) : Je pourrai te faire parler bien avant d’arriver à Chikara, tu sais ? Comme ça, pas de contraintes sur le respect de l’intégrité du sujet.
Akizuke : C’est ça.
Fitake (emporté) : J’en ai vraiment marre de ta petite gueule, le Mahousien ! T’as buté Okichi et les autres, et tu te permets de faire le malin ?! Debout ! Allez, magne ton cul !
Florencia : Monsieur Ashinsawa, ne soyez pas si brusque ! Il n’y aura pas de…
Fitake : Ecoutez, mademoiselle. Ce salopard a presque anéanti notre troupe. Il vous aurait tué sans la moindre hésitation, comme il l’a fait pour les seigneurs Jikek, de Fernt et Dolgaku. Et les gardes qui vous escortaient, à part Ikkasen. Il était là pour tous nous assassiner ! Alors vous allez me laisser faire. Je suis chargé de la sécurité de cette délégation !! Restez sur le côté et n’interférez pas. Et toi, lève-toi nom de Dieu !
Akizuke, l’air grave, entreprit de se relever en frémissant au moindre geste. Fitake lui empoigna le col et le remit debout brutalement, le visage se crispant convulsivement de colère et de peine. *Je les ai tués, il a raison. Mais lui, je n’ai pas pu l’abattre. Le seul que je voulais démonter, en a réchappé.*
*Zabirushi : Toujours la même rengaine.*
Fitake : Tu as de la chance que je sois civilisé. On va commencer doucement. Est-ce bien le QG de Mahou qui t’a envoyé ?
Akizuke : Ta gueule.
Fitake : Technique d’interrogatoire.
Akizuke cligna des yeux. A peine les mots prononcés, sa vue s’était mise à danser, à la manière d’une ivresse violente. Sauf que cette altération-là de sa vision lui causait une nausée dolente, venant du fond de ses entrailles et emplissant son nez et sa bouche de bile infecte… sans qu’il ne pusse cracher quoi que ce soit. Des bruits discordants, râpant contre ses tympans, surgirent, une véritable cacophonie détruisant ses oreilles de leur inharmonie singulière.
Fitake : Technique… d’interrogatoire !!
Akizuke tenta d’aspirer de l’air, en vain. Comme pris dans une nasse nauséabonde, liquide… La panique montait de plus en plus vite en lui.
*Zabirushi : C’est un genjutsu… c’est qu’un genjutsu, Akizuke !*
Il fallait plus que se l’entendre dire pour s’en convaincre. Pourtant, ces mots furent salutaires. Le genin se répéta ces mots, "genjutsu, genjutsu, c’est juste un genjutsu", en boucle, comme un mantra. C’était un mantra…
La rage de Zabirushi se communiqua à lui par ce lien intime propre aux Tôshido.
*Zabirushi : Un pacte est un pacte, Akizuke. Même pour un squale. Et ce crevard de Fitake joue selon des règles que les katana ne reconnaissent pas. On frappe, on mord, on tue, mais on n’abuse pas des sens de son adversaire.*
Le soutien du requin fut comme un pilier sur lequel se reposer.
Fitake : Pas mal. Fin de la technique.
Le monde redevint comme il était vraiment, avec un revirement abrupt, désorientant Akizuke. Les sens malmenés du Mahousien revinrent à la normal, à son plus grand soulagement.
Akizuke : Va falloir mettre.. plus que ça !
*Bordel, en plus d’être un bon en tai, de maîtriser le nin avec son mokuton polyvalent, il applique du genjutsu ?!*
Fitake : T’en fais pas. J’ai des réserves. Je recommence : es-tu envoyé par le QG de Mahou ? Réponds, là tu vas en baver.
Akizuke : Je vais devoir te le dire combien de fois, Chikarate de merde ?!
Fitake : Jigoku Gouka.
Un rugissement infernal ébranla Akizuke jusqu’aux fondations mêmes de sa raison. Il fut enveloppé, auréolé par un brasier gigantesque, dont la seule clameur sauvage le terrifia.
*Zabirushi : Résiste ! Ici, c’est nous les sauvages… les squales !!*
Les flammes formaient une colonne infernale, le brûlant, le calcinant lentement, dévorant sa chair et son âme. Akizuke comprit que le Chikarate cherchait à le tuer… le tuer par ce Katon destructeur.
*Zabirushi : T’es con ou quoi ? C’est un gen, toujours.*
*Akizuke : Mon cul ouais !!*
La douleur vrillait Akizuke comme un manteau corrosif, et l’odeur de sa propre chair grillée lui vint aux oreilles, tout comme le bruit sec de sa peau se racornissant sous la chaleur intolérable. Il hurla, se roula au sol, la douleur de ses contusions et de son organisme exténué s’ajoutant à celle de la lente calcination.
Le brasier s’éteint. Les flammes se turent, le laissant au sol, brisé.
Mais reprirent, doucement cette fois. *Comme une viande grillant lentement sur la plaque…* Vinrent lécher ses pieds, se propagèrent aux vêtements. *Genjutsu… genjutsu…* Dévorèrent ses habits, s’attaquant à sa peau, vicieusement, délicatement, comme un client raffiné dans un grand restaurant dégustant un savoureux morceau de viande.
Et d’un seul coup les feux l’enveloppèrent dans un embrasement spontané, puis s’éteignirent, revinrent le caresser, re-rugirent…
*Zabirushi : Tiens bon gros !*
Akizuke : J’AI PAS ÉTÉ ENVOYÉ !! J’AI PAS ÉTÉ ENVOYÉ, MERDE !!
Le bûcher s’interrompit, se limitant à quelques étincelles crachotantes au bout de ses pieds, comme si le feu avait hâte de reprendre son repas.
Fitake : Répète voir un peu ?
Akizuke : J’ai pas été envoyé par le QG de Mahou, putain !
Fitake : Fous-toi de ma gueule. C’est reparti…
Akizuke : Nan, attends ! C’est vrai, je te jure. Tu m’as fait chier, alors j’ai voulu t’exploser et je t’ai suivi jusqu’ici…
Fitake : J’en ai ras-le-bol de tes mensonges. Tu te rends compte des énormités que tu débites sale con ?! J’en ai marre ! MARRE !! T’es qu’une grosse brute, tu cèdes seulement quand le choc menace ta vie, tu réagis seulement à la puissance… pas de cervelle. Marre de tes conneries ! Hypnotisme !
Le monde sombra dans des ténèbres insondables, mais étrangement reposantes. Akizuke se laissa planer, mais sa quiétude s’envola bien vite quand il entendit la voix de Fitake grincer.
Florencia : Il se réveille !
Akizuke : Grraaorg... *tousse tousse*
Une toux de malade le secoua, ravivant son calvaire. Le genin aurait voulu crever... Il se sentait comme un rat en proie aux affres de l'agonie, d'une agonie sale et pathétique. En fait, Akizuke se sentait souillé jusqu'au fond de son être, dans ses moindres recoins.
*Akizuke : Zabirushi ? Il s'est passé quoi... Zabirushi ?*
Le katana ne lui répondit rien. Soit il ne savait pas, soit il se foutait de lui satisfaire sa demande... Une pensée le traversa comme un poignard : Et si le sceau avait détruit Zabirushi ? Si...
*Zabirushi : Arrête de paniquer, vieux con.*
Ah, non, le katana n'avait pas été détruit...
Akizuke (crossant) : Mon... sabre...
Florencia : Je vous le donne.
Un entendit un bruissement, puis on lui fourra le fourreau dans la main. Il en tâta faiblement l'extrémité ; trouva la garde. Soupira de soulagement. Alors seulement il prit garde aux sons qui l'entouraient.
Crépitement d'un feu, discussions à voix basse, ces voix où perçaient l'inquiétude... Le genin ouvrit les yeux *tiens, c'est la nuit ?* et se redressa sur les coudes, le thorax le brûlant affreusement.
Akizuke : Vous...?
Florencia, la femme fortunée qui l'accompagnait et un garde. Il vit aussi deux formes allongées dans l'ombre. Il reporta son regard sur Florencia, à son chevet.
Akizuke : Pourquoi ?
Florencia (air pincé) : Pourquoi quoi ?
Akizuke : Pourquoi vous êtres occupés de moi ?
Elle allait répondre mais on l'interrompit.
Fitake : Parce que tu n'en as pas fini, mon gros.
La voix sifflante, glacée, du Chikarate fit sursauter Akizuke, lui causant un nouvel accès de douleur.
Akizuke : Toi...!
Il n'était donc pas mort. Akizuke ne l'avait pas tué... en revanche, il avait assassiné six gardes et trois seigneurs. Neuf hommes, plus deux... fit-il sinistrement le compte. Onze habitants du Yuukan avaient perdu la vie dans sa quête absurde de vengeance tout aussi insensée. Quel cauchemar... tout allait trop vite.
*Zabirushi : N'importe quoi. Je te le répète, tu es un requin. C'est ta nature de tuer.*
*Akizuke : Ta gueule avec tes fumisteries insidieuses.*
Fitake : Ouais, moi.
Akizuke : Comment tu… t’en es tiré ?
Fitake (l’air sombre) : Quand tu as lancé ton attaque, j’ai été réellement surpris, d’une parce que mon sceau a été manifestement inefficace, de deux parce que je ne te soupçonnais capable d’une telle rancœur, au point de tuer aussi… volontairement.
Squale…
Fitake : J’ai voulu créer un mokuton mais je me suis aperçu que la puissance de ton hyôton en aurait vite fait de la charpie sans grande conséquence. J’ai laissé un clone de bois à ma place et me suis esquivé de la trajectoire du hyôton.
*Akizuke : Bon sang ! Il a esquivé ?! Ce type est beaucoup trop fort… Une vélocité pareille indique un pratiquant aguerri du taijutsu. Son mokuton ne présente guère de faille dans le domaine du ninjutsu, à part que je peux le contrer en mettant le paquet. Mais ça m’explose de le faire, donc je suis pas trop avancé là… et je suis un gros pourri en genjutsu. Bordel !*
Fitake : Maintenant, tu vas parler, mon gars.
Akizuke : Pardon ?
Fitake (agacé) : C’est évident, merde ! Une délégation venant de Chikara arrive à Mahou. Je vois un genin traînant aux portes… un genin que je retrouve derrière nous à peine sortis du village, en train de se battre contre une créature du Yuukan. Un genin qui ment en disant vouloir aller à Chikara et se bat contre le responsable de la sécurité de la délégation. En en anéantissant la quasi-totalité des gardes le lendemain. Le QG t’envoie, c’est ça ?
L’accusation assomma Akizuke. Dans quelle merde se fourrait-il encore… s’il déclarait l’avoir poursuivi par désir de vengeance, Fitake l’exécuterait sommairement. S’il se laissait persuader par le genin… Ce qui semblait être loin du cas.
*Zabirushi : Bwahaha…*
Akizuke : Rien à dire, pépère.
Fitake (doucereux) : Je pourrai te faire parler bien avant d’arriver à Chikara, tu sais ? Comme ça, pas de contraintes sur le respect de l’intégrité du sujet.
Akizuke : C’est ça.
Fitake (emporté) : J’en ai vraiment marre de ta petite gueule, le Mahousien ! T’as buté Okichi et les autres, et tu te permets de faire le malin ?! Debout ! Allez, magne ton cul !
Florencia : Monsieur Ashinsawa, ne soyez pas si brusque ! Il n’y aura pas de…
Fitake : Ecoutez, mademoiselle. Ce salopard a presque anéanti notre troupe. Il vous aurait tué sans la moindre hésitation, comme il l’a fait pour les seigneurs Jikek, de Fernt et Dolgaku. Et les gardes qui vous escortaient, à part Ikkasen. Il était là pour tous nous assassiner ! Alors vous allez me laisser faire. Je suis chargé de la sécurité de cette délégation !! Restez sur le côté et n’interférez pas. Et toi, lève-toi nom de Dieu !
Akizuke, l’air grave, entreprit de se relever en frémissant au moindre geste. Fitake lui empoigna le col et le remit debout brutalement, le visage se crispant convulsivement de colère et de peine. *Je les ai tués, il a raison. Mais lui, je n’ai pas pu l’abattre. Le seul que je voulais démonter, en a réchappé.*
*Zabirushi : Toujours la même rengaine.*
Fitake : Tu as de la chance que je sois civilisé. On va commencer doucement. Est-ce bien le QG de Mahou qui t’a envoyé ?
Akizuke : Ta gueule.
Fitake : Technique d’interrogatoire.
Akizuke cligna des yeux. A peine les mots prononcés, sa vue s’était mise à danser, à la manière d’une ivresse violente. Sauf que cette altération-là de sa vision lui causait une nausée dolente, venant du fond de ses entrailles et emplissant son nez et sa bouche de bile infecte… sans qu’il ne pusse cracher quoi que ce soit. Des bruits discordants, râpant contre ses tympans, surgirent, une véritable cacophonie détruisant ses oreilles de leur inharmonie singulière.
Fitake : Technique… d’interrogatoire !!
Akizuke tenta d’aspirer de l’air, en vain. Comme pris dans une nasse nauséabonde, liquide… La panique montait de plus en plus vite en lui.
*Zabirushi : C’est un genjutsu… c’est qu’un genjutsu, Akizuke !*
Il fallait plus que se l’entendre dire pour s’en convaincre. Pourtant, ces mots furent salutaires. Le genin se répéta ces mots, "genjutsu, genjutsu, c’est juste un genjutsu", en boucle, comme un mantra. C’était un mantra…
La rage de Zabirushi se communiqua à lui par ce lien intime propre aux Tôshido.
*Zabirushi : Un pacte est un pacte, Akizuke. Même pour un squale. Et ce crevard de Fitake joue selon des règles que les katana ne reconnaissent pas. On frappe, on mord, on tue, mais on n’abuse pas des sens de son adversaire.*
Le soutien du requin fut comme un pilier sur lequel se reposer.
Fitake : Pas mal. Fin de la technique.
Le monde redevint comme il était vraiment, avec un revirement abrupt, désorientant Akizuke. Les sens malmenés du Mahousien revinrent à la normal, à son plus grand soulagement.
Akizuke : Va falloir mettre.. plus que ça !
*Bordel, en plus d’être un bon en tai, de maîtriser le nin avec son mokuton polyvalent, il applique du genjutsu ?!*
Fitake : T’en fais pas. J’ai des réserves. Je recommence : es-tu envoyé par le QG de Mahou ? Réponds, là tu vas en baver.
Akizuke : Je vais devoir te le dire combien de fois, Chikarate de merde ?!
Fitake : Jigoku Gouka.
Un rugissement infernal ébranla Akizuke jusqu’aux fondations mêmes de sa raison. Il fut enveloppé, auréolé par un brasier gigantesque, dont la seule clameur sauvage le terrifia.
*Zabirushi : Résiste ! Ici, c’est nous les sauvages… les squales !!*
Les flammes formaient une colonne infernale, le brûlant, le calcinant lentement, dévorant sa chair et son âme. Akizuke comprit que le Chikarate cherchait à le tuer… le tuer par ce Katon destructeur.
*Zabirushi : T’es con ou quoi ? C’est un gen, toujours.*
*Akizuke : Mon cul ouais !!*
La douleur vrillait Akizuke comme un manteau corrosif, et l’odeur de sa propre chair grillée lui vint aux oreilles, tout comme le bruit sec de sa peau se racornissant sous la chaleur intolérable. Il hurla, se roula au sol, la douleur de ses contusions et de son organisme exténué s’ajoutant à celle de la lente calcination.
Le brasier s’éteint. Les flammes se turent, le laissant au sol, brisé.
Mais reprirent, doucement cette fois. *Comme une viande grillant lentement sur la plaque…* Vinrent lécher ses pieds, se propagèrent aux vêtements. *Genjutsu… genjutsu…* Dévorèrent ses habits, s’attaquant à sa peau, vicieusement, délicatement, comme un client raffiné dans un grand restaurant dégustant un savoureux morceau de viande.
Et d’un seul coup les feux l’enveloppèrent dans un embrasement spontané, puis s’éteignirent, revinrent le caresser, re-rugirent…
*Zabirushi : Tiens bon gros !*
Akizuke : J’AI PAS ÉTÉ ENVOYÉ !! J’AI PAS ÉTÉ ENVOYÉ, MERDE !!
Le bûcher s’interrompit, se limitant à quelques étincelles crachotantes au bout de ses pieds, comme si le feu avait hâte de reprendre son repas.
Fitake : Répète voir un peu ?
Akizuke : J’ai pas été envoyé par le QG de Mahou, putain !
Fitake : Fous-toi de ma gueule. C’est reparti…
Akizuke : Nan, attends ! C’est vrai, je te jure. Tu m’as fait chier, alors j’ai voulu t’exploser et je t’ai suivi jusqu’ici…
Fitake : J’en ai ras-le-bol de tes mensonges. Tu te rends compte des énormités que tu débites sale con ?! J’en ai marre ! MARRE !! T’es qu’une grosse brute, tu cèdes seulement quand le choc menace ta vie, tu réagis seulement à la puissance… pas de cervelle. Marre de tes conneries ! Hypnotisme !
Le monde sombra dans des ténèbres insondables, mais étrangement reposantes. Akizuke se laissa planer, mais sa quiétude s’envola bien vite quand il entendit la voix de Fitake grincer.
Sayemi Ansatsu- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Mauvaise journée à l'horizon. Et ça n'avait rien à voir avec le ciel capricieux qui menaçait la région depuis quelques jours avec sa grosse allure grisonante. Ni même avec le fait que je devais aller au QG pour recevoir une autre mission très certainement longue, difficile et, inutile de le préciser, dans laquelle je risquerais ma vie à maintes reprises. Non, ça je commençais à en avoir l'habitude. Le problème, c'est que quand on vous demande d'aller la recevoir dans le bureau d'un membre du conseil du village, c'est qu'il y a anguille sous roche. Surtout quand le conseiller en question est chef du clan duquel je m'éloigne gentiment depuis quelques mois pour avoir outrepassé une règle du clan lors d'un combat, en explosant inopinément la boite crânienne d'un sale type. Pas glop quand votre religion vous interdit de prendre la vie. On pouvait donc dire que ça allait être un peu tendu. D'un autre coté, je ne pensais pas avoir grand chose à craindre: bien que ça soit loin d'être mon fort, j'avais réussi deux ou trois fois à me rendre compte que j'étais surveillé de loin. Je ne pense pas qu'on épiait tous mes faits et gestes, mais plutôt qu'on gardait un oeil sur moi, juste pour prendre de mes nouvelles. Si le clan avait voulu faire quelque chose, ça aurait déjà été fait depuis très longtemps.
N'empêche, je n'avais pas du tout envie de passer cette fichue porte qui me séparait du bureau de Fubuki Soma. Qu'à cela ne tienne, il prit la peine de l'ouvrir pour moi. La porte laissa place à l'habituelle touffe de cheveux blancs rappelant irrésistiblement la crinière d'un lion. L'image était renforcée par sa robe aux teintes inspirées de la fourrure des tigres blancs. Pour une raison qui m'échappait, j'avais toujours éprouvé un respect religieux à son égard, qui n'avait pourtant rien à voir avec ses postes. Peut être quelque chose dans son maintien qui lui donnait une certaine aura ou quelque chose comme ça. Point positif, son visage reflétait l'éternelle expression bienveillante que je lui avais toujours connue.
-Tiens, Ryosuke... eh bien, entre donc, ne reste pas planté là. Une tasse de thé peut être?
Je hochai la tête en signe de dénégation, puis entrai sans dire un mot malgré mon estomac qui se contractait furieusement pour bien me montrer sa réprobation. Fubuki prit tranquillement place dans un fauteuil en me faisant signe de l'imiter.
-Vu l'acharnement avec lequel tu évites tout contact avec les Soma, j'avais un peu peur que tu ne viennes pas... et me suis trompé, tant mieux.
Paf, tout de suite dans le vif du sujet. Pourquoi pas après tout, autant en finir tout de suite. Mais ce n'était pas l'avis de mon supérieur, qui préféra commencer par l'officiel.
-Bien, la raison de ta convocation. Une mission dans laquelle tu seras accompagné de deux chunin de ta connaissance, Namikaze NarutoRudy et Dragonight. Nous avons reçu des rapports selon lesquels des caravanes auraient disparu du coté d'une route commerciale, dans les montagnes vertes. D'après nos espions dans la région, un groupe de brigand a été repéré dans les parages il y a peu. On suppose qu'ils sont la cause du problème.
-Trois chunin, ce n'est pas beaucoup pour quelques brigands?
-Tu n'as pas l'air très renseigné sur la géographie... qu'y a t'il dans ces montagnes?
-Rien de bien méchant, c'est même les plus peuplées: la faune est pratiquement inoffensive, la flore ne représente pas un grand péril bien et les routes sont plutôt bien entretenues depuis que... les samourai s'y sont installés...... oh, je vois. Très bien, on va s'en charger...
-A merveille.
Il me retint encore un quart d'heure, pour bavarder à propos de tout et de rien comme il avait toujours eu l'habitude de le faire. J'éludai rapidement ses questions lorsqu'elles se faisaient trop précises, restant sur mes gardes malgré l'ambiance bon enfant qu'il essayait d'installer. Je ne m'étais pas trompé, il avait été parfaitement bien informé sur mes déplacements. Evidemment, il aborda le sujet qui fâchait: mon exil auto-infligé du domaine Soma. D'après lui, le clan avait décidé d'être compréhensif, estimant qu'un accident arrivait assez facilement chez les ninjas, bien que je sois le premier cas depuis plus d'une cinquantaine d'année. A l'en croire, je pouvais rentrer au temple Soma et me faire accueillir à bras ouverts. Ce point de vue très personnel se révèlera cependant faux, comme je le constaterais dans quelques semaines: si je pouvais effectivement m'y présenter et y résider, la plupart des miens me considéreront néanmoins comme un paria pendant une longue période. Mais chaque chose en son temps, nous n'y sommes pas encore.
Finalement, il se rappela qu'il empiétait sur son temps de travail et décida de mettre un terme à la discussion (pratiquement à sens unique, soit dit en passant). Pourtant, avant que je ne passe la porte...
-Ah oui, aussi... j'ai le grand plaisir de t'annoncer que tu as été promu junin.
Cette déclaration fut suivie d'un long silence de ma part. Probablement le temps que les mots entrent dans mon cerveau totalement obstrué par d'autres préoccupations. Une fois arrivée, l'information eu à faire face à une sérieuse résistance: mes neurones refusaient de comprendre que ces mots m'étaient destinés. En fait, je n'avais jamais imaginé que cela puisse être le cas. Puis l'incrédulité et le refus débutèrent une lutte acharnée pour savoir qui occuperait la première place dans mon crâne. Avec mon niveau et mon parcours dans le petit monde des ninjas, je pensais avoir définitivement compromis mes chances de monter encore en grade. Et j'avais bien fait attention à ne pas me lancer dans l'apprentissage de techniques puissantes: si vous regardez mon répertoire de plus près, vous verrez que je ne dispose d'aucun jutsu d'attaque ou de défense, juste du soutien. J'ai bien failli en apprendre un ou deux, mais j'avais volontairement saboté mes entrainements avant que Mia n'arrive à les faire aboutir. Elle avait beau essayer de me faire les mêmes scénarios qu'à Dragonight, je n'avais ab-so-lu-ment pas envie de recevoir le titre de ceux sur qui l'échec d'une mission retombe toujours en priorité, et qui écopent des pires tâches reçues par le QG.
Bien qu'il ne puisse changer la réalité, mon cerveau poursuivait son combat avec acharnement: j'en étais maintenant à dresser la liste faramineuse des milles et une raisons qui me séparaient du nouveau grade. Je ne remplissais même pas les conditions médicales requises pour être accepté dans la police. Pas que j'y ai songé, mais un prof d'académie me l'avait aimablement signalé. Donc on avait effectivemment un problème. Me restait à trouver comment demander à Fubuki de justifier cette promotion sans la remettre en cause de manière trop fracassante: en plus d'être conseiller du Kage, il était l'un des cinq chefs spirituels de mon clan, dans lequel j'étais apparement toujours inclus. Pas du tout envie de le frustrer et risquer des ennuis. Heureusement, je pouvais compter comme toujours sur ma prodigieuse éloquence d'un rareté édifiante, qui me permettait de transmettre d'une manière des plus subtiles de délicats messages dans des situations comme celles-ci:
-Euh....
Vous pouvez vous moquer. Oui, c'est facile et vous en avez parfaitement le droit vu ma piètre performance. N'empêche que ça a marché:
-Bien sûr, je comprends parfaitement que cela puisse te surprendre. Pourtant, tu disposes de la recommandation de deux junin: ta cousine Mia, qui a assuré une grande partie de ton entrainement et est donc parfaitement bien placée pour témoigner, et un certain Siegmund Shikkan du village de Gensou. D'après son rapport, tu as participé activement à la capture d'un groupe de déserteurs aux alentours du village il y a quelques mois, lors d'un examen chunin. Très bon travail...
Retrouver des déserteurs dans le marais? J'ai jamais fait quoi que ce soit de... minute. Siegmund. Siegfried. Et Shikkan, exactement le même nom que celui de sa fichue meute de rongeurs. Correct, ce rat a décidé de me manipuler jusqu'au bout. Et Mia... hum... il semblerait qu'elle ait comprit les raisons de mon manque d'entrain lors des entrainements, et qu'elle ait attaqué le mal à la racine. Ou alors ce démon voulait se venger de je ne sais quoi sur moi... ou me pourrir pour le plaisir, un peu comme fait le Korove.
-De plus, si j'en crois les rapports de tes diverses missions effectuées par le passé... tiens, j'en prends un au hasard, NarutoRudy sur la mission de Yuki. Il semblerait que tu ais parfaitement les capacités pour diriger une équipe...
Bof... pour les avoirs feuilletés, je peux vous assurer que les rapports de NR tiennent plus de l'Odyssée que de quoi que ce soit d'autre. J'ai déjà eu l'occasion de m'y voir décrit comme étant "d'un courage à tout épreuve et aussi agile et rusé qu'un serpent". Makaya lui même avait été qualifié de "leader charismatique sur lequel on pouvait toujours compter dans les situations difficiles".
-Si on rajoute les évènements d'avant hier, où tu as permis d'empêcher un attentat terroriste sur le QG du village...
-Je n'ai rien fait du tout. Suis juste allé prévenir la patrouille d'Anbu la plus proche après avoir remarqué qu'il y avait du grabuge dans les environs: n'importe qui l'aurait fait, non? A part peut être un ninja d'élite qui aurait réussi à les arrêter seul...
Bon allez, normalement si je mets bien en avant le fait que je me sois lâchement enfui pour envoyer les forces spéciales s'occuper du danger, de préférence très loin de ma position, il reviendra certainement sur sa décision de grader un planqué. Non?
-En effet, sauf que n'importe qui se serait certainement fait tuer stupidement dans sa tentative. Ces sept déserteurs avaient largement les moyens d'éliminer un adversaire isolé, même junin. Et pourtant, il y a encore trop de ninjas qui refusent de fuir quand il le faut. Pour tout te dire, j'espère que ta promotion servira d'exemple pour les autres chunin et fera un peu changer les mentalités... on a déjà tellement de morts en mission, pas la peine d'en rajouter inutilement, n'est ce pas?
Oh, le complot s'éclaircit encore un peu plus on dirait. Ils avaient donc besoin d'un Stakhanov pour faire baisser le taux de kamikazisme mahousard, et je suis le malheureux élu sur qui c'est tombé. Bon, plus rien d'autre à dire je suppose. Et flûte...
-Allez, ne fais pas cette tête, je suis sûr que tu t'en tireras à merveille. Mais tu as vraiment du mal...
Hum? Une petite lueur d'espoir se profilerait-elle à l'horizon? Avec un peu de chance, je rate quelques missions cruciales et hop, redeviens chunin ni vu ni connu!
-... j'essaierais de me libérer un peu de temps pour continuer à ton entrainement.
Oh... de mieux en mieux.
-Merci... m'enfin, pas la peine de vous inquiéter pour moi, ça ira... il va peut être me falloir un petit temps d'adaptation, mais ça doit être le cas pour tout le monde.
-Si tu le dis. Mais en cas de problème, n'hésite pas à me demander de l'aide, compris?
J'acquiesçais d'un signe de tête, silencieux et pensif. Voyant qu'il n'y avait plus rien à ajouter, je quittai les lieux, un peu désorienté et fermement décidé à méditer quelques heures pour me remettre les idées en place.
Quelques heures plus tard, j'allais informer mes coéquipiers de la mission qui les attendait. Je dus cependant leur laisser un mot expliquant la situation, NR s'étant absenté de chez lui pour s'entrainer et Drago n'ayant pas droit aux visites pour mauvaise conduite à l'hôpital.
N'empêche, je n'avais pas du tout envie de passer cette fichue porte qui me séparait du bureau de Fubuki Soma. Qu'à cela ne tienne, il prit la peine de l'ouvrir pour moi. La porte laissa place à l'habituelle touffe de cheveux blancs rappelant irrésistiblement la crinière d'un lion. L'image était renforcée par sa robe aux teintes inspirées de la fourrure des tigres blancs. Pour une raison qui m'échappait, j'avais toujours éprouvé un respect religieux à son égard, qui n'avait pourtant rien à voir avec ses postes. Peut être quelque chose dans son maintien qui lui donnait une certaine aura ou quelque chose comme ça. Point positif, son visage reflétait l'éternelle expression bienveillante que je lui avais toujours connue.
-Tiens, Ryosuke... eh bien, entre donc, ne reste pas planté là. Une tasse de thé peut être?
Je hochai la tête en signe de dénégation, puis entrai sans dire un mot malgré mon estomac qui se contractait furieusement pour bien me montrer sa réprobation. Fubuki prit tranquillement place dans un fauteuil en me faisant signe de l'imiter.
-Vu l'acharnement avec lequel tu évites tout contact avec les Soma, j'avais un peu peur que tu ne viennes pas... et me suis trompé, tant mieux.
Paf, tout de suite dans le vif du sujet. Pourquoi pas après tout, autant en finir tout de suite. Mais ce n'était pas l'avis de mon supérieur, qui préféra commencer par l'officiel.
-Bien, la raison de ta convocation. Une mission dans laquelle tu seras accompagné de deux chunin de ta connaissance, Namikaze NarutoRudy et Dragonight. Nous avons reçu des rapports selon lesquels des caravanes auraient disparu du coté d'une route commerciale, dans les montagnes vertes. D'après nos espions dans la région, un groupe de brigand a été repéré dans les parages il y a peu. On suppose qu'ils sont la cause du problème.
-Trois chunin, ce n'est pas beaucoup pour quelques brigands?
-Tu n'as pas l'air très renseigné sur la géographie... qu'y a t'il dans ces montagnes?
-Rien de bien méchant, c'est même les plus peuplées: la faune est pratiquement inoffensive, la flore ne représente pas un grand péril bien et les routes sont plutôt bien entretenues depuis que... les samourai s'y sont installés...... oh, je vois. Très bien, on va s'en charger...
-A merveille.
Il me retint encore un quart d'heure, pour bavarder à propos de tout et de rien comme il avait toujours eu l'habitude de le faire. J'éludai rapidement ses questions lorsqu'elles se faisaient trop précises, restant sur mes gardes malgré l'ambiance bon enfant qu'il essayait d'installer. Je ne m'étais pas trompé, il avait été parfaitement bien informé sur mes déplacements. Evidemment, il aborda le sujet qui fâchait: mon exil auto-infligé du domaine Soma. D'après lui, le clan avait décidé d'être compréhensif, estimant qu'un accident arrivait assez facilement chez les ninjas, bien que je sois le premier cas depuis plus d'une cinquantaine d'année. A l'en croire, je pouvais rentrer au temple Soma et me faire accueillir à bras ouverts. Ce point de vue très personnel se révèlera cependant faux, comme je le constaterais dans quelques semaines: si je pouvais effectivement m'y présenter et y résider, la plupart des miens me considéreront néanmoins comme un paria pendant une longue période. Mais chaque chose en son temps, nous n'y sommes pas encore.
Finalement, il se rappela qu'il empiétait sur son temps de travail et décida de mettre un terme à la discussion (pratiquement à sens unique, soit dit en passant). Pourtant, avant que je ne passe la porte...
-Ah oui, aussi... j'ai le grand plaisir de t'annoncer que tu as été promu junin.
Cette déclaration fut suivie d'un long silence de ma part. Probablement le temps que les mots entrent dans mon cerveau totalement obstrué par d'autres préoccupations. Une fois arrivée, l'information eu à faire face à une sérieuse résistance: mes neurones refusaient de comprendre que ces mots m'étaient destinés. En fait, je n'avais jamais imaginé que cela puisse être le cas. Puis l'incrédulité et le refus débutèrent une lutte acharnée pour savoir qui occuperait la première place dans mon crâne. Avec mon niveau et mon parcours dans le petit monde des ninjas, je pensais avoir définitivement compromis mes chances de monter encore en grade. Et j'avais bien fait attention à ne pas me lancer dans l'apprentissage de techniques puissantes: si vous regardez mon répertoire de plus près, vous verrez que je ne dispose d'aucun jutsu d'attaque ou de défense, juste du soutien. J'ai bien failli en apprendre un ou deux, mais j'avais volontairement saboté mes entrainements avant que Mia n'arrive à les faire aboutir. Elle avait beau essayer de me faire les mêmes scénarios qu'à Dragonight, je n'avais ab-so-lu-ment pas envie de recevoir le titre de ceux sur qui l'échec d'une mission retombe toujours en priorité, et qui écopent des pires tâches reçues par le QG.
Bien qu'il ne puisse changer la réalité, mon cerveau poursuivait son combat avec acharnement: j'en étais maintenant à dresser la liste faramineuse des milles et une raisons qui me séparaient du nouveau grade. Je ne remplissais même pas les conditions médicales requises pour être accepté dans la police. Pas que j'y ai songé, mais un prof d'académie me l'avait aimablement signalé. Donc on avait effectivemment un problème. Me restait à trouver comment demander à Fubuki de justifier cette promotion sans la remettre en cause de manière trop fracassante: en plus d'être conseiller du Kage, il était l'un des cinq chefs spirituels de mon clan, dans lequel j'étais apparement toujours inclus. Pas du tout envie de le frustrer et risquer des ennuis. Heureusement, je pouvais compter comme toujours sur ma prodigieuse éloquence d'un rareté édifiante, qui me permettait de transmettre d'une manière des plus subtiles de délicats messages dans des situations comme celles-ci:
-Euh....
Vous pouvez vous moquer. Oui, c'est facile et vous en avez parfaitement le droit vu ma piètre performance. N'empêche que ça a marché:
-Bien sûr, je comprends parfaitement que cela puisse te surprendre. Pourtant, tu disposes de la recommandation de deux junin: ta cousine Mia, qui a assuré une grande partie de ton entrainement et est donc parfaitement bien placée pour témoigner, et un certain Siegmund Shikkan du village de Gensou. D'après son rapport, tu as participé activement à la capture d'un groupe de déserteurs aux alentours du village il y a quelques mois, lors d'un examen chunin. Très bon travail...
Retrouver des déserteurs dans le marais? J'ai jamais fait quoi que ce soit de... minute. Siegmund. Siegfried. Et Shikkan, exactement le même nom que celui de sa fichue meute de rongeurs. Correct, ce rat a décidé de me manipuler jusqu'au bout. Et Mia... hum... il semblerait qu'elle ait comprit les raisons de mon manque d'entrain lors des entrainements, et qu'elle ait attaqué le mal à la racine. Ou alors ce démon voulait se venger de je ne sais quoi sur moi... ou me pourrir pour le plaisir, un peu comme fait le Korove.
-De plus, si j'en crois les rapports de tes diverses missions effectuées par le passé... tiens, j'en prends un au hasard, NarutoRudy sur la mission de Yuki. Il semblerait que tu ais parfaitement les capacités pour diriger une équipe...
Bof... pour les avoirs feuilletés, je peux vous assurer que les rapports de NR tiennent plus de l'Odyssée que de quoi que ce soit d'autre. J'ai déjà eu l'occasion de m'y voir décrit comme étant "d'un courage à tout épreuve et aussi agile et rusé qu'un serpent". Makaya lui même avait été qualifié de "leader charismatique sur lequel on pouvait toujours compter dans les situations difficiles".
-Si on rajoute les évènements d'avant hier, où tu as permis d'empêcher un attentat terroriste sur le QG du village...
-Je n'ai rien fait du tout. Suis juste allé prévenir la patrouille d'Anbu la plus proche après avoir remarqué qu'il y avait du grabuge dans les environs: n'importe qui l'aurait fait, non? A part peut être un ninja d'élite qui aurait réussi à les arrêter seul...
Bon allez, normalement si je mets bien en avant le fait que je me sois lâchement enfui pour envoyer les forces spéciales s'occuper du danger, de préférence très loin de ma position, il reviendra certainement sur sa décision de grader un planqué. Non?
-En effet, sauf que n'importe qui se serait certainement fait tuer stupidement dans sa tentative. Ces sept déserteurs avaient largement les moyens d'éliminer un adversaire isolé, même junin. Et pourtant, il y a encore trop de ninjas qui refusent de fuir quand il le faut. Pour tout te dire, j'espère que ta promotion servira d'exemple pour les autres chunin et fera un peu changer les mentalités... on a déjà tellement de morts en mission, pas la peine d'en rajouter inutilement, n'est ce pas?
Oh, le complot s'éclaircit encore un peu plus on dirait. Ils avaient donc besoin d'un Stakhanov pour faire baisser le taux de kamikazisme mahousard, et je suis le malheureux élu sur qui c'est tombé. Bon, plus rien d'autre à dire je suppose. Et flûte...
-Allez, ne fais pas cette tête, je suis sûr que tu t'en tireras à merveille. Mais tu as vraiment du mal...
Hum? Une petite lueur d'espoir se profilerait-elle à l'horizon? Avec un peu de chance, je rate quelques missions cruciales et hop, redeviens chunin ni vu ni connu!
-... j'essaierais de me libérer un peu de temps pour continuer à ton entrainement.
Oh... de mieux en mieux.
-Merci... m'enfin, pas la peine de vous inquiéter pour moi, ça ira... il va peut être me falloir un petit temps d'adaptation, mais ça doit être le cas pour tout le monde.
-Si tu le dis. Mais en cas de problème, n'hésite pas à me demander de l'aide, compris?
J'acquiesçais d'un signe de tête, silencieux et pensif. Voyant qu'il n'y avait plus rien à ajouter, je quittai les lieux, un peu désorienté et fermement décidé à méditer quelques heures pour me remettre les idées en place.
Quelques heures plus tard, j'allais informer mes coéquipiers de la mission qui les attendait. Je dus cependant leur laisser un mot expliquant la situation, NR s'étant absenté de chez lui pour s'entrainer et Drago n'ayant pas droit aux visites pour mauvaise conduite à l'hôpital.
Ryosuke- Combattant Expert
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Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Fitake : Alors c’est donc ça…
Les mots font frissonner Akizuke comme seule une conscience peut frissonner. Il voit sans regarder, entend sans écouter. La phrase le pénètre, sans qu’il en comprenne la signification. Alors quoi ? Qu’est-ce qui est ?
Akizuke : Répoooonds !!
Il crie, il hurle.
Fitake : Ne dis plus rien.
Le ninja se tait. Un éclair le parcourt, l’éclair d’une autre conscience. Celle de Fitake. Et ce ne sont plus des mots, mais des pensées qui s’expriment.
« Je me demandais pourquoi tu étais là. Tu disais vrai, n’est-ce pas ? C’est par seule rancœur que tu me poursuis. Mais je ne sais pas pourquoi cette rancœur t’anime… »
Le shinobi pensa aussitôt à Zabirushi.
« Non. Quoi que tu en penses, ce n’est pas cette chose qui t’a incité à te lancer après moi. Cet esprit a ressemblé à une pierre ; parmi d’autres, elle a formé un éboulement fantastique qui t’a jeté droit sur moi. Mais il n’était qu’un caillou au milieu de tant. Je veux savoir quelle était la grosse roche, l’instigatrice de cette avalanche. »
Akizuke se replia sur lui-même. Il sentait que la suite des évènements n’allait pas lui plaire.
« Tu auras beau te recroqueviller cent fois sur toi-même, je te retrouverai toujours… tu es dans mon genjutsu, n’espère pas en sortir. Je te l’ai dit : tu n’es qu’une grosse brute. Ce genre de combat, tu ne peux pas le gagner. Tu ne sais même pas comment combattre dans ce terrain… »
Chaque mot était vrai.
« C’est bizarre, Akizuke Shinamuri. Vraiment bizarre.”
Un silence. Puis la voix reprit.
« Serait-ce possible, en fin de compte ? Es-tu ainsi fait, shinobi de Mahou ? »
Akizuke : Fais comme quoi ?! Arrête avec tes devinettes !
« Je n’ai quasiment aucun renseignement sur ton clan, un clan qui s’est éteint de lui-même, vaincu par ses dissensions internes. A te voir, je n’en doute pas. Aussi ne sais-je que peu de choses sur ce lien qui t’unit à Zabirushi. »
Akizuke : Je croyais qu’il n’était pas en cause. Pas assez.
« Et c’est exact. Je me sers d’un fil pour remonter à la tapisserie… je crois que ton sabre est comme toi, en fait, et non l’inverse. Ce n’est pas lui qui te pousse à te battre, c’est toi qui lui fait ressentir le désir de se battre. L’appel du combat. C’est toi qui est appelé, et tu communiques ta fureur au katana. Intéressant. »
Akizuke : Zabirushi… c’est vrai ça ?
Le requin ne répondit pas. Comme absent de cet univers.
« Je crois que ma théorie est juste… deux canaux vous rejoignent, tous deux, je les distingue d’ici. Quel fantastique système… c’est donc cela, la puissance des Tôshido ? »
Akizuke : C’est quoi ce bordel ?
« Un tunnel bleu, de puissance, de force. Te relie à Zabirushi… c’est ton sabre qui l’alimente, qui te nourrit. Un autre, plus profond, plus fin. Rouge – sanglant, même. C’est toi qui fait ainsi rougeoyer ce canal. Et plus tu animes le brasier, plus il rougit, et plus il rougit, plus l’autre bleuit. »
Le rire de Fitake devint dément.
« Magnifique ! Merveilleux ! Formidable ! Quelle alliance, sacré bon sang ! Quelle complicité ! Quelle unité !!! »
« Jamais je n’ai vu ça ! Que c’est bon !! Oui, magnifique… tu rugis, tu feules, et alors seulement le sabre te fournit de l’énergie ? Quel déclencheur ! Quelle fougue ! Quelle équipe !!! »
L’enthousiasme du Chikarate dingo pesait sur les nerfs d’Akizuke.
Akizuke : Mais t’es un vrai taré toi…
« Si tu voyais ça, Akizuke ! Si tu voyais ces tunnels palpiter, les vannes prêtes à s’ouvrir et à inonder ton esprit ! Voilà pourquoi tu te bats ainsi ! Voilà pourquoi tu ES ainsi ! »
Akizuke : T’as fini de faire mumuse avec mon esprit ?
« Comme l’eau et l’électricité… non, ce n’est pas une bonne analogie. Je dirai… comme du sang et un requin ! Le sang attire le requin… plus tu fais couler de sang, plus le requin fonce et mord, plus tu lui en donnes plus il en veut ! Oui, ça y ressemble, sans l’être tout à fait… l’image crue de ces tunnels est suffisante… »
Akizuke : Zabirushiiii !!
Zabirushi : C’est quoi ce foutoir ?!
« Tiens ! le voilà… haha ! Quel tunnel que celui-là ! Le bleu palpite et ondule, mais les vannes du rouge ne sont pas ouvertes… dommage, haha ! »
Zabirushi : Qu’est-ce que tu fous, Akizuke ?
Akizuke : Aide-moi bordel !
Zabirushi : Et comment ? En lui soufflant dessus ?
« Quelle inondation es donc tu prêt à me lâcher dessus, sabre ? »
Zabirushi : Clair qu’il est lourd, ton rigolo, là.
Akizuke : Lourd, tu peux le dire.
« Bon ! Il va être temps d’en finir, Akizuke. Je suis content d’avoir vu pareil spectacle, mais… il va falloir y mettre fin. Une pièce n’a pas à être aussi dangereuse. »
Zabirushi : Rassure-moi, il déconne là ?
Akizuke : Comment tu veux que je le sache ?
« Prépare-toi, Akizuke… la réalité t’attend. »
~
Fitake (grave) : Prépare-toi à mourir, Akizuke.
Akizuke ouvre les yeux et voit le ninja dressé devant lui, la lance brandie et pointée vers son cœur. La peur l’envahit, ainsi que la haine. Les vannes s’ouvrirent…
Akizuke : Surgis des profondeurs, Zabirushi !!
La lance s’enfonça au sol avec un bruit mat. Le jeune homme abattit Zabirushi, qui mordit dans le dos offert. Le clone de bois s’effondra, tandis que l’acier venait chatouiller les reins du ferrailleur.
Fitake : Tu as perdu.
*Zabirushi : Tu fous quoi Akizuke ? Tu fous quoi là ??*
Florencia : Noooon !!
Akizuke sentit la lance s’immobiliser, mais eu le bon sens de ne pas bouger.
Fitake (irrité) : Cet homme est une menace pour nous tous, mademoiselle, plus que vous ne pouvez l’imaginer.
Florencia : Peut-être, mais comme vous le dites c’est un homme. Il a des droits, dont celui d’être jugé à Chikara.
Fitake (riant) : Comme vous y allez ! Nous ne sommes peut-être pas en guerre, mais dois-je vous rappeler que cela ne risque pas de tarder après les exactions de ce meurtrier ?
Florencia : Ne discutez pas, monsieur Ashinsawa !
Du bout de la lance, Akizuke sentit l’indignation de Fitake, que le ton autoritaire de Florencia avait dû révolter. Le silence s’installa.
Fitake (contrecœur) : Bien. J’espère juste que nous n’aurons pas à le regretter.
Un mokuton vint emprisonner Akizuke, le liant et le débarrassant de Zabirushi, qui tomba au sol avec un bruit de métal.
Fitake : La racaille dormira bien cette nuit.
Akizuke croisa le regard de Florencia. La même interrogation muette se lisait dans le regard sombre du ninja, mais cette fois-ci il crut déceler une réponse dans celui de la jeune fille.
Akizuke : Se pourrait-il que… ?
Fitake : La ferme.
Le mokuton le lia rapidement à un arbre.
Fitake : Allez donc vous recoucher, mademoiselle. Ne vous inquiétez pas pour lui, il récupère plutôt rapidement. Même trop…
Une fois Florencia dans ses couvertures, Fitake revint voir Akizuke et s’assit à côté de lui, dépliant dans l’herbe un parchemin. Des instruments apparurent.
Akizuke : Euuuuuh…
Fitake : Silence, imbécile. Je vais te sceller… ton chakra te revient trop vite.
Le Chikarate dessina sur le cœur d’Akizuke un symbole, puis esquissa encore des figures sur son torse, jusqu’à la taille. Le mokuton maintenait au sol le genin déshabillé, qui tendait ses muscles dans un vain effort.
Akizuke : Sale con…
Fitake : Dors sans faire d’histoires.
*Zabirushi : Evite de foncer tête baissée la prochaine fois. Tu avais une occasion, et tu t’es fait avoir comme un imbécile.*
Akizuke ne dit mot et s’endormit.
« Voilà pourquoi… »
Akizuke (murmurant) : Se pourrait-il que… ?
Les mots font frissonner Akizuke comme seule une conscience peut frissonner. Il voit sans regarder, entend sans écouter. La phrase le pénètre, sans qu’il en comprenne la signification. Alors quoi ? Qu’est-ce qui est ?
Akizuke : Répoooonds !!
Il crie, il hurle.
Fitake : Ne dis plus rien.
Le ninja se tait. Un éclair le parcourt, l’éclair d’une autre conscience. Celle de Fitake. Et ce ne sont plus des mots, mais des pensées qui s’expriment.
« Je me demandais pourquoi tu étais là. Tu disais vrai, n’est-ce pas ? C’est par seule rancœur que tu me poursuis. Mais je ne sais pas pourquoi cette rancœur t’anime… »
Le shinobi pensa aussitôt à Zabirushi.
« Non. Quoi que tu en penses, ce n’est pas cette chose qui t’a incité à te lancer après moi. Cet esprit a ressemblé à une pierre ; parmi d’autres, elle a formé un éboulement fantastique qui t’a jeté droit sur moi. Mais il n’était qu’un caillou au milieu de tant. Je veux savoir quelle était la grosse roche, l’instigatrice de cette avalanche. »
Akizuke se replia sur lui-même. Il sentait que la suite des évènements n’allait pas lui plaire.
« Tu auras beau te recroqueviller cent fois sur toi-même, je te retrouverai toujours… tu es dans mon genjutsu, n’espère pas en sortir. Je te l’ai dit : tu n’es qu’une grosse brute. Ce genre de combat, tu ne peux pas le gagner. Tu ne sais même pas comment combattre dans ce terrain… »
Chaque mot était vrai.
« C’est bizarre, Akizuke Shinamuri. Vraiment bizarre.”
Un silence. Puis la voix reprit.
« Serait-ce possible, en fin de compte ? Es-tu ainsi fait, shinobi de Mahou ? »
Akizuke : Fais comme quoi ?! Arrête avec tes devinettes !
« Je n’ai quasiment aucun renseignement sur ton clan, un clan qui s’est éteint de lui-même, vaincu par ses dissensions internes. A te voir, je n’en doute pas. Aussi ne sais-je que peu de choses sur ce lien qui t’unit à Zabirushi. »
Akizuke : Je croyais qu’il n’était pas en cause. Pas assez.
« Et c’est exact. Je me sers d’un fil pour remonter à la tapisserie… je crois que ton sabre est comme toi, en fait, et non l’inverse. Ce n’est pas lui qui te pousse à te battre, c’est toi qui lui fait ressentir le désir de se battre. L’appel du combat. C’est toi qui est appelé, et tu communiques ta fureur au katana. Intéressant. »
Akizuke : Zabirushi… c’est vrai ça ?
Le requin ne répondit pas. Comme absent de cet univers.
« Je crois que ma théorie est juste… deux canaux vous rejoignent, tous deux, je les distingue d’ici. Quel fantastique système… c’est donc cela, la puissance des Tôshido ? »
Akizuke : C’est quoi ce bordel ?
« Un tunnel bleu, de puissance, de force. Te relie à Zabirushi… c’est ton sabre qui l’alimente, qui te nourrit. Un autre, plus profond, plus fin. Rouge – sanglant, même. C’est toi qui fait ainsi rougeoyer ce canal. Et plus tu animes le brasier, plus il rougit, et plus il rougit, plus l’autre bleuit. »
Le rire de Fitake devint dément.
« Magnifique ! Merveilleux ! Formidable ! Quelle alliance, sacré bon sang ! Quelle complicité ! Quelle unité !!! »
« Jamais je n’ai vu ça ! Que c’est bon !! Oui, magnifique… tu rugis, tu feules, et alors seulement le sabre te fournit de l’énergie ? Quel déclencheur ! Quelle fougue ! Quelle équipe !!! »
L’enthousiasme du Chikarate dingo pesait sur les nerfs d’Akizuke.
Akizuke : Mais t’es un vrai taré toi…
« Si tu voyais ça, Akizuke ! Si tu voyais ces tunnels palpiter, les vannes prêtes à s’ouvrir et à inonder ton esprit ! Voilà pourquoi tu te bats ainsi ! Voilà pourquoi tu ES ainsi ! »
Akizuke : T’as fini de faire mumuse avec mon esprit ?
« Comme l’eau et l’électricité… non, ce n’est pas une bonne analogie. Je dirai… comme du sang et un requin ! Le sang attire le requin… plus tu fais couler de sang, plus le requin fonce et mord, plus tu lui en donnes plus il en veut ! Oui, ça y ressemble, sans l’être tout à fait… l’image crue de ces tunnels est suffisante… »
Akizuke : Zabirushiiii !!
Zabirushi : C’est quoi ce foutoir ?!
« Tiens ! le voilà… haha ! Quel tunnel que celui-là ! Le bleu palpite et ondule, mais les vannes du rouge ne sont pas ouvertes… dommage, haha ! »
Zabirushi : Qu’est-ce que tu fous, Akizuke ?
Akizuke : Aide-moi bordel !
Zabirushi : Et comment ? En lui soufflant dessus ?
« Quelle inondation es donc tu prêt à me lâcher dessus, sabre ? »
Zabirushi : Clair qu’il est lourd, ton rigolo, là.
Akizuke : Lourd, tu peux le dire.
« Bon ! Il va être temps d’en finir, Akizuke. Je suis content d’avoir vu pareil spectacle, mais… il va falloir y mettre fin. Une pièce n’a pas à être aussi dangereuse. »
Zabirushi : Rassure-moi, il déconne là ?
Akizuke : Comment tu veux que je le sache ?
« Prépare-toi, Akizuke… la réalité t’attend. »
~
Fitake (grave) : Prépare-toi à mourir, Akizuke.
Akizuke ouvre les yeux et voit le ninja dressé devant lui, la lance brandie et pointée vers son cœur. La peur l’envahit, ainsi que la haine. Les vannes s’ouvrirent…
Akizuke : Surgis des profondeurs, Zabirushi !!
La lance s’enfonça au sol avec un bruit mat. Le jeune homme abattit Zabirushi, qui mordit dans le dos offert. Le clone de bois s’effondra, tandis que l’acier venait chatouiller les reins du ferrailleur.
Fitake : Tu as perdu.
*Zabirushi : Tu fous quoi Akizuke ? Tu fous quoi là ??*
Florencia : Noooon !!
Akizuke sentit la lance s’immobiliser, mais eu le bon sens de ne pas bouger.
Fitake (irrité) : Cet homme est une menace pour nous tous, mademoiselle, plus que vous ne pouvez l’imaginer.
Florencia : Peut-être, mais comme vous le dites c’est un homme. Il a des droits, dont celui d’être jugé à Chikara.
Fitake (riant) : Comme vous y allez ! Nous ne sommes peut-être pas en guerre, mais dois-je vous rappeler que cela ne risque pas de tarder après les exactions de ce meurtrier ?
Florencia : Ne discutez pas, monsieur Ashinsawa !
Du bout de la lance, Akizuke sentit l’indignation de Fitake, que le ton autoritaire de Florencia avait dû révolter. Le silence s’installa.
Fitake (contrecœur) : Bien. J’espère juste que nous n’aurons pas à le regretter.
Un mokuton vint emprisonner Akizuke, le liant et le débarrassant de Zabirushi, qui tomba au sol avec un bruit de métal.
Fitake : La racaille dormira bien cette nuit.
Akizuke croisa le regard de Florencia. La même interrogation muette se lisait dans le regard sombre du ninja, mais cette fois-ci il crut déceler une réponse dans celui de la jeune fille.
Akizuke : Se pourrait-il que… ?
Fitake : La ferme.
Le mokuton le lia rapidement à un arbre.
Fitake : Allez donc vous recoucher, mademoiselle. Ne vous inquiétez pas pour lui, il récupère plutôt rapidement. Même trop…
Une fois Florencia dans ses couvertures, Fitake revint voir Akizuke et s’assit à côté de lui, dépliant dans l’herbe un parchemin. Des instruments apparurent.
Akizuke : Euuuuuh…
Fitake : Silence, imbécile. Je vais te sceller… ton chakra te revient trop vite.
Le Chikarate dessina sur le cœur d’Akizuke un symbole, puis esquissa encore des figures sur son torse, jusqu’à la taille. Le mokuton maintenait au sol le genin déshabillé, qui tendait ses muscles dans un vain effort.
Akizuke : Sale con…
Fitake : Dors sans faire d’histoires.
*Zabirushi : Evite de foncer tête baissée la prochaine fois. Tu avais une occasion, et tu t’es fait avoir comme un imbécile.*
Akizuke ne dit mot et s’endormit.
« Voilà pourquoi… »
Akizuke (murmurant) : Se pourrait-il que… ?
Sayemi Ansatsu- Combattant Débutant
- Messages : 284
Date d'inscription : 21/11/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Note: considérez que ce Rp à lieu... on va dire un peu moins d'une semaine après le retour de ma mission avec NR et Drago. Vous savez, les deux chunin vaguement actifs avec qui j'adore écrire ^^
Petit entrainement d'un junin peu compétent...
Domaine Soma, 7h30 du matin. A cette heure, je suis habituellement occupé à méditer depuis une vingtaine de minutes, et pour encore une bonne heure minimum. Mais mon instructrice auto-attitrée, cette chère cousine Mia, avait décidé de laisser les traditions de coté et de profiter de ce temps pour entrainer ses cobayes favoris dans un domaine où elle ne connaissait quasiment rien, soit le fuinjutsu. Tranquillement casés dans un coin d'un des jardins du domaine, Asuka et moi nous exercions silencieusement à affermir nos traits, profitant de la lumière du soleil qui nous observait malgré l'heure matinale. Bien évidemment, nous utilisions de l'encre ordinaire, différente du modèle imbibé de chakra dont je me servais habituellement pour créer des sceaux effectifs. Par conséquent, aucun risque d'incendie involontaire dans le temple.
(Mia) Asuka, ça m'a l'air pas mal du tout ton truc... mais c'est quoi?
-Un sceau de stockage, mais pas un modèle standard. Celui ci permet d'enfermer l'énergie électrique... je comptais le coupler à un sceau de paratonnerre à mettre sur la bras gauche de Boris pour détourner les raiton, les absorber puis...
-Merveilleux, coupa la chaperonne. Ryo, par contre...
-Hum? déclara l'intéressé.
-Tu dessines comme un porc, c'est du gros gribouillis. Franchement, je ne vois pas comment ta mère fait pour décrypter tes lettres... et c'est bien dommage, j'ai jamais réussi à savoir ce que tu lui racontes de beau chaque semaine...
Ses paroles perfides glissèrent sur moi sans que rien n'y fasse. De mémoire, je crois que Mia m'intimidait vraiment il y a quelques années, mais le temps avait fini par m'immuniser au venin qu'elle crachait continuellement. Je replongeai mon pinceau dans l'encrier et éloignai la feuille de quelques centimètres, essayant d'avoir une vision d'ensemble de mon oeuvre. En effet, mes traits étaient loin d'être aussi nets et précis que ceux du modèle. Quant aux lignes, les douces ondulations de l'original n'étaient que vaguement reconnaissables dans la reproduction plutôt tremblotante. Seul quelqu'un atteint de la maladie de Parkinson aurait fait pire...
Pour parfaire le tableau, rajoutez deux belles tâches que mon pinceau avait bavé par mégarde et vous aurez la piètre version Ryosukienne d'un sceau malicieusement nommé "Sayonara" (comprenez-y "au revoir"). Son effet? Aucune idée, Mia m'ayant juste sélectionné le modèle le plus tarabiscoté qu'elle avait pu trouver dans un bouquin de la bibliothèque du clan, d'une taille honorable bien qu'incomparable avec celle du village. Je rabattis négligemment mes cheveux en arrière tout en me demandant pourquoi je n'avais pas autant de mal avec d'autres sceaux plus conventionnels, tels que ceux d'écriture, les explosifs, les stockages et... rien d'autre, mon répertoire étant désespérément limité. Pas glop. Mais ayant un sensei à disposition, aussi malveillant et incompétent soit-il, je décidai de m'en servir. Il me fallut peu de temps pour confectionner un sceau explosif que je soumis aussitôt à l'examen acéré de notre prof, qui ne put rien y redire.
Enfin si, mais avec mauvaise foi.
Ou alors juste un peu de mauvaise foi.
-Mia? Tu saurais pourquoi mes sceaux explosifs sont parfaits....
-HumHum...
-Convenables....
-HumHum...
-Pas trop minables?
-Continue, répondit-elle, esquissant l'ombre d'un sourire triomphant.
-... alors que maintenant, je n'y arrive plus du tout avec ceux là?
Elle resta pensive un moment, essayant d'inventer une réponse qu'elle ne connaissait pas. Un peu comme Siegfried qui avait toujours un avis sur le sujet, quel que soit le sujet. C'est si dur de répondre "je ne sais pas"?
-Eh bien, voyons voir... je crois que c'est comme le taijutsu d'Asuka. Ca m'a l'air simple, tu as juste dû les recopier inlassablement jusqu'à finir par pouvoir les refaire malgré tes deux mains gauches qui doivent en plus être trouées.
-Ce qui veut dire?
-C'est comme une signature, tu t'es habitué à le faire mécaniquement donc tu n'as pas à être vraiment adroit pour le réussir. Pour faire simple mon p'tit Ryo, t'es stupide et incapable, donc va falloir que tu le dessines quelques centaines de fois avant d'y arriver correctement. Et tu devras recommencer à chaque fois pour apprendre un nouveau sceau à tes doigts, contrairement à Asuka qui arrivera rapidement à en reproduire un grâce à son cerveau vu comment elle se débrouille.
-Charmant... et on a un moyen de contourner ça?
-A part la greffe de cerveau?
-..............................
-Je ne crois pas... mais il y a bien un moyen de tricher avec le temps que tu connais déjà, n'est ce pas?
Inversion des rôles, maintenant c'était elle qui posait les questions. Pour être plus précis, j'avais droit à une interrogation surprise, la solution m'ayant probablement été donnée il y a des mois de cela, de préférence quand j'avais le dos tourné. En cas de bonne réponse, une question encore plus fourbe et difficile. En cas d'erreur ou de silence, je lui fournissais un merveilleux prétexte pour m'infliger une punition quelconque. En l'occurrence, j'eus droit à...
-Bon, remercie moi: tu sauras parfaitement effectuer ce sceau avant midi. Ou alors je me débrouille pour qu'on t'assigne avec moi une super mission de chasse aux pirates.
-J'aime pas ton idée... ni l'autre d'ailleurs.
-C'est bien le but. Asuka, tu m'aides à l'enfermer dans son crâne?
-Je ne pense pas non plus que ça soit vraiment... hasarda l'interpellée d'une faible voix tout en obéissant à l'ordre implicite.
-TutTut, jusqu'à nouvel ordre c'est moi qui décide ici. Au boulot.
-Bon... épargne moi au moins les surprises stupides comme la dernière fois, eus-je l'occasion de dire avant d'être envoyé dans un genjutsu qui semblait à première vue répondre à mes attentes. Rien de bien particulier dans le décor plat, grisonnant et somme toute merveilleusement basique, mais j'étais accompagné du matériel de dessin standard. Pas de coup tordu à l'horizon, au sens propre du terme. Je crus au début qu'avec une seule feuille et un peu d'encre, je n'allais pas pouvoir tenir les six heures qui m'avaient été annoncées, mais mon équipement semblait se renouveler spontanément lorsque j'avais le dos tourné. Bienvenue au pays des merveilles. Tout semblait donc bien partit pour que mon long et fastidieux travail se déroule sans que je puisse être distrait.
Je suis sûr que n'importe qui aurait craqué facilement à ma place. Mais j'avais l'avantage de pouvoir coupler des trésors de patience à un désintérêt total pour la tâche. Comprenez par là que je n'étais pas spécialement motivé pour le faire, mais que j'étais à des années-lumières de trouver l'exercice rébarbatif. Comme pour à peu près tout d'ailleurs.
Pendant ce temps, en dehors du merveilleux petit monde empli de calme, de sérénité et d'égoïsme qu'est mon cerveau...
-Le genjutsu m'a l'air bon, non Asuka?
-En effet... heu, tu fais quoi là?
-Atta... juste une légère retouche au décor comme il me l'a si gentiment demandé... rien de bien méchant, ne t'inquiètes pas.
-Ca je vois... minute... pourquoi tu l'as envoyé en pleine mer? s'interrogea la jeune fille pendant que l'autre se tordait de rire, pleurant presque sur le coup. J'ai raté un truc?
-Ben en fait...
-Moui? poursuivi Asuka, suspectant un autre coup tordu à l'explication semi-vaseuse.
-Hum... nan, rien, laisse tomber. Encore quelques petits rajouts et ça sera bon. Tiens, file moi un pinceau, j'ai bien envie d'en profiter pour lui peinturlurer la face... voilà, il est beaucoup plus mignon comme ça, ajouta t'elle avant de laisser échapper un long bâillement. Bon, je retourne me coucher... je sais pas comment vous faîtes pour vous lever si tôt.
-Hein? C'est n'imp, tu....
Elle s'arrêta, pétrifiée par le regard menaçant que Mia lui lança. Avant de changer d'approche:
-Et je fais quoi moi, surtout avec lui?
-Bah, laisse le, s'il lui arrive des problèmes il sortira de l'illusion... arf, non, l'est trop nul. Bon, bah tu le surveilles histoire qu'il ne lui arrive rien. Et tu continues à travailler tes sceaux. Je repasse dans trois heures, quand son truc sera fini. Et quand je serais réveillée...
Ma condisciple, encore indignée bien que commençant à être habituée à ce comportement, ne mit que peu de temps à n'en plus tenir compte et continua son entrainement. Quelques minutes plus tard, après s'être assurée de l'absence du bourreau, Asuka eut la délicatesse de vérifier comment s'en tirait le Ryosuke assit en tailleur à coté d'elle, et peut être lui donner un petit coup de pouce si les retouches de Mia s'avéraient trop encombrantes. Pourtant, elle retrouva le "programme" de l'illusion identique à la fois où elle l'avait quitté. Normal: le fait d'être nul pour dissiper les illusions ne m'empêche absolument pas de pouvoir tripatouiller les formes actives de genjutsu, a fortiori quand elles ont lieu dans ma tête.
De mon coté, je ne songeais absolument pas à ce qui se passait "à l'extérieur", complètement investi dans ce que je faisais. Heureusement, car l'idée d'une Asuka aussi maladroite qu'à l'ordinaire en train de nettoyer mon visage gribouillé n'était pas très encourageante. Au fil du temps, des minutes et des heures, je m'améliorais toujours plus, pas bien compliqué si l'on se rappelle que j'avais commencé pas loin du fond. Je n'avais toutefois aucune notion du temps qui passait et serais bien incapable de vous dresser la chronologie de ma progression: la seule chose que je sais, c'est qu'une fois l'illusion terminée, mes yeux fermés trop longtemps furent aveuglés par un soleil pas bien loin du zénith. Comment c'est pas le principal? Oui, oui, le sceau... j'y arrivais. Après tout ce temps, quand même... bon ok, ce truc me prenait facilement vingt minutes à faire quand je ne le ratais pas, mais les sceaux sont de toute manière longs à créer quoi qu'il arrive.
Je revis Mia en fin de journée, qui m'avait pratiquement oublié. Du moins jusqu'à ce qu'elle me revoit. Dommage pour elle, je ne lui donnais pas de raison pseudo-valable de me refaire le coup le lendemain. Par curiosité, je lui demandai quand même à quoi servait "Sayonara", mais elle ne parvint même pas à se souvenir de l'ouvrage où elle l'avait trouvé. Et j'avais suffisament de vécu pour que l'idée d'une mise à feu accidentelle du village me semble possible, ce qui me retint de faire des expériences pour le moment. Me restait qu'à trouver quelqu'un de débrouillard en sceaux... plus que débrouillard même, à en croire l'autre sadique. Pas gagné dans ce grand village de ninjas, où les techniques bien bourrines ont soufflé la place aux arts parallèles.
Devrais ptêtre m'adresser à quelqu'un d'un autre village... Chikara? Mouais, j'y ai de très bon contacts après tout.
Ryosuke- Combattant Expert
- Messages : 2460
Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Mahou, 6 heures et demie, 4 jours après la fin de l’examen chunin qui s’est déroulé à Chikara.
Après une dure journée a tenter d’inculquer aux jeunes étudiants de l’académie les bases de la voie du shinobi et à les convaincre de donner le meilleurs d’eux-mêmes s’ils ne veulent pas finir « comme cette bande de bon à rien dont pas un seul n’a réussi à décrocher son grade de chunin lors de la dernière session », Yoshi Fudozara, professeur de Taïjutsu option développement physique, se prélassait tranquillement dans son confortable fauteuil, une tasse de thé à la main, évacuant le stress accumulé lors de sa fastidieuse journée de travail et réfléchissant d’ores et déjà aux épreuves du prochain test pratique qu’il ferait passer à ses élèves.
Alors qu’il hésitait entre le saut en hauteur avec un poids conséquent attaché aux jambes ou ressortir son grand classique : le sprint sur cinq cents mètres poursuivis par une meute de chiens sauvages illusoires, une série de coups violents et insistants détonnèrent sur sa porte. Le professeur soupira, puis décida de laisser sa flemme l’emporter pour une fois et de faire comme s’il n’y avait personne dans la maison. Après deux minutes de tintamarre, il lui fallut bien se rendre à l’évidence : qui que ce soit qui se trouvait derrière la porte, il était plutôt borné. Dans un second soupir, il quitta la quiétude de son fauteuil et se décida pour l’épreuve de saut en hauteur pour les élèves, puis il posa sa tasse sur la table basse, se fit la réflexion que ce serait compliqué de trouver des poids adaptés aux étudiants, opta finalement pour le sprint cinq cents et alla ouvrir à son visiteur entêté, l’esprit dégagé de tous soucis inutiles.
L’athlétique jeune homme qui avait de toute évidence confondu sa porte avec un sac de frappe était un grand blond aux yeux verts, vêtu d’une légère veste chikarate ocre et sable.
« Faut qu’on parle ! »
Yoshi resta un moment sans voix, ne sachant trop à qui il avait à faire : un parent mécontent ? Non, trop jeune. Un frère vengeur ? Pas vraiment d’air de famille avec les gamins de sa classe. Un cousin, alors ? Possible, vu la veste chikarate… Tout à coup, le jeune professeur eut une illumination. Mais bon sang, c’était bien sûr : il avait devant lui l’un des deux genins qui avait accepté de lui servir de cobaye, la veille qu’il prenne ses fonctions à l’académie !
Étant donné le visage grave du genin, ce devait être important. Il s’effaça donc de l’entré et invita d’un geste le shinobi chez lui.
« Hé bien, entre donc, Mayura.
_ …
_ Ah… C’était l’autre prénom, n’est-ce pas ? Ken… Ken… Ha zut ! J’ai un trou !
_ Et pourquoi vous vous souvenez de Mayura et pas de moi ?!
_ Hé bien… Comment dire…
_ Moi c’est Kentaro.
_ Je l’avais sur le bout de la langue !
_ Mais bien sûr… »
Kentaro entra en maugréant dans la pièce principale et, sur l’invitation de Yoshi, s’assit sur l’un des poufs, en face du confortable fauteuil que le chunin réintégra prestement, non sans avoir servit à son invité une tasse de thé mangue/camomille, aux vertus relaxantes certifiées.
« Alors ? Que me vaut cette visite ?
_ Je veux devenir immensément fort.
_ Immensément fort ? Oui, oui, je v… Attends, attends, attends, comment ça ?
_ Ben en m’entraînant, c’te question ! Y’a pas trente-six façon de devenir fort, non ?
_ En fait, je voulais dire « qu’est-ce que tu entends par immensément fort » ?
_ Apte à foutre la gueule à un chunin, c’est assez clair comme définition ?
_ Hé bien, oui, je suppose… Alors, c’est très simple, il te suffit de passer l’examen chunin et…
_ J’en viens.
_ Oh ! … Tu fais partie des recalés, c’est ça ? Et tu veux pouvoir te refaire lors du prochain…
_ Nan ! J’ai pas été recalé, c’est moi qui ai abandonné.
_ Abandonné ? Toi ?! »
Le chunin se rappelait clairement s’être lâché sur l’entraînement de fou furieux qu’il avait fait subir aux jeunes genins, il y avait quelques mois, et s’il avait pris un malin plaisir à les pousser dans leurs ultimes retranchements, il lui avait bien fallu reconnaître qu’il avait à faire à deux fortes têtes qui préféraient en prendre plein la tronche plutôt que de baisser les bras.
Bref, y’avait un truc qui clochait dans l’histoire du genin.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Les examinateurs avaient mis la barre trop haute pour toi ?
_ Nan, j’ai même passé les deux premières épreuves avec plus ou moins de succès.
_ Alors pourquoi abandonner ? Il fallait aller jusqu’au bout. Mahou aurait ainsi eut au moins un lauréat à cette session.
_ ça ne regarde que moi, ça.
_ Mais ça a un rapport avec ta nouvelle volonté d’être immensément fort.
_ Ouais.
_ Suffisamment fort pour tenir tête à un chunin… Une vengeance contre un examinateur ?
_ Nan, pas franchement.
_ J’aimerai comprendre, là…
_ Ben y’a rien à comprendre. Je veux devenir super balèze, point !
_ Ecoute, si tu veux que je t’aide… … Au fait, pourquoi tu es venu me voir, moi ?
_ T’es le seul type qui peut m’aider à progresser.
_ Hmmm…. Je doute que ce soit réellement comme si j’étais le seul.
_ Les autres ne sont pas Mahou…
_ Oui mais…
_ Et puis t’as déjà fait tes preuves.
_ Ah bon ? Comment ça ? Qu’est-ce que j’ai fait ?
_ Tu m’as rendu nettement plus rapide que je ne l’étais avant.
_ Houlà, ho, ne confond pas tout, tu veux. Je vous ai montré quelques pistes à suivre pour vous améliorer en la matière mais c’est toi tout seul qui a fait tout le boulot.
_ Mais c’est toi qui m’a montré comment faire.
_ Oui, mais…
_ Donc je veux que tu montres tout ce qu’il faut pour devenir vraiment très fort.
_ Aha… Imparable, comme raisonnement, hein… Très bien, bon, admettons que je fasse l’affaire. Mais comme j’allais te le dire, si tu veux que je t’aide, il faut que j’en sache un peu plus. Alors qu’est-ce qui a motivé cette volonté de gain de puissance et quelle est le rapport avec ton abandon à l’examen ? »
Un pesant silence s‘installa, que Yoshi ne brisa pas, laissant au jeune genin le temps de mettre dans l’ordre dans ses pensés et de décider ce qu’il allait lui révéler ou pas. De toute évidence, le jeune homme répugnait à en parler, ce qui aiguillait déjà le chunin sur un début de réponse : ayant déjà fait connaissance avec l’incorrigible orgueil du genin, il se doutait que quoi qu’il se soit passé à l’examen, il s’était visiblement senti particulièrement humilié. Le jeune professeur soupira : c’était bien connu, on choisissait généralement la mauvaise graine pour organiser l’examen, histoire d’en faire baver les participants,. Et invariablement, ces imbéciles avaient toujours tendance à en faire trop et à casser du genin sans raison.
Kentaro reprit la parole, mettant fin au réflexion de Yoshi.
« Bon, je sais pas si tu t’en souviens mais je suis médecin.
_ Quel est le rapport ?
_ Tu vas comprendre. Pour devenir médecin, on étudie pendant de nombreuses années. C’est dur, c’est éprouvant, mais au final, une fois qu’on a tout assimilé, on est récompensé par le diplôme de médecin et dès lors, on est un médecin à part entière, qui n’a rien à envier à ses confrères, si ce n’est peut-être au niveau de la réputation. Ok ?
_ Oui, mais quel est le rapport avec…
_ C’est logique comme cheminement : d’abord on apprend, ensuite on reconnaît effectivement nos capacités. On ne nous file pas le diplôme au début de nos études en nous disant, « vous en faites pas, d’ici quelques temps vous serez effectivement des médecins, donc on peut vous le filer maintenant ».
_ Je vois. Donc arrêtes moi si je me trompe, mais tu reproches à l’examen qu’il soit trop facile en somme. Que ce n’est pas parce qu’on le réussit qu’on peut prétendre avoir le niveau chunin.
_ Plus ou moins.
_ Mais pourquoi ne pas l’avoir terminé, même si ce n’est qu’une gigantesque mascarade. Tu aurais pu t’occuper de devenir fort après avoir décroché le grade de chunin, non ?
_ Non !
_ Ah…
_ …
_ Et pourquoi, « non » ?
_ Parce que je ne veux pas devenir un chunin au rabais, bon sang ! Je veux le mériter, mon grade ! Je veux n’avoir rien à envier aux autres chunins une fois que j’aurais passer ce foutu exam’, nom de nom !
_ Oui, mais les chunins qui organisent l’examen…Hé bien, ils ont de la bouteille comme on dit. C’est normal qu’ils soient un cran au-dessus.
_ Pas à ce point-là !! Aucun des participants n’arrivaient à la cheville du moindre d’entre eux. Et ce n’était pas qu’une impression : y’en a même un qui s’est amusé à défier à lui seul l’ensemble des participants !! Et il se déplaçait si vite que s’il l’avait voulu, personne n’aurait pu le toucher ! »
Le chunin se carra plus confortablement dans son fauteuil, ayant enfin cerné la source du problème. C’était imparable, se dit-il. A chaque fois c’est la même chose. Mais quand est-qu’on confiera le boulot à des gens compétents qui penseront enfin à autre chose qu’à se faire mousser et à rabaisser du genin à la pelle ? Se lamenta-t-il. Ç’avait été plus ou moins la même chose à son propre examen…
Il se racla la gorge.
« Très bien… Donc tu as refusé d’aller jusqu’au bout de l’examen parce que tu considères que ça ne rime à rien, étant donné que t’es capacités ne sont pas au niveau de celui de l’examinateur qui a vachement plus d’expérience que toi. Du coup, tu as l’intention de t’entraîner comme un malade pour arriver à un vrai niveau chunin, tout en sachant pertinemment que comme tu ne pourras pas accomplir de mission chunin, tu ne pourras pas compenser le manque d’expérience et que donc, par conséquent, tu ne seras jamais aussi fort que les chunins examinateurs…
_ C’est pas grave si je ne suis pas aussi fort… Mais je ne veux plus être une quantité négligeable. Je veux pouvoir leur tenir tête. Représenter une menace malgré tout. Qu’ils sentent que même s’ils vont l’emporter, ils vont y laisser plus que quelques plumes en cas d’affrontement !
_ … Et c’est à moi de t’aiguiller pour obtenir ce résultat. C’est bien ma veine, tiens…
_ Ouais, c’est ça !
_ Mais pourquoi moi ? Je pourrai très bien refuser.
_ Ben j’sais pas. Une intuition, c’est tout…
_ T’as de la chance, elle ne t’a pas trompé. »
Le chunin soupira et se resservit une tasse de thé, se demandant comment il pouvait bien aider le jeune homme; car il allait l’aider : il n’avais jamais songé à laisser quelqu’un en difficulté quand il pouvait faire quelque chose.
« Qu’est-ce que tu sais faire, actuellement ?
_ Taper, cogner, frapper, marteler…
_ C’est bon, c’est assez clair. Et les Genjutsus ?
_ Ben…
_ Ok… Et le Ninjutsu ?
_ C’est-à-dire que…
_ Et tu pratiques quel discipline en Taïjutsu ?
_ Discipline ?
_ D’accord… Et bien on est pas sorti de l’auberge, c’est moi qui te le dit… Répond-moi honnêtement, Kentaro. Est-ce que tu avais réellement des chances de passer chunin ?
_ Ben non, j’ai pas encore le niveau, je t’ai dit !
_ Nan, mais d’allez au bout de l’examen, je voulais dire…
_ Ouais, les examinateurs m’ont suffisamment saoulé avec ça, pour que je revienne sur ma décision. D’après eux, j’avais largement toutes mes chances de réussir la dernière épreuve et de passer chunin.
_ Enfin une bonne nouvelle !
_ Ah bon ?
_ Oui. Tu vois, la quasi-totalité des genins qui se présentent à l’examen sont… comment dire… Hé bien, ils sont tous déjà dans une phase de spécialisation : pour certains, le genjutsu c’est leur passion, d’autres auront une foi inébranlable dans leurs ninjutsus… Bref, ils se sont déjà orientés dans le développement de leurs aptitudes.
_ Ouais, ils sont tous plus doué que moi, c’est bon, j’ai compris, pas la peine d‘en rajouter, non plus…
_ Justement ! C’est ça le truc ! Tu as le même niveau qu’eux, mais toi, tu es un condensé de puissance brute. Tu veux devenir plus fort ? Très bien, alors il est temps que tu t’affines un peu. Spécialise-toi, développe ton propre nindo, quelque chose sur mesure qui t’aille comme un gant. Et là, tu mériteras enfin amplement ton titre de chunin. »
Un nouveau silence s’installa alors que Kentaro digérait lentement les nouvelles données prodigué par Yoshi. Le jeune professeur pouvait presque voir les méninges du genin travailler à plein régime tandis qu’il commençait à entrevoir l’ensemble des possibilités qui s’ouvrait à lui.
« Alors je fais quoi ?
_ Je sais qu’il y a régulièrement des combats d’exhibitions à l’arène. Et ils sont généralement précédés de courts combats entre genins. Tu devrais y faire un tour.
_ Quoi ? C’est tout ?
_ Tu t’attendais à quoi ? Je donne juste des pistes, moi, je ne peux pas faire le boulot à la place des gens.
_ Ben c’est un peu court comme conseil, non ?
_ La clé, c’est de trouver quelque chose qui te ressemble, que tu prennes plaisirs à développer. A toi de trouver…
_ Mouais… »
Kentaro se releva, pensif, et Yoshi le raccompagna jusqu’à la porte. Juste avant de le laisser partir, il lui glissa un dernier conseil.
« Et n’oublie pas de consulter régulièrement les missions en attente au Qg. Celles de chunin te sont peut-être interdite mais tu peux acquérir tout de même beaucoup d’expérience avec la plupart de celles qu’on propose aux genins. Ça contribuera tout autant à réduire l’écart… »
Puis il regarda le jeune homme s‘éloigner dans la rue, sentant bien qu‘il allait probablement le revoir rapidement.
Après une dure journée a tenter d’inculquer aux jeunes étudiants de l’académie les bases de la voie du shinobi et à les convaincre de donner le meilleurs d’eux-mêmes s’ils ne veulent pas finir « comme cette bande de bon à rien dont pas un seul n’a réussi à décrocher son grade de chunin lors de la dernière session », Yoshi Fudozara, professeur de Taïjutsu option développement physique, se prélassait tranquillement dans son confortable fauteuil, une tasse de thé à la main, évacuant le stress accumulé lors de sa fastidieuse journée de travail et réfléchissant d’ores et déjà aux épreuves du prochain test pratique qu’il ferait passer à ses élèves.
Alors qu’il hésitait entre le saut en hauteur avec un poids conséquent attaché aux jambes ou ressortir son grand classique : le sprint sur cinq cents mètres poursuivis par une meute de chiens sauvages illusoires, une série de coups violents et insistants détonnèrent sur sa porte. Le professeur soupira, puis décida de laisser sa flemme l’emporter pour une fois et de faire comme s’il n’y avait personne dans la maison. Après deux minutes de tintamarre, il lui fallut bien se rendre à l’évidence : qui que ce soit qui se trouvait derrière la porte, il était plutôt borné. Dans un second soupir, il quitta la quiétude de son fauteuil et se décida pour l’épreuve de saut en hauteur pour les élèves, puis il posa sa tasse sur la table basse, se fit la réflexion que ce serait compliqué de trouver des poids adaptés aux étudiants, opta finalement pour le sprint cinq cents et alla ouvrir à son visiteur entêté, l’esprit dégagé de tous soucis inutiles.
L’athlétique jeune homme qui avait de toute évidence confondu sa porte avec un sac de frappe était un grand blond aux yeux verts, vêtu d’une légère veste chikarate ocre et sable.
« Faut qu’on parle ! »
Yoshi resta un moment sans voix, ne sachant trop à qui il avait à faire : un parent mécontent ? Non, trop jeune. Un frère vengeur ? Pas vraiment d’air de famille avec les gamins de sa classe. Un cousin, alors ? Possible, vu la veste chikarate… Tout à coup, le jeune professeur eut une illumination. Mais bon sang, c’était bien sûr : il avait devant lui l’un des deux genins qui avait accepté de lui servir de cobaye, la veille qu’il prenne ses fonctions à l’académie !
Étant donné le visage grave du genin, ce devait être important. Il s’effaça donc de l’entré et invita d’un geste le shinobi chez lui.
« Hé bien, entre donc, Mayura.
_ …
_ Ah… C’était l’autre prénom, n’est-ce pas ? Ken… Ken… Ha zut ! J’ai un trou !
_ Et pourquoi vous vous souvenez de Mayura et pas de moi ?!
_ Hé bien… Comment dire…
_ Moi c’est Kentaro.
_ Je l’avais sur le bout de la langue !
_ Mais bien sûr… »
Kentaro entra en maugréant dans la pièce principale et, sur l’invitation de Yoshi, s’assit sur l’un des poufs, en face du confortable fauteuil que le chunin réintégra prestement, non sans avoir servit à son invité une tasse de thé mangue/camomille, aux vertus relaxantes certifiées.
« Alors ? Que me vaut cette visite ?
_ Je veux devenir immensément fort.
_ Immensément fort ? Oui, oui, je v… Attends, attends, attends, comment ça ?
_ Ben en m’entraînant, c’te question ! Y’a pas trente-six façon de devenir fort, non ?
_ En fait, je voulais dire « qu’est-ce que tu entends par immensément fort » ?
_ Apte à foutre la gueule à un chunin, c’est assez clair comme définition ?
_ Hé bien, oui, je suppose… Alors, c’est très simple, il te suffit de passer l’examen chunin et…
_ J’en viens.
_ Oh ! … Tu fais partie des recalés, c’est ça ? Et tu veux pouvoir te refaire lors du prochain…
_ Nan ! J’ai pas été recalé, c’est moi qui ai abandonné.
_ Abandonné ? Toi ?! »
Le chunin se rappelait clairement s’être lâché sur l’entraînement de fou furieux qu’il avait fait subir aux jeunes genins, il y avait quelques mois, et s’il avait pris un malin plaisir à les pousser dans leurs ultimes retranchements, il lui avait bien fallu reconnaître qu’il avait à faire à deux fortes têtes qui préféraient en prendre plein la tronche plutôt que de baisser les bras.
Bref, y’avait un truc qui clochait dans l’histoire du genin.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Les examinateurs avaient mis la barre trop haute pour toi ?
_ Nan, j’ai même passé les deux premières épreuves avec plus ou moins de succès.
_ Alors pourquoi abandonner ? Il fallait aller jusqu’au bout. Mahou aurait ainsi eut au moins un lauréat à cette session.
_ ça ne regarde que moi, ça.
_ Mais ça a un rapport avec ta nouvelle volonté d’être immensément fort.
_ Ouais.
_ Suffisamment fort pour tenir tête à un chunin… Une vengeance contre un examinateur ?
_ Nan, pas franchement.
_ J’aimerai comprendre, là…
_ Ben y’a rien à comprendre. Je veux devenir super balèze, point !
_ Ecoute, si tu veux que je t’aide… … Au fait, pourquoi tu es venu me voir, moi ?
_ T’es le seul type qui peut m’aider à progresser.
_ Hmmm…. Je doute que ce soit réellement comme si j’étais le seul.
_ Les autres ne sont pas Mahou…
_ Oui mais…
_ Et puis t’as déjà fait tes preuves.
_ Ah bon ? Comment ça ? Qu’est-ce que j’ai fait ?
_ Tu m’as rendu nettement plus rapide que je ne l’étais avant.
_ Houlà, ho, ne confond pas tout, tu veux. Je vous ai montré quelques pistes à suivre pour vous améliorer en la matière mais c’est toi tout seul qui a fait tout le boulot.
_ Mais c’est toi qui m’a montré comment faire.
_ Oui, mais…
_ Donc je veux que tu montres tout ce qu’il faut pour devenir vraiment très fort.
_ Aha… Imparable, comme raisonnement, hein… Très bien, bon, admettons que je fasse l’affaire. Mais comme j’allais te le dire, si tu veux que je t’aide, il faut que j’en sache un peu plus. Alors qu’est-ce qui a motivé cette volonté de gain de puissance et quelle est le rapport avec ton abandon à l’examen ? »
Un pesant silence s‘installa, que Yoshi ne brisa pas, laissant au jeune genin le temps de mettre dans l’ordre dans ses pensés et de décider ce qu’il allait lui révéler ou pas. De toute évidence, le jeune homme répugnait à en parler, ce qui aiguillait déjà le chunin sur un début de réponse : ayant déjà fait connaissance avec l’incorrigible orgueil du genin, il se doutait que quoi qu’il se soit passé à l’examen, il s’était visiblement senti particulièrement humilié. Le jeune professeur soupira : c’était bien connu, on choisissait généralement la mauvaise graine pour organiser l’examen, histoire d’en faire baver les participants,. Et invariablement, ces imbéciles avaient toujours tendance à en faire trop et à casser du genin sans raison.
Kentaro reprit la parole, mettant fin au réflexion de Yoshi.
« Bon, je sais pas si tu t’en souviens mais je suis médecin.
_ Quel est le rapport ?
_ Tu vas comprendre. Pour devenir médecin, on étudie pendant de nombreuses années. C’est dur, c’est éprouvant, mais au final, une fois qu’on a tout assimilé, on est récompensé par le diplôme de médecin et dès lors, on est un médecin à part entière, qui n’a rien à envier à ses confrères, si ce n’est peut-être au niveau de la réputation. Ok ?
_ Oui, mais quel est le rapport avec…
_ C’est logique comme cheminement : d’abord on apprend, ensuite on reconnaît effectivement nos capacités. On ne nous file pas le diplôme au début de nos études en nous disant, « vous en faites pas, d’ici quelques temps vous serez effectivement des médecins, donc on peut vous le filer maintenant ».
_ Je vois. Donc arrêtes moi si je me trompe, mais tu reproches à l’examen qu’il soit trop facile en somme. Que ce n’est pas parce qu’on le réussit qu’on peut prétendre avoir le niveau chunin.
_ Plus ou moins.
_ Mais pourquoi ne pas l’avoir terminé, même si ce n’est qu’une gigantesque mascarade. Tu aurais pu t’occuper de devenir fort après avoir décroché le grade de chunin, non ?
_ Non !
_ Ah…
_ …
_ Et pourquoi, « non » ?
_ Parce que je ne veux pas devenir un chunin au rabais, bon sang ! Je veux le mériter, mon grade ! Je veux n’avoir rien à envier aux autres chunins une fois que j’aurais passer ce foutu exam’, nom de nom !
_ Oui, mais les chunins qui organisent l’examen…Hé bien, ils ont de la bouteille comme on dit. C’est normal qu’ils soient un cran au-dessus.
_ Pas à ce point-là !! Aucun des participants n’arrivaient à la cheville du moindre d’entre eux. Et ce n’était pas qu’une impression : y’en a même un qui s’est amusé à défier à lui seul l’ensemble des participants !! Et il se déplaçait si vite que s’il l’avait voulu, personne n’aurait pu le toucher ! »
Le chunin se carra plus confortablement dans son fauteuil, ayant enfin cerné la source du problème. C’était imparable, se dit-il. A chaque fois c’est la même chose. Mais quand est-qu’on confiera le boulot à des gens compétents qui penseront enfin à autre chose qu’à se faire mousser et à rabaisser du genin à la pelle ? Se lamenta-t-il. Ç’avait été plus ou moins la même chose à son propre examen…
Il se racla la gorge.
« Très bien… Donc tu as refusé d’aller jusqu’au bout de l’examen parce que tu considères que ça ne rime à rien, étant donné que t’es capacités ne sont pas au niveau de celui de l’examinateur qui a vachement plus d’expérience que toi. Du coup, tu as l’intention de t’entraîner comme un malade pour arriver à un vrai niveau chunin, tout en sachant pertinemment que comme tu ne pourras pas accomplir de mission chunin, tu ne pourras pas compenser le manque d’expérience et que donc, par conséquent, tu ne seras jamais aussi fort que les chunins examinateurs…
_ C’est pas grave si je ne suis pas aussi fort… Mais je ne veux plus être une quantité négligeable. Je veux pouvoir leur tenir tête. Représenter une menace malgré tout. Qu’ils sentent que même s’ils vont l’emporter, ils vont y laisser plus que quelques plumes en cas d’affrontement !
_ … Et c’est à moi de t’aiguiller pour obtenir ce résultat. C’est bien ma veine, tiens…
_ Ouais, c’est ça !
_ Mais pourquoi moi ? Je pourrai très bien refuser.
_ Ben j’sais pas. Une intuition, c’est tout…
_ T’as de la chance, elle ne t’a pas trompé. »
Le chunin soupira et se resservit une tasse de thé, se demandant comment il pouvait bien aider le jeune homme; car il allait l’aider : il n’avais jamais songé à laisser quelqu’un en difficulté quand il pouvait faire quelque chose.
« Qu’est-ce que tu sais faire, actuellement ?
_ Taper, cogner, frapper, marteler…
_ C’est bon, c’est assez clair. Et les Genjutsus ?
_ Ben…
_ Ok… Et le Ninjutsu ?
_ C’est-à-dire que…
_ Et tu pratiques quel discipline en Taïjutsu ?
_ Discipline ?
_ D’accord… Et bien on est pas sorti de l’auberge, c’est moi qui te le dit… Répond-moi honnêtement, Kentaro. Est-ce que tu avais réellement des chances de passer chunin ?
_ Ben non, j’ai pas encore le niveau, je t’ai dit !
_ Nan, mais d’allez au bout de l’examen, je voulais dire…
_ Ouais, les examinateurs m’ont suffisamment saoulé avec ça, pour que je revienne sur ma décision. D’après eux, j’avais largement toutes mes chances de réussir la dernière épreuve et de passer chunin.
_ Enfin une bonne nouvelle !
_ Ah bon ?
_ Oui. Tu vois, la quasi-totalité des genins qui se présentent à l’examen sont… comment dire… Hé bien, ils sont tous déjà dans une phase de spécialisation : pour certains, le genjutsu c’est leur passion, d’autres auront une foi inébranlable dans leurs ninjutsus… Bref, ils se sont déjà orientés dans le développement de leurs aptitudes.
_ Ouais, ils sont tous plus doué que moi, c’est bon, j’ai compris, pas la peine d‘en rajouter, non plus…
_ Justement ! C’est ça le truc ! Tu as le même niveau qu’eux, mais toi, tu es un condensé de puissance brute. Tu veux devenir plus fort ? Très bien, alors il est temps que tu t’affines un peu. Spécialise-toi, développe ton propre nindo, quelque chose sur mesure qui t’aille comme un gant. Et là, tu mériteras enfin amplement ton titre de chunin. »
Un nouveau silence s’installa alors que Kentaro digérait lentement les nouvelles données prodigué par Yoshi. Le jeune professeur pouvait presque voir les méninges du genin travailler à plein régime tandis qu’il commençait à entrevoir l’ensemble des possibilités qui s’ouvrait à lui.
« Alors je fais quoi ?
_ Je sais qu’il y a régulièrement des combats d’exhibitions à l’arène. Et ils sont généralement précédés de courts combats entre genins. Tu devrais y faire un tour.
_ Quoi ? C’est tout ?
_ Tu t’attendais à quoi ? Je donne juste des pistes, moi, je ne peux pas faire le boulot à la place des gens.
_ Ben c’est un peu court comme conseil, non ?
_ La clé, c’est de trouver quelque chose qui te ressemble, que tu prennes plaisirs à développer. A toi de trouver…
_ Mouais… »
Kentaro se releva, pensif, et Yoshi le raccompagna jusqu’à la porte. Juste avant de le laisser partir, il lui glissa un dernier conseil.
« Et n’oublie pas de consulter régulièrement les missions en attente au Qg. Celles de chunin te sont peut-être interdite mais tu peux acquérir tout de même beaucoup d’expérience avec la plupart de celles qu’on propose aux genins. Ça contribuera tout autant à réduire l’écart… »
Puis il regarda le jeune homme s‘éloigner dans la rue, sentant bien qu‘il allait probablement le revoir rapidement.
Kentaro- Combattant Débutant
- Messages : 2168
Date d'inscription : 14/03/2008
Localisation : Muahaha !
Re: Mahou Gakure [RP]
J'avais fini mon travail d'examinatrice d'examen chuunin. Je savais que ma plus grande tâche allait seulement commencer, je rejoignis donc Abu et le reste de la petite bande. Abu vint me voir rapidement et me présenta Siddharta comme étant son chef spirituel, après une courte discussion, Siddharta compris ce que je désirais et elle sembla adhérer à mes envies. C'était impressionnant cette prestance qu'elle avait, cette façon de parler, de bouger, tout en elle me donnait envie de la suivre, sans trop que je sache pourquoi. Elle fit ensuite un discours bref mais concis et nous prit à part moi et un type qui était là à mon arrivée, elle nous donna un travail visiblement important, mais aussi extrêmement risqué. Nous devions en effet ramener un paquet d'information du style de celles qui ne se trouvent qu'à un endroit dans les villages. C'était une mission telle qu'il me fallait pour 'redorer mon blason' pour Ryo, j'allais m'arranger pour la mener en un tiers du temps permit. Je repartis donc à Mahou sans même dire au revoir à mes parents, mon père aurait trouvé un autre moyen pour attenter à mes jours.
Le chemin fut long mais la rage qui me tiraillait le ventre dès que je pensais à mon père ou l'espoir qui m'inondait dès que je pensais à Ryo me permirent d'avancer sans me soucier outre-mesure des monstres sur ma route. C'est ainsi, toujours vêtue de noir que je fis mon retour à Mahou. Pas de temps à perdre, d'abord les informations sur les gens bien du village.
Je fis deux kage bushin, afin de laisser des témoins de ma présence ailleurs. Puis je me dirigea vers le QG où, comble de la chance, la secrétaire, après m'avoir dit que le Kage était en réunion dans la grande salle, fut appelée dans cette même salle pour apporter des boissons à ces messieurs qui discutaient de l'examen chuunin. Je mis immédiatement ma chance à contribution et pénétra dans le bureau du Kage rapidement et sans me faire voir. Ce majestueux bureau fut rapide à fouiller et je recopia rapidement les documents qui m'intéressaient avant de sortir aussi discrètement que je n'y étais entrée. Entrer - sortir m'avait pris en tout et pour tout une dizaine de minutes et la secrétaire n'était toujours pas revenue d'aller porter les boissons. Peut être n'y faisait elle pas que servir les boissons après tout. J'avais donc des documents très importants sur moi et je décidai d'aller les cacher avant d'aller chercher la suite des informations dont j'avais besoin, la partie la plus difficile: les gangs.
Je me dirigeai ensuite vers le quartier de la pègre, ce quartier était sale, mal entretenu, tandis que les gens semblaient propre sur eux, bien habillé, ils contrastaient avec le paysage donc. Je m'approchai de l'un d'eux et dit:
"Je veux entrer dans la pègre, petit père."
En effet cet homme était petit et il avait quelques cheveux gris faisant qu'il me fit penser à ce terme là alors que je cherchais un moyen de ne pas paraitre trop nunuche à cause de cette sale habitude prise pendant des années de bêtise aveugle.
"Hééééé là p'tite dame, faudrait p'tête voir à pas embêter Willy, Willy est les yeux de la pègre."
"Ca tombe bien, les yeux vont transmettre l'information au cerveau sinon le cerveau se verra greffer de nouveaux yeux."
"... ... ... Je vais voir ce que le cerveau va décider."
Il revint cinq minutes plus tard avec un homme qu'il appela <La bouche de la pègre>, un diplomate de l'ombre quoi. Nous eûmes des heures de discussions à propos de mon ancienne vie et de ce qui m'avait forcé à partir. A la fin il me laissa cinq minutes, une vérification dit il. A son retour il me mena dans un grand entrepôt réaménagé en une grande salle de bar. Se mettant bien en vue le diplomate prit la parole:
"Mes amis, cette demoiselle désire se joindre à nous, cependant sa tête est mise à prix..."
"Ouais et alors"
"Hey c'est vrai ça qu'est ce qu'on en a a fiche?"
"...Par un des nôtres."
Ça prenait une tournure qui ne me plaisait pas et je répondis simplement:
"Pour quel motif ma tête est elle mise à prix?"
"Il est simplement noté 'permet une rentrée d'argent substantielle' donc ça veut dire que c'est un contrat juteux."
"Et qu'allez vous faire?"
"Te livrer à notre collègue?"
"Dans ce cas vous ne saurez pas les données exactes à propos des dirigeants."
"Tu possède ce genre de savoir?"
"Oui mais comprenez bien que je ne vais pas vous les donner tout de suite, vous pourriez revenir trop vite sur votre parole."
"... .. Bon bon, on verra ça plus tard. Pour l'instant, petit test de savoir faire: ouvre ce coffre derrière toi."
Ce coffre était un énorme coffre en bois muni d'un cadena grand comme la main, un coffre de pirate donc. Je cherchais dans ma mémoire un sceau pour verrouiller - déverrouiller mais rien ne vint, je restai figée comme une statue de sel mais ce n'est que lorsque je dis que je ne savais pas le faire qu'ils entamèrent la suite du test par un affrontement sans arme. Ce fut facile, les jutsus étant permis, je lui avais joyeusement fait exploser les mains, le forçant à abandonner un combat pareil. Le dernier fut un test de résistance à la torture, je résista deux jours mais la faim et la fatigue eurent raison de ma volonté. Le diplomate me dit que pour une débutante c'était très bien, ce qu'il ne savait pas c'est que c'est l'amour qui m'avait permit de tenir aussi longtemps: je n'écoutais pas les bourreaux, je pensais à Ryo, j'avais même été jusqu'à repenser à un noël particulier, un noël que je n'oublierai jamais.
Je ne me souviens pas de la suite mais cela ne peut pas être mauvais, ce baiser en appelait d'autre mais il y était resté sourd.
Intégrée dans la pègre, je squattai une pièce ou dormir et me renseignai un maximum sur la vie dans ce milieu. Les informations filtraient très peu au début alors que peu à peu les langues se déliaient. Il me fallut finalement six semaines pour réunir suffisamment d'informations utiles pour être considérées comme étant la totalité de ce qui m'était demandé. J'avais fréquenté uniquement un monde de débauche, de gangstérisme et pourtant fort unis...
C'était décider, j'allais mettre à profit le temps restant de la mission pour décider comment faire tomber mon père, sous le joug de la justice ou sous contrat mafieux. Ce restant de temps allait aussi m'être utile pour revoir Ryo, le seul homme que j'avais jamais aimé...
Le chemin fut long mais la rage qui me tiraillait le ventre dès que je pensais à mon père ou l'espoir qui m'inondait dès que je pensais à Ryo me permirent d'avancer sans me soucier outre-mesure des monstres sur ma route. C'est ainsi, toujours vêtue de noir que je fis mon retour à Mahou. Pas de temps à perdre, d'abord les informations sur les gens bien du village.
Je fis deux kage bushin, afin de laisser des témoins de ma présence ailleurs. Puis je me dirigea vers le QG où, comble de la chance, la secrétaire, après m'avoir dit que le Kage était en réunion dans la grande salle, fut appelée dans cette même salle pour apporter des boissons à ces messieurs qui discutaient de l'examen chuunin. Je mis immédiatement ma chance à contribution et pénétra dans le bureau du Kage rapidement et sans me faire voir. Ce majestueux bureau fut rapide à fouiller et je recopia rapidement les documents qui m'intéressaient avant de sortir aussi discrètement que je n'y étais entrée. Entrer - sortir m'avait pris en tout et pour tout une dizaine de minutes et la secrétaire n'était toujours pas revenue d'aller porter les boissons. Peut être n'y faisait elle pas que servir les boissons après tout. J'avais donc des documents très importants sur moi et je décidai d'aller les cacher avant d'aller chercher la suite des informations dont j'avais besoin, la partie la plus difficile: les gangs.
Je me dirigeai ensuite vers le quartier de la pègre, ce quartier était sale, mal entretenu, tandis que les gens semblaient propre sur eux, bien habillé, ils contrastaient avec le paysage donc. Je m'approchai de l'un d'eux et dit:
"Je veux entrer dans la pègre, petit père."
En effet cet homme était petit et il avait quelques cheveux gris faisant qu'il me fit penser à ce terme là alors que je cherchais un moyen de ne pas paraitre trop nunuche à cause de cette sale habitude prise pendant des années de bêtise aveugle.
"Hééééé là p'tite dame, faudrait p'tête voir à pas embêter Willy, Willy est les yeux de la pègre."
"Ca tombe bien, les yeux vont transmettre l'information au cerveau sinon le cerveau se verra greffer de nouveaux yeux."
"... ... ... Je vais voir ce que le cerveau va décider."
Il revint cinq minutes plus tard avec un homme qu'il appela <La bouche de la pègre>, un diplomate de l'ombre quoi. Nous eûmes des heures de discussions à propos de mon ancienne vie et de ce qui m'avait forcé à partir. A la fin il me laissa cinq minutes, une vérification dit il. A son retour il me mena dans un grand entrepôt réaménagé en une grande salle de bar. Se mettant bien en vue le diplomate prit la parole:
"Mes amis, cette demoiselle désire se joindre à nous, cependant sa tête est mise à prix..."
"Ouais et alors"
"Hey c'est vrai ça qu'est ce qu'on en a a fiche?"
"...Par un des nôtres."
Ça prenait une tournure qui ne me plaisait pas et je répondis simplement:
"Pour quel motif ma tête est elle mise à prix?"
"Il est simplement noté 'permet une rentrée d'argent substantielle' donc ça veut dire que c'est un contrat juteux."
"Et qu'allez vous faire?"
"Te livrer à notre collègue?"
"Dans ce cas vous ne saurez pas les données exactes à propos des dirigeants."
"Tu possède ce genre de savoir?"
"Oui mais comprenez bien que je ne vais pas vous les donner tout de suite, vous pourriez revenir trop vite sur votre parole."
"... .. Bon bon, on verra ça plus tard. Pour l'instant, petit test de savoir faire: ouvre ce coffre derrière toi."
Ce coffre était un énorme coffre en bois muni d'un cadena grand comme la main, un coffre de pirate donc. Je cherchais dans ma mémoire un sceau pour verrouiller - déverrouiller mais rien ne vint, je restai figée comme une statue de sel mais ce n'est que lorsque je dis que je ne savais pas le faire qu'ils entamèrent la suite du test par un affrontement sans arme. Ce fut facile, les jutsus étant permis, je lui avais joyeusement fait exploser les mains, le forçant à abandonner un combat pareil. Le dernier fut un test de résistance à la torture, je résista deux jours mais la faim et la fatigue eurent raison de ma volonté. Le diplomate me dit que pour une débutante c'était très bien, ce qu'il ne savait pas c'est que c'est l'amour qui m'avait permit de tenir aussi longtemps: je n'écoutais pas les bourreaux, je pensais à Ryo, j'avais même été jusqu'à repenser à un noël particulier, un noël que je n'oublierai jamais.
Ce jour là, c'était Noël et comme toutes jeunes filles, je voulais faire comme les grands et embrasser mon n'amoureux sous ces feuilles accrochées au plafond. J'avais donc passer le plus de temps possible avec lui pour finalement savoir que je le reverrai le soir même. Ce fameux soir venu, je me souviens que je menais Ryo par le bout du nez et, finalement alors qu'il changeait de pièce, je l'appelai et il s'arrêta sous les feuilles, je couru vers lui mais vola les quatre fers en l'air à cause du tapis, et par ce vol plané, j'embrassai Ryo en tombant...
Je ne me souviens pas de la suite mais cela ne peut pas être mauvais, ce baiser en appelait d'autre mais il y était resté sourd.
Intégrée dans la pègre, je squattai une pièce ou dormir et me renseignai un maximum sur la vie dans ce milieu. Les informations filtraient très peu au début alors que peu à peu les langues se déliaient. Il me fallut finalement six semaines pour réunir suffisamment d'informations utiles pour être considérées comme étant la totalité de ce qui m'était demandé. J'avais fréquenté uniquement un monde de débauche, de gangstérisme et pourtant fort unis...
C'était décider, j'allais mettre à profit le temps restant de la mission pour décider comment faire tomber mon père, sous le joug de la justice ou sous contrat mafieux. Ce restant de temps allait aussi m'être utile pour revoir Ryo, le seul homme que j'avais jamais aimé...
Tyrande- Combattant Confirmé
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Localisation : Perdue dans un monde de shinobis
Re: Mahou Gakure [RP]
Sôichirô et Ikkaku étaient en nage. Cela faisait plus d’une demi-heure qu’ils faisaient face à leur oncle, Jousuke Hayato. Cet homme, en plus d’être un excellent archer, était un jounin redoutable, possédant des techniques que les deux jeunes hommes n’envisageaient même pas acquérir un jour, tellement elles étaient sophistiquées.
« Alors, les jeunes ? On fatigue ? On s’est à peine échauffé. »
‘tain, non content de nous en mettre plein la vue, il faut encore qu’il se foute de nous. Ce genre d’entraînement, on s’en passe volontiers.
En effet, Jousuke était le genre d’homme pour qui un combat silencieux n’était pas possible. Il ne pouvait rester concentré qu’en parlant à ses adversaires, en se moquant d’eux. Ce qui avait souvent le don de mettre en rogne lesdits adversaires.
« T’occupes papi. On te ménage juste, par respect pour ton âge, lui répondit Ikkaku.
_ On voudrait pas que nos parents nous engueulent parce que t’es mort d’une crise cardiaque pendant un combat d’entraînement, surenchérit Sôichirô.
_ Vraiment ? Donc, si je passe la vitesse supérieure, ça ne vous posera pas de problèmes, les gosses. A moins bien sur que vous ne vouliez avouer que vous êtes encore moins endurant qu’un gamin de cinq ans, rétorqua Jousuke.
_ Amène-toi si tu y tiens !! », répondirent les deux cousins.
Ils avaient beau faire les fiers à bras, il n’en restait pas moins qu’ils étaient en pleine galère. Depuis le début, ils n’avaient même pas représenté ne serait-ce qu’un début de semblant de danger pour leur oncle. Pourtant, Sôichirô et Ikkaku se connaissaient suffisamment pour ne pas avoir à se concerter pour savoir ce que pensait et allait faire l’autre. Capacité acquise au cours de leur virée en forêt qui les servait toujours, leur permettant de réaliser des attaques combinées intéressantes. Sauf qu’aujourd’hui, leur adversaire était vraiment d’un autre niveau.
« Très bien, passons au chose sérieuse. Enfin, comme j’ai pas envie de me fatiguer à vous courir après. On arrête si vous vous débarrasser de ceci : Koori no Tatsu !!! »
Les deux jeunes hommes virent, avec un effarement certain, apparaître un dragon de glace, de taille moyenne, aux côtés de leur oncle. Et, lorsqu’un sourire mauvais se fit sur le visage de Jousuke, ils comprirent immédiatement qu’ils étaient dans une belle galère. Alors que Jousuke faisait un signe de la main, le dragon chargea en direction des deux genins, qui se séparèrent, chacun de leur côté.
« Warizan !!! »
Sôichirô poussa un énorme juron, lorsqu’en se retournant, il vit le dragon se diviser en deux de moindre importance, chacune des parties pourchassant un genin.
Il faut vite trouver une astuce pour ce jutsu. A défaut de le détruire, il nous faut au moins le bloquer. D’après ce que je vois, Jousuke-san dirige chaque dragon avec une main. Ce qui fait qu’il risque d’avoir des difficultés à éviter nos attaques. Tout comme on va avoir du mal à ne pas se faire bouffer par ces deux reptiles. Des flèches normales n’ont aucune chance d’aller assez vite pour l’inquiéter en quoi que ce soit. Et mon arc manque cruellement de puissance pour les flèches de feu. Pas le choix, je vais devoir en passer par là…
« Moeru, Akaôji !! »
Un arc de feu, à simple courbure apparut dans la main gauche de Sôichirô. Il sentit, plus qu’il ne vit ou entendit, que Ikkaku avait appelé lui aussi son arc de glace. Apparemment, il avait fait le même raisonnement que son cousin.
La vitesse de déplacement de Sôichirô était juste suffisante pour que le dragon ne le rattrape pas, mais pour tirer correctement, il lui fallait lever le pied et là, son oncle en profiterait pour l’atteindre sans le moindre état d’âme :
« Sokushin !! »
Au moment il lança son jutsu, Sôichirô changea ses appuis, ce qui lui permit de prendre une direction perpendiculaire à la précédente, et d’augmenter la distance entre la créature et lui-même. D’ailleurs, ce brusque changement de direction avait surpris Jousuke, et il mit une fraction de secondes à ramener le dragon dans le bon chemin. Sôichirô profita de se léger répit, non pas pour respirer, mais pour lancer son seul jutsu d’attaque pour le moment, à savoir des flèches de feu. Il décida, sur un coup de tête, d’envoyer le maximum d’un coup, histoire de vraiment inquiéter son oncle :
« Ya no Hi, Go !! »
Sôichirô relâcha la corde de feu et cinq flèches volèrent en direction de son oncle. Il vit que Ikkaku, lui, avait retardé sa volée, afin que les deux éléments ne se neutralisent pas en arrivant prés de l’oncle et aussi pour essayer de profiter de l’ouverture qu’allait créer la volée de flèches de feu. Malheureusement, si en théorie, c’était un plan efficace, la pratique prouva que c’était loin d’être le cas. Ikkaku était plus proche de son oncle que Sôichirô, aussi, les dix flèches arrivèrent exactement en même temps. Jousuke n’eut que deux pas à faire ne arrière pour que les dix flèches se percutent les unes les autres, créant un gigantesque nuage de vapeur. Lorsque celui-ci se dissipa, Jousuke n’avait absolument aucune blessure et les deux dragons de glace étaient toujours actifs. Au grand dam des deux genins.
« C’est très gentil de votre part de m’offrir un couvert, mais je vous rappelle que ce n’est pas moi qui suit en difficulté, les enfants !! », se moqua Jousuke.
‘tain, c’est le comble ça. On aurait voulu le faire qu’on aurait pas réussi. Bon, tout ça pour pas grand –chose, le feu ayant neutralisé la glace… ou inversement, je ne sais pas tr… attends, attends… Ces fichues bestioles sont composées de glace, non ? Donc, une attaque de feu correctement placée et envolés les reptiles… Sauf que je possède pas encore cette puissance… à moins que… ouais, ça, ça devrait marcher… Bon, faisons un test.
Tout en continuant d’esquiver les attaques de son dragon, Sôichirô révoqua son arc. Il fouilla dans sa sacoche et prit un parchemin qu’il enroula autour d’une flèche. Il saisit son arc, s’arrêta et pivota sur lui-même. Alors que le dragon allait le saisir par la mâchoire, Sôichirô exécuta une substitution et se retrouva au-dessus du dragon. Il décocha sa flèche, tandis qu’il retombait sur ses pieds et prenait de la distance. Le parchemin explosa au moment où la flèche toucha le dragon à l’arrière du crâne. Une flèche n’était évidemment pas suffisante pour arrêter le monstre, mais au vu du bloc manquant au niveau de la base de la tête, cette technique pouvait fonctionner.
Ikkaku n’avait pas perdu une miette du manège de Soîchirô, tout en continuant sa danse mortelle avec son dragon pour ne pas périr. Dès qu’il vit le résultat, il révoqua son arc de glace et entreprit d’attacher des parchemins à ses flèches, reproduisant les gestes qu’était entrain d’effectuer son cousin.
« Pas mal, Sô. Mais pas suffisant. Et, je te préviens tout de suite, ça ne marchera pas une seconde fois, le coup de la substitution pour te retrouver au dessus du dragon. Et c’est valable pour toi aussi, Ikka. »
Je sais bien que la même tactique ne marchera pas deux fois. Mais, attends voir, je n’ai pas dis mon dernier mot. Et Ikkaku non plus, je peux te l’affirmer.
Au moyen d’une gestuelle des mains, Sôichirô entreprit d’expliquer à Ikkaku ce que lui allait faire, afin d’éviter le fiasco précédent. Son cousin lui répondit en utilisant le même code, code qu’ils avaient inventé et travaillé, afin de développer au maximum leur complicité. Avec patience et observation, une tierce personne pourrait arriver à décrypter ce code, mais, pour ce faire, il lui faudrait y assister plusieurs fois. Or, les deux jeunes gens n’y recourraient que très peu au cours d’une bataille.
Sôichirô avait préparé sept flèches explosives. Il ne pouvait bien entendu les lancer simultanément. En revanche, en quatre tirs, elles pouvaient être tirées. Il comptait utiliser les six premières pour neutraliser le dragon qui le poursuivait et la dernière pour faire une belle frayeur à son cher oncle. Le timing allait être essentiel. Sôcihirô se concentra encore un peu plus et passa à la vitesse supérieure.
Il commença par augmenter la cadence de ses changements de direction, pendant que Ikkaku faisait de même. Se faisant, et tout jounin qu’il fut, Jousuke ne parvint pas à suivre avec exactitude les mouvements de ses neveux et les dragons commencèrent à perdre un de distance. Il faut savoir que la technique du dragon de glace est rarement utilisée, car très encombrante, nécessitant l’utilisation des deux mains et très très peu maniable. Même pour un jounin confirmé. Et ces informations, les deux cousins les connaissaient, ayant souvent entendu leur oncle en parler.
Aussi, lorsque l’écart fut suffisamment grand au goût de Sôichirô, il réitéra son changement d’appui combiné avec Sokushin. De ce fait il fonça droit sur son oncle. Ce dernier loin d’être déstabilisé, envoya le dragon de Ikkaku à la rencontre de Soîchirô et le dragon de ce dernier passa à l’autre proie. Sôichirô tira alors, au dernier moment, ses sept flèches. La première partit en direction de son oncle tandis que les six autres prenaient le dragon pour cible. Ce dernier fit un simple pas de côté pour éviter le projectile qui explosa derrière lui :
« Trop simpliste comme attaque, fiston. Va falloir trou… »
Il fut interrompu par un craquement sonore derrière lui. Il tourna la tête et esquive in extremis la chute de l’arbre que la flèche avait explosé. Se faisant, il négligea un court instant ses deux dragons qui se prirent chacun six parchemins explosifs, qui s’activèrent simultanément. Lorsque le nuage se dissipa, il ne restait absolument rien de la tête de deux dragons.
« … ver mieux. Ok. A deux contre un, le coup des dragons de glace, c’est pas génial. Même contre des genins, maugréa Jousuke.
_ Attends, on a pas mal galéré, je te signale ! tempêta Ikkaku.
_ Normal, vous n’êtes que des genins. Mais, j’aurais été déçu que vous ne trouviez pas une parade pour contrer mon jutsu.
_ Tu rigoles, j’espère ! protesta Sôichirô. Ce n’est que grâce à la chance qu’on a réussit, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué !
_ Etre un bon ninja, c’est aussi avoir de la chance. En l’occurrence, vous l’avez largement aidée, votre chance. Vous êtes tous deux rapides, raison pour laquelle les dragons ne vous ont pas rattrapé. Vous vous entendez comme larrons en foire, ce qui vous permet d’agir sans vous regardez, ou de communiquez par signes.
_ Quoi, mais… commencèrent les deux cousins.
_ Ne me prenez pas pour un imbécile. J’ai bien vu qu’avant de commencer votre attaque, vous aviez échangé des signes. Et comme je ne les ai pas compris, je n’ai pas pu anticiper votre attaque. Enfin, vous êtes extrêmement prudent, puisque vous avez lancé six flèches sur les dragons, alors que trois suffisaient largement.
_ N’empêche, ça a été la croix et la bannière pour les dézinguer, tes deux bestioles, marmonna Sôichirô.
_ Hahahaha ! Allez, en faites pas cette tête là ! Vous vous en êtes très bien sortis pour aujourd’hui. Mais, on remettra ça une prochaine fois. Et je vous préviens. Ce ne sera pas aussi facile de se débarrasser de ce que je vous réserve. »
Génial… J’ai vachement hâte d’y être, tiens…
« Alors, les jeunes ? On fatigue ? On s’est à peine échauffé. »
‘tain, non content de nous en mettre plein la vue, il faut encore qu’il se foute de nous. Ce genre d’entraînement, on s’en passe volontiers.
En effet, Jousuke était le genre d’homme pour qui un combat silencieux n’était pas possible. Il ne pouvait rester concentré qu’en parlant à ses adversaires, en se moquant d’eux. Ce qui avait souvent le don de mettre en rogne lesdits adversaires.
« T’occupes papi. On te ménage juste, par respect pour ton âge, lui répondit Ikkaku.
_ On voudrait pas que nos parents nous engueulent parce que t’es mort d’une crise cardiaque pendant un combat d’entraînement, surenchérit Sôichirô.
_ Vraiment ? Donc, si je passe la vitesse supérieure, ça ne vous posera pas de problèmes, les gosses. A moins bien sur que vous ne vouliez avouer que vous êtes encore moins endurant qu’un gamin de cinq ans, rétorqua Jousuke.
_ Amène-toi si tu y tiens !! », répondirent les deux cousins.
Ils avaient beau faire les fiers à bras, il n’en restait pas moins qu’ils étaient en pleine galère. Depuis le début, ils n’avaient même pas représenté ne serait-ce qu’un début de semblant de danger pour leur oncle. Pourtant, Sôichirô et Ikkaku se connaissaient suffisamment pour ne pas avoir à se concerter pour savoir ce que pensait et allait faire l’autre. Capacité acquise au cours de leur virée en forêt qui les servait toujours, leur permettant de réaliser des attaques combinées intéressantes. Sauf qu’aujourd’hui, leur adversaire était vraiment d’un autre niveau.
« Très bien, passons au chose sérieuse. Enfin, comme j’ai pas envie de me fatiguer à vous courir après. On arrête si vous vous débarrasser de ceci : Koori no Tatsu !!! »
Les deux jeunes hommes virent, avec un effarement certain, apparaître un dragon de glace, de taille moyenne, aux côtés de leur oncle. Et, lorsqu’un sourire mauvais se fit sur le visage de Jousuke, ils comprirent immédiatement qu’ils étaient dans une belle galère. Alors que Jousuke faisait un signe de la main, le dragon chargea en direction des deux genins, qui se séparèrent, chacun de leur côté.
« Warizan !!! »
Sôichirô poussa un énorme juron, lorsqu’en se retournant, il vit le dragon se diviser en deux de moindre importance, chacune des parties pourchassant un genin.
Il faut vite trouver une astuce pour ce jutsu. A défaut de le détruire, il nous faut au moins le bloquer. D’après ce que je vois, Jousuke-san dirige chaque dragon avec une main. Ce qui fait qu’il risque d’avoir des difficultés à éviter nos attaques. Tout comme on va avoir du mal à ne pas se faire bouffer par ces deux reptiles. Des flèches normales n’ont aucune chance d’aller assez vite pour l’inquiéter en quoi que ce soit. Et mon arc manque cruellement de puissance pour les flèches de feu. Pas le choix, je vais devoir en passer par là…
« Moeru, Akaôji !! »
Un arc de feu, à simple courbure apparut dans la main gauche de Sôichirô. Il sentit, plus qu’il ne vit ou entendit, que Ikkaku avait appelé lui aussi son arc de glace. Apparemment, il avait fait le même raisonnement que son cousin.
La vitesse de déplacement de Sôichirô était juste suffisante pour que le dragon ne le rattrape pas, mais pour tirer correctement, il lui fallait lever le pied et là, son oncle en profiterait pour l’atteindre sans le moindre état d’âme :
« Sokushin !! »
Au moment il lança son jutsu, Sôichirô changea ses appuis, ce qui lui permit de prendre une direction perpendiculaire à la précédente, et d’augmenter la distance entre la créature et lui-même. D’ailleurs, ce brusque changement de direction avait surpris Jousuke, et il mit une fraction de secondes à ramener le dragon dans le bon chemin. Sôichirô profita de se léger répit, non pas pour respirer, mais pour lancer son seul jutsu d’attaque pour le moment, à savoir des flèches de feu. Il décida, sur un coup de tête, d’envoyer le maximum d’un coup, histoire de vraiment inquiéter son oncle :
« Ya no Hi, Go !! »
Sôichirô relâcha la corde de feu et cinq flèches volèrent en direction de son oncle. Il vit que Ikkaku, lui, avait retardé sa volée, afin que les deux éléments ne se neutralisent pas en arrivant prés de l’oncle et aussi pour essayer de profiter de l’ouverture qu’allait créer la volée de flèches de feu. Malheureusement, si en théorie, c’était un plan efficace, la pratique prouva que c’était loin d’être le cas. Ikkaku était plus proche de son oncle que Sôichirô, aussi, les dix flèches arrivèrent exactement en même temps. Jousuke n’eut que deux pas à faire ne arrière pour que les dix flèches se percutent les unes les autres, créant un gigantesque nuage de vapeur. Lorsque celui-ci se dissipa, Jousuke n’avait absolument aucune blessure et les deux dragons de glace étaient toujours actifs. Au grand dam des deux genins.
« C’est très gentil de votre part de m’offrir un couvert, mais je vous rappelle que ce n’est pas moi qui suit en difficulté, les enfants !! », se moqua Jousuke.
‘tain, c’est le comble ça. On aurait voulu le faire qu’on aurait pas réussi. Bon, tout ça pour pas grand –chose, le feu ayant neutralisé la glace… ou inversement, je ne sais pas tr… attends, attends… Ces fichues bestioles sont composées de glace, non ? Donc, une attaque de feu correctement placée et envolés les reptiles… Sauf que je possède pas encore cette puissance… à moins que… ouais, ça, ça devrait marcher… Bon, faisons un test.
Tout en continuant d’esquiver les attaques de son dragon, Sôichirô révoqua son arc. Il fouilla dans sa sacoche et prit un parchemin qu’il enroula autour d’une flèche. Il saisit son arc, s’arrêta et pivota sur lui-même. Alors que le dragon allait le saisir par la mâchoire, Sôichirô exécuta une substitution et se retrouva au-dessus du dragon. Il décocha sa flèche, tandis qu’il retombait sur ses pieds et prenait de la distance. Le parchemin explosa au moment où la flèche toucha le dragon à l’arrière du crâne. Une flèche n’était évidemment pas suffisante pour arrêter le monstre, mais au vu du bloc manquant au niveau de la base de la tête, cette technique pouvait fonctionner.
Ikkaku n’avait pas perdu une miette du manège de Soîchirô, tout en continuant sa danse mortelle avec son dragon pour ne pas périr. Dès qu’il vit le résultat, il révoqua son arc de glace et entreprit d’attacher des parchemins à ses flèches, reproduisant les gestes qu’était entrain d’effectuer son cousin.
« Pas mal, Sô. Mais pas suffisant. Et, je te préviens tout de suite, ça ne marchera pas une seconde fois, le coup de la substitution pour te retrouver au dessus du dragon. Et c’est valable pour toi aussi, Ikka. »
Je sais bien que la même tactique ne marchera pas deux fois. Mais, attends voir, je n’ai pas dis mon dernier mot. Et Ikkaku non plus, je peux te l’affirmer.
Au moyen d’une gestuelle des mains, Sôichirô entreprit d’expliquer à Ikkaku ce que lui allait faire, afin d’éviter le fiasco précédent. Son cousin lui répondit en utilisant le même code, code qu’ils avaient inventé et travaillé, afin de développer au maximum leur complicité. Avec patience et observation, une tierce personne pourrait arriver à décrypter ce code, mais, pour ce faire, il lui faudrait y assister plusieurs fois. Or, les deux jeunes gens n’y recourraient que très peu au cours d’une bataille.
Sôichirô avait préparé sept flèches explosives. Il ne pouvait bien entendu les lancer simultanément. En revanche, en quatre tirs, elles pouvaient être tirées. Il comptait utiliser les six premières pour neutraliser le dragon qui le poursuivait et la dernière pour faire une belle frayeur à son cher oncle. Le timing allait être essentiel. Sôcihirô se concentra encore un peu plus et passa à la vitesse supérieure.
Il commença par augmenter la cadence de ses changements de direction, pendant que Ikkaku faisait de même. Se faisant, et tout jounin qu’il fut, Jousuke ne parvint pas à suivre avec exactitude les mouvements de ses neveux et les dragons commencèrent à perdre un de distance. Il faut savoir que la technique du dragon de glace est rarement utilisée, car très encombrante, nécessitant l’utilisation des deux mains et très très peu maniable. Même pour un jounin confirmé. Et ces informations, les deux cousins les connaissaient, ayant souvent entendu leur oncle en parler.
Aussi, lorsque l’écart fut suffisamment grand au goût de Sôichirô, il réitéra son changement d’appui combiné avec Sokushin. De ce fait il fonça droit sur son oncle. Ce dernier loin d’être déstabilisé, envoya le dragon de Ikkaku à la rencontre de Soîchirô et le dragon de ce dernier passa à l’autre proie. Sôichirô tira alors, au dernier moment, ses sept flèches. La première partit en direction de son oncle tandis que les six autres prenaient le dragon pour cible. Ce dernier fit un simple pas de côté pour éviter le projectile qui explosa derrière lui :
« Trop simpliste comme attaque, fiston. Va falloir trou… »
Il fut interrompu par un craquement sonore derrière lui. Il tourna la tête et esquive in extremis la chute de l’arbre que la flèche avait explosé. Se faisant, il négligea un court instant ses deux dragons qui se prirent chacun six parchemins explosifs, qui s’activèrent simultanément. Lorsque le nuage se dissipa, il ne restait absolument rien de la tête de deux dragons.
« … ver mieux. Ok. A deux contre un, le coup des dragons de glace, c’est pas génial. Même contre des genins, maugréa Jousuke.
_ Attends, on a pas mal galéré, je te signale ! tempêta Ikkaku.
_ Normal, vous n’êtes que des genins. Mais, j’aurais été déçu que vous ne trouviez pas une parade pour contrer mon jutsu.
_ Tu rigoles, j’espère ! protesta Sôichirô. Ce n’est que grâce à la chance qu’on a réussit, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué !
_ Etre un bon ninja, c’est aussi avoir de la chance. En l’occurrence, vous l’avez largement aidée, votre chance. Vous êtes tous deux rapides, raison pour laquelle les dragons ne vous ont pas rattrapé. Vous vous entendez comme larrons en foire, ce qui vous permet d’agir sans vous regardez, ou de communiquez par signes.
_ Quoi, mais… commencèrent les deux cousins.
_ Ne me prenez pas pour un imbécile. J’ai bien vu qu’avant de commencer votre attaque, vous aviez échangé des signes. Et comme je ne les ai pas compris, je n’ai pas pu anticiper votre attaque. Enfin, vous êtes extrêmement prudent, puisque vous avez lancé six flèches sur les dragons, alors que trois suffisaient largement.
_ N’empêche, ça a été la croix et la bannière pour les dézinguer, tes deux bestioles, marmonna Sôichirô.
_ Hahahaha ! Allez, en faites pas cette tête là ! Vous vous en êtes très bien sortis pour aujourd’hui. Mais, on remettra ça une prochaine fois. Et je vous préviens. Ce ne sera pas aussi facile de se débarrasser de ce que je vous réserve. »
Génial… J’ai vachement hâte d’y être, tiens…
Seol- TERMINATOR/ Graphiste
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Date d'inscription : 10/03/2008
Localisation : Bretagne! Et j'en suis fier!
Re: Mahou Gakure [RP]
Haruhisa descendit de son arbre. Il rangea le bouquin qu'il était en train de lire: un livre très intéressant sur la conscience des armes....
cela faisait cinq jours qu'il était rentré de chikara avec la caravane des genins et n'avait revu aucun d'entre depuis ( bien qu'il avait cru apercevoir kaede et kentaro dans une armurerie pendant les soldes mais n'avait pas réussie a leurs parler (saloperie d'amateur qui se croient fort juste parce qu'ils ont un sabre et ne savent même pas s'en servir correctement.),il flânait donc depuis son retour sans même s'entrainer ( si yhumi apprenait ça , il allait passer un sale quart d'heure).
Il s'étira et regarda sa montre : 18h55 .juste assez de temps pour passé voir son oncle et allé acheter des ramens pour diner (ses parents étaient absent pour la semaine : son père en mission et sa mère enfermé dans son labo...)
Il traversa mahou en trombe et arrivant dans le quartier ouest ,il se dirigea vers la rue ou son oncle habitait. haruhisa arriva rapidement devant une vaste maison au murs beiges dont les fenêtres étaient fermées ( son oncle oubliait systématiquement d'ouvrir les volets...) et sonna a la porte, il eut ,au bout de plusieurs minutes,pour toute réponse une explosion sourde et vit de la fumée sortir des fenêtres du deuxième étage . Il soupira et farfouillant de sa poche sortit un double des clés de la maison puis entra en vérifiant préalablement si tout danger étaient écartés (on n'est jamais trop prudent en ce qui concerne son oncle).puis prenant son inspiration il cria :
-tonton c'est moi !! qu'es ce qui a explosé cette fois ?
Un homme d'une cinquantaine d'année descendit de l'escalier, il était couvert de suie et ses vêtements semblé avoir légèrement flambés . Heureusement qu'il est d'affinité suiton, pensa haruhisa quand il vit le labo du second étage carbonisé .
-et qu'es ce qui a explosé ? Redemanda haruhisa a son oncle.
-une arme de mon invention , j'appelle ça grenade . En fait c 'est un peu plus gros qu'un œuf , ça a la même puissance qu'un parchemin explosif et ... ça explose quand on le lance !!!
-c'est quoi l'intérêt ? On a déjà les parchemins explosifs et il me semble que c'est moins dangereux...
-....... excellente question , je crois que je vais m'atteler a une autre invention... au fait comment a tu trouvé mon sabre ? Et l'amélioration ? Tu sais ça m'a couté les yeux de la tête cette chaine !! mais bon je suis content du résultat !! je pense que je vais aller le faire breveter des demain... et ton examen? il paraît que vous vous êtes tous fait recalés!!enfin tu sais c'est pas grave l'important c'est de progresser et puis il y a aussi ....
alors que son oncle continuait a parler le regard de haruhisa fut attiré par un objet brillant posé
sur la table: il s'agissait d'un cube argenté parfaitement lisse .
- dis qu'es ce que c'est ,dit haruhisa en montrant du doigt le mystérieux objet.
-en fait c'est comment dire .... d'un champ de force .... ça produit une onde de choc tout autour du cube , le problème c'est que l'utilisateur aussi est touché ...
-il suffit de le lancer !!
-non, car il a besoin de chakra pour marcher... il faut que je l'améliore pour qu'il es une certaine autonomie.
-Je peux te l'emprunter?
-Si tu veux ....mais pas de bêtises d'accord?
Dix minutes plus tard haruhisa ressortit de la maison avec un cube argenté dans la main et le visage couvert de suie : son oncle avait remit ça avec la grenade...
cela faisait cinq jours qu'il était rentré de chikara avec la caravane des genins et n'avait revu aucun d'entre depuis ( bien qu'il avait cru apercevoir kaede et kentaro dans une armurerie pendant les soldes mais n'avait pas réussie a leurs parler (saloperie d'amateur qui se croient fort juste parce qu'ils ont un sabre et ne savent même pas s'en servir correctement.),il flânait donc depuis son retour sans même s'entrainer ( si yhumi apprenait ça , il allait passer un sale quart d'heure).
Il s'étira et regarda sa montre : 18h55 .juste assez de temps pour passé voir son oncle et allé acheter des ramens pour diner (ses parents étaient absent pour la semaine : son père en mission et sa mère enfermé dans son labo...)
Il traversa mahou en trombe et arrivant dans le quartier ouest ,il se dirigea vers la rue ou son oncle habitait. haruhisa arriva rapidement devant une vaste maison au murs beiges dont les fenêtres étaient fermées ( son oncle oubliait systématiquement d'ouvrir les volets...) et sonna a la porte, il eut ,au bout de plusieurs minutes,pour toute réponse une explosion sourde et vit de la fumée sortir des fenêtres du deuxième étage . Il soupira et farfouillant de sa poche sortit un double des clés de la maison puis entra en vérifiant préalablement si tout danger étaient écartés (on n'est jamais trop prudent en ce qui concerne son oncle).puis prenant son inspiration il cria :
-tonton c'est moi !! qu'es ce qui a explosé cette fois ?
Un homme d'une cinquantaine d'année descendit de l'escalier, il était couvert de suie et ses vêtements semblé avoir légèrement flambés . Heureusement qu'il est d'affinité suiton, pensa haruhisa quand il vit le labo du second étage carbonisé .
-et qu'es ce qui a explosé ? Redemanda haruhisa a son oncle.
-une arme de mon invention , j'appelle ça grenade . En fait c 'est un peu plus gros qu'un œuf , ça a la même puissance qu'un parchemin explosif et ... ça explose quand on le lance !!!
-c'est quoi l'intérêt ? On a déjà les parchemins explosifs et il me semble que c'est moins dangereux...
-....... excellente question , je crois que je vais m'atteler a une autre invention... au fait comment a tu trouvé mon sabre ? Et l'amélioration ? Tu sais ça m'a couté les yeux de la tête cette chaine !! mais bon je suis content du résultat !! je pense que je vais aller le faire breveter des demain... et ton examen? il paraît que vous vous êtes tous fait recalés!!enfin tu sais c'est pas grave l'important c'est de progresser et puis il y a aussi ....
alors que son oncle continuait a parler le regard de haruhisa fut attiré par un objet brillant posé
sur la table: il s'agissait d'un cube argenté parfaitement lisse .
- dis qu'es ce que c'est ,dit haruhisa en montrant du doigt le mystérieux objet.
-en fait c'est comment dire .... d'un champ de force .... ça produit une onde de choc tout autour du cube , le problème c'est que l'utilisateur aussi est touché ...
-il suffit de le lancer !!
-non, car il a besoin de chakra pour marcher... il faut que je l'améliore pour qu'il es une certaine autonomie.
-Je peux te l'emprunter?
-Si tu veux ....mais pas de bêtises d'accord?
Dix minutes plus tard haruhisa ressortit de la maison avec un cube argenté dans la main et le visage couvert de suie : son oncle avait remit ça avec la grenade...
Haruhisa- Combattant Débutant
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