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Mahou Gakure [RP] - Page 6 Empty Re: Mahou Gakure [RP]

Message par Kentaro 28/12/2008, 18:48

Kentaro entra dans le grand bâtiment centrale du village, le Qg, en maudissant une énième fois la folle impulsion qui l’avait poussé à s’inscrire sur les listes de genins disponible pour des missions : il avait reçu la veille une convocation pour une mission de deux jours, commençant ce matin même, avec pour ordre de se présenter à six heures du mat’ pétante. Ce qui l’avait obligé à décaler son heure et demi d’échauffement matinal, ce qui aboutissait à une courte nuit et l’avait mis de forte méchante humeur.

Humeur qui ne s’améliora guère lorsqu’il s’aperçut qu’à cette heure-ci, le Qg était pour ainsi dire vide. Logique : les gens sensés commençait seulement à se lever à cette heure-ci !

Le jeune homme traversa le hall désert et chichement éclairé, s’engagea dans un dédale de couloirs et d’escalier avant d’atterrir devant ce que la convocation appelait pompeusement la salle de réunion N°19, qui avait plutôt l’air aux yeux du genin d’un vulgaire placard à balais mal reconverti.

Son sens des bonnes manières qu’avait courageusement tenté de lui inculquer sa mère étant resté confortablement au lit, Kentaro entra sans même frapper, ouvrant la porte à la volée. La porte percuta malheureusement quelque chose à mi-chemin et le médecin, emporté par son élan, rentra violemment dedans, la tête la première. Bruit de choc, d’un corps qui se trâle et quelques grognements de douleurs.

Se massant le front, Kentaro termina d’ouvrir la porte, pour s’apercevoir qu’il venait de renverser Haruhisa, le genin qui avait fait le voyage avec lui jusqu’à Chikara, dans les pieds d’un autre type. Un type, vêtu d’étoffes légères, qui ressemblait vaguement aux prêtres chez qui il avait poursuivis le furet.

Le sens de la diplomatie qu’avait opiniâtrement tenté de lui inculquer sa mère étant resté au fond du parc lors de son jogging, Kentaro ne trouva rien de mieux à faire que râler, tout en se penchant pour aider le genin à se relever.

« M’enfin ! C’est pas très malin de se tenir derrière la porte juste quand je l’ouvre ! »

Avant qu’Haruhisa ne puisse répondre, la porte s’ouvrit de nouveau à la volée, bousculant le médecin qui s’affala sur le genin. Tandis qu’une voix reconnaissable entre toutes marmonnait :

« Laissez-moi entrer ou j’dis à tonton d’vous refiler la mission la plus naze du village ! »

Le duo de genin se releva en pestant et grognant tandis que Kaede, encore à moitié endormie (ce qui expliquait le flagrant manque de virulence de sa dernière répartie) faisant son entré dans la salle en maudissant son père de la forcer à se lever à des heures pas possible, que c’était inhumain comme traitement, qu’elle était une jeune demoiselle frêle et délicate qu’il fallait choyer un minimum et que franchement, sa mission débile, il pouvait…

Un raclement de gorge de la par du prêtre, qui s’était, semblait-il pris d’un vif intérêt pour la déco du plafond depuis le début, l’interrompit juste un instant dans sa litanie, le temps de s’apercevoir de sa présence, mais le jeune homme parvint tout de même à profiter de l’occasion pour en glisser une.

« Ok, tout le monde. Je suis… »

Des coups légers retentirent à la porte, l’interrompant illico. Du coup, c’est Kaede qui en profita pour se réapproprier la parole.

« Alors pour le coup du furet, j’y suis pour rien ! C’est Haruhisa le responsable ! J’lui avait bien dit de pas faire le mariole, mais il écoutait pas et puis…
_ Quoi ?! Mais c’est même pas vrai ! L’écoutez pas, elle raconte n’importe quoi ! » Se révolta Haruhisa.

Même s’il ne savait absolument pas de quoi elle pouvait bien parler, commençant à bien connaître la gamine, il se doutait qu’il valait mieux tout nier en bloc et éclaircir la situation après.

« Laisse tomber, Kaede, il était même pas là, crut bon de glisser Kentaro.
_ Comme tu veux. J’essaye de te sortir du pétrin mais si tu veux endosser toute la responsabilité tout seul, libre à toi, hein…
_ Pardon ?! T’étais là aussi, j’te signale !
_ Ouais mais moi, j’suis la nièce du Kage, j’te rappelle !
_ J’vois pas le rapport !
_ Le Kage, c’est le ninja modèle. Je suis sa nièce, je suis donc une petite fille modèle, CQFD. »

La porte s’entrouvrit et laisse passer une tête brune qui s’excusa poliment et demanda si c’était bien ici pour la convocation. Le prêtre acquiesça et le propriétaire de la tête fit son entrée dans la petite pièce, tout vêtu de brun et d’un arc dans le dos. Le prêtre allait reprendre la parole me fut devancé (pour changer) par Haruhisa qui se planta devant l’étranger et entama les présentations.

« Salut, tu dois venir pour la mission. Moi c’est Haruhisa. Le grand grognon, là, c’est Kentaro…
_ Et mon poing, tu crois qu’il est grognon…
_ Et elle…
_ Moi, j’suis la nièce du Kage, alors tu me dois le respect !
_ … C’est Kaede. Tu t’appelles comment ?
_ Moi, c’est Sôichirô. Enchanté.
_ Puisqu’on en est au présentation, déclara le prêtre, je suis Ryosuke Soma, junin du temple Soma. Et on m’a… demandé… de vous encadrer pour cette mission.
_ Un junin pour nous encadrer ?! Ça va être génial comme mission, s’exclama Haruhisa. Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que c’est ?
_ Suivez-moi. »

Sur ces mots et après avoir secoué Kaede, emmitouflé dans un châle, qui essayait de se rendormir sur sa chaise, la petite troupe sortit de la salle, repassa tout les escaliers et les couloirs en sens inverse, traversa le hall pas plus animé qu’à l’aller, sortit sur la grande place de Mahou, la traversa dans sa longueur et finit devant une petite baraque arborant un imposant écriteau sur lequel s‘étalaient en grandes lettres rouges: « Au Gambas Frétillant ».
Ryo sortit des clés de sa manche et déverrouilla la porte d’entrée, et la petite troupe investit les lieux.

« Alors, qu’est-ce qu’on doit faire ? S’exclama Haruhisa, impatient. C’est un boutique louche, c’est ça ? On remonte une filière de blanchiment d’argent ?
_ Hé bien, Mr Musachi s’est absenté le week-end pour le mariage de sa fille, commença Ryo. Et il a demandé au Qg de prendre en charge le restaurant en son absence, Qg qui s’est empressé de me refiler la corvée, parce qu’en tant que junin, il est de mon devoir de prendre sous mon aile les genins ayant échoué à l’examen, ce qui explique que le Qg vous ai aussi refilé la corvée.
_ Mais moi, j’ai pas passé l’examen, fit remarquer Sôichirô.
_ Ben justement, y’a pas de quoi s’en vanter, répondit Kaede.
_ Mais c’est quoi, cette mission débile ?! On va quand même pas passer le week-end à faire la bouffe à des types qu’on connaît même pas ! S’indigna Kentaro.
_ Ah non ! La cuisine, c’est moi. Et…
_ Si tu m’appelles Schmidt, tu t’en prends une…
_ … et Kaede.
_ Pourquoi moi ?! C’est quoi cette discrimination ?! C’est parce que je suis la seule fille, c’est ça ?!
_ On m’a donné un mémo qui conseillait de ne pas te mettre avec Kentaro. Et comme il va faire le service…
_ Quoi ?! Depuis quand ?!
_ Tu viens de dire que tu voulais pas faire la cuisine, pauv‘cloche.
_ Toi, ça fait longtemps que t’es pas rentré chez ton oncle en pleurant…
_ Tu parles, j’ai essayé hier soir pour faire sauter cette mission mais il a pas voulu…
_ On se calme. Bon, Kentaro, ça te dérange tant que ça de faire le service ?
_ Heu… Nan, je protestais juste par principe.
_ Très bien. Kaede, tu ne veux pas faire la cuisine.
_ J’sais même pas cuisiné. Mais si tu veux, je peux me faire remplacer par ma sœur, elle doit savoir, elle.
_ Ok, alors qui sait cuisiner ?
_ …
_ …
_ …
_ …
_ Disons plutôt, qui sait se servir d’un couteau ? Tenta Ryo.
_ Moi, s’exclama Haruhisa, les Katana, tantô et compagnie, c’est ma passion !
_ Heu… Ouaaaaais… Ben faudra bien que ça fasse l’affaire, hein… Sôichirô, ça te dérange de faire le service avec Kentaro ?
_ Non, aucun problème.
_ Hé bien, voilà. Tout le monde est casé.
_ Hein ? Mais je fais quoi, moi ? Demanda Kaede.
_ Ben la plonge, pardi, vu que tu ne veux pas faire la cuisine et que je ne dois pas te mettre avec Kentaro.
_ Quoi ?!
_ Bon, écoutez, on fait le test pour le rush de sept heures avec les chunins cadres qui viennent prendre le petit-dèj’ avant de partir au boulot, et si ça coince franchement, on avisera pour la suite… Oh non… »

Le junin se rendit compte illico de sa bourde en dévisageant le visage triomphant de Kaede. Sentant qu’il s’exposait à une série d’accidents fortuits et particulièrement regrettable du côté de la plonge, il crut bon d’ajouter la suite rapidement.

« Et le Qg a prévu une prime que je peux donner au meilleur genin, alors faites de votre… mieux… Oh non… »

Tout à coup, il semblait au Soma que l’expression de Kaede était… du genre contagieuse. Un coup d’œil à l’horloge murale lui permit de voir qu’il n’allait pas tarder à falloir ouvrir aux premiers clients. Soupirant, il termina son laïus.

« Heu… ça va bientôt commencé. Haruhisa et Kaede, en cuisine avec moi. Kentaro et Sôichirô : quand les clients arrivent, vous les accueillez avec un grand sourire, vous les installez, les laissez choisir, prenez la commande… ‘fin, vous voyez ce qu’on attends de vous, pas vrai.
_ Ouais, ouais, t’inquiètes, le "rassura" Kentaro.
_ Tout ira comme sur des roulettes. » Assura l‘archer.

Ryo leur jeta un dernier coup d’œil peu confiant avant de se précipiter en cuisine d’où provenait déjà des éclats de voix de mauvaise augure. Une fois leur mentor disparu, les deux genins commencèrent à ôter les chaises de sur les tables, mirent les nappes et couverts et en profitèrent pour se mettre au point.

« Je propose qu’on sépare la salle en deux, commença Sôichirô, qu’on rabatte les clients alternativement d’un côté ou l’autre pour les partager équitablement et…
_ Ou sinon, le premier qui les alpague les installe de son côté et s’en occupe.
_ Ben ouais, mais…
_ La prime arrive bien au plus doué, non ? Comment on le départage, sinon ?
_ … T’as raison, ça me va ! Que le plus rapide gagne !
_ Bwahaha, c’est tout vu ! »

Les deux genins attendirent quelques minutes. Des gens passaient de temps à autre sur la place. Le soleil commença à poindre à l’horizon, le flot des personnes s’intensifia et finalement, les premiers clients arrivèrent… Et Sôichiro se retrouva quasi-instantanément devant eux, au grand dam de Kentaro qui se demanda comment il s’y était pris.

« Bienvenue au… au… au Gambas Sautillant, messieurs. Je vous prie de prendre place. »

Le jeune médecin regarda avec rancœur l’archer s’occuper des premiers clients, puis aperçu les prochains qui s’approchait, feignit de s’approcher "innocemment" de l’entrée pour le damer le pion à son concurrent et…

A peine eurent-il franchi le seuil que Sôichirô se retrouva à leur côté.

« Bienvenue au Gant Sautillant, messieurs. Suivez-moi, je vous prie, je vais… »

Là, y’avait anguille sous roche, s’énerva le médecin. C’était pas logique autrement que l’archer puisse franchir les vingt mètres qui le séparait du seuil dans le temps qu’il lui fallait à lui pour faire un pas.
Heureusement, la soupape de sécurité du jeune homme s’activa sous la forme d’un trio de types qui franchirent la porte alors que Sô étant toujours occupé avec les siens. C’était toujours ça de pris.

Kentaro s’approcha donc du groupe, la formule consacré aux lèvres.

« Bienvenue au Gant Affriolant, messieurs. Permettez moi de vous installer. »

Le médecin installa stratégiquement ses convives prêt de la cuisine, histoire de pouvoir leur amener les plats rapidement et se força à attendre cinq bonnes minutes (au cours desquelles, Sôichirô cueillit les clients suivants), puis il prit la commande et passa en cuisine.

Là-bas, l’ambiance était pour le moins tendu… Haruhisa tentait comme il pouvait de suivre les recettes du bouquin (« Faites revenir les brioches à… ‘tends, attends, là… On les fait revenir d’où ? « ) Ryo tâchait de lui filer un coup de main quand il pouvait, lorsqu’il n’était pas lui-même débordé ( « Quelqu’un sait à quoi sert cette foutue machine ?? ») et Kaede… Kaede se la coulait douce, assise près de son évier, piochant dans la corbeille de brioche de temps à temps.

« C’est génial la plonge, quand y’a pas de vaisselle…
_ Feignasse.
_ T’es jaloux de mon super stratège, c’est tout.
_ Ton quoi ? T’as rien choisi du tout !
_ Hé ho ! C’est moi qui ai refusé de faire la cuisine !
_ Ouais ben…
_ Kentaro ! Si t’as une commande, tu nous la file ! On a pas que ça à faire, rappela le Junin.
_ Ouais, ouais, la voilà.
_ Ok, alors… Alors… Hum… … … Heu ? Y’a écrit quoi ?
_ C’est ça, dit que j’écrit mal, tant qu’t’y es !
_ Nan, je dit juste que ça se voit que t’es médecin. Bon, c’est quoi ?
_ Fais voir : ouais, alors deux thé et un café, trois jus de fruits, six biscuits secs et trois fruits.
_ … Heu, j’ai l’impression qu’y a pas écrit tout ça. T’es sûr que c’est-ce qu’ils ont commandé ?
_ Ecoute, j’vais pas les laisser se pourrir la santé sans rien faire. Le déjeuner type idéal doit au moins ressemblé à ça. Et encore, j’ai oublié les laitages !
_ Nutritionniste en option, c’est ça ?
_ Ouais.
_ Ecoute, s’ils passent commande, c’est quand même pour qu’on leur apporte ce qu’ils veulent…
_ S’en fout. Ça! C’est bon pour leur santé. S’ils veulent s’empiffrer de beignets bien gras baignant dans l’huile, ça les regarde, mais c’est pas moi qui vais les leur refiler.
_ J’ai compris. Kaede ! Tu remplace Kentaro en salle. Kentaro, tu t’occuperas de la plonge.
_ Quoi ?! Hors de question : j’ai pas encore battu Sôichirô !
_ Pis je vois pas pourquoi je quitterai ma place peinarde, moi.
_ Faîtes ce que je vous dis et puis c’est…
_ Ryo ! Help !!!! » Hurla Haruhisa, en train de se débattre avec le moule à gauffre.

Le junin leva les yeux au ciel, se demandant sans doute ce qu’il avait fait pour se faire ainsi maudire de ses divinités, avant de voler au secours de l’épéiste, tandis que Kentaro et Kaede ignorait superbement la dernière consigne de Ryo et retournait chacun à leur poste respectif.
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Message par Dragonight.Bug 29/12/2008, 19:43

(Dragonight) –Et que me vaut l’honneur de cette visite ?
( ???) – J’ai du temps libre devant moi… Je me suis dit autant passer voir de vieilles connaissances… N’est-ce pas ?
(Dragonight) –Je m’en serais bien passé…
( ???) – Je sais que tu ne peux vivre sans ta Mai chérie…

Euh… Elle se prend pour qui là ? N’empêche ça me fait vraiment plaisir de la voir, mais le montrer la ferait jubiler ce que je ne peux supporter… Elle serait capable de me sauter dessus et de… Non, mieux vaut ne pas y penser… Haaa mais tiens, y’a quelqu’un avec elle ? Euh… Cette personne… Où l’ai-je déjà vue ?

(Dragonight) –Euh, excusez-moi, mais…
( ???) – Dragonight-kun… Vous me reconnaissez… C’est moi Ami…
(Dragonight) – Ahhhh oui, la pénisophobe…

GUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ah bah merde alors… J’avais complètement oublié qu’elle ne supportait pas la simple évocation de ce mot… Dommage se serait pas pratique… Enfin… Chassons ces idées mal placées…

Après avoir réveillé Ami, Mai m’expliqua plus en détail le pourquoi de sa venue, pourquoi avoir amené Ami et pourquoi elle portait un énorme stylo bille de la taille d’un balai…

(Dragonight) –Donc, tout ça pour ça ?
(Mai) –Oui, je suis revenue récupéré ce que tu m’as pris il y’a de cela quelques années…
(Dragonight) –Euh… C’était quoi déjà ?
S’ensuivit un coup de poing fulgurant dans la figure qui envoya Drago au travers de la porte…
(Mai) –Comment oses-tu ? As-tu oublié ce que tu m’as fait subir ? Ce que j’ai perdu à cause de toi ? Ma dignité ! Ma Fierté ! Et aujourd’hui je vais te la reprendre…
(Dragonight) –Euh… Ah bah voilà ça m’est revenu… Le choc surement… Bon, alors on fait quoi maintenant ? Et elle, elle va servir à quoi ?
(Mai) –A nous remettre en forme.
(Dragonight) –Ah ok… Et on fait ça où ? Dehors ?

Affirmatif. Nous sortîmes donc de la cabane afin de limiter les dégâts et nous mîmes en position de combat… Vous vous attendiez à quoi ? Nan mais oh…

Mia détache le stylo de son dos et le tenait à deux mains… Elle se positionna, pied gauche en avant, pied droit en arrière, prête à bondir à n’importe quel moment. Moi je tenais comme à mon habitude mes deux épées par le manche ne les sortant pas pour le moment…

(Mai) –Tu utiliseras toutes les techniques que tu connais… Et combat pour tuer…
(Dragonight) –Euh… D’acc…

Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que d’une vitesse fulgurante Mai parvint face à moi et m’assena un gros coup tournoyant avec son arme bizarre… Bizarre, pourtant je ne sens rien… Le choc ?

(Mai) –Hé hé… Tu comprendras plus tard à quoi sert mon arme. Elle t’a seulement traversée.

Pas le moment de m’intéresser à ce qu’elle raconte je me lance sur elle, les mains libres composant les signes de la technique basique « Katon ! Housenka no Jutsu » Plusieurs boules de feu se dirigèrent vers elle. Elle les contra avec une technique suiton puis, elle se remit en position d’attaque. Elle lança deux shurikens que j’esquivais facilement pour relancer un Gougakyuu. Cette fois Mai mit la pointe de son stylo face à ma technique, qui étrangement, se retrouva aspirée dans le stylo…

(Dragonight) –Gné ?
(Mai) –Trois cerveaux valent mieux qu’un…

Trois cerveaux… Trois cerveaux ? Elle veut dire quoi ? Qu’elle en a trois ? En tout cas surement pas à l’endroit habituel, je soupçonne ses protubérances mammaires d’être des caches cerveaux… Une mutante non de dieu, qui le cru ? Mais bon pas le temps de se laisser distraire voilà qu’elle rapplique de niveau… Elle freina brusquement à deux mètres de moi puis pivota pour m’attaquer avec un high-kick monstrueux. Je parvins de justesse à l’éviter et m’apprêter à attaquer de mon épée droite lorsqu’elle prit appui sur cette dernière pour se retrouver debout sur mes épaules…
Putain quoi, elle se moque de moi c’est pas possible… Erreur, c’était bien une position d’attaque, elle entreprit un mouvement de recul afin de me faire perdre l’équilibre puis agrippa ma tête et prit appui sur ses bras pour faire une magnifique roue qui me renvoya à plat ventre un peu plus loin…

(Dragonight) –C’est quoi ce style acrobatique de merde ?
(Mai) –De merde ou pas, tu n’y as pas échappé… Après tout, tu es Dragonight non ?

Elle marquait un point… Ma connerie prend toujours le dessus. Il est tellement rare de me voir réfléchir à comment m’en sortir au lieu d’attaquer à outrance… Ah je sais, je vais utiliser la… la… la… Subordination ? Non… La Soumission ? Non… M’enfin bref, la S…quelque chose… Voyons voir, qui utilise cette technique assez souvent ? Euh… J’en vois qu’un… Ah ouais… Ca peut marcher… Après tout « il » l’avait bien utilisé contre le Kagé de Gensou et qui ne tente rien n’a rien…

Je formais deux clones explosifs a coté de moi… Vu l’air ahuri de Mai je suppose qu’elle ne s’attendait pas à ce que mes mini-clones deviennent des répliques grandeurs natures de moi…

(Mai) –Oh chouette un Harem tout entier ?

Consternation et désolation… Finalement ce n’était point une surprise face à ma technique mais plutôt une pulsion sexuelle qui se manifestait… Et merde quoi. Malgré cela, je lançai courageusement un de mes clones afin d’attaquer Mai… Au fait, si elle pense à un Harem elle doit croire à un kage-bushin Nresque plus qu’à un clone explosif… J’en profite ? Mon clone arrivait à deux mètres de Mai, cette dernière se préparait à contre-attaquer, voilà le moment opportun pour réussir mon coup. Je lançai alors de toute mes forces une de mes épées sur mon clone, ce dernier chuta lourdement sur Mai surprise par cette attaque. Malheureusement l’épée effleura seulement mon adversaire, pourtant la suite ne tardait pas à arriver, le clone qui tomba sur Mai commença à être parcouru de spasme, Mai comprit cette fois où je voulais en venir. Elle hurla en essayant de se dégager mais trop tard. Mon clone explosa sur elle. Une attaque de cette ampleur à bout portant ça doit faire mal quand même…

( ???) –TSSSSS !!!! Oser vouloir me faire mal… Je prends ça pour un affront. Tires pas cette tête, oui j’ai échappé à l’explosion… Hé hé… T’es pas le seul à pouvoir te substituer…

Ah merde. Pas con ça… J’ai complètement oublié que mon adversaire pouvait aussi l’utiliser… Pourtant elle semblait touchée quand même, la preuve une bretelle de son top avait cramée… Bon ce n’est pas tout ça mais il me reste quoi comme techniques encore ? Alors « Eux » et… et… et… Chais plus merde… Le filet d’eau ne me servira à rien… Pis bon les épées enflammées, l’autocombustion et le Kousodari c’est des techniques que j’utilise souvent mais bon… « Eux » ce sera en cas de recours ultime…
J’enflammais donc mes épées et me préparais à… à faire quoi déjà ? Bah… Autant attaquer nan ? Oui mais si elle me frappe avec ce stylo ça doit faire mal… Ah mais nan j’ai oublié que c’est indolore… Au fait ça sert à quoi exactement ? Autant lui demander elle répondra peut-être…

(Dragonight) –Dis, le stylo il sert à quoi ?
(Mai) – Imbécile je ne vais pas te livrer mon plus fabuleux secret…
(Dragonight) –Même pour le calendrier des joueurs de Rugby de Yuukan nus dédicacé ?
(Mai) –Alors en fait quand il traverse le corps il capte le flux du chakra qui te traverse. Depuis un moment je ne peux plus utiliser correctement mon chakra, donc je me sers du chakra des autres pour attaquer grâce à un genre de trou qui fait passer directement le chakra du stylo dans le mien. C’est un peu comme une perfusion de chakra. Et le fait que je peux la tenir, eh bien seule la base est solide, le reste c’est une forme choisie au hasard… Alors il est où ce calendrier ?
(Dragonight) –Il n’y a pas d’équipe de rugby dans yuukan…

……………………………………………………………………………………………….

Consternant n’est-ce pas ? Bon c’est pas tout ça mais elle rentre dans une colère noire là… Qu’est-ce que je fais ? Soit je l’attends et là elle risque de bouffer tout mon chakra, soit je l’attaque et là elle bouffe tout mon chakra… Bon aller là deux pour rigoler…

Je me ruais vers elle mes épées placées en croix pour parer à toute attaque. A une distance relativement courte, je plantais mon épée dans le sol et tournoyait sur elle pour faire une attaque circulaire qui fit mouche et la blessa au niveau du ventre. Elle ne riposta pas mais composa des signes… Apparemment le stylo même au dos lui fournit du chakra…

L’air se fit lourd et je commençai à suffoquer ? C’est quoi cette technique ?

(Mai) –Je peux modifier la densité de l’eau dans l’air… Tu vois, quand l’air s’humidifie il devient plus dur de respirer, et petit à petit, les poumons vont avoir moins d’air et plus d’eau jusqu’à ce que mort s’en suive… C’est une technique d’assassin et d’infiltration surtout…

Merci de l’explication… Une seule solution et heureusement que je peux le faire… « Auto Combustion » du feu jaillit de mon corps qui s’embrasa totalement… Eh oui, rien de mieux que la chaleur pour contrer cette technique. Sous l’effet de surprise, Mai recula d’un pas ce qui brisa quelque peu sont équilibre, je pus lui donner un léger coup avec le pommeau de mon épée droite ce qui lui fit quand même plutôt mal au niveau de la plaie. Elle se recourba légèrement vers l’avant et d’un coup de pied majestueux je l’envoyais en plein dans un rocher…

(Dragonight) –Alors, ça fait mal hein ? Guh, qu’est-ce que ? Pourquoi ma vue se trouble…

Malgré les filets de sang qui traversaient son visage, Mai sourit pour finalement tendre un genre de canif très petit… Et merde, son arme avait changé de forme pour apparaître sous cet aspect… Hé hé, elle a bien joué le coup. Donc pendant tout le temps durant lequel je l’attaquais elle dissimulait son arme dans sa main et moi dans le rythme de l’attaque je n’y faisais pas attention… Très bien joué, je dirai qu’il me reste 10% de mon chakra de départ… Très con quand on a usé que de très peu de techniques… Bon « Kousodarisons-nous » Yoplà, je sentais le flux de chakra s’accélérer en moi, un frisson étrange me parcourra du bout de mes orteils à la pointe de mes cheveux, une sensation délicieuse me plongea dans un état d’exaltation, je récupérais mon chakra… Enfin non, il circulait plus vite… Disons que maintenant j’avais 30% de mon chakra de départ… Bon, certes j’étais moins en forme mais qui sait peut-être qu’avec un coup du sort je pourrais l’avoir ?

Mai composa les signes de l’habituelle boule d’eau… Avec mon chakra bien entendu… Je tentais d’esquiver tant bien que mal pour réattaquer par la suite, je créai deux clones puis je me lançais vers mon adversaire tout en les laissant derrière moi, Mai tenta de m’attaquer au corps à corps mais je contre-attaquai pour finalement lui donner un coup de boule qui l’étourdi quelque peu… Je profitai de cet instant pour récupérer un peu d’énergie et réfléchir à la marche à suivre…

Bon, je pense les utiliser… Après tout, ils sont ma dernière technique et puis puisqu’elle est suiton… Ca devrait pouvoir marcher… « Kuchiyose No Jutsu »

(Raiton’s Lutin) –Hellllllllllooooooooooow Bossssss !!!!!
(Fuuton’s Lutin) –Calme-toi voyons… Après tout il a quand même le droit à un minimum de respect.
(Raiton’s Lutin) –De quoi je me mmmmppphhhhh
(Dragonight) –Il a raison… Bref, j’ai besoin de vous… Mon adversaire est suiton et j’avais pensé qu’on pourrait…………………………………..
(Fuuton’s Lutin) –Bonne idée…
(Raiton’s Lutin) –Ca roule, Raoul… On le fait

Mai reprit ses esprits et se préparait à attaquer… Mais avant ça… Le lutin fuuton déclencha une bourras… Un léger vent chaud… Gné ?

(Dragonight) –‘tain s’quoi cette merde ?
(Fuuton’s Lutin) –Notre puissance est variable…

Et ce petit incident ne déconcentra pas du tout Mai, qui fonça vers moi et me donne un bon coup de poing que je sentais presque traverser mon corps… D’ailleurs je mis un moment avant de me remettre debout… Heureusement que les deux abrutis étaient là pour tenter de me protéger du mieux qu’ils pouvaient… C’est vrai qu’un décharge de 1W ça roxxxxx…

(Dragonight) –Allez-y les gars !!!!
(Lutins) –OUAISSSSS !!!!!!

Mai se décida à sortir un Mizu-Tama. Le lutin Fuuton réussi cette fois à faire une véritable bourrasque qui fit s’écraser la boule d’eau au niveau de l’envoyeur, puis mon Lutin Raiton se dirigea vers la flaque et déchargea autant d’énergie que possible… Mai fut électrocuté… Et moi aussi…

(Fuuton’s Lutin) –Arrête le boss aussi est touché…
(Raiton’s Lutin) –Voilà j’ai arrêté mon attaque… J’espère qu’il va bien…
(Dragonight) –Je… Je….

Encore une fois ? Marre de m’évanouir à chaque fois moi… Mais bon tant pis, apparemment le coup de jus que je me suis prit suffit à me laisser pour mort… Tiens, des chaussures, Mai aurait résisté à mon attaque ? Non, ces chaussures-ci ce sont des bottes. Dommage, je n’arrive pas à voir celui qui me fait face. Je sens mes muscles s’engourdir, mon regard s’embrumer… Je discerne de plus en plus mal, j’attends vaguement des paroles et finalement je m’assoupis…
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Mahou Gakure [RP] - Page 6 Empty Re: Mahou Gakure [RP]

Message par Dragonight.Bug 29/12/2008, 19:46

( ???) –Enfin je t’ai retrouvé…

Et la lumière fût… J’entraperçus légèrement des formes, des couleurs… Apparemment un homme était à mon chevet… Cette odeur, celle des hôpitaux... J’ai du être salement amoché… Après quelques minutes, durant lequel je recouvrais mes esprits. Je discernais totalement l’inconnu… Il avait des cheveux bleus… Très bleus presque noirs, ses yeux étaient d’un vert-émeraude assez impressionnant il faut dire… Il portait un pardessus beige, un pantalon noir portant des traces de brûlures ainsi que des bottes… Surement celles que j’ai vues avant de m’évanouir…

(Dragonight) –Qui… Qui êtes-vous ?
( ???) –Je suis Ryoshin… De la famille Uchiwa… Et… Enfin peut importe. J’ai des informations importantes pour toi… Ecoutes-moi bien.
(Dragonight) –D’abord où est Mai ? Est-ce qu’elle va bien ?
(Ryoshin) –Ne t’inquiètes pas, elle est prise en charge par le corps médical présent… Elle divague quelques peu sur un harem qui fait « boum » enfin bref…
(Dragonight) –Tant mieux, je suis soulagé de ne pas l’avoir tuée… Donc vous aviez quelque chose à me dire ?
(Ryoshin) –Eh bien voilà… En fait, t’es-tu jamais demandé qui était ta famille ? Qui étaient ton père, ta mère. Ce genre de questions…
(Dragonight) –Eh bien, nous étions de simples habitants, mon père était bucheron et ma mère vivait à la maison...
(Ryoshin) –Ne trouves-tu pas bizarre que ton prénom soit Dragonight ? Que tu n’aies pas de nom de famille ?
(Dragonight) –Je ne me suis jamais vraiment posé la question… J’ai ce nom depuis très petit et puis je m’y suis habitué… Mais pourquoi ces questions ?
(Ryoshin) –Eh bien, je vais te raconter ton histoire… Ou plutôt l’histoire qui manque à la tienne…

En voilà des paroles pour le moins surprenantes… Un homme inconnu au bataillon se présente tout à coup devant moi et va me raconter cette partie de moi qui manque ? Mes origines ? Plutôt peu banal… Enfin autant écouter ce qu’il a à me dire… Après tout, qu’ai-je à y perdre ?

(Dragonight) – Allez-y je vous écoute…
(Ryoshin) –Eh bien voilà, tout d’abord ton père n’est pas mort, en effet il a simplement disparu de la circulation mais nous venons de le retrouver… Il nous a raconté ce qui lui est arrivé, et…
(Dragonight) –Stop, vous dîtes que mon père est vivant ? Vous avez une preuve de ce que vous avancez ? Vous en êtes surs ?
(Ryoshin) –Eh bien… Ton père était un Uchiwa lui aussi, seulement il a préféré quitté le clan mais nous essayons de savoir un maximum de chaque membre et donc lorsque ton père est arrivé ici, nous l’avons tout de suite reconnu et appuyé le fait que c’était bien lui… Bref, maintenant je vais te raconter tout ce dont il nous a parlé :

_____________________________________________________________________________

Grotte marine non loin de Mahou- Heure et date inconnues

( ???) –Hmmmmmm… Alors c’est toi ce monstre débile qui pourchasse les villageois ?
(Monstre débile) – Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh !!!!!
( ???) –Quand je pense que j’ai laissé tombé ma famille pour une baleine mutante aussi bizarre…
(Baleine mutante) – Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!
( ???) –Bon c’est pas tout ça mais je dois m’occuper de cette petite merde moi… Aller en avant…
(Petite merde) –Guaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!

Me voilà donc en position d’attaque… Hé hé… Après tout ma lance était l’arme idéale pour ce monstre les attaques à distance étant mon point fort…
Voilà donc cette pseudo-baleine à l’attaque, elle abaissa violemment sa queue vers moi ce qui ne manqua pas de me surprendre… En effet une queue de cette taille c’était plutôt dangereux… Malgré ma surprise, je pus éviter cette attaque avec aisance et contre-attaquer par un gougakyuu qui ne lui fit aucun effet… Apparemment le poisson avait la peau dure… C’est simple suffira de le faire cuire…

Bon bah, plus qu’à utiliser le Housenka… Malheureusement l’effet ne fut pas celui escompté… En effet la baleine entra dans une colère folle… Sa queue bougeait de plus en plus vite et d’une façon aléatoire, j’avais beaucoup de mal à prévoir ses attaques… Surtout que je n’y étais pas éveillé… Enfin bref, je me débattais comme je pouvais et évitait tant bien que mal les attaques. Sauf une… Une seule qui me coûta tout… Cet imbécile de mammifère marin avait en fait deux queues… L’une caché en dessous de lui. Il profita de ma distraction avec la première pour m’attaquer avec la deuxième. Il m’envoya valdinguer dans un rocher la tête la première. Je m’écroulais, essoufflé, tout se troubla, ma vue se détériorait apparemment du sang coulait de ma tête. Puis tout devint noir

________________________________________________________

Chambre dans un village inconnu –Heure et date inconnues

( ???) –Où suis-je ?
( ???) –T’es réveillé ?
Une petite fille me tenait la main, lorsque je me retournai vers elle, elle sourit, elle était trop mignonne avec ses deux couettes… Elle sauta dans mes bras
( ???) –Papa !!!!!!!
( ???) –Pardon ? Je suis ton papa ? Mais… Qui suis-je au fait ?
( ???) –Enfin papa ! Tu en te rappelles plus de moi ? C’est moi Sha-La
( ???) –Sha-La c’est bien ça ? Et… Et moi ? Est-ce que tu te souviens de mon nom ?
(Sha-La) –Bien sûr, tu es mon papa non ? Tu es Shanwei
(Shanwei) –Shan…Wei… C’est bien ça…
(Sha-La) –Uhuh…
( ???) –Chérie ! Laisse-le se reposer enfin…

Sha-La reparti et me fit un petit signe de la main. Une femme rentra dans la chambre, elle était magnifique, sublime, etc. Aucun adjectif ne pourrait la décrire parfaitement, ni même décrire les sentiments qui se bousculaient en moi… J’appris qu’elle s’appelait Boshan et qu’elle était supposée être ma femme. Quelle chance j’avais eu… Enfin je crois… Ayant perdu la mémoire je ne me souviens vraiment de rien… Bref, elle me prit la main et me dit :

(Boshan) –Ecoutez, vous êtes en danger ici. Nous… Nous n’acceptons pas vraiment les hommes dans ce territoire vous devez repartir.
(Shanwei) –Mais alors ? Vous n’êtes pas…
(Boshan) –Non, Sha-La est bien ma fille mais elle n’a jamais connue son père… Quand elle vous a vu elle s’est alors imaginé que vous étiez son paternel… Vous devez fuir ou elles risquent de vous tuer…
(Shanwei) –Elles ? Qui ?
(Boshan) –Les guerrières ! Les guifengs… Elles sont contre tous homme qui pénètrent sur notre territoire. Vous devez partir…
(Shanwei) –Je… Je vais m’enfuir. Mais où aller ? Je suis amnésique.
(Boshan) –Vous devrez marcher vers l’est. Les flots vous ont amenés sur la rive et je vous ai recueilli avant que l’on vous attrape. Marchez ! Marchez ! Marchez et vous arriverez dans un village et là peut-être que vous retrouverez la mémoire. Maintenant partez mais avant prenez ça.

Elle me tendit une arme, une sorte de gourdin rattaché à une lance comme un bilboquet… Ca devait faire mal quand on se le prend. Je la remerciai de ce « cadeau » et de s’être occupé de moi puis je pris mes cliques et mes claques et je partais en courant. A peine avais-je fait 50m qu’une horde de femmes me poursuivaient lances à la main mais heureusement sans javelots… Je courais, je piquais le sprint le plus rapide de ma vie, enfin je pense, vu que je ne me rappelle plus de rien… Finalement je réussis à échapper à ces furies… 4 jours de marchez plus tard je me retrouvai devant d’imposantes portes… Il y avait beaucoup d’eau… Et une cascade. Je demandais le nom de ce village, on se moqua de moi mais on m’apprit qu’il s’agissait de Gensou… Et j’ai vécu là sous le nom de Shanwei…
________________________________________________________

(Dragonight) –Attendez ! Vous voulez dire que mon père a vécu durant toutes ces années à Gensou ? Et vous n’étiez pas fichu de le retrouver ?
(Ryoshin) –Bah disons que vu qu’il n’avait plus le même nom il était assez difficile de le retrouver. Qui aurait cru qu’il perdrait la mémoire ?
(Dragonight) –Et donc ?
(Ryoshin) – Puis des années plus tard…
___________________________________________________________

( ???) –Shanwei ! Astique bien… Je veux que ça brille…
(Shanwei) –Ok, ok ! Est-ce que je pourrai prendre ma pause après ?
( ???) –Hum… Bien, tu auras ta pause. Mais pas plus de 15min.
(Shanwei) –J’ai vu un nouveau stand qui vend de la soupe au poulet, délicieuses parait-il.

Salivant d’impatience, J’astiquais le plus vite possible. En effet me voilà homme de ménage dans un local appartenant à un grand commerçant de Gensou… En plus voilà une semaine que nous avons été attaqués… En effet quelqu’un avait été assez con pour envoyer une sorte de pomme qui explosa mais heureusement que personne ne fût blesser… Enfin bref… Je devais astiquer plus quoi…

Quelques heures plus tard je pris ma pause… Il était temps je commençais à crever de faim.

(Shanwei) –Garçon une soupe de poulet SVP !
(Garçon) –Tout de suite !

Je fus servi. Et je me mis à gouter ce merveilleux plat… Quel délice, cette texture, ce raffinement, ces pates délicieuses… J’étais dans un autre monde… Une petite fille passa encourant à coté de moi. Elle me fit penser à Sha-La… Effectivement je n’oubliais pas cette fille au sourire si mignon… Elle courait vers un marchand de ballon… Un sourire se dessinait sur mes lèvres. Est-ce que tout les enfants apprécient ces trucs gonflables… Tiens, elle avait choisi une… baleine…rose… Quel monstre…débile… Que ? Que m’arrive-t-il ? Je… Je me sens bizarre… Est-ce la vue de cette baleine ? Je… Je m’en souviens… Quel mal de crâne. J’ai perdu, perdu contre une baleine mutante. Ma tête contre ce rocher… Drago ! Drago mon fils… Toutes ces années ont passés et je l’avais oublié ! Il, il doit bien avoir 17 ans maintenant… Chuunin peut-être… Oh mon fils ! Mon fils ! Je dois te retrouver… Ta mère a du me croire mort… J’espère que les Soma se sont occupés de toi…

Je me levai d’un bon et retournait dans mes appartement, j’emballais rapidement mes affaires et me dirigeait vers Mahou. Même si ma mémoire vacillait un peu, il fallait bien que je tente quelque chose. Me voilà donc en route vers Mahou mon village natal…
_________________________________________________________

(Dragonight) -Mais je...
(Infirmière) -Vous avez de la visite...
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Message par Ryosuke 30/12/2008, 00:58

Dans la même trempe que mon dernier Rp en haut de page, un petit délire qui trainait dans mon placard, considérez qu'il a lieu deux jours après et qu'il n'a rien à voir avec les petits monstres de genin ~~
Pour le dialogue de fin, ce qui est en italique est les pensées.
Ah oui, au fait, Siegfried Mode ON!
HS: je suis sûr que personne a percuté ce qui est implicité dans le dernier post de Drago, vers la fin xD



La femme qu'il aime le plus au monde ~~

Confortablement installé sur mon trône de coussins, j'écoutai d'une oreille distraite mon intendant faire le point sur les résultats des trois derniers mois. Résultats en baisse par rapport au trimestre dernier. Phénomène tout à fait normal après tout: six mois plus tôt, les espions du clan Shikkan avaient découvert que la pègre mahousarde étendait son champ d'action aux produits alimentaires, ou tout du moins que le secteur avait connu un fort développement. Les mafieux ayant beaucoup plus de difficultés que les autorités du village pour découvrir et châtier notre petit impôt, nous nous sommes donc servis allègrement dans leurs stocks de contrebande. Malheureusement, il apparut bien vite que cette affaire avait été montée par quelques petits malins du village nouvellement formé d'Arasu, qui détournaient les ressources du village encore peu organisé. Forcément, cette magnifique affaire n'avait pas duré bien longtemps et les roublards en question mangent désormais les pissenlits par la racine. Au moins, ça avait fait notre affaire, et on en avait bien profité le temps que ça a duré. Aucune raison de se plaindre.

Dommage que mes conseillers n'arrivent pas à rassembler les informations de manière aussi constructive que moi... mais bon, en tant qu'élu doté d'une intelligence supérieure, je me dois d'être compréhensif. Même si ce n'est pas toujours facile...


-Vous m'avez l'air de très bonne humeur ces derniers temps, Seigneur.
-Hum? C'est normal, Svenn, c'est tout à fait normal
, dis-je en jouant nonchalamment avec un trou dans un coussin. Après tout, la concrétisation de mon rêve approche à grands pas...
-Oooh ! Vous allez bientôt assister à une pluie d'étoile filante?
-Mais non Svenn... l'autre rêve, le parchemin du clan.
-Ah! Oui, ce rêve là! Votre plan marche donc comme prévu, puissant Siegfried?
-A merveille mon cher... l'humanoïde que j'ai repéré est plutôt coopératif, malgré quelques preuves de mauvaise volonté et de toute aussi mauvaise humeur. Néanmoins, je ne pense pas qu'il m'aurait été possible de découvrir beaucoup de candidats mieux qualifiés que lui pour m'assister dans cette tâche. Une chance que je l'ai découvert au bon moment, et que j'ai pu le façonner de manière à le rendre plus productif.
-Peut être bien, mais... c'est un humain, vous ne craignez donc pas que...?
-Qu'est ce qu'il pourrait bien faire? Ce n'est qu'un humain après tout...
-Bien sûr, cependant... s'il décidait de trahir votre confiance, que ce soit en volant notre bien ou en dévoilant aux siens notre présence dans ce village...
-Pas de soucis de ce coté là
, le coupais-je d'un ton qui ne souffrait aucune contestation. La bureaucratie humaine est un véritable méandre sinueux, et les humanoïdes préfèreraient penser que le moine est insane plutôt que de se fatiguer à fouiller leurs catacombes. Quand à notre trésor, il ne lui serait d'aucune utilité de nous le dérober. Après tout, Ryosuke semble préférer que notre coopération dure le moins longtemps possible. Je ne vois pas pourquoi il garderait le parchemin d'invocation du clan Shikkan une fois que nous l'auront trouvé, bien que je me sente apte à lui proposer de signer le pacte s'il se conduit sagement. D'ailleurs, tu fais bien de m'en parler, je m'étais promis de lui en parler sous peu. Svenn, prépare donc ma frégate personnelle, je veux être arrivé à la résidence du moine dans l'heure qui suit!
-Bi... bien, puissant Siegfried.
-Ne t'inquiètes pas, mon cher Svenn
, rajoutais-je plus amicalement. Très prochainement, nous passeront un contrat avec un puissant groupe de ninjas, et le clan des Shikkan retrouvera ses lettres de noblesse.
-Je n'en doute pas, Seigneur.


Une dizaine de minutes plus tard, j'étais dans mon puissant destroyer, en train de voguer dans les canaux des catacombes du village. Une utilisation astucieuse des voies d'évacuation des eaux usées permettaient aux miens de parcourir la ville dans presque tous les sens sans se fatiguer, et quelques améliorations à base de cakra et d'innovations techniques nous permettaient de rentabiliser au mieux ce moyen de transport tout en conservant une discrétion absolue. Finalement, nous fîmes surface pas loin du Qg du village et je me mis en route, seul, vers le moine.

Une demie heure plus tard...

Domaine Soma infiltré, me restait désormais à ne pas me faire repérer. Bien que je n'ai aucune chance d'éveiller les soupçons, il est de notoriété publique que les humains n'apprécient guère avoir des notres dans leurs maisons. Heureusement pour moi, je pouvais tout à fait évoluer de toit en toit et dans les jardins qui parsemaient l'endroit sans attirer l'attention des divers occupants des lieux, à savoir les moines résidant ici et les quelques flâneurs qui profitaient du calme ambiant pour se balader. D'après mon flair, Ryosuke se trouvait dans le plus gros bâtiment, probablement le temple. Comme un peu tout le temps, si j'en crois mon nez.

-Eh bien, content de voir que tu suis assidument la voie que tu t'es choisie, celle de l'ascétisme
.

Aucune réponse de sa part. Je le savais rustre et malpoli, mais là c'en était trop. Je montai d'un bond sur son torse puis escalada en un instant sa toge pour finir sur son épaule, du coté de sa carotide. Faisant signe de le mettre en joue, je plaquais délicatement mes incisives sur sa gorge, simplement pour lui rappeler quel était le respect qu'il m'était dû. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, en plus d'une absence de réaction, je me rendis compte qu'il ne respirait même plus....
Le réflexe de base était de supposer sa mort, mais... non, puisque les autres moines passaient à coté sans s'inquiéter le moins du monde. Minute, si on réfléchit, il pratique la méditation. Avec un peu de culture, on sait que les yogis, soit ceux qui pratiquent le yoga (bande d'incultes), entrent en apnée lorsqu'ils méditent. Si cet exercice est difficile voir mortel pour un novice, les meilleurs yogis sont capables d'exécuter des prouesses en restant plusieurs jours sans respirer ni bouger d'un poil.
Donc, le moine doit faire quelque chose dans le même goût... ce qui ne m'arrange pas. J'essayais de le tirer de sa transe à maintes reprises, mais sans succès: il semblait totalement coupé du monde. Je me décidai à attendre son éveil, mais fut contraint une dizaine de minutes plus tard à me cacher un peu plus loin, à cause de l'arrivée d'un Soma qui se rendit droit sur Ryosuke. J'ignore comment il s'y prit, mais il lui suffit de poser un doigt sur le front du moine pour que celui-ci s'active dix secondes plus tard.

-Hum... qu'est ce qu'il y a? grogna Ryosuke.
-Eh bien... les pèlerins venant de Chikara sont arrivés, et... ils t'apportent une petite surprise.
-Armf... aime pas les surprises. Train train quotidien bien plus confortable. Je peux savoir ce que c'est exactement?
-Allez, dépêche toi sinon c'est elle qui va arriver ici.


Une surprise venant du village des sables... voyons voir... non, je n'ai aucune idée de ce que cela pourrait être. Je ne pense pas qu'il puisse s'attacher à un objet, donc c'est pas ça. Minute, sa femelle, comment s'appelle elle déjà? Tyrande? Il me semble qu'il m'avait dit l'avoir laissé chez elle, à Chikara. C'est peut être elle... et ça expliquerait pourquoi l'autre préfère que leur retrouvailles n'aient pas lieu dans leur temple. Siegfried, ta perspicacité m'étonnera toujours.
Ryosuke était maintenant dans l'un des jardins du domaine, se dirigeant vers un groupe de gens qui sentaient le sable à des kilomètres à la ronde. ils n'étaient pas bien nombreux, juste sept, et quelques uns repartiraient à Chikara dans quelques jours.

-Mon Ryo!!

Aaaah. Je me souris à moi même, satisfait d'avoir si bien prévu la chose. Le cri s'était élevé du petit groupe de moines qui, au vu de leurs vêtements, avaient eu affaire à une tempête de sable durant leur voyage. Pourtant, je ne retrouvait pas l'odeur de la Tyrande. par contre, il y en avait une qui ressemblait étrangement à celle de mon moine préféré...
La même voix se fit entendre:

-Mon poussin!!!

Masseltof! La mère du Ryosuke, cet individu ô combien taciturne, qui se précipite vers lui les bras grands ouverts. Même yeux bleus, mêmes cheveux sombres et désespérément raides, bien que le reste ne soit pas si ressemblant que ça. En fait, elle avait un peu l'allure de ce qu'on appellerait une bonne femme. Petite taille, probablement 1m 50 à vu d'yeux (mon nez est surpuissant).
Minute... non, je rêve??

-Maman poule!!!

Il s'y met aussi, avec un énorme sourire accroché aux lèvres! Si j'étais sûr que les appareils photos existaient, je me permettrais de regretter de ne pas en avoir. Juste pour avoir une preuve tangible histoire de bien m'en convaincre.

S'ensuivit une longue et tendre étreinte qui aurait facilement eu sa place dans un match de catch. Pas possible, on nage en plein délire, et je ne vais pas tarder à me réveiller. Cet humanoïde est trop grognon, trop coincé, trop froid, trop impassible, trop trop pour que ça soit réel. En plus, il sourit pour ce que je suppose être la première fois depuis des mois, probablement plus. Non, toute cette scène ne peut -ne doit- être qu'un égarement de mon subconscient. Svenn m'aura plus probablement endormi avec ses comptes rendus concernant des affaires que je ne connais que trop bien. Je suis certainement assis sur mon trône de coussins, nonchalamment appuyé sur cette colline de satin. Voilà, j'ai les yeux fermés, et quand je les rouvrirais j'aurais en face de moi le visage de mon intendant s'inquiétant de mon surmenage. C'est vrai que j'en fais trop. Ouvre les yeux Siegfried, et laisse ces vulgaires chimères là où elle doivent être, le néant du monde des rêves.

Les voilà désormais relâchant leur étreinte, lancés dans une discussion très animée. En désespoir de cause, j'oppose un timide Kai à cette énigme, mais cette ultime tentative reste inutile face à la réalité. La posture de quelques membres de l'assemblée m'indique que je n'ai pas été le seul -loin de là- à l'avoir tenté. Pour avoir étudié attentivement le Ryosuke durant une très longue période (plusieurs mois), je pensais avoir une bonne connaissance du bonhomme, bien qu'à tort semble t-il. Je décidai de remettre l'exécution de mon projet à plus tard, compromis par cette arrivée inattendue: le moine n'était de toute évidence absolument pas disposé à l'accepter pour le moment. Je fis donc marche arrière, me cachant des humains comme pour l'aller. Il est cependant regrettable que mes oreilles aient raté une discussion ayant eu lieu à seulement quelques mètres d'elles. Cela m'aurait permit d'en apprendre un peu plus sur l'ascète, mais étant dissimulé dans un petit étang je ne pus malheureusement pas entendre le dialogue de deux des résidents des lieux, qui commentaient la scène tout en sirotant un thé à l'ombre d'un bâtiment. Enfin, c'était ça ou finir mon expédition par une course poursuite acharnée avec un autre rustre me prenant pour de la vulgaire vermine.
Mais, remerciez mon infinie bonté, je vais néanmoins me permettre de braver la cohérence de ce récit en vous retranscrivant une partie de cette discussion:

-Waow... ça fait marrant de voir Ryo comme ça, vous ne trouvez pas Fubuki-sama? Lui qui passe son temps à faire la tête...
-C'est plutôt agréable à voir, non? Une bonne dose d'amour filial... Haruka a de la chance.
N'empêche qu'ils se surnomment bien, on dirait vraiment une poule avec son poussin qui la suit partout... même si Ryosuke ne fait pas vraiment poussin u_u".
-'Sûr que j'aimerais m'entendre aussi bien avec ma fille, mais c'est plus vraiment ça depuis...
-Aux dernières nouvelles, elle te fait une belle grosse crise d'adolescence, non?
J'ai adoré la façon dont elle hurlait pendant des heures... bon, ça contrastait pas mal avec la quiétude du temple, mais elle a vraiment du coffre la petite ^^.
-Mouais, bon... au moins elle arrive à s'entendre avec des gens, pas comme l'autre qui se sent obligé de rester dans son coin. Et c'est pourtant pas faute d'avoir essayé de faire connaissance avec lui.
-Bah, il met juste du temps à accorder sa confiance...
-Ca va faire plus d'un an là...
-Sans être psychologue, je crois au moins savoir pourquoi ils sont si proches.
Par contre j'arrive toujours pas à comprendre pourquoi le Ryo est aussi distant... bah, il doit juste être grognon =_="
-Et... sans être indiscret, quelle est cette raison?
-Techniquement, Ryosuke est son troisième fils. Le problème, c'est que les deux précédents sont morts. Le premier à l'âge de deux semaines et l'autre, au cours d'une fausse couche après six mois de grossesse. La première fois pouvait passer même si l'expérience était très désagréable pour les parents, mais la deuxième leur a porté un sale coup qui les a refroidi pour une dizaine d'années. Ses parents commençaient à perdre espoir, mais ça s'est finalement pas trop mal passé la troisième fois...
Ca me rappelle d'ailleurs que sa mère se met dans un état pas possible sous le coup de l'émotion... aussi prompte à l'attaque qu'un dragon affamé quand elle s'y met xD
-C'est à dire?
-Eh bien... Les deux précédents souffraient d'une malformation cardiaque qui ne leur permettait pas de vivre. Ryosuke témoigne lui aussi d'une petite faiblesse de ce coté, mais rien de trop mauvais pourvu qu'il ne force pas.
Et quand on connait le bonhomme, on ne s'inquiète ab-so-lu-ment pas de ce coté là. Gros flemmard va ^^
-Vous vous écartez du sujet là...
-Oh? Et bien, comme pour la plupart des enfants un peu faibles ou trop attendus, il a été sur-couvé. Avec la plupart des conséquences que ça a d'habitude... bref, il est hyper attaché à ses parents.
-Waow... pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Z'êtes très bien informé quand même. C'est quoi votre secret?
-Pas grand chose en fait, j'étais juste en pèlerinage à Chikara pendant quelques années où j'ai pris connaissance des faits. Et puis, Ryosuke est en quelque sorte un cousin au second degré, nous partageons quelques petites choses: couleur des yeux, forme des mains, trois affinités latentes et d'autres petites broutilles héritées d'une arrière grand mère commune, affiliée aux Soma par mariage. C'est d'ailleurs elle qui a introduit le petit défaut cardiaque dans le clan.
Il parait que nos ancêtres n'en étaient pas très contents, ça leur a fait une mauvaise surprise après le mariage... enfin, ça change des clans déchirés pour histoires de dojutsu et diverses autres joyeusetés du genre ^^
-Maintenant que vous le dîtes, c'est vrai qu'il y a quelques ressemblances qui sautent aux yeux... comme les yeux d'ailleurs. Mais est ce que ça veut dire que... enfin, vous souffrez aussi de...?
-Je l'ai inclus dans les petites broutilles, en effet.
-Oh...


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Message par Haruhisa 4/1/2009, 20:17

Haruhisa enfila un tablier et posa son sac en examinant rapidement la cuisine : une salle de taille moyenne avec deux cuisinières , des grille pain à coté d'une machine à café posées sur des placards qui contenaient vraisemblablement des vivres et des ustensiles de cuisine. Dans un coin de la pièce ce trouvait un grand évier qui semblait manifestement utilisé pour faire la plonge, ce coin fut d'ailleurs rapidement investit par kaede qui commença a siffloter en disant qu'elle prendrait le relais pour la cuisine lorsque que les assiettes sales arriveraient.
Il commença à farfouiller dans les placards avec ryosuke en quête de café de tartines et autres produits courants du petit déjeuné . Haruhisa mit quelques toast à grillé en prévision et fit chauffer du café.
Les premières commandes arrivèrent avec Sôichirô qui demanda deux-œufs-au-bacon-avec-du-lard-et-des-tartines-beurrés-a-la-confiture-d'abricot-et-un café-sans-sucre. Ryo commença à faire cuire les œufs pendant qu'haruhisa prenait la commande suivante a kentaro . Haruhisa brancha le moule a gaufre en pensant a ce qu'il allait faire de la récompense s'il gagnait et soupira : il était trop gentil , sa première idée avait été d'inviter tout le monde a manger un truc mais la (maigre) récompense ne serai même pas suffisante et de toute façon kaede prendrait suffisamment de chose pour l'endetter jusqu'à la fin de ses jours par pur esprit de vengeance...
Kentaro déboula pour la quatrième fois en s'excitant et ajouta une commande supplémentaire en criant de manière hystérique de nous dépêcher.
Haruhisa forçant la cadence se tourna et contemplant kaede avachie sur une chaise devant l'évier qui regardait "ses soi-disant équipiers a la con" en baillant.

-Dis ,juste comme ça ,ça t'embêterai de me filer un coup de main ,dit rageusement haruhisa tout en mettant de nouvelles tartines a griller.

-Oui beaucoup, répondit kaede en baillant de nouveau, moi je m'occupe uniquement de la vaisselle ( du moins tant qu'il n'y en a pas).

-Tu pourrai peut être t'occuper du tas de vaisselle la-bas, s'énerva haruhisa en désignant du doigt une pile d'assiettes sales.

-heu.....non , elles étaient là avant notre arrivée....

- Et alors!?, demanda haruhisa encore plus hystérique que kentaro devant l'hallucinante mauvaise volonté de kaede .

- Ben le contrat ne stipule pas qu'on doit s'occuper de la vaisselle datant d'avant notre arrivé.

Puis voyant qu'il perdait son temps avec cette ...abrutie (restons correct, c'est quand même la nièce du kage...elle serai capable de lui faire refiler les missions les plus pourries du villages jusqu'à la fin de ses jours), il retourna travailler (es ce qu'on peut vraiment appelé ça travailler? Faire griller des tartines).
Sôichirô redéboula en trombe dans la cuisine apparemment très essoufflé (mais qu'es ce qui ce passait derrière cette porte pour le mettre dans cet état?)et demanda une corbeille de fruit frais. Et evidamment il n'y en avait pas dans la cuisine (bon dieu mais qu'es ce que j'ai fais pour mériter une mission pareil?)

-Ok bon heu....kaede tu vas faire un sot jusqu'au marché le plus proche et tu achètes des fruits,ordonna ryo d'une voix qu'il laissait entendre qu'il était aussi enthousiaste que haruhisa.

-Quels fruits , demanda avec un air exagérément bête kaede.

-Ben... des bananes , des oranges, des kiwis , des abricots... tous ce que tu trouves !!

Haruhisa se glissant jusqu'à l'oreille de ryo lui chuchota:
-C'est pas très prudent de la laisser seule avec un porte-monnaie ( niark niark ,tu as eu le mien mais tu n'auras pas celui la ...)

-Rectification ,tonna le jounin , haruhisa t'accompagne...

-Non !! pourquoi moi!! , s'écria haruhisa ne s'attendant pas a écloper de la tache, avec kaede en plus !!

-Parce que c'est toi qui a fait la remarque concernant la fiabilité de kaede !!

Au même moment haruhisa sentit une aura négative (très négative ) dans son dos et sentit ce qui devait être une poêle a frire lui cogner (violemment) l'arrière du crane.

Quelques minutes plus tard haruhisa précédé de kaede sortait par la porte de derrière, le porte -feuille en main. cheminant en direction du marché le plus proche. Kaede une fois suffisamment loin du restaurant se retourna et tendant la main dit :

-Donne le porte -feuille .

-Quoi ? Répondit son garde du corps périodique.

-Tu me donne le porte-feuille ou tu vas chialer jusqu'à la fin de tes jours ....

-Mais tu rêves la !!!

-Donne ;dit elle a nouveau toujours aussi calme.

-Non

-P'tain pourquoi c'est pas kentaro qu'il m'a collé !! au moins j'aurais juste a lui piquer l'argent et a
déguerpir !!

-Désolé pour toi mais ton mélodrame marche pas du tout alors on ferait bien d'avancer...

-Non moi je me barre, dit elle en lui tournant les talons.

-Bon comme tu veux ... au fait tu crois que les clients aime les fruits exotiques ?
Tout a coup kaede s'arrêta dans sa marche se retournant lentement elle lança a haruhisa un sourire machiavélique qui n'annonçait rien de bon et dit :

-On va tout de suite le savoir !!

Une demi heure plus tard les deux genins étaient de retour au restaurant avec une ribambelle de fruits plus bizarre les uns que les autres.

-Haaaa !!,s'exclama ryo en les voyant , mais qu'es ce que c'est que ces ....trucs ?

-Ben des fruits ...exotiques , répondit timidement haruhisa un peu embarrassé, kaede m'a dit de l'attendre hors du magasin pendant qu'elle faisait les achats....et je me suis pas méfié.....

-Bon bah c'est pas grave,et mon porte-feuille , réclama le prêtre.

-Le voilà ,dit gaiment kaede (bizarre ,c'est pas nette ça...) en lui remettant le fameux porte feuille
qui était...

-VIde !! s'exclama ryo, mais qu'es ce que vous en avez fait ? Il y avait une petite fortune dedans !!

-Ben ...ça coute cher les fruits exotique vous savez....

-Raaaaaaahhhh !!!hurla ryo apparemment a bout de nerf ( mais qu'es ce qui avait bien pu ce passer?)

Pendant ce temps les clients commençaient a s'impatienter et ryo alla aider en salle.
Kaede en profita pour fouiller dans le sac laissé dans un coin , elle avait cru le reconnaître comme étant celui de haruhisa , il s'y trouvait surement des choses intéressantes sinon chères....Haruhisa occupait ailleurs ne remarqua pas cette peste en train de fouiller son sac , trop heureux d'avoir un moment de répit. Le sac contenait plusieurs bouquins sur des sujets divers,une pomme , quelques shurikens , des parchemins explosifs, un fil de métal, une pierre a aiguiser, du matériel pour entretenir des armes , un carnet d'adresse , un agenda avec écrit sur une des page en fluo : kaede est une petite ***** visiblement datant du de leur première rencontre,plusieurs tubes contenant des poudres ou liquides étranges , un briquet style zippo avec le symbole du clan Gendo a savoir une feuille tranché en deux et un papillon , quelques joints (faut bien se détendre de temps en temps non ?)que kaede se pressa de faire glisser dans son propre sacoche et un étrange cube argenté.
-kaede , je crois que tu peux te mettre a la vaisselle ,dit haruhisa toujours le dos tourné .
-....
-kaede ?, dit le genin en se retournant inquiet par le silence de celle-ci, mais qu'es ce que tu fais ?

Il se précipita vers elle et ramassant ses affaires les remis dans sa besace

-qu'es ce que c'est ?dit kaede en désignant les tubes à essais

-T'occupe lui répondit haruhisa

-Mais c'est quoi cette poudre noir ?

-Rien, ça fait de petites explosion, c'est pratique pour exploser un cadenas sans tout casser.

-Et ça ? dit elle en désignant un autre tube .

-De l'acide fait gaffe ça dissous a peu près tout et n'importe quoi.

-Et tu transporte ça dans ton sac , t'es vraiment pas bien comme mec tu sais ....

Tout a coup une odeur de cramé vint chatouiller les narines de haruhisa qui se relevant couru jusqu'à la cuisinière en criant :

-mon bacon !!

Kaede profitant de l'inattention de haruhisa commença a examiner le mystérieux cube argenté : il avait la taille d'un rubixcube (jeu que kaede détestait contrairement a sa sœur et qu'elle désintégrait a la moindre occasion)et était parfaitement lisse et...kaede avait l'impression que ce truc absorbé son chakra ....
Tout a coup un sifflement aigu se fit entendre au moment ou ryo rentra dans la cuisine une onde de choc traversa la pièce et les deux genins furent projeté avec tous ce qui n'était pas solidement accroché ainsi que la bonne moitié des contenus des placards vers de mur le plus proche. Ryo qui miraculeusement n'avait pas était emporté (ou était vraiment très fort) péta un câble et commença a baver de rage:

-rahhhhhhhhhhh !!!!!

-kaede !!! hurlai haruhisa en se retournant.

-C'est toi a transporter des trucs aussi dangereux !! répliqua t'elle avec colère.

Kentaro vint aider les deux genins sous les ordres du jounin ,qui semblé avoir retrouvé son calme, a ranger le bordel innommable qu'était la cuisine.
Un minimum d'ordre étant revenu, la cuisine récupéra son rôle premier ( savoir d'endroit de préparation de nourriture) jusqu'à ce qu'ils aperçurent que ......l'onde de choc avaient grillé les circuits électroniques de tous les robots ménagers : grille-pain, mixeur, presseur, machine a café, friteuse (pas très utile au petit déjeuné ,mais qui sait après ?) et...les plaques-chauffantes-électriques-nouvellement -changés !!
On étendit derrière les genins la voix défaillante de ryo demandant :

-y t il un utilisateur de katon parmi vous ? Alors que les clients commençaient a s'impatienter....
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Message par Kentaro 25/1/2009, 15:57

« Finalement, on ne s’en est pas trop mal tiré, souffla Sôichiro, alors que le dernier client quittait les lieux.
_ ça se voit que c’est pas toi qui as du aller nettoyer le bordel en cuisine, releva Kentaro.
_ Normal : j’étais occupé avec des clients, moi !
_ Parce que moi non, peut-être ?!
_ Oh, hé, t’en avais quand même vachement moins, hein… Au fait, il s’était passé quoi, en cuisine ? S’enquit Sô, faisant référence à la détonation qui avait subitement retentit.
_ Y’avait Kaede, c’te question, maugréa le jeune médecin.
_ Elle a fouiné dans mon sac et… Commença Haruhisa.
_ Et cet empaffé m’a laissé joué avec son rubixcube explosif ! S’indigna la nièce du Kage.
_ Mais t’avais pas a fouillé dans mon sac !
_ Mais il traînait par terre !
_ Bon, les gam… - Ryosuke s’avisa alors que Sô et Kentaro avait au moins son âge, si ce n’est plus - ...genins, on se calme. Je crois qu’il est temps de se faire un petit débriefing et de tirer des enseignements de nos erreurs de ce matin si on ne veut pas gaffer ce midi. Je vous rappelle que ce midi, il n’est pas impossible que quelques grandes pontes radinent s’empiffrer à l’œil au frais du QG, alors ça ne serait pas plus mal s’ils ne trouvaient rien à redire à notre service.
_ M’en fiche, s’ils gueulent, j’dirai à tonton de les sacquer.
_ Sôichiro, Kentaro, comment ça s’est passé en salle ?
_ Nickel, j’ai battu Kentaro d’au moins le double de clients !
_ Tu as battu… J’ai loupé quelque chose, là… Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
_ Ben afin de vous faciliter la tâche pour ce qui est de choisir qui sera le meilleur genin de la mission, on a eu l’idée…
_ J’AI eu l’idée !
_ … On a eu l’idée de faire une compétition pour savoir qui s’occuperait du plus de client. Et j’ai largement plus du double de Kentaro.
_ Foutu déplacement rapide… ça devrait être interdit, tiens…
_ Hé mais c’est pas juste, ça ! Nous, on est coincé en cuisine ! On peut pas participer au concours, s’insurgea Haruhisa.
_ Je commence à comprendre pourquoi ça merdait en salle… Alors… Je ne sais pas ce qui vous a pris de faire ce concours, mais de toute façon, je suis seul juge de qui aura la prime. Et ça sera moi. Donc vous oubliez ce petit jeu tout de suite et ce midi…
_ Et pourquoi on échangerai pas les places, pour ce midi ? Demande Haruhisa. Puisqu’on est là pour le week-end, autant tester différentes combinaisons jusqu’à ce qu’on trouve la bonne. J’veux participer au concours, moi aussi !
_ On se débrouille très bien, en salle ! Marmonna Kentaro.
_ C’est sûr : la moitié des clients qui râle parce que le service est trop long pendant que la moitié des serveurs se tournent les pouces soi-disant que ce n’est pas leurs clients, résuma Ryosuke.
_ Ben j’allais pas piquer ceux de Sôichiro, ç’aurait pas été fair-play.
_ Hé bien justement : Sôichiro se débrouille très bien en salle, il y reste. Toi, tu passes en cuisine.
_ Quoi ?!
_ Et chez nous, qui passe en salle, demanda Kaede.
_ Difficile à dire… Vu que vous êtes deux calamités en cuisine…
_ Je tiens à faire remarquer que je m’occupe très bien de la plonge, souligna innocemment la nièce du Kage.
_ Bizarre, je ne t’ai pas vu toucher à une seule assiette sale… Fit remarquer Haruhisa.
_ Et alors ? Il en reste peut-être en cuisine ? Non ? Ben voilà, je m’occupe nickel de ma part du boulot, CQFD.
_ Mais ça veut rien dire : c’est juste qu’elles ont été pulvérisées par le cube !
_ TON cube, hein, j’rappelle…
_ De toute façon, ça ne me dit rien de laisser Kaede s’occuper des clients en salle, décida le junin, donc… Haruhisa, tu passes en salle pour ce midi, avec Sôichiro et pas de concours stupide, hein... Kaede, tu continues à la plonge et Kentaro, tu m’aideras à préparer la tambouille, compris ?
_ J’croyais que j’avais une dispense pour pas bosser avec Kaede ?
_ On s’en fiche : tu bosseras avec moi, pas avec Kaede.
_ C’est joué sur les mots, ça…
_ Normal, je suis la fourberie incarnée… » 

Ryosuke laissa donc à Sôichiro et Haruhisa le soin de faire un brin de nettoyage dans la salle, avant de revenir prestement en cuisine avant que le duo Kaede/Kentaro ne puisse s’échauffer. Il revînt juste à temps pour empêcher la nièce du kage de se faire la belle par la fenêtre (« Un temps super comme celui-là, ça serait bête de le gâcher en restant cloîtrer ici, non ? »), pendant que Kentaro contemplait l’étendue des dégâts de l’incident du matin.

« C’est moi ou plus aucun appareil électrique ne fonctionne ?
_ C’est toi, tu me portes la poisse !
_ Effectivement, opina Ryosuke, c’est pour ça que j’ai du boulot pour vous deux.
_ ça va être quoi ?
_ Vous me prenez les menus et vous rayez proprement tous ce qu’on peut plus faire.
_ Fastoche ! Déclara Kentaro.
_ Nan, vous ne rayez pas tout !
_ Pfff… On laisse quoi, alors ?
_ Ben les crudités, les fruits de mers, les grillades, j’ai installé un barbecue sur la terrasse… Les glaces, les…
_ La chambre froide fonctionne toujours ? s’enquit Kaede
_ Aïe… J’vais jeter un coup d’œil. Commencez le boulot. »

Le junin les quitta pour allez jeter un coup d’œil à la chambre froide et, après un immense effort de leur part pour résister à la tentation de l’enfermer dedans, les genins commencèrent leur long et fastueux travail.

« Et les soupes ? On les y laisse, les soupes ? Demanda Kaede.
_ Ben s’il peut faire un barbecue, doit bien y’avoir la place pour un feu conventionnel, donc ouais, on doit pouvoir faire bouillir de l’eau.
_ T’aurais quand même pu me le dire avant !
_ Tu les as déjà rayées ?
_ J’ai pas dit ça.
_ C’est quoi l’intérêt de poser des questions si t’as déjà choisi la réponse ?
_ J’t’en pose des questions, moi ?!
_ Ben…
_ Allez, zou, j’ai fini çui-ci, au suivant.
_ Hé, le mets pas sur ma pile si tu l’as foiré !
_ Ho, allez, tu vas pas me faire tout un plat pour quelques traits mal placés ! Le travail d’équipe, ça te dit quelque chose ?
_ C’est sûrement ce qui m’empêche de t’étrangler sur le champs…
_ Alors, pas de soucis ? S’enquit le junin de retour de son inspection.
_ Non, non, ça va, répondit le jeune médecin.
_ Pas du tout ! Kentaro fait n’importe quoi pour finir plus vite, z’avez qu’à vérifier ! Tout ça pour emporter le titre de genin le plus efficace de la mission ! Franchement Kentaro, tu me déçois beaucoup !
_ De quoi ?! Non mais… »

Avant que Kentaro ne put s’énerver davantage, Ryo avait déjà saisi le menu sur le dessus de la pile et vaguement parcouru en diagonale.

« Kentaro, j’avais dit de ne pas tout rayer !
_ Mais c’est pas moi !
_ Ho l’autre, hé ! Dis que c’est ma faute, tant que tu y es ! Que tu triches pour obtenir la prime, passe encore, mais je te permet pas d’essayer de ruiner mes efforts alors que je fais de mon mieux! S’indigna ingénument Kaede.
_ J’vais t’tuer !
_ Bon, Kaede, tu termines le tas toute seule.
_ Quoi ?!
_ Je ne peux visiblement pas faire confiance à Kentaro, et puis j’ai besoin de bras pour m’aider à faire quelques courses : la chambre froide avait disjoncté, elle fonctionne toujours mais y’a pas mal de trucs à remplacer. On a encore une bonne heure et demie devant nous, donc ça nous laisse le temps d’aller faire quelques emplettes. Et au frais du Qg, cette fois-ci…
_ Mais en fait… Tenta d’expliquer la demoiselle.
_ On sera vite revenu, pas de gaffe, hein ? »

Le junin et le genin sortirent prestement, direction les commerces de Mahou. Pour soixante minutes très intense de marchandages endiablés, de montagnes de colis à porter, (« Et pourquoi c’est moi qui devrait tout porter ? » « Question de carrure, je suis trop frêle pour porter tout ça… » « Ben voyons… »), de courses en tout sens, (« On va prendre un raccourci ! » « Mais attends, j’sais pas marcher au mur, moi ! » « *Gros soupir désabusé* »), et de factures à justifier au QG, ( « Kentaro, quand est-ce qu’on acheté des laxatifs ? » « Ohh, regarde cette belle peinture sur le mur ! » « Change pas de conversation, tu veux… » ). Finalement, le duo essoufflé et chargé à ras bord de denrées en tout genre parvint enfin à rallier le restaurant… Pour y être accueilli par un Haruhisa visiblement affolé.

« Vous tombez bien ! Y’a deux types louches qui viennent de se présenter !
_ Louche dans quel genre ?
_ Genre fonctionnaire de la DSV, les éclaira Sôichiro. Ils vérifient que tout est en ordre niveau hygiène alimentaire…
_ Mais qu’est-ce qu’ils fichent là ? S’étonna Ryo, Le propriétaire n’est même pas là !
_ Ils disent qu’ils ont reçu une déposition anonyme qui les a alerté, donc ils ont rappliqué aussi sec.
_ Bon, bon, bon… Pas de panique, au pire, je les leurre à grands coups de Genjutsu, ils n’y verront que du feu.
_ C’est vil…
_ Merci, je sais… Ils sont où ?
_ Déjà en train d’inspecter la cuisine.
_ Quoi ? Vous les avez laissé seuls avec Kaede ? S’inquiéta le Junin.
_ Kaede ? Elle n’était pas partie avec vous ? S’étonna Haruhisa.
_ Je parie que leur déposition anonyme doit être albinos et de la famille du Kage… Murmura Kentaro.
_ Et toi, tu vas te prendre un bon coup de pied anonyme dans le derrière si tu continues à dire des conneries !
_ Kaede ? T’étais passée où ?
_ C’est pas tes oignons !
_ Je suis junin, je te rappelle.
_ Et moi, la nièce du Kage !
_ Bon, pas de panique, je nous débarrasse d’eux en deux temps trois mouvements et on sera près pour accueillir les clients de ce midi… »
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Message par Ryosuke 8/2/2009, 22:40

Ok, ok. Garde la tête froide et concentre toi Ryosuke, sinon ça ne pourra qu'empirer. Va falloir bien embobiner les autres importuns et retourner coordonner comme on peut les autres uluberlus d'opérette histoire de limiter la casse. Pour ce que ça me change... tout d'abord, les deux fouineurs.

-C'est vous le gérant de cet endroit?
-Par intérim pour deux jours, si on veut... mais je pense qu'on maîtrise relativement bien la situation. Quelque chose ne va pas?
-Bonne question, répondit son collègue, c'est justement pour nous en rendre compte que nous sommes ici. De ce qu'on a déjà inspecté de la cuisine, eh bien...


Chouette, ils avaient commencé sans moi. La cuisine... entre Kaede qui grappillait les brioches et le fana des coupes coupes qui laissait des épluchures partout, bonjour l'hygiène. Oh, mais j'oubliais le plus important... on a carrément eu une explosion dans cette salle, non?

-Oui?
-... je dois avouer n'avoir jamais vu un établissement aussi bien entretenu. Par contre, je me demande si vous avez suffisamment d'équipement pour répondre à une demande suffisante...
-Ah, ça... nous avons eu un petit problème avec l'électricité, et la plupart des appareils n'ont pas apprécié. Nous avons donc dû faire de la place et remodeler la carte en conséquence.


Ben ils n'étaient pas si désespérants finalement ces genin. Pour un peu, j'aurais presque eu envie de céder la prime à Kentaro pour avoir impeccablement nettoyé la cuisine, peut être à cause d'une conscience l'obligeant à faire de son mieux pour le bien être de ses clients. Ca serait bête qu'ils nous fassent une intoxication alimentaire. Quoi qu'il en soit, c'était du bon. Mais le bulldog d'en face ne voyait pas la chose ainsi.

-Vous dîtes que les équipements vous ont lâché?
-Euh... très brièvement, oui.
-Chambre froide aussi?
-N'en effet... ça pose un problème?
-Et comment! Vous connaissez la chaîne du froid, non?
-On a déjà remplacé ce qui avait été endommagé.
-Seulement ce qui avait été endommagé? Mais tout est endommagé dans cette situation!
-Oui, oui... mais on a utilisé immédiatement certaines denrées pour la consommation. Donc tout a été écoulé
, mentais-je allègrement.

Ils insistèrent pour vérifier, et avaient d'ailleurs raison. Manque de bol, ils ne trouvèrent pas grand chose à redire car je leur demandais des conseils au fur et à mesure de leurs investigations, tout en usant de mes artifices pour les appliquer directement. Par contre, ils se mirent à hausser le ton lorsque vint l'inspection des autres équipement. Notre petite visite nous permit de tomber dans une petite remise comprenant suffisamment d'assiettes pour assurer le service. Un peu voir beaucoup trop poussiéreuses, mais qu'importe. Finalement, on parvient à s'en débarrasser, tant bien que mal.

-Haruhisa, raccompagne les jusqu'à la sortie, veux-tu?
-Ok.
-Voilà qui est fait. Maintenant, on s'occupe de la suite... Kentaro, tu te charges de la plonge.
-Chouette!
, marmonna l'ex-plongeuse.
-Hein? Nan mais... Nan mais...
-Je sais bien que c'est totalement injuste, mais t'es le seul sur qui je peux avoir confiance pour éliminer toutes les bactéries, microbes et autres bacilles toxiques de la surface de ces assiettes.
-T'essayes de me prendre par les sentiments là?
-Oui.
-N'empêche qu'il a raison, Kentaro est une vraie petite fée du logis... il fait même la couture,
lança l'albinos telle un serpent crachant son venin.
-C'est ta bouche que je vais coudre à ce rythme...
-Kaede, j'ai aussi quelque chose pour toi
, rajoutai-je alors qu'elle tentait déjà de s'esquiver. Pour expliquer nos soucis, j'ai dû dire aux deux hygiénistes que des problèmes d'électricités avaient eu lieu dans tout le quartier, pas juste nous.
-Et... donc?
-C'est simple, il veut que t'ailles faire ce que tu fais de mieux: emmerder le monde et tout démolir
, intervint le plongeur qui commençait tout doucement à s'affairer.
-Plutôt du sabotage discret, mais c'est dans l'idée... corrigeai-je rapidement.
-C'est une tâche délicate... j'aurais droit à la récompense pour ça?
-Hum... peut être
, lâchais-je avec hésitation.

Une réponse qui ne voulait rien dire, mais que Kentaro n'apprécia pas. Il n'eut cependant pas le temps de grommeler que déjà Haruhisa revenait en courant, suivit de très près par des cris provenant du restaurant. Vu la tête qu'il faisait, quelque chose de grave se passait. Encore...

-Moui?
-Venez vite tous, Soïchiro est en train de mourir!


Guh? Un mort sous ma responsabilité? De mieux en mieux... j'essayais d'en apprendre plus d'Haru, mais il se révéla bien vite trop paniqué pour répondre. De nombreux toussotements se firent entendre puis Soïchiro entra, bien vivant mais un peu pâle... non, pas pâle: violet. Son visage s'était empourpré et prenait par endroit de délicates nuances bleutées. Il toussait beaucoup et semblait avoir du mal à respirer.

-D'accord... toi, il t'es arrivé quoi?
-Aucune....... idée! Juste pioché dans un.....


Nouvelle crise de toussotement, dont je profitais pour le faire s'assoir sur une chaise. Ca s'annonçait mal.

-Kentaro, je sais pas comment tu vas faire, mais tu vas m'aider à ramener un médecin en vitesse...
-Pas compliqué, je suis médecin.
-Oh...


Il s'occupa aussitôt de notre moribond, l'oscultant en vitesse pour déterminer le mal. Sans succès immédiat apparemment, mais il parvint à calmer la crise de toux de son patient, qui préférait tout de même se taire de peur qu'elle reparte. Le coupable fut néanmoins dénoncé par Soïchiro qui, à l'aide de force mîmes, nous permit de comprendre.

-C'est l'étagère? Non... la pile d'assiettes? A gauche de la pile? Dans ce cas c'est Haruhisa? Nan, ça peut pas être lui...
-Le panier?
tenta Haruhisa. Tiens, y'a des fourmis dans la cuisine... c'est elles qui t'ont mordu?
-Attend, il a réagit favorablement. Le panier? Dans ce cas, les fruits?
déduisis-je.
-Mmmmh!!
-Bon, bah finalement on l'a notre intoxication alimentaire... conclut le médecin.
-Ces fruits... vous avez acheté quoi d'ailleurs?
-Ben des fruits exotiques... enfin, c'est ce qu'a dit Kaede.
-Kentaro, tu peux faire quelque chose maintenant comme un jutsu de soin ou faut l'emmener à l'hôpital?
-J'ai largement mieux que ces blagues
, répondit-il en sortant... un bon paquet d'aiguilles.
-Acupuncture? Ca m'a l'air douteux, t'es sûr de ce que tu fais? rajoutais-je avant qu'il ne me lance un regard outré. Pas besoin de me regarder comme ça, on te fait confiance.
-Euh... Ryo?
commença timidement un Haruhisa encore un peu secoué.
-Tsss... quoi encore?
-Les fruits, on les a servit aux clients, non?


Y'a des moments où vous avez l'impression que votre estomac se transforme en plomb et retombe lourdement sur vos entrailles. Ces derniers temps, ça devenait une seconde nature, mais c'était toujours aussi agréable. Pas de temps à perdre...

-Ok, je m'en charge. Vas reprendre les plats à base de fruits, vérifie si on y a déjà touché et qui est susceptible d'aller à l'hôpital. Laisse moi trente secondes les temps de trouver une idée, et j'arrive.

Le genin s'exécuta aussitôt, comprenant que la santé (et peut être la vie, qui sait d'où sortaient ces fruits?) des clients était en jeu. Heureusement, le spectacle fourni par Soïchiro avait détourné l'attention des gens de leur assiette pour alimenter les ragots, et certains en avaient même perdu l'appétit. Beaucoup de monde était là, pratiquement tous membres de la populace du QG. Hey, même Lirao Kazama, patronne de l'académie et conseillère directe du kage était là. Forcément, la présence de quelqu'un de si haut gradé dans ce modeste et très vulnérable établissement m'a inspiré.
Les protestations des clients qui se voyaient retirer leurs appétissants desserts retombèrent dès que celui qu'ils avaient identifié comme le patron entra dans la salle, avec l'allure de quelqu'un qui s'apprêtait à faire une déclaration compromettante.

-Calmez vous, et écoutez moi: je crois que la situation est grave. Il semblerait que quelqu'un ait tenté de tous vous empoisonner par l'intermédiaire de ce restaurant. Il m'a semblé remarquer quelques traces d'effraction, et l'incident précédent me force à prendre des précautions: j'espère que vous nous pardonnerez une interruption aussi brusque de votre repas. Bien sûr, toute aide du QG serait la bienvenue pour tirer cette affaire au clair...


Ces derniers mots firent des merveilles: moins d'une vingtaine de minutes plus tard, une équipe de spécialistes de la police scientifique retournait de fond en comble la cuisine et nos stocks, l'ennemi public numéro un, soit les Fruits de la Mort, ayant déjà été mit sous barreaux.

Un peu à l'écart, Haruhisa et moi observions la scène comme si elle nous était totalement indifférente. Kentaro se serait bien mêlé à nous, mais les policiers avaient eu la délicatesse de ne monopoliser ses assiettes finalement non empoisonnées qu'un trop court instant.

-C'était pas un peu... gros, comme mensonge?
-Plus c'est gros, plus ils avalent. J'espère juste que ces fruits sont suffisamment malsains pour que je n'ai pas à verser moi même du poison dans une marmite.
-Vous feriez ça?
-Non, je n'aurais même pas à le faire: on les a redirigé vers le vendeur de ces fruits. Il va monopoliser leur attention, subir une petite enquète qui validera notre histoire. Bon, c'est pas tout mais la vaisselle ne va pas se faire seule: vas remplacer Keitaro le temps qu'il remette notre malade sur pied.




Eh beh, ça faisait pas mal de trucs en une journée. Risquait d'y avoir pas mal de grabuge et j''allais devoir sauver ma pomme avant qu'il ne soit trop tard. C'est quand même dommage... je n'avais pas envisagé d'en arriver à ces extrémités, mais va falloir s'y résoudre: les collègues du QG avaient raison. Reste à exécuter leur petit plan pour pas que toute cette histoire me retombe dessus. Déjà assez d'ennuis avec l'administration sans qu'on m'en rajoute. Ce qui me poussa à harponner Kaede dès qu'elle reparu, sans même que ne me vienne l'idée de lui demander un compte-rendu. C'était certainement mieux comme ça d'ailleurs.

-Kaede, tu veux bien approcher?
-C'est pour quoi?
se méfia la jeune fille.
-Si je dis... marquer des points pour la prime?

Bizarre, la Kaede morne qui répugnait à toute tâche était maintenant debout pile en face de moi et prête à s'affairer... ou tout du moins à écouter les instructions et faire semblant de les suivre.

-Alors?
-Euh... ouais. Vu qu'on est en temps mort, tu veux bien faire circuler ça aux autres membres de l'équipe? Faut qu'ils signent dans l'encadré, en bas à gauche.
-Sans problème
, répondit-elle soulagée de se voir confier un truc absolument pas fatiguant. C'est pour quoi faire ce document? ajouta-t'elle en le parcourant rapidement.
-Fiche de présence. Inhabituel pour une mission, mais de ce qu'on m'a dit vous partagez un passif plutôt conséquent...
-Moi c'est juste à cause de Keitaro et Haruhisa quand on a chassé le furet, sinon chuis irréprochable.
-Ca me concerne pas, je fais juste ce qu'on m'a dit.
Donc le QG veut avoir une trace écrite de votre présence ici.


Elle fila, emmenant avec elle la décharge de responsabilité dissimulée sous plusieurs couches de genjutsu. L'idée n'était pas de moi, c'était un vieux truc qui se transmettait depuis de nombreuses générations entre junin un peu fourbes. Mais tant que ça marchait, on n'allait pas se plaindre.
Bon, maintenant faisons les comptes... le budget alloué pour la mission avait été explosé, et cela sans même prendre en compte ce qu'allaient nous cracher ces serpents d'enquêteurs sanitaires ainsi que les réclamations du propriétaire. L'un des genin avait été empoisonné -du moins c'était la version officielle- et on avait flingué la réputation de ce restaurant.

Tout du moins était-ce que nous pensions. L'avenir allait nous prouver le contraire: l'incident avait en fait fourni un magnifique coup de pub et une heure plus tard, après que les enquêteurs nous aient permit de reprendre le service, une foule de curieux et de trompe-la-mort s'ajoutaient aux employés du QG qui s'étaient arrangés pour que leur point de chute favori ne soit pas fermé pour l'enquête. Kentaro devait se mordre les doigts d'avoir soigné son rival, qui lui était certainement reconnaissant de l'avoir soigné si habilement. Ou pas: dans tous les cas, Haruhisa avait toutes les peines du monde à grappiller les quelques clients que Soïchiro ne harponnait pas.

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Message par Tyrande 21/2/2009, 03:35

Un an que le Mahou touristique ne m'avait pas revu, j'étais renseignée "en mission à Chikara" dans les documents administratifs et pourtant j'étais dans Mahou depuis longtemps déjà, je n'aurais pas su dire combien de temps. J'avais perdu toute notion de temps, ce monde d' "en dessous" m'avait choquée au plus haut point: ceux que l'on appelait bandits, sans fois ni lois, étaient en fait au moins aussi humains que nous en surface, peut être même plus, ils semblaient se respecter les uns les autres à un point troublant...

J'avais tout fait au long du temps passé parmi eux pour ne me faire aucune relation, même amicale, je voulais juste avoir des informations, informations que j'ai réussi à réunir aujourd'hui. J'ai tout noté dans un carnet pour ne rien perdre:



Ce carnet est destiné à l'organisation KnA (Kodomo no Asu). Si vous n'en faites pas partie, veuillez brûler ce carnet immédiatement, vous serez traqué dans le cas contraire car un sceau vient de vous scanner. Si vous faites partie de KnA, la suite ne vous concerne que si vous êtes la maîtresse de l'organisation en personne, dans le cas contraire, remettez lui en mains propre sans trahir la confiance qui vous est accordée ou vous serez également traqué.


Malgré toutes mes recherches, je ne suis pas parvenue à obtenir plus d'informations. J'en suis désolée.
Keishin Korove se distingua plus pour ses qualités de diplomates que pour ses prouesses martiales, ce qui ne l’empêcha pas d’atteindre le grade Juunin.
Il serait un véritable maître des techniques de flammes ainsi que de quelques techniques secretes.

Très jeune, Hirako Uemastsu fut étiqueté « génie », appellation dont il n’a jamais vraiment voulu. En effet il grandit dans un milieu modeste et fut le premier de sa famille a développer des talents de ninjas, qui plus est des talents inouis. Il passa le cycle académique en très peu de temps, ayant formidablement assimilé tout le savoir transmis. En vertu de ca, il fut entrainé par des Juunins qui détectèrent son savoir (l’un d’eux et le plus notable à l’époque fut l’actuel Kage) et lui permirent de maitriser son affinité Kinton et de développer de redoutables genjutsus. Seuls sont nom et son histoire semblent connus je ne sais pas ce qu'il est devenu aujourd'hui.

Fubuki Soma est cardiaque et ne sait pas se servir du taijutsu à cause de cela. Il mise tout sur un ninjutsu principalement défensif dont une affinité doton de catégorie diamant (matéralisé), une affinité suiton de très bon niveau et une affinité futon de bon niveau même s'il n'en serait qu'au début. On dit de lui qu'en combat il ne bougerait même pas, pas même les mains pour les symboles. Il ne ferait que se protéger avec un niveau de défense exceptionnel et des tentatives d'emprisonnement de sa cible avec quelques jutsus permettant entre autre de piéger dans la roche ou dans une sphère aqueuse. Il peut faire tomber la pluie s'il y a des nuages afin de s'alimenter en suiton et il se défend quand même pas mal en gen. Il est le conseiller du kage, il était junin mais a tout arrêté depuis trois ou quatre ans pour s'intéresser à son clan.
Avant d'arrêter, Fubuki Soma s'était, semble-t'il, spécialisé dans les missions de diplomatie car il répugnerait à user de violence.

Lirao Kazama est uniquement présente au conseil au vu de son sérieux, de son coté intègre et dévoué et de son intelligence (et de son ambition), elle ne s’est jamais démarquée par ses aptitudes martiales.

Yagami Mitsumita est absolument inconnu, tout ce que je peux dire sur lui est qu'il est chef de la police Mahousienne.

Nobunaga Nagotory est agé de septante cinq ans (ou soixante quinze) et est un civil. Il est le doyen du conseil, reconnu pour ses talents d'orateur, d'historien et de stratège. En effet, durant la seconde guerre, il travaillait en étroite collaboration avec l'actuel Kage Hakodate et a deux, ils remportèrent de nombreuses batailles, et il a une part non négligeable dans l'anéantissement de Korei. Sa sagesse et son savoir sont donc impressionnants, renforcés par le fait qu'il est actuellement le maitre archiviste de la Bibliothèque de Mahou, ayant accès a tous les documents, livres et parchemins (dont il a écrit une part importante). Toutefois, il est connu pour être l'une des personnes les plus conservatrices et radical du village et met pour cette raison de nombreux bâtons dans les roues de son collègue Korove. Il semble encore être hanté par le spectre de la guerre et des massacres, dont beaucoup se sont séparés depuis les sanglants affrontements de sa seconde guerre, et souhaite donc reprendre la guerre contre Chikara et Gensou, afin de les ecraser et de dominer Yuukan. Et malheureusement, il est soutenu par une partie de la population nostalgique ou belliqueuse, désirant assouvir une soif de sang. Il est donc, en plus de conseiller, chef d'un parti extremiste comptant un nombre non negligeable d'adhérents.
Je suppose que son statut de civil a rendu les informations plus facile à filtrer.


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Message par Tyrande 21/2/2009, 03:36

Partie concernant la pègre à présent.

Le second Kage de Mahou, apres le trouble generé par la premiere guerre entre Shinobis, décida de créer un nouveau quartier, non loin du coeur du village. Au départ, cette zone était sensée etre la partie touristique et attractive de la ville, pleine de jeux pour enfants, de places de détente et d'aires de loisirs, afin d'apaiser la population. Mais attirée par les nombreux bars, les casinos et le fait que le quartier soit situé légèrement a l'écart du reste de la ville, progressivement des individus louches s'y intéressèrent. Progressivement, par la corruption, le chantage, la délation et la force, ils se sont appropriés le quartier et desormais il forme une communauté a part, "une ville dans la ville", ravitaillée par les vols, les arrivages clandestins, les rancons et les taxes.

Desormais durablement et solidement installée dans ce qu'ils appellent "la sous-ville", la Mafia Mahousarde reste une énigme insoluble pour les autorités qui sont incapables de mettre la main sur des chefs hypothétiques. Visiblement, selon les enquêteurs, personne ne dirige d'une main de fer tout le réseau de l'ombre dans le village du ninjutsu. Il semblerait que chaque secteur d'activité soit controlé par un ensemble d'hommes et de femmes influents, mais que ceux ci auraient tout de meme des liens avec les autres chefs, si bien que "la crème du crime" a Mahou forme un maillage distendu, dans lequel les autorités passent-bien malgré eux- a travers.

Ceci constitue l'histoire de la pègre Mahousarde ainsi que les ragots concernant l'intraçabilité des dirigeants.


Pourtant, bien que les suppositions des enquêteurs se soient révélées plutôt justes, il semblerait qu'il y ait une femme pour fédérer tous ces criminels. Une femme d'un certain age, ayant trempée dans un nombre incommensurable d'affaires louches et ayant ainsi gagnée la confiance de ses pairs par sa grande expérience et son air affable qui en a trompée plus d'un. Experte en poisons et en stupéfiants (qu'elle distille en de savoureux bonbons qu'elle offre aux insouciants enfants dans les parcs ), Megumi-Sama (de l'unique appellation trouvée) est une forte personnalité a Mahou en réalité extrêmement méfiante, susceptible et sans scrupules. Et elle influencerait plus ou moins les actions des chefs des divers secteurs illégaux..


En espérant Siddharta Sama que ce travail vous satisfera.

Tyrande.


J'avais en effet placé là deux sceaux que j'avais recopier d'un livre apprenant à faire des sceaux, ils me permettraient de savoir qui le lirait et garderait ensuite la position précise de cet individu. Malgré toute cette compassion qui m'entourait depuis mon arrivée ici, je ressentais au fond de moi un manque énorme. Ryo était loin de moi depuis bien trop longtemps et rien de ce que je faisais ne m'avait encore permis de me rapprocher de lui. Avant de voir pour contacter un membre de Kna, j'allais aller le revoir...

Je marchais dans les ruelles de la villes, me dirigeant vers le domaine des Soma avec une boule dans le ventre. J'avais dégoter des informations qui permettraient à toute personne mal intentionnée de tuer les membres les plus éminents de Mahou, dont un Soma. Oserais je me présente à eux avec ce carnet dans ma poche?

Bien vite la réponse se présenta comme évidente, non, jamais je n'oserais les regarder en face en ayant sur moi un objet aussi compromettant. Aussi rajoutais-je quelques lignes à la fin du carnet...


PS: Je demande à ne plus avoir à faire de mission dont les éléments peuvent nuire à mes amis et mon village. Je voudrais faire des missions dont je puisse être fière afin de montrer à mon Ryosuke que je suis une vraie ninja.

Donc c'était décidé, je retournais dans les quartiers dit "louches" de Mahou. J'accostais un homme qui avait vraiment l'air étrange et lui demandais de se promener dans Mahou en répétant constamment "KnA" et en donnant rendez vous à toute personne lui demandant pourquoi il répète cela devant tout le monde.

Je dus attendre une semaine avant d'avoir un rendez vous. L'homme ayant interpellé mon "employé" lui avait intimer de se taire, lui avait dit que ce n'était pas des choses à dire à tout le monde. J'allais donc au rendez vous, cela avait été fixé dans le bar le plus mal famé de cette ville.

L'homme qui se présenta à moi était un véritable géant qui devait facilement faire ses deux mètres. Blond, l'homme est habillé tout en noir et cache une partie de son visage avec une écharpe.


- C'est toi qui a demandé à ce mec de parcourir la ville en disant KnA?
- En effet.
- Et pourquoi tu as fait cela?
- D'abord tu va me dire qui tu es pour KnA et bien sur, me prouver ton identité et tes dires.
- Tu es qui pour...
- Je suis en mission pour KnA et je n'ai d'ordre à recevoir que de personnes me prouvant qu'ils sont plus hauts que moi dans la hierarchie.
- ... Bien, je suis Chihousou, membre de KnA s'occupant des informations. Me répondit-il enfin après s'être assuré que seule moi pouvait l'entendre.

Il me montra un document signé de la main de Siddharta Sama lui octroyant une place de "secrétaire dans l'association KnA". Association sensée consister en différentes activités à but non lucratif. Il était donc probablement en mission également, en tout cas son document m'avait prouvé qu'il était des notres. aussi lui confiais je le carnet, non sans l'avoir mis en garde:

- Si tu tiens à la vie, tu remettras ce carnet sans le lire à Siddharta Sama. Prend bien garde à ne pas tenter de me désobéir, car j'en saurai alors instantanément plus sur toi que tu ne pourrais le savoir toi même.
- Nous sommes dans le même camp je te signale.
- Mais ces informations sont suffisamment importante pour que je me permette de prendre mes précautions.

Nous avons encore discuter un moment avant de nous séparer en ayant chacun fait la promesse de ne pas trahir l'autre. Soulagée du poids de ce carnet, je m'en allais vers chez Ryo...

Je portais toujours la tenue que je portais à l'examen chuunin, mais je m'étais calmée au contact de ces gens qui étaient dans l'illégalité mais qui étaient pourtant si sympathiques.

J'arrivais au domaine Soma, j'entrai par habitude mais les "moines" me regardaient bizarrement. Je savais qu'ils ne m'avaient jamais vraiment acceptée mais là, c'était assez étrange et dérangeant. Après cette révélation, j'ai trouvé Ryo qui s'est empressé de me faire sortir du domaine pour discuter dehors, dans le village. Il avait fait une drôle de tête aussi mais nos retrouvailles se passèrent assez bien, il sembla oublier de me faire la remarque qu'il avait eu à la bouche en me voyant. La journée se passa sans incident, nous parlâmes de tout et de rien mais il ne me parla pas de mes parents, tout allait bien donc, j'étais heureuse près de Ryo.

Puis vient le moment de rentrer dormir, j'avais trimballé Ryo partout et il m'avait suivit sans trop râler, juste comme d'habitude. En arrivant au domaine, il m'en interdit l'accès et revint cinq minutes plus tard avec des "vêtements appropriés pour entrer dans le domaine". C'était bon, j'avais compris pourquoi tous ces regards, mais il aurait pu me le dire plus tôt j'aurais pas du me trimballer avec ce kimono-bure. Nous partîmes nous coucher rapidement, j'avais montré de la nervosité toute la journée, à cause de ce secret que je cachais au fond de moi et qui ne ressortirait jamais. Du moins, je l'espérais...


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Mahou Gakure [RP] - Page 6 Empty La bonne ; la brute est (en faite) le truand

Message par Invité 24/2/2009, 01:18

Chaleur pas trop étouffante, une légère brise parcourant la ville.. Encore une belle journée en perspective. Mais qui dit belle journée dit flânerie. Mayuu n’était pas le genre de kunoichi a travailler durement pour égaler le niveau des garçons en combat, tout ce qui l’intéressait dans la vie était la vie en elle-même. La beauté du paysage, le léger souffle du vent balayant ses cheveux durant ses longues balades à travers la ville.. A quoi bon se démener pour devenir un soldat surpuissant, si ce n’est pour trouver la mort plus rapidement au cours d’une mission encore plus périlleuse que les précédentes.

C’est donc en chantonnant que notre jeune médecin sorti de chez elle, répétant une fois de plus à sa mère qu’elle l’aimait et qu’elle n’avait pas intérêt à mourir ce jour-là. Ces mots, elle les prononçait chaque jour, pour se convaincre qu’elle lui obéira et que le poison ne la tuerait pas.. encore. May marcha donc vers le quartier commercial de la ville, mais sans énormément d’argent, cette fois-là. Il était donc impossible pour elle de faire de gros achats, et qui sait si elle pourrait s’acheter ne serait-ce qu’une pomme. Elle glissa de stand en stand, toujours autant émerveillée par ces objets qu’elle contemple cependant chaque jour, mais cette joie ne s’exprimait pas sur son visage, du moins plus comme avant. Il y a deux ans, elle se serait comportée en enfant et aurait prononcé des « Ouaaah.. » à chaque chose qu’elle revoyait, mais à présent, un simple sourire en coin suffisait.

Après avoir traversé tout le quartier, en ayant malgré ça rien acheté, elle souffla un bon coup. Elle se dirigea vers un jardin public installé à Mahou et entretenu par une femme passionnée de jardinage. C’était un lieu assez grand, mais surtout magnifique : il y avait toutes sortes de fleurs, une grande fontaine et divers points d’eau où peuvent s’abreuver les animaux de compagnie.
Elle s’y arrêta donc pendant un moment, s’asseyant sur le sol et sortant un livre qu’elle possédait depuis peu, un roman sur le thème médical, où sont mis en scène des personnes sauvant des vies, etc.. Ce livre était très instructif et à la fois divertissant, un vrai régal pour les yeux. Mais alors qu’elle ne faisait qu’entamer sa deuxième page, elle entendit soudainement de bruyants cris et des rires plus qu’agaçants. Envoyant puissamment son livre cogner l’herbe sèche, sur laquelle elle était couchée, elle fut surprise de découvrir une bande de garnements, deux garçons et une fille, mitrailler de pierres un pauvre petit pigeon sans défense qui ne pouvait s’envoler à cause d’une blessure clairement visible : sûrement l’œuvre des cailloux. Se sentant d’humeur héroïque en cette journée ensoleillée, Mayuu décida d’intervenir, s’approchant en courant puis pointant un index vers eux.

« Vous ! Là ! Haut les mains ! Cessez d’embêter ce pigeon ou je vous règle moi-même votre compte.. »

Evidemment, c’était du bluff. La force présente dans ses bras ne lui permettait à peine d’ouvrir un bocal de confiture.. Quoi que, un combat serait intéressant dans la mesure où l’on pourrait prendre des paris, miser sur l’un ou l’autre, etc.
Bref, les trois mômes s’enfuirent en courant, en prononçant chacun le nom de leur mère tout en tremblant de tous leurs êtres.. Bien sûr que non, il y a toujours une forte tête dans un trio ! C’est la règle première d’un texte à succès, car sans péripétie, un écrit ne vaut rien ! Donc, la forte tête du groupe que l’on nommera.. Tête solide, s’avança en pointant Mayuu du doigt.

« Tais-toi ! .. Tu.. n’es pas un de mes parents ! »

La jeune kunoichi esquissa un sourire, puis laissa finalement son rire passer la barrière de ses douces lèvres moqueuses. Mais c’est en émettant ce rire franc qu’elle se prit un caillou, venant sûrement de M. Tête Solide. Là, elle pensa alors que sauver ce pigeon ne sera pas chose aisée, mais après tout, elle ne devait rien à ce petit animal sans défense.. A ce qu’elle savait, elle n’avait pas été payée pour lui porter secours, sélection, il n’a qu’à crever.

« Buru-buru.. »

Oh non, le pigeon se mettait à roucouler faiblement pour tenter de l’attendrir.. Trop tard, elle se devait de le sauver. Elle cogita donc à la situation : elle, jeune femme de 16 ans, est face à trois petits mômes dont deux trouillards. Comme par hasard, elle n’avait pas jugé utile de prendre son katana sur-mesure.. Celui-ci lui aurait bien servi, pour l’intimidation. Là, tout ce qu’elle avait ne ferait qu’empirer les choses : tout un attirail de petits couteaux, ce qui la ridiculiserait plus qu’autre chose. La seule arme qui lui restait en faite, c’était la parole. Et puis, un morveux, c’est un animal facilement corruptible et surtout très naïf.

« Fais ce que tu veux de ce pigeon en faite.. Moi, en tant que ninja médecin, je sais que lorsque l’on blesse un zoziaux, l’odeur inodore qui émane de celui-ci est mortelle uniquement lorsque l’on se trouve à moins de cinq mettre de ce fameux piaf.. Et moi, tout ce que je vois petit, c’est que tu es le seul des trois à être dans ledit périmètre.. Allez, plus que.. deux jours et tu peux dire adieu à ta vie.. »

Si vous aviez vu, lecteur, à quelle vitesse les trois mômes ont détallés, vous en resteriez stupéfait. Mayuu, elle, fière d’elle, s’approcha du petit pigeon, puis plaça ses mains au dessus de lui.

« T’inquiète pas mon p’tit, j’suis immunisée contre ton virus.. »

Elle usa de son chakra pour faire la seule technique de soin qu’elle connaissait, cependant les blessures étaient beaucoup trop importantes pour être guéries avec cette faible technique tout juste bonne pour refermer les coupures superficielles. Se concentrant donc davantage, elle libéra une plus grosse dose d’énergie, conférant des soins plus intensifs. C’était le deuxième niveau qu’elle n’avait fait qu’aborder oralement avec son père, mais qui l’épuisait terriblement.
Au final, elle consuma la moitié de son énergie, et préféra arrêter pendant un moment. Malheureusement, quelques secondes après, le pauvre petit pigeon était décédé. Un peu vexée d’avoir utilisé un mensonge et de l’énergie pour rien, elle retourna à sa lecture, s’affalant dans l’herbe sèche. Oui, belle journée en perspective, et une baisse de la criminalité infantile. La mort du pigeon ? Et alors ?

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Mahou Gakure [RP] - Page 6 Empty Chapitre I : Le Pacte Mère-Fille (entraînement)

Message par Invité 24/2/2009, 22:15

1ere personne du singulier = Narrateur
2e personne du pluriel = Lecteur(s)


La mort, tant de questions sans réponse, tant d’interrogations. Qu’y a t-il après la mort ? C’est ce que nous allons voir avec notre cobaye du jour, j’ai nommé Mayuu. En tant que futur ninja orientée vers la médecine, elle sera notre témoin qu’après la mort, il y a la vie. Là, je parie que vous êtes soudainement intrigué, de plus, vous vous demandez sûrement comment une jeune fille frêle qui vient d’être promue au rang de genin peut à elle seule affronter la mort et nous faire un rapport sur celle-ci. Vous réclamez plus de clarté sur cette histoire farfelue, n’est-ce pas ? Je vais donc vous la conter..


Ce jour-là, Mahou avait subi les assauts de précipitations répétées, et ce pendant toute la nuit jusqu’à maintenant dix heures et quelques. Notre jeune protagoniste, elle, était restée passive devant sa fenêtre. Depuis qu’elle n’avait plus cours, elle comptait ses activités sur les doigts de ses mains.. Comme lorsqu’elle avait cours d’ailleurs. Mais là, si elle n’avait fait qu’observer l’extérieur, c’est uniquement parce que la pluie la fascine, du moins, beaucoup plus que la neige. La plupart des gens trouvent ça stupide, disant que la neige se fait beaucoup plus rare, et que sa blancheur fait d’elle une chose magnifique et totalement appréciable. Mais elle, pensait justement que par sa rareté, les gens lui vouaient un trop gros culte, et s’émerveillaient lorsqu’elle arrêtait de se faire désirer pour finalement descendre sur terre. De plus, rareté est un mot subjectif ici, car dans certaines contrées, c’est l’herbe qui se fait rare, et pourtant, personne n’est présent pour louer l’herbe. Bref, lorsque la pluie s’arrêta enfin, elle sauta du rebord de sa fenêtre et se rua vers sa porte d’entrée. Là, elle se saisit de son manteau rouge aux boutons noirs, acheté par sa mère durant l’un de ses voyages en contrées inconnues (ici, la Chine), puis enfin vêtue chaudement, elle s’en alla dehors, lâchant au passage un « Je t’aime maman. ».


Comme à son habitude, elle marcha dans la rue sans but précis, se laissant aller au gré du vent, et se disant qu’avec de la chance elle trouverait un endroit agréable pour s’y poser. Cette fois encore, elle coupa un petit moment par le quartier commercial, qui était pratiquement vide. Seuls de valeureux marchands avaient continué à tenir leur stand sous la pluie, afin d’avoir ne serait-ce qu’une petite chance de vendre, même si la population abondante quotidienne n’était pas au rendez-vous. Passant entre tous ces pauvres hommes et femmes lui jetant tous leurs regards, elle se sentit terriblement gênée. Rares étaient les fois où elle n’achetait rien, car rares étaient les fois où elle n’avait pas assez d’argent, mais aujourd’hui, elle n’avait carrément pas un sous. A droite, un homme d’une trentaine d’année lui offrait un sourire marketing tandis qu’à gauche, une pauvre vieille dame lui montrait un petit rictus mais étrangement attendrissant. Elle sorti de ce quartier habituellement peuplé appauvri par la pluie, puis continua sa course vers une destination qui lui était encore inconnue. Après avoir emprunté deux ou trois ruelles, elle se rendit compte qu’elle avait totalement oublié d’acheter de quoi déjeuner ce matin, et qu’en plus elle était passée par le quartier marchand. Se frappant fortement la tête, le claquement qu’elle entendit fut suivi d’un énorme bruit sourd.. Apparemment, son estomac aussi venait de se rendre compte qu’elle avait oublié de quoi déjeuner ce matin.


Essayant d’oublier sa faim et se concentrant uniquement sur l’endroit idyllique qu’elle allait découvrir dans l’enceinte de Mahou, village dont elle connaissait pourtant chaque endroit reflétant la nature, le calme et la sérénité. Finalement, elle n’eut pas trop pas à attendre, ni pour le lieu, ni pour la nourriture. Elle arriva au parc, lieu qu’elle affectionne énormément. Son instinct la conduisait souvent à cet endroit, alors elle venait souvent à se demander si c’était réellement son instinct ou son désir qu’elle tentait d’ignorer, faisant l’aveugle. Quoi qu’il en soit, elle reposa ses jambes en s’asseyant sur un banc où gisait là, seul, un effroyable sachet empli de pommes toutes plus attirantes que les autres. Quelle tentation, ces fruits appartenaient sûrement à quelqu’un, elle ne devait pas.. Mais c’était trop dur de résister, elle n’en pouvait bientôt plus et se mordait les lèvres sous le poids de l’envie. Honteuse, elle prit possession du sachet et en sorti une pomme avant de la croquer lentement, afin d’en savourer tous les arômes. Et puis, qui d’assez cruel oserait la priver de son fruit favori ?


« Eh toi ! Lâche mon sachet, voleuse ! » cria une petite fille.


Ces temps-ci, Mayuu avait la fâcheuse tendance à ne tomber que sur des gamin(e)s et ne pas pouvoir se faire insulter par des gens de son âge la frustrait un peu. Elle restait d’ailleurs sur le banc, choquée que cette fille lui parle de la sorte, puis l’ignora en croquant une nouvelle bouchée dans le fruit qu’elle tenait entre ses doigts. C’est comme si elle n’était pas digne d’avoir des ennemis de son âge.. Mais aussitôt dit, aussitôt fait.
Une femme assez balèze, pour ne pas dire ronde, se présenta devant les deux jeunes femmes. Vu l’étrange air de ressemblance avec la morveuse, c’était sûrement sa grande sœur, ou sa mère. Mais de la façon dont elle fit craquer ses mains, elle pencha plutôt pour sa grande sœur. Délicatement, notre jeune protagoniste déposa le sachet sur le banc, et y remit la pomme à moitié croquée. Pensant s’en tirer, elle se leva et se dirigea vers la sortie en se déplaçant sur la pointe des pieds, comme présentant le danger.


« Reviens pétasse ! »


Oh, la balèze se la jouait vulgaire. Mayuu posa ses talons sur le sol, puis décontracta les épaules. A présent, elle savait qu’elle passerait un sale quart d’heure, du moins, c’était mal parti pour qu’elle renonce à la violence et qu’elle accepte de partager deux-trois pommes. Elle se retourna, avec un grand sourire aux lèvres, histoire de faire bonne impression, puis s’approcha des deux jeunes femmes, soudainement devenues charmantes.


« Excusez-moi, mes chères compatriotes mahousiennes, c’est un malenten.. » avant de prononcer la fin de son mot, elle fut coupée par la balèze.
« Mahousardes ! Et non, nous ne t’excusons pas. On va simplement te péter la gueule. »



Oh, la balèze se la jouait vulgaire et agressive. Pas de doute, ça sentait le combat à plein nez. La petite genin effaça son sourire amical, puis enleva son bandeau ninja de son cou, sa place habituelle, pour s’en servir comme ruban afin d’attacher sa longue chevelure. Elle regarda sa future adversaire, puis fut surprise par le fait qu’elle posait la main sur le manche de son arme, qui était certainement un katana. Là, son sourire amical refit soudain surface.


« Mais voyons, nous ne sommes pas obligées de nous battre, réglons ça en diplomates. » dit-elle, avant d’esquiver un coup de katana, latéral. « Heu.. Et si nous réglions ça à mains-nues ? »


Au pire, elle s’en sortirait avec quelques hématomes, c’était déjà mieux que ne pas s’en sortir du tout, non ? La balèze semblait apprécier cette idée, sans doute était –elle assez.. « balèze » en taijutsu.

Les deux demoiselles s’éloignèrent du banc, se plaçant sur l’herbe humide et embouée, en position de combat. Comme à son habitude lors de ses rares altercations, Mayuu attendait que son adversaire passe à l’offensive. Et bien, elle n’eut pas à attendre très longtemps, puis que son adversaire se rua sur elle tandis qu’elle ne faisait que reculer, faisant bien attention à ne pas déraper sur ce sol excessivement glissant. Un coup de poing en direction de son magnifique petit nez vint faire son approche, mais aucune difficulté pour elle de l’esquiver en se décalant simplement. C’est ainsi que débuta une série de coups ratés de la part de la balèze, et Mayuu qui commençait à prendre goût aux esquives réussies se mit à faire son show, faisant quelques salto entre deux déviations. C’est avec beaucoup de grâce qu’elle se mettait à éluder ces nombreuses attaques qui lui étaient portés, ce qui avait pour don d’énerver la femme forte. Celle-ci s’empressa d’ailleurs d’attraper « May l’artiste » par le cou, de le lui serrer avant de la projeter quelques mètres plus loin. Je vous assure que ça calme.
La charmante protagoniste gisait sur le sol, comme le sachet de pomme sur le banc, sans bouger. Au début, son adversaire cru à une feinte, mais après quelques secondes de réflexion supplémentaires, elle décida de vérifier. Elle contrôla alors son pouls avec son majeur et son index, au niveau du cou de la pauvre genin. Cette pauvre jeune adolescente ne bougeait plus, ne respirait plus et son cœur réduisait peu à peu ses battements. Rapidement, la balèze rangea ses affaires et décampa avec sa sœur, elle avait rapidement compris qu’il ne restait qu’une dizaine de seconde avant que sa victime s’éteigne.


Une fois à bout, Mayuu se releva en inspirant une énorme bouffée d’air. En effet, elle avait simulé l’état de défunt, elle s’exerçait à cette pratique depuis ses cinq ans environ. Même si à la base, c’était pour faire croire à ses parents que lorsqu’elle mangeait des haricots verts, elle décédait – ça ne marchait évidemment pas – elle avait trouvé une tout autre utilité à sa petite comédie. Comédienne, c’était un talent qu’elle avait hérité de sa mère.. Mais je vois que ça n’intéresse personne, ici. Donc la petite Amuro se leva et s’éclipsa rapidement du parc.


Bientôt elle arrivait devant une assez grande bâtisse, de couleur blanche avec quelques parties de l’extérieur faites en bois. C’était un assez bel endroit vu de l’extérieur, mais cet endroit lui rappelait quelques souvenirs. Devant ses yeux reflétant son énorme appétit, elle aperçu quelques passages de son enfance, le moment où son père lui expliqua ce qu’était un ninja, avec cependant des mots purement basiques (dont l’emploi des fameux mots « gentils » et « méchants »), le moment où elle eut droit à son premier coup de couteau presque meurtrier, donné par son père qui voulait lui montrer comment il guérissait les gens.. Evidemment, le coup meurtrier n’était qu’une légère incision au niveau de son index, rapidement guérie par Ryosuke. Trop de souvenirs émanaient de cette grande maison, qui lui disait quelque chose sans pour autant être très explicite. Et soudainement, un éclair, elle se rappela.. Cette maison était.

Nan, c’est une plaisanterie. Mayuu ne vit rien de tout ça, elle ne fit que presser la poignée, et rentra chez elle. Bien sûr qu’elle avait reconnu sa propre baraque, elle n’était pas stupide au point de l’oublier au bout d’une trentaine de minutes. Une fois dépossédée de son long manteau trempé, elle se rendit dans son salon et s’affala sur son canapé, lorsque sa mère arriva. Kaori, de son nom, était capable de se déplacer comme une personne normale, sans en faire trop. Néanmoins, elle tint à ce moment à s’asseoir sur le canapé à côté de sa fille.


« Chérie, tu sais qu’il te faut t’entraîner si tu veux un jour progresser. Tu ne peux pas te permettre de tout abandonner sous prétexte que tu es enfin devenue genin ou.. »

« Ou que papa soit parti. Je sais. C’est juste que je ne suis pas prête pour reprendre le travail, je profite de mes.. vacances, on va dire. »

« Chérie.. »

« Maman.. »

« .. » * long soupir d’épuisement de la part de Kaori, avant que celle-ci s’affale soudainement un peu plus sur le sofa * « Uh.. Ne t’inquiète pas, ce n’est rien. Mais pour faire plaisir à ta mère, s’il te plaît, suis un entraînement au taijutsu et au ninjutsu.. et devient.. un bon.. médecin.. »

« Maman, c’est quoi cette comédie ? Le docteur m’a dit que le virus ne provoquait aucune fatigue, et que normalement, tu n’en viendrais pas à parler comme une mourante. Mais puisque tu me le demandes.. »



Ce fut au tour de Mayuu de soupirer, regardant sa mère tout d’un coup souriante, alors qu’elle se voulait mourante il y avait quelques secondes de cela. De toute façon, notre charmante genin venait de nous montrer qu’après la vie survenait la mort après quoi revenait la vie, donc il n’y avait aucun soucis à se faire pour Kaori, n’est-ce pas. Bref, la jeune femme se dirigea vers l’arrière de la grande maison où elle logeait pour entrer dans la salle dite « d’opération ». C’était une salle aménagée pour former de jeunes médecins, notamment elle. Cette salle regorgeait de produits pharmaceutiques mais surtout d’animaux en tout genre. Le but était d’en blesser un, les dommages devant être en fonction des capacités du soigneur, puis il fallait garder l’animal en vie jusqu’à sa guérison totale par le biais d’une technique de soin.

Après un long soupir, le deuxième en moins de cinq minutes, elle planta assez difficilement un de ses couteaux dans le corps mouvant d’un poisson. Dans l’eau, ils étaient sacrément durs à attraper, mais après une bonne dose de somnifère dans l’eau où se mouvait avec agilité, et où il était le seul profiteur, elle eut une grande facilité à le blesser. Rapidement, elle le mit sur la table d’opération, alors qu’il se mettait à convulser de la queue comme un dérangé neurologique. Après dix bonnes secondes, plus rien, il était comme mort, et Mayuu pouvait enfin faire son travail. Elle apposa ses mains juste au dessus de sa blessure, puis y concentra son énergie afin de d’abord renouer les principaux tissus, les veines, les artères, puis consolider le tout avant de refermer la plaie avec une lotion réparatrice. Pourquoi utiliser une lotion au lieu de tout faire ? Parce qu’elle n’était pas chirurgien esthétique, son but à elle était avant tout de sauver la vie de son « patient », faire le plus gros, et ensuite, la cicatrisation, ce n’était plus son taff’.

La jeune femme s’exécuta, mais encore une fois, son énergie se consumait assez rapidement. Au final, le poisson, lui, eut tout de même la vie sauve et eut également le droit de retrouver une bassine d’eau propre. Que faut-il pas faire pour vivre dans le luxe de nos jours..


Même si le résultat de cette opération était plutôt positif, la perte conséquente de chakra était à remédier au plus vite. Pour cela, elle se renseigna auprès de sa mère qui lui conseilla d’apprendre quelques techniques sur la gestion du chakra. Kaori accepta de lui enseigner si, et seulement si (comme en mathématiques..) elle s’entraînait aux pratiques médicales chaque jour. Dans le contrat, elle devait également ne pas abandonner si ça devenait un peu trop dur, et surtout, toujours obéir à sa chère maman. Après un troisième et dernier soupir, elle accepta.

Les trois jours suivant, elle refit l’opération de cette journée-là, avec différents animaux, et surtout avec des degrés de dommages divers. Sa mère ne lui enseigna rien avant qu’elle n’ait complètement fait ses preuves, c’est-à-dire la maîtrise moyenne de la seconde technique de soin.

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Mahou Gakure [RP] - Page 6 Empty Une rencontre diaboliquement douce

Message par Invité 26/2/2009, 19:26

C’était durant une après-midi ensoleillée, comme toujours. C’était comme si le beau temps était constamment aux rendez-vous. Notre protagoniste avait travaillé toute la matinée sur sa technique de soin au niveau moyen, qui était beaucoup plus difficile à maîtriser que celle du niveau faible, ce qui est assez logique en soit. Mais ce n’est pas tout, sa mère l’avait enfin initié au « Ten », une façon d’économiser de l’énergie, ce qui est plutôt pratique lorsque l’on doit soigner des tonnes de zoziaux. Au final, elle était ressortie complètement vidée et fatiguée de cet entraînement purement intensif, et en guise de récompense pour son assiduité également au rendez-vous aujourd’hui, Kaori avait congédié sa fille toute l’après-midi.

D’ailleurs, Mayuu en profita pour aller faire un tour au parc, les habitudes ne changeaient pas. Cependant, en ce jour-ci, elle se sentait beaucoup trop faible pour faire un tour au marché qui était sûrement bondé de monde. En plus, là-bas, la plupart des marchands criaient jusqu’à en perdre haleine. En parlant d’haleine, la leur n’était pas toujours agréable, et en plus de casser les oreilles des passants, ils leur envoyaient leurs senteurs nauséabondes. Heureusement que certains vendeurs de parfums à la sauvette s’intégraient dans cette amas de stands. Evidemment, le marché n’était pas constamment une boule de puanteur, ce n’était qu’en cas de grosse chaleur et surtout lorsque ce lieu devenait le plus gros foyer de population mondial.

Arrivant au parc, elle repensa à son entraînement de la veille, mais également celui de sa matinée. Elle souriait, elle avait grandement progressé depuis le début de la semaine, et cette évolution, elle la devait uniquement à sa mère. C’est surprenant de voir tout ce qu’elle sait sur le monde ninja, mais ce qui choqua le plus la demoiselle, c’est lorsqu’elle comprit enfin que sa mère avait été ANBU dans sa jeunesse. Il est vrai que depuis « l’accident », elle ne s’était jamais posée la question du grade de sa mère.. Bref, elle était en phase de maîtrisé sa seconde technique de soin, et commençait à peine à apprendre le Ten, ça s’annonçait plutôt bien. Quitte à suivre les traces de sa mère, autant faire un jour partie des ANBU. Ce qui était sûr, c’est qu’elle ne déserterait jamais comme son père, et ne comprenait toujours pas pourquoi lui avait décampé d’ailleurs. Trop de questions, trop d’espérances, toutes ces pensées la plongeaient dans un état second, elle semblait absente.

« Attentiiiiiiion ! »

De justesse, elle baissa la tête après avoir contemplé avec horreur cet obus de dangerosité rang S. Regardant en face ce qu’elle venait de rater de peu, elle découvrit un ballon, l’effroyable outil de destruction massif des mâles, qui frappaient stupidement celle-ci. Les plus redoutables étaient ceux appelés « nuls » car ils arrivaient à blesser beaucoup plus de monde, et même les pigeons certaines fois. Là, Mayuu en était sure, elle était tombée sur un nul. Elle entendit alors les nombreux jeunes hommes l’appeler, lui disant de ramasser cette dite balle. C’était facile à dire, ce petit globe était tout ce qu’on pouvait trouver de plus salle dans ce village, ça roulait constamment sur le sol, rencontrait la boue, les pieds (nus ou non, ça ne fait aucune différence) et surtout, ça vagabondait même dans les excréments. Elle s’approcha donc du déchet avec énormément d’appréhension, peut-être se cachaient-ils des rats en dessous. N’ayant pas envie d’y mettre les mains, ne savant pas trop où a trainé cette « balle » avant, elle prépara un gros coup, puis lança sa jambe en plein sur la boule, l’envoyant loin, certes, mais pas vers la cible.
Vous ne pouvez deviner à quel point elle était honteuse et désolée lorsqu’elle remarqua que le ballon percuta de plein fouet le bras d’un pauvre innocent et inconnu en plus de ça. Elle se précipita vers lui, comme si elle lui avait malencontreusement touché la tête, puis devant lui, elle s’excusa en toutes les langues qu’elle connaissait, une seule donc : le japonais. Après ça, elle s’écarta, un peu rouge d’avoir frappé un tel mauvais coup. Elle qui critiquait la personne l’ayant raté de peu d’être nul, qu’était-elle, elle, qui avait réussi à toucher quelqu’un ? Retrouvant la balle des jeunes garçons qui s’étaient mis à rire d’elle, elle lança son pied sur celle-ci, mais plus doucement. Au moins, la trajectoire était rectiligne et en direction de ses cibles.. mais elle frappait tellement délicatement que le ballon ne parcouraient à chaque fois que trois ou quatre mètres. “A chaque fois“, car elle dû frapper plusieurs fois de suite jusqu’à ce que le ballon retourne à ses envoyeurs.
Quand elle fut enfin débarrassée du ballon, et de toutes les moqueries de la part des jeunes joueurs, qui pesaient sur elle, Mayuu retourna en direction du jeune homme qui s’était assis au pied d’un arbre. Se rapprochant très lentement, elle le regarda dans les yeux comme pour demander la permission de se poser à côté de lui. Le jeune homme, très charmant et paraissant très gentil acquiesça d’un signe de la tête. Devenant alors plus sereine, la jeune fille Amuro se plaça elle aussi contre le tronc d’arbre, assise sur l’herbe plutôt sèche. Plus sereine car le jeune homme n’avait pas l’air de lui en vouloir, de plus, le contraire aurait été stupide : une dispute pour un projectile mal-lancé. Au début, Mayuu n’osait pas le regarder, elle préférait contempler le ciel, un peu comme lui. Seul différence, lui tenait un livre entre ses mains. C’était la seule chose qu’elle avait remarqué, en lui lançant un regard rapide et bref.
Etant elle aussi adossée au tronc d’un grand bouleau, il était clair qu’elle n’était pas exactement à côté de lui, c’est simplement que leurs épaules se touchaient un peu. D’ailleurs, c’est ce petit contact qui l’amena à lui parler. En effet, elle eut peur qu’il soit dérangé par cette minuscule contiguïté, elle se leva donc et se mit devant lui.

« Bonjour.. Heu.. Je suis vraiment désolé pour tout à l’heure, je m’excuse une nouvelle fois.. » dit-elle, avec un peu d’embarras.

Lui, avait plutôt l’air amusé. Il ne faisait que sourire, son livre dans les mains, son silence en devenait presque énervant. Mayuu décida de se rasseoir, car obtenir un mot de cet étrange individu – étrange par le mystère qu’il laissait planer sur lui – serait certainement très long. De nouveau assise, mais devant lui cette fois-ci, elle continua la conversation fraîchement entamée.

« Tu.. enfin je peux te tutoyer ? »

Elle attendait bien sûr un minuscule oui, mais le jeune homme hocha une nouvelle fois la tête, en guise de réponse. Il affichait toujours ce sourire joyeux, avec un petit ton moqueur. C’est comme s’il prenait un plaisir pervers à énerver la petite kunoichi, peut-être savait-il que cette attitude agaçait les gens. Mais elle n’allait pas se laisser abattre, non, loin de là. Elle comptait même partir avec le maximum d’information sur lui.

« Je peux savoir ton prénom ? Moi c’est Mayuu.. Tu vas peut-être trouver ça trop osé, te demander ton nom d’office, mais c’est juste que.. Et bien.. pour être totalement franche, ta personnalité m’intrigue assez.. Donc ton prénom, c’est ? »

« Haruhisa.. C’est mon nom. Enchanté. »

Enfin ! Il savait finalement parler, le mystérieux jeune homme. Mayuu afficha un sourire ravi et satisfait, elle avait enfin réussi à lui faire prononcer quelques mots. Elle tendit sa main vers le fameux Haruhisa, et celui-ci la lui serra, avec le sourire.

« Egalement enchantée, monsieur le mystérieux. Est-ce que j’ai le droit de bénéficier d’une conversation avec toi ou dois-je prendre rendez-vous ? Je le ferai, je te préviens ! » avait-elle rétorqué, en riant un peu de sa propre phrase.

Le jeune homme avait arboré une nouvelle fois un petit sourire, il avait l’air plutôt tendre. Mais lorsqu’il vint lui répondre, elle posa les yeux sur son livre. Elle ne le connaissait pas, elle qui était passionnée de littérature, et pas spécialement la littérature nippone. Cependant, elle resta toujours attentive à ce qu’il disait, puisqu’il était tellement rare qu’il émette un son.

« Je pense qu’un rendez-vous sera nécessaire.. Mais maintenant que j’ai commencé à discuter avec toi, autant continuer. »

« Heureusement, je ne me sentais pas la force de faire la queue. » dit-elle, lui lançant un clin d’œil doublé d’un sourire.

Subtilement, elle jeta un nouveau coup d’œil à la couverture du livre, zieutant le nom de l’auteur, puis détourna le regard pour donner l’impression qu’elle contemplait en réalité tout ce qui l’entourait. Elle regarda d’ailleurs derrière elle, en vérifiant si le ballon infernal était toujours à une distance dite « raisonnable ». Mais alors qu’elle reportait son attention derrière, elle entendit à peine un petit pouffement de rire. Rapidement, elle revint regarder le jeune homme devant elle, ses cheveux voltigeant légèrement dans les airs mais ne la décoiffant pas pour autant.

« Oui ? »

« Non, non, rien. C’est juste que te voir contempler les alentours m’amuse un peu.. »

« Ah bon ? Qu’y a-t-il de drôle ? Ah nan ! Tu te moques de moi en faite, hein ?! »


Elle plaisantait, évidemment. Mayuu n’imaginait pas une seconde que son interlocuteur puisse la mépriser ou se moquer d’elle. Il semblait tellement gentil, pas le genre de pauvres « cons » qui ne pensent qu’à se battre. En plus, s’il aimait la lecture, c’est qu’il n’était pas si affreux que ça, peut-être même aussi fleur bleue qu’elle. Non, il ne faut pas aller trop loin, il ne ressemblait pas au genre de personnes lisant des romans d’amour, comme elle. Elle n’en lisait pas souvent, mais ça lui était déjà arrivé. Souriant de plus belle, elle lui lança un nouveau clin d’œil taquin avec un air purement innocent.

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Message par Haruhisa 26/2/2009, 20:25

Je ne suis pas du genre pessimiste, loin de là. Pourtant il y a des jours ou on ce dit qu'on aurait mieux fait de resté couché... Et aujourd'hui c'est un jour comme ça :
L'après midi venait de commencer et après les événements de la matinée ,on n'attendait pas beaucoup de clients, la salle était plus qu'a moitié vide et seul quelques habitués buvaient tranquillement leur saké.
J'étais accoudé au bar en compagnie de Seol et je tentais désespérément d'engager la conversion:
- C'est quoi ta couleur préférée?
- ...
- Et sinon t'aime quoi comme sport ? Moi j'adore le baseball et toi?
- J'aime pas
- Ha ...
Tentant de me trouver une autre occupation j'allais faire un tour en cuisine. Le calme plein reignait et Kentaro et les autres semblaient se faire chier autant que moi (sauf Kaede qui semblait se complaire dans son attitude amorphe). Seulement c'était le calme avant la tempête, et encore c'est un euphémisme.
Vers dix-neuf heures il y eu un soudain regain de clients qui débarquèrent tel une marée humaine:
- Bonsoir vous êtes ?
- Quatre et s'il vous plait prés d'une fenêtre.
- Bien je vais voir ce que je peux faire...
- Et nous ?
- Mon collègue va s'occuper de vous.
- Voila voilà j'arrive ! Une table pour combien?
- Pour six s'il, vous plait .
- (Non il ne me plait pas ) Je suis vraiment désolé mais on est complés, il va falloir attendre ...
- Mais on fait déjà la queue depuis trois quart d'heure !
- Je suis vraiment désolé...
Je me dirigeais vers la cuisine quand un homme d'une trentaine d'année, les cheveux teint en vert, des piercings sur la figure, portant un t-shirt orné d'une grosse tête de mort m'interpela:
- Hé petit ! C'est vrai qu'il y a eu un attentat ici ce midi?
- Heu...oui une tentative en fait ...
- Mais comment ?
- Ben ils avaient empoisonné les fruits.
- Est-ce qu'il en reste ? Parce que j'ai la réputation de pourvoir survivre a n'importe quel poison moi !! Pas vrai les gars ?
- OUAIS !! clamèrent la bande de ...de... je trouve pas les mots pour les décrire....
- Désolé mais la police a tout emporté...
- T'es sur mon gars?
- Absolument.
- Bah alors cinq sakés en apéritif....
- Tout de suite.
Je me dirigeais vers le bar quand Seol m'aborda :
- Hé y en a qui veulent les fruits de midi !
- Je sais ils me l'ont demandé aussi
- On leur donne ?
- T'es taré !!
- Mais non ,il y a trop de monde ça fera un peu le ménage...
- Mais on n'en a plus !!
- Mais si les policiers n'en ont pris que quelques uns....
Revenant alors vers les cinq gus et leur servant leur saké (mais non c'était cinq saké par personne !) Je dis :
- J'ai peu être encore quelques fruits ...ça vous intéresse ?
- A FOND !! hurlèrent ils d'une même voix si bien que toute la salle ce retourna vers eux.

Bon me voilà potentiellement débarrassé d'eux. Maintenant il fallait que je trouve un moyen de récupérer ces fameux fruits sans me faire attraper par le jojonin.
Je me dirigeais donc à pas feutrés dans les cuisines vers la corbeille de fruit posée négligemment dans un coin. Il faut croire que ce n'était décidément pas mon jour puisque Kaede vagabondant négligemment me repéra et ce dirigeant vers moi commençant à me gueuler dans les oreilles :
- Qu'es ce que tu glande , t'as pas du boulot en salle ?
- Heu ...si mais je suis venu chercher une commande.
- Les commandes sont posées là-bas, dit elle en me désignant la table pleine a craquer d'assiette, et j'ai l'impression que t'as du boulot non ?
- Disons que c'est une commande spéciale. Dis-je avant de m'éclipser et d'aller chercher les fruits dans la grande corbeille ou un panneau danger avait été apposé par Keitaro. Qu'elle prévoyance ce garçon! Je piochais une demi-douzaine parmi les plus bizarres et les mettant dans une assiette me retournais ...pour tomber sur Ryo:
- Tu fais quoi la ?
- Heu ..rien de spécial
- Et qu'es ce que t'as dans la main ?
- Un dessert pour la table quatre.
- C'est marrant je jurerais qu'il s'agit des fruits de ce midi.
- Mais pas du tout !
- TU ME PREND VRAIMENT POUR UN IMBECILE ??
- Heu..non non mais je sers ce que me demande les clients.
- Mais pas ces trucs la !!
- Mais ça dégagera de la place !!
- Mais ça va provoquer une énorme panique. Rend moi ces fruits.
- Mais...
- Il y a pas de mais.
Sur ce refus catégorique je fut obligé de céder,mais j'avais cependant bien fais de garder deux fruits dans mes poches. Je sortis donc de la cuisine avec un air faussement mécontent et me dirigeais vers la table quatre qui était allé chercher, semble-t-il, une bouteille de saké au bar et l'avaient fini.
- Tenez,dis-je en leur tendant les fruits, mais par contre aussitôt avalé vous sortez OK?
- Mais pourquoi?
- Parce que je tiens pas à vous voir dégobiller dans le resto. C'est a prendre ou a laissé .
- Ok mais si on n'a rien on revient.
- C'est ça, c'est ça (voilà cinq en moins).
Aussitôt dit, aussitôt fait, les cinq lascars sortirent. Cependant (et la je commence a croire que j'ai vraiment pas de chance) ceux qui prirent leur placent les auraient fait passer pour des angelots.
Une bande de mafieux du style les parrains de toute la pègre de Mahou qui fit dégager la moitié des clients par leurs garde du corps. Seol ,courageusement ,vint les voir et demanda:
- Bonjour messieurs qu'es que vous prendrez ?
- On t'as causé?
- Non
- Alors dégage ,on t'appellera si on a besoin de quelque chose. Et en attendant sers nous ce que t'as de meilleur en apéritifs et ramène des amuse-gueules.
- Tout de suite
- Et baisse les yeux
- Grrrrrr...
- Quoi ?
- Non rien.
- J'aime mieux ça.
Je me précipitai dans les cuisines (courage fuyons) alerté notre prêtre préféré :
- On a des mafieux dans la salle!
- Mais non pas aussi près du QG ...
- Hé, dis kaede c'est pas des potes a toi que t'as ramené ?
Coup de poing bien mérité.
- Mais non attend je vais voir qui c'est .
Jetant un coup d'œil par la porte elle poussa un juron et revint vers nous :
- C'est les Mamayuto , je peux vous dire qu'ils font pas dans la dentelle !
- C'est bien ce que je disais c'est des potes à toi.
Nouveau coup de poing bien mérité.
- Dis toi qui est Jonnin tu peux pas t'en occuper ? Intervint Keitaro.
- Ben je pourrai lancer un énorme genjutsu mais bon si ça rate ça va chier.
Au même moment on entendit la porte s'ouvrir brutalement et c'est un Seol affolé qui nous rejoignit:
- Hé y en a d'autre qui sont arrivés, maintenant ils ce tapent sur la gueule (on n'a vraiment pas de chance), tout les autres clients se sont enfuis( a par quelques gros tarés qui voulaient voir ça ).
- Et merde, jura Ryo. Bon tous avec moi on va voir ce que l'on peut faire .
Ainsi nous pénétrâmes dans la salle ou nous vîmes l'atterrant spectacle suivant :
Tout les mafieux avaient détruit le mobilier et ce tenaient en cercle a l'intérieur du quel s'affrontaient visiblement les deux chefs :
- C'est nous qui avons commandité l'attentat !
- Non c'est nous !
- De toute manière c'est notre territoire
- Quoi? N'importe quoi le QG n'est a personne !
- Et ben maintenant il est a nous !!
Et c'est dans c'est flots de paroles navrantes que les deux protagonistes ce découpaient en petits morceaux.
- Bon les genins on n'a pas trop le choix si on veux limiter la casse,on va devoir leur mettre un coup de pied au cul nous même. Qui est près a ce battre ?
- Moi, répondis-je aussitôt
- Pas moi (je jurerai que c'était Kaede).
- Ni moi (je reconnais le courage de Keitaro)
- Moi (Seol ! Mon frère d'arme!)
- Bon on n'y va a trois ...un
Je sortit mon arme et me mis en position.
- Deux
Kaede et Keitaro se reculèrent de quelques pas .
- Trois !
Je fonçais vers l'homme le plus proche de moi et commença a mouliner dans le vide afin de le faire reculer alors qu'a ma droite Ryosuke venait de lancer un magistral coup de pied dans la tete d'un grand costaud couvert de cicatrices et envoyait un deuxième au tapis avant de crier :
- Aller ! Sortez tous!
Au même moment Seol décocha une flèche enflammé qui dispersa la plupart du groupe. Cependant même si la majorité avait déguerpie un petit nombre de courageux (clingé) se retournèrent pour nous faire face.
Ryosuke ne leurs laissant pas le temps d'attaquer eut vite fait d'en mettre trois à terre, alors que Seol suivant le rythme décochait flèches après flèches, pendant que je jouait du coup coup avec deux d'entre eux. L'issue de la bagarre parut rapidement évident, pourtant il faut croire qu'on a VRAIMENT pas de bol.
L'un des combattants tentât de se réfugier derrière le bar et Seol sans mauvaises intentions décocha une flèche dans sa direction. Je crus voir le trait enflammé arrivé au ralenti dans près du bar (et donc des bouteilles)qui ce trouvé juste a coté de la conduite de gaz qui avait été evidamment endommagé précédemment, avant l'inévitable explosion.

BOUM
Tous les survivants ( nous trois, tiens Kaede et Keitaro était déjà sorties) s'extirpèrent des ruines fumantes alors que ont entendait au loin la sirène d'un camion de pompier qui arriverait évidemment trop tard ( la cavalerie arrive toujours en retard).

On tire au sort pour savoir qui ira faire le compte rendu de la mission ?
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Message par Yan Raïzaki 28/2/2009, 13:20

Première journée en tant que shinobi.

Yan soupira. Le jeune homme était passé gennin et ses parents lui laissaient de moins en moins de temps. Le tout nouvellement promu essayait maintenant de négocier pour apprendre à élever des serpents, les reptiles les plus intéressants à ses yeux.

« Mais p’a s’il te plaît, en échange je m’entraîne toute la semaine si tu veux ! dit il, d’un ton suppliant.
-Tu t’entraîne pour toi. De plus ta mère à la phobie de ces reptiles ! Rétorqua violemment le père.
-Je ne veux pas en élever un, je veux apprendre, à en élever. Note la nuance. De plus si un serpent m’accompagne j’aurai beaucoup moins de problème !
-Alors sert toi des invocations !
-Si j’veux lapider mon chakra oui. Pour l’instant élever une bête est plus pratique que l’invoquer ! Puis je l’entraînerai !
-Comme tu veux, capitula Itachi, excédé. Mais tu n’en ramène pas ici, compris ?
-Oui p’a ! On part s’entraîner ? »

Son père eût un soupir de résignation. Et ils partirent. Yan et Itachi rejoignirent leur terrain favori. Le soleil avait sécher le sol, et la pluie d’hier n’était plus qu’un souvenir. Une odeur de fleur régnait sur l’endroit, permettant un calme extrême. D’ailleurs, personne ne faisait du bruit, préférant laisser le silence apaisant intact.

Itachi fît signe à son fils de s’approcher. Yan docile, s’exécuta. Murmurant, le juunin prît la parole.


« Aujourd’hui nous n’allons guère nous battre mais tu va découvrir ton affinité.
-Et comment ?
-Grâce à ceci. »

Il extirpa une feuille de papier de son sac. Grâce à une enveloppe plastifiée, la feuille ne s’était pas froissée.

« J’ai déjà entendu parler de cette feuille notre prof nous avez briefé en vitesse sa provenance. Je dois malaxer mon chakra dans mes doigts, c’est ça ? »

Itachi acquiesça et lui donna la feuille. Yan la prît délicatement, l’éleva de son enveloppe puis apposa ses deux mains dessus. Doucement, il visualisa son chakra. Puis il commença à l’amener vers ses mains. Le résultat fût inattendu. Une gangue de glace commença à recouvrir la feuille, puis elle se fissura et finalement, se cassa.

« Ca veut dire que je suis Hyoton, c’est ça ? »

Son père hocha la tête, visiblement fier. Rares étaient les membres du clan disposant de l’affinité de la glace. Et son fils en faisait désormais partit.

« Bon Yan, maintenant que nous savons ton affinité, il va falloir que tu développe certaines idées de technique. Selon ton style de combat, tes envies. Essaie de modifier des techniques d’autres affinités pour la détourner et la mettre sous forme de Hyoton. Je ne peux t’aider, je ne suis qu’un pratiquant du suiton. Mais je ne vais pas délaisser ton entraînement physique !
-Aujourd’hui on fait quoi alors ?
-Je te donne quartier libre pour l’après midi. Reviens ici au coucher du soleil. Et fais une demande à notre clan pourra dénicher un sensei d’affinité glace. Quand tu reviendras, je voudrai un compte rendu sur ton après midi, a plus ! »

Et sur ces mots son père disparût dans une gerbe d’eau. Le gennin n’en revenait toujours pas. Son père lui donnait quartier libre ! C’était digne d’un conte de fée. Yan fît le tour des ses priorités. S’inscrire pour un sensei non officielle dans la maison forte du clan, puis s’inscrire également au cours d’élevage, général d’abord, puis avec une spécialisation dans les reptiles.

L’enseignement de l’élevage durait un an, puis l’apprenti pouvait prendre un animal sous sa coupe, certain de connaître sur le bout des doigts ses propriétés, ses points faible et ses points forts. Ce genre de savoir pouvait être pratique pour un ninja, s’il tombait sur une créature de taille démesurée.

Prenant son courage à deux mains et en repoussant avec difficulté sa flemmardise qui lui hurler de rester sur un banc à rêver, Yan partît vers le quartier Est de Mahou, où se trouvait la maison forte du clan. Il traversa en courant la distance qui le séparer de l’endroit. Il passa par les petites rues pour éviter d’être coincé par la foule.

Il arriva à destination, essoufflé par le trajet. Son endurance devait absolument s’améliorer. Il s’adressa à un secrétaire, en essayant de reprendre la maîtrise de sa respiration et des battements de son cœur.


« Monsieur ?
-Oui ?
-Je suis gennin et je voudrais avoir un sensei ayant la même affinité que moi, mais à l’intérieur du clan, dit-il, en insistant sur le mot intérieur.
- Et vous êtes de quelle affinité, Monsieur… ?
- Je suis Hyoton, et je m’appelle Yan Raizaki !
-Depuis quelques années le nombre d’utilisateur de Hyoton diminue à l’intérieur du clan. Ca fait plaisir de constater que cette affinité n’est pas morte dans notre clan. Revenez dans une semaine, j’aurai certainement réussi à vous dénicher un sensei, d’ici là. J’imagine que vous ne voulez pas passer par la case Q.G ?
-Exactement.
-Bien, au revoir ! »

Le jeune shinobi sortit du secrétariat, un petit sourire flottant sur ses lèvres. Sa journée était vraiment l’incarnation de la perfection. Le gennin se dirigea vers le bestiaire qui donnait des cours, qui l’avait tant attiré en courant à nouveau.

Au lieu de passer par le secrétariat, il mît son inscription dans une boite installée là pour éviter toute la paperasse, si dérangeante pour les nerfs. La journée était vraiment parfaite. Yan prît conscience que le soleil avait bientôt terminés son voyage, et la nuit reprendrait bientôt ses droits.

Il se dirigea vers un marchand de sandwich et en commanda un. Le commerçant, pressé de fermer après une journée relativement rentable, s’exécuta. Une fois le morceau de pain en main, il se dirigea vers le terrain d’entraînement. Son père lui avait dit de l’y attendre.

Itachi n’étant pas déjà présent, le gennin, se posa sur un banc et commença à réfléchir sur ses futures technique Hyoton. Il avait déjà vu un gennin créer un arc de feu pour la frime, alors pourquoi pas un arc de glace… La chose le tentait. Un combat à distance serait à son avantage, et dans le pire des cas, un ennemi bourrin il pourrait le laisser venir à lui se substituer et tirer avant d’engager le combat réel…

Une voix forte résonna derrière lui le faisant sursauter


« Alors, on rêve ?
-T’a traîné papa, regarde soleil à déjà presque terminé son cheminement.
-J’ai était retardé par Miiyu, elle voulait me questionner sur ton affinité ton entraînement, tous ça quoi. Puis demain je repars en mission. Et demain également, ton oncle revient.
- T’es obligé de tout le temps partir comme ça ? Moi j’aime bien passer des moment comme celui-ci avec toi. Sinon pour le compte rendu… »

Et le jeune shinobi lui relata son après midi, dans les moindres détails.

« Ca va, t’a bien rempli ta journée, on peut te faire confiance. Car nous avions prévu, ta mère et moi de t’offrir un appart. Tu pourras bientôt vivre seul. Quand tu seras chuunin nous te le donneront, comme cadeau de promotion. En attendant, jogging, allez ! »

Yan était excité, il allait enfin être indépendant, à condition qu’il passe chuunin au prochain examen. Disparaissant dans la nuit, le fils et le père coururent ensemble, liés par un fil si solide que le plus puissant des abattements ne le couperait pas. Sauf peut être la mort….
Yan Raïzaki
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Mahou Gakure [RP] - Page 6 Empty Voyage...

Message par Yassin 28/2/2009, 20:22

- Vous en êtes sûr ? questionnais-je, le regard avisé.
- Ne t'inquiète pas, Yassin, on saura se débrouiller, répondit la marchande, dont ses yeux, entouré de quelques rides, commençaient à se plisser, une goutte glissant sur sa joue.
- Tu dois le faire pour Kuze... ajouta son mari, qui posait sa main sur mon épaule.
- Merci, mais, a vrai dire, je risque de me perdre...avouais-je, embarrassé.
- Ce n'est qu'à quelques kilomètres d'ici, si tu trouves une rivière, longe-la...indiqua le marchand, et il ne te restera qu'à...
- Suivre jusqu'à l'aval, tu trouveras à coup sûr Gensou, continua-t-elle, tout en essuyant ses larmes.
- Sur ce... Je dois y aller, affirmai-je, gêné.
- Adieu, Shinmen... déclara-t-elle, le visage empli de compassion.
- A bientôt, jeunhomme... Saches que, si tu avais connu tes parents, ils auraient été fiers de leur brave garçon. Vas-y ! ordonna l'homme, pressé, confus, bouleversé.

Ils montèrent dans leur charrette, et continuèrent leur route, comme si il ne s'était rien passé. En réalité, ils voulaient écourter les adieux... Je sentais leur douleur, et il ressentait la mienne. Le ciel commençait peu à peu à s'éclaircir, les nuages qui devenaient orangés, une légère brise qui caressait la verdure... La nature formait un tel spectacle, autour de la lumière naissante du Soleil. Un nouveau jour, empli d'espoir, débutait.

Il fixait, au loin, la caravane, qui perpétuait sa route, vers le sud. Son esprit était occupé par une pensée, son âme par un cri, son cœur par un battement, qui façonnaient un sentiment fort, unique, inédit, qui s'exprimait par quelques mots représentant peut-être ce qu'il n'avait jamais ressenti auparavant... Et ses lèvres, sa langue, sa mâchoire, se mettaient en place pour refléter, révéler, ce qu'il subissait...

- Merde, j'ai pas dormi de la nuit... Je dois sûrement avoir une tête de vainqueur à l'heure qu'il est...

Bien sûr, il était bien trop fier pour crier au beau milieu de Yuukan le titre phare de Lara Fabian... ("Je t'aime" bandes d'incultes)

Quelques minutes plus tard, tandis que j'étais en train d'imaginer une drôle de marionnette ronde qui voulait contrôler le monde en écrasant des écureuils avec un taxi jaune, en criant partout "Oui Oui"... J'escaladais un monticule en recherche d'une rivière, quelque peu anxieux à me retrouver seul, perdu, dans le monde extérieur.

Lorsque j'atteignis le sommet sans peine... toutes mes pensées se dissipèrent. En effet, une magnifique vue s'offrait à moi, une plaine s'étendant à perte de vue, coupé par une rivière au flot paisible, dont l'eau en était tellement pure qu'elle se réflétait à merveille au soleil naissant. Au milieu de ce paysage onirique se trouvait un amas d'habitation, entouré par des remparts, et deux immenses portes. Je distinguais Gensou...

Je ne pus échapper un cri de joie semblable au hululement dû à ma nuit blanche. Mais je prenais tout d'un coup conscience d'une chose, je ne pouvais entrer comme ça, les gardes - car il y en a toujours - vérifieraient mon identité, et dans quel pétrin je me serais fourré. La seule solution, non sans dégoût, apparaissait à moi : passer par les égoûts, c'était limpide si je puis dire...

Après avoir repéré où se trouvait la sortie des égoûts grâce une odeur bien propre aux Gensouard, là où nombre d'excréments gisait sereinement, j'étais en total contraste par rapport au paysage qui m'entourait.

"La merde fertilise les roses, et malgré tout, elles sentent bon" Frederic Dard

Je scrutais désespérément les alentours, pour voir si une alternative moins dangereuse existait. Rien qu'en voyant ce tas de merde, je risquais de m'y noyer dedans, et je pensais à mon piètre futur dans un tombeau , dès lors qu'on parlerait de moi, certains ne pourrait s'empêcher de sortir : "Il était dans la merde jusqu'au cou" pendant que d'autres rajouteraient "Et plus, sinon il serait pas mort, noyé" et tout ce beau monde rirait joyeusement... Imbéciles.

Et c'est là que l'être humain réfléchit bizarrement, et choisit la solution la moins adaptée...

Trois heures plus tard...
- C'est quoi ce truc au loin... demanda le garde, surpris.
- J'arrive pas à le distinguer, mais... on dirait qu'il s'approche de nous.
- Mais c'est un truc énorme, on dirait...
- UN GEANT VERT ! s'exclama le shinobi, l'air hébété.
- Avec des énormes pieds noirs...

Les deux compères se regardèrent mutuellement, ne dirent plus mot, comme paralysé. Plusieurs personnes vinrent, curieux de savoir ce qui se passait. Quand, soudain...

- ACTIVE L'ALARME !
- CODE NOIR !
- FAUT PREVENIR LE KAGE TOUT DE SUITE !
- ON VA TOUS MOURIR !
- OH MY GAD !
- L'APOCALYPSE !
- REFUGIEZ VOUS DANS VOS HABITATIONS !

Une alarme retentissait à travers la ville, créant la panique chez les villageois. On commençait à fermer les portes...

- Merde, mais qu'est ce qu'ils foutent là bas ? questionnais-je, ahuri.

J'étais assez fier de moi, malgré que je ne comprenais pas ce qui se passait à Gensou, j'avais réussi à arracher et tailler des longues tiges de bambous sur lesquelles je m'en servais comme "béquilles". Elle devait mesurer quelques mètres de long, et il fallait beaucoup d'équilibre pour y tenir dessus. Puis, j'avais foutu un camouflage, fait à base d'herbes, d'algues, et divers végétaux. Mon plan était de sauter par-dessus les Portes du village (ils étaient moins haut que les remparts) discrètement, en ne faisant qu'un avec la nature. Ingénieux, n'est ce pas ?

Mis à part le fait que j'avais sacrifié mes vêtements pour consolider les bambous, le seul problème était que j'avais attiré quelques troupeaux de bisons qui trouvait que ma construction manquait sérieusement de goût... Ils avaient l'air particulièrement sensibles sur l'esthétique... Heureusement que j'étais bien trop en hauteur pour qu'ils puissent me faire quelque chose, mais bizarrement, ils continuait à courir autour des bambous, allez savoir pourquoi.

Je m'approchais des portes de Gensou, content d'avoir pu échapper à la traversée des égoûts, j'étais totalement confiant, en ayant la conviction d'être devenu un as du camouflage, j'étais sûr qu'ils ne pouvaient même pas m'apercevoir avec les arbres environnants. Par contre, lorsque je vis les portes se fermer, je doutais quelque peu, mais il m'était toujours possible de sauter par-dessus. Aaah, je me sentais renaître, je n'étais plus un Genin misérable mais bien celui qui allait réussir à s'infiltrer dans un village ninja, seul, grâce à un brillant stratagème... La vie me souriait enfin lorsque je pris appui sur ma perche-bambou, exécuta un saut renforcé au chakra digne des meilleurs, fis un salto avant impeccablement réalisé, et une réception...parfaite!

J'entendis alors une alarme qui résonnait partout dans le village, vit les Gensouards crier partout, les boutiques étaient saccagés, et un groupe de shinobis qui se préparaient, selon leur dires, à attaquer la "Bête"...
Un shinobi me sortit de mes pensées...

- Jeunhomme, tu t'es fait attaqué par...
- GEANT VERT, c'est sa première victime...
- NON, ON VA TOUS MOURIR
- Il est peut être... INFECTE ?!!
- FUYONS !
- AAAAH !!

Plusieurs personnes s'accumulaient autour de moi, et m'observait de fond en comble... Avant de partir à toute vitesse, me fuyant comme la peste. Remarque, avec mon accoutrement, comment espérer passer inaperçu. De toute façon, je ne pouvais l'enlever, sous peine de passer pour un exhibitionniste... Je me demandais qu'est ce qui se passait, qui était ce "Géant Vert" ou la "Bête", et pourquoi le village était en alerte...

C'est alors que je vis une étrange machine sonner à intervalle régulier, sur lequel était écrit "téléphone public", au bout d'une ruelle... Je me ruai vers lui instinctivement et je prenais un espèce de truc symétrique avec une forme d'oiseau sans ailes, que j'apposais, inconsciemment sur mon oreille...






- Le procès va commencer, sortez-le de ce Genjutsu...
- C'est fait, Monsieur.
- Emmenez-le dans la Cour.
- Il faudrait un peu temps pour qu'il reprenne ses esprits, monsieur.
- Cette personne est un danger public, il a fait évader un prisionnier chikarate, et il a quasiment déserté. Pour moi, il ne fait plus parti de Mahou. Je ne lui accorderais aucun traitement de faveur !
- Mais il va probablement être exécuté...
- Fermez votre gueule, et faites votre boulot, c'est bien clair ?
- Oui, Monsieur.

Je pouvais à peine entrevoir qui parlait, j'étais dans les vapes, ma vision était complètement trouble et j'avais un horrible mal de crâne... On me faisait traverser un couloir, je sentais deux personnes qui me serraient fermement chaque bras... J'étais menotté... Je ne pouvais à peine tenir debout... Je traversai une porte, et soudain, un énorme brouhaha, qui accentuait ma migraine... Je pouvais à nouveau prendre conscience du monde qui m'entourait. Trois coup de marteau retentissèrent, et le silence s'était brusquement emparé de la salle.

- Voici Yassin Shinmen ici présent dans la Cour de Cassation de Mahou, accusé et inculpé pour complicité d'évasion, trouble de l'ordre public, vol, désertion, tentative de meurtre prémédité sur Kenji Kuroda... Le Kage de Chikara ! ...Des chuchotements parcoururent le tribunal... Et crime contre la paix !

Il y'eut à nouveau un haut-le-coeur qui s'empara de la salle...

- Bien, le procès peut donc débuter.

Ma seule réaction fut que je vomis malencontreusement sur les belles chaussures italiennes toute neuve du "Monsieur" qui était à côté de moi... Connard.


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Message par Hyûma 1/3/2009, 14:09

Dans l’atmosphère enfumée de la salle de jeux, Hyûma se concentrait. La soirée était bien avancée, l’argent coulait à flot dans tous les sens, et il était passé plusieurs fois aux bords de la catastrophe et de la richesse. Mais le temps s’écoulait inexorablement il allait bientôt lui falloir quitter la salle de jeux. De préférence avec plus d’argent qu’il n’en avait eu au départ. Ce n’était donc clairement pas le moment de flancher.

Le jeune genin dévisagea un à un ses trois adversaires. Le vieux Junzo semblait perdu dans ses réflexions, visiblement hésitant sur la tuile à se défausser. Soit son jeux était excellent, soit il était pitoyable. Le fait qu’il n’en ai dévoilé que la moitié ne permettait pas de prendre une décision à son sujet. Et puis le vieux était du genre sacrément retors, avec toujours un tour en réserve au fond de son sac. Des trois, c’était celui que Hyûma n’arrivait jamais clairement à cerner. Et avec son vieux visage tout ridé et tanné par le temps, il était à peine plus expressif qu’une pierre tombale… Le genin passa au second joueur. Le gros Hyobe était en train de s’envoyer friandises sur friandises. Hyûma avait l’habitude de jouer avec lui et savait reconnaître ce comportement : Hyobe avait abandonné tout espoir sur cette partie et attendait la suivante pour se refaire. Il ne représentait donc plus un danger en soi, mais s’était sûrement mis en tête de ne laisser gagner personne. Il allait probablement faire de la rétention de tuiles intéressantes. Quant au dernier, c’était un jeune homme du nom de Kunio, que Hyûma ne connaissait que depuis ce soir-même. Un joueur moyen, pas trop mauvais mais sans plus… Et puis, dans cette semi-pénombre, la nyctalopie de Hyûma lui permettait de distinguer tout son jeu dans le reflet de ses lunettes. Et de ce qu’il en voyait, ce type ne représentait pas un danger pour la partie en court.

Donc le vieux Junzo représentait le second problème du moment. Second, car la première place était détenu par un petit pendentif en argent massif représentant un phénix : Hyûma, alors en manque de liquidité, l’avait misé lors d’une partie et elle se trouvait maintenant aux mains de Hyobe. Or le jeune genin tenait absolument à la récupérer avant de partir.

Tsss… Mais qu’est-ce qui m’a pris de miser ce drôle de volatile en pleine combustion ? J’aurais du plutôt refiler l’un de mes bracelets, tiens… ‘ça fait suffisamment longtemps que je les ai, ‘m’aurait pas manqué, eux…

La tension montait lentement autour de la table, à peine troublé par les piaffements sonores d’Hyobe. Hyûma se demanda l’heure qu’il était. Il n’avait pas pensé a emmené l’une de ses montres. Il se reconcentra sur son jeu, vérifiant une nouvelle fois les pièces manquantes pour lui garantir la victoire. Un caractère et un Dragon Blanc. C’était jouable.

Et si je gagne, j’extorque mon ziozio à Hyobe et je rentre me coucher. Pass’que va probablement me falloir être un minimum en forme pour demain.

Junzo se décida enfin à jouer. Sa main jaillit lentement de sa manche, saisit l’une des tuiles devant lui, et la lança dans le tas de défausse, au centre. Hyûma, comme tous les autres joueurs présent, ne quitta pas la pièce des yeux et parvint donc à la localiser au milieu des autres tuiles défaussées tout au long de la partie. Un cercle.

Malédiction ! On se dirige vers un nul… Dommage… Je vais finalement devoir rester une partie de plus !

Alors que Hyobe saisissait l’une des tuiles du mur pour s’en défausser aussitôt -un autre cercle, sans intérêt- le tenancier s’approcha subrepticement et attira l’attention du genin, ainsi que des autres joueurs par la même occasion.

« Mr Sakkaku, il y a un vieil homme, là-dehors, qui jure que vous êtes là et qui nous intime de le laisser entrer. Est-ce un de vos connaissances ?
_ Un peu vague comme description… Il a l’air de quoi ?
_ Hé bien, il porte une longue barbe blanche, il a les cheveux mi-long, il est assez agé mais vu sa carrure, ce doit être un ancien lutteur ou quelque chose du même genre… »

Oh, oh… ça sent les ennuis, ça…

« Et il a une cicatrice rougeâtre qui débute au niveau de la tempe… poursuivit le tenancier.
_ Et qui se termine près de la commissure de ses lèvres, sur le côté gauche, termina Hyûma.
_ C’est cela. Vous le connaissez donc ?
_ Un peu, oui… C’est Shigemori, le directeur de l’orphelinat…
_ Tu es majeur, non ? Qu’est-ce qu’il te veut encore, ce vieux croulant ? S’étonna Junzo.
_ Il m’a inscrit sous les ordres d’un senseï. Et je commence l’entraînement demain matin, à six heures pétantes. Il doit sûrement vouloir s’assurer que je ne me couche pas trop tard… » Supposa le genin.

Un grand silence se fit soudain, alors que tout le monde le dévisageait bizarrement, mettant le genin mal à l’aise.

« Ben quoi ?
_ On est déjà demain… Commença Hyobe.
_ Et il doit être six heures. » Termina Junzo.

Les yeux du genin s’arrondirent comme des soucoupes alors qu’il s’apercevait qu’il avait encore perdu toutes notions du temps… Et que Shigemori était venu le chercher, sûrement furieux.

Oups. J’suis mal, là…

Une fois la situation bien digéré, Hyûma se leva d’un bond, attrapa son pendentif-phénix dans le magot d’Hyobe, le laissant se rembourser en piochant dans le sien et fila comme l’éclair vers les toilettes du fond tandis qu’un bruit de bois brisé lui apprenait que Shigemori avait probablement décidé de se frayer un chemin à grands coups de bâton jusqu’à lui.

Aucun soucis, j’le prend quand je veux à la course !

Hyûma arriva enfin aux toilettes, où il avait déjà repéré une fenêtre en hauteur, bien pratique si un jour il devait fuir en vitesse. De toute évidence, c’était l’occasion ou jamais ! D’un bond, il s’accrocha au rebord de la fenêtre, l’entrouvrit et s’engouffra souplement par la fente.

Voilà, j’ai plus qu’à le semer. Et tant pis pour le senseï, je vais sécher son cours et puis c’est tout.

Le jeune genin sauta du toit vers la ruelle, prit quelques secondes pour s’orienter et, après décidé que c’était potentiellement risqué de retourner à sa piaule, opta pour repartir vers un restaurant qu’il connaissait bien, histoire de commencer cette nouvelle journée avec un solide petite déjeuner et une non moins solide sieste pour récupérer de sa nuit blanche comme il se devait, avant de rembrayer sur une seconde.

Il n’avait malheureusement pas fait trois pas qu’il perçut un mouvement au-dessus de lui.

Impossible ! Il est perclus de rhumatismes ! Il ne peut pas grimper à cette hauteur !

Comme il se retournait pour jeter un coup d’œil, une forme sombre atterrit souplement derrière lui, lui saisit le poignet droit et le plaqua contre le mur, lui tordait le bras dans le mouvement. Hyûma tenta de se dégager en remuant dans tous les sens, ne parvenant qu’à se faire plus mal encore. Il enchaîna donc sur un bon gros coup de pied sur les orteils de son agresseur mais celui-ci avait des chaussures coquées. Le jeune genin envisagea un instant de se déboîter volontairement l’épaule pour gagner suffisamment d’amplitude de mouvement pour lui cracher au visage mais préféra attendre de savoir ce qui lui voulait son adversaire avant de devoir en arriver à de tels extrémités. Aussi se détendit-il, espérant vaguement que son assaillant, le sentant, relâcherait légèrement sa garde.

« Ainsi, le vieux Shigemori avait bel et bien raison : tu as essayé de filer par l’arrière, déclara l’inconnu.
_ On se connaît ? Grogna Hyûma, l’homme ne relâcha toujours pas sa clé de bras.
_ Presque, oui. Je suis Taroemeon, ton nouveau professeur.
_ QU… Aïeaïeaïe ! »

Le genin avait légèrement sursauté en apprenant que son professeur au nom si horrible avait carrément pris la peine de venir le chercher en personne. Malheureusement, dans sa position, même un simple sursaut suffisant à provoquer des ondes de douleurs au niveau de son bras.

Tsss… C’est vraiment pas bon. S’il est décidé au point de venir me cueillir en personne, je vais avoir du mal à sécher ses cours… Quel galère !

« Bon, t’es calmé ? Reprit le professeur.
_ Ouais…
_ T’essaieras pas de t’enfuir une fois que je t’aurais relâché ?
_ Mais non, c’est bon… C’est pas comme si j’avais la moindre chance, de toute façon…
_ A la bonne heure ! »

Taroemeon relâcha son emprise et laissa Hyûma se retourner. Celui put enfin dévisager l’homme qui allait lui pourrir l’existence pour les mois à venir : grand, bien bâti, le visage carré, le teint mat, des cheveux courts et noirs, des yeux marrons… Et le classique costume de plouc tant affectionner par les gradés, à savoir des vêtements noirs et un gilet sombre avec pleins de poches pour des rouleaux d’invocations, des parchemins, des kunaïs et autres gadgets sans intérêt du même genre.

« Comment vous m’avez retrouvé, l’interrogea Hyûma.
_ Oh, c’est très simple, en fait. Le vieux Shigemori s’inquiétait que tu sèches les cours, alors il s’est dit qu’il allait te rendre une petite visite.
_ C’est plus de la ténacité, là, ça vire carrément à l’obsession…
_ Lorsqu’il s’est aperçu que tu n’étais pas rentré, il a suspecté que tu avais complètement oublié le rendez-vous, alors il m’a appelé et nous nous sommes mis à ta recherche. Comme il connaît la plupart des salles de jeux où tu te rends, ça n’a pas été bien difficile.
_ Donc, du coup, maintenant, j’ai plus vraiment le choix, hein… Va falloir que je suive votre cours.
_ Exact. D’ailleurs, dépêchons-nous, ton futur camarade doit… Hé ! »

Profitant de ce que le chunin l’avait quitté des yeux quelques secondes, Hyûma venait de tenter de s’éclipser par la ruelle transversale.

Pas si terrible que ça le chunin ! J’ai réussi à le bern…

Quelque chose crocheta la jambe du genin et ce dernier s’effondra face contre terre, aux pieds de Shigemori, qui releva la pointe de son bâton, un sourire triomphant sur les lèvres.

C’est une conspiration !! ‘Sont tous ligués contre moi !!!


Dernière édition par Hyûma le 1/3/2009, 15:25, édité 1 fois
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Message par Hyûma 1/3/2009, 14:09

Un petit quart d’heure plus tard, Taroemeon, traînant derrière lui un Hyûma plus remuant qu’une anguille, arriva enfin au lieu de rendez-vous fixé. Le lieu n’était autre qu’une petite clairière proche d’une jolie rivière, cernée par de grands arbres majestueux comme on en trouvait à la pelle dans la forêt qui bordait le village caché de Mahou. Et assis sur un souche, profitant des premiers rayons de soleil de la journée, attendait un jeune homme assez grand, bien découplé et vêtu d’une impeccable tenue blanche et noir, visiblement de bonne facture et adapté au combat. Le chunin balança sans ménagement le boulet qu’il traînait depuis Mahou aux côté de l’autre genin puis se planta en face d’eux.

« Bonjour tout le monde ! Maintenant que tous le monde est enfin là, je… Oui ? »

Le genin à la veste blanche venait de lever la main, visiblement pour poser une question.

« Excusez-moi, monsieur…
_ Tu peux m’appeler Taroemeon.
_ … Mais normalement, une équipe n’est-elle pas composé de trois genins ?
_ Ah, exact ! Mais… Heu… D’après le Qg, vous êtes du genre spéciaux, vous deux, alors…
_ Oh, je vois, reprit le genin, on est tellement doué qu’on a pas besoin d’un troisième.
_ Heu… Ouais, on peut dire ça comme ça… Bon, je reprends. Je suis le chunin Taroemeon, major de promotion à l’académie, élu genin de l’année lors du Tournois intervillage de mon époque et promu chunin avec les honneurs du jury ! Au cours de ma longue carrière, j’en ai formé, des genins, et nombre d’entre eux sont les grands noms actuels qui font la gloire et la renommée de notre village. Aussi j’attends de vous que vous vous montriez digne de vos prédécesseurs et que vous les surpassiez en tout point. Je n’ai qu’une seule devise : "viser l’excellence, partout, tout le temps" ! Et dorénavant, c’est aussi la vôtre !
_ Heu… Obligé, m’sieur ? Demanda Hyûma.
_ Appelle-moi Taroemeon. Et comment ça, obligé ?
_ Ben d’adopter votre devise quoi… Nan, parce que l’excellence partout… Continua Hyûma.
_ C’est vrai, surenchérit son nouveau camarade, on peut pas plutôt viser l’excellence dans un domaine puis voir après pour le reste ?
_ Que… Non, non, non ! J’ai toujours formé l’élite, et j’attends de vous que vous surclassiez en tout point vos prédécesseurs. "Viser l’excellence, partout, tout le temps" sera votre devise.
_ Bon… Et si on en a déjà une ? Persista Hyûma.
_ Comment ça ?
_ Ben on va pas cumuler deux devises, quand même… ça va faire ridicule…
_ ça dépend… Quelle est cette devise ?
_ "Tout vient à point à qui sait attendre".
_ Et… Tu l’interprètes comment, cette devise ? L’interrogea le senseï, suspicieux.
_ "Coulons-nous là douce, on suera demain"…
_ Nan, oublie.
_ Dommage… »

Le senseï secoua la tête, dépité. Bizarrement, il trouvait tout à coup que le rapport papier ne reflétait que très vaguement la réalité. Mais en tant que professeur patenté, dont le travail était loué par le Qg, il se devait de faire honneur à sa profession ! Il avait maté de plus dur, dans sa vie, et ce n’était pas aujourd’hui qu’il baisserait les bras ! Viser l’excellence, partout, tout le temps !

« Bien, bien, bien… Donc, maintenant que je me suis présenté, c’est à votre tour. Qui commence ? »

Un silence pesant s’abattit sur la clairière, on entendit plus que le clapotis de l’eau sur la berge, le souffle du vent dans les branches, le vrombissement des insectes dans l’air, le… Bon, d’accord. Silence n’était peut-être pas le terme approprié…

« Allons, ne soyez pas timide. De toute façon, tout le monde va y passer… … … Nan ? Personne ? Alors je désigne un volontaire au hasard. Hyûma, tu commences.
_ Comme par hasard…
_ Il en faut bien un. Allez, allez, on ne discute pas, vas-y !
_ Bon, bon… Ben moi, je suis Hyûma Sakkaku.
_ …
_ …
_ Et c’est tout ?
_ Ben qu’est-ce que vous voulez que je rajoute d’autres ?
_ Hé bien, ce que tu aimes, ce que tu n’aimes pas, ta passion dans la vie, tes projets d’avenir.
_ Hé ho ! C’est vachement personnel, ça !
_ A partir d’aujourd’hui, vous allez former une équipe. Vous serez des frères, l’un pour l’autre. Au cours de votre formation, vous apprendrez comptez les sur les autres. Vous devrez n’avoir aucun secret l’un pour l’autre. Alors pas de timidité et au boulot.
_ Bon, ben, heu… J’aime les jeux d’argents et les bijoux, je n’aime pas le nindo, ma passion dans la vie, c’est en faire le moins possible et mes projets d’avenir, c’est de devenir riche et me la couler douce pour le restant de mes jours.
_ Feignasse ! Lâcha l’autre genin.
_ Pardon ?! Ben vas-y, toi. On va voir si t’as mieux !
_ Hé bien, je m’appelle Tsume Sato, j’adore le ninjustu, je n’aime pas les autres domaines, ma passion, c’est les flammes et mon but dans la vie, c’est de maîtriser la plus formidable panoplie de ninjutsu qui soit !
_ lèche-botte !
_ Pardon ?! »

Les deux genin se foudroyèrent du regard et Taroemeon comprit tout de suite qu’il allait leurs falloir du temps pour apprendre à se connaître et à développer une entente harmonieuse d’où découlerait une formidable synergie qui rendrait ce duo soudé et inébranlable contre vents et marées, caractéristique de sa marque de fabrique. Heureusement, en fieffé gredin qu’il était, il avait plus d’un tour dans son sac pour accélérer le processus. Et entre autre, l’exercice type recommandé par le "guide du parfait petit senseï,vol.2" : la course à la clochette !
Taroemeon frappa dans ses mains pour attirer l’attention de ces élèves et arbora un grand sourire.

« Bien ! Maintenant que nous avons tous fait plus ample connaissance, nous allons enfin pouvoir débuter notre tout premier entraînement ! Bien qu’en fait d’entraînement, ce soit plus un concourt.
_ Un concourt ? S’interrogea Hyûma.
_ Hé oui ! Sortir de l’académie est une chose. Savoir si vous êtes suffisamment doué pour devenir des genins en est une autre.
_ Et si ce n’est pas le cas ? Il se passe quoi ? Demanda Tsume.
_ Vous retournerez à l’académie.
_ NOOOON ! Hurla Tsume, qui avait mis quatre ans à valider sa dernière année.
_ Tant mieux ! S’exclama Hyûma. Là-bas, les profs viennent pas vous chercher pour vous forcer à suivre les cours.
_ Tu sais, Hyûma, commença le senseï, en tant qu’illustre professeur, mon avis est particulièrement écouté au Qg. Et si je leurs signale que tu as toutes les qualités requises pour faire un diplomate d’exception dans l’un des petits hameaux paumés au loin sous la protection de Mahou, ils s’empresseront de te nommer en poste : les candidats qui font l’affaire se font plutôt rare. Et inutile de te dire que là-bas, tu auras beaucoup de mal à trouver une salle de jeux.
_ Vous pouvez pas faire ça !
_ A moins que tu me convaincs qu’il vaille mieux te former plutôt que de laisser gâcher ton talent dans une région perdue…
_ C’est du chantage !
_ De la motivation. Bon, le but du jeu est très simple : voici une clochette. Je vais l’attacher à ma ceinture et vous, vous allez devoir me la reprendre. Vous avez toute la matinée pour ça. Si vous échouez… »

Le senseï recula de quelques pas, tout en accrochant la cible à sa ceinture, tandis que les deux genins se relevaient, prêt à l’action.
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Message par Hyûma 1/3/2009, 14:10

« Prêt ? demanda le senseï. Alors Hajime !
_ STOOOOOOP !! Hurla Tsume.
_ Qu’est-ce qu’il y a ? l’interrogea Taroemeon.
_ Juste une question. Est-ce que la clochette est inflammable ?
_ Heu… Non, pas que je sache. Enfin, elle est en métal, donc si on atteint la température de fusion, elle risque de fondre, mais sinon… Non.
_ Et la ficelle ?
_ Ah, la ficelle, oui ! Elle est tout ce qu’il y a de plus inflamm… Attends, tu ne vas pas ?
_ Si ! »

Tsume combina une série de signes et…

« Kâton : Hi no Hanabira Sen ! » (mille pétale de feu)

… Plusieurs centaines de petites flammèches jaillirent tout autour de Tsume, prenant des directions et des trajectoires complètement erratiques et imprévisibles. Le senseï esquiva l’attaque d’un prompt saut en arrière et celle-ci n’eût donc aucun effet, les flammèches ne parvenant pas à enflammer la végétation humide.
Pourtant, une odeur de brûlé persista à assaillir les narines de Hyûma… Progressivement accompagné d’un accroissement de chaleur près de son poignet. Baissant les yeux, il s’aperçut que les flammes dévoraient avidement son ample manche.

« Aah ! Tsume ! Je brûle ! Arrête ça tout de suite !!
_ T’en as de bonne toi. Je crée des flammes, je les commandes pas, moi !
_ Quoi ?!
_ J’ai dit : débrouille toi tout seul pour les éteindre. »

Ce à quoi s’employait déjà son camarade, agitant sa manche en tout sens et la frappant contre le sol, dans le vaine espoir d’étouffer les flammes. Malheureusement, celles-ci avaient déjà bien pris et toute son agitation n’aboutît qu’à un seul résultat : mettre le feu en d’autres endroits de son manteau. Le genin se mit à courir en tout sens en hurlant avant de se jeter directement dans la rivière, sous le regard indifférent de Tsume et abasourdi de Taroemeon. D’ailleurs, ce dernier, toujours soucieux de renforcer les liens fraternels entre ces élèves, décida que le moment était bien chois pour quelques remontrances.

« Enfin, Tsume, tu aurais quand pu l’aider, tu étais responsable !
_ Mais il arrêtait pas de bouger, se défendit l’intéressé.
_ Et alors, il fallait lui montrer que même dans l’adversité, tu étais avec lui et que toutes tes pensées l’accompagnait ! C’est l’intention qui compte !
_ Vous croyez ? »

Tsume resta songeur pendant quelques secondes puis acquiesça et interpella son compagnon.

« DESOLE !
_ Ce n’est pas à ça que je pens… Hé ! »

Profitant de l’inattention de son senseï, Tsume s’était précipité sur lui pour lui subtiliser sa clochette. Malheureusement, les réflexes du professeur étaient plus rapide et il parvint à protéger son butin.

« Alors tu n’en pensais pas un mot ?! C’était juste une diversion ! L’accusa Taroemeon.
_ Ben c’est pas des excuses qui vont m’aider à attraper la clochette, relativisa Tsume.
_ Mais…
_ Katon : Hi no Chiisa na Katamari » (petites boules de feu)

Vingt mètres plus loin, Hyûma sortait de l’eau en pestant contre son partenaire qui venait de lui ruiner son manteau ! Il allait maintenant lui falloir en acheter un autre, alors qu’il n’avait pas pu engranger ses gains en quittant la salle de jeux…

Ah ben vivement soir que je puisse me refaire avant d’aller faire les boutiques…

Il grimpa sur la berge et aperçut ses deux compagnons à l’autre bout de la clairière. Plutôt que de foncer bêtement dans le tas, il prit le temps d’examiner la situation. Le senseï ne semblait pas gêner outre mesure par son adversaire et prenait soin de garder Hyûma dans son champs de vision.

Bref, il me surveille quand même du coin de l’œil… L’Œil… Mais oui ! Hé hé hé ! Je vais le priver de ses sens un par un et je pourrais lui chipper la clochette sans soucis !

Son plan soigneusement préparé, Hyûma s’approcha donc des deux autres protagonistes et entra en action : enchaînant les signes, il lança son jutsu.

« Gokan-no Setsudan ! » (Amputation des sens)

Malheureusement, au moment de son dernier signe, Tsume se positionna devant le senseï. Malgré les espoirs de Hyûma, cela ne fit pas un pli : ce fut son camarade qui morfla son genjutsu en pleine face. En effet, Tsume se prit les pieds dans une racine et se ramassa la tronche par terre.

« Au secours ! Je vois plus rien ! Qu’est-ce qui se passe !?
_ Attends, bouge pas, Tsume ! T’es pris dans mon genjutsu !
_ Quoi ?! T’as osé me balancer un genjutsu !
_ Ben c’est toi qui t’es interposé !
_ T’as de la chance que je ne puisse plus te localiser parce que sinon…
_ Hé ho, tu m’as bien embrasé, tout à l’heure : maintenant, on est quitte.
_ Quitte !? On serait quitte si je t’avais cramé les yeux, oui ! Et puis moi, c’était pas pareille : je ne te visais pas spécifiquement. C’est pas ma faute si t’as fait partie des dommages collatéraux !
_ Dommages collatéraux ?! Première nouvelle ! Et les dégâts principaux, ils étaient où ?
_ Tu l’aurais vu si t’étais pas allé faire trempette.
_ Tu mériterais que je te laisse dans le noir.
_ M’en fous, j’ai pas besoin de voir pour lancer Hi no Hanabira Sen.
_ Bon, arrêtes de bouger, que je te sorte de là. »

Hyûma s’approcha de son malheureux collègue -qui l’avait quand même bien cherché dans le fond…- se concentra et déversa son chakra dans le corps de Tsume, brisant ainsi son propre genjutsu.

« Hé ! Ça a marché, je vois !
_ C’est ça, dis que je suis pas doué, non plus !
_ Ben ou c’est ça, ou t’as fait exprès de me rendre aveugle !
_ Je préfère ne pas relever.
_ Ah ! Je le savais ! Tu l’as fait exprès ! J’ai finalement bien fait de brûler ton manteau !
_ ça ne t’est pas venu à l’esprit que c’est peut-être justement parce que t’avais brûler mon manteau que je t’ai rendu aveugle ?!
_ C’était une riposte préventive : je savais que t’allais me préparer un coup tordu !
_ C’qui faut pas entendre…
_ Bon, au fait, il a filé par où, là, le senseï ?
_ Comment le saurai-je ? J’étais occupé, je te signale.
_ Ha ben bravo ! Et il te serve à quoi, tes yeux ? C’était franchement pas malin de me rendre aveugle si tu vois aussi bien qu’une taupe !
_ Et pourtant j’ai bien envie de recommencer, là !
_ Ah ouais ?
_ Ouais ! »

Un raclement de gorge insistant leur parvint d’au-dessus. Levant les yeux, les deux genins aperçurent leur senseï qui les observait, assis sur une branche.

« Vous vous rendez bien compte, au moins, que ce n’est pas en vous mettant des bâtons dans les roues que vous allez parvenir à me prendre cette clochette ? 
_ Katon : Kawasenai Tameiki ! » (Soupir imparable)

Un imposant torrent de flamme jaillit de la bouche du genin, arrosant copieusement la branche d’arbre sur laquelle se tenait Taroemeon, qui dut opérer une rapide retraite stratégique pour préserver l’intégrité de son pantalon.

« Hé minute ! Je vous expliquai quelque chose ! Il y avait temps mort ! S’insurgea le senseï.
_ Décision unilatéral, répliqua Tsume.
_ Ah, on le prend comme ça ? Très bien ! »

Et le chunin tourna les talons et s’enfonça à toute vitesse dans la forêt, poursuivi par les deux genins qui s’ignoraient superbement. Le senseï accéléra, tout en obliquant en direction de l’est, là où les arbres étaient plus rapprochés et les fourrés plus épais. Si Tsume commençait à ralentir l’allure, Hyûma parvenait à tenir le rythme, n’évitant les obstacles qu’à la dernière minute. Commençant à prendre le rythme, le jeune genin commença à composer ses signes tout en courant, puis profitant d’un instant de calme, visa consciencieusement sa cible, s’assurant au passage que Tsume ne traînait pas dans le coin pour lui pourrir à nouveau son genjutsu.

« Gokan-no Setsudan ! »

Aucune imprévu ne s’abattit, la technique fonctionna comme sur des roulettes. Mais le senseï ne semblait pas gêner outre mesure et continuait sa course sans ralentir.

Enfer ! J’suis sûr que je lui ai pourri le goût ! Tsss… J’suis vachement bien avancé, là…

Hyûma secoua la tête et se concentra de nouveau. Malaxage de chakra, acquisition de la cible et…

« Gokan-no Setsudan ! »

Toujours aucun effet visible.

Ah non, me dites pas que c’est encore tombé sur le goût !! Une chance sur cinq, deux fois de suite ?! J’ai la poisse !

Le chunin commençait à obliquer lentement sur sa droite, tenant visiblement à revenir vers la clairière. De retour sur une végétation moins dense, Hyûma avait tout le loisir de viser soigneusement sa cible, et ne s’en priva pas.

« Gokan-no Setsudan ! »

Le senseï vacilla… Et se manga un tronc d’arbre en pleine face !

Victoire ! Il a du s’assommer pour le compte !

Le jeune genin se jeta sur son adversaire mais ce dernier, à peine groggy par le choc, eût le temps d’effectuer un Kaï, retrouva l’usage de la vue, évita le projectile vivant qui lui tombait dessus d’une roulade, se releva et reprit sa course, immédiatement pris en chasse par Tsume qui venait d’arriver sur les lieux.

Hyûma, complètement dépité par l’étonnante facilité avec laquelle le chunin s’était joué de son genjutsu, se releva en maugréant. De toute évidence, quoi qu’il essaie, il n’avait pas le niveau pour inquiéter le moins du monde Taroemeon. Alors quitte à être recalé en tant que genin et muté à perpète, le jeune homme décida qu’il pouvait tout aussi bien arrêter les frais et aller se reposer. Après tout, l’herbe près de la rivière avait l’air extraordinairement confortable et puis la fatigue commençait à se faire sentir, sa dernière nuit de sommeil commençant à dater : un petit somme ne pouvait pas lui faire de mal, non ?


Dernière édition par Hyûma le 1/3/2009, 14:11, édité 1 fois
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Message par Hyûma 1/3/2009, 14:10

Quelques dizaines de minutes après s’être confortablement allongé à l’ombre, il entendit des pas s’approcher. Ouvrant un œil, il aperçut Tsume, en nage et exténué, s’approcher de lui. Les deux genins se dévisagèrent un instant, puis Hyûma referma les yeux et se cala plus confortablement sur le tapis d’herbe.

« Non mais je rêve ?! Tu dors !
_ Ouais.
_ Et ça ne te gêne pas de me laisser faire tout le boulot ?!
_ Pas du tout.
_ Feignasse !
_ Tout à fait.
_ Et ta fierté ?!
_ Elle a brûlé avec la manche de mon manteau…
_ Alors c’est comme ça ? Tu baisses le bras au premier revers ?
_ Oui. Vu qu’on a aucune chance, pourquoi se fatiguer, hein ?
_ On a toutes nos chances !
_ T’en es à ton combientième revers ?
_ J’ai pas dit que c’était facile, non plus…
_ T’y arriveras pas, fais toi une raison… Et puis c’est pas si grave : tu repasseras l’examen genin et tu tomberas sur un autre profs plus sympa, voilà tout.
_ Et toi, tu vas te faire muter au loin et tu ne pourras plus allez dans tes précieuses salles de jeux !
_ M’en fiche, je créerai la mienne.
_ Si tu ne m’aides pas, tu peux dire adieux à ton manteau !
_ J’en achèterai un autre…
_ Allez, quoi… tu ne vas pas admettre ton infériorité face à type comme celui-là !
_ …
_ Si ?
_ Et si hypothétiquement je t’aidais, ça serait quoi ton plan ?
_ Ben ça dépend, tu saurais hypothétiquement faire quoi ? »

Assis sur une souche à quelques mètres de la lisière de la clairière, Taroemeon ruminait de sombres pensées. En presque vingt ans de carrière, il n’avait jamais vu ça : un genin qui refusait de jouer le jeu ! Impossible ! Inenvisageable ! Impensable ! Et il avait fallu que cette aberration tombe sur lui. Le professeur secoua la tête : s’il n’arrivai pas à mettre au pas ce genin au pas, il allait être la risée de ses collègues au Qg. Il allait falloir qu’il consulte de toute urgence le "guide du parfait petit senseï,vol.5, Annexe 4 : les étudiants récalcitrants et le meilleur moyen d‘en venir à bout".

Un froissement de tissus le tira de ses pensées moroses : quelqu’un approchait ! Le senseï sourit en apercevant Tsume essayé de s’approcher sans bruit. Même si le genin prenait l’épreuve un peu trop en sérieux et avait tendance à vouloir incendier toute la forêt à grand renfort de jutsu, lui au moins était prometteur. Le chunin resta immobile, suivant du coin de l’œil son élève. Ce dernier tira son tantô, avec visiblement l’intention de trancher la cordelette de la clochette dans une attaque éclair. Le senseï se tînt prêt.

Sans plus se soucier de sa discrétion, le genin jaillit des fourrés et se jeta sur Taroemeon qui esquiva en se jetant sur le côté. Tsume enchaîna sur une série de signes, le chunin se prépara à esquiver un énième tout en jetant un coup d’œil dans la clairière : Hyûma s’y prélassait toujours tranquillement à l’ombre, les négociations avec Tsume n’ayant visiblement aboutit à rien. Cela contraria le senseï mais il n’eût pas le temps de s’appesantir là-dessus.

« Katon : Hi no Chiisa na Katamari »

Trois boules de feu jaillirent dans sa direction, le forçant à reculer. Il voulut bifurquer vers la forêt plus dense mais Tsume réitéra son jutsu, ne le forçant à reculer de nouveau. D’un bond, il se dégagea de cette situation et retomba quelques mètres en arrière, en sécurité. Se relevant, il croisa le regard de Hyûma qui terminait de former les signes de son jutsu.

« Watashi no Sekai. » (mon monde)

Instantanément, les deux protagonistes se retrouvèrent transporté dans une immense salle blanche, sans aucune décoration. Comprenant qu’il venait d’être emprisonné dans un monde virtuel, le senseï réagit au quart de tour et attaqua le genin pour l’assommer, seul moyen qu’il connaissait pour sortir de là. Mais Hyûma n’avait jamais eût l’intention de le coincer plus de quelques secondes dans cette illusion et dès leur apparition, il avait commencé à œuvrer à leur libération. Se laissant tomber en arrière pour éviter l’attaque du senseï, il parvînt à concentrer assez de chakra avant que son adversaire ne puisse lancer une nouvelle attaque.

« Hakai ! » (Rupture)

Les murs de la salle blanche explosèrent et les deux hommes se retrouvèrent de nouveau dans la forêt, dans leur position de départ : Toraemeon debout entre deux fourrés et Hyûma en face, adosser à un arbre, Tsume à ses côtés. Ce dernier arbora un grand sourire et releva la main de laquelle pendait la clochette.

« Qu’est-ce que… S’étonna le Senseï.
_ J’ai volontairement attiré votre attention pendant que Hyûma laissait un de ses clônes dans la clairière. Puis je vous ai repoussé vers lui et il vous a emprisonné dans un genjutsu. Et pendant que vous étiez tout les deux immobiles, j’en ai profité pour vous subtiliser la clochette, expliqua Tsume.
_ Ouais, ben la prochaine fois, TU l’immobilise et JE récupère la clochette : j’ai bien failli m’en prendre une, pendant l’illusion, s’insurgea Hyûma.
_ Et alors ? C’est juste ton imagination, non ? C’est pas réel !
_ Ben la douleur, si !
_ Pauvre petite nature, va…
_ On se calme ! Bon, je vous félicite, les gars, vous avez réussi votre première collaboration, le début d’une longue liste.
_ Certainement pas ! Maugrea Hyûma
_ J’espère bien que non… L’approuva Tsume
_ Normalement, à ce stade de l’épreuve, je devrais vous dire qu’il n’y qu’une seule clochette pour deux genins et qu’un seul d’entre vous va rester genin, mais…
_ Mais ?
_ On ne va pas mettre votre fraternité naissante plus à l’épreuve que ça pour aujourd’hui… Je n’ai pas envie que vous en veniez aux mains, hein…
_ Pourquoi "aux mains" ? On utilise pas le taïjutsu !
_ Donc on va s’arrêter là pour cette épreuve : félicitation, tous les deux, vous continuez sur la voie des genins ! Et n’oubliez pas : "viser l’excellence, partout, tout le temps" !
_ Moi j’préfère "Coulons-nous là douce, on suera demain"...
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Message par Haruhisa 1/3/2009, 18:26

Décidément cette jeune fille m'amusait , je ne sais pas si vous avez déjà rencontré ce genre de personne : toute mignonne ,toute innocente et vers qui on a instinctivement envie d'aller : c'est exactement ce genre de personne qu'était mayuu ; si on devait la comparer a quelque chose ce serait ce petit chaton aux grand yeux que vous croisez dans la rue et qui miaule, si bien que vous êtes obligés de vous arrêter.
Je tentais de me concentrer sur mon livre mais décidément mon regard ce portait furtivement vers cette jeune personne assise a coté de moi , nous étions adossé a un arbre , mon préféré dans le parc et je luttais intérieurement pour ne pas rompre le silence , chose de plus en plus difficile .
Bon tant pis je me lance :
-Tu viens souvent ici ?
Devenant rouge comme un coquelicot elle bredouilla de manière presque inaudible :
-Oui...enfin sou vent ..en fait ..j'adore cet endroit...
-Ha moi aussi.
-Et qu'es ce que tu lis ?
-Un bouquin de Hiraoka Kimitake , c'est pas très connu mais c'est un écrivain que j'adore.
-Et qu'es ce que ça raconte ?
-Hé bien en fait c'est une histoire ou il n'y a pas d'histoire : l'homme laisse la vie se dérouler autour de lui sans que rien ne se passe , il semble hors du temps .
-C'est pas un peu monotone ?
-Non ça ce laisse lire assez facilement .
-...
Il s'en suivit d'un moment de silence un peu gênant ou nous nous observâmes puis reprenant la parole elle dit :
-Tu fais quoi ?
-Pardon?
-Tu suis des études de lettres ?
Je rigolais doucement , puis ne pouvant me retenir j'éclatais littéralement de rire .
-Pourquoi tu rigoles ? Me lança telle en rougissant à nouveau mais cette fois de colère .
-Excuse moi ,mais c'est la première fois que l'on me dit ça ! D'habitude ceci est assez explicite ,dis-je en désignant mon sabre posé a coté de moi.
-Quoi (zut j'aurais dus le deviner ), s'exclama telle ,tu est ninja ?
-Ben oui , pourquoi? Ça te déçois ? ,dis-je en lui lançant un clin d'œil .
-Non moi aussi je suis ninja .
j'affichais un air hébété et bredouillais :
-Toi ..tu es ninja ?
-Ben oui , t'es déçu ?
-Non pas du tout .
-Mais je te rassure , je ne suis pas du genre à découper les gens , moi je les rafistole.
-T'es médecin?
-Tout a fait .
-Hé ben ça alors , c'est une sacrée surprise .
-Pourquoi, tu m'aurais vu en quoi?
-Bonne question... en tout sauf en ça !
-Ça prouve au moins que je suis une bonne kunochi : je passe inaperçue !
Il y eu a nouveau un moment de silence , les gens traversaient le parcs , leurs enfants faisaient des pattés de sables ou ce roulaient sur l'herbe fraiche et verte alors que le soleil continuait son immuable course dans le ciel . Mayuu observait les nuages et je fis de même, ils avançaient paresseusement dans une toile de fond bleu azur . A ce moment je me dis que la vie pouvait être simple et sans problèmes . Je sortis deux pommes de mon sac , en proposait une à mayuu qui me gratifia d'un sourire et mordit a pleine dent dedans .
-Tu sais je crois que finalement j'aime bien les ballons .
-Ha bon ,pourquoi?
-Parce qu'ils me permettent de sortir de la routine !
Je lui lançais un clin d'œil complice et sortant de mon sac une balle de base-ball je lui dis :
-C'est plus petit qu'un ballon standard mais ça reste sympa , tu veux essayer ?
-Tu as tort ,je suis dangereuse!
-Un haru de prévenu en vaut deux !
-Comme tu veux !
Je me relevais me plaçais a quelques mètres d'elle et lançais la balle dans sa direction . La balle suivant une trajectoire légèrement curviligne s'approcha dangereusement du visage de mayuu qui eut la présence d'esprit d'esquiver tant bien que mal le diabolique projectile ; se relevant elle me cria :
-Ça c'était une tentative d'attentat !
Puis reprenant la balle ,elle l'envoya dans ma direction. Ce jeu dura une dizaine de minutes puis arrêtant la balle , je m'approchais d'elle et dis :
-Bon mayuu je vais devoir y aller , on se reverra et si tu as un problème tu sais ou me trouver ,dis-je en désignant l'arbre ou nous étions assis il y a encore peu de temps .
-Tu dois vraiment partir tout de suite ? Me demanda telle avec une moue boudeuse .
-Oui ! Allé à bientôt ! , je lui fis un clin d'œil et gagnais en courant la sortie alors que mayuu me faisait des grands signes d'au revoir.
Décidément j'espère que je vais bientôt la revoir ce petit morceau de kunochi !
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Message par Yan Raïzaki 1/3/2009, 21:25

Rencontres et Routine. Initiation au Hyoton.

Yan était lessivé. Son père l’avait fait courir tout la nuit, inlassablement. Durant les rares pauses qu’Itachi avait accordées au gennin, il avait réfléchi à un moyen de se battre avec un arc. A moins de se battre avec un fou de taïjutsu, ses chances étaient faibles, avec sa vitesse médiocre.

Au moins le footing avait eût la qualité d’assuré son sommeil jusqu’au zénith sans interruption inopinée de la part de sa très chère mère. Les rayons du soleil finirent tout de même par le tirer du lit. Grommelant, il se dirigea dans la cuisine, où il salua Miiyu avec la politesse d’un ivrogne qui se remet d’une suite. Sa mère ne s’en offusqua pas. Yan était généralement d’humeur massacrante au réveil.

Le gennin courbaturé eût cependant le courage de se préparer un petit déjeuner. Il le goba et partît vers le parc. Au passage, il prît un bloc note et un crayon, pour noter ses idées de techniques. Le parc avait un effet apaisant sur lui, grâce à la proximité avec la nature.

Arrivé au parc, il s’installa sur un banc où il se mît à réfléchir. Il fallait qu’il imagine une technique pour ralentir son adversaire, voir carrément l’emprisonner. Il se tourna d’abord vers une variante de la prison aqueuse, mais créer de la glace était plus gourmand en chakra que déplacer de l’eau. Yan commença à se tourner vers le serpent, tout particulièrement le boa constrictor.

Il entourait la cible de ses anneaux qu’il resserrait à chaque expiration de la victime pour qu’elle ne puisse plus inspirer. Mais oui ! Il fallait créer un serpent de glace qui s’enroulerait sur le membre de victime pour l’immobiliser. Ou bien dans le pire des cas, le gennin le ferait imploser et le serpent éclaterait pour infliger des blessures à la cible. Il prît note dans son bloc.

Un ballon vola vers lui. Décalant légèrement la tête, il frappa de son poing dedans. La balle fût renvoyée au maladroit tireur qui le remercia, avec un regard admiratif. Etre shinobi. Cet état semblait fasciner le commun des mortels. Tous furent un jour envieux d’être un de ses mystérieux ninjas aux pouvoirs destructeur, libre comme l’air...

La vérité était moins rose. Les ninjas étaient prisonniers de leurs grades. Tous étaient obligés d’obéir au Q.G à la moindre demande. Les ninjas ressemblaient à des serviteurs ultra perfectionnés. Le Q.G s’en foutait pas mal de leurs objectifs et de leurs rêves. De là venait les déserteurs. Tous n’étaient pas franchement mauvais.

Une jeune fille attira son regard. Elle avait deux yeux noirs et des cheveux de la même couleur. Son teint blanc contrastait avec sa chevelure d’ébène. Yan appréciait le spectacle, certes mais n’était pas prés de l’approcher. La flemme mêlée à de la timidité le bloquait au stade : admire. Et ça ne lui déplaisait pas.

Sauf qu’un problème se posa vite : elle l’avait remarqué et venait dans direction. Imperturbable, Yan ne détacha pas ses yeux d’elle. Il s’attendait à une gifle où à des vociférations. A la place de ça, l’objet de son admiration parla d’une voix claire et posée.


« Salut »

Un seul mot et elle se posa juste à côté de lui sur le banc.

« T’es un habitué du parc ?
-Ouais je passe souvent ici, je me pose là bas, dit-il en montrant un arbre un peu plus loin. Sauf que pour écrire c’est pas pratique donc je suis venu ici. Et toi ?
-Pareille. Sauf qu’à cause d’un tir de ballon j’ai changé de coin je traîne à l’opposé maintenant. T’écris quoi ?
-J’ai vu ça. Mes futurs techniques Hyoton. Tu sais déjà si tu va te spécialiser et où si tu le fais ?
-Je voudrais être une kunoïchi médecin.
-Tant mieux, en équipe avoir un médecin c’est vital. Comment tu t’appelle ?
-Mayuu et toi ?
-Yan, enchanté.
-Moi de même. Tu sais dans quelle équipe tu vas être en gennin ?
-Non. J’en sait rien et j’ai pas de préférences particulières, la vie en groupe ne m’intéresse pas des masse. »

Et la conversation dura un moment comme ça, ils parlèrent de tout et de rien et de leurs objectifs. Curieusement l’objectif de futur dresseur ne fît pas rire la dénommée Mayuu. Puis alors que Yan commençait à avoir faim, la kunoichi déclara devoir partir, puis elle lui dît qu’ils se reverraient à l’attribution des équipes.

La semaine passa tranquillement. Seulement l’oncle de Yan, Yakuza n’était toujours pas rentré. Une lettre leur était parvenu comme quoi il n’arrivait que la semaine d’après. Conséquences : Le jeune gennin avait plus de temps pour flâner au parc. Délaissant son bloc note, il s’installait sur un banc et attendait pour le simple plaisir d’être, tout simplement. Plusieurs fois Mayuu vînt, et ils parlèrent de tout et de rien.

Puis vint le dimanche, où Yan allait rencontrer un sensei qui le formerait aux bases du Hyoton. Après il n’aurait plus qu’à bosser pour trouver des techniques redoutables.
Il se dirigea vers le quartier général des Raizaki. Avec souplesse, un ninja sauta d’un toit à sa droite pour atterrir avec discrétion à ses côtés.


« Bonjour, Yan je suis ton nouveau sensei : Hideki.
-Bonjour. On s’entraîne où ?
- Je vais chercher un peu d’eau, et on s’entraînera en marchant. »

Intrigué le gennin attendît son retour en rêvant. Une fois revenu Hideki commença par expliquer les bases du Hyoton. Ce dernier était proche du suiton de plusieurs manières surtout dans le contrôle. Mais en plus complexe car il fallait geler l’atmosphère ou l’eau pour produire la glace avant de pouvoir l’envoyer sur son adversaire.

« Je vais te faire une démonstration, d’abord il faut extérioriser son chakra vers l’eau. Ensuite tu dois manipuler la glace ainsi formé. Regarde. »

Lentement, l’eau dans le vers se solidifia, puis se forma en un pic de glace unique, qui prit son envol en faisant des loopings, puis tomba en piquet vers le sol dans lequel il se ficha profondément.

« Une fois que t’a comprit le truc c’est facile. Nous ferons deux leçon comme celle-ci puis une autre pour l’élaboration de ta première technique après je te laisserait te débrouiller. OK ? »

Yan hocha la tête. Son maître le quitta en lui donnait rendez vous au parc le lendemain à l’aube. Le vrai entraînement allait commencer !
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Message par Invité 8/3/2009, 13:47

-Pardon ?!!!

Comme à son habitude, Kaede avait crié pour exprimer son désarroi et sa colère. Comme à son habitude, son père s’était contenté de la fixer, le visage impassible, et s’autorisa pour seul mouvement celui de remonter du bout de l’index ses lunettes sur son nez. Comme à son habitude, Isasu faisait tournoyer son ombrelle ouverte sur son épaule en sifflotant gaiement, complètement déconnecté de la scène qui se jouait devant lui entre la genin et son père. Celui-ci reprit calmement :

-Tu as très bien entendu, Azuka.
-Kaede, Père. Moi, c’est Kaede.
-J’aurais du m’en douter : ta sœur ne râle pas tant. Bref. Depuis que tu es passée genin, tu as effectué quatre missions. Une mission d’aide à l’hôpital : échec. Une mission de ramassage d’herbes médicinales pour le même hôpital : échec, et même pire puisque toi et ton compagnon de route avez réussi à vous égarez et à vous faire enlever. Une mission de récupération d’un animal, en l’occurrence un furet : échec. Une mission dans un restaurant : échec.
-Joli palmarès !!!
-Isasu-Sensei…
-Je commence à me demander si tu es faite pour la carrière de shinobi... il va pourtant falloir que tu t’y habitues : tu es la nièce du Kage. Tu as l’obligation morale de devenir une grande kunoichi pour faire honneur à notre famille et ne pas entacher le nom de ton oncle.
-’Suffit de pas me donner de mission et de me laisser bosser mes fuinjutsus tranquillement.
-Non. Et c’est pourquoi je t’ai attribué cette mission.
-Je proteste.
-Et bien, je n’entends pas.
-JE PROTESTE.
-… et bien je ferais comme si je n’entendais pas.


Kaede pesta pendant plusieurs longues minutes. Son père attendit patiemment qu’elle se taise pour reprendre, tout en songeant qu’il y avait du avoir une erreur à la maternité et que quelques parts en Mahou devait sûrement grandir un petit garçon à son image, patient, sage et extrêmement doué, et que les parents de ce garçon là avait bien de la chance.

-Donc, tu vas aller en compagnie d’Isasu –qui lui aura pour mission de te superviser-, t’occuper d’une mission EXTREMEMENT facile. C’est simple, à la porte du village t’attendent deux animaux que tu dois amener à l’extérieur du village, à moins de trois kilomètres, chez leur nouveau propriétaire.
-Pourquoi il les prends pas lui-même ? J’suis pas son esclave, moi ! Et j’ai forcément un truc plus intéressant à faire que ça.


Le père soupira. Si il se dégotait une heure de libre dans l’après-midi à venir, il regarderait combien d’enfants étaient nés le même jour que Kaede et Azuka dans cette foutue maternité et où ils se trouvaient maintenant.

-Cet homme est très occupé, c’est pourquoi il nous a demandé d’envoyer quelqu’un pour lui apporter sa marchandise. C’est une activité pour une équipe de genins chapotés par un chuunin, mais je crois qu’il vaut mieux pour tout le monde que tu sois la seule genin. Et puis, Isasu-San est juunin, si jamais il arrivait un souci, tu n’aurais rien à craindre.
-J’en suis pas si sûre, moi…
-BREF. Cette mission n’est pas dure : tu prends les deux bestiaux, tu les emmènes, tu les donnes au propriétaire et tu reviens. Si le propriétaire n’est pas là, tu l’ATTENDS. Tu ne laisses pas les animaux sans surveillance. Tu en prends extrêmement soins. ET TU REUSSIS CETTE MISSION.
-Tsss…
-Allez, dépêches-toi. On doit t’attendre à la porte du village. File.


Kaede partit en pestant et en claquant la porte, si bien qu’Isasu, qui la précédait de près, se la serait prise en pleine face s’il n’avait pas été un shinobi. Quatre missions de ratées. C’était rien, ça… pourquoi son père voulait-il tant qu’elle soit une genin parfaite ? Il y avait déjà Azuka pour remplir ce rôle ! Sa sœur jumelle, bien que genin encore plus médiocre que Kaede, était du genre exemplaire, même. Tout en ruminant ces pensées, Kaede arriva à la porte du village et s’aperçut qu’elle ignorait avec quel type d’animaux elle devait traverser ces trois kilomètres en forêt.

-Pourvu que ça ne soit pas encore une de ces conneries de furets… et où qu’il est Isasu-Senseï ? Il en sait peut-être plus que moi, lui…

Elle sursauta malgré elle quand la voix du maître en Fuinjutsu retentit à ses côtés.

-En effet Kae-Chan !!! Ton père m’a donné tous les renseignements nécessaires à cette mission après ton départ !!!

Ou plutôt, le père de Kaede l’avait rattrapé en courant pour 1) lui donner toutes ces infos sur la mission parce que ça pouvait toujours servir 2) lui rappeler qu’il était sensé accompagné la genin. Mais ça, Kaede n’avait pas besoin de le savoir. Isasu emmena donc d’un pas joyeux Kaede en direction d’un enclos.

-Je te laisse deux secondes, Kae-Chan !!! Je dois régler un peu de paperasse avec le responsable de cet enclos pour récupérer les deux animaux !!!
-Ok, ok… j’attends là. Et j’m’appelle pas Kae-Chan…


Pendant que le Juunin au kimono extravagant (vert et rose, avec toujours le même symbole de chrysanthème noir dans le dos) et à l’ombrelle rouge vif s’éloignait, Kaede se rapprocha de l’enclos et grimpa sur l’une des barrières de bois pour mieux voir les animaux qu’elle contenait… soit des dodos géants. Le genre d’oiseau utilisé comme monture, imposant, deux plus grand qu’elle, trois fois plus gros, quatre fois plus bête. Loin d’être son animal préféré –même si à bien y réfléchir, Kaede n’aimait aucun animal.

-Génial… héé-é-éé-ééé-é !

La genin se rattrapa in extremis à la barrière sur laquelle elle s’était assise et qui s’était mise à tanguer dangereusement : un des sept dodos qui s’y trouvaient avait décidé de mettre fin à une démangeaison en se frottant contre le bois brut de l’enclos.

-St-st-stu-u-u-pi-p-ide a-a-anima-a-al, aa-a-aarrête ça-a-a tou-ou-out d’suite !

La bestiole s’arrêta pour la regarder de ses grands yeux niais où ne brillait absolument aucune intelligence, la tête penchée sur le côté, avant de décider que la petite chose sur la barrière était vraiment insignifiante et de recommencer à se frotter contre le bois. Kaede ouvrit tant bien que mal sa sacoche et envoya un kunaï en direction du gros volatile qui s’écarta précipitamment en beuglant. Le kunaï se ficha dans le bois.

-Abruti d’oiseaux, va !

Pour toute réponse, le dodo beugla une seconde fois en direction de Kaede. La jeune fille se saisit alors d’un second kunaï, mais fut arrêtée dans son geste par une main qui lui saisit brutalement le poignet.

-Non, mais ça va pas, non ?!

C’était le propriétaire de l’enclos, suivit par un Isasu tout sourire. Il se tourna vers celui-ci.

-Et vous voulez que je confie deux de mes dodos à cette petite idiote ?!
-Qui est une petite idiote ?!
-Elle allait en attaquer un à l’instant !
-Mais non, mais non !!! Kae-Chan n’aurait jamais fait ça !!! Hein, Kae-Chan ???
-Bien sûr que s…
-Hahaha !!! Vous voyez, vous n’avez absolument rien à craindre !!!
-…
-Si si, j’vous assure !!! De toutes façons, maintenant, vous avez signé le papier !!!
-Je me fiche de ce papier ! C’est une question d’éthique : je ne vais pas laisser mes adorables oiseaux aux mains de personnes irresponsables prêtes à les taillader à tous moments !
-Adorables ?!
-Ca tombe bien, on n’est ab-so-lu-ment pas des gens comme ça !!!
-JE suis adorable ! Ca c’est juste gros, moche, stupide et tout juste bon à manger !
-Allez, allez !!! De toutes façons, en cas de dommages, dégradations et destruction pure et simple de la marchandise, le QG s’engage à vous rembourser !!! Enfin, je crois !!!
-Je m’en fiche. Il est hors de question qu’on endommage mes dodos.
-Bien évidemment !!! Et je vous dis que ça ne sera pas le cas !!! Mais je rajoute aussi pour votre gouverne que si le dodo venait à… avoir un problème au cours du voyage, il vous sera plus que remboursé par le QG !!!
-… Ah oui ?


Une lueur intéressée apparut dans le regard du responsable de l’enclos.

-Oui !!! Enfin, je crois !!! En effet, le QG s’engage à vous rembourser en intégralité le dodo et tous les bénéfices que vous auriez pu en retirer !!! Hé oui, le Kage est l’ami des commerçants !!!
-… bon, vous avez une bonne tête, et je pense que je peux vous laisser emmener ces deux animaux. Je vous laisse, on va vous apporter les deux animaux et leurs selles.


Après un dernier regard accompagné d’un large sourire à Kaede et ses kunaïs, le commerçant s’en alla d’un pas pressé en croisant les doigts.

-Isasu-San ?
-Oui, Kae-Chan ???
-Le QG n’a jamais dit qu’il remboursait ainsi les commerçants.
-Je le sais bien !!! L’important, c’est que lui soit assez naïf pour le croire !!!
-… parfois, je me demande si vous n’êtes pas pire que moi, Senseï.


Isasu répondit d’un simple sourire avant d’enfourcher sa monture et d’inviter Kaede à faire de même avec la sienne, sans se servir de ses kunaï comme piquets d’escalade. Puis, le senseï et la genin sortirent paisiblement du village de Mahou. On était au milieu de la matinée, et Isasu estimait que tous deux seraient rentré pour le soir, tout en prévoyant une marge en cas de problèmes...

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Message par Invité 8/3/2009, 18:17

Qui se serait douté de ce qui surviendrait au cours de cette journée ? Sûrement pas Mayuu. Elle ne jugeait la qualité de ses journées que par le temps qu’il faisait. Lorsqu’il faisait beau, elle savait qu’elle rencontrerait quelqu’un et que la journée serait un peu mouvementée. Lorsqu’il pleuvait, elle devinait avec peu de génie que la journée serait paisible, tranquille, aucun cri d’enfant à l’extérieur.. Le calme parfait.
Là, il pleuvait à torrent. Les précipitations étaient assez violentes, ce qui était plutôt rare dans cette ville qu’est Mahou. D’ordinaire, soit il y avait une petite chaleur bienfaisante, soit une minuscule averse apaisante, tout le contraire de Chikara ou de Gensou. Ce jour était donc déjà spécial, rien que par le temps qui n’était pas favorable à une lecture en plein air.

Elle était assise sur une chaise en bois, sur le petit balcon de sa chambre donnant sur la ruelle, à contempler les fines gouttes de pluie s’abattre avec vélocité sur les parpaings des maisons, ou alors sur les rares passants qui s’empressaient de rentrer chez eux. Son visage était assez renfermé à ce moment, puisqu’il n’y avait pas de quoi être heureux, ni de quoi pleurer : une simple brise mélancolique gelant la plupart de ses pensées. Ce n’est pas commun d’apercevoir une jeune femme absorbée par des précipitations, ou quelques cumulus, mais qu’avait-elle d’autre à faire ? Oui, l’entraînement, mais ce n’est pas son passe-temps favori. Et puis, elle profitait du fait que le toit s’allonge suffisamment pour la protéger de l’eau pour être à l’extérieur : l’air frais, il n’y a rien de meilleur. D’ailleurs, c’est étonnant de voir que des jeunes femmes comme elle jouissent du fait de pouvoir sortir afin de lire au lieu de voir des amis, s’esclaffer en groupe..

On peut dire que cet instant était son petit moment de douceur, après une semaine on ne peut plus longue. Sa mère l’avait « forcée » à travailler sa technique médicale, mais pour le peu que celle-ci lui servait, il n’y avait pas de quoi perdre un temps précieux. Mais détrompez-vous, ce n’est pas que Mayuu n’a pas envie de devenir une kunoichi de renom, il se trouve simplement qu’elle est un peu hédoniste dont le plaisir serait de profiter des bienfaits de la nature qui l’entoure. Mais bien vite, son destin la rattrapa, et encore plus soudainement qu’elle l’aurait prédit. C’était un shinobi, peut-être un genin, ou un chuunin, mais sûrement pas plus, il n’en avait ni la dégaine, ni la discrétion. Il arriva du côté sud par rapport à notre jeune protagoniste, elle l’avait entendu venir à cause des « bam ! bam ! » que produisaient les pieds du jeune homme contre la toiture des maisons. Arrivé au dessus de son balcon, il fit une petite figure acrobatique, s’agrippant fermement aux premières tuiles lui venant sous les mains avant de retomber juste à la droite de la jeune femme, qui n’avait l’air ni choquée, ni surprise, et encore moins ébahie. Elle l’observa simplement du coin de l’œil, le détaillant rapidement.

« Salut ! Mayuu, c’est ça ? Je suis venu te chercher pour te conduire au QG, sur ordre de mes supérieurs. »

« Mais qu’ai-je donc fait de mal ?! »
dévoila-t-elle, avec un air purement ironique.

« Du calme, j’allais te la donner, la raison. C’est pour une mission, rien de bien grave, et je suis sûr qu’elle ne sera pas dif.. »

« Mais comment ça se fait ?! Je n’ai pas d’équipe, et je n’ai jamais posté de demande pour être intégrée à.. »

« C’est comme ça ! Et si je te coupe la parole, c’est parce que tu me la coupe.. Bon, tu viens ou faut-il que je te porte ? »

« Ai-je le droit d’en faire la demande ? »

« Si tu parles de te porter, c’est non. Mais pour l’équipe, bien sûr. »

« Non, ça ira. Allons-y.. »
dit-elle en souriant. Ce jeune homme l’amusait un peu, mais sa tête lui échappait complètement, elle ne se rappelait pas l’avoir croisé auparavant.


Elle se saisit de ses deux sacoches, de son katana-sur-mesure et de ses petits couteaux en deux ou trois minutes, à peine. Heureusement pour elle, depuis toute petite elle avait pris l’habitude de se doucher à une heure plus que matinale, ce qui faisait qu’elle était déjà prête à partir. Un dernier coup de brosse dans sa belle chevelure d’ébène, et hop, elle était en route avec le mystérieux jeune homme. Entre eux, une énorme différence les séparait : elle avait eut l’intelligence de prendre un parapluie pour ne pas désintégrer tout ces efforts fournis pour avoir une coiffure agréable à regarder.


Bientôt, ils arrivèrent au QG, et son nouveau compagnon qui n’avait toujours pas jugé utile de se présenter la conduisit dans un corridor lui étant inconnu jusqu’à ce moment là. C’était un long couloir où l’art prédominait, visiblement. Il y avait de grands tableaux, des peintures parfois significatives, parfois incompréhensibles, parfois très jolies.. En tout cas, ce chemin ne menait pas au bureau du kage, c’était certain. Effectivement, elle arriva dans un petit bureau de forme circulaire, comme une sorte d’igloo en pierre, une forme autant drôle que peu commune. Les deux jeunes individus rejoignirent trois autres personnes postées devant le conseiller du kage : c’était sûrement lui qui donnerait la mission.


« Ah, c’est une réunion, il fallait me le dire.. » susurra t-elle dans l’oreille de son compagnon avec lequel elle venait de, indéniablement, se lier d’amitié. Jamais elle n’aurait parlé comme ça à un vulgaire inconnu, d’habitude.

« Shh.. écoutes, plutôt. » lui répondit-il, toujours aussi bas.

Se mettant à côté de ses congénères, elle pu apercevoir quelques têtes qui ne lui étaient pas inconnues : Yan et Haruhisa. Deux genins charmants, même si pour arracher quelques paroles de la bouche du second, elle avait produit des efforts considérables. En les revoyant, elle afficha un sourire ravi, c’était toujours une joie de les revoir, mais elle reprit vite son sérieux devant une telle personnalité devant elle : le conseiller.


« Vous voilà tous réunis. Je vais vous expliquer ce que vous allez devoir faire.. »

Il dégaina une photo d’une chemise noire, où étaient rassemblées une vingtaine d’autres tirages. Il la leva face aux cinq têtes concentrées, puis reprit la parole.

« Lui, Ricky Marre-tine, un petit bandit venu de contrées lointaines est soi-disant infiltré dans Mahou depuis plus d’un mois. De part sa discrétion et sa faible autorité dans le monde du banditisme, nous ne l’avons identifié que depuis deux jours. D’après de sources sûres, il s’apprête à filer hors d’ici, dans son repère contenant au moins une centaine de bandit, dont il en est le sous-chef. D’un point de vue stratégique, on peut dire qu’il est très doué, et s’il venait à divulguer ses informations acquises à ses troupes, ce serait sûrement la destruction assurée de Mahou.. »

« Et vous confiez cette mission à des genins ? Belle preuve de votre manque d’effectif.. »
riposta le shinobi mystérieux, accompagné par un léger rire étouffé de Mayuu.

« Taisez-vous, jeune homme. Vous vous doutez bien que le conseil et moi-même avons mis au point un plan, introduisant également son petit frère dans l’affaire.. »

Une fois de plus, il dévoila une photo, la tirant hors de sa chemise en papier. Il disposa les deux photos sur la table, les deux hommes étaient quasi identiques mis à part que le petit frère avait une cicatrice au cou, sûrement le seul élément qui permettait de les différencier.

« Voici Aston Marre-tine, le petit frère de Ricky. Comparé à son grand frère, Aston n’est point discret, nul en combat, qui plus est, un piètre stratège. Nous allons l’envoyer au repère de bandits à la place de son frère. Par chance, il a décidé de nous aider contre une petite remise de peine, il évitera donc la mise à mort, contre l’arrestation d’une centaine de bandit. Avant toute remarque de votre part, jeune homme – dit-il en regardant l'homme mystère – je vous préviens que nous allons maquiller sa cicatrice pour qu’il passe inaperçu. Pendant ce temps, vous appréhenderez Ricky. »

« Compris, chef. »
déclara Yan.

« Cette mission est de rang B, et pour certain, c’est la première. Vous avez beaucoup de chance, par contre, méfiez-vous, Ricky est maître dans un style que nous nommons Drunken fists.. Il est redoutable, soyez prudents. »

« Prudents et non discrets, c’est ça ? Parce que à cinq, on risque de ne pas passer inaperçus.. »
déclara l'homme mystérieux et rabat-joie, une nouvelle fois.

« Détrompez-vous, jeune homme, vous êtes accompagné d'une pro de la discrétion, qui sera en plus autant capitaine d’équipe que vous. »

« Capitaines ?! Comment cela se fait-il qu’ils soient deux ? C’est du jamais vu.. »
rétorqua presque aussitôt Haruhisa.

« Cette mission est très spéciale, et de toute façon, personne n’a son mot à dire quant à la composition de cette équipe. Ceci est un test, et si la mission est un succès, il y a de grandes chances pour que vous restiez tous dans la même.. « team », comme disent les jeunes. Revenons donc sur la mission. Aston sera envoyé aujourd’hui même, au couché du soleil, donc dépêchez vous de capturer Ricky. Si jamais les deux frères venaient à se retrouver dans le camp en même temps, la supercherie serait découverte et Aston comme Mahou, risquerait de gros ennuis. A présent, débrouillez vous. »

Nos cinq missionnaires sortirent du QG, Mayuu tenant fermement son parapluie pour ne pas qu’il s’envole. La tempête s’était un peu calmée, mais le vent demeurait toujours présent. Jetant un coup d’œil aux autres, elle remarqua que pour une fois, elle n’était pas la seule femme présente, une autre jeune demoiselle faisait parti de l’équipe. Elle aussi avait un parapluie, réflexe typiquement féminin, tandis que les trois garçons marchaient sous la pluie. Elles s’échangèrent un regard, ainsi qu’un sourire, une belle entente promettait. Soudainement, cette même jeune femme prit la parole.

« Et bien à présent, faisons les présentations ! Je me nomme Hanazaki Fuu, mais appelez-moi simplement Fuu. Et vous ? »

« Tu es trop bavarde, Fuu..
– dit l’homme mystère en souriant – Mais moi, c’est Uchû Hiro-Kensei.. Hiro suffira. »

« Tu me dis trop bavarde, mais tu dévoiles tes deux prénoms.. »
rétorqua Fuu, en souriant également.

Les deux jeunes hommes avaient l’air de se connaître, et ils ne manquaient pas de le montrer.


« Moi c’est Raizaki yan.. »

« Du clan Raizaki, fils de intel et de intel, deuxième branche, troisième génération.. »
continua Mayuu en rigolant, accompagnée de Fuu.

Le jeune homme n’était pas vexée, et il tira la langue à notre petite protagoniste en gage de réponse. C’est ensuite Haruhisa qui vint prendre la parole, décidant de venger son camarade.

« Oh, tu as même fais des recherches sur lui ? Je te savais psychopathe, mais pas à ce point.. – dit-il, en riant et faisant rire ainsi les quatre autres personnes – sinon, moi c’est Genko Haruhisa. »

« Et moi, Amuro Mayuu, pour vous servir ! »

« Pour me servir ? Fais moi don de ton parapluie alors »
dit Yan.

« Nan, je retire ! Je ne sers personne finalement. Bon, arrêtons les blagues et mettons nous au travail.. »

« Oui, concentrons nous
– approuva Hiro – nous allons nous diviser en deux groupes. Les mâles, les plus forts, nous enquêterons sur la partie Ouest de Mahou, et vous deux, les filles, les.. moins expérimentés, vous prendrez la partie Est. »

« Les plus forts ? Même pas fichu de lire un dossier, oui ? Tu as lu le dossier de Ricky, n’est-ce pas ? Tu sais donc qu’il traîne souvent dans ce bar malfamé là.. Heu.. Le « Azertyuiop » ! »

« Mais oui, Fuu, je l’ai lu, qu’est-ce tu crois.. Mais ce bar.. Eh ! Mais c’est le bar de mon oncle que tu traites de malfamé ! »


Fuu se mit en tête de procession en affichant un sourire narquois à Hiro, puis fit signe de la suivre. Ils partirent donc en marchant tranquillement en direction du fameux bar, les deux capitaines étaient sereins, quasi certains de réussir la mission. Durant le voyage, chacun en apprit un peu plus sur les autres, comme l’affinité assez spéciale de Yan, ou la passion de Haruhisa pour la bricole. Mais ce qui étonna le plus les trois jeunes genin, c’est qu’ils étaient accompagnés de deux chuunin expérimentés. Quel est l’intérêt du conseiller à envoyer cinq ninja, dont deux chuunins expérimentés, capturer un simple bandit ? Aucun, Fuu et Hiro seulement aurait suffit.



La suite, dans le prochain épisode de "Il faut tuer Ricky Marre-tine !".


Dernière édition par Mayuu le 8/3/2009, 20:16, édité 2 fois

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Message par Invité 8/3/2009, 18:20

Rapidement ils arrivèrent au bar en question, les deux demoiselles fermèrent leur parapluie, tandis que les hommes prirent une grande inspiration avant de réellement commencer la mission. Ils se rendirent tous au comptoir, mais dans des coins différents, cherchant Ricky du regard. Malheureusement, il ne se trouvait pas ici. Yan vint voir Mayuu, brisant par la même occasion leur soi-disant couverture, mais de toute façon, Ricky n’était pas présent..

« Ricky n’est pas là, je t’offre un verre ? » déclara t-il, en riant un peu.

« Ricky ? Qu’est-ce que vous lui voulez à Ricky ? » rétorqua un ivrogne assez balèze.

Le gros balourd claqua des doigts et tous les ivrognes présents dans la salle se levèrent soudainement, se mettant devant chaque shinobi. Mayuu regarda Yan, qui regard Haruhisa, qui regard Hiro, qui regarda Fuu : ils étaient dans la « merde ». Alors que les trois garçons dégainèrent leurs armes, Ricky sortit des toilettes pour hommes avec encore un peu de vomi au coin des lèvres : répugnant ! En voyant toute la population du bar levée, il comprit directement et sorti par la porte de derrière, poussant la barmaid qui était sûrement là pour faire le service à la place de l’oncle d’Hiro. Fuu fit signe à Mayuu de la suivre, et sorti par la porte de derrière, également.

Débuta alors une course poursuite, tandis que les hommes se battaient entre eux. La porte débouchait sur une ruelle déserte, et le bandit n’était pas très loin devant. La chuunin monta sur les longues toitures bordant la petite rue tandis que Mayuu restait au sol, à poursuivre sa cible. Elle restait concentrée sur les foulées de celui-ci d’ailleurs, qui s’arrêta soudainement sans crier garde : il était comme bloqué. Notre jeune médecin en herbe leva la tête vers sa coéquipière et la vit en train de maintenir ses mains dans une position : un sceau. Regardant ensuite au sol, elle comprit que Fuu maîtrisait l’ombre, et qu’elle n’avait eu qu’à immobiliser Ricky. D’ailleurs, profitons-en pour le détailler : il portait une tenue jamais vue dans les contrées de Yuukan. Il avait un pantalon en jean, avec des bottes en cuir munie d’étoiles, une chemise à carreau et un foulard de bandit type far-west accroché à son cou et remontant jusqu’à son menton.

« Mayuu, ligote-le avec la corde, là. »

Elle s’exécuta, prit une corde gisant sur le sol et attacha les mains de Ricky que Fuu avait prit soin de disposer en croix dans son dos, par le biais de son jutsu. May le colla également contre le mur, sentant qu’il tremblait de tous ses membres, il avait peur.

« Pour un bandit redoutable, tu es bien faible, Ricky.. » déclara Fuu, en souriant.

« Je.. Je.. Je ne suis pas.. »

* Pour un bandit redoutable, il est bien faible.. *

Mayuu eut une idée qui lui sauta à la figure, comme un crapaud sur une mouche (vive les comparaisons) et arracha vivement le foulard de sa prise, découvrant une longue cicatrice sur son cou.

« Zut’ ! Fuu, il faut retourner au QG, on a attrapé le mauvais ! »

« Qu’est-ce que tu racontes ? »

« Contrairement à son frère, Aston est nul en combat, ce qui veut dire qu’ils vont bientôt envoyer Ricky dans son repère, ils se sont trompés de bandit ! »


La chuunin brisa sa technique, et empoigna Aston par le cou, l’amenant de force à l’intérieur du bar. Quand les deux femmes revinrent, les trois garçons étaient au comptoir, assis, en train de boire un verre, tous les hommes à terre. Simultanément, ils se mirent à sourire, on aurait presque dit qu’ils avaient mis au point une chorégraphie.

« Hiro, bouge tes fesses et va avertir le conseiller qu’ils détiennent le mauvais frère. Ricky a certainement du se maquiller pour reproduire la cicatrice de son frère dans son cou.. Vu l’heure qu’il est, ils n’ont pas dû l’envoyer pour l’instant.. » déblatéra Fuu.

« Heu.. Et bien.. Nous venons de croiser un shinobi qui traînait dans le coin, je l’ai envoyé dire au kage d’avancer l’heure du convoi puisque je savais que tu arrêterais notre cible.. Ce qui veut dire.. »

« Qu’à l’heure qu’il est, ils doivent être en train de sortir du village. »
suivit Haruhisa.

« Alors ce verre, Mayuu ? »

Elle sourit à Yan puis tous sortirent du bar, la pluie avait cessé, mais de toute façon, durant la poursuite, elle avait ruiné la coiffure de notre jeune protagoniste. Cette fois-ci, pas le temps de marcher, ils coururent tous, excepté Fuu qui s’occupait de traîner Aston derrière elle. Rapidement, les quatre autres ninja la perdirent de vue, arrivant au QG. Hiro ne se donna pas la peine d’entrer par la porte et pénétra dans le bureau du conseiller par la fenêtre, tandis que les trois genins empruntèrent le chemin habituel. Quand ils arrivèrent, ils interrompirent sans le vouloir une conversation très importante, mais le conseiller ne se gêna pas pour reprendre.

« Donc, vous y aller. Ils viennent de partir, donc avec de la chance, si vous savez où trouver des montures assez rapides, vous pouvez les rattraper. Ils se dirigent vers le mont Fuji, les montagnes enneigées.. »

« Sauf que.. nous n’avons pas de montures. »

« Ah.. Dans ce cas, j’enverrai d’autres unités à votre secours, le but de votre mission a changé : tuez Ricky Marre-tine, et mettez ses compères hors service. »


Mayuu laissa passer un petit cri de surprise, jamais elle n’avait tué de sa vie, et elle comptait bien ne jamais avoir à le faire. Dans la vie, elle aspirait à sauver des vies, pas à les prendre. Cependant, elle avait très bien compris à ce moment là que la mort de Ricky était vitale, car le temps d’arriver audit repère, il aura certainement déjà briffé ses camarades. Quelle idée de donner une mission pareille à des genins..

Les quatre shinobis sortirent du QG, en croisant Fuu qui livrait son détenu, puis se posèrent sur un banc, présent juste devant le grand bâtiment. La chuunin vint les rejoindre, et ils se mirent à contempler le ciel, cherchant un moyen d’aller au mont Fuji sans trop se fatiguer.


Qui se serait douté de ce qui surviendrait au cours de cette journée ? Sûrement pas Mayuu. Elle ne jugeait la qualité de ses journées que par le temps qu’il faisait.. Et ce jour-là, il pleuvait à torrent.


La suite, dans le prochain épisode de "Il faut tuer Ricky Marre-tine !".

(Qui est le suivant à poster ?)

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Message par Seol 17/3/2009, 21:03

Tsume était assis, quelque peu songeur, sur une souche d’arbre. En effet, les derniers entraînements avec Taroemeon avaient au moins permis de montrer une chose, à défaut d’apprendre quelque chose à Tsume. Bon, le fait qu’il avait été totalement hermétique à tout ce qui n’avait pas été du ninjutsu était un détail insignifiant.

Tsume avait donc découvert que sa technique Hi no Chiisa na Katamari avait l’inconvénient majeur d’aller en ligne droite. Ce qui faisait que n’importe quel adversaire, même un boulet comme Hyûma, pouvait éviter l’attaque une fois qu’elle était partie. Et donc, l’attaque ne servait plus à grand-chose. Et, il n’y avait rien de moins intéressant qu’une technique qu’on ne pouvait pas utiliser en combat. Le jeune homme était donc en train de réfléchir à la manière de parvenir à incurver la course de sa boule de feu. Bien entendu, il était pleinement conscient qu’il lui faudrait plusieurs entraînements avant de parvenir à courber les trajectoires. Mais tout ça ne pourrait se faire que lorsqu’il aurait trouvé comment il devait s’y prendre. Point non négligeable, outre le fait que Tsume était un passionné du ninjutsu sous toutes ses formes, il possédait des facilités d’apprentissage sur ces techniques. Mais uniquement dans ce domaine. Pour tous les autres, c’était loin d’être une sinécure.

Après quelques heures perdues dans ses réflexions, Tsume commençait à voir comment il allait devoir s’y prendre. Le fait d’être capable de produire du feu venait du fait qu’il convertissait son chakra en l’élément qu’il voulait. Même si il le faisait de manière complètement involontaire. Du moins jusqu’à présent. Donc, en extrapolant, il fallait qu’il insuffle un type de trajectoire dans le chakra de son attaque. Dit comme ça, cela avait l’air extrêmement facile.

Tsume se leva de sa souche et s’apprêta à commencer l’entraînement pour atteindre son objectif. Il commença à composer les signes de sa technique en essayant de prendre conscience du cheminement de son chakra. Malheureusement, il fut interrompu par ce qu’il prit, au début, pour les cris d’un goret que l’on était en train d’égorger. Jusqu’à ce qu’apparaisse, à l’entrée de la clairière, le Senseï, traînant derrière lui un Hyûma exprimant très bruyamment son mécontentement devant le traitement qui lui était infligé.


Qu’est-ce qu’il est bruyant ! Il peut pas faire comme tout le monde, prendre sur lui et se taire… Et dire que c’est, soit disant, mon partenaire. Z’ont pas été très malin au QG, de nous mettre que tous les deux. Parce qu’avec un boulet pareil, je me sens un peu seul, là…

« Bonjour Senseï.
_ Bonjour Tsume. Je t’ai déjà dit de m’appeler Taroemeon.
_ Désolé, mais ce n’est pas comme ça qu’on m’a élevé.
_ Fayot !, interrompit hargneusement Hyûma.
_ Ah ! Excuse-moi, Hyûma. Je n’avais pas vu que tu étais là…
_ Ben, c’est ça, dis tout de suite que je ne compte pas…
_ J’ai cru que le maître était en train d’égorger un goret.
_ Non, mais, tu crois que t’es mieux peut être.
_ Y a pas photo, mon pauvre gars. Mon art est carrément supérieur à ton pseudo truc de lâche.
_ Ah ouais !
_ Ouais !
_ Ouais ?
_ Ouais !
_ Crétin !
_ ??
_ Watashi no Sekai !! »

Tsume eut la désagréable surprise de se faire prendre dans le genjutsu de son « partenaire ». Bien sûr, il s’attendait à tout sauf à CA ! Une grande salle blanche, d’une vingt de mètres de large sur une cinquantaine de long pour une hauteur d’une dizaine de mètres. Et absolument rien d’autre. A part Hyûma, bien entendu.

« Mais c’est quoi ce truc ?
_ C’est ma technique. Qu’est qu’il y a ?
_ Mais… Mais… C’est carrément… DEPRIMANT !!!
_ Ah, ben merci.
_ Ta technique, c’est pour que le gars d’en face se suicide ? C’est ça ? Parce que là, c’est vachement réussi !!
_ Tu crois que c’est facile de faire des jutsus supers du premier coup ?
_ Ben, quand on est un incapable, ben, on fait pas ! Moi, au moins mes techniques, elles sont toutes opérationnelles.
_ Tu parles !! Même un enfant de deux ans peut éviter ton Hi no Chiisa na Katamari, vu qu’il va que en ligne droite !
_ Meeeerde ! Il a remarqué… Hum… En fait, tu vois… Comment dire…
_ Ta technique est pas plus complète que la mienne. Alors franchement, tu peux bien te foutre de ma gueule.
_ Mais au moins, mes techniques ne jouent pas à la roulette russe.
_ Ouuuuaiis, maaiiis… c’est juste un peu aléatoire. Y a pas de quoi en faire un plat, non plus.
_ Que tu enlèves un sens sur cinq aléatoirement, passe encore. Mais que tu puisses enlever le même sens deux fois de suite, tu m’excuseras, c’est pas ce qu’on fait de mieux.
_ Qu’est-ce que t’y connais au genjutsu, d’abord, pour critiquer ?
_ Suffisamment pour savoir comment sortir de là.
_ Vraiment ?
_ Bien sûr. Observe et apprends : Katon : Hi no Hanabira Sen ! »

Une pluie de pétales de feu commença à tomber dans la salle blanche. Hyûma comprit immédiatement le danger et décida qu’il était temps, finalement, de réintégrer le monde réel. Les murs de la salle se mirent à trembler, puis à devenir flou, jusqu’à disparaître totalement, ne laissant que le décor de la clairière, un ciel bleu, un soleil radieux et un professeur pour le coup nettement moins radieux que ledit soleil.

« Je ne sais pas ce qu’il vient de se passer et…
_ Facile Senseï !, interrompit Tsume. Hyûma est un sale pleutre qui a rompu son genjutsu dès que j’ai commencé à l’attaquer avec mon art.
_ Tu parles ! Le premier à s’être fait avoir, c’est quand même toi, je te signale.
_ Allons, allons du calme…
_ Tu m’as eu par surprise !, protesta Tsume.
_ Ah, excuse-moi, je ne savais pas qu’il fallait te prévenir avant. La prochaine fois, je t’enverrai un courrier au préalable, rétorqua Hyûma.
_ Vous êtes des coéquipiers, des frères d’armes…
_ Nan mais, tu veux mon poing sur la gueule ?
_ Non merci. ‘fin, je te préviens quand même que les vrais ennemis ne te préviendront probablement pas lorsqu’ils t’attaqueront.
_ Dites, vous m’écoutez…
_ Sauf que normalement, on s’attend pas à se faire avoir par son soi-disant coéquipier ! Je te rappelle que ça fait deux fois ! Et ça fait deux fois de trop !
_ Nan, mais c’est pas vrai, répondit Hyûma, en levant les yeux au ciel. Tu m’en veux encore pour ça. Je te rappelle, au passage, que c’est toi qui a ouvert les hostilités, en cramant mon manteau.
_ Les jeunes, vous voyez que je suis là…
_ Peuh !, rétorqua Tsuma. Frappe préventive. Je savais que t’allais me faire que des crasses, doué comme t’es.
_ Je m’demande si je devrais pas faire la même chose, parce que je sens que tu vas me faire une crasse avec ton ninjutsu.
_ Hey ! Me rab…
_ CA SUFFIT VOUS DEUX !! »

Tsume et Hyûma s’arrêtèrent net dans leur dispute, tellement ils furent surpris d’entendre leur senseï élever soudainement et pour la première fois la voix. Ils risquèrent un coup d’œil vers Taroemeon et virent que ce dernier avait viré au rouge cramoisi. Il n’y avait que deux possibilités. Un coup de soleil vraiment rapide et important. Ou bien un gros coup de sang à cause de leurs disputes incessantes. Sans se concerter, les deux genins prirent la seconde option, ayant rejeté la première pour la simple raison que c’était la fin de l’hiver et que le soleil ne tapait pas encore asse fort pour produire un tel résultat. En plus, on était pas à Chikara. Taroemeon prit une profonde inspiration avant de reprendre la parole :

« Excusez-moi pour ces manières peu pédagogiques. Ce n’est pas dans mes habitudes. Bon passons. Si je vous ai fait venir aujourd’hui, c’est pour vous donner votre première mission à réaliser en collaboration…
_ Quoi ???? Travailler avec ce type !!!! s’exclamèrent les deux jeunes hommes. Jamais… »

Le regard furibond du senseï coupa court aux récriminations de ses deux élèves. Ces derniers firent preuve, une fois n’est pas coutume, de prudence et de jugeote :

« On peut toujours essayer, hein Hyûma ?
_ Tout à fait, Tsume.
_ Je préfère ça. Bon, je vais maintenant vous expliquer le but de votre mission. Le QG a reçu une demande de la part d’une honorable femme de Mahou. Cette dernière pense que son mari la trompe. Vous allez devoir le suivre discrètement et le prendre la main dans le s…
_ Dites, vous avez pas une mission encore plus pourrie à nous refiler ? l’interrompit Tsume.
_ Pour une fois, je suis d’accord avec le magicien de pacotille, surenchérit Hyûma.
_ Magicien de pacotille ? Tu crois que t’es mieux, espèce d’illusionniste en carton !!
_ Pardon ? Qu’est ce que tu viens de di…
_ Hum… »

Les deux genins relevèrent la tête et virent que le senseï était à deux doigts de péter un câble. A moins que cette nouvelle coloration rouge soit vraiment due au soleil…

_ Je reprends donc. Vous devez suivre Oobayashi-San et voir ce qu’il cache à sa femme. Ce genre de mission, habituellement, je ne les supervise pas. Je ne le ferai donc pas non plus aujourd’hui. Même si je viendrai probablement voir où vous en êtes, de temps à autre. Et n’oubliez pas : Viser l’excellence, partout, tout le temps ! »

Le professeur s’éclipsa rapidement, non sans avoir laisser l’adresse du domicile de la cible ainsi que celle de son lieu de travail.


Dernière édition par Seol / Tsume le 17/3/2009, 21:09, édité 1 fois
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