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Mahou Gakure [RP] - Page 7 Empty Re: Mahou Gakure [RP]

Message par Seol 17/3/2009, 21:06

Tsume et Hyûma se regardèrent et, pour une fois, pensèrent la même chose : au diable cette mission pourave, ils allaient faire ce qu’ils avaient envie, à savoir aller dans une salle de jeu pour l’un et flâner dans les rues de Mahou pour l’autre.

Cela faisait une bonne heure que Tsume se promenait devant les devantures des magasins lorsque son regard fut attiré par l’une d’elles. Il s’agissait d’une vitrine de librairie. La façade était d’un jaune sale et la vitrine aurait nécessité un bon coup d’éponge. On ne distinguait pas vraiment ce qu’il y avait à l’intérieur. Mais, pour une raison mystérieuse, Tsume n’avait jamais remarqué cette boutique avant aujourd’hui et elle semblait l’attirer. Alors qu’il s’apprêtait à passer le pas de la porte, une lourde main s’abattit sur son épaule, le faisant, malgré lui, sursauter.


« Dis-donc, Tsume-kun. Je peux savoir ce que tu fais ici, au lieu de suivre votre cible.
_ …. Senseï…. Quelle bonne surprise de vous voir là…. Quel bon vent vous amène ? Vous faites vos courses ?
_ Pas vraiment. Vois-tu, j’étais parti vous rejoindre, Hyûma et toi et en passant je t’ai vu. Et comme ce n’est pas un secteur que fréquente Oobayashi-San, tu comprends ma surprise.
_ Ben… En fait… on a décidé de se relayer, avec Hyûma. Il prend les deux premières heures. Puis je le relaierai pendant deux heures et ainsi de suite. Comme ça, il n’y a pas de risque que la cible nous repère sur la journée, vu qu’on va changer régulièrement.
_ Vraiment ?
_ … Oui.
_ C’est bizarre, parce que Hyûma m’a tenu exactement le même propos… Sauf qu’il a inversé les noms.
_ Ah ! Le traître ! Il m’a volé mon idée !
_ Bon, suis moi, on va chercher Hyûma et vous allez reprendre correctement la filature. Comme de bien entendu, il est dans une salle de jeu. C’est toi qui va aller le chercher et je vous attendrai à la sortie. Compris ?
_ Ouais, ouais. »

La salle de jeu était située à quelques rues de là. Tsume ne pouvait s’empêcher de penser qu’il avait la poisse. Ce foutu Senseï était passé trois secondes trop tôt. S’il avait réussit à entrer dans cette librairie, il aurait évité ça et le Senseï ne se serait douté de rien. Et pourquoi avait-il fallu que ce clown de Hyûma sorte la même excuse que lui. Franchement, dans le genre boulet, ce type se posait là. Enfin, il fallait faire avec. D’autant plus que Tsume voyait un nouveau moyen de filer.

Hyûma était tranquillement installé à sa table, face à trois autres joueurs. Tsume ne comprenait pas cette passion immodérée pour le jeu de la part de son « partenaire ». Ce dernier, par ailleurs, lui tournait le dos. Aussi Tsume décida de lui jouer un tour. Il s’approcha à pas de loup derrière le jeune joueur, profitant pleinement du fait qu’il était absorbé par son jeu. Arrivé à un mètre de lui, Tsume hurla :


« Katon : Hi no Hanabira Sen !!! »

Hyûma se leva brusquement de son séant, renversant par là même occasion le plateau de jeu, vit une volte face et recula de plusieurs mètres, en position de garde. C’est alors qu’il vit Tsume, complètement explosé de rire.

« Tu te crois malin peut être ? fulmina Hyûma.
_ S-si t-t’av-t’avais v-vu t-ta t-têt-te…
_ En plus j’étais à deux tuiles de gagner la partie !!!
_ T-tu p-parles d-d’une t-tuile, c-c’est l-le c-cas d-de le d-dire, répliqua Tsume, ne pouvant s’empêcher de rire.
_ Franchement, tu me le paieras !!
_ Ouais, c’est ça. Mais un autre jour, répondit Tsume, reprenant son sérieux. En attendant, y a l’prof qui attend à la sortie que je te ramène pour qu’on fasse notre boulot.
_ ‘tain, je pensais avoir réussi à m’en débarrasser tout à l’heure.
_ A part la porte, il existe un autre moyen de filer ?
_ Oui, par la fenêtre, dans les chiottes. Suis moi, on file par là. »

Les deux genins filèrent vers le fond de la salle de jeu, et escaladèrent le mur pour passer par la fenêtre. Une fois dans la ruelle, ils partirent vers la rue adjacente. Ils pensaient être tranquilles lorsqu’ils se retrouvèrent collés au mur qu’ils longeaient.

« Vous pensiez vraiment pouvoir m’échapper. Au cours de ma carrière, j’en ai maté un certain nombre, et des plus coriaces que vous.
_ Donc, ça vous dérangera pas si on passe la vitesse au dessus, maugréa Tsume.
_ Pardon ? Tu as dit quelque chose ?
_ Non, rien.
_ Donc, on reprend. Vous allez effectuer la mission qui vous a été attribuée. Et pour être sûr que vous ne vous séparerez pas, je vais vous attacher l’un à l’autre. »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Tsume et Hyûma se retrouvèrent liés par une corde attachée autour de leur cheville. Et leurs protestations n’y changèrent rien. Ils se résignèrent donc et partirent à la recherche de leur cible. Bien entendu, le trajet ne fut pas calme. En effet, chacun accusait l’autre d’avoir fait capoter son idée, maugréait après le senseï, rageait de devoir rester avec ce qu’ils estimaient être un boulet. Chemin faisant, ils finirent par arriver dans une rue bondée. Ils se frayèrent un chemin tant bien que mal et parvinrent même à éviter de shooter les passants avec leur corde. Mais, lorsque leur route croisa celle d’un poteau, ce fut, hélas, trois hélas, le drame. En effet, ni l’un ni l’autre ne vit le dit poteau et, comme de fait exprès, ils passèrent chacun de part et d’autre de l’objet du délit. La corde resta donc coincée au poteau et lorsque la courte longueur se trouva épuisée, le pas suivant de chacun entraîna la chute de l’autre. Et les passants purent voir les deux genins se ramasser par terre dans une synchronisation parfaite.

« ‘tain, Tsume, tu peux pas faire attention des fois ?
_ Parce que toi, tu l’avais vu, ce foutu poteau, peut-être ?
_ Vu que je cherchais du regard notre cible, je ne risquais pas de le faire, abruti !
_ Figure-toi que je faisais la même chose parce que je croyais que tu regardais où on mettait les pieds.
_ Ben tiens. Je parie que ça va être de ma faute, encore.
_ Nan. C’est la faute au senseï, à sa corde et à ta mauvaise éducation.
_ Laisse Shigemori là où il l’est. Pas la peine de rajouter des problèmes supplémentaires à ceux qu’on a déjà par ta faute.
_ Si il n’y avait pas cette corde, je t’assommerai sur le champ, pauv’ tâche !
_ Tu parles, t’arriverais pas à étaler un grand-père rachitique.
_ Tout ça à cause d’une foutue corde…
_ Attends… Une corde, ça se coupe, non ?
_ Si, mais, j’ai ni kunaïs, ni shurikens.
_ Oui, mais moi, j’ai mon couteau suisse, « l’outil indispensable de tout bon aventurier qui se respecte ! ».
_ On dirait une pub, ton truc.
_ C’est ce qui était marqué.
_ J’me disais aussi. Trop rechercher pour tes neurones.
_ T’as du bol que j’ai autant envie que toi d’être libéré de cette foutue corde. »

Hyûma entreprit donc, laborieusement, de couper la corde avec la lame de cinq centimètres de son canif. Il s’avéra que l’entreprise n’était pas aussi aisée à réaliser que prévue. Soit le canif était de mauvaise facture, soit la corde n’était pas ordinaire. Bien entendu les deux genins ne s’accordèrent pas sur la raison et une énième dispute s’engagea. Dispute au bout de laquelle ils se souvinrent que la corde était forcément inflammable et que Tsume maîtrisait l’affinité Katon.

« Ok, on va utiliser une technique Katon.
_ Attends, attends. Tu as quoi dans ton répertoire, déjà ?
_ Hi no Hanabira Sen.
_ Oublie. Trop de risques de dommages collatéraux.
_ Hi no Chiisa na Katamari.
_ Pas forcément mieux.
_ Et Kawasenai Tameiki.
_ Mouais. Je sais pas pourquoi, mais je ne suis fan d’aucune des trois.
_ C’est parce que tu ne sais pas apprécier le ninjutsu à sa juste valeur, que tu dis ça.
_ Nan, pas cette fois. Ce qui me dérange, ce sont les dangers que représentent tes techniques.
_ Hey ! C’est du feu que je manipule. Et mes techniques sont toutes offensives. Donc faites pour provoquer des dommages. Pas pour cramer de vulgaires cordes.
_ C’est bon, c’est bon, reconnut Hyûma de mauvaise grâce. Fais ce que tu veux. Sauf Hi no Hanabira Sen.
_ Ok. »

Tsume prit une profonde inspiration et lança Kawasenai Tameiki.


Dernière édition par Seol / Tsume le 17/3/2009, 21:51, édité 2 fois
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Message par Seol 17/3/2009, 21:07

Comme il l’avait dit précédemment, toutes ses techniques sont offensives et destinées à provoquer le maximum de dégâts. Ce qui fut effectivement le cas cette fois encore. La corde fut bien réduite à l’état de cendre. Tout comme la chaussure droite de Hyûma ainsi que la jambe droite du pantalon et un morceau de son manteau. Et, pour ne pas être en reste, la chaussure gauche de Tsume, la jambe gauche de son pantalon et une partie de son manteau. Si encore, il n’y avait eu que ça, cela aurait pu aller. Mais, les passants situés autour se retrouvèrent avec une partie de leurs vêtements en feu. Il y eut même l’étalage du marchand de fruits qui reçu une ou deux flammes. Les deux genins ne demandèrent pas leur reste et se carapatèrent à toute vitesse sous les cris et les insultes des passants. Ils ne s’arrêtèrent que lorsqu’ils eurent traversé trois ou quatre rues et qu’aucun son de poursuite ne leur parvint.

« Je savais depuis le début que tes techniques, c’était de la merde, s’emporta Hyûma.
_ En combat, elles sont très efficaces ! Elles ne sont pas faites pour être utilisées de cette manière, se défendit Tsume.
_ Ouais, peut-être, mais elles ne nous attirent que des ennuis !
_ Je te rappelle que si ton couteau avait été de meilleure qualité, on en serait pas là ! Tu aurais simplement coupé la corde et je n’aurais pas dépensé du chakra juste pour ça.
_ Bien sûr, et maintenant c’est de ma faute !
_ Evidemment ! T’as un couteau foireux et que des idées de merde ! En plus de n’avoir aucunes techniques capables de faire ce qu’il fallait !
_ Si par faire ce qu’il fallait, tu entends cramer la moitié de la rue, là, je te l’accorde, je ne fais pas le poids.
_ C’est ça, fous-toi de ma gueule ! N’empêche qu’au final, je suis débarrassé de toi.
_ L’inverse est vrai aussi, je te signale. Parce que moi non plus je peux pas t’encadrer. Bon, pas la peine de continuer à s’engueuler. Vu qu’on est enfin libre de nos mouvements, on a qu’à partir chacun de notre côté.
_ C’est ça, bon vent ! »

Les deux genins se séparèrent et rentrèrent chez eux pour changer de vêtements. Tsume ressortit de chez lui au bout d’un quart d’heure. Il ne cessait de pester contre ce pseudo partenaire qui n’arrêtait pas de lui mettre des bâtons dans les roues. Le fait que Tsume se soit fait prendre par le senseï de son côté sans l’aide de Hyûma ne lui venait absolument pas à l’esprit. Il était persuadé d’avoir un mauvais karma, qu’il avait dû être maudit dans une autre vie et qu’il le payait maintenant. Le fait de ne pas croire au karma, à la réincarnation ou à une quelconque divinité ne gênait absolument le bon déroulement de la pensée de Tsume. Il ne prenait que ce qui l’intéressait. Quel que soit le domaine.

« WATASHI NO SEKAI !! »

Tsume ne put s’empêcher de sursauter et réagit instantanément en faisant la technique qu’il savait lui permettre de se défaire de ce genjutsu :

« Katon : Hi no Hanabira S… »

Une lourde main s’abattit sur son épaule, interrompant in extremis le jutsu.

« Ce n’est pas la peine d’aller plus loin, Tsume-kun.
_ Nan, mais ça va pas la tête ? T’as fini de vouloir tout cramer à tout bout de champ !!
_ Réflexe de Pavlov, répondit Tsume avec un sourire torve.
_ Mais bien sûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu.
_ Hum…, fit le senseï, se raclant la gorge. Bon, si vous voulez bien vous arrêter cinq petites minutes…
_ Pyromane.
_ … que nous fassions le point sur cette mission ainsi…
_ Faux-j’ton.
_ … que sur votre déplorable, que dis-je…
_ Crétin.
_ … votre lamentable collaboration…
_ Imbécile.
_... qui ne vous permet absolument pas…
_ Va nu pied.
_... de mener à bien cette simplissime mission…
_ Bachi-bouzouk.
_... qui, habituellement, est menée de manière victorieuse…
_ Ectoplasme.
_... par toutes les équipes précédentes que…
_ Marin d’eau douce.
_ … j’ai été amené, au cours de…
_ Iconoclaste.
_ … de ma longue, mais néanmoins, prolifique carrière…
_ Ostrogoth.
_ … à guider sur la voie difficile du ninja …
_ Phlébotome.
_ … mais je ne désespère absolument pas…
_ Ornithorynque.
_ … Si… je désespère…
_ Anacoluthe.
_ … Dites, vous voulez pas faire une pause, là…
_ Bayadère de carnaval.
_ … C’est bon…
_ Cercopithèque.
_ … Stop…
_ Coléoptère.
_ … Dites… Vous m’écoutez…
_ Moule à gaufres.
_ … et si je vous dis, qu’on arrête là…
_ Ben fallait le dire tout de suite. », répliquèrent les deux jeunes hommes.

Sans laisser le temps au senseï de réagir, Tsume rentra chez lui et Hyûma partit de son côté, probablement, pour une quelconque salle de jeux. Mais une seule pensée habitait leur esprit : Enfin tranquille !

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Message par Haruhisa 18/3/2009, 18:14

-Bon rendez vous a la grande porte dans dix minutes avec une monture ok? Je vais m'occuper des formalités administratives. Nous dit Hiro avant de disparaître en courant vers le QG .
Veuillez nous faire parvenir une offre ferme pour les produits ci-dessous.
Chacun d'entre nous ce dirigea alors vers le lieu adéquat a la recherche de monture .
Haruhisa commença a déambuler vers les stands de locations de chevaux et a regarder (frémir) devant les prix de ses derniers quand il fut renversé par deux cavaliers (il aurai juré que l'un deux était kaede...). Ce que lui donna une idée (lumineuse ) , je vous laisse deviner...
Se dirigeant alors vers un marchand désœuvré il lui demanda :
-Excusez moi, mais savez vous où je pourrai trouver des dodos géants ,
-Mais ici même mon gars ! Les meilleurs dodos de mahou et a des prix très raisonnables ..a louer ou a acheter ?
-Ben en fait c'est pour ...
-N'importe quoi !! hé petit !
-Chuis pas petit...
-Mes dodos sont biens meilleurs !
-Mais non c'est les miens !
-Arrêtez vous deux ! De toute façon c'est les miens qui ont étaient élus meilleurs dodos de l'année !
-Et de trois...
-Hé petit tu préfères pas un cheval,
-Et de quatre... et je suis pas petit (bis)bon hé oh tous !! je veux juste une monture !
-oui mais il te faut la meilleure ! Et les meilleures ce sont les miennes !
-non les miennes !
Haruhisa s'éclipsa discrètement avant que les marchands n'en viennent aux poings. Il recommença à déambuler quand il fut abordé par un homme d'environ quatre-vingts ans , chauve et ridiculement petit :
-Alors je peux t'aider ?
-Non pas vraiment ...sauf si tu vend des dodos a un prix défiant tellement la concurrence que même un genin dans mon genre pourrai s'en payer un ...
Le vieux lui afficha un sourire avec les quelques dents qui lui restait et reprit en rigolant :
-J'ai mieux que ça vois tu, quand j'étais encore un gamin comme toi , j'étais le meilleur éleveur du yuukan tout entier et on s'arrachait mes bêtes a prix d'or...
-Vous étiez déjà aussi modeste a cette époque ?
-Tu verra a mon age tu en diras autant...
-j'espère ne pas atteindre votre age si c'est pour finir aussi près du sol....
-Je t'entend ...et de toute façon , on termine tous six pieds sous terre...
-Bon et alors ?
-Et c'est à cette époque que la mafia a commencé a intensifier ses activités , un jour ils sont venus me voir pour vendre leur protection...
-Et vous avez refusé.
-Non , je n'étais plus a quelques dizaine de milliers de ryos...j'étais riche a cette époque.
-Bon où est le problème ? Moi j'ai pas tout mon temps...
-Hé bien un jour il sont venus et à la place de l'argent ils voulaient les dodos ( c'était l'époque de la crise ,quand l'argent valait pas plus que le papier sur lequel il était imprimé) et là j'ai refusé ,j'allais pas laisser mes pauvres dodos entre leurs mains quand même !
-Certes mais ensuite (merde j'ai plus que cinq minutes )
-Hé bien ils ont incendié mon étable et on détruit mes biens ,heureusement j'ai put m'enfuir avec mes dodos dans une petite ville de province ou j'ai remonté un élevage...
-Tout est bien qui fini bien...Moi je vais devoir y aller .
-Attend ! C'est pas fini ! Tu vois aujourd'hui je suis vieux et j'aspire à prendre ma retraire auprès de ma fille qui habite a mahou mais pour que la mafia me laisse tranquille , un de leur chef exige que je lui dresse mon meilleur dodo (ce que j'ai fais) mais je ne veux pas qu'il tombe entre leur mains ...
-Et moi dans tout ça ?
-Hé bien je voudrais te le confier (tu me sembles un gars bien) et allais déclarer un vol.
-Mais c'est con , ils vous demanderont d'en dresser un autre !
-C'est la l'astuce ! Explication : j'ai vendu tout mon bien ,champ, grange , matériel ....tous ce qu'il peuvent me demander c'est de l'argent et ça je leur laisse volontiers !!
-Heu...ok mais moi je...
-Ok ça marche suis moi !
-Mais mais (merde je suis déjà en retard !!)
Sur ce le vieux attrapa haruhisa par le col et le traina ,quasi-littéralement, jusqu'à un entrepôt relativement grand et en fis sortir un superbe dodo d'un jaune vif éclatant.
-Voila inazuma ki !
-Heu salut ...
-Hiiiii!!
-Il te dit bonjour
-Ha ...
-A partir de maintenant c'est le monsieur la qui va s'occuper de toi
-Hiiiii?
-Il s'appelle ...?
-Haruhisa
-Voilà , tu seras sage avec lui d'accord ?
-Hiii hiiiii
-Allons ne sois pas triste
-Heu excusez moi mais y a t-il une selle ici ? Je vais avoir besoin de lui tout de suite .
-Bien sur juste à gauche dans l'entrepôt .
-Merci.
Haruhisa entra dans l'entrepôt qui avait apparemment était aménagé, à l'arrache, en grange pour accueillir l'animal . Cinq minutes après ,une fois le dodo scellé , il monta sur lui ( au prix de nombreux efforts ) et le vieux lui dis :
-Tu sais mes dodos sont (étaient) très renommés car il comprennent ce que leur dit leur cavalier et ils ont un très bon sens de l'orientation .tu n'auras qu'a essayer .
Puis il lui remis deux choses : un sifflet et une clé .
-Qu'est e que c'est ?
-La clé de l'entrepôt (bien que j'espère que tu vas lui trouver rapidement un lieu de vie plus décent) et un sifflet pour l'appeler .
-Ok merci .mais dites moi , comment je pourrai vous retrouver ?
-Tu n'auras qu'a demander dodo boy's .
-pardon ?
-c'est mon nom dans la profession !
-C'est bizarre..ça vient de quelle langue ?
-de l'anglais.
-Langler ?
-Non de l'anglais ça vient d'un autre continent très loin a l'est j'y est vendu mes dodos la bas mais bizarrement ils ont rétrécis et sont devenus complètement bêtes.
-D'accord et encore merci !
-Tu as intérêt a prendre soin de lui !
-Bon je, vais essayer pour voir si il comprend . inazuma ki ?
-Hiiiiii?
-A la grande porte et vite !
-Hiiiiiiii!
Le dodo se précipita avec une assurance et une rapidité étonnante même pour cette espèce et fonça tout azimut à travers mahou ( défonçant quand même quelques échoppes ) . Haruhisa n'avait jamais vu la ville défiler aussi vite et s'accrocha fermement aux rênes de sa monture car elle faillit l'éjecter plusieurs fois . Le dodo se défiait des obstacles avec une habilité surprenante , il semblait connaître par cœur le chemin et ses moindres obstacles.
Arrivé devant la porte Ki freina brutalement et Haruhisa effectua un vol plané (non volontaire) et termina les quatre fers en l'air .
-He ben t'en a mis du temps ! ,il lui semblait que c'était Fuu.
-Deso...aie !..lé ..
-Yan arrête de taper Haru ! (ça c'est mayuu : il y a qu'elle pour l'appeler ainsi )
Yan était juché sur un vieux cheval gris ,il nous expliqua (avant que hiro le frappe) que c'était le beau-frère d'un ami du cousin au second degré par alliance de la marraine du fils de la tante d'un de ses ami qu'il avait connu lors d'une fête il y a deux ans pour fêter les quatre ans de son cousin (âge très important) qui travaillait aux écurie du QG qui avait accepté de lui prêter : il s'agissait du cheval d'un des conseillés , ( on racontait que le cheval était aussi vieux que le conseillé qui allait sur ses quatre-vingts ans facile).
-Tout le monde est prêt ? (question d'une utilité renversante de la part de Hiro )
-Je te ferais remarquer que tu n'as pas de monture (insolence typique de Yan pour vengeance)
Hiro lui faisant les gros yeux se mordit le pousse et après quelques signes invocatoire et beaucoup de fumée fit apparaitre devant lui un majestueux aigle géant .
-Fuu monte avec moi .
-Comme tu n'as pas de monture tu veux monter avec moi ? (question directe et sans arrières pensées de haruhisa à mayuu )
-Yan me l'a déjà proposé mais merci quand même !
-Si tu veux mon avis ce serai de la charité envers sa monture de l'alléger d'un poids comme le tien.
-Qu'es que tu insinue ?
-Heu ...rien ...rien.
-bon d'accord je monte avec toi !
-comme tu veux !
-bon cette fois tout le monde est prêt ?
-Oui! ( à l'unissons)
-Alors on y va .

Nos cinq amis quittèrent ainsi mahou pour partir a la recherche de ...de quoi d'ailleurs ?



pour ce qui l'attendraient avec impatiente (très peu probable) la suite samedi
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Message par Hyûma 22/3/2009, 19:35

La nuit était tombée depuis déjà quelques heures sur Mahou. Hyûma adorait ce moment-là, où la violente lumière du soleil n’agressait plus ses yeux et où il pouvait se passer de protection. A la seul lueur des étoiles, dans ce que d’aucun aurait nommé une forte pénombre, le jeune genin mettait la dernière touche à son compte-rendu. Depuis qu’il avait commencé à étudier le genjutsu, il avait toujours pris soin de noter l’ensemble de ses résultats dans un petit carnet, ainsi que les hypothèses qu’il échafaudait, les écueils qu’il rencontrait… Bref, tout ce qu’il lui semblait intéressant de retenir. D’ailleurs, avant de se lancer dans quoi que ce soit comme entraînement en la matière, il prenait toujours soin de relire tout ce qu’il avait déjà noté sur son carnet. C’était sa manière de procéder pour progresser.

Dans les faits, Hyûma n’avait guère besoin de relire ses notes, les connaissant si parfaitement qu’il aurait presque pu les réécrire de tête s’il l’avait fallu. Mais il voulait être certain de ne pas risquer de passer à côté d’une remarque intéressante qu’il aurait oublié. Son carnet lui faisait donc office de seconde mémoire.

Le jeune genin s’étira sur son siège alors qu’il venait de rédiger l’ultime paragraphe de son entraînement personnel. Il revint quelques pages en arrière et entreprit de se relire, vérifiant qu’il n’avait rien oublié et que ces spéculations étaient transcrites de façon suffisamment claire pour qu’il puisse retrouver ses impression simplement en se relisant.


Le Genjustu Kuusou Jibun ("Illusion non mental, Sur soi")
Comme je l’ai déjà dit plus tôt, le principe de base du Jibun est particulièrement simple et effroyablement efficace car il consiste, dans sa forme la plus simple, à apposer un motif à même la surface du corps ou d’un vêtement. Rétrospectivement, une fois la manipulation comprise, la mise en pratique, décrite ci-dessous, n’est guère compliquée, et les résultats ne sont plus limités que par notre imagination propre. De plus, pour peu qu’on se cantonne à des illusions crédibles, il est absolument impossible pour autrui de détecter l’illusion, hormis s’il a assisté à son lancement ou s’il possède un dôjutsu ou une technique particulière. En effet, le talon d’Achille des Kuusou réside dans leur intangibilité, ce dont ne souffre pas les formes basiques du Jibun, le support étant tout ce qu’il y a de plus réel et tangible.

Hyûma sourit en repensant à toutes les possibilités qui s’offraient à lui maintenant qu’il commençait à maîtriser son Higenjitsuteki na Hensô ("Déguisement Irréel"). Bien sûr, le plus simple restait le travestissement de son apparence, comme changer sa couleur de cheveux, celles de ces iris, le rajout de tatouages… Jusqu’au changement de motifs de ses vêtements, voir même des retouches visuelles mineurs. Le jeune genin se sentait même capable, pour peu qu’il ne soit pas regardant à la dépense en chakra ou n’en use pas sur des heures, d’aller jusqu’à changer le teint de sa peau. Mais ça, ce n’était que l’enfance de l’art : en combinant ce jutsu avec ses capacités d’esquives et ses vêtements amples multipliant les angles morts, il devenait aisément possible de tricher en combat, que ce soit en cachant la gravité de ces blessures ou au contraire, en se faisant passer pour plus amocher qu’il ne l’était. Bref, tout un tas de bluffs et de traîtrises qui n’attendaient plus qu’il se retrouve en mauvaise posture pour être exploités.

Hyûma reprit sa lecture, revérifia point par point la description de sa manipulation avant de passer au conclusion.

Contrairement à ce qu’on lit trop fréquemment dans les ouvrages de vulgarisation sur les Jibuns, ma dernière hypothèse s’est vérifié : un Jibun ne nécessite pas forcément une concentration constante pour être maintenu. En utilisant ce que j’ai décrit plus haut comme un système "d’accumulateur à chakra" lors de sa création, il est possible de maintenir le genjutsu en état sans plus l’alimenter, et ce pendant quelques minutes. Cette possibilité semble être la clé pour me permettre de déverrouiller les Genjutsu Kuusou Hoka ("Illusion non mental, Sur un tiers") et Nanika ("Illusion non mental, Sur un objet") si je parviens à dépasser l’actuel limitation de trois minutes. L’autre point utile à travailler serait de pouvoir rétablir le contact avec mes Jibuns après une interruption, afin de pouvoir reprendre l’alimentation plutôt que devoir relancer un nouveau Jibun., plus gourmand en chakra.



Le Genjustu Kuusou Genchi ("Illusion non mental, d‘environnement")
Ainsi que je l’ai précédemment écrit, il me semblait possible, à partir de ma maîtrise du Genjutsu Kuusou Mukei ("Illusion non mental, hologramme"), de bâtir un Genjutsu Kuusou Genchi. Bien que n’étant pas capable d’animer mes Mukeis, cela n’aurait probablement pas posé de problème, tous les Genchis n’étant pas obligatoirement animés. Bien que j‘en soit toujours persuadé, je me heurte encore à de nombreux écueils, à savoir :
_ Ma difficulté actuelle à maintenir du chakra sans aucune forme de support que ce soit.
_ Le prix en chakra extrêmement prohibitif de la manipulation pour brouiller un volume de taille acceptable.
_ La trop grande instabilité de la trame, qui se désagrège tellement vite que le rapport temps/coût est vraiment catastrophique.
_ Mon actuel incapacité à modifier la lumière de façon bilatéral : à l’instar de mon Bunshin, seul les signaux lumineux sortant sont modifié pour produire l’illusion. Ce qui signifie qu’avec un Genchi de forme cubique, vu de l’extérieur du cube, l’illusion est valable, mais inexistante si on se trouve à l’intérieur dudit cube.

La solution a ce dernier point pourrait être de modeler le Genchi autour de chaque élément à modifier ou à créer, mais ferait grimper le coût en chakra de manière exponentielle… A priori, avant de pouvoir creuser plus en avant la question, il va me falloir trouver le moyen de produire une trame illusoire bien moins gourmande en chakra.
La seconde solution concernant le coût et la durée du Genchi serait de trouver un moyen de maintenir constamment le contact avec, afin de pouvoir l’alimenter en continu plutôt que de générer une forte dose de chakra se dissipant de façon trop anarchique. En développant plus en avant ma théorie sur les Jibuns, il pourrait être possible de creuser dans ce sens.

Hyûma soupira en relisant ce passage. Les Genchis étaient vraiment sa bête noire et l’amenaient toujours à penser que les Genjutsus Kankakus (Mental) étaient nettement plus simple que les Kuusous. Mais il refusait de baisser les bras : il maîtriserait le genjutsu sous toutes ses formes, un point c’est tout.
Le jeune genin se reporta son attention sur sa relecture. Il arrivait justement à son nouveau développement sur les Kankakus…


Le Genjustu Kankaku Chikai ("Illusion mental, de contact")
Bizarrement, contrairement à ce que j’ai pu lire dans de nombreux ouvrages, le style Chikai n’est pas plus simple que le style Haruka ("d’émission"). Différent, mais pas plus simple, tout du moins pour ce qui concerne la théorie. Pour la pratique, il faudra attendre un éventuel combat pour en juger.
Occasion que le genin admettait ne pas rechercher ardemment. Certes, la seule façon de connaître l’étendu des dégâts que causaient son Kûsôteki na Dokushi ("Dard Imaginaire") était de l’utiliser en combat, mais… A franchement parler, ce n’était pas sa tasse de thé. Hyûma reprit donc sa lecture, se demandant si Tsume serait d’accord pour se le manger volontairement et lui dire ce qu’il en pensait.

En même temps, il serait bien foutu d’exiger en contrepartie que je lui serve de cobaye pour l‘un de ces ninjutsu Katon… Mauvaise idée… J‘demanderai plutôt à Taroemeon-senseï.

Le genin parcourut rapidement la notice manipulative qu’il avait rédiger avant d’arriver aux conclusions, particulièrement courte.

Les Haruka sont donc particulièrement dangereux, en ce sens que la condensation du justu dans les mains se confond avec le renforcement musculaire par le chakra, le rendant impossible à détecter. De plus, le transfert pouvant s’effectuer avec les coups et les saisies, il est tout aussi impossible de le remarquer. Si l’Haruka est à effet instantané, il est virtuellement impossible à de s’en prémunir. Néanmoins, pour éviter de mettre la puce à l’oreille de la cible, il convient donc de "camoufler" les contacts de façons à ce qu’ils aient l’air naturel dans le contexte ambiant.
Le vitesse de propagation du chakra dans l’organisme de l’adversaire reste tout de même un point à améliorer d’urgence, sinon des Harukas plus subtils ou plus complexes mettront un temps fou à être transférer.

Hyûma opina du chef. Actuellement, pour son Kûsôteki na Dokushi, le temps de contact cumulé moyen était de six secondes. Avec seulement quelques dixièmes de secondes de contact par coup, cela voulait dire qu’il devait "frapper" son adversaire une bonne douzaine de fois, voire une bonne quinzaine… Une éventuelle saisie avait le mérite de rallonger le temps de contact, mais c’était aussi le meilleurs moyen de rester à porter d’attaque de l’adversaire tout en limitant ses propres possibilités d’esquives, ce qui jouait grandement en sa défaveur.

La question est : comment accélérer un transfert de chakra ?

Hyûma soupira, puis haussa les épaules : il réglerait ça en temps et en heure, lorsque le moment sera venu. Là, il était plutôt temps de se changer les idées. Le genin jeta un coup d’œil à son horloge murale. Onze heure et quart. Taroemeon avait déclaré que l’entraînement commencerait à sept heure pétante, ce qui signifiait qu’il allait devoir se lever à six heures, ce qui signifiait…

Allez hop ! Quelques heures à une table de jeu devrait suffire à me détendre !

Et l’insouciant genin sortit faire un tour sans plus se soucier des genjutsus, des entraînements ni même de l’avenir au-delà des trois prochaines heures…
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Message par Hyûma 5/4/2009, 20:25

Un long bâillement à s’en décrocher la mâchoire brisa le paisible silence du petit matin. Taroemeon jeta un regard réprobateur à son élève, assis en compagnie de Tsume dans une petite clairière.

« La nuit a été courte ? Railla le professeur.
_ C’est de votre faute, ça ! C’est pas une heure pour se lever ! Répondit l’irascible genin.
_ Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, cita le chunin.
_ Hé ben je le leur laisse, alors qu’on me laisse pioncer en paix jusqu’à des heures indues !
_ J’y réfléchirai. Bien, aujourd’hui est un grand jour, reprit Taroemeon.
_ On va s’inscrire à l’examen chunin !? S’exclama Tsume, enthousiaste.
_ Heu… Non, pas vraiment. Donc aujourd’hui est un grand jour…
_ Parce qu’on s’est levé tôt et qu’on va se coucher tard ? Maugréa Hyûma.
_ Non plus, je ne voulais pas dire grand dans ce sens.
_ Alors y’a quoi, aujourd’hui ? S’impatienta Tsume.
_ Aujourd’hui… » 

Le chunin laissa planer le suspens.

« On va aller faire un exercice de survie à l’extérieur !
_ …
_ Hé bien ? Vous n’êtes pas joyeux ?
_ Ben pas spécialement, non.
_ Mais vous allez pouvoir voir le monde extérieur de vos propres yeux, c’est une expérience formidable !
_ Y’a des salles de jeux ? S’enquit Hyûma.
_ Bien sûr que non : c’est l’extérieur, la nature à l’état sauvage, la…
_ Ah ouais, comme ici, quoi… S’aperçut Tsume. Attendez… On va faire le tour des clairières de Mahou ?
_ Bien sûr que non : nous nous rendrons jusqu’au petit village d’Hototogisu, en passant à travers la forêt claire et la forêt sombre de Mahou, pour finir par une petite course dans les plaines. Ça ne devrait pas nous prendre plus de deux jours. Quatre en comptant le retour.
_ Génial, j’ai jamais conduit un de ces chars tracté par des dodos ! S’enthousiasma Hyûma.
_ J’espère qu’on aura chacun le sien, renchérit Tsume.
_ Pardon !? S’exclama le chunin. Attendez, attendez, attendez… Il y a mal donne, là. Nous y allons à pied.
_ Quoi ?! C’est quoi ce délire ? S’insurgea Hyûma. Et les routes ? Elles sont là pour faire jolie, peut-être ?!
_ Nous sommes des shinobis. Et des shinobis, ça se déplace à pied, maintînt fermement le professeur.
_ Ohé, c’est bon, on s’en fiche de la tradition. Place au progrès, y’a que ça de vrai !
_ Non, nous irons à pied !
_ J’y crois pas… On est au 19ème siècle, on a des chariots à dodos, des navires à voiles et des machines à sous automatiques, et faut encore qu’on marche pour se déplacer d’un village à un autre.
_ C’est comme ça et puis c’est tout, s’impatienta Taroemeon.
_ Ouais ben vous verrez, d’ici quinze-vingt ans, tout le monde utilisera des chars à dodo. Et même pour faire juste le trajet à l’épicerie du coin. C’est le progrès : c’est l’avenir ! Et on ferait bien de se mettre au diapason tout de suite.
_ J’ai dit non. Nous irons à pied ! N’oubliez pas : "Visez l’excellence ! Partout ! Tout le temps !" Allez, tous en cœur ! Visez l’ex… Je ne vous entends pas…
_ Plutôt mourir que de laisser quelqu’un m’entendre crier ça, affirma Tsume.
_ Idem. » Approuva Hyûma.

Le professeur les regarda avec un air blasé en secouant tristement la tête. Il n’y avait pas à dire, ces deux là se montraient vraiment entêté pour tout ce qui touchait l’entraînement. Mais Toraremeon n’était pas de ces pesudo-professeurs qui baissent les bras au premier revers. Non ! Il était un chunin professeur triple A, diplômé avec les honneurs par le Kage en personne ! Sa formation était recherchée par tous et ses anciens élèves le révéraient comme la véritable incarnation des principes shinobiques. Il ferait honneur à sa réputation, car il en avait maté des plus récalcitrants et il visait l’excellence ! Partout ! Tout le t…

« Ben alors ? On se bouge, oui ?! S’impatienta Tsume, sortant le senseï de ses pensées.
_ Hum… Hé bien, oui, si vous êtes prêt.
_ Alors en avant ! S’exclama joyeusement le jeune homme, se mettant en marche sans même connaître la direction d’Hototogisu.
_ Pfff… J’suis déjà fatigué rien qu’de penser à la marche qui nous attends, se lamenta Hyûma en lui emboîtant le pas.
_ Mais… Attendez ! S’exclama le professeur, outré.
_ Plus vite, senseï, ça traîne, railla Tsume. On dirait Hyûma.
_ ça veut dire quoi, ça ?! Releva l’intéressé.
_ Ben rien du tout, j’ai dit ça comme ça.
_ Menteur ! C’était péjoratif, comme comparaison !
_ C’est pas ma faute si tu t’es senti visé. Tu devrais être honoré que je te compare à un chunin.
_ C’est bien ce que je disais : c’est péjoratif.
_ Pauvre chou, va… Le monde est ligué contre toi, ça doit être dur…
_ Je…
_ STTTTOOOOOPPPPPP ! » Hurla Taroemeon.

Les genins s’interrompirent une fraction de seconde et…

_ Qu’est-ce qu’il y a ? S’étonna Tsume.
_ On faisait juste discuter, souligna Hyûma.
_ Ce n’est pas à ce sujet, commença le senseï.
_ Ah ! Je le savais ! L’interrompit Hyûma. Tu t’es planté de route, Tsume ! Rahlalala, on peut vraiment pas te faire confiance !
_ Tu rigoles ? J’ai sûrement un meilleur sens de l’orientation que toi !
_ Alors ça, c’est la meilleur !
_ Parfaitement : moi, en ville, je ne tombe pas inexorablement sur la même salle de jeux à la moindre tentative de me déplacer.
_ Hé ! Même pas vrai, d’abord ! J’en connais des tas de différentes, de salle de jeux !
_ Ah oui ? Alors…
_ STTTTOOOOOPPPPPP ! » Hurla Taroemeon.

Les genins s’interrompirent une fraction de seconde et…

« M’enfin ! On avançait plus ! Fit remarquer Tsume.
_ Oui mais là, je voulais obtenir le silence, expliqua le senseï.
_ Mais vous avez utilisé le même mot, se récria Tsume.
_ C’est pas clair, votre truc, approuva Hyûma. Vous devriez trouver un code plus explicite.
_ Ou un système de sous-titre ? Proposa Tsume.
_ Ou bien…
_ LAISSEZ MOI EN PLACER UNE !!
_ …
_ Vous comptez allez jusqu’à Hototogisu comme ça ?
_ Ben oui, vous nous avez interdit d’emprunter les chariots à dodos, alors on marche, commença Hyûma.
_ Imbécile, il demandait si on allait continuer à échanger nos points de vue respectifs tout au long du trajet, le contredit Tsume.
_ Je me demandais surtout ce que vous aviez fait de vos sacs, intervint Taoroemeon.
_ Nos sacs ? Quels sacs ? Demanda Tsume.
_ Hé bien ceux qui sont sensé contenir les fournitures de la liste que je vous ai donné hier !
_ La liste ? Quel liste ? S’interrogea Hyûma.
_ Hé bien… Vous n’avez même pas lu le papier, hein…
_ Faut nous comprendre aussi, plaida Tsume, on était tellement content d’avoir notre après-midi de libre…
_ Mais c’était pour que vous ayez le temps de faire vos emplettes !
_ On achètera ce qu’il faut en cour de route, proposa Hyûma.
_ Les magasins ne poussent pas sur les arbres, voyons ! On ne peut pas partir si vous n’avez pas le minimum en équipement de survie !
_ No problèmo ! Regardez : j’ai mon couteau Suisse ! L’outil indispensable de tout bon aventurier qui se respecte ! Avec une lame, une lime, un tire-bouchon, un ciseaux ! Je suis paré à toute situation grâce à ce concentré de technologie moderne !
_ Hum… Oui, il est très bien ton couteau suisse, mais je crains que ça ne sera pas suffisant pour…
_ Tu vois, je te l’avais dit qu’il était minable, ton coupe-ongle…
_ Tsss… T’es jaloux parce que ton tantô peut rien faire d’autre que de la découpe !
_ Stooooooop, on se calme… Pas de panique… On va aller acheter ensemble ces fout… fournitures et on se mettra en route après. Demi-tour, on retourne à Mahou, direction le marché.
_ C’est par où, le marché, déjà ? » S’enquit Hyûma.


Dix minutes plus tard, le trio se retrouvait sur la place principale de Mahou, au beau milieu des échoppes et des magasins les plus divers. Taroemeon, copie de la liste à la main, pointa du doigt un magasin.

« Primo, vous allez choisir un sac. Mais pas n’importe quel sac. Le choix est primordial car…
_ Qui est-ce qui paye ? S’enquit Tsume.
_ J’ai pas un rond, prévint Hyûma.
_ Moi si, mais j’ai pas envie d’acheter un sac, soutînt Tsume.
_ Radin !
_ Rapiat !
_ Pas d’inquiétude, c’est le Qg qui paye, les rassura le senseï.
_ Mwahahaha ! J’vais les mettre sur la paille, ça leur apprendra à m’obliger à suivre l’entraînement !
_ Je ferai un tri dans vos choix avant de régler vos achats.
_ Pfff… Même pas drôle…
_ Donc tout d’abord, le sac. Un bon sac à dos est un sac léger, aisément accessible, de couleur neutre et bien sûr, taillé dans un tissu solide. Alors vous allez rentrer dans ce magasin et me choisir tout les deux un sac à dos digne de ce nom. »

Les deux genins se dirigèrent donc dans le magasin avec autant d’entrain que s’il se rendait à leur potence, avant de s’éparpiller dans les rayons. Vingt minutes plus tard et un appel de la caisse ~ *Ding-dong* Les petits Hyûma et Tsume sont attendu à la caisse centrale par leur professeur ~, le petit groupe se retrouva devant la caisse. Tsume avait opté pour un solide sac à dos brun, avec des poches sur le dessus et les côtés, et Hyûma…

« Hyûma… On avait dit un sac à dos…
_ Ouais, mais elle est trop géniale cette sacoche.
_ Oui, mais…
_ En plus, elle est assorti à mon manteau !
_ J’ai dit…
_ Et cette poche ! Elle est faite sur mesure pour mon couteau suisse, regardez !
_ C’est…
_ Et on peut régler la lanière ! C’est pas génial, ça !
_ On avait dit un sac à dos.
_ Rooh, on va pas chipoter sur les mots.
_ Un sac a deux bretelles et fait travailler les deux épaules en même temps.
_ J’alternerai.
_ Un sac a plus de contenance.
_ Je tasserai.
_ Un sac est plus pratique pour courir.
_ Je marcherai.
_ …
_ Ben quoi ?
_ Laissez tomber, professeur, c’est une vraie tête de mule. On va y passer la journée… Intervint Tsume.
_ Humpf… Bon, la suite : des aliments pour le voyage. Une idée de ce qu’il nous faut ?
_ Y’aura pas de resto sur la route ? S’interrogea Tsume.
_ Bien sûr que non ! On sera en pleine nature !
_ On va dormir où, alors ? S’enquit Hyûma.
_ Hé bien : à la belle étoile, répondit le senseï.
_ Hummm, joli nom… Et y’en a combien, d’étoiles ? Demanda Tsume.
_ Je n’en sais rien.. Je n’ai jamais compté.
_ Trop la classe ! J’ai jamais dormi dans des hôtels quatre ou cinq étoiles, s’enthousiasma Hyûma.
_ Heu… J’ai comme l’impression qu’on est pas sur la même longueur d’onde…
_ Vous avez bien dit qu’on dormirait à l’hôtel « La Belle Etoile », non ? Demanda Tsume.
_ Mais vous êtes de vrais incultes, ma parole ! C’est une expression pour dormir qu’on dormira dehors ! Bon, où en étions-nous… Ah oui. Alors quel genre d’aliments…
_ On fera un feu ? S’enquit Hyûma.
_ Heu… Oui, probablement.
_ Des Marshmallows ! J’ai toujours rêvé d’en faire griller sur un feu de camps ! Hurla Hyûma.
_ Hé, t’as pas que des idées débiles en fin de compte, approuva Tsume.
_ Pardon ?! J’ai toujours des idées de génies, moi !
_ Bien sur, comme resté à côté de moi quand j’utilise mon Hi no Hanabira Sen ("mille pétales de feu").
_ Tu…
_ STTTTOOOOOPPPPPP ! » Hurla Taroemeon.

Les genins s’interrompirent et se retinrent -à grand peine- d’en placer une aussi sec devant la teinte rouge écarlate qu’avait pris le visage du senseï.

« Mais c’est pas vrai, vous ne pouvez donc pas vous adressez la parole sans dire un mot plus haut que l’autre ?!
_ Hé ho, c’est pas nous qui gueul… (Regard noir du Senseï) Hum, faites comme si j’avais rien dit, termina Hyûma.
_ Ecoutez, il est déjà dix heures et demi, ça fait plus de deux heures que nous aurions du mettre les voiles du village. On va se partager les tâches, ça ira plus vite.
_ Je m’occupe de la boustifaille ! Déclara Tsume.
_ Non, je n’ai pas confiance. Je m’en occupe. Tsume, tu iras acheter des cartes de la régions et des boussoles. Hyûma, de quoi allumer un feu et…
_ Pourquoi faire ? On a Tsume pour tout cramer, non ?
_ Heu… Disons que je préfèrerais des méthodes plus classique, dirons-nous…
_ T’as entendu, Tsume ? T’es tellement doué qu’il a peur que tu brûle toute la forêt en essayant d’allumer un feu de camp.
_ Pas du tout ! C’est pas du tout ce qu’il a dit ! Je…
_ BOUCLEZ-LA ET ALLEZ FAIRE VOS ACHATS !!!! »

Une demi-heure plus tard, Taroemeon et Tsume rejoignaient Hyûma qui n’arrivait pas à se décider entre deux briquets en argent gravé de runes minutieuses, achetaient trois briquets plastiques sans aucune classe et se dirigeait vers la sortie du village, tous de forte méchante humeur et souhaitant déjà que ce voyage de malheur soit fini.
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Message par Haruhisa 15/4/2009, 17:16

Ils venaient de quitter mahou, derrière eux  la cité disparaissait avec l'horizon au fur et à mesure que qu’ils avançaient. Tout autour d’eux et à perte de vue une foret sauvage s’étendait, seule une route pour le moins sinueuse leur indiquait que qu’ils n'étaient pas les premiers à passer par ici et si on croyait les traces encore fraiches.
Hiro et fuu , juchaient sur leur aigle , avaient pris de l'altitude afin de repérer l'éventuel ennemi , pendant qu'avec mayuu et juste derrière yan nous avancions péniblement dans la verdure luxuriante.
Logiquement les gardes avaient déjà été abattu : rick n'avait pas, du s'encombrer d'eux , ils étaient partis environ trois quarts d'heure avant eux , mettant qu'il est mis un quart d'heure pour les liquider et qu'il avançait moins vite qu'eux (il ne devait pas se douter d'être suivis d'aussi prêt).cependant mieux valait ne pas le sous estimer...
Il leur avait déjà joué d'assez mauvais tour comme ça....
L’émetteur radio d'haruhisa grésilla : contact avec l'ennemi dans a peu près trois minutes, tenez vous prés!
-déjà ? Ça me semble tôt, râla haruhisa tout en vérifiant que son sabre n'avait pas quitté son fourreau (chose très peu probable).
L'équipe avançant (volant pour certains) prudemment, ils se rapprochèrent des ennemis qui semblaient s'être arrêté (sans doute pour faire une pause).
-c'est bizarre quand même, si il savait qu'on le poursuivrait pourquoi a t il décidé de s’arrêter, s’interrogea yan a travers son micro grésillant.
- sais pas mais restez prudent .répondit fuu
Exactement au même moment tous entendirent crier mayuu qui venait de ce prendre un pied dans une corde qui aussitôt se tendit et emmena mayuu a quelques mètres du sol, comme dans les gages de bande dessiné, sauf que la réalité est beaucoup moins drôle : en un dixième de seconde nous fumes attaqués pour les cinq hommes que nous allions surprendre il y a encore quelques secondes.
Rick ne se trouvaient pas parmi eux, il les avait surement laissé derrière pour le couvrir et ralentir ses éventuels assaillants (autrement dis nous).
Le combat s'engagea alors que mayuu était toujours accrochée à son arbre. Les coups pleuvaient et chacun tentaient de prendre l'avantage sur son adversaire grâce à des coups bas plus salop les uns que les autres (excusez du terme).heureusement grâce aux chuunins le combat tourna rapidement à leur avantage.
Le soleil n'avait pas encore atteint son zénith quand les coups s’arrêtèrent, bilan des courses : les mahousiens avaient vaincus leurs adversaires, yan était blessé mais pas sérieusement et mayuu pendait toujours a son arbre.
Hiro prit la parole :
- bon, écoutez-moi, haruhisa et moi on va avancer pour ne pas perdre trop de terrain, fuu tu détaches mayuu et elle se dépêche de soigner yan et vous nous rejoignez ok? On va laisser des entailles pour vous guider...
-Ça marche.
Les deux ninjas partir devant.
-tu crois que c'est encore loin?
- je ne sais pas, je pense encore au moins une trentaine de kilomètres.
-autant ?
-ils ne peuvent pas s'approcher trop de mahou non plus.
-ha ouais...
-fais une entaille !
-ok.
Haruhisa sortit un kunai de sa poche et entailla l'écorce d'un arbre. Ils avancèrent de cette manière pendant environ une demi heure et arrivèrent aux abords de la foret profonde. Hiro fit signe de s'arrêter et dit :
-Bon on va continuer à pieds : les bêtes ne voudront pas entrer ici.
-On va vraiment y aller ?
-ben oui, on n'a pas le choix, il faut l’arrêter.
-il faudrait quand même attendre les autres non et puis son repaire c'était pas le mont fuji ?
-si on les attend, on va perdre trop de terrain et pour le mont fuji ...ben j'en sais rien.
Et sans plus attendre il pénétra dans la foret sinistre et lugubre qui ce tenait devant eux. Bientôt la foret eu vite fait d'engloutir les derniers rayons de soleil qui vaillamment perçaient a travers l'épais feuillage. Des bruits, craquements et cris d'animaux disparurent à leur tour pour laisser place à un silence de mort.
-Ça devient vraiment glauque ici... fit remarquer haruhisa avant que hiro le fasse taire d'un signe de main.
Tout à coup une créature jaune surgit derrière eux en leur fichant la plus grosse trouille de leur vie avant d'aller lécher la tête d'haruhisa : il s'agissait evidamment du dodo de ce dernier.
-Sais pas il a dû nous suivre...

Ils continuèrent à avancer sans incidents pendant environ un quart d'heure sans que le reste du groupe ne les rejoint avant de tomber sur ce qui devait être un bivouac
-C'est plutôt étrange ...pourquoi auraient ils monté un camp ici, demanda haruhisa.
-Aucune idée mais rick est la ...alors ont attaque : voilà mon plan tu fonce et crée une diversion puis tu t'enfuies en entrainant un maximum de gars derrière toi et moi je fais le tour et je m'occupe de rick .
-Super pourquoi c'est moi qui dois me faire tuer ?
-Parce que je suis ton supérieur ...
-Et tu parles d'un plan...
Ils furent interrompu par une voix venant du camp et semblant appartenir à rick :
-Allé, sortez des fourrés je sais que vous êtes la !
-Tu crois que c'est à nous qu'il parle ?
-Non ,je pense qu'il s'exerce pour une pièce de théâtre...
Sortant donc sur les ordres de rick ,ils furent ligoté et trainé devant leur cible.
-Alors c'est ça qu'on a envoyé pour s'occuper de moi ? Il ne me prennent pas au serieux ou plutot ils ne prennent pas mon frère au sérieux.
-Quel rapport avec Aston ?
-C'est moi Aston imbécile !
-??
-Eh bien au point ou j'en suis je peux bien vous expliquer : il a fait croire que j'étais lui alors qu'en fait c'était moi .
-Donc il c'est fais passé pour toi en nous faisant croire que c'était toi qui t'étais déguisé en lui ?
-Mais non : il c'est fait passé pour lui mais en fait il était déguisé en moi et vous l'avez cru .
-Donc tout va bien : ton frère est sous les barreaux ....
-Oui mais vous pensez que c'est moi ...donc je pense que les conditions de détentions ne doivent pas être sécurisé...
Le visage d'hiro passa successivement au rouge puis vert avant de tourner au blanc .
-Excusez moi mais quel est son but final ? Demanda haruhisa qui n'avait pas tout compris de la situation.
-Mais détruire mahou ,evidamment !
-Excusez moi de penser que ça va être dur tout seul et au passage youpi encore un psychopathe qui veut détruire le monde...
-Mais qui a dis qu'il était seul ?
-Et combien d'homme sont infiltré à mahou ? Coupa hiro qui cherchait à obtenir plus d'information.
-Une petite cinquantaine...

Tout à coup quelque chose bougea dans les fourrais . Tous les hommes de Aston se mirent en position pour voir un dodo se précipiter sur haruhisa et hiro.
-Ki ! Écoute moi ! Murmura haruhisa.
-Hiiiiiiiiii?
-Il faut que tu préviennes les autres de la situation ! Dis leur que Rick va attaquer Mahou et qu'il se fait passer pour Aston , il faut qu'ils rentrent tout de suite!et demande leur si ils peuvent envoyer quelqu'un nous aider .
Le dodo repartie alors aussi vite qu'il était arrivé et distança rapidement les ninjas qui tentèrent de le suivre. Hiro rampant jusqu'à haruhisa lui chuchota :
-Dis tu sais ce que tu viens de faire ?
-Ben j'ai envoyé mon dodo les informer de la situation...
-Tu savais qu'un dodo ne parle pas ?
-Heu ...oui
-Et qu'il na pas plus de cinquante de QI ?
-Ben...
-On est pas dans la merde ...
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Message par Yan Raïzaki 18/4/2009, 15:47

La situation était désastreuse. Catastrophique. Apocalyptique. En effet, alors que Mayuu avait soigné en vitesse la blessure de Yan, un dodo hystérique leur bondit dessus. Prît d’une frayeur inexplicable le dodo couinait de façon stridente, comme pour essayer de les avertir. Fuu déduisit que les garçons avaient merdés.

« Ha les mecs foire tout ce qu’ils font : la preuve !
-C’est clair quand on fout rien on risque pas de mal faire, rétorqua Yan
-Mouais en attendant c’est Mayuu qui t’a soigné parce que Tu n’a pas battu aussi facilement ton adversaire que les autres.
-Donc, continua la guérisseuse, les filles gèrent les garçons foirent c’est la nature. Bon on va voir où ils sont. »

Le gennin ainsi rembarré suivit les filles, qui suivaient-elles même les entailles taillées dans les arbres. Le trio finit par déboucher dans une clairière, où un feu de camp manifestement éteint à la hâte était disposé contre une plateforme rocheuse. Sur cette dernière, on voyait de nombreuses empreintes de pieds, apparemment fraîche. Les shinobis s’élancèrent vers les traces.

Après quelques minutes de recherches, ils tombèrent sur un groupe qui leur barrait le chemin. Ils étaient quatre, lourdement armé. Fuu s’avança pour : « leur détruire leurs faces de macho comme il fallait » Mais Yan sentait le piège. Un piège stupide. Quand la chuunin fonça sur ses adversaires, il créa un arc de glace, tout ses sens en alertes. Et un énorme rocher descendît à une vitesse trop grande pour être évité par Fuu. Et derrière elle s’étendait un immense vide certainement mortel en cas de chute, même amorti par le chakra.

Yan tenta le tout pour le tout, il tira une salve de flèche sous la pierre pour la dévier, avant de tirer une autre flèche vers un brigand qui allait tenter d’immobiliser la chuunin. Son plan ne se passa pas tout à fait comme prévu. La roche dévia et en roulant elle expulsa deux mecs dans le vide. La flèche toucha son but et le brigand s’effondra, une flèche de chakra planté dans la trachée. Le problème restait le dernier vandale. Celui-ci avait réussi à mettre Fuu en difficulté, lui entaillant sévèrement le bras qui était devenu inutilisable. Mayuu se faufila et asséna un coup sur le nerf se trouvant de l’épaule à la nuque faisant hurler le pauvre mec ;

Sa douleur fût courte, car il mourût d’un jet de kunaï inopiné. Yan resta un moment pétrifié. Il venait de tué quatre hommes. Sans aucun état d’âme. Il y avait presque pris plaisir. Un plaisir morbide, sombre et insidieux. Pendant ce temps, la gennin qui lui servait de coéquipière avait bandé la plaie de Fuu, lui mettant un garrot. Elle consomma son chakra pour soigner la plaie, l’aidant à se refermer.

Yan constata que sur cinq membre de l’équipe, ils étaient deux encore utile et lui seul était plus ou moins en forme. Ça sentait la merde. La grosse merde bien gluante. Et c’est dans ce type précis de bouse qu’ils étaient englués.

C’est là-dessus que Fuu détecta quelqu’un. Celui qui avait déclenché le piège. Avec la vivacité habituelle d’un chuunin elle se retrouva derrière lui, tranchant sa jugulaire d’un revers de kunaï.

Yan en profita pour relancer le débat.


« Alors les mecs servent toujours à rien ?
-Crève, sans moi une deuxième pierre vous serez tombé dessus et vous seriez mort à l’heure qu’il est. Bref reprenons la mission. »

Avec une mauvaise humeur inhabituelle bien que logique (sauf si l’on considère que esquiver la mort de peu parce qu’on a était stupide est réconfortant…) Fuu prit la tête du groupe, en courant cette fois ci. Elle n’écouta pas Yan quand il lui dit que courir c’était risqué de tomber à nouveau dans un piège stupide, même quand Mayuu appuya le gennin. Et ils tombèrent à nouveau dans un piège stupide. Un énorme vide apparaissait devant eux. Soudain une pluie de flèche s’abattit sans interruption sur le groupe de shinobi.

La chuunin utilisa son ninjutsu suiton pour créer un énorme bouclier deux qui les protégea de l’impact. Elle le soutint deux minutes qui en parurent trente, puis relâcha la protection, épuisée. Elle fît donc bouclier de son corps aux gennin. Elle mourût, permettant ainsi aux gennins de survivre. Ces derniers s’enfuirent. Ils avaient tout raté. Ils avaient étés séparé du groupe. Ils avaient tués, d’une certaine manière, Fuu. Et ils devaient encore arrêter un dangereux druken fist. C’était pas gagné.

Loin de là. L’idée de se pendre traversa l’esprit des gennins. Mais ils continuèrent. La pluie arriva, les gelant plus qu’ils ne l’étaient déjà. La pluie allait effacer les traces des bandits, ils se forcèrent donc à courir. Sans penser. Surtout ne pas réfléchir. Continuer, toujours, encore. Ils étaient faibles. Ils le savaient. Mais il fallait continuer.

Le Q.G les avait envoyé en mission suicide. Mais il ne fallait pas y réfléchir. Sinon il allaient sombraient dans la folie. Ils trouvèrent sans difficultés le camp du chef qui était persuadé qu’ils étaient morts. A terre, Hiro et Haruhisa gisaient, sanglant.

Les larmes leurs montèrent aux yeux mais ils étouffèrent a grand peine tout son provenant de leurs corps. La haine consumait Yan. Comme une bougie dans laquelle on avait placé de la poudre, il disparaitrait, mais il brulerait un bon coup avant.

Sans prendre compte d’aucun des paramètres de danger, il banda l’arc de glace qu’il venait de matérialiser. Il tira des salves de cinq flèche abattant des bandits pas paquets. Il encaissa deux armes de jets mais il continua. Il fît un ultime tir vers Ricky Marre-Tine avant de sombrer.

Le jeune gennin se réveilla. A côté de lui, Fuu, Haruhisa, Mayuu Hiro et le conseiller du Kage. Son premier reflexe fût l’incompréhension, puis la haine.


« Pourquoi ?! »

Yan avait immédiatement compris de quoi il retournait. Il était tombé dans un genjutsu, toute cette mission était factice. Il résumait tout ce qu’il ressentait dans ce mot. La haine surtout. Jouer avec les sentiments des autres étaient dégueulasse, même virtuellement. Il savait qu’il allait se faire blâmer pour son éclat. Mais ça restait obscène. Inadmissible, comment le Q.G du village pouvait il jouer ainsi avec les gens, et pire, avec leurs sentiments ?

« Un shinobi doit se connaître ses limites, ce qu’il peut en faire, dans ce cas précis nous voulions savoir ci cette équipe naîtrait malgré le nombre de deux senseis chose dés plus inhabituelle, et vu votre succès en mission, cette équipe sera temporairement considérée comme telle. Mais pas longtemps, en raison des nombreuses missions qui incomberont bientôt aux deux chuunins qui sont vos actuels maîtres.

-Attendait, vous avez dit succès de la mission ? Intervint Fuu Les gamins ont réussi ? C’est Mayuu au moins ? Parce que je ne supporte pas l’autre là.

-Non c’est Yan.

-Bwaahahahah Owned ! »

Et la troupe se disputa à nouveaux, mais néanmoins elle était heureuse…
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Message par Yassin 26/4/2009, 19:04

Putain... Qu'est ce que je foutais ici ? Je reprenais mes esprits, au milieu du tribunal, qui ressemblait étrangement à un amphithéâtre dont l'accusé était au centre. Il ne me fallut qu'un instant pour réaliser la situation... Et manque de pot, l'accusé, c'était moi. Le tribunal était assez vétuste, aucune fenêtre, mais les nombreuses artefacts et illustrations taillés en marbre pour certaines, présentes de part et d'autre de la salle, prouvaient bien l'importance de ce lieu. Trois personnes étaient devant moi, assises confortablement sur des chaises.

L'un, situé au milieu, les yeux opaque d'un noir clair, les lunettes poussiéreuses, en demi-lune, les rides marquées, les paumes creuses, les lèvres fines joignant discrètement ses deux joues, le nez long, faiblement crochu, quasi aqualin, comme le bec d'un aigle, et le menton en galloche, avancé et pointu à l'exemple d'un bouc, le teint terne, les oreilles rebondis, petites, collés puis son crâne ravagé par la calvitie montrait son grand âge. Les quelques cheveux étaient en bataille disposé comme des lauriers formant une couronne, ne pouvant évoquer étrangement qu'un illustre empereur du nom de Raséc...

Une femme, à sa gauche, sûrement la quarantaine, blonde teinté de poivre, les cheveux arrivant à la nuque, ses longues lèvres, imbibé de rouge à lèvres, bien trop pulpeuse pour être naturel, la peau extrêmement lisse, surtout au niveau des pomettes, jusqu'à même avoir des reflets comme le chatoiement d'une paire de chaussure brossée par le plus soigneux des cordonniers. Ses yeux bruns contrastait avec son phare-teint gris étincelant. Son visage regorgeait de fond-teint, ou même de maquillage, on pouvait cependant affirmer que tout cet artifice la vieillissait, le contraire des souhaits -je suppose - de cette dame.

Et un homme, de taille moyenne, à droite du vieux ayant un visage... huh...il portait un masque... d'Anbu peut-être. La personne centrale prit la parole :

- Monsieur Shinmen, vous vous trouvez dans le tribunal martial. Vous devez répondre à vos actes devant cette salle... Et... mhhh... pourquoi avoir vomi sur votre avocat ?

Ah, le "connard", c'est mon avocat... Ce type qui souhaite mon exécution, c'est mon avocat... Cet homme, qui me prend pour un déserteur, c'est mon avocat...

- Je réponds de mes actes seul. Je n'ai nullement besoin de cet abru...avocat, je préfère manger du kiwi à vrai dire !

Et bien sûr, fallait que je sorte cette blague idiote pour tenter de détendre l'atmosphère... La fin justifie les moyens, comme on dit. Aucune réaction chez les juges... Ca promet dis donc. La femme mit ses lunettes, et déclara d'un ton ferme :

- Bien, vous pouvez vous retirer, maître Alex Térieur. Le client ne requiert plus votre présence.

Le pseudo-avocat, essuyant les quelques restes de mon repas, afficha une légère joie à l'idée de ne plus me défendre.. Connard, va.

- Le procès peut reprendre son cours. Monsieur Shinmen, vous allez devoir répondre à chacune de nos questions, puis défendre votre position vous-même, étant donné votre demande, excentrique si je puis dire. Ensuite, nous déciderons de votre culpabilité, ainsi que de votre sentence... Est-ce bien clair ? questionna le Juge.
- Oui.
- Si vous me permettez, monsieur le Juge, de commencer l'instruction, demanda-t-elle.
- Mais faites, acquiesça-t-il.
- Tout d'abord, monsieur Shinmen, comment avez-vous connu M. Hiruki, l'ex-déserteur.
- Je l'ai rencontré par hasard... A vrai dire, il m'a rencontré lorsque j'allais faire mon entraînement à l'Académie de Chikara, suite à mon élimination du Tournoi des Genins.
- Saviez-vous que ce bandit avait un lien familial avec vous ?
- Du tout, je le connaissait pas, ni lui, ni son nom.
- Alors pourquoi avoir décidé de libérer cet assassin fou furieux suite à sa condamnation ? interrogea-t-elle d'un ton soudain accusateur.
- Que je sache,vous n'étiez pas là, alors votre jugement, vous pouvez vous le foutre dans votre cu...
- QUEL MANQUE DE RESPECT ! JE REQUIERS LA PEINE DE MORT A CET INSOLENT ! TU MERITERAIS D'ETR...

Le Juge exécuta quelques signes, et un son strident apparut dans la salle.

- Je vous prie d'être civil, jeunhomme. Quant à vous, Madame Hyogo, veuillez vous calmer, voyons !
- Bien, Monsieur le Juge, j'ai terminé, déclara-t-elle, l'air gêné.
- Très bien, je poursuis donc l'interrogatoire. Monsieur Shinmen, qu'est ce qui vous a poussé à le faire évader si vous ne saviez pas votre lien de famille ?
- J'avoue ne pas vraiment savoir pourquoi. Mais, lorsque nous nous étions rencontrés, il semblait connaître mon nom... Et c'était donc le seul homme qui pouvait connaître mes parents dont je n'ai aucune information à leur propos.
- La situation s'éclaircit donc... Ensuite, à l'aide de ces trois disciples, vous vous êtes enfui avec lui ?
- Je ne m'en souviens plus très bien, mais lorsque nous avions préparés son évasion, je n'avais pas prévu de partir avec lui, mais lorsque la situation s'est présentée, c'était la seule alternative pour moi... Et pour lui.
- Aviez-vous confiance en lui, étiez-vous conscient que cet homme avait assassiné de sang froid...
- Au départ, ses trois disciples et moi avions réussi à enquêter sur le lieu du meutre, et il était évident qu'il était innocent vu le peu de...
- Qu'est que vous en savez, misérable petit délinquant, vous n'êtes qu'une... me coupa-t-elle violemment, le regard fixe, méprisant.
- Fermez-là, interrompit l'homme masqué.
- Ecoutez, et je ne me répéterais pas, si vous faites encore une intervention de ce genre, vous être exclu de ce tribunal, signifia le Juge, étrangement serein.

Elle se contenta de faire une moue boudeuse pour signifier son profond désarroi.

- Donc, d'après votre enquête personnelle, cet homme vous paraissait innocent ? reprit-il fermement.
- Oui.
- Après l'évasion, s'en suivit un long voyage dans lequel les autorités vous recherchaient activement. Que faisiez-vous avec le déserteur ?
- Nous avons voyagé de villages en villages, nous ne pouvions nous permettre de rester plus de quelques jours. Pourtant, Hiruki était toujours sympathique, compréhensif, il sortait souvent ses blagues vaseuses. Honnêtement, si je n'avais pas su tous ses soucis, j'aurais pensé qu'il était un shinobi tout ce qu'il y'a de plus normal. Il m'a aussi entraîné, car il sentait que j'avais une soif d'apprendre.
- Peu avant sa mort, il vous a dit quelque chose de particulier ?
- Il m'avait annoncé qu'il se nommait réellement Kuze Shinmen.
- Monsieur le Juge, puis-je continuer l'instruction ? demanda l'homme masqué
- Bien sûr.
- Bonsoir, je détiens quelques informations concernant la mort de Kuze Shinmen, venant des autorités de Chikara. Dans le rapport, il est dit que le shinobi chargé de la traque du déserteur ne vous a pas trouvé sur les lieux lors de la mort du déserteur.

J'esquissai un léger sourire, pour empêcher une cicatrice profonde d'être ouverte.

- Hiruki, ou Kuze, peu importe, présageait cette situation. Avant qu'il soit poignardé, au lieu de se défendre, il m'a enfermé dans un tombeau de terre, pour me protéger avant tout. J'ai vu la scène, à l'intérieur de son jutsu Doton. Environ un quart d'heure plus tard, le jutsu s'était dissipé, le corps avait disparu... Et l'Anbu aussi.
- Vous pouvez reprendre, monsieur le Juge, indiqua l'homme masqué.
- C'est alors que vous êtes revenu à Chikara... Pourquoi ?
- Je ne sais plus trop... Surement mon instinct de survie, j'étais seul près d'une oasis, en plein désespoir. Revenir à Chikara, c'était en quelque sorte retrouver ses traces, là où il avait vécu.
- Néanmoins, vous n'êtes pas seulement revenu à Chikara, vous avez participé à l'examen Chunnin qui avait lieu sous un faux nom... Pourquoi donc ?
- Il faut comprendre, qu'à cette période-là, j'avais soif de vengeance, de puissance, je voyais le monde noir, et si je n'avais pas eu ce désir de vengeance, je n'aurais sûrement pas tenu. C'était la seule chose qui me permettait de me lever chaque matin.
- D'ailleurs, vous aviez eu de bons résultats, mis à part la troisième épreuve... Que s'est-il passé ?
- Et bien lors de la troisième épreuve, j'étais face à un rival qui venait de me démasquer. Je sentais que c'était fini pour moi. Et lorsque j'ai vu les hautes-sphères qui avaient ordonné la traque de tout ce qu'il me restait de ma famille, en particulier le Kage, je n'ai pas pu, j'ai décidé d'attaquer, quelque soit les conséquences. C'était une réaction stupide, je l'avoue.
- Vous avez activé un jutsu à l'aide de votre arme, et vous vous êtes mis à courir vers les gradins de l'arène, mais vous avez été immobilisé par un Genjutsu. De là, vous avez été transféré à l'hôpital, puis envoyé à Mahou pour être jugé ici présent. Vous confirmez ?
- Oui.
- Bien, nous allons nous retirer pour débattre à propos de votre peine. L'audien...

J'étais affreusement nerveux... Tous les regards étaient portés sur moi. Je prenais réellement conscience de la gravité de mes actes, à partir de ma fuite de Chikara, jusqu'à cette irrépressible soif de vengeance lors de l'examen Chunnin...

- Veuillez m'excuser, mais j'aimerais défendre ma position, interrompais-je.
- Oh, juste ciel, j'avais oublié. Tout à fait, on vous écoute, monsieur Shinmen.

- Je voudrais simplement ajouter, malgré mes actes qui ont paru complètement stupide, et ils le sont, mais j'aimerais vous l'excuser. J'ai été, durant toute ma vie, sans identité propre, sans affection, j'ai vécu à l'orphelinat pendant une dizaine d'années, je n'ai jamais pu savoir quoi que ce soit à propos de mes parents, ou même de ma famille, je ne connais même pas leurs visages... J'ai dû me débrouiller seul, mais ça a été très difficile, et ça l'est toujours. Lorsque je suis allé à Chikara, j'ai rencontré l'homme qui pouvait répondre à quelques interrogations sur mes origines, mes parents, comment étaient-ils, leur personnalités... Tant de questions qui me hantait depuis la naissance et dont j'étais impuissant. Cet homme pouvait, ne serait-ce qu'avec une seule réponse, m'en apprendre énormément, avoir un héritage, m'apporter une lueur dans cette obscurité profonde qu'est mon esprit... Et me sentir aimé. Pour la première fois. Si je ne l'avais pas aidé, je l'aurais regretté durant toute mon existence. Lorsque j'étais à ses côtés, j'avais l'impression d'avoir enfin une famille. Je n'étais plus seul, livré à moi-même. J'étais heureux. Et lorsqu'il fut tué... Tout mon monde, qui venait à peine de se construire, s'effondrait brutalement, violemment, sans bruit, dans un silence funeste comme si je n'avais pas le droit au bonheur.
Cela m'a causé un tel choc qu'il s'agit d'un miracle que je sois en face, devant vous, car je n'ai jamais pu et je pourrais jamais surmonter cette accablement, cette peine, cette douleur, cette mélancolie, cette dépression... Soit je vis avec, sans que je ne puisse jamais l'effacer, soit je meurs. J'ai fait mon choix. S'il vous plaît, respectez-le.


Dernière édition par Yassin le 27/12/2009, 21:27, édité 1 fois
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Message par Tyrande 30/4/2009, 16:59

Trois jours, trois jours que je passais assise dans l'herbe à réfléchir, à réfléchir et à ressasser mon passé. Qu'avais-je donc fait de si terrible pour mériter tout ce que j'avais dû endurer? Avais-je tué quelqu'un à ma naissance? Avais-je anéanti toutes chances de faire carrière à l'un de mes parents? Avais-je forcer le mariage entre mes parents? Était-ce autre chose? Je ne trouvais aucune réponse bien entendu. Comment aurais-je pu trouver une quelconque réponse d'ailleurs? Tout ce que je savais c'est que mon père préférait me savoir morte que vivante. Pourquoi? Peut être était-ce dû à un évènement lié à ma naissance? Ou bien était-ce dû à mon départ inopiné et mon absence prolongée?

Aucune réponse à mes questions, cela fait une semaine maintenant que je me torture l'esprit à essayer de déceler un début de solution dans toutes mes idées à cette succession de problèmes pouvant êtres appelés évènement familiaux...

Toujours aucune solution, je n'ai peut être simplement pas les connaissances requises pour moi avoir une quelconque solution. Seule possibilité pour connaître toute la vérité: faire avouer mon père. Mais pour ça, il vaudrait mieux que je gagne encore en puissance:Chikara n'est plus un endroit pour moi pour l'instant. Première évolution à faire: développer suffisamment mon chakra pour pouvoir maîtriser correctement la communion avec les arbres. N'oublions pas que la dernière fois que ça s'était déclencher, je m'étais retrouvé incapable de bouger jusqu'à la fin de la technique. Enfin, disons plutôt jusqu'à ce que l'arbre m'aide à me mouvoir. Il pourrait aussi être pratique que je réapprenne lehyrenkiaku : à force de ne plus m'y essayer, je n'y parvenais plus. N'était-ce pas le cerveau et plus particulièrement la pensée qui faisaient la puissance de cette technique? Mon cerveau était embrouillé, s'en était peut être la cause.

Direction l'arbre le plus proche. Après ce mois entier de réflexion, un peu d'exercices allaient me faire le plus grand bien. Je m'apprêtais à réutiliser la technique quand je me stoppa net, je devais d'abord augmenter mon chakra. Je changeai de direction et me rendis dans le village, dans les bains. Première étape: réussir à dégager mon chakra comme me l'avais apprit Ryo pour tenir debout sur l'eau. Cela faisait longtemps mais ma maîtrise du chakra était suffisante pour le refaire normalement. Et, en effet ce fut une réussite, tenir debout sur l'eau ne me posait aucun problème. Mon petit programme me forçait maintenant à dégager le maximum de puissance pour m'assoir sur l'eau et à réguler ce flux jusqu'à dégager le minimum de chakra. Ensuite, il me faudra réussir à me coucher sur l'eau et finalement me coucher dans l'eau mais tout en sachant respirer. Cela prit le temps qu'il fallu mais je fini par y parvenir.
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Message par Kentaro 8/5/2009, 19:39

« Ecoutez, monsieur, je vous demande seulement d’attendre cinq petites minutes le temps que…
_ Non ! Hors de question ! Je vous connais : vous dites ça, et ce soir, je serai encore là à attendre. J’exige de voir tout de suite un médecin.
_ Mais puisque je vous dit que…
_ Attention ! Je vous préviens ! Je suis un respectable chunin, moi ! Je sers tous les jours le village au péril de ma vie, moi ! Et j’exige de voir immédiatement un médecin ou je fais un malheur !! »

Luan soupira. C’était bien sa veine d’être tombé sur l’égocentrique prétentieux de la matinée. Elle avait beau essayé de lui expliquer que les urgences étaient débordées, qu’ils y avaient déjà des dizaines de personnes qui attendaient avant lui, que la foulure du gamin était bénigne, et que s’il patientait un peu, comme tout le monde, son tour finirait bien par arriver. Rien n’y faisait. Ce type avait du prendre tellement de coups sur sa caboche que les notions les plus simples n’arrivaient visiblement par à rentrer. Ce qui était l’explication la plus plausible vu que c’était une particularité récurrente chez les shinobis : ils suffisaient qu’ils mettent les pieds dans un hôpital pour être pris de l’envie d’en sortir au plus vite, quitte à enchaîner scandales et catastrophes sur leur passage.
La demoiselle prit une longue inspiration, s’arma de courage et entreprit donc de réexpliquer patiemment au shinobi qu’étant donné la gravité de la blessure de son gamin, il n’était pas prioritaire, loin de là.

« Monsieur, je vous prie de…
_ ça suffit ! J’exige de parler à votre supérieur ! Je… »

La fin de sa phrase se termina dans un gargouillement, et Luan réagit juste à temps pour attraper l’homme avant qu’il ne percute le sol la tête la première. Avant même d’avoir eût le temps de s’inquiéter de la cause de ce malaise, une voix désagréablement familière parvint à ses oreilles.

« ‘Jour Luan. Quoi de neuf ? » S’exclama Kentaro en s’approchant, un grand sourire aux lèvres.
«  Kentaro ?! Qu’est-ce que tu fais là ??
_ Ben ça se voit, non ? J’suis venu te donner un coup de main, répondit tranquillement le genin.
_ Ne me dit pas que c’est de ton fait s’il vient de perdre connaissance.
_ Naaaan, j’y suis pour rien moi… Ce sont mes aiguilles qu’on fait tout le boulot.
_ Quoi ?!! »

Effectivement : retournant le pauvre homme, Luan s’aperçut qu’il avait trois longues aiguilles d’acupunctures, particulièrement effilées, plantées dans la gorge. Elle eût une pensée fugace pour la théorie qu’elle pondrait un jour sur la corrélations des incidents dans les hôpitaux et du corollaire de la présence de Shinobi dans le coin à chaque occurrence.

« Kentaro, tu as agressé ce type ?!
_ J’l’ai pas loupé, hein ? Tu parles d’un chunin ! Pas foutu d’éviter quelques aiguilles.
_ Tu l’as attaqué par surprise !
_ Hé ! C’est lui qui ne se tenait pas sur ses gardes !
_ On est dans un hôpital !!
_ Et alors ?
_ Et alors les gens ne s’attendent pas à se faire agresser dans un hôpital !
_ Roooh, c’est ça, prend sa défense. En attendant, c’est grâce à qui qu’il ne t’importune plus, çui-là ?
_ Je me demande si j’ai gagné au change.
_ C’est grâce à bibi ! Alors tu pourrais au moins te montrer un minimum sympa, quoi.
_ Je me débrouillais très bien sans ton aide, je te signale !
_ C’est ça : il te tient la jambe depuis un bon quart d’heure, déjà. J’ai eu tout mon temps pour viser. D’ailleurs, c’était pas facile, vu qu’il bougeait tout le temps. Mais j’ai repéré un tic : il ponctue régulièrement ses phrases en levant les bras au ciel : du coup, sa gorge est on ne peut plus accessible et…
_ Il est arrivé quelque chose à papa ? »

C’était le gamin du type, âgé d’à peine une demi-douzaine d’année, qui venait de s’approcher, intrigué.

« Relax. On est dans un hôpital, qu’est-ce que tu veux qu’il arrive à ton papa…
_ Qu’il se fasse agresser par un cinglé dans la salle d’attente, peut-être… »

Kentaro secoua tristement la tête en levant les yeux au ciel face cette accusation calomnieuse puis attrapa le bras du gamin et le fit reculer avant qu’il ne voit les aiguilles. Avant d’en sortir deux autres de son étui d’avant-bras.

« Je peux savoir ce que tu comptes faire, Kentaro ? Demanda Luan.
_ Une entorse au poignet plus gonflement… Trop fastoche : j’ampute !
_ …
_ Relaaax…Je vais faire dégonfler la zone et atténuer la douleur en quelques coups d’aiguilles.
_ Aux dernières nouvelles, tu n’est plus médecin ! Tu n’as plus le droit d’exercer !
_ C’est bon, j’ai compris, je laisse t’occuper du grand crétin. Ça fait cinquante/cinquante, comme ça. Ça te va ?
_ Ça me va ?! Tu arrives à l’hôpital, tu agresses mon patient, tu te mets hors-la-loi sous mes yeux, lorsque ce type va se réveiller, il nous fera un procès, et au pire je vais seulement perdre mon boulot ! Et toi, tu me demandes si ça va ?
_ T’es vachement négative… J’ai tout de même sauvé une vie, je te signale.
_ Il avait une simple entorse ! Et tu n’avais pas le droit de le sauver !
_ Et « Non-assistance à personne en danger », ça ne te dit rien comme terme ?
_ Et « Pratique illégale de la médecine », ça te dit quelque chose ?
_ Juste comme ça, tu comptes laisser encore longtemps l’emmerdeur dans cet état ?
_ On parle duquel ?
_ Faudrait peut-être lui retirer mes aiguilles. Surtout que j’y tiens beaucoup, à celles-là…
_ Ne t’en approche pas ! Je vais le faire.
_ Si tu veux : c’est facile. C’est un peu comme le Mikado, en fait, et…
_ Je sais ! J’ai eu une initiation à l’acuponcture pendant ma formation.
_ Fais juste gaffe de pas taillader une artère au passage, hein.
_ …
_ …
_ T’as gagné. Fais-le, toi.
_ Moi ? Oh non, tu sais bien que je n’ai pas le droit d’exercer.
_ Hé bien ça sera notre petit secret. Vas-y !
_ Franchement, je ne pensais pas que tu céderais aussi facilement.
_ C’est pourtant logique : tu te loupes, t’es entièrement responsable et je n’hésiterai pas une seule seconde à te charger lors du procès. Tu réussis, il se fout en rogne et t’en colle une, j’aurai un scandale sur les bras mais je te dénonce aux autorités et je sauve ma tête. Je suis gagnante à tous les coups.
_ Heu… C’était pas prévu, ça… Juste comme ça, s’il s’en va sans faire d’histoire et ne colle de procès à personne, tu ne me dénonces pas ?
_ On verra.
_ Pfff… T’es dure… »

Kentaro se pencha sur le chunin, réfléchis un court moment à la façon dont il allait procéder pour se sortir du pétrin, puis retira d’un mouvement fluide et souple, né d’une longue habitude, les aiguilles du coup de l’homme, sans laisser de traces visibles à l’œil nu, ni d’épanchement de sang.
Alors que le chunin émergeait lentement de son coma artificielle, Kentaro attrapa la petite lampe dans la blouse de Luan, l’alluma et fit mine d’étudier les pupilles du blessé.

« Monsieur ? Monsieur ? Vous m’entendez ?
_ Mais… Que… Qu’est-ce que…
_ Vous venez de faire un malaise, comment vous sentez-vous ?
_ Un malaise ? Mais…
_ C’est la première fois ?
_ Que je…
_ Pas d’inquiétude. Ce n’est probablement que de l’hypertension.
_ De l’hypertension !?
_ Vous devez être un peu surmené, en ce moment. Sûrement le stress. Pas d’inquiétude, ça se gère très bien.
_ Mais…
_ A tout hasard, vous avez des cardiaques dans votre famille ?
_ Cardiaque !?
_ Ou bien des cancéreux ?
_ Cancer ?!
_ D’accord. On va vous programmer un petit chek-up dès demain pour s’assurer que tout va bien. Luan, tu peux lui prendre un rendez-vous ?
_ J’ai une maladie incurable, c’est ça ?
_ Mais non : puisque je vous dis que ce n’est sûrement qu’un peu de surmenage.
_ Alors je…
_ Mais à tout hasard, on va quand même vérifier.
_ Je…
_ Ok ? Alors vous vous calmez et vous rentrer chez vous vous détendre. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Et au passage, nous nous sommes occupé de votre fils. Bonne journée. »

Luan confia le chunin déboussolé et mort d’inquiétude à une infirmière qui passait par là, avant de se retourner furax vers Kentaro.

« Alors ça te fait marrer de lui laisser entendre qu’il peut-être gravement malade ?
_ Ben quoi ? Il ne nous causera pas de scandale, comme ça.
_ Mais maintenant, on en obligé de lui faire un chek-up pour le rassurer.
_ Et alors ? Tout les shinobis sont assuré par le Qg, c’est lui qui paye. Et après une bonne nuit d’angoisse, quand le type saura qu’en définitive, il n’a rien, il sera fou de joie et tout le monde sera content… Ou alors, on lui trouve un truc, mais comme on a le temps de le prendre en charge, tout finit bien quand même.
_ Mais pourquoi tu es venu me pourrir la vie, Kentaro ?
_ J’suis réintégré à l’hôpital. C’est pour ça que je faisais la queue, je dois te refiler mon dossier.
_ Quoi ?! Mais tu as été radié de…
_ Oui, mais papa a insisté auprès du directeur, qui a fait remonter ses doléances à l’échelon supérieur, en les appuyant, et ainsi de suite jusqu’à la bonne personne qui à fait annuler ma radiation.
_ Dites moi que je rêve… Je vais de nouveau devoir te supporter tous les jours…
_ Nan, juste la moitié du temps.
_ Comment ça ?
_ Je n’ai pas officiellement quitté mes fonctions de shinobi. Je suis donc un shinobi-médecin, ce qui signifie que je ne bosse qu’à mi-temps pour un salaire complet, et en contrepartie je reste à disposition du QG s’il a besoin de moi, des fois qu’une équipe ait besoin d’un médecin. C’est tout bénéf’ !
_ Sauf quand le Qg t’enverra en mission.
_ Dans ces cas-là, ils préféreront envoyer un shinobi-médecin utilisant des jutsus de soins plutôt que le matos standard. Donc il n’y aucune chance que je sois désigner. C’est pas génial comme combine ? »
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Message par Jackie Takahara 22/5/2009, 16:01

[HRP : RP juste avant la petite mission Makayavélique...]

Dès mon retour à Mahou, je ne fus pas déçu... A peine cinq minutes après mon entrée dans le village, j'entendis un hurlement inhumain qui me fit bondir. « MON FUFUUUUUUUUUUUUU!!!!!! » J'en cherchai l'origine et vis un nuage de poussière se rapprocher de moi à une vitesse folle. Je n'eus pas le temps de me mettre en garde, que sautèrent sur moi une flopée de ninjas blonds habillés en orange. Je fus plaqué au sol sous la masse, et entendis vaguement, parmi le brouhaha des gémissements des clones, la voix de l'original, qui ne pouvait être autre que NarutoRudy.


« Mon rival préféré! Tu es enfin revenu! Alors, comment vas-tu, depuis le temps?

- Parfaitement
, répondis-je d'une voix que je fis la plus naturelle possible. A un minuscule détail près...

- Ah bon?

- JE SUIS COINCE SOUS UNE VINGTAINE DE TES CLONES ET SI TU NE LES DISSIPES PAS DANS LA MINUTE JE VAIS VRAIMENT ETOUFFER!!
hurlai-je à grand peine

- Oups! Héhé, désolé, Jackie... Enfin tu comprends, vu que tu t'es barré sans prévenir la dernière fois... »


Il dissipa ses clones et je pus me relever pour reprendre mon souffle. Puis je détaillai mon camarade, qui n'avait pas changé d'un poil : il avait l'air toujours aussi enthousiaste face à la vie, aussi sympathique et aussi déterminé.


« Eh bien moi, ça ne va pas trop mal. , repris-je. Un peu blasé, parce que j'ai passé des mois à vadrouiller dans tout Yuukan pour rien... Mais je suis content de rentrer au bercail! Et toi?

- Boarf la routine... Mais ça tombe bien que tu sois de retour, car j'ai été affecté à une mission qui fera un peu voir du pays! Et devine quoi? Tu y es affecté aussi, mon cher rival!

- QUOI?! Ils m'ont affecté à une mission sans mon avis, alors que j'étais même pas là?!

- Peut-être que les sentinelles t'ont vu revenir de loin et qu'ils ont décidé de te remettre le grappin dessus rapidement... Bref, voici l'ordre de mission. »



Il me tendit un petit papier, que je lis attentivement.

Spoiler:

Makelmac... Sans savoir pourquoi, ce nom ne me disait rien de bon. Je sentais quelque chose de maléfique, de malsain, émaner de ce nom. Enfin, ce devait être mon imagination, et j'avais appris à ne pas trop juger les gens sur leur apparence ou leur nom.


« Franchement, ils sont gonflés... Et c'est loin, déjà, ça, Nobeoka? demandai-je à NarutoRudy.

- Bah ils ont marqué que ça durait une semaine... Je pense que dans l'autre sens, avec les carrioles en moins, on devrait être de retour au bout de... dix jours en tout. Sauf incident, bien sûr.

- Moui... Bon, le départ est sensé être quand?

- Demain matin. Donc dans environ une vingtaine d'heures.

- QUOI?! Je vais même pas avoir le temps de me poser! […] Bon, puisque c'est un ordre du QG... »



Je passai les quelques heures suivantes à discuter avec NarutoRudy des nouvelles d'un peu tout le monde. Apparemment personne n'avait eu de nouvelles du Touffu depuis pas mal de temps, et je trouvai ça bizarre... Mais bon, mon inquiétude pour Makaya était assez limitée, aussi n'épiloguai-je pas. Le soir venu, je saluai rapidement NarutoRudy et partis en direction de l'appartement de mon sensei. Je toquai à la petite porte de bois et n'eus pas de réponse au bout de deux minutes, même après trois itérations... Bizarre. Je soulevai la grande statue, placée sur le palier, d'un personnage habillé d'un collant rouge avec des éclairs un peu partout, la retournai et cherchai dans le... bah dans le fondement de l'idole, où je farfouillai vingt bonnes secondes avant de trouver une clé. Avec elle, j'ouvris la porte, entrai dans l'appartement et me pris immédiatement un grand seau d'eau sur la tronche. Je restai ébahi pendant quelque temps, navré... « J'te jure... Et c'est sensé être professeur... Mais dans quel monde on vit... Y va voir quand on se retrouvera... » et autres furent mes principales pensées. Je balançai d'un geste rageur le seau par la petite fenêtre et jetai un œil mouillé autour de moi. Sur la table basse, une lettre traînait. D'instinct, je la lus, et je fis bien car...

Lettre a écrit:Bwahahaha! Je savais que tu rentrerais, comme par hasard, pile quand je serais parti en mission!... Je t'ai bien eu, hein? Comme quoi, tu n'es toujours pas prêt à me battre, Jackie-kun.
J'ai laissé tes affaires dans la grande armoire, au cas où tu en aurais besoin avant mon retour. Tu peux te servir en bouffe, mais fais attention, il y a peut-être d'autres pièges...
A bientôt, prends bien soin de toi.

Sabarai-sensei.

Je souris sans pouvoir m'en empêcher. Il était gentil, mais ce qu'il pouvait être c** par moments... Je pris quelques gâteaux pour tenir le coup, mais je n'avais pas très faim, puisque nous nous étions arrêtés avec NR pour une petite « pause râmen »... Je me plaçai sur un tatami, juste sous la fenêtre pour être réveillé par le soleil, et m'endormis après peu de réflexions sur la mission qui m'attendait.
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Message par Hyûma 23/5/2009, 19:04

« Bon, alors, c’est pour aujourd’hui ou pour demain, s’impatienta Tsume.
_ Hé ho, minute, tu crois que c’est facile à faire peut-être ?! Grommela Hyûma.
_ Dis-le tout de suite que t’es pas foutu de le faire, et on pourra commencer à réfléchir à un autre plan !
_ La ferme ! Tu me déconcentres !!
_ Je *Vlan!* Aïeuuuh ! »

C’était Miiyu, l’étrange chunin qui les avaient sauvé in extremis des samouraïs, qui venait de ramener l’ordre dans le petit groupe d’une bonne taloche sur le crâne de Tsume.

« Arrête de le déranger, il a besoin de se concentrer ! Déclara Miiyu. Et si tu ne veux pas que ça fasse ricochet, t’as plutôt intérêt à t’activer, toi ! » Lança-t-elle après avoir remarqué le grand sourire de Hyûma à l’adresse de Tsume qui se massait le cuir chevelu.

L’illusionniste ronchonna de plus belle. Lui qui avait horreur de bosser, voilà qu’il devait passer le cran supérieur dans la maîtrise de son Genjutsu dans les dix minutes qui venaient sous peine de s’en prendre une de la part de sa mystérieuse sauveuse et pire ! … Perdre la face devant Tsume.

Cette idée lui étant tout bonnement inenvisageable, le genin se remit au travail avec une ardeur désespérée. Replongeant dans une profonde concentration, il se remit à malaxer son chakra. Il savait déjà quelles étaient les quantités nécessaire pour réaliser ce qu’il allait faire. Il savait aussi dans quelle proportion malaxer ses chakras pour obtenir l’effet voulu. Mais le plus délicat restait d’arriver à maintenir ces proportions jusqu’à la dernière seconde. Hors, elles n’étaient pas du tout semblables à celles qu’il utilisait d’habitude. D’où le mal qu’il avait.

Après quelques secondes d’intense concentration (« On dirait qu’il va faire dans son pantalon ! » -Tsume), le jeune genin se mit à enchaîner les mudras (« J’ai failli attendre… » - Miiyu) à une vitesse lente, mais fluide. Puis d’un coup, il braqua son regard vers Tsume et pointa vers lui son dernier mudra :

« Higenjitsuteki na Hensô ! » ("Déguisement Irréel")

Le résultat fut proprement saisissant. Au lieu de ce bon vieux Tsume avec ses cheveux châtains et ses grands yeux verts, en pantalon noir et veste blanche, se tenait maintenant en face de Miiyu et Hyûma un Tsume à la peau sombre, aux yeux marrons et aux cheveux noirs, dans la même veste en bleu et le même pantalon en vert.

« Mais… Mais… Mais c’est immonde ! Hurla Tsume en voyant les coloris de son costume.
_ Tu rigoles ! C’est la classe, oui ! Rétorqua Hyûma.
_ Je rêve ! Enlève moi ça tout de suite.
_ Que dalle, j’vais pas gaspiller mon chakra pour dissiper mon propre genjutsu.
_ Je te préviens, il est hors de question que je me balade en portant ça !
_ Les goûts et les couleurs, hein…
_ Ce serait plutôt à moi de dire ça ! Quoique non… Ce n’est pas que tu as des goûts différents, c’est que tu n’en as pas du tout !
_ Comment tu peux oser dire ça à moi, qui suis dix fois plus stylé que toi !
_ Justement, t’es en noir monochrome ! Pourquoi tu m’as collé ces immondes couleurs !
_ Elles sont très bien mes couleurs !
_ T’es sûr que ton truc aux yeux te rends pas daltonien ?
_ Non, mais je… »

Dans un bref chatoiement, le genjutsu prit fin, redonnant à Tsume ses couleurs habituelles.

« 132 secondes environ, soupira Miiyu. Ça progresse, ça progresse…
_ Deux minutes et demi ? Ben c’est nickel, non ? Demanda Hyûma.
_ Pour passer les portes sans soucis, il vous faudrait au moins trois minutes. Recommences…
_ J’suis sûr qu’on peut le faire en moins de deux minutes trente.
_ Trois minutes ne vous laissent déjà aucune marge de manœuvre. C’est le minimum. Recommences.
_ Roooh, on va pas chipoter pour trente secondes… J’suis sûr que ça ira.
_ Tu jouerais ta tête dessus ? Recommences !
_ C’est bon, on ne joue pas notre tête, non plus…
_ Tu recommences, un point c’est tout.
_ Mais je *Vlan* Aïeuuuh ! »

Miiyu venait de tenter de frapper le genin, qui s’était jeté en arrière, se tapant le crâne contre un arbre, sous les rires moqueurs de Tsume. Comme Miiyu ne semblait pas redevenir de bon poil, Hyûma décida d’obtempérer.

« C’est bon, c’est bon… Je recommence, y’a pas le feu…
_ ça peut s’arranger, si y’a que ça pour te motiver, fit remarquer la chunin en jetant un regard en coin à Tsume.
_ Mais nan, ça ira ! »

Une dizaine d’essais et quelques bosses plus tard, Hyûma dépassait enfin le cap des trois minutes. Certes, de seulement deux secondes, mais de façon récurrentes néanmoins. Miiyu soupira, avant de briffer son commando.

« Bien, donc vous savez ce que vous avez à faire ?
_ Bien sûr, répondirent en chœur les deux genins.
_ Alors je vous écoute.
_ On s’infiltre en douce dans Mahou, commença Hyûma.
_ Puis on se rend jusqu’à ton ancienne résidence, dans les quartiers Est, compléta Tsume.
_ On pénètre discrètement à l’intérieur.
_ On choure l’original du testament de ton regretté grand-papa.
_ On ressort comme on est venu.
_ On te refile le papier.
_ Et ta filiation à la famille redevient valide et tu peux rentrer triomphalement au village, conclut Hyûma.
_ Très bien. Alors allez-y, et montrez moi que vous n’êtes pas que des grandes gueules… »

Quelques récriminations autour du termes grandes gueules et une paire de taloches plus tard, les deux genins se séparèrent de la chunin -non sans lui avoir genjutsué l'apparence- et s’avancèrent en direction des portes du Village, en longeant les fourrés qui bordait la route. Une fois arrivé en vue des portes, ils s’arrêtèrent puis, après qu’ils eurent échanger leur veste, pour que leur accoutrement ne puisse pas sembler trop familier aux gardes, Hyûma lança son Higenjitsuteki na Hensô sur lui-même (chose éminemment plus facile et plus fiable à faire sur lui-même que sur autrui, quoi que puisse en penser Miiyu, d’abord !) et le réitéra sur son coéquipier. Puis ils traversèrent les fourrés et rejoignirent l’arrière d’une caravane qui s’approchait de Mahou.

« Bon, si jamais on doit parler, tu me laisses faire, murmura Hyûma.
_ Quoi ? Et pourquoi toi ? Depuis quand t’es le plus diplomate de nous deux ?
_ Depuis toujours, tiens ! Mais là n’est pas le problème : si c’est une fille qui nous interroge, je te connais, tu ne pourras encore pas t’empêcher de te jeter à ses genoux et de lui jurer de la suivre jusqu’au bout du monde toute ta vie.
_ Quoi ?!
_ Ne nie pas, c’est-ce que tu as fait avec Miiyu !
_ Je ne me suis pas jeter à ses genoux !
_ Mais tu as promis de la suivre jusqu’au bout de monde, non ?
_ Non, j’ai dit qu’elle nous avait sauvé la vie et qu’on avait une dette. Et qu’on la rembourserait.
_ Ce qui revient au même, vu que comme elle est vachement plus forte que nous deux réunis, le temps qu’on lui sauve la vie, en partant du principe que notre dette ne s’alourdisse pas entre temps, elle sera probablement devenue gâteuse…
_ Mais c’est bien le minimum quand quelqu’un vous sauve la vie !
_ Bien sûr… Tout le monde rêve de devenir l’esclave à vie de son sauveur…
_ M’enfin ! Elle est chunin ! C’est l’occasion rêvé pour apprendre des tas de trucs !
_ Toraemeon aussi… Et il ne nous a pas appris grand-chose, lui.
_ Ben il ne maîtrisait pas Kâton, lui !
_ Et elle ne maîtrise pas le Genjutsu.
_ Hé ! Si t’étais pas d’accord, fallait le faire savoir au moment où j’ai promis qu’on allait lui rembourser notre dette !
_ ça se voit que tu ne l’as pas vu dégommer le samouraï !
_ Non, JE n’ai pas pu le voir parce que TU m’as rendu aveugle.
_ Ah bon sang, tu vas pas encore remettre ça sur le tapis !
_ J’arrêterai de remettre ça sur le tapis quand t’auras appris à viser !
_ Depuis quand c’est ma faute si t’es un véritable aimant à Genjutsu ?!
_ Je… ! »

Dans un nouveau chatoiement, la coloration de Tsume disparut. Les deux genins s’affolèrent instantanément, cherchant désespérément en endroit où se cacher, et s’aperçurent alors qu’ils avaient déjà dépassé les portes et suivit le plus naturellement du monde le convoi jusqu’au quartier des entrepôts.

« Tu vois !? Avec tes discutions stériles, tu m’as fait zapper qu’on avait passer les portes, s’exclama Hyûma.
_ Comme si c’était de ma faute ! T’es bigleux, j’t’rappelle !
_ Ouais, heureusement que t’étais là pour me signaler qu’on avait passer les portes… »

Les deux genins reprirent leurs atours habituels avant de reprendre leur marche. Après un bon quart d’heure de marche, ils arrivèrent enfin devant le grand domaine familiale de Miiyu.

« Bon, commença Tsume, tu nous refiles un coup de déguisement puis…
_ Ah nan !
_ Comment ça, "nan" ?
_ Tu sais combien de jutsu j’ai du balancer, aujourd’hui ?
_ Ouais ben c’est pas ma faute si t’as fallu du temps pour passer le cap des trois minutes ! Alors c’est pas le moment de faire ta tête de mule !
_ Ok, mais on fera comment pour ressortir ?
_ Comment ça ?
_ J’commence à être ric-rac en chakra… Doit m’en rester de quoi lancer deux ou trois jutsus…
_ Ah non, mais t’es vraiment un boulet !
_ Hé ho ! C’est qui qui se la coulait douce pendant que je trimais comme un dingue ? C’est qui qui a passé les portes frais comme un gardon pendant que je m’échinais à camoufler son apparence ? C’est qui qui… Qui… Heu… Hum… ‘fin, j’vais pas m’étendre plus longtemps sur le sujet, hein…
_ C’est bon, c’est bon… Alors attends que je réfléchisse à un plan.
_ Dépêche-toi, on va se faire remarquer, à rester planter là.
_ L’improvisation est généralement synonyme d’échec, j’te rappelle ! Alors…
_ Alors réfléchis à un plan pendant qu’on avance ! »

Et Hyûma s’avança d’un pas insouciant, suivit d’un Tsume pestant à propos d’un manque de préparation éhonté qui allait encore tout compliquer. Mais tout deux avaient bon espoir de retrouver le fameux testament du grand père de Miiyu Korove.
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Message par Hyûma 14/7/2009, 18:36

Par ce bel après-midi estival, le soleil était de sorti, au village de Mahou, rôtissant les autochtones qui avaient le malheur de ne pas se trouver à l’ombre, cuisant au bain-marie les chanceux qui restaient à hors de sa portée et engourdissant toute la population dans une douce torpeur par une atmosphère moite et lourde, augure favorable d’un orage de fin de journée et d’une pluie salvatrice qui rafraîchirait les rues du village et ferait renaître un semblant d’activité.
Il faisait donc un temps de farniente idéal, comme le soulignait la cour de l’académie, où même les plus sadiques des professeurs de taïjutsu avaient renoncé à rester sous un soleil de plomb pour martyriser leurs élèves.

Et pourtant, dans ce petit village à l’activité moribonde, même sous une telle canicule, il y avait un endroit où l’activité ne cessait jamais. Pas le Quartier Général, et sa cohorte d’administrateurs massés devant les ventilateurs, non. Pas non plus la bibliothèque, où même les binoclards les plus tenaces avaient battu en retraite devant le four qu’était devenu la salle des rayonnages. Ni même les commerces, dont les rues ensoleillées avaient été désertés par les badauds en quête de fraîcheurs.

Non, le dernier bastion d’activité de Mahou, l’ultime endroit qui vibrait de jour comme de nuit d’une éternelle et fébrile animation, n’était autre que… le domaine Korove.
Peut-être était-ce à cause de l’origine de ses principaux occupants, habitués de telles températures, ou bien de leur sens aigu du commerce, de la recherche éternelle du gain qui les tenaillait, ou plus simplement, d’une irrépressible envie de pourrir la vie des autres commerçants du petit village en leur volant leur client sous le nez… Toujours est-il que le cœur du domaine continuait à pulser au rythme des flux et reflux d’argents.
Où que le regard se porte, dans l’imposante allée du jardin, au détour d’un couloir, ou même dans l’une de vastes salles de négociation des Korove, ce n’était qu’allés et venues de pigeon à plumer, de clients exigeants, de mandataires de grandes familles, de marchands diverses, de magnats du commerce, de nababs de la négoce et de genins affolés…

Hé oui, dans toute cette agitation, le plus notable était la présence de deux genins hors d’haleine, enchaînant les couloirs et enfilant les portes au petits bonheur la chance, jetant continuellement des coups d’œils pas très rassuré derrière leur épaule.

« Tu crois que cette… "Chose"… en a encore après nous ? Souffla Hyûma entre deux inspirations saccadées.
_ Je crois qu’… » Haleta Tsume.

Hyûma ne sut jamais ce qu’allait annoncer son compagnon : un hurlement de rage retentit derrière eux, et une corpulente silhouette exécuta un splendide dérapage pour négocier le virage à angle droit du couloir, avant de s’élancer vers les deux fugitifs en beuglant des borborygmes obscurs, tout en faisant tournoyer une imposante masse cloutée autour d’elle -raison pour laquelle les deux genins prenaient systématiquement la poudre d’escampette à son approche, n’ayant aucun désir de faire plus ample connaissance avec cet objet pour le moins contondant.

Le pitoyable duo reprit donc sa fuite acharnée, bien décidé à mettre le plus de distance possible entre eux -pauvres genins apeurés et n’ayant rien demandé à personne- et "la Chose" -impitoyable monstre, doté d’une imposante masse capillaire comptant pour moitié dans sa taille, et armé d’une non moins impitoyable et imposante massue.

Rétrospectivement, leur tentative avortée de pénétrer dans le bureau privé du chef de famille Korove, éminent membre du Conseil du Village, était probablement pour quelque chose dans ténacité de "la Chose" à les poursuivre.

Un observateur attentif remarquerait certes que ce n’est pas en tournant en rond au sein du dédale inextricable du domaine que les deux débutants risquaient de semer "la Chose", et cet observateur aurait probablement raison : il aurait été bien plus facile de la semer en parcourant Mahou en tout sens. Mais cela aurait été devoir faire une croix sur le Testament.

Car oui, les deux genins n’étaient pas venu forcer la porte du bureau Korove sans raison. Ils le faisaient pour rendre service à Miiyu Korove, honorable kunoichi indûment spoliée de ses droits, qui leur avait si généreusement sauvé la vie dans la forêt. Et pour les deux honorables shinobis qu’ils étaient, il était assurément inenvisageable qu’une telle iniquité persiste. Ils devaient donc absolument remettre la main sur le Testament, qui rétablirait Miiyu dans ses droits. L’échec n’était pas envisageable !

D’autant plus que l’échec signifierait devoir affronter la colère de Miiyu… A côté de ça, "la Chose", c’était de la pure rigolade…

« Faudrait vite qu’on la sème… J’commence à avoir un point de côté, annonça Hyûma
_ Minute ! J’réfléchis à un plan ! Lui intima Tsume.
_ J’ai une idée ! S’exclama l’illusionniste en herbe.
_ Aussi désastreuse que ton idée lumineuse de crochetage de porte ? Railla son compagnon.
_ On saute au plafond, adhérence chakra, et on cours dans l’autre sens !
_ Et on profite de l’effet de surprise pour la semer ? Pourquoi pas… Ok, ça marche ! A trois ! Un…
_ Allez, go ! »

Avec l’asynchronisation inimitable de ceux qui ne se sont pas concertés au préalable pour agir, les deux genins firent volte-face, et chargèrent "la Chose", la prenant de court. A quelques mètres de distance, ils bondirent sur les murs avant d’enchaîner sur le plafond.

"La Chose" grommela quelque chose d’inintelligible, et une mèche de cheveu s’échappa de son imposante masse capillaire pour saisir sa massue et emplafonner le premier genin qui aurait la mauvaise idée de passer au-dessus de sa tête.
Hyûma freina tant que bien mal, et l’objet contondant fora un jolie cratère à quelques centimètres de ses pieds. Il évita le second assaut par l’intervention de Tsume, qui l’agrippa par le col pour le tirer en arrière, avant de franchir l’une des portes à proximités, se prenant le pied dans le mur qui dépassait du sol, oubliant qu’il marchait au plafond.

Entraînant son collègue, qu’il agrippait toujours par le col, le pseudo-pyromane se laissa entraîner par la dure loi de la pesanteur et retrouva le plancher des vaches en un clin d’œil, sa tentative d’atténuer la chute tournant court lorsque son compagnon lui tomba sur le dos. L’amas de membres et de tête roula sur quelques mètres avant de percuter une immense pile de panière, entassées les une sur les autres en équilibre précaire, qui s’affaissa tout autour d’eux.

"La Chose" pénétra dans la petite réserve sur ces entrefaites, son énorme massue ayant enfin réintégrer sa grosse mimine potelée. En un coup d’œil, elle prit la mesure du nouveau désastre causé par les trouble-fêtes en maraude. Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche… Aucune trace des fuyards dans la pièce. Pourtant, celle-ci ne comportait ni fenêtre, ni bouche d’aération, ni quoi que ce soit qui aurait pu leur permettre de s’enfuir. "La Chose" reposa sa massue sur son épaule en grommelant, tandis que ses méninges tournaient à toute vitesse pour tenter de résoudre cette énigme.

Pendant ce temps, l’une des panières renversées, à sa gauche, entreprit discrètement de se rapprocher de la porte, centimètre par centimètre. Dans le feu de l’action, les deux genins n’avaient pas trouvé d’autres cachettes…

Ils progressaient lentement, lorsque Tsume, accroupit à l’arrière de la panière, tira sur un pan du manteau de Hyûma. "La Chose" regardait dans leur direction ! Les deux genins se forcèrent à l’immobilité totale, essayer de chasser l’image funeste de l’effroyable massue : une panière tremblotante aurait immanquablement mis la puce à l’oreille de son propriétaire.

Les secondes semblaient prendre un malin plaisir à s’égrener avec une lenteur infinie. La tension montait, sous la panière. Puis le regard de "la Chose" se déporta, glissa sur quelques autres panières, avant de s’orienter à l’opposé.

Bingo ! Les deux genins reprirent illico leur laborieuse progression. Chaque seconde les rapprochait encore un peu plus de la porte, de la liberté ! Bientôt, ils seraient assez près. Assez près pour jaillir comme un diable qui sort de sa boîte. Assez prend pour se faufiler d’un bond par l’embrasure de la porte. Assez près pour reprendre leur recherche du testament !

Ou pour se faire à nouveau courser par "la Chose" à travers tout le domaine, bien entendu…

Nouvelle traction sur l’arrière du manteau de Hyûma. Le duo s’immobilisa, retenant jusqu’à leur respiration, des fois que "la Chose" ait une ouïe surdéveloppée… De nouveau, le temps de dilata, l’instant présent cédant la place à une fraction d’éternité interminable. Et de nouveau , "la Chose" reporta son attention ailleurs, laissant enfin aux genins la latitude nécessaire pour progresser.

Du moins le crûrent-ils.

Avec une vivacité qu’ils n’auraient jamais cru possible pour une telle masse -la faute aux cheveux : leur volume imposant cachait inévitablement un poids négligeable…-; "la Chose" se retourna et fut en un instant devant cette panière mouvante, massue dressé vers le plafond, prémisse d’un châtiment percutant qui n’allait pas tarder à s’abattre.

Les deux genins eurent tout juste le temps de jaillir chacun d’un côté, tandis que la délicate panière en osier de saule de Gensou, fabriqué à la main par les meilleurs artisans de Chikara, finissait en petits copeaux sous l’action sans finesse de la grosse massue en bois du jardin, garnie de clous trouvés ça et là.

"La Chose" se retourna, mais ne trouva encore nulle trace des genins. Allons bon ! Voilà qu’elle était tombé sur des accros du cache-cache. Et la demi-douzaine de panières étalées sur le sol de la réserve leur facilitait la tâche. Mais "la Chose" était patiente : elle allait vérifier chaque panière une à une !

Elle se dandina jusqu’à la panière la plus proche, arma sa massue bien haut et souleva le contenant.

Rien.

"La Chose" laissa retomber la panière, dépitée, et se déplaça jusqu’à la seconde, puis arma sa massue bien haut et souleva le contenant.

Rien.

"La Chose" laissa retomber la panière, désappointée, et se déplaça jusqu’à la suivante, puis arma sa massue bien haut et souleva le contenant.

Rien.

"La Chose" laissa retomber la panière, déçue, et se déplaça jusqu’à la suivante, puis arma sa massue bien haut et souleva le contenant.

Un genin.

"La Chose" laissa retomber la panière… Avant de se rendre compte de ce qu’elle avait vu. Elle resouleva immédiatement la panière.

Rien.

Étonnée, "la Chose" cligna des yeux un moment, se demandant si elle n’avait pas la berlue. Mais non : le parquet était bel et bien vierge de toute présence. Dans un réflexe instinctif, "la Chose" secoua la panière, des fois que… Mais rien n’y fit.

Hyûma s’était trop bien contorsionné et agrippé au fond de la panière pour tomber. Bénissant la force de brute de "la Chose" qui l’empêchait de se rendre compte de la différence de poids causé par la présence du poids plume, le genin patienta tant que bien mal jusqu’à ce que "la Chose" daigne le reposer.

"La Chose" laissa retomber la panière, frustrée, et se déplaça jusqu’à la suivante, puis arma sa massue bien haut et souleva le contenant.

Un genin.

Cette fois, les neurones de "la Chose" connectèrent en un instant et la massue s’abattit instantanément, pulvérisant le parquet. Malheureusement pour elle, les neurones de Tsume avait eu une longueur d’avance et le jeune genin avait déjà pris les jambes à son coup avant de plonger sous l’abris on ne peut plus relatif d’une autre panière.

"La Chose" regarda piteusement le trou qu’elle venait de forer, puis le reste de la salle, où les genins brillaient par leur absence, pouvant se cacher sous n’importe quelles panières renversées. Au bord du découragement, "la Chose" se demanda s’il ne valait pas mieux abandonné et se résoudre à demander de l’aide pour juguler définitivement le problème. C’est alors qu’un éclair de génie traversa son cerveau.

Un choc sourd. Le parquet trembla tandis qu’une onde de choc se propageait en son sein. Les deux genins, réunis sous la même panière, se jetèrent un regard atterré, tandis qu’un mauvais pressentiment se faisait jour dans leurs esprits. Un second choc sourd. Le duo se forçât à regarder à travers les mailles d’osier de la panière. Juste à temps pour voir, horrifiés, "la Chose" pulvérisé une autre panière.

Moins de panières disponible = moins de cachette pour les trouble-fêtes.

La logique était implacable.

« Qu’est-ce qu’on fait ? Murmura Hyûma.
_ J’ai une idée ! Lui répondit Tsume.
_ Aussi merdique que celle que tu as eu pour faire diversion ?
_ Elle était géniale !
_ Faudra qu’on en rediscute, vas-y… »

Tsume réalisa quelques mudras, avant de rejeter la panière en arrière en s’exclamant :

« Katon : Hi no Hanabira S… » ("Katon : mille pétales de f…")

Hyûma eût tout juste le temps de faucher les jambes de son équipier pour le faire tomber en arrière, tandis que la massue tournoyante fendait l’air et pulvérisait le mur derrière eux. Les deux genins ne se le firent pas dire deux fois et empruntèrent le passage nouvellement créé pour rejoindre l’extérieur, avant d’aller se perdre en ville.

En fin de compte, ça ne les dérangeaient plus trop d’affronter la colère de Miiyu… Comparé à "la Chose", c’était de la pure rigolade…
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Message par Entoni 18/9/2009, 22:29

Entoni n'était qu'à deux pas de pas de rentrer chez lui à Mahou, quand il aperçut soudain une vieille dame qui criait après ses hamsters.
Et oui, cela peut paraître bizarre que de petites bêtes comme celles-ci s'échappent d'une maison.
En plus, ces hamsters étaient au nombre de trois, ils se répartissaient dans tout le village à la recherche, présumait Entoni, de nourriture.
Le Shuraki alla à la rencontre de la dame et essaya de ne pas marcher sur les branches qui traînaient sur le sol.


"Bonjour madame, avez vous besoin d'aide?
-Oh oui, mon petit, mes hamsters se sont échapper de ma demeure!
-Si vous voulez, je peux les récuperez?
-Se serait très bien mon garçon, je te donnerais 100 ryos si tu arrives à les rattraper.
-oh, merci madame, je reviendrais avec vos petites bêtes!
-D'accord, mais juste une chose, il me semble que j'en ai perdu trois.
-A toute à l'heure madame!
-Et, à propos, je m'appelle Mme Fang.
-A toute à l'heure Mme Fang.
-Oui, mon petit."


Et Entoni se trouver à présent avec une mission sur le dos mais qui pouvait tout de même lui rapporter 100 ryos. Ce qui pour le Shuraki, était un bon début.
Il décida de commencer à chercher dans le bois qui n'était pas très acceuillant mais où les animaux aimaient bien se recueillir. Le Shuraki passa derrière la maison qui se trouvait, avec chance, à côté de la forêt. Il aperçut une espèce de bête répugnante qu'Entoni n'avait encore jamais vu sur son clan et qui était pour lui toute à fait inconnue et qui n'avait pas l'air très amicale. A voir son regard, on penserait plutôt le contraire.
Il courra à toute vitesse dans le sens inverse de l'endroit où la grosse bête était assise. Comme Entoni était très rapide, il réussi à semer la bête. Mais cet effort l'avait épuisé. Les hamsters devaient être très loin maintenant.

Il marcha lentement, maintenant enfoncé en plein milieu du bois qui n'était pas comode. Soudain, il aperçut de loin une petite bestiole qui était de couleur blanche et rousse. Il se rapprocha de l'animal et vit que c'était un des hamsters égarés!
Plus que deux, se répeta le Shuraki dans sa tête avec contentement.

Entoni sortit du bois après l'avoir fouillé de fond en comble. Il trottina jusqu'à une petite colline qui lui parraissait un bon lieu pour qu les deux bêtes restantes trouvent de la nourriture.
Il se dépêcha d'arriver au pied de la colline avec un hamster blotti dans son sac. Il la grinpa. Tout à coup, il aperçut deux grosses tâches noires dans l'herbe fraîche. Le Shuraki se précipita à la rencontre des deux choses qu'il avait aperçus. Il arriva devant les deux tâches et vut soudain que ce trouvaient ici les deux hamsters manquants. Il les attrapa et les mis dans son sac, soulagé de cette première mission réussie!

Il courra, joyeux de la récompense qu'il l'attendait. Le jeune homme arriva devant la maison de la vieille dame avec ses trouvailles. Mme Fang attendait l'arrivée d'Entoni affalée devant la porte. Elle se précipita vers lui malgré ses vieilles jambes.


"Tu les a retrouver!, s'écria Mme Fang.
-Oui, madame, il y en avait un qui se trouvait dans le bois et les deux autres au sommet de la colline verte.
-Très bien mon garçon, voici tes 100 ryos que tu as bien mérité!
-Merci Madame!
-De rien mon petit, au revoir et au plaisir de te revoir quand tu voudras!
-Au revoir Mme Fang!"


Le jeune garçon repartit chez lui, très fier de sa mission accomplie. Il était temps, la nuit tombait.
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Message par Seol 27/9/2009, 13:06

Hyûma et Tsume déambulaient dans les rues de Mahou. La ‘‘Chose’’, avec sa massue, ne les avait pas poursuivis en dehors du domaine. Et c’était tant mieux. Ils n’avaient plus à craindre de finir en bouillie. Mais, les deux genins n’étaient pas plus jouasses que ça. En effet, leur nouveau senseï, la dénommée Miiyu, était une sorte de ‘‘Chose’’, elle aussi. Enfin, Tsume devait se fier à la parole de Hyûma pour ça, mais, pour une fois, Tsume estima qu’il devait faire confiance à son partenaire.

Donc, les deux genins se posaient ouvertement la question de savoir ce qu’ils allaient dire à la jeune femme, car, ils n’avaient pu remplir la mission qu’elle leur avait confiée :

_ De toute façon, c’est de ta faute, accusa Hyûma.
_ Mais, n’importe quoi ! J’ai rien fait.
_ Ah ouais ? Et qui c’est qui a dit qu’on avait une dette à rembourser envers elle ? Taroemeon, peut être ?
_ Ouais, ouais, j’ai peut être été un peu vite sur ce coup là, grommela Tsume. Et laisse le tranquille, celui-là. Je crois qu’il l’a bien mérité.
_ Peut-être ? Tu te fous de moi, non ?
_ Je te signale que tu n’as rien fait pour m’en empêcher, quand même.
_ J’en ai pas eu le temps, bougre d’âne !
_ Ah ! Tu reconnais enfin que je suis le plus rapide de nous deux, triompha Tsume.
_ … Qu’est ce que ça a voir avec la conversation ? demanda Hyûma.
_ Rien du tout. Si ce n’est que tu reconnais ma supériorité vis-à-vis de toi.
_ Supériorité de rien du tout ! Et d’abord, je t’interdis de détourner la conversation.
_ Tu m’interdis ? Et depuis quand tu me donnes des ordres, toi ? s’insurgea Tsume.
_ Depuis que lorsque tes organes font la course, ta langue arrive première et ton cerveau bon dernier.
_ ‘tain, espèce d’ingrat ! La prochaine fois, je te laisserais te faire bouffer par l’araignée !
_ Parce que tu crois que tu m’as sauvé ? A cause de toi, je me suis mangé un arbre !
_ Peuh ! Quand on est pas doué, comme toi, on ne devient pas ninja. »

La suite est beaucoup trop vulgaire pour être rapportée ici. Toujours est-il que les deux genins continuèrent d’avancer dans les rues de Mahou, tout en continuant de s’invectiver. Ils finirent par enfin revenir sur le sujet initial, à savoir que dire à Miiyu, pour rester en vie, après avoir relaté leur lamentable échec.
Leur pérégrination les avait menés aux portes du QG. Alors qu’ils continuaient chacun à faire valoir ses arguments, le regard de Tsume tomba sur une affiche. Il ne s’agissait pas d’une mission ninja, affichée là. Non, c’est quelque chose de nettement mieux. De nettement plus intéressant. Et qui allait leur permettre de résoudre un grand nombre de problèmes. Tsume interrompit Hyûma en plein milieu de sa phrase :

_ Laisse tomber ! Ton idée est à chier.
_ Pardon ? demanda Hyûma, quelque peu interloqué.
_ T’inquiète, la mienne ne valait pas mieux, répondit Tsume. Mais, je pense que j’ai trouvé mieux. Regarde.

Tsume indiqua le mur du QG. Hyûma se mit donc à lire les affiches se trouvant dessus, pour voir quelle idée farfelue avait pu germer dans le cerveau détraqué de son partenaire. Il élimina celles qui ne présentaient aucun intérêt, celles qui étaient complètement hors de question, celles qui ne lui disaient rien. Bref, au bout du compte, Hyûma élimina l’ensemble des affiches.

_ Ben, désolé, gars, mais je ne vois pas de quoi tu parles.
_ Mais c’est pas vrai. Mon cerveau est peut être lent, mais au moins il fonctionne ! Regarde bien, c’est évident comme le nez au milieu de la figure !
_ Nan, franchement, je ne vois pas.
_ Je te parle de ça !
_ … Tu n’es pas sérieux, quand même.
_ Si.
_ Allez, les blagues les plus courtes sont les meilleures. Ce n’est pas cette idée que tu avais.
_ Si.
_ Même pas en rêve.
_ Si.
_ Et moi je dis non.
_ Ok. Donc, toi, tu restes ici pour faire face à Miiyu, et moi, je me taille.

Sur ce, Tsume se détourna de Hyûma, le laissant devant ce dilemme. Bien sûr, cela ne prit que quelques secondes. Il rattrapa Tsume rapidement.

_ T’es sûr que c’est une bonne idée ?
_ Ben, vois le bon côté des choses : on se casse loin de Mahou, donc peu de chance de croiser Miiyu. On s’engage en tant que commis. Donc, pas de responsabilités de protection destinées aux Shinobis. Il y aura plein de Chunin et Junin expérimentés, et dans le tas, forcément des spécialistes du Ninjutsu et du Genjutsu. Ensuite, là où on va, on aura des conditions plus dures qu’ici et cela nous permettra de nous améliorer. Tout bénèf pour nous !
_ Vu sous cet angle.
_ Mais si, je te dis. Et quand on reviendra, on sera nettement plus puissant. On aura carrément le niveau pour réussir ce foutu examen Chunin. Et donc, ce sera plus facile de rembourser notre dette à Miiyu, si jamais on la recroise. Voire même de lui tenir tête.
_ C’est pas faux. Bon, allez, allons-y.

Les deux genins se rendirent sur les lieux indiqués sur l’affiche, pour tenter d’être recruter. Mais, avant cela, ils passèrent chez eux, pour changer de vêtements, les leurs datant de leur expédition dans la forêt et n’étant guère utilisable en l’état, et pour se faire un petit bagage, genre sac de marin, le truc qui ne prend guère de place.

Puis, ils se retrouvèrent aux portes du village, à l’extérieur. Là, se trouvait la caravane qu’ils souhaitaient rejoindre. Une grosse trentaine de chariots étaient amassés là, les animaux de traits parqués non loin. Une multitude de gens s’affairaient, chargeant au mieux les chariots, avec des marchandises diverses et variées.
Hyûma et Tsume se dirigèrent vers une tente posée en devant du campement. Ils firent la queue, comme les autres, après un bref moment d’inquiétude, virent que, à peu près tout le monde était pris, du moment qu’il n’était ni malade, ni blessé et qu’il était de bonne volonté. Les deux genins se firent donc engager comme commis à tout faire, pour un salaire dérisoire.

Le départ était prévu pour le lendemain matin…
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Message par GTB 19/10/2009, 00:18

- ET A LA TIENNE HIRUMA (client) un bruit de verre se faisant entendre
- va falloir vous habituer à moins me voir les alcooliques, dès demain je serai muté dans une équipe avec un sensei et tout ce que ça va appliquer : mission, entrainement, paye. A la rigueur, pour claquer ma paye je reviendrai dans ce rade mais c’est tout. (Hiruma)
- sans oublier celle qui t’as élevé j’espère ? (Amani)
- tu veux bien m’élever moi teu plait Amaniiiiiiiiiiii ? (client bourré)
Je balançais un coup de pied sur les genoux du client, qui sous l’effet du choc, plièrent. La première conséquence fût la rencontre du menton de ce type et du comptoir, lequel étant plus solide que l’os humain ne rompit pas. La deuxième, plus grave, fût la trainée de sang laissé par le client, en tombant à terre, sur le comptoir.
- ne jamais parler à ma mère comme ceci, compris ? sur ce, mes amis, buvons, festoyons et marquons cette soirée du sceau de l’alcool et de mon départ. (Hiruma)
Après cette dernière soirée au Long John, je pris mes quartiers en centre ville, proche du quartier général de Mahou.


Le lendemain, je me levais à l’aube, pris ma convocation au QG et y alla. En route, je me demandais avec qui je pourrais bien pouvoir être, un juunin rompu aux combats, un chuunin dont c’était la première fois qu’il avait en charge une équipe.
- que puis-je pour vous ? (personne de l’accueil du QG)
- je suis convoqué par le Mahoukage pour mon affectation à ma première équipe. (Hiruma)
- pffffff, encore un, suivez les flèches au bout du couloir. Ça vient d’être promu genin mais ça ne sait pas lire une pancarte.
Réprimant une furieuse et curieuse envie de baffer du fonctionnaire, je me mis à suivre les flèches et j’arrivais effectivement devant une porte avec une immense pancarte marquée : « AFFECTATIONS DES GENINS ». L’envie de baffer ne disparut pas pour autant. Rentrant dans la pièce, j’aperçus un grand black avec un t-shirt comportant la photo d’un autre black, surement son fils, et la mention : « KICK HIM, HE’S FAMOUS » et le Mahoukage. Je donnai ma convocation en échange d’un papier ( *c’est pas bientôt fini les jeux de pistes* pensai je) à ce fameux black, appartenant au clan Korove appris je plus tard. Sur ce papier était inscrit : équipe 182 . Sortant de la pièce, je me dirigeai à l’endroit où était réuni les genins, attendant leurs senseis. Certains transpirant de peur, des « surtout pas Makaya comme chef d’équipe » fusèrent ici et là. D’autres, l’air confiant, attendent tranquillement, surement des surdoués du shurikens ou des obsédés du tranchage de gorge.

Arrivent les chuunins et juunins, la répartition des équipes se fît peu à peu, la salle se vida d’elle-même. Je fus appelé avec un certain Vaximus. Notre futur chef d’équipe nous amena dehors, sur un toit, à l’écart de toute écoute.
- Bien je me présente, je suis Hibari, juunin chargé par le Mahoukage de m’occuper de votre équipe. Mon nom ne vous regarde pas, ainsi que mes compétences. La seule chose que vous devez savoir, c’est que je vais faire de vous des ninjas sur lesquels Mahou pourra compter dans un futur proche. Trêve de bavardage, attaquez moi tous les deux, ne vous retenez pas, face à moi, de pauvres genins comme vous ne me feront pas grand-chose. Des actes ainsi que votre façon de combattre m’apporteront plus de réponses que de longs discours. (Hibari)
- Gnééééé, j’ai rien emmené sur moi, mon sabre et mes shurikens sont restés chez moi. (Hiruma)
- Tant pis pour toi alors, c’est parti.


A peine sa phrase finit que ce Vaximus se rua sur lui, essayant de le frapper au visage. Coup de poing, balayage, tranchant de la paume, coude, genou, Vaximus faisait étalage de toutes les parties du corps pouvant servir à attaquer son adversaire. Hibari, lui, parait avec une facilité déconcertante avec ses bras, ses jambes. Si Vaximus montrait l’attirail offensif, Hibari, lui, montrait le bagage défensif. Je remarquais que Vaximus entrainé le juunin derrière un mur avec à sa droite un autre mur et à sa gauche un espace. Bon sang, Vaximus avait réussi à emmener Hibari dans le coin d’un mur en L. La seule issue pour le juunin était forcement sur sa gauche, Vaximus avait sans doute prévu cela et il voulait forcer notre adversaire à s’écarter obligatoirement sur sa gauche, attendant que je le frappe au moment de son esquive à gauche. Etant donné que je n’avais ni shuriken ni parchemin explosif, il ne me restait qu’un seul moyen d’attaquer à distance, en soutien de Vaximus. Me concentrant sur leurs échanges de coups, j’attendais le moment propice pour attaquer. D’un coup, Vaximus essaya d’envoyer un crochet du gauche et ce que l’on attendait tout les deux survint. En effet, Hibari esquiva ce crochet par un bon sur sa gauche, à droite de Vaximus. Katon, goukakyu no jutsu . J’envoyais une boule de feu sur Hibari qui fut touché de plein fouet. Sous l’effet de l’explosion, une fumée noire apparut d’un coup, faisant en sorte de ne plus voir Hibari ou son cadavre carbonisé. Vaximus arriva vers moi en glissant.

- Bien joué Hiruma, tu l’as eu. Tu as deviné ce que je voulais faire. (Vaximus)
- Fallait pas être un génie non plus (moi)
- Topo vite fait : comme tu l’as deviné je me nomme Vaximus et j’adore me castagner, bref je suis plutôt spécialisé dans le taijutsu. Apparemment toi tu es plus dans le ninjutsu. A nous deux, on devrait pouvoir arriver à lui faire un peu de mal. (Vaximus)
- T’as fumé ou quoi ? tu vois bien que je lui ai grillé la gueule. (moi)
- Tu crois vraiment que ça suffit à battre un juunin, spécialement ceux qui sont en charge de genins ? (Vaximus)
- Bravo à vous deux pour cette tactique, bien qu’improvisé elle n’en fut pas moins efficace. Et encore bravo à toi Vaximus d’avoir deviné que ça n’était pas suffisant. (Hibari)


Ne comprenant pas comment Hibari était réapparut sans aucune trace de brulure, je regardai à l’endroit où aurais dû se trouver Hibari, et pas derrière nous. En lieu et place d’un corps de juunin carbonisé je ne vis qu’un banc qui lui était bien grillé. *une technique de substitution, l’enfoiré, ce n’est pas n’importe qui* pensais je. Je bouillonnais au fond de moi, je suis passé pour un con. Je m’élançais sur Hibari, oubliant le plan non dénué de sens de Vaximus qui consistait à ce que lui prenne les baignes et moi le soutenant de loin. Je sautais le pied en avant, Hibari fit un léger pas de coté et évita facilement mon attaque, trouvant un mur en face, je repris appui dessus et je pus réattaquer Hibari avec une deuxième attaque aérienne. Cette fois ci, Hibari agrippa mon pied tendu avec sa main et me balança à terre. Relevant à peine la tête, j’eus à peine eu le temps de voir son pied partir en direction de mes côtes. Je réussis à protéger mes côtes au prix d’un reflexe inattendu en intercalant un avant bras entre son pied et mon ventre. Le choc en fut atténué mais pas amortis. Je fus envoyé 5 mètres plus loin, juste à coté de Vaximus.

- Tout seul, vous ne pouvez rien contre moi, même à vous deux d’ailleurs. Il y a juste plus de chance qu’à deux vous puissiez me toucher. (Hibari)
- Et quand ceci prendra fin ? (Vaximus)
- Quand je l’aurai décidé. (Hibari)

Sa phrase finis, Hibari disparut de nos yeux pour se retrouver juste derrière nous. Un coup dans le dos et un autre vol plané de quelques mètres plus tard, je me relevais. Cherchant du regard si Vaximus avait subi le même traitement que moi, je remarquais que Vaximus avait disparu, je ne le voyais pas, il avait tout bonnement disparu. Encore tout étonné, Hibari lança vers moi 3 shurikens. Devinant grâce au sifflement ce qui arrivait, je me baissai pour les éviter. SPLASH. Alors que je pensais avoir esquivé les trois shurikens, une douleur me parcouru le dos de haut en bas, ainsi que mes cuisses et mes bras. Des kunaîs étaient apparus d’un coup à ces endroits. Comment cela était il possible ? Je ne les ai ni vu arrivé ni perçu. Hibari les aurait il lancé si vite que mes sens aurait été trompé ? Non, si cela avait été le cas je les aurais sentis entrer dans ma chair, transpercer mes muscles. Là, en aucun cas. Ils sont juste apparus d’un coup, comme ayant déjà perforé mon corps. Des sérieux vertiges me prirent subitement. L’effet de saignement abondant du à mes blessures ? Je compris que non en regardant attentivement ces blessures, pas de saignement, aucune trace d’hémoglobine au travers mes vêtements et ma peau. Mes vertiges n’étaient donc pas du à ceci. Je remarquais d’un coup que ces vertiges n’étaient pas naturels. En effet, au lieu d’avoir l’impression de tomber, c’était bel et bien les différents immeubles et habitations qui tournaient, qui se déformaient dans une danse de cercle concentrique, comme un balai de danse dans lequel nous sommes au centre. *bordel, je suis tombé dans un genjutsu, il ne me reste qu’une solution : il faut que j’interromps la perturbation de mon chakra dans ma tête, le remettre normal* En essayant de faire fi de ma chute illusoire, j’essayais de concentrer mon chakra dans ma tête afin qu’il revienne à la normal. D’un coup, l’illusion prit fin et je me retrouvai à genou, Vaximus et Hibari s’affrontant face à moi.

- J’ai réussi à me libérer de l’emprise du genjutsu. AIE. Pourquoi ai-je une bosse sur le crâne ? Dans l’illusion je ne me suis rien pris sur la caboche.
- Désolé, j’ai essayé de te soustraire à ce genjutsu en te lançant des cailloux à la tête. esquivant un coup de pied d’Hibari. Comme tu le remarque je suis légèrement occupé pour pouvoir t’approcher. (Vaximus)
- Mais quand a-t-il lancé son genjutsu sur moi ? Je ne l’ai pas vu faire. (moi)
- Ce n’est pas parce que tu ne l’as pas vu que ce n’est pas arrivé. J’ai profité du moment où tu as essayé de parer mon coup de pied pour te plonger dedans. frappant Vaximus de coté avec son poing gauche allez, ce n’est pas fini (Hibari)


Vaximus, à présent à mes cotés, me fit un résumé rapide de ce qu’il a pu apprendre en combattant Hibari, à savoir qu’il avait utilisé exclusivement du taijutsu contre lui, pas une once de ninjutsu ou de genjutsu. Je suggérai alors qu’Hibari devait être un juunin spécialisé dans le taijutsu, avec certes des connaissances dans les autres domaines mais qu’il était avant tout un pro du taijutsu. Etant donné que ni moi ni Vaximus ne pouvons utiliser du genjutsu, nous décidâmes d’user de la même stratégie qu’au début, c'est-à-dire que Vaximus harcèle Hibari au corps à corps pendant que je le soutiens de loin avec mon jutsu et des kunaîs que mon compère me fila. Je reçus donc huit kunaîs de la part de Vaximus.
Je me mis à lancer un premier kunaï sur notre chef d’équipe qui esquiva sans grande difficulté. A cause de son esquive, il ne put remarquer Vaximus qui s’était faufiler derrière son dos, dans l’angle mort, près à le frapper avec son pied droit. A ma surprise Hibari para le coup de pied avec son pied à lui, au prix d’un grand assouplissement. Ne voulant lui laisser aucun répit, je lançais cette fois ci deux shurikens ( *plus que 5* ), un tout droit en sa direction, un autre légèrement sur sa gauche. Ainsi avec sa jambe droite en l’air en train de parer Vaximus, un kunaï en face et un autre sur sa gauche, Hibari n’avait d’autre choix que de tenter une esquive en sautant en l’air, ce qu’il fit. Prenant appui sur ses mains, Vaximus lui assena un coup avec ses deux pieds. Hibari fut propulsé en ma direction. Reculant d’un pas, je lançais un Katon goukakyu no jutsu . Un Suiton Suiryuudan no jutsu , le dragon aqueux retentit. Deux immenses dragon d’eaux apparut ( *l’enfoiré, il nous a emmené à coté de la rivière afin de mieux utiliser ses jutsus suitons* ). Ses deux dragons n’eurent aucun mal à faire évaporer ma boule de feu et chacun vint percuter moi et Vaximus, tous deux à moitié déconcerté et à moitié ébahi devant ce jutsu.

Se relevant avec douleur, nous nous repartîmes à l’attaque. Nous étions persuadés que cette stratégie était la meilleure à utiliser. Suite à un nouveau lancé de deux kunaïs ( *plus que 3* ) en direction d’Hibari pour le distraire, Vaximus décida cette fois de l’attaquer de face vu que même dans le dos il était capable de bloquer ses attaques. Juste avant d’être à portée, Vaximus lança à terre un fumigène et se jeta à l’aveuglette dans une tentative de plaquage. Une masse sauta en l’air. Instinctivement j’envoyais un kunaï. A peine fut il lancé que je me rendis compte de mon erreur, ce n’était pas Hibari en l’air mais bien Vaximus. Avec un reflexe insoupçonné, du même que lors de ma parade de tout à l’heure, je lançais mon avant dernier kunaï sur le précédent pour le faire dévier de sa trajectoire. Un bruit de métal, synonyme du succès de ce sauvetage, résonna. Vaximus, qui s’était préparé à le recevoir en se protégeant avec ses bras, se réceptionna à terre.

- Idiot, si j’ai lancé un fumigène c’est pour l’aveugler afin que tu puisses lancer les kunaï pour pas qu’il esquive. (Vaximus)
- Désolé, reflexe, en te voyant plonger en plaquant, j’ai pensé que c’était Hibari qui esquivait (moi)
Suiton, Mizu awa vague d’eau . Une immense vague d’eau vint en notre direction, s’abattant avec force et fracas à l’endroit où nous nous tenions.
- Si vous avez le temps de parler, vous avez aussi le temps d’attaquer. (Hibari)
Vaximus et moi avions esquivés l’attaque en passant par-dessus la balustrade et en se collant contre une fenêtre quelques étages plus bas.
- Bon, il me reste assez de chakra pour faire 3 4 katons et j’ai encore un dernier kunaï. (moi)
- De mon coté, vu les fois où il m’a touché et les blessures, mêmes légères, occasionnées, je pense pouvoir lui tenir tête pendant environ 5 minutes. (Vaximus)
- Il faut donc tout donner pendant ce laps de temps. (moi)
- C’est parti, on le prend à revers, chacun d’un coté. (Vaximus)

Contournant l’immeuble chacun de notre coté, nous surgîmes sur le toit en même temps, moi à gauche d’Hibari, Vaximus sur sa droite. Je tentais de le frapper mais chacun de mes essais étaient parés, voire pour certains contrés direct sur moi, et pareil pour Vaximus. Hibari nous tenait tête à lui tout seul. Un balayage sur 360° de sa part nous fîmes trébuchés, moi je récoltais en bonus un coup avec le revers de sa main gauche, pendant que saisissant Vaximus par la jambe, Hibari le projeta au loin sur le mur. Sous l’effet du choc et de la fatigue se faisant furieusement sentir, Vaximus perdit conscience. Restant seul, je saisis les dernières brides de réflexion que je pouvais user afin de chapoter un plan. Je lançais une boule de feu quand je fus témoin d’une chose. Hibari semblait concentrer son chakra, celui-ci ressortait des bras d’Hibari puis se changeait en eau qui recouvrait ses avants bras. *putain, il sait changer la forme de son chakra, pas étonnant qu’il soit juunin* Avec ses bras recouverts d’eau, il frappa ma boule de feu qui s’évapora de suite. Abasourdi par cette technique, je me mis à tirer des boules de feu droit devant moi, en direction d’Hibari. Avec un léger rictus, il faisait disparaître mes attaques les unes après les autres. Je ne pensais plus à rien si ce n’est à lui faire cramer la tronche. Ça ne changeait rien, chaque boule de feu finissait en vapeur d’eau au contact de ses mains. Me concentrant pour un ultime assaut, je malaxais plus de chakra pour faire une boule de feu plus grande que je lançais dans la seconde. Tous mes espoirs reposaient sur cette attaque.
- Tu n’as donc rien compris, c’est inutile. (Hibari)

Pausant ses deux paumes séparément sur la boule feu qui s’évapora, Hibari sourit en voyant mon visage décontenancé. Ce fut mon tour de faire un rictus. En effet, mon plan fonctionna. Hibari arrêta de sourire en voyant son torse dans lequel était plantée un kunaï, mon dernier. Celui-ci était venu se planter en pleine poitrine.

- Et ben alors, on ne rigole plus ? (moi)
- Je vois, tu as lancé ton dernier kunaï juste derrière ta boule de feu. Ainsi caché par ton attaque, ton kunaï est passé entre mes deux paumes pour se loger dans ma poitrine. (Hibari)
- Exactement, même si je n’ai plus beaucoup de force, avec cette blessure tu ne devrais pas pouvoir te mouvoir et te défendre efficacement. (moi)
- Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ceci.


Un nuage de fumée apparut en lieu et place d’Hibari. A bout de force, je m’assis par terre et alla vers Vaximus qui reprenait connaissance.
- Tu l’as eu ? (Vaximus)
- Ben je le croyais mais il a disparu, surement effrayé par ma toute puissance. (moi)
- Ta toute puissance ? Laisse-moi rire. Ce n’était qu’un clone que vous avait combattu. (Hibari)
- Comment ça un clone ? tu as utilisé la technique du kage bushin ? (moi)
- Tout à fait. Je suis même agréablement surpris, avoir réussi à venir à bout d’un de mes clones n’est pas donné à n’importe qui. Vous n’êtes pas totalement mauvais après tout. (Hibari)
- Mais pourquoi tout ceci ? (Vaximus)
- Pourquoi ? Mais pour voir ce dont vous êtes capable, tout simplement. Cela me donne des indications quand à ma future instruction que je vous prodiguerai. Je voulais vous battre sur vos points forts, le taijutsu pour toi Vaximus, le ninjutsu pour toi Hiruma. Ceci vous montre les progrès qu’ils vous restent encore à réaliser, ce long et dur chemin qu’est la voie du ninja. Vous avez fait preuve de complémentarité, d’imagination et avez utilisé l’environnement à votre avantage. Vos bases sont plutôt bonnes en plus. L’entrainement n’en sera que plus passionnant. Je vous donne rendez vous dès demain à 08h00 sur le terrain d’entrainement n°3 afin de commencer au plus tôt votre formation. Reposez vous bien d’ici là. (Hibari)

Hibari disparut d’un coup. Epuisé, je me couchais à terre, fatigué, éreinté mais cependant heureux d’avoir un sensei qui allait pouvoir faire de moi un meilleur ninja.
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Message par GTB 6/11/2009, 13:23

Cela faisait déjà plusieurs jours que ça durait, mes journées ne consistaient qu’en deux choses : l’entrainement avec Vaximus donné par Hibari et le repos, obligatoire, du à ce fameux entrainement. Hibari mit deux jours à nous expliquer, à nous rabâcher bref à nous instruire sur les différentes techniques ninjas, en plus poussés que l’académie : le contrôle du chakra, son utilisation dans les différentes techniques (que ce soit en taijutsu, ninjutsu, genjutsu), les affinités leurs avantages et inconvénients, les armes etc etc. " Un ninja se doit de connaître toutes les possibilités qu’implique notre art "aimait dire Hibari.


C’est ainsi que dans un premier temps, Hibari nous apprit comment bien malaxer notre chakra et l’utiliser à bon escient, sans trop en gaspiller à chaque technique et même à l’utiliser en combat, dopant notre vitesse et notre force. L’une de ces utilisations la plus classe était le fait de pouvoir s’agripper à n’importe quelle surface avec n’importe quelle partie de notre corps : marcher sur les arbres, les murs, les plafonds, même l’eau. La seule condition était de bien gérer notre chakra, le concentrer dans nos membres et gérer cette concentration selon la surface sur laquelle on voulait marcher. Se mouvoir sur l’eau était la chose la plus difficile à faire, il faut expulser de ses pieds un flux continu de chakra sous peine de prendre une douche en sachant que l’eau de la rivière avoisinée les 7°C. En une journée, Vaximus et moi réussissions déjà à marcher aux arbres. Se déplacer sur l’eau nous demanda plusieurs jours, entrecoupé de noyade et de remontrance à base de coup de pied au cul d’Hibari ( bordel des gosses de 7 ans savent faire ça, un certain Jésus y arrive parfaitement, sans même y penser !! [HRP : désolé c’était facile : HRP] ).


Une fois tout ceci maitrisé, Hibari voulut nous perfectionner.
- Bon, j’ai plusieurs choses à vous dire. Tout d’abord, suite à une discussion avec le Mahoukage, dans moins d’un mois notre équipe sera sur les listes pour effectuer des missions. Selon votre niveau à ce moment là, les missions seront plus ou moins dures, les plus ardus étant mieux rémunérés et disons plus « intéressantes » (Hibari)
- Par plus intéressantes tu veux dire plus dangereuses ou plus à même de me débarrasser de vous ? [i] (moi)
- [i] Disons que d’un point de vue d’un professeur, ça me permets de vous juger dans des conditions plus extrêmes, en situation. Deuxièmement, vu votre niveau actuel, les meilleurs missions seront au mieux des recherches d’animaux perdus au pire des gardes d’enfants.
(Hibari avec un sourire narquois)
- Gnéééééé !!!!!!!!! (moi et Vaximus)
- J’ai pas envie de faire des missions dans ce genre, faut nous entrainer là, perdons pas de temps. (Vaximus)
- Pareil, je suis pas devenu ninja pour garder des marmots, sinon je serai resté au bar, à m’occuper des pochtrons. (moi)
- Ne vous inquiétez pas, nous avons encore le temps d’échapper aux missions de rang D, les C devraient vous être accessibles dans un mois. Afin d’y arriver je vais devoir être plus sévère envers vous deux et vous octroyer un entrainement spécial à chacun, selon votre spécialité. (Hibari)


Ceci dit, il nous sépara, lui et Vaximus d’un coté, moi d’un autre, ayant reçut l’instruction de malaxer du chakra le temps de donner à Vaximus son programme d’entrainement. Je me mis à l’ombre au pied d’un arbre, assis en lotus et m’exerçant à malaxer du chakra j’attendis qu’Hibari en finissent avec Vaximus. Cet exercice était bien pratique, il m’entrainait à utiliser mon chakra au mieux de ces capacités, à ne pas en gaspiller lors de l’utilisation de jutsus. Après un bon quart d’heure, Hibari vint vers moi.

- Bon écoute Hiruma, toi et Vaximus allaient vous entrainer séparément, chacun de son coté mais cependant dans ce lieux. Vous avez chacun un programme qui vous ai propre, suivez le. Vous restez bien sur sous ma garde, n’hésitez pas à me poser des questions. A la fin de chaque journée tu affronteras Vaximus, ainsi je verrai vos progrès au jour le jour, vous me montrerez vos nouvelles aptitudes. (Hibari)
- C’est un beau programme mais ne trainons pas, en quoi consistera mon entrainement ? (moi)
- Comme tu me l’as dit, tu veux te spécialiser dans le ninjutsu, je vais donc faire en sorte de t’apprendre de nouvelles techniques. Cependant, un ninja qui ne connaît qu’un seul domaine, même qui excelle dedans, ne fera pas long feu sur le champ de bataille. (Hibari)
- Comment ça ? (moi)
- Si tu ne maitrise que le ninjutsu, je ne donne pas cher de ta peau. Il te faudra être performant dans au moins un autre domaine, le taijutsu ou le genjutsu. Je ne te demande pas d’être un spécialiste dans l’un de ceux là mais de savoir être plus que compétent quand même. Ta vie et le village en dépendront peut être un jour. (Hibari)
- Mais ….. mais …… je suis une daube absolu en genjutsu, je sais à peine convaincre un gamin de croire qu’il lèche encore sa sucette alors que je lui ai prise. (moi)
- T’inquiète pas, Vaximus veut lui être formé en taijutsu. En le combattant chaque jour tu acquerras de bonnes bases, pas assez pour être un spécialiste mais assez pour pouvoir te défendre et attaquer plus que correctement. (Hibari)
- Je ne sais pas si c’est rassurant de savoir que je vais en prendre plein la gueule chaque soir. Bon après tout s’il faut passer par là pour avoir la classe, j’y passerai. (moi)
- La clé en ninjutsu c’est le chakra et son utilisation, un bon jutsu sera celui qui fera des dégâts max avec le moins possible de chakra d’utiliser. C’est pour ceci que je te demande depuis pas mal de temps de malaxer correctement ton chakra. Pendant ce mois je te montrerai de nouveaux jutsus également. Une plus grande variété de techniques te sera utile. Ce n’est pas tout, durant ce mois, je vais t’apposer un sceau qui t’empêchera de malaxer correctement ton chakra. (Hibari)
- Quelle est l’utilité alors ? Si la clé en ninjutsu est l’utilisation de son chakra, pourquoi le brider ? (moi)
- Ca te permettra de mieux te concentrer quand tu l’utiliseras. Si tu arrives à malaxer ton chakra et à utiliser au maximum tes techniques avec ce handicap, sans lui tu auras ainsi accès à un plus grand panel de jutsu. (Hibari)
- OK. Et on commence quand ? (moi)
- Dès demain. Dès que tu maitriseras une nouvelle technique, on passera à la suivante. (Hibari)
- Ca roule, à demain alors. (moi)
- Tu n’oublierais pas quelque chose par hasard ? (Hibari)
- Je ne crois pas. (moi en me retournant)
- Ton sceau. (Hibari)

En mon fort intérieur j’espérai y couper, pensant qu’il avait déjà oublié. A peine sa phrase finis qu’Hibari bondit sur moi sans que je puisse esquisser un geste. Avec sa main gauche il me plaqua au sol, sa paume droite allant tout droit à la rencontre de mon front. Ninpo, Mukei Fuuin Suru (le scellement spirituel). Une douleur intense au cerveau se fit sentir, enfin mon cerveau parce que vu le sourire sadique d’Hibari, il a du prendre un malin plaisir à me cramer le front et à m’exploser le dos et les vertèbres au sol. Me relevant péniblement, après la douleur passée et une tentative de « impossibilité-à-Hibari-de-se-reproduire-vu-que-ses-couilles-ont-été-latté-et-expulsé-si-fort-par-moi-même-qu’elle-se-trouve-à-Chikara no jutsu », je me passais la main où Hibari appliqua son sceau. Je sentais comme un léger relief, assez léger pour passer inaperçu mais pas assez pour être invisible malheureusement.

- Bordel, tu m’as défiguré là. En plus tu aurais demandé gentiment je me serai exécuté, ça m’aurai épargné d’avoir mal au dos. (moi)
- T’inquiètes pas, ça peut pas être pire de toute façon, ta tronche ne pouvait que s’améliorer. De plus, j’ai fait en sorte que ce sceau disparaisse dans un mois. Bon, là on peut se dire au revoir et à demain. (Hibari)
Alors que j’étais à deux doigts de lui sauter à la gorge, il disparut. Prenant mon mal en patience ( *un jour je vais le fumer* pensais-je), je rejoignis Vaximus qui lui aussi rentra directement chez lui sans répondre à ma question qui était de lui demander en quoi consister son entrainement. Tu verras bien demain fut sa seule réponse. Je décidai alors de partir de mon coté, faire un saut chez ma mère et surtout à son bar.



Arrivé au Long John, je fus salué par les habituels pochtrons à coup de tape sur l’épaule, de coup de pied au cul et autres gestes de sympathies d’alcooliques. J’adorais mettre en pratique ce qu’Hibari m’apprenait en déclenchant différentes bastons pour un oui pour un non pour une bière, bref pour pas grand chose. D’habitude, les clients me sautaient dessus et après en avoir rossé quelques uns à coup de coudes, poings ou pieds, je lançais un fumigène et, grâce à mon chakra concentré dans mes pieds, je me suspendais au plafond, profitant du fumigène pour me soustraire aux yeux de mes assaillants. De mon poste en hauteur, je me délectais de leur surprise une fois la fumée disparue et profitant de leur stupéfaction je descendais au bon milieu d’eux pour les finir par surprise. Mais tout ceci était avant le drame bien entendu. Aujourd’hui rien n’allait. Je réussi à déclencher la bagarre, comme d’habitude. Je commençais à taper à droite à gauche, comme d’habitude également. Cependant, je me sentais moins rapide, je frappais bien moins fort que d’habitude. Effectivement, alors qu’avant un ou deux coups suffisaient pour les étendre, aujourd’hui il m’en nécessitait le triple. De même, il fallait que je me concentre fortement pour éviter leurs coups, mon corps était moins rapide, mes reflexes amoindris. Je décide alors d’utiliser ma stratégie du fumigène. Une fois celui-ci lancé, je saute en l’air, concentre mon chakra dans mes pieds et les colle au plafond. Un PLOP plus tard, suivi d’un BAM une seconde plus tard et je me retrouve en plein milieu de la mêlée, les quatre pattes en l’air. Quelque chose à foirer, mais quoi ? D’ordinaire ça se fait naturellement mais pas ce soir apparemment. Reprenant la baston de plus belle ( *c’est que s’est rancunier un poch* pensais je à ce moment là), je vois dans leurs yeux l’envie de me faire payer mes châtiments passés.


Esquive à droite, frappe avec mon pied gauche, tout en me battant je réfléchis à une stratégie visant à m’éviter la vindicte populaire. * Bon, faut se rendre à l’évidence, ce putain de sceau fonctionne plutôt bien, j’arrive pas à utiliser mon chakra pour me battre et encore moins à le manier. Faut que je trouve un autre moyen * . Tout en me baissant pour éviter une bouteille qui volé vers moi, je me refuse à utiliser un jutsu katon, déjà parce que c’est pas dit que ça fonctionne vu que je ne peux plus malaxer correctement mon chakra, de deux je n’aurai sans doute pas le temps de le préparer et de trois, le plus important, lancer une boule de feu dans un bar où les vapeurs d’alcools sont omniprésentes est loin d’être une idée flamboyante. * Il faut que j’utilise un autre stratagème, moins complexe qu’un jutsu, quelque chose de plus facile que de se suspendre en l’air * . Un éclair de génie plus tard, je trouve la solution : une transformation. Ni une ni deux je relance un fumigène et m’exécute : je prends l’apparence d’Hibari ( * pour une fois que ce dingue me saura utile * ) mais avec des habits sales et une tête un peu bouffi par l’alcool, pensant passer pour un client du bar. La fumée se disperse. Je joue l’étonnement quand à « ma disparition ». Faisant semblant de chercher avec les autres, je fis mine d’abandonné les recherches et je m’approche du comptoir. Toujours transformé en Hibari je commande une bière. Les clients reprennent leur place marmonnant des injures genre * si je le choppe * ou bien * un jour ou l’autre il va ramasser * , bref pas que des bonnes nouvelles pour mon auguste personne. Alors qu’Amani me sert ma bière, elle dit :


- Hiruma ? (Amani)
Je sentis tous les regards pointés sur moi.
- Vous devez vous tromper ma tite dame, vous me confondez avec un autre. (moi)
- J’étais pourtant certaine que c’était lui. (Amani)

Un verre vint s’éclater contre l’arrière de ma boite crânienne, me faisant perdre ma concentration ce qui eu pour résultat de me retransformer en moi.

- C’est bien lui, bien joué Amani. (client)
- Bordel, t’aurais pas pu te taire ? Comment tu m’as découverts ? (moi)
- Il y avait une légère odeur de fromage, ce n’est pas très courant ici, je dirais même depuis que GTB est parti. (Amani)
- OK, toi tu savais qui j’étais mais pas eux, pourquoi l’avoir crié si fort ? (moi)
- Pour que tu arrêtes de venir foutre le bordel ici, choppez le messieurs. (Amani)

Je n’en crois pas mes oreilles, le fromage m’aurait trahi ? La Sainte raclette ne peut pas qu’apporter le bonheur ? QUE DALLEEEEEEEEEEE. La raclette c’est la vie, le fromage sauve des vies, la fondue ralentit le vieillissement, la raclette guérit le cancer, le fromage apporte paix et prospérité, la fondue est la réponse universelle de la question « pourquoi ? » (parce que la fondue, point barre).

- Alors que vous avez des doutes, vous lancez quand même un verre sur la tronche d’un type qui peut ne pas être moi ? (moi)
- Cherche pas des excuses, choppez leeeeeeeeeeeee (client)


Et là c’est le drame, et tout s’enchaine. Je n’eus pas le temps de m’enfuir qu’un gars m’attrape par les chevilles, me fait tomber. Les autres rancuniers me tombent dessus à leur tour. Je me débats, frappe au hasard mais rien y fait, je me rends à l’évidence : je suis bel et bien prisonnier d’une bande d’alcoolique.


- Bravo vous m’avez eu. Qu’allez-vous faire de moi maintenant ? (moi)
- T’attacher à une chaise pour commencer, ensuite te rendre les coups que tu nous as donnés, pour finir te saouler la gueule à ne plus savoir où tu vas être lâché après. (client)
- Je ne sais pas de quoi je dois avoir le plus peur. Mais vous savez quand on se battait je tapais pas si fort que ça, je voulais pas vous défigurer, juste m’exercer. (moi, cherchant des excuses plus ou moins bidons)
- On le sait. C’est pour ça qu’on ne va pas trop t’amocher, il faut que tu restes conscient jusqu’à la boisson. (client)

C’est ainsi que se termine cette journée, avec comme dernière vision les clients voulant me rendre aussi saoul qu’eux.



Des heures plus tard, je ne peux le dire avec exactitude, je me réveille. J’ouvre un œil, puis l’autre, je vois une grande porte, flouté à cause de la cuite involontaire d’hier. Me relevant avec peine et mal au crâne, je me rends compte que je suis devant la porte principale de Mahou. Depuis combien de temps, ça je l’ignore. Obligé de m’assoir à cause de vapeurs me remontant par la gorge, je fais le point : une chose de sure, je suis en retard pour mon entrainement avec Hibari. Je vais leur faire payer de m’avoir gâché une journée d’entrainement à ses pochtrons. Pas tout de suite par contre.


Afin de me sentir mieux, je décide d’aller à une source d’eau chaude du village. Arrivé devant la source, je paye mon entrée et me mets dans une source afin de me relaxer. Je me sens de mieux en mieux. Me touchant le front et donc le sceau de scellement d’Hibari, je pense au délai laissé par le Mahoukage et me rends compte qu’un mois, c’est trop court pour zapper une journée d’entrainement. Voulant allier l’utile à l’agréable, je décide d’essayer de marcher sur l’eau, vu les difficultés que j’ai eu hier à essayer de marcher au plafond, réussir à marcher sur l’eau sera d’une difficulté plus ardu. Premier essai : foireux de chez foireux. Je n’ai pas réussi à faire deux pas. Décidément ce sceau est diaboliquement efficace, impossible de malaxer et d’expulser du chakra correctement. Je ressens moi-même ce flux qui refuse de sortir. Il faut que je fournisse d’avantage d’effort de concentration avant d’expulser le chakra. Reprenant mon souffle, je me concentre et essaye de visualiser la plante de mes pieds et mon flux de chakra. Ne rien penser, se concentrer. C’est bon c’est chose faite. Je pose un pied, puis l’autre. Je me stabilise tant bien que mal. Ça tangue légèrement. Mon pied s’enfonce de temps à autre dans l’eau mais j’arrive à le faire remonter. Il est temps de s’exercer à marcher maintenant. Petit pas par petit pas, j’avance tranquillement, essayant de gérer mon chakra au gré de l’eau. Deux mètres. Cinq mètres. Vingt mètres. Un aller de fait sans gros souci. Au retour maintenant. A mi parcours j’entends * Ici c’est une source d’eau chaude, pas une zone d’entrainement pour vous les ninjas, laisser nos clients en paix, ne les impliqués pas dans vos entrainements * ). PLOUF . La surveillante me fit perdre ma concentration et fait gagner un voyage en apnée sous l’eau. Je décide de sortir des sources afin de rentrer chez moi pour me préparer à ma journée de demain.


Le lendemain, je me lève aux aurores pour ne pas être en retard à mon entrainement. A peine arrivé que, immanquablement, Hibari me tombe dessus.
- Toi qui veux devenir le jutsu master, c’est pas en zappant l’entrainement que t’y arriveras. (Hibari)
- Je n’ai aucune excuse je sais. Cependant, à cause de ton saleté de sceau j’ai eu des ennuis hier et c’est pour cela que je n’ai pu venir. (moi)
- Quoi ? Tu n’as pas réussi à battre une bande d’à peine six alcooliques ? Oui je suis au courant. (en voyant ma tête surprise) Comme cela tu as pu voir les efforts qu’il te reste à accomplir. (Hibari)
- Cependant, je n’ai pas passé ma journée à rien foutre. Je me suis exercé à marcher sur l’eau. (moi)
- C’est déjà pas mal effectivement. Tu as réussi ? (Hibari)
- Presque. Il faut que je me concentre fortement mais c’est faisable. (moi)
- Bon, je vais commencer par t’apprendre une nouvelle technique. Tu maitrise le katon goukakyu no jutsu. Une variante est le : Housenka no jutsu (technique de la fleur de feu). A la différence de ta technique, celle-ci consiste à envoyer plusieurs petites boule de feu, au lieu d’une grande. Pour l’exécuter, il faut que tu expulses ton chakra par la bouche, comme le goukakyu no jutsu , mais en plusieurs petites salves, pas une seule gigantesque. La difficulté consiste à ne pas envoyer trop de chakra d’un coup, d’en garder dans les poumons pour pouvoir lancer d’autres boules de feu. Et n’espère pas échapper au combat avec Vaximus à la fin de la journée. (Hibari)


Après ces explications, je me mets à l’écart afin de commencer mon entrainement, Vaximus venant d’arriver fait de même. Avant d’essayer cette technique, je veux voir si j’arrive toujours à faire celle que je connais. Katon, Goukakyu no jutsu Une boule de feu d’à peine de la taille d’une balle de ping pong plus tard, et un ricanement d’Hibari, je me rends compte que même un jutsu que je maitrise bien s’avère ridicule à cause du sceau. Avant de passer à la nouvelle technique, je décide de me ré-entrainer pour maitriser ma technique. Comme avec la marche sur l’eau, je visualise mes poumons et ma bouche. J’expulse mon chakra, le modélise en feu et le crache. Cette fois ci, la boule de feu atteint la taille d’un ballon. * c’est mieux, il faut que je continue * . Après moultes tentatives, la taille de ma boule de feu avait retrouvé sa taille normale. La seule conséquence est que ma réserve de chakra se retrouve au degré zéro. Soufflant et exténué, Hibari viens me voir.

- Apparemment, tu n’as plus de chakra, tiens, prends ceci. (Hibari, me donnant une pilule)
- Qu’est ce que c’est ? (moi)
- Une pilule qui va te redonner ton chakra. (Hibari)
- C’est sans risque j’espère ? (moi)
- Non, effectivement ton chakra va revenir mais en contre partie ton corps sera meurtrie physiquement, tu risques de sentir des douleurs cette nuit. C’est pour ça que je t’avertis à l’avance et aussi que je ne te donnerai qu’une pilule par semaine, les dégâts occasionnés si tu en prends plus seront trop importants. (Hibari)


Je prends la pilule, l’avale et retourne m’entrainer en sentant mes réserves de chakra remontées. Cette fois ci, c’est pour la nouvelle technique. Continuant à visualiser mes poumons, je stocke du chakra et l’expulse. Echec : je n’ai pu sortir que trois infimes boules de feu. Je n’ai pas su emmagasiner suffisamment de chakra, et surtout pas assez bien le modeler. Je fais une seconde tentative. Cette fois ci, je concentre plus de chakra. * Encore plus, encore, et surtout modélise Hiruma, et gardes en pour lancer plusieurs boule * . Katon, Housenka no jutsu Une boule de feu de la taille d’un ballon sortit cette fois. Il me reste assez de chakra pour en faire encore au moins sept. Je finis ma technique en lançant les boules de feu sur des arbres. Je ne réussis à en toucher que trois sur sept ciblés, il va falloir que je m’exerce à mieux viser.

La journée continua de se dérouler jusqu’à la fin de journée. Il m’est impossible de faire plus de huit boules de feu, ma précision s’était légèrement amélioré, environ 50% de réussite. Cependant face à des cibles qui se déplacent, ce taux risque fort de descendre très bas. Hibari s’approche de moi. J’aperçois Vaximus, occupé à taper un piquet de bois avec toujours les mêmes gestes.

- Il est l’heure de vous combattre. VAXIMUS, rapplique ici et viens te friter contre Hiruma. (Hibari)


Vaximus arrête ses mouvements pour venir près de moi. Après le signal de départ d’Hibari, moi et Vaximus commençons à se foutre sur la tronche. Après ces deux journées d’entrainements, je retrouve petit à petit mes sensations, vitesse, force, reflexes me reviennent peu à peu mais pas encore à 100%. Je me rends compte que Vaximus est plus doué que moi en taijutsu, quand je réussi à le toucher une fois, lui me touche quatre fois. J’essaye de feinter une frappe à droite, m’arrête en bout de course et je profite de l’élan donné pour mettre un coup de pied avec mon pied gauche en me tournant sur moi même. Je touche Vaximus en pleine tête, surement surpris, qui tombe à terre. Ne voulant lui laisser aucun répits, je fais un saut de coté et lance un Katon Goukakyu no jutsu à l’endroit où Vaximus se trouve. Fière de la taille de ma boule de feu vu la difficulté qu’elle m’impose, je ne remarque pas Vaximus qui a réussi à éviter ma technique en roulant sur le coté. Il se rue sur moi, moi à moitié surpris, et me lance un enchainement de coup. Tout en encaissant tant bien que mal, je remarque de légers éclairs qui parcourent son corps. Néanmoins, Vaximus me parait plus rapide que tout à l’heure et il me fait mordre la poussière d’un uppercut sur la mâchoire. Un léger filet de sang coule du coin de mes lèvres. Je me redresse et je m’aperçois que les petits éclairs ont disparu du corps de Vaximus. Je me projette de nouveau sur Vaximus. Je saute, le pied en avant et arrive à effleurer Vaximus. * j’ai réussi à le toucher ? * pensais-je, tout étonné, * vu la vitesse à laquelle il m’a envoyé valser tout à l’heure, il n’aurait du avoir aucun mal à esquiver* . Continuant à frapper à Vaximus, je constate que ses mouvements sont moins fluides, je parviens à le toucher plus de fois que tout à l’heure tout en arrivant à éviter certains de ses coups. *Ce n’est pas moi qui ai changé quelque chose, ça serai trop facile, le problème vient surement de lui * me dis je. Sautant pour échapper à coup de pied de Vaximus sur mes chevilles, je fais un bond en l’air et décide d’essayer ma nouvelle technique. Katon Housenka no jutsu . Envoyant trois boules sur Vaximus, une sur sa gauche, une sur sa droite et la dernière derrière lui, je ne lui laisse comme possibilité d’esquive qu’un bond devant lui, voulant profiter du fait de savoir où il va aller pour lui lancer le reste de ma technique en avance, sans autre alternative. Mon piège fonctionne, Vaximus saute en avant et je lance donc trois autres boules de feu comme prévu. C’était les dernières que je pouvais faire, mes réserves de chakra ayant atteint un niveau trop faible pour refaire cette technique, je tente un tout pour le tout. Sous le choc des boules de feu, une épaisse fumée de poussière se forme. Je me réceptionne à terre, j’estime avoir touché Vaximus et baisse ma garde. Erreur fatal. J’ai à peine le temps d’apercevoir une semelle m’arriver droit sur le nez que je me retrouve de nouveau à terre. Alors que je plane, attendant que la gravité fasse son effet et m’appelle au sol, j’observe de nouveaux des éclairs autour de Vaximus. Le dernier coup encaissé est de trop pour moi, je m’évanouis sous le choc.

Ouvrant péniblement les yeux, je vois Hibari et Vaximus, assis pas bien loin, Vaximus n’ayant pas l’air dans son assiette.
- Enfin tu te réveilles. (Hibari)
- Il faut croire que oui. J’ai pris une belle raclée. (moi)
- Je ne dirai pas ça, tu m’as forcé à utiliser deux fois ma technique raiton. (Vaximus)
- Qui consiste en quoi ? (moi)
- Comme tu l’as sans doute remarqué, de petits éclairs me parcouraient le corps de temps à autres. En fait il s’agit d’une technique qui change mon chakra en électricité, ce qui booste encore plus ma vitesse, mes reflexes. Je l’ai appelé Raiton Inazuma Idou (le déplacement de l’éclair) (Vaximus)
- Pourquoi tu ne l’utilises pas tout le temps alors ? C’est puissant comme technique. (moi)
- Parce que cette technique est risquée. Vu son niveau, Vaximus ne peut utiliser cette technique trop souvent, au risque d’endommager ses muscles, trop d’électricité pourrait détruire ses cellules musculaires. De plus, il n’a eu que deux jours pour la maitriser, ce n’est pas encore ça sinon vu ton niveau tu aurais été balayé en deux secondes, crois moi. (Hibari)
- Attends un peu, moi je dois me taper une saleté de sceau qui bloque mon chakra, par conséquence mes jutsus et donc mon point fort, toute proportion gardée bien sur, et lui que dalle ? Ce n’est pas étonnant que je me sois pris une rouste. [i] (moi)
- [i] Tu ne réfléchis donc jamais. Je fais en sorte de vous brider sur vos points forts. Quel est le point fort de Vaximus ? Montre-lui.
(Hibari en parlant à Vaximus)

Vaximus soulève son haut et laisse entrevoir une ceinture de métal.

- C’est une ceinture de 20 kilos. Hibari me l’a fait porter le temps de mon entrainement. (Vaximus)
- Exactement. Ne sachant pas trop utiliser le ninjutsu, Vaximus préfère se concentrer sur le taijutsu. Avec ces poids, c’est certes enfantin mais diablement efficace. Bon, reposez vous bien pour demain. Hiruma, cette nouvelle technique n’en était pas vraiment une, seulement une deuxième version du Goukakyu no jutsu. Je voulais juste voir comment tu allais t’en sortir mais dès demain je t’apprendrai une nouvelle technique, une vraie cette fois. (Hibari)

Hibari partit, je reste seul avec Vaximus. Je constate que de légères contusions sont apparus sur les bras de Vaximus, surement une de ces conséquences qu’évoquait Hibari. Ce jutsu est vraiment à double tranchant quand il est non maitrisé. Vaximus part à son tour en me saluant, me laissant seul. Je sens déjà les premières douleurs du à la pilule de tout à l’heure arrivées, la nuit ne vas pas être reposante. Il faudra demain que je gère mieux mon chakra pour qu’il me fasse la journée. Je mesure maintenant la difficulté de la voie du ninja : entre l’entrainement, Hibari, les risques encouru lors de l’apprentissage de techniques, la fatigue, Hibari et sans missions en plus. pfffff je sais pas ce qui m’attends demain mais qu’est ce que c’est intéressant dis je en regardant le soleil se coucher au loin.
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Message par Invité 15/11/2009, 17:13

Sendo était complètement frustré. Alors que tous ses compagnons de clan et ses anciens camarades de l’académie étaient en mesure d’utiliser leur chakra pour augmenter leur potentiel, lui en était incapable. Les médecins de différents clans avaient tenté de percer le mystère qui entourait Sendo, mais s’étaient tous heurtés à un mur. Les tenketsus de Sendo étaient parfaitement opérationnels, le chakra circulait librement dans son corps, mais il ne parvenait pas à le ressentir. Et Sendo était frustré. Certes, jusqu’à présent, en comptant juste sur ses aptitudes de combat au corps à corps, il était parvenu à se maintenir au même niveau que les autres. Mais, c’était principalement dû au fait que la nature lui avait refilé un physique avantageux dans le domaine du taïjutsu.

Sendo était dans la salle d’entraînement. Et il passait sa frustration sur mannequin d’entraînement en bois de type kung-fu. Ce mannequin était destiné à pouvoir répéter les enchaînements basiques du combat pour les jeunes se trouvant encore à l’académie. D’ailleurs, une poignée d’entre eux se trouvaient là et étaient impressionnés par la vitesse d’exécution des Sendo. Ce dernier s’acharnait sur le mannequin, à tel point que ce dernier commença à montrer des signes de faiblesse. Mais, Sendo, pris dans ses réflexions, ne se rendit compte de rien. Il termina son enchaînement en assénant un violent direct du droit à l’endroit où aurait dû se trouver le nez du mannequin. Ce dernier vola alors en éclats, des échardes se dispersant dans toutes les directions.

_ Tu dois être le premier à détruire un tel accessoire depuis très longtemps, Sendo.

Surpris, Sendo se retourna vivement et balança son poing gauche dans la direction de la voix. Son coup fut dévié au dernier moment par une parade de l’avant bras droit. L’homme qui avait bloqué ce coup avec simplicité et efficacité se nommait Iba Inazuma. C’était le grand oncle de Sendo. Il avait près de soixante quinze ans, mais était toujours aussi alerte. Sa puissance physique avait certes diminuée, mais il restait un guerrier redoutable. Et les jeunes comme Sendo n’avaient quasiment aucune chance de le vaincre dans un combat singulier. Comme à son habitude, il portait un hanfu blanc. Ses cheveux blancs tombaient en cascade autour de son visage. Ses yeux, toujours vifs, reflétaient une grande sagesse et pétillaient d’intelligence. Une longue barbe blanche cachait un sourire.

_ Veuillez m’excuser, Iba-Sama, dit Sendo, en s’inclinant. Vous m’avez pris par surprise.
_ Il n’y a pas de mal, Sendo. Je te connais suffisamment pour savoir que tu n’agissais pas en mal. Je n’aurais pas dû me tenir aussi prêt.

Iba s’approcha de ce qu’il restait du mannequin. Puis il regarda les mains de Sendo. Ces dernières ne portaient pas la moindre trace de ce qu’il venait de se passer.

_ Je suis quand même impressionné. Rares sont ceux capables d’un tel exploit sans se blesser. Même parmi les plus gradés. Sauf à utiliser du chakra pour se protéger.
_ Ah ! Le chakra…
_ C’est ce qui te préoccupe, n’est-ce pas ?
_ Vous lisez toujours aussi bien en moi, Iba-Sama.
_ Ce n’est pas très difficile de lire en toi. Ton esprit n’est pas duplice.
_ Vous voulez dire simple, c’est ça.

Iba se mit à rire.

_ Non, ce n’est pas ça que je voulais. Bref. Je t’observe depuis quelques temps, déjà. Et j’ai remarqué que tu participais de moins en moins aux joutes qui sont organisées par ton père pour prouver la valeur des jeunes ninjas et montrer leur progrès.
_ Normal, non ? Je ne parviens pas à utiliser mon chakra. Donc, je ne parviens pas à améliorer ma technique de combat et encore moins à développer de nouvelles facettes.
_ C’est donc. Mais, le chakra n’est pas la seule méthode pour améliorer ses aptitudes physiques.
_ Oui, il y a le programme de transformation musculaire. Sauf que je l’ai déjà fait.

Iba alla s’asseoir sur le banc qui se trouvait le long du mur. Sendo le suivit et s’assit par terre, en face de son maître. Les jeunes s’approchèrent aussi. Ils savaient qu’il fallait être attentif, car il y avait matière à retirer quelque chose d’intéressant à cette discussion.

_ Vois-tu, Sendo, il existe trois manières d’augmenter sa capacité de combat. La première, est bien entendu, le développement physique. C’est ce que le clan a fait, en mettant en place le programme de transformation musculaire. Une fois ce programme fait, tu as atteint les limites du développement du potentiel physique. Le poussé plus en avant tuerait à coup sûr le sujet. La seconde façon, c’est d’utiliser le chakra. Cette méthode-là a aussi ses propres limites, qui sont les quantités dont dispose chaque individu. Mais, même avec une grande quantité de chakra, le développement du potentiel reste limité. Car, lorsque la réserve de chakra s’épuise, il y a plus aucun avantage.
_ Sauf, qu’il est rare d’épuiser tout son chakra dans un combat, Iba-Sama.
_ Cela dépend des circonstances. Dans un conflit armé entre deux villages, c’est assez courant. Car, les combattants font face à beaucoup d’adversaires. Et donc, le temps de combat est plus important. Et c’est là qu’intervient la troisième méthode. Cette dernière ne possède qu’une seule limite. L’individu lui-même. Ou pour être plus précis, les limites que s’impose un individu.

Iba s’arrêta quelques instants, pour boire une gorgée d’eau.

_ Le troisième moyen est d’utiliser l’esprit. Connais-tu ce qu’est le Ganseki Goken ?
_ Oui. C’est aussi appelé l’école des Huit Portes. En libérant les tenketsus, on parvient à augmenter de manière significative les capacités physiques. Sauf que cela ne dure, au mieux, que quelques minutes et pour des conséquences non négligeables.
_ Certes, certes. Mais le Ganseki Goken ne peut être développé comme ça. C’est un travail sur l’esprit. Un ninja qui effectue le bon travail sera capable de débloquer les verrous psychiques qui font que nous ne dépassons que très rarement nos limites physiques.
_ Vous voulez dire que…
_ Oui, Sendo. En développant son esprit, on peut parvenir à améliorer ses techniques de combat. En fait, il faut suivre le Shisaku no Tsurô.
_ La Voie de la Méditation…
_ Oui, Sendo. C’est une voie qui est loin d’être évidente à suivre. Mais, elle vaut le détour. Elle permet d’offrir un panel de techniques que peu de combattants utilisent. Certaines d’entre elles ne sont pas utilisables en combat, mais d’autres si.
_ Vous connaissant, il doit y avoir un hic quelque part. Sinon, le Shisaku no Tsurô serait imposé au sein du clan, comme le programme de transformation musculaire.
_ Effectivement. La raison pour laquelle la Voie de la Méditation n’est pas imposée, c’est qu’on ne peut enseigner que les bases. Ensuite, chacun développe sa Voie selon ses envies, ses buts et son esprit. De plus, beaucoup peuvent s’y essayer, mais peu peuvent y parvenir.

Sendo se releva et s’avança jusqu’à la fenêtre, tournant le dos à Iba. Il ruminait ce que venait de dire le vieil homme. C’était très tentant. Et puis, à bien y réfléchir, il n’avait pas grand-chose à perdre. Et beaucoup à y gagner. Sendo se retourna.

_ Je vois que tu as déjà pris ta décision. Bien. Je t’enseignerai les bases. Et après, tu devras te débrouiller seul. J’espère que tu es conscient de ça. Je pourrai certes te guider, mais tu te créeras ta Voie tout seul.

Sendo acquiesça. Advienne que pourra.

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Message par Invité 28/11/2009, 19:51

Sendo était assis en tailleur, dans l’une des courts du domaine Inazuma. A l’ombre d’un chêne plusieurs fois centenaires, le jeune homme avait les yeux fermés et la respiration lente. Son rythme cardiaque ralentissait progressivement. Il était passé de quatre-vingts pulsations par minute à soixante. Bien entendu, Sendo n’avait pas réellement conscience de la diminution des battements de son cœur. Sa conscience elle-même était au ralenti. Sendo entendait et sentait ce qu’il se passait autour de lui. Mais, il percevait ces sensations comme au travers d’un filtre, qui distordait tout ce qu’il ressentait.

Sendo pratiquait cette méditation depuis près de trois semaines. Les premières fois, il ne pouvait maintenir cet état qu’une quinzaine de minutes. Et il la pratiquait plusieurs fois par jour. Ces derniers jours, il avait réussi à pousser sa méditation jusqu’à deux heures d’affilée. Il en ressortait à chaque fois calme et détendu. Son esprit était plus réceptif qu’à l’accoutumé. Et il avait aussi gagné en puissance.

_ Sendo ?

Sendo entendit son nom et relâcha doucement sa méditation. Il revint peu à peu au monde et finit par ouvrit les yeux. Il vit deux personnes devant lui. La première était Iba-Sama. La seconde, Sendo ne la connaissait pas. Apparemment, il faisait lui aussi partie du clan, et à un grade de chunin, au minimum. La broche du clan qu’il portait au col révélait cette information.
C’était un homme qui devait faire un mètre soixante dix, un mètre soixante quinze. Il devait peser dans les quatre-vingts, quatre-vingt dix kilos. Il portait la tenue classique de combat des ninjas de Mahou. Des cheveux noirs de jais, des yeux bleus acier, d’épais sourcils broussailleux et une mâchoire carrée. Telle était la description physique de cet homme.

_ Sendo ? répéta Iba.

Sendo se leva lentement et s’inclina en guise de salut.

_ Je vous entends, Iba-sama. Qu’y a-t-il ?
_ Excuse-moi de te déranger, mais, j’étais quelque peu inquiet.
_ Comment ça ?
_ Tu es resté en état de méditation profonde pendant près de trois heures.
_ Trois… heures ? répéta Sendo, incrédule.
_ Oui.
_ Je ne pensais pas qu’il s’était écoulé autant de temps.
_ Et combien de temps, selon toi ? demanda l’inconnu.

Sendo regarda l’homme. Puis Iba.

_ Ah, excuse-moi. Je te présente Shinzaburo. Un membre de notre clan depuis peu. Mais qui a beaucoup à t’apporter.
_ Alors, combien de temps, selon toi ?
_ Je dirais une heure. Une heure et demie au grand maximum.

Shinzaburo se retourna vers Iba.

_ Comme vous le soupçonniez, il est capable d’atteindre un stade de Reikon no Kyûkei assez avancé. Et vous me dites qu’il ne pratique que depuis trois semaines ?
_ Oui, c’est ça. Mais, comme cette voie est la seule qui s’offre à lui, pour le moment, cela me semble normal.
_ Impressionnant. Mais aussi inquiétant et dangereux.
_ Dites, vous pourriez peut-être faire comme si j’étais là, non ?
_ Excuses-nous, Sendo. Je vais te laisser avec Shinzaburo.

Iba s’enretourna vaquer à ses occupations. Sendo regarda alors droit dans les yeux Shinzaburo.

_ Deux questions.
_ Lesquelles ?
_ Qui êtes-vous ? Et qu’est que le Reikon no Kyûkei ?
_ Simple et direct. J’adore. Alors, je me nomme Shinzaburo Inazuma. Enfin, ce n’est pas mon vrai nom, mais, cela tu t’en doutais déjà. J’ai intégré le clan, il y a un an. Initialement, je suis originaire de Chikara. Comme je n’y trouvais pas ce que je voulais, je l’ai momentanément quitté. Et le Reikon no Kyûkei, ou Repos de l’Âme, est une technique de méditation utilisée généralement dans un seul et unique cas. Elle permet de préparer l’esprit à l’emploi de certaines techniques. Comme le Ganseki Gôken, par exemple.

Sendo rumina brièvement ce qu’il venait d’apprendre.

_ Encore une question.
_ Je t’en prie.
_ En quoi Reikon no Kyûkei est-elle dangereuse ?
_ Droit au but, hein ? Elle est dangereuse, car, lorsque le sujet n’est pas prêt, ou trop jeune, il peut rester prisonnier de cette méditation. Qui s’apparente alors à un coma profond. Duquel on ne ressort jamais. En général, on n’atteint pas le Reikon no Kyûkei seul. En général. Il y a des exceptions. J’en suis une et toi aussi, apparemment. Maintenant, j’ai une question. Comment te sens-tu ?
_ Serein. Prêt à tout.

Shinzaburo lança son poing en avant. Sendo para immédiatement et riposta par un violent upper de trois-quart. Le chunin n’eut aucun mal à éviter l’attaque.

_ Effectivement, tu sembles être aux aguets. Même si ta posture suggère le contraire. Que sais-tu du Ganseki Gôken ?
_ Pas grand-chose. Je sais que c’est une technique de combat basée sur l’augmentation significative de la puissance via la libération de l’esprit de ses contraintes habituelles. Et que c’est la seule chose qui puisse m’apporter plus de puissance pour le moment.
_ C’est à peu prêt ça. Il faut savoir que libérer l’esprit, ce n’est absolument pas une chose aisée. Peu de gens y parviennent. La raison principale est que lorsqu’ils découvrent ce qu’est vraiment le Ganseki Gôken, il reste, au plus profond d’eux-mêmes, un sentiment d’inquiétude ou de peur qui les empêche d’aller jusqu’au bout.
_ Comment ça ?
_ Le Ganseki Gôken offre une puissance considérable à qui parvient à le maîtriser. Malheureusement, les contrecoups à un tel pouvoir sont très importants. Peut-être trop. D’ailleurs, au fil des décennies, la forme fondamentale mise au point par Ganseki-sama a évolué pour devenir une forme classique. Cette dernière est moins puissante que son aînée, mais donne des contrecoups nettement moins importants.
_ Et vous pensez que je pourrais parvenir à maîtriser le Ganseki Gôken ?
_ Ah, ça, il n’y a que toi qui puisses y répondre. A ton avis ?
_ Je ne sais pas. Je pense que oui. Mais, le seul moyen de le savoir réellement, c’est d’essayer, je crois.
_ Effectivement. Bon, dans ce cas, je vais te détailler le Ganseki Gôken, tel que je le pratique, c’est-à-dire, jusqu’au quatrième stade.

Shinzaburo parla pendant plus d’une heure. Il commença par parler des Portes, ces verrous psychologiques qui, une fois débloqués, réveillaient le potentiel humain. Sendo apprit donc qu’il en existait huit. Que la dernière porte ne devait jamais être ouverte, car elle menait droit à la mort. Que son interlocuteur maîtrisait les quatre premières. Qu’il avait failli y laisser sa peau à chaque fois qu’il avait ouvert une nouvelle porte. Et que le seul moyen de parvenir à ouvrir ces portes était de passer par la méditation. Et que le Reikon no Kyûkei était la forme la plus répandue.
A la fin, la discussion s’orienta sur les effets du Reikon no Kyûkei.

_ Cette technique a deux utilisations différentes possibles. La première, tu la connais, même si tu ne l’as pas encore poussée au maximum. C’est d’amener l’esprit à une sorte de stase, qui permet de faire face à ses peurs, de les contrer, de les vaincre. Elle est utile avant la mise en œuvre du Ganseki Gôken. La seconde utilisation de cette technique est plus… complexe. En fait, elle est utile après la mise en œuvre du Ganseki Gôken, lorsque le corps a atteint ses limites et que les Portes ne sont plus actives. Dans ce cas, le Reikon no Kyûkei permet d’aider l’organisme à se rétablir. Ce n’est pas une solution miracle qui te permettra de te remettre sur pieds en un claquement de doigts, mais elle aide à la récupération. Par exemple, les jutsus médicaux seront plus efficaces.
_ Parlez-moi de la première fois que vous avez ouvert une Porte.

Shinzaburo ferma les yeux et esquissa un sourire.

_ Ce fut l’un des plus grands jours de ma vie. Mais aussi l’un des plus douloureux. Lorsque tu ouvres pour la première fois une Porte, quelle qu’elle soit, tu le fais forcément sous la forme fondamentale. Lorsque j’ai senti pour la première fois cette puissance couler dans mon corps, je me suis cru invincible. Pendant environ six secondes. Après, je me suis vidé de toutes mes forces. Je me suis retrouvé en convalescence pendant deux mois. J’avais des déchirures musculaires sur à peu près tout corps. Ainsi que mon épaule droite de briser et mon tibia droit. Mais, cela ne m’a pas empêché de continuer sur cette voie.
_ Et c’est toujours aussi douloureux ?
_ Oui. Surtout les formes fondamentales. Le Ganseki Gôken n’est pas la technique absolue. Il faut savoir quand et comment l’employer pour en maximiser ses effets. Autrement dit, sens tactique et pratique sont de rigueur.
_ Oulà, alors je crois que j’ai un problème.
_ Comment ça ?
_ Ben, disons que, si le sens pratique, je le possède, il paraît que le sens tactique et moi, ça fait deux.
_ Développe.
_ Disons, qu’en combat, j’aurais plutôt tendance à me fier à mon instinct et ma bonne étoile pour me sortir des situations épineuses. C’est pas moi qui le dit, mais Iba-sama.
_ Oui. Effectivement. Vu sous cet angle, il se pourrait que tu aies un léger problème.
_ Se pourrait ?
_ Oui, je mets le conditionnel. Parce que, d’une part, les pratiquants du Ganseki Gôken ne sont pas réputés pour leur subtilité. Ensuite, le sens tactique, ça s’apprend. Et même si tu te fies à ton instinct, il n’en reste pas moins que tu planifies tes actions pour atteindre ton but et… Qu’y a-t-il ?
_ Planifier ? Pas vraiment, non. Je fonctionne vraiment à l’instinct. Lorsque vous m’avez attaqué tout à l’heure, la réaction que j’ai eue était totalement irréfléchie, incontrôlée, du genre réflexe, si vous voyez ce que je veux dire.

Shinzaburo regarda Sendo, de ce regard que font les gens lorsqu’ils rencontrent une personne qui n’est pas normale.

_ C’est bon. J’y peux rien si e suis comme ça. A chaque fois que j’essaie d’établir une sorte de stratégie pour me tirer d’un mauvais guêpier, c’est toujours pire après.
_ Bon. Au moins, maintenant, je sais par quoi on va commencer, Sendo. Demain, cours de stratégie militaire. On va essayer de combler cette lacune.

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Message par Ryosuke 30/11/2009, 01:24

Ceci se passe quelques jours après notre retour de Noboeka, passage morne et silencieux -quoi que, vu les compagnons de route- qui ne sera surement pas relaté par mes soins. Faisant parti des quelques membres de la mission à n'avoir participé à aucun combat et à s'en être tiré sans aucune blessure, j'avais été totalement exempté du passage par la case hôpital. N'allez pas croire que je flamboyais de bonne santé: rarement j'avais été aussi las, épuisé et proche de la banqueroute de chakra. Pendant deux jours, j'ai carrément dormi plus de neuf heures en une nuit, du jamais vu.

Mais aujourd'hui, la page est tournée. Nous partons sur tout autre chose d'un peu plus ambitieux que tout ce qui avait pu se faire jusque là avec moi. Mais de la même manière qu'il faut savoir ramper avant de pouvoir s'élancer vers les ennuis, c'est une tâche en apparence bien innocente qui m'avait été confiée. En effet, j'étais chargé de rassembler trois matériaux bien particuliers.


Spoiler:


Effectivement, c'est une liste des courses. La petite communauté des Soma a l'habitude de faire des achats de gros pour nourrir tout le monde collectivement, mais certains regrettent la frugalité des menus. Exemple: Mia. Vous savez, l'horrible machin tyrannique qui me sert de cousine, de tutrice et bien plus rarement d'entraineuse. Non, vous voyez pas? Aucune importance, sachez juste que ma présence dans la confiserie au bout de la place circulaire d'Umlot le brave n'a rien de spontanée, je fais juste une énième commission de plus pour elle sous la menace de je ne sais plus quelle atrocité.

D'ailleurs, c'était une visite à faire. Une confiserie dans un village militaire... ouais, y'a de l'idée. D'un autre coté, ils ne souffrent pas de la concurrence. En fait, y'avait foule. Et pas seulement des mômes venus prendre des provisions avant d'organiser une fugue: non non, c'étaient les grands qui étaient majoritaires en cette matinée de marché. Car si l'échoppe, en plus d'afficher un caractère bon enfant, sentait bon la framboise et le pain d'épice, ça ne l'empêchait pas d'être le point de chute d'un sacré paquet de shinobi en mode shopping.

Faut dire qu'ils ont une gamme de produits un peu plus large que ce qui se fait traditionnellement: on pourrait même dire que, sur certains rayons, le terme de confiserie était totalement à la ramasse. Prenez cet emballage par exemple: Ice Scream. Un gel à base de lait, de crème, de vanille et de divers dérivés d'azote liquide, capable d'adhérer fermement à n'importe quel surface et à la formule spécialement étudiée pour conserver une température de -30° pendant dix bonnes minutes hors de sa capsule.

Pour faire simple, vous n'avez qu'à imaginer du napalm cryogénique parfumé à la vanille. Et ils mettent même des suggestions à l'arrière du paquet:

Conseil pratique de papy Mandas: recouvrez donc quelques shuriken d'une fine couche de crème afin de métamorphoser ces sympathiques outils de diversion en véritables instruments de torture. Bien sûr, vous pouvez étendre cette recette à divers autres projectiles pour toujours plus de résultats!
De même, l'Ice Scream sera tout aussi efficace pour répandre une délicate odeur de vanille dans votre Home Sweet Home.
Consulter attentivement la notice, à manipuler avec précaution. Conserver hors de portée des enfants.

Et quand on découvre que la moitié de la boutique est consacré à des jouets de ce genre, on comprend mieux pourquoi plus des trois quarts de la population ninja du village a déjà mit les pieds au moins une fois par ici. Surtout qu'ils ont de tout: du Bouddhin, une sorte de pâte aux allures de saucisse fournissant au corps de quoi tenir trois jours sans manger ni boire ; du Cortexitant, tellement efficace que des contrôles anti dopages spécifiques ont été crées ; du Cornicochon, qui... euh.. une sorte de légume aphrodisiaque. La liste est encore longue, mais vous avez dû saisir le concept du bric à brac d'apothicaires associés.

Donc, j'étais là pour acheter du sucre, des épices et des tas de bonnes choses. La dernière catégorie englobant trop de trucs, je décidai de la zapper et de remplacer ça par deux trois cochonneries dont raffolent les mômes.

Nounours en chocolat? Z'ont une sale tête quand même. Et un air tout mimi tout naïf qui vous donne envie de les frapper, même si chuis sûr que Tyrande les adorerait. On oublie.

Bonbons au miel? Ca aurait pu aller, mais ces trucs étaient en fait des pilules énergétiques contenant assez de sucres pour rendre une tortue hyperactive - ou redonner un sacré coup de boost à un combattant exténué.

Pastilles à la menthe? Perdu, l'écriteau indiquait que leur consommation stimulait le système respiratoire pour permettre de quadrupler l'autonomie d'un homme retenant sa respiration sous l'eau.

Sirop d'aubépine? Le nom sonne bien, sauf quand on sait que la plante en question est toxique. Ca donne presque envie de lui en acheter... presque seulement. Je suis trop bon.

Après avoir jeté mon dévolu sur des bidules à la réglisse certifiés sans colorants ni toxines, je pus entrer dans l'une des files d'attentes les plus animées de la région: peut être pas aussi bruyante que celles composées de hordes de fanboy désireux d'acquérir le dernier modèle de sabre de la firme Muramasawesome 2000, mais le dixième du bruit environnant ne serait même pas imaginable à la maison. Observez plutôt:

-Excusez moi mais... savez vous pour quand le gaz Pèr'hoquet sera disponible à la vente?
-Bon, je voudrais trois caisses pleines de Laxatak, à livrer au QG pour mercredi soir 8 heures. C'est votre jour de chance, le bureau des Anbu a décidé de faire des folies concernant l'équipement expérimental.
-Est-ce qu'il vous resterait de cette magnifique poudre de Fausse Phore? On m'en a dit des merveilles pour la capture de déserteur, c'est vraiment aussi efficace?
-Parait que le Bouddhin n'est pas mauvais, mais qu'au niveau nutritionnel c'est désastreux.
-Ben oui, ça dit bien que tu tombes malade et nauséeux si tu en manges deux dans le même mois.
-J'ai entendu dire que l'Achedeuzo rendait dépendant à la musique de chambre, c'est vrai?
-Dîtes, le Pourri'dge sert uniquement à engluer les gens, ou bien ça peut également se consommer?
-J'ai déjà essayé d'en diluer dans l'eau chaude, ça marche assez bien. Au final, ça donne une sorte de truc à mi chemin entre la purée, la bouillie et le savon. Par contre, si tu prends leur nouvelle formule à base de riz soufflé...
-Faut faire gaffe avec la Fausse Phore, pasque justement, ça vous fore les yeux. Un de mes coéquipiers ne s'en est remit qu'après deux jours d'atroces gémissements...


Et après, on se demande pourquoi tout le monde me jetait des regards en biais avec des sourires à peine dissimulés concernant mes innocents amuses-gueules pour tyran apathique. Dans tous les cas, je sortais de cette grosse boutique une demie heure plus tard avec un bon paquet de provision entre les pattes. Mais heureusement, pas besoin de caddie au pays des ninjas: un bon sceau de stockage à l'intérieur de vos manches vous permettra d'y acquérir la jalousie d'Houdini en deux temps trois mouvements de pinceau.

Et maintenant, direction le terrain d'entrainement Ryosukien numéro 1: la bibliothèque du village. "Encore?", dirons les hypothétiques individus qui suivent mon récit depuis suffisamment longtemps. Oui, vais-je leur répondre, encore: pour une raison qui échappe à la mienne, le genin aux cheveux blancs (Yan) ne se contentait pas du Hyoton et avait vu en moi en gentil sensei capable de lui enseigner comment je-ne-sais-quoi le chakra à l'intérieur des gens. Je ne sais quoi étant un truc qu'il a plusieurs fois mentionné en enchaînant les "Superman-DH-Burn-Imba".

Grossière erreur: je ne suis ni gentil ni sensei ni capable, et n'ai jamais été touché par le syndrome WoaW . Vous savez, le jeu combinant figurines et genjutsu virtuel qui fait fureur chez les... bref, j'ignorais ce qu'était "je-ne-sais-quoi".

Et deux heures passées à fouiner dans les livres ne me permirent pas de le découvrir. Faut dire que ma motivation était telle que devant moi se dressaient pêle mêle le Manuel des Marionnettes, le Glossaire du Gendoka, divers tomes du Traité de Taijutsu voir même des ouvrages moins ninjas tel que le Cahier Culinaire (1001 recettes de ménagères, avec en exclusivité le soufflé Uchiwa et l'inédite tarte aux pommes façon Maboroshi!).

Ouaip, je lis de tout. Et pourtant, y'avait pire: prenez le pré-ado boutonneux d'en face, en train de parcourir avidement la DÉsencyclopédie du chakra. Me souviens avoir souvent lu ce bouquin, quand j'étais encore coincé sur les bancs de l'académie Chikarate à essayer de comprendre comment expliquer aux profs les plus teigneux ce qu'était la substance que je manipulais depuis l'âge de trois ans. J'trouvais ça assez rigolo, à l'époque. Particulièrement le chapitre 8x. Ça donnait un truc de ce genre:

Chapitre 8x: L'Art du Mollard, par Jenk'ar le Loubard
(avec contribution de son Grand Père Ababaxar concernant la technique avancée du Molard Flottant).

Le crachat, ça fonctionne comme le chakra donc on va prendre cet exemple du tonnerre. Hey, devine pourquoi ça sonne pareil? Coïncidence hein? Ben voyons, pôv' cloche va. Même un gros naïf se rendrait compte qu'il y a anguille sous roche dans s't'histoire.

Donc, le kra-cha.Tu prends de l'énergie corporelle -en l'occurrence, de la salive- que tu mélanges à ton énergie spirituelle -celle qui vient du haut, je suppose que tu auras reconnu notre amie la glaire- histoire d'avoir le kra-cha tant convoité. Mais pour ce faire, il faut bien évidemment malaxer ton crachat! Je te passe les détails... vais pas te faire un dessin quand même, si? Ok. Alors on va recycler le truc du chapitre 8, l'espèce de croquis avec le bonhomme tout nu qui a avalé un briquet.

Mahou Gakure [RP] - Page 7 Systeme2

A: Salive
B: Glaire
C: Mollard
D: Ah, ce truc vous a tapé dans l'œil hein les enfants? Manque de bol, ce sont les sucs gastriques et la bile, mais pour obtenir ces effets avancés je vous suggère d'abord de lire le chapitre 17 concernant les affinités (le Goukakyuu, ça sort d'où à votre avis? Tout est dans les tripes!).


Après, y'a les subtilités comme avec le chakra. Il faut bien doser énergie corporelle et spirituelle, sans quoi tu risques non seulement de gaspiller tes réserves buccales, mais ton crachat sera à chier (parfois au sens propre: les techniques de rang S comportent des risques!). Et évidemment, selon son usage, il va te falloir mettre plus ou moins de chaque composant selon le résultat escompté: si tu le veux bien gluant-collant, met le paquet sur l'énergie nas... euh, spirituelle. Un excellent test pour voir si t'y arrives consiste à s'en prendre à un arbre, l'idée étant d'y rester accroché le plus longtemps possible. Enfin, le mollard bien sûr, pas toi. Comme si on pouvait s'accrocher aux arbres...

A l'autre extrême, il faut réussir à fluidifier au maximum son chakra en trouvant la bonne quantité d'énergie salivaire corporelle. Pour ce faire, l'exercice préconisé par le système scolaire Yuukanien est le Mollard Flottant. Vous l'aurez deviné, la salive permettra à votre kra-cha de ne pas sombrer tel un excrément disgracieux dans les profondeurs malsaines des toilettes publiques.

Ne faîtes pas ces yeux là, jeune blanc bec! Ceci un exercice que même les meilleurs loubards ont du mal à performer, et on ne compte plus le nombre d'aspirants qui se sont noyés sous un déluge de bave à force d'entreprendre ce périlleux défi! Toutefois, si vous n'avez pas d'inspiration concernant votre terrain d'entrainement, les bains du village feront parfaitement l'affaire: en effet, la chaleur ambiante ne pourra rendre l'exercice que plus difficile, puisque l'évaporation ne pourra être contenue que par un malaxage parfait de votre crachat (ni trop, ni trop peu surtout!).

Ca vole pas haut, n'est ce pas? Retournons à nos moutons: l'unique bouquin qui aurait pu contenir ce que voulait Yan était ouvert sur une tout autre page que je parcourais en diagonale... jusqu'à ce que je tombe sur un truc qui me laissa rêveur un instant:

L'art du Double Saut:

-Si vous êtes quelqu'un de particulièrement documenté, les instructions se limiteront à "Appuyez sur A une fois en l'air". Le commun des mortels devra cependant se contenter de la voie la plus difficile: apprendre à solidifier leur chakra dans le vide pour se créer une plateforme permettant de prendre une seconde impulsion. Bien que la plateforme n'ait pas à exister bien longtemps (une seconde suffisant très largement), la difficulté réside dans la vitesse d'exécution ainsi que dans la stabilité de l'édifice: si la plaque de chakra chute, vous chuterez avec et n'aurez plus qu'a subir les ricanements moqueurs de vos adversaires.
Pour apprendre à ancrer votre chakra dans l'espace, consultez la page 642

Cependant, une alternative bien plus simple s'offre à vous si vous disposez du futon. En effet...


Manque de chance, je n'étais pas destiné à savoir quel était la voie de facilité que pourraient prendre nos amis les affinitaires. Non pas que cela me servirait, mais c'était toujours sympa pour ma curiosité de s'engloutir des casse croûtes du genre. Sauf que là, y'avait encore un rat de bibliothèque à moitié affalé sur mon texte, fermement décidé à m'interrompre grossièrement. Par rat de bibliothèque, je ne parlais pas des gens qui passaient un peu trop de temps à l'intérieur de ce temple de la connaissance vaste à vous faire tourner de l'œil si vous n'aimez pas les bouquins. Non, je parlais de ces malfaisants petits rongeurs qui parlent régulièrement de moi comme si j'étais leur pion ou leur bête de concours durant des réunions visant à déterminer comment conquérir le monde ou atteindre le Saint Graal du clan des rats Shikkan, c'est à dire leur parchemin d'invocation qu'il ont bêtement égaré. Bande de nuls.

N'empêche que la prochaine fois que Tyrande se fait enlever par un malade mental adepte des cultes sataniques, j'la laisse dans ses embrouilles. Conclure un marché faustien avec le seigneur des rats, c'est décidément pas une bonne idée.

-Sieg', qu'est ce que tu me veux? murmurais-je à l'intention du maléfique quadrupède. Minute, t'es pas Siegfried toi: ses oreilles sont plus fines et ce maniaque lustre son pelage bien davantage...

A ce moment, j'eus l'horreur de réaliser que j'avais suffisament eu affaire à ce rongeur pour pouvoir le différencier de ses semblables en un instant. Mine de rien, c'est flippant.

-T'es un de ses sous fifres? Il m'a déjà parlé une vingtaine de fois d'un certain Svenn qui lui servirait d'intendant, racontais-je au rongeur qui enchainait les cabrioles sur mon livre. Non? Alors qu'est ce que tu me veux?

Apparemment, j'étais tombé sur une bestiole qui ne savait pas parler avec les humains, puisqu'elle me répondit à l'aide de divers petits cris stridents tout en agitant ses adorables petits doigts griffus en direction d'un couloir. Point amusant, la barrière des langues ne l'empêchait pourtant pas de me comprendre: ces rongeurs seraient plus futés que nous?

-Là bas? Quoi là bas, y'a quelqu'un? Tu veux que je te prenne un livre peut être?


La bestiole hocha la tête de gauche à droite. Non.

-Bon, déjà est ce que je dois y aller?


Cette fois, ça bouge de haut en bas. Bieeeeen, on va avancer doucement. Et surtout, surtout, ne pas se demander pourquoi je n'écarte pas ce nuisible d'un simple geste de la main pour avoir la paix. Je pourrais aussi m'en débarrasser en l'enterrant sous plusieurs couches de livres...

-Ok, et maintenant?


Il n'eut même pas à répondre. J'avais beau être peu convaincant comme junin, mon cas n'était pas extrême. Et n'importe quel junin aurait reconnu le sifflement caractéristique d'un parchemin explosif paré à détonner. A mieux y écouter, devait y'en avoir une demie douzaine, et à vu de nez j'avais la désagréable impression d'être encerclé par des rayons de bibliothèques meurtriers: de quoi alimenter mes cauchemars en manque d'originalité.

La bestiole n'était plus là, mais une longue série de couinements sadiques parvint à mes oreilles. C'est alors que je me souvins d'une chose apprise à force de côtoyer Siegfried. Un truc essentiel à garder en tête quand on fait des transactions avec lui: je hais les rats.

Par contre, j'aime bien les bouquins. C'est eux qui ne m'aiment pas: la preuve, ils n'allaient pas tarder à me faire très, très mal.

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Message par GTB 2/12/2009, 00:59

Et encore et toujours les mêmes rengaines. Combien de fois je t’ai dit de te concentrer sur ton chakra ? . Outre que la réponse à la question d’Hibari était d’au moins 500 fois, il faut bien admettre qu’il n’a pas tout à fait tort : ça fait des jours et des jours que je ne m’entraine qu’au ninjutsu et je ne maitrise que trois techniques. Et encore, l’une d’elle n’est qu’une variante d’une autre. A ma décharge, Hibari m’avait posé un sceau sur le front limitant mon contrôle du chakra, ce qui est primordial en ninjutsu. La technique me posant problème était Katon, Ryuuka no jutsu (le Feu du Dragon). Cette technique consistait à expulser beaucoup de chakra par la bouche pour ensuite « simplement » le modeler en grand dragon de feu anéantissant son adversaire, Hibari ayant ravagé je-ne-sais-combien d’arbres pour me prouver la puissance de cette technique.

- Donc voilà, tu voulais que je te montre une technique redoutable, la voici. Même si à cause du sceau, en plus d’être un genin, je ne m’attends pas à te voir la réussir aussi bien que moi. (Hibari)
- Ben voyons, alors pourquoi me l’a montré si tu sais d’avance que je ne vais réussir à l’exécuter correctement ? (moi)
- Parce que, une, triple buse, tu me l’as réclamé, et de deux, pour te montrer le niveau qu’il te reste à atteindre. (Hibari)

Ravalant ma fierté et mon envie de latter Hibari devant cette implacable vérité, je me remis à l’entrainement. Cela fait des jours que je ne m’entraine qu’au ninjutsu, excepté mes duels avec Vaximus en fin de journée, et cela commence à porter ces fruits. En effet, à force de malaxer mon chakra, heures après heures, journées après journées, j’arrivais à mieux maitriser mon chakra : le gaspillage de chakra après chaque jutsu effectué s’amenuiser, mon contrôle augmentait et je cernais mieux les limites de mes réserves. Marcher aux arbres et sur l’eau se faisait maintenant naturellement, instinctivement même. Ainsi, je fais une première tentative de cette technique. *malaxe, malaxe, encore un peu, je n’y suis pas encore, il en faut plus* pense je. Continuant de me concentrer sur la quantité énorme de chakra à produire et à émettre, j’expulse, une fois que tout ceci est suffisant pour ma part, et manie le tout pour en faire un dragon de feu. Katon, Ryuuka no jutsu .

Comment dire ? Alors que je m’attends à voir surgir un immense dragon de feu de ma bouche près à tout dévaster autour de lui, je ne vois qu’un dragon de la taille d’un têtard, tout juste bon à cramer des mèches de cheveux. Ce qui arriva à mes cheveux à peine deux secondes après quand ce mini dragon une fois partit en hauteur, en direction de mon crâne, ce feu étant trop faible pour durer plus longtemps, disparaissant à peine à un demi-mètre au dessus de moi. Eteignant ce début de ridicule incendie sur ma tête, je sens un brusque vide en moi, le paysage tournant à vive allure. Puis le noir, suivis un court instant après un choc. Ouvrant péniblement les yeux, je vois Hibari à mes cotés, moi-même allongé à l’ombre d’un arbre (non cramé celui-ci). Me relevant avec difficulté, je me trouve dans un état de fatigue alarmant, pris de nouveau par des vertiges je ne peux tenir debout plus longtemps, je fus donc contraint de prendre appui sur l’arbre.


- Qu’est ce qu’il m’est arrivé ? Je ne me rappelle de rien après avoir fait ma technique. (moi)
- Tu as juste utilisé tout ton chakra, un peu plus et tu aurais très bien pu y passer. Fais attention quand tu utilise cette technique. Ne te retrouve jamais à court de chakra, tu sais à quoi tu t’expose si jamais ça t’arrives dans le futur. (Hibari)
- Quoi ? J’ai usé tout mon chakra pour cette technique et je n’ai pu en faire qu’un seul et ridicule mini têtard de feu en lieu et place d’un dragon? (moi)
- Je te rassure d’entrée, tu as utilisé une trop grosse quantité de chakra mais le point sur lequel tu as péché est sur la phase de modélisation : tu n’as pas réussi à modeler tout ton chakra produit, seulement une infime quantité. C’est pour ceci que la taille de ton dragon était ridicule par rapport au chakra produit. Le reste que tu n’as pas su modéliser s’est tout simplement dissipé. (Hibari)
- Donc tout ça pour ça, j’ai gaspillé bêtement du chakra, j’en ai produit trop par rapport à ce que j’arrive à modeler. (moi]
- En gros oui. Le point positif c’est que tu arrives quand même à modeler ton chakra, certes pas des masses mais le début est là. (Hibari)
- Bon ben je continue alors, la journée n’est pas finie. (moi)
- La journée est fini pour toi malheureusement, tes réserves de chakra sont vide, tu ne pourras plus t’entrainer. Repose-toi et reviens dans deux jours, le temps de bien récupérer. Une dernière chose, n’amène plus ton sabre, il ne te sert à rien, tu ne sais même pas t’en servir. (Hibari)
- Je pourrai peut être profité de mes deux jours de repos forcer afin que tu m’apprennes à m’en servir non ? (moi)
- Malheureusement pour toi je ne possède ni les compétences ni la maitrise du combat au sabre, je ne te serai d’aucune utilité sur ce coup là. Débrouille-toi par toi-même sur ce coup ou abandonne ton sabre. Reviens dans deux jours, reposé et prêt. (Hibari)
- Abandonné mon sabre ? Mais rien que le fait de le porter est classe, je ne l’abandonnerai pas. (moi)

Il fallait que je me rende à l’évidence, Hibari ne m’était d’aucun secours pour m’entrainer au sabre. Son entrainement était certes diablement efficace pour les arts ninjas mais certainement pas l’utilisation d’épées, de sabres ou de toutes autres armes. La préparation d’Hibari et les efforts que je dois fournir pour la suivre m’ont fait perdre de vu le fait que je ne sais absolument pas manier un sabre, il faut remédier à cela. Je prends donc congé d’Hibari et me mets sur le chemin de ma maison.

Une fois chez moi, je m’installe à table et me mets à engloutir ma ration de fromage de raclette fondu, saupoudrée de patate chaude et de reblochon. Une fois ce met exquis englouti, je sors en direction de la bibliothèque de Mahou, avec pour objectif de trouver un ou plusieurs dojos à Mahou, en vu de recevoir un enseignement au sabre. Arrivé devant la dite bibliothèque, j’entre, me dirige vers l’accueil pour me guider sur des bouquins, au lieu de perdre du temps à chercher par moi-même.

- Bonjour, je cherche un dojo, pouvez vous m’indiquer un livre où sont répertoriés les différents dojos de Mahou s’il vous plait ? (moi)
- Il vous en reste là. (la réceptionniste en montrant avec son index sa joue gauche)
Je me passais la main sur ma joue et un gros bout de patate tombe par terre.
- Désolé, un reste de midi. (moi)
- Sinon pour répondre à votre question, allez au fond de la salle 2, allée F, ici est regroupé les livres traitant l’histoire de Mahou ainsi que les différentes factions, organisations et clan recensés chez nous. Vous devriez trouver votre bonheur la bas. (la réceptionniste)


Je la remercie et pars à l’endroit indiqué. Je parcours les rangées de livres, cherchant mon graal, « Mahou et ses clans » « Organisations politiques depuis la création de Mahou » « Les recettes secrètes des Mahoukages » « Rôles des clans » « Les différents dojos mahousards ». Enfin. Je prends le livre et m’assois sur une table entre les étagères pour parcourir les chapitres de ce livre. Je mets environ deux heures à lire ce livre, relevant les points importants : il y a trois écoles de sabres à Mahou. L’une se nomme Hongo, d’après le livre, ce dojo délivre un enseignement complet, aussi bien en défense qu’en attaque. Une des techniques spécifiques à ce dojo est la lame de vent : elle consiste à dégainer et rentrer son sabre à une vitesse incroyable, créant ainsi un courant d’air rapide en forme de lame. Rapidité et précision sont indispensables pour cette technique. Le responsable et chef de cet établissement est Kurodo Hongo. Le second établissement a pour nom Yamamoto, placé sous la tutelle de Takeshi Yamamoto. Ils se sont spécialisés dans l’art de la défense et de la contre attaque, utilisé la force de son adversaire pour la retourner contre eux est leur devise. Ce dojo est réputé pour sa technique dite de mur d’épées, technique qui, si elle est correctement exécutée, arrive à protéger son utilisateur de toute attaque extérieur. Agilité et dextérité sont primordiales pour ceci. Le troisième dojo est connu sous le nom de Foa et dirigé par Jofura Foa. Leur spécialité est l’attaque à outrance, brisé l’adversaire le plus rapidement possible. Ils enseignent une technique particulière appelée Requiem. Celle-ci consiste à retenir sa respiration et enchainer des coups violents sur l’adversaire. Cette technique requiert beaucoup d’endurance physique et de force. Après avoir lu ceci, je me dois de faire un choix : en gros je dois choisir un style de combat au sabre et donc le dojo qui y correspond. La défense, c’est pour les couards, l’attaque à outrance, je n’en ai pas les capacités physiques, un enseignement complet plus une technique trop la classe, mon choix est vite fait : je choisis donc le dojo Hongo. Relevant l’adresse je me mets en route de suite.


Arrivé au dojo, je me renseigne pour trouver Kurodo Hongo. On me signale qu’il est en train de superviser l’entrainement des élèves, dans la cour intérieur du dojo. J’avance petit à petit, regardant les bâtiments qui composent le dojo, ici les vestiaires, là le dortoir, jusqu’à cette cour intérieure. Une trentaine de personne, armé d’un sabre, répétant un geste, le même, de haut en bas, se trouvent là. Un homme, dans la cinquantaine, habillé d’un kimono noir, un sabre attaché à la ceinture. Je m’approche de lui, essayent de ne pas déranger les élèves dans leur exercice, le salue. Je ne peux le décrire précisément mais une sensation de puissance, comme avec Hibari, émanez de lui, de la sagesse transparaissez de ses yeux.


- Bonjour maitre Hongo. Vous ne me connaissez surement pas mais je souhaite recevoir l’enseignement de votre dojo. (moi, en le saluant en m’inclinant)
- Hum, il ne suffit pas de venir me voir pour être assuré de recevoir l’enseignement du dojo Hongo, encore faut il le mériter, pas seulement par ses actes mais aussi par son attitude. Alors dis-moi mon jeune ami, pourquoi veux-tu recevoir mon enseignement ? (Kurodo Hongo)
- Déjà des trois dojos à Mahou, c’est le votre que je préfère, votre technique de la lame de vent à l’air trop classe et je suis la classe incarné. Ensuite, j’ai besoin de savoir manier un sabre, avec élégance et efficacité vu que j’en porte un, votre dojo m’a l’air de réunir tout ça. (moi)
- J’en ai assez entendu, ça suffit. (Kurodo Hongo, en montrant du doigt un élève)

L’élève montré du doigt quitte le rang, saute en l’air, dégaine son sabre et tente de me pourfendre de haut en bas. J’eus à peine le temps de faire un léger pas en arrière pour l’éviter. Reprenant appui à terre, mon désormais adversaire bondit en ma direction, le sabre en avant. Cette fois je fais un saut sur le coté pour éviter d’être embrocher. Etant donné que le matin même je n’avais plus de chakra, mes réserves étaient sans doute loin d’être pleine, donc hors de question d’utiliser de jutsu, il vaut mieux que je garde mon chakra. Je tente de frapper mon adversaire à la nuque d’un revers de la tranche de ma main droite le temps qu’il soit à coté de moi. Malheureusement pour moi, il pare avec le fourreau de son sabre. Outre un mal parcourant ma main du au choc, un coup au ventre donné avec la garde du sabre du type me fait tomber au sol. Ne voulant me laisser aucun répit, mon adversaire tente de m’embrocher au sol. J’exécute un rapide roulement de coté, le temps de voir une étincelle à l’endroit où je me trouvais une seconde avant, résultat de la rencontre entre le sabre et le sol. Dans la continuité de mon roulement de coté, je profite de ma vitesse de rotation et je pose ma main violement au sol à toute vitesse ce qui me permets de sauter en l’air. Encore en l’air, je mets ma main dans ma poche à kunais. Je n’en trouve que deux. Trop tard pour chercher un autre plan, il faut que ces deux là soient décisifs. Je les lance en direction de mon adversaire, espérant toucher ses jambes que je visais. Echec cuisant, il réussit à contrer mes kunais avec la lame du sabre grâce à une vitesse déconcertante. Reprenant mon équilibre, je reste admiratif de sa technique de combat. Dégainant à mon tour mon sabre, je me lance sur lui. Tous les coups que je tente de lui asséner sont parés avec une facilité étonnante, de coté, d’estoc, en haut, en bas, rien ne passe. *pfffff je ne m’attendais pas à le toucher mais delà à être si facilement paré* . Bien que ce soit moi qui avance sur ce type, c’est bel et bien lui qui mène ce combat. *Il faut que je réagisse car quand il se sera lassé de faire mumuse avec moi il deviendra sérieux et je ne donne pas cher de ma peau* pensais-je. Suite à une énième tentative ratée de ma part de pourfendre mon adversaire par le ventre, celui-ci se retourne d’un coup, exécute un 180° sur lui-même et approche dangereusement sa lame de ma gorge. J’utilise mon coude droit de bas en haut tapant son bras droit qui tient le sabre ce qui dévie la trajectoire de la lame au dessus de ma tête, arrachant quelques mèches de cheveux. Le coude encore en hauteur, je suis à la portée de son ventre, j’assène un coup avec mon poing gauche, direct sur ce qui doit être l’estomac. Sous le choc, mon opposant recule de quelques pas et rengaine son sabre.

- Et ben, range le pas, ton sabre te sert à rien dans son fourreau, ce n’est pas classe du tout ça. (moi)


Je perçois un léger mouvement de bras de sa part puis un frémissement de vent tout de suite suivi d’un violent coup dans mon ventre, m’éjectant au loin. Scrutant mon adversaire d’un coin de l’œil en me relevant, je discerne le même mouvement d’il ya pas cinq secondes. Re-belote, un fulgurant coup invisible dans mon bas ventre me fait mordre la poussière, qui n’as pas très bon goût d’ailleurs. Je me remets debout, titubant, encore à moitié grogi par les deux coups encaissés. Je tends un bras contre un mur, ce qui m’empêche de tomber et de me concentrer plus sérieusement sur mon adversaire, encore à quelques mètres de moi. Et encore ce mouvement de son bars droit. Cette fois ci je saute directement en l’air dès que j’ai aperçu ce mouvement. VLAN . Un bruit sourd se fait entendre. Je regarde en direction de ce bruit et m’aperçois que le mur où je me trouvais il y à peine une seconde est fissuré, surement du à un choc. Je retombe à terre, reprends mon équilibre et observe mon opposant. Je me dis que cette fameuse technique de la lame de vent est du à un coup violent donné avec son sabre. Si lui y arrive pourquoi pas moi ? Je dégaine mon sabre à une vitesse incroyable. Le résultat : j’exécute mal et me plante en sortant mon sabre du fourreau, le bout tape la fin du fourreau et m’échappe des mains.


- Gnééééééé !!!!!!! mais quel con !!!!!! (moi)

Je n’ai même pas le temps de me baisser pour ramasser mon sabre que de nouveau, j’encaisse cette technique, suivi d’une autre vague d’attaque, puis une autre, sans temps mort. Bon là, il me gave sérieux. Je saute pour esquiver une attaque et concentre un peu de chakra dans mes pieds pour rester suspendu sur un mur. Je ne veux laisser aucun arrêt. Katon, Goukakyu no jutsu (moi). Ma boule de feu part en direction de mon antagoniste. Je sens que je n’ai plus beaucoup de chakra et mes jambes ont bien ramassé, il faut que j’en finisse vite. Comme je l’avais deviné, il décide de contrer ma boule de feu par sa technique de lame de vent. Le choc entre du feu et du vent provoque une explosion et un léger nuage de poussière entre nous deux. Je concentre ce qui me reste de chakra dans mes jambes ( *décidément, me prendre des branlées par Vaximus chaque jour à quelques avantages* ) pour accélérer un chouia et je me retrouve dans le dos de mon adversaire, sa vue étant obstruée par le nuage de poussière. J’expédie mon pied gauche en direction de son dos. PAN . *Je l’ai touché* . Même pas le temps de savourer le coup que je viens de lui expédier qu’un choc à la tempe me fait perdre connaissance, en tombant au sol je remarque que mon adversaire n’est plus devant moi mais bel et bien derrière moi.


Ouvrant les yeux ( *bordel ça fait déjà deux fois aujourd’hui* ), je me trouve encore dans la cour intérieur du dojo Hongo, apercevant les élèves encore en plein exercice. A mes cotés j’aperçois Kurodo Hongo.

- Et ben mon jeune ami, déjà réveillé. J’espère que mon élève ne t’a pas trop malmené ? (Kurodo Hongo)
- J’ai bien envie de dire si, malheureusement pour mon orgueil. Expliquez moi une chose, je croyais que vous vouliez m’expulser et que pour cela votre élève devait me botter les fesses, ce qu’il a fait, et m’expulser, qu’est ce que je fais ici ? (moi)
- Dans le jargon on appelle ça une feinte, avant de t’accepter chez nous ou non je voulais voir de quoi tu étais capable. (Kurodo Hongo)
- Et le verdict est ? (moi)
- Tu as de grosses lacunes question maniabilité au sabre, c’est indéniable. Cependant, combattre avec élégance étant apparemment ton leitmotiv et que tu joins la parole à l’acte, je suis curieux de voir ta façon de combattre sabre en main. Considère-toi comme élève ici. (Kurodo Hongo)
- Merci beaucoup mais il y a un souci, je dois reprendre mon entrainement dans deux jours et notre équipe partira bientôt en mission. (moi)
- Je l’ai envisagé, ne t’inquiète pas. Rien ne t’empêche de passer ici entre tes missions ou même quand tu voudras. Le hic c’est que tes progrès dépendront de ton rythme d’entrainement ici, sois en conscient. (Kurodo Hongo)
- Je le suis, encore merci de m’avoir accepté. (moi)
- Repose toi, reviens demain. Si ça peut te motiver pour venir plus souvent sache que ton adversaire était loin de donner la pleine mesure de son talent, si il avait été sérieux tu aurais tenu approximativement cinq secondes, peut être sept avec de la chance. (Kurodo Hongo)

Ça en fait des mauvaises nouvelles aujourd’hui, je tombe dans la pomme deux fois, je suis incapable d’exécuter correctement un nouveau jutsu et la pratique du sabre me demandera sans doute des efforts conséquents en plus de mon entrainement avec Hibari, bref que du bonheur en perspective. Je prends donc congé d’avec Kurudo et lui donne rendez vous pour le lendemain.

Après une nuit plus ou moins agité et un copieux déjeuner, je prends mon sabre et me mets en route. Le soleil brille, peu de nuage, bref un temps idéal pour s’entrainer dehors. Arrivé au dojo, je scrute à droite à gauche, tentant de trouver mon désormais sensei. Je l’aperçois au fond de la cour, accroupis, méditant et les mains jointes.

- Bonjour, je suis prêt pour ma première leçon. (moi)
- Ne sois pas trop pressé. Il faut déjà que tu apprennes les coups de base. Mets-toi ici, je te montre les 8 coups de bases de notre école. Mémorise-les avant que je te montre autre chose. (Kurodo Hongo)

Kurodo se relève avec légèreté et se mets face à moi, sabre en main, je n’ai même pas eu le temps de le voir sortir son sabre.

- Premier mouvement, tu tiens ton sabre en haut, tes mains jointes au dessus de ta tête, une jambe devant l’autre. Deuxième mouvement : ton sabre sur ta droite, parallèle au sol au niveau de tes hanches, jambe droite en avant. Troisième mouvement : le sabre est tendu devant toi, pointant légèrement vers le bas. Quatrième mouvement : le sabre est sur ta gauche, pointant en bas à 45 degré mais toujours devant toi, jambe gauche fléchie, droite tendue. Cinquième mouvement : le sabre sur ta droite, regardant le ciel à 45 degré, jambe droite devant, l’autre derrière. Sixième mouvement : jambe gauche en retrait, le corps légèrement penché en arrière, le sabre devant toi orienté en haut, tes mains étant en au niveau des hanches. Septième mouvement : jambe droite devant la gauche, le sabre sur ton coté gauche dirigé vers l’arrière. Huitième mouvement : jambe droite fléchie, gauche tendue, corps penché sur la droite, la lame du sabre pointé sur la droite. (Kurodo Hongo)
- Rien que ça ? (moi)
- Je n’ai jamais mentionné le fait que ça allait être facile. Ce sont des postures d’attaques et de défenses, à toi de choisir laquelle adopter selon la situation où tu te trouveras. Sache également qu’une fois toutes ces postures assimilées, maitrisées, intégrées et appropriées, un enchainement t’apparaitra, un enchainement mêlant attaque et protection te donnant un avantage certain. (Kurodo Hongo)
- Et je le saurai quand ? (moi)
- Si seulement il existait une loi universelle pour le savoir mon jeune ami. Sache juste que quand le moment sera venu, tu t’en rendras compte. Des années peuvent s’écouler donc ne t’attends pas à ce que ça arrive du jour au lendemain, c’est un cheminement aussi bien de l’esprit que du corps. Allez, commence ton entrainement, va rejoindre les autres et exécute ses huit mouvements, les uns après les autres, encore et encore. (Kurodo Hongo)
- Et votre technique de la lame de vent, quand est ce que je pourrai l’apprendre ? Est-elle si puissante que ça ? Votre disciple hier savait l’exécuter mais pas à 100% n’est ce pas ? (moi)
- Effectivement. Je te l’enseignerai plus tard, rattrape ton retard sur les bases et j’aviserai selon tes progrès. Quant à sa puissance, juge par toi-même. (Kurodo Hongo)


Alors que j’étais sur le point de répondre, un pan du mur d’à coté s’écroule avec fracas. Les élèves ne bronchent même pas, ils sont surement habitués. Si il me fallait une preuve supplémentaire la voilà, flagrante. Ne rien rajouter et se mettre au travail, voilà ce qu’il faut faire. Je me joins aux autres et je regarde Kurodo qui s’éloigne, l’entendant marmonner un truc du genre il va encore falloir faire réparer ce mur .


La journée continue.


Mémoriser les postures n’est pas difficile mais les exécuter, les unes après les autres n’est pas aisé, surtout pour un novice comme moi. Après de brèves questions avec mes condisciples, j’apprends que plusieurs sont là depuis des mois, certains même depuis des années et ne maitrisent pas à 100% ce fameux enchainement. La technique de la lame du vent est certes plus accessible mais selon ceux qui ont vu cet enchainement, il serait limite ultime. Personnellement je préfère apprendre la technique classe que de travailler pendant des mois des années pour hypothétiquement apprendre un enchainement. Mais comme Kurodo ne me l’apprendra pas avant que je connaisse les 8 postures je dois passer par là. Je continue de m’aguerrir durant toute la journée, jusqu’à la nuit tombé et je quitte mes, désormais, compagnons pour rentrer chez moi. Toujours aucun nuage, la nuit est étoilée, apaisante. Je profite, durant mon trajet, de cette douce nuit, calme, en prévision de ma journée de demain où je devrai assurément mettre les bouches doubles, connaissant Hibari.

Ca n’as pas manqué, Hibari m’a fait la leçon soi disant que je ne pourrai suivre deux entrainements aussi exigeant de concerts, qu’il était hors de question que mes exercices à l’épée empiètent sur son entrainement, histoire de pas paraitre ridicule face aux autres enseignants si notre niveau est trop faible. Alors que je me remets à suivre ses exercices, consistant encore et toujours à malaxer mon chakra avec efficacité et Vaximus à frapper sans relâche des arbres, Hibari reçut la visite d’un ninja, surement un chuunin vu ses vêtements. Il disparut aussi vite qu’il était apparu, laissant un rouleau à Hibari qui le lut.

- Vous deux, approchez et lisez. (Hibari)

Hibari donne le rouleau à Vaximus qui le lit et me le tends.

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Message par Ryosuke 3/12/2009, 20:59


-Bon, écoutez moi: on vous a prit sur le fait. Quarante trois personnes ont témoigné de votre présence sur les lieux ; votre dossier indique que vous êtes un excellent utilisateur de genjutsu parfaitement capable de saboter ces installations au nez et à la barbe de la sécurité ; vous vous y connaissez suffisamment en fuinjutsu pour avoir pu créer vous même les explosifs, et si ce n'est pas le cas, nous savons que vous avez des membres de votre entourage -d'éventuels complices?- qui le peuvent assurément ; et une fois le méfait accompli, vous avez attendu le plus longtemps possible avant de réapparaître. En fait, non: seule la présence d'un Anbu vous a fait réagir par peur d'être découvert...


Hahaha... bonjour tout le monde. Plutôt que de s'intéresser à ce que raconte ce charmant lieutenant du clan Mitsumita, chargé de la police à Mahou depuis un sacré bout de temps, reprenons là où je vous avais cruellement laissé la dernière fois: quelque mètres en dessous d'une avalanche de livres, de rayons et de pans de murs déterminés à me réduire en charpie.

Je ne doute pas qu'un pro du ninjutsu aurait fait jaillir un écran de protection autour de lui avant de pulvériser tout ça d'un bon coup de jutsu bien apocalyptique, ni qu'un boeuf de guerre taijutsu aurait prit la fuite comme un cabri supersonique ou encaissé le mobilier avec un grand sourire empli de testostérone du style "même pas mal". Dans le cas de l'antipathique illusionniste que j'étais, le réflexe de base acquis à force de l'habitude était de devenir invisible. Pas vraiment une réponse adaptée à la situation, me dis-je après coup. Ne me restait plus qu'à me recroqueviller sur moi même, voir mieux, de faire fonctionner mon cerveau. Après tout, quelques fractions de secondes suffisaient largement à élaborer les plus ambitieux plans de sauvetage, tant et si bien que je me permis même d'en gaspiller quelques unes à me dire que décidément, j'étais encore une fois au mauvais endroit et au mauvais moment.

Et là, bingo: pour ne plus être au mauvais endroit, je n'avais qu'à me téléporter loin d'ici. Facile à dire, légèrement moins possible à faire. Ne me restait plus que l'autre possibilité: ne plus être au mauvais moment. Ok, cette idée semblait encore plus saugrenue que la précédente. Et pourtant c'était dans mes cordes, plus précisément sur mon avant bras gauche sous la forme d'un élégant sceau rose bonbon servant d'aller simple vers le futur. Certains appellent ça un bond temporel, d'autres un gros fantasme irréaliste: tous s'accordent pourtant à dire que niveau bouée de sauvetage, on fait difficilement mieux pour éviter de se faire pulvériser par un ninja fana de techniques S-ranked.
Et c'est ainsi que deux semaines de chakra progressivement injecté dans un tatouage efféminé me permirent de disparaître l'espace de quelques heures, espace laaaargement suffisant pour éviter livres, gravas, incendie et fumées toxiques résultant du précédant. Magnifique, merveilleux.

-... sans quoi vous seriez certainement resté camouflé jusqu'à ce que la voie soit totalement libre pour votre fuite. Rajoutons à cela le fait que vous avez résisté à votre arrestation pendant une bonne demie heure, nécessitant l'intervention de cinq hommes d'une autre brigade et de deux Anbu supplémentaires, et après tout cela... vous persévérez à dire que vous n'êtes pas un terroriste?


Ais-je oublié de mentionner que j'étais actuellement derrière d'épais barreaux destinés à m'empêcher de m'éloigner d'un interrogatoire long et contraignant durant lequel on ne retenait de mes phrases que ce qui jouait contre moi? D'accord, mon historique ne fait pas de moi un petit soldat modèle, mon profil psychologique ne les incite pas à me croire sur parole et mon dossier leur file carrément toutes les clés pour boucler cette histoire en annonçant aux journaux qu'une partie de l'aile ouest de la bibliothèque à été fortement endommagée par mes soins. Et je me refusais de mentionner une quelconque présence de rongeurs pyromanes ayant miné le terrain: passer pour un fou ou pour un menteur n'allait pas arranger mon cas. Donc, je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir, tout comme je ne pouvais pas en vouloir à Anbu-Caîman, la superstar montante des forces spéciales de Mahou, de s'être mit en position défensive quand il m'a sentit réapparaître dans les environs, toujours invisible après mon malencontreux réflexe n°1.

Mais eux sont en train de me reprocher d'avoir maintenu mon camouflage et joué à cache cache avec un type masqué aux intentions totalement incertaines mais à l'aura électrique vert fluo absolument in-rat-table. Pourtant, j'ai essayé de le prévenir... sans succès: le boucan effectué par son armure crépitante l'empêcha d'entendre mes paroles apaisantes. Pire encore, quand il s'est rendu compte que le Ryoclone-ambassadeur qu'il voyait n'était qu'un mirage inconsistant (sûrement un leurre chargé d'inaugurer un piège mortel), Monsieur Caîman a estimé que sa situation était précaire (vous imaginez, un uber-type comme lui ayant affaire à un adversaire qu'il ne peut percevoir qu'ultra faiblement malgré à son sixième sens spécial Anbu? Je devais sûrement être un déserteur de rang XYZ++) et son aura tripla de volume. Là j'avais même plus envie d'approcher et me mis à regretter que le sceau de bond temporel, en plus de demander deux semaines de chargement, s'efface après utilisation.
J'dirais plus rien contre le rose. Le rose, c'est impec.

Sauf qu'en plus d'émettre un rayonnement hautement radioactif, Anbu-Caîman savait utiliser un Kai pour bousiller les genjutsu des honnêtes gens, ce dont il ne se priva pas le moins du monde. Manque de bol pour lui, ma manip' était trop bien ficelée pour que son artifice puisse dézinguer mon mirage: bien que mes camouflages n'aient jamais eu à mobiliser un tel volume de chakra en dehors des entrainements où toutes les expérimentations sont possibles, ses kiai ne parvinrent qu'à stresser davantage mon coeur déjà trop sensible, sans rien faire à mon illusion.

Alors Anbu-Caîman changea de tactique. Puisqu'il n'avait manifestement pas les moyens de me repérer, il n'aurait qu'à me trouver avec la bonne vieille méthode qu'il employait plusieurs années auparavant, durant la lointaine époque oubliée où il n'était qu'un insignifiant genin. Envoyer des rafales de raiton dans tous les sens fut la première chose à laquelle il songea, mais il se ressaisit rapidement: pas besoin d'endommager davantage le bâtiment qui venait tout juste d'être sauvé des flammes. Ne lui restait que la solution numéro 2, se promener dans le coin en suivant son instinct de dieu vivant jusqu'à ce qu'il percute quelque chose ressemblant vaguement à un déserteur de rang XYZ++: vu l'énorme masse musculaire de ce genre d'individus et l'encore plus énorme coupe-coupe qu'ils ont l'habitude de transporter, ça ne s'annonçait pas trop compliqué.

S'ensuivit alors une mémorable partie de chat perché faisant appel à tous les artifices qu'un ninja peut utiliser: déjà, les murs, plafonds, colonnes et rambardes en tout genre furent mis à profit par nous deux, tant et si bien qu'au final je me sentais plus à l'abri en restant à terre pendant qu'il parcourait les allées murales dans tous les sens. Vu qu'il se montrait extrêmement méfiant concernant tout indice/piège potentiel pouvant indiquer ma présence, j'avais une certaine longueur d'avance que j'entretenais en créant des petits bruits ça et là, en plus de quelques gravats déplacés à distance avec mes fils de chakra invisible ++. Du coup, il ne perdit pas son habitude de balancer un Kiai au moindre doute. Tristement dommage, puisque cela effaça le message écrit que j'imprimais un peu partout dans l'espoir d'obtenir un cesser le feu. Mais sur ce coup, je me désolais pour rien: il avait eu le temps de lire les quelques lignes témoignant de mon innocence/incompréhension-totale concernant ce qu'il se passait, et y avait vu un piège sournois qui diminua ma supposée masse musculaire et m'enleva l'encore plus énorme katatruk d'une tonne cinq pour m'affubler d'une paire de lunette de type intello d'un fort mauvais goût.

On ne peut décidément rien contre la puissance des stéréotypes dans l'imaginaire.

Tout ce petit monde bougeait pas mal, mais nous savions tous les deux qu'il finirait bien par me trouver. Là, les plus astucieux lecteurs s'exclameront "Ben tire toi débile!". Excellente suggestion mise en déroute par la présence d'épais champs de force placés à chaque sortie potentielle. Du coup, essayer de le raisonner encore une fois se présenta comme une meilleure option. Une tâche parfaite pour Ryoclone-ambassadeur n°2, dont la durée de vie fut approximativement de 0.963442 secondes. Inutile de me demander le comment de sa mort: je n'avais aucun moyen de savoir que mes clones, aussi solides qu'un nuage, étaient susceptibles d'avoir la cervelle paralysée par surcharge exponentielle du système nerveux. D'ailleurs, ils n'avaient même pas de système nerveux, preuve de la grande efficacité du jutsu de mon camarade de jeu.

En bref, la partie s'annonçait mal. Très mal. Heureusement pour moi, les renforts n'allaient pas tarder à arriver.

-Bon après, c'est vrai que vous vous êtes rendus spontanément alors que... nous avions du... mal à vous retrouver
, admit le Lieutenant à contrecœur. Etait-ce parce que vous étiez totalement acculé, ou bien y'a t-il un autre motif derrière cet acte?

Drôle de façon de dire que, à la vue de la petite troupe qui venait de passer la plaque de chakra vert crépitante sans encombre, j'avais failli sauter dans les bras du premier Anbu passant à portée, juste avant de réaliser que ça pouvait être perçu comme une agression et qu'il valait mieux s'allonger au sol pour se rendre de manière on ne peut plus visible. Le compromis a été de réapparaître à une distance raisonnable de leur groupe, m'assurer qu'ils se situaient bien entre le Caïman et moi, marcher lentement les bras en l'air vers eux, le tout en leur parlant aussi doucement que s'ils étaient des taureaux surexcités particulièrement violents et imprévisibles qu'il ne fallait pas offusquer. Le type qui s'éloigne lentement de l'ours mal léché qu'il a croisé en forêt, c'était moi.

C'est également moi qui suis coincé dans cette cellule, assis sur une chaise dotée d'un confort discutable mais d'une originalité certaine: des chaînes qui s'enroulent spontanément autour de vous, vous n'en avez pas dans votre salon.

Et pour finir, c'est encore moi qui... en fait non, je n'étais pas le type appelé en urgence par la police judiciaire pour pratiquer un interrogatoire poussé sur l'horrible criminel ayant attenté à l'intégrité du patrimoine culturel et au savoir ancestral du village. Pour ça, c'était le grand rouquin filiforme aux yeux vairons situé en face de moi qui endossait le rôle. Adoptant l'attitude du type qui va exécuter un saut de l'ange du haut d'un falaise pour enchainer sur un 400m nage libre, il se rapprocha lentement de moi, la main tendue en avant. Tout lentement: le gus se concentrait. Puis, une dernière respiration, et le type plongea.


Contact.


Et là, je vais devoir compléter la phrase précédente: le type plongea sa main dans mon crâne. Je me sentis lentement sombrer, un peu comme quand les gentils médecins vous injectent un produit pas net, juste après vous avoir fait leur habituel speech sur les idioties qu'un ninja en mission peut faire... et juste avant de vous raccommoder le ventre histoire que vos boyaux n'essaient plus de se promener à l'air libre parce qu'un génie à eu l'idée de s'en prendre à toutes les connaissances d'un gars qu'il n'aime pas. Ça sent le vécu, hein?
Mais là, ce n'était pas vraiment du coma: j'avais utilisé trop de genjutsu sur moi même pour ne pas pouvoir reconnaître le coin.


-Bon... explications?, demandais-je sans le vouloir à mon colocataire.
-Je suis dans ton cerveau, et je regarde si tu nous a bien dit la vérité. Sois sage et tout ira bien. On sait que ta dernière mission t'a mis en contact avec des déserteurs d'Arasu, donc on doit prendre quelques précautions.
-D'accord
, marmonnais-je en m'empressant de rester sagement dans mon coin, parfaitement conscient que les esprits avaient une fâcheuse tendance à déborder et qu'il valait mieux que mon formidable caractère de butor insensible et grincheux reste loin de ce type qui faisait son job et qui... et qui.... trichait allègrement avec ma matière grise.
Sauf que non: là, vous essayez de forcer des souvenirs qui remontent à... euh... à moins que vous ne vouliez vous promener librement dans ma mémoire? En tout cas, c'est pas le chakra ni la manip' à faire pour les souvenirs récents.
-Qu'est ce que tu en sais?
marmonna avec hésitation cette voix qui venait de nul part. Atta... je vois, t'as lu pas mal d'ouvrages dessus, et... tiens, on a pratiquement les même lectures. Enfin, non: j'ai plus de goût. Minute, tu connais la recette de la tarte au pommes façon Maboroshi?
-Si vous voulez, je vous la donnerais une fois sortis... en attendant, c'est pas que j'ai des choses à cacher, mais ça vous dérangerait de juste faire votre travail? Normalement, on ne se déplace pas aussi facilement dans le cerveau de quelqu'un... y'a pas une histoire de défense cérébrale ou quelque chose du genre?
-Si, si... mais ton niveau de résistance mentale et la force de ta volonté valent à peu près celles d'une cocotte minute en aluminium. Pas très probant, pour quelqu'un utilisant du genju... mais non, t'en fais pas. Pourtant, t'as parfaitement les...
commença t-il en cherchant un peu plus.

Tiens, ça se pratique encore le non mental chez les junin? Faut passer à la vitesse supérieure si tu veux rester en vie mon gros...
-Hum?
marmonnais-je en faisant moitié attention à ce qu'il disait, moitié à ce qu'il faisait.
-Allez, rassure toi: ton cerveau ne veut pas me laisser faire on dirait... attends, nan: c'est juste que comme tous les Soma, t'es tellement psychorigide qu'évoluer dans ton crâne est extrêmement désagréable. Étouffant. Ca me rappelle un vieux mausolée du sud de Chikara que j'ai vu y'a trois ans...
-Bon, faîtes votre job et c'est tout. D'ailleurs, feriez mieux de sortir de mon mental rapidement...
-Parce que sinon, tu vas faire quoi, hein? C'est une menace ou quelque chose du genre?


C'est ça, rigole tant que tu le peux gros malin. Après tout, je suis une loque en genjutsu mental toutes catégories dont tu as ferré l'esprit avec suffisamment d'adresse pour qu'un dégagement soit impossible. Et comme tu t'en es rendu compte, déjà qu'un dixième des genin n'ont rien à envier à mes kai (d'un autre coté, les genin sont très doués pour ça, hein?), si en plus on rajoute en coulisses deux-trois Mitsumita prêts à m'assommer au premier signe de résistance, l'expérience à des allures de saut à l'élastique sans élastique. Et en plus, ce gus est doué: plutôt que d'aller fouiller au fond de mon cerveau chacune de mes connaissances prises une par une sur le sujet, il a pris le raccourci qui consiste à voir comment je m'auto-évalue dans le domaine.

Et forcément, je suis parfaitement au courant que je n'ai pratiquement aucun moyen d'appliquer des hallucinations en plein combat. Ça lui a suffit, et il s'est pleinement concentré sur les verrous de ma mémoire. Gros nul: là, on n'était pas en combat, et il était sur un terrain -le seul- que je maîtrisais parfaitement. Chez moi.

-Très bien, déclamai-je avec l'attitude du type qui va vous emmurer vivant, et avec le sourire. Maintenant, à mon tour: vous c'est Kado Tsurabara, et vous ne m'aimez pas du tout, tout en sachant que ça n'a rien à voir avec moi. Je dirais que vous n'aimez pas les Soma en général, même si je n'ai aucune idée du pourquoi... ça remonterait à votre onzième année. A moins que vous ne soyez un radical extrémiste... mais non, ça n'en a pas l'air. Vous avez un certain penchant pour la peinture, et collectionnez les verres en porcelaine. A première vue, vous avez eu une enfance assez rude totalement orientée vers votre carrière de ninja, d'ailleurs très bien réussie: du haut de vos vingt-cinq ans, vous savez que tôt ou tard, vous finirez kunin, concluais-je avant de faire un petite pause.
Sauf si vous mourrez comme cela a failli arriver deux ans plus tôt. Du coup, vous avez suivi une formation accélérée de médecin, avec plus ou moins de succès. Votre objectif principal, dépasser le niveau de votre père, semble déjà assuré depuis que vous êtes passé junin à 19 ans, soit trois ans de moins que lui au même moment. Sur une autre note, z'avez été fiancé à une civile gensouarde, mais elle a fini par vous larguer pour partir vivre avec... une autre femme? Dur dur...
-SORS DE LA TOUT DE SUITE!
-Ok, ok. Pas besoin de déverser votre colère de mon coté, il est placide et très bien comme ça. Mais c'était juste pour vous signaler que vous prenez des risques: en fouillant mon cerveau, vous laissez le votre sans surveillance et ce après avoir ouvert un accès direct entre nous. Mieux, ça a abaissé spontanément toutes vos défenses pour vous faciliter la tâche. Et la mienne: là, vous vous dîtes que je ne devrais même pas être capable de faire ça, et c'est vrai. Par contre, non, je n'ai rien inventé ou deviné, j'ai juste recopié votre façon de faire... quoi qu'il en soit, vous ne préfèreriez pas faire ce que le lieutenant attend de vous, histoire d'en finir?


Là, je l'avais mis furax, de sorte que ce ne furent plus des mots mais plutôt une suite de ressentis vaguement distinguables les uns des autres qui tentèrent d'envahir "mon coté". Dans la mêlée, je cru comprendre quelques petits trucs impliquant pêle mêle la très haute opinion qu'il avait de ma mère, mon amateurisme en matière d'illusions, plusieurs hypothèses peu engageantes concernant mon orientation sexuelle et, plus inquiétant, le compte rendu qu'il allait faire au Lieutenant à la seconde même où l'on aurait quitté le pays des merveilles. C'est à dire maintenant.

-Bizarre, je suis nettement plus bavard en mental qu'avec ma bouche... remarqua un moine groggy quelques dizaines de secondes plus tard. C'est normal?
-Bien sûr, crétin: déjà que certains ont du mal à maîtriser ce qu'ils disent, tu imagines bien que maîtriser ses pensées, c'est une tout autre paire de manche. Et c'est ça, les nouveaux experts du genjutsu?
exulta dédaigneusement ma nouvelle connaissance. La-men-table... à ce rythme, gensou récupérera le monopole dans peu de temps.
-Donc y'a des gens qui pensent comme moi? Bien... enfin, dommage qu'ils m'enfoncent leurs mains dans le crâne. D'ailleurs, comment est ce...


Hum hum.


Ah, oui... mon grand copain le lieutenant qui avait autre chose à faire de sa soirée. Kado et moi dirigeâmes nos regards vers lui d'un seul mouvement maladroit dû à notre petite expérience spirituelle. Pour moi, le monde tournait, et je n'étais franchement pas mécontent d'être assis et limite enchainé sur mon siège. Kado, lui, allait beaucoup mieux. Suffisait de voir le grand sourire de requin qui ne tarda pas à éclairer son visage. Vous savez, celui qui vous donne vaguement envie de hurler "SALAAAAUD!!" quand bien même votre vocabulaire est exemplaire?


Dernière édition par Ryosuke le 7/12/2009, 00:00, édité 1 fois

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Message par Invité 5/12/2009, 02:03

_ Sendo ?
En entendant son nom prononcé derrière la porte de sa chambre, Sendo se leva rapidement. Ou, pour être plus exact, il tenta de se le ver rapidement, mais fut immédiatement arrêté dans son mouvement par une douleur fulgurante à la tête. Il dut se rassoir sur son lit.

_ Sendo ?
_ Entrez Iba-Sama. C’est ouvert.

Iba entra dans la chambre, toujours la même quiétude transpirant de son attitude. Seule une légère ride lui barrant le front trahissait une légère inquiétude.

_ Bonjour, Sendo. Alors, comment te sens-tu ?
_ Si je vous dis que j’ai l’impression d’avoir été sur la route d’un troupeau de dodos enragés, cela devrait résumer assez bien ce que je ressens.
_ N’ayant jamais subi ce châtiment, je ne peux qu’imaginer, répondit Iba, en riant. Et je dois dire que cela me semble assez douloureux.
_ Moi non plus, je ne l’ai jamais vécu. Mais, je pense être assez proche de la vérité, dit Sendo riant à son tour. Aïe…

Le simple fait de rire lui arracha des douleurs un peu partout dans le corps.

_ Je vois. Tant de douleur.
_ Oui. Et tout ça pour un échec.
_ Est-ce vraiment un échec, Sendo ?
_ Je ne suis pas parvenu à ouvrir la première porte. C’est donc un échec.
_ De ton point de vue, peut-être. Mais, ce n’est pas ce que pense Shinzaburô. Et je partage son avis.
_ Honnêtement ?
_ Oui.
_ Et bien, je ne suis pas d’accord. J’ai tenté d’ouvrir la première porte. Je n’y suis pas parvenu. Et non content de ne pas le faire, mon corps a subi d’importants dommages, du style que je pourrais récolter si je me battais contre Shinzaburô-san dans un véritable combat. Ah ! Oui ! On peut parler de réussite, Iba-Sama.
_ Tu es trop dur avec toi-même, Sendo. Depuis combien de temps t’entraînes-tu au Ganseki Gôken ?
_ A l’évidence, pas depuis assez longtemps.
_ Exactement. Si c’était un art aussi facile à maîtriser, il ne pourrait pas être redoutable. C’est aussi ce qui fait la force du Ganseki Gôken. Seuls les plus forts, mentalement, parviennent à acquérir cet art. Et n’en deviennent que plus forts.
_ Et vous croyez que j’ai cette… force ?
_ Indéniablement. Tu as hérité d’une force de caractère incroyable. Et c’est ce qui va te permettre d’atteindre ton but.
_ Si vous le dites.
_ Bon, pour aujourd’hui, pas d’entraînement au Ganseki Gôk…
_ QUOI !!! … Excusez-moi, Iba-Sama.
_ Cela fait plaisir de voir que tu n’as pas jeté l’éponge. Mais, tu ne t’entraîneras au Ganseki Gôken aujourd’hui. D’une part, parce que tu n’es pas en état. Et…
_ Bien sûr que si je peux parfaite…
_ Sendo ! interrompit Iba, d’une voix dure.

Sendo ne put s’empêcher de rougir. Interrompre un aîné était un manque de savoir vivre et de respect. Le faire deux fois dans une même journée était une insulte à la personne ainsi interrompue. Sendo fit la seule chose à faire. Il se tut et baissa les yeux.

_ Merci. Donc, tu n’es absolument pas en état de refaire une tentative. Et, même si tu étais en état, une missive est arrivée du QG pour toi.

Ca, c’était l’argument imbattable. Le clan Inazuma était fier de servir Mahou et cette fierté était transmise à chaque rejeton du clan. Chacun devait servir le village et nul ne pouvait ignorer un ordre en provenance du QG.
Sendo saisit la missive que lui tendait Iba et l’ouvrit pour la lire :

Missive a écrit:
Du : QG,
A : Sendo Inazuma, du clan Inazuma.

Vous venez d’être affecté à l’équipe 182.
Chef d’équipe : Hibari, junin
Membre : Vaximus, genin
Membre : Hiruma, genin

Rendez-vous au terrain d’entraînement n°3, demain, à 8h00.

_ Demain ? Alors j’ai encore le temps.
_ Sendo ?
_ Oui ?
_ On est déjà demain, murmura Iba. Et voyant l’incrédulité se lire sur le visage de Sendo, enchaîna. Cette missive est arrivée hier, peu après que tu es perdu connaissance.
_ Et… Et quelle heure est-il ?
_ 7h30.
_ Naraku ya gôbatsu, jura Sendo.

Sendo se leva en quatrième vitesse, faisant fi des élancements de douleurs qui lui parcouraient le corps. Il se changea rapidement et se précipita vers la porte.

_ Sendo ?
_ Oui, Iba-Sama ? répondit Sendo, s’arrêtant net.
_ Prends ceci.

Sendo prit l’objet que lui tendait Iba. Il s’agissait d’une petite pilule blanche. Le jeune genin interrogea son senseï du regard.

_ Il s’agit d’un anti douleur. Son temps d’efficacité est de six heures sur un corps normal. Chez toi, vu ta stature, compte quatre heures. Utilise-la à bon escient. Je ne sais pas à quoi va ressembler cette première journée, mais, il y a fort à parier que tu vas être testé. Sois prudent.

Sendo remercia Iba d’un signe de tête. Avec un sourire, il tourna volte face et se dirigea vers le point de rendez-vous. Comme de par hasard, ledit point de rendez-vous se trouvait à l’autre bout de Mahou. Le clan n’avait pas souhaité se trouvé près des terrains d’entraînement du village, car ils possédaient les leurs. Très avantageux, sauf quand vous intégriez une équipe qui vous donnait rendez-vous dans ce coin perdu.
A cause des douleurs qu’il éprouvait, il ne pouvait se déplacer en courant. Il était obligé de marcher, ce qui rendait le parcours encore plus long. Il fit par arriver au terrain d’entraînement n°3. Regardant le ciel, Sendo vit qu’il était à l’heure. Peut-être même un peu en avance. Il pénétra sur le terrain et vit trois personnes.
La première, la plus grande des trois, devait avoir pas loin de la trentaine. Il devait mesurer dans les environ du mètre quatre-vingts cinq, ce qui n’était pas négligeable, Sendo le savait. Mais, comparer à lui, la différence était là. L’homme dégageait une impression de puissance. Et dans ses yeux brillait une légère lueur que Sendo ne parvenait pas à déchiffrer, mais qui ne lui inspirait pas confiance.
La seconde personne était, par ordre de taille, la seconde. Il possédait un physique passe-partout, ce ne permettait pas de définir un style de combat particulier. Sendo trancha en estimant que ce type n’était pas un spécialiste du corps à corps. Sa tenue vestimentaire était quelque peu débraillée. Mais tant qu’elle n’affectait pas l’efficacité du gars, Sendo s’en moquait comme de sa première dent.
La dernière personne était un individu tout en muscle, ce qui signifiait que c’était un spécialiste du taijutsu. Un rival, donc. Même si, sur le plan physique, Sendo avait un très net avantage (une trentaine de centimètres et plus d’une cinquantaine de kilos). Il se tenait légèrement en retrait par rapport aux deux, ce qui avait tendance à indiquer qu’il était timide.

Sendo s’approcha d’eux, à pas lents et mesurés. Lorsqu’il ne fut plus qu’à quelques mètres, il s’adressa directement au juunin :
_ Hibari-San, je me présente : Sendo Inazuma, genin du village de Mahou, affecté à l’équipe 182 à partir d’aujourd’hui.

Sendo se tut et attendit une réponse ou une réaction de ses nouveaux compagnons…

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Message par ikira s 6/12/2009, 20:26

Une journée spéciale :

Six ans plus tard, j’avais l’impression que c’était hier…


…Je me hantais seul. Je voulais rester éveillé pour pouvoir penser à tout ça, mais la fatigue prit le dessus par rapport à moi et je m’endormis l’esprit plein de mauvaises choses me faisant peur… Combien de temps est ce que j’ai été endormie, peut être cinq ou six heures car l’aube se pointe et moi je baille comme un gland qui a pas assez dormi… Je me levais en un bon quart d’heure, d’ici une heure , je pense être descendu et être arrivé jusqu’à la table à manger.


Une heure plus tard…

Allez je n’avais plus que trois marches pour finir de descendre l’escalier quand ma mère sortit de la chambre de Tatumo et descendais les escaliers en me bousculant et moi je me ramassais par terre, tête la première sur un plancher noir et sale. Mais le côté positif c’était que maintenant, j’étais totalement réveillé.Plus tard dans la matinée, tandis que je m’habillais et que je sortais pour aller à mon cours de aïkido, mon père m’interpelle et de me demande si j’avais vu mon frère (oui, lui aussi a été traumatisé par cet évènement et quasiment tout les jours il me fait le coup), et pour la première fois, je mentis à mon père. Il repartit aussi vite qu’il arriva dans la direction opposé, je n’avais jamais vu mon père dans un tel état de détresse (en dehors du jour où mon frère a quitté le village). Sans trop me presser, je me retournais et continuais droit sur ce sentier caillouteux que bordait d’un vent frais de décembre, ce qui d’ailleurs ne m’aider pas quand je voulus me rappeler le poomsé du feu (le troisième). Il me détourna même de ma route car sans faire exprès, je pris le chemin de la sortie de Mahou, ce qui me fis faire un grand détour et surtout arriver en retard à mon cours. Mais étant actuellement l’un des plus gradé de mon groupe, on ne me fit pas trop de remarques. L’entrainement ne fus pas trop compliqué puisque vu que c’est le début de l’année, nous revoyons les prises de base, donc pour ne pas dire que pour moi, c’est assez inutile, tout ce que je pouvais faire. La fin du cours étant arrivé, je me préparais pour rentrer chez moi et travailler la maitrise de mon unique shigan, quand mon professeur, qui, aujourd’hui était très bien habillé et coiffé, m’interpella et me demanda de le suivre sous prétexte que c’était important. Acceptant d’être, je le suivis jusqu’à un dôjo éloigné des autres qui était à la fois, plus grand, probablement plus spacieux et surtout qui comportait un jardin derrière. Tout était calme, ce qui m’étonna pour un dôjo, surtout à cette heure peu avancée.

-Surtout, si on ne t’interroge pas, tu te tais et sois poli par pitié, car je doute qu’ils apprécient l’insolence dont tu fais preuve d’ordinaire, me conseilla mon professeur.

Il me fit bien plus de recommandations, mais pour revenir un seul et bien plus simple : la politesse. Nous entrâmes en nous inclinant quand nous fûmes sur le tatami. Je vis cinq personnes qui nous tournaient, toutes d’un certain âge,
en train de fumer la pipe, ce qui était en temps normal un offense vis à vis des autres. Mon professeur s’approcha d’eux prudemment et leur dit quelque chose d’imperceptible. Il retourna vers moi et m’expliqua rapidement :

-Ceux sont les grands maitres, ils te demanderont de faire certaines choses et si ta prestance leur plait, tu auras l’honneur d’être leur élève, j’ai été moi même leur élève dans un temps maintenant résolu.

Puis, il s’en alla, moi, n’ayant écouté seulement que c’était les grands maitres de l’aïkido et rien d’autre, je suivi mon maitre avec interrogation, quand il se rendit compte que je le suivais. Il se retourna et afficha un visage sévère avant de me renvoyer vers les vieux. Qui eux étaient en train de sortir par la porte de derrière. C’est quasiment si je les avais courser juste pour les rattraper car malgré leurs âges, ils allaient vite. Nous nous retrouvâmes dehors, dans le jardin, puis, ils se retournèrent et je pus enfin voir leurs visages qui n’avaient à part des rides qui prouvaient leur grande sagesse, je pus également distinguer que sur leur joue gauche se trouvait une large cicatrice qui n’avait pas dû être recousu mais laissé tel qu’elles étaient et se refermées toutes seules. Leurs yeux étaient indéchiffrables, je ne réussis pas à savoir s’ils exprimaient un regard doux, hargneux, sévère ou quelque chose d’autre. Ce qui me perturba pas mal.
Au bout d’un moment, ils me demandèrent à l’aide d’un bâton de leur montrer les coups de bases que l’on apprenait aux débutants. Ce que je fis, sans concentration, ce qu’ils me firent remarquer en me disant que les coups que j’avais effectués n’auraient pas été puissant, ils ajoutèrent que pour chaque coup que je portais devait briser une grosse planche de bois. Je les refis donc en utilisant tout ce dont je me souvenais pour pouvoir augmenter la puissance des coups. Après les avoir fait, je les avais regardé mais leurs visages à l’expression impénétrable, bah justement, ils étaient impénétrables. Au fil de la journée, les exercices devenaient de plus en plus difficiles et éprouvant. Quand ils me dirent que c’était fini, je retins un soupir pour ne pas paraitre fatigué mais surtout pour na pas passer impolie. Ils se retirèrent dans le dôjo en me demandant de rester dehors, comme je n’avais rien à faire, je me mis dos à la porte du dôjo, en tailleur et me reposai. Ils ressortirent du dôjo, satisfait de me voir méditer ainsi mais furent obliger me m’interpeller pour me retirer de mes pensés. Ils me dirent beaucoup de choses dont je ne comprenais pas grand choses mais qui semblaient positives, et là ils me dirent si j’avais été accepté ou pas…
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Message par Ryosuke 14/12/2009, 01:16


-Alors mon cher, comment ce passe cette affaire de trafic de textiles Heikites?
-Nous avons réussi à dresser la liste complète des intermédiaires Mahousards, du grossiste plein aux as jusqu'au petit revendeur de rue. Évidemment, c'est encore les véreux bedonnants de Bakuyo qui tirent les ficelles, ce qui nous rendra la tâche bien plus facile au vu de nos nombreux succès face à eux. Nos agents ont l'habitude.
-Et donc, qu'attendez vous?
-Nous hésitons encore: tout d'abord, nous envisagions que la perquisition aurait lieu une fois les marchandises à peine acheminée à leur lieu de stockage temporaire, quand leur surveillance se ferait minimale. Néanmoins, il est possible qu'une meilleure opportunité se présente lors du passage aux premiers revendeurs de gros stocks...


Cette scène aurait pu être une discussion entre deux policiers entendue à la va vite par votre moine préféré, qui philosophait actuellement avec un recul exemplaire sur les étranges tenants et aboutissants de la vie ainsi que sur les voies nébuleuses du Hasard qui venait de le conduire tout droit dans le haut gratin des potentiels ennemis public numéro 1. Pourtant, il n'en est rien: à cause de sa grande fainéantise, notre scénariste a préféré occulter les divers ennuis protocolaires que va subir son désagréable protégé. Ainsi, me voilà chargé de vous divertir pendant que le moine célèbre son retour de mission au commissariat général de Mahou.

-Faîtes donc cela dès que possible: le dernier hiver a été un peu plus rude que les précédents, de sorte que nous aurons besoin de nous y préparer suffisamment à l'avance cette fois ci. De même, je ne pense pas que l'ensemble de leur chargement nous sera nécessaire: nous pourrons en dérober plus qu'il n'en faut en agissant de suite. Des objections, Svenn?
-Pas du tout, puissant Siegfried
, fit-il avant de se retirer, passant devant mes deux gardes qui venaient tout juste de s'écarter pour laisser entrer...

Tiens, mais qui donc est-ce que ce visage inconnu? Peut être l'émissaire des Goldo'Rats'K qui serait arrivé avec d'un jour d'avance. Mais alors, pourquoi serait-il aussi sale et exténué? Eh bien, le voilà qui s'approche de moi, non sans manifester le minimum de marques de respect qu'exige le protocole. Puis, lentement, il reprend son souffle pour engager une longue tirade que la suite vous résumera brièvement.

-QUOI?
-Comme je viens de vous le dire, puissant Seigneur. D'après nos informateurs, le parchemin sera présent à cette vente aux enchères. Dans quinze jours à Takaoka.
-Vous plaisantez? Par les milles moustaches des Shikkan, cela serait... Eh bien... merci de t'être empressé de nous apporter cette missive
, fis-je en essayant de reprendre une posture plus digne que celle du rat ivre de joie. Si ce que tu dis est vrai, le clan Shikkan te sera éternellement redevable. Tu donneras ton nom et la localisation de ton territoire à Fraye, qui s'occupera des détails concernant ta récompense... mais si cela est vrai, les caves à fromage de Mahou te seront grandes ouvertes.

La simple pensée d'un libre accès aux mines d'or blanc du village sembla ragaillardir mon jeune invité, qui sembla alors pleinement satisfait de sa prestation.

-Merci, généreux Seigneur
, fit le jeune mulot avant de se retirer, exténué de la longue course qu'il venait d'effectuer.
-Bien... maintenant, à toi Svenn, fis-à mon intendant qui s'empressa de revenir. Sais-tu où se trouve notre champion?
-Eh bien... en fait... pas exactement.
-Comment ça, pas exactement?
-Pour tout vous dire, puissant Siegfried...


Malgré sa retenue de gentleman aguerri, je pus déceler en Svenn une légère faille dans son habituel flegme désormais légendaire. Et pour cause: là, j'étais terriblement déçu.

-Svenn, mon ami. Vous avez mis en place un système de rotation continu afin que notre compagnon bipède soit en permanence surveillé par deux de nos meilleurs pisteurs. Malgré tous les conseils que j'ai pu lui prodiguer en matière de flair et de dissimulation, je me suis assuré que notre cher outil ne pourrait échapper à l'odorat des fins limiers du clan Shikkan... c'est d'ailleurs pour m'en assurer que j'ai tenu à l'accompagner le temps de quelques entrainements.


Enfin, si l'on pouvait appeler ça des entrainements. Contrairement à ses collègues qui s'élancent avec ferveur dans une incessante course à la puissance, mon associé ne semble être capable d'exercer ses talents que sous la contrainte d'un quelconque instructeur (qui s'avère généralement être une seule et même instructrice). En vérité, le motiver a constitué le plus dur de la tâche...

-... ce qui m'a convaincu de deux choses: les humains ont un odorat au ras du plancher, et font preuve d'un cruel ethnocentrisme en ce qui concerne leurs relations avec les autres espèces du monde ninja. Alors maintenant, expliquez moi ce qu'il est arrivé. Ce moine a t-il eu la négligence de se laisser mourir?
-Pas exactement. D'après nos fileurs, il a juste... disparu pendant quelques heures. Ils l'ont retrouvé et savent désormais où il se trouve -encore que nous ne savons toujours pas ce qu'il fabrique en plein milieu des quartiers de la police locale.
-Du bon ou du mauvais coté des barreaux?
-Du mauvais. Si je me souviens bien, l'ancien pensionnaire de sa cellule avait mit à mal quelques junin avant que les humains en viennent à bout.
-Oh... donc il aurait quelque chose à voir avec le petit sabotage qui a eu lieu aux alentours du QG, et les guignols masqués l'auraient attrapé avant de le déposer là-bas?
-Probablement... pourtant, peu de ninjas, même chez les hommes-animaux, parviennent à nous échapper.
-En effet... comment ont-il fait?
marmonnais-je en passant en revue toutes les machinations dont sont capables les humanoïdes. Eh bien, vous m'apporterez la réponse dem... disons après demain pour mon petit déjeuner.
-Le repaire des Anbu sera fouillé dès ce soir, puissant Siegfried.
-Bien. Maintenant, retournons au Ryosuke...
-Oui?
-Prévenez moi juste quand il sera moins occupé. Je me vois mal m'entretenir avec lui au beau milieu d'une cellule glauque, poussiéreuse et suffisamment bétonnée pour contenir les habituels terroristes aspirant à passer déserteur rang A après quelques coups d'éclats ostensiblement destructeurs...


Sur ce, je fis signe à Svenn de se retirer afin de laisser ma formidable intelligence combiner les différentes informations qu'elle venait d'assimiler, dans l'optique de tirer de brillantes conclusions qui me permettraient de polir subtilement le plan déjà particulièrement habile et ingénieux que mon astucieux cerveau avait déjà formé. Ce n'était pas mon intendant qui, tout perspicace et fidèle qu'il soit, allait prendre la tête des opérations aussi efficacement que moi. En fait, cette salle toute entière avait été aménagée pour laisser le champ libre aux réflexions de prodigieux cerveau que la nature m'avait gracieusement fourni: décoration particulièrement sobre malgré une élégance indéniable, gardes sachant se faire aussi discrets que ceux de Buckingham, architecture jouant audacieusement avec les courbes afin de permettre à mon imagination de s'épancher librement sans se heurter à des frontières bassement physiques et linéaires... et bien plus encore, tant et si bien que je pus compulser à ma guise les merveilleuses archives contenues dans ma mémoi...

C'est bon, Sieg'. Arrête toi là, on a compris.

Hey, qu'est ce que tu fais là Ryo? C'est mon récit d'abord, c'est moi le narrateur sur qui se focalise l'action!
Je t'interromps vu que maintenant, les lecteurs doivent pertinemment savoir que ta modestie est aussi visible que le bon goût de la chevelure de Fuzzy.

Mais, n'a t-on plus le droit de se faire l'apologue de l'intelligence des rats? Tsss... mais ces humains vont croire que je suis sournois, grossier, sale voir même friand de bains de détritus si je ne leur fait pas ma petite parenthèse culturelle!
Ils ont compris. Regarde, ils hochent la tête de haut en bas en souriant d'un air intelligent. Maintenant, reprends convenablement la narration avant que je change d'avis et reprenne le fil.

Bref, comme je le disais avant d'être grossièrement interrompu par un moine mal léché, j'avais déjà pensé à tout, de sorte que je pus prendre contact sans perdre davantage de temps avec le Ryosuke, trois jours plus tard. Mon habituelle escorte s'était une fois de plus chargée de manœuvrer mon puissant destroyer, capable de voguer avec une fluidité exemplaire dans les canaux des catacombes du village. Je le rappelle, une utilisation astucieuse des voies d'évacuation des eaux usées permettaient aux miens de parcourir la ville dans presque tous les sens sans se fatiguer, et quelques améliorations à base de chakra et d'innovations techniques nous permettaient de rentabiliser au mieux ce moyen de transport tout en conservant une discrétion absolue. Tant et si bien que finalement, nous fîmes surface pas loin du QG du village et je me mis en route, seul, vers mon humain autorisé à regagner les siens (mais pas à sortir du village ni même s'approcher des murs, pour des raisons plus qu'évidentes).

Ainsi, le moine était actuellement en train de s'occuper des deux dernières fiertés des Soma: la première mesurait 51 centimètres, avait nécessité neuf mois de conception riches en émotions et gazouillait joyeusement en essayant de trucider un papillon qui volait par là. L'autre, un peu plus grande avec ses vingt mètres carrés, n'avait pu voir le jour que grâce au travail de toute la communauté et ne tarderait pas à livrer ses premiers légumes. Un grand potager, effectivement. Assit près d'une imposante citrouille se trouvait mon associé, surveillant d'assez près le délicat bambin répondant au doux nom d'Ashura.

-Mon cher ami, que de bienveillance dans ton regard inexpressif
, lançais d'une voix encline à la conversation, tandis que ce goujat... ne daigna même pas réagir à ma salutation.
Bonjour Ryosuke, tentais-je à nouveau en ne tirant de lui rien d'autre qu'une posture plus rigide.
Eh oh, mufle abject, je te parle!

Très lentement, le moine se retourna alors dans ma direction, un air vaguement mêlé de surprise et de curiosité éclairant son visage. Il ouvrit la bouche, attendit encore un peu, puis la referma sans savoir quoi dire. Sa dernière mission l'avait totalement abruti au point de ne plus reconnaître mon auguste personne? Eh non, sûrement pas tout de même: c'est que j'ai encore besoin d'emprunter ses services pour le compte des Shikkan, moi.
Mais la suite allait me rassurer quant au fait que mon serviteur disposait encore de tous ses moyens. Sur l'instant, j'entendis un grondement sourd surgir dans mon dos, puis le ciel sembla s'effondrer: un rocher, que dis-je, un météore s'abattit sur moi.

Ou alors, à en juger par la paroi sphérique qui me piégeai, le moine s'était contenté de m'emprisonner dans un bol en plastique pour bébé. Funeste infamie: moi, Siegfried du clan Shikkan, retenu encagé dans un récipient encore recouvert de purée Blédina?

Impossible, impensable!

-Ryo! J'exige que tu me sortes d'ici et que tu me présentes tes plus plates excuses, et ce avant même de m'expliquer ce qui me vaut un tel outrage!
tempêtais-je en essayant d'éviter la masse de farine parfumée à la banane qui menaçait de m'ensevelir à tout instant. Sors moi de là sur le champ!
-Sauf que tu n'as plus grand chose à exiger depuis l'autre coup tordu, le rat. On va d'abord s'expliquer.
-Bien sûr, mais, mais...? Bon, fais ce que tu veux, néanmoins...


Allons, cela ne va tout de même pas arriver?

-JE REFUSE D'ENTRER EN CONTACT AVEC CETTE.... AAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!! JE SUIS TOUCHE, JE ME MEURS, JE ME VIDE DE MON SANG, A MOI!!! hurlais-je tout en sachant pertinemment que j'avais ordonné qu'on me laisse seul. Du coup, je commençai à marteler les parois vaguement opaques du conteneur avec mes formidables papattes griffues. Ce qui restait on ne peut plus vain et inutile. MES FIDELES SHIKKAN, VENEZ AU SECOURS DE VOTRE AMBASSADEUR!!!
-C'est que de la compote pour bébé, tu sais...?
-Le contact brûlant de cette substance me... JE FOOONDS!!!


Ryosuke fit alors preuve d'une vivacité d'esprit que je n'aurais jamais soupçonné chez lui: d'un preste réflexe salvateur, il substitua à ce bol empli de magma infâme un gobelet fait dans la même matière. Et en plus, il y restait un fond de lait que je pus utiliser pour me rafraichir après cette dure épreuve: ça ne valait pas le lait de vache sacrée que les bouddhistes nous mettaient de coté dans leurs temples, mais cela restait bien plus agréable que de l'eau.

-Bon, maintenant, tu veux qu'on parle?
commenta t-il après m'avoir laissé une demie minute pour faire ma toilette.
-C'est même la raison de ma visite, espèce d'assassin! Tu t'es pris pour un chat, à laisser ton sadisme jouer avec ma vie et mes nerfs?
-Je te renvoie la question: pourquoi vouloir me tuer?
-Vouloir te... quoi?

Ca y est, c'est définitif: sa dernière mission est venue à bout de sa santé mentale. A moins que ce ne soit son passage chez les Mitsumita. D'ailleurs...

-... bon, puisque tu ne sembles pas disposé à me laisser sortir de là, peut être pourras-tu au moin daigner me répondre. C'est quoi, cette histoire de bibliothèque? Tu aurais vraiment essayé de monter un attentat? Au fait, le bambin essaie de déraciner la citrouille....
-Cette histoire de... attentat sur une citrouille?
marmonna le Ryo qui s'empressa d'empêcher un terrible accident en ramenant l'enfant sur ses genoux. C'est à toi de me le dire. C'est ton attentat après tout. Et toi, n'essaie pas de le laisser sortir. C'est un rat, ça ne se mange pas d'abord.
-Mon attentat... bien sûr, tout s'explique
, ironisais-je. Eh bien non, je n'ai pas essayé de prendre le contrôle du monde récemment. Les Shikkan peuvent bien se targuer d'avoir essayer d'empoisonner tout Mahou il y a... ma foi, soixante-dix ans de cela?... mais nous avons finalement abandonné l'idée, faute de bénéfices. Les humains nous sont encore utiles...

Et tu en es la preuve vivante, mon cher. Bénis soient mes ancêtres, de ne pas avoir radié Mahou de la carte... enfin, sa population.

-D'accord. Je te dissimule dans un coin de ma chambre et on en reparle dans quelques heures.
-Tu rigoles?
-Si je perce des trous et que je laisse le tiroir ouvert, ça te suffirait pour respirer?
-Mais il est absolument hors de question que...
-Ok, je laisse ça comme ça.
-Mais enfin, Ryosuke... que me vaut toute cette comédie, voyons?
-Je t'assure que tu ferais la même chose si un de mes sous fifres avait essayé de te faire exploser.


Essayer de... quoi? Bon allez, réfléchis Sieg'. T'es bon pour ça, en toute situation. Même quand tu suintes de nauséabonds relents de compote à la banane et que tu ne parviens pas à débarrasser ta fourrure de cette mixture aux propriétés sevrantes aussi indiscutables que l'éclat de ton pelage. Même si l'on bafoue ton honneur et ta condition à un degré d'avilissement qui serait proprement impensable parmi les tiens. Même si...

-Quiproquo!
-...?
-Un quiproquo, tu sais ce que c'est?
-Essaie de m'apprendre des mots, tiens.
-Eh bien, c'est quand dans une discussion, les... hey, ne te moques pas de moi! Tu sais ce que c'est.


S'ensuivit un débat long et stérile durant lequel le flegme de mon interlocuteur contrasta étrangement avec l'agacement qui s'emparait peu à peu de moi. Lui vous répondrait surement que je me comportais de la même manière que si j'essayais d'expliquer à un môme entêté que non, 1+1 faisaient deux et pas trois ou onze. Mais moi, je savais que j'avais raison. Comme toujours.

-Ou alors... mais oui, les Yakurats!
-Hum?
-Un autre clan de rats ninjas, qui s'étaient implantés dans le secteur ouest des catacombes de la cité jusqu'à l'année dernière. Non, leur départ à eu lieu trois ans plus tôt, aux abords du printemps... à moins que ce ne soit l'automne?
-Bref?
-C'est tout à fait leur style: l'attentat, l'explosion, le doute et la confusion qu'ils ont semé...
-Tu parles de toi là? Je ne comprends rien.
-Réfléchis: tu es la bouée de sauvetage qui permettra à mon clan de retrouver ses lettres de noblesse. Si notre quête réussi, nous pourrons à nouveau conclure un pacte avec de puissants ninjas qui apporteront gloire et renommée à...
-Stop. Respire et continue droit au but.
-Eh bien... s'ils te tuent, je risque fort de perdre à nouveau la trace dudit parchemin, tu comprends? Ce qui leur permettra d'assoir leur position sur le marché pour quelques années de plus... voir un demi siècle supplémentaire? Aaaaaaah, rien que d'y penser me torture!
-Euh... vous vous entretuez entre rats?
-Jamais, oh non. Ça nous arrive de nous mettre des bâtons dans les roues, certes, mais c'est de bonne guerre. Les règles du jeu établies sont suivies par tous, tu sais?


Un jour, peut être devrais-je m'évertuer à lui expliquer que les humains ne sont qu'un seul rouge de l'énorme machinerie que forme cette planète. Oui, c'est cela: s'il est sage, je lui expliquerais.

-N... je veux pas savoir, se reprit Ryo. Donc, un clan de rongeurs s'est mis ma mort en tête pour empêcher le tiens de revenir dans la course?
-A merveille, c'est bien là mon hypothèse! Bon, je me trompe peut être, mais...
-Mais tu es bien plus intelligent que le commun des vivants et ainsi de suite
, coupa le moine médisant. Donc moins de chances de te tromper.
-Alors, tout malentendu est réglé?
souligna ma voix désormais diplomate et feutrée.
-Ça expliquerait pas mal de choses, en effet.
-Tu peux donc me sortir de là, n'est ce pas?
-Non.
-Hein?
-C'est parfaitement le genre de mensonges que j'inventerais dans ta situation: tellement énorme que ça s'avale comme un petit pain. Et ensuite, je te libère, puis tu me bondis dessus pour m'effleurer et me transmettre je ne sais quelle horreur importée de l'autre bout du continent, et me voilà au service des autopsie à faire progresser la science. Donc non, je ne te libère pas
, conclu t-il en refermant le tiroir du petit bureau dont je risquais fort d'être le locataire pour un temps. D'ailleurs, je dois y aller... le temps pour moi d'aller confier Ashura à sa tante, et ensuite...

Tu rigoles, hein? Oui. Bien sûr qu'il rigole. C'est pas comme s'il allait préférer à ma compagnie un vagabondage dans la forêt avec un genin qui n'a cessé de le harceler pendant plusieurs jours pour qu'il devienne son sensei particulier. De toute manière, les miens finiraient bien par se rendre compte de mon absence, et alors... alors...

Alors ils passeraient sans se méfier devant ce fichu tiroir renforcé à grand coup d'illusions et de fuinjutsu, avec un petit mot écrit à l'attention des Soma stipulant qu'il ne faut pas l'ouvrir. Ce qui la mettrait mal: de tous les Shikkan, seuls trois des nôtres savent lire l'humain. C'est vrai quoi, quelle drôle d'idée que cette écriture: l'odorat est largement plus pratique que la vue, diantre!

Mais bon, je m'inquiète pour rien... ça ira. N'est ce pas, Ryosuke? Tu ne laisserais pas ce cher Siegfried dans une aussi fâcheuse situation, hein? REVIENT!!!!

Ryosuke
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