Mahou Gakure [RP]
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Re: Mahou Gakure [RP]
C’était une soirée tranquille à la lueur de la lune. Le temps était doux et enivrait mes narines d’une fraîche odeur de printemps. Je me baladais nonchalamment, portant des regards discrets sur les environs. Je ne savais exactement où me menaient mes pas. Mais comme le plus souvent du temps, je laissais le hasard décider des choses. Les lanternes du marché projetaient leurs lumières diverses, allongeant de façon exagéré l’ombre des passants et créant ainsi des jeux de lumières sur le sol.
Je passais entre les stands, bijouteries et autres boutiques, dont je voyais sûrement pour la millième fois. Toujours la même ambiance, toujours la même marchandise, toujours les mêmes cris des vendeurs, et toujours les mêmes gens. La même chose ! Qui se répétait, inlassablement, toutes les soirs ! (Car bon, je préfère de loin me balader la nuit, plutôt que le jour.) Et demain, j’irais sûrement à l’Académie, m’entrainer avec Izakan-Sensei, ou peut-être même effectuer une petite mission routinière. Et encore, la même chose ! Que tous les jours, depuis mon admission en tant que Genin. En bref, je m’ennuyais. Certes, ce n’était pas nouveau, mais cette fois-ci c’était à un tel niveau que c’en était profondément dérangeant. Je clignais des yeux, plissais le front, tapais du pied, grattais la poche de mon pantalon … Me divertir ! Voilà ce qui me fallait. Du nouveau, oui, ou plutôt une surprise. Mais quelque chose.
Alors que j’étais plongé dans mes pensées, je me heurtai à un passager … pas comme les autres. Drôlement habillé, sa redingote serrée et ses vêtements pourpres dégageaient une étrange aura d’extravagance. Son allure vestimentaire suggérait à la moquerie et son haut-de-forme décoré de longues plumes blanches détournait le regard des gens. Il me dévisagea de ses gros yeux, puis reprit son chemin d’un pas claudicant. Il laissa planer derrière lui une étrange odeur de … médicament ? Certes, cet homme loufoque m’intriguait. Je décidai donc de le rattraper, suivant ses pas tout en m’assurant de garder mes distances pour ne pas me faire remarquer. Celui-ci emprunta différents chemins peu fréquentés, mais au final il reprenait toujours la même route. Je portais à croire qu’il m’avait remarqué, et qu’il tentait de me semer.Après quelques minutes de marche, il s’arrêta et je fis de même. Il devait être à environ quatre ou cinq mètres, près d'un édifice miteux. L’homme jeta un coup d’œil aux environs, puis s’évanouit. Oui, le mot est juste ! L’étrange personnage s’était volatilisé. J’accourus à l’endroit où il se trouvait, il y a de ce quelques instants. Je cherchais une trace, un indice, mais il n’y avait rien. Ce n’est pas possible ! Et dire que ne le lâchais pas des yeux. Où était-il passé ? pensais-je, abasourdis. Alors que je m'apprêtais à finalement rebrousser chemin, je remarquai une longue plume blanche sur le sol. Elle ressemblait beaucoup à celles qui ornaient le haut-de-forme du monsieur. Je me penchai pour la ramasser, ma main effleurant le mur ... en papier ? De nouveau intrigué, j'arrachai une étrange toile craquelante. Elle avait été peinte, et rien qu'en regardant, nul n'aurait su qu'elle cachait un bref passage étroit. Celui-ci débouchait je ne sais où, l'aboutissement de ce passage étant plongé dans les ombres.
Surpris de cette découverte, je m’y engouffrai d’un pas incertain, longeant les murs sales et humides. Chaque pas soulevait un mince nuage de poussière et il n’était pas rare de voir des insectes détaler en émettant d’étranges bourdonnements. J’avançai encore je ne sais trop combien de temps, jusqu’à un stade où j’étais complète absorbé par la noirceur. Le chemin ne semblait toujours pas finir, et qui plus est, il rétrécissait ! Si bien qu’au final, le passage était si étroit que je marchais de profil. Après encore quelques secondes qui semblaient me durer une éternité, le chemin stoppait net. Un cul de sac ! Je tâtai les murs à l’aveuglette, jusqu’à ce que mes doigts effleurent une petite poignée, que je m’empressai de tourner.
Je fus aussitôt bouche-bé. Je venais de déboucher dans ce qui semblait être un étrange entrepôt, ou à bien y regarder, un grand fouillis de désordre s’apparentant à un laboratoire. Des fioles ornaient les comptoirs, des fils électrices pendaient au plafond, d’étranges outils étaient disposés un peu partout, certains bocaux débordaient d’un liquide fluorescent et gluant. Il y avait également des miroirs (pour la plupart cassé), des ampoules, des tubes et autres objets à l’allure lugubre. Curieux, j’examinais les fioles. Certaines n’avaient rien d’écrit dessus, alors que d’autres portaient de petites étiquettes sur lesquelles étaient marqués d’étrange mots comme : Contraction monoculaire, efflorescence végétale, ADN modifiée, etc.
- HA ! J’Y ARRIVE ! J’Y ARRIVE !
La voix me pétrifia sur place.
- HEHEHE !
Cherchant d’où venaient ces rires et ces exclamations, je me tapis sous un grabuge de matériaux. Par l’entrebâillement d’une porte, je pouvais discerner dans la pièce d’à côté une silhouette menant d’étranges opérations sur ce qui semblait être un corps inerte. C’était l’homme que je suivais !
- Il sera beau ! Il sera FORT ! IL SERA IMMORTEL !
Tout en explosant d’un rire sadique, il s’équipa d’une longue pince chirurgicale puis s’affala sur le corps, dépeçant je ne sais quoi …
- Ils verront bien de quoi je suis capable, ces demeurés de scientifiques ! ILS VERONT BIEN !
J’avais débouché sur la maison d’un fou ! Je devais quitter ce trou, et au plus vite ! Mais alors que je tentais de m’enfuir, j’accrochai par mégarde un instrument qui s’affala sur le sol, produisant un son métallique. Toute opération cessa dans l’autre pièce.
- Qui est là ?
Je retins ma respiration. Un silence meurtrier vint bourdonner à mes oreilles. Que faire ? Je considérai un moment la question. Prendre mes jambes à mon coup. Oui, c’est ce qui fallait faire. Mais j’étais pétrifié. C’est homme était un déréglé ! Un maniaque ! Un FOU ! Mes jambes ne m’obéissaient pas.
Allez … Allez … cours Thessar … cours …
Des bruits de pas se firent entendre. L’homme se rapprochait.
Bon sang … allez … réveille toi … cours …
Il était de plus en plus près.
- COURS !
Je fondis sur la porte et détalai de manière fulgurante. À peine eu-je entendus les inaudibles exclamations du détraqué, que j’accourais vers la sortie. Les murs étroits égratignaient mes membres, mais rien ne pouvait m’arrêter. Je parvins à m’extirper de cette sombre ruelle en moins de deux. Débouchant sur le marché, tout revint à la normal. Il y avait là les mêmes stands, les mêmes vendeurs, les mêmes gens qui passaient, insouciants, faisant leurs courses de la soirée. Tout était normal. Tout simplement normal … Ne l’avait-il pas vu ? Cet étrange homme ? Je poussai un soupir. Tout cela me semblait être un bref cauchemar. Et comme j’étais anxieux, je décidai donc de rentrer chez moi. Lorsque je fus arrivé, je constatai quelque chose qui provoqua en moi un certain malaise, car, inconsciemment, j’avais déposé dans ma poche les fioles trouvés dans le laboratoire.Toutefois, exténué, je décidai de les mettre à l’écart pour l’instant. Je sautai sur mon lit, plongeant dans un sommeil troublé de rêves bizarroïdes.
~ À SUIVRE DANS UN PROCHAIN RP ~
Je passais entre les stands, bijouteries et autres boutiques, dont je voyais sûrement pour la millième fois. Toujours la même ambiance, toujours la même marchandise, toujours les mêmes cris des vendeurs, et toujours les mêmes gens. La même chose ! Qui se répétait, inlassablement, toutes les soirs ! (Car bon, je préfère de loin me balader la nuit, plutôt que le jour.) Et demain, j’irais sûrement à l’Académie, m’entrainer avec Izakan-Sensei, ou peut-être même effectuer une petite mission routinière. Et encore, la même chose ! Que tous les jours, depuis mon admission en tant que Genin. En bref, je m’ennuyais. Certes, ce n’était pas nouveau, mais cette fois-ci c’était à un tel niveau que c’en était profondément dérangeant. Je clignais des yeux, plissais le front, tapais du pied, grattais la poche de mon pantalon … Me divertir ! Voilà ce qui me fallait. Du nouveau, oui, ou plutôt une surprise. Mais quelque chose.
Alors que j’étais plongé dans mes pensées, je me heurtai à un passager … pas comme les autres. Drôlement habillé, sa redingote serrée et ses vêtements pourpres dégageaient une étrange aura d’extravagance. Son allure vestimentaire suggérait à la moquerie et son haut-de-forme décoré de longues plumes blanches détournait le regard des gens. Il me dévisagea de ses gros yeux, puis reprit son chemin d’un pas claudicant. Il laissa planer derrière lui une étrange odeur de … médicament ? Certes, cet homme loufoque m’intriguait. Je décidai donc de le rattraper, suivant ses pas tout en m’assurant de garder mes distances pour ne pas me faire remarquer. Celui-ci emprunta différents chemins peu fréquentés, mais au final il reprenait toujours la même route. Je portais à croire qu’il m’avait remarqué, et qu’il tentait de me semer.Après quelques minutes de marche, il s’arrêta et je fis de même. Il devait être à environ quatre ou cinq mètres, près d'un édifice miteux. L’homme jeta un coup d’œil aux environs, puis s’évanouit. Oui, le mot est juste ! L’étrange personnage s’était volatilisé. J’accourus à l’endroit où il se trouvait, il y a de ce quelques instants. Je cherchais une trace, un indice, mais il n’y avait rien. Ce n’est pas possible ! Et dire que ne le lâchais pas des yeux. Où était-il passé ? pensais-je, abasourdis. Alors que je m'apprêtais à finalement rebrousser chemin, je remarquai une longue plume blanche sur le sol. Elle ressemblait beaucoup à celles qui ornaient le haut-de-forme du monsieur. Je me penchai pour la ramasser, ma main effleurant le mur ... en papier ? De nouveau intrigué, j'arrachai une étrange toile craquelante. Elle avait été peinte, et rien qu'en regardant, nul n'aurait su qu'elle cachait un bref passage étroit. Celui-ci débouchait je ne sais où, l'aboutissement de ce passage étant plongé dans les ombres.
Surpris de cette découverte, je m’y engouffrai d’un pas incertain, longeant les murs sales et humides. Chaque pas soulevait un mince nuage de poussière et il n’était pas rare de voir des insectes détaler en émettant d’étranges bourdonnements. J’avançai encore je ne sais trop combien de temps, jusqu’à un stade où j’étais complète absorbé par la noirceur. Le chemin ne semblait toujours pas finir, et qui plus est, il rétrécissait ! Si bien qu’au final, le passage était si étroit que je marchais de profil. Après encore quelques secondes qui semblaient me durer une éternité, le chemin stoppait net. Un cul de sac ! Je tâtai les murs à l’aveuglette, jusqu’à ce que mes doigts effleurent une petite poignée, que je m’empressai de tourner.
Je fus aussitôt bouche-bé. Je venais de déboucher dans ce qui semblait être un étrange entrepôt, ou à bien y regarder, un grand fouillis de désordre s’apparentant à un laboratoire. Des fioles ornaient les comptoirs, des fils électrices pendaient au plafond, d’étranges outils étaient disposés un peu partout, certains bocaux débordaient d’un liquide fluorescent et gluant. Il y avait également des miroirs (pour la plupart cassé), des ampoules, des tubes et autres objets à l’allure lugubre. Curieux, j’examinais les fioles. Certaines n’avaient rien d’écrit dessus, alors que d’autres portaient de petites étiquettes sur lesquelles étaient marqués d’étrange mots comme : Contraction monoculaire, efflorescence végétale, ADN modifiée, etc.
- HA ! J’Y ARRIVE ! J’Y ARRIVE !
La voix me pétrifia sur place.
- HEHEHE !
Cherchant d’où venaient ces rires et ces exclamations, je me tapis sous un grabuge de matériaux. Par l’entrebâillement d’une porte, je pouvais discerner dans la pièce d’à côté une silhouette menant d’étranges opérations sur ce qui semblait être un corps inerte. C’était l’homme que je suivais !
- Il sera beau ! Il sera FORT ! IL SERA IMMORTEL !
Tout en explosant d’un rire sadique, il s’équipa d’une longue pince chirurgicale puis s’affala sur le corps, dépeçant je ne sais quoi …
- Ils verront bien de quoi je suis capable, ces demeurés de scientifiques ! ILS VERONT BIEN !
J’avais débouché sur la maison d’un fou ! Je devais quitter ce trou, et au plus vite ! Mais alors que je tentais de m’enfuir, j’accrochai par mégarde un instrument qui s’affala sur le sol, produisant un son métallique. Toute opération cessa dans l’autre pièce.
- Qui est là ?
Je retins ma respiration. Un silence meurtrier vint bourdonner à mes oreilles. Que faire ? Je considérai un moment la question. Prendre mes jambes à mon coup. Oui, c’est ce qui fallait faire. Mais j’étais pétrifié. C’est homme était un déréglé ! Un maniaque ! Un FOU ! Mes jambes ne m’obéissaient pas.
Allez … Allez … cours Thessar … cours …
Des bruits de pas se firent entendre. L’homme se rapprochait.
Bon sang … allez … réveille toi … cours …
Il était de plus en plus près.
- COURS !
Je fondis sur la porte et détalai de manière fulgurante. À peine eu-je entendus les inaudibles exclamations du détraqué, que j’accourais vers la sortie. Les murs étroits égratignaient mes membres, mais rien ne pouvait m’arrêter. Je parvins à m’extirper de cette sombre ruelle en moins de deux. Débouchant sur le marché, tout revint à la normal. Il y avait là les mêmes stands, les mêmes vendeurs, les mêmes gens qui passaient, insouciants, faisant leurs courses de la soirée. Tout était normal. Tout simplement normal … Ne l’avait-il pas vu ? Cet étrange homme ? Je poussai un soupir. Tout cela me semblait être un bref cauchemar. Et comme j’étais anxieux, je décidai donc de rentrer chez moi. Lorsque je fus arrivé, je constatai quelque chose qui provoqua en moi un certain malaise, car, inconsciemment, j’avais déposé dans ma poche les fioles trouvés dans le laboratoire.Toutefois, exténué, je décidai de les mettre à l’écart pour l’instant. Je sautai sur mon lit, plongeant dans un sommeil troublé de rêves bizarroïdes.
~ À SUIVRE DANS UN PROCHAIN RP ~
Dernière édition par Thessar le 26/3/2010, 02:28, édité 3 fois
Thessar- Combattant Débutant
- Messages : 239
Date d'inscription : 17/02/2010
Age : 28
Localisation : Montréal
Re: Mahou Gakure [RP]
En cette matinée ensoleillée, je comptais rester dans ma chambre pour étudier quelques stratégies Shinobis moi qui suis plutôt fonceur et pas très tactique. Mais quelqu'un en avait décidé autrement..
- Allez mon petit ! On se réveille ! Il y a tout pleins de jolies filles qui n'attendent rien que toi !
- Mais punaise je t'ai dis que je voulais travaillé ! Je n'ai pas le temps de me faire des amis, si je deviens un Shinobi respecté, j'aurais pleins d'amis, je n'ai qu'a travaillé et le loisir viendra après !
- Tu penses vraiment que ces gens là, qui viendront te parler, "t'admirer" parce que tu seras reconnu comme un "grand shinobi" seront des gens dignes de confiances ? Tu penses qu'ils seront toujours là pour toi ? Tu as besoin de vrais amis, ne serais-ce que pour t'épaulé quand sa ne vas pas, avoir juste une petite grenouille comme moi comme ami sa vas 5minutes, et encore je suis gentil car tu n'as pas l'air de beaucoup m'aimé..
- Tu as peut-être raison.. Mais je ne sais pas m'exprimé, je ne sais pas comment faire pour aller faire des personnes, leurs parlé ou meme ne serais-ce que pour leur sourire sans devenir rouge couleur vif ou simplement passé pour un fou..
- Sa s'apprend ! Allez viens, ce n'est pas en restant là, à lire tes parchemins ridicules que tu vas avancer à quoi que ce soit.. Viens sortons un peu prendre l'air et voir si il n'y a pas des personnes sympathiques à qui parlé.
J'enfilais mes chaussures et m'empressais de sortir avec Bunchi Gini sur la tête. Nous avions commencé par faire le tour de Mahou, sans trop savoir où allé, en marchant à l'aveuglette, quand tout a coup ce crapeau aux idées vraiment pas nettes me dis d'aller dans ce restaurant de Ramen a notre droite. Je suivis ses instructions, à l'intérieur, un jeune homme assez mystérieux quoi que très cocasse s'enfilé des ramens a n'en plus finir, en voyants tous les bols vides empilés à coté de lui, il en étais déjà à son Huitième bol et ne comptais pas s'en arrêter là. Bunchi Gini me chuchota d'aller m'assoir a coté de lui et de commandé des ramens histoire d'essayer de brisé la glace..
- Bonjour ! Un bol de ramens s'il vous plaît !
Je commencé à manger mon bol de ramen, voyant que ce personnage ne sembler pas enclins à entamer la discussion, plutôt préoccupé par son appétit monstrueux. Bunchi Gini voulut sans doute "prendre les rênes" et cracha dans le bol de ramen de ce dernier.. Ne savant pas quoi comment réagir à la réaction que cela entrainerais je lui écrias juste après qu'il se soit retourné :
- Excuse moi ! Enfin excuse le.. Il n'est pas dans son assiette aujourd'hui, il a des problèmes de glaires et ne sais vraiment pas où les mettre..
- Et tu crois que tu vas t'en sortir comme cela ? Tu me dois un bol de ramen mon pote ! Même s'il est presque vide, sa se gaspille pas ! Donne lui a manger ce qui reste, et paye moi en un autre, on sera quitte.
Je ne sais comment décrire la sensation qui me parcourût ce moment là, mais le fait qu'il me parle avec un sourire tel, alors que je pensais qu'il aurait voulut qu'un seule chose : Me casser la figure, me remplit d'un joie sans égal. Je m'empressât de lui payer un bol et essaya de commencer une vraie discussion.
- Dis moi tu viens tout juste de passé Genin non ? Il me semble t'avoir déjà vu à l'académie..
- Oui je viens d'être promut. Tout comme toi il me semble non ?
- Oui je viens tout juste aussi d'être promut.. Dis moi tu as beaucoup d'amis ..?
- Quelle question ! Je ne sais pas quoi te répondre ! J'ai des amis oui, mais je ne peux pas les compter, cela reviendrais à les comparer a de la marchandise, et je deteste cette idée là..
- Ah pardonne moi.. Je ne voulais pas t'embêter..
- Hey mais tu ne m'embête pas du tout ! Et pour tout te dire, sa me fais réellement plaisir que tu soit en train de me parler en ce moment même.. Toi la tombe de l'académie !
- La tombe de l'académie.. Tu veux dire que c'est mon surnom ? Tu veux dire que vous aviez remarqué que j'étais dans l'académie ..!?
- Bien sur ! Je peux te dire que tout le monde ta remarqué, tu n'es pas un fantôme, et crois moi que certaines filles te trouvent vraiment très mignon, toi et ton coté "mystérieux" je te jure ! Et sa en fais ragé plus d'un je peux te l'assuré !
Je commençais à devenir tout rouge, j'avais l'impression d'étouffé.. Je ne sais pas si c'était de la joie ou bien ma timidité qui me faisait défaut, en tout cas je manqué d'air, il me proposa de sortir prendre l'air, moi j'en avais besoin, et lui avais besoin de marcher après s'être engloutie tous ces bols de ramen..
- Dis moi tu t'es inscrit à l'examen Chuunin qui à lieu dans deux semaines..?
- Oui ! Je veux vraiment affronté des Ninja venant d'autres villages, et même me confronté à ceux de Mahou, je veux progressé et devenir vraiment plus fort !
- Tu utilise Katon ! C'est déjà beaucoup tu sais..
- Ce n'est vraiment rien, je suis né avec, je n'ai aucun mérite pour ça, et ce n'est pas grâce à cette affinité que je deviendrais quelqu'un de fort, des Ninja en osmose avec Katon, il y en à des milliers..
- Non mais ce que je veux dire, c'est que tu ne penses pas qu'il est trop tôt ? Tu devrais y réfléchir, à l'examen il y aura des Ninja qui ont déjà loupé les précédents, il y en a même qui sont morts durant cet examen.. C'est pour cela que je ne le fais pas, je ne me sent vraiment pas prêt..
A ce moment précis, son visage devînt pâle, toute cette lueur, cette joie de vivre disparut tout d'un coup.. J'eut peur de l'avoir blessé.. Je m'empressit donc d'essayer de lui remonter le moral..
- Hey ne t'en fais pas.. Tu vas voir, si ce n'est pas celui là ce sera le prochain.. Le monde ne vas pas s'arrêter de tourné demain, tu as encore 15jours pour t'entrainé et te décidé, tu verras bien comment tu sera ! D'ailleurs, que dirais tu de venir t'entrainé avec moi demain matins ? Histoire de voir un peu comment on se débrouille tous les deux !
- Pour moi sa marche ! Écoute je dois vite retourné chez moi, mon Père m'attend pour l'aidé à ranger le grenier ! On se revois demain sur le terrain d'entrainement ?
- Sa marche pour moi !
- Alors à demain !
Il se mis à courir en direction du centre-ville, avant de disparaître dans la foule. Lorsque je ne le vît plus, je me mît en direction de l'orphelinat.. Durant tout le trajet pas un seul mot ne fût échanger entre moi et Bunchi Gini.. Celui-ci sembler dormir bien profondément après son fond de ramen englouti.. Arrivé à l'orphelinat, je fit exprès de claquer la porte de la chambre pour réveillé ce crapeau.
- Ce n'étais pas la peine de faire cela, je n'ai pas raté une miette de tout ce qui s'est passé !
- Alors pourquoi n'as tu pas parler depuis que j'ai commencé à parler à ce type au restaurant de ramens..?
- Parce que c'est à toi de te faire des amis, j'ai brisé la glace pour toi, mais je ne serais pas toujours là ! Je suis une invocation mais j'ai quand même une vie, et on ne sais jamais ce qui peut passé..
- Oui excuse moi.. En tout cas je voulais te remercier.. D'avoir fais tout cela pour moi..
- Ah ! Ne t'en fais pas sa me fais vraiment plaisir, tu as l'air d'être un bon gars, et comme on vas faire équipe un bon bout de temps, autant qu'on ne soit pas seul tous les deux ! Au fait tu as oublier quelque chose..
- Ah bon ? Quoi donc ?
- Lui demandé comment il s'appelle..
~~ La suite dans le Prochain Rp ! ~~
- Allez mon petit ! On se réveille ! Il y a tout pleins de jolies filles qui n'attendent rien que toi !
- Mais punaise je t'ai dis que je voulais travaillé ! Je n'ai pas le temps de me faire des amis, si je deviens un Shinobi respecté, j'aurais pleins d'amis, je n'ai qu'a travaillé et le loisir viendra après !
- Tu penses vraiment que ces gens là, qui viendront te parler, "t'admirer" parce que tu seras reconnu comme un "grand shinobi" seront des gens dignes de confiances ? Tu penses qu'ils seront toujours là pour toi ? Tu as besoin de vrais amis, ne serais-ce que pour t'épaulé quand sa ne vas pas, avoir juste une petite grenouille comme moi comme ami sa vas 5minutes, et encore je suis gentil car tu n'as pas l'air de beaucoup m'aimé..
- Tu as peut-être raison.. Mais je ne sais pas m'exprimé, je ne sais pas comment faire pour aller faire des personnes, leurs parlé ou meme ne serais-ce que pour leur sourire sans devenir rouge couleur vif ou simplement passé pour un fou..
- Sa s'apprend ! Allez viens, ce n'est pas en restant là, à lire tes parchemins ridicules que tu vas avancer à quoi que ce soit.. Viens sortons un peu prendre l'air et voir si il n'y a pas des personnes sympathiques à qui parlé.
J'enfilais mes chaussures et m'empressais de sortir avec Bunchi Gini sur la tête. Nous avions commencé par faire le tour de Mahou, sans trop savoir où allé, en marchant à l'aveuglette, quand tout a coup ce crapeau aux idées vraiment pas nettes me dis d'aller dans ce restaurant de Ramen a notre droite. Je suivis ses instructions, à l'intérieur, un jeune homme assez mystérieux quoi que très cocasse s'enfilé des ramens a n'en plus finir, en voyants tous les bols vides empilés à coté de lui, il en étais déjà à son Huitième bol et ne comptais pas s'en arrêter là. Bunchi Gini me chuchota d'aller m'assoir a coté de lui et de commandé des ramens histoire d'essayer de brisé la glace..
- Bonjour ! Un bol de ramens s'il vous plaît !
Je commencé à manger mon bol de ramen, voyant que ce personnage ne sembler pas enclins à entamer la discussion, plutôt préoccupé par son appétit monstrueux. Bunchi Gini voulut sans doute "prendre les rênes" et cracha dans le bol de ramen de ce dernier.. Ne savant pas quoi comment réagir à la réaction que cela entrainerais je lui écrias juste après qu'il se soit retourné :
- Excuse moi ! Enfin excuse le.. Il n'est pas dans son assiette aujourd'hui, il a des problèmes de glaires et ne sais vraiment pas où les mettre..
- Et tu crois que tu vas t'en sortir comme cela ? Tu me dois un bol de ramen mon pote ! Même s'il est presque vide, sa se gaspille pas ! Donne lui a manger ce qui reste, et paye moi en un autre, on sera quitte.
Je ne sais comment décrire la sensation qui me parcourût ce moment là, mais le fait qu'il me parle avec un sourire tel, alors que je pensais qu'il aurait voulut qu'un seule chose : Me casser la figure, me remplit d'un joie sans égal. Je m'empressât de lui payer un bol et essaya de commencer une vraie discussion.
- Dis moi tu viens tout juste de passé Genin non ? Il me semble t'avoir déjà vu à l'académie..
- Oui je viens d'être promut. Tout comme toi il me semble non ?
- Oui je viens tout juste aussi d'être promut.. Dis moi tu as beaucoup d'amis ..?
- Quelle question ! Je ne sais pas quoi te répondre ! J'ai des amis oui, mais je ne peux pas les compter, cela reviendrais à les comparer a de la marchandise, et je deteste cette idée là..
- Ah pardonne moi.. Je ne voulais pas t'embêter..
- Hey mais tu ne m'embête pas du tout ! Et pour tout te dire, sa me fais réellement plaisir que tu soit en train de me parler en ce moment même.. Toi la tombe de l'académie !
- La tombe de l'académie.. Tu veux dire que c'est mon surnom ? Tu veux dire que vous aviez remarqué que j'étais dans l'académie ..!?
- Bien sur ! Je peux te dire que tout le monde ta remarqué, tu n'es pas un fantôme, et crois moi que certaines filles te trouvent vraiment très mignon, toi et ton coté "mystérieux" je te jure ! Et sa en fais ragé plus d'un je peux te l'assuré !
Je commençais à devenir tout rouge, j'avais l'impression d'étouffé.. Je ne sais pas si c'était de la joie ou bien ma timidité qui me faisait défaut, en tout cas je manqué d'air, il me proposa de sortir prendre l'air, moi j'en avais besoin, et lui avais besoin de marcher après s'être engloutie tous ces bols de ramen..
- Dis moi tu t'es inscrit à l'examen Chuunin qui à lieu dans deux semaines..?
- Oui ! Je veux vraiment affronté des Ninja venant d'autres villages, et même me confronté à ceux de Mahou, je veux progressé et devenir vraiment plus fort !
- Tu utilise Katon ! C'est déjà beaucoup tu sais..
- Ce n'est vraiment rien, je suis né avec, je n'ai aucun mérite pour ça, et ce n'est pas grâce à cette affinité que je deviendrais quelqu'un de fort, des Ninja en osmose avec Katon, il y en à des milliers..
- Non mais ce que je veux dire, c'est que tu ne penses pas qu'il est trop tôt ? Tu devrais y réfléchir, à l'examen il y aura des Ninja qui ont déjà loupé les précédents, il y en a même qui sont morts durant cet examen.. C'est pour cela que je ne le fais pas, je ne me sent vraiment pas prêt..
A ce moment précis, son visage devînt pâle, toute cette lueur, cette joie de vivre disparut tout d'un coup.. J'eut peur de l'avoir blessé.. Je m'empressit donc d'essayer de lui remonter le moral..
- Hey ne t'en fais pas.. Tu vas voir, si ce n'est pas celui là ce sera le prochain.. Le monde ne vas pas s'arrêter de tourné demain, tu as encore 15jours pour t'entrainé et te décidé, tu verras bien comment tu sera ! D'ailleurs, que dirais tu de venir t'entrainé avec moi demain matins ? Histoire de voir un peu comment on se débrouille tous les deux !
- Pour moi sa marche ! Écoute je dois vite retourné chez moi, mon Père m'attend pour l'aidé à ranger le grenier ! On se revois demain sur le terrain d'entrainement ?
- Sa marche pour moi !
- Alors à demain !
Il se mis à courir en direction du centre-ville, avant de disparaître dans la foule. Lorsque je ne le vît plus, je me mît en direction de l'orphelinat.. Durant tout le trajet pas un seul mot ne fût échanger entre moi et Bunchi Gini.. Celui-ci sembler dormir bien profondément après son fond de ramen englouti.. Arrivé à l'orphelinat, je fit exprès de claquer la porte de la chambre pour réveillé ce crapeau.
- Ce n'étais pas la peine de faire cela, je n'ai pas raté une miette de tout ce qui s'est passé !
- Alors pourquoi n'as tu pas parler depuis que j'ai commencé à parler à ce type au restaurant de ramens..?
- Parce que c'est à toi de te faire des amis, j'ai brisé la glace pour toi, mais je ne serais pas toujours là ! Je suis une invocation mais j'ai quand même une vie, et on ne sais jamais ce qui peut passé..
- Oui excuse moi.. En tout cas je voulais te remercier.. D'avoir fais tout cela pour moi..
- Ah ! Ne t'en fais pas sa me fais vraiment plaisir, tu as l'air d'être un bon gars, et comme on vas faire équipe un bon bout de temps, autant qu'on ne soit pas seul tous les deux ! Au fait tu as oublier quelque chose..
- Ah bon ? Quoi donc ?
- Lui demandé comment il s'appelle..
~~ La suite dans le Prochain Rp ! ~~
Shikayto- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 01/03/2010
Age : 30
Localisation : Marseille
Re: Mahou Gakure [RP]
Le laboratoire de préparation était un endroit spacieux et bien éclairé, où flottait constamment de nombreuses effluves des différentes herbes et décoctions préparées. Le mélange donnait à l'endroit une odeur caractéristique mais loin d'être désagréable. Pour Kentaro, qui y avait passé de nombreuses années à apprendre les propriétés des différentes herbes, les recettes des onguents et les secrets de la préparation d'innombrables remèdes, ce parfum était étroitement associé à sa mère, qui régnait en maître sur le personnel du laboratoire. Lorsqu'elle y avait pris ses fonctions, quinze auparavant, elle l'avait réaménagé selon ses préférences, transformant la déprimante salle blanche aseptisée en une véritable "cuisine" accueillante et chaleureuse. Ce qui en faisait l'une des raisons pour lesquelles Kentaro aimait bien y travailler.
Il était justement en train de préparer un onguent pour le patient de la chambre N°128 - un empaffé de première qui avait trouvé le moyen de se brûler au second degré en tentant de lancer une boule de feu ! - lorsque Shizuyo déboula toute excitée.
"Au fait, Kentaro, Madame Fukiareru m'a confié que son fils avait l'intention de tenter l'examen chunin. Tu en dis quoi ?"
Kentaro arrêta un instant de massacrer les herbes dans son mortier et se prit à réfléchir. Fukiareru... Fukiareru... ça ne lui disait absolument rien... A moins que... Mais si ! Miyoshi Fukiareru ! Un débile de première maniant le fuuton et qui s'était retrouvé à l'hosto l'année dernière parce qu'il s'était pris un coup de sabre dans le dos lors d'un combat d'entraînement.
"A moins qu'il ait vachement gagné en jugeote et en maturité, il n'a aucune chance. Pis faudrait qu'il soit moitié moins empoté, aussi... Pis il est tout petit...
_ Je ne te parlais pas de ça...
_ On parlait de quoi, alors ?
_ Je ne sais pas... Voyons, tu es genin, un examen chunin se prépare... Quelle association d'idée pourrait-on faire, à ton avis ?
_ Aucune.
_ Vraiment ?
_ Sûr.
_ Certain ?
_ Absolument.
_ Tu comptes rester un genin toute ta vie ?
_ Non, je pensais plutôt abandonner le Nîndo.
_ Tiens donc ? Et tu comptais nous le dire quand ?
_ Hé, j'ai pas encore pris de décision, hein.
_ Et qu'est-ce qui t'as poussé à envisager cette éventualité ?
_ Heu... Tu vois le Serment des Satokira ?
_ Bien sûr, je l'ai prêté avant ta naissance, je te rappelle.
_ Tu sais, la partie qui concerne le côté sacré de la vie et qu'on doit pas l'ôter à qui que ce soit...
_ Oui ?
_ Lors de ma dernière mission, j'ai été à un cheveu de la transgresser...
_ Il n'y a rien d'inquiétant en soit : moi aussi, au début, j'ai eu le plus grand mal à le respecter.
_ D'ailleurs, tu as abandonné le Nîndo.
_ Certes, mais ce n'était probablement pas pareil, j'étais une tueuse professionnelle, et c'était trop difficile de lutter contre des réflexes ancrés depuis mon plus jeune âge. En ce qui te concerne, c'était un cheveu épais comment ?
_ Disons que si je ne m'étais pas aperçu après coup que ce n'était pas un être humain, j'aurai commis un meurtre.
_ Ah oui, tout de même...
_ Ouais, je trouve ça sacrément dérangeant... En tout cas, à choisir, je préfère respecter le serment des Satokira et ne plus être shinobi, plutôt que l'inverse.
_ Donc... Tu fais une croix sur le Nîndo ?
_ Je n'ai pas vraiment le choix...
_ Je pense que si.
_ J'ai un meilleur point de vue de la situation, je pense.
_ Une intuition."
Kentaro se fit plus attentif. Lui même se fiait constamment à son propre instinct, c'était un trait de caractère qu'il avait hérité de sa mère. Elle aussi était sujette aux intuitions, et elle ne se trompaient que très rarement.
" Laisse moi deviner, reprit Shizuyo, lorsque tu te bats contre un adversaire aussi fort que toi, ou lorsque le combat dure, une sensation pleine de violence et de rage prend naissance en toi, et tu n'as plus qu'une envie : tuer ton adversaire de la façon la plus violente possible, te baigner dans son sang et te repaître de sa douleur.
_ Plus ou moins, oui... Comment as-tu deviné ?
_ C'est une tare commune chez les Kanesada, nombre d'entre nous ont des tendances psychotiques.
_ C'est toujours sympa d'apprendre qu'on est un malade mental...
_ Ton problème, c'est que tu tentes d'étouffer complètement cette pulsion. C'est d'ailleurs étonnant que tu ais tenu jusqu'ici sans flancher... Si ça c'était produit plus tôt, j'aurai peut-être pu intervenir. En tout cas, quel que soit la force de ta volonté, tu ne pourras jamais contenir indéfiniment cette pulsion, d'autant plus que les combats gagneront en violence au fur et à mesure de ta carrière.
_ C'est bien ce que je dis : je ne peux pas continuer à être shinobi, sinon je vais finir par craquer pour de bon et tuer quelqu'un.
_ Je te le répète : ton problème, c'est que tu tentes d'étouffer complètement cette pulsion.
_ Pas le choix, si je me laisse aller, ça va mal finir...
_ Ce que je veux dire, c'est que tu dois apprendre à manipuler cette envie de meurtre plutôt que l'étouffer ou la laisser te dominer.
_ Je ne saisis pas...
_ Tu comprendras plus vite avec une démonstration concrète plutôt que par de longs discours théorique. Viens, on va aller faire un tour aux sites d'entraînements."
Shizuyo appela l'un des autres manipulateurs et lui confia la poursuite de la préparation de Kentaro, avait de repartir en direction des sites d'entraînements, son fils sur ses talons.
Les deux Satokira finirent par arriver jusqu'à l'une des nombreuses petites clairières d'entraînement qui bordaient le village de Mahou. Tout y était calme, à peine troublé par de faibles bruits d'entraînements portés par le petit vent qui soufflait. Shizuyo farfouilla dans la sacoche de cuir qu'elle portait sur elle et en extirpa quelque chose emballée dans une large pièce de tissu sombre. Une fois dépliée, le petit paquet révéla une sorte de gant de cuir, qui ne couvrait que les trois doigts centraux de la main, et qui se terminait par une griffe métallique effilée au niveau du majeur. L'aiguillon d'acier, l'arme de prédilection de Shizuyo lorsqu'elle était encore une assassin en activité.
" ça fait des années que je ne l'ai plus portée, avoua Shizuyo, mais c'est comme la nage, ça ne s'oublie pas. Bien, passons aux choses sérieuses. Sois aux aguets parce que je ne le ferai qu'une seule et unique fois, d'accord ?
_ Ok.
_ Quand tu te sens prêt, attaque moi de toutes tes forces, sans hésiter.
_ Sûr ?
_ Certaine.
_ Très bien."
Kentaro inspira profondément, rassemblant son énergie. Sa mère lui avait demandé d'y aller sérieusement et il n'avait pas l'intention de la décevoir. Le genin ancra fermement ses appuis. Son adversaire le dévisageait tranquillement, droit comme un I, le bras droit replié à l'horizontal devant elle, impassible.
Sans prévenir, le genin chargea à toute vitesse, mobilisant toute la puissance de ses jambes, parcourant en une fraction de seconde la dizaine de mètre qui le séparait de son adversaire.
Cette dernière cilla.
Une sensation terrible percuta Kentaro, en un impact presque physique. L'aura meurtrière qui s'échappait de son adversaire le submergea, et avant même qu'il n'en ait conscience, le genin recula, les bras levés en une vaine protection, pressentant que l'aiguillon d'acier allait le transpercer de part en part.
Et aussi soudainement que cette sensation était apparue, elle s'évapora brutalement, ne laissant plus rien derrière elle qu'un vague malaise. Shizuyo avait disparu du champs de vision de Kentaro, et seule la sensation froide et métallique de l'aiguillon contre sa carotide lui permettait de deviner qu'elle se tenait derrière lui. Quand bien même il aurait été assez rapide pour éviter de se la faire transpercer, il n'éviterait pas ne serait-ce qu'une petite estafilade... Ce qui était une très mauvaise nouvelle quand on se remémorait que Shizuyo Kanesada avait été une experte en poison.
Des chunins déboulèrent en vitesse pour savoir ce qui se passait, alarmés par la soif de sang qu'ils avaient perçu. Le temps que Shizuyo les rassure et leur indique que tout était sous contrôle, Kentaro put se repasser toute la scène dans son esprit. Il avait reconnu ce qui s'était passé : comme lorsqu'il avait combattu Akio et qu'il s'était laissé submergé par sa rage, il venait d'être frappé par celle de sa mère. Néanmoins, l'énergie meurtrière qu'elle avait relâché était bien plus impressionnante que la sienne. Et parfaitement sous contrôle : Shizuyo ne s'était pas laisser dominer par son agressivité et l'avait étouffer, avant profiter de son trouble pour passer dans son dos et se placer en position de porter un coup fatal.
Sa mère se rapprocha de lui, enveloppant délicatement son aiguillon d'acier dans la pièce de tissu sombre.
" Alors ?
_ C'était... Impressionnant. Tu peux m'apprendre ?
_ Non. J'ai peur de réveiller mes instincts d'antan et de finir par rompre le Serment. Le meurtre est une addiction puissante, et je ne veux pas prendre le risque d'y replonger. Mais toi qui n'a encore jamais réellement tué, tu pourrais peut-être parvenir à concilier cette rage et le Serment des Satokira.
_ Et je fais comment ? En autodidacte ? ça va être fiasco monumental...
_ Je pensais plutôt te confier aux bons soins de mon frère, à Gensou. Si tu es d'accord, je vais prendre contact avec lui pour savoir quand est-ce qu'il pourra s'occuper de toi. Enfin, si tu souhaites toujours poursuivre sur la voie du shinobi."
Il était justement en train de préparer un onguent pour le patient de la chambre N°128 - un empaffé de première qui avait trouvé le moyen de se brûler au second degré en tentant de lancer une boule de feu ! - lorsque Shizuyo déboula toute excitée.
"Au fait, Kentaro, Madame Fukiareru m'a confié que son fils avait l'intention de tenter l'examen chunin. Tu en dis quoi ?"
Kentaro arrêta un instant de massacrer les herbes dans son mortier et se prit à réfléchir. Fukiareru... Fukiareru... ça ne lui disait absolument rien... A moins que... Mais si ! Miyoshi Fukiareru ! Un débile de première maniant le fuuton et qui s'était retrouvé à l'hosto l'année dernière parce qu'il s'était pris un coup de sabre dans le dos lors d'un combat d'entraînement.
"A moins qu'il ait vachement gagné en jugeote et en maturité, il n'a aucune chance. Pis faudrait qu'il soit moitié moins empoté, aussi... Pis il est tout petit...
_ Je ne te parlais pas de ça...
_ On parlait de quoi, alors ?
_ Je ne sais pas... Voyons, tu es genin, un examen chunin se prépare... Quelle association d'idée pourrait-on faire, à ton avis ?
_ Aucune.
_ Vraiment ?
_ Sûr.
_ Certain ?
_ Absolument.
_ Tu comptes rester un genin toute ta vie ?
_ Non, je pensais plutôt abandonner le Nîndo.
_ Tiens donc ? Et tu comptais nous le dire quand ?
_ Hé, j'ai pas encore pris de décision, hein.
_ Et qu'est-ce qui t'as poussé à envisager cette éventualité ?
_ Heu... Tu vois le Serment des Satokira ?
_ Bien sûr, je l'ai prêté avant ta naissance, je te rappelle.
_ Tu sais, la partie qui concerne le côté sacré de la vie et qu'on doit pas l'ôter à qui que ce soit...
_ Oui ?
_ Lors de ma dernière mission, j'ai été à un cheveu de la transgresser...
_ Il n'y a rien d'inquiétant en soit : moi aussi, au début, j'ai eu le plus grand mal à le respecter.
_ D'ailleurs, tu as abandonné le Nîndo.
_ Certes, mais ce n'était probablement pas pareil, j'étais une tueuse professionnelle, et c'était trop difficile de lutter contre des réflexes ancrés depuis mon plus jeune âge. En ce qui te concerne, c'était un cheveu épais comment ?
_ Disons que si je ne m'étais pas aperçu après coup que ce n'était pas un être humain, j'aurai commis un meurtre.
_ Ah oui, tout de même...
_ Ouais, je trouve ça sacrément dérangeant... En tout cas, à choisir, je préfère respecter le serment des Satokira et ne plus être shinobi, plutôt que l'inverse.
_ Donc... Tu fais une croix sur le Nîndo ?
_ Je n'ai pas vraiment le choix...
_ Je pense que si.
_ J'ai un meilleur point de vue de la situation, je pense.
_ Une intuition."
Kentaro se fit plus attentif. Lui même se fiait constamment à son propre instinct, c'était un trait de caractère qu'il avait hérité de sa mère. Elle aussi était sujette aux intuitions, et elle ne se trompaient que très rarement.
" Laisse moi deviner, reprit Shizuyo, lorsque tu te bats contre un adversaire aussi fort que toi, ou lorsque le combat dure, une sensation pleine de violence et de rage prend naissance en toi, et tu n'as plus qu'une envie : tuer ton adversaire de la façon la plus violente possible, te baigner dans son sang et te repaître de sa douleur.
_ Plus ou moins, oui... Comment as-tu deviné ?
_ C'est une tare commune chez les Kanesada, nombre d'entre nous ont des tendances psychotiques.
_ C'est toujours sympa d'apprendre qu'on est un malade mental...
_ Ton problème, c'est que tu tentes d'étouffer complètement cette pulsion. C'est d'ailleurs étonnant que tu ais tenu jusqu'ici sans flancher... Si ça c'était produit plus tôt, j'aurai peut-être pu intervenir. En tout cas, quel que soit la force de ta volonté, tu ne pourras jamais contenir indéfiniment cette pulsion, d'autant plus que les combats gagneront en violence au fur et à mesure de ta carrière.
_ C'est bien ce que je dis : je ne peux pas continuer à être shinobi, sinon je vais finir par craquer pour de bon et tuer quelqu'un.
_ Je te le répète : ton problème, c'est que tu tentes d'étouffer complètement cette pulsion.
_ Pas le choix, si je me laisse aller, ça va mal finir...
_ Ce que je veux dire, c'est que tu dois apprendre à manipuler cette envie de meurtre plutôt que l'étouffer ou la laisser te dominer.
_ Je ne saisis pas...
_ Tu comprendras plus vite avec une démonstration concrète plutôt que par de longs discours théorique. Viens, on va aller faire un tour aux sites d'entraînements."
Shizuyo appela l'un des autres manipulateurs et lui confia la poursuite de la préparation de Kentaro, avait de repartir en direction des sites d'entraînements, son fils sur ses talons.
Les deux Satokira finirent par arriver jusqu'à l'une des nombreuses petites clairières d'entraînement qui bordaient le village de Mahou. Tout y était calme, à peine troublé par de faibles bruits d'entraînements portés par le petit vent qui soufflait. Shizuyo farfouilla dans la sacoche de cuir qu'elle portait sur elle et en extirpa quelque chose emballée dans une large pièce de tissu sombre. Une fois dépliée, le petit paquet révéla une sorte de gant de cuir, qui ne couvrait que les trois doigts centraux de la main, et qui se terminait par une griffe métallique effilée au niveau du majeur. L'aiguillon d'acier, l'arme de prédilection de Shizuyo lorsqu'elle était encore une assassin en activité.
" ça fait des années que je ne l'ai plus portée, avoua Shizuyo, mais c'est comme la nage, ça ne s'oublie pas. Bien, passons aux choses sérieuses. Sois aux aguets parce que je ne le ferai qu'une seule et unique fois, d'accord ?
_ Ok.
_ Quand tu te sens prêt, attaque moi de toutes tes forces, sans hésiter.
_ Sûr ?
_ Certaine.
_ Très bien."
Kentaro inspira profondément, rassemblant son énergie. Sa mère lui avait demandé d'y aller sérieusement et il n'avait pas l'intention de la décevoir. Le genin ancra fermement ses appuis. Son adversaire le dévisageait tranquillement, droit comme un I, le bras droit replié à l'horizontal devant elle, impassible.
Sans prévenir, le genin chargea à toute vitesse, mobilisant toute la puissance de ses jambes, parcourant en une fraction de seconde la dizaine de mètre qui le séparait de son adversaire.
Cette dernière cilla.
Une sensation terrible percuta Kentaro, en un impact presque physique. L'aura meurtrière qui s'échappait de son adversaire le submergea, et avant même qu'il n'en ait conscience, le genin recula, les bras levés en une vaine protection, pressentant que l'aiguillon d'acier allait le transpercer de part en part.
Et aussi soudainement que cette sensation était apparue, elle s'évapora brutalement, ne laissant plus rien derrière elle qu'un vague malaise. Shizuyo avait disparu du champs de vision de Kentaro, et seule la sensation froide et métallique de l'aiguillon contre sa carotide lui permettait de deviner qu'elle se tenait derrière lui. Quand bien même il aurait été assez rapide pour éviter de se la faire transpercer, il n'éviterait pas ne serait-ce qu'une petite estafilade... Ce qui était une très mauvaise nouvelle quand on se remémorait que Shizuyo Kanesada avait été une experte en poison.
Des chunins déboulèrent en vitesse pour savoir ce qui se passait, alarmés par la soif de sang qu'ils avaient perçu. Le temps que Shizuyo les rassure et leur indique que tout était sous contrôle, Kentaro put se repasser toute la scène dans son esprit. Il avait reconnu ce qui s'était passé : comme lorsqu'il avait combattu Akio et qu'il s'était laissé submergé par sa rage, il venait d'être frappé par celle de sa mère. Néanmoins, l'énergie meurtrière qu'elle avait relâché était bien plus impressionnante que la sienne. Et parfaitement sous contrôle : Shizuyo ne s'était pas laisser dominer par son agressivité et l'avait étouffer, avant profiter de son trouble pour passer dans son dos et se placer en position de porter un coup fatal.
Sa mère se rapprocha de lui, enveloppant délicatement son aiguillon d'acier dans la pièce de tissu sombre.
" Alors ?
_ C'était... Impressionnant. Tu peux m'apprendre ?
_ Non. J'ai peur de réveiller mes instincts d'antan et de finir par rompre le Serment. Le meurtre est une addiction puissante, et je ne veux pas prendre le risque d'y replonger. Mais toi qui n'a encore jamais réellement tué, tu pourrais peut-être parvenir à concilier cette rage et le Serment des Satokira.
_ Et je fais comment ? En autodidacte ? ça va être fiasco monumental...
_ Je pensais plutôt te confier aux bons soins de mon frère, à Gensou. Si tu es d'accord, je vais prendre contact avec lui pour savoir quand est-ce qu'il pourra s'occuper de toi. Enfin, si tu souhaites toujours poursuivre sur la voie du shinobi."
Kentaro- Combattant Débutant
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Localisation : Muahaha !
Re: Mahou Gakure [RP]
Haruhisa n'eut pas le temps de comprendre ce qui arrivait qu'une estafilade apparu sur son bras droit et un filet de sang commença à perler et à colorer sa veste. Avant même qu'il ai eut le temps d'émettre le moindre cri, une deuxième blessure apparu au niveau de son épaule et une giclée de sang illuminé la scène, reflétant la couleur rubis du liquide chaud sous les clartés de la lune. Haruhisa commença à sentir une bile amère remonter de son estomac et ils fut prit par des tremblements, cependant ceux-ci n'étaient pas du aux blessures: Haruhisa était effrayé par son sensei, jamais auparavant il ne l'avait vu sous ce visage, celui de l'impitoyable shinobi. Une présence se fit sentir dans son dos, il se retourna plus par instinct qu'autre chose, sa raison lui commandant de prendre ses jambes à son cou. Son maitre apparu derrière lui tel une ombre au sourire carnassier.
-He bien, un peu de nerf que diable ! Je suis la pour l'éveil, pas pour te mettre en pièce !
-Vous êtes complètement taré !
-Mais non ! Allez, je te laisse deux minutes pour te préparer ensuite j'attaque... et n'essaies même pas de t'enfuir, tu vas devoir te battre si tu veux finir en un seul morceau !
Haruhisa n'en voulut pas entendre d'avantage et se rua vers l'entrée du terrain, espérant s'enfuir. Mais c'était peine perdu, alors qu'il était à quelques mètres de la sortie, un violent coup de pied au ventre, lui fit rendre son diner alors qu'il s'écroulait au sol et que le contenu de sa sacoche se rependit par terre.
-He bien, tu n'écoutes donc rien, ça m'embêterai de t'amocher plus que nécessaire... bats toi.
Après cette unique phrase glaciale, son maitre disparu de nouveau dans l'obscurité. Haruhisa comprit qu'il n'avait pas d'autre solution que le combat mais c'était peine perdu, outre l'écart considérable de niveau et le fait qu'il soit blessé, un obstacle majeur s'interposait entre lui et sa survie: il ne voyait rien, il plissa les yeux et tenta d'apercevoir quelque chose dans les ténèbres qui l'entouraient. C'est alors qu'il repéra une tache vert pale se détachant de l'obscurité, au sol, près de son sac gisant, les lunettes qu'il avaient découvert dans le labo de son oncle brillait d'un vert pale. Tentant sa chance et n'ayant rien à perdre si ce n'est de mourir plus vite que prévu Haruhisa rampa jusqu'à la tache de lumière et attrapant les lunettes, les fit glisser sur son nez. Et, OH MIRACLE ! Il vit comme en plein jour, enfin presque, le monde était étrangement vert...et son sensei étrangement rouge et lui fonçait dessus ! Haruhisa se jeta sur le coté et réussit à esquiver l'attaque. Dégainant son arme il prit une pose défensive et tenta de faire le vide dans sa tête lui permettant d'anticiper les attaques de son ex-maitre. Une légère brise et un sifflement le prévenir de l'imminente attaque à sa gauche. Il para le coup de justesse et la gerbe d'étincelle suivant le choc des deux lames illumina brièvement les deux adversaires sous le clair de lune. De nouveau son maitre disparu et Haruhisa tentant de ce remettre en garde fut dérangé par un sifflement strident venant de sa tête. Le pouvoir était en train de se réveiller. Si le combat ne s'arrêtait pas bientôt il risquait de se réactiver. Bon, il devait réfléchir...et vite, le combat rapproché était à exclure, le ninjutsu ou le genjutsu, outre le fait qu'il était nul, risquaient de déclencher sa malédiction. Restait la ruse et la fuite, ou les deux, cela avait toujours fait un cocktail très réussie...
haruhisa lorgna vers son sac, si ce qui ce trouvait dedans étaient vraiment des explosifs, il devrait pouvoir s'en sortir sans trop de dégâts (supplémentaires) . Plongeant vers son sac,il ramassa les boules argentés et le rangea dans sa sacoche avec ses kunais et ses parchemins explosifs et bombes fumigènes. Maintenant il fallait réfléchir, vite, à un plan le moins bancale possible. Haruhisa attacha ses parchemins explosifs à des kunais, puis mit une bombe fumigène dans sa poche et prit une des boules argentée dans sa main, tentant de comprendre le mécanisme de l'engin, celui-ci semblait absorber une faible quantité de chakra au genin, comme une sangsue. L'appareil se mit à légèrement briller et émit un sifflement plaintif, restait à espérer qu'il ne lui explose pas dans les mains. Il rangea l'étrange appareil dans sa poche .
Une voix sortit de nul part l'interpella:
-Je ne sais pas ce que tu compte faire mais de toute façon le pouvoir est en train d'investir ton esprit, tu le sens n'est ce pas ? Ce n'est plus qu'une question de minutes avant qu'il ne se réveille complètement et que en ressentes pleinement le pouvoir.
Haruhisa ce mit en position d'attaque et tendant son katana se prépara à attaquer, il restait à savoir ou, son ancien maitre semblait en mesure de camoufler la chaleur de son corps.
-Bien tu vas enfin attaquer, je me demandais quand tu te déciderai...
Le genin se prépara à l'attaque qui pourtant ce fit attendre, de longues secondes s'écoulaient au même rythme que la sueur sur sa nuque.
-Non, tu crois tout de même pas que je vais attaquer ? C'est à ton tour maintenant de me trouver, c'est a toi de réactiver le pouvoir, pas moi...Aller montre moi de quoi tu es capable...
Haruhisa sorti à lors ses kunais de sa sacoche et les envoyer à 380 degrés autour de lui attendit la réaction, les parchemins accrochés au bouts des projectiles s'enflammèrent en un instant, c'est alors que comme l'avait supposé le genin son maitre sortit de sa cachette, momentanément éclairée par les flammes, cependant celui ci ne sembla pas avoir remarquer le dispositif qu'il avait mit en place...Il se trouvait à 18 mètres de lui, de lui, les kunais flamberaient encore 0,8secondes, tout étaient dans les temps, il sortit la boule qui brillait e plus en plus de sa poche et attendit qui son piège se referme...
Des fils de nylons attaché aux kunais qui les reliaient se mirent à flamber créant une zone de quatorze mètres autour du genin. Son maitre éclata de rire alors qu'il fonçait vers le genin sabre à la main.
-Je ne vois pas quel est ton plan mais il me semble bien pitoyable! C'est tout ce dont tu es capable ?
Son sensei fonça sur lui sans prendre garde au véritable piège du genin. Celui-ci sourit en sortant de sa poche l'étrange boule argenté, c'est maintenant que le facteur chance intervenait: il fallait espérer que c'était bel et bien un explosif surpuissant. Il se mit en position de tir tel un pitcher professionnel et attendit le moment de lancer la balle, c'était maintenant qu'il allait soit créer une ouverture soit se manger le plus gros coup de sabre de sa vie et accessoirement le dernier...
Clac.
Ça avait marché ! Son sensei venait de déclencher le second piège et tout les fils enflammés s'enlacèrent sur lui comme des yo-yo, Haruhisa eu juste le temps de se baisser pour laisser passer les fils qui venaient de derrière lui et fendit l'air en envoyant de toute ses forces telle une balle de baseball le projectile potentiellement explosif sur son maitre momentanément immobilisé.
Haruhisa crut voir la scène suivante au ralenti: la balle tournoyant en se dirigeant vers Itari qui venait de se détacher et s'élançant loin de la boule argenté. Celle ci le toucha malgré tout et tomba au sol avant qu'une vive lumière et le souffle d'une explosion recouvre partiellement le junin qui venait de sortir de la zone de l'explosion, en partie...
Haruhisa profita de la diversion et écrasa quelques fumigènes dans sa main et se précipita vers la sortie sans demander son reste. Plus que quelques mètres et c'était bon ! Une épaisse fumait couvrait sa fuite et apparemment le grand malade avait subi des dégâts lors de l'explosion. Le genin courait aussi vite que son corps lui permettait, il était temps qu'il s'enfuit les vagues de souvenirs commençaient à percer la muraille qu'il avait érigé dans son esprit. Tout un coup un éclair argenté fendit l'opaque fumée et rencontra le visage de Haruhisa, celui ci stoppé net ne put même pas crier alors qu'une douleur qu'il n'avait jamais connu auparavant envahit son esprit. Il sentit le mur érigé dans son esprit se fendre et disparaître alors qu'un flot de souvenirs s'abattait sur lui. Il tomba inerte au sol telle une poupée de chiffon dont un enfant se désintéresse. Au loin une voix qu'il redouterait à présent semblait lui parler de réussite et d'avenir prometteur a propos d'un destin mit en marche ce soir..Maudit soit il.
Haruhisa ne ressentait rien, et c'était surement ça qui lui faisait le plus peur. Il avait l'impression de flotter dans des limbes immenses et opaques, cependant aucune conscience ne semblait le perturber même pas celle de son propre corps. Tentant de reprendre ses esprits il essaya d'avancer dans ces immensités de brouillard. Cependant il avait l'impression d'avoir revêtit une forme éthéré et tel un esprit errant, d'avancer sans but. Il commença à réaliser que le brouillard qui l'entourait semblait être une brume de souvenir, une mémoire flottant partout et nul part en même temps. Il lui semblait que toutes les couleurs avaient disparus ne laissant que des nuances de noir et de blanc. Et cette absence de colorimétrie avait l'air de rendre les souvenirs inerte et sans consistance, flottant dans l'air comme de la poussière que l'on balaye. Tout à coup il réalisa que dans cet endroit tout était parfait, sans problèmes, qu'il était sans préoccupations, délivré de tous poids. Il aurait put rester ici jusqu'à la fin des temps et même après. Cependant cette plénitude ne dura pas, à peine eut-il réaliser l'extase dans lequel l'avait plonger cet endroit qu'il se sentit tirer vers le bas dans les profondeurs de la terre loin de ce nirvana.
Le froid. Cette sensation familière et désagréable l'envahit. Il s'agissait d'un froid sec et mordant typique de Mahou. Un goût de rouille qu'il reconnut rapidement pour ce qu'il était remplissait sa bouche. Et du sang commença à s'écouler sur son œil gauche brouillant sa vision, il sentait également une douleur au niveau de sa cage thoracique comme ci on lui avait labourer la poitrine. Il passa un doigt sur sa blessure au visage, ce rendant compte avec horreur la taille de la blessure : elle commençait à la base des cheveux sous la tempe gauche, effleurant l'arcade sourcilière et lui fendant la lèvre supérieure. Les nombreuse estafilade qui recouvraient son corps ainsi que sa blessure au thorax n'étaient guère plus réjouissante. Il tenta de se relever mais réussi à peine à remuer ses jambes. Il sembla abandonner un instant, laissant dériver son esprit à la recherche des brumes grises. Mais ce fut une pléiade de souvenir quelconque et extérieur qui envahir son esprit. Il tenta de le barricader et de rejeter toutes ces images, mais celle-ci toujours plus nombreuses l'assaillir jusqu'à ce qu'il lâche prise.
Haruhisa semblait flotter sur une mer déchainé, une mer de souvenir. Le ciel noir lançait des éclairs s'abattant autour de lui, des vagues gigantesques tentaient de le submerger. Tout les éléments présent semblaient se liguer contre lui afin de le noyer dans ces souvenirs. Haruhisa tenta de nager afin de garder la tête hors de l'eau ou plutôt hors des souvenirs c'était un véritable enfer qui s'étalait à perte de vue, un enfer de souvenir et de tempête. Tout à coup une vague plus puissante que les autres le fit plonger. Sous la mer, la fureur des éléments semblaient être multiplier de manière exponentielle faisant passer la surface pour une légère brise. Le genin tenta de remonter à la surface mais des courants d'une force phénoménale le poussait vers le fonds. Les souvenirs l'assaillait occupant tous sont esprits et imprimant en lui comme au fer rouge des images s'entassant les une par dessus les autres. Haruhisa las de cette bataille sans espoir de victoire s'abandonna bien à cette marée de souvenirs.
Haruhisa réintégra finalement son corps, enfin l'habitacle décharné qui lui servait de corps, le soleil était à présent haut dans le ciel et une légère brise glacée vint lui chatouiller la nuque.
Haruhisa se releva lentement, une douleur irradia son dos et le fit de nouveau chuter alors que la vision de son œil gauche se troubla à nouveau. Il serra les dents de rage et une larme perla. Cela ne pouvait pas se finir comme ça, il n'avait jamais rien demandé, rien exiger pour qu'on lui impose une telle douleur en retour, une grimace de souffrance déchira à nouveau son visage couvert de sang et de terre. Les souvenirs refluaient vers lui, d'un coup il les balaya, avant qu'ils ne contre attaquent de plus belle...
Le genin se releva à nouveau et concentra toute sa pensée sur ses pieds utilisant son sabre comme une béquille. Il commença à avancer lentement, chaque pas était un effort pour le ninja, il sortit du terrain et continua à avancer tout droit des les rues matinales de Mahou. Haruhisa marcha encore et encore...Il ne sentait plus rien, a par une douleur sourde, ses pieds trainaient comme dans le sable...avec juste une envie ne rien changer, il lui sembla ainsi passer des heures.
marcher dans le sable
(sans) se sentir coupable
Dans les herbes hautes
C'est sur tout est (pas) de ma faute
Savoir dire tant pis
Avoir juste envie
Rester dans son lit
Tout ça m'est interdit
Il faut que quelqu'un m'aide
Je n'ai qu'une seule vie
A trouver le remède
Je n' ai qu'une seule vie
Chaque jour cette pensée m'obsède
Je n' ai qu'une seule vie
Faire comme tout le monde
Entrer dans la ronde
Surtout pas de vagues
D'ici personne ne s'évade
Il faut que quelqu'un m'aide
Je n'ai qu'une seule vie
A trouver le remède
Je n'ai qu'une seule vie
Chaque jour cette pensée m'obsède
Je n' ai qu'une seule vie
Inquiet, soucieux,honnête jour et nuit
Voilà ce qu'est devenue ma vie
Il faut que quelqu'un m'aide
Je n'ai qu'une seule vie
A trouver le remède
Je n'ai qu'une seule vie
Chaque jour cette pensée m'obsède
Je n'ai qu'une seule vie
Haruhisa émergea peu à peu de son état de concentration, il plissa vivement les yeux: le soleil était à présent haut dans le ciel. Haruhisa jeta un regard hagard tout autour de lui s'attendant au regard curieux des passants qui devaient abonder dans sa direction. Étonnamment les gens ne se souciaient pas de lui. Des regards las et fatigués malgré l'heure percés sur la plupart des visages, les bâtiments gris et ternes encerclés le genin: il se trouvait dans les bas-fond du village.
Bulletin cérébral de haruhisa:
Super! Je me trouve dans le quartier le plus craignos de la ville, ensanglanté, défiguré, meurtri, dans le même état qu'un légume au niveau cérébral et par dessus le marché si je me déconcentre je me fais engloutir par des souvenirs ! Et merde !! rien que le fait d'y penser ça recommence ! Noooooon !!
Le genin s'écroula à nouveau par terre, à même la fange et le bitume des rues du village, un haut le cœur lui fit vomir le peu de bile de son estomac. Il se retourna face contre ciel. Un ciel bleu accompagné par quelques nuages blanc immaculés sourire à Haruhisa et insufflèrent une paix dans le cœur du ninja. Oui ce sentiment revenait dans son esprit il était calme et serein à nouveau. Il ne pensait à rien. La brume revint peu à peu dans son esprit engourdissant les souvenirs s'accrochant à haruhisa et le genin se remit à flotter dans celle-ci dans un élan de liberté absolue. Le blanc. Le blanc représentait tout, cette notion infinité, d'intégralité était quelque chose de reposant et de rassurant. Une voix entama un long monologue coulant comme de l'eau cristalline. Étonnamment la voix ne venait pas de lui mais d'un endroit assez proche et pourtant qui semblait si lointain au ninja, celle-ci entama un long monologue venant d'outre tombe et qui semblait dédié au jeune ninja.
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
-He connard ! Qu'est que tu fais étalé là comme une merde ?
Une voix criarde et un coup de pied tira le genin de son extase. Trois mecs apparemment pas nette, de la bande local venaient de tomber sur le genin.
-He ben putain t'as la gueule en lambeau ! Qu'est ce qui t'es arrivé ? Ou alors c'est naturel ?
-Arff Arff !
Ils éclatèrent de rire et redonnèrent un coup de pied dans les cotes de Haruhisa. Celui ci serra les dents si fort qu'un grincement sourd résonna dans sa tête. Des larmes perlèrent de ses yeux: il avait encore disparu.
-He ben tu pleures ? Tu veux que je trouve ta maman ? Comme ça je pourrais la ******
-He les gars regardez le sabre qu'il tient ! Ça doit être un ninja !
-Non c'est vrai ? J'ai toujours rêvé de me faire un ninja...
-Moi aussi !
L'un des trois hommes attrapa le sabre du genin qui ne sembla pas opposé de résistance.
-Défends toi un peu connard ! S'écria l'un d'entre eux alors qu'ils commençaient à lui envoyer des coups de pieds. Pendant de longues minutes Haruhisa supporta les coups en silence encore à moitié hébété. Tout à coup une de ses cotes craqua et ramena le genin à la réalité. Celui ci émergeant se releva brutalement faisant reculer les petites frappes qui le frappaient. Sans un mot il se jeta sur le premier et dégainant son sabre lui trancha la main sans plus de cérémonie. Il brailla comme un porc avant que le genin ne l'envoi au tapis d'un revers de sa gauche. Les deux autres tétanisés ne bougèrent pas alors que Haruhisa sentait monter en lui une furieuse envie de meurtre...
Haruhisa lança furieusement son sabre son l'un des deux tentant de le transpercer de part en part mais celui ci se jeta sur le coté juste à temps pour éviter le trait mortel. Le sabre continua sur sa trajectoire alors qu'elle rencontrer un mur. La lame rebondit contre la pierre et se brisa sous le choc de l'impact en des dizaines de fragments, témoignage du combat éprouvant de la veille. Le genin ne sembla pas réagir autre mesure à la perte de son katana alors qu'il se jetait sur son adversaire à terre pendant que l'autre prenait la fuite. Faisant fi de sa raison et écoutant ses instincts animal il agrippa celui-ci et mordant dans son cou lui arracha la carotide dans une gerbe de sang.
Le genin reprit peu à peu ses esprits, il comprit avec horreur le massacre dont il avait était l'acteur, pour la première fois de sa vie il avait tué, qui plus est sans véritable raison juste par instinct. Ses mains étaient couvertes de sang. Il devait s'enfuir et vite. Les gens regardait ébahi le ninja. Celui ci s'élança sur un mur et commença à s'enfuir par les toits. Haruhisa était à bout de nerfs, depuis quelques jours sa vie ne ressemblait qu'à un mélimélo de situations dramatiques. Haruhisa s'arrêta sur le toit d'un maison délabré, il sentait ses forces le quitter et les souvenirs reprendre le dessus sur sa conscience mais il y avait quelque chose de différent, comme si quelque chose de nouveau était apparu, quelque chose pensant...ou ayant pensé. Haruhisa se laissa peu à peu entrainer par ce souvenir et la mer de souvenirs lui brouilla à nouveau la vue pourtant quelque chose était différent, comme si une pensée animée les vagues, bientôt celle ci eurent raisons des barrières psychiques du ninja et il sombra engloutit sous le poids du passé. Il sombrait mais ne sentait pas le besoin de lutter, il suffisait qu'il ouvre encore un peu plus son esprit et il disparaitrait complètement. Pourtant la voix revint dans sa tête traversant les flots tel un trait de lumière. Blanc. Il avait à nouveau basculé dans le mode des limbes. Mais ici aussi quelque chose avait changé. Comme si une autre présence était la. Mais ce n'était pas la voix qui l'avait tiré hors de l'eau.
-Elle ne sera pas toujours la pour te sauver... Une autre voix plus grave, apparemment celle d'un homme venait de répondre comme par échos à ses pensées.
Haruhisa se retourna brutalement. Derrière lui se trouvait un homme à qui manquait un morceau de carotide apparemment arraché avec bestialité. Il s'agissait du garçon qu'il avait tué il y avait moins de dix minutes.
-Non je ne suis pas lui. Ou plutôt je suis son souvenir.
Lecture dans les pensées ?
-Non, je fais partie de toi désormais, je suis le souvenir de la chair morte, le souvenir d'une chose mais une chose possédant sa propre conscience. Je fais partie intégrante de toi, de tes souvenirs de ce que tu as assimilé à cause de ton pouvoir, ce pouvoir dont j'ai une vision globale, je sais contrairement à toi ce qu'il est, comme si j'avais assimilé sa nature quand tu m'as assimilé.
Comment sait il cela ?
-Je te l'ai dis, j'ai accès à la totalité de ton esprit, je sais tous ce que tu sais, ce que tu pense je suis irrémédiablement lié à toi.
Ami ?
-tu crois vraiment que je vais t'aider ? Tu m'as tué... compte sur moi pour te rendre la pareil...
Et merde...
-Tu peux le dire...
Haruhisa se réveilla sur le toit ou il s'était écroulé, au moins cette fois il n'avait pas bougé. Il se leva rapidement, aux aguets, et fit craquer ses articulations( enfin celles qui n'étaient pas déplacées, cassées ou broyées voir les trois...). Il porta machinalement la main à son fourreau et se rendit alors compte que son sabre avait disparu, il se sentit tout à coup vulnérable et une vague de fatigue le submergea, la nuit n'allait pas tardé à tomber et il devait se trouver un endroit ou dormir proche car il avait à peine la force de marcher. Il descendit rapidement du toit, les jambes flageolantes. La ruelle ou il avait atterrit était éclairée et coloré par de multiples néons, un bruit de fête émergeait des bars environnent et un fumé capiteux exalté de plusieurs établissements pas très en règle. Il marcha quelques minutes avant d'être abordé par une fille d'une quinzaine d'année, grande, maigre et plate. Ni joli ni moche elle était juste insipide avec sa tête de junkie...
-He garcon ! T'as l'air perdu !
-Tu tiens à pouvoir te piquer encore un peu non ? Alors me fais pas chier...
-D'abord mon truc c'est l'opium... mais tu me fais pas peur, t'as l'air encore plus shooter que moi...Mais écoutes, entre junkie faut bien s'aider non ? T'es pas d'ici alors dis moi ce que tu veux et je te le trouve, en échange ben je suis un peu à la rue en ce moment alors un peu de marchandise je dis pas non...
-Tu vois un peu la tête que j'ai ? J'ai l'air de faire dans le social ?
-T'as juste l'air d'un pauvre gars défiguré avec des croutes partout sur le visage...
*Putain mais elle est pas possible cette meuf ! Elle va pas me lâcher *
-Bon alors ? Qu'est ce que tu cherches ?
-Juste un pieu tranquille pour la nuit...
-Ben t'as de la chance y a ça la ou je me fournie !
-Super...
La jeune fille commença à trainer Haruhisa sur une centaine de mètre avant de les faire bifurquer dans une ruelle sombre. Elle le traina encore une dizaine de mètre avant de s'arrêter devant ce qui semblait être un mix entre une maison close et une fumerie d'opium, à l'odeur. La jeune fille frappa rapidement à la porte et quelques instants plus tard une femme d'age mure vint lui ouvrir.
-Ha Mitsuhisi c'est toi ! Entre ! Alors tu as amené un ami ?
-Oui obasan, vous mettrez ma note à son compte. Dit elle tout sourire.
Avant que le genin eut le temps de dire quoi que ce soit la jeune fille disparu dans la maison, apparemment habitué des lieux. La femme d'une cinquantaine d'année fit entrer le ninja et le conduit à une salle qui semblait être le bureau de la femme.
-Bon commençons par régler les comptes de ton ami.
-Pardon ?
-Elle me dois 32 000 ryos, je te demanderais et également un avoir de 5000 ryos par personne pour cette nuit. Nous ne prenons que le liquide.
-Vous voulez vraiment que je vous sorte comme ça 42 000 ryos ? Vous plaisantez j'espère ?
-Pas le moins du monde, j'ai été très patience avec cette gamine maintenant je veux mon argent.
*Et meeeeeeeeeeerde, quelle sale entubeuse...*
-Bon, bon voilà, dit avec résignation le genin en sortant sa bourse et en tendant les billets à la vielle mégère, fruit de ses laborieuses économies.
-Il n'y a que 24 000 ryos...
*Re-meeeeeeeerde, vite une idée...* Il plongea sa main à tout hasard dans sa poche et tomba sur un petit caillou.
-Alors j'attends, je te préviens mon garçon ma patience à ses limites...
Haruhisa sortit le caillou de sa poche comme si par miracle il pouvait résoudre la situation...et sourit devant la chose monstrueuse qu'il avait.
-Vous n'avez rien contre le troc ?
-Tout dépend ce que tu es prés à me donner...
Haruhisa afficha un sourire éclatant en sortant le petit diamant venant du labo de son oncle et en priant pour qu'il ai une valeur quelconque ou que ce soit une très bonne imitation.
La femme lui faucha la pierre des mains avant qu'il ne s'en rende compte et sortit une loupe pour l'examiner.
* Encore rapide la vielle...*
-Huuuummm, elle a l'air vrai.
-Evidamment !
-J'ai dis elle a l'air vrai, pas quelle est vrai...
-Bon puisque vous semblez d'accord je vous propose ce que vous dois la fille plus notre nuit ici contre la pierre et les 24 000 ryos, c'est plutôt honnête non ?
-A condition que la pierre soit vrai...
-De toute façon, c'est tout ce que j'ai à proposer... et quand bien même elle ne serais pas vrai vous pourrez toujours la refourguer à un mec crédule...
-Hummmm...
-Allez faites un effort !
-Soit...
-Ha cool !
-...
-Bon bah moi je vais prendre une piaule et un bon bain si c'est possible et quelques bandages si vous avez...
-Et qu'est ce que tu consommes ?
-Pardon ?
-Fille, opium ?
-Ben un bon bain, un lit propre et si possible deux ou trois bandages, histoire de me rafistoler jusqu'à ce que j'ai le temps de faire un tour à l'hôpital...
-Soit mais qu'est ce que tu consommes ?
-Ben je viens de vous le dire !
-Attendez jeune homme ! Vous êtes dans un établissement respectable ! J'ai une réputation à tenir moi ! Si on apprend que mes clients ne consomment rien je suis bon pour redevenir une vulgaire auberge !
- ...
-Nous avons le meilleur opium de Mahou et les plus belles filles, dites moi ce qui vous ferez plaisir, jeune et candide, plus expérimenté ou bien chaines et cuir ou alors...
-Stoooooop ! C'est bon on va arrêter le massacre de ma candeur à moi si vous le permettez ! Vous n'avez qu'a me faire monter de quoi fumer...
-Très bien, répondit elle d'un ai mielleux.
La patronne fit appeler une jeune fille qui l'accompagna jusqu'à une chambre au premier étage, on avait installé une longue pipe en terre cuite et de quoi la garnir abondamment. Les murs coulissants de la chambre étaient couverts de dessins plus ou moins explicites sur leur natures bien qu'assez agréables, surement réalisé par un artiste reconnu, décidément Mitsuhisi avait des gouts de luxes... Haruhisa fut tiré de ses pensées par la jeune fille qui lui demanda si elle devait faire monter quelqu'un. Il lui adressa un regard féroce et carnassier qui la fit déguerpir sans demander son reste précisant que le bain serait près d'ici une petite demi-heure. Haruhisa se retourna face à la pipe déjà garnie d'une main experte. Il contempla un moment l'objet hésitant à l'allumer, il avait bien fumé deux ou trois joints par ci par la, mais jamais d'opium, cependant une voix vicieuse issu de son mal de crane permanent l'incitait à prendre quelques bouffés de la substance hallucinogène. Haruhisa accéda bien vite contre elle, trop apeuré par l'idée de sombré, espérant que la fumée lui brouillerait suffisant l'esprit pour l'empêcher d'être aspiré par les souvenirs. Une odeur de pavot commença à s'échapper de la pipe et le genin se laissa emporter par les voluptueuses fumées qui tournait autour de lui. Il lui sembla s'endormir. Ça y était il avait rejoint son nirvana, cependant quelque chose tait diffèrent, ce monde était gris, ni blanc ni noir.
-Bien essayé mais non. Ça ne marche pas.
*Merde, encore lui...*
-He oui
Ce monde semblait faux et artificiel au genin, comme s'il était dans le no man's land de ce pouvoir.
-Mais parce que ru y ai, ce monde est artificiel, tu le crée de toute pièce...tu ne pourras jamais te sentir bien ici, il te manquera toujours quelque chose...
Il lui manqué en effet quelque chose, mais il ne put déceler quoi, le silence n'était pas comme avant comme s'il se trouvait dans un silence vide et froid. Et cet esprit semblait plus fort...
*Tout simplement parce que tu crée quelque chose de faible...*
Haruhisa sortit de sa trance au moment ou on frappait à la porte. Bientôt deux autres jeunes filles apparurent et conduisirent Haruhisa aux bains de l'établissement après l'avoir invité à revêtir un kimono blanc et s'être débarrassé de ses affaires. La pièce ou elles le menèrent alors qu'il était encore dans un état demi conscient était pourvu d'un bain pour quatre ou cinq personne et d'un jacuzzi de la même taille. Haruhisa se laissa enlever son kimono et entra dans le bain alors que les deux jeunes filles commençaient à sortir différents crèmes et produits tout en murmurant surement à cause de cicatrices encore fraiches du jeune ninja. Elles s'approchèrent du jeune garçon et commencèrent à le frotter d'onguents, Haruhisa les yeux fermés profitait de l'effet encore persistant de la drogue. Les deux jeunes filles continuèrent à le frotter alors que l'esprit du genin se vidait inconsciemment de toutes choses pour ce concentrer sur les mains gracieuses qui le massé à présent. Tout à coup Haruhisa ouvrit les yeux et tel un chat fit un bond gigantesque jusqu'au mur opposé alors que les deux filles glapirent de terreur à ce brusque mouvement. Il n'avait pas rêvé...ho ça non... quand elles l'avait touché...tout son esprit avait été occupé par ce contact mais aucun souvenir n'avait tenté de filtrer...comme si le contact avec un être vivant empêchait le pouvoir de se déclencher ou plutôt le focalisé ... du moins partiellement.
-Excusez moi j'ai brutalement pensé à quelque chose... ne vous inquiétez pas...
Bientôt les deux jeunes filles reprirent leur massages mais bien moins appliqué qu'avant...le contact était plus fugace plus ténue. Haruhisa agacé par cette unique et fragile connexion attira l'une des deux jeunes filles dans le bain et la colla à lui, le contact encore faible le poussa à lui retirer d'un coup son kimono et la recola sa peau peau contre la sienne profitant du contact et focalisant son esprit sur celui-ci se laissant cogner contre la barrière mentale de l'être qu'il tenait contre lui. Il sombra à nouveau dans un no man's land gris.
*Pas mal, mais c'est pas encore ça....*
-Me fais pas chier ça me va très bien pour l'instant...
Haruhisa était à mi chemin dans le monde gris et la réalité. Il lui semblait encore percevoir son corps et les deux masseuses souriant en s'échangeant quelques mots. Il ne parvint pas à comprendre de quoi elles parlaient mais il était question d'une chose pas aussi farouche que ça et plutôt mignon si on oubliait les cicatrises, le genin intuita qu'on parlait de lui. L'effet cumulé de la drogue et des jeunes filles mit Haruhisa dans un état de légume vivant , il sentait et ressentait le monde autour de lui mais en était indifférent et incapable d'interagir. Les jeunes filles une fois qu'il fut baigné le raccompagnèrent jusqu'à sa chambre, il voulu les congédier mais s'en sentit incapable comme attiré par leur contact salvateur une des deux jeunes filles était en train d'embrasser le genin quand l'autre éteint la lumière... Après tout comme première fois ce n'était pas si mal...Il ne lui restait plus qu'a espère que la journée de demain soit moins pire que celle-ci...C'est ce qu'il pensa alors qu'il sombrait dans un monde gris qui devait l'occuper toute la nuits aidé par les vapeurs d'opium.
-He bien, un peu de nerf que diable ! Je suis la pour l'éveil, pas pour te mettre en pièce !
-Vous êtes complètement taré !
-Mais non ! Allez, je te laisse deux minutes pour te préparer ensuite j'attaque... et n'essaies même pas de t'enfuir, tu vas devoir te battre si tu veux finir en un seul morceau !
Haruhisa n'en voulut pas entendre d'avantage et se rua vers l'entrée du terrain, espérant s'enfuir. Mais c'était peine perdu, alors qu'il était à quelques mètres de la sortie, un violent coup de pied au ventre, lui fit rendre son diner alors qu'il s'écroulait au sol et que le contenu de sa sacoche se rependit par terre.
-He bien, tu n'écoutes donc rien, ça m'embêterai de t'amocher plus que nécessaire... bats toi.
Après cette unique phrase glaciale, son maitre disparu de nouveau dans l'obscurité. Haruhisa comprit qu'il n'avait pas d'autre solution que le combat mais c'était peine perdu, outre l'écart considérable de niveau et le fait qu'il soit blessé, un obstacle majeur s'interposait entre lui et sa survie: il ne voyait rien, il plissa les yeux et tenta d'apercevoir quelque chose dans les ténèbres qui l'entouraient. C'est alors qu'il repéra une tache vert pale se détachant de l'obscurité, au sol, près de son sac gisant, les lunettes qu'il avaient découvert dans le labo de son oncle brillait d'un vert pale. Tentant sa chance et n'ayant rien à perdre si ce n'est de mourir plus vite que prévu Haruhisa rampa jusqu'à la tache de lumière et attrapant les lunettes, les fit glisser sur son nez. Et, OH MIRACLE ! Il vit comme en plein jour, enfin presque, le monde était étrangement vert...et son sensei étrangement rouge et lui fonçait dessus ! Haruhisa se jeta sur le coté et réussit à esquiver l'attaque. Dégainant son arme il prit une pose défensive et tenta de faire le vide dans sa tête lui permettant d'anticiper les attaques de son ex-maitre. Une légère brise et un sifflement le prévenir de l'imminente attaque à sa gauche. Il para le coup de justesse et la gerbe d'étincelle suivant le choc des deux lames illumina brièvement les deux adversaires sous le clair de lune. De nouveau son maitre disparu et Haruhisa tentant de ce remettre en garde fut dérangé par un sifflement strident venant de sa tête. Le pouvoir était en train de se réveiller. Si le combat ne s'arrêtait pas bientôt il risquait de se réactiver. Bon, il devait réfléchir...et vite, le combat rapproché était à exclure, le ninjutsu ou le genjutsu, outre le fait qu'il était nul, risquaient de déclencher sa malédiction. Restait la ruse et la fuite, ou les deux, cela avait toujours fait un cocktail très réussie...
haruhisa lorgna vers son sac, si ce qui ce trouvait dedans étaient vraiment des explosifs, il devrait pouvoir s'en sortir sans trop de dégâts (supplémentaires) . Plongeant vers son sac,il ramassa les boules argentés et le rangea dans sa sacoche avec ses kunais et ses parchemins explosifs et bombes fumigènes. Maintenant il fallait réfléchir, vite, à un plan le moins bancale possible. Haruhisa attacha ses parchemins explosifs à des kunais, puis mit une bombe fumigène dans sa poche et prit une des boules argentée dans sa main, tentant de comprendre le mécanisme de l'engin, celui-ci semblait absorber une faible quantité de chakra au genin, comme une sangsue. L'appareil se mit à légèrement briller et émit un sifflement plaintif, restait à espérer qu'il ne lui explose pas dans les mains. Il rangea l'étrange appareil dans sa poche .
Une voix sortit de nul part l'interpella:
-Je ne sais pas ce que tu compte faire mais de toute façon le pouvoir est en train d'investir ton esprit, tu le sens n'est ce pas ? Ce n'est plus qu'une question de minutes avant qu'il ne se réveille complètement et que en ressentes pleinement le pouvoir.
Haruhisa ce mit en position d'attaque et tendant son katana se prépara à attaquer, il restait à savoir ou, son ancien maitre semblait en mesure de camoufler la chaleur de son corps.
-Bien tu vas enfin attaquer, je me demandais quand tu te déciderai...
Le genin se prépara à l'attaque qui pourtant ce fit attendre, de longues secondes s'écoulaient au même rythme que la sueur sur sa nuque.
-Non, tu crois tout de même pas que je vais attaquer ? C'est à ton tour maintenant de me trouver, c'est a toi de réactiver le pouvoir, pas moi...Aller montre moi de quoi tu es capable...
Haruhisa sorti à lors ses kunais de sa sacoche et les envoyer à 380 degrés autour de lui attendit la réaction, les parchemins accrochés au bouts des projectiles s'enflammèrent en un instant, c'est alors que comme l'avait supposé le genin son maitre sortit de sa cachette, momentanément éclairée par les flammes, cependant celui ci ne sembla pas avoir remarquer le dispositif qu'il avait mit en place...Il se trouvait à 18 mètres de lui, de lui, les kunais flamberaient encore 0,8secondes, tout étaient dans les temps, il sortit la boule qui brillait e plus en plus de sa poche et attendit qui son piège se referme...
Des fils de nylons attaché aux kunais qui les reliaient se mirent à flamber créant une zone de quatorze mètres autour du genin. Son maitre éclata de rire alors qu'il fonçait vers le genin sabre à la main.
-Je ne vois pas quel est ton plan mais il me semble bien pitoyable! C'est tout ce dont tu es capable ?
Son sensei fonça sur lui sans prendre garde au véritable piège du genin. Celui-ci sourit en sortant de sa poche l'étrange boule argenté, c'est maintenant que le facteur chance intervenait: il fallait espérer que c'était bel et bien un explosif surpuissant. Il se mit en position de tir tel un pitcher professionnel et attendit le moment de lancer la balle, c'était maintenant qu'il allait soit créer une ouverture soit se manger le plus gros coup de sabre de sa vie et accessoirement le dernier...
Clac.
Ça avait marché ! Son sensei venait de déclencher le second piège et tout les fils enflammés s'enlacèrent sur lui comme des yo-yo, Haruhisa eu juste le temps de se baisser pour laisser passer les fils qui venaient de derrière lui et fendit l'air en envoyant de toute ses forces telle une balle de baseball le projectile potentiellement explosif sur son maitre momentanément immobilisé.
Haruhisa crut voir la scène suivante au ralenti: la balle tournoyant en se dirigeant vers Itari qui venait de se détacher et s'élançant loin de la boule argenté. Celle ci le toucha malgré tout et tomba au sol avant qu'une vive lumière et le souffle d'une explosion recouvre partiellement le junin qui venait de sortir de la zone de l'explosion, en partie...
Haruhisa profita de la diversion et écrasa quelques fumigènes dans sa main et se précipita vers la sortie sans demander son reste. Plus que quelques mètres et c'était bon ! Une épaisse fumait couvrait sa fuite et apparemment le grand malade avait subi des dégâts lors de l'explosion. Le genin courait aussi vite que son corps lui permettait, il était temps qu'il s'enfuit les vagues de souvenirs commençaient à percer la muraille qu'il avait érigé dans son esprit. Tout un coup un éclair argenté fendit l'opaque fumée et rencontra le visage de Haruhisa, celui ci stoppé net ne put même pas crier alors qu'une douleur qu'il n'avait jamais connu auparavant envahit son esprit. Il sentit le mur érigé dans son esprit se fendre et disparaître alors qu'un flot de souvenirs s'abattait sur lui. Il tomba inerte au sol telle une poupée de chiffon dont un enfant se désintéresse. Au loin une voix qu'il redouterait à présent semblait lui parler de réussite et d'avenir prometteur a propos d'un destin mit en marche ce soir..Maudit soit il.
Haruhisa ne ressentait rien, et c'était surement ça qui lui faisait le plus peur. Il avait l'impression de flotter dans des limbes immenses et opaques, cependant aucune conscience ne semblait le perturber même pas celle de son propre corps. Tentant de reprendre ses esprits il essaya d'avancer dans ces immensités de brouillard. Cependant il avait l'impression d'avoir revêtit une forme éthéré et tel un esprit errant, d'avancer sans but. Il commença à réaliser que le brouillard qui l'entourait semblait être une brume de souvenir, une mémoire flottant partout et nul part en même temps. Il lui semblait que toutes les couleurs avaient disparus ne laissant que des nuances de noir et de blanc. Et cette absence de colorimétrie avait l'air de rendre les souvenirs inerte et sans consistance, flottant dans l'air comme de la poussière que l'on balaye. Tout à coup il réalisa que dans cet endroit tout était parfait, sans problèmes, qu'il était sans préoccupations, délivré de tous poids. Il aurait put rester ici jusqu'à la fin des temps et même après. Cependant cette plénitude ne dura pas, à peine eut-il réaliser l'extase dans lequel l'avait plonger cet endroit qu'il se sentit tirer vers le bas dans les profondeurs de la terre loin de ce nirvana.
Le froid. Cette sensation familière et désagréable l'envahit. Il s'agissait d'un froid sec et mordant typique de Mahou. Un goût de rouille qu'il reconnut rapidement pour ce qu'il était remplissait sa bouche. Et du sang commença à s'écouler sur son œil gauche brouillant sa vision, il sentait également une douleur au niveau de sa cage thoracique comme ci on lui avait labourer la poitrine. Il passa un doigt sur sa blessure au visage, ce rendant compte avec horreur la taille de la blessure : elle commençait à la base des cheveux sous la tempe gauche, effleurant l'arcade sourcilière et lui fendant la lèvre supérieure. Les nombreuse estafilade qui recouvraient son corps ainsi que sa blessure au thorax n'étaient guère plus réjouissante. Il tenta de se relever mais réussi à peine à remuer ses jambes. Il sembla abandonner un instant, laissant dériver son esprit à la recherche des brumes grises. Mais ce fut une pléiade de souvenir quelconque et extérieur qui envahir son esprit. Il tenta de le barricader et de rejeter toutes ces images, mais celle-ci toujours plus nombreuses l'assaillir jusqu'à ce qu'il lâche prise.
Haruhisa semblait flotter sur une mer déchainé, une mer de souvenir. Le ciel noir lançait des éclairs s'abattant autour de lui, des vagues gigantesques tentaient de le submerger. Tout les éléments présent semblaient se liguer contre lui afin de le noyer dans ces souvenirs. Haruhisa tenta de nager afin de garder la tête hors de l'eau ou plutôt hors des souvenirs c'était un véritable enfer qui s'étalait à perte de vue, un enfer de souvenir et de tempête. Tout à coup une vague plus puissante que les autres le fit plonger. Sous la mer, la fureur des éléments semblaient être multiplier de manière exponentielle faisant passer la surface pour une légère brise. Le genin tenta de remonter à la surface mais des courants d'une force phénoménale le poussait vers le fonds. Les souvenirs l'assaillait occupant tous sont esprits et imprimant en lui comme au fer rouge des images s'entassant les une par dessus les autres. Haruhisa las de cette bataille sans espoir de victoire s'abandonna bien à cette marée de souvenirs.
Haruhisa réintégra finalement son corps, enfin l'habitacle décharné qui lui servait de corps, le soleil était à présent haut dans le ciel et une légère brise glacée vint lui chatouiller la nuque.
Haruhisa se releva lentement, une douleur irradia son dos et le fit de nouveau chuter alors que la vision de son œil gauche se troubla à nouveau. Il serra les dents de rage et une larme perla. Cela ne pouvait pas se finir comme ça, il n'avait jamais rien demandé, rien exiger pour qu'on lui impose une telle douleur en retour, une grimace de souffrance déchira à nouveau son visage couvert de sang et de terre. Les souvenirs refluaient vers lui, d'un coup il les balaya, avant qu'ils ne contre attaquent de plus belle...
Le genin se releva à nouveau et concentra toute sa pensée sur ses pieds utilisant son sabre comme une béquille. Il commença à avancer lentement, chaque pas était un effort pour le ninja, il sortit du terrain et continua à avancer tout droit des les rues matinales de Mahou. Haruhisa marcha encore et encore...Il ne sentait plus rien, a par une douleur sourde, ses pieds trainaient comme dans le sable...avec juste une envie ne rien changer, il lui sembla ainsi passer des heures.
marcher dans le sable
(sans) se sentir coupable
Dans les herbes hautes
C'est sur tout est (pas) de ma faute
Savoir dire tant pis
Avoir juste envie
Rester dans son lit
Tout ça m'est interdit
Il faut que quelqu'un m'aide
Je n'ai qu'une seule vie
A trouver le remède
Je n' ai qu'une seule vie
Chaque jour cette pensée m'obsède
Je n' ai qu'une seule vie
Faire comme tout le monde
Entrer dans la ronde
Surtout pas de vagues
D'ici personne ne s'évade
Il faut que quelqu'un m'aide
Je n'ai qu'une seule vie
A trouver le remède
Je n'ai qu'une seule vie
Chaque jour cette pensée m'obsède
Je n' ai qu'une seule vie
Inquiet, soucieux,
Voilà ce qu'est devenue ma vie
Il faut que quelqu'un m'aide
Je n'ai qu'une seule vie
A trouver le remède
Je n'ai qu'une seule vie
Chaque jour cette pensée m'obsède
Je n'ai qu'une seule vie
Haruhisa émergea peu à peu de son état de concentration, il plissa vivement les yeux: le soleil était à présent haut dans le ciel. Haruhisa jeta un regard hagard tout autour de lui s'attendant au regard curieux des passants qui devaient abonder dans sa direction. Étonnamment les gens ne se souciaient pas de lui. Des regards las et fatigués malgré l'heure percés sur la plupart des visages, les bâtiments gris et ternes encerclés le genin: il se trouvait dans les bas-fond du village.
Bulletin cérébral de haruhisa:
Super! Je me trouve dans le quartier le plus craignos de la ville, ensanglanté, défiguré, meurtri, dans le même état qu'un légume au niveau cérébral et par dessus le marché si je me déconcentre je me fais engloutir par des souvenirs ! Et merde !! rien que le fait d'y penser ça recommence ! Noooooon !!
Le genin s'écroula à nouveau par terre, à même la fange et le bitume des rues du village, un haut le cœur lui fit vomir le peu de bile de son estomac. Il se retourna face contre ciel. Un ciel bleu accompagné par quelques nuages blanc immaculés sourire à Haruhisa et insufflèrent une paix dans le cœur du ninja. Oui ce sentiment revenait dans son esprit il était calme et serein à nouveau. Il ne pensait à rien. La brume revint peu à peu dans son esprit engourdissant les souvenirs s'accrochant à haruhisa et le genin se remit à flotter dans celle-ci dans un élan de liberté absolue. Le blanc. Le blanc représentait tout, cette notion infinité, d'intégralité était quelque chose de reposant et de rassurant. Une voix entama un long monologue coulant comme de l'eau cristalline. Étonnamment la voix ne venait pas de lui mais d'un endroit assez proche et pourtant qui semblait si lointain au ninja, celle-ci entama un long monologue venant d'outre tombe et qui semblait dédié au jeune ninja.
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.
" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
-He connard ! Qu'est que tu fais étalé là comme une merde ?
Une voix criarde et un coup de pied tira le genin de son extase. Trois mecs apparemment pas nette, de la bande local venaient de tomber sur le genin.
-He ben putain t'as la gueule en lambeau ! Qu'est ce qui t'es arrivé ? Ou alors c'est naturel ?
-Arff Arff !
Ils éclatèrent de rire et redonnèrent un coup de pied dans les cotes de Haruhisa. Celui ci serra les dents si fort qu'un grincement sourd résonna dans sa tête. Des larmes perlèrent de ses yeux: il avait encore disparu.
-He ben tu pleures ? Tu veux que je trouve ta maman ? Comme ça je pourrais la ******
-He les gars regardez le sabre qu'il tient ! Ça doit être un ninja !
-Non c'est vrai ? J'ai toujours rêvé de me faire un ninja...
-Moi aussi !
L'un des trois hommes attrapa le sabre du genin qui ne sembla pas opposé de résistance.
-Défends toi un peu connard ! S'écria l'un d'entre eux alors qu'ils commençaient à lui envoyer des coups de pieds. Pendant de longues minutes Haruhisa supporta les coups en silence encore à moitié hébété. Tout à coup une de ses cotes craqua et ramena le genin à la réalité. Celui ci émergeant se releva brutalement faisant reculer les petites frappes qui le frappaient. Sans un mot il se jeta sur le premier et dégainant son sabre lui trancha la main sans plus de cérémonie. Il brailla comme un porc avant que le genin ne l'envoi au tapis d'un revers de sa gauche. Les deux autres tétanisés ne bougèrent pas alors que Haruhisa sentait monter en lui une furieuse envie de meurtre...
Haruhisa lança furieusement son sabre son l'un des deux tentant de le transpercer de part en part mais celui ci se jeta sur le coté juste à temps pour éviter le trait mortel. Le sabre continua sur sa trajectoire alors qu'elle rencontrer un mur. La lame rebondit contre la pierre et se brisa sous le choc de l'impact en des dizaines de fragments, témoignage du combat éprouvant de la veille. Le genin ne sembla pas réagir autre mesure à la perte de son katana alors qu'il se jetait sur son adversaire à terre pendant que l'autre prenait la fuite. Faisant fi de sa raison et écoutant ses instincts animal il agrippa celui-ci et mordant dans son cou lui arracha la carotide dans une gerbe de sang.
Le genin reprit peu à peu ses esprits, il comprit avec horreur le massacre dont il avait était l'acteur, pour la première fois de sa vie il avait tué, qui plus est sans véritable raison juste par instinct. Ses mains étaient couvertes de sang. Il devait s'enfuir et vite. Les gens regardait ébahi le ninja. Celui ci s'élança sur un mur et commença à s'enfuir par les toits. Haruhisa était à bout de nerfs, depuis quelques jours sa vie ne ressemblait qu'à un mélimélo de situations dramatiques. Haruhisa s'arrêta sur le toit d'un maison délabré, il sentait ses forces le quitter et les souvenirs reprendre le dessus sur sa conscience mais il y avait quelque chose de différent, comme si quelque chose de nouveau était apparu, quelque chose pensant...ou ayant pensé. Haruhisa se laissa peu à peu entrainer par ce souvenir et la mer de souvenirs lui brouilla à nouveau la vue pourtant quelque chose était différent, comme si une pensée animée les vagues, bientôt celle ci eurent raisons des barrières psychiques du ninja et il sombra engloutit sous le poids du passé. Il sombrait mais ne sentait pas le besoin de lutter, il suffisait qu'il ouvre encore un peu plus son esprit et il disparaitrait complètement. Pourtant la voix revint dans sa tête traversant les flots tel un trait de lumière. Blanc. Il avait à nouveau basculé dans le mode des limbes. Mais ici aussi quelque chose avait changé. Comme si une autre présence était la. Mais ce n'était pas la voix qui l'avait tiré hors de l'eau.
-Elle ne sera pas toujours la pour te sauver... Une autre voix plus grave, apparemment celle d'un homme venait de répondre comme par échos à ses pensées.
Haruhisa se retourna brutalement. Derrière lui se trouvait un homme à qui manquait un morceau de carotide apparemment arraché avec bestialité. Il s'agissait du garçon qu'il avait tué il y avait moins de dix minutes.
-Non je ne suis pas lui. Ou plutôt je suis son souvenir.
Lecture dans les pensées ?
-Non, je fais partie de toi désormais, je suis le souvenir de la chair morte, le souvenir d'une chose mais une chose possédant sa propre conscience. Je fais partie intégrante de toi, de tes souvenirs de ce que tu as assimilé à cause de ton pouvoir, ce pouvoir dont j'ai une vision globale, je sais contrairement à toi ce qu'il est, comme si j'avais assimilé sa nature quand tu m'as assimilé.
Comment sait il cela ?
-Je te l'ai dis, j'ai accès à la totalité de ton esprit, je sais tous ce que tu sais, ce que tu pense je suis irrémédiablement lié à toi.
Ami ?
-tu crois vraiment que je vais t'aider ? Tu m'as tué... compte sur moi pour te rendre la pareil...
Et merde...
-Tu peux le dire...
Haruhisa se réveilla sur le toit ou il s'était écroulé, au moins cette fois il n'avait pas bougé. Il se leva rapidement, aux aguets, et fit craquer ses articulations( enfin celles qui n'étaient pas déplacées, cassées ou broyées voir les trois...). Il porta machinalement la main à son fourreau et se rendit alors compte que son sabre avait disparu, il se sentit tout à coup vulnérable et une vague de fatigue le submergea, la nuit n'allait pas tardé à tomber et il devait se trouver un endroit ou dormir proche car il avait à peine la force de marcher. Il descendit rapidement du toit, les jambes flageolantes. La ruelle ou il avait atterrit était éclairée et coloré par de multiples néons, un bruit de fête émergeait des bars environnent et un fumé capiteux exalté de plusieurs établissements pas très en règle. Il marcha quelques minutes avant d'être abordé par une fille d'une quinzaine d'année, grande, maigre et plate. Ni joli ni moche elle était juste insipide avec sa tête de junkie...
-He garcon ! T'as l'air perdu !
-Tu tiens à pouvoir te piquer encore un peu non ? Alors me fais pas chier...
-D'abord mon truc c'est l'opium... mais tu me fais pas peur, t'as l'air encore plus shooter que moi...Mais écoutes, entre junkie faut bien s'aider non ? T'es pas d'ici alors dis moi ce que tu veux et je te le trouve, en échange ben je suis un peu à la rue en ce moment alors un peu de marchandise je dis pas non...
-Tu vois un peu la tête que j'ai ? J'ai l'air de faire dans le social ?
-T'as juste l'air d'un pauvre gars défiguré avec des croutes partout sur le visage...
*Putain mais elle est pas possible cette meuf ! Elle va pas me lâcher *
-Bon alors ? Qu'est ce que tu cherches ?
-Juste un pieu tranquille pour la nuit...
-Ben t'as de la chance y a ça la ou je me fournie !
-Super...
La jeune fille commença à trainer Haruhisa sur une centaine de mètre avant de les faire bifurquer dans une ruelle sombre. Elle le traina encore une dizaine de mètre avant de s'arrêter devant ce qui semblait être un mix entre une maison close et une fumerie d'opium, à l'odeur. La jeune fille frappa rapidement à la porte et quelques instants plus tard une femme d'age mure vint lui ouvrir.
-Ha Mitsuhisi c'est toi ! Entre ! Alors tu as amené un ami ?
-Oui obasan, vous mettrez ma note à son compte. Dit elle tout sourire.
Avant que le genin eut le temps de dire quoi que ce soit la jeune fille disparu dans la maison, apparemment habitué des lieux. La femme d'une cinquantaine d'année fit entrer le ninja et le conduit à une salle qui semblait être le bureau de la femme.
-Bon commençons par régler les comptes de ton ami.
-Pardon ?
-Elle me dois 32 000 ryos, je te demanderais et également un avoir de 5000 ryos par personne pour cette nuit. Nous ne prenons que le liquide.
-Vous voulez vraiment que je vous sorte comme ça 42 000 ryos ? Vous plaisantez j'espère ?
-Pas le moins du monde, j'ai été très patience avec cette gamine maintenant je veux mon argent.
*Et meeeeeeeeeeerde, quelle sale entubeuse...*
-Bon, bon voilà, dit avec résignation le genin en sortant sa bourse et en tendant les billets à la vielle mégère, fruit de ses laborieuses économies.
-Il n'y a que 24 000 ryos...
*Re-meeeeeeeerde, vite une idée...* Il plongea sa main à tout hasard dans sa poche et tomba sur un petit caillou.
-Alors j'attends, je te préviens mon garçon ma patience à ses limites...
Haruhisa sortit le caillou de sa poche comme si par miracle il pouvait résoudre la situation...et sourit devant la chose monstrueuse qu'il avait.
-Vous n'avez rien contre le troc ?
-Tout dépend ce que tu es prés à me donner...
Haruhisa afficha un sourire éclatant en sortant le petit diamant venant du labo de son oncle et en priant pour qu'il ai une valeur quelconque ou que ce soit une très bonne imitation.
La femme lui faucha la pierre des mains avant qu'il ne s'en rende compte et sortit une loupe pour l'examiner.
* Encore rapide la vielle...*
-Huuuummm, elle a l'air vrai.
-Evidamment !
-J'ai dis elle a l'air vrai, pas quelle est vrai...
-Bon puisque vous semblez d'accord je vous propose ce que vous dois la fille plus notre nuit ici contre la pierre et les 24 000 ryos, c'est plutôt honnête non ?
-A condition que la pierre soit vrai...
-De toute façon, c'est tout ce que j'ai à proposer... et quand bien même elle ne serais pas vrai vous pourrez toujours la refourguer à un mec crédule...
-Hummmm...
-Allez faites un effort !
-Soit...
-Ha cool !
-...
-Bon bah moi je vais prendre une piaule et un bon bain si c'est possible et quelques bandages si vous avez...
-Et qu'est ce que tu consommes ?
-Pardon ?
-Fille, opium ?
-Ben un bon bain, un lit propre et si possible deux ou trois bandages, histoire de me rafistoler jusqu'à ce que j'ai le temps de faire un tour à l'hôpital...
-Soit mais qu'est ce que tu consommes ?
-Ben je viens de vous le dire !
-Attendez jeune homme ! Vous êtes dans un établissement respectable ! J'ai une réputation à tenir moi ! Si on apprend que mes clients ne consomment rien je suis bon pour redevenir une vulgaire auberge !
- ...
-Nous avons le meilleur opium de Mahou et les plus belles filles, dites moi ce qui vous ferez plaisir, jeune et candide, plus expérimenté ou bien chaines et cuir ou alors...
-Stoooooop ! C'est bon on va arrêter le massacre de ma candeur à moi si vous le permettez ! Vous n'avez qu'a me faire monter de quoi fumer...
-Très bien, répondit elle d'un ai mielleux.
La patronne fit appeler une jeune fille qui l'accompagna jusqu'à une chambre au premier étage, on avait installé une longue pipe en terre cuite et de quoi la garnir abondamment. Les murs coulissants de la chambre étaient couverts de dessins plus ou moins explicites sur leur natures bien qu'assez agréables, surement réalisé par un artiste reconnu, décidément Mitsuhisi avait des gouts de luxes... Haruhisa fut tiré de ses pensées par la jeune fille qui lui demanda si elle devait faire monter quelqu'un. Il lui adressa un regard féroce et carnassier qui la fit déguerpir sans demander son reste précisant que le bain serait près d'ici une petite demi-heure. Haruhisa se retourna face à la pipe déjà garnie d'une main experte. Il contempla un moment l'objet hésitant à l'allumer, il avait bien fumé deux ou trois joints par ci par la, mais jamais d'opium, cependant une voix vicieuse issu de son mal de crane permanent l'incitait à prendre quelques bouffés de la substance hallucinogène. Haruhisa accéda bien vite contre elle, trop apeuré par l'idée de sombré, espérant que la fumée lui brouillerait suffisant l'esprit pour l'empêcher d'être aspiré par les souvenirs. Une odeur de pavot commença à s'échapper de la pipe et le genin se laissa emporter par les voluptueuses fumées qui tournait autour de lui. Il lui sembla s'endormir. Ça y était il avait rejoint son nirvana, cependant quelque chose tait diffèrent, ce monde était gris, ni blanc ni noir.
-Bien essayé mais non. Ça ne marche pas.
*Merde, encore lui...*
-He oui
Ce monde semblait faux et artificiel au genin, comme s'il était dans le no man's land de ce pouvoir.
-Mais parce que ru y ai, ce monde est artificiel, tu le crée de toute pièce...tu ne pourras jamais te sentir bien ici, il te manquera toujours quelque chose...
Il lui manqué en effet quelque chose, mais il ne put déceler quoi, le silence n'était pas comme avant comme s'il se trouvait dans un silence vide et froid. Et cet esprit semblait plus fort...
*Tout simplement parce que tu crée quelque chose de faible...*
Haruhisa sortit de sa trance au moment ou on frappait à la porte. Bientôt deux autres jeunes filles apparurent et conduisirent Haruhisa aux bains de l'établissement après l'avoir invité à revêtir un kimono blanc et s'être débarrassé de ses affaires. La pièce ou elles le menèrent alors qu'il était encore dans un état demi conscient était pourvu d'un bain pour quatre ou cinq personne et d'un jacuzzi de la même taille. Haruhisa se laissa enlever son kimono et entra dans le bain alors que les deux jeunes filles commençaient à sortir différents crèmes et produits tout en murmurant surement à cause de cicatrices encore fraiches du jeune ninja. Elles s'approchèrent du jeune garçon et commencèrent à le frotter d'onguents, Haruhisa les yeux fermés profitait de l'effet encore persistant de la drogue. Les deux jeunes filles continuèrent à le frotter alors que l'esprit du genin se vidait inconsciemment de toutes choses pour ce concentrer sur les mains gracieuses qui le massé à présent. Tout à coup Haruhisa ouvrit les yeux et tel un chat fit un bond gigantesque jusqu'au mur opposé alors que les deux filles glapirent de terreur à ce brusque mouvement. Il n'avait pas rêvé...ho ça non... quand elles l'avait touché...tout son esprit avait été occupé par ce contact mais aucun souvenir n'avait tenté de filtrer...comme si le contact avec un être vivant empêchait le pouvoir de se déclencher ou plutôt le focalisé ... du moins partiellement.
-Excusez moi j'ai brutalement pensé à quelque chose... ne vous inquiétez pas...
Bientôt les deux jeunes filles reprirent leur massages mais bien moins appliqué qu'avant...le contact était plus fugace plus ténue. Haruhisa agacé par cette unique et fragile connexion attira l'une des deux jeunes filles dans le bain et la colla à lui, le contact encore faible le poussa à lui retirer d'un coup son kimono et la recola sa peau peau contre la sienne profitant du contact et focalisant son esprit sur celui-ci se laissant cogner contre la barrière mentale de l'être qu'il tenait contre lui. Il sombra à nouveau dans un no man's land gris.
*Pas mal, mais c'est pas encore ça....*
-Me fais pas chier ça me va très bien pour l'instant...
Haruhisa était à mi chemin dans le monde gris et la réalité. Il lui semblait encore percevoir son corps et les deux masseuses souriant en s'échangeant quelques mots. Il ne parvint pas à comprendre de quoi elles parlaient mais il était question d'une chose pas aussi farouche que ça et plutôt mignon si on oubliait les cicatrises, le genin intuita qu'on parlait de lui. L'effet cumulé de la drogue et des jeunes filles mit Haruhisa dans un état de légume vivant , il sentait et ressentait le monde autour de lui mais en était indifférent et incapable d'interagir. Les jeunes filles une fois qu'il fut baigné le raccompagnèrent jusqu'à sa chambre, il voulu les congédier mais s'en sentit incapable comme attiré par leur contact salvateur une des deux jeunes filles était en train d'embrasser le genin quand l'autre éteint la lumière... Après tout comme première fois ce n'était pas si mal...Il ne lui restait plus qu'a espère que la journée de demain soit moins pire que celle-ci...C'est ce qu'il pensa alors qu'il sombrait dans un monde gris qui devait l'occuper toute la nuits aidé par les vapeurs d'opium.
Haruhisa- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 01/09/2008
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Localisation : je suis trop fort en camouflage !! mouhahaha !!
Re: Mahou Gakure [RP]
Hum, par où débuter ce récit ? Certains diront par le commencement, d’autres par la fin, tel tout bon cinéaste qui se respecte voulant entretenir le suspens, ou tout simplement avec un « va te faire voir avec ton aventure de mes deux, tu nous les brises ». Heureusement pour vous j’appartiens à la 1ème catégorie donc je m’exécute et je raconte.
Au commencement, il y a la Terre. La Terre ainsi que les autres planètes du système solaire se sont formées il y a 4,57 milliards d'années à partir d'une nébuleuse solaire, masse de poussières et de gaz en forme de disque détachée du Soleil en formation. Initialement en fusion, la couche externe de la Terre s'est refroidie pour former une croûte solide. Plus tard, les impacts d'astéroïdes ont causé de nombreux changements sur l'environnement à la surface. La Lune s'est formée peu de temps après, sans doute à la suite d'une collision avec un objet de la taille de Mars (quelquefois appelé Théia). Une partie de cet objet se serait agglomérée avec la Terre, tandis qu'une autre portion, mêlée avec peut-être 10 % de la masse totale de la Terre, aurait été éjectée dans l'espace, où elle aurait formé la Lune.
Euh non, je suis remonté trop loin en arrière.
Donc, les origines de la vie sur Terre demeurent incertaines. Cependant, de nombreuses théories scientifiques existent pour expliquer l'apparition de la vie, telle que nous la connaissons aujourd'hui, dont on pense qu'elle remonte à environ 3,5 à 3,8 milliards d'années.
Bordel, pas encore assez dans le présent.
On essaye encore. Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine……..
Arf trop loin cette fois. Je vais finir par y arriver.
Après plusieurs jours passés à l’hôpital suite à l’état lamentable dont Hiruma était revenu de sa mission (yes, réussi), celui-ci cherche à le quitter
- Revenez ici tout de suite monsieur Hiruma, c’est un ordre. (infirmière)
- J’veux m’en aller, j’veux m’en aller, je veux pas crever, dans cette inhumanité. (moi)
- Vous allez revenir ici oui, c’est le médecin qui nous a ordonné de ne surtout pas vous laissez sortir tant que vos blessures ne seront pas totalement guéri et croyez moi, il ne vaut mieux pas l’énerver. En plus il faut refaire vos bandages.
- Que dalle, ça ne sert à rien, j’ai déjà récupéré. De toute façon votre médecin ne peut rien contre moi, il faut que je retourne m’entrainer et pis c’est tout.
- Le docteur Satokira ne sera vraiment mais alors vraiment pas content.
J’arrête brutalement ma course au point que l’infirmière me rentre dedans dans le dos et nous fait tomber par terre, le menton sur le sol.
- Satorika, Satorika, ce nom me dit quelque chose, ça ne serait pas ………. (moi)
Une ombre vient obscurcir ma vision et j’aperçois des pieds s’approchant doucement de mon visage lui même touchant le carrelage blanc de l’hôpital, je lève les yeux et ma tête, lentement, très lentement,en direction de la personne à qui appartiennent cet ombre et ces pieds. Dites moi que ce n’est pas vrai, ça ne peut être lui. me dis je.
- Et si, c’est bien moi le docteur Satorika. (Kentaro)
- NNNNNNNNNOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNN, pas le roi de l’acupuncture, le sado maso light, pas toi. (moi)
- Je refuse qu’un membre, avec qui j’ai fait équipe et qui revient tout juste d’une mission commune, meure après que je lui ai personnellement administré mes précieux soins. Ça serait le déshonneur sur mon nom et pire sur ma réputation, si durement gagné, de médecin. Conclusion tu retournes dans ta chambre, tu t’alites et surtout TU NE BOUGES PLUS. Du moins jusqu’à ce que je t’autorise à sortir.
Je me relève, ne quittant pas Kentaro des yeux, cherchant une réponse à cet ordre.
- Et si je refuse ? Tu ne vas quand même pas me frapper ? Je pourrai être blessé, voire pire mourir. Ça ne va à l’encontre de ton serment de médecin ?
J’aperçois une légère veine apparente, sur la tempe gauche de Kentaro, surement signe d’un profond conflit intérieur entre m’éclater la tronche et son précieux serment.
- Bon je te laisse alors.
Je fais une petite tape amicale sur l’épaule droite de Kentaro, deux fois, et commence à partir. Je ne fais pas cinq mètres que je sens quelqu’un m’attraper par le bras, descendre sur mon poignet et le serrer fortement. Je me retourne et j’ai juste le temps d’apercevoir le visage de Kentaro avant que celui-ci d’un coup sec, me fasse faire un salto arrière, me faisant admirer le plafond la seconde d’après et le sol rentrant en contact avec mon dos. Une volée d’aiguille vient ensuite me parcourir sur différents endroits du corps, jambes, bras, ventre.
- N’oublie pas que je peux bloquer tes membres avec mes aiguilles. Maintenant que tu es immobilisé, les infirmières vont faire en sorte que tu retournes sur ton lit (s’approchant de mon oreille pour que personne d’autre que moi n’écoute) et si tu tentes quoi que ce soit pour t’enfuir de nouveaux, je ferai en sorte que tu te fasses opérer sans anesthésie les prochaines fois que tu reviendras, voire même inventer des opérations bidon, juste pour que tu te retrouves sur ma table d’opération, également sans anesthésie. Ceci ne vas à l’encontre ni de mon serment ni de mon envie de te torturer si tu tentais de t’enfuir de nouveau (à pleine voie) Mesdames, ramenez le s’il vous plait, enlevez lui les aiguilles seulement une fois dans son lit.
- Sadiqueeeeeeeeeeeeeeeee, Rantanplan, Chikarate, porc-et-pic ambulant.
Alors que des infirmières me relèvent et me ramènent à ma chambre, je vois Kentaro s’éloigner, la main remuant en l’air, comme un au revoir. Je fais fis de ses avertissements et mets en place un plan pour que dès ce soir je sorte d’ici.
Avec tout le temps que j’ai eu de disponible ces derniers jours, je me suis exercé à malaxer mon chakra, bon en même temps je n’avais que ça à foutre. Ce repos forcé n’eu donc de repos que le nom, l’avantage c’est que ma maitrise du chakra s’était relativement améliorée, l’inconvénient, mes réserves de chakra étaient presque vide au moment de mon évasion. Marcher sur les murs et plafonds, ne devrai pas me poser problème sur le coup mais escalader en vitesse un grillage ou un arbre, sauté par-dessus et atterrir sera sans doute plus risqué. Conclusion : il faut que j’arrive à sortir incognito, sans utiliser de chakra. Se battre contre un chuunin me parait, sur le coup, ridicule murmurais je.
La nuit tombée, après la garde de 22h00, je me faufile hors de mon lit, ouvre doucement la porte de ma chambre, espérant ne pas la faire grincer, et je m’aventure dans les couloirs, attentif, chaque bruit étant considéré comme un danger, mes sens sur le quai vive. Ayant déjà repérer les lieux et l’itinéraire de sortie grâce à mes rares sorties autorisées dans le jardin du parc, je connais parfaitement le chemin. Droite, 2ème à gauche, tout droit, de nouveau à gauche, soulever bien haut son pied pour éviter le vomis que monsieur Bean a déposé gentiment la veille, 3ème intersection à droite, se baisser pour passer sous la fenêtre de la salle des infirmières, encore à droite et hallelujah mes frères, il ne reste comme obstacle à ma liberté qu’une seule et unique porte, la dernière me séparant du parc de l’hôpital.
J’avance, toujours avec prudence, les sens sur le quai vive jusqu’à la porte, pose ma main délicatement sur la poigné tout en retenant mon souffle. Je n’eus à peine le temps d’effleurer la poigné que celle-ci s’abaissa d’un coup. Je glisse sur le coté, bloqué entre la porte et le mur de derrière, voyant juste passer une blouse blanche. Je retiens mon cri de douleur, ce salaud avait poussé si fort la porte que je me suis retrouvé en sandwich entre la porte et le mur, mon auguste personne étant le seul rempart entre les deux. Le docteur bifurquant sur un coté, j’en profite pour bondir hors de ma cachette et retenir la porte avec mon pieds avant qu’elle ne se referme. C’était l’occasion ou jamais de sortir. Je ne pus m’empêcher de glisser un mais quelles bandes de nouilles en regardant le couloir la tête tournée en direction de l’hôpital, le corps ayant déjà franchis le seuil de la porte. Je n’ai pas le temps de remettre ma tête à sa place que je bute contre un corps étranger. Après un léger pas en arrière du à la surprise, je ne m’attendais vraiment pas à percuter quelqu’un à cet endroit, à cette heure ci. Je sens la porte se refermer contre moi et je me retrouve avec une porte fermée dans le dos et un type juste devant moi. Je tente une diversion en me faisant passer pour un médecin
- Tu crois vraiment que je vais tomber dans un piège aussi nul ? D’une telle nullité que même les aspirants ninjas ne tentent pas ?
- Cette putain de voix ne m’est que trop familière.
- Bien sur que c’est moi, tu croyais quoi tête de gensouard ? Que t’allais te barrer comme ça ?
- Déjà évite les insultes stp.
- J’étais persuadé que t’allais tenter de t’échapper ce soir, je me suis donc planquer en t’attendant et devine ce que j’ai vu il y a pas 2 minutes ?
- Un putain de beau gosse sortant de ce trou à rat ?
- Trou à rat ? L’hôpital est fait pour soigner les gens malades ou blessés, leur sauver la vie, tu es blessé donc va poser ton gros cul de bouffeur de fromage à raclette sur ton lit, ok ?
- Sauver la vie des gens, sauver la vie des gens, c’est vite dis, tu en as de bonne toi, désolé de te l’apprendre vieux mais l’endroit où il y a plus de personnes qui décèdent c’est à l’hôpital.
Apparemment Kentaro n’apprécia pas ma blague à sa juste valeur, il mit ses paumes en mouvement, voulant m’aplatir les tempes avec. Je me baisse au tout dernier moment, prend appui sur la porte juste derrière moi et bouscule Kentaro grâce à ça. Avec cette impulsion supplémentaire, j’arrive à mettre à terre Kentaro et commence à partir en courant. J’entends un inutile au loin mais je continue mon chemin. Je m’arrête d’un coup en voyant Kentaro de nouveau face à moi. Putain le bougre est rapide.
- Tu vois qu’il te faut encore des soins, j’arrive à te rattraper alors que je suis à terre et toi devant. Bon peut être que je connais le coin par cœur aussi.
Il a raison le bougre, il connaît parfaitement le coin, mais pourquoi est il aussi méchant ? Pourquoi veut-il me forcer à rester aliter ? Il n’a pas d’autres souffres douleurs ou il a fini son stock de cadavre à examiner et il s’emmerde ? Bon je n’ai plus qu’une solution, quitte ou double vu la quantité de chakra qu’il me reste. J’exécute la technique du kage bushin et fait un clone, sachant pertinemment qu’un de plus les aurait rendu instable et que celui-ci ne tiendra pas bien plus que 20 pauvres secondes.
- A la prochaine, devines qui est le bon ?
20 . Je croise ma course avec mon clone et nous nous séparons chacun d’un coté, sous le regard surpris de Kentaro, apparemment déconcerté.
15 . Il se décide enfin à bouger et à prendre un des deux Hiruma en chasse.
10 . Il n’est plus qu’à quelques pas de l’attraper, il prend appui sur un arbre pour se propulser d’un coup et me plaque au sol.
- Je te tiens enfin, cette fois pas moyen de t’échapper.
5 . Bordel c’est qu’il à la poigne ferme, pas moyen de lui faire lâcher prise.
4 . – Ne cherche pas à m’échapper, tu n’y arriveras pas.
3 . – On parie ?
2 . – Je serai curieux de voir ça, je sais que tu es le vrai car en courant j’ai remarqué que tu boitais comme Hiruma, si tu étais le clone tu ne trainerais pas la patte.
1 . - Sauf si je faisais semblant de boiter.
- Tu vas pas me dire que ……..
0 . POUFFFF.
Kentaro se retrouve à terre, sans mon corps lui servant de matelas. Une voie, à 100 mètres, se fit retentir.
- Je t’avais dit que je m’échapperai de ton trou à rat, mwawawawa, à la prochaine.
- Je vais te retrouver, je connais du monde moi, je vais envoyer les juunins, les anbus sur ta trace, voire pire, les étudiants kiné et tu leur serviras de coba…. euh de personne volontaire pour qu’ils s’exercent
- Cause toujours.
Etant assez loin de Kentaro, je sais qu’il ne pourra pas me rattraper ce coup ci, dans le doute je zigzague aléatoirement dans les petites rues voisines de l’hôpital. Me voici enfin sortis mais Kentaro avait soulevé un point important, il connaissait du monde ce con, des rumeurs circulant sur lui font état qu’il s’entretenait quelques fois avec certains hauts dirigeants de Mahou, je ne serai qu’à moitié surpris si des chuunins, voir même des juunins se mettaient sur ma trace. Bordel que faire ? Je n’ai pas envie de retourner à l’hôpital. Je continue de chercher différentes solutions, faisant gaffe à ne pas attirer l’attention, le soleil commençant à sortir.
Je me souvins qu’en cas de problème, mon ancien mentor GTB, me disait toujours : « en cas de problème, si tu te fais attraper par les anbus, la police ou tout autre forme d’autorité du village, dis que ce n’est pas ta faute, dis que c’est un certain Makaya Korove qui t’as fait faire ça. Ça passera comme une lettre à la poste ».
- Makaya ? Makaya ? Ce nom me dit quelque chose mais je n’arrive pas à me rappeler quoi.
J’arrête un passant, le premier qui passe et lui demande si le nom de Makaya Korove lui dit quelque chose. La seule réponse à cette question fut un AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA NON PAS LUI, PAS CE FOU, LAISSEZ MOI TRANQUILLE, OUI JE VEUX VIVREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE, VIVREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE suivit d’un sprint comme je n’en avais jamais vu. C’est ainsi que je passai ma première matinée en dehors de l’hôpital : demander aux passants qui était ce fameux Makaya. Ils s’en suivaient toujours les mêmes réactions : une course effrénée à grands cris pour les hommes et un œil avide qui disait « hummmm du Makaya, j’en veux encore » pour les femmes. Parfois j’avais droit à une petite variante, à l’évocation du mot Makaya, certaines personnes se mettaient à baver et criaient FROMAGEEEEEEEEEEEE . Vraiment flippant. Ce Makaya doit surement être une personne importante pour susciter autant de réaction, ou une légende urbaine seulement connu des fous du village, va savoir.
Bref, suite à cette perte de temps, je décide d’aller chercher Hibari, lui saurait quoi faire et surtout on reprendra l’entrainement.
Au commencement, il y a la Terre. La Terre ainsi que les autres planètes du système solaire se sont formées il y a 4,57 milliards d'années à partir d'une nébuleuse solaire, masse de poussières et de gaz en forme de disque détachée du Soleil en formation. Initialement en fusion, la couche externe de la Terre s'est refroidie pour former une croûte solide. Plus tard, les impacts d'astéroïdes ont causé de nombreux changements sur l'environnement à la surface. La Lune s'est formée peu de temps après, sans doute à la suite d'une collision avec un objet de la taille de Mars (quelquefois appelé Théia). Une partie de cet objet se serait agglomérée avec la Terre, tandis qu'une autre portion, mêlée avec peut-être 10 % de la masse totale de la Terre, aurait été éjectée dans l'espace, où elle aurait formé la Lune.
Euh non, je suis remonté trop loin en arrière.
Donc, les origines de la vie sur Terre demeurent incertaines. Cependant, de nombreuses théories scientifiques existent pour expliquer l'apparition de la vie, telle que nous la connaissons aujourd'hui, dont on pense qu'elle remonte à environ 3,5 à 3,8 milliards d'années.
Bordel, pas encore assez dans le présent.
On essaye encore. Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine……..
Arf trop loin cette fois. Je vais finir par y arriver.
Après plusieurs jours passés à l’hôpital suite à l’état lamentable dont Hiruma était revenu de sa mission (yes, réussi), celui-ci cherche à le quitter
- Revenez ici tout de suite monsieur Hiruma, c’est un ordre. (infirmière)
- J’veux m’en aller, j’veux m’en aller, je veux pas crever, dans cette inhumanité. (moi)
- Vous allez revenir ici oui, c’est le médecin qui nous a ordonné de ne surtout pas vous laissez sortir tant que vos blessures ne seront pas totalement guéri et croyez moi, il ne vaut mieux pas l’énerver. En plus il faut refaire vos bandages.
- Que dalle, ça ne sert à rien, j’ai déjà récupéré. De toute façon votre médecin ne peut rien contre moi, il faut que je retourne m’entrainer et pis c’est tout.
- Le docteur Satokira ne sera vraiment mais alors vraiment pas content.
J’arrête brutalement ma course au point que l’infirmière me rentre dedans dans le dos et nous fait tomber par terre, le menton sur le sol.
- Satorika, Satorika, ce nom me dit quelque chose, ça ne serait pas ………. (moi)
Une ombre vient obscurcir ma vision et j’aperçois des pieds s’approchant doucement de mon visage lui même touchant le carrelage blanc de l’hôpital, je lève les yeux et ma tête, lentement, très lentement,en direction de la personne à qui appartiennent cet ombre et ces pieds. Dites moi que ce n’est pas vrai, ça ne peut être lui. me dis je.
- Et si, c’est bien moi le docteur Satorika. (Kentaro)
- NNNNNNNNNOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNN, pas le roi de l’acupuncture, le sado maso light, pas toi. (moi)
- Je refuse qu’un membre, avec qui j’ai fait équipe et qui revient tout juste d’une mission commune, meure après que je lui ai personnellement administré mes précieux soins. Ça serait le déshonneur sur mon nom et pire sur ma réputation, si durement gagné, de médecin. Conclusion tu retournes dans ta chambre, tu t’alites et surtout TU NE BOUGES PLUS. Du moins jusqu’à ce que je t’autorise à sortir.
Je me relève, ne quittant pas Kentaro des yeux, cherchant une réponse à cet ordre.
- Et si je refuse ? Tu ne vas quand même pas me frapper ? Je pourrai être blessé, voire pire mourir. Ça ne va à l’encontre de ton serment de médecin ?
J’aperçois une légère veine apparente, sur la tempe gauche de Kentaro, surement signe d’un profond conflit intérieur entre m’éclater la tronche et son précieux serment.
- Bon je te laisse alors.
Je fais une petite tape amicale sur l’épaule droite de Kentaro, deux fois, et commence à partir. Je ne fais pas cinq mètres que je sens quelqu’un m’attraper par le bras, descendre sur mon poignet et le serrer fortement. Je me retourne et j’ai juste le temps d’apercevoir le visage de Kentaro avant que celui-ci d’un coup sec, me fasse faire un salto arrière, me faisant admirer le plafond la seconde d’après et le sol rentrant en contact avec mon dos. Une volée d’aiguille vient ensuite me parcourir sur différents endroits du corps, jambes, bras, ventre.
- N’oublie pas que je peux bloquer tes membres avec mes aiguilles. Maintenant que tu es immobilisé, les infirmières vont faire en sorte que tu retournes sur ton lit (s’approchant de mon oreille pour que personne d’autre que moi n’écoute) et si tu tentes quoi que ce soit pour t’enfuir de nouveaux, je ferai en sorte que tu te fasses opérer sans anesthésie les prochaines fois que tu reviendras, voire même inventer des opérations bidon, juste pour que tu te retrouves sur ma table d’opération, également sans anesthésie. Ceci ne vas à l’encontre ni de mon serment ni de mon envie de te torturer si tu tentais de t’enfuir de nouveau (à pleine voie) Mesdames, ramenez le s’il vous plait, enlevez lui les aiguilles seulement une fois dans son lit.
- Sadiqueeeeeeeeeeeeeeeee, Rantanplan, Chikarate, porc-et-pic ambulant.
Alors que des infirmières me relèvent et me ramènent à ma chambre, je vois Kentaro s’éloigner, la main remuant en l’air, comme un au revoir. Je fais fis de ses avertissements et mets en place un plan pour que dès ce soir je sorte d’ici.
Avec tout le temps que j’ai eu de disponible ces derniers jours, je me suis exercé à malaxer mon chakra, bon en même temps je n’avais que ça à foutre. Ce repos forcé n’eu donc de repos que le nom, l’avantage c’est que ma maitrise du chakra s’était relativement améliorée, l’inconvénient, mes réserves de chakra étaient presque vide au moment de mon évasion. Marcher sur les murs et plafonds, ne devrai pas me poser problème sur le coup mais escalader en vitesse un grillage ou un arbre, sauté par-dessus et atterrir sera sans doute plus risqué. Conclusion : il faut que j’arrive à sortir incognito, sans utiliser de chakra. Se battre contre un chuunin me parait, sur le coup, ridicule murmurais je.
La nuit tombée, après la garde de 22h00, je me faufile hors de mon lit, ouvre doucement la porte de ma chambre, espérant ne pas la faire grincer, et je m’aventure dans les couloirs, attentif, chaque bruit étant considéré comme un danger, mes sens sur le quai vive. Ayant déjà repérer les lieux et l’itinéraire de sortie grâce à mes rares sorties autorisées dans le jardin du parc, je connais parfaitement le chemin. Droite, 2ème à gauche, tout droit, de nouveau à gauche, soulever bien haut son pied pour éviter le vomis que monsieur Bean a déposé gentiment la veille, 3ème intersection à droite, se baisser pour passer sous la fenêtre de la salle des infirmières, encore à droite et hallelujah mes frères, il ne reste comme obstacle à ma liberté qu’une seule et unique porte, la dernière me séparant du parc de l’hôpital.
J’avance, toujours avec prudence, les sens sur le quai vive jusqu’à la porte, pose ma main délicatement sur la poigné tout en retenant mon souffle. Je n’eus à peine le temps d’effleurer la poigné que celle-ci s’abaissa d’un coup. Je glisse sur le coté, bloqué entre la porte et le mur de derrière, voyant juste passer une blouse blanche. Je retiens mon cri de douleur, ce salaud avait poussé si fort la porte que je me suis retrouvé en sandwich entre la porte et le mur, mon auguste personne étant le seul rempart entre les deux. Le docteur bifurquant sur un coté, j’en profite pour bondir hors de ma cachette et retenir la porte avec mon pieds avant qu’elle ne se referme. C’était l’occasion ou jamais de sortir. Je ne pus m’empêcher de glisser un mais quelles bandes de nouilles en regardant le couloir la tête tournée en direction de l’hôpital, le corps ayant déjà franchis le seuil de la porte. Je n’ai pas le temps de remettre ma tête à sa place que je bute contre un corps étranger. Après un léger pas en arrière du à la surprise, je ne m’attendais vraiment pas à percuter quelqu’un à cet endroit, à cette heure ci. Je sens la porte se refermer contre moi et je me retrouve avec une porte fermée dans le dos et un type juste devant moi. Je tente une diversion en me faisant passer pour un médecin
- Tu crois vraiment que je vais tomber dans un piège aussi nul ? D’une telle nullité que même les aspirants ninjas ne tentent pas ?
- Cette putain de voix ne m’est que trop familière.
- Bien sur que c’est moi, tu croyais quoi tête de gensouard ? Que t’allais te barrer comme ça ?
- Déjà évite les insultes stp.
- J’étais persuadé que t’allais tenter de t’échapper ce soir, je me suis donc planquer en t’attendant et devine ce que j’ai vu il y a pas 2 minutes ?
- Un putain de beau gosse sortant de ce trou à rat ?
- Trou à rat ? L’hôpital est fait pour soigner les gens malades ou blessés, leur sauver la vie, tu es blessé donc va poser ton gros cul de bouffeur de fromage à raclette sur ton lit, ok ?
- Sauver la vie des gens, sauver la vie des gens, c’est vite dis, tu en as de bonne toi, désolé de te l’apprendre vieux mais l’endroit où il y a plus de personnes qui décèdent c’est à l’hôpital.
Apparemment Kentaro n’apprécia pas ma blague à sa juste valeur, il mit ses paumes en mouvement, voulant m’aplatir les tempes avec. Je me baisse au tout dernier moment, prend appui sur la porte juste derrière moi et bouscule Kentaro grâce à ça. Avec cette impulsion supplémentaire, j’arrive à mettre à terre Kentaro et commence à partir en courant. J’entends un inutile au loin mais je continue mon chemin. Je m’arrête d’un coup en voyant Kentaro de nouveau face à moi. Putain le bougre est rapide.
- Tu vois qu’il te faut encore des soins, j’arrive à te rattraper alors que je suis à terre et toi devant. Bon peut être que je connais le coin par cœur aussi.
Il a raison le bougre, il connaît parfaitement le coin, mais pourquoi est il aussi méchant ? Pourquoi veut-il me forcer à rester aliter ? Il n’a pas d’autres souffres douleurs ou il a fini son stock de cadavre à examiner et il s’emmerde ? Bon je n’ai plus qu’une solution, quitte ou double vu la quantité de chakra qu’il me reste. J’exécute la technique du kage bushin et fait un clone, sachant pertinemment qu’un de plus les aurait rendu instable et que celui-ci ne tiendra pas bien plus que 20 pauvres secondes.
- A la prochaine, devines qui est le bon ?
20 . Je croise ma course avec mon clone et nous nous séparons chacun d’un coté, sous le regard surpris de Kentaro, apparemment déconcerté.
15 . Il se décide enfin à bouger et à prendre un des deux Hiruma en chasse.
10 . Il n’est plus qu’à quelques pas de l’attraper, il prend appui sur un arbre pour se propulser d’un coup et me plaque au sol.
- Je te tiens enfin, cette fois pas moyen de t’échapper.
5 . Bordel c’est qu’il à la poigne ferme, pas moyen de lui faire lâcher prise.
4 . – Ne cherche pas à m’échapper, tu n’y arriveras pas.
3 . – On parie ?
2 . – Je serai curieux de voir ça, je sais que tu es le vrai car en courant j’ai remarqué que tu boitais comme Hiruma, si tu étais le clone tu ne trainerais pas la patte.
1 . - Sauf si je faisais semblant de boiter.
- Tu vas pas me dire que ……..
0 . POUFFFF.
Kentaro se retrouve à terre, sans mon corps lui servant de matelas. Une voie, à 100 mètres, se fit retentir.
- Je t’avais dit que je m’échapperai de ton trou à rat, mwawawawa, à la prochaine.
- Je vais te retrouver, je connais du monde moi, je vais envoyer les juunins, les anbus sur ta trace, voire pire, les étudiants kiné et tu leur serviras de coba…. euh de personne volontaire pour qu’ils s’exercent
- Cause toujours.
Etant assez loin de Kentaro, je sais qu’il ne pourra pas me rattraper ce coup ci, dans le doute je zigzague aléatoirement dans les petites rues voisines de l’hôpital. Me voici enfin sortis mais Kentaro avait soulevé un point important, il connaissait du monde ce con, des rumeurs circulant sur lui font état qu’il s’entretenait quelques fois avec certains hauts dirigeants de Mahou, je ne serai qu’à moitié surpris si des chuunins, voir même des juunins se mettaient sur ma trace. Bordel que faire ? Je n’ai pas envie de retourner à l’hôpital. Je continue de chercher différentes solutions, faisant gaffe à ne pas attirer l’attention, le soleil commençant à sortir.
Je me souvins qu’en cas de problème, mon ancien mentor GTB, me disait toujours : « en cas de problème, si tu te fais attraper par les anbus, la police ou tout autre forme d’autorité du village, dis que ce n’est pas ta faute, dis que c’est un certain Makaya Korove qui t’as fait faire ça. Ça passera comme une lettre à la poste ».
- Makaya ? Makaya ? Ce nom me dit quelque chose mais je n’arrive pas à me rappeler quoi.
J’arrête un passant, le premier qui passe et lui demande si le nom de Makaya Korove lui dit quelque chose. La seule réponse à cette question fut un AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA NON PAS LUI, PAS CE FOU, LAISSEZ MOI TRANQUILLE, OUI JE VEUX VIVREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE, VIVREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE suivit d’un sprint comme je n’en avais jamais vu. C’est ainsi que je passai ma première matinée en dehors de l’hôpital : demander aux passants qui était ce fameux Makaya. Ils s’en suivaient toujours les mêmes réactions : une course effrénée à grands cris pour les hommes et un œil avide qui disait « hummmm du Makaya, j’en veux encore » pour les femmes. Parfois j’avais droit à une petite variante, à l’évocation du mot Makaya, certaines personnes se mettaient à baver et criaient FROMAGEEEEEEEEEEEE . Vraiment flippant. Ce Makaya doit surement être une personne importante pour susciter autant de réaction, ou une légende urbaine seulement connu des fous du village, va savoir.
Bref, suite à cette perte de temps, je décide d’aller chercher Hibari, lui saurait quoi faire et surtout on reprendra l’entrainement.
GTB- Combattant Confirmé
- Messages : 105
Date d'inscription : 10/03/2008
Localisation : à Mahou (pour l'instant)
Re: Mahou Gakure [RP]
Haruhisa se réveilla brusquement d'un rêve gris et étrange, sa tête lui faisait mal et il resta dans le flou quelques minutes. Il mit plusieurs instants à se rendre compte de sa situation, peu à peu les évènements de la veille, le combat, le pouvoir qui s'était activé...la junkie et l'étrange endroit ou il avait atterrit. Ha, et il oubliait le meurtre dont il s'était rendu coupable. Il se leva doucement de son lit ne voulant pas réveiller les deux filles qui étaient endormis près de lui. Il ne se rappelait pas de se qui s'était passé le veille au soir et ne voulu pas s'en souvenir. Il se mit debout et sentit des douleurs dans l'ensemble de son corps, l'adrénaline retombé, il se rendit compte de la gravité des blessures que lui avait infligé son maitre. Il chancela un instant avant de se reprendre, l'effet de l'opium avait cessé depuis longtemps et les attaques sur son esprit n'en étaient que plus forte... Il quitta sans un bruit l'établissement, visiblement il était assez tard puisque que le soleil déjà haut dans le ciel chauffa agréablement la peau du genin quand il s'engagea dans la rue à présent pratiquement déserte ou il avait rencontré Mitsuhisi. Il clopina ainsi un moment avant de se laissait s'écrouler sur un banc, déjà le front couvert de sueur, il ne tiendrait pas ainsi bien longtemps, il devait trouver le moyen de se débarrasser de ce pouvoir et vite, sinon il allait devenir barge...il lui fallait au moins un truc capable de le calmer. Une pensée lui vint à l'esprit mais il la chassa aussitôt de sa tête pas question qu'il se mette à fumer boulette sur boulette ou autre chose du même genre. Bandant sa volonté il se releva et se remit à marcher en direction de l'hôpital, trop loin à son goût...
Une éternité passa, le genin avançait pas à pas même si ses blessures étaient à l'origine de sa faiblesse c'était son esprit qui courbait l'échine face aux souvenirs. Il se laissa glisser contre un mur presque suffoquant. Un mouvement à sa gauche lui fit tourner la tête. Un homme d'une trentaine d'année se tenait face à lui avec un sourire carnassier.
-T'as l'air d'avoir besoin de quelque chose toi non ? Dit il avec un grand sourire peu rassurant.
-Ça sent le déjà vu...
-Quoi ?
-Non rien...
-Alors ça t'intéresse ?
-De quoi ?
-Des carambars gros malin...
-T'en a combien ?
-Plus que ce se tu peux t'en payer, alors t'es intéressé ?
-Montre d'abord la marchandise...
-Montre d'abord l'argent...
-Putain ce serait trop demandé au narrateur d'elever un peu le niveau de la conversation ?
-Quoi ?
-Non rien je délire... bon tu montres ce que t'as ?
Le gus sortie une petite barrette d'une poche intérieure de son long manteau.
-Ca à l'air d'être de la bonne...
-C'est de la bonne.
-Je crois que je vais faire la peau au narrateur...
-Quoi ?
-Bon file moi ce que t'as...
-C'est quoi ton blême ?
*Mais c'est pas possible d'être chiant à ce point...*
Haruhisa sorti rapidement un kunai de sa poche et le pointa sur la gorge du l'autre chieur.
-File.
-Ok, ok t'énerves pas...
L'homme lui envoya une dizaine de barrettes avant que le genin lui colle une droite et l'envoie valser contre un mur. Le ninja sortit de la rue avec un regard d'affamé face à sa pitance durement méritée. Le genin s'assit dans un coin de la rue adjacente, et sortant de quoi rouler il fuma deux joints coup sur coup. Haruhisa retomba dans un univers gris et terne mais au moins tranquille...Se dirigeant alors vers l'hôpital en marchant de travers il se rendit compte qu'il avait perdu toute notion du temps et de l'espace...il aurait pu ce passer des jours sans qu'il ne s'en aperçoive.
-Haru... tu m'entends ? ...HARU !
Le genin sorti peu à peu de sa torpeur. Il trouva face à lui un plafond blanc...Hôpital et un jeune garçon penché sur lui...imbécile. Cependant cet imbécile lui était familier.
-hummmm...Kentaro ?
-Oui tu m'entends ?
-Qu'est ce que tu fais ?
-Ben je m'occupe de toi ! Si t'avais vu l'état dans le quel t'es arrivé ! S'etait pas beau à voir, en plus t'avais pas l'air d'avoir tout tes esprits , si tu vois ce que je veux dire...
-File moi un truc, je recommence à avoir mal à la tête...
-Tu veux de l'aspirine ?
-Nan un truc pour m'envoyer voir Alice...
-Qui ?
-Rien, oublie...mais file moi de la morphine ou n'importe quoi...
-Ha non ça je peux pas...
-Fais pas chier ou je m'énerve...
-Vu l'état dans lequel t'es, j'aurais aucun mal à te coller la roustre de ta vie...
-Pas faux...
-Bon racontes moi ce qui t'es arrivé et je te dirais ce que je peux faire pour toi...tes blessures étaient sacrement sérieuses...
Haruhisa commença à faire à l'apu-conteur (c'était bien ça qu'il était cet imbécile ?) le récit de ses récentes aventures, cependant l'esprit peu clair du genin en fit une histoire quelque peu bancale et peu cohérent aux yeux de Kentaro.
-Alors je résume ton prof t'as attaqué afin que tu te souvienne de trucs ne t'appartenant pas à cause d'un gène héréditaire mais qu'est pas de ta famille et après tu t'es retrouvé avec un mec qui te parlait dans ta tête dans le but de te tuer et ensuite t'as rencontré une junkie dont t'as payée la tante, dirigeante d'une maison close avec des explosifs de ton oncle et ou tu t'es endormi dans une situation pas clair même pour toi c'est ça ?
-A peu près pourquoi ? Arrêtes de me regarder bizarrement !
-Écoutes, je crois que tu devrais aller faire un tour au quatrieme...
-C'est quoi le quatrieme ?
-L'etage psychatrie...
-Mais j'ai pas de probleme avec ma tête...enfin si mais pas comme ca !
-Tu m'as tout l'air d'avoir des pulsions schizophréniques...
Haruhisa se leva brutalement bien décidé à ce barrer de cet hôpital avant que cet imbécile ne le fasse interner.
-Restes assis ou je te mets une camisole...
-Essayes un peu...
-Il suffit que j'appuie sur ce bouton et deux colosses arrivent et te ligotent...
-...
-Écoutes je connais un très bon psy, on va le voir et s'il estime que tu es parfaitement sain je te laisse partir sans qu'on parle de tes analyses sanguines...sinon j'utilise les grands moyens et je te garde en desintox de force avec des électrochocs en prime...
-D'accord...
Kentaro conduisit Haruhisa jusqu'à un bureau austère et contenant de nombreuses représentations en estampes de scènes assez étranges, comme des scenes de tortures mais en encore plus malsaines.
-Autrefois on traitait les malades de cette façon, on voyait dans les pathologies de l'esprit comme des envoutements ou des possessions...
Une voix grave venait de prononcer ces paroles derriere Haruhisa.
-Charmant...et maintenant vous allez prendre un grand sourire pour m'annoncer que les pratiques ont bien changés et que l'on considère maintenant les malades mentaux comme n'importe quel autre malade ? Répondit Haruhisa avec une voix sarcastique.
-ma foi non, je préfère personnellement les anciennes méthodes, elles sont comment dire... bien plus jouissives.
-...
-Je rigole mon jeune ami ! Hohohohooho !
Le psy et Kentaro éclatèrent de rire de concert devant "l'hilarante" blague de l'homme.
-Alors mon jeune ami qu'est ce qui vous amènes ?
-Premièrement je ne suis pas votre "jeune ami " et c'est Kentaro qui m'amène contre mon gré...avec des arguments de poids.
-Fort bien allongez vous sur le divan. Dit il en sortant un bloc-note.
-Pitié pas ça...
Nous vous ferons grâce de cette séance (ainsi que des autres parce que je dois être à Bakaza vendredi et que je commence à stresser) aussi rendons nous deux heures plus tard à la sortie de la séance.
-He bien je voudrais vous revoir demain matin, et même si vous pouviez passer la nuit ici ce serait pas mal...
-Pardon ?
-Il me semble que, rassurez vous ce n'est pas si grave que ça en à l'air, que vous souffrez de schizophrénie létale.
-Mais vous allez pas conforter cet imbécile de Kentaro dans ces propos ? Je vous ai déjà dis que c'était à cause de ce gène de merde !
-Malheureusement mon garçon, je crains ne serait ce qu'a cause de la dose produits pas très nets que vous avez dans le sang je ne sois dans l'obligation de vous garder.
-et vous espérez me retenir comment ?
-Par la force si vous refusez de coopérer, vous n'êtes pas à même de décider par vous même, de plus vous êtes mineur aussi j'ai laissé mon assistant se charger de contacter vos parents , rassurez vous ils ne vont débarquer pour vous cajoler mais ils nous laisse faire pour gérer vos petits problèmes...
-Vous êtes sur que vous allez bien dans votre tête, parce que le plus dérangé d'entre nous deux ça à l'air d'être vous...
-Intéressant en cas de stress il développe une réaction de paranoïa ...
-Putain, mais je vous jure que vous vous allez morfler...
Haruhisa était sur le point de ce jeter sur le docteur mais deux gorilles en blouses blanches débarquèrent et saisirent le genin comme un fragile fétus de paille. Avant qu'il n'est eut le temps de réagir ils lui passèrent une camisole qui l'immobilisa. Haruhisa comprit qu'il avait interrer à quitter vite fait cet établissement de malade.
-Emmenez ce jeune garçon dans une cellule capitonné et veuillez à ce qu'il ne prenne aucun sédatifs ou quelques autres produits, on nous le confie également pour une cure de désintoxication...
Le genin fut emmené dans une chambre blanche aux murs capitonné éclairé par un néon criard et désagréable. Il fallait qu'il trouve un moyen de s'enfuir avant qu'il ne devienne effectivement barge. Il regarda désespérément la porte se fermer dans un claquement sourd. Haruhisa fou de rage commença à frapper comme un damné sur les murs prévus à cet effet. Il enchaina une vingtaine de coups avant de sentir une affreuse douleur dans son dos, ses blessures c'étaient réouvertes. Il fut tout à coup pris par une grande lassitude et se laissa tomber à terre.
Haruhisa se réveilla quelques heures après avec un mal de crane effroyable, il sentit les souvenirs profiter de la faiblesse pour infiltrer son esprit. Ceux étaient particulièrement désagréables et semblaient dépourvu d'humanité, le genin vit défiler tous les fous ayant occupé cette cellule, et se rendit compte de l'incompréhension du monde à leur égard, Haruhisa sentit leur détresse qui le submergea à tel point qu'il eut plusieurs haut le cœur au point de le faire vomir. Haruhisa etait sur le point d'être complètement submergé et de sombrer définitivement quand la voix entra de nouveau dans son esprit, celle ci chassa quasiment instantanément les néfastes souvenirs laissant une vision d'infinité de blanc au ninja. Les jours à venir allaient être long sans rend pour stopper les souvenirs de cette cellule si ce n'était cette capricieuse voix mais ô combien efficace...ici s'engagea surement la plus dure bataille de toute la vie d'haruhisa.
Trois jours plus tard dans le bureau du psy.
Haruhisa avait une tête effroyable, il avait à peine dormi ces trois derniers jours. Il regardait avec ne expression de zombie le docteur en face de lui. Très tôt dans sa bataille la voix avait disparu pour ne revenir qu'au dernier moment quand Haruhisa était sur le point de disparaitre sous une masse de souvenirs. Celle ci capricieuse s'était fait tantôt plus faible, tantôt incroyablement forte, résonnant des heures entier dans sa tête. Il avait aussi fait un rêve étrange lors d'un de ses rares somme, la voix lui avait intimé de se rendre à l'école afin de la rencontrer, elle avait dis qu'elle serait l'instrument manquant d'une destinée et il lui tardé de savoir si ce serait de celle de Haruhisa, le genin ne sut pas dire s'il s'agissait d'un rêve ou si la voix s'était vraiment adressé à lui...
-Alors mon jeune ami, comment vous sentez vous ?
-Mal, je deviens fou dans votre cellule...
-Mais non c'est l'addiction...mais ce sentiment va bientôt disparaître...
-J'en doute...
Haruhisa remarqua alors que la porte n'était pas gardé par les gorilles, peu être était ce sa chance de s'enfuir, il devait jouer le jeu avec ce psy de malheur.
-...Mais je vous remercie des efforts que vous faites pour moi, d'ailleurs je suis près à suivre votre thérapie !
-Ma foi, si vous vous sentez près...pourquoi pas. Racontez moi a nouveau votre histoire...
Haruhisa s'exécuta en faisant attention d'omettre les événements suspects et en tentant de se faire passer comme réellement fou...quand il était mis en situation de stress.
-Vos problèmes doivent être lié au stress, après tout pour un ninja ce n'est pas si étonnant que vous craquiez de temps en temps.
*Oui c'est ça gobe tout...*
-Vous croyez docteur ?
-Oui c'est en effet mon opinion, mon jeune ami.
Finalement après une heure de discussion inintéressante et hypocrite (et ellipse, examen oblige...)
-Dites docteur vous ne voudriez pas me retirer cette camisole ? Je ne suis pas très à 'aide avec.
-He bien c'est peut être un peu tôt...
-Mais non docteur, de toute façon qu'est ce que vous voulez qui arrive ?
-Plein de chose...
-On n'a qu'a faire ça : Vous détachez ma camisole et vous restez pres de l'interphone si je me sens mal...
-Soit on peut faire ainsi.
Alors que le psy se rapprochait, haruhisa sentit l'esprit de l'homme qu'il avait tué faire pression sur ses barrières mentales, il ne voulait pas qu'haruhisa réussisse à quitter l'hôpital. Le genin prit de panique du se refréner pour rester impassible alors que le docteur commençait à défaire les sangles de sa camisole. Il s'agissait juste de maintenir la barrière suffisamment longtemps. Haruhisa regarda le mur face à lui et aperçu une pendule accroché entre deux tableaux, il se focalisa sur la trotteuse et compta chaque seconde qui lui semblait être une éternité. On frappait le mur erigé par son esprit et des failles commençaient à se faire sentir. Toute à coup une voix se fit entendre.
-Voila mon garçon, décrispez vous que diable !
Haruhisa ne se le fit pas dire deux fois et sauta sur le docteur, une lueur bestiale dans les yeux, puis tout devint noir.
Il retrouva brusquement ses esprits, se rendant compte de ce qu'il venait de faire, la tête du docteur tombait mollement, désarticulée, sur les épaules de l'homme. Haruhisa paniquait se retourna vérifiant d'un coup d'œil que la porte était bien fermée. Il devait ce dépêcher de cacher le corps dans le bureau, de sortir comme si de rien était et courir loin de l'hôpital...IL avait à peu près dix minutes avant qu'on ne commence à se poser des questions, Haruhisa fut lui même effrayé par le froide logique dont il faisait preuve. Il attrapa le corps du psy et ouvrant une des grandes étagère du bureau remplit de dossiers, y déposa en recroquevillant le corps afin qu'il tienne dans l'espace étroit. Il lui ôta préalablement sa blouse et la revêtit en retirant la carte qui y pendait. Maintenant ça allait devenir tendu... il devait presser le pas sans paraître suspect...Il sortit du bureau et sans se retourner il se mit à marcher dans le couloir, au moindre appel suspect il tapait un sprinte jusqu'à la sortie. Deux infirmières passèrent près de lui sans le regarder, il était sur la bonne voie..maintenant il fallait passer par l'accueil, passage délicat s'il en est. Le ninja sentit les gouttes de sueurs perler le long de sa nuque: deux chunins discutait avec l'infirmière derrière le bureau. Haruhisa allongea sa foulée, et passa tête baissée près des ninjas.
-He bien il est bien pressé l'interne...
*Allez retourne discuter avec ton pote....*
Tout à coup Haruhisa rencontra quelqu'un et lui rentra dedans avant de tomber sur le fessier. L'horreur se lut une demi seconde sur le visage du genin avant qu'il ne reprenne son sang froid, cependant Kentaro également sur ces fesses ne fut pas dupe...
-Haru ?! Mais qu'est ce que tu...
Le jeune médecin n'eut pas le temps de finir sa phrase que le genin s'était relevait et courant de toutes ses forces vers la fenêtre la plus proche, il fonça épaule sortie et brisant la vitre s'élança vers le toit en face avant de s'enfuir et essayant de mettre un maximum de distance entre lui et l'hôpital avant qu'on ne lui donne la chasse...espérons que Kenta laisserait un de temps au genin mais c'était peu probable...Il lui fallait maintenant quitter Mahou du moins un moment...mais avant il avait quelque chose à faire. Bifurquant de sa trajectoire il se dirigea vers son école. Une chance qu'il n'y ai pas cours aujourd'hui, ça n'en serait que plus facile. Il arriva au bout de quelques minutes devant le grand bâtiment. Les portes étant évidement fermées il fit le tour et pénétra à l'intérieur par le soupirail des WC en se contorsionnant. Le bâtiment était désert, cependant il doutait que ce qu'il recherchait n'était point gardé ou surveillé...Il s'assit en tailleur et ouvrit son esprit aux souvenirs. Il se retrouva à nouveau dans le monde des limbes. Il y avait à présent trois..
-tu n'es pas très malin...commença le docteur.
-Maintenant on est deux, tu vas morfler...
*mais merde, vous voyez pas que c'est pas le moment ?*
-Si et justement !
Heureusement bientôt le chant monotone et délicat couvrit la turbulences des deux relous. Haruhisa était encore à demi dans le monde des limbes. La voix venait du sous sol. Il descendit lentement les marches menant aux étages inférieurs du bâtiment. Cependant il fut rapidement stoppé par un mur. Le genin chercha en vain la porte mais sans résultat.
*Cherche la brique marquée...*
-pardon ?
Cependant aucune voix ne répondit. Il lui avait pourtant semblait entendre un bruit...la voix ...
*Cherche la brique marquée...*
Haruhisa décidé à ne pas réfléchir se contenta de scruter le grand mur qu'il avait en face de lui. Tout à coup son regard fut attiré par une pierre sculpté d'un soleil. Il commença à examiner la pierre marqué et à force de la triturer l'enfonça d'un demi centimètre alors que le reste du mur se mit à pivoter sur lui même ouvrant un passage au genin.
*Tellement cliché...*
Haruhisa s'engouffra dans le trou béant et commença à descendre dans les profondeurs de l'école. Bientôt seul la lumière de torches éclaira le visage inquiet du genin: on était passé par la il y avait peu, les traces sur le sols et les torches brulant en étaient de preuves flagrantes. Le plus étonnant c'est qu'il repéra plusieurs pièges mais ceux ci semblaient désamorcés ( enfin il les déclenchait mais ce si avaient étaient mis hors d'usage). Qui aurait eu intérêt à l'aider à voler cet objet ? Haruhisa une la terrible vision du visage d'Itari et fut tenté de rebrousser chemin afin de ne pas tomber bêtement dan un piège de son sensei mais sa curiosité fut plus forte que sa peur. Il déboucha bientôt sur une vaste salle décoré richement dont le centre était orné d'un autel taillé dans la pierre ou reposait dans les mains d'une statue de marbre blanc représentant une jeune fille d'à peine une vingtaine d'années, un sabre dans un fourreau d'un blanc immaculé. Haruhisa fut interpellé par cette statues qui retint quelques instants son attention, les traits étaient symboles même de la pureté et de la grâce, malgré les yeux éteints de la statues son regard était ferme et doux en même temps, le genin fut subjuguée par la beauté de cette femme de marbre. Haruhisa revint brutalement à la réalité et s'attendant à tombé nez çà nez avec son sensei tendit inconsciemment ses muscles, cependant il semblait être la seule âme vivante dans la crypte. Il s'approchant de la statue et ne comprit qu'alors que le sabre était à l'origine du chant. Lisant la fragile feuille de parchemin enluminée posé sur un présentoir.
"Ceci est L'épée de Miyoko Kamehime, grand maitre du itsutsu keiro katana ten'son, fondatrice du dojo d'Imaki Ome et le l'école Yottsu kigo buyou , plus grande Kendoka de son temps, sacrifiant jusqu'à sa vie pour protéger les plus faibles, que son âme rejoigne le ciel et que son souvenir persiste parmi nous, son sabre guidant notre nindo."
Haruisa rit beaucoup en lisant le texte, il prenait une envergure toute particulière pour lui à présent. Cependant après avoir gravit les marches de l'autel il hésita, il eut beau avoir cherché ces dix dernières années ce sabre (il s'était même inscrit dans cette école dans le but d'en apprendre plus sur sa fondatrice afin de retrouver son sabre sans ce douter qu'il dormait à quelques mètres en dessous de ses pieds, la voix qui émanait de ce sabre lui faisait peur, qu'allait il se passer quand il le toucherait ? La voix chantait toujours son chant mélancolique et monotone. Rejetant toute hésitation Haruhisa s saisit violemment du sabre, advienne ce qu'il doit ! Pensa-t-il rageusement. Cependant attendant un retour de flamme il fut surpris et même un peu gêné de voir que rien ne se produisit, il s'excitait tout seul au fond d'une crypte en regardant avec méfiance un sabre ! Il rit de sa situation. Tout à coup un flash apparu dans son esprit, le souvenirs avaient d'un coup bien moins d'emprise sur lui ! Le chant avait également disparu. Il tenta de projeter son esprit vers le sabre mais se heurta à un violent mur de volonté comme celui qu'il avait rencontré en touchant les deux filles de la veille...bien sa situation n'était peu être pas aussi désespérée qu'il le pensait, après tout il avait fini par trouver le sabre qu'il recherchait temps et il avait trouvé, en partie, une solution au problème des souvenirs. Maintenant il fallait qu'il quitte Mahou, il était quand même recherché pour meurtre...
La rue principal de Mahou, la grande avenue était pleine de monde et une agitation et un brouhaha bon enfant s'élevait de la foule. Midi venait à peine de sonner et une activité grandissante foisonnait dans le village. Le genin tourna à un des nombreux embranchements prés de la grande porte et se tapit dans une ruelle sombre derrière une grande maison. La porte était gardée comme d'habitude mais il se trouvaient relativement loin de l'hôpital et même si un avis de recherche avait été lancé selon sa description il était peu probable que les gardes l'ai reçu et encore moins que le QG est déjà fait le rapprochement avec lui, pourvu que Kentaro ai fermé sa grande gueule...Cela faisait deux heures qu'il avait tué (accidentellement) le psy, avec un peu de chance il pourrait sortir sans trop de problèmes...il lui fallait juste un ordre de mission convainquant. Il monta rapidement en haut du bâtiment et observa les alentours, à la recherche d'une équipe de bleus, avec un ordre de mission de sortie. Cela ne se fit pas attendre: une équipe de trois gamins appartement âgés de douze à quatorze ans apparaisserent dans le champs de vision de haruhisa. Il serra fort la poignée de son nouveau sabre dont le chant n'avait pas stoppé depuis qu'il avait récupéré l'arme, descendant le long d'une gouttière il atterrit dans la ruelle sombre. Se concentrant quelques instant il créa un bunshin et l'envoya à la rencontre de l'équipe de pigeons alors qu'il se cachait...
-Sil vous plait ! S'il vous plait aidez moi ! S'écria avec un air apeuré le clone à l'adresse des ninjas en couches culottes.
Celui qui semblait se prendre pour le chef, un garçon d'une quinzaine d'année assez baraqué pour son age répliqua:
-Quoi ? Qu'y a t 'il ?
-Vous semblez être de puissants ninjas n'est ce pas ? Ho s'il vous plait aidez moi !
-Que pouvons nous faire pour vous aidez ? Repris un boutonneux à lunettes qui se trouvait derrière les deux autres.
-Venez avec moi s'il vous plait vous allez voir! Il faut au moins des gens aussi puissant que vous pour m'aider !
-Mais c'est que nous avons une mission...nous avons ordre de ramassez des herbes hors du village et...
-Ne vous inquiétez pas c'est l'affaire de cinq minutes ! *parfait ! Exactement le genre de mission qu'il me fallait...*
-Bien dans ce cas...* naïfs en plus !*
Les trois genins suivirent le clone de Haruhisa jusqu'à la ruelle ou se dernier était caché, il avait l'intention de les neutraliser sans les tuer, son nirvana était déjà suffisamment pollué...
les trois ninjas pénétrèrent dans la ruelle sans poser de questions. Ils avancèrent quelques instants puis le pseudo-chef se tourna vers le bunshin:
-Alors qu'est ce qu'il...?!
Ils venait de se faire faucher par le vrai Haruhisa qui lui écrasa ensuite le nez contre le sol dans un craquement sourd, il ne se relèverait pas de sitôt...les deux autres pas très réactifs apparemment ne pensèrent même pas à dégainer leurs armes et Haruhisa les attrapa par les cheveux et fit s'entrechoquer les cranes dans la foulée. Le genin récupéra l'ordre de mission après avoir trainé les corps un peu plus loin dans la ruelle à l'abri des regard indiscrets. Il créa à nouveaux deux clones et mit en place un genjutsu de métamorphose en prenant l'apparence des trois genins étalés dans les poubelles un peu plus loin. Maintenant il fallait qu'il se dépêche, cette combinaison de technique avait tendance à consommer trop de chakra, il ne pouvait pas se permettre de tomber à court de chakra en plein milieu de la porte...
Haruhisa pressa le pas avec ses trois clones, la porte était encombré par de nombreuses charrettes transitant hors de la ville ou rentrant, le genin se fraya un chemin à travers la foule en faisant attention que personne ne passe à travers de ses clones. Arrivant devant le poste des gardes, il présenta le papier avec un sourire mielleux de genin faisant sa première sortie.
-Vous êtes l'équipe n° 4562 ?
-Oui en effet, nous avons une mission à effectuer, nous devons aller ramasser d'urgence des herbes dans la foret.
-Bien, mais vous ne pouvez pas sortir sans votre sensei...
Haruhisa métamorphosé fit une moue boudeuse et reprit:
-Mais il nous a dit de l'attendre dehors...
Il sentit le chunin se crisper, cela ne sentait pas bon en plus le clonage risquait de ce dissiper à tout moment.
-Ça m'étonnerai, les genins ne sortent jamais seul, et qui est votre sensei, dit l'officier en attirant deux de ses collègues du regard.
Pas bon, vite une idée...
-He bien en fait c'est...heu...
-C'est moi ! Une voix qui glaça Haruhisa venait de se faire entendre derrière lui, il aurait encore préféré le véritable sensei des genins plutôt que ça...Itari venait d'apparaitre derrière lui tout sourire.
-Ne vous inquiétez pas je suis en charge d'eux, dit le timbré en sortant un papier attestant de son état de jounin.
-He bien dans ce cas pas de problème...Agréable journée à vous.
Itari se retourna vers Haruhisa et ses clones.
-Allez dépêchez vous après la mission on va faire un détour dans un endroit qui devrait te plaire.
Le voyage promettait d'être long, en même temps peut être ce malade pourrait fournir des réponses à ses interrogations...En tout cas direction plein nord, on improvisera après...
Les deux ninjas se trouvaient assis autour d'un feu de camp. Ni l'un ni l'autre n'avaient desserré les dents depuis leur départ de Mahou. Ils s'étaient arrêté dans un petit village ou le jounin avait échangé une bourse assez conséquente contre deux chevaux et des provisions. Ils avait ensuite repris leur voyage silencieux, après s'être arrêté à la tombé de la nuit, ils avaient monté leur camp et allumé le feu toujours en silence. Haruhisa avait alors remarqué les traces de brulure sur le bras d'Itari et l'ambiance était devenu de plus en plus pesante. Les rations de survies absolument écœurantes (chacun ses gouts, Itari semblait les apprécier...) cuisaient au bord du feu alors que les deux protagonistes se faisaient face yeux dans les yeux. Itari tendit sa part au genin qui la prit sans dire un mot.
-On dit merci...
Haruhisa explosa alors littéralement:
-Oui c'est ça ! Vous avez raison ! Merci d'avoir détruit ma vie, d'avoir fait de moi un meurtrier, un drogué et un malade mental! À et j'oubliais de m'avoir défiguré !
-Tu ne noircirais pas un poil le tableau la ?
-Non vous croyez ?
-Je t'ai quand même permit d'acquérir un pouvoir gigantesque.
-...
-Qui te permettra de devenir un des ninjas les plus puissants du monde et en plus je t'es aidé à récupérer ce sabre au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué.
-Et accessoirement fait de moi un schizophrène que tout le monde cherche à faire interner !
-Mais non, mais non, il suffit juste d'apprendre à contrôler tes pulsions, tu verras dans quelques temps tu seras capable de maitriser les vagues de souvenirs dans n'importe quelle situation et même de sélectionner les souvenirs qui t'intéressent.
.
..
...
-vous allez m'apprendre à le faire ?
-He bien...non je ne le sais pas tu devras apprendre en autodidacte, mais je vais t'aider autant que le peux, les premières étapes concernent la méditation et la concentration et ce sont des domaines qui me sont familiers.
-Super ! Vous savez même pas ce qui m'arrive ! Et par pure curiosité, qu'est ce qui vous motive ? Parce que je vois mal votre intérêt dans l'affaire...
-Je voudrais que tu retrouve un souvenir...mais pour l'instant tu en ai incapable, alors je dois t'apprendre à maitriser ce pouvoir. Pour l'instant la meilleur chose à faire c'est de renforcer un peu tes capacités physiques...et l'examen est le meilleur endroit pour ça...
-L'examen ?
-Oui je t'emmène à l'examen chunin à Bazaka, tu croyais aller ou comme ça ?
-Loin de vous.
-He ben non, tu vas à l'examen renforcer un peu ta musculature...
-Sauf que je vais m'écrouler au bout de cinq minutes de combat vu mon état...
-Ne t'inquiètes pas j'ai tout prévu, tu ne seras pas déçu du voyage...
-Si jamais j'arrive à m'inscrire..cet imbécile de Kentaro a surement lancé les autorités sur ma trace.
-Tu ne participeras pas en temps que Haruhisa Genko, ce sera sous fausse identité, Haruhisa a officiellement disparu dans la nature jusqu'à nouvel ordre.
-He ben ça promet...
Une éternité passa, le genin avançait pas à pas même si ses blessures étaient à l'origine de sa faiblesse c'était son esprit qui courbait l'échine face aux souvenirs. Il se laissa glisser contre un mur presque suffoquant. Un mouvement à sa gauche lui fit tourner la tête. Un homme d'une trentaine d'année se tenait face à lui avec un sourire carnassier.
-T'as l'air d'avoir besoin de quelque chose toi non ? Dit il avec un grand sourire peu rassurant.
-Ça sent le déjà vu...
-Quoi ?
-Non rien...
-Alors ça t'intéresse ?
-De quoi ?
-Des carambars gros malin...
-T'en a combien ?
-Plus que ce se tu peux t'en payer, alors t'es intéressé ?
-Montre d'abord la marchandise...
-Montre d'abord l'argent...
-Putain ce serait trop demandé au narrateur d'elever un peu le niveau de la conversation ?
-Quoi ?
-Non rien je délire... bon tu montres ce que t'as ?
Le gus sortie une petite barrette d'une poche intérieure de son long manteau.
-Ca à l'air d'être de la bonne...
-C'est de la bonne.
-Je crois que je vais faire la peau au narrateur...
-Quoi ?
-Bon file moi ce que t'as...
-C'est quoi ton blême ?
*Mais c'est pas possible d'être chiant à ce point...*
Haruhisa sorti rapidement un kunai de sa poche et le pointa sur la gorge du l'autre chieur.
-File.
-Ok, ok t'énerves pas...
L'homme lui envoya une dizaine de barrettes avant que le genin lui colle une droite et l'envoie valser contre un mur. Le ninja sortit de la rue avec un regard d'affamé face à sa pitance durement méritée. Le genin s'assit dans un coin de la rue adjacente, et sortant de quoi rouler il fuma deux joints coup sur coup. Haruhisa retomba dans un univers gris et terne mais au moins tranquille...Se dirigeant alors vers l'hôpital en marchant de travers il se rendit compte qu'il avait perdu toute notion du temps et de l'espace...il aurait pu ce passer des jours sans qu'il ne s'en aperçoive.
-Haru... tu m'entends ? ...HARU !
Le genin sorti peu à peu de sa torpeur. Il trouva face à lui un plafond blanc...Hôpital et un jeune garçon penché sur lui...imbécile. Cependant cet imbécile lui était familier.
-hummmm...Kentaro ?
-Oui tu m'entends ?
-Qu'est ce que tu fais ?
-Ben je m'occupe de toi ! Si t'avais vu l'état dans le quel t'es arrivé ! S'etait pas beau à voir, en plus t'avais pas l'air d'avoir tout tes esprits , si tu vois ce que je veux dire...
-File moi un truc, je recommence à avoir mal à la tête...
-Tu veux de l'aspirine ?
-Nan un truc pour m'envoyer voir Alice...
-Qui ?
-Rien, oublie...mais file moi de la morphine ou n'importe quoi...
-Ha non ça je peux pas...
-Fais pas chier ou je m'énerve...
-Vu l'état dans lequel t'es, j'aurais aucun mal à te coller la roustre de ta vie...
-Pas faux...
-Bon racontes moi ce qui t'es arrivé et je te dirais ce que je peux faire pour toi...tes blessures étaient sacrement sérieuses...
Haruhisa commença à faire à l'apu-conteur (c'était bien ça qu'il était cet imbécile ?) le récit de ses récentes aventures, cependant l'esprit peu clair du genin en fit une histoire quelque peu bancale et peu cohérent aux yeux de Kentaro.
-Alors je résume ton prof t'as attaqué afin que tu te souvienne de trucs ne t'appartenant pas à cause d'un gène héréditaire mais qu'est pas de ta famille et après tu t'es retrouvé avec un mec qui te parlait dans ta tête dans le but de te tuer et ensuite t'as rencontré une junkie dont t'as payée la tante, dirigeante d'une maison close avec des explosifs de ton oncle et ou tu t'es endormi dans une situation pas clair même pour toi c'est ça ?
-A peu près pourquoi ? Arrêtes de me regarder bizarrement !
-Écoutes, je crois que tu devrais aller faire un tour au quatrieme...
-C'est quoi le quatrieme ?
-L'etage psychatrie...
-Mais j'ai pas de probleme avec ma tête...enfin si mais pas comme ca !
-Tu m'as tout l'air d'avoir des pulsions schizophréniques...
Haruhisa se leva brutalement bien décidé à ce barrer de cet hôpital avant que cet imbécile ne le fasse interner.
-Restes assis ou je te mets une camisole...
-Essayes un peu...
-Il suffit que j'appuie sur ce bouton et deux colosses arrivent et te ligotent...
-...
-Écoutes je connais un très bon psy, on va le voir et s'il estime que tu es parfaitement sain je te laisse partir sans qu'on parle de tes analyses sanguines...sinon j'utilise les grands moyens et je te garde en desintox de force avec des électrochocs en prime...
-D'accord...
Kentaro conduisit Haruhisa jusqu'à un bureau austère et contenant de nombreuses représentations en estampes de scènes assez étranges, comme des scenes de tortures mais en encore plus malsaines.
-Autrefois on traitait les malades de cette façon, on voyait dans les pathologies de l'esprit comme des envoutements ou des possessions...
Une voix grave venait de prononcer ces paroles derriere Haruhisa.
-Charmant...et maintenant vous allez prendre un grand sourire pour m'annoncer que les pratiques ont bien changés et que l'on considère maintenant les malades mentaux comme n'importe quel autre malade ? Répondit Haruhisa avec une voix sarcastique.
-ma foi non, je préfère personnellement les anciennes méthodes, elles sont comment dire... bien plus jouissives.
-...
-Je rigole mon jeune ami ! Hohohohooho !
Le psy et Kentaro éclatèrent de rire de concert devant "l'hilarante" blague de l'homme.
-Alors mon jeune ami qu'est ce qui vous amènes ?
-Premièrement je ne suis pas votre "jeune ami " et c'est Kentaro qui m'amène contre mon gré...avec des arguments de poids.
-Fort bien allongez vous sur le divan. Dit il en sortant un bloc-note.
-Pitié pas ça...
Nous vous ferons grâce de cette séance (ainsi que des autres parce que je dois être à Bakaza vendredi et que je commence à stresser) aussi rendons nous deux heures plus tard à la sortie de la séance.
-He bien je voudrais vous revoir demain matin, et même si vous pouviez passer la nuit ici ce serait pas mal...
-Pardon ?
-Il me semble que, rassurez vous ce n'est pas si grave que ça en à l'air, que vous souffrez de schizophrénie létale.
-Mais vous allez pas conforter cet imbécile de Kentaro dans ces propos ? Je vous ai déjà dis que c'était à cause de ce gène de merde !
-Malheureusement mon garçon, je crains ne serait ce qu'a cause de la dose produits pas très nets que vous avez dans le sang je ne sois dans l'obligation de vous garder.
-et vous espérez me retenir comment ?
-Par la force si vous refusez de coopérer, vous n'êtes pas à même de décider par vous même, de plus vous êtes mineur aussi j'ai laissé mon assistant se charger de contacter vos parents , rassurez vous ils ne vont débarquer pour vous cajoler mais ils nous laisse faire pour gérer vos petits problèmes...
-Vous êtes sur que vous allez bien dans votre tête, parce que le plus dérangé d'entre nous deux ça à l'air d'être vous...
-Intéressant en cas de stress il développe une réaction de paranoïa ...
-Putain, mais je vous jure que vous vous allez morfler...
Haruhisa était sur le point de ce jeter sur le docteur mais deux gorilles en blouses blanches débarquèrent et saisirent le genin comme un fragile fétus de paille. Avant qu'il n'est eut le temps de réagir ils lui passèrent une camisole qui l'immobilisa. Haruhisa comprit qu'il avait interrer à quitter vite fait cet établissement de malade.
-Emmenez ce jeune garçon dans une cellule capitonné et veuillez à ce qu'il ne prenne aucun sédatifs ou quelques autres produits, on nous le confie également pour une cure de désintoxication...
Le genin fut emmené dans une chambre blanche aux murs capitonné éclairé par un néon criard et désagréable. Il fallait qu'il trouve un moyen de s'enfuir avant qu'il ne devienne effectivement barge. Il regarda désespérément la porte se fermer dans un claquement sourd. Haruhisa fou de rage commença à frapper comme un damné sur les murs prévus à cet effet. Il enchaina une vingtaine de coups avant de sentir une affreuse douleur dans son dos, ses blessures c'étaient réouvertes. Il fut tout à coup pris par une grande lassitude et se laissa tomber à terre.
Haruhisa se réveilla quelques heures après avec un mal de crane effroyable, il sentit les souvenirs profiter de la faiblesse pour infiltrer son esprit. Ceux étaient particulièrement désagréables et semblaient dépourvu d'humanité, le genin vit défiler tous les fous ayant occupé cette cellule, et se rendit compte de l'incompréhension du monde à leur égard, Haruhisa sentit leur détresse qui le submergea à tel point qu'il eut plusieurs haut le cœur au point de le faire vomir. Haruhisa etait sur le point d'être complètement submergé et de sombrer définitivement quand la voix entra de nouveau dans son esprit, celle ci chassa quasiment instantanément les néfastes souvenirs laissant une vision d'infinité de blanc au ninja. Les jours à venir allaient être long sans rend pour stopper les souvenirs de cette cellule si ce n'était cette capricieuse voix mais ô combien efficace...ici s'engagea surement la plus dure bataille de toute la vie d'haruhisa.
Trois jours plus tard dans le bureau du psy.
Haruhisa avait une tête effroyable, il avait à peine dormi ces trois derniers jours. Il regardait avec ne expression de zombie le docteur en face de lui. Très tôt dans sa bataille la voix avait disparu pour ne revenir qu'au dernier moment quand Haruhisa était sur le point de disparaitre sous une masse de souvenirs. Celle ci capricieuse s'était fait tantôt plus faible, tantôt incroyablement forte, résonnant des heures entier dans sa tête. Il avait aussi fait un rêve étrange lors d'un de ses rares somme, la voix lui avait intimé de se rendre à l'école afin de la rencontrer, elle avait dis qu'elle serait l'instrument manquant d'une destinée et il lui tardé de savoir si ce serait de celle de Haruhisa, le genin ne sut pas dire s'il s'agissait d'un rêve ou si la voix s'était vraiment adressé à lui...
-Alors mon jeune ami, comment vous sentez vous ?
-Mal, je deviens fou dans votre cellule...
-Mais non c'est l'addiction...mais ce sentiment va bientôt disparaître...
-J'en doute...
Haruhisa remarqua alors que la porte n'était pas gardé par les gorilles, peu être était ce sa chance de s'enfuir, il devait jouer le jeu avec ce psy de malheur.
-...Mais je vous remercie des efforts que vous faites pour moi, d'ailleurs je suis près à suivre votre thérapie !
-Ma foi, si vous vous sentez près...pourquoi pas. Racontez moi a nouveau votre histoire...
Haruhisa s'exécuta en faisant attention d'omettre les événements suspects et en tentant de se faire passer comme réellement fou...quand il était mis en situation de stress.
-Vos problèmes doivent être lié au stress, après tout pour un ninja ce n'est pas si étonnant que vous craquiez de temps en temps.
*Oui c'est ça gobe tout...*
-Vous croyez docteur ?
-Oui c'est en effet mon opinion, mon jeune ami.
Finalement après une heure de discussion inintéressante et hypocrite (et ellipse, examen oblige...)
-Dites docteur vous ne voudriez pas me retirer cette camisole ? Je ne suis pas très à 'aide avec.
-He bien c'est peut être un peu tôt...
-Mais non docteur, de toute façon qu'est ce que vous voulez qui arrive ?
-Plein de chose...
-On n'a qu'a faire ça : Vous détachez ma camisole et vous restez pres de l'interphone si je me sens mal...
-Soit on peut faire ainsi.
Alors que le psy se rapprochait, haruhisa sentit l'esprit de l'homme qu'il avait tué faire pression sur ses barrières mentales, il ne voulait pas qu'haruhisa réussisse à quitter l'hôpital. Le genin prit de panique du se refréner pour rester impassible alors que le docteur commençait à défaire les sangles de sa camisole. Il s'agissait juste de maintenir la barrière suffisamment longtemps. Haruhisa regarda le mur face à lui et aperçu une pendule accroché entre deux tableaux, il se focalisa sur la trotteuse et compta chaque seconde qui lui semblait être une éternité. On frappait le mur erigé par son esprit et des failles commençaient à se faire sentir. Toute à coup une voix se fit entendre.
-Voila mon garçon, décrispez vous que diable !
Haruhisa ne se le fit pas dire deux fois et sauta sur le docteur, une lueur bestiale dans les yeux, puis tout devint noir.
Il retrouva brusquement ses esprits, se rendant compte de ce qu'il venait de faire, la tête du docteur tombait mollement, désarticulée, sur les épaules de l'homme. Haruhisa paniquait se retourna vérifiant d'un coup d'œil que la porte était bien fermée. Il devait ce dépêcher de cacher le corps dans le bureau, de sortir comme si de rien était et courir loin de l'hôpital...IL avait à peu près dix minutes avant qu'on ne commence à se poser des questions, Haruhisa fut lui même effrayé par le froide logique dont il faisait preuve. Il attrapa le corps du psy et ouvrant une des grandes étagère du bureau remplit de dossiers, y déposa en recroquevillant le corps afin qu'il tienne dans l'espace étroit. Il lui ôta préalablement sa blouse et la revêtit en retirant la carte qui y pendait. Maintenant ça allait devenir tendu... il devait presser le pas sans paraître suspect...Il sortit du bureau et sans se retourner il se mit à marcher dans le couloir, au moindre appel suspect il tapait un sprinte jusqu'à la sortie. Deux infirmières passèrent près de lui sans le regarder, il était sur la bonne voie..maintenant il fallait passer par l'accueil, passage délicat s'il en est. Le ninja sentit les gouttes de sueurs perler le long de sa nuque: deux chunins discutait avec l'infirmière derrière le bureau. Haruhisa allongea sa foulée, et passa tête baissée près des ninjas.
-He bien il est bien pressé l'interne...
*Allez retourne discuter avec ton pote....*
Tout à coup Haruhisa rencontra quelqu'un et lui rentra dedans avant de tomber sur le fessier. L'horreur se lut une demi seconde sur le visage du genin avant qu'il ne reprenne son sang froid, cependant Kentaro également sur ces fesses ne fut pas dupe...
-Haru ?! Mais qu'est ce que tu...
Le jeune médecin n'eut pas le temps de finir sa phrase que le genin s'était relevait et courant de toutes ses forces vers la fenêtre la plus proche, il fonça épaule sortie et brisant la vitre s'élança vers le toit en face avant de s'enfuir et essayant de mettre un maximum de distance entre lui et l'hôpital avant qu'on ne lui donne la chasse...espérons que Kenta laisserait un de temps au genin mais c'était peu probable...Il lui fallait maintenant quitter Mahou du moins un moment...mais avant il avait quelque chose à faire. Bifurquant de sa trajectoire il se dirigea vers son école. Une chance qu'il n'y ai pas cours aujourd'hui, ça n'en serait que plus facile. Il arriva au bout de quelques minutes devant le grand bâtiment. Les portes étant évidement fermées il fit le tour et pénétra à l'intérieur par le soupirail des WC en se contorsionnant. Le bâtiment était désert, cependant il doutait que ce qu'il recherchait n'était point gardé ou surveillé...Il s'assit en tailleur et ouvrit son esprit aux souvenirs. Il se retrouva à nouveau dans le monde des limbes. Il y avait à présent trois..
-tu n'es pas très malin...commença le docteur.
-Maintenant on est deux, tu vas morfler...
*mais merde, vous voyez pas que c'est pas le moment ?*
-Si et justement !
Heureusement bientôt le chant monotone et délicat couvrit la turbulences des deux relous. Haruhisa était encore à demi dans le monde des limbes. La voix venait du sous sol. Il descendit lentement les marches menant aux étages inférieurs du bâtiment. Cependant il fut rapidement stoppé par un mur. Le genin chercha en vain la porte mais sans résultat.
*Cherche la brique marquée...*
-pardon ?
Cependant aucune voix ne répondit. Il lui avait pourtant semblait entendre un bruit...la voix ...
*Cherche la brique marquée...*
Haruhisa décidé à ne pas réfléchir se contenta de scruter le grand mur qu'il avait en face de lui. Tout à coup son regard fut attiré par une pierre sculpté d'un soleil. Il commença à examiner la pierre marqué et à force de la triturer l'enfonça d'un demi centimètre alors que le reste du mur se mit à pivoter sur lui même ouvrant un passage au genin.
*Tellement cliché...*
Haruhisa s'engouffra dans le trou béant et commença à descendre dans les profondeurs de l'école. Bientôt seul la lumière de torches éclaira le visage inquiet du genin: on était passé par la il y avait peu, les traces sur le sols et les torches brulant en étaient de preuves flagrantes. Le plus étonnant c'est qu'il repéra plusieurs pièges mais ceux ci semblaient désamorcés ( enfin il les déclenchait mais ce si avaient étaient mis hors d'usage). Qui aurait eu intérêt à l'aider à voler cet objet ? Haruhisa une la terrible vision du visage d'Itari et fut tenté de rebrousser chemin afin de ne pas tomber bêtement dan un piège de son sensei mais sa curiosité fut plus forte que sa peur. Il déboucha bientôt sur une vaste salle décoré richement dont le centre était orné d'un autel taillé dans la pierre ou reposait dans les mains d'une statue de marbre blanc représentant une jeune fille d'à peine une vingtaine d'années, un sabre dans un fourreau d'un blanc immaculé. Haruhisa fut interpellé par cette statues qui retint quelques instants son attention, les traits étaient symboles même de la pureté et de la grâce, malgré les yeux éteints de la statues son regard était ferme et doux en même temps, le genin fut subjuguée par la beauté de cette femme de marbre. Haruhisa revint brutalement à la réalité et s'attendant à tombé nez çà nez avec son sensei tendit inconsciemment ses muscles, cependant il semblait être la seule âme vivante dans la crypte. Il s'approchant de la statue et ne comprit qu'alors que le sabre était à l'origine du chant. Lisant la fragile feuille de parchemin enluminée posé sur un présentoir.
"Ceci est L'épée de Miyoko Kamehime, grand maitre du itsutsu keiro katana ten'son, fondatrice du dojo d'Imaki Ome et le l'école Yottsu kigo buyou , plus grande Kendoka de son temps, sacrifiant jusqu'à sa vie pour protéger les plus faibles, que son âme rejoigne le ciel et que son souvenir persiste parmi nous, son sabre guidant notre nindo."
Haruisa rit beaucoup en lisant le texte, il prenait une envergure toute particulière pour lui à présent. Cependant après avoir gravit les marches de l'autel il hésita, il eut beau avoir cherché ces dix dernières années ce sabre (il s'était même inscrit dans cette école dans le but d'en apprendre plus sur sa fondatrice afin de retrouver son sabre sans ce douter qu'il dormait à quelques mètres en dessous de ses pieds, la voix qui émanait de ce sabre lui faisait peur, qu'allait il se passer quand il le toucherait ? La voix chantait toujours son chant mélancolique et monotone. Rejetant toute hésitation Haruhisa s saisit violemment du sabre, advienne ce qu'il doit ! Pensa-t-il rageusement. Cependant attendant un retour de flamme il fut surpris et même un peu gêné de voir que rien ne se produisit, il s'excitait tout seul au fond d'une crypte en regardant avec méfiance un sabre ! Il rit de sa situation. Tout à coup un flash apparu dans son esprit, le souvenirs avaient d'un coup bien moins d'emprise sur lui ! Le chant avait également disparu. Il tenta de projeter son esprit vers le sabre mais se heurta à un violent mur de volonté comme celui qu'il avait rencontré en touchant les deux filles de la veille...bien sa situation n'était peu être pas aussi désespérée qu'il le pensait, après tout il avait fini par trouver le sabre qu'il recherchait temps et il avait trouvé, en partie, une solution au problème des souvenirs. Maintenant il fallait qu'il quitte Mahou, il était quand même recherché pour meurtre...
La rue principal de Mahou, la grande avenue était pleine de monde et une agitation et un brouhaha bon enfant s'élevait de la foule. Midi venait à peine de sonner et une activité grandissante foisonnait dans le village. Le genin tourna à un des nombreux embranchements prés de la grande porte et se tapit dans une ruelle sombre derrière une grande maison. La porte était gardée comme d'habitude mais il se trouvaient relativement loin de l'hôpital et même si un avis de recherche avait été lancé selon sa description il était peu probable que les gardes l'ai reçu et encore moins que le QG est déjà fait le rapprochement avec lui, pourvu que Kentaro ai fermé sa grande gueule...Cela faisait deux heures qu'il avait tué (accidentellement) le psy, avec un peu de chance il pourrait sortir sans trop de problèmes...il lui fallait juste un ordre de mission convainquant. Il monta rapidement en haut du bâtiment et observa les alentours, à la recherche d'une équipe de bleus, avec un ordre de mission de sortie. Cela ne se fit pas attendre: une équipe de trois gamins appartement âgés de douze à quatorze ans apparaisserent dans le champs de vision de haruhisa. Il serra fort la poignée de son nouveau sabre dont le chant n'avait pas stoppé depuis qu'il avait récupéré l'arme, descendant le long d'une gouttière il atterrit dans la ruelle sombre. Se concentrant quelques instant il créa un bunshin et l'envoya à la rencontre de l'équipe de pigeons alors qu'il se cachait...
-Sil vous plait ! S'il vous plait aidez moi ! S'écria avec un air apeuré le clone à l'adresse des ninjas en couches culottes.
Celui qui semblait se prendre pour le chef, un garçon d'une quinzaine d'année assez baraqué pour son age répliqua:
-Quoi ? Qu'y a t 'il ?
-Vous semblez être de puissants ninjas n'est ce pas ? Ho s'il vous plait aidez moi !
-Que pouvons nous faire pour vous aidez ? Repris un boutonneux à lunettes qui se trouvait derrière les deux autres.
-Venez avec moi s'il vous plait vous allez voir! Il faut au moins des gens aussi puissant que vous pour m'aider !
-Mais c'est que nous avons une mission...nous avons ordre de ramassez des herbes hors du village et...
-Ne vous inquiétez pas c'est l'affaire de cinq minutes ! *parfait ! Exactement le genre de mission qu'il me fallait...*
-Bien dans ce cas...* naïfs en plus !*
Les trois genins suivirent le clone de Haruhisa jusqu'à la ruelle ou se dernier était caché, il avait l'intention de les neutraliser sans les tuer, son nirvana était déjà suffisamment pollué...
les trois ninjas pénétrèrent dans la ruelle sans poser de questions. Ils avancèrent quelques instants puis le pseudo-chef se tourna vers le bunshin:
-Alors qu'est ce qu'il...?!
Ils venait de se faire faucher par le vrai Haruhisa qui lui écrasa ensuite le nez contre le sol dans un craquement sourd, il ne se relèverait pas de sitôt...les deux autres pas très réactifs apparemment ne pensèrent même pas à dégainer leurs armes et Haruhisa les attrapa par les cheveux et fit s'entrechoquer les cranes dans la foulée. Le genin récupéra l'ordre de mission après avoir trainé les corps un peu plus loin dans la ruelle à l'abri des regard indiscrets. Il créa à nouveaux deux clones et mit en place un genjutsu de métamorphose en prenant l'apparence des trois genins étalés dans les poubelles un peu plus loin. Maintenant il fallait qu'il se dépêche, cette combinaison de technique avait tendance à consommer trop de chakra, il ne pouvait pas se permettre de tomber à court de chakra en plein milieu de la porte...
Haruhisa pressa le pas avec ses trois clones, la porte était encombré par de nombreuses charrettes transitant hors de la ville ou rentrant, le genin se fraya un chemin à travers la foule en faisant attention que personne ne passe à travers de ses clones. Arrivant devant le poste des gardes, il présenta le papier avec un sourire mielleux de genin faisant sa première sortie.
-Vous êtes l'équipe n° 4562 ?
-Oui en effet, nous avons une mission à effectuer, nous devons aller ramasser d'urgence des herbes dans la foret.
-Bien, mais vous ne pouvez pas sortir sans votre sensei...
Haruhisa métamorphosé fit une moue boudeuse et reprit:
-Mais il nous a dit de l'attendre dehors...
Il sentit le chunin se crisper, cela ne sentait pas bon en plus le clonage risquait de ce dissiper à tout moment.
-Ça m'étonnerai, les genins ne sortent jamais seul, et qui est votre sensei, dit l'officier en attirant deux de ses collègues du regard.
Pas bon, vite une idée...
-He bien en fait c'est...heu...
-C'est moi ! Une voix qui glaça Haruhisa venait de se faire entendre derrière lui, il aurait encore préféré le véritable sensei des genins plutôt que ça...Itari venait d'apparaitre derrière lui tout sourire.
-Ne vous inquiétez pas je suis en charge d'eux, dit le timbré en sortant un papier attestant de son état de jounin.
-He bien dans ce cas pas de problème...Agréable journée à vous.
Itari se retourna vers Haruhisa et ses clones.
-Allez dépêchez vous après la mission on va faire un détour dans un endroit qui devrait te plaire.
Le voyage promettait d'être long, en même temps peut être ce malade pourrait fournir des réponses à ses interrogations...En tout cas direction plein nord, on improvisera après...
Les deux ninjas se trouvaient assis autour d'un feu de camp. Ni l'un ni l'autre n'avaient desserré les dents depuis leur départ de Mahou. Ils s'étaient arrêté dans un petit village ou le jounin avait échangé une bourse assez conséquente contre deux chevaux et des provisions. Ils avait ensuite repris leur voyage silencieux, après s'être arrêté à la tombé de la nuit, ils avaient monté leur camp et allumé le feu toujours en silence. Haruhisa avait alors remarqué les traces de brulure sur le bras d'Itari et l'ambiance était devenu de plus en plus pesante. Les rations de survies absolument écœurantes (chacun ses gouts, Itari semblait les apprécier...) cuisaient au bord du feu alors que les deux protagonistes se faisaient face yeux dans les yeux. Itari tendit sa part au genin qui la prit sans dire un mot.
-On dit merci...
Haruhisa explosa alors littéralement:
-Oui c'est ça ! Vous avez raison ! Merci d'avoir détruit ma vie, d'avoir fait de moi un meurtrier, un drogué et un malade mental! À et j'oubliais de m'avoir défiguré !
-Tu ne noircirais pas un poil le tableau la ?
-Non vous croyez ?
-Je t'ai quand même permit d'acquérir un pouvoir gigantesque.
-...
-Qui te permettra de devenir un des ninjas les plus puissants du monde et en plus je t'es aidé à récupérer ce sabre au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué.
-Et accessoirement fait de moi un schizophrène que tout le monde cherche à faire interner !
-Mais non, mais non, il suffit juste d'apprendre à contrôler tes pulsions, tu verras dans quelques temps tu seras capable de maitriser les vagues de souvenirs dans n'importe quelle situation et même de sélectionner les souvenirs qui t'intéressent.
.
..
...
-vous allez m'apprendre à le faire ?
-He bien...non je ne le sais pas tu devras apprendre en autodidacte, mais je vais t'aider autant que le peux, les premières étapes concernent la méditation et la concentration et ce sont des domaines qui me sont familiers.
-Super ! Vous savez même pas ce qui m'arrive ! Et par pure curiosité, qu'est ce qui vous motive ? Parce que je vois mal votre intérêt dans l'affaire...
-Je voudrais que tu retrouve un souvenir...mais pour l'instant tu en ai incapable, alors je dois t'apprendre à maitriser ce pouvoir. Pour l'instant la meilleur chose à faire c'est de renforcer un peu tes capacités physiques...et l'examen est le meilleur endroit pour ça...
-L'examen ?
-Oui je t'emmène à l'examen chunin à Bazaka, tu croyais aller ou comme ça ?
-Loin de vous.
-He ben non, tu vas à l'examen renforcer un peu ta musculature...
-Sauf que je vais m'écrouler au bout de cinq minutes de combat vu mon état...
-Ne t'inquiètes pas j'ai tout prévu, tu ne seras pas déçu du voyage...
-Si jamais j'arrive à m'inscrire..cet imbécile de Kentaro a surement lancé les autorités sur ma trace.
-Tu ne participeras pas en temps que Haruhisa Genko, ce sera sous fausse identité, Haruhisa a officiellement disparu dans la nature jusqu'à nouvel ordre.
-He ben ça promet...
Haruhisa- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 01/09/2008
Age : 30
Localisation : je suis trop fort en camouflage !! mouhahaha !!
Re: Mahou Gakure [RP]
[HRP: Pour les critiques envoyer un mp.Merci. HRP]
Le jeune homme n’eut que le temps d’emboiter le pas au jounin avant que celui-ci ne se mette à accélérer, puis a bondir de toits en toits jusqu’au porte du village .Là, il salua les gardes et longea les remparts jusqu'à arriver a un endroit dégagé devant les remparts. Il se retourna et toisa les trois genins :
-Bon, soyons clair jeunes gens, je serais votre senseï pour tout le temps que durera votre apprentissage .Vous pouvez m’appelez Tapawao senseï, maitre ou encore senseï, peut m’importe du moment que vous m’obéissez. N’oubliez pas, l’obéissance est le élément clé pour devenir un bon ninja, Il observa les genins qui restez debout en silence et reprit : bien, passons aux présentations.
Il désigna une des genins et lui dit
-Toi, tu commence !
La jeune fille se plaça face aux trois autres Mahousards et commença :
- Bonjour, je m’appelle Maharani Sabari, mais mes amis me surnomme Maha, je suis d’affinité Suiton. Je me débrouille bien dans le combat au bâton, j’aimerais devenir une spécialiste du taijutsus.
Tapawao grogna et désigna l’extrémité du champ libre devant les remparts.
- Va la bas, je veux te tester
Alors que la jeune femme se dirigeait vers le point désigné par le junin, Arakasi la détaillait, elle était grande, avec de long cheveux blond lui descendant jusqu’au milieu du dos auquel était accroché un étui argenté. Ses formes splendides étaient dissimulées par un uniforme noir brillant. Elle avançait de la démarche souple des escrimeurs ou des danseurs et dégageait une impression d’explosivité et de charme à la fois. Alors qu’elle atteignait l’emplacement qu’on lui avait désignée, le junin créa trois clones et attendit.
-Tu est prête ?
Comme la jeune fille hochait la tête, les clones se mirent à courir vers elle en lançant des volées de kunaïs. Maha dégaina le bâton contenue dans l’étui de son dos et n’eut que le temps de parer la plupart des projectiles, cependant, deux d’entre eux la blessèrent légèrement a la cheville et a l’épaule gauche. Grimaçant, la genin se redressa, plongea sa main dans une des poches de son uniforme, en sorti quelques kunaïs et riposta en direction des trois répliques de Tapawao senseï. Visiblement, un des clones se dissipa, sans doute touché par une des armes. Alors que les clones avait déjà parcourut près de la moitié de la distances les séparant, Maha chargea. Le choc entre les trois protagonistes fut rude. La jeune femme reçut un coup de kunaïs au niveau du torse. Mais, dans le même temps, elle assena un puissant coup de taille sur l’un des clones qui se dissipa immédiatement. Toutefois, le dernier des clones avait repris l’offensive et la néo-genin fut un temps cantonnée sur une position défensive. Alors que son adversaire l’accablait de coup de kunaïs, tous parés par le bâton qui voltigeait et virevoltait en formant un bouclier mobile autour d’elle, elle se baissa, faucha les jambes du clone, le reversa et l’acheva par un brusque coup au niveau des vertèbres.
Elle se campa sur ses jambes et regarda fièrement le junin qui ne se fendit que d’un « Bof » laconique. Alors qu’elle revenait s’asseoir auprès de ses coéquipiers Tapawao senseï prononça son verdict.
-Ta vitesse est correcte, c’est déjà pas trop mal. Tu sais au moins te servir de ton arme. Par contre, tu devrais vraiment t’améliorer en lancer de kunaïs. Si ton taijutsus et ton point fort et que tu rencontre un ennemi, je te conseille de prendre tes jambes à ton coup. Tu n’a aucune technique ! Ta façon de charger l’adversaire est certes très impressionnantes, mais ce n’est pas vraiment efficace, un bon guerrier t’aurais épinglé a un mur en moins de cinq minutes. Tes coups sont trop amples, trop prévisibles !
Après cette diatribe, le junin regarda Arakasi qui se leva :
- Je m’appelle Arakasi Hirondawa, d’affinités futon, j’aimerais me spécialiser dans l’art des illusions.
Le garçon s’arrêta et après ces (plus que) brève présentation il commença à marcher en direction du point ou c’était tenu Maha quelques instants auparavant. Alors qu’il marchait, il réfléchissait à un moyen pour éviter de passer pour (trop) ridicule. Il escamota le plus discrètement possible un kunaï dans sa manche et un sourire sadique s’afficha sur son visage. Pour un peut, ce serait les clones qu’on aurait à plaindre.
Il se retourna et attendit. Brusquement, des répliques de Tapawao apparurent et le chargèrent en lançant des kunaïs. Calmement, il arma son arbalète et patienta, les clones n’étaient pas encore a la bonne distance. L’arbalète qu’il utilisait était un modèle à deux coups assez peut courant qu’Arakasi avait acheté dès sa première année à l’académie. Elle n’était pas, comme ses homologues plus conventionnelles, une arme capable de transpercer une armure samouraïs à 150 pas. Toutefois, le fait de pouvoir envoyer deux carreaux dans le ventre de n’importe quels individus hostile à 50 pas de distance pouvait s’avérer utile. Arakasi épaula visa, et, faisant fi de la douleur que lui avait infligé les projectiles adverse, appuya sur la gâchette par deux fois .Aussitôt, deux traits filèrent dans l’air et un clone se dissipa avec un projectile dans le cou tandis que son voisin le suivi de près dans le néant avec, cette fois-ci un carreau planter dans le thorax. Arakasi, jeta son arme à terre et tira ses dagues. Le dernier clone le percuta violemment et le blessa a l’épaule gauche et le garçon sentit de suite que son adversaire lui était supérieur. Il resta sur la défensive quelques instants, porta quelques attaques que le clone n’eut aucun mal à éviter et ne réussit qu’à récolter une nouvelle entaille au genou. Il se dégagea de son adversaire et, avant que celui-ci ne l’attaque à nouveau, jeta ses dagues au sol.
-J’abandonne ! Tu as gagné, je me rends.
Alors que le clone, surpris le regardait et baissait sa garde, le genin en profita pour bondir et enfoncer le kunaï dissimulé dans sa manche au de l’aine de l’ultime clone qui se dissipa.
Soudaine pris de faiblesse, il s’assit quelques instants avant de récupérer ses armes et retourna en clopinant voir son instructeur.
-Encore pire, j’espère pour toi que ton gengutsu et supérieur a ton taijutsus sinon tu peux renoncer à faire carrière chez les ninjas. Le seul point positif que je trouve est ta réussite au tir et encore, à cette distance … Ta garde est pleine de trous. Tu as quelques choses pour te soigner eu moins ?
Arakasi acquiesça d’un air maussade. Le bilan du junin l’avait blessé dans son orgueil. T’avais fais mieux quand t’était genin toi peut être ? Il tira quelques feuilles d’Ythis de sa besace et les mâcha pour atténuer la douleur. La dernière candidate se présenta mais Arakasi ne retint que deux choses, elle s’appelait Ispahan est était d’affinité suiton, pour le reste, il n’en avait cure. La jeune femme était habillée d’un haut gris anthracite composé d’un gilet avec de multiple poches, d’un T-shirt et d’un pantalon de la même couleur avec deux liserés rouge sur les cotés. Une chaine (peut-être en argent) pendait dans son dos.
Le même scénario se reproduisit, le junin lança ses clones en direction de son élève qui fit juste tournoyer sa chaine autour d’elle. Pas un kunaï ne réussit à passer le bouclier ainsi formé. Pire, deux d’entre aux repartirent en direction d’un clone qui ne réussit pas à les esquiver. Alors qu’Ispahan maintenait sa chaine en l’air, elle fouillait en même temps dans une des poches de son gilet et en sortit une petite boule de terre cuite qu’elle lança en l’air. Dans le meme mouvement, elle dégaina un kunaï qui percuta le globe qu’elle venait de lancer. Le dit globe explosa en propulsant une multitude de sembons vers les deux malheureux clones restant.
Le combat avait duré moins de d’une minute, la jeune femme n’avait pas était touchée et pas un clones n’avait put l’approcher de moins de 10 mètres
Merde ! Pensa Arakasi. Elle est vraiment forte elle !
Le junin hocha la tête quand la jeune femme revint s’asseoir
-Je n’ai rien à dire pour l’instant, tu as une bonne défense et tu t’es débarrassée des clones en temps record.
Il s’arrêta un instant et repris,
-Bon, s’est clones avait à peut près le meme niveau que vous quand vous êtes entrez a l’académie. L’ensemble est moyen mais avec moi, vous allez vous améliorer. Voila vos bandeau et je veux vous voir demain ici a la meme heure. Comme vous allez devoir travaillez en équipe. Je veux que chacun de vous présente ses équipiers à sa famille. C’est important, chacun de vous pourrait devoir un jour annoncer la mort en mission d’un coéquipier a ses proches alors j’insiste.
Arakasi accrocha son bandeau à son cou et observa ou le placèrent ses coéquipières. La blonde, Maharani, le noua a une de ses chevilles tandis que la brune, Ispahan, l’arborait fièrement sur le front. Pendant ce temps, leur instructeur répéta une dernière fois ses instructions.
-Je vous veux ici demain à 15h, maintenant, rompez !
Le junin se mit à courir vers les portes et disparu en un instant. Les trois néo-ninjas se regardèrent, interloqué et se mirent à leurs tours à marcher en direction du village.
-Bon, on va chez qui d’abord ?, demanda Maharani, j’habite près de la porte nord et vous ?
-Plein centre pour moi, répondit Ispahan.
-Juste a cotés de la porte est.
-Le mieux c’est de commencer par moi, on est à coté apparemment, après on va chez toi et ont finit par chez Arakasi, ça vous va ?, reprit Maharani.
Arakasi acquiesça,
De toutes façons, qu’est ce qu’on en a faire, ça reviendra au même.Ils repassèrent les portes sous le regard légèrement goguenard des gardes et au bout de quelques minutes de marches arrivèrent devant une maison Mahousarde typique : murs blancs et toits en ardoise. Maharani toqua à la porte et rentra sans attendre de réponse.
-Bonjour maman, j’ai du monde à te présenter.
Une femme d’une quarantaine d’année sortit d’une pièce attenante et les accueillis d’un sourire radieux. Elle ressemblait fortement à sa fille et Maharani pouvait, juste en regardant sa mère, voir à quoi elle ressemblerait des années plus tard. Comme sa fille, elle était blonde avec les yeux bleus et, comme sa fille, elle se déplaçait d’une démarche souple et aérienne.
-Mes coéquipiers mam. L’autre kunoichi, c’est Ispahan et le grand couvert de sang c’est Arakasi.
-Je vois, reprit-elle. Bonne chance. Je vais te laisser, je dois aller travailler .Ne rentre pas trop tard, j’ai des chances de passer la nuit a l’hôpital, une urgence.
Et elle se faufila entre les genins entassés devant la porte avant de disparaître dans la rue.
-Excusez-la, dit Maharani tandis qu’ils sortaient et qu’elle verrouillait la porte, elle vit toujours a cent a l’heure. En plus aujourd’hui, elle travaille.
Ils prirent la direction du centre ville sous la conduite d’Ispahan tandis que la foule devenait plus dense. Quelques minutes après, la kunoichi s’arrêta devant une splendide demeure.
-Voila j’habite là.
Mince, c’est un vrai palace ici pensait Arakasi
-Si ça ne vous dérange pas, on ne rentrera pas, dis Ispahan, maman deviendras hystérique si je lui ramène deux invités couvert de sang. Je pense qu’il vaudrait mieux attendre demain pour les présentations officielles.
Qu’est ce qu’il y a, on est pas assez bien pour elle. Songea le jeune homme.
-En plus, repris la jeune femme, elle n’approuve pas trop ma décisions de devenir ninja. Elle aurait préférait que je suive père en déplacement pour apprendre le métier.
Tandis que Maharani avait un hochement de tête compatissant. Le genin se dirigea vers la porte est sans même regarder si les jeunes femmes lui emboitaient le pas.
Autant finir cette corvée au plus vite, pensait il.
Alors que le soleil baissait à l’horizon, les rues de Mahou se vidaient graduellement et il n’y avait quasiment plus personne dans les rues quand ils arrivèrent devant la petite maison des Hirondawa.
-Voilà, j’habite ici, dit Arakasi. Maman n’est pas là alors sa ne vous serviraient a rien d’entrer.
Il y eu un moment de silence avant que Maharani ne lance un
« Bon alors a demain de tous le monde » auquel Arakasi répondit d’un geste vague avant de concentrer a l’aide du gyo son chakra dans ses pieds et de bondir sur le toit, de s’engouffrer par la fenêtre, de la refermer en passant derrière lui et de se coucher sur son lit sans même prendre le temps de se déshabiller.
-Foutu journée,
Lâchât-il dans un soupir exténué avant de sombrer dans le sommeil, vaincu par la fatigue.
Le jeune homme n’eut que le temps d’emboiter le pas au jounin avant que celui-ci ne se mette à accélérer, puis a bondir de toits en toits jusqu’au porte du village .Là, il salua les gardes et longea les remparts jusqu'à arriver a un endroit dégagé devant les remparts. Il se retourna et toisa les trois genins :
-Bon, soyons clair jeunes gens, je serais votre senseï pour tout le temps que durera votre apprentissage .Vous pouvez m’appelez Tapawao senseï, maitre ou encore senseï, peut m’importe du moment que vous m’obéissez. N’oubliez pas, l’obéissance est le élément clé pour devenir un bon ninja, Il observa les genins qui restez debout en silence et reprit : bien, passons aux présentations.
Il désigna une des genins et lui dit
-Toi, tu commence !
La jeune fille se plaça face aux trois autres Mahousards et commença :
- Bonjour, je m’appelle Maharani Sabari, mais mes amis me surnomme Maha, je suis d’affinité Suiton. Je me débrouille bien dans le combat au bâton, j’aimerais devenir une spécialiste du taijutsus.
Tapawao grogna et désigna l’extrémité du champ libre devant les remparts.
- Va la bas, je veux te tester
Alors que la jeune femme se dirigeait vers le point désigné par le junin, Arakasi la détaillait, elle était grande, avec de long cheveux blond lui descendant jusqu’au milieu du dos auquel était accroché un étui argenté. Ses formes splendides étaient dissimulées par un uniforme noir brillant. Elle avançait de la démarche souple des escrimeurs ou des danseurs et dégageait une impression d’explosivité et de charme à la fois. Alors qu’elle atteignait l’emplacement qu’on lui avait désignée, le junin créa trois clones et attendit.
-Tu est prête ?
Comme la jeune fille hochait la tête, les clones se mirent à courir vers elle en lançant des volées de kunaïs. Maha dégaina le bâton contenue dans l’étui de son dos et n’eut que le temps de parer la plupart des projectiles, cependant, deux d’entre eux la blessèrent légèrement a la cheville et a l’épaule gauche. Grimaçant, la genin se redressa, plongea sa main dans une des poches de son uniforme, en sorti quelques kunaïs et riposta en direction des trois répliques de Tapawao senseï. Visiblement, un des clones se dissipa, sans doute touché par une des armes. Alors que les clones avait déjà parcourut près de la moitié de la distances les séparant, Maha chargea. Le choc entre les trois protagonistes fut rude. La jeune femme reçut un coup de kunaïs au niveau du torse. Mais, dans le même temps, elle assena un puissant coup de taille sur l’un des clones qui se dissipa immédiatement. Toutefois, le dernier des clones avait repris l’offensive et la néo-genin fut un temps cantonnée sur une position défensive. Alors que son adversaire l’accablait de coup de kunaïs, tous parés par le bâton qui voltigeait et virevoltait en formant un bouclier mobile autour d’elle, elle se baissa, faucha les jambes du clone, le reversa et l’acheva par un brusque coup au niveau des vertèbres.
Elle se campa sur ses jambes et regarda fièrement le junin qui ne se fendit que d’un « Bof » laconique. Alors qu’elle revenait s’asseoir auprès de ses coéquipiers Tapawao senseï prononça son verdict.
-Ta vitesse est correcte, c’est déjà pas trop mal. Tu sais au moins te servir de ton arme. Par contre, tu devrais vraiment t’améliorer en lancer de kunaïs. Si ton taijutsus et ton point fort et que tu rencontre un ennemi, je te conseille de prendre tes jambes à ton coup. Tu n’a aucune technique ! Ta façon de charger l’adversaire est certes très impressionnantes, mais ce n’est pas vraiment efficace, un bon guerrier t’aurais épinglé a un mur en moins de cinq minutes. Tes coups sont trop amples, trop prévisibles !
Après cette diatribe, le junin regarda Arakasi qui se leva :
- Je m’appelle Arakasi Hirondawa, d’affinités futon, j’aimerais me spécialiser dans l’art des illusions.
Le garçon s’arrêta et après ces (plus que) brève présentation il commença à marcher en direction du point ou c’était tenu Maha quelques instants auparavant. Alors qu’il marchait, il réfléchissait à un moyen pour éviter de passer pour (trop) ridicule. Il escamota le plus discrètement possible un kunaï dans sa manche et un sourire sadique s’afficha sur son visage. Pour un peut, ce serait les clones qu’on aurait à plaindre.
Il se retourna et attendit. Brusquement, des répliques de Tapawao apparurent et le chargèrent en lançant des kunaïs. Calmement, il arma son arbalète et patienta, les clones n’étaient pas encore a la bonne distance. L’arbalète qu’il utilisait était un modèle à deux coups assez peut courant qu’Arakasi avait acheté dès sa première année à l’académie. Elle n’était pas, comme ses homologues plus conventionnelles, une arme capable de transpercer une armure samouraïs à 150 pas. Toutefois, le fait de pouvoir envoyer deux carreaux dans le ventre de n’importe quels individus hostile à 50 pas de distance pouvait s’avérer utile. Arakasi épaula visa, et, faisant fi de la douleur que lui avait infligé les projectiles adverse, appuya sur la gâchette par deux fois .Aussitôt, deux traits filèrent dans l’air et un clone se dissipa avec un projectile dans le cou tandis que son voisin le suivi de près dans le néant avec, cette fois-ci un carreau planter dans le thorax. Arakasi, jeta son arme à terre et tira ses dagues. Le dernier clone le percuta violemment et le blessa a l’épaule gauche et le garçon sentit de suite que son adversaire lui était supérieur. Il resta sur la défensive quelques instants, porta quelques attaques que le clone n’eut aucun mal à éviter et ne réussit qu’à récolter une nouvelle entaille au genou. Il se dégagea de son adversaire et, avant que celui-ci ne l’attaque à nouveau, jeta ses dagues au sol.
-J’abandonne ! Tu as gagné, je me rends.
Alors que le clone, surpris le regardait et baissait sa garde, le genin en profita pour bondir et enfoncer le kunaï dissimulé dans sa manche au de l’aine de l’ultime clone qui se dissipa.
Soudaine pris de faiblesse, il s’assit quelques instants avant de récupérer ses armes et retourna en clopinant voir son instructeur.
-Encore pire, j’espère pour toi que ton gengutsu et supérieur a ton taijutsus sinon tu peux renoncer à faire carrière chez les ninjas. Le seul point positif que je trouve est ta réussite au tir et encore, à cette distance … Ta garde est pleine de trous. Tu as quelques choses pour te soigner eu moins ?
Arakasi acquiesça d’un air maussade. Le bilan du junin l’avait blessé dans son orgueil. T’avais fais mieux quand t’était genin toi peut être ? Il tira quelques feuilles d’Ythis de sa besace et les mâcha pour atténuer la douleur. La dernière candidate se présenta mais Arakasi ne retint que deux choses, elle s’appelait Ispahan est était d’affinité suiton, pour le reste, il n’en avait cure. La jeune femme était habillée d’un haut gris anthracite composé d’un gilet avec de multiple poches, d’un T-shirt et d’un pantalon de la même couleur avec deux liserés rouge sur les cotés. Une chaine (peut-être en argent) pendait dans son dos.
Le même scénario se reproduisit, le junin lança ses clones en direction de son élève qui fit juste tournoyer sa chaine autour d’elle. Pas un kunaï ne réussit à passer le bouclier ainsi formé. Pire, deux d’entre aux repartirent en direction d’un clone qui ne réussit pas à les esquiver. Alors qu’Ispahan maintenait sa chaine en l’air, elle fouillait en même temps dans une des poches de son gilet et en sortit une petite boule de terre cuite qu’elle lança en l’air. Dans le meme mouvement, elle dégaina un kunaï qui percuta le globe qu’elle venait de lancer. Le dit globe explosa en propulsant une multitude de sembons vers les deux malheureux clones restant.
Le combat avait duré moins de d’une minute, la jeune femme n’avait pas était touchée et pas un clones n’avait put l’approcher de moins de 10 mètres
Merde ! Pensa Arakasi. Elle est vraiment forte elle !
Le junin hocha la tête quand la jeune femme revint s’asseoir
-Je n’ai rien à dire pour l’instant, tu as une bonne défense et tu t’es débarrassée des clones en temps record.
Il s’arrêta un instant et repris,
-Bon, s’est clones avait à peut près le meme niveau que vous quand vous êtes entrez a l’académie. L’ensemble est moyen mais avec moi, vous allez vous améliorer. Voila vos bandeau et je veux vous voir demain ici a la meme heure. Comme vous allez devoir travaillez en équipe. Je veux que chacun de vous présente ses équipiers à sa famille. C’est important, chacun de vous pourrait devoir un jour annoncer la mort en mission d’un coéquipier a ses proches alors j’insiste.
Arakasi accrocha son bandeau à son cou et observa ou le placèrent ses coéquipières. La blonde, Maharani, le noua a une de ses chevilles tandis que la brune, Ispahan, l’arborait fièrement sur le front. Pendant ce temps, leur instructeur répéta une dernière fois ses instructions.
-Je vous veux ici demain à 15h, maintenant, rompez !
Le junin se mit à courir vers les portes et disparu en un instant. Les trois néo-ninjas se regardèrent, interloqué et se mirent à leurs tours à marcher en direction du village.
-Bon, on va chez qui d’abord ?, demanda Maharani, j’habite près de la porte nord et vous ?
-Plein centre pour moi, répondit Ispahan.
-Juste a cotés de la porte est.
-Le mieux c’est de commencer par moi, on est à coté apparemment, après on va chez toi et ont finit par chez Arakasi, ça vous va ?, reprit Maharani.
Arakasi acquiesça,
De toutes façons, qu’est ce qu’on en a faire, ça reviendra au même.Ils repassèrent les portes sous le regard légèrement goguenard des gardes et au bout de quelques minutes de marches arrivèrent devant une maison Mahousarde typique : murs blancs et toits en ardoise. Maharani toqua à la porte et rentra sans attendre de réponse.
-Bonjour maman, j’ai du monde à te présenter.
Une femme d’une quarantaine d’année sortit d’une pièce attenante et les accueillis d’un sourire radieux. Elle ressemblait fortement à sa fille et Maharani pouvait, juste en regardant sa mère, voir à quoi elle ressemblerait des années plus tard. Comme sa fille, elle était blonde avec les yeux bleus et, comme sa fille, elle se déplaçait d’une démarche souple et aérienne.
-Mes coéquipiers mam. L’autre kunoichi, c’est Ispahan et le grand couvert de sang c’est Arakasi.
-Je vois, reprit-elle. Bonne chance. Je vais te laisser, je dois aller travailler .Ne rentre pas trop tard, j’ai des chances de passer la nuit a l’hôpital, une urgence.
Et elle se faufila entre les genins entassés devant la porte avant de disparaître dans la rue.
-Excusez-la, dit Maharani tandis qu’ils sortaient et qu’elle verrouillait la porte, elle vit toujours a cent a l’heure. En plus aujourd’hui, elle travaille.
Ils prirent la direction du centre ville sous la conduite d’Ispahan tandis que la foule devenait plus dense. Quelques minutes après, la kunoichi s’arrêta devant une splendide demeure.
-Voila j’habite là.
Mince, c’est un vrai palace ici pensait Arakasi
-Si ça ne vous dérange pas, on ne rentrera pas, dis Ispahan, maman deviendras hystérique si je lui ramène deux invités couvert de sang. Je pense qu’il vaudrait mieux attendre demain pour les présentations officielles.
Qu’est ce qu’il y a, on est pas assez bien pour elle. Songea le jeune homme.
-En plus, repris la jeune femme, elle n’approuve pas trop ma décisions de devenir ninja. Elle aurait préférait que je suive père en déplacement pour apprendre le métier.
Tandis que Maharani avait un hochement de tête compatissant. Le genin se dirigea vers la porte est sans même regarder si les jeunes femmes lui emboitaient le pas.
Autant finir cette corvée au plus vite, pensait il.
Alors que le soleil baissait à l’horizon, les rues de Mahou se vidaient graduellement et il n’y avait quasiment plus personne dans les rues quand ils arrivèrent devant la petite maison des Hirondawa.
-Voilà, j’habite ici, dit Arakasi. Maman n’est pas là alors sa ne vous serviraient a rien d’entrer.
Il y eu un moment de silence avant que Maharani ne lance un
« Bon alors a demain de tous le monde » auquel Arakasi répondit d’un geste vague avant de concentrer a l’aide du gyo son chakra dans ses pieds et de bondir sur le toit, de s’engouffrer par la fenêtre, de la refermer en passant derrière lui et de se coucher sur son lit sans même prendre le temps de se déshabiller.
-Foutu journée,
Lâchât-il dans un soupir exténué avant de sombrer dans le sommeil, vaincu par la fatigue.
Arakasi Hirondawa- Combattant Débutant
- Messages : 352
Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Mahou Gakure [RP]
Masque de Koala
Une veillée qui se termine. Une de plus. C’est pas trop tôt. Surveiller les alentours du village la nuit, tu parles d’un boulot d’élite. Mais bon, faut bien quelques gars qui savent se débrouiller, histoire d’empêcher un ennemi doué de s’infiltrer et d’assassiner toutes les personnes importantes dans leur sommeil non ? Mais voilà, ça tombait bien souvent sur moi… Et sur Kiwi aussi. Sérieux, qui est le blaireau qui a eu l’idée de faire un masque de Kiwi ? Au moins, mon Koala, il a la classe.
Bon allez, on rentre. La relève arrive. Après un rapide salut et deux trois mots, je me retrouve à descendre des murailles, Kiwi à ma suite.
"Hé, Koala." (Kiwi)
"Oui ?" (Koala)
"Qu’est-ce que tu penses de cette histoire ?"
"Quoi ? Tu veux parler de ce type qui a rasé des villages au nord-ouest ? Je sais même plus comment il s’appelle. Il va vite déchanter quand une équipe sera envoyée pour l’arrêter. C’est bien beau de rameuter une troupe de bandits de grands chemins et de fripouilles et de leurs promettre rapine et pillages, mais contre une armée expérimenté comme celle d’un village ninja, c’est du suicide pur et simple." (Koala)
"Tu fais exprès d’éviter ma question Koala ?" (Kiwi)
Surpris, je me retournais. Kiwi me regardais, indécis. Il déplaçait toujours sont poids ainsi d’un pied sur l’autre quand il ne savait pas quoi faire… Un petit mouvement en avant. Je compris qu’il hésitait mais qu’il allait me parler… mais de quoi ?
"Je te parles de l’échec du parti progressiste et de la possibilité de changer de gouvernement." (Kiwi)
"Comment ça… Le parti progressiste…" (Koala)
"Prône l’ouverture et le renforcement de liens par le commerce et les intérêts communs. C’est louable, mais ça nous empêche de grandir. Nous sommes peut-être au même niveau que Chikara et Gensou, mais dans les autres régions, sur les autres continents, des puissances grandissent, d’autres faiblissent et meurent. Un jour, une puissance viendra ici, et nous serons annexés. A moins de devenir nous même plus puissant." (Kiwi)
"Tu parles de guerres de conquête." (Koala)
"Evidemment ! L’histoire l’a toujours démontré. TOUJOURS ! Un pays, ou un empire, qui cesse de croître, commence à décliner. Nous avons cessé de croître Koala, et nous avons peu de temps pour reprendre la marche en avant, sinon, les dégâts seront irréparables." (Koala)
"Alors ces rumeurs de coup d’état… Que prépare l’U.E.M ?" (Koala)
"Rien évidemment. Ces rumeurs sont nées de la peur des opposants de l’U.E.M, vu que ce parti gagne en puissance jour après jour. Et à raison. Nous sommes une majorité à penser ainsi. Nous ne faisons plus que laisser les choses en place, nous laissons la vie couler, doucement, au lieu de la prendre à pleines mains, et de nous battre pour en tirer le meilleur." (Kiwi)
"Nous ?" (Koala)
"Je fais parti de l’U.E.M, Koala. Et je voudrais que tu te joignes à nous." (Kiwi)
"Pardon ? Pour quelle raison ? Je ne suis pas contre voir Mahou dominer Yuukan, mais une guerre serait stupide, nous nous relevons à peine de la précédente." (Koala)
"C’est pourquoi il nous faut une victoire écrasante, et une armée unie. Nous voulons être soutenue, pas être des dictateurs." (Kiwi)
"Et c’est heureux, car le Kage est élu." (Koala)
"Dommage que ce soit un post à vie." (Kiwi)
"Pourquoi cela ?" (Koala)
"Il vieillit. Et en vieillissant il devient mou et faible. Il faudrait peut-être envisager de le remplacer. Il sert Mahou depuis tellement longtemps, il mériterait une retraite." (Kiwi)
Je me raidis. C’était de la folie. Tout ça était de la folie pure. L’U.E.M comptait lancer une guerre civile puis partir à l’assaut de Yuukan ? Ou je ne comprenais rien ? Mais il est vrai que la majorité du village se rangeait à leurs vues. J’étais d’ailleurs d’accord avec eux sur plusieurs points. Mais une guerre…
"Alors ?" (Kiwi)
"Alors ?" (Koala)
"Nous rejoindras-tu ?" (Kiwi)
"J’ai besoin de temps pour réfléchir Kiwi. Surtout que la politique n’est pas vraiment notre domaine. Nous devons juste protéger le Kage et effectuer des missions discrètes pour lui." (Koala)
"Mais si nous protégeons le Kage au détriment du village, n’est-il pas temps de changer de Kage ?" (Kiwi)
Là, ça frôlait la trahison. Du délire, vraiment…
"Nous servons le Kage…" (Koala)
"Changeons de Kage. Mettons Tadaka Hakodate à la retraite, il l’a bien mérité, et élisons un homme prêt à adapter la politique nécessaire au bien du village. La situation est urgente. Quand le village se sera rassis dans la paix et l’habitude de commercer pour obtenir des miettes de ce que nous pourrions avoir, il sera trop tard." (Kiwi)
"Changer de Kage ? Le mettre à la retraite ? Ca risque d’être difficile." (Koala)
"Faisons ce qui est nécessaire. Par tout les moyens. Je te laisse y réfléchir mon ami. Mais j’espère que tu soutiendras notre cause." (Kiwi)
Et je le vis partir. Je m’aperçus alors que j’étais resté planter au même endroit sans bouger depuis une bonne minute. "Faisons ce qui est nécessaire. Par tout les moyens." Ces mots me terrorisaient. Nous ne pouvions pas nous retrouver au bord d’une guerre civile ou d’un coup d’état hein ? Je réfléchissais sans doute trop…
Perdu dans mes pensées, je descendis la rue, manquant de bousculer une fillette qui courait derrière un chien en riant, et trébuchant à deux reprises, situation rare pour un anbu et qui m’attira des regards étonnés. Mais je m’en moquais. Le jour s’était levé, mais la chaleur du soleil ne me réveillait pas du tout, et le froid de la nuit continuait de ma glacer jusqu’au sang. Mais était-ce bien ce genre de froid ?
Qu’est-ce que je dois faire ? Dois-je en parler ? A qui ? De quoi ? Je n’avais que des soupçons basé sur les paroles d’un ami, et ça pouvait très bien être un malentendu. Alors ? Que devais-je faire ?
J’arrivais devant le quartier général. Là, je m’arrêtais devant le tableau des missions, peu enclin à venir faire mon rapport tout de suite, vu ma nervosité mentale. Certes, je devais faire ce foutu rapport avant d’aller dormir, mais je n’avais plus sommeil, et on ne me tiendrait pas compte d’être un peu en retard, ça les emmerdait toujours que j’arrive aussi tôt. Je les tirais du lit pour pouvoir y aller. Mais l’ironie ne m’amusa pas aujourd’hui. Alors je restais là, à regarder d’un œil vide le tableau, en essayant d’organiser mes pensées. Tiens, ce nom me disait quelque chose… un agitateur hein ?
Voilà, c’était ça dont j’avais entendu parler hier. Un type qui avait incendié cinq villages sous notre protection, mais tout en restant assez loin du village. Ce type rassemblait déserteurs, brigands, mais aussi soldats et personnes mécontentes des querelles incessantes entre villages ninjas et les envoyaient semer la pagaille partout en critiquant l’ordre établi. C'est-à-dire les trois villages. Selon ses dires, nous étions à la source de tous les maux, car à force de nous disputer sans cesse chaque miette de pouvoir disponible, nous saignions à blanc tout Yuukan. Ma foi, vu ce que Kiwi m’avait dit aujourd’hui, il n’avait peut-être pas tord…
Mémoire perfide ! Pourquoi me rappelles-tu ça ? Et pourtant, il fallait bien que j’y pense, je devais aller faire mon rapport, et je devais prendre une décision avant. Alors ?
Je me dirigeais vers l’intérieur du bâtiment, incertain. J’entrais et allais directement faire ma déposition. Veillée de routine. Rien de spécial. Aucun signe d’activité ami ou ennemi. Je ne mentionnais rien de ce que m’avais dit Kiwi. Pourquoi ? Je ne le sais pas. Impossible de trouver une bonne raison de le faire ou de ne pas le faire. A qui étais-je fidèle ? Au village ? Au Kage ? A l’amitié ? A personne ?
Mon sommeil allait être agité et peu réparateur…
Bon allez, on rentre. La relève arrive. Après un rapide salut et deux trois mots, je me retrouve à descendre des murailles, Kiwi à ma suite.
"Hé, Koala." (Kiwi)
"Oui ?" (Koala)
"Qu’est-ce que tu penses de cette histoire ?"
"Quoi ? Tu veux parler de ce type qui a rasé des villages au nord-ouest ? Je sais même plus comment il s’appelle. Il va vite déchanter quand une équipe sera envoyée pour l’arrêter. C’est bien beau de rameuter une troupe de bandits de grands chemins et de fripouilles et de leurs promettre rapine et pillages, mais contre une armée expérimenté comme celle d’un village ninja, c’est du suicide pur et simple." (Koala)
"Tu fais exprès d’éviter ma question Koala ?" (Kiwi)
Surpris, je me retournais. Kiwi me regardais, indécis. Il déplaçait toujours sont poids ainsi d’un pied sur l’autre quand il ne savait pas quoi faire… Un petit mouvement en avant. Je compris qu’il hésitait mais qu’il allait me parler… mais de quoi ?
"Je te parles de l’échec du parti progressiste et de la possibilité de changer de gouvernement." (Kiwi)
"Comment ça… Le parti progressiste…" (Koala)
"Prône l’ouverture et le renforcement de liens par le commerce et les intérêts communs. C’est louable, mais ça nous empêche de grandir. Nous sommes peut-être au même niveau que Chikara et Gensou, mais dans les autres régions, sur les autres continents, des puissances grandissent, d’autres faiblissent et meurent. Un jour, une puissance viendra ici, et nous serons annexés. A moins de devenir nous même plus puissant." (Kiwi)
"Tu parles de guerres de conquête." (Koala)
"Evidemment ! L’histoire l’a toujours démontré. TOUJOURS ! Un pays, ou un empire, qui cesse de croître, commence à décliner. Nous avons cessé de croître Koala, et nous avons peu de temps pour reprendre la marche en avant, sinon, les dégâts seront irréparables." (Koala)
"Alors ces rumeurs de coup d’état… Que prépare l’U.E.M ?" (Koala)
"Rien évidemment. Ces rumeurs sont nées de la peur des opposants de l’U.E.M, vu que ce parti gagne en puissance jour après jour. Et à raison. Nous sommes une majorité à penser ainsi. Nous ne faisons plus que laisser les choses en place, nous laissons la vie couler, doucement, au lieu de la prendre à pleines mains, et de nous battre pour en tirer le meilleur." (Kiwi)
"Nous ?" (Koala)
"Je fais parti de l’U.E.M, Koala. Et je voudrais que tu te joignes à nous." (Kiwi)
"Pardon ? Pour quelle raison ? Je ne suis pas contre voir Mahou dominer Yuukan, mais une guerre serait stupide, nous nous relevons à peine de la précédente." (Koala)
"C’est pourquoi il nous faut une victoire écrasante, et une armée unie. Nous voulons être soutenue, pas être des dictateurs." (Kiwi)
"Et c’est heureux, car le Kage est élu." (Koala)
"Dommage que ce soit un post à vie." (Kiwi)
"Pourquoi cela ?" (Koala)
"Il vieillit. Et en vieillissant il devient mou et faible. Il faudrait peut-être envisager de le remplacer. Il sert Mahou depuis tellement longtemps, il mériterait une retraite." (Kiwi)
Je me raidis. C’était de la folie. Tout ça était de la folie pure. L’U.E.M comptait lancer une guerre civile puis partir à l’assaut de Yuukan ? Ou je ne comprenais rien ? Mais il est vrai que la majorité du village se rangeait à leurs vues. J’étais d’ailleurs d’accord avec eux sur plusieurs points. Mais une guerre…
"Alors ?" (Kiwi)
"Alors ?" (Koala)
"Nous rejoindras-tu ?" (Kiwi)
"J’ai besoin de temps pour réfléchir Kiwi. Surtout que la politique n’est pas vraiment notre domaine. Nous devons juste protéger le Kage et effectuer des missions discrètes pour lui." (Koala)
"Mais si nous protégeons le Kage au détriment du village, n’est-il pas temps de changer de Kage ?" (Kiwi)
Là, ça frôlait la trahison. Du délire, vraiment…
"Nous servons le Kage…" (Koala)
"Changeons de Kage. Mettons Tadaka Hakodate à la retraite, il l’a bien mérité, et élisons un homme prêt à adapter la politique nécessaire au bien du village. La situation est urgente. Quand le village se sera rassis dans la paix et l’habitude de commercer pour obtenir des miettes de ce que nous pourrions avoir, il sera trop tard." (Kiwi)
"Changer de Kage ? Le mettre à la retraite ? Ca risque d’être difficile." (Koala)
"Faisons ce qui est nécessaire. Par tout les moyens. Je te laisse y réfléchir mon ami. Mais j’espère que tu soutiendras notre cause." (Kiwi)
Et je le vis partir. Je m’aperçus alors que j’étais resté planter au même endroit sans bouger depuis une bonne minute. "Faisons ce qui est nécessaire. Par tout les moyens." Ces mots me terrorisaient. Nous ne pouvions pas nous retrouver au bord d’une guerre civile ou d’un coup d’état hein ? Je réfléchissais sans doute trop…
Perdu dans mes pensées, je descendis la rue, manquant de bousculer une fillette qui courait derrière un chien en riant, et trébuchant à deux reprises, situation rare pour un anbu et qui m’attira des regards étonnés. Mais je m’en moquais. Le jour s’était levé, mais la chaleur du soleil ne me réveillait pas du tout, et le froid de la nuit continuait de ma glacer jusqu’au sang. Mais était-ce bien ce genre de froid ?
Qu’est-ce que je dois faire ? Dois-je en parler ? A qui ? De quoi ? Je n’avais que des soupçons basé sur les paroles d’un ami, et ça pouvait très bien être un malentendu. Alors ? Que devais-je faire ?
J’arrivais devant le quartier général. Là, je m’arrêtais devant le tableau des missions, peu enclin à venir faire mon rapport tout de suite, vu ma nervosité mentale. Certes, je devais faire ce foutu rapport avant d’aller dormir, mais je n’avais plus sommeil, et on ne me tiendrait pas compte d’être un peu en retard, ça les emmerdait toujours que j’arrive aussi tôt. Je les tirais du lit pour pouvoir y aller. Mais l’ironie ne m’amusa pas aujourd’hui. Alors je restais là, à regarder d’un œil vide le tableau, en essayant d’organiser mes pensées. Tiens, ce nom me disait quelque chose… un agitateur hein ?
Tableau des missions a écrit:
Mission de capture
~Rang B~
Objectif :Attraper vivant un homme se faisant appelé « l’Agitateur » qui pille les villages alentours sous notre protection et rameute brigands et déserteurs de bas niveau pour se former une petite armée personnelle.
Catégorie: Capture (La cible doit être prise vivante afin d’être exécutée publiquement pour l’exemple).
Rang: B (recommandé à une équipe de chunnins ou à un jounin accompagné de genins).
Zone: Les villages de Dristoy, Orac et Tristram sont les derniers à avoir été brûlées. Selon nos dernières informations, la cible est toujours près de Tristram (nord-nord-ouest, à 128 km d’ici).
Paiement: 22500 ryos (frais non compris).
Voilà, c’était ça dont j’avais entendu parler hier. Un type qui avait incendié cinq villages sous notre protection, mais tout en restant assez loin du village. Ce type rassemblait déserteurs, brigands, mais aussi soldats et personnes mécontentes des querelles incessantes entre villages ninjas et les envoyaient semer la pagaille partout en critiquant l’ordre établi. C'est-à-dire les trois villages. Selon ses dires, nous étions à la source de tous les maux, car à force de nous disputer sans cesse chaque miette de pouvoir disponible, nous saignions à blanc tout Yuukan. Ma foi, vu ce que Kiwi m’avait dit aujourd’hui, il n’avait peut-être pas tord…
Mémoire perfide ! Pourquoi me rappelles-tu ça ? Et pourtant, il fallait bien que j’y pense, je devais aller faire mon rapport, et je devais prendre une décision avant. Alors ?
Je me dirigeais vers l’intérieur du bâtiment, incertain. J’entrais et allais directement faire ma déposition. Veillée de routine. Rien de spécial. Aucun signe d’activité ami ou ennemi. Je ne mentionnais rien de ce que m’avais dit Kiwi. Pourquoi ? Je ne le sais pas. Impossible de trouver une bonne raison de le faire ou de ne pas le faire. A qui étais-je fidèle ? Au village ? Au Kage ? A l’amitié ? A personne ?
Mon sommeil allait être agité et peu réparateur…
ANBU Mahou- Forces Spéciales
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Date d'inscription : 29/01/2010
Re: Mahou Gakure [RP]
La journée venait de se lever et il régner une odeur atroce dans la chambre. Une odeur faites de sang séché et de sueur. C’est le moment que choisis Arakasi pour se réveiller. Fortement indisposé par l’odeur il se leva en fronçant les sourcils. Ses blessures le faisaient souffrir et, maintenant que l’effet des drogues qu’il avait avalé après le combat ne se faisait plus sentir, il ne lui restait plus que leurs effets secondaires : un mal de tête.
Cette fois-ci, il prit tout simplement l’escalier pour descendre. Trop mal a la tête. Il eut la surprise de trouver sa mère dans la cuisine. Grande et mince avec les cheveux d’un noir plus clair que celui de son fils, Isaya Hirondawa avait cependant le visage marqué par les légers rides qui signalait à l’observateur avertit qu’elle approchait de la quarantaine. Ses yeux couleur noisette avaient en permanence l’air triste.
Tu n’a pas tout le temps était comme ça maman, pensait le jeune homme, qu’est ce que la vie ta fait ? Nous n’avions pas mérité ça.
-Bonjour Arakasi, dit-elle, pas trop fatigués ? Je vois que tu es passé ninja.
-Ouais, bonjour a toi aussi. Je suis mort.
-Ta première journée en tant que shinobi c’est bien passé ?
-J’ai était ridicule, enchainât Arakasi, je suis fatigués, j’ai mal a la tête, je n’ai plus rien de correct a me mettre, je pue et je dois recommencer tout ça cet après midi.
-Je t’avais prévenue, devenir ninja n’est pas donné à tout le monde et encore, tu n’es qu’un genin. Attends de voir la suite.
-Je sais, mais je vais continuer ça me plait vraiment maman. Bon je te laisse, lançât-il en franchissant la porte, je vais refaire ma garde robe et je préfère aller aux commerces tant qu’il n’y a pas trop de monde. Je ne suis pas sortable.
Il n’y avait en effet personne dans la rue. Et le jeune homme se dirigea vers les commerces ou quelques rares commerces étaient ouverts et les senteurs d’une fromagerie envahissaient l’air. Il ne tarda pas à fixer son attention sur une boutique ou un gros homme imberbe terminait de mettre en ordre les rayonnages.
-Je peux vous aider, commença le poussah.
-Non, je regarde, répliqua Arakasi.
Il s’empara au hasard d’une lourde veste en cuir et demanda.
-Combien pour ça ?
-Ah ! Je vois que ce jeune homme a du gout, renchérit le marchand, vous avez de la chance, c’est une veste qui me vient de …
-Combien ? Redemanda Arakasi.
-325 ryos. Annonça le marchand, de plus en plus mal a l’aise.
Reposant la veste en frôlant accidentellement (en apparence du moins) la main du marchand, le genin décida de tricher un peut. Fronçant les sourcils, Arakasi grogna et se concentra.
Allez, tu peux le faire. Tout d’abord tu joue sur son envie de vendre.
Redoublant de concentration, le ninja ne fit pas attention au babillage du commerçant qui suait maintenant à grosses gouttes. Lentement, très lentement, le jeune homme étendit un genjutsu de type chikai. C’était illégal mais ça devrait lui permettre d’accentuer la vénalité du marchand ainsi que son stress. De toute façon, il n’avait sur lui que 500 ryos.
-Et pour ça ? Demanda le garçon en désignant la chemise verte et brune qui était le véritable objet de sa visite.
-Ho, c’est 115 ryos, un excellent prix si vous voulez mon avis.
Fixant l’obèse d’un regard vert est dépourvue d’émotion très dérangeant, Arakasi décida de pousser son avantage.
-Je vous donne 400 ryos si vous y ajoutez un pantalon est ceci, expliqua le jeune homme en désignant un solide manteau munis de multiples poches intérieure.
Le marchand passa sa langue sur ses lèvres, sembla hésiter un instant mais l’envie de commencer la journée avec une vente sembla l’emporter.
-Très bien, acquiesça-il, mais vous avez de la chance que je sois de bonne humeur. Je suis très généreux avec vous.
Tu a réussit, se lançât le genin alors que le marchand empaqueter les vêtements, et maintenant tu annule délicatement ton genjutsu.
Il paya la somme demandée et sortit de la boutique, son paquet sous le bras.
Maintenant tu peux aller te laver, tu en a bien besoin.
***
La salle de bain était pleine de vapeur quand Arakasi sortit de la douche.
On se sent mieux quand on est propre, pensât-il.
Derrière lui, la douche se vidait de son eau qui avait pris une vilaine couleur boue mâtinés de pourpre.
Il se regarda dans la glace et fit le bilan de ces blessures.
Alors, une au coude, trois sur le torse et une au genou. Eh bien ! C’est pas brillant !
Par bonheur aucune ne c’était infectée et le genin put se contenter se les désinfecter avant de revêtir ce qu’il avait acheté quelques dizaines de minutes auparavant. Ainsi paré, il paraissait presque séduisant. Nouant son bandeau autour de son cou, il passa dans sa chambre récupérer ses armes, enfourna une poignée de carreaux dans les poches intérieurs de son nouveau manteau, accrocha son étui a kunaï a sa jambe gauche, prit quelques sembons a la main et descendit dans la cuisine.
Là, il déposa ses sembons sur la table, récupéra un bol de bois et divers ustensiles dans l’armoire ou sa mère rangeait ses instruments d’herboriste et posa le tout à coté des sembons. Il mit la paire de gant en cuir qu’il prit dans un tiroir, attrapa sa bourse, en sortit délicatement les herbes qu’elle contenait et les étala devant lui sur la table.
Alors, voyons un peut ce qu’il y a : des baies de bévertes cueillis hier, idéal pour accélérer la circulation sanguine, de l’Ythis, du pavot, quelques plantes ayant le même effet qu’un puissant somnifère et un peut d’Atlass pour inciter a la sincérité.
Contemplant le choix qui s’offrait à lui, il prit les baies de bévertes, les écrasa dans le bol a l’aide d’un pilon ce qui donna un liquide dans les tons vert et pourpre. Il ajouta à ceci les substituts de somnifères broyés en une fine poudre et remua le tout. Au bout de quelques minutes, il obtint une pate translucide et collante. Sortant un rouleau d’un meuble, il le déplia et vérifia soigneusement l’exactitude de la recette. Il hocha la tête et ses lèvres esquissèrent un sourire. Au moins la technique commençait à rentrer. Il se rembrunit soudain, ce n’était qu’un poison basique. Un somnifère injecté dans le sang par blessure. Restait à savoir quelle quantité il lui faudrait disposer sur un sembon pour que ce soit réellement efficace et au bout de combien de temps cela agirait. Il lui faudrait le tester mais quand ? Malgré tout, il étala la pate qu’il avait obtenue sur ses sembons. Auquel il attacha après un morceau de soie verte. Sa besogne accomplie, Arakasi contempla les armes qui était marquaient. A peine une demi-douzaine. Secouant la tête, il prit on manteau, ouvrit une de ses multiples poches intérieures qui était décidément très pratique et y rangea soigneusement ses sembons, extrémités empoisonnée vers le bas. Il regarda sa montre et fit une grimace. La majeure partie de la matinée venait de s’écouler et il ne l’avait pas vu passé. Il récupéra ses affaires et quitta la maison en prenant bien soin de verrouiller la porte derrière lui.
***
Les portes de la grande bibliothèque de Mahou était grande ouverte et ont pouvait apercevoir quelques documentalistes qui vaquaient a leurs occupations, les bras pleins de livres et de parchemins. Arakasi se dirigea directement vers les ouvrages consacrés au genjutsu, du moins ceux disponible aux civils, les ouvrages vraiment intéressant qui se consacrait a cet art ne se trouvait pas sur les antiques étagères mais certainement a l’intérieur du Quartier Général avec tous ceux qui pouvait recéler des connaissances que le commun des mortels n’avait pas à savoir. Il déchiffra difficilement les titres des manuscrits et en prit un qu’il n’avait pas encore lu.
Intéressé, le genin chercha d’autres manuscrits du même auteur dans la section genjutsu de la bibliothèque, en vain. Malgré tout, cela le confortait dans son choix, le genjutsus était le seul vrai art ninja et il ne lui restait plus qu’a le maitriser a la perfection.
Arakasi sortit de la bibliothèque et contempla le ciel, il allait pleuvoir, cela ne ferrait aucun doute. Alors qu’il avalait rapidement un sandwich, le genin réfléchissait à ce qu’il allait encore subir aujourd’hui sous les ordres de son senseï.
Espérons que l’entrainement se déroule mieux qu’hier. Je ne pense pas que je supporterais encore une fois d’être le dernier. En même temps j’ai une excuse, je ne suis pas très doué en taijutsus.
Il arriva ainsi sur le pré qui leurs serviraient de lieu d’entrainement avec une demi-heure d’avance alors que, cette fois, c’était officiel, il pleuvait pour de bon. Aussi, c’est avec surprise qu’il découvrit la silhouette de Tapawao debout, au milieu du champ, immobile tel un roc et qui semblait être la depuis un bon moment déjà. Arakasi s’approcha donc en hésitant, peut désirer de déranger son senseï dans ce qu’il semblait être un exercice de méditation.
Cette fois-ci, il prit tout simplement l’escalier pour descendre. Trop mal a la tête. Il eut la surprise de trouver sa mère dans la cuisine. Grande et mince avec les cheveux d’un noir plus clair que celui de son fils, Isaya Hirondawa avait cependant le visage marqué par les légers rides qui signalait à l’observateur avertit qu’elle approchait de la quarantaine. Ses yeux couleur noisette avaient en permanence l’air triste.
Tu n’a pas tout le temps était comme ça maman, pensait le jeune homme, qu’est ce que la vie ta fait ? Nous n’avions pas mérité ça.
-Bonjour Arakasi, dit-elle, pas trop fatigués ? Je vois que tu es passé ninja.
-Ouais, bonjour a toi aussi. Je suis mort.
-Ta première journée en tant que shinobi c’est bien passé ?
-J’ai était ridicule, enchainât Arakasi, je suis fatigués, j’ai mal a la tête, je n’ai plus rien de correct a me mettre, je pue et je dois recommencer tout ça cet après midi.
-Je t’avais prévenue, devenir ninja n’est pas donné à tout le monde et encore, tu n’es qu’un genin. Attends de voir la suite.
-Je sais, mais je vais continuer ça me plait vraiment maman. Bon je te laisse, lançât-il en franchissant la porte, je vais refaire ma garde robe et je préfère aller aux commerces tant qu’il n’y a pas trop de monde. Je ne suis pas sortable.
Il n’y avait en effet personne dans la rue. Et le jeune homme se dirigea vers les commerces ou quelques rares commerces étaient ouverts et les senteurs d’une fromagerie envahissaient l’air. Il ne tarda pas à fixer son attention sur une boutique ou un gros homme imberbe terminait de mettre en ordre les rayonnages.
-Je peux vous aider, commença le poussah.
-Non, je regarde, répliqua Arakasi.
Il s’empara au hasard d’une lourde veste en cuir et demanda.
-Combien pour ça ?
-Ah ! Je vois que ce jeune homme a du gout, renchérit le marchand, vous avez de la chance, c’est une veste qui me vient de …
-Combien ? Redemanda Arakasi.
-325 ryos. Annonça le marchand, de plus en plus mal a l’aise.
Reposant la veste en frôlant accidentellement (en apparence du moins) la main du marchand, le genin décida de tricher un peut. Fronçant les sourcils, Arakasi grogna et se concentra.
Allez, tu peux le faire. Tout d’abord tu joue sur son envie de vendre.
Redoublant de concentration, le ninja ne fit pas attention au babillage du commerçant qui suait maintenant à grosses gouttes. Lentement, très lentement, le jeune homme étendit un genjutsu de type chikai. C’était illégal mais ça devrait lui permettre d’accentuer la vénalité du marchand ainsi que son stress. De toute façon, il n’avait sur lui que 500 ryos.
-Et pour ça ? Demanda le garçon en désignant la chemise verte et brune qui était le véritable objet de sa visite.
-Ho, c’est 115 ryos, un excellent prix si vous voulez mon avis.
Fixant l’obèse d’un regard vert est dépourvue d’émotion très dérangeant, Arakasi décida de pousser son avantage.
-Je vous donne 400 ryos si vous y ajoutez un pantalon est ceci, expliqua le jeune homme en désignant un solide manteau munis de multiples poches intérieure.
Le marchand passa sa langue sur ses lèvres, sembla hésiter un instant mais l’envie de commencer la journée avec une vente sembla l’emporter.
-Très bien, acquiesça-il, mais vous avez de la chance que je sois de bonne humeur. Je suis très généreux avec vous.
Tu a réussit, se lançât le genin alors que le marchand empaqueter les vêtements, et maintenant tu annule délicatement ton genjutsu.
Il paya la somme demandée et sortit de la boutique, son paquet sous le bras.
Maintenant tu peux aller te laver, tu en a bien besoin.
***
La salle de bain était pleine de vapeur quand Arakasi sortit de la douche.
On se sent mieux quand on est propre, pensât-il.
Derrière lui, la douche se vidait de son eau qui avait pris une vilaine couleur boue mâtinés de pourpre.
Il se regarda dans la glace et fit le bilan de ces blessures.
Alors, une au coude, trois sur le torse et une au genou. Eh bien ! C’est pas brillant !
Par bonheur aucune ne c’était infectée et le genin put se contenter se les désinfecter avant de revêtir ce qu’il avait acheté quelques dizaines de minutes auparavant. Ainsi paré, il paraissait presque séduisant. Nouant son bandeau autour de son cou, il passa dans sa chambre récupérer ses armes, enfourna une poignée de carreaux dans les poches intérieurs de son nouveau manteau, accrocha son étui a kunaï a sa jambe gauche, prit quelques sembons a la main et descendit dans la cuisine.
Là, il déposa ses sembons sur la table, récupéra un bol de bois et divers ustensiles dans l’armoire ou sa mère rangeait ses instruments d’herboriste et posa le tout à coté des sembons. Il mit la paire de gant en cuir qu’il prit dans un tiroir, attrapa sa bourse, en sortit délicatement les herbes qu’elle contenait et les étala devant lui sur la table.
Alors, voyons un peut ce qu’il y a : des baies de bévertes cueillis hier, idéal pour accélérer la circulation sanguine, de l’Ythis, du pavot, quelques plantes ayant le même effet qu’un puissant somnifère et un peut d’Atlass pour inciter a la sincérité.
Contemplant le choix qui s’offrait à lui, il prit les baies de bévertes, les écrasa dans le bol a l’aide d’un pilon ce qui donna un liquide dans les tons vert et pourpre. Il ajouta à ceci les substituts de somnifères broyés en une fine poudre et remua le tout. Au bout de quelques minutes, il obtint une pate translucide et collante. Sortant un rouleau d’un meuble, il le déplia et vérifia soigneusement l’exactitude de la recette. Il hocha la tête et ses lèvres esquissèrent un sourire. Au moins la technique commençait à rentrer. Il se rembrunit soudain, ce n’était qu’un poison basique. Un somnifère injecté dans le sang par blessure. Restait à savoir quelle quantité il lui faudrait disposer sur un sembon pour que ce soit réellement efficace et au bout de combien de temps cela agirait. Il lui faudrait le tester mais quand ? Malgré tout, il étala la pate qu’il avait obtenue sur ses sembons. Auquel il attacha après un morceau de soie verte. Sa besogne accomplie, Arakasi contempla les armes qui était marquaient. A peine une demi-douzaine. Secouant la tête, il prit on manteau, ouvrit une de ses multiples poches intérieures qui était décidément très pratique et y rangea soigneusement ses sembons, extrémités empoisonnée vers le bas. Il regarda sa montre et fit une grimace. La majeure partie de la matinée venait de s’écouler et il ne l’avait pas vu passé. Il récupéra ses affaires et quitta la maison en prenant bien soin de verrouiller la porte derrière lui.
***
Les portes de la grande bibliothèque de Mahou était grande ouverte et ont pouvait apercevoir quelques documentalistes qui vaquaient a leurs occupations, les bras pleins de livres et de parchemins. Arakasi se dirigea directement vers les ouvrages consacrés au genjutsu, du moins ceux disponible aux civils, les ouvrages vraiment intéressant qui se consacrait a cet art ne se trouvait pas sur les antiques étagères mais certainement a l’intérieur du Quartier Général avec tous ceux qui pouvait recéler des connaissances que le commun des mortels n’avait pas à savoir. Il déchiffra difficilement les titres des manuscrits et en prit un qu’il n’avait pas encore lu.
Mukei, ou l’art des tromperies visuelles. (1787)
Salut a toi, lecteur qui lit ses mots. Apprends que, de tout temps, l’illusion fut un des moteurs de la politique, de la vie des hommes et du monde qu’il a encore marqué lors de la terrible guerre de l’année précédente. Aussi, ami lecteur, je vais t’enseigner à comprendre cet art subtil qu’est celui des illusions. Nous ne traiterons dans cet ouvrage que d’une des multiples facettes du genjutsu. Le genjutsu dit Mukei qui est l’art de faire apparaître ce qui n’existe pas devant les yeux de ton adversaire. Quelle exaltation alors tu connaîtras de voir trembler ton adversaire devant une illusion, une de tes créations virtuelle qui existe pour lui et qui lui inspire la peur alors qu’elle n’est issus que de ton imagination. En vérité, l’art des illusions est le plus puissant des trois principaux arts ninjas. Le brutal taijutsus, qui peut réduire un homme à l’état de loque en quelques instants ou même le vulgaire ninjutsu, capable de réduire en cendre une vie par quelques mudras ne lui arrivent pas à la cheville. En effet, il peut contrôler un homme a distance, le faire geindre et s’effondrer en un instant.
Alors lis, toi qui apprécie la tromperie, lis et apprends. Car, en vérité je te le dis, je te concède un immense privilège en couchant sur ce manuscrit mon savoir qui est celui d’un des plus grands maitres que ce continent ait jamais connu.
Le genre Mukei
Ne dépends que de ton imagination. Foin de toutes les inepties que l’on enseigne dans les soi-disantes académies ninjas et ou le noble genre Mukei ne doit servir qu’à reproduire la réalité. Foin de tous cela. Les genjutsus de type Mukei sont avant tout utilisés pour des feintes. Immatérielles certes, mais impressionnantes et qui peuvent se transformer en véritable armes de destructions quand elles sont bien utilisées. Tu peux faire croire à une escouade que tu n’es pas seul mais que des compagnons t’accompagnent. Ou encore tu peux terrifier des craintifs paysans en leurs faisant croire qu’une armée se dirigent vers eux si tes capacités physiques de maniement du chakra te le permettent. Dans le même registre, un homme peut déstabiliser tout un pays en faisant apparaître des combattants en divers lieux et semer la panique parmi les forces armées de ce pays. Ce chaos pourra alors être exploité par de vrais combattants qui ne trouveront alors devant eux qu’une troupe désorganisée. Le genre Mukei consiste à faire apparaître devant soi grâce a un malaxage continu de chakra une illusion. Il est bien entendu que, plus de fois une illusion apparaît devant soi, plus longtemps les maintenir sera difficile. De même, pratiquer quotidiennement un exercice de méditation aide à accroitre la quantité de chakra et sa maitrise, de même créer des illusions accroit la facilité et le réalisme de ses illusions. Il faut toutefois noter que, malgré leurs tailles ou leurs réalismes, c’est illusions peuvent toutefois trembloter dans l’air, bien entendu, s’est tremblement s’estompent à mesure que grandit la maitrise du genjutsus de l’utilisateur.
J’ai couché sur ce parchemin ce que je souhaitais que les générations suivantes se souviennent sur les genjutsus Mukei et je vais faire de même pour les autres types de genjutsus et en adviendra que pourra. Que les dieux en soi témoins.
マスター
Intéressé, le genin chercha d’autres manuscrits du même auteur dans la section genjutsu de la bibliothèque, en vain. Malgré tout, cela le confortait dans son choix, le genjutsus était le seul vrai art ninja et il ne lui restait plus qu’a le maitriser a la perfection.
Arakasi sortit de la bibliothèque et contempla le ciel, il allait pleuvoir, cela ne ferrait aucun doute. Alors qu’il avalait rapidement un sandwich, le genin réfléchissait à ce qu’il allait encore subir aujourd’hui sous les ordres de son senseï.
Espérons que l’entrainement se déroule mieux qu’hier. Je ne pense pas que je supporterais encore une fois d’être le dernier. En même temps j’ai une excuse, je ne suis pas très doué en taijutsus.
Il arriva ainsi sur le pré qui leurs serviraient de lieu d’entrainement avec une demi-heure d’avance alors que, cette fois, c’était officiel, il pleuvait pour de bon. Aussi, c’est avec surprise qu’il découvrit la silhouette de Tapawao debout, au milieu du champ, immobile tel un roc et qui semblait être la depuis un bon moment déjà. Arakasi s’approcha donc en hésitant, peut désirer de déranger son senseï dans ce qu’il semblait être un exercice de méditation.
Arakasi Hirondawa- Combattant Débutant
- Messages : 352
Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Mahou Gakure [RP]
Maintenant qu’il était à Mahou, Hisoka prit le parti de profiter de cet état de fait pour aller rendre visite à son grand-père. Ses sœurs communiquaient régulièrement avec lui, mais Hisoka ne le lui avait plus adressé la parole depuis que sa jeune sœur avait été enlevée. Mais, le jeune homme avait promis de se rendre au domaine familial si l’occasion se présentait. Cela ne l’enchantait guère. L’ayant promis, il ne pouvait revenir sur sa parole. Li-Ming, quant-à elle, allait profiter de ce temps pour faire un peu les boutiques. Ces derniers temps, elle n’avait guère eu l’opportunité de s’y mettre. Mais elle comptait bien rattraper son retard.
Lorsqu’il arriva devant le portail, il put constater que peu de choses avaient changé depuis son départ. Du moins, d’un point de vue extérieur. Son opinion changea du tout au tout lorsqu’il pénétra dans le domaine. La cour avait été agrandie par la destruction des dépendances qui se trouvaient ici et là. Le sol avait été refait et dessus se trouvaient une multitude de jeunes de treize-quatorze ans qui pratiquaient des catas d’arts martiaux. Un instant, Hisoka crut s’être trompé d’endroit. Pourtant, la maison, elle n’avait pas changée. Et, au dessus de la porte, on pouvait toujours y lire le nom de Kaneda. Donc, il était forcément au bon endroit.
Alors qu’il en était toujours à se demander ce qu’il pouvait bien se passer, il fut interpelé par un jeune homme, qui devait avoir son âge et vêtu d’une tenue de combat classique. Sa main gauche tait posée sur le fourreau, le pouce replié contre la garde. Une simple pression lui permettait de dégager la lame et donc de la sortir plus vite en cas de problème.
_ Si tu viens pour chercher les ennuis, tu vas être servi, dit-il. Ouais, c’est à toi que je cause. Pas la peine de te retourner.
_ Il doit y avoir maldonne, là. Je ne suis pas venu pour…
_ Mais bien sûr. C’est pour ça que t’es habillé comme un pouilleux et que t’es armé. Allez, en garde. Tu vas subir la colère de notre école.
Que Hisoka n’ait pas tué son interlocuteur lorsqu’il s’est fait traité de pouilleux montrait qu’il avait de très gros progrès sur le contrôle de sa colère. Le gars dégaina son sabre tout en chargeant Hisoka. Ce dernier poussa un soupir. Franchement, il avait un réel don pour s’attirer les ennuis. Il para le coup de taille avec son avant-bras droit et colla une taloche avec sa main gauche. L’impact déséquilibra son adversaire qui partit sur le côté. Le jeune homme se rétablit vite et se mit en garde. Il commença à tourner lentement autour de Hisoka, qui finit tout de même par sortir son croc. Il se tenait de manière nonchalante, le croc posé sur son épaule droite, la main gauche ballante le long de son corps. Il suivait des yeux le mouvement de son adversaire. Lorsque celui-ci sortit de son champ de vision, Hisoka employa le Kihonteki na Chikaku, lui permettant ainsi de ressentir les mouvements de son adversaire dans son dos. Aussi, lorsque vint l’attaque, Hisoka se retourna rapidement, tout en se laissant tomber sur le dos. Et, apposant son pied sur l’abdomen du jeune homme, l’envoya valdinguer cul par-dessus tête. D’un mouvement de hanche, Hisoka se redressa et se retourna vers son adversaire. Ce dernier se relevait, n’ayant, pour seule blessure, que son amour-propre.
Le deuxième round s’engagea. Hisoka, toujours le croc posé sur son épaule, avança d’un pas tranquille vers le jeune homme, qui était nettement plus circonspect quant-à la méthode à employer pour vaincre le géant. Arrivé à deux mètre de son adversaire, Hisoka abattit violemment son arme. Elle frôla sa cible, la manquant de quelques centimètres. En effet, le jeune homme avait reculé d’un pas, un sourire moqueur sur les lèvres. Hisoka arrêta son geste juste avant que l’arme ne percute le sol. Il pivota sur son pied droit et assena un violent coup de taille horizontale. Le jeune homme mis son sabre en travers et bloqua le coup. Ou plutôt, tenta de le bloquer. La force d’Hisoka combinée à la force centrifuge, obtenue par la rotation, donnaient une puissance qu’il était difficile de retenir. Aussi, au moment où il commença à reculer, il donna une impulsion sur ses jambes et utilisa le croc comme axe de rotation. Il effectua une très belle courbe autour de l’arme d’Hisoka et se retrouva sur ses deux pieds de l’autre côté, tandis que le géant, s’étant attendu à un choc qui ne s’était pas produit, continua sur sa lancée, offrant un dos complètement découvert à son adversaire. Qui ne se fit pas prier et exécuta une puissante frappe du plat de son sabre. Hisoka, qui n’aurait pas soupçonné autant de force dans ce corps frêle, en fut quitte pour effectuer un vol plané on ne peut moins gracile d’une demi douzaine de mètres. Le chunin se releva et tapota sur sa veste afin d’enlever un peu de poussière.
Le troisième round allait pouvoir commencer. Il ne s’était pas écoulé cinq minutes depuis le début. Mais déjà, Hisoka perdait patience. Il faut dire, à sa décharge, qu’il n’avait absolument pas prévu de se battre aujourd’hui. Aussi, décida-t-il, avec toute la finesse donc il était capable, de charger, croc levé bien au-dessus de la tête, les deux mains sur le manche. But de la manœuvre, pulvériser le morveux qu’il avait en face de lui. C’était sans compter les idées dudit morveux. Qui exécuta un multi-clonage. Et pas un petit. Il créa, pas moins, de vingt-cinq clones. Loin de s’arrêter, Hisoka poursuivit sa course et frappa de toutes ses forces. Son arme ne rencontra que le vent. Mais lorsqu’elle percuta le sol, Hisoka déclencha un Kakôgan Kakera. Et une pluie d’éclats de granit surgit du sol en direction des vingt-six emmerdeurs publics. Une dizaine d’entre eux se prirent des morceaux de pierre et éclatèrent dans un nuage de fumée. Les seize restants chargèrent Hisoka, sabre au clair. Ne voulant pas prendre le risque de se prendre une méchante blessure, Hisoka enclencha son Kakôgan Gaihi. Tout son corps se couvrit de granit et lorsque les lames le percutèrent, on entendit seulement un tintement métallique. La vitesse d’Hisoka, déjà pas forcément très élevée, venait de chuter grandement. En revanche, le gain de force était très important. Aussi, un revers de son arme, que tout le monde évita, déplaça un souffle important d’air, envoyant de clones se balader dans un arbre avant de disparaître. Alors que chacun des deus camps s’apprêtait à continuer la bataille, une voix se fit entendre.
_ Je pense que ça ira comme ça, messieurs. Honda, retourne t’occuper des jeunes. De toute façon, tu n’as clairement pas le niveau pour battre Hisoka.
_ Mais…
_ Il n’y a pas de mais. Tu n’es pas un ninja à part entière. Je t’ai formé à certaines de nos techniques, surtout pour que tu puisses être partout à la fois. Mais contre un chunin expérimenté comme Hisoka, tu n’as absolument aucune chance. Maintenant, vas.
L’homme qui venait de parler n’était autre que le frère du grand-père d’Hisoka. Ce dernier l’avait bien vu plusieurs fois, mais ne lui avait jamais vraiment parler.
_ Alors, fiston, comment vas-tu, depuis le temps ? Toujours aussi grand, à ce que je vois.
_ Dites, je peux savoir ce qu’il se passe ici ? Parce que, aux dernières nouvelles, c’était une demeure familiale, pas un dojo.
_ C’est vrai que ça peut surprendre. Je suis le maître du dojo. Mon école se situe plus au dans les quartiers pauvres de Mahou. Mais, disons que j’ai eu quelques menus problèmes.
_ Vraiment ?
_ Trois fois rien. Un ravageur de dojo est venu. Je l’ai combattu et j’ai gagné. Malheureusement, mon dojo n’en est pas ressorti sans égratignures. Il y en a pour trois mois de travaux. Et mon frère a accepté de nous héberger le temps que les travaux se terminent. D’ici quinze jours, trois semaines, ça devrait être bon.
_ Trois fois rien, hein ? Je ne relèverai pas l’agression de votre élève. Bon, Grand-père est là ?
_ Oui, dans le jardin, derrière la maison.
Hisoka partit vers le lieu indiqué. Ce jardin était le lieu de prédilection de son grand-père pour se ressourcer, chasser ses soucis, s’entraîner, bref, il servait presque à tout et lui était exclusivement réservé. En y pénétrant, Hisoka vit que son grand-père était assis en tailleur, devant une pile de documents divers et variés. Ancien ANBU, cet homme avait gardé d’excellents contacts ici et là, ce qui lui permettait de savoir à peu près tout sur tout. D’autant que ces contacts étaient, pour beaucoup, des ANBUS eux-mêmes, formés par le grand-père d’Hisoka. Hisoka toussota sans s’avancer plus que ça. Il ne souhaitait pas mettre son grand-père dans l’embarras en voyant des documents qui ne le concernait pas.
_ Oui, quoi encore ?
_ Désolé de te déranger, Grand-Père.
_ Hisoka ? C’est toi ?
Le vieil homme se leva et se précipita vers le jeune homme. Arrivé près de lui, au moment de le serrer dans ses bras, il décocha un violent uppercut au menton d’Hisoka, qui se le mangea de plein fouet, ne s’attendant absolument pas à cette réaction.
_ Ah, ça fait du bien !
_ Moi aussi, je suis content de te voir.
_ Menteur. Je sais bien que tes sœurs ont dû te forcer à venir ici.
_ Franchement, il y a des jours où tu es le pire des enfoirés.
_ C’est comme ça que tu parles à et de ton grand-père, maintenant.
_ Quand il me reçoit à coups de poings, oui !
La discussion houleuse continua pendant dix bonnes minutes, les noms d’oiseaux fusant de part et d’autre. Certes, Hisoka s’était attendu à ce que la rencontre soit tendue. Mais, il ne pensa pas que ça se terminerait comme ça. Lorsqu’ils eurent épuisé leur répertoire d’insultes, l’un et l’autre se calmèrent.
_ Bon, ben, apparemment, tu te portes bien, malgré ton âge, fit Hisoka, en se massant le menton.
_ Impertinent ! Tu mériterais que je te corrige. Mais j’ai passé l’âge. Et oui, je me porte bien. Même si j’ai hâte de retrouver ma tranquillité.
_ Oui, je n’ai jamais vu le domaine aussi animé.
_ Il y a des jours où je regrette d’avoir proposé cette solution. Mais les travaux du dojo avancent vite et je serai bientôt tranquille, à nouveau. Au fait, tu as été au QG, dernièrement ?
_ Pas plus tard que ce matin.
_ Ah ?
_ Oui, ils m’avaient appelé pour que j’aille superviser l’examen qui vient de finir, vu qu’ils n’étaient pas sûrs que l’examinateur désigné soit là à temps. JE leur ai donc fait mon rapport.
_ Et ils ne t’ont parlé de rien d’autre ?
_ Non.
_ Bon… Alors, c’est moi qui vais t’en parler.
_ Je ne suis pas sûr de vouloir entendre la suite, moi…
_ Un homme est en train de mettre la région au nord de Mahou sous sa coupe. Il pille et brûle les villages qui sont censés être sous notre protection. Autant dire que ça la fout mal, vis-à-vis de nos rivaux que sont Chikara et Gensou.
_ C’est pas faux. Et ça dure depuis longtemps ?
_ Je ne sais pas. Les informations là-dessus sont assez éparses. Pourquoi ?
_ Au monastère, rien n’avait filtré avant notre départ. Vas-y, continues.
_ Cet homme est en passe de devenir un véritable danger. Il regroupe sous ses ordres des bandits de tous poils, des fermiers mécontents, des soldats fatigués. Bref, il est possible que la menace qu’il représente soit plus grande que ce qu’on pense.
_ Et en quoi ça me concerne ?
_ Tu m’énerves quand tu ne veux rien comprendre. Je veux que tu te joignes à l’équipe. Et que tu aides à sa capture. Comme tu le verras de près, tu pourras m’en faire un rapport après.
_ *soupir* Pourquoi as-tu quitté le service des ANBU si tu n’as de cesse que de fouiner dans les secrets des autres ?
_ Alors, tu vas le faire, oui ou non ?
_ Si je ne le fais pas, tu vas t’en plaindre à Chiaki et Kaoru et je n’aurai plus de tranquillité tant que je n’aurai pas accepté. Autant accepter d’entrée de jeu, ça m’évitera des problèmes.
_ Bien. N’oublies pas de venir me faire un rapport avant de retourner t’enterrer dans ton monastère.
La discussion s’acheva sur ce point. Hisoka avait la nette impression de s’être fait avoir comme un bleu dans cette histoire. Mais, son grand-père avait toujours été un maître dans l’art de la manipulation. Et l’utilisation de genjutsu. Hisoka était persuadé que le vieil homme avait usé de cet artifice au moment où il s’était mangé l’uppercut. Genjutsu par contact. Nettement plus efficace. Maintenant, il allait devoir convaincre Li-Ming de rentrer au monastère sans lui. Et ce n’était pas gagné d’avance, cette histoire…
Lorsqu’il arriva devant le portail, il put constater que peu de choses avaient changé depuis son départ. Du moins, d’un point de vue extérieur. Son opinion changea du tout au tout lorsqu’il pénétra dans le domaine. La cour avait été agrandie par la destruction des dépendances qui se trouvaient ici et là. Le sol avait été refait et dessus se trouvaient une multitude de jeunes de treize-quatorze ans qui pratiquaient des catas d’arts martiaux. Un instant, Hisoka crut s’être trompé d’endroit. Pourtant, la maison, elle n’avait pas changée. Et, au dessus de la porte, on pouvait toujours y lire le nom de Kaneda. Donc, il était forcément au bon endroit.
Alors qu’il en était toujours à se demander ce qu’il pouvait bien se passer, il fut interpelé par un jeune homme, qui devait avoir son âge et vêtu d’une tenue de combat classique. Sa main gauche tait posée sur le fourreau, le pouce replié contre la garde. Une simple pression lui permettait de dégager la lame et donc de la sortir plus vite en cas de problème.
_ Si tu viens pour chercher les ennuis, tu vas être servi, dit-il. Ouais, c’est à toi que je cause. Pas la peine de te retourner.
_ Il doit y avoir maldonne, là. Je ne suis pas venu pour…
_ Mais bien sûr. C’est pour ça que t’es habillé comme un pouilleux et que t’es armé. Allez, en garde. Tu vas subir la colère de notre école.
Que Hisoka n’ait pas tué son interlocuteur lorsqu’il s’est fait traité de pouilleux montrait qu’il avait de très gros progrès sur le contrôle de sa colère. Le gars dégaina son sabre tout en chargeant Hisoka. Ce dernier poussa un soupir. Franchement, il avait un réel don pour s’attirer les ennuis. Il para le coup de taille avec son avant-bras droit et colla une taloche avec sa main gauche. L’impact déséquilibra son adversaire qui partit sur le côté. Le jeune homme se rétablit vite et se mit en garde. Il commença à tourner lentement autour de Hisoka, qui finit tout de même par sortir son croc. Il se tenait de manière nonchalante, le croc posé sur son épaule droite, la main gauche ballante le long de son corps. Il suivait des yeux le mouvement de son adversaire. Lorsque celui-ci sortit de son champ de vision, Hisoka employa le Kihonteki na Chikaku, lui permettant ainsi de ressentir les mouvements de son adversaire dans son dos. Aussi, lorsque vint l’attaque, Hisoka se retourna rapidement, tout en se laissant tomber sur le dos. Et, apposant son pied sur l’abdomen du jeune homme, l’envoya valdinguer cul par-dessus tête. D’un mouvement de hanche, Hisoka se redressa et se retourna vers son adversaire. Ce dernier se relevait, n’ayant, pour seule blessure, que son amour-propre.
Le deuxième round s’engagea. Hisoka, toujours le croc posé sur son épaule, avança d’un pas tranquille vers le jeune homme, qui était nettement plus circonspect quant-à la méthode à employer pour vaincre le géant. Arrivé à deux mètre de son adversaire, Hisoka abattit violemment son arme. Elle frôla sa cible, la manquant de quelques centimètres. En effet, le jeune homme avait reculé d’un pas, un sourire moqueur sur les lèvres. Hisoka arrêta son geste juste avant que l’arme ne percute le sol. Il pivota sur son pied droit et assena un violent coup de taille horizontale. Le jeune homme mis son sabre en travers et bloqua le coup. Ou plutôt, tenta de le bloquer. La force d’Hisoka combinée à la force centrifuge, obtenue par la rotation, donnaient une puissance qu’il était difficile de retenir. Aussi, au moment où il commença à reculer, il donna une impulsion sur ses jambes et utilisa le croc comme axe de rotation. Il effectua une très belle courbe autour de l’arme d’Hisoka et se retrouva sur ses deux pieds de l’autre côté, tandis que le géant, s’étant attendu à un choc qui ne s’était pas produit, continua sur sa lancée, offrant un dos complètement découvert à son adversaire. Qui ne se fit pas prier et exécuta une puissante frappe du plat de son sabre. Hisoka, qui n’aurait pas soupçonné autant de force dans ce corps frêle, en fut quitte pour effectuer un vol plané on ne peut moins gracile d’une demi douzaine de mètres. Le chunin se releva et tapota sur sa veste afin d’enlever un peu de poussière.
Le troisième round allait pouvoir commencer. Il ne s’était pas écoulé cinq minutes depuis le début. Mais déjà, Hisoka perdait patience. Il faut dire, à sa décharge, qu’il n’avait absolument pas prévu de se battre aujourd’hui. Aussi, décida-t-il, avec toute la finesse donc il était capable, de charger, croc levé bien au-dessus de la tête, les deux mains sur le manche. But de la manœuvre, pulvériser le morveux qu’il avait en face de lui. C’était sans compter les idées dudit morveux. Qui exécuta un multi-clonage. Et pas un petit. Il créa, pas moins, de vingt-cinq clones. Loin de s’arrêter, Hisoka poursuivit sa course et frappa de toutes ses forces. Son arme ne rencontra que le vent. Mais lorsqu’elle percuta le sol, Hisoka déclencha un Kakôgan Kakera. Et une pluie d’éclats de granit surgit du sol en direction des vingt-six emmerdeurs publics. Une dizaine d’entre eux se prirent des morceaux de pierre et éclatèrent dans un nuage de fumée. Les seize restants chargèrent Hisoka, sabre au clair. Ne voulant pas prendre le risque de se prendre une méchante blessure, Hisoka enclencha son Kakôgan Gaihi. Tout son corps se couvrit de granit et lorsque les lames le percutèrent, on entendit seulement un tintement métallique. La vitesse d’Hisoka, déjà pas forcément très élevée, venait de chuter grandement. En revanche, le gain de force était très important. Aussi, un revers de son arme, que tout le monde évita, déplaça un souffle important d’air, envoyant de clones se balader dans un arbre avant de disparaître. Alors que chacun des deus camps s’apprêtait à continuer la bataille, une voix se fit entendre.
_ Je pense que ça ira comme ça, messieurs. Honda, retourne t’occuper des jeunes. De toute façon, tu n’as clairement pas le niveau pour battre Hisoka.
_ Mais…
_ Il n’y a pas de mais. Tu n’es pas un ninja à part entière. Je t’ai formé à certaines de nos techniques, surtout pour que tu puisses être partout à la fois. Mais contre un chunin expérimenté comme Hisoka, tu n’as absolument aucune chance. Maintenant, vas.
L’homme qui venait de parler n’était autre que le frère du grand-père d’Hisoka. Ce dernier l’avait bien vu plusieurs fois, mais ne lui avait jamais vraiment parler.
_ Alors, fiston, comment vas-tu, depuis le temps ? Toujours aussi grand, à ce que je vois.
_ Dites, je peux savoir ce qu’il se passe ici ? Parce que, aux dernières nouvelles, c’était une demeure familiale, pas un dojo.
_ C’est vrai que ça peut surprendre. Je suis le maître du dojo. Mon école se situe plus au dans les quartiers pauvres de Mahou. Mais, disons que j’ai eu quelques menus problèmes.
_ Vraiment ?
_ Trois fois rien. Un ravageur de dojo est venu. Je l’ai combattu et j’ai gagné. Malheureusement, mon dojo n’en est pas ressorti sans égratignures. Il y en a pour trois mois de travaux. Et mon frère a accepté de nous héberger le temps que les travaux se terminent. D’ici quinze jours, trois semaines, ça devrait être bon.
_ Trois fois rien, hein ? Je ne relèverai pas l’agression de votre élève. Bon, Grand-père est là ?
_ Oui, dans le jardin, derrière la maison.
Hisoka partit vers le lieu indiqué. Ce jardin était le lieu de prédilection de son grand-père pour se ressourcer, chasser ses soucis, s’entraîner, bref, il servait presque à tout et lui était exclusivement réservé. En y pénétrant, Hisoka vit que son grand-père était assis en tailleur, devant une pile de documents divers et variés. Ancien ANBU, cet homme avait gardé d’excellents contacts ici et là, ce qui lui permettait de savoir à peu près tout sur tout. D’autant que ces contacts étaient, pour beaucoup, des ANBUS eux-mêmes, formés par le grand-père d’Hisoka. Hisoka toussota sans s’avancer plus que ça. Il ne souhaitait pas mettre son grand-père dans l’embarras en voyant des documents qui ne le concernait pas.
_ Oui, quoi encore ?
_ Désolé de te déranger, Grand-Père.
_ Hisoka ? C’est toi ?
Le vieil homme se leva et se précipita vers le jeune homme. Arrivé près de lui, au moment de le serrer dans ses bras, il décocha un violent uppercut au menton d’Hisoka, qui se le mangea de plein fouet, ne s’attendant absolument pas à cette réaction.
_ Ah, ça fait du bien !
_ Moi aussi, je suis content de te voir.
_ Menteur. Je sais bien que tes sœurs ont dû te forcer à venir ici.
_ Franchement, il y a des jours où tu es le pire des enfoirés.
_ C’est comme ça que tu parles à et de ton grand-père, maintenant.
_ Quand il me reçoit à coups de poings, oui !
La discussion houleuse continua pendant dix bonnes minutes, les noms d’oiseaux fusant de part et d’autre. Certes, Hisoka s’était attendu à ce que la rencontre soit tendue. Mais, il ne pensa pas que ça se terminerait comme ça. Lorsqu’ils eurent épuisé leur répertoire d’insultes, l’un et l’autre se calmèrent.
_ Bon, ben, apparemment, tu te portes bien, malgré ton âge, fit Hisoka, en se massant le menton.
_ Impertinent ! Tu mériterais que je te corrige. Mais j’ai passé l’âge. Et oui, je me porte bien. Même si j’ai hâte de retrouver ma tranquillité.
_ Oui, je n’ai jamais vu le domaine aussi animé.
_ Il y a des jours où je regrette d’avoir proposé cette solution. Mais les travaux du dojo avancent vite et je serai bientôt tranquille, à nouveau. Au fait, tu as été au QG, dernièrement ?
_ Pas plus tard que ce matin.
_ Ah ?
_ Oui, ils m’avaient appelé pour que j’aille superviser l’examen qui vient de finir, vu qu’ils n’étaient pas sûrs que l’examinateur désigné soit là à temps. JE leur ai donc fait mon rapport.
_ Et ils ne t’ont parlé de rien d’autre ?
_ Non.
_ Bon… Alors, c’est moi qui vais t’en parler.
_ Je ne suis pas sûr de vouloir entendre la suite, moi…
_ Un homme est en train de mettre la région au nord de Mahou sous sa coupe. Il pille et brûle les villages qui sont censés être sous notre protection. Autant dire que ça la fout mal, vis-à-vis de nos rivaux que sont Chikara et Gensou.
_ C’est pas faux. Et ça dure depuis longtemps ?
_ Je ne sais pas. Les informations là-dessus sont assez éparses. Pourquoi ?
_ Au monastère, rien n’avait filtré avant notre départ. Vas-y, continues.
_ Cet homme est en passe de devenir un véritable danger. Il regroupe sous ses ordres des bandits de tous poils, des fermiers mécontents, des soldats fatigués. Bref, il est possible que la menace qu’il représente soit plus grande que ce qu’on pense.
_ Et en quoi ça me concerne ?
_ Tu m’énerves quand tu ne veux rien comprendre. Je veux que tu te joignes à l’équipe. Et que tu aides à sa capture. Comme tu le verras de près, tu pourras m’en faire un rapport après.
_ *soupir* Pourquoi as-tu quitté le service des ANBU si tu n’as de cesse que de fouiner dans les secrets des autres ?
_ Alors, tu vas le faire, oui ou non ?
_ Si je ne le fais pas, tu vas t’en plaindre à Chiaki et Kaoru et je n’aurai plus de tranquillité tant que je n’aurai pas accepté. Autant accepter d’entrée de jeu, ça m’évitera des problèmes.
_ Bien. N’oublies pas de venir me faire un rapport avant de retourner t’enterrer dans ton monastère.
La discussion s’acheva sur ce point. Hisoka avait la nette impression de s’être fait avoir comme un bleu dans cette histoire. Mais, son grand-père avait toujours été un maître dans l’art de la manipulation. Et l’utilisation de genjutsu. Hisoka était persuadé que le vieil homme avait usé de cet artifice au moment où il s’était mangé l’uppercut. Genjutsu par contact. Nettement plus efficace. Maintenant, il allait devoir convaincre Li-Ming de rentrer au monastère sans lui. Et ce n’était pas gagné d’avance, cette histoire…
Seol- TERMINATOR/ Graphiste
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Date d'inscription : 10/03/2008
Localisation : Bretagne! Et j'en suis fier!
Re: Mahou Gakure [RP]
(Je change radicalement de mode de narration, merci de me dire ce que vous en pensez par rapport aux autres rp, je fais court exprès )
J’hésitais à m’approcher de Tapawao. Déranger un junin peut être très mauvais pour la santé. Je pense qu’il ne me fera rien. Enfin, j’espère… Je m’approche donc de lui quand une goutte tombe sur mon manteau.
Eh merde. Il faisait plutôt beau ce matin, pourquoi il faut que ça se gâte ?
Le junin se lève et vient vers moi. Tiens, il n’a pas changé de tenue depuis hier, a moins qu’il n’en ai plusieurs ?
-Tu es en avance.
J’acquiesce.
-Bien, profitons en, me dit-il. Alors comme ça tu te « débrouille » en genjutsu, montre-moi.
Je me recule d’un pas et me concentre. Parfait, mes réserves de chakra sont revenues. Je sens le chakra pulser dans mon corps et, à l’aide d’un Henge, je modifie mon apparence et le junin pousse un sifflement.
-En effet, c’est pas mal, même pas mal du tout. Tu tremblote encore un peut sur les bords mais sinon c’est largement supérieur a ce que la majorité des genins sont capables de faire.
Il y a un instant de silence puis le junin reprend.
-Excuse moi, mais je ne sais pas ce que c’est, tu la inventé ou c’est un personnage mythologique ?
Classique, le savoir se perd, ce mec ne sait même pas ce qu’est un Tengu. Je pousse un soupir ce qui a visiblement le don d’exaspérer mon senseï.
-C’est un Tengu, un guerrier corbeau, un dieu mineur d’une religion oubliée. Il ressemble a un corbeau mais il peut prendre une forme humaine, se téléporter, s’inviter dans les rêves des humains et en plus il est télépathe. Il est censé punir les prêtres arrogants, dis-je.
- Tu a réussit à le reproduire a partir d’une gravure. C’est … impressionnants… pour un genin, rajoute t-il immédiatement. Est a part le Henge, tu sais faire autre chose ?
-Bien sur, ajoutais-je en prenant même le luxe de faire mouvoir le bec du Tengu pour ajouter une touche de réaliste, regardez.
Je me concentre encore davantage et deux clones du senseï apparaissent à ses cotés.
Ceux la sont beaucoup plus difficile a maintenir. Je galère avec plus de deux genjutsus à la fois.
-Mouais, grogne Tapawao, eux, ils tremblent encore plus. Sinon, ils sont assez réalistes même si tu as oublié mon étui à kunaïs.
Il a raison, je n’ais pas étais assez attentif.
Pour économiser mon énergie, je supprime les deux piètres imitations du junin.
J’entends soudain un bruit de course derrière moi. Je me retourne et, un instant plus tard, j’en fais faire de même à mon illusion. Mes deux coéquipières arrivent au pas de course et pilent net devant le corbeau géant de deux mètres de haut qui les toise.
-Tapawao senseï, demande Ispahan, c’est qui ?
Un sourire s’affiche sur le visage du junin et il éclate de rire.
-C’est votre nouveau professeurs de taijutsus, il vous apprendra les techniques de combat de son peuple…
Les deux genins me jetèrent un regard horrifié avant de se tourner vers Tapawao qui souriait toujours.
-Je plaisante, ajouta le junin, (En plus de ça c’est un comique, a le voir hier, on ne s’en serait jamais douté). En réalité, c’est votre camarade qui est arrivé en avance et qui me montre ce qu’il savait faire en matière de genjutsu. Tu peux reprendre ton apparence, me lance-t-il.
Ce que je fais instantanément, mes réserves de chakra ayant bien diminué de moitié pour cette brève exhibition. Et, mes coéquipières purent assister à l’évanouissement d’une illusion d’une créature mythologique, ce qui (il me semble) parut les impressionner un peut plus.
-Parfait, repris le junin, aujourd’hui, nous parlerons des missions que vous accomplirez et que je choisirai pour vous. En outre, vous allez en bavez aujourd’hui, je vais d’abord vous faire travailler votre taijutsus.
J’étouffe un gémissement devant le calvaire qui m’attend. Et me prépare mentalement à aborder cette épreuve.
J’hésitais à m’approcher de Tapawao. Déranger un junin peut être très mauvais pour la santé. Je pense qu’il ne me fera rien. Enfin, j’espère… Je m’approche donc de lui quand une goutte tombe sur mon manteau.
Eh merde. Il faisait plutôt beau ce matin, pourquoi il faut que ça se gâte ?
Le junin se lève et vient vers moi. Tiens, il n’a pas changé de tenue depuis hier, a moins qu’il n’en ai plusieurs ?
-Tu es en avance.
J’acquiesce.
-Bien, profitons en, me dit-il. Alors comme ça tu te « débrouille » en genjutsu, montre-moi.
Je me recule d’un pas et me concentre. Parfait, mes réserves de chakra sont revenues. Je sens le chakra pulser dans mon corps et, à l’aide d’un Henge, je modifie mon apparence et le junin pousse un sifflement.
-En effet, c’est pas mal, même pas mal du tout. Tu tremblote encore un peut sur les bords mais sinon c’est largement supérieur a ce que la majorité des genins sont capables de faire.
Il y a un instant de silence puis le junin reprend.
-Excuse moi, mais je ne sais pas ce que c’est, tu la inventé ou c’est un personnage mythologique ?
Classique, le savoir se perd, ce mec ne sait même pas ce qu’est un Tengu. Je pousse un soupir ce qui a visiblement le don d’exaspérer mon senseï.
-C’est un Tengu, un guerrier corbeau, un dieu mineur d’une religion oubliée. Il ressemble a un corbeau mais il peut prendre une forme humaine, se téléporter, s’inviter dans les rêves des humains et en plus il est télépathe. Il est censé punir les prêtres arrogants, dis-je.
- Tu a réussit à le reproduire a partir d’une gravure. C’est … impressionnants… pour un genin, rajoute t-il immédiatement. Est a part le Henge, tu sais faire autre chose ?
-Bien sur, ajoutais-je en prenant même le luxe de faire mouvoir le bec du Tengu pour ajouter une touche de réaliste, regardez.
Je me concentre encore davantage et deux clones du senseï apparaissent à ses cotés.
Ceux la sont beaucoup plus difficile a maintenir. Je galère avec plus de deux genjutsus à la fois.
-Mouais, grogne Tapawao, eux, ils tremblent encore plus. Sinon, ils sont assez réalistes même si tu as oublié mon étui à kunaïs.
Il a raison, je n’ais pas étais assez attentif.
Pour économiser mon énergie, je supprime les deux piètres imitations du junin.
J’entends soudain un bruit de course derrière moi. Je me retourne et, un instant plus tard, j’en fais faire de même à mon illusion. Mes deux coéquipières arrivent au pas de course et pilent net devant le corbeau géant de deux mètres de haut qui les toise.
-Tapawao senseï, demande Ispahan, c’est qui ?
Un sourire s’affiche sur le visage du junin et il éclate de rire.
-C’est votre nouveau professeurs de taijutsus, il vous apprendra les techniques de combat de son peuple…
Les deux genins me jetèrent un regard horrifié avant de se tourner vers Tapawao qui souriait toujours.
-Je plaisante, ajouta le junin, (En plus de ça c’est un comique, a le voir hier, on ne s’en serait jamais douté). En réalité, c’est votre camarade qui est arrivé en avance et qui me montre ce qu’il savait faire en matière de genjutsu. Tu peux reprendre ton apparence, me lance-t-il.
Ce que je fais instantanément, mes réserves de chakra ayant bien diminué de moitié pour cette brève exhibition. Et, mes coéquipières purent assister à l’évanouissement d’une illusion d’une créature mythologique, ce qui (il me semble) parut les impressionner un peut plus.
-Parfait, repris le junin, aujourd’hui, nous parlerons des missions que vous accomplirez et que je choisirai pour vous. En outre, vous allez en bavez aujourd’hui, je vais d’abord vous faire travailler votre taijutsus.
J’étouffe un gémissement devant le calvaire qui m’attend. Et me prépare mentalement à aborder cette épreuve.
Arakasi Hirondawa- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Mahou Gakure [RP]
Il faisait beau, les oiseaux chantaient, et Hyûma était de mauvaise humeur. Très mauvaise humeur.
« Il fait super beau, non ? Un temps idéal pour s’entraîner, tu ne trouves pas ? »
Le genin jeta un regard éloquent à l’énergumène qui avait osé proférer ces insanités. Un type d’une trentaine d’année, large d’épaule et vêtu d’un manteau rouge et blanc. Ses cheveux bruns s’agitaient dans la douce brise matinale, et la poignée d’une grosse épée saillait derrière sa nuque.
« Hé bien alors ? On a perdu sa langue ? On est timide ? Allez, fais risette, c’est une trop belle journée pour faire la gueule… »
Hyûma décida que ce type allait lui taper sur le système. De toute façon, il n’avait aucune raison de faire risette : on l’avait forcé à se lever aux aurores et à se pointer sur le terrain d’entraînement fissa-fissa, à coup sûr pour qu’il perde son temps en gesticulades stériles.
« Bon, très bien. Je vois que monsieur n’est pas du genre causant. Pas grave… On est pas là pour ça, après tout. Bon, tu as une petite idée du pourquoi de ma présence ici ?
_ Bien sûr. Vous allez essayer de me tuer en me faisant mourir d’ennui à coups de paroles inutiles. Pis accessoirement, j’sens bien que vous êtes venu uniquement dans le but de me pourrir la vie.
_ C’est un point de vue qui se défend. Mais de façon plus correcte, je suis là pour te faire passer un test d’aptitude. Tu comprends, il est de notre devoir de blablabla bla blabla…
Hyûma n’écoutait déjà plus que d’une oreille très, très distraite. Il s’en fichait pas mal du pourquoi il était ici et de ce qu’on attendait de lui. Tous ce qui l’intéressait, c’était d’en finir le plus vite possible et de regagner ses pénates au plus vite. Ensuite, direction la salle de jeux la plus proche, où il se ferait un plaisir de gagner de quoi remédier à sa situation.
« Ce n’est plus le moment de rêvasser, p’tit gars ! »
Le changement de ton ramena le jeune homme à la réalité. Le chunin était en train de le charger, dégageant l’arme de son dos et frappant un large coup circulaire à hauteur de tête. Le genin se laissa illico tomber en arrière, roula-boula et se releva à quelques mètres de son adversaire.
« Nan mais ça va pas la tête !! Qu’est-ce qui vous prend !?
_ Ahaha ! Je vois qu’on est impressionner par mon arme, répondit le chunin tout content en exhibant un énorme hachoir presque aussi grand que Hyûma. Tu vois, c’est…
_ Peuh, ridicule ! J’ai déjà vu d’autres kikoup’ autrement plus impressionnant que ton aiguille à tricoter.
_ Hein ?
_ Encore plus grand, plus massif, plus énorme, plus brutal et plus baroque. Et je vous parle même pas du type qui la maniait. Vous pouvez aller vous rhabiller, à côté…
_ Oh oh ! Ainsi tu as l’habitude d’affronter de grosses brutes armées d’armes massives ?
_ J’ai jamais dit…
_ Excellente nouvelle ! J’ai hâte que tu me montres ce que tu saches faire !
_ Hein ? C’est quoi cette connerie ?
_ Hé bien ? Le test d’aptitude ? Tu te souviens ? On va se battre pour que tu me montres l’étendu de tes capacités !
_ Nous ? Se battre ? T’as abusé de l’herbe ou quoi ! J’ai pas envie de me battre, moi !
_ Ouuuuh, c’est dommage ça, parce que tu vois… Je ne vais pas te laisser le choix.
_ Shigemori, je te hais !
« Yaaaah ! »
Avec une vivacité qu’on ne présumait pas pour un tel gabarit, le chunin – Hyûma n’avait pas retenu son nom – revint à la charge, effectuant d’amples moulinets avec son arme. Le genin ne se le fit pas dire deux fois et prit ses jambes à son cou dans la direction opposé.
« Héééé ! ça vaut pas ça ! T’es sensé te battre, je te rappelle !
_ Dans tes rêves ! Lui répondit le genin à l’abri derrière un tronc d’arbre.
_ Ahlàlà, tu ne comprends pas que fuir ne te servira à rien ? »
Sur ces mots, le chunin disparut du champ de vision du genin, tandis qu’une forme flou apparaissait à sa périphérie. Hyûma eût juste le temps de s’aplatir à terre qu’une brusque bourrasque lui ébouriffa les cheveux, lui apprenant que la lame du hachoir n’était pas passé bien loin.
Dans un craquement sinistre, l’arbre coupé en deux s’effondra.
« Heu… parvint seulement à articuler le genin médusé.
_ Je te l’ai dit : je vais te pousser dans tes derniers retranchements. Il va falloir que tu m’affrontes.
_ Obligé ?
_ Oui.
_ Mais qu’est-ce que je fous là ?? »
Hyûma se renfrogna. Il n’avait vraiment pas envie de se battre. Surtout s’il risquait d’avoir mal ! Il opta donc pour la fuite, et mis en action la première idée qui lui passa par la tête.
« Ooh ! Regarde là-bas !
_ Dis donc, tu me prendrais pas pour un demeuré ?
_ Ben, j’me disais, plus c’est grand, plus c’est… »
Le genin n’eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà Mr-Rabat-joie abattait sa lame. N’ayant pas le temps de réfléchir, Hyûma se colla à son adversaire, se mettant ainsi hors de portée du gigantesque hachoir. Puis, s’apercevant qu’il était dangereusement proche de l’ennemi, il se jeta à terre et roula-boula entre ses jambes, agrippa l’une des deux au passage lorsque le chunin voulut se retourner et pivota pour se retrouver dans son dos, avant de se carapater à toute vitesse à l’opposé.
Ni une, ni deux, le chunin le poursuivit derechef. Hyûma passa donc au plan C – ou était-ce le D ? – : “cassos, fissa-fissa ! ” et grimpa à la verticale d’un tronc, avant de sauter d’un arbre à un autre. Un simple coup d’œil par-dessus l’épaule lui apprit que Mr-Rabat-joie n’était nullement ralenti… Et qu’il continuait à gagner du terrain !
Le genin obliqua sur sa gauche, ayant repéré un bosquet plus touffu que la moyenne : fin et agile comme il était, il n’aurait aucun mal à s’y mouvoir sans être ralenti. Ce qui ne serait sûrement pas le cas de son poursuivant. Quelques secondes plus tard et un boucan du diable lui appris que le chunin compensait par la force son manque d’agilité. Hyûma se consola avec le fait qu’il conservait sa courte avance intacte.
Les doigts du genin se mirent à tricoter à toute vitesse, tandis que le plan F s’imposait à son esprit. Une fois son genjutsu en place, le genin sauta à la branche supérieur, se hissa, et recommença, se dirigeant jusqu’à la cime des arbres, orientant son ascension de façon à escalader l’arbre en colimaçon.
Un juron derrière lui lui apprit que Mr-Rabat-joie venait de manquer de se gaufrer en tentant de se hisser à une branche illusoire. Bien fait pour sa gueule, se réjouît le genin… jusqu’à ce que, deux-trois jurons plus tard, un kai massif et implacable élimine toutes les branches holographiques de l’arbre.
Bon : ce type n’avait pas trouvé son grade dans une pochette surprise, visiblement.
Changeant de tactique, Hyûma se plaça sur le tronc de l’arbre et régula son chakra juste comme il le fallait pour glisser rapidement jusqu’au sol, sans avoir à passer par la case chute libre. Avant qu’il ne puisse prendre la poudre d’escampette, le chunin se laissa tomber lourdement sur son passage. Alors qu’il posait un regard entendu sur le genin, son sourire se figea : Hyûma venait de terminer un nouveau mudra.
Un flash lumineux éclata juste devant ses yeux, imprimant une trace rémanente dans le champ visuel du chunin. Hyûma laissa sur place son adversaire, qui maugréait et le moulinait à tout va, et détala en quatrième vitesse.
En quelques instants, le genin se faufila à toute vitesse entre les arbres, prenant à peine le temps de s’orienter. Au bout de quelques minutes, il s’arrêta à la lisière d’une petite clairière pour reprendre son souffle, satisfait de son coup : il n’avait plus qu’à retourner en ville, dégoter une salle de jeux et se faire un max de pognon.
« C’était bien joué, le coup du flash lumineux, déclara une voix derrière lui.
_ J’l’avais dit : z’êtes là uniquement pour me pourrir la vie ! Pis si ç’avait été bien joué, vous seriez pas là, d’abord !
_ Si, si ! C’était bien joué. Simplement, t’as pas fait gaffe : tu vois le faucon qui fait des cercles, là haut ? C’est mon petit pote à moi. Où que tu fuies, et quelque soit le nombre de fois où tu me sèmes, ce sera vain, il ne te lâchera pas.
_ Pfff… C’est bien ma veine : et je n’ai même pas un kunai pour le dézinguer ce foutu piaf…
_ Quoi !? Tu voudrais quand même pas dézinguer mon pote !? Mais tu n’as donc pas cœur ! ‘tention, hein, j’ai des accointances avec la SPA !
_ C’est bon ! J’ai dit que j’avais pas de kunaï !
_ Bon, alors maintenant que tu sais que la fuite est vaine, tu vas te battre.
_ Mouais.
_ Vrai !? Ah, ben c’est pas trop tôt ! On va pouvoir s’amuser, finalement ! »
Hyûma s’avança nonchalamment dans la clairière, avant de se retourner tranquillement vers le chunin, prenant soin de se maintenir de trois-quarts face, cachant ainsi l’une de ses mains derrière lui, et ne se privant pas de lui faire exécuter des tas de mudras. Certes, les genjutsus a une main lui bouffaient plus chakra, mais… Ils avaient l’indéniable avantage d’être un poil plus discret.
« Alors ? Tu t’es enfin décidé à te battre !?
_ On peut dire ça comme ça. Viens-y donc, qu’on voit ce que je vaux.
_ Voilà une attitude raisonnable ! En garde !
_ J’suis prêt !
_ Tu ne dégaines pas ton sabre ?
_ Pas besoin. Allez, rappliques. »
Le genin fit signe au chunin d’approcher. Ce dernier esquissa un sourire, amusé par l’attitude bravache du jeune homme, avant de s’élancer et d’abattre violemment son hachoir sur sa tête. Le genin esquiva sans peine et abattit sa main en couperet sur la nuque de son adversaire. Le chunin pivota et par l’intermédiaire d’une prouesse technique dont il avait le secret, fit obliquer à angle droit sa frappe, pour venir cueillir le genin au torse.
Hyûma sauta en l’air et disparut. Il fallut une demi-seconde au chunin pour comprendre qu’il avait pris pied sur la large lame par adhésion de chakra. Alors que le genin allait lui balancer son talon au visage, le chunin tournoya et balança l’arme à l’autre bout de la clairière. L’arme se ficha profondément dans un tronc, tandis que le genin se réceptionnait souplement au sol.
Le chunin lança une volée de kunai sur le jeune homme, profitant de l’esquive de ce dernier pour aller récupérer son arme, avant de revenir au contact et d’assommer le genin à grands renforts de moulinets frénétiques, sans succès. Il s’arrêta, recula d’un pas et fronça les sourcils.
« Dis donc…
_ Un problème ? S’enquit Hyûma.
_ Je vois… T’aurais pas essayé de me trifouiller la cervelle, par le plus grand des hasards ?
_ Naaaan, j’oserai pas.
_ Donc ta brusque et soudaine progression en Taïjutsu est tout à fait naturelle et n’a strictement rien à voir avec mon état psychologique.
_ Aïe…
_ Comme tu dis : je viens de m’apercevoir que je te facilitais la tâche et que je n’y allais pas sérieusement. Note que c’était subtil, parce que j’ai mis un moment à m’en rendre compte. Mais maintenant que c’est fait… On dirait que ton genjutsu ne fonctionne plus.
_ Bof, ça valait le coup, nan ? J’ai fait illusion pendant un moment. »
Le genin haussa les épaules, se gardant bien de dévoiler le secret de son tour. Si le genjutsu ne “marchait plus”, c’est parce que c’était un genjutsu à effet instantané. Le jeune homme avait tablé sur la sympathie naturelle du chunin, et l’avait légèrement accentuée. De fait, sans qu’il s’en rende compte, les attaques de Mr-Rabat-joie s’étaient franchement émoussées, les rendant d’autant plus facile à esquiver.
Le plus beau avec cette manipulation, c’est que le genjutsu ne perdurait pas, et donc ne laissait pas de trace : tant que les sentiments de la cible n’étaient pas trop accentués, l’esprit y voyait une évolution tout à fait naturelle et l’entretenait de lui-même. Ainsi, un kaï n’aurait rien donné. Par contre, quand l’esprit se rendait compte qu’il avait été trompé, tout rentrait bien vite dans l’ordre.
Quand on s’en apercevait…
« Bien ! Maintenant que je suis de nouveau d’attaque, si on reprenait ? Et je te conseille vivement de dégainer ton katana, cette fois-ci, tu vas en avoir besoin !
_ Attention, ce n’est pas une bonne idée.
_ Ohoh ! Quelle assurance ! J’ai hâte de voir ce que ça va donner.
_ N’insiste pas, ce serait une grave erreur.
_ J’assume ! Allez, montre-moi ce que tu sais faire !
_ Tu vas le regretter, déclara Hyûma en dégainant sa lame.
_ Ça m’étonnerait ! Yaaaha ! »
Le chunin chargea, Hyûma frappa. Il y eut un tintement métallique, tandis que Mr-Rabat-joie terminait sa course cinq mètres derrière le genin.
Dans un bruit sourd, le katana du jeune homme acheva son vol plané dans la terre meuble, non loin.
« M’enfin !? S’étonna le chunin, s’attendant à bien mieux.
_ J’l’avais dit que tu le regretterais : ch’uis une quiche en Taï ! Hurla le genin en prenant de nouveau ses jambes à son cou.
_ Ah non ! ça va pas recommencer, ce petit jeu ! »
Le chunin exaspéré se relança à la poursuite de Hyûma, qui se sentait poussé des ailes tandis qu’il s’apercevait que là, pour le coup, il était mal : aucun plan ne lui venait à l’esprit. Dommage, il n’avait plus le choix : retour au plan A, “Testage d’un prototype de Genjutsu en condition réelle !”
Le genin repassa dans les hauteurs, via les arbres, et laissa son adversaire le rattraper – même s’il n’avait guère le choix, en l’occurrence, vu qu’il n’avait pas plus d’idée pour conserver son avance.
Une fois à sa hauteur, le chunin arma son coup, jubilant.
« Cette fois-ci, tu n’as plus le choix, il va te falloir te battre !
_ Shazam !
_ Qu… »
A l’exclamation du genin, les muscles de Mr-Rabat-joie s’étaient momentanément relâchés. Un bref instant. Mais tout de même trop long lorsqu’on fait les marioles en sautant de branches en branches à toute berzingue à dix mètres du sol. Mr-Rabat-joie loupa donc la branche suivante, et en percuta une autre la tête la première dans sa chute, avant de dégringoler jusqu’au plancher des vaches.
Par un incroyable effort mental, Hyûma parvint à contenir son exultation de voir son genjutsu réussir, et résista à l’envi de retourner voir le chunin pour pouvoir estimer les dégâts et recueillir son impression sur son genjutsu. Il devait rester concentrer sur son affaire : s’échapper de ce foutu traquenard. Plan K : “ pull-pigeon !”
Le genin repéra donc le piaf-espion et entreprit de façonner une illusion de petit lapin fort appétissante, avant de l’amener à découvert. Une fois fait, il se concentra sur le sinistre ziozio et entreprit, par petites touches, de réveiller sa faim et son instinct. Un stupide piaf, ç’allait bien tomber dans le panneau, nan ?
Cela ne fit pas un pli. Finalement ziozio l’espion n’était pas un animal shinobi, mais bel et bien un vrai rapace. Moins d’une demi-minute après le début du plan K, l’oiseau fondant sur l’illusion, et se faisait faucher au passage par le large manteau du genin, qui l’emballa prestement, ne sachant trop qu’en faire : il ne voulait pas abandonner son manteau, mais ça ne lui disait rien d’essayer d’attraper le fou furieux et de l’attacher à une branche.
Finalement, il opta pour la solution la plus simple : l’emmener avec lui. Après quelques secondes d’hésitation, le genin retourna jusqu’à la clairière récupérer son super sabre koorien – même si c’était une contre-façon, c’était tout de même une très jolie pièce – et remit le cap sur Mahou, direction la sous-ville. Finalement, ç’allait peut-être être une belle journée.
Ou pas.
En arrivant aux portes du village, Hyûma eût la désagréable surprise de voir que Mr-Rabat-joie l’y attendait, tout sourire, et faisant de grands signes pour attirer son attention.
« Ohé ! Hyûma-chan ! Je suis là !
_ ‘faudrait être aveugle pour ne pas vous voir !
_ C’est mon oiseau que tu as là ? Tu veux bien le relâcher ?
_ Pour qu’il me becquette le visage ? Pas question !
_ Meuuuh non, il sera sage, promis.
_ Mouais… Mais nan ! Plan L : “ ’Tention, j’ai un otage et j’hésiterai pas à m’en servir !”
_ Pardon !?
_ J’en ai soupé, moi, du test d’aptitude. Alors merci bien, mais vous vous trouvez d’autres compagnons de jeu pour vous bastonner, parce que ça sera sans moi !
_ Beuuh, t’es pas drôle ! Mais bon, même si tu m’as l’air d’une quiche en combat, je dois reconnaître que tu touches ta bosse en genjutsu. Alors je vais quand même valider le test. Tu peux considérer que tu conserves ton grade genin.
_ Rooooh, mais merde à la fin, fallait que je fasse quoi pour le perdre !?
_ Te laisser tabasser. Tu veux repasser le test ?
_ Heu… Oublie.
_ Bon, je vais de ce pas au QG. Tu devrais bientôt être réaffecté à des missions. Bonne journée !
_ J’l’avais dit que ça serait une journée pourrie !
« Il fait super beau, non ? Un temps idéal pour s’entraîner, tu ne trouves pas ? »
Le genin jeta un regard éloquent à l’énergumène qui avait osé proférer ces insanités. Un type d’une trentaine d’année, large d’épaule et vêtu d’un manteau rouge et blanc. Ses cheveux bruns s’agitaient dans la douce brise matinale, et la poignée d’une grosse épée saillait derrière sa nuque.
« Hé bien alors ? On a perdu sa langue ? On est timide ? Allez, fais risette, c’est une trop belle journée pour faire la gueule… »
Hyûma décida que ce type allait lui taper sur le système. De toute façon, il n’avait aucune raison de faire risette : on l’avait forcé à se lever aux aurores et à se pointer sur le terrain d’entraînement fissa-fissa, à coup sûr pour qu’il perde son temps en gesticulades stériles.
« Bon, très bien. Je vois que monsieur n’est pas du genre causant. Pas grave… On est pas là pour ça, après tout. Bon, tu as une petite idée du pourquoi de ma présence ici ?
_ Bien sûr. Vous allez essayer de me tuer en me faisant mourir d’ennui à coups de paroles inutiles. Pis accessoirement, j’sens bien que vous êtes venu uniquement dans le but de me pourrir la vie.
_ C’est un point de vue qui se défend. Mais de façon plus correcte, je suis là pour te faire passer un test d’aptitude. Tu comprends, il est de notre devoir de blablabla bla blabla…
Hyûma n’écoutait déjà plus que d’une oreille très, très distraite. Il s’en fichait pas mal du pourquoi il était ici et de ce qu’on attendait de lui. Tous ce qui l’intéressait, c’était d’en finir le plus vite possible et de regagner ses pénates au plus vite. Ensuite, direction la salle de jeux la plus proche, où il se ferait un plaisir de gagner de quoi remédier à sa situation.
Flash-back
Le soleil se couchait tranquillement au loin, derrière la forêt de Mahou. Hyûma venait tout juste d’arriver au village, et avait tôt fait de fausser compagnie à son éprouvant garde-chiourme – à moins que ce n’ait été l’inverse – et avait entrepris de rentrer à la maison. Avec sa virée dans le nord, ça faisait un bail qu’il n’y avait pas remis les pieds.
Le genin retrouva néanmoins avec aisance son petit quartier, en bordure de la sous-ville. Bizarrement, les lieux n’avaient guère changé. Oh, bien sûr, il y avait eu des rénovations par-ci, par-là, un nouvel immeuble construit, une vieille ruine enfin rasé. Mais globalement, c’était toujours la même chose : un lieu noir de monde, où se côtoyaient arnaqueur à la petite semaine et marchand plus ou moins probe.
Ce qui avait changé, par contre, c’était la serrure de son appart’. Et quand le genin s’était mis en tête de crocheter puis forcer la serrure, il avait eut la désagréable surprise de s’apercevoir qu’il y avait d’autres locataires chez lui.
Du coup, il avait du se farcir les trois étages en sens inverse pour aller demander des comptes à la propriétaire de l’immeuble. Cette dernière, de fort mauvais poil d’être dérangé à cette heure-ci, lui avait expliqué crûment que puisque le loyer n’avait plus été payé et que le QG l’avait fait porter disparu, elle avait décidé qu’il était probablement mort et remis l’appartement sur le marché.
Le souci de ce genre de quartier : le loyer est modéré, mais les garanties quasi-inexistantes.
La prochaine fois, il signalerait ses intentions au QG avant de se prendre une dizaine de mois de congé sabbatique.
Sans le sous et sans le toit, Hyûma n’avait plus eu le choix et s’était donc rabattu…
« Ce n’est plus le moment de rêvasser, p’tit gars ! »
Le changement de ton ramena le jeune homme à la réalité. Le chunin était en train de le charger, dégageant l’arme de son dos et frappant un large coup circulaire à hauteur de tête. Le genin se laissa illico tomber en arrière, roula-boula et se releva à quelques mètres de son adversaire.
« Nan mais ça va pas la tête !! Qu’est-ce qui vous prend !?
_ Ahaha ! Je vois qu’on est impressionner par mon arme, répondit le chunin tout content en exhibant un énorme hachoir presque aussi grand que Hyûma. Tu vois, c’est…
_ Peuh, ridicule ! J’ai déjà vu d’autres kikoup’ autrement plus impressionnant que ton aiguille à tricoter.
_ Hein ?
_ Encore plus grand, plus massif, plus énorme, plus brutal et plus baroque. Et je vous parle même pas du type qui la maniait. Vous pouvez aller vous rhabiller, à côté…
_ Oh oh ! Ainsi tu as l’habitude d’affronter de grosses brutes armées d’armes massives ?
_ J’ai jamais dit…
_ Excellente nouvelle ! J’ai hâte que tu me montres ce que tu saches faire !
_ Hein ? C’est quoi cette connerie ?
_ Hé bien ? Le test d’aptitude ? Tu te souviens ? On va se battre pour que tu me montres l’étendu de tes capacités !
_ Nous ? Se battre ? T’as abusé de l’herbe ou quoi ! J’ai pas envie de me battre, moi !
_ Ouuuuh, c’est dommage ça, parce que tu vois… Je ne vais pas te laisser le choix.
_ Shigemori, je te hais !
Flash-back
Hyûma frappait depuis cinq bonnes minutes à la porte.
« Ouvrez ! Ohé ! Y’a quelqu’un ! Toc toc ! Je suis là ! Ouvrez ! Ouvrez ! Ohé ! Y’a… »
Finalement, le bruit du loquet qui se déverrouillant avait mis un terme à sa complainte. Un vieil homme à la barbe immaculée et au physique d’ancien lutteur ouvrit la porte. Il avait le visage peu amène de ceux qui ont eut une dure journée, et l’énorme cicatrice rougeâtre qui partait de sa tempe jusqu’à la commissure des lèvres, sur son profil gauche, n’adoucissait pas franchement son expression.
« Shigemori-san ! Quelle joie de vous revoir ! Ça faisait longtemps !
_ Hein ? Hyûma ? Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? Le QG m’a appris que tu avais été porté disparu !
_ Pas de soucis, j’étais juste en voyage ! Regarde ! Je t’ai ramené un souvenir ! Des Yatsuhashi, une spécialité d’Heiki !
_ ça ressemble drôlement à ceux que vend Ochiyo-sama, au coin de la rue.
_ Ben à c’te heure-ci, y’a plus grand-chose d’ouvert, non plus…
_ ça ne me dit toujours pas ce que tu fiches ici !
_ Ben quoi, j’ai pas le droit de rendre visite à mon mentor préféré après une longue absence ?
_ Qu’est-ce que tu me veux ?
_ On a revendu mon appart’, tu peux m’héberge pour cett… »
La porte se referma brutalement, et le loquet cliqueta en sens inverse.
« Yaaaah ! »
Avec une vivacité qu’on ne présumait pas pour un tel gabarit, le chunin – Hyûma n’avait pas retenu son nom – revint à la charge, effectuant d’amples moulinets avec son arme. Le genin ne se le fit pas dire deux fois et prit ses jambes à son cou dans la direction opposé.
« Héééé ! ça vaut pas ça ! T’es sensé te battre, je te rappelle !
_ Dans tes rêves ! Lui répondit le genin à l’abri derrière un tronc d’arbre.
_ Ahlàlà, tu ne comprends pas que fuir ne te servira à rien ? »
Sur ces mots, le chunin disparut du champ de vision du genin, tandis qu’une forme flou apparaissait à sa périphérie. Hyûma eût juste le temps de s’aplatir à terre qu’une brusque bourrasque lui ébouriffa les cheveux, lui apprenant que la lame du hachoir n’était pas passé bien loin.
Dans un craquement sinistre, l’arbre coupé en deux s’effondra.
« Heu… parvint seulement à articuler le genin médusé.
_ Je te l’ai dit : je vais te pousser dans tes derniers retranchements. Il va falloir que tu m’affrontes.
_ Obligé ?
_ Oui.
_ Mais qu’est-ce que je fous là ?? »
Flash-back
Hyûma n’avait pas fait trois pas dans la rue que la porte s’ouvrait à la vole derrière lui. Le genin se retourna pour contempler Mr Shigemori boitiller jusqu’à lui.
« Et où est-ce que tu vas comme ça !?
_ Ben, l’Œil du Dragon doit être encore ouvert. ‘Fin si le vieux Gorei n’a pas encore coulé sa boîte quoi… Je devrais pouvoir gagner de quoi me payer une nuit d’hôtel, puis demain, je plume un ou deux pigeon et tout rentre dans l’ordre.
_ Quoi !? Tu vas encore te débaucher ! Ça sert à quoi que je sue sang et eau à vous éduquer si vous ne retenez rien ! Bon, une fois n’est pas coutume, je vais t’aider ! Je te garde deux-trois jours, le temps que le QG te fasse passer ton test d’aptitude et t’assigne à une mission, et puis basta.
_ Hein ? Un test d’aptitude ? C’est quoi ces conneries !?
_ Hé bien comme tu as disparu pendant des mois sans senseï attitré, il est impossible de savoir si tu as encore le niveau genin. Je mettrai ma main à couper qu’ils te feront passer un test d’aptitude pour vérifier si tu mérites encore ton grade.
_ Ah ? Oh. Ooooooh… Et si je ne le passe pas ?
_ Ça sera la catastrophe ! Tu seras radié de la liste du QG et…
_ Bye-bye ! »
Malheureusement pour lui, le genin n’eût pas le temps de filer que déjà Shigemori lui avait attrapé l’oreille et la tordait de sorte à obtenir toute son attention.
« N’y pense même pas, garnement ! Tu as été élevé par le village, alors tu voueras ta vie au village ! Dès demain je t’emmène moi-même au QG !
_ Maieeeuh, j’veux paaïïïeaïeaïeuuuh ! C’est bon, c’est bon, je blaguais, lâche mon oreille ! AÏE !
Hyûma se renfrogna. Il n’avait vraiment pas envie de se battre. Surtout s’il risquait d’avoir mal ! Il opta donc pour la fuite, et mis en action la première idée qui lui passa par la tête.
« Ooh ! Regarde là-bas !
_ Dis donc, tu me prendrais pas pour un demeuré ?
_ Ben, j’me disais, plus c’est grand, plus c’est… »
Le genin n’eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà Mr-Rabat-joie abattait sa lame. N’ayant pas le temps de réfléchir, Hyûma se colla à son adversaire, se mettant ainsi hors de portée du gigantesque hachoir. Puis, s’apercevant qu’il était dangereusement proche de l’ennemi, il se jeta à terre et roula-boula entre ses jambes, agrippa l’une des deux au passage lorsque le chunin voulut se retourner et pivota pour se retrouver dans son dos, avant de se carapater à toute vitesse à l’opposé.
Ni une, ni deux, le chunin le poursuivit derechef. Hyûma passa donc au plan C – ou était-ce le D ? – : “cassos, fissa-fissa ! ” et grimpa à la verticale d’un tronc, avant de sauter d’un arbre à un autre. Un simple coup d’œil par-dessus l’épaule lui apprit que Mr-Rabat-joie n’était nullement ralenti… Et qu’il continuait à gagner du terrain !
Le genin obliqua sur sa gauche, ayant repéré un bosquet plus touffu que la moyenne : fin et agile comme il était, il n’aurait aucun mal à s’y mouvoir sans être ralenti. Ce qui ne serait sûrement pas le cas de son poursuivant. Quelques secondes plus tard et un boucan du diable lui appris que le chunin compensait par la force son manque d’agilité. Hyûma se consola avec le fait qu’il conservait sa courte avance intacte.
Les doigts du genin se mirent à tricoter à toute vitesse, tandis que le plan F s’imposait à son esprit. Une fois son genjutsu en place, le genin sauta à la branche supérieur, se hissa, et recommença, se dirigeant jusqu’à la cime des arbres, orientant son ascension de façon à escalader l’arbre en colimaçon.
Un juron derrière lui lui apprit que Mr-Rabat-joie venait de manquer de se gaufrer en tentant de se hisser à une branche illusoire. Bien fait pour sa gueule, se réjouît le genin… jusqu’à ce que, deux-trois jurons plus tard, un kai massif et implacable élimine toutes les branches holographiques de l’arbre.
Bon : ce type n’avait pas trouvé son grade dans une pochette surprise, visiblement.
Changeant de tactique, Hyûma se plaça sur le tronc de l’arbre et régula son chakra juste comme il le fallait pour glisser rapidement jusqu’au sol, sans avoir à passer par la case chute libre. Avant qu’il ne puisse prendre la poudre d’escampette, le chunin se laissa tomber lourdement sur son passage. Alors qu’il posait un regard entendu sur le genin, son sourire se figea : Hyûma venait de terminer un nouveau mudra.
Un flash lumineux éclata juste devant ses yeux, imprimant une trace rémanente dans le champ visuel du chunin. Hyûma laissa sur place son adversaire, qui maugréait et le moulinait à tout va, et détala en quatrième vitesse.
En quelques instants, le genin se faufila à toute vitesse entre les arbres, prenant à peine le temps de s’orienter. Au bout de quelques minutes, il s’arrêta à la lisière d’une petite clairière pour reprendre son souffle, satisfait de son coup : il n’avait plus qu’à retourner en ville, dégoter une salle de jeux et se faire un max de pognon.
« C’était bien joué, le coup du flash lumineux, déclara une voix derrière lui.
_ J’l’avais dit : z’êtes là uniquement pour me pourrir la vie ! Pis si ç’avait été bien joué, vous seriez pas là, d’abord !
_ Si, si ! C’était bien joué. Simplement, t’as pas fait gaffe : tu vois le faucon qui fait des cercles, là haut ? C’est mon petit pote à moi. Où que tu fuies, et quelque soit le nombre de fois où tu me sèmes, ce sera vain, il ne te lâchera pas.
_ Pfff… C’est bien ma veine : et je n’ai même pas un kunai pour le dézinguer ce foutu piaf…
_ Quoi !? Tu voudrais quand même pas dézinguer mon pote !? Mais tu n’as donc pas cœur ! ‘tention, hein, j’ai des accointances avec la SPA !
_ C’est bon ! J’ai dit que j’avais pas de kunaï !
_ Bon, alors maintenant que tu sais que la fuite est vaine, tu vas te battre.
_ Mouais.
_ Vrai !? Ah, ben c’est pas trop tôt ! On va pouvoir s’amuser, finalement ! »
Hyûma s’avança nonchalamment dans la clairière, avant de se retourner tranquillement vers le chunin, prenant soin de se maintenir de trois-quarts face, cachant ainsi l’une de ses mains derrière lui, et ne se privant pas de lui faire exécuter des tas de mudras. Certes, les genjutsus a une main lui bouffaient plus chakra, mais… Ils avaient l’indéniable avantage d’être un poil plus discret.
« Alors ? Tu t’es enfin décidé à te battre !?
_ On peut dire ça comme ça. Viens-y donc, qu’on voit ce que je vaux.
_ Voilà une attitude raisonnable ! En garde !
_ J’suis prêt !
_ Tu ne dégaines pas ton sabre ?
_ Pas besoin. Allez, rappliques. »
Le genin fit signe au chunin d’approcher. Ce dernier esquissa un sourire, amusé par l’attitude bravache du jeune homme, avant de s’élancer et d’abattre violemment son hachoir sur sa tête. Le genin esquiva sans peine et abattit sa main en couperet sur la nuque de son adversaire. Le chunin pivota et par l’intermédiaire d’une prouesse technique dont il avait le secret, fit obliquer à angle droit sa frappe, pour venir cueillir le genin au torse.
Hyûma sauta en l’air et disparut. Il fallut une demi-seconde au chunin pour comprendre qu’il avait pris pied sur la large lame par adhésion de chakra. Alors que le genin allait lui balancer son talon au visage, le chunin tournoya et balança l’arme à l’autre bout de la clairière. L’arme se ficha profondément dans un tronc, tandis que le genin se réceptionnait souplement au sol.
Le chunin lança une volée de kunai sur le jeune homme, profitant de l’esquive de ce dernier pour aller récupérer son arme, avant de revenir au contact et d’assommer le genin à grands renforts de moulinets frénétiques, sans succès. Il s’arrêta, recula d’un pas et fronça les sourcils.
« Dis donc…
_ Un problème ? S’enquit Hyûma.
_ Je vois… T’aurais pas essayé de me trifouiller la cervelle, par le plus grand des hasards ?
_ Naaaan, j’oserai pas.
_ Donc ta brusque et soudaine progression en Taïjutsu est tout à fait naturelle et n’a strictement rien à voir avec mon état psychologique.
_ Aïe…
_ Comme tu dis : je viens de m’apercevoir que je te facilitais la tâche et que je n’y allais pas sérieusement. Note que c’était subtil, parce que j’ai mis un moment à m’en rendre compte. Mais maintenant que c’est fait… On dirait que ton genjutsu ne fonctionne plus.
_ Bof, ça valait le coup, nan ? J’ai fait illusion pendant un moment. »
Le genin haussa les épaules, se gardant bien de dévoiler le secret de son tour. Si le genjutsu ne “marchait plus”, c’est parce que c’était un genjutsu à effet instantané. Le jeune homme avait tablé sur la sympathie naturelle du chunin, et l’avait légèrement accentuée. De fait, sans qu’il s’en rende compte, les attaques de Mr-Rabat-joie s’étaient franchement émoussées, les rendant d’autant plus facile à esquiver.
Le plus beau avec cette manipulation, c’est que le genjutsu ne perdurait pas, et donc ne laissait pas de trace : tant que les sentiments de la cible n’étaient pas trop accentués, l’esprit y voyait une évolution tout à fait naturelle et l’entretenait de lui-même. Ainsi, un kaï n’aurait rien donné. Par contre, quand l’esprit se rendait compte qu’il avait été trompé, tout rentrait bien vite dans l’ordre.
Quand on s’en apercevait…
« Bien ! Maintenant que je suis de nouveau d’attaque, si on reprenait ? Et je te conseille vivement de dégainer ton katana, cette fois-ci, tu vas en avoir besoin !
_ Attention, ce n’est pas une bonne idée.
_ Ohoh ! Quelle assurance ! J’ai hâte de voir ce que ça va donner.
_ N’insiste pas, ce serait une grave erreur.
_ J’assume ! Allez, montre-moi ce que tu sais faire !
_ Tu vas le regretter, déclara Hyûma en dégainant sa lame.
_ Ça m’étonnerait ! Yaaaha ! »
Le chunin chargea, Hyûma frappa. Il y eut un tintement métallique, tandis que Mr-Rabat-joie terminait sa course cinq mètres derrière le genin.
Dans un bruit sourd, le katana du jeune homme acheva son vol plané dans la terre meuble, non loin.
« M’enfin !? S’étonna le chunin, s’attendant à bien mieux.
_ J’l’avais dit que tu le regretterais : ch’uis une quiche en Taï ! Hurla le genin en prenant de nouveau ses jambes à son cou.
_ Ah non ! ça va pas recommencer, ce petit jeu ! »
Le chunin exaspéré se relança à la poursuite de Hyûma, qui se sentait poussé des ailes tandis qu’il s’apercevait que là, pour le coup, il était mal : aucun plan ne lui venait à l’esprit. Dommage, il n’avait plus le choix : retour au plan A, “Testage d’un prototype de Genjutsu en condition réelle !”
Le genin repassa dans les hauteurs, via les arbres, et laissa son adversaire le rattraper – même s’il n’avait guère le choix, en l’occurrence, vu qu’il n’avait pas plus d’idée pour conserver son avance.
Une fois à sa hauteur, le chunin arma son coup, jubilant.
« Cette fois-ci, tu n’as plus le choix, il va te falloir te battre !
_ Shazam !
_ Qu… »
A l’exclamation du genin, les muscles de Mr-Rabat-joie s’étaient momentanément relâchés. Un bref instant. Mais tout de même trop long lorsqu’on fait les marioles en sautant de branches en branches à toute berzingue à dix mètres du sol. Mr-Rabat-joie loupa donc la branche suivante, et en percuta une autre la tête la première dans sa chute, avant de dégringoler jusqu’au plancher des vaches.
Par un incroyable effort mental, Hyûma parvint à contenir son exultation de voir son genjutsu réussir, et résista à l’envi de retourner voir le chunin pour pouvoir estimer les dégâts et recueillir son impression sur son genjutsu. Il devait rester concentrer sur son affaire : s’échapper de ce foutu traquenard. Plan K : “ pull-pigeon !”
Le genin repéra donc le piaf-espion et entreprit de façonner une illusion de petit lapin fort appétissante, avant de l’amener à découvert. Une fois fait, il se concentra sur le sinistre ziozio et entreprit, par petites touches, de réveiller sa faim et son instinct. Un stupide piaf, ç’allait bien tomber dans le panneau, nan ?
Cela ne fit pas un pli. Finalement ziozio l’espion n’était pas un animal shinobi, mais bel et bien un vrai rapace. Moins d’une demi-minute après le début du plan K, l’oiseau fondant sur l’illusion, et se faisait faucher au passage par le large manteau du genin, qui l’emballa prestement, ne sachant trop qu’en faire : il ne voulait pas abandonner son manteau, mais ça ne lui disait rien d’essayer d’attraper le fou furieux et de l’attacher à une branche.
Finalement, il opta pour la solution la plus simple : l’emmener avec lui. Après quelques secondes d’hésitation, le genin retourna jusqu’à la clairière récupérer son super sabre koorien – même si c’était une contre-façon, c’était tout de même une très jolie pièce – et remit le cap sur Mahou, direction la sous-ville. Finalement, ç’allait peut-être être une belle journée.
Ou pas.
En arrivant aux portes du village, Hyûma eût la désagréable surprise de voir que Mr-Rabat-joie l’y attendait, tout sourire, et faisant de grands signes pour attirer son attention.
« Ohé ! Hyûma-chan ! Je suis là !
_ ‘faudrait être aveugle pour ne pas vous voir !
_ C’est mon oiseau que tu as là ? Tu veux bien le relâcher ?
_ Pour qu’il me becquette le visage ? Pas question !
_ Meuuuh non, il sera sage, promis.
_ Mouais… Mais nan ! Plan L : “ ’Tention, j’ai un otage et j’hésiterai pas à m’en servir !”
_ Pardon !?
_ J’en ai soupé, moi, du test d’aptitude. Alors merci bien, mais vous vous trouvez d’autres compagnons de jeu pour vous bastonner, parce que ça sera sans moi !
_ Beuuh, t’es pas drôle ! Mais bon, même si tu m’as l’air d’une quiche en combat, je dois reconnaître que tu touches ta bosse en genjutsu. Alors je vais quand même valider le test. Tu peux considérer que tu conserves ton grade genin.
_ Rooooh, mais merde à la fin, fallait que je fasse quoi pour le perdre !?
_ Te laisser tabasser. Tu veux repasser le test ?
_ Heu… Oublie.
_ Bon, je vais de ce pas au QG. Tu devrais bientôt être réaffecté à des missions. Bonne journée !
_ J’l’avais dit que ça serait une journée pourrie !
Hyûma- Combattant Débutant
- Messages : 33
Date d'inscription : 21/02/2009
Re: Mahou Gakure [RP]
Putain! Je suis vraiment obligé de faire des missions? Ça me met en rogne, je n’ai vraiment pas envie là. Et puis je n’aurais jamais envie, les missions n’apportent que des problèmes. Tout comme je n’avais pas envie d’être ninja, c’est pareil, un nid à ennuis être ninja, on se demande qui à créé ce « métier », si ça peut être considéré comme un métier. Mais soyons pos.., non, rien que de penser à ça me donne la nausée, ce n’est pas normal d’être positif, les gens positifs doivent avoir un problème. Ça me fait penser qu’il faudrait que j’étudie ça, quelque chose d’anormal doit sans doute s’expliquer.
BLAM !
« Quoi, qu’est ce que j’ai fait encore ?
-Non, rien, excuse moi, j’ai cru que tu dormais…
-Mais Maman, le fait de dormir ne mérite absolument pas un coup de batte à l’arrière de la tête, et en plus je ne dormais pas.
-C’est que, à force de te voir avec ce canasson atteint de mononucléose…tu comprends ?
-Non, je ne comprends pas, même s’il me fait chier de temps en temps, il a bien le droit de dormir. Et tu ferais bien de faire pareil, ça te calmerait. »
BLAM !
On n’arrive jamais à rien avec une mère pareille, une conversation commence très souvent par un « blam ! » et se finit très souvent par un « blam ! », c’est lassant.
Bon, c’est pas tout mais j’ai une mission à aller chercher, c’est pas que j’en ai envie mais si je le fait pas ce ne sera non pas un coup de batte mais plusieurs dizaines qui tomberont.
***
« Monsieur Deskop Kalem ?
-Oui, c’est bien moi, grouille toi, je n’ai pas que ça à faire.
-Petit salop, arrête ça tout de suite, je suis une adulte tout de même.
-Et moi je suis un petit gamin de deux ans, grouille ton cul, j’ai autre chose à faire je t’ai dit! »
Elle rougit de colère mais mon regard tint bon, elle me donna l’ordre de mission et passa à une autre personne qui apparemment me trouvait fort séduisant car elle me regardait avec des yeux grands ouverts. Il en était de même pour tout le reste de la file.
Je jetais un coup d’œil sur le morceau de papier que je tenais dans la main.
« Harggghhhhhhhhhh!!!!!! »
Mission de rang D
Objectif : récurer les vingt WC du QG de fond en comble
Récompense : 50 ryos
Je vais les tuer, les assassiner, leur exploser la tronche, enfin, quand j’en aurais les moyens, pour le moment, soumettons nous, mais ma vengeance sera terrible. En tous cas, je connais par cœur le manuel de monsieur Propre, ça ne sera pas trop difficile.
WC n°1 : Quelle odeur nauséabonde, je suis en train de tremper mes doigts dans de la merde, ils m’ont même pas donné de gants ces abrutis, je leur mettrais mon poing dans la figure si je pouvais, j’espère au moins que les autres ne sont pas aussi sales.
WC n°2 : Je les abhorre ces crétins, me faire ça, à moi ? Je sais qu’il ne me connaissent pas mais je serais un médecin réputé, un érudit reconnu, me mettre au contact de ces bactéries, c’est porter atteinte à ma destinée princière.
…
WC n°8 : Quel culot, ils auraient pu au moins faire un pré nettoyage, jamais on n’aurait fait ça chez moi, les employés y seraient bien traités, si il y en avait. Je pense que je vais me révolter et créer une ligue anti-esclavagisme, histoire de faire reconnaître les droits des Genin fraîchement sortis de l’académie.
…
WC n°17 : C’est la guerre, les cuvettes sont de plus en plus sales, je leur hurlerais dessus à la sortie, je leur ferais bouffer tout ce que je viens de récurer, ce sera ma plus belle vengeance, et je crierais ainsi sur tous les toits de se méfier des membres du QG ninja de Mahou.
…
WC n°20 : J’arrive enfin au bout, j’espère que je ne suis pas mort, ça les ferait bien chier, un mort à cause de l’une de leurs missions. Mais bon, ça me ferait chier aussi car d’un certain point de vue, je serais plus en vie…
Ça y est, j’ai fini! Je vais aller dire un mot à cette crétine d’intendante, histoire qu’ils me remettent plus des missions dans ce genre, j’essayerais même de m’arranger pour ne plus avoir de missions du tout, histoire que je puisse finir mes jours tranquille dans mon coin. Non, il faut tout de même que j’aille chercher des infos un peu partout, tant pis, je ferais quelques missions…
Bon, plus qu’à récupérer ce stupide équidé, où est il encore allé se fourrer celui ci ? Je fais quatre fois le tour du bâtiment, regardes à droite, à gauche, puis l’aperçois, les yeux clos ; en train de roupiller à l’ombre d’un arbre, franchement, c’est qu’il dort tout le temps. Il serait même heureux qu’il ne s’endorme pas pendant le retour, histoire que je ne tombe pas de son dos une énième fois.
Un coup de pied dans les reins le réveilla et je montais dessus. Quelques coups de talons suffirent à le faire avancer, je continuais au trot jusqu’à ma maison, la chose la plus intéressante de la ville, à part la bibliothèque bien sur.
Je me plongeais de nouveau dans ma dernière acquisition, un livre passionnant sur le système de reproduction des termites. Je fut interrompu par mon frère qui comme à son habitude venait essayer de perturber ma lecture pour une raison x ou y qui ne m’intéressait pas le moins du monde.
« Hey, Kalem, tu viens avec moi, je vais faire un tour…
-Non, fout moi la paix.
-Mais tu ne sais même pas ce que je viens te proposer.
-Peut être mais je m’en fous complètement…
-D’accord, si c’est comme ça… Mais je te préviens, si tu me suis je te butte.
-Tu vas où ?
-À la bibliothèque…
-Connard! »
Il me regarda d’un air amusé, histoire de me montrer qu’il m’avait bien eu. Je m’en fous, j’irais plus tard, pour l’instant je finis. Plus que cent pages, l’histoire d’une demi-heure…
***
Bien, qu’est ce que je vais bien pouvoir emprunter cette fois ? « La constitution du corps humain, aide pour médecins novices », pourquoi pas, après tout, ça ne peut m’apporter que du bien, et puis, je pourrais peut être chopper quelques techniques au vol, histoire de pouvoir soigner plus de gens…
***
Bon, il suffit de me trouver un coin d’ombre par ici et je pourrais lire tranquillement… C’est donc ce que je fis, un bosquet me servit de parasol et, attentivement, je lisais l’ouvrage.
La première page traitait des blessures superficielles, ce que je savais déjà soigner, mais en lisant plus attentivement, il ressortait un point que je ne savais pas soigner, il s’agissait de déplacer les os afin de les remettre correctement. Apparemment, la technique était facile et pour l’entraînement, ils conseillaient d’utiliser des brindilles afin de les déplacer avec le Chakra, une fois que l’exercice était réussi, il fallait le faire les yeux bandés, de façon à pouvoir faire pareil à l’intérieur d’un corps.
Je me mettais donc au travail, déplaçant avec mon Chakra les brindilles du mieux que je pouvais. C’était relativement facile et en une demi heure, je parvenais à les déplacer comme je voulais. J’étais presque joyeux (Et oui vous auriez bien aimé que je le soit totalement, hein ?) et je passais donc à l’autre partie, c’est à dire les yeux bandés.
C’était beaucoup plus difficile, heureusement, je maîtrisais assez mon Chakra pour ressentir exactement ce que je faisait. Ce fut donc l’affaire de deux heures supplémentaires et comme précédemment, je faisais bouger comme je le voulais les brindilles, mais bien sur les yeux bandés.
Soudain, je vis passer un rat, qui boitillait en essayant d’avancer. Je m’approchais doucement et je fis une rapide analyse de son état. Il avait en fait la patte avant cassée. Il tomba alors, à bout de forces et je pus expérimenter ma nouvelle technique. C’était bien plus compliqué dans un vrai corps étant donné que le reste des ligaments, vaisseaux sanguins et autres à proximité de la patte empêchaient une totale mobilité de l’os. Néanmoins, au bout d’un moment, je parvins à replacer l’os correctement et, grâce à mon ancienne technique, je le ressoudais.
En compagnie du rat, j’attendis une heure, histoire qu’il reprenne des forces, puis, quand enfin il décida de partir, je pus enfin rentrer à la maison. Je replongeais bien évidemment dans les pages de mon nouvel acquis…
BLAM !
« Quoi, qu’est ce que j’ai fait encore ?
-Non, rien, excuse moi, j’ai cru que tu dormais…
-Mais Maman, le fait de dormir ne mérite absolument pas un coup de batte à l’arrière de la tête, et en plus je ne dormais pas.
-C’est que, à force de te voir avec ce canasson atteint de mononucléose…tu comprends ?
-Non, je ne comprends pas, même s’il me fait chier de temps en temps, il a bien le droit de dormir. Et tu ferais bien de faire pareil, ça te calmerait. »
BLAM !
On n’arrive jamais à rien avec une mère pareille, une conversation commence très souvent par un « blam ! » et se finit très souvent par un « blam ! », c’est lassant.
Bon, c’est pas tout mais j’ai une mission à aller chercher, c’est pas que j’en ai envie mais si je le fait pas ce ne sera non pas un coup de batte mais plusieurs dizaines qui tomberont.
***
« Monsieur Deskop Kalem ?
-Oui, c’est bien moi, grouille toi, je n’ai pas que ça à faire.
-Petit salop, arrête ça tout de suite, je suis une adulte tout de même.
-Et moi je suis un petit gamin de deux ans, grouille ton cul, j’ai autre chose à faire je t’ai dit! »
Elle rougit de colère mais mon regard tint bon, elle me donna l’ordre de mission et passa à une autre personne qui apparemment me trouvait fort séduisant car elle me regardait avec des yeux grands ouverts. Il en était de même pour tout le reste de la file.
Je jetais un coup d’œil sur le morceau de papier que je tenais dans la main.
« Harggghhhhhhhhhh!!!!!! »
Mission de rang D
Objectif : récurer les vingt WC du QG de fond en comble
Récompense : 50 ryos
Je vais les tuer, les assassiner, leur exploser la tronche, enfin, quand j’en aurais les moyens, pour le moment, soumettons nous, mais ma vengeance sera terrible. En tous cas, je connais par cœur le manuel de monsieur Propre, ça ne sera pas trop difficile.
WC n°1 : Quelle odeur nauséabonde, je suis en train de tremper mes doigts dans de la merde, ils m’ont même pas donné de gants ces abrutis, je leur mettrais mon poing dans la figure si je pouvais, j’espère au moins que les autres ne sont pas aussi sales.
WC n°2 : Je les abhorre ces crétins, me faire ça, à moi ? Je sais qu’il ne me connaissent pas mais je serais un médecin réputé, un érudit reconnu, me mettre au contact de ces bactéries, c’est porter atteinte à ma destinée princière.
…
WC n°8 : Quel culot, ils auraient pu au moins faire un pré nettoyage, jamais on n’aurait fait ça chez moi, les employés y seraient bien traités, si il y en avait. Je pense que je vais me révolter et créer une ligue anti-esclavagisme, histoire de faire reconnaître les droits des Genin fraîchement sortis de l’académie.
…
WC n°17 : C’est la guerre, les cuvettes sont de plus en plus sales, je leur hurlerais dessus à la sortie, je leur ferais bouffer tout ce que je viens de récurer, ce sera ma plus belle vengeance, et je crierais ainsi sur tous les toits de se méfier des membres du QG ninja de Mahou.
…
WC n°20 : J’arrive enfin au bout, j’espère que je ne suis pas mort, ça les ferait bien chier, un mort à cause de l’une de leurs missions. Mais bon, ça me ferait chier aussi car d’un certain point de vue, je serais plus en vie…
Ça y est, j’ai fini! Je vais aller dire un mot à cette crétine d’intendante, histoire qu’ils me remettent plus des missions dans ce genre, j’essayerais même de m’arranger pour ne plus avoir de missions du tout, histoire que je puisse finir mes jours tranquille dans mon coin. Non, il faut tout de même que j’aille chercher des infos un peu partout, tant pis, je ferais quelques missions…
Bon, plus qu’à récupérer ce stupide équidé, où est il encore allé se fourrer celui ci ? Je fais quatre fois le tour du bâtiment, regardes à droite, à gauche, puis l’aperçois, les yeux clos ; en train de roupiller à l’ombre d’un arbre, franchement, c’est qu’il dort tout le temps. Il serait même heureux qu’il ne s’endorme pas pendant le retour, histoire que je ne tombe pas de son dos une énième fois.
Un coup de pied dans les reins le réveilla et je montais dessus. Quelques coups de talons suffirent à le faire avancer, je continuais au trot jusqu’à ma maison, la chose la plus intéressante de la ville, à part la bibliothèque bien sur.
Je me plongeais de nouveau dans ma dernière acquisition, un livre passionnant sur le système de reproduction des termites. Je fut interrompu par mon frère qui comme à son habitude venait essayer de perturber ma lecture pour une raison x ou y qui ne m’intéressait pas le moins du monde.
« Hey, Kalem, tu viens avec moi, je vais faire un tour…
-Non, fout moi la paix.
-Mais tu ne sais même pas ce que je viens te proposer.
-Peut être mais je m’en fous complètement…
-D’accord, si c’est comme ça… Mais je te préviens, si tu me suis je te butte.
-Tu vas où ?
-À la bibliothèque…
-Connard! »
Il me regarda d’un air amusé, histoire de me montrer qu’il m’avait bien eu. Je m’en fous, j’irais plus tard, pour l’instant je finis. Plus que cent pages, l’histoire d’une demi-heure…
***
Bien, qu’est ce que je vais bien pouvoir emprunter cette fois ? « La constitution du corps humain, aide pour médecins novices », pourquoi pas, après tout, ça ne peut m’apporter que du bien, et puis, je pourrais peut être chopper quelques techniques au vol, histoire de pouvoir soigner plus de gens…
***
Bon, il suffit de me trouver un coin d’ombre par ici et je pourrais lire tranquillement… C’est donc ce que je fis, un bosquet me servit de parasol et, attentivement, je lisais l’ouvrage.
La première page traitait des blessures superficielles, ce que je savais déjà soigner, mais en lisant plus attentivement, il ressortait un point que je ne savais pas soigner, il s’agissait de déplacer les os afin de les remettre correctement. Apparemment, la technique était facile et pour l’entraînement, ils conseillaient d’utiliser des brindilles afin de les déplacer avec le Chakra, une fois que l’exercice était réussi, il fallait le faire les yeux bandés, de façon à pouvoir faire pareil à l’intérieur d’un corps.
Je me mettais donc au travail, déplaçant avec mon Chakra les brindilles du mieux que je pouvais. C’était relativement facile et en une demi heure, je parvenais à les déplacer comme je voulais. J’étais presque joyeux (Et oui vous auriez bien aimé que je le soit totalement, hein ?) et je passais donc à l’autre partie, c’est à dire les yeux bandés.
C’était beaucoup plus difficile, heureusement, je maîtrisais assez mon Chakra pour ressentir exactement ce que je faisait. Ce fut donc l’affaire de deux heures supplémentaires et comme précédemment, je faisais bouger comme je le voulais les brindilles, mais bien sur les yeux bandés.
Soudain, je vis passer un rat, qui boitillait en essayant d’avancer. Je m’approchais doucement et je fis une rapide analyse de son état. Il avait en fait la patte avant cassée. Il tomba alors, à bout de forces et je pus expérimenter ma nouvelle technique. C’était bien plus compliqué dans un vrai corps étant donné que le reste des ligaments, vaisseaux sanguins et autres à proximité de la patte empêchaient une totale mobilité de l’os. Néanmoins, au bout d’un moment, je parvins à replacer l’os correctement et, grâce à mon ancienne technique, je le ressoudais.
En compagnie du rat, j’attendis une heure, histoire qu’il reprenne des forces, puis, quand enfin il décida de partir, je pus enfin rentrer à la maison. Je replongeais bien évidemment dans les pages de mon nouvel acquis…
Kalem- Combattant Débutant
- Messages : 109
Date d'inscription : 26/05/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Ah, une journée, presque agréable s’annonce, le ciel est bleu, les papillons volent dans le ciel, mon livre de médecin est génial, bref, tout ce dont je pourrais rêver. Enfin, mis à part le fait que je suis considéré comme ninja, ce qui est pourri, que le Qg est apte à tout moment de m’envoyer à pétaouchnoc sans que j’aie mon mot à dire et que je ne retrouves pas cet idiot de poney qui commence sérieusement à me gonfler avec ses siestes à rallonge.
En attendant, c’est le matin, je suis dans un semi sommeil, maman ne va pas tarder à me donner son sempiternel coup de batte dans la tronche pour vérifier que je suis bien réveillé, je vais encore l’engueuler et je vais encore me recevoir un deuxième coup de batte, bref, la routine. On s’en lasserait presque…
BLAM!
Qu’est ce que j’avais dit? Je suis devin, surdoué, je suis un génie… Un génie soumis à un village pouilleux qui n’a de richesses que ses connaissances. Bon, ce n’est pas tout mais je dois engueuler ma mère…
« Mais arrête de me frapper, j’ai le droit de me réveiller quand je veux!
-Voyons Kalem, tu sais bien que c’est une tradition, dans ma famille, le lever à la batte de base-ball, tu devrais être heureux de perpétuer les traditions.
-Je serais heureux si les traditions n’étaient pas aussi douloureuses, et je ne serais même pas heureux car tradition égal bidon… »
BLAM!
Bon, ça y est, cette étape de la journée est terminée, passons à l’étape, soit passionnante pendant laquelle je n’ai rien à faire mis à part me plonger dans mon livre, soit emmerdante pendant laquelle je dois exécuter la basse besogne du village. Voyons voir… Aujourd’hui, j’ai rendez-vous au Qg, super! Je vais encore me faire chier aujourd’hui, à priori, étant donné qu’on va encore me donner une mission naze, du genre garder des mômes qui font la même taille que moi, enfin bon, je me plie aux règlements dans l’espoir de crier vengeance un jour, et quand ce jour viendra…
BLAM!
« Dépêches toi, tu as rendez vous, il s’agit de ne pas arriver en retard!
-C’est bon, j’ai saisi… »
Je soignais rapidement la nouvelle bosse créée par le choc violent entre l’acier et ma tête et allais chercher Morah, qui, à mon grand étonnement ne dormais pas, non, il était debout et attendait en mangeant lentement l’herbe à ses pieds.
Je le montais donc et me dirigeais vers le Qg, avec l’espoir que celui-ci ne me donne pas encore un récurage de toilettes. Malheureusement, l’équidé s’endormit en chemin et fonça dans un mur avant de se réveiller. Il m’avait en effet semblé bizarre qu’il ne dorme pas à mon arrivée…
Quand j’arrivais enfin devant les grands bâtiments où j’avais effectué ma première mission, je grognais un coup, histoire de, et puis m’élançais d’un pas lourd. Je traversais l’entrée, et allais m’annoncer à l’intendance. Au moment où j’arrivais, l’intendante que j’avais vue pour la première fois pris sa pause, apparemment elle me fuyais, je me demandes bien pourquoi? Ce fut un homme qui fut chargé de faire le lèche cul cette fois ci et il me reposa la même question…
« Doskop Kalem?
-Oui, c’est moi, répondis je blasé.
-Tenez, voilà votre nouvel ordre de mission. »
Il ne s’attarda pas beaucoup sur moi, préférant la dame à l’air si stupide qui venait après moi. Cette fois encore, m’attendant au pire, je jetais un œil sur l’affichette qui m’avait été donnée.
Rien que ça, une sanction, et en plus je pars dans une heure! Mais c’est quoi ce bordel, une mission de rang B, non mais, je viens juste d’être promu Genin et ils m’envoient en mission de rang B, ce sont des malades, des vrais malades, eux aussi, je devrais peut être les soigner. Enfin bon, il me reste un heure devant moi, le temps de préparer quelques affaires de prévenir maman et puis je peux partir, c’est juste que si ils commencent dès maintenant avec des missions comme ça, quand je passe Chuunin (si je passe Chuunin un jour), c’est des missions de rang S qu’on m’attribues, ils veulent vraiment que je meure.
Je rentrais donc chez moi, prenais mon livre, mon parchemin d’invocation, au cas ou et je mettais ça dans un sac que je prenais en bandoulière. Ensuite, j’allais voir ma mère, évitais la batte de justesse et partais, toujours accompagné de mon fidèle, et flemmard, poney.
J’allais donc à la rencontre de mes deux coéquipiers, encore des incultes, j’en étais sur, je ne m’attendais absolument pas à voir apparaître devant moi un géant et un autre, très grand avec un bandeau sur les yeux. Le premier était, disons, une montagne de muscles, un démon avec des biceps en prime. Le deuxième, légèrement plus petit, à mon échelle bien sur, était tout de même très, voire trop grand pour moi. Encore des abrutis qui vont faire n’importe quoi, je me demandes quelles connaissances possède une montagne de muscles pareille? Et le mec qui a l’air aveugle, il joue à colin-maillard?
« Bonjour moi c’est Hisoka, se présenta le géant.
-Oui, et moi c’est le nain de jardin qui t’emmerde! »
Je n’aurais pas du dire ça, je n’aurais pas du dire ça… C’est bien malin, c’est après l’avoir dit que je me rends compte de ma bêtise, et je me prend pour un mec avec un cerveau? Ben, ouais.
CHBAFF!
Comme ça au moins c’est réglé, une rencontre tout à fait diplomate, faite dans la bonne humeur…
« Insolent, on ne me parles pas comme ça.
-Je crois que j’avais remarqué. »
C’est donc avec amabilité et bonne entente que nous partons de Mahou, moi à dos de Morah, les deux autres à pied mais avançant à la même vitesse. Tranquillement installé sur le dos de ma monture, je replongeais le nez dans mon bouquin…
En attendant, c’est le matin, je suis dans un semi sommeil, maman ne va pas tarder à me donner son sempiternel coup de batte dans la tronche pour vérifier que je suis bien réveillé, je vais encore l’engueuler et je vais encore me recevoir un deuxième coup de batte, bref, la routine. On s’en lasserait presque…
BLAM!
Qu’est ce que j’avais dit? Je suis devin, surdoué, je suis un génie… Un génie soumis à un village pouilleux qui n’a de richesses que ses connaissances. Bon, ce n’est pas tout mais je dois engueuler ma mère…
« Mais arrête de me frapper, j’ai le droit de me réveiller quand je veux!
-Voyons Kalem, tu sais bien que c’est une tradition, dans ma famille, le lever à la batte de base-ball, tu devrais être heureux de perpétuer les traditions.
-Je serais heureux si les traditions n’étaient pas aussi douloureuses, et je ne serais même pas heureux car tradition égal bidon… »
BLAM!
Bon, ça y est, cette étape de la journée est terminée, passons à l’étape, soit passionnante pendant laquelle je n’ai rien à faire mis à part me plonger dans mon livre, soit emmerdante pendant laquelle je dois exécuter la basse besogne du village. Voyons voir… Aujourd’hui, j’ai rendez-vous au Qg, super! Je vais encore me faire chier aujourd’hui, à priori, étant donné qu’on va encore me donner une mission naze, du genre garder des mômes qui font la même taille que moi, enfin bon, je me plie aux règlements dans l’espoir de crier vengeance un jour, et quand ce jour viendra…
BLAM!
« Dépêches toi, tu as rendez vous, il s’agit de ne pas arriver en retard!
-C’est bon, j’ai saisi… »
Je soignais rapidement la nouvelle bosse créée par le choc violent entre l’acier et ma tête et allais chercher Morah, qui, à mon grand étonnement ne dormais pas, non, il était debout et attendait en mangeant lentement l’herbe à ses pieds.
Je le montais donc et me dirigeais vers le Qg, avec l’espoir que celui-ci ne me donne pas encore un récurage de toilettes. Malheureusement, l’équidé s’endormit en chemin et fonça dans un mur avant de se réveiller. Il m’avait en effet semblé bizarre qu’il ne dorme pas à mon arrivée…
Quand j’arrivais enfin devant les grands bâtiments où j’avais effectué ma première mission, je grognais un coup, histoire de, et puis m’élançais d’un pas lourd. Je traversais l’entrée, et allais m’annoncer à l’intendance. Au moment où j’arrivais, l’intendante que j’avais vue pour la première fois pris sa pause, apparemment elle me fuyais, je me demandes bien pourquoi? Ce fut un homme qui fut chargé de faire le lèche cul cette fois ci et il me reposa la même question…
« Doskop Kalem?
-Oui, c’est moi, répondis je blasé.
-Tenez, voilà votre nouvel ordre de mission. »
Il ne s’attarda pas beaucoup sur moi, préférant la dame à l’air si stupide qui venait après moi. Cette fois encore, m’attendant au pire, je jetais un œil sur l’affichette qui m’avait été donnée.
Ordre de mission de Doskop Kalem:
Mission de capture
~Rang B~
Objectif : Attraper vivant un homme se faisant appelé « l’Agitateur » qui pille les villages alentours sous notre protection et rameute brigands et déserteurs de bas niveau pour se former une petite armée personnelle.
Catégorie: Capture (La cible doit être prise vivante afin d’être exécutée publiquement pour l’exemple).
Rang: B (recommandé à une équipe de chunnins ou à un jounin accompagné de genins).
Zone: Les villages de Dristoy, Orac et Tristram sont les derniers à avoir été brûlées. Selon nos dernières informations, la cible est toujours près de Tristram (nord-nord-ouest, à 128 km d’ici).
Paiement: 22500 ryos (frais non compris).
Coéquipiers:
Kaneda Hisoka (Chuunin)
Sakkaku Hyûma (Genin)
P.S: Vous devez vous rendre à la porte nord à onze heure tapantes, une sanction disciplinaire vous sera attribuée le cas échéant.
Rien que ça, une sanction, et en plus je pars dans une heure! Mais c’est quoi ce bordel, une mission de rang B, non mais, je viens juste d’être promu Genin et ils m’envoient en mission de rang B, ce sont des malades, des vrais malades, eux aussi, je devrais peut être les soigner. Enfin bon, il me reste un heure devant moi, le temps de préparer quelques affaires de prévenir maman et puis je peux partir, c’est juste que si ils commencent dès maintenant avec des missions comme ça, quand je passe Chuunin (si je passe Chuunin un jour), c’est des missions de rang S qu’on m’attribues, ils veulent vraiment que je meure.
Je rentrais donc chez moi, prenais mon livre, mon parchemin d’invocation, au cas ou et je mettais ça dans un sac que je prenais en bandoulière. Ensuite, j’allais voir ma mère, évitais la batte de justesse et partais, toujours accompagné de mon fidèle, et flemmard, poney.
J’allais donc à la rencontre de mes deux coéquipiers, encore des incultes, j’en étais sur, je ne m’attendais absolument pas à voir apparaître devant moi un géant et un autre, très grand avec un bandeau sur les yeux. Le premier était, disons, une montagne de muscles, un démon avec des biceps en prime. Le deuxième, légèrement plus petit, à mon échelle bien sur, était tout de même très, voire trop grand pour moi. Encore des abrutis qui vont faire n’importe quoi, je me demandes quelles connaissances possède une montagne de muscles pareille? Et le mec qui a l’air aveugle, il joue à colin-maillard?
« Bonjour moi c’est Hisoka, se présenta le géant.
-Oui, et moi c’est le nain de jardin qui t’emmerde! »
Je n’aurais pas du dire ça, je n’aurais pas du dire ça… C’est bien malin, c’est après l’avoir dit que je me rends compte de ma bêtise, et je me prend pour un mec avec un cerveau? Ben, ouais.
CHBAFF!
Comme ça au moins c’est réglé, une rencontre tout à fait diplomate, faite dans la bonne humeur…
« Insolent, on ne me parles pas comme ça.
-Je crois que j’avais remarqué. »
C’est donc avec amabilité et bonne entente que nous partons de Mahou, moi à dos de Morah, les deux autres à pied mais avançant à la même vitesse. Tranquillement installé sur le dos de ma monture, je replongeais le nez dans mon bouquin…
Kalem- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 26/05/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
C'est fou le nombre de personnes qui dorment encore à sept heures du matin... pour un peu, on pourrait presque croire que si le QG n'avait pas besoin d'être ouvert en permanence pour pallier aux urgences de tout poil que peut avoir à affronter une armée doublée d'une cité, ils n'ouvriraient qu'à neuf ou dix heures du matin.
-Tiens, c'est encore toi, le jeune? Qu'est ce qui t'amène de beau, depuis la dernière fois?
Et ça, c'est l'éternel bonhomme à la touffe grisonnante qui se charge de chapeauter le reste de la garde de nuit dans cette aile du bâtiment. Comme j'avais pris l'habitude de ne jamais passer à ce bureau à un autre moment que de bon matin, pour éviter d'éventuels embouteillages, eh bien on se croisait à chaque fois que je venais piocher une mission libre.
C'est à dire à chaque fois que je passais chercher une mission tout court en fait, puisque c'est pas comme si on allait spécifiquement m'assigner une tâche particulière. Et comme je suis junin, seul un commandant peut me réquisitionner de force. Or, aucun d'entre eux n'a jamais eu le loisir d'entendre parler de moi. Tant mieux.
-Pas grand chose, en fin de compte. On va juste dire que je viens prendre un peu d'avance pour mon quota de missions annuel.
-Dis plutôt venir rattraper le retard, ça sera plus proche de la vérité, fit-il en ricanant grassement. Tu serais pas considérablement à la traîne, des fois?
-Pas tant que ça, en fin de compte. Et avec l'épisode du QG, j'ai gagné un petit bonus...
-Bien joué sur cette affaire, je te l'accorde. On aurait eu des problèmes sans toi, c'est vrai, mais tu nous as permis d'arriver dans les temps. Depuis, ils ont un peu réorganisé l'affaire, donc ça devrait aller mieux. M'enfin, hésite pas à revenir veiller au QG, que ce soit pour éplucher les dossiers ou venir causer un peu, hein.
-Je ne viens jamais ici pour m'amuser, tu sais...
-Dans ce cas, explique moi pourquoi t'as pas été aussi efficace deux semaines plus tôt. Allez!
-Hurmf... peut être que j'avais juste eu de la chance la premire fois?
-Mwouais. En tout cas, personne ne t'en tiendra rigueur, ne t'en fais pas. L'histoire s'est assez rapidement tassée, en fin de compte.
Le laissant un instant, je tournais mon regard vers l'énorme paquet de missions laissées en libre service, pour les motivés. Le tout était actuellement classé non pas par rang, mais par priorité. Certains trucs étaient immédiatement classé en immédiats, tandis que d'autres étaient des propositions qui avaient été ignorées trop longtemps et qui remontaient progressivement dans la liste. Dans tous les cas, ça marchait: toutes se voyaient en général vite attrapées par les ninjas. Une rumeur disait que plus la priorité était haute et plus ça payait en matière de potentiel avancement, mais ça restait invérifié. Plus généralement, le bon sens poussait tout le monde à agir comme ça.
-Dis moi... tu pourrais me conseiller, toi qui doit toutes les connaître à force de trainer dans le coin?
-Dis tout de suite que je n'ai rien à faire durant ma garde?
-Juste que tu as du temps libre, et que c'est mieux ainsi. Bref?
-Mouais... ben commence déjà par me dire, tu veux quoi? Encore une mission d'escorte?
-Hum... non. Je vais changer, pour cette fois.
-On a une chouette mission de rang A en stock, en ce qui concerne l'assassinat d'un noble devenant un tantinet trop influant dans...
-Pas d'assassinat. Quelque chose de style espionnage, vol, sabotage ou dans ce genre là?
-Rejoindre la CASPER?
-La quoi?
-Cellule d'Assistance en Situation de Piratage, Espionnage et Reconnaissance. Imagine une minie Anbu en plus spécialisée, avec des éléments pas forcément très puissants mais tous monstrueusement discrets. Je crois que pratiquement tous les membres de ce truc ont un excellent genjutsu Jibun... du camouflage, l'invisibilité et tous ces trucs, précisa t-il au cas où j'ignorais de quoi il parlait.
Ben voyons, comme si je ne savais pas de quoi il parlait. De ma tranche d'âge, je dois être de ceux qui en ont bouffé le plus dans tout le Yuukan. M'enfin, vu qu'il a l'air de souvent devoir expliquer tout ça...
-Ah... je vois le genre.
-M'enfin, je crois qu'il ne prennent pratiquement pas de jeunes. Ils veulent des types expérimentés, ayant au moins la vingt-cinquaine passée. C'est mort pour toi, jeunot. En attendant, tant mieux: tu peux toujours en profiter pour t'y préparer correctement.
-Et celle là, c'est quoi?
Après avoir brièvement balayé le tableau du regard, je m'étais attardé sur une ayant un gros ratio de priorité. Une capture d'un zigoto à priori pas particulier, sans quoi davantage d'informations auraient été données à son compte. Ou alors, ils n'avaient aucune information.
-Tiens, tu lorgnes toi aussi sur le grand méchant?
-Villages détruits... ça aurait été l'œuvre d'un petit groupe d'hommes, on aurait mit ça en rang A. Mais comme y'en a un paquet, on met ça en rang B. Faudrait qu'on m'explique...
-C'est une mission de capture, pas d'assaut. Des brigands, on en a partout, tous les jours. Dans le cas d'une coalition de ce genre, c'est parce qu'un chef efficace et ambitieux est à leur tête. Coupez leur la tête, et tout redeviendra comme avant...
Bien... alors comme ça, on reste dans un village de ninjas, hein? Peut être que je me trompe, en fin de compte.
-Ce qui fera bien les affaires du village. Pacifier les brigands, ça doit faire une bonne part des missions tout de même, hein?
-Effectivement... c'est d'ailleurs ce qui permet aux shinobi de conserver un excellent niveau au combat en temps de paix.
Excellent niveau au combat avec plein de pyrotechniques hyper bourrines, hein? Peut être que je ne me trompe pas, en fin de compte.
-Mouais, fis-je pas très convaincu. Donc à priori, je m'enfonce sagement dans le tas, je neutralise le patron, puis je nous sort de là proprement avant de le ligoter pour le retour? C'est dans mes cordes, vu comme ça.
-Très sympathique, comme programme. Et tu comptes faire ça comment, en pratique?
-Comme annoncé sur le programme. Jibun, tu connais?
-Ah... et à quel niveau, le moine?
-T'auras qu'à lire le rapport de mission, tiens.
Il rigola à nouveau, tandis que je le quittais pour me rendre vers l'un des bureaux adjaçants. La mission me fut assignée sans problème, même si pour l'affaire, d'autres seraient éventuellement formées, et j'avais jusqu'au lendemain pour former une équipe et me mettre en route. Yan serait de la partie, de gré ou de force, car malgré son échec au récent examen chunin je le sentais parfaitement capable de jouer le rôle de diversion que je lui réservais. Quant à un éventuel troisième, voire quatrième membre... bah, je consulterais les listes de chunin ou genin libres dans la journée, hein.
Là, j'avais plein de temps libre, et je comptais pleinement en profiter pour ne rien faire, bien installé chez moi. Après toute cette histoire de dingue à base de rats ninjas et de super parchemin d'invocation disparu, n'importe qui serait absolument enchanté de ne rien avoir d'autre à faire que quelques heures de méditation et corvées quotidiennes chez les Soma. Et si vous n'y croyez pas, c'est sûrement parce que vous n'avez jamais essayé. C'est ce que je vous aurais répondu si vous étiez venu m'interrompre dans ce qui devenait progressivement mon nouveau hobby, le jardinage. Et inutile d'aller chercher des substances douteuses dans le potager du domaine, hein: aucun des poisons qu'affectionnaient les ninja ne pouvait espérer se retrouver ici. Avec des mômes en bas âge qui risquaient de mettre leurs palournes partout, ça aurait été irresponsable. Et puis, je ne crois pas que grand monde aurait été d'accord de toute manière, moi inclus. Au contraire, citrouilles, carottes, pastèques et laitues en tout genre étaient devenus les nouveaux éléments de la déco locale, ce qui rendait particulièrement bien mine de rien.
En conséquence, j'en étais déjà à me demander si je n'avais pas commis une phénoménale erreur concernant ma vocation. Comment un type qui apprécie la compagnie des livres et des légumes pouvait-il avoir eu l'idée de devenir un ninja et la chance de ne pas mourir en cour de route? Pire encore, ça semblait me réussir: junin à 17 ans, c'est pas donné à tout le monde.
-C'est pas vous qui allez me répondre, hein? marmonnais-je à l'attention d'une grappe de tomates particulièrement vigoureuses.
Effectivement, me voir parler à des végétaux peut vous porter à suspecter un début de maladie mentale dans mon petit crane. Si je vous dis que j'ai récemment eu affaire à un type qui donnait des ordres à des squelettes (qui obtempéraient, évidemment), et que j'avais quitté ce matin même un rat ayant pour passe temps la composition de poèmes lyriques, vous comprendrez que plus grand chose ne me surprenait. Pourtant, je ne pus m'empêcher de bondir quand la tomate me répliqua:
-Si ça t'intéresse, je crois que le QG n'aurait pas d'objections à ce que tu cultives des poisons pour son compte.
Euh... je rêve?
-Tu en as entendu parler y'a quelques mois, Mahou possède des serres à l'extérieur du village, formant un petit complexe dissimulé dans la forêt, à l'écart de tout.
Oui, je rêve.
-La tomate? Attends, tu parles, toi?
-Bien sûr, Ryo.
-Nous sommes même tous capables de parler, scandèrent en coeur tous les résidents du potager.
-Tu devrais voir ta tête, le moine!
Entouré de légumes vivants? Bon, j'ai déjà pu entendre Tyrande essayer de m'expliquer qu'elle avait pu se sortir d'un mauvais pas grâce aux conseils avisés d'un arbre (ou d'une armoire, c'était assez confus), mais tous ceux de son clan sont un peu flippants quand la discussion porte sur les arbres. C'est probablement ce qui arrive à tous ceux qui viennent de clans ayant une capacité un tant soit peu inhabituelle: ça finit par leur monter à la tête pour leur pourrir le cerveau. Le mien, par contre, semblait être en excellent état, exception faîte de cette multitude de flux de chakra absolument pas naturels. Qui est l'abruti qui m'a lancé un genjutsu donnant la vie et le sens de l'humour aux légumes? Drago et Mia seraient assez débile pour, mais c'est absolument pas dans leurs moyens. Makaya pourrait, par contre. Mais si ça avait été lui, toute l'assemblée aurait forcément été affublée d'une touffe soyeuse. Et je n'entendais nulle part le rire maniaco-hystérique du Korove. Aux dernières nouvelles, il était pas déserteur d'ailleurs?
'Fin bon, pour lever le mystère, rien de mieux qu'un petit coup de chiffon cérébral, et ensuite...
-BON RETOUUUUR!, scanda à l'unisson l'inévitable comité d'accueil made in Soma qui s'était formé pendant le petit interlude végétal.
-Euh... ouais. Merci. C'était quoi ce truc, avec les légumes?
-J'ai adoré ta tête.
-Z'avez totalement craqué, ça y est...
-C'est Mia qui m'a obligée, désolée...
-T'aurais pu dire non, tu sais?
-Bref. Comment ça s'est passé pour toi, mon grand?
-Eh bien... ça va être long, vous savez?
-On a tout notre temps! Allez, viens...
Mais j'veux pas moi... m'enfin, pour le leur dire...
-Tiens, c'est encore toi, le jeune? Qu'est ce qui t'amène de beau, depuis la dernière fois?
Et ça, c'est l'éternel bonhomme à la touffe grisonnante qui se charge de chapeauter le reste de la garde de nuit dans cette aile du bâtiment. Comme j'avais pris l'habitude de ne jamais passer à ce bureau à un autre moment que de bon matin, pour éviter d'éventuels embouteillages, eh bien on se croisait à chaque fois que je venais piocher une mission libre.
C'est à dire à chaque fois que je passais chercher une mission tout court en fait, puisque c'est pas comme si on allait spécifiquement m'assigner une tâche particulière. Et comme je suis junin, seul un commandant peut me réquisitionner de force. Or, aucun d'entre eux n'a jamais eu le loisir d'entendre parler de moi. Tant mieux.
-Pas grand chose, en fin de compte. On va juste dire que je viens prendre un peu d'avance pour mon quota de missions annuel.
-Dis plutôt venir rattraper le retard, ça sera plus proche de la vérité, fit-il en ricanant grassement. Tu serais pas considérablement à la traîne, des fois?
-Pas tant que ça, en fin de compte. Et avec l'épisode du QG, j'ai gagné un petit bonus...
-Bien joué sur cette affaire, je te l'accorde. On aurait eu des problèmes sans toi, c'est vrai, mais tu nous as permis d'arriver dans les temps. Depuis, ils ont un peu réorganisé l'affaire, donc ça devrait aller mieux. M'enfin, hésite pas à revenir veiller au QG, que ce soit pour éplucher les dossiers ou venir causer un peu, hein.
-Je ne viens jamais ici pour m'amuser, tu sais...
-Dans ce cas, explique moi pourquoi t'as pas été aussi efficace deux semaines plus tôt. Allez!
-Hurmf... peut être que j'avais juste eu de la chance la premire fois?
-Mwouais. En tout cas, personne ne t'en tiendra rigueur, ne t'en fais pas. L'histoire s'est assez rapidement tassée, en fin de compte.
Le laissant un instant, je tournais mon regard vers l'énorme paquet de missions laissées en libre service, pour les motivés. Le tout était actuellement classé non pas par rang, mais par priorité. Certains trucs étaient immédiatement classé en immédiats, tandis que d'autres étaient des propositions qui avaient été ignorées trop longtemps et qui remontaient progressivement dans la liste. Dans tous les cas, ça marchait: toutes se voyaient en général vite attrapées par les ninjas. Une rumeur disait que plus la priorité était haute et plus ça payait en matière de potentiel avancement, mais ça restait invérifié. Plus généralement, le bon sens poussait tout le monde à agir comme ça.
-Dis moi... tu pourrais me conseiller, toi qui doit toutes les connaître à force de trainer dans le coin?
-Dis tout de suite que je n'ai rien à faire durant ma garde?
-Juste que tu as du temps libre, et que c'est mieux ainsi. Bref?
-Mouais... ben commence déjà par me dire, tu veux quoi? Encore une mission d'escorte?
-Hum... non. Je vais changer, pour cette fois.
-On a une chouette mission de rang A en stock, en ce qui concerne l'assassinat d'un noble devenant un tantinet trop influant dans...
-Pas d'assassinat. Quelque chose de style espionnage, vol, sabotage ou dans ce genre là?
-Rejoindre la CASPER?
-La quoi?
-Cellule d'Assistance en Situation de Piratage, Espionnage et Reconnaissance. Imagine une minie Anbu en plus spécialisée, avec des éléments pas forcément très puissants mais tous monstrueusement discrets. Je crois que pratiquement tous les membres de ce truc ont un excellent genjutsu Jibun... du camouflage, l'invisibilité et tous ces trucs, précisa t-il au cas où j'ignorais de quoi il parlait.
Ben voyons, comme si je ne savais pas de quoi il parlait. De ma tranche d'âge, je dois être de ceux qui en ont bouffé le plus dans tout le Yuukan. M'enfin, vu qu'il a l'air de souvent devoir expliquer tout ça...
-Ah... je vois le genre.
-M'enfin, je crois qu'il ne prennent pratiquement pas de jeunes. Ils veulent des types expérimentés, ayant au moins la vingt-cinquaine passée. C'est mort pour toi, jeunot. En attendant, tant mieux: tu peux toujours en profiter pour t'y préparer correctement.
-Et celle là, c'est quoi?
Après avoir brièvement balayé le tableau du regard, je m'étais attardé sur une ayant un gros ratio de priorité. Une capture d'un zigoto à priori pas particulier, sans quoi davantage d'informations auraient été données à son compte. Ou alors, ils n'avaient aucune information.
-Tiens, tu lorgnes toi aussi sur le grand méchant?
-Villages détruits... ça aurait été l'œuvre d'un petit groupe d'hommes, on aurait mit ça en rang A. Mais comme y'en a un paquet, on met ça en rang B. Faudrait qu'on m'explique...
-C'est une mission de capture, pas d'assaut. Des brigands, on en a partout, tous les jours. Dans le cas d'une coalition de ce genre, c'est parce qu'un chef efficace et ambitieux est à leur tête. Coupez leur la tête, et tout redeviendra comme avant...
Bien... alors comme ça, on reste dans un village de ninjas, hein? Peut être que je me trompe, en fin de compte.
-Ce qui fera bien les affaires du village. Pacifier les brigands, ça doit faire une bonne part des missions tout de même, hein?
-Effectivement... c'est d'ailleurs ce qui permet aux shinobi de conserver un excellent niveau au combat en temps de paix.
Excellent niveau au combat avec plein de pyrotechniques hyper bourrines, hein? Peut être que je ne me trompe pas, en fin de compte.
-Mouais, fis-je pas très convaincu. Donc à priori, je m'enfonce sagement dans le tas, je neutralise le patron, puis je nous sort de là proprement avant de le ligoter pour le retour? C'est dans mes cordes, vu comme ça.
-Très sympathique, comme programme. Et tu comptes faire ça comment, en pratique?
-Comme annoncé sur le programme. Jibun, tu connais?
-Ah... et à quel niveau, le moine?
-T'auras qu'à lire le rapport de mission, tiens.
Il rigola à nouveau, tandis que je le quittais pour me rendre vers l'un des bureaux adjaçants. La mission me fut assignée sans problème, même si pour l'affaire, d'autres seraient éventuellement formées, et j'avais jusqu'au lendemain pour former une équipe et me mettre en route. Yan serait de la partie, de gré ou de force, car malgré son échec au récent examen chunin je le sentais parfaitement capable de jouer le rôle de diversion que je lui réservais. Quant à un éventuel troisième, voire quatrième membre... bah, je consulterais les listes de chunin ou genin libres dans la journée, hein.
Là, j'avais plein de temps libre, et je comptais pleinement en profiter pour ne rien faire, bien installé chez moi. Après toute cette histoire de dingue à base de rats ninjas et de super parchemin d'invocation disparu, n'importe qui serait absolument enchanté de ne rien avoir d'autre à faire que quelques heures de méditation et corvées quotidiennes chez les Soma. Et si vous n'y croyez pas, c'est sûrement parce que vous n'avez jamais essayé. C'est ce que je vous aurais répondu si vous étiez venu m'interrompre dans ce qui devenait progressivement mon nouveau hobby, le jardinage. Et inutile d'aller chercher des substances douteuses dans le potager du domaine, hein: aucun des poisons qu'affectionnaient les ninja ne pouvait espérer se retrouver ici. Avec des mômes en bas âge qui risquaient de mettre leurs palournes partout, ça aurait été irresponsable. Et puis, je ne crois pas que grand monde aurait été d'accord de toute manière, moi inclus. Au contraire, citrouilles, carottes, pastèques et laitues en tout genre étaient devenus les nouveaux éléments de la déco locale, ce qui rendait particulièrement bien mine de rien.
En conséquence, j'en étais déjà à me demander si je n'avais pas commis une phénoménale erreur concernant ma vocation. Comment un type qui apprécie la compagnie des livres et des légumes pouvait-il avoir eu l'idée de devenir un ninja et la chance de ne pas mourir en cour de route? Pire encore, ça semblait me réussir: junin à 17 ans, c'est pas donné à tout le monde.
-C'est pas vous qui allez me répondre, hein? marmonnais-je à l'attention d'une grappe de tomates particulièrement vigoureuses.
Effectivement, me voir parler à des végétaux peut vous porter à suspecter un début de maladie mentale dans mon petit crane. Si je vous dis que j'ai récemment eu affaire à un type qui donnait des ordres à des squelettes (qui obtempéraient, évidemment), et que j'avais quitté ce matin même un rat ayant pour passe temps la composition de poèmes lyriques, vous comprendrez que plus grand chose ne me surprenait. Pourtant, je ne pus m'empêcher de bondir quand la tomate me répliqua:
-Si ça t'intéresse, je crois que le QG n'aurait pas d'objections à ce que tu cultives des poisons pour son compte.
Euh... je rêve?
-Tu en as entendu parler y'a quelques mois, Mahou possède des serres à l'extérieur du village, formant un petit complexe dissimulé dans la forêt, à l'écart de tout.
Oui, je rêve.
-La tomate? Attends, tu parles, toi?
-Bien sûr, Ryo.
-Nous sommes même tous capables de parler, scandèrent en coeur tous les résidents du potager.
-Tu devrais voir ta tête, le moine!
Entouré de légumes vivants? Bon, j'ai déjà pu entendre Tyrande essayer de m'expliquer qu'elle avait pu se sortir d'un mauvais pas grâce aux conseils avisés d'un arbre (ou d'une armoire, c'était assez confus), mais tous ceux de son clan sont un peu flippants quand la discussion porte sur les arbres. C'est probablement ce qui arrive à tous ceux qui viennent de clans ayant une capacité un tant soit peu inhabituelle: ça finit par leur monter à la tête pour leur pourrir le cerveau. Le mien, par contre, semblait être en excellent état, exception faîte de cette multitude de flux de chakra absolument pas naturels. Qui est l'abruti qui m'a lancé un genjutsu donnant la vie et le sens de l'humour aux légumes? Drago et Mia seraient assez débile pour, mais c'est absolument pas dans leurs moyens. Makaya pourrait, par contre. Mais si ça avait été lui, toute l'assemblée aurait forcément été affublée d'une touffe soyeuse. Et je n'entendais nulle part le rire maniaco-hystérique du Korove. Aux dernières nouvelles, il était pas déserteur d'ailleurs?
'Fin bon, pour lever le mystère, rien de mieux qu'un petit coup de chiffon cérébral, et ensuite...
-BON RETOUUUUR!, scanda à l'unisson l'inévitable comité d'accueil made in Soma qui s'était formé pendant le petit interlude végétal.
-Euh... ouais. Merci. C'était quoi ce truc, avec les légumes?
-J'ai adoré ta tête.
-Z'avez totalement craqué, ça y est...
-C'est Mia qui m'a obligée, désolée...
-T'aurais pu dire non, tu sais?
-Bref. Comment ça s'est passé pour toi, mon grand?
-Eh bien... ça va être long, vous savez?
-On a tout notre temps! Allez, viens...
Mais j'veux pas moi... m'enfin, pour le leur dire...
Ryosuke- Combattant Expert
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Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
…aussi bien déçu qu’étonné.
La journée me parut incroyablement longue, je ne fis rien à part passer mon temps à passer dans un coin éloigné du village. Herbe haute verdoyante, insectes chatouilleurs, un soleil doux, un air pur, allongé dans ce mini-paradis. Je rentrai chez moi bien plus tard que d’habitude. Je continuais à méditer sur la réaction de mon maitre. Peut être qu’il voulait me faire souffrir pendant mon entrainement. A la fin de la journée, rien ne s’était passé.
Le matin, je me levai à sept heures, bien plus tôt que de coutume. Personne n’était debout, je décidai de lire en attendant l’heure de mon rendez-vous avec mon professeur. Le livre que je lus fut “le genjutsu, qu’est-ce que c’est, comment créer une illusion”. Et en lisant ce livre, je m’étais rendu compte qu’il n’était pas facile de maitrisé ce domaine de combat. Pour créer une illusion en simplifié, il faut que son chakra donne forme à quelque chose. Après, ce n’est que de la technique. Vint l’heure de mon entrainement. Courant pour m’échauffer, on ne sait jamais, avec mon maitre, je m’attendais à tout. J’arrivais à notre point de rendez-vous un bon quart d’heure e avance. J’allais attendre quand j’entendis une voix derrière moi qui disait :
- Je ne m’attendais pas à ce que tu sois prêt si tôt…
- Il faut toujours prévoir en avance les possibilités que nous avons, j’ai choisi celle-là.
- Sagement parlé, suis-moi.
Je suivis mon maitre jusqu’au dôjo, l’endroit auquel je ne voulais pas aller pour faire mon entrainement. Mais bien obliger d’y aller, je suivis docilement mon maitre à travers un pâturage grouillant d’insectes et de serpents. Les serpents étaient là, pour mordre quand un élève arrivait trop exciter ou énerver, donc il fallait être d’un calme totale et d’une maitrise de soi complète. Moi, d’habitude, je sautais par dessus cet endroit. Mais pas cette fois, faute de choix… Malgré tout, ce court passage se passa sans ennuie.
Nous entrâmes dans ce lieu culte pour les ceintures noires. Je me déchaussais bien plus lentement que mon maitre qui était déjà à genoux sur le tatami. Je me mis sur sa droite. Nous restâmes quelques instants en silence comme à sa grande habitude. Puis, il prit la parole :
- A ta demande, nous sommes venus au dôjo pour que je t’aide à apprendre une technique de ta création, je veux savoir deux choses : comment nommeras-tu cette technique ? et pourquoi veux-tu créer une technique de type taijutsu alors que tu préfères le genjutsu ?
- Alors pour le nom, je n’en ai pour l’instant aucune idée, et pour le pourquoi. Tout simplement parce que hier j’ai affronté un type qui en voulait à mon clan et qui était bien plus fort que moi, j’ai gagné mais la manière par laquelle j’ai gagné, je la trouve lâche. Et puis, le taijutsu est tout de même la spécialité de mon clan !
- Bon, ta réponse me va sauf pour le nom… Mais ça, on verra plus tard. Vas-y, cite moi les mouvements que tu souhaites exécuter dans ta technique.
Je lui citai les différents mouvements que je souhaitais mettre dans ma technique. Après avoir écouté les divers mouvements, il me dit qu’il n’y aurait aucune fluidité dans mes coups, qu’ils seraient difficile à exécuter. Il me conseilla déjà d’éviter de lancer un adversaire en l’air car je serais vulnérable à ce moment . Il changea la plupart des mouvements qui étaient : mettre un coup de poing droit dans le ventre, puis un coup de pied circulaire gauche au niveau de la tête, faire passer le pied ensuite au dessus de la tête de l’adversaire puis la prendre à l’intérieur de son genou pour la ramener violemment au sol, le lancer en l’air dos vers le sol, sauter soi-même en mettant un coup de poing dans le dos, attendre qu’il retombe pour donner un coup de pied poussant et le finir par un coup du tranchant de la main au cou. Ces enchainements devinrent près une dizaine de minutes de réflexion de mon maitre, des notes sur des bouts de papier, quelques jurons et d’autres choses actions probablement inutiles tel que les tentatives de faire ces enchainements dans le vide sans adversaire. Il fit enfin un résumé de ce que je devais faire sur papier, je lus à haute voix pour être sûr que chacune des actions qu’il avait mis là-dessus n’étaient pas erronées : coup de poing droit dans la tête suffisamment puissant pour le faire voler en arrière, passer derrière l’adversaire pour donner un coup de pied circulaire retourné dans le dos, repassé de l’autre côté de l’adversaire pour donner un coup de latéral dans les côtes et le renvoyer en direction opposé, aller vers l’adversaire et lui donner un coup de pied sauté poussé ascendant, aller de l’autre côté de l’adversaire et donner un coup de coude direct dans le dos pour le pousser, retourner de l’autre côté et donner un coup de pied latéral sauté. Le laisser tomber à terre et donner un coup du tranchant de la main quand il est à terre. Je restais quelques minutes sur cette feuille, je relevais la tête. Je regardais mon maitre qui affichait la tête du parfait abruti content d’une trouvaille totalement impossible à réaliser pour un débutant comme moi. Je lui dis avec énervement :
- Non mais vous êtes taré, comment voulez-vous que je réussisse à faire cet enchainement ?!
-Parle moi autrement, il a fallu que je me creuse bien la cervelle pour les coups que tu porteras dans cette technique seront suffisamment puissant pour que ton adversaire soit hors combat. Je sais que ce sera très compliqué mais je sais que tu es rapide et que question rapidité tu n’auras pas à t’en faire. Ensuite, pour que la technique marche il faudra que tes trois premiers coups soient suffisamment puissant pour que l’adversaire ne puisse pas résisté aux coups suivants.
- Ok, on va dire que je réussis, cette technique m’aura vidé de mon énergie, vous imaginez un la quantité d’énergie qu’il faut ?!
- Ca, c’est pendant le combat qu’il faudra t’adapter. Allez, il doit y avoir un mannequin dans le placard là-bas, entraine toi dessus.
J’allais vers l’endroit indiqué par ce taré, pris un mannequin qui tombait en morceaux. Je me mis au milieu du tatami. Et commençait après avoir mémorisé les mouvements. Je m’entrainais pendant quatre heures désastreuses, au moins sous le regard attentif de mon professeur qui prenait des notes. Pendant que je m’entrainais, il me dit
- Cette technique doit être exécuter avec la vitesse d’un léopard, la fluidité d’un serpent et la force d’un éléphant. Avec ces trois éléments, trouve un nom à cette technique.
Vers trois heures de l’après-midi, il me dit de rentrer chez moi et de m’entrainer avec le mannequin qu’il me donnait. Je commençait à avoir une faim de loup, du coup, je piquai un sprint vers le marché et achetais un sandwich vite fait et le mangeai au moins de temps qu’il ne faudrait pour le dire. Quand je rentrais chez moi, mon père m’attendais. Il était très énervé parce que je ne lui avais pas dit où j’étais allé. Je lui expliquais sans entrer dans les détails. Il me jeta un regard noir, puis m’emmena dehors. Nus allâmes au terrain d’entrainement de notre clan, il y avait toujours au moins quinze personnes. Je protestai quand il me dit que nous allions nous entrainer. Mais il me dit qu’on était samedi et qu’il ne fallait pas perdre nos bonnes habitudes. Comme d’habitude, j’étais le seul de nous deux qui avait le droit d’activer son shigan, ce que je fis. Nous nous tournâmes autour un petit moment J’attaquais le premier, mais il se déplaça de côté et esquiva mon coup, ce fut à lui de porter un coup que je parai avec difficulté. Nous fîmes plusieurs séquences d’attaques de parades et d’esquives. A la fin, j’étais plutôt fatigué, je décidai d’utiliser la technique que nous avions créer avec mon professeur. Je me rapprochai, puis portai mon coup de poing avec un vitesse tel qu’elle m’étonna moi-même. Je réussis à porter le deuxième coup, mais mon père avait activé ses shigans et il vit comment allai être mon troisième coup qu’il para tout en me mettant à terre et me faisant une clef de bras. Il me regarda longtemps avant de me relâcher et de partir sans rien dire, je le regardai s’éloigner de moi…
Je rentrai chez moi le regard bas et triste de ne pas avoir réussi ma technique mais je me consolai en me disant que mon premier avait été suffisamment puissant pour lui faire saigner le nez et suffisamment rapide pour qu’il n’ai pas le temps de le parer ou de l’esquiver. J’aurai bien voulu quand même savoir où est-ce qu’il était allé. De toute façon, il fallait que je m’entraine énormément pour réussir tous les mouvements.
La journée me parut incroyablement longue, je ne fis rien à part passer mon temps à passer dans un coin éloigné du village. Herbe haute verdoyante, insectes chatouilleurs, un soleil doux, un air pur, allongé dans ce mini-paradis. Je rentrai chez moi bien plus tard que d’habitude. Je continuais à méditer sur la réaction de mon maitre. Peut être qu’il voulait me faire souffrir pendant mon entrainement. A la fin de la journée, rien ne s’était passé.
Le matin, je me levai à sept heures, bien plus tôt que de coutume. Personne n’était debout, je décidai de lire en attendant l’heure de mon rendez-vous avec mon professeur. Le livre que je lus fut “le genjutsu, qu’est-ce que c’est, comment créer une illusion”. Et en lisant ce livre, je m’étais rendu compte qu’il n’était pas facile de maitrisé ce domaine de combat. Pour créer une illusion en simplifié, il faut que son chakra donne forme à quelque chose. Après, ce n’est que de la technique. Vint l’heure de mon entrainement. Courant pour m’échauffer, on ne sait jamais, avec mon maitre, je m’attendais à tout. J’arrivais à notre point de rendez-vous un bon quart d’heure e avance. J’allais attendre quand j’entendis une voix derrière moi qui disait :
- Je ne m’attendais pas à ce que tu sois prêt si tôt…
- Il faut toujours prévoir en avance les possibilités que nous avons, j’ai choisi celle-là.
- Sagement parlé, suis-moi.
Je suivis mon maitre jusqu’au dôjo, l’endroit auquel je ne voulais pas aller pour faire mon entrainement. Mais bien obliger d’y aller, je suivis docilement mon maitre à travers un pâturage grouillant d’insectes et de serpents. Les serpents étaient là, pour mordre quand un élève arrivait trop exciter ou énerver, donc il fallait être d’un calme totale et d’une maitrise de soi complète. Moi, d’habitude, je sautais par dessus cet endroit. Mais pas cette fois, faute de choix… Malgré tout, ce court passage se passa sans ennuie.
Nous entrâmes dans ce lieu culte pour les ceintures noires. Je me déchaussais bien plus lentement que mon maitre qui était déjà à genoux sur le tatami. Je me mis sur sa droite. Nous restâmes quelques instants en silence comme à sa grande habitude. Puis, il prit la parole :
- A ta demande, nous sommes venus au dôjo pour que je t’aide à apprendre une technique de ta création, je veux savoir deux choses : comment nommeras-tu cette technique ? et pourquoi veux-tu créer une technique de type taijutsu alors que tu préfères le genjutsu ?
- Alors pour le nom, je n’en ai pour l’instant aucune idée, et pour le pourquoi. Tout simplement parce que hier j’ai affronté un type qui en voulait à mon clan et qui était bien plus fort que moi, j’ai gagné mais la manière par laquelle j’ai gagné, je la trouve lâche. Et puis, le taijutsu est tout de même la spécialité de mon clan !
- Bon, ta réponse me va sauf pour le nom… Mais ça, on verra plus tard. Vas-y, cite moi les mouvements que tu souhaites exécuter dans ta technique.
Je lui citai les différents mouvements que je souhaitais mettre dans ma technique. Après avoir écouté les divers mouvements, il me dit qu’il n’y aurait aucune fluidité dans mes coups, qu’ils seraient difficile à exécuter. Il me conseilla déjà d’éviter de lancer un adversaire en l’air car je serais vulnérable à ce moment . Il changea la plupart des mouvements qui étaient : mettre un coup de poing droit dans le ventre, puis un coup de pied circulaire gauche au niveau de la tête, faire passer le pied ensuite au dessus de la tête de l’adversaire puis la prendre à l’intérieur de son genou pour la ramener violemment au sol, le lancer en l’air dos vers le sol, sauter soi-même en mettant un coup de poing dans le dos, attendre qu’il retombe pour donner un coup de pied poussant et le finir par un coup du tranchant de la main au cou. Ces enchainements devinrent près une dizaine de minutes de réflexion de mon maitre, des notes sur des bouts de papier, quelques jurons et d’autres choses actions probablement inutiles tel que les tentatives de faire ces enchainements dans le vide sans adversaire. Il fit enfin un résumé de ce que je devais faire sur papier, je lus à haute voix pour être sûr que chacune des actions qu’il avait mis là-dessus n’étaient pas erronées : coup de poing droit dans la tête suffisamment puissant pour le faire voler en arrière, passer derrière l’adversaire pour donner un coup de pied circulaire retourné dans le dos, repassé de l’autre côté de l’adversaire pour donner un coup de latéral dans les côtes et le renvoyer en direction opposé, aller vers l’adversaire et lui donner un coup de pied sauté poussé ascendant, aller de l’autre côté de l’adversaire et donner un coup de coude direct dans le dos pour le pousser, retourner de l’autre côté et donner un coup de pied latéral sauté. Le laisser tomber à terre et donner un coup du tranchant de la main quand il est à terre. Je restais quelques minutes sur cette feuille, je relevais la tête. Je regardais mon maitre qui affichait la tête du parfait abruti content d’une trouvaille totalement impossible à réaliser pour un débutant comme moi. Je lui dis avec énervement :
- Non mais vous êtes taré, comment voulez-vous que je réussisse à faire cet enchainement ?!
-Parle moi autrement, il a fallu que je me creuse bien la cervelle pour les coups que tu porteras dans cette technique seront suffisamment puissant pour que ton adversaire soit hors combat. Je sais que ce sera très compliqué mais je sais que tu es rapide et que question rapidité tu n’auras pas à t’en faire. Ensuite, pour que la technique marche il faudra que tes trois premiers coups soient suffisamment puissant pour que l’adversaire ne puisse pas résisté aux coups suivants.
- Ok, on va dire que je réussis, cette technique m’aura vidé de mon énergie, vous imaginez un la quantité d’énergie qu’il faut ?!
- Ca, c’est pendant le combat qu’il faudra t’adapter. Allez, il doit y avoir un mannequin dans le placard là-bas, entraine toi dessus.
J’allais vers l’endroit indiqué par ce taré, pris un mannequin qui tombait en morceaux. Je me mis au milieu du tatami. Et commençait après avoir mémorisé les mouvements. Je m’entrainais pendant quatre heures désastreuses, au moins sous le regard attentif de mon professeur qui prenait des notes. Pendant que je m’entrainais, il me dit
- Cette technique doit être exécuter avec la vitesse d’un léopard, la fluidité d’un serpent et la force d’un éléphant. Avec ces trois éléments, trouve un nom à cette technique.
Vers trois heures de l’après-midi, il me dit de rentrer chez moi et de m’entrainer avec le mannequin qu’il me donnait. Je commençait à avoir une faim de loup, du coup, je piquai un sprint vers le marché et achetais un sandwich vite fait et le mangeai au moins de temps qu’il ne faudrait pour le dire. Quand je rentrais chez moi, mon père m’attendais. Il était très énervé parce que je ne lui avais pas dit où j’étais allé. Je lui expliquais sans entrer dans les détails. Il me jeta un regard noir, puis m’emmena dehors. Nus allâmes au terrain d’entrainement de notre clan, il y avait toujours au moins quinze personnes. Je protestai quand il me dit que nous allions nous entrainer. Mais il me dit qu’on était samedi et qu’il ne fallait pas perdre nos bonnes habitudes. Comme d’habitude, j’étais le seul de nous deux qui avait le droit d’activer son shigan, ce que je fis. Nous nous tournâmes autour un petit moment J’attaquais le premier, mais il se déplaça de côté et esquiva mon coup, ce fut à lui de porter un coup que je parai avec difficulté. Nous fîmes plusieurs séquences d’attaques de parades et d’esquives. A la fin, j’étais plutôt fatigué, je décidai d’utiliser la technique que nous avions créer avec mon professeur. Je me rapprochai, puis portai mon coup de poing avec un vitesse tel qu’elle m’étonna moi-même. Je réussis à porter le deuxième coup, mais mon père avait activé ses shigans et il vit comment allai être mon troisième coup qu’il para tout en me mettant à terre et me faisant une clef de bras. Il me regarda longtemps avant de me relâcher et de partir sans rien dire, je le regardai s’éloigner de moi…
Je rentrai chez moi le regard bas et triste de ne pas avoir réussi ma technique mais je me consolai en me disant que mon premier avait été suffisamment puissant pour lui faire saigner le nez et suffisamment rapide pour qu’il n’ai pas le temps de le parer ou de l’esquiver. J’aurai bien voulu quand même savoir où est-ce qu’il était allé. De toute façon, il fallait que je m’entraine énormément pour réussir tous les mouvements.
ikira s- Combattant Débutant
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Localisation : La où personne n'est et ne me trouvera...
Re: Mahou Gakure [RP]
…De toute façon, il fallait que je m’entraine énormément pour réussir tous les mouvements.
Je retournais dans ma chambre, et essayait de trouver un nom à la technique que “je” venais de créer, pour arriver à : taka kuroi jutsu, la technique du faucon noir.
Satisfait de cette trouvaille, je m’endormis en oubliant qu’il était cinq heures de l’après-midi.
Je me réveille en sursaut, quand je me rappelle que j’aie mon passage de grade. Je ne déjeune pas et pars en quatrième vitesse sans faire attention aux bonjours et aux têtes ahuris de ma famille. En quelques minutes, j’étais devant le dojo et me présentais pour le passage. En plus, je m’étais préparé à jouer le fayot pour avoir un plus grand grade. Je connaissais, les huit poomsés de base, et en combat j’avais un avantage sur les autres.
Le seul problème étant que je suis passé dernier. Il me demande de faire le premier poomse que je réalise à merveille. On passe ensuite aux combats, j’en fis sept et en perdis un seul contre une ceinture rouge. Il demande à plusieurs élèves -moi compris- de faire tous les poomses que l’on connaissait. Et voilà, je passe de dixième keup au quatrième keup, donc la ceinture bleue, mon seul souci, ça a été la casse des planches dont je n’avais pas connaissance de cette épreuve, mais je m’en étais plutôt bien sorti. On me donna ma ceinture, que je rangeai directement dans mon sac et filai voir si je pouvais avoir une nouvelle mission. Une mission parmi celles qui me sont proposées me plaisais. Il s’agissait d’entrainer une personne au taekwondo. Ca m’arrangeait bien puisque je venais de passer mon grade, je allais pourvoir me la jouer un peu. Je pris cette mission et me rendis à la maison indiquée.
Je sonnai et un homme qui devait avoir environ cinquante ans en tenue de taekwondo avec une ceinture noire ouvra la porte. Il me défigura quelques instants et me dit d’attendre, ce que je fis. Il revint avec un sac dans le dos, ferma la porte et partit sans m’attendre. Il m’emmena dans un endroit un peu écarté du centre ville. Et à peine je posai mon sac près d’une palissade complètement détruite, qu’il m’attaque avec un coup de pied sauté niveau tête et avec une vitesse très surprenante. J’esquivai tout en donnant un coup ascendant qu’il para. J’activai mon shigan, car c'était tout de même une personne qui a une ceinture noire. Nous nous portâmes plus coups sans résultats jusqu’à ce qu’il fonça sur moi mais non pour m’attaquer mais prendre appui sur un mur qui se trouvait derrière, je ne vis pas venir le coup et me pris un coup de pied dans le dos. Je m’étalais dans une sorte de boue mais plus collante. Je me retournai et le vis sauter vers avec un sabre plutôt court, je parai avec deux kunaïs. Il rangea son arme et me dit d’être plus sur mes gardes. Je le regardai avec un regard méprisant et nous reprîmes le combat je tentai un “kurau kajiru” sans succès, je pris même un coup de poing au torse. Plus déchaîné que jamais, je portai des coups très rapide et précis, certains passèrent d’autres non. Je désactivai mon shigan. Il me regarda d’un air moqueur, et cela partit tout seul : “taka kuroi jutsu”. Il fut allongé sur le sol mais se releva quelques secondes après la fin de ma technique, et pour la première fois, je vis qu’il était essoufflé, bien que je le sois encore plus. Puis, j’entendis un bruit qui venait du côté droit je tournai la tête et vis une personne avec un masque d’anbu se diriger vers moi, la personne qui était ceinture noire se mit devant moi pour me protéger et d’un simple coup de coude renvoya ce ninja à plusieurs mètres de là, il se releva immédiatement et utilisa une technique katon qui nous entoura, je sentis que la température montait fortement. Le ninja et l’autre homme se battirent dans un combat extraordinaire et je vis que l’homme tournait la tête, à ce moment là je crus voir deux shigans et que sa tête se mettait à fondre. Ils se portèrent quelques coups ainsi, puis je vis que autour des mains de l’homme un chakra se formait comme lors du niveau quatre du shigan, il fut en quelques dixième de seconde derrière l’anbu et lui trancha le tête. Il me regarda et à ce moment, une étincelle fila quand nos deux regards se croisèrent. Puis je m’évanoui. Je me réveillait quand il fit nuit. J’avais mal à la tête. Mais, le souvenir de ce regard, dur mais aussi doux me rappelait mon frère mais il n’était pas aussi âgé, mais comme j’avais la preuve que cette personne possédait le shigan et qu’il n’était pas dans le clan, sois c’était mon frère, sois quelqu’un qui eut tué un Samou possédant un shigan de niveau quatre et qu’il lui eut pris ses deux yeux, ce qui fut très peu probable, étant donné le peu de personne ayant le niveau quatre et ayant été tué au combat. Mais cela restait une possibilité. Je rentrai chez moi, mal dans ma peau et troublé. Actuellement, le seul déserteur de mon clan était mon frère qui avait une vingtaine d’années, bien sûr, il y eut d’autres déserteurs, mais avant.
Le lendemain matin très tôt, je décidai d’aller en parler à Asako. Je demandai une audience privée, comme disait les sous-fifres du clan. Il me reçut dans une ambiance, particulière pour moi, mais qui était toujours la même ici après tout. Je commençai en demandant combien de personne ayant le shigan ultime moururent au combat, il me répondit que seul quatre moururent, et le plus récent, c’était il y a trente ans, cela correspondait à peu près à l’âge de l’homme. Puis il me demanda pourquoi je lui demandais ceci, au début je ne voulus pas lui relater mon histoire mais face à une telle volonté, je ne pus résister et lui racontais mon histoire avec un maximum de détails. Il me dit de sortir et ne se fit pas prier deux fois, il demanda juste de n’en parler à personne… Et comme je pensai à mon frère, je fumai une cigarette et retournai chez moi pour lire, mais ne pouvant pas me concentrer, je fis un jogging de trois heures. Je rencontrai plusieurs personnes de mon âge qui avaient été avec moi à l’académie. Bien que je ne les aimasse pas particulièrement, mais me sentant seul, je discutai avec eux de la pluie et du beau temps. Puis je rentrai, chez toujours en courant, j’arrivai trempé de sueurs. Il ne passa rien d’important durant le reste de la journée, juste ma mère qui à deux heures du matin, sortait de sa chambre en criant, la routine, le train-train quotidien…
Je retournais dans ma chambre, et essayait de trouver un nom à la technique que “je” venais de créer, pour arriver à : taka kuroi jutsu, la technique du faucon noir.
Satisfait de cette trouvaille, je m’endormis en oubliant qu’il était cinq heures de l’après-midi.
Je me réveille en sursaut, quand je me rappelle que j’aie mon passage de grade. Je ne déjeune pas et pars en quatrième vitesse sans faire attention aux bonjours et aux têtes ahuris de ma famille. En quelques minutes, j’étais devant le dojo et me présentais pour le passage. En plus, je m’étais préparé à jouer le fayot pour avoir un plus grand grade. Je connaissais, les huit poomsés de base, et en combat j’avais un avantage sur les autres.
Le seul problème étant que je suis passé dernier. Il me demande de faire le premier poomse que je réalise à merveille. On passe ensuite aux combats, j’en fis sept et en perdis un seul contre une ceinture rouge. Il demande à plusieurs élèves -moi compris- de faire tous les poomses que l’on connaissait. Et voilà, je passe de dixième keup au quatrième keup, donc la ceinture bleue, mon seul souci, ça a été la casse des planches dont je n’avais pas connaissance de cette épreuve, mais je m’en étais plutôt bien sorti. On me donna ma ceinture, que je rangeai directement dans mon sac et filai voir si je pouvais avoir une nouvelle mission. Une mission parmi celles qui me sont proposées me plaisais. Il s’agissait d’entrainer une personne au taekwondo. Ca m’arrangeait bien puisque je venais de passer mon grade, je allais pourvoir me la jouer un peu. Je pris cette mission et me rendis à la maison indiquée.
Je sonnai et un homme qui devait avoir environ cinquante ans en tenue de taekwondo avec une ceinture noire ouvra la porte. Il me défigura quelques instants et me dit d’attendre, ce que je fis. Il revint avec un sac dans le dos, ferma la porte et partit sans m’attendre. Il m’emmena dans un endroit un peu écarté du centre ville. Et à peine je posai mon sac près d’une palissade complètement détruite, qu’il m’attaque avec un coup de pied sauté niveau tête et avec une vitesse très surprenante. J’esquivai tout en donnant un coup ascendant qu’il para. J’activai mon shigan, car c'était tout de même une personne qui a une ceinture noire. Nous nous portâmes plus coups sans résultats jusqu’à ce qu’il fonça sur moi mais non pour m’attaquer mais prendre appui sur un mur qui se trouvait derrière, je ne vis pas venir le coup et me pris un coup de pied dans le dos. Je m’étalais dans une sorte de boue mais plus collante. Je me retournai et le vis sauter vers avec un sabre plutôt court, je parai avec deux kunaïs. Il rangea son arme et me dit d’être plus sur mes gardes. Je le regardai avec un regard méprisant et nous reprîmes le combat je tentai un “kurau kajiru” sans succès, je pris même un coup de poing au torse. Plus déchaîné que jamais, je portai des coups très rapide et précis, certains passèrent d’autres non. Je désactivai mon shigan. Il me regarda d’un air moqueur, et cela partit tout seul : “taka kuroi jutsu”. Il fut allongé sur le sol mais se releva quelques secondes après la fin de ma technique, et pour la première fois, je vis qu’il était essoufflé, bien que je le sois encore plus. Puis, j’entendis un bruit qui venait du côté droit je tournai la tête et vis une personne avec un masque d’anbu se diriger vers moi, la personne qui était ceinture noire se mit devant moi pour me protéger et d’un simple coup de coude renvoya ce ninja à plusieurs mètres de là, il se releva immédiatement et utilisa une technique katon qui nous entoura, je sentis que la température montait fortement. Le ninja et l’autre homme se battirent dans un combat extraordinaire et je vis que l’homme tournait la tête, à ce moment là je crus voir deux shigans et que sa tête se mettait à fondre. Ils se portèrent quelques coups ainsi, puis je vis que autour des mains de l’homme un chakra se formait comme lors du niveau quatre du shigan, il fut en quelques dixième de seconde derrière l’anbu et lui trancha le tête. Il me regarda et à ce moment, une étincelle fila quand nos deux regards se croisèrent. Puis je m’évanoui. Je me réveillait quand il fit nuit. J’avais mal à la tête. Mais, le souvenir de ce regard, dur mais aussi doux me rappelait mon frère mais il n’était pas aussi âgé, mais comme j’avais la preuve que cette personne possédait le shigan et qu’il n’était pas dans le clan, sois c’était mon frère, sois quelqu’un qui eut tué un Samou possédant un shigan de niveau quatre et qu’il lui eut pris ses deux yeux, ce qui fut très peu probable, étant donné le peu de personne ayant le niveau quatre et ayant été tué au combat. Mais cela restait une possibilité. Je rentrai chez moi, mal dans ma peau et troublé. Actuellement, le seul déserteur de mon clan était mon frère qui avait une vingtaine d’années, bien sûr, il y eut d’autres déserteurs, mais avant.
Le lendemain matin très tôt, je décidai d’aller en parler à Asako. Je demandai une audience privée, comme disait les sous-fifres du clan. Il me reçut dans une ambiance, particulière pour moi, mais qui était toujours la même ici après tout. Je commençai en demandant combien de personne ayant le shigan ultime moururent au combat, il me répondit que seul quatre moururent, et le plus récent, c’était il y a trente ans, cela correspondait à peu près à l’âge de l’homme. Puis il me demanda pourquoi je lui demandais ceci, au début je ne voulus pas lui relater mon histoire mais face à une telle volonté, je ne pus résister et lui racontais mon histoire avec un maximum de détails. Il me dit de sortir et ne se fit pas prier deux fois, il demanda juste de n’en parler à personne… Et comme je pensai à mon frère, je fumai une cigarette et retournai chez moi pour lire, mais ne pouvant pas me concentrer, je fis un jogging de trois heures. Je rencontrai plusieurs personnes de mon âge qui avaient été avec moi à l’académie. Bien que je ne les aimasse pas particulièrement, mais me sentant seul, je discutai avec eux de la pluie et du beau temps. Puis je rentrai, chez toujours en courant, j’arrivai trempé de sueurs. Il ne passa rien d’important durant le reste de la journée, juste ma mère qui à deux heures du matin, sortait de sa chambre en criant, la routine, le train-train quotidien…
ikira s- Combattant Débutant
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Re: Mahou Gakure [RP]
« Putain, déjà ?
-Makaya Korove, veuillez-nous suivre.
-Okay Amédée et Henriette… »
Les deux anbus aux masques de chat et de poisson qui venaient de surgir devant nous à notre entrée dans la clairière regardèrent, interloqués. Leur camarade Singe leur fit un signe du genre « cherchez pas à comprendre… »
Dès lors, c’est totalement cerné que je fis mon entrée dans le village, la tête basse.
Je reconnus le garde de faction, un planton nommé Eikichi à qui j’avais de nombreuses fois graissé la patte pour qu’il me laisse sortir alors que je n’étais qu’un genin. Je lui fis un geste de la tête. Il fit mine de m’ignorer.
Une fois les portes franchies, je fus forcé de constater que le décor avait en effet peu changé en deux ans…En même temps, le QG ne pouvait pas se permettre trop de modifications dans l’architecture de la cité : tout avait été pensé pour qu’un contingent ennemi se fasse piéger et se perde dans le dédale des rues. Quand aux murailles, il était impensable de les démolir pour permettre un agrandissement : elles contenaient moult sceaux anciens qui garantissaient sa solidité contre les coups et les jutsus, et les reproduire sur une nouvelle portion serait trop couteux en temps et en énergie. Néanmoins tout cela donnait une impression de stagnation, que le village avait atteint un plafond d’expansion infranchissable…
Mais ce qui me marqua le plus sur le coup, ce ne fut pas l’urbanisme quasi-inchangé mais le regard des autres villageois. A l’époque ou j’étais genin, il y’avait peu de gens qui ignoraient l’existence de Makaya Korove, fils de Keishin Korove le pacifiste conseiller. J’étais presque aussi connu que mon père mais dans des domaines d’activité bien différents. Autant mon père était reconnu pour ses qualités de diplomate, autant je l’étais pour mes compétences de relou. J’avais du emmerder au moins une fois, de façon volontaire ou non, la moitié du village. Mais pourtant je savais que j’étais globalement bien perçu, comme le gentil agitateur, le rigolo relou, « un pas mauvais bougre dans le fond »…
La les regards dont me gratifiaient les passants étaient carrément hostiles…de « pénible à corriger » j’étais passé « ennemi à abattre » et ce n’était guère plaisant…
Surtout que je ne leur avais rien fait à ces gens la, et qu’ils ne savaient certainement pas eux-mêmes pourquoi ils me haïssaient de la sorte. C’est vrai quoi…Je m’étais barré il y’a plus de deux ans, en toute légalité afin d’organiser l’examen chuunin qui avait lieu à Gensou. La, j’avais été recruté par Shimaru avec Kama le Hutt pour entrer dans Tsukiyo, organisation inter-villages dont le but était la collecte d’informations sur le Zénith. Finalement, de collecte nous changeâmes nos plans et réussirent à détruire à la fois le cinquième secteur propre à leurs activités mais aussi leur capitaine Hasaki et l’horrible bestiau mutant qu’ils avaient mis au point, le Léviathan (avec l’aide finale de Ryoshim-chan, soit).
Tous les officiels furent au courant de nos exploits, de la menace que nous avions réussis à désamorcer et pour nous remercier, nous fûmes promus juunins, eurent droits à des égards, des remerciements, de fortes sommes d’argent etc…Mais vu que c’était une mission secrète, la population ne fut jamais informés de nos actes.
Puis Tsukiyo dissoute car n’ayant plus de raison d’être, je demeurais un temps à Gensou (lieu de ma promotion) pour finalement tomber sur une triplette de malfrats dans un bar mal famé qui me permirent de mettre un pied dans la pègre locale. La, au fur et à mesure de missions de plus en plus dangereuses, je finis par être accepté et la on me confia une ultime mission qui devait être mon passe-droit pour en savoir plus sur cette mystérieuse entité qui semblait cristalliser tout le crime de Yuukan. Cette mission, c’était tabasser un Maboroshi, un Hyako, un Mizu et un…Korove (le Dozaku c’était en « bonus plaisir »). Dans cette tâche me suivirent Iarwain Fujibayashi, Ryosuke Soma (que j’avais poutré au préalable !!) et Allen Tsyuuga. Ce fut un succès et j’eus droit aux documents attestant l’existence de…Et merde, nouveau trou de mémoire…
« A quoi vous pensez ? demanda Henriette
-A ce que je vais pouvoir raconter pour éviter d’être décapité…
-Je ne sais pas si on vous tuera. En revanche, on risque de tester sur vous une nouvelle forme de peine pour les puissants criminels
-Qui sera ?
-Vous serez emprisonné et on vous apposera divers sceaux qui se chargeront de vous pomper votre chakra pour servir à la recherche, l’armement, la défense…Ainsi, même en tant que renégat on peut recommencer à servir le village, dit Henriette.
-Cette mesure, moins barbare, est à mon sens bien pire que la mort. En effet comme le disait ma collègue, vu votre force, les scientifiques ne vont pas se gêner pour vous ponctionner au maximum. Vous serez toujours amorphe, nourri par perfusion, dans une minuscule cellule…Surenchérit Amédée
-Ouais autant crever quoi…
-En effet, beaucoup se disent ça une fois soumis à la sanction.
J’eus de nouveau du mal à déglutir…
Le trajet continua jusqu’au QG, ou dans ses souterrains étaient situés les geôles. Jamais je ne m’y étais aventuré, ignorant jusqu’alors leur localisation. Et vu tous les systèmes de sécurité déployés, j’aurais été bien chanceux de le savoir. Un ascenseur nous mena d’abord au niveau -8 ou nous fûmes accueillis par un couple de butors aux couleurs des Mitsumita. Ceux-ci, nous servirent d’accès pour descendre aux niveaux inférieurs : en effet pour ouvrir les portes, il était nécessaire de désactiver un sceau dont la clé fragmentée se trouvait sur chacun des deux gardes. Si l’un d’eux était absent, impossible de l’ouvrir. Et vu que la clé ne réagissait qu’à leur chakra, si l’un des deux mourait, la porte restait scellée et il fallait un nouveau duo de gardes pour l’ouvrir.
Et comme je me l’imaginais, chacune des portes s’ouvrait sur un escalier étroit qui s’enfonçait dans les profondeurs. Et chaque salle était pensée de façon à repousser au mieux les risques d’évasion : les murs des couloirs, plutôt que d’être parallèles, formaient un entonnoir qui s’ouvrait vers chaque escalier portant vers les niveaux supérieurs. L’explication était simple : si jamais des prisonniers s’échappaient des profondeurs, ils seraient confinés dans un espace réduit tandis que les geoliers arrivant des escaliers disposeraient d’un espace plus large, pouvant ainsi placer plus d’hommes pour repousser les assaillants. Enfin partout on voyait des grilles d’aération qui devaient très certainement non pas déboucher vers la sortie mais qui devaient délivrer différents sortes de gaz. Pour couronner le tout, les murs comportaient tous des inscriptions pour le moins claires : « VOUS MERITEZ VOTRE SORT, LA JUSTICE EST CLEMENTE AVEC VOUS » et autres « DECHETS ! »
…
Enfin, toutes les cellules comportaient de lourdes portes en acier, toutes apposées d’un sceau qui devaient immuniser cette dernière d’un bon nombre d’attaques. Et toutes semblaient parfaitement insonorisées. Putain mais pourquoi j’étais revenu ????
J’avais beau ne pas être claustro, je commençais à sérieusement ne plus pouvoir sentir cet endroit lugubre et espérais ne pas devoir y rester trop longtemps. Je n’étais résolument pas fait pour l’enfermement et l’idée de rester la pour un temps indéfini et de plus dans un état de loque inapte m’effrayait au plus haut point. Je crois que je flippais réellement pour ma gueule pour la première fois…
« Bien, nous sommes presque arrivés. En premier lieu nous allons passer à la salle des coffres pour y conserver toutes vos possessions. Suivez-moi » fit l’un des Mitsumita en ouvrant une porte qui débouchait sur une vaste salle dont tous les murs comportaient des portes de coffres forts scellées. Puis il me demanda de me dévêtir, afin que les anbus m’inspectent des pieds à la tête jusqu'à ce qu’ils me demandent à quoi servaient les trois sceaux que j’avais sur le corps.
« Trois ? Ben le premier c’est le sceau d’oubli au niveau de ma nuque, le deuxième c’est celui au niveau de mon biceps qui délivre de l’argent par je ne sais quel miracle et le troisième…quel troisième ?
-Vous avez un sceau sur le crâne, ne mentez pas. Nous savons que vous pouvez influer sur la longueur de vos cheveux. Montrez-le nous alors ».
Rhaa l’humiliation était totale…je devais même me montrer avec les cheveux courts à tel point qu’ils verraient mon crane…N’empêche, de quoi ils parlaient, je n’avais aucun sceau sur la tête !?
« C’est un sceau de stockage particulièrement puissant. Il est gorgé de chakra, sans doute du au fait que c’est une partie de votre corps que vous utilisez beaucoup, quand on se réfère à votre répertoire de combat…que contenez-vous la dedans ?
-Hein mais… »
Mon Kinko no Kami, mon coffre capillaire divin Korove était en réalité du à un bête sceau…faudrait que j’en touche un mot à mon paternel…Quelle arnaque quoi !
« C’est un sceau Korove qui me permet de stocker un peu tout et n’importe quoi, du moment que ca passe par mes cheveux.
-Bien. Videz-le.
-Nan mais vous-êtes malades ? Vous n’imaginez pas le nombre de trucs que j’ai la dedans ! Même moi j’en sais rien !
-Justement, ca sera l’occasion de le savoir. Allez-y. »
Un trombone à coulisse, des rochers (dont un avec ma gueule dessinée dessus), des sacs de voyages datant de Tsukiyo, des centaines de kunais, de shurikens et de makibishis neufs, plusieurs cordes, quelques parchemins explosifs, du papier, des stylos, des cartes de fidélité pour diverses maisons closes à Mahou, sept appareils à raclette différents, trois meules de fromage, huit jambons, deux sacs de pomme de terre, douze assiettes, trente paires de couverts, quarante-deux verres, trente-trois bouteilles de sakennoby, ving-huit bouteilles d’alcools divers (dont une détruite sur-le-champ pour sa haute toxicité due au cérumen, au venin de crotale et aux frelons macérant dedans), des feutres de différentes couleurs usés à force de tagger des tronches de mecs saouls ou endormis, des contrats pré-remplis du genre « si je signe la, je jure fidélité éternelle à Makaya et accepte qu’il change mon nom, qu’il se renseigne sur ma vie privée et qu’il produise des vêtements outranciers à mon effigie», des photos du Chikage nu en plein ébat avec sa femme, des photos de classe de mes années à l’académie où tous les visages de mes camarades étaient soit barrés, soit annotés d’inscriptions peu polies, un grappin, de très grandes lunettes noires, une trompe de vélo, une petite carpe, une quille, une tapette à souris, un poulet en caoutchouc, des cotillons, un bazooka ? (« j’ai un permis pour ça »), madame Mitsumita en photo avec une inscription « je t’attends chéri » (« QUOI ? MONTRE-MOI CA FUMIER!? »), une barre de fer, des porte-jarretelles, cinquante-quatre soutien-gorge, tout le matériel acheté pour l’ascension du Mont Fuji et pour affronter le climat Heikite, une bonne quinzaine de costumes et deux fois plus de cravates, des chaussures cirées, un vieux poncho rose et vert (« Aaah il était donc la ! »), une photo de la copine de Datenshi, du bois, des allume-feu, des t-shirts « KOROVE = EVIL », une mèche de cheveux roux appartenant à Lisa Paho, un masque « STFU JE DORS ! », un sifflet, une crécelle, un kazoo, des caleçons et des chaussettes (sales), un dessin représentant une taupe éventrée, des couvertures et plusieurs millions de ryos…
« Who, joli pactole ! D’où est-ce que ca vient ?
-Bonne question Roger !
-Et comment a-t-il pu stocker autant dans un simple sceau ? demanda le Mitsumita à la femme frivole.
-Je l’ai dit : vu la quantité de chakra qui l’irrigue en permanence…et puis c’est un sceau très bien réalisé, j’en ai rarement vu des aussi complexes. Tous les Korove ont un pareil sceau ?
-Je viens de vous dire que je viens de découvrir l’existence de ce truc ! J’étais jusqu’ici convaincu que j’étais un dieu du Kami ! Vous avez brisés mon mythe, salauds !
-Bien, nous confisquons tout ça…
-Normalement, c’est un seul coffre par détenu, dit l’un des gardes.
-Et bien il aura droit à un traitement de faveur. Mettez-ca dans autant de coffres que nécessaire, des experts passeront sous peu pour analyser tout ça. Et pour vous questionner ensuite. Maintenant enfilez-ca » dit Amédée en me tendant une pauvre défroque grisâtre qui avait pour seul mérite d’être indéchirable. « Pour éviter d’en faire une corde. « On ne veut pas vous retrouver tout nu et pendu dans votre cellule » qu’il avait rajouté… « Et remettez votre bonnet inhibiteur de chakra… »
Puis nous sortîmes de la salle des coffres et nous descendîmes de deux étages supplémentaires. Au passage, j’en profitais pour demander comment un tel truc avait vu le jour, toujours impressionné par l’immensité de la prison. L’un des anbus eut la politesse de me répondre, en m’indiquant que la prison datait de la fondation du village. Pour donner l’impression d’un village moderne et citoyen, les fondateurs avaient insistés pour que la prison ne soit pas visible de la population. Et réalité c’était pour torturer ses détenus à l’aise. Des experts en Doton avaient donc été mandatés pour creuser une immense gêole sous terre. Puis la terre avait été traitée de façon à ne pouvoir être manipulée par d’autres spécialistes en Doton, pour ne pas favoriser l’évasion des détenus. C’était bien fait en plus…
« Cellule F-34. C’est une grande et équipée, vu que vous n’avez pas encore été jugé. Si vous avez besoin de quelque chose, appuyez sur le sceau. C’est un parchemin de contact qui s’allume dès qu’on le touche, et qui possède un jumeau dans notre bureau. Installez-vous et restez calme, me dit l’un des gardes en me poussant sans ménagement dans ma cage.
-Le procès aura lieu d’ici quelques semaines. En effet, Gensou a souhaité participé, ainsi que Chikara et donc nous nous occupons de leur requête. De plus avant ça vous serez interrogé par nos services. Vous recevrez aussi peut-être quelques visites. Sur ce… »
Je vis alors le garde refermer la porte qui se verrouilla sans un bruit et demeurais seul, debout dans ma cage. Un lit, un lavabo, une trousse de toilette, des sanitaires, une chaise, une table avec du papier et un stylo dessus, et une lumière blafarde fixée au plafond. C’était ca grand et équipé ? Putain, j’osais pas imaginer la cellule opposée…
Une fois le « tour du propriétaire » fait, je m’assis sur le lit (qui avait le moelleux d’un parpaing) et me mis à réfléchir à toute vitesse. J’étais dans la merde…Une grosse merde noire…On m’accusait de désertion, d’avoir probablement révélé des informations importantes sur Mahou (« sinon pourquoi vous avoir collé ce sceau ? »), d’avoir semé le trouble chez nos alliés et d’avoir refusé de me rendre, en m’alliant avec des criminels et des déserteurs…C’était pas joli-joli mais j’avais pas de quoi éclaircir ce sombre chef d’accusation auprès des juges. Si je me souvenais bien, le tribunal dans ce genre de cas était composé du Kage, de deux conseillers disponibles et des témoins étaient appelés à comparaitre et des dépositions étaient lues si l’intéressé ne pouvait venir.
Alors bon…Si on faisait le tour des conseillers, le Sôma était –d’après le géniteur- aussi légumineux que celui que je connaissais moi. Ce qui serait à mon avantage si jamais il s’endormait durant le procès. Mais ces types avaient un sens aigu du bien et de la quiétude…et c’était pas vraiment deux mots qui me caractérisaient…
Ensuite, si je me souvenais des descriptions des conseillers que mon père faisait à table, y’avait le vieux Nagotory…Ils se vouaient une haine bilatérale bien franche et avaient des visions des choses diamétralement opposées. Et il ne devait pas m’adorer vu que gosse, sur les recommandations de mon paternel, j’étais allé tagger sa maison, était allé déverser de l’alcool dans son jardin et avait pendu son chat par la queue sur le seuil de sa porte…Qui aurait cru que de telles erreurs de jeunesse se paieraient aussi cher aujourd’hui…Peut-être que sans ça, on aurait pu être les meilleurs amis du monde !
Sinon y’avait aussi la pute la…la secrétaire pimbêche de mon père qui a forcément du sucer un ponte pour se retrouver conseillère cet âge…Elle était folle de ce dernier et calquerait forcément son avis sur lui. Ca serait peut-être le meilleur choix avec le géniteur.
Le géniteur…Putain à quoi il devait bien penser ? Lui le conseiller réformateur du boss qui aujourd’hui devait se trainer un boulet nommé « fils criminel de rang A ». Ca l’a foutait mal pour la crédibilité…Restait à savoir comment il agirait. Si il voulait préserver sa carrière et ses idéaux, ça signifierait indubitablement mon sacrifice. Et si au contraire il privilégiait l’esprit de famille et la solidarité à la Korove, adieu le poste…Je le foutais dans une belle merde la…
Soudain, la porte de ma cellule s’ouvrit et je m’attendis à voir mon père entrer, car en tant que paternel, conseiller et…bon j’arrête la, vous avez bien pigés que ce n’était pas lui. Ce fut un homme d’une trentaine d’année et une femme qui frôlait la cinquantaine qui entrèrent prestement et refermèrent tout aussi vite, comme si ils ne voulaient pas être vus. Je n’aimais pas trop ca…
« Bonjour. Nous sommes venus vous poser quelques questions et nous comptons sur votre coopération. Asseyez-vous s’il vous plait, commença la femme
-Euuh a qui ais-je l’honneur ?
-Rha j’ai toujours eu horreur de cette partie… A votre avis jeune crétin, si deux personnes entrent dans votre cellule et arborent un air suspect sur le visage, faut-il vous attendre à des civilités ? Nous sommes la pour vous faire parler et c’est ce que vous allez faire. Et vous n’avez guère le choix… Prépare toi » dit la mégère à l’attention de son acolyte avant d’effectuer des mudras à toute vitesse. Je n’eus pas le temps de réagir qu’aussitôt je me retrouvais pieds et poings liés, bloqué par une marionnette sortie du néant, dont le poids me clouait au lit. Sa tête s’était ouverte et me permettait de voir qu’elle était truffée de senbons qui luisaient d’une bien inquiétante manière.
Une fois immobile, l’homme vint s’asseoir à coté de ma tête, posa l’une de ses mains sur mon visage et l’autre sur ma nuque.
« Humpf nan mais ca pas ce….Oh merde…
-Bienvenue dans votre tête. Ma supérieure est une adepte des aveux avec violence mais j’ai réussi à la convaincre du bienfondé du genjutsu dans le domaine des interrogatoires. Ca ne laisse pas de traces, je pourrais effacer de votre mémoire toute trace de notre présence et j’en saurais plus et avec plus de précisions que si les informations sortaient reformulées oralement. Bien commençons maintenant… »
WO PUTAIN !!! J’étais il y’a a peine une seconde sur mon lit quand subitement j’étais dans un espace qui ne semblait avoir ni sol, ni plafond, ni horizon…Et le type qui était assit derrière moi me faisait maintenant face et semblait perdu dans ses pensées. Et moi ? J’étais debout au milieu de ce néant et était incapable de bouger. J’avais horreur de ce genre de genjutsu…surtout quand il était pratiqué par des binoclards chétifs dans le genre de mon fouineur mental…
« Binoclard chétif ? Ce n’est pas très gentil de dire ca…
-Hein ? Je…
-Nous sommes dans votre tête…tout ce que vous pensez est imprimé partout ici et vous émettez tellement fort et avec tellement de finesse que j’ai l’impression que vous hurlez… »
C’était quoi ce délire ? Ce mec était maintenant tranquillement assis devant moi et je voyais des souvenirs défiler devant ses yeux. Il les considérait puis en passait à un autre puis un autre et de cette manière, me montrait sa claire envie de passer tout mon crâne au crible…C’est ce qu’on va voir mon coco….
« Vous voulez bien arrêter d’emettre ainsi ? C’est épuisant à la fin ! Je vais vous enfermer dans votre propre crâne si vous continuez !
-Essaye donc ! »
Aussitôt, des milliers de Makaya apparurent dans cet espèce d’étrange univers et encerclèrent le squatteur mental. Et encore plus impressionnant, c’était des moi qui m’obéissaient, pas des stupides clones qui voulaient prendre le pouvoir !
« Que tu crois…
-Hein ?
-T’as vraiment cru qu’on t’obéirait ? Mais t’es complètement con Makaya hein, ton cas ne s’arrange pas !
-Nan mais oh ! On va pas recommencer ce débat, le boss, l’original, c’est MOI ! Vous vous sortez de ma tête, vous êtes des créations, je peux faire ce que je veux de vous !
-Ouais ouais c’est ça…Bon les mecs, on le bute celui qui se prétend vrai ?
-Okay !
-Okay !
-Okay !
-[…]
-Okay !
-Ouais mais attendez, qui va prendre sa place après ?
-Ben moi bien sur !
-Tu te fous de ma gueule j’espère ? Je suis le mieux placer pour occuper ce corps !
-Haha tu plaisantes ? Nan mais tu t’es vu avec ta coupe afro ? T’es pas crédible mec !
-T’as la même connard !
-La mienne est bien plus stylée…
-Nan la mienne !
-Nan la mienne !
-[…]
-Je suis lassé de moi-même…Tiens au fait, ou est l’autre squatteur ? »
Je voyais une main blanche sortir d’un moulon de moi…Visiblement il était en mauvaise posture…Il fallait mettre un terme à tout ça et tous ces moi…Aussitôt, j’imaginais un immense météore de fromage qui sortait des cieux éthérées et qui fondait sur les aberrations sorties de mon esprit. J’attendis ainsi que le projectile écrase tous ces hérétiques mais quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’ils…le mangèrent. J’en avais marre de moi…
Seulement, autant mes répliques s’en étaient bien sorties, autant le squatteur avait pris grave cher et commençait à etre de plus en plus inconsistant dans mon crâne. Il n’avait pas du s’attendre à ca…En même temps, moi non plus. Et finalement, dans un dernier effort mental, je fis transformer mes clones en une rivière de fromage, que je déversais dans le gosier du gendoka, qui après cette ultime attaque, disparut en emportant avec lui le fruit de ma folie…Puis j’emergeais et revint dans la cellule, constatant que l’homme était tombé du lit et se massait le crâne en maugréant…
« Qu’est ce qu’il s’est passé ?
-Ce type est fou, pénétrer dans son esprit est un calvaire et lui-même ne maitrise pas son mental…Il a réussi à m’expulser avec du fromage…
-Quoi ? C’est une plaisanterie !
-Non, je ne retourne pas la dedans de si tôt, c’est épuisant d’avoir à supporter ce caractère ! »
La vieille lui lança un regard accusateur, le prit par le bras et se dirigea vers la sortie.
- On se reverra mon jeune ami, je ne resterais pas sur cette défaite, je peux te l’assurer !
-J’espère bien qu’on se reverra sale rombière, que je te fasse avaler ton déambulateur !
-Je vais te… »
Mais un coup de coude provenant de son acolyte lui rappela qu’il était temps de filer. Manifestement elle avait réussi à s’incruster la sans prévenir qui que ce soit et sa présence ici serait problématique. J’ignorais pour qui elle bossait mais ce type allait me haïr sous peu…
Elle révoqua sa marionnette au moment de fermer la porte et me laissa de nouveau tout seul. Je pus souffler un peu, me désaltérer au robinet (bien évidemment, vu le gout de l’eau, on pouvait aisément croire que le conduit était relié à la fosse septique du coin...)
Je pus rester seul sur mon lit quelques heures à me tenir le ventre, saisi par des coliques jusqu'à ce que la porte s’ouvre et…
« Oh merde, le vioque !
-Qu’est ce que je vous avais dit…il a appris la politesse et le respect auprès de charretiers ce garçon …Hitoki, corrigez-moi ce freluquet je vous prie… »
Aussitôt, l’un des deux shinobis qui escortait l’estimé Nobunaga Nagotory fondit sur moi et m’encastra sans autre forme de procès, la tête dans le mur. Et pendant que je tachais de m’en remettre, le doyen du conseil tira l’unique chaise de ma cellule et s’installa devant moi, l’air légèrement amusé.
Il était très richement vêtu, son kimono et sa cape créant un véritable contraste avec l’insalubrité manifeste de mon « logis », qu’il scrutait, un léger sourire en coin. Puis une fois qu’il estimait que j’étais de nouveau apte à entendre ce qu’il avait à me dire, après cette entrée fracassante :
« Bien, je ne me présente pas, je suppose que vous me connaissez bien, au travers des portraits peu élogieux que votre estimé paternel a du faire de moi…
-On peut dire ça comme ça ouais…Et à part vous rincer l’œil sur « la Honte Korove », vous êtes là pourquoi ? » Dis-je, méfiant.
Mon copain le ninja tressaillit, ne supportant visiblement pas que l’on manque de respect à son supérieur, mais le conseiller le calma d’un imperceptible geste de la main. Il avait beau être vieux et rabougri, il transpirait le charisme le vieux bougre (hohoho…)
« Je suis ici de mon plein droit. En tant que conseiller du Kage, je peux venir vous voir quand bon me semble vous savez…Mais j’étais simplement venu voir l’état du ninja le plus stupide de Mahou. Franchement mon garçon…vous saviez que vous étiez un déserteur de rang A et vous êtes venu vous jeter dans la gueule du loup…Vous vous attendiez à quoi ? Que l’on vous accueille avec le tapis rouge et des pétales de rose ?
-Vous oubliez les jolies filles nues qui se jettent dans mes bras.
-La justice Mahousarde ne peut être clémente avec un individu dans votre genre. Un fauteur de trouble inter-village qui souille le nom de Mahou partout où il passe, par ses exactions…Si je puis me permettre, vous pouvez élargir votre statut de « honte familiale » à « honte du village ». Enfin heureusement que nous allons mettre un terme à cette sinistre affaire…
-Pourtant vous avez forcément du rire quand vous avez entendu que j’avais botté le cul de plusieurs ninjas gensouards, que j’avais semé le boxon à Chikara, que j’avais détruit une petite ville à Heiki…Vous qui aimez tant nos voisins, normalement tout ce qui leur cause du tort devrait vous réjouir ?
-Ne me prenez pas pour un vulgaire nationaliste obtus. Oui je veux que Mahou rayonne le plus possible…Mais nous avons besoin des autres villages pour affirmer notre suprématie et lâcher un semeur de troubles dans la nature nous dessert plus que cela nous rend service. Et de toute façon j’ai la certitude que vous n’êtes pas qu’un simple agitateur. Vous disparaissez durant des mois et vous revenez avec des sommes d’argent colossales, un artefact extrêmement recherché comme arme et vous êtes couvert de sceaux qui en disent long sur ce que vous avez pu faire…
-Nan mais sans déconner, vous êtes la pourquoi ? Vous n’allez pas quand même me faire croire qu’un type influent comme vous s’est subitement dit « tiens, j’ai dix minutes à perdre, et si j’allais faire chier le fils de mon pire ennemi ! »
-Et pourtant…
-Ouep c’est bien ce qui me semblait, le job de conseiller c’est vraiment la planque hein…
-Il peut y avoir pire…en même temps vu qu’actuellement la charge de travail est équivalente à la motivation de notre bien-aimé chef, c'est-à-dire nulle…
-Vous ne pouvez vraiment plus le sentir hein ?
-Je ne m’exprimerais pas en ces termes…je n’ai rien comme Hakodate-sama en tant que personne mais en tant que Kage. Mais ce n’est un mystère pour personne, que je ne suis plus en accord avec sa politique.
-Oui. Et ce n’est un mystère pour personne que vous êtes en train d’ourdir un plan pour le zigouiller et mettre un des votre au pouvoir. Pas vous-même hein, vous vous êtes trop vieux, alors remplacer un croulant par un autre, quel intérêt n’est-ce pas ? »
Cette fois ci, le doyen ne retint pas son chien de garde qui se fit une joie de me foncer à nouveau dessus. Je déviais sa charge avec le premier truc qui me vint sous la main : un oreiller rongé par les mites. Qui aurait cru que je lancerais une bataille de polochons dans une cellule de prison à des kilomètres de la surface ? Surement pas moi en tout cas…
L’attaque n’eut –comme vous pouvez aisément l’imaginer- que guère d’effet mais eut au moins le mérite de m’éviter une nouvelle rencontre avec monsieur le mur. D’un coup de pied, je repoussais mon assaillant contre une des parois, et descendit du lit afin d’en saisir le sommier, pour le soulever et le plaquer contre mon nouveau pote. Manque de bol, j’étais incapable de me servir de mon chakra et je ne puis opposer de réelle résistance comparé à ses muscles dopés au Gyo. Et surtout, Nagotory était venu avec un autre garde du corps, une kunoichi qu’il envoya me neutraliser d’un geste de la main. Celle-ci vint alors à la rescousse de son camarade en m’agrippant –très, trop ?- fermement les testicules et en me montrant son autre main, qui était parcourue d’éclairs.
En tant normal, je me serais moqué d’elle, prétextant que le roi –que dis-je, l’empereur céleste qui dicte la destinée de tous les briseurs de couilles- c’était moi et qu’elle devrait immédiatement s’agenouiller devant ma divine personne. Mais sans chakra pour me durcir les roubignoles et sans la possibilité de me servir du Raiton pour encaisser au mieux le choc, j’étais foutu. Je capitulais, tête et couilles rabattues…
« Bien, je vous prierais de ne pas vouloir recommencer ce genre d’action de bravoure absolument ridicules. Maintenant vous allez me redire ce que le cloaque informe qui vous sert de bouche vient de déblatérer.
-Oh arrêtez de jouer la comédie ! Suffit d’avoir un minimum de jugeote et de savoir comment fonctionnent et jusqu’où sont capables d’aller les ambitieux et les frustrés pour comprendre que Mahou va bientôt avoir un nouveau Kage.
-Développez…
-Vous, autant que les progressistes, n’en peuvent plus du vieux. Mais vu qu’il est élu à vie et qu’il est capable de se maintenir dans cet état de légume encore longtemps, ben vous êtes bloqués. Vous en avez marre et vous avez beau retourner le problème dans tous les sens : la seule solution c’est qu’il jarte. Mais les progressistes sont une bande de hippies pacifistes, ils n’intenteront rien. Mais vous, ah vous vous les avez les corones de la guerre ! Tellement patriotes que vous pensez que le Kage a tourné le dos au village et qu’il nuit à ses habitants et ses intérêts. Alors vous cachez certainement sous de belles phrases du style « il a été un modèle, il a beaucoup fait, il a le droit à une retraite bien méritée » mais vous ne voilez la face de personne. Pas la mienne en tout cas.
-Et ? Qu’est ce que vous allez faire de ces dérisoires hypothèses ? Vous en servir pour votre défense ?
-Evidemment ! Imaginez la scène : je suis devant le Kage et quelques autres pécores du conseil…et la je m’insurge, je hurle au scandale ! « Kage Sama, vous êtes entourés de traitres ! L’UEM et Nagotory en première ligne veulent votre mort ! » La je sors tout le blabla que je viens de vous dire, le vieux s’avale un pot de viagra, retrouve la pèche et chasse l’UEM de sa cour. Puis, vu qu’avaler un pot d’aphrodisiaques c’est quand même pas méga bon pour le cœur, il crève mais a le temps de nommer Kage le seul de ses proches qui n’ait pas ourdi contre lui : Keishin le hippie progressiste ! Et la vous êtes perdants sur toute la ligne ! Bon après je mettrais les formes hein… »
Le vieux bonhomme qui se tenait en face de moi croisa ses jambes et semblait réfléchir à toute vitesse. A sa place, j’aurais les boules. En effet, personne dans le village ne serait assez fou pour pouvoir annoncer un truc pareil au Kage, pas même les progressistes qui auraient trop peur des remous que pourraient causer une affaire pareille. Enfin de toute façon ils ne diraient rien car ils ne se doutaient certainement de rien. Mais moi ? Un déserteur qui pourrait avoir le Kage et son père face à lui et qui pourrait annoncer ça car n’ayant pas grand-chose à perdre…Je devenais une sacré gêne tout à coup…
« Pourquoi feriez-vous une chose pareille ? demanda le vieux sage, sorti de sa réflexion. Sa question me confortait dans le fait que j’avais vu juste et c’est avec un grand sourire que je répondis :
-Pour vous faire chier. Je suis quasiment sur que c’est vous qui avez envoyé l’autre radasse me fouiller la tête. De plus, je n’ai pas envie de faire chier mon père parce que ca ferait chier mon clan qui n’a rien a voir avec tout ça (si ce n’est qu’il a cautionné mon éducation, mais c’est un autre débat…). J’ai quand même dit plein de fois le mot « chier » en un minimum de temps…
-C’est tout ? Il y’a forcément autre chose…
-Comme vous l’avez dit, je n’ai plus rien à perdre. Apparemment tout le monde se réjouit à l’idée de pouvoir me buter pour des crimes que tout le monde ignore. Alors si je dois mourir, pourquoi faire ça sans créer de remous, sans avoir la certitude que je laisse un sale climat de merde derrière moi ?
-Et si je vous offre la garantie que vous vous en sortirez sans dédommagements, vous engagez vous à vous taire ?
-Si vous voulez m’acheter mon silence, cela prouve bien que vous avez trempés dans une histoire peu nette…
-Ou bien que je ne veux pas qu’un scandale éclate et que vos infâmes ragots nuisent à mon parti. Je n’ai rien à me reprocher, ni moi ni les gens qui croient en mes idéaux. Cependant cela nous ferait beaucoup de mal si jamais les gens se mettaient à croire à vos fariboles. Alors je préfère prendre des mesures…
-En vous démerdant pour que je sorte de procès avec une tape sur les fesses ? D’une je me demande comment vous allez bien pouvoir faire ça. De deux, qu’est ce qui me prouve que vous tiendrez votre parole ?
-J’ai quelques atouts dans ma manche, laissez-moi les rassembler et vous les montrer pour vous prouver ma bonne foi.
-J’attends de voir ça alors…
-Bien, nous serons donc amenés à nous revoir Korove-kun. Sur ce… »
Et le vieil homme partit avec Encastror et Emascula, me laissant de nouveau seul…dans une piaule en désordre ! Putain j’avais droit à 12m² et il avait réussi à me foutre la zone dans ce clapier !
Une fois le tout remis en état, je refis le point. J’avais réussi à peut-être sauver ma peau en mettant l’UEM dans la poche contre la promesse de ne pas souiller leur nom lors de mon procès. Après restait à savoir comment ils s’y prendraient mais en tout cas, la situation s’était bien améliorée !
« Rémi Molette, tu gères mec… » Fis-je en checkant avec le plafond.
Et finalement, après plusieurs heures d’attente, persuadé qu’un nouveau pécore viendrait me causer dans ma cave, je fus bien forcé de reconnaître que personne ne viendrait m’emmerder, parce qu’il devait faire nuit noire la haut et donc, que je pouvais enfin dormir.
Même si c’était une misérable planche avec un matelas qui tenait plus du paillasson, c’était plaisant de pouvoir enfin dormir tranquillement sans le blizzard autour de soi, un anbu qui surveille ma respiration ou tout autre élément extérieur qui viendrait troubler ma quiétude. Bon après s’il fallait être dans le couloir de la mort pour apprécier le calme, ca craignait un peu quand même…
Mais j’avais parlé trop vite : durant mon sommeil, une main vint m’en tirer, en se plaquant sur ma bouche pour éviter que je me serve de mon système d’alarme vocal, le HURLATOR 4000+. Une deuxième main sortit du néant pour me serrer l’entre-jambe et me contraindre au calme. Et enfin je pus voir le visage de mon mystérieux agresseur :
« Oh mon dieu…
-D’habitude tu m’appelais « Papa » mais si tu as opté pour « Dieu », ça me convient aussi…
-Non non, je ne parle pas de ça, crétin multiforme ! Tu te rends compte que c’est peut-être la première fois que tu me réveilles sans tenter de me perforer un organe avec ton genou ?
-Hum…jusqu'à tes cinq ans, je t’ai réveillé sans ça : les autres membres de la famille craignaient pour ton intégrité physique.
-Pas mentale apparemment…Et puis n’essaye pas de te faire passer pour un père modèle jusqu'à mes cinq ans : je me souviens des seaux d’eau glacée! Ne mens pas ! »
Dans l’obscurité, je vis alors une rangée de dents blanches luire et me souvins alors d’un vieil adage Korove « Un noir dans le noir est invisible ».
‘Tain j’étais quand même content de le revoir mon géniteur. Deux ans et demi que je m’étais fait la malle mais je continuais de faire des rêves étranges dans lesquels je dormais paisiblement et lui se jetait sur moi du haut d’un aigle en plein vol, d’une montagne ou d’un plongeoir de piscine (il était d’ailleurs particulièrement doué en acrobaties). Lorsqu’il alluma une grosse bougie sur la table et s’assit sur la chaise auparavant squattée par son rival, je vis qu’il n’avait guère changé. Un peu plus poivre et sel, quelques rides de plus mais toujours le regard pétillant et le genou frétillant. Il posa d’ailleurs une main dessus, comme pour calmer l’esprit frappeur qui hantait son articulation et commença à parler.
« Alors, fils indigne ? Je suis obligé de te voir en pleine nuit, avec l’aide de quelques copains qui connaissent la clé du sceau des portes et qui veillent dehors. En effet, j’ai parfaitement le droit de venir te voir mais peu de fois et pour une durée limitée si je suis seul. Pour éviter qu’on puisse te bourrer le crâne trop longtemps…Enfin vu ton cas, c’est pas « bourrer » le terme, mais tout simplement remplir…
-Avoue que ca t’avais démangé ? Deux ans et demi sans pouvoir te passer les nerfs sur moi…Qui t’as servi d’éponge ?
-Awanjo, qui est maintenant forcé de rester au domaine. En effet je crois que la moitié de Yuukan le hait pour ses laxatifs et autres somnifères. T’étais au courant qu’il s’était servi d’une concoction hallucinogène dans un bled pour rétablir le droit de cuissage et qu’il en a largement profité, se faisant passer pour le seigneur local ?
-Ouais il m’a raconté…C’était plutôt bien joué !
-Je suis forcé de le reconnaître, c’est bien loin de l’époque à son âge, je commençais à rédiger des contrats commerciaux…
-Comme celui ou un village s’est retrouvé contraint de te filer la moitié de ses terres contre rien, à cause des petits caractères ?
-Par exemple…
-Bon et donc qu’est ce qui t’amène ici, en pleine nuit ?
-Jouer mon rôle de père et de chef de clan. Voir comment va mon fils. Demain je repasserais te voir, mais en tant que conseiller cette fois, et je serais entouré de gens plus ou moins dignes de confiance et donc nos rapports seront différents…Bon alors, ça roule ?
-Ca pourrait aller mieux…plus ça va et plus je me demande pourquoi je suis revenu alors que je savais que je n’aurais pas le droit au tapis rouge…Mais je crois que y’avait plein de trucs qui me manquaient et que je rêvais de retrouver…J’ai pris le risque. Bon c’était une connerie hein !
-Détrompe-toi, j’ai quelques atouts dans ma manche qui pourraient faire pencher la balance en ta faveur !
- J’ai l’impression d’avoir déjà entendu ça quelque part… Et pourquoi tu ferais-ca ? Sacrifier ta carrière pour ton rejeton ?
-T’es malade toi ! Je sacrifie que dalle pour un imbécile fini comme toi ! Tu croyais vraiment que j’allais mettre ma carrière en péril ? Hahaha ! Si ca ne tenait qu’à moi, tu croupirais ici pour le restant de tes jours ! Mais bon, tu connais le clan Korove…la solidarité tout ça…
-FAIS PAS GENRE C’EST PAS TON CLAN ! T’EN ES LE CHEF ET C’EST DONC TOI QUI EST LE GARANT DE CE GENRE DE TRADITIONS ! EN FAIT…JE T’AI MANQUE !!
-Hein quoi ? Nan mais t’es…
-JE LE SAIS, JE LE SENS !! DIS-LE !
-Tu rêves je ne vais pas…
-DIS-LE !
-BON OKAY ! DEUX ANS ET DEMI SANS NOUVELLES, OUI ON S’EST INQUIETES, D’AUTANT PLUS QUAND ON APPRENAIT TES FRASQUES. Au passage, bravo pour avoir semé la zone à Gensou. DONC OUI TU NOUS AS MANQUE !!! MAINTENANT ENLEVE CE SOURIRE DE SATISFACTION NIAISE DE TON VISAGE !
-Hahaha ! Je vais te faire chanter pour m’avoir sorti ça ! D’ici la, c’est quoi tes fameuses cartes pour me désembourber ? »
Mon père se calma et me demanda de lui raconter tout ce que j’avais vécu, dans le moindre détail, pendant qu’il prenait des notes. Tout y passa (mais j’vais pas détailler hein, vous la connaissez l’histoire, ca fait des RPs que je vous la bassine !) et cela dura bien quelques heures, le paternel voulant tout savoir. Vu que j’étais au pied du mur, je ne pris pas la peine de mentir et du encaisser les petites remarques acides (« t’es quand même super con de ne pas m’avoir envoyé les photos du Chikage nu… ») ou bien me gargarisais devant ses compliments (« Sérieux ? Un restaurant nommé Pizza Put ? Mais mon fils, tu es gé-ni-al !! »)
Puis il relit ses notes, pris sa tête entre ses mains pendant quelques minutes et soudainement, se releva, les yeux plein de malice. L’espace d’un instant, j’ai cru voir une ampoule luire au dessus de lui.
« Iarwain !
-Quoi Iarwain ?
-C’est sur lui que va reposer ta défense. Avec une bonne dose de mauvaise foi –je te fais confiance la dessus- et des arguments portant sur des points précis, tu devrais pouvoir t’en tirer. Ecoute moi bien… »
Après ses explications, je regardais mon père avec une expression admirative. Je savais de qui je tenais ma propension à sortir des idées tordues, domaine dans lequel le pater me surpassait totalement. Ce qu’il venait de me dire dépassait mes plus espoirs les plus fous.
« Bien, je vais pas tarder à y aller moi, je repasse demain en fin de journée avec Lirao…
-La pute ?
-Rhaa mais tu vas arrêter avec ça ! Personne n’est passé dessus !
-C’est ce qu’on dit hein…Ouais continue…
-Donc nous passerons, on te posera quelques questions…Ah oui, est-ce que tu veux que j’essaie de voir si certains conseillers pourraient être présents ? Le plus sur ca sera Lirao et moi, bien sur.
-Nan, je veux le vieux et toi.
-Hein ?? Nagotory ? Mais il voudra ta mort !
-T’inquiète, j’ai un plan en or ! Je t’assure, sur ce coup, fais moi confiance ! » Dis-je en désignant l’impact dans le mur dû à mon crane, rehaussé d’un coup d’œil. C’eut comme effet d’inquiéter d’avantage mon géniteur mais finalement il se résout à m’écouter.
Il partit une vingtaine de minutes plus tard, après m’avoir transmis les nouvelles de la famille (« Quoi, tata Ebiane à donné naissance à son neuvième enfant ? Mais c’est plus un vagin qu’elle a mais un port de fret ! ») et m’avoir assuré que tout se passerait bien. Puis il éteignit sa bougie, la remit en poche, me souhaita bonne chance et commença à refermer la porte quand…
« HE ATTEND ! C’EST QUOI CE DELIRE SUR LE KINKO NO KAMI ! UN VULGAIRE SCEAU DE STOCKAGE KOROVE ? EXPLIQUE MOI CE…OUVRE CETTE PORTE CHACAL !! »
Puis je m’endormis en me disant que j’avais de la chance quand même d’avoir une famille pareille et que plus ca allait, plus la situation s’arrangeait…
Le lendemain, comme durant les deux semaines qui suivirent, ma cellule accueillit une multitude de gens plus ou moins sympathiques. Une équipe passa presque huit heures à examiner et tenter de faire péter mon sceau, sans succès ; trois shinobis vinrent m’attacher à la chaise afin de me tabasser et de me torturer en pleine nuit pour finalement ressortir avec une seule information réellement importante : le mauvais sort de la sorcière salope s’était enfin évaporé et j’avais récupéré mon mojo érectile !!!! GLOIRE !! Autrement, plusieurs gratte-papiers vinrent rédiger mes mémoires (« non monsieur Korove, c’est pour les archives ! ») et je reçus plusieurs fois les deux politiciens du conseil.
Le plus âgé m’assurait qu’il avait réussi à se procurer un témoin de premier ordre et qu’il jouerait de son influence pour me dresser non comme un vulgaire vandale mais comme un héros ayant servi dans Tsukiyo et qui de plus avait montré à Gensou que Mahou recelait de ninjas aussi « entrainés que le jeune Korove, qui en une nuit a réussi à défaire cinq ninjas d’excellent niveau et qu’il a réussi à s’en sortir et à totalement berner les autorités chargés de l’intercepter ». Bon je trouvais qu’il exagérait un peu mais bon au final c’était bon pour moi.
Quand à mon père, il peaufinait son plan et surtout s’arrangeait pour filtrer au maximum les dépositions des ninjas de Gensou et de Chikara qui avaient été à mon contact. En effet, ces deux villages ne me voulaient apparemment pas que du bien et avaient chargés les ninjas disponibles d’écrire des témoignages plein de ressentiment, afin de m’enfoncer au procès. En plus de cela, il chatouillait la fibre hippie des personnes qui seraient impliquées dans le procès en leur disant « depuis quand punit-on de mort un gamin irresponsable ? Vous aurait-on tué lorsque enfant, on vous a pris en train d’uriner sur la maison d’un vieux monsieur aigri ? » Et autres phrases totalement hypocrites…
Le seul problème notable était mon sceau. Les spécialistes avaient beau s’échiner, il restait hermétique à leurs attaques externes comme à leurs tentatives de le désamorcer de l’intérieur (qui n’étaient pas de très bons souvenirs…). Et les spéculations allaient bon train à l’extérieur, d’après ce que je pouvais entendre. Le fait que j’ai un sceau qui bloque plusieurs mois d’existence alimentait les débats et en gros, on pouvait retenir deux ordres d’idées majeures : j’avais un sceau parce que je savais des choses qu’il ne fallait pas que Mahou sache ; et j’avais un sceau parce des gens ne voulaient pas que Mahou sache ce que je leur avais dit. Vous l’avez compris, mes défenseurs s’efforçaient que les locaux croient à la première version même si eux-mêmes n’en savaient rien.
Et à coté de ça, je continuais ma petite vie de prisonnier « deluxe ». Le matin, j’étais réveillé par la lumière qui s’allumait sans prévenir et –bien que je n’ai de montre- j’en étais sur : toujours à des heures indues.
Puis un garde venait m’apporter ma tambouille, deux fois par jour et me regardait manger et veillait bien à ce que je mange tout mais surtout que je ne joue pas avec la vaisselle (pourtant je mourrais d’envie de faire comme tous les prisonniers dans les bouquins, et ainsi de cacher une cuillère dans ma botte et de creuser un tunnel jusqu’à la surface avec !)
Ensuite, il embarquait mon plat et m’emmenait aux douches collectives ou je fis la connaissance de gens absolument charmants. C’était les seuls moments ou je me socialisais et j’appris très vite la règle numéro un de ce milieu hostile : ne jamais ramasser la savonnette.
Enfin, j’étais ramené à ma cellule et j’enchainais les visites…Mais je commençais à en avoir ras la touffe de ce tunnel de taupe (qui me rappelait avec un souvenir trop vif les saloperies qu’invoquait Fuzzy et mes séjours trop fréquents à manger de la terre…) jusqu'à qu’enfin, le garde entre un matin avec ce qu’il osait appeler un petit-déjeuner…des vêtements convenables ?
« Le procès à lieu aujourd’hui, vous allez pouvoir comparaitre. Enfilez-ca pour avoir l’air un peu plus décent et grouillez-vous. Tenez-voici un miroir pour vous remettre un peu en état ».
Ce fut un choc : trois semaines à ce rythme et j’avais perdu plusieurs kilos, mon visage émacié ne mentait pas. Je savais aussi que ma barbe avait poussé mais la elle me mangeait carrément le visage et me donnait un air hirsute. Enfin j’avais le teint pâle, bien que métis (ne rigolez pas, je vous vois !). Je fis donc un effort avec ce que me donna le planton, en me lavant bien le visage à l’eau froide pour me réveiller, tenter de tonifier ma peau pour effacer un peu ces valises sous mes yeux et me rasa sommairement. Puis une fois dignement vêtu, je fis le chemin vers la surface.
Cela faisait des semaines que je n’avais pas autant marché et je me surpris à finir essoufflé au terme du troisième escalier. Sans exercice et sans chakra pour maintenir mon corps en forme, je ne valais plus grand-chose, juunin ou pas hein… Puis nous arrivâmes à l’ascenseur qui nous mena au rez-de chaussée du QG. Dès lors, deux juunins prirent le relais et laissèrent les gardes s’enfoncer de nouveau sous terre, et me menèrent dans une grande salle de réunion ou m’attendaient le Kage, Nobunaga Nagotory, Keishin Korove, deux greffiers et quelques personnes plus ou moins connues, qui semblaient attendre dans un coin. Fuzzy était présent…comme le vagabond bourrin de Nobeoka ?
Houla…Bon ben y’avait plus qu’a…
-Makaya Korove, veuillez-nous suivre.
-Okay Amédée et Henriette… »
Les deux anbus aux masques de chat et de poisson qui venaient de surgir devant nous à notre entrée dans la clairière regardèrent, interloqués. Leur camarade Singe leur fit un signe du genre « cherchez pas à comprendre… »
Dès lors, c’est totalement cerné que je fis mon entrée dans le village, la tête basse.
Je reconnus le garde de faction, un planton nommé Eikichi à qui j’avais de nombreuses fois graissé la patte pour qu’il me laisse sortir alors que je n’étais qu’un genin. Je lui fis un geste de la tête. Il fit mine de m’ignorer.
Une fois les portes franchies, je fus forcé de constater que le décor avait en effet peu changé en deux ans…En même temps, le QG ne pouvait pas se permettre trop de modifications dans l’architecture de la cité : tout avait été pensé pour qu’un contingent ennemi se fasse piéger et se perde dans le dédale des rues. Quand aux murailles, il était impensable de les démolir pour permettre un agrandissement : elles contenaient moult sceaux anciens qui garantissaient sa solidité contre les coups et les jutsus, et les reproduire sur une nouvelle portion serait trop couteux en temps et en énergie. Néanmoins tout cela donnait une impression de stagnation, que le village avait atteint un plafond d’expansion infranchissable…
Mais ce qui me marqua le plus sur le coup, ce ne fut pas l’urbanisme quasi-inchangé mais le regard des autres villageois. A l’époque ou j’étais genin, il y’avait peu de gens qui ignoraient l’existence de Makaya Korove, fils de Keishin Korove le pacifiste conseiller. J’étais presque aussi connu que mon père mais dans des domaines d’activité bien différents. Autant mon père était reconnu pour ses qualités de diplomate, autant je l’étais pour mes compétences de relou. J’avais du emmerder au moins une fois, de façon volontaire ou non, la moitié du village. Mais pourtant je savais que j’étais globalement bien perçu, comme le gentil agitateur, le rigolo relou, « un pas mauvais bougre dans le fond »…
La les regards dont me gratifiaient les passants étaient carrément hostiles…de « pénible à corriger » j’étais passé « ennemi à abattre » et ce n’était guère plaisant…
Surtout que je ne leur avais rien fait à ces gens la, et qu’ils ne savaient certainement pas eux-mêmes pourquoi ils me haïssaient de la sorte. C’est vrai quoi…Je m’étais barré il y’a plus de deux ans, en toute légalité afin d’organiser l’examen chuunin qui avait lieu à Gensou. La, j’avais été recruté par Shimaru avec Kama le Hutt pour entrer dans Tsukiyo, organisation inter-villages dont le but était la collecte d’informations sur le Zénith. Finalement, de collecte nous changeâmes nos plans et réussirent à détruire à la fois le cinquième secteur propre à leurs activités mais aussi leur capitaine Hasaki et l’horrible bestiau mutant qu’ils avaient mis au point, le Léviathan (avec l’aide finale de Ryoshim-chan, soit).
Tous les officiels furent au courant de nos exploits, de la menace que nous avions réussis à désamorcer et pour nous remercier, nous fûmes promus juunins, eurent droits à des égards, des remerciements, de fortes sommes d’argent etc…Mais vu que c’était une mission secrète, la population ne fut jamais informés de nos actes.
Puis Tsukiyo dissoute car n’ayant plus de raison d’être, je demeurais un temps à Gensou (lieu de ma promotion) pour finalement tomber sur une triplette de malfrats dans un bar mal famé qui me permirent de mettre un pied dans la pègre locale. La, au fur et à mesure de missions de plus en plus dangereuses, je finis par être accepté et la on me confia une ultime mission qui devait être mon passe-droit pour en savoir plus sur cette mystérieuse entité qui semblait cristalliser tout le crime de Yuukan. Cette mission, c’était tabasser un Maboroshi, un Hyako, un Mizu et un…Korove (le Dozaku c’était en « bonus plaisir »). Dans cette tâche me suivirent Iarwain Fujibayashi, Ryosuke Soma (que j’avais poutré au préalable !!) et Allen Tsyuuga. Ce fut un succès et j’eus droit aux documents attestant l’existence de…Et merde, nouveau trou de mémoire…
« A quoi vous pensez ? demanda Henriette
-A ce que je vais pouvoir raconter pour éviter d’être décapité…
-Je ne sais pas si on vous tuera. En revanche, on risque de tester sur vous une nouvelle forme de peine pour les puissants criminels
-Qui sera ?
-Vous serez emprisonné et on vous apposera divers sceaux qui se chargeront de vous pomper votre chakra pour servir à la recherche, l’armement, la défense…Ainsi, même en tant que renégat on peut recommencer à servir le village, dit Henriette.
-Cette mesure, moins barbare, est à mon sens bien pire que la mort. En effet comme le disait ma collègue, vu votre force, les scientifiques ne vont pas se gêner pour vous ponctionner au maximum. Vous serez toujours amorphe, nourri par perfusion, dans une minuscule cellule…Surenchérit Amédée
-Ouais autant crever quoi…
-En effet, beaucoup se disent ça une fois soumis à la sanction.
J’eus de nouveau du mal à déglutir…
Le trajet continua jusqu’au QG, ou dans ses souterrains étaient situés les geôles. Jamais je ne m’y étais aventuré, ignorant jusqu’alors leur localisation. Et vu tous les systèmes de sécurité déployés, j’aurais été bien chanceux de le savoir. Un ascenseur nous mena d’abord au niveau -8 ou nous fûmes accueillis par un couple de butors aux couleurs des Mitsumita. Ceux-ci, nous servirent d’accès pour descendre aux niveaux inférieurs : en effet pour ouvrir les portes, il était nécessaire de désactiver un sceau dont la clé fragmentée se trouvait sur chacun des deux gardes. Si l’un d’eux était absent, impossible de l’ouvrir. Et vu que la clé ne réagissait qu’à leur chakra, si l’un des deux mourait, la porte restait scellée et il fallait un nouveau duo de gardes pour l’ouvrir.
Et comme je me l’imaginais, chacune des portes s’ouvrait sur un escalier étroit qui s’enfonçait dans les profondeurs. Et chaque salle était pensée de façon à repousser au mieux les risques d’évasion : les murs des couloirs, plutôt que d’être parallèles, formaient un entonnoir qui s’ouvrait vers chaque escalier portant vers les niveaux supérieurs. L’explication était simple : si jamais des prisonniers s’échappaient des profondeurs, ils seraient confinés dans un espace réduit tandis que les geoliers arrivant des escaliers disposeraient d’un espace plus large, pouvant ainsi placer plus d’hommes pour repousser les assaillants. Enfin partout on voyait des grilles d’aération qui devaient très certainement non pas déboucher vers la sortie mais qui devaient délivrer différents sortes de gaz. Pour couronner le tout, les murs comportaient tous des inscriptions pour le moins claires : « VOUS MERITEZ VOTRE SORT, LA JUSTICE EST CLEMENTE AVEC VOUS » et autres « DECHETS ! »
…
Enfin, toutes les cellules comportaient de lourdes portes en acier, toutes apposées d’un sceau qui devaient immuniser cette dernière d’un bon nombre d’attaques. Et toutes semblaient parfaitement insonorisées. Putain mais pourquoi j’étais revenu ????
J’avais beau ne pas être claustro, je commençais à sérieusement ne plus pouvoir sentir cet endroit lugubre et espérais ne pas devoir y rester trop longtemps. Je n’étais résolument pas fait pour l’enfermement et l’idée de rester la pour un temps indéfini et de plus dans un état de loque inapte m’effrayait au plus haut point. Je crois que je flippais réellement pour ma gueule pour la première fois…
« Bien, nous sommes presque arrivés. En premier lieu nous allons passer à la salle des coffres pour y conserver toutes vos possessions. Suivez-moi » fit l’un des Mitsumita en ouvrant une porte qui débouchait sur une vaste salle dont tous les murs comportaient des portes de coffres forts scellées. Puis il me demanda de me dévêtir, afin que les anbus m’inspectent des pieds à la tête jusqu'à ce qu’ils me demandent à quoi servaient les trois sceaux que j’avais sur le corps.
« Trois ? Ben le premier c’est le sceau d’oubli au niveau de ma nuque, le deuxième c’est celui au niveau de mon biceps qui délivre de l’argent par je ne sais quel miracle et le troisième…quel troisième ?
-Vous avez un sceau sur le crâne, ne mentez pas. Nous savons que vous pouvez influer sur la longueur de vos cheveux. Montrez-le nous alors ».
Rhaa l’humiliation était totale…je devais même me montrer avec les cheveux courts à tel point qu’ils verraient mon crane…N’empêche, de quoi ils parlaient, je n’avais aucun sceau sur la tête !?
« C’est un sceau de stockage particulièrement puissant. Il est gorgé de chakra, sans doute du au fait que c’est une partie de votre corps que vous utilisez beaucoup, quand on se réfère à votre répertoire de combat…que contenez-vous la dedans ?
-Hein mais… »
Mon Kinko no Kami, mon coffre capillaire divin Korove était en réalité du à un bête sceau…faudrait que j’en touche un mot à mon paternel…Quelle arnaque quoi !
« C’est un sceau Korove qui me permet de stocker un peu tout et n’importe quoi, du moment que ca passe par mes cheveux.
-Bien. Videz-le.
-Nan mais vous-êtes malades ? Vous n’imaginez pas le nombre de trucs que j’ai la dedans ! Même moi j’en sais rien !
-Justement, ca sera l’occasion de le savoir. Allez-y. »
Un trombone à coulisse, des rochers (dont un avec ma gueule dessinée dessus), des sacs de voyages datant de Tsukiyo, des centaines de kunais, de shurikens et de makibishis neufs, plusieurs cordes, quelques parchemins explosifs, du papier, des stylos, des cartes de fidélité pour diverses maisons closes à Mahou, sept appareils à raclette différents, trois meules de fromage, huit jambons, deux sacs de pomme de terre, douze assiettes, trente paires de couverts, quarante-deux verres, trente-trois bouteilles de sakennoby, ving-huit bouteilles d’alcools divers (dont une détruite sur-le-champ pour sa haute toxicité due au cérumen, au venin de crotale et aux frelons macérant dedans), des feutres de différentes couleurs usés à force de tagger des tronches de mecs saouls ou endormis, des contrats pré-remplis du genre « si je signe la, je jure fidélité éternelle à Makaya et accepte qu’il change mon nom, qu’il se renseigne sur ma vie privée et qu’il produise des vêtements outranciers à mon effigie», des photos du Chikage nu en plein ébat avec sa femme, des photos de classe de mes années à l’académie où tous les visages de mes camarades étaient soit barrés, soit annotés d’inscriptions peu polies, un grappin, de très grandes lunettes noires, une trompe de vélo, une petite carpe, une quille, une tapette à souris, un poulet en caoutchouc, des cotillons, un bazooka ? (« j’ai un permis pour ça »), madame Mitsumita en photo avec une inscription « je t’attends chéri » (« QUOI ? MONTRE-MOI CA FUMIER!? »), une barre de fer, des porte-jarretelles, cinquante-quatre soutien-gorge, tout le matériel acheté pour l’ascension du Mont Fuji et pour affronter le climat Heikite, une bonne quinzaine de costumes et deux fois plus de cravates, des chaussures cirées, un vieux poncho rose et vert (« Aaah il était donc la ! »), une photo de la copine de Datenshi, du bois, des allume-feu, des t-shirts « KOROVE = EVIL », une mèche de cheveux roux appartenant à Lisa Paho, un masque « STFU JE DORS ! », un sifflet, une crécelle, un kazoo, des caleçons et des chaussettes (sales), un dessin représentant une taupe éventrée, des couvertures et plusieurs millions de ryos…
« Who, joli pactole ! D’où est-ce que ca vient ?
-Bonne question Roger !
-Et comment a-t-il pu stocker autant dans un simple sceau ? demanda le Mitsumita à la femme frivole.
-Je l’ai dit : vu la quantité de chakra qui l’irrigue en permanence…et puis c’est un sceau très bien réalisé, j’en ai rarement vu des aussi complexes. Tous les Korove ont un pareil sceau ?
-Je viens de vous dire que je viens de découvrir l’existence de ce truc ! J’étais jusqu’ici convaincu que j’étais un dieu du Kami ! Vous avez brisés mon mythe, salauds !
-Bien, nous confisquons tout ça…
-Normalement, c’est un seul coffre par détenu, dit l’un des gardes.
-Et bien il aura droit à un traitement de faveur. Mettez-ca dans autant de coffres que nécessaire, des experts passeront sous peu pour analyser tout ça. Et pour vous questionner ensuite. Maintenant enfilez-ca » dit Amédée en me tendant une pauvre défroque grisâtre qui avait pour seul mérite d’être indéchirable. « Pour éviter d’en faire une corde. « On ne veut pas vous retrouver tout nu et pendu dans votre cellule » qu’il avait rajouté… « Et remettez votre bonnet inhibiteur de chakra… »
Puis nous sortîmes de la salle des coffres et nous descendîmes de deux étages supplémentaires. Au passage, j’en profitais pour demander comment un tel truc avait vu le jour, toujours impressionné par l’immensité de la prison. L’un des anbus eut la politesse de me répondre, en m’indiquant que la prison datait de la fondation du village. Pour donner l’impression d’un village moderne et citoyen, les fondateurs avaient insistés pour que la prison ne soit pas visible de la population. Et réalité c’était pour torturer ses détenus à l’aise. Des experts en Doton avaient donc été mandatés pour creuser une immense gêole sous terre. Puis la terre avait été traitée de façon à ne pouvoir être manipulée par d’autres spécialistes en Doton, pour ne pas favoriser l’évasion des détenus. C’était bien fait en plus…
« Cellule F-34. C’est une grande et équipée, vu que vous n’avez pas encore été jugé. Si vous avez besoin de quelque chose, appuyez sur le sceau. C’est un parchemin de contact qui s’allume dès qu’on le touche, et qui possède un jumeau dans notre bureau. Installez-vous et restez calme, me dit l’un des gardes en me poussant sans ménagement dans ma cage.
-Le procès aura lieu d’ici quelques semaines. En effet, Gensou a souhaité participé, ainsi que Chikara et donc nous nous occupons de leur requête. De plus avant ça vous serez interrogé par nos services. Vous recevrez aussi peut-être quelques visites. Sur ce… »
Je vis alors le garde refermer la porte qui se verrouilla sans un bruit et demeurais seul, debout dans ma cage. Un lit, un lavabo, une trousse de toilette, des sanitaires, une chaise, une table avec du papier et un stylo dessus, et une lumière blafarde fixée au plafond. C’était ca grand et équipé ? Putain, j’osais pas imaginer la cellule opposée…
Une fois le « tour du propriétaire » fait, je m’assis sur le lit (qui avait le moelleux d’un parpaing) et me mis à réfléchir à toute vitesse. J’étais dans la merde…Une grosse merde noire…On m’accusait de désertion, d’avoir probablement révélé des informations importantes sur Mahou (« sinon pourquoi vous avoir collé ce sceau ? »), d’avoir semé le trouble chez nos alliés et d’avoir refusé de me rendre, en m’alliant avec des criminels et des déserteurs…C’était pas joli-joli mais j’avais pas de quoi éclaircir ce sombre chef d’accusation auprès des juges. Si je me souvenais bien, le tribunal dans ce genre de cas était composé du Kage, de deux conseillers disponibles et des témoins étaient appelés à comparaitre et des dépositions étaient lues si l’intéressé ne pouvait venir.
Alors bon…Si on faisait le tour des conseillers, le Sôma était –d’après le géniteur- aussi légumineux que celui que je connaissais moi. Ce qui serait à mon avantage si jamais il s’endormait durant le procès. Mais ces types avaient un sens aigu du bien et de la quiétude…et c’était pas vraiment deux mots qui me caractérisaient…
Ensuite, si je me souvenais des descriptions des conseillers que mon père faisait à table, y’avait le vieux Nagotory…Ils se vouaient une haine bilatérale bien franche et avaient des visions des choses diamétralement opposées. Et il ne devait pas m’adorer vu que gosse, sur les recommandations de mon paternel, j’étais allé tagger sa maison, était allé déverser de l’alcool dans son jardin et avait pendu son chat par la queue sur le seuil de sa porte…Qui aurait cru que de telles erreurs de jeunesse se paieraient aussi cher aujourd’hui…Peut-être que sans ça, on aurait pu être les meilleurs amis du monde !
Sinon y’avait aussi la pute la…la secrétaire pimbêche de mon père qui a forcément du sucer un ponte pour se retrouver conseillère cet âge…Elle était folle de ce dernier et calquerait forcément son avis sur lui. Ca serait peut-être le meilleur choix avec le géniteur.
Le géniteur…Putain à quoi il devait bien penser ? Lui le conseiller réformateur du boss qui aujourd’hui devait se trainer un boulet nommé « fils criminel de rang A ». Ca l’a foutait mal pour la crédibilité…Restait à savoir comment il agirait. Si il voulait préserver sa carrière et ses idéaux, ça signifierait indubitablement mon sacrifice. Et si au contraire il privilégiait l’esprit de famille et la solidarité à la Korove, adieu le poste…Je le foutais dans une belle merde la…
Soudain, la porte de ma cellule s’ouvrit et je m’attendis à voir mon père entrer, car en tant que paternel, conseiller et…bon j’arrête la, vous avez bien pigés que ce n’était pas lui. Ce fut un homme d’une trentaine d’année et une femme qui frôlait la cinquantaine qui entrèrent prestement et refermèrent tout aussi vite, comme si ils ne voulaient pas être vus. Je n’aimais pas trop ca…
« Bonjour. Nous sommes venus vous poser quelques questions et nous comptons sur votre coopération. Asseyez-vous s’il vous plait, commença la femme
-Euuh a qui ais-je l’honneur ?
-Rha j’ai toujours eu horreur de cette partie… A votre avis jeune crétin, si deux personnes entrent dans votre cellule et arborent un air suspect sur le visage, faut-il vous attendre à des civilités ? Nous sommes la pour vous faire parler et c’est ce que vous allez faire. Et vous n’avez guère le choix… Prépare toi » dit la mégère à l’attention de son acolyte avant d’effectuer des mudras à toute vitesse. Je n’eus pas le temps de réagir qu’aussitôt je me retrouvais pieds et poings liés, bloqué par une marionnette sortie du néant, dont le poids me clouait au lit. Sa tête s’était ouverte et me permettait de voir qu’elle était truffée de senbons qui luisaient d’une bien inquiétante manière.
Une fois immobile, l’homme vint s’asseoir à coté de ma tête, posa l’une de ses mains sur mon visage et l’autre sur ma nuque.
« Humpf nan mais ca pas ce….Oh merde…
-Bienvenue dans votre tête. Ma supérieure est une adepte des aveux avec violence mais j’ai réussi à la convaincre du bienfondé du genjutsu dans le domaine des interrogatoires. Ca ne laisse pas de traces, je pourrais effacer de votre mémoire toute trace de notre présence et j’en saurais plus et avec plus de précisions que si les informations sortaient reformulées oralement. Bien commençons maintenant… »
WO PUTAIN !!! J’étais il y’a a peine une seconde sur mon lit quand subitement j’étais dans un espace qui ne semblait avoir ni sol, ni plafond, ni horizon…Et le type qui était assit derrière moi me faisait maintenant face et semblait perdu dans ses pensées. Et moi ? J’étais debout au milieu de ce néant et était incapable de bouger. J’avais horreur de ce genre de genjutsu…surtout quand il était pratiqué par des binoclards chétifs dans le genre de mon fouineur mental…
« Binoclard chétif ? Ce n’est pas très gentil de dire ca…
-Hein ? Je…
-Nous sommes dans votre tête…tout ce que vous pensez est imprimé partout ici et vous émettez tellement fort et avec tellement de finesse que j’ai l’impression que vous hurlez… »
C’était quoi ce délire ? Ce mec était maintenant tranquillement assis devant moi et je voyais des souvenirs défiler devant ses yeux. Il les considérait puis en passait à un autre puis un autre et de cette manière, me montrait sa claire envie de passer tout mon crâne au crible…C’est ce qu’on va voir mon coco….
« Vous voulez bien arrêter d’emettre ainsi ? C’est épuisant à la fin ! Je vais vous enfermer dans votre propre crâne si vous continuez !
-Essaye donc ! »
Aussitôt, des milliers de Makaya apparurent dans cet espèce d’étrange univers et encerclèrent le squatteur mental. Et encore plus impressionnant, c’était des moi qui m’obéissaient, pas des stupides clones qui voulaient prendre le pouvoir !
« Que tu crois…
-Hein ?
-T’as vraiment cru qu’on t’obéirait ? Mais t’es complètement con Makaya hein, ton cas ne s’arrange pas !
-Nan mais oh ! On va pas recommencer ce débat, le boss, l’original, c’est MOI ! Vous vous sortez de ma tête, vous êtes des créations, je peux faire ce que je veux de vous !
-Ouais ouais c’est ça…Bon les mecs, on le bute celui qui se prétend vrai ?
-Okay !
-Okay !
-Okay !
-[…]
-Okay !
-Ouais mais attendez, qui va prendre sa place après ?
-Ben moi bien sur !
-Tu te fous de ma gueule j’espère ? Je suis le mieux placer pour occuper ce corps !
-Haha tu plaisantes ? Nan mais tu t’es vu avec ta coupe afro ? T’es pas crédible mec !
-T’as la même connard !
-La mienne est bien plus stylée…
-Nan la mienne !
-Nan la mienne !
-[…]
-Je suis lassé de moi-même…Tiens au fait, ou est l’autre squatteur ? »
Je voyais une main blanche sortir d’un moulon de moi…Visiblement il était en mauvaise posture…Il fallait mettre un terme à tout ça et tous ces moi…Aussitôt, j’imaginais un immense météore de fromage qui sortait des cieux éthérées et qui fondait sur les aberrations sorties de mon esprit. J’attendis ainsi que le projectile écrase tous ces hérétiques mais quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’ils…le mangèrent. J’en avais marre de moi…
Seulement, autant mes répliques s’en étaient bien sorties, autant le squatteur avait pris grave cher et commençait à etre de plus en plus inconsistant dans mon crâne. Il n’avait pas du s’attendre à ca…En même temps, moi non plus. Et finalement, dans un dernier effort mental, je fis transformer mes clones en une rivière de fromage, que je déversais dans le gosier du gendoka, qui après cette ultime attaque, disparut en emportant avec lui le fruit de ma folie…Puis j’emergeais et revint dans la cellule, constatant que l’homme était tombé du lit et se massait le crâne en maugréant…
« Qu’est ce qu’il s’est passé ?
-Ce type est fou, pénétrer dans son esprit est un calvaire et lui-même ne maitrise pas son mental…Il a réussi à m’expulser avec du fromage…
-Quoi ? C’est une plaisanterie !
-Non, je ne retourne pas la dedans de si tôt, c’est épuisant d’avoir à supporter ce caractère ! »
La vieille lui lança un regard accusateur, le prit par le bras et se dirigea vers la sortie.
- On se reverra mon jeune ami, je ne resterais pas sur cette défaite, je peux te l’assurer !
-J’espère bien qu’on se reverra sale rombière, que je te fasse avaler ton déambulateur !
-Je vais te… »
Mais un coup de coude provenant de son acolyte lui rappela qu’il était temps de filer. Manifestement elle avait réussi à s’incruster la sans prévenir qui que ce soit et sa présence ici serait problématique. J’ignorais pour qui elle bossait mais ce type allait me haïr sous peu…
Elle révoqua sa marionnette au moment de fermer la porte et me laissa de nouveau tout seul. Je pus souffler un peu, me désaltérer au robinet (bien évidemment, vu le gout de l’eau, on pouvait aisément croire que le conduit était relié à la fosse septique du coin...)
Je pus rester seul sur mon lit quelques heures à me tenir le ventre, saisi par des coliques jusqu'à ce que la porte s’ouvre et…
« Oh merde, le vioque !
-Qu’est ce que je vous avais dit…il a appris la politesse et le respect auprès de charretiers ce garçon …Hitoki, corrigez-moi ce freluquet je vous prie… »
Aussitôt, l’un des deux shinobis qui escortait l’estimé Nobunaga Nagotory fondit sur moi et m’encastra sans autre forme de procès, la tête dans le mur. Et pendant que je tachais de m’en remettre, le doyen du conseil tira l’unique chaise de ma cellule et s’installa devant moi, l’air légèrement amusé.
Il était très richement vêtu, son kimono et sa cape créant un véritable contraste avec l’insalubrité manifeste de mon « logis », qu’il scrutait, un léger sourire en coin. Puis une fois qu’il estimait que j’étais de nouveau apte à entendre ce qu’il avait à me dire, après cette entrée fracassante :
« Bien, je ne me présente pas, je suppose que vous me connaissez bien, au travers des portraits peu élogieux que votre estimé paternel a du faire de moi…
-On peut dire ça comme ça ouais…Et à part vous rincer l’œil sur « la Honte Korove », vous êtes là pourquoi ? » Dis-je, méfiant.
Mon copain le ninja tressaillit, ne supportant visiblement pas que l’on manque de respect à son supérieur, mais le conseiller le calma d’un imperceptible geste de la main. Il avait beau être vieux et rabougri, il transpirait le charisme le vieux bougre (hohoho…)
« Je suis ici de mon plein droit. En tant que conseiller du Kage, je peux venir vous voir quand bon me semble vous savez…Mais j’étais simplement venu voir l’état du ninja le plus stupide de Mahou. Franchement mon garçon…vous saviez que vous étiez un déserteur de rang A et vous êtes venu vous jeter dans la gueule du loup…Vous vous attendiez à quoi ? Que l’on vous accueille avec le tapis rouge et des pétales de rose ?
-Vous oubliez les jolies filles nues qui se jettent dans mes bras.
-La justice Mahousarde ne peut être clémente avec un individu dans votre genre. Un fauteur de trouble inter-village qui souille le nom de Mahou partout où il passe, par ses exactions…Si je puis me permettre, vous pouvez élargir votre statut de « honte familiale » à « honte du village ». Enfin heureusement que nous allons mettre un terme à cette sinistre affaire…
-Pourtant vous avez forcément du rire quand vous avez entendu que j’avais botté le cul de plusieurs ninjas gensouards, que j’avais semé le boxon à Chikara, que j’avais détruit une petite ville à Heiki…Vous qui aimez tant nos voisins, normalement tout ce qui leur cause du tort devrait vous réjouir ?
-Ne me prenez pas pour un vulgaire nationaliste obtus. Oui je veux que Mahou rayonne le plus possible…Mais nous avons besoin des autres villages pour affirmer notre suprématie et lâcher un semeur de troubles dans la nature nous dessert plus que cela nous rend service. Et de toute façon j’ai la certitude que vous n’êtes pas qu’un simple agitateur. Vous disparaissez durant des mois et vous revenez avec des sommes d’argent colossales, un artefact extrêmement recherché comme arme et vous êtes couvert de sceaux qui en disent long sur ce que vous avez pu faire…
-Nan mais sans déconner, vous êtes la pourquoi ? Vous n’allez pas quand même me faire croire qu’un type influent comme vous s’est subitement dit « tiens, j’ai dix minutes à perdre, et si j’allais faire chier le fils de mon pire ennemi ! »
-Et pourtant…
-Ouep c’est bien ce qui me semblait, le job de conseiller c’est vraiment la planque hein…
-Il peut y avoir pire…en même temps vu qu’actuellement la charge de travail est équivalente à la motivation de notre bien-aimé chef, c'est-à-dire nulle…
-Vous ne pouvez vraiment plus le sentir hein ?
-Je ne m’exprimerais pas en ces termes…je n’ai rien comme Hakodate-sama en tant que personne mais en tant que Kage. Mais ce n’est un mystère pour personne, que je ne suis plus en accord avec sa politique.
-Oui. Et ce n’est un mystère pour personne que vous êtes en train d’ourdir un plan pour le zigouiller et mettre un des votre au pouvoir. Pas vous-même hein, vous vous êtes trop vieux, alors remplacer un croulant par un autre, quel intérêt n’est-ce pas ? »
Cette fois ci, le doyen ne retint pas son chien de garde qui se fit une joie de me foncer à nouveau dessus. Je déviais sa charge avec le premier truc qui me vint sous la main : un oreiller rongé par les mites. Qui aurait cru que je lancerais une bataille de polochons dans une cellule de prison à des kilomètres de la surface ? Surement pas moi en tout cas…
L’attaque n’eut –comme vous pouvez aisément l’imaginer- que guère d’effet mais eut au moins le mérite de m’éviter une nouvelle rencontre avec monsieur le mur. D’un coup de pied, je repoussais mon assaillant contre une des parois, et descendit du lit afin d’en saisir le sommier, pour le soulever et le plaquer contre mon nouveau pote. Manque de bol, j’étais incapable de me servir de mon chakra et je ne puis opposer de réelle résistance comparé à ses muscles dopés au Gyo. Et surtout, Nagotory était venu avec un autre garde du corps, une kunoichi qu’il envoya me neutraliser d’un geste de la main. Celle-ci vint alors à la rescousse de son camarade en m’agrippant –très, trop ?- fermement les testicules et en me montrant son autre main, qui était parcourue d’éclairs.
En tant normal, je me serais moqué d’elle, prétextant que le roi –que dis-je, l’empereur céleste qui dicte la destinée de tous les briseurs de couilles- c’était moi et qu’elle devrait immédiatement s’agenouiller devant ma divine personne. Mais sans chakra pour me durcir les roubignoles et sans la possibilité de me servir du Raiton pour encaisser au mieux le choc, j’étais foutu. Je capitulais, tête et couilles rabattues…
« Bien, je vous prierais de ne pas vouloir recommencer ce genre d’action de bravoure absolument ridicules. Maintenant vous allez me redire ce que le cloaque informe qui vous sert de bouche vient de déblatérer.
-Oh arrêtez de jouer la comédie ! Suffit d’avoir un minimum de jugeote et de savoir comment fonctionnent et jusqu’où sont capables d’aller les ambitieux et les frustrés pour comprendre que Mahou va bientôt avoir un nouveau Kage.
-Développez…
-Vous, autant que les progressistes, n’en peuvent plus du vieux. Mais vu qu’il est élu à vie et qu’il est capable de se maintenir dans cet état de légume encore longtemps, ben vous êtes bloqués. Vous en avez marre et vous avez beau retourner le problème dans tous les sens : la seule solution c’est qu’il jarte. Mais les progressistes sont une bande de hippies pacifistes, ils n’intenteront rien. Mais vous, ah vous vous les avez les corones de la guerre ! Tellement patriotes que vous pensez que le Kage a tourné le dos au village et qu’il nuit à ses habitants et ses intérêts. Alors vous cachez certainement sous de belles phrases du style « il a été un modèle, il a beaucoup fait, il a le droit à une retraite bien méritée » mais vous ne voilez la face de personne. Pas la mienne en tout cas.
-Et ? Qu’est ce que vous allez faire de ces dérisoires hypothèses ? Vous en servir pour votre défense ?
-Evidemment ! Imaginez la scène : je suis devant le Kage et quelques autres pécores du conseil…et la je m’insurge, je hurle au scandale ! « Kage Sama, vous êtes entourés de traitres ! L’UEM et Nagotory en première ligne veulent votre mort ! » La je sors tout le blabla que je viens de vous dire, le vieux s’avale un pot de viagra, retrouve la pèche et chasse l’UEM de sa cour. Puis, vu qu’avaler un pot d’aphrodisiaques c’est quand même pas méga bon pour le cœur, il crève mais a le temps de nommer Kage le seul de ses proches qui n’ait pas ourdi contre lui : Keishin le hippie progressiste ! Et la vous êtes perdants sur toute la ligne ! Bon après je mettrais les formes hein… »
Le vieux bonhomme qui se tenait en face de moi croisa ses jambes et semblait réfléchir à toute vitesse. A sa place, j’aurais les boules. En effet, personne dans le village ne serait assez fou pour pouvoir annoncer un truc pareil au Kage, pas même les progressistes qui auraient trop peur des remous que pourraient causer une affaire pareille. Enfin de toute façon ils ne diraient rien car ils ne se doutaient certainement de rien. Mais moi ? Un déserteur qui pourrait avoir le Kage et son père face à lui et qui pourrait annoncer ça car n’ayant pas grand-chose à perdre…Je devenais une sacré gêne tout à coup…
« Pourquoi feriez-vous une chose pareille ? demanda le vieux sage, sorti de sa réflexion. Sa question me confortait dans le fait que j’avais vu juste et c’est avec un grand sourire que je répondis :
-Pour vous faire chier. Je suis quasiment sur que c’est vous qui avez envoyé l’autre radasse me fouiller la tête. De plus, je n’ai pas envie de faire chier mon père parce que ca ferait chier mon clan qui n’a rien a voir avec tout ça (si ce n’est qu’il a cautionné mon éducation, mais c’est un autre débat…). J’ai quand même dit plein de fois le mot « chier » en un minimum de temps…
-C’est tout ? Il y’a forcément autre chose…
-Comme vous l’avez dit, je n’ai plus rien à perdre. Apparemment tout le monde se réjouit à l’idée de pouvoir me buter pour des crimes que tout le monde ignore. Alors si je dois mourir, pourquoi faire ça sans créer de remous, sans avoir la certitude que je laisse un sale climat de merde derrière moi ?
-Et si je vous offre la garantie que vous vous en sortirez sans dédommagements, vous engagez vous à vous taire ?
-Si vous voulez m’acheter mon silence, cela prouve bien que vous avez trempés dans une histoire peu nette…
-Ou bien que je ne veux pas qu’un scandale éclate et que vos infâmes ragots nuisent à mon parti. Je n’ai rien à me reprocher, ni moi ni les gens qui croient en mes idéaux. Cependant cela nous ferait beaucoup de mal si jamais les gens se mettaient à croire à vos fariboles. Alors je préfère prendre des mesures…
-En vous démerdant pour que je sorte de procès avec une tape sur les fesses ? D’une je me demande comment vous allez bien pouvoir faire ça. De deux, qu’est ce qui me prouve que vous tiendrez votre parole ?
-J’ai quelques atouts dans ma manche, laissez-moi les rassembler et vous les montrer pour vous prouver ma bonne foi.
-J’attends de voir ça alors…
-Bien, nous serons donc amenés à nous revoir Korove-kun. Sur ce… »
Et le vieil homme partit avec Encastror et Emascula, me laissant de nouveau seul…dans une piaule en désordre ! Putain j’avais droit à 12m² et il avait réussi à me foutre la zone dans ce clapier !
Une fois le tout remis en état, je refis le point. J’avais réussi à peut-être sauver ma peau en mettant l’UEM dans la poche contre la promesse de ne pas souiller leur nom lors de mon procès. Après restait à savoir comment ils s’y prendraient mais en tout cas, la situation s’était bien améliorée !
« Rémi Molette, tu gères mec… » Fis-je en checkant avec le plafond.
Et finalement, après plusieurs heures d’attente, persuadé qu’un nouveau pécore viendrait me causer dans ma cave, je fus bien forcé de reconnaître que personne ne viendrait m’emmerder, parce qu’il devait faire nuit noire la haut et donc, que je pouvais enfin dormir.
Même si c’était une misérable planche avec un matelas qui tenait plus du paillasson, c’était plaisant de pouvoir enfin dormir tranquillement sans le blizzard autour de soi, un anbu qui surveille ma respiration ou tout autre élément extérieur qui viendrait troubler ma quiétude. Bon après s’il fallait être dans le couloir de la mort pour apprécier le calme, ca craignait un peu quand même…
Mais j’avais parlé trop vite : durant mon sommeil, une main vint m’en tirer, en se plaquant sur ma bouche pour éviter que je me serve de mon système d’alarme vocal, le HURLATOR 4000+. Une deuxième main sortit du néant pour me serrer l’entre-jambe et me contraindre au calme. Et enfin je pus voir le visage de mon mystérieux agresseur :
« Oh mon dieu…
-D’habitude tu m’appelais « Papa » mais si tu as opté pour « Dieu », ça me convient aussi…
-Non non, je ne parle pas de ça, crétin multiforme ! Tu te rends compte que c’est peut-être la première fois que tu me réveilles sans tenter de me perforer un organe avec ton genou ?
-Hum…jusqu'à tes cinq ans, je t’ai réveillé sans ça : les autres membres de la famille craignaient pour ton intégrité physique.
-Pas mentale apparemment…Et puis n’essaye pas de te faire passer pour un père modèle jusqu'à mes cinq ans : je me souviens des seaux d’eau glacée! Ne mens pas ! »
Dans l’obscurité, je vis alors une rangée de dents blanches luire et me souvins alors d’un vieil adage Korove « Un noir dans le noir est invisible ».
‘Tain j’étais quand même content de le revoir mon géniteur. Deux ans et demi que je m’étais fait la malle mais je continuais de faire des rêves étranges dans lesquels je dormais paisiblement et lui se jetait sur moi du haut d’un aigle en plein vol, d’une montagne ou d’un plongeoir de piscine (il était d’ailleurs particulièrement doué en acrobaties). Lorsqu’il alluma une grosse bougie sur la table et s’assit sur la chaise auparavant squattée par son rival, je vis qu’il n’avait guère changé. Un peu plus poivre et sel, quelques rides de plus mais toujours le regard pétillant et le genou frétillant. Il posa d’ailleurs une main dessus, comme pour calmer l’esprit frappeur qui hantait son articulation et commença à parler.
« Alors, fils indigne ? Je suis obligé de te voir en pleine nuit, avec l’aide de quelques copains qui connaissent la clé du sceau des portes et qui veillent dehors. En effet, j’ai parfaitement le droit de venir te voir mais peu de fois et pour une durée limitée si je suis seul. Pour éviter qu’on puisse te bourrer le crâne trop longtemps…Enfin vu ton cas, c’est pas « bourrer » le terme, mais tout simplement remplir…
-Avoue que ca t’avais démangé ? Deux ans et demi sans pouvoir te passer les nerfs sur moi…Qui t’as servi d’éponge ?
-Awanjo, qui est maintenant forcé de rester au domaine. En effet je crois que la moitié de Yuukan le hait pour ses laxatifs et autres somnifères. T’étais au courant qu’il s’était servi d’une concoction hallucinogène dans un bled pour rétablir le droit de cuissage et qu’il en a largement profité, se faisant passer pour le seigneur local ?
-Ouais il m’a raconté…C’était plutôt bien joué !
-Je suis forcé de le reconnaître, c’est bien loin de l’époque à son âge, je commençais à rédiger des contrats commerciaux…
-Comme celui ou un village s’est retrouvé contraint de te filer la moitié de ses terres contre rien, à cause des petits caractères ?
-Par exemple…
-Bon et donc qu’est ce qui t’amène ici, en pleine nuit ?
-Jouer mon rôle de père et de chef de clan. Voir comment va mon fils. Demain je repasserais te voir, mais en tant que conseiller cette fois, et je serais entouré de gens plus ou moins dignes de confiance et donc nos rapports seront différents…Bon alors, ça roule ?
-Ca pourrait aller mieux…plus ça va et plus je me demande pourquoi je suis revenu alors que je savais que je n’aurais pas le droit au tapis rouge…Mais je crois que y’avait plein de trucs qui me manquaient et que je rêvais de retrouver…J’ai pris le risque. Bon c’était une connerie hein !
-Détrompe-toi, j’ai quelques atouts dans ma manche qui pourraient faire pencher la balance en ta faveur !
- J’ai l’impression d’avoir déjà entendu ça quelque part… Et pourquoi tu ferais-ca ? Sacrifier ta carrière pour ton rejeton ?
-T’es malade toi ! Je sacrifie que dalle pour un imbécile fini comme toi ! Tu croyais vraiment que j’allais mettre ma carrière en péril ? Hahaha ! Si ca ne tenait qu’à moi, tu croupirais ici pour le restant de tes jours ! Mais bon, tu connais le clan Korove…la solidarité tout ça…
-FAIS PAS GENRE C’EST PAS TON CLAN ! T’EN ES LE CHEF ET C’EST DONC TOI QUI EST LE GARANT DE CE GENRE DE TRADITIONS ! EN FAIT…JE T’AI MANQUE !!
-Hein quoi ? Nan mais t’es…
-JE LE SAIS, JE LE SENS !! DIS-LE !
-Tu rêves je ne vais pas…
-DIS-LE !
-BON OKAY ! DEUX ANS ET DEMI SANS NOUVELLES, OUI ON S’EST INQUIETES, D’AUTANT PLUS QUAND ON APPRENAIT TES FRASQUES. Au passage, bravo pour avoir semé la zone à Gensou. DONC OUI TU NOUS AS MANQUE !!! MAINTENANT ENLEVE CE SOURIRE DE SATISFACTION NIAISE DE TON VISAGE !
-Hahaha ! Je vais te faire chanter pour m’avoir sorti ça ! D’ici la, c’est quoi tes fameuses cartes pour me désembourber ? »
Mon père se calma et me demanda de lui raconter tout ce que j’avais vécu, dans le moindre détail, pendant qu’il prenait des notes. Tout y passa (mais j’vais pas détailler hein, vous la connaissez l’histoire, ca fait des RPs que je vous la bassine !) et cela dura bien quelques heures, le paternel voulant tout savoir. Vu que j’étais au pied du mur, je ne pris pas la peine de mentir et du encaisser les petites remarques acides (« t’es quand même super con de ne pas m’avoir envoyé les photos du Chikage nu… ») ou bien me gargarisais devant ses compliments (« Sérieux ? Un restaurant nommé Pizza Put ? Mais mon fils, tu es gé-ni-al !! »)
Puis il relit ses notes, pris sa tête entre ses mains pendant quelques minutes et soudainement, se releva, les yeux plein de malice. L’espace d’un instant, j’ai cru voir une ampoule luire au dessus de lui.
« Iarwain !
-Quoi Iarwain ?
-C’est sur lui que va reposer ta défense. Avec une bonne dose de mauvaise foi –je te fais confiance la dessus- et des arguments portant sur des points précis, tu devrais pouvoir t’en tirer. Ecoute moi bien… »
Après ses explications, je regardais mon père avec une expression admirative. Je savais de qui je tenais ma propension à sortir des idées tordues, domaine dans lequel le pater me surpassait totalement. Ce qu’il venait de me dire dépassait mes plus espoirs les plus fous.
« Bien, je vais pas tarder à y aller moi, je repasse demain en fin de journée avec Lirao…
-La pute ?
-Rhaa mais tu vas arrêter avec ça ! Personne n’est passé dessus !
-C’est ce qu’on dit hein…Ouais continue…
-Donc nous passerons, on te posera quelques questions…Ah oui, est-ce que tu veux que j’essaie de voir si certains conseillers pourraient être présents ? Le plus sur ca sera Lirao et moi, bien sur.
-Nan, je veux le vieux et toi.
-Hein ?? Nagotory ? Mais il voudra ta mort !
-T’inquiète, j’ai un plan en or ! Je t’assure, sur ce coup, fais moi confiance ! » Dis-je en désignant l’impact dans le mur dû à mon crane, rehaussé d’un coup d’œil. C’eut comme effet d’inquiéter d’avantage mon géniteur mais finalement il se résout à m’écouter.
Il partit une vingtaine de minutes plus tard, après m’avoir transmis les nouvelles de la famille (« Quoi, tata Ebiane à donné naissance à son neuvième enfant ? Mais c’est plus un vagin qu’elle a mais un port de fret ! ») et m’avoir assuré que tout se passerait bien. Puis il éteignit sa bougie, la remit en poche, me souhaita bonne chance et commença à refermer la porte quand…
« HE ATTEND ! C’EST QUOI CE DELIRE SUR LE KINKO NO KAMI ! UN VULGAIRE SCEAU DE STOCKAGE KOROVE ? EXPLIQUE MOI CE…OUVRE CETTE PORTE CHACAL !! »
Puis je m’endormis en me disant que j’avais de la chance quand même d’avoir une famille pareille et que plus ca allait, plus la situation s’arrangeait…
Le lendemain, comme durant les deux semaines qui suivirent, ma cellule accueillit une multitude de gens plus ou moins sympathiques. Une équipe passa presque huit heures à examiner et tenter de faire péter mon sceau, sans succès ; trois shinobis vinrent m’attacher à la chaise afin de me tabasser et de me torturer en pleine nuit pour finalement ressortir avec une seule information réellement importante : le mauvais sort de la sorcière salope s’était enfin évaporé et j’avais récupéré mon mojo érectile !!!! GLOIRE !! Autrement, plusieurs gratte-papiers vinrent rédiger mes mémoires (« non monsieur Korove, c’est pour les archives ! ») et je reçus plusieurs fois les deux politiciens du conseil.
Le plus âgé m’assurait qu’il avait réussi à se procurer un témoin de premier ordre et qu’il jouerait de son influence pour me dresser non comme un vulgaire vandale mais comme un héros ayant servi dans Tsukiyo et qui de plus avait montré à Gensou que Mahou recelait de ninjas aussi « entrainés que le jeune Korove, qui en une nuit a réussi à défaire cinq ninjas d’excellent niveau et qu’il a réussi à s’en sortir et à totalement berner les autorités chargés de l’intercepter ». Bon je trouvais qu’il exagérait un peu mais bon au final c’était bon pour moi.
Quand à mon père, il peaufinait son plan et surtout s’arrangeait pour filtrer au maximum les dépositions des ninjas de Gensou et de Chikara qui avaient été à mon contact. En effet, ces deux villages ne me voulaient apparemment pas que du bien et avaient chargés les ninjas disponibles d’écrire des témoignages plein de ressentiment, afin de m’enfoncer au procès. En plus de cela, il chatouillait la fibre hippie des personnes qui seraient impliquées dans le procès en leur disant « depuis quand punit-on de mort un gamin irresponsable ? Vous aurait-on tué lorsque enfant, on vous a pris en train d’uriner sur la maison d’un vieux monsieur aigri ? » Et autres phrases totalement hypocrites…
Le seul problème notable était mon sceau. Les spécialistes avaient beau s’échiner, il restait hermétique à leurs attaques externes comme à leurs tentatives de le désamorcer de l’intérieur (qui n’étaient pas de très bons souvenirs…). Et les spéculations allaient bon train à l’extérieur, d’après ce que je pouvais entendre. Le fait que j’ai un sceau qui bloque plusieurs mois d’existence alimentait les débats et en gros, on pouvait retenir deux ordres d’idées majeures : j’avais un sceau parce que je savais des choses qu’il ne fallait pas que Mahou sache ; et j’avais un sceau parce des gens ne voulaient pas que Mahou sache ce que je leur avais dit. Vous l’avez compris, mes défenseurs s’efforçaient que les locaux croient à la première version même si eux-mêmes n’en savaient rien.
Et à coté de ça, je continuais ma petite vie de prisonnier « deluxe ». Le matin, j’étais réveillé par la lumière qui s’allumait sans prévenir et –bien que je n’ai de montre- j’en étais sur : toujours à des heures indues.
Puis un garde venait m’apporter ma tambouille, deux fois par jour et me regardait manger et veillait bien à ce que je mange tout mais surtout que je ne joue pas avec la vaisselle (pourtant je mourrais d’envie de faire comme tous les prisonniers dans les bouquins, et ainsi de cacher une cuillère dans ma botte et de creuser un tunnel jusqu’à la surface avec !)
Ensuite, il embarquait mon plat et m’emmenait aux douches collectives ou je fis la connaissance de gens absolument charmants. C’était les seuls moments ou je me socialisais et j’appris très vite la règle numéro un de ce milieu hostile : ne jamais ramasser la savonnette.
Enfin, j’étais ramené à ma cellule et j’enchainais les visites…Mais je commençais à en avoir ras la touffe de ce tunnel de taupe (qui me rappelait avec un souvenir trop vif les saloperies qu’invoquait Fuzzy et mes séjours trop fréquents à manger de la terre…) jusqu'à qu’enfin, le garde entre un matin avec ce qu’il osait appeler un petit-déjeuner…des vêtements convenables ?
« Le procès à lieu aujourd’hui, vous allez pouvoir comparaitre. Enfilez-ca pour avoir l’air un peu plus décent et grouillez-vous. Tenez-voici un miroir pour vous remettre un peu en état ».
Ce fut un choc : trois semaines à ce rythme et j’avais perdu plusieurs kilos, mon visage émacié ne mentait pas. Je savais aussi que ma barbe avait poussé mais la elle me mangeait carrément le visage et me donnait un air hirsute. Enfin j’avais le teint pâle, bien que métis (ne rigolez pas, je vous vois !). Je fis donc un effort avec ce que me donna le planton, en me lavant bien le visage à l’eau froide pour me réveiller, tenter de tonifier ma peau pour effacer un peu ces valises sous mes yeux et me rasa sommairement. Puis une fois dignement vêtu, je fis le chemin vers la surface.
Cela faisait des semaines que je n’avais pas autant marché et je me surpris à finir essoufflé au terme du troisième escalier. Sans exercice et sans chakra pour maintenir mon corps en forme, je ne valais plus grand-chose, juunin ou pas hein… Puis nous arrivâmes à l’ascenseur qui nous mena au rez-de chaussée du QG. Dès lors, deux juunins prirent le relais et laissèrent les gardes s’enfoncer de nouveau sous terre, et me menèrent dans une grande salle de réunion ou m’attendaient le Kage, Nobunaga Nagotory, Keishin Korove, deux greffiers et quelques personnes plus ou moins connues, qui semblaient attendre dans un coin. Fuzzy était présent…comme le vagabond bourrin de Nobeoka ?
Houla…Bon ben y’avait plus qu’a…
Re: Mahou Gakure [RP]
Le lendemain, le ciel était couvert est un orage grondait au loin. Heureusement, Mahou était épargné par la pluie, pour l’instant à tout le moins. Devant le QG, trois silhouettes attendaient en silence.
-Bon, il arrive ou quoi ? Râla Maha, agacée par cette inactivité.
La porte du QG s’ouvrit et Tapawao surgit, tenant en main un parchemin qu’il tendit aux genins.
-Tenez, dit-il, maintenant écartez-vous, j’ai pas le temps, pas d’entrainement aujourd’hui.
Il est énervé aujourd’hui, ce mec est ...lunatique…
Ispahan prit l’ordre de mission et le déplia afin que ses camarades puissent le lire.
-Facile, marmonna Maharani, je parie que c’est encore un petit vieux en fauteuil roulant qui ne peux pas promener ses teckels. Enfin, reprit-elle, allons y.
***
En réalité, Mr Yama ressemblait plus a un videur de boites de nuit à la retraite qu’à un inoffensif grand-père et ses chiens plus à des dogues de 70 kilos qu’à des teckels. Toutefois, Maha avait raison sur un point, Mr Yama avait bien un problème au niveau des jambes, il en avait une dans le plâtre.
-Salut les jeunes, dit le sexagénaire, je vous confie mes trois compagnons. Toi là, tu m’a l’air costaud jeune homme, je vais te donner Asclépius. Faut faire attention avec lui, il mord. Il est pas méchant mais un peu joueur.
-Suivez moi mes petites dames, reprit le colosse. Tenez, voilà Schlee et Korsair, ils s’aiment bien les tous deux. Allez les jeunes, bonne chance !
En effet, il était possible de dire que Schlee et Korsair s’aimaient bien. En tous cas, aucun des deux n’aimaient Asclépius qui, visiblement, le leur rendait bien. Les trois genins se dévisagèrent au milieu des aboiements des molosses.
-Un innocent vieillard et trois teckels, c’est bien ça Maharani ? Lança, acerbe, Arakasi.
-Ca va, je pouvais pas savoir moi, répliqua la jeune femme.
-Le mieux se serait qu’on se sépare, coupa rapidement Ispahan, Maha et moi allons aller vers les commerces, tu n’a qu’a te diriger vers le QG et l’académie. Allez, on se revoit à 11h ici et bonne chance a toi Arakasi. Il à l’air très « joueur » ton clebs. Le taquina Ispahan.
Asclépius tirait de plus en plus sur sa chaine et Arakasi fut obliger de la prendre a deux mains et le traina de force (essaya du moins, bouger un dogue aussi lourd et plus puissant que vous, c’est pas facile) vers une des petites rues adjacentes.
Tout semblait se dérouler pour le mieux entre Arakasi et Asclépius. Ils déambulaient dans les ruelles depuis un gros quart d’heure quand le chien parut soudain pris d’une irrépressible envie de mordre les cuisses, mollets et autres partis du corps du genin, qui devait donc faire preuve d’une vigilance de tous les instants.
Alors qu’un chat traversait la rue devant eux, le dogue pris le mord aux dents (en l’occurrence, la laisse aux crocs) et s’élança à la poursuite du pauvre chat qui n’avait rien demander a personne. La laisse échappa à Arakasi qui faillit se retrouver par terre. Pendant le bref moment d’inattention qui lui fut nécessaire pour se redresser, Asclépius tourna au coin d’une rue en aboyant frénétiquement et disparut aux yeux de l’Hirondawa.
Eh merde, pour le rattraper, ça va être coton ! Bon, procédons méthodiquement, tu le suis aux bruits et au pire tu demande aux passants, un dogue de 70 kilos, ça doit pas pouvoir disparaître comme ça.
Heureusement, suivre Asclépius ne se révéla pas difficile. Il suffisait de se fier aux aboiements du molosse et aux miaulements désespérés du chat.
Finalement, le chien n’était pas allait très loin. Le chat c’était réfugié sur une caisse, au fond d’une impasse. Malgré ça, si personne n’agissait le dogue ne mettrait pas longtemps à bondir sur l’obstacle et à refermer ses mâchoires sur le pauvre chat.
-Allez mon grand, viens vers moi, sage tu va lâcher ce chat et me …
Arakasi n’eut que le temps de bondir en arrière pour éviter les énormes crocs du dogue qui, comme pris de folie, se retourna et l’attaqua. Jurant, le genin bondit sur un toit avoisinant pour éviter une nouvelle charge de l’animal.
Super, voila qu’il m’attaque maintenant, et je vais le ramener comment chez l’autre guignol ce clebs ?
Réfléchissant rapidement, le jeune homme attrapa un des six sembons enduis de calmant et le lança d’un mouvement souple sur le dogue. L’animal tressaillis quand le projectile s’enfonça dans une de ses pattes arrière. Toutefois, le calmant ne fit pas affaires immédiatement mais Asclépius oublia le chat qui profita de cette diversion pour filer en douce.
Voyons le positif, il va me servir de cobaye
Prenant son mal en patience, le genin s’agenouilla sur le toit en ardoise sur lequel il avait trouvé refuge et guetta les premiers signes de fatigue chez l’animal. Au bout d’un dizaine de minutes, les aboiements du dogue se firent plus espacés, moins constant. L’animal ne sautait plus tout aussi haut qu’auparavant et il se roula en boule dans un coin. Prudemment, Arakasi descendit de son toit et s’approcha du monstrueux animal. Il récupéra le sembon, prit la laisse du chien et, avisant un bout de chiffon qui trainer par là,et le noua autour de la gueule d’Asclépius en une muselière improvisé.
***
Le chien émergea de son sommeil à peine quelques minutes après et se montra beaucoup plus docile quand il s’agit de retourner chez son maitre. Et, à 11h pétantes Arakasi rendit Asclépius (dénoué de sa muselière) à son propriétaire.
-Eh bé ! C’est la première fois que je le trouve aussi calme ! S’exclama Mr Yama, surpris. Tiens voilà tes coéquipières.
Baissant la voix, il dit au genin.
-Elle est même plutôt jolie la blonde, hein mon grand. Ah la jeunesse…
Récupérant ses animaux, il remercia le trio est leur remis le billet attestant la bonne réalisation de leur mission.
Ledit trio se rendit immédiatement au QG pour toucher sa prime et parut désappointé. En effet, il fallait diviser les 50 ryos en trois. D’un commun accord, ils décidèrent qu’un des membres du groupe (en l’occurrence Maharani) aurait plus que ces deux autres coéquipiers et qu’ils égaliseraient les sommes sur d’autres missions. Sur ces paroles, les genins se séparèrent et Arakasi se dirigea vers l’un des terrains d’entrainements du village.
Allez mon grand au boulot.
-Bon, il arrive ou quoi ? Râla Maha, agacée par cette inactivité.
La porte du QG s’ouvrit et Tapawao surgit, tenant en main un parchemin qu’il tendit aux genins.
-Tenez, dit-il, maintenant écartez-vous, j’ai pas le temps, pas d’entrainement aujourd’hui.
Il est énervé aujourd’hui, ce mec est ...lunatique…
Ispahan prit l’ordre de mission et le déplia afin que ses camarades puissent le lire.
Mission : Rang D
Objectif : Promener les chiens de Mr Yama de 9h à 11h
Prime : 50 ryos
Indications complémentaires : Mr Yama réside au 28, Rue des Martyrs.
-Facile, marmonna Maharani, je parie que c’est encore un petit vieux en fauteuil roulant qui ne peux pas promener ses teckels. Enfin, reprit-elle, allons y.
***
En réalité, Mr Yama ressemblait plus a un videur de boites de nuit à la retraite qu’à un inoffensif grand-père et ses chiens plus à des dogues de 70 kilos qu’à des teckels. Toutefois, Maha avait raison sur un point, Mr Yama avait bien un problème au niveau des jambes, il en avait une dans le plâtre.
-Salut les jeunes, dit le sexagénaire, je vous confie mes trois compagnons. Toi là, tu m’a l’air costaud jeune homme, je vais te donner Asclépius. Faut faire attention avec lui, il mord. Il est pas méchant mais un peu joueur.
-Suivez moi mes petites dames, reprit le colosse. Tenez, voilà Schlee et Korsair, ils s’aiment bien les tous deux. Allez les jeunes, bonne chance !
En effet, il était possible de dire que Schlee et Korsair s’aimaient bien. En tous cas, aucun des deux n’aimaient Asclépius qui, visiblement, le leur rendait bien. Les trois genins se dévisagèrent au milieu des aboiements des molosses.
-Un innocent vieillard et trois teckels, c’est bien ça Maharani ? Lança, acerbe, Arakasi.
-Ca va, je pouvais pas savoir moi, répliqua la jeune femme.
-Le mieux se serait qu’on se sépare, coupa rapidement Ispahan, Maha et moi allons aller vers les commerces, tu n’a qu’a te diriger vers le QG et l’académie. Allez, on se revoit à 11h ici et bonne chance a toi Arakasi. Il à l’air très « joueur » ton clebs. Le taquina Ispahan.
Asclépius tirait de plus en plus sur sa chaine et Arakasi fut obliger de la prendre a deux mains et le traina de force (essaya du moins, bouger un dogue aussi lourd et plus puissant que vous, c’est pas facile) vers une des petites rues adjacentes.
Tout semblait se dérouler pour le mieux entre Arakasi et Asclépius. Ils déambulaient dans les ruelles depuis un gros quart d’heure quand le chien parut soudain pris d’une irrépressible envie de mordre les cuisses, mollets et autres partis du corps du genin, qui devait donc faire preuve d’une vigilance de tous les instants.
Alors qu’un chat traversait la rue devant eux, le dogue pris le mord aux dents (en l’occurrence, la laisse aux crocs) et s’élança à la poursuite du pauvre chat qui n’avait rien demander a personne. La laisse échappa à Arakasi qui faillit se retrouver par terre. Pendant le bref moment d’inattention qui lui fut nécessaire pour se redresser, Asclépius tourna au coin d’une rue en aboyant frénétiquement et disparut aux yeux de l’Hirondawa.
Eh merde, pour le rattraper, ça va être coton ! Bon, procédons méthodiquement, tu le suis aux bruits et au pire tu demande aux passants, un dogue de 70 kilos, ça doit pas pouvoir disparaître comme ça.
Heureusement, suivre Asclépius ne se révéla pas difficile. Il suffisait de se fier aux aboiements du molosse et aux miaulements désespérés du chat.
Finalement, le chien n’était pas allait très loin. Le chat c’était réfugié sur une caisse, au fond d’une impasse. Malgré ça, si personne n’agissait le dogue ne mettrait pas longtemps à bondir sur l’obstacle et à refermer ses mâchoires sur le pauvre chat.
-Allez mon grand, viens vers moi, sage tu va lâcher ce chat et me …
Arakasi n’eut que le temps de bondir en arrière pour éviter les énormes crocs du dogue qui, comme pris de folie, se retourna et l’attaqua. Jurant, le genin bondit sur un toit avoisinant pour éviter une nouvelle charge de l’animal.
Super, voila qu’il m’attaque maintenant, et je vais le ramener comment chez l’autre guignol ce clebs ?
Réfléchissant rapidement, le jeune homme attrapa un des six sembons enduis de calmant et le lança d’un mouvement souple sur le dogue. L’animal tressaillis quand le projectile s’enfonça dans une de ses pattes arrière. Toutefois, le calmant ne fit pas affaires immédiatement mais Asclépius oublia le chat qui profita de cette diversion pour filer en douce.
Voyons le positif, il va me servir de cobaye
Prenant son mal en patience, le genin s’agenouilla sur le toit en ardoise sur lequel il avait trouvé refuge et guetta les premiers signes de fatigue chez l’animal. Au bout d’un dizaine de minutes, les aboiements du dogue se firent plus espacés, moins constant. L’animal ne sautait plus tout aussi haut qu’auparavant et il se roula en boule dans un coin. Prudemment, Arakasi descendit de son toit et s’approcha du monstrueux animal. Il récupéra le sembon, prit la laisse du chien et, avisant un bout de chiffon qui trainer par là,et le noua autour de la gueule d’Asclépius en une muselière improvisé.
***
Le chien émergea de son sommeil à peine quelques minutes après et se montra beaucoup plus docile quand il s’agit de retourner chez son maitre. Et, à 11h pétantes Arakasi rendit Asclépius (dénoué de sa muselière) à son propriétaire.
-Eh bé ! C’est la première fois que je le trouve aussi calme ! S’exclama Mr Yama, surpris. Tiens voilà tes coéquipières.
Baissant la voix, il dit au genin.
-Elle est même plutôt jolie la blonde, hein mon grand. Ah la jeunesse…
Récupérant ses animaux, il remercia le trio est leur remis le billet attestant la bonne réalisation de leur mission.
Ledit trio se rendit immédiatement au QG pour toucher sa prime et parut désappointé. En effet, il fallait diviser les 50 ryos en trois. D’un commun accord, ils décidèrent qu’un des membres du groupe (en l’occurrence Maharani) aurait plus que ces deux autres coéquipiers et qu’ils égaliseraient les sommes sur d’autres missions. Sur ces paroles, les genins se séparèrent et Arakasi se dirigea vers l’un des terrains d’entrainements du village.
Allez mon grand au boulot.
Arakasi Hirondawa- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Mahou Gakure [RP]
Et pour la première fois je crois, je ne vais pas commencer mon texte par une insulte parce que bon, je suis dans un tribunal et de mon plaidoyer va dépendre ma survie. Alors on va éviter de jouer les Tourette devant la fine fleur du village, faut pas déconner merde alors !
« Vous êtes bien Makaya Korove, fils de Keishin et de Bahia Korove, 20 ans, ancien juunin de Mahou ? commença un petit homme rondelet, avec une moustache ridicule, qu’en tant normal, j’aurais rasé avec un hachoir…
-Lui-même.
-Bien est-ce que…
-Si vous voulez lister le reste de mes titres, y’a aussi Fléau de l’Habitat, Gourou du Raclétoisme…
-Nous ne sommes pas la pour vous permettre de vous gargariser ! Et ne soyez pas fier de compliquer nos relations avec nos voisins, et d’être le fer de lance d’un mouvement sectaire absurde !
-Dis donc hérétique, je vais te… »
Je me stoppais au moment où je vis, de part et d’autre du Kage, le vieux et mon père se frapper leurs fronts respectifs, en signe de dépit. Bon si je commençais dès maintenant à agresser ce greffier relou, je sapais tous leurs efforts pour me sortir de ce merdier.
Je me calmais donc et avisais de la scène : derrière son bureau, le Kage s’était mis sur son 31…à moins qu’il ne s’était simplement habillé normalement : la dernière fois que je l’avais vu, c’était avec GTB lorsque nous étions encore genins, et que nous lui apportions des caisses de Saké. Et sa tunique était maculée de taches de gros rouge et de quelques éclaboussures de vomi…
Mais la, il avait l’air bien : il avait un regard alerte et malgré le fait que ces dernières années, il se soit bien dégradé, il gardait encore un étincelle de charisme incontestable.
A sa droite se tenait Nagotory qui s’épongeait souvent le front, visiblement inquiet d’une éventuelle « trahison » de ma part. Quand à mon père, à la gauche du boss, il se rongeait les ongles, craignant que je fasse tout foirer d’un « IMPIES, CRAIGNEZ LA COLERE DU GOUROU SUPREME !! ».
« Bon, je vais lire le chef d’accusation ! Vous êtes accusé de n’avoir donné aucune nouvelle depuis votre promotion au titre de Juunin du village de Mahou, il y’a un an et demi de ça.
- Comme 90% des juunins qui partent en mission pour leur pomme…Genre Kama et Allen pour leur délire de chasseurs de trésors…
-Puis d’avoir saccagé une partie du village caché de la cascade, et d’avoir mis à mal plusieurs de ses ninjas pour des motifs inconnus !
- Nan mais vous voulez bien me rappeler une chose ? Chui bien à Mahou nan ? Alors pourquoi on me reproche ici des faits qui n’ont rien à voir avec le village ?
-D’avoir semé le trouble à Chikara.
- Deux photos, une baston dans un bar et on appelle ca le trouble…et rappelez moi encore une chose : on est à Chikara ici ? Non, alors pourquoi on parle de ça ?
-Puis d’avoir totalement disparu de la circulation pendant presque un an dans un lieu jugé à risque, où vous êtes suspecté d’avoir trempé dans du trafic d’êtres humains et d’avoir fourni des informations sur Mahou.
- Mais pas du tout, vous n’avez rien…
-MAIS CESSEZ DE M’INTERROMPRE A LA FIN !! »
Sur le banc des témoins, je voyais Fuzzy qui regardait la scène avec l’air blasé du mec qui a vu ça cent fois. Le vagabond musclé semblait se fendre la poire et…oh derrière lui je vis Allen qui fixait tout ça d’un air absent. Et en faisant un miraculeux effort de mémoire, je pus distinguer les visages du tenancier de mon bar favori à l’époque, d’une mamie aigrie depuis que j’avais tué son chien de poche en lui faisant manger du verre badigeonné de jus de viande et la…ce faciès austère, ce crane dégarni, ces lunettes carrées, ce rictus si reconnaissable au niveau de sa bouche…
« VOUS AVEZ RAMENES UCHIYAMADA A MON PROCES ?
-SILENCE ! Et adressez-vous avec un peu plus de respect à Uchiyamada-san, qui est devenu membre du conseil de discipline de l’académie ninja !
-Vous avez arrêté le professorat, vieux pervers ? Trop dur d’enseigner avec la gaule ? Vous vous êtes rendu compte qu’à force de rester de rester assis pour que personne ne vous grille, vous étiez en train de chopper des escarres ?
-SI-LEEENCE ! Uchiyamada-san a tenu à se rendre ici car il vous avait eu comme professeur et donc il vous a côtoyé de très près. Et ses qualités pédagogiques font qu’il…
- C’est surtout les filles qu’il côtoyait de très près…
-ET DONC NOUS AVONS TROUVE QUE SA PRESENCE ICI ETAIT PERTINENTE !!
-Ouais ouais…Alors le hibou ? »
Et au moment où celui-ci allait répliquer, un raclement de gorge important se fit entendre, provenant de…mon père. Bon visiblement j’allais un peu trop loin et il fallait que je me recentre…Voyant qu’apparemment j’étais calmé, le greffier continua :
« Puis une fois que vous avez redonné un signe de vie, les villages se sont mis à votre recherche pour…
-Nan mais arrêtez de vous foutre de la gueule du monde ! A vous entendre, on dirait que Mahou, Gensou et Chikara se sont donnés la main et sont venus me tomber sur le râble ensemble, comme des vieux amis ! Alors que Gensou et Chikara ont tentés de passer devant Mahou pour empocher la prime de capture ! Vous le savez très bien !
-…LA VOUS AVEZ REFUSE DE VOUS RENDRE, AVEC LE SOUTIEN DE DANGEREUX DESERTEURS ! hurla de plus belle le greffier surexcité.
- Iarwain ? Dangereux ? glissais-je, incrédule.
- J’approuve… souffla une voix parmi les témoins.
-ET VOUS VOUS ETES ENFUIS EN ENTRAINANT DANS VOTRE SILLAGE D’IMPORTANTES DESTRUCTIONS DANS LE VILLAGE DE NOBEOKA ! VOUS AVEZ FUI ! Meugla avec d’avantage de virulence l’irritant homme de loi.
-Non, j’ai été kidnappé par Gensou ! Répliquais-je
-C’EST PAREIL !
-PAS DU TOUT !
-SI !
-Non ».
La personne qui avait dit ça se trouvait à la droite du Kage et avait, par ce seul mot, contraint l’assemblée au silence. Par respect mais aussi par surprise : que Nagotory, qui devait me haïr, prenne « ma défense » ou du moins remette le greffier surexcité à sa place était inattendu. De mon coté, cela me rassurait et m’encourageais à m’en remettre un peu plus à lui et donc à fermer ma bouche. Sauf cas de force majeure bien sur.
« Non, ce n’est pas du tout pareil Tessaï-san. Entre la fuite organisée et un enlèvement par Gensou, il y’a un gouffre. Et en effet ces dernières semaines, nous avons eu la confirmation que Gensou avait bien envoyé une équipe pour juger soi-même NOTRE déserteur.
- Donc tout ce qui figure dans le chef d’accusation au sujet de Gensou doit être enlevé ! tentais-je.
-Je n’irais pas jusque la…mais c’est à prendre en compte. Nous ne pouvons pas entièrement faire confiance à Gensou sur cette affaire. Bien continuez Tessaï.
-Oui monsieur…Autrement monsieur Korove, vous êtes responsable de la destruction d’Otsuri, un village côtier, à Heiki.
-Parfaitement ! Et j’en suis très fier !
-Euuh, répondit le greffier un peu désappointé par cette réponse. Et pour finir vous êtes accusé d’avoir perturbé l’examen chuunin qui a eu lieu à Bazaka. J’en ai terminé avec le chef d’accusation.
-Bien, merci Tessaï-san. Le conseiller Korove va maintenant vous lire les dépositions qu’il a reçu des ninjas de Gensou et de Chikara qui ont été au contact du suspect ».
A ces mots de son collègue, mon père sortit d’une chemise plusieurs feuilles de papier et en commença la lecture.
-Et bien le papier stipule que ces deux ninjas seraient morts en mission il y’a peu…
-HAHA, CA NE M’ETONNE PAS LE MOINS DU MONDE ! LE TYPE QUI AVAIT LA RAGE ET L’AUTRE CLOPEUX SABREUR ? DES MAUVAIS ! MAU-VAIS ! BIEN FAIT POUR EUX TIENS ! J’ESPERE QU’ILS ONT BIEEEN SOUFFERTS !!
-Monsieur Korove, nous nous passerons de vos commentaires…Conseiller Korove, pourquoi nous lire une telle déposition ?
-Une erreur dans mon rangement, veuillez m’excuser. Bien, toujours au sein de Chikara, voici le texte de Kensei Hirako, genin de son état.
L’assemblée fut parcourue d’un long silence.
Un très long silence.
« Inoubliable...c’est le moins qu’on puisse dire, chuchota Fuzzy en brisant le moment ou tout le monde s’était dit « mais ce Chikarate est possédé, ce n’est pas possible autrement ! »
-Les dépositions sont sûres ? demanda le greffier, incrédule.
-Elles portent le sceau de Chikara, jugez par vous-même. Après si vous voulez vous plaindre au niveau de leur QG et remettre en cause ces documents, je vous en prie Tessaï ». Mon père avait dit ça d’un ton mi-froid, mi-amusé. Enfin, il sortit la dernière déposition qu’il avait reçu de Chikara, signée par un dénommé Otarin Rekaïshi, chuunin fraichement promu du village du sable.
Nouveau silence, nécessaire pour prendre du recul dans ce plaidoyer brûlant. Cette fois-ci, ce fut moi qui brisai la glace :
« Hé, trois heures à hurler en continu, avouez que c’est balaise !
-Je vous l’ai dit, nous ne sommes pas la pour juger de vos prétendus exploits ! Conseiller Korove, d’autres dépositions à nous lire ?
-Oui il en reste une, d’Ax Takami du village de la cascade, chuunin promu au terme de cette mission de récupération officieuse. Voila ce qu’il dit… ».
«On peut dire que c’est enflammé…jugea l’autre greffier.
-Qui est cette Mei-Lynn ? Monsieur Korove est-il responsable de sa mort ?
-Meuh trop pas. C’était apparemment une pétasse qui s’est fait avoir en pleine rue par un assassin. Mais je me demande juste jusqu’où va son pad’bol : qu’elle crève, c’est une chose. Mais que son cadavre se fasse sauter par l’auteur de ce torchon, c’en est une autre…
-Hein ? demanda l’assemblée, interloquée.
-La version officielle de Gensou, intervint mon père, stipule que « le jeune Takami entretenait une relation fusionnelle avec Mlle Sabishii et que totalement troublé par la mort de sa moitié, il a en effet commis cet acte déplorable qu’il regrette amèrement aujourd’hui »
-QUOI ? MON CUL OUI ! Mais quelle bande d’affreux menteurs ! C’était seulement la deuxième fois qu’il se la tapait, et auparavant c’étaient de simples coéquipiers, c’est Shim qui me l’a dit !
- Qui ça ? souffla le greffier à mon père
- Shimaru Maboroshi, le chef de cette équipe, et dont on n’a pas réussi à obtenir la déposition répondit le pater, pendant que je continuais de m’égosiller.
-Bon, c’en est fini des dépositions nan ? Je peux ENFIN donner mon avis ?
-Euuh oui, la procédure vous l’autorise… »
Je fis craquer les os de mon coup, bus un coup d’eau et entreprit de démonter point par point les attaques de ces rascals.
« Bien, je voudrais revenir sur les accusations portées par Chikara et Gensou contre ma noble personne !
-Et voila qu’il commence…souffla Fuzzy en se réajustant dans son fauteuil.
-Messieurs dames, comment pouvez porter du crédit à ces affabulations éructées par des shinobis abrutis par le soleil et la malaria ? Comment pouvez-vous leur faire confiance alors qu’ils ont tentés de doubler Mahou dans sa sainte mission soit ramener à la bergerie les brebis égarées telles que moi ! Gensou et Chikara ont tous deux ourdis dans l’ombre, comme des rats, ces plans et ces missions de récupération pourquoi ? Pour pouvoir me juger à Gensou ALORS QU’ILS SAVAIENT TRES BIEN QU’ILS DEVAIENT ME RAMENER ICI POUR QUE JE SOIS JUGE PAR LE VILLAGE DONT JE DEPENDAIS ! Ils savaient qu’ils n’avaient aucun droit sur moi sinon celui de me rapatrier sain et sauf ici même ? L’ont-ils fait ? Non ! Ils ont ainsi trahis les pactes d’alliance et de confiance qui sont sensés lier les deux villages ! Et c’est inadmissible ! »
Face à moi, je voyais les gens pensifs et peser ce que je disais…Je commençais à ferrer le poisson, c’était bon signe.
« Quand à Chikara, que furent-ils dans cette histoire sinon de vulgaires mercenaires, vénaux et cupides ! Ils ont organisés cette mission dans l’unique but de faire payer la prime de ma capture à Mahou ! Aux pauvres contribuables du village ! Alors que par lesdits traités, ils auraient du me ramener ici ! Et avec le sourire ! Mais leur seule motivation fut l’appât du gain ! Le trouble semé à Chikara, il y’a des décennies de cela…
-Il exagère pas un peu la ? Des décennies ? Glissa Allen à l’oreille de Fuzzy.
-Ben c’est le Mak’ hein…je crois qu’il ne sait parler que comme ça…répondit le sous-Hugga.
-..A-t-il eu des répercussions notables ? Certes, j’ai détruit quelques cabanes de jardin à Chikara…mais j’étais jeune et à l’époque, rien ne fut retenu contre moi ! Et lors de mon passage après mes frasques à Gensou, je fus extrêmement calme et rencontrai même le Chikage qui se contenta de me tirer l’oreille ! Alors j’exige que le chef d’accusation relatif à Chikara soit retiré ! Rien de concret et de sérieux ne m’est opposable ! »
Cette requête fit l’effet d’une bombe, mais après plusieurs paroles chuchotées aux oreilles des greffiers, des conseillers et du Kage, il fut décidé que ce pan la du chef d’accusation serait en effet occulté. En effet, jamais Chikara ne s’était plaint de moi. Puis je pus reprendre ma défense.
« Ensuite concernant le prétendu sac et les attaques portées à Gensou…très franchement, vous ne trouvez pas ça un peu ridicule ?
-De ?
-Donner tant d’importance à des rixes de bars ? »
Je vis Allen du coin de l’œil se détendre lors de cette dernière phrase. Il était responsable autant que moi de cette nuit, ayant détruit le foyer et souillé la dignité des Dozaku en se servant du Hakke. Et il était de ceux qui avaient combattu contre tonton Korove : moi je ne l’avais pas touché…J’aurais aisément pu le balancer mais mon père m’avait conseillé de taire ce passage la pour qu’au contraire je puisse en retirer des avantages. C’était lui qui avait convoqué Allen, j’en étais sur, et ce avec une raison indiscutable : « c’était le chef de la mission à Nobeoka, et un ancien camarade du suspect, qui le connaît très bien ». Et le tour était joué. Vu l’air passablement paniqué que le sous-Hugga n°2 arborait malgré tout, je savais qu’il aurait maintenant plutôt intérêt à abonder en mon sens, au lieu de chercher à m’enfoncer, s’il ne voulait pas que toute l’assemblée présente se tourne vers lui.
« C’est vrai quoi…partout, dans n’importe quel dossier me concernant vous trouverez que j’ai un problème avec l’alcool. En premier lieu, vous verrez que j’ai un degré de résistance monstre, mais qu’une fois ce plafond passé, outre le fait que j’ai tendance à finir nu assez rapidement, j’ai parfois l’alcool mauvais, ce qui m’amène parfois à chercher des crosses aux personnes alentours…Dans ce cas, j’avais l’impression d’être cerné par les tarlouzes illusionnistes et oui…j’ai craqué…
-NE VOUS MOQUEZ PAS DE NOUS ! Aucun shinobi de votre rang n’aurait pu combattre cinq chuunins expérimentés en une nuit, de plus dans un état d’ébriété avancé !
-Mais qui vous a dit que j’étais seul ?
-Pardon ?
-Ce n’est pas mentionné dans le rapport ? J’étais accompagné de quelques poivrots plutot costauds qui m’ont suivis dans mon raid nocturne...Le truc c’est qu’eux étaient du village et une fois le bastonnage achevé, ben ils sont rentrés chez eux. Moi j’étais pas du coin, en plein flip parce que je savais que j’avais fait de la merde…Evidemment que je me suis cassé ! Je ne suis pas maso hein, j’allais pas rester la comme un gland en attendant que la police me cueille comme une fleur et qu’on me sodomise dans une cellule !
- Ouais, il exagère quand même un peu…Hein Allen ? dit Fuzzy, en jetant un coup d’œil au Tsyuuga qui poussa un grand « ouf !» de soulagement.
-Mais j’ai conscience que Gensou désire me faire payer, repris-je. Et je vais payer, au sens propre du terme ! Vous avez bien vu, j’ai amplement de quoi rembourser chacune des personnes qui a subi un préjudice. Parce que, soyons sérieux un instant, en me mettant la main dessus pour me juger, qu’est ce qu’espérait Gensou ? Me tuer ? Soyons sérieux j’ai dit. Me punir ! Ah ca oui ! Et je comprends, ce que j’ai fait est mal et je m’en repens…Alors donnez à Gensou ce qu’ils demandent, soit le prix des réparations qu’ont engendrés mes actes, et filez un peu d’argent aux ninjas et à la famille concernée en guise de dédommagement. Et qu’on en parle plus à la fin ! »
De nouvelles discussions eurent lieu de bouches à oreilles et à terme, il fut décidé que l’on contacterait Gensou, afin de savoir s’ils abandonneraient les charges contre moi, si jamais je payais le prix qu’ils avaient fixé sur ma tête, plus les sommes relatives aux divers dédommagements.
Puis le second greffier se mit à relater les épisodes de la mission à Nobeoka, afin que nous puissions traiter de cet épisode. C’est la que tout allait devoir se jouer…
« Donc, après avoir perdu la trace de Makaya pendant plus de deux ans, le voila qui réapparait subitement dans un petit village situé au pied des Haiiroboheki, nommé Nobeoka. Je fais une parenthèse sur ce village : nos services secrets ont classés ce village « zone à risque » car ils y ont vus de nombreux individus louches et de nombreux convois de marchandises suspectes. De plus, Nobeoka a bénéficié ces dernières années d’une croissance jusqu’encore inégalée dans Yuukan. En trois ans, la population a quintuplé, les violences se sont multipliées et de nombreux commerces peu fréquentables ont vu le jour dont… « Pizza Put », un établissement de… « restauration », dont le gérant était le suspect ici présent. Vous avez quelque chose à redire à cela ?
-Avouez que le nom claque quoi !
-Humpf je continue. Bien, visiblement les espions de chaque village en faction dans la ville ont tous reconnus monsieur Korove et ont alertés leurs état-majors respectifs afin qu’ils organisent son extradition. Mahou, sous couvert d’une mission de transport, s’est donc infiltré dans Nobeoka avec plusieurs ninjas, dont trois sont présents ici, et que nous ferons témoigner tout à l’heure. Mais au moment où les forces de Mahou s’apprêtaient à vous appréhender, vous avez fait appel à un groupe composé uniquement de dangereux déserteurs…
-Mais puisque je vous dit que Iarwain n’est PAS dangereux…L’autre va-nu-pieds pourra vous le confirmer !
-…Qui se sont chargés de vous protéger, en combattant nos troupes…et une partie de vos anciens compagnons et amis par la même occasion !
- Un type qui invoque des taupes pour détruire ma maison n’est pas mon ami…Bon comprenez-moi un peu ! J’inaugure mon restaurant peinard et la je me rends compte qu’une foule d’anciens potes veut me saper mon moment de gloire! Forcément j’ai les boules ! Et après on me traite de déserteur ! Bon okay, j’aurais peut-être du vous prévenir que je voulais me lancer dans le commerce…En même temps vous auriez pu faire un effort et vous douter que la fibre commerciale me prendrait, chui un Korove merde !
-…
-Passons ! Maintenant vous m’accusez de ne pas avoir eu de Bingo Book sous la main pour recruter mon personnel. Lorsque j’ai passé mon annonce, ce que j’ai vu lors des entretiens d’embauche, c’étaient des ninjas prêts à me défendre moi et mon défunt restaurant…Vous comprenez bien qu’étant moi-même noir, j’ai beaucoup souffert de la discrimination et que je ne vais en jouer à mon tour, lorsque je dois recruter des gens ! »
Le greffier eut l’air lassé de mon apparente mauvaise foi, tandis mon père ne put dissimuler un petit sourire. A ses cotés, le Kage, qui n’avait toujours pas dit un mot était calme (j’avais un peu peur qu’il s’endorme en vérité) et Nagotory continuait de s’éponger le front. Vu le déballage de mauvais esprit dont je faisais preuve, il devait craindre pour sa tête, surtout que je n’avais toujours pas vu son fameux atout…
« Bien, nous allons arrêter la monsieur Korove, et laisser la parole aux trois ninjas qui vous ont côtoyés durant l’épisode Nobeoka. La parole revient d’abord à Allen Tsyuuga, juunin de Mahou et chef de la mission de récupération. C’est à vous ! Dit le gratte-papier tandis que mon vieux camarade se levait pour comparaitre devant le bureau où étaient placés les juges.
-Je me nomme Allen Tsyuuga et en effet, j’ai été le chef de la mission que nous avons nommés « Mission Makayavélique » en référence au suspect.
- Ca flatte bien mon égo, j’aime !
-Cela faisait presque…deux ans et demi que je n’avais pas vu Makaya et…
-Alors qu’on était tous les deux à Gensou lorsque j’y ai foutu le bordel…Dommage qu’on ne s’y soit pas rencontrés, hein mon ptit Allen ? lui soufflais-je avec un sourire mauvais.
-Hum oui en effet. Bref, lorsque nous arrivâmes à son QG-resto, et qu’il nous reconnus, il déclara derechef qu’il ne voulait pas rentrer, et envoya ses sbires nous attaquer. Ce qui prouve qu’en effet, il n’avait aucun désir de rentrer à Mahou à cette époque et que ses gardes nous auraient tués que ca l’aurait fait marrer.
-Rho genre, si j’avais voulu qu’ils vous butent, tu ne serais pas la, et Fuzzy non plus, vu que c’est notamment vous qui vous vous êtes fait rétamer comme des merdes…Mes gardes vous ont simplement neutralisés, donc exagère pas…
-Soit. Mais tout de même ! Ils nous ont laissés dans un bien sale état ! En cela je m’insurge ! En premier lieu, Makaya nous a montré à tous qu’il était devenu un déserteur et un vulgaire proxénète et qu’il était prêt à tout pour continuer son sinistre commerce ! Néanmoins, pour avoir combattu à ses cotés et pour l’avoir eu comme chef d’équipe…J’avoue ne pas comprendre son comportement des mois passés.
-Qu’est ce que vous voulez dire par la ? demanda mon père, curieux et ayant bien repéré mon manège auprès d’Allen. Après tout il savait qu’il m’avait aidé à Gensou et que je n’aurais pu réussir ça sans lui.
-Et bien, il a toujours été excentrique et un peu en marge de tout. Pour autant je l’imagine mal vouloir nuire au village. Mégalomane et égocentrique comme il est, je pense qu’il a surtout voulu quitter Mahou pour fonder son Maka-land. Un pays dédié à lui, pour lui, dont il avait déjà commencé à nous parler lors de la mission à Yukita.
-Mais ses relations avec des déserteurs ?
-Si je dois me baser sur ce que j’ai vu, certes ils travaillaient pour lui, mais ne semblaient être amis, ni alliés. Vu comment il leur parlait, ils tenaient plus des larbins contraints que des partenaires dévoués. Au final, il est évident que Makaya à déserté, mais je suis convaincu que ses raisons ne sont pas en contradiction avec les intérêts du village. Ca se traduit entre autres par le fait qu’il n’ait attaqué aucun de nous durant l’assaut de Nobeoka alors qu’il n’a pas hésité une seule seconde à repousser les ninjas de Chikara d’après ce que j’ai compris. J’appelle donc à une relative clémence, du moins tant que le mystère du sceau n’aura pas été percé ».
Et le juunin retourna s’asseoir. Ca va, il s’en sortait bien…On sentait quand même qu’il voulait garder la face en passant pour un soldat intègre et soucieux des valeurs du village, mais que de l’autre coté, il protégeait sa gueule en sauvant la mienne de l’étiquette « déserteur –criminel qui a ourdi à la destruction de Mahou ». Et ça, c’était une excellente chose !
Puis, ce fut le vagabond qui vint à la barre pour donner son avis.
« Vous êtes bien Kentaro Satokira, genin et médecin du village Mahou et qui à participé à la mission à Nobeoka ?
-Oui.
-Nous vous écoutons, qu’avez-vous à redire sur cet épisode et les agissements de monsieur Korove ?
-Ben pas grand-chose, sinon qu’il m’a permis de participer à l’une des plus formidables bastons qui n’aura jamais lieu je pense. Un de ces trucs, vous auriez vu ca…Même les animaux se foutaient sur la gueule !
- Satokira-kun est connu pour apprécier de façon un peu excessive la bagarre, c’est à prendre en considération dans son témoignage souffla Nagotory au Kage. Néanmoins c’est un excellent médecin, qui a su mener un diagnostique très pertinent sur l’état du suspect…
-Et en fait heureusement qu’il y’a eu cette baston mémorable. Parce que pour le reste c’était n’importe quoi. Faut que le QG arrête d’envoyer des bras-cassés pour des missions pareilles. Pourtant je n’arrête pas de le dire, qu’il faut que vous…
-Merci Satokira-kun, mais vous n’êtes pas la pour nous dire votre avis sur notre façon d’administrer nos troupes.
-Ouais enfin reconnaissez que la, vous avez merdés… Bref, oui si l’on fait abstraction des gros soucis d’organisation, et de manière générale, de cette propension qu’on les ninjas à se prendre pour des dieux qui se feront de toute façon rafistoler par des médecins…Nan mais ça aussi je n’ai pas arrêté de le dire : il faut arrêter de mettre sur un piedestal les soins par le chakra et…
-Monsieur Satokira…
-Oui oui excusez-moi C’est pas grave, on pourra en reparler une fois le procès terminé, je vous attendrais dehors J’ai constaté en tant que médecin que le suspect avait été lourdement drogué durant toute la durée de notre présence à Nobeoka.
-Drogué ? demanda le greffier.
-Oui, il avait tous les signes cliniques de quelqu’un qui s’est mangé une très grosse dose de narcotiques : pupilles dilatées, propos incohérents, troubles de l’équilibre, excès de confiance en soi, perception de la réalité altérée…Et cet état s’est retrouvé dans l’autre clone que nous avons rencontrés. Donc l’ingestion de drogues s’est faite avant son clonage. Et qui d’autre aurait pu le droguer sinon..son médecin personnel ?!
-Quel médecin personnel ? Aucun rapport ne mentionne que Makaya Korove avait son propre docteur !
-Erreur ! Iarwain Fujibayashi, qui était dans les gardes du corps de Makaya, était un médecin, formé au village ! Ca ne peut-être que lui, tous les médecins qui soignent au chakra sont des fous qui altèrent la perception du danger de nos shinobis
-Monsieur Satokira, s’il vous plait…
-Humpf oui…Bref l’implication d’un médecin-dealeur est confirmée par le témoignage de votre nièce, Kage-sama, qui a affronté une kunoichi affiliée à ce groupe de défenseurs et qui présentait elle aussi les stigmates caractéristiques de la prise de drogues.
-Ou voulez-vous en venir ?
-Je suis convaincu que le dénommé Iarwain à drogué Makaya dès qu’ils furent en contact et que cet état s’est prolongé après qu’ils se soient séparés. Le fait que Makaya ne soit pas conscient de ses actes change toute la donne !
-Hum…messieurs Takahara et Tsyuuga, confirmez-vous que monsieur Korove semblait drogué lorsque vous l’avez appréhendé ?
-Oui en effet mais…
-VOILA ! Comment voulez-vous condamner quelqu’un qui s’est fait manipuler ! M’est avis que ces déserteurs sont les vrais méchants de l’histoire, car ils ont voulus faire porter le chapeau à Makaya ! Pensez-vous, le fils d’un conseiller de Mahou…peut-être même qu’ils se sont alliés à Chikara pour toucher une partie de la prime de capture !
-Vous allez peut-être un peu trop loin, mais si en effet, monsieur Korove était drogué et manipulé, cela est à prendre en compte quand à son implication dans lesdits évènements…
-Ben puisque je vous le dit…
-Merci monsieur Satokira, vous pouvez vous rasseoir.
- De toute façon on se revoit pour causer de ces réformes sur le secteur médical…
Je vis Nagotory sourire tandis que le toubib retournait s’asseoir…c’était donc lui son atout ? En effet, c’était très bien joué. En général, tout ce qui touchait au secteur médical n’était discutable que par les toubibs eux-mêmes et si un mec en blouse sortait un truc, le commun des mortels avait tendance à prendre ça pour une loi. Donc personne ne discuterait trop l’avis de ce Kentaro et dès lors, c’était un autre point positif pour moi. Je lançais un clin d’œil discret vers le témoin et passa furtivement mon doigt sur ma bouche, à l’intention du doyen du conseil, pour lui signifier que jusqu’ici, j’honorerais les termes de notre contrat.
Puis enfin, le dernier témoin important fut amené à comparaitre…et la j’avais les boules. Suivant ce que Fuzzy raconterait, je serais soit tiré d’affaire, soit mort et enterré. Il serait décisif, étant celui qui m’avait côtoyé le plus, et surement celui qui me connaissait le mieux, et mais aussi celui que j’avais le plus rendu dingue…Je croisais les doigts.
« Vous êtes bien Jackie Takahara, connu sous le pseudonyme de Fuzzy, juunin de Mahou et qui fut la personne qui a le plus fréquenté le suspect durant ces dernières semaines ?
-Oui.
-Nous vous écoutons, jeune homme.
-Et bien je ne vais pas revenir sur les évènements de la « mission Makayavélique » mais sur la suite de l’action. J’ai réussi à libérer Makaya des ninjas de Gensou, qui en effet l’avaient capturés et comptaient l’emmener discrètement chez eux. Puis je l’avoue, je n’ai pas fait le nécessaire pour le ramener le plus vite possible au village. D’abord parce que je n’avais pas le niveau, Makaya restant plus fort et plus expérimenté que moi. Ensuite parce que j’avais besoin de lui pour une mission d’ordre personnel et à laquelle il était fortement lié.
-Quelle mission était plus importante que votre devoir de shinobi ?
-Le souhait d’en savoir plus sur moi et ma famille. J’ai passé ces derniers mois préoccupé par mes origines et la recherche de ma sœur. Au cours de cette mission à Nobeoka, j’ai appris que Makaya l’avait rencontrée et qu’il l’avait envoyée à Heiki. Mais je ne pouvais me résoudre à y aller seul, surtout que j’avais sous la main la raison de ce voyage. J’ai finalement réussi à l’emmener avec moi, tout en gardant en tête qu’il faudrait bien évidemment le ramener à Mahou.
-Soit, continuez…
-Ainsi sur notre chemin, du sud-ouest de la région, jusqu’au nord de la contrée, je dus supporter Makaya dans ces exactions. Il a pillé et détruit un grand nombre de petits villages, dont certains sous la protection des Samurais Toshin. Il a pris grand soin de voler et de violenter les plus faibles, quand je n’étais pas la pour l’en empêcher et a commis d’autres actes honteux dans ce registre. Sa compagnie fut très pénible par certains moments, tant à le voir souiller ce qui l’entourait, que lorsqu’il dirigeait son sale caractère sur moi.
-Rho tout de suite…
-Puis nous avons franchi le mont Fuji, pour finalement déboucher sur la plaine arctique, ou il n’a pu perpétrer ses forfaits, chacun des villages étant sous la protection des Samurais Kurogans. Mais la, il s’est bien tenu, de même que dans notre épisode chez les Borg…Il n’y a qu’a Kamino qu’il m’a fait faux bond, jusqu'à arriver à Otsuri ou…
-Oui parlons en d’Otsuri, ce passage figure dans le chef d’accusation ! Qu’est ce qui s’est réellement passé là-bas ? Chaque village a reçu un courrier de Kamino exigeant des explications !
-Et bien j’allais vous développer ça : c’est dans ce village que je pus retrouver ma sœur, et que Makaya me retrouva après son escapade. Seulement, la présence de Makaya à causé problème : en effet cette ville faisait son beurre grâce à des esclaves provenant d’Awoti, asservis à l’aide d’un jutsu avilissant. Makaya, comme vous pouvez l’imaginer, fut littéralement révolté, et à détruit la ville, oui…
-Et vous n’avez rien fait pour l’en empêcher ??
-Très franchement, autant j’ai pu me mettre en travers de son chemin lorsqu’il voulait du tort à de pauvres paysans pour le plaisir…mais la je me voyais mal lui barrer la route alors qu’il était dans un tel état de fureur. En second lieu, je ne fais pas partie du service de l’ordre Heikite et vu que nous n’avons aucun lien réel avec eux, je n’étais pas tenu de jouer le milicien. Et selon moi, le fait que nous n’ayons pas de traité d’alliance avec Heiki me questionne sur la pertinence du chef d’accusation relatif à Otsuri. Enfin la question de mon implication devait donc se régler par mon éthique personnelle, qui n'a pas mis longtemps à décider qu'aider des esclavagistes à maintenir sous leur coupe des centaines de pauvres gens enlevés de leur pays n'était pas acceptable.
-Soit, nous allons voir si l’épisode Heikite est à inclure dans le chef d’accusation. Mais vous ne nous avez pas expliqués les incidents de l’examen chuunin ! Nous avons eu de la chance qu’un tel criminel ne cause pas de troubles plus importants que d’asperger les candidats de fromage !
-En effet, mais il a surpris tout le monde, même l’anbu Singe ! Les mines étant un vrai dédale, je savais que chercher Makaya nous ferait perdre énormément de temps et que cela décalerait de façon notable le bon déroulement de l’examen. Etant déjà arrivé en retard, je me voyais mal reporter mon épreuve…Et vu que la mine ne comportait que deux issues, que Makaya n’avait pas de ressources, nous le récupérâmes sans remous. A ce que je sache, personne ne s’est spécifiquement plaint de sa présence au sein de l’épreuve…
-Humpf en effet…Bon alors revenons sur la partie la plus énigmatique de cette histoire : ce mystérieux sceau qui nous empêche d’accéder à sa mémoire ! »
Fuzzy récita ce qu’il savait : alors que nous allions partir, deux déserteurs qui avaient autrefois fait partie de ma garde à Nobeoka débarquèrent pour m’y ramener. Mais finalement, cela dégénéra en combat, vu que j’avais refusé de me laisser emmener. Alors au dernier moment, ils réussirent à m’apposer le sceau et disparurent dès l’arrivée des renforts Mahousards. Le sceau a donc été posé de force et comme une mesure désespérée de défense.
« Ce qui prouverait que ces déserteurs et monsieur Korove ne soient pas ensemble, sinon il aurait accepté de les suivre et ceux-ci n’auraient pas prévus un sceau d’amnésie. Ce qui nous conforte dans l’une des théories établies qui est que si le suspect possède ce sceau, c’est non parce qu’il a révélé des informations sur Mahou et que des gens ne souhaitent pas que nous sachions lesquelles, mais bien que Makaya possède des informations sur ces gens, qui souhaitent garder leur anonymat » dit la voix éraillée du doyen du conseil. Son intervention surprit tout le monde car…elle était clairement en ma faveur.
Mon père n’en revenait pas.
« Et donc monsieur Takahara, au final que pensez-vous de monsieur Korove ?
-Je pense, comme la majorité des personnes ici, que Makaya n’est pas un dangereux criminel mais simplement un dingue qui pousse ses délires plus loin que les autres…jusqu'à parfois piétiner la dignité d’autrui. Et c’est la que cela pose un problème…Il lui faudrait une sanction exemplaire mais néanmoins pas trop sévère. Il est revenu de son plein gré, conscient de ce qui l’attendait et s’est très nettement amélioré sur la fin. La libération d’Otsuri et son combat contre les deux déserteurs abondent en ce sens. Après je vous laisse seuls juges du châtiment…Et si je peux me permettre, avec tout le respect que je vous dois Korove-san, il faudrait que votre fils suive une psychothérapie. Il a quand même un pet au casque…
-Bien merci Takahara-kun… Donc si je reprends le chef d’accusation :
Vous êtes toujours accusé de n’avoir donné aucune nouvelle depuis votre promotion au titre de Juunin du village de Mahou.
-D’avoir saccagé une partie du village caché de la cascade, et d’avoir mis à mal plusieurs de ses ninjas pour des motifs inconnus. Nous contacterons donc le village afin de savoir s’ils acceptent de retirer leur plainte contre une forte amende.
-Vous étiez aussi accusé d’avoir semé le trouble à Chikara. Réflexion faite, n’ayant reçus aucune plainte explicite du village du sable, nous retirons ce chapitre du chef d’accusation.
-Puis on vous accuse d’avoir totalement disparu de la circulation pendant presque un an dans un lieu jugé à risque, ou vous êtes suspecté d’avoir trempé dans du trafic d’êtres humains et d’avoir fourni des informations sur Mahou. Sur ce point, tant que votre sceau ne sera pas brisé, nous considérons que vous n’avez pas nuit au village en délivrant des informations mais qu’au contraire, vous êtes recherchés par les personnes qui vous ont apposés ce sceau.
-Enfin une fois que vous avez redonné un signe de vie, les villages se sont mis à votre recherche. Nous allons parlementer avec nos alliés pour les questionner sur les raisons qui les ont poussés à envoyer des troupes vous chercher, sans s’en référer à nous. Concernant votre résistance, nous nous en remettons à l’avis médical de Kentaro Satokira qui vous a déclaré drogué et manipulé par les déserteurs qui vous entouraient.
-Concernant les dégâts relatifs aux possessions Toshins et Heikites, n’ayant reçus aucune plainte, nous mettons le dossier en attente. Et si le responsable de l’examen chuunin ne se plait pas de votre conduite… »
Je croyais rêver…
« Donc j’ai plus aucune charge contre moi ?
-VOUS RÊVEZ ! Vous avez disparu pendant deux ans et demi ! Si vous croyez que…
-En vérité il n’a disparu que durant un an, trancha mon père. Il a fait partie d’une mission top-secrète nommée Tsukiyo, mandatée par les trois Kage qui s’est soldée par un véritable succès. Cette mission dura près d’un an, mais vu qu’il agissait sous couvert de cette mission, il n’a pas été déclaré disparu, ni deserteur. Je tiens aussi à rajouter que Makaya ne s’est pas montré comme un poids pour le village sur toute la ligne : je rappelle aussi qu’il a représenté le village en tant qu’examinateur lors de l’examen chuunin, preuve que nous lui faisions confiance. C’est dès l’attaque de Gensou qu’il est entré dans le Bingo Book. D’autre part, nous savions qu’il était à Chikara, à s’entrainer avec Shimofuri Datenshi. Donc c’est dès qu’il a quitté le désert que nous avons perdus sa trace.
-Ah j’ignorais…Néanmoins vous êtes toujours accusé d’avoir déserté et malgré le fait que vous semblez bénéficier de nombreuses circonstances atténuantes à savoir votre état mental, votre relation ambiguë avec les criminels qui vous accompagnaient et qui vous ont manifestement drogués, ainsi que votre souhait de revenir ici…nous ne pouvons laisser votre cas impuni. Kage-sama, c’est à vous de trancher ! » dit le greffier en se tournant d’un geste théâtral vers le chef village, à l’instar de toutes les personnes présentes.
Aussitôt, mon père lui décocha un petit coup de coude dans le flanc, pour le tirer de sa torpeur. Jusqu’ici, personne n’avait entendu clairement sa voix et tous attendaient son verdict final. Il se racla la gorge, conscient que tout le monde ici était pendu à ses lèvres, et de cette bouche, dont était sortis tant d’ordres décisifs, de noms de jutsus réputés, de discours enflammés…nous nous rendîmes compte qu’y étaient aussi entrés des litres et des litres d’alcool.
Le kage était bourré.
« Et bien euuuh…commença le chef du village d’une voix rocailleuse manifestement plus abimée par le whisky que par des harangues passionnées, je pense que le jeune garçon ici à montré qu’il était… »
Le kage était bourré. A mon procès.
«…Et son histoire de village détruit par le fromage me fait penser à un conte pour enfants ou les maisons sont en pain d’épices et… »
Le Kage était bourré. A mon procès. Et Nagotory était sur le point de chialer. De dépit. Tandis que mon père se mordait la lèvre jusqu’au sang pour ne pas exploser de rire…
«…D’ailleurs quand je pense à ce poisson que j’ai raté à la pèche, ca me rappelle toujours le moment ou ma petite-fille s’est pincée les doigts dans la porte du… »
C’était n’importe quoi…Et personne n’osait briser ce moment de pur bonheur…
Jusqu'à…
« Kage sama ! S’il vous plait, veuillez trancher sur le cas du jeune Korove !
-Hum oui…Et bien, il a mal agi c’est sur…Il est parti, s’est tout de même mêlé à des déserteurs, à terni le nom de Mahou et ne m’a pas ramené de cet excellent Sakennoby. Je veux donc qu’il perde son titre de juunin car il ne mérite plus de figurer parmi les gradés de mon armée. De plus, il a obligation de rester dans l’enceinte du village pour que nous puissions juger de son évolution.
-En gros je redeviens genin quoi…nan mais sans dé…
-Genin, c’est ça ! Vous redevenez un genin et devrez refaire vos preuves et regagner la confiance et l’estime de vos pairs !
-Nan mais je disais ça pour déconner !! Vous ne pouvez pas me refaire passer genin, c’est n’importe quoi !! FUZZY ARRÊTE TOUT DE SUITE DE TE MARRER !!
-Si si, ca me parait être une mesure appropriée…on aura un œil sur toi, tu prouveras ta fidélité au village au travers des missions que tu feras…Avec un sceau t’empêchant de te servir de la totalité de chakra, tu pourras même avoir les mêmes sensations qu’un genin !
-AH TOI PAPA, N’EN RAJOUTE PAS !
-Et bien la sentence a été donnée ! Je déclare la séance levée, à moins que quelqu’un ait quelque chose à rajouter ?
- Maka, genin ? Hahaha, c’est la meilleure nouvelle de ma vie !!
-On va pouvoir lui donner plein d’ordres et de taches stupides à faire !!
-NOOOOOOON !!! »
« Vous êtes bien Makaya Korove, fils de Keishin et de Bahia Korove, 20 ans, ancien juunin de Mahou ? commença un petit homme rondelet, avec une moustache ridicule, qu’en tant normal, j’aurais rasé avec un hachoir…
-Lui-même.
-Bien est-ce que…
-Si vous voulez lister le reste de mes titres, y’a aussi Fléau de l’Habitat, Gourou du Raclétoisme…
-Nous ne sommes pas la pour vous permettre de vous gargariser ! Et ne soyez pas fier de compliquer nos relations avec nos voisins, et d’être le fer de lance d’un mouvement sectaire absurde !
-Dis donc hérétique, je vais te… »
Je me stoppais au moment où je vis, de part et d’autre du Kage, le vieux et mon père se frapper leurs fronts respectifs, en signe de dépit. Bon si je commençais dès maintenant à agresser ce greffier relou, je sapais tous leurs efforts pour me sortir de ce merdier.
Je me calmais donc et avisais de la scène : derrière son bureau, le Kage s’était mis sur son 31…à moins qu’il ne s’était simplement habillé normalement : la dernière fois que je l’avais vu, c’était avec GTB lorsque nous étions encore genins, et que nous lui apportions des caisses de Saké. Et sa tunique était maculée de taches de gros rouge et de quelques éclaboussures de vomi…
Mais la, il avait l’air bien : il avait un regard alerte et malgré le fait que ces dernières années, il se soit bien dégradé, il gardait encore un étincelle de charisme incontestable.
A sa droite se tenait Nagotory qui s’épongeait souvent le front, visiblement inquiet d’une éventuelle « trahison » de ma part. Quand à mon père, à la gauche du boss, il se rongeait les ongles, craignant que je fasse tout foirer d’un « IMPIES, CRAIGNEZ LA COLERE DU GOUROU SUPREME !! ».
« Bon, je vais lire le chef d’accusation ! Vous êtes accusé de n’avoir donné aucune nouvelle depuis votre promotion au titre de Juunin du village de Mahou, il y’a un an et demi de ça.
- Comme 90% des juunins qui partent en mission pour leur pomme…Genre Kama et Allen pour leur délire de chasseurs de trésors…
-Puis d’avoir saccagé une partie du village caché de la cascade, et d’avoir mis à mal plusieurs de ses ninjas pour des motifs inconnus !
- Nan mais vous voulez bien me rappeler une chose ? Chui bien à Mahou nan ? Alors pourquoi on me reproche ici des faits qui n’ont rien à voir avec le village ?
-D’avoir semé le trouble à Chikara.
- Deux photos, une baston dans un bar et on appelle ca le trouble…et rappelez moi encore une chose : on est à Chikara ici ? Non, alors pourquoi on parle de ça ?
-Puis d’avoir totalement disparu de la circulation pendant presque un an dans un lieu jugé à risque, où vous êtes suspecté d’avoir trempé dans du trafic d’êtres humains et d’avoir fourni des informations sur Mahou.
- Mais pas du tout, vous n’avez rien…
-MAIS CESSEZ DE M’INTERROMPRE A LA FIN !! »
Sur le banc des témoins, je voyais Fuzzy qui regardait la scène avec l’air blasé du mec qui a vu ça cent fois. Le vagabond musclé semblait se fendre la poire et…oh derrière lui je vis Allen qui fixait tout ça d’un air absent. Et en faisant un miraculeux effort de mémoire, je pus distinguer les visages du tenancier de mon bar favori à l’époque, d’une mamie aigrie depuis que j’avais tué son chien de poche en lui faisant manger du verre badigeonné de jus de viande et la…ce faciès austère, ce crane dégarni, ces lunettes carrées, ce rictus si reconnaissable au niveau de sa bouche…
« VOUS AVEZ RAMENES UCHIYAMADA A MON PROCES ?
-SILENCE ! Et adressez-vous avec un peu plus de respect à Uchiyamada-san, qui est devenu membre du conseil de discipline de l’académie ninja !
-Vous avez arrêté le professorat, vieux pervers ? Trop dur d’enseigner avec la gaule ? Vous vous êtes rendu compte qu’à force de rester de rester assis pour que personne ne vous grille, vous étiez en train de chopper des escarres ?
-SI-LEEENCE ! Uchiyamada-san a tenu à se rendre ici car il vous avait eu comme professeur et donc il vous a côtoyé de très près. Et ses qualités pédagogiques font qu’il…
- C’est surtout les filles qu’il côtoyait de très près…
-ET DONC NOUS AVONS TROUVE QUE SA PRESENCE ICI ETAIT PERTINENTE !!
-Ouais ouais…Alors le hibou ? »
Et au moment où celui-ci allait répliquer, un raclement de gorge important se fit entendre, provenant de…mon père. Bon visiblement j’allais un peu trop loin et il fallait que je me recentre…Voyant qu’apparemment j’étais calmé, le greffier continua :
« Puis une fois que vous avez redonné un signe de vie, les villages se sont mis à votre recherche pour…
-Nan mais arrêtez de vous foutre de la gueule du monde ! A vous entendre, on dirait que Mahou, Gensou et Chikara se sont donnés la main et sont venus me tomber sur le râble ensemble, comme des vieux amis ! Alors que Gensou et Chikara ont tentés de passer devant Mahou pour empocher la prime de capture ! Vous le savez très bien !
-…LA VOUS AVEZ REFUSE DE VOUS RENDRE, AVEC LE SOUTIEN DE DANGEREUX DESERTEURS ! hurla de plus belle le greffier surexcité.
- Iarwain ? Dangereux ? glissais-je, incrédule.
- J’approuve… souffla une voix parmi les témoins.
-ET VOUS VOUS ETES ENFUIS EN ENTRAINANT DANS VOTRE SILLAGE D’IMPORTANTES DESTRUCTIONS DANS LE VILLAGE DE NOBEOKA ! VOUS AVEZ FUI ! Meugla avec d’avantage de virulence l’irritant homme de loi.
-Non, j’ai été kidnappé par Gensou ! Répliquais-je
-C’EST PAREIL !
-PAS DU TOUT !
-SI !
-Non ».
La personne qui avait dit ça se trouvait à la droite du Kage et avait, par ce seul mot, contraint l’assemblée au silence. Par respect mais aussi par surprise : que Nagotory, qui devait me haïr, prenne « ma défense » ou du moins remette le greffier surexcité à sa place était inattendu. De mon coté, cela me rassurait et m’encourageais à m’en remettre un peu plus à lui et donc à fermer ma bouche. Sauf cas de force majeure bien sur.
« Non, ce n’est pas du tout pareil Tessaï-san. Entre la fuite organisée et un enlèvement par Gensou, il y’a un gouffre. Et en effet ces dernières semaines, nous avons eu la confirmation que Gensou avait bien envoyé une équipe pour juger soi-même NOTRE déserteur.
- Donc tout ce qui figure dans le chef d’accusation au sujet de Gensou doit être enlevé ! tentais-je.
-Je n’irais pas jusque la…mais c’est à prendre en compte. Nous ne pouvons pas entièrement faire confiance à Gensou sur cette affaire. Bien continuez Tessaï.
-Oui monsieur…Autrement monsieur Korove, vous êtes responsable de la destruction d’Otsuri, un village côtier, à Heiki.
-Parfaitement ! Et j’en suis très fier !
-Euuh, répondit le greffier un peu désappointé par cette réponse. Et pour finir vous êtes accusé d’avoir perturbé l’examen chuunin qui a eu lieu à Bazaka. J’en ai terminé avec le chef d’accusation.
-Bien, merci Tessaï-san. Le conseiller Korove va maintenant vous lire les dépositions qu’il a reçu des ninjas de Gensou et de Chikara qui ont été au contact du suspect ».
A ces mots de son collègue, mon père sortit d’une chemise plusieurs feuilles de papier et en commença la lecture.
« Ben alors ? demanda le greffier, impatient.déposition de Tokri Utak et de Keitaro Tameiki, chuunins Chikarates, ayant appréhendé monsieur Korove au cours de l’épisode à Nobeoka a écrit:
« … »
-Et bien le papier stipule que ces deux ninjas seraient morts en mission il y’a peu…
-HAHA, CA NE M’ETONNE PAS LE MOINS DU MONDE ! LE TYPE QUI AVAIT LA RAGE ET L’AUTRE CLOPEUX SABREUR ? DES MAUVAIS ! MAU-VAIS ! BIEN FAIT POUR EUX TIENS ! J’ESPERE QU’ILS ONT BIEEEN SOUFFERTS !!
-Monsieur Korove, nous nous passerons de vos commentaires…Conseiller Korove, pourquoi nous lire une telle déposition ?
-Une erreur dans mon rangement, veuillez m’excuser. Bien, toujours au sein de Chikara, voici le texte de Kensei Hirako, genin de son état.
Bonjour,
J’ai rencontré Makaya Korove lors d’une mission à Nobeoka et bien qu’il ait défait toute mon équipe, qu’il nous ait placés dans une catapulte, qu’il ait monté Gensou contre nous et qu’il ait failli tous nous tuer en nous projetant à des mètres de hauteur, j’en garde un souvenir ému. Il a été très patient et sympathique avec moi durant le court intervalle d’exclusivité que j’ai pu avoir avec lui et s’est montré à mes yeux comme une figure paternelle. En effet, il semblait être gorgé de savoir, notamment au niveau du commerce, posséder un très bon relationnel car il avait plein d’amies, et…il possédait un parc d’attractions !
Bref, bien que nous nous soyons rencontrés et quittés dans des circonstances particulières, je maintiens que c’est personnage agréable, ouvert et inoubliable. Et j’espère que ce procès ne lui portera pas trop préjudice !
L’assemblée fut parcourue d’un long silence.
Un très long silence.
« Inoubliable...c’est le moins qu’on puisse dire, chuchota Fuzzy en brisant le moment ou tout le monde s’était dit « mais ce Chikarate est possédé, ce n’est pas possible autrement ! »
-Les dépositions sont sûres ? demanda le greffier, incrédule.
-Elles portent le sceau de Chikara, jugez par vous-même. Après si vous voulez vous plaindre au niveau de leur QG et remettre en cause ces documents, je vous en prie Tessaï ». Mon père avait dit ça d’un ton mi-froid, mi-amusé. Enfin, il sortit la dernière déposition qu’il avait reçu de Chikara, signée par un dénommé Otarin Rekaïshi, chuunin fraichement promu du village du sable.
AAAAH ! Monsieur Korove est un malade dangereux qu’il faut interner ! Il nous a pratiquement rendus fous lorsque nous l’avons capturé à Nobeoka, en hurlant en continu durant plus de TROIS HEURES !! Nous l’avons récupérés totalement drogué, proférant des inepties sur le fromage et ses cheveux, mais les effets de la drogue s’étant estompés, il s’est malencontreusement échappé ! Dès lors, il s’est montré très violent et a sauvagement rossé tous les membres de mon équipe, qui souffrent encore de séquelles, notamment lorsqu’il faut s’asseoir. Il faut l’éliminer ! C’est un fléau !
Nouveau silence, nécessaire pour prendre du recul dans ce plaidoyer brûlant. Cette fois-ci, ce fut moi qui brisai la glace :
« Hé, trois heures à hurler en continu, avouez que c’est balaise !
-Je vous l’ai dit, nous ne sommes pas la pour juger de vos prétendus exploits ! Conseiller Korove, d’autres dépositions à nous lire ?
-Oui il en reste une, d’Ax Takami du village de la cascade, chuunin promu au terme de cette mission de récupération officieuse. Voila ce qu’il dit… ».
QU’IL MEURE ! LE VIL FILS DE POURCEAU QUI A OSE SOUILLER LA MEMOIRE DE MEI-LYNN, MON AMOUR !! JE VEUX VOIR SA TÊTE ORNER UN PIEU DEVANT MA MAISON !! QU’IL APPRENNE A RESPECTER AUTRUI ET LA MEMOIRE DES MORTS ! DES MORTS EXTRAORDINAIRES COMME MEI-LYNN ! TUEZ-LE !
«On peut dire que c’est enflammé…jugea l’autre greffier.
-Qui est cette Mei-Lynn ? Monsieur Korove est-il responsable de sa mort ?
-Meuh trop pas. C’était apparemment une pétasse qui s’est fait avoir en pleine rue par un assassin. Mais je me demande juste jusqu’où va son pad’bol : qu’elle crève, c’est une chose. Mais que son cadavre se fasse sauter par l’auteur de ce torchon, c’en est une autre…
-Hein ? demanda l’assemblée, interloquée.
-La version officielle de Gensou, intervint mon père, stipule que « le jeune Takami entretenait une relation fusionnelle avec Mlle Sabishii et que totalement troublé par la mort de sa moitié, il a en effet commis cet acte déplorable qu’il regrette amèrement aujourd’hui »
-QUOI ? MON CUL OUI ! Mais quelle bande d’affreux menteurs ! C’était seulement la deuxième fois qu’il se la tapait, et auparavant c’étaient de simples coéquipiers, c’est Shim qui me l’a dit !
- Qui ça ? souffla le greffier à mon père
- Shimaru Maboroshi, le chef de cette équipe, et dont on n’a pas réussi à obtenir la déposition répondit le pater, pendant que je continuais de m’égosiller.
-Bon, c’en est fini des dépositions nan ? Je peux ENFIN donner mon avis ?
-Euuh oui, la procédure vous l’autorise… »
Je fis craquer les os de mon coup, bus un coup d’eau et entreprit de démonter point par point les attaques de ces rascals.
« Bien, je voudrais revenir sur les accusations portées par Chikara et Gensou contre ma noble personne !
-Et voila qu’il commence…souffla Fuzzy en se réajustant dans son fauteuil.
-Messieurs dames, comment pouvez porter du crédit à ces affabulations éructées par des shinobis abrutis par le soleil et la malaria ? Comment pouvez-vous leur faire confiance alors qu’ils ont tentés de doubler Mahou dans sa sainte mission soit ramener à la bergerie les brebis égarées telles que moi ! Gensou et Chikara ont tous deux ourdis dans l’ombre, comme des rats, ces plans et ces missions de récupération pourquoi ? Pour pouvoir me juger à Gensou ALORS QU’ILS SAVAIENT TRES BIEN QU’ILS DEVAIENT ME RAMENER ICI POUR QUE JE SOIS JUGE PAR LE VILLAGE DONT JE DEPENDAIS ! Ils savaient qu’ils n’avaient aucun droit sur moi sinon celui de me rapatrier sain et sauf ici même ? L’ont-ils fait ? Non ! Ils ont ainsi trahis les pactes d’alliance et de confiance qui sont sensés lier les deux villages ! Et c’est inadmissible ! »
Face à moi, je voyais les gens pensifs et peser ce que je disais…Je commençais à ferrer le poisson, c’était bon signe.
« Quand à Chikara, que furent-ils dans cette histoire sinon de vulgaires mercenaires, vénaux et cupides ! Ils ont organisés cette mission dans l’unique but de faire payer la prime de ma capture à Mahou ! Aux pauvres contribuables du village ! Alors que par lesdits traités, ils auraient du me ramener ici ! Et avec le sourire ! Mais leur seule motivation fut l’appât du gain ! Le trouble semé à Chikara, il y’a des décennies de cela…
-Il exagère pas un peu la ? Des décennies ? Glissa Allen à l’oreille de Fuzzy.
-Ben c’est le Mak’ hein…je crois qu’il ne sait parler que comme ça…répondit le sous-Hugga.
-..A-t-il eu des répercussions notables ? Certes, j’ai détruit quelques cabanes de jardin à Chikara…mais j’étais jeune et à l’époque, rien ne fut retenu contre moi ! Et lors de mon passage après mes frasques à Gensou, je fus extrêmement calme et rencontrai même le Chikage qui se contenta de me tirer l’oreille ! Alors j’exige que le chef d’accusation relatif à Chikara soit retiré ! Rien de concret et de sérieux ne m’est opposable ! »
Cette requête fit l’effet d’une bombe, mais après plusieurs paroles chuchotées aux oreilles des greffiers, des conseillers et du Kage, il fut décidé que ce pan la du chef d’accusation serait en effet occulté. En effet, jamais Chikara ne s’était plaint de moi. Puis je pus reprendre ma défense.
« Ensuite concernant le prétendu sac et les attaques portées à Gensou…très franchement, vous ne trouvez pas ça un peu ridicule ?
-De ?
-Donner tant d’importance à des rixes de bars ? »
Je vis Allen du coin de l’œil se détendre lors de cette dernière phrase. Il était responsable autant que moi de cette nuit, ayant détruit le foyer et souillé la dignité des Dozaku en se servant du Hakke. Et il était de ceux qui avaient combattu contre tonton Korove : moi je ne l’avais pas touché…J’aurais aisément pu le balancer mais mon père m’avait conseillé de taire ce passage la pour qu’au contraire je puisse en retirer des avantages. C’était lui qui avait convoqué Allen, j’en étais sur, et ce avec une raison indiscutable : « c’était le chef de la mission à Nobeoka, et un ancien camarade du suspect, qui le connaît très bien ». Et le tour était joué. Vu l’air passablement paniqué que le sous-Hugga n°2 arborait malgré tout, je savais qu’il aurait maintenant plutôt intérêt à abonder en mon sens, au lieu de chercher à m’enfoncer, s’il ne voulait pas que toute l’assemblée présente se tourne vers lui.
« C’est vrai quoi…partout, dans n’importe quel dossier me concernant vous trouverez que j’ai un problème avec l’alcool. En premier lieu, vous verrez que j’ai un degré de résistance monstre, mais qu’une fois ce plafond passé, outre le fait que j’ai tendance à finir nu assez rapidement, j’ai parfois l’alcool mauvais, ce qui m’amène parfois à chercher des crosses aux personnes alentours…Dans ce cas, j’avais l’impression d’être cerné par les tarlouzes illusionnistes et oui…j’ai craqué…
-NE VOUS MOQUEZ PAS DE NOUS ! Aucun shinobi de votre rang n’aurait pu combattre cinq chuunins expérimentés en une nuit, de plus dans un état d’ébriété avancé !
-Mais qui vous a dit que j’étais seul ?
-Pardon ?
-Ce n’est pas mentionné dans le rapport ? J’étais accompagné de quelques poivrots plutot costauds qui m’ont suivis dans mon raid nocturne...Le truc c’est qu’eux étaient du village et une fois le bastonnage achevé, ben ils sont rentrés chez eux. Moi j’étais pas du coin, en plein flip parce que je savais que j’avais fait de la merde…Evidemment que je me suis cassé ! Je ne suis pas maso hein, j’allais pas rester la comme un gland en attendant que la police me cueille comme une fleur et qu’on me sodomise dans une cellule !
- Ouais, il exagère quand même un peu…Hein Allen ? dit Fuzzy, en jetant un coup d’œil au Tsyuuga qui poussa un grand « ouf !» de soulagement.
-Mais j’ai conscience que Gensou désire me faire payer, repris-je. Et je vais payer, au sens propre du terme ! Vous avez bien vu, j’ai amplement de quoi rembourser chacune des personnes qui a subi un préjudice. Parce que, soyons sérieux un instant, en me mettant la main dessus pour me juger, qu’est ce qu’espérait Gensou ? Me tuer ? Soyons sérieux j’ai dit. Me punir ! Ah ca oui ! Et je comprends, ce que j’ai fait est mal et je m’en repens…Alors donnez à Gensou ce qu’ils demandent, soit le prix des réparations qu’ont engendrés mes actes, et filez un peu d’argent aux ninjas et à la famille concernée en guise de dédommagement. Et qu’on en parle plus à la fin ! »
De nouvelles discussions eurent lieu de bouches à oreilles et à terme, il fut décidé que l’on contacterait Gensou, afin de savoir s’ils abandonneraient les charges contre moi, si jamais je payais le prix qu’ils avaient fixé sur ma tête, plus les sommes relatives aux divers dédommagements.
Puis le second greffier se mit à relater les épisodes de la mission à Nobeoka, afin que nous puissions traiter de cet épisode. C’est la que tout allait devoir se jouer…
« Donc, après avoir perdu la trace de Makaya pendant plus de deux ans, le voila qui réapparait subitement dans un petit village situé au pied des Haiiroboheki, nommé Nobeoka. Je fais une parenthèse sur ce village : nos services secrets ont classés ce village « zone à risque » car ils y ont vus de nombreux individus louches et de nombreux convois de marchandises suspectes. De plus, Nobeoka a bénéficié ces dernières années d’une croissance jusqu’encore inégalée dans Yuukan. En trois ans, la population a quintuplé, les violences se sont multipliées et de nombreux commerces peu fréquentables ont vu le jour dont… « Pizza Put », un établissement de… « restauration », dont le gérant était le suspect ici présent. Vous avez quelque chose à redire à cela ?
-Avouez que le nom claque quoi !
-Humpf je continue. Bien, visiblement les espions de chaque village en faction dans la ville ont tous reconnus monsieur Korove et ont alertés leurs état-majors respectifs afin qu’ils organisent son extradition. Mahou, sous couvert d’une mission de transport, s’est donc infiltré dans Nobeoka avec plusieurs ninjas, dont trois sont présents ici, et que nous ferons témoigner tout à l’heure. Mais au moment où les forces de Mahou s’apprêtaient à vous appréhender, vous avez fait appel à un groupe composé uniquement de dangereux déserteurs…
-Mais puisque je vous dit que Iarwain n’est PAS dangereux…L’autre va-nu-pieds pourra vous le confirmer !
-…Qui se sont chargés de vous protéger, en combattant nos troupes…et une partie de vos anciens compagnons et amis par la même occasion !
- Un type qui invoque des taupes pour détruire ma maison n’est pas mon ami…Bon comprenez-moi un peu ! J’inaugure mon restaurant peinard et la je me rends compte qu’une foule d’anciens potes veut me saper mon moment de gloire! Forcément j’ai les boules ! Et après on me traite de déserteur ! Bon okay, j’aurais peut-être du vous prévenir que je voulais me lancer dans le commerce…En même temps vous auriez pu faire un effort et vous douter que la fibre commerciale me prendrait, chui un Korove merde !
-…
-Passons ! Maintenant vous m’accusez de ne pas avoir eu de Bingo Book sous la main pour recruter mon personnel. Lorsque j’ai passé mon annonce, ce que j’ai vu lors des entretiens d’embauche, c’étaient des ninjas prêts à me défendre moi et mon défunt restaurant…Vous comprenez bien qu’étant moi-même noir, j’ai beaucoup souffert de la discrimination et que je ne vais en jouer à mon tour, lorsque je dois recruter des gens ! »
Le greffier eut l’air lassé de mon apparente mauvaise foi, tandis mon père ne put dissimuler un petit sourire. A ses cotés, le Kage, qui n’avait toujours pas dit un mot était calme (j’avais un peu peur qu’il s’endorme en vérité) et Nagotory continuait de s’éponger le front. Vu le déballage de mauvais esprit dont je faisais preuve, il devait craindre pour sa tête, surtout que je n’avais toujours pas vu son fameux atout…
« Bien, nous allons arrêter la monsieur Korove, et laisser la parole aux trois ninjas qui vous ont côtoyés durant l’épisode Nobeoka. La parole revient d’abord à Allen Tsyuuga, juunin de Mahou et chef de la mission de récupération. C’est à vous ! Dit le gratte-papier tandis que mon vieux camarade se levait pour comparaitre devant le bureau où étaient placés les juges.
-Je me nomme Allen Tsyuuga et en effet, j’ai été le chef de la mission que nous avons nommés « Mission Makayavélique » en référence au suspect.
- Ca flatte bien mon égo, j’aime !
-Cela faisait presque…deux ans et demi que je n’avais pas vu Makaya et…
-Alors qu’on était tous les deux à Gensou lorsque j’y ai foutu le bordel…Dommage qu’on ne s’y soit pas rencontrés, hein mon ptit Allen ? lui soufflais-je avec un sourire mauvais.
-Hum oui en effet. Bref, lorsque nous arrivâmes à son QG-resto, et qu’il nous reconnus, il déclara derechef qu’il ne voulait pas rentrer, et envoya ses sbires nous attaquer. Ce qui prouve qu’en effet, il n’avait aucun désir de rentrer à Mahou à cette époque et que ses gardes nous auraient tués que ca l’aurait fait marrer.
-Rho genre, si j’avais voulu qu’ils vous butent, tu ne serais pas la, et Fuzzy non plus, vu que c’est notamment vous qui vous vous êtes fait rétamer comme des merdes…Mes gardes vous ont simplement neutralisés, donc exagère pas…
-Soit. Mais tout de même ! Ils nous ont laissés dans un bien sale état ! En cela je m’insurge ! En premier lieu, Makaya nous a montré à tous qu’il était devenu un déserteur et un vulgaire proxénète et qu’il était prêt à tout pour continuer son sinistre commerce ! Néanmoins, pour avoir combattu à ses cotés et pour l’avoir eu comme chef d’équipe…J’avoue ne pas comprendre son comportement des mois passés.
-Qu’est ce que vous voulez dire par la ? demanda mon père, curieux et ayant bien repéré mon manège auprès d’Allen. Après tout il savait qu’il m’avait aidé à Gensou et que je n’aurais pu réussir ça sans lui.
-Et bien, il a toujours été excentrique et un peu en marge de tout. Pour autant je l’imagine mal vouloir nuire au village. Mégalomane et égocentrique comme il est, je pense qu’il a surtout voulu quitter Mahou pour fonder son Maka-land. Un pays dédié à lui, pour lui, dont il avait déjà commencé à nous parler lors de la mission à Yukita.
-Mais ses relations avec des déserteurs ?
-Si je dois me baser sur ce que j’ai vu, certes ils travaillaient pour lui, mais ne semblaient être amis, ni alliés. Vu comment il leur parlait, ils tenaient plus des larbins contraints que des partenaires dévoués. Au final, il est évident que Makaya à déserté, mais je suis convaincu que ses raisons ne sont pas en contradiction avec les intérêts du village. Ca se traduit entre autres par le fait qu’il n’ait attaqué aucun de nous durant l’assaut de Nobeoka alors qu’il n’a pas hésité une seule seconde à repousser les ninjas de Chikara d’après ce que j’ai compris. J’appelle donc à une relative clémence, du moins tant que le mystère du sceau n’aura pas été percé ».
Et le juunin retourna s’asseoir. Ca va, il s’en sortait bien…On sentait quand même qu’il voulait garder la face en passant pour un soldat intègre et soucieux des valeurs du village, mais que de l’autre coté, il protégeait sa gueule en sauvant la mienne de l’étiquette « déserteur –criminel qui a ourdi à la destruction de Mahou ». Et ça, c’était une excellente chose !
Puis, ce fut le vagabond qui vint à la barre pour donner son avis.
« Vous êtes bien Kentaro Satokira, genin et médecin du village Mahou et qui à participé à la mission à Nobeoka ?
-Oui.
-Nous vous écoutons, qu’avez-vous à redire sur cet épisode et les agissements de monsieur Korove ?
-Ben pas grand-chose, sinon qu’il m’a permis de participer à l’une des plus formidables bastons qui n’aura jamais lieu je pense. Un de ces trucs, vous auriez vu ca…Même les animaux se foutaient sur la gueule !
- Satokira-kun est connu pour apprécier de façon un peu excessive la bagarre, c’est à prendre en considération dans son témoignage souffla Nagotory au Kage. Néanmoins c’est un excellent médecin, qui a su mener un diagnostique très pertinent sur l’état du suspect…
-Et en fait heureusement qu’il y’a eu cette baston mémorable. Parce que pour le reste c’était n’importe quoi. Faut que le QG arrête d’envoyer des bras-cassés pour des missions pareilles. Pourtant je n’arrête pas de le dire, qu’il faut que vous…
-Merci Satokira-kun, mais vous n’êtes pas la pour nous dire votre avis sur notre façon d’administrer nos troupes.
-Ouais enfin reconnaissez que la, vous avez merdés… Bref, oui si l’on fait abstraction des gros soucis d’organisation, et de manière générale, de cette propension qu’on les ninjas à se prendre pour des dieux qui se feront de toute façon rafistoler par des médecins…Nan mais ça aussi je n’ai pas arrêté de le dire : il faut arrêter de mettre sur un piedestal les soins par le chakra et…
-Monsieur Satokira…
-Oui oui excusez-moi C’est pas grave, on pourra en reparler une fois le procès terminé, je vous attendrais dehors J’ai constaté en tant que médecin que le suspect avait été lourdement drogué durant toute la durée de notre présence à Nobeoka.
-Drogué ? demanda le greffier.
-Oui, il avait tous les signes cliniques de quelqu’un qui s’est mangé une très grosse dose de narcotiques : pupilles dilatées, propos incohérents, troubles de l’équilibre, excès de confiance en soi, perception de la réalité altérée…Et cet état s’est retrouvé dans l’autre clone que nous avons rencontrés. Donc l’ingestion de drogues s’est faite avant son clonage. Et qui d’autre aurait pu le droguer sinon..son médecin personnel ?!
-Quel médecin personnel ? Aucun rapport ne mentionne que Makaya Korove avait son propre docteur !
-Erreur ! Iarwain Fujibayashi, qui était dans les gardes du corps de Makaya, était un médecin, formé au village ! Ca ne peut-être que lui, tous les médecins qui soignent au chakra sont des fous qui altèrent la perception du danger de nos shinobis
-Monsieur Satokira, s’il vous plait…
-Humpf oui…Bref l’implication d’un médecin-dealeur est confirmée par le témoignage de votre nièce, Kage-sama, qui a affronté une kunoichi affiliée à ce groupe de défenseurs et qui présentait elle aussi les stigmates caractéristiques de la prise de drogues.
-Ou voulez-vous en venir ?
-Je suis convaincu que le dénommé Iarwain à drogué Makaya dès qu’ils furent en contact et que cet état s’est prolongé après qu’ils se soient séparés. Le fait que Makaya ne soit pas conscient de ses actes change toute la donne !
-Hum…messieurs Takahara et Tsyuuga, confirmez-vous que monsieur Korove semblait drogué lorsque vous l’avez appréhendé ?
-Oui en effet mais…
-VOILA ! Comment voulez-vous condamner quelqu’un qui s’est fait manipuler ! M’est avis que ces déserteurs sont les vrais méchants de l’histoire, car ils ont voulus faire porter le chapeau à Makaya ! Pensez-vous, le fils d’un conseiller de Mahou…peut-être même qu’ils se sont alliés à Chikara pour toucher une partie de la prime de capture !
-Vous allez peut-être un peu trop loin, mais si en effet, monsieur Korove était drogué et manipulé, cela est à prendre en compte quand à son implication dans lesdits évènements…
-Ben puisque je vous le dit…
-Merci monsieur Satokira, vous pouvez vous rasseoir.
- De toute façon on se revoit pour causer de ces réformes sur le secteur médical…
Je vis Nagotory sourire tandis que le toubib retournait s’asseoir…c’était donc lui son atout ? En effet, c’était très bien joué. En général, tout ce qui touchait au secteur médical n’était discutable que par les toubibs eux-mêmes et si un mec en blouse sortait un truc, le commun des mortels avait tendance à prendre ça pour une loi. Donc personne ne discuterait trop l’avis de ce Kentaro et dès lors, c’était un autre point positif pour moi. Je lançais un clin d’œil discret vers le témoin et passa furtivement mon doigt sur ma bouche, à l’intention du doyen du conseil, pour lui signifier que jusqu’ici, j’honorerais les termes de notre contrat.
Puis enfin, le dernier témoin important fut amené à comparaitre…et la j’avais les boules. Suivant ce que Fuzzy raconterait, je serais soit tiré d’affaire, soit mort et enterré. Il serait décisif, étant celui qui m’avait côtoyé le plus, et surement celui qui me connaissait le mieux, et mais aussi celui que j’avais le plus rendu dingue…Je croisais les doigts.
« Vous êtes bien Jackie Takahara, connu sous le pseudonyme de Fuzzy, juunin de Mahou et qui fut la personne qui a le plus fréquenté le suspect durant ces dernières semaines ?
-Oui.
-Nous vous écoutons, jeune homme.
-Et bien je ne vais pas revenir sur les évènements de la « mission Makayavélique » mais sur la suite de l’action. J’ai réussi à libérer Makaya des ninjas de Gensou, qui en effet l’avaient capturés et comptaient l’emmener discrètement chez eux. Puis je l’avoue, je n’ai pas fait le nécessaire pour le ramener le plus vite possible au village. D’abord parce que je n’avais pas le niveau, Makaya restant plus fort et plus expérimenté que moi. Ensuite parce que j’avais besoin de lui pour une mission d’ordre personnel et à laquelle il était fortement lié.
-Quelle mission était plus importante que votre devoir de shinobi ?
-Le souhait d’en savoir plus sur moi et ma famille. J’ai passé ces derniers mois préoccupé par mes origines et la recherche de ma sœur. Au cours de cette mission à Nobeoka, j’ai appris que Makaya l’avait rencontrée et qu’il l’avait envoyée à Heiki. Mais je ne pouvais me résoudre à y aller seul, surtout que j’avais sous la main la raison de ce voyage. J’ai finalement réussi à l’emmener avec moi, tout en gardant en tête qu’il faudrait bien évidemment le ramener à Mahou.
-Soit, continuez…
-Ainsi sur notre chemin, du sud-ouest de la région, jusqu’au nord de la contrée, je dus supporter Makaya dans ces exactions. Il a pillé et détruit un grand nombre de petits villages, dont certains sous la protection des Samurais Toshin. Il a pris grand soin de voler et de violenter les plus faibles, quand je n’étais pas la pour l’en empêcher et a commis d’autres actes honteux dans ce registre. Sa compagnie fut très pénible par certains moments, tant à le voir souiller ce qui l’entourait, que lorsqu’il dirigeait son sale caractère sur moi.
-Rho tout de suite…
-Puis nous avons franchi le mont Fuji, pour finalement déboucher sur la plaine arctique, ou il n’a pu perpétrer ses forfaits, chacun des villages étant sous la protection des Samurais Kurogans. Mais la, il s’est bien tenu, de même que dans notre épisode chez les Borg…Il n’y a qu’a Kamino qu’il m’a fait faux bond, jusqu'à arriver à Otsuri ou…
-Oui parlons en d’Otsuri, ce passage figure dans le chef d’accusation ! Qu’est ce qui s’est réellement passé là-bas ? Chaque village a reçu un courrier de Kamino exigeant des explications !
-Et bien j’allais vous développer ça : c’est dans ce village que je pus retrouver ma sœur, et que Makaya me retrouva après son escapade. Seulement, la présence de Makaya à causé problème : en effet cette ville faisait son beurre grâce à des esclaves provenant d’Awoti, asservis à l’aide d’un jutsu avilissant. Makaya, comme vous pouvez l’imaginer, fut littéralement révolté, et à détruit la ville, oui…
-Et vous n’avez rien fait pour l’en empêcher ??
-Très franchement, autant j’ai pu me mettre en travers de son chemin lorsqu’il voulait du tort à de pauvres paysans pour le plaisir…mais la je me voyais mal lui barrer la route alors qu’il était dans un tel état de fureur. En second lieu, je ne fais pas partie du service de l’ordre Heikite et vu que nous n’avons aucun lien réel avec eux, je n’étais pas tenu de jouer le milicien. Et selon moi, le fait que nous n’ayons pas de traité d’alliance avec Heiki me questionne sur la pertinence du chef d’accusation relatif à Otsuri. Enfin la question de mon implication devait donc se régler par mon éthique personnelle, qui n'a pas mis longtemps à décider qu'aider des esclavagistes à maintenir sous leur coupe des centaines de pauvres gens enlevés de leur pays n'était pas acceptable.
-Soit, nous allons voir si l’épisode Heikite est à inclure dans le chef d’accusation. Mais vous ne nous avez pas expliqués les incidents de l’examen chuunin ! Nous avons eu de la chance qu’un tel criminel ne cause pas de troubles plus importants que d’asperger les candidats de fromage !
-En effet, mais il a surpris tout le monde, même l’anbu Singe ! Les mines étant un vrai dédale, je savais que chercher Makaya nous ferait perdre énormément de temps et que cela décalerait de façon notable le bon déroulement de l’examen. Etant déjà arrivé en retard, je me voyais mal reporter mon épreuve…Et vu que la mine ne comportait que deux issues, que Makaya n’avait pas de ressources, nous le récupérâmes sans remous. A ce que je sache, personne ne s’est spécifiquement plaint de sa présence au sein de l’épreuve…
-Humpf en effet…Bon alors revenons sur la partie la plus énigmatique de cette histoire : ce mystérieux sceau qui nous empêche d’accéder à sa mémoire ! »
Fuzzy récita ce qu’il savait : alors que nous allions partir, deux déserteurs qui avaient autrefois fait partie de ma garde à Nobeoka débarquèrent pour m’y ramener. Mais finalement, cela dégénéra en combat, vu que j’avais refusé de me laisser emmener. Alors au dernier moment, ils réussirent à m’apposer le sceau et disparurent dès l’arrivée des renforts Mahousards. Le sceau a donc été posé de force et comme une mesure désespérée de défense.
« Ce qui prouverait que ces déserteurs et monsieur Korove ne soient pas ensemble, sinon il aurait accepté de les suivre et ceux-ci n’auraient pas prévus un sceau d’amnésie. Ce qui nous conforte dans l’une des théories établies qui est que si le suspect possède ce sceau, c’est non parce qu’il a révélé des informations sur Mahou et que des gens ne souhaitent pas que nous sachions lesquelles, mais bien que Makaya possède des informations sur ces gens, qui souhaitent garder leur anonymat » dit la voix éraillée du doyen du conseil. Son intervention surprit tout le monde car…elle était clairement en ma faveur.
Mon père n’en revenait pas.
« Et donc monsieur Takahara, au final que pensez-vous de monsieur Korove ?
-Je pense, comme la majorité des personnes ici, que Makaya n’est pas un dangereux criminel mais simplement un dingue qui pousse ses délires plus loin que les autres…jusqu'à parfois piétiner la dignité d’autrui. Et c’est la que cela pose un problème…Il lui faudrait une sanction exemplaire mais néanmoins pas trop sévère. Il est revenu de son plein gré, conscient de ce qui l’attendait et s’est très nettement amélioré sur la fin. La libération d’Otsuri et son combat contre les deux déserteurs abondent en ce sens. Après je vous laisse seuls juges du châtiment…Et si je peux me permettre, avec tout le respect que je vous dois Korove-san, il faudrait que votre fils suive une psychothérapie. Il a quand même un pet au casque…
-Bien merci Takahara-kun… Donc si je reprends le chef d’accusation :
Vous êtes toujours accusé de n’avoir donné aucune nouvelle depuis votre promotion au titre de Juunin du village de Mahou.
-D’avoir saccagé une partie du village caché de la cascade, et d’avoir mis à mal plusieurs de ses ninjas pour des motifs inconnus. Nous contacterons donc le village afin de savoir s’ils acceptent de retirer leur plainte contre une forte amende.
-Vous étiez aussi accusé d’avoir semé le trouble à Chikara. Réflexion faite, n’ayant reçus aucune plainte explicite du village du sable, nous retirons ce chapitre du chef d’accusation.
-Puis on vous accuse d’avoir totalement disparu de la circulation pendant presque un an dans un lieu jugé à risque, ou vous êtes suspecté d’avoir trempé dans du trafic d’êtres humains et d’avoir fourni des informations sur Mahou. Sur ce point, tant que votre sceau ne sera pas brisé, nous considérons que vous n’avez pas nuit au village en délivrant des informations mais qu’au contraire, vous êtes recherchés par les personnes qui vous ont apposés ce sceau.
-Enfin une fois que vous avez redonné un signe de vie, les villages se sont mis à votre recherche. Nous allons parlementer avec nos alliés pour les questionner sur les raisons qui les ont poussés à envoyer des troupes vous chercher, sans s’en référer à nous. Concernant votre résistance, nous nous en remettons à l’avis médical de Kentaro Satokira qui vous a déclaré drogué et manipulé par les déserteurs qui vous entouraient.
-Concernant les dégâts relatifs aux possessions Toshins et Heikites, n’ayant reçus aucune plainte, nous mettons le dossier en attente. Et si le responsable de l’examen chuunin ne se plait pas de votre conduite… »
Je croyais rêver…
« Donc j’ai plus aucune charge contre moi ?
-VOUS RÊVEZ ! Vous avez disparu pendant deux ans et demi ! Si vous croyez que…
-En vérité il n’a disparu que durant un an, trancha mon père. Il a fait partie d’une mission top-secrète nommée Tsukiyo, mandatée par les trois Kage qui s’est soldée par un véritable succès. Cette mission dura près d’un an, mais vu qu’il agissait sous couvert de cette mission, il n’a pas été déclaré disparu, ni deserteur. Je tiens aussi à rajouter que Makaya ne s’est pas montré comme un poids pour le village sur toute la ligne : je rappelle aussi qu’il a représenté le village en tant qu’examinateur lors de l’examen chuunin, preuve que nous lui faisions confiance. C’est dès l’attaque de Gensou qu’il est entré dans le Bingo Book. D’autre part, nous savions qu’il était à Chikara, à s’entrainer avec Shimofuri Datenshi. Donc c’est dès qu’il a quitté le désert que nous avons perdus sa trace.
-Ah j’ignorais…Néanmoins vous êtes toujours accusé d’avoir déserté et malgré le fait que vous semblez bénéficier de nombreuses circonstances atténuantes à savoir votre état mental, votre relation ambiguë avec les criminels qui vous accompagnaient et qui vous ont manifestement drogués, ainsi que votre souhait de revenir ici…nous ne pouvons laisser votre cas impuni. Kage-sama, c’est à vous de trancher ! » dit le greffier en se tournant d’un geste théâtral vers le chef village, à l’instar de toutes les personnes présentes.
Aussitôt, mon père lui décocha un petit coup de coude dans le flanc, pour le tirer de sa torpeur. Jusqu’ici, personne n’avait entendu clairement sa voix et tous attendaient son verdict final. Il se racla la gorge, conscient que tout le monde ici était pendu à ses lèvres, et de cette bouche, dont était sortis tant d’ordres décisifs, de noms de jutsus réputés, de discours enflammés…nous nous rendîmes compte qu’y étaient aussi entrés des litres et des litres d’alcool.
Le kage était bourré.
« Et bien euuuh…commença le chef du village d’une voix rocailleuse manifestement plus abimée par le whisky que par des harangues passionnées, je pense que le jeune garçon ici à montré qu’il était… »
Le kage était bourré. A mon procès.
«…Et son histoire de village détruit par le fromage me fait penser à un conte pour enfants ou les maisons sont en pain d’épices et… »
Le Kage était bourré. A mon procès. Et Nagotory était sur le point de chialer. De dépit. Tandis que mon père se mordait la lèvre jusqu’au sang pour ne pas exploser de rire…
«…D’ailleurs quand je pense à ce poisson que j’ai raté à la pèche, ca me rappelle toujours le moment ou ma petite-fille s’est pincée les doigts dans la porte du… »
C’était n’importe quoi…Et personne n’osait briser ce moment de pur bonheur…
Jusqu'à…
« Kage sama ! S’il vous plait, veuillez trancher sur le cas du jeune Korove !
-Hum oui…Et bien, il a mal agi c’est sur…Il est parti, s’est tout de même mêlé à des déserteurs, à terni le nom de Mahou et ne m’a pas ramené de cet excellent Sakennoby. Je veux donc qu’il perde son titre de juunin car il ne mérite plus de figurer parmi les gradés de mon armée. De plus, il a obligation de rester dans l’enceinte du village pour que nous puissions juger de son évolution.
-En gros je redeviens genin quoi…nan mais sans dé…
-Genin, c’est ça ! Vous redevenez un genin et devrez refaire vos preuves et regagner la confiance et l’estime de vos pairs !
-Nan mais je disais ça pour déconner !! Vous ne pouvez pas me refaire passer genin, c’est n’importe quoi !! FUZZY ARRÊTE TOUT DE SUITE DE TE MARRER !!
-Si si, ca me parait être une mesure appropriée…on aura un œil sur toi, tu prouveras ta fidélité au village au travers des missions que tu feras…Avec un sceau t’empêchant de te servir de la totalité de chakra, tu pourras même avoir les mêmes sensations qu’un genin !
-AH TOI PAPA, N’EN RAJOUTE PAS !
-Et bien la sentence a été donnée ! Je déclare la séance levée, à moins que quelqu’un ait quelque chose à rajouter ?
- Maka, genin ? Hahaha, c’est la meilleure nouvelle de ma vie !!
-On va pouvoir lui donner plein d’ordres et de taches stupides à faire !!
-NOOOOOOON !!! »
Re: Mahou Gakure [RP]
Une foule dense c’était réunit sur une des places du quartier des commerces de Mahou.
-Parait qu’y a eu un procès…
-Mak’Aya ou Makya je crois qu’y s’appelait…
-Un Korove…
-Un jounin…
-Trahison au village…
-Un des fils du conseiller…
-Sale coup pour les progressistes…
-Brillante défense…
-Pour une fois qu’y a ninja de jugé…
-Même le Kage était présent…
-Ils ont réussit à le décuver…
-Non, complètement bourré…
-Parait que ce type avait démolis un groupe d’ambu…
-Déserteurs de rang S dans le bingo-book…
-Un taré, y s’prends pour un dieu du fromage…
-Ce type avait détruit un camp de samouraï à lui seul…
-Une garde rapprochée de déserteur, que du A…
-Un des parrains de la mafia de Yuukan…
-Ce mec devrait être abattu…
-Un châtiment exemplaire…
-Parait que même l’élite des trois villages a eu du mal à le maitriser…
-Si si monsieur ! Tous des pourris…
-Juste dégradé…
-Toutes façons dans une dictature militaire …
-Une honte pour le village…
Devant la cohue, Arakasi fit demi-tour et se dirigea vers un boui-boui sordide ou il prit un rapide repas. Vu la qualité de la bouffe, il avait peut de chance de survivre aux deux prochaine heures. Payant l’addition avec un grognement, il sortit et se dirigea (cette fois pour de bon) vers les terrains d’entrainement du village.
***
Curieusement, il n’y avait personne là ou, ordinairement, s’entassait genin et étudiant.
Pas étonnant avec ce procès…
Le genin se concentra, il fallait vraiment qu’il progresse en genjutsu.
Allez, concentre-toi, tout d’abord tu crée un clone.
Aussitôt dit, aussitôt fait et une exacte réplique du jeune homme apparut à coté de lui.
Après, tu le modèle comme tu veux. Voilà, des cheveux roux, une barbe de la même couleur. Une moustache peut être… Non, trop compliqué à maintenir, faut pas surcharger le visage non plus ! Plus l’illusion est précise, plus la maintenir longtemps sera dur... Une armure… Pas d’armure, plutôt un gilet, en cuir... Un pantalon brun, des bottes…Excellent…
Au fur et à mesure des décisions du genin, son clone se modelait, constitué de chakra pur, c’était devenu un homme râblé, à la peau tannée par le soleil et à la musculature impressionnante tenant dans ses mains une redoutable hache à double lame.
Maintenant, tu le fais bouger. Un pas après l’autre… C’est plus compliqué qu’il n ‘y parait…
Hésitant, le clone fit quelques pas en chancelant. Toutefois, le genin, lui, ne bougeait pas.
… Je peux pas bouger, pas assez concentré… Si j’avance, il disparaît, ça ne me sert à rien ! Pourquoi ? Allez bouge, bouge !
Malgré ses efforts, Arakasi s’avéra incapable de faire agir son clone en même temps que lui. Chaque fois qu’il s’y risquait, la représentation du barbare disparaissait sans un bruit.
Arg ! C’est à devenir fou, c’est pas si compliqué, ça fonctionne sur le principe du Henge, peut être qu’en gardant toujours à l’esprit … Non, ça ne marche pas… Essaye autre chose, tu dois faire deux actions en même temps… C’est ça, tu es deux ! Il y a toi et l’autre. Toi et l’illusion. Sépare ton esprit en deux, chaque partie est indépendante mais les deux se coordonnent pour… Voilà, ça y est !
En effet, le jeune homme venait de réaliser un grand progrès. Son illusion et lui venait d’avancer d’un pas, en même temps.
En fait c’est tout simple ! Pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt ?
Le genin passa une bonne paire d’heure à faire exécuter à son clone des actions toutes simples : avancer, reculer, s’asseoir, se relever, brandir sa hache, courir tandis que lui restait immobile, charger à coté de lui, derrière lui, contre lui…
Evidemment ses réserves de chakra diminuer à grandes vitesses et, bientôt, trop tôt à son gout sa tête se mit à tourner.
Allez, courage, un dernier effort et c’est finit. Il charge cette cible, là-bas. Pendant ce temps, tu épaule, tu tire au moment ou il abat son arme et après, tu rentre te reposer.
Dans un dernier effort, il prit son arme, la chargea et, malgré ses jambes flageolantes, tira au moment ou la représentation du guerrier nordique atteignait la cible. Le carreau fila avec un vrombissement et se planta dans ce qui aurait était le thorax d’un homme.
Super ! Tu n’a plus qu’à…
Le genin vit le sol se rapprochait de lui très vite. Trop vite. Le choc fut rude et, pour Arakasi, le monde devient tout d’un coup très noir.
***
Voilà approximativement deux heures que le genin attendait, enfin deux heures d’après la position du soleil dans le ciel. Immobile car dans l’impossibilité de bouger, il attendait que quelqu’un passe par là et l’aperçoive.
T’est allé trop loin, en plus, c’est bien ma veine, pour une fois qu’il y a personne ici…
Soudain, le genin entendit des bruits de pas, il tenta de crier mais ne réussit qu’à produire un gémissement inarticulé. Les bruits de pas se firent course et une voix amicale résonna à ses oreilles.
-Arakasi ? Qu’est ce que tu fais là ? Demanda Maharani.
- …
-Ca va ? l’interrogea la jeune femme en s’agenouillant auprès de lui.
- …
- Euh… Je vais te ramener chez toi d’accord ?
- Plus de chakra. Réussit à murmurer le jeune homme.
-J’entends rien, et de toute façon tu es trop blessé pour parler. Ne bouge pas, je te porte.
La jeune femme le hissa sur ses épaules avec une force surprenant et commença à quitter le terrain d’entrainement.
-Une chance que tu nous est montrées ou t’habité. Parce que là, t’est un peux dans la merde…
Et ce fut appuyé sur les épaules d’une jeune femme de deux ans sa cadette et aussi blonde qu’il était brun qu’Arakasi Hirondawa quitta les terrains d’entrainements, dans un piteux état alors que le soleil se couchait sur le village.
-Parait qu’y a eu un procès…
-Mak’Aya ou Makya je crois qu’y s’appelait…
-Un Korove…
-Un jounin…
-Trahison au village…
-Un des fils du conseiller…
-Sale coup pour les progressistes…
-Brillante défense…
-Pour une fois qu’y a ninja de jugé…
-Même le Kage était présent…
-Ils ont réussit à le décuver…
-Non, complètement bourré…
-Parait que ce type avait démolis un groupe d’ambu…
-Déserteurs de rang S dans le bingo-book…
-Un taré, y s’prends pour un dieu du fromage…
-Ce type avait détruit un camp de samouraï à lui seul…
-Une garde rapprochée de déserteur, que du A…
-Un des parrains de la mafia de Yuukan…
-Ce mec devrait être abattu…
-Un châtiment exemplaire…
-Parait que même l’élite des trois villages a eu du mal à le maitriser…
-Si si monsieur ! Tous des pourris…
-Juste dégradé…
-Toutes façons dans une dictature militaire …
-Une honte pour le village…
Devant la cohue, Arakasi fit demi-tour et se dirigea vers un boui-boui sordide ou il prit un rapide repas. Vu la qualité de la bouffe, il avait peut de chance de survivre aux deux prochaine heures. Payant l’addition avec un grognement, il sortit et se dirigea (cette fois pour de bon) vers les terrains d’entrainement du village.
***
Curieusement, il n’y avait personne là ou, ordinairement, s’entassait genin et étudiant.
Pas étonnant avec ce procès…
Le genin se concentra, il fallait vraiment qu’il progresse en genjutsu.
Allez, concentre-toi, tout d’abord tu crée un clone.
Aussitôt dit, aussitôt fait et une exacte réplique du jeune homme apparut à coté de lui.
Après, tu le modèle comme tu veux. Voilà, des cheveux roux, une barbe de la même couleur. Une moustache peut être… Non, trop compliqué à maintenir, faut pas surcharger le visage non plus ! Plus l’illusion est précise, plus la maintenir longtemps sera dur... Une armure… Pas d’armure, plutôt un gilet, en cuir... Un pantalon brun, des bottes…Excellent…
Au fur et à mesure des décisions du genin, son clone se modelait, constitué de chakra pur, c’était devenu un homme râblé, à la peau tannée par le soleil et à la musculature impressionnante tenant dans ses mains une redoutable hache à double lame.
Maintenant, tu le fais bouger. Un pas après l’autre… C’est plus compliqué qu’il n ‘y parait…
Hésitant, le clone fit quelques pas en chancelant. Toutefois, le genin, lui, ne bougeait pas.
… Je peux pas bouger, pas assez concentré… Si j’avance, il disparaît, ça ne me sert à rien ! Pourquoi ? Allez bouge, bouge !
Malgré ses efforts, Arakasi s’avéra incapable de faire agir son clone en même temps que lui. Chaque fois qu’il s’y risquait, la représentation du barbare disparaissait sans un bruit.
Arg ! C’est à devenir fou, c’est pas si compliqué, ça fonctionne sur le principe du Henge, peut être qu’en gardant toujours à l’esprit … Non, ça ne marche pas… Essaye autre chose, tu dois faire deux actions en même temps… C’est ça, tu es deux ! Il y a toi et l’autre. Toi et l’illusion. Sépare ton esprit en deux, chaque partie est indépendante mais les deux se coordonnent pour… Voilà, ça y est !
En effet, le jeune homme venait de réaliser un grand progrès. Son illusion et lui venait d’avancer d’un pas, en même temps.
En fait c’est tout simple ! Pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt ?
Le genin passa une bonne paire d’heure à faire exécuter à son clone des actions toutes simples : avancer, reculer, s’asseoir, se relever, brandir sa hache, courir tandis que lui restait immobile, charger à coté de lui, derrière lui, contre lui…
Evidemment ses réserves de chakra diminuer à grandes vitesses et, bientôt, trop tôt à son gout sa tête se mit à tourner.
Allez, courage, un dernier effort et c’est finit. Il charge cette cible, là-bas. Pendant ce temps, tu épaule, tu tire au moment ou il abat son arme et après, tu rentre te reposer.
Dans un dernier effort, il prit son arme, la chargea et, malgré ses jambes flageolantes, tira au moment ou la représentation du guerrier nordique atteignait la cible. Le carreau fila avec un vrombissement et se planta dans ce qui aurait était le thorax d’un homme.
Super ! Tu n’a plus qu’à…
Le genin vit le sol se rapprochait de lui très vite. Trop vite. Le choc fut rude et, pour Arakasi, le monde devient tout d’un coup très noir.
***
Voilà approximativement deux heures que le genin attendait, enfin deux heures d’après la position du soleil dans le ciel. Immobile car dans l’impossibilité de bouger, il attendait que quelqu’un passe par là et l’aperçoive.
T’est allé trop loin, en plus, c’est bien ma veine, pour une fois qu’il y a personne ici…
Soudain, le genin entendit des bruits de pas, il tenta de crier mais ne réussit qu’à produire un gémissement inarticulé. Les bruits de pas se firent course et une voix amicale résonna à ses oreilles.
-Arakasi ? Qu’est ce que tu fais là ? Demanda Maharani.
- …
-Ca va ? l’interrogea la jeune femme en s’agenouillant auprès de lui.
- …
- Euh… Je vais te ramener chez toi d’accord ?
- Plus de chakra. Réussit à murmurer le jeune homme.
-J’entends rien, et de toute façon tu es trop blessé pour parler. Ne bouge pas, je te porte.
La jeune femme le hissa sur ses épaules avec une force surprenant et commença à quitter le terrain d’entrainement.
-Une chance que tu nous est montrées ou t’habité. Parce que là, t’est un peux dans la merde…
Et ce fut appuyé sur les épaules d’une jeune femme de deux ans sa cadette et aussi blonde qu’il était brun qu’Arakasi Hirondawa quitta les terrains d’entrainements, dans un piteux état alors que le soleil se couchait sur le village.
Arakasi Hirondawa- Combattant Débutant
- Messages : 352
Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Mahou Gakure [RP]
La jeune femme toqua à la porte. Elle attendit quelques instants avant de recommencer. Une voix étouffée se fit entendre :
- Ca va, ça va j’arrive.
Isaya Hirondawa ouvrit la porte, fit entrer la genin et son fils inconscient dans la cuisine sans poser de question et referma la porte derrière eux.
- Excusez-moi Madame Hirondawa, dit Maharani, je vous amène Arakasi. Je l’ai trouvé sur le terrain d’entrainement 4.
-Humm… Plus de chakra, donnez le moi, je vais le coucher et demain il n’y paraitra plus.
Isaya prit son fils et monta à l’étage pendant que Maharani, les bras ballants, détaillait la pièce autour d’elle.
-Vous avez mangé ? Demanda Isaya. Non, ça tombe bien, vous mangerez avec moi.
Alors que la jeune femme s’apprêtait à protester, la quadragénaire rajouta :
-C’est bien la moindre des choses. Je n’ai pas pensé à demander votre nom, vous vous appelez…
-Maharani, mais vous pouvez m’appeler Maha, comme tous le monde.
-Je vous en prie, asseyez-vous… Vous me raconterez ce qui lui est arrivé…
***
Le soleil s’engouffrait à flot par la fenêtre et Arakasi cligna des yeux, surpris de se retrouver dans sa chambre.
Houlà, qu’est ce qu’il m’est arrivé ? Ah oui, c’est vrai. Pas glorieux tout ça… Tomber dans les vapes parce que j’étais à cours de chakra... Même un étudiant sait ou s’arrêter…
Le genin se leva, et descendit à la cuisine ou ça mère l’attendait, un sourire goguenard aux lèvres :
-Alors ? Bien dormi ?
-Ca va maman n’en rajoute pas.
-Moi, pas du tout. Tu sais, à ton âge, tu rentre avec qui tu veut et dans l’état que tu veux. Toutefois, j’apprécierais que tu sois conscient la prochaine fois et pas qu’une frêle jeune fille sois obligé de te rapporter sur ses épaules…
-Ca va maman, c’est une kunoichi, elle n’est pas si fragile que ça. En plus, c’est ma coéquipière, j’en aurai fait pareil pour elle…
Brusquement, le visage d’Isaya changea et ces sur un tout autre ton qu’elle dit :
-J’ai eu peur tu sais, quand j’ai vu dans quel état tu étais et qui te ramenais. Un instant, j’ai cru que c’était grave. La carrière de ninja est risquée est j’ai…
-Tu t’inquiète trop mam. Affirma le genin en s’avançant et en prenant sa mère dans ses bras. T’en fais pas. Il ne m’arrivera rien, je te le promets…
Ils restèrent enlacés quelques minutes avant qu’Isaya ne lui lance un « Du devrais te raser, ça commence à devenir désagréable… Et profites-en pour te laver par la même occasion… Et dépêche toi, il ne te reste pas temps de temps que ça avant ton entrainement. Tu à dormis toute la matinée. »
***
Ce fut avec un sourire aux lèvres que le genin se dirigea vers les portes de la cité. Il faisait beau, l’air était frais et de nombreux badauds se dirigeaient vers le centre-ville.
Décidemment, ça va être une merveilleuse journée. Si tous va bien…
Songeât-il en se passant la main sur ses joues redevenues glabres.
Apercevant Tapawao aux portes, il accéléra et arriva en même temps qu’Ispahan et Maharani. Il eu juste le temps de glisser un « merci pour hier » à cette dernière avant que Tapawao ne prenne la parole.
-Bon, vous avez brillamment exécutés la mission que je vous ai confiée hier. Pour aujourd’hui, c’est tout autres choses. Sachez qu’un ninja est souvent confronté à un milieu et à un environnement hostile. Je vais donc vous faire passer une nuit dans l’endroit le plus dangereux de tous Mahou … la sous ville. Vous avez une heure pour vous préparé. Voilà 50 ryos chacun. Bonne chance… Je repasse vous prendre dans une heure.
Sur ces mots, le jounin s’éclipsa, les laissant désemparés, devant les portes avec leurs armes et 150 ryos.
- Euh, commença Ispahan, on fait quoi là ?
-On réfléchit, et vite ! Répondit Maharani. Une nuit dans le quartier le plus pourris de tous Mahou, ça s’improvise pas.
-Le mieux, ce serait de prendre à boire et à manger, dit Arakasi, on sait pas dans quoi on va tomber là bas.
-Et après, rétorqua Maha, on fait quoi ? Du tourisme je suppose….
-Aucune idée, je propose de tenir jusqu’au matin.
-Si Tapawao senseï nous à donné de l’argent, c’est peut-être parce qu’il veut qu’on lui rapporte un objet pour lui prouver qu’on y est bien allé, suggéra Ispahan.
-C’est ça, on va faire du tourisme, c’est ce que j’avais dis ! Lança Maha, acerbe.
-Le temps file la. Il faut agir Maharani et Ispahan allez acheter de quoi tenir jusqu’à demain. Ordonna Arakasi. Moi je vais me renseigner sur le genre de faune qui vit là bas. On se retrouve ici dans une demi-heure pour faire le point.
Le trio se sépara : les deux jeunes femmes partirent d’un coté et Arakasi d’un autre.
***
-Alors, vous avez achetez quoi ? demanda Arakasi.
-Des rations de survie, des gourdes, de l’eau, une couverture pour chacun et c’est tout. Il nous reste plus que 103 ryos. Tu à trouvé quoi de ton coté ? L’interrogea Maharani.
-Pas grand-chose : une vieille m’a dit de faire gaffe aux tire-laine, une autre m’a dit que c’est très dangereux et qu’il ne fallait surtout pas que j’aille là bas. Par contre il parait qu’on peut trouver n’importe quoi dans ce quartier. J’ai demandé au chuunin de garde au QG qui m’a dit que le taux de criminalité est le plus élevé de tous Mahou et que les seuls hôtels dans ce quartier sont un peut « spécial » si vous voyez ce que je veux dire… Ah oui, j’allais oublier, il vaut mieux « oublier » de mettre nos bandeaux. Il parait que toutes sortes d’ « accidents » arrivent à ce qui le porte dans ce quartier.
-Juste une question, on y va comme ça ou on se camoufle sous un Henge ? Demanda Ispahan.
-Le mieux c’est encore d’y aller sans déguisements, répondit Maha, de toute façon, Arakasi a du mal à maintenir un Henge assez longtemps… Fit-elle d’un air innocent.
Ledit Arakasi la fixa d‘un regard noir mais ne fit aucun commentaire.
***
-Ouah ! Il y a de tous ici ! S’exclama Maha, surprise. Regarder ça !, dit-elle en exhibant une (affreuse) chose mauve et violette. Je pensais pas qu’il en restait à Mahou !
Tandis que la jeune femme s’enquérait du prix, Arakasi regardait tout autour de lui à la recherche d’un éventuel danger. Pour l’instant, les trois genins passaient inaperçus au milieu de la foule qui se bousculait sur la place à la recherche de marchandises illicites.
Visiblement, de nombreuses couches sociales de Mahou étaient représentées : du gamin des rues qui proposait ses services en tant que messager jusqu’à « l’homme d’affaire » qui négociait à l’autre bout de la rue avec deux gardes du corps. Soudain, Ispahan eu un hoquet, et détourna la tête.
-Cet homme là bas, dit elle à mi-voix, c’est un des bras droits de Nagotory, il vient parfois à la maison…
L’après midi touché à sa fin quand Arakasi senti un frôlement dans une de ses poches. Se tournant brusquement, il attrapa au collet un jeune garçon qui tentait de fuir. Le gosse, maigre comme pas permis, s’agitait pour s’éclipser dans la foule mais la poigne du genin se fit plus forte.
-Tu sais ce que tu fais la, petit ? Dit Arakasi en rendant sa voix plus roque. Tu sais d’où je viens gamin ? Non ? De Chikara.
Se penchant vers le môme qui avait l’air terrorisé, il poursuivit :
-Et tu sais ce qu’on fait là bas aux voleurs dans ton genre ? La première fois, on leur brise les doigts. La deuxième fois, on leur coupe la main et la troisième on les abandonne dans le désert. Tu imagine, seul dans le désert, seul, sans eau. Condamné à mourir de soif. Sauf si tu tombe sur des marchands d’esclaves. Mais dans ce cas, il aurait mieux fallu pour toi mourir de soif, tu aurais moins souffert.
Voilà qui va améliorer la réputation des Chikarates
L’enfant semblait sur le point de pleurer.
-Heureusement pour toi, il fait beau et je suis de bonne humeur. Je ne vais pas te casser les doigts, seulement te donner un conseil. Va à l’académie et demande à servir ton village. Il faudrait mieux pour toi mourir comme un shinobi que vivre comme une larve et maintenant dégage, rugit-il en l’envoyant balader.
Pauvre gosse, j’espère qu’ils lui fileront un repas chaud et qu’ils le placeront en foyer…
***
Alors que la nuit tombait sur Mahou, quatre individus discutaient dans la sous ville. L’un d’eux désigna les trois genins du menton, tendit une bourse aux trois autres et s’éclipsa.
***
-Alors les enfants, on va quelques pars ?
Les rues s’était vidées à une vitesse surprenante dès la tombé de la nuit et seuls quelques hommes circulaient encore. L’individu qui avait apostrophé le trio avait une carrure imposante et ressemblait à un bœuf. Seul, il ne semblait pas être une menace pour le petit groupe.
-Alors les filles, on ne répond pas ?
Maharani se retourna brusquement et défia l’homme du regard.
-Oô !!! Mais y’en a une qui à du cran ! Est qu’est c’qu’elle me veut la petite demoiselle ?
Arakasi saisit Maha par le bras et lui fit signe de ne pas prêter attention aux insultes de la tête de lard.
Ne le provoque pas, on n’est pas venu pour ça.
-Eh toi, l’apostropha le type, tu va laisser ta copine me parler ! On dirait qu’elle veut me dire quelques choses.
L’ignorant totalement, Arakasi poursuivit sa route, entrainant une Maha fulminante. Ispahan désigna une ruelle et ils s’y engouffrèrent, toujours suivi par l’homme. Ils n’allèrent pas bien loin. La sortie de la venelle était bouchée par un homme encore plus grand que le précédent.
-Alors, on ne répond pas à mon camarade ? C’est pas bien du tout ça ! Fit le nouvel arrivant.
Ils s’avança d’un pas et les genins se trouvèrent dos à dos.
-Et là, on fait quoi.
Souffla Maha, avant de foncer sans attendre de réponse sur le premier spadassin.
L’homme dégaina un long couteau mais fut rapidement réduit à se défendre sous les coups de Maha dont le bâton virevoltait et frappait de tous les cotés. Derrière lui, Arakasi sentit Ispahan parait un coup de gourdin à l’aide de sa chaine. Le colosse derrière eux réarma son bras et frappa à nouveau d’un coup capable de briser quelques os s’il avait touché de la chair. Mais ce fut à nouveau l’acier qui se porta à la rencontre du bois.
Pendant qu’Arakasi dégainait son arbalète, Tête de Lard avait de plus en plus de mal à se défendre et il poussa un cri quand le bâton de Maha l’atteignit aux cotes. Soudain, un couteau fendit l’air avec un sifflement pour s’enfoncer avec un bruit sourd dans l’épaule de Maha qui hurla sous le coup et recula en titubant. Un troisième homme sortit de l’ombre. Petit, avec une face de fouine et un rictus aux lèvres, il jouait avec un inquiétant couteau à la lame barbelée. Immédiatement, une mortelle réplique au poignard lancé si habilement jaillit de l’arbalète d’Arakasi et s’enfonça dans le ventre du premier type qui s’effondra.
-Le prochain et pour toi.
Menaça Arakasi en désignant le lanceur de couteau tandis que, d’une torsion de sa chaine, Ispahan venait de briser le nez du deuxième gorille.
Le rictus de l’autre s’effaça et il battit en retraite, abandonnant lâchement son camarade inconscient.
Tandis que Nez-Cassé reculait à son tour, Arakasi s’approcha de Maha, appuyée au mur en se tenant l’épaule.
Merde, on n’avait pas prévu ça.
-On peut pas reste là, trancha Ispahan, ils pourraient revenir. Il faut bouger.
-Tu te sens capable de maintenir un genjutsu ? demanda doucement Arakasi à Maha.
-Je pourrais pas faire pire que toi de toutes façon, tenta elle bravement de plaisanter.
Le jeune homme se permit un bref sourire avant de lui demander de cacher ça. Tendis que la jeune femme se relevait, Arakasi tourna la tête en tous sens, cherchant un refuge.
-Venez, on va là fit-il en désignant un bâtiment qui portai crânement la mention « hôtel »
Utilisant un Henge pour apparaître sous les traits d’un quinquagénaire ventripotent, le genin accompagné des ses coéquipières rentra dans le hall.
-Bonjour messieurs dames, fit mielleusement le type de l’accueil, vous désirez une chambre pour la nuit n’est ce pas.
-Effectivement, renchérit Arakasi, mes compagnes et moi aimerions passer la nuit ici. Serait ce possible d’avoir une bouteille d’eau de vie en prévision de cette nuit de folie, dit-il en faisant un sourire grivois au réceptionniste. Il va de soi que nous ne serons pas dérangés.
-Bien entendu, bien entendu.
Après avoir posé un billet de 100 ryos sur le comptoir, récupéré l’eau de vie et subis les remarques graveleuses de l’homme, le trio monta à l’étage et verrouilla soigneusement la porte de leur chambre.
Ladite chambre n’était pas si sale que ça, mais le lit dégageait une forte odeur de sueur et de sperme. La tapisserie était passée de plusieurs années et le plafond semblait rongé par les termites.
-Tu nous à amené dans un hôtel de passe, on aura tout vu ! Et ce mec nous à pris pour des putes, râla encore Maha.
-Arrête de te plaindre, c’était la seule solution envisageable et mieux vaut être là que dehors. Arakasi a eu raison. La coupa Ispahan.
Les deux jeunes gens firent asseoir Maha sur le plancher et Arakasi sorti sa sacoche et entreprit de déballer les simples qu’elle contenait.
Merde, j’ai pas ce qu’il me faut, à si de l’asparie pour l’infection et … Ay! Il me faut de quoi faire un cataplasme et j’en ai pas les moyens, tans pis, le plantain fera l’affaire.
-Arakasi, lança Ispahan d’une voix tendue, le couteau est barbelé.
-Y a pas le choix, faut le retirer de toutes façon. Tiens bois ça, dit-il en tendant la bouteille d’eau de vie à Maha. Et surtout ne lésine pas sur la quantité, ah et puis trouve-toi quelques choses à mordre…
Entendant ceci, Ispahan prit l’arme de Maharani, une des couvertures de leur paquetages et l’enroula autour du bâton.
-Tiens prends ça.
-Euh… Arakasi, tu es sur de ce que tu fais ? Demanda la blessée, inquiète.
Le jeune homme répondit par un vague grognement qui voulait dire à la fois oui et non, ce qui eu pour effet d’inquiéter encore plus Maharani.
-Tu… tu va l’arracher d’un coup sec ou…
-Je pense que ça vaut mieux, demanda le genin en interrogeant Ispahan du regard, t’inquiète pas, c’est qu’un mauvais moment à passer…
La jeune femme marmonna un « j’aimerais t’y voir toi » et mordît d’un air déterminé dans ce qu’avait préparé Ispahan.
Arakasi, prit une grande inspiration, Quand faut y aller…, Et s’approcha de Maharani.
-Attention, ça va faire mal, tu es prête.
Tandis que la jeune femme hochait la tête, le genin posa sa main sur le manche du poignard, attendit une longue seconde nécessaire pour se calmer, et arracha d’un coup sec le couteau barbelé. Immédiatement, un flot de sang et quelques lambeaux de chair jaillirent de la blessure pour inonder le sol et tacher la tenue d’Arakasi et de sa patiente qui mordait profondément dans le tissu et le bois en tambourinant frénétiquement des pieds sur le plancher. Aussitôt, le genin prit une des bandes qu’Ispahan avait préparées avec le reste de la couverture y versa l’eau de vie et l’appliqua sur la blessure afin d’en éponger le sang. Voyant que ça fonctionnait, il prit d’autre bande de tissus et réitéra sa manœuvre et bientôt, le sang ne coulait plus aussi fortement. Prenant les feuilles filandreuses du plantain, le genin les posa sur la plaie.
-T’inquiète pas, ça va lutter contre une éventuelle infection, quand elles deviendront violettes, il faudra les enlever et recommencer, dit-il à Ispahan.
Longtemps et jusqu'à tard dans la nuit, les genins veillèrent une Maharani endormi sous l’action de l’alcool, de la fatigue et de la douleur, se relayant et dormant à tour de rôle… Les feuilles de plantain furent changées trois fois…
***
Ils quittèrent la sous ville Mahousarde tôt le lendemain matin et amenèrent directement une Maharani chancelante à l’hôpital puis passèrent prévenir sa mère atterrée de ce qui s’était passé et ce fut en revenant de cette sinistre corvée qu’Arakasi et Ispahan trouvèrent Tapawao senseï dans le hall du centre de soin…
- Ca va, ça va j’arrive.
Isaya Hirondawa ouvrit la porte, fit entrer la genin et son fils inconscient dans la cuisine sans poser de question et referma la porte derrière eux.
- Excusez-moi Madame Hirondawa, dit Maharani, je vous amène Arakasi. Je l’ai trouvé sur le terrain d’entrainement 4.
-Humm… Plus de chakra, donnez le moi, je vais le coucher et demain il n’y paraitra plus.
Isaya prit son fils et monta à l’étage pendant que Maharani, les bras ballants, détaillait la pièce autour d’elle.
-Vous avez mangé ? Demanda Isaya. Non, ça tombe bien, vous mangerez avec moi.
Alors que la jeune femme s’apprêtait à protester, la quadragénaire rajouta :
-C’est bien la moindre des choses. Je n’ai pas pensé à demander votre nom, vous vous appelez…
-Maharani, mais vous pouvez m’appeler Maha, comme tous le monde.
-Je vous en prie, asseyez-vous… Vous me raconterez ce qui lui est arrivé…
***
Le soleil s’engouffrait à flot par la fenêtre et Arakasi cligna des yeux, surpris de se retrouver dans sa chambre.
Houlà, qu’est ce qu’il m’est arrivé ? Ah oui, c’est vrai. Pas glorieux tout ça… Tomber dans les vapes parce que j’étais à cours de chakra... Même un étudiant sait ou s’arrêter…
Le genin se leva, et descendit à la cuisine ou ça mère l’attendait, un sourire goguenard aux lèvres :
-Alors ? Bien dormi ?
-Ca va maman n’en rajoute pas.
-Moi, pas du tout. Tu sais, à ton âge, tu rentre avec qui tu veut et dans l’état que tu veux. Toutefois, j’apprécierais que tu sois conscient la prochaine fois et pas qu’une frêle jeune fille sois obligé de te rapporter sur ses épaules…
-Ca va maman, c’est une kunoichi, elle n’est pas si fragile que ça. En plus, c’est ma coéquipière, j’en aurai fait pareil pour elle…
Brusquement, le visage d’Isaya changea et ces sur un tout autre ton qu’elle dit :
-J’ai eu peur tu sais, quand j’ai vu dans quel état tu étais et qui te ramenais. Un instant, j’ai cru que c’était grave. La carrière de ninja est risquée est j’ai…
-Tu t’inquiète trop mam. Affirma le genin en s’avançant et en prenant sa mère dans ses bras. T’en fais pas. Il ne m’arrivera rien, je te le promets…
Ils restèrent enlacés quelques minutes avant qu’Isaya ne lui lance un « Du devrais te raser, ça commence à devenir désagréable… Et profites-en pour te laver par la même occasion… Et dépêche toi, il ne te reste pas temps de temps que ça avant ton entrainement. Tu à dormis toute la matinée. »
***
Ce fut avec un sourire aux lèvres que le genin se dirigea vers les portes de la cité. Il faisait beau, l’air était frais et de nombreux badauds se dirigeaient vers le centre-ville.
Décidemment, ça va être une merveilleuse journée. Si tous va bien…
Songeât-il en se passant la main sur ses joues redevenues glabres.
Apercevant Tapawao aux portes, il accéléra et arriva en même temps qu’Ispahan et Maharani. Il eu juste le temps de glisser un « merci pour hier » à cette dernière avant que Tapawao ne prenne la parole.
-Bon, vous avez brillamment exécutés la mission que je vous ai confiée hier. Pour aujourd’hui, c’est tout autres choses. Sachez qu’un ninja est souvent confronté à un milieu et à un environnement hostile. Je vais donc vous faire passer une nuit dans l’endroit le plus dangereux de tous Mahou … la sous ville. Vous avez une heure pour vous préparé. Voilà 50 ryos chacun. Bonne chance… Je repasse vous prendre dans une heure.
Sur ces mots, le jounin s’éclipsa, les laissant désemparés, devant les portes avec leurs armes et 150 ryos.
- Euh, commença Ispahan, on fait quoi là ?
-On réfléchit, et vite ! Répondit Maharani. Une nuit dans le quartier le plus pourris de tous Mahou, ça s’improvise pas.
-Le mieux, ce serait de prendre à boire et à manger, dit Arakasi, on sait pas dans quoi on va tomber là bas.
-Et après, rétorqua Maha, on fait quoi ? Du tourisme je suppose….
-Aucune idée, je propose de tenir jusqu’au matin.
-Si Tapawao senseï nous à donné de l’argent, c’est peut-être parce qu’il veut qu’on lui rapporte un objet pour lui prouver qu’on y est bien allé, suggéra Ispahan.
-C’est ça, on va faire du tourisme, c’est ce que j’avais dis ! Lança Maha, acerbe.
-Le temps file la. Il faut agir Maharani et Ispahan allez acheter de quoi tenir jusqu’à demain. Ordonna Arakasi. Moi je vais me renseigner sur le genre de faune qui vit là bas. On se retrouve ici dans une demi-heure pour faire le point.
Le trio se sépara : les deux jeunes femmes partirent d’un coté et Arakasi d’un autre.
***
-Alors, vous avez achetez quoi ? demanda Arakasi.
-Des rations de survie, des gourdes, de l’eau, une couverture pour chacun et c’est tout. Il nous reste plus que 103 ryos. Tu à trouvé quoi de ton coté ? L’interrogea Maharani.
-Pas grand-chose : une vieille m’a dit de faire gaffe aux tire-laine, une autre m’a dit que c’est très dangereux et qu’il ne fallait surtout pas que j’aille là bas. Par contre il parait qu’on peut trouver n’importe quoi dans ce quartier. J’ai demandé au chuunin de garde au QG qui m’a dit que le taux de criminalité est le plus élevé de tous Mahou et que les seuls hôtels dans ce quartier sont un peut « spécial » si vous voyez ce que je veux dire… Ah oui, j’allais oublier, il vaut mieux « oublier » de mettre nos bandeaux. Il parait que toutes sortes d’ « accidents » arrivent à ce qui le porte dans ce quartier.
-Juste une question, on y va comme ça ou on se camoufle sous un Henge ? Demanda Ispahan.
-Le mieux c’est encore d’y aller sans déguisements, répondit Maha, de toute façon, Arakasi a du mal à maintenir un Henge assez longtemps… Fit-elle d’un air innocent.
Ledit Arakasi la fixa d‘un regard noir mais ne fit aucun commentaire.
***
-Ouah ! Il y a de tous ici ! S’exclama Maha, surprise. Regarder ça !, dit-elle en exhibant une (affreuse) chose mauve et violette. Je pensais pas qu’il en restait à Mahou !
Tandis que la jeune femme s’enquérait du prix, Arakasi regardait tout autour de lui à la recherche d’un éventuel danger. Pour l’instant, les trois genins passaient inaperçus au milieu de la foule qui se bousculait sur la place à la recherche de marchandises illicites.
Visiblement, de nombreuses couches sociales de Mahou étaient représentées : du gamin des rues qui proposait ses services en tant que messager jusqu’à « l’homme d’affaire » qui négociait à l’autre bout de la rue avec deux gardes du corps. Soudain, Ispahan eu un hoquet, et détourna la tête.
-Cet homme là bas, dit elle à mi-voix, c’est un des bras droits de Nagotory, il vient parfois à la maison…
L’après midi touché à sa fin quand Arakasi senti un frôlement dans une de ses poches. Se tournant brusquement, il attrapa au collet un jeune garçon qui tentait de fuir. Le gosse, maigre comme pas permis, s’agitait pour s’éclipser dans la foule mais la poigne du genin se fit plus forte.
-Tu sais ce que tu fais la, petit ? Dit Arakasi en rendant sa voix plus roque. Tu sais d’où je viens gamin ? Non ? De Chikara.
Se penchant vers le môme qui avait l’air terrorisé, il poursuivit :
-Et tu sais ce qu’on fait là bas aux voleurs dans ton genre ? La première fois, on leur brise les doigts. La deuxième fois, on leur coupe la main et la troisième on les abandonne dans le désert. Tu imagine, seul dans le désert, seul, sans eau. Condamné à mourir de soif. Sauf si tu tombe sur des marchands d’esclaves. Mais dans ce cas, il aurait mieux fallu pour toi mourir de soif, tu aurais moins souffert.
Voilà qui va améliorer la réputation des Chikarates
L’enfant semblait sur le point de pleurer.
-Heureusement pour toi, il fait beau et je suis de bonne humeur. Je ne vais pas te casser les doigts, seulement te donner un conseil. Va à l’académie et demande à servir ton village. Il faudrait mieux pour toi mourir comme un shinobi que vivre comme une larve et maintenant dégage, rugit-il en l’envoyant balader.
Pauvre gosse, j’espère qu’ils lui fileront un repas chaud et qu’ils le placeront en foyer…
***
Alors que la nuit tombait sur Mahou, quatre individus discutaient dans la sous ville. L’un d’eux désigna les trois genins du menton, tendit une bourse aux trois autres et s’éclipsa.
***
-Alors les enfants, on va quelques pars ?
Les rues s’était vidées à une vitesse surprenante dès la tombé de la nuit et seuls quelques hommes circulaient encore. L’individu qui avait apostrophé le trio avait une carrure imposante et ressemblait à un bœuf. Seul, il ne semblait pas être une menace pour le petit groupe.
-Alors les filles, on ne répond pas ?
Maharani se retourna brusquement et défia l’homme du regard.
-Oô !!! Mais y’en a une qui à du cran ! Est qu’est c’qu’elle me veut la petite demoiselle ?
Arakasi saisit Maha par le bras et lui fit signe de ne pas prêter attention aux insultes de la tête de lard.
Ne le provoque pas, on n’est pas venu pour ça.
-Eh toi, l’apostropha le type, tu va laisser ta copine me parler ! On dirait qu’elle veut me dire quelques choses.
L’ignorant totalement, Arakasi poursuivit sa route, entrainant une Maha fulminante. Ispahan désigna une ruelle et ils s’y engouffrèrent, toujours suivi par l’homme. Ils n’allèrent pas bien loin. La sortie de la venelle était bouchée par un homme encore plus grand que le précédent.
-Alors, on ne répond pas à mon camarade ? C’est pas bien du tout ça ! Fit le nouvel arrivant.
Ils s’avança d’un pas et les genins se trouvèrent dos à dos.
-Et là, on fait quoi.
Souffla Maha, avant de foncer sans attendre de réponse sur le premier spadassin.
L’homme dégaina un long couteau mais fut rapidement réduit à se défendre sous les coups de Maha dont le bâton virevoltait et frappait de tous les cotés. Derrière lui, Arakasi sentit Ispahan parait un coup de gourdin à l’aide de sa chaine. Le colosse derrière eux réarma son bras et frappa à nouveau d’un coup capable de briser quelques os s’il avait touché de la chair. Mais ce fut à nouveau l’acier qui se porta à la rencontre du bois.
Pendant qu’Arakasi dégainait son arbalète, Tête de Lard avait de plus en plus de mal à se défendre et il poussa un cri quand le bâton de Maha l’atteignit aux cotes. Soudain, un couteau fendit l’air avec un sifflement pour s’enfoncer avec un bruit sourd dans l’épaule de Maha qui hurla sous le coup et recula en titubant. Un troisième homme sortit de l’ombre. Petit, avec une face de fouine et un rictus aux lèvres, il jouait avec un inquiétant couteau à la lame barbelée. Immédiatement, une mortelle réplique au poignard lancé si habilement jaillit de l’arbalète d’Arakasi et s’enfonça dans le ventre du premier type qui s’effondra.
-Le prochain et pour toi.
Menaça Arakasi en désignant le lanceur de couteau tandis que, d’une torsion de sa chaine, Ispahan venait de briser le nez du deuxième gorille.
Le rictus de l’autre s’effaça et il battit en retraite, abandonnant lâchement son camarade inconscient.
Tandis que Nez-Cassé reculait à son tour, Arakasi s’approcha de Maha, appuyée au mur en se tenant l’épaule.
Merde, on n’avait pas prévu ça.
-On peut pas reste là, trancha Ispahan, ils pourraient revenir. Il faut bouger.
-Tu te sens capable de maintenir un genjutsu ? demanda doucement Arakasi à Maha.
-Je pourrais pas faire pire que toi de toutes façon, tenta elle bravement de plaisanter.
Le jeune homme se permit un bref sourire avant de lui demander de cacher ça. Tendis que la jeune femme se relevait, Arakasi tourna la tête en tous sens, cherchant un refuge.
-Venez, on va là fit-il en désignant un bâtiment qui portai crânement la mention « hôtel »
Utilisant un Henge pour apparaître sous les traits d’un quinquagénaire ventripotent, le genin accompagné des ses coéquipières rentra dans le hall.
-Bonjour messieurs dames, fit mielleusement le type de l’accueil, vous désirez une chambre pour la nuit n’est ce pas.
-Effectivement, renchérit Arakasi, mes compagnes et moi aimerions passer la nuit ici. Serait ce possible d’avoir une bouteille d’eau de vie en prévision de cette nuit de folie, dit-il en faisant un sourire grivois au réceptionniste. Il va de soi que nous ne serons pas dérangés.
-Bien entendu, bien entendu.
Après avoir posé un billet de 100 ryos sur le comptoir, récupéré l’eau de vie et subis les remarques graveleuses de l’homme, le trio monta à l’étage et verrouilla soigneusement la porte de leur chambre.
Ladite chambre n’était pas si sale que ça, mais le lit dégageait une forte odeur de sueur et de sperme. La tapisserie était passée de plusieurs années et le plafond semblait rongé par les termites.
-Tu nous à amené dans un hôtel de passe, on aura tout vu ! Et ce mec nous à pris pour des putes, râla encore Maha.
-Arrête de te plaindre, c’était la seule solution envisageable et mieux vaut être là que dehors. Arakasi a eu raison. La coupa Ispahan.
Les deux jeunes gens firent asseoir Maha sur le plancher et Arakasi sorti sa sacoche et entreprit de déballer les simples qu’elle contenait.
Merde, j’ai pas ce qu’il me faut, à si de l’asparie pour l’infection et … Ay! Il me faut de quoi faire un cataplasme et j’en ai pas les moyens, tans pis, le plantain fera l’affaire.
-Arakasi, lança Ispahan d’une voix tendue, le couteau est barbelé.
-Y a pas le choix, faut le retirer de toutes façon. Tiens bois ça, dit-il en tendant la bouteille d’eau de vie à Maha. Et surtout ne lésine pas sur la quantité, ah et puis trouve-toi quelques choses à mordre…
Entendant ceci, Ispahan prit l’arme de Maharani, une des couvertures de leur paquetages et l’enroula autour du bâton.
-Tiens prends ça.
-Euh… Arakasi, tu es sur de ce que tu fais ? Demanda la blessée, inquiète.
Le jeune homme répondit par un vague grognement qui voulait dire à la fois oui et non, ce qui eu pour effet d’inquiéter encore plus Maharani.
-Tu… tu va l’arracher d’un coup sec ou…
-Je pense que ça vaut mieux, demanda le genin en interrogeant Ispahan du regard, t’inquiète pas, c’est qu’un mauvais moment à passer…
La jeune femme marmonna un « j’aimerais t’y voir toi » et mordît d’un air déterminé dans ce qu’avait préparé Ispahan.
Arakasi, prit une grande inspiration, Quand faut y aller…, Et s’approcha de Maharani.
-Attention, ça va faire mal, tu es prête.
Tandis que la jeune femme hochait la tête, le genin posa sa main sur le manche du poignard, attendit une longue seconde nécessaire pour se calmer, et arracha d’un coup sec le couteau barbelé. Immédiatement, un flot de sang et quelques lambeaux de chair jaillirent de la blessure pour inonder le sol et tacher la tenue d’Arakasi et de sa patiente qui mordait profondément dans le tissu et le bois en tambourinant frénétiquement des pieds sur le plancher. Aussitôt, le genin prit une des bandes qu’Ispahan avait préparées avec le reste de la couverture y versa l’eau de vie et l’appliqua sur la blessure afin d’en éponger le sang. Voyant que ça fonctionnait, il prit d’autre bande de tissus et réitéra sa manœuvre et bientôt, le sang ne coulait plus aussi fortement. Prenant les feuilles filandreuses du plantain, le genin les posa sur la plaie.
-T’inquiète pas, ça va lutter contre une éventuelle infection, quand elles deviendront violettes, il faudra les enlever et recommencer, dit-il à Ispahan.
Longtemps et jusqu'à tard dans la nuit, les genins veillèrent une Maharani endormi sous l’action de l’alcool, de la fatigue et de la douleur, se relayant et dormant à tour de rôle… Les feuilles de plantain furent changées trois fois…
***
Ils quittèrent la sous ville Mahousarde tôt le lendemain matin et amenèrent directement une Maharani chancelante à l’hôpital puis passèrent prévenir sa mère atterrée de ce qui s’était passé et ce fut en revenant de cette sinistre corvée qu’Arakasi et Ispahan trouvèrent Tapawao senseï dans le hall du centre de soin…
Arakasi Hirondawa- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 30/01/2010
Re: Mahou Gakure [RP]
Shikayto rentra dans sa chambre après un long et dur entrainement.
- Hey Bounchi t'as vu ça ? Je progresse hein ?
- On peut dire ça dans un sens.. Mais ton Katon est bien trop dispersé, tes flammes ne feraient même pas cuir un oeuf.. Tu dois réussir a te concentrer.. C'est bien beau de taper comme un Gogole, mais il faut que tu apprennes à jouer de ton Ninjutsu, ou de ton Genjutsu d'ailleurs, mais vu ton niveau en Genjutsu, je te conseille de te rabattre sur la compétence qui t'es la moins inconnue, tu ne penses pas ?
- Bon d'accords.. Sa fais plaisir de se sentir soutenu ! Surtout venant de son coéquipier.. Putain franchement, je sais très bien que j'ai des lacunes, et merci de les soulignés, mais la franchement, j'avais pas envie d'entendre !
Shikayto sorti de sa chambre en claquant la porte, puis de l'orphelinat..
- Ce mec.. Une vrai fille quand il s'y met…
Shikayto pris un peu l'air dans le village, il passât devant le camp d'entrainement, regardât un peu ses camarades s'entrainer, des utilisateurs de Katon, Fuuton… Il voulût essayer d'aller leurs parler, mais il se sentait vide, faible… Il préférât continuer sa route… Arrivé devant un restaurant de ramen, il eut la bonne idée d'aller se prendre un petit bol de ramen, avec un supplément de porc… Mais au moment de payer, c'est là que l'histoire se corsât…
- Allez petit sa te feras 35yens…
Après avoir fouillé dans ses poches, il remarquât qu'il avait oublié son porte monnaie sur la table de sa chambre…
- Monsieur, j'ai oublié mon porte monnaie dans ma chambre à l'orphelinat, je peut vite y retourné et je reviens vous payer tout de suite ?
- Hey mon petit je ne suis pas né de la dernière pluie, qui me dit que tu vas revenir ? Je ne connais pas ton nom, et apparemment tu es un orphelin.. Comprend moi, c'est dur de te faire confiance !
- Mais regardez je suis un Génin du village ! Je m'appelles Shikayto Hunamori ! Allez punaise je ne suis pas un voleur !
- Désolé… Mais si tu es un Ninja tu pourras peut-être m'aidé, sa payeras la note, et on sera quitte d'accords ?
- De quoi avez vous besoin ?
- Ma Gazinière a lâchée, et le réparateur aurait du venir, mais il a du m'oublier.. En clair, j'ai besoin d'un peu de feu pour finir ma journée, j'espère que tu peut m'aidé…
- Sa tombe bien je suis un utilisateur du Katon, je vais concentrer une boule de feu dans chaque mains, et je les placerais en dessous de vos marmites. Ça vous va ?
- On verras bien si cela suffit pour faire cuir mes ramen pendant l'heure qu'il reste…
Au début la flamme était toujours dispersée, le patron du restaurant lui reprochât d'ailleurs a maintes reprises que le feu n'était pas assez dense pour faire bouillir l'eau. C'est alors que Shikayto se souvint d'un conseil que Bounchi Gini lui avait donné, il consister à se créer un point imaginaire dans la paume de sa main, et de faire en sorte de concentrer son chakra en ce point. À peine il commençait à appliquer cette méthode que les effets fussent notables, omis le Chakra qui s'épuisait plus vite, la flamme prit rapidement de l'ampleur, et l'eau ne tardât pas a bouillir, ce qui rendît le patron assez content de son investissement… Au bout d'une heure Le restaurant fermât enfin ses portes, Shikayto étant épuisé, et n'aillant plus une seule goutte de Chakra en lui, se fît aidé par le Patron pour rentrer chez lui, et juste avant de partir que sa fille avait été tout juste nommée Genin elle aussi, et que sûrement on devrait bien s'entendre, apparemment elle s'entrainerait tous les matins sur le terrain d'entrainement. Il se dit alors que si demain il en avait le courage, mais surtout la force, il essayerait de l'approchée, mais pour l'instant il devait encore raconter sa soirée à Bounchi Gini, et se reposer de ces deux entrainements éprouvants..
- Hey Bounchi t'as vu ça ? Je progresse hein ?
- On peut dire ça dans un sens.. Mais ton Katon est bien trop dispersé, tes flammes ne feraient même pas cuir un oeuf.. Tu dois réussir a te concentrer.. C'est bien beau de taper comme un Gogole, mais il faut que tu apprennes à jouer de ton Ninjutsu, ou de ton Genjutsu d'ailleurs, mais vu ton niveau en Genjutsu, je te conseille de te rabattre sur la compétence qui t'es la moins inconnue, tu ne penses pas ?
- Bon d'accords.. Sa fais plaisir de se sentir soutenu ! Surtout venant de son coéquipier.. Putain franchement, je sais très bien que j'ai des lacunes, et merci de les soulignés, mais la franchement, j'avais pas envie d'entendre !
Shikayto sorti de sa chambre en claquant la porte, puis de l'orphelinat..
- Ce mec.. Une vrai fille quand il s'y met…
Shikayto pris un peu l'air dans le village, il passât devant le camp d'entrainement, regardât un peu ses camarades s'entrainer, des utilisateurs de Katon, Fuuton… Il voulût essayer d'aller leurs parler, mais il se sentait vide, faible… Il préférât continuer sa route… Arrivé devant un restaurant de ramen, il eut la bonne idée d'aller se prendre un petit bol de ramen, avec un supplément de porc… Mais au moment de payer, c'est là que l'histoire se corsât…
- Allez petit sa te feras 35yens…
Après avoir fouillé dans ses poches, il remarquât qu'il avait oublié son porte monnaie sur la table de sa chambre…
- Monsieur, j'ai oublié mon porte monnaie dans ma chambre à l'orphelinat, je peut vite y retourné et je reviens vous payer tout de suite ?
- Hey mon petit je ne suis pas né de la dernière pluie, qui me dit que tu vas revenir ? Je ne connais pas ton nom, et apparemment tu es un orphelin.. Comprend moi, c'est dur de te faire confiance !
- Mais regardez je suis un Génin du village ! Je m'appelles Shikayto Hunamori ! Allez punaise je ne suis pas un voleur !
- Désolé… Mais si tu es un Ninja tu pourras peut-être m'aidé, sa payeras la note, et on sera quitte d'accords ?
- De quoi avez vous besoin ?
- Ma Gazinière a lâchée, et le réparateur aurait du venir, mais il a du m'oublier.. En clair, j'ai besoin d'un peu de feu pour finir ma journée, j'espère que tu peut m'aidé…
- Sa tombe bien je suis un utilisateur du Katon, je vais concentrer une boule de feu dans chaque mains, et je les placerais en dessous de vos marmites. Ça vous va ?
- On verras bien si cela suffit pour faire cuir mes ramen pendant l'heure qu'il reste…
Au début la flamme était toujours dispersée, le patron du restaurant lui reprochât d'ailleurs a maintes reprises que le feu n'était pas assez dense pour faire bouillir l'eau. C'est alors que Shikayto se souvint d'un conseil que Bounchi Gini lui avait donné, il consister à se créer un point imaginaire dans la paume de sa main, et de faire en sorte de concentrer son chakra en ce point. À peine il commençait à appliquer cette méthode que les effets fussent notables, omis le Chakra qui s'épuisait plus vite, la flamme prit rapidement de l'ampleur, et l'eau ne tardât pas a bouillir, ce qui rendît le patron assez content de son investissement… Au bout d'une heure Le restaurant fermât enfin ses portes, Shikayto étant épuisé, et n'aillant plus une seule goutte de Chakra en lui, se fît aidé par le Patron pour rentrer chez lui, et juste avant de partir que sa fille avait été tout juste nommée Genin elle aussi, et que sûrement on devrait bien s'entendre, apparemment elle s'entrainerait tous les matins sur le terrain d'entrainement. Il se dit alors que si demain il en avait le courage, mais surtout la force, il essayerait de l'approchée, mais pour l'instant il devait encore raconter sa soirée à Bounchi Gini, et se reposer de ces deux entrainements éprouvants..
Shikayto- Combattant Débutant
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Re: Mahou Gakure [RP]
Il est 8heure ! Les oiseaux chantent, les génins s'en vont s'entrainés, et moi je dors, profondément même, mais juste à cet instant, un putain de crapeau vient de me sauter sur la figure…
- Bordel à quoi tu joues Bounchi Gini ? Avec les entrainements d'hier je dois me reposé pour récupérer mon Chakra..
- Joue pas à ça avec moi veut tu ? Je sais très bien que tu peut d'hors et déjà allez t'entrainé, alors cours ! Tu vas pas rester là toute la journée hein ? Dis plutôt que tu as peur, au lieu de t'inventé des excuses bidon.
- Non mais c'est que...
- Pas de mais ! Tu cours au terrain d'entrainement pour faire connaissance, je te demande pas de la draguer pour la mettre dans ton lit, et pour qu'ensuite vous vous marriez ! Je veut juste que tu commence à te faire des amis par toi même, tu vas voir elle ne te mordra pas, tu risque peut-être de te prendre un méchant râteau au début si t'es pas son genre et qu'elle pense que tu la dragues.. Mais ne t'en fais pas, tout vas très bien se passé, et son père à du la prévenir aussi, alors FONCE BORDEL !
- Bon d'accord, d'accord, laisse moi juste me préparé, et j'y vais.
- Bon esprit ! Allez file, et mange un truc aussi… Putain j'ai l'impression d'être ta mère… Fais ce que tu veut, mais fonce la voir punaise…
- Bon d'accord, j'y vais… Tu viens avec moi ? Ou tu vas DORMIR toi ?
- Non je vais retourné un peu dans mon vrai chez moi, histoire de voir comment sa se passe, je compte sur toi pour passé une journée avec des vrais gens, pas un crapeau. INTERDICTION de m'invoqué aujourd'hui d'accords ?
- Ok… Amuse toi bien.
- Toi aussi, et courage, tu risque d'en avoir sacrément besoin…
- Merci.
Pour la première fois depuis que je sais l'invoqué, Bounchi Gini était parti rejoindre ses camarades, me laissant seul, livré à moi même, comme autrefois… Enfin pas tout à fait. Aujourd'hui je ne suis plus totalement seul, j'ai suffisamment parler avec lui pour pouvoir m'en sortir. Parler à une fille c'est pas si compliqué Putain… Une fois arrivé devant l'entrée du terrain d'entrainement, j'essayais de me rappeler de la description du patron du restaurant hier :
"- Alors si jamais tu compte y allez, dis toi qu'elle est brune, avec des cheveux courts et soignés, assez grande de taille, et elle pratique le Taijutsu, alors fait gaffe à toi gamin !"
Même dans mes souvenirs, je ne me rappelais pas d'un telle fille dans l'enceinte de l'académie, mais bon, peut être qu'elle était aussi timide que moi et qu'ainsi je ne l'avais pas remarquée… Au bout d'un bon Quart d'heure à la chercher, je me mit à penser qu'elle n'était finalement pas venue, je m'assis pour regarder un peu les gens s'entrainé, je ne suis pas flemmard, mais avec l'entrainement d'hier… Lorsque tout à coup une main se posa sur mon épaule droite, je me retournât et vit une fille aux cheveux blonds et bouclés, des yeux bleus d'une clartée peu commune, Un taille normale, j'entend par là : la même que la mienne à quelques poils près… Mais malgré cette beauté, mais première réaction fut de reculé d'un pas. C'est alors qu'elle commençât à parler :
- Hey c'est toi qui à aidé mon père au restaurant hier ?
- Oui…
- Merci beaucoup ! Il m'as dis qu'il t'avais invité à venir d'entrainé avec moi, mais il à surement dût te faire le coup de la fausse description au cas où je n'aurais pas voulut te parler, je me trompes ?
- Non, non tu as juste…
- Tu es pas très bavard non ? Il me semble t'avoir déjà vu à l'académie… On à été promus la même année j'en suis sure ! Tu été toujours au fond de la classe, tu ne parler jamais ! Ouah tu m'as dis six mots je suis toute émue ! Mais pourquoi ne parles tu pas ? Ta voix n'es pas horrible, et tu es plutôt mignon !
- Oui enfin tu sais… Personne n'es jamais vraiment venu me parler…
- Et Alors ? là on fait quoi dis moi ? T'es vraiment un gros timide toi ! Allez parle, dis n'importe quoi. Si ça peut te rassurer je n'ai jamais mordu personne, enfin pas pour l'instant
*Elle lança un petit clin d'oeil*
Je ne sais pas si elle faisait ça pour m'aidé, ou me déstabilisé… En tout cas ça m'aidé vraiment pas… Non seulement je ne m'étais jamais retrouvé seul avec une fille, mais en plus, elle m'aguichée très nettement… Je ne sais pas si elle faisais ça encore une fois pour voir si je jouer le jeu du timide pour la draguer, ou s'il elle penser pouvoir m'aidé en faisant cela…
- Bon on est venu pour s'entrainé hein ? Tu as une affinité particulière ?
- Et bien oui le Katon…
- Enchantée de le savoir ! Moi c'est plutôt le Suitôn, mais j'aime particulièrement le Taijutsu !
- Et bien un point commun alors…
- Mais une grosse différence, tu penses pouvoir t'en sortir dans un petit duel..?
- Je ne tape pas les filles…
- Et parce que tu penses avoir le choix ? Je t'attaque, si tu ne répliques pas tant pis pour toi !
- Non attend !
Elle se lança droit sur moi, avec le poing droit sur le chemin de mon nez, je fît un léger pas de coté pour esquivé et elle passât derrière moi, elle s'accroupie aussitôt pour tenté une balayette esquivé tout de suite après, en sautant au dessus de sa jambe. Je fis un bond en arrière pour tenté de la raisonnée.
- Tu penses vraiment que c'est un entrainement ? Vu la fougue que tu mets dans tes coups on dirait que tu veut me tuer !
- Pense ce que tu veut, mais au moins là, tu me parle !
- Si tu veut parler c'est bon on parle ! Mais arrête…
À peine j'ai eut le temps de finir ma phrase qu'elle préparât un Ninjustu, J'eut à peine le temps de discerner les signes que…
- Suiton : Teppo Dama !
Je vis une boule d'eau arrivé en plein sur moi, au début j'ai penser répliqué avec un Hiken pour évaporer cette eau, mais je me contentait de l'esquiver assez rapidement. Au premier coup d'oeil cette technique l'avait pas mal épuisée, peut être n'as t-elle pas beaucoup de Chakra, mais je vais rester sur mes garde. J'eut pour idée alors de lui lancé un Hiken très faible juste pour endommager ses habits, au moins elle ne pourra plus se battre et retourneras chez elle. Je commençait à malaxer le chakra dans la paume de ma main, comme lorsque je voulais faire cuir l'eau au restaurant, la flamme se reformât dans la paume de ma main, maintenant il fallait la lancée sur l'adversaire…
- Katon : Hiken !
La boule de feu partie effectivement en direction de la jeune fille, mais explosât dans le premier mètre après son lancé. Elle se mit à me faire remarqué.
- Tu n'as pas vraiment l'air doué avec ton Ninjutsu, contente toi de me cogner et tu t'en sortira peut-être non ?
- Tu parles, tu as faillit me toucher avec ton Suiton, mais ton Taijutsu… Voila quoi, je ne suis pas sexiste, mais même si tu me toucher je ne pense pas que tu me ferrais le moindre mal…
- Ha tu penses vraiment ça ?
- J'ai pas pour habitude de parlé, mais encore moins de mentir.
Elle se lançât alors avec une fougue sans pareille, mais au dernier moment, elle incanta son Ninjutsu et rebelote…
- Suiton : Teppo Dama !
Celui ci me frôlât les côtes du coté gauche, mais comme elle se trouvée maintenant tout près de moi, je retentit l'expérience… Le chakra dans mes mains, et je lance…
- Katon : Hiken !
La boule de feu arrivât jusqu'à elle, et explosât, je penser avoir gagné, lorsque juste en dessous de moi, je la vit arrivé à toute vitesse, et me collé un uppercut digne de ce nom… Je ne sait pas si ma boule de feu n'avais pas été assez puissante pour lui brulé ses vêtements, ou alors si elle avait explosé juste avant qu'elle n'arrive sur elle… Mais en tout cas, après ça le seul moment que je me rappel… C'est mon réveil… À l'hôpital…
- Bordel à quoi tu joues Bounchi Gini ? Avec les entrainements d'hier je dois me reposé pour récupérer mon Chakra..
- Joue pas à ça avec moi veut tu ? Je sais très bien que tu peut d'hors et déjà allez t'entrainé, alors cours ! Tu vas pas rester là toute la journée hein ? Dis plutôt que tu as peur, au lieu de t'inventé des excuses bidon.
- Non mais c'est que...
- Pas de mais ! Tu cours au terrain d'entrainement pour faire connaissance, je te demande pas de la draguer pour la mettre dans ton lit, et pour qu'ensuite vous vous marriez ! Je veut juste que tu commence à te faire des amis par toi même, tu vas voir elle ne te mordra pas, tu risque peut-être de te prendre un méchant râteau au début si t'es pas son genre et qu'elle pense que tu la dragues.. Mais ne t'en fais pas, tout vas très bien se passé, et son père à du la prévenir aussi, alors FONCE BORDEL !
- Bon d'accord, d'accord, laisse moi juste me préparé, et j'y vais.
- Bon esprit ! Allez file, et mange un truc aussi… Putain j'ai l'impression d'être ta mère… Fais ce que tu veut, mais fonce la voir punaise…
- Bon d'accord, j'y vais… Tu viens avec moi ? Ou tu vas DORMIR toi ?
- Non je vais retourné un peu dans mon vrai chez moi, histoire de voir comment sa se passe, je compte sur toi pour passé une journée avec des vrais gens, pas un crapeau. INTERDICTION de m'invoqué aujourd'hui d'accords ?
- Ok… Amuse toi bien.
- Toi aussi, et courage, tu risque d'en avoir sacrément besoin…
- Merci.
Pour la première fois depuis que je sais l'invoqué, Bounchi Gini était parti rejoindre ses camarades, me laissant seul, livré à moi même, comme autrefois… Enfin pas tout à fait. Aujourd'hui je ne suis plus totalement seul, j'ai suffisamment parler avec lui pour pouvoir m'en sortir. Parler à une fille c'est pas si compliqué Putain… Une fois arrivé devant l'entrée du terrain d'entrainement, j'essayais de me rappeler de la description du patron du restaurant hier :
"- Alors si jamais tu compte y allez, dis toi qu'elle est brune, avec des cheveux courts et soignés, assez grande de taille, et elle pratique le Taijutsu, alors fait gaffe à toi gamin !"
Même dans mes souvenirs, je ne me rappelais pas d'un telle fille dans l'enceinte de l'académie, mais bon, peut être qu'elle était aussi timide que moi et qu'ainsi je ne l'avais pas remarquée… Au bout d'un bon Quart d'heure à la chercher, je me mit à penser qu'elle n'était finalement pas venue, je m'assis pour regarder un peu les gens s'entrainé, je ne suis pas flemmard, mais avec l'entrainement d'hier… Lorsque tout à coup une main se posa sur mon épaule droite, je me retournât et vit une fille aux cheveux blonds et bouclés, des yeux bleus d'une clartée peu commune, Un taille normale, j'entend par là : la même que la mienne à quelques poils près… Mais malgré cette beauté, mais première réaction fut de reculé d'un pas. C'est alors qu'elle commençât à parler :
- Hey c'est toi qui à aidé mon père au restaurant hier ?
- Oui…
- Merci beaucoup ! Il m'as dis qu'il t'avais invité à venir d'entrainé avec moi, mais il à surement dût te faire le coup de la fausse description au cas où je n'aurais pas voulut te parler, je me trompes ?
- Non, non tu as juste…
- Tu es pas très bavard non ? Il me semble t'avoir déjà vu à l'académie… On à été promus la même année j'en suis sure ! Tu été toujours au fond de la classe, tu ne parler jamais ! Ouah tu m'as dis six mots je suis toute émue ! Mais pourquoi ne parles tu pas ? Ta voix n'es pas horrible, et tu es plutôt mignon !
- Oui enfin tu sais… Personne n'es jamais vraiment venu me parler…
- Et Alors ? là on fait quoi dis moi ? T'es vraiment un gros timide toi ! Allez parle, dis n'importe quoi. Si ça peut te rassurer je n'ai jamais mordu personne, enfin pas pour l'instant
*Elle lança un petit clin d'oeil*
Je ne sais pas si elle faisait ça pour m'aidé, ou me déstabilisé… En tout cas ça m'aidé vraiment pas… Non seulement je ne m'étais jamais retrouvé seul avec une fille, mais en plus, elle m'aguichée très nettement… Je ne sais pas si elle faisais ça encore une fois pour voir si je jouer le jeu du timide pour la draguer, ou s'il elle penser pouvoir m'aidé en faisant cela…
- Bon on est venu pour s'entrainé hein ? Tu as une affinité particulière ?
- Et bien oui le Katon…
- Enchantée de le savoir ! Moi c'est plutôt le Suitôn, mais j'aime particulièrement le Taijutsu !
- Et bien un point commun alors…
- Mais une grosse différence, tu penses pouvoir t'en sortir dans un petit duel..?
- Je ne tape pas les filles…
- Et parce que tu penses avoir le choix ? Je t'attaque, si tu ne répliques pas tant pis pour toi !
- Non attend !
Elle se lança droit sur moi, avec le poing droit sur le chemin de mon nez, je fît un léger pas de coté pour esquivé et elle passât derrière moi, elle s'accroupie aussitôt pour tenté une balayette esquivé tout de suite après, en sautant au dessus de sa jambe. Je fis un bond en arrière pour tenté de la raisonnée.
- Tu penses vraiment que c'est un entrainement ? Vu la fougue que tu mets dans tes coups on dirait que tu veut me tuer !
- Pense ce que tu veut, mais au moins là, tu me parle !
- Si tu veut parler c'est bon on parle ! Mais arrête…
À peine j'ai eut le temps de finir ma phrase qu'elle préparât un Ninjustu, J'eut à peine le temps de discerner les signes que…
- Suiton : Teppo Dama !
Je vis une boule d'eau arrivé en plein sur moi, au début j'ai penser répliqué avec un Hiken pour évaporer cette eau, mais je me contentait de l'esquiver assez rapidement. Au premier coup d'oeil cette technique l'avait pas mal épuisée, peut être n'as t-elle pas beaucoup de Chakra, mais je vais rester sur mes garde. J'eut pour idée alors de lui lancé un Hiken très faible juste pour endommager ses habits, au moins elle ne pourra plus se battre et retourneras chez elle. Je commençait à malaxer le chakra dans la paume de ma main, comme lorsque je voulais faire cuir l'eau au restaurant, la flamme se reformât dans la paume de ma main, maintenant il fallait la lancée sur l'adversaire…
- Katon : Hiken !
La boule de feu partie effectivement en direction de la jeune fille, mais explosât dans le premier mètre après son lancé. Elle se mit à me faire remarqué.
- Tu n'as pas vraiment l'air doué avec ton Ninjutsu, contente toi de me cogner et tu t'en sortira peut-être non ?
- Tu parles, tu as faillit me toucher avec ton Suiton, mais ton Taijutsu… Voila quoi, je ne suis pas sexiste, mais même si tu me toucher je ne pense pas que tu me ferrais le moindre mal…
- Ha tu penses vraiment ça ?
- J'ai pas pour habitude de parlé, mais encore moins de mentir.
Elle se lançât alors avec une fougue sans pareille, mais au dernier moment, elle incanta son Ninjutsu et rebelote…
- Suiton : Teppo Dama !
Celui ci me frôlât les côtes du coté gauche, mais comme elle se trouvée maintenant tout près de moi, je retentit l'expérience… Le chakra dans mes mains, et je lance…
- Katon : Hiken !
La boule de feu arrivât jusqu'à elle, et explosât, je penser avoir gagné, lorsque juste en dessous de moi, je la vit arrivé à toute vitesse, et me collé un uppercut digne de ce nom… Je ne sait pas si ma boule de feu n'avais pas été assez puissante pour lui brulé ses vêtements, ou alors si elle avait explosé juste avant qu'elle n'arrive sur elle… Mais en tout cas, après ça le seul moment que je me rappel… C'est mon réveil… À l'hôpital…
Shikayto- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 01/03/2010
Age : 30
Localisation : Marseille
Re: Mahou Gakure [RP]
Réveil à l'hôpital, pas de souvenirs très précis. Juste une horrible douleur à la mâchoire… Je commençais à ouvrir les yeux et je commençais à discerner des traits juste à mon chevet, en ouvrant un peu plus les yeux, je reconnu très nettement la jolie fille qui venait de me coller au tapis. À peine avais-je ouvert les yeux qu'elle commença :
- Ha tu ré-ouvres enfin les yeux ! Tu sais combien de temps sa fait que tu dors ? Toi qui disais que je risquer pas de te faire le moindre mal tu as frôler la mort je me trompes ? Allez soit pas dégouté, tu ferras mieux la prochaine fois.
*Encore son petit clin d'œil*
- Un coup de chance c'est tout. Mais comment as-tu fais pour passez mon Hiken ?
- Et bien c'est simple, il à explosé devant moi, j'ai profité de l'explosion pour me glisser devant toi, et te coller un magnifique uppercut ! Je vais t'avouer, c'est la première fois que je bat quelqu'un en Taijutsu.
- Et bien… Je fais vraiment un piètre Ninja en Ninjutsu…
- Mais non arrêtes ! Tu n'es que Genin, commence pas à te démoraliser pour si peu, on vas continuer à s'entrainés d'accords ? Je sais pas pourquoi mais Avant hier je me suis vraiment amusée à te connaitre et combattre contre toi…
- Attend, AVANT HIER !?
- Bah oui, sa fait deux jours que tu dors comme une marmotte, et sa fait deux jours que je viens à ton chevet tellement je me sens coupable de t'avoir fait ça...
- Attend mais tu as jouée ta vie dans ce duel bordel !? Sérieux mais tu déconnes !
- Héééé bien ! Le petit timide est bien extraverti quand il s'agit d'insulté une jeune fille hein ? Après tout t'es un gars j'ai envie de dire, y'a des choses qui change jamais…
- Arrête… Excuse moi je ne voulait pas, mais le directeur de l'orphelinat, et Bounchi Gini aussi, ils doivent se demandé où je suis…
- Bounchi Gini ?
- Mon crapeau, après mon passage au rang de Genin j'ai eut droit à essayer d'invoquer quelque chose… Il se trouve que j'ai finalement passé un pacte avec un crapeau… Bounchi Gini… Des fois j'ai envi de le tuer, mais sans lui je ne serais pas là, à parlé avec toi… Donc je lui dois une fière chandelle en fait…
- Pourquoi ? Tu es content de t'être fais collé au tapis par une fille ?
- Et bien oui mais non... Je suis content de me retrouvé seul avec toi et de pouvoir encore te parler... Et sans lui je ne serait jamais venu l'autre matin, et puis tu es vraiment mignonne tu sais... Sa me fais plaisir de te parler...
*Je tenter un clin d'oeil à mon tour*
Elle rougit mais renchéri derrière :
- Et bien dis donc ! Tu te met déjà à me faire des avances ? T'étais pas si timide que ça en fait, fallait juste savoir te prendre alors !
- Non c'est pas ça… C'est que…
- Ne t'en fait pas, c'était pour rire, je l'ai pas du tout mal prit, entre toi et la façon que tu t'y ai prit, et les gros lourds de l'académie, je préfère mille fois quand sa vient de toi.
*Et un clin d'oeil encore…*
- Merci…
- De quoi donc ?
- De me parler… Sa peut paraître absurde… Mais depuis que je suis dans ce village, la seule personne avec qui j'ai vraiment parlé c'était un crapeau vraiment emmerdant… Et maintenant je parle à une vrai personne qui en plus semble s'intéresser à moi. Tu sais je t'ai déjà vu à l'académie, ou même dans la classe, je vous admirer tous, vous qui étiez tous amis et étiez toujours fourrés ensembles… J'étais même jaloux on peut dire… Mais le fait est que maintenant, grâce à toi, à ton jolie coup de poing… J'arrive à parler un minimum… Merci, finalement c'est peut-être de ça que j'avais besoin… Qu'on me secoue un peu…
- Et bien ! Il nous as fait un petit monologue le grand Shikayto !
- Je t'ai juste dis ce que j'avais sur le cœur… Merci Sachicha...
- Tu connais mon prénom ?
- On étais dans la même classe…
- Oui c'est vrai…
Sachicha commença à se rapprocher tout doucement de la figure de Shikayto, ses lèvres allaient effleuré les miennes lorsque tout à coup la porte de la chambre s'ouvra avec Fracas…
- Alors comment vont ma fille et mon meilleur brasier sur pattes ? Je vois qu'il s'est réveillé ! J'ai bien fait d'apporter mes ramens alors !
- Papa ! On t'as jamais appris à frapper avant d'entré ?
- C'est bon je penser qu'il était encore en train de comater, et puis c'est pas comme si on déranger des amoureux non ? Allez excuse moi je ferait gaffe la prochaine fois si tu veut…
- Merci…
- J'ai fais une bourde ?
- Non, tu es égal à toi même comme toujours…
- Tu es horrible !
Et le maitre cuisinier partit en pleurant dans l'hôpital en direction de la sortie… Je ne sais pas si j'avais envie de rire ou de pleuré, mais en tout cas, la froideur avec laquelle elle avait parler à son père m'avait laisser vraiment sous le choc… Et puis qu'avait-elle voulut faire à l'instant..? Trop de questions se pousser dans ma tête…
- Shikayto je peut compter sur toi pour être demain au terrain d'entrainement ? Je dois allez rattraper mon père pour m'excuser… Tu penses pouvoir rentrer à l'orphelinat dans ton état ?
- Ne t'en fait pas, rattrape le, au pire je resterait ici pour la nuit, mais je serait au terrain d'entrainement demain matin, ne t'en fait pas pour ça.
- D'accord, à demain alors. Et repose toi bien.
Elle déposa un simple et doux baisé sur ma joue avant de partir aussitôt en courant, après tous ces événements, je n'avait qu'une seule envie, me reposé et ne plus pensé à rien…
La nuit tombée, je me senté alors apte à rentré à l'orphelinat, je prit mon temps sur le chemin du retour pour apprécié l'air frais du soir, et regarder les étoiles… Un peu simple comme passe temps, mais vraiment relaxant…
Une fois arrivé à l'orphelinat, je pris soin d'évité toutes les personnes présentes dans le couloir, et de tracer directement dans ma chambre. Une fois arrivé, j'invoquer Bounchi Gini.
- Mais tu es fou ? Tu as vu l'heure ? Ai un minimum de respect pour ton invocation adorée ! Je sais que tu n'es rien sans moi mais quand même !
- Tu te fous de moi ?
- Un peu.
- Et tu trouves ça drôle ?
- un peu.
- T'es vraiment con pour un crapeau…
- Je le prends comme un compliment ! Mais au fait qu'as tu fait pendant ces 3journées loin de moi..?
Shikayto pris soin de tout raconté en détails à Bounchi Gini qui se pris un énorme fou rire à partir du moment où il fini K.O.
- Et c'est alors qu'elle commença à se rapproché de moi mais son père est entré et…
- Attend comment ça "se rapproché de toi" ?
- Ben elle s'est penchée sur moi, mais j'ai pas vraiment compris…
- Elle à tenté de t'embrasser espèces de sombre idiot ! Et comment ça s'est fini ?
- Et bien son père est entré dans la chambre, et de là elle l'a envoyer chier, et ensuite la rattraper pour s'excuser, mais elle m'as embrassé sur la joue avant de partir.
- Et tu la revoit quand ?
- Demain pour s'entrainé…
- Et bien mon gars tu t'en es plutôt bien sortit dis moi !
- Ouai… On vas allez se coucher non ?
- Dis garçon… J'ai quelque chose à te confier.
- Quoi donc ?
- Pour l'instant je ne suis qu'un grenouille insignifiante, mais plus ton Ninjutsu s'améliorera et plus je prendrais de l'ampleur. J'entend par là que je serais plus imposant, et par la suite, je pourrais t'emmener dans mon village des crapeau si tu t'en montre digne… Je pourrais aussi t'assister pendant tes combats, tu comprendras tout cela en temps voulut.
- Mais pourquoi me dis tu ça ?
- Pour t'encourager à t'entrainé plus vite, car pour l'instant je me fais grave chier…
- Ok… Bonne nuit ?
- Bonne nuit Gamin…
Le lendemain matin, je me réveillait juste à l'heure pour me préparer et courir au terrain d'entrainement… arrivé sur place je vit tout de suite Sachicha en train de médité, je me placer juste face à elle et attendit tout simplement qu'elle ouvre les yeux, elle sembler apaisée, mais à la fois très concentrée… Elle devait s'entrainée à malaxer son chakra de sorte à s'entrainée à un genjutsu, enfin je pense cela, mais en fait je n'en sais rien. N'empêche que j'attendit une bonne demi heure qu'elle se décide à ouvrir les yeux, à peine furent-ils ouverts qu'elle engagea la conversation :
- Excuse moi, sa fais longtemps que tu attends ?
- Ne t'en fait pas il n'y à aucun soucis.
- Tu ne serais pas un peu pervers ?
- Pourquoi dis tu ça ? Lui répondis-je gêner.
- C'était pour te taquiné ne t'inquiètes pas va. Dis, je penser à ta technique de l'autre fois. Tu as l'air d'avoir du mal à lancer ta boule de feu, "Hiken" comme tu l'appelles, mais si tu te contenter de concentré ta boule de feu sur une partie de ton corps, et de la relâcher lors d'un coup ? Et pour ce qui est du lancer, tu devras t'entrainé encore un peu pour bien équilibrer ton Chakra, mais sa devrait être faisable ce que je vient de t'expliquer non ?
- Oui sa devrais l'être, mais pourquoi te donnes tu tant de mal pour me venir en aide dis moi ?
- Parce que surement que je t'apprécie beaucoup, alors je t'aide comme je peut, c'est pas normal entre amis ?
Elle se considérait déjà comme mon amie… Apparemment des larmes commencés à couler sur mes joues car elle les remarqua tout de suite…
- Quoi j'ai dis quelque chose ?
- Non ne t'en fait pas. On essaie ce que tu as dis alors ? Je concentre mon chakra dans un membre entier au lieu d'un point précis, et lorsque je frappe je relâche tout d'un coup… Sa demande une bonne maitrise du Chakra ce que tu me demande quand même…
- Allez il faut bien commencé un jours ! Je te demande pas d'y arriver, je te demande juste d'essayer, je serait pas déçue ni même en colère. Contente toi d'essayer sur ce rondin de bois.
- D'accord.
Je commençais à réguler mon Chakra pour le faire parcourir mon Bras droit, une fois que j'en avais accumulé assez, je m'empressai de mettre un coup de poing dans le rondin en relâchant tout le chakra accumulé. Le résultat fut très impressionnant, Le rondin fut carrément calciné… Malgrès une très grosse perte de mon Chakra, je venait d'apprendre une nouvelle technique… Le Fire Punch…
- Et ben ! Tu t'y es pas allé de main morte ! Cet hivers je saurais qui appelé pour allumée les rondins de la cheminée…
- Te moques pas j'ai fait ce que tu m'as dis…
- Mais je ne me moques pas ! Je suis fières du résultat ne crois pas !
Tout à coup une fille plus jeune qu'elle arriva en toute hâte, elle lui expliqua quelque chose à l'oreille, et Sachicha fut tout à coup troublée… Elle m'expliqua qu'elle avait une urgence et qu'elle devait me laissé, mais qu'elle passerait dans la soirée ou demain matin à l'orphelinat pour me parler. Je la laissé partir et je me contentait de rentrer à l'orphelinat… On verras bien ce qu'elle aura à me dire, mais à vrai dire, cette histoire m'inquiètes…
- Ha tu ré-ouvres enfin les yeux ! Tu sais combien de temps sa fait que tu dors ? Toi qui disais que je risquer pas de te faire le moindre mal tu as frôler la mort je me trompes ? Allez soit pas dégouté, tu ferras mieux la prochaine fois.
*Encore son petit clin d'œil*
- Un coup de chance c'est tout. Mais comment as-tu fais pour passez mon Hiken ?
- Et bien c'est simple, il à explosé devant moi, j'ai profité de l'explosion pour me glisser devant toi, et te coller un magnifique uppercut ! Je vais t'avouer, c'est la première fois que je bat quelqu'un en Taijutsu.
- Et bien… Je fais vraiment un piètre Ninja en Ninjutsu…
- Mais non arrêtes ! Tu n'es que Genin, commence pas à te démoraliser pour si peu, on vas continuer à s'entrainés d'accords ? Je sais pas pourquoi mais Avant hier je me suis vraiment amusée à te connaitre et combattre contre toi…
- Attend, AVANT HIER !?
- Bah oui, sa fait deux jours que tu dors comme une marmotte, et sa fait deux jours que je viens à ton chevet tellement je me sens coupable de t'avoir fait ça...
- Attend mais tu as jouée ta vie dans ce duel bordel !? Sérieux mais tu déconnes !
- Héééé bien ! Le petit timide est bien extraverti quand il s'agit d'insulté une jeune fille hein ? Après tout t'es un gars j'ai envie de dire, y'a des choses qui change jamais…
- Arrête… Excuse moi je ne voulait pas, mais le directeur de l'orphelinat, et Bounchi Gini aussi, ils doivent se demandé où je suis…
- Bounchi Gini ?
- Mon crapeau, après mon passage au rang de Genin j'ai eut droit à essayer d'invoquer quelque chose… Il se trouve que j'ai finalement passé un pacte avec un crapeau… Bounchi Gini… Des fois j'ai envi de le tuer, mais sans lui je ne serais pas là, à parlé avec toi… Donc je lui dois une fière chandelle en fait…
- Pourquoi ? Tu es content de t'être fais collé au tapis par une fille ?
- Et bien oui mais non... Je suis content de me retrouvé seul avec toi et de pouvoir encore te parler... Et sans lui je ne serait jamais venu l'autre matin, et puis tu es vraiment mignonne tu sais... Sa me fais plaisir de te parler...
*Je tenter un clin d'oeil à mon tour*
Elle rougit mais renchéri derrière :
- Et bien dis donc ! Tu te met déjà à me faire des avances ? T'étais pas si timide que ça en fait, fallait juste savoir te prendre alors !
- Non c'est pas ça… C'est que…
- Ne t'en fait pas, c'était pour rire, je l'ai pas du tout mal prit, entre toi et la façon que tu t'y ai prit, et les gros lourds de l'académie, je préfère mille fois quand sa vient de toi.
*Et un clin d'oeil encore…*
- Merci…
- De quoi donc ?
- De me parler… Sa peut paraître absurde… Mais depuis que je suis dans ce village, la seule personne avec qui j'ai vraiment parlé c'était un crapeau vraiment emmerdant… Et maintenant je parle à une vrai personne qui en plus semble s'intéresser à moi. Tu sais je t'ai déjà vu à l'académie, ou même dans la classe, je vous admirer tous, vous qui étiez tous amis et étiez toujours fourrés ensembles… J'étais même jaloux on peut dire… Mais le fait est que maintenant, grâce à toi, à ton jolie coup de poing… J'arrive à parler un minimum… Merci, finalement c'est peut-être de ça que j'avais besoin… Qu'on me secoue un peu…
- Et bien ! Il nous as fait un petit monologue le grand Shikayto !
- Je t'ai juste dis ce que j'avais sur le cœur… Merci Sachicha...
- Tu connais mon prénom ?
- On étais dans la même classe…
- Oui c'est vrai…
Sachicha commença à se rapprocher tout doucement de la figure de Shikayto, ses lèvres allaient effleuré les miennes lorsque tout à coup la porte de la chambre s'ouvra avec Fracas…
- Alors comment vont ma fille et mon meilleur brasier sur pattes ? Je vois qu'il s'est réveillé ! J'ai bien fait d'apporter mes ramens alors !
- Papa ! On t'as jamais appris à frapper avant d'entré ?
- C'est bon je penser qu'il était encore en train de comater, et puis c'est pas comme si on déranger des amoureux non ? Allez excuse moi je ferait gaffe la prochaine fois si tu veut…
- Merci…
- J'ai fais une bourde ?
- Non, tu es égal à toi même comme toujours…
- Tu es horrible !
Et le maitre cuisinier partit en pleurant dans l'hôpital en direction de la sortie… Je ne sais pas si j'avais envie de rire ou de pleuré, mais en tout cas, la froideur avec laquelle elle avait parler à son père m'avait laisser vraiment sous le choc… Et puis qu'avait-elle voulut faire à l'instant..? Trop de questions se pousser dans ma tête…
- Shikayto je peut compter sur toi pour être demain au terrain d'entrainement ? Je dois allez rattraper mon père pour m'excuser… Tu penses pouvoir rentrer à l'orphelinat dans ton état ?
- Ne t'en fait pas, rattrape le, au pire je resterait ici pour la nuit, mais je serait au terrain d'entrainement demain matin, ne t'en fait pas pour ça.
- D'accord, à demain alors. Et repose toi bien.
Elle déposa un simple et doux baisé sur ma joue avant de partir aussitôt en courant, après tous ces événements, je n'avait qu'une seule envie, me reposé et ne plus pensé à rien…
La nuit tombée, je me senté alors apte à rentré à l'orphelinat, je prit mon temps sur le chemin du retour pour apprécié l'air frais du soir, et regarder les étoiles… Un peu simple comme passe temps, mais vraiment relaxant…
Une fois arrivé à l'orphelinat, je pris soin d'évité toutes les personnes présentes dans le couloir, et de tracer directement dans ma chambre. Une fois arrivé, j'invoquer Bounchi Gini.
- Mais tu es fou ? Tu as vu l'heure ? Ai un minimum de respect pour ton invocation adorée ! Je sais que tu n'es rien sans moi mais quand même !
- Tu te fous de moi ?
- Un peu.
- Et tu trouves ça drôle ?
- un peu.
- T'es vraiment con pour un crapeau…
- Je le prends comme un compliment ! Mais au fait qu'as tu fait pendant ces 3journées loin de moi..?
Shikayto pris soin de tout raconté en détails à Bounchi Gini qui se pris un énorme fou rire à partir du moment où il fini K.O.
- Et c'est alors qu'elle commença à se rapproché de moi mais son père est entré et…
- Attend comment ça "se rapproché de toi" ?
- Ben elle s'est penchée sur moi, mais j'ai pas vraiment compris…
- Elle à tenté de t'embrasser espèces de sombre idiot ! Et comment ça s'est fini ?
- Et bien son père est entré dans la chambre, et de là elle l'a envoyer chier, et ensuite la rattraper pour s'excuser, mais elle m'as embrassé sur la joue avant de partir.
- Et tu la revoit quand ?
- Demain pour s'entrainé…
- Et bien mon gars tu t'en es plutôt bien sortit dis moi !
- Ouai… On vas allez se coucher non ?
- Dis garçon… J'ai quelque chose à te confier.
- Quoi donc ?
- Pour l'instant je ne suis qu'un grenouille insignifiante, mais plus ton Ninjutsu s'améliorera et plus je prendrais de l'ampleur. J'entend par là que je serais plus imposant, et par la suite, je pourrais t'emmener dans mon village des crapeau si tu t'en montre digne… Je pourrais aussi t'assister pendant tes combats, tu comprendras tout cela en temps voulut.
- Mais pourquoi me dis tu ça ?
- Pour t'encourager à t'entrainé plus vite, car pour l'instant je me fais grave chier…
- Ok… Bonne nuit ?
- Bonne nuit Gamin…
Le lendemain matin, je me réveillait juste à l'heure pour me préparer et courir au terrain d'entrainement… arrivé sur place je vit tout de suite Sachicha en train de médité, je me placer juste face à elle et attendit tout simplement qu'elle ouvre les yeux, elle sembler apaisée, mais à la fois très concentrée… Elle devait s'entrainée à malaxer son chakra de sorte à s'entrainée à un genjutsu, enfin je pense cela, mais en fait je n'en sais rien. N'empêche que j'attendit une bonne demi heure qu'elle se décide à ouvrir les yeux, à peine furent-ils ouverts qu'elle engagea la conversation :
- Excuse moi, sa fais longtemps que tu attends ?
- Ne t'en fait pas il n'y à aucun soucis.
- Tu ne serais pas un peu pervers ?
- Pourquoi dis tu ça ? Lui répondis-je gêner.
- C'était pour te taquiné ne t'inquiètes pas va. Dis, je penser à ta technique de l'autre fois. Tu as l'air d'avoir du mal à lancer ta boule de feu, "Hiken" comme tu l'appelles, mais si tu te contenter de concentré ta boule de feu sur une partie de ton corps, et de la relâcher lors d'un coup ? Et pour ce qui est du lancer, tu devras t'entrainé encore un peu pour bien équilibrer ton Chakra, mais sa devrait être faisable ce que je vient de t'expliquer non ?
- Oui sa devrais l'être, mais pourquoi te donnes tu tant de mal pour me venir en aide dis moi ?
- Parce que surement que je t'apprécie beaucoup, alors je t'aide comme je peut, c'est pas normal entre amis ?
Elle se considérait déjà comme mon amie… Apparemment des larmes commencés à couler sur mes joues car elle les remarqua tout de suite…
- Quoi j'ai dis quelque chose ?
- Non ne t'en fait pas. On essaie ce que tu as dis alors ? Je concentre mon chakra dans un membre entier au lieu d'un point précis, et lorsque je frappe je relâche tout d'un coup… Sa demande une bonne maitrise du Chakra ce que tu me demande quand même…
- Allez il faut bien commencé un jours ! Je te demande pas d'y arriver, je te demande juste d'essayer, je serait pas déçue ni même en colère. Contente toi d'essayer sur ce rondin de bois.
- D'accord.
Je commençais à réguler mon Chakra pour le faire parcourir mon Bras droit, une fois que j'en avais accumulé assez, je m'empressai de mettre un coup de poing dans le rondin en relâchant tout le chakra accumulé. Le résultat fut très impressionnant, Le rondin fut carrément calciné… Malgrès une très grosse perte de mon Chakra, je venait d'apprendre une nouvelle technique… Le Fire Punch…
- Et ben ! Tu t'y es pas allé de main morte ! Cet hivers je saurais qui appelé pour allumée les rondins de la cheminée…
- Te moques pas j'ai fait ce que tu m'as dis…
- Mais je ne me moques pas ! Je suis fières du résultat ne crois pas !
Tout à coup une fille plus jeune qu'elle arriva en toute hâte, elle lui expliqua quelque chose à l'oreille, et Sachicha fut tout à coup troublée… Elle m'expliqua qu'elle avait une urgence et qu'elle devait me laissé, mais qu'elle passerait dans la soirée ou demain matin à l'orphelinat pour me parler. Je la laissé partir et je me contentait de rentrer à l'orphelinat… On verras bien ce qu'elle aura à me dire, mais à vrai dire, cette histoire m'inquiètes…
Shikayto- Combattant Débutant
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