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Mahou Gakure [RP]

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Mahou Gakure [RP] - Page 2 Empty Re: Mahou Gakure [RP]

Message par Tyrande 15/4/2008, 22:50

Je repris mes esprit et je ne vis que du blanc. "Serais je donc morte? Aïe, nan cette douleur au ventre prouve que je suis en vie. Où suis je donc?" Je tournai la tête dans tous les sens et cette blancheur qui régnait dans la pièce indiquait que je devais être à l'hopital. Je m'assis malgré la douleur qui me tiraillait au niveau du ventre. C'est alors que tout me revint en esprit, ce chat qui était sortit de mon ventre après avoir eu un trou qui s'y était formé, cette douleur infernale lors du rituel engendrer par ce fou furieux. Je jetai un coup d'œil vers mon ventre et pu voir tout un tas de bandage avec une grosse tache rouge, ce ne fut qu'à ce moment là que je remarquai la sonnerie continue qui me vibrait les oreilles. Quelques ninjas-médecins entrèrent dans la chambre et je fus rapidement entourée et envahie de question.

Comment vous sentez vous?
Euh... bien mais...
Est ce que vous avez mal quelque part?
Au ventre oui mais...
Vous sentez vous nauséeuse?
Non mais...
Bien nous repasserons dans une heure.
Mais....

Ces médecins repartis, je restais à nouveau seule dans la chambre mis à pars ce chat qui était venu se mettre près de moi. Je restai un moment perplexe à observer ce chat qui me donnait une impression de déjà vu, je compris après quelques minutes d'où provenait ce chat et j'en eu peur puis je me rappelai les paroles de Hagane.

Et oui c'est bien moi et cette fois tu n'as plus le choix je vais effectuer le rituel permettant de me ramener ma soeur.

"Jin'sei torimodosu nazenaraba neko!" ( = récupérer la vie pour le chat)

Ce chat serait donc sa soeur? Quelle idiotie de la ramener sous cette forme, c'est comme avoir un chat normal. A moins que ça ait rater...

Mes réflexions s'arrêtèrent avec l'entrée dans ma chambre d'un nouveau protagoniste: mon Ryo.


Comment tu te sens?
Bien mieux mais dis moi, qu'est ce qu'il s'est passé avec Hagane?
Qui?
Le frère de Jade.
C'était celui qui t'as embarqué?
Oui.
Bon, alors deux choses... Tu sais pourquoi il l'a fait?
Pour ressusciter sa soeur.
C'est quoi le rapport?
Ah euh... Oui... j'ai du omettre de t'en parler, en fait Jade a fait une erreur lors de la fabrication du sceau pour elle avoir le jutsu sous la main et cela a donner pour effet de transférer son âme en moi tout en me ressuscitant et Hagane l'a su et il a récupéré l'âme pour la mettre dans ce chat, enfin je crois.
C'est... ridicule....
Comment ça ridicule?
Transférer une âme dans un corps, puis dans un chat... c'est n'importe quoi.
C'est pourtant ce qu'il croyait et vu que ce chat est sorti de mon ventre, j'aurai tendance a le croire.
Si tu veux... au fait, quand tu dis que "tu as du omettre de m'en parler"... ça veut dire quoi?
Que je le sais depuis longtemps.
............Depuis combien de temps?
Hum depuis presque ma résurrection sauf qu'au tout début je ne le croyais pas puis j'ai finalement senti qu'il disais la vérité.
Donc tu savais qu'il allait faire quelque chose de ce genre?
Je savais qu'il cherchait un moyen de la ressusciter, je savais pas ni quand ni comment et surtout je ne savais pas qu'il me ferait souffrir après avoir tenté de m'embrasser.
C'est vrai que ce n'est pas la première fois qu'il est intervenu...
Euh et il n'y a pas eu que les fois ou tu l'a vu...
Comment ça?
Ben en fait il est intervenu sur le chemin entre mahou et l'autre ville la.
Mais encore?
A l'examen chuunin aussi.
Ca fait deux fois... il s'y est passé quoi pour que je ne sois pas au courant?
Euh et bien la première fois, sur le chemin entre mahou et l'autre ville donc, il s'est présenter et m'a dis que sa soeur vivait toujours en moi. La dernière fois, à l'examen chuunin, il m'a dit qu'il avait un moyen pour la ressusciter mais euh... j'ai pas trop oser t'en parler en fait.

Ryo s'assit et resta silencieux un moment.

Donc en fait... il t'as déjà prévenu qu'il allait revenir... et tu as pu constater aussi bien que moi qu'il était agressif... mais tu n'as pas pensé que ça allait arriver?
Il n'a jamais été agressif envers moi et même envers toi, c'est toi qui a attaquer le premier... donc non je n'avais pas penser que ça tournerai comme ça.
C'est ça le problème... tu ne penses pas. à croire que c'est mon boulot........

Je baissai la tête honteusement.

Pardon...
A quoi ça sert?
En fait... je sais pas...
Moi non plus....
Et la deuxième petite chose que tu voulais savoir était?

Ryo posa sa main sur mon bras puis, après un temps qui me paru bien trop court ajouta:

Je ne voulais rien savoir d'autre...
Ah j'ai du mal comprendre alors.
Par contre, il y avait bien une deuxième chose... mais c'est à toi de l'apprendre.

Ryo retira sa main en disant:

Hone.

Je vis alors Hagane mort ou plutôt ce qu'il en restait, je revis le décor, ressentit l'odeur du lieu... Choquée par cette vision, je réussi à articuler clairement:

Oula... euh... qu'est ce qu'il s'est passé?
Ca se voit non?
Ben il est mort oui mais qu... c'est toi qui as fait ça?
Effectivement... t'as vraiment du mal à réfléchir.
Hum c'est possible...
Et donc, tu comptes faire quoi maintenant?
Faire quoi à quel propos?
Rien de particulier... tout en général
Ben je ne sais pas, je vais probablement m'entrainer un peu à maitriser mieux mes quelques jutsus.
C'est vrai qu'ils ne sont pas très nombreux...
Mais pour l'instant c'est déjà bien mieux qu ce que je n'aurai pu l'espérer sans toi.


Ryo ne répondit rien et sortit de la chambre d'hopital, à peine venait il de sortir que la bande de médecin revenaient me poser les même questions que tout à l'heure.

Comment vous sentez vous?
J'ai déjà répondu tout à l'heure...
Est ce que vous avez mal quelque part?
Vous m'écoutez oui?
Vous sentez vous nauséeuse?
Vous en avez rien à faire de mes réponses en fait...
Vous resterez dans l'hopital encore trois jours.
Mais....

Je devais donc rester encore trois jours dans cet hopital, j'allais en profiter pour mettre aux points quelques trucs pour ne plus avoir à dépendre d'un groupe quelconque, pour pouvoir me montrer utile en cas de combat comme celui contre le spécialiste avec ses parchemins. De bonnes idées d'ailleurs... j'aurais bien passé ces trois jours à étudier le parchemin que je lui avait volé mais il était dans ma chambre et je ne souhaitais voir personne fouiller mes affaires, surtout vu la cachette...

Je me retrouvais donc là à me promener dans les couloirs jusqu'à ce que je voie cette habilleuse occupée de pendre les mesure d'un hommeeeee afin probablement de lui confectionner de beaux habits. Mes vêtements étaient restés chez Ryo et je ne voulais pas le déranger, ni lui ni personne d'ailleurs, principalement pour la raison sus-mentionnée (à savoir: "je ne souhaitais voir personne fouiller mes affaires, surtout vu la cachette..." ). Je m'étais rapprochée et j'avais commencé à discuter avec l'habilleuse. Elle faisait cela par plaisir et ne demandait en échange qu'une somme que les personnes voudraient et pourraient donner, si la personne ne voulait pas, elle ne donnait rien, de toute façon le travail était fait. Je pris donc rendez vous avec elle en lui précisant bien que je lui donnerait de l'argent une fois sortie de l'hopital seulement.

Une fois le moment du rendez vous venu, nous étions dans ma chambre et la premièr demande afin de confectionner mes vêtements était que je me mette en sous-vêtement pour elle prendre ls mesures correctes. Elle ferma la porte et abaissa les stores des fenêtres. Je me déshabillai et elle prit ensuite les mesures. C'est le moment auquel la porte s'ouvrit brusquement...


(Voix enjouée et motivée) Tyrande, rétablis toi vite, nous...

Dragonight venait de remarquer que son entrée n'était pas désirée, il regardait, en restant bouche bée, successivement: Moi qui, en sous-vêtements, devenait de plus en plus rouge; l'habilleuse qui prenait justement les mesures de ma poitrine et qui regardait la porte d'un air étonné et finalement il regardait la porte donc la serure rattachée normalement au mur avait sautée. Quand enfin, Dragonight sortit, j'avais virée au rouge pivoine tandis que l'habilleuse me demanda:

Qui était ce?
Un équipier...

Elle reprit son travail et la tenue confectionnée par ses soins me plut énormément tout en semblant être résistante. Je me promis de lui donner une belle somme pour cette oeuvre et de la garder pour une grande occasion en restant donc dans la tenue d'hopital finalement...

Dragonight revins le lendemain en compagnie de Ryo.


Euh...
Tu sais quand tu sors?
Dans deux jours
Bien, dans ce cas, nous partons pour Gensou dans deux jours.
Gensou?
L'examen chuunin se déroule à Gensou cette année.

Ce fut Dragonight qui m'expliqua dans le détails ce qui allait se produire et effectivement deux jours plus tard, après avoir donner une belle somme à l'habilleuse, prit tout mes parchemins et quelques vêtement, nous partîmes pour Gensou. Un chariot se rendait sur place, les villageois qui voulaient voir l'examen, ils emportaient aussi toute une valise de vêtement à moi et étaient protégé par une série de chuunin ainsi qu'un jounin.

En chemin, dans la forêt en quittant Mahou, nous avons commencé à plaisanter, enfin... surtout Dragonight qui s'était mis à nous dire des blagues en séries:


Un bon père de famille fait des reproches à son fils: - Écoute Denis, je n'apprécie guère ta manie de porter ces boucles d'oreille! Non mais t'as vu le genre que tu te donnes? - Oh écoute papa c'est la mode! - La mode mais oui ! Tu sais ce qu'on dit : celui qui porte des boucles d'oreille, soit c'est un pirate, soit c'est un pd. Or je n'ai pas vu de bateau devant la maison...

Deux prostitués discutent : - Qu'est-ce que tu as demandé au Père Noël cette année ? - 50ryos, comme à tous les autres !

Un patron est en train de besogner sa secrétaire sur son bureau. La secrétaire demande : - Est-ce qu’il y est là ? Le patron répond d’un air satisfait : - Ouais, il y est tout entier. Alors la secrétaire : - Ooooooh, qu’est-ce qu’il est gros...


Enfin bref, vous voyez le genre. Mis à pars cela, le trajet s'est bien déroulé, sans combat important, mis à part ma performance à l'arc en sortant de la forêt, lors de l'attaque de volatiles géants...
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Message par Takeshi Hameki 15/4/2008, 23:56

Takeshi etait tres excité a son reveil aujourdhui car il devait partir vers Gensou avec son sensei , Neji Sensei , ( Un homme tres serieux avec des longs cheveux noir mais tres amical ) et son equipe : Shinishi et Sakura ( Un pretentieux d'un clan tres puissant et une jolie jeune fille modéste ) car cest dans la pay de la cascade que allait se derouler le 
quatrième examen  Chuunin , Takeshi avait deja participé au précedant examen est il avait été eliminé a cause de blessures causé par l'organisateur : Ishima Akagi . Se souvenant encore de ces trois coequipiers :
Iarwain , Miiyu et Jackie Takahara . Tous les trois devenus Chuunin . Il voulait lui aussi etre comme eux et pouvoir devenir Chuunin . Alors pendant qu'il fesait des provisions pour la marche il pris une pomme et l'ecrasa avec sa main en disant :
- Allons-y sensei je suis impatient de partir vers Gensou !
- Du calme Takeshi la patience est souvent le meilleurs des entranement .
Il arriverent devant la porte de Mahou est commencèrent la marche apres quelques heures il arriverent devant une cascade est le Sensei l'ouvri en fesant plusieurs trucs bizzare . La marche c'etait derouler normalement sans combat .
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Message par Kentaro 18/4/2008, 14:00

____Lunettes vissées sur le nez, en train d’étudier la liasse de documents qu’il tenait à la main, Kentaro entra en trombe dans la chambre 319 de l’hôpital.

Kentaro : « Salut la compagnie !
Miyoshi : _ Quoi, encore toi ! Mais qu’est-ce que j’ai fait au ciel ?!
Kentaro : _ Moi aussi, je suis fou de joie de te revoir, tu peux pas savoir…
Miyoshi : _ J’veux un autre médecin.
Kentaro : _ T’as pas le choix… Soi-disant que c’est ma faute si t’es dans cet état et donc que c’est à moi de te rafistoler.
Miyoshi : _ Et pourquoi si on TE punit, JE dois être aussi puni ?
Kentaro : _ Ben ça t’apprendra à filer en douce de l’hôpital !
Miyoshi : _ Parce que mon bras, c’était pas déjà une punition suffisante ?
Kentaro : _ Ne mélange pas tout, voyons ! Ton bras, c’est parce que t’as pas voulu rentrer bien gentiment quand je te l’ai demandé… Pis parce que tu m’avais mis en rogne, aussi.
Miyoshi : _ Tu parles d’un médecin.
Kentaro : _ Si tu m’avais pas balancé dans le décor avec ta technique à la con, on en serait pas là.
Miyoshi : _ Ma technique à la con ? Quand tu seras capable d’en faire autant, on en reparlera !
Kentaro : _ Mmmpf… Pas le temps de bosser le ninjutsu, moi, j’ai du boulot.
Miyoshi : _ Pour cogner t’es le meilleur, mais dès que ça devient un tant soit peu technique, mÔsieur est largué, pas vrai ?
Kentaro : _ Je vais te larguer un pruneau dans la tronche, tu m’en diras des nouvelles…
Miyoshi : _ Tu vois ?! C’est exactement ce que je viens de dire !
Kentaro , s’approchant du lit : _ Et c’est exactement ce que je vais faire !
Miyoshi : _ Je rigolais ! Je rigolais, je rigolais… T’approches pas ! »

____Kentaro inspira un bon coup, se remémorant qu’il avait promis à sa mère de faire un effort pour respecter le serment familial. Il prit sur lui et fit un gros effort pour ne pas cogner cette foutue tête à claque qui lui tenait lieu de patient. Il recula et alla s’adosser au mur, avant de dévisager Miyoshi.

Kentaro : « Bien, bien, bien… Alors, comme je suis délicat et attentionné, je n’ai pas touché à ta blessure dans le dos lors de notre petite rixe. Elle est suffisamment cicatrisée pour qu’on te permette de rentrer.
Miyoshi , agitant son bras plâtré : _ ça me fait une belle jambe !
Kentaro , fusillant son patient du regard : _ Tu bouges ton bras encore une fois et je te jure que je t’enchaîne à… Nan… Que je te cloue avec des pieux à ce lit !
Miyoshi , tétanisé : _ Nan, ça va aller.
Kentaro : _ Y’a intérêt !
Miyoshi : _ Tu tortures toujours tes patients ?
Kentaro : _ Tu te faits toujours cogner par ceux que t’interromps ?
Miyoshi : _ Mettons que j’ai rien dis… Continue…
Kentaro : _ Et tu la boucles sinon j’t’administre un somnifère. Bon, comme tu l’auras deviné, c’qui pose maintenant problème, c’est ton bras.
Miyoshi : _ Quel idée aussi de… de… *toussote* Rien, continue…
Kentaro : _ Aloooors… Deux solutions s’offrent à nous. Une moins bien et une bien. La première, ben, on libère un lit d’hôpital, tu rentres chez toi, tu fais pas le con avec ton bras, tu fais juste les exercices que je te dis de faire, tu manges que ce que je te dis de manger et, si on ajoute des séances d’acuponctures quotidiennes, on raccourcit un max le temps de rééducation et dans un peu plus d’un mois, t’auras un bras comme neuf et tu sortiras, définitivement j’espère, de ma vie.
Miyoshi : _ Mais c’est génial ça ! Moi, j’opte pour celle-là ! Et la deuxième solution ?
Kentaro , grand sourire de sadique : _ A la première anicroche, je me rabats dessus. Je t’attache à ce lit et t’en bave pour six mois, y’a plein de techniques supérieurs d’acuponctures que j’ai hâte d’essayer sur un cobaye humain.
Miyoshi : _ Heu… Je l’aime beaucoup moins, cette option… J’te promets que je ferai tout ce que tu me demanderas.
Kentaro : _ Dommage… Bon, je t’attends en bas, à l’accueil. Le temps que je règle la paperasse, tu seras prêt à partir. Et ne t’avises surtout pas d’essayer de me fausser compagnie ! »

____Un quart d’heure plus tard et les deux genins se retrouvaient dans la rue, devant l’hôpital. Kentaro avait rangé ses lunettes et Miyoshi, le bras en bandoulière, avait revêtu ses habituels vêtements noirs. Ils cheminèrent pendant quelques minutes jusqu’à la maison du convalescent, dans un silence absolu, reposant d’après l’un, lugubre d’après l’autre. Alors qu’ils arrivaient en vu de leur destination, Miyoshi attrapa le bras de son médecin et le tira brusquement dans une ruelle adjacente.

Kentaro : « Bordel, mais qu’est-ce que tu fous ?!
Miyoshi : _ J’ai un gros problème !
Kentaro : _ Ouais, tu joues avec ma patience.
Miyoshi : _ Jette un coup d’œil dans la rue, devant ma maison.
Kentaro : _ ben quoi ?
Miyoshi : _ Ils sont partis ?
Kentaro : _ Tu parles des cinq types habillé comme des clows ? Nan… Z’ont même l’air bien décidé à rester, si tu veux tout savoir.
Miyoshi : _ J’suis fichu !
Kentaro : _ Qu’est-ce que tu leur as fait ?
Miyoshi : _ Moi et leur chef, on a eu une petite discussion… Et je l’ai balancé dans le mur avec mon tsûretsu na toppû (« Bourrasque cinglante »)
Kentaro : _ Va sérieusement falloir que t’oublies cette technique… Elle t’apporte que des ennuis.
Miyoshi : _ S’ils me voient, j’suis mort…
Kentaro : _ Génial, j’aurai pas à m’occuper de toi pendant un mois !
Miyoshi : _ Ils vont me laisser à l’agonie…
Kentaro : _ Ah non, bordel ! Hors de question qu’ils me rajoutent du boulot !
Miyoshi : _ Tu vas les cogner ?
Kentaro : _ ‘Peux pas, j’ai promis à ma mère d’arrêter de cogner les gens à tout va.
Miyoshi : _ Oh, le brave garçon à sa môman *Vlan* Aïeuh… J’croyais qu’tavais pas le droit de cogner !!
Kentaro : _ C’est bon, tu vas pas chialer pour un petit massage du cuir chevelu.
Miyoshi : _ J’te hais !
Kentaro : _ C’est réciproque !
Miyoshi : _ Bon, tu vas les cogner oui ou non ?
Kentaro : _ Non, j’ai promis, j’ai pas le droit !
Miyoshi : _ Ben va leurs masser le cuir chevelu alors !
Kentaro : _ T’as finis de me gonfler ?! Tu vas finir par en prendre une !
Miyoshi : _ ça t’amuse, hein, de martyriser les plus petits que toi ?
Kentaro , levant le poing : _ C’est l’heure de l’anesthésie générale !!
Miyoshi : _ Nan ! Nan, nan, nan… nan… C’est bon, j’dis plus rien !
Kentaro : _ Bon, on va pas rester planter là trois plombes ! J’y vais, t’attends cinq minutes et tu rentres chez toi. Et tu restes allongé sur ton lit jusqu’à ce que je revienne. J’t’expliquerai tout ce que tu auras le droit et pas le droit de faire au cours de ce mois.
Miyoshi : _ Tu vas les cogner ?
Kentaro : _ Nan, j’ai pas le droit… Je vais juste jouer à chat avec eux. »
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Message par Kentaro 18/4/2008, 14:01

____Sans ajouter un mot, Kentaro remit ses lunettes sur son nez, sortit son livre de sa poche et avança d’un pas assuré vers la maison de Miyoshi, ainsi que le petit groupe de shinobi qui l’attendait. Kentaro étant soumis à un besoin quasi-maladif de nommer les choses, il entreprit donc de donner un surnom aux cinq shinobis selon leur apparence. Le premier, celui qui semblait le chef, faisait une tête de moins que les autres du groupe et échut immédiatement du surnom de « nabot ». Il était en grande conversation avec le plus grand et le plus large de la bande, « gorille ». Un peu à l’écart, un grand dadais avec des lunettes de soleil semblait s’ennuyer ferme… Il fallu quelques secondes à Kentaro pour se décider et finalement opter pour « timide ». Les deux filles de la bande discutaient entre elles. N’étant plus qu’à quelques mètres, il n’y avait plus le temps de réfléchir… Ce serait la « Blonde » et la « Brune ».
____Feignant d’être profondément plongé dans son bouquin, Kentaro prit son élan et percuta de plein fouet Nabot, le repoussant de plusieurs pas en arrière.

Nabot : « Bordel, mais tu peux pas regarder où tu marches, binoclard ! »

____Kentaro se retourna, regardant naïvement à gauche puis à droite.

Kentaro : « Hein ? J’ai heurté quelque chose ? Qui me parles ? J’entends des voix ? Ah non ! Excuse-moi, petit, j’t’avais pas aperçu… ‘faut dire que ta tête dépasse à peine du sol…
Nabot : _ De quoi !! T’as dix secondes pour t’excuser, après tu morfles !
Kentaro : _ Sans blague ? T’as ton armée ? Reviens dans dix ans et tu pourras espérer toucher ma tête.
Nabot , s’étrangle d’indignation : _ Quoi… Gnnnmpff… Ok, binoclard, t’as gagné ! Aujourd’hui, ça va être ta fête ! Tu vas voir ce qu’il en coûte de se moquer d’un membre de l’équipe Tanken
Brune : _ ça tombe bien, ça faisait longtemps qu’on avait pas dérouiller quelqu’un !
Timide , pliant et rangeant ses lunettes : _ Vous me le laissez ? Dans dix secondes, ce type ne sera plus qu’un mauvais souvenir !
Kentaro , rangeant son livre et ses lunettes : _ Tu doutes de rien, toi. J’vous prends tout les cinq, sans me fouler.
Blonde : _ On va te massacrer !
Kentaro , grand sourire arrogant : _ ça m’a l’air d’un programme intéressant, tout ça… Mais je crois que je vais y apporter une ou deux modifications… »

____Les cinq shinobis se déployèrent autour de leur future victime, près au combat. Kentaro se détendit, sachant exactement ce qu’il avait à faire. Nabot chargea le premier, tentant un ultrapunch dans l’estomac de sa cible. Kentaro se décala, déviant l’attaque du plat de la main, et prit appui du pied sur l’épaule de son adversaire pour sauter en l’air et atterrir à quelques mètres du groupe.

Kentaro : « Bande d’abruti ! Si vous pensiez vraiment que j’allais attendre que vous me cogniez sans rien dire, z’êtes vraiment des blaireaux ! »

____D’une brusque impulsion, Kentaro partit à toute vitesse, rapidement poursuivit par cinq shinobis fou furieux. Ils dépassèrent en un instant la cachette de Miyoshi et s’enfoncèrent à vive allure dans le dédale de ruelles de Mahou.

Bon, ça, c’est fait… Me reste plus qu’à semer mes pots de colle ! Allez ! C’est parti !

____Kentaro accéléra de plus belle, s’engouffrant au hasard dans les ruelles. Au bout de cinq minutes, il comprit qu’il allait lui falloir revoir son diagnostic. Il avait fait l’erreur de penser que ces types étaient du même niveau que Miyoshi mais en fait, c’était de véritable genin, tout comme lui. Non, pas tout à fait… Lui était mâture physiquement, alors que eux étaient était loin d’avoir fini leur croissance. Normalement, il avait l’avantage du physique. Qu’ils arrivent donc à le poursuivre ne signifiait qu’une chose. Leur niveau dépassait le sien.
____Enfin sauf Gorille qui s’était fait largué dans les trente premières secondes de la course poursuite.

Bigre ! Hors de question de les avoir à l’usure ! J’ai ma fierté ! Merde… Va falloir que j’y aille à fond, alors ?! Raaaahh, ch’ai pas ce qui me retient de te me les… si… Je sais bien ce qui me retient… Foutu serment… Bon, je dois bien pouvoir tenir vingt-quatre heures sans le briser, non ? C’est qu’une histoire de volonté tout ça… Faut penser zen… Qu’est-ce que… Mais ils ont essayé de m’avoir avec des shurikens !! J’leur casse la gueule ! Nan !! Nan, nan, nan… Je vais mettre le temps qu’il faut, mais je vais les semer !

____Une petite boule de feu frôla sa tête, explosant contre le mur et projetant des débris incandescent aux alentours. Kentaro obliqua d’instinct dans la première ruelle venue et déboucha dans une impasse. Sans diminuer sa vitesse d’un chouïa, Kentaro prit appui sur le mur, sauta sur la façade d’une des maisons de l’impasse, reprit appui dessus et plongea sur le mur de la façade d’en face. Il répéta l’opération plusieurs fois jusqu’à atterrir sur le toit. Il s’arrêta un instant pour regarder derrière lui et eût juste le temps de se jeter en arrière pour éviter un puissant coup de pied de la part de Timide.

Comment il a fait pour monter aussi vite ?

____Kentaro eût la réponse instantanément : Blonde et Nabot arrivèrent aussi sur le toit, courant à même le mur.

Tricheurs !!

____Timide enchaîna par une frappe circulaire du plat de la main que Kentaro esquiva sans peine. Par contre les shurikens semés dans le geste manquèrent son visage de peu, lui arrachant un juron. Il décida de renommer immédiatement Timide par « Tueur », ça collait finalement beaucoup mieux.
____Kentaro se laissa tomber dans la rue, se réceptionnant souplement par une roulade, puis repartit à toute vitesse, changeant constamment de direction. Profitant d’une ligne droite un poil plus longue que les autres, il jeta un coup d’œil derrière lui et eut la satisfaction de voir qu’au moins Brune avait été larguée.

Font chier ! Vais les mener vers les entrepôts, ça leur fera les pieds !

____Aussitôt dit, aussi tôt fait. Plutôt que de continuer à courir à l’aveuglette, il commença à s’orienter vers les Portes de Mahou et plus précisément les entrepôts qui se trouvaient à proximité.
____La course-poursuite s’intensifia alors qu’ils traversaient une zone sans piétons, et que Kentaro fut la cible de divers projectiles et jutsus. Mais après quelques acrobaties et pirouettes miraculeuses, il parvint sans dommage dans la zone des entrepôts. Il s’engouffra dans l’un d’entre un, ralentit légèrement le rythme et laissa ses trois derniers poursuivants le rattraper. Juste avant qu’ils ne soient sur lui, il dégaina son scalpel trancha une corde et ébranla d’un coup de poing une pile de tonneau qui vacilla et dégringola. Kentaro, Tueur et Blonde parvinrent à éviter l’avalanche, contrairement à Nabot qui se retrouva coincé dessous.

Un seul ? Ben merde… J’espérais au moins en avoir deux ! Tant pis, va falloir que j’improvise !

____Kentaro ressortit à toute vitesse de l’entrepôt, talonner par les deux derniers poursuivants. Tueur parvint à remonter jusqu’à sa hauteur et tenta un coup de pied au niveau du visage que le médecin esquiva en se jetant sur le côté. Ce mouvement le plaça sur la trajectoire de Blonde qui lui envoya un solide coup de genou dans le sternum.
____Plutôt que de tenter de bloquer le coup et de se contraindre à l’immobilité, ce qui lui paraissait assez dangereux en raison de son infériorité numérique, Kentaro l’accompagna et se propulsa en l’air. Il parvint à éviter un second coup de pied de Tueur en se tordant sur lui-même. Blonde tenta un puissant coup de poing, mais le médecin parvint à l’éviter et prit appui sur le dos de son adversaire pour gagner en hauteur. Les deux shinobis prirent appui sur les murs environnants et bondirent en direction de leur ennemi, prêt à poursuivre le combat aérien.
____Ce fut Blonde qui fut la plus rapide et parvint la première au contact. Kentaro encaissa sans trop de dommage un coup de poing dans les abdominaux et en profita pour saisir son adversaire à bras-le-corps, tout en pivotant, pour la placer sur la trajectoire du coup de pied de Tueur. Ce dernier ne retînt pas son attaque pour autant et balança violemment sa camarade contre un mur. Il enchaîna directement par un second coup de pied mais Kentaro parvînt à prendre appui dessus pour sauter sur les toits tandis que Tueur allait s’écraser en bas.
____A peine eût-il posé le pied sur le toit que Kentaro repartit à toute vitesse, sautant de toit en toit sur plusieurs dizaines de bâtiments avant de se décider à redescendre dans la rue. Une fois sur la terre ferme, il attendit cinq bonnes minutes, puis estima qu’il avait enfin semer les cinq emmerdeurs.

Voilà, voilà… Bon, j’ai pas fait directement de mal à qui que ce soit… Je m’améliore, non ?... Maintenant j’ai plus qu’à rentrer à la maison, je suis tranquille pour la fin de la journée. Nan, attend, j’oublie un truc, là… Voyons, voyons… Ah meeeeerde… Faut encore que j’aille expliquer à Miyoshi les termes de sa liberté conditionnelle… Pis à cause des cinq zigotos, j’ai juste tout le village à traverser… Baaaaaah, du boulot, du boulot, toujours du boulot, encore du boulot… Bon sang, la prochaine fois je laisse pas le choix à mon patient ! Je l’enchaîne à son lit, je lui enfonce des pieux dans les membres pour pas qu’il bouge, je l’immobilise par l’acuponcture et je lui fait ingérer de force un somnifère! C’est trop de boulot de les laisser sortir de l’hôpital…
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Message par Seol 18/4/2008, 19:30

Enfin, les portes de Mahou… J’aurais jamais cru que je pouvais me déplacer si vite… A mon avis, si les circonstances n’étaient pas exceptionnelles, j’y serais jamais arrivé.

Hisoka était parti du dojo quelques jours plutôt. En fait, il avait tout plaqué dès qu’il avait reçu la lettre de son grand père. D’ailleurs, lorsqu’il l’avait eue dans les mains, sa première pensée fût « Comment a-t-il su que j’étais ici ? », immédiatement suivie par une seconde pensée « Il est forcément arrivé un truc grave ». Inquiet, il avait ouvert la lettre. Celle –ci ne contenait que peu de mots :

« Urgent ! Rentre à Mahou ! Pas de temps à perdre ! »

A peine avait-il fini la lettre qu’il s’était précipité au dortoir pour prendre ses affaires, et s’était tiré en vitesse du dojo, sans prendre la peine de dire au revoir à quiconque.

Maintenant, il était enfin à Mahou. Il allait donc savoir qu’est ce qui était si urgent au point de forcer son grand père à lui faire parvenir une lettre. En arrivant devant la maison, il ne nota rien de particulier. Pas de va et vient incessant, pas de monde, bref, comme d’habitude, le calme plat.
Hisoka se dirigea alors vers le bureau de son grand père et y entra sans frapper, pressé de connaître le fin mot de l’histoire. A peine eut-il franchi le seuil de la pièce qu’il se prit un livre dans la figure. En d’autre temps, il aurait esquivé sans difficulté le projectile, mais là, son inquiétude avait trahi sa vigilance.

« Non, mais, ça va pas ! Qu’est ce qui te prend ?
_ Il me prend que j’en ai marre d’attendre ton retour du tournoi ! D’ailleurs, qu’est ce que tu foutais dans ce dojo ? T’aurais dû rentrer immédiatement après le tournoi !!
_ Hey ! Je te signale que je suis majeur ! Je peux donc faire ce que j’ai envie !
_ Pas temps que tu seras chez moi et que tu seras genin ! Si tu deviens chunin, alors je considérerais que tu es un homme ! Pas avant !
_ Et si j’ai pas envie de devenir chunin ? Hein ? Tu crois…
_ Trop tard, je t’ai déjà inscrit au prochain examen. Il se déroulera à Gensou. Et tu vas y aller, bonhomme.
_ Je rêve ! Tu m’as fait revenir en catastrophe uniquement pour ça ? Tu te fous de ma gueule !
_ A ton avis ? Je plaisante, là ? De toute façon, tu connais les règles, non ? Si tu ne te présentes pas, tout le monde pensera que tu as eu peur d’échouer. Et tu seras la risée de tous.
_ ‘tain ! J’y crois pas ! J’aurais dû me douter que ton message, c’était du bluff !
_ Disons que j’ai employé ce qu’il me semblait juste pour te faire revenir. Si j’avais marqué les raisons exactes de ton retour, je serais toujours entrain de t’attendre. Au moins là, tu es rentré illico.
_ Va au diable ! Tu peux toujours t’asseoir sur cet examen, j’irai pas !
_ Et moi je te dis que si, gamin !
_ Que dalle, papy !
_ Ne me cherche pas, petit ! Parce que ça va mal finir pour toi !
_ Rien à battre, papy ! J’ai dit que j’irai pas !
_ Alors tu seras le dernier genin de la famille.
_ Qu’est ce que tu racontes ? Kaori est toujours genin, je te signale.
_ Plus pour longtemps…
_ Qu’est ce que t’as encore fait, l’ancêtre ?
_ Moi ? Mais rien du tout, voyons.
_ Vas y accouche ! Qu’est ce que tu manigances encore ? J’te connais ! Tu ne m’aurais pas sorti cette phrase si ça n’avait pas été le cas !
_ Mais rien, voyons. Je n’ai rien manigancé du tout. C’est ta sœur qui a pris la décision toute seule.
_ Quelle décision ?
_ Ben, celle de passer l’examen chunin, voyons. Et honnêtement, elle a….
_ RHAAAAAA ! J’y crois pas ! T’as osé faire ça ! Mais de quoi j’me mêle ! Tu peux pas t’occuper de tes affaires, des fois ? Kaori n’a pas à devenir chunin ! Elle a pas besoin de devenir ninja ! Il me semblait qu’on s’était mis d’accord, tous les deux, le vieux !
_ Oh, excuse moi, mais j’avais oublié cette conversation.
_ Rien à faire ! Elle participera pas. Si c’est moi qui le lui demande, elle changera d’avis sans poser de question. Où est-elle ?
_ Elle est déjà partie avec un premier groupe de genin, pour Gensou.
_ RHAAAAAA ! Mais c’est pas vrai ! Bon si y a eu un premier groupe, c’est qu’il va y en avoir un deuxième. Chier ! J’vais à Gensou la chercher ! »

Hisoka sortit en furie du bureau de son grand père. Il se précipita directement dans sa chambre, changea de vêtements, fit son paquetage et sortit en trombe de la maison. Une fois qu’il fut dehors, une jeune fille entra dans le bureau du vieux Kaneda :

« Vous êtes sûr que c’était une bonne idée, Grand Père ?
_ C’était le seul moyen de le forcer à aller à Gensou. Une fois qu’il ne te verra pas là bas, il sera trop tard pour lui pour revenir. Il ne lui restera plus qu’à participer à l’examen pour passer le temps.
_ Je trouve quand même que vous avez poussé un peu loin.
_ Et pas lui peut être ? Je veux bien être gentil, mais il y a des limites, quand même.
_ Vous saviez pertinemment qu’il réagirait au quart de tour. Et j’ai accepté de jouer le jeu uniquement pour lui. Mais si j’avais su que vous vous y prendriez de cette manière, j’aurais refusé. Bonne après midi, Grand Père. »

Pendant ce temps, Hisoka se dirigea directement chez le vieux Kotetsu, le forgeron du quartier. Il lui montra ce qu’il avait réussit à faire avec son sabre. Le vieil homme ne pensait pas que ce fût faisable que de casser cette épaisse lame. Mais il ne sa démonta pas plus que ça. Il avait vu temps de choses hors normes, au cours de son existence passée à Mahou, que rien ne pouvait plus vraiment l’étonner. Il emmena Hisoka dans l’arrière de la boutique et entreprit de lui montrer ses dernières créations. Hisoka promena lentement son regard dans l’atelier.

Son regard commença par se porter sur une hallebarde en fer forgée. Il l’attrapa et commença à la manier. Cela lui rappela quelques souvenirs, des bons comme des mauvais. Il décida de la reposer. Il porta ensuite son attention sur un immense katana. Il dégaina lentement la lame, soupesa l’arme, l’examina de près. Il secoua la tête et la rengaina. Trop petite. Il n’avait pas une bonne sensation, lorsqu’il la tenait dans la main. Il prit ensuite une épée banale, au premier regard. Mais lorsque son pouce effleura la garde, celle-ci se transforma en fouet muni de lames. Surpris, il observa l’arme de plus près. Lorsqu’il essaya de lui redonner sa forme initiale, il ne put y parvenir. Il donna l’arme au forgeron qui, d’un geste sec, redonna à l’épée sa forme originelle. Hisoka secoua à nouveau la tête. Ce n’était pas une arme pour lui. Il s’arrêta alors sur un immense zanbatô, arme située à mi chemin entre la lance et le sabre. Elle faisait son poids, mais Hisoka parvint quand même à la manier. Il fut immédiatement séduit par cette arme. Mais songea aussi au voyage et à la place que celle-ci allait prendre. Il la reposa donc, à contre cœur.
C’est alors qu’il le vit. Dans un coin sombre, pointe au sol, poignée contre le mur, il l’attendait. Un sabre. Identique au premier. Non, mieux que le premier. Lorsqu’il le prit, la poignée s’adopta immédiatement à sa main. Il regarda, surpris, le vieil homme, qui lui dit :

« Lorsqu’on fabrique un sabre prédestiné à une personne, on en fabrique toujours deux voire plus. Le meilleur est alors sacré et appelé "sabre authentique" et les autres deviennent des "ombres". Le premier sabre que je t’ai fourni était une ombre. L’authentique, je l’ai toujours laissé là où tu l’as trouvé. Pour moi, c’est le sabre qui choisit son maître. Nombre de personnes sont déjà venue ici, mais aucune d’entre elles ne l’a choisi. En revanche, toi, tu as su le voir. Il est donc à toi. Tâche d’en faire bonne usage, Hisoka-san.
_ Domo Arigato, Kotetsu-Sama »

Hisoka sortit de la forge, son nouveau sabre accroché dans le dos. Il se dirigea vers les portes de Mahou, où l’attendait le second groupe de genin partant pour l’examen à Gensou…
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Message par Invité 19/4/2008, 11:19

-Kaede ! Ton père est rentré ! Et il souhaiterait te parler !

Kaede soupira. Allons bon... que lui voulait donc le paternel ? Il rentrait rarement à la maison -préférant rester "travailler" au QG- et même lorsqu'il rentrait, Kaede et Azuka ne le voyaient guère puisqu'il s'enfermait dans son bureau à double tour. Kaede essaya de se rappeler la dernière fois qu'elle l'avait vu, et la raison pour laquelle il l'avait alors fait venir à lui... qui n'était d'autre qu'une énième remontrance en rapport avec ses sorties noctures. Elle se demanda alors si son père allait encore une fois tenter de "la remettre dans le droit chemin", comme il disait si bien.

Kaede ouvrit la porte du bureau de son père et y entra. L'homme assis derrière le bureau -et devant tout un tas de paperasse- la dévisagea un instant, remettant ses lunettes son nez, réussissant à mettre mal à l'aise la jeune fille.

-Ka... Kaede ?
-C'est moi.


C'était donc ça qui l'avait gêné : il n'avait pas réussi à déterminer à laquelle de ses filles il avait affaire...

-Ha... bien. Je voulais te parler justement.
-Je sais. C'est Shizuka qui m'a dit de venir.
-Ha. Hé bien... écoute. Je sais que nous avons déjà cette discution un bon nombre de fois : c'est à propos de tes... fréquentations. Je pense qu'il est grand temps pour toi de mener une vie plus raisonnable. Tu es l'une des nièces du Kage, tu te dois de montrer l'exemple, normalement. Comme ta soeur le fait.
-Un seul exemple c'est pas suffisant ? Parce que c'est pas mon truc, les exemples...
-Je veux deux filles exemplaires. C'est pourquoi -après en avoir longuement parlé avec ta mère et ta soeur- j'ai décidé : premièrement de condamner la fenêtre de ta chambre et faire surveiller ta chambre. Ne me regarde pas comme ça, tu n'avais qu'à écouter dès le début. Deuxièmement, de t'occuper de façon plus... saine. Maintenant que tu es devenue genin, tu es apte à mener une petite mission, non ?
-Ne me dit pas que...
-Si. A partir d'aujourd'hui et jusqu'à nouvel ordre de ma part, tu aideras à l'hôpital en journée. Je veillerais à ce que tu sois bien présente. Et tu devras rentrer à la maison à heure fixe. C'est clair ? Bon, tu peux sortir, j'ai du travail. Et puis ne traîne pas, tu vas être en retard à l'hôpital. Ne m'en veux pas, il était grand temps de te remettre dans le droit chemin.


Kaede sortit de la pièce sans répondre à son père. Elle y avait eu le droit : "vie plus raisonnable", "te remettre dans le droit chemin", "tu te dois d'être un exemple", "nièce du Kage". Ne pas lui en vouloir ? C'était raté. Il avait osé condamner sa fenêtre et ferait surveiller sa chambre ? Qu'importe, elle trouverait un moyen de sortir. Il lui avait attribuer une stupide mission ? Bien, elle la ferait pour ne pas aller au devant d'ennui conséquent. Mais il ne fallait pas qu'il s'attende à la voir travailler en y mettant du coeur.

Un brin énervée, la jeune fille sortit et prit la direction de l'hôpital. En chemin, une nouvelle idée lui vint : qui disait hôpital disait médecin (ou alors, il y avait un gros, gros problème). Qui mieux qu'un médecin pouvait la renseigner sur l'art des sceaux médicals ? Puis la jeune fille eut un doute. Et si aucun médecin ne voulait lui répondre ? Bah, qu'importe, elle reviendrait à l'hôpital la nuit pour farfouiller un peu. Ils devaient bien avoir des infos là-dessus, non ? Elle savait que cela c'était déjà fait. Elle n'aurait qu'à trouver le nom du médecin qui avait déjà pratiqué de tels actes, puis le rencontrer si c'était possible.

Remotivée, la jeune fille prit la direction du grand bâtiment blanc de Mahou. Mais... "je veillerais à ce que tu sois bien présente", ça voulait dire quoi ? Qu'on allait la surveiller ? Elle espérait bien que non... si on lui collait aux basques, elle ne pourrait pas agir librement... et il faudrait qu'elle se débarasse du gêneur en question.

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Message par Kentaro 19/4/2008, 16:27

____Kentaro jeta un coup d’œil par la fenêtre. C’était une superbe journée ensoleillée, qui donnait envie d’aller faire le fou dehors. Le jeune médecin poussa un soupir et se replongea dans le bouquin qu’il lisait : par une si belle journée, pas question de travailler. Il avait déjà passé la majorité de la journée planqué dans la salle de repos et avait bien l’intention d’y rester jusqu’à la fin de son service.
____Une infirmière fit son entrée dans la pièce. Une grande blonde aux yeux bleus que Kentaro connaissait bien. Luan, l’être le plus bavard qu’il connaisse.

Kentaro : « ‘Jour Luan.
Luan : _ Bonjour Kentaro. Comment ça va ? Tu sais, je…
Kentaro : _ Si c’est pour du boulot supplémentaire, oublie tout de suite.
Luan : _ Mais pas du tout, j’allais…
Kentaro : _ Je ne bouge pas d’ici !
Luan : _ Tu ne vas pas avoir le choix, il y a quelqu’un qui t’attend.
Kentaro : _ Y’a des tas de médecin à l’hôpital, il a qu’à attendre quelqu’un d’autre.
Luan : _ Ce n’est pas pour une consultation, il veut te voir toi spécifiquement. Je lui ai pourt…
Kentaro : _ Ben si c’est pas pour une consultation, il attendra bien que j’ai fini de bosser.
Luan : _ De bosser ? Tu ne fais rien depuis une bonne demi-heure !
Kentaro : _ Ben justement, au cas où, je reste disponible.
Luan : _ Tu viens de me dire que si je t’amenais du boulot, c’était pas la peine non plus !
Kentaro : _ Je me réserve des fois qu’il y ai une urgence, voilà tout…
Luan : _ Ce n’est pas sérieux ! Si tu n’y vas pas tout de suite, j’irai en parler à ton père !
Kentaro : _ Quoi ? Tu me fais du chantage ?!
Luan : _ Alors ? Qu’est-ce que tu décides ?
Kentaro : _ C’est bon, c’est bon, j’vais aller le voir… Tu sais ce qu’il me veut ?
Luan : _ Il n’a pas dit grand-chose, mais…
Kentaro : _ Tant pis, j’verrai bien… »

____Sans laisser le temps à Luan de répondre, Kentaro rangea ses lunettes et sortit du local, prenant la direction de la salle d’attente d’où provenait Luan. Une fois sur place, un simple regard lui suffit pour savoir qui l’avait demandé. Il reconnut dans un coin de la pièce un homme vêtu de façon aussi bigarré que les cinq clowns dont il s’était joué la veille. Néanmoins, contrairement aux genins, ce type-là n’avait pas l’air ridicule, bien au contraire. Malgré son manteau et son pantalon verts fluo ornés de flammes rougeoyantes, les épais fouets jaunes vifs enroulés autour de ses avant-bras et son masque rouge, il dégageait une aura de menace presque tangible.

Fichtre… J’espère qu’il a rien contre moi… J’le sens pas d’affronter un mec pareil. Pis accessoirement, j’ai pas le droit de cogner en plus…

Kentaro : « Qu’est-ce que tu me veux ?
??? : _ Rien qui n’intéresse ces gens, trouve nous un endroit tranquille, qu’on discute.
Kentaro : _ Suis-moi. »

____Une fois n’est pas coutume, Kentaro emmena un patient en salle de consultation. A peine ferma-t-il la porte les murs commencèrent à se gondoler et à onduler tandis que l’obscurité envahissait la pièce graduellement. Le temps qu’il se retourne et il se retrouvait déjà dans le noir absolu. Enfin pas tout à fait : il se voyait très bien, ainsi que son interlocuteur.

Bordel, qu’est-ce qui se passe encore ?! Les plombs ont pété ? Nan, sinon je verrai plus rien… Un genjutsu ? Ben merde alors… Je fais quoi, maintenant ?

Kentaro : « Si j’ouvre la porte, ton tour de passe-passe s’arrête ?
??? : _ Comment tu comptes l’ouvrir ?
Kentaro : _ Fastoche ! »

____Kentaro tandis la main vers là où se trouvait la poignée, mais ne sentit rien. Après plusieurs essais infructueux, il dut se rendre à l’évidence : le mur (et donc la porte) avait tout bonnement disparu.

N’importe quoi ! Un mur ne s’envole pas comme ça, voyons !! C’est quoi ces conneries ! Il forcément dans le coin ! C’est juste que dans le noir, on perd nos repères spatiaux, voilà tout.

??? : « Alors, cette porte ?
Kentaro : _ Minute, on est pas aux pièces, non plus !
??? : _ Ma patience a des limites, on peut discuter sérieusement ou tu vas continuer à faire le pitre au risque de provoquer ma colère ? »

Causes toujours, dès que je trouve la porte, j’me tire d’ici en vitesse ! Bordel, mais elle est passée où ? J’étais pas à dix mètres du mur, non plus !! ‘chier, va falloir que je lui parle, pas le choix…

Kentaro : « Une fois la discussion terminée, tu remets la porte à sa place ?
??? : _ Je n’ai pas touché à la porte.
Kentaro : _ Alors pourquoi elle n’est plus là ?
??? : _ Tu as déjà entendu parler d’un truc qui s’appelle « Genjutsu » ?
Kentaro : _ ça n’explique pas pourquoi je ne la retrouve pas !
??? : _ Mais qu’est-ce qu’on peut bien vous apprendre à l’académie… Bon, je vais faire simple. Hier, tu as ridiculisé mes cinq élèves.
Kentaro : _ Et vous allez les venger ?
??? : _ Moi ? Non, t’es bien trop faible. »

Faible ?! Rrgggggnnnh… Calme, calme… … J’vais l’buter !!!

____Malgré tous ces efforts, Kentaro s’aperçut bien vite qu’il n’avait aucun moyen de s’approcher de son interlocuteur. Il avait beau courir, il restait sur place.

??? : « Afin qu’ils puissent laver leur honneur, tu vas les affronter à la loyale, en combat singulier.
Kentaro : _ Parce que un contre cinq, c’est loyal, peut-être.
??? : _ Tu les affronteras les un après les autres.
Kentaro : _ Comme ça, je serai bien crevé face au dernier.
??? : _ Tu auras vingt-quatre heures pour te reposer entre chaque combat.
Kentaro : _ Dis donc, c’est vachement sympa pour une vengeance…
??? : _ Eux, ils se vengent. Moi, je les entraîne.
Kentaro : _ Et dans le cas où je refuse ?
??? : _ Je m’occupe de toi personnellement.
Kentaro : _ J’peux pas me battre.
??? : _ Tiens donc.
Kentaro : _ J’ai prêté serment.
??? : _ Je vois… Tu as peur !
Kentaro : _ Moi, peur ?! ça va pas la tête ! Amène-les moi, j’en fais de la chair à pâtée, moi, de tes élèves !!
??? : _ Alors c’est d’accord. Le premier combat se déroulera demain. Soit prêt. »

____La lumière revint subitement et Kentaro s’aperçut qu’il était tout seul dans la pièce.

Dans quoi je me suis encore fourré moi ? Pfff… J’suis trop facilement manipulable…Comment j’fais, maintenant… Si je me bat, papa va encore me passer un savon, mais si je ne me bat pas, j’vais m’en prendre plein la figure… Zut de zut… … Bon, si je prends pas trop de coups, papa n’en saura rien. Ni vu, ni connu !

____Kentaro ressortit de la salle de consultation et remonta dans la salle de repos. Une fois à l’intérieur, il s’aperçut que Luan était en grande discussion/monologuait toute seule avec une naine albinos vêtu de noir.

Kentaro : « Ah, j’me suis gouré de salle, ‘xcuse-moi Luan…
Luan : _ Oh Kentaro ! Justement on t’attendait po…
Kentaro : _ « On » ? Comment ça « on » ? J’la connais même pas ta copine ! Si c’est du boulot en plus, tu peux faire une croix dessus, je refuse !
Luan : _ Je te présente Kaede Seiza…
Kentaro : _ M’en fout.
Luan : _ C’est la nièce du Kage…
Kentaro : _ M’en fout.
Luan : _ Elle est genin…
Kentaro : _ M’en fout.
Luan : _ Elle va travailler un moment ici.
Kentaro : _ M’en fout.
Luan : _ Et c’est toi qui t’en occupes.
Kentaro : _ NAAAAAAAAN ! J’ai suffisamment de boulot comme ça.
Kaede : _ C’est pour ça que t’es en salle de repos ?
Kentaro : _ Justement, c’est ma pause, je reprends le boulot après. Pas le temps de m’occuper d’une gamine, moi.
Luan : _ Ce n’est pas une gamine, elle a quasiment ton âge.
Kentaro : _ D’abord, pourquoi moi ?
Luan : _ Elle n’était pas très motivée, alors on s’est dit qu’elle irait bien avec toi.
Kentaro : _ Je suis très motivé, moi !
Luan : _ Mais t’en fous pas une si on ne t’y oblige pas.
Kentaro : _ Même pas vrai… Aujourd’hui, je me suis déjà occupé de… de… heu… Miyoshi !
Luan : _ Tu sais de combien de patient je me suis occupée ?
Kentaro : _ Oui mais toi, tu bosses à temps plein ici. Moi, c’est qu’à mi-temps.
Kaede : _ Je vois, tu prends toutes les heures de repos et tu laisses toutes les heures de boulot.
Kentaro : _ Pas toutes, non…
Luan : _ Bon, ben moi j’ai à faire, Kentaro, occupe-toi d’elle. »

____L’infirmière repartit en coup de vent, laissant seuls les deux genins. Kentaro leva les yeux au plafond, maudissant cette journée particulièrement poissarde.

Kentaro : « OK, je vais t’expliquer comment on va faire. Tu vois la chaise, là ? Ben tu t’asseois dessus et tu n’en bouges pas de toute la journée. Pis quand on me demandera, j’dirai que t’as très bien travaillé toute la journée.
Kaede : _ J’ai le droit de faire du coloriage pour passer le temps ?
Kentaro : _ Si t’as tes affaires de dessins, vas-y. »

____Une autre infirmière fit alors irruption dans la pièce, sommant Kentaro de s’occuper d’une partie des patients, les médecins étant particulièrement dépassés aujourd’hui. Après avoir rappelé à Kaede de ne surtout pas bouger de sa chaise, il partît à la suite de l’infirmière, pestant et ronchonnant contre tous ces gens qui n’avaient rien de mieux à faire que de se blesser ou de tomber malade pendant son service.
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Message par Invité 19/4/2008, 18:00

-Imbécile…

Kentaro et l’infirmière venaient de sortir, laissant Kaede seule dans la pièce. Ce Kentaro à qui on l’avait confiée était tout de même bien naïf pour croire qu’elle resterait assise là à faire du coloriage toute l’après-midi. Encore un qui s’était fié à son allure de gamine innocente. Kaede soupira et posa sa sacoche sur la table pour y farfouiller. Après quelques minutes de recherche, elle finit par extirper une feuille où un sceau incomplet était dessiné. Elle plongea la main dans son sac et en sortit de quoi le terminer en s’appliquant. Une fois le dessin terminé, elle repassa sa sacoche en bandoulière autour d’elle, puis appliqua le sceau sur elle-même et l’actionna.

Shiroifuu : Toumeisa (Sceau blanc : Transparence)

Ainsi invisible aux yeux des autres, Kaede s’engouffra dans l’entrebâillement de la porte et fit quelques pas dans le couloir. Elle resta là un moment pour vérifier si son sceau fonctionnait bien. Après avoir esquivée deux personnes et tenter en vain d’attirer l’attention de quelques autres par des signes de la main, Kaede sourit et prit la direction de l’accueil, en quête du plan de l’établissement. Suivant à la lettre les indications de celui-ci, la jeune fille ne tarda à trouver le bureau du directeur de l’hôpital. Elle s’aperçut qu’elle avait un problème : comment savoir si la pièce était occupée ? Elle, on ne la voyait pas, ok, mais une porte qui s’ouvrait toute seule, c’était pas louche peut-être ? C’est alors que les yeux de la jeune fille se posèrent sur la fenêtre à deux mètre d’elle, au bout du couloir.

Journée ensoleillée, temps au beau fixe, température on ne peut plus douce… ? Kaede sourit de nouveau et profita de l’absence de personnel pour ouvrir la dite fenêtre et l’enjamber (exercice quotidien chez elle, en fin de compte). Toujours invisible, adhérant sans grandes difficultés à la paroi de l’hôpital, Kaede entreprit de rejoindre la fenêtre du bureau en priant pour que quelqu’un l’ai ouverte à un moment donnée de la journée et laissée ainsi depuis. Et, quitte à rêver, pour qu’il n’y ait personne dans la pièce…

Mais ça, il faut croire que ça aurait été trop beau. Si la fenêtre était belle et bien entrouverte (pas assez d’ailleurs pour que le petit gabarit de Kaede puisse passer), la pièce était occupée par deux personnes en grandes discussion. Mauvais pour la jeune fille, ça. Elle se demandait combien de temps allait durer leur entretien. Elle avait un contrôle quasi parfait du chakra, mais pas une réserve phénoménale : si les deux imbéciles qui papotaient tranquillement restaient là un long moment, Kaede était sûre de s’écraser tout bonnement tout en bas du bâtiment. Et de ne plus être invisible aussi. Question discrétion… prenant son mal en patience, Kaede décida de rester un peu à attendre là. Si les deux hommes étaient partis pour discuter longuement, elle ferait demi-tour et regagnerait la salle de repos.

Et attendrait le retour de Kentaro et la fin de la journée.

Non.

Si elle n’était pas venue pour travailler, elle n’était pas venue pour servir de bibelot dans la salle de repos. Si elle échouait là, tant pis. Elle passerait par d’autre moyen. Elle n’aurait plus qu’à harceler tous les médecins qu’elle croiserait pour qu’ils répondent à ses questions (avec un peu de chance, avec cette méthode là, elle ferait d’une pierre deux coups : elle aurait ses infos, et le personnel, à bout, demanderait à ce qu’elle ne revienne pas travailler ici). Enfin, le mieux étant que le bureau du directeur soit déserté sous peu.

-Luan, et cette jeune fille envoyée par le QG et arrivée aujourd’hui, là, quelqu’un s’en est occupée ?
-Vous voulez parler de Kaede ? Mais oui bien sûr ! Je viens de la confier à un jeune qui travaille chez nous, vous savez, ce Kentaro. D’ailleurs toute sa famille travaille chez nous. Ce sont des gens biens, n’est-ce pas ? Enfin, bien que Kentaro ne ressemble guère à ses parents quand au travail fournit mais bon… pour en revenir à Kaede Seiza, vous pensez bien que je ne l’aurais pas livrée à elle-même dans l’hôpital, d’ailleurs je lui ai donné quelques instructions et…


Ca pour du manque de bol, c’était du manque de bol. Non seulement ça discutait, mais d’une part d’elle-même, et d’autre part il avait fallu qu’elle tombe sur une personne très bavarde. La même qui lui avait tenue la jambe pendant près d’une demi-heure avant que Kentaro ne déboule dans la salle de repos. Finalement, harceler les médecins semblaient plus tentant que de rester là à attendre…

-Bien, bien, Luan… mais heu… dîtes, vous n’avez pas de patients cet après-midi ?
-Ah si ! Bien sûr ! Avec la journée qu’on a aujourd’hui ! Tout le monde est très occupé ! D’ailleurs…
-Luan ? Vos patients ?
-Hein ? Ha ! Suis-je bête. J’y vais tout de suite monsieur. Vous n’aviez rien d’autres à me demander temps que j’y suis ? Tant qu’à faire. Non parce qu’après…
-Ca ira Luan.
-Bon ben j’y vais alors.


Kaede remercia en silence le directeur de l’hôpital, et accueillit avec soulagement le bruit de la porte s’ouvrant et se refermant derrière Luan. Bon… restait le directeur. Kaede jeta un œil à l’intérieur de la pièce. L’homme lui tournait le dos. En ayant marre d’attendre, la jeune fille entreprit d’une main de continuer à soulever la vitre du bureau, sans faire de bruit, lentement. Avec le bol qu’elle avait, elle s’attendait presque à ce que le directeur ne se lève et ne referme la fenêtre. Elle sursauta donc lorsqu’il se leva de sa chaise avec un dossier en main, et qu’il sortit de la pièce.

A bout, Kaede se dépêcha de se glisser par la fenêtre dans la pièce. Elle s’assit quelques minutes pour récupérer, puis se releva et commença ses recherches sur les membres du personnel étant médecins et ayant déjà pratiqué la pose de sceaux médicaux.

Au bout de deux heures de recherches (arrêtées trois fois en catastrophes par le directeur venant ranger un dossier, puis venant en chercher un autre, puis par un médecin qui pensait trouver le directeur dans son bureau), Kaede sortit (par le même chemin qu’à l’allée) avec seulement deux noms. Il devait pourtant y avoir plus de médecins capables de faire des sceaux, mais Kaede n’avait rien trouvé d’autres que : Shintaro Satokira et Hana Misato.

Redevenue visible dans le couloir, vidée de la majorité de son chakra, Kaede regarda l’heure. Il lui fallait trouver ces deux médecins. Et elle n’aimait pas attendre. Elle se rendit donc à l’accueil pour prendre ses renseignements. Malheureusement pour elle, une main l’attrapa vivement par l’épaule.

-Kaede ! Je t’ai cherchée partout, avec Kentaro ! Ou étais-tu passée ! On se faisait du souci ! Figures-toi que…
-Luan ? Mais…
-Enfin, mais qu’est-ce qui t’a pris de disparaître comme ça ?
-Bah… heu… c’est pas moi, c’est la faute à Kentaro ! Il m’a laissée me débrouillé toute seule, et comme je connais pas encore bien l’endroit…
-Quoi ?! Kentaro ! Bon écoute,… quelle heure il est ? Je t’autorise à rentrer chez toi. Ca n’a pas été facile comme première journée, hein ? Je vais trouver Kentaro et lui donner de tes nouvelles. Demain, il s’occupera mieux de toi, en tout cas il a intérêt !
-Heu… ouais, ouais, c’est ça… dis Luan, tu peux m’aider ?
-A ce sale garnement… non seulement il en fout pas une, mais même quand on lui demande un service…
-Luan ?
-Vraiment, il ressemble pas à ses parents ! Des parents dévoués ! Ah, si tu savais !
-Luan ?
-Et gentils avec ça ! Tiens, le père, l’autre jour, il m’a bien aidé ! Figures-toi que…
-LUAN !
-Et… oui ?
-Dis, tu connais une certaine Hana Misato ?
-Oui bien sûre !
-Cool !
-Elle est partie en retraite il y a… attends… six mois ! Oui c’est ça ! Je m’en rappelle ! Ca tombait à la même date que…
-Et un Shintaro Satokira ?
-Mais oui ! C’est le père de Kentaro ! C’est lui qui m’a aidée l’autre jour, je t’ai pas dit ? Hé bien…
-Ca ira Luan. J’dois y aller là. Merci pour tout !
-De rien ! A demain ! Bon, faut que je trouve Kentaro maintenant.


Shintaro Satokira. Le père de Kentaro, hein ? Ca tombait bien…

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Message par Kentaro 22/4/2008, 18:48

____Dans la pénombre d’une petite chambre d’hôpital, Kentaro s’affairait consciencieusement sur son ouvrage de broderie, exerçant ses doigts par des gestes rapides et délicats. Son regard se reporta sur la patiente allongée à côté de lui.

Encore quelques minutes… Un quart d’heure grand maximum…

____Dans quelques minutes, le traitement d’acuponcture qu’il effectuait sur la patiente plongée dans un profond coma serait terminé pour aujourd’hui. Et probablement que dans quelques minutes, quelqu’un finirait bien par le retrouvé.

Ça va bientôt faire une bonne heure et demie que j’aurais du aller m’occuper du genin stagiaire… Je me suis plutôt bien débrouillé sur ce coup-là. Quand je pense qu’elle a eu le toupet d’affirmer que j’ai l’ai laissé seule dans son coin, hier… Elle va voir la différence quand c’est vraiment le cas !

____La porte s‘ouvrit subitement, laissant entré une grande infirmière aux longs cheveux blonds suivit d’une petite albinos vêtu de noir. Luan et Kaede. Kentaro soupira… On l’avait retrouvé.

« ‘Jour la compagnie ! Qu’est-ce qui vous amène par ici ?
_ Toi, fulmina Luan, tu étais sensé accueillir Kaede à l’accueil ! Ça fait déjà une heure qu’elle poireaute en haut ! Qu’est-ce que tu faisais ?!

____Kentaro adopta un air faussement surpris.

_ Une heure ? Déjà ? Mon dieu, que le temps passe vite… Je ne m’en étais pas rendu compte.
_ C’est à toi de t’occuper de Kaede tant qu’elle travaillera ici ! Et ne t’avise pas de la laisse en plan comme hier. Elle est là pour aider et pour apprendre comment fonctionne l’hôpital. Et puis…
_ Holà, holà, holà… L’interrompit Kentaro, Vu que j’ai parfaitement démontré hier que je n’étais pas capable de m’occuper convenablement d’un genin, tu vas quand même pas me la refiler dans les pattes aujourd’hui ?
_ Vu ton ardeur au travail, on persiste à penser que c’est toi qu’elle gênera le moins.
_ Comment ça "vu mon ardeur au travail" ? Qu’est-ce que ça veut dire, ça ?!
_ Que tu es le médecin qui bosse le moins dans cet hôpital.
_ Même pas vrai.
_ Parce que se cacher au sous-sol pour faire de la couture, t’appelle ça bosser, peut-être ? Surenchérit Kaede.
_ Toi, tu cherches les ennuis… maugréa le médecin.
_ Je te rappelle que c’est la nièce du Kage, intervint Luan, alors interdiction formelle de porter la main sur elle, de lui administrer du somnifère, un paralysant ou je ne sais quoi, ou d’utiliser tes talents en acuponcture pour la paralyser comme tu le fais si souvent avec tes patients. On s’est bien compris, Kentaro ?
_ Et l’endormir avec une berceuse ? Je peux ?
_ Je vois qu’on s’est bien compris. Je retourne travailler. Tu as intérêt à ne pas gaffer comme hier, Kentaro.
_ C’est bon, c’est bon… Tu peux me faire confiance, non ? »

____L’infirmière jeta un long regard éloquent à Kentaro avant de faire demi-tour et de repartir. Le jeune médecin ne se soucia pas plus que ça de Kaede et reporta son attention sur son ouvrage, bien décidé à le finir dans l’heure. Un long et pesant silence s’instaura. Finalement, Kaede s’approcha du lit et décida d’entamer la conversation.

« Pourquoi elle ressemble à une pelote d’épingle ?
_ Pour faire parler les curieuses, rétorqua sèchement Kentaro, bien décidé à décourager toute tentative de dialogue.
_ T’es content, ça marche ! Bon alors, y’a une raison ou tu tortures simplement tes patients en douce ?
_ Je torture effectivement mes patients, mais jamais en douce… Pis sur elle, ça ne vaut pas le coup, elle est plongée dans le coma.
_ T’as toujours pas répondu. Pourquoi elle ressemble à un porc-épic ?
_ J’t’en pose, moi, des questions ? Est-ce que je te demande, moi, comment t’as fait, hier, pour quitter la salle de repos au nez et à la barbe de tout le monde ? Non ? Bon ben alors…
_ J’te laisserai pas tranquille tant que tu m’auras pas répondu !
_ Elle s’appelle Miina et comme tu le vois, elle est plongée dans un profond coma, résultant d’un violent traumatisme psychique lorsqu’on lui a retiré de force le sceau d’envoûtement qui la contrôlait. Malgré nos efforts, impossible de la faire revenir, donc on a plus qu’à attendre qu’elle se réveille d’elle-même.
_ Ça n’explique toujours pas les épingles.
_ Si tu ne fais pas d’exercice pendant un mois ou deux, tes muscles vont grandement s’affaiblir. Dans son cas, il lui est impossible de bouger un minimum, donc j’excite les muscles artificiellement afin que son physique ne soit pas trop détérioré lorsqu’elle se réveillera.
_ J’ai une autre question… Commença Kaede, qui avait à peine écouté les explications, sa question n’ayant été qu’un moyen d’engager la conversation.
_ Ben ça attendra, répondit Kentaro tout en commençant à enlever les aiguilles de sa patiente. J’vais m’chercher un café. Tu restes ici, des fois qu’elle se réveille.
_ Quoi ? Et je fais quoi si ça arrive ?
_ Rien, les infirmières seront tout de suite prévenu. Tu lui tiens juste compagnie le temps qu’elles arrivent.
_ Mais…
_ Je compte sur toi. »

____Sans laisser le temps à Kaede de répondre, Kentaro termina de ranger ses aiguilles sur son bracelet et sortit de la pièce. A peine la porte se fut-elle refermé qu’il se retourna vivement, la verrouilla à double tour avant de caler une chaise contre la poignée.

Voilàààà… Le temps que Luan s’inquiète de la disparition de la nièce du Kage, il fera probablement nuit. Peut-être même qu’elle ne s’en apercevra pas avant demain… J’espère que ça va marcher, parce que si ça ne la dégoûte pas de l’hôpital et qu’elle persiste à venir, je vois pas ce que je pourrais faire d’autre… Bah, peut-être qu’après ça, Luan comprendra enfin qu’il vaut mieux confier Kaede aux bons soins d’autres médecins… Une chose est sûre, je vais me prendre un sacré savon quand ça va se savoir… Ahlalala… Pas moyen d’y échapper, c’est le destin…

____Kentaro erra un moment dans les couloirs de l’hôpital, puis finalement, de peur de croiser Luan ou qu’une urgence se déclare, décida de s’octroyer une petite heure d’avance sur son horaire de fin de service. Il sortit donc tranquillement de l’hôpital et pris la direction de la maison. Il s’arrêta au bout d’une centaine de mètres, mal à l’aise.

Qu’est-ce qui se passe ? J’ai déjà martyrisé des tas de gens ou quitté en avance le boulot sans jamais me sentir comme ça… Qu’est-ce que ça veut dire… Je suis trop tendu… Quelque chose ne va pas… Merde… Je dois commencer par me calmer…
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Message par Kentaro 22/4/2008, 18:52

____Kentaro ferma les yeux et inspira profondément. Il expira lentement et fit le vide dans son esprit. Puis il sourit : il avait compris ce qui le gênait autant. Il revint sur ses pas et bifurqua dans une ruelle qui débouchait dans un jardin. L’étrange shinobi qui l’avait accosté à l’hôpital était assis sur un banc, ses cinq disciples regroupés derrière lui.

« Vous devez avoir drôlement envie d’en découdre pour dégager autant d’hostilité…
_ Quand je veux que ma proie ressente ma présence, il lui est impossible d’en faire abstraction, acquiesça le senseï. Je suis étonné que tu sois présent aussi tôt, Kentaro Satokira. »

____Devant le regard surpris de Kentaro, l’étrange shinobi ne put s’empêcher d’éclater de rire.

« Pourquoi cet air ahuri ? Tu te doutais bien que j’allais mener ma petite enquête sur toi, non ? Kentaro Satokira, fils de Shizuyo Kanesada, chassée de Gensou par sa propre famille de médecin-assassin, pour avoir épousée Shintaro Satokira, ultime rejeton d’une ancestrale famille de médecin qui a très mal vécu son entré dans le monde des shinobis. Dès ton plus jeune âge, tes parents ont entrepris de t’inculquer l’ensemble de leurs connaissances dans le domaine médical. A seize ans, tu es déjà reconnu comme un petit prodige en la matière, bien que cette réputation soit entachée par ta paresse et tes agissements peu orthodoxes. A la même époque, tu entres à l’académie où tu y étudies pendant deux années en alternance avec tes occupations à l’hôpital. A dix-huit ans, soit il y a quelques mois, c’est la consécration : tu sors de l’académie, diplôme de genin en poche et tu es embauché à l’hôpital comme médecin à mi-temps. Dans la foulée, la nuit de ton anniversaire, tu prêtes solennellement le serment des Satokira, t’engageant par là à ne jamais faire de mal à autrui, entravant définitivement ta progression en tant que shinobi.
____D’après l’ensemble des témoignages que je suis parvenu à retrouver, tu n’es pas encore parvenu à découvrir ton affinité, ce qui, de fait, t’handicape énormément pour l’utilisation de ninjutsu. En même temps, ayant d’énorme difficulté dans ce domaine et n’étant pas capable de mettre un pratique même des techniques aussi basique que le Chikan (« substitution), c’est un handicap qui ne gêne pas plus que ça, n’est-ce pas ? Côté Genjutsu, c’est exactement le même topo, tu ne sais pratiquer aucun genjutsu que ce soit, pas même les bases tels que le Henge (« transformation ») ou le Bushin ( « clone inconsistant »). Pire : malgré la forte insistance de tes professeurs dans ce domaine, tu n’as jamais réussi à pratiquer le Kaï, que ce soit l’interne ou l’externe. Le seul domaine dans lequel tu te démarques un tant soit peu, c’est le Taïjutsu où grâce à la mise en pratique de l’ensemble de tes connaissances, tu as été capable de sculpter ton corps pour le transformer en une véritable arme mortelle. Et tu as lamentablement gâché tout ce travail en négligeant toute apprentissage d’un style particulier de Taïjutsu. Bien que tu utilises principalement tes jambes pour cogner et que tu termines généralement l’adversaire en lui brisant quelques membres, tu y vas sans idée précise en tête. Tu n’as aucun répertoire de technique. A vrai dire, ton cas serait presque pathétique si ce n’était ta maîtrise interne du chakra. Bien que tu sois incapable de marcher sur l’eau ou même sur une paroi, tu es capable de renforcer efficacement n’importe quelle partie de ton corps, sans aucun souci et sans gaspiller d’énorme quantité de chakra, contrairement à la majorité des genins. Ce qui provient directement des nombreuses heures de méditation conjuguées à l’étude théorique toujours plus poussée des mécanismes de fonctionnement du corps humain, et donc des flux de chakra.
____Enfin, si on doit parler de toi, il semble que tout le monde s’accorde à dire que tu es quelqu’un qui n’aime pas travailler, tu es impulsif et bagarreur et bien que tu nies toutes formes d’honneur, prétextant que c’est une tare de Samouraï dont s’affranchissent les shinobis, tu fais tout ce que tu peux pour ne pas briser le serment de ton père, et tu te retrouves extrêmement contrarié chaque fois que c’est le cas.
____Alors, ai-je oublié quelque chose ?
_ Si tu sais tout ça, tu comprends que je ne pourrai pas me prêter à ton petit entraînement.
_ Le Serment des Satokira ?
_ J’en ai parlé avec mon père : le seul moyen, d’après lui, de se battre, c’est d’attendre que l’adversaire soit tellement épuisé pour qu’il ne puisse plus lever ne serait-ce que le petit doigt et tourner les talons et s’enfuir.
_ Répond juste à cette question : si tu rêves ou si tu imagines que tu casses le bras de quelqu’un, romps-tu ton Serment ?
_ Bien sûr que non ! C’est pas comme si je le faisais pour de vrai !
_ Alors tu vas pouvoir te battre. »

____Le senseï claqua des doigts et un flash lumineux éblouissant agressa la vue de Kentaro. Lorsque celui-ci rouvrit les yeux, le shinobi et ses cinq élèves se tenant debout devant lui, sans plus aucune trace du banc. D’ailleurs, ils ne se trouvaient plus dans le calme petit jardin, mais dans un dôjô sans porte ni fenêtre, au sol recouvert d’un épais tatamis gris et dont les murs blancs étaient surchargés d’armes de toutes sortes dont une bonne partie que le jeune médecin ne voyait qu’à grand peine comment on pouvait bien s’en servir.

Bordel, mais on est où ? Jamais entendu parler d’un endroit pareil à Mahou… Pis d’abord comment on est arrivé ici ? ‘Tain, j’aime franchement pas ça…

____Le senseï prit la parole, tirant Kentaro de ses réflexions.

« Bienvenu dans le dojo Gômon (« torture »). Tu aimes la décoration ?
_ Comment tu nous a téléporté ici ?
_ Rien de ce que tu vois n’est réel. Tout ceci n’est qu’un immense Genjutsu, commença à expliquer le senseï avant de s’empresser de rajouter en voyant Kentaro se pincer, Non, ce n’est pas un mauvais rêve. Je suis le seul qui décide quand l’illusion prendre fin. Jusque là, c’est une réplique exacte de la réalité. Tu vas pouvoir te battre et cogner à tout va sans aucune conséquence dans la réalité. Intéressant, non ?
_ Je vois… Très bien, venez donc tout les cinq, que je vous colle votre raclée et que je puisse m’en aller !
_ Pas de précipitation. Je t’ai dit que ce serait des combats à la loyale, en un contre un. Tu peux même choisir librement ton arme parmi toutes celles présentes.
_ Loyal ? Tu te fous de moi ! Tu leur as détaillé toute ma biographie avec un résumé de mes points forts et de mes points faibles alors que moi, je ne sais absolument rien sur vous tous… Sauf peut-être que vous, le senseï, vous devez être daltonien pour être habillé comme ça.
_ Désolé de te décevoir, mais inutile de me provoquer, il en faut bien plus pour me faire perdre mon calme. Quand à mes vêtements, ils sont voyants à souhait parce que cela me plaît et parce que je suis suffisamment dangereux pour me permettre de me passer de toutes notions de discrétion. Penses-y la prochaine fois que tu essayes de me mettre en colère.
_ …
_ Néanmoins, tu as raison sur un point. Ce n’est pas très équitable, ce déficit d’information. Par conséquent, tu es libre de poser toutes les questions pertinentes que tu souhaites. Mes élèves et moi-même se feront un plaisir de te répondre en toute sincérité.
_ Ben pour commencer, j’aimerais les noms de chacun d’entre vous et qui sera mon adversaire du jour. »

____Kentaro apprit ainsi que le senseï se prénommait Shungyosai Hakujin, junin expert assassin de son état et formateur spécialisé de futurs assassins. "Nabot", le petit brun d’1m65, s’appelait Kafu. "Gorille", le gros tas de muscles, trapu, d’1m80 de haut pour presque autant de large, avec des bras hypertrophiés avait pour nom Shumei. La petite chieuse à la peau pâle et aux longs cheveux blonds se dénommait Nanami. La grande brune à la peau bronzée et aux yeux verts, c’était Madoka. Et enfin,"Tueur", le type taciturne aux yeux rouge pâle et à la peau aussi bronzé que la brune, répondait au doux nom de Yoshijirô.
Et son premier adversaire serait Nanami, la plus faible des cinq.

« Très bien, enchaîna Kentaro, je m’occuperai des autres quand ça sera nécessaire. Autant concentré les questions sur la gravure de mode miniature.
_ Je ne suis pas une gravure de mode ! retorqua la demoiselle, je suis une kunoichi, et je vais te faire mordre la poussière !
_ Oh ? J’ai touché un point sensible ou quoi ?
_ …
_ ça va être génial si tu réponds à toutes mes questions comme ça…
_ Commence ton interrogatoire, répliqua Shungyosai, je m’assurerai qu’elle ne te cache rien.
_ Alors, alors… Affinité ? commença Kentaro.
_ Je n’en sais rien, répondit la jeune demoiselle.
_ Niveau en Ninjutsu ?
_ Nul.
_ Mensuration ?
_ Quoi ! Tu crois quand même pas que je vais répondre à ce genre de chose ! s’emporta Nanami
_ T’es sensé répondre, rappela Kentaro.
_ Senseï !
_ C’est une question hors sujet, approuva le maître, continuons.
_ Pratique du Genjutsu ?
_ Inexistante.
_ Et les défenses contre les genjutsus ?
_ Mais tu n’utilises pas de genjutsus, normalement ?
_ Qui sait ? Alors ?
_ Aucune technique de défense.
_ Tu habites chez tes parents ?
_ Va chier !
_ Niveau en Taï ?
_ Suffisant pour te refaire le portrait !
_ Arme de prédilection ?
_ Le sabre.
_ Un petit ami ?
_ Crève !!
_ J’ai toutes mes chances, alors ?
_ Bordel, j’vais te faire taire définitivement ! »

____Complètement hors d’elle, Nanami se dirigea vers le mur du fond et décrocha un katana qui y était accroché. Elle le dégaina prestement, jetant le fourreau au loin et se rapprocha de Kentaro, prête à lui sauter à la gorge.

« C’est bien la première fois que je vois une fille aussi complexé par…
_ Je ne suis pas une fille, je suis un shinobi ! Et ton adversaire aussi !
_ T’es trop jolie quand tu te mets en colère.
_ Crrrrrèèèèèèèvvvvvveeeeeeee !!!!!!!! »

____La jeune kunoichi chargea aveuglément, tranchant l’air en tout sens, et fut réceptionné par un solide coup de pied au visage, suivit d’un autre dans l’estomac qui la repoussa de plusieurs pas en arrière. Au comble de la fureur, elle réitéra son assaut, multipliant ses attaques désordonnées et oubliant quasiment de maintenir sa garde. Kentao bloqua le poignet de son adversaire et lui administra un coup de genou dans le plexus pour vider ses poumons. Puis, se baissant sur ses appuis, il pivota et faucha les jambes de son adversaire. Avant qu’elle n’est repris ses esprits, il s’était déjà relevé et avait bondit, tournoyant dans les airs…

« Arrêtez !!, tonna la voix du senseï.

____Le talon de Kentaro s’abattit brutalement à proximité de la tête de Nanami.

« Quoi encore ? J’ai pas le droit de gagner, peut-être ? râla Kentaro
_ Ta victoire ne fait aucun doute, inutile de poursuivre le combat. Ce n’est pas parce que ce n’est pas réel que je vais laisser mes élèves se faire abîmer pour rien.
_ Et vous feriez ça si la situation était inversée ?
_ Devine. »

____Le Junin claqua des doigts et dans un flash noir, la salle disparut. Les sept shinobis se trouvaient à nouveau dans le parc. Kentaro vacilla, portant la main à la tempe.

« La vache, t’aurais pu prévenir pour le mal de crâne…
_ Hé bien maintenant tu sais ce qui t’attends demain.
_ Ouais, ben j’espère que ce sera plus intéressant qu’aujourd’hui… C’est qui demain ?
_ Ce sera Shumei.
_ J’vais pas les affronter par ordre de puissance ?
_ Tu te fies trop aux apparences. Shumei est peut-être bien bâti, mais il est indéniablement plus faible que ses trois autres camarades.
_ J’verrai bien ça demain. » répondit Kentaro en haussant les épaules, nullement inquiété.

____Le jeune médecin se détourna et repartit en direction de son domicile, se demandant combien de temps s’était écoulé dans la réalité pendant son combat virtuel. Les cinq shinobis ne le quittèrent pas du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse au coin de la rue.

« Senseï… Je m’excuse d’avoir perdu aussi lamentablement… commença Nanami.
_ Idiote ! Tu n’as pas à t’excuser, répondit Shungyosai. Je savais pertinemment que tu n’avais aucune chance de gagner, même si je ne pensais pas que ce serait aussi facile. Mais n’oublie pas que nos défaites nous font progressé bien plus vite que nos victoires. Pourquoi as-tu perdu ?
_ Je me suis emporté et j’ai perdu mon sang-froid. Je suis devenu vulnérable à toutes ses attaques.
_ Je te ferai travailler ton mental. Dans quelques mois, un combat identique se conclura de façon bien différente, acquiesça le senseï. Shumei ! C’est toi qui combats demain. Donne moi ton analyse du combat.
_ Il n’hésite pas à exploiter les failles psychologiques de ses adversaires. En dehors de ça… Ce n’est pas un adversaire très dangereux… »

____Le maître attendit patiemment, puis voyant que la suite ne venait pas, prit la parole.

« Ce n’est pas tout. S’est-il retenu face à Nanami ? Non. Elle n’était pas en pleine possession de ses moyens, pourtant, il n’a fait preuve d’aucune pitié ni d’aucune clémence. Il l’a même provoqué délibérément pour la plonger dans cet état. Et le fait qu’elle soit une fille n’a rien changé à ses yeux. C’est un adversaire qui ne laisse aucune émotion l’entraver lorsqu’il combat. Il ne te fera pas le moindre cadeau demain, alors ne commet pas l’erreur d’y aller gentiment au départ. Et il sera inutile d’user d’un Henge pour tenter de l’attendrir.
_ Shumei n’a jamais réussi à créer un Henge de fille potable, de toute façon, railla Kafu.
_ Ce n’est pas une raison pour oublier cette technique, rétorqua l’assassin. Un shinobi use de toutes les armes à leur disposition pour abattre leur cible.
_ Senseï… commença Shumei, Heu… Est-ce que vous pensez que moi aussi je n’ai aucune chance contre lui ?
_ Tu as plus d’expérience que Nanami et tu es plus solide mentalement. Sans compter qu’en force brute, tu le surpasses complètement. Maintenant, si comme il l’a laissé entendre, il pratique le genjutsu, alors tu as perdu d’avance. Mais cela permettra aux autres d’en apprendre plus sur leur adversaire. N’oubliez jamais : la connaissance est l’arme ultime. A chaque combat, il sera forcé de se dévoiler un peu plus. Il est peu probable qu’il puisse remporter ses derniers duels. »
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Message par Invité 23/4/2008, 19:00

Sept minutes et trente-huit secondes. Kaede tint sept minutes et trente-huit secondes à regarder la comateuse en silence. La seconde suivante, elle était debout et cherchait un moyen de s'enfuir de cette chambre d'hôpital où Kentaro l'avait enfermée. A priori, cet imbécile avait fermé la porte, puis l'avait coincée avec quelque chose d'autres. La jeune fille n'était pas suffisamment forte pour défoncer la porte, d'autant que cela n'aurait pas été très discret, comme mode d'évasion. Donc il lui fallait songer à autre chose. Elle jeta un regard à la malade inutile endormie sur son lit. "Elle est plongée dans un profond coma, résultant d’un violent traumatisme psychique lorsqu’on lui a retiré de force le sceau d’envoûtement qui la contrôlait. Malgré nos efforts, impossible de la faire revenir, donc on a plus qu’à attendre qu’elle se réveille d’elle-même." avait dit Kentaro. La jeune fille ignorait que l'on pouvait causer autant de dégâts en enlevant un sceau. Mais l'idée d'un sceau d'envoutement lui plaisait. Un truc pour manipuler les gens. Leur faire faire ce qui lui plairait. Ouaip. C'était une bonne idée. Si la fille pouvait se réveiller et lui raconter son histoire, ça aurait pu être intéressant... En attendant, elle restait dans le coma et était inutile à Kaede. La jeune fille fronça les sourcils : Kentaro n'avait-il pas dit que les infirmières débouleraient toutes seules si la patiente se réveillait ? Ca voulait dire qu'il y avait un moyen e les prévenir. Pour qu'elles viennent. Et qu'elles ouvrent la porte.

Kaede chercha un instant un quelconque bouton sur le mur, comme il y en avait dans les chambres d'hôpital normalement, pour prévenir les infirmières. Ici, il n'y en avait pas. Il n'y avait pas non plus de fenêtre, donc pas moyen de s'échapper comme la première fois. Tous les patients qui étaient au sous-sol étaient inconscients, comme la jeune fille dont Kaede était sensée avoir la charge, c'était pour cela que les salles n'avaient pas de fenêtres (et de toutes façon, des fenêtres aux sous-sols, ça n'était pas forcement utiles) ni de boutons d'avertissements. Comment les infirmières savaient-elles alors si l'un des comateux était réveillé ? Ca devait avoir un rapport avec l'un des diverses machines à laquelle l'autre fille était attachée... mais laquelle ? Kaede se mit donc à observer les différentes machines autour du lit. Elle s'aperçut très rapidement qu'elle n'y comprenait rien. Puis, d'un air inspiré, elle débrancha l'un des câble de l'un des appareils. Aussitôt le "bip... bip... bip..." qui résonnait dans la salle s'éteignit et l'écran de l'appareil concerné devint noir. Plus aucune courbe dessus. Pas même la traditionnelle ligne droit indiquant que le coeur du patient ne battait plus. Kaede se rapprocha de la jeune fille endormi et prit son pouls : elle toujours bel et bien vivante. C'était déjà ça. Mais pas réveillée pour autant. Kaede soupira.

Mais la porte s'ouvrit brusquement. Un médecin et deux infirmières déboulèrent dans la pièce, avec un défibrillateur.

-Poussez-vous ! Urgence ! clama le médecin en bousculant Kaede
-Hey ! Minutes !
-Pas le temps, c'est justement une question de minutes !


Comme le médecin ne semblait pas vouloir daigner écouter Kaede, celle-ci lui sauta dessus et le plaqua au sol, remerciant au passage le fait que tous les employés de l'hôpital n'étaient pas des shinobi.


-Mais la touchez pas, bande d'abrutis, elle a rien !
-Pardon ? Hein ? Ha oui, tiens... pourtant on a eu une alerte comme quoi son coeur s'était arrêté.
-Le sien non, celui de cette bestiole électronique oui.
-Elle s'est pas débranchée toute seule, cette machine.
-Ouais, bah j'ai du marcher dessus sans faire exprès ok ?
-...
-Ma main a ripé.
-Vous auriez pu la tuer !
-Mais nan... tiens, par contre, merci pour la porte.


Une dizaine de minutes plus tard, Kaede se retrouvait en salle de repos (où elle fut emmenée sans grands ménagements) face à Luan et un de ses sermons interminables : il ne fallait pas débrancher les machines surtout sans savoir quelles conséquences il pouvait y avoir ("Je maîtrisais la situation, Luan") et il ne fallait pas répondre aux adultes -dans le cas présent, le médecin au défibrillateur- de façon grossière et malpolie ("C'est pas moi qui suis malpolie, c'est lui qui est susceptible..."), ni les agresser de manière physique ("Agresser, tout de suite les grands mots..."). Un fois le sermon de l'infirmière terminée, Kaede crut qu'elle pourrait s'éclipser sans difficultés. Hélas, elle eut le droit à un second monologue concernant Kentaro, ses parents et, finalement, l'hôpital et son personnel dans sa totalité. Enfin, la jeune femme termina son discours par un tant redouté :

-J'ai fait prévenir ton père. Il veut te voir.
-Aïe...


Aussitôt, un jeune homme vint chercher Kaede et l'accompagna jusqu'au QG, jusqu'au bureau de son père. Durant tout le trajet, il dut faire face à une Kaede fulminante qui marmonnait toutes sortes de malédiction à l'encontre de Kentaro, Luan et son propre père. Celui-ci avait la mine sombre lorsqu'il l'accueilli, le visage à demi caché par ses deux mains jointes, les coudes posés sur la surface du bureau, où aucune paperasse ne traînait.

-Qu'est-ce que je vais faire de toi ?
-La vache, je te vois deux fois en trois jours au lieu de la visite hebdomadaire, ça se fête, ça non ?
-Kaede...
-Voui ?
-Si je t'ai assigné cette mission, ce n'était pas pour avoir de tels échos. J'espère que cette jeune fille dans le coma n'aura aucune séquelles...
-Minutes : je lui ai rien fait moi. J'ai juste débranché une machine qui n'avait rien à voir avec son état de santé... enfin... qui n'avait aucune conséquence dessus. Bref, elle va bien la fille et j'ai rien à me reprocher. A la base, tout ça c'est la faute du crétin qui m'a enfermé dans cette pièce.
-Il ne devais pas se douter du danger que tu pouvais représenter. Tu imagines quelles conséquences aurais pu avoir tes actes si tu avais débranché une autre machine ?
-Je sais ce que je fais, moi.
-T'es bien comme ta mère...
-C'est bizarre, maman dit pas la même chose.
-Kaede !
-Voui ?
-Tu as encore quatre jours à passer dans cet hôpital. Je ne veux plus rien entendre de mauvais à ton sujet. Ceci est un avertissement. Il n'y en aura pas d'autres. La prochaine fois, je sanctionne. Azuka a réussi sa mission et n'a posé de problème à personne, elle.
-Ravie de l'apprendre. C'était quoi ? Ramener un féroce matou perdu dans les sombres ruelles de Mahou à sa mémé ?
-Le sujet de la mission n'est pas le plus important !
-Dans le mille !
-Ce que je veux dire, c'est que ta soeur, elle, sait obéir et faire une mission avec sérieux. Elle est beaucoup plus mature que toi, en fin de compte.
-Normal, elle est née la première.
-... Kaede, j'aimerais vraiment que tu changes de comportement.


Kaede haussa les épaules et tourna les talons. En sortant du QG, elle jeta un regard à l'horloge de l'entrée puis constata avec satisfaction que cela ne valait surement plus la peine de retourner travailler à l'hôpital pour les quelques trois heures restantes de son temps de travail officiel. Non, mieux valait occuper son temps de façon intéressante. Kaede prit le chemin de la bibliothèque de Mahou, bien décidée à en apprendre un peu plus sur les sceaux. Comme les sceaux d'envoutement, par exemple...

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Message par Kentaro 23/4/2008, 19:24

« Quoi !!! Mais c’est impossible !! Tu ne peux pas faire ça, Kentaro ! »

____Kentaro ôta ses mains de ses oreilles lorsqu’il s’aperçut que la secrétaire de l’accueil de l’hôpital avait enfin fini de hurler.

« Allez, c’est bon, ça fait combien de temps que j’ai pas pris de vacances ?
_ Et ça fait combien de temps que tu ne fais même pas de demi-journées complètes ?
_ Hé, en contrepartie, je bosse tous les jours de la semaine !
_ D’accord, mais tu ne peux pas prendre une journée de repos comme ça, sans préavis.
_ Ecoute… J’ai vraiment un gros problème en ce moment, et j’ai absolument besoin de cette journée, la supplia Kentaro.
_ Tu as toujours des problèmes, Kentaro.
_ Mais la c’est pire… ‘fin, différent.
_ Tiens donc ? Et c’est quoi l’excuse, cette fois-ci ?
_ Aujourd’hui, j’ai un… rendez-vous important.
_ Oh ? Avec une fille ?
_ Oui.
_ Et qui est-ce ? Je la connais ? Elle est mignonne ? Comment elle s’appelle ?
_ Kaede, la nièce du Kage. Bon, alors ? Tu me l’octroies, cette journée de repos ?
_ Je vois, je vois… D’accord ! Mais tu me raconteras comment ça s’est passé, d’accord ?
_ Pas de soucis. Mais surtout pas un mot à mes parents ou à Luan.
_ Promis, juré ! Amuse-toi bien !
_ J’y compte bien. »

____Kentaro salua la secrétaire et ressortit de l’hôpital, content de lui.

C’est pas comme si je lui avais menti, non plus… J’ai bien rendez-vous avec Kaede aujourd’hui. Et grâce à cette journée de vacance, je vais bien m’amuser… Bon, ok, je ne lui ai pas tout dit… J’aurai eu rendez-vous avec Kaede si j’étais resté travaillé. Mais bon, c’est de sa faute, c’est elle qu’a compris ce qu’elle voulait entendre. En tout cas, aujourd’hui au moins, je n’aurai pas à m’occuper de ce pot de colle. Pis je vais éviter le savon de Luan pour l’avoir enfermé. Par contre demain, elle va m’en cumuler deux. Et papa aussi s’il l’apprend… Baaaaah, elle m’attire que des ennuis cette genin ! … Allez, avec un peu de chance, ils vont renoncer à me la confier et la coller dans les pattes de quelqu’un d’autre… Ou alors elle va renoncer à venir à l’hôpital… On verra bien demain.

____Le jeune médecin flâna un moment dans les rues, bien décidé à profiter au maximum de sa journée de repos. Mais rapidement, un sentiment d’oppression grandit en lui, jusqu’à devenir presque insoutenable. Comme la veille. Kentaro soupira et se rendit dans le petit parc où l’attendait le senseï Shungyosai Hakujin et ses cinq disciples.

« Dis donc, tu pourrais au moins me laisser la paix en journée !
_ Tu affronteras chacun de mes élèves après chaque journée à l’hôpital.
_ Ben justement, aujourd’hui, je ne bosse pas !
_ Mais tu y es entré et tu en es ressorti avec visiblement l’intention de ne plus y retourner aujourd’hui. Tu as donc finis ta journée à l’hôpital, il est l’heure de se battre.
_ Bah tiens… »

____Le senseï claqua des doigts et les sept shinobi se retrouvèrent de nouveau dans la grande salle d’entraînement aux murs couverts d’armes hétéroclites. Le maître assassin alla s’asseoir contre un mur, imité par quatre de ces élèves. Seul resta au milieu Shumei, le genin aux bras hypertrophié et à la carrure d’ours.

« Ton adversaire d’aujourd’hui est Shumei, commença le senseï, comme hier, tu peux lui poser toutes les questions que tu souhaites… Mais il est bien moins vulnérable psychologiquement. Tu n’arriveras pas à le mettre hors de lui comme tu l’as fait avec Nanami.
_ T’te façon, avec sa carrure, j’vais pas m’y risquer…
_ Ne perdons pas plus de temps. Pose lui tes questions que le combat commence.
_ J’en ai pas, rétorqua Kentaro
_ Vraiment ?
_ Sans blague, quand un shinobi ennemi te fonce dessus, tu crois vraiment qu’il va prendre le temps de se présenter ? Un vrai ninja fait face, sans se soucier du reste.
_ Et c’est pour cela qu’en attendant qu’ils soient de vrais ninjas, les professeurs briefent les genins sur les combats qu’ils doivent mener.
_ Pas besoin. Commençons ! »

____Les deux genins se firent face, attendant le signal de départ. A peine le maître l’eût-il donner que Kentaro chargea son adversaire à pleine vitesse. Il frappa brusquement du pied, visant les poumons de son adversaire, mais celui-ci croisa ses gigantesques bras sur sa poitrine et encaissa l’attaque sans broncher. Kentaro utilisa les bras comme point d’appui et pivota sur sa jambe, fauchant le nez de Shumei avec le talon de son autre pied. Le colosse grogna de douleur tandis qu’une gerbe de sang jaillissait de son appendice nasale complètement tordu et repoussa violemment le médecin d’un geste des bras, l’envoyant valdinguer plusieurs mètres en arrière.
____Kentaro tournoya dans les airs et se réceptionna accroupit à terre, sans subir de dommage. A peine ses deux pieds eurent touché le sol qui repartait à toute vitesse vers son adversaire. A moins de deux mètres, il bondit dans les airs et asséna un puissant coup du talon sur le sommet du crâne de Shumei. L’attaque glissa sur le crâne rond et s’abattit violemment sur l’épaule droite du colosse qui sembla ne pas en souffrir le moins du monde. Il attrapa d’ailleurs illico la jambe du médecin dans ses deux immenses paluches et tournoya plusieurs fois sur lui-même avant de lâcher.
____Dans un grand fracas métalliques, Kentaro s’écrasa lourdement contre les armes entreposées contre le mur, écopant de plusieurs blessures bénignes au passage.

Bordel ! Ce monstre semble insensible à la douleur !! Vu sa vitesse, je peux cogner tant que je le veux, mais c’est moi qui vais me crever le premier… Pis gare à la riposte, parce qu’il y va pas de main morte… … M’en fous ! J’vais le cogner jusqu’à ce qu’il retourne chez sa mère en pleurant !

____Excédé, Kentaro se releva et chargea le monstre. Avant que ce dernier ne réagisse, il glissa sur le sol et lui faucha la jambe. Shumei tomba à genou et n’eut pas le temps de comprendre que déjà le médecin s’était relevé et lui envoyait un coup de pied rotatif dans le cou, l’envoyant bouffer le plancher. Pour terminer, il sauta en l’air, tournoya sur lui-même et abattit à pleine puissance son talon sur la nuque du genin.

« Làààà… ça devrait le calmer ! »

____Shumei remua, et sous le regard incrédule de Kentaro, se releva sans plus d’effort avant de lui administrer une bonne mandale qui le scotcha à nouveau contre un mur.
____Le jeune médecin resta un moment a fixé le vague. Alors que la brute s’avançait vers lui à peine pour en finir, il secoua la tête, désabusé.

« ‘foiré… Alors comme ça, môssieur est insensible aux coups ? On va bien voir !! »

____Kentaro se releva et arracha une épée longue du mur avant de charger son adversaire. Le surclassant sans problème sur le plan de la vitesse, il n’eût aucun souci à asséner un sauvage coup de taille au niveau de la poitrine, que le colosse eût juste le temps de bloquer à l’aide de ses avant-bras. Kentaro, comme posséder, faisait pleuvoir une avalanche de coup sur Shumei, mais celui-ci ne paniqua pas et recula posément, continuant à encaisser les coups sur ses avant-bras, puis, profitant d’une brève accalmie, saisît la lame à pleine main et la brisa en morceaux, avant de frapper son adversaire au torse en de l’encadrer à nouveau contre un mur.
____Cette fois-ci, le jeune médecin eût du mal à se relever.

Je rêve ! Il n’a pas une seule entaille aux bras ! Même pas une égratignure ! Qu’est-ce que ça veut dire ?! C’est impossible… Je ne peux pas gagner ! … Reste calme… Y’a forcément un moyen de gagner… Il est invincible…Reste calme, reste calme… Je vais perdre… Raaaaaaaaaahhhh !!

« Approche enfoiré !! Tu vas voir ce qui arrive quand on me met en rogne ! »

____Une nouvelle fois, Kentaro chargea le colosse, répétant la glissade qu’il avait déjà effectuée. Bien mal lui en prit car le poing de la brute jaillit et l’écrasa à contre le sol. Le souffle coupé, Kentaro eût néanmoins la présence d’esprit de planter profondément la seringue qu’il avait sorti dans la jambe de son opposant. Shumei hurla de douleur, relâchant légèrement la pression, permettant à Kentaro de s’extirper de sa position et de reculer d’une roulade arrière, frappant des pieds la mâchoire de son adversaire au passage. Même si ce dernier n’en subit guère de dommage, le choc se propagea le long de l’os de la mâchoire jusqu’à l’oreille interne.
____Shumei tomba à genou, momentanément paralysé et complètement à la merci de son adversaire qui le chargea, un sourire mauvais sur le visage. Alors qu’il allait administrer une violente gifle à son adversaire, le claquement de doigt caractéristique retentit et le genjutsu prit fin.

____Kentaro, Hakujin et les cinq disciples se retrouvaient à nouveau dans le petit parc. Le médecin farfouilla dans sa sacoche et en ressortit deux comprimés. Il en avala un et lança l’autre Shumei.

« Tiens, ça agit contre les maux de tête en quelques minutes. Qui est mon adversaire de demain ?
_ Moi répondit Kafu.
_ Quoi ? Le nabot ? ça va être facile, dis donc !
_ Je ne suis pas un nabot !!!
_ On verra ça demain…
_ Avant que tu ne partes, j’ai juste une question, l’interpella le maître. Comment as-tu su que seul ses bras étaient "cuirassées" ?
_ J’en sais rien… L’instinct… Mais quand on y réfléchit, c’est logique non ? Si tout son corps était aussi résistant, il n’aurait pas eu besoin de se protéger avec ses bras lorsque j’ai commencé à le taillader avec le sabre.
_ Et tu as vraiment pris le temps d’y réfléchir ?
_ Pas consciemment, non… Répondit Kentaro en haussant les épaules, mais j’étais persuadé que ça marcherait.
_ C’est tout ce que je voulais savoir. Repose-toi bien : demain ce sera encore plus dur. »

____Kentaro repartit en silence, les mains dans les poches, bien décidé à chasser ces idioties de son esprit et à profiter au maximum de la journée. A peine le médecin eût-il disparut du champ de vision des six assassins que Nanami interrogea le senseï.

« Je ne comprends pas : hier, j’avais bel et bien perdu, et c’était logique d’arrêter le combat, mais là… Shumei aurait pu reprendre le dessus ! Je ne sais pas ce que ce type lui a injecté, mais ce n’était pas quelques coups qui l’auraient mis au tapis !
_ Ça n’allait pas être juste quelques coups, commença Shumei, il cachait un scalpel dans sa main. Il comptait me trancher la gorge.
_ Il ne visait pas la gorge, contredit le senseï.
_ C’était pourtant le moyen le plus sûr et le plus rapide d’en finir.
_ Je sais. Mais c’était tes yeux, qu’il visait.
_ Mais c’est complètement débile ! Pourquoi il aurait fait ça ? Questionna Kafu.
_ Chassez le naturel, il revient au galop.
_ C’est-à-dire ? demanda Shumei.
_ Une petite dose de sadisme… Il avait l’intention de se venger en te faisant payer ce que tu lui avais fait subir.
_ C’est idiot ! C’est un coup à paumer bêtement que de ne pas éliminer son adversaire le plus rapidement possible !
_ Peut-être, mais c’est amusant. Je l’aime de plus en plus, celui-là, murmura le senseï. Bon, Kafu, analyse du combat ?
_ Hier, il bluffait. Il n’a absolument aucun ninjutsu ni aucun genjutsu, sinon il les aurait utiliser contre Shumei.
_ C’est tout ?
_ Il y a autre chose ?
_ Compare sa façon de se battre au début et à la fin du combat.
_ Hum… Son style a évolué. Il se contentait de cogner avec ses pieds au départ, puis il s’est rabattu sur le katana, la seringue et le scalpel. Ça correspond au moment où il a commencé à s’énerver. Mais ça ne me concerne pas vraiment, je ne le laisserai pas s’approcher.
_ Ce n’est pas parce qu’il s’est énervé qu’il a changé sa façon de se battre, c’est simplement qu’au départ, il se battait pour s’amuser, puis il s’est battu pour gagner, mobilisant l’ensemble de ses ressources. Cela signifie qu’il ne commence pas à fond, profites-en un maximum demain. Et tu as oublié le principal.
_ L’instinct ? Désolé, mais je n’y crois pas vraiment. C’est juste de la chance.
_ Tu feras rapidement la différence demain. Un combattant qui écoute son instinct prend ses décisions plus vite qu’un autre qui réfléchit. Et ça peut faire la différence. En contrepartie, il planifie beaucoup moins ses actions. Des pièges sont donc peu probables.
_ A combien estimez-vous mes chances de victoire, demain ?
_ Un sur deux. Ça sera sûrement intéressant. »

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Message par Invité 24/4/2008, 14:31

-Bah… Kaede ? Qu’est-ce que tu fous là ?

Kaede leva le nez du bouquin qu’elle était en train de lire. Kaya la dévisageait en souriant, visiblement surprise mais en même temps heureuse.

-Je fais du vélo, ça se voit pas ? railla l’albinos.
-Rooh, je vois bien que tu bouquines… mais t’es pas sensée bosser à l’hôpital, toi ?
-Bah si.
-Alors qu’est-ce que tu fous là et pas là-bas ?
-Hey ho ! J’suis pas en tort si c’est ce que tu veux savoir ! Le mec que je suis sensée suivre partout et aider à l’hôpital n’est pas là aujourd’hui. Comme je suis sensée être partout avec lui et qu’il est pas à l’hôpital, bah moi non plus.


Kaya éclata de rire puis tendit une main à sa jeune amie pour l’aider à se relever.

-Puisque t’as rien à faire, tu viens avec moi ? demanda-t-elle
-Où ça ?
-Au « ».
-Ouais ! Au fait… ça fait deux nuits que je suis pas venue t’aider… ça a été ?
-Pas de problème, tu me connais. Je connais mon boulot. Ils sont juste plus difficiles à convaincre. Tu viens ce soir ?
-Bien sûr !
-Qu’est-ce que tu lis au fait ?
-Un truc sur les sceaux.
-Tu cherches une nouvelle technique ?
-Ouaip.


Tout en discutant, les deux filles prirent la direction du bar nommé « » où elles arrivèrent au bout d’une dizaine de minutes de marche. Le patron de l’endroit les salua avec un pâle sourire en les voyant arriver, et leur désigna leur table habituelle : celle-ci, situé dans un des coins reculé de la pièce, éclairée par une petite lanterne posée sur une étagère juste au-dessus, était occupée par deux jeunes hommes, au grand dam des deux filles.

-C’est la première fois que je les vois ici, expliqua le patron.
-Tu les connais, toi, Kaya ?
-Non. Ils appartiennent pas au Banzoku, ou alors c’est des nouveau. Mais c’est pas le style.
-De toutes façons, c’est notre table et pas la leur !
-Bah justement, c’est parce que c’était votre table qu’ils se sont installés là. Ils m’ont demandé si c’était bien là que Kaya et sa complice avaient l’habitude d’aller, et moi j’ai répondu que oui, avoua le patron.
-Kaede, reviens !


Mais la jeune fille n’écoutait déjà plus et se dirigeait à grand pas vers la table qui, selon elle, lui revenait de droit. Les deux types la dévisagèrent en souriant : visiblement, ils s’y attendaient, voir même : ils n’attendaient que ça. Kaya rejoignit vite Kaede en face des deux types. Le premier était un grand brun au teint mat et l’air charmeur. Son acolyte était tout son contraire, le teint pâle, les cheveux roux et l’air teigneux du haut de sa petite taille. Tout deux portaient un sabre dans le dos.

-Un problème ? railla-t-il.
-Ouais, répondit Kaede. Ici c’est ma table, alors tu vas me faire plaisir et décarrer de là fissa.
-Non, on ne partira pas. Pas avant que vous nous ayez rendu notre argent.
-Ca y est, s’exclama Kaya. Je me souviens. Ils sont venus il y a deux semaines acheter un bibelot de valeur…
-Ouais, et tu nous as arnaqué. Alors soit tu nous rends notre argent, soit on règle ça dehors.
-Attends deux secondes, j’hésite. Allez zou, filez dehors on vous rejoint.


Le rouquin afficha un air satisfait et traîna son compagnon à l’extérieur. Le patron se rapprocha des deux filles, l’air inquiet. C’est alors que Kaede et Kaya s’assirent à leur table et commandèrent deux bières.

-Mais… ils vous attendent dehors, non ?
-Hey ho, minutes, hein. Ils sont pas aux pièces.
-C’est de la provocation, c’est ça ? Ben, vous faîtes ce que vous voulez, mais vous n’abîmez pas mon bar.


Kaede haussa les épaules en avalant une gorgée de bière. Puis elle reposa sa boisson en souriant : les deux gars venaient de rentrer à nouveau dans le bar, et le petit teigneux fulminait.

-C’est pas le moment de picoler !
-Y a pas de moment précis pour ça.
-Venez dehors tout de suite !
-Et si on veut pas ?
-Si vous voulez pas…


Le rouquin dégaina son sabre pour tenter de découper en morceau l’albinos. Celle-ci prit appuis contre le mur et recula en arrière violemment avec sa chaise. Puis elle se leva pour faire face à son agresseur. De son côté, Kaya s’était aussi levée pour faire face au grand type brun qui avait lui aussi dégainé son sabre.

Dans le bar, le patron et les quelques clients s’étaient regroupé devant ou sur le comptoir, et encourageaient les différents protagonistes de la bagarre en prenant des paris.

L’adversaire de Kaede ne se laissa pas démonter, et fonça à nouveau sur elle en agitant sa lame dans tous les sens. Plus rapide qu’elle, il l’empêcha d’esquiver de côté, et la trancha en deux. Ou plutôt trancha un clone de Kaede en deux, puisque l’image de celui-ci disparut dans un « pouf » sonore. Le gars poussa un juron sonore et se retourna pour faire face à trois autres clones inconsistants de Kaede. Agitant de nouveau son sabre dans tous les sens, il trancha les trois clones rapidement et chercha de nouveau Kaede ou un de ses clones du regard. C’est alors qu’il vit une chaise avancer, en l’air, très rapidement en direction de son crâne. Il fut percuté assez violement mais se releva avec célérité pour faire face… à la chaise volante qui semblait se foutre de sa gueule en bougeant dans tous les sens. Enervé au plus haut point, le rouquin ne chercha pas à savoir comment cette chaise faisait pour voler et fonça dessus sabre en avant.

A côté de lui, son acolyte bataillait ferme avec une jeune femme plutôt douée en taïjustu qui lui menait la vie dure, même si il bénéficiait de l’avantage d’être armé. Il avait beau feinter, il n’arrivait pas à l’atteindre vraiment. Il avait bien réussi à lui infliger deux ou trois petites coupures, mais rien de bien grave. Il se consolait en se disant que lui non plus n’avait pas de dommage à déplorer. Mais à continuer ainsi, le combat n’était pas prêt de finir. Profitant d’un moment ou Kaya s’était reculé pour mieux contre-attaquer, il jeta un œil au combat de son compagnon… avec un chaise.

-Abruti ! C’est un genjutsu !
-Mais non, elle est bien réelle cette chaise !
-Je le sais bien, mais réfléchit à ce qui pourrait la soutenir !


Le teigneux s’arrêta un instant et sembla réfléchir. Puis la lumière fut, et il redirigea son sabre non vers la chaise, mais sur les endroit où il imaginait que Kaede se trouvait pour la tenir. Soudain il recula en constatant l’apparition d’un parchemin sur la chaise, supposant que c’était un parchemin explosif. Mais eu lieu d’exploser, la chaise disparut purement et simplement. Sur les nerfs, le rouquin commença à chercher où pouvait se trouvait Kaede et sa nouvelle arme, maudissant le fait qu’il n’y connaisse rien en Genjutsu. Il fut interrompu dans ses réflexions par un choc violent à l’arrière de son crâne qui lui fit perdre conscience.

Kaede redevint visible sur ces entrefaites, de même que la chaise qu’elle tenait bien en main, au-dessus du corps inconscient de son adversaire. L’adversaire de Kaya rangea son sabre au grand étonnement des deux filles.

-On va dire que j’ai perdu. Moi, j’m’en fous de ce qui se passe exactement. Il m’a demandé de l’aider, alors je suis venu. Mais lui, il lâchera pas le morceau. Attendez-vous à le revoir bientôt.

Il ramassa son compagnon et disparut tout simplement. Kaede remit sa chaise en place et se rassit à sa place. Kaya fit de même en faisant la moue : une victoire incomplète, c’était une satisfaction incomplète. Et puis le grand type brun était fort, elle aurait bien voulu continuer à se battre avec lui. Le patron du bar vint voir les deux filles en les remerciant pour le pari qu’il venait de gagner, et leur offrit leurs consommations.

-Par contre, j’aimerais que tu arrêtes de te servir de mes chaises comme de massue, Kaede.
-Hey, j’l’ai pas abîmée, ta chaise. Donc c’est bon, non ?
-Ouais, ouais… encore heureux que tu n’aies pas assez de force pour soulever la table.
-J’y ai songé, aussi. Tu veux pas changer ton mobilier pour des trucs plus légers ?
-Non !

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Message par Kentaro 24/4/2008, 21:19

____Le point négatif, quand on cumul deux bourdes en même temps, c’est qu’on écope généralement d’un savon qui fait largement plus du double que ceux qu’on vous aurait filé si vous aviez gaffé deux fois séparément. Par contre, le point positif, c’est que quand on vous sermonne sur votre temps de travail, c’est autant de temps gagné à ne rien faire.
____C’est du moins ce que pensait Kentaro quand il ressortit de la salle de repos où Luan venait de l’engueuler pendant plus de trois heures sur la façon dont il prenait son travail à la légère, traitait la nièce du Kage, le danger qu’elle représentait dans cette hôpital lorsqu’elle était lâché sans surveillance et les risques de se voir raccourcir le budget de l’année prochaine si le Kage venait à l’apprendre. Bref, rien de bien intéressant, quoi… Sauf que dorénavant, il allait devoir se traîner Kaede partout où il irait, sans possibilité de s’en défaire.
____Son humeur déjà bien sombre à cette idée ne s’améliora guère lorsqu’on lui annonça quelques minutes plus tard que son patient attitré venait d’arriver, visiblement ma au point.
____Kentaro se rendit dans sa salle de travail où l’attendait Miyoshi.

« Bordel, mais on peut vraiment pas te laisser seul plus de vingt-quatre heure, toi ! J’avais pourtant bien dit : pas d’exercice physique tant que ton bras n’est pas réparé ! Merde, mais t’écoute pas ou quoi !! J’aurais du t’attacher à ton lit !
_ Mais c’est pas ça du tout, geignit le genin, je t’assure, j’ai fait tout ce que tu m’as dit…
_ Alors comment t’as fait ton compte pour t’entailler sur près de la moitié de ton bras ? T’es encore aller faire le pitre avec ton sabre, avoue !
_ Mais non ! Tu m’as interdit l’entraînement.
_ Alors comment t’as fait ?
_ Ben comme je pouvais rien faire de mes journées, j’ai voulu aidé mon papa à faire du bricolage dans la maison, et…
_ Mais c’est pas vrai… Qu’est-ce qui m’a foutu un boulet pareil… Tu mériterais une bonne paire de baffes !
_ T’as prêté serment ! T’as pas le droit de me faire de mal, sinon je rapporterai tout à ton père !
_ ‘spèce de... ‘Chai pas ce qui me retiens de te… Nan, calme… Maintenant boucle-là, je vais te rafistoler un peu.
_ Et moi, je fais quoi ? Le questionna Kaede.
_ Comment le saurai-je ? D’habitude je fais ça tout seul. T’as qu’a regardé, des fois que t’ais besoin de faire ça un jour. »

____Kentaro sortit sa boîte de couture, enleva le bandage de fortune et coupa la circulation sanguine à l’aide de plusieurs épingles. Puis il s’affaira tranquillement à recoudre la large plaie.

« Je peux te poser une question ? l’interrogea Kaede.
_ Nan, j’suis occupé.
_ Ton père, c’est bien Shintaro Satokira ?
_ Nan, j’suis orphelin.
_ Tu crois qu’il accepterait de m’apposer un sceau curatif ?
_ Dis donc, si tu connais déjà les réponses, pourquoi tu me poses des questions ?
_ Alors ? Il accepterait ou pas ?
_ Nan, tes qu’une genin, ça vaut pas le coup.
_ Hey ho, minute ! J’suis la nièce du Kage, hein ! Alors il a pas intérêt à me contrarier !
_ Si tu t’es un tant soit peu renseigné sur mon père, c’est le médecin le plus intègre de Mahou, si ce n’est de Yuukan. Alors les traitements de faveur…
_ Alors, les pots-de-vin, c’est pas la peine non plus ?
_ Hé non… Mais moi j’suis preneur, si tu sais pas quoi en faire.
_ Dans tes rêves. A moins que tu saches le faire, toi ?
_ Minute papillon ! J’suis médecin et genin, j’suis pas encore shinobi-médecin, moi.
_ Pfff… T’es nul !
_ Pourquoi t’en a besoin de ce sceau ?
_ ça ne te regarde pas !
_ Tant mieux, j’aurai pas à convaincre mon père de le faire, alors.
_ Quoi, tu peux faire ça ?
_ Peut-être que oui, peut-être que non… Alors, pourquoi t’en as besoin ?
_ Pour faire la cuisine, andouille !
_ Tu peux en faire sans le sceau, donc t’en as pas besoin. Hop, la question est réglée.
_ Alors tu refuserais un petit sceau curatif de rien du tout à une pauvre et malheureuse albinos toute chétive et sans défense… snif, tu n’as donc pas de cœur, "pleurnicha" Kaede.
_ T’en fait pas un peu trop, là ?
_ J’aurais pas du pleurnicher, hein ?
_ Ouais.
_ Bon alors ? »

____Kentaro termina de recoudre la plaie, la badigeonna d’un onguent cicatrisant avant de refaire un beau pansement tout propre et de réactiver la circulation aux alentours de la plaie.

« Voilà, terminé.
_ Alors ? Tu vas convaincre ton père, oui ou non ?
_ Ok, mais à une condition.
_ Laquelle ?
_ Tu vas faire ce que je te demande.
_ ça dépend ? Qu’est-ce que tu veux que je fasses ?
_ Je sais pas… Mmmmh… Passe à tabac Miyoshi !
_ D’accord ! s’enthousiasma la genin, trop contente d’avoir une condition aussi simple à remplir et qui commença à bourrer de coup le pauvre handicapé.
_ Kaede. … Kaede ! Stop ! Je plaisantais !
_ Ah bon ? Dommage, c’était marrant...
_ Voilà le deal : je convaincs mon père de t’apposer le sceau et en échange, tu remets plus les pieds à l’hôpital jusqu’à la fin de ta mission.
_ Génial ! D’une pierre deux coups !
_ Ok, ça doit pouvoir se faire dès demain, alors. »

____Kentaro réanima le pauvre Miyoshi et le raccompagna jusqu’à la porte, puis il se tourna vers l’horloge.

« Hé bien, hé bien… Dans une heure et quart, on a fini la journée… Mmmmh, ça ne nous laisse pas le temps de nous occuper d’un autre patient… Bon, ben la journée est finie !
_ Cool ! J’y vais ! T’as intérêt à avoir convaincu ton père d’ici demain !
_ Sinon quoi ?
_ J’te pourris la vie jusqu'à la fin de ma mission.
_ Arrête, j’ai peur… »

____Les deux genins continuèrent à papoter tranquillement avant de sortir de l’hôpital en prenant bien soin de ne pas se faire repérer par Luan. Après avoir laissé partir l’albinos, Kentaro soupira et se dirigea sans hésiter vers le petit parc. Impossible d’échapper à la corvée du jour.
____Senseï Hakujin et ses cinq disciples l’attendaient, agglutiné autour du même banc que d’habitude. Une fois que Kentaro fut à quelques mètres, le maître-assassin sourit et claqua des doigts, les enfermant à nouveau dans le dôjo d’entraînement virtuel.

« Alors, aujourd’hui c’est au tour du Nabot de se prendre une raclée ?
_ …
_ Ben alors ?
_ Tu ne me déstabiliseras pas avec tes tactiques psychologiques sournoises.
_ Vraiment ? Petit, nain, nabot, minus, lilliputien, minuscule, pygmée, microbe, microscopique, minime…
_ Je… ne… craquerai… pas…
_ fullmetal alchemist ?
_ JE NE SUIS PAS SI PETIT QU’ON ME MARCHE DESSUS SANS S’EN APERCEVOIR !!!!!!!
_ T’as craqué.
_ Suffit ! Tonna le senseï, Kafu, calme-toi ou je sévis ! Et si tu n’as pas de question à lui poser, Kentaro, alors que le combat commence.
_ Bah, commençons, qu’on en termine au plus vite. »

____Kentaro et son petit adversaire prirent place sur le tatami et se mirent en garde, attendant le signal de départ du maître. Lorsque celui-ci résonna, Kentaro chargea à toute vitesse son adversaire, comme il l’avait fait lors de ses deux derniers combats. Cette attaque hautement prévisible trouva logiquement une parade : Hinokabe. Kafu dressa instantanément un mur de flamme entre lui et son adversaire, forçant se dernier à s’arrêter en catastrophe.

Tricheur ! Y’a pas le droit de faire des trucs comme ça !

« Hinotama Renshû ! »(« boules de feu à répétition »)

De quoi ?!

____Une première boule de feu aussi grosse que sa tête jaillit à travers les flammes, et Kentaro ne l’évita que grâce à ses excellents réflexes. Une seconde et une troisième suivirent, forçant le médecin à reculer de plusieurs mètres.

« Hinokabe ! »

____Profitant de son recul, Kafu avait lancé un second mur de flamme devant le premier, à moins d’un mètre de Kentaro.

Ne me dis pas…

« Hinotama Renshû ! »

____De nouveau, trois boules de feu jaillirent à travers le rideau ardent, forçant Kentaro à reculer de quelques mètres.

« Hinokabe ! »

____Un troisième mur de flamme accula Kentaro contre le mur du fond.

Bordel ! A ce rythme là, esquiver les boules de feu, ça va devenir coton… ‘chier ! Ch’uis en train de perdre !

« Hinotama Renshû ! »

Merdemerdemerde, faut qu’j’agisse !!

____La première boule de feu explosa contre le mur derrière lui, rapidement suivit de la seconde. A la troisième, Kentaro décida de se roussir un peu la peau en ne se décalant que le strict minimum, évitant ainsi la boule de feu proprement dites, mais subissant malgré tout l’onde de chaleur de l’explosion. Néanmoins, à partir des trois projectiles, il était parvenu à déterminer plus ou moins la position de Kafu et deux scalpels acérés fondirent dans sa direction présumée.
____Un glapissement de douleur retentit alors que l’un des deux projectiles métalliques se ficha dans l’épaule de Kafu. Le puissant brasier qui coinçait Kentaro vacilla et disparut un moment avant de se reformer.

‘foirééééé ! C’était qu’une saloperie d’illusion ! Il a osé me piéger avec une saleté de Genjustu !

____Réagissant au quart de tour, Kentaro chargea à travers le mur de flamme immatérielle et se jeta sur Kafu, fermement décidé à lui arracher la tête. Ce dernier leva la main et une boule de feu jaillit, percutant violement au torse, embrasant sa chemise et le brûlant plus ou moins profondément le corps. La puissance de l’explosion le souffla en arrière, le projetant contre le mur.

Une quatrième ? Il n’en lance que trois d’affilés depuis le début alors qu’il peut en lancer quatre… Il m’a piégé, ce con !

« Hinotama Renshû ! »

____Kentaro eût tout juste le temps de reprendre ses esprits et de filer le long du mur, poursuivit par une série d’explosion qui se rapprochait à toutes vitesse.

« Hinotama Renshû ! »

____Délaissant complètement son genjutsu, Kafu enchaînait ses boules de feu à répétition, noircissant de larges portions du mur et empêchant Kentaro de s’approcher. D’ailleurs, au cours de ses tentatives infructueuses, le médecin comprit très vite que le genin était capable de lancer deux boules de feu en même temps, une par main.

Bordel, j’peux rien faire ! Impossible de s’approcher et pas le temps de viser convenablement pour lui lancer quelque chose dans la tronche… Sans compter que cette fois-ci, on se voit, donc probablement qu’il esquivera… Raaaaah ! ça m’énerve, j’peux rien faire du tout.

« Hinotama… Ren… »

____Kafu ne parvint pas à finir sa phrase. Il avait fini par utiliser tout son chakra avec sa technique particulièrement gourmande. Il s’effondra au sol, à bout de force.

M’enfin…

____Kentaro, désemparé, s’approcha de son adversaire mais n’esquissa pas un geste. Le genin, complètement épuisé, était à sa merci. Pour autant, ça ne lui semblait pas correct de porter le moindre coup.

Shintaro a écrit: « Pour celui qui prête le serment des Satokira, il n’y a plus qu’une façon de remporter un combat : attendre que son adversaire s’épuise complètement tout en restant soi-même encore vaillant. »
Je rêve ! Mais c’est de la merde, cette façon de gagner ! Où est la satisfaction de d’avoir battu l’adversaire ? L’exaltation de lui asséner l’ultime attaque, le coup de la victoire ?! ‘tain, c’est la première fois que je me sens aussi frustré… Alors que j’ai gagné ! Je ne me suis même pas battu… Je n’ai pas pu lui faire face… J’ai fui tout au long du combat… C’est pitoyable !

« Tu n’as pas l’intention de frapper ? l’interrogea le senseï.
_ Nan… ça vaut pas le coup…
_ Très bien. Alors le combat est fini. »

____D’un claquement de doigts, le maître mit fin à l’entraînement psychique, et tous les protagonistes se retrouvèrent dans le petit parc. Kafu s’effondra au sol, inconscient.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? Je croyais que nos combats n’avaient aucune conséquence sur la réalité ? s’insurgea Kentaro.
_ Et ils n’en ont pas. Mais le Genjutsu, lui, n’est pas exempt d’effets secondaires. Tu n’as en rien trahi le serment des Satokira, si c’est ce qui te préoccupe. »

____Kentaro n’écoutait déjà plus le senseï, trop occupé à ausculter le genin inconscient.

« Laisse tomber, il n’a rien. Simplement un gros coup de fatigue. Tout ce dont-il a besoin, c’est de calme et de repos. Et toi aussi. Tu dois être en forme pour demain.
_ Et si je ne ve…
_ Oublie ça ! Je n’ai pas besoin de ton consentement pour t’enfermer dans mon monde virtuel. Tu t’es amusé à ridiculiser mes élèves, et je leur offre l’occasion de se venger tout en les faisant progresser. Tu n’as pas ton mot à dire. Et si tu réfléchissais un tant soit peu, tu ne rejetterais pas non plus une telle occasion de t’améliorer.
_ …
_ Demain, tu affronteras Madoka. » Termina le senseï en désignant la grande brune.

____Sans un mot, Kentaro, d’humeur maussade se releva et repartit. Cette plaisanterie commençait sérieusement à le gonfler, même s’il ne pouvait rien y faire.
____A peine eût-il disparut de son champ de vision que le maître se retourna vers Madoka.

« Alors, qu’as-tu tiré de ce combat.
_ Il ne différencie pas les genjutsus de la réalité et ne sait pas non plus comment les contrer. Il ne possède pas non plus d’attaque à distance particulière : ces scalpels peuvent peut-être blesser avec l’effet de surprise mais une fois qu’on s’y attend… Enfin, sa victoire d’aujourd’hui lui est resté en travers de la gorge : il aime se battre et rien ne le dérange plus que de se retrouver incapable de livrer bataille, même si c’est la victoire assurée au bout. En bref, il préfère agir et perdre plutôt que d’attendre patiemment une opportunité de victoire.
_ Excellent. Tu penses pouvoir le battre, demain ?
_ Ce serait une grave erreur de le sous-estimer. Je ne me risquerai pas à donner un pronostic. J’ai mes chances, c’est tout. Il vous faudra attendre demain.
_ Ne jamais avoir trop confiance en soi, n’est-ce pas ? Bien. Mais d’après moi, tu as moins d’une chance sur trois de perdre. Ça devrait aller, non ?
_ Les probabilités ne veulent rien dire. Nous serons rapidement fixé demain. »
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Message par Kentaro 25/4/2008, 16:12

____Kentaro sortit de l’hôpital, enfin libéré : Luan avait menacé d’aller apporter toutes ses mésaventures à Shintaro. Du coup, de crainte d’un sermon de son père, Kentaro s’était tenu à carreau toute la journée et s’était comporté en médecin modèle tout au long de la journée.
____Résultat, il avait grandement besoin de se défouler et sa petite corvée quotidienne allait sûrement y remédier. C’est donc d’un pas décidé et le sourire aux lèvres que le médecin se rendit dans l’habituel petit parc où Maître Hakujin et ses cinq disciples l’attendait.
____Le senseï claqua des doigts et les sept shinobis se retrouvèrent à nouveau dans la salle d’arme.

« Ton adversaire du jour sera Madoka, expliqua le Juunin, si tu n’as pas de question, commencez. »

____Alors que Kentaro allait prendre position sur le tatami, Madoka fit un détour par le mur du fond et y décrocha une lance constituée d’une épaisse lame d’une vingtaine de centimètre et d’un manche d’au moins deux mètres de long qui se terminait par une sphère métallique aussi grosse que le poing qui semblait déséquilibrer légèrement l’arme.

Une lance, c’est pas banal comme arme… On raconte que pour s’en servir correctement, il faut être neuf fois plus fort qu’un type qui combat au sabre. Vu qu’elle est l’avant-dernière, elle sait probablement très bien s’en servir…ça va encore être compliqué, tout ça…

____Madoka vint à son tour prendre position sur le tapis et se mit en garde, imitée par Kentaro. Le senseï laissa plusieurs secondes s’écouler avant de donner le signal de départ. Les deux protagonistes du combat se jetèrent l’un sur l’autre.
____Madoka, profitant de l’incroyable allonge de son arme, frappa la première d’un rapide coup d’estoc, que Kentaro esquiva d’un bond sur le côté. Avant qu’il n’ait eu le temps de reprendre son équilibre, la kunoichi enchaîna une seconde attaque, le forçant à reculer. D’un rapide mouvement de pas chassés, Kentaro feinta et l’attaqua à contre-pied, persuadé que la longueur, le poids et la position de l’arme de la jeune fille l’empêcherait de bloquer le coup.
____Il n’en fut rien : agissant avec sang-froid, Madoka pivota sur elle-même et l’épaisse sphère d’acier manque de peu la tête de Kentaro, qui n’avait pu l’éviter qu’en se baissant. Il enchaîna par un rapide coup de pied rotatif pour faucher les jambes de son adversaire mais sans succès, celle-ci sautant en l’air pour se mettre en sécurité et tentant de l’embrochant d’une frappe bien sentie.
____Kentaro roula sur le côté et se releva. Les deux adversaires tournèrent lentement l’un en face de l’autre, cherchant comment prendre le dessus lors du prochain échange. Ce fut le médecin qui rompit l’accalmie en chargeant de nouveau, tête baissée. Alors que Madoka réitéra son coup d’estoc, Kentaro parvint à se saisir à main nue de l’arme et l’utilisa comme point d’appuis pour envoyer son pied dans la figure de son assaillante qui planta la lance dans le sol et leva le manche à la verticale, obligeant son adversaire à lâcher prise et reculer.
____Cette fois-ci, ce fût au tour de la demoiselle de lancer l’assaut. Faisant preuve d’une incroyable concentration, elle multiplia les coups d’estocs, frappant avec vitesse, force et précision, forçant Kentaro à reculer sans rien pouvoir faire d’autre qu’esquiver. Comme elle le savait, cette situation ne convenait guère à l’impulsif genin qui décida de reprendre l’initiative par tous les moyens.
____Lors d’une enième attaque, il dévia la lame de la lance de l’avant-bras, s’entaillant profondément le bras gauche au passage, et avança vers son ennemi devenu vulnérable. Le sourire triomphale de Madoka lui mit la puce à l’oreille juste à temps pour éviter la catastrophe : dans un clic sonore, l’épaisse lame se divisa en trois dans le sens de la longueur, les deux nouvelles se déployant en biais sur les côtés. L’une d’entre elle manqua l’œil de peu et ripa sur la tempe de Kentaro, la lui ouvrant sur quelques centimètres.
____Dans un réflexe incontrôlé, le médecin suspendit son attaque pour battre en retraite sur le côté et mesurer l’étendu des dégâts.

Merde, j’suis sacrément dans la panade… Je vois plus rien avec l’œil gauche et mon bras du même côté est en train de s’affaiblir… Je dois absolument en terminer au plus vite, sinon je vais perdre !

____Kentaro chargea de nouveau la demoiselle et quelques instants avant d’être à porté d’attaque, fit mine de lui lancer quelque chose. Madoka se laissa prendre par la feinte et retarda légèrement sa propre attaque, laissant une infime ouverture dans laquelle le médecin s’engouffra. Alors que son poing allait jaillir vers le visage de son adversaire sans défense, Madoka sembla feinter de son arme à droite et une attaque puissant percuta le jeune homme au niveau des côtes, sur la gauche, le mettant au tapis.
____Kentaro se releva en grognant de douleur et compris d’un coup d’œil ce qui s’était passé : la lourde sphère métallique n’était plus fixée au bout du manche mais traînait par terre, rattaché à la lance par deux mètres de chaînes.

« Bordel, t’en as encore beaucoup des surprises dans ce genre avec ton arme ?
_ Qui sait ? C’est plutôt amusant, non ? »

____Avant que le médecin ne puisse répondre, Madoka fit tournoyer sa lance et la sphère d’acier disparut du champ de vision et frappa le pauvre genin par son angle mort, lui fracassant la mâchoire.

Ça commence à bien faire !! J’lui pulvérise son arme pis je fais pareil avec sa tête, ça va lui apprendre ! ‘fera moins la maligne, comme ça !

____Kentaro fonça sur Madoka, bien décidé à en finir. Elle tenta de lui décalquer une nouvelle fois la tête avec sa masse mais le médecin attentif au moindre bruit parvint à l’éviter de justesse. La kunoichi frappa un coup d’estoc qui n’entailla que légèrement l’épaule du médecin. Tout deux tournoyèrent sur un pied, l’un pour coller son talon dans la tête de l’autre qui souhaitait abattre son fléau sur le crâne du premier. Kentaro reposa son pied à terre, se baissant sur ses appuis, évitant ainsi la sphère contondante puis bondit sur son adversaire, trois scalpels dépassant de son poing droit. La jeune kunoichi plaça le manche de sa lance en barrage et les délicats outils chirurgicaux éclatèrent en morceaux à l’impact. Kentaro pivota rapidement sur lui-même et administra un puissant coup de pied au même endroit, brisant la lance en deux. Surprise, Madoka rompit le combat d’un énorme bond en arrière.

« Je vois… Tu as pigé que ma lance était creuse, afin d’héberger la chaîne à l’intérieur dans sa configuration initiale, ce qui la rendait d’autant plus fragile… Mais ne crois pas pour autant que je sois désarmée ! »

____Jetant le morceau à lames dans un coin, Madoka se saisit de ce qui restait de l’autre partie du manche, bien décidé à s’en servir comme d’un fléau on ne peut plus classique.
____Les deux genins se chargèrent à grande vitesse, entamant une danse violente et effrénée. Kentaro faisant de son mieux pour éviter de se faire prendre par la chaîne ou cogner par la tête métallique et Madoka esquivant comme elle le pouvait les attaques pieds/poings de son adversaire. Et les deux encaissant régulièrement des coups particulièrement violents. L’échange dura un bonne minute qui sembla duré des heures, quand finalement Kentaro parvint à saisir Madoka à la gorge et fonça vers le mur, bien décidé l’y encadrer.
____Alors qu’il n’était plus qu’à quelques foulée de son objectif, le claquement de doigts caractéristique retentit, ramenant tout le monde dans la réalité.

« Senseï ! S’insurgea Madoka, je n’avais pas encore perdu !! Pourq…
_ Il allait t’enfoncer la tête sur une masse cloutée, expliqua le senseï, le combat était donc bel et bien terminé. Mais tu n’as pas à rougir de ta prestation. Il a finit dans un bien triste état lui aussi.
_ Tu parles, railla Kentaro, sans son arme surprise, j’lui aurait fait sa fête !
_ Depuis quand tu as besoin de te justifier ?
_ Humpf… Demain, je fais sa fête à Yoshijirô, en j’en aurai fini avec tout ça. C’est ça ?
_ Tout à fait. Nous ne t’importunerons plus après ta défaite de demain.
_ Je ne perdrai pas.
_ Pourtant, tu finis de plus en plus endommagé, chaque jour, non ? Aujourd’hui même, la victoire s’est jouée à un cheveu.
_ Alors vivement demain, qu’on vérifie ça. »

____Le maître-assassin regarda le médecin partir sans un mot, puis se retourna vers Yôshijirô, son meilleur élève.

« Alors ?
_ Quatre combats, c’est plus que suffisant pour analyser l’ensemble de ses points forts et de ses points faibles. Sa défaite est d’ores et déjà écrites.
_ Un peu prétentieux, non ?
_ Non. La force brute et l’instinct animal ne triompheront jamais de la technique et de l’intellect. Et même si ce n’était pas le cas, le surpassant tant en force qu’en instinct, je n’ai rien à craindre.
_ J’ai hâte de voir ça. »
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Message par Kentaro 26/4/2008, 21:06

____Après une seconde journée éreintante à s’être tenu à carreau, des fois que Luan le surveille toujours, Kentaro sortit enfin de l’hôpital, libre. Et impatient d’aller se défouler sur son dernier adversaire pour se venger de ne pas avoir pu faire son sadique autant qu’il l’aurait voulu sur ses patients.
____Kentaro se présenta dans le petit parc, comme d’habitude. Contrairement aux autres jours, il y avait quelque chose qui clochait mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Son attention se fixa sur son ennemi du jour, Yôshijirô.

C’est ça ! Il garde un visage complètement inexpressif ! Voilà ce qui cloche ! Alors que les autres jours, tous les autres m’attendaient avec un petit sourire supérieur, genre « regardez bien, vous autres, j’vais lui faire sa fête ! ». … Ouais, exactement comme ceux qu’ils ont, là ! D’ailleurs, pourquoi ces quatre pignoufs sourient comme ça ? C’est pas eux qui vont se battre, pourtant ? ‘Taiiiiin, j’aime pas ça du tout !

____Le jeune médecin était arrivé en face du junin. Celui-ci leva la main et claqua des doigts, enfermant les six genins dans son dojo virtuel.

« Pour ton dernier combat, tu vas devoir affronter Yôshijirô, c’est mon meilleur élève, alors ne fait pas l’erreur de le sous-estimer, commença le senseï.
_ Pas de problème, commençons.
_ Tu es sûr de ne pas vouloir lui poser quelques questions avant de commencer ? Tu pourrais éviter quelques surprises comme t’en as réservée la lance de Madoka, hier.
_ Tu connais déjà ma position sur ce sujet. En général, tu connais pas les types que t’affrontent.
_ Arrête de me prendre à la légère ! s’exclama Yôshijirô. Tu es au courant qu’il y a un examen chuunin qui se déroule à Gensou ?
_ D’ailleurs, ça nous arrange bien, à l’hôpital, pass’que si c’était à Mahou, ça nous ferait vachement plus de boulot.
_ Si Hakujin-senseï n’avait pas besoin que je conserve officiellement un grade de genin pour encore quelque temps, je serai en train d’y participer. Avec plus de 90% de chance de réussite.
_ Et alors ? Tout le monde sait bien que les examinateurs jugent à la tête du client ! Pis j’ai bien réussi à te semer, non ? Donc tu ne peux pas être aussi redoutable que ça.
_ Il y a énormément de différence entre une course-poursuite et un combat. De plus, si je n’ai pas continué la poursuite, c’est parce qu’il fallait que je m’occupe de Nanami, que je venais de planter dans le décor par ta faute.
_ Et alors ? On a eu quelques accrochages pendant la course, et tes performances m’ont pas particulièrement marquées ! … Quoique le coup des Kunaïs, s’était plutôt pas mal, en fait… Hum, j’veux dire, j’l’aurai senti si t’étais nettement plus balèze que moi !
_ Même si ce n’est pas le cas, je t’ai vu combattre : je connais ta façon d’agir et de réagir. Je sais quels sont tes rares points forts et tes nombreux points faibles. Tu te souviens de ce que je t’ai dit, la première fois ?
_ T’as dit à tes potes que dans dix secondes, je serai plus qu’un mauvais souvenir.
_ Hé bien après t’avoir analysé depuis ces quatre derniers jours, j’ai affiné mon estimation. Pas plus de quinze secondes en fin de compte.
_ C’est ce qu’on va voir ! »

____Légèrement vexé, Kentaro alla prendre position sur la surface de combat, rapidement suivi par son adversaire. Alors qu’il se mettait en garde, Yôshijirô resta planté en face de lui, les bras ballants, ce qui eût le don d’augmenter la rogne de Kentaro qui prit cela pour une insulte. Le senseï laissa à tous le temps de savourer l’attente du combat avant de donner le signal de départ.
____Comme à son habitude, Kentaro chargea à pleine vitesse, tandis que son adversaire formait rapidement les signes d’un jutsu. Il parvint à le terminer avant que le jeune médecin n’arrive au contact.

« Henge ! »

____Kentaro stoppa net son mouvement d’attaque. En face de lui ne se tenait non pas le jeune homme élancé à la peau sombre et aux yeux rouges pâles, mais une femme d’une trentaine d’année, à la peau pâle et aux cheveux noirs de jais, vêtue d’une ample robe noir et avec une sacoche de cuir en bandoulière reconnaissable entre toutes. Cette personne n’était autre que Shizuyo Satokira, la mère de Kentaro.

« Enfoiré ! Comment oses-tu utiliser son image ! Je vais t’arracher la tête ! Hurla Kentaro.
_ Arrête, Kentaro ! Ce n’est pas ainsi que tu respecteras notre serment ! »

____Le jeune médecin stoppa son attaque instinctivement. Yôshijirô était parvenu à imiter parfaitement la voix de sa mère. Ajouter au rappel de son serment, Kentaro fut complètement piégé par l’illusion. Avant même qu’il ne se rappelle qu’il faisait face à un adversaire et non à sa véritable mère, Yôshijirô lui trancha la gorge d’un revers de Kunaïs.
____Le claquement de doigts du maître retentit, libérant tout le monde de l’illusion et évitant à Kentaro d’agoniser en se noyant dans son propre sang.

« Je te l’avais pourtant bien dit, non ? le sermonna le senseï. Yôshijirô a pris la liberté d’enquêter un peu plus sur toi. C’était idiot de vouloir l’affronter sans en savoir un plus sur ses propres capacités.
_ ‘foiré !
_ Tu es peut-être un excellent médecin, mais pour autant tu ne mérites qu’à peine le titre de genin, renchérit Yôshijirô.
_ …
_ Enfin, comme prévu, c’était le dernier combat. Nous ne te dérangerons pas plus que ça. Tu peux retourner à ta petite vie tranquille » termina le senseï.

____L’assassin se leva de son banc et s’éloigna, suivit de ses disciples. Il se retourna une dernière fois pour s’adresser à Kentaro.

« Je t’aime bien, tu sais. Le jour où tu voudras devenir un assassin, n’hésite pas à venir me voir, je te prendrais comme disciple sans hésitation.
_ Dans tes rêves ! J’suis médecin ! »

____Et Kentaro se retrouva tout seul dans le parc, à ruminer sa défaite. Le jeune genin repensa au combat. Une fois encore, il s’était laissé piéger par une saloperie de Genjutsu, comme lors de son combat contre Kafu. Et bien qu’il ait su qu’en face se tenait son stupide adversaire et non sa mère, il n’avait pas pu se résoudre à cogner. Yôshijirô l’avait prévu. Le combat était terminé avant même qu’il n’ait commencé.

Pas plus de quinze secondes…
Ne mérites qu’à peine le titre de genin…


« Raaaaah !! ‘foiré de Yôshijirô !!! S’énerva Kentaro, se défoulant sur le banc à grand renfort de coups de pied. Trois mois ! Tu vas voir ! Dans trois mois, je te fais ta fête !! Tu retourneras chez ta mère en pleurant, c’est juré ! »

____Kentaro se renfrogna aussitôt. C’était bien beau de décider ça, mais c’était une autre paire de manche que de revenir effectivement au même niveau que son rival lorsqu’on est pas fichu de sortir un ninjutsu correct, incapable de comprendre quoi que ce soit au genjutsu et même pas foutu de marcher au plafond. Bref, il allait lui falloir mettre les bouchées doubles.
____Une exclamation furieuse le tira de ses pensés. Un vieillard tout décrépit hurlait à tout-va qu’un infâme délinquant s’amusait à détruire des biens publics appartenant au village.

Ah merde ! J’ai pulvérisé le banc avec mes coups de pied… ‘Taiiinnn, mais c’est qu’il attire du monde à gueuler comme ça, en plus… Ouhlà, pas bon ça, faut qu’je me tire en vitesse ! Mais quelle journée de merde…
Kentaro
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Message par Invité 27/4/2008, 15:14

-Aaaaïe...

Un grand plafond blanc. C'est la première chose que Kaede vu en se réveillant. Une grande douleur diffuse. C'est la première chose que Kaede ressentit en se réveillant. La jeune fille se redressa tant bien que mal dans son lit, clignant des yeux, essayant de se rappeler ce qu'elle fichait là : dans ses souvenirs, elle n'avait rien fait qui aurait pu la blesser. Puis elle se souvint : Kentaro l'avait amené à son père. Celui-ci avait accepté, après une trèèèès longue négociation (voir un brin de chantage de la part de la jeune fille), de lui apposer un sceau de soins. Deux jours après, il procédait à l'opération et Kaede sombrait dans le noir. Maintenant, elle se trouvait dans un lit d'hôpital, dans une chambre déserte. Elle ne savait même pas si elle avait ou non un sceau sur l'omoplate gauche, comme prévu. La jeune fille repoussa les draps de son lit, puis décida de mettre pied à terre. Elle fit la grimace en commençant à bouger : c'était comme si tout son corps était courbaturé. Pas super agréable, en somme. Malgré tout, elle se leva, troqua son pyjama blanc contre ses propres vêtements et sortit de sa chambre pour débouler dans le couloir. Objectif premier : trouver un miroir. Objectif second : trouver Shintaro. Objectif troisième : sortir d'ici.

A force de déambuler un peu au hasard dans les couloirs de l'hôpital, Kaede finit par tomber nez à nez avec son second objectif.

-Enfin réveillée ?
-Comment ça "enfin" ? J'ai dormi combien de temps ?
-Un peu plus de 37 heures.
-Et ça a marché, au moins ?
-Hein ?
-Le sceau : il marche ?
-Hé bien, normalement oui.
-C'est ce qu'on va voir.

Sans plus de cérémonie, Kaede sortit de sa sacoche un kunai et se fit une coupure peu profonde sur le dos de la main.

-Mais vous êtes folle ! Ou alors maso, au choix...
-Non, je regarde si vous m'avez arnaqué ou pas.
-L'effet n'est pas immédiat ! Surtout les premières semaines !
-Quoi ?! Mais vous m'l'aviez pas dit, ça !
-Vous aviez l'air suffisamment renseignée sur les sceaux ! En fait, vous êtes complétement néophyte en la matière !
-Donc je me suis entaillée la main pour rien ? La vache, ça fait mal en plus...
-Faites-moi voir ça.

Sortant d'une de ses poches de quoi bander la main de la jeune fille, le médecin commença patiemment à expliquer le fonctionnement du sceau.

-Ce n'est pas bien compliqué. Les premiers jours, ça ne va pas vraiment fonctionner. Vu ton niveau, ne compte pas non plus sur des soins immédiat. Mais plus le temps passera, et mieux il te soignera.
-Mais si ça me soigne lentement, j'en vois pas l'intérêt. Autant revenir ici.
-Sauf si tu es perdue loin, en dehors du village.
-Ce qui n'est pas prêt d'arriver. C'est pas vraiment dans mes projets.
-Qui sait ce que te réserve la journée de demain ?

Kaede haussa les épaules : elle s'en fichait royalement, de ce que lui réservait le futur. Elle remercia le médecin, et ne tenant pas compte de ses recommandations selon lesquelles Kaede devait rester se reposer quelques jours, sortit de l'hôpital et prit la direction du QG de Mahou. Elle fit un détour par les commerces, et c'est avec une bouteille de saké sous le bras qu'elle entra dans le QG. Personne ne l'empêcha d'y entrer, ni ne lui posa la moindre question : là-bas, beaucoup s'était habitué à la voir déambuler là comme chez elle, ou presque. Elle finit par arriver dans un grand bureau, dans lequel elle rentra sans frapper. Le Kage de Mahou se tenait de dos, en face d'une grande fenêtre. Il ne se retourna même pas pour parler à sa nièce. Celle-ci déposa sa bouteille sur le bureau de son oncle, et s'affala dans un des fauteuils.

-Et si j'étais en réunion ?
-Tu travailles des fois ? J'en apprends tous les jours...
-Qu'est-ce que tu fais là ?
-Rooo, j'viens te rendre une p'tite visite amicale, et voilà comment tu m'reçoit ? Tsss...
-Tu viens rarement me rendre une visite amicale avec une bouteille de saké. Alors, qu'est-ce que tu me veux ?
-T'es au courant de la nouvelle idée de mon père ?
-Celle de te faire faire des missions ? C'est pour ça que tu es venue me voir ? Tu peux toujours courir si tu veux que je le fasse changer d'avis.
-Allez, quoi...
-J'ai dit non. Tu t'es faite tatouée ?
-Non. C'est un sceau. D'ailleurs, t'a pas un miroir quelque part ? J'l'ai toujours pas vu, moi.
-Les tatouages... je connais une fille qui est tatouée de partout, ça donne un certain style...
-Ouais, bah moi, c'est un sceau. ... Tu la connais d'où cette fille ?
-Hein ? Heu... ça t'regarde pas. Et il n'y a pas de miroir ici.
-Et pour mon père ?
-Quoi, ton père ?
-Les missions.
-J'y gagne quoi ?
-La bouteille ?
-Celles que je bois habituellement sont bien meilleure que ce truc-là.
-Ouaip, mais là d'où elles viennent, c'pas bien légal.
-Parce que ton truc volé est plus légal ?
-Qui a dit que je l'avais volée ? Tu me prends pour qui ?
-Bref. Quoi qu'il en soit, c'est non. Et puis, ton père t'a déjà attribué une autre mission pour la semaine prochaine.
-C'est pas vrai...
-Si. En équipe.
-C'est quoi ?
-Héhéhé...
-J'le sens pas... c'est quoi ?
-Tu verras bien.
-C'est pire que bosser à l'hôpital ?
-Kaede, t'en as pas foutu une, à l'hôpital...
-Hey ho, minute : j'ai fais qu'obéir à Kentaro.
-Et t'en a pas foutu une.
-Allez, quoi... dis.
-Une promenade en forêt. Pour cueillir des herbes médicinales.
-Vous savez plus quoi leur faire faire, aux genins, c'est ça ? Bientôt, on va être chargé de nettoyer les rues et de vider les poubelles...
-C'est pas déjà le cas ?
-Faudrait pas confondre genin avec larbin.
-Ni Kage avec voisin de palier. J'suis en train de travailler là. Et t'es sensée me vouvoyer, j'suis pas n'importe qui. Allez, file.
-Tsss... très bien, votre sérénissime grandeur Mahousarde, je me retire de ce pas. Puisque le charmant présent que je vous aivais apporté ne semble guère trouver grâce à vos yeux, oserais-je vous mander de la renmener avec moi afin de lui trouver meilleur acquéreur ?
-Un cadeau est un cadeau, Kaede. Et arrête de parler comme ça, ça me prend la tête.
-Alcoolo.

Evitant de justesse en riant une bouteille de saké volante qui alla s'écraser contre l'un des murs, Kaede sortit en courant du QG et se mit en quête de Kaya.

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Message par Dokho 3/5/2008, 05:02

Ce fut ma première journée en tant que Genin.
Je me réveillai avec une tête d'enterrement et alla me doucher, comme d'habitude je restais plus de trente minutes sous la douche, Nakawa arriva et commença à frapper sur la porte et dit:"
-Hey, Dokho si tu sort pas tout de suite de la salle de bain demain matin c'est 500 pompes à 4:00 du mat' ok?
-Oui, oui je sors tout de suite!
Et après cette phrase je fus obligé d'arrêter de faire couler l'eau brûlante sur ma peau, j'adore cette sensation de chaleur.
Ensuite je me lavai le visage avec de l'eau froide pour bien me réveiller.
Puis direction la salle à manger:"
-Bonjour tout le monde ! Dis-je avec un grand sourire.
-Bonjour p'tit frère!
-Bonjour mon chéri, tu as bien dormi poussin ?
-Maman je t'ai dit cent fois, aujourd'hui j'ai 15 ans et on ne dit pas à un ado "bonjour mon poussin".
-Mais pour moi tu seras toujours mon petit bébé chéri!
-Raa, laisse tomber...Kinta' t'été où hier soir?
-Moi, ba heu... je rentrais de mission! Chut! Je t'expliquerais sur le chemin du Quartier générale
-Ahh ok ! Et toi papa ça va?
-Oui, mais si tu recommence à laisser couler l’eau je te préviens,casse la porte et je te fais faire 500 pompes et comme ça tu ...
c'est reparti pour les enguelades, bla bla bla, bla bla bla et bla bla bla... Il me sort toujours son histoire de facture et de pompes qu'il m'obligera à faire et tout le reste, Mmh m'enfin bref...
-…ce que c'est un vrai homme, ainsi tu auras ton point de vue sur la vie de famille, suis-je clair?
- Clair comme de l'eau de roche!
Uemko les coupa et dit:
-Kintarô, Dokho voilà votre déjeuner!
Elle leur tendit des sacs dans lesquels se trouvait leur déjeuner.
-Aller! Finissez votre petit déjeuner et direction le QG comme vous dites vous les jeun's!
-Ok!
-Ok!
Après le petit déjeuner, Dokho et Kintarô prirent leur déjeuner avec eux et commencèrent leur route vers le Quartier Générale.
-Alors Kinta' t'as fait quoi hier soir?
-En faite, après ma mission dans le chemin du retour, j'ai vu une ravissante demoiselle entrain de se faire attaqué par une bande de brigands qui essayer d’abuser d'elle. Je suis allé voir ce qui se passer mais à peine je fut arriver sur les lieux que les malfrats avait détalé devant mon équipement de Jounin, donc j'allais voir la demoiselle, elle qui était magnifique: une belle chevelure blonde, des yeux bleus clairs reflétant la lumière du ciel, un visage avec des traits parfait, un nez petit et mignon, des lèvres des plus belles du mondes et pour finir, ces joues étaient plus qu'à croquer.
-Toi, t'es mon frère, t'es amoureux et t'as un trop bon gout! Vien par la mon frère et check!
-Ouais t'inquiète je gère! Et puis moi aussi j'ai un beau physique*sourire à la gai sensei*.Elle s'appelle Atsuko Fuzake.
-Joli nom, et tu as rendez-vous prochainement avec elle?
-Oui, je te le dis mais je te fais confiance pour ne rien dire aux parents et pour ne pas m'espionner, est-ce clair?
-Oui!
-Nous avons rendez-vous se soir!
-Cool! Bref c'est pas tout mais on va être en retard donc on accélère!
Dokho couru et sauta en l’air puis il sauta de toit en toit jusqu'au Qg avec Kintarô.

Arriver au Quartier Générale, Kintarô se vit attribuer une mission de rang B qui consistait à aller espionner un clan de bandits qui avait héberger non loin du village.
Quant à Dokho, il avait reçu une mission de Rang D.
Voyons quel est ma première mission
Il déroula le parchemin et lu:
Mission: Le collier de Mme. Fujiko.

Détails:Madame Fujiko était allé aux boutiques de Mahou pour s'acheter un nouveau bijou, puis, une fois ce dernier acheter elle alla au parc pour se balader, et ensuite alla aux bains et quand elle voulu se rhabillé après le bain, elle ne trouva plus son collier.

Objectif:Retrouver le collier perdu de Madame Fujiko. Cherchez dans les derniers endroits où est allé Mme Fujiko.

Récompense: 750 ryos.

pourquoi il ne m'on pas demandé de nettoyer l'académie? ça au moins je sais où sa se trouve et s'est juste un peut épuisant, mais cherchez un petit collier dans un village çà à l'air crevant... Aller Dokho ressaisi toi et Let's Go! Surtout pour la récompense!

Dokho commença comme il était écrit sur le parchemin par la boutique de Mahou.
Il alla voir la caissière et dit:
-Bonjour madame.
-Bonjour monsieur, que me vaut la visite d'un jeune ninja?
-Je suis là pour une mission et je cherche le collier d'un certaine Fujiko.
-Mmh, Fujiko vous dites? Oui, il y a une Mme. Fujiko à acheter un de nos jolis colliers!
-Et êtes vos sur qu'elle l'a prit et qu'elle n'a pas oublié de le prendre?
-Oui, j'en suis certaine car nous en avions qu'un seul exemplaire. Si cela peut vous aidez, nous avons une photo du collier.
-Oui, volontiers!
Dokho prit la photo et sortit de la boutique.
-Merci et au revoir madame!
Puis il alla au parc, second lieu de déplacement de Mme Fujiko.
Grâce à cette charmante vendeuse, je sais que le collier est plein de saphirs avec une émeraude au centre. Sa doit pas courir les rues des colliers comme ça !
Arriver au parc il fit un jutsu pour chercher plus facilement le collier:
Kage Bunshin no Jutsu
Dokho fit apparaître six autres clones de lui, et il leur montra la photo, suite à cela il les fit se disperser.
Dokho quant à lui alla s'asseoir sur un banc. Sur ce banc, se trouver une charmante fille, blonde, yeux gris, cheveux ondulés/bouclés jusqu'aux omoplates, une tenue de kunoichie, une beau visage, je tombais sous le charme.
Puis je casse le silence et dit:
-Bonjour charmant demoiselle!
Elle me répondit en rigolant:
-Bonjour charmant monsieur!
-Pourquoi êtes vous seule, à attendre ici?
-Tout simplement parce qu'aujourd'hui je n'ai pas de mission et j'ai envie de me reposer!
-Et pour votre examen genin? Vous l'avez réussi au bout de la première fois?
-Ben oui qu'est ce que tu crois? Au fait beau gosse, si tu veux me parler, tutoie moi, j'ai horreur des vouvoiements entre jeunes!
-Ok, de toute façon moi non plus j'aime pas ça! Moi, beau gosse? serait-tu entrain de m'allumer?
-Non juste entrain de répondre à tes avances de dragueurs!
-Heu...
Heureusement pour moi je fut coupé par mec clones de retour de leur fouille:
-Désolé Dokho on a rien trouvé!
-Ok pas grave, je continuerais aux bains
-Oh! Mais c'est que le dragueur est en mission!
-Heu, oui c'est pas faux donc sur ceux je te dit au revoir et à bientôt j'espère te revoir un jour, et au faite quel est ton prénom?
-Moi? Haruko Takuya et toi.
-Dokho Satsujincha'
-Du clan des assassins?
-oui…
-intéressant…
Elle sorti un papier de sa poche puis écrit dessus une adresse.
-Tiens voila mon adresse si tu veux m’envoyer un message pour un rendez-vous ou autre...
Elle me fit un clin d'oeil et m'esquissa un joli sourire.
-A plus...
Bon la jolie fille c'est cool mais la mission d'abord, donc rien dans le parc, il ne reste plus que les bains
Dokho prit donc la direction des bains.
Une fois là-bas il utilisa le jutsu Henge afin de se transformer en femme et d'allé à l'accueil des bains pour femmes.
A l'accueil, on lui dit d'aller fouiller dans le carton appelé "objets trouvés".
Dokho y alla et trouva le collier dans le carton.
Tous ça pour rien? Elle n'avait qu'a allé aux objets trouvés ! Mais tant mieux pour moi sa me fera de l'argent de poche
Dokho prit le chemin pour aller au quartier général mais en passant dans une ruelle, trois bandits l'interpellèrent et lui dirent:
-Madame, déposé tout de suite vos biens et vos bijoux et on vous laisse la vie sauve.
-Madame? Oups désolé les gars mais j'ai oublié d'enlever mon Henge.
-Quoi? T’es un ninja?
-Eh ouais!
-Eh, copain, ce ninja, il à l'air pas commode!
-Quoi? On va pas se laisser ridiculisez par un petit!
-Hey! Arrêter avec vos messes basses et venez vous battre!
-Mais c'est qu'il en demande le morveux?
-Moi morveux ?Approche!
Un des brigands fonça sur Dokho, Dokho fit plusieurs signes et fit apparaître plusieurs clones Kage Bunshin ni Jutsu .
Tous foncèrent sur les brigands tels un troupeau de bélier.
Après cette vague de clone il ne resta plus qu'un brigand sur pied. Ce dernier courut et essaya de s'enfuir mais Dokho utilisa un déplacement rapide et s'approcha de lui pour lui assénait un coup qui le mit K.O. Keru Shin'Kou !
Après ce coup, le brigand tomba inconscient au sol.
-Bravo *clap* *clap* *clap*
-Mmh sa c'est la voie d'Haruko, n'est ce pas?
-Eh, oui c'est moi!
Haruko apparaut à côté de Dokho et lui fit un bisou sur la joue, puis elle disparu.
Dokho eu un grand sourire de débile qui se dessiner sur son visage.
Il finit par retourner au Quartier Général et rendre le collier à son propriétaire.
Dokho reçut sa prime de 750 ryos et rentra chez lui.
-Salut tout le monde!
Chez lui il ne trouva que sa mère entrain de faire la cuisine.
-Coucou Dokho, t'as eu une bonne journée?
*Haruko Takuya*
-Oui un très bonne journée! Mais bon je vais me reposer dans ma chambre jusqu'à l'arrivé de papa et de Kinta'
-D'accord à tout à l'heure
Dokho s'endormi sur son lit rêvant d'Haruko.
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Message par Dokho 8/5/2008, 14:39

Ce fut mon deuxième jour en tant que Genin.
Je me réveillais à quatorze heures. J'étais seul dans la maison, personne n'était là, ni Kintarô, ni papa, ni même maman.
Je vis un mot sur le frigo:
Coucou mon bébé, je t'ai laissé des ramens, je n'ai pas voulu te réveillez car tu semblais si heureux dans ton sommeil avec ton joli sourire. Bon journée mon poussin
Heureux dans mon sommeil?
Je pris mon déjeuner seul. Ayant rendez-vous à 16:00, ce n'étais pas si grave de m'être réveillez à 14:00, mais la grâce mat' trop longue, je n'aime pas.
Je pris mon sabre, l'accrocha dans mon dos puis pris route vers le Quartier Général.
Quel journée pourri, franchement me donné une mission à 16:00 ! En plein milieu de l'après-midi, ce n’est pas cool ! En plus, personne ne m'as réveillez pour que je puisse m'entrainez un peu avant. Bref, si je termine tôt, j'irais malaxer mon chakra afin de me détendre. Mais bon, espérons que cette mission se réglera vite fait!
Je sautai en prenant appuis sur mon pied droit et arriva sur un toit, je repris appuis et sauta de toit en toit.
Après plusieurs minutes, sautant de mur en mur et de toit en toit, je fus interrompu par une voix m'appelant.
-Dokho!
Je vis Haruko non loin de là, je changeai d'itinéraire et me dirigeais à présent vers elle.
-Salut Dokho!
-coucou Haru' !
Oh, tient Haru'?
-Oups, désolé Haruko...
-Non, Haru 'c'est mignon!
Elle me fit un sourire ce qui me redonna le moral de cette matinée déplaisante.
-Dis-moi Haru'...
-Oui Dokhi?
-Dokhi… Mais bon, fais-tu quelque chose aujourd'hui où t'es entrain de te balader?
-Non, je me balade c'est tout, pourquoi ?
-Oh, sa te dirais de m'accompagner au Q-G? J'ai une mission qui commence à 16:00.
-D'accord, si tu veux, de toute façon j’ai rien d’autre à faire et puis on sera tout les deux !
-Oui, moi et toi !
Je lui fis un sourire et elle m'en fit un à son tour.
-On y va?
-Ok! Let's go!
Nous priment route ensemble, vers le Quartier Général.
Arriver au Q-G, nous fument diriger vers le comptoir des missions de Rang D.
Après 2 minutes d'attente, nous étions devant le comptoir.
-Bonjour jeunes gens.
-Bonjour monsieur, je suis ici pour ma mission d'aujourd'hui.
-Quel votre nom monsieur?
-Dokho, Dokho Satsujincha.
Il tira un casier et se mit à chercher:
-Satsujincha, Satsujincha, Satsujincha...Le voilà, Dokho Satsujincha, mission de Rang D. Je vous laisse découvrir.
-Merci monsieur.
Je pris le parchemin, et nous sortîmes dehors afin de découvrir ma mission du jour.
Haruko me pris ce dernier des mains.
-Hey?
-Honneur à la demoiselle !
-Mouais...M'enfin alors c'est quoi ma mission?
Elle ouvrit le parchemin et lu:
Mission: Le petit Akio Akikane.

Détails: Mme. Akikane à besoin de quelqu'un qui à assez de sang-froid pour garder son fils l'après-midi pendant quel fasse les courses du mois.

Objectif: Garder Akio âgé de 5ans, jusqu'au retour de sa mère. Débrouillez-vous pour le distraire et patienter jusqu’au retour de sa mère.

Récompense: 300 ryos.
-Eh bas, nous voila maintenant entrain de devenir baby-sitter.
-Bah oui, c'est une mission comme une autre!
-Oui, mais ce qui me traquasse, pourquoi avoir demandé à des ninjas de remplir cette mission si les baby-sitters existe?
-Aucune idée. Me répondis Haruko.
-Mmh...Sa sent le petit démon !
-Oh, allez ! N'exagère pas, il ne doit pas être si horrible que çà !
-Si tu le dis...
Nous prîmes route vers la maison des Akikane. Suite à cinq minutes de marche, nous arrivâmes devant leur maison.
Nous sonnâmes. Une femme nous ouvra et nous dit que suite à un problème, nous ne pourrions pas garder son fils chez elle.
Nous prîmes l'enfant et prient donc la direction du parc.
Haruko lui dit:
-Bonjour Akio, çà va ?
-T’es qui toi ? Espèce de sorcière !
-Quoi ? Petit démon je vais t’égorgé vif !
Haruko s’apprêta à lui sauter dessus mais je la retenu et lui dit dans l’oreille :
-Du calme Haru’ on le garde quelques temps et on restitue ce démon à son propriétaire ok ?
-Mouais…
Akio se mit à courir dans tout les sens.
Après avoir couru pendant 5 minutes, il s’arrêta devant nous et dit :
-A plus la sorcière et le pépé aux cheveux blanc !
-Quoi ?
Il sortit de sa poche un fumigène et le lança au sol. Dokho et Haruko sortit du nuage de fumé et virent que l’enfant avait disparu.
-Où est-il passé ce nabot ?
- Je ne sais pas, on se sépare !
-Ok, mais d’abord on augmente nos chances de le trouver, ok ?
-Ok !
Nous dîmes tous deux en même temps :
Kage Bunshin no jutsu!
Cinq clones d’Haruko et cinq clones de Dokho apparurent.
-Dispersion !
Les clones se dispersèrent dans tous le parc.
Me voila seul, je dois me concentrer et essayé de trouver dans quel endroit il aurait pu se cacher. A son âge, on pense à faire des bêtises, se balader, avoir une petite bande…
Les bains de Mahou peut-être ?!

Je courus jusqu’au bain et vit un petit trio de garçons regarder à travers un trou, le bain des dames.
Te voila petit démon, tu crois que je suis un pépé ? Et bah tu vas voir !
Dokho s’approcha discrètement, mais manque de chance l’un d’entre eux le vit en arrivant en retard.
Mince, ils sont quatre !
-Eh les gars, un gars nous surveille là-bas !
Akio le vit et dit :
-C’est lui le pépé les gars courez !!!
Ils se dispersèrent dans tous les sens en lâchant des fumigènes.
Je courus vers Akio en le suivant de près, puis je dis dans la radio :
-A tous les clones et à Haruko, Akio à une bande de quatre copain et ils viennent de s’enfuir des bains, je répète, Akio n’est pas seul et ils viennent de s’enfuir des bains, attraper-en au moins un ! Ils ont tous un bandeau rouge au front.
-Ok, Dokho message reçus on arrive vers les bains.
-D’accord moi je continue de filer Akio.
Après avoir prévenu tout le monde, je suivis Akio en sautant de toit en toit.
Je finis par le coincé dans une impasse.
-Alors on fait plus le malin avec pépé ?
-Si toujours !
Il tenta de lancer à nouveau des fumigènes lais je le stoppai avant.
-Non pas cette fois-ci !
Je l’attrapais par la taille et le mis sous mon bras.
-Et maintenant tu ne bouges plus et tu…
Je fis couper par une vingtaine de commerçants qui se plaignaient du petit.
-Eh jeune homme, tu connais ce petit voleur ?
-Heu moi ? Bah oui…enfin je crois…
-Mmh…Alors tu vas payer pour toutes ses bêtises et tout l’argent qu’il nous dois…
-Akio ! Petit voleur !
-Alors ? Où est l’argent ?
-Eh bas ce n’est pas que je ne veuille pas mais…
A ce moment, Akio lâcha un fumigène en plein milieu de tous ce monde et me dis de courir.
Pour une fois je le fis car je ne savais pas combien d’argent je devais payer à cause de ce monstre !
-Dokho ?
-Oui Akio ?
-Merci d’avoir pris ma défense et de ne pas m’avoir laissé là-bas…
-De rien, ta mère m’as dis de m’occuper de toi et c’est se que je fais !
-D’accord, donc maintenant je peu m’en aller !
Il se laissa filer entre mon bras et mon corps et s’enfuit à nouveau.
-Aah ! Je vais le tuer !
Je le perdu de vu pendant plus de cinq minutes mais après je le vis dans une ruelle bloquée des deux cotés par des bandits et leurs chiens. Akio était de nouveau avec sa bande d’acolytes.
L’un des bandits dit :
-Allez ! Filez nous tous ce que vous avez !
-Mais on a rien fait…
-Et alors nous on veut votre argent.
J’accourus et arriva derrière l’un des groupes de bandits qui bloqua la ruelle.
Keru Shin'kou
J’assénai un coup à l’homme qui tenait les chiens. Ce dernier tomba au sol et les chiens se mirent à courir dans tous les sens.
- On ne reste pas ici !
Dokho attrapa les quatre garçons et en mit deux sur ses épaules et les deux autres sous ses bras.
-Rattrapez-le !
Les bandits se mirent à courir à ses trousses.
Une fois sur une grande surface, Dokho déposa les enfants et leur dirent d’aller se cacher pas loin. Apeurés, les enfants allèrent tous se cachés.
-Alors, tu défends ces petits ? dit le bandit en arrivant.
-Oui si tu veux à un problème vient le régler avec moi !
-OK mais d’abord je te présente les reste de notre bande.
Une quinzaine d’autres bandits arrivèrent devant Dokho.
Je chuchotais doucement dans ma radio :
-Haruko, amène-toi avec les clones, je suis sur un terrain libre situé derrière une ruelle, je me débrouille pour tenir jusqu’à votre arrivé.
-Ok Dokho tien bon on arrive !
Je me mis en position d’attaque.
Trois des bandits a coururent vers moi.
Dynamic punch !
J’assommai l’un d’entre eux, puis les chiens arrivèrent. Je sautai et fit :
Katon! Goukakyuu no Jutsu !
Les chiens étaient carbonisés.
Puis je vis d’autres chiens intervenir et je recommençai :
Katon! Goukakyuu no Jutsu!
Je tombai au sol essoufflé.
Hu, Hu, Heu… *glourp* vaux mieux y allé mollo sur le chakra sinon je vais me retrouver K.O en cinq minutes !
Je me relevai, et me positionnai à nouveau.
Les deux autres bandits qui étaient en charge arrivèrent.
L’un donna un coup, Dokho para avec son protège avant-bras gauche, puis l’autre donna à son tour un coup, Dokho para avec son protège avant-bras gauche.
Dokho s’accroupit et fit tourner son pied tout autour de lui en trainant sa jambe afin de donne des balayettes aux bandits.
L’un tomba l’autre esquiva en reculant.
Dokho sauta en l’air et atterrit avec son pied droit en écrasant la gorge du bandit à terre, il recommença et cette fois, il atterrit les deux genoux devant, lui écrasant ses cotes.
Le bandit encore debout arriva pour essayé de l’arrêté, mais Dokho sauta en arrière et sortit son sabre.
Le briguant, toujours entrain de courir poing en avant lui fonça dessus.
Dokho se baissa et lui trancha une jambe, puis il lui colla une note explosive sur le dos.
Il sauta et s’écarta du bandit qui allait exploser.
-Grr, allé tout le monde sur lui !!!
Tous les bandits restant lui sautèrent dessus.
Dokho en trancha un, puis deux, mais ils étaient trop nombreux. Dokho sauta en arrière pour se préparé à une autre technique.
Si je refais un Goukakyuu, je pourrais tous les battre mais je ne sais pas si mon corps pourra subir le choc, tanpis, je n’ai plus le choix…
Dokho concentra son chakra et fit :
Katon! Goukakyuu no Ju…
Il fit interrompu par onze personnes arrivant devant lui.
C’était Haruko et les clones.
-Enfin trouvé, toujours en un morceau Dokho ?
-Ouais, ouais je gère…
-T’es épuisé oui ! Allez laisse moi faire !
-Ok…
Haruko attrapa l’un des brigands et lui enfonça une droite en pleine gueule, ce dernier se retrouva projeté à plusieurs mètres.
-Ouah ! Je fis choquer par cette force…
Les autres brigands arrivèrent et les clones intervinrent.
Suite à une bataille assez courte, les clones avaient tous étaient battu, et il ne restait plus qu’Haruko, assez épuisé et moi. Mais en tout, il ne restait plus que trois brigands sur pied, et le pseudo chef en faisait parti.
Haruko en pris un et le lança sur l’autre.
Le chef arriva par derrière, un couteau à la main afin de le planter dans Haruko.
-Haruko, derrière toi !
Dokho envoya un kunai et deux shurikens sur son dos et il tomba au sol couvert de sang.
-Espèce de…
J’avançai vers lui et lui planta Makurra’, mon sabre, dans la nuque.
-Crève…
Nous nous retournions vers Akio et ses copains.
-Alors, vous avez vu tous ce que peux engendrer vos bêtises et le faite que vous trainiez seuls ?
-Oui, désolé Dokho, je ne recommencerais plus !
- moi, non plus, dirent les trois autres.
-Bien, et si on allé se détendre tous aux bains.
-Ouè !
-Et toi Haruko, tu viens avec nous ?
-D’accord et de toute façon je vous surveillerais tous !
-Même moi ?
-Oui toi aussi Dokho !
Nous allâmes aux bains. Après deux heures de bains, nous accompagnèrent les copains d’Akio chez eux, et allèrent déposer Akio à son tour.
-Bon il est l’heure de se dire au revoir.
-Salut gentil pépé et jolie princesse !
-Mouais…c’est toujours mieux que sorcière !
-Il continu à m’appeler pépé ce p’tit monstre, je vais l’étriper !
-Du calme Dokho…
Nous rigolâmes tous ensemble et Akio fini par rentré chez lui et sa mère nous dit :
-J’espère que vous vous êtes bien amusé au moins ?
-Oui très !
On est à moitié mort c’est tout…
Elle nous donnâmes notre récompense et nous partîmes.
Après la mission, Dokho donna toute la récompense à Haruko.
-Mais Dokho et toi ?
-Non ne t’inquiète pas, je ne veux pas d’argent, l’important c’est que l’on aille bien et qu’on a réussi cette mission ensemble !
-Come tu veux…
Elle me fit un baiser et elle rentra chez elle.
-A plus Dokho…
Je rentrai chez moi épuisé.
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Message par Kentaro 9/5/2008, 19:53

Assis en tailleur sur le toit de la maison familiale, Kentaro s’entraînait. Dans un premier temps, il s’efforça de faire abstraction du bruit de la foule dans les rues en contrebas et ferma son esprit à toutes distractions et pensés parasites. Une fois son esprit clair et serein, il enchaîna sur la seconde étape de son entraînement. Se focalisant sur son organisme, il se concentra afin de ressentir le flux de son chakra pulser à travers son corps. Il lui était impossible de savoir si ce n’était que le produit de son imagination ou bien s’il le ressentait réellement, mais Kentaro s’en fichait complètement. Tout ce qui comptait à ses yeux, c’est que cette méthode lui permettait d’accéder à la troisième étape. C’était la seule chose qui lui importait.

Affinant d’avantage sa perception, le jeune médecin localisa l’origine de ce flux et le suivit jusqu’à la moindre parcelle de son corps. Dans le cadre de ses études de la médecine, il s’était familiarisé avec les nombreuses théories existantes sur la circulation du chakra bien avant d’entrer à l’académie et parmi toutes, sa préférée était celle qui utilisait l’analogie avec le système sanguin. Chaque cellule du corps humain produit du chakra, mais celui-ci est d’abord acheminé en un point précis avant de se mettre à circuler dans le corps. Ce point, c’est le « cœur ». De ce cœur, le chakra se répand dans le corps, suivant des chemins précis et encadrés. Ces chemins, ce sont des « artères ». Et une fois arrivé à destination, ce chakra irrigue les cellules qui utilise cette énergie ou la laisse se dissiper.

Par analogie, il est donc possible d’accroître les battements du « cœur » pour augmenter drastiquement l’apport en chakra dans le corps, c’est la quatrième étape, celle que Kentaro n’a encore jamais réussi à mettre en pratique. Lui-même n’en est qu’à la troisième étape. Pour poursuivre l’analogie, il applique une vaso-dilatation à une partie de ses « artères » de chakra pour augmenter passivement l’irrigation de certaine partie du corps en énergie. Ce
procédé permet ainsi d’accroître de façon exponentielle l’efficacité de ces cinq sens.

Enfin, ces cinq sens… Malgré des heures d’entraînements, Kentaro devait bien admettre qu’il n’était capable d’améliorer que deux sens… Et encore, au calme et en pleine méditation, sinon il ne pouvait bénéficier que d’un unique sens altéré. Mais là, pleinement concentré sur son toit, il tentait de maintenir l’odorat et l’ouïe au maximum de ce qu’il pouvait : il avait repéré à l’odeur ses parents, quelque part en contrebas, et comme la discussion portait sur son cas, il trouvait qu’il avait tout intérêt à rester à l’écoute.

« …Et Luan m’a rapporté qu’il a envoyé un de ses patients en salle de réanimation, était en train d’expliquer sa mère.
Luan, ‘spèce de cafteuse !!
_ Mais comment fait-il ? Hier, il avait « confondu » un calmant avec un paralysant, avant-hier, c’était le père d’un blessé qui s’est « malencontreusement » assis sur une seringue hypodermique…
Ouais mais hé ho, ils l’avaient tous bien cherché, aussi…
_ Si j’ai bien compris, pour aujourd’hui, il a fait une anesthésie générale à son patient.
Tout à fait, j’ai rien fait de mal, moi…
_ Et depuis quand on confie à Kentaro des opérations lourdes nécessitant une anesthésie générale ?
Aïe.
_ En fait, il s’agissait de simplement trois points de suture.
Aïe, aïe…
_ Pardon ?!
Aïe, aïe, aïe !
_ Hé bien, il a dit à Luan qu’il n’arrêtait pas de parler et de bouger et que ça le gonflait et que c’est bien la dernière fois qu’il s’occupait d’un cas comme ça.
Luaaaaan, t’étais pas obligé de tout raconté à ma mère… J’vais encore me prendre un sacré savon, moi.
_ Autant pour nos rêves d’un fils prodigue qui deviendrait un grand médecin renommé.
Mais non, tout n’est pas perdu non plus…
_ Oh, je ne m’inquiète pas… S’il continue comme ça, il deviendra très vite renommé, ça, pas de souci.
Merci du soutien, ‘Man…
_ Je sens qu’une petite mise au point s’impose avec notre fils.
Et merde…
_ Bien, je vais vous laissez discutez entre hommes, alors. J’ai des plantes à aller cueillir… »

Kentaro n’en écouta pas plus. Il se releva, marcha jusqu’au bout du toit et se laissa tomber sur le petit balcon, puis il alla attendre son père dans le salon. Ce dernier ne tarda pas à arriver. La peau bronzée et les cheveux blonds, Shintaro ressemblaient beaucoup à son fils, mais en plus petit. Ses connaissances médicales lui avaient permis de conserver un corps d’une vingtaine d’année, ce qui accentuait la ressemblance, mais son regard suffisait amplement à dissiper tous doutes. Il avait un regard profond empli de sagesse, contrairement à son fils.

« Bonjour, Kentaro, commença-t-il.
_ C’est de sa faute, j’avais pas le choix !!
_ Pardon ?
_ Ben ouais, je vous ai entendu, maman et toi. Vous parliez de moi dans la rue.
_ Parce que tu nous espionnes, maintenant ?
_ Ben je m’entraînais au Gokan Henshitsu (Altération des cinq sens) et quand j’ai amélioré mon ouïe, j’ai entendu mon nom, alors du coup, j’ai suivi toute la conversation.
_ Donc tu nous espionnes.
_ Tout de suite les grands mots ! J’ai entendu « par hasard » ce que vous disiez, c’est pas pareil.
_ Vraiment ?
_ Bon, d’accord, ça peut s’apparenter à de l’espionnage, mais faut vraiment avoir l’esprit mal tourné, quand même.
_ …
_ D’accord, d’accord, j’espionnais, là, voilà, j’avoue. Mais je tiens à préciser une chose.
_ Laquelle ?
_ J’avais pas le choix ! Cet abruti bougeait dans tous les sens et me prenait la tête avec sa voix nasillarde ! Je pouvais même pas en placer une ! Franchement, Luan lui arrive pas à la cheville. J’ai donc dû lui faire une anesthésie générale pour pouvoir travailler dans des conditions optimum.
_ Je n’en crois pas un mot.
_ Quoi ? Tu me condamnes avant même d’avoir entendu ma version des faits ?
_ Oui, j’ai remarqué que ça nous faisait gagné du temps.
_ C’est ça, traite moi d’horrible tortionnaire qui s’acharne sur de pauvres victimes toujours innocentes, tant que tu y es.
_ C’est plus ou moins ce que je voulais dire.
_ Humpf… Bon, et ça va être quoi, ma punition ?
_ Je vais te dégotter une mission spéciale genin bien sympathique, ça devrait te remettre les idées en place.
_ Ah non ! Hors de question que je me tape une mission pourrie. Je refuse !
_ Tu préfères que je trouve autre chose ?
_ Heu… je voulais dire… « Chouette, une mission ! J’ai hâte de pouvoir améliorer mon potentiel ninja ! »
_ J’aime mieux ça. Je te tiendrai au courant. »
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Message par Invité 9/5/2008, 21:06

-Galère...

Kaede soupira bruyamment, histoire de bien faire comprendre à ses coéquipiers à quel point la mission la passionnait. Cueillir des herbes médicinales. Vraiment palpitant. D'autant que Kaede n'y connaissait absolument rien, en plantes. Médicinales ou non, d'ailleurs. C'est en partie pour ça qu'elle n'était pas seule à effectuer ce petit travail : on lui avait attribué deux coéquipiers genins, ainsi qu'un chuunin pour veiller sur eux, sous prétexte qu'"ils sortaient du village". C'était un bien grand mot : en parcourant un peu plus d'une dizaine de mètres, Kaede pouvait rejoindre la grande porte de Mahou. Et elle doutait se sentir en danger à un moment donné au cours de ce parcours... De plus, étant chanceuse de nature, Kaede ne se retrouvait pas avec n'importe quel genin : c'était Kentaro, puisqu'apprenti médecin, qui les aidait à choisir les bonnes herbes. Le second genin était un petit blondinet d'une douzaine d'années. Un gamin, selon Kaede. Quand au chuunin...

-Kaede, au boulot !
-Ouais, ça va, hein...
-Mais ça fait trois quarts d'heures que tu t'es assise sur cette souche !
-Ouais, bah, et alors ? Il y a pas besoin d'être forcément debout pour chercher, si ?
-Admettons. En tout cas, ça fonctionne mieux quand on regarde le sol, et pas les nuages. Lèves-toi et fait comme tes camarades.


Kaede haussa un sourcil en jetant un regard à ses deux "camarades". Kentaro, accroupi, s'était mis au travail, bien que cela fasse déjà quelques temps qu'il râlait haut et (très) fort que ce n'était pas son boulot de chercher des plantes, que lui c'était un médecin, qu'on l'attendait sûrement à l'hôpital, qu'il avait des patients ... de son côté, le second genin, dénommé Toru, farfouillait dans la végétations sans aucun résultat, tant il mettait de coeur dans son travail. Le chuunin suivit le regard de Kaede, et poussa un profond soupir. Aucun des trois genins n'était motivé, seul Kentaro avait récolté quelques plantes depuis le début de l'opération. Le chuunin se tourna à nouveau vers la jeune fille.

-Bon sang, 'va fallloir vous bouger un peu si vous voulez rentrer à l'heure !
-Et pourquoi vous cherchez pas, vous ?
-Parce que c'est pas mon boulot ! C'est vous les genins ! Moi, j'suis un chuunin.
-La belle affaire. Allez, au boulot, comme tout le monde !
-Tout le monde ? Je te rappelle que tu es assise sur une souche... et ne me parle pas sur ce ton.
-Et ben, disons que je fais une pause, voilà tout.
-Une pause de trois quart d'heure ?
-Vous voulez que je vous dise depuis combien de temps vous êtes debout à nous regarder sans rien faire ?
-Ca n'a rien à voir, je suis chuunin et je dois vous superviser.
-Si c'est que ça vot'boulot, j'peux m'en charger, merci bien.


C'est à ce moment que Kentaro et Toru se rapprochèrent, mettant un terme à la dispute en devenir entre Kaede et Michigan, le chuunin. Kentaro déposa son panier aux pieds du chuunin, puis déclara :

-On trouvera rien de plus dans ce coin. Les autres plantes inscrites sur la liste de celles que nous devons chercher, nous ne les trouverons qu'en nous avançant un peu plus dans la forêt.

Le chuunin hocha la tête, et Kaede dut quitter sa souche pour suivre le petit groupe à travers les arbres. Au bout d'une dizaine de minutes, Michigan arrêta le petit groupe après avoir vérifié avec Kentaro la présence des plantes recherchées.

-Et cette fois-ci, tu cherches comme tout le monde, Kaede !
-Sinon quoi ?
-Sinon je me charge d'adresser à ton oncle une lettre quand à ta motivation et ta participation lors de cette mission !
-A mon oncle ? Bwahahaha, faîtes, faîtes !
-A ton père alors ?
-C'est bon, j'me mets au boulot...
-J'aime mieux ça.
-Cafteur. Fayot. Crét...
-Kaede !


Kaede, qui s'était allongée dans l'herbe à peine le petit groupe arrêté, se releva de mauvaise grâce et se mit en quête de "ces herbes débiles" dont elle ignorait jusqu'à l'apparence. A priori, elle n'était pas la seule puisqu'au bout de cinq minutes, Toru se redressa, une plante bleue à la main, et se tourna vers Kentaro pour lui demander :

-Comment on sait si c'est la bonne plante qu'on a trouvé ?
-Tu la bouffes et si tu survis, c'est que c'était la bonne, railla l'apprenti médecin.


Michigan et Kaede sourirent à la réplique de Kentaro, mais pas Toru. Il se contenta de regarder sa plante avec perplexité, puis prit un air inspiré et la fourra dans sa bouche. Après quoi une grimace déforma son visage, et un chuunin affolé vint lui faire vomir ce qu'il avait avalé. Regardant le visage blême du blondinet, Kaede demanda à Kentaro, qui n'avait rien suivi de la scène et continuait de chercher des plantes dans son coin :

-Il a mangé quoi, là, au juste ?
-J'en sais rien, j'ai pas rega... attends, t'as bien dit "mangé" ? Oh l'abruti ! J'disais pas ça sérieusement moi ! C'était quoi ?
-J'en sais rien. C'était une plante bleue.
-Comme celle-là ?
-Ouaip.
-Et meeeeeeeeerde !
-Ca veut dire que c'était pas mangeable ?
-Ca veut dire qu'il faut l'emmener à l'hôpital !
-QUOI ?!


Michigan avait pris un air paniqué. Cependant, ce n'était pas l'état du genin empoisonné qui l'affolait. Il savait que ses jours ne serait en danger que si il restait sans soins. Et si il se chargeait de le renmener à Mahou, ça ne prendrait probablement pas longtemps. Mais pour ça, il fallait laisser Kaede et Kentaro un laps de temps sans surveillance. Et ça, ce n'était pas vraiment rassurant. Il bégaya deux trois indications aux deux genins (ou "NE B-B-BOUGEZ SU-SURTOUT PAS !" figurait en bonne place) et disparut avec Toru, avec pour but de revenir le plus vite possible. Kaede se tourna vers Kentaro :

-On fait quoi ?
-On continue à chercher les plantes.
-Nan, ça me saoûle... j'vais m'allonger par là, il y du soleil...
-Pas question ! J'ai pas envie de foirer cette mission, de me faire engueuler par mes parents et d'écoper une autre mission tout aussi débile !
-Mais tu l'as déjà foirée ta mission : t'as empoisonné un pauvre genin.
-C'est pas ma faute si il s'y connait pas en plantes.
-C'est clair : c'est de sa faute si il s'est fié à un médecin.
-Hé !
-Bon, on rentre ?
-Non, non, non et non ! On va au moins chercher les plantes qu'ils nous manquent !


Ceci dit, Kentaro se mit en quête des dites plantes tandis que Kaede le suivait à travers les arbres sans même faire semblant de chercher. Au bout d'un moment, Kentaro finit par terminer de ramasser au moins une plante de chaque de celles notées sur la liste fournie par le QG.

-Maintenant, on peut rentrer. déclara-t-il
-C'est pas trop tôt.
-Ca aurait été plus vite si tu m'avais aidé.
-Pas sûr. Enfin bon, c'est par où Mahou ?
-Ne me dit pas que tu ne sais même pas où se trouve notre village ! T'es sûre d'être une shinobi ?
-Parfaitement que je suis une shinobi ! Quand au village... Vu qu'on est parti par le sud, je dirais qu'il devrait être au nord. Donc par là !
-Mais non ! Regarde cet arbre. La mousse pousse de ce côté, donc c'est par là.
-Dis-moi, Kentaro, qui vas-tu vraiment croire : cette stupide mousse qui pousse sur ce crétin d'arbre ou la nièce du Kage, en l'occurrence moi ?
-Tu veux vraiment la réponse ?
-Fais gaffe à ce que tu dis, ça pourrait avoir des répercussion...
-Ok, ok, on va suivre ta direction...


Kaede et Kentaro prirent donc la direction indiquée par la jeune fille. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, la forêt devenait plus dense et plus sombre. Au bout d'une vingtaine de minutes, Kaede du s'incliner devant la mousse : de toute évidence, ils s'étaient encore plus écartés de Mahou.

-Bravo...
-Ca va, hein. Je suis sûre que j'avais raison. Tout ça, c'est de ta faute : t'as pas du bien avancé au sud en cherchant tes stupides plantes, du coup en remontant vers le nord, on a loupé le village !
-Ben tiens...


Tout en continuant à râler chacun de leurs côtés, les deux genins reprirent la route sens inverse, Kentaro reprenant le rôle du guide.

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Message par Mayura 21/5/2008, 22:10

_DEBOOOOOOUUUUT !!

Oh non… J’ai déjà entendu ça quelque part…

_Allez faignasse dépêche toi, le soleil est déjà-
_Oui Grand-mère, c’est bon, je suis levé…
_Tu sais que tu dois aller t’entraîner aujourd’hui, en attendant qu’on t’assigne un supérieur ou qu’on t’intègre à une équipe ?
_Oui oui, je sais…


Qu’est ce qu’elle me saoule… Je peux très bien me débrouiller tout seul !

_Qu’est ce que tu dis ?
_Heu… Je me demandais si je pouvais prendre le livre de papa sur le Taikihi ?(hrp : kihi=esquive en japonais)
_Oui, pas de problème, il est dans le grenier.


Quelle galère… Le grenier… Je vais mettre des heures à trouver le bouquin…

_Bon… Bah j’y vais alors…
_(sourire malicieux)Bon courage !


Alors… Voyons ça… Sur l’étagère en face de moi, il y a des piles de livres pleins de poussière, à gauche ce sont les anciennes armes de mon père et à droite… C’est juste un tas de cartons. Je m’approche des livres, celui tout au dessus est rouge, il a un titre bizarre du style : « voyage au pays des nuages », aucun intérêt. Les dix-sept suivants ne sont pas plus intéressants. Le dix-huitième par contre, est une véritable aubaine ! Quel coup de chance ! En à peine dix minutes, j’ai déjà trouvé…Un des vieux hentaï de mon père ! Celui là, je vais le conserver précieusement…
Au bout d’une heure et demie à chercher, j’ai trouvé dix livres de cuisines dont trois qui relatent en détail la préparation de la tarte aux concombres sept livres racontant les lois du ninja, la géographie du Yuukan, et même un recueil de contes samouraïs !Sans compter, bien sur, les vingt trois bouquins de cul en tout genre qui traînent ça et là… J’ai déjà les poches pleines, et j’ai toujours pas trouvé le livre qui m’intéresse ! Bon, il ne me reste plus qu’une pile de livres, et j’aurai fini…Et non, toujours pas ! Pourquoi faut il toujours que ce soit le dernier livre que je trouve qui soit le bon ! En tout cas, je l’ai toujours pas trouvé…Quoi que… J’ai déjà regardé dans la pile de livres juste devant l’entrée du grenier ? Bien sur, je suis pas si bête…Je vais quand même vérifier, on sait jamais…Et si ! J’avais déjà regardé…Bon bah il me reste plus qu’à redescendre, je vais devoir improviser mon entraînement…


_Alors ?
_Je l’ai pas trouvé…
_Qu’est ce que tu n’as pas trouvé ?
_Tu sais, le livre sur le Taikihi de papa…
_Ah, c’est ça que tu cherchais !Il fallait le dire plutôt, il est posé sur la table !
_DE QUOI ?!!


Après m’être réveillé de mon attaque cérébrale, je me mis en route vers une clairière où j’e pouvais m’entraîner sérieusement. Connaissant bien la forêt, je ne mis qu’une dizaine de minutes à trouver l’endroit approprié.
Après une heure de lecture intensive, je me demande ce que je suis venu faire là… Ah oui, c’est vrai, j’étais sensé m’entraîner… Fichus hentaïs, ils m’éloignent de mon objectif ! Bon, je vais me mettre à étudier plus sérieusement.


PARTIE 1 : Définition du Taikihi :

Le Taikihi est un art martial consistant à esquiver les coups de l’adversaire au dernier moment pour riposter dans le même mouvement. Il faut pour cela posséder une souplesse, une agilité et une rapidité d’action assez développés, ainsi qu’une endurance à toute épreuve.
Première règle fondamentale : TOUJOURS laisser l’initiative à l’adversaire en cas de combat rapproché. C’est votre vitesse d’exécution, votre souplesse et votre agilité qui sont fondamentaux pour réussir une bonne esquive.
Deuxième règle fondamentale : Plus le combat DURE, plus l’utilisateur de cet art martial est avantagé. Dans ce cas là, c’est votre endurance et celle de votre adversaire qui déterminent l’issue du combat

PARTIE 2 : L’objectif du Taikihi :

Le Taikihi est un art martial qui vise à énerver son adversaire qui se fatigue tout en frappant dans le vide. Il faut en profiter pour frapper ses articulations, ses tendons ou ses nerfs. Pour cela, le pratiquant doit frapper avec le bout de ses pieds ou avec l’index et le majeur tendus. L’utilisateur devra renforcer ses chevilles et ses phalanges avec son chakra afin d’obtenir une meilleure rigidité.

Mais merde, je connais déjà tout ça… Passons à l’essentiel.

PARTIE 14 : Comment appliquer le Taikihi en combat et comment réagir en fonction de la situation.

L’utilisateur du Taikihi devra rester constamment en mouvement afin d’éviter les différentes attaques à distance de son adversaire, mais à un certain niveau la vue ne doit plus être l’instrument qui dirige l’esquive, mais bien l’ouïe pour repérer les différents déplacements dans l’espace.
Lorsque l’adversaire arrive au corps à corps, il y a en général deux situations de base : Il fait une attaque par le haut (coup de poing, coup de pied sauté, attaque avec une arme tranchante ou contondante) Une esquive du buste ou une rotation sur soi même est alors nécessaire pour soit se retrouver sous le bras/jambe de l’adversaire, soit à coté. Il faut ensuite enchaîner très rapidement sur un coup d’index et de majeur visant le coude/poignet/genou/cheville de l’adversaire tant que son mouvement n’est pas fini. On peut aussi viser les tendons ou les nerfs, mais en cas de premier assaut de l’adversaire il faut en général viser une articulation car c’est le meilleur moyen d’affaiblir rapidement son adversaire.
En cas d’attaque par le bas, l’opération est la même sauf qu’il faut soit se tourner soit sauter au dessus du coup de l’adversaire, et attaquer cette fois avec le bout du pied.

PARTIE 15 : Techniques basiques du Taikihi

Ces techniques ont pour but de viser des endroits mois habituels que les articulations des membres postérieurs et inférieurs en exécutant une manœuvre plus compliquée.
Technique n°1 : BLAAA no jutsu.
Pour réaliser cette technique, il faut soit déjà avoir affaibli son adversaire, soit qu’il soit déjà assez lent. Il faut être positionné en face de son adversaire, et frapper violemment les deux maxillaires de l’adversaire. Cette technique à pour effet de décontracter ou de déchirer ces deux muscles, ce qui fait pendre la mâchoire inférieure de l’adversaire qui criera de douleur dans un BLAAA retentissant. Cette technique n’est pas très handicapante sur le point physique, mais au niveau moral elle cause une humiliation et un énervement qui vont rendre les attaques adverses encore plus prévisibles.
Technique n°2 : Sennen kurushimi no jutsu. (hrp : kurushimi = souffrance)
Cette technique est elle aussi utilisable uniquement dans le cas où l’ennemi est déjà affaibli ou
qu’il soit lent naturellement. Il s’agit d’attendre une attaque frontale de l’adversaire, mais d’esquiver en faisant un saut périlleux au dessus de celui-ci pour se retrouver derrière lui. A ce moment, il faut s’accroupir, joindre les deux mains dans un simulacre de signe du tigre, et enfoncer les deux majeurs et index tendus dans l’anus de l’adversaire. Cette technique est extrêmement douloureuse, et il s’écoule en général plusieurs heures avant que l’adversaire ne remarche correctement. Dans ce cas, il est évidemment aisé de mettre un terme au combat.

Mouais… Ca me semble plutôt du gros délire à Papa tout ça… Enfin c’est vrai que ça peut toujours être utile.

Partie 16 (dernière partie) : Techniques avancée du Taikihi.

Haaa ! Là ça devient vraiment intéressant ! Je tourne la page.




*PAGE DESESPEREMENT VIDE ET VIERGE*

Ici, mon fils, c’est à toi de remplir. A toi de personnaliser ton Taikihi pour en faire un art insurpassable…


QUOOOOIIII !!! C’EST PAS VRAIIII !!!

Il m’a bien eu… Mais pour m’entraîner réellement il me faudrait un adversaire… Bof, je peux toujours remettre mes poids d’entraînement et faire une petite balade dans les bois, ça pourra toujours me permettre de développer mon endurance et mon agilité… Allez, je le fais juste en sautant de branche en branche !
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Message par Invité 28/5/2008, 20:21

-Kaede !
-Kaede !


Une mère et une soeur, les yeux larmoyants, vinrent se jeter dans les bras de la jeune genin qui manqua de basculer en arrière.

-Hé ho, c'est bon, j'suis vivante ! Enfin plus pour longtemps si vous continuez à m'étouffer comme ça...
-Mais Kaede ! Tu t'étais faite enlever quand même !
-On était si inquiète !
-Ouais, ben j'suis revenue, là. Vous allez me lâcher ou vous attendez que je vire au bleu ?


Kaede se dégagea des bras des deux membres de sa famille et jeta un oeil aux alentours. Kentaro venait de rejoindre une femme qui semblait être sa mère et le docteur Shintaro, celui qui lui avait apposé le sceau qu'elle portait dorénavant au dos. Kentaro ressemblait vraiment beaucoup à son père... pensa la jeune fille.

-Tiens, vraiment étrange, Papa n'est pas venu m'accueillir... railla Kaede
-Tu sais bien qu'il a beaucoup de boulot au QG...
-Ben voyons...
-En fait... il veux te voir seul à seule dès que possible. Autant dire tout de suite, finit par déclarer Azuka
-Et à part ça, il a beaucoup de boulot ? Tsss...


La petite famille prit de suite la direction de la maison familiale, Azuka et Shizuka essayant tant bien que mal de calmer Kaede qui pestait rageusement contre son père, le Kage, les brigands, les Anbus, Kentaro et les passants. La jeune fille eut juste le temps de se laver et de se changer (sa mère insistant sur ces points prétextant qu'elle se devait d'être présentable) avant de partir pour le QG. Elle déglutit difficilement, arrivée devant la porte du bureau de son bureaucrate de père, puis se décida à entrer (sans frapper bien entendu...). Elle tenta un sourire vers son père mais le ravala bien vite : à priori, c'était pas le moment de faire n'importe quoi... et un sourire ne ferait pas passer la pilule (sinon, il y aurait bien longtemps qu'elle ferait des courbettes à chacune de ses bêtises pour n'en tirer aucun dommage). Son père retira ses lunettes, les posa sur son bureau et soupira.

-Qu'est-ce que je vais faire de toi ?
-Ben...
-Et... mais...


D'un coup, son père se leva, de façon assez brusque. Suffisamment brusquement pour faire tomber toute une pile de dossier qui trônait dans son bureau. Mais, anormalement, cela ne l'inquiéta pas et il saisit sa fille par l'épaule.

-C'est quoi, ça ?!
-Un... sceau... ?
-Je vois bien ! Et un sceau médical, si j'en crois ce signe. Depuis quand ?
-Ben... deux ou trois jours tout au plus. Mais comment ça se fait que... tu t'y connais en sceaux, toi ?
-Qui te l'a posé ? Hana Misato ?
-Nan.
-Shintaro Satokira ?
-Bingo. Mais comment tu sais ?


Son père la lâcha, puis prit un air pensif. En ayant marre de rester debout, Kaede décida de s'assoir dans l'un des deux immenses fauteuils qui trônaient devant le bureau de son père. Elle tenta de fouiner un peu du côté de la paperasse à terre mais ne put rien en tirer étant donné que son père la saisie par les épaules pour la forcer à le regarder.

-Connais-tu d'autres sceaux ?
-Ben... ouais.
-Tu vas me les montrer.
-Pourquoi ?
-Ne discute pas.
-Mais...


Mais déjà le père avait empoignée sa fille par le bras, tirée sans ménagement de son fauteuil et prenait la direction de la sortie du QG. N'écoutant pas les grommellement de Kaede ("Hey ? Où qu'on va, là ?!", "J'croyais que t'avais du boulot !", ...), il prit la direction de l'académie ninja de Mahou, et se débrouilla pour trouver une salle d'entraînement de libre où il pourrait voir les techniques de sa fille sans dérangement. Ceci fait, il se planta au milieu de la pièce, les bras croisés, la mine on-ne-peut-plus-sérieuse, et déclara à sa fille :

-Montre-moi ce que tu sais faire.

Kaede acquiesça faiblement d'un hochement de tête. Elle ne connaissait peut-être pas très bien son père, mais là, elle savait qu'il valait mieux obéir sans trop râler. Tout en sortant un sceau blanc incomplet de sa sacoche, Kaede observa du coin de l'oeil son paternel. Sans ses lunettes, il lui paraissait quelque peu différent. La jeune fille compléta le sceau et l'appliqua sur son bras et l'actionna.

<< Shiroifuu : Toumeisa >> (sceau blanc : transparence)

Kaede vérifia qu'elle n'était plus visible à ses propres yeux puis se détourna vers son père. Elle esquissa quelques gestes devant lui : visiblement il ne la voyait pas non plus. Kaede eut un sourire satisfait et se dirigea vers la porte, voyant là une opportunité d'abréger la démonstration de son piètre répertoire de jutsu. Malheureusement, une main, après quelques hésitations quant à la position de Kaede, vint saisir l'avant-bras de la jeune fille. Celle-ci se déconcentra rapidement, et les effets du sceau disparurent.

-Comment tu m'as trouvée ?
-Les déplacements d'air que créent tes mouvements.


Kaede se rendit compte que son père était bel et bien un shinobi, et pas juste le "membre de sa famille passant sa vie cloîtré dans son bureau comme un imbécile en snobant le reste du monde et tout ce qui n'était pas un papier administratif" auquel elle l'assimilait jusque là.

-Tu connais d'autres sceaux ou tes connaissances s'arrêtent là ?
-Non, non. J'en connais un autre. Pis y a celui sur mon épaule, là.
-Montre-moi ton second sceau.
-Et le "s'il te plait", c'est en option ? Tu sais, c'est gratos...


Kaede se tut rapidement face au regard de son père qui signifiait "Mon poing dans ta tronche risque d'être gratos aussi si tu continues" et sortit de quoi faire d'autres sceaux, qu'elle disposa de façon à former une zone autour de son père.

<< Kiirofuu : Ryouyou >> (sceau jaune : influence)

Mais au niveau un, il fallait bien l'avouer, la technique n'était pas des masses intéressantes.

-Avec un niveau de maîtrise suffisant, je pourrais parler par la pensée, envoyer des images et des sensations à mes coéquipiers, par exemple en mission. C'est déjà mieux, nan ? Enfin, il faudrait que j'arrive à l'améliorer pour sortir de ce carcan de zone, ou alors je couple ce jutsu avec un sceau d'invisibilité pour pas qu'on voit les parchemins et je fait croire à l'adversaire qu'il est pris dans un genjutsu... nan ? Bon, en mission je sais pas si c'est super utile mais bon...
-Kaede, tu veux qu'on parle de mission ?
-Hum... oublie ça.
-Tu ne sais rien faire d'autres ?
-Nan. J'suis pas un chien savant.


Le père de Kaede parut songeur... et planta là sa fille au beau milieu de la salle d'entraînement. Ce qui se traduisit chez Kaede par un flot de paroles marmonnées critiquant tout ce qui passait, accusant son père de se fiche d'elle. La jeune fille détruisit ses sceaux puis sortit à son tour de l'académie, et prit la direction du bar le "Hafubotoru", histoire de se détendre un peu.

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Message par Kentaro 29/5/2008, 14:02

« … Et une fois que la fumée s’est dissipée, on a pu distinguer les deux junins qu’étaient venus à notre secours. Et tu crois qu’ils m’ont accordé un regard ? Hé bien non ! Ils m’ont complètement ignoré. Tous ce qui les intéressaient, c’étaient Kaede et puis c’est tout. Non, franchement, pour une mission merdique…
_ Kentaro !
_ Pourrie… Pour une mission pourrie, c’était vraiment une mission pourrie. C’est terminé, m’en fout, je fais plus de mission hors du village. C’est trop la galère et en plus, ça rapporte que dalle. »

____Hé oui. ‘Man avait voulu savoir comment s’était passé la mission que j’avais du effectuer. Elle en a eu pour son argent. Cette mission m’avait laissé un souvenir très désagréable et je m’étais promis de ne plus jamais refaire de trucs de ce genre. Et tant pis si cela m’obligerait à rester Genin toute ma vie. J’ai des choses bien plus importantes à faire que crapahuter en environnement hostile avec des boulets qu’ont pas de sens de l’orientation. Quoi par exemple ? Hé bien, martyriser, torturer, supplicier et lyncher mes patients dans la joie et la bonne humeur.

« Je ne me doutais pas qu’aller cueillir des herbes pouvait être aussi périlleux, commença ma mère.
_ C’est la faute de Kaede, sans elle, il ne me serait jamais rien arriver !
_ Plus tu progresseras et plus tu devras agir en extérieur, comme ton père, plutôt que de rester cloîtrer à l‘hôpital. Il est donc temps pour toi d’apprendre une de nos techniques les plus utiles. Suis-moi. »

____Intrigué, je suivis ma mère jusque dans le jardin, derrière l’immeuble. En fait de jardin, c’était juste un grand carré de pelouse entouré par une palissade de diverses arbres aux couleurs chatoyantes. Ci et là, posés sans schéma logique, traînaient quelques tables et bancs, ainsi qu’une poignée de jeux. A cette heure-ci; hormis une ribambelle de gamins, il n’y avait pas grand monde.
____Nous nous sommes arrêtés près des arbres. Là, ’Man a sorti quatre piques, semblable aux grandes aiguilles d’acupunctures que j’utilisais parfois, si ce n’est qu’ils étaient en bois et surmontés d’un espèce de pompon rouge et jaune, avec des rubans de même ton enroulés à la base.
____‘Man n’est pas une férue d’acupuncture comme moi; son truc à elle, c’est plutôt les plantes et les herbes médicinales, la préparation de potions, de sirops et d’onguents. Donc peu de chance que ses étranges aiguilles servent à être planté dans quelqu’un. Dommage…

____Du coup, mon intérêt pour ce qu’elle allait me montrer décrût assez rapidement. Contrairement à mes parents, qui cherchent à épargner toutes souffrances à leurs patients, je fais parti de ces bons vieux médecins de génies qui partent du principe qu’un traitement qui ne fait pas mal aux patients est un traitement qui n’est guère efficace. C’est prouvé, si on ne prend pas la peine de les épargner, les convalescents mettent toutes leurs forces pour guérir et ne traîne guère à l’hôpital. Au contraire, si convalescence est synonyme de se la couler douce, non seulement ils mettent trois plombes à partir, mais en plus, ils se débrouillent pour revenir ! Ce qui est naturellement hors de question pour quelqu’un comme moi, qui ne supporte pas de travailler.

____Pendant que j’en étais là de mes réflexions, ‘Man avait planté les quatre aiguilles bariolées dans le sol de façon à former grosso modo un carré de deux mètres de côté. V’là autre chose… Une technique pour faire pousser les plantes plus vite ? En quoi ça va me servir ?
____Agenouillé près d’un des coins, elle se mit à enchaîner une loooongue série de signes. Une trentaine, facile… Arrivé au dernier, elle posa ses mains jointes face au pompon qui émergeait de terre en prononçant : Mukin Kuiki (« Aire stérile »).
____En un battement de cœur, un cube se forma, ayant pour base la zone formée par les quatre pompons. La paroi d’un rouge-orangé, translucide, n’était pas plus épaisse qu’un cheveu, et pulsait d’une douce lumière dorée. Je m’approchais pour examiner ça de plus près, intrigué, rapidement imité par la bande de gamins qui délaissèrent immédiatement leurs jeux pour s’approcher du spectacle, un sourire émerveillé plaqué sur leurs tronches.

« Si tu te retrouves un jour à devoir opérer au beau milieu de nulle part, comme cela aurait pu arriver lorsque tu t’es perdu, alors utilise cette technique, commença à m’expliquer ‘Man. C’est une technique qui te permet de te couper du monde extérieur. L’air et les surfaces de tout ce qui se trouve à l’intérieur sont assaini, afin de pouvoir procéder à des opérations lourdes dans un milieu parfaitement aseptisé. Les parois filtrent l’air qui entre afin d’éliminer toutes toxines, germes infectieux et compagnie. Elle insonorise aussi complètement l’espace afin que rien ne viennent troubler ta concentration lorsque tu opères. De plus, cette paroi est bien plus solide qu’elle n’y paraît. Vas-y, touche là. »

____Sans blague. Un truc aussi fin ? Solide ? C’est-ce qu’on va voir ! J’ai reculé de quelques pas et me suis jeté sur le cube pour lui administrer un puissant coup de pied circulaire. Rétrospectivement, ce n’étais pas, mais alors franchement pas, un bonne idée. Ça m’est déjà arrivé de taper dans des murs en pierre et même dans des armures d’acier. Ben même dans ces occasions, je ne me souviens pas m’être fait aussi mal. Cette saloperie de cube n’a même pas tremblé, oscillé, rien. Il est resté là, imperturbable, inexpugnable, inébranlable… pendant que je sautillais sur place, à cloche-pied, en recrachant la moitié des jurons que je connaissais, sous le regard désabusé de ma mère et les rires moqueurs des gosses. C’est dans ce genre de situation que je regrette invariablement d’avoir prêté le serment des Satokira…

« Je t’avais demandé de la toucher, pas de frapper dedans… »

____Comme si c’était le moment de souligner la nuance… Elle a continué ses explications.

« Seul des techniques à haut pouvoir destructeurs peuvent endommager cette paroi, quand à la briser sur le coup…. Elle haussa les épaules avant de reprendre. A niveau équivalent entre le créateur et l’attaquant, cela tient presque de l’impossible.
_ Génial ! C’est la défense ultime ! » Me suis-je alors écrié, voyant d’ici de nombreuses possibilités au combat. Mais elle a très vite joué les rabats joies.
« Cette technique a été crée par les Satokira, en accord avec leur serment. Certes, c’est presque la défense ultime, mais elle marche dans les deux sens. Rien ne rentre et rien ne sort.
_ Rien de physique ou rien de…
_ Rien du tout. Ni les techniques de Ninjutsu, ni les frappes de Taïjutsu, ni les attaques d’armes, ni même les Genjutsus. Même ceux qui affectent une zone, s’ils sont lancé à l’extérieur, ne pourront qu’entourer le cube mais n’auront pas cour à l’intérieur. S’ils sont lancé à l’intérieur, ils fonctionneront uniquement dans l’aire du Cube. Et ils ne peuvent être lancé à l’intérieur depuis l’extérieur et vice versa. Même les techniques se basant sur le chakra pur ne passeront pas la barrière. Et s’il faut en croire ton père, qui a eu l’occasion de faire face aux samouraïs, même eux ont le plus grand mal à percer le cube, alors qu’ils peuvent pourtant trancher la plupart des ninjutsus avec aisance.
_ Et ça dure combien de temps, à peu près ?
_ Cela dépend… Dans le cas où tu crées le cube et que tu ne t’en occupes plus, il peut tenir plusieurs heures sans faiblir. Mais plusieurs attaques suffisamment puissantes pour l’endommager peuvent le briser prématurément. Mais si tu conserves le contact avec, il piochera dans ta réserve de chakra à chaque défaillance, ce qui permet de le maintenir plusieurs jours, selon ta réserve. Dans ce cas-là, seul une attaque qui détruira le cube sur le coup peut en venir à bout. »

____Mouais… Dans le fond, je savais bien qu’elle avait raison. C’est probablement ce qu’il y a de plus utile, pour un médecin, une technique qui permet de reproduire la sécurité d’une salle d’opération, même au beau milieu d’un champs de bataille. N’empêche que ! Une technique qui étouffe toute forme d’attaque, de part et d’autre, c’est quand même pas terrible. Avec une alimentation constante, le cube pourrait tenir plusieurs jours et en plus, à niveau égale, aucun adversaire ne pourrait en venir à bout. J’imaginais déjà la tronche des arbitres si je m’amusais à utiliser ce genre de saloperie dans un tournoi. Éventuellement, si je possédais une technique demandant un temps de préparation assez long… Mais ce n’était pas le cas. Pis ce genre de technique, ce n’est pas fait pour moi, vu ma nature impulsive… Nan, j’avais beau retourner le problème dans tous les sens, pas moyen de régler cette fichu contrainte : jamais cette technique ne pourrait me servir au combat. Typique des Satokira, ça, tiens !

____‘Man avait formé un nouveau signe et dissipé le cube, puis elle avait récupéré ses harpons d’apparats et me les avait tendu.

« Vas-y, essaye.
_ Quoi, là, comme ça ? J’suis même pas sûr d’avoir retenu la totalité des signes !
_ C’est en se trompant qu’on progresse le mieux, non ?
_ Bien sûr. J‘adore me ridiculiser devant tout le monde…. » Répondis-je en acceptant les aiguilles à pompons et jetant un regard mauvais à la bande de mioches.
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Message par Seol 29/5/2008, 17:57

Pour résumer ce qu’il venait de se passer ces derniers jours, je venais de me faire enfler royalement par mon grand père, et probablement, par ma petite sœur. Sûrement un stratagème établi par le vieil homme pour me faire passer ce foutu examen. Bon, j’étais passé Chûnin. Voilà qui devrait lui plaire.

Mais plus je pensais aux épreuves qu’ils nous avaient concoctés, plus je bouillais. Même si je voyais très bien l’intérêt de chaque épreuve, quels buts attendaient les examinateurs de chacune d’entre elles, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’ils étaient sacrément tordus. Une chose était sûre : s’il fallait être aussi tordu pour faire cet examen, ben, je ne serais jamais examinateur.

Ces pensées m’avaient accompagné tout au long du voyage de retour à Mahou, en compagnie des genins recalés, ainsi que des chûnins accompagnant. Il n’y avait pas d’autres chûnin nouvellement promus, car ils étaient restés tous pour fêter ça, avec tous les excès que cela ne manque jamais d’arriver. Personnellement, j’étais plutôt pressé de dire ma façon de voir au vieil homme et j’avais décidé de rentrer le plutôt possible.

En passant les portes du village, je me dirigeai directement vers la maison familiale. Quelle ne fut pas ma surprise de voir une forte agitation y régner, contrairement à d’habitude. Le vieux avait-il anticipé ma réaction et demander à des amis de venir pour éviter un drame ? Nan, même si j’étais en rogne, je n’allais pas faire usage de la violence. Et puis, jusqu’à preuve du contraire, il n’a pas le don de préscience. Un peu inquiet, j’entrai dans la maison et le dirigeai directement vers le bureau de mon grand père. Je l’interpellai :

« Je suis rentré, Grand Père.
_ Oui, c’est bien. Mais ce n’est pas le moment, comme tu peux le voir.
_ Et si tu me disais ce qu’il se passe, dans ce cas.
_ Rien qui ne te concerne. Donc, va t’occuper de tes affaires. Allez file !
_ Bon, bon, le prends pas comme ça. Je vais aller trouver Kaori, pour lui annoncer la nouvelle, vu que toi, ça ne t’intéresse pas. Et apr… »


Un homme entra brusquement dans le bureau de mon grand père, me bouscula et s’adressa directement à lui :

« Senseï, nous avons perdu leurs traces. Les fugitifs ont réussit à sortir du village en emmenant votre petite fille avec eux.
_ Fugitifs ? Emmener ? Petite fille ? C’est quoi ce délire, Grand Père ? Qu’est ce qu’il se passe ? »


Pendant tout le rapport de l’homme, mon grand père avait secoué la tête, l’air las et se préparant à l’ouragan que j’allais déclencher à ces mots.

« Puisque tu as déjà entendu la première partie de l’histoire, je vais te raconter la seconde. Nous avons découvert que des hommes suivaient Kaori de près. J’ai donc demandé à mes ‘’élèves’’ de bien vouloir s’en occuper. Malheureusement, ils sont intervenus trop tard et ta sœur venait d’être enlever. Une chasse à l’homme a commencé dans le village, mais il semble qu’ils ont réussit à s’enfuir.
_ Quoi ? Tu te moques de moi, là ! Et Chiaki, où est-elle ?
_ Ben, je pense qu’elle est toujours à son travai…
_ Tu penses ? ‘tain, mais t’aurais du… »


Je ne pris pas le temps de finir ma phrase et me dirigeai à toute vitesse vers les bureaux où travaillait ma sœur aînée. J’étais suivi par deux hommes, des jûnins, d’après l’aura puissance qu’ils dégageaient. Ils me suivaient sans aucunes difficultés, mais restaient derrière moi. Je suis persuadé qu’ils auraient pu s’y rendre bien plus vite, surtout que la vitesse n’est pas du tout mon fort. Il ne fallut que quelques minutes pour parvenir à destination.

Là, je vis un homme en noir emmener ma sœur sur son épaule. Sans prendre le temps de ralentir, je me lançai à sa poursuite, toujours suivi par mes deux ombres. Bien que plus chargé que nous, l’homme en noir commençait à nous distancer. L’un des jûnins accéléra alors, me distançant avec une facilité déconcertante (ou déprimante, c’est comme vous voulez), tandis que son compagnon restait à mes côtés.

Nous perdîmes rapidement de vue notre cible, mais le jûnin resté avec moi semblait savoir quelle direction prendre. Suivant une piste invisible pour mes yeux profanes, nous traversâmes le village pour sortir, direction la forêt de Mahou. Arrivés à l’orée, nous vîmes les deux antagonistes, l’un tentant de garder sa proie, l’autre de la lui reprendre.

En nous voyant arriver en renfort, l’homme en noir jura. Il fit un saut en arrière, afin de rompre le combat. Il déposa Chiaki contre un arbre et nous fit face. Il semblait déterminer à nous affronter tous les trois en même temps. Soit ce type est nettement plus puissant qu’il n’y paraît, soit il est complètement barge. Personnellement, je penchais pour la deuxième option.

Faisant fi de tous les conseils de prudence que j’avais pu entendre de ci de là sur la stupidité de foncer au corps à corps sans réfléchir, je dégainai mon sabre et chargeai directement mon adversaire. Le visage de ce dernier se contracta, tant de stupeur que peur. Apparemment, cela ne faisait pas parti de ses plans que d’affronter une montagne de muscle furieuse. Il esquiva le coup de taille vertical que je lui portais. Et, avant que j’esquisse un second mouvement d’attaque, il déclencha une technique dont je n’ai pas retenu le nom. Il apposa sa main sur le sol et se mit à sourire. Un sourire malsain, vous savez, ceux qui vous annoncent que vous vous êtes fait avoir et que vous allez l’avoir bien profond.

Avec stupeur, voire effarement, je vis surgir de terre une dizaine de squelettes. Ils étaient justes armés de katana. Je dois dire que c’était assez glauque de voir des crânes se tourner dans ma direction et me charger avec un cliquetis d’os désagréable. Sur ce coup là, j’ai été très heureux d’avoir deux jûnins à mes côtés. En effet, ceux-ci prirent chacun quatre squelettes, ne m’en laissant que deux. Mais, pour une fois, je n’ai pas fait le difficile.

Bien qu’il s’agisse de squelettes, ils avaient de bons restes de leur vie d’antan. Les coups qu’ils portaient étaient rapides, précis. Je peinais à bloquer toutes leurs attaques. Fort heureusement, ils manquaient de puissance et leurs impacts étaient faciles à encaisser. Je ne parvenais pas à me concentrer sur mon combat. Je ne cessai de regarder ma sœur, toujours inconsciente, m’inquiétant pour sa santé. Une estafilade le long de mon bras me ramena bien vite à la réalité. A ce moment, je perdis le peu de sang froid qu’il me restait. Je laissai libre cours à ma rage. Malheureusement, cela ne fit que peu d’effet à mes adversaires, totalement dépourvus de sentiments. Je me mis à cogner dans tous les sens, tant et si bien que la lame des deux katana se brisa. D’un énorme revers, je tentai d’envoyer valdinguer le premier squelette, mais celui fut pulvériser au moment de l’impact.

Alors que je m’apprêtais à donner un coup droit au second, l’homme en noir composa de nouveaux signes et se précipité pour apposer sa main sur le squelette. Ce dernier se teinta de gris et, lorsque mon arme le percuta, un son métallique se fit entendre. Là, j’étais dans la panade. Ce type venait de transformer son squelette en fer. Et j’étais sensé faire comment pour le vaincre. Le guerrier squelette, lui, ne se posa aucune question et commença à attaquer à mains nues. Je fus forcé de reculer. Chûnin ou pas, j’étais pas sorti de l’auberge. Un regard sur mes deux compagnons m’appris qu’ils n’étaient pas dans une meilleure posture que moi. Je commençai à désespérer de sauver ma sœur.

A ce moment là, je vis, du coin de l’œil, des parchemins voler et se fixer sur les arbres et rochers environnants. Puis, une voix s’éleva :

« JIGOKU KAERI ! »

Au début, il ne sembla rien se passer. Puis, nous ressentîmes un léger trouble dans l’air et nous vîmes, avec stupéfaction, les squelettes redevenir poussière. Une jeune femme d’une trentaine d’années fit alors son apparition. Et, avant que nous n’ayons eu le temps de dire ouf, elle plongea sur l’homme en noir et lui planta un coup de tantô dans le cœur. Elle se retourna vers nous :

« Rengainez vos armes, messieurs. Vous n’avez plus rien à craindre.
_ Et vous êtes ? demanda l’un des jûnins.
_ Quelqu’un que vous n’avez pas besoin de connaître. Vous feriez mieux de ramener cette jeune femme chez elle pour qu’elle se repose. »

L’un des jûnins prit Chiaki dans ses bras et partit en direction du village.

« Vous devriez rentrer chez vous, vous aussi.
_ Attendez ! J’aimerai savoir qui était cet homme ?
_...
_ Il a tenté d’enlever ma sœur et ses compagnons ont sûrement emmenés ma sœur cadette. Et comme je veux la retrouver…
_ Ils ont vraiment enlevé une jeune fille ?
_ Oui !
_ Tu es sûr que tu veux savoir ? Même après avoir vu ces morts vivants ?
_ Même s’il s’agit de démons, je suis prêt à les affronter. J’ai promis de veiller sur mes sœurs. Et je ramènerai Kaori. Quoi qu’il m’en coûte !
_ Quel est ton grade ?
_ Je viens d’être promu Chunin. Et puis qu’est ce que ça peut faire ?
_ Et merde ! Il a le niveau requis. Bon, Jijûchô va m’en vouloir… Suis-moi.
_ Vraiment ?
_ Oui. De toute façon, tu vas te lancer à la recherche de ta sœur. Et comme tu n’es pas armé pour affronter ce que tu vas rencontrer, il est préférable que tu viennes avec moi. »


Sans dire un mot de plus, la jeune femme se détourna et se mit à courir. Tout en rengainant mon arme, je la suivis…
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