Mahou Gakure [RP]
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Re: Mahou Gakure [RP]
Quelle journée… Tout ce qui a été saccagé, tout ces lieux visités, tout ce qui va être repayé… Ah on ne peut pas dire qu’on est chanceux. Et puis voilà venu au à l’académie, eh bien il va falloir en finir maintenant avec ce furet, ça ne sert à rien de continuer comme ça, il faut qu’on en finisse.
Alors que « la bête » pénétrait à l’intérieur de l’école que j’avais quitté il y a quelques jours, il fallait dorénavant que nous trouvions un plan afin de capturer ce satané furet, mais avec l’équipe que nous avons, ça va être coton…
Ryozû : Bon maintenant je pense qu’il va falloir…
Kentaro : Oh tais-toi !
Ryozû : Non ! *Tout le monde fut stupéfait que je réponde.* Désolé, mais cette fois-ci je pense que vous devriez m’écouter. Ca ne sert à rien de fonctionner de la sorte, c’est échec sur échec. Ce furet est bien plus malin qu’il n’y parait, il faut l’affronter comme un vrai adversaire de notre taille, tous ensemble. On verra plus tard pour qui remportera la récompense.
Kyotsune : C’est une très bonne idée ! Je suis partant.
Kaede : C’est une idée pourri, je refuse !
Kentaro : Je ne veux pas non plus de ton idée. Je propose que ceux qui veulent te suivre le face, et que les autres fassent comme ils le sentent.
Mayura : Pourquoi pas. Pour le moment je vais partir un peu de mon côté, je vous rejoindrai peut-être plus tard.
Ryozû : C’est compris, on y va Kyotsune ?
Kyotsune : Bien sûr !
Nous partions donc tout les deux dans l’aile ouest de l’académie. En essayant d’éviter de déranger les cours qui avaient lieux, nous cherchions dans les salles ouvertes et vides où pourrait ce cacher l’animal. Après avoir examiner quatre salles où nous ne trouvions pas la bête, nous entendions un petit cri au bout de notre aile. Logiquement, les autres n’avaient pas du l’entendre. Nous nous dirigions donc Kyotsune et moi vers ce petit cri.
Apparemment, le furet s’était glissé dans une salle de cour, pourvu que ce ne soit pas celle du prof Uchiyamada… Ce professeur plutôt âgé, était assez sévère. Je n’imaginais même pas ce qu’il nous ferait si jamais on interrompait son cour pour ce petit furet. Malgré tout, il faut y aller parce que nous avons fait l’errer de laisser pénétrer ce furet dans l’académie, alors maintenant il faut l’assumer et la réparer.
A peines entrées dans la salle que le vieux Uchiyamada était n train de s’énerver après ce pauvre petit furet. Je crois bien que c’est pire que s’il était tombé sur Kaede et Kentaro réunis… J’ai pitié pour la pauvre bête. Kyotsune me proposait alors d’utiliser un Henge pour nous faufiler au milieu des élèves et capturer le furet en filant ensuite ensemble. Quelle idée astucieuse. Parfois, Kyotsune m’étonnait tout de même, il pouvait être sacrément tête ailleurs comme il pouvait être sacrément astucieux.
Nous prîmes donc l’apparence de simples petits Genin, en prenant soin de changer nos visages afin de ne pas être reconnu du prof.
Ryozû : Professeur, laisser nous, on s’en charge !
Kyotsune : « Il court, il court le gentil furet ! »
Uchiyamada : Grouillez-vous de le faire sortir d’ici, sinon je le mange !
Ryozû : B-Bien sûr !
C’est qu’il ferait peur n’empêche, manger un furet, avec les poils ? Mais que vois-je ? Ce satané furet avait décidé de se venger des dîtes paroles du prof, en grimpant dans ses vêtements… Mais quel foutu animal, a pat nous mettre en plein dans les ennuis, qu’est-ce qu’il sait faire… Le prof en plus tombait sur son bureau qui se fracassa, et son cri retentit dans tout le bâtiment… Bon ben les autres vont forcément rappliquer… Mais… Mais … MAIS !
Dans un vacarme fulgurant, les élèves profitèrent de la situation pour sortir de la salle et partirent s’amuser, entraînant avec eux leurs autres camarades des autres salles… Qu’est-ce qu’on a encore fait ma parole ? … Bah, pendant que j’étais encore abasourdi de ce que je venais de voir, les autres nous rejoignirent un à un dans la salle, assistant au spectacle avec le prof… Kaede et Kentaro voulaient qu’on laisse le furet s’amuser un peu, mais Kyotsune et moi voulions le récupérer et protéger le prof. Mayura lui s’en fichait totalement.
Bref, après moult disputes quand au « quand est-ce qu’on le récupère ce furet ? », Kyotsune et mi sautions sur le prof pour immobiliser la bête et la faire sortir de là, seulement elle l’avait senti venir et avait fuit à temps… Les autres surpris par temps de fourberie, de rapidité mais aussi en train de se moquer de nous et du savon que nous prenions, ne réagirent pas quand à la fuite de cette foutu bestiole.
Ryozû : Vous l’avez encore laisser filer ?!
Kaede : Qu’est-ce que tu racontes encore toi ? Si il était passé je l’aurai v… Merde alors Kentaro et Mayura, vous êtes vraiment nuls ! Vous avez laissé filer ce foutu furet, vous pouvez pas faire gaffe bordel ?!
Kentaro : Qu’est-ce que t’as dit ?! J’te signale que t’étais plié en quatre avec nous hein, alors t’es pas la mieux placer pour donner des leçons OK ?
Mayura : Mais la ferme ! On repart à la chasse au furet ! Profitons que ces deux là ne soient pas avec nous !
Ah… Comme d’habitude, ça part de travers. Je crois que c’est la pire journée de ma vie. Et ce prof qui nous engueule de pas l’avoir aider avant, mais en même temps nous on y peut rien si ce furet est si intelligent… Les remontrances étant finies, nous repartons à la recherche du furet reprenant notre véritable apparence afin de ne plus nous faire repérer. De loin, nous pûmes remarquer qu’il emprunta un conduit, qui le menait dans différentes salles, toutes saccagées après notre passage dans celles-ci. Nous avions finalement rejoins les autres après avoir observer rapidement les dégâts qu’ils avaient causé. Tandis que nous la poursuivions encore et toujours, elle trouva finalement le moyen de nous échapper en sautant par la première fenêtre ouverte, mais celle-ci était bizarrement bloquée, et nous ne pouvions pas passer par le trou où cette fouine était passée.
Le furet nous avait donc échappé, et c’était béant que nous marchions dans le village, tous ensemble après être sorti de l’académie en esquivant les différents professeurs et la foule de Genin rentrant en cour. Nous marchions donc tout les cinq, désespérés dans la ville. Nous nous dirigions vers le Quartier Général pour annoncer notre échec quand la petite bestiole ressortie du ramen, qui était un peu saccagé !
Elle avait osée, c’était désormais devenu une affaire personnelle, se serait elle où moi !
Alors que « la bête » pénétrait à l’intérieur de l’école que j’avais quitté il y a quelques jours, il fallait dorénavant que nous trouvions un plan afin de capturer ce satané furet, mais avec l’équipe que nous avons, ça va être coton…
Ryozû : Bon maintenant je pense qu’il va falloir…
Kentaro : Oh tais-toi !
Ryozû : Non ! *Tout le monde fut stupéfait que je réponde.* Désolé, mais cette fois-ci je pense que vous devriez m’écouter. Ca ne sert à rien de fonctionner de la sorte, c’est échec sur échec. Ce furet est bien plus malin qu’il n’y parait, il faut l’affronter comme un vrai adversaire de notre taille, tous ensemble. On verra plus tard pour qui remportera la récompense.
Kyotsune : C’est une très bonne idée ! Je suis partant.
Kaede : C’est une idée pourri, je refuse !
Kentaro : Je ne veux pas non plus de ton idée. Je propose que ceux qui veulent te suivre le face, et que les autres fassent comme ils le sentent.
Mayura : Pourquoi pas. Pour le moment je vais partir un peu de mon côté, je vous rejoindrai peut-être plus tard.
Ryozû : C’est compris, on y va Kyotsune ?
Kyotsune : Bien sûr !
Nous partions donc tout les deux dans l’aile ouest de l’académie. En essayant d’éviter de déranger les cours qui avaient lieux, nous cherchions dans les salles ouvertes et vides où pourrait ce cacher l’animal. Après avoir examiner quatre salles où nous ne trouvions pas la bête, nous entendions un petit cri au bout de notre aile. Logiquement, les autres n’avaient pas du l’entendre. Nous nous dirigions donc Kyotsune et moi vers ce petit cri.
Apparemment, le furet s’était glissé dans une salle de cour, pourvu que ce ne soit pas celle du prof Uchiyamada… Ce professeur plutôt âgé, était assez sévère. Je n’imaginais même pas ce qu’il nous ferait si jamais on interrompait son cour pour ce petit furet. Malgré tout, il faut y aller parce que nous avons fait l’errer de laisser pénétrer ce furet dans l’académie, alors maintenant il faut l’assumer et la réparer.
A peines entrées dans la salle que le vieux Uchiyamada était n train de s’énerver après ce pauvre petit furet. Je crois bien que c’est pire que s’il était tombé sur Kaede et Kentaro réunis… J’ai pitié pour la pauvre bête. Kyotsune me proposait alors d’utiliser un Henge pour nous faufiler au milieu des élèves et capturer le furet en filant ensuite ensemble. Quelle idée astucieuse. Parfois, Kyotsune m’étonnait tout de même, il pouvait être sacrément tête ailleurs comme il pouvait être sacrément astucieux.
Nous prîmes donc l’apparence de simples petits Genin, en prenant soin de changer nos visages afin de ne pas être reconnu du prof.
Ryozû : Professeur, laisser nous, on s’en charge !
Kyotsune : « Il court, il court le gentil furet ! »
Uchiyamada : Grouillez-vous de le faire sortir d’ici, sinon je le mange !
Ryozû : B-Bien sûr !
C’est qu’il ferait peur n’empêche, manger un furet, avec les poils ? Mais que vois-je ? Ce satané furet avait décidé de se venger des dîtes paroles du prof, en grimpant dans ses vêtements… Mais quel foutu animal, a pat nous mettre en plein dans les ennuis, qu’est-ce qu’il sait faire… Le prof en plus tombait sur son bureau qui se fracassa, et son cri retentit dans tout le bâtiment… Bon ben les autres vont forcément rappliquer… Mais… Mais … MAIS !
Dans un vacarme fulgurant, les élèves profitèrent de la situation pour sortir de la salle et partirent s’amuser, entraînant avec eux leurs autres camarades des autres salles… Qu’est-ce qu’on a encore fait ma parole ? … Bah, pendant que j’étais encore abasourdi de ce que je venais de voir, les autres nous rejoignirent un à un dans la salle, assistant au spectacle avec le prof… Kaede et Kentaro voulaient qu’on laisse le furet s’amuser un peu, mais Kyotsune et moi voulions le récupérer et protéger le prof. Mayura lui s’en fichait totalement.
Bref, après moult disputes quand au « quand est-ce qu’on le récupère ce furet ? », Kyotsune et mi sautions sur le prof pour immobiliser la bête et la faire sortir de là, seulement elle l’avait senti venir et avait fuit à temps… Les autres surpris par temps de fourberie, de rapidité mais aussi en train de se moquer de nous et du savon que nous prenions, ne réagirent pas quand à la fuite de cette foutu bestiole.
Ryozû : Vous l’avez encore laisser filer ?!
Kaede : Qu’est-ce que tu racontes encore toi ? Si il était passé je l’aurai v… Merde alors Kentaro et Mayura, vous êtes vraiment nuls ! Vous avez laissé filer ce foutu furet, vous pouvez pas faire gaffe bordel ?!
Kentaro : Qu’est-ce que t’as dit ?! J’te signale que t’étais plié en quatre avec nous hein, alors t’es pas la mieux placer pour donner des leçons OK ?
Mayura : Mais la ferme ! On repart à la chasse au furet ! Profitons que ces deux là ne soient pas avec nous !
Ah… Comme d’habitude, ça part de travers. Je crois que c’est la pire journée de ma vie. Et ce prof qui nous engueule de pas l’avoir aider avant, mais en même temps nous on y peut rien si ce furet est si intelligent… Les remontrances étant finies, nous repartons à la recherche du furet reprenant notre véritable apparence afin de ne plus nous faire repérer. De loin, nous pûmes remarquer qu’il emprunta un conduit, qui le menait dans différentes salles, toutes saccagées après notre passage dans celles-ci. Nous avions finalement rejoins les autres après avoir observer rapidement les dégâts qu’ils avaient causé. Tandis que nous la poursuivions encore et toujours, elle trouva finalement le moyen de nous échapper en sautant par la première fenêtre ouverte, mais celle-ci était bizarrement bloquée, et nous ne pouvions pas passer par le trou où cette fouine était passée.
Le furet nous avait donc échappé, et c’était béant que nous marchions dans le village, tous ensemble après être sorti de l’académie en esquivant les différents professeurs et la foule de Genin rentrant en cour. Nous marchions donc tout les cinq, désespérés dans la ville. Nous nous dirigions vers le Quartier Général pour annoncer notre échec quand la petite bestiole ressortie du ramen, qui était un peu saccagé !
Elle avait osée, c’était désormais devenu une affaire personnelle, se serait elle où moi !
Ryozû- Combattant Débutant
- Messages : 18
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Tout en pestant en cœur contre cette maudite boule de poils, les cinq genins continuaient de courir. Kaede commençait quand même à perdre en endurance, de constitution plus faible que les quatre garçons. Elle finit par s’arrêter contre un mur, à demi-essouflée, et Kyotsune fut le seul à s’en apercevoir (ou à vouloir s’en apercevoir) et à venir s’arrêter à ses côtés.
-Ca va pas ?
-Si si, je pète la forme !
-Ben… ça se voit pas tellement…
-Evidemment, crétin ! J’en ai ras-le-bol de courir après ce furet ! Surtout pour une récompense aussi minable !
-Donc t’arrête ? Tu t’avoues vaincu face à un furet ?
-… … … … bon, qu’est-ce qu’on attend, là ?! Allez, bouge-toi Kyo, ‘faut rattraper les autres !
-Attends, j’ai une meilleure idée !
Kaede s’arrêta de nouveau et jeta un regard perplexe à Kyotsune, puis un regard vers le bout de la rue où disparaissaient Ryozû et Mayura, probablement à la suite des deux êtres les plus casse-pieds du moment : le furet et Kentaro. Elle poussa un soupir et se tourna vers le genin.
-Dis toujours.
-Plutôt que de lui courir partout après, on pourrait pas plutôt deviner où il pourrait encore aller ? On aurait un coup d’avance sur lui et…
-Excellente idée !
Kentaro apparut à côtés d’eux. Voir Kaede s’éloigner avec Kyotsune lui avait parut louche, et il ne voulait pas se faire gruger par la nièce du Kage et le chanteur. Aussi, il lui avait parut plus prudent de les surveiller de près, quitte à perdre le furet de vue : il avait eut raison, ils trafiquaient bel et bien dans le dos des autres.
-Qu’est-ce que tu fous là, toi ?
-J’viens participer à votre plan parce qu’il est hors de question d’être laissé derrière et de ne pas recevoir la récompense.
-Pas question ! Dégage !
-Mais si, Kaede, vois le bon côté des choses ! Plus on sera nombreux, plus on aura de chance de trouver le furet ! s’exclama Kyotsune.
-C’est pour ça qu’on est cinq à faire cette mission, à la base. Bon, il peut aller où, en allant dans cette direction, le furet ?
-Ca te regarde pas ! Va rejoindre Mayura et Ryozû ! Dès que t’es là, même les plans les plus géniaux tombent à l’eau ! T’étais présent à chaque mission que j’ai foiré, j’te signale !
-Mais t’as foiré toutes tes missions !
-N’empêche que t’étais là à chaque fois ! C’est un signe.
-Les commerces, déclara Kyotsune.
-Pardon ? demandèrent les deux autres.
-Dans cette direction, il est peut-être retourné aux commerces, non ? Vous savez : la forge, l’épicerie fine, l’animalerie, le marchand d’arme…
-Mais…
-Attends, attends ! Répète un peu ?
-De quoi ? La forge, l’épicerie fine, l’animalerie, le…
-Bingo ! T’es génial quand tu veux, Kyotsune-Kun !
-Ha bon ? Ben…merci mais…
Kyotsune arborait maintenant un sourire qui lui courait d’une oreille à l’autre : il était génial. Enfin, on reconnaissait ses talents. Kaede, en plus. Alors que d’habitude, elle avait plutôt tendance à l’appeler « crétin » ou par d’autres noms du même acabit.
-C’est quoi encore ton idée pourrie ? demanda Kentaro, perplexe.
-T’es pas concerné, toi. Tu vas encore tout faire tomber à l’eau. Viens Kyotsune.
Et la jeune fille attrapa le genin par la manche pour se diriger vers les commerces, suivit de près par Kentaro qui tentait de comprendre ce qui pouvait bien se passer dans la tête de la jeune fille. Arrivés dans la rue des commerces, les deux garçons s’engouffrèrent à la suite de Kaede dans une boutique où figurait en grandes lettres vertes le terme « animalerie ». Après avoir fait le tour de la boutique plusieurs fois, Kaede du cependant s’avouer vaincu.
-Ils ont pas de furet de compagnie ! J’hallucine !
-Tu voulais en acheter un autre ? Un ça te suffit pas ?
-Mais non, crétin !
-Tiens, où est passé le « Kyotsune-Kun, tu es génial ? »
-J’voulais en acheter un tout pareil au premier et me ramener au QG avec. Ils y auraient vu que du feu, j’en suis sûre ! Et à moi la récompense ! Mais ils ont pas de furets, ici.
-« Mustela Putorius Furo ». J’ai lu que ça s’appelait comme ça, à la bibliothèque.
-Seulement à la bibliothèque ? Nan, j’déconne…
Sans écouter l’humour foireux de Kentaro, Kaede poussa un second grand cri de joie (« T’es génial, Kyo ! ») et désigna de l’index un box en verre, dans lequel dormaient plusieurs bestioles noires et blanches…
-C’est un putois, ça, Kaede.
-Mais c’est de la même famille, il vient de le dire.
-Mais ça y ressemble pas du tout ! Regarde plutôt la fouine, là. Ca y ressemble beaucoup plus.
-Va pour la fouine alors. Bizarre qu’ils aient des fouines et pas de furet quand même…
-Mais elle est pas de la bonne couleur, Kaede.
-Détail. J’vais la teindre.
Malgré les visages horrifiés de ses deux compagnons, elle continua :
-Ben quoi ? C’est petit, ça court partout, c’est chiant et ça pue. Tu vas pas me dire que ça y ressemble pas, quand même !
-Si on va par là, je te signale que tu mesures un peu plus d’un mètre cinquante –soit une petite taille-, que ça va faire plusieurs heures que tu cours –avec nous je le concède- partout dans le village, que tu es tombée dans les restes de fromages servant d’appât et que semble-t-il tes vêtements en ont imprégnés l’odeur, et concernant le terme « chiant », je crois que tu sais très bien ce que j’en pense.
-M’enfin, Kentaro, sois réaliste, on peut pas ramener Kaede au QG en la faisant passer pour un furet !
-C’est pas ce que j’essayais de démontrer…
-Dis Kentaro, tu tiens vraiment à ce que je te fasse bouffer cette fouine ?
Kaede fut interrompu dans son entreprise par le vendeur qui la dévisageait bizarrement. Elle déclara alors qu’elle souhaitait adopter « cette petite boule de poils », puis décida que « tiens, Kyotsune, après tout, tu m’as dit que tu me l’offrais en compensation de ce que t’as fait à mes vêtements » à la vue du prix de la petite bestiole. Enfin, quand le vendeur lui offrit de mettre un collier à la fouine avec le nom de l’animal, elle déclara tout de go qu’il s’appelait Kentaro. Les trois genins sortirent donc de la boutique avec une petite fouine nommée Kentaro, un Kyotsune qui regardait avec nostalgie l’intérieur de son porte-monnaie en se disant que ça aurait pu être pire, un Kentaro humain fulminant, une Kaede qui tenait la dite fouine à bout de bras d’un air dégouté. Restait à customiser la bestiole en pseudo-furet, puis direction le QG.
Sauf qu’actuellement, ils étaient trois, ce qui voulait dire une récompense divisée en trois. Kaede tenta donc un sprint dans une ruelle voisine, espérant prendre assez d’avance pour se rendre invisible. Manque de bol, Kentaro avait prévu le coup et s’élança à sa poursuite tandis que Kyotsune prenait un air outré devant le comportement de la jeune fille. Kentaro courant beaucoup plus vite que Kaede, il ne tarda pas à la rattraper et à lui faire un magnifique plaquage… qui lui fit lâcher la fouine pour tenter de se réceptionner. L’animal détala de suite et se réfugia aussi vite que ses pattes le lui permettait dans un grand domaine… le temple Soma de Mahou.
-’Tain Kentaro ! T’en loupes vraiment pas une !
-Si t’avais pas tenté de t’enfuir, on en serait pas là ! ‘Faut le rattraper maintenant.
-Dis, pour le coup j’vois pas en quoi ça change du furet…
-On est plus à ça près, maintenant. J’espère juste que Ryozû et Mayura n’ont pas trouvé le vrai furet.
-C’est vrai que maintenant que t’es plus avec eux, ils ont deux fois plus de chances de l’attraper…
-Qu’est-ce que t’insinues ?
-J’t’appelle « Monsieur Porte-Poisse », ou « Porte-Poisse» tout court ça te suffit ?
Kentaro prit le parti de ne pas répondre et de courir à la suite de la fouine, bientôt rattrapé par Kyotsune et Kaede. Le domaine du temple Soma était étendu, et fort heureusement pour les genins, ouvert au public. Le temple en lui-même était du genre magnifique, montrant la richesse du clan Soma par les nombreuses décorations l’ornant, comme par exemple la statue d’un tigre blanc de près de trois mètres de haut. C’était un beau domaine, fait de nombreux bâtiments annexe au temple lui-même, séparés par des jardins. Par-ci par-là on pouvait apercevoir quelques personnes en tenues de moines, qui dévisageaient d’un air inquiets Kaede et Kentaro qui courraient partout en s’invectivant mutuellement. De son côté, Kyotsune avait adopté une allure calme et silencieuse, en harmonie avec le temple, et passait quasi-inaperçu aux yeux des moines par rapport à ses deux camarades.
A force de courir partout sans se soucier qu’ils n’étaient pas seuls au temple, Kentaro et Kaede finirent par se prendre un couple de personne à un tournant. Trois des quatre personnes ainsi éjectées à terre poussèrent un juron avant de se redresser.
-Ca va pas ?
-Si si, je pète la forme !
-Ben… ça se voit pas tellement…
-Evidemment, crétin ! J’en ai ras-le-bol de courir après ce furet ! Surtout pour une récompense aussi minable !
-Donc t’arrête ? Tu t’avoues vaincu face à un furet ?
-… … … … bon, qu’est-ce qu’on attend, là ?! Allez, bouge-toi Kyo, ‘faut rattraper les autres !
-Attends, j’ai une meilleure idée !
Kaede s’arrêta de nouveau et jeta un regard perplexe à Kyotsune, puis un regard vers le bout de la rue où disparaissaient Ryozû et Mayura, probablement à la suite des deux êtres les plus casse-pieds du moment : le furet et Kentaro. Elle poussa un soupir et se tourna vers le genin.
-Dis toujours.
-Plutôt que de lui courir partout après, on pourrait pas plutôt deviner où il pourrait encore aller ? On aurait un coup d’avance sur lui et…
-Excellente idée !
Kentaro apparut à côtés d’eux. Voir Kaede s’éloigner avec Kyotsune lui avait parut louche, et il ne voulait pas se faire gruger par la nièce du Kage et le chanteur. Aussi, il lui avait parut plus prudent de les surveiller de près, quitte à perdre le furet de vue : il avait eut raison, ils trafiquaient bel et bien dans le dos des autres.
-Qu’est-ce que tu fous là, toi ?
-J’viens participer à votre plan parce qu’il est hors de question d’être laissé derrière et de ne pas recevoir la récompense.
-Pas question ! Dégage !
-Mais si, Kaede, vois le bon côté des choses ! Plus on sera nombreux, plus on aura de chance de trouver le furet ! s’exclama Kyotsune.
-C’est pour ça qu’on est cinq à faire cette mission, à la base. Bon, il peut aller où, en allant dans cette direction, le furet ?
-Ca te regarde pas ! Va rejoindre Mayura et Ryozû ! Dès que t’es là, même les plans les plus géniaux tombent à l’eau ! T’étais présent à chaque mission que j’ai foiré, j’te signale !
-Mais t’as foiré toutes tes missions !
-N’empêche que t’étais là à chaque fois ! C’est un signe.
-Les commerces, déclara Kyotsune.
-Pardon ? demandèrent les deux autres.
-Dans cette direction, il est peut-être retourné aux commerces, non ? Vous savez : la forge, l’épicerie fine, l’animalerie, le marchand d’arme…
-Mais…
-Attends, attends ! Répète un peu ?
-De quoi ? La forge, l’épicerie fine, l’animalerie, le…
-Bingo ! T’es génial quand tu veux, Kyotsune-Kun !
-Ha bon ? Ben…merci mais…
Kyotsune arborait maintenant un sourire qui lui courait d’une oreille à l’autre : il était génial. Enfin, on reconnaissait ses talents. Kaede, en plus. Alors que d’habitude, elle avait plutôt tendance à l’appeler « crétin » ou par d’autres noms du même acabit.
-C’est quoi encore ton idée pourrie ? demanda Kentaro, perplexe.
-T’es pas concerné, toi. Tu vas encore tout faire tomber à l’eau. Viens Kyotsune.
Et la jeune fille attrapa le genin par la manche pour se diriger vers les commerces, suivit de près par Kentaro qui tentait de comprendre ce qui pouvait bien se passer dans la tête de la jeune fille. Arrivés dans la rue des commerces, les deux garçons s’engouffrèrent à la suite de Kaede dans une boutique où figurait en grandes lettres vertes le terme « animalerie ». Après avoir fait le tour de la boutique plusieurs fois, Kaede du cependant s’avouer vaincu.
-Ils ont pas de furet de compagnie ! J’hallucine !
-Tu voulais en acheter un autre ? Un ça te suffit pas ?
-Mais non, crétin !
-Tiens, où est passé le « Kyotsune-Kun, tu es génial ? »
-J’voulais en acheter un tout pareil au premier et me ramener au QG avec. Ils y auraient vu que du feu, j’en suis sûre ! Et à moi la récompense ! Mais ils ont pas de furets, ici.
-« Mustela Putorius Furo ». J’ai lu que ça s’appelait comme ça, à la bibliothèque.
-Seulement à la bibliothèque ? Nan, j’déconne…
Sans écouter l’humour foireux de Kentaro, Kaede poussa un second grand cri de joie (« T’es génial, Kyo ! ») et désigna de l’index un box en verre, dans lequel dormaient plusieurs bestioles noires et blanches…
-C’est un putois, ça, Kaede.
-Mais c’est de la même famille, il vient de le dire.
-Mais ça y ressemble pas du tout ! Regarde plutôt la fouine, là. Ca y ressemble beaucoup plus.
-Va pour la fouine alors. Bizarre qu’ils aient des fouines et pas de furet quand même…
-Mais elle est pas de la bonne couleur, Kaede.
-Détail. J’vais la teindre.
Malgré les visages horrifiés de ses deux compagnons, elle continua :
-Ben quoi ? C’est petit, ça court partout, c’est chiant et ça pue. Tu vas pas me dire que ça y ressemble pas, quand même !
-Si on va par là, je te signale que tu mesures un peu plus d’un mètre cinquante –soit une petite taille-, que ça va faire plusieurs heures que tu cours –avec nous je le concède- partout dans le village, que tu es tombée dans les restes de fromages servant d’appât et que semble-t-il tes vêtements en ont imprégnés l’odeur, et concernant le terme « chiant », je crois que tu sais très bien ce que j’en pense.
-M’enfin, Kentaro, sois réaliste, on peut pas ramener Kaede au QG en la faisant passer pour un furet !
-C’est pas ce que j’essayais de démontrer…
-Dis Kentaro, tu tiens vraiment à ce que je te fasse bouffer cette fouine ?
Kaede fut interrompu dans son entreprise par le vendeur qui la dévisageait bizarrement. Elle déclara alors qu’elle souhaitait adopter « cette petite boule de poils », puis décida que « tiens, Kyotsune, après tout, tu m’as dit que tu me l’offrais en compensation de ce que t’as fait à mes vêtements » à la vue du prix de la petite bestiole. Enfin, quand le vendeur lui offrit de mettre un collier à la fouine avec le nom de l’animal, elle déclara tout de go qu’il s’appelait Kentaro. Les trois genins sortirent donc de la boutique avec une petite fouine nommée Kentaro, un Kyotsune qui regardait avec nostalgie l’intérieur de son porte-monnaie en se disant que ça aurait pu être pire, un Kentaro humain fulminant, une Kaede qui tenait la dite fouine à bout de bras d’un air dégouté. Restait à customiser la bestiole en pseudo-furet, puis direction le QG.
Sauf qu’actuellement, ils étaient trois, ce qui voulait dire une récompense divisée en trois. Kaede tenta donc un sprint dans une ruelle voisine, espérant prendre assez d’avance pour se rendre invisible. Manque de bol, Kentaro avait prévu le coup et s’élança à sa poursuite tandis que Kyotsune prenait un air outré devant le comportement de la jeune fille. Kentaro courant beaucoup plus vite que Kaede, il ne tarda pas à la rattraper et à lui faire un magnifique plaquage… qui lui fit lâcher la fouine pour tenter de se réceptionner. L’animal détala de suite et se réfugia aussi vite que ses pattes le lui permettait dans un grand domaine… le temple Soma de Mahou.
-’Tain Kentaro ! T’en loupes vraiment pas une !
-Si t’avais pas tenté de t’enfuir, on en serait pas là ! ‘Faut le rattraper maintenant.
-Dis, pour le coup j’vois pas en quoi ça change du furet…
-On est plus à ça près, maintenant. J’espère juste que Ryozû et Mayura n’ont pas trouvé le vrai furet.
-C’est vrai que maintenant que t’es plus avec eux, ils ont deux fois plus de chances de l’attraper…
-Qu’est-ce que t’insinues ?
-J’t’appelle « Monsieur Porte-Poisse », ou « Porte-Poisse» tout court ça te suffit ?
Kentaro prit le parti de ne pas répondre et de courir à la suite de la fouine, bientôt rattrapé par Kyotsune et Kaede. Le domaine du temple Soma était étendu, et fort heureusement pour les genins, ouvert au public. Le temple en lui-même était du genre magnifique, montrant la richesse du clan Soma par les nombreuses décorations l’ornant, comme par exemple la statue d’un tigre blanc de près de trois mètres de haut. C’était un beau domaine, fait de nombreux bâtiments annexe au temple lui-même, séparés par des jardins. Par-ci par-là on pouvait apercevoir quelques personnes en tenues de moines, qui dévisageaient d’un air inquiets Kaede et Kentaro qui courraient partout en s’invectivant mutuellement. De son côté, Kyotsune avait adopté une allure calme et silencieuse, en harmonie avec le temple, et passait quasi-inaperçu aux yeux des moines par rapport à ses deux camarades.
A force de courir partout sans se soucier qu’ils n’étaient pas seuls au temple, Kentaro et Kaede finirent par se prendre un couple de personne à un tournant. Trois des quatre personnes ainsi éjectées à terre poussèrent un juron avant de se redresser.
Dernière édition par Kaede le 19/7/2008, 18:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
[lire le post ci-dessus avant]
-Mayura ? Ryozû ? … qu’est-ce que vous foutez là, vous ? finit par articuler Kentaro
-A ton avis ?! On est venu chercher le furet !
-Dans le temple ? demanda Kaede, surprise.
-Ben… où autrement ? C’est là qu’on l’a vu filer. Vous auriez pas du vous arrêtez de courir, héhé…
-Heu… Mayura… ? fit timidement Ryozû
-Nan, parce que Ryozû et moi on fait une fine équipe ! Pendant que vous vous la couliez douce, on a acculé le furet dans un coin !
-Mayura ?
-Héhé… et on l’a eut ! A nous deux ! Alors comptez pas sur nous pour avoir la récompense, ok ? Hein, Ryozû ?
-Mayura… le furet… j’l’ai lâché quand je me suis cogné à Kentaro…
-Pardon ?
Kaede était pliée en deux, lâchant des « Félicitations, Porte-poisse ! T’es convaincu, maintenant ? » entre deux éclats de rire. Kentaro oscillait entre l’envie d’en coller une à sa partenaire et la satisfaction de voir que grâce à lui, Mayura et Ryozû ne s’en tirerait pas avec la récompense. Pendant que Ryozû se mettait, raquette en main, hors de portée des bras de Mayura, les quatre compères virent débouler devant eux deux boules de poils courant chacune dans une direction différente.
-Merde, on a loupé Kentaro ! s’exclama Kaede
-Nan, moi j’l’ai pas loupé, marmonna Ryozû en se massant le crâne.
-Nan, pas ce Kentaro-là, l’autre. La fouine.
-J’suis pas sûr de voir la différence… rétorqua Mayura, dégoûté.
-Y avait le furet aussi. On est pas sensé leur courir après ?
-Nan. J’veux plus jamais qu’on m’parle de fouine, furet ou autre ! explosa Kentaro.
-Dommage, la mission est pas encore finie.
-M’en fous. J’arrête là.
-Bon débarras. Bon, Ryozû, Mayura, on va l’chercher ce furet ? On a une récompense qui attend…pis nous c’est pas un petit furet ou une petite fouine qui nous fait peur et qui va faire qu’on va s’arrêter chouiner un bon coup en abandonnant la mission, hein ?
-Hé, attendez moi !
Les quatre genins ne purent cependant pas reprendre leur recherche de suite : Kyotsune, en pleine discussion avec un moine, venait d’apparaître devant eux, et le-dit moine en profita pour sermonner vertement les quatre jeunes gens trop bruyants. Puis, comme Kyotsune avait retrouvé ses compagnons, il le laissait là, et s’éloigna en lâchant une dernière phrase :
-N’oubliez pas que vous êtes dans un temple.
-C’est ça, c’est ça … ‘Tain, avec ça, il a eut large le temps de se casser, not’furet…
-Kaede ? fit Kyotsune
-Quoi ?
-On est dans un temple : il ne faut pas dire de gros mots.
Et les cinq genins se remirent en route pendant que Kaede cherchait de quel mot parlait Kyotsune. Ils prirent le parti de passer le temple et les jardins au peigne fin, selon la « méthode Ryozû » (mais si, cette méthode qui consiste à diviser le groupe plusieurs sous-groupe pour pouvoir foutre le bronx à plusieurs endroits en même temps sans aucun résultat pour autant, vous voyez pas ?). Sans succès. Découragés et fatigués, ils prirent la direction de la sortie du temple, jetant un dernier regard haineux au temple et à l’immense statue de tigre.
-Là ! s’écria Ryozû.
-C’est pas le furet, si ?
-Nan, c’est Kentaro.
-C’est moi Kentaro ! Ca c’est une vulgaire fouine à laquelle t’as osé refilé mon prénom.
-Nan, toi ton prénom c’est Porte-Poisse. Alors ? On l’attrape ou pas ?
-Y a vraiment quelqu’un qui est tenté par l’escalade du félin en pierre ?
-Il est si près, ça serait dommage. Pis on peut encore le customiser en furet…
-Pis si on l’encercle, il pourra pas redescendre du tigre –déjà à la base, je sais pas comment il a atterrit là-. On peut que le choper.
Les cinq genins hochèrent la tête. Kentaro fut élu à l’unanimité pour faire le guet et les prévenir si un moine venait à passer, suite à l’argument qu’il allait encore tout faire foirer si il faisait parti de ceux qui chopperaient la fouine. De plus, l’apprenti médecin était incapable de se servir de son chakra pour escalader une surface.
-Comme d’habitude : tu sers à rien.
Kaede, Ryozû, Mayura et Kyotsune entreprirent donc l’ascension du tigre blanc de trois mètres. Kaede décida alors de se rendre invisible à l’aide de l’un de ses sceaux pour pouvoir attraper l’animal plus facilement. La bestiole crut voir une ouverture pour redescendre de son promontoire, puisque la jeune fille avait disparut, aussi elle fut surprise quand elle fut rejetée en arrière et saisie par des bras invisibles. Kaede allait pousser un cri de joie, mais celui-ci mourut dans sa gorges quand Kyotsune et Ryozû se jetèrent sur la fouine : eux non plus, bien sûr, n’avaient pas vu la genin, mais avaient par contre vu une opportunité en cette fouine immobile. Le détail que la fouine ne touchait pas terre mais s’élevait à la hauteur des bras de Kaede ne leur parurent être vraiment qu’un détail inutile sur le moment. S’engagèrent alors ruades, bousculades et autres, jusqu’à ce Kaede redevienne visible. Ryozû et Kyotsune reculèrent, stupéfaits. La fouine retomba au sol, esquiva les plongeon de Mayura et Kentaro, et disparut une nouvelle fois. Plusieurs moines arrivèrent sur ces entrefaites, n’ayant guère l’air d’apprécier que Kaede, Kyotsune et Ryozû se trouvent à cheval sur la statue. Les cinq genins furent évacués sans ménagements du temple.
Complètement dépités, ils abandonnèrent d’un commun accord la mission, et prirent la direction du QG pour annoncer leur échec en prenant des chemins plus ou moins détournés : l’essentiel n’était pas d’arriver vite au QG, mais d’éviter le maximum d’endroit où ils étaient passés et où on pouvait leur demander réparation. Arrivé enfin au QG, il leur fallut encore annoncer dignement leur échec, puis –tâche fort ardue pour Kyotsune et Ryozû seuls- empêcher Kentaro, Kaede et Mayura de se jeter sur le chuunin qui leur déclara :
-Je suis désolé pour vous, un vieil homme viens de me ramener le furet à l’instant. Et vous allez rire : j’ai failli me faire avoir juste un peu avant. Figurez-vous qu’un moine Soma m’a affirmé m’avoir ramené le furet, alors qu’il s’agissait en réalité d’une sorte de fouine déguisée. Y a des gens, j’vous jure…
Puis le chuunin se tourna vers Kaede, et son sourire disparut.
-Votre oncle le Kage vous attend dans son bureau.
-Arf, j’avais zappé. Faut que je passe au commerce lui acheter sa bouteille de saké avant…
-Avec votre père.
-Le traître. Il peut se la mettre où je pense, sa bouteille…
-Mayura ? Ryozû ? … qu’est-ce que vous foutez là, vous ? finit par articuler Kentaro
-A ton avis ?! On est venu chercher le furet !
-Dans le temple ? demanda Kaede, surprise.
-Ben… où autrement ? C’est là qu’on l’a vu filer. Vous auriez pas du vous arrêtez de courir, héhé…
-Heu… Mayura… ? fit timidement Ryozû
-Nan, parce que Ryozû et moi on fait une fine équipe ! Pendant que vous vous la couliez douce, on a acculé le furet dans un coin !
-Mayura ?
-Héhé… et on l’a eut ! A nous deux ! Alors comptez pas sur nous pour avoir la récompense, ok ? Hein, Ryozû ?
-Mayura… le furet… j’l’ai lâché quand je me suis cogné à Kentaro…
-Pardon ?
Kaede était pliée en deux, lâchant des « Félicitations, Porte-poisse ! T’es convaincu, maintenant ? » entre deux éclats de rire. Kentaro oscillait entre l’envie d’en coller une à sa partenaire et la satisfaction de voir que grâce à lui, Mayura et Ryozû ne s’en tirerait pas avec la récompense. Pendant que Ryozû se mettait, raquette en main, hors de portée des bras de Mayura, les quatre compères virent débouler devant eux deux boules de poils courant chacune dans une direction différente.
-Merde, on a loupé Kentaro ! s’exclama Kaede
-Nan, moi j’l’ai pas loupé, marmonna Ryozû en se massant le crâne.
-Nan, pas ce Kentaro-là, l’autre. La fouine.
-J’suis pas sûr de voir la différence… rétorqua Mayura, dégoûté.
-Y avait le furet aussi. On est pas sensé leur courir après ?
-Nan. J’veux plus jamais qu’on m’parle de fouine, furet ou autre ! explosa Kentaro.
-Dommage, la mission est pas encore finie.
-M’en fous. J’arrête là.
-Bon débarras. Bon, Ryozû, Mayura, on va l’chercher ce furet ? On a une récompense qui attend…pis nous c’est pas un petit furet ou une petite fouine qui nous fait peur et qui va faire qu’on va s’arrêter chouiner un bon coup en abandonnant la mission, hein ?
-Hé, attendez moi !
Les quatre genins ne purent cependant pas reprendre leur recherche de suite : Kyotsune, en pleine discussion avec un moine, venait d’apparaître devant eux, et le-dit moine en profita pour sermonner vertement les quatre jeunes gens trop bruyants. Puis, comme Kyotsune avait retrouvé ses compagnons, il le laissait là, et s’éloigna en lâchant une dernière phrase :
-N’oubliez pas que vous êtes dans un temple.
-C’est ça, c’est ça … ‘Tain, avec ça, il a eut large le temps de se casser, not’furet…
-Kaede ? fit Kyotsune
-Quoi ?
-On est dans un temple : il ne faut pas dire de gros mots.
Et les cinq genins se remirent en route pendant que Kaede cherchait de quel mot parlait Kyotsune. Ils prirent le parti de passer le temple et les jardins au peigne fin, selon la « méthode Ryozû » (mais si, cette méthode qui consiste à diviser le groupe plusieurs sous-groupe pour pouvoir foutre le bronx à plusieurs endroits en même temps sans aucun résultat pour autant, vous voyez pas ?). Sans succès. Découragés et fatigués, ils prirent la direction de la sortie du temple, jetant un dernier regard haineux au temple et à l’immense statue de tigre.
-Là ! s’écria Ryozû.
-C’est pas le furet, si ?
-Nan, c’est Kentaro.
-C’est moi Kentaro ! Ca c’est une vulgaire fouine à laquelle t’as osé refilé mon prénom.
-Nan, toi ton prénom c’est Porte-Poisse. Alors ? On l’attrape ou pas ?
-Y a vraiment quelqu’un qui est tenté par l’escalade du félin en pierre ?
-Il est si près, ça serait dommage. Pis on peut encore le customiser en furet…
-Pis si on l’encercle, il pourra pas redescendre du tigre –déjà à la base, je sais pas comment il a atterrit là-. On peut que le choper.
Les cinq genins hochèrent la tête. Kentaro fut élu à l’unanimité pour faire le guet et les prévenir si un moine venait à passer, suite à l’argument qu’il allait encore tout faire foirer si il faisait parti de ceux qui chopperaient la fouine. De plus, l’apprenti médecin était incapable de se servir de son chakra pour escalader une surface.
-Comme d’habitude : tu sers à rien.
Kaede, Ryozû, Mayura et Kyotsune entreprirent donc l’ascension du tigre blanc de trois mètres. Kaede décida alors de se rendre invisible à l’aide de l’un de ses sceaux pour pouvoir attraper l’animal plus facilement. La bestiole crut voir une ouverture pour redescendre de son promontoire, puisque la jeune fille avait disparut, aussi elle fut surprise quand elle fut rejetée en arrière et saisie par des bras invisibles. Kaede allait pousser un cri de joie, mais celui-ci mourut dans sa gorges quand Kyotsune et Ryozû se jetèrent sur la fouine : eux non plus, bien sûr, n’avaient pas vu la genin, mais avaient par contre vu une opportunité en cette fouine immobile. Le détail que la fouine ne touchait pas terre mais s’élevait à la hauteur des bras de Kaede ne leur parurent être vraiment qu’un détail inutile sur le moment. S’engagèrent alors ruades, bousculades et autres, jusqu’à ce Kaede redevienne visible. Ryozû et Kyotsune reculèrent, stupéfaits. La fouine retomba au sol, esquiva les plongeon de Mayura et Kentaro, et disparut une nouvelle fois. Plusieurs moines arrivèrent sur ces entrefaites, n’ayant guère l’air d’apprécier que Kaede, Kyotsune et Ryozû se trouvent à cheval sur la statue. Les cinq genins furent évacués sans ménagements du temple.
Complètement dépités, ils abandonnèrent d’un commun accord la mission, et prirent la direction du QG pour annoncer leur échec en prenant des chemins plus ou moins détournés : l’essentiel n’était pas d’arriver vite au QG, mais d’éviter le maximum d’endroit où ils étaient passés et où on pouvait leur demander réparation. Arrivé enfin au QG, il leur fallut encore annoncer dignement leur échec, puis –tâche fort ardue pour Kyotsune et Ryozû seuls- empêcher Kentaro, Kaede et Mayura de se jeter sur le chuunin qui leur déclara :
-Je suis désolé pour vous, un vieil homme viens de me ramener le furet à l’instant. Et vous allez rire : j’ai failli me faire avoir juste un peu avant. Figurez-vous qu’un moine Soma m’a affirmé m’avoir ramené le furet, alors qu’il s’agissait en réalité d’une sorte de fouine déguisée. Y a des gens, j’vous jure…
Puis le chuunin se tourna vers Kaede, et son sourire disparut.
-Votre oncle le Kage vous attend dans son bureau.
-Arf, j’avais zappé. Faut que je passe au commerce lui acheter sa bouteille de saké avant…
-Avec votre père.
-Le traître. Il peut se la mettre où je pense, sa bouteille…
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
Rencontre entre Professeur et Elèves !
Ah…. Le soleil qui se levait sur le village, cela faisait si longtemps que je n’avais pas observer ça… Je m’étais levé spécialement à cette occasion un peu plus tôt que d’habitude. Ce spectacle m’avait en effet manqué. Et dire qu’aujourd’hui je serai pour la première fois senseï, alors que je n’ai encore que seize ans, bientôt dix-sept d’accord, mais bon, j’avais encore beaucoup à apprendre moi… De toute manière, c’était bel et bien obliger que cela arrive un jour… Et puis, cette situation de professeur à élève ne sera que temporaire, surtout si je dois m’occuper de jeunes de mon âge…
Je me remémorais timidement la tête de deux de mes élèves, désespérément, même si cela promettait de futures scènes plus farfelues les unes que les autres ! Bah, je pourrai toujours poursuivre mon entraînement de mon côté tout de même en leur attribuant certaines missions sans moi (où en ne leur attribuant pas, à leur bon plaisir). Quoi que, je pourrai les laisser avec un clone de temps en temps hahaha.
Il était temps pour moi d’aller les chercher tiens, pour bien commencer la rencontre, rien ne vaut de les prendre tôt le matin, ça met toujours tout le monde de bonne humeur kukuku… Un confrère ninja apparu alors à mes côtés, pour me signaler quelque chose d’assez important.
(Tetsuo) NarutoRudy-san ?
(Moi) Qu’y a t’il Tetsuo-kun ?
(Tetsuo) C’est à propos de vos apprentis… MahouKage-sama les a puni pour cause d’une idiotie au Quartier Général, et il veut les condamner aux travaux d’intérêt généraux pendant une bonne période pour leur apprendre à ne pas déranger une réunion du conseil.
(Moi) Ils ont déjà des ennuis avant même que je ne me charge d’eux… Bien, ce sont les trois qui sont condamnés ?
(Tetsuo) Non, il n’y a que la jeune Seiza Kaede et le petit Shipûtsu Ryozû qui subissent cette punition. La jeune Sao Minami quand à elle n’a aucun problème, elle sera sous votre apprentissage dès aujourd’hui.
(Moi) Stop toi là l’ami. J’aurai les trois avec moi aujourd’hui ! Pas question qu’un bon senseï abandonne ces élèves dès le premier jour… *Pensée : Je donne une bonne apparence comme ça eheheh* Et puis, ils en baveront peut-être plus avec moi qu’à faire ses fichus corvées.
Tetsuo-kun ! Je peux te demander un petit service ?
(Tetsuo) Bien entendu.
(Moi) Peux-tu aller chez cette Minami, la réveiller et lui donner rendez-vous au Quartier Général dans environ une demi-heure ? Le temps que je m’occupe du Kage en fait.
(Tetsuo) Vous voulez vous occuper du Kage ?! Vous battre avec lui ?!
(Moi) Mais non, ne t’inquiètes pas pour ça, j’ai ma petite idée. Bref, tu acceptes de me rendre ce petit service ?
(Tetsuo) Haï ! Je m’en charge de suite. Au revoir !
(Moi) Merci beaucoup ! Je te revaudrai ça à l’occasion, on se mangera un bol de ramen toi et moi ! Allez au revoir !
Bien, maintenant j’avais une occasion de me battre avec le Kage eheheh. Je me dirigeais donc à toute allure vers le Quartier Général. En me dirigeant vers la bureau de notre cher Kage, j’aperçus dans une salle située en face du bureau du chef les deux jeunes Genin en train de nettoyer la salle. La jeune Kaede était en train de pester, comme ce que j’avais pu entendre hier et Ryozû lui l’écoutait, effectuant sa tâche.
Je tonca à la porte de notre Kage et sans lui laisser le temps de répondre je rentrais dans le bureau.
(Moi) Eh Oji-san ! C’est quoi encore cette histoire ? Tu veux me retirer mes Genin alors que j’ai même pas eu le temps de les rencontrer encore ? Pas question !
(MahouKage) Ils ont pénétré dans une réunion du conseil hier. Ils doivent être punis.
(Moi) T’es sûr le Oji-san de ce que tu dis ?
(MahouKage) Qu’y a-t-il encore ? Tu devrais être content, tu n’auras qu’une élève…
(Moi) Non ! Justement je veux mes trois élèves moi, je ne veux pas commencer à en laisser derrière moi ! Alors tu vas me laisser m’occuper d’eux dès aujourd’hui s’il te plaît !
(MahouKage) Je refuse.
(Moi) Bien ! On va donc passer un petit marcher toi et moi Oji-san.
(MahouKage) Ce genre de chantage ne marche pas avec moi. Tu vas être toi aussi puni.
(Moi) D’ici la fin de la journée, tu vas recevoir une caisse de saké, provenant de ma part. Mais cela à une seule condition, que tu acceptes un petit combat contre moi, ici et maintenant ! De toute manière tu ne peux pas perdre, tu es le Kage !
(MahouKage) Hum, c’est une offre finalement qui se révèle plutôt alléchante.
(Moi) D’ailleurs, je vais la pimenter encore un petit peu. Dans ce combat, pour que je le gagne, je devrais être capable de te blesser à une seule partie de ton corps, avec ne serait qu’une seule de mes techniques ! Et cela en moins de cinq minutes ! Si j’y parviens, tu me rends mes Genin, mais si je perds, tu auras une autre caissette de saké ! Marcher conclu ?
(MahouKage) … Eh bien… J’accepte ! Allez approche sale môme, je vais te montrer ce qu’un Kage peut faire.
Eheh, juste le blesser, logiquement je devrai en être capable de l’avoir l’animal ! En plus c’est un vieux chnock ! Un coup de Rasengan et le tour est… Mais il m’attaque ! Avec une lance ?! Mais il m’attaque ! Avec une lance ?! Hum, il prend donc l'initiative, c'est qu'il veut s'amuser. J'adore les petits combats pour le plaisir. Il faudra qu'un jour avant que je prenne sa place on s'affronte sérieusement lui et moi, pas comme aujourd'hui même si cela reste un "combat". J’esquivais de justesse son attaque en me déplaçant rapidement sur la droite puis en me retrouvant cette fois-ci à la place précédente du vieux, derrière son bureau (là ou je serai un jour en devenant MahouKage). Il me regardait avec un air très sérieux, dans ce cas, je le serai moi aussi. Kage Bunshin no Jutsu. Trois clones apparurent à mes côtés puis se jetèrent sur le vieux pendant que je me chargeais de préparer mon Rasengan.
En l’espace d’une seconde, le vieux avait détruit mes trois clones, sans bouger pratiquement, il est puissant mine de rien ! Mon Rasengan à la main prêt, je me jetais à mon tour sur lui, profitant de la fumée créer par mes clones détruits pour le surprendre. Une explosion surgit détruisant la porte et le propulsant dans la pièce en face, avec mes Genin. De toute manière, on ne peut pas se battre dans le bureau, y a pas assez de place avec toute cette paperasse non-remplie et la petite caisse de saké cachée juste là. Elle pourrait m'être utile plus tard eheh. Je rappliquai donc dans la pièce en face aussitôt après cette "mini-explosion", pour constater que le vieux n’avait rien, il s’était protégé avec une barrière de chakra plutôt intéressante. Y a pas à dire, il est fort. Il souriait, il devait bien s'amuser lui aussi.
(Moi) Bien jouer ! Vous êtes fort le vieux !
(Kaede) Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Attends Tonton je m’occupe de cet idiot !
(Ryozû) Je t’aide ! Il faut défendre notre Kage !
(Moi, les deux Genin accrochés à mes bras et jambes) Mais qu’est-ce que vous faîtes bandes d’idiots ?! C’est pour vous que je me bats !
(MahouKage) Lâchez-le ! Ce type est votre senseï, enfin il le redeviendra peut-être. Il se bat pour vous retirer vos travaux d’intérêts, vous feriez mieux de le remercier !
(Moi) C’est vrai ! *Me secouant rapidement, je me débarrassais des deux autres* On reprend là où nous en étions, il me reste encore quatre minutes pour vous avoir !
(MahouKage) C’est parti !
Je créais une vingtaine de clones qui partirent à l’assaut du vieux ! Facilement comme tout à l’heure, il les détruisit sans quasiment le moindre effort à l’aide de fantastique mouvement de Taijutsu. Y a pas à dire, c’est pas le Kage pour rien. Bien, dans ce cas, il ne me restait qu’une chose à faire. J’avais repéré une caissette de saké cachée dans le bureau du vieux, je devais la prendre comme « otage ». Le Kage ayant deviné mon manège parti à ma poursuite afin de me stopper et de protéger sa boisson. Lorsqu’il m’eut frappé, je m’envolai dans un nuage de fumée. La Kage, dans un moment d’inattention et de surprise du à son réflexe naturel d’autodéfense du saké, n’en crut pas ces oreilles lorsqu’il entendit : Sennen Goroshi !
Je m’étais en fait dissimulé à l’aide d’un Henge dans le tas de débris situé vers son bureau. Le Kage ne devait vraiment pas s’attendre à ce genre de technique farfelue… Il bondit donc en poussant un petit gémissement. Il se prépara à me lancer une attaque lorsque je l’arrêtai à l’aide d’un « Stop ».
(MahouKage) Quoi ?
(Moi) J’ai gagné mon pari, je vous ai blessé à une partie de votre corps… J’ai donc le droit de récupérer mes deux élèves en plus ici présent. Ne vous inquiétez pas, vous recevrez votre caissette de saké ce soir, avec en prime la deuxième tout de même car vous vous défendez bien pour un vieux !
(MahouKage) Tu n’es qu’un petit insolent ! Néanmoins j’attends avec impatience notre petit colis ! Bonne journée ! *Il repartit dans son bureau avec un sourire.
(Moi) Pfyou ! Je l’ai échappé belle n’empêche, vous trouvez pas ?
(Ryozû) Euh… Pourquoi ce combat stupide pour nous reprendre ? Notre corvée s’arrêtait dans cinq minutes…
(Moi) NANI ?!
(Kaede) Et voilà, Tonton a encore piégé un gus…
(Moi) Je me serai fait piéger par ce vieux… Il me le payera, au moins je l’aurai humilié avec ma technique, c’est déjà ça… Bref, allons dehors tout les trois, le dernier membre de notre équipe devrait arriver d’un instant à l’autre.
(Kaede) Wowowo ! Qui a dit que j’allai faire partie de ton équipe ? T’es à peine plus âgée que moi, et j’ai pas vraiment envie de te suivre, surtout quand on se bat avec mon Tonton !
(Moi) Bien, si je te montre la différence qu’il y a entre nous tu me suis ?
(Kaede) Ben tiens, je suis sur que je peux te faire mordre la poussière !
(Moi) Essaie donc.
A peine eut-elle le temps de froncer un sourcil que mon clone se tenait derrière elle un kunaï à la main à même sa gorge.
(Moi) Tu veux toujours jouer ?
(Kaede) C’est bon t’as gagné pour cette fois. Mais tu l’emporteras pas au paradis. Jamais je t’appellerai senseï !
(Moi) Cela m’est égal. Du moment que tu fais ce que je te dis. Bien ! Et toi Ryozû, tu acceptes de me suivre ?
(Ryozû) C’est bien le Kage qui nous a assigné à votre commandement ?
(Moi) C’est ça !
(Ryozû) Alors je vous suis.
(Moi) Bien ! Maintenant sortons tout les trois ensemble s’il vous plaît.
Nous y voilà donc, déjà deux qui m’obéiraient, enfin un sur, l’autre j’ai encore des doutes. Nous sortîmes du Quartier Général et une fille portant le bandeau de Mahou, assez petite m’interpella.
(Minami) Excusez-moi. Vous êtes bien NarutoRudy-senseï ?
(Moi) C’est bien moi !
(Kaede) Pfff, une fille à papa.
(Minami) Qu’est-ce que tu dis ? Espèce d’homme des neiges !
(Ryozû) C’est beau un bonhomme de neige…
(Kaede) Abruti ! Elle a pas dit bonhomme de neige mais homme des neiges !
(Ryozû) Ah…
(Moi) Stop ! Vous n’allez pas commencer tout les trois, sinon ça va être beau tiens ! Moi je vais vite vous remettre en place sinon !
(Kaede) Oh tais-toi hein !
(Moi) T’as dit quoi là ?! Je vais te montrer moi sale gamine ! Kage Bunshin no Jutsu
A l’aide de deux clones qui capturèrent les deux jeunes filles, nous partions pour le terrain d’entraînement à la sortie du village. Bon sang de bonsoir, il n’y avait que Ryozû de sensé là-dedans…
(Moi) Bon vous allez m’écouter maintenant, où je m’occupe de chacun d’entre vous personnellement et ça va faire mal.
(Kaede) Dis déjà à ton sale clone de me lâcher !
(Moi) Très bien mon gentil clone, serre un peu plus l’étreinte s’il te plaît.
(Clone) Ossu !
(Kaede) Non pas ça ! C’est bon je me tais…
(Moi) Eh bien c’est pas trop tôt… Bref, il faudrait peut-être faire les présentations, parce que à part le sale caractère de Kaede, j’ai pas remarqué grand-chose chez vous. Je vais commencer. En ce qui me concerne, je suis Namikaze NarutoRudy. Chûnin de Mahou, je suis rentré hier d’un long voyage, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai écopé de vous. Bref, mon ambition ? Devenir le meilleur MahouKage de tout les temps !
(Kaede) Désolé de te décevoir, mais ce ne sera pas possible ! Moi, Seiza Kaede sera celle qui succèdera mon oncle à la place de Kage de Mahou !
Un silence s’instaura, mais c’est qu’elle devenait intéressante la petite Kaede…
(Moi) Ben tu peux toujours rêver, car pour y parvenir, faudra déjà me passer sur le corps ! Et t’en est encore loin ma chère.
(Kaede) Pfff, c’est ce qu’on verra…
(Minami) Bon et bien je me lance ! Je me nomme Sao Minami. Mon but, je voudrai faire le tour du Yuukan et le découvrir, c’est ma passion depuis toute petite et rien ne m’en empêchera.
(Moi) Bien ! On se fera peut-être ça tout les trois durant des missions un peu plus tard ! Pour l’instant je pourrai te raconter ce que j’ai vécu en explorant le Yuukan. A toi Ryozû.
(Ryozû) Eh bien, on m’appelle Shipûtsu Ryozû. Je veux juste montrer à tout le monde que je peux devenir le meilleur des ninjas en mélangeant ma passion, le tennis de table à mon nindo !
Eh bien, ils sont intéressant tout les trois… Finalement, cette équipe n’est peut-être pas si mal…
(Moi) Bien, maintenant que nous avons fait plus ample connaissance, nous allons faire deux choses. Tout d’abord, je vais vous donnez des feuilles spéciales qui permettront de connaître la nature de votre chakra, quelle affinité vous possédez.
(Kaede) Je refuse de faire ce truc ! J’ai pas envie de connaître mon affinité, en tout cas pas pour le moment.
(Moi) Comme tu veux ! Les autres, approchés !
Je leur tendis des feuilles qu’il me restait de mon voyage, avec Shinrei, un souvenir. Il en restait une pour Kaede, qui sait peut-être pour plus tard. Après avoir donner les explications à Ryozû et Kaede quand à l’utilisation de ces feuilles, je demandai à mon clone de libérer Kaede, après tout, cela ne servait à rien de la retenir.
Après quelques minutes, je connaissais les affinités de Ryozû et Minami, respectivement Fûton et Raiton.
(Moi) Bien, je vous donnerai quelques conseils, tout du moins à, Minami sur la manière de développer son affinité. Etant moi-même Fûton, je pourrai facilement aider Ryozû à progresser dans ce domaine, mais en ce qui concerne le Raiton, je ne pourrai que donner quelques petits conseils sur le développement de ton affinité, désolé Minami.
(Minami) Ah… Vous inquiétez pas j’ai l’habitude avec mon frère et mon père, c’est pas grave, vous vous rattraperez en me racontant vos souvenirs !
(Moi) Oui ! Passons dorénavant à la seconde étape. Vous allez devoir essayer de me voler quelque chose… Attendez je cherche… Ah voilà ! Vous voyez le petit parchemin dans ma main ? Vous devrez à tout pris le récupérer. Vous pouvez pour cela m’attaquer en équipe ou séparément, à vous de voir. J’inviterai celui qui gagnera à manger des ramen avec moi. Bien, vous êtes prêt ? Dans ce cas c’est parti ! Kage Bunshin no jutsu. Ne vousz inquiétez pas, mes clones n’utiliseront pas de technique, ils se défendront juste en Taijutsu, à vous de trouver le vrai et de me chiper mon parchemin !
Une vingtaine de clone était apparue. Ils allaient avoir du mal les zozios, mais ça pourrait être marrant…
Ah…. Le soleil qui se levait sur le village, cela faisait si longtemps que je n’avais pas observer ça… Je m’étais levé spécialement à cette occasion un peu plus tôt que d’habitude. Ce spectacle m’avait en effet manqué. Et dire qu’aujourd’hui je serai pour la première fois senseï, alors que je n’ai encore que seize ans, bientôt dix-sept d’accord, mais bon, j’avais encore beaucoup à apprendre moi… De toute manière, c’était bel et bien obliger que cela arrive un jour… Et puis, cette situation de professeur à élève ne sera que temporaire, surtout si je dois m’occuper de jeunes de mon âge…
Je me remémorais timidement la tête de deux de mes élèves, désespérément, même si cela promettait de futures scènes plus farfelues les unes que les autres ! Bah, je pourrai toujours poursuivre mon entraînement de mon côté tout de même en leur attribuant certaines missions sans moi (où en ne leur attribuant pas, à leur bon plaisir). Quoi que, je pourrai les laisser avec un clone de temps en temps hahaha.
Il était temps pour moi d’aller les chercher tiens, pour bien commencer la rencontre, rien ne vaut de les prendre tôt le matin, ça met toujours tout le monde de bonne humeur kukuku… Un confrère ninja apparu alors à mes côtés, pour me signaler quelque chose d’assez important.
(Tetsuo) NarutoRudy-san ?
(Moi) Qu’y a t’il Tetsuo-kun ?
(Tetsuo) C’est à propos de vos apprentis… MahouKage-sama les a puni pour cause d’une idiotie au Quartier Général, et il veut les condamner aux travaux d’intérêt généraux pendant une bonne période pour leur apprendre à ne pas déranger une réunion du conseil.
(Moi) Ils ont déjà des ennuis avant même que je ne me charge d’eux… Bien, ce sont les trois qui sont condamnés ?
(Tetsuo) Non, il n’y a que la jeune Seiza Kaede et le petit Shipûtsu Ryozû qui subissent cette punition. La jeune Sao Minami quand à elle n’a aucun problème, elle sera sous votre apprentissage dès aujourd’hui.
(Moi) Stop toi là l’ami. J’aurai les trois avec moi aujourd’hui ! Pas question qu’un bon senseï abandonne ces élèves dès le premier jour… *Pensée : Je donne une bonne apparence comme ça eheheh* Et puis, ils en baveront peut-être plus avec moi qu’à faire ses fichus corvées.
Tetsuo-kun ! Je peux te demander un petit service ?
(Tetsuo) Bien entendu.
(Moi) Peux-tu aller chez cette Minami, la réveiller et lui donner rendez-vous au Quartier Général dans environ une demi-heure ? Le temps que je m’occupe du Kage en fait.
(Tetsuo) Vous voulez vous occuper du Kage ?! Vous battre avec lui ?!
(Moi) Mais non, ne t’inquiètes pas pour ça, j’ai ma petite idée. Bref, tu acceptes de me rendre ce petit service ?
(Tetsuo) Haï ! Je m’en charge de suite. Au revoir !
(Moi) Merci beaucoup ! Je te revaudrai ça à l’occasion, on se mangera un bol de ramen toi et moi ! Allez au revoir !
Bien, maintenant j’avais une occasion de me battre avec le Kage eheheh. Je me dirigeais donc à toute allure vers le Quartier Général. En me dirigeant vers la bureau de notre cher Kage, j’aperçus dans une salle située en face du bureau du chef les deux jeunes Genin en train de nettoyer la salle. La jeune Kaede était en train de pester, comme ce que j’avais pu entendre hier et Ryozû lui l’écoutait, effectuant sa tâche.
Je tonca à la porte de notre Kage et sans lui laisser le temps de répondre je rentrais dans le bureau.
(Moi) Eh Oji-san ! C’est quoi encore cette histoire ? Tu veux me retirer mes Genin alors que j’ai même pas eu le temps de les rencontrer encore ? Pas question !
(MahouKage) Ils ont pénétré dans une réunion du conseil hier. Ils doivent être punis.
(Moi) T’es sûr le Oji-san de ce que tu dis ?
(MahouKage) Qu’y a-t-il encore ? Tu devrais être content, tu n’auras qu’une élève…
(Moi) Non ! Justement je veux mes trois élèves moi, je ne veux pas commencer à en laisser derrière moi ! Alors tu vas me laisser m’occuper d’eux dès aujourd’hui s’il te plaît !
(MahouKage) Je refuse.
(Moi) Bien ! On va donc passer un petit marcher toi et moi Oji-san.
(MahouKage) Ce genre de chantage ne marche pas avec moi. Tu vas être toi aussi puni.
(Moi) D’ici la fin de la journée, tu vas recevoir une caisse de saké, provenant de ma part. Mais cela à une seule condition, que tu acceptes un petit combat contre moi, ici et maintenant ! De toute manière tu ne peux pas perdre, tu es le Kage !
(MahouKage) Hum, c’est une offre finalement qui se révèle plutôt alléchante.
(Moi) D’ailleurs, je vais la pimenter encore un petit peu. Dans ce combat, pour que je le gagne, je devrais être capable de te blesser à une seule partie de ton corps, avec ne serait qu’une seule de mes techniques ! Et cela en moins de cinq minutes ! Si j’y parviens, tu me rends mes Genin, mais si je perds, tu auras une autre caissette de saké ! Marcher conclu ?
(MahouKage) … Eh bien… J’accepte ! Allez approche sale môme, je vais te montrer ce qu’un Kage peut faire.
Eheh, juste le blesser, logiquement je devrai en être capable de l’avoir l’animal ! En plus c’est un vieux chnock ! Un coup de Rasengan et le tour est… Mais il m’attaque ! Avec une lance ?! Mais il m’attaque ! Avec une lance ?! Hum, il prend donc l'initiative, c'est qu'il veut s'amuser. J'adore les petits combats pour le plaisir. Il faudra qu'un jour avant que je prenne sa place on s'affronte sérieusement lui et moi, pas comme aujourd'hui même si cela reste un "combat". J’esquivais de justesse son attaque en me déplaçant rapidement sur la droite puis en me retrouvant cette fois-ci à la place précédente du vieux, derrière son bureau (là ou je serai un jour en devenant MahouKage). Il me regardait avec un air très sérieux, dans ce cas, je le serai moi aussi. Kage Bunshin no Jutsu. Trois clones apparurent à mes côtés puis se jetèrent sur le vieux pendant que je me chargeais de préparer mon Rasengan.
En l’espace d’une seconde, le vieux avait détruit mes trois clones, sans bouger pratiquement, il est puissant mine de rien ! Mon Rasengan à la main prêt, je me jetais à mon tour sur lui, profitant de la fumée créer par mes clones détruits pour le surprendre. Une explosion surgit détruisant la porte et le propulsant dans la pièce en face, avec mes Genin. De toute manière, on ne peut pas se battre dans le bureau, y a pas assez de place avec toute cette paperasse non-remplie et la petite caisse de saké cachée juste là. Elle pourrait m'être utile plus tard eheh. Je rappliquai donc dans la pièce en face aussitôt après cette "mini-explosion", pour constater que le vieux n’avait rien, il s’était protégé avec une barrière de chakra plutôt intéressante. Y a pas à dire, il est fort. Il souriait, il devait bien s'amuser lui aussi.
(Moi) Bien jouer ! Vous êtes fort le vieux !
(Kaede) Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Attends Tonton je m’occupe de cet idiot !
(Ryozû) Je t’aide ! Il faut défendre notre Kage !
(Moi, les deux Genin accrochés à mes bras et jambes) Mais qu’est-ce que vous faîtes bandes d’idiots ?! C’est pour vous que je me bats !
(MahouKage) Lâchez-le ! Ce type est votre senseï, enfin il le redeviendra peut-être. Il se bat pour vous retirer vos travaux d’intérêts, vous feriez mieux de le remercier !
(Moi) C’est vrai ! *Me secouant rapidement, je me débarrassais des deux autres* On reprend là où nous en étions, il me reste encore quatre minutes pour vous avoir !
(MahouKage) C’est parti !
Je créais une vingtaine de clones qui partirent à l’assaut du vieux ! Facilement comme tout à l’heure, il les détruisit sans quasiment le moindre effort à l’aide de fantastique mouvement de Taijutsu. Y a pas à dire, c’est pas le Kage pour rien. Bien, dans ce cas, il ne me restait qu’une chose à faire. J’avais repéré une caissette de saké cachée dans le bureau du vieux, je devais la prendre comme « otage ». Le Kage ayant deviné mon manège parti à ma poursuite afin de me stopper et de protéger sa boisson. Lorsqu’il m’eut frappé, je m’envolai dans un nuage de fumée. La Kage, dans un moment d’inattention et de surprise du à son réflexe naturel d’autodéfense du saké, n’en crut pas ces oreilles lorsqu’il entendit : Sennen Goroshi !
Je m’étais en fait dissimulé à l’aide d’un Henge dans le tas de débris situé vers son bureau. Le Kage ne devait vraiment pas s’attendre à ce genre de technique farfelue… Il bondit donc en poussant un petit gémissement. Il se prépara à me lancer une attaque lorsque je l’arrêtai à l’aide d’un « Stop ».
(MahouKage) Quoi ?
(Moi) J’ai gagné mon pari, je vous ai blessé à une partie de votre corps… J’ai donc le droit de récupérer mes deux élèves en plus ici présent. Ne vous inquiétez pas, vous recevrez votre caissette de saké ce soir, avec en prime la deuxième tout de même car vous vous défendez bien pour un vieux !
(MahouKage) Tu n’es qu’un petit insolent ! Néanmoins j’attends avec impatience notre petit colis ! Bonne journée ! *Il repartit dans son bureau avec un sourire.
(Moi) Pfyou ! Je l’ai échappé belle n’empêche, vous trouvez pas ?
(Ryozû) Euh… Pourquoi ce combat stupide pour nous reprendre ? Notre corvée s’arrêtait dans cinq minutes…
(Moi) NANI ?!
(Kaede) Et voilà, Tonton a encore piégé un gus…
(Moi) Je me serai fait piéger par ce vieux… Il me le payera, au moins je l’aurai humilié avec ma technique, c’est déjà ça… Bref, allons dehors tout les trois, le dernier membre de notre équipe devrait arriver d’un instant à l’autre.
(Kaede) Wowowo ! Qui a dit que j’allai faire partie de ton équipe ? T’es à peine plus âgée que moi, et j’ai pas vraiment envie de te suivre, surtout quand on se bat avec mon Tonton !
(Moi) Bien, si je te montre la différence qu’il y a entre nous tu me suis ?
(Kaede) Ben tiens, je suis sur que je peux te faire mordre la poussière !
(Moi) Essaie donc.
A peine eut-elle le temps de froncer un sourcil que mon clone se tenait derrière elle un kunaï à la main à même sa gorge.
(Moi) Tu veux toujours jouer ?
(Kaede) C’est bon t’as gagné pour cette fois. Mais tu l’emporteras pas au paradis. Jamais je t’appellerai senseï !
(Moi) Cela m’est égal. Du moment que tu fais ce que je te dis. Bien ! Et toi Ryozû, tu acceptes de me suivre ?
(Ryozû) C’est bien le Kage qui nous a assigné à votre commandement ?
(Moi) C’est ça !
(Ryozû) Alors je vous suis.
(Moi) Bien ! Maintenant sortons tout les trois ensemble s’il vous plaît.
Nous y voilà donc, déjà deux qui m’obéiraient, enfin un sur, l’autre j’ai encore des doutes. Nous sortîmes du Quartier Général et une fille portant le bandeau de Mahou, assez petite m’interpella.
(Minami) Excusez-moi. Vous êtes bien NarutoRudy-senseï ?
(Moi) C’est bien moi !
(Kaede) Pfff, une fille à papa.
(Minami) Qu’est-ce que tu dis ? Espèce d’homme des neiges !
(Ryozû) C’est beau un bonhomme de neige…
(Kaede) Abruti ! Elle a pas dit bonhomme de neige mais homme des neiges !
(Ryozû) Ah…
(Moi) Stop ! Vous n’allez pas commencer tout les trois, sinon ça va être beau tiens ! Moi je vais vite vous remettre en place sinon !
(Kaede) Oh tais-toi hein !
(Moi) T’as dit quoi là ?! Je vais te montrer moi sale gamine ! Kage Bunshin no Jutsu
A l’aide de deux clones qui capturèrent les deux jeunes filles, nous partions pour le terrain d’entraînement à la sortie du village. Bon sang de bonsoir, il n’y avait que Ryozû de sensé là-dedans…
(Moi) Bon vous allez m’écouter maintenant, où je m’occupe de chacun d’entre vous personnellement et ça va faire mal.
(Kaede) Dis déjà à ton sale clone de me lâcher !
(Moi) Très bien mon gentil clone, serre un peu plus l’étreinte s’il te plaît.
(Clone) Ossu !
(Kaede) Non pas ça ! C’est bon je me tais…
(Moi) Eh bien c’est pas trop tôt… Bref, il faudrait peut-être faire les présentations, parce que à part le sale caractère de Kaede, j’ai pas remarqué grand-chose chez vous. Je vais commencer. En ce qui me concerne, je suis Namikaze NarutoRudy. Chûnin de Mahou, je suis rentré hier d’un long voyage, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai écopé de vous. Bref, mon ambition ? Devenir le meilleur MahouKage de tout les temps !
(Kaede) Désolé de te décevoir, mais ce ne sera pas possible ! Moi, Seiza Kaede sera celle qui succèdera mon oncle à la place de Kage de Mahou !
Un silence s’instaura, mais c’est qu’elle devenait intéressante la petite Kaede…
(Moi) Ben tu peux toujours rêver, car pour y parvenir, faudra déjà me passer sur le corps ! Et t’en est encore loin ma chère.
(Kaede) Pfff, c’est ce qu’on verra…
(Minami) Bon et bien je me lance ! Je me nomme Sao Minami. Mon but, je voudrai faire le tour du Yuukan et le découvrir, c’est ma passion depuis toute petite et rien ne m’en empêchera.
(Moi) Bien ! On se fera peut-être ça tout les trois durant des missions un peu plus tard ! Pour l’instant je pourrai te raconter ce que j’ai vécu en explorant le Yuukan. A toi Ryozû.
(Ryozû) Eh bien, on m’appelle Shipûtsu Ryozû. Je veux juste montrer à tout le monde que je peux devenir le meilleur des ninjas en mélangeant ma passion, le tennis de table à mon nindo !
Eh bien, ils sont intéressant tout les trois… Finalement, cette équipe n’est peut-être pas si mal…
(Moi) Bien, maintenant que nous avons fait plus ample connaissance, nous allons faire deux choses. Tout d’abord, je vais vous donnez des feuilles spéciales qui permettront de connaître la nature de votre chakra, quelle affinité vous possédez.
(Kaede) Je refuse de faire ce truc ! J’ai pas envie de connaître mon affinité, en tout cas pas pour le moment.
(Moi) Comme tu veux ! Les autres, approchés !
Je leur tendis des feuilles qu’il me restait de mon voyage, avec Shinrei, un souvenir. Il en restait une pour Kaede, qui sait peut-être pour plus tard. Après avoir donner les explications à Ryozû et Kaede quand à l’utilisation de ces feuilles, je demandai à mon clone de libérer Kaede, après tout, cela ne servait à rien de la retenir.
Après quelques minutes, je connaissais les affinités de Ryozû et Minami, respectivement Fûton et Raiton.
(Moi) Bien, je vous donnerai quelques conseils, tout du moins à, Minami sur la manière de développer son affinité. Etant moi-même Fûton, je pourrai facilement aider Ryozû à progresser dans ce domaine, mais en ce qui concerne le Raiton, je ne pourrai que donner quelques petits conseils sur le développement de ton affinité, désolé Minami.
(Minami) Ah… Vous inquiétez pas j’ai l’habitude avec mon frère et mon père, c’est pas grave, vous vous rattraperez en me racontant vos souvenirs !
(Moi) Oui ! Passons dorénavant à la seconde étape. Vous allez devoir essayer de me voler quelque chose… Attendez je cherche… Ah voilà ! Vous voyez le petit parchemin dans ma main ? Vous devrez à tout pris le récupérer. Vous pouvez pour cela m’attaquer en équipe ou séparément, à vous de voir. J’inviterai celui qui gagnera à manger des ramen avec moi. Bien, vous êtes prêt ? Dans ce cas c’est parti ! Kage Bunshin no jutsu. Ne vousz inquiétez pas, mes clones n’utiliseront pas de technique, ils se défendront juste en Taijutsu, à vous de trouver le vrai et de me chiper mon parchemin !
Une vingtaine de clone était apparue. Ils allaient avoir du mal les zozios, mais ça pourrait être marrant…
Dernière édition par NarutoRudy le 22/7/2008, 21:01, édité 2 fois
NarutoRudy- Combattant Confirmé
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Age : 32
Localisation : Bourgogne !!!
Re: Mahou Gakure [RP]
Ryozû, Minami et Kaede avait opté d'un accord tacite pour un repli stratégique en vue de concevoir un plan. Pour Kaede, le plan était même extrêmement simple : tout faire pour s'eclipser le plus vite possible. Aussi, elle laissa sa place à un clône inconsistant -sachant très bien qu'il ne ferait sans doute pas long feu-, s'apposa un sceau blanc, l'actionna et décarra en vitesse du lieu de l'entraînement. Pour allez où ? ...
-Kaede ?! Tu n'es pas sensé être en entraînement avec Narutorudy ?
-On va dire que j'ai réussir à finir l'exercice plus rapidement que les deux autres, Tonton.
Le Kage soupira et regarda sa nièce se vautrer comme à son habitude dans le fauteuil face à son bureau. Il s'assit lui-même dans son propre fauteuil, pendant que Kaede balayait du regard le bureau, dans l'espoir de tomber sur un document intéressant qui pourrait lui servir quand à un éventuel chantage avec son oncle préféré. Mais le vieux Tadaka connaissait mieux que quiconque la demoiselle, et tenait un bureau bien rangé depuis que celle-ci avait atteint l'âge de comprendre que certains documents pouvaient lui être fort utile.
-Tu ferais mieux de ne pas t'installer...
-Pourquoi ça ?
-Hé bien, déjà ton professeur en combi orange ne va pas tarder à venir te chercher, et puis de toutes façons j'ai vu ton père et il désire te parler...
-Cool, si ça continue comme ça, on va finir par se voir tous les jours lui et moi. P't-être même qu'on finira par avoir une vraie relation père-fille !
-Ne prends pas ce ton ironique, tu veux. Il travaille.
-Toi aussi, à la base. Mais t'a qu'à voir la différence : même quand t'es en réunion j'arrive à te voir !
-A ce propos... j'ai toujours pas vu ce que tu m'avais promis pour te faire pardonner...
-Pardonner de quoi ? Tu m'as refilé une corvée à faire -bon, j'ai réussi à géré et c'est Ryozû qui a pratiquement tout fait mais quand même !- et en plus tu m'as livré à un entretien avec mon père ! Traître ! Si je ne peux même plus compter sur toi...
-Hé bien...
-Pis en plus, tu vas en avoir une, de caisse de saké, vu comment t'as enflé l'autre, là, Narutorudy. J'me trompe ?
-Non.
-Tsss... tu t'débrouilles bien, vieil alcoolo...
-Ton père t'attend, file.
Kaede se leva de mauvaise grâce et prit la direction de la porte.
-Hé, Tonton.
-Oui ?
-T'aurais pu y aller plus sérieusement avec lui et lui faire bouffer ton bureau quand même...
-J'aurais pu... mais je n'aurais pas eu ma caisse de sake... Tu l'aimes pas, hein ?
Elle haussa les épaules d'un air entendu et sortit. Un type qui se croyait plus fort que sn oncle, qui souhaitais devenir Mahoukage, et à qui elle état sensée obéir, c'était pas un type bien selon Kaede. Pis le prochain Kage serait une femme, et çaserait elle : ces choses-là, c'est fait pour rester dans la famille. Direction le bureau de son père. Comme à son habitude, elle y entra sans frapper et vint se planter devant le bureau couvert de dossier de son père. A sa grande surprise, celui-ci n'était pas seul. En effet, en face de son père se trouvait un homme, vêtu d'un ample kimono bicolore : à savoir que le côté gauche du haut du kimono ainsi que la jambe droite était d'un vert pomme, tandis que le reste du vêtement était jaune poussin. Un symbole noir représentant un chrisantème figurait sur son dos, et il tenait dans sa main gauche une ombrelle de bambou d'un rouge vif. Kaede le dévisagea longuement avant de se tourner vers son père et de lâcher un :
-C'est qui encore ce crétin ?
Son père soupira et ajusta ses lunettes sur son nez. Non, cette chose-là n'était pas sa fille, il y avait du avoir erreur à la maternité de Mahou... et dire que le Kage avait fait les plus grands shinobis-médecins du moment pour éviter à Kaede et à sa soeur jumelle d'être des mortes-nées... ils avaient du faire une erreur de manipulation en les sauvant... pourtant Azuka était elle une enfant modèle, c'était à n'y rien comprendre. Avec le temps, il avait fini par décréter que Kaede tenait tout bonnement de sa mère, et qu'Azuka était par ailleurs son portrait craché à lui.
-Cet homme est ton nouveau professeur, Kaede.
-Mais on m'a déjà refilé un gus en tant que sensei ! D'ailleurs je commence à croire que tu les choisis en fonction de leur mauvais gout en matière de vêtements...
-Oui, c'est aussi moi qui t'ai fait attribuer ce Narutorudy comme sensei.
-Alors pourquoi ce type est là ?
-Isasu est un spécialiste en fuinjutsu.
-... ... ... ... bonjour Isasu-Senseï !
-Charmante, ta fille, mon ami !!!
-Très bien Kaede, je préfère que tu le prennes ainsi. Isasu te feras beaucoup progresser en matière de sceaux, j'en suis certain.
-Mais pourquoi tu m'as filé uniquement ce professeur là ?
-Parce qu'il est bon pour toi de avoir te comporter en fonction d'une équipe, qu'Isasu ne prend pas d'équipe en charge et parce que Narutorudy me semble avoir assez d'expériences...
-Tu parles ! Il a mon âge !
-... et de caractères pour te supporter. D'ailleurs, tu n'es pas sensée être en cour avec lui, là ?
-Ben... heu... 'faut que je file. A plus ! A bientôt Isasu-Senseï !
Et la genin déguerpit sans demander son reste, malgré le rappel de son père. Elle sortit du QG et reprit la direction du lieu d'entraînement de Narutorudy, Ryozû et Minami. Nul doute que Ryozû allait encore tenté d'imposer sa méthode bien connue de la jeune fille, ayant pour mot d'ordre "l'esprit d'équipe", notion mal connue de Kaede. Maintenant l'exercice devait être fini, et elle était curieuse de savoir qui de Minami et de Ryozû l'avait emporté, à moins que -par un coup de chance- la méthode à Ryozû ait pour une fois fonctionnée... elle fut cependant arrêt en plein élan. Le type au kimono bicolore se tenait devant elle, le manche de son ombrelle ouverte posé négligemment sur son épaule.
-Ooooh !!! Kaede-Chan !!! Quel heureux hasard !!!
-... il se fiche de moi ou quoi ?
-Je voulais juste savoir, pour préparer mes futurs entraînement : quels sceaux maîtrises-tu ???
-Ben... un sceau d'invisibilité basique, et un sceau qui est sensé permettre la télépathie quand il est maîtrisé correctement.
-Bien, bien !!! Il faudra que tu me montre cela !!!
-Heu... ouais...
-Autres choses : quels sont les noms de ces sceaux ???
-Shiroifuu et Kiirofuu. (Sceaux blanc et jaune)
-Aaaah !!! Tu t'es donc orienté vers les sceaux des couleurs !!! C'est intéressant !!!
-J'ai aussi un troisième sceau, mais je n'ai pas vraiment eu l'occasion de tester son utilité : Aoifuu. (Sceau bleu)
-Un sceau de soin ??? Intéressant !!! Je suppose que tu dessines à chaque fois le sceaux avec la couleur qui correspond... ça doit te prendre un temps fou !!!
-Non, pas tant que ça : je dessine les sceaux incomplets à l'avance et je les complètes en combats.
-Bien bien... je t'apprendrais une méthode plus simple !!! Et ton affinité ???
-Vous vous z'êtes donné le mot ou quoi ? J'm'en fiche de mon affinité. Les sceaux sont sensés pallier à ma non-utilisation d'une affinité. Et pis bon, c'est pas bientôt fini toutes ces questions ?
-C'est fini, c'est fini !!! Dépêches-toi de rejoindre tes coéquipiers !!!
-Coéquipiers, coéquipiers... le mot est vite dit, hein...
-Nous nous reverrons Kaede-Chan !!!
-C'est ça, c'est ça...
Sans un mot de plus, le shinobi fit tournoyer son ombrelle et disparut.
-Et ça veut frimer en plus...
Kaede pesta : finalement, si il était maître des sceaux, il n'en restait pas moins un mec louche en kimono bariolé prédestiné à lui taper sur le système. Cela devait être pour cette dernière qualité que son père l'avait choisi. La jeune fille jura de nouveau et reprit en courant la direction du lieux d'entraînement, tout en préparant mentalement quelques phrases bien senties dans le cas où son sensei lui ferait une ou deux remarques de trop. Et dire qu'il avait des chances pour que l'entraînement ne s'arrête pas là...
-Kaede ?! Tu n'es pas sensé être en entraînement avec Narutorudy ?
-On va dire que j'ai réussir à finir l'exercice plus rapidement que les deux autres, Tonton.
Le Kage soupira et regarda sa nièce se vautrer comme à son habitude dans le fauteuil face à son bureau. Il s'assit lui-même dans son propre fauteuil, pendant que Kaede balayait du regard le bureau, dans l'espoir de tomber sur un document intéressant qui pourrait lui servir quand à un éventuel chantage avec son oncle préféré. Mais le vieux Tadaka connaissait mieux que quiconque la demoiselle, et tenait un bureau bien rangé depuis que celle-ci avait atteint l'âge de comprendre que certains documents pouvaient lui être fort utile.
-Tu ferais mieux de ne pas t'installer...
-Pourquoi ça ?
-Hé bien, déjà ton professeur en combi orange ne va pas tarder à venir te chercher, et puis de toutes façons j'ai vu ton père et il désire te parler...
-Cool, si ça continue comme ça, on va finir par se voir tous les jours lui et moi. P't-être même qu'on finira par avoir une vraie relation père-fille !
-Ne prends pas ce ton ironique, tu veux. Il travaille.
-Toi aussi, à la base. Mais t'a qu'à voir la différence : même quand t'es en réunion j'arrive à te voir !
-A ce propos... j'ai toujours pas vu ce que tu m'avais promis pour te faire pardonner...
-Pardonner de quoi ? Tu m'as refilé une corvée à faire -bon, j'ai réussi à géré et c'est Ryozû qui a pratiquement tout fait mais quand même !- et en plus tu m'as livré à un entretien avec mon père ! Traître ! Si je ne peux même plus compter sur toi...
-Hé bien...
-Pis en plus, tu vas en avoir une, de caisse de saké, vu comment t'as enflé l'autre, là, Narutorudy. J'me trompe ?
-Non.
-Tsss... tu t'débrouilles bien, vieil alcoolo...
-Ton père t'attend, file.
Kaede se leva de mauvaise grâce et prit la direction de la porte.
-Hé, Tonton.
-Oui ?
-T'aurais pu y aller plus sérieusement avec lui et lui faire bouffer ton bureau quand même...
-J'aurais pu... mais je n'aurais pas eu ma caisse de sake... Tu l'aimes pas, hein ?
Elle haussa les épaules d'un air entendu et sortit. Un type qui se croyait plus fort que sn oncle, qui souhaitais devenir Mahoukage, et à qui elle état sensée obéir, c'était pas un type bien selon Kaede. Pis le prochain Kage serait une femme, et çaserait elle : ces choses-là, c'est fait pour rester dans la famille. Direction le bureau de son père. Comme à son habitude, elle y entra sans frapper et vint se planter devant le bureau couvert de dossier de son père. A sa grande surprise, celui-ci n'était pas seul. En effet, en face de son père se trouvait un homme, vêtu d'un ample kimono bicolore : à savoir que le côté gauche du haut du kimono ainsi que la jambe droite était d'un vert pomme, tandis que le reste du vêtement était jaune poussin. Un symbole noir représentant un chrisantème figurait sur son dos, et il tenait dans sa main gauche une ombrelle de bambou d'un rouge vif. Kaede le dévisagea longuement avant de se tourner vers son père et de lâcher un :
-C'est qui encore ce crétin ?
Son père soupira et ajusta ses lunettes sur son nez. Non, cette chose-là n'était pas sa fille, il y avait du avoir erreur à la maternité de Mahou... et dire que le Kage avait fait les plus grands shinobis-médecins du moment pour éviter à Kaede et à sa soeur jumelle d'être des mortes-nées... ils avaient du faire une erreur de manipulation en les sauvant... pourtant Azuka était elle une enfant modèle, c'était à n'y rien comprendre. Avec le temps, il avait fini par décréter que Kaede tenait tout bonnement de sa mère, et qu'Azuka était par ailleurs son portrait craché à lui.
-Cet homme est ton nouveau professeur, Kaede.
-Mais on m'a déjà refilé un gus en tant que sensei ! D'ailleurs je commence à croire que tu les choisis en fonction de leur mauvais gout en matière de vêtements...
-Oui, c'est aussi moi qui t'ai fait attribuer ce Narutorudy comme sensei.
-Alors pourquoi ce type est là ?
-Isasu est un spécialiste en fuinjutsu.
-... ... ... ... bonjour Isasu-Senseï !
-Charmante, ta fille, mon ami !!!
-Très bien Kaede, je préfère que tu le prennes ainsi. Isasu te feras beaucoup progresser en matière de sceaux, j'en suis certain.
-Mais pourquoi tu m'as filé uniquement ce professeur là ?
-Parce qu'il est bon pour toi de avoir te comporter en fonction d'une équipe, qu'Isasu ne prend pas d'équipe en charge et parce que Narutorudy me semble avoir assez d'expériences...
-Tu parles ! Il a mon âge !
-... et de caractères pour te supporter. D'ailleurs, tu n'es pas sensée être en cour avec lui, là ?
-Ben... heu... 'faut que je file. A plus ! A bientôt Isasu-Senseï !
Et la genin déguerpit sans demander son reste, malgré le rappel de son père. Elle sortit du QG et reprit la direction du lieu d'entraînement de Narutorudy, Ryozû et Minami. Nul doute que Ryozû allait encore tenté d'imposer sa méthode bien connue de la jeune fille, ayant pour mot d'ordre "l'esprit d'équipe", notion mal connue de Kaede. Maintenant l'exercice devait être fini, et elle était curieuse de savoir qui de Minami et de Ryozû l'avait emporté, à moins que -par un coup de chance- la méthode à Ryozû ait pour une fois fonctionnée... elle fut cependant arrêt en plein élan. Le type au kimono bicolore se tenait devant elle, le manche de son ombrelle ouverte posé négligemment sur son épaule.
-Ooooh !!! Kaede-Chan !!! Quel heureux hasard !!!
-... il se fiche de moi ou quoi ?
-Je voulais juste savoir, pour préparer mes futurs entraînement : quels sceaux maîtrises-tu ???
-Ben... un sceau d'invisibilité basique, et un sceau qui est sensé permettre la télépathie quand il est maîtrisé correctement.
-Bien, bien !!! Il faudra que tu me montre cela !!!
-Heu... ouais...
-Autres choses : quels sont les noms de ces sceaux ???
-Shiroifuu et Kiirofuu. (Sceaux blanc et jaune)
-Aaaah !!! Tu t'es donc orienté vers les sceaux des couleurs !!! C'est intéressant !!!
-J'ai aussi un troisième sceau, mais je n'ai pas vraiment eu l'occasion de tester son utilité : Aoifuu. (Sceau bleu)
-Un sceau de soin ??? Intéressant !!! Je suppose que tu dessines à chaque fois le sceaux avec la couleur qui correspond... ça doit te prendre un temps fou !!!
-Non, pas tant que ça : je dessine les sceaux incomplets à l'avance et je les complètes en combats.
-Bien bien... je t'apprendrais une méthode plus simple !!! Et ton affinité ???
-Vous vous z'êtes donné le mot ou quoi ? J'm'en fiche de mon affinité. Les sceaux sont sensés pallier à ma non-utilisation d'une affinité. Et pis bon, c'est pas bientôt fini toutes ces questions ?
-C'est fini, c'est fini !!! Dépêches-toi de rejoindre tes coéquipiers !!!
-Coéquipiers, coéquipiers... le mot est vite dit, hein...
-Nous nous reverrons Kaede-Chan !!!
-C'est ça, c'est ça...
Sans un mot de plus, le shinobi fit tournoyer son ombrelle et disparut.
-Et ça veut frimer en plus...
Kaede pesta : finalement, si il était maître des sceaux, il n'en restait pas moins un mec louche en kimono bariolé prédestiné à lui taper sur le système. Cela devait être pour cette dernière qualité que son père l'avait choisi. La jeune fille jura de nouveau et reprit en courant la direction du lieux d'entraînement, tout en préparant mentalement quelques phrases bien senties dans le cas où son sensei lui ferait une ou deux remarques de trop. Et dire qu'il avait des chances pour que l'entraînement ne s'arrête pas là...
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
C’était aujourd’hui que nous prenions officiellement nos fonctions en temps que chercheurs à la solde de Nobunaga. Elle avait lieu dans un petit bâtiment annexe de l’hôpital, avec écris en gros au-dessus de la porte d’entrée : « Centre de Recherche Bio-Médicale ». Dans le genre discret, ça se pose là, pas vrai ?
Toujours est-il que nous sommes entré tous les cinq, Yeonhwa, Akio,Yoshimitsu, Jiro et moi et que nous avons immédiatement été reçu par un petit comité de gars à l’air louche qui nous guidèrent illico jusqu’au deuxième étage avant de nous faire entrer dans ce qui s’avéra être une parfaite salle de réunion. Nobunaga nous y attendait déjà.
Deux des malabars vinrent se flanquer de part et d’autre du conseiller tandis que les autres sortait attendre dans le couloir. Ok, c’étaient ces gardes du corps. Prudent, le vieux…
Akio regarda tout autour de lui, l’air étonné, avant d’oser poser la question qui le démangeait.
« Mais… Euh… Y’a que nous cinq ? S’enquit Akio.
_ Vous cinq ? Releva Nobunaga.
_ Ben… C’est juste que… ‘fin, ça me paraît bizarre que vous n’ayez choisi que cinq scientifiques parmi toute la communauté de chercheur de Mahou…
_ Je peux les mettre au courant, Nobunaga-san ? Demanda Yoshimitsu.
_ Bien entendu, approuva le conseiller.
_ En réalité, maître Nobunaga emploie actuellement plus d’une vingtaine de chercheurs. Vous êtes l’actuel dernière fournée de recrutés.
_ « Nous » ? J’te signale que t’en fais aussi partie, de la dernière fournée d’imbéciles fraîchement débarqués qui savent rien sur rien ! M’emportai-je.
_ C‘est pas ce que j‘ai dit… La différence entre vous et moi, c’est que moi, je ne suis pas un recruté mais un recruteur. Je travaille depuis longtemps sous les ordres de maître Nobunaga et, avec d’autres, nous usons de nos compétences pour approcher discrètement les gens qu’il souhaite sonder afin de déterminer à quel point nous pouvons leurs faire confiance et les impliquer.
_ Ben alors qu’est-ce que tu fous parmi nous ? S’énerva Yeonhwa.
_ Et bien je suis aussi chercheur au même titre que vous. Et si je ne rejoins que ce groupe-ci, c’est parce que jusqu’alors, mes compétences étaient inutiles dans le champs de recherche des autres groupes.
_ Je crois que je suis complètement largué, avoua Akio, penaud.
_ A l’heure actuelle, il y a déjà trois groupes de chercheurs déjà formé. Nous allons formé le quatrième et vraisemblablement, si mes dernières prévisions sont bonnes, le cinquième ne devrait pas tarder à être officialisé dans les jours qui suivent. Je me trompe, Nobunaga-san ?
_ Pas du tout, les six candidats réfléchissent à la proposition que je leur ai fait. Je suis persuadé qu’aucun d’entre eux ne la refusera.
_ Si maître Nobunaga a fractionné ses chercheurs en petits groupes, c’est avant tout pour deux raisons. La première, c’est pour une évidente raison de sécurité : en fractionnant le réseau, si un espion parvient à percer la sécurité qui entoure les résultats d’un projet, il ne mettra la main que sur une petite minorité de nos découvertes. N’oubliez pas que notre de but est de briser l’équilibre des forces en présence à l’avantage de Mahou, cela implique que les autres villages doivent ignorer jusqu’au bout ce que nous mettons au point. Quant à la seconde raison, elle est naturelle : hormis le groupe 1 qui travaille aussi sur la biologie, les autres groupes planchent sur des domaines complètement différents.
_ Comment ça ? Demanda Jiro.
_ Si je me souviens bien, le second groupe réuni des experts en jutsus qui cherchent à améliorer les techniques existantes pour les rendre plus performantes, notamment en diminuant le chakra utilisé et en maximisant les effets par d’autres possibilités. Quant au troisième groupe, ce sont des expert en Taïjutsu de tous poils et quelques spécialistes de l’anatomie qui tentent de mettre au point un art martial complet et invulnérable.
_ Et le premier groupe ? Ceux qui nous snobent et veulent pas nous voir ? Ils vont travailler sur la même chose que nous ? M’enquis-je avec mon habituel amabilité.
_ J’ai jamais dit qu’ils vous snobaient… Non. Comme vous vous en êtes sûrement déjà aperçu, notre groupe rassemble des membres totalisant une moyenne d’âge assez jeune, somme toute.
_ ça tombe bien, je m’entends rarement avec les vieux croûtons, souligna Yeonhwa.
_ C’est aussi en parti pour ça. Les honorables croûtons de notre domaine, prêt à se mettre au service de Nobunaga, ont été regroupés dans le premier groupe. Contrairement à nous, ils ont tous vécu la dernière guerre et d’une part, ils se méfient de nous qui ne savons pas de quoi nous parlons.
_ C’est bien c’que j’dis : ils nous snobent.
_ Mais d’autre part, ils sont persuadé que ce n’est pas à l’aide de retouches mineures du corps humain qu’on parviendra à briser l’actuel équilibre des forces entre les différents shinobis. Ils se sont donc plutôt orientés sur la création de chimères de combat animales ou humaines pour…
_ Pardon ?!
_ De quoi ?!
_ Bordel, « retouches mineures » ?
_ On y arrivera pas ?!
_ Ouais ben dans six mois, on leur oppose nos cobayes et tu vas voir ce qu’on va leur mettre à leurs patchworks dégénérés !
_ ça fera pas un pli ! On va les défoncer !! »
C’était, vous vous en doutiez, Yeonhwa et moi qui venions tous deux de péter un câble. Alors comme ça, les vieux gâteux pensaient qu’on arriveraient à rien de bien probant ? Les eusses-je eu devant moi que je leur aurait enfoncer leurs crânes séniles et dégarnis dans le sol à grands coups de maillet ! Non mais quelle bande de prétentieux. Humpf, on les fera pleurer quand nos résultats nous vaudrons toutes les louanges de Nobunaga ! Typiques de ces vieux croûtons que de vous prendre de haut, comme ça. J’me ferai un plaisir de leur rabattre le caquet à ces abrutis antédiluviens !
Tsss… Rien que d’y repenser, ça me fout en rogne…
(D’après Jiro, Yeonhwa et moi sommes surtout tombé dans le panneau de Yoshimitsu : les vieux n’auraient absolument rien dit de tel et Yoshimitsu, grand maître de la psychologie, aurait tout inventé afin d’exciter notre esprit de compétition et de poser les solides bases d’une « saine » émulation entre nos groupes. Et couillons comme nous sommes, on aurait foncé tête baissé dans le panneau… Il est naïf, le Jiro, à croire qu’il n’a jamais côtoyer de vieux débris qui se pensent toujours supérieur…)
Nobunaga toussota ostensiblement pour ramener le calme, avant de prendre la parole.
« Hé bien, messieurs, je suis impatient de voir le résultat de cette compétition. Et sachez que vous pourrez vous y dévouer corps et âmes dans les meilleurs conditions. Il est en effet temps que je vous explique dans quel cadre vous allez évoluer.
_ On va les faire pleurer, ces dégénérés !! Continua à marmonner Yeonwha.
_ Hum-hum !
_ Ouais, ‘scusez-moi, m’sieur Nobunaga.
_ Je disais donc que vous serez assisté dans votre tâche par une équipe dévouée qui sera aux petits soins avec vous.
_ On va avoir nos propres larbins ? S’exclama Akio.
_ Ce ne sont pas des larbins…
_ Ah ? Des espions, alors ?
_ Des esp… Mais comment ça ?
_ Ben si ce ne sont pas des larbins mais qu’i’sont pas scientifique, c’est qu’ils sont là pour nous surveiller, non ?
_ Mais non, pas du tout, voyons ! Ils sont là… avant tout… pour… Hum… Considérez que ce sont des larbins.
_ Dites-donc, il aurait pas mis dans le mille, le gamin ? S’enquît Jiro.
_ Le gamin ?! Hé, j’ai seize ans, j’te signale !!
_ Ce ne sont pas que des espions, déballa Yoshimitsu. Ils ont subi un entraînement très poussé dans les techniques d’espionnages, contre-espionnages et surveillances. Entre autre chose, leurs rôles est de s’assurer qu’aucune information ne filtrent, dans un sens ou dans l’autre, nous tenir à l’œil et s’assurer que personne ne nous espionne ou s’introduise ici en douce. Bon, comme ce ne sont pas des foudres de guerres, en cas de baston, faut pas compter sur eux pour nous protéger. Ils se borneront à aller prévenir un groupe d’intervention et de les laisser faire. L’avantage, c’est que leurs couvertures leurs imposent en effet de se faire passer pour nos larbins attitrés : ce sont eux qui feront le ménage, s’occuperont de la logistique du site, traiteront avec l’administration du village, nous ferons la cuisine, etc, etc…
_ Ils étaient censé rester dans l’ignorance, fit remarquer d’un ton glacial Nobunaga.
_ Excusez-moi, mais je vais devoir travailler à leurs côtés, Nobunaga-san. La moindre des choses et de me montrer digne de leurs confiances et de ne pas leurs cacher de telles choses, n’est-ce pas ?
_ Je vois. »
Les deux hommes sont resté un moment à se dévisager en silence, le visage absolument impénétrable. Cet échange de regard devait probablement leur suffire à partager un certain nombre de choses qui nous passa largement au-dessus de la tête puisque Nobunaga finît par hocher la tête et Yoshimitsu se remit à nous regarder, l’air parfaitement innocent. Finalement, Nobunaga reprit la parole.
« L’ensemble de ce bâtiment est à votre entière disposition. Vous aurez le temps de le visiter de fond en comble une fois cette réunion terminée mais je peux d’ores et déjà vous en faire une courte description : il est composé de trois étages et un sous-sol. Vraisemblablement, vous ne devriez rien avoir à faire au rez-de-chaussée, car cette étage est réservé à l’équipe qui vous encadrera. Le second étage rassemble les locaux nécessaires pour que vous meniez vos recherches sur le plan théorique. Il comporte entre autre des bureaux, des salles de réunions et des bibliothèques annexes. J’ai déjà pris la liberté d’y faire stocker un certain nombre de copies de documents dont vous pourriez avoir besoin, pour vous évitez de perdre du temps en aller-retour inutile avec la bibliothèque du QG.
_ ça tombe bien, en ce moment, y’en a dont le passage est mal vu, fit remarquer Akio.
_ Je ne vois pas de quoi tu parles.
_ Mais si, voyons, des dizaines d’étagères renversées, d’innombrables bouquins balancé en tout sens, une vitrine pulvérisée, un groupe de vigiles massacrés et des bibliothécaires sauvagement torturés à mort. Ça ne te dit rien ? Me demanda Yeonhwa.
_ Bordel, mais comment vous êtes au courant ?! Tout le village en parle, c’est ça ?
_ « Tout le village », « tout le village »… Non je crois pas… ‘Fin, j’veux dire, y’a bien des coins que vous avez du épargnés, non ?
_ T’te façon, c’est que des rumeurs amplifiées et déformées ! Y’a pas une once de vérité la dedans ! Tentai-je de me défendre.
_ Hum… J’ai vu la bibliothèque de mes propres yeux. Sans parler de vos agissements au QG, lâcha Nobunaga.
_ Ouais bon, d’accord, j’avoue, j’ai peut-être un peu merdé sur ce coup-là…
_ Un peu ? S’indigna Akio.
_ Ouais, un peu ! Et si t’insistes, c’est mon poing dans la gueule.
_ Excusez-moi, mais pourriez-vous laissez Nobunaga-san terminer ses explications ? Son temps est précieux et il n’a pas que nous à s’occuper, tenta de nous rappeler à l’ordre Yoshimitsu.
_ C’est vrai, il a aussi une bibliothèque a remettre en état…
_ Tare ta gueule à la sortie, Jiro.
_ Kentaro !
_ C’est bon, j’déconne, j’vais pas le cogner…
_ ça, je m’en moque, mais maintenant, tu la boucles ! Explosa Yoshimitsu.
_ ça va dire qu’il a le droit de cogner Jiro ?
_ Je vous demande encore quelques instants de concentration, j’en ai presque fini. Si vous avez besoin de n’importe quel ouvrage de la bibliothèque du QG, n’hésitez pas à en demander un copie, les bibliothécaires sont prévenus et vous l’apporteront le plus vite possible. Et heu… Kentaro, je pense qu’il est préférable que vous passiez par l’un de vos collègues pour cela. Les employés de la bibliothèque vous en veulent encore, je pense.
_ Génial… T’as le malheur de faire une petite bourde un jour et ça te poursuit pour tout le restant de ta vie…
_ Concernant le troisième étage, nous l’avons aménagé afin de le reconvertir en quartier d’habitation. C’est dorénavant ici que vous habiterez.
_ Histoire qu’on nous tienne à l’œil constamment… Grogna Yeonhwa.
_ Et avant tout pour votre sécurité.
_ Ouais, bien sûr…
_ Enfin, c’est au sous-sol, là où la sécurité est optimale, que vous pourrez menez à bien vos expérimentations. Elle nécessite notamment plusieurs clés et codes pour être accessible mais ils vous seront fournies dans la journée par l’équipe encadrante. Nous y avons aménagé des salles de dissections, des chambres froides, une salle de réanimation ainsi que quelques salles de surveillance pour tenir à l’œil l’évolution de vos cobayes. Là encore, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à le signaler à votre équipe, ils se débrouilleront pour y remédier le plus rapidement possible. Des questions ?
_ Heu… J’en ai peut-être une mais… Hésita Akio.
_ Hé bien vas-y, l’encouragea Nobunaga.
_ C’qu’on fait, c’est plutôt secret, non ?
_ Exact.
_ Alors vaudrait peut-être mieux changé le panneau devant le bâtiment, non ? Parce qu’avec écris en gros « Centre de Recherche Bio-Médicale », ça va un peu attiré l’attention de tout le monde, non ?
_ Tu parles, plus c’est gros et moins ça se remarque, fit remarquer Yeonhwa.
_ Mais quand même ! On ne bosse même plus pour l’hôpital !
_ Techniquement, sur vos fiches de paies, vous figurez comme étant rattaché à l’hôpital, puisque nous ne pouvons écrire en toute lettre votre appartenance au projet. Cela renforce ainsi votre couverture. D’autres questions ? Non ? Très bien, alors je vais vous laisser. Yoshimitsu, je vous confie le reste.
_ Comme vous le voulez, Nobunaga-san. »
Le conseiller réunît les quelques papiers qu’il avait sorti, rangea le tout dans sa sacoche et ressortit de la pièce, encadré par ses deux gardes du corps.
Toujours est-il que nous sommes entré tous les cinq, Yeonhwa, Akio,Yoshimitsu, Jiro et moi et que nous avons immédiatement été reçu par un petit comité de gars à l’air louche qui nous guidèrent illico jusqu’au deuxième étage avant de nous faire entrer dans ce qui s’avéra être une parfaite salle de réunion. Nobunaga nous y attendait déjà.
Deux des malabars vinrent se flanquer de part et d’autre du conseiller tandis que les autres sortait attendre dans le couloir. Ok, c’étaient ces gardes du corps. Prudent, le vieux…
Akio regarda tout autour de lui, l’air étonné, avant d’oser poser la question qui le démangeait.
« Mais… Euh… Y’a que nous cinq ? S’enquit Akio.
_ Vous cinq ? Releva Nobunaga.
_ Ben… C’est juste que… ‘fin, ça me paraît bizarre que vous n’ayez choisi que cinq scientifiques parmi toute la communauté de chercheur de Mahou…
_ Je peux les mettre au courant, Nobunaga-san ? Demanda Yoshimitsu.
_ Bien entendu, approuva le conseiller.
_ En réalité, maître Nobunaga emploie actuellement plus d’une vingtaine de chercheurs. Vous êtes l’actuel dernière fournée de recrutés.
_ « Nous » ? J’te signale que t’en fais aussi partie, de la dernière fournée d’imbéciles fraîchement débarqués qui savent rien sur rien ! M’emportai-je.
_ C‘est pas ce que j‘ai dit… La différence entre vous et moi, c’est que moi, je ne suis pas un recruté mais un recruteur. Je travaille depuis longtemps sous les ordres de maître Nobunaga et, avec d’autres, nous usons de nos compétences pour approcher discrètement les gens qu’il souhaite sonder afin de déterminer à quel point nous pouvons leurs faire confiance et les impliquer.
_ Ben alors qu’est-ce que tu fous parmi nous ? S’énerva Yeonhwa.
_ Et bien je suis aussi chercheur au même titre que vous. Et si je ne rejoins que ce groupe-ci, c’est parce que jusqu’alors, mes compétences étaient inutiles dans le champs de recherche des autres groupes.
_ Je crois que je suis complètement largué, avoua Akio, penaud.
_ A l’heure actuelle, il y a déjà trois groupes de chercheurs déjà formé. Nous allons formé le quatrième et vraisemblablement, si mes dernières prévisions sont bonnes, le cinquième ne devrait pas tarder à être officialisé dans les jours qui suivent. Je me trompe, Nobunaga-san ?
_ Pas du tout, les six candidats réfléchissent à la proposition que je leur ai fait. Je suis persuadé qu’aucun d’entre eux ne la refusera.
_ Si maître Nobunaga a fractionné ses chercheurs en petits groupes, c’est avant tout pour deux raisons. La première, c’est pour une évidente raison de sécurité : en fractionnant le réseau, si un espion parvient à percer la sécurité qui entoure les résultats d’un projet, il ne mettra la main que sur une petite minorité de nos découvertes. N’oubliez pas que notre de but est de briser l’équilibre des forces en présence à l’avantage de Mahou, cela implique que les autres villages doivent ignorer jusqu’au bout ce que nous mettons au point. Quant à la seconde raison, elle est naturelle : hormis le groupe 1 qui travaille aussi sur la biologie, les autres groupes planchent sur des domaines complètement différents.
_ Comment ça ? Demanda Jiro.
_ Si je me souviens bien, le second groupe réuni des experts en jutsus qui cherchent à améliorer les techniques existantes pour les rendre plus performantes, notamment en diminuant le chakra utilisé et en maximisant les effets par d’autres possibilités. Quant au troisième groupe, ce sont des expert en Taïjutsu de tous poils et quelques spécialistes de l’anatomie qui tentent de mettre au point un art martial complet et invulnérable.
_ Et le premier groupe ? Ceux qui nous snobent et veulent pas nous voir ? Ils vont travailler sur la même chose que nous ? M’enquis-je avec mon habituel amabilité.
_ J’ai jamais dit qu’ils vous snobaient… Non. Comme vous vous en êtes sûrement déjà aperçu, notre groupe rassemble des membres totalisant une moyenne d’âge assez jeune, somme toute.
_ ça tombe bien, je m’entends rarement avec les vieux croûtons, souligna Yeonhwa.
_ C’est aussi en parti pour ça. Les honorables croûtons de notre domaine, prêt à se mettre au service de Nobunaga, ont été regroupés dans le premier groupe. Contrairement à nous, ils ont tous vécu la dernière guerre et d’une part, ils se méfient de nous qui ne savons pas de quoi nous parlons.
_ C’est bien c’que j’dis : ils nous snobent.
_ Mais d’autre part, ils sont persuadé que ce n’est pas à l’aide de retouches mineures du corps humain qu’on parviendra à briser l’actuel équilibre des forces entre les différents shinobis. Ils se sont donc plutôt orientés sur la création de chimères de combat animales ou humaines pour…
_ Pardon ?!
_ De quoi ?!
_ Bordel, « retouches mineures » ?
_ On y arrivera pas ?!
_ Ouais ben dans six mois, on leur oppose nos cobayes et tu vas voir ce qu’on va leur mettre à leurs patchworks dégénérés !
_ ça fera pas un pli ! On va les défoncer !! »
C’était, vous vous en doutiez, Yeonhwa et moi qui venions tous deux de péter un câble. Alors comme ça, les vieux gâteux pensaient qu’on arriveraient à rien de bien probant ? Les eusses-je eu devant moi que je leur aurait enfoncer leurs crânes séniles et dégarnis dans le sol à grands coups de maillet ! Non mais quelle bande de prétentieux. Humpf, on les fera pleurer quand nos résultats nous vaudrons toutes les louanges de Nobunaga ! Typiques de ces vieux croûtons que de vous prendre de haut, comme ça. J’me ferai un plaisir de leur rabattre le caquet à ces abrutis antédiluviens !
Tsss… Rien que d’y repenser, ça me fout en rogne…
(D’après Jiro, Yeonhwa et moi sommes surtout tombé dans le panneau de Yoshimitsu : les vieux n’auraient absolument rien dit de tel et Yoshimitsu, grand maître de la psychologie, aurait tout inventé afin d’exciter notre esprit de compétition et de poser les solides bases d’une « saine » émulation entre nos groupes. Et couillons comme nous sommes, on aurait foncé tête baissé dans le panneau… Il est naïf, le Jiro, à croire qu’il n’a jamais côtoyer de vieux débris qui se pensent toujours supérieur…)
Nobunaga toussota ostensiblement pour ramener le calme, avant de prendre la parole.
« Hé bien, messieurs, je suis impatient de voir le résultat de cette compétition. Et sachez que vous pourrez vous y dévouer corps et âmes dans les meilleurs conditions. Il est en effet temps que je vous explique dans quel cadre vous allez évoluer.
_ On va les faire pleurer, ces dégénérés !! Continua à marmonner Yeonwha.
_ Hum-hum !
_ Ouais, ‘scusez-moi, m’sieur Nobunaga.
_ Je disais donc que vous serez assisté dans votre tâche par une équipe dévouée qui sera aux petits soins avec vous.
_ On va avoir nos propres larbins ? S’exclama Akio.
_ Ce ne sont pas des larbins…
_ Ah ? Des espions, alors ?
_ Des esp… Mais comment ça ?
_ Ben si ce ne sont pas des larbins mais qu’i’sont pas scientifique, c’est qu’ils sont là pour nous surveiller, non ?
_ Mais non, pas du tout, voyons ! Ils sont là… avant tout… pour… Hum… Considérez que ce sont des larbins.
_ Dites-donc, il aurait pas mis dans le mille, le gamin ? S’enquît Jiro.
_ Le gamin ?! Hé, j’ai seize ans, j’te signale !!
_ Ce ne sont pas que des espions, déballa Yoshimitsu. Ils ont subi un entraînement très poussé dans les techniques d’espionnages, contre-espionnages et surveillances. Entre autre chose, leurs rôles est de s’assurer qu’aucune information ne filtrent, dans un sens ou dans l’autre, nous tenir à l’œil et s’assurer que personne ne nous espionne ou s’introduise ici en douce. Bon, comme ce ne sont pas des foudres de guerres, en cas de baston, faut pas compter sur eux pour nous protéger. Ils se borneront à aller prévenir un groupe d’intervention et de les laisser faire. L’avantage, c’est que leurs couvertures leurs imposent en effet de se faire passer pour nos larbins attitrés : ce sont eux qui feront le ménage, s’occuperont de la logistique du site, traiteront avec l’administration du village, nous ferons la cuisine, etc, etc…
_ Ils étaient censé rester dans l’ignorance, fit remarquer d’un ton glacial Nobunaga.
_ Excusez-moi, mais je vais devoir travailler à leurs côtés, Nobunaga-san. La moindre des choses et de me montrer digne de leurs confiances et de ne pas leurs cacher de telles choses, n’est-ce pas ?
_ Je vois. »
Les deux hommes sont resté un moment à se dévisager en silence, le visage absolument impénétrable. Cet échange de regard devait probablement leur suffire à partager un certain nombre de choses qui nous passa largement au-dessus de la tête puisque Nobunaga finît par hocher la tête et Yoshimitsu se remit à nous regarder, l’air parfaitement innocent. Finalement, Nobunaga reprit la parole.
« L’ensemble de ce bâtiment est à votre entière disposition. Vous aurez le temps de le visiter de fond en comble une fois cette réunion terminée mais je peux d’ores et déjà vous en faire une courte description : il est composé de trois étages et un sous-sol. Vraisemblablement, vous ne devriez rien avoir à faire au rez-de-chaussée, car cette étage est réservé à l’équipe qui vous encadrera. Le second étage rassemble les locaux nécessaires pour que vous meniez vos recherches sur le plan théorique. Il comporte entre autre des bureaux, des salles de réunions et des bibliothèques annexes. J’ai déjà pris la liberté d’y faire stocker un certain nombre de copies de documents dont vous pourriez avoir besoin, pour vous évitez de perdre du temps en aller-retour inutile avec la bibliothèque du QG.
_ ça tombe bien, en ce moment, y’en a dont le passage est mal vu, fit remarquer Akio.
_ Je ne vois pas de quoi tu parles.
_ Mais si, voyons, des dizaines d’étagères renversées, d’innombrables bouquins balancé en tout sens, une vitrine pulvérisée, un groupe de vigiles massacrés et des bibliothécaires sauvagement torturés à mort. Ça ne te dit rien ? Me demanda Yeonhwa.
_ Bordel, mais comment vous êtes au courant ?! Tout le village en parle, c’est ça ?
_ « Tout le village », « tout le village »… Non je crois pas… ‘Fin, j’veux dire, y’a bien des coins que vous avez du épargnés, non ?
_ T’te façon, c’est que des rumeurs amplifiées et déformées ! Y’a pas une once de vérité la dedans ! Tentai-je de me défendre.
_ Hum… J’ai vu la bibliothèque de mes propres yeux. Sans parler de vos agissements au QG, lâcha Nobunaga.
_ Ouais bon, d’accord, j’avoue, j’ai peut-être un peu merdé sur ce coup-là…
_ Un peu ? S’indigna Akio.
_ Ouais, un peu ! Et si t’insistes, c’est mon poing dans la gueule.
_ Excusez-moi, mais pourriez-vous laissez Nobunaga-san terminer ses explications ? Son temps est précieux et il n’a pas que nous à s’occuper, tenta de nous rappeler à l’ordre Yoshimitsu.
_ C’est vrai, il a aussi une bibliothèque a remettre en état…
_ Tare ta gueule à la sortie, Jiro.
_ Kentaro !
_ C’est bon, j’déconne, j’vais pas le cogner…
_ ça, je m’en moque, mais maintenant, tu la boucles ! Explosa Yoshimitsu.
_ ça va dire qu’il a le droit de cogner Jiro ?
_ Je vous demande encore quelques instants de concentration, j’en ai presque fini. Si vous avez besoin de n’importe quel ouvrage de la bibliothèque du QG, n’hésitez pas à en demander un copie, les bibliothécaires sont prévenus et vous l’apporteront le plus vite possible. Et heu… Kentaro, je pense qu’il est préférable que vous passiez par l’un de vos collègues pour cela. Les employés de la bibliothèque vous en veulent encore, je pense.
_ Génial… T’as le malheur de faire une petite bourde un jour et ça te poursuit pour tout le restant de ta vie…
_ Concernant le troisième étage, nous l’avons aménagé afin de le reconvertir en quartier d’habitation. C’est dorénavant ici que vous habiterez.
_ Histoire qu’on nous tienne à l’œil constamment… Grogna Yeonhwa.
_ Et avant tout pour votre sécurité.
_ Ouais, bien sûr…
_ Enfin, c’est au sous-sol, là où la sécurité est optimale, que vous pourrez menez à bien vos expérimentations. Elle nécessite notamment plusieurs clés et codes pour être accessible mais ils vous seront fournies dans la journée par l’équipe encadrante. Nous y avons aménagé des salles de dissections, des chambres froides, une salle de réanimation ainsi que quelques salles de surveillance pour tenir à l’œil l’évolution de vos cobayes. Là encore, si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à le signaler à votre équipe, ils se débrouilleront pour y remédier le plus rapidement possible. Des questions ?
_ Heu… J’en ai peut-être une mais… Hésita Akio.
_ Hé bien vas-y, l’encouragea Nobunaga.
_ C’qu’on fait, c’est plutôt secret, non ?
_ Exact.
_ Alors vaudrait peut-être mieux changé le panneau devant le bâtiment, non ? Parce qu’avec écris en gros « Centre de Recherche Bio-Médicale », ça va un peu attiré l’attention de tout le monde, non ?
_ Tu parles, plus c’est gros et moins ça se remarque, fit remarquer Yeonhwa.
_ Mais quand même ! On ne bosse même plus pour l’hôpital !
_ Techniquement, sur vos fiches de paies, vous figurez comme étant rattaché à l’hôpital, puisque nous ne pouvons écrire en toute lettre votre appartenance au projet. Cela renforce ainsi votre couverture. D’autres questions ? Non ? Très bien, alors je vais vous laisser. Yoshimitsu, je vous confie le reste.
_ Comme vous le voulez, Nobunaga-san. »
Le conseiller réunît les quelques papiers qu’il avait sorti, rangea le tout dans sa sacoche et ressortit de la pièce, encadré par ses deux gardes du corps.
Kentaro- Combattant Débutant
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Re: Mahou Gakure [RP]
A peine la porte se fut-elle refermée que Yeonhwa lâcha un bruyant soupir.
« Pffou… Je commençais à croire que ça n’en finirait plus. Les réunions, c’est vraiment pas mon truc !
_ Pareil… Surtout quand on s’écarte du sujet.
_ T’avais pas qu’à foutre le bordel partout et faire les gros titres des journaux, me fit remarquer Akio.
_ En ce qui me concerne, je vais visiter notre nouveau lieux de travail. Qui veut venir avec moi ? Annonça Yeonhwa.
_ Pas si vite, tout le monde, il nous reste encore quelques petites choses à régler, annonça Yoshimitsu.
_ Oh merde, ça peut pas attendre ? Demanda Yeonhwa.
_ Non, cela concerne la façon dont nous allons travailler. Il vaut donc mieux tout aplanir tout de suite pour éviter le moindre problème.
_ C’est pas faux, approuva Jiro.
_ Ok, mais si on règle ça rapidement. Moi aussi, les réunions de ce genre, ça me gonfle » déclarai-je.
Bon gré, mal gré, Yeonhwa, Akio et moi, qui avions presque atteint la porte, nous rassîmes autour de la table, tirant un peu la gueule.
« Qu’est-ce qu’on doit définir ? Demanda Akio.
_ Hé bien, pour commencer, il faudrait établir la structure de notre groupe. Il nous faudrait notamment un responsable ainsi qu’un porte-parole.
_ Un quoi ?
_ Pourquoi faire ?
_ Hé bien si vous aviez écouté Nobunaga-san lors de la réunion de présentation, vous auriez noté qu’il avait dit que nos subventions dépendraient directement des résultats et des avancés que nous présenterions devant une commission approprié. Il ne faudrait pas gaffer sur ce point-là, par conséquent, si nous souhaitons obtenir maximiser nos chances d’obtenir de bonnes subventions, il nous faut choisir quelqu’un ayant l’habitude de traiter avec ce genre de personne.
_ Donc on peut d’ores et déjà m’oublier pour ce poste, reconnu-je.
_ Idem en ce qui me concerne, répliqua Yeonhwa.
_ Hum… Perso, j’le sens pas non plus, ce rôle, avoua Akio.
_ Donc il ne reste que moi ou Jiro pour ce poste, constata Yoshimitsu.
_ Si je peux me permettre, commença l’albinos, je pense qu’il n’y a que moi qui puisse m’en charger puisque tu ne pourras pas cumuler le rôle de responsable en même temps.
_ Minute ! Qui a dit que je voulais être responsable ?
_ Ben t’es le plus vieux, fit remarquer Akio.
_ Puis tu nous vois à un poste à responsabilité ? Demandai-je.
_ Et si on foire, comme t’es le pote à Nobunaga, tu pourras arrondir les angles, expliqua Yeonhwa.
_ Et moi, je ne me sens pas capable de gérer ces trois loustics, conclut Jiro.
_ C’est qui que tu traites de loustic ?!
_ C’est sûr que de ce point de vue… soupira Yoshimitsu. Vous êtes sûr de votre choix ?
_ T’te façon, si t’essayes de jouer au tyran, on aura tôt fait de te régler ton compte, alors…
_ Très bien, donc…
_ Les rôles sont attribués ! On peut y aller ! Clama Yeonhwa, se levant brusquement.
_ Désolé, mais on a pas encore tout à fait fini : bien qu’ayant été désigné chef, je préfère avoir votre avis sur un ou deux trucs.
_ Ok, mais rapidement alors, parce que les réunions, c’est franchement pas mon truc !
_ Très bien, alors voilà : je suis d’avis de ne laisser aucune interférence s’immiscer dans nos recherches. C’est nous et nous seuls qui décidons ceux sur quoi nous bossons. Et peu importe ce que Nobunaga ou qui que ce soit d’autres préfèreraient que nous cherchions.
_ ça va pas de dire des trucs comme ça ? Et si l’équipe d’espions t’entends ?
_ Tu seras gentil de ne pas me sous-estimer, gamin. Je suis bien meilleurs qu’eux quand il s’agit de repérer quelqu’un qui m’espionne.
_ J’suis pas un gamin… J’ai seize ans, j’vous rappelle !
_ Honnêtement, je crois que de toutes façons, aucun d’entre nous n’est du genre à obéir bien gentiment aux ordres. Tu nous as étudié, tu nous connais : on est plutôt des indépendants, et tant pis si ça doit nous brouiller avec Nobunaga. Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui me concerne, je suis venu pour pouvoir mener les recherches qui me botte et non pour être le fidèle toutou de Nobunaga. Qu’il profite de ce qu’on trouvera, pas de problème, qu’il nous dise quoi faire, ça aurait été hors de question. » Répondis-je, suivis de l’approbation des autres.
Yoshimitsu se laissa aller à sourire, visiblement satisfait de notre réponse, avant de nous exposer le deuxième truc sur lequel il voulait avoir notre avis.
« Je ne sais pas si vous connaissez bien l’U.E.M, mais il est comme tous les partis politiques : plusieurs courants différents s’y côtoient et si pour le moment, tous acceptent Nobunaga comme leader, nombreux sont ceux qui aimeraient pouvoir prendre sa place. A cela s’ajoute le fait que si le conseil a autorisé la création de ce groupe de recherche, il ne l’a fait que du bout des lèvres et il est plus que probable que les membres du courant progressiste tentent de divulguer nos découvertes par tous les moyens. Et je ne vous parle même pas des autres villages qui, lorsqu’ils auront vent de notre existence, se mettront en tête de récupéré nos trouvailles pour leur usage exclusif. En bref, cela fait un sacré paquet de personne qui seront tenté d’obtenir nos découvertes pour en détourner l’usage.
_ Où tu veux en venir ? Demanda Jiro.
_ Pour minimiser au maximum les risques de fuites, je vous propose deux choses : primo, les résultats finales de nos recherches ne seront conservé sur aucun support solide, ainsi, il n‘y aura rien à voler. Secundo, tant que Mahou n’aura pas expressément besoin que nous améliorons ses shinobis à la chaîne, nous ne traiterons qu’un nombre restreint de shinobi, trié sur le volet et faisant parti des plus fidèles membres de Nobunaga. Ainsi, les risques qu’un cobaye vivant aille se livrer aux autres villages pour leur permettre de l’étudier seront quasi-nuls.
_ Ils pourront toujours les capturer, voir étudier les cadavres, objecta Yeonhwa.
_ Certes, mais nous parlons de shinobis d’élite. Ils ne se laisseront jamais capturer vivant et s’ils doivent mourir, ils parviendront à endommager suffisamment leur corps pour qu’il soit inutilisable.
_ Et donc ainsi, les probabilités pour qu’un village parvienne à copier nos trouvailles sont inexistantes. De même que celle que quelqu’un les utilise à l’encontre de notre employeur… Moi, ça me va, répondis-je.
_ Pareil, affirma Akio.
_ Voila qui est donc réglé, approuva Jiro. Autre chose ?
_ No… »
Yoshimitsu n’eût même pas le temps de finir sa phrase que déjà Yeonhwa s’était précipitée vers la porte en hurlant que le premier arrivé à l’étage serait le premier servi concernant les chambres, immédiatement suivie par Akio. Notre tout nouveau « chef » secoua lentement la tête, désabusé, se demandant si nous avions seulement écouter ses inquiétudes, avant de nous emboîter le pas et de nous accompagner dans la découverte de notre bâtiment.
« Pffou… Je commençais à croire que ça n’en finirait plus. Les réunions, c’est vraiment pas mon truc !
_ Pareil… Surtout quand on s’écarte du sujet.
_ T’avais pas qu’à foutre le bordel partout et faire les gros titres des journaux, me fit remarquer Akio.
_ En ce qui me concerne, je vais visiter notre nouveau lieux de travail. Qui veut venir avec moi ? Annonça Yeonhwa.
_ Pas si vite, tout le monde, il nous reste encore quelques petites choses à régler, annonça Yoshimitsu.
_ Oh merde, ça peut pas attendre ? Demanda Yeonhwa.
_ Non, cela concerne la façon dont nous allons travailler. Il vaut donc mieux tout aplanir tout de suite pour éviter le moindre problème.
_ C’est pas faux, approuva Jiro.
_ Ok, mais si on règle ça rapidement. Moi aussi, les réunions de ce genre, ça me gonfle » déclarai-je.
Bon gré, mal gré, Yeonhwa, Akio et moi, qui avions presque atteint la porte, nous rassîmes autour de la table, tirant un peu la gueule.
« Qu’est-ce qu’on doit définir ? Demanda Akio.
_ Hé bien, pour commencer, il faudrait établir la structure de notre groupe. Il nous faudrait notamment un responsable ainsi qu’un porte-parole.
_ Un quoi ?
_ Pourquoi faire ?
_ Hé bien si vous aviez écouté Nobunaga-san lors de la réunion de présentation, vous auriez noté qu’il avait dit que nos subventions dépendraient directement des résultats et des avancés que nous présenterions devant une commission approprié. Il ne faudrait pas gaffer sur ce point-là, par conséquent, si nous souhaitons obtenir maximiser nos chances d’obtenir de bonnes subventions, il nous faut choisir quelqu’un ayant l’habitude de traiter avec ce genre de personne.
_ Donc on peut d’ores et déjà m’oublier pour ce poste, reconnu-je.
_ Idem en ce qui me concerne, répliqua Yeonhwa.
_ Hum… Perso, j’le sens pas non plus, ce rôle, avoua Akio.
_ Donc il ne reste que moi ou Jiro pour ce poste, constata Yoshimitsu.
_ Si je peux me permettre, commença l’albinos, je pense qu’il n’y a que moi qui puisse m’en charger puisque tu ne pourras pas cumuler le rôle de responsable en même temps.
_ Minute ! Qui a dit que je voulais être responsable ?
_ Ben t’es le plus vieux, fit remarquer Akio.
_ Puis tu nous vois à un poste à responsabilité ? Demandai-je.
_ Et si on foire, comme t’es le pote à Nobunaga, tu pourras arrondir les angles, expliqua Yeonhwa.
_ Et moi, je ne me sens pas capable de gérer ces trois loustics, conclut Jiro.
_ C’est qui que tu traites de loustic ?!
_ C’est sûr que de ce point de vue… soupira Yoshimitsu. Vous êtes sûr de votre choix ?
_ T’te façon, si t’essayes de jouer au tyran, on aura tôt fait de te régler ton compte, alors…
_ Très bien, donc…
_ Les rôles sont attribués ! On peut y aller ! Clama Yeonhwa, se levant brusquement.
_ Désolé, mais on a pas encore tout à fait fini : bien qu’ayant été désigné chef, je préfère avoir votre avis sur un ou deux trucs.
_ Ok, mais rapidement alors, parce que les réunions, c’est franchement pas mon truc !
_ Très bien, alors voilà : je suis d’avis de ne laisser aucune interférence s’immiscer dans nos recherches. C’est nous et nous seuls qui décidons ceux sur quoi nous bossons. Et peu importe ce que Nobunaga ou qui que ce soit d’autres préfèreraient que nous cherchions.
_ ça va pas de dire des trucs comme ça ? Et si l’équipe d’espions t’entends ?
_ Tu seras gentil de ne pas me sous-estimer, gamin. Je suis bien meilleurs qu’eux quand il s’agit de repérer quelqu’un qui m’espionne.
_ J’suis pas un gamin… J’ai seize ans, j’vous rappelle !
_ Honnêtement, je crois que de toutes façons, aucun d’entre nous n’est du genre à obéir bien gentiment aux ordres. Tu nous as étudié, tu nous connais : on est plutôt des indépendants, et tant pis si ça doit nous brouiller avec Nobunaga. Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui me concerne, je suis venu pour pouvoir mener les recherches qui me botte et non pour être le fidèle toutou de Nobunaga. Qu’il profite de ce qu’on trouvera, pas de problème, qu’il nous dise quoi faire, ça aurait été hors de question. » Répondis-je, suivis de l’approbation des autres.
Yoshimitsu se laissa aller à sourire, visiblement satisfait de notre réponse, avant de nous exposer le deuxième truc sur lequel il voulait avoir notre avis.
« Je ne sais pas si vous connaissez bien l’U.E.M, mais il est comme tous les partis politiques : plusieurs courants différents s’y côtoient et si pour le moment, tous acceptent Nobunaga comme leader, nombreux sont ceux qui aimeraient pouvoir prendre sa place. A cela s’ajoute le fait que si le conseil a autorisé la création de ce groupe de recherche, il ne l’a fait que du bout des lèvres et il est plus que probable que les membres du courant progressiste tentent de divulguer nos découvertes par tous les moyens. Et je ne vous parle même pas des autres villages qui, lorsqu’ils auront vent de notre existence, se mettront en tête de récupéré nos trouvailles pour leur usage exclusif. En bref, cela fait un sacré paquet de personne qui seront tenté d’obtenir nos découvertes pour en détourner l’usage.
_ Où tu veux en venir ? Demanda Jiro.
_ Pour minimiser au maximum les risques de fuites, je vous propose deux choses : primo, les résultats finales de nos recherches ne seront conservé sur aucun support solide, ainsi, il n‘y aura rien à voler. Secundo, tant que Mahou n’aura pas expressément besoin que nous améliorons ses shinobis à la chaîne, nous ne traiterons qu’un nombre restreint de shinobi, trié sur le volet et faisant parti des plus fidèles membres de Nobunaga. Ainsi, les risques qu’un cobaye vivant aille se livrer aux autres villages pour leur permettre de l’étudier seront quasi-nuls.
_ Ils pourront toujours les capturer, voir étudier les cadavres, objecta Yeonhwa.
_ Certes, mais nous parlons de shinobis d’élite. Ils ne se laisseront jamais capturer vivant et s’ils doivent mourir, ils parviendront à endommager suffisamment leur corps pour qu’il soit inutilisable.
_ Et donc ainsi, les probabilités pour qu’un village parvienne à copier nos trouvailles sont inexistantes. De même que celle que quelqu’un les utilise à l’encontre de notre employeur… Moi, ça me va, répondis-je.
_ Pareil, affirma Akio.
_ Voila qui est donc réglé, approuva Jiro. Autre chose ?
_ No… »
Yoshimitsu n’eût même pas le temps de finir sa phrase que déjà Yeonhwa s’était précipitée vers la porte en hurlant que le premier arrivé à l’étage serait le premier servi concernant les chambres, immédiatement suivie par Akio. Notre tout nouveau « chef » secoua lentement la tête, désabusé, se demandant si nous avions seulement écouter ses inquiétudes, avant de nous emboîter le pas et de nous accompagner dans la découverte de notre bâtiment.
Kentaro- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 14/03/2008
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Re: Mahou Gakure [RP]
« Raaaah ! Bordel, j’hallucine !
_ Tu devais bien te douter que ça finirait comme ça.
_ Mais c’est dégueulasse ! J’suis pas responsable de tout ça, moi !
_ Ben… Un peu, si, quand même…
_ J’ai jamais demandé à poursuivre le furet, moi ! C’est l’autre abruti qui nous a refilé cette mission qui devrait être le responsable de cette pagaille et endossé la punition. Pas moi ! »
Ça faisait bien un bon quart d’heure que j’étais en train de rouspéter et de vitupérer dans l’abominable terrain vague que Mme J’saisplussonnom osait appelé son « jardin ». Hé oui… Ma punition pour le désordre causé pendant la chasse au furet. Ça m’y reprendra à vouloir rendre service à quelqu’un. La prochaine fois, j’attends tranquille pépère cinq minutes dehors puis je retourne annoncer au chunin que j’ai rien trouvé et que la mission est un échec. Le résultat sera le même mais au moins, je perdrai pas mon temps et j’encourrai aucune punition pour mon zèle habituel.
En attendant, je me retrouvait à devoir désherber le jardin de l’autre poufiasse qu’avait pas du s’en occuper depuis des lustres.
Mais merde, j’ai une tronche de jardinier, moi ?
Pire, je n’étais pas seul… Akio, ayant appris ma punition, avait décidé de me filer un coup de main. Il est gentil, Akio. Un peu couillon mais gentil…
« Écoute, c’est comme ça et tu ne peux rien y changer… commença Akio.
_ Et Nobunaga ?! J’suis pas devenu un de ses chercheurs, peut-être ? Si ? Bon, ben alors la moindre des choses, ce serait de faire sauter la punition. Tu vas pas me dire qu’avec toute l’influence qu’il a, il est pas capable de faire ça, quand même !
_ Ce ne serait pas très juste comme procédé, surtout vis-à-vis des autres genins qui ont été punis.
_ Rien à foutre des autres ! Surtout qu’i’y en a une qui a déjà probablement fait sauter sa punition !
_ Écoute, plus vite on commencera et plus vite on finira. Ça sert à rien de rester à rouspéter.
_ Dis-donc ! La moindre des choses quand je me donne en spectacle, c’est d’écouter en silence et sans me faire la morale en prime !!
_ Te donner en spectacle ?
_ Ben oui, si t’étais pas là, j’aurais pas pris la peine de râler, ça n’aurait eu aucun intérêt, voyons !
_ Heu… J’en vois pas pour autant l’intérêt…
_ Tu peux pas comprendre, c’est un truc de grand.
_ J’ai seize ans, j’te signale ! Chez les samouraïs, c’est l’âge où on devient adulte.
_ T’as pas remarqué ? Ici, on est pas chez les samouraïs… »
Jugeant que la comédie avait assez duré, je me décidai enfin à me mettre au boulot. Comme l’avait déjà dit Akio, plus vite j’aurai commencé et plus vite j’aurai fini.
« Bon, déjà, la vioque, elle doit pas savoir différencier les mauvaises herbes des jolies fleurs, alors on va laisser toutes les saloperies colorées. Et hop, déjà la moitié du jardin de fait !
_ Mais ça va pas la tête !
_ Quoi encore ?
_ Elle a payé le QG pour qu’on désherbe son jardin, alors la moindre des choses , c’est quand même de le faire correctement !
_ Mais moi j’suis puni et je vais pas toucher un rond, alors…
_ Et si elle s’en aperçoit ?
_ Tu crois vraiment que quelqu’un capable de différencier les mauvaises herbes des autres laisserait son jardin devenir un tel dépotoir ? Elle y verra que du feu, je te l’assure.
_ Mais sur le plan éthique…
_ Stooooop ! Pas la peine de jouer le rôle de ma conscience, je m’embarrasse pas de ce genre de truc.
_ Bon alors toi tu vires les mauvaises herbes et moi j’arrache celles que tu laisses.
_ Tu vas pas faire ça !
_ J’vais m’géner.
_ ‘Tain, t’es chiant… C’est bon, j’vais le boulot correctement… »
Je sais pas pour vous, mais je ne connais rien de plus horripilant que de devoir bosser avec quelqu’un d’honnête, droit et consciencieux… C’est limite déprimant… Du coup, pendant dix minutes, on est resté là, à fignoler le boulot plus que de raison. J’avais beau exhorter Akio à me laisser bosser tout seul, que c’était ma punition et qu’il avait rien à foutre là, rien n’y faisait : il n'avait visiblement pas l’intention de me laisser seul dans ce jardin… Bonjour la confiance… A moins que je ne sois extraordinairement prévisible…
« Akio ?
_ Quoi ?
_ T’as pas du feu ?
_ Non, désolé, je ne fum… … T’avais l’attention de faire quoi avec du feu ?
_ Ben cramer la pelouse.
_ …
_ ça nous aurait débarrasser des mauvaises herbes en un temps record, je t’assure.
_ Mais pourquoi tu peux pas tout simplement faire correctement cette punition ?
_ Parce que je la mérite pas ! Quitte à être puni pour avoir foutu le bronx, j’aimerai au moins avoir la satisfaction de le faire réellement !
_ Parce que la mise à sac de la bibliothèque, l’agression des conseillers du village, le pillage des quartiers résidentiels, la destruction des bains et le meurtre des bibliothécaires, ça ne t’as pas suffit ?
_ C’est moi ou les rumeurs ont encore empiré ? Des dégâts collatéraux dans l’exercice de mes fonctions, rien de prémédité la dedans.
_ Ben alors qu’est-ce que ça doit être quand tu prémédites ton coup…
_ Tu le saurais si tu me laissais un peu les coudés franches ! Va me chercher un paquet d’allumettes puis va faire un tour et tu verras.
_ Non, non… Dans le fond, je tiens pas à le savoir…
_ J’ai jamais autant eu envie d’être affinité Katon…
_ Mais pense donc à cette pauvre vieille femme percluse de rhumatisme, qui peu à peine se déplacer et à la joie que lui procurera son beau jardin tout propre et…
_ Ouais, ouais, c’est bon… J’vais le faire ton stupide boulot ! »
L’ordure ! Essayer de me prendre par les sentiments ! Il ne perd rien pour attendre, celui-là ! Bon, en attendant, il avait plutôt réussi son coup, parce que je faisais correctement le boulot. Tant pis, je me vengerai de l’injustice du QG une autre fois. Après tout, il a pas tord, Akio, la pauvre vieille n’a rien demandé à personne, aucun raison que je lui pourrisse sa journée.
La moitié du jardin plus tard, ce fut Akio qui reprit la conversation.
« Kentaro ?
_ …
_ Kentaro !
_ Quoi encore ?!
_ Tu penses mener tes études sur quoi, toi ? »
Ouais, c’était l’idée de Yoshimitsu, ça. Afin de nous faire gagner du temps lors de nos recherches, il nous avait demandé de commencer à défricher quelques pistes sur notre temps libre, sur le plan théorique uniquement, bien évidemment. Ainsi, cela nous permettrait de gagner du temps lorsque nous nous mettrions au travail car on aurait déjà des trucs qui tiennent la route à développer et les principales difficultés (toujours d’un point de vue théorique) seraient déjà bien identifiées. De plus, celui d’entre nous qui aurait proposé le sujet aurait l’avantage de déjà bien s’y connaître dessus pour s’y être pas mal documenter, ce qui serait de toutes façon profitable à l’équipe.
« T’as déjà entendu parler de Ganseki ?
_ Le fou furieux de la légende qui a pulvérisé Kankyuu à lui tout seul ?
_ Lui-même.
_ J’ai déjà entendu quelques histoires, ouais.
_ C’est le type qui a mis au point l’art du « Gôken Ganseki ». L’ouverture des portes.
_ Et ?
_ L’ouverture des portes est un exercice complexe et dangereux auquel sont initiés uniquement les chunins. Pour ce faire, ils doivent subir un entraînement psychique et physique extrêmement éprouvant afin de parvenir à lever les différents verrous psychiques.
_ Ouais…
_ Cet entraînement leur bouffe une bonne partie de leur temps. Temps pendant lequel il ne peuvent donc pas bosser autre chose. En contrepartie, lorsqu’ils commencent à ouvrir les portes, ils bénéficient d’un puissance incroyable.
_ Tu veux en venir où ?
_ C’est simple : prenons d’une part Machin. Machin s’entraîne nuit et jour à la maîtrise du Gôken Ganseki. En face, nous avons Bobo. Lui, il ne jure que par le Ninjutsu et s’entraîne nuit et jour à se perfectionner dans son art. Si Bobo et Machin s’affronte, il est impossible de déterminer à l’avance qui vaincra, n’est-ce pas ?
_ Bien sûr que si ! Le Taïjutsu, y’a que ça de vrai. C’est Machin qui l’emportera !
_ Heu…
_ Quoi ?
_ Nan, rien. Admettons plutôt qu’ils sont de niveau équivalent.
_ D’accord.
_ A priori, chacun à cinquante pour cent de chance de gagner.
_ A priori. Mais c’est Machin qui va l’emporter malgré tout !
_ Maintenant, imaginons que Bobo puisse utiliser le Gôken Ganseki sans jamais s’y être entraîné ? Mieux : imaginons qu’il sache ouvrir les sept portes et non juste les premières, comme Machin. Il va cumuler une grande puissance destructive à sa maîtrise parfaite du ninjutsu, contrairement à Machin. Il va donc lui foutre une pilée monumentale.
_ Tu veux trouver un moyen de briser artificiellement les verrous psychiques ?
_ Ouais. Une pilule permettant d’ouvrir les sept portes. Ça sera sûrement la classe, ça.
_ ça va être loin d’être simple… On va devoir avancer plus ou moins à l’aveuglette pour arriver à trouver les composants nécessaire au déverrouillage, il faudra ensuite qu’on détermine quels seront les limites physiques, tous les corps ne pouvant supporter une telle force, puis trouver un moyen d’atténuer les effets secondaires et indésirables inhérents à l’utilisation de drogue et au surmenage du corps suite à cet afflux de puissance. ..
_ Si c‘était simple, y‘aurait aucun intérêt à chercher ! De toute façon, on procèdera par étape : une porte à la fois, ça sera déjà bien. Et toi ? Tu penses orienter ta documentation vers quoi ?
_ J’en sais trop rien. J’ai bien une vague idée mais rien de bien concret.
_ Dis toujours…
_ Parvenir à créer une symbiose entre des bactéries ou des organismes microscopiques et le corps humain. Les bactéries se nourriraient de manière passive du chakra de l’hôte et en contrepartie, favoriseraient ses capacités de régénération. En gros, l’hôte obtiendrait un système de régénération active assez performant, constant, fonctionnant même s’il est inconscient et le tout pour un coût en chakra absolument dérisoire.
_ Et tu oses me dire me que mon idée ne va pas être simple ?
_ J’ai surtout dit que c’était une idée en l’air ! Va falloir que j’avale des tonnes de documentations avant de pouvoir me faire une idée sur la viabilité ou non d‘une telle idée.
_ Si c’était facile, ça serait pas drôle. »
Ouais, rien que d’y penser et ce projet me bottait de plus en plus. On allait sûrement galérer plus qu’autre chose à chaque étape mais c’était pas grave, loin de là. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi motivé par quelque chose.
« Allez ! On se dépêche de terminer ça et on file à la bibliothèque !! J’ai hâte de commencer mes recherches !
_ T’as pu le droit d’y mettre les pieds.
_ Rabat-joie… »
_ Tu devais bien te douter que ça finirait comme ça.
_ Mais c’est dégueulasse ! J’suis pas responsable de tout ça, moi !
_ Ben… Un peu, si, quand même…
_ J’ai jamais demandé à poursuivre le furet, moi ! C’est l’autre abruti qui nous a refilé cette mission qui devrait être le responsable de cette pagaille et endossé la punition. Pas moi ! »
Ça faisait bien un bon quart d’heure que j’étais en train de rouspéter et de vitupérer dans l’abominable terrain vague que Mme J’saisplussonnom osait appelé son « jardin ». Hé oui… Ma punition pour le désordre causé pendant la chasse au furet. Ça m’y reprendra à vouloir rendre service à quelqu’un. La prochaine fois, j’attends tranquille pépère cinq minutes dehors puis je retourne annoncer au chunin que j’ai rien trouvé et que la mission est un échec. Le résultat sera le même mais au moins, je perdrai pas mon temps et j’encourrai aucune punition pour mon zèle habituel.
En attendant, je me retrouvait à devoir désherber le jardin de l’autre poufiasse qu’avait pas du s’en occuper depuis des lustres.
Mais merde, j’ai une tronche de jardinier, moi ?
Pire, je n’étais pas seul… Akio, ayant appris ma punition, avait décidé de me filer un coup de main. Il est gentil, Akio. Un peu couillon mais gentil…
« Écoute, c’est comme ça et tu ne peux rien y changer… commença Akio.
_ Et Nobunaga ?! J’suis pas devenu un de ses chercheurs, peut-être ? Si ? Bon, ben alors la moindre des choses, ce serait de faire sauter la punition. Tu vas pas me dire qu’avec toute l’influence qu’il a, il est pas capable de faire ça, quand même !
_ Ce ne serait pas très juste comme procédé, surtout vis-à-vis des autres genins qui ont été punis.
_ Rien à foutre des autres ! Surtout qu’i’y en a une qui a déjà probablement fait sauter sa punition !
_ Écoute, plus vite on commencera et plus vite on finira. Ça sert à rien de rester à rouspéter.
_ Dis-donc ! La moindre des choses quand je me donne en spectacle, c’est d’écouter en silence et sans me faire la morale en prime !!
_ Te donner en spectacle ?
_ Ben oui, si t’étais pas là, j’aurais pas pris la peine de râler, ça n’aurait eu aucun intérêt, voyons !
_ Heu… J’en vois pas pour autant l’intérêt…
_ Tu peux pas comprendre, c’est un truc de grand.
_ J’ai seize ans, j’te signale ! Chez les samouraïs, c’est l’âge où on devient adulte.
_ T’as pas remarqué ? Ici, on est pas chez les samouraïs… »
Jugeant que la comédie avait assez duré, je me décidai enfin à me mettre au boulot. Comme l’avait déjà dit Akio, plus vite j’aurai commencé et plus vite j’aurai fini.
« Bon, déjà, la vioque, elle doit pas savoir différencier les mauvaises herbes des jolies fleurs, alors on va laisser toutes les saloperies colorées. Et hop, déjà la moitié du jardin de fait !
_ Mais ça va pas la tête !
_ Quoi encore ?
_ Elle a payé le QG pour qu’on désherbe son jardin, alors la moindre des choses , c’est quand même de le faire correctement !
_ Mais moi j’suis puni et je vais pas toucher un rond, alors…
_ Et si elle s’en aperçoit ?
_ Tu crois vraiment que quelqu’un capable de différencier les mauvaises herbes des autres laisserait son jardin devenir un tel dépotoir ? Elle y verra que du feu, je te l’assure.
_ Mais sur le plan éthique…
_ Stooooop ! Pas la peine de jouer le rôle de ma conscience, je m’embarrasse pas de ce genre de truc.
_ Bon alors toi tu vires les mauvaises herbes et moi j’arrache celles que tu laisses.
_ Tu vas pas faire ça !
_ J’vais m’géner.
_ ‘Tain, t’es chiant… C’est bon, j’vais le boulot correctement… »
Je sais pas pour vous, mais je ne connais rien de plus horripilant que de devoir bosser avec quelqu’un d’honnête, droit et consciencieux… C’est limite déprimant… Du coup, pendant dix minutes, on est resté là, à fignoler le boulot plus que de raison. J’avais beau exhorter Akio à me laisser bosser tout seul, que c’était ma punition et qu’il avait rien à foutre là, rien n’y faisait : il n'avait visiblement pas l’intention de me laisser seul dans ce jardin… Bonjour la confiance… A moins que je ne sois extraordinairement prévisible…
« Akio ?
_ Quoi ?
_ T’as pas du feu ?
_ Non, désolé, je ne fum… … T’avais l’attention de faire quoi avec du feu ?
_ Ben cramer la pelouse.
_ …
_ ça nous aurait débarrasser des mauvaises herbes en un temps record, je t’assure.
_ Mais pourquoi tu peux pas tout simplement faire correctement cette punition ?
_ Parce que je la mérite pas ! Quitte à être puni pour avoir foutu le bronx, j’aimerai au moins avoir la satisfaction de le faire réellement !
_ Parce que la mise à sac de la bibliothèque, l’agression des conseillers du village, le pillage des quartiers résidentiels, la destruction des bains et le meurtre des bibliothécaires, ça ne t’as pas suffit ?
_ C’est moi ou les rumeurs ont encore empiré ? Des dégâts collatéraux dans l’exercice de mes fonctions, rien de prémédité la dedans.
_ Ben alors qu’est-ce que ça doit être quand tu prémédites ton coup…
_ Tu le saurais si tu me laissais un peu les coudés franches ! Va me chercher un paquet d’allumettes puis va faire un tour et tu verras.
_ Non, non… Dans le fond, je tiens pas à le savoir…
_ J’ai jamais autant eu envie d’être affinité Katon…
_ Mais pense donc à cette pauvre vieille femme percluse de rhumatisme, qui peu à peine se déplacer et à la joie que lui procurera son beau jardin tout propre et…
_ Ouais, ouais, c’est bon… J’vais le faire ton stupide boulot ! »
L’ordure ! Essayer de me prendre par les sentiments ! Il ne perd rien pour attendre, celui-là ! Bon, en attendant, il avait plutôt réussi son coup, parce que je faisais correctement le boulot. Tant pis, je me vengerai de l’injustice du QG une autre fois. Après tout, il a pas tord, Akio, la pauvre vieille n’a rien demandé à personne, aucun raison que je lui pourrisse sa journée.
La moitié du jardin plus tard, ce fut Akio qui reprit la conversation.
« Kentaro ?
_ …
_ Kentaro !
_ Quoi encore ?!
_ Tu penses mener tes études sur quoi, toi ? »
Ouais, c’était l’idée de Yoshimitsu, ça. Afin de nous faire gagner du temps lors de nos recherches, il nous avait demandé de commencer à défricher quelques pistes sur notre temps libre, sur le plan théorique uniquement, bien évidemment. Ainsi, cela nous permettrait de gagner du temps lorsque nous nous mettrions au travail car on aurait déjà des trucs qui tiennent la route à développer et les principales difficultés (toujours d’un point de vue théorique) seraient déjà bien identifiées. De plus, celui d’entre nous qui aurait proposé le sujet aurait l’avantage de déjà bien s’y connaître dessus pour s’y être pas mal documenter, ce qui serait de toutes façon profitable à l’équipe.
« T’as déjà entendu parler de Ganseki ?
_ Le fou furieux de la légende qui a pulvérisé Kankyuu à lui tout seul ?
_ Lui-même.
_ J’ai déjà entendu quelques histoires, ouais.
_ C’est le type qui a mis au point l’art du « Gôken Ganseki ». L’ouverture des portes.
_ Et ?
_ L’ouverture des portes est un exercice complexe et dangereux auquel sont initiés uniquement les chunins. Pour ce faire, ils doivent subir un entraînement psychique et physique extrêmement éprouvant afin de parvenir à lever les différents verrous psychiques.
_ Ouais…
_ Cet entraînement leur bouffe une bonne partie de leur temps. Temps pendant lequel il ne peuvent donc pas bosser autre chose. En contrepartie, lorsqu’ils commencent à ouvrir les portes, ils bénéficient d’un puissance incroyable.
_ Tu veux en venir où ?
_ C’est simple : prenons d’une part Machin. Machin s’entraîne nuit et jour à la maîtrise du Gôken Ganseki. En face, nous avons Bobo. Lui, il ne jure que par le Ninjutsu et s’entraîne nuit et jour à se perfectionner dans son art. Si Bobo et Machin s’affronte, il est impossible de déterminer à l’avance qui vaincra, n’est-ce pas ?
_ Bien sûr que si ! Le Taïjutsu, y’a que ça de vrai. C’est Machin qui l’emportera !
_ Heu…
_ Quoi ?
_ Nan, rien. Admettons plutôt qu’ils sont de niveau équivalent.
_ D’accord.
_ A priori, chacun à cinquante pour cent de chance de gagner.
_ A priori. Mais c’est Machin qui va l’emporter malgré tout !
_ Maintenant, imaginons que Bobo puisse utiliser le Gôken Ganseki sans jamais s’y être entraîné ? Mieux : imaginons qu’il sache ouvrir les sept portes et non juste les premières, comme Machin. Il va cumuler une grande puissance destructive à sa maîtrise parfaite du ninjutsu, contrairement à Machin. Il va donc lui foutre une pilée monumentale.
_ Tu veux trouver un moyen de briser artificiellement les verrous psychiques ?
_ Ouais. Une pilule permettant d’ouvrir les sept portes. Ça sera sûrement la classe, ça.
_ ça va être loin d’être simple… On va devoir avancer plus ou moins à l’aveuglette pour arriver à trouver les composants nécessaire au déverrouillage, il faudra ensuite qu’on détermine quels seront les limites physiques, tous les corps ne pouvant supporter une telle force, puis trouver un moyen d’atténuer les effets secondaires et indésirables inhérents à l’utilisation de drogue et au surmenage du corps suite à cet afflux de puissance. ..
_ Si c‘était simple, y‘aurait aucun intérêt à chercher ! De toute façon, on procèdera par étape : une porte à la fois, ça sera déjà bien. Et toi ? Tu penses orienter ta documentation vers quoi ?
_ J’en sais trop rien. J’ai bien une vague idée mais rien de bien concret.
_ Dis toujours…
_ Parvenir à créer une symbiose entre des bactéries ou des organismes microscopiques et le corps humain. Les bactéries se nourriraient de manière passive du chakra de l’hôte et en contrepartie, favoriseraient ses capacités de régénération. En gros, l’hôte obtiendrait un système de régénération active assez performant, constant, fonctionnant même s’il est inconscient et le tout pour un coût en chakra absolument dérisoire.
_ Et tu oses me dire me que mon idée ne va pas être simple ?
_ J’ai surtout dit que c’était une idée en l’air ! Va falloir que j’avale des tonnes de documentations avant de pouvoir me faire une idée sur la viabilité ou non d‘une telle idée.
_ Si c’était facile, ça serait pas drôle. »
Ouais, rien que d’y penser et ce projet me bottait de plus en plus. On allait sûrement galérer plus qu’autre chose à chaque étape mais c’était pas grave, loin de là. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi motivé par quelque chose.
« Allez ! On se dépêche de terminer ça et on file à la bibliothèque !! J’ai hâte de commencer mes recherches !
_ T’as pu le droit d’y mettre les pieds.
_ Rabat-joie… »
Kentaro- Combattant Débutant
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Re: Mahou Gakure [RP]
Pour avoir été un fiasco, ça avait été un beau fiasco. Le seul point positif à retirer de cette mission, c’est que nous n’avons pas saccagé tout le village. Juste le marché, les bains, l’hôpital, le QG (dont la salle du Conseil en pleine réunion, mais c’est un détail), le domaine Korove (conseiller du Kage, mais c’est accessoire) , la bibliothèque, l’académie et le temple Soma (conseiller du Kage, lui aussi, mais c’est pas grave) . Et à chaque passage, cela avait pire à chaque fois. Etant un habitué de la bibliothèque, quelque chose me dit que je ne suis pas prêt de pouvoir y mettre les pieds. Entre le temps qu’il va falloir pour la remettre en état et le temps qu’il va falloir pour qu’ils oublient cette petite histoire, je pense que je vais laisser passer un ou deux mois trimestres pour être tranquille.
En plus, non seulement nous n’avons pas touché la récompense (certes faible, mais une récompense reste une récompense), mais en plus, j’y ai laissé mes deux glaives. Pas bon, ça, d’être déficitaire sur sa première mission. Enfin, comme c’est pas moi qui les ai abîmés, j’enverrai la note au responsable de cet acte de vandalisme, à savoir mon très cher et sympathique coéquipier, j’ai nommé Kentaro Satokira.
Et le pire, c’est la corvée que j’ai attrapée pour avoir dérangé le conseil en pleine réunion. Tout ça parce que Kaede n’avait rien trouvé de mieux que de nous faire nous cacher dans le bureau dudit conseil, parce que mademoiselle a une trouille bleu de son paternel. Remarque, la punition aurait pu être plus terrible. Ils auraient pu nous radier de l’ordre des ninjas. Là, je me suis juste pris le rangement d’un bric-à-brac. Cela m’a juste pris une journée complète pour faire le tri entre ce qui était en bon état et ce qui ne l’était pas, entre ce qui avait encore une utilité et ce qui était complètement obsolète. Mais bon, rendre service à un vieil homme, ça n’a jamais tué personne.
Bon, c’est pas tout, mais il faut que je change mes glaives, moi. D’ailleurs en y repensant, au cours de cette mission, j’ai dû être celui qui a eu le plus de difficulté. S’il avait fallu se battre, il ne fait aucun doute que j’aurais été un poids pour mes coéquipiers. Cette idée de devenir ninja sans utiliser le moindre ninjutsu et genjutsu risque de m’handicaper beaucoup, au final.
Réfléchissons peu, mais réfléchissons bien. Il va falloir que je trouve et mette en place des astuces qui vont me permettre de combler mon handicap.
De prime abord, je choisirai de changer d’idée et de maîtriser un ou deux jutsus. Mais je ne suis pas fan de ce genre de choses. Trop radical, pas assez discret.
La seconde idée qui me vient à l’esprit, c’est d’arrêter la voie du shinobi. Sauf que, de une, j’ai pas envie de faire ça et de deux, ça ferait trop plaisir à mon frère.
L’idée suivante, c’est l’utilisation d’armes diverses et variées. Ouais, ça, ça me botte vachement, dis donc. Reste plus qu’à faire une liste de ce que je pourrais avoir et de le mettre en pratique. Et, le plus sûr moyen d’avoir un maximum d’idées, c’est d’aller à la bibliothèque pour me renseigner dans les bouquins… sauf que je peux pas y mettre un pied avant des lustres… Changement de programme, direction l’armurerie du clan. Cela devrait me donner matière à réflexion.
L’armurerie du clan Aoi Fenikkusu est plus un dépotoir où sont stockées toutes les armes ayant été un jour utilisées par l’un des membres du clan. Cela pourrait presque remplacer une encyclopédie, si ce n’est que tout est rangé n’importe comment, entassé au petit bonheur la chance. Il est plus facile de devenir Kage de Mahou que trouver du premier coup ce que l’on cherche.
Bon, alors voyons ce qu’il y a là. Mouais… Je me doutais bien que ça allait être difficile, mais pas à ce point. Commençons par le commencement… Sortons tout ce foutoir pour mieux y voir.
Le rangement d’une armurerie est sensé être simple. Les râteliers et étagères servent à ce que les armes soient posées proprement et par type, afin que du premier coup d’œil on est une bonne vue d’ensemble de la pièce et des armes qui s’y trouve.
Alors, déjà, tout ce qui est épées, sabres, lances, hallebardes et autres joyeusetés du même genre, on met ça de côté, parce que ce n’est pas vraiment mon style.
Kyotsune continua comme ça pendant tout le reste de la journée, ne s’interrompant que pour aller manger. La seule chose pouvant le forcer à quitter ce sur quoi il travaille, c’est son estomac. D’après Kyotsune, on ne peut travailler correctement que si l’on a le ventre bien rempli.
♪… J’ai bien mangé et j’ai bien bu, J’ai la peau du ventre bien tendue …♪
Une fois son rangement et son tri terminés, Kyotsune se retrouva avec une pile d’armes et accessoires qui lui semblait très intéressante pour un ninja :
Bon, avec ça, il y a de quoi faire. Il y a une partie que je vais pouvoir réaliser par moi-même. La lame de poignet, le lance dard, les lames de bottes, les clochettes et les bombes-épingles. Pour le manteau, c’est simple, je demande à ma mère et elle le fera sans poser de questions.
Le plus dur, ça va être les opérations chirurgicales pour la greffe des griffes, la dent creuse et le tube sous la langue. Je ne suis pas sûr de trouver un médecin qui accepte sans rechigner de faire ce genre d’opérations.
Sauf que je connais un gars qui pourrait me rencarder. Mon très cher et sympathique coéquipier, j’ai nommé Kentaro Satokira. Bon, ben je n’ai plus qu’à lui envoyer une missive. Direction le QG pour connaître son adresse…
En plus, non seulement nous n’avons pas touché la récompense (certes faible, mais une récompense reste une récompense), mais en plus, j’y ai laissé mes deux glaives. Pas bon, ça, d’être déficitaire sur sa première mission. Enfin, comme c’est pas moi qui les ai abîmés, j’enverrai la note au responsable de cet acte de vandalisme, à savoir mon très cher et sympathique coéquipier, j’ai nommé Kentaro Satokira.
Et le pire, c’est la corvée que j’ai attrapée pour avoir dérangé le conseil en pleine réunion. Tout ça parce que Kaede n’avait rien trouvé de mieux que de nous faire nous cacher dans le bureau dudit conseil, parce que mademoiselle a une trouille bleu de son paternel. Remarque, la punition aurait pu être plus terrible. Ils auraient pu nous radier de l’ordre des ninjas. Là, je me suis juste pris le rangement d’un bric-à-brac. Cela m’a juste pris une journée complète pour faire le tri entre ce qui était en bon état et ce qui ne l’était pas, entre ce qui avait encore une utilité et ce qui était complètement obsolète. Mais bon, rendre service à un vieil homme, ça n’a jamais tué personne.
Bon, c’est pas tout, mais il faut que je change mes glaives, moi. D’ailleurs en y repensant, au cours de cette mission, j’ai dû être celui qui a eu le plus de difficulté. S’il avait fallu se battre, il ne fait aucun doute que j’aurais été un poids pour mes coéquipiers. Cette idée de devenir ninja sans utiliser le moindre ninjutsu et genjutsu risque de m’handicaper beaucoup, au final.
Réfléchissons peu, mais réfléchissons bien. Il va falloir que je trouve et mette en place des astuces qui vont me permettre de combler mon handicap.
De prime abord, je choisirai de changer d’idée et de maîtriser un ou deux jutsus. Mais je ne suis pas fan de ce genre de choses. Trop radical, pas assez discret.
La seconde idée qui me vient à l’esprit, c’est d’arrêter la voie du shinobi. Sauf que, de une, j’ai pas envie de faire ça et de deux, ça ferait trop plaisir à mon frère.
L’idée suivante, c’est l’utilisation d’armes diverses et variées. Ouais, ça, ça me botte vachement, dis donc. Reste plus qu’à faire une liste de ce que je pourrais avoir et de le mettre en pratique. Et, le plus sûr moyen d’avoir un maximum d’idées, c’est d’aller à la bibliothèque pour me renseigner dans les bouquins… sauf que je peux pas y mettre un pied avant des lustres… Changement de programme, direction l’armurerie du clan. Cela devrait me donner matière à réflexion.
L’armurerie du clan Aoi Fenikkusu est plus un dépotoir où sont stockées toutes les armes ayant été un jour utilisées par l’un des membres du clan. Cela pourrait presque remplacer une encyclopédie, si ce n’est que tout est rangé n’importe comment, entassé au petit bonheur la chance. Il est plus facile de devenir Kage de Mahou que trouver du premier coup ce que l’on cherche.
Bon, alors voyons ce qu’il y a là. Mouais… Je me doutais bien que ça allait être difficile, mais pas à ce point. Commençons par le commencement… Sortons tout ce foutoir pour mieux y voir.
Le rangement d’une armurerie est sensé être simple. Les râteliers et étagères servent à ce que les armes soient posées proprement et par type, afin que du premier coup d’œil on est une bonne vue d’ensemble de la pièce et des armes qui s’y trouve.
Alors, déjà, tout ce qui est épées, sabres, lances, hallebardes et autres joyeusetés du même genre, on met ça de côté, parce que ce n’est pas vraiment mon style.
Kyotsune continua comme ça pendant tout le reste de la journée, ne s’interrompant que pour aller manger. La seule chose pouvant le forcer à quitter ce sur quoi il travaille, c’est son estomac. D’après Kyotsune, on ne peut travailler correctement que si l’on a le ventre bien rempli.
♪… J’ai bien mangé et j’ai bien bu, J’ai la peau du ventre bien tendue …♪
Une fois son rangement et son tri terminés, Kyotsune se retrouva avec une pile d’armes et accessoires qui lui semblait très intéressante pour un ninja :
- Deux glaives. Rien de particulier, si ce n’est qu’ils allaient remplacer ceux détruits au cours de la dernière mission.
- Six petites pointes en acier, faisant cinq centimètres de long. Grâce à une petite greffe, il se retrouverait avec des griffes rétractables sortant entre ses doigts.
- Une capsule de gaz paralysant. Grâce à une fausse dent ou peut-être une dent creuse.
- Une lame d’une quinzaine de centimètres. Grâce à un protège poignet en cuir et un petit mécanisme, ce sera une excellente lame rétractable.
- Une multitude de dards. Il allait falloir imaginer un système de projection à fixer sur un protège poignet, afin d’obtenir un lance dard.
- Deux petites lames d’une dizaine de centimètres. Parfaites pour être dissimulées dans la pointe de chacune des bottes.
- Un petit tube métallique. Couplé avec un dard et un petit peu de chirurgie, cela ferait un excellent dispositif de défense situé dans la bouche.
- Des clochettes. Accrochées sur des sembons, elles permettront de perturber l’ennemi et de faire diversion.
- Des sphères et des épingles. De quoi provoquer des petites bombes envoyant des épingles dans tous les sens.
- Un filet métallique en mailles serrées. Avec un peu de couture, cela fera une parfaite doublure intérieure pour le manteau.
Bon, avec ça, il y a de quoi faire. Il y a une partie que je vais pouvoir réaliser par moi-même. La lame de poignet, le lance dard, les lames de bottes, les clochettes et les bombes-épingles. Pour le manteau, c’est simple, je demande à ma mère et elle le fera sans poser de questions.
Le plus dur, ça va être les opérations chirurgicales pour la greffe des griffes, la dent creuse et le tube sous la langue. Je ne suis pas sûr de trouver un médecin qui accepte sans rechigner de faire ce genre d’opérations.
Sauf que je connais un gars qui pourrait me rencarder. Mon très cher et sympathique coéquipier, j’ai nommé Kentaro Satokira. Bon, ben je n’ai plus qu’à lui envoyer une missive. Direction le QG pour connaître son adresse…
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
Je fus bien obligé de reconnaître que ce n’était pas encore ça alors que j’observais ma main pissant le sang rougir la glace du seau dans lequelle je l’avais plongé. Le froid et quelques aiguilles mirent rapidement fin aux épanchements de sang et je pus observer la blessure avant de la panser. Vache ! Je m’étais pas louper : une jolie balafre cisaillait le plat de ma main, entaillant profondément l’os. Je vous laisse imaginer combien ça peut faire mal, ce genre de chose. Surtout que ce n’était pas la première blessure de ce genre de la journée…
Quand j’avais annoncé à ma mère que j’allais essayé dans les jours qui venaient de maîtriser l’une des variantes de la méditation Shinkokyû, elle avait eu un regard légèrement affolé et s’était empressé de me donner des bandages imbibés de chakra et recouvert de sceaux, sensés régénérer les chairs et les os en un temps record. Sur le coup, bien évidemment, j’ai fait mon fier, genre : ce genre de truc, c’est pour la femmelette, t’te façon ça craint rien, en deux temps trois mouvements, j’t’aurai maîtrisé ça les doigts dans le nez, non mais franchement, tu t’inquiètes vraiment pour rien, maman…
Finalement, je crois que ma mère a une bien meilleure appréhension de l’avenir que moi.
D’ailleurs, au rythme de mes progrès, je me demande si je ferai pas mieux de lui en demander d’autres, juste au cas où…
Une fois ma main rafistolée le plus rapidement possible avec les moyens du bord, je me rassis en tailleur sur le sol de la chambre froide, serrait les dents en essayant d’ignorer la douleur qui me ravageait la main et me reamorçai le processus de méditation Shinkokyû.
Tout d’abord, la première étape : fermer mon esprit à toutes distractions et pensés parasites. Plus l’après-midi avançait et plus ça devenait compliqué. Les quatres entailles à mes mains n’aidant guère, il faut dire. J’ai beau n’avoir guère de mal à surmonter la douleur, en faire complètement abstraction, ça, c’est carrément une autre paire de manche. Je me suis donc efforcé de rester calme et concentré. Ne pas penser à la douleur, au sang qui va se remettre à jaillir au rythme de mes pulsations d’un moment à l’autre, à la souffrance, aux chairs déchirées qu’il va me falloir recoudre, à la douleur, aux cicatrices qui vont me rester, à la souffrance, au sang qui va tâcher mes vêtements, à la doul…
Bref, vous l’aurez compris, c’était franchement pas gagné.
Furieux contre moi-même, j’essayais de ne plus penser à rien. Et bien évidemment, tous un tas de truc se mit à se balader au fin fond de mon crâne : genre mon emploi du temps de demain matin, ce qu’on va bien pouvoir manger ce soir, le souvenir du saccage de la bibliothèque… ’fin tout un tas de truc existentiel, quoi. C’est dingue, non ? Je suis capable d’opérer un type pendant près d’une heure sans avoir la moindre pensé consciente tellement je suis concentré, mais dès lors que j’essaye de le faire consciemment, bernique !
Certe, « ne penser à rien » et « consciemment » ne sont pas deux termes qui se marient facilement, faut bien avouer.
Du coup, à laisser mon esprit vagabonder (ce qui ne permettait pas pour autant d’ignorer la douleur), je me suis remis à penser à ce qui s’était passé plus tôt.
Et ouais. L’avant-veille, nous avions décidé, d’un commun accord, de développer la piste suivi par Yoshimitsu. Son idée semblait archi-simple, bien qu’étant tiré de sa longue expérience du combat et de l’ensemble de ses observations de psychologue. Elle part du principe que l’esprit est plus fort que le corps et par extrapolation, Yoshimitsu est arrivé à la certitude que si l’on parvenait à faire ignorer complètement la douleur (réflexion qui ne manqua pas de me rappeler ô combien mes petites mimines me faisaient un mal de chien…) à un shinobi, il faudrait lui infliger grosso modo deux à trois fois plus de dégâts qu’un combattant standard. De plus, m’enfin là, d’après moi, ça reste à voir, hein, Yoshimistu pense qu’un type qui ne ressent pas la douleur doit être capable de récupérer de blessure même mortelle. ‘Fin, en même temps, Yoshi est particulièrement convaincu de la supériorité de l’esprit sur le corps. Bien plus que nous en tout cas. Néanmoins, on s’est tous accordé sur un point : un type qui ne peut ressentir la douleur est un type quasiment increvable, du genre à se relever t’en foutre plein la gueule si t’as commis la boulette de pas le tuer sur le coup. Bref, c’est exactement le genre de truc que recherche Nobunaga.
Tout guilleret, Yoshi est donc allé passer une commande dans la sous-ville et ce matin même, on nous livrait un joli cadavre tout frais, mort depuis probablement moins de deux heures. En ce qui me concerne, j’ai pas posé de question, tous ce qui compte étant qu’on ait d’ores et déjà de la matière première à disséquer à loisir afin d’étudier l’ensemble du parcours des nerfs et voir s’il est possible de bidouiller de côté-là, en détruisant les récepteurs, en arrachant les nerfs ou je ne sais quoi. Et cet avis était partagé par presque tout le reste de l’équipe.
Tous ? Non. Un petit scientifique de seize ans résiste encore et toujours à la bonne humeur envahissante.
En effet, avec son sens disproportionné du bien et du mal, intègre et stupide comme il est, Akio se refuse à tout soutien, sous quelques formes que ce soit, à la pègre Mahousarde. On a eu beau lui expliquer que le type serait quand même mort même si on avait pas commandé de cadavre, que si on était passé par la voie officielle, ça aurait mis une éternité et qu'en plus, on nous aurait refilé une saloperie de macchabée crevé depuis lustre et inutilisable, que Nobunaga attendait les premiers résultats du groupe avec impatience, que de toutes façons, maintenant qu’il est là, ce serait stupide de ne pas l’utiliser, qu’il faisait chier avec son éthique à deux balles et que de toute façon, c’était qu’un sale gosse borné qui n’avait qu’à se casser s’il était pas content - Ok, j’avoue, ce dernier argument est de moi… Je suis un diplomate né, j'y peux rien… - Rien n’y a fait, il n’a pas voulu en démordre. Du coup,il est partit boudé avec ses bactéries anthropophages dans un labo annexe pendant qu’on charcutait le cadavre sans lui.
« Charcuter »… Un doux euphémisme pour qualifier ce que nous avons fait à ce malheureux défunt… Jugez par vous-même : Tout d’abord, imaginez une grande salle blanche, avec une table d’opération en son centre. Sur cette table gît la dépouille dénudé d’un vieillard, exécuté avec soin par la mafia, selon les recommandations de Yoshimitsu : le type s’est malencontreusement noyé dans quelques centimètres d’eau, ce qui nous a permis, exceptions faites des poumons, d’avoir un cadavre dans un excellent état : pas de nuque ni de moëlle épinière brisé, par de large blessures béantes qui laisse dévider des dizaines de mètres d’intestins, pas de gorge tranché, pas de membres carbonisés, pas d’os broyés. Bref, Akio peut dire ce qu’il veut, c’était quand même de l’excellente qualité. Autour de ce cadavre, vous imaginez maintenant quatre types. ‘fin trois types et une gonzesse. Ils ont tous un scalpel à la main, et sont en train de s’affairer sur le mort, découpant, ouvrant, extirpant, analysant, observant, souvent avec des instruments hautement technologiques, des trucs dont vous ne savez pas à quoi ça peut bien servir, glauque et tout, bref, qui colle bien à l’idée que vous pouvez vous faire d’une salle d’opération où des médecins à moitiés fous se livrent à d’abjectes expériences morbides et malsaines sur des cobayes humains -Sauf que là, le cobaye était déjà mort… D’ailleurs, ça vaut mieux pour lui, finalement -
Maintenant, imaginez une ambiance qui colle à merveilles avec cette antichambre de la déchéance, de la folie et de la mort. Une ambiance lourde et oppressante, chargé de la concentration d’apprenti-boucher en pleine exploration de l’anatomie humaine. Ajouter à cela que le type qui a lancé le projet et même commandé le cadavre, mais dont nous tairons le nom pour préserver l’anonymat - n’empêche qu’il a de sacrés contacts, Yoshimitsu, pour nous dégotter un cadavre frais en moins de ving-quatre heures - vient de pousser une gueulante d’un quart d’heure à l’encontre de l’albinos pour un coup de scalpel maladroit et vous devriez imaginer un tableau qui s’approche bien de la réalité.
D’ailleurs, cette morne ambiance pesait tellement sur le blondinet du groupe qu’il s’est dit qu’il était l’heure d’une petite déconnade pour alléger l’atmosphère. Alors qu’il commençait à s’occuper de l’épaule droite du mort, une idée de génie germa au fin fond de son esprit brillant. Subrecipitement, il sortit quelques aiguilles d’acunponctures qu’il conservait toujours dans son étui sur son avant-bras et mit en place la blague du jour.
La blague consistant à relever brusquement le buste du mort, tout en lui faisant ouvrir les yeux grâce à une aiguille savamment planté tout en provoquant une série de soubresaut du bras gauche grâce à une autre aiguille planté dans l’épaule qu’il active manuellement. A cela s’ajoute ses talents mitigés de ventriloque - ce qui n‘est pas grave vu que personne ne le regarde- pour faire dire hurler au cadavre d’une voix sépulcrale « Yeeooonhhwaa… ». L’intéressée se trouvant justement pile en face du bras.
Vous en conviendrez, c’était bien parti pour produire la blague de l’année, non ?
Quand j’avais annoncé à ma mère que j’allais essayé dans les jours qui venaient de maîtriser l’une des variantes de la méditation Shinkokyû, elle avait eu un regard légèrement affolé et s’était empressé de me donner des bandages imbibés de chakra et recouvert de sceaux, sensés régénérer les chairs et les os en un temps record. Sur le coup, bien évidemment, j’ai fait mon fier, genre : ce genre de truc, c’est pour la femmelette, t’te façon ça craint rien, en deux temps trois mouvements, j’t’aurai maîtrisé ça les doigts dans le nez, non mais franchement, tu t’inquiètes vraiment pour rien, maman…
Finalement, je crois que ma mère a une bien meilleure appréhension de l’avenir que moi.
D’ailleurs, au rythme de mes progrès, je me demande si je ferai pas mieux de lui en demander d’autres, juste au cas où…
Une fois ma main rafistolée le plus rapidement possible avec les moyens du bord, je me rassis en tailleur sur le sol de la chambre froide, serrait les dents en essayant d’ignorer la douleur qui me ravageait la main et me reamorçai le processus de méditation Shinkokyû.
Tout d’abord, la première étape : fermer mon esprit à toutes distractions et pensés parasites. Plus l’après-midi avançait et plus ça devenait compliqué. Les quatres entailles à mes mains n’aidant guère, il faut dire. J’ai beau n’avoir guère de mal à surmonter la douleur, en faire complètement abstraction, ça, c’est carrément une autre paire de manche. Je me suis donc efforcé de rester calme et concentré. Ne pas penser à la douleur, au sang qui va se remettre à jaillir au rythme de mes pulsations d’un moment à l’autre, à la souffrance, aux chairs déchirées qu’il va me falloir recoudre, à la douleur, aux cicatrices qui vont me rester, à la souffrance, au sang qui va tâcher mes vêtements, à la doul…
Bref, vous l’aurez compris, c’était franchement pas gagné.
Furieux contre moi-même, j’essayais de ne plus penser à rien. Et bien évidemment, tous un tas de truc se mit à se balader au fin fond de mon crâne : genre mon emploi du temps de demain matin, ce qu’on va bien pouvoir manger ce soir, le souvenir du saccage de la bibliothèque… ’fin tout un tas de truc existentiel, quoi. C’est dingue, non ? Je suis capable d’opérer un type pendant près d’une heure sans avoir la moindre pensé consciente tellement je suis concentré, mais dès lors que j’essaye de le faire consciemment, bernique !
Certe, « ne penser à rien » et « consciemment » ne sont pas deux termes qui se marient facilement, faut bien avouer.
Du coup, à laisser mon esprit vagabonder (ce qui ne permettait pas pour autant d’ignorer la douleur), je me suis remis à penser à ce qui s’était passé plus tôt.
Et ouais. L’avant-veille, nous avions décidé, d’un commun accord, de développer la piste suivi par Yoshimitsu. Son idée semblait archi-simple, bien qu’étant tiré de sa longue expérience du combat et de l’ensemble de ses observations de psychologue. Elle part du principe que l’esprit est plus fort que le corps et par extrapolation, Yoshimitsu est arrivé à la certitude que si l’on parvenait à faire ignorer complètement la douleur (réflexion qui ne manqua pas de me rappeler ô combien mes petites mimines me faisaient un mal de chien…) à un shinobi, il faudrait lui infliger grosso modo deux à trois fois plus de dégâts qu’un combattant standard. De plus, m’enfin là, d’après moi, ça reste à voir, hein, Yoshimistu pense qu’un type qui ne ressent pas la douleur doit être capable de récupérer de blessure même mortelle. ‘Fin, en même temps, Yoshi est particulièrement convaincu de la supériorité de l’esprit sur le corps. Bien plus que nous en tout cas. Néanmoins, on s’est tous accordé sur un point : un type qui ne peut ressentir la douleur est un type quasiment increvable, du genre à se relever t’en foutre plein la gueule si t’as commis la boulette de pas le tuer sur le coup. Bref, c’est exactement le genre de truc que recherche Nobunaga.
Tout guilleret, Yoshi est donc allé passer une commande dans la sous-ville et ce matin même, on nous livrait un joli cadavre tout frais, mort depuis probablement moins de deux heures. En ce qui me concerne, j’ai pas posé de question, tous ce qui compte étant qu’on ait d’ores et déjà de la matière première à disséquer à loisir afin d’étudier l’ensemble du parcours des nerfs et voir s’il est possible de bidouiller de côté-là, en détruisant les récepteurs, en arrachant les nerfs ou je ne sais quoi. Et cet avis était partagé par presque tout le reste de l’équipe.
Tous ? Non. Un petit scientifique de seize ans résiste encore et toujours à la bonne humeur envahissante.
En effet, avec son sens disproportionné du bien et du mal, intègre et stupide comme il est, Akio se refuse à tout soutien, sous quelques formes que ce soit, à la pègre Mahousarde. On a eu beau lui expliquer que le type serait quand même mort même si on avait pas commandé de cadavre, que si on était passé par la voie officielle, ça aurait mis une éternité et qu'en plus, on nous aurait refilé une saloperie de macchabée crevé depuis lustre et inutilisable, que Nobunaga attendait les premiers résultats du groupe avec impatience, que de toutes façons, maintenant qu’il est là, ce serait stupide de ne pas l’utiliser, qu’il faisait chier avec son éthique à deux balles et que de toute façon, c’était qu’un sale gosse borné qui n’avait qu’à se casser s’il était pas content - Ok, j’avoue, ce dernier argument est de moi… Je suis un diplomate né, j'y peux rien… - Rien n’y a fait, il n’a pas voulu en démordre. Du coup,il est partit boudé avec ses bactéries anthropophages dans un labo annexe pendant qu’on charcutait le cadavre sans lui.
« Charcuter »… Un doux euphémisme pour qualifier ce que nous avons fait à ce malheureux défunt… Jugez par vous-même : Tout d’abord, imaginez une grande salle blanche, avec une table d’opération en son centre. Sur cette table gît la dépouille dénudé d’un vieillard, exécuté avec soin par la mafia, selon les recommandations de Yoshimitsu : le type s’est malencontreusement noyé dans quelques centimètres d’eau, ce qui nous a permis, exceptions faites des poumons, d’avoir un cadavre dans un excellent état : pas de nuque ni de moëlle épinière brisé, par de large blessures béantes qui laisse dévider des dizaines de mètres d’intestins, pas de gorge tranché, pas de membres carbonisés, pas d’os broyés. Bref, Akio peut dire ce qu’il veut, c’était quand même de l’excellente qualité. Autour de ce cadavre, vous imaginez maintenant quatre types. ‘fin trois types et une gonzesse. Ils ont tous un scalpel à la main, et sont en train de s’affairer sur le mort, découpant, ouvrant, extirpant, analysant, observant, souvent avec des instruments hautement technologiques, des trucs dont vous ne savez pas à quoi ça peut bien servir, glauque et tout, bref, qui colle bien à l’idée que vous pouvez vous faire d’une salle d’opération où des médecins à moitiés fous se livrent à d’abjectes expériences morbides et malsaines sur des cobayes humains -Sauf que là, le cobaye était déjà mort… D’ailleurs, ça vaut mieux pour lui, finalement -
Maintenant, imaginez une ambiance qui colle à merveilles avec cette antichambre de la déchéance, de la folie et de la mort. Une ambiance lourde et oppressante, chargé de la concentration d’apprenti-boucher en pleine exploration de l’anatomie humaine. Ajouter à cela que le type qui a lancé le projet et même commandé le cadavre, mais dont nous tairons le nom pour préserver l’anonymat - n’empêche qu’il a de sacrés contacts, Yoshimitsu, pour nous dégotter un cadavre frais en moins de ving-quatre heures - vient de pousser une gueulante d’un quart d’heure à l’encontre de l’albinos pour un coup de scalpel maladroit et vous devriez imaginer un tableau qui s’approche bien de la réalité.
D’ailleurs, cette morne ambiance pesait tellement sur le blondinet du groupe qu’il s’est dit qu’il était l’heure d’une petite déconnade pour alléger l’atmosphère. Alors qu’il commençait à s’occuper de l’épaule droite du mort, une idée de génie germa au fin fond de son esprit brillant. Subrecipitement, il sortit quelques aiguilles d’acunponctures qu’il conservait toujours dans son étui sur son avant-bras et mit en place la blague du jour.
La blague consistant à relever brusquement le buste du mort, tout en lui faisant ouvrir les yeux grâce à une aiguille savamment planté tout en provoquant une série de soubresaut du bras gauche grâce à une autre aiguille planté dans l’épaule qu’il active manuellement. A cela s’ajoute ses talents mitigés de ventriloque - ce qui n‘est pas grave vu que personne ne le regarde- pour faire dire hurler au cadavre d’une voix sépulcrale « Yeeooonhhwaa… ». L’intéressée se trouvant justement pile en face du bras.
Vous en conviendrez, c’était bien parti pour produire la blague de l’année, non ?
Kentaro- Combattant Débutant
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Re: Mahou Gakure [RP]
Aussitôt dit, aussitôt fait : l’illustre génie -dont je tairai aussi le nom- mit son plan en action. L’effet fut saisissant, Yeonhwa faisant un bond de trois mètres en arrière tandis que Jiro manquait de s’évanouir. Même Yoshimitsu faillit sourire.
Bref ç’aurait été une réussite complète si tout s’était arreté à ce moment-là.
Malheureusement, Yeonhwa est une chunin, véritable adepte de « la meilleure défense, c’est l’attaque ». Hé oui… Quand elle a bondi en arrière, elle a, dans le même temps, agi de façon quasi-inconsciente pour neutraliser la menace. Avant même d’avoir touché le sol, ses fils d’aciers se sont enroulés autour du bras, de la table, du cadavre et ont eu tôt fait de tout lacérer, mutiler, taillader, arracher, découper, trancher, pulvériser, désintégrer, tailler en pièce et réduire en charpie.
Cadavre, bien entendu, mais aussi table d’opération et même certains des instruments hors de prix qui se trouvait à proximité…
Un pesant silence s’en est suivi, au cours duquel s’est fait entendre le soupir blasé et désabusé de Yoshimitsu.
Il a pas le sens de l’humour, ce type…
Du coup, la séance de recherche pratique s’est drastiquement écourtée, suite à la… hum… « volatilisation » de notre sujet d’étude. Raison pour laquelle je me retrouve en train de me les geler dans la chambre froide du centre.
Comment ça, vous ne voyez pas le rapport ?
Ok, c’est simple : ayant l’intention de développer l’une des variantes de la méditation Shinkokyû, il me fallait un terrain d’entraînement propice. N’ayant pas de cascade sous la main (c’est bien connu, les plus grands maîtres en méditation s’entraînent toujours sous une cascade), je me suis donc rabattu sur la chambre froide. (c’est tout aussi connu, après les cascades, ce sont les montagnes enneigés que choisissent préférentiellement les grands maîtres en méditation… D’où la chambre froide, n’ayant pas le temps de me rendre à la montagne et d’être revenu pour demain…)
Et donc j’étais là, a tenté en vain de faire le vide dans mon esprit à oublier la douleur de mes mains charcutés. Ce qui arriva tout à coup. A force de me concentrer sur ma respiration et uniquement ma respiration, en tentant de bloquer mes pensés conscientes parasites, je suis parvenu à accéder à la première étape.
C’est comme ça… Je sais bien que c’est sensé être progressif, mais ça me fait toujours une impression assez brusque : je me débat à grand peine mentalement pour me couper des distractions extérieurs et empêcher des pensés parasites d’apparaître et puis paf ! C’est le calme, la sérénité, la paix intérieur et tout le toutime.
Bon, étant pressé, je ne suis pas resté à en profiter : j’ai enchaîner directe sur la seconde étape, celle qui consiste à ressentir le flux de chakra qui parcourt le corps… Ou à l’imaginer… Là aussi, c’est assez confus. Je n’arrive toujours pas à savoir si je ressens réellement le parcours de mon chakra ou si, à moitié dans les rêves à cause de la méditation, j’imagine tout ça. Au fond, j’m’en fous un peu, vu que ça marche et que c’est tout ce qui compte, au final. Mais j’espère qu’un jour, je pourrai déterminer avec certitude si c’est vraiment comme ça que ça marche ou bien si cette méthode de méditation me permet d’agir sur mon chakra par l’intermédiaire de mon imagination pour le faire fonctionner comme ça, un peu comme Yoshimitsu nous l’a expliqué, avec son truc de l’esprit domine le corps et tout le tremblement.
Donc deuxième étape : je me suis focaliser sur mon organisme, y concentrant toute mon attention, jusqu’à ressentir le chakra pulser au travers. La méditation Shinkokyû assimile le chakra à un second système « sanguin ». Le chakra produit par chaque cellule du corps se rassemble d’abord dans un « coeur », une zone au niveau de la poitrine. A partir de là, il se répand dans tous le corps en suivant des trajectoires prédéterminés, les « artères ».
La variante que j’essaye de maîtriser consiste à utiliser les plaquettes de ce flux sanguins pour consolider l’organisme.
Arrêtez de me regardez comme si j’étais sorti de l’asile !!
Bien évidemment qu’il n’y a pas de plaquettes de chakra qui se baladent à l’intérieur du flux. C’est juste une image. Mais c’est par son intermédiaire que l’on franchît l’étape clé. Cette étape consiste à opérer, au sein de chaque cellule, une modification massive des composés qui s’y trouve, le but étant d’extirper et de rassembler grâce au chakra des atomes de carbones, de leur donner la même conformation qu’au sein des diamants avant de les inclure dans la membrane de chaque cellule. Couplé au renforcement basique par le chakra, on peut accomplir des miracles avec cette technique, comme par exemple, encaissé le sabre d’un samouraï sans subir la moindre égratignure. Si c’est pas la classe, ça…
Le truc, c’est que c’est vachement plus facile à dire qu’à faire. Sans compter que le gain de résistance est bien évidemment proportionnel à la concentration d’ « atome-diamant » dans les membranes des cellules. Bref, ne serait-ce qu’encaisser le sabre d’une bébé samouraï sans une égratignure, c’est pas pour tout de suite.
Alors que je poursuivais ma focalisation interne, tentant à tâton de parvenir à l’effet voulu, je senti que ma peau se durcissait. C‘était ça! Je sentais comme des cristaux se former. Pour un peu, j’avais l’impression que si j’ouvrais les yeux, mon épiderme aurait pris la couleur et la texture d’un diamant brut !
Persuadé d’avoir réussi, je brisai donc ma méditation, me redressai d’un bond et abattis ma main en couperet sur la lame du hachoir qui me faisait face.
Le hurlement de douleur qui se fait entendre d’un bout à l’autre de Mahou fut la preuve d’un nouvel échec cuisant. Et accessoirement, particulièrement douloureux.
Y’a pas de mot pour décrire comment j’ai dégusté avec cette cinquième entaille…
C’était alors que je m’administrais tant bien que mal les premiers soins avec mon autre main déjà bien abîmé que la vois de Yeonhwa retentit derrière moi.
« Ah d’accord ! Tu te caches dans la chambre froide pour pouvoir assouvir en douce tes penchants sado-masochistes ! »
Je me retournai et vis la chunin en robe violette et aux imposants gantelets d’aciers qui se tenait dans l’encadrement de la porte de la chambre froide. Depuis combien de temps était-elle là ? Aucune idée. Quand je médite, même un tremblement de terre aurait du mal à me ramener à la réalité, il n’était donc guère étonnant que je ne l’ai pas entendu arriver.
« Mes penchants sado-masochistes ?
_ Ben sinon, comment t’appelles le fait de te scarifier toi-même les mains à plusieurs reprises en sachant pertinemment que ça va te faire horriblement mal ?
_ De l’entraînement !
_ J’avais encore un doute après la dissection de cet après-midi mais maintenant c’est clair : t’es complètement givré.
_ C’est mieux que d’être une feignasse qui se la coule douce depuis qu’elle est passée chunin…
_ Tu dis ça mais tu verras que toi aussi quand tu seras chunin, t’arrêteras de t’entraîner comme un forcené pour rien.
_ Y’a une raison pour que tu viennes m’embêter ou tu maintiens la porte de la chambre froide grande ouverte juste pour rafraîchir le reste du bâtiment ?
Ce n’était pas que me méfiais mais avec nos déboires de cet après-midi -Yoshimitsu la considérait pour trois-quart responsable de l’incident, vu qu’un chunin est normalement capable de contrôler ses armes en toute situation- mais l’idée m’effleura qu’elle pouvais avoir envie de se venger. Parce que de son point de vue, j’étais l’entier responsable du saccage de notre cobaye.
Inutile de vous précisez qu’en la matière, je me range complètement de l’avis de Yoshimitsu.
_ On a reçu le courrier, y’a une lettre pour toi.
_ Ah ?
_ Un certain Kyotsune qui te demande si tu connais pas quelqu’un pour l’opérer de trois greffes différentes en même temps.
_ Comment tu sais ?
_ Parc’que je l’ai lu, c’te question…
_ T’as lu mon courrier ?!
_ Mets toi à ma place : il y avait cette pauvre petite enveloppe qui me regardait avec ses yeux de chien battu en me suppliant de sa petite voix éplorée « ouvrez-moi ! Ouvrez moi ! ». J’ai pas pu résister.
_ Tu m’étonnes…
_ J’suis déçu, moi qui espérai que ce soit un mot doux de ta petite amie…
_ Ok, faut que je pense à dire à l’accueil de mettre mon courrier en lieu sûr en mon absence… Et de me le donner en main propre.
_ Tant mieux. J’adore les défis. »
J’arrachai rageusement la lettre des mains de la chunin et la parcouru rapidement. Effectivement, c’était une missive de Kyotsune. Il envisageait de se faire greffer quelques bricoles, du genre armes cachées, et du coup, il se demandait si je ne connaissais pas un médecin qui se sentait d’attaque pour faire les trois opérations d’un coup.
« Yeonhwa, tu crois que si je propose à Yoshimitsu un nouveau cadavre tout frais, il retrouvera sa bonne humeur ?
_ Je crois qu’il a déjà pris ses dispositions pour qu’on nous en livre un demain, en début d’après-midi.
_ Dommage… »
Mouais, l’allait falloir que je vois ça directement avec papa. D’une part, parce que c’était le meilleur médecin de tout Mahou -Mais le deuxième, c’est moi !- et d’autre part, parce que c’est l’un des rares médecins que je connaisse qui ne se soucie guère des complications, dans le sens où il en vient toujours à bout. Ce que d’aucun considérerait comme trop dangereux et n’accepterait de le faire qu’en plusieurs étapes pour raison de sécurité, lui voit plutôt ça comme un challenge à relever. Et comme il n’en a encore jamais perdu, il ne considère pas que cela puisse être dangereux pour le patient. Si c’était le cas, le serment des Satokira l’empêcherai alors de procéder.
Puis accessoirement, vu que c’est mon père, il sera plus facile à convaincre qu’un autre « collègue ». Au pire, je demande un coup de main à maman et le tour est joué.
Et le plus beau, c’est qu’avec ce service que j’allais lui rendre, à Kyotsune, il ne pourrait décemment plus tenter de me facturer les sabres qu’il a cassé en mission et dont il pourrait me tenir responsable.
Si vous êtes en train de vous demander si c’est une habitude chez moi de toujours réinterpréter les évènements à ma sauce, et bien la réponse est non ! Ou plutôt rarement. Enfin, pas trop souvent, quoi... En tout cas, pas toujours : la preuve, j’admets que ma victoire sur ce Mayura n’a pas été sans peine… Hum… Bon, c’est peut-être effectivement une habitude…
« Alors, tu vas lui répondre quoi ?
_ ça te regarde pas !
_ Ben quand il te répondra, je lirai encore la lettre, donc tu peux bien me le dire…
_ Nan !
_ Allez, quoi, j’ai horreur d’avoir que la moitié d’une correspondance.
_ NAN !
_ S’il te plaît ?
_ Non, non et non !!
_ De toute façon, tu ne peux pas écrire avec tes mains dans cet état. Mais heureusement, je peux la rédiger pour toi. On dit merci qui ?
_ Dans tes rêves !
_ M’en fiche, j’intercepterai la réponse avant qu’elle ne parvienne à ton Kyotsune… »
C’est alors que m’est venu l’idée lumineuse de suggérer à mon père d’aller se présenter en personne à Kyotsune pour lui apporter la réponse.
Sauf que cela engendrait le risque que ça papote bien plus que de coutume entre médecin et patient, et que ce simplet de Kyotsune relate en détails nos frasques lors de la chasse au furet. Autant je peux minimiser de simples rumeurs, autant faire gober à mon père que Kyostune lui a raconté des cracs, ça va être plutôt… dur.
Cette pensée n’a plus quitté ma tête dès lors que j’ai eu le malheur de la formuler. Exit la méditation, du coup… Et j’ai pas réussi à maîtriser ma technique.
Tout ça, c’est de ta faute, Kyotsune !!
Bref ç’aurait été une réussite complète si tout s’était arreté à ce moment-là.
Malheureusement, Yeonhwa est une chunin, véritable adepte de « la meilleure défense, c’est l’attaque ». Hé oui… Quand elle a bondi en arrière, elle a, dans le même temps, agi de façon quasi-inconsciente pour neutraliser la menace. Avant même d’avoir touché le sol, ses fils d’aciers se sont enroulés autour du bras, de la table, du cadavre et ont eu tôt fait de tout lacérer, mutiler, taillader, arracher, découper, trancher, pulvériser, désintégrer, tailler en pièce et réduire en charpie.
Cadavre, bien entendu, mais aussi table d’opération et même certains des instruments hors de prix qui se trouvait à proximité…
Un pesant silence s’en est suivi, au cours duquel s’est fait entendre le soupir blasé et désabusé de Yoshimitsu.
Il a pas le sens de l’humour, ce type…
Du coup, la séance de recherche pratique s’est drastiquement écourtée, suite à la… hum… « volatilisation » de notre sujet d’étude. Raison pour laquelle je me retrouve en train de me les geler dans la chambre froide du centre.
Comment ça, vous ne voyez pas le rapport ?
Ok, c’est simple : ayant l’intention de développer l’une des variantes de la méditation Shinkokyû, il me fallait un terrain d’entraînement propice. N’ayant pas de cascade sous la main (c’est bien connu, les plus grands maîtres en méditation s’entraînent toujours sous une cascade), je me suis donc rabattu sur la chambre froide. (c’est tout aussi connu, après les cascades, ce sont les montagnes enneigés que choisissent préférentiellement les grands maîtres en méditation… D’où la chambre froide, n’ayant pas le temps de me rendre à la montagne et d’être revenu pour demain…)
Et donc j’étais là, a tenté en vain de faire le vide dans mon esprit à oublier la douleur de mes mains charcutés. Ce qui arriva tout à coup. A force de me concentrer sur ma respiration et uniquement ma respiration, en tentant de bloquer mes pensés conscientes parasites, je suis parvenu à accéder à la première étape.
C’est comme ça… Je sais bien que c’est sensé être progressif, mais ça me fait toujours une impression assez brusque : je me débat à grand peine mentalement pour me couper des distractions extérieurs et empêcher des pensés parasites d’apparaître et puis paf ! C’est le calme, la sérénité, la paix intérieur et tout le toutime.
Bon, étant pressé, je ne suis pas resté à en profiter : j’ai enchaîner directe sur la seconde étape, celle qui consiste à ressentir le flux de chakra qui parcourt le corps… Ou à l’imaginer… Là aussi, c’est assez confus. Je n’arrive toujours pas à savoir si je ressens réellement le parcours de mon chakra ou si, à moitié dans les rêves à cause de la méditation, j’imagine tout ça. Au fond, j’m’en fous un peu, vu que ça marche et que c’est tout ce qui compte, au final. Mais j’espère qu’un jour, je pourrai déterminer avec certitude si c’est vraiment comme ça que ça marche ou bien si cette méthode de méditation me permet d’agir sur mon chakra par l’intermédiaire de mon imagination pour le faire fonctionner comme ça, un peu comme Yoshimitsu nous l’a expliqué, avec son truc de l’esprit domine le corps et tout le tremblement.
Donc deuxième étape : je me suis focaliser sur mon organisme, y concentrant toute mon attention, jusqu’à ressentir le chakra pulser au travers. La méditation Shinkokyû assimile le chakra à un second système « sanguin ». Le chakra produit par chaque cellule du corps se rassemble d’abord dans un « coeur », une zone au niveau de la poitrine. A partir de là, il se répand dans tous le corps en suivant des trajectoires prédéterminés, les « artères ».
La variante que j’essaye de maîtriser consiste à utiliser les plaquettes de ce flux sanguins pour consolider l’organisme.
Arrêtez de me regardez comme si j’étais sorti de l’asile !!
Bien évidemment qu’il n’y a pas de plaquettes de chakra qui se baladent à l’intérieur du flux. C’est juste une image. Mais c’est par son intermédiaire que l’on franchît l’étape clé. Cette étape consiste à opérer, au sein de chaque cellule, une modification massive des composés qui s’y trouve, le but étant d’extirper et de rassembler grâce au chakra des atomes de carbones, de leur donner la même conformation qu’au sein des diamants avant de les inclure dans la membrane de chaque cellule. Couplé au renforcement basique par le chakra, on peut accomplir des miracles avec cette technique, comme par exemple, encaissé le sabre d’un samouraï sans subir la moindre égratignure. Si c’est pas la classe, ça…
Le truc, c’est que c’est vachement plus facile à dire qu’à faire. Sans compter que le gain de résistance est bien évidemment proportionnel à la concentration d’ « atome-diamant » dans les membranes des cellules. Bref, ne serait-ce qu’encaisser le sabre d’une bébé samouraï sans une égratignure, c’est pas pour tout de suite.
Alors que je poursuivais ma focalisation interne, tentant à tâton de parvenir à l’effet voulu, je senti que ma peau se durcissait. C‘était ça! Je sentais comme des cristaux se former. Pour un peu, j’avais l’impression que si j’ouvrais les yeux, mon épiderme aurait pris la couleur et la texture d’un diamant brut !
Persuadé d’avoir réussi, je brisai donc ma méditation, me redressai d’un bond et abattis ma main en couperet sur la lame du hachoir qui me faisait face.
Le hurlement de douleur qui se fait entendre d’un bout à l’autre de Mahou fut la preuve d’un nouvel échec cuisant. Et accessoirement, particulièrement douloureux.
Y’a pas de mot pour décrire comment j’ai dégusté avec cette cinquième entaille…
C’était alors que je m’administrais tant bien que mal les premiers soins avec mon autre main déjà bien abîmé que la vois de Yeonhwa retentit derrière moi.
« Ah d’accord ! Tu te caches dans la chambre froide pour pouvoir assouvir en douce tes penchants sado-masochistes ! »
Je me retournai et vis la chunin en robe violette et aux imposants gantelets d’aciers qui se tenait dans l’encadrement de la porte de la chambre froide. Depuis combien de temps était-elle là ? Aucune idée. Quand je médite, même un tremblement de terre aurait du mal à me ramener à la réalité, il n’était donc guère étonnant que je ne l’ai pas entendu arriver.
« Mes penchants sado-masochistes ?
_ Ben sinon, comment t’appelles le fait de te scarifier toi-même les mains à plusieurs reprises en sachant pertinemment que ça va te faire horriblement mal ?
_ De l’entraînement !
_ J’avais encore un doute après la dissection de cet après-midi mais maintenant c’est clair : t’es complètement givré.
_ C’est mieux que d’être une feignasse qui se la coule douce depuis qu’elle est passée chunin…
_ Tu dis ça mais tu verras que toi aussi quand tu seras chunin, t’arrêteras de t’entraîner comme un forcené pour rien.
_ Y’a une raison pour que tu viennes m’embêter ou tu maintiens la porte de la chambre froide grande ouverte juste pour rafraîchir le reste du bâtiment ?
Ce n’était pas que me méfiais mais avec nos déboires de cet après-midi -Yoshimitsu la considérait pour trois-quart responsable de l’incident, vu qu’un chunin est normalement capable de contrôler ses armes en toute situation- mais l’idée m’effleura qu’elle pouvais avoir envie de se venger. Parce que de son point de vue, j’étais l’entier responsable du saccage de notre cobaye.
Inutile de vous précisez qu’en la matière, je me range complètement de l’avis de Yoshimitsu.
_ On a reçu le courrier, y’a une lettre pour toi.
_ Ah ?
_ Un certain Kyotsune qui te demande si tu connais pas quelqu’un pour l’opérer de trois greffes différentes en même temps.
_ Comment tu sais ?
_ Parc’que je l’ai lu, c’te question…
_ T’as lu mon courrier ?!
_ Mets toi à ma place : il y avait cette pauvre petite enveloppe qui me regardait avec ses yeux de chien battu en me suppliant de sa petite voix éplorée « ouvrez-moi ! Ouvrez moi ! ». J’ai pas pu résister.
_ Tu m’étonnes…
_ J’suis déçu, moi qui espérai que ce soit un mot doux de ta petite amie…
_ Ok, faut que je pense à dire à l’accueil de mettre mon courrier en lieu sûr en mon absence… Et de me le donner en main propre.
_ Tant mieux. J’adore les défis. »
J’arrachai rageusement la lettre des mains de la chunin et la parcouru rapidement. Effectivement, c’était une missive de Kyotsune. Il envisageait de se faire greffer quelques bricoles, du genre armes cachées, et du coup, il se demandait si je ne connaissais pas un médecin qui se sentait d’attaque pour faire les trois opérations d’un coup.
« Yeonhwa, tu crois que si je propose à Yoshimitsu un nouveau cadavre tout frais, il retrouvera sa bonne humeur ?
_ Je crois qu’il a déjà pris ses dispositions pour qu’on nous en livre un demain, en début d’après-midi.
_ Dommage… »
Mouais, l’allait falloir que je vois ça directement avec papa. D’une part, parce que c’était le meilleur médecin de tout Mahou -Mais le deuxième, c’est moi !- et d’autre part, parce que c’est l’un des rares médecins que je connaisse qui ne se soucie guère des complications, dans le sens où il en vient toujours à bout. Ce que d’aucun considérerait comme trop dangereux et n’accepterait de le faire qu’en plusieurs étapes pour raison de sécurité, lui voit plutôt ça comme un challenge à relever. Et comme il n’en a encore jamais perdu, il ne considère pas que cela puisse être dangereux pour le patient. Si c’était le cas, le serment des Satokira l’empêcherai alors de procéder.
Puis accessoirement, vu que c’est mon père, il sera plus facile à convaincre qu’un autre « collègue ». Au pire, je demande un coup de main à maman et le tour est joué.
Et le plus beau, c’est qu’avec ce service que j’allais lui rendre, à Kyotsune, il ne pourrait décemment plus tenter de me facturer les sabres qu’il a cassé en mission et dont il pourrait me tenir responsable.
Si vous êtes en train de vous demander si c’est une habitude chez moi de toujours réinterpréter les évènements à ma sauce, et bien la réponse est non ! Ou plutôt rarement. Enfin, pas trop souvent, quoi... En tout cas, pas toujours : la preuve, j’admets que ma victoire sur ce Mayura n’a pas été sans peine… Hum… Bon, c’est peut-être effectivement une habitude…
« Alors, tu vas lui répondre quoi ?
_ ça te regarde pas !
_ Ben quand il te répondra, je lirai encore la lettre, donc tu peux bien me le dire…
_ Nan !
_ Allez, quoi, j’ai horreur d’avoir que la moitié d’une correspondance.
_ NAN !
_ S’il te plaît ?
_ Non, non et non !!
_ De toute façon, tu ne peux pas écrire avec tes mains dans cet état. Mais heureusement, je peux la rédiger pour toi. On dit merci qui ?
_ Dans tes rêves !
_ M’en fiche, j’intercepterai la réponse avant qu’elle ne parvienne à ton Kyotsune… »
C’est alors que m’est venu l’idée lumineuse de suggérer à mon père d’aller se présenter en personne à Kyotsune pour lui apporter la réponse.
Sauf que cela engendrait le risque que ça papote bien plus que de coutume entre médecin et patient, et que ce simplet de Kyotsune relate en détails nos frasques lors de la chasse au furet. Autant je peux minimiser de simples rumeurs, autant faire gober à mon père que Kyostune lui a raconté des cracs, ça va être plutôt… dur.
Cette pensée n’a plus quitté ma tête dès lors que j’ai eu le malheur de la formuler. Exit la méditation, du coup… Et j’ai pas réussi à maîtriser ma technique.
Tout ça, c’est de ta faute, Kyotsune !!
Kentaro- Combattant Débutant
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Re: Mahou Gakure [RP]
Un corps était étendu sur l’un des lits de la salle de réanimation du centre. L’individu était grand mais plutôt maigrelet. Il avait la peau pâle, les doigts fins et un visage sans imperfection, hormis les bandages qui recouvraient le dessus de son crâne. Bien que ses cheveux est été entièrement rasé pour l’opération, ils étaient en temps normal d’un noir de jais. Cet homme, fervent défenseur de la cause de Nobunaga, était chunin et s’appelait Fusashige Myotomi.
Et accessoirement, c’était aussi le cobaye A3-028.
Lorsque l’homme commença à montrer des signes de réveil imminent, Kentaro, qui était alors de garde et se morfondait assis dans un coin de la pièce, se leva et alla prestement prévenir les autres : Yeonhwa et Akio, qui passaient le temps dans la salle d’à côté en jouant aux échecs. Jiro, en tant que porte-parole du groupe, était actuellement à la première réunion bilan à laquelle il devait présenter le travail effectué au cours du mois. Rendez-vous particulièrement important puisqu’il déterminerait si, oui ou non, le quatrième groupe verrait son statut validé ou non. C’est pour cette raison que Yoshimitsu, malgré l’expérimentation en cours, avait tenu à accompagner l’albinos, car ses connaissances de la psychologie humaine et l’étude approfondie qu’il avait mené sur les membres de la commission lui permettrait de les mener par le bout du nez -ou presque-, suffisamment longtemps pour que le trio restant applique le plan qu’il avait conçu.
« Le cobaye est en train de se réveiller, lâcha Kentaro en passant la tête par l’entrebâillement de la porte.
_ On arrive. »
Kentaro retourna dans la petite salle où l’attendait son patient et attendit que son patient ouvre les yeux. Ses deux compères eurent le temps d’arriver avant que cela n’arrive. A peine Fusashige se réveilla qu’il tenta de se relever, mais une solide poigne métallique le recoucha de force avant de passer aux vérifications d’usage.
« Alors, alors… Nom et prénom ? L’interrogea Yeonhwa.
_ Fusashige Myotomi.
_ Age et adresse ? Enchaîna Akio.
_ Vingt-huit ans, j’habite l’appartement 19, dans la résidence des Cerisiers.
_ Une petite amie ? Demanda Kentaro.
_ Quoi ?! Mais ça ne vous regarde pas !
_ C’était juste pour tester ta réaction… Bon, tu te souviens de la façon dont tu as atterri ici ?
_ Oui… C’était une proposition de Nobunaga… Il recherchait des individus qui accepteraient de tester des opérations expérimentales et potentiellement mortelles. Et j’ai accepté sans hésitation. On m’a amener ici pour subir un truc qui m’empêcherait de ressentir la douleur.
_ Pas de problème de mémoire, il semblerait, diagnostiqua Yeonhwa.
_ Alors on passe à la suite, tu peux t’asseoir ? demanda Kentaro à son patient. »
Une fois celui-ci assis, les trois scientifiques entreprirent de tester les différences sens de leur patient, s’assurant qu’aucun d’entre eux n’avait été touché. Un rapide examen les rassura sur ce point. Puis Kentaro se saisit d’un petit maillet posé sur la table derrière lui et se rapprocha avec un sourire de très mauvaise augure.
« On va tester vos réflexes, maintenant, rassura Akio.
_ Mollo, hein, sinon faudra pas s’étonner si j’ai un réflexe malheureux, plaisanta Fusashige en levant son bras.
_ Tu me fous ton poing dans la gueule et je te fais bouffer mon marteau, lui promit Kentaro.
_ Tu lui fais bouffer le marteau et je t’arrache les yeux, annonça Yeonhwa. Si on l’abîme, on va avoir des problèmes.
_ Parce que si tu m’abîmes, t’auras pas de problème, non plus ?
_ Je suis sûre que Yoshimitsu comprendra et passera l’éponge.
_ Même pas drôle… »
Quelques tests et un crochet du droit évité de justesse plus tard, et il apparut que de ce côté-là aussi, tout baignait. Pendant ce temps, Akio avait prélevé un échantillon de sang et avait entrepris quelques tests. Afin d’hâter la procédure, Yeonhwa vint lui donner un coup de main sous la forme de quelques jutsus d’analyses médicales, au résultat moins précis mais bien plus rapide. Le groupe était assez pressé, il fallait dire.
« Glycémie, taux de plaquettes et de globules blancs, nickel. A priori, aucun soucis non plus de ce côté-là. Notre patient est en parfaite forme, semble-t-il.
_ Ben c’est toujours ça de pris… On teste si ça a marché, maintenant ? Demanda Kentaro.
_ Tout de suite. » acquiesça Akio.
Et sans laisser le temps au chunin de réagir, Akio planta un couteau dans le dos du patient, qui frissonna.
« Ouuh, c’est froid…
_ C’est toujours froid, un stéthoscope, le rassura Kentaro.
_ C’est vrai… »
Les trois scientifiques échangèrent un regard satisfait : l’expérience était de toute évidence un succès.
« Bon, je vais recoudre la plaie et on va rejoindre Yoshimitsu, lâcha Kentaro.
_ La plaie, mais quelle plaie ?
_ Celle du couteau qu’on vient de te planter dans le dos, c’te question…
_ Vous avez fait quoi ?!
_ Et comment on pouvait tester autrement si tu sentais toujours la douleur ou pas ? Lui demanda Yeonhwa.
_ Mais quand même… Un coup de poignard dans le dos…
_ Relax, on l’a pas enfoncé jusqu’à la garde, non plus… Le rassura Kentaro.
_ Ben… Avoua Akio.
_ Non mais je rêve !!
_ Allez, fais pas ta chochotte, il a évité les organes vitaux et puis c’était un petit couteau de rien du tout, tenta de négocier Kentaro.
_ On va voir ce que t’en diras quand je te l’aurais dans le bide.
_ Essaye et je t’arrache la tête !
_ On se calme, les enfants ! » Intima Yeonhwa en tambourinant de son poing métallique contre le mur, avant de tendre au chunin proche de la trentaine, qu’elle venait de traiter de gamin, un ample manteau blanc, ainsi qu‘un bonnet de la même couleur. « Enfile-ça, faut qu’on se mette en route.
_ Quoi ? Déjà ? Mais… Y’a pas de temps de convalescence ? Protesta Fusashige.
_ A priori, tout baigne, alors pourquoi on te garderait ici ? Répondit Kentaro.
_ Ben parce que c’est juste « a priori », justement !
_ Relax, tu seras en compagnie de deux médecins et de la plus belle neuro-chirurgienne de tout Yuukan, déclara Yeonhwa.
_ Faudrait quand même pas exagéré, non plus…
_ La ferme, Kentaro ! »
Le trio de scientifique aida le chunin a s’habiller, vérifiant que tout allait bien du côté de la coordination motrice par la même occasion. Tout se déroula à merveilles jusqu’au bonnet.
« Ah non, je refuse de porter un truc aussi ridicule sur la tête ! Se révolta le patient.
_ Oh, allez, il est pas si moche que ça, plaida Akio.
_ Tu parles, moi aussi, je préfèrerais crever plutôt qu’avoir à porter une horreur pareille, soutînt Kentaro.
_ Tu nous aide pas, là, Kentaro, fit remarquer Yeonhwa.
_ Ben quoi, tu le porterais, toi ?
_ Bien sûr que non, mais la n’est pas la question.
_ Et pourquoi devrais-je porter ce stupide bonnet ! S’énervais Fusashige.
_ Pour cacher les bandages que tu as sur le crâne, expliqua Akio.
_ Les bandages… que… C’est quoi, ces conneries ?
_ T’as pas remarqué qu’on t’avais rasé les cheveux et ouvert le crâne ? Demanda Yeonhwa.
_ Le crâne ? Mais pourquoi vous avez fait ça ?!
_ Ben pour t’enlever un bout de cerveau, pardi. Par où tu croyais qu’on allait passer ? Répliqua Kentaro.
_ Quoi ? Mais on m’a jamais dit que…
_ Yoshimitsu ne t’as rien expliqué ?
_ Mais non !
_ Ni Nobunaga ?
_ Mais non !!
_ Oups… Ben l’un des deux auraient du te le dire… Expliqua Akio.
_ Je rêve…
_ En même temps, maintenant, c’est trop tard, on risque pas de te le remettre… Trancha Kentaro. Bon, allez, on se grouille sinon on va être en retard.
_ Vous m’avez enlevé un morceau de cerveau et c’est tout ce que ça vous fait ?
_ Ben le truc, c’est que c’est pas la première fois qu’on le fait… Commença Akio.
_ Quoique c’est le premier sujet vivant qui survit sans séquelle à l’opération, fit remarquer Kentaro.
_ Le mentionne pas pendant la réunion, ils ont pas besoin de savoir qu’on accidentellement tué un de leurs shinobis. Et cent pour cent de réussite, c’est mieux que cinquante. Intima Yeonhwa.
_ Vous êtes vraiment sûr que vous êtes des médecins, vous ?
_ Plutôt des scientifiques… Mais la différence est bénigne, pas vrai ?
_ Juste que vous vous foutez complètement de ce qui peut arriver à vos patients…
_ Mais t’as fini de dramatiser, oui ? D’accord, on t’as ouvert le crâne, c’est spectaculaire, et tout, et tout… Mais on t’as seulement retiré un minuscule morceaux de cerveaux, qui était en charge du traitement des informations propre à la douleur. Et auparavant, on s’était entraîné tout d’abord sur une palanqué de cadavre ainsi que sur quelques bestioles avant de tester ça grandeur nature. Alors tu vois, ça craint rien comme procédé. Et au final, tu es immunisé à la douleur sous toutes ses formes, même celle imaginaire d’un genjutsu -hormis ceux qui passe par la mémoire pour faire mal, mais bon, c’est plutôt rare-. Alors de quoi tu te plains ? S’énerva Yeonhwa.
En fait, grâce aux relations de Yoshimitsu avec la sous-ville, les « quelques bestioles » d’entraînement avait été de vrais humains condamné à mort par la mafia… Mais les patients n’avaient pas besoin de connaître ce genre de détail…
« En maintenant, c’est quoi le programme ? Soupira Fusashige.
_ On t’emmène face à la commission, Yoshimitsu te taillade un peu pour montrer comment que tu sens plus du tout la douleur, ils sont impressionné et nous file davantage de crédits, simple non ? Résuma Kentaro.
_ Et après, tu as le droit à un petit séjour à l’hôpital pour te remettre de l’opération et tu peux rentrer chez toi, compléta Yeonhwa.
_ C’qui faut pas faire pour que la science avance… » se lamenta le chunin.
Et accessoirement, c’était aussi le cobaye A3-028.
Lorsque l’homme commença à montrer des signes de réveil imminent, Kentaro, qui était alors de garde et se morfondait assis dans un coin de la pièce, se leva et alla prestement prévenir les autres : Yeonhwa et Akio, qui passaient le temps dans la salle d’à côté en jouant aux échecs. Jiro, en tant que porte-parole du groupe, était actuellement à la première réunion bilan à laquelle il devait présenter le travail effectué au cours du mois. Rendez-vous particulièrement important puisqu’il déterminerait si, oui ou non, le quatrième groupe verrait son statut validé ou non. C’est pour cette raison que Yoshimitsu, malgré l’expérimentation en cours, avait tenu à accompagner l’albinos, car ses connaissances de la psychologie humaine et l’étude approfondie qu’il avait mené sur les membres de la commission lui permettrait de les mener par le bout du nez -ou presque-, suffisamment longtemps pour que le trio restant applique le plan qu’il avait conçu.
« Le cobaye est en train de se réveiller, lâcha Kentaro en passant la tête par l’entrebâillement de la porte.
_ On arrive. »
Kentaro retourna dans la petite salle où l’attendait son patient et attendit que son patient ouvre les yeux. Ses deux compères eurent le temps d’arriver avant que cela n’arrive. A peine Fusashige se réveilla qu’il tenta de se relever, mais une solide poigne métallique le recoucha de force avant de passer aux vérifications d’usage.
« Alors, alors… Nom et prénom ? L’interrogea Yeonhwa.
_ Fusashige Myotomi.
_ Age et adresse ? Enchaîna Akio.
_ Vingt-huit ans, j’habite l’appartement 19, dans la résidence des Cerisiers.
_ Une petite amie ? Demanda Kentaro.
_ Quoi ?! Mais ça ne vous regarde pas !
_ C’était juste pour tester ta réaction… Bon, tu te souviens de la façon dont tu as atterri ici ?
_ Oui… C’était une proposition de Nobunaga… Il recherchait des individus qui accepteraient de tester des opérations expérimentales et potentiellement mortelles. Et j’ai accepté sans hésitation. On m’a amener ici pour subir un truc qui m’empêcherait de ressentir la douleur.
_ Pas de problème de mémoire, il semblerait, diagnostiqua Yeonhwa.
_ Alors on passe à la suite, tu peux t’asseoir ? demanda Kentaro à son patient. »
Une fois celui-ci assis, les trois scientifiques entreprirent de tester les différences sens de leur patient, s’assurant qu’aucun d’entre eux n’avait été touché. Un rapide examen les rassura sur ce point. Puis Kentaro se saisit d’un petit maillet posé sur la table derrière lui et se rapprocha avec un sourire de très mauvaise augure.
« On va tester vos réflexes, maintenant, rassura Akio.
_ Mollo, hein, sinon faudra pas s’étonner si j’ai un réflexe malheureux, plaisanta Fusashige en levant son bras.
_ Tu me fous ton poing dans la gueule et je te fais bouffer mon marteau, lui promit Kentaro.
_ Tu lui fais bouffer le marteau et je t’arrache les yeux, annonça Yeonhwa. Si on l’abîme, on va avoir des problèmes.
_ Parce que si tu m’abîmes, t’auras pas de problème, non plus ?
_ Je suis sûre que Yoshimitsu comprendra et passera l’éponge.
_ Même pas drôle… »
Quelques tests et un crochet du droit évité de justesse plus tard, et il apparut que de ce côté-là aussi, tout baignait. Pendant ce temps, Akio avait prélevé un échantillon de sang et avait entrepris quelques tests. Afin d’hâter la procédure, Yeonhwa vint lui donner un coup de main sous la forme de quelques jutsus d’analyses médicales, au résultat moins précis mais bien plus rapide. Le groupe était assez pressé, il fallait dire.
« Glycémie, taux de plaquettes et de globules blancs, nickel. A priori, aucun soucis non plus de ce côté-là. Notre patient est en parfaite forme, semble-t-il.
_ Ben c’est toujours ça de pris… On teste si ça a marché, maintenant ? Demanda Kentaro.
_ Tout de suite. » acquiesça Akio.
Et sans laisser le temps au chunin de réagir, Akio planta un couteau dans le dos du patient, qui frissonna.
« Ouuh, c’est froid…
_ C’est toujours froid, un stéthoscope, le rassura Kentaro.
_ C’est vrai… »
Les trois scientifiques échangèrent un regard satisfait : l’expérience était de toute évidence un succès.
« Bon, je vais recoudre la plaie et on va rejoindre Yoshimitsu, lâcha Kentaro.
_ La plaie, mais quelle plaie ?
_ Celle du couteau qu’on vient de te planter dans le dos, c’te question…
_ Vous avez fait quoi ?!
_ Et comment on pouvait tester autrement si tu sentais toujours la douleur ou pas ? Lui demanda Yeonhwa.
_ Mais quand même… Un coup de poignard dans le dos…
_ Relax, on l’a pas enfoncé jusqu’à la garde, non plus… Le rassura Kentaro.
_ Ben… Avoua Akio.
_ Non mais je rêve !!
_ Allez, fais pas ta chochotte, il a évité les organes vitaux et puis c’était un petit couteau de rien du tout, tenta de négocier Kentaro.
_ On va voir ce que t’en diras quand je te l’aurais dans le bide.
_ Essaye et je t’arrache la tête !
_ On se calme, les enfants ! » Intima Yeonhwa en tambourinant de son poing métallique contre le mur, avant de tendre au chunin proche de la trentaine, qu’elle venait de traiter de gamin, un ample manteau blanc, ainsi qu‘un bonnet de la même couleur. « Enfile-ça, faut qu’on se mette en route.
_ Quoi ? Déjà ? Mais… Y’a pas de temps de convalescence ? Protesta Fusashige.
_ A priori, tout baigne, alors pourquoi on te garderait ici ? Répondit Kentaro.
_ Ben parce que c’est juste « a priori », justement !
_ Relax, tu seras en compagnie de deux médecins et de la plus belle neuro-chirurgienne de tout Yuukan, déclara Yeonhwa.
_ Faudrait quand même pas exagéré, non plus…
_ La ferme, Kentaro ! »
Le trio de scientifique aida le chunin a s’habiller, vérifiant que tout allait bien du côté de la coordination motrice par la même occasion. Tout se déroula à merveilles jusqu’au bonnet.
« Ah non, je refuse de porter un truc aussi ridicule sur la tête ! Se révolta le patient.
_ Oh, allez, il est pas si moche que ça, plaida Akio.
_ Tu parles, moi aussi, je préfèrerais crever plutôt qu’avoir à porter une horreur pareille, soutînt Kentaro.
_ Tu nous aide pas, là, Kentaro, fit remarquer Yeonhwa.
_ Ben quoi, tu le porterais, toi ?
_ Bien sûr que non, mais la n’est pas la question.
_ Et pourquoi devrais-je porter ce stupide bonnet ! S’énervais Fusashige.
_ Pour cacher les bandages que tu as sur le crâne, expliqua Akio.
_ Les bandages… que… C’est quoi, ces conneries ?
_ T’as pas remarqué qu’on t’avais rasé les cheveux et ouvert le crâne ? Demanda Yeonhwa.
_ Le crâne ? Mais pourquoi vous avez fait ça ?!
_ Ben pour t’enlever un bout de cerveau, pardi. Par où tu croyais qu’on allait passer ? Répliqua Kentaro.
_ Quoi ? Mais on m’a jamais dit que…
_ Yoshimitsu ne t’as rien expliqué ?
_ Mais non !
_ Ni Nobunaga ?
_ Mais non !!
_ Oups… Ben l’un des deux auraient du te le dire… Expliqua Akio.
_ Je rêve…
_ En même temps, maintenant, c’est trop tard, on risque pas de te le remettre… Trancha Kentaro. Bon, allez, on se grouille sinon on va être en retard.
_ Vous m’avez enlevé un morceau de cerveau et c’est tout ce que ça vous fait ?
_ Ben le truc, c’est que c’est pas la première fois qu’on le fait… Commença Akio.
_ Quoique c’est le premier sujet vivant qui survit sans séquelle à l’opération, fit remarquer Kentaro.
_ Le mentionne pas pendant la réunion, ils ont pas besoin de savoir qu’on accidentellement tué un de leurs shinobis. Et cent pour cent de réussite, c’est mieux que cinquante. Intima Yeonhwa.
_ Vous êtes vraiment sûr que vous êtes des médecins, vous ?
_ Plutôt des scientifiques… Mais la différence est bénigne, pas vrai ?
_ Juste que vous vous foutez complètement de ce qui peut arriver à vos patients…
_ Mais t’as fini de dramatiser, oui ? D’accord, on t’as ouvert le crâne, c’est spectaculaire, et tout, et tout… Mais on t’as seulement retiré un minuscule morceaux de cerveaux, qui était en charge du traitement des informations propre à la douleur. Et auparavant, on s’était entraîné tout d’abord sur une palanqué de cadavre ainsi que sur quelques bestioles avant de tester ça grandeur nature. Alors tu vois, ça craint rien comme procédé. Et au final, tu es immunisé à la douleur sous toutes ses formes, même celle imaginaire d’un genjutsu -hormis ceux qui passe par la mémoire pour faire mal, mais bon, c’est plutôt rare-. Alors de quoi tu te plains ? S’énerva Yeonhwa.
En fait, grâce aux relations de Yoshimitsu avec la sous-ville, les « quelques bestioles » d’entraînement avait été de vrais humains condamné à mort par la mafia… Mais les patients n’avaient pas besoin de connaître ce genre de détail…
« En maintenant, c’est quoi le programme ? Soupira Fusashige.
_ On t’emmène face à la commission, Yoshimitsu te taillade un peu pour montrer comment que tu sens plus du tout la douleur, ils sont impressionné et nous file davantage de crédits, simple non ? Résuma Kentaro.
_ Et après, tu as le droit à un petit séjour à l’hôpital pour te remettre de l’opération et tu peux rentrer chez toi, compléta Yeonhwa.
_ C’qui faut pas faire pour que la science avance… » se lamenta le chunin.
Kentaro- Combattant Débutant
- Messages : 2168
Date d'inscription : 14/03/2008
Localisation : Muahaha !
Re: Mahou Gakure [RP]
« Vous êtes prêts, les garçons ? »
Le type qui venait de parler, là, c’était mon père. Si, si, je vous assure. Ce type avec une barbe de trois jours, des poches sous les yeux et une tenue débraillée, c’était mon paternel. C’est un très bon ninja, avec un très gros défaut : il adore jouer. Il lui arrive de passer des nuits entières à jouer avec ses amis. Et là, tel que vous le voyez, il revenait d’une de ces nuits.
« Ouais, c’est bon. Je suis prêt à lui coller la raclée de l’année !! »
Ce vantard là n’était autre que mon cher frère Akira, de deux ans mon aîné, shinobi de son état. Visuellement, il ressemble comme deux gouttes d’eau à mon père. Mentalement, c’est pas le cas. S’il est encore genin, c’est qu’au dernier examen, il était en détention pour un délit mineur. Comme la fois d’avant et la fois d’avant encore. Ce type est une vraie calamité. Et je devais faire un combat d’entraînement avec lui.
C’est une idée lumineuse de notre mère. Elle est persuadée que lui et moi, nous nous entendons bien… ce qui n’est évidemment pas le cas. Mais, comme on ne veut pas briser ses rêves, on fait comme si. C’est juste que ça va nous servir de prétexte pour régler un certain nombre de conflits, sous l’œil et l’arbitrage de notre père.
« Je vous rappelle qu’il s’agit d’un match d’entraînement amical. Je tiens pas à me faire remonter les bretelles par votre mère, parce que vous rentrerez trop amochés. Compris ? »
Cette question n’était qu’une simple question de rhétorique. Généralement, il ne formule que ce genre de question stupide. Mais je préfère largement ça à ses blagues pourries qui ne font rire que lui. Ce qui est déjà bien, reconnaissons-le.
C’était la première fois que nous allions nous affronter. Je ne l’avais jamais vu combattre et il était persuadé que je valais que dalle en combat. C’était le match des surprises… et je lui en avais réservé quelques unes qui….
‘foiré ! Il avait attaqué sans attendre le signal. Ce type a la fâcheuse manie d’appliquer à la lettre l’axiome « tous les moyens sont bons pour gagner ». Heureusement, la finesse ne semblait pas être l’un de ses attributs préférés. J eu le temps de le voir arriver et d’esquiver d’un simple bond en arrière. Sauf qu’il faut savoir qu’une esquive ne sert qu’à permettre à l’adversaire de relancer immédiatement une nouvelle attaque.
Dégainant mes deux sabres, je les croisai devant moi afin de bloquer le coup de taille vertical qu’il enchaînait. Ah, j’oubliais. Mon frère est un adepte de l’épée large à lame droite et à double tranchant. Enfin, c’est comme ça qu’il appelle ça. Pour moi, ce serait plus un instrument de boucher… Chacun son point de vue. Le blocage était parfaitement exécuté. Il faut savoir qu’un blocage ne permet que de casser le rythme de l’adversaire, sans pour autant lui ôter l’initiative. Pour parvenir à ce but, il faut bloquer et contre attaquer immédiatement. Malheureusement, mon frangin est un mordu des combats. Son corps semble réagir seul. Et de ce fait, je me pris un monumental coup de pied dans le ventre qui m’envoya rouler à quelques mètres de là.
A peine eus je senti le sol sous mon dos que j’effectuais une roulade arrière et me remettais instantanément en garde. Bien m’en avais pris, car mon adversaire se lançait à nouveau à l’assaut. Il frappa un coup de taille horizontal, que j’esquivai sans mal, puis continua par un coup de pied, que je déviai aisément, et termina par un coup d’estoc, que je parai in extrémis. J’étais en déséquilibre et je pensai qu’il allait profiter de cet avantage. Mais rien ne suivit. C’est alors que je me souvins du massage d’un livre (à l’époque où je pouvais encore fréquenter la bibliothèque) :
Mon frère relança un nouvel assaut. Pas question pour moi de continuer à subir ses attaques perpétuelles. Je bloquais son arme et simultanément enclenchais la sortie de la lame à ma botte droite. Mon frère porta une seconde attaque que je bloquai derechef et portais immédiatement un coup de pied circulaire du droit. Il vit au dernier moment la lame et fit un saut en arrière, la lame ne faisant que couper une partie de ses vêtements.
« Sympa la surprise ! T’en as d’autres des comme ça ?
_ Qui sait ? Il va te falloir avancer pour le savoir. »
Bien entendu, je ne lui laissais pas l’occasion de le faire. Pendant ce court laps de temps, j’avais accroché chacun de mes sabres à un fil métallique. J’allais pouvoir commencer une danse de mort. De la main droite, je lançais mon premier sabre directement vers lui. D’un geste dédaigneux, il le dévia avec son épée. Je lui lançais, dans un mouvement courbe, mon second sabre, tandis que, que d’une simple pression de la main droite, je faisais revenir mon premier sabre directement dans la direction qui avait la plus forte probabilité d’être choisie.
Il esquiva d’un bond de côté le sabre qui lui arrivait de sa gauche, comme je l’avais escompté. Le sabre de la main droite vint alors directement sur sa tête. Mais il dû voir le mouvement du coin de l’œil et il réagit instantanément, évitant sans mal le sabre. Toujours son foutu jutsu. J’étais assez mal barré, car je ne voyais pas comment le contrer. Je ramenais mes sabres vers moi et les décrochais de leurs câbles.
« Bien vu. J’ai bien failli ne pas le voir. Quelques centimètres sur le côté, et j’y laissais une partie de ma tête. Tu sais, t’es pas obligé d’essayer de me tuer. »
Tout en parlant, il exécuta une série de signes et une dizaine de clones apparurent à ses côtés. Franchement, ça allait de mal en pis, cette histoire.
« Bon, comme ça, je vais pouvoir m’approcher sans trop prendre de risques. Tu ne pourras pas tous nous contrer en même temps.»
J’allais devoir sortir mon second atout de ma manche. Alors que les clones fonçaient sur moi, je pris dans une poche une petite sphère métallique. Lorsque les clones ne furent plus qu’à cinq mètres de moi, je la lançais en l’air et me couvrit de mon manteau. La sphère éclata, libérant une pluie de petites aiguilles métalliques. J’entendis une série d’explosions ainsi qu’une bordée de jurons. Lorsque je me relevais, il n’y avait plus qu’un seul Akira, ayant plusieurs aiguilles plantées un peu partout sur le corps.
« Deuxième surprise que j’apprécie guère. Tu vas continuer longtemps comme ça ? »
Je ne lui répondis pas. Apparemment, il était du genre bavard pendant un combat. Normalement, si je ne répondais pas, il finirait probablement par s’énerver et donc commettrait peu- être des erreurs. Si…probablement…peut-être. Ce n’était pas le meilleur que j’avais jamais imaginé, mais fallait faire avec, à défaut d’autre chose.
Le combat reprit de plus bel. Les passes d’armes s’alternaient avec des attaques pieds/poings et ni l’un ni l’autre ne prenions l’avantage. La seule chose était que nous y laissions des forces pour des clopinettes.
La différence de gabarit se fit sentir, lorsque d’un seul mouvement, il parvint à me désarmer complètement. Autant dire que là, j’étais mal. Je commençais à esquiver tous les coups qu’il me portait. Mais, il parvint à me faire aller là où il voulait, c'est-à-dire, vers un tronc d’arbre abattu. Bien entendu, trop concentré à ne pas me faire étriper, je n’y vis que du feu.
Je chutais lourdement sur le dos. Alors qu’il portait un coup vertical qui allait m’être néfaste, je sortis la lame dissimulée sur mon avant bras droit et bloquais l’attaque de Akira. Ce dernier en fut tellement surpris que je pus sans mal le repousser d’un coup de pied. Je décidai alors à me servir du lance dards situé sur mon avant bras gauche. Je tirai trois dards, en gardant deux en réserve, au cas où. Bien qu’il vît les dards arriver, il n’eut que le temps de mettre son bras devant lui pour se protéger, les dards entrant relativement profondément dans la chair. Son bras gauche était devenu inutilisable, il venait de perdre la moitié de sa puissance de frappe.
Le combat semblait ne plus finir et le gagnant ne semblait pas non plus désigné. C’est moment là que choisit notre père pour interrompre le combat.
« Ok ! Ce sera tout pour aujourd’hui. Je crois que vous sous êtes bien débrouillés. Akira, va te faire soigner avant de rentrer. Je ne tiens pas à me faire tuer par ta mère. »
Mon père s’en alla sans un mot de plus. Autant pour les encouragements. Pas grave, j’étais satisfait de ce que je venais de faire. J’avais prouvé que, malgré les déboires de santé que j’avais pu connaître, je pouvais m’en sortir en tant que ninja.
En rentrant à la maison, je vis une missive qui m’était adressée. En l’ouvrant, je vis, à la signature, qu’elle venait du père de Kentaro. Il me donnait rendez vous pour effectuer les opérations que j’avais demandées. Et il allait les faire toutes en une seule fois. Ce qui, pour le cas, m’arrangeait grandement. Le temps de convalescence serait moins long…
Le type qui venait de parler, là, c’était mon père. Si, si, je vous assure. Ce type avec une barbe de trois jours, des poches sous les yeux et une tenue débraillée, c’était mon paternel. C’est un très bon ninja, avec un très gros défaut : il adore jouer. Il lui arrive de passer des nuits entières à jouer avec ses amis. Et là, tel que vous le voyez, il revenait d’une de ces nuits.
« Ouais, c’est bon. Je suis prêt à lui coller la raclée de l’année !! »
Ce vantard là n’était autre que mon cher frère Akira, de deux ans mon aîné, shinobi de son état. Visuellement, il ressemble comme deux gouttes d’eau à mon père. Mentalement, c’est pas le cas. S’il est encore genin, c’est qu’au dernier examen, il était en détention pour un délit mineur. Comme la fois d’avant et la fois d’avant encore. Ce type est une vraie calamité. Et je devais faire un combat d’entraînement avec lui.
C’est une idée lumineuse de notre mère. Elle est persuadée que lui et moi, nous nous entendons bien… ce qui n’est évidemment pas le cas. Mais, comme on ne veut pas briser ses rêves, on fait comme si. C’est juste que ça va nous servir de prétexte pour régler un certain nombre de conflits, sous l’œil et l’arbitrage de notre père.
« Je vous rappelle qu’il s’agit d’un match d’entraînement amical. Je tiens pas à me faire remonter les bretelles par votre mère, parce que vous rentrerez trop amochés. Compris ? »
Cette question n’était qu’une simple question de rhétorique. Généralement, il ne formule que ce genre de question stupide. Mais je préfère largement ça à ses blagues pourries qui ne font rire que lui. Ce qui est déjà bien, reconnaissons-le.
C’était la première fois que nous allions nous affronter. Je ne l’avais jamais vu combattre et il était persuadé que je valais que dalle en combat. C’était le match des surprises… et je lui en avais réservé quelques unes qui….
‘foiré ! Il avait attaqué sans attendre le signal. Ce type a la fâcheuse manie d’appliquer à la lettre l’axiome « tous les moyens sont bons pour gagner ». Heureusement, la finesse ne semblait pas être l’un de ses attributs préférés. J eu le temps de le voir arriver et d’esquiver d’un simple bond en arrière. Sauf qu’il faut savoir qu’une esquive ne sert qu’à permettre à l’adversaire de relancer immédiatement une nouvelle attaque.
Dégainant mes deux sabres, je les croisai devant moi afin de bloquer le coup de taille vertical qu’il enchaînait. Ah, j’oubliais. Mon frère est un adepte de l’épée large à lame droite et à double tranchant. Enfin, c’est comme ça qu’il appelle ça. Pour moi, ce serait plus un instrument de boucher… Chacun son point de vue. Le blocage était parfaitement exécuté. Il faut savoir qu’un blocage ne permet que de casser le rythme de l’adversaire, sans pour autant lui ôter l’initiative. Pour parvenir à ce but, il faut bloquer et contre attaquer immédiatement. Malheureusement, mon frangin est un mordu des combats. Son corps semble réagir seul. Et de ce fait, je me pris un monumental coup de pied dans le ventre qui m’envoya rouler à quelques mètres de là.
A peine eus je senti le sol sous mon dos que j’effectuais une roulade arrière et me remettais instantanément en garde. Bien m’en avais pris, car mon adversaire se lançait à nouveau à l’assaut. Il frappa un coup de taille horizontal, que j’esquivai sans mal, puis continua par un coup de pied, que je déviai aisément, et termina par un coup d’estoc, que je parai in extrémis. J’étais en déséquilibre et je pensai qu’il allait profiter de cet avantage. Mais rien ne suivit. C’est alors que je me souvins du massage d’un livre (à l’époque où je pouvais encore fréquenter la bibliothèque) :
Donc, son nombre d’attaques était de trois. Ce qui éliminait une variable du combat. Mais, le problème resterait important dans le sens où sa vitesse de réaction dépassait légèrement la mienne. Il devait probablement utiliser un jutsu électrique permettant de booster ses réactions nerveuses.… tout combattant enchaîne un nombre précis d’attaques successives. Ce nombre varie avec l’utilisateur, l’arme,… Mais, il reste fixe pour chacun, tant qu’il n’en prend pas conscience. Lorsque vous repérerez ce nombre, vous verrez toujours un léger temps mort entre deux suites, même si votre adversaire garde l’initiative de l’attaque…
Mon frère relança un nouvel assaut. Pas question pour moi de continuer à subir ses attaques perpétuelles. Je bloquais son arme et simultanément enclenchais la sortie de la lame à ma botte droite. Mon frère porta une seconde attaque que je bloquai derechef et portais immédiatement un coup de pied circulaire du droit. Il vit au dernier moment la lame et fit un saut en arrière, la lame ne faisant que couper une partie de ses vêtements.
« Sympa la surprise ! T’en as d’autres des comme ça ?
_ Qui sait ? Il va te falloir avancer pour le savoir. »
Bien entendu, je ne lui laissais pas l’occasion de le faire. Pendant ce court laps de temps, j’avais accroché chacun de mes sabres à un fil métallique. J’allais pouvoir commencer une danse de mort. De la main droite, je lançais mon premier sabre directement vers lui. D’un geste dédaigneux, il le dévia avec son épée. Je lui lançais, dans un mouvement courbe, mon second sabre, tandis que, que d’une simple pression de la main droite, je faisais revenir mon premier sabre directement dans la direction qui avait la plus forte probabilité d’être choisie.
Il esquiva d’un bond de côté le sabre qui lui arrivait de sa gauche, comme je l’avais escompté. Le sabre de la main droite vint alors directement sur sa tête. Mais il dû voir le mouvement du coin de l’œil et il réagit instantanément, évitant sans mal le sabre. Toujours son foutu jutsu. J’étais assez mal barré, car je ne voyais pas comment le contrer. Je ramenais mes sabres vers moi et les décrochais de leurs câbles.
« Bien vu. J’ai bien failli ne pas le voir. Quelques centimètres sur le côté, et j’y laissais une partie de ma tête. Tu sais, t’es pas obligé d’essayer de me tuer. »
Tout en parlant, il exécuta une série de signes et une dizaine de clones apparurent à ses côtés. Franchement, ça allait de mal en pis, cette histoire.
« Bon, comme ça, je vais pouvoir m’approcher sans trop prendre de risques. Tu ne pourras pas tous nous contrer en même temps.»
J’allais devoir sortir mon second atout de ma manche. Alors que les clones fonçaient sur moi, je pris dans une poche une petite sphère métallique. Lorsque les clones ne furent plus qu’à cinq mètres de moi, je la lançais en l’air et me couvrit de mon manteau. La sphère éclata, libérant une pluie de petites aiguilles métalliques. J’entendis une série d’explosions ainsi qu’une bordée de jurons. Lorsque je me relevais, il n’y avait plus qu’un seul Akira, ayant plusieurs aiguilles plantées un peu partout sur le corps.
« Deuxième surprise que j’apprécie guère. Tu vas continuer longtemps comme ça ? »
Je ne lui répondis pas. Apparemment, il était du genre bavard pendant un combat. Normalement, si je ne répondais pas, il finirait probablement par s’énerver et donc commettrait peu- être des erreurs. Si…probablement…peut-être. Ce n’était pas le meilleur que j’avais jamais imaginé, mais fallait faire avec, à défaut d’autre chose.
Le combat reprit de plus bel. Les passes d’armes s’alternaient avec des attaques pieds/poings et ni l’un ni l’autre ne prenions l’avantage. La seule chose était que nous y laissions des forces pour des clopinettes.
La différence de gabarit se fit sentir, lorsque d’un seul mouvement, il parvint à me désarmer complètement. Autant dire que là, j’étais mal. Je commençais à esquiver tous les coups qu’il me portait. Mais, il parvint à me faire aller là où il voulait, c'est-à-dire, vers un tronc d’arbre abattu. Bien entendu, trop concentré à ne pas me faire étriper, je n’y vis que du feu.
Je chutais lourdement sur le dos. Alors qu’il portait un coup vertical qui allait m’être néfaste, je sortis la lame dissimulée sur mon avant bras droit et bloquais l’attaque de Akira. Ce dernier en fut tellement surpris que je pus sans mal le repousser d’un coup de pied. Je décidai alors à me servir du lance dards situé sur mon avant bras gauche. Je tirai trois dards, en gardant deux en réserve, au cas où. Bien qu’il vît les dards arriver, il n’eut que le temps de mettre son bras devant lui pour se protéger, les dards entrant relativement profondément dans la chair. Son bras gauche était devenu inutilisable, il venait de perdre la moitié de sa puissance de frappe.
Le combat semblait ne plus finir et le gagnant ne semblait pas non plus désigné. C’est moment là que choisit notre père pour interrompre le combat.
« Ok ! Ce sera tout pour aujourd’hui. Je crois que vous sous êtes bien débrouillés. Akira, va te faire soigner avant de rentrer. Je ne tiens pas à me faire tuer par ta mère. »
Mon père s’en alla sans un mot de plus. Autant pour les encouragements. Pas grave, j’étais satisfait de ce que je venais de faire. J’avais prouvé que, malgré les déboires de santé que j’avais pu connaître, je pouvais m’en sortir en tant que ninja.
En rentrant à la maison, je vis une missive qui m’était adressée. En l’ouvrant, je vis, à la signature, qu’elle venait du père de Kentaro. Il me donnait rendez vous pour effectuer les opérations que j’avais demandées. Et il allait les faire toutes en une seule fois. Ce qui, pour le cas, m’arrangeait grandement. Le temps de convalescence serait moins long…
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
Kaede attendait depuis bientôt une heure devant le QG quand Isasu se décida enfin à apparaître dans un tournoiement d’ombrelle écarlate. La genin grimaça devant le kimono orange et bleu orné de l’éternel chrysanthème noir de son professeur : si en matière de sceaux, ce type était un génie, côté vestimentaire c’était une vraie tache. L’homme ne releva pas l’expression de dégoût marquée sur le visage de son élève, et tout en repliant son ombrelle lança joyeusement :
-Kae-Chan !!! Ca va bien ???
-Erf… ce mec me tue… très bien, si on oublie que vous m’aviez donné rendez-vous il y a une heure et demie et que vous venez seulement d’arriver.
-Mais toi-même, tu n’es arrivée qu’il y a une heure, non ???
-Ben… heu… si. Mais ça change rien au fait que vous êtes en retard.
-Si !!!. Tu étais en retard avant moi !!!
Kaede passa une main lasse sur son visage. Ca devait faire, allez quoi, deux minutes qu’elle se trouvait avec Isasu, et elle avait déjà une folle envie de lui coller une mandale. A croire qu’il existait pire que Kentaro en ce bas monde. Isasu reprit :
-Alors-alors, nous allons pouvoir commencer notre première leçon, Kae-Chan !!!
Réflexion faite, Isasu lui servait au moins à quelque chose, lui…
-C’est Kaede , pas Kae-chose. Et en quoi consiste cette première leçon ?
-Et bien, en fait, ça va être plus du théorique que de la pratique. Marchons, tu veux ???
Et, sans laisser à Kaede le temps de répondre, il commença à s’éloigner du QG et la jeune fille fut bien obligée de lui emboîter le pas. Alors qu’il se mettait à parler des sceaux, le visage et le ton d’Isasu se fit plus sérieux. Mais on ne pouvait pas avoir l’air vraiment sérieux habillé d’un kimono bicolore aux couleurs affreuses…
-Tu as commencé à apprendre des sceaux de couleurs. Si je me souviens bien, tu as appris un sceau d’invisibilité, et un sceau d’influence. Et tu possèdes un sceau tatoué de soin.
Kaede opina du chef.
-La première étape de nos entraînements sera de t’aider à perfectionner ton sceau d’invisibilité, afin qu’il dure plus longtemps et que tu gaspilles moins de chakra. Concernant ton sceau d’influence, je l’ai étudié et je peux déjà t’affirmer que tu peux lui aussi le perfectionner.
Isasu s’arrêta et indiqua à Kaede de ne plus bouger. Du bout du doigt, il dessina sur le sol quatre sceaux formant une zone autour de lui et Kaede. Il n’avait pas de crayon ni quoi que ce soit de ce genre, mais sous son doigt, les sceaux de couleurs ‘’ apparurent comme si il en avait eu un. Kaede poussa un cri de surprise.
-Comment t'as... comment vous avez fait ?
-Je t’expliquerais plus tard. Avec ton sceau d’influence, tu envois des images ou des impressions à la personne qui se tient dans l’espace que tu as délimités. C’est bien ça ?
-Heu… ouais.
-Bien. Tu peux faire mieux. Je te montre.
Kaede regarda son professeur, perplexe. Elle sursauta presque en attendant clairement dans son esprit la voix de son professeur, alors que celui-ci avait bien entendu la bouche hermétiquement close :
« Kae-Chan, envoyer des images ou des impressions comme tu le fais n’est qu’une étape. En t’entraînant pour agrandir ta zone d’action et pour parler comme je le fais directement dans l’esprit d’autrui, tu ouvres de nouvelles portes. C’est l’étape numéro deux de ce sceau. L’étape numéro trois pourrait consister à entrer dans l’esprit de la personne se trouvant dans cette zone pour le lire. Mais cela peut aussi être abandonner l’effet de zone pour le transformer en sceau à appliquer directement sur la personne avec qui tu souhaites communiquer malgré la distance, un peu comme une radio. Cependant, il te faudra choisir entre ces deux options lors du perfectionnement de ton sceau, compris ? C’est le genre de modifications/améliorations qui ne se cumule pas. »
Kaede hocha la tête. Isasu reprit sa marche et continua en parlant normalement :
-Autre chose maintenant : tu as vu comment j’ai tracé ces sceaux sur le sol, n’est-ce pas ?
-Oui.
-Bien, c’est la prochaine chose que je souhaite t’enseigner. Comment penses-tu que cela fonctionne ?
-Ben… je suppose que c’est uniquement du chakra.
-Oui. Du chakra pur. Cela sera pour toi un gain de temps non négligeable : plus de sceaux à préparer à l’avance, plus de feuilles volantes, et aussi –avantage conséquent- les sceaux fait purement de chakra ne s’efface pas facilement. Bien sûr, cela consomme pas mal de chakra, surtout les premiers temps et ça demande une très grande concentration mentale pour que le sceau soit de la bonne couleur. Mais c’est un mal pour un bien. Encore une chose pour terminer : sais-tu quel est ton affinité ?
-Non, je ne sais même pas si j’en ai une. En fait…
-Oui ?
-Je ne sais pas si c’est possible, mais… je pensais utiliser les sceaux en compensation des affinités.
-Donc ne jamais utiliser d’affinité ?
-Je ne sais même pas quelle est la mienne de toute façon.
-Certes. C’est une façon de se battre comme une autre. Mais tu peux joindre sceaux et affinités.
-C’est possible ? Je veux dire, de recréer une affinité à partir d’un sceau ? J’y avais songé mais ça me parait… difficile, si ce n’est pas impossible. En fait, j’ai fait des recherches, mais j’ai rien trouvé à ce sujet. Donc c’est possible ?
-Oui. Enfin… à ton niveau, non, bien sûr. Il te faudra beaucoup de temps. Mais c’est possible. Tu peux faire tout ce que tu veux ou presque avec le Fuinjutsu. C’est pour ça que c’est aussi intéressant. Regarde.
Isasu s’assit sur le bord d’un muret, et dénuda son avant-bras gauche. Un dessin représentant un animal inconnu à Kaede –peut-être un genre de chimère ?- y était tatoué.
-Ce dessin est en réalité un sceau. Il ne vient pas de Yuukan mais d’un région plus… à l’ouest il me semble. Je n’y suis jamais allé, mais mon propre maître en venait. La chose qui est représentée ici est appelée capricorne. C’est le premier des douze sceaux que je souhaite t’apprendre. Si les sceaux de couleurs que tu as commencé à apprendre sont des sceaux te permettant te faire du genjutsu et du ninjutsu –non-affinitaire bien entendu-, les sceaux zodiacaux te permettront t’utiliser les affinités.
Le capricorne tatoué sur l’avant-bras d’Isasu se mit à briller alors qu’il l’actionnait, et l’homme en kimono bicolore fit sortir une flamme de la paume de sa main. Kaede regardait ce spectacle avec émerveillement. Pas de doute, Isasu était vraiment un maître en matière de Fuinjutsu.
-Et il y a douze sceaux comme ceux-là à découvrir ?
-Oui. Relatifs à douze signes. Je ne sais pas vraiment à quoi correspondent ces signes, je suppose qu’ils ont une significations dans la région d’où ils proviennent… le capricorne est en tout cas l’un de ces signes, le dixième si je me souviens bien, et est relatif à Katon. Chacun des sceaux est affilié à une affinité. Capricorne et Katon, Verseau et Suiton, etc. Mais je penses que tu auras du mal à en maîtriser ne serait-ce qu’un seul. De plus, les sceaux zodiacaux sont quasiment impossible à dessiner en quelques secondes, soit pendant un combat. Si tu les veux, il vaut mieux que tu fasses comme moi –comme avec ton sceau de soin, en fait-. Personnellement, je maîtrise seulement les huit des signes du zodiaque. Autre chose : les sceaux ne pourront jamais remplacer les affinités réelles, tu t’en doutes, sinon tout le monde opterait pour cette solution. Non, les sceaux sont moins puissants et te permettent de faire beaucoup moins de technique que si tu possédais réellement par exemple l’affinité Katon. Par exemple, avec ce Katon, je peux guère faire grand-chose d’autres que quelques boules de feu… Et je ne te parle pas de la consommation en chakra. Non, la vraie affinité est beaucoup plus recommandable, en réalité. Et c’est d’ailleurs pour ça qu’on oriente les genins vers ce choix. Mais…
-Mais ?
-Pour un maître en Fuinjutsu –ou pour son apprentie-, c’est un bon challenge, non ?
Kaede rendit son sourire à Isasu. Finalement, son père avait vraiment eu une bonne idée en lui octroyant ce professeur particulier… Isasu se releva et déposa son ombrelle déployée contre son épaule de façon nonchalante, l’abritant du soleil. Il prit ensuite la direction du QG pour commencer à entamer le chemin en sens inverse. Kaede savait que le « cours » prendrait fin une fois revenu devant le QG.
-A mon niveau, en tant que genin, je peux commencer à apprendre l’un des ces sceaux ?
-Non. Concentre toi sur les couleurs avant de travailler les signes du zodiaque. Un sceau parfaitement maîtrisé sera toujours plus intéressant que dix qui seraient eux mal maîtrisés. Et puis, avant de te lancer dans l’apprentissage de l’un de ces sceaux, commence par les connaître.
-Les… connaître ?
-Oui. Savoir leur nom, leur apparence, et à quelle affinité ils correspondent. Tu ne pourras jamais tous les maîtriser, à moins que tu ne sois une future légende.
-Future légende j’en sais rien. Future Kage en tout cas.
-C’est ce que dise tous les gosses du coin, non ?
-… peut-être, mais moi je serais la seule à y arriver.
-C’est ambitieux. Mais bref, commence par te renseigner –je t’y aiderais- sur ces sceaux, pour en peser le pour et le contre. Il serait dommage que tu choisisses un de ces signes sur un coup de tête et qu’il ne te convienne pas par la suite.
-Je comprends… et sinon, est-ce que… ?
Kaede ne put poser sa question. Isasu et elle venaient d’arriver au QG. C’était donc la fin du cours. Isasu se tourna vers elle. Il avait retrouvé son visage jovial.
-Demain même heure, Kae-Chan !!!
-A condition d’être à l’heure.
-Mais je serais à l’heure !!!
-C’est ce que vous aviez dit hier, ça.
Isasu sourit à son élève. Puis disparut dans un tournoiement d’ombrelle en lui adressant un petit signe de la main. Kaede jura et shoota dans un caillou qui avait eu le malheur de se trouver là. Ca avait été trop court. Et tellement intéressant en même temps. De nouvelles portes venaient de s’ouvrir devant la jeune fille. Elle se frotta pensivement le menton en s’engouffrant dans le QG. Direction le bureau du Kage, comme à son habitude.
-Tonton, le Narutorudy que mon père m’a attribué comme sensei, tu m’as pas dit qu’il savait faire le multiclonage ?
Le vieux Tadaka sourit à sa nièce qui venait de poser cette question en ouvrant la porte.
-Si. Il est l’un des rares à le faire, il me semble.
Le visage de Kaede s’illumina. Le vieil homme reprit :
-Pourquoi cette question ?
Kaede haussa les épaules, et se vautra dans un fauteuil avec un sourire satisfait. Le multiclonage combiné aux sceaux pouvaient lui aussi se révéler très intéressant…
-Kae-Chan !!! Ca va bien ???
-Erf… ce mec me tue… très bien, si on oublie que vous m’aviez donné rendez-vous il y a une heure et demie et que vous venez seulement d’arriver.
-Mais toi-même, tu n’es arrivée qu’il y a une heure, non ???
-Ben… heu… si. Mais ça change rien au fait que vous êtes en retard.
-Si !!!. Tu étais en retard avant moi !!!
Kaede passa une main lasse sur son visage. Ca devait faire, allez quoi, deux minutes qu’elle se trouvait avec Isasu, et elle avait déjà une folle envie de lui coller une mandale. A croire qu’il existait pire que Kentaro en ce bas monde. Isasu reprit :
-Alors-alors, nous allons pouvoir commencer notre première leçon, Kae-Chan !!!
Réflexion faite, Isasu lui servait au moins à quelque chose, lui…
-C’est Kaede , pas Kae-chose. Et en quoi consiste cette première leçon ?
-Et bien, en fait, ça va être plus du théorique que de la pratique. Marchons, tu veux ???
Et, sans laisser à Kaede le temps de répondre, il commença à s’éloigner du QG et la jeune fille fut bien obligée de lui emboîter le pas. Alors qu’il se mettait à parler des sceaux, le visage et le ton d’Isasu se fit plus sérieux. Mais on ne pouvait pas avoir l’air vraiment sérieux habillé d’un kimono bicolore aux couleurs affreuses…
-Tu as commencé à apprendre des sceaux de couleurs. Si je me souviens bien, tu as appris un sceau d’invisibilité, et un sceau d’influence. Et tu possèdes un sceau tatoué de soin.
Kaede opina du chef.
-La première étape de nos entraînements sera de t’aider à perfectionner ton sceau d’invisibilité, afin qu’il dure plus longtemps et que tu gaspilles moins de chakra. Concernant ton sceau d’influence, je l’ai étudié et je peux déjà t’affirmer que tu peux lui aussi le perfectionner.
Isasu s’arrêta et indiqua à Kaede de ne plus bouger. Du bout du doigt, il dessina sur le sol quatre sceaux formant une zone autour de lui et Kaede. Il n’avait pas de crayon ni quoi que ce soit de ce genre, mais sous son doigt, les sceaux de couleurs ‘’ apparurent comme si il en avait eu un. Kaede poussa un cri de surprise.
-Comment t'as... comment vous avez fait ?
-Je t’expliquerais plus tard. Avec ton sceau d’influence, tu envois des images ou des impressions à la personne qui se tient dans l’espace que tu as délimités. C’est bien ça ?
-Heu… ouais.
-Bien. Tu peux faire mieux. Je te montre.
Kaede regarda son professeur, perplexe. Elle sursauta presque en attendant clairement dans son esprit la voix de son professeur, alors que celui-ci avait bien entendu la bouche hermétiquement close :
« Kae-Chan, envoyer des images ou des impressions comme tu le fais n’est qu’une étape. En t’entraînant pour agrandir ta zone d’action et pour parler comme je le fais directement dans l’esprit d’autrui, tu ouvres de nouvelles portes. C’est l’étape numéro deux de ce sceau. L’étape numéro trois pourrait consister à entrer dans l’esprit de la personne se trouvant dans cette zone pour le lire. Mais cela peut aussi être abandonner l’effet de zone pour le transformer en sceau à appliquer directement sur la personne avec qui tu souhaites communiquer malgré la distance, un peu comme une radio. Cependant, il te faudra choisir entre ces deux options lors du perfectionnement de ton sceau, compris ? C’est le genre de modifications/améliorations qui ne se cumule pas. »
Kaede hocha la tête. Isasu reprit sa marche et continua en parlant normalement :
-Autre chose maintenant : tu as vu comment j’ai tracé ces sceaux sur le sol, n’est-ce pas ?
-Oui.
-Bien, c’est la prochaine chose que je souhaite t’enseigner. Comment penses-tu que cela fonctionne ?
-Ben… je suppose que c’est uniquement du chakra.
-Oui. Du chakra pur. Cela sera pour toi un gain de temps non négligeable : plus de sceaux à préparer à l’avance, plus de feuilles volantes, et aussi –avantage conséquent- les sceaux fait purement de chakra ne s’efface pas facilement. Bien sûr, cela consomme pas mal de chakra, surtout les premiers temps et ça demande une très grande concentration mentale pour que le sceau soit de la bonne couleur. Mais c’est un mal pour un bien. Encore une chose pour terminer : sais-tu quel est ton affinité ?
-Non, je ne sais même pas si j’en ai une. En fait…
-Oui ?
-Je ne sais pas si c’est possible, mais… je pensais utiliser les sceaux en compensation des affinités.
-Donc ne jamais utiliser d’affinité ?
-Je ne sais même pas quelle est la mienne de toute façon.
-Certes. C’est une façon de se battre comme une autre. Mais tu peux joindre sceaux et affinités.
-C’est possible ? Je veux dire, de recréer une affinité à partir d’un sceau ? J’y avais songé mais ça me parait… difficile, si ce n’est pas impossible. En fait, j’ai fait des recherches, mais j’ai rien trouvé à ce sujet. Donc c’est possible ?
-Oui. Enfin… à ton niveau, non, bien sûr. Il te faudra beaucoup de temps. Mais c’est possible. Tu peux faire tout ce que tu veux ou presque avec le Fuinjutsu. C’est pour ça que c’est aussi intéressant. Regarde.
Isasu s’assit sur le bord d’un muret, et dénuda son avant-bras gauche. Un dessin représentant un animal inconnu à Kaede –peut-être un genre de chimère ?- y était tatoué.
-Ce dessin est en réalité un sceau. Il ne vient pas de Yuukan mais d’un région plus… à l’ouest il me semble. Je n’y suis jamais allé, mais mon propre maître en venait. La chose qui est représentée ici est appelée capricorne. C’est le premier des douze sceaux que je souhaite t’apprendre. Si les sceaux de couleurs que tu as commencé à apprendre sont des sceaux te permettant te faire du genjutsu et du ninjutsu –non-affinitaire bien entendu-, les sceaux zodiacaux te permettront t’utiliser les affinités.
Le capricorne tatoué sur l’avant-bras d’Isasu se mit à briller alors qu’il l’actionnait, et l’homme en kimono bicolore fit sortir une flamme de la paume de sa main. Kaede regardait ce spectacle avec émerveillement. Pas de doute, Isasu était vraiment un maître en matière de Fuinjutsu.
-Et il y a douze sceaux comme ceux-là à découvrir ?
-Oui. Relatifs à douze signes. Je ne sais pas vraiment à quoi correspondent ces signes, je suppose qu’ils ont une significations dans la région d’où ils proviennent… le capricorne est en tout cas l’un de ces signes, le dixième si je me souviens bien, et est relatif à Katon. Chacun des sceaux est affilié à une affinité. Capricorne et Katon, Verseau et Suiton, etc. Mais je penses que tu auras du mal à en maîtriser ne serait-ce qu’un seul. De plus, les sceaux zodiacaux sont quasiment impossible à dessiner en quelques secondes, soit pendant un combat. Si tu les veux, il vaut mieux que tu fasses comme moi –comme avec ton sceau de soin, en fait-. Personnellement, je maîtrise seulement les huit des signes du zodiaque. Autre chose : les sceaux ne pourront jamais remplacer les affinités réelles, tu t’en doutes, sinon tout le monde opterait pour cette solution. Non, les sceaux sont moins puissants et te permettent de faire beaucoup moins de technique que si tu possédais réellement par exemple l’affinité Katon. Par exemple, avec ce Katon, je peux guère faire grand-chose d’autres que quelques boules de feu… Et je ne te parle pas de la consommation en chakra. Non, la vraie affinité est beaucoup plus recommandable, en réalité. Et c’est d’ailleurs pour ça qu’on oriente les genins vers ce choix. Mais…
-Mais ?
-Pour un maître en Fuinjutsu –ou pour son apprentie-, c’est un bon challenge, non ?
Kaede rendit son sourire à Isasu. Finalement, son père avait vraiment eu une bonne idée en lui octroyant ce professeur particulier… Isasu se releva et déposa son ombrelle déployée contre son épaule de façon nonchalante, l’abritant du soleil. Il prit ensuite la direction du QG pour commencer à entamer le chemin en sens inverse. Kaede savait que le « cours » prendrait fin une fois revenu devant le QG.
-A mon niveau, en tant que genin, je peux commencer à apprendre l’un des ces sceaux ?
-Non. Concentre toi sur les couleurs avant de travailler les signes du zodiaque. Un sceau parfaitement maîtrisé sera toujours plus intéressant que dix qui seraient eux mal maîtrisés. Et puis, avant de te lancer dans l’apprentissage de l’un de ces sceaux, commence par les connaître.
-Les… connaître ?
-Oui. Savoir leur nom, leur apparence, et à quelle affinité ils correspondent. Tu ne pourras jamais tous les maîtriser, à moins que tu ne sois une future légende.
-Future légende j’en sais rien. Future Kage en tout cas.
-C’est ce que dise tous les gosses du coin, non ?
-… peut-être, mais moi je serais la seule à y arriver.
-C’est ambitieux. Mais bref, commence par te renseigner –je t’y aiderais- sur ces sceaux, pour en peser le pour et le contre. Il serait dommage que tu choisisses un de ces signes sur un coup de tête et qu’il ne te convienne pas par la suite.
-Je comprends… et sinon, est-ce que… ?
Kaede ne put poser sa question. Isasu et elle venaient d’arriver au QG. C’était donc la fin du cours. Isasu se tourna vers elle. Il avait retrouvé son visage jovial.
-Demain même heure, Kae-Chan !!!
-A condition d’être à l’heure.
-Mais je serais à l’heure !!!
-C’est ce que vous aviez dit hier, ça.
Isasu sourit à son élève. Puis disparut dans un tournoiement d’ombrelle en lui adressant un petit signe de la main. Kaede jura et shoota dans un caillou qui avait eu le malheur de se trouver là. Ca avait été trop court. Et tellement intéressant en même temps. De nouvelles portes venaient de s’ouvrir devant la jeune fille. Elle se frotta pensivement le menton en s’engouffrant dans le QG. Direction le bureau du Kage, comme à son habitude.
-Tonton, le Narutorudy que mon père m’a attribué comme sensei, tu m’as pas dit qu’il savait faire le multiclonage ?
Le vieux Tadaka sourit à sa nièce qui venait de poser cette question en ouvrant la porte.
-Si. Il est l’un des rares à le faire, il me semble.
Le visage de Kaede s’illumina. Le vieil homme reprit :
-Pourquoi cette question ?
Kaede haussa les épaules, et se vautra dans un fauteuil avec un sourire satisfait. Le multiclonage combiné aux sceaux pouvaient lui aussi se révéler très intéressant…
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Re: Mahou Gakure [RP]
[Partie 1]
Nobu –Enfin ! Nous sommes enfin arrivés à Mahou !
Kana –Fais moins de bruit, tu veux ?
Miiyu haussa les épaules : question discrétion, il ne fallait pas compter sur Nobu. A se demander si il était vraiment doué pour être un espion. Où qu’ils aillent, quelque soit la personne qu’ils avaient croisée, Nobu s’était fait, d’une façon ou d’une autre, remarquer. Miiyu écarta un instant Kana et son frère de son esprit pour parcourir l’entrée du village du regard. Son visage ne tarda pas à s’illuminer : un petit groupe composé de quatre personnes arrivaient à leur rencontre. En effet, depuis Gensou, Miiyu avait prévenu Seolchong, Seolcheon, Luan et Reii de son retour, et ils avaient pris le parti de l’accueillir. Luan s’empressa de sauter au cou de la jeune chuunin qui tenta tant bien que mal de la repousser avant de se faire étouffer -tout en prenant soin de ne pas la vexer-, et Miiyu ne tarda pas à repérer dans son esprit l’empreinte familière de celui de Reii.
Luan –Miiiiiiiiiiiiiyu ! Ca fait si longtemps ! Il était temps que tu reviennes ! Figure-toi que…
Miiyu –Et ma sœur ? Comment va-t-elle ?
Luan –Hein ? Elle va bien mais… attends, j’ai pleins de choses à te raconter, moi !
Seolcheon tira sa sœur en arrière en lui intimant de, pour une fois, se taire. Puis il prit la direction de la demeure Akamoujuu, mettant tout le groupe en mouvement. Tandis que Nobu engageait à ses risques et périls la conversation avec une Luan contrariée, Seolcheon ralentit le pas, de façon à se retrouver à côté de Miiyu, et tout deux ralentirent de façon à se trouver à l’arrière du groupe, puis que l’écart entre eux et les autres se creusent un peu. Seolchong et, à son bras, Reii servaient de guide aux Gensouards.
Seolcheon –Tu m’expliques ? Je te laisse partir pour Chikara avec une poignée de genins. Quand j’arrive enfin à avoir de tes nouvelles, tu es partie seule à Gensou. Et maintenant tu reviens l’air de rien, avec une poignée d’inconnus…
Miiyu –Ce sont des membres de mon clan. De Gensou.
Seolcheon –Parlons-en, de Gensou ! Tu savais bien que l’assassin des tiens venait de là-bas, et tu décides d’y aller seule ! J’aurais dû t’y accompagner, ça aurait été moins dangereux !
Miiyu –Je n’étais pas seule, ni pour faire le voyage Chikara-Gensou, ni à Gensou même. Quand à l’assassin, il est out, et tu le sais bien.
Seolcheon –Et pourquoi avoir ramené tout ce joli monde ici ?
Miiyu –C’était une idée de Kana –le type là-bas, avec le kimono noir-, à la base. Réunir tout le clan au même endroit. Et je suis d’accord avec lui sur ce point. Le reste viendra dans le mois. Ils n’ont pas le choix. Je suis sensée être la « chef » de ce clan, et j’ai bien l’intention de tenir ce rôle.
Seolcheon –Si ils t’ont suivie jusqu’ici, tu ne devrais pas avoir trop de mal par la suite.
Miiyu –Pas vraiment. Ceux qui sont là aujourd’hui étaient d’accord pour me suivre, à deux exceptions près. Les autres, ils suivront un certain Kiinaegi, dont la femme et le rejeton se trouvent actuellement à mes côtés -contre leur gré, j’avoue-. C’est le seul qui pourra me tenir tête pour la suite et prétendre à prendre ma place.
Seolcheon –Hé bien, donne-la lui et ne prends pas de risques inutiles et stupides.
Miiyu –Non. Je lui tiendrais tête.
Seolcheon –Tu changes. Et cette prise d’otages avec la femme et le fils ne te ressemble guère…
Miiyu –Peut-être… parles-moi de Miina. Et Yassin. Il est rentré de Chikara ? Et Hyûma ?
Seolcheon –Yassin n’est pas revenu. Ou il s’est installé là-bas, ou il est mort. A moins qu’il ne se soit perdu en cour de route… va savoir avec lui… bref, on n’en a pas de nouvelle. Hyûma est parti avec un membre de son clan poursuivre je ne sais quel apprentissage. Il ne reviendra pas de si tôt. Dommage, il était freluquet mais marrant. Non, de ce côté-là, tu es tranquille. Quand à Miina... et bien comme te l’a dit Luan, elle s’est réveillée. Pour autant, ce n’est pas la jeune fille qu’elle devait être avant. Elle ne dit plus un mot, elle s’est remise à manger quand on lui a appris ton retour. Elle ne sort guère de sa chambre. Elle est restée très marquée par tout ça.
Miiyu –Normal…
Seolcheon –Reii s’est occupée un peu d’elle. Je ne sais pas trop comment, vu qu’elle est tout de même muette et aveugle, mais elles sont restées enfermées de longs moments ensemble, comme si elles discutaient. C’était assez étrange. Enfin bon. Espérons que la vie reprenne son cours normal sous peu, et que tu les récupères toutes les deux chez toi. Tu ne repars nulle part, si ?
Miiyu –Non. Je suis de retour pour de bon.
Seolcheon donna une bourrade affectueuse à son ancienne élève qui lui rendit un sourire franc et joyeux, puis tous deux accélérèrent le pas pour revenir à la hauteur des autres. Miiyu réintégra avec une joie certaine les lieux. Les autres membres du clan ne furent non plus très longs à s’installer. Luan et ses deux frangins regagnèrent leur propre maison, après avoir laissé Reii et Miina aux soins de Miiyu et des autres Akamoujuu. Comme elle l’avait prévu, les autres membres du clan, Kiinaegi-Sama à leur tête, investirent les lieux dans le courant du mois. La demeure gensouarde fut vendue. Miiyu aurait fait de même avec celle de Chikara, mais ne sachant si Yassin s’y trouvait encore, elle se résigna à la garder pour le moment. La situation entre Miiyu et Kiinaegi restait des plus tendues, et ils firent de leurs mieux pour s’éviter les premiers temps. Petit à petit, les différents membres du clan prenaient partie pour l’une ou pour l’autre, et Miiyu savait que la situation de calme tendu ne durerait pas. Mais pour le moment, ce n’était pas ce qui l’inquiétait le plus.
Non, la principale préoccupation de Miiyu n’était pas Kiinaegi, mais bel et bien sa sœur cadette. Celle-ci, cédant sous l’insistance de Miiyu, sortait de sa chambre et obéissait lorsqu’on lui demandait de faire quelques choses, mais demeurait quasi-muette. Plusieurs fois, Nobu et Miiyu l’avaient forcée à les accompagner dans leurs promenades dans Mahou, ou à participer à leurs propres entraînements. La jeune fille obéissait, sans mot dire, et avec sur le visage toujours la même expression de lassitude.
Kana de son côté tint sa promesse, désormais plus calme et patient envers la chuunin depuis qu’Ishima était reparti de son côté. Il se mit à entraîner Miiyu régulièrement, et celle-ci vit bientôt son niveau en Taï s’élever sous les conseils et les exercices de son nouveau Sensei. Ses invocations, même Dagoki, lui obéissaient au doigt et à l’œil, et le Juunin entreprit même de la faire progresser en ninjutsu affinitaire. Aussi souvent qu’il le pouvait, Nobu se joignait à eux pour lui aussi s’entraîner, et par la même occasion, pour passer un peu plus de temps avec la jeune fille. Si les deux frères l’énervaient assez régulièrement, leurs rapports se firent tout de même plus amicaux au fur et à mesure que les jours passaient. Kana se montrait même d’une patience étonnante avec Miina.
Miiyu -« Hi no Tanpa »
Miiyu abaissa son poing sur le sol, et une onde de feu se propagea de son poing sur une courte distance autour d’elle. Elle se redressa et pesta : ça n’était pas encore ça.
Kana –Ca viendra. C’est une question d’entraînement.
Miiyu hocha la tête, et jeta un regard en biais sur les autres. Ce matin-là, ils étaient six à s’entraîner : deux autres membres du clan, plus âgés, avaient décidé de se mêler à eux pour se dérouiller.
Kana –Ca n’a pas recommencé.
Miiyu, revenant à Kana –Pardon ?
Kana –Ce qu’il s’est passé à Gensou –et même plusieurs fois avant-, ça n’a pas recommencé.
Miiyu –… Non.
Kana –Dommage. Ca m’intéressait.
Miiyu haussa les épaules. Cela l’arrangeait bien, elle, de ne pas tomber à nouveau inconsciente et de ne plus contrôler le moindre de ses mouvements. Ne pas savoir ce qu’elle faisait dans ces moments-là l’effrayait même un peu. Nobu et Miina se rapprochèrent et comme Kana se détournait vers eux, Miiyu en profita pour s’éclipser et sortir du domaine clanique. Trop de monde y vivait à son goût : on avait même commencé à agrandir. Ca changeait vraiment de quand elle y vivait seule avec Akuma et Reii. Elle traversa quelques rues, puis franchit les portes du village en s’assurant qu’aucun membres du clan ne la suivait –mais elle savait très bien que si un membre du niveau de Kana avait décidé de la suivre, le détecter avec son niveau actuel serait peine perdue. C’était donc plus pour se rassurer qu’elle procédait à ces vérifications de ne pas être suivie. Elle marcha jusqu’à la clairière où elle avait entraîné Yassin et Hyûma. Avant. Là, elle invoqua Akuma qui sembla la dévisager.
Akuma –A faire entraînement sur entraînement, tu n’as pas peur de te fatiguer ?
Miiyu –Ne fais pas semblant de t’inquiéter et mets-toi au boulot, tu veux ?
En effet, depuis quelques temps, Miiyu enchaînait entraînement avec Kana et entraînement avec Akuma. Au fond, elle ne pouvait nier que tout cela l’épuisait… Des changements s’étaient opérés au sein du lynx, et désormais c’était l’esprit d’Akuma qui y prenait toute la place, en faisant un lynx pas comme les autres, doté d’une réserve de chakra surprenante pour un animal. Réserve de chakra en harmonie avec celle de Miiyu. Le frère adoptif et sa sœur étaient finalement plus liés que jamais.
Au moment de leur retour de Gensou, une idée avait germé dans l’esprit d’Akuma. Et c’était cette idée qui était à l’origine de leur entraînement commun et isolé. En effet, bien qu’animal de forme, Akuma restait un être humain intérieurement. Ses capacités en étaient fortement réduites, bien sûr. Mais il était persuadé de pouvoir utiliser son chakra de la même façon qu’avant, et avait peu à peu persuadé Miiyu. Son objectif n’était pas des moindres : selon lui, la semi-transformation lui était toujours accessible. Bien sûr, il serait forcé de puiser dans la réserve de chakra de Miiyu, mais il pourrait être ensuite une arme de poids pour la jeune fille, qu’il n’hésitait jamais –à l’instar de Kana- de rabaisser quand à son niveau que ce soit en ninjutsu ou en taijutsu (le genjutsu étant plus ou moins un tabou dans la famille). Pour le moment, les entraînements successifs épuisaient bels et bien Miiyu et ne donnaient guère de résultat. Cet après-midi là ne se démarqua guère des autres sur ce point.
Fatigué de son entraînement, la jeune chuunin finit par rentrer. Evitant comme par habitude de rencontrer un quelconque membre du clan, elle prit la direction de sa chambre et s’installa dans le fauteuil derrière le bureau de feu son père. Elle aimait cet endroit. Elle fut cependant extrêmement surprise lorsque quelqu’un toqua à sa porte. Elle jura intérieurement contre Kana, qui ne lui laissait aucun instant de répits, et fut encore plus étonnée de voir que ce n’était pas le juunin aux cheveux rouges qui rentra dans la pièce, mais Miina. Cela faisait maintenant quatre semaines et quelques jours que Miiyu était rentrée à Mahou. C’était la première fois que sa sœur venait la voir de son propre chef. Si ce n’étaient leurs yeux et la cicatrice faciale de Miiyu, elles se ressemblaient énormément, Miina ayant même rattrapée sa sœur au niveau de la taille.
Miiyu –Mi… Miina ?! Ca va ?
La jeune fille hocha doucement la tête. Elle vint se placer devant la fenêtre du bureau, faisant mine d’être absorbée dans l’observation d’un objet invisible au dehors, puis lâcha :
Miina –Méfies-toi de Kana.
Miiyu –Je sais.
Miina –Il est mauvais.
Elle eut un pauvre rire.
Miina –Je suis mal placée pour dire cela, n’est-ce pas ?
Miiyu, se levant –Non. Tu n’es pas responsable de ce qui s’est passé.
Elle voulait le croire. Elle prit sa petite sœur dans se bras et la berça un instant, se rendant compte à quel point la jeune fille lui avait manqué depuis la mort de leur père.
Miiyu –Tu as vu Kana ?
Miina –Oui. J’étais avec Nobu. Il nous a vu et a semblé mécontent. Il nous a demandé de partir. Il manigance quelque chose.
Miiyu –Où était-il ?
Miina –…
Miiyu –Miina, réponds-moi.
Miina –Il m’a demandé de te rejoindre et que nous restions toutes les deux loin des appartements de Kiinaegi-San.
Miiyu –Tu veux dire…
Miina –Oui, il a été voir Kiinaegi-San.
Miiyu relâcha sa sœur, en réfléchissant. Kana avait affirmé être de son côté à elle. Que faisait-il avec Kiinaegi ? Etait-ce dans son dos à elle qu’il manigançait maintenant ? Sa nature trop curieuse la poussait à aller voir ce qu’il se passait.
Miiyu –Reste là. Ne quitte sous aucun prétexte ce bureau avant qu’on vienne te chercher.
Miina –Tu devrais rester ici aussi. Tout ça ne présage rien de bon.
Mais Miiyu avait déjà quitté la pièce.
Nobu –Enfin ! Nous sommes enfin arrivés à Mahou !
Kana –Fais moins de bruit, tu veux ?
Miiyu haussa les épaules : question discrétion, il ne fallait pas compter sur Nobu. A se demander si il était vraiment doué pour être un espion. Où qu’ils aillent, quelque soit la personne qu’ils avaient croisée, Nobu s’était fait, d’une façon ou d’une autre, remarquer. Miiyu écarta un instant Kana et son frère de son esprit pour parcourir l’entrée du village du regard. Son visage ne tarda pas à s’illuminer : un petit groupe composé de quatre personnes arrivaient à leur rencontre. En effet, depuis Gensou, Miiyu avait prévenu Seolchong, Seolcheon, Luan et Reii de son retour, et ils avaient pris le parti de l’accueillir. Luan s’empressa de sauter au cou de la jeune chuunin qui tenta tant bien que mal de la repousser avant de se faire étouffer -tout en prenant soin de ne pas la vexer-, et Miiyu ne tarda pas à repérer dans son esprit l’empreinte familière de celui de Reii.
Luan –Miiiiiiiiiiiiiyu ! Ca fait si longtemps ! Il était temps que tu reviennes ! Figure-toi que…
Miiyu –Et ma sœur ? Comment va-t-elle ?
Luan –Hein ? Elle va bien mais… attends, j’ai pleins de choses à te raconter, moi !
Seolcheon tira sa sœur en arrière en lui intimant de, pour une fois, se taire. Puis il prit la direction de la demeure Akamoujuu, mettant tout le groupe en mouvement. Tandis que Nobu engageait à ses risques et périls la conversation avec une Luan contrariée, Seolcheon ralentit le pas, de façon à se retrouver à côté de Miiyu, et tout deux ralentirent de façon à se trouver à l’arrière du groupe, puis que l’écart entre eux et les autres se creusent un peu. Seolchong et, à son bras, Reii servaient de guide aux Gensouards.
Seolcheon –Tu m’expliques ? Je te laisse partir pour Chikara avec une poignée de genins. Quand j’arrive enfin à avoir de tes nouvelles, tu es partie seule à Gensou. Et maintenant tu reviens l’air de rien, avec une poignée d’inconnus…
Miiyu –Ce sont des membres de mon clan. De Gensou.
Seolcheon –Parlons-en, de Gensou ! Tu savais bien que l’assassin des tiens venait de là-bas, et tu décides d’y aller seule ! J’aurais dû t’y accompagner, ça aurait été moins dangereux !
Miiyu –Je n’étais pas seule, ni pour faire le voyage Chikara-Gensou, ni à Gensou même. Quand à l’assassin, il est out, et tu le sais bien.
Seolcheon –Et pourquoi avoir ramené tout ce joli monde ici ?
Miiyu –C’était une idée de Kana –le type là-bas, avec le kimono noir-, à la base. Réunir tout le clan au même endroit. Et je suis d’accord avec lui sur ce point. Le reste viendra dans le mois. Ils n’ont pas le choix. Je suis sensée être la « chef » de ce clan, et j’ai bien l’intention de tenir ce rôle.
Seolcheon –Si ils t’ont suivie jusqu’ici, tu ne devrais pas avoir trop de mal par la suite.
Miiyu –Pas vraiment. Ceux qui sont là aujourd’hui étaient d’accord pour me suivre, à deux exceptions près. Les autres, ils suivront un certain Kiinaegi, dont la femme et le rejeton se trouvent actuellement à mes côtés -contre leur gré, j’avoue-. C’est le seul qui pourra me tenir tête pour la suite et prétendre à prendre ma place.
Seolcheon –Hé bien, donne-la lui et ne prends pas de risques inutiles et stupides.
Miiyu –Non. Je lui tiendrais tête.
Seolcheon –Tu changes. Et cette prise d’otages avec la femme et le fils ne te ressemble guère…
Miiyu –Peut-être… parles-moi de Miina. Et Yassin. Il est rentré de Chikara ? Et Hyûma ?
Seolcheon –Yassin n’est pas revenu. Ou il s’est installé là-bas, ou il est mort. A moins qu’il ne se soit perdu en cour de route… va savoir avec lui… bref, on n’en a pas de nouvelle. Hyûma est parti avec un membre de son clan poursuivre je ne sais quel apprentissage. Il ne reviendra pas de si tôt. Dommage, il était freluquet mais marrant. Non, de ce côté-là, tu es tranquille. Quand à Miina... et bien comme te l’a dit Luan, elle s’est réveillée. Pour autant, ce n’est pas la jeune fille qu’elle devait être avant. Elle ne dit plus un mot, elle s’est remise à manger quand on lui a appris ton retour. Elle ne sort guère de sa chambre. Elle est restée très marquée par tout ça.
Miiyu –Normal…
Seolcheon –Reii s’est occupée un peu d’elle. Je ne sais pas trop comment, vu qu’elle est tout de même muette et aveugle, mais elles sont restées enfermées de longs moments ensemble, comme si elles discutaient. C’était assez étrange. Enfin bon. Espérons que la vie reprenne son cours normal sous peu, et que tu les récupères toutes les deux chez toi. Tu ne repars nulle part, si ?
Miiyu –Non. Je suis de retour pour de bon.
Seolcheon donna une bourrade affectueuse à son ancienne élève qui lui rendit un sourire franc et joyeux, puis tous deux accélérèrent le pas pour revenir à la hauteur des autres. Miiyu réintégra avec une joie certaine les lieux. Les autres membres du clan ne furent non plus très longs à s’installer. Luan et ses deux frangins regagnèrent leur propre maison, après avoir laissé Reii et Miina aux soins de Miiyu et des autres Akamoujuu. Comme elle l’avait prévu, les autres membres du clan, Kiinaegi-Sama à leur tête, investirent les lieux dans le courant du mois. La demeure gensouarde fut vendue. Miiyu aurait fait de même avec celle de Chikara, mais ne sachant si Yassin s’y trouvait encore, elle se résigna à la garder pour le moment. La situation entre Miiyu et Kiinaegi restait des plus tendues, et ils firent de leurs mieux pour s’éviter les premiers temps. Petit à petit, les différents membres du clan prenaient partie pour l’une ou pour l’autre, et Miiyu savait que la situation de calme tendu ne durerait pas. Mais pour le moment, ce n’était pas ce qui l’inquiétait le plus.
Non, la principale préoccupation de Miiyu n’était pas Kiinaegi, mais bel et bien sa sœur cadette. Celle-ci, cédant sous l’insistance de Miiyu, sortait de sa chambre et obéissait lorsqu’on lui demandait de faire quelques choses, mais demeurait quasi-muette. Plusieurs fois, Nobu et Miiyu l’avaient forcée à les accompagner dans leurs promenades dans Mahou, ou à participer à leurs propres entraînements. La jeune fille obéissait, sans mot dire, et avec sur le visage toujours la même expression de lassitude.
Kana de son côté tint sa promesse, désormais plus calme et patient envers la chuunin depuis qu’Ishima était reparti de son côté. Il se mit à entraîner Miiyu régulièrement, et celle-ci vit bientôt son niveau en Taï s’élever sous les conseils et les exercices de son nouveau Sensei. Ses invocations, même Dagoki, lui obéissaient au doigt et à l’œil, et le Juunin entreprit même de la faire progresser en ninjutsu affinitaire. Aussi souvent qu’il le pouvait, Nobu se joignait à eux pour lui aussi s’entraîner, et par la même occasion, pour passer un peu plus de temps avec la jeune fille. Si les deux frères l’énervaient assez régulièrement, leurs rapports se firent tout de même plus amicaux au fur et à mesure que les jours passaient. Kana se montrait même d’une patience étonnante avec Miina.
Miiyu -« Hi no Tanpa »
Miiyu abaissa son poing sur le sol, et une onde de feu se propagea de son poing sur une courte distance autour d’elle. Elle se redressa et pesta : ça n’était pas encore ça.
Kana –Ca viendra. C’est une question d’entraînement.
Miiyu hocha la tête, et jeta un regard en biais sur les autres. Ce matin-là, ils étaient six à s’entraîner : deux autres membres du clan, plus âgés, avaient décidé de se mêler à eux pour se dérouiller.
Kana –Ca n’a pas recommencé.
Miiyu, revenant à Kana –Pardon ?
Kana –Ce qu’il s’est passé à Gensou –et même plusieurs fois avant-, ça n’a pas recommencé.
Miiyu –… Non.
Kana –Dommage. Ca m’intéressait.
Miiyu haussa les épaules. Cela l’arrangeait bien, elle, de ne pas tomber à nouveau inconsciente et de ne plus contrôler le moindre de ses mouvements. Ne pas savoir ce qu’elle faisait dans ces moments-là l’effrayait même un peu. Nobu et Miina se rapprochèrent et comme Kana se détournait vers eux, Miiyu en profita pour s’éclipser et sortir du domaine clanique. Trop de monde y vivait à son goût : on avait même commencé à agrandir. Ca changeait vraiment de quand elle y vivait seule avec Akuma et Reii. Elle traversa quelques rues, puis franchit les portes du village en s’assurant qu’aucun membres du clan ne la suivait –mais elle savait très bien que si un membre du niveau de Kana avait décidé de la suivre, le détecter avec son niveau actuel serait peine perdue. C’était donc plus pour se rassurer qu’elle procédait à ces vérifications de ne pas être suivie. Elle marcha jusqu’à la clairière où elle avait entraîné Yassin et Hyûma. Avant. Là, elle invoqua Akuma qui sembla la dévisager.
Akuma –A faire entraînement sur entraînement, tu n’as pas peur de te fatiguer ?
Miiyu –Ne fais pas semblant de t’inquiéter et mets-toi au boulot, tu veux ?
En effet, depuis quelques temps, Miiyu enchaînait entraînement avec Kana et entraînement avec Akuma. Au fond, elle ne pouvait nier que tout cela l’épuisait… Des changements s’étaient opérés au sein du lynx, et désormais c’était l’esprit d’Akuma qui y prenait toute la place, en faisant un lynx pas comme les autres, doté d’une réserve de chakra surprenante pour un animal. Réserve de chakra en harmonie avec celle de Miiyu. Le frère adoptif et sa sœur étaient finalement plus liés que jamais.
Au moment de leur retour de Gensou, une idée avait germé dans l’esprit d’Akuma. Et c’était cette idée qui était à l’origine de leur entraînement commun et isolé. En effet, bien qu’animal de forme, Akuma restait un être humain intérieurement. Ses capacités en étaient fortement réduites, bien sûr. Mais il était persuadé de pouvoir utiliser son chakra de la même façon qu’avant, et avait peu à peu persuadé Miiyu. Son objectif n’était pas des moindres : selon lui, la semi-transformation lui était toujours accessible. Bien sûr, il serait forcé de puiser dans la réserve de chakra de Miiyu, mais il pourrait être ensuite une arme de poids pour la jeune fille, qu’il n’hésitait jamais –à l’instar de Kana- de rabaisser quand à son niveau que ce soit en ninjutsu ou en taijutsu (le genjutsu étant plus ou moins un tabou dans la famille). Pour le moment, les entraînements successifs épuisaient bels et bien Miiyu et ne donnaient guère de résultat. Cet après-midi là ne se démarqua guère des autres sur ce point.
Fatigué de son entraînement, la jeune chuunin finit par rentrer. Evitant comme par habitude de rencontrer un quelconque membre du clan, elle prit la direction de sa chambre et s’installa dans le fauteuil derrière le bureau de feu son père. Elle aimait cet endroit. Elle fut cependant extrêmement surprise lorsque quelqu’un toqua à sa porte. Elle jura intérieurement contre Kana, qui ne lui laissait aucun instant de répits, et fut encore plus étonnée de voir que ce n’était pas le juunin aux cheveux rouges qui rentra dans la pièce, mais Miina. Cela faisait maintenant quatre semaines et quelques jours que Miiyu était rentrée à Mahou. C’était la première fois que sa sœur venait la voir de son propre chef. Si ce n’étaient leurs yeux et la cicatrice faciale de Miiyu, elles se ressemblaient énormément, Miina ayant même rattrapée sa sœur au niveau de la taille.
Miiyu –Mi… Miina ?! Ca va ?
La jeune fille hocha doucement la tête. Elle vint se placer devant la fenêtre du bureau, faisant mine d’être absorbée dans l’observation d’un objet invisible au dehors, puis lâcha :
Miina –Méfies-toi de Kana.
Miiyu –Je sais.
Miina –Il est mauvais.
Elle eut un pauvre rire.
Miina –Je suis mal placée pour dire cela, n’est-ce pas ?
Miiyu, se levant –Non. Tu n’es pas responsable de ce qui s’est passé.
Elle voulait le croire. Elle prit sa petite sœur dans se bras et la berça un instant, se rendant compte à quel point la jeune fille lui avait manqué depuis la mort de leur père.
Miiyu –Tu as vu Kana ?
Miina –Oui. J’étais avec Nobu. Il nous a vu et a semblé mécontent. Il nous a demandé de partir. Il manigance quelque chose.
Miiyu –Où était-il ?
Miina –…
Miiyu –Miina, réponds-moi.
Miina –Il m’a demandé de te rejoindre et que nous restions toutes les deux loin des appartements de Kiinaegi-San.
Miiyu –Tu veux dire…
Miina –Oui, il a été voir Kiinaegi-San.
Miiyu relâcha sa sœur, en réfléchissant. Kana avait affirmé être de son côté à elle. Que faisait-il avec Kiinaegi ? Etait-ce dans son dos à elle qu’il manigançait maintenant ? Sa nature trop curieuse la poussait à aller voir ce qu’il se passait.
Miiyu –Reste là. Ne quitte sous aucun prétexte ce bureau avant qu’on vienne te chercher.
Miina –Tu devrais rester ici aussi. Tout ça ne présage rien de bon.
Mais Miiyu avait déjà quitté la pièce.
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
[Partie 2]
En s’engouffrant dans le couloir, elle fut en proie à un mauvais pressentiment… et la dernière fois qu’elle en avait eu un, il s’était bien produit ce qu’elle redoutait. Cette fois encore, ses craintes se confirmèrent : une odeur de sang lui parvint alors qu’elle se rapprochait de la partie du bâtiment où Kiinaegi, sa femme et son fils avaient pris leur quartier. Elle remarqua avec malaise en s’engouffrant dans le couloir que les portes étaient restées ouvertes.
Kana –Ooh, tu es là ?
Miiyu sursauta. Comme ninja impassible en toute circonstance, on faisait mieux… Kana se tenait, souriant, les yeux plissés, juste devant elle, dans l’encadrement d’une porte… le visage et son kimono noir tout éclaboussé par un liquide rouge. Miiyu repoussa Kana d’une main et entra dans la pièce derrière Kana. Le Jounin la regarda faire, l’air amusé devant l’expression horrifiée du visage de sa jeune compagne qui découvrit la pièce ornée de larges éclaboussures de sang et les corps sans vie largement malmenés de Kiihana, de son frère Kiinaegi, de la femme et du fils de celui-ci, ainsi que de trois autres membres du clan. Miiyu retint un haut le cœur et agrippa Kana.
Miiyu –Qu’est que tu as… pourquoi ?
Kana –Je me suis un peu emporté… je ne venais que discuter avec lui, mais tu sais ce que c’est…
Miiyu le relâcha et s’écarta de lui. Il se permettait de rester léger et de se foutre d’elle. Le visage du jounin montrait combien il appréciait la scène. Elle, voyait rouge.
Kana –A dire vrai, ma petite chérie, tu tombes très bien… tu vas m’être utile.
Il passa une main ensanglantée sur le visage de Miiyu, y laissant une large trace écarlate. Miiyu leva un regard d’incompréhension vers lui.
Kana –J’avais d’autres projets te concernant... je me rabattrais sur ta chère petite sœur pour les mener à bien. Après tout, elle est ton héritière directe…
Miiyu –Qu’est-ce que… tu veux me tuer et tu crois que tu pourras poursuivre ta route comme si de rien n’était après avoir tué huit personnes ?
Kana haussa un sourcil surpris.
Kana –Mais je n’ai tué personne… le coupable est maintenant devant moi.
Miiyu voulut reculer mais le juunin fut bien évidemment plus rapide et la saisit au cou.
Miiyu –Comme si je pouvais tuer quelqu’un comme Kiinaegi…
Kana –Mais tu en es capable, c’est seulement que tu en es inconsciente… mais par contre, me vaincre moi, tu n’en es pas capable.
Avant même de finir sa phrase, il l’avait jetée à l’autre bout du couloir comme une vulgaire poupée de chiffon. Miiyu se réceptionna et bondit en arrière tout en lançant sa semi transformation en lynx. Kana était déjà sur elle, lui octroyant un coup de coude d’en l’abdomen la faisant plier en deux. D’une main, il la saisit par les cheveux pour relever son visage et l’amener devant le sien.
Kana –Je ne veux pas te tuer… pour le moment… mais bats-toi de toutes tes forces, parce que il se pourrait que je me laisse encore emporter en voyant que tu n’y mets pas toute ta hargne…
Miiyu ne l’écouta pas terminer sa phrase, lui assenant deux coups de poings enflammés, se dégageant de la poigne de son adversaire et professeur. Elle avait plusieurs fois eu l’occasion de l’affronter amicalement, et savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas gagner. Déjà, malgré ce que pouvait dire le juunin, elle croyait ne pas pouvoir vaincre Kiinaegi… et Kana l’avait bel et bien assassiné. Pour autant… elle ne pouvait pas se laisser abattre. Elle ne le devait pas. La jeune fille se laissa donc envahir par une rage coutumière. Un instant, elle ne vit plus rien, mais son corps réagit de lui-même en partant à l’attaque. Kana para son coup de poing, puis voulu passer derrière la jeune fille. Elle fut plus rapide que lui et lui assena un coup de coude derrière la nuque. Le juunin s’écarta pour la dévisager d’un air amusé en se massant la nuque, puis se transforma et reprit l’avantage de la vitesse sur son élève. Le combat continua en s’intensifiant. Miiyu, plus vraiment consciente, n’avait plus qu’un objectif en tête : tuer. Elle frappa son poing sur le sol et une onde enflammée s’en dégagea : « Hi no Tanpa ». Kana la prit de plein fouet, mais ne sembla pas en sortir blesser.
Kana -Tu ne progresses donc que lorsque tu te sens menacée ou lorsque tu es dans cet état ? C’est intéressant…
Miiyu n’écoutait pas. Tout se brouilla pour elle. Un moment de flottement. Jusqu’à ce qu’une voix résonne dans sa tête. Une voix qui l’appelait. Celle de Reii. Lorsque Miiyu reprit pleinement conscience, elle n’était plus dans le bâtiment, mais dans la cour intérieure, face à Kana. Celui-ci avait une entaille au bras gauche, bien que cela ne soit rien de grave. Elle, par contre, savait être blessée à plusieurs endroits. Et une saveur métallique lui emplissait la bouche, le goût du sang. Un moment étonnée, décontenancée, la jeune fille resta sur place, jusqu’à ce que Kana ne se rappelle à elle de façon plutôt violente. Miiyu fut éjectée en arrière mais se réceptionna et tenta de comprendre où elle en était. Visiblement, toujours en plein combat avec le jounin aux cheveux écarlates… quelques personnes –dont Reii et Miina- venaient visiblement d’arriver, alertés par les bruits de combat. Ils l’avaient probablement vu attaquer Kana… mais cela ne devait pas pour autant la désigner comme coupable de tout cela. Alors, pourquoi ces regards d’incompréhension et même de peur pour quelques personnes dont Miina ? Et pourquoi le cri de Reii avait sonné aussi affolé et apeuré ? D’ailleurs Reii… pourquoi était-elle elle aussi blessée ? Son oreille détecta plusieurs bruits de pas se dirigeant vers sa direction. D’un bond leste, elle se campa sur le toit du bâtiment principal. Un groupe de plusieurs shinobi ne tarda pas à débouler dans la cours. Ils ne leur fallu pas longtemps pour se diriger vers Miiyu. Suivant son instinct devant les expressions de ces ninjas pourtant membres de son clan, Miiyu opta pour la fuite. De nature très rapide, rapidité augmentée de façon conséquente par sa transformation toujours active, elle ne tarda pas à larguer derrière elle les jeunes chuunins du groupe.
Une foule de question s’entremêlaient dans sa tête. Pourquoi fuyait-elle au juste ? Pourquoi la poursuivait-on ? Ce n’était pas elle la coupable. La jeune fille s’arrêta un moment dans une ruelle mahousarde, et essuya le sang qui maculait son visage et ses bras. Elle troqua sa tunique ensanglantée pour une veste pendue là à sécher à la fenêtre d’une maison. Elle était beaucoup trop grande, mais elle n’avait pas le temps de s’en inquiéter. Pourquoi ne l’avait-on pas encore rattrapée ? En s’arrêtant ainsi, les autres membres auraient forcément du la rattraper… Miiyu haussa les épaules et fonça en direction des portes. D’abords s’éloigner un peu hors de portée… ensuite… ensuite, elle verrait. Il lui faudrait tâcher de comprendre. Joindre Reii ou Miina. Peut-être retourner à la demeure clanique. Elle ne comprenait plus rien, elle était complètement paumée et épuisée de surcroit. Les gardes des portes, bien habitués à ses allers et retours quotidiens et visiblement non au fait des événements, la laissèrent sortir sans broncher. Miiyu se retrouva bien vite à l’extérieur. Où aller ?
Elle n’eut pas le temps de s’attarder sur la question : deux mains la happèrent, et elle se retrouva emmenée un peu plus loin… face à Kana. La chuunin songea un instant qu’elle n’avait plus envie de lutter.
Kana –Ne baisse jamais les bras. Je pensais avoir été meilleur professeur…
Miiyu -Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi c’est moi qu’on poursuit ? Pourquoi on me poursuit, Kana ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu vas me tuer ? Pourquoi je…
La paume du juunin interrompit le flot de questions inutiles de la jeune fille qui s’écarta et sortit des kunais de sa sacoche en se mettant en garde.
Kana –Je préfère cette attitude. Quand à ce qui arrive… Ils poursuivaient l’assassin des leurs -qui leur en voudrait ?- jusqu’à ce que je leur dise de te laisser pour moi et qu’ils aillent plutôt signaler… tes horribles meurtres. Personne ne pensait que tu en arriverais là pour avoir le statut de chef de clan incontesté… tuer ton seul rival… c’était plutôt radical, non ?
Miiyu –Non, c’est faux ! Je…
Kana –Ce n’est pas moi qu’ils ont vu se battre sauvagement. Tu as même réussi à me toucher ! C’était vraiment intéressant. Et puis… ils t’ont aussi vu lorsque tu as tenté de tuer Reii, lancée comme tu l’étais dans cette espèce de rage.
Miiyu –C’est faux, je n’ai pas attaqué Reii !
Kana –Même moi, cela m’a surpris. Mais quoi de mieux pour prouver ta folie meurtrière ? Tu as vraiment fait du bon boulot. Je n’en demandais pas tant. Tu mérites que je te laisse en vie… pour le moment. File avant qu’on ne te rattrape. Connais tu Arasu ? Je te conseille cette destination. C’est probablement le seul endroit où tu sauras tranquille, une fois les Anbus à tes trousses.
Miiyu –Espèce d’enflure !
Kana esquiva une attaque trop maladroite pour être réellement dangereuse.
Kana –Tu sais, je n’ai fais qu’avancer les choses. Regardes-toi : tu aurais finis un jour ou l’autre par tuer sans en être consciente, et tu le sais, non ? Et je suis à peu prêt sûr que Kiinaegi-San aurait été ta première victime… enfin. N’oublie pas : Arasu.
Et le Juunin disparut, plantant là la demoiselle. Celle-ci ne réfléchit même pas et se mit à courir. Elle n’avait plus qu’une idée en tête.
S’éloigner. S’éloigner. S’éloigner de Mahou.
Revenir plus tard. Faire payer à Kana. Revenir à Mahou en toute légitimité. Régler cette histoire au clair. Elle n’était pas une meurtrière. Encore moins l’assassin des propres membres de son clan. Non.
S’éloigner.
Arasu.
En s’engouffrant dans le couloir, elle fut en proie à un mauvais pressentiment… et la dernière fois qu’elle en avait eu un, il s’était bien produit ce qu’elle redoutait. Cette fois encore, ses craintes se confirmèrent : une odeur de sang lui parvint alors qu’elle se rapprochait de la partie du bâtiment où Kiinaegi, sa femme et son fils avaient pris leur quartier. Elle remarqua avec malaise en s’engouffrant dans le couloir que les portes étaient restées ouvertes.
Kana –Ooh, tu es là ?
Miiyu sursauta. Comme ninja impassible en toute circonstance, on faisait mieux… Kana se tenait, souriant, les yeux plissés, juste devant elle, dans l’encadrement d’une porte… le visage et son kimono noir tout éclaboussé par un liquide rouge. Miiyu repoussa Kana d’une main et entra dans la pièce derrière Kana. Le Jounin la regarda faire, l’air amusé devant l’expression horrifiée du visage de sa jeune compagne qui découvrit la pièce ornée de larges éclaboussures de sang et les corps sans vie largement malmenés de Kiihana, de son frère Kiinaegi, de la femme et du fils de celui-ci, ainsi que de trois autres membres du clan. Miiyu retint un haut le cœur et agrippa Kana.
Miiyu –Qu’est que tu as… pourquoi ?
Kana –Je me suis un peu emporté… je ne venais que discuter avec lui, mais tu sais ce que c’est…
Miiyu le relâcha et s’écarta de lui. Il se permettait de rester léger et de se foutre d’elle. Le visage du jounin montrait combien il appréciait la scène. Elle, voyait rouge.
Kana –A dire vrai, ma petite chérie, tu tombes très bien… tu vas m’être utile.
Il passa une main ensanglantée sur le visage de Miiyu, y laissant une large trace écarlate. Miiyu leva un regard d’incompréhension vers lui.
Kana –J’avais d’autres projets te concernant... je me rabattrais sur ta chère petite sœur pour les mener à bien. Après tout, elle est ton héritière directe…
Miiyu –Qu’est-ce que… tu veux me tuer et tu crois que tu pourras poursuivre ta route comme si de rien n’était après avoir tué huit personnes ?
Kana haussa un sourcil surpris.
Kana –Mais je n’ai tué personne… le coupable est maintenant devant moi.
Miiyu voulut reculer mais le juunin fut bien évidemment plus rapide et la saisit au cou.
Miiyu –Comme si je pouvais tuer quelqu’un comme Kiinaegi…
Kana –Mais tu en es capable, c’est seulement que tu en es inconsciente… mais par contre, me vaincre moi, tu n’en es pas capable.
Avant même de finir sa phrase, il l’avait jetée à l’autre bout du couloir comme une vulgaire poupée de chiffon. Miiyu se réceptionna et bondit en arrière tout en lançant sa semi transformation en lynx. Kana était déjà sur elle, lui octroyant un coup de coude d’en l’abdomen la faisant plier en deux. D’une main, il la saisit par les cheveux pour relever son visage et l’amener devant le sien.
Kana –Je ne veux pas te tuer… pour le moment… mais bats-toi de toutes tes forces, parce que il se pourrait que je me laisse encore emporter en voyant que tu n’y mets pas toute ta hargne…
Miiyu ne l’écouta pas terminer sa phrase, lui assenant deux coups de poings enflammés, se dégageant de la poigne de son adversaire et professeur. Elle avait plusieurs fois eu l’occasion de l’affronter amicalement, et savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas gagner. Déjà, malgré ce que pouvait dire le juunin, elle croyait ne pas pouvoir vaincre Kiinaegi… et Kana l’avait bel et bien assassiné. Pour autant… elle ne pouvait pas se laisser abattre. Elle ne le devait pas. La jeune fille se laissa donc envahir par une rage coutumière. Un instant, elle ne vit plus rien, mais son corps réagit de lui-même en partant à l’attaque. Kana para son coup de poing, puis voulu passer derrière la jeune fille. Elle fut plus rapide que lui et lui assena un coup de coude derrière la nuque. Le juunin s’écarta pour la dévisager d’un air amusé en se massant la nuque, puis se transforma et reprit l’avantage de la vitesse sur son élève. Le combat continua en s’intensifiant. Miiyu, plus vraiment consciente, n’avait plus qu’un objectif en tête : tuer. Elle frappa son poing sur le sol et une onde enflammée s’en dégagea : « Hi no Tanpa ». Kana la prit de plein fouet, mais ne sembla pas en sortir blesser.
Kana -Tu ne progresses donc que lorsque tu te sens menacée ou lorsque tu es dans cet état ? C’est intéressant…
Miiyu n’écoutait pas. Tout se brouilla pour elle. Un moment de flottement. Jusqu’à ce qu’une voix résonne dans sa tête. Une voix qui l’appelait. Celle de Reii. Lorsque Miiyu reprit pleinement conscience, elle n’était plus dans le bâtiment, mais dans la cour intérieure, face à Kana. Celui-ci avait une entaille au bras gauche, bien que cela ne soit rien de grave. Elle, par contre, savait être blessée à plusieurs endroits. Et une saveur métallique lui emplissait la bouche, le goût du sang. Un moment étonnée, décontenancée, la jeune fille resta sur place, jusqu’à ce que Kana ne se rappelle à elle de façon plutôt violente. Miiyu fut éjectée en arrière mais se réceptionna et tenta de comprendre où elle en était. Visiblement, toujours en plein combat avec le jounin aux cheveux écarlates… quelques personnes –dont Reii et Miina- venaient visiblement d’arriver, alertés par les bruits de combat. Ils l’avaient probablement vu attaquer Kana… mais cela ne devait pas pour autant la désigner comme coupable de tout cela. Alors, pourquoi ces regards d’incompréhension et même de peur pour quelques personnes dont Miina ? Et pourquoi le cri de Reii avait sonné aussi affolé et apeuré ? D’ailleurs Reii… pourquoi était-elle elle aussi blessée ? Son oreille détecta plusieurs bruits de pas se dirigeant vers sa direction. D’un bond leste, elle se campa sur le toit du bâtiment principal. Un groupe de plusieurs shinobi ne tarda pas à débouler dans la cours. Ils ne leur fallu pas longtemps pour se diriger vers Miiyu. Suivant son instinct devant les expressions de ces ninjas pourtant membres de son clan, Miiyu opta pour la fuite. De nature très rapide, rapidité augmentée de façon conséquente par sa transformation toujours active, elle ne tarda pas à larguer derrière elle les jeunes chuunins du groupe.
Une foule de question s’entremêlaient dans sa tête. Pourquoi fuyait-elle au juste ? Pourquoi la poursuivait-on ? Ce n’était pas elle la coupable. La jeune fille s’arrêta un moment dans une ruelle mahousarde, et essuya le sang qui maculait son visage et ses bras. Elle troqua sa tunique ensanglantée pour une veste pendue là à sécher à la fenêtre d’une maison. Elle était beaucoup trop grande, mais elle n’avait pas le temps de s’en inquiéter. Pourquoi ne l’avait-on pas encore rattrapée ? En s’arrêtant ainsi, les autres membres auraient forcément du la rattraper… Miiyu haussa les épaules et fonça en direction des portes. D’abords s’éloigner un peu hors de portée… ensuite… ensuite, elle verrait. Il lui faudrait tâcher de comprendre. Joindre Reii ou Miina. Peut-être retourner à la demeure clanique. Elle ne comprenait plus rien, elle était complètement paumée et épuisée de surcroit. Les gardes des portes, bien habitués à ses allers et retours quotidiens et visiblement non au fait des événements, la laissèrent sortir sans broncher. Miiyu se retrouva bien vite à l’extérieur. Où aller ?
Elle n’eut pas le temps de s’attarder sur la question : deux mains la happèrent, et elle se retrouva emmenée un peu plus loin… face à Kana. La chuunin songea un instant qu’elle n’avait plus envie de lutter.
Kana –Ne baisse jamais les bras. Je pensais avoir été meilleur professeur…
Miiyu -Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi c’est moi qu’on poursuit ? Pourquoi on me poursuit, Kana ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu vas me tuer ? Pourquoi je…
La paume du juunin interrompit le flot de questions inutiles de la jeune fille qui s’écarta et sortit des kunais de sa sacoche en se mettant en garde.
Kana –Je préfère cette attitude. Quand à ce qui arrive… Ils poursuivaient l’assassin des leurs -qui leur en voudrait ?- jusqu’à ce que je leur dise de te laisser pour moi et qu’ils aillent plutôt signaler… tes horribles meurtres. Personne ne pensait que tu en arriverais là pour avoir le statut de chef de clan incontesté… tuer ton seul rival… c’était plutôt radical, non ?
Miiyu –Non, c’est faux ! Je…
Kana –Ce n’est pas moi qu’ils ont vu se battre sauvagement. Tu as même réussi à me toucher ! C’était vraiment intéressant. Et puis… ils t’ont aussi vu lorsque tu as tenté de tuer Reii, lancée comme tu l’étais dans cette espèce de rage.
Miiyu –C’est faux, je n’ai pas attaqué Reii !
Kana –Même moi, cela m’a surpris. Mais quoi de mieux pour prouver ta folie meurtrière ? Tu as vraiment fait du bon boulot. Je n’en demandais pas tant. Tu mérites que je te laisse en vie… pour le moment. File avant qu’on ne te rattrape. Connais tu Arasu ? Je te conseille cette destination. C’est probablement le seul endroit où tu sauras tranquille, une fois les Anbus à tes trousses.
Miiyu –Espèce d’enflure !
Kana esquiva une attaque trop maladroite pour être réellement dangereuse.
Kana –Tu sais, je n’ai fais qu’avancer les choses. Regardes-toi : tu aurais finis un jour ou l’autre par tuer sans en être consciente, et tu le sais, non ? Et je suis à peu prêt sûr que Kiinaegi-San aurait été ta première victime… enfin. N’oublie pas : Arasu.
Et le Juunin disparut, plantant là la demoiselle. Celle-ci ne réfléchit même pas et se mit à courir. Elle n’avait plus qu’une idée en tête.
S’éloigner. S’éloigner. S’éloigner de Mahou.
Revenir plus tard. Faire payer à Kana. Revenir à Mahou en toute légitimité. Régler cette histoire au clair. Elle n’était pas une meurtrière. Encore moins l’assassin des propres membres de son clan. Non.
S’éloigner.
Arasu.
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
J’émergeai brusquement de ma transe méditative, et me relevai en trébuchant, complètement déboussolé. Il me fallut quelques secondes pour reconnaître l’endroit où j’étais : une petite salle faiblement éclairée, aux étagères, armoires et tables complètement surchargés de verreries, d’outils de mesures et d’analyses, et de contenants en tout genre remplis de divers poisons, venins et autres produits toxiques, ainsi que quelques antidotes. Pour un peu, on se serait cru dans le laboratoire secret d’un alchimiste absolument fou à lier, mais il n’en était rien : simplement, le troisième labo du centre était devenu mon lieu de travail privilégié, ces derniers jours, et je m’étais un peu étalé de façon a priori anarchique… Mais c’est dans ces conditions que je travaille le mieux.
Et au cas où vous vous posiez la question : Non, je ne suis pas absolument fou à lier !
Il me fallut quelques secondes supplémentaires pour comprendre ce qui avait bien pu me sortir de ma méditation, lorsque je m’aperçus du boucan infernale que produisait le petit réveil posé près de moi. C’était donc ça… Je m’empressai de l’éteindre avant qu’il ne réveille tout le bâtiment puis reportai mon attention sur le résultat de mes expériences. Les différents tests que je menais nécessitaient du temps avant de produire des résultats analysable. Temps qui se comptait en heure. J’en profitais donc pour préparer les expériences suivantes puis me plongeais dans la méditation Shinkokyû, poursuivant l’affinage de ma maîtrise du chakra interne.
Malheureusement, lorsque je méditais, je perdais régulièrement la notion du temps, de même que le monde extérieur avait le plus grand mal à s’imposer à mon esprit… D’où cette saloperie de réveil assourdissant pour m’assurer que je ne loupe pas l’heure des résultats.
Un peu brutal comme méthode, mais bon… ça marchait, c’était le principal, non ?
Prestement, je recueillis de petits échantillons de mes différentes solutions et les déposais sur un coin libre de la paillasse. Je me saisis ensuite d’un flacon d’eau et me concentrai, appliquant l’un des petits tours que m’avait appris Yoshimitsu. A l’aide de mon chakra, je dégradai les molécules d’eau et les recombinai avec les autres molécules déjà présentes à l’état de trace. Manquant encore de pratique avec cette technique et ayant naturellement du mal à utiliser mon chakra hors de mon corps, il me fallut plusieurs minutes pour effectuer avec difficulté une tâche pourtant basique pour de nombreux shinobi-scientifique. Mais je parvins néanmoins à un résultat potable : je venais de créer un indicateur colorimétrique -temporaire, malheureusement- de toxicités. En clair, quelques gouttes de cette mixture dans mes échantillons et ceux-ci se coloreraient en fonction d’une gamme allant du noir -mortel en quelques secondes après ingestion- jusqu’au blanc -sans effet nocif sur l’organisme, pas même à long terme-.
Les résultats ne tardèrent guère et furent sans appel : toutes mes préparations, sans exceptions, virèrent au noir absolu. Même pas une faible nuance de gris dont j’aurais pu me contenter. Rien de rien. Echec total !
Je restai un long moment à regarder sans trop les voir toutes les fioles et les flacons, en plein effort mental pour résister à l’envie de tout fracasser par terre qui me submergeait. Je ne pus arriver à taire tout à fait cette pulsion et pulvérisa du poing un flacon vide, sans me soucier des coupures.
Je connais rien de plus énervant que de travailler de longues heures pour rien, si ce n’est ne pas parvenir à cerner la cause pour laquelle une expérience qui devrait fonctionner foire complètement sans aucune raison apparente. Et j’étais justement confronté à ce double cas de figure !!
« Je comprends ta colère mais ce n’est pas une raison pour maltraiter ainsi ce pauvre matériel qui ne t’a rien fait » Déclara gravement une voix familière dans mon dos.
Je fis volte-face en un éclair et trois scalpels volèrent en direction de Yoshimitsu qui les coinça adroitement entre ses doigts. Ça, c’était pour lui apprendre à se rendre invisible et à venir m’espionner, non mais ! Puis j’affichais une expression désolé du genre « oups, c’est toi ? » avant de déclarer:
« Désolé, j’avais pas reconnu ta voix. J’ai cru à un espion. »
Connaissant Yoshimitsu, je doute qu’il soit tombé dans le panneau, quand bien même j’aurais été un acteur né. Néanmoins, il fit mine de ne pas déceler le mensonge. Il s’approcha de moi, attrapa ma main blessé et l’examina.
« Hmmm… J’aurais cru que les coupures seraient plus profonde… Tu as du frapper moins fort que je ne le pensais… Remarqua-t-il.
_ Daiyamondo Uwakama… (« Epiderme de Diamant ») Soupirai-je.
_ Pardon ?
_ C’est une technique qui dérive du principe de la méditation Shinkokyû. Elle permet de renforcer le corps en altérant les cellules de l’organismes elle-même. J’ai eu largement le temps de bosser ça pendant les heures d’attentes inhérentes à ce genre d’expériences débiles ! M’expliquai-je.
_ Des soucis avec les expériences que tu mènes ? »
Tout en m’interrogeant, Yoshimitsu commença à faire passer sa main au-dessus de mes blessures. Un faible éclat bleuté apparu et les coupures commencèrent à se refermer d’elle-même.
Jusqu’à ce que j’arrache ma main de sa poigne curative.
« Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Désolé, mais je suis contre ce genre de pratique. Pour prendre conscience de la vulnérabilité du corps, il faut d’abord comprendre qu’une blessure, si elle peut être infliger en un instant, a besoin de beaucoup de temps pour être résorber par l’organisme. C’est à cause de jutsu de soin de ce type que la plupart des shinobis négligent leurs corps et font n’importe quoi en entraînement, persuadés que si ça va trop loin, ils n’auront qu’à demander au médecin pour remettre tout en place en un instant et pouvoir repartir faire des conneries quelques minutes plus tard. Affirmai-je.
_ Peut-être, mais c’est pratique, non ? Argumenta Yoshimitsu.
_ C’est malsain ! J’veux pas de ce genre de soin ! Me butai-je.
_ Borné, hein…
_ C’est une question de principe ! »
Je trifouillai un moment dans ma sacoche et commença par désaffecter les plaies -même si le jutsu de Yoshimitsu l’avait probablement déjà fait- avant de me panser la main, piquant de peu une crise de nerfs parce que ces conneries de bandelettes ne voulaient pas se laisser couper bien sagement. Ce fut Yoshi qui évita la catastrophe en terminant le boulot au moment où je songeais à tout balancer contre le mur.
« On dirait que tu es plutôt tendu… Remarqua-t-il.
_ Sans blague !? Ça fait je ne sais combien de fois que je retente la même expérience en rectifiant à chaque fois les paramètres et ça foire constamment dans les grandes largeurs sans raison ! Alors pourquoi serai-je donc « un peu tendu », dis-moi ? M’emportai-je.
_ Il y a toujours une raison, il suffit de la trouver…
_ Sapristi ! Comment n’y ai-je pas pensé plutôt ?! Franchement, j’aurais déjà dû commencer à chercher pourquoi ça foire… Quel âne, je fait ! Ironisai-je. J’te préviens, je ne suis pas vraiment d’humeur à écouter ce genre d’évidence. Tu venais pour quoi ?
_ Hé bien, prendre de tes nouvelles. Ça faisait un certain temps que je ne t’avais pas vu, me répondit-il.
_ Je disparais de ta vue une petite journée et tu t’inquiètes ? Bonjour la confiance, dis-donc…
_ Dis-moi, tu as une idée du temps que tu as passé dans cette pièce ? Me demanda-t-il.
_ J’y suis depuis ce matin, pourquoi ?
_ Hum… Ça va faire trois jours que tu n’en est pas sorti…
_ …
…
Fichtre… »
Ha ben merde ! Je m’étais pris la tête pendant autant de temps sur ces saloperies d’expériences sans craquer ? Naaaan, impossible ! J’en étais incapable : déjà une matinée et un après-midi complet et j’étais tenté de tous pulvériser alors trois jours… Naaaan, c’était rigoureusement impossible ! J’avais fait, quoi… Allez, sept ou huit tentatives, pas plus… En gros, une demi-heure de préparation et une demi-heure d’analyse de résultat, avec, entre les deux, six heures d’attentes à chaque fois. Si on calcule, on obtient un minimum de… de… quarante-neuf heures…
Oups…
Finalement, Yoshimitsu avait peut-être raison de commencer à s’inquiéter…
« Ouais… Ben… Bon… Je m’suis peut-être un peu laissé prendre au jeu, voilà tout… Finis-je par avouer.
_ A quand remonte ton dernier repas ?
_ Ben… C’est vrai que j’ai la dalle, tiens…
_ ça doit expliquer en partie ton humeur massacrante, ça… Et ton dernier somme ?
_ Ben… Houlà, ça date…
_ Le manque de sommeil est un multiplicateur d’accident particulièrement grand. C’est pourquoi le règlement intérieur -que tu as signé, je te le rappelle- nous interdit de travailler plus de vingt heures d’affilées. Notamment avec des substances mortels, déclara Yoshimitsu.
_Je ne manque pas de sommeil : j’ai passé la majeure partie de mon temps en méditation, c’est tout aussi reposant, me défendis-je.
_ Tu sais bien que non. Le corps, même s’il ne travaille pas comme à l’éveil, ne se repose pas pour autant. Quant à l’esprit, il ne se repose pas du tout. Tu es crevé, physiquement et mentalement, et cela affecte ton efficacité, que tu le reconnaisse ou non.
_ D’accord, j’ai violé le règlement intérieur… bordel, j’savais même pas qu’on en avait un… Alors quoi ? Je vais être renvoyé ? Me moquai-je.
_ Non, mais tu ne vas pas aggraver ton délit, compris ?
_ Ok, ok… Je termine ça et j’en aurais fini pour aujourd’hui.
_ Non. Tu vas tout laisser en plan tel quel, aller te restaurer puis prendre une bonne nuit de sommeil. Et on avisera d’une éventuelle sanction à ton réveil, affirma-t-il.
_ Mais… !
_ C’est moi le chef, c’est donc moi qui décide.
_ Quoi ?! Mais c’est de la tyrannie, ça !!
_ Pas du tout, tu as le choix : tu vas manger un morceau et aller te coucher de toi-même ou bien je t’endors sur place à l’aide d’un jutsu et tu fais une croix sur la bouffe.
_ GrommelGrognRouspet…
_ Pardon ?
_ Nan, rien… »
Beuh…Si y’a bien une chose que je ne supporte pas, c’est bien d’être pris en flagrant délit de foirage complet… Comme là, quoi…
Yoshimitsu laissa tomber son masque de reproche et de sévérité et adopta un ton plus calme et doux -genre celui qu’on utilise pour faire comprendre quelque chose de particulièrement évident à quelqu’un de très, mais vraiment très, borné- et tenta de me faire comprendre le pourquoi d’une telle décision… -Et, oui, je le reconnais : je suis quelqu’un de très buté... C'est ma principale qualité.-
« Ecoute, Kentaro, tu n’es pas sans savoir que l’esprit humain est mon principal domaine d’expertise, et que je ne souffre aucun rival en la matière. Et dans tout Mahou, il n’y a pas plus de dix personnes, grand maximum, dont je ne suis capable de comprendre comment fonctionne leur esprit et quels sont leurs forces et leurs faiblesses. Et tu n’en fait pas partie -pas plus qu’aucun membre du projet, si ça peut te rassurer-. Lorsque Nobunaga me demande de faire du recrutement, je prends toujours soin d’étudier et de sonder le plus profondément possible l’esprit de mes cibles, commença-t-il à m’expliquer.
_ Ouais, j’ai aucun secret pour toi ? Et alors ?
_ Ce que j’essaye de te dire, ce que d’après mon étude, tu n’es actuellement qu’à environ huit pour cent de ton efficacité habituel, affirma-t-il.
_ Hé, ho ! J’suis pas dans un état aussi lamentable que ça, j’te signale ! Me révoltai-je.
_ Ta grande force, c’est ton intuition. Tu fais partie de ces rares personnes qui ont une confiance absolu en leur intuition, au point de s’y fier aveuglement. Et en retour, elle est particulièrement plus aiguisée que celle du commun des mortels. A un tel point que cela peut presque semblé magique aux autres : à partir de simples fragments d’informations, tu es capable d’aboutir à une conclusion fiable à cent pour cent, alors que, pour tout le monde, seul un supplément d’informations et un raisonnement minutieux, long et sans zone d’ombre permettrait d’égaler. Et…
_ Hum… Yoshimitsu, tu me l’a assez dit : je suis crevé, déclarai-je d’un air las.
_ Ah… Tu as décroché à quel moment ?
_ Dès qu’on a versé dans l’abstrait… A partir de « force »…
_ Compris… Si tu préfères, ton intuition est tel que face à un dessin composés de plusieurs centaines de points de différentes couleurs, tu es du genre à pouvoir déclarer qu’en reliant les points verres pommes, on peut former l’image d’un cygne, repris le chunin.
_ Pourquoi un cygne ?
_ On s’en moque : c’est juste un exemple. Bon… Dans le cas des gens normaux, ils n’auraient été capable d’arriver à cette conclusion qu’après avoir regardé toutes les possibilités pour l’ensemble des points de chaque couleur. D’où un gain de temps certain lorsque tu te fies à ton intuition, expliqua Yoshimitsu.
_ Ouais… Et on va aboutir à quoi, là ?
_ Accroche-toi, on arrive au passage qui nous intéresse, affirma-t-il. Pour faire simple, ton intuition, c’est comme si ton inconscient regardait toutes les possibilités pour l’ensemble des points de chaque couleur. Comme le ferait consciemment les gens normaux. Sauf que ton inconscient analyse tout ça très, très vite et livre le résultat à ton conscient.
_ Si tu le dis…
_ Encore un effort, l’explication touche à sa fin. Ce que j’essaye de te dire, c’est qu’à force de te reposer dessus, tu es devenu absolument dépendant de ton intuition. Hors, lorsque tu t’acharnes à ce point sur un problème, ce dernier finis par obnubiler ta conscience, qui se ferme aux informations que pourraient lui donner ton inconscient, conclut-il.
_ …
_ Ton conscient applique un calque coloré sur l’ensemble des points, empêchant ton inconscient de discerner correctement couleurs et donc de remarquer le motif du cygne, simplifia Yoshimitsu.
_ Ouais… Donc en résumé, pour que je sois efficace, il faut que j’aille prendre l’air et que je me mette à penser à autre chose qu’à ces saloperies d’expériences. En gros… 'Fin, plus ou moins… Tentai-je de résumé.
_ On peut résumer ça comme ça. Tu comprends donc pourquoi je t’interdis de descendre dans les labos lors de la semaine qui vient ou même de bosser de façon théorique sur quelques projets scientifiques ou médicales que ce soit.
_ Quoi ?!! Me révoltai-je.
_ Tu verras, quand tu reviendras, tu auras l’esprit bien plus clair et tu trouveras en un instant ce qui n’allait pas, m’assura le chunin.
_ Oui mais non ! Je…
_ C’est ça ou je t’endors pour la semaine.
_ Enfoiré… C’est bon, j’ai compris. Pfff… J’vais me faire chier, cette semaine…
_ Vois le bon côté des choses, tu vas avoir beaucoup de temps libre : tu pourras aller flâner en ville, rendre visite à tes parents, bouquiner à la bibliothèque. Et si tu t’ennuies à ce point, tu pourras toujours aller voir au QG s’ils n’ont pas quelque chose pour toi. »
Je soupesai rapidement les différentes propositions : flâner en ville ? C’est pas mon truc… Les parents ? Si papa a opéré Kyotsune, il doit être au courant de mes frasques au cours de la chasse au furet… Hors de question d’aller me faire engueuler de moi-même ! La bibliothèque… Heu, j’crois qu’ils sont toujours fâché…
Bon, ben reste plus que le QG, alors…
Et au cas où vous vous posiez la question : Non, je ne suis pas absolument fou à lier !
Il me fallut quelques secondes supplémentaires pour comprendre ce qui avait bien pu me sortir de ma méditation, lorsque je m’aperçus du boucan infernale que produisait le petit réveil posé près de moi. C’était donc ça… Je m’empressai de l’éteindre avant qu’il ne réveille tout le bâtiment puis reportai mon attention sur le résultat de mes expériences. Les différents tests que je menais nécessitaient du temps avant de produire des résultats analysable. Temps qui se comptait en heure. J’en profitais donc pour préparer les expériences suivantes puis me plongeais dans la méditation Shinkokyû, poursuivant l’affinage de ma maîtrise du chakra interne.
Malheureusement, lorsque je méditais, je perdais régulièrement la notion du temps, de même que le monde extérieur avait le plus grand mal à s’imposer à mon esprit… D’où cette saloperie de réveil assourdissant pour m’assurer que je ne loupe pas l’heure des résultats.
Un peu brutal comme méthode, mais bon… ça marchait, c’était le principal, non ?
Prestement, je recueillis de petits échantillons de mes différentes solutions et les déposais sur un coin libre de la paillasse. Je me saisis ensuite d’un flacon d’eau et me concentrai, appliquant l’un des petits tours que m’avait appris Yoshimitsu. A l’aide de mon chakra, je dégradai les molécules d’eau et les recombinai avec les autres molécules déjà présentes à l’état de trace. Manquant encore de pratique avec cette technique et ayant naturellement du mal à utiliser mon chakra hors de mon corps, il me fallut plusieurs minutes pour effectuer avec difficulté une tâche pourtant basique pour de nombreux shinobi-scientifique. Mais je parvins néanmoins à un résultat potable : je venais de créer un indicateur colorimétrique -temporaire, malheureusement- de toxicités. En clair, quelques gouttes de cette mixture dans mes échantillons et ceux-ci se coloreraient en fonction d’une gamme allant du noir -mortel en quelques secondes après ingestion- jusqu’au blanc -sans effet nocif sur l’organisme, pas même à long terme-.
Les résultats ne tardèrent guère et furent sans appel : toutes mes préparations, sans exceptions, virèrent au noir absolu. Même pas une faible nuance de gris dont j’aurais pu me contenter. Rien de rien. Echec total !
Je restai un long moment à regarder sans trop les voir toutes les fioles et les flacons, en plein effort mental pour résister à l’envie de tout fracasser par terre qui me submergeait. Je ne pus arriver à taire tout à fait cette pulsion et pulvérisa du poing un flacon vide, sans me soucier des coupures.
Je connais rien de plus énervant que de travailler de longues heures pour rien, si ce n’est ne pas parvenir à cerner la cause pour laquelle une expérience qui devrait fonctionner foire complètement sans aucune raison apparente. Et j’étais justement confronté à ce double cas de figure !!
« Je comprends ta colère mais ce n’est pas une raison pour maltraiter ainsi ce pauvre matériel qui ne t’a rien fait » Déclara gravement une voix familière dans mon dos.
Je fis volte-face en un éclair et trois scalpels volèrent en direction de Yoshimitsu qui les coinça adroitement entre ses doigts. Ça, c’était pour lui apprendre à se rendre invisible et à venir m’espionner, non mais ! Puis j’affichais une expression désolé du genre « oups, c’est toi ? » avant de déclarer:
« Désolé, j’avais pas reconnu ta voix. J’ai cru à un espion. »
Connaissant Yoshimitsu, je doute qu’il soit tombé dans le panneau, quand bien même j’aurais été un acteur né. Néanmoins, il fit mine de ne pas déceler le mensonge. Il s’approcha de moi, attrapa ma main blessé et l’examina.
« Hmmm… J’aurais cru que les coupures seraient plus profonde… Tu as du frapper moins fort que je ne le pensais… Remarqua-t-il.
_ Daiyamondo Uwakama… (« Epiderme de Diamant ») Soupirai-je.
_ Pardon ?
_ C’est une technique qui dérive du principe de la méditation Shinkokyû. Elle permet de renforcer le corps en altérant les cellules de l’organismes elle-même. J’ai eu largement le temps de bosser ça pendant les heures d’attentes inhérentes à ce genre d’expériences débiles ! M’expliquai-je.
_ Des soucis avec les expériences que tu mènes ? »
Tout en m’interrogeant, Yoshimitsu commença à faire passer sa main au-dessus de mes blessures. Un faible éclat bleuté apparu et les coupures commencèrent à se refermer d’elle-même.
Jusqu’à ce que j’arrache ma main de sa poigne curative.
« Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Désolé, mais je suis contre ce genre de pratique. Pour prendre conscience de la vulnérabilité du corps, il faut d’abord comprendre qu’une blessure, si elle peut être infliger en un instant, a besoin de beaucoup de temps pour être résorber par l’organisme. C’est à cause de jutsu de soin de ce type que la plupart des shinobis négligent leurs corps et font n’importe quoi en entraînement, persuadés que si ça va trop loin, ils n’auront qu’à demander au médecin pour remettre tout en place en un instant et pouvoir repartir faire des conneries quelques minutes plus tard. Affirmai-je.
_ Peut-être, mais c’est pratique, non ? Argumenta Yoshimitsu.
_ C’est malsain ! J’veux pas de ce genre de soin ! Me butai-je.
_ Borné, hein…
_ C’est une question de principe ! »
Je trifouillai un moment dans ma sacoche et commença par désaffecter les plaies -même si le jutsu de Yoshimitsu l’avait probablement déjà fait- avant de me panser la main, piquant de peu une crise de nerfs parce que ces conneries de bandelettes ne voulaient pas se laisser couper bien sagement. Ce fut Yoshi qui évita la catastrophe en terminant le boulot au moment où je songeais à tout balancer contre le mur.
« On dirait que tu es plutôt tendu… Remarqua-t-il.
_ Sans blague !? Ça fait je ne sais combien de fois que je retente la même expérience en rectifiant à chaque fois les paramètres et ça foire constamment dans les grandes largeurs sans raison ! Alors pourquoi serai-je donc « un peu tendu », dis-moi ? M’emportai-je.
_ Il y a toujours une raison, il suffit de la trouver…
_ Sapristi ! Comment n’y ai-je pas pensé plutôt ?! Franchement, j’aurais déjà dû commencer à chercher pourquoi ça foire… Quel âne, je fait ! Ironisai-je. J’te préviens, je ne suis pas vraiment d’humeur à écouter ce genre d’évidence. Tu venais pour quoi ?
_ Hé bien, prendre de tes nouvelles. Ça faisait un certain temps que je ne t’avais pas vu, me répondit-il.
_ Je disparais de ta vue une petite journée et tu t’inquiètes ? Bonjour la confiance, dis-donc…
_ Dis-moi, tu as une idée du temps que tu as passé dans cette pièce ? Me demanda-t-il.
_ J’y suis depuis ce matin, pourquoi ?
_ Hum… Ça va faire trois jours que tu n’en est pas sorti…
_ …
…
Fichtre… »
Ha ben merde ! Je m’étais pris la tête pendant autant de temps sur ces saloperies d’expériences sans craquer ? Naaaan, impossible ! J’en étais incapable : déjà une matinée et un après-midi complet et j’étais tenté de tous pulvériser alors trois jours… Naaaan, c’était rigoureusement impossible ! J’avais fait, quoi… Allez, sept ou huit tentatives, pas plus… En gros, une demi-heure de préparation et une demi-heure d’analyse de résultat, avec, entre les deux, six heures d’attentes à chaque fois. Si on calcule, on obtient un minimum de… de… quarante-neuf heures…
Oups…
Finalement, Yoshimitsu avait peut-être raison de commencer à s’inquiéter…
« Ouais… Ben… Bon… Je m’suis peut-être un peu laissé prendre au jeu, voilà tout… Finis-je par avouer.
_ A quand remonte ton dernier repas ?
_ Ben… C’est vrai que j’ai la dalle, tiens…
_ ça doit expliquer en partie ton humeur massacrante, ça… Et ton dernier somme ?
_ Ben… Houlà, ça date…
_ Le manque de sommeil est un multiplicateur d’accident particulièrement grand. C’est pourquoi le règlement intérieur -que tu as signé, je te le rappelle- nous interdit de travailler plus de vingt heures d’affilées. Notamment avec des substances mortels, déclara Yoshimitsu.
_Je ne manque pas de sommeil : j’ai passé la majeure partie de mon temps en méditation, c’est tout aussi reposant, me défendis-je.
_ Tu sais bien que non. Le corps, même s’il ne travaille pas comme à l’éveil, ne se repose pas pour autant. Quant à l’esprit, il ne se repose pas du tout. Tu es crevé, physiquement et mentalement, et cela affecte ton efficacité, que tu le reconnaisse ou non.
_ D’accord, j’ai violé le règlement intérieur… bordel, j’savais même pas qu’on en avait un… Alors quoi ? Je vais être renvoyé ? Me moquai-je.
_ Non, mais tu ne vas pas aggraver ton délit, compris ?
_ Ok, ok… Je termine ça et j’en aurais fini pour aujourd’hui.
_ Non. Tu vas tout laisser en plan tel quel, aller te restaurer puis prendre une bonne nuit de sommeil. Et on avisera d’une éventuelle sanction à ton réveil, affirma-t-il.
_ Mais… !
_ C’est moi le chef, c’est donc moi qui décide.
_ Quoi ?! Mais c’est de la tyrannie, ça !!
_ Pas du tout, tu as le choix : tu vas manger un morceau et aller te coucher de toi-même ou bien je t’endors sur place à l’aide d’un jutsu et tu fais une croix sur la bouffe.
_ GrommelGrognRouspet…
_ Pardon ?
_ Nan, rien… »
Beuh…Si y’a bien une chose que je ne supporte pas, c’est bien d’être pris en flagrant délit de foirage complet… Comme là, quoi…
Yoshimitsu laissa tomber son masque de reproche et de sévérité et adopta un ton plus calme et doux -genre celui qu’on utilise pour faire comprendre quelque chose de particulièrement évident à quelqu’un de très, mais vraiment très, borné- et tenta de me faire comprendre le pourquoi d’une telle décision… -Et, oui, je le reconnais : je suis quelqu’un de très buté... C'est ma principale qualité.-
« Ecoute, Kentaro, tu n’es pas sans savoir que l’esprit humain est mon principal domaine d’expertise, et que je ne souffre aucun rival en la matière. Et dans tout Mahou, il n’y a pas plus de dix personnes, grand maximum, dont je ne suis capable de comprendre comment fonctionne leur esprit et quels sont leurs forces et leurs faiblesses. Et tu n’en fait pas partie -pas plus qu’aucun membre du projet, si ça peut te rassurer-. Lorsque Nobunaga me demande de faire du recrutement, je prends toujours soin d’étudier et de sonder le plus profondément possible l’esprit de mes cibles, commença-t-il à m’expliquer.
_ Ouais, j’ai aucun secret pour toi ? Et alors ?
_ Ce que j’essaye de te dire, ce que d’après mon étude, tu n’es actuellement qu’à environ huit pour cent de ton efficacité habituel, affirma-t-il.
_ Hé, ho ! J’suis pas dans un état aussi lamentable que ça, j’te signale ! Me révoltai-je.
_ Ta grande force, c’est ton intuition. Tu fais partie de ces rares personnes qui ont une confiance absolu en leur intuition, au point de s’y fier aveuglement. Et en retour, elle est particulièrement plus aiguisée que celle du commun des mortels. A un tel point que cela peut presque semblé magique aux autres : à partir de simples fragments d’informations, tu es capable d’aboutir à une conclusion fiable à cent pour cent, alors que, pour tout le monde, seul un supplément d’informations et un raisonnement minutieux, long et sans zone d’ombre permettrait d’égaler. Et…
_ Hum… Yoshimitsu, tu me l’a assez dit : je suis crevé, déclarai-je d’un air las.
_ Ah… Tu as décroché à quel moment ?
_ Dès qu’on a versé dans l’abstrait… A partir de « force »…
_ Compris… Si tu préfères, ton intuition est tel que face à un dessin composés de plusieurs centaines de points de différentes couleurs, tu es du genre à pouvoir déclarer qu’en reliant les points verres pommes, on peut former l’image d’un cygne, repris le chunin.
_ Pourquoi un cygne ?
_ On s’en moque : c’est juste un exemple. Bon… Dans le cas des gens normaux, ils n’auraient été capable d’arriver à cette conclusion qu’après avoir regardé toutes les possibilités pour l’ensemble des points de chaque couleur. D’où un gain de temps certain lorsque tu te fies à ton intuition, expliqua Yoshimitsu.
_ Ouais… Et on va aboutir à quoi, là ?
_ Accroche-toi, on arrive au passage qui nous intéresse, affirma-t-il. Pour faire simple, ton intuition, c’est comme si ton inconscient regardait toutes les possibilités pour l’ensemble des points de chaque couleur. Comme le ferait consciemment les gens normaux. Sauf que ton inconscient analyse tout ça très, très vite et livre le résultat à ton conscient.
_ Si tu le dis…
_ Encore un effort, l’explication touche à sa fin. Ce que j’essaye de te dire, c’est qu’à force de te reposer dessus, tu es devenu absolument dépendant de ton intuition. Hors, lorsque tu t’acharnes à ce point sur un problème, ce dernier finis par obnubiler ta conscience, qui se ferme aux informations que pourraient lui donner ton inconscient, conclut-il.
_ …
_ Ton conscient applique un calque coloré sur l’ensemble des points, empêchant ton inconscient de discerner correctement couleurs et donc de remarquer le motif du cygne, simplifia Yoshimitsu.
_ Ouais… Donc en résumé, pour que je sois efficace, il faut que j’aille prendre l’air et que je me mette à penser à autre chose qu’à ces saloperies d’expériences. En gros… 'Fin, plus ou moins… Tentai-je de résumé.
_ On peut résumer ça comme ça. Tu comprends donc pourquoi je t’interdis de descendre dans les labos lors de la semaine qui vient ou même de bosser de façon théorique sur quelques projets scientifiques ou médicales que ce soit.
_ Quoi ?!! Me révoltai-je.
_ Tu verras, quand tu reviendras, tu auras l’esprit bien plus clair et tu trouveras en un instant ce qui n’allait pas, m’assura le chunin.
_ Oui mais non ! Je…
_ C’est ça ou je t’endors pour la semaine.
_ Enfoiré… C’est bon, j’ai compris. Pfff… J’vais me faire chier, cette semaine…
_ Vois le bon côté des choses, tu vas avoir beaucoup de temps libre : tu pourras aller flâner en ville, rendre visite à tes parents, bouquiner à la bibliothèque. Et si tu t’ennuies à ce point, tu pourras toujours aller voir au QG s’ils n’ont pas quelque chose pour toi. »
Je soupesai rapidement les différentes propositions : flâner en ville ? C’est pas mon truc… Les parents ? Si papa a opéré Kyotsune, il doit être au courant de mes frasques au cours de la chasse au furet… Hors de question d’aller me faire engueuler de moi-même ! La bibliothèque… Heu, j’crois qu’ils sont toujours fâché…
Bon, ben reste plus que le QG, alors…
Kentaro- Combattant Débutant
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Localisation : Muahaha !
Re: Mahou Gakure [RP]
A peine rentré au village, je me dirige directement vers le QG. Faut dire que j'ai rien à faire d'autre et que le courrier qu'ils m'avaient envoyé à chikara était assez pressant, même urgent. Je n'avais même pas eu le temps de rester discuter auprès de Makaya après lui avoir apporté ses document (d'un autre coté, j'avais pas spécialement envie de faire connaissance avec les deux types qui agitaient des scorpions).
Une fois arrivé, direction le bureau où on nous assigne les missions "habituelles". Je me présente à la jeune femme en poste, qui se met à farfouiller dans ses liasses de papiers à la recherche de quelque chose pour moi. J'ai pas été déçu...
-Ryosuke... vous savez que j'ai reçu un petit papier vous concernant?
-Hum... il dit quoi?
-Que je dois être hyper désagréable avec vous et vous refiler une mission illico, de préférence à l'autre bout du pays.
-.......d'accord.
-Mais j'ai aussi une bonne nouvelle pour vous: vous avez apparemment très bien réussi votre test.
-Bien................quel test?
-Désolé, je ne peux rien vous dire, c'est confidentiel.
-.............alors la mission?
-Vous n'êtes pas curieux?
-Non.
-Pourtant l'instructeur, Shinji Tsyuuga, avait l'air hyper enthousiaste. Je l'ai souvent vu comme ça, mais on aurait dit que vous étes un bonhomme qui l'a intrigué. Il vous a surnommé "l'étoile filante".
-Ah..........
-Drôle de surnom pas vrai? J'ai pas trop compris, mais il a parlé de byogen. Pourtant vous n'avez pas l'air d'une étoile. Sans vouloir vous vexer bien sûr...
-Vous deviez pas me donner une mission?
-Oui, oui. Répondez juste à cette question: savez vous ce que c'est, le ten?
-Non.
-Rhoo... dommage. Il n'arrêtait pas de répéter que vous maîtrisiez formidablement bien votre chakra, surtout pour quelqu'un qui n'utilise pas le ten... j'aurais bien voulu savoir ce que c'était.
-C'est dommage... la mission?
-Oui, je regarde ce que j'ai... enfin bref, avec ce que je vous ai déjà dit, vous vous doutez certainement que l'instructeur vous a filé et observé pendant votre trajet de chikara à mahou, tout particulièrement lorsque des brigands d'Arasu vous ont attaqués.
-Non...mais maintenant je sais qui étaient ces gêneurs...
-Il semblerait qu'il a apprécié la façon dont vous vous en êtes tiré... c'était quoi déjà? Ah oui: vous auriez gagné sans vous battre. Vous pouvez m'expliquer?
-Non. Trop long. Mais ne vous arrêtez pas de chercher cet ordre de mission, hein?
-En tout cas vous avez vraiment réussi. Normalement il devait vous observer pendant un moment puis vous tester en combat, mais il n'a même pas jugé ça nécessaire.
-Mouais...
-Au fait, maintenant que j'y pense, un jour où il avait un peu trop bu il m'avait confié que son byogen lui servait à voir le chakra... c'est ptêtre parce que vous en avez beaucoup qu'il vous appelle "l'étoile filante", nan?
-Peut être, je n'en sais rien. Et cette mission à l'autre bout du Yuukan, ou n'importe où d'autre?
-C'est bon, c'est bon, j'y suis... désolé, mais on a rien pour le moment. Revenez dans trois-quatre jours peut être pour une mission. Bon, où en étions nous...?
-Au revoir...
-Hey, j'ai pas fini avec vous. Vous allez avoir un autre test.
-Le premier était pas bon?
-Bah oui, mais le QG veut quand même savoir ce que vous valez en combat. Du coup, un chunin va devoir vous évaluer. Voilà un photo du bonhomme que vous devrez retrouver après demain, sur le terrain d'entrainement n°2 des quartiers ninjas. Voici le document comprenant les détails.
-Faîtes voir... oh, chouette.
-Vous le connaissez?
-Si on veut... z'avez autre chose pour moi?
-Oui. On devrait pas tarder à vous assigner au moins un genin.
-Euh... c'est bon là? Ca commence à faire beaucoup de nouvelles d'un coup.
-Pas de ma faute si vous avez quitté le village très longtemps... mais oui, c'est tout. Vous pensez que vous aurez pas de... eh, rev'nez!
Trop tard... plus rien à faire ici, et encore moins à discuter. Si je dois me battre contre lui, c'est pas à mains nues que je vais m'en tirer. Mieux vaut que j'aille faire quelques emplettes. Je sors de la zone des bâtiments administratifs et continue d'avancer sans trop savoir où je vais. Bon, où est ce que je pourrais me trouver un sabre? Réponses évidentes: le quartier des commerces et l'arsenal du village. Dans le premier, j'aurais certainement de hauts prix et un large panel d'armes pour faire mon choix. Mais je préfère plutôt récupérer une arme médiocre dans le second pour trois fois rien. Je me dirige donc vers le sud, à destination des quartiers ninjas, tout en réfléchissant au matériel qu'il va me falloir pour préparer mon combat. De l'encre pour les sceaux, quelques parchemins.. nan, pas les parchemins, ça va prendre trop de place. En parlant de place, il me faudrait carrément un endroit où dormir... bah, je chercherais sur place.
Finalement, j'arrive au bout de quelques heures à récupérer quatre vieux bokken un peu usés, mais encore en état. Normal, ces katanas en bois sont quasiment incassables. Plus solides que ceux en acier conventionnel, même s'ils encaissent moins bien les coups tranchants. Bien plus légers que ces derniers, ce qui ne m'enlèvera rien de ma mobilité. J'ai cru lire quelque part que le bois conduisait mieux le chakra que le métal... et en plus, j'les ai obtenus gratuitement. Chargé des sabres et de quelques autres petites fournitures, je traverse un parc pour rejoindre l'appartement que je me suis dégoté quand quelqu'un se met à m'appeler. Personne en vue...
-Heureux de constater que tu vas bien Ryosuke... ton voyage a été agréable?
-Non... et qui est-ce qui me parle?
-Voyons, tu n'as pas pu m'oublier...
-La voix ne me dit rien... donc si.
-Quel manque de délicatesse. Je suis le seigneur des catacombes septentrionaux du village de la feuille. Cela te rafraichit-il la mémoire?
-Y'a pas de catacombes à mahou... juste des égouts.
-Inutile de pinailler, le moine... catacombes, égouts, c'est presque la même chose.
-Donc ça donne seigneur des égouts du nord de mahou... pas glorieux comme titre. Y'a quoi dans les égouts... des rats?
-Exactement.
Petit silence. Je me retourne et l'aperçois: grand yeux brillants, oreilles assez larges, silhouette fine, robe noire et soyeuse, museau pointu et longue queue... un rat se prélassant sur les décorations d'une statue. Là je me rappelle.
-Siegfried?
-Lui même. Comment va ta demoiselle? Je ne l'ai pas sentie... après le mal que je me suis donné pour t'aider à la retrouver, tu ne vas pas me dire que tu l'as encore perdu quand même?
-Qu'est ce que tu veux?
-Droit au but hein? C'est pas amusant. On ne peut même pas discuter un peu?
-Rien à faire avec un rat...
D'un bond, il se propulse sur mon épaule et plaque sa mâchoire contre ma nuque. Une menace à priori ridicule... juste à priori, c'est ça le problème.
-Ok, pas besoin de me refaire ton speech sur la peste, le typhus et je sais plus quoi d'autres comme maladies que tu peux librement me refiler, je m'en souviens.
-Merveilleux. Tiens, tu veux bien aller me prendre un croissant? Y'a une boulangerie là-bas.
-C'est juste pour me rabaisser ou bien..?
-Comme tu y vas... mais pas du tout, juste que j'ai un ptit creux.
-Petit, c'est vite dit... t'as à peu près la taille du croissant j'te signale... si on compte pas la queue.
Malgré mes réticences, j'ai pas vraiment le choix et suis contraint d'obéir. Oui, j'ai l'air con d'obéir à un rat, mais il m'a déjà prouvé qu'il pouvait facilement venir me mordre dans mon sommeil (ou plus vraisemblablement envoyer un de ses sous-fifres le faire). Et j'ai la vague impression que quelques pièges à rat ne serviront à rien.
-Fichu rongeur... tiens, le voilà...
-Tu en veux la moitié? C'est vrai que ça fait trop pour moi...
-Nan, prends tout... Et étouffe toi avec...
-Tu devrais prendre des forces pour ton petit test avec NarutoRudy. Ok, c'est pas aujourd'hui, mais...
-Comment tu sais ça toi?
-Je furète un peu du coté du QG de temps en temps... même si d'habitude ce sont mes agents qui y vont pour obtenir les listes d'arrivages de matières premières dans le village.
-Pour mieux les voler?
-Du vol, du vol, tout de suite les grands mots... je préfère dire qu'on fait nos courses. Mon clan effectue juste quelques raids pour prendre de la nourriture et quelques babioles. Ca demande une bonne organisation et surtout beaucoup de doigté: si on ne prend pas assez de nourriture, le raid est un échec. Si on en prend trop, on va forcément attirer l'attention. Actuellement, ils croient que la mafia locale détourne ce qui disparait.. d'ailleurs c'est vrai, juste qu'il ne sont pas les seuls.
-C'est bien gentil de me parler de la vie d'une meute de rongeurs, mais j'en ai rien à faire...
-Youps, me suis ptêtre un peu emporté... concentrons nous plutôt sur ce qui t'attends. Tu vas te faire examiner par un chunin comme ça?
-Mouais...
-J'ai regardé un peu sur sa fiche, ils en disent plutôt du bien. Pas comme sur la tienne... t'as un peu plus de la moitié de tes missions d'échouées.
-Vu ce qui me servait de chef d'équipe, normal. Mia est une bonne prof, mais vaut mieux éviter d'assommer les personnes à escorter pour voyager tranquille...
-Peut être bien.... n'empêche que le chunin qui te servira d'adversaire m'a l'air sacrément fort.
-Naaan. Je le connais, c'est un fonceur. Pas un problème. Enfin, pas un gros problème.
-J'espère que tu dis vrai... si tu échoues, ils pourraient te refaire genin...
-Ils ont parlé de m'enlever mon grade?
-Possible... je ne sais plus. Mais ça n'a pas l'air de te déranger plus que ça...
-C'est qu'un grade...et en plus, c'est NR l'examinateur.
-Peut être, mais je préfèrerais que tu restes chunin moi. Tu ne me serviras pas à grand chose sinon...
Tiens, le rongeur commence enfin à vider son sac. Je reste silencieux, histoire de lui faire savoir que je ne suis absolument pas curieux de savoir quel va être le chantage qu'il va me faire. Lui semble savourer son petit effet, croyant que j'attends, le souffle coupé, et ne bougeant pas dans l'espoir qu'il poursuive. Bon, je perds du temps.
-C'est pas tout l'rongeur mais je dois y aller.
-C'est pour faire quoi tout ce barda?
-Quelques jouets pour après demain... si tu t'es renseigné, tu dois comprendre que je ne vais quand même pas y aller les poches vides.
-Depuis quand tu utilises des armes toi?
-Je ne vais pas vraiment m'en servir comme armes. T'auras qu'à venir voir le combat...
-Pressé? Bon, d'accord, on parlera affaires une autre fois. Bonne journée...
-C'est ça... c'est qui qui me parle de tout et n'importe quoi?
Une fois rentré, je commence à traficoter les sabres à l'aide de quelques sceaux. Rien de bien méchant, juste les quelques bidules que Tyrande m'a montré ces derniers temps. Toutefois, alors que je dessine sur un parchemin, une idée me vient à l'esprit. Je froisse le papier et l'envoie négligemment bouler un peu plus loin.
Une blague. Qui va faire plaisir au babouin orange.
Une fois arrivé, direction le bureau où on nous assigne les missions "habituelles". Je me présente à la jeune femme en poste, qui se met à farfouiller dans ses liasses de papiers à la recherche de quelque chose pour moi. J'ai pas été déçu...
-Ryosuke... vous savez que j'ai reçu un petit papier vous concernant?
-Hum... il dit quoi?
-Que je dois être hyper désagréable avec vous et vous refiler une mission illico, de préférence à l'autre bout du pays.
-.......d'accord.
-Mais j'ai aussi une bonne nouvelle pour vous: vous avez apparemment très bien réussi votre test.
-Bien................quel test?
-Désolé, je ne peux rien vous dire, c'est confidentiel.
-.............alors la mission?
-Vous n'êtes pas curieux?
-Non.
-Pourtant l'instructeur, Shinji Tsyuuga, avait l'air hyper enthousiaste. Je l'ai souvent vu comme ça, mais on aurait dit que vous étes un bonhomme qui l'a intrigué. Il vous a surnommé "l'étoile filante".
-Ah..........
-Drôle de surnom pas vrai? J'ai pas trop compris, mais il a parlé de byogen. Pourtant vous n'avez pas l'air d'une étoile. Sans vouloir vous vexer bien sûr...
-Vous deviez pas me donner une mission?
-Oui, oui. Répondez juste à cette question: savez vous ce que c'est, le ten?
-Non.
-Rhoo... dommage. Il n'arrêtait pas de répéter que vous maîtrisiez formidablement bien votre chakra, surtout pour quelqu'un qui n'utilise pas le ten... j'aurais bien voulu savoir ce que c'était.
-C'est dommage... la mission?
-Oui, je regarde ce que j'ai... enfin bref, avec ce que je vous ai déjà dit, vous vous doutez certainement que l'instructeur vous a filé et observé pendant votre trajet de chikara à mahou, tout particulièrement lorsque des brigands d'Arasu vous ont attaqués.
-Non...mais maintenant je sais qui étaient ces gêneurs...
-Il semblerait qu'il a apprécié la façon dont vous vous en êtes tiré... c'était quoi déjà? Ah oui: vous auriez gagné sans vous battre. Vous pouvez m'expliquer?
-Non. Trop long. Mais ne vous arrêtez pas de chercher cet ordre de mission, hein?
-En tout cas vous avez vraiment réussi. Normalement il devait vous observer pendant un moment puis vous tester en combat, mais il n'a même pas jugé ça nécessaire.
-Mouais...
-Au fait, maintenant que j'y pense, un jour où il avait un peu trop bu il m'avait confié que son byogen lui servait à voir le chakra... c'est ptêtre parce que vous en avez beaucoup qu'il vous appelle "l'étoile filante", nan?
-Peut être, je n'en sais rien. Et cette mission à l'autre bout du Yuukan, ou n'importe où d'autre?
-C'est bon, c'est bon, j'y suis... désolé, mais on a rien pour le moment. Revenez dans trois-quatre jours peut être pour une mission. Bon, où en étions nous...?
-Au revoir...
-Hey, j'ai pas fini avec vous. Vous allez avoir un autre test.
-Le premier était pas bon?
-Bah oui, mais le QG veut quand même savoir ce que vous valez en combat. Du coup, un chunin va devoir vous évaluer. Voilà un photo du bonhomme que vous devrez retrouver après demain, sur le terrain d'entrainement n°2 des quartiers ninjas. Voici le document comprenant les détails.
-Faîtes voir... oh, chouette.
-Vous le connaissez?
-Si on veut... z'avez autre chose pour moi?
-Oui. On devrait pas tarder à vous assigner au moins un genin.
-Euh... c'est bon là? Ca commence à faire beaucoup de nouvelles d'un coup.
-Pas de ma faute si vous avez quitté le village très longtemps... mais oui, c'est tout. Vous pensez que vous aurez pas de... eh, rev'nez!
Trop tard... plus rien à faire ici, et encore moins à discuter. Si je dois me battre contre lui, c'est pas à mains nues que je vais m'en tirer. Mieux vaut que j'aille faire quelques emplettes. Je sors de la zone des bâtiments administratifs et continue d'avancer sans trop savoir où je vais. Bon, où est ce que je pourrais me trouver un sabre? Réponses évidentes: le quartier des commerces et l'arsenal du village. Dans le premier, j'aurais certainement de hauts prix et un large panel d'armes pour faire mon choix. Mais je préfère plutôt récupérer une arme médiocre dans le second pour trois fois rien. Je me dirige donc vers le sud, à destination des quartiers ninjas, tout en réfléchissant au matériel qu'il va me falloir pour préparer mon combat. De l'encre pour les sceaux, quelques parchemins.. nan, pas les parchemins, ça va prendre trop de place. En parlant de place, il me faudrait carrément un endroit où dormir... bah, je chercherais sur place.
Finalement, j'arrive au bout de quelques heures à récupérer quatre vieux bokken un peu usés, mais encore en état. Normal, ces katanas en bois sont quasiment incassables. Plus solides que ceux en acier conventionnel, même s'ils encaissent moins bien les coups tranchants. Bien plus légers que ces derniers, ce qui ne m'enlèvera rien de ma mobilité. J'ai cru lire quelque part que le bois conduisait mieux le chakra que le métal... et en plus, j'les ai obtenus gratuitement. Chargé des sabres et de quelques autres petites fournitures, je traverse un parc pour rejoindre l'appartement que je me suis dégoté quand quelqu'un se met à m'appeler. Personne en vue...
-Heureux de constater que tu vas bien Ryosuke... ton voyage a été agréable?
-Non... et qui est-ce qui me parle?
-Voyons, tu n'as pas pu m'oublier...
-La voix ne me dit rien... donc si.
-Quel manque de délicatesse. Je suis le seigneur des catacombes septentrionaux du village de la feuille. Cela te rafraichit-il la mémoire?
-Y'a pas de catacombes à mahou... juste des égouts.
-Inutile de pinailler, le moine... catacombes, égouts, c'est presque la même chose.
-Donc ça donne seigneur des égouts du nord de mahou... pas glorieux comme titre. Y'a quoi dans les égouts... des rats?
-Exactement.
Petit silence. Je me retourne et l'aperçois: grand yeux brillants, oreilles assez larges, silhouette fine, robe noire et soyeuse, museau pointu et longue queue... un rat se prélassant sur les décorations d'une statue. Là je me rappelle.
-Siegfried?
-Lui même. Comment va ta demoiselle? Je ne l'ai pas sentie... après le mal que je me suis donné pour t'aider à la retrouver, tu ne vas pas me dire que tu l'as encore perdu quand même?
-Qu'est ce que tu veux?
-Droit au but hein? C'est pas amusant. On ne peut même pas discuter un peu?
-Rien à faire avec un rat...
D'un bond, il se propulse sur mon épaule et plaque sa mâchoire contre ma nuque. Une menace à priori ridicule... juste à priori, c'est ça le problème.
-Ok, pas besoin de me refaire ton speech sur la peste, le typhus et je sais plus quoi d'autres comme maladies que tu peux librement me refiler, je m'en souviens.
-Merveilleux. Tiens, tu veux bien aller me prendre un croissant? Y'a une boulangerie là-bas.
-C'est juste pour me rabaisser ou bien..?
-Comme tu y vas... mais pas du tout, juste que j'ai un ptit creux.
-Petit, c'est vite dit... t'as à peu près la taille du croissant j'te signale... si on compte pas la queue.
Malgré mes réticences, j'ai pas vraiment le choix et suis contraint d'obéir. Oui, j'ai l'air con d'obéir à un rat, mais il m'a déjà prouvé qu'il pouvait facilement venir me mordre dans mon sommeil (ou plus vraisemblablement envoyer un de ses sous-fifres le faire). Et j'ai la vague impression que quelques pièges à rat ne serviront à rien.
-Fichu rongeur... tiens, le voilà...
-Tu en veux la moitié? C'est vrai que ça fait trop pour moi...
-Nan, prends tout... Et étouffe toi avec...
-Tu devrais prendre des forces pour ton petit test avec NarutoRudy. Ok, c'est pas aujourd'hui, mais...
-Comment tu sais ça toi?
-Je furète un peu du coté du QG de temps en temps... même si d'habitude ce sont mes agents qui y vont pour obtenir les listes d'arrivages de matières premières dans le village.
-Pour mieux les voler?
-Du vol, du vol, tout de suite les grands mots... je préfère dire qu'on fait nos courses. Mon clan effectue juste quelques raids pour prendre de la nourriture et quelques babioles. Ca demande une bonne organisation et surtout beaucoup de doigté: si on ne prend pas assez de nourriture, le raid est un échec. Si on en prend trop, on va forcément attirer l'attention. Actuellement, ils croient que la mafia locale détourne ce qui disparait.. d'ailleurs c'est vrai, juste qu'il ne sont pas les seuls.
-C'est bien gentil de me parler de la vie d'une meute de rongeurs, mais j'en ai rien à faire...
-Youps, me suis ptêtre un peu emporté... concentrons nous plutôt sur ce qui t'attends. Tu vas te faire examiner par un chunin comme ça?
-Mouais...
-J'ai regardé un peu sur sa fiche, ils en disent plutôt du bien. Pas comme sur la tienne... t'as un peu plus de la moitié de tes missions d'échouées.
-Vu ce qui me servait de chef d'équipe, normal. Mia est une bonne prof, mais vaut mieux éviter d'assommer les personnes à escorter pour voyager tranquille...
-Peut être bien.... n'empêche que le chunin qui te servira d'adversaire m'a l'air sacrément fort.
-Naaan. Je le connais, c'est un fonceur. Pas un problème. Enfin, pas un gros problème.
-J'espère que tu dis vrai... si tu échoues, ils pourraient te refaire genin...
-Ils ont parlé de m'enlever mon grade?
-Possible... je ne sais plus. Mais ça n'a pas l'air de te déranger plus que ça...
-C'est qu'un grade...et en plus, c'est NR l'examinateur.
-Peut être, mais je préfèrerais que tu restes chunin moi. Tu ne me serviras pas à grand chose sinon...
Tiens, le rongeur commence enfin à vider son sac. Je reste silencieux, histoire de lui faire savoir que je ne suis absolument pas curieux de savoir quel va être le chantage qu'il va me faire. Lui semble savourer son petit effet, croyant que j'attends, le souffle coupé, et ne bougeant pas dans l'espoir qu'il poursuive. Bon, je perds du temps.
-C'est pas tout l'rongeur mais je dois y aller.
-C'est pour faire quoi tout ce barda?
-Quelques jouets pour après demain... si tu t'es renseigné, tu dois comprendre que je ne vais quand même pas y aller les poches vides.
-Depuis quand tu utilises des armes toi?
-Je ne vais pas vraiment m'en servir comme armes. T'auras qu'à venir voir le combat...
-Pressé? Bon, d'accord, on parlera affaires une autre fois. Bonne journée...
-C'est ça... c'est qui qui me parle de tout et n'importe quoi?
Une fois rentré, je commence à traficoter les sabres à l'aide de quelques sceaux. Rien de bien méchant, juste les quelques bidules que Tyrande m'a montré ces derniers temps. Toutefois, alors que je dessine sur un parchemin, une idée me vient à l'esprit. Je froisse le papier et l'envoie négligemment bouler un peu plus loin.
Une blague. Qui va faire plaisir au babouin orange.
Ryosuke- Combattant Expert
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Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Un mois… Ou deux même… Qu’est-ce qui m’a pris de partir si précipitamment, sans avertir qui que ce soit ? Bref, voilà deux mois environ que j’ai perdu contact avec la civilisation... Mais que s’est-il donc passer durant ce « court » labs de temps ? Retour en arrière….
*Son de rembobinage de cassette*
(Dragonight) –Ahhhh que c’est bon… Rhoooo z’ont même plus de papier toilettes… Qu’est-ce que je fais moi… Ah c’est le son d’un Makaya qui se prend un mur ça… Euh, qué ?
Pas solide les bâtiments ici… En effet une partie du toit s’était écroulée devant moi. Une aubaine ça me servira de PQ… Voilà, on se frotte bien sur le béton et… c’est bon. Aie !
Bon là c’était plus une partie du toit mais effectivement toute la bâtisse qui s’écroulait me laissant là les fesses à l’air devant les passants qui s’étaient regroupés autour du bar. Comment dire… J’étais pas très à l’aise d’être ainsi vêtu devant des personnes qui regardaient cet endroit avec effroi. Puis finalement deux silhouettes passèrent au-dessus de moi et se jetèrent sur les toits jouxtant cet endroit démoli… C’était mon Ryonichou et Makayadorée (féminin pour la caille…). Bref, une bande gueulait après eux et couraient derrière pour les massacrer à en juger par les flambeaux et les fourches qu’ils brandissaient… C’est pas tout ça mais je remonte mon pantalon moi… Voilà qui est mieux.
Bon maintenant que le seul endroit intéressant après la piscine, vous devinerez pourquoi, est détruit que faire ? La réponse ne tarda pas à siffler à mes oreilles en effet un kunai me frôla la joue…
(Dragonight) -J’adore ta façon de saluer…
(Mia) –La prochaine fois, essaie de l’arrêter puisque tu as bougé la tête pour l’éviter maintenant…
(Dragonight) –Hein ? Non, non j’avais rien senti approcher, tu vois la jeune femme là ? Bah… TU AS VOULU ME TUER ???!!!!!! SAAAAAAAAAAAALLLLLLLLLLL….amandre…
(Mia) –Bon, donc tu fais quoi à part vagabonder dans des rues inconnues ?
(Dragonight) –Je suis censé faire autre chose en marchant ?
(Mia) –Je change de question, tu vas où ?
(Dragonight) –Bah, je vais rentrer à Mahou je crois après tout l’examen chuunin est terminé je suis libre…
(Mia) –Exactement, donc ce soir rendez-vous à 18h au restaurant le plus chic de Gensou tu vois où c’est ?
(Dragonight) –A part le stand de ramen miteux du coin… Mais je me débrouillerai.
(Mia) –Mets-toi sur ton 31… A plus.
Partie… Nan, mais c’est quoi ce plan pourri là ? Alors que je pourrai rentrer chez moi et retrouver mon lit douillet qui m’a tant manquer je me retrouve à diner avec cette sado-masochiste… La vie est injuste parfois… Bref, retournons à nos appartement changer cette tenue afin d’être sur notre 32… Eh oui, je suis trop fort…
18-h—Gensou-----Restaurant----Diner-avec-Mia
(Dragonight) -Alors, une heure d’attente, c’est gé-nial… Quand je pense qu’elle a insisté pour cette heure… Merde à la fin… Garçon !!!!
(Serveur) –Que puis-je pour Monsieur ?
(Dragonight) –Vous mettrez tout au nom de Mia, Jounin en service à Mahou et maintenant vous me servez tout ce qu’il y a sur le menu.
(Serveur) –A votre service Monsieur.
Ce fût absolument extraordinaire, caviar, homard, et tout ce que vous pouvez imaginé de cher… Un vrai régal. Seulement, vers 22h la porte du restaurant claqua et une silhouette menaçante apparut, la lumière ne fut-plus et l’orage augmentait de plus belle… Une voix lugubre et caverneuse s’élevait le mot « DRAGOOOOOOOOOOOOOOOOOOO » retentit avec l’écho… Une douleur au niveau du cou et plus rien…
Heure-inconnue----endroit-inconnue---Mia-seule-personne-connue
(Dragonight) - Un mal de crâne pas possible… ‘tain pourquoi il faut qu’a chaque fois qu’on m’assomme je me réveille avec une migraine pas possible ? Bon, on est où ? Ha ha, magnifique vue, je peux apercevoir alors là, y’a Mahou, là le désert de Chikara oh et là on peut même apercevoir la cascade de Gensou, n’empêche c’est bizarre que tout soit à l’envers… Mais… Que ? Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!
En effet, voilà Dragonight pendu par les pieds à une branche sur le coté d’une montagne… Une situation tout ce qu’il y a de plus normal étant donné la personne qui se trouvait assise au rebord de la falaise…
(Mia) –Alors, mon petit dragounet d’amour tout plein… On s’amuse a dépouillé mon compte sans même me laisser un peu à manger ? Bon j’attends même pas de réponse. Pour ta punition, tu vas commencer un entrainement à partir d’aujourd’hui et ce pour… Disons… 2 mois…
(Dragonight) –Deux mois avec toi ???? NAAAAAAAAAAAAAOOOOOOONNNNN !!!!!!!
Un élan d’oiseaux surgit de la forêt se situant à un kilomètre de là, apeurés par ce cri de désespoir
(Mia) –Bon maintenant tu restes comme ça sans bouger… Essaies de faire en sorte que le sang te monte pas à la tête ça pourrait être dangereux… Ah oui, pas la peine de boomer ça ferait un éboulement et tu crèveras écrasé… N’empêche dommage que tu ne saches pas faire de substitutions…
(Dragonight) –Et je fais quoi moi maintenant ?
(Mia) –Tu essaies de parvenir au rebord, enfin ici quoi, à 5m au dessus de toi… Je te détacherai tout les soirs pour manger et puis je te rependrai… Niahahahahahahahahahahaha !!!
Et voilà comment commença le dur labeur de Dragonight, l’enfer sur terre être seul avec Mia… Pour faire circuler un minimum le sang, plusieurs moyens étaient à disposition, faire des tractions, se balancer etc.… Mais bon le plus embêtant c’était des évanouissements, maux de têtes, vomissements, etc. Ca passe encore, mais les diner étaient infects, mais à la moindre réflexion… Mieux vaut ne pas raconter ce qu’il se passait…
1 Mois plus tard ----Montagne----Yuukan-----Avec Mia (encore une fois)
Un mois que Dragonight pendait toute la journée et la nuit aussi (sauf pour manger) au dessus du vide… Retenu par un fil de chakra incassable… Un mois qu’il réfléchissait à une solution, la souplesse ni faisait rien, la montagne était trop lisse pour pouvoir l’escalader… Bref aucune issue…
L’heure du repas arriva…
(Mia) –Alors toujours rien ? Tu es désespérant mon chou… Bon je vais t’aider un petit peu histoire de te mettre sur la piste… Tu vois tes clones explosifs ? Bah, je suppose que tu as plus d’affinité avec eux qu’avec autre chose, du fait que vous partager le même esprit… Donc avec un peu de chance tu pourrais inverser l’espace-temps entre vous plus facilement
(Dragonight) –Gné ?
Suite à cette phrase qui démontre toute l’étendue de la santé mentale de Dragonight, Mia le rattacha de nouveau à la branche… Une semaine plus tard, Dragonight comprit le sens de la phrase de Mia…
(Dragonight) –Donc je dois faire un clone explosif sur le bord et faire une substitution avec ?
(Mia)-Oui, et pour assurer une meilleure substitution ils doivent avoir la même taille que toi…
(Dragonight) –Et je dois faire tout ça pendu la tête en bas ?
(Mia) –Bon ok on va changer alors…
(Dragonight) –Ah chouette…
(Mia) –Tu ne seras plus pendu mais attaché à une poutre sur le mont de la montagne… Soit heureux t’auras la plus belle vue de Yuukan…
(Dragonight) –Bon déjà c’est mieux…
(Mia) –Ah oui, il fait -25° là haut…
(Dragonight) –Ah ? Qu’ai-je fait mon dieu pour mériter çaaaaaa !!!!!
Ni une ni deux, voilà Dragonight ligoté sur le sommet…
(Dragonight) –Bon, si j’ai bien compris je dois me concentrer afin de créer un clone de la même taille que moi… Donc concentration absolue… Peut-être qu’en augmentant le chakra que j’utilise pour effectuer ma technique ça marchera… BAKUTADAN….
BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUMMMMMMMMMMMMMM
(Dragonight) –Hé… Hé hé… J’ai peut-être un peu forcé…
(Mia) –AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!
Mia s’était retrouvée ensevelie sous une couche de neige… Apparemment l’explosion avait fait chuter le peu qui stagnait sur le flanc de la montagne…
(Mia) –Aujourd’hui tu passeras là nuit en haut… Mon brushing est foutu !!!!!
(Dragonight) –Mon dosage était trop relâché ?
(Mia) –Tu ne contrôles pas bien ton chakra… Commence par ajouter du chakra petit à petit, à modeler tes clones tu y arriveras au bout de… Disons… 3 semaines…
(Dragonight) –Trois semaines dans ce froid ? Je veux partir !!!!!
(Mia) –Je serais tentée de t’entraîner encore plus si l’envie de partir te reprend…
(Dragonight) –Je veux rester !!!!!
(Mia) –Ca ne marchera pas !
Et voilà comment plusieurs semaines passèrent… Dragonight arrivait à peu près à modéliser des clones explosifs de la même taille que l’original…
(Dragonight) –Et maintenant ?
(Mia) –Pas mal ! Apparemment le froid a rapproché les deux neurones qui se baladaient librement dans ton cerveau… Les pauvres ont dus avoir froid pour se regrouper…
(Dragonight) –Ils ont aussi copulé et eurent beaucoup d’enfants… Bref, alors ?
Mia entra dans une longue explication théorique sur le pourquoi du comment de la substitution, la perturbation du flux de l’espace pour passer d’un point à un autre, les affinités entre le clone et le cloné, comment se substituer, etc.
Disons que sur 1000 mots utilisés Drago retint surtout : « Tu me suis ? » « Merde, mon pantalon tombe » « Au lieu de me regarder bêtement aide-moi à retirer ce gravât qui est passé dans mon soutien-gorge… »
Autant dire que ce n’était pas gagné… Malgré ça, la compréhension fût rapide une fois la pratique lancée… En quelques jours il pouvait se substituer avec son clone…
(Mia) –Essaies de te substituer avec ce tronc…
(Dragonight) –HNGGGGGGG Zouloulou… Ca marche pas…
(Mia) –T’es obligé de faire cette incantation ?
(Dragonight) –J’y peux rien ça me permet de me substituer… C’est pas ma faute…
(Mia) –Passons… Donc tu ne peux te substituer qu’avec tes clones… Intéressant… Bon, on clôt l’entrainement… Voilà après deux mois t’auras au moins appris à faire quelque chose au lieu de te tourner les pouces…
Mahou---10h------Maison-------Personne
(Dragonight) –Ô joie, Ô liesse, de retour à la maison… Ca m’a manqué…
( ???) –Alors Drago, on m’a oublié ?
(Dragonight) –Et merde…
*Son de rembobinage de cassette*
- Spoiler:
- Suite au combat entre Ryo et Makaya, Dragonight s'en alla aux chiottes...
(Dragonight) –Ahhhh que c’est bon… Rhoooo z’ont même plus de papier toilettes… Qu’est-ce que je fais moi… Ah c’est le son d’un Makaya qui se prend un mur ça… Euh, qué ?
Pas solide les bâtiments ici… En effet une partie du toit s’était écroulée devant moi. Une aubaine ça me servira de PQ… Voilà, on se frotte bien sur le béton et… c’est bon. Aie !
Bon là c’était plus une partie du toit mais effectivement toute la bâtisse qui s’écroulait me laissant là les fesses à l’air devant les passants qui s’étaient regroupés autour du bar. Comment dire… J’étais pas très à l’aise d’être ainsi vêtu devant des personnes qui regardaient cet endroit avec effroi. Puis finalement deux silhouettes passèrent au-dessus de moi et se jetèrent sur les toits jouxtant cet endroit démoli… C’était mon Ryonichou et Makayadorée (féminin pour la caille…). Bref, une bande gueulait après eux et couraient derrière pour les massacrer à en juger par les flambeaux et les fourches qu’ils brandissaient… C’est pas tout ça mais je remonte mon pantalon moi… Voilà qui est mieux.
Bon maintenant que le seul endroit intéressant après la piscine, vous devinerez pourquoi, est détruit que faire ? La réponse ne tarda pas à siffler à mes oreilles en effet un kunai me frôla la joue…
(Dragonight) -J’adore ta façon de saluer…
(Mia) –La prochaine fois, essaie de l’arrêter puisque tu as bougé la tête pour l’éviter maintenant…
(Dragonight) –Hein ? Non, non j’avais rien senti approcher, tu vois la jeune femme là ? Bah… TU AS VOULU ME TUER ???!!!!!! SAAAAAAAAAAAALLLLLLLLLLL….amandre…
(Mia) –Bon, donc tu fais quoi à part vagabonder dans des rues inconnues ?
(Dragonight) –Je suis censé faire autre chose en marchant ?
(Mia) –Je change de question, tu vas où ?
(Dragonight) –Bah, je vais rentrer à Mahou je crois après tout l’examen chuunin est terminé je suis libre…
(Mia) –Exactement, donc ce soir rendez-vous à 18h au restaurant le plus chic de Gensou tu vois où c’est ?
(Dragonight) –A part le stand de ramen miteux du coin… Mais je me débrouillerai.
(Mia) –Mets-toi sur ton 31… A plus.
Partie… Nan, mais c’est quoi ce plan pourri là ? Alors que je pourrai rentrer chez moi et retrouver mon lit douillet qui m’a tant manquer je me retrouve à diner avec cette sado-masochiste… La vie est injuste parfois… Bref, retournons à nos appartement changer cette tenue afin d’être sur notre 32… Eh oui, je suis trop fort…
18-h—Gensou-----Restaurant----Diner-avec-Mia
(Dragonight) -Alors, une heure d’attente, c’est gé-nial… Quand je pense qu’elle a insisté pour cette heure… Merde à la fin… Garçon !!!!
(Serveur) –Que puis-je pour Monsieur ?
(Dragonight) –Vous mettrez tout au nom de Mia, Jounin en service à Mahou et maintenant vous me servez tout ce qu’il y a sur le menu.
(Serveur) –A votre service Monsieur.
Ce fût absolument extraordinaire, caviar, homard, et tout ce que vous pouvez imaginé de cher… Un vrai régal. Seulement, vers 22h la porte du restaurant claqua et une silhouette menaçante apparut, la lumière ne fut-plus et l’orage augmentait de plus belle… Une voix lugubre et caverneuse s’élevait le mot « DRAGOOOOOOOOOOOOOOOOOOO » retentit avec l’écho… Une douleur au niveau du cou et plus rien…
Heure-inconnue----endroit-inconnue---Mia-seule-personne-connue
(Dragonight) - Un mal de crâne pas possible… ‘tain pourquoi il faut qu’a chaque fois qu’on m’assomme je me réveille avec une migraine pas possible ? Bon, on est où ? Ha ha, magnifique vue, je peux apercevoir alors là, y’a Mahou, là le désert de Chikara oh et là on peut même apercevoir la cascade de Gensou, n’empêche c’est bizarre que tout soit à l’envers… Mais… Que ? Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!
En effet, voilà Dragonight pendu par les pieds à une branche sur le coté d’une montagne… Une situation tout ce qu’il y a de plus normal étant donné la personne qui se trouvait assise au rebord de la falaise…
(Mia) –Alors, mon petit dragounet d’amour tout plein… On s’amuse a dépouillé mon compte sans même me laisser un peu à manger ? Bon j’attends même pas de réponse. Pour ta punition, tu vas commencer un entrainement à partir d’aujourd’hui et ce pour… Disons… 2 mois…
(Dragonight) –Deux mois avec toi ???? NAAAAAAAAAAAAAOOOOOOONNNNN !!!!!!!
Un élan d’oiseaux surgit de la forêt se situant à un kilomètre de là, apeurés par ce cri de désespoir
(Mia) –Bon maintenant tu restes comme ça sans bouger… Essaies de faire en sorte que le sang te monte pas à la tête ça pourrait être dangereux… Ah oui, pas la peine de boomer ça ferait un éboulement et tu crèveras écrasé… N’empêche dommage que tu ne saches pas faire de substitutions…
(Dragonight) –Et je fais quoi moi maintenant ?
(Mia) –Tu essaies de parvenir au rebord, enfin ici quoi, à 5m au dessus de toi… Je te détacherai tout les soirs pour manger et puis je te rependrai… Niahahahahahahahahahahaha !!!
Et voilà comment commença le dur labeur de Dragonight, l’enfer sur terre être seul avec Mia… Pour faire circuler un minimum le sang, plusieurs moyens étaient à disposition, faire des tractions, se balancer etc.… Mais bon le plus embêtant c’était des évanouissements, maux de têtes, vomissements, etc. Ca passe encore, mais les diner étaient infects, mais à la moindre réflexion… Mieux vaut ne pas raconter ce qu’il se passait…
1 Mois plus tard ----Montagne----Yuukan-----Avec Mia (encore une fois)
Un mois que Dragonight pendait toute la journée et la nuit aussi (sauf pour manger) au dessus du vide… Retenu par un fil de chakra incassable… Un mois qu’il réfléchissait à une solution, la souplesse ni faisait rien, la montagne était trop lisse pour pouvoir l’escalader… Bref aucune issue…
L’heure du repas arriva…
(Mia) –Alors toujours rien ? Tu es désespérant mon chou… Bon je vais t’aider un petit peu histoire de te mettre sur la piste… Tu vois tes clones explosifs ? Bah, je suppose que tu as plus d’affinité avec eux qu’avec autre chose, du fait que vous partager le même esprit… Donc avec un peu de chance tu pourrais inverser l’espace-temps entre vous plus facilement
(Dragonight) –Gné ?
Suite à cette phrase qui démontre toute l’étendue de la santé mentale de Dragonight, Mia le rattacha de nouveau à la branche… Une semaine plus tard, Dragonight comprit le sens de la phrase de Mia…
(Dragonight) –Donc je dois faire un clone explosif sur le bord et faire une substitution avec ?
(Mia)-Oui, et pour assurer une meilleure substitution ils doivent avoir la même taille que toi…
(Dragonight) –Et je dois faire tout ça pendu la tête en bas ?
(Mia) –Bon ok on va changer alors…
(Dragonight) –Ah chouette…
(Mia) –Tu ne seras plus pendu mais attaché à une poutre sur le mont de la montagne… Soit heureux t’auras la plus belle vue de Yuukan…
(Dragonight) –Bon déjà c’est mieux…
(Mia) –Ah oui, il fait -25° là haut…
(Dragonight) –Ah ? Qu’ai-je fait mon dieu pour mériter çaaaaaa !!!!!
Ni une ni deux, voilà Dragonight ligoté sur le sommet…
(Dragonight) –Bon, si j’ai bien compris je dois me concentrer afin de créer un clone de la même taille que moi… Donc concentration absolue… Peut-être qu’en augmentant le chakra que j’utilise pour effectuer ma technique ça marchera… BAKUTADAN….
BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUMMMMMMMMMMMMMM
(Dragonight) –Hé… Hé hé… J’ai peut-être un peu forcé…
(Mia) –AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!
Mia s’était retrouvée ensevelie sous une couche de neige… Apparemment l’explosion avait fait chuter le peu qui stagnait sur le flanc de la montagne…
(Mia) –Aujourd’hui tu passeras là nuit en haut… Mon brushing est foutu !!!!!
(Dragonight) –Mon dosage était trop relâché ?
(Mia) –Tu ne contrôles pas bien ton chakra… Commence par ajouter du chakra petit à petit, à modeler tes clones tu y arriveras au bout de… Disons… 3 semaines…
(Dragonight) –Trois semaines dans ce froid ? Je veux partir !!!!!
(Mia) –Je serais tentée de t’entraîner encore plus si l’envie de partir te reprend…
(Dragonight) –Je veux rester !!!!!
(Mia) –Ca ne marchera pas !
Et voilà comment plusieurs semaines passèrent… Dragonight arrivait à peu près à modéliser des clones explosifs de la même taille que l’original…
(Dragonight) –Et maintenant ?
(Mia) –Pas mal ! Apparemment le froid a rapproché les deux neurones qui se baladaient librement dans ton cerveau… Les pauvres ont dus avoir froid pour se regrouper…
(Dragonight) –Ils ont aussi copulé et eurent beaucoup d’enfants… Bref, alors ?
Mia entra dans une longue explication théorique sur le pourquoi du comment de la substitution, la perturbation du flux de l’espace pour passer d’un point à un autre, les affinités entre le clone et le cloné, comment se substituer, etc.
Disons que sur 1000 mots utilisés Drago retint surtout : « Tu me suis ? » « Merde, mon pantalon tombe » « Au lieu de me regarder bêtement aide-moi à retirer ce gravât qui est passé dans mon soutien-gorge… »
Autant dire que ce n’était pas gagné… Malgré ça, la compréhension fût rapide une fois la pratique lancée… En quelques jours il pouvait se substituer avec son clone…
(Mia) –Essaies de te substituer avec ce tronc…
(Dragonight) –HNGGGGGGG Zouloulou… Ca marche pas…
(Mia) –T’es obligé de faire cette incantation ?
(Dragonight) –J’y peux rien ça me permet de me substituer… C’est pas ma faute…
(Mia) –Passons… Donc tu ne peux te substituer qu’avec tes clones… Intéressant… Bon, on clôt l’entrainement… Voilà après deux mois t’auras au moins appris à faire quelque chose au lieu de te tourner les pouces…
Mahou---10h------Maison-------Personne
(Dragonight) –Ô joie, Ô liesse, de retour à la maison… Ca m’a manqué…
( ???) –Alors Drago, on m’a oublié ?
(Dragonight) –Et merde…
Dragonight.Bug- Nouveau Membre
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Localisation : En compagnie de son fidèle chevalier Ryosuke
Re: Mahou Gakure [RP]
Haruhisa sortit du dojo. Il était pensif: après son cours son sensei yhumi était venu le voir et lui avait dit:
-comme tu le sait le QG t'a assigné une équipe,aussi a partir de demain je ne serai plus ton responsable ,tiens voilà les papiers.
il pris la feuille en main et lu : sensei : narutorudy coéquipiers :Ryozu, Minami,Kaede
-QUOI ???
-oui maintenant ce n'ai plus moi qui suit responsable de toi ,dit il avec amertume
la conversation avait tourné court et s'était ensuivie de conseils sur la garde trop rigide d'haruhisa...
haruhisa avait souvent pensé a cela :c'était inévitable,cependant il avait espéré pouvoir rester un peu plus longtemps sous la tutelle de yhumi.
Haruhisa commença a remonter l'artère principale de mahou qui était bondé a cette heure là et se frayant un chemin a travers la foule de pousse-pousse ,de marchands et nombreuse personnes,il se demanda si, il pourrai obtenir une dérogation de QG,il se promis dans parler a son oncle dès que possible,car évidemment comme a chaque fois qu'on voulait le voir il prenait un malin plaisir a disparaître pour une semaine ou deux... heureusement haruhisa avait trouvé une solution en volant une pair de clé a son oncle pour pouvoir aller le voir a l'improviste.
Haruhisa était absorbé par ses idées quand tout a coup BAM!!!
il rentra dans quelqu'un ,qui tombant a terre et l'entraina dans sa chute. Haruhisa se relevant et aidant a se relever cette mystérieuse personne qui était en fait une jeune fille a la peau blanche et au yeux rouge ,portant une jupe noir et un t-shirt de même couleur.
-je suis vraiment desolé ,je t'ai pas vu arrivée!! ça va tu ne t'ai pas fait mal? Dit haruhisa
-grrr....mais qui m'a foutu un abruti pareil dans les pattes!!! non c'est bon ,mais tu pourrai faire gaffe ou tu marche!!
-je suis vraiment desolé mais...
-c'est, bon ça va !tu vas pas t'excuser pendant 107 ans!! le coupa t'elle sec,Puis elle reprit : tien t'es ninja toi? En apercevant le bandeau frontal accroché au bras de haruhisa.
-oui depuis peu
-en fait t'es un bleu...niark niark
-et toi t'es qui au fait? Je t'en foutrai du bleu
-moi je suis un ninja confirmé (ou presque plus qu'a attendre que l'exam arrive)
-d'accord mais t'es qui ?
-(pousse un soupir) je m'appelle kaede imbécile!!
-keade ,kaede ça me un truc... ha !!
-quoi ,pourquoi tu gueules?
-c'est toi qui gueule!!
-moi je gueule?
-non,non...
-je préfère ça!
-bonjour l'esprit d'équipe ça commence bien...
-qu'es ce que tu raconte encore comme bêtise?
A ce moment là un passant leur dit :
-hé bouger vous gênez le passage!!
kaede l'allongea d'une balayette suivit d'un taquet...
-bon alors qu'es ce que tu racontes?
-haruhisa sortant de sa besace les papiers et les lui tendant dit:
-je viens d'être assigné a ton équipe...
-quoi???
-ben,oui...
kaede reprit:
- bon bougeons on gêne
-c'est bien ce que je dis. eut le temps de dire le passant toujours allongé ,avant que kaede ne lui marche dessus.
S'éloignant de l'artère principale ils arrivèrent dans un des quartier résidentiel riche de la ville
-bon on fait quoi la ? Demanda haruhisa
-t'occupe on va chez moi
-euh oui mais je suis pressé moi...
kaede se retourna ,prit un air narquois et dit :
-sauf que là, tu peux te considérer en mission!
-pardon ?
-j'ai un colis a remettre et je l'ai oublié chez moi alors comme tu es mon coéquipier dévoué tu m'accompagnes !!!
-c'est ça une mission tu parles....
-quoi?
-nan rien.
-bon allons y !
au bout de quelques minutes de marche ,il arrivèrent devant une grande maison en pierres blanches.
Puis kaede ouvrant la porte et montant les marches du grand escalier quatre à quatre dit a haruhisa de la suivre. Celui-ci entrant dans la maison et montant l'escalier en faisant une grimace se retrouva nez a nez avec kaede.
-ben quoi ?
-pardon tu es qui?
-comment ça je suis qui? T'es sure que ça va dans ta tête? C'est alors qu'il vit une deuxième kaede sortir de la chambre a gauche.
-hein mais c'est quoi ce bor***!!!
-je te présente azuka ma sœur jumelle dit la deuxième kaede, puis ce tournant vers sa soeur lui dit :voici haruhisa mon nouveau souffre douleur ,coéquipier puis attrapant haruhisa par le bras :viens!! c'est la première porte a gauche !!!
après cela s'ensuive une longue conversation ou haruhisa reçu deux droite dans la tête et un taquet plutôt douloureux...
finalement haruhisa rentra chez lui deux heures après et soulagé ,sans qu'il se sans soit rendu compte de la disparition de son portefeuille et déprimé par l'idée de la revoir le lendemain en mission et d'être son coéquipier pour l'examen qui la rapprochera de son but a savoir pour reprendre ses propres termes :devenir hokage a la place du hokage....et en prime il eut le droit porter le fameux paquet a l'autre bout de la ville,seul évidemment!!
-comme tu le sait le QG t'a assigné une équipe,aussi a partir de demain je ne serai plus ton responsable ,tiens voilà les papiers.
il pris la feuille en main et lu : sensei : narutorudy coéquipiers :Ryozu, Minami,Kaede
-QUOI ???
-oui maintenant ce n'ai plus moi qui suit responsable de toi ,dit il avec amertume
la conversation avait tourné court et s'était ensuivie de conseils sur la garde trop rigide d'haruhisa...
haruhisa avait souvent pensé a cela :c'était inévitable,cependant il avait espéré pouvoir rester un peu plus longtemps sous la tutelle de yhumi.
Haruhisa commença a remonter l'artère principale de mahou qui était bondé a cette heure là et se frayant un chemin a travers la foule de pousse-pousse ,de marchands et nombreuse personnes,il se demanda si, il pourrai obtenir une dérogation de QG,il se promis dans parler a son oncle dès que possible,car évidemment comme a chaque fois qu'on voulait le voir il prenait un malin plaisir a disparaître pour une semaine ou deux... heureusement haruhisa avait trouvé une solution en volant une pair de clé a son oncle pour pouvoir aller le voir a l'improviste.
Haruhisa était absorbé par ses idées quand tout a coup BAM!!!
il rentra dans quelqu'un ,qui tombant a terre et l'entraina dans sa chute. Haruhisa se relevant et aidant a se relever cette mystérieuse personne qui était en fait une jeune fille a la peau blanche et au yeux rouge ,portant une jupe noir et un t-shirt de même couleur.
-je suis vraiment desolé ,je t'ai pas vu arrivée!! ça va tu ne t'ai pas fait mal? Dit haruhisa
-grrr....mais qui m'a foutu un abruti pareil dans les pattes!!! non c'est bon ,mais tu pourrai faire gaffe ou tu marche!!
-je suis vraiment desolé mais...
-c'est, bon ça va !tu vas pas t'excuser pendant 107 ans!! le coupa t'elle sec,Puis elle reprit : tien t'es ninja toi? En apercevant le bandeau frontal accroché au bras de haruhisa.
-oui depuis peu
-en fait t'es un bleu...niark niark
-et toi t'es qui au fait? Je t'en foutrai du bleu
-moi je suis un ninja confirmé (ou presque plus qu'a attendre que l'exam arrive)
-d'accord mais t'es qui ?
-(pousse un soupir) je m'appelle kaede imbécile!!
-keade ,kaede ça me un truc... ha !!
-quoi ,pourquoi tu gueules?
-c'est toi qui gueule!!
-moi je gueule?
-non,non...
-je préfère ça!
-bonjour l'esprit d'équipe ça commence bien...
-qu'es ce que tu raconte encore comme bêtise?
A ce moment là un passant leur dit :
-hé bouger vous gênez le passage!!
kaede l'allongea d'une balayette suivit d'un taquet...
-bon alors qu'es ce que tu racontes?
-haruhisa sortant de sa besace les papiers et les lui tendant dit:
-je viens d'être assigné a ton équipe...
-quoi???
-ben,oui...
kaede reprit:
- bon bougeons on gêne
-c'est bien ce que je dis. eut le temps de dire le passant toujours allongé ,avant que kaede ne lui marche dessus.
S'éloignant de l'artère principale ils arrivèrent dans un des quartier résidentiel riche de la ville
-bon on fait quoi la ? Demanda haruhisa
-t'occupe on va chez moi
-euh oui mais je suis pressé moi...
kaede se retourna ,prit un air narquois et dit :
-sauf que là, tu peux te considérer en mission!
-pardon ?
-j'ai un colis a remettre et je l'ai oublié chez moi alors comme tu es mon coéquipier dévoué tu m'accompagnes !!!
-c'est ça une mission tu parles....
-quoi?
-nan rien.
-bon allons y !
au bout de quelques minutes de marche ,il arrivèrent devant une grande maison en pierres blanches.
Puis kaede ouvrant la porte et montant les marches du grand escalier quatre à quatre dit a haruhisa de la suivre. Celui-ci entrant dans la maison et montant l'escalier en faisant une grimace se retrouva nez a nez avec kaede.
-ben quoi ?
-pardon tu es qui?
-comment ça je suis qui? T'es sure que ça va dans ta tête? C'est alors qu'il vit une deuxième kaede sortir de la chambre a gauche.
-hein mais c'est quoi ce bor***!!!
-je te présente azuka ma sœur jumelle dit la deuxième kaede, puis ce tournant vers sa soeur lui dit :voici haruhisa mon nouveau souffre douleur ,coéquipier puis attrapant haruhisa par le bras :viens!! c'est la première porte a gauche !!!
après cela s'ensuive une longue conversation ou haruhisa reçu deux droite dans la tête et un taquet plutôt douloureux...
finalement haruhisa rentra chez lui deux heures après et soulagé ,sans qu'il se sans soit rendu compte de la disparition de son portefeuille et déprimé par l'idée de la revoir le lendemain en mission et d'être son coéquipier pour l'examen qui la rapprochera de son but a savoir pour reprendre ses propres termes :devenir hokage a la place du hokage....et en prime il eut le droit porter le fameux paquet a l'autre bout de la ville,seul évidemment!!
Haruhisa- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 01/09/2008
Age : 30
Localisation : je suis trop fort en camouflage !! mouhahaha !!
Re: Mahou Gakure [RP]
Enfin j'avais reçut la lettre fixant un rendez-vous avec mon nouveau Sensei... L'académie... Pourquoi choisir un endroit aussi fréquenter? En plus je suis sur que je vais tomber sur un vieux péteux avec ma chance... Enfin, aprés m'être habiller je descendit dans la rue et me mit en marche pour l'académie. Comme toujours les rues étaient en constante activité, entre les chariot de livraison et les chevaux qui se soulagaient en pleine rue circuler était un vrai plaisir, enfin... c'est pas dans mes habitudes de me plaindre sans raisons... Aprés une bonne vingtaine de minutes je pouvais appercevoir l'académie... L'académie... j'y ai passé tellement d'années... Arriver à l'entrée je me mis à arpenter les couloirs à la recherche de mon Sensei, sauf que... on m'a rien dit sur lui à part que c'est lui qui me trouverait... Génial en plus il va falloir que j'attende une plombe surement... Ca commence bien.... Enfin.... Je me disais que le meilleur endroit pour chercher quelqu'un était la cour de l'académie, si il devait me chercher je pensais qu'il commencerait par la, donc je me dirigeait vers la cour et aprés m'être trouver un coin ni trop exposé ni trop caché je me mis à attendre... Mon idée avait du marcher car à peine quelques minutes plus tard quelqu'un vint vers moi... Mais... Il doit avoir mon âge celui-la... Qu'est ce qu'il me veut...
-Excuse moi... Puis-je savoir ton nom?
-Bah voyons, va voir ailleur si j'y suis j'attends quelqu'un la...
-Comme tu veux... Mais avant,connais-tu une certaine... Anasteria Lamevent?
-Oui c'est moi... Qu'est ce que tu me veux?
-*soupir* Je m'appelle Ryosuke... C'est moi que tu attends, je suis ton Sensei à partir de maintenant...
Anasteria examine l'homme devant elle.
-Lui mon Sensei... C'est une blague,ou un Henge... il me teste ou quoi.... Il est trop jeune c'est pas possible...
-Un problème?
-Non.... Disons que je m'attendais à quelqu'un de plus vieux...
-Désolé de te décevoir mais j'ai rien demander moi... Enfin j'ai pas trop le choix...
-Génial on dirait que je suis un boulet pour lui...
-Bon... Comme je te l'ai dit juste avant je m'appelle Ryosuke et c'est moi qui suis chargé de ta formation...
-Oui j'avais compris.
-Bon... Si les présentations sont terminées suis moi... On va commencer par une visite de la ville...
-Une visite??? Mais j'habite içi je vous signale... Sensei.
Ryosuke me regarda sans un mot et commença à s'éloigner et je dû me résoudre à le suivre. Une bonne vingtaine de minutes de silence et de marche plus tard nous arrivâmes dans la partie de Mahou que je connaissais le moins pour ne jamais y être aller, la sous-ville, nombre de rumeurs couraient sur cet endroit. Plus nous nous enfonçions dans les rues sombres et moins j'étais rassurée, je pouvais sentir les regards sur nous, rien de surprenant un jeune homme flanqué d'une fille d'à peu prés son âge devaient attirer les regards dans ce quartier. Pourquoi mon Sensei m'ammenait-il içi? Si il voulait me faire peur c'était réussit, je n'étais vraiment pas rassurée et malgrés mes efforts pour le cacher cela devait se voir, aprés tout qui ne l'aurait pas été dans ce quartier? Soudain Ryosuke s'arrêta devant un bar.
-Je pense que c'est l'endroit idéal.
-Idéal pourquoi?
-Prendre un verre bien sur.
-Il se fou de moi ou quoi?
Notre entrée ne fût pas discrète, dés que la porte fût refermée tous les regards se braquèrent une nouvelle fois sur nous, cette fois je n'essayais même pas de cacher mon angoisse.
-Sensei, sommes-nous vraiment obliger de venir içi? Cet endroit est pour le moins effrayant.
Toujours sans dire un mot il se dirigea vers le bar, s'assit mais ne commanda rien.
-Génial je fais quoi moi maintenant...
A peine avais-je fais un pas pour le rejoindre qu'un homme me barra la route.
-C'est un quartier trés dangereux pour les enfants on ne te l'a jamais dit?
Je jettais un oeil à Ryosuke qui nous regardait mais sans bouger.
-Ce serait dommage qu'il t'arrive quelques chose tu ne crois pas?
-L'enflure il l'avait prévut...
-Aller c'est mon jour de bonté, si tu me donne ton argent il ne t'arrivera rien de facheux.
-Qu'est ce que je fais moi?Si je me bat je risque de m'attirer des ennuis dans cet endroit... Mais... Une minute, pourquoi le Sensei m'a t'il fait venir içi particulièrement? Savait-il ce qui allait se passer? Etait-ce un test? Ou un pur hasard? Peut être que mon Sensei était impliqué dans des affaires louches.
Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête et m'embrouillaient, mais une chose était sure, test ou pas test je ne me laisserais pas faire.
-Si tu veux mon argent, il va falloir me le prendre de force je le crains.
-Quoi? Tu joues avec ta vie petite, donne le moi et ne fais pas d'histoire.
-Tu n'as pas l'air de comprendre, remarque avec la tête que tu as tu ne dois pas comprendre grands chose.
Une bonne partie de la salle qui observait la scène éclata de rire en entendant cela. En réponse à ces provocations l'homme leva son poings pour donner un coups à Anasteria... qui fût plus rapide que lui et lui envoya un coup de genou dans les bijoux de famille. Sous la douleur l'homme se recroquevilla, d'une main Anasteria attrapa les cheveux de l'homme et lui tira en arrière exposant ainsi sa gorge, de son autre main elle prit un Kunai et entamma un mouvement pour le planter dans la gorge de l'homme,mais au moment ou le Kunai allait atteindre son objectif une main attrapa le poignet d'Anasteria arrêtant net son mouvement. L'homme qui l'avait arrêter n'était autre que Ryosuke:
-J'ai oublié de préciser mais... En tant que Sensei je me vois contraint de t'imposer des règles et la première et de ne pas tuer.
-Pourquoi? Il m'a agressé je susi en droit de me défendre non?
-Pas tant que tu seras mon élèves.
-Mais pourquoi?
-Je t'expliquerai cela une autre fois, pour l'instant j'ai vu ce que j'avais à voir partons.
-D'accord...
Je suivis Ryosuke jusqu'au quartier général ou il s'arrêta devant l'entrée:
-Bon... Avant qu'on se sépare j'aimerai savoir quel style de combat tu comptes adopter.
-Ben à vrai dire j'en sais rien.
-Tu te débrouille le mieux en Taijutsu? Genjutsu ou Ninjutsu?
-Taijutsu... le Genjutsu je n'ai jamais vraiment pratiquer.
-Je vois...
Ryosuke se dirigea vers la bibliothèque du Quartier Général et en ressortit avec un livre qui relatait les différents styles de Genjutsus.
-Tu liras ceci dans se cas, tu me diras ce que tu en penses et on en reparlera bientôt.
Sa phrase à peine finit il s'éloigna sans rien rajouter.
-Sans déconner il pourrait dire à demain quand même... Bon on va aller voir ce que ce bouquin raconte.
-Excuse moi... Puis-je savoir ton nom?
-Bah voyons, va voir ailleur si j'y suis j'attends quelqu'un la...
-Comme tu veux... Mais avant,connais-tu une certaine... Anasteria Lamevent?
-Oui c'est moi... Qu'est ce que tu me veux?
-*soupir* Je m'appelle Ryosuke... C'est moi que tu attends, je suis ton Sensei à partir de maintenant...
Anasteria examine l'homme devant elle.
-Lui mon Sensei... C'est une blague,ou un Henge... il me teste ou quoi.... Il est trop jeune c'est pas possible...
-Un problème?
-Non.... Disons que je m'attendais à quelqu'un de plus vieux...
-Désolé de te décevoir mais j'ai rien demander moi... Enfin j'ai pas trop le choix...
-Génial on dirait que je suis un boulet pour lui...
-Bon... Comme je te l'ai dit juste avant je m'appelle Ryosuke et c'est moi qui suis chargé de ta formation...
-Oui j'avais compris.
-Bon... Si les présentations sont terminées suis moi... On va commencer par une visite de la ville...
-Une visite??? Mais j'habite içi je vous signale... Sensei.
Ryosuke me regarda sans un mot et commença à s'éloigner et je dû me résoudre à le suivre. Une bonne vingtaine de minutes de silence et de marche plus tard nous arrivâmes dans la partie de Mahou que je connaissais le moins pour ne jamais y être aller, la sous-ville, nombre de rumeurs couraient sur cet endroit. Plus nous nous enfonçions dans les rues sombres et moins j'étais rassurée, je pouvais sentir les regards sur nous, rien de surprenant un jeune homme flanqué d'une fille d'à peu prés son âge devaient attirer les regards dans ce quartier. Pourquoi mon Sensei m'ammenait-il içi? Si il voulait me faire peur c'était réussit, je n'étais vraiment pas rassurée et malgrés mes efforts pour le cacher cela devait se voir, aprés tout qui ne l'aurait pas été dans ce quartier? Soudain Ryosuke s'arrêta devant un bar.
-Je pense que c'est l'endroit idéal.
-Idéal pourquoi?
-Prendre un verre bien sur.
-Il se fou de moi ou quoi?
Notre entrée ne fût pas discrète, dés que la porte fût refermée tous les regards se braquèrent une nouvelle fois sur nous, cette fois je n'essayais même pas de cacher mon angoisse.
-Sensei, sommes-nous vraiment obliger de venir içi? Cet endroit est pour le moins effrayant.
Toujours sans dire un mot il se dirigea vers le bar, s'assit mais ne commanda rien.
-Génial je fais quoi moi maintenant...
A peine avais-je fais un pas pour le rejoindre qu'un homme me barra la route.
-C'est un quartier trés dangereux pour les enfants on ne te l'a jamais dit?
Je jettais un oeil à Ryosuke qui nous regardait mais sans bouger.
-Ce serait dommage qu'il t'arrive quelques chose tu ne crois pas?
-L'enflure il l'avait prévut...
-Aller c'est mon jour de bonté, si tu me donne ton argent il ne t'arrivera rien de facheux.
-Qu'est ce que je fais moi?Si je me bat je risque de m'attirer des ennuis dans cet endroit... Mais... Une minute, pourquoi le Sensei m'a t'il fait venir içi particulièrement? Savait-il ce qui allait se passer? Etait-ce un test? Ou un pur hasard? Peut être que mon Sensei était impliqué dans des affaires louches.
Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête et m'embrouillaient, mais une chose était sure, test ou pas test je ne me laisserais pas faire.
-Si tu veux mon argent, il va falloir me le prendre de force je le crains.
-Quoi? Tu joues avec ta vie petite, donne le moi et ne fais pas d'histoire.
-Tu n'as pas l'air de comprendre, remarque avec la tête que tu as tu ne dois pas comprendre grands chose.
Une bonne partie de la salle qui observait la scène éclata de rire en entendant cela. En réponse à ces provocations l'homme leva son poings pour donner un coups à Anasteria... qui fût plus rapide que lui et lui envoya un coup de genou dans les bijoux de famille. Sous la douleur l'homme se recroquevilla, d'une main Anasteria attrapa les cheveux de l'homme et lui tira en arrière exposant ainsi sa gorge, de son autre main elle prit un Kunai et entamma un mouvement pour le planter dans la gorge de l'homme,mais au moment ou le Kunai allait atteindre son objectif une main attrapa le poignet d'Anasteria arrêtant net son mouvement. L'homme qui l'avait arrêter n'était autre que Ryosuke:
-J'ai oublié de préciser mais... En tant que Sensei je me vois contraint de t'imposer des règles et la première et de ne pas tuer.
-Pourquoi? Il m'a agressé je susi en droit de me défendre non?
-Pas tant que tu seras mon élèves.
-Mais pourquoi?
-Je t'expliquerai cela une autre fois, pour l'instant j'ai vu ce que j'avais à voir partons.
-D'accord...
Je suivis Ryosuke jusqu'au quartier général ou il s'arrêta devant l'entrée:
-Bon... Avant qu'on se sépare j'aimerai savoir quel style de combat tu comptes adopter.
-Ben à vrai dire j'en sais rien.
-Tu te débrouille le mieux en Taijutsu? Genjutsu ou Ninjutsu?
-Taijutsu... le Genjutsu je n'ai jamais vraiment pratiquer.
-Je vois...
Ryosuke se dirigea vers la bibliothèque du Quartier Général et en ressortit avec un livre qui relatait les différents styles de Genjutsus.
-Tu liras ceci dans se cas, tu me diras ce que tu en penses et on en reparlera bientôt.
Sa phrase à peine finit il s'éloigna sans rien rajouter.
-Sans déconner il pourrait dire à demain quand même... Bon on va aller voir ce que ce bouquin raconte.
Anasteria- Combattant Débutant
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Date d'inscription : 02/09/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
-Kaede ! Qu'est-ce que tu... ?
Kaede se stoppa net, sur le rebord de la fenêtre, une jambe déjà pendue dans le vide. Prise en flagrant délit de "je-fais-le-mur" par sa soeur jumelle. Celle-ci la dévisageait avec un expression horrifiée peinte sur le visage. Kaede soupira et repassa sa jambe à l'intérieur de la pièce.
-Heu, écoute Azu... t'as rien vu, ok ?
-Où allais-tu ? Traîner dans les rues et dans je ne sais quels endroits mal-famés, n'est-ce pas ?
-Ben... si j'sortais juste les poubelles, je passerais par la porte, tu crois pas ?
-Père t'a interdit de sortir ainsi le soir !
-Il est pas sensé être au courant. Pis j'suis pas à ses ordres.
Tout en râlant, Kaede se plaça aux côtés de sa soeur.
-Bon, Azu-Chaaan, tu veux quoi en échange de ton silence ?
-Rien.
-Ah ?
-Je veux que tu restes ici, c'est tout.
-Ah, j'me disais aussi que c'était trop beau... bon écoute Azu... tu me pardonneras ok ?
-Hein ?
-Ou pas...
Avant de pouvoir réagir, Azuka tomba inconsciente. Kaede avait peu de force, mais sa soeur -albinos elle aussi- étant de faible constitution, n'était pas bien difficile à assommer. Surtout qu'elle ne s'attendait jamais à une quelconque fourberie de sa soeur. Kaede soupira et traîna sa jumelle trop naïve jusqu'à son lit. Ceci fait, elle retourna à la fenêtre et descendit dans la rue. Une fois les deux pieds sur le sol, la genin s'élança...
... vers le bar "Hâfubotoru" où elle fut accueillie par les mines ravies de Kaya, sa complice, et Kisoi, le vieux patron de l'établissement. Etablissement par ailleurs emplis et très aimé en cette fin de soirée. Kisoi servit la jeune fille d'une chope de bière et s'assit à sa table -leur table habituelle, à Kaya et elle. La genin était ravie. Cela faisait un bail qu'elle n'était pas descendu ici, et l'ambiance lui manquait. Même, le travail et les trafics en tout genre effectués pour les Banzoku lui manquaient. Mais comme actuellement elle n'avait plus aucune mission, Kaede pouvait profiter un peu de ces moments là.
-Hé, quoi de nouveau alors ?
-Pas tellement grand chose... mais tu tombes peut-être bien. Tu te souviens du rouquin et du grand blond pas contents de s'être faire arnaqué ?
Kaede frotta son oeil machinalement.
-Ouais, vaguement...
Comment oublier en réalité l'une des pires roustes qu'elle s'était prise avec le rouquin quelques jours après leurs premières altercations en présence de Kaya et du grand blond ?
-Ils continuent toujours à venir me voir et à me réclamer de l'argent...
Kisoi reposa sa chope vie sur la table en grommelant.
-Ca va mal finir pour vous, les filles.
Dans un bel ensemble, l'albinos et la blonde haussèrent les épaules.
-Et alors ?
-Et alors ? Si t'as du bol, ils seront ENCORE là ce soir. Y a moyen de rigoler, non ?
-J'vous préviens, les d'moiselles, j'vous aime bien mais j'veux pas de casse à cause de vous. Que ce soit du mobilier ou vous d'ailleurs...
Kisoi avait encore en mémoire la chaise utilisée par Kaede comme massue. Celle-ci rit, puis parcourue la salle du regard. Ils y avaient là vraiment de gens de tout âge... une grande partie appartenant aux Banzoku, dont le chef était le propre fils de Kisoi -un type que Kaede n'avait encore jamais rencontré. Un groupe d'adolescents de son âge retint son attention. Une lueur apparut dans son regard et elle descendit de sa chaise, lâcha un bref "je reviens" et sortit du bar.
Après quelques errances, la genin atterrit enfin devant une grande bâtisse aux volets fermés. Elle farfouilla dans sa sacoche et balança une dizaine d'étoiles de jet sur l'un des dits volets.
-Arf... 'me dites pas qu'il a le sommeil lourd ce crétin... ou que j'me suis trompée de baraque...
Elle lâcha un soupir de soulagement quand les deux battants s'écartèrent et qu'apparus la bouille ensommeillée d'Haruhisa. Celui-ci se frotta les yeux en apercevant la jeune fille en bas.
-Mais qu'est-ce qu'il se passe ? T'as vu l'heure ?
-Discute pas et descends.
-De quoi ? Hey, c'est l'heure de dormir, tu sais ?
-Descends, j'te dis. Dépèche un peu, j'ai besoin de toi.
-Hein ? Mais pourquoi ?
-Ecoute : ou tu descends et tout le monde jouira d'un sommeil tranquille dans ton quartier, ou c'est moi qui vient te chercher et je te garantis ni la délicatesse ni la discrétion.
-... j'arrive...
A peine eut-il posé un pied dans la rue que le pauvre genin fut attrappé sans ménagement par la manche par Kaede qui se remit à courir sans se soucier du confort de sonnouveau souffre-douleur compagnon. En peu de temps, celui-ci se retrouva assis à la table de Kaya.
-Heu... mais pourquoi tu voulais de l'aide Kaede ? Et pourquoi tu m'as emmené dans un... bar ?
-Héhé... et bien... si j'ai un problème, tu voudras bien m'aider, non ?
-Ben... ouais.
-Alors voilà : y a un type qui veut régler de comptes avec moi, alors que je lui ai... rien fait.
-Peu crédible.
-Ok. J'l'ai un tout petit peu cherché.
-...
-Je ne ferais aucune autres concessions.
-Soit.
-Bref. Tu vois toujours pas le rapport avec toi ?
-Ben...
-C'est ta sempaï qui te demandes un service en fin de comptes. Tu me dois bien ça.
-Je te dois rien du tout. C'est même toi qui m'a volé mon portefeuille!
-Ben vois-y un moyen de le récupérer. A peu de choses près.
-Ben...
Kaya adressa un signe à Kaede. Aux portes du bar, le petit rouquin et son acolyte venait de faire leur apparition. Kaede tapota l'épaule d'Haruhisa en les lui désignant.
Un bizutage ? Non... juste un moyen d'animer un peu la soirée avec une bonne bagarre, et peut-être même de se faire un peu d'argent de poche...
Kaede se stoppa net, sur le rebord de la fenêtre, une jambe déjà pendue dans le vide. Prise en flagrant délit de "je-fais-le-mur" par sa soeur jumelle. Celle-ci la dévisageait avec un expression horrifiée peinte sur le visage. Kaede soupira et repassa sa jambe à l'intérieur de la pièce.
-Heu, écoute Azu... t'as rien vu, ok ?
-Où allais-tu ? Traîner dans les rues et dans je ne sais quels endroits mal-famés, n'est-ce pas ?
-Ben... si j'sortais juste les poubelles, je passerais par la porte, tu crois pas ?
-Père t'a interdit de sortir ainsi le soir !
-Il est pas sensé être au courant. Pis j'suis pas à ses ordres.
Tout en râlant, Kaede se plaça aux côtés de sa soeur.
-Bon, Azu-Chaaan, tu veux quoi en échange de ton silence ?
-Rien.
-Ah ?
-Je veux que tu restes ici, c'est tout.
-Ah, j'me disais aussi que c'était trop beau... bon écoute Azu... tu me pardonneras ok ?
-Hein ?
-Ou pas...
Avant de pouvoir réagir, Azuka tomba inconsciente. Kaede avait peu de force, mais sa soeur -albinos elle aussi- étant de faible constitution, n'était pas bien difficile à assommer. Surtout qu'elle ne s'attendait jamais à une quelconque fourberie de sa soeur. Kaede soupira et traîna sa jumelle trop naïve jusqu'à son lit. Ceci fait, elle retourna à la fenêtre et descendit dans la rue. Une fois les deux pieds sur le sol, la genin s'élança...
... vers le bar "Hâfubotoru" où elle fut accueillie par les mines ravies de Kaya, sa complice, et Kisoi, le vieux patron de l'établissement. Etablissement par ailleurs emplis et très aimé en cette fin de soirée. Kisoi servit la jeune fille d'une chope de bière et s'assit à sa table -leur table habituelle, à Kaya et elle. La genin était ravie. Cela faisait un bail qu'elle n'était pas descendu ici, et l'ambiance lui manquait. Même, le travail et les trafics en tout genre effectués pour les Banzoku lui manquaient. Mais comme actuellement elle n'avait plus aucune mission, Kaede pouvait profiter un peu de ces moments là.
-Hé, quoi de nouveau alors ?
-Pas tellement grand chose... mais tu tombes peut-être bien. Tu te souviens du rouquin et du grand blond pas contents de s'être faire arnaqué ?
Kaede frotta son oeil machinalement.
-Ouais, vaguement...
Comment oublier en réalité l'une des pires roustes qu'elle s'était prise avec le rouquin quelques jours après leurs premières altercations en présence de Kaya et du grand blond ?
-Ils continuent toujours à venir me voir et à me réclamer de l'argent...
Kisoi reposa sa chope vie sur la table en grommelant.
-Ca va mal finir pour vous, les filles.
Dans un bel ensemble, l'albinos et la blonde haussèrent les épaules.
-Et alors ?
-Et alors ? Si t'as du bol, ils seront ENCORE là ce soir. Y a moyen de rigoler, non ?
-J'vous préviens, les d'moiselles, j'vous aime bien mais j'veux pas de casse à cause de vous. Que ce soit du mobilier ou vous d'ailleurs...
Kisoi avait encore en mémoire la chaise utilisée par Kaede comme massue. Celle-ci rit, puis parcourue la salle du regard. Ils y avaient là vraiment de gens de tout âge... une grande partie appartenant aux Banzoku, dont le chef était le propre fils de Kisoi -un type que Kaede n'avait encore jamais rencontré. Un groupe d'adolescents de son âge retint son attention. Une lueur apparut dans son regard et elle descendit de sa chaise, lâcha un bref "je reviens" et sortit du bar.
Après quelques errances, la genin atterrit enfin devant une grande bâtisse aux volets fermés. Elle farfouilla dans sa sacoche et balança une dizaine d'étoiles de jet sur l'un des dits volets.
-Arf... 'me dites pas qu'il a le sommeil lourd ce crétin... ou que j'me suis trompée de baraque...
Elle lâcha un soupir de soulagement quand les deux battants s'écartèrent et qu'apparus la bouille ensommeillée d'Haruhisa. Celui-ci se frotta les yeux en apercevant la jeune fille en bas.
-Mais qu'est-ce qu'il se passe ? T'as vu l'heure ?
-Discute pas et descends.
-De quoi ? Hey, c'est l'heure de dormir, tu sais ?
-Descends, j'te dis. Dépèche un peu, j'ai besoin de toi.
-Hein ? Mais pourquoi ?
-Ecoute : ou tu descends et tout le monde jouira d'un sommeil tranquille dans ton quartier, ou c'est moi qui vient te chercher et je te garantis ni la délicatesse ni la discrétion.
-... j'arrive...
A peine eut-il posé un pied dans la rue que le pauvre genin fut attrappé sans ménagement par la manche par Kaede qui se remit à courir sans se soucier du confort de son
-Heu... mais pourquoi tu voulais de l'aide Kaede ? Et pourquoi tu m'as emmené dans un... bar ?
-Héhé... et bien... si j'ai un problème, tu voudras bien m'aider, non ?
-Ben... ouais.
-Alors voilà : y a un type qui veut régler de comptes avec moi, alors que je lui ai... rien fait.
-Peu crédible.
-Ok. J'l'ai un tout petit peu cherché.
-...
-Je ne ferais aucune autres concessions.
-Soit.
-Bref. Tu vois toujours pas le rapport avec toi ?
-Ben...
-C'est ta sempaï qui te demandes un service en fin de comptes. Tu me dois bien ça.
-Je te dois rien du tout. C'est même toi qui m'a volé mon portefeuille!
-Ben vois-y un moyen de le récupérer. A peu de choses près.
-Ben...
Kaya adressa un signe à Kaede. Aux portes du bar, le petit rouquin et son acolyte venait de faire leur apparition. Kaede tapota l'épaule d'Haruhisa en les lui désignant.
Un bizutage ? Non... juste un moyen d'animer un peu la soirée avec une bonne bagarre, et peut-être même de se faire un peu d'argent de poche...
Invité- Invité
Re: Mahou Gakure [RP]
Ok, ça va commencer.
Décor: Un simple terrain composé de terre et d'herbe, aménagé pour les combats d'entrainement. Totalement plat et situé en bordure d'un bois dans lequel se poursuivent assez souvent les combats, les ninjas préférant ce type de terrain offrant plus d'opportunités.
Cible: NR. Stratégie de rent'dans l'tas, généralement en grillant plein de chakra et en faisant beaucoup de bruit et de clones. Je sais bien qu'il faut s'attendre à tout par précaution, mais ce type est exaspérant. En plus, tellement obstiné que je vais devoir lui briser les genoux pour qu'il se décide enfin à arrêter le combat.
-Au fait, c'est juste un petit combat de test hein. Donc on ne s'infligera pas de blessures sévères.
-.......je ne te démonte pas le squelette, c'est ça que tu veux?
-Euh... voilà.
Bon... plan B? Pas le temps d'y penser que déjà NR se précipite sur moi, kunai en main. Je le laisse arriver jusqu'à moi, prêt à le réceptionner, et accompagne son mouvement en empoignant son bras, pour l'envoyer valdinguer un peu plus loin. Je recule de quelques pas pendant qu'il se relève, attendant une utilisation de clones... qui ne vient pas. A la place, il me lance un kunai sur lequel est apposé un parchemin -forcément explosif, ça serait dommage sinon- que j'évite prudemment d'un bond en arrière. Pour quelqu'un qui ne veut pas de blessures sévères, il inaugure plutôt bien le combat. Comme prévu, une détonation se fait entendre et un écran de fumée m'empêche de voir ce qu'il fabrique. J'en profite pour créer un clone (inconsistant, comme toujours) dont les mouvements sont superposés aux miens, puis attend un quelconque signe de mon adversaire... qui ne se fait pas attendre: le son d'un vol de shuriken parvient à mon oreille droite. Me décalant de quelques centimètres, j'évite négligemment les étoiles, uniquement là pour me distraire, et tente de repérer mon adversaire qui ne devrait plus du tout tarder. Un son derrière moi... je me retourne, c'est juste un kunai qui est tombé là. Stupidement distrait, je me retourne aussitôt: rien.
Et mon adversaire ressurgit au dessus de moi, prêt à frapper. Ayant envisagé cette issue, je me déplace légèrement sur la gauche, prends appui sur ma jambe et m'éloigne d'un bond tandis que mon clone se désynchronise et attaque NR... qui, par réflexe, pare et contrattaque avec succès d'un coup de poing. Pas dur contre un clone inconsistant, au travers duquel mon ahuri d'adversaire passe pour ensuite se vautrer lourdement dos au sol. Sans perdre un instant, j'injecte du chakra dans un sceau tracé dans ma manche droite afin d'en sortir un bokken, que j'empoigne et abas rapidement sur son torse. Je m'attendais à ce que le choc lui vide les poumons, mais pas vraiment à me retrouver dans un nuage de fumée.
Alors comme ça, c'était un clone dès le début. Surprenant n'est-ce pas?. J'avais au moins eu raison sur un point: il ne pouvait pas s'empêcher de sortir ce truc. Où était le vrai? Aucune idée. Aux dernières nouvelles, NR n'était pas doton et ne risquait donc pas de sortir du sol tel une gracieuse taupe antropophage. Encore que ça restait dans le domaine du possible. Peut être aussi se tappissait il pas loin de moi, dissimulé par un genjutsu. Nan, là par contre, strictement aucune chance: NR fait parti de la catégorie non négligeable de ninjas ayant un sens de l'honneur trop développé pour se cacher derrière des illusions, ultime preuve de la plus haute lâcheté juste avant l'utilisation de poison. Fallait faire samourai les gars... mais ne nous déconcentrons pas.
Donc à priori, le babouin orange se planquait dans les arbres. Restait à voir où dans les arbres. Comme en réponse à mon interrogation, un kunai vint me porter la réponse. Je l'évitai en levant simplement la jambe gauche, et pu déduire la direction dont il venait d'un simple coup d'oeil. Bien sûr, ça faisait vraiment trop carton d'invitation: NR voulait me faire venir dans cette direction.
Minute... là je soupçonne le babouin orange de ruse, pas normal... bah, mieux vaut être prudent. Sous couvert d'un genjutsu, je deviens invisible et créé simultanément un double de moi. Ce dernier avance prudemment en direction des arbres, suivit par l'original à une distance suffisante pour ne pas être pris dans une quelconque explosion ou autre piège (venant d'un ninja qui, comme tant d'autres, refuse catégoriquement de s'abaisser à utiliser des illusions, rappelons le). J'entre alors à l'abri des arbres, rien. Aurais-je surestimé mon adversaire? Très possible. En effet, mon clone ne disparait pas dans une explosion, mais simplement bousculé par un NR sortant silencieusement d'un buisson. A peine s'est il retourné que je lui assène un violent coup de sabre dans la nuque, provoquant une détonation: encore un clone. N'en a marre des clones. Seulement, j'ai pas fini d'en voir pour aujourd'hui, comme en attestent les quatre silhouettes oranges approchant en cercle autour de moi.
En y regardant plus attentivement, j'aperçois que leurs mains droites sont entourées de légers halos de chakra blanchâtre s'allongeant... avec tous ces clones, j'aurais presque réussi à oublier que NR arrive à créer des lames de chakra futon. Je me dirige rapidement vers l'un d'eux et échange quelques coups avec lui pour le forcer à me donner un coup de tranche horizontale. Alors je passe par dessus lui d'un salto, empêchant ainsi les trois autres de me prendre en tenaille. A quatre contre un, ils ont l'avantage et me mettent en mauvaise posture, me forçant sans cesse à esquiver leurs coups. J'arrive toutefois assez rapidement à retourner leur avantage contre eux, me déplaçant de manière à ce qu'ils se gênent mutuellement dans leurs frappes et leurs déplacements. L'un d'eux en a marre et se jette furieusement vers moi: un coup de pied dans le bas ventre fait exploser ce clone. Un autre NR profite de l'occasion pour me sabrer sans que je ne prévois le coup arriver.
Pur réflexe, je pare avec le bokken qui oppose autant de résistance à sa lame futon qu'une motte de beurre. Heureusement que dans le même temps, j'avais par habitude esquivé d'une roulade, sinon je ne répondais pas de mon intégrité physique. Crétin de NR, continue comme ça et je te retourne la totalité des articulations... blessures légères, mon oeil.
J'arrive à projeter au sol l'un des NR, qui n'explose toutefois pas sur le coup. Petit à petit, je commence à reprendre le dessus, jusqu'à ce que j'apprenne subitement pourquoi NR m'a envoyé un clone au début du combat. L'original s'était lancé dans la construction d'un piège à base de fils de fer. Le même piège qui s'est abattu sur moi, me saucissonnant sans que je comprenne ce qu'il m'arrive, et me privant au passage d'une majeure partie de ma mobilité. L'adversaire que j'ai projeté peu auparavant en profite pour s'abattre sur moi, me portant un coup que je ne peux éviter.
En mauvaise posture, je ferme les yeux puis crée un bref flash de lumière dans le but d'éblouir les babouins. Ca me permet de gagner suffisamment de temps pour me dépêtrer des fils et prendre un peu de hauteur par rapport à mon adversaire et la situation. Au passage, j'observe rapidement ma blessure: une entaille au niveau de l'épaule gauche. Semblerait qu'il ait tout de même fait attention à ne pas trop m'amocher. Rien de trop grave ou incapacitant, surtout pour un droitier, mais je préfère tout de même ne pas forcer sur mon bras pour la suite. J'arrive enfin sur une branche stable, transpirant et haletant. Même avec du chakra pour consolider la bestiole, je fatigue déjà alors que l'autre est frais comme un gardon. Fichu corps à la noix...
En bas, les NR ont retrouvés la vue après quelques secondes de flou total. Ils se rendent compte que je les ai abandonnés, laissant derrière moi l'inoffensive moitié restante du sabre en bois, avec un magnifique -et néanmoins particulièrement discret- sceau inscrit sur le manche. Quelques explosions plus tard, j'essaie de constater à travers les volutes de fumée si l'original faisait parti des trois NR pris dans la déflagration dudit sceau explosif. Apparemment oui, car une forme orange s'extirpe maladroitement de la zone accidentée, avec au visage la même expression que vous auriez si un troupeau d'éléphants démolissait votre chambre, vous réveillant par la même occasion. Bien fait pour ta poire, fait attention avec tes lames à l'avenir.
Il a l'air particulièrement sonné, mais pas réellement blessé: fuinjutsu à améliorer... encore que c'était de la très bonne miniaturisation, il n'a probablement même pas compris d'où venait l'explosion. Plutôt épatant que Tyrande ait réussi à m'apprendre la calligraphie, malgré mon écriture illisible... qui l'est restée.
Soudain, une idée germe rapidement des méandres tortueux de mon esprit, et je décide après une brève analyse de la mettre en application. Du haut de mon promontoire, j'observe mon adversaire qui reprend petit à petit ses esprits et commence à me chercher du regard. Il aperçoit finalement sa cible adossée à un arbre quelques mètres derrière lui, affichant l'air de quelqu'un qui s'ennuie profondément. NR lance alors un kunai dans sa direction, mais sa cible disparait dans un très léger nuage de fumée tandis qu'un "pop" sourd retentit derrière NR. Celui-ci fait volte face et se retrouve nez à nez avec un Ryo lui fonçant dessus. Le blondinet réagit sur le champ en s'armant d'un katafuton, mais son agresseur disparait à nouveau avant d'être menacé, réapparaissant perché sur un arbre. Ce petit manège dure un moment, et je parviens par la suite à infliger de nombreux coups à NR qui peine à s'y retrouver. Toutefois, je ne réussis pas à porter de frappe vraiment décisive, devant à tout prix éviter de me faire toucher. La résistance et l'entêtement de ma proie sont aussi pour beaucoup dans cette affaire.
Décor: Un simple terrain composé de terre et d'herbe, aménagé pour les combats d'entrainement. Totalement plat et situé en bordure d'un bois dans lequel se poursuivent assez souvent les combats, les ninjas préférant ce type de terrain offrant plus d'opportunités.
Cible: NR. Stratégie de rent'dans l'tas, généralement en grillant plein de chakra et en faisant beaucoup de bruit et de clones. Je sais bien qu'il faut s'attendre à tout par précaution, mais ce type est exaspérant. En plus, tellement obstiné que je vais devoir lui briser les genoux pour qu'il se décide enfin à arrêter le combat.
-Au fait, c'est juste un petit combat de test hein. Donc on ne s'infligera pas de blessures sévères.
-.......je ne te démonte pas le squelette, c'est ça que tu veux?
-Euh... voilà.
Bon... plan B? Pas le temps d'y penser que déjà NR se précipite sur moi, kunai en main. Je le laisse arriver jusqu'à moi, prêt à le réceptionner, et accompagne son mouvement en empoignant son bras, pour l'envoyer valdinguer un peu plus loin. Je recule de quelques pas pendant qu'il se relève, attendant une utilisation de clones... qui ne vient pas. A la place, il me lance un kunai sur lequel est apposé un parchemin -forcément explosif, ça serait dommage sinon- que j'évite prudemment d'un bond en arrière. Pour quelqu'un qui ne veut pas de blessures sévères, il inaugure plutôt bien le combat. Comme prévu, une détonation se fait entendre et un écran de fumée m'empêche de voir ce qu'il fabrique. J'en profite pour créer un clone (inconsistant, comme toujours) dont les mouvements sont superposés aux miens, puis attend un quelconque signe de mon adversaire... qui ne se fait pas attendre: le son d'un vol de shuriken parvient à mon oreille droite. Me décalant de quelques centimètres, j'évite négligemment les étoiles, uniquement là pour me distraire, et tente de repérer mon adversaire qui ne devrait plus du tout tarder. Un son derrière moi... je me retourne, c'est juste un kunai qui est tombé là. Stupidement distrait, je me retourne aussitôt: rien.
Et mon adversaire ressurgit au dessus de moi, prêt à frapper. Ayant envisagé cette issue, je me déplace légèrement sur la gauche, prends appui sur ma jambe et m'éloigne d'un bond tandis que mon clone se désynchronise et attaque NR... qui, par réflexe, pare et contrattaque avec succès d'un coup de poing. Pas dur contre un clone inconsistant, au travers duquel mon ahuri d'adversaire passe pour ensuite se vautrer lourdement dos au sol. Sans perdre un instant, j'injecte du chakra dans un sceau tracé dans ma manche droite afin d'en sortir un bokken, que j'empoigne et abas rapidement sur son torse. Je m'attendais à ce que le choc lui vide les poumons, mais pas vraiment à me retrouver dans un nuage de fumée.
Alors comme ça, c'était un clone dès le début. Surprenant n'est-ce pas?. J'avais au moins eu raison sur un point: il ne pouvait pas s'empêcher de sortir ce truc. Où était le vrai? Aucune idée. Aux dernières nouvelles, NR n'était pas doton et ne risquait donc pas de sortir du sol tel une gracieuse taupe antropophage. Encore que ça restait dans le domaine du possible. Peut être aussi se tappissait il pas loin de moi, dissimulé par un genjutsu. Nan, là par contre, strictement aucune chance: NR fait parti de la catégorie non négligeable de ninjas ayant un sens de l'honneur trop développé pour se cacher derrière des illusions, ultime preuve de la plus haute lâcheté juste avant l'utilisation de poison. Fallait faire samourai les gars... mais ne nous déconcentrons pas.
Donc à priori, le babouin orange se planquait dans les arbres. Restait à voir où dans les arbres. Comme en réponse à mon interrogation, un kunai vint me porter la réponse. Je l'évitai en levant simplement la jambe gauche, et pu déduire la direction dont il venait d'un simple coup d'oeil. Bien sûr, ça faisait vraiment trop carton d'invitation: NR voulait me faire venir dans cette direction.
Minute... là je soupçonne le babouin orange de ruse, pas normal... bah, mieux vaut être prudent. Sous couvert d'un genjutsu, je deviens invisible et créé simultanément un double de moi. Ce dernier avance prudemment en direction des arbres, suivit par l'original à une distance suffisante pour ne pas être pris dans une quelconque explosion ou autre piège (venant d'un ninja qui, comme tant d'autres, refuse catégoriquement de s'abaisser à utiliser des illusions, rappelons le). J'entre alors à l'abri des arbres, rien. Aurais-je surestimé mon adversaire? Très possible. En effet, mon clone ne disparait pas dans une explosion, mais simplement bousculé par un NR sortant silencieusement d'un buisson. A peine s'est il retourné que je lui assène un violent coup de sabre dans la nuque, provoquant une détonation: encore un clone. N'en a marre des clones. Seulement, j'ai pas fini d'en voir pour aujourd'hui, comme en attestent les quatre silhouettes oranges approchant en cercle autour de moi.
En y regardant plus attentivement, j'aperçois que leurs mains droites sont entourées de légers halos de chakra blanchâtre s'allongeant... avec tous ces clones, j'aurais presque réussi à oublier que NR arrive à créer des lames de chakra futon. Je me dirige rapidement vers l'un d'eux et échange quelques coups avec lui pour le forcer à me donner un coup de tranche horizontale. Alors je passe par dessus lui d'un salto, empêchant ainsi les trois autres de me prendre en tenaille. A quatre contre un, ils ont l'avantage et me mettent en mauvaise posture, me forçant sans cesse à esquiver leurs coups. J'arrive toutefois assez rapidement à retourner leur avantage contre eux, me déplaçant de manière à ce qu'ils se gênent mutuellement dans leurs frappes et leurs déplacements. L'un d'eux en a marre et se jette furieusement vers moi: un coup de pied dans le bas ventre fait exploser ce clone. Un autre NR profite de l'occasion pour me sabrer sans que je ne prévois le coup arriver.
Pur réflexe, je pare avec le bokken qui oppose autant de résistance à sa lame futon qu'une motte de beurre. Heureusement que dans le même temps, j'avais par habitude esquivé d'une roulade, sinon je ne répondais pas de mon intégrité physique. Crétin de NR, continue comme ça et je te retourne la totalité des articulations... blessures légères, mon oeil.
J'arrive à projeter au sol l'un des NR, qui n'explose toutefois pas sur le coup. Petit à petit, je commence à reprendre le dessus, jusqu'à ce que j'apprenne subitement pourquoi NR m'a envoyé un clone au début du combat. L'original s'était lancé dans la construction d'un piège à base de fils de fer. Le même piège qui s'est abattu sur moi, me saucissonnant sans que je comprenne ce qu'il m'arrive, et me privant au passage d'une majeure partie de ma mobilité. L'adversaire que j'ai projeté peu auparavant en profite pour s'abattre sur moi, me portant un coup que je ne peux éviter.
En mauvaise posture, je ferme les yeux puis crée un bref flash de lumière dans le but d'éblouir les babouins. Ca me permet de gagner suffisamment de temps pour me dépêtrer des fils et prendre un peu de hauteur par rapport à mon adversaire et la situation. Au passage, j'observe rapidement ma blessure: une entaille au niveau de l'épaule gauche. Semblerait qu'il ait tout de même fait attention à ne pas trop m'amocher. Rien de trop grave ou incapacitant, surtout pour un droitier, mais je préfère tout de même ne pas forcer sur mon bras pour la suite. J'arrive enfin sur une branche stable, transpirant et haletant. Même avec du chakra pour consolider la bestiole, je fatigue déjà alors que l'autre est frais comme un gardon. Fichu corps à la noix...
En bas, les NR ont retrouvés la vue après quelques secondes de flou total. Ils se rendent compte que je les ai abandonnés, laissant derrière moi l'inoffensive moitié restante du sabre en bois, avec un magnifique -et néanmoins particulièrement discret- sceau inscrit sur le manche. Quelques explosions plus tard, j'essaie de constater à travers les volutes de fumée si l'original faisait parti des trois NR pris dans la déflagration dudit sceau explosif. Apparemment oui, car une forme orange s'extirpe maladroitement de la zone accidentée, avec au visage la même expression que vous auriez si un troupeau d'éléphants démolissait votre chambre, vous réveillant par la même occasion. Bien fait pour ta poire, fait attention avec tes lames à l'avenir.
Il a l'air particulièrement sonné, mais pas réellement blessé: fuinjutsu à améliorer... encore que c'était de la très bonne miniaturisation, il n'a probablement même pas compris d'où venait l'explosion. Plutôt épatant que Tyrande ait réussi à m'apprendre la calligraphie, malgré mon écriture illisible... qui l'est restée.
Soudain, une idée germe rapidement des méandres tortueux de mon esprit, et je décide après une brève analyse de la mettre en application. Du haut de mon promontoire, j'observe mon adversaire qui reprend petit à petit ses esprits et commence à me chercher du regard. Il aperçoit finalement sa cible adossée à un arbre quelques mètres derrière lui, affichant l'air de quelqu'un qui s'ennuie profondément. NR lance alors un kunai dans sa direction, mais sa cible disparait dans un très léger nuage de fumée tandis qu'un "pop" sourd retentit derrière NR. Celui-ci fait volte face et se retrouve nez à nez avec un Ryo lui fonçant dessus. Le blondinet réagit sur le champ en s'armant d'un katafuton, mais son agresseur disparait à nouveau avant d'être menacé, réapparaissant perché sur un arbre. Ce petit manège dure un moment, et je parviens par la suite à infliger de nombreux coups à NR qui peine à s'y retrouver. Toutefois, je ne réussis pas à porter de frappe vraiment décisive, devant à tout prix éviter de me faire toucher. La résistance et l'entêtement de ma proie sont aussi pour beaucoup dans cette affaire.
Dernière édition par Ryosuke le 18/10/2008, 19:48, édité 1 fois
Ryosuke- Combattant Expert
- Messages : 2460
Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
-Téléportation... plutôt pratique pour un combat, pas vrai?
-Tu te téléportes, hein? Ca serait intéressant si c'était le cas, mais ta technique ne me fait pas peurn elle doit bien avoir une limite!
Je crée alors un autre clone qui lui fonce droit dessus tandis que j'approche, imperceptible, sur un autre front. NR brandit un kunai vers le clone qui s'évapore juste avant la collision. Une fraction de seconde plus tard, je redeviens visible juste à sa gauche et lui envoie mon pied dans la figure, avant de redisparaître pour laisser la place à un autre mirage.
NR déstabilisé, en train de se prendre une sacré raclée. Le pire, c'est que je ne me fatigue presque pas, ne bougeant pas tant que ça. Je parviens à calibrer mes effets spéciaux de manière à rendre le tout crédible, même s'ils sont parfois en léger décalage. Tant qu'il n'est pas maladroit, plus un mensonge est gros, plus les gens l'avalent facilement. Ce bobard m'aurait peut être même permit de gagner le combat sans trop me fouler si un clone de NR n'avait pas eu la brillante idée de se ramener.
Il composa alors quelques signes et là, c'était mauvais pour moi: une forte bourrasque balaya la zone, venant simultanément à bout de mes mirages et de mon camouflage tandis que j'agrippais mes pieds au plancher par chakra pour ne pas partir en arrière. Le clone orange contempla la scène, et comprit que j'ai berné son créateur. Aussitôt, je descellai le deuxième des quatre sabres en bois explosifs placés dans ma manche, me précipitai vers l'intrus et le tranchai, l'empêchant ainsi de tout expliquer à l'autre lui.
Manque de pot, c'était une erreur. L'original récupérait les connaissances du clone à sa destruction. Et vu la tête qu'il tirait, il n'appréciait que modérément mon petit jeu. Pourtant, au lieu de se jeter sur moi de toute ses forces, il préféra battre en retraite, peut être pour faire le point et récupérer. Il était bien plus rapide que moi, donc je n'essayai même pas de le rattraper, juste de le suivre à mon rythme. Toutefois, je perdis bientôt totalement sa trace. Pour éviter de tomber dans une embuscade, je devins invisible et poursuivis les recherche encore un peu.
-C'est n'est pas la bonne direction mon cher Ryo...
Pas de NR à l'horizon, mais je ne m'inquiète pas: je connais cette voix. Le rongeur.
-Siegfried... qu'est ce que tu veux encore?
-Quel rustre, j'étais simplement curieux de voir comment se passait ton test. Et te souhaiter bonne chance.
-Mouais... hey t'arrives à me repérer?
-Oh oui, ton odeur est facilement discernable. D'ailleurs, tu ne la dissimules pas du tout il me semble.
-Correct. Attends un moment.
Je réapparus à la vue, et employai tout mon genjutsu à dissimuler mon odeur. Puisque j'avais à portée de main quelqu'un capable de me tester, autant voir si j'avais progressé depuis mon "combat" (usage extrêmement abusif du mot) avec le kage farceur de gensou, lors du dernier examen chunin. Pour résumer, j'avais mal réagi à une de ses blagues et fis un magnifique vol plané dont l'atterrissage douloureux sur Dragonight clôtura la scène. Je m'en étais extrêmement bien tiré pour quelqu'un essayant de prendre un kage en otage devant toute une foule. D'un autre coté, essayer de vampiriser les gens dans un genjutsu flippant ne faisait pas parti de ce que j'appelais une blague... contrairement au chef de gensou.
-Et maintenant, ça donne quoi?
-Ca a un peu faibli... mais tu restes très exposé. D'un autre coté, les humains n'utilisant que peu l'odorat, ça doit donc être normal qu'ils aient du mal à pousser cet aspect assez loin. J'ai cru comprendre que tu comptais surtout sur l'ouie pour t'orienter, non?
-Pas vraiment, principalement la vue. Je dirais qu'ensuite c'est l'ouie, puis le toucher. Les deux autres... loin derrière. Pas toi?
-Je pense que selon les standards humains, je suis quasiment aveugle. On dirait qu'on ne fonctionne pas pareil. Fascinant...
-Peut être. Mais c'est pas le meilleur moment pour disserter sur le miracle de la biodiversité.
-Ah, oui... donc, comme je disais, il se trouve sur ta gauche, par là, en train de réfléchir. Et quelques clones sont dispersés plus ou moins aléatoirement depuis le début du combat. Bon, je te laisse... amuse toi bien!
-Parce que j'ai l'air de m'amuser? Il est parti... fichu rongeur.
Laissant mon débiteur de coté, je poursuivi la traque de NR dans la direction qu'il m'avait indiqué. Bien que le terrain d'entrainement fut toujours à portée de vue, on s'était sacrément avancé dans la forêt. Au bout d'une poignée de minutes, j'aperçus enfin la silhouette orange tant recherchée. Comme me l'avait dit le rat, il était assis en tailleur, en train de réfléchir à comment il allait m'avoir. Tant mieux: son rapport à mon propos n'en sera que meilleur. J'approchais lentement, prenant tout mon temps puisqu'après tout, il ne pouvait pas me voir à travers mon genjutsu.
Mais dans ce cas, pourquoi s'est-il levé et a t'il bondi sur moi? Un simple coup d'oeil sur moi même m'apporta la réponse: je n'étais pas invisible, juste inodore. Avais oublié de remodeler le camouflage après l'entrevue avec Siegfried. NR, par contre, s'en donnait à coeur joie.
-Rasengan!
Me semblait qu'il avait dit "pas de blessures sévères" non?
Je recouvrai mes avant bras d'une couche de chakra extrêmement glissante, et encaissai le coup du mieux que je pouvais. Son attaque n'arriva pas à me broyer, mais je ressentis tout de même un sacré choc et ne perdis pas de temps pour reculer, fatigué mais intact, avec en prime une perte de chakra négligeablissime comparé à la sienne. Toutefois, le vacarme engendré par la technique suffit pour avertir les autres clones (et accessoirement tout ce qui se baladait à moins de 100 mètres) que le combat avait reprit ici.
Alors que je récupérais comme je pouvais, ceux ci rappliquèrent en vitesse et se rassemblèrent tout autour de leur patron, considérant que l'union fait la force. Bien qu'ils me voyaient en chair, en os et en sueur, la prudence les guidait: ils étaient sur le qui-vive et ne se fiaient plus du tout aux apparences. Je rends paranoïaque.
Il me fallait faire une pause pour récupérer, et d'abord m'éloigner de la meute de babouins oranges. Et paf, une autre idée à la noix me vint à l'esprit sans crier gare.
J'effectuai au hasard une série de signes déjà rencontrés dans un bouquin (requin aqueux en fait), laissant ostensiblement apparaître celui de suiton, puis m'écriai "Suiton: Levé de brouillard". La pseudo-technique prit effet rapidement sur une large zone autour de mes adversaires, empêchant de voir quoi que ce soit au delà de quelques mètres. Me fiant aux sons, je devinais que le troupeau de NR s'était encore plus tassé pour assurer sa défense, sans pour autant oublier de me faire la causette.
-Pas mal du tout comme progrès Ryo!
-Du suiton? Joli.
-Mais c'est bizarre... me semblait qu'il pouvait pas.
-..................................
-Tiens c'est pas faux ça...
-Donc il s'est encore foutu de nous...
-Eh merde...
Trop tard: Ryo déjà planqué. Comme quoi, un mensonge peut marcher sur une cible pourtant avertie.
-Tu te téléportes, hein? Ca serait intéressant si c'était le cas, mais ta technique ne me fait pas peurn elle doit bien avoir une limite!
Je crée alors un autre clone qui lui fonce droit dessus tandis que j'approche, imperceptible, sur un autre front. NR brandit un kunai vers le clone qui s'évapore juste avant la collision. Une fraction de seconde plus tard, je redeviens visible juste à sa gauche et lui envoie mon pied dans la figure, avant de redisparaître pour laisser la place à un autre mirage.
NR déstabilisé, en train de se prendre une sacré raclée. Le pire, c'est que je ne me fatigue presque pas, ne bougeant pas tant que ça. Je parviens à calibrer mes effets spéciaux de manière à rendre le tout crédible, même s'ils sont parfois en léger décalage. Tant qu'il n'est pas maladroit, plus un mensonge est gros, plus les gens l'avalent facilement. Ce bobard m'aurait peut être même permit de gagner le combat sans trop me fouler si un clone de NR n'avait pas eu la brillante idée de se ramener.
Il composa alors quelques signes et là, c'était mauvais pour moi: une forte bourrasque balaya la zone, venant simultanément à bout de mes mirages et de mon camouflage tandis que j'agrippais mes pieds au plancher par chakra pour ne pas partir en arrière. Le clone orange contempla la scène, et comprit que j'ai berné son créateur. Aussitôt, je descellai le deuxième des quatre sabres en bois explosifs placés dans ma manche, me précipitai vers l'intrus et le tranchai, l'empêchant ainsi de tout expliquer à l'autre lui.
Manque de pot, c'était une erreur. L'original récupérait les connaissances du clone à sa destruction. Et vu la tête qu'il tirait, il n'appréciait que modérément mon petit jeu. Pourtant, au lieu de se jeter sur moi de toute ses forces, il préféra battre en retraite, peut être pour faire le point et récupérer. Il était bien plus rapide que moi, donc je n'essayai même pas de le rattraper, juste de le suivre à mon rythme. Toutefois, je perdis bientôt totalement sa trace. Pour éviter de tomber dans une embuscade, je devins invisible et poursuivis les recherche encore un peu.
-C'est n'est pas la bonne direction mon cher Ryo...
Pas de NR à l'horizon, mais je ne m'inquiète pas: je connais cette voix. Le rongeur.
-Siegfried... qu'est ce que tu veux encore?
-Quel rustre, j'étais simplement curieux de voir comment se passait ton test. Et te souhaiter bonne chance.
-Mouais... hey t'arrives à me repérer?
-Oh oui, ton odeur est facilement discernable. D'ailleurs, tu ne la dissimules pas du tout il me semble.
-Correct. Attends un moment.
Je réapparus à la vue, et employai tout mon genjutsu à dissimuler mon odeur. Puisque j'avais à portée de main quelqu'un capable de me tester, autant voir si j'avais progressé depuis mon "combat" (usage extrêmement abusif du mot) avec le kage farceur de gensou, lors du dernier examen chunin. Pour résumer, j'avais mal réagi à une de ses blagues et fis un magnifique vol plané dont l'atterrissage douloureux sur Dragonight clôtura la scène. Je m'en étais extrêmement bien tiré pour quelqu'un essayant de prendre un kage en otage devant toute une foule. D'un autre coté, essayer de vampiriser les gens dans un genjutsu flippant ne faisait pas parti de ce que j'appelais une blague... contrairement au chef de gensou.
-Et maintenant, ça donne quoi?
-Ca a un peu faibli... mais tu restes très exposé. D'un autre coté, les humains n'utilisant que peu l'odorat, ça doit donc être normal qu'ils aient du mal à pousser cet aspect assez loin. J'ai cru comprendre que tu comptais surtout sur l'ouie pour t'orienter, non?
-Pas vraiment, principalement la vue. Je dirais qu'ensuite c'est l'ouie, puis le toucher. Les deux autres... loin derrière. Pas toi?
-Je pense que selon les standards humains, je suis quasiment aveugle. On dirait qu'on ne fonctionne pas pareil. Fascinant...
-Peut être. Mais c'est pas le meilleur moment pour disserter sur le miracle de la biodiversité.
-Ah, oui... donc, comme je disais, il se trouve sur ta gauche, par là, en train de réfléchir. Et quelques clones sont dispersés plus ou moins aléatoirement depuis le début du combat. Bon, je te laisse... amuse toi bien!
-Parce que j'ai l'air de m'amuser? Il est parti... fichu rongeur.
Laissant mon débiteur de coté, je poursuivi la traque de NR dans la direction qu'il m'avait indiqué. Bien que le terrain d'entrainement fut toujours à portée de vue, on s'était sacrément avancé dans la forêt. Au bout d'une poignée de minutes, j'aperçus enfin la silhouette orange tant recherchée. Comme me l'avait dit le rat, il était assis en tailleur, en train de réfléchir à comment il allait m'avoir. Tant mieux: son rapport à mon propos n'en sera que meilleur. J'approchais lentement, prenant tout mon temps puisqu'après tout, il ne pouvait pas me voir à travers mon genjutsu.
Mais dans ce cas, pourquoi s'est-il levé et a t'il bondi sur moi? Un simple coup d'oeil sur moi même m'apporta la réponse: je n'étais pas invisible, juste inodore. Avais oublié de remodeler le camouflage après l'entrevue avec Siegfried. NR, par contre, s'en donnait à coeur joie.
-Rasengan!
Me semblait qu'il avait dit "pas de blessures sévères" non?
Je recouvrai mes avant bras d'une couche de chakra extrêmement glissante, et encaissai le coup du mieux que je pouvais. Son attaque n'arriva pas à me broyer, mais je ressentis tout de même un sacré choc et ne perdis pas de temps pour reculer, fatigué mais intact, avec en prime une perte de chakra négligeablissime comparé à la sienne. Toutefois, le vacarme engendré par la technique suffit pour avertir les autres clones (et accessoirement tout ce qui se baladait à moins de 100 mètres) que le combat avait reprit ici.
Alors que je récupérais comme je pouvais, ceux ci rappliquèrent en vitesse et se rassemblèrent tout autour de leur patron, considérant que l'union fait la force. Bien qu'ils me voyaient en chair, en os et en sueur, la prudence les guidait: ils étaient sur le qui-vive et ne se fiaient plus du tout aux apparences. Je rends paranoïaque.
Il me fallait faire une pause pour récupérer, et d'abord m'éloigner de la meute de babouins oranges. Et paf, une autre idée à la noix me vint à l'esprit sans crier gare.
J'effectuai au hasard une série de signes déjà rencontrés dans un bouquin (requin aqueux en fait), laissant ostensiblement apparaître celui de suiton, puis m'écriai "Suiton: Levé de brouillard". La pseudo-technique prit effet rapidement sur une large zone autour de mes adversaires, empêchant de voir quoi que ce soit au delà de quelques mètres. Me fiant aux sons, je devinais que le troupeau de NR s'était encore plus tassé pour assurer sa défense, sans pour autant oublier de me faire la causette.
-Pas mal du tout comme progrès Ryo!
-Du suiton? Joli.
-Mais c'est bizarre... me semblait qu'il pouvait pas.
-..................................
-Tiens c'est pas faux ça...
-Donc il s'est encore foutu de nous...
-Eh merde...
Trop tard: Ryo déjà planqué. Comme quoi, un mensonge peut marcher sur une cible pourtant avertie.
Ryosuke- Combattant Expert
- Messages : 2460
Date d'inscription : 10/03/2008
Re: Mahou Gakure [RP]
Le visage maussade , le regard éteint, Kentaro avançait lentement, son fourre-tout plein à craquer sur l’épaule, en direction d’une adresse qu’il avait mémorisé, quelque part dans une rue à la périphérie interne de la sous-ville.
Ça faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi abattu. Comment tout avait-il bien pu dégénérer à ce point ? Tout avait pourtant fonctionné comme sur des roulettes jusqu’il y avait encore quelque jours. Mais tout s’était cassé la gueule subitement…
Par ta faute, Yoshimitsu…
Pour autant, Kentaro n’en voulait pas à Yoshimitsu. D’abord, parce qu’il n’était pas sûr que ce soit entièrement sa faute. Il n’avait pas tout suivi de ce qui s’était dit au QG -le blabla officiel, ce n’était franchement pas sa tasse de thé; et à haute dose, il trouvait ça plutôt soporifique, quand bien même cela traitait de son cas- mais si eux considéraient qu’il le principal responsable de tout ce fiasco, Kentaro, lui préférait attendre d’en apprendre plus par lui-même. Et surtout, son petit doigt lui soufflait que la situation était probablement bien plus compliqué que ça…
Et Kentaro écoutait toujours son petit doigt.
De toute façon, Yoshi m’a promis que des éléments de réponse m’attendaient là-bas…
« Là-bas » désignait l’adresse que le chunin lui avait refilé, avant que le groupe ne se sépare. La destination actuelle du jeune genin.
Les pas de Kentaro finirent par le mener devant une large bicoque en bois gris, qui ne payait franchement pas de mine vu de l’extérieur. Comme tout le reste du quartier, d’ailleurs. Bizarrement, le genin avait beaucoup de mal à se représenter le chunin vivre ici. Quelque chose ne collait pas… Un truc genre : ce n’était clairement pas son habitat naturel, à cet olibrius.
Ouais… Le quartier est trop calme pour un type comme lui… C’est un drogué incapable de se tenir loin d’évènements d’intérêts… ça ne cadre absolument pas avec lui, cet endroit…
Le genin finit par hausser les épaules. Ça ne l’étonnait finalement guère qu’un individu de la trempe de Yoshimitsu se soit préparé une planque, un point de chute, dans un endroit aussi improbable.
Au vu et su de tous… Dans un endroit où on ne s’attendrait pourtant pas à ce qu’il soit… Une planque parfaite, quoi… Ce qui induit au passage qu’il savait que ça pouvait mal tourner à ce point-là… Un premier élément de réponse, peut-être…
Kentaro secoua la tête, grimpa la volée de marche, et fit coulisser un battant de la porte.
La bâtisse était construite autour d’un petit jardin composé d’arbustes, de fleurs aux couleurs vives et de bancs en bois, ainsi que d’une imposante fontaine en pierre qui trônait en son centre. De part et d’autre de la porte d’entrée se dressaient deux petites loges, visiblement l’appartement du concierge et un local de stockage. Les trois autres pans de la propriété étaient formés par un double niveau de petits appartements, et des escaliers aux quatre coins permettaient d’accéder à la plateforme sur lequel donnait le palier de chaque logement de l’étage. Malgré les éclats de vois qui filtraient à travers les portes et le brouhaha de la rue qui enflait derrière lui, les lieux semblèrent particulièrement calme aux yeux du jeune genin.
Quand je disais que ce n’était franchement pas un lieu pour Yoshimitsu…
Kentaro n’avait pas franchi le seuil depuis plus d’une dizaine de secondes que déjà une vieille femme voûtée se matérialisa comme par magie à la porte de la loge du concierge et s’approcha de lui en claudiquant sur sa canne, tout en le submergeant d’un babillage trop rapide et parfaitement inintelligible.
« Hé ! Du calme, grand-mère, j’pige que dalle ! » S’exclama Kentaro.
Vlan ! La mégère écrasa le pied du genin de son bâton.
« Et la politesse, petit garnement ?! Tes parents ne t’ont rien appris à ce sujet ?
_ …
_ Je n’ai pas bien entendu ! Insista la mégère en ponctuant chaque mot d’un coup de bâton parfaitement inoffensif pour le genin.
_ …
_ Alors ?! »
Alors si tu me retouches avec ton cure-dent, j’te le fait bouffer, la vioque !!
Nan… Zen, zen… J’ai prêté le Serment des Satokira… Je ne vais pas lever la main sur cette mégère pour lui tordre le coup, lui fracasser le crâne sur le chambranle de la porte, la dépecer avec mes scalpels et l’enterrer au fond du jardin. Je suis calme… Zen… Maître de moi-même…
« Excusez-moi-madame-mais-je-n’ai-pas-bien-compris-ce-que-vous-venez-de-me-dire-auriez-vous-donc-l’obligeance-de-répéter-vos-propos-je-vous-prie-s’il-vous-plait ?
_ Ha ben tu vois que quand tu veux, tu peux.
_ …
_ Alors, qu’est-ce qui t’amène ?
_ Un de mes amis part en voyage pendant quelques mois et m’a demandé d’occuper son appart‘, histoire que ça reste pas inoccupé.
_ Un ami, hein ?
_ Ben oui… Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Mmmh… Je suis presque sûr qu’aucun de mes locataires n’a d’amis impolis dans ton genre. »
J’vais la tuer !!
« Mais si, voyons : Mr Fushuyuga !
_ Mmmh.
_ …
_ …
_ Quoi, encore !?
_ Nan, rien… »
Zeeeeeeeeen… Pas taper. Pas taper !
« Bon, alors il t’a probablement confié ses clés ? Reprit la vieille.
_ Ben oui.
_ Moi ça me va, le loyer est payé d’avance pour les trois prochains mois, donc il fait ce qu’il veut…
_ C’est le N°18.
_ A l’étage, troisième porte, côté sud.
_ Bon, ben j’y vais. Merci. »
Le genin commença à s’éloigner mais la concierge le rappela aussi sec.
« Un instant ! »
Bordel, mais quoi encore !! Elle va continuer longtemps à me faire chier, celle-là ?!
« Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? Se força à demander poliment Kentaro.
_ C’est une résidence calme, ici, alors si t’invites d’autres énergumènes dans ton genre pour mettre le boxon le soir, je vous flanquerai tous à la porte, compris ? »
Essaye, tiens, qu’on rigole ! … Nan, je suis zen… Pas de mauvaise pensée.
« Mais bien entendu, madame.
_ Mouais… J’t’aurai à l’œil, toi. Les jeunes m’inspirent pas confiance, de toute façon… »
Je sens que je vais adorer la cohabitation, moi… Je vois d’ici les gros titres dans les journaux du mois prochain : « Une vieille concierge retrouvé découpés en morceaux à coups de scalpels ! »… C’est les parents qui vont être content, tiens…
Kentaro monta à l’étage et se rendit jusqu’à l’appartement 18. Il fit coulisser la clé que lui avait confié Yoshimitsu dans la serrure, ouvrit et pénétra dans un petit deux pièces, meublé succinctement mais de façon à être fonctionnel.
Le jeune genin se sentait étrangement déçu, bien qu’il n’aurait pas su dire à quoi il s’était attendu.
C’était prévisible vu qu’il n’y passe que quelques minutes chaque mois… Dommage… J’aurais bien aimé voir son vrai chez lui…
Kentaro alla ouvrir les volets puis fit le tour du logement. Après une rapide inspection, il s’avéra que son premier coup d’œil avait été le bon : Yoshimitsu n’avait laissé absolument aucune trace de ses passages. Tout était vide. Rien n’indiquait qu’il ait jamais mis les pieds ici. Hormis la jolie enveloppe cachetée qui trônait bien en évidence sur la table.
Le moment de vérité… Tu m’as promis des réponses, voyons donc ce qu’on a…
Le genin ouvrit l’enveloppe, déplia la lettre qu’elle contenait, enfila ses lunettes et commença à lire. Le texte était écrit avec l’écriture souple et élégante de Yoshimitsu. Kentaro ne jeta même pas un coup d’œil au passage de politesse et porta son attention directement au cœur de la lettre. Et sentit aussitôt une pure bouffée de frustration monter en lui.
C’est quoi, ces conneries ?! On dirait le rapport d’un expert-comptable à son employeur ! J’ai loupé un truc, là !
Le médecin reporta son attention sur l’entête de la lettre. Effectivement, c’était bien ce qu’il semblait être : un rapport de comptabilité écrit par Fushuyuga, le nom d’emprunt de Yoshimitsu, donc, à un certain Urakami, propriétaire d’un resto de ramen, semblait-il…
Bordel de merde ! C’est quoi ce ramassis de conneries ?! Et je fais quoi, moi, maintenant ?!!
D’un geste rageur, Kentaro voulut froisser le papier lorsque son regard se porta alors sur la série de chiffre aligné.
Nan… T’aurais pas osé me faire ça, Yoshi’ ?
De toute évidence, si… Une intuition lui soufflait que c’était bel et bien un message codé… Et que Yoshimitsu lui laissait le soin de trouver la clé par lui-même.
J’aurais ta peau, raclure !!!
Ça faisait longtemps qu’il ne s’était pas senti aussi abattu. Comment tout avait-il bien pu dégénérer à ce point ? Tout avait pourtant fonctionné comme sur des roulettes jusqu’il y avait encore quelque jours. Mais tout s’était cassé la gueule subitement…
Par ta faute, Yoshimitsu…
Pour autant, Kentaro n’en voulait pas à Yoshimitsu. D’abord, parce qu’il n’était pas sûr que ce soit entièrement sa faute. Il n’avait pas tout suivi de ce qui s’était dit au QG -le blabla officiel, ce n’était franchement pas sa tasse de thé; et à haute dose, il trouvait ça plutôt soporifique, quand bien même cela traitait de son cas- mais si eux considéraient qu’il le principal responsable de tout ce fiasco, Kentaro, lui préférait attendre d’en apprendre plus par lui-même. Et surtout, son petit doigt lui soufflait que la situation était probablement bien plus compliqué que ça…
Et Kentaro écoutait toujours son petit doigt.
De toute façon, Yoshi m’a promis que des éléments de réponse m’attendaient là-bas…
« Là-bas » désignait l’adresse que le chunin lui avait refilé, avant que le groupe ne se sépare. La destination actuelle du jeune genin.
Les pas de Kentaro finirent par le mener devant une large bicoque en bois gris, qui ne payait franchement pas de mine vu de l’extérieur. Comme tout le reste du quartier, d’ailleurs. Bizarrement, le genin avait beaucoup de mal à se représenter le chunin vivre ici. Quelque chose ne collait pas… Un truc genre : ce n’était clairement pas son habitat naturel, à cet olibrius.
Ouais… Le quartier est trop calme pour un type comme lui… C’est un drogué incapable de se tenir loin d’évènements d’intérêts… ça ne cadre absolument pas avec lui, cet endroit…
Le genin finit par hausser les épaules. Ça ne l’étonnait finalement guère qu’un individu de la trempe de Yoshimitsu se soit préparé une planque, un point de chute, dans un endroit aussi improbable.
Au vu et su de tous… Dans un endroit où on ne s’attendrait pourtant pas à ce qu’il soit… Une planque parfaite, quoi… Ce qui induit au passage qu’il savait que ça pouvait mal tourner à ce point-là… Un premier élément de réponse, peut-être…
Kentaro secoua la tête, grimpa la volée de marche, et fit coulisser un battant de la porte.
La bâtisse était construite autour d’un petit jardin composé d’arbustes, de fleurs aux couleurs vives et de bancs en bois, ainsi que d’une imposante fontaine en pierre qui trônait en son centre. De part et d’autre de la porte d’entrée se dressaient deux petites loges, visiblement l’appartement du concierge et un local de stockage. Les trois autres pans de la propriété étaient formés par un double niveau de petits appartements, et des escaliers aux quatre coins permettaient d’accéder à la plateforme sur lequel donnait le palier de chaque logement de l’étage. Malgré les éclats de vois qui filtraient à travers les portes et le brouhaha de la rue qui enflait derrière lui, les lieux semblèrent particulièrement calme aux yeux du jeune genin.
Quand je disais que ce n’était franchement pas un lieu pour Yoshimitsu…
Kentaro n’avait pas franchi le seuil depuis plus d’une dizaine de secondes que déjà une vieille femme voûtée se matérialisa comme par magie à la porte de la loge du concierge et s’approcha de lui en claudiquant sur sa canne, tout en le submergeant d’un babillage trop rapide et parfaitement inintelligible.
« Hé ! Du calme, grand-mère, j’pige que dalle ! » S’exclama Kentaro.
Vlan ! La mégère écrasa le pied du genin de son bâton.
« Et la politesse, petit garnement ?! Tes parents ne t’ont rien appris à ce sujet ?
_ …
_ Je n’ai pas bien entendu ! Insista la mégère en ponctuant chaque mot d’un coup de bâton parfaitement inoffensif pour le genin.
_ …
_ Alors ?! »
Alors si tu me retouches avec ton cure-dent, j’te le fait bouffer, la vioque !!
Nan… Zen, zen… J’ai prêté le Serment des Satokira… Je ne vais pas lever la main sur cette mégère pour lui tordre le coup, lui fracasser le crâne sur le chambranle de la porte, la dépecer avec mes scalpels et l’enterrer au fond du jardin. Je suis calme… Zen… Maître de moi-même…
« Excusez-moi-madame-mais-je-n’ai-pas-bien-compris-ce-que-vous-venez-de-me-dire-auriez-vous-donc-l’obligeance-de-répéter-vos-propos-je-vous-prie-s’il-vous-plait ?
_ Ha ben tu vois que quand tu veux, tu peux.
_ …
_ Alors, qu’est-ce qui t’amène ?
_ Un de mes amis part en voyage pendant quelques mois et m’a demandé d’occuper son appart‘, histoire que ça reste pas inoccupé.
_ Un ami, hein ?
_ Ben oui… Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Mmmh… Je suis presque sûr qu’aucun de mes locataires n’a d’amis impolis dans ton genre. »
J’vais la tuer !!
« Mais si, voyons : Mr Fushuyuga !
_ Mmmh.
_ …
_ …
_ Quoi, encore !?
_ Nan, rien… »
Zeeeeeeeeen… Pas taper. Pas taper !
« Bon, alors il t’a probablement confié ses clés ? Reprit la vieille.
_ Ben oui.
_ Moi ça me va, le loyer est payé d’avance pour les trois prochains mois, donc il fait ce qu’il veut…
_ C’est le N°18.
_ A l’étage, troisième porte, côté sud.
_ Bon, ben j’y vais. Merci. »
Le genin commença à s’éloigner mais la concierge le rappela aussi sec.
« Un instant ! »
Bordel, mais quoi encore !! Elle va continuer longtemps à me faire chier, celle-là ?!
« Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? Se força à demander poliment Kentaro.
_ C’est une résidence calme, ici, alors si t’invites d’autres énergumènes dans ton genre pour mettre le boxon le soir, je vous flanquerai tous à la porte, compris ? »
Essaye, tiens, qu’on rigole ! … Nan, je suis zen… Pas de mauvaise pensée.
« Mais bien entendu, madame.
_ Mouais… J’t’aurai à l’œil, toi. Les jeunes m’inspirent pas confiance, de toute façon… »
Je sens que je vais adorer la cohabitation, moi… Je vois d’ici les gros titres dans les journaux du mois prochain : « Une vieille concierge retrouvé découpés en morceaux à coups de scalpels ! »… C’est les parents qui vont être content, tiens…
Kentaro monta à l’étage et se rendit jusqu’à l’appartement 18. Il fit coulisser la clé que lui avait confié Yoshimitsu dans la serrure, ouvrit et pénétra dans un petit deux pièces, meublé succinctement mais de façon à être fonctionnel.
Le jeune genin se sentait étrangement déçu, bien qu’il n’aurait pas su dire à quoi il s’était attendu.
C’était prévisible vu qu’il n’y passe que quelques minutes chaque mois… Dommage… J’aurais bien aimé voir son vrai chez lui…
Kentaro alla ouvrir les volets puis fit le tour du logement. Après une rapide inspection, il s’avéra que son premier coup d’œil avait été le bon : Yoshimitsu n’avait laissé absolument aucune trace de ses passages. Tout était vide. Rien n’indiquait qu’il ait jamais mis les pieds ici. Hormis la jolie enveloppe cachetée qui trônait bien en évidence sur la table.
Le moment de vérité… Tu m’as promis des réponses, voyons donc ce qu’on a…
Le genin ouvrit l’enveloppe, déplia la lettre qu’elle contenait, enfila ses lunettes et commença à lire. Le texte était écrit avec l’écriture souple et élégante de Yoshimitsu. Kentaro ne jeta même pas un coup d’œil au passage de politesse et porta son attention directement au cœur de la lettre. Et sentit aussitôt une pure bouffée de frustration monter en lui.
C’est quoi, ces conneries ?! On dirait le rapport d’un expert-comptable à son employeur ! J’ai loupé un truc, là !
Le médecin reporta son attention sur l’entête de la lettre. Effectivement, c’était bien ce qu’il semblait être : un rapport de comptabilité écrit par Fushuyuga, le nom d’emprunt de Yoshimitsu, donc, à un certain Urakami, propriétaire d’un resto de ramen, semblait-il…
Bordel de merde ! C’est quoi ce ramassis de conneries ?! Et je fais quoi, moi, maintenant ?!!
D’un geste rageur, Kentaro voulut froisser le papier lorsque son regard se porta alors sur la série de chiffre aligné.
Nan… T’aurais pas osé me faire ça, Yoshi’ ?
De toute évidence, si… Une intuition lui soufflait que c’était bel et bien un message codé… Et que Yoshimitsu lui laissait le soin de trouver la clé par lui-même.
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Kentaro- Combattant Débutant
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