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Chikara, village caché du sable [RP]

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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 8 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Delzebuth 31/10/2008, 17:45

Un mois était passé.
J'avais abandonné ma chaîne et m'était exclusivement focalisé sur la lance. La différence d'efficacité entre ces deux armes était nettement visible.
J'avais retrouvé ma place dans Chikara, et changé d'apparence. Je gardais mon sourire gravé mais une légère barbe apparaissait sur mon visage. Mes cheveux étaient un peu plus longs mais pas excessivement : ils me retombaient sur le visage, masquant légèrement mes yeux, et ne dépassaient pas mes épaules à l'arrière.
Mes goûts vestimentaires avaient évolué vers un style plus sobre que l'ancien, je portais une cuirasse marron/vert foncée (cette cuirasse avait l'apparence d'une veste, elle continuait après ma ceinture et les lanières sous celle-ci étaient détachées), de longues et imposantes manches de même couleur mais plus claires, un pantalon semblable à ces manches; des gantelets noirs et des bottes de même couleur.
Certains pensaient que je revenais de Chine, puisque mes vêtements étaient semblables aux leurs lorsqu'ils partaient en guerre. Je leur répondais que j'adoptais le style qui s'associait à ma lance, et que mon apparence avait évolué vers une mode belliqueuse, simple, et non superflue.
Je m'étais arrangé pour changer le baton de la lance, celui-ci n'était plus sectionnable mais possédait une meilleure solidité, même s'il restait souple ( à vrai dire, j'avais volé un bambou à un commerçant du village qui l'avait importé, c'était ma seule solution pour en posséder un, de part son pris trop coûtant).

C'est ainsi que je semblais démarrer une nouvelle vie dans Chikara. Les gens s'étaient peu à peu habitués à me revoir. J'étais assez satisfait de constater qu'ils ne me voyaient plus comme un lâche mais comme un guerrier, tout simplement. En repensant à cela, je me rends compte que je suis tout de même moins traitre que je ne l'étais, même si cette partie de mon caractère n'a pas disparue.
J'avais quitté le logement de Tokine, j'estimais être un poid et faire diminuer ses revenus, j'avais donc décidé de la laisser en paix. Cela l'avait fâchée puisqu'elle s'était habituée à ma présence, et même si elle insistait pour que je reste à ses côtés, je prenai mes bagages et partai.
Je m'installai dans une petite chambre appartenant à une famille bourgeoise. Ceux-ci me faisait payer l'habitation 300 ryos par mois, ce qui n'était pas très cher à mon goût. Je rendais souvent visite à Tokine et ses deux compagnons, Ashiru et Tsugaku. C'était une équipe assez drôle et sympathique, je m'étais lié d'amitié pour eux. J'apportais par instant des fleurs sur le lit d'hopital de Liru qui, après avoir récupéré du bras que je lui avais brisé, s'était cassé la jambe dans une chute. Chaque fois, il me renvoyait le bouquet au visage. Je gardais contact avec Mina mais je n'avais toujours pas entendu parlé de Ruby.
Makura était devenu maitre d'équipe et il s'occupait de trois jeunes Genins d'une dizaine d'années. Ceux-ci semblaient prometteurs et recevaient un enseignement très enrichissant.
Pour finir, je glissais de temps en temps une petite liasse de billets dans les plantes de la serre, et je m'assurais que Jade et Mikimano puissent s'en servir.

Je vivais de missions quand celles-ci m'étaient autorisées, et de vol quand le revenu manquait ou lorsque je remarquais que Jade avait des soucis financiers.
Vînt le jour où je fus embarqué dans une sale affaire.
Makito était chargé de jeter un oeil sur les traffics illégaux, et je l'aidais en simulant une vente de drogue. Bien sûr, je fus rapidement remarqué par d'autres vendeurs et nous conclûmes quelques marchés. Ma mission était donc de faire un rapport de tout ce que j'apprenais sur les réseaux clandestins de Chikara. Ma place étant encore petite, je n'avais que peu d'importance, et je n'avais pas pensé que certains vendeurs me verraient comme un concurrent...
Encore une histoire de gang. Comme si je n'en avais pas assez eu avec Nobeoka. En plus, je n'avais pas d'homme... Et mon adversaire était le neveu d'un politicien important de Chikara, je ne pouvais donc m'en débarasser sans m'attirer quelques soucis. Seulement, ce fût ma seule solution, car celui-ci projetait de me tuer durant mon sommeil.
Un soir, très tard, je me rendais à son domicile. Il vivait encore chez ses parents qui possédaient une grande maison, mais facilement pénétrable. En effet, les habitants ne craignaient pas le dangers puisqu'ils ne pensaient pas être menacés. L'intrusion fut aisée et brève, et en l'espace de quelques minutes j'arrivais dans la chambre du fils et je lui plantais un couteau présent dans la chambre dans lecrâne. Puis je dispersais un peu de drogue dans la chambre et plaçais un sachet ouvert dans sa main.
A la découverte du corps, pas d'enquête. Tous les subalternes du fils révèlèrent la consomation illicite du cadavre, et la mort fut déclarée accidentelle puisque soi-disant suicide sous état secondaire. Je me tirai bien d'embarras, mais je ne pûs continuer la mission. Makito poursuivît son chemin seul, mais le frère de l'homme que j'avais assassiné était conscient du crime qui avait été commis : son frère n'avait jamais consommé de substance illicite, et un certain Delze avait des problèmes avec lui. Je ne pouvais assassiner un nouveau membre de la famille sans me faire soupçonner. Il me fallait tout de même éliminer la concurrence...


Dernière édition par delze le 4/1/2009, 20:00, édité 1 fois
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Message par Takeshi Masumane 2/11/2008, 03:58

Ma famille a décidé de me faire suivre un entrainement rigoureux, avant que je ne parte pour Koori. Mais plus chiant encore, je vais devoir répondre de mes actes à Gensou devant le conseil du village.
Marchant dans les rues du village, les bras ballants, clope au bec, je me dirige vers le QG de Chikara.
Une fois devant, j'ouvre la porte, et pénètre dans cet immense bâtiment. A l'accueil, toujours la même demoiselle que la dernière fois.

Réceptionniste - Bonjour, Takeshi-sama, le conseil vous attend, salle 14 !
Takeshi - Merci...
Je monte les marches, sans me presser, car je ne suis guère motivé à l'idée de m'expliquer avec tous ces vieux chnocs, mon oncle y compris.
Mais lorsque je passe la porte de la salle 14, je suis étonné. Au lieu de me retrouver face à un conciliabule de vieillards croulants, j'ai sous les yeux une douzaine de personne, de tous les ages. Certains semble avoir à peine vingt ans, et d'autres quatre fois plus.

* Merde alors... Le chef de l'académie, le chef de la police, le représentant des marchands... Ch'uis dans la merde...*
Voix d'homme - Bienvenue, jeune homme. Prends place, je te prie.
Celui qui a parlé vient de sortir de derrière un mur, et s'assoit dans un grand fauteuil, au milieu des autres. C'est le Kage de Chikara, Kenji Kuroda.
*Le Kage en personne ? Vache...*

Takeshi - Mais non, je vous assures, jamais je n'ai voulu être mêlé à tout ça, mais...
Zenko Nomiko - Mais quoi ?
Takeshi - Mais... Les choses se sont faites ainsi... Je reste un Shinobi de Chikara avant tout et...
Zeshin Eino - Et ?
Takeshi - Je ferais tout mon possible pour vous le prouver !
Kenji Kuroda - Bien, c'est ce que je voulais entendre.
Après une bonne heure de discussion, le Kage ouvre la bouche pour la première fois.
Kenji Kuroda - Tu jures allégeance à la bannière de Chikara, et tu obéiras à mes ordres jusque dans la mort, même à l'encontre de tes principes ?
Takeshi - Jamais je ne faillirais à mes principes, mais je jure de porter sur mes épaules tout le village s'il le faut, puisse cela m'absoudre des méfaits que j'ai commis.
Kenji Kuroda - Parfait... As-tu coupé tes liens avec la mafia de Gensou ?
Takeshi - Non, je suis parti sans rien dire...
Kanemori Oseka - C'est une infamie, il travaille peut-être pour eux maintenant, et il est devant nous, il pourrait nous tuer, ou nous espionner ! Nous devrions le répudier !
Takeshi - Jamais je ne...
Kenji Kuroda - Silence !
Sa voix est grave, et violente, la colère et le mépris se lisent dans ses yeux.
Kenji Kuroda - Le jeune Takeshi ne tenterais jamais de s'en prendre à nous, n'est-ce pas ?
Son regard, foudroyant, me fait trembler, l'aura de puissance qu'il dégage fait vibrer les murs, et je me jette à genoux devant les hommes du conseil.
Takeshi - Je suis un Shinobi de Chikara !

Reprenant haleine, enfin sorti de cette salle, et descendant les marches, je tombe nez-à-nez avec deux jeunes ninjas, arborant le bandeau de Mahou. Et soudain, le paroles de mon oncle me reviennent.
Takeshi - Excusez-moi, vous ne seriez pas les deux Chuunins de Mahou censés devenir examinateur lors du prochain examen ?
Ils me regardent longuement, et le jeune homme, qui semble plus jeune que moi, prend la parole.
Iarwain - Serais-tu Masumane Takeshi ?
*C'est eux !*
Takeshi - Lui-même !
Iarwain - Enchanté ! Je me présente, Fujibayashi Iarwain, et voici...
Tyrande - Ysera Tyrande...
Takeshi - Alors nous sommes donc ceux qui décideront de l'avenir de nombreux jeunes ninjas, avec dans nos mains le pouvoir de briser des espoirs, voire même des vies ?
Ils se regardent de nouveau, dubitatifs.
Iarwain - Ouais, on peut le voir comme ça...
La jeune demoiselle se penche vers son comparse, et lui murmure quelque chose à l'oreille.
Tyrande - C'est qui ce mec ?
Iarwain - Aucune idée, mais il est bizarre... M'enfin, essaye de l'apprécier, on va devoir le supporter un moment...
Tyrande - Mouaif...
Takeshi - Bon, on a rendez-vous quelque part ?
Tyrande - Ouais, salle 14, le conseil va nous expliquer en quoi consiste notre mission.
* Salle 14 ? Le conseil ? Encore ? Noooooooooo...*
Takeshi - oooooooooooon !
Iarwain - Ça va ?
Takeshi - Non, sig, bon, on y va ?
Tandis que je me retourne pour aller de nouveau dans la salle 14, les deux mahousards se jettent des regards interrogés, surpris de croiser un mec aussi bizarre.
Iarwain - Bof, il est pas pire que le touffu...
Tyrande - Clair...
Takeshi - Gné ?
Iarwain - Non non, rien !

Hideo Kawada - Encore lui ?
Masato Nagao - A quoi rime tout ceci, Kuroda-dono ?
Kenji Kuroda - Masumane-sama et moi-même avons décidés d'offrir à ce jeune homme de se racheter. Et quelle meilleure manière ?
Ishii Nekoka - Révoltant...
Je m'effondre sur une chaise, la même que précédemment, imité par les deux Chuunins, et nous attendons les instructions du conseil.
Razan Eino - Bien, vous trois, avez été désignés pour remplir une mission de la plus haute importance. Prochainement, l'examen de sélection des Chuunins aura lieu, et nous voudrions inviter un quatrième village, afin de souder nos liens politiques et commerciaux...
Juzo Ogawa - Et militaires !
Razan Eino - Oui... Donc vous trois, vous allez partir pour le Nord, et la région de Heiki. Là-bas, se trouve le village de Koori. Vous leur transmettrez notre invitation. Ensuite, vous reviendrez, et préparerez l'examen. Croyez-moi, c'est du boulot !
Un long silence plane, jusqu'à ce que Tyrande prenne la parole.
Tyrande - Vous nous envoyez je sais pas où dans le nord pour porter un message ? Pourquoi pas un coursier, ou un oiseau messager ?
Razan Eino - Nous ne sommes pas en très bon termes avec les villages extérieurs au Yuukan. Et nous avons pensé que leur envoyer les trois examinateurs pour les inviter serait une bonne solution.
Kenji Kuroda - Vous serez bien évidemment escortés, mais vous devez y aller tous les trois...

Une fois à l'extérieur du bâtiment, nous entamons une discussion concernant la suite des évènements.
Iarwain - Bon, on part dans trois jours, on fait quoi en attendant ?
Tyrande - Aucune idée...
Takeshi - Moi, j'ai juré à mon père de m'entrainer durant ce laps de temps... Donc j'y vais. On se retrouve ici-même, dans trois jours, à l'aube ?
Tyrande - Ça marche.
Iarwain - Allez, bye Takeshi-kun !
Takeshi - Salut !
Je m'éloigne donc, prenant la direction du domaine.
*Bon, ils ont l'air sympas, mais ça change rien au bordel... On va devoir se taper la route jusqu'à Koori... Va faire froid !*
Soudain, un bruissement, un coup de vent, et un homme apparait devant moi.
Homme louche - Masumane Takeshi ?
Takeshi - Oui ?
Homme louche - Je viens porter la parole de Zeus. Le seigneur du vice est très contrarié de votre départ. Et il m'a sommé de vous ramener au village de Gensou, par la force s'il le faut. Quelqu'un a payé pour vous affronter.
Takeshi - Mais c'est fini oui ? J'en ai marre de me faire balloter de village en village... J'arrête ce jeu débile, je veux pas crever pour la mafia de Gensou.
Homme louche - Ce n'est pas un jeu... C'est un tournoi à mort, et seule la mort pourra t'en délivrer...
Takeshi - Ainsi soit-il...

Je m'élance vers lui, dégainant Takekaze.
*Quitte à être poursuivi nuit et jour, autant prendre la décision maintenant. Je me battrais ! Si je retourne participer à ce tournoi, je mourrais, et si je vis ma vie, je mourrais, c'est indéniable. Telle est la voie du ninja ! Alors autant vivre le plus libre possible !*
Takeshi - Jamais je ne retournerais à Gensou !
Homme louche - Compris !
Il sort de son dos une paire de nunchakus, et commence à les faire tournoyer devant lui.
Je me téléporte derrière lui, mais il s'y attend. Il pivote sur lui-même, et m'envoie un nunchaku vers la tête. Je me baisse à temps, mais son pied suivait, et me percute l'épaule gauche avec violence. Je fais un roulé-boulé et me redresse.

*J'ai l'épaule démise, mais je peux encore tenir mon sabre. par contre, c'est mort pour le jutsus. On y va !*
Une fois de plus, j'élance vers lui, mais cette fois, je tente un coup d'estoc. Il fait alors s'enrouler la chaine d'une de ses armes autour de ma lame, et la dévie. Entrainé par l'élan, je lâche Takekaze, et fais une autre roulade. Lorsque je me relève, il m'envoie un kunai.
Je saute de coté pour esquiver, et il en profite pour foncer sur moi. Je tente une nouvelle fois d'éviter, mais il est déjà sur moi.
Je reçois un coup de poing en plein visage, tombant à la renverse.

Homme louche - Alors, jeune con, on se croyait le meilleur ? Raté ! Meurs !
Il brandit mon sabre au-dessus de sa tête, mais un bruit léger et sourd retentit, et il se retourne. Je peux alors voir une flèche plantée dans son dos.
Homme louche - Merde ! Euark...
Il crache un peu de sang, et lâche Takekaze. Puis il s'enfuit, disparaissant au coin de la rue.
Iarwain - Takeshi-kun, ça va ?
Tyrande - Tu n'as rien ?
Iarwain et Tyrande s'approchent en courant.
Iarwain - C'était qui ?
Tyrande - Il te voulait quoi ?
Takeshi - Je vous expliquerais... Putain ça fait mal !
Iarwain - Montre...
J'ai l'arcade sourcilière qui pisse le sang, et le bras qui pendouille. Iarwain exécute quelques signes, et lance un jutsu de soin pour cicatriser mon arcade. Pendant ce temps, Tyrande range son arc, et saisi mon bras.
Tyrande - Désolée...
Takeshi - De quoi ?
Je ne tarde pas à comprendre. Elle fait un mouvement brusque des mains, et mon bras se remboite dans mon épaule, non sans me causer une souffrance horrible.
Takeshi - Putain ! Merde, ça fait un mal de chien !
Tyrande - Ryo, lui, il ne serait pas plaint comme une fillette... Lui...
Takeshi - Ouais ben ça va...
Et nous reprenons le chemin ensemble, en rigolant.


Dernière édition par Takeshi Masumane le 2/11/2008, 22:39, édité 2 fois
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 8 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Datenshi 2/11/2008, 16:32

- "Mais… Et s’il s’étouffe vraiment ? ", demandais-je inquiet depuis quelques minutes.

- *"Laisse, j’te dit qu’il fait semblant. "*, répliqua Shin’ sans même lever les yeux de son assiette.

- "Alors le fait qu’il devienne tout bleu c’est normal selon toi ? ", le questionnais-je.

- *"C’est un connard de Mahousard en manque de fromage… Il nous fait son cinéma pour en avoir, c’est tout. Le regardes pas et ça va lui passer. "*, insista Shin’

La technique de Shin’ fonctionna bien : tout d’abord Makaya poussait d’ignobles grognements ( encore pires que d’habitudes ), mais bien vite, il se tût. Jusqu’à ce qu’un foutu passant vienne lui taper dans le dos… Et n’expulse la boulette qu’il avait déglutie toute entière !

- "PLUS JAMAIS JE FOUS UN PIED DANS UN PUTAIN DE RESTO’ DE CHIKARA !! ", hurla t’il à peine avait t’il finit de tousser et de retrouver une couleur normale.

- *"Ah tu faisais pas semblant de t’étouffer et de devenir tout violet ? Ptain’ t’as un talent fou…"*, lança Shin’, ironique, avant que je ne comprenne que, lui, avait fait exprès de m’empêcher d’intervenir !

- "Tu savais ?! ", m’insurgeais-je immédiatement

- "Evidemment qu’il savait sale nain demi-juif à la con ! Jusqu’au bout il veut me faire souffrir !! Après votre entrainement de sadiques et vos repas de moineaux, faut que je me tape une bouffe immonde dans un bouiboui local dégueux à peine digne que je pose mes pieds sur le parquet ! C’est décidé ! Je… Quoi encore ?! ", s’exclama t’il alors que quelqu’un tapait sur son épaule.

- "Bouiboui local ? ", le questionna le gérant

- "Bouffe immonde ?! ", surenchérit le cuisinier

*"Et c’est reparti ! "*, s’exclama Shin’ tout joyeux à l’idée d’une bonne vieille baston à l’ancienne où il pourrait frapper Makaya "par mégarde"…

Il ne fut pas déçu. Au lieu de s’excuser à l’aide de formules vaseuses comme à peu près n’importe qui de plus ou moins sensé l’aurait fait, Makaya en rajouta ! Il faut dire que le gourou du raclétoisme est TOUT sauf quelqu’un d’à peu près sensé…

- "Parfaitement, vos boulettes dures comme de la caillasse sont du même acabit que les excréments d’un manchot qui n’a donc, par définition, jamais pu se torcher : durs, piquants et horriblement épicés ! "

- *"Putain aller jusqu’à la scatophilie… Même pour toi Maka c’est un choc ! "*, avoua Shin’

Pour ma part, je me retenais de vomir…

- "Toi le nain ta gueule, je m’occupe de vous deux après ! "

Avant que le cuisinier n’aie le temps d’abattre sa louche sur la pommette de Makaya, ce dernier l’envoya valser d’un coup de lance, obligeant ainsi les ninjas de Chikara à se lever. Ces derniers avaient été patients jusqu’ici. En effet, le Kage avait fait distribuer une circulaire comme quoi un ninja étranger habillé de façon excentrique et à la verve démesurée ( Makaya avait tenté de remplacer le « v » par « g » ) sillonnerait nos rues pendant quelques semaines. Cependant, une agression du cuisinier de l’un des meilleurs ( oui des meilleurs ) restaurants de Chikara, c’en était trop…

- *"Doucement les gars, j’ai pas envie de fracasser vos têtes en utilisant celles des autres : Daten va encore râler après… Tu sais que tu ressemble de plus en plus à une carne d’ailleurs mec? "*, me lança Shin’

- "Ta gueule Shin’… Maka ? On sort doucement. Après que tu leur aies présenté tes excuses."

- "Hum… Hum…", commença Makaya, essayant par là de calmer le jeu car c’était une vingtaine de ninjas qui étaient près à nous tomber dessus, dont plusieurs Jounins… Au bas mot. "Mes bien chères brutes en rut", reprit t’il

- "LYNCHEZ LE !!! ", lança une voix anonyme, bientôt reprit par la plèbe qui, tel un raz de marée vivant, nous submergea.

Makaya profita de tout ce bordel pour lancer une illusion ( grotesque, inutile de le préciser… ), afin que nous puissions fuir héroïquement. Bien vite, un Jounin repéra le subterfuge et la dissipa. Mais nous étions déjà bien préparés : dissimulés par la technique la plus improbable que Makaya ait jamais osé tenter…

- *"Un putain de vendeur de ballons gonflés à l’Hélium ? "*, questionna Shin’.

- "Elle gère pas ma putain d’idée bro ? "

- *"T’as osé me déguiser en un putain de vendeur de ballons gonflés à l’Hélium ?! "*, s’insurgea Shin’.

- "La ferme, tu vas nous faire repérer ! ", lui intimais-je à voix basse…

Cependant, je n’attendais qu’une chose : que le calme revienne afin de trucider Makaya. Il avait sortit tout son attirail de sa masse capillaire, comme par magie, et ce malgré la séance de rangement de la journée. Si j’avais su… Des chaussures démesurées, et rouges en plus. Des chaussettes bariolées rouge et blanche. Une salopette bouffante d’une couleur jaune, avec des tonnes de poches. Il avait même eu le temps de nous barioler le visage et les cheveux de blanc et de rouge.

- *"Ca marchera jamais… on voit que nous…"*, se lamenta Shin’ à l’idée de ce que sa réputation allait devenir.

- "Ca te donne un air un peu moins grognon pourtant…", commença la touffe hurlante dont l’accoutrement était encore plus ridicule que le notre… Mais il semblait tellement à l’aise dedans que c’en devenait inhumain !

- "Taisez vous ils arrivent ! Pas un mot et ta connerie passera peut être Maka… Maka ? ", l’appelais-je alors que…

- "Bonjour mes braves et fiers ninjas de Chikara ! ", les apostropha t’il, bien entendu, "Ils sont beaux mes ballons, achetez mes ballons gris gonflés à l’hélium ! "

- "On a pas le temps, on a trouvé un odieux Mahousard qui a agressé notre meilleur cuisinier ! ", lui répondit une voix dans la masse grandissante de ninjas courant après nos fantômes…

- "Oh, et bien bonne chance ! Trucidez-les une fois de plus de notre part si vous les trouvez ! Mais avant, n’oubliez pas de leur demander s’ils veulent de mes ballons ! ", leur hurla Makaya alors qu’ils tournaient au coin d’une rue.

Suite à un silence, et à nos têtes de chouettes éberluées, Makaya tendit un doigt triomphal vers le ciel, prenant une pose qui, couplée à son attirail et à ses ballons tenus dans l’autre main, causait d’horribles douleurs oculaires…

- "Bon à nous deux les nains…", dit t’il d’un air sadique… Qui était encore plus terrifiant avec son attirail de clown !

- "Monsieur ? ", demanda une petite voix fluette.

Se retournant, Makaya eut un mouvement de recul :

- "La petite nièce du Kage !! Pas de gaffe les nains ! ", réussit t’il à nous glisser à mi-voix.

- "Je peux avoir un ballon, monsieur le clown ? ", demanda t’elle

- "Tiens ma chérie, en voilà deux… Mais dis moi, ton grand papa n’est pas dans le coin hein ? "

- "Il est allé calmer les messieurs qui courraient, mais après il a juré qu’il revenait ! Il va revenir hein ? "

- "Oui oui… Hum…", répondit Makaya, l’air songeur.

- "Maka n’y pense même pas. On a suffisamment d’ennuis sans qu’en plus tu te mettes à kidnapper la nièce du Kage…", lançais-je

- *"Je pense plutôt qu’il se demande s’il n’est pas pédo…"*, commença Shin’

- "Roooh vos gueule les nains !! ", nous coupa t’il.

- "Pas de violence devant la petite putain !!", leur intimais-je alors qu’ils étaient près à se rentrer dedans, comme à l’entrainement.

Un bref coup d’œil vers la petite fille en question nous appris que nous l’avions choqué ( en même temps c’était pas dur vu les deux dingues que je me coltinais… ). Elle ouvrait de grands yeux sur nous, sa bouche béait à moitié ouverte et…

- "MES BALLONS !!!!!!!! ", hurla Makaya en voyant que la nièce du Kage avait lâché les deux cadeaux gonflés à l’hélium.

- "Nelly ? Nelly où es-tu ? ", lança soudain la voix du Kage.

- "Ici grand’pa ! Chui avec des gens rigolos ! ", lança t’elle

- "Elle était sensé être choquée la p’tite ? ", demandais-je

Soudain, nous percutâmes enfin la dangerosité de la situation : Le Kage allait venir !! S’il apprenait que nous étions responsables de tout ce bordel… Un seul coup d’œil à Shin’ m’apprit qu’il savait aussi bien que moi que nous étions dans la mouise la plus totale en cas de démasquage ! Et Makaya qui faisait des bonds et des pirouettes pour amuser la gosse…

- "Tu t’es trouvé de nouveaux amis on dirait ? ", lança le Kage avec…

- "Euh… C’est quoi ces taches rouge ? Du sang ? ", le questionnais-je.

- "La bagarre a touché un autre établissement et a dégénérée. J’ai du calmer le jeu.", expliqua t’il en faisant jouer ses articulations, "J’ai donc été aspergé avec de la sauce tomate, oui. "

*"Putain c’est la soirée des comiques ou quoi ? "*, s’exclama Shin’ d’esprit à esprit

"M’en parles pas, regardes ce que fous Makaya avec la petite nièce du Kage…", répliquais-je

- "Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Allez plus vite !! ", riait t’elle aux éclats.

En effet, le gourou du raclétoisme s’était métamorphosé en cheval-clown, et la petite fille s’amusait à faire du rodéo, debout sur lui… Accrochée avec du chakra ?!

- "C’est bien Nelly, tu fais des progrès en maitrise du chakra. Bien mais… Qu’est ce que vous faites ici, accoutrés dans ces déguisements ridicules ? "

- "Euh…", commençais-je, en panne d’inspiration.

- *"Mec nous faut un coup de main…"*, lança discrètemetn Shin’ à l’attention de Makaya.

Ce dernier se releva d’un bond, expulsant Nelly dans les airs ! Notre angoisse fut de courte durée lorsque nous la vîmes ratterrir sur ses épaules.

- "Un groupe de clown itinérants ! Vous voulez un ballon gonflé à l’hélium Kage-sama ? Pour vous c’est seulement le double du prix normal puisque vous êtes pétés de thune !

- "Hum… Enlèves donc ce déguisement grotesque… Makaya Korove. Datenshi, Shin’, enlevez ça aussi. "

- "C’est que…"

- *"On a rien en dessous. ", finit Shin’

Ce qui ne semblait pas avoir dérangé Makaya : ce dernier était déjà en tenu d’Adam. Il avait même pensé à la feuille… Bien entendu son genjutsu fleural était démesurément grand.

- *"Tu n’exagères pas un peu Maka ? Nan parce que selon Katara…"*, lui demanda Shin

- "Rhabilles toi vite avant que le Kage ne nous trucide…", le pressais-je.

Après un semblant de début de bataille entre Makaya et Shin’, bien vite arrêtée par la poigne d’acier du Kage, les choses rentrèrent dans l’ordre.

- "J’ai renvoyé les ninjas vous courant après chez eux à l’aide d’un Genjutsu. Je ne veux pas d’incident dans mon village lorsque ma nièce se promène dans les rues ! Datenshi, où en est l’entrainement ?

- "Terminé Kage-sama ! ".

- "Ouep, j’leur en ai fait baver Kage-pote. ", s’exclama Makaya

- "Selon mes neveux c’était plutôt le contraire. ", répliqua l’intéressé, sans relever le manque de respect flagrant de la part du Mahousard.

- "Vos neveux ?... Dequoi ?!! Les gosses qui… ? C’était vos… ??? ", m’exclamais-je en me rappelant ce qu’ils avaient vu.

- "Oui… Ils sont en ce moment même en thérapie de groupe pour leur enlever de la tête les horreurs que vous perpétriez… Enfin. L’entrainement étant terminé, vous pouvez rentrez chez vous, Makaya Korove. Vous et vos excentricités ne sont plus les bienvenues dans le village de Chikara jusqu’à nouvel ordre. Et estimez vous heureux que je n’envois pas des ANBU à votre poursuite, Monsieur je suis dans le Bingo Book et j’en suis fier ! "

- *"QUOI ?!! T’ES DANS LE BINGO BOOK ENFOIRE ?! "*, lança immédiatement Shin.

- "Bin ouais pourquoi t’y es pas toi ? ", demanda l’autre comme si de rien n’était.

- *"Putain « GéGé » bro’ !! "*, s’exclama Shin’ en le serrant dans ses bras, juste avant de lui envoyer son genoux dans l’entrejambe, "Et ça c’est pour y être avant moi ! "

- "Exaspérant…", me lamentais-je en les voyant à nouveau se battre comme des charretiers devant Nelly qui applaudissait en riant… Pas normale cette petite.

Le Kage nous planta alors là, me laissant pour consigne de raccompagner Makaya jusqu’aux portes du village, et de m’assurer qu’il s’en aille réellement. Il ajouta aussi en privée que si j’arrivais à percer sa gourde je serai promu ANBU dans l’heure qui suivait… Ce n’est qu’une fois arrivé devant les portes que les réels sentiments de Makaya et Shin’ s’exprimèrent :

- "Allez bon débarras connard. "

- *"Tu me manqueras pas non plus… Ni toi ni tes jeux à boire à la con où on perd tout le temps… Ni nos bastons d’hommes… Ni tes…

- "Allez viens faire un câlin à tonton la touffe ! "

- *"Va chier… "*

- "Toi aussi tu me manqueras bro’ ! ", traduit le touffu.

- "Et moi je schlingue c’est ça ? ", tentais-je, voyant qu’on ne m’accordait aucune considération.

- "Ouais… Les boulettes surement. ", répliqua Makaya

Devant mon air contrit il finit par dire :

- "Bon allez les nains, ce fut une chouette aventure que de vous supporter. Si vous voulez passer à Mahou un de ces jours je vous montrerai le plus beau des villages ! Sur ce je m’arrache à la prochaine… Shin’, qu’est ce que tu fous à ma gourde au juste? "

- *"Je vérifie qu’elle est bien percée pourquoi ? "*

- "J’ai pas le temps, mais sinon crois bien que je t’aurais botté le cul ! ", répliqua Makaya

- *"J’aimerai bien voir ça ! "*, relança Shin’, sur le point de lui sauter à la gorge.

- "Bon vous avez finis ? Moi et mon collègue on en a marre de vos adieux qui durent deux plombes. On aimerait bien discuter peinards ! ", les interrompit un des deux gardes de faction.

Après leur avoir broyé les parties intimes, Makaya s’étendit en un long discours au milieu duquel nous commençâmes à nous barrer, moi et Shin’, car s’entendre dire que pour des hérétiques bouffeurs de boulettes en pierre nous n’étions pas si cons, on en avait notre claque. Les adieux se prolongèrent longtemps, et les gardes durent aller quérir un escadron d’ANBU pour faire en sorte que Makaya sorte de Chikara de manière aussi bruyante qu’il y été entrée, un mois auparavant !

- "Un peu de calme… Ca fait bizarre quand même. ", lançais-je alors que nous rentrions à l’appartement, à nouveau réunis en un seul corps.
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Message par Sarouh 2/11/2008, 19:32

Le lendemain du combat de Tokri et Nina, Sarouh avait la tête dans le chou. Des jours qu’il n’avait plus rien à faire, attendant désespérément que l’examen chuunin commence, car se venger sans Tokri risquerait d’être… épineux. Déjà s’informait des différentes personne ayant la puissance politique d’écrasai le clan des Tsumyo sans ébruiter l’affaire n’allait pas être une mince affaire, alors assassiner cette même personne ne serait pas possible pour le moment.

Pas le niveau. Il attendait donc que son ami rejoigne son grade de chuunin pour partir vers Mahou. Une aide intérieur ne ferait pas de mal, songea-t-il.

Il partit donc flâner en ville. Nina s’entraînant avec son prof de kinton tout le jour, il se retrouvait seul à glander. Il fît le tour de la ville et commença à se demander ce qu’il pourrait apprendre. Il fit très vite le tour : kenjutsu mauvais mais suffisant, genjutsu bon à améliorer mais il n’avait aucune technique en tête et enfin ninjutsu, il n’avait pas envie d’apprendre une technique, ça lui prendrait trop la tête, il voulait du neuf. Pourquoi pas les sceaux ? Il se rendit soudain compte qu’il ne savait pratiquement rien de la discipline qu’est le fuinjutsu.

Il se rendit donc à la bibliothèque de chikara. L’odeur de vieux parchemins et le silence religieux qui y régnait l’obligea au silence. Il parcourra les rayons jusqu’à ce qu’il tombe sur un ouvrage traitant des sceaux. Il passa donc l’après midi les yeux rivés sur son bouquin.

Il passa aux chapitres de maîtrise de base:

Le fuinjutsu est un art qui permet d’utiliser, de contrer et de reconnaître des sceaux. Pour créer un sceau il faut tracer sur du papier les signes et kanjis, puis effectuer les différents signes de fuinjutsu. La création coute davantage de chakra que l’activation qui en coûte très peu. Les parchemins explosifs en sont un exemple. Chaque signe de fuinjutsu a sa signification particulière. L’utilisateur de fuinjutsu aura un avantage dans un combat à longue durée car il paraît avoir une dose de chakra infini ou presque. Les seuls défauts du fuinjutsu sont que les « jutsus » sont sur un support donc destructible et que la création d’un « jutsu » requiert autant voir davantage de chakra.

Intéressant, avoir des pièges en nombre illimités, ça pourrait être intéressant. Mieux, avoir des jutsus qui touchent l’esprit à moindre coût, ça cela serait bien, continuons.

Chapitre 2_ Les signes incantatoires:

Il existe treize signes de fuinjutsu dont un qui s'apparente à l'un des signes de ninjutsu. Voici la liste et leurs différents effets sur les fuinjutsus:

- Mesha ( = Bélier ) : Le signe de Mesha permet d'insérer dans son fuinjutsu l'élément Katon et/ou Youton.
- Vrishabha ( = Taureau ) : Le signe de Vrishabha permet d'insérer dans son fuinjutsu l'élément Doton et/ou Mokuton.
- Mithuna ( = Gémeaux ) : Le signe de Mithuna permet d'insérer dans son fuinjutsu l'élément Fuuton et/ou Raiton.
- Karka ( = Cancer ) : Le signe de Karka permet d'insérer dans son fuinjutsu l'élément Suiton et/ou Hyoton.
- Simha ( = Lion ) : Le signe de Simha permet de faire exploser le sceau lors d'une condition prédéterminée au moment de la réalisation du signe.
- Kanya ( = Vierge ) : Le signe de Kanya permet de faire de son fuinjutsu un genjutsu à part entière.
- Tula ( = Balance ) : Le signe de Tula permet de contenir un objet grâce au sceau effectuer avec ce signe.
- Vrishchika ( = Scorpion ) : Le signe de Vrishchika déclare une propriété particulière au sceau créé sur base de ce signe.
- Dhanus ( = Sagittaire ) : Le signe de Dhanus présente le fuinjutsu comme un jutsu agressif et donc faisant du dégat.
- Makara ( = Capricorne ) : Le signe de Makara présente le fuinjutsu comme un jutsu défensif servant donc à protéger une personne quelle qu'elle soit.
- Kumbha ( = Verseau Smile Le signe de Kumbha présente le fuinjutsu comme un jutsu paralysant, en effet les sceaux créées sur base de ce signe servent à bloquer des portes, empêcher une entrée ou même paralyser un adversaire.
- Meena ( = Poissons ) : Le signe de Meena présente le fuinjutsu comme un jutsu soignant et donc soigne la personne sur laquelle le sceau créé avec ce signe.
- Ashlesha ( = Serpentaire ) : Le signe de Ashlesha permet d'insérer dans son fuinjutsu un élément particulier tel que le Kinton, le Chi-zu, le Kami, l'ombre, la lumière et le dessin.

D’accord. Je devrai peut être me mettre en quête d’un maître fuinjutsu à Chikara…

Il remît le livre dans l’étalage poussiéreux qui lui faisait face, puis repartit dans le désert sablonneux qu’est Chikara pour trouver un maître des sceaux. Il fît le tour des endroits qui auraient le plus de chance d’abritait un maître fuinjutsu. Il y avait le Q.G, bien sûr, mais aussi la bibliothèque, les lieux de restauration, et même les lieux déserts où personne ne vient gêner l’entraînement. Même les pros doivent s’entraîner, songea Sarouh. Il partît en commençant la piste la plus évidente : le Q.G, au pire il trouvera des fiches d’identité qui permettait de trouver un utilisateur de fuinjutsu.

Sarouh parcourra en vitesse les rues du village caché, puis arriva devant l’imposant édifice. Il salua brièvement les gardes à l’entrée et pénétra dans le bâtiment. Il erra comme un spectre dans le Q.G les souvenirs le submergeant. La première fois qu’il y était venu, c’était pour un tournoi, la seconde c’était en pleine nuit, juste avant la fermeture du secrétariat pour faire partit d’une équipe chikarate. Et maintenant pour avoir un professeur des bases du fuinjutsu.

Ne trouvant personne qui utilisait les sceaux dans l’entourage proche du secrétariat, il demanda s’il y avait un utilisateur de fuinjutsu qui accepterait de le prendre sous son aile. La secrétaire lui demanda un délai d’une semaine, bien qu’il y ait peu de chance qu’elle en trouve. Il la remercia et partit sur une deuxième piste les endroits déserts pour les entraînements.

Justement le problème se basait là, les endroits déserts dans Chikara, c’est comme l’humidité dans l’eau : il y avait que ça ! Après une recherche des plus lassante, il abandonna, il ne risquait pas de trouvait la personne qu’il cherchait s’il fouillait au hasard, mais il n’avait pas de piste. Il se résigna donc à attendre les résultats de la recherche du Q.G à défaut d’avoir autre chose de plus fiable.

Il rentra dans la maison d’Okioto, où il retrouva son lit.Au beau milieu de l’après mid il se réveilla, se rendant compte qu’il était recouvert de sable et qu’il sentait la transpiration comme jamais il prît une douche, d’une longueur certes exagéré, mais d’une chaleur agréable pour le corps.

Il s’occupa de sa chambre, la rangea, la dépoussiéra, et la tria. Des activités qui lui sembla risible. Un ninja entrain de rangeait sa chambre, belle preuve que même à force de jutsus, d’entraînements draconiens, le ninja reste ce qu’il est à la base : un humain, un humain capable de sentiments contrairement à ce que croient les citoyens lambda. Un ninja à des sentiments, il a juste pas le droit de les montrer, sauf envers celle ou celui qui l’aime.

Sur ces entrefaites, Nina arriva pour faire une des longues promenades dont ils raffolaient. Sous la brise légère du désert, Sarouh éprouva l’envie de lâcher prise, et c’est ce qu’il fit; emportait dans un tourbillons de joie…

Sarouh
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Message par Delzebuth 4/11/2008, 21:14

"Ca fait un bail, Delze...
(Moi)_ Ouep, et ça aurait été cool qu'il soit plus long.
_ A peine revenu et déjà ici. Tu devrais apprendre à bien te conduire.
(Moi)_ Je fais de mon mieux, cher agent de la paix."


Zenko Nomiko, chef de la police. Je détestais cet homme, il enquêtait constamment sur moi, et ce depuis l'enfance, lorsque j'avais rejoint le groupe des orphelins. Pourquoi moi et pas les autres? Je ne l'ai jamais su, je me souviens seulement qu'il rendait visite à mon père à l'occasion. Dans la rue, j'avais entendu dire qu'il avait une haine particulière envers les Samashi, ma famille, et qu'il nous surnommait les "traitres paysans".

"(Zenko) Les rumeurs courent, Delze. On raconte que tu serais impliqué dans un meurtre que l'on a classifié de... suicide.
(Moi) _Qu'est-ce qu'on raconte?...
(Zenko) _ Doro Nashiba, tu connais?
(Moi)_ Ouais, c'est un shooté il paraît.
(Zenko)_ Il a été interrogé par l'oeil d'un Funamitsu à la mort de son frère cadet. Les deux s'entendaient très bien et il nous a dévoilé que son frère ne consommait jamais de substances illicites, qu'il participait seulement à la vente. C'est ce même Doro, qui lui consommait de la drogue, qui nous a raconté que tu avais des ennuis avec son frère.
(Moi)_ Je participais à une...
(Zenko) _ Mission, je sais. J'ai déjà étudié ton cas, j'ai appris que tu te faisais passer pour un dealer pour aider ton ami Makito qui est chargé de prendre connaissance de l'origine de réseaux trafficants. Le jeune Ayabu Nashiba t'a rapidement considéré comme un concurrent et projettait de te tuer.
(Moi)_ Il n'a pas...
(Zenko, me coupant)_ Alors même qu'il a le désir de te tuer, il meurt. Doro, son frère ainé, avait l'amibition de venger son frère. Il est actuellement détenu pour consommation de substances illicites et volonté de meurtre.
(Moi)_ Ca m'ar...
(Zenko, me coupant une nouvelle fois)_ Delze, déserteur de Chikara et habitant de Nobeoka durant un certain temps, impliqué dans quelques histoire de gang là-bas et fuyant ce village après échec d'une tentative de meurtre, aujourd'hui revenu à son village natal. Dernier dossier sur toi, accompagné d'une fiche qui indique que tu as déjà cassé le bras d'un Genin.
(Moi)_ J'avais...
(Zenko)_ Et si on remonte plus loin... (Fouille dans ses dossiers et sort une fiche) Enfant fugueur à l'âge de 9 ans et membre d'un groupe clandestin d'orphelins jusqu'à 12 ans, jusqu'à être retrouvé par ses parents. Mais ça n'aura duré qu'un instant. Tu disparais une nouvelle fois en même temps que la récolte de ton père, et le lendemain te voilà inscrit à l'académie. On a passé l'éponge, je connais ta famille et je t'ai compris. Tu as ensuite été responsable de beaucoups d'incidents. Autant dire que tu n'as pas été le plus sage des élèves de l'académie.
(Moi)_ Bon j'ai compris, vous me soupçonnez du meurtre d'Ayabu...
(Zenko)_ Normal, tu ne penses pas?
(Moi)_ J'ai rien à voir avec ça.
(Zenko)_ C'est ce que l'on va savoir tout de suite. Tu dois connaître l'oeil des Funamitsu, non?
(Moi)_ Ouais, il oblige les gens à révéler la vérité. Et vous, les Nomiko, vous avez cette technique avec laquelle vous enfermez les gens dans une sphère de sable pour les capturer.
(Zenko)_ Sabaku Kyuu no jutsu, une technique bien utile. Bref, tu vas être interrogé."


Zenko était quelqu'un de très impressionant. Même si je n'en avais pas vraiment peur, je n'osais jamais le couper pendant qu'il parlait. Et quand lui me coupait, je me taisais.
Je fus interrogé par le Funamitsu et bien sûr, je crachais le morceau. J'avais bien évidement commis le meurtre d'Ayabu...


"(Moi) Bon, que va-t-il advenir de moi?
(Zenko)_ A vrai dire, rien de mauvais. Tu as permis l'arrestation d'un dealer et éliminé un autre. Seulement, un meurtre reste un délit grave. En conséquence, on va un peu contourner la procédure.
(Moi)_ Contourner la procédure?
(Zenko)_ Delze, j'ai besoin de toi. Tu as été membre d'un gang à Nobeoka, en conséquence tu dois avoir quelques relations.
(Moi)_ Ouais, le nécessaire pour être protégé.
(Zenko)_ Nous pensons que toutes les substances illicites présentes à Chikara sont importées de ce village, et donc nous aimerions pouvoir enquêter auprès des gangs qui s'y trouvent.
(Moi)_ Pas question que j'y retourne maintenant, j'ai...
(Zenko)_ Après l'examen Chuunin, tu retourneras à Nobeoka et tu me feras un rapport du commerce qui s'y déroule.
(Moi)_ J'ai pas envie de...
(Zenko)_ Tu seras accompagné par un Jounin.
(Moi)_ Mais...
(Zenko)_ Et il t'apprendra à te battre correctement, Samashi Delze.
(Moi)_ Hein?
(Zenko)_ Je n'ais pas le temps de t'en parler maintenant, dis-moi simplement si tu acceptes ou pas.
(Moi)_ Vous me cachez qu...
(Zenko)_ Très bien, je te remercie. Le jounin en question te trouvera dans tes appartements.
(Moi)_ Mais...
(Zenko)_ A bientôt, Delze..."

Il partît, ne me laissant rien dire.

Je retournai chez moi perplexe, ses mots me hantaient l'esprit. Il était certain que quelque chose m'était caché, mais quoi? Jamais je n'aurais cru qu'un policier serait chargé de ma formation, encore moins s'il était sous les ordres de Zenko. Ces idées me cognaient dans le crâne comme des vagues de soupçons qui s'étalaient dans ma pensée, occupant tout mon esprit. Je ne savais rien de ce qui m'attendait, mais il me semblait que quelque chose allait chambouler ma vie...


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Message par Mei-Lynn Sabishii 8/11/2008, 17:25

- BOUGE TOI DE TON LIT FEIGNASSE!
J'avais l'impression que quelqu'un avait sonné un gong juste à côté de mon oreille, mais il ne s'agissait "que" de Ren-san, l'air très légèrement frustré. Il se tenait aux pieds du lit, les bras croisés, et une veine palpitant sur son front. Y'avait pas à dire, il avait toujours la bonne façon de me réveiller: d'ordinaire, il me faut toujours plus d'une demi-heure après la sonnerie du réveil pour que je daigne simplement ouvrir les yeux. Au moins avec Ren-san j'étais fixée, je n'avais même plus besoin de réveil... Je me levai lentement, et m'assis en tailleur en me frottant les yeux d'une main, l'autre cachant un long bâillement.
- Q'l'heurel'est? marmonnai-je, encore somnolente.
- Trois heures trois-quarts du matin gamine. Grouille toi de te préparer, on doit être aux portes du village dans un quart d'heure. répondit-il d'une voix sèche, pas du matin lui...
Et il sortit sur ces mots. Je me levai à mon tour et regardai par la fenêtre de la chambre: le soleil était loin d'être levé, mais de faibles lueurs roses et oranges commençaient à percer dans la nuit noire. Après avoir pris une douche rapide, je m'habillai à la vitesse d'une tortue ensommeillée, avant de recevoir un nouvel appel de Ren-san qui, à moins que mon imagination ne me joue des tours, avait réussi à faire trembler le plancher. Rapidement, je pris tout ce qui me venait sous la main- vêtements, rouleaux de parchemin, pinceaux, bouteilles d'encre- les fourrai pèle-mêle dans un sac, et sortis en coup de vent de la chambre, les cheveux encore mouillés. Un quart d'heure pour se laver, préparer son sac correctement et se coiffer, c'était pas suffisant... ou plutôt dix minutes à peine, le temps d'arriver aux portes de Gensou... Bref, c'est donc en déboulant comme un boulet de canon que j'entrai dans la bar qui, pour mon plus grand bonheur- était vide, hormis trois ou quatre ivrogne qui ronflaient bruyamment sur leur table. Ren-san, lui, sirotait tranquillement un verre, et le barman en essuyait un.
- Putain t'as mis le temps toi... Grouille, on a cinq minutes pour arriver aux portes!
- Oui oui, ça j'ai compris... Ah et à bientôt monsiaarghh...! dis-je à l'adresse du barman, avant que Ren-san ne m'empoigne par le col et m'entraine au dehors.
Le "voyage" prit moins de temps que je ne le pensais, vu que nous avions pris nombre de raccourcis. C'est donc à quatre heures précises que nous arrivâmes à l'entrée. Ren-san s'approche des gardes et leur montra quelque chose, qui semblait être un papier, un truc du genre. Après une très brève discussion, nous pûmes enfin sortir de Gensou. Ca faisait si longtemps... Si longtemps que je n'avais pas vu à quoi ressemblait l'extérieur du Yuukan... Enfin, pour l'instant on ne pouvait pas voir grand chose, étant donné qu'il faisait encore nuit. Nous marchâmes ainsi silencieusement jusqu'à ce que les premiers rayons de soleil fassent leur apparition, et pendant tout ce temps, aucun de nous n'avais dit mot, ce qui rendait l'atmosphère... un brin tendue, en plus des présences derrière nous...
Et oui... Depuis presque une heure, ces types nous suivaient de loin, attendant le moment propice où nous ferions une pause... Je me mis à sourire intérieurement: Ren-san qui proposerait de faire une pause? Impossible, pas même si nous sortions d'un combat haletant contre dizaine de Dragons des Rivières.

- Je vois que tu les as remarqué, tu progresses gamine. me murmura Ren-san.
- Et quand est-ce qu'on s'en débarrasse? Je sais pas pour vous, mais moi j'en ai un peu marre d'être filée comme ça; non en fait je déteste ça, chuchotai-je.
- Ils sont juste quatre, et ce sont des bandits de route, t'auras pas de mal.
- Hein...?
Sans donner plus de précisions, il disparut en un éclair, et une seconde plus tard, les quatre pots de colle surgirent depuis des buissons. Un long soupir d'exaspération me prit, ainsi qu'un petit massage des tempes. Est-ce possible qu'un jour Ren-san dise une réponse directe telle que "oui" ou "non"? Bon, la priorité n'était pas là, je devais d'abord m'occuper de ces "rigolos"... La chose que je aie le plus en ce monde, c'est qu'on me suive à mon insu...
- Kuro-Tsume.
Premier...

Il fonça sur moi armé d'une hache- drôle d'arme pour un voleur d'ailleurs- et amorça de larges attaques semi-circulaires, aussi bien verticales qu'horizontales. Dans ses conditions je ne pouvais pas faire grand chose, à moins que... Je bloquai son offensive suivante avec mes griffes droites- qui se brisèrent sur le choc-et enfonça celles de ma main gauche dans son ventre. Le brigand émit un grognement de douleur; mais parvint néanmoins à passer sous ma défense, et à m'entailler l'épaule droite avec son arme... Je retirai mes griffes de son estomac- d'où s'échappèrent de minces mais abondants fils de sang- et empalai son coeur comme coup de grâce.
J'entendis un étrange sifflement, qui se trouvait être un fouet fendant l'air, me percutant violemment mon épaule blessée. Je ne pus m'empêcher de pousser un gémissement de douleur et de tomber à genoux. Seule c'était clair, je ne pouvais pas y arriver. Je sortis alors un parchemin où étaient dessinés deux léopards, le déroulai et animai mes fidèles compagnons.

- Kuro-Kemono.
J'ordonnai mentalement à mes deux bêtes de s'en prendre chacune à un de mes adversaires, ce qui faisait que j'avais un seul ennemi à vaincre et comme par hasard... c'était le type au fouet. Nous tournâmes en cercle tout deux, sans relâcher notre attention. Je devais frapper vite et bien, de sorte que le coup soit mortel, ou quasi-mortel... Ma blessure à l'épaule n'était pas profonde, mais douloureuse néanmoins. Et je n'avais plus que ma main gauche pour attaquer... Mon adversaire se décida enfin à passer à l'offensive, faisant siffler l'air de son fouet.
Qui a dis que j'avais de la chance? Son arme est destinée à frapper sur de moyennes portées et la mienne m'oblige à aller au corps à corps...
Je réfléchissais à un moyen de contre-attaquer tout en esquivant habilement les coups de plus en plus vifs de mon opposant. Il avait une bonne maîtrise de son arme, mais il devait bien avoir un point faible...
Imbécile! C'est pourtant pas compliqué de bloquer un fouet!
Mais oui... Il suffisait juste d'attraper la corde lorsqu'elle s'apprêtait à me frapper; par contre, c'est un plan pour se blesser davantage, mais vu les circonstances, je n'avais pas le choix. Ainsi, lorsque le brigand lança à nouveau son fouet en ma direction, au lieu de faire un bon de côté, je réceptionnai la fine corde de cuir dans ma main.
J'avais l'impression que l'on m'avait entaillé la paume avec un scalpel à la lame glacée.
Faisant fi de la douleur- tant bien que mal- je tirai violemment le fouet vers moi, afin de me rapprocher de mon adversaire sans bouger, et dès qu'il fut suffisamment proche, je lui enfonçai deux griffes noires dans la gorge. Je jetai ensuite un rapide coup d'oeil à mes deux fauves d'encre: chacun avait profondément planté leurs crocs dans la gorge des bandits, mais ils étaient salement abimés... Après les avoir enfermés de nouveau dans leur parchemin, je me dirigeai vers un arbre, et m'adressa aux branches:

- Le spectacle vous a plu, Ren-san?
- Tu commences à avoir du flair gamine, maintenant je pense un peu plus que je pourrai faire quelque de toi! répondit-il après être descendu, toujours avec son sourire déplaisant. Bon, avec tout ça on s'est mis en retard, donc t'a intérêt à te grouiller.
A qui la faute?

Nous courûmes donc comme de beaux diables durant presque toute la matinée, ne nous arrêtant que pour me soigner mon épaule blessée qui me faisait un peu trop mal- non sans moult jurons de la part de mon "Sensei"- de toute façon j'avais l'habitude. Nous étions entrés depuis quelques minutes dans le désert de Chikara, et au fur et à mesure que nous avancions, une masse sombre se dessinait au loin. Les portes de Chikara... Cela me rappelait le tournoi inter-Genin auquel j'avais participé- et perdu d'ailleurs... Mais c'était aussi à ce moment que j'avais décidé de me mettre aux techniques d'encre. C'était un peu comme si tout avait commencé ici.
Lorsque nous arrivâmes aux porte du village- par ailleurs immenses- un garde nous arrêta.

- Hola étrangers, que venez vous faire ici?
- Nous sommes là pour l'examen Chunin, et en voici une preuve, répondit Ren-san avant même que je ne prenne la parole, tout en montrant ce qui semblait être une sorte de laissez-passer.
- Bien, bien... Ouvrez les portes!
Ainsi nous entrâmes dans Chikara, qui semblait ne pas avoir changé depuis mon précédent séjour... Alors que nous passions près de l'Arène du village, Ren-san s'arrêta, contemplant l'imposant bâtiment. Quelque chose avait changé dans son regard... Un regard perdu et songeur, chose que jusqu'alors je n'avais jamais assisté.
- Heu... Vous faites quoi là au juste?
- Gamine... J'ai une chose très importante à te dire- ou plutôt à t'avouer.
- Qu'est-ce que vous racontez? Vous avez refuser de me dire quoi que ce soit en dehors de mon "éducation" et maintenant vous passez subitement à des aveux?!
- On va dire que c'est une occasion spéciale. En tant normal, je ne te l'aurais jamais dit- par contre promet-moi une chose: tu devras rester calme, et savoir encaisser le coup.
- On verra bien.
Ren-san se tourna vers moi et pris une profonde inspiration. Pourquoi avais-je un étrange pressentiment?
- Tu te demandais comment je savais tant de choses sur ta propre personne, le fait que je sache que tu t'appelles Mei-Lynn, et pourquoi je t'ai pris sous mon aile? Et bien c'est très simple: moi aussi je suis un Sabishii.
J'en étais tellement surprise que je ne trouvai rien à dire. Cela dit, une soif d'en savoir plus s'éveilla en moi... savait-il quelque chose sur mon père? Sûrement... Puisque Ren-san était aussi un nuke-nin... Ce dernier pris encore une grande inspiration avant de parler.
- Je m'appelle Korai Sabishii, je suis le frère d'Arai Sabishii.
- ...Hein? murmurai-je, la voix et le visage vides d'expression.


Dernière édition par Mei-Lynn Sabishii le 11/11/2008, 17:34, édité 2 fois
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Message par Chihousou 10/11/2008, 15:09

Chihousou était sur le toit de l’hôtel Chikariotte dans lequel lui et Hakaima s’étaient installés quelques heures plus tôt. Le crépuscule illuminait la ville ensablée faisant descendre la température à une vitesse folle. Ils avaient mis trois jours à venir et pourtant ils s’étaient dépêchés autant qu’ils avaient pu. Cependant, le chuunin n’avait pas imaginé son départ pour Chikara aussi précipité. Il repensa alors aux derniers évènements survenus à Gensou…

Le jour du test prévu par son clan était finalement arrivé. Et Chihousou, tout comme Hakaima n’étaient pas vraiment en super forme. Le genin était perclu de courbatures et semblait souffrir à chacun de ses mouvements, quant au chuunin…peu satisfait de ses œuvres de papier malgré la découverte du seau Kakushin’ avait travaillé une bonne partie de la nuit.
La mauvaise humeur était donc de rigueur et ce n’est pas la surprise prévu par le clan Masaka qui allait les faire rire. En effet, le conseil avait décidé de s’assurer la présence du duo en donnant l’ordre à quelques chuunins de les escorter. Après quelques minutes de marche forcée et bien entouré, le deux jeunes gens, ainsi que Kae, se retrouvèrent à l’entrée du domaine des domaine des Masaka et Chihousou ne put s’empêcher de sourire devant la mine abasourdi d’Hakaima.


_Le domaine te plaît ?
Demanda-t-il, tout sourire.
_Et pas qu’un peu, siffla le genin. Mais t’es qu’un putain de gosse de riche en fait.
_Chihousou-sama est l’héritier d’un des principaux conseiller du clan
, expliqua alors l’un de leurs chien de garde.
_Sauf que mon père me méprise et donc les chances que je devienne conseiller sont minimes. Et puis ça m’arrange comme ça je reste loin de ce foutu domaine.
_Vous ne pouvez pas dire ça
, s’offusqua un autre membre de l’escorte en posant un main sur l’épaule Chihousou.

Énervé par ce contact, le jeune homme fit un signe à Kae et le fauve se jeta sur l’impétueux Masaka. Chihousou saisit alors le garçon et lui expliqua que s’il s’avisait de le retoucher alors il s’arrangerait pour que son bras fasse parti du futur repas du tigre qui accompagna ces paroles d’un feulement joyeux. Comprenant que le chuunin ne rigolait pas, le chien de garde décida de finir au plus vite sa mission pour s’éloigner des cent cinquante kilos de muscles et de nerfs.

_T’as pas l’air en excellent terme avec ton clan…observa Hakaima.
_Non, sans déconner t’as trouvé ça tout seul ? T’es un génie en fait, ironisa le Masaka.
_Oh ça va…c’est juste que c’est pas forcément le moyen le plus efficace pour qu’on puisse passer ce test tranquille.
_Tu comprendras quand t’aura vu mon père et le mépris du clan à mon égard.
_Si tu le dis…


C’est ainsi que pour la deuxième fois en quelques semaines le chuunin se retrouva devant le conseil du clan. Sauf que cette fois, la présence d’Ariora rendait ce groupe plus jeune et tout de suite moins antipathique aux yeux de Chihousou. Sans surprises quelques membres du conseil n’étaient pas là comme la chef de clan et c’est avec regret que le chuunin remarqua que la direction était passé provisoirement aux mains de son père. Shinji Masaka expliqua longuement et en de termes pompeux pourquoi les deux jeunes gens, et accessoirement Kae, avaient étaient convoqué par le-dit conseil ainsi qu’un explication des règles mises en place au cours de ce petit test.
Ce qui en sortit aux oreilles des deux jeunes gens fut que clairement leurs adversaires auraient quasiment tous les droits tandis qu’eux devraient essayé de se débrouiller pour ne pas faire de mal aux Masaka auxquels ils seront opposés. Et tandis qu’ils se préparaient à commencer et que quelques membres du clan mettaient en place une arène improvisée, Chihousou prit la parole.


_Alors il te plait mon père ?
_Le vieux qui a fait chié pendant trois plombes c’était ton père ? Ca explique beaucoup de choses effectivement.
_Qu’est-ce que tu insinue ?
Demanda le chuunin.
_Absolument rien sauf qu’avec un père pareil moi aussi je serais devenu bizarre…
_Dixit le criminel
, plaisanta le chuunin.
_Je suis seulement suspecté je te rappelle, protesta Hakaima.
_La ferme, ça commence.

En effet Ariora vint à leurs rencontre en expliquant que ce serait Chihousou qui passerai le premier et que son adversaire n’était qu’un chuunin avec un faible taux de réussite en mission mais une certaine expérience du haut de ses vingt ans. Elle fit remarquer aussi que l’opposant d’Hakaima serait d’un tout autre calibre étant donné qu’il était considéré comme l’un des très bon genins du clan même s’il ne passerait pas le prochain examen du fait de son trop peu d’historique sur le terrain.
C’est donc le chuunin qui se présenta le premier sur la soi-disante arène, un simple bout de terre empiétant sur les bois et une petite rivière. Un détail qui l’interressa fortement…
Son adversaire était un jeune homme d’apparence frêle avec dans le regard une lueur de vengeance. Un Masaka d’une famille peu important et nourrissant quelques griefs envers ceux de lignées plus élevées supposa Chihousou.

Le fait est que dès que le signal de départ fut donné l’opposant du chuunin, un certain Hiru, fonça tête la première sur lui et lui envoya une rafale de vent qu’il esquiva sans difficultés. Apparemment et malgré son expérience Hiru ne semblait être qu’un vulgaire bourrin sans véritable talent. C’est ainsi que Chi’ décida de créer quelque faux kunais, shuriken et autres armes ninjas sympathique et commença à harceler son opposant et en faisant exploser quelques une de ses création, parfois grâce à des notes ou un simple genjutsu. Au bout de seulement quelques minutes Hiru soufflait comme un porc, apparemment extrêmement fatigué et Chihousou décida alors de faire une petite expérience. Il se saisit de trois oiseaux en papier, marqués au préalable du sceau Kenshin’, et injecta du chakra à l’intérieur de ceux-ci. Les oiseaux se mirent alors à virevolter autour de lui et s’élancèrent comme un seul aigle vers le pauvre Hiru qui se retrouva entaillé à divers endroits du corps. Le public semblait conquis par ce jutsu original et le chuunin décida alors d’utiliser une dernière technique pour impressionner définitivement les spectateurs et clore ce combat.
Il exécuta les signes du Hymen no chakra et l’aura de chakra se forma autour de lui mais une voix l’interrompit.


_Chihousou ! Ce jutsu est dangereux, je croyais pourtant avoir précisé que tu ne devais pas blesser ton adversaire.
_Père, vous aviez aussi dit que je devez vous impressionner. Comment puis-je faire les deux séparément avec un adversaire aussi faible…
s’énerva Chihousou. Ce test est juste pour Hakaima, pour l’évincer et qu’il ne ternisse pas la réputation du clan et la tienne car je suis son sensei et tu le sais très bien.
_Comment oses-tu, insolent. Tu n’es qu’un fils ingrat incapable de voir tout ce que j’ai fais pour toi.
_Vous parlez du mépris que vous avez à mon égard ? Ou peut-être la honte que je ne sois pas aussi doué que Shigeru. Vous n’avez rien fait pour moi. Vous n’êtes qu’un cancrelat imbus de lui-même avec un soif de pouvoir immense et sans capacités ninjesque.


Sous ce flot de parole rare pour Chihousou, Shinji Masaka devint cramoisi de colère et alors qu’il s’appretait à répliquer le chuunin fit signe à Hakaima et à Kae de le suivre. Et c’est, à la surprise général, ainsi que se termina le test et que partirent les deux compères et le fauve. Une fois arrivé à la demeure de Chihousou, celui-ci se dépêcha de prendre quelques affaires et ordonna au genin de faire de même. Finalement ils partiraient immédiatement pour Chikara.

Le chuunin s’en voulait encore de s’être emporté de cette façon, lui qui était si fier de son habituelle impassibilité n’avait put se retenir devant le visage hautain et méprisant de l’homme qui lui servait de père.
Le fait est qu’il scrutait maintenant l’horizon, à sa droite Kae émit un feulement qu’il comprit comme un signal, apparemment Hakaima était de retour de son inscription pour l’examen chuunin. Bizarrement cet examen lui rappela que c’est à ce moment précis que tous ces changements dans sa vie avaient eu lieu avec comme apogée ce départ en trombe de Gensou et une punition certainement exemplaire qui l’attendrait à son retour.

Malgré tout, ce n’était pas ce qui le préoccupait le plus actuellement, il pensait davantage à retrouver ceux qui avaient fat du mal à Maiya au Mont Fuji ainsi que retrouver Ryobe. Et leur faire payer à tous. Il savaient qu’ils étaient de Chikara et qu’ils venaient d’un groupe mafieux étant donné le passé du médecin et Chihousou avait d’hors et déjà entamé quelques recherches sur les bas-fond du village du sable et d’après ce qu’il avait entendu, un groupe de mafieux de bas étage avait rendez-vous cette nuit dans un bar mal famé appartenant à l’un de leur collaborateur. Une fois encore le chuunin pouvait remercier ses capacités sensorielles. Et comme le genin qui était à sa charge était rentré, il pouvait rendre une petite visite de courtoisie à ses messieurs.

Et comme il est impoli de se présenter sans cadeau à une réception à laquelle on est pas invité, le Masaka avait prévu quelques animaux en papiers pour décorer ainsi qu’un spectacle avec un véritable tigre du Mont Fuji…
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Message par Seol 10/11/2008, 21:54

Hisoka était assis sur le bord de la fenêtre de la chambre du jeune chikarate qui avait eu la mauvaise idée de la leur prêter. D’ailleurs, ce dernier était parti, non sans être revenu chercher son chiot que les trois genins mahousards martyrisaient. Haruhisa, Kentaro et Kaede étaient tous enfin sagement endormis à même me sol, vu que le seul lit avait été ravagé au cours d’une énième dispute pour savoir qui dormirait dessus. Cela n’avait pas été une sinécure de les convaincre de se coucher pour être en forme pour le début de l’examen. Et le senseï loufoque de Kaede, Isasu-san n’avait pas été d’une très grande aide. Pas plus que pendant le voyage jusqu’à Chikara, d’ailleurs.
Rien qu’au départ de Mahou, Hisoka avait tout de suite deviné que ça se passerait mal :


Hisoka était arrivé avec un petit quart d’heure d’avance, comme à son habitude. Un jeune homme d’une quinzaine d’années arriva quelques minutes après. Il se présenta comme s’appelant Haruhisa Genko et qu’il s’était inscrit à l’examen chûnin de Gensou. Fort heureusement, Hisoka avait été mis au courant, d’une part que Haruhisa participait à l’examen et d’autre part qu’il était tête en l’air. Quelques minutes avant l’heure du rendez-vous, Kentaro arriva, l’air maussade. Apparemment, il ne digérait toujours pas le fait de devoir aller à Chikara pour passer l’examen. La veille, Hisoka lui avait fait rentrer de force dans la cervelle cette idée. Il salua Haruhisa de la tête et ignora complètement Hisoka, qui s’en moqua complètement. Même si c’était personnel, le principal était que Hisoka accomplisse sa mission. Un quart d’heure après, une petite fille albinos s’approcha qui s’avéra être la jeune shinobi qu’il attendait. Et accessoirement la nièce du Kage, comme elle se plût à le dire. A peine était-elle arrivée, qu’elle et Kentaro commencèrent à s’engueuler. Elle lui reprochait de lui pourrir la vie et d’être toujours dans ses pattes. Il lui reprochait de lui taper sur le système et de foutre la merde partout où elle passait. Si au début Hisoka laissa faire mais lorsque les noms d’oiseaux fusèrent, il prit le partit de les calmer à grands coups de claques sur la tête. Bien entendu, il lui fallut insister un peu plus avec Kentaro, mais au final, il les ramena très vite à la raison et au calme. Comme il manquait encore une personne, ils durent patienter encore un peu. Temps pendant lequel, Hisoka dut jouer les tampons entre Kentaro et Kaede, puis entre Kaede et Haruhisa, avant de devoir riposter face aux attaques verbales de Kentaro. Après une demi heure supplémentaire d’attente, de disputes et de baffes, Isasu-senseï arriva, la bouche en cœur, la démarche non chalante. Après de rapides présentations et excuses, Hisoka pressa le groupe de partir. Il y avait deux jours de voyage et vu le départ, ça allait être un voyage long et éprouvant.

Hisoka ne put s’empêcher de secouer la tête en repensant au trajet. Le premier bivouac avait été terrible. Surtout pour Hisoka. Non seulement Isasu senseï s’était révélé inutile en tant qu’autorité, mais surtout, il avait tendance à envenimer les choses avec des remarques qui se voulaient apaisantes :

Lorsque les cinq compagnons s’arrêtèrent le soir venu, Hisoka pensait que les gamins seraient plus calmes après une journée de marche. Bien entendu, ce ne fut pas le cas. Hisoka commençait à comprendre que, avec ces loustics là, ça ne se passerait jamais comme il l’espérait. Isasu-senseï alluma le feu, à l’aide d’un sceau de feu. Lorsque les cinq ninjas durent s’installer autour du feu, ce fut le chaos total. Kaede ne voulait absolument pas être à côté de Kentaro. Haruhisa préférait être en face de Kaede pour ne pas subir ses brimades, quand cette dernière voulait impérativement être à côté de lui. Kentaro ne voulait pas être trop proche de Kaede et surtout pas à côté de Hisoka. Isasu senseï voulait être à côté de son élève afin de pouvoir continuer son enseignement. Cette dernière était absolument contre. Hisoka relâcha la pression d’un seul coup, en sortant son arme et l’abattant violemment sur le sol. Heureusement pour le public présent, le kakôgan kakera était scellé. Sinon, cela aurait pu faire du grabuge. Cela eu quand même l’effet de calmer l’auditoire. Résultat, tout le monde finit par s’asseoir et par manger en silence. Hisoka profita de cet instant pour se reposer un peu. Bien entendu, lorsqu’il fallut se coucher, ce fut à nouveau le même cinéma. Mais, ce fut bien plus court, car lorsque Hisoka se mit à hurler qu’ils l’énervaient tous. Il se leva et s’installa à part du groupe, les laissant se débrouiller.

Hisoka soupira. La nuit qu’il avait passée avait été d’un calme… relatif. Car, les quatre gamins (il avait définitivement mis Isasu dans le même sac que les trois genins) s’étaient disputés jusque tard dans la nuit. Un peu comme ce soir, d’ailleurs. Et comme de bien entendu, le lendemain matin, Hisoka avait dû batailler dur pour les faire se lever :

Haruhisa avait été le premier debout. Il s’était réveillé dès le premier secouage de la part d’Hisoka. Quant-aux trois autres, ils refusaient obstinément de se lever. De guère las, Hisoka décida d’employer les grands moyens : Isasu étant un junin, il pouvait se débrouiller seul. Donc, il resterait là à dormir et les rejoindrait plus tard. En revanche, hors de question de laisser Kaede et Kentaro à cet irresponsable… même si c’était très tentant. Kaede étant la nièce du Kage, s’il lui arrivait malheur, il en serait tenu responsable. Quant-à Kentaro, vu qu’il avait pour mission de lui faire passer l’examen, il ne pouvait pas non plus le laisser là. Donc, Hisoka saisit Kaede et la jeta sur son épaule. Puis il se pencha et attrapa Kentaro par le bras qui dépassait. Il demanda à Haruhisa de ramasser toutes les affaires des deux boulets et reprit sa marche en direction de Chikara. Il ne fallu qu’une dizaine de mètres pour que Kentaro se réveille, en hurlant, comme quoi « il était inadmissible de traiter un être humain comme ça », que « c’était pas normal que Kaede soit portée et lui traîné ». Il aurait probablement continué longtemps si Hisoka ne lui avait asséné un monumental coup de poing sur le sommet du crâne. La discussion close, ils reprirent leur route vers Chikara. Tout se passait à peu près bien, jusqu’à ce qu’ils traversent un petit cours d’eau. Lorsqu’il posa son pied sur une pierre, il perdit l’équilibre mais parvint à se rétablir in extremis, au détriment de son fardeau sur l’épaule qui piqua une tête dans le ruisseau. Kaede se réveilla en sursaut et en colère, sous le regard hilare de Haruhisa et Kentaro. Pour faire bonne mesure, Kaede poussa Haruhisa de la pierre sur laquelle il se trouvait. Comme il ne souhaitait pas vraiment prendre un bain matinal, il se raccrocha à Kentaro, le prenant complètement au dépourvu, et ils finirent tous deux dans le lit du cours d’eau. A la plus grande joie de Kaede. Et d’Hisoka même s’il le dissimula. Joie qui fut de courte durée puisque les trois gamins se mirent à nouveau à se disputer sur leurs maladresses respectives et autres défauts. Hisoka ne chercha pas à les calmer. Pas cette fois. Il leur lança juste un : « Ras le bol. A partir de maintenant, demerdez vous. » Kentaro, ayant rarement sa langue dans sa poche eut la bonne idée de lui répondre qu’il était très content de se débarrasser de son garde chiourme. Hisoka s’arrêta, se retourna et dit : « Faites quand même attention aux bandits, renégats et autres monstres qui traînent dans les parages. » Puis il reprit son chemin vers Chikara.

Sur ce coup, il avait quand même joué un sacré coup de poker. Son bluff lui semblait tellement grossier qu’il aurait jamais cru qu’ils marcheraient dedans. En y repensant, Hisoka ne put s’empêcher de secouer la tête avec une certaine tristesse. Ces trois naïfs devaient passer l’examen chunin. Si les autres participants étaient de la même trempe, cela promettait une promotion pitoyable.

Bien entendu, leur imagination fit le travail nécessaire. Ils rattrapèrent Hisoka très rapidement. Evidemment, aucun d’entre eux n’admit avoir la trouille. Ils prirent le prétexte que l’union faisait la force et qu’ils pourraient aider Hisoka en cas de problème. Le reste du voyage fut à peu près calme. Même lorsque Isasu les rejoignit quelques trois plus tard. Il ne parvint pas à faire réagir Kaede, ni à faire sortir le moindre mot à Hisoka. Jusqu’aux portes de Chikara, le reste du voyage fut calme et Hisoka put enfin apprécier les paysages alentours et goûter une tranquillité méritée.
Tranquillité qui s’éteignit immédiatement lorsque, au QG de Chikara, on leur annonça qu’ils devaient dormir avec les participants des autres villages. Kaede refusa catégoriquement, prétextant que la nièce du Kage de Mahou avait droit à un traitement de faveur. Kentaro renchérit en disant que se mêler aux autres ne pouvait que les rabaisser que c’était indigne de l’escorte de la nièce du Kage. C’était bien la première fois depuis le début du voyage qu’Hisoka entendait Kaede et Kentaro être d’accord. Alors que Hisoka allait exploser pour la énième fois, un jeune chikarate se présenta et leur proposa sa chambre. Les quatre gamins acceptèrent immédiatement sans laisser Hisoka dire quoi que ce soit. Enfin, le principal était qu’ils avaient fini par arriver enfin à destination.


Hisoka regarda les étoiles. Si tout se passait bien, il serait débarrassé de tout ça d’ici deux-trois jours. Même si il devinait qu’il y aurait des imprévus. Avec les loustics qu’il se trimbalait, ça ne pouvait pas manquer. Hisoka appuya sa tête contre le bord de la fenêtre et ferma les yeux. Demain était un autre jour.




Dernière édition par Seolchong le 22/11/2008, 11:59, édité 1 fois
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Message par Mei-Lynn Sabishii 12/11/2008, 16:12

Non... C'était une blague... forcément une blague... Pendant tout ce temps, la personne que je côtoyais était le frère de ce traître? Frère qui, justement, se trouve être aussi un nuke-nin... Ma vie était un cauchemar réel- depuis combien de temps je l'ignorais- mais je voulais que cela s'arrête. Je voulais fuir, comme la fois où j'avais malencontreusement pris Izyroth pour mon père, et lui avais sauté dessus... Mais ce coups-ci, mes jambes refusèrent de bouger. J'étais forcée de regarder ce visage... Visage qui par ailleurs m'intriguait tant depuis le jour où je l'ai vu pour la première fois...
Qu'est-ce qui me prend? Je dois l'attaquer! Sinon il risque bien de me couper la gorge...
Mais je ne parvenais toujours pas bouger. Non pas que j'étais paralysée par quelconque technique ou artifice, j'étais plutôt immobile à cause de... la rage. Je me rendis soudain compte que chacune de mes inspirations et expirations était lente et profonde, et que ma respiration était de plus en plus précipitée... Et lui, me lançait un regard que je haïssais: celui qui signifie "désolé de ne pas te l'avoir dit plus tôt" mais qui le cache grossièrement...

- Et... je parie que... Que vous êtes à leur service hein...? murmurai-je, la voix tremblante, m'efforçant de garder mon calme, bien que je savais que j'allais bientôt craquer...
- Au service de la branche principale des Sabishii? Moi? T'as pas oublié que je suis nuke-nin par hasard?
- ALORS DITES-MOI!! hurlai-je, exposant de mon mieux toute la rage accumulée en ces quelques minutes. COMBIEN DE TEMPS VAIS-JE RESTER DANS L'IGNORANCE?!
- Hum bon... C'est vrai que deux trois petites explications s'imposent... Donc calme-toi cinq minutes, on va discuter de tout ça dans un coin tranquille.
Je lui répondis par le meilleur regard noir que je fusse capable de faire. Ren- ou plutôt ledit "Korai" m'emmena non pas dans un bar ou un autre lieu du même genre comme je m'y attendais mais... sur le toit de l'hôpital. C'était un bâtiment assez imposant- j'entendais par là qu'il faisait une sacré hauteur- pas étonnant qu'il ai choisi cet endroit, ici c'était certain qu'il devait pas y avoir grand-monde... Il s'adossa contre le réservoir d'eau de la bâtisse, et pris la parole.
- Bon, c'est bien beau de vouloir des explications, mais tu veux savoir quoi en premier? Sachant que le tout risque de prendre un bon bout de temps... Enfin...
- Déjà, est-ce bien vrai que vous êtes le frère de... de lui?
- Hé ben... J'ai cru comprendre que tu en voulais à mort à Arai, mais de là à bloquer autant jusqu'à renier votre lien de parenté... Ouais, je suis bel et bien son frangin. Et laisse-moi te dire tout de suite, Arai n'est pas le nuke-nin que tu crois qu'il est devenu.
- Comment ça? demandai-je, la voix sombre et le regard toujours aussi noir.
- En fait, ça va paraître un peu tiré par les cheveux, mais bon, au point où t'en est, je pense que tu peux tout croire.
Il inspira un bon coup, comme au moment de sa révélation, et commença son récit.
- A la base, sache que tout les Sabishii du côté de ton père sont extérieurs au clan- bien entendu, cela remonte à pas mal de décennies. C'est assez simple: les Sabishii sont composés de deux "branches": la principale- celle à laquelle tu appartiens- qui es fondatrice du clan, donc qui existe depuis ses débuts, et la branche dite "externe", qui comprend la famille qui a rejoint le clan il y a bien longtemps de cela. Cette "branche" comprend ton père et moi.

<< Il y a bien longtemps, environ une trentaine d'années après la fondation du clan Sabishii, une femme veuve et ses enfants, ainsi que d'autres membres de la famille, était éprise d'un bel homme appartenant à ce clan. Tout deux se vouaient un amour secret, et ce des deux côtés. Un jour, ne supportant plus le fait de se cacher ainsi des autres, l'homme proposa à son aimée de se marier. L'affaire avait fait grand bruit dans les quartiers du chef du clan, qui tenait fort aux traditions, et bien évidemment, il refusa cette union, ce qui rendit les jeunes amoureux désespérés. Il fut quand même décidé de célébrer la cérémonie malgré ce refus, même s'il fallait pour cela subir les foudre du chef.
Ainsi, les mariés purent vivre heureux pendants quelques temps; mais toujours en secret malheureusement. Car ils savaient que si le chef des Sabishii apprenait que l'un des siens s'était uni à une femme qui ne lui était pas destiné, tout serait mis en oeuvre pour briser cette histoire. Mais la femme ne supportait pas que son mari pût prendre autant de risques pour elle. Elle pris son courage à deux mains, et demanda à parler au chef du clan, pour tenter de trouver un terrain d'entente. Voyant ses craintes révélées, le chef déversa sa rage sur elle, mais il n'avait pas le pouvoir de briser l'union qui reliait les deux amoureux. Il fut donc décidé- après moult objections néanmoins- que la famille externe au clan pouvait rejoindre le domaine. Cela dit, certains point avaient été mis au clair: jamais la famille de la jeune femme ne seraient considérés comme des membres du clan à part entière- même si le nom des Sabishii leur avait été imposé. Ensuite, pour bien prouver que ces deux familles étaient différentes, il a été décidé que les quartiers seraient séparés en deux. C'est ainsi que deux branches furent créées: celle qui comprend les "Sabishii fondateurs" et celle qui comprend les "Sabishii extérieurs", c'est à dire ceux qui faisaient partie de la famille ayant rejoint le clan, mais aussi tout les les descendants de l'union des mariés. Le mariage entre les membres des deux branches étaient acceptées- bien qu'avec une certaine réticence- mais pour cela, le membre de la branche principale devait rejoindre les quartiers de la branche extérieure.
Le chef du clan, toujours désireux de respecter- et faire respecter- les traditions, avaient tenter de transmettre sa méfiance et son antipathie qu'il avait à l'égard des nouveaux Sabishii aux autres membres du clan. Le message fut entendu- et compris et appliqué- par une grande partie des "Sabishii fondateurs", et une certaine haine nacquit envers tous les Sabishii extérieurs et les Sabishii fondateurs qui reniaient ce message. Et cette "tradition" est encore présente aujourd'hui...>>


Une fois son histoire racontée, Korai-san fit un pause. Moi, j'étais perplexe. Perplexe et perdue. Ainsi, les membres du clan voulaient me surveiller parce qu'ils appliquaient la "tradition" du fondateur... Mais autre chose me tracassait: si, comme le disait Korai-san, les "Sabishii fondateurs" qui se mariaient aux "Sabishii extérieurs" devaient rejoindre les quartiers de ces derniers, pourquoi Eiyo et moi étions carrément expulsées du domaine? Ce n'était pas logique...
- Et dites-moi... Pourquoi ça n'a pas été le cas pour ma mère et moi? Pourquoi n'ai-je pas grandi dans le domaine des Sabishii?
- Là c'est plus compliqué... hésita Korai-san. Enfin, j'vais essayer de faire simple. Disons que pour vous, il y a eut un petit "quelque chose" qui a été la cause de ce traitement différent... Disons que... Arai est plutôt du genre à foncer dans le tas sans penser aux conséquences. Aussi, quand tes parents ont su que tu naîtrai à l'écart du reste du clan et destinée à être discriminée par les tiens, Arai n'a pas très apprécié... La discussion a un peu dégénéré, et ça a fini par une expulsion du domaine- et accessoirement un séjour d'une semaine à l'hôpital pour les deux gardes du corps du vieux Ketsuo.
- Il a agi de cette façon là... pour moi? Ca n'a aucune logique...
- Et pourquoi donc? me questionna-t-il en haussant les sourcils.
- Parce que... Parce que c'est un nuke-nin... murmurai-je en baissant les yeux.
- Ah... ça aussi c'est une longue histoire... Et ça a toujours un rapport avec le clan d'ailleurs. Disons que pour faire court, ton père quelques ninja et moi-même devions accomplir une mission assez importante dans les bas-fonds de Gensou, et disons que ça une fois de plus dégénéré. La mission a échoué, et en plus ton père et moi étions accusés d'avoir tué nos coéquipiers.
- J'avoue ne pas comprendre là...
- Ben disons qu'en fait, les types que l'on soupçonnait étaient en fait assez influents au sein du Quartier Général... Et donc il a été assez simple pour eux de faire des preuves pour dire comme quoi les frère Arai et Korai Sabishii avaient tués leurs coéquipiers lors d'une mission dans le village même, et qu'en fait ils étaient complices dans cette affaire. Donc il a bien fallu que l'on quitte le village, mais comme tu t'en doute, nous avons été suivi et... Arai a encore agi trop vite, et s'est débarrassé de nos poursuivants. Depuis je ne l'ai plus revu, c'est à dire que j'ai pas vu sa tête depuis une dizaine d'années. Par ailleurs, l'affaire sur laquelle nous étions n'est toujours pas résolue, mais tout porte à croire qu'elle à de l'influence sur des limites qui vont bien plus loin que Gensou.
Je restai silencieuse. Ainsi Arai n'était pas celui que je pensais... Je me sentais de plus en plus perdue... J'avais appris tellement de choses en si peu de temps... Qu'allais-je faire désormais? Retrouver Arai, ou retourner aux sources du problèmes de sa traîtrise? Ca paraissait tellement... improbable, et pourtant, si l'on faisait des liens, tout concordait... Mais cela restait quand même très confus.
- Bon, t'en sais suffisamment pour aujourd'hui j'pense, maintenant faut allez voir pour trouver un logement le temps qu'on est à Chikara.
- Pourquoi pas au Quartier Général?
- Bordel on voit bien que t'es toujours pas foutue de réfléchir comme il faut... le QG ça craint, on va se payer un hotel près de la rue commerçante, faut juste voir quel est le meilleur en prenant compte de ne pas avoir des punaises ou des araignées dans les draps...
Au moins son caractère n'avait pas changé... Mais étais-ce une bonne ou une mauvaise chose?

J'avais l'impression que nous étions passés dans tout les hôtels du village, et aucun ne semblait convenir aux attentes de Korai-san... C'est donc uniquement en fin de journée que nous pûmes trouver un hôtel offrant une modique somme pour une bonne chambre à deux lits simples. D'ailleurs quand j'y pensais, entre-temps nous avion fait un tour près de l'endroit où se déroulait l'examen de sélection des Chunin, qui consistait à enfermer pendants trois jours les participants dans une Genjutsu, le but étant de retrouver des parchemins. Vu de l'extérieur, ça ne semblait pas pire que de retrouver son chemin- habillé d'un maillot de bain- à travers un marécage en une demi-journée... Enfin, qui sait quels obstacles les examinateurs avaient prévus de poser aux Genin.
Une chose me tracassait cependant... Pourquoi avait-on besoin de Chunin pour cet examen, et surtout, qui d'autre s'est proposé? Décidément je ne pouvais jamais avoir l'esprit tranquille, toujours à me poser des questions, et justement j'avais une petit idée d'occupation...

- Hé, Korai-san, les Genins en ont bien pour trois jours pour leur première épreuve?
- Je suis surpris que tu aies parvenu à retenir cette information, me dit-il en guise de réponse.
- Alors dites... On pourrait profiter de la soirée pour boire un peu de saké non?
- Et bien, on dirait que tu deviens aussi raisonnable qu'Eiyo toi! Il était temps d'ailleurs...
Raisonnable, raisonnable... Je compte pas m'enfiler cinq flacons d'affilée moi...
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Message par Chihousou 13/11/2008, 14:28

Il était bientôt l'heure de partir pour la chasse aux infos et Chihousou en était conscient, cependant il avait quelque chose à faire avant de partir. Une petite surprise pour son "élève".
La nuit était tombé il y'a peu mais le chuunin entendait encore Hakaima faire les cent pas dans sa chambre, le genin était stressé et pour cela il avait une solution radicale.
Ainsi, alors qu'il s'apprêtait à partir pour ses affaires nocturnes, il passa d'abord voir le jeune homme, mais avant cela il fit expliqua à Kae de l'attendre sur le toit de la maison d'en face.
Après quelques préparatifs en vue de sa surprise, le Masaka fit irruption dans la chambre de manière théâtrale.


_Tain' j'y crois pas, il près de minuit et tu dors pas encore! Tu vas être dans un état demain, ce sera ri-di-cu-le
, se moqua Chihousou en pointant du doigt son élève encore surpris de son arrivée.
_Ouais, j'suis tendu et alors? Qu'est-ce t'en a foutre que je me plante, notre accord est maintenant terminé puisqu'on est à Chikara, maugréa Hakaima.
_Peut-être mais à Gensou tout le monde est au courant que je suis ton sensei et si tu te plantes je serais la risée de tout un village, alors détend toi! Ordonna le chuunin.
_Mais dis moi, t'es un comique!? Tu m'avais caché ça. Si c'était si simple de se...
_C'est simple de se détendre il suffit d'avoir ce qu'il faut...ou d'être avec la bonne personne...
_La bonne personne...?


C'est alors qu'un jeune femme entra dans la chambre. Grande, avec de long cheveux bruns et vêtu d'un simple yukata en soie, tout en elle reflétait la grâce...et l'expérience. Celle-ci s'avança vers Hakaima et lui donna un baiser langoureux et plein de tendresse. Ensuite avec un sourire et clin d'oeil, elle fit signe à Chihousou de sortir alors que le genin semblait comme figé, gardant un visage pantois, bouche ouverte et yeux écarquillés. Le chuunin pensa qu'avec ça, il serait occupé une bonne partie de la nuit, suffisamment longtemps en tout cas pour ne pas se rendre compte de on absence. Cependant avant de partir le jeune homme cria encore quelque chose à son élève avant de fermer la porte.


_Hakaima! Au prix où je l'ai payé, t'as intérêt à t'en occuper toute la nuit! Sinon je raconterais dans le Yuukan entier qu'Hakaima Horoshi est impuissant!

Il ne put qu'entendre quelques insultes bien trouvées avant qu'un objet volant non identifié ne vienne cogner contre la porte de bois qu'il venait de refermer. Il ne put s'empêcher non plus de rire en entendant Hakaima bégayer pour essayer d'esquiver la magnifique femme de joie que lui avait trouver Chihousou. Enfin bref, quelques instants plus tard le chuunin se retrouva sur le toit du bâtiment en face de l'hôtel où il logeait et retrouva Kaerizaki. Il s'excusa de l'attente d'une caresse sur le crâne du fauve avant de se mettre en route pour les quartiers mal famés de Chikara.
Après quelques minutes de trajet, le binôme se retrouva près du "Suna Fucking Bar", l'endroit où d'après ses informations, un groupe de mafieux de bas étage avait rendez-vous. A première vue, le bar semblait absolument bondé, pas un endroit parfait pour une réunion mais son apparition avec Kae fit taire les discussions en cours et lui permit d'observer une porte à l'abris des regards à côté du bar. Après que tout le mode est pu l'observer et qu'il ce soit assis, le brouhaha repris son cours même si quelques regards continuait à se tourner vers lui et son tigre de temps à autre. Au bout d'un certains temps une serveuse s'avança vers lui d'un pas mal assuré.


_Excusez-moi...monsieur...vous désirez?
Beguéilla-t-elle en regardant Kae.
_Un sake s'il vous plait.

Il se retint de dire que Kae n'attaquerai pas s'il ne lui en donner pas l'ordre mais cela aurait cassé l'effet qu'il souhaitait produire plus tard dans la soirée. Il continua à boire lentement, tout au long de la soirée créant quelques genjutsus pour faire croire qu'il buvait plus que réellement et augmenter de beaucoup l'effet sur les autres de sa supposée ébriéte. En vérité, il attendait l'arrivée d'hommes suspects et observait attentivement les mouvements autour de la porte qu'il supposé cacher la réunion, et son fauve était là uniquement pour enlever l'idée à quelques imprudents de s'approcher de lui et mettre en péril sa couverture d'ivrogne.
Mais alors qu'il commençait à se lasser, quelques mouvements attirèrent son attention aux alentours des deux heures du matin. L'activité du bar avait fortement baissé et quelques uns des clients étaient parti après l'arrivée d'homme habillaient en noir et lançant quelques regards menaçant. A vrai dire, tous les clients commençaient à sortir et Chihousou dut en conclure que finalement ces mecs étaient stupides et ne se cacheraient même pas pour une réunion mafieuse.
Et après quelques minutes, il ne restait finalement plus que lui dans le bar. Lui, Kae , le gérant du bar et les mafieux pour être plus précis. C'est ainsi, que l'un des mafieux s'approcha de lui.


_Eh! L'ivrogne! Bouge ton cul!
_Haha, mort de rire
, ria Chihousou.
_QUOI!? Tu vas voir, on va t'éclater, répondit le mafieux en sortant une épée de derrière son dos.
_Ca y'est. Tu m'as achevé. Non, sans déconner seul un vrai combattant devrait avoir le droit de porter une arme comme la tienne.
_Pour qui tu te prend alcoolique de mes deux! On est de la mafia nous.
S'écria un second mafieux.
_Je me rend pour ce que je suis. C'est à dire le gars qui va vous exploser puis vous poser quelques questions. Mais on peut passer direct aux questions si vous tenez à partir en un seul morceau.

Fou de rage, le mafieux au katana s'élança sur lui et Chihousou n'eut même pas à se lever puisque Kae saisit son bras et d'un coup de patte monstrueux l'arracha au reste du corps. Ensuite et après quelques signes, une nuée d'oiseaux en papier tournèrent autour de chacun des mafieux, les écorchant de part et d'autre de leurs corps en tournoyant à une vitesse folle.
Finalement, quelques minutes et deux ou trois genjustus supplémentaires suffirent à mettre hors d'état de nuire les hommes en noirs qui se retrouvèrent accrochés au mur par des kunais plantés dans les épaules, excepté celui au katana qui était tenu en respect par Kae.


_Vous êtes vraiment mauvais les gars, soupira Chihousou. Vous ne savez surement rien...
_On t'emmerde connard, on sait plein de truc
, s'offusqua l'un des mafieux.
_...et en plus vous êtes cons comme des balais, ajouta le chuunin. Bien, si vous ne voulez pas finir en repas pour mon fauve comme le bras de votre pote, dites moi tout ceux que vous savez.

Et après quelques menaces bien sentis et tortures superficielles, les mafieux se mirent à dire absolument tout ce qui leurs passer pas la tête. C'est bien simple, il appris ainsi que l'un d'entre eux avait un sérieux complexe d'œdipe, un autre frisait la schizophrénie et fantasmait sur sa petite soeur pendant que le dernier était un zoophile accomplit et dont le rêve serait de se faire sauter dessus par Kae. Il appris aussi que la cousine par alliance de la nièce de la belle soeur du Kage se buvait des canons derrière la maison du Kage en prenant du bon temps avec l'un des ANBU assigné à la surveillance, la connu et estimée Yuhari-sama était en fait en relation avec la branche marie-jeanne de la mafia et plein d'autres truc à propos de choses sans importances.

_Bande de sous-développés du bulbe. J'en ai rien à taper de vos histoires de cul. Je veux juste savoir si vous connaissez Ryobe. Hurla alors Chihousou.
_Ryobe? C'est quoi? Un plat de riz? Dirent en coeur les trois mafieux.
_Un médecin que la mafia à récupérer il y'a quelques semaines. C'était trois gras venant d'ici et souhaitant partir pour un certain Arasu. Si vous ne savez toujours rien alors vous êtes morts, menaça calmement le chuunin. L'un d'eux s'appelait Hitogoroshi.
_On le connait lui...un sacré cinglé, il a disparu lors...
_Rectification, je l'ai tué. Et je souhaite faire de même à ceux qui l'accompagnait.
, coupa le Masaka.
_Impossible. Il était super fort.
_Une loose. Dites moi ce que vous savez. IMMÉDIATEMENT!
S'énerva alors le jeune homme en plantant un shuriken dans le ventre d'un des mafieux.

Les deux autres se mirent alors vite aux aveux. A vrai dire, ils ne savaient pas grand choses, à part que celui qui avait commandité le kidnapping de Ryobe se nommait Raito et que ceux qui accompagnaient Hitogorshi s'appelaient Yuma pour la montagne de muscle et Tuya pour celui avec les yeux flippant. Le chuunin posa encore quelques questions sur la position actuelle des ses trois gars ne put apprendre uniquement le fait que Raito, le commanditaire était actuellement dans le désert avec un groupe de nomades.

Heureux des réponses trouvés au cours de la nuit et après avoir tué les trois couillons, Chihousou rentra à l'hôtel à l'aube, juste à temps pour voir Hakaima sortir de sa chambre, tout sourire et parfaitement détendu malgré une fatigue visible sur son visage. D'un coup d'œil, à l'intérieur de la chambre du jeune homme, il remarqua le bordel ainsi que les nombreux draps déchirés et surtout une odeur infecte mélangeant sueur et autre senteurs de fluides corporelles mais aussi de la banane et de la noix de coco...
Fatigué de sa nuit, il était tout heureux d'aller se coucher mais un message devant sa porte attira son attention. Apparemment on réquisitionnait son aide pour l'examen chuunin, ça ne risquait pas de l'aider dans ses objectifs ça...
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 8 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Mei-Lynn Sabishii 21/11/2008, 23:41

Purée... Comment j'ai fait mon compte pour avoir autant mal au crâne...?
Telle fut la première pensée qui me vint lorsque je me fus réveillée. Je me mis assise en tailleur sur mon lit, et identifiai le lieu dans lequel je me trouvai: une chambre d'hôtel. Mes vêtements trainaient par terre et sur le matelas, et je me rendis soudain compte qu'il me manquait quelque chose... En regardant de plus près, je vis que j'étais uniquement parée de mes sous-vêtements, et me mis à chercher fébrilement une chemise parmi le monceau d'habits éparpillés sur la couverture. Qu'est-ce que j'avais bien pu faire moi?
Le soleil était déjà haut dans le ciel. En y repensant, nous en étions au deuxième jour de la première épreuve. J'avais encore le temps de visiter un peu les environs. C'est uniquement en finissant de me vêtir que je remarquai que Korai-san était absent. Je ne mis pas longtemps à réfléchir à l'endroit où il aurait pu se trouver, puisqu'au moment même où je finissais d'enfiler mes bottes, la porte de la chambra claqua, avec derrière un Korai-san particulièrement... nerveux? Essoufflé? En tout cas, sa respiration haletante le montrait bien...
- Alors toi... TOI! La prochaine fois que... tu décides de boire du saké, fais moi penser... à T'ATTACHER A UN ARBRE AVEC UNE GROSSE CHAINE! [i]articula-t-il, la voix entrecoupée par de long soufflements d'épuisement.

- Hé ho... Doucement... Mal à la tête, comprenez au moins ça quoi... Puis on est dans un hôtel, y'a des gens qui dorment je vous signal... marmonnai-je en m'assayant sur mon lit tout en me massant les tempes.
- Vu l'heure qu'il est, les clients qui pioncent encore peuvent considérés comme morts alors.
- Et je peux savoir pourquoi vous faites une telle comparaison? Il est pas tard et...
- TU TE FOUS DE MOI OU QUOI?! beugla-t-il- ce qui, pour une raison inconnue, me fit rire intérieurement. Il est DEUX HEURES DE L'APREM'!! Et sache que même si toi t'as du bien dormir- et vu l'heure c'est compréhensif- moi j'ai pas pu pioncer de la nuit!
- Heu... J'ai raté un épisode là ou quoi? demandai-je, sur la défensive.
- Oui, et crois-moi tu peux t'en rappeler, et tu vas y être obligée d'ailleurs, ça t'apprendra à me faire traverser Chikara dans tout les sens... Allez, hors de ma vue, j'ai quelques heures de sommeil à rattraper!
- Bon bon d'accord...
Et alors que je refermai la porte, je cru entendre un "Telle mère telle fille". Korai-san essoufflé ainsi... Qu'avait-il bien pu se passer la nuit dernière? C'est pourtant un ninja confirmé, donc rien que pour l'épuiser ainsi, fallait le faire... Et qu'est-ce que ma mère avait à faire dans cette histoire? Décidément... Et en plus, réfléchir à tout ça n'arrangeait pas mes maux de tête, je décidai donc en premier lieu de chercher une pharmacie, en priant pour qu'ils aient un remède contre la "gueule de bois".
- Hum hum... Et bien le remède que je vous conseille, c'est cette potion à base d'herbes que l'on trouve uniquement dans le désert, par contre faites attention, c'est assez puissant et très fort, mais relativement efficace cela dit... m'expliqua le vendeur.
Je payai puis sortis de la boutique. Il y avait encore pas mal de monde dans la rue, et une petite voix me disait qu'il valait mieux que je prenne mon "médicament" à l'abri des regard- allez savoir pourquoi d'ailleurs... C'est donc adossée contre un des murs de l'Académie de Chikara que je débouchai flacon et le bu d'une traite.
Bon sang... Il avait pesé ses mots ce type! Ma gorge semblait avoir pris feu, et cela me piqua jusqu'au narines, et me fit même venir les larmes aux yeux... Mais à peine une minute plus tard, les douleurs disparurent, y compris mon mal de tête, je me sentais également revigorée.
Ca c'est ce qu'on appelle une boisson qui donne un coup de fouet...
Bon... Comment allai-je m'occuper moi? Ah ben tiens... Tant que j'étais à l'Académie, pourquoi ne pas m'entrainer avec mon Kuro-Tsume sur les poteaux de bois?
Whow...
Je restai plantée ainsi pendant cinq bonnes minutes, effarée devant cette vison: les trois poteaux présent étaient lacérés plus ou moins profondément par ce qui semblaient être... de longues et fines griffes. En comparant, je me rendis compte qu'il s'agissait de MES griffes! Une bonne quinzaine de centimètres de long et des lacérations à la largeur relativement mince...

Cette nuit, heure inconnue.

- Hoooooooo...! Des pôôôôteaux en bois!
- BORDEL RAI REVIENT ICI! CA FAIT VINGT MINUTES QUE CA DURE!
- Whooooow... Criez pas comme ça ç'mauvais pour vot' teint...
Je me sentais tituber... La démarche très incertaine, toujours prompt à m'affaler par terre...
- JE ME FOUS DE MON TEINT, RAMÈNE TES FESSES ICI!
- Cooool j'vous dis... Y'a pas l'feu 'savez...
- MEI-LYNN! JE TE PRÉVIENS, JE VAIS T'ASSOMMER SI T'OBÉIS PAS!
- Mei...Lynn? Rai? Faudrait savoir comment m'appeler...
- Bon, la j'en ai marre tu l'auras voulu!
Un type courrai vers moi... Mon réflexe fut de me cacher derrière les poteaux et de me défendre avec mes Kuro-Tsume... Seulement j'arrêtais pas de confondre l'homme avec des troncs d'arbres... Il hurlait aussi un truc...
- Mais c'est pas possible... t'es encore pire que ta mère toi... Quelle idée de siffler cinq flacons aussi vite!

Ca m'était revenu d'un coup... "Cinq flacons"... Ca me disait un truc tiens...
Raisonnable, raisonnable... Je compte pas m'enfiler cinq flacons d'affilée moi...
Voilà ce qui s'était passé... J'avais du me prendre une sacré cuite moi... Mon ivresse a donc été donc si intense? En effet, il avait souffert mine de rien... Et j'eus également un vague souvenir, celui où je me déshabillais et me rhabillais sans cesse, créant un véritable amoncellement de vêtements aux pieds de mon lit et par terre, et au final, je finis en sous-vêtements, recroquevillée sous mes couvertures...
Au fait... Pourquoi avais-je passé en revu la totalité des vêtements que j'avais pris pour mon séjour à Chikara moi? Sans doute l'effet du saké, une fois de plus... Par contre, quand Korai-san avait-il perdu ma trace? Et surtout, pourquoi, quand il avait remarqué que j'étais introuvable- n'était-il pas revenu directement à l'hôtel?
J'eus la réponse le soir- après avoir fait un peu de tourisme et acheté quelques rouleaux de parchemin, et un très joli collier taillé dans une pierre noire. Korai-san était réveillé et semblait toujours d'humeur massacrante.

- Alors, ton cerveau refonctionne?
- Oui oui... Désolée de vous avoir fait parcourir tout le village pour rien. Au fait, quand vous avez su que j'étais définitivement introuvable, pourquoi n'êtes-vous pas revenu ici?
- La réponse risque de te surprendre, mais on va dire que soit je te retrouvai moi-même, soit Eiyo me tuait.
C'était quoi cette histoire encore?
- Qu'est-ce que maman a à voir la dedans? demandai-je, surprise.
- Ben disons que quand j'ai fait le petit arrangement pour que tu ailles à cet Examen Chunin, je me suis senti obligé de prévenir Eiyo- elle à d'ailleurs failli m'étouffer en me serrant contre elle A se demander si elle aurait pas encore pris de la poitrine depuis tout ce temps... Hum... Et elle m'a fait juré de ne jamais te perdre de vue, surtout qui nous étions dans le village, et que si cela arrivait et qu'elle l'apprenait, je finirai mes jours avec deux éventails d'acier plantés dans le dos...
- C'est moi ou vous avez peur de maman? questionnai-je, retenant une fou rire.
- Rai, sache que la seule personne que je crains le plus c'est bien Eiyo Sabishii... répondit-il, l'air sombre. Et elle est encore pire quand elle est saoûle... Arai et moi, on en a fait les frais... Et toi t'es bien sa fille! Une vraie tête de mule, et tout autant réceptrice avec le saké! Au combat face à moi, t'es une nullité complète- et je pèse mes mots- mais en ce qui concerne de semer les gens, t'es médaille d'or... J'ai été bien tenté d'utiliser le Nukumori, mais ma fierté en aurait pris un coup: utiliser un Dôjutsu pour retrouver une teigne dans ton genre!
Un Dojutsu?
C'était comme si je n'avais retenu qu'un mot de sa tirade. Les Sabishii avaient donc un Dojutsu? Cela me surprenant encore plus que le fait qu'il ai prit contact avec maman...

- Comment ça un Dôjutsu?
- On vous a appris quoi à l'académie? Pas foutue de savoir ce que...
- Je sais bien ce qu'est un Dôjutsu, mais j'ignorais totalement que notre clan en avait un!
- Ben tu le sais maintenant. Mais ne t'attend pas à l'avoir, seuls les descendants directs du clan "extérieur" le possèdent, et quelques membres issus de l'union entre un Sabishii fondateur et un Sabishii extérieur. D'ailleurs, ça fait une paye qu'on a pas vu des enfants issus de cette union possédant ce Dôjutsu...
Une autre chose que j'ignorais! Voilà maintenant que certains membres du clan avaient un Dôjutsu! Décidément... Enfin... Après avoir pris un bon dîner, nous nous couchâmes assez tôt. Par ailleurs, je me demandais quand les Chunin requis pour l'examen allaient entrer en scène...
Le lendemain, c'est à dire l'aube du troisième jour depuis notre arrivée à Chikara, je me levai de bonne heure. Etait-ce une forme de stress, de pression? Pourtant ce n'était surtout pas moi qui était concernée par cet examen, d'une certaine manière tout du moins. Au dehors, les nuages teintés d'une intense couleur partant du mauve au rose montraient signe que le soleil se levait. Il faisait plutôt frais dehors, étonnant pourtant, nous étions censés être dans un désert, mais j'avais entendu dire qu'il faisait froid la nuit comme il faisait une chaleur insupportable le jour. Je m'entrepris donc de faire un petit tour du quartier, retravaillant dans ma tête tout ce qui j'avais appris les jours précédents.
Je ne savais par où commencer! Fallait dire, en deux jours, j'avais eu droit à la totale, moi qui, pourtant, aime faire dans la simplicité... Genre, pour illustrer, je ne cherche pas à aller plus loin quand une affaire devient un peu trop tirée par les cheveux, sauf dans certains cas cependant. Mais là je devais faire quoi? M'enfuir, même pas la peine, jamais je ne m'abaisserai à ça.
Rhaaaa... ça m'énerve!!
Après avoir fait environ trois fois le tour de village (et toujours au même point niveau mental), je retournais à l'hôtel, histoire de voir si mon "oncle" (et toujours pas capable de m'y faire non plus d'ailleurs) était réveillé ou non.

- Au fait, on a toujours pas de nouvelles pour l'examen Chunnin, c'est censé être normal ou pas? lui demandais-je d'emblée lorsqu'il racheva un long bâillement.
- Bordel elle a que ça à foutre de me poser une question pareille dès que j'me réveille... marmonna-t-il à lui même. Ben en fait, faudra qu'on reparte à Gensou, au final ils n'ont pas eu besoin de Chunin, on partira vers la fin d'après-midi, et aussi, à partir de dorénavant, ne me parle plus tant que je ne suis pas suffisamment réveillé! Pas vrai...
- ...Hein? Vous voulez dire qu'on à fait tout ce chemin jusqu'ici pour repartir à Gensou quasiment aussitôt?
- Je dois le répéter encore une fois une deux?
- C'EST QUOI CE BORDEL ENCORE?! m'écriai-je, incapable de me contenir.
Mais c'est vrai quoi! On requiert des Chunin d'autres villages pour les renvoyer directement chez eux? Fallait pas exagérer non plus!

- Putain... T'AS PAS FINI DE GUEULER?! hurla Korai après avoir fait un bond d'environ une bonne dizaines de centimètres. ET MAINTENANT CASSE-TOI DE CETTE CHAMBRE!
Il n'eut même pas terminé sa phrase que la porte de la pièce claqua un grand coup. Et maintenant, qu'est-ce qu'on allait faire?
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Message par Seol 26/11/2008, 17:06

Bon, maintenant que ce demeuré de genin participait à l’examen, Hisoka n’avait plus grand-chose à faire. Lors de son dernier passage à Chikara, pour le tournoi inter-genin, il n’avait pas eu vraiment le temps de se promener au sein du village de son enfance. Cette enfance lui paraissait si lointaine maintenant.
Hisoka déambulait tranquillement dans les rues chikarates. Le bruit et les différentes odeurs firent remonter un certain nombre de souvenirs, et il retrouva des rues qui lui étaient familières. Ce village qui lui semblait si hostile à son arrivée, quelques jours plutôt, ne l’était plus vraiment. C’était un sentiment étrange : se sentir chez soi autre part que chez soi.
Alors qu’il se promenait, les mains dans les poches, il fut accosté par une bande de jeunes chikarates en manque de proies à martyriser. Hisoka poussa un soupir, mais ne put s’empêcher de sourire, en repensant à un souvenir d’enfance :

Et voilà. Ces trois imbéciles venaient encore lui chercher des noises. La leçon de la veille n’avait pas porté ses fruits apparemment. Ces gars refusaient de comprendre qu’ils ne faisaient pas le poids face à lui, tant sur le plan physique (il faisait une bonne tête de plus) que sur le plan technique (les entraînements de son père étaient bien utiles, finalement) :
« Ecoutez les gars. Vous allez encore prendre une rouste. Alors, vous dégagez sagement et votre journée sera nettement plus agréable.
_ C’est ça. Tu peux compter là-dessus. Hier, tu nous a eu par surprise. Mais aujourd’hui, ça ne se passera pas comme ça. C’est toi qui va nous rendre la journée plus agréable, quand ton sang se répandra parterre. »
La bagarre fut de courte durée. Chaque coup porté par Hisoka l’avait été avec toute la puissance dont il était capable. Et ses adversaires s’étaient écroulés les uns après les autres, après un unique coup.


Les années avaient peut-être passées, mais Chikara n’avait pas vraiment changé. Les six loubards avaient vraiment l’air d’avoir envie d’en découdre. Hisoka n’était pas certain d’avoir envie de ramasser des problèmes avec les autorités locales, mais ça le démangeait de ne pas faire assez d’exercices. A sa grande surprise, les voyous lui demandèrent de le suivre, histoire de se mettre à l’écart pour ne pas avoir trop de problème. Bien entendu, s’il ne les suivait pas, tout pouvait se régler en pleine rue. Hisoka n’hésita pas une seule seconde ; Il décida de les suivre. C’était peut-être un guet-apens, mais cela ne le dérangeait pas vraiment. Par acquis de conscience, il déclencha quand même son Kihonteki na Chikaku, histoire de savoir à l’avance les emmerdes qui allaient immanquablement lui tomber dessus.

Alors qu’ils s’approchaient d’un entrepôt apparemment vide, Hisoka y détecta la présence de quatre autres personnes à l’intérieur. Donc, il allait devoir se coltiner dix adversaires simultanément. Il observa rapidement les six premiers.
Le premier possédait un nez relativement long. Il fut automatiquement appelé « long pif ». Il était assez grand, fin. Son regard trahissait une certaine appréhension vis-à-vis des évènements futurs. Le second, en revanche, était assez court sur patte et fut affublé du surnom de « râblé ». Il dégageait une aura meurtrière. Hisoka songea immédiatement que ce type était un tueur en manque de sang. Le troisième était un poil enveloppé et hérita donc du surnom de « gros ». Il donnait l’impression de ne pas être sorti de l’enfance, avec son visage poupin. Mais l’odeur de sang qui imprégnait ses vêtements démentait cette impression : un second tueur. Le quatrième était un type puissamment bâti, le genre de type que lequel il allait falloir cogner fort et longtemps pour le mettre hors-jeu. Il le surnomma « l’armoire ». Les deux autres, ils ne représentaient absolument aucun danger. Tout dans leur attitude montrait qu’ils auraient préféré à mille lieux d’ici. Dès qu’Hisoka ferait mine de résister, ils allaient prendre la poudre d’escampette. Restaient les quatre gars dans l’entrepôt dont il ne savait rien. Bah, ils pouvaient pas être pires que les squelettes qu’il avait déjà affronté.

Lorsqu’il entra dans l’entrepôt, Hisoka sentit immédiatement qu’il n’y aurait pas de discussion. En effet, tous ses adversaires sortirent leurs armes. Il y avait de tout : katanas, faux, lances de combat, poignards… Pas d’armes exotiques. Juste des cure-dents. Avec un sourire carnassier, Hisoka sortit Anzentaru Kiba et se mit en garde. Son assurance était loin d’égaler ce qu’il affichait. Il ne pouvait pas utiliser son affinité Doton, pour une raison encore inconnue, mais cela risquait de l’handicaper pas mal dans ce combat. Il inspira doucement et raffermit sa prise sur la garde de son arme. Ses adversaires s’étaient postés tout autour de lui. Pas question de tergiverser et d’attendre s’agir en état de légitime de défense. Il expira d’un seul coup et chargea son vis-à-vis. Celui-ci n’eut aucun mal à esquiver le coup. Ce qui ne fut pas le cas du pilier qui se trouvait derrière lui, puisqu’il fut pulvérisé par la puissance du coup.

*Derrière toi ! *

Bien que surpris par cette voix qui résonnait dans sa tête, il exécuta une rapide volte face et para sans la moindre difficulté un coup vertical de faux. Il répliqua immédiatement d’un magistral coup de poing dans le visage qui envoya « long pif » voler à quelques mètres de là. Finalement, ces types étaient bien moins dangereux qu’ils n’en avaient l’air aux premiers abords :
« Ok, les mioches. Vous n’avez pas du tout le niveau pour vous faire un chunin.
_ …
_ Pour le moment, il n’y a pas eu encore de blessé grave, à part peut être votre amour propre, mais personne n’en est jamais mort. Par contre, avec mon sabre, rien n’est moins sûr.
*Ninjutsu !! Le type au fond. *
_ Et toi là-bas ! Arrête immédiatement ! Ton ninjutsu.
_ ‘tain ! T’es qui ?
_ Un trop gros morceau pour vous. Dans tous les sens du terme. Je suis d’assez bonne humeur, alors dégagez. »

Les jeunes hésitèrent juste un instant avant de filer sans demander leur reste. Hisoka poussa un soupir de soulagement. Blesser ces gars ne lui aurait pas porté sur la conscience, mais cela ne lui aurait apporté aucune fierté.

*Tu as raison. Ils n’en valaient pas la peine. *
_ ‘tain, mais qui est là ?
*… Comment te dire…*
_ C’est simple, tu te montres et la question sera réglée.
*C’est là où le bât blesse… je suis dans l’incapacité de me montrer. *
_ Comment ça ? Tu te fous de ma gueule ? Tu me parles dans la tête mais tu peux pas te montrer ?
*Tu te souviens de ce que t’a dit le forgeron de Anzentaru Kiba ? Que l’arme est ensorcelée ? *
_ Ouais, je crois bien que le vieux forgeron m’a parlé d’un truc comme ça.
*Un truc comme ça ? J’avais un doute mais plus maintenant : tu es un jeune ninja inconscient. A se demander comment tu es devenu chunin. *
_ Je te permets pas de me critiquer, dis donc ? On a pas garder les vaches ensemble !
*C’est vrai. Mais on a combattu ensemble, alors je peux me permettre. *
_ Combattu ensemble ? Là, j’entrave que dalle.
*Mais c’est pas vrai. Alors je te réexplique tout depuis le début. Ouvre tes esgourdes. Le vieil homme a la possibilité de lier des âmes dans les armes qu’il fabrique. Et donc, l’âme liée à Anzentaru Kiba, c’est moi. Et, dès que tu portes ton arme, je suis à même de te parler, de savoir ce que tu ressens et de voir et entendre par ton intermédiaire. *
_ Bon, et maintenant ?
*Rien.*
_ Comment ça, rien ? Tu t’immisces dans mon esprit et dans mes combats et tu me dis ‘’Rien’’. Je sais pas pourquoi, mais j’ai la très nette impression que tu me caches quelque chose. Mais bon, j’m’en tape. Du moment que tu n’interfères pas trop dans ma vie, ça ira.
*Nan, mais quelle tête de lard tu fais. Pour le moment, il n’y a rien. Mais je pense que nous pouvons nous apporter beaucoup mutuellement. Seulement, il est encore trop tôt pour le moment.*
_ Trop tôt, trop tôt. Pourquoi j’ai l’impression que tu veux me tester ?
*Parce que c’est effectivement le cas. *
_ Et merde ! J’en ai marre des tests!!!!
*Quelle impatience, jeune homme. Quelle impatience.*
_ Ben ouais. Tu m’excuseras, mais la réflexion, la patience et tous ces trucs de fiottes, très peu pour moi.
*J’avais remarqué, merci.*
_ Hey, je t’interdis les reproches et les sarcasmes, okay ? J’ai jamais été d’humeur à supporter ce genre de choses. Bon, tu m’excuseras, mais j’ai deux-trois choses à faire.
*Oui, j’ai vu. Tu veux retourner voir ton père, par rapport à l’enlèvement de ta sœur, n’est ce pas ?*
_ Ouais. Je l’ai jamais aimé. Mais ça le concerne aussi. Et puis, vu que c’est un vieux de la vieille, y a peut être une chance qu’il sache quelque chose sur Arasu.
*Si jamais il ne sait rien, je pourrais éventuellement t’apporter mon aide…*

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Message par Inazuma Ryoshii 29/11/2008, 23:43

Dans la pièce circulaire et empli de lumière de la maison d‘ Ibichi, Ryoshii se tenait devant le chef de son parti, la tête incliné, signe de respect dû à son chef. Son passage au grade de gennin renforcer son parti. Et améliorer sa position.
Son chef prît la parole :

« Tu as réussi ton examen tout le parti t’en est reconnaissant, nous te relogerons dans la semaine qui vient, suite à ta promotion. Nous te conseillons aussi de prendre part aux tests qui vont suivre. Ils serviront à voir si ta promotion est vraiment justifiée. Occasion pour nos ennemis politique de nous descendre.

-Ils m’ont préparé un piège ?

-Je ne le pense pas. Mais fais attention. A partir de maintenant tu es un danger pour eux.

-Bon, je vais m’entraîner, avec votre bénédiction je suppose ?

-Oui, va, et défend nos convictions !

Ryoshii s’inclina et pris, la direction de la sortie. Un test hein. Mais quand ? Il comprit que si Ibichi ne lui avait pas dit, c’est que ledit test arriverait quad il ne s’y attendra pas. Manquait plus que ça.

Il partit donc vers le désert en soupirant. Il devait travailler. Une fois à une certaine distance du domaine, il s’arrêta. Il devait réfléchir aux techniques qu’il allait apprendre. Plutôt défensive. Il songea presque immédiatement à un mur de terre. Un mur, le meilleur au niveau défensif non ?

Il s’attela immédiatement à la tâche. Il commença à malaxer son chakra. Il l’insuffla dans la terre et l’éleva. Un petit pan de terre s’éleva, puis se réduisit en petit morceau. Une défense ridicule contre un poing de quelqu’un ayant plus de quatre ans.

*me disait bien que ça allait pas être simple, c’aurait était trop beau…*

Il reprit son malaxage. La première fois il n’avait pas mis assez de chakra. Il en concentra davantage. Cette fois ci, une quantité de terre satisfaisant s’éleva, mais s’effrita instantanément. Il devait mieux utiliser son chakra pour compacter la terre. Il refît une troisième tentative. Un muret lui arrivant aux genoux se forma, et ne s’effrita que quelques secondes plus tard. Il mît le reste de son après midi à régler minutieusement le dosage. A la fin de cet après midi il savait faire un mur de sa taille, tenant un peu moins d’une minute.

Mais la soif, la faim et la fatigue lui fît stopper son entraînement et rentrer au domaine.
Le doton, une affinité stratégique de par sa polyvalence. Il allait devoir en employer tous les facettes. Doublés de ses armes, il allait pouvoir se débrouiller. Il fallait aussi qu’il recréait la composition de son « cocktail » trop instable il risquait autant de se faire blesser que son ennemi.


Il se coucha en arrivant, trop fatiguer pour travailler sur son cocktail.


Le lendemain aux premières lueurs Ryoshii se réveilla. Le jeune shinobi prît une bonne et
longue douche qui fît un bien fou à son corps courbaturé. Puis il prît un petit déjeuner rapide, s’habilla et s’équipa de son arc et de sa bourse, ainsi que de ses haches. Il devait être prêt si le test était aujourd’hui. Il partit vers son terrain d’entraînement. Mais avant d’y être il fût interpelé.

Une personne un peu plus grande, vêtu de noir. La poigné d’une épée à deux mains lui dépassait du dos. Pas commode.

« J’ai l’ordre de vous ramenez a domaine pour que vous subissiez des tests. »

Ryoshii poussa un soupir résigné.
*Ils auraient pu attendre le temps qu’il apprenne sa technique…

Attends deux secondes, s’pas pour ça qu’ils ont voulu me tester maintenant ? Je connais pas de techniques défensives, donc je suis vulnérable. Ils trichent !*

L’homme en noir le fît marcher d’un pas rapide jusqu’au domaine. Une fois sur place Ryoshii remarqua que tout les chefs politiques importants adverses au parti du sable ardent s’était réunis.

* pas bon, pas bon du tout*

Le chef principal chef des opposants lui adressa la parole. Tout devait se jouer sur ces paroles.
« Il y a deux tests un physique, l’autre cérébrale, un ninja sans cervelle ne vaut rien. Nous allons commencer par celui physique. »

A ces mots, deux gardes du corps également vêtus de noirs l’encerclèrent.

*Et bien comme ça c’est clair…*

Il dégaina ses deux haches. N’ayant pas de cocktail sur lui, il ne pouvait créer une diversion suffisante pour pouvoir blesser sérieusement un garde. Il allait devoir faire avec les moyens du bord. Il fit un saut et lança cinq projectile ayant pour objectif que le garde n’ait qu’un seul moyen de l’éviter : sauter vers son coéquipier, cela lui permettant de faire face à ses deux adversaires.

Le garde eût la réaction prévu. Pour l’instant tout se passait bien. Ryoshii ne leur laissa pas le temps de respirer, il les chargea à nouveau. Les deux haches en avant, avec une sauvagerie inégalée, les lames tranchèrent la chair du garde. Il hurla.

* Hé j’veux pas le buter moi !*
Il retira ses lames du corps du garde qui hurla encore une fois en se tenant le bras. Presque aussitôt un shinobi arriva et le retira du champ de bataille. Devant l’hésitation de ryoshii à continuer il lança vicieusement plusieurs dagues de jet de façon à ce qu’il ne puisse éviter une de se planter dans son bras. Nouveau hurlement.

Cette fois-ci Ryoshii était furieux. Il Utilisa sa frappe terrestre de manière à ce que le garde ne puisse l’éviter, et un bruit d’os brisé retentit.

L’homme vêtu de noir l’’emporta loin du terrain, puis utilisa un jutsu de soin sur Ryoshii. Sous le chakra vert de ses paumes, les chairs du gennin se refermèrent.
Le jeune Inazuma le remercia d’un signe de tête et se retourna vers le chef du partit de la Tour Bleue.

« Ce test est un succès. Passons au suivant ! »

Un autre Homme arriva, transportant une boîte rectangulaire.*Le jeu d’échec !*

Pas tout à fait. Quand l’homme ouvra la boite il se rendit compte que c’était la reproduction d’un champ de bataille, il allait devoir gérer renfort, stock, approvisionnement, attaque, encerclement moral des unités.

*Avec un jeu pareil je vais m’éclater !*

Il commença par alimenter le commerce maritime et sa flotte. Puis il tissa un piège complexe ayant pour but de prendre une à une les routes de commerces, d’abord passivement en faisant des champs autour, puis par la force en appliquant des attaques nocturnes sur les petites bourgades adversaires L’homme vêtu de noir secoua rapidement le drapeau blanc devant la tactique de Ryoshii.

*Powned !*

Il se tourna, jubilant vers le chef du parti de la Tour Bleue. Celui- ci lui fît un pompeux discours avant de lui donner le droit de partir, avec une rage à peine contenue.
Ryoshii partit en se pavanant comme un paon pour faire bisquer davantage son adversaire politique, puis il prit le large en partant dans sa maison, falait bien travailler sur son cocktail aussi.

*alors modifions les composants….*

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Message par Mei-Lynn Sabishii 30/11/2008, 16:03

[HRP]Le RP dépassant la limite autorisée, il sera posté en 2 fois[/HRP]

Rien de plus casse-pieds que de requérir l'aide de Chunin pour un Exemen Chunin et de les envoyer balader à la dernière minute. C'était à même se demander si les examinateurs avaient une pensée sur les conséquences que cela entrainerait... Enfin, en attendant, la question se posa: je faisais quoi pour m'occuper? La réponse ne tarda pas à tomber: rien. J'allais attendre patiemment que Korai-san me retrouve, et me traine- probablement- par la peau du cou jusqu'aux portes du village en débitant des jurons par dizaines. Le soleil montrait ses premiers rayons, apportant rapidement une chaleur habituelle dans un village situé en plein désert, et pourtant, ce n'était que l'aube. Une aube magnifique cela dit. Le ciel virait du violet au bleu petit à petit, en passant par une couleur indigo et un reflet rose des plus chatoyants, le tout surplombé par les rayons blanc du soleil... Il me fallait dessiner ça à tout prix!
Je filai à l'hôtel en coup de vent- en remarquant au passage que Korai-san était parti- pour prendre tout ce dont j'avais besoin, et reparti aussi vite vers l'endroit du village le plus haut possible, à savoir l'hôpital. Le décor était tout bonnement splendide: du haut de mon perchoir, assise sur le bord du toit, je pouvais voir évoluer cette aurore. Le soleil, au fur et à mesure de son ascension, rendait les couleurs du ciel encore plus éclatantes: l'indigo se noyait dans l'intense rose qui virait vers une profonde nuance orange tirant sur le rouge. Les rayons du soleil étaient tout aussi magnifiques avec leur intense couleur sang qui projetait néanmoins d'éblouissantes lueurs claires comme l'eau. A ce spectacle s'ajoutait les teintes du sable; car au fil des minutes qui passaient, le sol du désert passait d'une sorte de bleu marine argenté à une légère nuance indigo, aux tons un peu plus clairs ou foncés selon l'endroit- très accentués près des dunes- mais cela dit, cette couleur n'était pas aussi profonde que celle du ciel; elle était plus "posée", si l'on pouvait dire. Ces nuances tiraient ingénieusement vers un rouge-orangé intense, mais néanmoins soutenu, tout comme l'indigo.
Les levers de soleil de Chikara étaient transportant, mais pas autant que ceux de Gensou où, perché du haut de la cascade, on pouvait admirer les lueurs orangées du soleil percer à travers le brouillard, et l'astre lui-même apparaître derrière ce rideau quasi-opaque, telle une illusion, une pâle et timide sphère rouge tentant de traverser la brume compacte envahissant le village. En y re-songeant, je n'avais jamais assisté à un crépuscule de Chikara... Le soleil devait offrir de merveilleuses couleurs à ce paysage désertique... Tout aussi beaux, certainement, qu'à Gensou, où le soleil couchant éclairait un flan des montagnes au Nord, qui se teintaient de rouge, de violet et d'indigo sombre... Par contre, je n'eus jamais l'occasion de voir à quoi ressemblait une aube et un crépuscule à Mahou... Sans doute devaient-ils être comme ceux de Gensou et Chikara?
Oui, sûrement.
Les rayons étaient déjà bien hauts lorsque j'eus terminé mon œuvre. J'avais réussi à reproduire la même ambiance que le vrai lever: des teintes fraiches mais chaleureuses, profondes et claires en même temps, sombres et lumineuses, bref, ce que l'on pourrait qualifier de teintes, couleurs et nuances comme "vivantes". Je restai plusieurs minutes à admirer chaque centimètres carrés de ma peinture, souriant avec une certaine absence, le regard un peu vide.

Un bruit étrange me ramena soudain à la raison... Une sorte de frottement d'étoffe comme si quelqu'un avait surgit derrière moi, vêtu d'une cape ou autre... Une main inconnue s'empara de mon col et me tira fortement en arrière, m'étranglant à moitié. De par sa poigne, ce devait sûrement être un homme et vu la tension qu'on pouvait ressentir, je ne doutait pas de l'identité de la personne... Il m'entraina ainsi- me tenant fermement le col de ma chemise qui émit un inquiétant semblable à du tissu qui se déchire et toujours en m'étranglant à moitié- de toit en toit à travers le village. Où comptait-il m'emmener ce stupide oncle? Je m'étais presque habituée à l'appeler "oncle" par pensée, mais oralement, je le vouvoyais toujours, allez savoir pourquoi d'ailleurs...

- Pas trop secouée gamine? me lança Korai-san avec un ton tout à fait dégagé, comme s'il était normal qu'un type saute de toit en toit en tirant une jeune fille par le col de sa chemise.
Sa voix cependant était un peu plus sonore que d'habitude, sans doute à cause la vitesse à laquelle il allait. Etais-je donc aussi légère? C'en devenait presque vexant à la facilité à laquelle il m'entrainait dans sa course.

- A... votre... avis...? Imbécile d'oncle! parvins-je à articuler.
Il ne répondit pas, mais accéléra le pas cependant. Mon souffle en fut davantage coupé, et le craquement de tissu se fit entendre plus fortement. C'est qu'il aillait me fusiller ma chemise...!
Korai ralentit l'allure lorsque nous fûmes arrivés dans un quartier assez... lugubre, où des murs de planches étaient recouverts de dessins à la peinture usée, les maisons assez mal entretenues, et où les ruelles sentaient des odeurs des plus repoussantes... Qu'est-ce qu'il m'emmenait ici, dans les bas-quartiers de Chikara?!
Nous nous arrêtâmes dans une large rue, où un jeune homme se battait furieusement contre une montagne de muscles. Ce dernier faisait pas loin des deux mètres, et avait une sacré musculature... De loin on aurait pu penser qu'il s'agissait d'un rocher. Etant dans la pénombre, j'avais du mal à distinguer le visage de l'inconnu, mais je n'eus aucun mal à comprendre ce que voulait Korai-san... Le jeune garçon qui affrontait le rocher-ambulant battit en retraite vers nous, et s'approcha suffisamment près pour que je puisse en tirer un portrait: déjà, il faisait pas loin des deux mètres aussi, ce qui était assez impressionnant. Il était plutôt beau garçon: il avait des cheveux d'un blond presque blanc, un air qui ne laissait paraître aucune pensée, et presque aucune émotion- ce qui s'avérait assez intrigant, puisque j'étais un peu de la même trempe. une écharpe noire lui recouvrait la moitié le visage, et ses vêtements, noirs également, avaient un style loin d'être déplaisant... Il était aussi accompagné d'un tigre- étrange compagne, mais pourquoi pas après tout?
Le ninja montrait des signes de fatigue, en respirant rapidement, et son visage montrait plusieurs égratignures et quelques bleus; ses vêtements étaient également un peu recouverts de poussière et légèrement déchirés par endroits... Korai-san n'allait quand même pas...?

- Tiens gamin, voilà ton aide. dit simplement Korai-san en me poussant en avant.
- Heu... vous n'allez quand même pas me faire affronter ça j'espère? dis-je avec effarement, tout en sachant que c'était précisément ce que je devais faire...
- Tssss... Alors toi franchement... Me demande ce m'empêche de te coller une baffe pour poser des questions aussi connes! murmura-t-il en se massant les tempes
Il fit demi-tour et sauta sur le toit d'un bâtiment abandonné. Génial. Tout simplement gé-nial. Enfin, j'avais pas le choix après tout... Je m'approchai du jeune homme- qui s'était assis pour récupérer- pour mieux voir son état. En regardant de plus près, bien qu'il fût sûrement un ninja un peu expérimenté, il avait pris cher: le visage barré de multiples égratignures, une filet de sang coulait le long de sa tempe gauche, et parmi les fines déchirures de part en part de ses vêtements, on pouvait également apercevoir de minces fils écarlates parcourir ses bras, et tacher ses vêtements par leur écoulement. Résignée, je me levai et me tournai vers le gros type, qui semblait attendre qu'on vienne à lui. Si c'est qu'il voulait...

- Au fait... Comment tu t'appelles?
- Masaka Chihousou, Chunin de Gensou... Et toi?
- Sabishii Mei-Lynn, également Chunin de Gensou!

Bon, maintenant que les présentations étaient faites, me manquait plus que de sonner cette montagne... Je jetai un coup d'oeil derrière moi, visant le haut de la bâtisse désaffectée. Korai-san était tranquillement assis sur le bord du toit, un pied posé sur son genou et les bras croisés, regardant la scène avec un mélange d'ennui et d'intérêt. Puis je tournai de nouveau mes yeux face à mon adversaire, les bras ballants, le long du corps, dénuant mon visage d'expression. Cette fois, il était temps que je montre un peu de froideur dans le combat, après tout, ces semaines passées avec Korai-san à m'entrainer ne devait pas être une inutilité.
- Kuro-Tsume.
Les griffes d'encre poussèrent sur une longueur d'une bonne quinzaine de centimètres, tandis que Tas-de-muscles enfilait ce qui semblaient être... Des gants sertis d'une bonne plaque d'acier bosselé! Ca allait faire mal, dans tout les sens du terme...
Je pris part en première à l'offensive, la main gauche avec les doigts joints à l'horizontale, près de ma joue, et le bras droit levé également à l'horizontale, mais les doigts écartés. Je courus vers mon adversaire ainsi, tandis qu'il se préparait à me recevoir en levant son poing. Lorsque je fus à environ deux mètres de lui, il jugea bon de frapper. J'esquivai le coup de justesse, me faisant néanmoins une entaille sur la joue droite, je ressentis à ce moment une étrange impression... impression qui m'inquiétait beaucoup pour la suite de l'affrontement...
Dès le moment ou le géant prépara un nouveau coup de poing, je décidai de frapper. Mes griffes s'approchèrent dangereusement de son coeur, quand j'entendis quelqu'un crier derrière moi.

- NON! Ne le tue pas! J'ai besoin de lui! cria Chihouhsou.
Je sentis soudain un choc brutal et très douloureux juste au dessus de mon oreille gauche: profitant de ma seconde d'inattention, mon adversaire avait décoché un coup de poing d'une puissance monumentale sur le côté du crâne. Mes pieds décollèrent du sol, et je fis un vol plané pour finir à demi-encastrée dans une palissade. Ma vue se brouilla fortement, et ma tête me faisait si mal que j'y portait ma main. Et là... quelque chose n'allait pas. Je jetai un coup d'oeil à ma main, et vis qu'elle était ensanglantée... Le sang ne coulait pas abondamment, mais si le combat durait trop longtemps, il n'y aurait aucun doute que cela tournerai à mon désavantage, déjà que ledit Chihousou était assez mal en poing, et son renard semblait plus effrayé que prêt à en découdre...
Je fus à peine remise sur pieds que le géant attaque de nouveau, mais cette fois-ci avec les deux poings en même temps. Je sautai alors le plus haut possible, pris appui sur ses mains- qui écrasèrent davantage les planches- et bondis en direction de sa tête, griffes prêtes. Ne pas le tuer... Le rendre plus "calme" donc. Je joignit mon index et mon majeur, et lorsque je fus suffisamment près de son visage, lui assénai une griffure "légère" juste entre les deux yeux, puis je fis un nouveau bond à l'aide du haut de son crâne pour atterrir derrière lui.
Il poussa un hurlement de douleur déchirant. La blessure n'était pas vraiment profonde, juste de quoi le déstabiliser un peu, pour rendre le combat un peu plus facile, puisque cela ne semblait pas gagné d'avance pour moi. Mais je me trompai lourdement.
Au lieu d'être déconcentré par la douleur, l'ennemi paraissait dans une colère noire. Il essuya le sang qui avait coulé sur les yeux, et fonça sur sur moi en hurlant. Sacré endurance...
- SAAALOOOOOOOOOOPE!! [i]beugla-t-il, son poing prêt à frapper à nouveau.
J'évitai de nouveau l'attaque, qui allait défoncer la mur situé derrière moi avant que je ne bouge. J'aurais été une personne "normale" mon crâne aurait fini comme ce mur de pierre... S'ensuivit une série de coup de poings lents mais puissants, que j'évitai au fur et à mesure soit à l'aide de pas de côté, ou bien en bondissant au dessus de sa tête. Alors que justement j'effectuai pour la énième fois ce mouvement, le géant semblait avoir deviné ce que j'allai faire, et exécuta ce qui devait être un uppercut, que je reçus en plein ventre. Mais il n'avais pas fini, bien au contraire... Dès lors qu'il m'eut touché, il garda son poings enfoncé au niveau de mon estomac pour me diriger... encore une fois contre la palissade. Le choc fut encore plus féroce que la première fois, et cette fois-ci, je perdis presque conscience. Tout devint noir. Et ce qui semblait être des minutes plus tard, je pus rouvrir les yeux. J'avais une étrange sensation... Quelque chose avait coulé de ma bouche, je le sentais sur mon menton. Sur le coup j'avais pas mal craché de surplus muqueux... en clair, il avait réussi à me faire vomir. Je jetai un regard vers Korai, qui n'avait pas l'air de s'inquiéter le moins du monde. Salopard...
Je me relevai une nouvelle fois, mais avec une main me serrant anormalement fort le ventre. Je sortis alors un parchemin de l'une de mes poches, et fit apparaitre un peu de renfort, j'en avais bien besoin.

- Kuro-Kemono, Karasu!
Une demi-douzaine de corbeau s'envolèrent dans un panache de fumée blanche, pour fuser vers mon adversaire. Ce dernier ne se laissa pas impressionner, et tenta de tout les exploser en balançant des coups de poings à tort et à travers. J'en profitai pour respirer un peu et réfléchir à un autre plan; et je devais faire vite. Nos compétences étaient diamétralement opposées: lui utilisait la force brute, alors que moi je préconisais la vitesse et l'agilité, pour frapper à des endroit stratégiques, comme les poings vitaux ou les articulations. Seulement, ce type faisait preuve d'une endurance à toute épreuve et s'était déjà remis de mon petit coup de griffes. Il me fallait seulement parvenir à l'empêcher de résister... Le rendre moins dangereux...
Frapper les articulations...
Alors que l'idée venait de germer dans ma tête, Tas-de-muscles finissait d'écraser le dernier corbeau par terre et se dirigeai déjà vers moi en courant, les deux poings levés. Déjà vu, déjà évité, ce ne sera pas compliqué à refaire. J'exécutai un nouveau bond, mais lieu de passer au dessus de lui, je fis en sorte de m'installer sur ses épaules, "ré-activai" mes Kuro-Tsume- qui s'étaient brisées entre temps- et tentai de lui sectionner les nerfs situés au niveau des coudes.
Mais c'était sans compter sur ses réflexes, et alors que j'allais frapper, il m'attrapa les jambes et me fit basculer la tête en bas, et me tint fermement les chevilles en me soulevant de manière à ce que mon visage arrive au niveau du sien, mais suffisamment loin pour ne pas être atteint par mes griffes. Il lâcha alors une de mes chevilles, et se prépara à me décoller un coup de poing visant certainement à m'arracher la tête. J'eus alors le réflexe de couper les veines du poignet du bras qui me maintenait. Mon opposant poussa un cri à vous en déchirer les tympans, et lorsque je fus à terre- j'eus à peine le temps d'éviter un nouveau de coup de poing, qui me valu néanmoins un craquement de sinistre augure au niveau de mon bras droit. Je fis fi de la douleur, et lança un autre coup de griffes vers son genou. Seulement, il était relativement agité et je ne pus prévoir son pied qui était venu écraser le mien, d'où je sentis une sorte de craquement encore plus mauvais que celui de mon bras.
Mon adversaire prépara un nouveau coup de poing, qui allait sûrement être encore plus puissant que les autres, mais je ne pouvais bouger... Je vis soudain une ombre passer devant devant moi, et se prendre le poing de plein fouet dans le dos... Impossible que cela fusse Chihousou, il était encore en plein récupération... Je regardai le toit de la maison et vis qu'il n'y avait plus personne.


Dernière édition par Mei-Lynn Sabishii le 30/11/2008, 16:04, édité 1 fois
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Message par Mei-Lynn Sabishii 30/11/2008, 16:04

Je tournai lentement la tête, la bouche entrouverte et les yeux grands ouverts sous la surprise... Devant moi se tenait Korai-san, qui arborait son habituel sourire en coin- un peu forcé néanmoins, il ne semblait pas négliger tant que ça, malgré son grade, la force du coup de poing...
- J'te jure... T'es vraiment une abrutie de première toi...!
Il se retourna et bloqua l'autre poing du géant, qui allait frapper mon oncle. Un sourire se dessina sur le visage de tas de muscle, et il disparut, pour ré-apparaître derrière moi, et m'attrapa par le cou. Quelques secondes après, je sentis la pointe d'une lame au niveau de ma poitrine. J'entendis ensuite un rire de sadique.
- Alors, tu vas faire quoi maintenant hein? T'oseras pas la tuer hein? J't'ai bien vu te mettre à l'écart tout à l'heure, t'es le genre de type qui n'intervient pas pendant un combat, et qui laisse tout le boulot aux autres hein? ricana la gros balèze. J'me demande pourquoi tu t'es bougé hein?
Korai semblait en proie à une rage indescriptible. Bien qu'il ne le montrât pas entièrement, il était fou furieux. Ses sourcils étaient davantages froncés, et son regard encore plus glacial que d'habitude. Il prit la parole à son tour.
- Vois-tu, si cette gamine ne faisait pas partie de ma famille, je te la laisserai volontiers, or c'est pas le cas. J'dois avouer que j'avais pas prévu cette option. Je pensais que tu serais suffisamment vide de cervelle pour être battu par la gamine, mais t'es un peu plus expérimenté que ça, dit Korai-san, la voix calme mais encore plus froide- si c'était possible- que de la glace.
- Hoooo... Y s'inquiète pour sa fifille chérie, je sens que je vais pleurer! répliqua le géant la voie remplie d'une moquerie tout simplement détestable. Et tu vas faire quoi hein?
Son poignard s'approcha un peu plus de mon coeur, et commença à déchirer les vêtements. Pourquoi étais-je aussi calme, malgré la situation? Et aussi, je remarquai que même s'il me tenait par le coup, il n'en profitais pour m'étrangler, même si je ressentais une certaine douleur niveau de la nuque...
Tout se passa très vite. Korai disparu de mon champ de vision, et je sentis comme un léger courant d'air à ma droite, signifiant qu'il était réapparut là. Dans un éclair blanc, il dégaina un katana et dans un autre éclair, trancha l'air vers le haut, visant le bras qui m'empoignait fermement.
Un horrible bruit de chair coupée s'ensuivit, et le géant-ninja me lâcha. Je tombai par terre sans pouvoir prendre appui sur mes pieds, du fait que l'un d'eux était broyé. Je me tournais comme je pus vers l'arrière, et eus une vision écarlate. Ce type... Ce type avait l'avant-bras à moité coupé jusqu'à l'os, et hurlait de douleur, au milieu d'une mare de sang qui ne cessait de grandir. Ma vue se brouilla, et je me sentis tomber en arrière. Je sentis ensuite que quelqu'un me portait, et que cette personne me posait doucement par terre. J'étais toujours incapable d'ouvrir les yeux, pourtant j'étais en partie consciente...

- Elle a pris encore plus que moi... Elle va s'en sortir?
- Elle est robuste, ça ira! Ca lui apprendra à être moins attentive en combat tiens... Quelle imbécile...
- Vous êtes un peu dur... Vous en aviez pas l'air quand vous l'avez apportée jusqu'ici!
- C'est à dire...?
- Ben j'sais pas, on aurait dit un père qui portait sa fille, un truc dans le genre...
Un coup sur semblable à un coup de poing sec au milieu du crâne se fit entendre.
- Mais, dans le fond, t'as raison gamin. J'ai pris pour habitude de l'observer de loin durant ses combats, ça l'aide à devenir indépendante et à compter uniquement sur elle-même, mais on va dire que là... J'ai mal évalué la puissance de ce type. Ca me soule... Je déteste le reconnaître, mais j'ai vraiment eu peur pour elle...
- Pourtant vous avez pas l'air de beaucoup l'apprecier...
- J'ai passé une paire d'années à vagabonder dans Yuukan et à tier bandits et marchands, et quand après toutes ces années tu retrouves ta nièce, penses pas que ce soit aussi simple de t'adapter gamin. Enfin, d'un côté ça lui fait les pattes, ça lui forge le caractère, et c'est pas plus mal.
- Au fait, vous ne l'avez pas tué de type, j'ai besoin de lui poser des questions moi...
- Appelle-moi con aussi! Il est juste sonné, c'est tout! Tain j'vous jure les jeunes...
- Je suis étonné qu'elle arrive à vous supporter...

Une étrange pensée me vint soudainement... Comme si ça remontait à plusieurs mois... Et pourtant...
Arrête un peu Ren, quand je t'ai vu entrer dans le bar, t'avais l'air d'être un père qui porte sa fille!
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Message par Chihousou 3/12/2008, 20:56

La jeune fille était salement amochée, plus que lui en tout cas. Chihousou était perclus de douleur et le coup sur la tête de la part de ce Ren n'était pas pour améliorer son état. La blessure sur sa tête saignait suffisamment pour recouvrir toute la partie gauche de son visage, son œil était d'ailleurs aveuglé par tout ce sang. Il avait de nombreuses blessure superficielles mais seul son avant bras le préoccupait, à vrai dire il ne le sentait plus tellement, comme si l'on frappait l'intérieur de son os avec un marteau, avec un peu de chance il n'était pas cassé mais légèrement fissurait. Pas vraiment mieux mais plus simple à soigner.
Enfin pour l'instant, il pensait juste à ce qu'il venait de voir. Cette Mei-lynn l'avait impressionnée, elle avait blessé son opposant alors que lui y était tout juste parvenu. Mais celui qui l'avait le plus surpris était son baby-sitter. Il lui avait dit qu'il était un nukenin mais jamais le chuunin n'aurait imaginé qu'il puisse se défaire si facilement du mafieux alors que deux chuunin s'y était cassés les dents pendant un bon moment.
Le Masaka était aux côtés de Ren, au-dessus du corps inanimé et toujours inconscient de la jeune femme. Elle semblait paisible et bien loin de la bête sauvage qu'il avait un instant entrevue durant son combat mais elle était surtout dans un sale état.


_Tenez, dit alors Chihousou en tendant les clés de sa chambre d'hôtel à Ren.
_Pourquoi tu me file ça, c'est une proposition? Je te préviens je suis pas de ce bord là.
_Ouais et mon cul c'est du poulet? Sérieux...C'est pour elle.
_Quoi! Je t'interdis de lui faire quoi que ce soit, elle est bien trop jeune pour toi.
Dit Ren en saisissant le chuunin par le col.
_Vous êtes bien paternel grand-père...C'est juste pour qu'elle se repose, mon hôtel à quelques médecins mis à disposition des clients. Ils ne poserons pas de questions et ça nous arrangera tous, expliqua le jeune homme
_T'es peut-être moins con que je le pensais. J'accepte, j'ai plus assez pour payer notre hôtel pour quelques jours de plus...par contre rappelle moi grand-père encore une fois et tu pourras dire adieu à tes deux bras, menaça gentiment le nukenin.
_C'est noté, troisième étage, seconde porte à gauche.
_Tu devrais te reposer aussi gamin, ton bras est peut-être pété
, lâcha Ren en s'en allant avec la chuunin sur le dos.

Le nukenin avait raison mais Chihousou avait quelque chose à régler. Plus important que sa propre santé. Kae vint près de lui, le tigre semblait inquiet de l'état de son maître et se frotta à lui pour le lui faire comprendre. Le chuunin le rassura d'une gratouille sur le crâne avant de se mettre au boulot. Ils étaient en pleine ville et il devait extorquer des infos au type couché sur le sol. Mais pour cela il ne devait pas mourir et il avait perdu déjà beaucoup de sang...
Pendant qu'il faisait ce qu'il avait à faire, il repensa à ce qui l'avait amené à cet endroit aujourd'hui.


Finalement, personne n'avait eu besoin de lui pour l'examen chuunin. Cela l'arrangeait, il pourrait s'occuper de ses affaires en cours tout à fait tranquillement même si l'idée de torturer Hakaima officiellement ne lui aurait pas déplu. Enfin bref, il était donc en train de martyrisé ce genin chikarate afin d'apprendre pourquoi Raito, l'homme qu'il recherchait, n'était plus dans le campement nomade qu'un autre genin lui avait indiqué plus tôt. Chihousou avait du affronter ce foutu désert pendant plusieurs heures pour trouver ce foutu campement et une fois arrivé on lui avait dit que Raito n'était plus la-bas depuis la veille. Autant dire qu'il l'avait raté de presque rien.

_Je ne dirais rien, souffla une nouvelle fois le genin pourtant apeuré.
_Évite toi d'inutiles souffrances sale gosse. Plus vite tu me le dira et plus vite tu pourra retourner sucer le lait de ta mère.
_Rien à foutre...


Le chuunin décida alors de le tuer. Il n'arriverait apparemment pas à lui faire dire quoi que ce soit, la mafia devait certainement le tenir par un quelconque moyen et ce que pouvais lui faire Chihousou devait être plus doux que ce qu'il pourrait subir. Mais, il entendit un léger bruit de pas dans son dos. Un contact presque imperceptible entre des chaussures et le sol. Un contact qu'il n'aurait put entendre s'il n'avait pas eu une ouïe si développée. Il se retourna et vit un homme qui regardait le spectacle d'un œil intéressé. Le Masaka se mit en garde, au cas où celui-ci était un mafieux chikarate même s'il ne laissait transparaître aucun signe distinctif. Pas de bandeaux, pas d'habits spécifique même si la cape et le capuchon le rendait spécial. Mais avant que Chihousou ne puisse esquisser un seul mouvement, la main de l'inconnu se retrouva sur son cou. Ils étaient de deux mondes totalement différents, leur niveau n'était nullement comparable. Et alors qu'il s'attendait à recevoir un coup, la main de l'agresseur glissa et s'en alla tandis que son possesseur passait derrière le jeune homme.

_C'est un travail d'amateur
, dit l'homme en regardant le genin. T'es un nouveau dans l'extorsion d'informations, n'est-ce pas?
_...Qui êtres vous? Que voulez-vous?
Demanda sèchement Chihousou.
_Tu as compris que t'as aucune chance contre moi et pourtant tu me parles irrespectueusement...t'es courageux gamin. Mon nom ne t'intéresse pas mais tu peux m'appeler Ren, répondit-il lentement.
_Et bien Ren, auriez vous l'amabilité de me laisser finir ce que j'ai commencé si la seule chose que vous ayez à me dire et que je ne sais pas récolter des infos.
_A vrai dire, j'ai entendu parlé d'un chuunin qui foutait le bordel dans la mafia d'ici. Il torturerait et tuerait tous les mafieux du coin. Enfin tous les mafieux de bas étage. Alors je te le demande que recherches tu?
Demanda Ren.
_Je suis à la recherche d'un certain Raito, répondit le chuunin conscient qu'il n'aurait pas était bon pour lui de mentir.
_Intéressant...Que dirais-tu si je te disais que je peux t'aider à récupérer l'information que tu recherche?
_Je demanderais ce qu'est la contrepartie.
_Je suppose que tu ne recherche pas ce Raito pour lui faire des papouilles et je t'offre donc l'aide de mon élève pour faire ce que tu souhaites à cet homme.
_Et une fois ceci fait nous seront quitte?
_Évidemment.
_Et bien je crois que je n'ai pas le choix
, soupira Chihousou.

Quelques secondes plus tard, il sautait de toits en toits vers un coin des bas quartiers de Chikara. Ce Ren n'avait mis qu'un instant à soutirer l'info de la position de Raito au genin. Ensuite ils avaient convenu que le chuunin partirait de suite, qu'il commencerait à s'occuper du mafieux et que s'il ne l'avait pas fini quand Ren et son élève arriveraient, il devrait alors le laissait à l'élève. C'est pourquoi lui et Kae avançaient à toute allure, ils n'avaient aucune intention de laisser leur proie à un inconnu.
Il retrouva Raito là où le genin le lui avait dit. Dans un bar miteux des bas fonds du village du sable. Étonnamment il était seul et semblait l'attendre. Chihousou fut surpris par son allure, environ deux mètres de haut pour autant de large. Quand il se tourna vers lui et Kae, le géant ne put s'empêcher de rire.

_Alors celui qui tue autant de mafieux depuis quelques jours n'est en fait qu'un grand poireau. C'est hilarant, dit Raito en riant. Hilarant mais pathétique, ajoutant-il en redevenant d'un impressionnant sérieux.
_Tu m'attendais?
_Effectivement, l'un des nôtres à assister à ton interrogatoire sur celui qui t'as dit dans quel campement nomade j'étais. J'ai été prévenu et je suis revenu. Je suis face à toi alors, pourquoi me cherche-tu raclure?
_Une seul et unique question. Où est Ryobe?
Demanda le chuunin en sortant un kunai.
_Ohoh, pas besoin d'être si menaçant. Je suis cependant surpris que tu sois au courant pour Ryobe. La mafia de Gensou le rechercherait-il aussi? Après tout, il a été célèbre dans le milieu à une époque...
_...
_Apparemment j'en ai trop dit. Tu ne semble pas être un mafieux alors je te propose un marché. Bats moi et je te dirais tout ce que tu veux savoir. Alors?
_Je vais te détruire.
_D'accord mais dehors, maman me tuera si j'abîme son bar.
_...


Les deux hommes sortirent alors de l'établissement et se rendirent quelques rues plus loin. Les deux, ou plutôt les trois avec Kae, se mirent face à face comme attendant un quelconque signal. Le jeune homme et le tigre furent les premiers à prendre à l'initiative. Chihousou avait entendu dire que Raito était chuunin, autant dire un adversaire à sa portée. En deux foulées, le fauve fut sur la montagne de muscles et alors qu'il allait lui asséner un monstrueux coup de griffe, le géant sembla disparaître un instant. Il avait esquivait facilement la charge de Kae et le frappa violemment de sa main droite. Renvoyant le tigre aux pieds de son maître avec un cri de douleur.

_J'ai oublié de préciser, bien que je sois officiellement chuunin, j'ai le niveau d'un jounin. Expliqua le géant en riant. Être chuunin est bien plus simple pour ne pas se faire remarquer et pouvoir s'affairer tranquillement à mes "affaires"
_Je vois...alors comme ça je vais battre mon premier jounin...Kae, ne t'en mêle pas
, ordonna le chuunin au fauve qui se relevait en boitant.
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Message par Chihousou 3/12/2008, 21:00


Le géant rit une nouvelle fois et s'élança sur Chihousou. Celui-ci parvint à esquiver et recula afin d'envoyer quelques kunai, son adversaire se saisit de ceux-ci en plein vol et les renvoya sur le chuunin et l'une des armes de jet effleura sa joue, causant la première entaille du combat. Trop conscient de la différence de niveaux au corps à corps, le jeune homme décida de se rendre invisible à l'aide d'un genjustu. Il créa ensuite un dizaine de bushins qui encerclèrent Raito, puis tous ensemble, ils jetèrent des shurikens sur leur adversaire qui esquiva facilement en reculant. Mais Chihousou avait profité de son invisibilité pour placer divers notes explosives autour du géant et une explosion eu lieu tandis que le jeune homme réapparaissait.
Il attendit que la fumée se dissipe pour voir...absolument rien. Il sentit alors une présence dans son dos, il se retourna mais trop tard, l'immense main vint le frapper au niveau des côtes. Il sentit son corps s'envoler pour rencontrer le mur d'en face et il parvint tant bien que mal à se relever malgré le fait que ses côtes le faisait souffrir, de plus il saignait à de nombreux endroits du corps.


_Tu te relèves? Tu es plus résistant qu'il n'y parait.
_Tu n'as encore rien vu...


Bien qu'il disait cela, le chuunin ne croyait pas trop à sa capacité à battre son adversaire. Il pouvait toujours utiliser l'hymen no chakra mais si cela échouait, il n'aurait alors presque plus de chakra. Et puis, au final il avait encore plein de surprises que seraient suffisantes pour gagner un peu de temps et fatiguer la montagne de muscles qui lui faisait face. Il sortit quelques oiseaux en papier de sa sacoche sous le regard curieux de son opposant.
Etant donné qu'il avait au préalable apposé le sceau Kakushin' sur ces oiseaux, il put effectué un Goyashi no umu en quelques secondes et alors une nuée d'oiseaux s'éleva dans les airs puis foncèrent sur un Raito surprit. Ceux-ci se mirent à le harceler en l'attaquant de toutes parts à une vitesse impressionnante pour des morceaux de papier. Le temps que mit Raito à se débarrasser de ces oiseaux profita à Chihousou. Celui-ci lança à nouveaux deux kunais auxquels étaient raccordés des notes explosives et une fois en l'air ces kunais se multiplièrent à l'aide d'un genjutsu, ce fut donc une trentaine de kunais qui semblèrent rentrer en collision avec le géant. Un écran de fumée se forma et cette fois-ci lorsqu'il se dissipa, le chuunin put voir son adversaire à genoux. Il décida alors de l'attaquer pendant qu'il était à terre, il fit sortir ses lames de ses brassards de cuir et se retrouva donc pourvu de griffes métalliques d'une trentaine de centimètre. Mais, alors qu'il allait frapper Raito, celui-ci se releva et frappa de toute ses forces droit devant lui, surpris, le gensouard ne put que placer ses bras en croix pour se protéger mais malgré cela il sentit un impact énorme dans son avant-bras gauche.

Il se retrouva éjecté quelques mètres plus loin et put admirer la marque des doigts de son adversaire incrusté dans sa peau et la douleur lui arracha un cri. Cependant, il n'eut pas le temps de crier que son opposant était déjà sur lui, et vu des trous qu'il faisait dans le sol lorsqu'il frappait, Chihousou supposa qu'il boostait ses poings au chakra. Lui par contre, ne pouvait qu'esquiver sans la moindre chance de contre-attaque étant donné son niveau en taïjutsu. Il se passa ce qui lui sembla être une éternité durant laquelle il prenait de plus en plus de coups lorsqu'il entendit quelqu'un approchait. Reculant à l'aide d'une injection de chakra dans ses jambes, le Masaka put voir Ren avec ce qui semblait être une jeune fille...

Il était donc au-dessus de son opposant toujours inconscient, il avait fini de couper son bras et avait tant bien que mal arrêter l'hémorragie avec une grande quantité de bandage. Mais avant de réveiller le désormais manchot, le chuunin prépara tranquillement son interrogatoire sur le toit d'un bâtiment. Il exécuta un kan'jouame afin de rendre le mafieux aveugle puis, à l'aide du genjutsu le plus puissant qu'il ait jamais concocté, réussit à faire taire l'éventuelle douleur qui pourrait lui mettre la puce à l'oreille quand au plan de Chihousou. Enfin, faire taire, si le genjustu marchait...

_Yo, la belle au bois dormant.
_Qu'est ce que...je vois plus rien...et je sens plus mon bras
, dit Raito en paniquant.
_C'est normal, ton bras est coupé et je t'ai arraché les yeux
, répliqua calmement le chuunin.
_Quoi!! Mais, je ne ressens pas de douleurs, comment...?
_C'est bien simple, j'ai besoin de tes aveux alors je t'ai légèrement drogué...
mentit Chihousou en souriant intérieurement sur l'efficacité de son genjutsu.
_Et après tu vas me tuer...alors pourquoi je te dirais tout? Demanda le mafieux en souriant légèrement.
_C'était dans ton marché.
_Tu ne m'as pas battu, c'est l'autre mec.
_Ouais, mais avec un bras en moins, plus de chakra et sans chakra, plus de shinobi. Pour la mafia, aveugle et manchot c'est comme mort...
_Ok, on va dire que comme je n'ai pas réussi à te tuer et que t'as eu les couilles de m'affronter, t'as le droit à...hum...une question voire deux. On verra
, dit le géant avec un étrange sourire.
_Où est Ryobe? Demanda Chihousou du tac-o-tac.
_A Arasu.
_Pas plus de précision?
_Bien, pourquoi pas...je ne suis qu'un des messagers pour la capture de Ryobe, le vrai commanditaire vient d'Arasu, un ancien membre de gang sous la tutelle de la mafia. Comme c'est lui qui à commander, c'est lui qui reçoit le colis.
Expliqua Raito comme si c'était une évidence.
_Bien, je suppose que les deux qui sont allés le chercher, Yuma et Tuya si je me rappelle bien, sont eux aussi à Arasu?
_Ouais, une sorte de promotion. Mais comment t'es au courant pour eux?
_Ils t'ont certainement parlés d'un shinobi qui à affronter le troisième larron...
_C'était toi...intéressant? Alors je suppose que tu as battu Hitogoroshi...cet idiot était trop sûr de lui, je lui avais pourtant dit qu'il était trop imprudent.
Dit la montagne de muscle comme s'il se parlait à lui même. Je ne sais pas ce que tu compte faire pour ces chers Yuma et Tuya mais je te le dis, ils sont bien plus fort qu'Hitogoroshi et certainement au moins autant que moi.
_Encore heureux, ce ne serait pas drôle sinon.
_Huhu...je t'aime bien gamin, alors soit sympa finis en vite.
_D'accord, mais avant sache qu'en fait tu n'es pas aveugle
, avoua tranquillement Chihousou.

Sans attendre la réaction du mafieux, il lui planta ses griffes dans le cœur. Comme promis, il s'arrangea pour que la mort soit rapide mais pas trop. Après tout, il était lié au traumatisme causé à Maiya, il devait donc souffrir au moins autant qu'elle avant de mourir. Mais comme il avait déjà perdu un bras, Chihousou considéra que c'était suffisant. Mais maintenant que son objectif avait fini d'obnubiler son esprit, son bras lui rappela que c'était là qu'il avait le plus mal.
Il se dirigea donc en vitesse vers son hôtel et alla directement à l'infirmerie où le médecin, totalement paniqué, voulut l'envoyé en urgence là où il ne voulait pas aller : l'hôpital. Après quelques menaces et un grognement particulièrement convaincant de la part de Kae, le médecin entreprit de le soigner rapidement et plutôt rustiquement, c'est à dire quelques menues drogues et un bandage extrêmement serré, il renvoya ensuite le Masaka dans sa chambre en lui conseilla d'allant plus tard dans un véritable hosto.
C'est ainsi que Chihousou rentra dans sa chambre et sous l'effet de la drogue, ne remarqua pas la jeune fille endormi sur son lit avant de tomber de fatigue à ses côtés. Au pied du lit, un fauve se demanda comment le type costaud à l'allure effrayante réagirait en voyant cela...
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Message par Hayamaru 5/12/2008, 20:44

Ma mission avec Erol était terminée, et nous avions payé nos dettes en travaux d'intérêt général.

Je pensai alors à recruter du monde pour former une nouvelle équipe. A 2, c'est chaud. Et ça me sera plus facile de le maîtriser s'il s'emporte, l'autre psychopate...

J'enfila mes vêtements et mon équipement avant de me diriger, tôt ce matin vers le quartier général du village. Je me présenta au bureau de gestion des effectifs.

Secrétaire – C'est à quel sujet ?
Moi – J'aimerais créer une équipe, il me faut pour cela recruter du monde, je viens voir si des personnes me conviennent dans vos dossiers.
Secrétaire – Lacréationd'uneéquipenepeutsefairequ'enrespectantcertainesconditionssivousvoulezquecellecisoitofficiellementreconnue.PouruneéquipequicomporteentrequatreetcinqmembresilvousfautaumoinssoitunJouninsoit2chuuninsminimum.1jouninet2chuuninsou3 chuuninspour5à6membresetpour...
Moi – C'est bon c'est bon ! On se calme ! On se contentera de quatre membres, nous sommes déjà 2 de grade moyen.
Secrétaire – Hmmm... Vous ne me donnez pas l'air d'être aussi haut gradé...

Elle se fout de moi celle-là ?

Je me mis à fouiller dans mes nombreuses poches pour sortir enfin un papier attestant de mon passage au rang de chuunin (y'a pas si longtemps finalement).

Secrétaire – Bien. Vous pouvez donc vous amusez à regarder là-dedans.

Je tourna lentement la tête pour contempler la montagne de 5 mètres de haut de cartons contenant les dossiers de tous les ninjas de Chikara. Ho non de dieu... Pitié... Je pris donc les dossiers un par un, aucun des ninjas présents ne m'intéressaient. Pfff... ils sont tous pareils, rien de spécial...

Et puis...

Je parcouru la fiche en diagonale, et finalement j'en tirais quelques mots pour le définir : traître, voleur, lâche, fuyard.

Moitendant la fiche – Ajoutez ce type dans ma liste, il me plaît bien.
Secrétaire – Bien. Vous devriez choisir quelqu'un d'autre.
Moi – Dites-moi au moins où je peux entrer en contact avec lui.
Secrétaire – Il participe en ce moment à l'examen de sélection des chuunins
Moi – Cool. Comme ça on sera 3 chuunins. Enfin ptet. Ca dépendra de lui après tout. Bien, merci. J'y irais.

***

2 jours plus tard.

Je me rends sur le lieu de la deuxième épreuve de l'examen des chuunins, qui vient de se terminer. Je repère mon homme. Un grand type se dresse, clope au bec, et s'adresse au groupe de candidats devant eux, pour finalement laisser sa place à un jeune fille, toute vêtue de noir. Elle a l'air d'en faire flipper plus d'un... J'écartais les badauds pour me rapprocher le plus possible.

Examinatrice - Bien bien bien, vous avez bien rigolé avec ces deux premières épreuves, du moins je l'espère pour vous parce que la plaisanterie est terminée ! Kentaro l'a compris il a préféré s'arrêter là alors que les autres épreuves étaient réussies pour lui. Bien, donc comme je le disais, la plaisanterie est finie, nous passons aux choses sérieuses, fini de jouer à cache cache pour une raison ou une autre, place à l'action pure.

Un imbécile de genin, d'un village qui n'appartenait pas à Yuukan, osa lui répondre. Malheureusement pour lui, son épaule explosa et il eut vite fait de comprendre qu'il avait eut tort.

Mais quel abruti... C'est consternant de voir à quel point les genins sont bêtes de nos jours... Halala...

Examinatrice - Vous venez de voir que je ne permettrai à quiconque de se montrer désagréable envers moi ou mes collègues. Mon épreuve consistera donc en une série de combat effectivement mais ce ne seront pas des combats normaux: votre force et votre expérience ne vous seront d'aucune utilité dans ces combats.

Décidément, cette nana va leur faire faire dans leur froc... Alors que la plupart des gens autour de moi et des genins semblaient effrayés, j'avais le même comportement que les autres examinateurs qui étaient presque morts de rire...

Alors comme ça, je devrais attendre la fin de la troisième épreuve pour pouvoir lui parler... Soit, j'attendrais...

Je rentrais alors chez moi, attendant que vienne le jour de la dernière épreuve, en souriant jusqu'aux oreilles.

Ha, l'exam' , que de souvenirs...
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Message par T. Khasaarmoon 5/12/2008, 20:46

Plusieurs mois, une substitution et quelques connaissances bien placées après mon entrée à l’académie, me voici Genin. Nanako et moi reçûmes notre bandeau frontal. Elle le portait fièrement à la tête alors que j’attachais avec dédain à ma cuisse gauche. Elle paraissait un peu mécontente de mon comportement, je tentai donc de m’expliquer :
« - Le patriotisme c’est pas mon truc ! Le trop fort attachement à un nom ou un pays rend l’être humain servile et… » je me rendis compte que je l’avais encore plus vexée, « mais, c’est bien aussi… euh… tu veux pas qu’on aille fêter ça ? Je t’invite au restaurant si tu veux ! ».
Son agacement se changea en sourire, elle me regarda droit dans les yeux et me dit :
«- Non ! Tu ne veux pas venir manger chez moi ? J’ai parlé de toi à mes parents, ils aimeraient beaucoup te rencontrer ».
Elle m’avait fait ses petits yeux de chien battu, j’ai été contraint d’accepter ! En réalité, j’étais très content de mettre fait inviter.


C’est pourquoi je passais l’après midi à chercher de quoi m’habiller et des présents pour mes hôtes. Finalement, je n’avais acheté qu’une paire de chaussures pour ne pas me présenter avec mes chaussons d’entrainement, un bouquet de fleur, et des petits gâteaux. Comme c’était l’époque des examens de Chuunin, on croisait plusieurs shinobis étrangers, mais aussi de célèbres shinobis de Chikara. Je fus très impressionné de croiser le fameux Takeshi Masumane dans les commerces du village. Je me disais que lorque j’aurais autant d’autorité que lui, je pourrais commencer à changer ce monde de fous. Finalement, je retournai vite à la penderie de l’académie pour me changer et mettre ma belle veste rouge de mon maître.
« - Maintenant que je suis Genin, je n’ai plus rien à faire ici ! Dès demain j’irai me chercher un petit appartement ! » M’exclamai-je. Je regardai en direction d’un petit trou dans le mur et dis « Désolé, Nini et Tang, je ne pourrais plus partager mon diner avec vous ! Ne m’en voulez pas ! » J’aimais bien donner des surnoms aux souris qui vivaient avec moi.


« - Aaaah ! J’suis encore à la bourre, qu’est-ce qui m’a pris de rester planté là ! ». Le couché de soleil était magnifique ce soir là. Un ciel infini de nuages roses orangés, une légère brise que vous caressait le visage… j’aurais pu rester des heures à contemplé l’ampleur du ciel…

*Malgré ses larges mailles, le grand filet du ciel ne laisse rien échapper*


J’arrivai devant la porte de la famille de Nanako mais avant que j’eusse le temps d’y frapper, elle m’ouvra.
« - Ah ! Des gâteaux ! J’espère que c’est pas toi qui les a fait » me taquina-t-elle. Ses parents apparurent derrière elle, je m’inclinai :
« - Merci beaucoup de m’avoir invité, je suis très touché ! »
« - Ce n’est rien voyons, entre ! Tu ne vas pas resté sur le parvis quand même ! » me dit son père. En me redressant, je tendis le bouquet de fleur à sa mère :
« - Voilà pour vous remercier, ce n’est pas… » Silence… Elle me rappelait vaguement quelqu’un. Non, je la connaissais, mais où… « Pardonnez moi, mais vous ai-je déjà rencontré auparavant ? ». La femme de la maison ria :
« - Oui bien sûr ! Tu es le jeune homme qu’on avait ramené exténué à l’hôpital du village ».


Au cours de la soirée j’appris que les parents de Nanako étaient tous deux des médecins à l’hôpital de Chikara et que mon amie se vouait à marcher dans leurs pas. Ils me demandèrent aussi ce que je voulais faire plus tard :
« - Bien… rendre le monde meilleur ! » On aurait cru que j’avais raconté une histoire drôle. Mais bon ! Ca ne me dérangeait pas. J’appris aussi que l’accompagnement pendant le repas était extrêmement important ! Oui j’avoue que pour un shinobi, ça ne sert strictement à rien de le savoir, mais qu’est-ce que c’était bon ! La soirée se termina sur une partie de Mahjong. Au début, j’étais un peu gêné, en tant qu’invité je ne pouvais pas me permettre de gagner tout le temps, mais mon arrogance s’est vite calmée après le premier tour. Avant de m’en aller, je les remerciai chaudement pour ce merveilleux repas (mes papilles n’avaient jamais été aussi heureuses).


*Quel bonheur de partager un repas avec ses amis !*


Il était tard et je devais traverser tout le village pour retourner une dernière fois à l’académie. Soudain au détour d’une rue, un sans-abri m’interpella.
« Hé petit ! T’aurais pas 5 ryos à me donner »
« -Attendez, je regarde si j’en ai » lui répondis-je. Le pauvre homme s’avança vers moi et m’attrapa d’un coup au col, me plaqua contre le mur :
« Aller, file moi 5 ryos ! » Il commença à élever la voix. De près il empestait l’alcool. Je lui répondis calmement :
« - Si vous me laissez tranquille, je suis prêt à vous en donner 10 » Je les sortis de ma poche et il les prit aussitôt, tout en continuant de me tenir.
« -Ils sont sympas tes vêtements, donne moi les !
-Je regrette, ils ont plus qu’une valeur matérielle à mes yeux. Je peux vous donner mes chaussures par contre !» A peine ces mots prononcés, qu’il sortit un couteau de sa poche et me le colla sous la gorge. Lui aussi, avait de la folie dans ses yeux.
« - Rien à faire de tes pompes de fille ! File-moi ta veste ! »

*Ne négligez pas de courir après un petit avantage lorsque vous pourrez vous le procurer sûrement et sans aucune perte de votre part. Plusieurs de ces petits avantages qu’on peut acquérir et qu’on néglige occasionnent souvent de grandes pertes et des dommages irréparables

Art de la Guerre, article XIII, conseil XII
*


Comme il fixait ma veste, j’en profitai pour concentrer mon chakra dans mon pied droit et écraser le gauche du clochard. On entendit les os se fracturés, il hurla laissant tomber son couteau. J’attrapai sa main, lui tourna le bras et l’immobilisai.
« - Tu vois, j’ai acheté ces chaussures non seulement parce qu’elles sont présentables, mais surtout parce qu’elles sont légères et ont une semelle dure au cas où je devrais me battre contre un ignorant comme toi ! » Il était plié de douleur, à genou, comme s’il implorait pardon.
« - Je ne t’en veux pas et je ne t’ôterai pas la vie. Apprends de tes erreurs »

Je laissai le vieil homme tapis dans le noir afin de retrouver un endroit plus paisible. Une larme coula le long de ma joue.

* On retrouve là la vertu de non-rivalité
Et la capacité de conduire les hommes.
Tout cela est en parfaite harmonie avec la loi du Ciel
.*
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Message par Tyrande 7/12/2008, 00:17

[hrp:ce rp peut vous sembler bizarre ou vous rappeler quelque chose que j'ai déjà écrit mais c'est normal, je fais le lien entre les différents rps fait ces derniers temps, à partir de Mon agression jusqu'à Mon voyage à Koori :hrp]


Alors que j'étais en plein assaut de cette opposante qui me massacrait, je fermai les yeux alors qu'elle allait me donner le coup de grâce et j'attendis longuement qu'elle vienne. Trop longuement même, si longuement que je finis par rouvrir les yeux et ce que je vis me stupéfia...

Le poing de mon ennemie se trouvait figé à quelques centimètres de mon visage et semblait recouvert d'une couche de bois. En regardant de plus près, c'était en fait moi qui semblait me trouver dans une couche de bois...


"Tu es à l'abri de tes ennemis, tu es sur le chemin caché des bois, tu es l'élue qui est protégée."
" Que... Qui... Qui est là?"
"... Je suis l'arbre Huromir, tu es entré en communion avec moi."
"Euh et comment j'ai fait ça?"
"Je n'en sais rien, je sais juste que ton âme est entrée en communion avec la mienne"
"Euh... mais... Et qu'est ce que ça me permet?"
"En te concentrant, tu peux voyager d'arbre en arbre, ce n'est limité qu'aux arbres avec lesquels tu as déjà communié."
"Pas très utile en l'occasion donc..."
"Tu peux aussi modifier légèrement l'arbre dans lequel tu te trouve, comme tu as fait inconsciemment pour ce poing qui est entré en moi en me faisant mal."
"Légèrement comment?"
"Essaye donc."

Je me concentrai donc afin de vérifier ce que disais cette entité se disant être un arbre. Je pensai à faire transpercer le poing de manière à le faire se séparer du corps au niveau du poignet. C'est alors que je compris ce que j'avais fait avec mon père: mes esquives étaient faites pour moi tracer un sceau excessivement long probablement un sceau mokuton, enfin, au moins je savais que je pourrais m'entrainer à le refaire puisque je savais maintenant ce qui m'avait menée là. Cela ne m'aidait pas à me concentrer et j'eus bien du mal à faire le vide dans mon esprit, lorsque j'y parvins, je pus voir le bois bouger et le point exploser car j'avais mal calibrer l'épaisseur de bois se rencontrant, quelques entrainements et j'aurais une technique puissante à ma portée... Mais, alors que je m'apprêtais à effectuer un autre essai, je me retrouvai devant l'arbre avec mon ennemie me regardant avec une haine presqu'infinie et une main broyée. Surprise de m'être retrouvée dehors, je ne pus éviter son coup de pied, et j'en tournai de l'oeil prête pour un nouveau séjour à l'hôpital.

Comme à ma nouvelle habitude, j'avais finie à l'hôpital et mon corps douloureux du une nouvelle fois subir un entrainement de mon père, bien que celui ci fut un brin différent...


"Aujourd'hui nous allons développer ta vitesse, nous entrainons les bases de la vitesse depuis un petit moment mais ce n'est pas assez, nous passons à la vitesse supérieure. Il existe une technique permettant de se déplacer très rapidement, les gens ne connaissant pas cette technique et n'ayant pas assez de réflexes prennent cela pour de la téléportation."
"Je ne crois pas que je suis prête pour c..."
"Il n'y a pas à discuter, cette technique s'effectue comme ceci."

Il disparu instantanément pour arriver derrière moi.

"Si tu tombe sur quelqu'un qui le maitrise tu finiras par mourir."
"Ouais mais j'ai pas vu comment on le fait."
"C'est normal, tu as chercher un signe, hors rien n'est présent pour cette technique. Ni geste, ni parole, rien que la pensée et le chakra. Tu maitrises assez bien ton chakra pour réussir cette technique, on va donc entrainer ton esprit."

Le temps s'écoula et j'en oubliai mon aventure dans l'arbre. J'appris à maitriser mon cerveau et mon chakra en même temps avant de me déplacer dans un mouvement que mon père appelait hyrenkiaku. La sensation lors de ce déplacement était incroyable, l'impression que tout bougeait au ralentit, tout en devenait si lent que ça semblait avoir été mis sur pause avec un défaut dans l'appareil. Je me rendis compte dans les jours suivants que mon père quittait régulièrement la maison le soir quand ma mère dormait. Ne pouvant croire qu'il la trompait, je me décidai à le suivre, ce que je fis rapidement grâce à la technique qu'il m'avait lui même apprise. Il rencontra un groupe de types louches dont aucun ne pouvait se faire passer pour gentil, surtout que je les avais déjà tous rencontrer: ils m'avaient tous déjà envoyé à l'hopital, mon père leur remis de l'argent, beaucoup d'argent et je pus comprendre qui leur dit:

"Ne la loupez pas cette fois, je ne pourrai plus payer."

J'étais anéantie par ce que je venais d'entendre, mon propre père voulait me faire assassiner. Boulversée, je décidai de retourner à la maison et d'aller expliquer ma situation au QG dès le lendemain...
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Message par T. Khasaarmoon 7/12/2008, 02:30

Suite aux troubles de la nuit passée, j'ai encore une fois mal dormi. Pourquoi cette phrase me hante-t-elle tellement...? Parfois je doute de moi, de mes intentions, mes actes... Que suis je en mesure d'espérer ? ... Tant de questions sans réponses.

"M'enfin c'est pas tout ça mais j'dois me préparer, on me présentera mon nouveau sensei aujourd'hui! J'espère qu'il sera mieux que l'autre fou de l'académie !" m'exclamai je en me levant brusquement de mon lit. Avant de partir, je pris la hallebarde offerte par mon maître et l'attacha à mon dos. Après tout, j'étais Genin, le port d'arme était parfaitement autorisé.


J'arrivai dans la salle de classe où, pour ne pas changer, tout le monde était déjà assis à attendre la distribution des équipes. Nanako me fit signe de la main pour que je vienne m'assoir à ses côtés. Finalement, notre prof suivit par des Jounins firent iruption dans la salle. Sans plus attendre l'appel des équipe commença.
"- Equipe #4 : Khasaarmoon Taoshun, Ayase Nanako..." Nous nous échangeâmes un regard empli de bonheur," et Ôden Iba..." Notre regard se changea vite en énervement, " seront sous le commandement de Yamaguchi Ôkami". Un petit homme s'avança, il avait les cheveux poivre et sel, des yeux gris,une mâchoire imposante et un corps assez musclé. Tous les trois, nous avançâmes vers lui, n'échangeant aucun regard avec Iba. De près, je m'apperçus qu'il était plus petit que moi. Sans dire un mot, notre sensei se tourna et sortit de la salle. Tous les quatres entrâmes dans une petite salle, non loin de ma penderie. Là, il nous adressa un sourire avant de prendre la parole. Il avait des canines très longues...
" - Alors, au cas où vous n'auriez pas entendu je suis Yamaguchi Ôkami, je me chargerai de vous faire progresser et de vous donner des missions à remplir pour le village. Je vous préviens, je ne serai pas tout le temps sur votre dos, les jours où nous ne nous voyons pas, je veux que vous vous entrainiez. Il en est de même pour certaines missions, je ne serais pas toujours à vous accompagner, alors faites de votre mieux. Ai-je été clair ?"
"- Oui, très clair !"
"-Alors parfait !" Il sourit de plus belle. Ses dents ressemblaient vraiment à des crocs.


Il nous mena a un parc, qui était étrangement désert à cette heure-ci, habituellement des personnes âgées venaient s'y promener pour passer le temps.
"- Bien je veux évaluer vos capacités à combattre, autant sur le plan individuel qu'en équipe. Je déciderai du moment où en j'en ai assez vu !" Son regard changea, une peur m'envahit. " Combattez moi! Et soyez prêts à me tuer !" Aboya-t-il. A ce moment, une onde nous projetta tous les trois en arrière. Il s'était mis à quatre pattes, les doigts crispés, laissant ses canines supérieures se montrer.
"- Merde ! " cria Iba, "on fout quoi maintenant, on a carrément un loup enragé contre nous!"
"- Qu'est-ce qu'on va faire ?!" Dis Nanako toute paniquée! Quant à moi, je restai figé, la peur peur s'intensifia. Non pas parce qu'il paraissait encore plus effrayant ainsi, mais une certaine excitation monta en moi. Finalement, je me pris le dessus, me relevai et dis :
"- Bon, notre seule chance c'est de l'entourer !"
"- Me donne pas des ordres enfoiré !" me lança Iba.

Comme il n'avait pas l'air de vouloir bouger, je tenta de me placer dans le dos de notre adversaire, espérant que mes coéquipiers me suivraient. Cependant, l'animal bondit sur moi, nous échangeâmes quelques coups de poing et parades. Vu le type d'adversaire, je combattai avec la main ouverte, quant à lui ses mains semblaient être des griffes. Plus je parais ses attaques, plus elles s'accéléraient jusqu'à ce que je ne puisse plus suivre et je reçus un coup à la tempe. Alors je m'éffondrais par terre, Nanako profita de l'ouverture que j'avais créé pour lancer un kunaï au sensei et arma son bras droit, y concentrant énormément de chakra. Néanmoins il esquiva le kunaï et attrapa son poignet avec une vitesse fulgurante.


" Raïton !" Un petit éclair se dirigea vers eux, visant aussi Nanako, Iba voulut mettre un terme au combat. Yamaguchi écrasa Nanako au sol pour la protéger et se jetta sur Iba pour lui mettre aussi un coup à la tempe. Ce dernier amorti le choc avec son bras très musclé. Le comportement de cet idiot était intolérable, il a mis la vie de mon amie en danger.

*Le peuple est au saint chien de paille*

" Les piliers du matin !" Les piliers surgirent sous les pieds des deux combattant, l'un assomant Iba, l'autre touchant le bras gauche du prof... Celui-ci s'arrêta et se remit sur ses jambes :
" Assez pour aujourd'hui... je passerai vous voir dans la journée pour mettre au point certains détails..." En un instant il disparut. Après avoir aider Nanako à se relever, nous partimes, laissant ainsi inconscient cet imbécile qui tenta de la tuer.
" T'inquiète pas Nanako-chan... Le sensei va le raisonner"


Après quelques discussion je rentrais à l'académie, chercher le peu de biens qui m'appartenaient et me mis en quête d'un petit studio où je pourrais être tranquille. Après deux heures de recherches infructueuses, je trouvai, pour un prix très bas, un studio au dessus d'un restaurant. L'odeur et le bruit étaient la cause de ce prix mais je n'étais pas difficile et surtout pas assez en forme pour continuer ma route. Je m'apprêtais à me coucher lorsque j'entendis un bruit.

"Ca n'a pas été facile pour te retrouver..."
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Message par Sheinji 9/12/2008, 23:09

L’acier chanta ; les quatre shurikens filèrent en sifflant. Avec un bruit mat, il se plantèrent dans le gazon, à plus d’un mètre de leur cible. Une nouvelle volée n’eut pas plus de chance, et rejoignit l’impressionnante collection d’engins de morts qui prenaient le soleil dans l’herbe.

Sheinji soupira. Rien à faire. Le blocage subsistait toujours ; il était incapable de réaliser la moindre performance que ce soit en taijutsu ou en genjutsu. Depuis son entrée à l’académie ninja, il s’exerçait régulièrement pour pallier à ses difficultés, mais ne retenait aucune technique, ou l’oubliait instantanément après l’avoir apprise. Il passa la main dans ses cheveux, puis se résigna à ramasser les armes qui jonchaient le sol.

Promu Genin depuis peu, il n’avait cessé de s’entraîner pour gagner en puissance. Jour après jour, il dépassait ses limites et s’orientait vers un monde nouveau et grisant. Lui qui n’avait connu que les murs de la ville se prenait à rêver à d’autres horizons. Il ne se ferait pas d’illusions ; avant de devenir un vrai ninja, la route serait longue et difficile. Mais il était déterminé à y courir.

Derrière la maison de Koichî, un marchand d’oranges qu’il appréciait tout particulièrement, l’apprenti ninja dénicha quelques arbres serrés et imposants, à l’écart de l’agitation de la ville. Il fixa le bois quelques secondes, et entreprit de concentrer son chakra dans ses pieds. L’exercice était loin d’être facile, et demandait de la concentration pour être mené à bien. Lorsque l’enfant fut satisfait du résultat, il s’élança, et parvint à effectuer quelques pas avant de tomber. De nouveau, il fixa son esprit sur le bas de ses jambes, puis partit à la conquête du bois ricanant. Il ne fit qu’un pas de plus avant de sentir ses membres se dérober sous lui. Il tomba la tête la première dans les cailloux, et se releva en jurant.

A sa sixième tentative, il réussit à atteindre les premières branches. Il s’y percha avec un soupir de soulagement, et s’octroya une courte pause afin de récupérer. En bas, un homme entre deux âges l’appelait. Il descendit.

- Je peux faire quelque chose pour vous ?

L’homme, qui se trouvait être un Chûnin, répondit :

- Tu veux un peu d’aide ? Tu progresseras plus vite avec mes conseils.

Sheinji sourit.

- C’est entendu. Je vous remercie.

- En contrepartie tu viendras t’enquérir des missions que le QG te réserve.

- Rien de très palpitant, j’imagine…

- Tu imagines bien : Baby- sitting, aide aux récoltes, travaux dans les champs et dans les maisons…

- Je vous avoue que je ne me sens pas emballé…


L’autre éclata de rire :

- On est tous passé par là. Il faut bien que quelqu’un s’occupe de faire le sale boulot, tu sais.

- Bon, je capitule. Je viendrai. En attendant, j’ai un arbre à terrasser !



***


Il s’acharna jusqu’aux premières lueurs de l’aube naissante, entièrement tourné vers l’accomplissement de sa quête. Il ne stoppa sa besogne que pour se reposer durant une heure, puis reprit sa tache, frémissant d’impatience et de fatigue.

Grâce aux indications du Chûnin, qui ne s’était pas donné la peine de se présenter, Iji parvint peu à peu à s’élever dans les branchages qui ondoyaient doucement dans l’air bleuté. Lorsqu’enfin il atteignit le faîte du tronc, il s’autorisa un sourire victorieux…

Avant que son professeur de fortune le mène devant un arbre quatre fois plus grand. Sheinji ouvrit une bouche béante de stupéfaction. Il ne savait pas que quelque chose dans le village pouvait atteindre cette taille démentielle !

- Grimpe, ordonna t’il d’une voix inflexible.

C’est ce qu’il fit ; le tronc glissait sous la peau de ses pieds et lui irritait la peau. L’écorce était rongée de trous ; C’était le résultat obtenu avec une concentration de chakra trop puissante pour adhérer à la surface correctement. Il fallait être très précis dans le dosage, plus qu’il ne se l’était imaginé. C’était un exercice assez subtil, finalement.

Il tomba des dizaines et des dizaines de fois, et, chaque fois, mû par un réflexe impressionnant, son mentor bondissait et stoppait sa chute. A l’ombre immense qui s’étalait sur les pierres, ils se restaurèrent sommairement, et Kenô –il s’appelait Kenô- lui révéla posséder l’étrange capacité d’attirer à lui tout ce qu’il désirait… Un atout bien pratique pour empêcher de jeunes aspirants de se fendre le crâne après une descente incontrôlée. Il en fit une démonstration en tendant la main vers son élève. Celui se sentit instantanément aspiré, et bascula en avant. Sa tête s’écrasa dans la boue, et Kenô rit aux éclats.

Enfin, après des heures de travail, après avoir avalé l’intégralité de la poussière de la ville, après avoir dénombré une bonne centaines de bleus partout sur son corps, Iji parvint à se hisser jusqu’en haut. Une joie intense resplendit sur son visage. Les feuilles soufflèrent ; sans bruit, Kenô apparût à côté de son apprenti.

- Bienvenue chez les shinobis.
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Message par Sheinji 9/12/2008, 23:14

Paisiblement pelotonné au fond d’un duvet épais et cotonneux, baignant dans un demi sommeil voluptueux, Sheinji ne se rendit pas compte que l’on frappait à la porte. Il ouvrit un œil, puis l’autre, et commença à s’habiller à toute vitesse, ne souhaitant pas que le marchand qui lui avait permis de loger ici pour la nuit fut dérangé par un voisin impertinent. Il fut surpris de se retrouver face à face avec un homme ceint d’un bandeau représentant un sablier et vêtu d’une tunique de cuir verte. Il s’épousseta discrètement et salua le visiteur d’un signe de tête.

- Oui ?

- Sheinji, c’est toi, non ?

- Euh… Oui, jusqu’à nouvel ordre, c’est moi. Et ?

- C’est bien toi qui a fait passer une demande de missions au QG ?

- Euh…

Des souvenirs brumeux lui revinrent en mémoire. La veille, il s’était exercé à la maîtrise du chakra en marchant dans les arbres. Il avait été soutenu par un Chûnin d’une trentaine d’années, qui lui avait fait promettre de participer à des missions en échange de son aide. Il était probablement passé voir l’administration et avait exigé du travail au nom de son disciple. Ce dernier ne lui en voulait pas, mais aurait largement préféré dormir encore un peu… Devant la porte, son interlocuteur s’impatientait.

- Alors, c’est toi ?

- Oui, monsieur.


L’autre déplia un parchemin et en parcourut les lignes d’un œil absent.

- Alors… On a du boulot pour toi. Nos « paysans » sont en train de planter leurs légumes dans les champs, mais ils manquent de main d’œuvre. Je pense que tu pourrais leur filer un coup de main.

Iji eut une moue dépitée ; il s’attendait exactement à ce genre de missions. L’autre ne se méprit pas, et lui lança d’un ton calme :

- Tu sais, on a le boulot qu’on mérite !

Et il laissa l’enfant une grimace aux lèvres, le goût de l’amertume crissant sur la langue.


***


Les champs étaient un amas désordonné de terre brune et caillouteuse qui s’étendait sur plusieurs centaines de mètres. Des dizaines de personnes retournaient les morceaux du sol à l’aide d’instruments prolongés d’un croissant de métal grisâtre. L’un d’eux aperçut Iji qui marchait dans sa direction, et lui fit signe d’approcher. C’était un colosse à la stature impressionnante qui scrutait le monde par deux fentes étroites engoncées dans son visage tanné. Il ne sourit pas, se contentant de le jauger du regard, puis lui tendit une bêche.


- Allez, viens, l’interpella t’il. Du travail t’attends.

En silence, Sheinji se dirigea vers une part inoccupée de l’endroit, et examina l’engin qu’on lui avait remis. Le bois usé s’effilochait par endroits pour donner une arborescences de fines échardes, et avait manifestement servi à des générations de genins avant lui. Un sourire inexplicable naquit sur les lèvres de l’actuel utilisateur de la relique.

Vivant de petits travaux effectués de ci de là qui lui obtenaient un gîte pour la nuit, l’orphelin avait souvent manœuvré à des fins agricoles, et savait se débrouiller sans conseils. Tant mieux, d’ailleurs, car personne ici ne lui en aurait prodigué. Tous étaient exclusivement concentrés sur leur labeur. Des gouttes de transpiration nacraient les éclats du soleil sur leur peau.

L’aspirant se mit au travail, écartant habilement la terre afin de la retourner. Il ne rechigna pas, conscient qu’il ne servirait à rien de se plaindre de ses bras qui s’engourdissaient, ou des cailloux aux angles durs qui butaient sans cesse sur le fer de son instrument. Il travaillait âprement, entouré de mouches qui bourdonnaient en ruisseaux noirs autour de lui. Le soleil frappait fort, le poids de la chaleur pesait sur les consciences ; il était midi.

Fatigué, il laissa son esprit s’égarer vers son avenir, rivière sombre et indistincte ou il avait peur de se perdre, même s’il savait qu’il ne regretterait pas le plongeon. Quoique fut son chemin, ce serait celui qu’il choisirait. Il refusait de croire au destin tout tracé dominant la trame des existences, ou au hasard, montagne grêlée de trous érigée par les simples. Pour lui, seuls comptaient les choix, c’était eux qui déterminaient la route… Du moment qu’ils avaient été libres.

Il trima encore des heures durant, et le goût terreux de la fange remplaça celui de l’air sur sa langue. Il avait l’impression que ses mains ne tenaient plus. Heureusement, un type massif et échevelé donna le signal du repos… Trentes minutes ou il put bavarder quelque peu avec ses compagnons de travail. Il apprit des choses intéressantes.

Premièrement, l’Examen Chunin avait lieu à Chikara. Obnubilé par sa progression à l’Académie, il n’avait pas prêté attention aux affiches et aux rumeurs qui couraient dans la ville. Une petite pointe de déception le traversa lorsqu’il apprit qu’il était désormais trop tard pour s’inscrire, mais elle reflua. Il savait que le jury serait impitoyable et retors, déterminé à le piéger et à le voir lire entre les lignes. S’il était incertain quant à sa réussite ou à son échec dans cette partie des épreuves, il se savait loin de faire le poids en combat pur, et disposait d’un éventail de techniques trop limité pour espérer triompher des épreuves de survie par les jutsus.

Il ne se faisait pas d’illusions. Certains des candidats étaient des aspirants anciens, qui avaient déjà l’expérience du concours en question. Lui était en train d’accomplir sa première mission, et contrôlait son chakra à peine assez pour marcher cinq mètres dans les arbres. Les paysans, orateurs avisés, lui fournirent beaucoup de renseignements complémentaires.

Enfin, après une demi heure de pause, le travail reprit, acharné. Iji, exténué, se demanda comment les civils travaillant aux champs quotidiennement parvenaient à soutenir le rythme, et se surprit à sourire en pensant à la simplicité (relative) de sa vie d’apprenti ninja.

Lorsque le gong marquant la fin des travaux sonna, une sorte d’apaisement comateux s’abattit sur les travailleurs. Ils se traînèrent lentement vers les administrateurs, qui remirent leur paye à certains après de courtes félicitations teintées d’un zeste d’habitude.

Lorsque, revenu au quartier général ninja, après avoir slalomé comme un zombie à travers d’autres zombies, il sentit dans sa paume le contact serré d’une bourse, lorsque les quelques pièces qui lui avaient été attribuées s’engouffrèrent dans sa main, alors, un sentiment étrange monta jusqu’à lui.

Un sentiment… D’utilité. D’accomplissement.

Ténu, mais rehaussé par autre chose, une autre chose éclatante.

La découverte.

Un frisson parcourut lentement son échine.

Il avait accompli sa première mission.
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Message par Sheinji 9/12/2008, 23:19

A la lueur diffuse du jour naissant, une silhouette frêle rasait silencieusement les murs décrépits de Chikara, prononçant de brèves et incohérentes sentences via un dispositif de transmission calé contre sa bouche. Les mouvements du jeune homme étaient tendus, prêts à l’action ; il était figé. Ses pupille se dilatèrent en de minuscules fentes tandis que les battements de son cœur s’accéléraient. Sa voix dans le microphone se para d’une pointe d’euphorie.

- Je suis à cinquante mètres de la cible… Elle ne m’a pas repéré.

On pouvait presque le voir sourire rien qu’en écoutant la phrase. Le locuteur était manifestement doté, sur le coup, d’une totale assurance et d’un positivisme sans faille. Ses pas sur l’herbe froissée étaient vifs et nerveux, mais ne causaient pas plus de bruit que le vent feulant dans les brins d’herbe.

- C’est parfait. Continuez votre progression, elle ne doit pas vous localiser.

Même à distance, l’ordonnateur faisait preuve d’un calme étonnant. Comment pouvait-il rester aussi serein alors que tout allait se jouer dans les instants suivants ? C’était époustouflant.

- Je m’approche toujours plus… Vingt mètres…

L’impatience était nettement perceptible. A ce moment crucial, les sentiments se dévoilaient et passaient outre le barrage étroit de la conscience. C’était dangereux pour la suite. Dangereux, mais grisant.

- Dès que vous serez à portée, neutralisez-la.

Inflexibilité caractéristique de celui qui commande et qui attend d’être obéi.

- Bien reçu… Je suis à dix mètres… A cinq mètres… Elle se retourne… J’Y VAIS ! ! !



Sheinji bondit entre les stands divers, bousculant au passage deux ou trois passagers inconnus. Il ne devait pas rater. Il ne pouvait pas rater. Ses mains s’élevèrent, tendues et avides… Un éclair orangé passa en trombe à côté de lui, et fila dans la ruelle adjacente.

- Merde, je l’ai loupé. Je fais comment ?

De rage, le Genin avait débranché le transmetteur. Si prêt du but ! L’échec ! C’en était si rageant… Déjà deux heures que ce chat lui échappait ! Oh, comme il avait hâte de mettre la main sur cette sale bête, et de la remettre à une matrone corpulente et oisive, qui serrerait le félin dans ses bras jusqu’à l’étouffer… Comme serait délectable l’agonie de la créature…

Qui, pour le moment, restait introuvable.

Bon. Repartir, dénicher l’animal, le frapper plus ou moins fort selon le degré d’énervement, retourner au QG en expliquant aux chuunins blasés que le minou s’était sans doute fait cette blessure pendant ses bagarres… Toucher une maigre récompense, grimacer et râler, puis se diriger vers le terrain d’entraînement, pour apprendre une nouvelle technique. C’était le meilleur plan à suivre.

Il y aurait sûrement de la viande froide pour le dîner…


***


Au grand désarroi de l’aspirant, la gent chikarienne se révélait peu loquace ; c’est à peine si il obtient trois grognements pour réponse à la question : « Avez- vous vu passer un chat tigré… », après une demi-heure d’investigations. Il aurait tant aimé être né à Gensou, le village des penseurs et des intellectuels… enfin, intellectuels… Plus qu’ici, en tout cas.

Plongé dans ses pensées, Iji ne remarqua pas tout de suite l’homme squelettique, vêtu de noir, qui marchait à quelques pas de lui. L’attitude de l’individu engoncé dans une capuche sombre était pourtant inquiétante, mais personne ne lui prêtait attention.

Ce n’est que lorsqu’il se dirigea vers une ruelle dérobée, adjacente à l’étal d’un marchand de couteaux qu’il connaissait bien, et qu’il vit l’homme en noir lui emboîter le pas, que Sheinji commença à avoir peur.

« Merde… »

Un mec de la Bande. Un mec de la Bande avait été dépêché à sa poursuite. Pour le capturer ? Le tabasser ? Le tuer ? Ce type… Il n’était pas n’importe qui, ça se voyait dans sa façon d’être, menaçant comme un rapace… L’aspirant se faisait battre au taijutsu par des mômes de neuf ans ; il n’entretenait aucune illusion quant à ses chances de triompher au combat rapproché. Mais… Il pouvait ralentir son opposant…
Il entreprit de se rendre dans l’avenue la plus large et la plus bondée qu’il puisse trouver, soupirant de soulagement en apercevant une esplanade noire de monde. La foule était à la fois une protection remarquable et un piège meurtrier. Si il ne semait pas l’échalas filiforme qui s’était mis en tête de le traquer, il était foutu.

L’occasion de se cacher se présenta pour l’orphelin lorsqu’un énorme convoi de six chevaux transportant des civils riches et bedonnants ainsi qu’une lourde charge de marchandise fendit la rue dans sa direction. Bien calé de l’autre côté de la rue, Iji eut tout le temps de composer ses signes tandis que la charrette le masquait au regard du chasseur… qui était sur le point de devenir sa proie. Il sourit, puis lâcha son incantation, le mystérieux anorexique en plein dans sa ligne de mire :


- Jaune : Gangue Oppressante !

La poussière et le sable amassés sur la tunique de l’individu se mirent à luire étrangement, puis le flux baissa d’intensité. Les mouvements de l’homme se firent alors un peu plus gourds, plus hésitants, comme si un poids pesait sur son corps inconscient… Le jutsu aurait pu être bien plus efficace s’il n’avait été orchestré par un shinobi novice de seconde zone (quoique très doué dans l’art du ninjutsu et déterminer à progresser) mais le ralentissement offrait un nouveau panel de possibles au manipulateur.

Désormais, les rôles allaient s’inverser…
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Message par Chihousou 13/12/2008, 01:17

La plaine qui l'entourait était certainement la plus belle qu'il eu jamais vu. Des parterres de fleurs alternait avec de longues étendues de verdures pour donner au final un ensemble de couleurs d'une beauté à souffler le souffle. Au centre de la plaine qui semblait sans fin, trônait une légère colline de verdure et à son sommet s'élevait un cerisier en fleur répandant ses pétales rose au gré du vent. Chihousou n'avait aucune idée de l'endroit où il pouvait se trouver mais il était sûr d'une chose, il ne s'était jamais autant senti en paix avec lui même qu'à ce moment précis. Ce paysage aux allures de paradis le reposait plus que tout, il avançait en se laissant aller aux caresses du soleil ainsi qu'à celles du vent. Il se prenait aux jeux des hautes herbes venant lui chatouiller les doigts et il se retrouva sans s'en rendre compte au niveau du cerisier. D'ici la vue semblait encore plus belle, la plaine s'offrait à lui comme un océan végétal parcourut seulement par d'invisibles habitants se présentant sous forme de douce brise. Il se sentait mieux que jamais, apaisé, toute haine semblait avoir disparu de son esprit et il ne sentit même pas la personne arrivait ou plutôt il ne s'inquiétait pas de savoir qui elle était. Puis, lentement, sans qu'aucune parole ne fut prononcée, le jeune homme se retourna pour voir celle qui était derrière lui. La surprise le stoppa dans son mouvement, elle n'était qu'ombre. Une ombre dans un sari...
Dans son dos s'éleva un serpent gigantesque, il enroula l'ombre, lentement, petit à petit et ne semblait pas avoir de mauvaises intentions, puis lorsque sa tête fut au niveau de l'endroit où aurait dut se trouvait un visage humain, le serpent se tourna vers le Masaka.

_Chihousou Masaka, ravi de faire enfin ta rencontre...même si ce n'est que dans tes rêves, sifflat-il.
_Qui êtes vous? Demanda alors le Masaka.
_Nous sommes ton futur...
_Mon futur? Donc dans le futur je serais une jeune fille en sari accompagné d'un serpent?
_...Abruti, le jeune fille sera ton passeport pour le futur que tu désires et je suis son guide
, expliqua lentement le serpent.
_Mon passeport pour le futur que je désire? C'est incompréhensible.
_Arasu...
chuchotât-il. A condition que tu te joigne à nous bien évidemment...

Il avait bien d'autres questions en tête, qui était vraiment la jeune fille, dans quoi devrait-il les suivre, tout cela était-il bien réel, et bien d'autres encore. Mais il sentit que quelque chose le saisissait par le crâne et le projetait vers l'arrière.
C'est au moment où il rencontra le mur qu'il se réveilla enfin. Devant lui se tenait Ren et il semblait dans une fureur sans nom bien que rien sur son visage ne le montrait, ses yeux semblait comme jeter des éclairs un peu partout dans la pièce. Le chuunin vit aussi Mei-Lynn qui dormait encore sur le lit où il se trouvait encore quelques instant plus tôt et il compris que c'était sûrement à cause de cela qu'il avait eu le droit à ce réveil tout en douceur et en délicatesse.


_Ce n'est pas ce que vous croyez!
Se défendit Chihousou avant même qu'une accusation ne fuse.
_Alors tu m'avait donc bien donné cette clef afin d'abuser de mon élève.
_Non, j'étais drogué et puis avec mon bras dans cet état. C'est mal de frappait quelqu'un de blessé vous savez.
_Comment es-tu entré?
Demanda Ren.
_Ben, c'était ouvert...
_Ca veut dire que...que...j'ai oublié de fermer...
_Et vous m'avez balancé contre le mur alors que c'est de votre faute!
S'époumona le jeune homme.
_Je crois que je ferais mieux de partir.

Ces paroles venait d'un type bizarre que le chuunin n'avait pas remarque. Il se tenait dans un coin de la pièce, silencieusement, il était vêtu d'une longue blouse blanche, derrière de fine lunette se cachait un regard intelligent bien qu'actuellement apeuré et son crâne était orné d'une calvitie bien avancée.

_C'est qui lui? Demanda Chihousou.
_Un médecin shinobi que j'ai engagé pour vous retaper, toi et ma kouhai, répondit Ren. Alors, il reste là et il me soigne les deux gamins, c'est compris!
_Bien monsieur
, dit apeuré le médecin.

Le lunetteux s'occupa d'abord de Chihousou et quand il eu fini, le gensouard put déjà observer qu'il était capable de se servir de nouveau de son bras bien qu'il le faisait encore souffrir. Ensuite il réveilla la chuunin dans un concert de hurlement puis après de nombreuses explications quand à sa présence dans ce lieux inconnu ainsu que celles du médecin et du Masaka, le soigneur put enfin s'occuper d'elle. Une fois parti ou plutôt virer par Ren, le nukenin put enfin dévoiler le fond de sa pensée aux deux chunins.
La vrai raison qui l'avait poussé à rentre en contact avec Chihousou était le fait qu'il souhaitait juger la valeur de son élève face à quelqu'un se rapprochant de son niveau et non pas quelqu'un de faible ou de loin supérieur à celle-ci comme ceux qu'elle avait rencontré jusqu'à maintenant.


_On vient tout juste d'être soigné et vous voulez qu'on combatte? Z'avez un grain, dit Chihousou, pas vraiment motivé à l'idée de combattre à nouveau.
_C'est ça où je te détruis pour la même raison qui t'as valu d'être balancé contre le mur, répondit calmement Ren.
_Hein? Il a était balancé contre le mur? Pourquoi? Demanda Mei-lynn, pas au courant des évènements matinaux.
_Il vaut mieux que tu n'en sache rien, soufflèrent en chœur les deux shinobis.
_...

C'est donc sur cette dernière remarque emplie de sagesse de la part de Mei-lynn, que le trio, ou plutôt que le quatuor, les shinobis étant accompagnés de Kae, se mit en route en direction de l'extérieur sous la conduite de Ren. Le nukenin expliqua qu'il préférait de loin que tout cela se passe dans le désert plutôt que sur l'un des terrains d'entraînement de Chikara. Durant le chemin, il repensa quelque peu à son rêve de la nuit pendant que ses deux compagnons humains s'engueulaient, pour des raisons diverses et variés auxquels il ne faisait pas attention, et que Kaerizaki respirait difficilement sous la chaleur désertique. Chihousou caressa la tête du pauvre tigre peu habitué à vivre sous ce climat tout en se demandant ce que pouvez bien vouloir dire cet étrange rêve et pourquoi il avait rêvé d'une jeune fille en sari et d'un serpent géant. Après quelques minutes de réflexion et l'arrêt inopiné de ses compagnons de route, il décida que ce rêve n'était rien d'autre qu'un rêve stupide du aux drogues et à la fatigue. Et même s'il n'y croyait pas vraiment, il fit taire ses quelques récriminations interne. Apparemment Ren avait trouvé et choisi le lieu du combat entre les deux chuunins, un coin desertique où on ne voyait pas âme qui vive ou trace de leur passage, juste du sable, des cailloux et du vent.

_C'est donc ici que l'on va s'affronter? C'est charmant, dit doucement le Masaka.
_Il a raison, t'aurais pas pu trouver mieux? Acquiesça Mei-lynn.
_La ferme vous deux, vous êtes là pour combattre pas pour dessiner le paysage, les réprimanda Ren.
_Ok, c'est bon...je suppose que Kae ne participera pas à la fête.
_Exact gamin, je veux voir du un contre un.


Après un signe de la part du nukenin, les deux gensouards se mirent en position à quelques mètres l'un de l'autre. La jeune fille avait pris une position de combat tandis que Chihousou restait droit comme un "i".
Et, avant que Ren ne donne le signal de départ, la chuunin déposa quelques gouttes d'encre sur ses doigts et après quelques signes, se retrouve avec de véritables griffes d'encre au bout des ongles. Agréablement surpris de se retrouver face à quelqu'un avec un ninjutsu si original, le grand blond décide de sortir ses origamis afin de voir qui de l'encre ou du papier l'emportera au final. Puis en abaissant le bras, le vieil homme lança le combat. Sans attendre, l'adversaire de Chihousou lui fonça dessus, et surpris de la vitesse de la jeune fille, il ne put esquiver et para avec ses propres griffes métalliques. Ce fut à son tour d'être surprise et il en profita pour injecter son chakra à l'intérieur des oiseaux en papier qui prirent doucement leur envol, formant ainsi une barrière entre les deux combattants.


_Des origamis? C'est surprenant, murmura la chuunin.
_Un jutsu de mon invention, pas tout à fait au point à vrai dire...
_Cinq oiseaux en papier contre mes griffes d'encre, je vais sans aucun doute l'emporter.


A ces mots, les origamis se mirent en mouvement et commencèrent à harceler la jeune fille, étant donné leur solidité chaque contact était passible de coupures, superficielles certes, mais suffisantes pour entacher la concentration. Après quelques instants d'affrontement, elle parvint à les neutraliser mais se retrouva avec trois Chihousou face à elle et tandis qu'elle était encore surprise un quatrième fit son apparition derrière elle et lui colla un kunai sous la gorge. D'un geste rotatif il fut transpercé, ou plutôt l'illusion fut transpercée et c'est alors que deux kunais foncèrent sur la jeune fille. Mais lancé trop court, ils se plantèrent à ses pieds, de cette position elle put voir les notes explosives qui y étaient attachées. L'explosion créa un énorme nuage de fumée et éparpillant une bonne dose de sable et le vrai combattant du se protéger le visage malgré sa position éloigné, il put aussi admiré les vêtements déchirés de son adversaire ainsi que ses quelques égratignures mais aucune de véritablement sérieuse, à son grand regret. Il décida alors de passer eu genjutsu spectacle et tandis que son opposante semblait chercher un moyen de riposter, il exécuta de nombreux signes qui donnèrent lieu, au final, à un énorme dragon katon qui traversa sans dommage une Mei-lynn surprise.

_Encore un genjutsu...
_Y a-t-il un meilleur moyen pour mettre à cran son adversaire? Et encore, ce n'est que le début ma chère...
Chihousou
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