Présentation de l'Agence

I] La RIP, statut et fonctions

Lorsque la RIP fut créée, les technocrates au pouvoir avait dans l'idée de fonder une puissante organisation internationale capable de superviser la prise en charge du Paranormal.
C'était malheureusement sans compter les principaux intéressés: bon nombre des organisations nationales et locales voient d'un très mauvais oeil cette histoire, arguant qu'il n'est pas question qu'ils renoncent à leurs traditions, prérogatives et indépendances, et qu'ils seront toujours plus réactifs que la RIP pour agir à leur échelle.

De fait, la RIP agit le plus souvent en tant que 'réserve', s'activant sur la demande des organisations qui lui sont favorables, que ce soit pour leur donner un peu de répit ou pour s'occuper de choses qu'elles n'ont pas l'habitude de rencontrer. Certaines organisation se sont également engagées à rediriger des ordres de missions vers la RIP de manière régulière, afin de lui permettre de prendre de l'expérience pour acquérir à terme une véritable légitimité opérationnelle.

Outre sa vocation a agir et traiter avec le paranormal, les statuts de la RIP contiennent diverses clauses lui imposant de découvrir, compiler et diffuser un maximum de connaissances sur les sciences et phénomènes surnaturels de toutes sortes. A cette fin, la RIP s'est donc dotée de complexes et d'experts en différents domaines (Sciences&Technologie, Biologie&Ethologie, Magie&Mysticisime, etc). Malheureusement, là aussi, les instances officielles se heurtent à l'individualisme des organisations nationales, qui rechignent à diffuser leur savoir propre, font de la rétention forcené d'informations, et se lancent parfois dans le lobbying afin d'orienter les recherches dans une direction qui leur profitera.

Par extension, la dernière fonction de la RIP est de diffuser les moyens de traiter avec le Paranormal. Dans ce cadre, il n'est pas rare que la RIP envoie des délégations pour faire office de formateurs auprès d'organisations nationales, désireuses de se mettre à la page face à telle ou telle facette surnaturelle dont la présence se fait soudainement plus fréquente sur leur territoire.

II] Le Site, présentation et fonctionnement

//Présentation du Site, à venir//

La bureaucratie :

L'énorme machine bureaucratique de la RIP reste relativement discrète pour les agents.

Ceux-ci sont répartis sous l'autorité des Superviseurs. Ce sont eux qui reçoivent les ordres de missions (et leurs caractéristiques) et choisissent au sein des effectifs le panel qu'ils jugent le plus efficace pour faire face à la situation. A leur charge ensuite de les réunir et de les briefer, selon les moyens qui leur conviennent: certains Superviseurs encadrent et côtoient au maximum leurs agents, tandis que d'autres sont des mythes ne communiquant que par mail et SMS et que personne n'a jamais vu...

Si théoriquement, tout devrait fonctionner pour le mieux, dans les faits, c'est souvent une tout autre paire de manche: il arrive ainsi que des Superviseurs n'envoient pas leur spécialiste sur certaines missions, craignant par superstition que c'est lorsqu'il sera absent qu'ils auront véritablement besoin de lui. Ou, puisque les agents dépendent de plusieurs superviseurs, qu'un superviseur se retrouve avec un absent de dernière minute car celui-ci vient d'être envoyé sur une autre mission, et doive alors dégotter un remplaçant de dernière minute.

Ainsi, dans la pratique, le sujet de la mission ne détermine donc pas la nature des agents déployés, et on assiste à des patchworks parfois ahurissants lors de certaines missions. Pour ne rien arranger, puisqu'il n'existe pas de structures hiérarchiques définies au sein des agents, le responsable de mission est nommé par le superviseur selon les critères de son choix.


Au-dessus des Superviseurs se tiennent les Coordinateurs. Cet échelon supérieur est en charge des missions importantes, d'envergure, pour lesquelles ils ont l'autorité nécessaire pour réunir plusieurs Superviseurs et diriger de multiples équipes d'agents. Ils sont surtout connus et reconnus pour détenir les clefs des entrepôts de la RIP, étant les seuls à permettre le déploiement d'artefacts, de technologies ou de rituels bien plus dangereux que la moyenne.

Le reste des instances bureaucratiques de la RIP est particulièrement méconnu des agents, principalement parce qu'ils influent peu sur leur vie. Mais on peut citer entre autre un Collège Scientifique déterminant les priorités et les subventions pour les recherches des pôles d'études, un Bureau Diplomatique chargé d'arrondir les angles avec les différentes organisations nationales, un Comité Décisionnaire servant d'interface avec le monde politique (dont notamment l'ONU), ainsi qu'une myriade d'autres petites entités aux pouvoirs et champs d'applications très spécifiques.

III] Les Agents

Au yeux du monde, un agent n'existe pas. La population ignore l'existence du Surnaturel, et il en va naturellement de même pour les agents chargés de protéger leur insouciante ignorance. Pas de cartes officielles ni de prérogatives particulières pour les agents en mission, ceux-ci devant se débrouiller par eux-mêmes et dans la plus grande discrétion pour mener à bien leurs objectifs.
Pour autant, rien n'interdit aux agents d'employer celles de leur organisation d'origine lorsque c'est possible, voire de plagier des insignes officiels du pays en visite, bien que ce soit fortement désapprouvé par la RIP, qui nierait alors tous liens existants si ledit agent devait avoir des problèmes avec les autorités judiciaires locales.

En mission, les agents n'ont qu'un seul mot d'ordre : discrétion. Quoiqu'il arrive, empêcher le contact entre le Surnaturel et la population et effacer les traces est la priorité d'un agent. Les moyens et stratégies d'actions restant à la discrétion de l'équipe et de son meneur.

Lorsqu'il n'est pas en mission, un agent est cantonné à la base et ses environs, où il peut habiter avec sa famille le cas échéant, et est libre d'occuper son temps comme il l'entend. Il peut aussi bénéficier de permissions pour retourner dans son pays, ou bien regagner de façon temporaire son organisation d'origine.