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Bazaka [Examen chuunin]

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Bazaka [Examen chuunin] Empty Bazaka [Examen chuunin]

Message par Hayamaru 10/4/2010, 19:46

-7 heures du mat'. Putain, fait chier, pourquoi j'ai accepté ce foutu job à la con ?

Et oui espèce de lavette, fallait pas choisir d'être examinateur si t'es pas content. Maintenant tu te sors les doigts du fion et tu vas faire ce qu'on te dit.

-Toi, le narrateur tu la fermes, c'est justement moi le chef, Je décide. Clair ?

Va mourir.

-Bon, les gars, on se met en route !

Le jeune examinateur en chef s'adressait à présent à la petite troupe de chuunins qui avaient été désignés pour être sous ses ordres. Ils n'étaient même pas une petite dizaine, bref, rien de bien méchant. Déjà qu'il commençait à en avoir plus que marre d'avoir sous ses ordres une "équipe" surchargée.

Vivement qu'ils passent cet examen que j'ai plus à m'occuper d'eux... Halala, toujours une pensée négative celui-là. Enfin bon, c'est pas important on s'en fiche pour le moment.

-Simple question, monsieur Daihoshi...

L'imprudent qui avait ouvert son bec se retrouvait à présent avec deux sabres croisés, juste sous la gorge. Le garçon, relevant une mèche de cheveux argentés pour lui présenter un regard noir, souhaitait mettre tout de suite les choses au clair.

-Le premier qui m'appelle "monsieur", ou bien par mon nom de famille je l'étripe, c'est clair ?

Réponse affirmative à l'unanimité. Wouaw, quel talent de commandement. Au lit, et plus vite que ça. Mouarf, il a du caractère celui-là au moins.

-Donc, t'avais une question ?
-Geuh... Heu, je ze ve.
-Mais cause, bordel !
-Heu, excusez-moi, je souhaitais juste vous demander pourquoi on n'accompagnait pas les genins.
-Et ben, en principe, si quelqu'un se présente à l'examen, il va pas attendre une semaine que les épreuves soient prêtes, non ?
-Heu. Si vous le dites.
-Nan, c'pas si je le dis, c'est non.
-C'est non alors.
-C'est ce que je dis.
-Si vous le dites.
-... C'que tu dis n'a aucun sens. Bon, donc comme les épreuves sont pas prêtes on part devant eux. Un autre convoi les amènera à... c'est quoi déjà ? Zakaba ?
-Non, Bazaka, monsieur.

Un garçon fin et élancé venait de dire ces mots... A en juger par son physique, il semblait plutôt rapide que puissant. Tant mieux pour lui, si il courait vite alors. Ca lui aura servi.

-Quand à ceux qui refusent de voyager avec le reste, alors il ne tient qu'à eux de rester en vie durant le trajet. D'autres questions ? Non ? Bon très bien, vous aurez tout votre temps alors.

Et il "prit son envol". Un saut très haut, qui l'ammena en haut des grandes portes du village. Accroché au mur grâce à son chakra, il pivota pour appuyer ses pieds face à la paroi de pierre. Puis il prit une énorme impulsion qui lui permit de se projeter loin, très loin. Il avait atteint pas loin de 20 mètres en l'air avant de retomber au sol, provoquant enfin une réaction chez ses "subordonnés". Ils s'élancèrent à sa suite et tentèrent de le rattraper. Ils risquaient d'en baver, mais le jeune garçon, sympathique au possible, avait décidé de ne pas y aller à fond. Aimable enfant.

***

Le crépuscule tombé, ils étaient arrivés à la lisière du désert, et les étendues vertes remplaçaient enfin les mornes plaines de sable grossier et agressif. Le campement se dressait petit à petit, et le bretteur, capuche rabattue sur son chef, aiguisait son arme à la lumière et à la chaleur d'un feu de camp préparé à côté de sa tente. Il contemplait, presque mélancolique, les étincelles jaillissant d'entre les deux surfaces de métal en friction. Peut-être un tic, mais il prenait plaisir à regarder, et à écouter le crissement métallique. Il s'interrompit lorsqu'il entendit des pas s'approcher de lui puis s'arrêter, dans son dos. On n'entendait plus que le crépitement des flammes.

-Mons, heu Hayamaru ?
-Oui ? demanda-t'il sans se retourner.
-Et bien, il semblerait que quelqu'un manque à l'appel.

Il tourna la tête, en écartant le bord de sa capuche pour observer le papier que lui tendait le jeune homme. 9 noms.

-Nous sommes bien 8 ?
-Oui Hayamaru.

Il parcourut rapidement la liste des yeux.

-Bien, je vais les convoquer, tu es ?
-Mon nom est
-Putain. C'est quoi ça ?

Il avait tilté sur un nom. Il savait qui était absent. Un certain Tameiki.

-Mais qu'est-ce que tu branles encore, Keitaro ?
-Pardon ?
-Nan, c'est rien, retourne à ton poste je m'en occupe.

Le jeune garçon lui tourna les talons, et il devina un salut qui le fit grimacer intérieurement. Je ne suis pas un chef, je ne suis pas un leader, je ne suis pas quelqu'un de respectable. Plus important que ce déni d'autorité, il devait s'occuper du Cas. Lui. D'abord se demander où Keitaro pouvait se trouver, et pourquoi à cet endroit et pas ici. Ensuite, se démerder pour le faire rappatrier à Bazaka. Puis lui coller une rouste. Accomplir son boulot d'examinateur. Rentrer au village. Et enfin il pourrait insulter son Kage, l'injurier pour avoir choisit Lui. Keitaro... Il soupira. Toujours là où on l'attendait pas, ce gars.

Il rangea sa petite pierre à aiguiser dans une de ses poches, avant d'épousseter les petites poussières métalliques éparpillées sur la lame, puis de la "purifier" en la passant dans le feu durant quelque minutes. Enfin il rangea le wakizashi dans son fourreau, l'échangeant contre un petit couteau saisit à sa ceinture. Tout ça dans le but de s'entailler légèrement le doigt, après avoir préalablement retiré son gant blanc, pour réaliser son invocation. L'habituel faucon au plumage gris-argenté, tout comme les cheveux de son maître, fit son apparition.

-Yama, j'aimerais que tu retrouves Keitaro s'il te plaît.

Le faucon se gratta le sommet de la tête avec l'angle de son aile (ndla : ce qui s'apparente au coude chez l'Homme).

-Hmmm, possible. Mais je ne pense pas être le plus approprié pour ça.
-Comment ça...
-Et bien, admettons que je le trouve, je lui dis quoi ?
-Tu m'en informes et
-Tutut. Niet, que dalle. Je vais pas me taper l'aller-retour non plus.
-A ce moment tu lui dis juste où il doit aller, et voilà.
-Et si je ne trouve pas ? Tu ne seras en aucun cas informé de ce que je fais. Je ne suis pas télépathe. Enfin, pas moi...
-Qui alors ?
-Et bien, Wachibi.
-Hein ? Ha, le moineau, là !
-Oui, si tu veux.

Il se souvenait de ce faucon miniature au ramage orange fluo, de la taille d'un étourneau. Assez déconcertant au premier abord, quand on compare à Yamanekogan, qui a tout d'un animal qu'on trouverait dans la nature, que ce soit au niveau de la taille ou de la couleur du plumage. Enfin bref, par la seule fois où il avait réussit à invoquer ce faucon mini-size, il se souvenait juste qu'il était extrêmement arrogant pour sa taille, mais apparemment bien utile, aussi, puisqu'il avait dit pouvoir communiquer avec son invocateur par la pensée.

-Bon, ok.

Très désagréable, surtout pour Hayamaru, de devoir se charcuter plusieurs fois en l'espace de quelques minutes. Cette manie du "sacrifice", les quelques gouttes de sang requises pour pratiquer les invocations classiques, il avait toujours voulu s'en débarasser. Quelle barbe, une invocation est faite pour aider et nous faciliter la tâche, pas nous forcer à nous diminuer... M'enfin bon, il avait déjà tenté de laisser son hémoglobine en dehors de ses histoires, mais rien à faire ça ne marchait pas. Tant pis, il devrait s'y résigner... Trente secondes plus tard, du petit proportionnel nuage de fumée, émergea le petit faucon orange. Mais en fait non. Il était bleu nuit, presque violet, très foncé.

-Mais bordel c'est qui lui ? jura Hayamaru, l'air profondément blasé.
-Wachibi, pourquoi ça te pose un problème ? Et pis toi t'es qui ?!
-Hey, le poussin, tu vas fermer ton clapet, hein, je t'ai rien demandé, c'est clair ?!
-Pourquoi tu m'invoques alors, si c'est pour rien me demander ?
-C'pas toi que je voulais, c'est ton cousin petit format.
-Ha, Asahi.
-Nan, Wachibi.
-Mais c'est Wachibi.
-Tu t'fous d'ma gueule là ?
-Nan, t'as pas compris, on est tous les deux "Wachibi". Lui c'est Asahi et moi c'est Yuuhi.
-Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. "Petit oiseau du jour et de la nuit". Comme c'est poétique. Ha nan, casse-toi, tu me mords je te défonce.

Il gazouilla gaiement. Plutôt insensé pour un oiseau de proie... Ou alors il se foutait ouvertement de sa gu****.

-Bon, au final c'est quoi le topo ? Tu sais faire quoi toi ?
-La même chose que Asahi. Télépathie, principalement. Puisque je suppose que c'est ça qui t'intéresse...
-Effectivement. Et tu saurais retrouver un individu que tu n'as jamais rencontré ?
-Si toi tu le connais, alors je saurais le retrouver.

Il sentit un léger bourdonnement retentir à l'intérieur de son crâne. Le petit volatile sondait son esprit. Plutôt désagréable...

-Bien, je vois. Dans ce cas je pars.

Et le minuscule faucon prit son envol à travers la nuit noire. Après seulement quelques secondes, on ne le voyait déjà plus, se fondant totalement dans l'obscurité. Hayamaru sourit légèrement, puis porta sa main gauche à son épaule pour caresser le majestueux faucon juché sur elle.

-Dis, Yama, tu veux bien rester avec moi durant toute la durée de l'examen ? Ca pourrait me donner un certain genre.
-Sans problème.

Et le cri si unique et indescriptible, mais néanmoins magnifique du rapace retentit à travers la nuit...

***

Le deuxième jour se déroula sans encombre. Seules quelques bribes de messages psychiques parvinrent à Hayamaru, sans trop rien lui apporter. Et à l'aube du troisième jour, la troupe de chuunin aperçut des volutes de fumée au loin. Ils approchaient, et apercevaient les cheminées des forges qui vomissaient des panaches de fumée noire. Hayamaru observa le sol, constatant que l'herbe commençait depuis l'aube à se raréfier, laissant place à un sol de plus en plus nu, et par endroit recouvert de fines bandes de poudre blanche. En revanche, il ne faisait pas attention au froid. Il n'avait à vrai dire presque jamais eu froid de toute sa vie, alors que ses compagnons chikarates semblaient frigorifiés.
Lors de son premier examen, à la suite duquel il fut promu, son premier réveil à Gensou lui avait fait découvrir le brouillard. Aujourd'hui, pour ce second examen, qu'il supervisait cette fois, il découvrait la neige. Magnifique ; si blanc, si froid. Mystérieux. Et étrange...

Ils pénétrèrent enfin dans la petite ville minière. Il avaient tout d'abord traversé des champs, boueux et bouseux, passant à côté de fermes délabrées, éparpillées dans les environs. Ce n'est qu'après avoir passé celles-ci que des maisons alignées firent leur apparition. Enfin, des maisons... La périphérie de la petite ville ressemblait plus à un ghetto qu'à un lotissement pavillonaire, et de loin. Le jeune chuunin pouvait ressentir la pauvreté hanter les lieux. Il eut même pitié d'un enfant d'une dizaine d'années à peine, tout crasseux, auquel il offrit ce qui restait de son paquetage alimentaire. Traversant les rues droit vers le centre-ville, les habitations s'emplissaient petit à petit d'une sensation d'assurance, de richesse, puis de luxe. Mais plus elles semblaient onéreuses, moins elles se faisaient nombreuses.

-Un examen organisé par les trois villages ne devrait-il pas relancer l'économie de cette petite cité minière ?
-Si, mais seuls certains vont en faire le profit... C'est comme partout, répondit un de ses subordonnés.
-Tch... Ca me dégoûte.

D'abord l'égoïsme et l'inhumanité du Kage, puis l'injustice de cette ville. Mais que pouvait y faire ce jeune chuunin sans pouvoir ni autorité dans ce monde ?

-Bon, il suffit. Où devons-nous nous rendre ?
-Hmmm, apparemment c'est à la prochaine rue. Un hôtel spécifiquement attribué aux responsables de l'examen.

Ils furent reçus avec une très grande considération, qu'Hayamaru n'avait pas l'habitude de recevoir. Il ne fit pas attention et monta directement au deuxième étage, pour pousser la porte de sa chambre personnelle. Oui, personnelle. Malgré la pauvreté de la ville, on lui avait cédé une chambre rien que pour lui, et très spacieuse qui plus était. Mais il n'en avait que faire.

-Où dorment les candidats ? Leur a-t'on réservé une place ?
-Ha, ça non. Les Kages ne m'en ont pas fait part. Il semblerait qu'ils doivent se débrouiller. Se payer un hôtel s'ils le peuvent, ou bien dormir dehors, répondit le maître d'hôtel.

"Je vais inviter Sheinji et les autres à dormir dans ma piaule. J'ai pas de raison de garder ça que pour moi après tout", pensa le jeune garçon.
"Ils sont heureux de l'apprendre, tu sais ?"

-Yuuhi ?!
-Pardon ?
-Heu, non rien, excusez-moi.

Il était sûr d'avoir entendu la voix du faucon miniature. Il se tourna, regarda dans toutes les directions de la pièce.

-"T'es où bordel ?
-A 50 kilomètres d'ici, triple buse."


Waw, communication par télépathie. Impressionnant et déconcertant. Mais chiadéééééééééééé, comment c'est trop stylé !

-"Hey, tu l'as retrouvé ?
-Oui, et toute ta clique est là aussi. Enfin, apparemment tu les connais pas tous, mais bon...
-Et ils sont où au juste ? Enfin, il vont vers où, parce qu'à 50 kilomètres y'a pas grand-chose.
-On se dirige vers Bazaka.
-Bien, bien... Transmets-leur mes plus ingrates salutations.
-Ok ça marche.
...
-Ha, mini-piaf, une autre chose... On peut couper la... "communication" ? C'pas que j'ai pas envie de t'entendre blablater sans arrêt, mais...
-Ouais, ouais, mais là j'ai vraiment pas la patience de t'expliquer, ça me fatigue."


Silence. Bien. Les prochaines semaines s'annoncaient palpitantes...

-Monsieur Dai
-C'EST HAYA BORDEL !!!
-Yoshi...
-Quoi ?
-Nous devons rencontrer les examinateurs des autres villages.
-Ils sont arrivés ?
-Non, pas encore, mais ils sont en route. Ils devraient arriver dans la journée.
-Bien, dans ce cas je m'apprêterais à les recevoir.

Il renvoya le chuunin avant de fermer la porte de sa suite, et de s'allonger sur le lit. Il réfléchissait à ce qu'il allait bien pouvoir leur proposer comme épreuve... Les examinateurs que lui avait eu étaient des sadiques sans scrupules et sans remords. Ils avaient fait patauger les candidats dans les marais en slip de bain pendant une dizaine d'heures, leur avait proposé un questionnaire débile et totalement insensé au milieu d'une ambiance disco sonorement surpuissante, avant de les achever en les faisant s'entretuer gentiment, sans oublier la 4ème épreuve surprise qui avait consisté en un tabassage dans les règles par les examinateurs eux-mêmes. Pourquoi avoir désigné quelqu'un d'aussi gentil, aimable et tendre qu'Hayamaru à ce poste ?

Pfff...
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Bazaka [Examen chuunin] Empty Re: Bazaka [Examen chuunin]

Message par Taïga 10/4/2010, 23:27

_Bordel, on se pèle le fion dans ce coin pourri!

Ouais, comme intro c'est pas top classe, n'empêche que c'est vrai à Bazaka on se les gèle sévère. Bazaka, le lieu de l'examen des tarés, un coin sympathique mais ça je te raconterais plus tard parce que là je suis à peu près sûr que tu comprends pas un broc de ce que je raconte, vrai?

Bien.

...

Du coup faut que je te narre(ouais, narre, j'ai révisé mon vocabulaire dans la nuit, ça te l'a coupe, n'est-ce pas?) ce qui m'est arrivé depuis qu'Hutaka a décidé de prendre en main mon entraînement et de m'emmener passer, ou plutôt rater, l'examen chuunin. Fais chier, j'suis nomade moi, pas ménestrel et encore moins shinobi. Donc, après une petite semaine de travail intensif pour me permettre de sentir le flux de chakra qui parcourt mon magnifique corps de Dieu grec, ce qui fut un échec total, je me retrouvais à attendre à l'entrée du village mes compagnons de voyage. Ouais, j'étais en avance, ça te l'a coupe ou pas? Je te préviens tout de suite, si les "ça te l'a coupe" te les brisent mais vraiment alors arrête de suite de suivre parce que j'ai décidé que c'était ma phrase du jour tu vois. Ma fucking ligne directrice de la journée. Je vais la prendre et en tartiner des tonnes jusqu'à ce que t'en fasse une overdose et que t'en crève comme le loser que tu es.
Mais je m'égare. J'étais donc en avance, tellement en avance que j'ai cru m'être trompé de jour et après avoir attendu pendant...six...bonnes minutes, ben je suis retourné me coucher, faut pas déconner non plus. Finalement j'ai dormi une petite dizaine d'heures ce qui fait que le petit groupe que nous étions est parti environ neuf heures plus tard que prévu. Petit groupe parce qu'en fait, en plus de mon connard de tuteur, y avait aussi deux boulets avec Hutaka et moi-même. Deux bon gros boulets comme on les aime, j'ai nommé Sheinji et Otarin. Le premier est pas capable d'aligner deux phrases et joue sa fiotte avec des jutsus à base de peinture. Mais bon, comme on est allé ensemble dans un bordel y a quelques mois je l'excuse partiellement d'être aussi naze. Le second, comment dire ça de façon à ne pas être trop vexant? Disons que tu prend une tarlouze, t'y ajoute un connard et ça fait une baltringue. Tu prend ta baltringue, t'y fout un côté con comme ses pieds et ça te donne Otarin. C'est suffisamment clair ou faut que je précise? Non, parce que les deux je pourrais les insulter pendant des heures sans me fatiguer tellement c'est facile de se foutre d'eux.

Plus haut, je t'ai parlé de mon entraînement, tu t'en souviens ou ta mémoire est proche de celle d'un poisson rouge? Peu importe, je m'en tamponne la nouille avec une masse. Le truc c'est que j'ai pas fait que me casser le cul sur des rochers à essayer de sentir le flex du monde me traverser, j'ai aussi fait d'autres trucs plus chiant et fatiguant, Hutaka considérant qu'il était dommage de ne pas profiter de ma carrure naturellement supérieur à la moyenne et qui gère de la fougère pour rester caché derrière des marionnettes. Alors j'ai bien essayé de lui faire comprendre que me prendre des mandales dans la face c'était pas mon truc mais rien à faire, cet enfoiré de hippie avait décidé de m'entraîner au taïjutsu. Sans grand succès non plus.
Mais c'est pourquoi le jour du départ j'étais sur les rotules et que j'ai bien dormi, d'où mon retard. Hutaka a pas voulu me croire et m'a mis un gros taquet dans la tronche, c'est beau la pédagogie.

Bon, je vais pas te souler avec une description précise du voyage, déjà parce que ça me gonfle de raconter et en plus ça n'a aucun intérêt. En résumé: Hutaka me gonflait parce que "tu n'es qu'un gros naze incapable de se servir de son chakra"(ce qui est faux, j'arrive à faire des fils de chakra, et toc!), comme j'étais pas jouasse j'emmerdais discrètement Sheinji ou Otarin, en fonction de l'humeur, la victime de mon coup en juif accusait l'autre et les deux se tapaient sur la tronche jusqu'à ce qu'Hutaka mette fin au conflit en distribuant des mandales, parce que c'est gratuit et que ça fait plaisir, et en nous traitant de petits cons, parce que ça aussi c'est gratuit.
L'ambiance était donc plutôt bonne même si on avançait à la vitesse de grand mères alcooliques un soir de cuite. Le voyage, même si c'est chiant de marcher, était plutôt cool. C'est les arrêts qui étaient chiant vu que mon enfoiré de tuteur avait décidé que je devais le combattre afin d'engranger de l'expérience en situation quasi réelle de combat en un contre un. En soi c'était pas si chiant que ça, avoir l'occasion de mettre un coup de pied au fion de l'autre hippie quitte à se prendre une raclée derrière n'était pas pour me déplaire, non ce qui était réellement casse pied c'était les commentaires des deux boulets qui se foutaient ouvertement de ma gueule. Je vais pas vous le cacher, à cause de ça, ma description des deux loustics que j'ai faite précédemment n'était peut être pas tout à fait neutre et objective. En effet, les deux cons avaient décidé de commenter chacun de mes combats face à l'autre, c'était d'autant plus déplaisant que c'était le seul moment où ces deux trous du cul ne se frittaient pas. Allez savoir pourquoi mais j'ai trouvé ça un poil vexant.

...

Tu veux que je te raconte une des "pauses"? T'as de la chance que je sois derrière un écran et pas devant toi sinon tu te mangerais un gros pain sur le coin de la tronche.

Bon, comme faut que je te raconte je vais prendre l'un des moments où je me tape le moins la honte. Nous étions donc dans le désert, non loin de la fin à vrai dire, j'avais magnifiquement guidé le groupe afin d'éviter d'éventuelles tornades. Ouais, je les détecte, c'est normal selon Hutaka, ce serait dut à mon affinité. En fait, le kinton c'est pas vraiment comme les autres affinités péraves qu'ont les autres tarlouzes de shinobis. Par exemple, tu prends le mec qui contrôle l'eau, lui il est capable de contrôler l'eau pour en faire des truc qui mouillent. Avec le kinton tu contrôles pas réellement le métal mais les champs magnétiques ce qui fait que tu peux faire bouger les métaux, du coup tu peux aussi les détecter ce qui aide à sentir les tornades qui modifie les sus-nommés champs magnétiques. Reprenons.
J'étais donc, moi, jeune éphèbe au corps sculpté dans le marbre le plus pur(ouais je sais, le marbre c'est blanc ou rose et moi je suis plutôt bronzé mais quand même), face à Hutaka. Le combat allait faire rage et faut avouer que j'étais pas trop confiant, les commentaires des deux sous développés du bulbes n'aidant pas réellement.


_Bonjour mon cher Otarin, nous somme ici pour admirer un magnifique combat dont l'issue ne fait aucun doute.
_Exactement mon cher Iji. A ma droite, Hutaka, le jounin hippi et à ma gauche le coq chikarien: Taïga.
_Déjà trente deux combats entre les deux adversaires et trente deux victoires pour le jounin même si Taïga a quand même réussi à porter le nombre phénoménal de...quatre coups directs.


Au moins la couleur est annoncée: je vais me faire meuler la face façon teletubbies face à Godzilla. Nous étions donc l'un en face de l'autre avec ma marionnette métallique entre nous quand un mouvement d'Hutaka marqua le début du combat et dans un mouvement parfait de défense je me couchais dos contre le sol et m'arrangeait pour qu'Hagahyou me protège d'attaques venant du dessus. Et ouais, il peut plus me frapper, je suis trop intelligent.

_Putain Taïga, tu fais chier.
_M'en fous, je veux pas me prendre des coups de lattes pendants une dizaine de minutes avant que vous ne décrétiez que je suis nul et que l'entraînement n'a aucun intérêt.
_Et à coup de pompes dans l'cul, tu te relèves ou pas?
_Mon cul étant contre le sol va falloir vous levez tôt avant d'y arriver.


Je me pris donc un coup de pompes dans l'cul. Comment? C'est simple, cet enfoiré est doton, j'avais oublié. C'est pas grave j'ai d'autres cordes à mon arc. Enfin, pas à mon vrai arc, lui n'en a qu'une seule, ce serait idiot sinon. Nous étions de nouveau l'un face à l'autre, ma marionnette au milieu. J'attaquais le premier, une attaque molle et facilement esquivable que mon "sensei" esquiva aisément avant de courir vers moi pour me mettre un coup de poing dans la face. Allez, avec un peu de chance il me frappe au menton et je tombe dans les pommes et fini l'entraînement. Paumettes. Flûte, ça fait mal...
Je me retrouvais donc face au sol, Hutaka au dessus de moi et se saisit mon bras pour me faire une magnifique clé du genre qui fait mal.


_Bordel Taïga, arrête de faire semblant ou je te pète le bras.
_Non, pas ce bras là, je l'aime on me l'a offert à la naissance.
_T'en a pas marre de raconter des conneries et de faire le lâche?
_Tant que ça me permet d'être en vie, non.
_Tu sais qu'en tant que shinobi tu te dois de te sacrifier si besoin est?
_...
_Tu connais le mot sacrifice, non?
_...
_Honneur?
_...
_Loyauté?
_Me prend pas pour un con. Bien sur que je connais le mot sacrifice. Je connais aussi les mots suicide, scarification et sodomie faciale, c'est pas pour autant que je compte pratiquer.


Attention, là je vais me taper la classe en mode king size. Bon, alors que je déblatérerais des conneries et qu'Hutaka allait me faire la morale je fis un léger mouvement du doigt. Ce léger mouvement fit venir l'un des bras métallique de mon pantin et ce à toute vitesse et PAF!! FIST FUCKING METALLIQUE!!! Direct entre les deux fesses!!

...

Putain, pourquoi je te raconte ça? En fait, Hutaka a esquivé le bras métallique et je me le suis pris en plein dans la tronche, du coup j'ai dormi et c'était cool. Quand je me suis réveillé c'était le soir et on avait drôlement avancé.

Voilà, je t'ai raconté ma magnifique séance d'entraînement donc on oublie et on en revient à nos moutons. Après quelques jours de voyages nous nous sommes retrouvés non loin de Bazaka et là y'a pas à tortiller du fion: il fait froid mais genre violent. Tu vois quand on se les gèle? Ben moi c'est pareil sauf qu'en arrivant je me baladais à moitié à poil et que je savais pas que Bazaka c'était le cercle polaire et donc j'avais aucun vêtements chaud dans mon sac. Enfin c'est pas comme si j'avais des vêtements chauds chez moi, je viens du désert moi pas de pingouin-ville. Pour faire court j'ai dut me taper tout le chemin jusqu'à Bazaka dans la neige(quel horreur cette saleté blanchâtre, c'est nul, ça mouille, c'est froid et ça pique. Bref, c'est d'la merde) d'où mon "Bordel, on se pèle le fion dans ce coin pourri!" initial.
Je vous passe les détails de mes achats de vêtements plus chaud que mon pagne, grâce à quoi je me retrouvais couvert de diverses fourrures et même des bottes empêchant mes doigts de pieds de devenir tout bleu. Du coup, au moment où j'allais remplir la fiche d'inscription j'arrivais tout juste à bouger les bras pour écrire:


Nom :
Prénom : Taïga
Age : 17 ans
Village d'origine : Chikara
Grade/profession de la mère : Nomade
Grade/profession du père : Nomade
Mensurations (pour candidats féminins) : vicelard


Je, soussigné M./Mme./Mlle Taïga, reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.
Spoiler:


Bon, je vais pas te mentir le coup de demander les mensurations m'a fait me poser des questions sur les examinateurs et leur mentalité, celui de devoir mettre un nom, inexistant dans mon cas, m'a un peu énerver et celui de devoir signer un papelard comme quoi on est conscient des risques m'a mis un peu les foies. Je sais pas pourquoi mais je le sens pas cet exam pourri.
En tout cas si je meurs je m'arrangerais pour hanter Hutaka et lui mettre un coup de pompe ectoplasmique dans le cul.

Au fait, pendant que j'y pense, tu auras remarqué lecteur attentif que je n'ai finalement pas beaucoup utilisé l'expression "ça te l'a coupe", je me suis dit que ça allait te souler alors je l'ai pas fait. En fait c'est parce qu'en plus de faire chier les gens y a autre chose que j'aime et...c'est toi ...(mettre son nom)...

...

...

Et j'aime mentir aussi...
Taïga
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Bazaka [Examen chuunin] Empty Re: Bazaka [Examen chuunin]

Message par Tokri 11/4/2010, 17:36

Encore quelques heures de route et la troupe sera enfin arrivé à Bazaka. Excepté quelques péripéties, le voyage avait été globalement tranquille. La troupe marchait dans de la neige, une découverte pour beaucoup d'entre eux. Mais depuis quelques minutes, Tokri se sentait observé. Bon il est vrai que depuis leur mésaventure avec la famille Atams, l'Utak se sentait en permanence épié. Cette fois, c'était différent. Tokri avait l'impression que quelque chose se cachait sous la neige et derrière les rochers, et il y jetait sans cesse des coups d'oeil inquiet. Une atmosphére lourde pesait sur la troupe, tous semblaient partagés la même sensation. Suichiro, qui était en tête du groupe, s'arrêta brutalement.

(Kotonaru) Que se passe t-il?

(Suichiro) Nous sommes pris en chasse...

(Kogito et Kiai)
Quoi?!

(Leïona) Encore des martelleurs?

(Suichiro) Non, ce n'est pas humain cette fois. Des loublards, des espéces de loups énormes. Ils vont bientôt passer à l'attaque. Que les plus faibles restent auprés des plus expérimentés et tout devrait bien se passer...

Les buissons remuaient par intermittence, la tension était palpable..

Je ne me ferai pas bouffer avant d'être passé Chuunin!... je vais en faire des manteaux de ces clébards!


(Suichiro) Quand je léverai la main, dispercez vous...

Quelques minutes d'un lourd silence s'écoulérent, seulement troublé par les bruissements des pas et la respiration oppressé des ninjas. Dés que Suichiro leva le bras, la troupe exécuta l'ordre instantanément. Tokri ne prit pas le temps de regarder ou s'était dirigé ses partenaires, trop occupé à courir aussi vite qu'il le pouvait. Les pas lourds des Loublards pesaient lourdement contre le sol. Tokri attendit que ces derniers soient à une bonne distance loin de lui, chargea son poing droit au gyo et posa deux doigtssur l'étui contenant le parchemin d'invocation de son katana. Le jeune homme stoppa net sa course, prêt à en découdre... et se retrouva encerclé par quatre Loublards. Tokri relâcha son gyo et attendit l'assaut des bêtes, qui lui tournaient autour en le dardant d'un regard affamé. L'attaque ne se fit guére attendre, tout comme le réflexe de Tokri.

Sen'puu Tate!

La tornade de vent envoya valser les Loublards, l'un d'eux assez haut. Tokri invoqua son katana et sauta vers ce dernier, après avoir concentré ses jambes au gyo. Arrivé sur le côté du Loublard, Tokri le trancha net en deux. Tokri atterrit avec souplesse et eût tout juste le temps d'esquiver un autre Loublard, qu'il transperça de sa lame. L'Utak extirpa sa lame des côtes du ''loup'' d'un solide coup de pied. Un troisième Loublard s'avança vers le Chikarate, qui planta sa lame au sol. Le loublard le fixa de ses yeux noirs pénétrant qui faisait songer à une créature sortie des Enfers. La bête ressemblait physiquement à un loup, en bien plus grand et bien plus dangereux. Ses crocs étaient allongés et acérés, la bête n'avait pas de fourrure mais une peau lisse et blanche.

Hum... Difficile d'en faire un manteau finalement...


Le Loublard se jeta sur l'Utak, qui composa rapidement des mudras.

Goukukou !


La créature se prit la boule de vent dans la gueule et se retrouva éjectée sur plusieurs mètres, le crâne et le museau arrachés. Tokri n'eût pas le temps de souffler et entendit des pas lourds derrière lui. L'utak se retourna et fut renversé sous le poids du dernier Loublard. Le genin usa du gyo pour maintenir, tant bien que mal, la machoire loin de son visage(assez pour ne pas se faire bouffer... c'est à dire à quelques millimétres). Le genin usa du gyo dans ses jambes sur le ventre de la créature et l'envoya valsé haut dans les airs. Tokri se releva, sortit des shurikens qu'il renforça au fuuton et les envoya sur le Loublard... qui ne pût que se faire transpercer sans pouvoir réagir. Tokri passa une main sur sa poitrine, là ou les griffes du Loublard s'étaient enfoncées... douloureux, mais supportable. Tokri récupéra son katana et son fourreau, prêt à se battre de nouveau s'il le fallait, puis se dirigea vers le lieu de l'embuscade. Ses coéquipiers étaient tous présent, ainsi que les cadavres de plusieurs Loublards. Quelques genins semblaient bien plus essouflés que ne l'était l'Utak.

Je me suis renforcé. Ma maîtrise du chakra est bien meilleure qu'elle ne l'était auparavant... bons sang, ce que j'ai hâte de voir de quoi sont capable les candidats de cet examen!


Constatant qu'il n'en avait plus besoin, Tokri rengaina son katana et le désinvoqua. Suichiro s'approcha de lui.

(Suichiro) Tes blessures sont-elles grave?

(Tokri) Superficiel.

(Suichiro) Tant mieux, car nous allons marcher au pas de course durant une heure. D'autres meutes chassent peut être dans le secteur. Basileia soignera tes blessures durant la prochaine pause, puis nous devrons arriver à Bazaka au bout de deux heures de marche. Un faucon vient d'arriver, à propos d'un certain Hayamaru.

(Tokri) Hayamaru?

(Suichiro) Il est l'un des examinateurs et apparemment, il vous a réservé une chambre à vous et vos camarades Chikarates.

(Keitaro) Qu'attendons nous? En route, les mauviettes !

Il s'adresse essentiellement aux Gensouards bien sûr...

La troupe suivit donc le plan de Suichiro et, après environ trois heures de route, arriva à Bazaka. Tous étaient frigorifié, en particulier les Chikarates...

Bordel, mais comment peut-on vivre dans un froid pareil?


Keitaro sortit un plan de la ville minière, qui lui avait été remis par le Chikage.

(Keitaro) Suivez-moi.

La troupe obéit au chuunin, traversant des champs boueux et passant devant des fermes délabrés...

Que cette ville a l'air miséreuse...

Puis, ils passèrent devant des maisons... mais cette ville ressemblait davantage à un ghetto qu'à une ville prospére. Les ninjas se trouvaient certainement dans le quartier peuplé par les commercants ayant fait faillite. Les habitants étaient misérable, crasseux. Certains semblaient affamé et Tokri fit de son mieux pour ne pas croiser leur regard, en particulier ceux des enfants...

Quel misère... Comment peut-on toléré cela? Je présume que le centre-ville bénéficie des bienfaits de l'économie minière...Une minorité écrasant la majorité... Tel est la politique de notre monde. C'est en voyant de tels choses que j'ai soudainement l'envie de rejoindre Sarouh à Arasu...

Le poing de Tokri se serra compulsivement. Voilà le sentiment que l'Utak détestait ressentir, celui de l'impuissance... Incapable d'assouvir sa soif de justice, incapable de rendre le monde meilleur...

(Kogito) Ca va Tokri? Tu as l'air... contrarié.

Tokri passa une main sur son visage afin de se reconnecter à la réalité. Il était là pour décrocher son grade de Chuunin, pas pour méditer sur la misère de ce monde. Tuer Uril, voilà tout ce qui devait compter pour lui...

Je penserai à changer les choses une fois sa tête piqué au bout de ma lame...

(Tokri, n'adressant qu'un bref coup d'oeil à Kogito)
Ouais, ca va.

Kogito n'ajouta rien de plus et la troupe finit par arriver devant un bâtiment, que Keitaro désigna comme étant celui des inscriptions. Pendant que les autres s'inscrivaient, Kotonaru s'approcha de Tokri.

(Kotonaru) Tu as l'air... tendu.

(Tokri) Toi aussi...

(Kotonaru) Oui, quelque chose me perturbe...

(Tokri) Le voyage a été trop paisible, pratiquement aucune attaque. Vu comment vous en avez chié pour arriver entier jusqu'à Chikara, ce n'est pas normal.

(Kotonaru) Exactement. Et je pense que les gradés se disent la même chose.

(Tokri) Je ne pense pas que vos Martelleurs attaqueront durant l'examen, mais restons tout de même sur nos gardes.

Sur ces mots, Tokri s'approcha du bureau d'inscription. Un formulaire lui fut donner, qu'il remplit à la va-vite.

Formulaire d'inscription :


Nom : Utak
Prénom : Tokri
Age : 19
Village d'origine : Chikara
Grade/profession de la mère : Décédé
Grade/profession du père : Déserteur
Mensurations (pour candidats féminins) :


Je, soussigné M./Mme./Mlle Tokri Utak, reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.

Signature du candidat : Utak

Qu'est ce qu'on en a à foutre de nos parents?... Pistonnage oui.


Les chikarates se séparèrent des gensouards et suivirent Yuuhi, le faucon de Hayamaru. Taiga, Sheinji et Otarin étaient certainement déjà avec lui. Tokri esquissa un sourire en pensant aux défis qui les attendaient tous.

Je sens que nous allons nous éclater...
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Message par Yan Raïzaki 12/4/2010, 15:25

Yan ouvrit un oeil. Ha, il brillait, ça se voyait même en dessous de ses couettes. Ouais sauf que lui était pas un vampire méga puissant, son sensei avait juste trouvé bon de lui mettre cette corvée alors qu'il méditait totalement coupé du monde. Et le gennin doutait que ça soit juste dut à la méditation. Plus une manœuvre subtile du Ryo pour le plonger dans une sorte d'inconscience. On lui aurait coupé un bras qu'il aurait rien sentit.

C'est étrange de n'exister que dans son cerveau avec pour seul bruit ses pensées. Lié à une méditation, on approche presque l'inexistence. Pas besoin ni de manger ni de boire et a peine de respirer. C'est aussi carrément flippant. Et durant son coma, son gentil maître dépourvu de sournoiserie l'avait peinturluré de ce sceau qui fait de lui un sapin de noël sans réapprovisionnement du chakra.

Pas la force d'arrêter le phénomène. Fermage de l'oeil. Du bruit au rez de chaussez? Pourtant y'est pas encore midi. Un mort? Peu probable. Une attaque ferait plus de bruit et ses parents étaient en pleine santé. On peut pas laisser les honnêtes gens dormir?

Avec une mauvaise grâce maladive le ninjutsuka se tira de son lit incapable de se rendormir après plus de dix heures de sommeil. Fallait dire que malgré l'absence de travaux physiques, les entraînements du juunin restait crevant. Mais terriblement enrichissant. Avec un air catatonique le ninjutsuka descendit l'escalier menant de sa chambre à l'étage inférieur, où il arrivait dans l'entrée.

Son père était entrain de nettoyer la maison. Et c'est là que ça bloque. Il ne nettoyait JAMAIS la maison. Il restait pas avachi dans le canapé inactif avec un air apathique digne des plus grand paresseux, mais il n'empêche. Les travaux ménagers et lui faisait facilement deux. En voyant l'air inquisiteur de son fils, malgré son apparente lobotomie, le paternel répondit à sa question muette.


-C'est ta mère qui m'a obligé.


Ca se tient. Sauf que ça faisait pas partie des habitudes de la dite mère. Nouvel haussement des sourcils.


-Elle est partit chercher ton oncle.


Ha. Sauf qu'aux dernières nouvelles c'était pas la joie niveau relation fraternel entre eux. Voyant que l'air interrogateur du gennin ne le quittait pas le père répondit à nouveau.

-Ouais, je sais, normalement c'est la guerre. Sauf que Hitori voulait vraiment te voir avant de partir pour l'examen chuunin. Il y escorte un genin


Bon là, le ninjutsuka n'a pas d'autre choix qu'ouvrir la bouche pour exprimer ses pensées, faits O combien rarissime le matin. Avec un air désorienté tout de même explicite, il posa la question qui lui brûlait les lèvres.


-Et je suppose que j'étais sensé être au courant?
-Tu suppose bien. Mais Comment t'a fiat pour pas être au courant! Tout le monde parle que de ça! Même ton sensei a dut t'en toucher deux mots non?


Non. Visiblement l'ascète n'avait pas jugé bon de lui en parler. Quoi que qu'au vu du personnage il était probable qu'il n'était pas non plus au courant. Vivre reclus à méditer ça doit pas faciliter l'information. Le silence explicite du genin arracha un soupir à son Itachi, qui continua de serpiller avec une technique remarquable pour quelqu'un qui ne touchait quasiment jamais un instrument de ménage.
Yan se désintéressa de la scène pour allait en cuisine où... Tout était bien rangé. De quoi estomaqué le plus blasé des membres de la famille. Donc, pour que ça touche sa maisonnée à ce point l'examen devait impliquer l'un d'entre eux. Sauf qu'à sa connaissance il était le seul genin. Choc. Révélation. Oh non. L'air absorbé d'Itachi lui semblait soudain démoniaque, alors qu'il regardait par derrière son épaule.

Il était pris au piège. Il tenta une percée en direction du salon où une fenêtre l'aiderait à s'échappe, mais son père le plaqua.

-Trop tard! Tu n'y échappera pas.
-Mais pourquoi je devrais faire ce stupide examen? Genin est un grade confortable!
-Justement. Ta mère et moi sommes d'accord là dessus. Tu va pas paresser toute ta vie


Ils sont d'accord? C'est mauvais mauvais mauvais. Sa flemmingite aigu hurle au fond de ma tête sentant les épreuves qui exigeront un effort de sa part. Quoi que chuunin est un grade confortable aussi, et les missions qu'on exige d'un ninja moyen doivent être nettement moins chiante que désherber le jardn de la voisine souffreteuse qui te pait encore moins que si t'étais un civil volontaire.

Itachi cessa de tenir son fils restant près à toutes actions malencontreuses de ce dernier. Redoutable, le juunin. Au moins il y avait une explication à ce que son oncle vienne maintenant. Fallait bien une escorte, et ça devait se faire dans un autre village ninja. Ca se fait toujours dans un village ninja, toutes les promotions antérieurs se sont déroulés ainsi.

Pourtant l'air démoniaque du père du ninjutsuka lui mettait le doute. Avec sa chance c'était nécessairement pour sa poire. Obligé ça aurait lieu dans un trou perd où il se les pèlerait royal. Merveilleux. Le jeune homme soupira de déplaisir et retourna en cuisine pour déjeûner. Bah, il se plante lamentablement, évite de trop se faire meuler la face au combat en abandonnant vite et tout devrait bien se passer. Bien sur.

On entendit sonner. Éternelle damnation, il pourrait même pas déjeuner dans son apathie habituelle. Heureusement que son oncle était aussi bavard que lui. Ça limiterait les dommages. Bien sur de son mètre quatre vingt sa balafre qui traversait son visage il en imposait pas mal.'Vec son regard noir qui pétrifiait le genin quand il était plus jeune, Ses longues lames accrochées à sa ceinture, leurs fourreaux noirs de la même couleur que ses vêtements pour un rendu terriblement classe, bien qu'assez discret, la nuit. Probablement volontaire.


-Salut Hitori.
-Salut.


Un léger instant de tension. C'est vrai qu'il l'avait plus vu depuis qu'il s'était enguirlander avec sa mère. Ca facilite pas le relationnel. Pourtant les deux shinobis s'entendaient bien avant. Dommage.


-Ton père t'a brieffé, vu comment t'a l'air enthousiaste à l'idée de me voir.
-Ouais...
-Flemmarder à longueur de journée, c'est pas une activité militaire.
-Je sais. Toute manière vais me planter là bas, même si j'y vais a fond. Parait que les examinateurs sont carrément cruels.
-C'est le cas. En temps de paix les ninjas gradés ont parfois besoin de se défouler. Ca leur permet de s'éclater un peu.
-Je doute que ça soit la raison d'origine de l'examen.
-En effet. Au début c'était plus pour jauger les troupes adverses en cas de reprises du conflit. Un façon de permettre à nos sournois de dirigeants de faire des rapports de puissance. Bon grouille toi de manger, habille toi et on part.
-Où est l'exam'?
-A Bazaka un trou perdu au nord.


Et là on a le droit de se dire qu'on est maudit. Vraiment maudit. Fallait que ça soit un coin paumé où il se les gèlerait. Pourquoi les pires pressentiments se réalisent toujours. Toute manière il était pas obligé de réussir, non...


-Si tu te plante, je te prend en charge et t'entraîne jusqu'à ce que tu en crève. Ça devrait te motiver.


Damnation. Pourquoi l'Oncle devinait toujours? Pas marrant. Il finit son bol de lait rapidement laissant disparaître son air apathique pour tracer vers l'étage, sachant ce qui lui arriverai s'il était trop long. Hitori était malheureusement un militaire endurci. Fallait pas traîner et pas poser de question. Alors qu'il remontait le genin se remit à briller. Quelle plaie. Il réinjecta du chakra dans le sceau et s'habiller à la vitesse grand V.

Pendant ce temps là, l'oncle avait fait les provisions et après un salut glacial pour les parents, ils partirent. Chaque jour de voyage, le soir avant de dormir, le gennin s'imposait une séance de méditation partiel, pour se recentrer. Au moins son senseï avait était brillant en lui enseignant ça. Même si c'était plus une pause où il réfléchissait qu'autre chose.

Ils arrivèrent vite dans la ville minière et...

IL GELE! Pour lui, simple mahousard du sud, la neige était une utopie hivernale. Mais là... brr.... Avec sa bonté habituelle Hitori avait permis qu'il porte des vêtement plus chaud et avait ralentit de la cadence les dernières heures de marche. Le ninjutsuka arriva sur la place principal et remplis le questionnaire en vitesse...

Spoiler:

Bon ça c'est fait... Direction l'hotel payé par Hitori. Cool. Chambre correcte mais spartiate. Au moins y'avait pas de rat, il faisait chaud, et le lit était propre. Merveilleux. Qui a dit "semaine de merde"?
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Message par Yukitutso 12/4/2010, 19:00

Je dépassai les portes de la cité minière et pénétrai dans Bazaka.
Ce n'était pas une belle ville...
Les murs étaient salle, les habitants avaient l'air pauvre, les rues étaient vides et quand je demandai à un passant où étaient passés tout le monde il me répondit "Ils sont tous à la mine." Quoi de plus rassurant ?
- Où allons-nous sensei ?
-D'abord, il nous faut un logement. Si je regarde sur mon plan...
Spoiler:

-Parfait ! Le quartier de Gensou est tout près d'ici. Allons-y, nous y trouverons en endroit où dormir.
Je suivis mon sensei qui avait l'air si bien informé et nous arrivâmes là où il souhaitait aller.
Nous entrâmes dans un petit bâtiment minable et allâmes au guichet. Il s'adressa à la dame.
-Est-ce un des bâtiments loués par Gensou pour accueillir ses genins ?
-Oui monsieur.
-Eh bien, ce petit en est un. dit-il en me montrant du doigt.
Ne t'en fais pas Shy', même si je fais le gentil toutou j'ai toujours envie de t'en éclater une dans la poire. Et le fait que tu m'appelle "petit" ne diminue en rien mon envie...
- Avez-vous une pièce d'identité qui puisse le prouver ?
-Tu en a une Yukitutso ?
-Euh oui. Je fouillai dans mon sac et ressortis mon certificat de genin.
Ca va ?
La femme qui s'occupait de l'accueil répondit.
-C'est bon, vous pouvez prendre la chambre 36.
-Merci beaucoup, et vous Shywen-sensei ?
-Je vais dormir à l'hôtel.
Veinard, c'est moi qui dois me taper le truc tout pourris.
Il demanda.
-Peut-il laisser ses affaires ici ?
-Oui, il n'y a pas de problème, nous les monterons.
-Merci bien, maintenant viens, nous allons aller t'inscrire.
Alors c'est bon, j'allai pouvoir participer à l'examen chunin...
Trop heureux, je le suivis. Le quartier évolua peu à peu et les habitations devinrent plus saines. Il y avait même quelques commerçants de ci de là et nous arrivâmes au centre ville. Nous nous dirigeâmes vers un grand bâtiment et pénétrâmes à l'intérieur. Nous avançâmes jusqu'à un petit bureau et frappèrent à la porte.
-Entrez.
Shywen ouvra la porte et j'obéis à notre interlocuteur.
-Vous êtes là pour l'examen chunin ?
-Exact. répondit Shy'.
-C'est ce garçon qui souhaite s'inscrire ?
Je fis oui de la tête et il me tendit un formulaire.
-Complète le s'il-te-plais.
Je m'exécutai et finis vite mon travail puis lui rendis.
-Parfait...

Formulaire d'inscription :
Nom: Kobayakawa
Prénom: Yukitutso
Age : 13 ans
Village d'origine : Gensou
Grade/profession de la mère : Au foyer
Grade/profession du père : Artisan potier

Je, soussigné M./Mme./Mlle Yukitutso Kobayakawa, reconnais être pleinement conscient/ inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.
Signature du candidat : Bazaka [Examen chuunin] Yuki10


C'est formalités finis, je rentrai à " l'hôtel " et me couchai. Il fallait être en forme pour les examens.
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Localisation : à gensou

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Message par De retour 15/4/2010, 03:13

Kotonaru décida de visiter le village, aux côtés de Ken, son nouvel ami et coéquipier. Celui était plutôt heureux d'être arrivé à Bazaka, surtout après le trajet parcouru. Mais il ne fallait pas se réjouir trop vite, car les Martelleurs sont toujours après eux, et le retour à Gensou sera pénible. Les deux amis commencèrent par aller jeter un coup d'oeil aux mines, mais furent rapidement contraints de s'en aller. La poussière abondante n'est pas chose courante à Gensou, car l'humidité crée plutôt de la moisissure. Donc ils repartirent et firent un petit tour dans les commerces. Kotonaru se procura un petit pendentif avec un diamant au bout, tandis que Ken en profita pour refaire le plein de kunais et de shurikens. À cette heure de la journée, le duo KK, comme ils se sont nommés, était assez seul dans le village. Tout le monde était dans la mine, à l'exception des enfants et de certaines femmes. L'industrie minière semble très important pour ce petit village. Après un petit repos aux bains du village, particulièrement sales, Kotonaru et Ken se dirigèrent vers les appartements de Gensou. À la vue de ceux-ci, Ken eut un léger rictus.

[Ken] - Ces enfoirés, même pas foutu de nous donner des ''hôtels'' convenables.

[Kotonaru] - C'est mieux que rien.

[Ken] - J'préfère rien du tout.

Les deux amis pénétrèrent dans l'établissement et tombèrent directement sur un jeune homme, bandeau sur les yeux. Sans même lever son bandeau, il sentit la présence des deux genins.

[Gensouhard inconnu] - Bienvenue aux appartements des gensouhards pour l'examen chuunin. Je me présente, Kezashi Hykao, examinateur. Je passais ici afin de voir les genins qui participeront.

Le clan Hykao n'était pas étranger pour Kotonaru. Ceux-ci sont tous aveugles.

[Kezashi] - Avez-vous rempli le formulaire d'inscription?

[Ken] - Le formulaire....?

[Kezashi] - Tous les participants doivent remplir le formulaire.


Le chuunin sortit deux feuilles de sa poche, ainsi qu'une plume qu'il s'empressa d'encrer. Il donna un exemplaire à Ken et à Kotonaru. Celui-ci étant assez simple, Kotonaru n'eut pas à jouer les zététiques pour le remplir.

Nom : Sankyoshi
Prénom : Kotonaru
Age : 14
Village d'origine : Gensou
Grade/profession de la mère : Aucun
Grade/profession du père : Kounin

Je, soussigné M. Sankyoshi Kotonaru, reconnais être pleinement conscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.
Signature du candidat : La merde


Après avoir remit son papier à Kezashi, Kotonaru repartit avec Ken en direction de la chambre qu'ils lui avaient été assignée. En entrant, ils remarquèrent qu'ils ne seraient pas seuls. En effet, il y aavait déjà quelques garçons qui étaient là. Après de courtes présentations, le duo KK laissa tous les bagages dans la chambre et allèrent rejoindre Mayhem et Kiai pour un défi à l'extérieur. Ils se rejoignirent dans une petite plaine enneigée, non-loin du village. Ne craignant point les Loublards, ils voulaient savoir qui seraient capables d'en tuer un max. Afin d'attirer ces loups surdimensionnés, ils firent brûler un morceau de viande, grâce au Katon de Mayhem. Grâce au Futon de Kotonaru, l'odeur fut répandu facilement, et des pas pratiquement silencieux se firent entendre. Il ne fallut pas plus d'une minute pour que les carnassiers firent leur entrée. La mêlée commença. Kotonaru se démenait déjà avec deux loublards. Ils les éloignaient avec des bourrasques tandis qu'ils préparaient une de ses fameuses bombes. Dès qu'elle fut prête, Kotonaru la lança, faisant exploser du même coup les deux bêtes. De l'autre côté, Mayhem attrapait les loublards par la peau et les brûlait, activité qui semblait plaire au jeune colosse. Ken n'avait aucun problème avec son Raiton, mais Kiai ne semblait pas en forme. Kotonaru se reconcentra, et remarqua que 5 créatures l'entourait, attendant le moindre faux pas. De quelques gestes fins et précis, Kotonaru créa un lien de chakra avec lequel il ligota les 5 loublards. Il les fit rouler en boule jusqu'en bas de la plaine, et l'effet boule de neige fut un succès. Kotonaru avait déjà 7 loublards de tués, et cela continuait. Après une trentaine de minutes de combat acharné, plus aucun loublard n'osait s'approcher de la viande fumante. Mayhem la fit tomber dans la neige, et les quatre gensouhards rassemblèrent les bêtes qu'ils avaient eut. Le froid avait permit une parfaite conservation des corps. Ainsi, la viande pourrait être vendue. Dans le classement, Kiai était au bas-fond, avec seulement 3 loublards. Un peu plus haut, Ken avec 5. Après plusieurs recomptages, ils en arrivèrent à déterminer le gagnant. Kotonaru avait tué un loublard de moins que Mayhem, soit 9. C'est donc Kiai qui devrait payer le repas, et l'estomac de Mayhem grognait.

Après un délicieux repas à un chic restaurant (merci à Kiai), tous allèrent se coucher, à l'exception du duo KK. Les compagnons étaient restés longtemps au resto, car la nuit était tombée et les étoiles se firent nombreuses. Couchés sur le toit des appartements de Gensou, les deux amis contemplèrent le ciel étoilé, tout en se rappelant leur famille.

[Ken] - C'est bien la première fois que je suis parti aussi longtemps de Gensou.

[Kotonaru] - Et de même, mais Leïona en valait la peine.

[Ken] - Es-tu confiant pour l'examen?

[Kotonaru] - Pas vraiment. Je suis l'un des plus jeunes participants, et je n'en suis qu'à mon premier examen. J'espère juste que la chance sera de mon côté. Et toi, l'es-tu?

[Ken] - Bwarf, assez. J'aurais aimé m'entraîner plus, mais ce combat contre les loublards était assez éprouvant. J'ai même quelques cicatrices.

[Kotonaru] - T'as qu'à aller voir Basileia, elle te soignera sans problèmes.

Les deux compagnons parlèrent encore un peu, et finirent par s'endormir sur le toit.


Dernière édition par Kotonaru le 16/4/2010, 02:17, édité 1 fois
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Message par Kezashi 15/4/2010, 17:25

Kezashi resserra énergiquement le bandeau qui lui cachait les yeux et se tourna vers son collègue. Fuusetsu observait la forêt qui allait servir pour les deux prochains jours de lieu d'entraînement aux deux jeunes apprenties. Il semblait songeur mais pas soucieux.

- Tu comptes dormir là? lâcha l'aveugle. A quoi tu penses?
- Oh à rien de spécial. Je me demandais juste ce que je pourrais bien faire pendant deux jours.
- Tu réfléchiras sur la route, répondit-il en s'éloignant.

Fuusetsu lui emprunta en pas. Ils gravirent un chemin de terre légèrement pentu pour rejoindre le village. A une centaine de mètres des premières habitations, Kezashi stoppa brusquement la marche.

- Que veux-tu? demanda-t-il.
- Hein? Moi? s'interrogea son compagnon.

Le jeune homme ne lui prit pas la peine de lui répondre. De toute évidence, la question ne devait pas lui être adressé. Démasqué, un homme se jeta gracieusement de l'un des toits environnant. Fuusetsu dévisagea étonné l'inconnu qui s'approchait d'eux. Il portait une combinaison passe-partout idéale pour ne pas se faire repérer. Il avait de longs et lisses cheveux noirs qui lui cachait la moitié de son visage pale et tavelé. Quand il arriva à proximité des deux Chuunins, il esquissa un large sourire non dissimulé.

- Qu'est ce qui te fait sourire? demanda sèchement Kezashi.
- Et bien vous, répondit-il en plaçant ses cheveux derrière l'oreille.
Fuusetsu ne pu retenir un gémissement douloureux de compassion quand il découvrit l'autre moitié brûlée du visage de l'individu. Kezashi quand à lui, se contenta de renouveler sa question.
- Ben je n'en attendais pas moins d'un Hykao, expliqua-t-il. J'avoue que votre capacité de détection m'impressionne.
- Satisfait? Qu'est ce que ça t'apporte?
- Je voulais vous tester avant de me présenter à vous. Je suis Jukyoto Makariu, votre suppléant à l'examen Chuunin.
- Votre QUOI? demanda Fuusetsu choqué. Tu es examinateur pour l'examen et tu ne m'en as même pas parlé Kezashi?
- Je ne voulais pas qu'Evaline et Keiryuu l'apprennent. Tu sais comment elles sont. Elles auraient tout fait pour en profiter et j'étais presque sur que tu n'aurais tenu ta langue.
- Sympa, bouda la jeune homme.
- J'ai un message pour vous, reprit le balafré. Mentaro m'envoie vous dire que la délégation de Chikara est déjà en chemin pour Bazaka. Nous devons partir rapidement pour vous savez quoi.
- C'est parti pour les messages codés, je vais vous laisser je crois, commenta Fuusetsu faussement vexé.
- Quand devons nous partir? demanda l'aveugle.
- Le temps de préparer le voyage. Nous devrions pouvoir partir demain matin.
- Fuusetsu je te laisse la charge d'Eva et Kei. Ne leur dis pas que je suis examinateur. Je préfère qu'elles aient la surprise. Tu n'as qu'à leur dire que je suis parti d'urgence pour une mission.
- Mouai je leur dirais. Bon bah on se revoit à Bazaka. Je m'occuperai du voyage pour qu'elles arrivent vivantes et en un seul morceau.

Fuusetsu salua les deux hommes et prit la direction du village.

- L'équipe est déjà réunie? demanda Kezashi.
- Tout le monde vous attend. Pourquoi?
- J'ai besoin d'autres Chuunins pour aller à Bazaka. Mentaro m'a donné carte blanche après tout.
- 20 c'est déjà bien non?
- Oui mais j'ai besoin de certaines capacités. La mission a un peu changée entre temps. Peux-tu aller chercher Hukizu? Son œil du faucon sera utile. Et Kayko? Ses chiens pisteurs m'intéressent.
- Très bien monsieur, j'y vais tout de suite.
- Jukyoto?
- Oui?
- Tu vas parler comme ça pendant tout l'examen? Juste pour savoir.
- Vous êtes l'examinateur en chef, je ne suis que votre suppléant.
- Tu peux disposer.

Jukyoto se fendit d'un nouveau sourire et disparut dans un nuage de fumée blanche laissant seul le maître corbeau. Ce départ précipité ne l'arrangeait pas. Il aurait préféré finir l'entraînement des deux Genins avant de partir pour Bazaka. Malgré tout, Fuusetsu était un bon professeur et Kezashi lui faisait suffisamment confiance. Après avoir ruminer pendant une dizaine de minutes, il décida de passer chez lui pour prendre l'équipement nécessaire au voyage.
J'espère que je vais pas croiser Chaki au domaine. S'il sait que je retourne à Bazaka, il va se foutre de moi. Faut que j'évite aussi mon père, sinon il va me faire une morale d'une heure. Et ma mère aussi, elle va pleurer de fierté toutes les larmes de son corps.
Par chance, Kezashi ne fit pas de mauvaise rencontre. Ses parents devaient être en mission, car s'ils avaient été dans la demeure, ils auraient détecté la présence de leur fils avant même qu'il ne franchisse la porte d'entrée.
Une heure plus tard, l'examinateur se présenta enfin au QG pour superviser les préparatifs de départ. Après une très brève présentation, Kezashi dicta ses directives et tous les Chuunins sous ses ordres s'affairèrent aussitôt. En fin d'après-midi, Hukizu et Kayko arrivèrent et s'excusèrent pour leur retard. Jukyoto rejoignit les trois hommes, un petit listing à la main.

- Monsieur, est ce que je dois les rajouter sur la liste, demanda le suppléant.
- Non, ils ne font pas partie de la délégation, répondit-il.
- Pourquoi sommes nous ici alors? demanda le maître chien.
- Vous ne faites pas partie officiellement des organisateurs de l'examen, expliqua l'aveugle. Je vous ai choisi pour vos compétences. J'ai besoin de vous pour espionner les autres examinateurs. Il est préférable de s'assurer qu'ils ne trichent pas ou qu'ils ne manigancent rien. Un peu avant d'arriver à Bazaka, vous nous quitterez et vous enquêterez. Je viendrai vous voir chaque soir pour votre rapport.
- C'est vous qui décidez.

Les deux Chuunins partirent aider les autres.

- Où en sommes nous? demanda Kezashi à l'intention de son partenaire.
- Nous avons pris de l'avance. Nous pourrions partir dès ce soir si vous le désirez, répondit Jukyoto.
- Dans ce cas, nous partons dans une heure. Je vais faire un dernier rapport à Mentaro et nous partirons dès mon retour. Je vous laisse finir les préparatifs.
- Oui Monsieur, acquiesça le jeune homme, un peu surpris.

L'examinateur avait déjà une petite idée de l'épreuve qu'il souhaitait mettre en place. C'est pour cela qu'il avait convoqué autant d'homme. Il voulait régler les derniers détails avec Mentaro avant de partir. Même s'il avait carte blanche, il devait en informer son supérieur. Les responsabilités d'un examen ne pouvaient être prises à la légère. Les conséquences économiques et militaires d'un échec pouvaient creuser un peu plus l'écart entre les villages. Malgré le traité de paix, les relations diplomatiques n'avaient jamais été aussi mauvaises depuis une vingtaine d'année. Cependant, Kezashi restait confiant. Il était entouré par une très bonne équipe et la liste des participants de Gensou qu'il avait épluché, était prometteuse.

L'avantage de voyager en nombre offre une certaine sécurité. De plus, les corbeaux et les chiens pisteurs du convoi permettaient d'éviter les imprévus et regagner le temps perdu. La délégation prit la direction de l'Ouest. Ils traversèrent les plaines ensoleillés en à peine quatre jours de marche, ne s'arrêtant que tard le soir pour prendre du repos. Ils ne rencontrèrent aucun brigand à leur plus grand désespoir, un peu d'action aurait rendu le voyage plus agréable. Seuls quelques bêtes voulurent faire des brochettes de Chuunin mais sans résultat. Ils prirent ensuite vers le nord quand les plaines laissèrent place à des collines dont le dénivelé faisait nettement plus travailler les muscles des cuisses. Le climat doux pour la période se rafraîchissait à chaque lieu qu'ils avalaient.
Le sixième jour, les corbeaux indiquèrent à leur maître la présence d'un épais nuage noir et irritant. Kezashi le savait, Bazaka n'était pas loin. Ce n'était pas un nuage mais la fumée des forges du village minier. Difficile cependant pour un corbeau de distinguer les deux et même s'il le pouvait, de l'expliquer dans leur langue.
Kezashi ordonna une halte pour expliquer à ses hommes ce qu'il attendait d'eux. Comme prévu, les deux Chuunins officieusement là quittèrent le groupe pour ne pas attirer l'attention. Puis les Gensousards reprirent la route vers Bazaka et son centre ville pour prendre possession de leur quartier dans un hôtel chic, ce qui n'était pas du luxe au vu de la dure semaine qui les attendaient à faire du babysitting plutôt que de l'évaluation.
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Message par Kogito 16/4/2010, 19:49

…………………………………………………………AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATCHOUM !!!

A mes souhaits. Ça faisait à peine une heure que nous étions arrivés à Bazaka, que déjà je chope un rhume. Remarque c’est un peu normal avec la neige même si c’est la première fois que j’en vois. C’est beau, c’est blanc, c’est Bosch. Les autres du groupe étaient déjà partis s’inscrire ou autre, moi je restais planté là comme un con. C’est peut-être pour ça que j’ai chopé un rhume. Qui c’est ce bonhomme de neige à coté de moi ? À ouais c’est vrai, c’est Kotonaru, on dirait que la neige l’aime bien lui. Aux dernières nouvelles, nous sommes deux genins chikarates arrivés, apparemment Ota et Iji ne sont pas arrivés, les aurais-je devancé ?

Kotonaru : On va ptêt pas crécher ici hein ?
Moi : T’as raison, on fait un petit tour pour se réchauffer et on trouve l’accueil pour les inscriptions.

Quand je pense que Momiji a refusé de participé à l’examen pour le faire la prochaine fois, parce que maintenant, je m’emmerde. J’ai visité un peu le coin, puis je me suis dis qu’il était temps d’aller m’inscrire. Je suis entré dans un bâtiment pour m’apercevoir que c’était l’accueil en question.
On me tendit aussitôt un formulaire, que je rempli vite fait bien fait.


Nom : Shirahama
Prénom : Kogito
Age : 15 ans
Village d'origine : Chikara
Grade/profession de la mère : Portée disparue
Grade/profession du père : Dans mon cas c'est mon oncle mais il glande rien.
Mensurations (pour candidats féminins) : nul

Signature du candidat: Kogi

je le finiolerai si besoin est


Dernière édition par Kogito Shirahama le 16/4/2010, 22:58, édité 1 fois
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Message par Haruhisa 16/4/2010, 22:41

Haruhisa contemplait la ville du haut de la vallée, les montagnes enneigés rendait le paysage étrangement calme et familier au garçon, il avait l'impression d'avoir déjà vécu cette scène, cependant il était difficile de dire ce qu'il avait déjà vécu et les souvenirs ne lui appartenaient pas. Ces derniers jours avaient été remplit de cauchemars et de merveilles. De légers flocons de neiges tombèrent sur le visage du genin qui ferma les yeux et laissa vagabonder son esprit que c'était agréable de n'avoir pas être tout le temps sur ses gardes, cependant à chaque second qui passait le genin se rendait un plus compte du manque que lui infligeait le sceau apposé par son maitre quelques jours plus tôt: en effet celui ci afin de lui permettre de participer à l'examen avait apposé sur le genin un sceau absorbant l'intégralité de son énergie spirituel, l'empêchant ainsi de créer ou de malaxer la moindre goutte de chakra, mais il semblait au garçon qu'une moitié de lui était absente. Depuis que son maitre avait exécuter le fuinjutsu, la voix du sabre s'était tu, cependant il sentait encore sa présence, comme si elle était plus qu'un souvenir ancré dans un sabre. Son maitre le rejoint en haut du pic rocheux.

-Ha enfin cette maudite ville ! Je hais la neige ! Allez viens, on y va avant de geler sur place ! Et n'oublie pas tu es Hito Fushimatu, et personne d'autre ok ?

-Oui, répondit rêveusement Haruhisa.

Les deux ninjas avançaient silencieusement et seul le bruit de la neige crispant son leurs bottes brisait ce silence reposant. Haruhisa continua à rêvasser ainsi quelques temps jusqu'à ce que les premiers bruits de la ville ceux fassent entendre. La neige fut remplacé par la boue à demi gelé d'un chemin de terre battue qui apparemment avait été de nombreuses fois traversé ses derniers jours. La ville s'offrit quelques instants plus tard aux yeux des ninjas. Il s'agissait d'un village gris et terne, on voyait d'ici les quartiers pauvres prolifèrent en bordure de la ville alors que des bâtiments plus grands et relativement neufs pointaient leurs nez aux dessus du triste amas de maisons délabrées, la ville était adossée au flanc de la montagnes ou de nombreuses mines semblaient tourner à plein régime. Haruhisa se demanda si les examinateurs (par définition pas nets) les enverraient s'entretuer dans ces enfers sous-terrain. Cette brillante pensée fut interrompu par la voix de Itari qui brisa le silence déjà bien entamé par le brouhaha s'élevant de la ville.

-Bon écoutes, on se sépare ici, je pars devant et tu suis dans quinze minutes, tu vas t'établir dans l'hôtel réservé par mahou, tu évites un maximum les genins du village et si t'en connait déjà et qu'il te reconnaisse tu te débrouilles pour leur faire comprendre que tu aimerais qu'il jouent ton jeu ok ?

-Oui, c'est bon.

-Et tu te dépêches d'aller t'inscrire, on a pris ces chemins détournés pour éviter de croiser du monde, l'examen commence demain alors essayes d'être en forme.

-Oui.

-Essayes d'être un poil plus convaincant...on s'est pas farcie quatre jours de détours pour ta couverture tombe à l'eau au bout d'une heure.

-C'est bon j'ai compris...

Sur ces bonnes paroles le sensei de Haruhisa partit en direction de la ville d'un pas énergique. Haruhisa le vit peu à peu s'éloigner et fut tenté de faire demi tour et d'aller s'entendre dans la neige au sommet d'une des montagnes environnante mais il chassa bien vite cette idée de son esprit, son maitre viendrait le chercher par la peau du cul et Haruhisa était à peu près certain que ce serait douloureux.
Le genin rejoint à son tour le village en pleine ébullition, de nombreux ninjas de tous les villages scrutaient leurs compères et tentaient d'en apprendre un peu plus sur leurs futurs adversaires, l'ambiance était électrique entre certaines équipes... Haruhisa fit profil bas et espéra ne pas tomber sur une personne avec qui il avait déjà fait équipe, et espéra que si s'était le cas on apparence physique le ferait passer inaperçu. Itari avait également insisté pour qu'il change de look, et de manière radical, l'habit faisant le moine (ou presque) Haruhisa avait inconsciemment opté pour du noir: un pantalon de cuir clouté était venu remplacer son jean, il avait abandonné ses lunettes d'aviateurs et sa veste de toile contre un long manteau gris à col et des rangers étaient venu compléter l'ensemble. Il avait acheté un fourreau un peu moins voyant que le blanc (qu'il avait confié, enfin qu'on avait obligé a confier à son maitre) et il trônait maintenant avec le mystérieux sabre à la ceinture du genin.
Haruhisa arriva bientôt à l'hôtel miteux qu'avait réservé le village pour ses ressortissant et après avoir pris les clés d'une chambre auprès d'un homme grossier et malpoli, il déposa ses maigres affaires dans la chambre avant de partir s'inscrire dans le centre ville...

Haruhisa arriva bientôt devant l'important bâtiment bien mieux tenu que les battisses à l'extérieur de la ville. Il entra discrètement et pris un papier d'inscription sans dire une parole, il griffonna rapidement les informations demandées et rendit la fiche à la jeune fille de l'accueil sans plus de parole celle ci parcourra discrètement alors que déjà le genin sortait du bâtiment.



Formulaire d'inscription :
Nom :Fushimatu
Prénom : Hito
Age : 17
Village d'origine : Mahou
Grade/profession de la mère : mère au foyer
Grade/profession du père : charpentier
Mensurations (pour candidats féminins) : -


Je, soussigné M./Mme./Mlle _Fushimatu__, reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.
Signature du candidat :
Fushimatu



Haruhisa rentra rapidement à l'hôtel sans faire détours, il monta quatre à quatre les marches de l'escalier et s'enferma dans sa chambre et s'affala sur son lit, observant tour à tour son sabre et le plafond défraichi de l'hôtel. Il lui restait quelques heures de tranquillité, autant en profiter... vivement que tout cela soit fini, il soupirait avant même le début de l'épreuve et s'était surement ce que voulait Itari. Haruhisa se promit de lui faire la peau...dès qu'il aurait un plus de force.
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Message par Invité 17/4/2010, 10:52

Enichi arriva, avec quelques genins et un chunin, enfin à Bazaka. Le voyage avait été, on ne peut plus, monotone. Des discussions à bâtons rompus, sur des sujets plus anodins les uns que les autres. Malgré sa jovialité, Enichi ne chercha pas à se lier avec eux. Il était plus préoccupé par la discussion qu’il avait eue avec son père avant de partir.

*
* *
Quelques jours auparavant, à Mahou.
_ Enichi ? Enichi ? Où es-tu ?
Le jeune ninja émergea de la pénombre des arbres où il était assis depuis près d’une heure. Il apparut en plein soleil, portant sa tenue habituelle.
_ Tu m’as appelé ?
_ Oui. Ton père te cherche depuis plus d’un quart d’heure.
_ Oulà… Je sens que ça va chauffer pour mon matricule… Bon je file !

Enichi s’empressa de retourner à la maison des Shôonki. Il adorait rester à l’orée des bois, à la fois pour la fraîcheur et la pénombre. Le problème était qu’il y perdait souvent la notion du temps. Ces phases de méditation lui permettaient de se ressourcer, de faire le point.
La maison des Shôonki est, en fait, un appartement, plutôt spacieux, certes, mais pas non luxueux. Il était suffisamment vaste pour que chacun des enfants aient eu sa propre chambre dans leur enfance. La porte d’entrée était ornée du symbole de la famille, un phénix renaissant de ses cendres. Enichi entra sans frapper et se dirigea directement vers le bureau de son père, anciennement la chambre de son frère aîné. Et contrairement à ce qu'avait cru Enichi, cela se passait presque en douceur.

_ Tu me cherchais ?
_ Oui. Dans une demi-heure, un convoi par pour le village de Bazaka, au pied des montagnes blanches. C’est là-bas que se déroulera le prochain examen chunin. Je veux que tu y participes.

Enichi haussa un sourcil, quelque peu surpris par la déclaration de son père. Ce dernier enchaîna.

_ Tu sembles surpris. Pourtant, il n’y a pas de quoi. Tu es genin depuis un certain temps et tu as suivi mon enseignement depuis ta sortie de l’académie. En théorie, tu devrais être prêt. Bien sûr, tu n’es pas certain de réussir cet examen dès maintenant. Mais, au pire, cela te fera une excellente expérience.
_ Si c’est ce que tu souhaites.
_ Oui, c’est ce que je souhaite. Mais je pensais que cela te ferait plaisir, vu qu’en devenant chunin, tu deviendrais un assassin à part entière. Enfin, vas quand-même préparer ton sac.
_ Humpf.
_ Et caches-toi ta joie, lui cria son père, alors qu’il sortait du bureau.

Enichi était carrément perplexe. Il n’avait encore jamais travaillé en équipe, n’avait pas réalisé de missions permettant de jauger ses capacités. Non pas qu’il n’ait pas confiance en son père ou en son jugement, mais, il n’avait jamais connu d’autres maîtres qui auraient pu le critiquer ou lui offrir une autre vision des arts ninjas.
Malgré tout, il s’exécuta. Il fit son paquetage en cinq minutes et se dirigea d’un pas tranquille vers le point de rendez-vous. Cinq minutes plus tard, il dut attendre ses compagnons de voyage. Une fois ceux-ci arrivés, le signal du départ fut donné.

*
* *
Il s’agissait d’un village minier en bien triste état. Apparemment, les richesses n’étaient pas investies dans le décorum. Après tout, ce n’était pas lui qui vivait dans ce trou à rat. Le chunin emmena le groupe de genins dans le bâtiment adéquat, afin que ces derniers puissent s’inscrire en bonne et due forme.
Chacun d’entre eux remplit son formulaire dans son coin et vint le remettre à qui de droit. Celui d’Enichi ressemblait à ça :
Formulaire d’Enichi a écrit:
Nom : Shôonki
Prénom : Enichi
Age : 18 ans
Village d'origine : Mahou
Grade/profession de la mère : Herboriste
Grade/profession du père : Junin/assassin
Mensurations (pour candidats féminins) : Non concerné

Je, soussigné M. E. Shôonki, reconnais être pleinement conscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.

E. Shôonki

Il se dirigea vers le bureau et parvint à jeter un œil sur les bulletins des autres participants. Enfin, sur l’un deux, celui d’une certaine Lucille Kwan.

Formulaire de Lucille Kwan a écrit:
Nom: Kwan
Prénom: Lucille
Age : 15 ans
Village d'origine : Chikara
Grade/profession de la mère : Gérante d'une chaine d'échoppes fournissant des matières premières sur Yuukan (Castoninja)
Grade/profession du père : Armateur
Mensurations (pour les candidats féminins) : 95-60-65

Je, soussigné M./Mme/Mlle Lucille Kwan, reconnais être pleinement consciente des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.

L.Kwan

Il ne savait pas encore si cela lui serait très utile pour l’avenir, mais, comme disait son grand-père, on avait jamais trop d’informations à sa disposition. Lorsque tous les genins eurent remis leur formulaire, le petit groupe se dirigea tranquillement vers l’hôtel qui avait été attribué à la délégation de Mahou.

Invité
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Message par Otarin 17/4/2010, 12:12

Yeah, enfin arrivé à Basaka… Quelle merde… On aurait pu au moins le faire à Chikara et pas dans ce village paumé… M’enfin, je pense que je réussirais à m’y habituer, ce ne sera pas facile mais j’y arriverais. Sheinji et Taïga m’ayant déjà tous deux quittés pour aller voir ailleurs si j’y étais (je m’étais fais baiser, j’en étais sûr…), je décidais de visiter un peu la ville avant de remplir ma tâche et de faire un peu chier les hôtes chargés de l’inscription des participants à l’exam…

Donc, seul et paumé dans cette merde, j’avançais mollement une jambe puis l’autre dans le but de tomber sur quelque bazar inutile mais qui occuperais mes heures d’ennui qui paraissaient drôlement longues sans les continuelles bêtises et pitreries de l’autre paumé…
Voilà, vous pouvez imaginer la scène, un ahuri se déplaçant dans un village aussi moche que perdu au fin fond de l’Himalaya (montagnes géantes tirées d’histoires que me racontait ma grand mère ; paix à son âme…). Ce même idiot cherchant désespérément le bureau des inscriptions de l’examen chuunin auquel il était venu participer et lui même qui ne s’aperçois pas qu’il est en train de tournicoter depuis une heure devant ces mêmes bureaux. Et bien sûr, ce boulet, c’est moi. M’enfin, je me dis qu’il en faut toujours un et que je sais que c’est souvent sur moi que ça tombe…

En l’occurrence, ce qui venait de tomber du ciel n’était pas franchement bienvenu… Une énorme caisse arrivée de nulle part venait de bousiller ce qui me servait de doigts de pieds. Un cri qui ne provenait pas de moi surgit alors et je regardais l’objet en bois avec hargne, puis quand je m’aperçu que la caisse était remplie d’un enquiquineur de première classe, je m’assis dessus et restais là en chantonnant. Vous l’aurez peut être deviné mais le contenu de ce qui me servait de siège était l’admirable abruti qui me servait de compagnon de route, nommé Sheinji…

« Hey, comment vas tu, misérable chose ? Questionnais-je, un sourire narquois illuminant mon visage.
-…ais…oi…orti…tupid…oulet…
-Comment, je ne comprends pas ? Articule, voyons…
-Merde !!!!!
-Grossier personnage, je le dirais à… ton père. Ah, oui, il est vrai que tu n’en as pas… »

La conversation s’arrêta là, et l’autre me piqua le postérieur avec un kunaï ce qui me fit faire un bond de trois mètres de haut… Les larmes aux yeux, les yeux rouges, je me retournais vers l’opposant qui venait de sortir de sa caisse de bois. Avec rage, je fonçais sur lui mais il s’était éclipsé de l’endroit ou il se tenait auparavant.

« Qu’est ce que tu foutais dans cette caisse espèce de… de… de Iarwain !!!!!
-Et toi, qu’est ce que tu foutais sous cette caisse ?
-C’est pas de ma faute, elle m’est tombée dessus !
-Et bien, je suis tombé sur un chuunin qui m’a bousculé, je lui ais demandé des excuses et tu vois ce qui en résulte…
-Moi je cherche l’endroit où m’inscrire, ça fait une bonne heure que je suis dans le quartier…
-Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahah !!!!!
-Qu’y a t-il de si drôle ?
-Tu haha, tu est juste devant. »

Pour toute réponse, je le mouillais des pieds à la tête et le laissait planté là, seul, à rigoler pendant que je me dirigeais vers le bureau…

« Bonjour monsieur, veuillez remplir le formulaire d’incription.
-Ne m’appelle pas monsieur, servante du gourou (Elle ressemblait à certaines filles aperçues à Nobeoka), je suis Otarin Rekaïshi et je serais le plus grand ninja de tous les temps. »

On rigola, à l’extérieur, et je devinais que Sheinji avait entendu mes propos. Rageur, je regardais un instant la feuille que la bonniche me tendait.

Nom :
Prénom :
Age :
Village d'origine :
Grade/profession de la mère :
Grade/profession du père :
Mensurations (pour candidats féminins) :


Je, soussigné M./Mme./Mlle _________________, reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.
Signature du candidat :

Je pris un crayon et griffonnais quelques réponses sans lire les instructions au dos. C’était inutile, je pouvais le faire tout seul…



Nom : Rekaïshi
Prénom : Otarin
Age : 15 ans
Village d'origine : Chikara
Grade/profession de la mère : J'en sais rien et j'en ais strictement rien à foutre...
Grade/profession du père : pareil
Mensurations (pour candidats féminins) : Candidat masculin (et oui, vous ne vous en doutiez pas...)

Je, soussigné M./Mme./Mlle Otarin Rekaïshi, reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.

Signature du candidat :
H O R R I B L E
. T E
. A K
. R A
. I. Ï
. N S
. . H
. . I

Ca y est, fini de chercher des missions nazes, l’examen chuunin s’offre à moi…


Dernière édition par Otarin Rekaïshi le 18/4/2010, 11:36, édité 1 fois
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Message par Izaya Kiddo 17/4/2010, 19:51

Du thé ...
C'est après avoir prit un thé qu'elle avait emprunté pour une durée indéterminée le katana du Sale Gosse. Discussion avec la mère, charmante, fière de sa progéniture, ( genre elle a de bonnes raison ) pendant longtemps elles ont parlé de tout, de rien, du passé, surtout du passé en fait « D'ailleurs j'ai cet album photo où on le voit tout ... » Oui, non, ça aurait été avec plaisir, mais très peu pour moi en fait. Mais, ceci dit ...

Emprunt ... Pas discret à vrai dire. « On s'es arrangé avec Haoru. »
Rien que pour voir la tête du concerné au moment il s'apercevrait du truc ellr serrait restée. Mais le temps presse. Le lendemain devait marquer le départ à Bazaka.

Préparatifs fait sur le pouce, le lendemain la Genin se trouvaient devant la porte principale de Gesou. Sabre sur le coté, sac sur le dos, Izaya était prête pour de nouvelles aventures.

« Toi ... Plaît-il? Elle se retourna, faisant face à celui qui l'interpellait, et au JumpKick qui lui était réservé, par la même occasion.
- Whathe - Esquive à l'arrache du genre " Vas y que je mange le sol pour éviter un truc tout con. " Mais le mouvement du sale gosse ne s'arrêta pas là, une fois au sol il entama un mouvement de balayette qui ... Dans la position d'Izaya, n'était pas esquivalble. Elle se releva après un petit temps de latence.
- Crétin ...
- Rends-moi mon katana.
- Et si je répond « Non » ?
- Je te met en pièce.
- Ow ... Rustre.
- Exactement.
Seconde offensive, mais cette fois ci Izaya était sur ses gardes. Un autre coup de pied, au visage encore. D'un pas sur le coté elle esquiva, pour enfin se mettre à distance avant qu'il ne se jette de nouveau sur elle. Les deux dagues du sales gosses sortirent d'elle même de leur pochette avant de trancher sans pitié ni hésitation aux endroit stratégiques, laissant Haoru sans pantalon.
- Mais ...
- NON ! Ne regarde pas ! Une main se voulant bienfaitrice se glissa devant les yeux d'Izaya, empêchant à ses yeux de s'imprégner de cette vision impure.
- Mais il n'est qu'en caleçon, c'est pas la -
- Que veux-tu faire à ma fille ?!
- Mais ... QUI VOUDRAIT DE TA FILLE, S'PÈCE DE TARÉ ! Ne s'arrêtant pas en si bon chemin il adressa un charmant signe de la main à l'aide de son majeur.
- Petit, tu viens de signer ton arrêt de -
- Qu'est-ce qui se passe ici ... Ernest, enfin. Quoi que ... non ce n'était pas lui qui allait remettre de l'ordre dans cette situation. Lâchant enfin sa fille, Heiwa se dirigea vers le prof sans manquer d'adresser un regard emplie de promesse de mort à l'exhibitionniste.
- Ah, vous êtes leur ...
- Professeur oui.
- Très bien, j'ai à vous parler quelques instants. Les deux hommes s'écartèrent, laissant les deux Genin face à face.
- Sérieusement, je vais t'éclater. Dit Haoru. Le visage encore rougit par ce qu'il venait de lui arriver.
- Oui oui ... Elle ne portait plus attention au sale gosse qui, frénétiquement, cherchait une ceinture dans son paquetage. Tournée vers Ernest et Heiwa, elle les regardait parler. Son père lui tournait le dos alors que son prof lui faisait face, elle ne pouvait donc pas voir ce qu'ils se disaient.
- J'en ai strictement rien à foutre que ton père soit là, je vais reprendre ce katana, que tu le veuille ou non. Bla bla bla, Ernest qui gardait son sempiternel air absent, bla bla bla. Izaya ne prit pas la peine de répondre à Haoru, l'ignorant purement et simplement.
- Ne vas pas pleurer ton père après ça. Il s'approcha d'elle, près à lui asseiner un quelconque coup. Mais Izaya le stoppa en route, exposant devant ses yeux incrédules une photo du précieux album photo que sa mère lui avait montré hier.
- Qu ... Comment tu as eu ça ?
- Lâche-moi les bask', ou ce précieux document se retrouvera dans toute la ville.
- J'en ai rien à battre.
- C'est toi qui vois.
- Non ... Attends ... Tout cela arracha un discret sourire à Izaya, mais ses yeux étaient toujours tournés vers son père ... Ah, serrage de main, tape sur l'épaule et on se retourne, grand sourire de la part du pater. Okay.
- Bon, je vais y aller. Je t'aime ma chérie, bon voyage. A ce moment précis, elle aurait préférée se retrouver sans pantalon à son tour, plutôt que d'entendre son père lui parler comme ça.
- A ... Bientôt.
- Eh, toi là. Sans adoucir son regard, il lui adressa un signe du genre : « Je garde un œil sur toi. » Tu touche à un seul cheveux de ma fille, je t'étripe, c'est clair ? Le doigt pointé vers lui, il aurait pu rester là aussi longtemps que nécessaire si un de ses hommes resté en retrait ne lui avait pas intimer de s'en aller.
La joyeuse troupe regarda les hommes s'éloigner en silence.

- Ton père est ...
- Stupide.
- 'faut pas faire gaffe.
- ... Allons-y.
- Et Earl ? Les deux Genin avaient parlé d'une même voix, ce qui ne manqua pas de les faire grimacer.
- Il ne vient pas. Il nous rejoindra plus tard ... Ou non. Pas de temps à perdre, partons. »

Les six jours passèrent ... Lentement. Incroyablement lentement.
Les secondes semblaient être des minutes, les minutes des heures, les heures des jours, les jours des semaines, les semaines des mois, les mois des ... Vous avez compris.

Sous l'influence d'une protection divine, le groupe ne rencontra aucun groupe de briguant ou autre, chose assez plaisante, car une fois arrivé ils s'aperçurent qu'il ne restait guère de temps avant la fin des inscriptions. Si peu de temps qu'au lieu de foncer à l'hôtel pour se reposer de ce long voyage, ils allèrent directement valider leur inscription dans le bâtiment approprié.
Izaya le donna au reponssable tandis qu'Haoru finissait de le remplir.

Nom : Kiddo
Prénom : Izaya
Age : 16 ans
Village d'origine : Gensou
Grade/profession de la mère : Inconnue.
Grade/profession du père : Fleuriste.
Mensurations (pour candidats féminins) : Va voir ailleurs.


Je, soussignée M./Mme./Mlle Kiddo Izaya, reconnais être pleinement consciente/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.
Signature du candidat :

I. Ki


Chose faite elle s'éloigna du groupe pour se diriger vers une fenêtre environnante.
Faisant face aux montagnes Fuji elle observait l'endroit. Malgré l'exitation que pouvait fournir cet examen et le fait d'être pour une première fois hors du village, une seule pensée était présente à l'esprit de la jeune femme. Cette dernière se résumait en ces quelques mots : Quand est-ce qu'on mange ? ...
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Message par Evaline 17/4/2010, 20:05

Le voyage se déroula sans encombre pour le petit groupe composé des deux genins Evaline Naiades et Keiryuu Suimen, du chuunin Fuusetsu Suimen et de l'instructeur Chaki Hykao. Ils mirent 5 jours grâce au rythme élevé imposé par Chaki, toujours entrain d'entrainer ceux qui l'accompagnent et de soutenir les vertus d'une bonne endurance pour les ninjas. Fuusetsu avait quand à lui pris le temps à chaque pose d'entrainer sa cousine au ninjutsu et, à ce qu'en voyait Evaline, la jeune Suimen maitrisait de mieux en mieux son fouet aqueux. Quand à sa technique du bouclier d'eau, elle avait déjà surpassé la sienne. C'était la différence entre une utilisatrice prometteuse du ninjutsu et une autre passablement mauvaise.

Le froid et la fumée noirâtre indiquèrent en premier la proximité de la destination. Le village minier de Bazaka où se mêlait allègrement la richesse des propriétaires miniers et la crasse des mineurs et explorateurs indépendants. Le chuunin du clan Suimen regardait le plan fournit par les autorités de Gensou.
-Bien il semblerait que les quartiers qui vous sont dévolus se trouvent ici. Son doigts s'arrêta sur les quartiers pauvres au sud de la ville.
-C'est mort je dors dans le centre.
-Mais...
Evaline partit directement sans attendre la suite de la discussion. Traçant sa route par le quartier pauvre et s'attardant à peine au niveau du quartier neuf, elle atteint rapidement le centre ville de Bazaka. Définitivement elle préférait cet endroit à l'architecture plus ancienne, pas tant flamboyante que le quartier riche et ses routes pavées de marbre blanc. De plus toutes les boutiques étaient ici, ainsi que la plus part des établissements recommandables, sans toutefois être ennuyants à mourir.
Elle choisit le dragon bleu pour y passer ses nuits tant que durerait l'examen. L'auberge n'avait rien de particulier, mais le serveur avait un sourire engageant. Après avoir choisi sa chambre, avec fenêtre et commodités comprises bien entendu, il était déjà temps d'aller flâner autour des boutiques de bijoux divers et variés. Oui, oui, elle se souvenait de ces magnifiques boucles d'oreilles argentées serties de petits diamants bleutés.
Plus agité que la dernière fois. L'examen n'avait pas forcément rameuté du publique mais des groupes de ninjas arborant fièrement leurs bandeaux visitaient la ville, se narguant les uns les autres dans un calme toutefois relatif. Elle esquiva l'un d'eux, sourit poliment aux sifflements beaufs à souhait d'un autre groupe pour en apercevoir finalement trois autres, plus âges, qui discutaient fermement. Enfin deux papotaient le troisième opinait juste de temps à autre. Ce dernier lui disait quelque chose, des cheveux sombres et longs tenus par un bandeau qui lui cachait les yeux. Une cape sur les épaules, et des vêtements clairs, au pantalon légèrement bouffant. Qu'est ce qu'il fout là lui!
-KEZASHI SALE CORBEAU! Qu'est ce que tu fous la! Tu te fous de ma gueule! Pourquoi ils me regardent comme ça ces deux abrutis?
Le chuunin de gensou toussota et d'un geste fit disposer ses deux compagnons.
-Evaline te voilà enfin. Tiens prends cela. Il lui tendit une fiche d'inscription qu'elle griffonna tout en continuant de le regarder du coin de l'œil.

Spoiler:


-Bon tu t'expliques maintenant?
Le chuunin resserra machinalement son bandeau et prit son inspiration. Le temps pour la jolie jeune femme de lui enfourner le papier d'inscription dans la poche.
-Je suis examinateur.
-Marrant pour un aveugle.
-T'es pas drôle.
-C'est pas une blague? Rends moi ce papier si tu voulais m'examiner, suffisait de demander.
Le ton évocateur et la main placée sur son torse le firent rougir un instant, avant qu'il ne pense à repousser délicatement la main de la jeune femme.
-N'essayes meme pas ton genjutsu Eva. On se revoit plus tard nous vous annoncerons le déroulement des épreuves.
Le chuunin disparut dans une explosion de fumée laissant la jeune femme seule au milieu de la rue, juste en face de la boutique qu'elle recherchait. Ses boucles d'oreilles en vitrine ne semblaient regarder qu'elle. Quoi? 2000 ryos? Hummm...tout se négocie hein!
Elle ressortit à peine 15 minutes plus tard, l'objet de ses convoitises à ses oreilles et le sourire aux lèvres.
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Message par GTB 17/4/2010, 21:03

Bon c’est pas tout mais il faut que je mette la main sur Hibari, pas évident de savoir où il traine ce pseudo juunin. Je vais faire un petit tour du coté du terrain d’entrainement, avec un peu de chance il y sera. En chemin, je m’arrête sur le marché pour faire le plein d’armes, la dernière mission m’a mis à sec niveau équipement, plus de kunaïs et mon épée brisée. Bon les kunaïs sont remplaçables, même si un peu chère pour un genin pour moi, mais l’épée, ça c’était plus emmerdant vu le prix demandé par les marchands. En plus va savoir la qualité de la lame aussi, si il faut s’endetter sur 20 ans pour acheter une épée qui tiendra pas 2 semaines, autant laissé tomber. Par curiosité je cherche tout de même un marchand d’épée, de sabre ou de katana.

- Quoi ? 150000 ryos pour ce canif ? Je taillerai même pas une feuille avec ça, et t’en demande 150000 ryos ? Le pire c’est que tu prétends que c’est un katana.
- Il faut croire que oui.
- Dis donc, c’est pas marqué gensouard sur mon front. Baisse ton prix.
- Et si je refuse ?
- Et si j’insiste ?
- Je te force pas à l’acheter jeune ninja, mais sache que nous les Korove ne baissons jamais nos prix.
- Encore ce fichu nom de Korove. Si je te dis Makaya Korove, ça te dit quelque chose ?
- Non. Je ne suis pas originaire de Mahou, je suis juste de passage, et le nom de Korove est très répandu chez les marchands du Yuukan. Ne tente pas de m’amadouer en prétendant connaitre un Korove, je suis sur que ce Makaya Korove n’existe même pas en plus.
- En vérité je me demande moi-même si il existe vraiment. En fait vous contrôlez tous les marchés du Yuukan et c’est pour ça que vous pouvez vous permettre de demander des tarifs exorbitants sur toutes vos marchandises ?
- Y a un peu de ça, mais pas que. Regarde la qualité de ce katana aussi, je l’ai acheté à un marchand ambulant qui revenait de Koori et qu’il ……
- Je te coupe tout de suite, je me fous de l’histoire de ce sabre, ce que je vois c’est qu’il m’en coutera 150000 ryos pour l’avoir et cet argent je ne l’ai pas. Comment fait-on ?
- Ben tu ne l’auras pas, voilà tout.
- Fais ierch. Bon, as-tu des sabres ?
- Oui, bien sur.
- Ben je te prendrai 20 kunaïs.

Devant la tête ahuri de ce marchand suite à ma demande quelque peu surprenante, et à quelques insultes près, je me décide à lui prendre les kunaïs. Le sabre attendra que mes finances remontent légère ……. euh remontent beaucoup en fait. Putain et hors de question de demander à Hibari de l’argent, en plus de m’écarteler par les burnes il serait capable de me pendre par les poils du cul. Kentaro ? Euh je vais essayer de l’éviter un bon moment après notre aventure nocturne. Bref, pas de solution.

Après avoir quitté le marché, je me remets à la recherche d’Hibari. Où peut-il bien être ? Le marché c’est fait, je vais essayer le quartier général, avec un peu de chance. Je me mets donc en route pour le QG. La fraicheur matinale fit place maintenant à une matinée chaude et sec, sans vent. Mahou était toujours autant animé, surtout par ce temps là. Ça courait de partout, enfant, adulte allant au travail, tout ce vacarme me décide à prendre un petit détour pour aller au QG en passant par les hauteurs. Arrivé en haut, je fus surpris de sentir une légère bise, assez fraiche mais pas assez pour arrêter la sueur due à ma montée. Bref, d’ici j’avais une jolie vue sur Mahou, ses marchés, ses borde….. euh ses magasins typiques, ses rues. Assez de sentimentaliste, faut que je retrouve Hibari, que je lui botte le cul pour ne pas m’avoir sorti plus tôt de l’hôpital et qu’on reprenne l’entrainement.

Arrivé au quartier général, je demande à la personne de l’accueil de me renseigner, d’ailleurs elle n’avait d’accueillante que le nom parce que niveau service, il y a des choses à revoir. Alors que je lui demandais où se trouvait le juunin Hibari, sa seule réponse fut mélange de « spèce de sale gosse, j’ai pas que ça à foutre, tu te rends pas compte ce que c’est que de s’occuper d’un village avec autant de bon à rien, en plus vous sentez le fromage à raclette, ça me rappelle des personnes dont je veux oublier jusqu’à leur existence » . OKKKKKKK. Je décide de partir, et vite. Il ne me reste plus que mon idée première : le terrain d’entrainement. Il ne me faut à peine 15 minutes pour y arriver. Une fois sur place, je vois enfin mon objectif : Hibari, assis en tailleur, de dos par rapport à moi. L’occasion est trop belle, je vais l’attaquer par derrière par pure vengeance, et envie aussi. Je me glisse, sans bruit, jusqu’à l’arbre le plus près du dos d’Hibari, à environ 10 mètres, près à bondir sur lui.

Il n’a pas l’air d’avoir senti ma présence, une chance, il faut en profiter. Je saute d’un coup en sa direction, mon pied droit en premier. Parfait, il n’a pas esquissé un seul mouvement, il va se le manger en plein arrière du crâne . Alors que la plante de mon pied allez fracasser son crane, le corps d’Hibari disparut d’un coup, littéralement. En lieu et place je ne frappai que l’air. Une fois sur mes pieds et un rapide coup d’œil à 360 degré sans voir personne, une seule conclusion me vint à l’esprit : c’était un mirage tout simplement. Mais un mirage rudement bien foutu, j’étais persuadé d’avoir vu Hibari il n’y a pas 10 seconde. Alors que j’allais repartir à sa recherche, le ciel passa du bleu au rouge, vint remplacer le sol, le sol pareil, les oiseaux volaient à reculons. Il devait pas être très frais le fromage de ce matin . Une voix se fit retentir.

TU CROYAIS VRAIMENT QUE J’ALLAIS TOMBER DANS LE PANNEAU SI FACILEMENT ?

Mais c’est la voie d’Hibari, je l’entends dans ma tête alors qu’il n’y a personne autour de moi, seulement des taupes qui sortent des nuages.

- Triple buse, je t’ai piégé dans un genjutsu, ne me cherche pas avec ta tête encore plus ahuri que d’habitude.
- Un genjutsu ? Mais comment ? Je n’ai pas vu ton visage une seule fois lors de mon attaque.
- Tu étais sous mon emprise bien avant ton arrivé ici, plus précisément depuis le QG, la secrétaire c’était moi métamorphosé.
- Je me disais aussi, personne ne déteste le fromage à ce point. Trêve de connerie, libère moi qu’on discute.

Le ciel revint à sa place, tout comme le sol, mes sens étant encore légèrement brouillé.

- Bon, si tu es un si bon juunin, il faut reprendre l’entrainement, et vite.
- Avant j’ai une supposit……. non une obligation en fait, à te transmettre.
- Tu es muté pour une autre équipe ?
- Si seulement. Ce n’est malheureusement pas ça. Le prochain examen chuunin est pour bientôt et j’ai décidé d t’y inscrire.
- Et si j’ai pas envie ?
- Et si je bottais tes fesses tellement fortes que tu préféreras recevoir un tapis cloutés sur ton arrière train que mes pieds ?
- Et si j’ai dit oui en fait ?
- Ben voilà, tu comprends enfin. Ta première expérience en mission et cet examen sont dans la continuité de ta formation. Si tu réussi mon enseignement aura porté ses fruits, si non comme je devrai encore entrainer ta carcasse puante de fromage je serai encore plus sévère.
- Ce n’est pas encore un peu tôt pour moi de passer chuunin ?
- Ce n’est pas à toi d’en juger mais les tarés responsable de cet examen.
- Mais je ne maitrise toujours pas le Katon Ryuuka no jutsu (Feu du Dragon) et mon contrôle du chakra, bien qu’elle s’est relativement amélioré est très loin d’être optimal. Et Vaximus ? Où il est cette fainéasse ? Et Sendo aussi, ils vont participer à cet examen ?
- Pour tes compères non, ils n’iront pas à Bazaka pour l’examen, ils ne se sont pas encore remis de la mission, il reste à Mahou.
- L’exam est à Bazaka ? Il n’y avait pas mieux comme trou du cul du monde ? En plus il faudra au moins 3 4 jours de marche pour y aller.
- De quoi tu te plains ? Avec un petit peu de chance bientôt tu seras chuunin et donc plus sous mes ordres, ça ne te vas pas ?
- Toucher, un point pour toi. Mais je reste dubitatif quand à mes capacités de réussir cet examen.
- T’en fais pas, je vais déjà t’enlever sceau que je t’ai placé sur ton front, le temps qu’il ne fasse plus du tout effet et on sera à Bazaka.

Effectivement, j’avais oublié ceci, sa technique Mukei Fuuin Suru (le scellement spirituel) sur mon front bridait mon contrôle du chakra, vu mes progrès avec ce sceau, mon contrôle du chakra sans sceau en sera rudement plus facile. Après me l’avoir enlevé, Hibari me donna rendez vous devant la porte du village aux aurores, pour voyager au travers du Yuukan jusqu’à Bazaka. Avant de rentrer chez moi pour dormir jusqu’à le lendemain matin, je décide de passer au dojo Hongo voir mon maitre, peut être que lui pourra me donner un nouveau sabre. Arrivé au dojo je remarque que tout le monde est sur la petite place à l’intérieur du dojo, répétant encore et toujours les 8 gestes permettant d’exécuter la technique des ailes noires. Assis devant un arbre, un verre à la main, Kurodo Hongo, maitre de ce dojo, surveille tout ce petit monde en donnant les numéros des gestes à effectuer et distribuant des remontrances dès qu’un de mes congénères exécutent mal un geste.

- Bordel Yagami, fais attention, j’ai demandé le 8ème pas la position du pélican au yoga.
- Bonjour maitre Hongo, comment allez vous ?
- Ne serait pas notre apprenti ninja ? Tu te fais de plus en plus rare Hiruma, ta maitrise du sabre passera par un entrainement …
- Dur, intense et surtout répéter à l’infini, je sais cela. Je suis désolé, j’étais assez pris dernièrement et on m’a donné ma première mission importante, j’ai légèrement délaissé mon entrainement.
- Ta première mission ? Félicitation. Est-ce une réussite ?
- Euh je demande le 50 50.
- Il te reste donc comme choix le « oui » et le « non » alors.
- Je suis obligé de dire non, tout ne c’est pas passé comme prévu, en plus j’ai connu Kentaro et ça craint vraiment, même si je lui reconnais certains talent en médecine. Le plus grave c’est que j’ai cassé mon sabre lors d’un combat.
- Hum, effectivement c’est ennuyeux. Comment l’as-tu cassé ?
- Ben en combattant un chuunin adverse, mon coéquipier m’a propulsé avec ses pieds et en voulant trancher mon adversaire celui-ci para ma lame avec ses avants bras, renforcés avec des plaquettes en métal. Résultat, plus de lame, sabre inutile. Vous n’auriez pas un sabre pour moi maitre ?
- Si, j’en ai un excellent pour toi.

Il saute sur l’arbre, arrache une branche, redescend et taille la branche pour en faire un bâton tenant dans mon fourreau, le tout sous mes yeux ébahis, il ne va pas le faire quand même ?

- Tiens attrape.
- Vous rigolez j’espère ? Qu’est ce que je vais faire avec une branche ?
- Ce n’est pas le sabre qui fait la valeur d’un guerrier mais sa volonté, si ta volonté est forte tu pourras trancher tout ce que tu veux, et inversement aussi. Ta volonté se reflète dans ton sabre, voici ta leçon pour l’instant. Si tu n’as pas réussi à blesser ton adversaire c’est que tu as faibli un court instant, mais un court instant de trop. Estime-toi heureux déjà d’être vivant.
- Vous rigolez j’espère ? Je vais pas aller à l’examen chuunin, me peller le cul à Bazaka, armé d’un bout de bois ?
- Parfait, met en pratique ce que je viens de te dire durant cet examen et reviens me voir après me dire comment ça s’est passé.
- Purée de pomme de terre, je ferai plus de mal avec cette arme en sodomisant mes adversaires que si j’essayai de les frapper avec.
- Un sabre a de multiples utilisations très différentes, tu l’apprendras vite.


A quoi bon insister. Je le salue, prend mon bout de boi…….. mon sabre, le range et commence à partir en direction de chez moi. Non mais je vous jure un bout de bois, je vais en fouetter des culs à Bazaka avec ça mais rien d’autre. De toute façon, ça ou rien il vaut mieux avoir ça. Arrivé chez moi, je me change et me couche pour être en forme pour le départ.

Je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit, l’excitation du à l’examen sans doute, ou la peur de voyager seul avec Hibari pendant 4 jours. Va savoir. Je prépare mon sac : mes kunaïs, des parchemins explosifs, du fromage, quelques vêtements de rechanges et mon sabre en bois. Après un petit déjeuner bien copieux vu qu’Hibari ne voudra sans doute pas s’arrêter souvent, je me mets en route direction les portes du villages puis Bazaka. Arrivé devant, j’aperçois Hibari qui m’attend.

- Pourquoi tu as pris un bout de bois pour le voyage ? Tu as peur de manquer de torches pendant le voyage ?
- Putain que ce voyage s’annonce long, mais long.

Et il le fut, 4 jours, 4 putain de journées même.

Arrivé à Bazaka, Hibari me fit un rapide tour du propriétaire, des différents quartiers puis finit par me montrer le bureau des inscriptions et le dortoir des mahousards. Il partit en me laissant le soin d’aller m’inscrire.

- Même si t’es qu’un faible genin, tu devrai pourvoir t’en sortir, allez file les inscriptions sont bientôt clôturées.

Je ne sais pas ce qui me retient de tester ma prise sodomie no jutsu sur lui. Sa force sans doute. Purée il fait encore plus froid que je le pensais, mais quel pays de barbare. Je décide d’aller vite poser ma candidature et de filer au dortoir me reposer pour les épreuves. J’arrive au bureau des inscriptions, ramasse un papier d’inscription, le rempli et repart aussi tôt.




Formulaire d'inscription :

Nom :
Prénom : Hiruma
Age : 17 ans
Village d'origine : Mahou
Grade/profession de la mère : civile, serveuse
Grade/profession du père : inconnu
Mensurations (pour candidats féminins) : ///////////////////


Je, soussigné M. /Mme./Mlle ______HIRUMA___________, reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.
Signature du candidat : Hiruma



Une fois ce papier remis, je vais directement au quartier réservé pour la délégation mahousarde. A la vue de cet hôtel miteux je me demande si il ne vaut mieux pas dormir dehors la nuit, la seule différence réside dans le fait que c’est gratuit dehors, même si nos chambres sont payés par le village. Je monte dans ma chambre et commence à me reposer en vu de l’examen.
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Localisation : à Mahou (pour l'instant)

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Message par Haoru Naku 17/4/2010, 22:53

Izaya, son père, sa mère, ses oncles, ses ancêtres, toute la mafia, tout ce petit monde périra sous les coups du Divin. La vengeance est un plat qui se … dévore. Son sabre … son pantalon … sa photo … Elle avait ... Non. Pendant l’examen, on retrouverait inévitablement le corps démembré de la planche à pain qui jouait le rôle de coéquipière d’Haoru. Ou alors ... ah, non, sa taille la rendait presque invisible. Introuvable si en pièces. Qui se balade avec une loupe ? Personne, sauf l'ami Sherlock’. Mais lui, il n’existe que dans des putains de bouquins.

Le voyage fut …reposant de part sa tranquillité divinement amazing, d’après Ernest. Selon les Genins … ce fut un calvaire. Marcher … marcher … marcher … pause. Puis rebelote. Manger ? Des … petits sandwichs que même un chat ne pourrait avaler. En parlant de chat … le chat super flippant qui parlait par télékinésie ou je ne sais quel pouvoir mystique … suivait toujours Haoru. Durant le trajet, il restait à plusieurs mètres de la petite troupe. Izaya, bouffée par l’ennui ne se rendit compte de rien. Ernest était un abruti, mais il restait un Ninja de niveau supérieur, il devait avoir ressenti la présence de la bête démoniaque. Une telle aura débordante de cruauté … Haoru était hanté par ce monstre. Nuit, jour, toujours, il sentait le regard bestial glisser le long de son dos. Parfois, le chat entamait une discussion. Où était- il ? Devant, derrière, partout. Ces discussions … n’avaient aucun sens. Sauf quand elles étaient constituées de commentaires sur les exercices au Genjutsu qui maintenaient Haoru en vie.
Arrivé à Bazaka … Haoru semblait être en transe. Super concentré pour l’examen ? Non. Super concentré pour sa méga vengeance sur Izaya ? Un peu. Super concentré pour ne pas mourir suite à la brise qui lui transperçait les vêtements tant le froid était … froid ? Carrément.

Plus que quelques … minutes pour s'incrire ? Quoi ? Mais comment courir avec toute cette … ce truc blanc qui traîne partout ? De la neige, ouais, c'est ça.
C’est froid en plus … trop froid. Tout est froid ici.


La petite course ne réchauffa pas Haoru, bien évidemment. De l'alcool, voilà ce qui le maintiendrait au chaud. Et un manteau en peau d'ours, aussi.
Le bâtiment était ... plutôt haut. Haoru n'avait pas vraiment fait attention à l'apparence du village. Tout était blanc. Et c'est tout.
Salutation, madame, pourrions nous nous inscrire, oui, merci alors. Les formulaires ... oui, voilà, maintenant j'écris en essayant de perdre le minimum de doigt. Des gants, voilà ce qu'il faudrait acheter, également.

Formulaire d’Haoru a écrit:
Nom : Naku
Prénom : Haoru
Age : 16 ans
Village d'origine : Gensou
Grade/profession de la mère : Bah … elle aide mon père à vendre des fringues. Donc … marchande
Grade/profession du père : Marchand.
Mensurations: Trop de centimètres pour toi, cowboy. (Oh, putain, comment je peux écrire un truc qui craint autant ?)

Je, soussigné Mr Naku Haoru reconnais être pleinement conscient des risques de l'évènement et certifie, au nom de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure.
Signature :
│▒│ /▒/
│▒│ /▒/
Nak.Ha
│▒ /▒/─┬─┐
│▒│▒|▒│▒│
┴─┴─┐-┘ ┘
│▒┌─

Izaya avait jeté un œil sur la feuille de son coéquipier … et bêtement, elle se mit à pouffer de rire.

-Ton surplus de centimètres ne s’est pas vraiment manifesté à Gensou, quand je ne sais plus vraiment pour quelle raison tu te baladais en caleçon.
-Je … Ne pas la tuer tout de suite, pas tout de suite, pas tout de suite Haoru avait lui aussi laissé traîner un œil sur le formulaire de … sa pire ennemie. Je comprends le « Va voir ailleurs », dur de donner les chiffres de quelque chose qui n’existe pas, pas vrai petite ?
-Cette fois, c’est à poils que tu vas te retrouver.
-Les enfaaants, calmez-vous. Maintenant que vous êtes inscrits allons nous trouver de belles chambres à louer avec l'argent si généreusement offert par le père d'...

Izaya n’écoutait pas. Plongée dans un, surement, très profond monologue, ses yeux vides d'émotion vaguaient vers l'extérieur via une fenêtre.

« Repose toi. »
Le chat ? Je l'avais oublié. Dommage. C'était trop beau. Il devait trainer dans les rues.
-Au fait, tu me suis, tu me parles, tu me fais peur, mais quel est ton nom ?
-Je me prénomme Hiko, petit homme.
-Ah, c’est … charmant.
-N’est-ce pas ? Maintenant, va dormir. Demain tu devras être en forme.

Haoru soupira. Il s’avança vers Izaya. Les pensées de celle-ci étaient … palpables. Effleurant à peine l’épaule de la Kunoichi, Haoru la plongea dans un genjutsu. Une véritable torture. La technique avait pour but de légèrement perturber l’odorat de la jeune femme. Ici, notre nez ne parvenait à décrypter aucune odeur. Mais, elle, bientôt, se laisserait submerger par l'enivrant parfum au pouvoir si diabolique de la ...

-PIZZAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

… Oui, voilà c’est ça. La pizza possédait réellement une puissance des plus incroyable. Selon des légendes urbaines, d'autres plats comme la raclette porteraient en eux de terribles pouvoirs.
Le Genjutsu d'Haoru grandissait de jours en jours, bientôt, le monde sera aux pieds du jeune Genin. Chunin, peut être, qui sait.
Un long filet de bave s’échappa d’entre les lèvres de le jeune femme. Ses yeux pétillèrent sous l'afflux des innombrables étoiles qui se réunirent au fond de ses prunelles. Oh ... C'est si ... répugnant. Tr0 KaWaaaï lol.
Et tout s’arrêta. MWAHAHAHA, ton cauchemar n’a même pas encore commencé.

-Pizza ? Bah, si tu veux Izaya, mais comme je le disais, allons trouver les chambres que ton père a si généreusement payé.

Petite traversée du quartier, modeste, mais pas trop crade non plus. Le trio trouva une auberge, qui comme le quartier, n'avait rien d'exceptionnel. Mais bon, on se contente de ce que l'on trouve. Surtout quand on a la flemme de chercher ailleurs.

Les chambres s’avérèrent … n’en être qu’une. Vraiment pas mal tout de même. Mais … Qu’une chambre. Le " Padre " n'avait pas donné assez. Ernest avait un bâtiment où loger, réservé pour les professeurs qui accompagnaient leurs élèves. Tout allait bien, donc.

-Super, si ton radin de père veut nous filer de l'argent, qu'il en donne réellement.
-C’est mieux, j’en suis certaine, que les piaules des autres candidats. Si t'es pas content, va dormir dehors sale clébard.
-Je vous le confirme, c’était … véritablement dégueulasse.

Voilà le truc que les Genins ne peuvent comprendre. Quand est-ce qu’Ernest a été voir les chambres qui, normalement, leur étaient destinées ? Aucune idée.
Puis, illumination. Les Genins ouvrirent la bouche … Et murmurèrent, en même temps :

« Un seul lit deux places ... - pour finalement crier - JAAMAAAAAIIIIS. »

Woh, super la synchronisation.

- … Izaya, file mon sabre, et aide moi à découper le lit en deux.
- Non, je t’aide à séparer le lit – en parts inégales, bien entendu – mais ton Katana, il m’appartient.
- Je …

Derrière eux apparut un jeune homme aux cheveux verts. Devant eux, un chat. Hiko.


Dernière édition par Haoru Naku le 17/4/2010, 23:19, édité 2 fois
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Message par Earl Grey 17/4/2010, 23:07

Oh, bonté divine.
Je suis toujours en vie. Alors, je respire.
A partir de maintenant, je respire manuellement. Je le sais car je l'ai pensé. Je l'ai pensé car, pendant ce trajet qui n'avait vraiment rien d'agréable, l'air me manquais. Et respirer était une aubaine, non, que dis-je, un bonheur incommensurable. Ou même plus, mais je ne vais pas m'attarder sur ce détail.
Respirer. Je me délecte de ce moment. Mon dos, qui était alors en compote se porte maintenant étonnamment bien. S'allonger sur un bon matelas bien moelleux, après une semaine de vie comme Hermite, est très... Agréable (allez, je vais rester sobre pour cette fois.) C'est surtout la fin de cette semaine d'entrainement qui était très... Éprouvante, que dis-je, c'était tout simplement une... fin en APOTHéOSE. Le genre de truc qui reste gravé dans ta mémoire, toute ta vie.
(Et je dis ceci en restant sobre, alors comprenez a quel point c'était merveilleux.)
Appater le lecteur pour le forcer à lire mon Rp précédent: Right. [Je vous facilite la tâche, avant de continuer votre lecture, allez lire le machin là ==>[] La société Earl Grey n'est en aucun cas responsable en cas d'insatisfaction du client. (Marketing, on dit.)

Maintenant que ça c'est fait, on peux continuer.

Presque machinalement, ma main se met sur ma saccoche. Elle plonge. Elle fouille, trifouille, vérifie que rien est perdu. Elle s'arrête subitement, ma mine se fige également. Il me manque exactement cinq grammes d'une variété de thé noir que j'ai galéré a trouver. Putain de merde. Avec mes deux mains, j'agrippe avec force mes cheveux, comme si j'allais les arracher, et crie comme un véritable malade mental. Véritable. Une variété rare, et authentique. Et je me souviens encore de mon visage au moment ou je l'avais cueillie; et surtout lorsque je l'avais gouté. Magnifique. Délicieux.
Cela contrastait vraiment avec la gueule que je tirais en ce moment même, et plus je repense à ce gout, et plus mon visage s'affaisais, se décomposait même. Alors, naturellement, suite à ca mon cri s'était transformé en grognement particulièrement... Ahem. "Primaire."
Toc toc toc.
Puis, la porte s'ouvre. Et une femme, loin d'être vilaine, apparut, avec un plateau en métal sur lequel était posé une tasse de porcelaine blanche. Elle me fixe, apparemment étonnée (elle avait des raisons de l'être, oui). Donc, j'arrête ma crise, instantanément.

-Adolescence?

J'acquiesce d'un signe de tête lent, les yeux rivé sur les siens. Il se détachent un instant de ceux-ci, pour descendre au niveau de sa bouche finement maquillée. Puis mon regard continue sa descente, en évoluant le long de son cou harmonieux avec son visage, il déambule le long de ses frêles épaules sur lesquelles pleuvaient des cheveux de jais, et il continuait à descendre au niveau de sa poitrine proportionnée avec justesse. Et il continuait, continuait sa chute... Jusqu'a être remis à l'ordre par les voulûtes gracieuses qui émanaient du liquide brulant posé sur la plaque de métal glaciale. Vous pensez que j'en ai trop fait? Maintenant, je le pense aussi.

Vue des volutes: Espoir.

-Du... Thé?
Je vous le jure, cette fumée opaque avait attirée mon attention. Elle seule avait attiré mon attention.

-Oui. Monsieur... Elle leva les yeux aux plafonds, comme pour chercher son nom. Mihailov! Il vous à emprunté ceci pour que vous puissiez vous "rétablir rapidement", d'après ses propres mots.

Puis elle s'approche de moi d'un pas millimétré, se penche, puis pose le breuvage dans une chevet luxueux... Chevet que je n'avais même pas remarqué.
Hey, je viens juste de me réveiller, donc vous m'excuserez de ce manque... "d'attention".
Elle ne faisait que son boulot. Je prends le plateau rond, et le fixe. Deux sucres, une cuillère. Une tasse. J'approche un sucre de la surface du liquide brulant. Le carré blanc effleure la surface du liquide. Le liquide grimpe, grimpe, grimpe. Lentement. Jusqu'a le recouvrir. Puis le carrée blanc se désagrège, inexorablement. Et, maintenant devenu poudre, il se perds dans le fond sombre du liquide devenu d'un noir qui lui rappelait celui des cheveux de la femme.
Mettez un sucre dans ce thé, et celui-ci vous dévoilera sa véritable saveur.

Odeur actuelle du thé: Apaisement.
Bruit -presque inaudible-, de la serveuse: Déception

Tiens... Elle est partie, mais depuis quand, au fait? J'ai l'impression d'avoir une perception du temps assez... Faussée.
Je prends ma cuillère, et me met à mélanger la poudre sucrée. Je pourrais faire comme l'insertion de sucre dans la tasse, mais merde, j'ai plus trop le temps là, les inscriptions sont closes à... *Regarde sa montre.* 23h59 !

Gris, le plat est gris.
Gris... Réminiscence.
Puis, souvenir.

On entre à Bazaka, moi et mon acolyte. Après cette course effrénée, c'est Luke² qui est le plus touchée. De un, il s'est pris tout l'air dans saggle, et pour ainsi dire, ce n'est pas très agréable. Et de deux, vu que cette invocation -énormément utile- avait, évidemment, un cout. Luke² était complètement vidé d'énergie spirituelle. Le cheval avait disparu, et tout deux nous trainions vers un endroit ou nous pourrions dormir. Donc, vers un endroit indéterminé. Et j'avais pas pensé a prendre ma carte. Alors on avance, avance, en essayant de trouver un endroit dans lequel on puisse se reposer. Je vois gris, toutes les personnes autour de moi sont grises. Ils font des activités diverses, mais dans mon esprit épuisé, il font tous la même chose. Vivre, surement. Je voit tout ceci au ralentis, je suffoque, j'arrive plus a respirer. Chacun de leur mouvements était une trainée d'eux même.
Je bois une gorgée. Mes lèvres me brulent. Un sensation qui parait être pénible pour un non initié. Elle me réchauffe, me réconforte.

Gout du thé; Réconfort.

Cette trainée, je pense bien que c'est leur vie. J'entends un bruit sec, ma vue se tourne vers le bas, et je vois Luke à terre. Plus de trainée. Plus rien. Juste lui... Au sol. Merde, mec, ce n'est pas le temps de me laisser tomber. Luke, tu m'entends?! Je n'ai plus la force de prononcer la moindre syllabe, je n'essaie même pas. Le feuille que je serre dans ma main, j'accentue l'étreinte, puis je la lâche, pour me focaliser entièrement sur le chunnin presque mort. J'essaie de me baisser, pour voir l'état de Luke. Et tout ce que je fais, en fin de compte, c'est de chuter. Chuter, chuter, chuter.
Gorgée.

Gout du thé: Amertume.

Un second bruit. J'atteris. Mais quelqu'un est derrière moi. Je sens deux bras me rattraper, puis m'appeler d'une voix grave. Je regarde vers le haut pour voir à qui ai-je a faire. Je vois juste sa barbe, elle est... Entièrement blanche. Le seule couleur différente que tout ce gris d'une monotonie affligeante.
Déduction: Est-ce... Dieu? Non, non, juste Mihailov. Il fut un déclencheur. La foule commençait à se rassembler autour de nous deux, ils sont grisés par cet évènement, j'en suis sur. Et c'est la cas de le dire.
A ce moment, et à bout de force, je décide de me laisser aller. De me laisser porter par le froid, et par le sommeil, qui me manquait depuis plus d'une quarantaine d'heures. Une chaleur... Agréable...

"NE FERMES PAS LES YEUX"

Un sursaut. Je sort de mes songes. C'est lui qui m'avait dit ça, mais j'ai totalement oublié si j'avais suivi son conseil... Enfin. Bref. Je bois le tout d'une traite.
Température du thé: 95°

Ellpse de fo-lie (Celle là, par contre, elle n'était pas voulue... Mais je n'ai pas trop le choix, désolé. Demain j'éditerais pour amener un peu plus de cohérence.)

Après cette petite conversation avec Mihailov, celui-ci me demanda de remplir un formulaire qu'il emmenera à l'exam'. Puis il sort de ma chambre, et moi, je me dirige vers la chambre de mes deux autres équipiers.

Formulaire d'inscription :

Nom : Earl
Prénom :Grey
Age :17
Village d'origine :Gensou
Grade/profession de la mère : Inconnu
Grade/profession du père : Vendeur d'armes en tout genres.
Mensurations (pour candidats féminins) : Crève.


Je, soussigné M. Earl Grey, reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.
Signature du candidat :E.G.



Dernière édition par Earl Grey le 18/4/2010, 09:23, édité 3 fois
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Message par Keiryuu 17/4/2010, 23:38

Long. Très long. Non, trop long en fait. Arf, j'en peux plus de marcher, j'en ai trop marre... Et sans compter qu'elle venait de passer deux jours dans une forêt à manger de la viande mal cuite. Effectivement, j'ai personnellement aucune science de la cuisine et Evaline est plus talentueuse pour se maquiller que pour faire cuire un steak à point. Bien entendu c'est pas comme si je lui en avait voulu, hein, après tout sans elle je serais... Non, pas morte, puisque si je l'avais connu je serais chez moi en train de me reposer. Arf, cruelle destinée...

Bizarrement, cette jeune femme qui m'avait parue non pas antipathique, mais un peu trop sûre d'elle et un rien arrogante s'était avérée finalement plutôt sympathique. En même temps, quand on est obligé de s'entraider pour survivre, on est bien forcées de s'apprécier un minimum. Enfin, ça allait plus dans un sens que dans l'autre, j'avais plus besoin qu'elle m'entraide moi que l'inverse... Bah, l'important c'est d'être encore en vie, moi comme elle. Lorsqu'on avait enfin franchit la grille par laquelle nous étions rentrées deux jours avants, seul Fuusetsu avait été là pour nous accueillir, avec un autre homme, du clan de Kezashi, mais pas de Kezashi. Il vient de partir en mission. Bizarre, il aurait dû être prévenu normalement, même un peu avant et il nous l'aurait fait savoir je pense. Bon, moi il me connaît pas mais il l'aurait dit à Evaline au moins je pense. Ils sont maître et élève après tout. Ou peut-être plus en plus, avec une fille comme Evaline ça serait pas surprenant, et puis je les connais pas depuis très longtemps après tout, je sais rien d'eux en fait.

Cette épreuve terminée je m'apprêtais à inonder mon cousin de mes exploits, mais il me prit de vitesse en me tendant un sac.


-On part immédiatement pour l'examen.
-Nan sérieux, je suis morte là... Et puis j'ai la dalle, moi.

Nan, finalement, ils sont quand même partis, et j'ai même pas pu protester. Fuck. Et maintenant je me retrouve à marcher interminablement. Nan, sérieux, j'en ai marre là. C'est la première fois que je sors du village et j'ai même pas le temps de contempler les paysages. Si, on dort la nuit, mais moi je veux pas fermer l'oeil, pas envie de laisser Evaline sortir de la tente rejoindre Fuusetsu. 'Me méfie, elle a beaucoup de charme auprès des hommes, et cet imbécile de Fuusetsu pourrait pas résister... Bref, c'pas important... Bon, cinquième jour d'affilée, on peut ralentir ? Wah cool, on ralentit ! Haaa... Je respire le bon air pur de l'extérieur... ...

...

Hueurgl !

Je manque de vomir mes poumons sur le coup. De l'air pur hein ? Mon cul ouais... Y'a un enfoiré qui a planté un fourneau pour matériaux radioactifs en plein milieu d'une prairie au pied d'une montagne recouverte de neige. Bizarre ? Nan, ils ont tous l'air de trouver ça normal. Chaud... Et pis même pas vrai, il caille dans le coin en plus. Chier, mais qu'est-ce qu'on fout là ?


-On est arrivés.

Nan. P'tain il est pas sérieux là quand même...

-Bon, Kei, tu vas avec Evaline porter ton inscirption et...
-Elle est déjà partie imbécile.
-...

Il cligne des yeux frénétiquement.

-Bon, je pense qu'elle est déjà partie le faire. Bon, je t'accompagne, on sait jamais. Chaki, t'essayes quand même de la retrouver, ok ?

Nous partons en direction du centre-ville. Un bâtiment peu imposant, mais autour duquel s'agglutinent de nombreuses personnes, est posté sous une pancarte "Inscriptions". Bon, ça doit être là, je pense. On verra bien après tout. Je rentre donc, timidement, y'a beaucoup de mâles... Je dois faire un peu tache au milieu de tous ces garçons imposants. Mais qu'est-ce qui m'a pris de vouloir venir ici ? Pfff...

Je m'approche d'une table pour saisir un formulaire et le remplir, avant de le donner à l'homme qui les réceptionne.


Spoiler:

Le bout de papier déposé, je me retourne pour retrouver Fuusetsu et partir d'ici. Ha tiens, le voilà, derrière cette table. Je le retrouve facilement, avec cette masse de cheveux argentés qui dépassent légèrement par rapport aux autres têtes. J'esquive J'écarte soigneusement quelques shinobis, et lui tape sur l'épaule. Tiens, mais depuis quand il porte une veste noire lui ?

-Oui vous désirez ?
-...

Oups, y'a erreur... C't'ait pas lui. Nan, mais de dos il lui ressemble vachement, hein, faut pas croire, j'étais pas entièrement en tort sur ce coup-là. A côté de lui y'a un gars qui me dévisage, avec des yeux tout blancs... P'tain il fait flipper. Le troisième... N'a pas d'yeux.

-Bordel.
-Ha tiens, bonjour Keiryuu.

Je hurle. Navré pour les autres aspirants chuunins présents, mais là il le fallait.

-KEZASHI !!! QU'EST-CE QUE TU FOUS ICI !!!!!!!!!!!!!!!!
Keiryuu
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Message par Roshu 17/4/2010, 23:51

-Roshu, les résultats de tes analyses sont arrivés, fredonna joyeusement le facteur en se présentant devant ma porte de bon matin.
-Chouette, enfin!, beuglais-je autant pour exprimer un mélange de joie et d'impatience qu'en vue d'inviter (avec succès) d'autres membres de la petite communauté des Soma à venir assister à cet heureux évènement. File file file le moi!
-Eh beh, t'es pressé... n'oublie pas que t'as d'abord un exam' chunin à passer, mon coco
, fit une voix à ma gauche.
-Ouais, ouais, le deal, je sais. J'participe à l'exam et on me paie l'analyse.


L'analyse. Nyahaha, depuis le temps que j'en rêvais. Enfin, disons que j'y repensais assez régulièrement, surtout depuis que j'avais oneshot l'exam genin (sauf si on comptait l'épreuve de taijutsu, les quelques essais de jutsu médiocres voire plutôt mauvais, les deux trois des épreuves écrites que j'avais passé sans briller, et... ouais bon, rien de glorieux au final, même si j'ai pas non plus à rougir quand même). En bref, cela montrait parfaitement qu'il me fallait d'autres cordes à mon arc pour devenir super, et j'allais épater la galerie avec de beaux ninjutsu tout affinitaires!

Et tant pis si, au passage, je devais aller me vautrer lamentablement devant un public hystérique en manque d'espoir brisés parce qu'eux même ne peuvent plus en avoir aucun dans cette fichue ville. Ouais bon, vu comme ça c'était nettement moins reluisant, mais faut bien ce qu'il faut, hein. Pasque ouais, avec seulement trois mois de geninitude au compteur, je ne m'imaginais pas vraiment pouvoir passer un tel examen (en fait, j'étais carrément persuadé de ne même pas avoir le droit de m'inscrire jusqu'à ce qu'un pote vienne me foutre un prospectus sous le nez).

Et maintenant, puisque j'avais enfin les résultats... le truc avec les gènes là, qui vous dit quelles affinités vous avez selon ce que Dame Nature vous refille à partir du matos de papa-maman. Autant en profiter, hein?

-Bon, ben écoutez les gars... j'ai dis que j'irais, et ouais j'vais le faire. Mais puisque tout est là... allez, hop, un ptit coup d'oeil maintenant ne fera pas de mal.


Sur ce, je déchirais fébrilement l'enveloppe (et un bon paquet de la lettre) pour ensuite parcourir le document à toute berzingue, ne lisant rien mais scannant les mots en cherchant frénétiquement le premier suiton qui apparaîtrait dans le texte.

Et ouais: suiton. Je m'en fous du reste, je peux même n'avoir que ça, mais je veux suiton. Et si je l'ai pas, alors... futon fera l'affaire, je suppose. Ou raiton, ça pourra donner de drôles de résultats, mais pourquoi pas. Si j'ai une autre bonne surprise... bah, on pourra toujours improviser. Par contre...

Quoi, la terre? Nan, pas possible. Pourtant si, y'a écrit doton, tout en bas du doc. Kess'ke s'te bordel?

-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!


C'était tellement catastrophique que je tombai du lit en hurlant, pulvérisant mon record de jurons proférés en un seul souffle. A défaut d'eau, pourquoi pas autre chose, mais ça... mais zut quoi! J'ai pas envie de pouvoir librement me rouler dans la boue ou quelque chose du genre, moi. Et si j'utilise ça sous l'eau... je vais faire quoi, couler lamentablement? Brouiller l'espace autour de moi pour mieux m'empêtrer dans une pâte visqueuse?

Ce n'est que quelques instants plus tard que je remarquais que je venais tout juste de tomber du lit, comme dit juste au dessus. En fait, ouais, ça prenait plus de sens quand on y réfléchissait plus attentivement: comme j'avais passé laissé un échantillon de sang juste avant de partir, je ne pouvais pas déjà avoir les résultats, hein. Z'étaient probablement même prêts, en fait. Et le facteur ne pouvait pas venir frapper à ma porte, puisque je n'étis pas à Gensou mais à Bazaka.

Et de toute manière, j'ai pas de porte à mon nom: on entre dans le petit domaine des Soma par un portique, mais les membres n'ont juste qu'une chambre.

-Et meeeeeeeeeeeerde... bon, ça va aller, respire mon vieux. Rien de grave, c'est dans ta tête.


Peut être que j'aurais pu me rendormir. Ouais, peut être. Le truc, c'est qu'un voisin -en haut, je crois- était persuadé que lui n'y arriverait pas, et comptait bien me le faire savoir.

-LA FERME LA DESSOUS, ON AIMERAIT BIEN PIONCER ICI!


Quelqu'un de mauvaise humeur, grognon confirmé et disposant de toutes les options façonnant un caractériel compulsif? Magnifique, j'avais un terrible besoin de me calmer les nerfs.

-HEY, J'VIENS DE ME FARCIR LE PIRE CAUCHEMARD QU'UN NINJA PEUT AVOIR, ALORS UN PEU DE COMPASSION HEIN!
-TA COMPASSION, TU SAIS OU TU PEUX TE LA METTRE?
-T'AVAIS QU'A PIONCER TOUT DE SUITE, PLUTÔT QUE DE PELOTER TA NANA TOUTE LA NUIT! Z'AVEZ FAIT UN BORDEL TELLEMENT MONSTRE QUE TOUTE LA VILLE SAIT QUE Z'ËTES SM, MAINTENANT!


Ca aurait pu continuer encore bien longtemps, même si j'étais persuadé que ce type aurait une extinction de voix avant moi. Mais ma compagne de chambre décida de calmer le jeu, en commençant par essayer de me raisonner.

-Roshu... tais toi, tu vas réveiller tout l'immeuble.
-Aucun risque M'man, c'est déjà fait. D'toute manière, l'est déjà plus de sept heures du matin... c'est largement l'heure de se réveiller, faut pas abuser non plus. Quel sale type, en haut...
-Bon... et donc?
-J'pensais ptêtre faire le tour de la ville, et essayer de voir si j'pouvais retrouver une connaissance dans les autres genin qui participeront à l'exam. M'acheter une plus grosse paire de moufles, aussi
, ajoutais-je après que mon regard se porte sur l'extérieur.
-T'as pas quelque chose d'autre à faire, juste avant?
-Beeen... m'inscrire à l'exam? Rien ne presse, ça va aller.
-Débarrasses t'en maintenant, ça sera toujours ça de fait.
-Dans l'aprèm?
-On avait dit quoi?
-M'enfin...


J'ai bien essayé de lutter quelques instants, ne serait-ce que par principe. Manque de bol, une mère a toujours le dessus sur un bon garçon. Surtout quand celui ci a été corrompu par la promesse d'un solide petit déjeuner à son retour. De sorte que, moins de dix minutes plus tard...

-A tout à l'heure, mon canard!
-Euh... M'man, si tu m'appelles mon canard pendant l'exam... ça va pas le faire. Chavais bien que j'aurais du demander à quelqu'un d'autre de m'accompagner. J'dois être le seul à avoir ramené ma mère... enfin, ça a quand même de la gueule, d'un certain point de vue...
-Commence déjà par aller t'inscrire, on parlera du reste après.
-C'est du chantage?


Je fermais la porte et partis avant qu'elle ne put rajouter un mot. En fait, je n'avais pas vraiment envie de connaître la réponse. C'est totalement emmitouflé dans mon poncho doublé en plumes de Dodoënland (une sous espèce de Dodo répandue sous les climats polaires) que je déboulais dans les rues encore très peu peuplées à cette heure matinale (encore que, semblerait que mon petit raffut de tout à l'heure ait quand même fait son effet sur l'activité ambiante). Heureusement pour moi, la plupart des bâtiments administratifs commençaient déjà à s'ouvrir les uns après les autres. Le bâtiment des inscriptions, notamment. Allez, hop, je choppe un formulaire, et on passe à la suite. Minute, y'a aussi un kiosque d'informations? Bah, on verra après. Déjà, on bouffe, et pour ça, on s'inscrit. Formulaire, deux trois gribouillages, et hop!


Nom : Soma
Prénom : Roshu
Age : 16 ans
Village d'origine : Gensou
Grade/profession de la mère : Ninja, chunin.
Grade/profession du père : Artisan ébéniste.
Mensurations (pour candidats féminins) : Pas vraiment de préférences en fin de compte, et puis la personnalité compte beaucoup selon moi.


Je, soussignée M./Mme./Mlle Soma Roshu, reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager des poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort.



Signature du candidat :

"Truc graphique gribouillé maladroitement"

Bon... maintenant, le kiosque, on farfouine dans le bâtiment, et on fait le tour de la ville après s'être bourré la panse. Les soucis, on se les fera pendant l'exam, pas avant. C'est pas comme si j'avais une chance, de toute manière, hein.
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Message par Sheinji 18/4/2010, 00:48

Neige. Il neige. De ma vie, c’est la première fois que je touche cette poudre blanche et cotonneuse, à laquelle seuls les contes du soir ont offert sa réalité modifiée. Ben oui ; quand on vient du désert, le fait que la température passe sous zéro n’est pas un évènement fréquentissime.

Je grelotte et frissonne, observant la petite ville et ses masures qui gagnent en prestance au fur et à mesure que je me rapproche du centre. Les mines hagardes des pauvres gens qui ont travaillé toutes leurs vies laissent places à celles, encore plus hagardes, de ceux qui doivent se battre, sans cesse, pour conserver tels des rapaces leurs maigres empires. Seuls les enfants, leurs vêtements recouverts par touffes de la mousse blanche, sourient.
Je n’ai pas le courage de déposséder ces personnes, dont la situation est sans doute mille fois pire que la mienne, et puis de toute façon j’ai fait de belles provisions avant le départ. Mes cachettes secrètes sont gonflées à bloc d’un argent qui n’est pas le mien, et je suis certain que ce dernier va me servir dès les heures prochaines. Après tout, si je deviens Chuunin, j’apporterais plus de fric à mon village que celui que j’ai piqué aux notables, alors…

Je farfouille donc dans les boutiques, complétant l’équipement déjà acquis à Chikara par mes soins. Bientôt, un large manteau de fourrure et un pantalon de cuir rembourré remplacent mes chers oripeaux de voyage. Je prends soin de tailler des interstices dans les mailles du tissu, qui me permettraient d’entrer en possession de mes armes avec autant de facilité qu’au naturel. Après tout, le danger peut venir de n’importe où, et les examinateurs n’attendront sûrement pas le début des épreuves pour nous martyriser. Ouais, en bon mec qui vient pas là pour perdre, je me suis renseigné avant de venir ; tous les coups sont permis, et seuls ceux qui seront parvenu à manier la chance, la ruse et les armes, auront le droit de prétendre à être en bonne voie pour le titre. Je vous ai dit que j’ai collecté un max d’infos, examin’s et candidats compris ?

Mais, hey ! Ce type, là. Qu’est-ce qu’il a à me bousculer, il est en manque du lait de maman gorille ou quoi ? Attend mon gros, pars pas, j’ai besoin de me défouler.

(Moi) Hé connard, tu te crois ou pour tabasser les gens comme ça ? Je…

CHBAF !

Cinq secondes plus tard, me voilà enfermé dans une immonde caissette de bois, avec pour seuls compagnons l’obscurité et les relents de mérou. Classe.

Je compte les bruits de pas sur les pavés, gardant pour seule mesure du temps le désaxement de cette mélodie. Soudain, il me vient une idée… géniale. Puisque les inscriptions à l’examen se font aujourd’hui et que le bureau est à deux pas, je n’ai qu’à attendre que les candidats passent devant mon étrange refuge pour les analyser à leur allure, et déterminer leurs forces et leurs faiblesses, mieux que l’auront fait quelques racontars déclamés par trois soudards ivrognes dans une taverne, ou la réceptionniste du Q.G de mon village ! (eh oui, que voulez vous. Généralement, quand un Genin veut tout connaître de ses concurrents qui vont participer à une confrontation amicale, il a beau manipuler et mentir avec tout son incroyable talent, on ne dit rien. A croire que je n’était pas le premier à tenter d’en savoir plus avant les autres…)

Mais bref, avant de penser à observer, il faut dérober… Ici, au regard des autres. Parce que on a beau dire, un espion qui se fait débusquer par ses cibles après deux minutes d’investigations minutieuses, c’est pas le top.
Ouais… Il va la jouer fin, le Sheinji. En théorie, je ne peux mélanger les couleurs, sauf si c’est pour, justement, colorer… Je parviens donc à donner à ma boîte (après l’avoir déplacé jusqu’à l’angle mort des passants) l’exacte pigmentation de l’environnement ou elle se trouve. Ajoutez à cela un clone, rôdant autour de la zone, chargé autant de donner le change que de récolter des infos sur les inconnus, qu’il me transmettra pour compléter, et vous obtenez le plus parfait des camouflages. Ah oui, encore un dernier détail… Sous mon impulsion, l’intérieur du cageot perd de son brun pour arborer une transparence idéale ; la face externe est toujours un trompe-l’œil perdu dans les anfractuosités du mur, mais moi, cachant du mieux possible ma discrète présence, je vois tout ce que personne d’autre ne pourra voir.

Et ils arrivent l’un après l’autres, facilement reconnaissables par le bandeau qui ceint leur front et leur air occupé. Les trois grands villages shinobis du coin défilent, sous mon regard observateur, offrant tout un panel de déduction set d’analyses à mon esprit si perspicace.

« Gensouhard d’une douzaine d’années, pas assez musclé pour pratiquer le Taijutsu. Parle tout seul ; trop perturbé pour utiliser le Gen. Il ne reste donc qu’un domaine accessible pour son rang, c’est le Nin. »

« Mahousard apparemment sans points faibles, la poignée de son sabre s’est adaptée à la paume de ses mains ce qui suggère de la dextérité… Sa démarche est assurée et ses chaussures un peu roussies, c’est un Katon . »

« Chikarate… Il se tient un peu baissé, prêt à soulever son espèce de bâton bizarre, il a confiance, donc il gère avec… Et sa façon de regarder partout autour de lui pour réfléchir prouve une certaine propension à la stratégie. »

« Tiens, encore un… Sourire d’abruti, sabre, vêtements un peu humides, coiffure de tarlouze, c’est Otarin. »


Iji décida d’attirer à lui le bretteur, et lorsque celui-ci recouvrit le carré d’acajou, le Genin glissa quelques grammes de Kôsen dans l’élastique du pantalon Rinesque. Petite précaution…

Après une brève altercation avec le stupide blondinet, l’adolescent alla remplir le questionnaire. Il parcourut une enfilade de couloirs et de bureaux avant de tomber sur une feuille alourdie de questions inutiles. Un stylo noir et brillant était posé là sur la table, comme une invitation au voyage et à l’éxpérience.

C’est parti…



Spoiler:


Dernière édition par Sheinji Kageniwa le 18/4/2010, 16:26, édité 3 fois
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Bazaka [Examen chuunin] Empty En route pour Bazaka!

Message par Kota 18/4/2010, 00:58

Moi: L'ex...l'ex...l'examen de sélection des chuunins?! O.O
Mon père: Ne me dis pas que tu étais pas au courant!
Moi: Bon d'accord je le dis pas...
Mon père: Franchement, comment veux-tu que je nomme mon fils à la tête du clan alors qu'il est même pas foutu de devenir chuunin!
Moi: Euh...
Mon père: Restes pas planter là imbécile, grouilles-toi d'aller à Bazaka!!
Moi: Mais j'ai aucune chance d'y arriver à temps et puis, j'ai pas envie de participer...
Mon père: RIEN A FOUTRE, TU DEGAGES!!!

La maison semblait avoir tremblé à ce moment-là. Je me suis alors maladroitement précipité vers la porte, et je me suis jeté à l'extérieur. Je me suis mis à courir comme un dératé dans tout le village. J'ai mis un peu de temps à comprendre ce que je faisais, je me suis alors arrété un instant puis j'ai soupiré: << Ah j'y crois pas...>> J'ai regardé autour de moi en ajoutant: << je vais où comme ça? A Bazaka? Je sais même pas où c'est...et même si je sais comment y aller, je ne serais jamais là-bas à temps...>>. Je me suis mis à m'examiner << Je n'ai rien sur moi en plus, à part cette tenue et Natsu, mon katana. Rien pour me changer, rien pour bouffer. Je comptais aller où comme ça? O.O>>
Je me suis remis à marcher, vers où? Nulle part, je réfléchissais à comment je pouvais faire:

Aaah...J'ai pas envie d'y aller... et puis...l'examen n'a même pas encore commencé et je suis déjà out... Je n'ai aucune chance d'y participer, ça sera pour une prochaine fois peut-être...de toute façon, même si je pouvais je n'ai aucune envie de le passer...

Je marchais lentement dans la rue. Puis le temps semblait s'arrêter. Cela ne me faisait rien, la monde avec beau être mis en pause, je continuais de marcher. Puis j'ai croisé cet homme, le prophète.

Prophète: Alors Kota? Tu abandonnes déjà?
Moi: Encore vous...Vous me hantez depuis quelques jours. Qu'est-ce qu'il se passe?
Prophète: Ton destin s'est mis en marche, maintenant rien ne peut l'empêcher de suivre son cours.
Moi: Vous qui voyez mon avenir, que vais-je devenir?
Prophète: Je te l'ai déjà dit depuis longtemps.
Moi: Alors... que dois-je faire?
Prophète: Tu te poses beaucoup de questions, n'est-ce-pas? Saches que les réponses sont inutiles, tu n'échapperas pas à ton destin.

Ne comprenant plus rien, désorienté, je me suis mis à m'éloigner, silencieux. Le monde commençait à reprendre un peu de sa vitesse. Le prophète termina alors en disant: << La clef de ta destinée, c'est cette fille, celle que tu appelles la fille de la lune. Si tu cherches des réponses, rends-toi à Bazaka.>> Il disparut sur ses mots, puis tout repris son allure normale. J'ai alors commencé à courir, courir vers où? Cette fois je sais, vers l'Arbre. Je me suis rendu près de ce grand arbre bleu, qui regardait le village du haut. Je n'ai eu aucun mal à la voir, cette fille assise sur l'une de ses immenses branches, c'était Sara.

Moi: Oï, Sara!!!
Sara: Kota? Ah, je suis contente de te revoir! Tu vas bien?

Elle descendit de l'Arbre et s'approcha de moi. Elle remarqua que j'étais essouflé et transpirant.

Moi: Désolé, c'est urgent. J'ai besoin de toi.
Sara: Je vais t'aider. Dis-moi ce que tu veux que je fasse.
Moi: Aides-moi. Aides-moi à me rendre à Bazaka.
Sara: T'aider à aller à Bazaka? Je sais pas comment m'y prendre...
Moi: S'il te plaît Sara, c'est toi la clef!
Sara: La clef?

Le silence retomba, laissant Sara et moi immobiles. J'avais l'impression que le temps s'était encore arrêté, mais cette fois, ce n'était pas le cas. Sara s'approcha de moi et me chuchota à l'oreille: << Très bien.On va s'y rendre ensemble, mais ce qui va se passer sera notre petit secret, d'accord?>>. J'ai hoché le tête sans rien dire. Puis elle me souria. Son sourire était toujours aussi beau, mais ce qui était le plus attirant était ses yeux. Elle me regardait confiante et rassurante, et moi, face à un tel regard je demeurai immobile.

Sara: Mais d'abord, reposes-toi.
Moi: Me reposer? Mais c'est urgent, je dois y aller maintenant.
Sara: Les esprits les plus précipités n'arrivent jamais à bout de leur chemin. Reposes-toi.
Moi: Mais...

Sara se retourna vers moi et exécuta des signes. Tout à coup, ma vision devenait flou et j'étais pris d'un coup de fatigue. Mon corps était de plus en plus lourd et mes jambes avaient du mal à le supporter. Je finis par m'écrouler par terre. Je pouvais distinguer Sara s'approcher de moi...puis...plus rien.

Un genjustu... Il m'a plongé en plein sommeil. J'en ai profité pour réfléchir. Une fois à Bazaka, que vais-je faire? Il est évident que je pourrais pas faire l'éxam'. Je n'ai pas le courage ni le niveau pour se faire. Rien ne m'obligera à participer de toute façon. Si je vais là-bas, c'est pour trouver ces soit-disantes réponses dont parlais le prophète. Et puis, en quoi Sara serait la clef de mon destin? Je comprends rien...

Je me suis alors réveillé doucement, dans une pièce sombre. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre où j'étais. Seul un rayon de lumière pénétrait par un trou dans le toit. C'était la lumière claire de la lune. Gràce à elle, je pouvais vaguement distinguer les formes. C'était une pièce délabrée et vide. J'avais dormi sur un vieux matelas posé par terre. Je me suis levé et j'ai remarqué que le sol était poussièrieux. Je me suis dirigé vers la porte que j'ouvris. Elle grinçait. Je me suis alors retrouvé dehors, dans un endroit que je connaissais pas. Le vieux quartier était éclairé par la Lune, qui se cachait de temps en temps derrière les nuages.

Moi: Où est Sara? Ou suis-je? A Bazaka?
???: En plein dans le mille!

La voix venait d'en haut, je suis alors monté sur les toits et j'ai vu une kunoichi masqué. Mais j'avais reconnu sa voix, c'était Sara. Elle portait le même masque que quand je l'avais rencontré.

Moi: Alors nous sommes vraiment à Bazaka?
Sara: Oui, je t'ai transporté pendant que tu dormais.
Moi: Mais t'es malade O.O
Sara: Tu crois?
Moi: Dis Sara, nous sommes quel jour?
Sara: On est à quelques heures avant le début de l'éxamen de sélection si tu veux savoir.
Moi: QUOI?! Impossible, comment a-t'on pu arriver ici avant le début de l'épreuve?O.O
Sara: Un jour je t'expliquerais, mais là tu dois te préparer pour aujourd'hui.
Moi: Il est trop tard pour m'inscrire, le dernier délai était hier.
Sara: T'inquiètes, je t'ai déjà inscrit...
Moi:...
Sara:...
Moi: QUOOOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIII?!!
Sara: Moins fort s'il te plaît, on est pas tout seul.
Moi: Attends deux secondes, j'ai jamais dit que je voulais y participer, je suis pas venu pour ça... et puis, comment t'as fait pour m'inscrire, tu ne connais même pas ma signature!
Sara: Eux non plus.
Moi: Et puis, il vont remarquer qu'il y a un problême!
Sara: Mais non...
Moi: Mais moi j'ai aucune envie d'y participer! Je me suis même pas préparé, ni entraîné. Je risque d'y laisser ma peau...

Soudain, je me suis arrété de parler. J'avais remarqué que Sara se sentait triste et coupable. Même avec son masque, je pouvais le ressentir. Elle ne disait plus rien, moi non plus d'ailleurs. Et on est resté ainsi un moment. Je cherchais un moyen de la réconforter mais j'osai rien dire. Je me suis alors approcher d'elle puis je lui ai murmuré à l'oreille: << Bon, dans ce cas je vais le faire pour toi. Je réussirais cet examen et à ce moment là je te serais reconnaissant de ce que tu as fait. Alors tu m'encourageras, d'accord?>> C'était la seule chose que je pouvais faire maintenant, alors autant me donner à fond, pour elle, pour les autres et pour moi...

J'ai passé le reste de la nuit à parler avec Sara, tout en regardant la Lune. Demain, le cauchemar commence...m'enfin...les cauchemars à force j'ai l'habitude...

Quelque part dans une montagne de paperasse se trouvait un formulaire parmi tant d'autres...
Nom : Dozaku
Prénom : Kota
Age: 15 ans (bientôt 16)
Village d'origine: Votre allié en tout cas...
Grade/profession de la mère : Ma Maman
Grade/profession du père : Mon Papa
Mensurations (pour candidats féminins): Moi, ça doit être 80... Kota est un garçon...(enfin je crois...)


Je, soussigné M./Mme./Mlle Dozaku Kota , reconnais être pleinement conscient/inconscient des risques de l'évènement et certifie, en mon nom et celui de ma famille, à ne pas engager de poursuites envers les examinateurs, les officiers d'encadrements et le pays organisateur de l'examen en cas de blessure et/ou de mort. Un mort qui te poursuit en justice, j'aimerais bien voir ça U_U
Signature du candidat :
Kota Dozaku


Sara a vraiment écrit n'importe quoi... T.T


Dernière édition par Kota le 18/4/2010, 18:12, édité 2 fois
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Bazaka [Examen chuunin] Empty Re: Bazaka [Examen chuunin]

Message par Kezashi 18/4/2010, 15:10

PREMIERE EPREUVE:

Tous attendaient avec impatience que débutent les épreuves de l'examen Chuunin. Les participants devaient se rendre en premier lieu dans un entrepôt situé deux kilomètres à l'ouest de la route principale menant à Bazaka, uniquement indiqué d'une croix rouge sur le plan qu'il leur avait été confié à leur arrivée. L'entrepôt en question était bordé essentiellement de parcelle de terre en friche attendant patiemment l'année suivante pour être cultivé. La bâtisse utilisée pour stocker du matériel agricole vieillissait mal. La tôle rouillée claquait à chaque coup de vent sur la charpente en bois soutenant l'imposant édifice. Bazaka n'était pas réputé pour son architecture et la concentration de la richesse du village dans les mains de quelques uns n'arrangeait pas les choses.
A l'intérieur, l'entrepôt vidé pour accueillir les participants ne respirait pas la propreté. Le sol crasseux était recouvert d'un épais tapis de poussière et il fallait mieux ne pas s'écorcher sur l'un des nombreux bouts de ferraille qui traînaient ça et là. De petites ouvertures sur la façade ouest laissaient entrer les premiers rayons du soleil du matin. Au fond de l'unique pièce, un escalier en colimaçon menait à une mezzanine sécurisée par une simple rambarde en fer. Kezashi et une partie de son équipe attendaient les premiers arrivants. Ils avaient installé au rez-de-chaussée deux tables. Sur l'une, un grand vase pour le tirage au sort et sur l'autre des piles de dossiers.

Les Genins arrivèrent au fur et à mesure et formèrent de petits groupes pour discuter de l'examen. Certains semblaient sereins, d'autres stressés. Kezashi n'aimait pas ça, mais il devait bien prendre la parole pour lancer la première épreuve. Son suppléant Jukyoto demanda le silence puis l'examinateur s'approcha de la balustrade pour être vu de tous. De nombreux murmures s'élevèrent de la foule. Un Chuunin aveugle? Quand Kezashi commença à parler, tous l'écoutèrent.

- Je suis Kezashi Hykao de Gensou, Examinateur de la première épreuve.
Ils prennent n'importe qui comme Chuunin à Gensou, chuchota un genin. Même des aveugles.
- Toi le jeune homme en rouge, lança furieusement Kezashi.
- Oui? fit-il timidement.
- Tu es bien Maku de Chikara?
- Oui Monsieur.
- Si tu avais réfléchi un peu, tu aurais pu te douter qu'un aveugle développe considérablement ses autres sens. Je peux t'entendre murmurer comme si tu étais juste à coté de moi. Tu es encore genin jusqu'à nouvel ordre et tu manques de respect à un supérieur. Je m'arrangerai pour que tu ne passes pas la première épreuve.

L'un des compagnons de Maku le retint de protester s'il ne voulait pas aggraver son cas plus qu'il ne l'était. Kezashi continua comme s'il ne s'était rien passé.

- A partir de maintenant, vous n'êtes plus les Genins d'un village caché. Vous êtes des mercenaires sans attache. S'il vous arrive quelques choses, nous n'interviendrons pas, même si vous êtes en danger de mort. Maintenant je vais vous expliquer le déroulement de l'épreuve. Vous allez tirer au sort un numéro d'équipe qui sera constituée de trois membres. Votre objectif sera de capturer en 72 heures un criminel recherché par les autorités de Bazaka. Nous allons vous fournir une fiche plus ou moins détaillée de votre cible. Dès lors, nous ne répondrons plus à aucune question. Dans trois jours à 8h30, vous devrez ramener vivant votre prisonnier ici même. Ni avant, ni après. Si vous capturez votre cible ce soir, vous devrez la protéger jusqu'au jour du rendez vous. Maintenant nous allons vous appeler un à un pour le tirage au sort.

A tour de rôle, les Genins s'avancèrent du vase pour tirer un numéro d'équipe et reçurent un dossier.

Spoiler:

- Je ne vous souhaite pas bonne chance. Vous n'aurez besoin que de vos capacités pour cette épreuve, la chance n'y changera rien.

Spoiler:
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Message par Yukitutso 19/4/2010, 20:16

*Bon, voyons avec qui je fais équipe.*
Les genins des différents villages s'attroupaient, se parlaient, se cherchaient et je me joignis à eux. Au bout de cinq minutes les groupes étaient réunis.
-Euh... Bonjour.
Je n’étais pas d'un naturel timide mais c'était la première fois que je voyais des shinobis d'un autre village et mes amis de l'académie m'en avaient fais une description assez effrayante.
En fait, ils n'étaient pas du tout pareils. Le premier était très grand, au moins un mètre quatre-vingt. Ses yeux, qui étaient d’un jaune fauve, lui donnaient un air sauvage. Il portait un plastron sans manche en cuir souple, un pantalon en toile noire, avec des renforts sur les cuisses et une sacoche sur le côté gauche, ainsi qu’une paire de tongs noirs à semelle souple. La panoplie se voit ajouter une paire de protection métallique mate, recouverte de cuir noir, sur les avant-bras. Pour terminer, il porte une cagoule ne laissant apparaître que les yeux et avec des renforts métalliques mats sur le front.
*La vache, il doit avoir dix-huit ans, il est beaucoup plus grand que moi. En tout cas il me fait flipper avec sa cagoule et ses yeux jaunes.*

Le deuxième quand à lui était un peu plus grand que moi mais moins grand que l'autre. Ni trop musclé ni maigrichon, bref un physique passe partout. Ses cheveux étaient châtains et en bataille. Ses yeux étaient de couleur marron. Il portait des tongs, un pantacourt, un t-shirt et avait également un grand katana en bois attacher dans le dos.
* Il a l'air plus sociable celui-là mais on ne sait jamais, prudence. Surtout qu'il doit se les geler vu le temps qu'il fait dans ce foutu pays.*
Le plus petit des deux, même si il était plus grand que moi, répondis à mon bonjour tandis que l'autre hochât juste la tête.
*Apparemment j'ai à peu près cerné leur caractère, jouons tout ça avec tact.*
-Bon, je me présente, Yukitutso Kobayakawa, genin de Gensou.
-Moi c'est Hiruma.
-Hiruma comment ?
-Ca te regarde pas.
*Okkkkkkk...*
-Et toi ? demandais-je au grand sombre.
-Enichi Shôonki.
*C'est bref comme réponse mais ça a le mérite d'être clair au moins.*
-Alors, on a affaire à ce gugus.

Kezashi a écrit:
Kinaga Mazahira "Commerçant ambulant"

Recherché pour:

*Organisation d'un réseau de prostitution.
*Blanchiment d'argent.

Lieu de résidence: Aucune

Informations complémentaires:

*Utilise sa couverture de commerçant ambulant pour se rendre dans différentes maisons où logent ses prostituées dans le Quartier Pauvre Sud.
*Surveille la nuit ses prostitués dans les Quartiers Neufs
*Trois hommes sous ses ordres.
*En fin de nuit, ses hommes récupèrent l'argent des filles, unique moment où il est seul.
*Combattant d'un niveau très acceptable. Sournois et discret.

-L'un de vous a-t-il une idée de l'endroit où on peut trouver ça ?
-Il faudrait demander des renseignements dans les maisons closes où il se rend. dit Hiruma.
*Il est chelou ce mec, il s'y connait en domaines pas très, comment dire... catholique...*
-Ok, d'après les informations de notre fiche on devrait trouver ce genre d'endroit dans le Quartier Pauvre Sud.
Enichi approuva et nous nous dirigeâmes tout les trois vers ce quartier.



Les quartiers pauvres de Bazakas étaient répugnants et malsains voire dangereux et celui là n'échappait pas à la règle. Nous nous enfonçâmes dans ces rues et ruelles glauques en cherchant ce que Hiruma avait appelé une "maison close". Nous parcourûmes le quartier de gauche à droites et de bas en haut mais rien, ce genre d'endroit n'était vraiment pas facile à trouver. Hiruma dit:
-Je pense qu'ils ne veulent pas de touriste, ça expliquerait qu'il n'y est aucune affiche ou pancarte. Chaque maison aussi banale qu'elle semble peut donc être ce que nous cherchons, redoublons de vigilance.
Nous recommençâmes donc à marcher en faisant beaucoup plus attention et en scrutant le moindre détail, en écoutant le moindre son.
-Je n'aurais jamais cru que je chercherai un jour ce genre d'endroit dans ma vie. dis-je.
-Comme quoi, on ne peut jamais tout prévoir.
Nous nous remîmes en route. Nous repassâmes tout le quartir au peigne fin avec beaucoup plus d'attention que la première fois. Au bout s'une demi-heure Hiruma s'écria:
-Ici !
Il montrait du doigt un bâtiment lugubre qui semblait pourtant comme les autres.
*J'ai pas mon mot à dire ça doit être un professionnel dans le genre.*
Nous entrâmes dans cet endroit peu fréquentable et je vous passe la description de l'intérieur. Toujours est-il que le flaire du professionnel ne l'avait pas trompé, c'était exactement le genre d'endroit que nous cherchions.
Nous allâmes au bar et Hiruma demanda.
-Connaissez-vous un certain Kinaga Mazahira ?
-Qui ?
-Kinaga Mazahira.
-Jamais entendu parler, c'est une célébrité ?
-Nan, merci quand même.
Nous ressortîmes bredouilles de la "maison close" et repartîmes à la rechercher d'une autre. Après avoir encore fouiller le quartier mais cette fois plus rapidement, car on commençait à le connaître, Hiruma eu la même pulsion que la première fois et nous pénétrâmes dans ce nouveau bâtiment.
*Bingo, encore un endroit chelou, il a un don c'est pas possible.*
Cette fois il n'y avait pas de bar. Nous montâmes des escaliers et nous retrouvâmes dans un couloir avec plusieurs portes à droite et à gauche.
-Chambre 1, Chambre 2, Chambre 3,... Et ainsi de suite. Parfois nous entendions des bruits derrière les portes et une fois un grand râle retentit dans tout "l'hôtel". Personnellement je me sentais assez mal à l'aise dans cet endroit mais comme ça n'avait pas l'air de choquer les mahousards, je ne dis rien.
Au bout du couloir il y avait une porte mieux entretenue que les autres. La poignée était en or et le reste en bois de noyer. Une plaquette faite dans le même métal avec gravée "Bureau" était accrochée à la porte. Je tournai la poignée et nous entrâmes.



Un homme lisait le journal avachi sur sa chaise, les pieds sur son bureau. Il ne tourna même pas la tête quand nous pénétrâmes dans la pièce.
-Qui êtes-vous ?
-Connaissez-vous Kinaga Mazahira ? dit Hiruma avant même que j'ai pu répondre à notre interlocuteur.
En entendant ce nom il changea de comportement, il reposa son journal et se leva.
-Que me voulez-vous ?
-Dites-nous ce que vous savez sur lui. reprit mon coéquipier.
-Je n'suis pas une balance...
Une seconde après que le mec est dit ça Enichi était déjà derrière lui avec un couteau à trois centimètre de sa gorge.
*Waouh, il est rapide, autan que je profite de cette épreuve pour voire le niveau des autres, ils pourraient devenir des adversaires qui sait...*
L'homme sortit un sabres de son dos extrêmement rapidement et Enichi eu juste le temps de l'esquiver.
Je lui lançai deux kunaï mais il les para avec son arme.
-Merde!
- Katon, Gokakyu no jutsu!!!
Une boule de feu de la taille d'un ballon jaillit de la bouche d'Hiruma et fonça sur notre adversaire qui l'esquiva.
-Désolé, je peux pas en faire une plus grosse, ça pourrait enflammer le bâtiment.
-Ok, je vais essayer, Suiton, Mizu Bushin no jutsu! Quatre clones aqueux apparurent et foncèrent sur l'ennemis mais il les détruisit tous avec sa lame.
-Il est balèze le mec !
A ce moment là, la pièce devînt sombre et nous ne vîmes plus rien.
- Kage no Bêru...
J'entendis des armes s’entrechoquer et puis plus rien, mais qu'est-ce qu'il c'était passé ?
Puis la nuit se dissipa et nous vîmes notre adversaire ligoté, un kunaï d'Enichi pointé au cou et ténu par Enichi en personne. Notre coéquipier articula.
-Plus de blagues maintenant.
-Ta gueule !
Le visage d’Enichi se changea en une expression démoniaque et sadique.
-Tu as dis quoi ?
Voyant le soudain changement de comportement de son bourreau et la nouvelle morphologie de son visage, notre ami prit peur et se résigna.

Hiruma répéta sa question et notre sujet ne fit pas plus d'histoires, il éclata en sanglot et déballa tout d'un coup.
-Il habite dans le quartier riche ! Au 32 rues Kasiroma ! Pitié, ne lui dites pas que c'est moi qui est trahi, il me tuerait !!!
-C'est bien quand tu veux, pas besoin de faire le mariole, tu vois.
Ces nouvelles informations en poches, nous sortîmes et nous dirigeâmes vers le quartier riche.

On va bien s'amuser...
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Message par De retour 19/4/2010, 22:48

Kotonaru revenait du point de ralliement des participants. Il avait reçu une mission comme première épreuve. Mais cette mission, il ne la fera pas seul. Le jeune Sankyoshi avait été jumelé avec le zététique Otarin Rekaïshi, un ninja de Chikara, ainsi qu’avec Izaya Kiddo, une kunoichi de Gensou, tout comme lui. Il avait prit le temps de discuter un peu avec eux, afin de mieux les connaître. Otarin est d’humeur solitaire, calme. Il n’a pas trop voulut se présenter en détails. Koto a quand même remarqué qu’il était très intelligent, autant par sa façon d’agir que par ses propos. Quant à Izaya, c’est une jeune femme avec un sale caractère. Kotonaru s’est contenté de l’écouter, sans dire un mot. Il ne voulait pas déclencher sa colère, car seul Dieu sait comment la rage d’une femme est dévastatrice. Otarin aussi semblait très inconfortable avec le comportement d’Izaya. Après ces courtes présentations, l’équipe s’est intéressée à la mission nouvellement confiée. Cette mission, attribuée par Kezashi, consiste à capturer un malfrat du nom de Naoto Ryôma. Il habiterait dans le nord du quartier neuf et entretiendrait des relations avec quelques marchands malhonnêtes. Ses crimes ne sont pas très grave, mais les 3 genins allaient devoir être prudent, car Naoto a une dizaine d’hommes avec lui. L’équipe 4 avait convenu un plan : rassembler un max d’informations auprès des marchands, puis ficeler un plan ingénieux afin de coincer le malfrat.

Kotonaru marchait devant, suivi de près par Otarin et Izaya. L’équipe avait convenu qu’il était le plus apte à rassembler des informations auprès des marchands. Afin de passer inaperçu, l’équipe s’était déguisée en civil, mettant de côté leurs habits de ninja. Koto était habillé d’un accoutrement brun et gris, doublé d’une cape noire à capuchon. Quant à Otarin, il s’était contenté d’une paire de pantalons noirs et un t-shirt blanc. Izaya, elle, s’était vêtue d’un chandail blanc, ornée de signes quelconques, ainsi qu’une paire de pantalon ''baggy'' bleu. La troupe parcourut le centre-ville, lieu de résidence des examinateurs, puis pénétra dans le grand marché. Celui-ci était très achalendé à cette heure. Tout le monde se poussait, voulant aller chercher ci, tandis que d’autre se battait afin d’obtenir cela. La pagaille règnait dans les commerces. Kotonaru et Izaya furent surpris, car le marché de Gensou est relativement calme. Otarin ne dit rien, comme d’habitude. La kunoichi avait réussi à dénicher les noms de quelques marchands que Naoto visitait de temps à autre. La facilité de la jeune femme à amadouer les piètres commerçants du coin avait été utile. Les marchands, n’ayant pas pu résister au charme d’Izaya, avaient tout simplement craché le morceau. C’est ainsi que l’équipe 4 en était là, devant un piteux commerce de tapis. Selon la liste d’Izaya, le tenancier de la boutique se nommait Masato.


Les trois ninjas firent leur entrée dans la boutique de nourriture, particulièrement sale. Otarin fit semblant de regarder les nombreuses étagères comme s’il cherchait quelque chose. Izaya et Kotonaru s’approchèrent du comptoir et la jeune femme frappa quelques fois sur le rebord de bois. Un homme d’une quarantaine d’année vint les voir. Il avait le dos courbé, les dents jaunes ainsi qu’une moustache noire lui tombant sur le côté des lèvres. Il frotta son crâne chauve et s’adressa aux deux genins d’une voix rauque et encombrée, comme s’il fumait.

<< Que puis-je faire pour vous? >>

Kotonaru se racla la gorge, et tenta de prendre une voix grave.

<< Nous cherchons un certain Masato. Le connaissez-vous? >>

L’homme sembla surpris de cette question, mais répondit poliment.

<< C’est moi, comment puis-je vous être utile? >>

Izaya poussa un profond soupir de soulagement. Cela leur éviteraient de chercher pour rien. Quant à Otarin, il continua à examiner les étagères poussièreux. Plusieurs des aliments semblaient périmés et l’odeur qui en dégageait était affreuse. Kotonaru reprit sa discusion avec Masato.

<< Voyez-vous, nous aimerions en savoir un peu plus sur l’une de vos possibles connaissances, Naoto Ryôma. >>

Masato frotta sa moustache d’une façon songeuse.

<< Je le connais peu, puisqu’il ne fait pas affaire avec moi. Mais je connais quelqu’un qui vous sera sûrement plus utile que moi.

- Qui est-il? >>


L’homme regarda dans plusieurs directions, cherchant un échapatoire. Il se frottait frénétiquement le crâne, comme si quelque chose le tracassait.

<< En fait, il s’appele Shinsaku. Shinsaku Toshio. Il est le propriétaire de quelques magasins, dont le mien. C’est un homme assez riche.

- Où pouvons-nous le trouver?

- Je ne sais pas, car je ne le vois que très rarement. Allez plutôt voir mon comparce de l’autre côté de la rue, il saura répondre à vos questionnements. Si vous n’êtes pas ici pour achetez, je vous prierai de sortir de cet établissement. >>


Sans dire un autre mot, les deux ninjas de Gensou sortirent de la boutique de Masato. Otarin suivit un peu après. Comme le marchand l’avait indiqué, ils se dirigèrent tous les trois dans la boutique de l’autre côté de la rue. Celle-ci était remplie de plantes en tout genre. Cette fois-ci, Izaya prit le rôle d’Otarin, et ce dernier vint au côté du Sankyoshi. Ils furent accueilli par un vieux de plus de 60 ans, se tenant à l’aide d’une canne. Il ne devait pas faire plus d’un mètre-cinquante, car son nez arrivait un peu en bas du menton du chikarate. Il s’adressa aux deux ninjas de façon très calme.

<< Bonjour messieurs. Je m’appele Tomoyuki, je suis l’assitant-gérant de cette boutique. Mon supérieur Yuzuru n’est pas là, donc je suis en charge de la boutique.

- Je suis Kotonaru, et voici Otarin. Nous revenons de la boutique d’en face et nous cherchons un homme qui serait le propriétaire de plusieurs boutiques dans le marché. L’homme d’en face nous a mentionné que vous en saurez plus que lui sur cet homme.

- Je suis désolé, seul Yuzuru saura vous répondre correctement. Je ne veux pas vous induire en erreur. >>


L’homme semblait bien triste de ne pas pouvoir nous répondre, donc il prit un sac blanc qu’il donna à Kotonaru.

<< Gardez cela en signe d’excuse. Il contient des graines de cerisiers. Mais si je peux vous être encore utile, sachez que mon supérieur est partit en direction de la zone d’agriculture et d’élevage. Il est sensé rencontrer un marchand là-bas. >>

Otarin nota cela sur un carnet qu’il rangea dans sa poche.

<< Nous vous remercions, au revoir.

- Au revoir. >>


Les trois ninjas sortirent de la boutique de plantes. Ils durent encore changer de direction et se rendirent à l’endroit indiqué par Tomoyuki. La zone d’agriculture et d’élevage était simple. Elle était composée de champs à perte de vue. Kotonaru et son équipe trouvèrent enfin Yuzuru. L’homme d’une trentaine d’année discutait dans une ferme de l’achat d’une partie des champs. Yuzuru avait l’allure d’un géant. Il devait mesurer au moins 2 mètres et ses larges épaules lui conféraient une allure de colosse. En voyant les trois ninjas arrivés, le fermier s’approcha d’eux.

<< Bienvenue dans la ferme Uôka. Elle vient tout juste d’être acheté par cet homme. Puis-je vous aidez? >>

Kotonaru s’avança.

<< Oui, nous voudrions parler avec Yuzuru.

- Et bien. >>


Le fermier s’en alla, laissant les trois genins face-à-face avec le géant. Kotonaru étant le plus grand et le plus imposant, il s’adressa à Yuzuru.

<< Bonjour, je suis Kotonaru. Nous aimerions vous posez quelques questions. Est-ce possible?

- Bien sûr, mais dépêchez-vous.


- D’accord. Nous aimerions en savoir plus sur un homme de Bazaka qui serait propriétaire de plusieurs boutiques au grand marché, Shinsaku Toshio. >>

L’homme prit un air serein et calme, tout en se frottant les mains à cause du froid.

<< Il est l’un des hommes les plus riches de Bazaka. Il possède en effet quelques boutiques dans la zone des commerces. Je travaille pour lui et j’achète ce qu’il l’intéresse. Cette ferme lui appartient désormais.

- Où pouvons-nous le trouver?

- M. Toshio a une propriété dans le quartier riche. Vous la trouverez facilement. Elle est la seule d’une couleur différente.

- Merci beaucoup M. Yuzuru. >>


Après de courtes salutations, les trois ninjas partirent à nouveau. Kotonaru était surexcité, tandis qu’Izaya et Otarin semblaient commencer à s’intéresser. Kotonaru avait pu discuter avec eux, et avaient appris qu’ils tenaient à leur promotion respective. La journée avait beaucoup avancée, et la soirée approchait. Les ninjas doivent faire vite s’ils veulent terminer avant la fin de la journée. C’est donc à la course que l’équipe se rendit dans le quartier riche. Les demeures se ressemblaient toutes. De couleur grise, il fut facile pour l’équipe de trouver la maison de Shinsaku. Celle-ci était blanche et noire, beaucoup moins sobre que les autres. Otarin cogna à la porte, et ils furent acceuilli par un homme mince et élancé. Habillé élégament, il donnait des allures de BCBG. Il s’adressa directement à Kotonaru, qui était devant les autres.

<< Salut, gamin. Je suis Shinsoku Toshio, que puis-je faire pour vous aidez?

- Nous avons fait beaucoup de chemin pour vous trouvez, mais nous avons une question à vous posez.

- Laquelle?

- Que savez-vous sur Naoto Ryôma? >>


Le propriétaire fructueux se passa la main dans les cheveux, d’un noir de jais. Il semblait très arrogant, mais Kotonaru sait que cet homme leur sera très utile.

<< C’est un homme qui travaille pour moi, mais il est recherché pour divers crimes. Il habite dans le nord du quartier neuf.

- Et…?

- Si vous voulez en savoir plus, il faudra payer. >>


Otarin n’avait pas grand-chose sur lui. Izaya donna 150 ryos et Kotonaru, lui, donna les 400 ryos obtenues en vendant la viande de loublards. Les 550 ryos seraient sûrement très alléchants. Visiblement très satisfait, Shinsoku ne retint pas sa langue.

<< Naoto doit livrer un paquet au quartier des Précieux. Je ne sais pas en quoi consiste ce paquet, mais cela semblait très important.

- Savez-vous où se trouve son entrepôt de stockage.

- Et bien, près des quartiers pauvres servant d’appartements aux ninjas de Mahou. Désolé, mais je ne dois pas en dire plus.


- Et pourquoi?

- Cela ne vous regarde pas! >>

Shinsoku ferma la porte aux nez des ninjas. Ils avaient maintenant une piste concrète. Il ne restait plus qu’à ficeler un plan. Pour cela, l’équipe 4 se retrouva un peu plus tard dans un petit bistro du grand marché. La discussion battait son plein et le plan était presque complet. Otarin parlait assidûment.

<< Je crois que notre plan est correct. Je me ferai passer pour un propriétaire terrien assez riche. Je l’attirerai dehors, dans un lieu éloigné, où toi et Izaya attendrez mon signal pour le capturer. C’est simple, mais cela devrait être facile et efficace. Par la suite, il ne restera plus qu’à le protéger. >>

L’équipe termina la discussion, jugeant que le plan était correct. Kotonaru partit en direction des appartements de Gensou, Otarin en direction des appartements de Chikara et Izaya en direction nord. Les deux shinobis n’avaient aucune idée pourquoi, mais ils n’osèrent pas demander.
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Bazaka [Examen chuunin] Empty Re: Bazaka [Examen chuunin]

Message par Haoru Naku 20/4/2010, 19:39

Une mèche brune barra l’œil droit d’Haoru alors qu’il plongeait sa main dans le vase, gardien du futur de tous les participants. Il avait été le premier à être appelé, le premier qui traversa la foule. Les regards posés sur lui n’avaient aucune importance. Main dans les poches, il s’était placé devant les examinateurs. Devant le récipient. Il retira sa main. Entre son pouce et son index se trouvait une sphère blanche, gravée d’un numéro. Premier appelé et … numéro 1. Hasard ? Il soupira.

-Numéro 1.

Après lui, les noms défilèrent, les numéros.

Haoru et ses équipiers s’étaient aventurés dans le village un peu plus tôt, pour y faire des achats. Le premier magasin qui vendait ce qu’ils désiraient fit l’affaire. Manteaux contre le froid, gants, écharpes. Haoru fut surpris de la qualité des articles ; et il s’y connaissait, ses parents vendaient eux aussi des vêtements.
Habillé de son nouveau haut fait de blanc, de ses mitaines de la même couleur que son écharpe, c’est à dire, noires, Haoru s’écarta légèrement de son groupe. Attiré par … un ocarina. Utilité ? Aucune. Prix ? Exorbitant. Et ce bijou en valait surement la peine. Le petit commerçant qui travaillait en extérieur, se les pelait au moins aussi bien que les genins et leur professeur. Il soufflait sur ses mains qu’il frottait l’une contre l’autre … il ne se préoccupait que de lui-même. Voler, c’est mal. Mais … Haoru est un sale gosse, il peut se permettre ce genre de petits délits – tant qu’il ne se fait pas attraper.
Le Genin, sous les yeux de ses équipiers, ramassa un peu de neige dans sa main gauche et souffla dessus un simple mot : Henge. La neige devint ocarina. Presque aussi flamboyant que la pièce se trouvant sur l’étalage. Il n’avait que peu de temps, changer l’apparence d’un objet comme de la neige, c’est pas super simple pour son grade. Donc, vite. Technique de la petite vieille gitane qui te le fout bien dans le cul dans les centres-commerciaux : Action.

Usant de son talent naturel pour la comédie, Haoru fit semblant d’être bousculé par un homme et se heurta au support de l’objet convoité. Comme sorti d’un rêve, le marchand poussa un « Nom d’une pipe en bois de sapin, attention ! » mais cela n’arrêta pas la chute de l’ocarina. Qui bientôt se retrouva entre les habiles doigts d’Haoru. Tour de passepasse et hop, on refile le tas de neige.
« Pardonnez-moi … j’ai faim et j’ai … » Le marchand répliqua qu’il n’en avait rien à foutre des mendiants. Oooh, vil personnage. Tu mérites bien ta punition.


Ces compagnons le traitèrent d’abruti, son professeur lui s’était contenté d’un soupire.

Lorsque le Henge cessa de fonctionner, Haoru se trouvait déjà loin.
Quoi ? Leur rendez-vous est à … 2 kilomètres ? Mais c’est du foutage de gueule.

Raaah, en plus c’est dans un putain de bâtiment désaffecté qui n’a pour seul voisin qu’un énorme terrain vague ? Mais c’est une honte ! Je sais même pas si j’ai fais mes rappels pour le Tétanos. Tous ces bouts de métal rouillés … c’est pas ici qu’il fallait rigoler avec Izaya.
La joyeuse compagnie pénétra dans l’enceinte du palais. Haha … si seulement. La cour était composée de nombres assez incroyables de bouffons en tout genre. Etaient-ce des ménestrels ? Non, leurs voix n’étaient pas assez mélodieuses. Des bouffons, donc.
Rassemblés en une foule. Ah, c’est donc le peuple qui réclame son pain. Non, toujours pas ?
J’arrête les trucs d’Earl, promis.
La Team L.I.N.K se joignit donc aux autres genins.
Quelques minutes passèrent avant qu’un homme, aveugle selon les apparences prit la parole. Bla bla … une remarque venant de derrière. Pas très discret. L’examinateur n’était pas sourd en tout cas. Et le « Maku de Chikara » l’eu bien, mais biiien dans le cul. Bien fais pour ta gueule. Puis blaa, blaa, et bla. Et enfin, on arrive à la première phrase de mon texte. Donc, reprenons juste après ça.


Son regard croisa celui d’Earl, tout comme celui d’Izaya. Numéro … 19 et … elle, 10. Ah, encore un truc du destin. Les membres de l’équipe « L.I.N.K. » sont séparés par 9 candidats, à chaque fois. Incroyable n’est-ce pas ? Le destin mes amis, le destin.
Les coéquipiers d’Haoru se prénomment Sheinji, un chikarate, et Kota, un gensouard. Jamais rencontré, désolé. Le genin venant du désert est assez frêle, sa longue chevelure tombe en cascade sur sa nuque. Ses pupilles sont … grises. Son sourire …. Déstabilisant. Ce mec est bizarre. Espérons qu’il n’a aucun coté psychopathe. D’après son apparence et contrairement à la plupart des ninjas de Chikara, il ne doit pas être très doué pour le Taïjutsu. Ca crève les yeux en fait.
L’autre, lui, est brun. Des cheveux mi-longs, des yeux bleus. Ses mains sont recouvertes de gants noirs. T’as raison, fait froid ici. Rien d’autre de particulier.

Et petit à petit, les équipes se formaient et les candidats faisaient connaissance. Faisons comme tout le monde alors, comme de vrais moutons. Ou comme des gens civilisés. Mouais, faut voir.

-Bon, comme vous l’avez peut être entendu, je me prénomme Haoru. Et je viens de Gensou.
-Moi c’est Kota, et tout comme toi, mon village est celui de la cascade.
-Sheinji, de Chikara. Enchanté.


La voix de Kota était … généreuse, rieuse. Il s’ouvrait aux autres. Sympathique personnage. Celle de Sheinji, était sereine, il débordait de confiance en lui. Finalement, il ne devait pas être aussi horrible qu’Haoru le pensait quelques secondes plus tôt.
Un examinateur avait donné une sorte de dossier à Haoru, qui y jeta un coup d’œil juste après les présentations. Un coup d’œil … rapide, vu que l’aveugle reprit.

« Je ne vous souhaite pas bonne chance. Vous n'aurez besoin que de vos capacités pour cette épreuve, la chance n'y changera rien. »

Ce fut tout. Terminé, déjà ? Soit.

-Allons trouver un endroit tranquille où nous pourrions réfléchir dans de meilleures conditions proposa Sheinji.
Les deux autres genins acquiescèrent, mais avant de suivre le Chikarate, Haoru leva la main. Nan, nan, me regarde pas, toi l’examinateur, je ne vais pas poser de questions, je salue juste Earl et Izaya qui … m’ignorent. Okay, j’me casse.

Ah, oui, merde. On est juste à deux kilomètres de Bazaka … Donc, l’endroit tranquille et vide de personnes, ça, c’est trouvable vu le trou du cul paumé où on se trouve. Mais … pas envie de parler tactiques sous le froid. Ouais, on retourne au village minier.

~

C’est devant un chocolat chaud, dans l’auberge où couchait Haoru, que les Genins commencèrent à parler sérieusement. Sur la table, devant eux, se trouvait la fiche sur le criminelqu’ils devaient attraper pour dans trois jours.

Satoya Wataru "Spécialiste en explosif"

Recherché pour:

*Sabotage.
*Destruction de bâtiment.
*Attentat

Lieu de résidence: Aucun

Informations complémentaires:

*Fin manipulateur et doué en déguisement.
*Attentat prévu sur une mine de fer dans les deux jours.
*Aucun complice.
*Osami Meguru, propriétaire d'une mine a reçu des lettres de menace.
*Pourrait se dissimuler parmi tout le personnel ouvrier de la mine.

-Donc on est d’accord, on va voir si on trouve quelque chose dans cette mine, surveiller les faits et gestes des ouvriers, et bien sûr, demander quelques renseignements à ce … Kota jeta un rapide coup d’œil sur la fiche. Osami … Meguru.
-C’est ce qui me semble le plus judicieux fit Sheinji.
-En même temps … je vois pas sur quelle piste on peut partir, mis à part celles-là ajouta Haoru, juste après avoir fait couler le liquide brûlant au fond de sa gorge. Pas mal ce chocolat.
-Ouais, en effet.

Finalement, parler tactique n’avait pas duré une éternité. Les Genins se levèrent. Haoru vérifia qu’il avait tout son équipement sur lui … Son Katana. Raaaah, il avait encore oublié de le reprendre à Izaya. Bah … Ce soir, quand elle reviendra de sa duuuure journée. Si elle est toujours vivante.

La mine se trouvait à l’extrême nord de Bazaka. Il fallait donc traverser le quartier riche. Quel choc de voir une telle différence d’infrastructures dans une même ville. Tout était … plus grand. Plus propre. Plus … riche.
Les trois adolescents arrivèrent à l’entrée de la mine. Un homme se retourna en les entendant :

-C’est pas possible, c’est la tournée aujourd’hui. Comme pour vos autres petits copains, retournez chez vous. Ce n’est pas un endroit pour des mioches.
-Pardon ? Passons, nous aimerions voir monsieur Meguru. Nous avons à lui dire
expliqua Kota.
-Maître Meguru est occupé, déguerp…
-Que me voulez vous encore ?


L’homme était âgé d’une soixantaine d’année. Sa barbe blanche recouvrait ses joues. Ses cheveux … n’étaient plus, rongés par l’âge. Pourtant, il n’avait rien d’un vieillard mourant. Il se tenait droit. Il était robuste, comme le roc qu’il exploitait. Sous ses yeux de nuit, on trouvait des cernes. Il ne dormait pas depuis quelques nuits. Les lettres de menaces l’affectaient, ce qui n’a rien d’exceptionnel. Sa voix grave, résonna une seconde fois.

-Alors ?
-Nous aimerions parler avec vous. Un coin un peu plus reculé, à mon sens, serait plus convenable pour accueillir notre discussion.
Haoru s’exprimait calmement, avec assurance.
-Les prochains, qu’ils aillent voir ailleurs ... Suivez-moi.

Les prochains ? Qu’est-ce qu’il raconte …
Accompagné de deux gardes, Osami Meguru guida les Genin un peu plus en hauteur sur la falaise, dans une spacieuse … cabane. Deux autres gardes surveillaient l’entrée du lieu de réunion. Les deux hommes s’inclinèrent puis s’effacèrent devant le chef de la mine. Le petit groupe entra.

-Asseyez-vous, asseyez-vous. Du thé ?

Les ninjas s’assirent mais refusèrent l’offre, gênés. Du moins c’est ce qu’ils montraient. On n’est jamais assez prudent. Sheinji commença :

-Comme vous vous en doutez surement, nous sommes ici vous demander quelques renseignements sur un certain Satoya Wataru, l’homme qui vous a envoyé quelques lettres.

Le visage d’Osami s’assombrit. Un rictus dérangeant se peignit sur son visage. Pas de peur. Aucune réaction qu’un homme menacé aurait dû avoir.

-Vous l’avez vu, je suis en sécurité. J’ai employé des gardes du corps. Ce vaurien ne perd rien pour attendre. Il ne me fait pas peur.
-Nous nous ferions un plaisir de le faire faire prisonnier, et donc, nous voulons juste quelques renseignements sur lui. Si renseignements vous possédez,
répondit Kota.
-On le dit complice de marchands d’armes, qui travaillent dans le dos des gens. C’est en parti à cause de ces brigands que Bazaka va si mal. Il veut ma mine, il veut que je lui abandonne pour pouvoir extirper les matériaux que l’on a besoin pour fabriquer les armes. Et si en plus, s’il peut faire main mise sur les diamants …

Non non, ça ne rime à rien pensa Haoru. Pourquoi faire sauter la mine si c’est ce qu’il désire ? Ce mec ne nous est d’aucune utilité. Si ça n’en tenait qu’au sale gosse, il servirait d’appât. Il fallait chercher ailleurs. Demain, l’attentat devait avoir lieu. Un expert en explosions aime admirer le résultat de ses efforts. Juste avant l’explosion, prêt des mines mais tout de même assez loin pour ne pas être touché par l’écroulement. C’est dans ce rayon qu’il fallait chercher.

-N’avez-vous aucun autre indice qui pourrait nous aider, questionna Haoru. En effet, ce qu’il disait n’apportait aucune réelle information utile aux Genins.
-Si j’en avais eu plus, c’est moi qui vous amènerais sa tête.

Osami ne semblait pas être au courant de l’attentat. Les autorités n’avaient rien dit ? Ils allaient laisser la vie d’innocents entre les mains de … Genins ? Quelle belle bande d’enfoirés.
Les ninjas n’avaient plus rien à faire ici. Ils demandèrent l’autorisation d’inspecter la mine. Ce leur fut refusé. Trop dangereux qu’il disait. Quel abruti. De toute façon, la nuit tombait. Les adolescents sortirent.
Haoru rêvait d’un bon lit, il en avait déjà marre. Direction … quoi ? C’est quoi cette idée de merde Sheinji ? T’es vraiment pas cool comme mec … quoi ? Nan, nan Kota, ne le soutient pas, nan, naaaan. Passer la nuit devant la mine …

La soirée fut gaspillée pour parler à certains miniers. Un nouvel arrivant étrange ? Non. Et bizarrement, ils parlaient toujours des trois autres enfants qui étaient passés avant eux. Bah, ‘doivent en prendre plusieurs par jour, des pierres sur la tête. Un peu de repos leur ferait du bien à ces ouvriers.
Le lit dont rêvait Haoru, lui, se trouvait bien loin. Les ninjas passèrent la nuit dehors à guetter l’arrivée de leur cible. Non, personne. Seulement Meguru qui allait et venait. Il rodait ? Il devait avoir peur des trois genins.

En plus, le chat était réapparu. Et il dormait aux cotés d’Haoru. Héhé … le chat n’était pas con. Haoru dormait dans son lit. Si moelleux … C’est lui qui avait prit le premier tour de garde, et il s’en servit pour créer un clone qui surveillait, et faisant semblant de dormir, devant la mine. Au moindre problème, Haoru serait illico presto sur place. Ouais, bon, ce qu’il ne savait pas, c’est que lorsque le clone disparaîtrait, la fatigue de celui-ci viendrait le faire chier.

Mais … dormir était primordial. C'est toujours primordial, n'est-ce pas ?
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Message par Taïga 21/4/2010, 18:31

Les Dieux m'en veulent, je vois pas d'autres explications. Tu vois, j'étais à peu prêt sûr que j'allais planter ce foutu examen et voilà que la première épreuve est une épreuve de capture, un domaine dans lequel mes talents peuvent se révéler utiles. Tu te rends comptes? Je suis maudit, je vois pas d'autres explications. Alors je sais qu'en tant que shinobi je devrais être content: "yeah, je vais pouvoir montrer que je suis doué, trop la classe. Je vais trop les powned ces loosers!". Et bien non, Bibi il est pas content(ouais, j'aime me surnommer Bibi) parce que Bibi il souhaite pas réussir cet examen même si foutre la honte à tous ces connard qui se prennent pour des demi-dieux m'a traversé l'esprit.
Heureusement cette épreuve dure 72h, autrement dit je vais pouvoir me l'a coulé douce pendant presque 70h, faut pas déconner non plus, j'ai décidé d'essayer comme promis mais quand même faudrait pas que je me froisse un sourcil. Je compte donc laissé tout le boulot aux deux autres, comme ça ils iront se plaindre aux examinateurs que je coopère mal et je serais bon pour être recalé à cause de mon manque de participation au travail d'équipe. Ça me fait penser qu'il faudrait peut être que je trouve cette fameuse équipe.
Allez relève la tête, on sait que t'es content d'avoir mit des bottes aujourd'hui vu l'état du sol mais ce serait temps que tu regardes autour de toi. Voilà c'est bien...pourquoi y a plus que deux genins en plus de moi-même. Ça fait si longtemps que ça que je me plains intérieurement de ma condition de shinobi contre son grè? Bah merde alors, je crois bien que je suis passé pour un con. C'est bizarre, ils ouvrent la bouche mais j'entends rien. Pas grave, profitons de ce moment de calme pour les décrire.

La première, honneur aux dames quand même, est plutôt pas mal, un peu maigrichonne mais une jolie chute de reins(pour les goujats=elle a le cul plus rafraîchissant qu'une pastèque en été), des yeux jaunes un peu spéciaux et une longue chevelure argenté. L'autre est moins intéressant, déjà c'est un mec, ensuite il a un physique un peu banal, plus petit que moi, des yeux verts, des cheveux chatains, un vrai yuukanien quoi avec un petit air de mec qu'a pas dormi depuis six jours et qui semble pas plus concerné que ça par les évènements. C'est quand même bizarre, je suis sûr qu'ils sont en train de me parler mais j'entends rien. Pourquoi le mec approche sa main de mon visage? S'il me carresse la joue, je lui colle une beigne. Il prend quelques chose derrière mon oreille...un tour de magie? Ah, ben non, il a juste enlevé mon cache-oreille...ça devait être pour ça que j'entendais rien.

_Salut, moi c'est Hito et elle c'est Keiryuu, je suppose que tu es Taïga. Demanda le garçon alors qu'on pouvait sentir qu'il s'en foutait royalement.
_Non désolé, vous vous trompez.
_Pardon alors.

Attends, c'est possible d'être aussi naïf? Je t'explique même pas la tête que je devais tirer, tu sais comme les poissons qui sont pêchés au grand large et remontés trop vite, leurs yeux sortent de leur tête. Be, là, je devais avoir la face d'un poisson remonté trop vite. Je rejoignais donc ceux qui seront compagnons durant les trois prochains jours et leur expliquais que j'avais dis ça pour rigoler. Après il y eu comme un silence, vous savez quand on sait qu'il faut dire quelque chose d'important mais que personne n'ose le faire. Keiryuu semblait trop timide pour dire quoi que ce soit tandis qu'Hito...on aurait dit qu'il avait fumé et moi je n'avais aucunement envie de m'impliquer. Finalement ce fut le mahousard qui prit la parole, allez savoir pourquoi mais son côté tête dans les nuages, son allure de cadavre et son air encore plus démotivé que moi m'exaspérait un poil.

_Bon, on fait comment pour capturer ce type? Demanda Keiryuu
_Quel type?
Demandais-je, histoire de confirmer le fait que j'étais totalement à la masse.
_Celui-là:

Akizumi Goro "Conseiller au commerce de Bazaka"

Recherché pour:

*Détournement de fond.
*Corruption.
*Fraude.

Lieu de résidence: Quartier Riche

Informations complémentaires:

*Villa protégée par cinq gardes municipaux
*Akizumi se rend tous les matins de 8h30 à 11h30 au centre ville sous escorte de mercenaire.
*Deux soirs par semaine, Akizumi se rend au Quartier Pauvre Est.
*Lié à des trafiquants d'armes.
*La plus grande discrétion est demandée.
_On a bien 72h pour ça, non?
_Euh, ouais
, me confirma Hito.
_Bon, ben à dans deux jours alors...

Et je m'en allais. Les deux allaient trouver un plan pour chopper le mec et viendraient me chercher pour que je les aide à le mettre en place ou pas et dans ce dernier ce sera encore mieux, j'aurais même pas besoin de faire exprès d'être nul, je serais recalé direct. Attends, pourquoi ils me suivent? Me dis pas que je vais devoir les virer à coups de pied dans le cul pour qu'ils me laissent tranquilles...je déteste ma vie.

_Ca veut dire que t'as un plan?
_Pourquoi tu veux que j'ai un plan?
_Ben, "on se retrouve dans deux jours" ça voulait bien dire qu'on devait se séparer pour récolter des informations sur la cible, non?
_Non, ça voulait dire: à dans deux jours.
_Tu veux te la jouer perso, c'est ça? Et bien, on t'as eu, on va rester avec toi et tu seras obligé de partager les honneurs.


Et merde, ce mec a trop d'imagination. Bon, vite, trouver un plan pour me débarrasser de ces deux là et après à moi la vie facile. Et si je les aide à capturer machin? Après, je fais genre je vais protéger la zone de loin et en fait je me casse. Non, va y avoir des risques à attraper ce mec d'après la fiche. Ou bien, on essaie de le chopper lorsqu'il va dans les quartiers pauvres, mes deux compères vont à sa recherche, moi je fais style et je vais dans un bordel. C'est bien les bordels, toutes ces jolies femmes à votre service, l'alcool qui coule à flots, des paires de seins partout...arrêtes de penser des conneries, focus Taïga, focus. Concentration, attends, je dois faire quoi déjà? Ah, oui, trouver quelque chose pour éloigner les deux naïfs...ou alors j'éloigne le mec et je m'occupe de la fille...ça pourrait être sympa. Je feignais donc le repentir.

_Vous m'avez démasqué. C'est vrai...je voulais faire la fierté de ma famille en réussissant cette épreuve seul tel la carpe qui attrape le bigorneau un soir d'été avec un arc elfique défense +1 contre les attaques magiques.


Ouah, comment je suis trop fier de mon repenti. Attends c'est trop la classe surtout avec cette magnifique métaphore animalière incompréhensible à la fin. Mais bon, faut pas que je perde le fil, vas-y Taïga enchaîne avec un plan qui saucissonne de la taupe tétraplégique au tire-bouchon.

_Mais je m'incline et vais donc maintenant vous dévoiler mon plan...euh...et bien...c'est de...ne pas confondre vitesse et précipitation.
_...
_...
_...
_C'est tout?
Me demanda Keiryuu alors que j'entendais sa voix pour la première fois.
_Il faudrait que j'explique c'est ça?
_Ouais, ce serait pas mal.
_Ok et bien...


Et là PAF!! Mon génie fit ses preuves et je réussis à trouver un plan aux petits oignons pour en faire le moins possible et ainsi sauvegarder ma dignité(et mes chances d'emballer la donzelle).

_Comme on a 72h pour attraper notre cible et que peu importe quand on l'attrape l'épreuve dure 72h, j'avais pensé qu'il faudrait attendre le dernier moment pour la capturer.
_C'est pas un peu risqué?
_Je sais pas vous, mais personnellement me taper le baby-sitting m'intéresse pas vraiment.


Les deux me regardèrent quelques instants avant d'approuver mes dires, Keiryuu compléta même mon argumentation en expliquant que plus nous obtiendrons d'informations sur notre cible et plus les chances que sa capture foire seraient basses. Nous décidâmes aussi que pour le plan, on verrait cela en fonction des infos dont on disposera. Comme c'était encore le matin nous nous rendîmes au centre ville afin d'y apercevoir notre cible et son escorte. Nous avions décidés de vérifier sa sécurité lorsqu'il était dans le centre puis Hito le suivrait jusqu'à chez lui afin de savoir où le bonhomme habitait et pour finir nous louerions une chambre dans le Quartier Pauvre Est au cas où les deux fois où il s'y rendrait serait dans les trois jours. Je devais avouer que la filature du centre-ville était plutôt excitante et puis mettre en place un plan pour le moins intéressant et puis...

...

Oh mon Dieu! J'apprécie ce que je fais...c'est pas possible si c'est le cas ça veut dire que j'aime être un shinobi...c'est pas possible, pas moi, allez vite quelques prières et un peu de méditation et il n'y paraîtra plus. Je vous passe ces moments chiants comme la Lune parce que oui, la Lune c'est chiant, et on arrive directement à la suite, la magie du récit.
Comme finalement on avait pas suffisamment d'argent pour louer une chambre, même si j'avais subtilisé la bourse de ce cher Hutaka, nous décidâmes de nous partager la surveillance du coin. C'est alors qu'en plein roupillon je me fis réveiller par les mains douces et qui sentent bon de Kei...Hito? Méfie toi Taïga ou tu vas virer théière. Celui-ci me dit qu'il avait besoin de moi, il avait trouvé notre cible mais ne pouvait pas le rejoindre, je le suivis donc et nous retrouvâmes Keiryuu en train de faire la surveillance devant...une maison de passe.

_Notre gars est là dedans?
_Yep, mais je peux pas rentrer parce que je fais trop jeune et Keiryuu est une fille, ça ferait bizarre qu'elle rentre, non?
_Donc je dois y aller?
_T'es le seul qui fasse suffisamment adulte pour être autorisé à entrer et puis on a eu une idée.


Mes deux compagnons m'exposèrent donc leur idée qui me plaisait de plus en plus au fil de leurs explications. Je me retrouvais donc quelques minutes plus tard en possession de tout l'argent de notre groupe, dans un jacuzzi de la maison close, un cigare dans la bouche et un verre d'un cocktail tout à fait délicieux dans une main. C'est fou comme il est facile de se passer des choses nécessaires de la vie lorsque l'on a quelques gâteries pour compenser. Et puis coup de bol, mis à part les deux prostitués, l'autre personne présente avec moi dans le bain bouillonnant n'était personne d'autre que notre cher Akizumi Goro. Pour ne rien vous cacher il n'avait rien de l'image du petit gros que je m'étais faite. Dans la cinquantaine je ne pouvais m'empêcher que j'aurais de la chance si j'étais aussi bien à son âge. Je décidais donc de l'aborder comme prévu par mes coéquipiers.

_Vous êtes Akizumi Gore? Lui lançais-je de manière tout à fait banal, comme si je parlais à un ami de longue date.
_Qui le demande, me répondit-il, méfiant.
_Je me nomme...Hutaka, je viens de Chikara et j'aimerais beaucoup rencontrer ce monsieur.
_Hutaka? Le fameux jounin? L'homme de pierre?


Holà. C'est quoi cette histoire, Hutaka, le connard d'hippie qui me pourri la vie serait une putain de rockstar du monde shinobi? C'est quoi ce bordel? Faut que j'arrête de me disperser, dis oui et continu ton rôle bouffon.

_Celui-là même.
_Je vous imaginer plus vieux. Je suis Akizumi Gore, pour quelles raisons souhaitez-vous me rencontrer.
_Et bien, voyez-vous, mon disciple participe à l'examen chuunin qui se passe ici à Bazaka.
_Je suis au courant, une opportunité économique importante pour notre modeste cité.
_Exact. Il s'avère que ce serait une cruelle déception pour moi si mon élève ne réussissait pas les épreuves. Or celui-ci a oublié de se munir de katana digne de ce nom et on m'a dit que vous pourriez m'aider.
_Il existe quelques très bon forgeron ici, je pourrais vous faire une liste si c'est ce que vous souhaité.
_J'ai déjà vu et je le regrette. Allons mon cher, vous savez très bien de quoi je veux parler.


Bon là, tout est dans le sourire, il faut qu'il comprenne que je sais à propos de son trafic d'arme mais aussi que je n'ai aucune intention de lui nuire. Allez, fais un joli sourire. Tiens, ça me fais penser que je me rappelle plus de la dernière fois où j'ai souri franchement, sincèrement sans me moquer ouvertement de la gueule de quelqu'un. Il me sourit aussi, c'est louche on dirait un prédateur sexuel. Il me touche je lui déglingue sa tête. Il s'arrête non loin de moi et vire les prostitués apparemment déçu de ne plus recevoir d'argent.

_10000 pour un bon katana, 15 pour un très bon katana doté de quelques...modifications.
_10 pour le très bon katana.
_13000 pas moins.


Réfléchit, il faut penser au fait qu'on ne pourra peut être pas l'attraper pendant l'échange et même avec la bourse d'Hutaka rempli de bon à porteur, on a pas plus de 9000 ryos et sans je suis même pas sûr qu'on aurait de quoi se payer un sandwich. Bon, j'ai une idée mais faut que ça marche, surtout que c'était pas dans le plan initial.

_8000.
_je crois bien que nous n'avons plus rien à nous dire
, commença Akizumi en sortant du jacuzzi.
_8000 et une esclave sexuelle pendant trois semaines.
_Continuez
, dit-il en se rasseyant lentement.
_J'ai avec moi une "ami" qui me doit beaucoup. Si vous le désirez, elle pourrait s'occuper de vous pour les trois prochaines semaines.
_Comment est-elle.
_Elle vous plaira...et elle est jeune
, ajoutais-je en me rappelant que la prostitué qu'il avait choisit précédemment ne devait pas être plus vieille que moi.
_Bien, 9000 et la fille.
_C'est d'accord.
_Rendez vous chez moi dans 2 jours.
_J'ai besoin de cette arme rapidement. Demain soir et pas chez vous mais près de la zone agricole à l'est de la ville.
_Prudent à ce que je vois.
_Je ne serais plus en vie depuis longtemps sinon.

C'est ainsi que nous conclûmes notre affaire avant de nous séparer. Je sortais du bordel et voyais Hito et Keiryuu s'approchaient de moi,le premier gardait son air blasé et son allure cadavérique alors que la seconde semblait curieuse de savoir comme ça c'était passé. J'avais comme l'impression que l'une d'eux allait m'en vouloir...
Taïga
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