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[TERMINE]Mission au village de Tashihoso [ Rang C]

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Message par Keitaro 4/1/2009, 03:18

J'avais quatre compagnons, dénommés Hayamaru , Shenji,Delze et un Jounin du nom de Rosanshin. Nous étions devant le prestigieux Zenko Nomiko, chef de la Police de Chikara, qui était entrain de nous expliquer les détails de notre mission. Je reconnus tout a coup l'un des ninjas qui allait nous accompagner ... Delze.

"Quoi ? Encore ce salaud ? ... Me le suis pas assez coltiné à l'exam' ! D'ailleur lui aussi est passé Chuunin . C'est bien ma veine."

Zenko - Alors récapitulons ... Les violences dans le village se sont multiplier , pour cause , la consommation abusive des produits illicites importé. Votre mission se résume a vous infiltrer au sein du village de Tashihoso au Sud de notre region. Selon nos sources , Tashihoso est celui qui fournit les gangsters en drogue , leur habitant sont des personnes qui cachent beaucoup de chose , un fabriquant s'y serait surement installé. Je veut que ce soit clair, je ne veux pas que vous risquez votre vie . Aussi, au moindre problème je veux que vous retourniez immédiatement au village. Vous avez compris ?

Tous ensemble -
Oui ! Zenko Sama !

Notre équipement avait déjà était préparé et rangé dans des sacs de voyage et nous nous trouvions a présent devant la grande porte en forme de sablier du village. Rosanshin présidait le groupe, Delze faisait un sourire diabolique comme a son habitude et le dénommé Sheinji se montrait calme et imperturbable , de même pour Hayamaru.
Après que Rosanshin nous donne les derniers récapitulatifs de la mission nous avons pu enfin prendre la route. Tandis que nous marchons , j'ai pu sentir un étrange présence caché derrière les grands arbres qui longeaient les plaines.

Rosanshin - Vous l'avez tous senti ?

Hayamaru, Delze et Keitaro -
Oui.

Sheinji -
Hum ? Sentir quoi ?

Rosanshin -
Tenez vous prêt .

Sheinji - Vous allez me dire ce qu'on est sensé senir au moin ?

Un sifflement s'entendit. Rosanshin courra mettre a l'abris Sheinji qui n'avait pas encore compris la situation, quand a Delze , Hayamaru et moi , nous evitames les projectiles aisement. Rapidement une silhouette d'homme sorti d'entre les buissons.

Silhouette - On va pas y aller par quatre chemins ... Je veut tout vos biens. Et que ça saute ! Parole d'Inari Moro .

Hayamaru - Vous semblez ne pas connaitre dans quelle situation vous vous fourrez mon cher ami . Nous sommes un groupe de ninja de Chikara qui part en mission . Vouloir nous provoquer en duel ne serait que pur absurdité .

Inari - Hein ? Mais j'en n'est rien a battre que vous soyez ninja ou plongeur dans un restaurant de tripes de porc . Si vous me donnez pas votre argent tout de suite je vous descends tous les cinq.

Hayamru soupira avant de faire volte face et de nous regarder d'un air malin .

Hayamaru- Ne vous fatiguez pas ... Je m'en occupe .

Inari - Eh ! Le trou duc. T'avise pas de parler de moi sans me regarder ! Je risque de te casser les cô !!! Aargh !

Et en moins de temps qu'il en faut pour dire j'aime les bananes e le coup le jeune Chuunin se trouvait déjà sous la mâchoire du bandit avant de lui donner un coup de poing agile et gracieux sous son diaphragme. Celui ci cracha du sang avant de s'écrouler impuissant par terre . Il se tenait le bas ventre avec ses bras et nous proliférait des menaces en sanglotant tandis que nous reprenions notre route tranquillement vers le sud de la région de Yuukan.

Inari - Je me vengerais sale ninjas ! Je vous mettrais mon épée si profondément dans votre cul que vous aurez l'impression que votre trou de balle est une pièce de dix ryos ! Sales trou du cuuuuuuul

Delze ( Souriant au jeune voleur) - Pour un mot, un homme est réputé sage ; pour un mot, un homme est jugé sot.

Après encore quelques heures de marche nous nous arrêtâmes a coté d'une petite source d'eau que Sheinji avait repéré quelques pages au par avant, tout pret de Tashihoso.

Keitaro - Bon . Nous sommes enfin arrivé devant le village . Je propose qu'on se repose cette nuit ici pour commencer l'infiltration demain matin.

Delze - Keitaro a raison ! Nous nous sommes déjà assez dépense aujourd'hui . Si on doit se battre, mieux vaut reprendre des forces et se reposer avant de vraiment débuter la mission demain.

Rosanshin - Hum . D'accord . C'est décidé . Nous installerons les bivouacs ici . Nous avons l'eau nécessaire et la viande des cerfs qui passent par là. On va installer deux tentes . Delze et Keitaro vous dormirez ensemble dans la première et Sheinji , Hayamaru et moi dormirons dans l'autre.

" Quooooooiii ? Pourquoi je dois toujours trainer ce boulet avec moi ? Et puis merde , on fera avec ."


On installa donc les deux tentes sous les cris incessant des crickets et la lumière des luzernes qui passaient par ci par là avant de pouvoir enfin aller dormir. Delze quand a lui me regardait avec ses deux yeux grand comme des assistes tout en gardant son sourire machiavélique.

Delze - Hehe. Ca va ? A ce que je vois tu as réussi a passer au grade de Chuunin , comme moi , je te félicite .

Keitaro - Toi tu me fait de plus en plus peur. Il vaudrait mieux pour ta santé et pour la mienne que tu ne t'approche plus trop de moi

Delze - L'archer a un point commun avec l'homme de bien : quand sa flèche n'atteint pas le centre de la cible, il en cherche la cause en lui-même.

Keitaro - Comment ? Mais ca n'as rien a voir avec ce que je te dis là !

Delze - Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.

Il restait toujours souriant . Ce type est vraiment le plus grand manipulateur que mes yeux ont pu voir. J'ai donc essayer de l'ignorer pour enfin dormir paisiblement jusqu'au lendemain ou une longue journée nous attendait ...

Le lendemain matin les premiers rayons de soleil sont venu me lécher le visage me réveillant .Une odeur délicieuse était venu me caresser les narines, les autres étaient déjà lever et Rosanshin était entrain de préparer le petit déjeuner , des brochettes de cerf grillé.

Keitaro - Bonjour. Vous avez passer une bonne nuit ?

Rosanshin - Oui merci Keitaro Kun . Tiens , les autres ont déjà manger leur part.

Je pris donc un morceau de brochette tout en remerciant le vieux sage.
Après avoir pris des forces nous reprîmes notre route vers Tashihoso qui se trouvait maintenant qu'à dix minutes de marche. Arrivé las bas nous nous réfugions dans des buissons après que le Jounin nous ordonne d'arrêter.

Hayamaru - Bon , nous allons nous infiltrer a l'intérieur du village mais pour cela il faut attirer leur attention . Les villageois de Tashihoso sont habitué a parler dans un dialecte de notre habituel japonais prit des villages proches de Nagame . Quelqu'un sait ce qu'est le Gengoni ?

Keitaro - Oh moi ! Je sais même parler cette langue .

Tous les regard se tournèrent vers moi , surpris que je comprenne cette langue étrangère.

Keitaro - Ben quoi ? Il faut bien s'occuper lorsqu'on a rien a faire . En plus j'ai vécu pendant un certain temps dans la région de Nagame.

Hayamaru - Bref Keitaro . Tu te déguiseras en paysan qui cherche de l'eau pour ses récoltes et tu demanderas ,en Gengoni, au chef de l'eau pour faire diversion tandis que nous nous infiltrons a l'intérieur.


Keitaro - C'est compris ! HENGE NO JUTSU !

Un chapeau de paille traditionnel couvrait le haut de ma tête et un bandeau noir cachait tous les traits de la partie inférieure de mon visage. Je m'avançais tranquillement vers l'entrée, avant qu'un garde m'interpelle et me pose quelques questions.

Garde - Stopover! Who are you, foreigner?

Keitaro -
I am only a farmer who cultivated rice fields . I want to see your boss.

Garde - Okay . Tekuzaki sama ! ...

Le chef se présenta a moi et me demanda le pourquoi de ma présence dans leur petit village.

Chef - Hum ... What are you doing here ?

Keitaro - I came here to ask for some water the villagers for my poppies.

Chef - Ok you can enter ...

Garde - Hey ! Wait a moment ! You had not said that you cultivated rice?

Keitaro - * Et merde ! La belle boulette que je viens de faire, faut que je trouve quelque chose pour me rattraper et vite* Euh ... Yes , I cultivate poppies too . Hehe

Le jeune dirigeant du village prit tout a coup un regard plus sérieux et plus hostile envers moi . Ma couverture était finie. Je ne pouvais pas communiquer avec les autres et je m'était retrouvé dans un beau merdier.

Chef - Qui êtes vous et d'où venez vous ?

Keitaro - I... I ... I dont understand what do you said . Tekuzaki Sama.

Chef - Arrêtez de me prendre pour un con et DITES MOI QUI VOUS ÊTES IMMÉDIATEMENT !


Dernière édition par Keitaro Tameiki le 27/2/2009, 22:39, édité 1 fois
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Message par Delzebuth 4/1/2009, 18:41

« (Moi) Je propose qu’on le laisse là.
_ (Haymaru) C’est pas la meilleur des solutions.
_ (Sheinji) Attaquer les gardes pour le faire rentrer serait risqué, mais une lame de plus ne sera jamais de trop.
_ (Hayamaru) Sa maîtrise de la langue pourrait aussi s’avérer très utile.
_ (Moi) On fait quoi alors ?
_ (Rosanshin) Ca me rappelle mes débuts de ninja. Mais à l’époque, j’étais Genin… »

Nous nous retournions vers Rosanshin, un peu perplexes. Ce gars qui faisait des trucs de fou furieux aurait-il été un jour vraiment aussi stupide que ce Keitaro ? Non, impossible, je vois mal Rosanshin laisser tomber un parchemin le jour d’un examen ou dire le contraire de ce qu’il tente de faire croire.
« (Rosanshin) Exactement la même situation. »
Comme s’il lisait dans mes pensées… Bref, nous étions parvenus à pénétrer le village, mais cet imbécile se retrouvait bloqué à l’entrée.

En un instant, nous vîmes ce vieillard sénile se déguiser en paysan et arriver en trombes aux portes depuis l’intérieur du village en criant :
« (Rosanshin) C’est mon fils !! Mais enfin, pourquoi es-tu sorti du village ?!!
_ (Keitaro) Que ?…
_ (Garde) Oh ! Vraiment ?
_ (Chef) C’est un villageois, il doit dire vrai. C’est bon, laissez-le entrer. »

Ainsi Keitaro parvenait à pénétrer le village. Rosanshin devait probablement avoir vécu la même situation. Hayamaru, Sheinji et moi rangions les kunais que nous tenions en main avant de commencer la visite.

« (Moi) Crèves.
_ (Hayamaru) Objectivement parlant, ça me semble raisonnable.
_ (Keitaro) Fais pas ta chochotte Zeze !
_ (Moi) Eh ! J’te permet pas de m’appeler comme ça !
_ (Keitaro) Zeze !
_ (Moi) Espèce de … !
_ (Hayamaru) Dis-moi Delze, tu ne serais pas un peu atteint ?
_ (Rosanshin) C’est un bonhomme assez spécial, il faut l’avouer.
_ (Sheinji) Personnellement, je pense qu’il souffre d’une pathologie psychique.
_ (Moi) J’vous permet pas non plus ! Viens là que je…
_ (Hayamaru) Vite ! »

Et merde…
Je me retrouvais habillé en clampin pour faire croire aux villageois que j’étais comme eux. Les autres, c’était pareil, mais ils s’en moquaient presque.
Un paysan arrivait, un boiteux, une grimace sur le visage, un râteau dans la main. Il nous dévisageait comme un bébé regardant des épinards, l’air de dire : « Z’êtes qui ? ».

« (Paysan) Z’êtes qui ?
_ (Moi) A croire qu’il le fait exprès…
_ (Sheinji) Oyez brave citoyen !
_ (Hayamaru) Nous sommes de retour dans la région, ça fait un bail !
_ (Paysan) Hein ?! De retour ?…
_ (Keitaro) Oui ! Nous avons quitté le village il y a 10 ans !
_ (Moi) Quel boulet, le genre de trucs qu’il faut jamais dire… »

Nous regardions tous Keitaro d’un œil dépité, victimes de compassion pour la triste débilité qui émanait de cet individu.
« (Paysan) 10 ans vous dîtes ?! Mais le village n’existe que depuis 7 ans !
_ (Sheinji, murmurant au groupe) Dis moi Keitaro, t’es sûr d’être Chuunin ?
_ (Moi) Quelle calamité ce type…
_ (Hayamaru) Je me demande sérieusement pourquoi il n’a pas été chargé de récolter des papiers derrière un bureau. Je le vois plus secrétaire qu’espion. Et encore.
_ (Keitaro) On lui dit quoi là ?
_ (Rosanshin) Désolé mon ami, c’est mon fils, il est atteint psychologiquement.
_ (Keitaro) C’est Delze qu’est atteint ! Et pis arrêtes de dire que je suis ton fils, je vais finir par le croire moi !
_ (Hayamaru) Quelle équipe de cas…
_ (Sheinji) Oui, il est atteint de débilité profonde, ne lui en voulez pas.
_ (Keitaro) Sympa…
_ (Paysan) Je ne suis pas convaincu, il n’a rien d’anormal.
_ (Moi) Tu trouves quelques chose de normal chez lui toi ?
_ (Keitaro) Ta gueule Delze.
_ (Rosanshin) Quelle impolitesse…
_ (Hayamaru) Bon, je vais me caller quelque part pendant que vous réglez vos comptes.
_ (Moi) Suis-le, Keitaro.
_ (Keitaro) Vas-y toi !
_ (Sheinji) Même un génie doté du plus grand intellect ne saurait résoudre cette situation à mon avis.
_ (Moi) Tu crois ?
_ (Rosanshin) Avoues que la situation est un peu catastrophique…
_ (Moi) Observes un peu et prends leçon. Oh toi sale papi croulant !! Casses-toi de là où je te martèle le crâne avec ton râteau merdique !!
_ (Sheinji) Jouer la carte de l’intimidation, c’est malin, mais je ne pense pas que…
_ (Paysan) Pour qui tu m’as pris petit con ?!! Mon râteau j’vais te le faire bouffer tu vas voir !!
_ (Keitaro) Fuuton ! Kaze… !
_ (En choeur) Noooon Keitaro !!!
_ (Keitaro) Ben quoi?
_ (Paysan) Qu’est-ce qu’il essayait de faire là ?! C’est une technique de ninjas j’en suis sûr !
_ (Rosanshin) On est dans un belle galère…
_ (Moi) Bon, faut terminer ça. Monsieur, désolé, mais on va devoir vous éliminer.
_ (Paysan) Tu racontes quoi là ?!
_ (Sheinji) Je crois que c’est la meilleure solution… Gangue invisible. »


Le paysan se vît victime d’une substance qui vînt enlacer son corps pour ralentir tous ses gestes. Rapidement il constata qu’il ne pourrait pas fuir. N’ayant plus force de parler, on pouvait voir sur son front des gouttes de sueur perler et couler, pendant que ses yeux s’agrandissaient de terreur. Un bégaiement traduisît son incapacité à dire mot, pendant que la pointe de ma lance, masquée en parapluie, venait s’enfoncer dans sa gorge. La technique de Sheinji s’annula pour laisser tomber le paysan, inerte. Etendu sur le sol, son sang giclait à flot de là où ma lame l’avait percé. Le bruit de cette effusion me rappelait le sifflement d’un serpent, animal qu’il allait me falloir apprendre à contrôler.
Hayamaru revînt quelques instants plus tard, un sourire sur ses lèvres montrant une probable bonne nouvelle.

« (Hayamaru) Il y a un restaurant dans ce village. Il est à deux pas d’ici.
_ (Moi) On est pas là pour s’amuser…
_ (Hayamaru) Ce n’est pas pour s’amuser, j’ai découvert une piste.
_ (Rosanshin) Une piste ?
_ (Hayamaru) Un individu semblait dans un état secondaire en entrant là-bas. C’est l’occasion de s’arrêter un instant.
_ (Keitaro) Allons-y.
_ (Hayamaru) Au fait, où est le paysan ?
_ (Keitaro) Il est mort.
_ (Hayamaru) Merde ! Pourquoi vous avez fait ça ?!
_ (Rosanshin) On ne pouvait pas faire autrement Hayamaru...»


Deux minutes plus tard, nous étions tous installés dans de somptueux fauteuils, le corps du paysan enfoui sous le sol à l’endroit de sa mort grâce à la maîtrise du Doton de Rosanshin. Nous avions changé de costume, pour ne pas éveiller les soupçons : des paysans dans un chic restaurant, c’est plutôt louche. Mais même avec tout cette attirail, il nous était impossible de passer inaperçu…

« (Moi) Je mange pas en face de lui.
_ (Keitaro) Moi non plus.
_ (Hayamaru) Ils abusent… »

Impossible de me retrouver face à cet imbécile ! Cela aurait gâché tout mon appétit, toute la saveur de mon repas en aurait été détruite ! Ca aurait été comme manger un kiri-feuille devant le corps agonisant d’un homme dont les tripes ressortiraient d’un ventre grand ouvert, et dans lequel on pourrait apercevoir une multitude de grains de riz à moitié digérés rejetés dans une flaque de sang coulant jusqu’à vos pied. Ca aurait été immonde !
C’est pourquoi Hayamaru se décida à inverser nos positions, acceptant de manger son repas devant Keitaro. Quel courage !

« (Sheinji) Voilà l’homme.
_ (Rosanshin) Delze et Keitaro, restez calmes, ok ?
_ (Moi) ‘Suis super calme, moi, c’est lui qu’a un problème.
_ (Keitaro) Tais-toi ou il va nous capter !
_ (Hayamaru) Oh putain… C’est le gaffeur par excellence ce gars.
_ (Homme suspecté) Eh vous !
_ (Rosanshin) Grave erreur… »
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Message par Hayamaru 9/1/2009, 20:33

Cet abruti de Keitaro venait d'attirer l'attention du mec. On avait 2 choix. Ou trouver un prétexte pour l'assomer et le capturer sans éveiller les soupçons des autres occupants du restaurant, ou alors capter son attention.
Je sais !

Je chopa l'avant-bras de Delze qui traînait sur la table, et envoya valdinguer une bouteille. Je plongea pour la rattraper, utilisant ceci comme prétexte pour me cacher sous la table. Je joignis mes mains une fois à l'abri des regards pour matérialiser un clone le plus discrètement possible. Celui-ci ressortit d'en-dessous la table, posa la bouteille et s'approcha du type qui s'apprêtait à fuir. Il lui attrapa le bras avant qu'il n'ouvre la porte et lui murmura « moi et mes potes, on est là pour affaires... »

Type shooté – Nan c'est pas vrai, vous avez parlé de moi ! Lâche-moi !
Clone – On parlait de ce type tout seul assis à la table à côté de nous, on sait qu'il nous surveille. Et nous on savait que tu viendrais. On t'a apporté ce que tu veux...

Effectivement, si ce type était bien drogué, il y avait des chances pour qu'il ait des réserves sur lui. Après avoir noté par hasard la présence du gars qui n'avait strictement rien à voir dans l'affaire, mon vrai moi (pas le clone, l'autre ^^ ) n'était pas resté sous la table sans rien faire pendant que mon clone et le type « discutaient ». J'utilisai alors mon jutsu de camouflage. Je sortis de ma cachette et me dirigea vers le type, suivi du regard discret de ce Rosanshin, ce qui me fit comprendre que ma technique n'était pas encore assez élaborée. Bon, on verra ça plus tard... Je tournais autour du type en fouillant le plus discrètement possible ses poches, et ses grands gestes qui accompagnaient ses paroles ne me facilitaient pas la tâche. Enfin, je réussis à extraire un petite barette marron-verte qui avait une odeur assez agréable. Bingo. Je l'introduisit dans la poche de mon clone et lui signala mon geste par une pichenette dans le bras.

Type shootébaissant le ton – Ce que je veux ? C'est toi le nouveau dealer dont on parle ?

Ce que j'entendis m'interpella. Les autres, qui n'avaient toujours pas bougé, sans doute informés de ce que je faisait par Rosanshin, ne pouvaient pas entendre ce que mon clone et la cible se disaient. Je me rapprocha d'eux et chuchota à l'oreille de Delze ce que je venais d'apprendre à propos du « nouveau dealer du coin ». Le clone montra au type la petite barette que je venais de chaparder. La réaction fut surprenante, car il se dirigea immédiatement à notre table, et s'asseya comme si nous étions de vieux potes à lui. Mon clone regagna sa place ensuite.

Type shooté – Alors enfin, j'ai le privilège de te rencontrer. Personne ne connait ton nom dans le milieu.
Clone – Ha bon... tu peux me dire exactement tout ce qu'on dit à mon sujet dans le coin ?
Type shooté – Ok, mais la came en échange. Allez, c'est pas une vulgaire barette qui va te faire défaut.

Mon clone envoya la barette glisser sur la table jusqu'au type. Après tout, je lui avait pris, c'était normal que je lui rende.

Clone – Alors ?
Type shooté – Bien bien... Alors tout d'abord personne ne sait comment tu t'appelles, tout le monde parle de toi comme si tu étais le chef et que tu maîtrisais tout le village, ce qui paraît normal. Tu es arrivé ici il y a quelques semaines et tu as rapidement pris le contrôle du trafic de stup' du coin. Tu es très jeune à ce qu'il paraît, et tu t'entoures de ninjas rénégats pour ta protection, c'est la chose à laquelle tu tiens le plus à ce qu'il paraît. Ceux qui te défendent ont tous été des ninjas des grands villages et avaient le grade Chuunin voire Jounin. Tu es intouchable, en clair...
A ce que je vois, c'est vrai, vu que ces 4 types autour de toi sont plus vieux.
Clone – Bien... tu as eu ce que tu voulais, maintenant part.
Type shooté – Une chose m'échappe. Pourquoi tu ne te montres jamais d'ordinaire, mais que tu le fait aujourd'hui ?

Merde... La question piège... Qu'est-ce que je bien pouvoir lui dire ? Heu...

Keitaro – Le boss veut que tu sois son associé et un de ses distributeurs en quelque sorte. C'est un honneur, tu ne devrais pas refuser...
Type shooté – Vous déconnez ? Travailler pour celui qu'on considère comme le dieu ici ? J'accepte sur-le-champ !
Delze – Ok, tu commençera à bosser pour nous dès demain.
Type shooté – Super ! On a un point de rendez-vous ? Votre base secrète ?
Sheinji – On saura te trouver, ne t'en fait pas...
Type shooté – Heu... Bah d'accord alors.

Il se leva et partit. Nous sortîmes quelques minutes plus tard. Je relâcha mon jutsu, et me retrouva hors d'haleine. Je maintenait ma technique depuis au moins un quart d'heure, ce qui était extrêment éprouvant. Une fois que je réapparu, mon clone se volatilisa. J'étais assis, adossé au mur du restaurant, entouré de mes 4 compagnons.

Moi – Pfiou... Merci pour la fin, les gars. Je savais pas quoi lui répondre. Vous m'avez sauvé.
Delze – Keitaro est pas aussi con que ça, finalement...

Sheinji dû bloquer le coup de poing de Keitaro.

Keitaro – Tsss... Bon, on rentre au camp.
Sheinji – Tu crois peut-être qu'on va sortir et rentrer dans le village sans arrêt ? C'est un peu suspect, non ?
Rosanshin – Je vais nous payer le logement. Deux d'entre nous vont chercher les affaires qui sont planqués à l'extérieur du village. Hayamaru, à toi de choisir qui y va.
Hayamaru – Delze et Keitaro, bien entendu. Sachez, les mecs, que si vous vous engueulez et que quelqu'un vous repère, la mission est foutue. Je suis clair ?

Ils se jetèrent un regard furieux et partirent sans dire un mot. Deux heures plus tard, nous étions tous installés dans une petite piaule pas très grande, dans laquelle nous avions installé nos tentes.

Rosanshin – Je prends le seul lit.
Delze – Ha ouais ? Et pourquoi ça serait le cas ?

A ces mots, il saute sur le lit en question. Non, ne fait pas ça...
Rosanshin lui assène soudain une violente mandale qui l'envoit valdinguer par terre, et ce avant même qu'il ai effleuré les draps.

Rosanshin – Ha, non ! Tu vas salir mon lit !

Je contemple la scène pourtant dénuée d'intérêt. Une fois le débat clos grâce à Rosanshin à coup de claque dans la face de son opposant, je finis d'installer mon duvet sur le sol.
La nuit tombée, nous nous réunîmes autour d'une bougie. Rosanshin, qui s'était apparement déclaré chef de la mission – et je le comprenais, après tout c'était lui le plus haut gradé, et personne ne constestait – prit la parole le premier.

Rosanshin – Bon, faisons le point sur la mission pour ce premier jour. Apparement, notre cible, que nous ne connaissions pas lorsqu'on nous attribué la mission est un jeune garçon qui s'entoure de ninjas pour sa protection. Il est difficile de s'approcher de lui, mais nous devons le capturer. Nous devrons donc combattre pour la réussite de la mission.

Je fis la moue. Combattre ne posait pas de problème physique, je me débrouillais plutôt bien, mais ce n'était pas ce que je préfèrais.

Delze – Pourquoi tu fait la tronche ? Déjà tu gueulais pour le paysan crevé, tu vas pas non plus chialer parce qu'on va se castagner ! T'as pas peur au moins ?
Moi – Ferme-là.
Delze – T'es pas devenu ninja pour la figuration j'espère !
Moi – Mon but en tant que ninja est de protéger, pas tuer.
Rosanshin – Bon, arrêtez de vous chamaillez et présentez-vous. On ne se connaît pas encore bien, à part peut- être nos noms. Toi le petit, rappelle-moi ton nom...
Sheinjivexé d'être traité de “petit” – Sheinji.
Rosanshin – Bon sang mais c'est bien sûr ! Vas-y, commence.

Tous les visages se tournèrent vers lui

Sheinji – Je m'appelle Sheinji Kageniwa, j'ai 14 ans et ne suis que Genin. Vous voulez savoir quoi d'autre ?
Keitaro – Bah ce que tu sais faire au combat, ou même tes goûts, ce genre de conneries quoi.
Sheinji – Je préfère le ninjutsu, je possède une affinité assez spéciale, je me bats en utilisant les couleurs... mais c'est assez compliqué... Quoi qu'il en soit je ne bats qu'en utilisant mes techniques spécifiques... J'aime pas grand-chose, je cherche qu'à devenir plus fort, mais je n'ai pas vraiment de but dans la vie.
Delze – Moi c'est Delze, Samashi Delze et j'ai 17 piges, fraîchement promu Chuunin du dernier exam.
Moi – Rookie, quoi.
Delze – Je me bats au Ninjutsu Doton et avec ma lance à mi-distance plutôt qu'au corps à corps. Tuer ne me répugne pas contrairement à certains. Voilà.
Keitaro – Tameiki Keitaro, j'ai 16 ans et moi aussi suis récemment promu Chuunin. Je maîtrise quelques techniques Fuuton. On le dirait pas mais je suis assez intelligent. Je peux invoquer un ou deux renards pour m'aider à me battre.
Moi – Daihoshi Hayamaru, seulement 15 ans mais Chuunin depuis bientôt une année entière, puisque je sors du précédent examen. Je n'ai aucune notion, même de base en illusion, je ne possède pas d'affinité comme vous, et je n'ai pas une grande force physique. Je ne bats qu'avec un katana, ou un wakizashi ou même les 2 ensemble, je mise tout sur ma vitesse et ma discrétion. Je n'ai jamais tué et je ne le ferais pas de sitôt.
Delze – Et vous, Rosanshin ?
Rosanshin – Et bien mon nom de famille ne vous concerne pas, et vous n'avez pas besoin de savoir ce dont je suis capable.
Sheinji – Ok, super... Merci du renseignement.
Rosanshin – Bon, on s'en fout.
Keitaro – Heu y'a juste un truc qui m'intrigue dans la mission.
Moi – C'est quoi ?
Keitaro – Bah le type que t'as “recruté”, on en fait quoi ?
Moi – Je vais essayer de m'en servir pour me rapprocher de la “cible”, celui dont il m'a parlé. Mais moi aussi y'a un truc qui m'inquiète...
Rosanshin – C'est quoi le problème encore ?
Moi – Bah c'est à dire que y'a des gens mais je sais plus qui, qui ont on dit à mon “employé” qu'il allait distribuer de la came à mes clients. Or j'ai pas ce que je suis censé lui donner.
Rosanshin – Ha ça. T'en fait pas, je m'en procurerais demain matin avant que tu ailles le rencontrer. Bon, allez vous coucher, garnements ! Demain les choses sérieuses commencent.
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Message par Hayamaru 9/1/2009, 20:33

Le lendemain, en effet...

Je fus réveillé brutalement par le bruit d'éclats de verre, on aurait dit puis d'un choc sourd
Je sortis la tête de ma tente pour voir Keitaro la tête encastré dans les lates du lit et Delze par terre, assomé d'un coup de vase, dont Sheinji tenait dans la main ce qu'il en restait.

Sheinji – Pfff... C'est déjà le bordel si tôt... Ils font chier ces 2 là.
Moi – Et bah, c'est du beau boulot...

Je jeta un regard dans le reste de la pièce dévastée...

Moi – Hey, où est Rosanshin ?
Sheinji – Il est parti avant nous tôt ce matin. Il a laissé ça pour toi.

Il me montrait du doigt ce qui restait d'une table qui avait perdu un pied ayant dû servir de massue durant cette rixe matinale. Il y avait dessus une tablette noire posée sur un bout de papier. Je reconnu à l'odeur de la drogue. Effectivement, il a réussi à m'en procurer. Le papier disait :

Rosanshin a écrit:Voici ce que tu m'avait demandé hier soir. Je suis parti m'ennivrer dans un bar. Ne me cherchez pas. Je te confie la suite des opérations, Hayamaru. Bonne chance !

Un point-virgule suivi d'une parenthèse fermée concluait le message.

L'enfoiré... Il nous laisse seuls... Delze et Keitaro venaient de reprendre leurs esprits.

Moi – Bon, on y va les gars. Faut trouver notre homme.

Nous le trouvâmes rapidement. Il se promenait dans un rue commerçante en jetant des regards derrière lui quasiment sans arrêt.
J'indiqua aux autres d'aller se planquer sur un toit en m'attendant.
Je rabattis la capuche de ma veste et me mit derrière lui, sans qu'il m'aperçoive. Je le dépassa et lui tapota le bras pour lui indiquer que j'étais là. Il me regarda et me reconnut lorsque je souleva légèrement ma capuche.

Homme – Ha c'est vous.
Moi – Oui, suis-moi.

Je me dirigea dans une rue perpendiculaire mais moins bondée. Je remarquais alors deux types qui nous suivaient. C'est qui ceux-là ? Je m'arrêta puis lui tendit la plaquette noire.

Homme – Heu.. Dites, chef. Je peux vous appelez comme ça, puisque je ne connais pas votre nom ?
Moi – Appelle-moi Neoxys. Qu'est-ce que tu veux ?
Homme – Voilà, Neoxys. Vous voyez les deux gars, là-bas ?
Moi – Ouais, ceux qui nous suivent depuis cinq minutes.
Hommes'adressant à ces deux derniers – Venez !!!

Les deux types arrivèrent. Mes yeux virent soudain une ombre se déplacer sur le toit d'en face. Mon coeur commença à battre un peu plus vite, je sentis une goutte de sueur couler de mon front. Merde, il va se passer quelque chose, je le sens...

Homme – Voilà, ce sont des amis à moi. Je leur ai parlé de vous, et du travail que vous m'avez donné. Je voulais savoir si vous pouviez les engager aussi, s'il vous p...

QUOI ?!?!? MAIS QUEL CON !!!!!!!!!!!

Ma réaction le surprit brutalement. Soudain, quelqu'un me rentra dedans violemment de côté, et avant même que je touche le sol quelques mètres plus loin, l'endroit où je me trouvais une fraction de seconde avant explosa sur une zone d'environ 2 mètres, emportant dans la fumée et les débris les 3 hommes.

Moi – NOOONNN !!! ... ... Merde...

Je regardai mon agresseur, qui n'était autre que Sheinji, et qui venais bien évidemment non pas de me rentrer dedans pour m'attaquer, ce que j'avais cru en premier lieu, mais bien de me sauver la vie.
Je sortis rapidement un parchemin de ma sacoche arrière, le déroula d'une seule main, et invoqua mon katana, Ryuu.

Moi – Sheinji ! Dégage de là !
Sheinji – Hein ? Pourq
Moi – Dégage, je t'ai dit !
Sheinji – Hé ho, c'est bon, calme-toi !

P*****, quel bouché !
J'étais assis sur le sol. Je chopa la veste de Sheinji, tira dessus pour me relever rapidement, avant d'empoigner son col, de le bousculer vers la gauche. Immédiatement, une forme sortit de l'épais nuage de fumée noire. Un homme en sortit, bondissant sur moi, et propulsa son bras gauche, prolongé d'une lame qui y était fixée, vers moi. Je para l'attaque avec mon sabre dans un tintement métallique, en détournant sa lame vers ma droite, qui alla se planter droit dans le mur. Il se libéra sans difficulté en arrachant sa lame des briques, et poursuiva son mouvement vers moi, mais j'avais déjà effectué un saut en arrière pour esquiver.

Agresseur – Alors, mon cher Neoxys, comme ça c'est toi qui te fait passer pour mon maître ? Tu sais, il n'aime pas ça. Regarde ce qui est arrivé à tes collaborateurs. L'un d'eux a débalé quasiment en public qu'il s'était fait engager par le “vrai chef du village”, comme il disait. Ca n'a pas plus à mon boss que quelqu'un se fasse passer pour lui. Et c'est encore à moi de faire le sale travail.

Enfoiré... Tu vas payer...
A peine eu-t'il terminé sa phrase que Delze et Keitaro surgirent derrière lui, tentant de le toucher avec des kunaïs. Il se baissa, ils se rétablirent, puis d'un saut arrivèrent à mes côtés. Sheinji, lui, restait derrière nous.

Agresseur – Ha bah voilà ! Moi qui me disait que ça serait ennuyeux. On va rigoler !

Il ramena son poing droit devant son visage, et une 2ème lame surgit d'un dispositif placé sur son bras.

Moisortant un nouveau parchemin avec ma main gauche, le dépliant et invoquant Hoshi, mon wakizashi – Ok, 2 lames contre 2.

Il sourit.

Moi – Sheinji, laisse-le nous. Prêt les gars ?
Sheinji – Oui. Prêt, comme tu l'as dit.

Nous nous retournons envers Sheinji, qui s'est relevé, arbore un regard qu'on ne lui avait pas vu jusqu'ici, et il joint ses mains pour former un signe incantatoire. Je lui adresse un grand sourire.

Moi – Bon, on y va alors.


***

We cannot kill, what we cannot see.


Dernière édition par Hayamaru le 10/1/2009, 00:18, édité 1 fois (Raison : Foutues balises... Me pètent les c******* !)
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Message par Sheinji 11/1/2009, 21:04

Un large sourire éclata sur mon visage.

Enfin.

J’attendais ça depuis… Depuis toujours. Comme l’aveugle qui guette le retour de ses yeux à la lumière. Comme l’assoiffé tendant l’oreille pour discerner les clapotis d’une source. Moi, je rêvais le voyage.

Ces derniers temps, j’ai vécu des choses géniales, vivantes et profondes. J’ai vu un homme se faire tuer sous mes yeux. J’ai rencontré des gens et embrassé leurs vies. J’ai appris à agir en équipe, à assommer deux crétins ensommeillés d’un coup de vase, à rester humble.

Et surtout, j’ai quitté Chikara.

Les chemins embrumés qui se dressaient devant moi se sont éclairés d’un coup, comme si j’avais vécu jusqu’à maintenant sans voir la douceur du soleil. J’existe, littéralement. Chaque seconde, j’en apprends davantage et sourit un peu plus. Ma vie d’avant, celle ou je me traînais comme une loque dans les quartiers sombres de mon village en attendant l’aube, est terminée.

J’ai pu détailler mes compagnons au cours de notre avancée. Eux ne semblent pas comprendre ce que cette mission leur apportera. J’espère que, pour moi, ça ne sera pas la dernière.

Parce que là, c’est la baston.

Bon, on se doutait bien que ça arriverait un jour où l’autre. Entre le mec étrange et sympathique qui passe son temps à déblatérer des devises à la con et à se disputer avec tout ce qui bouge, celui qui menace de faire sauter notre couverture et notre tête toutes les cinq minutes, l’autre, plus réfléchi (merci, mon Dieu !) qui essaye d’assurer pour couvrir les boulets de service et le dernier, censé superviser le tout, actuellement en train de se saoûler dans un bar… Tous, sentaient venir le moment où ils devraient taper pour sauver leur peau. C’était inévitable, je pense. Mais bon… Assez parlé, place au présent.

C’est parti.


***



Hayamaru – Bon, on y va alors.
Keitaro – Hey, t’es sûr que tu veux laisser le gamin participer au combat ?
Hayamaru – On est 4 contre lui, de quoi t’as peur ?
Delze – à vaincre sans périr, on triomphe sans gloire.
Moi – C’est ça… Bon.

Je voulus continuer ma série de signe dans le but d’invoquer mes couleurs –le type était vêtu idéalement, en plus- mais Keitaro posa la main sur mon bras.

Lui – Attends… C’est bizarre…
Moi – Lâche moi, bordel !
Delze – T’as vraiment un problème mental.
Keitaro – Je t’emmerde, toi ! Regardez !

Son doigt attira nos yeux comme un aimant, nous nous tournâmes vers lui. Que voulait-il dire ? Il n’y avait rien là-bas que quelques pierres calcinées et rongées par les herbes. Un sourire naquit sur la face de notre adversaire.


Keitaro –
Alors ?
Hayamaru – Et qu’est-ce que tu veux qu’on…

Soudain, il se figea. Ses pupilles se dilatèrent, son visage prit une teinte blafarde. Sa main se resserra sur le manche de son sabre.

Hayamaru – Et merde… On a loosé, là.
Keitaro – Oui, hein ?
Sheinji – Mais qu’est-ce que vous avez tous les… Ah !
Delze – Quoi ? C’est quoi le truc ?
Keitaro – Toujours à la ramasse, lui…

Nous nous tournâmes vers lui d’un air sombre. Le shinobi adverse, immobile, affichait à présent un air de suffisance joyeuse. Il y avait de quoi ; c’était pas mal joué quand même. La suite s’annonçait tendue.

Le parchemin explosif qui avait réduit nos trois adjoints en poussière tout à l’heure n’était plus qu’une fine trace grisâtre sur le pavé. Le vent amena le sable à caresser le cadavre étendu sur le sol.

Le cadavre.

Et deux bunshins fantômes qui achevaient de se désagréger.

Delze hurla.


- A terre !

Je sentis qu’on me poussait dans le dos : c’était lui. Les kunais qui m’étaient destinés passèrent en sifflant à quelques centimètres de l’exact placement de ma tête une seconde plus tôt. Sans son aide, je n’aurais même pas compris pourquoi j’avais un morceau de métal planté dans la tronche. Un goût amer me monta à la bouche ; c’était la deuxième fois qu’un autre me préservait d’un tir. Mais bon, j’étais en vie, au moins.

??? – Salut, les gars…
Keitaro – Hein ?



Une femme au regard cruel et à la chevelure ondoyante s’avançait vers nous. Je remarquai son pas fluide, ses muscles fins, et les armes pendues à sa ceinture. Kunoichi.

Homme ennemi – T’arrives au poil, Yokko.

La femme lui adressa une moue dédaigneuse, puis se tourna vers notre groupe. Apparemment, elle avait utilisé un Henge puissant, car quand le mec mort nous l’avait présentée comme aspirante dealer, ses traits étaient radicalement différents, masculins. C’était un Genjutsu de belle facture ; A n’en pas douter, elle avait grand minimum un niveau bon Genin.

- C’est eux ?


Le type hocha la tête. Entre temps, nous avions tiré nos armes.


Hayamaru – Bon, j’imagine que vous êtes pas là pour nous regarder ?
La femme – Non. Plutôt pour vous faire subir des choses horribles et inimaginables jusqu’à ce que vous vomissiez vos tripes par les yeux.
Keitaro – Ah. Dommage, on aura essayé. Bon, il est où l’autre ?
L'homme – Quel autre ?
Moi – Vous avez utilisé deux bunshins, tout à l’heure. Pour cacher deux personnes.
Yokko – Ah, oui… (S’adressant au vide.) Petit Looï, viens - là !
Keitaro – Petit Looï? Comme le fromage ?
Delze – Mais quel con…

La kunoichi se contenta de sourire tandis que j’écrasai le pied du Chûnin pour l’empêcher de répliquer.

Un grondement sourd monta des entrailles de la terre. Suivi d’un autre. Et d’un autre.

Quelque chose approchait. Quelque chose de grand. De très, très grand. Et de dangereux.

Avant que nous ayons pu identifier quoi que ce soit, notre mort se tenait devant nous.


Dernière édition par Sheinji Kageniwa le 12/1/2009, 21:40, édité 1 fois
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Message par Sheinji 11/1/2009, 21:28

Keitaro – Wow, baraqué ce type !
Delze – C’est peu dire… Il est carrément monstrueux.

Et en effet, la personne que nous évoquions n’avait rien du combattant frêle et chétif. Ses yeux fauves devaient bien culminer à 2 mètres 40, facile, mais plus que sa taille, c’était sa corpulence qui nous impressionnait. N’importe quel athlète aurait donné sa vie pour une telle masse de muscle. Vêtu d’une armure adaptée à sa corpulence, (je ris nerveusement : une armure, comme s’il en avait eu besoin !) il nous darda un regard meurtrier et poussa un hurlement bestial. Yokko sourit sadiquement, gagnée par la folie de celui qui commande, puis cria :

- Allez ! Frappe ! Écrase ces chiens d’un seul coup ! Tues-les !

Looï la regarda un moment de ses yeux vides. Un filet de bave coula lentement de ses lèvres.

Soudain, il joignit ses paumes, les monta au dessus de sa tête (jusqu’au haut de ses doigts pliés on pouvait compter deux fois ma taille) et abattit ses énormes poings sur le sol.

Je frémis, impressionné. En dépit de son allure gargantuesque, le type n’avait rien de lent. Le coup avait été plutôt vif, même alourdi par une armure de cinquante kilos. Ce géant était le genre d’adversaire dont la plupart des gens se disent : « Inutile d’utiliser ma vitesse contre ce gros lard, il ne pourra jamais m’atteindre ! » et, deux secondes après, au Paradis : « Ah ben si en fait, il pouvait. »

Puis, nous remarquâmes un léger détail… Une seconde après, nous étions écroulés par terre, morts de rire. Le titan s’était retourné et avait décidé de cogner son partenaire, lequel ne dut sa survie qu’à ses réflexes (et merde !)


Delze – Ce… Ce mec…
Keitaro – J’y crois pas…
Hayamaru – il l’a fait exprès, c’est sûr…
Yoko – Vos gueules ! Il est né comme ça !
Keitaro – Même Delze ne serait pas assez stupide pour… Hé ! Pourquoi tu me tapes ?

Je ne dis rien. J’étais en train d’étouffer. Quelqu’un me fila un coup de pied discret dans les côtes. Je me ressaisis en crachotant.

Alors, la créature retira ses mains du sol et nous cessâmes immédiatement de rire.

Un petit cratère s’était formé au point d’impact. Un trou lisse et de la profondeur d’un poing et du diamètre de deux. Les boulets de la team, encore en train de s’étriper, s’arrêtèrent pour contempler le massacre.


Moi – A mon avis, c’est très simple. Si ce gars nous touche, on est morts.
Hayamaru – Quelle frappe terrible… Il a carrément creusé le sol. C’est hallucinant.
Delze – Youpi, quelle chance, je me disais justement que nos adversaires manquaient de force. Quelqu’un a un plan génial à proposer ? On est pas dans la merde, là.
Keitaro – Mais non.

Nous le regardâmes, surpris. Il dégageait une assurance tranquille. Je me sentis un peu rassuré.

Moi – T’as une idée, Keitaro ?
Lui – Tu vas voir…
Et, se dressant vers Petit Looï (combien de personnes étaient mortes en pensant que ce nom était décidément stupide ?) il hurla de toute la force de ses poumons.

- Eh, Godzilla ! Ramène ta graisse ! Par ici !

L’intéressé tourna lentement sa grosse tête reptilienne vers lui. Ses yeux porcins s’étrécirent en deux minuscules fentes. Un grognement étouffé monta de sa poitrine.

Keitaro – Allez, gros truc ! Tape la dame ! (il désigna Yokko de la main) Elle est méchante, elle te veut du mal ! Cogne !

Hercule hésitait. Prenant sa caboche à pleine mains, il se mit à gémir. Tout ça était trop compliqué pour lui. C’était une super idée de forcer sur l’intellect, mais… On jouait avec le feu. Yokko réagit immédiatement.

Elle – Hey, big Looï ! Stop ! You’ve got to kill this boy ! (elle montra Delze)
Hayamaru – Hé! Elle lui parle le tashiooshien !
Keitaro, s’adressant au géant – No ! We’re the champions my friends ! Kill her ! She’s mad ! My tailor is rich !

Une idée germa rapidement dans mon esprit gonflé d’adrénaline. Je frappai le bras d’Hayamaru, tandis que Kei et la femme se disputaient le contrôle du monstre.

Moi – Hier, tu as utilisé un jutsu de camouflage ?
Lui – Oui, mais…
Moi – Tu vois son armure ? Quatre attaches, en cuir. Faciles à couper. Tu fais un Kage Bunshin sans te faire voir, il te propulse sur la lanière du haut quand tu es invisible. Ton sabre en viendra facilement à bout. (se tournant vers Delze) tu nous couvres, nous et l'autre. Si on meurt, je te jures que j’aurai ta peau. Je te le jures.
Delze –« Nous » ? Tu vas faire quoi ?
Moi – Je suis voleur. Je sais me dissimuler. Si nos ennemis bougent, on fera face. On devrait atteindre deux sangles, à mons que Big Brother ne reprenne ses esprits. Si son armure tombe, ça sera déjà ça.
Hayamaru – Ok, on y va !

Il était déjà prêt, la voix qui jaillissait émanait de nulle part. Je ne cherchai pas à le discerner ; son clone m’adressa un sourire amical.

J’avançai précautionneusement, avec dextérité. La courroie que je visais était placée sur la cuisse de Looï, à un mètre dix de hauteur. Je sortit discrètement un parchemin explosif que j’empalai sur un kunai, et amorça mon coup, puis…

… Plongeai pour esquiver les kunais qui volaient vers moi. (enfin, j’avais réussi !) J’étais repéré ; Qu’en était-il d’Hayamaru ? Je priai pour qu’il ait le temps d’abattre au moins une lanière tandis que les imprécations tashiooriennes résonnaient à mes oreilles. Apparemment, aucune ne décidait ma cible. Parfait.

Un mouvement à la périphérie de ma vision m’alerta. Je me baissai, juste à temps pour que l’homme dont je ne connaissais pas le nom me manque.

Je réalisai mon erreur lorsque une deuxième lame poussa sur la bande de métal pour filer vers moi. J’avais totalement sous estimé ce type. S’il pouvait contrôler ses appareils à ce point, j’étais vraiment mal… Je m’agrippai au bras d’Hercule, première chose à ma portée, puis esquivai de nouveau en me servant de mon appui. Le colosse, trop occupé avec Yokko et Kei, ne sentit pas mon poids. J’étais immobile. Mes mains tremblaient ; Delze était en train de bombarder le type de kunais pour l’empêcher de bouger. Celui ci avait croisé ses lames, multipliées en huit, devant lui pour se protéger, mais retomba au sol. Quant à moi, j’avais fini mes signes, et invoquai mon nouveau jutsu, Le Souffle d’Azur, (à peu près le même effet qu’une bourrasque) pour me propulser vers l’attelle que je visai depuis tout à l’heure. A nouveau, le type frappa ; sa lame transperça mon mollet. Je lançai mon kunai et son parchemin sans pouvoir retenir un cri.

L’explosion fut assourdissante et me projeta à plusieurs mètres. Heureusement, elle ne m’avait que partiellement atteint, sinon j’étais bon pour un aller simple vers la morgue. Je me rétablis plus ou moins gracieusement (surtout moins, en fait) contre les dalles de pierres. Un liquide écarlate goutta de mon front. J’y passai la main ; Bilan, une belle entaille. Mais, apparemment, rien de bien grave non plus, si j’exceptais ma jambe et une vive sensation de brûlure. J’avais mal. La tête me tourna.

Ce qui suivit aggrava davantage cet état, car une des gifles les plus magistrales de toute mon existence me fut donnée dans la seconde. Je volai de nouveau pour m’étaler avec grâce (comme une grosse bouse, en vérité.) Je me mordis la langue : une étrange âpreté m’arracha les papilles. C’était Delze.


Lui – Mais qu’est-ce qui t’as pris, connard ? C’était de la folie !

Hébété, blessé, je mis du temps à comprendre que c’était à moi qu’il parlait. Le Chuunin était vraisemblablement furieux.

Delze – Ce plan était absolument débile ! Tu as vraiment eu une chance incroyable, espèce de taré !
Hayamaru – L’idée n’était pas mal, quand même… J’ai réussi à couper la bande en haut à gauche, et j’ai entaillé celle de droite. L’explosion a soufflé celle qu’il a touché, et l’armure est fragilisée au niveau des côtes. Je m’en suis sorti sans une égratignure.
Keitaro – Mais pas lui ! Je savais que c’était suicidaire d’amener un Genin en mission. Ces bleus… Ils n’ont aucun sens du risque !

Je me redressai. En face de nous, le géant serrait sa jambe d’ou jaillissait le sang, en poussant des lamentations pitoyables. Les deux autres essayaient de le calmer tant bien que mal. Cette vision me redonna courage.

Hayamaru – Bon, je propose qu’on se répartisse en fonction de nos adversaires. Sheinji et moi, on prend le type aux lames.
Moi – Jhervay. Il me l’a dit en me frappant.
Delze – Je me fais la femme.
Keitaro, soupirant – Ça m’aurait étonné que tu te choisisses le balèze… Quel courage !
Delze – Te plains pas, il est blessé et tu parles sa langue.
Keitaro – Ça servira à rien en plein fight. Fais pas chier, Delze.
Delze – Lâche-moi. J’ai pas envie, c’est tout.
Hayamaru – Hé, je vous signale juste que pendant que vous décidez qui choppera qui, Big Mamma s’est secouée. Vous vous décidez ou bien vous attendez qu’ils nous tombent dessus ?

Le combat reprit avant qu’ils aient pu répondre.

***

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Message par Delzebuth 17/1/2009, 16:42

HRP/ Note à l’attention des lecteurs : je prend la place de Keitaro qui manque d’inspiration, donc veuillez m’excuser pour la première partie qui est faite un peu à l’arrache./HRP

Sans attendre un instant et prenant les devants, je me jetai sur celle que je voulais comme adversaire. Je jugeai que plus vite je serais loin du groupe, plus en sécurité je serais. Bien sûr, « Monsieur Colosse Maboul » ne l’entendît pas de cette oreille, et d’un coup de poing il s’apprêta à freiner ma course. Heureusement pour moi, une lame glissa sur ma droite pour s’enfoncer dans le bras auquel ce poing appartenait. Cependant, la puissance était toujours là, et malgré la réussite du sauvetage d’Hayamaru, ce dernier fut jeté sur plusieurs mètres, le sabre se détachant du géant au passage. L’intervention d’Hayamaru permît néanmoins d’atténuer la vitesse de l’attaque ennemie et je pus l’éviter à temps pour passer la brute. Le Chuunin pacifiste atterrissait sur ses pieds plus loin, prêt à repasser à l’assaut.

« (Hayamaru) C’est bon, je n’ai rien, il n’a fait que repousser ma lame !
_ (Moi) Keitaro ! Qu’est-ce que tu fous ?! Il est à toi celui-là !
_ (Keitaro) Si tu prévenais avant de te jeter dessus !
_ (Moi) C’… »

Pas le temps de dire mot, un kunai se profila à une vitesse fulgurante sous mon nez qu’il faillît percer. Yokko, la fille, devait manier à la perfection ces terribles projectiles, puisqu’elle s’affichait avec ceux-ci arborant ses mains. Concentré sur la demoiselle, je ne fis pas attention que derrière le combat commençait sérieusement, chaque membre de l’équipe étant parvenu à rejoindre son adversaire : Sheinji s’affairait à éviter et retenir habilement l’homme aux huit lames pendant qu’Hayamaru les rejoignait et Keitaro arrivait face à Looï encore sous le choc de sa main sanglante. Seulement, c’était une pagaille sans nom dont je ne me souciais pas et dont je ne prenais connaissance qu’au son des lames s’entrechoquant et coups frappant.

Une nuée de kunai se précipitait vers moi pour me câliner. Tout en continuant d’avancer, j’exerçai une rotation avec mon parapluie, si bien que les kunais vinrent se perdre dans le voile qui les immobilisa. Je me débarrassai de ce dernier devenant à l’occasion un fardeau.
Je constatai que j’étais arrivé à une distance raisonnable de mon adversaire. Dans l’espace d’une seconde, je pourrais attaquer franchement puisqu’elle serait à portée de ma lance (à savoir, pour ceux qui ne le savent pas, que mon parapluie cache une lance).
La main de la jeune femme empoigna un de ses dards mortels pour me le lancer. A cette distance, impossible pour elle de me rater. Pas le choix, il me fallait tenter le tout pour le tout.
Faisant glisser mon arme dans mes mains sur une longue droite, je jetais mon arme en piqué sur Yokko. Bingo. La pointe transperça son bras, l’empêchant ainsi de se mouvoir, et donc de lancer un kunai. Son autre main, plutôt que de dégainer un autre projectile pour tirer, vînt saisir ma lance pour retenir sa percée. Trois mains vinrent donc agripper l’arme, puisque j’arrivais au même instant.

Dans cet élan de vitesse, je continuais de courir dans sa direction tandis qu’elle, pour ne pas voir mon arme traverser son bras, devait reculer aussi vite que possible. Nous nous éloignâmes peu à peu du champs de bataille.

___________________________________


Dernière édition par delze le 17/1/2009, 16:55, édité 1 fois
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Message par Delzebuth 17/1/2009, 16:42

« (Yokko) Aucune galanterie, vraiment !
_ (Moi) Je suis tueur, pas gentleman. Combattre, c’est ma raison d’être.
_ (Yokko) Ca n’empêche pas que tu n’aies aucune galanterie !
_ (Moi) Au contraire, ça le permet hiiiihéhéhéé ! »

Elle était finalement parvenue à se dégager de la pointe de mon arme, et je riais aux éclats en m’imaginant qu’il serait maintenant beaucoup plus difficile pour elle de tirer.
Trois lignes de quatre kunais vinrent me prouver le contraire et stopper ma moquerie. Je me décalai d’un pas en tournant le dos pour ne pas être blessé sous la volée. Deux se plantèrent dans mon épaule, et je les retirai en prononçant les mots : « Doton, Doryuu Heki, Mur de terre ». Le mur (toujours d’un mètre) apparut et je m’allongeais derrière lui.
Merde, même avec un bras blessé elle parvenait à tirer avec une efficacité exceptionnelle. Rester caché derrière un petit muret n’était pas la meilleure solution pour m’en tirer, mais c’était déjà ça. Malheureusement, je ne voyais aucune possibilité d’attaquer sans prendre de risque.
Après avoir repris un peu mon souffle, je tentais une sortie. Une rangée de kunais n’attendait que ça, venant m’accueillir dès qu’un cheveux était apercevable depuis leur point de départ. Bien sûr, je l’avais vu venir gros comme une montagne, et donc je m’étais subitement couché à terre pour rester hors de portée.

« (Moi) ‘chié… »
Réfléchissant un instant, je me certifiai que si je voulais m’en tirer, il me fallait utiliser le Kage Bunshin. Deux clones partirent de chaque côté de l’obstacle aux projectiles dans l’intention de désorienter Yokko. Ils furent détruits en l’espace d’un instant par deux kunai, et mon adversaire attendait de nouveau que je pointe le bout de mon nez.
« (Moi) Pffff… Quelle galère… »
Qu’elle était belle et grosse la merdre dans laquelle je nageais ! Finalement, je me disais que le colosse n’aurait pas été si mal que ça. J’étais coincé, et peu de solutions me venaient en tête. Cette garce avait réussi à me piéger, et je ne pouvais qu’attendre la suite, les pensées troublées par la sensation morbide que donnait le sang coulant de mes deux blessures dans le dos.

Soudain, elle passa à l’attaque. Exactement la même que la mienne, mais en sens opposé : deux Yokkos arrivèrent de chaque côtés du mur pour m’envoyer quelques kunais. C’est au dernier instant que, à l’aide de la force de mes bras et jambes, je me lançais dans les airs pour éviter les pointes mortelles. Bien sûr, d’autres m’attendaient à ma sortie, et je n’avais aucune arme pour les bloquer, vu que ma lance était restée à terre.
Une idée vînt germer dans mes pensées, celle d’exécuter une vrille pour atténuer la puissance de l’impact, me disant que la rotation rendrait compliquée la pénétration de l’arme. J’atterrissais en version porc-épic, et la chute enfonçât encore un peu plus les kunais déjà dans mon corps. Quelques longs ruissellements d’un précieux liquide rougeâtre s’échappèrent des trous causés par les projectiles pour montrer encore mieux que j’étais dans la bouse. Réflexe : Nuage de Cailloux.

Quel imbécile je faisais ! Pourquoi n’y avais-je pas songé plus tôt ? Si mon adversaire ne pouvait pas me voir, bien sûr qu’il ne pourrait pas m’atteindre ! Et dans ce cas, difficile pour elle de me planter avec ses satanés projectiles. Le camouflage était la meilleure solution.
Alors j’exécutais ma technique Ura Nanda pour provoquer un brouillard de poussières. Et comme de par hasard, ce coup-ci, il ne voulait pas marcher. Couillon de jutsu, je me promettais de lui passer un savon dès la fin de l’affront !
Tant pis, je me contenterai de la nuée de cailloux, bien qu’elle ne l’aveugle pas et ne me cache pas parfaitement. Je l’exécutai encore et encore pour maintenir les pierres dans la volée, histoire d’être en sécurité.
Le fer vint percuter la roche, et je restai tranquillement derrière le mur grâce auquel je gardais la vie sauve. Retirant les armes qui pullulaient sur mon corps, je réfléchissais à un stratagème pour pouvoir attaquer. Quelques petites secondes plus tard, la tête comme un ordinateur, j’étais prêt. Je me positionnais sur le haut du mur.


D’un bond gracieux, je m’élançais dans les vents pour fondre sur ma proie. Arriver par les airs, c’est ce qui, à mon avis, la surprendrait au mieux, bien que ce restait risqué. Elle recula d’un petit pas en m’apercevant, hésitante. Un autre lui donnât l’élan qui lui servît à s’éloigner de manière plus franche de moi-même. Ses doigts vinrent se glisser dans une sacoche pour saisir avec nervosité un objet que j’imaginais pointu : un kunai sûrement.
Celui-ci fut jeté avec une précision et une vitesse dignes d’une flèche, seulement sa cible s’en empara par chance et vitesse pour le rejeter par terre.
Lorsque mon pied atterrissait au sol pour me permettre de reprendre un nouvel élan, elle recula d’un petit saut, apeurée, avant de trébucher et de tomber en arrière. Le premier bond m’ayant servi d’approche, le deuxième serait celui d’attaque, celui qui me permettrait de tracer comme une flèche, une encore plus dangereuse que les kunai de cette tireuse. Sur le dos, immobile et désemparée, elle semblait en position de faiblesse, attendant le verdict. J’arrivai jusqu’à elle, un peu déçu.

« (Moi) Ben qu’est ce que t’attends pour te relever ?
_ (Yokko) Ca ne sert à rien, tu es trop proche. Tu vas me tuer, non ?
_ (Moi) Bof, j’en sais rien. Ca dépendra de mon humeur une fois que tu seras agonisante à mes pieds.
_ (Yokko) Je… je…
_ (Moi) Ca fait tout drôle, hein ?
_ (Yokko) De quoi ?!
_ (Moi) De constater à quel point nous sommes fragiles. Tu peux voir ton adversaire comme la mort, et celle-ci sembler vouloir caresser ton cœur qui palpite. Tu la sens, cette angoisse ?
_ (Yokko) Non, je n’ai pas peur !
_ (Moi) La sueur sur ton front te trahit. C’est la première que tu combats contre un adversaire comme moi, c’est ça ?
_ (Yokko) A vrai dire… Non ! J’ai déjà tué !
_ (Moi) Mais ton adversaire ne pouvait pas faire de même, hein ?
_ (Yokko) …
_ (Moi) Ton angoisse te perturbe trop. Tu n’es pas intéressante dans cet état. Alors je vais t’apprendre un truc.
_ (Yokko) Que ?… »


A la grandeur de ses yeux et la petitesse de ses iris, je devinais qu’elle était terrifiée. Le sang de la plaie résultante de la percée de ma lance quelques instants plus tôt coulait encore depuis son biceps jusqu’à sa main. Nous étions dans un bel état tous les deux. Ce liquide alléchant ruisselait sur tout son membre jusqu’à s’égoutter depuis le bout de ses doigts. Les doigts de ces mains qui se tendaient dans ma direction, comme pour me rejeter, pour m’empêcher de m’approcher d’elle ; ce que je faisais. Passant au travers de sa tremblante garde, je m’accroupissais à son niveau, puis je lui caressais le visage d’un tendre geste. Sa respiration s’accélérait à mesure que mes doigts glissaient sur sa peau, presque aurais-je pu entendre le battement de son cœur en tête à tête. Une larme perla de son œil et s’en alla courir le long de sa joue.
« (Yokko) Hh…
_ (Moi) Hmm… Ton visage est si gracieux… C’est alléchant. Le désir de goûter sa saveur m’oppresse. Je suis comme un serpent affamé devant un tendre moineau.
_ (Yokko) Je…
_ (Moi) Vois-tu, le combattant intéressant, c’est celui qui se nourrit de la haine. Celui que l’angoisse ne paralyse pas, celui qui se sert justement de celle-ci pour être encore plus excité. Celui qui voit l’affront comme un jeu, y mettant sa vie en péril pour s’amuser plus. Toi, tu n’es pas une combattante. Tu es une proie.»

Ma tête vînt s’acoller à son visage, puis ma langue vînt s’emparer des délices de la larme dont désormais j’étais fou. Je passai dans son dos avant de m’asseoir à même le sol et de lui saisir les épaules pour l’allonger sur mon propre corps dans un câlin sanguin. Mes bras l’entourèrent et un petit courant d’air vînt soulever sa chevelure pour me la jeter en plein visage. Quelle douceur que ce fut. Sa tête couchée sur mon épaule et mes mains entourant sa taille, nous étions en symbiose. Elle était effarée, j’étais serein. Ainsi le prédateur enlaçait sa proie, paralysée par la peur. Le moineau était effaré, le serpent était serein.
Dans une douceur illusoire, mon oreille vînt se poser sur sa poitrine : Bodom, Bom, Bodom, Bodom, Boum était ce que je voulais entendre.
Cette funeste mélodie était pour mes sens un délice, s’emparer de cette angoisse et la contrôler à ma guise me rendait adorateur de l’instant présent, et j’aurais voulu qu’il soit éternité. Seulement, toute chose a une fin, et cet instant devait être, comme de par hasard, le plus court possible, puisque la mission l’obligeait. Ma tête se releva pour contempler la frayeur de son regard. Ses parents devaient être de bien grands artistes pour avoir mis au monde une telle…
Non. J’étais un grand artiste pour avoir façonnée cette œuvre d’art à ma manière, la rendant mille fois plus belle et mordante qu’à l’originel. Ses parents avaient fait le tableau, moi la peinture. Et celle-ci prenait la couleur du sang que j’étalai sur son visage. Je léchai ce dernier une nouvelle fois, un haut-le-cœur perturbant ma proie.

« (Yokko) Heeu…hhh…
_ (Moi) La mort n’est pas si terrible qu’on le croit. C’est seulement si tu en as peur qu’elle le devient.
_ (Yokko) J’ai mal…
_ (Moi) Parce que tu vis. La souffrance est le propre de la vie, elle n’appartient pas à la mort. Veux-tu que je t’apporte la délivrance ?
_ (Yokko) Non…
_ (Moi) Sssssiii…
_ (Yokko) Non…
_ (Moi) Dans ton subconscient, c’est ce que tu désire.
_ (Yokko) Arrête…
_ (Moi) Très bien. Je ne veux pas te forcer.
_ (Yokko) C… Comment t’appelles-tu ?…
_ (Moi) Samashi Delze.
_ (Yokko) Sama… shi… Delze. Tu es un monstre. »


Je lui léchai le visage une nouvelle fois pour confirmer ses dires. Alléchante, succulante, délicieuse. Sa respiration était aussi forte que le choc du bâton tombant sur le tambour dont le cœur adoptait la même musique. Elle tenta de se dégager de moi, mais ne pût : je resserrai mon emprise, lui écrasant le corps sous une puissante étreinte.
« (Yokko) Ggghh…
_ (Moi) J’ai vraiment envie de te tuer.
_ (Yokko) Arrête…
_ (Moi) Non… »

Mes jambes vinrent entourer puissamment sa taille et mes bras passèrent sous les siens pour à nouveau la resserrer, tentant de lui broyer les côtes. Après avoir enlacé le moineau, le serpent devait l’étouffer.
« (Moi) Il y a quelque chose qui me rend hésitant, j’ai l’impression de commettre une faute. Ce qui est terrible, ce n'est pas de souffrir ni de mourir, mais de mourir en vain. C’est ce qui me tracasse et m’empêche de te tuer.
_ (Yokko) S’il te plait…
_ (Moi) En fait, je vais te garder secrètement. Ta vie sera destinée à me servir. Tu vas devenir mienne.
_ (Yokko) Je… Hung… refuse… »


Je lui explosai le crâne contre le sol.
« (Moi) Alors crèves. »
Refus, donc punition.
Je me relevais, surplombant une victime agonisante au sol. Mon pied vînt marteler son visage.

Je revenais auprès de Keitaro, le corps de Yokko sur les épaules.

« (Keitaro) Putain, t’as aucune pitié ou quoi ?
_ (Moi) Malheureusement, je crois que si. J’allais pour la tuer, mais j’ai fini par l’épargner.
_ (Keitaro) Ouais, t’as pas eu les couilles pour la finir en fait. Moi le mien il ne se relèvera plus je crois, j’ai pas eu le choix.
_ (Moi) Tu l’as vraiment tué ? T’as dû y aller fort pour abattre un colosse comme ça…
_ (Keitaro) C’est vrai que je ne l’ai pas achevé de main morte. Ca s’est passé comment avec la fille ?
_ (Moi) Je suis déçu de moi, je dois l’avouer. C’est la première fois que j’éprouve de la compassion pour un adversaire. A l’usuel, j’ai plus tendance à terminer mon travail.
_ (Keitaro) Ca n’a aucun sens. Si tu ne peux vaincre qu’en tuant, tu devrais t’estimer faible. Le mien, c’était certain qu’on ne puisse pas l’immobiliser, c’est pour ça qu’il est mort. Si tu tues, c’est que tu n’es pas capable de…
_ (Moi) … tout contrôler. Oui, c’est vrai. Ce n’est pas que mes ennemis soient trop puissant, c’est que mon esprit est trop sadique. Je n’y peux rien, ça va à l’encontre de ma conscience. Tuer est une passion que je ne peux maîtriser.
_ (Keitaro) Hayamaru va être content, dis-moi. T’es un malade mental.
_ (Moi) Si seulement c’était vrai. Non, je ne suis pas malade, puisque la maladie se soigne.
_ (Keitaro) Hein ?
_ (Moi) Je suis un condamné… »


Un condamné… Oui, condamné dès ma naissance ; la fatalité s’exerçait sur moi comme un homme manipule ses marionnettes. Satané Delze, tu sembles pourtant avoir des désirs sincères et justes à t’accuser de la sorte.

« (Keitaro) La pauvre, tu l’as bien amochée quand même.
_ (Moi) Son visage a perdu son éclat d’antan. C’était jadis une beauté tendre et douce, malgré les apparences de tueuse qui s’en dégageait.
_ (Keitaro) C’est sûr qu’à finir sous les pieds d’un dégénéré on ne s’embellit pas… »


Et alors ? Au moins avait-elle la vie sauve ! Et si le supplice que je lui avais imposé devait être puni, qu’un être transcendant fasse tomber sur ma tête le plus terrible des châtiments ! Qu’il vienne et me fasse face, qu’il me torture et m’écrase, et que je lui tienne affront ! Je combattrai et vaincrai à travers les plus pénibles sentences ! Et qu’il ose dire que je suis le Diable, alors il m’ouvrira la porte des ténèbres pour que j’en devienne roi !
« (Keitaro) Delze, qu’est ce qui t’arrive ? Tu deviens tout rouge d’un coup…
_ (Moi) Oh… Non, ce n’est rien.
_ (Keitaro) T’es bizarre comme type, tu sais ?
_ (Moi) Et c’est toi qui dit ça, adepte de la boulay-attitude ?
_ (Keitaro) Pendant un moment, j’ai cru que tu t’étais arrêté d’être un salaud… Zut. Bref, faudrait voir ce que deviennent Hayamaru et Sheinji.
_ (Moi) Et comment tu veux bouger le gros, dis-moi ?
_ (Keitaro) T’as raison, vaut mieux les attendre. A deux, ils devraient rapidement en finir. En plus ils ne sont pas mauvais.
_ (Moi) Ouais, ça rattrape un peu les calamités comme toi.
_ (Keitaro) Tu sais que t’es pire que le Diable quand tu t’y mets ?»


Ouais, pire qu'un Diable. Un condamné.


_____________________________

Yes, weekend.
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Message par Keitaro 23/1/2009, 21:33

Delze - Pffff,je m'ennuie ! Maintenant que je me suis débarrassé de mon adversaire ... Tout compte fait, j'aurais peu être du la tuer .

Keitaro - Et ça t'aurais servi a quoi, sa mort ? Franchement, je te trouve chaque seconde de plus en plus bizarre et fêlé.

Delze -
Pour un être dénué de toute raison comme toi, ce terme pourrait convenir. Pour moi, c'est autre chose .

Keitaro - Je t'emmerde ! C'est le type qui c'est endormi dans l'examen le plus important de sa vie qui me dit ça en plus .

Delze - T'oh ... Bon ! Sinon, explique moi un peu comment t'as fait pour t'occuper du colosse. Ça va surement m'occuper un petit instant le temps que Sheinji et Hayamaru revienne.

Keitaro -
Oh ! Mais ça risque de durer un bon moment.Le combat n'a pas été si simple qu'il en avait l'air au début.

Delze - Vas-y fais toi plaisir et dis moi tout jusqu'au moindre petit détail.

Je lui souris aimablement , surement la première fois depuis que j'avais fait connaissance avec lui , avant de m'assoir, les pieds croisés, sur les pierres blanches qui ornait gracieusement le sol, poussiéreuses à cause des gravats et des débris qu'avait soufflé avec eux les précédents combats.

Keitaro - Bon d'accord si tu veux .



Après que Delze réussisse à éloigner son adversaire respectifs de notre groupe, je ...


Delze - Oula ! Je t'interromps tout de suite . Pourquoi est ce que tu parle de moi à la troisième personne alors que je me trouve juste devant toi ? C'est totalement illogique !

Keitaro - Rôôôôh ! Mais ta gueule ! Tu ne vois pas que j'essaye de trouver mon inspiration en parlant de tu à il ? C'est ma manière de m'exprimer !

Delze , prenant un air de faux bourgeois -
Oulala ! Excusez moi !

Keitaro , toussotant - Hum ! Reprenons ...



Après que Delze réussisse a éloigner son adversaire respectif loin de notre groupe , je me suis décidé à élaborer une première stratégie pour attirer mon titanesque adversaire vers moi et ainsi faciliter la tache a Sheinji et HAyamaru, qui entre temps avaient déjà commencer leur offensive contre le dénommé Jhervay. Ils se débrouillaient plutôt pas mal en équipe. Sheinji déstabilisais leur adversaire grâce a ses justsus de couleur et Hayamaru répliquait a l'aide de son puissant sabre, mais la vitesse de l'homme était bien plus efficace que prévu.
Quand a Looî, il était toujours étourdi par l'énorme coup sur la tête qu'il avait reçu en fonçant comme un fou sur le mur d'une maisonnée. La villa en question fut littéralement rasée, comme si des centaines d'obus s'était acharnés sur elle. Pour moi c'était clair comme de l'eau de roche... Si il arrivait a m'emprisonner dans une série de coups , j'étais bon pour aller rejoindre les anges.
Mon gigantesque ennemi, qui reprenais ses esprits petit a petit, regarda la première chose qu'il avait a portée de vue, c'est a dire moi !

"Merde ! Cette grosse bouse sur patte vient de se relever et je n'ai pas eu le temps de réfléchir a un plan. M'enfin , au moins je n'ai pas eu de difficulté pour l'attirer vers moi .

Ses pupilles se rétrécirent rapidement pour former deux minuscules fentes verticales avant qu'il ne se jette avec fureur sur moi et qu'il ne déploie ses énormes mains , m'obligeant à éviter de me faire écrabouiller par dix tonnes de chair et d'os. Pour le reste ma vitesse et mes réflexes me sauva la peau, esquivant les énormes coup de massues qu'il envoyait sans cesse, emportant avec lui plusieurs morceau de terre.

Keitaro -
Fuuton ! Kitsune No Mai !

En prononçant ses derniers mots , je me vis recouvert d'un épaisse fourrure de vent semi transparente. Le géant fut très surpris , surement à cause du fait qu'il ne voit pas tout les jours des techniques ninja, et essaya d'écraser avec peur comme un éléphant face à une petite souris. Mais ce dont il ne rendit pas compte c'est que je m'étais faufilé le long de son bras pour finalement atterrir derrière sa tête et lui donné un coup de pied terrible sur la tempe. Il hurla sauvagement tout en tenant le coté droit de son crane tandis que moi , profitant de la confusion pour préparer le plan B...

Après quelques secondes , le géant arrêta de s'apitoyer sur son sort et essaya pour la première fois de prononcer quelques phrases.

Looî- Tu ... Tu ... Tu m'as fait mal !

Keitaro- Quoi ? Tu parle toi ?

Looî - Oui ! Et maintenant je donne pas cher de ta peau !!

Le pachyderme plongea profondément ses mains dans le sol de la même façon que je l'aurais fait avec de la crème chantilly et me jeta un énorme morceau de pierre vers moi. Après l'avoir esquiver je me suis préparer à mettre en place mon plan ... Je pris donc mon élan en espérant de tout cœur que ce serait l'ultime intervention.

Keitaro - Tu sais quoi ? Finalement je trouve que tu es un adversaire plutôt pathétique . Me battre contre toi n'a aucun sens et je ne fais surement que perdre mon temps. Ta maman aurait du faire marche arrière des qu'elle a vu ton terrible visage .

Looî - Ma maman ?

Keitaro - Ah oui ! En parlant de ta maman . L'autre jour j'avais appris qu'elle pue de tel sorte que les mouches qui s'approche d'elle doivent mettre un masque à oxygène.

"Mon Dieu mais quel vanne pourrie je viens de lancer ... Je suis pire que Delze !"


Looî - Que Maman a QUOI ?

Keitaro - D'ailleurs tu lui ressemble beaucoup d'ailleurs . Bien sur qu'on on a la même barbe de cent jour que tu as ! C'est clair que tu lui ressemble.

Looî - QUE MA MAMAN A QUOI ?!!!! PERSONNE MANQUE DE RESPECT A MA MÈRE !

Keitaro - Ce qu'il lui manque a ta mère c'est un cerveau surtout .

Looî - Grrrr !!!! Tu vas voir qui je suis moi en demandant des comptes !

Keitaro - Ah comme ton père ? Lui aussi il demandait de l'argent dans la rue.

Looî - CA SUFFIIIIIIT !

Tout d'un coup P'tit Looî se jeta à bras ouvert dans ma direction, vert de rage, tandis que moi j'attendais souriant qu'il vienne m'écrabouiller . Mais ... Lorsqu'il arriva à a peine un mètre un énorme bruit ressemblant à un tremblement de terre se fit entendre et "la baleine terrestre" s'engouffra sur le sol hurlant de par la surprise et la peur que sa chute lui engendrait. J'avais creusé assez profondément pour qu'il se casse le cou malgré sa gargantuesque taille , néanmoins il arriva à arrêter sa chute avec ses bras , gémissant pour se relever. Mais j'avais déjà anticiper cette possibilité ... Tout mon avant bras s'est vu recouvert de la même couche de vent que j'appliquais au Kaze Chikara Senpuu, en effet j'ai eu le temps de créer des variantes du KAze Chikara en pleine nuit, et lui porter finalement l'epée de Damocles en plein visage. Le sang du géant morfla de la même manière qu'explose un ballon rempli d'eau maculant le sol et mon bras du liquide rougeâtre de la vie... Ses bras étaient toujours coincés ce qui laissait a la vue de tous l'affreux tableau que j'avais œuvrais de mes propres mains ...

Keitaro -
Désolé . Mais j'y étais obligé . Dommage que tu nais pas fait parti du bien. An empty brain is the devil's shop .


Delze
- Ouah ! Merde !

Keitaro - Et oui ! Tu peux le dire !

Mon regard était devenu triste et se tourna a présent vers l'horizon en espérant que nos compagnons reviennent sains et saufs.
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Message par Hayamaru 30/1/2009, 22:45

Moi – Dis-moi, Iji... Ca te dérange pas que je t'appelle comme ç...

Avant que j'ai eu le temps de dire un mot, une lame fusa à quelques centimètres de mon visage, suivi de son propriétaire, et j'esquivai le tout. J'avais vu l'attaque venir, aussi...

Moi – Hey ! What the fuck ?
Jhervay (l'ennemi) – Tu parles le tashioosien, toi ?
Moi – Heu... Quelques mots, ouais. Bon, c'est pas tout, mais j'avais demandé un truc à mon pote, tu me laisses finir, stp ?
Jhervay – T'as 10 secondes.
Moi – Bon alors, t'as l'intention de m'aider, Iji ?
Sheinji – Heu bah en fait, je suis à la fois blessé et brûlé, donc la puissance de mes jutsus de couleur est pratiquement descendue de 100 %...
Moi – Je te demande pas d'utiliser des jutsus, je te demande de tenir un kunaï ou même autre chose, je sais pas quoi mais démerde-toi pour pas me laisser tout seul contre 8 lames.
Sheinjigêné – Heu, c'est à dire que je sais rien faire à part du ninjutsu... Je suis une merde totale en tai et en gen.
Moien me tournant vers mon ennemi, qui me charge à nouveau – Et bah, on est pas dans la merde.

Je rengaine mon katana, passe ma main gauche dans le bas de mon dos et en dégaine mon wakizashi, “Hoshi” comme je l'appelle, de temps en temps. Lame orienté vers le bas, je pare 1 coup sur 2, esquivant l'autre, toujours en reculant, laissant l'autre m'attaquer sans relâche, comme un vieux porc, en fait. Analyse, reste calme. Les 8 lames fendent l'air autour de moi, à tour de rôle. Il a l'air puissant, mais moins rapide que moi...

J'effectue alors un rapide et léger dash arrière, faisant tomber son attaque suivante dans le vide. Mon adversaire légèrement déséquilibré (un peu trop penché en avant en fait), j'en profite pour reprendre mon wakizashi en normal (pointe vers le haut) et contre-attaquer d'un coup direct, pointe droit devant.

Ma cible effectue une roulade avant, et passe sous moi sans que je puisse l'anticiper, au moment où nous sommes pile l'un en dessous de l'autre, il m'envoie un coup de pied au thorax qui ne m'inflige même pas une petite douleur, mais est tout de même assez puissant pour m'envoyer à quelques mètres d'altitude. Je me réceptionne avec le plus d'habileté possible.

C'est ce que je pensais... Puissant, mais pas rapide. Il a l'air assez précis en revanche. Faut que je fasse gaffe à pas me faire toucher...
A 2 contre 8, j'aurais peut-être plus de chances au moins.
Je dégaine à nouveau mon katana, puis me mets dans ma posture de combat préférée. Les deux mains à droite. Katana dans ma droite, orienté vers le haut à gauche, wakizashi dans l'autre, posée juste sur la droite, orienté vers le bas à gauche. Jambes fléchies. Paré à t'accueillir, mon coco.
*souvenir de l'entraînement avec mon père : “Garde croisée, défense et contre-attaque rapide, c'est qui te va le mieux, Haya.” *

J'esquissais un sourire. C'est vrai, c'est comme ça que je me sens le mieux au combat.
Mon adversaire charge à nouveau. Abruti, va...
Ses lames se rétractent, jusqu'à n'en avoir plus qu'une sur chaque bras. Le bras droit me fonce dessus, rapide mais pas assez. Je pivote sur moi-même pour laisser le coup passer devant moi, puis je lui flanque un coup de pied dans le dos. Je continue ma rotation, suivie d'un nouveau dash vers un morceau de mur que je contourne.

J'enchaîne deux trois signes. Un clone, puis ma dissimulation. Le clone continue de contourner le mur puis fonce vers mon adversaire. Je me place derrière lui, puis ordonne mentalement à mon clone de se retirer. Il saute quelques mètres en arrière, et je réapparais dans le dos de mon adversaire, près à lui sectionner un muscle de la cuisse, histoire de le maintenir cloué au sol.

Touché !

Mais la jambe maintient ma lame de katana, qui reste prisonnière comme dans un étau. Les vêtements deviennent peu à peu marrons et terreux. Un clone ! Je retire d'un coup sec mon sabre, puis fait face à mon véritable adversaire, où peut-être un autre clone, qui sait ?

Moi – Doton, hein ?
Jhervay – Qu'est-ce que tu croyais petit ? Je ne me bats pas qu'au tai. Doton, grille en trois dimensions !

Qu'est-ce que c'est que ce nom de merde ? Je réalise alors mon erreur. En effet, nous sommes dans une rue d'environ 6 mètres de largeur, avec des murs évidemment.
Des piliers d'envrion 30 cm de largeur surgissent alors du sol, et des murs, de chaque côté de la rue. J'esquive une à une les barres de roche, pour éviter quelles ne me broient les membres. Je me retrouve alors coincé, incapable de bouger un bras ou même une jambe. Je suis dans une position pour le moins inconfortable, très instable et vulnérable, mais surtout je ne suis pas près de me sortir de ce merdier. En effet, la “forêt” de barres se dresse sur cinq mètres de rue devant et derrière moi.

Merde, comment je vais sortir de là ?

Jhervay – Tu te demandes comment sortir de là, hein ? C'est simple, tu ne peux pas sans aide extérieure. Ou alors tu peux te métamorphoser en serpent, mais c'est moins évident, me sort-t'il en sautant au dessus d'une rangée de piliers.

Effectivement, je ne possède pas cette capacité... Je tourne ma tête, dont le cou est cerné d'une barre devantet derrière, je peux toujours tourner la tête, et plier l'avant-bras gauche de 30 cm vers moi. Je ne peux attraper aucune de mes armes.

Je réfléchis à une façon de me sortir de là. Je ne trouve rien jusqu'à... Un kunaï accompagné d'un petit papier qui se dirige sur mon adversaire. Sheinji, il s'est enfin décidé à m'aider.Un gros BOUM accompagnant l'explosion souffle les barres sur un rayon de plusieurs, celles-ci étant expédiées sous forme de projectiles mortels dans tous les sens, et s'entrechoquent, l'une d'elles me fonce dessus en tournant extrêmement vite. Putain, elle va m'arracher la tête. Je bouge ma tête dans tous les sens pour tenter de me dégager. Le soufle de l'explosion ayant eu plus de portée que les flammes elles-mêmes, les barres s'en sont retrouvés quelque peu tordues, et je passe ma tête sous l'une d'elles au moment où le projectile me frôle.

D'autres piliers arrachés se brisent sur ceux qui me maintiennent, et je réussis finalement à enlever membres un à un, péniblement, au prix d'un véritable tour de contortionnisme. Je me faufile à travers des passages qui se sont ouverts. A peine ai-je retrouvé une totale liberté de mes mouvements que l'autre taré me fonce dessus.

Jhervay – Yaaahh !!! Crève !

Je recule légèrement, pour tomber entre deux piliers, et l'autre me passe au-dessus. Je chope la barre sur la quelle je me tenait debout juste avant, et me hisse d'un coup. Je me retourne et dégaine mes 2 sabres. Je jette un coup d'oeil à Sheinji, qui s'était finalement perché sur un toit.

Moi – Vas-y, arrose !
Iji – Yosh ! No problemo !

2, puis encore 2 nouvelles explosions fondent sur l'ennemi. Il esquive tout à nouveau, en faisant face à Sheinji, Je me glisse d'un saut derrière lui, fend l'air d'un double coup de sabre. Il effectue une moitié de saut périlleux, et bloque mon coup en l'air, la tête à l'envers. Je recule, rengaine mon katana, fais tournoyer mon wakizashi et m'en empare à 2 mains, poignée à hauteur du visage, pointe vers l'ennemi.
Je ferme les yeux, me prépare à bondir et à me servir de mon maximum de vitesse possible.

Moi – Octofrappe.

Je fond droit sur ma cible, d'un bond, à pleine vitesse.

Un coup. Surpris, il n'a pas le temps de se défendre, mon coup de taille horizontal touche son avant-bras droit, mais le dispositif qui lui permet d'utiliser ses lames prend le coup, et lui sauve l'usage de son membre.
Deuxième coup. Son dispositif droit brisé, il pare mon coup direct. Mon attaque tombe dans le vide, je me redresse, pivote et...
Troisième coup. Je lui entaille la jambe.
Quatrième coup, je vise la tête, il se baisse.
Cinquième coup. Je prépare une attaque d'un coup assez large, à bras-cassé, je manque de vitesseet me prend un revers de coude dans l'estomac.

Je m'effondre net, le souffle coupé.

Moi – Arrrgh...

Je me relève péniblement. La résistance à la douleur n'est pas mon fort.
Mon adversaire semble aussi mal en point. Nous apprêtons à repartir à l'assaut l'un de l'autre, mais un kunaï lui fonce dessus. Encore un... Ca sert à rien, Iji... Mais ma pensée en revient en pleine face.
Jhervay, avec une jambe entaillée, n'a plus assez de puissance de saut pour esquiver. L'explosion le projette violemment contre un mur, et un autre s'écroule sur lui.

Sheinji saute de son perchoir, mais sa jambe lui aussi blessée lui fait défaut, et il se mange le béton dans le visage. Il réussit finalement à se traîner jusqu'à moi.

Sheinji – Héhé, c'est moi qui l'ait eu, et pas toi !
Moi – Mouais, comme tu veux. J'aimerais juste récupérer quelque chose, attends-moi là.

Je me dirige vers le corps enseveli. Je tends une main vers le tas de débris, et utilise ma préhension de chakra pour faire léviter quelques petits rochers, et découvrir le bras du cadavre, sur lequel je prélève son arme.
C'est une sorte de gant, qui se prolonge jusqu'au coude. Renforcé en cuir, il permet de protéger le dessous du bras, mais pas le dessus car le mécanisme est assez fragile. Je l'installe sur mon bras gauche, mais place les lames en dessous. Ainsi, mon bras est protégé contre les coups de sabre ou les lancers de kunaïs.

Sheinji – Tu voles les équipements des types que tu tues ?
Moi – Nan, j'ai jamais tué personne, et c'est juste que ce type-là avait un truc qui m'intéressait. Bon, on va retrouver les 2 idiots ?

Je tends ma main pour l'aider à se relever, puis je le hisse sur mon dos.

Sheinji – Ok. J'espère qu'ils sont pas morts. Même s'ils sont un peu bêtes, ça serait quand même dommage.

Je tourne à deux reprises pour me retrouver devant le colosse, allongé par terre, raide mort, apparemment d'une blessure au visage, pas jolie à voir. Il a dû souffrir, le pauvre...

Keitaro – Ha, vous voilà.
Moi – Hum. Bon, c'est cool, on est tous encore vivants, sauf qu'on est en pleine rue d'un village, et qu'on a foutu un petit peu le bordel...
Sheinji – Ho, ça va, trois fois rien.
Moi – Bon, on décampe.

??? – Stop !!! Où croyez-vous aller ?

Nous nous retournons. Catastrophe...

Une rangée d'une dizaine de types armés jusqu'aux dents nous fait face, d'ancien ninjas apparemment. Devant, un garçon de mon âge et de ma taille, environ.

Garçon – Vous avez tué trois de mes gardes, vous avez mis un bordel pas possible dans ce village où je règne. C'est pas bon pour les affaires. Je sais qui vous êtes, shinobis de Chikara.
Moi – Alors c'est toi, la cible ?
Garçon – Oui, à ce qu'il paraît, mais vous allez mourir. Vous comprenez, je ne peux pas vous laisser en vie, pardonnez-moi.

Il laisse échapper un rictus. Un simple geste de la main, et tous ses molosses nous chargent.

Delze – On est un peu dans la cacade, là...
Moi – Fuyez, prenez Sheinji et barrez-vous, je les retiens. Je suis le plus fort et expérimenté de nous 4, je dois rester. Allez-y.

Je dépose Iji à terre, Delze le prend sur son dos, puis ils disparaissent.
Je fais face à l'armée qui me fonce dessus. Je dégaine mes 2 sabres, et m'apprête à faire face à mon destin.

Je ne pense pas pouvoir survivre... Pardonnez-moi... Puissez-vous réussir votre objectif les amis...

Je me mets en poositition de combat, prêt à les recevoir. J'en emporterais le maximum avec moi. Je me suis juré de ne pas tuer, mais à quoi bon, quand on s'apprête à mourir ? Adieu la pitié.

J'arme un coup pour trancher le premier qui se présente, mais une forme noire apparaît devant moi, et lui coupe la gorge, puis élimine le 2nd, d'un coup au ventre, puis le 3ème, puis le 4ème, et tous les autres, ainsi de suite.
En un éclair, ils tous sont à terre, morts.

Stupéfait, je fais face à Rosanshin qui tient déjà sur son épaule le chef du gang, enfin, ex-gang, assommé d'un gros coup de latte.

Rosanshin – J'ai récupéré tout leur stock de drogue. On va être payés un max, une fois rentré au village. Bon, allez on s'casse.

Encore surpris de ce dénouement, j'aquiesce, puis nous rejoignons les 3 autres.

Keitaro – Alors, tu les as tous massacrés ? Me dit-il en éclatant de rire.
Moi – Ouais ouais, bah tranquille, quoi ! Comme tu peux voir. lui sourit-je.

J'affiche ensuite un visage plutôt sombre, baisse la tête. Je n'imagine pas ce qui serait arrivé s'il n'était pas arrivé à temps...

Rosanshin – Bon, je me suis expliqué avecla milice locale à propos de notre mission. Nous devions initialement ne pas nous faire remarquer, car les gangs auraient pu nous causer des ennuis, mais maintenant qu'on, enfin, que je les ai tous butés, on a plus de problèmes. Nous ramènerons donc 543 kilos de drogues en tout genre dans plusieurs chariots, le chef du trafic de stup', saucissonné comme il le faut, bien sûr, et une escorte lourdement armée, car les autres gangs qui faisaient du commerce avec celui-ci vont sûrement s'en prendre à nous, par vengeance.
Moi – Bon, on va se reposer, et demain on prend la route.
Delze et Keitaro – Yeah !!!
Sheinji – Retour au bercail !

***

Le lendemain, le voyage se passa sans encombre, et nous franchîmes en fin de journée, enfin, les grandes portes de Chikara.
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Message par Sheinji 2/2/2009, 23:06

Le convoi est lent. Nous avançons d’un pas tranquille, entourés par une douzaine de types patibulaires aux armures scintillantes. Je suis dans le chariot placé sous une bâche, et juste à côté de moi se trouve l’intégralité du stock de drogue du village de Tashioosho. Cette mission est un succès total. J’ai hâte de voir la tête du Kage quand il devra nous remettre la prime.

Je m’approche du chargement, en ménageant le bandage qui enserre ma jambe. La blessure est moins profonde que je ne pensais, en fait. J’ai une liberté de mouvement assez intéressante pour un estropié. Je dois la mettre à profit. Depuis le début, j’avais un plan, et c’est pour ça que j’ai accepté l’aventure.

Kodomo no Asu, l’organisation qui m’emploie désormais et qui révolutionnera le monde, m’a fixé un but. Je dois rassembler le maximum d’informations sur mon village, ses familles, sa pègre. La tâche est vaste, trop pour un aspirant dans mon genre. Le mieux dans ces cas-là, c’est de se faire aider, et j’ai mon idée sur l’identité des types qui vont m’apporter leur soutien. Enfin… Si j’arrive à les convaincre.

Bon. Plusieurs choses. D’abord, distraire la sentinelle qui garde les organisateurs du trafic que nous avons démantelé. Ensuite, entrer en contact avec l’un de ceux-ci. Et pour finir… Je souris. Si mon plan se déroule sans anicroches aucunes, je ferai du nouveau gang d’Arasu l’un des plus riches qui soit. Et je récupérerai aussi toutes les infos dont j’ai besoin. Happy end, tout le monde est content, c’est parfait.

Franchement, j’éspère qu’un Dieu des shinobis existe.

Parce que, quand je suis parvenu à me traîner lamentablement dans le deuxième wagon du convoi, là où sont logés nos hôtes, pour épier discrètement le gardien en faction, je sens mes cheveux décolorés se hérisser sur mon crâne, et j’ai brusquement très froid.

L’homme qui surveille les dealers n’est autre que Rosanshin.

Rosanshin, le taré psychopathe capable d’atomiser la face d’un de ses partenaires rien que pour avoir le droit de pioncer dans un lit pendant que les autres se contentent du sol bosselé. Rosanshin, l’immature qui est allé se bourrer la gueule dès la fin de l’expédition, et qui a directement prélevé quelques grammes de notre stupéfiant butin. Rosanshin, le mec qui s’est fait trente vétérans à lui tout seul et qui a sauvé l’une des seules personne digne de respect que je connaisse d’une mort certaine, avant de faire leur fête aux trafiquants du village et de piquer l’intégralité de leurs produits pour nous les remettre.

En gros, je suis mal.

Dieu. Je n’ai jamais, jamais, jamais cru en ton être. Je me fous régulièrement des catholiques et de l’Église. J’envisage de me faire tatouer une croix inversée sur le bras. Je suis pas toujours sympa, je sais, même carrément chiant, des fois. Je ne mérite que ton dégoût, mais on arrête pas de me répéter que t’es trop sympa, alors pitié, fais un miracle.

Je me rends devant le Jônin à cloche-pied, anxieux. Tant pis pour la ruse, je ne peux pas utiliser mes couleurs et le convoi est surveillé 24 heures sur 24. J’ai bien un plan de secours, mais je doute qu’il pourrait abuser un shinobi de haut rang ne serait-ce qu’une seconde. Je m’en remets donc purement et simplement à la chance.

J’approche. Mes sauts sur le plancher parcouru de secousses sont d’une discrétion pour le moins pachydermique. Quelques instants plus tard, me voilà devant notre leader.


- Euh… Rosanshin ?

Le mec lève vers moi un œil vitreux. Il est affalé dans un coin, ramassé sur lui même en position fœtale, et de sa bouche s’échappent des borborygmes incompréhensibles. C’est un piège, sûrement. Je ne connais rien de plus pervers que la vie.

Un autre pas. Aucun mouvement du côté garde. Apparemment, ç’a vraiment été la fête, hier. Je ne serais pas étonné qu’il manque quelques kilos lors du décompte final, mais pour plus de sécurité je double mon visage d’un Henge. Enfin, j’enjambe le corps shooté tant bien que mal. Mon pied heurte le crâne vide du dormeur, déclenchant un « Non, pitié, pas les nouilles » spasmodique. J’entre.

Ils sont huit, dont sept inconscients. Tous ont été bâillonnés et ligotés solidement ; à croire que quelqu’un avait prévu une défaillance de la part du vigile. Je ne perds pas de temps et m’accroupis en face du seul qui est encore capable de bouger.


- Ça ne te dérange pas si nous parlons un peu?

C’est une plaisanterie, un peu cynique au demeurant. Il est absolument incapable de répondre, les diverses injures proférées à mon encontre et que je me plais à imaginer sont stoppés net par le pan de tissu qui lui obstrue la bouche. Je prends une mine agréable et songeuse, comme si mon interlocuteur était en train de développer une réplique spirituelle de premier plan, puis je sors un kunai de ma sacoche et je m’entaille le doigt dessus.

- Tu sais ce que c’est ?

Il acquiesce. Je peux voir dans ses yeux un éclair qu’il tente de réfréner.

- Je vais t’enlever ce chiffon. Au moindre mouvement suspect, à la moindre parole prononcée sans mon autorisation, je te tue. C’est bien clair ?

Il garde le silence (forcé) mais celui-ci vaut approbation. Les ronflements venant du dehors et la froideur de ma voix achèvent de le persuader que personne ne viendra à son secours assez vite et que je ne plaisante pas. Je me penche et retire le bandeau d’un coup sec, puis reprends.

- Bien. Je veux que tu me confirmes une chose : tu étais chargé de concevoir différentes drogues pour les autres (je désigne ses compagnons entassés en vrac dans la pièce) qui eux l’écoulaient. C’est vrai ?

- Oui.


Sa voix est râpeuse, écornée par la privation. Il ne se mouille pas, il a compris que de longues tirades pourraient être mal interprétées de ma part et aboutir sur une conclusion fatale. Je l’observe. C’est le moment de vérité. Des semaines de travail, tout va se jouer sur une réponse.

- As – tu fabriqué ou imaginé des substances qui pourraient égaler ou renverser la marchandise actuellement mise en vente sur le marché national ?

- Oui.


Yeah. Bonne pioche. En même temps, j’avais déjà remarqué la singularité des barrettes auxquelles j’avais eu affaire ici. Tout ceci n’était qu’un simple contrôle de routine, de première importance cependant.

- Quelle est celle qui pourrait t’apporter le plus d’argent d’après toi ?

J’étends devant lui une panoplie de matériel en tout genre résumant l’intégralité de ses œuvres. Il me montre une espèce de tablette marronnasse aux reflets verts, de laquelle il émane un parfum indéfinissable. Il me regarde.

- Concentré d’herbes et de chakra. Cinq fois plus de dépendance. Très facile à fabriquer, ingrédients trouvables partout. Bénéfices énormes.

Je le regarde d’un air soupçonneux en lui faisant signe de continuer. Il se lance dans un exposé miniature.

- Le dosage chakra/herbes est vraiment très complexe, mais il est aisé de le refaire avec un peu d’entraînement bien ciblé. Le produit provoque une dépendance énorme chez les shinobis et haute chez les civils normaux. Les dégâts physiques sont moindres et le sentiment de plaisir, intense, provoque même une auto- catharsis émotionnel minimale. L’état de manque s’installe rapidement. C’est de ce truc que venait 90% de notre fric, et sur un public plus larges, les recettes risquent d’être sensationnelles. J’accepte ta proposition.

Sur ce coup-là, je m’avoue surpris. Ce type est loin d’être con et réfléchit très vite, un peu à ma manière. Il a déjà compris ce que je veux lui demander. Ce qu’il dit par la suite confirme cette certitude.

- Je te fournis les infos concernant la fabrication de la drogue, plus quelques échantillons que tu te procureras sur le stock. En échange, tu me file un pourcentage sur les rendus de tes ventes. Ça pourrait très bien être une arnaque, mais au cas où tu serais sérieux j’ai l’intention de remplir mon rôle. Je pense que je serai content d’avoir de la thune de côté une fois sorti de prison. Et puis, je suppose que tu me plongeras un demi kilo d’acier dans le ventre si je refuse. Je préfère vivre une retraite riche plutôt que de ne plus rien vivre.

Je souris. Génial. Le monde devait se remplir d’individus comme lui. Ça éviterait des heures d’explications inutiles. Nos regards se croisent, reflets mutuels, puis il prend la parole en me devançant d’une courte tête.

- Dix pour cent.

- Deux.

- Huit.

- Deux. Tu as dit que les ventes seraient monstrueuses.

- Cinq.

- Trois, plus un poste d’ingénieur à ta sortie, et je paye la caution dès que je peux.

- Ça marche. Ah oui, pour que tu ne restes pas muet devant les geôliers, je m’appelle Isshin Kôsen.


Je plaque ma paume contre la sienne, sûr de son intégrité, puis je le libère de ses chaînes. Il ne peut retenir un soupir extatique lorsqu’il se refait maître de ses mouvements, puis il me présente le squelette crasseux au possible de sa veste. Je prends un air perplexe, mais devine de quoi il s’agit rien qu’à son regard.

- Expert en fuinjutsu, n’est-ce pas ?

- Exact.


En s’aidant de la gamelle d’eau saumâtre qui lui fut attribuée en subsistance, il rend au tissu son aspect originel. Comme prévu, une longue bande blanche recouverte d’une calligraphie pointue tranche avec le reste du vêtement. Durant le voyage, j’avais remarqué qu’il ne retirait jamais ses atours, contrairement aux autres. Cette habitude loufoque s’éclaire soudain d’un autre sens.

- C’est un sceau doublé d’un parchemin… Tu le brises, et toutes les infos sont à toi. J’avais déjà préparé la drogue, elle est avec le reste. Sers-toi.

Je découpe grossièrement l’habit à l’aide d’une arme, puis je parfais la déchirure pour la rendre plus naturelle. Ce Kôsen n’aura qu’à prétendre une bagarre entre détenus pour légitimer le tout, je doute que notre escorte remette sa version en cause. Après qu’il m’ait expliqué en détail la façon d’activer le sceau, Shin se mue dans un silence sublimé par l’espoir, et je repasse devant Rosanshin toujours étalé par terre, juste à temps pour voir, derrière les portes, les hautes façades de Chikara me souhaiter la bienvenue.





Finish.
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