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01 - Encyclopédie du chakra et des arts ninjas

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Message par Makaya 29/3/2008, 14:13

Tout ce qui suit ci dessous a été ecrit par Datenshi, je n'ai fait que citer ce qu'il avait redigé sur l'ancien forum

I] Le Chakra :

A] Présentation

Le Chakra, parfois appelé « énergie du ninja » par abus de langage, est au cœur même de l’art des shinobis. Aussi bien utilisé en Taijutsu, qu’en Ninjutsu ou en Genjutsu, il est la meilleure arme du ninja.

La première chose à bien saisir est la différence qui existe entre « énergie » et « chakra ». En effet, le chakra résulte de la symbiose de deux types d’énergies produites par la totalité de notre être. Ainsi, un ninja doit utiliser l’énergie produite par toutes les cellules de son corps, mais également celle générée par son esprit. On parle donc « d’énergie physique » et « d’énergie spirituelle »*. Un ninja génère du chakra à partir de ces deux types d’énergie au cours d’un exercice bien connu : « malaxer son chakra ». Vous me direz : « jusqu’ici rien de bien nouveau »… et vous aurez raison !

Une fois malaxé, le chakra n’est pas libre. Il est contenu et transporté à travers un réseau complexe qui permet sa circulation dans le corps. Pour mieux expliquer le phénomène, il est possible de procéder par analogie, en comparant ce réseau à la circulation sanguine.
La circulation sanguine est assurée par des artères et des veines, servant respectivement à irriguer les muscles, les organes, (…) du corps, et à ramener le sang vers le cœur. Le sang qui part du cœur passe par les poumons où il est oxygéné afin de permettre le bon fonctionnement du corps. Le sang veineux, quant à lui, est pauvre en oxygène et revient au cœur pour « fermer la boucle ».
La circulation du chakra fonctionne ainsi. Cependant, il existe plusieurs différences entre ces deux systèmes :
- Le réseau de chakra est uniquement constitué « d’artères de chakra ». En effet, si le chakra est mobilisé, c’est pour être utilisé ou « stocké » ** sur place, il ne demande donc pas à être ramené.
- Il n’existe pas de chakra « riche » ou « pauvre » précisément car le chakra produit est utilisé dans sa totalité, et parfois même dissipé (notamment si le shinobi maitrise mal son chakra)
***.

De nombreux shinobis se sont penchés sur le fonctionnement de cette circulation. Ainsi, plusieurs théories ont vue le jour au fil des siècles. Seules trois ont été retenues, bien que beaucoup affirme qu’elles ne soient pas compatibles, d’autres affirment au contraire qu’elles se complètent.

La première est la plus ancienne et s’attarde sur la manière dont est produit le chakra. Cette première vision du phénomène fut avancée pour la première fois 2 ans après la création du village de Shinobi. Un Junin du nom de Tsuyoki Minamoto avait, depuis son plus jeune âge, démontré de grandes dispositions pour la manipulation du chakra. Il avait pour habitude de s’isoler pendant des jours entiers, ayant pour seule activité la méditation. Régulièrement, il notait ce qu’il ressentait lors de ces séances afin de s’améliorer. Un jour, alors qu’il se relisait, il fut frappé par un détail qui lui avait jusqu’à présent échappé : nulle part dans ses notes n’apparaissait le mot chakra. Il ne décrivait que ses émotions, les sensations qu’il percevait lorsqu’il méditait. Autre fait étrange, peu à peu, lors de ses entrainements visant à affiner sa maitrise du chakra, il commença à ressentir des picotements, toujours au même endroit au moment de manipuler son chakra. Il finit par en déduire que le chakra provenait effectivement de toutes les cellules du corps et de l’énergie spirituelle, mais qu’avant d’être utilisé il était concentré en cet endroit précis. Lors de méditations ultérieures, il comprit la différence séparant la méditation de l’utilisation du chakra***. Il se plongea alors corps et âme dans la rédaction d’un livre qui aurait pour but d’expliquer au monde ce qu’il avait compris. Cette théorie eut un succès phénoménal et son livre fut recopié en centaines d’exemplaires. Malheureusement, tous ces livres d’une valeur inestimable furent perdus peu à peu. Tout d’abord, les shinobis ayant décidé de créer d’autres villages emportèrent avec eux de nombreuses copies. Certaines furent perdues ou détruites pendant les voyages. Celles qui restèrent furent précieusement conservées, afin d’assurer la formation des générations futures grâce à de bonnes bases. Malheureusement, les guerres et les déserteurs eurent finalement raison des ouvrages, et les livres furent perdus. Cependant, des rumeurs circulent depuis un certain temps, prétendant que certaines copies ont été retrouvées…

La deuxième est un peu plus récente, elle date en fait de la première guerre. C’est à cette époque que de nombreux Dojutsus « virent le jour » (Cf. le chapitre traitant des Dojutsus). Un parmi tant d’autres permis à un ninja de grand renom d’approfondir les idées avancées par Tsuyoki Minamoto. Le ninja en question était un spécialiste du Taijutsu, répondant au nom d’Hyuuga Kiten. C’est grâce aux gênes de la famille Hyuuga que ce fameux Shinobi acquis un Dojutsu extrêmement puissant : « Le Byakugan » (L’histoire du Byakugan sera traité dans la partie Dojutsu). Ce Dojutsu permet en effet de voir les Tenketsus de son adversaire, ces derniers étant extrêmement important pour la circulation du chakra.
Hyuuga Kiten observa pendant une année entière le fonctionnement de ces Tenketsus avec précision. Prenant exemple sur Tsuyoki Minamoto, il notait scrupuleusement chaque réaction, ou sensation de ses « cobayes », ainsi que chacune de ses observations quand au rôle des Tenketsus. Après cette année d’étude, il rédigea lui aussi un livre traitant de ce qu’il appela « L’autoroute du Chakra ». Cette autoroute est ponctuée par 361 Tenketsus. Ces derniers sont aussi petits qu’une tête d’épingle, et sont répartis dans tout le corps principalement au niveau des organes (la raison de cette disposition particulière sera exposée dans les parties traitant du Taijutsu et du Ninjutsu). Ces Tenketsus sont, malgré leur taille, extrêmement importants pour la circulation du Chakra. En effet, ce sont eux, et eux seuls, qui régulent le débit du chakra. Hyuuga Kiten a prouvé que ces Tenketsus pouvaient altérer la circulation du chakra, que ce soit en augmentant son débit ou en coupant sa circulation. Le clan Hyuuga base donc naturellement son style de combat sur l’utilisation de ces Tenketsus, en bloquant la circulation du chakra de l’adversaire (Cf. partie sur le Jûken). D’autre part, Hyuuga Kiten confirma ce que Tsuyoki Minamoto avait avancé dans son livre, à savoir que le chakra était concentré à un endroit précis avant d’être distribué dans tout le corps. Cette représentation de la circulation du chakra est sans doute la plus solide, étant donné qu’elle est basée sur des observations faites à partir d’un Dojutsu.

La troisième est encore plus récente car elle fut élaborée par un spécialiste du Taijutsu de Chikara. Cependant, est nettement plus difficile d’accès, et seuls les Chunnins confirmés y sont donc initiés en raison du risque énorme encouru par l’utilisateur. On l’appelle « Les verrous psychiques », ou encore « Les huit portes ». Le principe est simple, mais la pratique s’acère être bien moins évidente… La circulation du chakra est donc régulé par hui portes :
- La porte de l’Ouverture,
- La porte de l’Energie,
- La porte de la Vie,
- La porte de la Douleur,
- La porte de la Forêt,
- La porte de la Vision,
- La porte de la Folie,
- La porte de la Mort.****
Ce principe de porte fut pour la première fois avancée peu après la fondation de Chikara. En effet, ce fut un spécialiste de Taijutsu du style Gôken surnommé « Ganseki » qui les utilisa le premier. Ce fut suite à l’ouverture de la dernière porte lors de la guerre des sept villages qu’il permit à Chikara d’écraser littéralement Kankyuu. Ce faisait, il perdit la vie, et l’ouverture des portes fut classée parmi les Kinjutsus (Techniques interdites) depuis lors.

La dernière chose à préciser est qu’un ninja qui sait se servir correctement de son chakra, peut lui trouver une multitude d’utilisations, allant du renforcement musculaire à l’utilisation de techniques en passant par le développement des cinq sens et bien plus encore…


Dernière édition par Makaya le 4/5/2008, 16:56, édité 2 fois
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:14

Première vision : Deuxième vision : Troisième vision :

01 - Encyclopédie du chakra et des arts ninjas Jutsu2 01 - Encyclopédie du chakra et des arts ninjas Chakra_corps 01 - Encyclopédie du chakra et des arts ninjas Portes



Légende :
* Evitez de comparer cette énergie avec celle que prétendent utiliser les diseuses de bonne aventure devant un ninja…
** Pour plus de précisions, se reporter à la partie concernant les différentes utilisations du chakra.
*** Pour plus de précisions, se reporter à la partie concernant l’accroissement et la maitrise du potentiel.
**** Le principe et les propriétés de ces portes seront approfondis dans la partie Gôken.

B] Les différentes utilisations

Avant même de parler de jutsus, de Ninjutsu ou de Genjutsu, parlons du Chakra. Nous savons à présent comment il est créé et plus ou moins à quelles fins. Cependant, les manières de procéder restent pour l’instant obscures. Remontons donc dans le temps, plus précisément 2 années après la révélation de Tsuyoki Minamoto afin de nous éclairer sur le sujet…

Yoshiro Hisomu était un ninja moyen. Il habitait Shinobi depuis sa création et appartenait au clan Hisomu, craint et respecté pour la discrétion phénoménale dont les shinobis de ce clan faisaient preuve. Cependant, Yoshiro n’avait jamais montré de talent particulier dans ce domaine. Il demeurait ingénieux, mais faible en Genjutsu, comme presque tous les ninjas de l’époque*, et son Taijutsu n’était pas extraordinaire non plus, à la différence de ses frères et sœurs. Pourtant, il démontrait une telle maitrise du Ninjutsu et de son chakra que son clan gardait encore espoir de le voir s’éveiller au Taijutsu lorsqu’il se lasserait de ces techniques. Les années passant, Yoshiro ne développait pas son Taijutsu, préférant de loin l’utilisation de techniques Suiton, domaine où il excellait. Son attitude désinvolte finit par attiser la colère des membres les plus anciens du clan, voyant en lui un bon à rien, qui jamais ne servirait sa famille correctement. Il lui fut expressément demandé de parfaire son Taijutsu, et d’oublier les autres arts ninjas. Il refusa. Chose impensable à l’époque, il fut exclu du clan, avec pour consigne de ne jamais revenir sans avoir maitrisé son Taijutsu…
A cette époque, Tsuyoki Minamoto était reconnu à travers tout le Yuukan comme le Shinobi possédant non seulement le plus de connaissances à propos du Chakra, mais également la plus grande maitrise de ce dernier. Yoshiro Hisomu le portait en grande estime après avoir lu son livre, et, ne sachant pas vers qui se tourner, parti à sa recherche. Il le trouva rapidement, mais se confronta à la foule qui l’entourait sans cesse à chacune de ses apparitions, tant et si bien qu’il renonça à le rencontrer. Perdu, renié par son clan et dans l’impossibilité de contacter son idole, il prit la décision de quitter le village pendant quelques temps et de s’isoler afin de réfléchir. Après deux jours de marche, il découvrit une grotte, et décida de s’y installer. Le lendemain, prenant exemple sur Tsuyoki Minamoto, il entra en méditation afin de sentir lui aussi cet endroit où était concentré le chakra… Selon ses dires, c’est Tsuyoki Minamoto qui vint le trouver, ce dernier affirma qu’il essayait juste de fuir ce qu’était devenue sa vie, en retrouvant ses anciennes habitudes. Quoi qu’il en soit, ils se retrouvèrent tous les deux devant cette grotte, ne sachant trop quoi dire à la vue de l’autre. Ils décidèrent finalement de s’entraider : Yoshiro Hisomu aida son idole à fuir le village, et Tsuyoki Minamoto prit en main son nouvel élève. Ils ne revinrent que 5 ans après à Shinobi. Le résultat de cette alliance fut la première grande théorie sur les différentes utilisations du chakra!
La première théorie sur le fonctionnement et la palette d’utilisations possibles du chakra fut donc l’œuvre commune de Yoshiro Hisomu et de Tsuyoki Minamoto. Ce dernier permit à son élève d’atteindre un niveau de maitrise de son chakra bien supérieur à ce que lui-même était capable de faire! Jouant sur sa maitrise du Suiton, Yoshiro Hisomu assimila peu à peu le chakra à de l’eau lorsqu’il le contrôlait et finit même par ne plus faire de différence. Lors d’un de ses entrainements au Suiton, l’idée lui vint de reproduire des techniques basiques Suiton, mais uniquement grâce à son Chakra. Aidé dans sa démarche par son sensei et ses connaissances poussées en la matière, il arriva enfin à la découverte qui changea radicalement son point de vue sur l’art ninja. Avant de rentrer à Shinobi, Tsuyoki Minamoto insista pour que son élève couche sur le parchemin ce qu’il avait découvert, et de le présenter aux experts, ce qu’il fit. De retour au village, sa découverte bouleversa la vision que les Shinobis avaient du Chakra. Beaucoup s’insurgèrent contre la diffusion de ses idées, et presque tous les ninjas refusèrent de pratiquer leurs arts de cette manière, conservant seulement une utilisation : Le Gyo. Tous, sauf un tout jeune Chunnin, passionné par le chakra et le Taijutsu : Hasaki Kokoro**. Une telle levée de boucliers surpris et attrista profondément les deux amis. Après avoir confié l’unique exemplaire de ce livre au dit Chunnin, les deux amis désertèrent Shinobi. Hasaki Kokoro pris bien soin de cacher ce livre, persuadé que les autres ninjas finiraient par s’y intéresser, tôt ou tard...
Cette première théorie décrit cinq utilisations différentes du Chakra, ainsi que les méthodes d’apprentissage, mais aussi l’hypothèse de Yoshiro Hisomu selon laquelle on pouvait associer plusieurs utilisations différentes afin d’en créer une nouvelle (ce qu’il n’eut jamais le temps de prouver…). Ces cinq manières de manipuler son chakra étaient présentées ainsi :

Le « Ten »: Le but est de retenir son chakra lorsqu’on l’utilise afin de ne pas en gaspiller. Pour procéder, on peut se représenter le chakra comme une couche qui recouvrirait tout notre corps, l’objectif étant de maintenir une couche uniforme sur toute sa surface.

Le « Ren » (peut être traduit par « amour » ou « passion ») : On favorise ici l’extériorisation de notre chakra, sous la forme d’une aura. Cette aura est d’autant plus puissante que notre réserve de chakra est grande, mais dépend aussi de notre maitrise du Ren. Le but, pour un utilisateur du Ren est d’augmenter la production de Chakra dans tout son corps, en contrepartie, cela favorise la dissipation de ce dernier.
Note importante de l’auteur : L’utilisation du Ren seul pendant une trop grande période affaibli considérablement son utilisateur, à cause de la dissipation du chakra, et peut même entrainer la mort si tout le chakra du corps est utilisé.

Le « Zetsu » : Radicalement opposé au Ren, le Zetsu nous permet de concentrer la totalité de notre chakra à l’intérieur de notre corps dans le but de le renforcer. Une utilisation poussée du Zetsu peut amener l’utilisateur à découvrir le « In » ou le « shu » (voir les différentes associations).

Le « Gyo » : Comme son nom l’indique, le Gyo permet de concentrer son chakra dans une partie précise du corps afin d’augmenter la puissance d’une seule partie de ce dernier. Une grande concentration est de mise afin d’empêcher le chakra de se dissiper : plus on concentre le chakra à un endroit, plus il tend à se disperser.

Le « En » (Ou « Jardin secret ») : Probablement la meilleur utilisation « de base » du chakra. Le « En » consiste en effet à créer une sphère autour de notre corps avec notre chakra. Seulement, ce dernier ne doit pas se matérialiser, il permet d’étendre notre « aura » et de ressentir toutes les variations qui se produisent dans la zone couverte. Technique redoutable d’autant plus si elle est correctement maitrisée: au départ, la zone couverte est généralement d’un mètre de rayon. Lorsqu’il est maitrisé, le En permet d’obtenir une sphère pouvant aller jusqu’à 100 mètres de rayon…

Yoshiro Hisomu avait également avancé l’hypothèse selon laquelle les différentes utilisations pouvaient être associées afin d’en créer de nouvelles. Il n’eut jamais la possibilité de le prouver, et n’en n’avait pas la moindre envie en vue de la réaction de ses contemporains. Seulement, Hasaki Kokoro, lui, ne prêta pas la moindre attention aux critiques et aux sarcasmes. Ce dernier, après quelques années d’efforts acharnés, réussit à maitriser toutes les utilisations décrites par Yoshiro Hisomu, mais aussi celles qu’il avait découvertes en associant ces différentes utilisations… Ainsi naquirent :

Le « In » : Cette utilisation se révèle en fait être le niveau supérieur du « Zetsu ». En effet, l’utilisateur maitrisant parfaitement le « Zetsu », peut apprendre le « In » afin non seulement de concentrer son chakra à l’intérieur de son corps, mais également afin de cacher aux autres son chakra ! Cette utilisation offre donc un avantage tactique incroyable : cacher totalement, ou même partiellement son chakra s’avérant être un moyen presque infaillible de tromper son adversaire.

Le « Shu » : Utilisation dérivant également du « Zetsu », particulièrement utile pour les utilisateurs d’armes blanches, experts comme novices. En effet, le « Shu » permet à son utilisateur de concentrer son chakra dans une arme afin non pas d’en augmenter la puissance ( comme on le ferait avec du chakra Futon par exemple ), mais d’en augmenter considérablement la résistance.

Le « Kô » : Sans doute l’utilisation la plus difficile à assimiler : fusion du « Gyo », du « Ten », du « Zetsu » et du « Ren » ! L’utilisateur doit concentrer son chakra dans une partie précise de con corps, puis retenir son chakra avec son « Ten ». Une fois cela accompli, il doit utiliser le « Zetsu » partout sur son corps, sauf sur cette partie où sont concentrés le « Gyo » et le « Ten ». L’effet ainsi produit est « une forme ultime » du « Gyo » : la puissance dégagée par un coup avec le « Kô » étant tout simplement phénoménale. Cette puissance peut encore être accrue grâce au « Ren », cependant il est plus que conseillé de maitriser le « Kô » sans utiliser le « Ren » dans un premier temps.
Note de l’auteur : Le « Kô » est l’utilisation à la base des attaques de type Jûken, ou Gôken de haut niveau ( Cf. partie traitant du Taijutsu ).

Le « Ken » : Association du « Ren » et du « Ten », afin d’augmenter la production du chakra partout dans le corps, tout en palliant au problème de la dissipation du chakra engendré par le « Ren » seul.

De même que pour les idées avancées par Yoshiro Hisomu, ces nouvelles théories ne furent pas non plus acceptées par le monde des ninjas. Cependant, un clan fut séduit par ces nouvelles utilisations, et décida d’arranger un mariage entre une de leur héritière et Hasaki Kokoro, alors qu’il condamnait cette pratique en temps normal. Ce clan était la famille Hyuuga. Bien vite, Hasaki Kokoro y devint un ninja semi-légendaire**…

Parallèlement au développement des nouvelles utilisations du chakra, d’autres ninjas s’investirent dans ce domaine. Ce fut une femme du nom Subaiyai Nekoka qui proposa l’alternative à ces nouvelles utilisations, se servant ( officiellement ) uniquement du « Gyo » elle montra qu’il était possible de se passer de toutes ces « fioritures » comme elle les appelait. En effet, ce fut cette kunoichi qui détourna le « Gyo » de son utilisation première : augmenter la puissance des coups. Après avoir lu le livre de Yoshiro Hisomu, elle s’entraina donc, et réussi à utiliser le « Gyo » afin d’aiguiser tous ces sens. Elle arriva au sommet de son art lorsque Hasaki Kokoro rentra dans le clan Hyuuga après avoir épousé Amasa Hyuuga, l’héritière du clan. Contrairement aux défenseurs des autres utilisations, elle fut adulée par de nombreux ninjas. Hasaki Kokoro n’en tirait aucune rancune, à vrai dire il s’en fichait complètement : il était heureux dans son nouveau clan et n’en demandait pas plus.

Subaiyai Nekoka inventa donc l’autre facette à présent connue par tous les ninjas du « Gyo ». Elle se concentra sur plusieurs points :

La vitesse et l’agilité, en renforçant ses muscles, ses tendons, ses ligaments et ses os. En effet, les muscles sont constitués de fascicules. Chaque fascicule est un faisceau de fibres musculaires. Une fibre musculaire contient plusieurs milliers de myofibrilles, constituées chacune d’une série de sarcomère. Un sarcomère est l’unité motrice du muscle, il est constitué de myofilaments d’actine et de myosine. Lors d’un mouvement, les myofilaments de myosine glissent sur les myofilaments d’actine, permettant ainsi au muscle de se contracter, si on lui fournit de l’énergie. Cependant, le rendement des muscles est assez faible (de l’ordre de 40%).
En y concentrant son « Gyo », un ninja augmente la force du muscle, ou la rapidité avec laquelle il se contracte en augmentant son rendement : l’énergie fournie au muscle est presque entièrement utilisée pour la contraction, et ne se dissipe donc plus sous forme de chaleur. Une autre possibilité est d’utiliser le chakra comme énergie supplémentaire afin de faire fonctionner le muscle encore mieux. Il est également possible d’abaisser le rendement d’un muscle afin de se réchauffer.
Renforcer ses muscles ne suffit pas arrivé à un certain niveau, il faut alors également renforcer ses tendons, ses ligaments et ses os. En effet, un muscle est attaché au moins en deux endroits aux os par des tendons. Les ligaments quant à eux relient les pièces osseuses entres elle au niveau des articulations. Enfin, il faut également renforcer les os, de peur qu’ils ne se brisent lors d’une utilisation trop intense des muscles dans ce cas, les tendons tireraient trop fort et/ou trop vite sur l’os. Or si le muscle n’est pas attaché à un os, ou attaché à un os brisé, on aura beau le contracter, cela ne rimera à rien…
Subaiyai Nekoka n’utilisait donc pas seulement le « Gyo », mais également le « Zetsu » pour parvenir à supporter l’utilisation qu’elle faisait de ses muscles. Le « Gyo » lui permettait d’augmenter sa rapidité, et le « Zetsu » renforçait ses os, qui pouvaient alors endurer les contractions de ses muscles.
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:16

01 - Encyclopédie du chakra et des arts ninjas Oeil

L’acuité visuelle, en utilisant le « Gyo » dans ses yeux. Son objectif était alors la nyctalopie, et une plus grande précision (tout comme les chats). Ainsi, elle développa son « Gyo » dans le but de modeler le pourcentage de bâtonnets et de cônes présents dans ses yeux. Les bâtonnets servent à percevoir les mouvements et les formes dans le noir, tandis que les cônes permettent de saisir les détails et les couleurs en plein jour. Ce sont tous deux des récepteurs situés tout au fond de l’oeil. La nyctalopie résulte de la présence d’un plus grand nombre de bâtonnets que de cônes. Ceci a pour effet d’améliorer la vision de nuit, au détriment de la différenciation des couleurs.
On peut essayer de modifier l’efficacité des cônes ou des bâtonnets avec le « Gyo », mais pas le nombre. L’effet se révèle donc moins prononcé qu’une véritable nyctalopie, mais reste quand même saisissant. Subaiyai Nekoka s’efforça donc d’améliorer les performances de ses bâtonnets et de ses cônes. Afin d’amplifier encore le phénomène, elle alla jusqu’à modifier ses iris, ainsi que ses rétines et d’autres parties de ses yeux à l’aide de ninjas-médecins, afin que ses yeux ressemblent à s’y méprendre à ceux des chats. En effet, l'iris contrôle le niveau de lumière qui pénètre dans l'œil. La cornée et le cristallin « transmettent » l’image vers la rétine. Cette dernière est le « film transparent » sur lequel l’image est projetée***. La sclérotique et la choroïde ayant respectivement pour fonction de protéger l’œil mécaniquement, et de le nourrir grâce à de nombreux vaisseaux sanguins. Ces opérations auraient pu être remplacées par le « Gyo », cependant, se concentrer sur autant de parties, si précisément, est extrêmement difficile, alors que se concentrer grossièrement sur une zone est du niveau genin.

01 - Encyclopédie du chakra et des arts ninjas Oreille1

L’acuité auditive et l’équilibre, en affinant la perception du son et son équilibre par les différentes parties présentes dans l’oreille. Cette dernière est composée de plusieurs parties: les osselets, les canaux semi-circulaires, la cochlée et le nerf auditif ( servant à transmettre l’information au cerveau ). Les osselets sont au nombre de trois : Le marteau directement accolé au tympan, l’enclume accrochée à notre marteau, et l’étrier qui se lie à la cochlée. Lors d’une perturbation sonore, le marteau vibre, ce qui transmet le son jusqu’à la cochlée, en passant par les autres osselets. La cochlée est responsable de la reconnaissance des différents sons. D’autre part, la cochlée et les canaux semi-circulaires sont remplis d’un même liquide. Lors d’un mouvement, ce dernier bouge à l’intérieur de ces deux organes, et ce sont les canaux semi-circulaires qui nous permettent de percevoir ce déplacement.
Le « Gyo » utilisé, même grossièrement, à cet endroit nous permet d’améliorer considérablement la sensibilité de noter système auditif / de l’équilibre. En effet, il permet aux osselets de vibrer, même lors de sons normalement indétectables. Il confère également à la cochlée une meilleure perception, en la rendant plus sensible aux petites vibrations, ce qui permet de bien mieux percevoir les sons. Enfin, les canaux semi-circulaires détectent des mouvements de liquide bien plus faibles qu’à l’ordinaire, améliorant ainsi considérablement l’équilibre de l’utilisateur / utilisatrice.

01 - Encyclopédie du chakra et des arts ninjas Nez301 - Encyclopédie du chakra et des arts ninjas Nez4

L’odorat, en se concentrant plus particulièrement sur les cellules et les nerfs présents dans le nez. Ce sens est sous l’influence du nerf olfactif. Ce dernier innerve les cellules ethmoïdales, et se termine en formant ce que l’on s’appelle « la tache jaune olfactive » ( au niveau du cornet supérieur ), responsable du contrôle de l’air inspiré. Les cellules ethmoïdales sécrètent du mucus tout autour des cornets supérieurs et moyens, jouant un role dans l’olfaction, ainsi qu’au niveau du cornet inférieur ( servant à la ventilation ). Le mucus réchauffe, filtre l’air inspiré et l’humidifie, il ne doit ni être trop abondant, ni être absent, dans ces cas là, l’olfaction est très fortement diminuée.
Concentré dans toute cette région, le « Gyo » permet de maintenir continuellement la « dose idéale » de mucus, ainsi que de stimuler l’activité du nerf olfactif, et donc de la tache jaune olfactive, permettant de bien mieux distinguer les nuances, les odeurs dans l’air.

Subaiyai Nekoka forma de nombreux ninjas, mais peu à peu, le succès lui monta à la tête… Cinq ans après le mariage d’Hasaki Kokoro, elle commença à être persuadée que ce dernier en voulait à sa vie, à cause d’un de ses ambitieux élèves : Atama Nezumi, qui l’induit en erreur, désirant prendre sa place. Aussi, elle déclara publiquement en duel Hasaki Kokoro. Les deux styles de Taijutsu radicalement opposées étaient ici représentés : le Gôken et le Jûken.
Grâce au « Gyo », Subaiyai Nekoka avait acquis une vitesse, un toucher, une acuité auditive et visuelle ainsi qu’un odorat hors du commun ! On la surnommait pour cette raison « Neko », car lorsqu’elle se battait, elle ressemblait plus à un félin qu’à un être humain.
De son coté, Hasaki Kokoro avait eut le temps de parfaire le style de combat du clan Hyuuga, créant ainsi le Jûken**.
Le combat dura un jour entier… Il fut à l’origine pendant les années qui suivirent de violente disputes entre les représentants des deux styles de Taijutsu. En effet, l’issue du duel fut tragique : la mort de l’idole des genins de l’époque, Subaiyai Nekoka. Le vainqueur, gravement blessé, fut accusé par la suite de meurtre prémédité. Il fallut que le Kage du village en personne intervienne pour que les détracteurs d’Hasaki Kokoro cessent. Cependant, la dispute ne pris pas fin, bien au contraire. Les représentants des deux styles de Taijutsu commencèrent à se chamailler de plus belle. Tant et si bien, qu’Hasaki Kokoro pris l’initiative de mettre fin au conflit. Il envoya une lettre aux représentants du style Gôken qui le jugeaint responsable de « Neko », et pour mettre un point final à cette histoire, se suicida.
Ses détracteurs, choqués, et désemparés devant l’action d’Hasaki Kokoro, présentèrent publiquement leurs excuses à la famille Hyuuga, qui venait de perdre celui qu’ils considéraient comme un demi-dieu. La dispute prit fin, et les Hyuugas, en hommage à ce grand ninja, décidèrent que toutes les techniques de leur clan porteraient son surnom : le « Hakke »**.

Bien avant la mort d’Hasaki Kokoro, avant même la venue de Yoshiro Hisomu, un ninja travaillait dans l’ombre sur les manipulations du Chakra. Il se nommait Heikou Shin’Shin’ et était un contemporain de Tsuyoki Minamoto. Après avoir parcouru son livre de bout en bout, et s’inspira des révélations de ce dernier, mais en empruntant un chemin différent de Yoshiro Hisomu : il se concentra exclusivement sur le « dosage » des deux énergies. Ninja de talent modeste en ninjutsu, il lui fallu des années avant de parvenir à des résultats probants. En effet, de manière complètement indépendante aux progrès des autres ninjas de l’époque, il travailla des années durant sur ce principe : les techniques différentes nécessitent un dosage différent.
Il recensa tous les styles techniques connus, allant de la boule de feu au Gôken en passant par le Genjutsu. En effet, bien que le Genjutsu ne soit pas répandu à l’époque, Heikou Shin’Shin’ le pratiquait avec bien plus de talent que son Ninjutsu. Quoi qu’il en soit, il se pencha sur absolument toutes les utilisations possibles du Chakra. Rédigeant au fur et à mesure son œuvre « Le canon du Chakra »****, il dressa la liste de tout les différents types de techniques existant, et du dosage des deux énergies correspondant.
Alors qu’il désirait présenter le résultat de son travail au Kage, Heikou Shin’Shin’ se heurta à un problème : Yoshiro Hisomu. Bien que son œuvre n’ait pas été acceptée dans l’esprit des ninjas, il préféra attendre son heure, c'est-à-dire que les experts entourant le Kage oublient Yoshiro Hisomu, afin que sa gloire soit sans conteste. Quelques années plu tard, alors que la situation redevenait normale, il décida de se présenter devant le Kage. Son œuvre fut reconnue par le monde ninja, cependant, une personne lui faisait de l’ombre : Subaiyai Nekoka, et ses utilisations découlant du « Gyo ». Il ne supportait plus de voir son travail ignoré au profit d’une kunoichi qui reprenait simplement le fruit de la pensée de Yoshiro Hisomu selon lui. Cependant, il n’était pas de taille face à elle et se résigna peu à peu à seulement enseigner son art à son fils adoptif : Atama Nezumi... Jusqu’au jour où vint Hasaki Kokoro, et ses nouvelles utilisations du chakra. Intéressé par tout ce qui touchait à ce domaine, il se renseigna. Dès lors, Heikou Shin’Shin’ sut que cet homme était capable de vaincre sa rivale.
Il échafauda un plan machiavélique, profitant de la création d’une école par Subaiyai Nekoka, il y inscrivit son fils, avec comme consigne de devenir le plus proche possible de cette kunoichi à moitié féline. Ce dernier gravit les échelons de l’école progressivement, jusqu’à devenir le premier disciple de la rivale de son père. Entre temps, ses ambitions avaient poussées : il désirait à présent prendre le contrôle de l’école de « Neko ». Comme son projet n’interférait pas avec le plan de son père, il trompa sa sensei en lui affirmant qu’Hasaki Kokoro était rentré dans le clan Hyuuga afin de devenir assez fort pour lui ravir la tête de l’école ! Les plans du père et du fils fonctionnèrent à merveille : « Neko » fut tuée par Hasaki Kokoro, et ce dernier gravement blessé fut l’objet de critiques et insinuations incessantes.
Alors que Heikou Shin’Shin’ recevait les félicitations du village pour son œuvre, un imprévu perturba son plan : Hasaki Kokoro se suicida afin de mettre un terme à la dispute entre les pratiquants du Gôken et ceux du Jûken. Les ninjas révérèrent cet homme, en particulier les Hyuugas. Le kage laissa momentanément de coté son œuvre imposante, lui préférant l’enterrement du « Hakke ». Deux mois plus tard, le ninja fut convoqué chez le Kage. Ce dernier lui apprit qu’il avait grandement apprécié son œuvre, mais qu’il y manquait une technique : le Jûken. L’auteur, complètement déstabilisé par cette révélation, s’attaqua, fou de rage de voir son œuvre critiquée, à la seule personne présente : le Kage. Il le paya évidemment de sa vie. Son nom s’accompagne donc à présent d’une aura de honte et de folie, lui qui recherchait seulement la gloire...

Heikou Shin’Shin décida de commencer son œuvre par le dosage du chakra dans les technique de Taijutsu du style Gôken. En effet, tous les ninjas utilisaient ce style de combat rapproché à l’époque, et le Taijutsu était considéré comme l’art premier du ninja. On sait à présent qu’il existe d’autres techniques de corps à corps non décrites telle que l’ouverture des portes et les techniques en découlant, ou le Jûken, ainsi que les Drunken Fists. D’autre part, il peut également exister entre deux pratiquants d’un style de Taijutsu, d’énormes différences, précisément car les objectifs ne sont pas les mêmes. D’autres maitres en Taijutsu des différentes écoles présentèrent à leur tour les dosages des deux énergies que nécessitaient leurs arts. ( Cf. partie traitant du Taijutsu ).

L’auteur s’attaqua ensuite au Ninjutsu. Ne maitrisant que le Futon, il ne pouvait détailler toutes les affinités de manière égale. Il travailla donc sur les effets désirés, plutôt que de se pencher sur les techniques liées aux affinités. La aussi, son œuvre présente quelques carences, étant donnée qu’une affinité correspond à bien plus qu’à de simples techniques : c’est tout un esprit, un style de combat que l’on acquiert, pas seulement des enchainements de signes. Des pratiquant(e)s chevronné(e)s en Ninjutsu terminèrent ses écrits, en décrivant les affinités qu’ils contrôlaient, et les styles de combat en découlant. ( Cf. partie traitant du Ninjutsu ).
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:16

La dernière partie fut consacrée au Genjutsu, art dans lequel Heikou Shin’Shin’ brillait. Encore une fois, il pensait que seule une école de genjutsu existait, celle qu’il pratiquait et qui consistait à altérer la réalité, il ne décrit donc que celle-ci. D’autres experts en Genjutsu vinrent après lui, afin de compléter l’approche qu’il faisait de cet art avec leurs propres styles. Ainsi, à chaque école des arts de l’illusion correspond des dosages particuliers, en fonction non seulement de l’école, mais aussi du niveau de la technique et de l’effet de cette dernière. ( Cf. partie traitant du Genjutsu ).

Les Dojutsus ne figurent pas dans cette liste pour une bonne raison: ils étaient extrêmement rares à l’époque, et les clans ne permettraient pas que les secrets de leurs Dojutsus soient si facilement exposés. Deplus, chacune de ces techniques varie non seulement d’un clan à l’autre, mais également d’un individu à l’autre! Cela rend donc pratiquement impossible de définir précisément les dosages des deux énergies...

Le Chakra est donc la meilleure arme du ninja. Cependant, une arme, aussi exceptionnelle soit elle, se doit d’être entretenue et affutée, afin d’en augmenter encore plus l’efficacité. C’est le principe des entrainements à la maitrise du Chakra. Ils ont pour but d’accroitre notre potentiel, tout en en gardant le contrôle…



Légende :
* Rappelons qu’à cette époque les jutsus d’illusions étaient disséminés au sein du village, les ninjas s’en inquiétaient peu, croyant que ces techniques étaient plus des dons qu’un véritable art… L’histoire leur donna tord, et elles prirent un nouvel essor au fil des ans, aboutissant à la création de Gensou.
** Voir partie sur le Jûken, et l’histoire du clan Hyuuga.

*** [HRP] En vérité c’est plus du nerf qu’autre chose, mais je ne suis pas assez calé pour expliquer ^^. J’en parle car ça m’éclate d’introduire des trucs comme ça… Désolé si ça vous plait pas ^^[/HRP].

**** [HRP] Je vais étaler ma science ( ouais j’adore ça et alors ?! ), vous l’avez sans doutes reconnu, c’est pour reprendre « Le canon de la médecine » d’Avicenne qui est en fait la liste de toutes les pathologies de la tête au pied… Balèze quoi ^^ [/HRP]

C] Accroissement et maîtrise du potentiel

Les utilisations du chakra, « classiques » ou « innovatrices », offrent une impressionnante palette d’attaques, et de multiples possibilités lors d’un combat. Cependant, une arme reste une arme, elle aura beau être la plus puissante existante, le détenteur se fera écraser si cette dernière n’est pas maitrisée. C’est pourquoi tous les ninjas se mettent d’accord pour affirmer que le point clé de l’apprentissage d’un art tel que le Ninjutsu, le Genjutsu et même le Taijutsu, est l’accroissement et la maitrise de son potentiel. Ainsi, tous les shinobis inventant de nouvelles techniques, s’empressent avant de l’utiliser, de la parfaire et de la porter à un niveau plus que correct grâce à une bonne maitrise du chakra.

Comme vu précédemment, il existe plusieurs manières d’utiliser son chakra, sans même parler du Taijutsu, du Ninjutsu et du Genjutsu : on aborde ici des utilisations « pures et dures » du chakra. Toutes les descriptions de ces utilisations furent accompagnées de méthodes d’entrainement afin non seulement de maitriser ces techniques, mais également de les porter au maximum, et ce quelque soit l’auteur.

La méthode de Tsuyoki Minamoto est la plus courante, car elle se révèle être la base de la maitrise du chakra. Selon lui, ce dernier résulte de la symbiose des deux énergies produites par notre être : « l’énergie physique » et « l’énergie spirituelle ». Lors du malaxage de chakra, plusieurs erreurs sont possibles, entrainant toutes un désavantage certains :
La production d’une trop faible quantité de chakra. Cette erreur peut entrainer plusieurs problèmes. Puisque le ninja a produit insuffisamment de chakra pour utiliser sa technique, cette dernière peut soit fonctionner de manière « réduite », soit se révéler complètement inefficace et donc entrainer la dissipation de tout le chakra produit… Ce qui est assez ennuyeux.
La production d’une quantité de chakra trop importante. Erreur la plus commune, en général observée chez les élèves de l’Académie Ninja et les genins. En effet, certaines techniques nécessitent une dose précise de chakra, comme un seuil à partir duquel la technique pourrait se déclencher. Le problème vient du fait que ces techniques requièrent une quantité de chakra bien définie, et que tout le chakra produit au-delà de cette quantité sera « perdu » ou « dissipé ». Ainsi, l’utilisation d’une technique demande un certain temps d’adaptation afin de bien encadrer la quantité de chakra requise, et donc d’en perdre le moins possible.
Un mauvais dosage. En effet, certaines autres techniques nécessitent non pas une « dose seuil », mais un dosage spécial à respecter. Plus la quantité de chakra sera importante, et plus l’effet de la technique grandira ( si le dosage est respecté ). Tsuyoki Minamoto ne s’était pas particulièrement penché sur cet aspect du problème ( à la différence d’Heikou Shin’Shin’, voir plus loin ).

Il existe une seule manière de palier à ces problèmes : l’entrainement. En effet, plus on utilise une technique, et plus la quantité de chakra produite en deçà ou au-delà de la valeur « seuil » sera réduite, jusqu’à être quasi inexistante. Ainsi, on a beau savoir utiliser une technique, on ne la maitrise qu’à partir du moment où l’on perd le minimum de chakra possible lors de son utilisation.

Un autre point important abordé par Tsuyoki Minamoto est ce qu’il appelle « la réserve de chakra ». Cette expression désigne la quantité de chakra maximale qu’un ninja peut produire. Il existe deux étapes incontournables afin d’augmenter la « réserve de chakra » dont on dispose, ces deux étapes doivent être travaillées en parallèle :

Un malaxage parfait. En effet, il ne sert à rien d’augmenter sa réserve si on gaspille la plus grande partie de notre énergie lors du malaxage… Comme vu précédemment, certaines techniques requièrent une dose « seuil » afin de se déclencher, d’autre un « dosage » précis. Dans les deux cas, il vaut mieux trouver le bon compromis, même à faible niveau, avant de chercher à augmenter encore et encore la puissance de la technique.
Un entrainement physique et spirituel. La plus longue des deux étapes étant donné qu’un ninja n’arrêtes jamais de s’entrainer, jusqu’à sa mort tout du moins…
L’entrainement physique se révèle être un travail d’endurance, et de force ou de puissance. En effet, force et puissance s’excluent naturellement. Si on prend un exemple simple, un pratiquant du Gôken est fort, alors qu’un pratiquant du Jûken est puissant. Quoi qu’il en soit, l’entrainement physique vise à améliorer sa condition physique.
L’entrainement spirituel, quant à lui, touche plus à la méditation, à la réflexion et à l’expérience acquise au combat. En effet, bien qu’il existe plusieurs « écoles de méditation », toutes permettent d’harmoniser son esprit avec son corps, ou d’accéder à un autre état de conscience : on ne pense plus à rien à part à l’instant présent. La réflexion et l’expérience sont également très importante pour un ninja, peut être même plus que sa force/puissance…
En combinant ces deux entrainements, le shinobi développe son « énergie physique » mais également son « énergie spirituelle », et donc sa réserve de chakra. Ceci lui permettra, entre autres, d’augmenter la puissance de ses techniques, le nombre de techniques qu’il pourra utiliser, le niveau de ces dernières etc…

Yoshiro Hisomu et Hasaki Kokoro, quant à eux, poussèrent leur maitrise du chakra encore plus loin. Non content de parfaire leur maitrise selon les critères de Tsuyoki Minamoto, ils perfectionnèrent encore et toujours leurs différentes utilisations du chakra :

Le « Ten », pour éviter de dissiper son chakra inutilement. Cette utilisation est sans doute la plus utile de toutes, et les deux auteurs conseillent fortement de la maitriser en premier. Pour ce faire, il faut se représenter une couche uniforme de chakra, comme une deuxième peau au contact de la première, et contenir tout le chakra à l’intérieur.
Mieux maitriser le « Ten » revient à essayer de contenir plus de chakra à l’intérieur de la couche. Cette dernière n’a pas à grossir, ni même à s’amincir, pour accroitre sa maitrise, il suffit d’essayer d’empêcher la dissipation de plus en plus de chakra.

Le « Ren », afin d’accroitre la production de chakra dans tout le corps. Maitrise le « Ren » revient à favoriser la production de chakra dans tout le corps, en utilisant de plus en plus d’énergie. Cependant, ce faisant, on dissipe énormément de chakra lorsque cette utilisation n’est pas correctement contrôlée.
Afin de maitriser le « Ren », il faut considérer les deux effets de cette technique : l’augmentation de la production de chakra, et la dissipation de ce dernier. La maitrise du « Ren » ne vient pas seule, il faut le coupler au « Ten » afin d’obtenir le « Ken ».

Le « Ken », niveau ultime du « Ren » ( association du « Ren » et du « Ten » ).

Le « Zetsu », qui permet de concentrer le chakra à l'intérieur de tout notre corps dans le but de le renforcer. La maitrise de cette utilisation du chakra assez particulière possède plusieurs étapes :
Le « Zetsu de base » : concentrer son chakra à l’intérieur de son corps, ou d’une partie de ce dernier afin, de le renforcer. Plus une personne pratique le « Zetsu », plus la zone visée est résistante, et moins le « Zetsu » nécessite de concentration.
Le « In », niveau supérieur du « Zetsu », qui masque notre chakra à nos adversaires. Accessible une fois qu’utiliser le « Zetsu » ne nécessite presque plus de concentration.
Le « Shu », niveau supérieur du « Zetsu », permettant de renforcer considérablement un objet. La première étape de l’apprentissage de « Shu » est d’insuffler son chakra dans un objet, puis une fois cette technique maitrisée, d’utiliser le « Zetsu » à l’intérieur de l’objet de la même manière qu’on y projetait son chakra « normal ».

Le « Gyo », afin d’augmenter les capacités d’une partie précise du corps grâce au chakra. Utilisation de base, connue par tous les ninjas capable d’utiliser le chakra. Cette utilisation « de base » est la plus simple à apprendre.
Il n’existe pas vraiment de limite à la maitrise du « Gyo », les deux objectifs visés sont d’augmenter la quantité de chakra concentrée, mais également la précision de cette technique. Plus un ninja maitrise le « Gyo », plus il sera précis, la quantité de chakra utilisée augmentera également avec le degré de compétence. Afin d’utiliser le « Gyo » plus longtemps, il est également possible de la combiner au « Ten ».

Le « En », ou « jardin secret », permet d’étendre notre chakra et de ressentir toutes les variations qui se produisent dans la zone couverte. L’utilisation de base la plus puissante, mais également la plus ardue à maitriser.
Le « En » nécessite plusieurs étapes, toutes aussi importantes les unes que les autres dans la maitrise de cette utilisation du chakra :
L’augmentation du rayon de la sphère créée. Pour ce faire, il suffit de produire de plus en plus de chakra, de le répartir uniformément autour de nous sans le matérialiser, en se représentant une sphère de plus en plus grande nous englobant.
L’amélioration de la perception des perturbations de chakra. Une seule solution ici : la pratique. Une fois le principe et la démarche à suivre compris, seule le temps passé à s’entrainer permet de distinguer les plus infimes perturbations.
La capacité à utiliser le « En » en se déplaçant. Assez compliquée la première fois, cette étape requiert une grande concentration, afin de déplacer la sphère en même temps que nous, tout d’abord en marchant, puis dans des déplacements de plus en plus rapides. Il est conseillé de réitérer cette étape à chaque fois que la sphère prend environs un mètre d’ampleur.

Le « Kô », association du « Gyo », du « Ten », du « Zetsu » et du « Ren » sur une partie du corps. La plus longue et la plus difficile des utilisations du chakra à maitriser. Elle nécessite un ordre précis afin d’être utilisée : « Gyo » à un endroit du corps, puis « Ten » afin de retenir le chakra, « Zetsu » sur l’ensemble de notre corps sauf sur la partie où le « Gyo » est concentrée, enfin le « Ren ».
Pour maitriser cette technique au mieux, il faut évidemment exceller dans toutes les autres utilisations qu’elle requiert. Puis, afin d’en augmenter encore l’efficacité, il faut travailler la vitesse d’exécution, la concentration tout au long de la technique, et l’accorder parfaitement avec nos mouvements. Il est plus que conseillé de commencer à utiliser le « Kô » sans « Ren » dans un premier temps

Heikou Shin’Shin’ est le dernier shinobi en date à avoir travaillé sur le chakra. S’intéressant particulièrement au dosage des deux énergies dans presque tous les arts ninjas, et étudiant la plupart des types de techniques possibles. Travaillant aussi bien dans le domaine du Taijutsu que du Ninjutsu, et du Genjutsu. Cependant, ses travaux touchent plus aux utilisations du chakra dans les différents arts ninja qu’au chakra lui-même. Ses travaux seront donc présentés dans les parties correspondantes aux trois arts ninja.


Une arme est unique. Cependant, les utilisations qui en sont faites peuvent être innombrables. Ainsi, le chakra est la meilleure arme du ninja, naissant de la fusion des deux énergies produites par les shinobis, il peut être utilisé dans différents domaines appelés « arts ninjas ». Ces derniers sont nommés Taijutsu, pour les techniques de combat au corps à corps, Ninjutsu, pour les techniques ninjas liées aux affinités ou aux manipulations du chakra, Genjutsu en référence aux techniques d’illusion, et Dojutsu, puissantes techniques héréditaires liées aux yeux…
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:17

II] Le Taijutsu

A] Présentation

Le Taijutsu (体術), signifie littéralement « Technique du corps ». Le principal objectif de cet art est donc le combat au corps à corps. Le taijutsu est l’art premier du ninja, avant même l’apprentissage du ninjutsu ou du genjutsu. C’est d’ailleurs pour cette raison que le mot « shinobi » dérive de shinobu qui signifie « supporter, subir, ou endurer ». Le shinobi / La kunoichi est donc entraîné(e), en supportant un entraînement intensif, il (elle) peut alors subir les attaques de ses adversaires et y riposter, ainsi qu’endurer la souffrance physique bien mieux qu’un individu normal.
On dénombre trois branches principales du Taijutsu :
- Le Gôken, ou poing fort,
- Le Jûken, ou poing souple,
- L’art des Drunken Fists, aussi appelé la boxe de l’Homme ivre.
Ces trois branches représentent trois façons radicalement opposées de concevoir l’art du combat à main nue. En effet, bien qu’elles aient toutes le même objectif (surpasser son ennemi au combat rapproché), les techniques employées n’ont rien en commun. Que ce soit au niveau des méthodes d’apprentissage, de l’esprit inculqué, et même de l’attitude en plein combat, ces trois voies sont foncièrement différentes au niveau de la forme comme du fond.


B] Le Gôken

Le Gôken, ou poing fort, est la branche la plus ancienne et la plus répandue du Taijutsu. En effet, bien avant la création de Shinobi, beaucoup de combattants utilisaient ces techniques de combat au corps à corps, avec des styles qui leurs étaient propres. Lors de la création du premier village ninja, des shinobis et des kunoichis vinrent des quatre coins du Yuukan, peuplant ainsi le nouveau pole de connaissance et de recherche en matière d’arts ninjas. Bien que le Gôken soit présenté comme une seule branche, on dénombre plusieurs styles différents au sein même de l’école du poing fort, et ce en fonction de l’objectif visé. Il existe de nombreuses écoles différentes, toutes enseignant un Gôken particulier:

Le Goken « de base », est le plus ancien de tous les styles. Partant d’une base peu envieuse ( les bagarres de rue, luttes et violences gratuites ), il se hissa au rang d’art lors de la création du village de Shinobi. Instauré, amélioré et réglementé par l’association de différents maitres, ce style de Taijutsu s’affina au fil des temps, passant du stade « bourrage de pif’ », à celui d’art maitrisé aux techniques redoutables.
Tout commence donc avant même la création de Shinobi. A cette époque, les duels à mort, les paris dans des arènes improvisées en pleine nature étaient monnaie courante. L’art national était le combat à main nue. Différentes pointures s’affichaient alors comme des maitres dans cette discipline. Quatre d’entre eux étaient particulièrement doués et craints, tous avaient leur spécialité :
Subaiyai Nekoka, femme combattante réputée pour sa souplesse et son agilité, elle était également collectionneuse de félins en tout genre, et possédait un caractère bien trempé.
Un homme au nom inconnu, surnommé « Ganseki » en raison de sa stature imposante et de sa force phénoménale.
Migite Kyoujin, un petit homme très tenace, connue à travers tout le Yuukan pour sa résistance aux coups et sa pugnacité.
Hyuuga Binwan, appartenant à une famille mystérieuse, et réputée pour son style de combat très particulier qu’ils nommèrent plus tard : « Gôken Ying/Yang ».
Lors de la création du village de Shinobi, beaucoup de combattants d’exceptions furent promus au rang de ninja. Ces quatre maitres se rencontrèrent lors d’une réunion. Se connaissant de réputation, et appréciant de bons défis, ils décidèrent de s’affronter. Les combats durèrent des heures entières, finissant généralement par l’abandon des deux combattants, ne pouvant se départager. Celui opposant « Ganseki » et Migite Kyoujin rentra dans l’histoire comme « le plus long combat de tous les temps » : un jour et demi! Ces deux monstres d’endurances alternant phase de combat et phase de « repos » ( ils frappaient de la main gauche… ). A la suite de ces combats, les maitres s’intéressèrent aux styles de combats de leurs adversaires, et créèrent ensemble le premier Dojo de Gôken. C’est dans ce lieu adoré par tous les pratiquants acharnés de Gôken que naquit le véritable poing fort, réunissant les différentes spécialités des maitres afin d’effacer les défauts de leurs arts respectifs.
A cette même époque, les divers spécialistes en chakra commencèrent à émerger. Le plus connu d’entre eux étant bien sur Tsuyoki Minamoto. C’est d’ailleurs lorsque ce dernier revint d’un de ses « exils », son livre en poche, que les dissensions commencèrent au sein de l’organisation des quatre maitres. Chacun avait sa propre vision de l’utilisation du chakra, dans le but de renforcer leur style au détriment d’un des trois autres. Le premier maitre à quitter « l’association » fut Hyuuga Binwan, rappelé par sa famille, qui commençait peu à peu à fermer leur art au monde. Il fut suivi cinq ans plus tard par Subaiyai Nekoka. Cette dernière décida d’utiliser les différentes utilisations du chakra décrites par Yoshiro Hisomu afin de parfaire son art. Quant à Migite Kyoujin et « Ganseki », ils décidèrent de se séparer également, mais d’essayer tout de même de garder contact...
Au fil des années, les styles divergèrent de plus en plus, aboutissant à des écoles très différentes. Cependant, il est bon de se rappeler que ces écoles possèdent le même patrimoine : le « Gôken de base ». La base du premier art ninja : le Taijutsu. A présent, ce style est presque exclusivement utilisé par les spécialistes du Ninjutsu ou du Genjutsu, afin de pouvoir se défendre en cas d’attaque frontale.

L’objectif du « Gôken de base », est donc de savoir se défendre au corps à corps contre n’importe quel type d’ennemi de manière correcte. Logique pour un pratiquant du Taijutsu. Cependant, la réunion des quatre styles des maitres créateurs donna naissance à un nouveau Gôken tout à fait particulier. En effet, ce style ne prône pas de spécialisation dans un domaine ou plusieurs. Il lui préfère une évolution moyenne, voir bonne dans tous les aspects constituant le Taijutsu soit la vitesse, l’agilité, la précision, la force, la puissance, la résistance, l’endurance, et la souplesse. Ce choix a été fait pour palier aux défauts des différents styles, tout en gardant les avantages de chacun. Bien sur, face à un véritable expert en Taijutsu, ce style est quelque peu désavantagé, mais n’importe quel ninja digne de ce nom se doit d’avoir un minimum de talent dans le Taijutsu, même s’il est spécialisé dans un autre art.

Afin d’arriver à un niveau correct dans toutes les facettes composant le Taijutsu, le « Gôken de base » requiert un investissement aussi important que pour n’importe quel autre style. Certes, les entrainements auxquels se livrent les pratiquants ne sont pas aussi longs et fastidieux, cependant, puisqu’il leur faut travailler tous les aspects du Taijutsu, le temps passé à l’entrainement de ce premier art ninja est équivalent dans presque tous les styles. Les couples varient selon les ninjas, mais on observe généralement les groupages suivant.
Vitesse et endurance vont de pair lors des entrainements. En effet, le plus courant est d’avoir recours à différents exercices, stimulant chacun le développement de muscles précis. Une fois les dits exercices maitrisés, le but est de recommencer avec à chaque fois des poids de plus en plus lourds accrochés aux poignets et aux chevilles. Un point important lors de ce genre d’entrainement est de ne jamais enlever les poids ailleurs que lors d’un combat ( et éventuellement pour dormir… ).
Agilité et précision se travaillent également ensemble. De même que les lancers de kunais et de shurikens, les coups se doivent de toucher l’endroit désiré de manière précise. Les exercices visant à améliorer la précision de nos coups sont du même acabit que les lancers d’armes blanches : une cible avec des marques de plus en plus petites à atteindre. L’agilité dans tout ça? Lors des entrainements visant à améliorer notre précision les marques se doivent d’être placées à des endroits difficiles à atteindre. Par exemple un mannequin avec des marques devant et derrière est un bon exercice.
Force et résistance sont deux aspects empruntant le même chemin. En effet, la force s’acquiert de manières très simples telles les pompes, les tractions etc… De même, on peut associer des exercices de gainage à ceux visant à augmenter notre force. Ainsi, tous ces exercices de renforcement musculaire peuvent servir à décupler notre force et notre résistance physique. Une autre manière de se rendre plus résistant ( à la douleur par exemple ) est employé par certains shinobis : frapper, encore et encore avec certaines parties précises du corps. Ce processus permet de rendre plus dur ces dites parties du corps humain, mais peut également faire en sorte que les nerfs apportant au cerveau les signaux de douleurs soient écrasés, ou déplacés, de manière à ce qu’on ne ressente plus de douleur.
Souplesse et puissance sont des facettes du Taijutsu principalement développées par le « Gôken Ying / Yang ». Force et puissance s’excluent mutuellement. En effet, l’une provient de la contraction des muscles de manière « pure et dure », alors que l’autre utilise un chemin détourné. Lors d’un coup porté avec force, seul les muscles d’une partie du corps se contractent : par exemple ceux du bras, pour frapper, et les abdominaux pour « verrouiller » la frappe lors de l’impact. Lors d’une attaque avec puissance, tout le corps est utilisé. Certains disent que la puissance est l’expression de l’énergie du corps en un point précis, et que le flux de cette énergie serait comme « bloqué » par la contraction musculaire. Ainsi, le développement de la puissance passe par la souplesse du corps, afin de ne pas entraver le flux d’énergie.
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:17

L’école « Migite » fut créée presque immédiatement après la séparation des quatre grands maitres de Taijutsu. Rapidement, de nombreux adeptes se laissèrent séduire par cette vision du combat au corps à corps. En effet, il n’existait à l’époque que cinq écoles de Taijutsu : le « Gôken de base » ( enseigné par les anciens disciples des quatre maitres ), l’école Migite, le style « Nekoka » et le « Ganseki Gôken » qui étaient accessibles à tous. Le « Gôken Ying/Yang » quant à lui était exclusivement enseigné aux membres de la famille Hyuuga. Ainsi, l’école « Migite » prit un essor fantastique et devint rapidement la plus populaire. En effet, bien que les styles « Ganseki » et « Migite » soient proches, ce dernier était bien moins rigoureux sur la sélection de ses disciples pour des raisons expliqués dans la partie traitant du « Ganseki Gôken ».
Le maitre Migite Kyoujin enseigna lui-même à ses nombreux élèves les bases de son art, ne révélant qu’aux plus méritants les secrets et les techniques les plus puissantes de son style de Taijustu. Quelques années après, Migite Kyoujin commença à sombrer dans la folie du jeu… pariant des sommes astronomiques et perdant sans cesse, il finit par s’endetter tellement qu’il fut contraint de s’exiler, laissant son école aux bons soins de son fils : Migite Katai. Ce dernier perfectionna le Taijutsu de son père en insistant de plus en plus sur la résistance du corps et l’endurance. A partir de ce moment là, les pratiquants du style Migite devinrent célèbres à travers tout le Yuukan pour l’exceptionnelle dureté de leur corps et leur endurance hors du commun! Lorsqu’à son tour, Migite Katai du se retirer, il pria son fils de perfectionner encore une fois leur art. En effet, le gros problème de ce style était la vitesse. Les pratiquants passaient leur temps à exécuter des exercices de gainages, de renforcement musculaire, mais toujours dans l’optique « endurance et résistance ».
La plupart des experts affirment que ce fut le fils de Migite Katai qui sauva ce style, apportant à leur Taijutsu ce qui manquait : la vitesse. Pour ce faire, Migite Rikou eut recours à un processus astucieux, afin de ne pas perturber le rituel d’entrainement trop profondément ancré dans l’école pour être changé, il introduisit les bracelets d’entrainement dans le monde du combat au corps à corps. En effet, il fut le premier à introduire des poids aux poignets et aux chevilles des pratiquants de Taijutsu afin que ces derniers travaillent leur vitesse inconsciemment. Les résultats furent épatants : en seulement 5 ans, l’école Migite ravit le titre de champion de Taijutsu inter styles, et ne perdit plus qu’une seule fois depuis lors...

Lors d’un combat, un(e) pratiquant(e) du style « Migite » se concentre exclusivement sur la durée de ce dernier. En effet, les ninjas jouent sur leur endurance et leur résistance aux coups pour battre leurs adversaires lorsque ces derniers, épuisés, ne peuvent plus résister à leurs assauts. Deplus, les adeptes de ce style misent sur leur patience et leur capacité à encaisser les coups afin de remporter la victoire. Enfin, leur vitesse lorsqu’ils enlèvent leurs bracelets d’entrainement est bien plus importante que celle de la plupart des combattants.
D’un autre coté, les pratiquants de ce style négligent la souplesse, l’agilité et la précision de leurs attaques. En effet, leur souplesse se voit oubliée au profit de leur résistance physique. L’agilité ne leur est d’aucune utilité, étant donné que leur stratégie de combat est d’encaisser jusqu’à ce que leur adversaire se fatigue, ce qui arrive généralement bien avant eux. Enfin, il n’est pas utile d’être précis lorsqu’on veut toucher une cible immobile, tel un ninja à bout de forces…

L’entrainement d’un pratiquant du Taijutsu de style « Migite » suit trois étapes de plus en plus difficiles. En premier lieu, il doit maitriser les bases de ce style à savoir les positions, les attaques, bloquages et esquives caractéristiques. Une fois cela maitrisé, la première étape de l’apprentissage se poursuit par la recherche de mouvements qui sont propres au ninja.
Puis, le cœur de l’entrainement commence. Tout en continuant à se forger un style de combat qui lui est propre, le shinobi ou la kunoichi doit passer par des exercices de renforcement musculaire et un travail d’endurance afin d’augmenter sa résistance aux coups, mais également d’obtenir au fil de ses efforts une endurance hors du commun. Le minimum requis avant de passer à la troisième phase d’entrainement est de pouvoir supporter 60 coups de barres de fers et d’être capable de tenir presque une journée entière à courir.
Enfin, une fois les deux premières étapes accomplies, il est possible d’attaquer la dernière étape : la vitesse. Pour ce faire, il suffit de reprendre les exercices précédents, mais avec des poids de plus en plus lourds… Il est également possible de commencer par la troisièùe étape, notamment pour des pratiquants du « Gôken de base » se reconvertissant dans le style Migite.



Le « Ganseki Gôken » ou « Gôken des huit portes » est l’œuvre d’une vie entière, celle du spécialiste du Taijutsu ayant donné son nom à cette école si particulière. Après avoir quitté l’association des quatre maitres, « Ganseki » décida de fonder sa propre école. Son style découlait du « Goken de base », dont les preuves n’étaient plus à faire. Il prolongea donc en parallèle du Dojo laissé à ses anciens élèves l’apprentissage du « Goken de base », poussant de plus en plus loin toutes les facettes de ce style de combat. Cependant, devant l’évolution extrêmement rapide des autres styles, il dut chercher un moyen de se maintenir à niveau.
Il se tourna alors vers la partie des arts ninja devenue très à la mode : le chakra. Le livre de Tsuyoki Minamoto fut comme une révélation pour lui. Bien que les Tenketsus ne soient pas encore connus à cette époque, il avança l’hypothèse selon laquelle le chakra ne jaillissait pas de tout le corps de manière générale, mais des organes et d’autres parties très importantes pour ce dernier. La plupart de ses élèves le prirent pour fou lorsqu’il leur confia ce qu’il pensait avoir découvert, et quittèrent son école. Ne se laissant pas abattre, et convaincu de ce qu’il avançait, il continua à pousser son corps au maximum et à tenter de libérer son chakra. Après de multiples tentatives et de longues années d’entrainement, il réussit enfin à ouvrir la première porte lors d’un duel amical contre Migite Kyoujin, activité qu’ils pratiquaient toutes les semaines. A partir de ce duel, le « Ganseki Gôken » prit de l’ampleur au fur et à mesure que son inventeur trouvait sans cesse de nouvelles portes amenant des experts en Taijutsu de plus en plus nombreux.
Voulant toujours porter son art un peu plus loin, « Ganseki » repoussait sans cesse les limites du corps humain. Il fut blessé de nombreuses fois lors d’ouvertures trop prolongées, cependant, il se releva à chaque fois, enchanté d’avoir enrichit son style d’une nouvelle trouvaille. Sa manière de découvrir de nouvelles portes étaient pour le moins étrange : il utilisait ses rêves. En effet, alors même qu’il avait avancé son hypothèse concernant le chakra, huit portes lui étaient apparut en rêve. Ne comprenant pas ce que cela signifiait, il avait décidé de ne pas y prêter attention et de continuer son entrainement. Cependant, le soir de son duel avec Migite Kyoujin au cours duquel il avait enfin réussit à ouvrir sa première porte, son rêve s’était modifié. A présent, la première des huit portes était ouverte, et derrière elle se trouvait une salle dans laquelle il revivait l’instant où sa première porte s’était ouverte et le guidait vers la suivante, lui permettant de comprendre le mécanisme. A chacun de ses réveils, il reportait par écrit son rêve, créant ainsi le guide du « Ganseki Gôken ». Cependant, alors même qu’il venait de réussir à ouvrir la septième porte, son rêve prit une allure de cauchemar. Cette nuit là, la septième porte s’était ouverte en rêve, mais la huitième également. Intrigué, son lui spirituel était rentré dans la pièce. Il avait alors été aspiré dans un endroit sombre où son cœur avait été lardé d’aiguille jusqu’à ce qu’il se réveille en nage. Il décida donc de s’en tenir là, comprenant que ce rêve était un avertissement on ne peut plus clair.
Les années passèrent, et la guerre continuait. Vint le jour où un raid punitif contre Kankyuu fut lancé par Chikara. « Ganseki » devait superviser la bataille. Au cours de cette dernière, presque tous ses disciples furent tués sous ses yeux, l’entrainant dans une rage noire. Ouvrant ses sept premières portes, il décima avec l’aide des Chikariens restants tous les shinobis adverses. Cependant, il ne s’en tint pas là. Il vint défier le Kage de Kankyuu en personne, alors que ses hommes annihilaient littéralement le village. L’affrontement des deux hommes tourna rapidement en la défaveur de « Ganseki ». Ce dernier, fou furieux à l’idée de perdre ses hommes, décida d’ouvrir la huitième porte, dont il avait malgré lui percé le mystère. La suite est connue de l’histoire : Kankyuu fut entièrement rayé de la carte, « Ganseki » par la même occasion… Les élèves de ce maitre en Taijutsu transmirent au fil des générations les secrets de ce style de Gôken, l’enrichissant et précisant les méthodes d’ouverture, notamment grâce à la découverte des Tenketsus. Cependant, l’ouverture des portes est à présent classée parmi les Kinjutsus les plus dangeureux…

Ce style de Taijutsu est de loin le plus dangereux de tous. Cependant, il est également potentiellement le plus puissant. L’objectif de cet art est au départ les mêmes que le « Gôken de base », à savoir posséder un niveau relativement correct dans toutes les facettes du Taijutsu. Le but final du « Ganseki Gôken » est l’ouverture des verrous psychiques pour augmenter toutes les facultés pendant un court laps de temps, et ce de manière phénoménale. Cependant, le processus est très dangereux et douloureux, les dommages causés pouvant entrainer une inaptitude au combat en cas d’utilisation trop poussée ou trop longue. Avant d’utiliser les portes, le ninja doit endurer un long et pénible entrainement au « Gôken de base », ainsi que porter son « Gyo » à un niveau très élevé, afin de pouvoir ouvrir les portes.
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:18

Seuls les Chunnin confirmés sont donc initiés à ce style en raison du risque énorme encouru par l’utilisateur. On l’appelle : « les verrous psychiques », ou encore « les huit portes ». Le principe est simple, mais la pratique s’avère être bien moins évidente. La libération du chakra est donc assurée par huit portes. Lors d’entrainements spécifiques, les maitres apprennent aux élèves à ouvrir ces verrous:

(1) Porte de l’Ouverture, lève le premier interdit maintenue par le cerveau et permet ainsi d’utiliser son corps à 100% de ses capacités pendant un court laps de temps. Elle est de loin la porte la plus « simple » d’accès et la moins dangereuse. Elle n’est tout de même pas à prendre à la légère, notamment par rapport à la souffrance ressentie par le corps lors de l’ouverture.
(2) Porte de l’Energie, tout comme la précédente, elle est traditionnellement représentée au niveau du cerveau et permet de lever le deuxième interdit de ce dernier. En effet, il se dresse au moment même où l’on active la première porte, et empêche le shinobi d’ouvrir la troisième. L’ouverture des trois premières portes épuisent très rapidement n’importe quel shinobi, pour une raison très simple : les muscles utilisés à pleine puissance consomment jusqu’à cinq fois plus d’Oxygène et d’énergie qu’en temps normal. Ainsi, le système de portes s’assure naturellement que tout Shinobi n’ayant pas le niveau nécessaire ne puisse accéder à la troisième porte.
(3) Porte de la Vie, ouvre les tenketsus avoisinant les poumons. Ainsi, le corps peut continuer, de manière plus ou moins correcte, à fonctionner au maximum de ses capacités, les poumons assurant alors une bonne oxygénation des muscles et organes.
(4) Porte de la Douleur, ouvre une petite partie des tenketsus du cœur. Cette ouverture permet d’augmenter la fréquence cardiaque de manière significative, néanmoins sans endommager ce dernier .Cependant, la douleur ressentie est extrêmement importante, précipitant généralement l’arrêt de l’utilisation à cause de la souffrance qu’engendre cette porte.
(5) Porte de la Forêt, est la deuxième porte de « sécurité ». En effet, le principe est le même que pour la porte de l’Energie : seuls les ninjas ayant le niveau requis peuvent accéder à la sixième porte. Cependant, cette étape est la plus étrange : elle ne borde aucun organe et ne suis aucune logique. C’est pourquoi elle est si difficile à ouvrir : c’est seulement une représentation de l’esprit : elle n’utilise aucun tenketsus. Seule la volonté de l’utilisateur est testée ici.
(6) Porte de la Vision, ouvre les tenketsus bordant la glande médullo-surrénale. Cette dernière est responsable de la production de l’adrénaline, dont on connait différentes vertus. En stimulant la production de cette hormone, le ninja augmente formidablement la force et la fréquence de son cœur jusqu’à la limite du raisonnable, sans pour autant le détruire. Deplus, l’adrénaline augmente également la fréquence respiratoire, libère des réserves énergétiques dans le sang, permet une cicatrisation hors norme en cas de blessure, et affute considérablement les réflexes.
(7) Porte de la Folie, ou « porte sécurisante ». En effet, elle est le dernier rempart entre la vie et la mort pour le Shinobi. Une fois les six premières portes ouvertes, cette dernière se dresse d’elle-même afin d’empêcher le ninja d’accéder à la dernière porte. Elle est l’étape la plus difficile à surmonter dans l’apprentissage des huit portes.
(8) Porte de la Mort, cette ultime porte n’a été ouverte que par une seule personne à ce jour : « Ganseki », lors de la bataille opposant Chikara et Kankyuu. C’est depuis lors que l’ouverture des Portes est classée comme « Kinjutsu » (technique interdite). Cette dernière étape ouvre tous les tenketsus du corps humain, et libère ainsi une formidable dose de Chakra. Ce faisant, elle perturbe le fonctionnant du cœur, créant des battements de plus en plus rapides jusqu’à ce que l’organe éclate.


Le style « Nekoka » ne se créa pas du jour au lendemain. En effet, dans un premier temps peu désireuse d’enseigner à nouveau, Subaiyai Nekoka se concentra exclusivement sur la maitrise de son chakra et le perfectionnement de son style de Taijutsu. N’ayant jamais eu une forte constitution, elle envisagea diverses possibilités de manière théorique, les testant toutes à chaque fois. Elle finit par se décider, optant pour un style tout à fait inhabituel pour l’époque : misant tout sur l’agilité, la vitesse et la souplesse. En effet, certaines rumeurs affirmaient que c’est en voyant son chat se battre que l’illumination lui vint. Travaillant sans relâche, elle créa de manière théorique un entrainement capable de travailler son chakra et ses capacités en même temps. Alors que Tsuyoki Minamoto et Yoshiro Hisomu quittaient Shinobi pour ne plus jamais revenir, elle commença son entrainement de forcenée. Durant une année entière, elle peaufina chaque mouvement, chaque position jusqu’à être parfaitement satisfaite de son style de combat. Rapidement, elle s’imposa à nouveau comme l’une des quatre plus puissants maitres en Taijutsu de son époque. La renommée de son style était telle qu’un dénommé Atama Nezumi chercha à la convaincre d’ouvrir un Dojo, afin qu’elle lui enseigne son art. Il dut s’y prendre pendant 2 semaines entières, la harcelant presque, et ce tous les jours, pour enfin la faire céder : le premier Dojo de Gôken « Style Nekoka » fut ouvert alors même que Hasaki Kokoro entrait dans le clan Hyuuga, après avoir épousé Amasa Hyuuga. A cette époque Subaiyai Nekoka était au somment de son art, aussi, il ne lui fallut que quelques années pour former un nombre impressionnant de disciples. Atama Nezumi finit par être son succéceur à titre officieux, elle ne lui tenait pas rancune de l’avoir harceler de la sorte. En effet, Subaiyai était une femme au grand cœur, mais à la naiveté tout aussi importante… C’est cette naiveté qui la conduisit à sa perte.
Les années passant, les ambitions d’Atama Nezumi grandissaient de manière démesurée. Il concocta sournoisement bon nombre de plans afin de ravir le pouvoir à sa sensei. La plupart échouèrent lamentablement, jusqu’au jour où il croisa Hasaki Kokoro. Ce dernier participait à un tournoi amical entre les différents maitres et experts de Taijutsu de l’époque. Intéressé, le disciple de Nekoka s’approcha du combat qui se déroulait. Sous ses yeux, Hasaki Kokoro vainquit avec une facilité déconcertante tous les adversaires qui le défièrent, allant même jusqu’à vaincre un Migite en moins de 5 minutes! Estomaqué, un nouveau plan, bien plus traitre et fourbe que les précédents naquit dans son esprit. Pendant deux ans, il glissa de plus en plus pressement à sa sensei l’idée selon laquelle Hasaki Kokoro en voulait à sa vie. N’y croyant pas dans un premier temps, Subaiyai Nekoka faillit le faire tomber en disgrace. Cependant, le cerveau perfide d’Atama Nezumi avait anticipé cette réaction et organisé secrètement une rencontre entre les deux maitres sans qu’ils en soient conscients. Déguisant la scène en accident, il fit trébucher sa sensei sur un kunai qui manqua de l’embrocher. Depuis lors, les idées de complots qu’attisait son élève vinrent troubler de plus en plus Subaiyai Nekoka. Elle sombra peu à peu dans la paranoïa, ne sortant plus de son Dojo que pour remplir ses mission. Enfin, Atama Nezumi la convainquit que la seule manière de se débarrasser d’Hasaki Kokoro était de le provoquer en duel et de le tuer, en maquillant le meurtre en accident… Nekoka accepta. Cependant, bien qu’Atama Nezumi ait truffé l’arène de pièges, Hasaki Kokoro remporta la victoire, tuant accidentellement son adversaire.
Atama Nezumi succéda à Subaiyai Nekoka, mais ne s’en contenta pas. Il était tellement jaloux du pouvoir d’Hasaki Kokoro, qu’il fomenta un ultime coup tordu : attisant la colère et la haine des autres maitres, jusqu’à ce que le Hakke se suicide, mettant un terme définitif aux querelles entre les différents styles de Taijutsu. De manière générale, Atama Nezumi n’apporta rien de concret au « Style Nekoka », il faillit même le faire sombrer dans l’oubli lorsqu’il renvoya tous les fidèles de Subaiyai Nekoka le soupçonnant de complot. Il fut assassiné un an après la mort du Hakke, par l’un de ses propres élèves qui avait déniché le pot au rose concernant son complot contre son ancienne sensei. Ce dernier, prénommé Seigi Tetsudai rendit au « Style Nekoka » sa gloire passée, léguant la direction du Dojo à l’élève qu’il jugea le plus méritant. Pour sa part, il inventa une autre branche de Gôken, créant ainsi le style propre aux ANBUs, en prenant pour base le Gôken de style Nekoka.

Les objectifs du Style Nekoka ne sont pas habituels pour un Taijutsu dit « dur ». En effet, les pratiquants de cette branche de l’art du corps à corps se concentrent exclusivement sur leur vitesse, leur agitilité et leur souplesse. Négigeant leur force, leur puissance et leur résistance physique. Cela s’explique par les origines de ce style : l’étude des félins. Ces derniers, lorsqu’ils se battent, ne cherchent pas à encaisser les coups et de les rendre au centuple. Ils préfèrent esquiver et attendre leur heure afin de lancer une attaque vive comme l’éclair et de se repositionner de manière à esquiver les contre-attaques. Cependant, les débuts de ce style furent difficiles. En effet, le manque de force et de puissance diminuait considérablement son efficacité. On peut dire que cette branche du Taijutsu fut sauvée par l’utilisation du chakra. Ainsi, l’utilisation du « Gyo », ainsi que du « Zetsu » permit de compenser les défauts de ce Gôken, lui permettant de rivaliser avec les autres combattants.

L’entrainement typique d’un pratiquant de ce style est le même que celui de Subaiyai Nekoka. Ainsi, le travail basique du chakra est primordial avant même de s’attaquer au Taijutsu en lui-même. En effet, les shinobis doivent être capables de tenir une journée entière sur l’eau à marcher, courir ou sautiller. La deuxième étape est le contrôle du « Gyo » et du « Zetsu ». Cette fois, il est demandé aux élèves de tenir le « Gyo » ou le « Zetsu » une journée entière. Cet exercice ayant pour but de leur apprendre à ne pas gaspiller leur chakra… autrement dit, les pratiquants du style Nekoka pratiquent inconsciemment le « Ten » ( mais ne le reconnaitront jamais… ). Une fois cette étape réussit, le véritable entrainement commence, et il se déroule sur l’eau. Dans un premier temps, les pratiquants apprennent les positions de base, ainsi que les positions de rappels après une attaque. S’ensuit alors les mêmes exercices avec des poids d’entrainement afin d’améliorer leur vitesse. Viennent ensuite les exercices de souplesse et d’agilité, comme monter le plus rapidement en haut des cimes des arbres en rebondissant sur leurs troncs, toucher des cibles extrêmement hautes, ou d’accès difficiles. Enfin, les pratiquants sont regroupés par deux, et se battent à longueur de journée afin de mettre en pratique tout ce qu’ils ont appris.



Le « Shisubeki Gôken », style des ANBUs visant les points faibles / vitaux du corps humain

Le Gôken « Yin / Yang » se révèle en fait être les prémices du Jûken, enseigné par la famille Hyuuga seulement. C’est pourquoi son histoire ne sera pas traité dans la partie Gôken…


Bien que le Gôken rassemble énormément de style différents, il est loin de former à lui seul l’ensemble des Taijutsus possibles et imaginables. En effet, il ne représente que la branche « forte » de l’art du combat à main nue. La seconde branche du Taijutsu est constituée par le Jûken ou « poing souple ». Son histoire commence avec la famille Hyuuga, avant même la création du village de Shinobi…


Dernière édition par Makaya le 29/3/2008, 14:25, édité 1 fois
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:19

C] Le Jûken


Les origines du Jûken remontent à bien longtemps. Avant même la création du village de Shinobi, une famille pratiquait un style de Taijutsu complètement à part : « Le Gôken Yin/Yang ». Le clan Hyuuga était réputé pour son style de combat au corps à corps pour le moins étrange. Aucun maitre n’avait réussit à copier ce style, tant et si bien que le « Gôken Yin/Yang » resta un art enseigné uniquement au clan Hyuuga pendant des générations…

Le Gôken Yin/Yang trouve ses origines bien avant Shinobi. Alors que le Yuukan était plongé dans un semblant d’anarchie, la famille Hyuuga s’était resserrée, afin de se protéger du monde extérieur. En effet, vivant reclus dans leur domaine privé, les Hyuugas ne se mêlaient pas aux autres combattants, s’entrainant sans relâche à parfaire leur style de combat. Peu à peu, de talentueux membres du clans étoffèrent cette branche du Taijutsu tout à fait particulière, la rendant de plus en plus efficace.
Le premier « ninja » qui posa les bases de ce style fut une femme. Elle se nommait Hyuuga Hajimeha. Ne possédant pas une forte carrure, elle était mésestimée par les autres combattants. Afin de s’entrainer à encaisser les coups, mais aussi afin d’aiguiser ses réflexes, elle demanda à un célèbre artisan de lui fabriquer un mannequin en bois qui puisse riposter. Après des mois de réflexions, ce dernier lui en proposa un dont la base était ronde. Alors qu’elle s’entrainait, le frappant le plus fort possible encore et encore, elle fut stupéfaite de constater que le mannequin ne se couchait jamais, quelque soit la puissance du coup! Ainsi, une idée germa dans son esprit. L’idée prit forme aux fils des entrainements suivants, créant peu à peu la base du « Goken Yin/Yang ».

Le principe de base de ce style de combat était le suivant : « Le souple vainc le dur ». Ainsi, plutôt que de chercher à encaisser et à parer, Hyuuga Hajimeha se concentrait sur les esquives et « l’attaque retour ». En effet, elle se basait sur le fait que le mannequin de bois ne se couchait jamais, elle reproduisit ses mouvements de balanciers : l’esquive était le premier temps, alors que l’attaque utilisait l’élan acquit en s’éloignant pour revenir sur l’adversaire en un éclair. L’idée était bonne, et elle fonctionna un temps. Cependant, bien vite, ses adversaires se familiarisèrent avec cette tactique, tant et si bien que la famille Hyuuga dut innover pour se maintenir à niveau. Le renouveau provint de deux hommes : Hyuuga Binwan et Hyuuga Senkou. Ce dernier approfondit l’idée d’Hajimeha : esquiver pour mieux contre-attaquer. Cependant, les mouvements de balanciers, trop prévisibles furent remplacés par des mouvements fluides, entrecoupés de pas rapides et plus violents. Ainsi, le coup suivait une ligne droite jusqu’à sa cible, ou se perdait en route, prenant divers chemins insensés avant de toucher au but. L’apport des deux hommes fut donc considérable. Hyuuga Senkou instaura et réglementa les positions de combat, de rappel ainsi que les déplacements. Hyuuga Binwan quant à lui travailla sur le caractère imprévisible des attaques et défenses, ainsi que le parallèle Yin/Yang ( d’où le nom de ce style ). En effet, le Yin ( aspect lunaire et féminin ) représente le coté lent, souple et fluide, tandis que le Yang ( aspect solaire et masculin ) est le coté plus violent et rapide de ce style de combat.
Les années passaient, le village de Shinobi était la nouvelle demeure des Hyuugas depuis un certain temps déjà, et les deux hommes travaillaient conjointement pour améliorer encore et encore le Goken Yin/Yang. Gommant les défauts et innovant à nouveau. Ils instaurèrent ainsi une nouvelle manière d’envisager l’attaque. Au lieu de contracter les muscles du membre utilisé à leur maximum, puis de « verrouiller » la frappe avec les abdominaux, ils préféraient une autre approche. Ainsi, ils utilisaient tous les muscles du corps pour frapper. En effet, ils profitaient de l’élan prit lors des esquives pour revenir de tout leur poids, utilisant la force d’inertie de leurs mouvements pour ajouter de la puissance à leurs attaques. Ce style de Taijutsu remporta un vif succès chez le clan Hyuuga. Bien vite, tous les membres y furent initiés. Cependant, la réputation de cet art ne s’arrêta pas derrière les murs de pierre de la demeure des Hyuugas : il atteignit d’autres hommes et femmes étrangers au clan, mais voulant s’initier à cette nouvelle branche. Ainsi, Hyuuga Binwan fut convié pour former l’association des quatre maitres du Gôken. Il y fut autorisé par sa famille à la condition qu’il n’enseigne leur art qu’à ceux qui le méritaient. Après des années de florissante collaboration, la famille Hyuuga rappela le maitre Binwan, le forçant à quitter l’association à cause d’un événement inattendu : la découverte de Tsuyoki Minamoto. Pendant des années ils essayèrent de convaincre ce dernier de leur apprendre personnellement les différentes manipulations du chakra. Il refusa, ne voulant pas s’enfermer dans un carcan dont il ne pourrait plus sortir. De leur cotés les prétendants au titre « d’élève » continuèrent d’apporter toutes sortes de présents afin de faire céder la famille Hyuuga. Cette dernière refusa toutes propositions en bloc, entrainant stupeur et colère chez les demandeurs. C’est ainsi que, pour se venger, un groupe d’Hommes décidèrent d’assassiner les deux précurseurs de cet art. L’assaut manqua bien de réussir : Hyuuga Senkou fut tué, ainsi que bien d’autres membres. Cependant, Hyuuga Binwan survécut à ses blessures et passa peu à peu grand maitre dans son art, tout comme les autres survivants…

Les années passèrent, et les Hyuugas étaient à présent tous initiés au Gôken Yin/Yang et aux utilisations du chakra dès leur plus jeune âge, malgré le refus de Tsuyoki Minamoto. Cependant, ils ne trouvaient pas le moyen de combiner à la perfection les deux disciplines. Il leur fallu attendre Hasaki Kokoro pour voir en lui un être capable de cet exploit. Ce dernier fut accepté dans le clan, grâce à un mariage arrangé avec l’héritière de la Sôke : Amasa Hyuuga, bien que le clan condamne ce genre de pratique en temps normal. Il ne fallut que deux ans à Hasaki Kokoro pour apprendre le « Gôken Yin/Yang ». Après une autre année d’entrainement, ce génie réussit à parfaitement associer le style de Taijutsu du clan aux différentes utilisations de Tsuyoki Minamoto, ainsi que celles qu’il avait découvertes. Non content d’avoir révolutionné le Taijutsu en introduisant les premières attaques à base de chakra, il élabora le premier « Dojutsu » au monde : Le Byogen! Afin d’annoncer l’avènement d’un nouveau style de Taijutsu, Hasaki Kokoro changea le nom du « Gôken Yin/Yang », la baptisant « Jûken », en référence à la devise du clan : « Le souple vainc le dur ».

Le Gôken Yin/Yang ne se base pas, comme la plupart des autres écoles du poing fort, sur la contraction musculaire et la résistance du corps. De même, la vitesse n’est pas une des priorités de ce style de combat à main nue, loin de là. Il lui préfère le travail de la souplesse, de l’agilité, et de la puissance. Deplus, Hyuuga Binwan introduisit peu avant la fondation du village de Shinobi un intéressant parallèle : L’harmonie du corps et de l’esprit. Ainsi, lorsque Yoshiro Hisomu et Tsuyoki Minamoto s’exilèrent pour ne jamais revenir au village, le clan Hyuuga entrainait ses membres dès leur plus jeune âge à des exercices de souplesse et d’agilité. Travaillant sans relâche cette partie essentielle de leur style, les enfants ( âgés au départ de 8 ans ), ne s’attaquaient au contrôle du chakra, à l’harmonisation du corps et de l’esprit puis au travail de la puissance qu’à partir de 10 ans.
Les étapes à suivre étaient simples et s’enchainaient de manière fluide. Tout d’abord, les membres s’attelaient à parfaire leur maitrise du chakra jusqu’à la pousser au maximum. Toutes les semaines, ils pratiquaient le « Ten » et le « Ren », ainsi que le « Zetsu », le « Gyo » et le « En ». Ce procédé durait environs deux mois, puis se poursuivait de manière moins prononcée en parallèle d’un autre entrainement pendant six mois. Ces six mois étaient donc consacrés au travail du chakra et à l’harmonisation du corps et de l’esprit tout en effectuant une fois par jour des menus exercices de souplesse et d’agilité. L’harmonisation du corps et de l’esprit consistait en des séances de méditation, parfois pendant des journées entières. Au cours de celles-ci, les membres de la famille Hyuuga apprenaient à saisir dans sa globalité leur corps. A ressentir chaque partie de leurs corps, à l’assimiler et d’en appréhender tout leur potentiel. Deplus, ces méditations inculquaient le calme et la maitrise de soi, qui, déjà à l’époque, se révélaient très importants.
Lorsque ces étapes étaient maitrisées, les membres terminaient leur formation sous la tutelle de leur sensei jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 13 ans. Durant cette longue période, ils apprenaient les bases solides du Goken Yin/Yang. Tout d’abord, on leur inculquait comment « frapper correctement », c'est-à-dire avec tout le corps et non une simple partie de ce dernier. Puis venait le travail de la puissance. Le coup devait partir rapidement, sans pour autant brusquer le corps. Ainsi, ils apprenaient à insérer le « Gyo » et le « Ten » dans leur style de combat, et ce le plus naturellement du monde. Une fois seulement cette manière si particulière d’attaquer maitrisée, les positions, les déplacements, parades, feintes et enchainements de bases leurs étaient révélés. Un travail de longue haleine qui, une fois terminé permettait aux Hyuugas d’être libres de parfaire leur style comme bon leur semblait. Cependant, ils étaient tenus de respecter la devise du clan ( « Le souple vainc le dur » ), et de continuer sur cette voie.

Le Jûken de style « Hakke » reprend intégralement les bases du Goken Yin/Yang, et n’y ajoute « que » trois nouveautés. Mais quelles nouveautés!
Tout d’abord, un but pour ce style de Taijutsu. En effet, jusqu’alors, le Taijutsu de la famille Hyuuga se contentait de défendre ses pratiquants avec pour seul règle la devise de la famille. Cependant, le Hakke introduisit une doctrine que les pratiquants du Jûken devaient respecter. Afin que ces derniers ne l’oublient jamais, il contracta chaque principe en une lettre, et s’en forgea son surnom :

H : Heisei ( calme, sérénité )
A : Ai (Amour du Taijutsu )
K : Keii ( Respect de l’autre )
K : Kokki ( Abnégation et maitrise de soi )
E : Eiki ( Courage )

Deplus, afin de donner un sens au Jûken, de coordonner tous les faits et gestes en combat, le Hakke basa ce nouveau style sur la défense. Ainsi, le but ultime du pratiquant est de préserver un espace vital tout autour de soi où nul adversaire ne peut pénétrer sans s’en mordre les doigts.

Afin d’affirmer ce but, et de le concrétiser, le Hakke inventa le Byogen, premier « Dojutsu » au monde, bien que ce dernier n’en soit pas vraiment un. En effet, le Byogen résulte de l’association du « Gyo », du « Ten » et du « En » au niveau des yeux. Il permet dans un premier temps de ressentir le chakra utilisé, puis à haut niveau de le voir. Enfin, arrivé au sommet du Byogen, il est possible de voir le chakra inutilisé, et donc les Tenketsus de l’adversaire (Bien qu’à l’époque leur existence soit encore inconnue ).
Le « Gyo » concentré au niveau des iris permet d’altérer la vision de l’utilisateur. A bas niveau, seul le cerveau est capable d’enregistrer cette « nouvelle vision ». En effet, les yeux n’étant pas accoutumé, et les utilisations du chakra étant généralement trop rapides pour être perçue à ce niveau, seul le cerveau peut enregistrer ces informations, d’où l’impression de sentir le chakra sans même le voir. Au fur et à mesure que les entrainements défilent, le « Gyo » s’affine, et la perception du chakra aussi…
Le « En » permet de ressentir les perturbations, aussi bien physique que liées au chakra, dans un rayon plus petit tout autour de l’utilisateur. Cette sphère de chakra non matérialisé grandit peu à peu avec le niveau d’aptitude de l’utilisateur. De même, la perception de perturbations de plus en plus légères est le signe que le pratiquant progresse.
Enfin, le « Ten » évite de gaspiller du chakra, et permet donc d’utiliser le Byogen plus longtemps. Ainsi, le chakra tient une place primordiale dans cet art, mais pas uniquement du fait du Byogen.

En effet, le Jûken fut la première branche du Taijutsu à reposer sur des attaques basées principalement sur le chakra. Tout dans ce style défiait l’essence même du Taijutsu de l’époque. La force, la vitesse et la résistance étaient hautement négligées au profit de la souplesse et de l’agilité, ainsi que de la puissance. Deplus, le système de défense, notamment face à un adversaire très rapide, était loin d’être totalement efficace. Cependant, l’intervention salvatrice du chakra et de deux techniques permit au style de perdurer : Hakke Sho Kaiten et le Byogen. Ainsi, on peut dire que c’est le chakra qui « sauva » ce style de Jûken…
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:19

Les années passèrent encore une fois. La mort tragique du Hakke et les querelles entre pratiquants du Gôken et du Jûken appartenaient au passé à présent. Cependant, le clan Hyuuga gardait toujours en mémoire ce grand Homme. Le style de Jûken du Hakke avait peu évolué. Ses pratiquants étaient respectés dans tous les villages ninja. En effet, à cet époque, plusieurs scissions avaient égrainées les Hommes aux quatre coins du Yuukan, créant une multitude de villages ninja tels que Gensou, Mahou, Chikara, Kankyou, Homare, Yuki, ou encore Korei… Ainsi, les Hyuugas étaient célèbres et craints. Cependant, depuis quelques années déjà, leur art était rattrapé par d’autres branches du Taijutsu, notamment celles basées sur la vitesse…
Un membre du clan particulièrement doué craignait le jour où leur art ne serait plus suffisant pour gagner un combat. Aussi, il testa d’innombrables hypothèses afin de l’améliorer. En vain... Il fut sur le point de renoncer, un soir où il contemplait la pleine lune, déçu par un nouvel échec. Blanche, comme les yeux des Hyuugas, elle semblait se moquer de lui! Alors que la sphère blanche descendait dans le ciel, elle se rapprocha d’un lac aménagé dans la demeure Hyuuga, et s’y refléta. Accablé par tous ses échecs et la mine moqueuse que semblait afficher la lune, Hyuuga Kiten tourna une dernière fois la tête vers elle et fut frappé par la ressemblance entre ces « deux astres » et les yeux de sa famille… Des yeux totalement blancs. Il fut surpris par le regard des « deux lunes », se sentant comme transpercé, à nu devant elles… « Ne pourrais-je pas utiliser le même effet sur un ennemi ? », se dit il… Un vague espoir gonflant sa poitrine, il se leva et décida de s’entrainer…
L’histoire ne dit pas comment, mais Hyuuga Kiten fut le premier membre de son clan à découvrir le Dojutsu que sa famille transmettait inconsciemment de génération en générations. Grace au Byakugan, ce talentueux shinobi remplaça peu à peu le Byogen. L’inconvénient de ce dernier était qu’une fois lancé, il était nécessaire de rester concentré un minimum afin que les effets perdurent, ce qui consommait peu à peu du chakra… Le Byakugan quant à lui, était une technique héréditaire, qui nécessitait seulement d’être déclenchée, et qui perdurait sans qu’on ait besoin d’y penser, et qui allait révolutionner la façon de voir le chakra : les Tenketsus! En effet, aucun membre du clan n’avait été encore capable de voir les Tenketsus grâce au Byogen…
Ces derniers sont aussi petits qu’une tête d’épingle, mais leur importance est inversement proportionnelle à leur taille. En effet, ils permettent d’assurer la régulation du flux de chakra au travers du corps. Leur fonctionnement est à la fois simple et complexe. Le paradoxe peut surprendre, néanmoins il est tout à fait justifié en vue de l’histoire. Hyuuga Kiten passa un an entier à étudier leur fonctionnement, alors que la tension grimpait peu à peu entre les différents villages. Il finit par réussir à expliquer complètement les phénomènes à l’origine de l’autoroute du chakra.
Pour mieux expliquer le fonctionnement d’un tenketsus, on peut s’aider d’une image simple : un barrage. En effet, ils sont plus ou moins similaires. Les Tenketsus sont reliés entre eux par un réseau de tubes où circule le chakra. Ces tubes partent du lieu de production du chakra pour arriver aux endroits dépendant de la volonté de l’utilisateur. Un Tenketsu est en fait assimilable à une minuscule « poche de chakra ». Cette dernière est plus ou moins remplie de chakra dit « inutilisé ». Cette dose à l’intérieur du Tenketsu détermine la quantité de chakra pouvant traverser ce dernier par unité de temps, en d’autres termes : le débit. Ce dernier est exactement égal à la dose de chakra dans le Tenketsu.
Il existe quatre états pour un Tenketsu :
- Au repos : La poche est alors remplie environs à la moitié de sa capacité maximum. Position dite de repos car elle est observée chez tous les individus utilisant leur chakra « normalement » ( c'est-à-dire des techniques de ninjutsu ou de genjutsu, et non pas les différentes manipulations du chakra ).
- Fermé : La poche est vidée de tout son contenu, et donc le débit s’avère nul : le Tenketsu ne laisse rien passer.
- En charge : Après avoir été fermé, les Tenketsus tendent à retourner au repos. Pour ce faire, le lieu de production du chakra ( NB : soit dit en passant qui ne peut être fermé ), envoie de manière continue et inconsciente du chakra en direction du premier Tenketsu du Réseau. Une fois que celui-ci est remplie d’un peu de chakra, ce dernier peut le traverser jusqu’au prochain Tenketsu qu’il remplira peu à peu etc…
NB : Il faut compter en général 15 minutes pour que le chakra circule à nouveau dans tout le corps de manière faible, et entre 25 et 30 minutes pour retrouver un débit de chakra normal.
- Chargé : Cette situation est la plus dangereuse de toute. En effet, puisque le Tenketsus est « trop rempli », le débit de chakra augmente également, entrainant la fatigue de l’utilisateur bien plus rapidement. De manière automatique, le Tenketsu retournera en état de repos, cependant le processus reste assez lent ( environs 10 minutes ).

Il existe plusieurs manières d’altérer un Tenketsu au repos. Toutes reposent sur les différentes manipulations du chakra.
- Fermer un Tenketsu est une des possibilités offerte par le Jûken style Kiten. Pour ce faire, le pratiquant doit utiliser le Kô à un niveau très élevé. En effet, il est impératif d’être capable d’utiliser le Kô sur un ou deux doigts de chacune de ses mains, et ce simultanément. Deplus, le Kô doit être relâché de manière contrôlée lors de l’impact afin de créer une fine aiguille de chakra qui viendra « crever » le Tenketsu, volatilisant le chakra qu’il contenait.
- Charger un Tenketsu est l’autre possibilité offerte par ce style de Taijutsu. Pour ce faire, l’utilisation du Kô est également nécessaire. Cependant, le but n’est plus de créer une aiguille, mais d’insuffler le chakra dans le Tenketsu de manière à le remplir.
Ces deux utilisations ne requièrent que peu de chakra, mais nécessitent un lourd entrainement. En effet, il n’est non seulement pas aisé d’apprendre le Kô à un tel niveau, mais il est également difficile d’utiliser le chakra nécessaire à l’attaque sans en gaspiller. Cela demande de la patience et de l’entrainement avant de savoir juger de la quantité exacte de chakra à dépenser pour altérer un Tenketsu.

Non content d’agrandir la palette d’attaque de son clan, Kiten modifia sensiblement le style du Hakke afin d’en obtenir un nouveau qu’il baptisa de son nom. Ainsi, la souplesse, la puissance et la précision sont les atouts de ce style. D’autre part la force, la résistance et l’agilité lui font défaut. Cependant, la vitesse revint un peu au premier plan ( sans pour autant être travaillée avec ardeur ). Ce nouveau style en sort plus équilibré. D’autre part, les postures, positions de rappel, ainsi que les déplacements restèrent inchangés par rapport au style Hakke. Enfin, grande différence, le but de ce style n’est plus la défense d’un espace vitale mais bien l’attaque. Plus le niveau du pratiquant est élevé, plus le rayon d’action est grand.
Malgré ces nouveautés, l’efficacité prouvée du Byakugan et des nouvelles techniques telles que « Hakke Rokujuyon sho », certains membres restèrent dubitatifs. Véxé, Kiten s’inscrivit au tournoi amical des grands maitres en Taijutsu. Ce dernier était dominé depuis des années par la famille Migite, championne en titre depuis la mort du Hakke. Après être tombé pendant ses premiers matchs contre des « amateurs », Kiten arriva en quart de finale sans encombre. C’est alors qu’il rencontra un adepte du style « Ganseki ». Après des débuts difficiles durant lesquels son adversaire semblait avoir prit irrémédiablement l’avantage, le combat coupa court lorsque l’adepte du Ganseki s’écroula subitement, complètement épuisé. On cria au scandale, à l’empoisonnement, à la drogue, à la corruption et bien d’autres fantaisies avant que Kiten ne s’explique. Il avait chargé tous les Tenketsus de son adversaire au maximum dès le début du combat, attendant patiemment qu’il se vide de son chakra… La demi-finale opposa donc le Migite participant au tournoi à Kiten. Cette fois, Kiten ferma un à un les Tenketsus de son adversaire, jusqu’à ce que celui-ci s’écroule. Cependant, le Migite avait terriblement abîmé Kiten. Tant et si bien qu’arrivé en finale, il fut contraint d’abandonner.

Il fut cependant décrété par le clan que seuls, les styles présentaient de nombreux défauts, mais qu’ensemble ils formaient un art très intéressant. Ainsi, les deux se marrièrent en un, l’attaque et la défense, le Ying et le Yang. Le vif et le lent ne formèrent qu’un, et le Jûken fut complet.



D] Les Drunken Fists
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:20

III] Le Ninjutsu:

A] Présentation

Le Ninjutsu (忍術) est l’art du ninja reposant sur une manipulation particulière du chakra, et ce afin d’obtenir ce que l’on nomme « technique ». En effet, le Ninjutsu est un art qui requiert patience, discipline et persévérance (comme tous les arts ninjas) pour parvenir à l’effet escompté. Cependant, il est, avec les Dojutsus, l’art le plus ingrat pour un Shinobi, pour la simple et bonne raison que la maitrise de cet art repose avant tout sur les gènes. On peut dénombrer « deux types » de Ninjutsu : le Ninjutsu lié aux affinités, et celui reposant sur la manipulation « pure » du chakra.

Comme l’avait expliqué un ninja médecin du nom d’Adrenael Tomo-san, la génétique détermine avant même notre naissance quelle affinité nous pouvons maitriser (Cf. Partie sur les affinités). Cependant, il n’y a pas que la possession de telle ou telle affinité qui soit sous la dépendance des gènes. En effet, certaines familles sont bien plus douées que d’autres pour une certaine affinité grâce à leurs gènes justement. On parle donc de « puissance de l’affinité »*.

Pour ce qui est des techniques reposant uniquement sur la manipulation du Chakra, le problème est autre. Généralement, ces techniques sont bien plus difficiles à apprendre, et à utiliser au maximum de leurs capacités. Ceci peut être expliqué par le fait que, justement, elles n’utilisent pas notre (nos) affinité(s), mais notre capacité à maitriser notre chakra à la perfection.*

En définitive, le Ninjutsu est certes un art extrêmement puissant, mais il requiert par ailleurs un temps d’apprentissage considérable pour comprendre le fonctionnement d’une technique et l’utiliser, et bien plus encore lorsqu’on veut en maitriser une que nous avons inventée…



Légende :

*Tous ces points seront revus et réexpliqué dans la partie traitant des affinités.



B] Les affinités

C] Création de techniques liées / non liées aux affinités
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:22

IV] Le Genjutsu

A] Présentation

Le Genjutsu (幻術) désigne l’art du ninja consistant à altérer la réalité, plus communément appelé « art de l’illusion ». Afin d’utiliser les techniques de Genjutsu au maximum de leur potentiel, plusieurs conditions doivent être réunies. Une excellente maitrise du chakra est de mise, de même qu’une bonne connaissance du milieu que l’on veut altérer, ceci afin d’éviter les incohérences permettant aux shinobis ennemis de déceler la technique en question.

Les techniques de Genjutsu étaient considérées comme perdues par la plupart des ninjas. Cependant, elles émergèrent à nouveau peu avant la création du village de Gensou. En effet, depuis plusieurs années déjà, certains ninjas présentaient une puissante faculté : celle d’altérer la réalité à leur guise. Seulement, ils étaient éparpillés entre différentes équipes, clans ou familles du village de Shinobi, si bien qu’ils ne progressaient pas correctement à leur goût. C’est pourquoi un homme nommé Yaiba décida un jour de déserter Shinobi, afin de créer Gensou. Il fut suivit et soutenu dans son projet par la plupart des spécialistes en Genjutsu, notamment par son équipe comprenant son frère Kinzoku (cf. Histoire de Gensou / du clan Maboroshi). Ainsi naquit le village de Gensou, peuplé par ses spécialistes du Genjutsu venu des quatre coins du Yuukan.

A l’heure actuelle, il existe une multitude d’écoles de Genjutsu, et presque autant de clans réputés pour leur habileté et leur ingéniosité. Bien que tous ces clans pratiquent un Genjutsu de très haut niveau, leurs techniques sont extrêmement diversifiées et il est donc difficile de déterminer quel « style de Genjutsu » est plus puissant que les autres pour diverses raisons dont la plus importante : lors d’un affrontement avec un maitre du Genjutsu de ce niveau, il est pratiquement impossible de s’en sortir vivant…


B] Les différentes écoles de Genjutsu

[HRP] Avant toute chose, je tenais à dire un grand merci aux personnes ayant plus que grandement participé à l’élaboration de cette partie : Kageshin, Ryu ( sisi Ryu ) et Shimaru [/HRP]

Le Genjutsu n’est pas un art comme les autres. En effet, il est délaissé, à tord, par de nombreux ninjas, et ce malgré son potentiel et l’infinité de possibilités qu’il offre. Cependant, l’art de l’illusion n’est pas aisé à apprendre, puis à maitriser. Il est aussi retord que les techniques dont il est responsable ! Néanmoins, il est important de préciser qu’avant d’être le troisième art ninja, de loin le plus craint, il partit sur de piètres bases : les ninjas de Shinobi le considéraient plus comme un "art oublié" ou un "don ponctuel" qu’une panoplie de techniques toutes plus subtiles et dangereuses les unes que les autres…

[HRP] Histoire jusqu’à la création de Gensou( Shim faudra qu’on en parle d’ailleurs XD )[/HRP]

[HRP] Histoire du clan Fukumen ( même chose ^^ ) [/HRP]

[HRP] Histoire du clan Kaku ( dont Oniromé, chef de la communauté de Yuki, est le descendant direct ) [/HRP]

Comme nous avons pu le constater, le Genjutsu a vu son potentiel exploser avec la création du village de Gensou, spécialisé dans cette branche des arts ninjas. Si aujourd’hui, les techniques de Genjutsu sont extrêmement diversifiées, les façons de créer une illusion le sont un peu moins. On dénombre ainsi trois principales écoles, utilisant chacune une méthode spécifique. La première affecte l’environnement du ninja : Fukumen. La seconde vise directement les organes sensoriels de l’adversaire : Gokan. Quant à la dernière, elle s’attaque spécifiquement au flux de chakra du cerveau de l’ennemi, elle se nomme Gen’ Kaku !

Avant même de parler de techniques, il est important de préciser quel type de chakra adopter. En effet, selon les recherches de Yaiba, le chakra requis pour les jutsus d’illusion est le plus difficile à obtenir. Ce dernier doit être composé d’une majeure partie d’énergie spirituelle. La raison en est très simple : l’énergie physique est "lourde", "dense", tandis que l’énergie spirituelle demeure en toute circonstance beaucoup plus "diffuse" et "malléable", mais également ( et malheureusement ) en faible quantité chez les ninjas inexpérimentés, trop jeunes, ou ne possédant pas un sou de jugeote ! Deplus, la dose d’énergie spirituelle requise dépend non seulement de l’école à laquelle appartient la technique, mais également de la puissance de cette dernière et de la distance à laquelle se trouve l’adversaire ! Ainsi, l’école Fukumen et Sagi en nécessite 55 à 60%. Un genjutsu de type Gokan en requiert entre 55 et 65%. Enfin, une illusion de l’école Gen’Kaku en demande de 55 à 80%, selon le niveau de la technique!

Ainsi donc, un jutsu faible, et ce dans n’importe quelle école, nécessite 55% d’énergie spirituelle au minimum. Cependant, cela ne signifie pas que la demande en chakra est la même en terme de quantité… En effet, ici aussi les choses se complexifient ! La quantité de chakra dépend à la fois de l’école, mais également de la manière de réaliser la technique. Heureusement, la puissance du Genjutsu désiré n’entraine que peu de changement au niveau de la quantité même de chakra. Seul le dosage des deux énergies varie de manière significative. On remarque ainsi de manière générale qu’un Fukumen et Sagi demande très peu de chakra. Un Gokan quant à lui, en nécessite sensiblement plus. Enfin, un Gen’Kaku en requiert des doses un peu plus conséquentes. D’autre part, il n’existe que deux manières, bien distinctes, de réaliser un Genjutsu :

- "Chikai". Le Genjutsu est alors lancé par l’intermédiaire d’un contact physique avec la victime. Ainsi, modeler ou infiltrer le système nerveux de l’adversaire est un jeu d’enfant ! C'est l'utilisation de base du "Gokan" et du "Gen'Kaku", mais on comprend les risques qu'il représente notamment face à un adepte du Taijutsu…

- "Haruka". Plus complexe que la première, cette manière de procéder ne nécessite pas de contact direct. C’est la seule et unique possibilité pour lancer un Fukumen ou Sagi. Il est plus difficile de réaliser ainsi un Gokan ou un Gen’Kaku en procédant ainsi, mains cela n’est néanmoins pas du tout impossible ! Deplus, il est important de noter que la difficulté augmente avec la distance. Cela est du au fait qu’il est moins aisé de contrôler avec précision son chakra lorsque celui-ci est projeté à une grande distance du corps.

"Haruka" s’utilise le plus souvent grâce aux yeux, qui semblent avoir une affinité tout à fait particulière avec le Genjutsu. Cependant, il est également possible d’y avoir recours avec d’autres parties du corps, ou encore des "objets de transferts", ce qui nécessite non seulement du temps pour les créer, mais également un niveau extrêmement élevé !! Pensez y : insuffler du chakra de ce type dans un objet inanimé, de manière à ce que celui-ci y reste indéfiniment, et que le genjutsu se lance selon la volonté du porteur, à tout moment ?!

NB : Les objets de transferts ne peuvent lancer qu’un seul Genjutsu, prédéterminé à l’avance. Deplus, ils sont liés définitivement à leur créateur et pour cause : un chakra est unique, même deux frères ne peuvent en posséder deux exactement identiques.

[HRP] N’étant pas modo, je ne peux que proposer, mais il me semble que le niveau chunin ( très ) confirmé, voir Jonin devrait être requis pour ce genre de jutsu. [/HRP]

Dans les deux cas, pour créer une véritable illusion, il faut tout d’abord réussir à l’imaginer ! En effet, s’il nous est impossible de nous représenter clairement et sans fausse note la technique que nous voudrions infliger à notre adversaire, il est inutile de commencer à malaxer son chakra : cela représenterait une pure perte car l’adversaire n’aurait aucun mal à déceler un jutsu avec tant de lacunes. D’où l’importance d’avoir l’esprit clair, organisé, et de ne paniquer sous aucun prétexte lorsqu’on utilise un Genjutsu !! Cela s’acquiert bien entendu avec l’expérience, et c’est pour cela que tous les grands maitres en Genjutsu semblent si calme, froids et détachés : ils sont en réalités sur d’eux, et possèdent une parfaite maitrise de leur esprit.
Une fois l’esprit calme et "dompté", il est possible de passer à la deuxième phase : la création de la technique ! Ainsi, pour produire un Genjutsu, il "suffit" tout d’abord de l’imaginer clairement, puis de "l’imprimer dans le chakra qu’on utilise". On retrouve ici la nécessité d’utiliser un chakra souple et malléable. Afin de ne laisser aucun détail au hasard l’illusion doit exactement coller au chakra. Evidemment, il va sans dire qu’une parfaite maitrise du chakra est de mise pour arriver à un tel niveau… Ainsi donc, il faut imprimer notre volonté dans le flux de chakra utilisé, puis le projeter à l’extérieur de notre être et l’insinuer dans le corps de l’adversaire. Pour image, imaginez un parchemin transparent sur lequel viendrait se calquer votre illusion, puis qui obstruerait ensuite la perception du monde de votre adversaire.
La dernière étape est la plus délicate, et c’est souvent celle-ci qui détermine si oui ou non un Genjutsu sera aussitôt contré : l’application de l’illusion à l’adversaire. Ainsi, il faut procéder avec douceur, sans précipitation, mais sans une lenteur excessive non plus… Nuancer. Voila le secret du Genjutsu ! Trop vite, et l’adversaire se rendra immédiatement compte qu’on tente de le duper. Une "pression" de chakra bien trop violente est perceptible, même par un simple genin. Trop lentement, et le résultat sera le même, l’image s’altérerait alors visiblement, et bien trop mollement pour que cela semble réel. Ainsi, un excellent illusionniste n’est pas celui qui ne peut compter ses jutsus tant il en possède, mais celui qui sait nuancer et appliquer de manière adéquate ses illusions à son adversaire, afin que ce dernier ne sache pas lorsqu’il entre dans une Genjutsu…
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:23

Passons maintenant aux techniques en elles-mêmes. Comme vu précédemment, on dénombre trois écoles principales.

La modification de l'environnement par le chakra est la première méthode qui a été utilisée, avant même la création de Gensou, et même avant que l'on considère le genjutsu comme un art à part entière. Cette école porte le nom de "Fukumen", "le voile" ou "le déguisement", elle consiste en la création d'une sorte de cube de chakra autour de l'adversaire. Ce cube renvoie à l'adversaire ce que l'on veut lui faire croire, ainsi en plein désert par exemple on pourra créer un cube de chakra qui lorsque la lumière le traversera ne renverra pas l'image du sable mais d'une forêt luxuriante, cette illusion ne fonctionne pas avec tous les sens, le cube pourra modifier la lumière, les sons mais ne sera d'aucun secours pour ce qui est du toucher, de l'odorat ou du goût.
Afin de pallier à cette faille, les utilisateurs de ce type de genjutsu combinent le "Fukumen" à une seconde technique, le "Sagi" ou "tromperie". Grâce à cette technique ils parviennent à créer des effluves de chakra qui ont les mêmes effets que les esters ou les autres substances qui nous permettent de sentir les odeurs et le goût de ce qui nous entoure. Le "Sagi" demande des connaissances en chimie et une maîtrise fine du chakra pour pouvoir modeler des molécules convenablement.
Cette méthode est la plus simple pour créer une illusion, mais aussi celle qui se dissipe le plus facilement. La maîtrise du "Sagi" demande beaucoup d'entraînement et sans elle le "Fukumen" montre de nombreux défauts. Elle ne permet pas de tromper le sens du toucher et une technique simple le "Kiaï" permet de faire voler en éclat le cube de chakra et de dissoudre les molécules artificielles, malgré tout cela son coût relativement faible en chakra et sa facilité d'exécution la rendant facilement accessible à tous lui valent d'être la technique la plus utilisée avec le "Gokan".

Le "Gokan", " les cinq sens ", est une technique légèrement plus complexe à exécuter que le "Fukumen" mais qui a l'avantage de ne pouvoir être dissipée par le "kaï". Il ne s'agit plus en effet de plaquer une illusion sur le monde réel mais de s'attaquer à la perception qu'en a l'adversaire, à l'aide du chakra on reproduit les effets physiologiques des sensations, une vibration sur le tympan, une image au fond de la rétine, etc... On peut ainsi couvrir les cinq sens sans risques d'être contrer, mais un adversaire aux sens suffisamment développés ou renforcés par le "Gyo" peut différencier les stimuli réels de ceux créer par le chakra, de plus une volonté assez forte couplée à une acceptation de la faillibilité des sens peut permettre de passer outre cette technique. Encore une fois, son cout relativement faible en chakra en font, malgré sa difficulté d’utilisation ( qui reste cependant minime face à un Gen’Kaku ), en font une arme de choix pour une spécialiste des illusions…

La dernière méthode est de loin la plus complexe, le "Gen'Kaku" consiste à prendre le contrôle du cerveau de l'adversaire, ou plus précisément du flux de chakra parcourant ce dernier. Ainsi en jouant sur la relation autoroute de chakra/organe on peut faire voir n'importe quoi à la personne, sans que celle ci puisse faire la différence entre le vrai et le faux puisque c'est son cerveau qui lui transmet directement l'information. Cette utilisation du genjutsu est de très haut niveau et ne peut être contrée que d'une unique façon, il faut concentrer une dose importante de chakra puis la faire circuler rapidement au niveau du cerveau pour espérer se libérer de l'emprise adverse, en priant pour que celui-ci n'est pas anticipé l'action ou qu'il ne soit trop fort. Le "Gen'Kaku" anhille totalement la notion du temps, de l'équilibre, du repérage dans l'espace... laissant la cible totalement à la merci de l'utilisateur. Son cout en chakra reste cependant plus élevé que les deux autres méthodes, et, bien que très complexe, reste la sélection principale de la plupart des maitres en Genjutsu afin de tromper leurs adversaires…
Une autre variante du "Gen’Kaku" existe. Elle est plus rapide et simple d’accès, mais beaucoup moins impressionnante en terme de résultats. Ces illusions ont pour but de troubler l’esprit de l’adversaire. Pour ce faire, il suffit d’appendre à exercer une sorte de "pression mentale" sur l’esprit de l’adversaire avec son chakra. On peut ainsi, par exemple, donner l’impression à notre ennemi qu’il est en position de faiblesse alors qu’il n’en est rien… Autant d’aspects stratégiques non négligeables !


La base du Genjutsu, c’est de savoir en reconnaître un lorsqu’on en est la cible, et d’essayer de le contrer. Bien que les techniques se soient extrêmement diversifiées et complexifiées au fil des années, il existe différentes méthodes ( plus ou moins simples… et efficaces ) afin de se débarrasser d’un Genjutsu. Deplus, il est bien important de séparer les deux étapes que sont la perception d’un Genjutsu et sa contre-attaque ! Bien souvent, on confond discerner une illusion et s’en sortir ! Ainsi, certains maitres peuvent laisser leur illusions apparentes, cependant, leur niveau est tel qu’il est extrêmement ardu de s’en débarrasser… :

- Le "Kiaï" qui consiste en la libération d'une vague de chakra tout autour de soi permet de se libérer d'un "Fukumen", mais pas des autres formes de genjutsu, en effet il n'est d'aucun secours contre une attaque visant les sens ou même le cerveau. Cependant, une simple projection de chakra peut venir à bout de ces "cubes de chakra" visant à modifier l’environnement qui sont à la base du "Fukumen"…

- La douleur a été le premier moyen découvert pour se libérer du "Gokan", une sensation intense comme celle d'une fracture ou d'une plaie inhibe les sensations artificielles. Aujourd'hui la démocratisation du "Gyo" laisse à penser que de nouvelles protections seront bientôt découvertes. Cependant, il est important de préciser que la douleur ne peut en aucun cas libérer une victime d’un "Gen’Kaku". Deplus, si l’illusion a été lancée par un utilisateur assez doué pour anticiper ce genre de comportement, et inhiber en conséquence les influx nerveux responsables du transport de l’information "douleur" ( grâce à un "Gokan" par exemple ), inutile de vous dire que s’entailler les membres ne rimera à rien…

- La technique de la "vague interne" est le seul moyen connu à ce jour pour se libérer d'un "Gen'Kaku", mais l'utilisateur d'un tel genjutsu est souvent si puissant que l'on ne peut espérer s'en tirer avec une technique si simple. La "vague interne" peut être réalisée par une tierce personne en déversant son chakra dans le corps de la victime du genjutsu. Cependant, ici aussi, cette technique connait quelques limites. Par exemple, si le "Gen’kaku" est doublé d’un autre jutsu du même type, visant à perturber dans son intégralité la perception que l’on a du chakra… Ce qui est possible, mais extrêmement difficile à mettre en place !


Quoiqu'il en soit, affronter un adepte du genjutsu est toujours très perturbant les premières fois, et il est quasiment impossible de s'en sortir si on laisse la panique nous envahir. Bien qu'ici les écoles soient classées par ordre croissant de potentiel offensif cela ne veut absolument rien dire lors d’un combat réel !! En effet, un utilisateur de "Fukumen" capable de créer des illusions aussi rapidement que vous les détruisez est aussi dangereux qu'un novice du "Gen'Kaku"… Il existe cependant un ennemi naturel des Genjutsu, capable de faciliter grandement leur détection, mais pas forcément la lutte contre ces derniers. Un antagoniste utilisant lui aussi la même "affinité", que les techniques d’illusions : les Dojutsus capables de percevoir les flux de chakra. Les Dojutsus dont les supports naturels sont bien entendu les yeux…
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Message par Makaya 29/3/2008, 14:23

V] Les Dojutsus:

A] Présentation

Un Dojutsu (道術) peut être traduit par « chemin qui mène à la Technique ». En effet, tous les Dojutsus ont pour vocation d’apporter au ninja une technique extrêmement puissante. Seulement, un Dojutsu ne s’apprend pas. Comme pour le système d’affinités, ce sont grâce à nos gènes que nous naissons avec un Dojutsu ou non. C’est pour cette raison que les clans ne s’unissent qu’entre eux: afin de porter leur Dojutsu à leur maximum! Nos gène dictent donc également la puissance de notre Dojutsu (tous les membres d’un clan possédant une pareille technique ne la possèdent pas au même niveau)*.

Il est important de préciser que les Dojutsus ne sont pas des techniques banales. Tous les clans n’en possèdent pas forcément, et tous les Dojutsus ne sont pas sur un même pied d’égalité. Ainsi, un seul Dojutsu peut rassembler les qualités de plusieurs autres sans autres formes de procès. Bien vite, certains clans se démarquèrent. On se souviendra notamment du:
- Clan Kurosu (créé à Mahou) et de son Œil de Poséidon,
- Clan Hyuuga (installé récemment à Chikara) et son Byakugan,
- Clan Tsyuuga (installé récemment à Mahou et qui se trouve être anciennement rattaché au clan Hyuuga) et son Byogen**,
- Clan Maboroshi (installé à Gensou) et leurs Pupilles dorées.
- Clan Uchiwa (origine du clan mystérieuse, on en retrouve une partie à Chikara ) et leur Sharingan.

Légende :

* Pour plus de précisions, se reporter à la partie traitant du fonctionnement et de « l’élaboration » des Dojutsus.
** Le Byogen n’est pas vraiment un Dojutsu, nous traiterons ce cas particulier dans la partie Exemples.

B] Fonctionnement et "élaboration"

C] Exemples
Makaya
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