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01. L'Encyclopédie des Arts Ninjas

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Message par Seol 5/12/2010, 19:06

L’Encyclopédie des Arts Ninjas


Le ninja dispose d’un répertoire de techniques et de domaines dans lequel il peut piocher pour développer ses techniques de combat. Cette encyclopédie regroupe une synthèse de ces différents domaines, afin de vous donner des pistes pour créer un répertoire de combat qui vous convienne, ainsi qu’un petit historique, à chaque fois.

I. Le Chakra.
    A) Présentation.
    B) Les différentes utilisations.
    C) Accroissement et maîtrise du potentiel.
    D) Manipuler le chakra, l'art du Kugutsu

II. Les Techniques de base.
    A) Henge.
    B) Kawarimi.
    C) Clonages.

III. Le Taïjutsu.
    A) Présentation
    B) Le Juken
    C) Le Gôken
    D) Les courants mineurs du Taïjutsu
    E) Le Bukijutsu

IV. Le Ninjutsu.
    A) Présentation.
    B) Les affinités.
    C) Accroissement et maîtrise du potentiel.

V. Le Genjutsu.
    A) Présentation.
    B) Illusions non mentales.
    C) Illusions mentales.
    D) Anti-genjutsu.

VI. Le Fuinjutsu.
    A) Les Sceaux développant une technique
    B) Les Sceaux définissant une zone
    C) Les Sceaux conservant un effet
    D) Le cas particulier du mythique Sceau de Stockage pour les objets
    E) Addendum

VII. Le Kuchyose.
    A) Présentation.
    B) Le monde des invocations.
    C) Les différentes invocations.

VIII. Les Dôjutsus.
    A) Historique.
    B) Pouvoirs.
    C) Greffer un Dôjutsu.

IX. Le Kibajutsu.
    A) Présentation.
    B) Le Kan.
    C) Le shinobi.

X. Les Poisons.
    A) Présentation.
    B) Utilisation et Effet.
    C) Défense.


Dernière édition par Seol le 27/2/2011, 17:34, édité 10 fois
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Message par Seol 5/12/2010, 19:08

I. Le Chakra

A) Présentation.

Le Chakra, parfois appelé « énergie du ninja » par abus de langage, est au cœur même de l’art des shinobis. Il est la meilleure arme du ninja, puisque tous les autres domaines demandent d’user de cette « énergie » pour parvenir à développer des techniques.

Le chakra résulte de la symbiose de deux types d’énergies produites par la totalité de notre être. Ainsi, un ninja doit utiliser l’énergie produite par toutes les cellules de son corps, mais également celle générée par son esprit. On parle donc « d’énergie physique » et « d’énergie spirituelle ». Un ninja génère du chakra à partir de ces deux types d’énergie au cours d’un exercice bien connu : « malaxer son chakra ».

Une fois malaxé, le chakra n’est pas libre. Il est contenu et transporté à travers un réseau complexe qui permet sa circulation dans le corps. Pour mieux expliquer le phénomène, il est possible de procéder par analogie, en comparant ce réseau à la circulation sanguine.

La dernière chose à préciser est qu’un ninja qui sait se servir correctement de son chakra, peut lui trouver une multitude d’utilisations, allant du renforcement musculaire à l’utilisation de techniques en passant par le développement des cinq sens et bien plus encore…

Le premier ninja a avoir vraiment travaillé sur ce phénomène fut un junin du nom de Tsuyoki Minamoto, peu de temps après la créationdu village de Shinobi. Ce ninja avait, depuis son plus jeune âge, démontré de grandes dispositions pour la manipulation du chakra. Il avait pour habitude de s’isoler pendant des jours entiers, ayant pour seule activité la méditation. Régulièrement, il notait ce qu’il ressentait lors de ces séances afin de s’améliorer. Un jour, alors qu’il se relisait, il fut frappé par un détail qui lui avait jusqu’à présent échappé : nulle part dans ses notes n’apparaissait le mot chakra. Il ne décrivait que ses émotions, les sensations qu’il percevait lorsqu’il méditait. Autre fait étrange, peu à peu, lors de ses entrainements visant à affiner sa maitrise du chakra, il commença à ressentir des picotements, toujours au même endroit au moment de manipuler son chakra. Il finit par en déduire que le chakra provenait effectivement de toutes les cellules du corps et de l’énergie spirituelle, mais qu’avant d’être utilisé il était concentré en cet endroit précis. Lors de méditations ultérieures, il comprit la différence séparant la méditation de l’utilisation du chakra. Il se plongea alors corps et âme dans la rédaction d’un livre qui aurait pour but d’expliquer au monde ce qu’il avait compris. La manipulation du chakra en resta là pendant très longtemps, l’ouvrage étant devenu une référence pour apprendre aux jeunes ninjas à se servir du Chakra.

Quelques années après, un autre ninja poussa plus avant l’analyse fait par son éminent prédécesseur. Cet homme se nommait Yoshiro Hisomu. Il habitait Shinobi depuis sa création et appartenait au clan Hisomu, craint et respecté pour la discrétion phénoménale dont les shinobis de ce clan faisaient preuve. Cependant, Yoshiro n’avait jamais montré de talent particulier dans ce domaine. Il demeurait ingénieux, mais faible en Genjutsu, comme presque tous les ninjas de l’époque, et son Taijutsu n’était pas extraordinaire non plus, à la différence de ses frères et sœurs. Pourtant, il démontrait une telle maitrise du Ninjutsu et de son chakra que son clan gardait encore espoir de le voir s’éveiller aux arts martiaux lorsqu’il se lasserait de ces techniques. Les années passant, Yoshiro ne développait pas son Taijutsu, préférant de loin l’utilisation de techniques Suiton, domaine où il excellait. Son attitude désinvolte finit par attiser la colère des membres les plus anciens du clan, voyant en lui un bon à rien, qui jamais ne servirait sa famille correctement. Il lui fut expressément demandé de parfaire son Taijutsu, et d’oublier les autres arts ninjas. Il refusa. Chose impensable à l’époque, il fut exclu du clan, avec pour consigne de ne jamais revenir sans avoir acquis la maîtrise du corps à corps…

A cette époque, Tsuyoki Minamoto était reconnu à travers tout le Yuukan comme le Shinobi possédant non seulement le plus de connaissances à propos du chakra, mais également la plus grande maitrise de ce dernier. Yoshiro Hisomu le portait en grande estime après avoir lu son livre, et, ne sachant pas vers qui se tourner, parti à sa recherche. Il le trouva rapidement, mais se confronta à la foule qui l’entourait sans cesse à chacune de ses apparitions, tant et si bien qu’il renonça à le rencontrer. Perdu, renié par son clan et dans l’impossibilité de contacter son idole, il prit la décision de quitter le village pendant quelques temps et de s’isoler afin de réfléchir. Après deux jours de marche, il découvrit une grotte, et décida de s’y installer. Le lendemain, prenant exemple sur Tsuyoki Minamoto, il entra en méditation afin de sentir lui aussi cet endroit où était concentré le chakra… Selon ses dires, c’est Tsuyoki Minamoto qui vint le trouver, ce dernier affirma qu’il essayait juste de fuir ce qu’était devenue sa vie, en retrouvant ses anciennes habitudes. Quoi qu’il en soit, ils se retrouvèrent tous les deux devant cette grotte, ne sachant trop quoi dire à la vue de l’autre. Ils décidèrent finalement de s’entraider : Yoshiro Hisomu aida son idole à fuir le village, et Tsuyoki Minamoto prit en main son nouvel élève. Ils ne revinrent que 5 ans après à Shinobi. Le résultat de cette alliance fut la première grande théorie sur les différentes utilisations du chakra!
La première théorie sur le fonctionnement et la palette d’utilisations possibles du chakra fut donc l’œuvre commune de Yoshiro Hisomu et de Tsuyoki Minamoto. Ce dernier permit à son élève d’atteindre un niveau de maitrise de son chakra bien supérieur à ce que lui-même était capable de faire! Jouant sur sa maitrise du Suiton, Yoshiro Hisomu assimila peu à peu le chakra à de l’eau lorsqu’il contrôlait et finit même par ne plus faire de différence. Lors d’un de ses entrainements au Suiton, l’idée lui vint de reproduire des techniques aqueuses de base, mais uniquement grâce à son Chakra. Aidé dans sa démarche par son sensei et ses connaissances poussées en la matière, il arriva enfin à la découverte qui changea radicalement son point de vue sur l’art ninja.

Le Chakra et la réserve de chakra

Le chakra est une énergie provenant du corps et de l'esprit, qui prend naissance dans la moindre cellule du corps. Bien que les scientifiques ne soient pas encore parvenus à déterminer comment une telle énergie est créée, ils sont tout de même parvenus à en expliquer le processus qui en découle.
A sa création, le chakra se trouve sous une forme brute, indomptable même pour les shinobis. Après un temps de latence au sein de la cellule, le chakra est lentement acheminé vers le "coeur", le point névralgique où il sera subtilement mélangé avec le chakra "spirituel" avant de jaillir le long des flux principaux, tel que le connaissent et le manipulent tous les shinobis.
Il est à noter que la vitesse de circulation du chakra brut est très nettement inférieure à celle du chakra raffiné, de même qu'en temps normal, le chakra brut est produit en quantité bien plus importante qu'il ne s'écoule de chakra raffiné.
Lorsqu'un shinobi utilise du chakra de façon active, il accélère la production et l'écoulement de chakra raffiné, qu'il utilise pour ses divers jutsus. Pour autant, il lui est absolument impossible de toucher à la vitesse de production de chakra brut. Ainsi, il se crée donc un déficit entre chakra brut et chakra raffiné. S'il persévère trop longtemps, il videra donc intégralement ses réserves de chakra raffiné. Lorsque cela arrive, la production de chakra raffiné devient intégralement assurée par le chakra "psychique", issu de l'esprit du shinobi. Néanmoins, outre le fait que sans chakra "physique" à mélanger, la plupart des jutsus ne sont plus praticables, l'effort mental pour assurer la totalité du ravitaillement en chakra du "cœur" est tel que le shinobi perd bien souvent connaissance, mettant ainsi un terme à l'écoulement prolifique en chakra raffiné, qui revient à un débit normal. Ainsi, le chakra brut produit par l'organisme est de nouveau produit à un niveau supérieur que celui du chakra raffiné, ce qui permet d'accumuler un nouvelle réserve.

B) Les différentes utilisations.

Cette première grande théorie décrit 5 utilisations dites basiques du chakra, n’entrant dans aucun domaine particulier, si ce n’est la manipulation du chakra pur.

Le « Ten »: Le but est de retenir son chakra lorsqu’on l’utilise afin de ne pas en gaspiller. Pour procéder, on peut se représenter le chakra comme une couche qui recouvrirait tout notre corps, l’objectif étant de maintenir une couche uniforme sur toute sa surface.

Le « Ren » : On favorise ici l’extériorisation de notre chakra, sous la forme d’une aura. Cette aura est d’autant plus puissante que notre réserve de chakra est grande, mais dépend aussi de notre maitrise du Ren. Le but pour un utilisateur du Ren est d’augmenter la production de Chakra dans tout son corps, bien qu'en contrepartie cela favorise la dissipation de ce dernier.

Le « Zetsu » : Radicalement opposé au Ren, le Zetsu nous permet de concentrer la totalité de notre chakra à l’intérieur de notre corps dans le but de le renforcer. Une utilisation poussée du Zetsu peut amener l’utilisateur à découvrir le « In » ou le « shu ».

Le « Gyo » : Le Gyo permet de concentrer son chakra dans une partie précise du corps afin d’augmenter la puissance d’une seule partie de ce dernier. Une grande concentration est de mise afin d’empêcher le chakra de se dissiper : plus on concentre le chakra à un endroit, plus il tend à se disperser.

Le « En » : Probablement la meilleure utilisation « de base » du chakra. Le « En » consiste en effet à créer une sphère autour de notre corps avec notre chakra. Seulement, ce dernier ne doit pas se matérialiser, il permet d’étendre notre « aura » et de ressentir toutes les variations qui se produisent dans la zone couverte. Technique redoutable d’autant plus si elle est correctement maitrisée: au départ, la zone couverte est généralement d’un mètre de rayon. Lorsqu’il est maitrisé, le En permet d’obtenir une sphère pouvant aller jusqu’à 10 mètres de rayon…

En combinant ces cinq utilisations primaires, il est possible de créer de nouvelles utilisations.

Le « In » : Cette utilisation se révèle en fait être le niveau supérieur du « Zetsu ». En effet, l’utilisateur maitrisant parfaitement le « Zetsu », peut apprendre le « In » afin non seulement de concentrer son chakra à l’intérieur de son corps, mais également afin de cacher aux autres son chakra ! Cette utilisation offre donc un avantage tactique incroyable : cacher totalement, ou même partiellement son chakra s’avérant être un moyen presque infaillible de tromper son adversaire.

Le « Shu » : Utilisation dérivant également du « Zetsu », particulièrement utile pour les utilisateurs d’armes blanches, experts comme novices. En effet, le « Shu » permet à son utilisateur de concentrer son chakra dans une arme afin non pas d’en augmenter la puissance (comme on le ferait avec du chakra Futon par exemple), mais d’en augmenter considérablement la résistance.

Le « Kô » : Sans doute l’utilisation la plus difficile à assimiler : fusion du « Gyo », du « Ten », du « Zetsu » et du « Ren » ! L’utilisateur doit concentrer son chakra dans une partie précise de con corps, puis retenir son chakra avec son « Ten ». Une fois cela accompli, il doit utiliser le « Zetsu » partout sur son corps, sauf sur cette partie où sont concentrés le « Gyo » et le « Ten ». L’effet ainsi produit est « une forme ultime » du « Gyo » : la puissance dégagée par un coup avec le « Kô » étant tout simplement phénoménale. Cette puissance peut encore être accrue grâce au « Ren », cependant il est plus que conseillé de maitriser le « Kô » sans utiliser le « Ren » dans un premier temps.
Note de l’auteur : Le « Kô » est l’utilisation à la base des attaques de type Jûken, ou Gôken de haut niveau.

Le « Ken » : Association du « Ren » et du « Ten », afin d’augmenter la production du chakra partout dans le corps, tout en palliant au problème de la dissipation du chakra engendré par le « Ren » seul.

Ces différentes utilisations du chakra se retrouvent surtout dans des écoles de Taïjutsu, comme le Hakke, le Nekoka ou encore le Ganseki Gôken.

C) Accroissement et maîtrise du potentiel

Les utilisations du chakra offrent une impressionnante palette d’attaques, et de multiples possibilités lors d’un combat. Cependant, une arme restan une arme, elle aura beau être la plus puissante existante, le détenteur se fera écraser si cette dernière n’est pas maitrisée. C’est pourquoi tous les ninjas se mettent d’accord pour affirmer que le point clé de l’apprentissage d’un art tel que le Ninjutsu, le Genjutsu et même le Taijutsu, est l’accroissement et la maitrise de son potentiel. Ainsi, tous les shinobis inventant de nouvelles techniques, s’empressent avant de l’utiliser, de la parfaire et de la porter à un niveau plus que correct grâce à une bonne maitrise du chakra.

Il existe plusieurs méthodes pour y parvenir.
La méthode de Tsuyoki Minamoto est la plus courante, car elle se révèle être la base de la maitrise du chakra. Selon lui, ce dernier résulte de la symbiose des deux énergies produites par notre être : « l’énergie physique » et « l’énergie spirituelle ». Lors du malaxage de chakra, plusieurs erreurs sont possibles, entrainant toutes un désavantage certains :
La production d’une trop faible quantité de chakra. Cette erreur peut entrainer plusieurs problèmes. Puisque le ninja a produit insuffisamment de chakra pour utiliser sa technique, cette dernière peut soit fonctionner de manière « réduite », soit se révéler complètement inefficace et donc entrainer la dissipation de tout le chakra produit… Ce qui est assez ennuyeux.
La production d’une quantité de chakra trop importante. Erreur la plus commune, en général observée chez les élèves de l’Académie Ninja et les genins. En effet, certaines techniques nécessitent une dose précise de chakra, comme un seuil à partir duquel la technique pourrait se déclencher. Le problème vient du fait que ces techniques requièrent une quantité de chakra bien définie, et que tout le chakra produit au-delà de cette quantité sera « perdu » ou « dissipé ». Ainsi, l’utilisation d’une technique demande un certain temps d’adaptation afin de bien encadrer la quantité de chakra requise, et donc d’en perdre le moins possible.
Un mauvais dosage. En effet, certaines autres techniques nécessitent non pas une « dose seuil », mais un dosage spécial à respecter. Plus la quantité de chakra sera importante, et plus l’effet de la technique grandira ( si le dosage est respecté ). Tsuyoki Minamoto ne s’était pas particulièrement penché sur cet aspect du problème ( à la différence d’Heikou Shin’Shin’, voir plus loin ).

Il existe une seule manière de palier à ces problèmes : l’entrainement. En effet, plus on utilise une technique, et plus la quantité de chakra produite en deçà ou au-delà de la valeur « seuil » sera réduite, jusqu’à être quasi inexistante. Ainsi, on a beau savoir utiliser une technique, on ne la maitrise qu’à partir du moment où l’on perd le minimum de chakra possible lors de son utilisation.

Un autre point important abordé par Tsuyoki Minamoto est ce qu’il appelle « la réserve de chakra ». Cette expression désigne la quantité de chakra maximale qu’un ninja peut produire. Il existe deux étapes incontournables afin d’augmenter la « réserve de chakra » dont on dispose, ces deux étapes doivent être travaillées en parallèle :

Un malaxage parfait. En effet, il ne sert à rien d’augmenter sa réserve si on gaspille la plus grande partie de notre énergie lors du malaxage. Comme vu précédemment, certaines techniques requièrent une dose « seuil » afin de se déclencher, d’autres un « dosage » précis. Dans les deux cas, il vaut mieux trouver le bon compromis, même à faible niveau, avant de chercher à augmenter encore et encore la puissance de la technique.
Un entrainement physique et spirituel. La plus longue des deux étapes étant donné qu’un ninja n’arrêtes jamais de s’entrainer, jusqu’à sa mort tout du moins…
L’entrainement physique se révèle être un travail d’endurance, et de force ou de puissance. En effet, force et puissance s’excluent naturellement. Si on prend un exemple simple, un pratiquant du Gôken est fort, alors qu’un pratiquant du Jûken est puissant. Quoi qu’il en soit, l’entrainement physique vise à améliorer sa condition physique.
L’entrainement spirituel, quant à lui, touche plus à la méditation, à la réflexion et à l’expérience acquise au combat. En effet, bien qu’il existe plusieurs « écoles de méditation », toutes permettent d’harmoniser son esprit avec son corps, ou d’accéder à un autre état de conscience : on ne pense plus à rien à part à l’instant présent. La réflexion et l’expérience sont également très importante pour un ninja, peut être même plus que sa force/puissance…
En combinant ces deux entrainements, le shinobi développe son « énergie physique » mais également son « énergie spirituelle », et donc sa réserve de chakra. Ceci lui permettra, entre autres, d’augmenter la puissance de ses techniques, le nombre de techniques qu’il pourra utiliser, le niveau de ces dernières etc…

Une arme est unique. Cependant, les utilisations qui en sont faites peuvent être innombrables. Ainsi, le chakra est la meilleure arme du ninja, naissant de la fusion des deux énergies produites par les shinobis, il peut être utilisé dans différents domaines appelés « arts ninjas ». Ces derniers sont nommés Taijutsu, pour les techniques de combat au corps à corps, Ninjutsu, pour les techniques ninjas liées aux affinités ou aux manipulations du chakra, Genjutsu en référence aux techniques d’illusion, Fuinjutsu pour les techniques de sceaux, Nenbutsu, qui concerne les techniques d’invocation et Dojutsu, puissantes techniques héréditaires liées aux yeux…

D) Manipuler le chakra, l'art du Kugutsu

Basiquement, le Kugutsu no jutsu est l'art d'utiliser les marionnettes au combat. Née dans l'antique cité d'Himitsu, cette pratique s'est étendue à travers Hokuto au fils des siècles après la première grande guerre. De nos jours, on la trouve encore principalement à Nagame, notamment à Tsuchi, qui possèdent le plus grand nombre de pratiquants.

Le Kugutsu exploite à fond les techniques basé sur le chakra. à la base, on trouve la manipulation d'objet par des fils de chakra (même si bon nombre de débutants utilisent des fils physiques pour faire transiter leur chakra dans un premier temps). Cette capacité ouvre déjà un certain panel de possibilité, et certains experts se sont spécialisés dessus, au point de pouvoir manipuler un nombre incroyable d'objets.

Mais l'art du Kugutsu ne se réduit pas qu'à la manipulation d'objet. En effet, en partant du Shû, des experts sont capable de choses diverses et variées, tel qu'instaurer une couche de chakra leur permettant de "ressentir" ce qui est au contact de leur marionnette, ou bien de déployer un En localisé, leur permettant de faire combattre efficacement leur marionnette, même sans ligne de vue directe.

Enfin, d'autres experts, plus polyvalent, sont à même d'appliquer leurs autres domaines de compétences sur leur marionnette, que ce soit en lui transférant du chakra raffiné par le biais de leur fil de chakra pour lancer des jutsus, ou appliquant leur connaissance et leur maîtrise du Taïjutsu pour en faire de redoutables combattants.


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Message par Seol 6/12/2010, 15:22

II. Les techniques de bases

Le bagage académique d’un jeune genin fraîchement diplômé est composé de quatre techniques distinctes : le Henge, le Kawarimi, le clonage inconsistant et le clonage consistant.
Bien entendu, ce bagage académique, que tout ninja digne de ce nom se doit de connaître, n’est absolument pas obligatoire.

A) Henge.

Traduit par métamorphose, il s’agit d’une technique de type genjutsu. Le ninja change juste son apparence, sans que cela ne donne lieu à une modification de puissance. Un vieillard rachitique exécutant un Henge peut prendre l’apparence de Monsieur Univers, mais sans pour autant gagner en puissance physique.
Cette technique, pour un ninja moyen, n’est pas vraiment fiable, puisque des erreurs peuvent se glisser dans son déguisement. Mais un ninja doué en genjutsu pourra pallier sans grande difficulté ces erreurs et rendront ces déguisements très efficaces.
Pour obtenir une véritable transformation, il faudra en passer par un jutsu autre.

B) Kawarimi.

Traduit par substitution, il s’agit d’une technique de ninjutsu. Le ninja peut échanger sa place avec un objet situé dans un rayon de dix mètres, ayant une forme et une taille vaguement semblable à un corps humain. Au cours d’un combat, le coût d’utilisation ira crescendo. La première utilisation ne se sentira même pas. En revanche, dès la troisième utilisation, le coût se fait réellement sentir. Un genin pourra, au mieux, utiliser six fois cette technique avec ses réserves de chakra.
Il est bien entendu possible de créer un ninjutsu permettant une permutation ayant un rayon supérieur, ou permettant de se substituer avec un être vivant ou un volume de matière équivalent au poids d’un être vivant.

C) Clonage.

Le clone inconsistant (ou Bunshin no Jutsu) est une technique de genjutsu. Ce clone n’est rien d’autre qu’un nuage de chakra, ne pouvant intervenir ni interagir avec l’environnement.
Le clone consistant (ou Kage Bunshin) est une technique de ninjutsu. La création d’un clone coût un minima d’1/20ième de la réserve de chakra du ninja. Donc, au mieux, un ninja peut créer 20 clones. Mais ces derniers n’auront pas le même niveau que l’original, et seront dans l’incapacité d’user de jutsus. Ces clones renvoient les informations récoltées à l’original, une fois qu’ils disparaissent. Mais ils renvoient aussi la douleur, la fatigue, les traumatismes, voire même certains genjutsus,… Ces clones ne peuvent pas aider à acquérir une nouvelle technique, puisque leur niveau n’est absolument pas représentatif de celui du ninja.
Il est toujours possible de créer un ninjutsu permettant de créer des doubles plus puissants, monnayant des inconvénients plus ou moins importants.
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Message par Seol 6/12/2010, 15:27

III. Le Taïjutsu.

A) Présentation

Le Taijutsu (体術), signifie littéralement « Technique du corps ». Le principal objectif de cet art est donc le combat au corps à corps. Le taijutsu est traditionnelement l’art premier du ninja, avant même l’apprentissage du ninjutsu ou du genjutsu. C’est d’ailleurs pour cette raison que le mot « shinobi » dérive de shinobu qui signifie « supporter, subir, ou endurer ». Le shinobi / La kunoichi est donc entraîné(e), en supportant un entraînement intensif, il (elle) peut alors subir les attaques de ses adversaires et y riposter, ainsi qu’endurer la souffrance physique bien mieux qu’un individu normal.

La pratique du Taïjutsu est éprouvante pour le corps. Avant même d'apprendre les techniques d'une école de Taïjutsu, le shinobi doit donc suivre de nombreux entraînements pour sculpter son corps conformément aux besoins des techniques, ainsi que pour approfondir les bases du renforcement par le chakra.

Le taïjutsu se divise en deux grands styles majeurs de combat : le Jûken (Poing Souple) et le Gôken (Poing Dur), chacun divisés et subdivisés à foison en différentes branches par les innombrables écoles enseignant l'art du Taïjutsu.

B) Le Jûken

Le Jûken est un style de combat accentuant la douceur du Yin. Il utilise principalement la "force tendre" et utilise notamment beaucoup de mouvements circulaires des bras, des jambes et des mains, au point qu'il passe parfois pour une sorte de danse aux yeux du profane.

Le Jûken est essentiellement axé sur les projections, les luxations et les clefs. Il utilise donc principalement la force et l'inertie de l'adverse, et joue sur les variations de l'équilibre. La plupart des écoles de Jûken développent un haut pouvoir de défense et disposent très souvent d'un panel de contre-attaques dévastatrices.

Le Jûken reste malgré tout peu utilisé par les shinobis, beaucoup de Taïjutsuka le trouvant, à tort, bien trop axé sur la défense au détriment de l'attaque.

Contrairement au Gôken, l'approche généraliste du Jûken n'est que peu abordée dans les académies ninjas.

Exemples d'école du Jûken:
Le Michiheisa, visant à engourdir, voire paralyser intégralement, les muscles de son adversaire, par un savant mélange de chakra injecté et de luxations traumatisantes.
Le Shishubeki, style d'usure basé sur des postures d'apparence imparfaites incitant l'adversaire à attaquer ce qu'il croit être des points faibles, et qui ne s'avèrent être que des leurres.

C) Le Gôken

Le Gôken a toujours été le Taïjutsu le plus populaire au sein des Shinobis, de par ses techniques visuellement plus violentes que le Jûken. Les académies ninjas enseignent aux aspirants les bases du combat par une approche généraliste du Gôken appelé "Gôken de base", un apprentissage des coups basiques les plus classiques, afin que tous les shinobis connaissent au moins le B.A.BA du combat à main nue.

Le Gôken est basé sur la force du Yang et se caractérise par des attaques rapides et efficaces, souvent linéaires.

Le Gôken est principalement axé sur l'esquive-contre-attaque, le blocage et les coups directs. Il utilise donc principalement la force personnelle de l'utilisateur. Les techniques à plus haut pouvoir offensif sont bien souvent issues des écoles de Gôken.

Le Gôken se subdivise en trois branches principales que sont le Gôken Nekoka, le Gôken Migite et le Gôken Ganseki, nommées ainsi en hommage au trois grands noms du Taïjutsu, de l'époque de la fondation de Shinobi.

1) Le Gôken Migite, "fondateur" : Migite Kyoujin

Le principal atout du Gôken Migite mise sur la puissance physique. Quelque soit le pratiquant et son gabarit, un adepte du Gôken est capable de développer une force prodigieuse, couplée à une résistance à couper le souffle et à une endurance hors norme, au mépris de la vitesse, l'agilité et la précision.

Le Gôken Migite est connu pour ne pas faire dans la dentelle, avec des techniques monstrueusement puissantes, tant en attaque qu'en blocage. Les pratiquants du Migite n'esquivent pour ainsi dire jamais, et contiennent ou encaissent les attaques avec une aisance déconcertante.

Le Migite se subdivise lui même en de nombreux courants, certains portés davantage sur la guerre d'usure, d'autres visant à abattre l'adversaire en un seul coup titanesque.

2) Le Gôken Nekoka, "Fondatrice" : Subaiyai Nekoka

Le Gôken Nekoka se targue de s'être inspiré des félins. Quoiqu'il en soit, les pratiquants du Nekoka cumulent invariablement rapidité, souplesse et réflexe, au détriment de la puissance physique brute sous tous ses aspects.

Le Gôken Nekoka se caractérise par des attaques précises et des frappes chirurgicales pour des dégâts dévastateurs, ainsi qu'un haut pouvoir d'esquive et de contre-attaque. Un Nekoka frappe vite et fort, se replie avant la riposte, et profite du mouvement de son adversaire pour en rajouter une couche par l'un des trous de sa défense.

Le Nekoka se subdivise lui aussi en une multitudes de courants, certains privilégiant la contre-attaque, d'autres les capacités d'esquive, ou encore la précision millimétrique pour attaquer un point vital en se faufilant dans le plus minuscule trou dans la garde de l'adversaire.

3) Le Gôken Ganseki, "Fondateur" : ????? Ganseki

Le Gôken Ganseki a été mis au point par son fondateur qui cherchait un moyen de rendre plus performant le "Gôken de base". Il en résultat un style de Taïjutsu complètement opposé aux autres : en effet, le Gôken Ganseki fait la part belle à la méditation et à la manipulation du chakra interne. En résulte la possibilité de briser des verrous psychiques (ou "Portes") permettant de transgresser les limitations auto-imposées par l'esprit pour pousser le corps au-delà de ses limites.

Néanmoins, une telle technique est particulièrement éprouvante et dangereuse pour l'organisme, et seuls des corps parfaitement entrainés peuvent la supporter. Le Ganseki s'attache donc à renforcer les aptitudes physiques, sans en privilégier aucune.

En raison de sa nature "quitte ou double", le Ganseki possède encore moins d'adeptes que le Jûken. Pour autant, il existe malgré plusieurs écoles différentes.


Le Ganseki du Manga flirtant avec l'abusayisme, à l'instar des techniques académiques, il est très nettement encadré. Déroulez-le spoiler pour y avoir accès précisément.
Spoiler:


4) Le Gôken de base

Il est rare qu'un adepte du Taïjutsu de haut niveau se soit cantonné au Gôken de base sans se spécialiser dans l'une des 3 branches sus-mentionnés. Néanmoins, lorsque cela arrive, le pratiquant est alors un combattant particulièrement polyvalent, sans réel point fort ni point faible aux regards des autres.

Bien qu'il ne maîtrise pas de techniques aussi poussées que les arcanes majeurs de autres courants, un maître du Gôken de base dispose d'un panel de techniques moindres, couvrant l'ensemble du Gôken, ainsi que le Jûken dans une moindre mesure, le rendant capable d'adapter sur mesure sa technique de combat à l'adversaire.

D) Les courants mineurs du Taïjutsu

Depuis la création de Shinobi jusqu'à nos jours, les experts en Arts Martiaux se sont succédés, chacun ayant développé son style selon sa philosophie, ses goûts et ses aptitudes propres. En résulte que des arts martiaux ont vu le jour, faisant office d'ovnis inclassables, et que plusieurs ont même fait des émules pour se propager jusqu'à nos jours.
Le Gôken et le Jûken, s'ils forment l'écrasante majorité du corpus de Taïjutsu, n'en ont pas l'exclusivité.

Exemple de Taïjutsu "inclassable" :
Le Drunken Fist, exploitant la désynchronisation due à l'ivresse pour se battre, et renforçant l'organisme au chakra pour pouvoir ingurgiter des quantités monstrueuses d'alcools.

E) Le Bukijutsu

Le Bukijutsu est l'art du combat avec les armes, depuis le lancer de Kunaï au maniement de l'espadon en passant par les techniques de sabres. Il serait long et fastidieux de décrire tous les domaines de Bukijutsu, chaque arme disposant de sa discipline, et chaque discipline se divisant non seulement sur le style de combat, mais aussi selon le maniement de l'arme.
A titre d'exemple, il existe plusieurs centaines d'écoles de Kenjutsu à travers le Yuukan.

Reste en définitive que, le maniement de l'arme mis de côté, chacune de ces écoles peut être classée au sein des styles de Gôken et Jûken, selon sa philoshie et les techniques usitées, même s'il est rare d'employer ces termes pour les Bukijutsus.
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Message par Seol 6/12/2010, 15:31

IV. Le Ninjutsu.

A) Présentation.

Le Ninjutsu (忍術) est l’art du ninja reposant sur une manipulation particulière du chakra, et ce afin d’obtenir ce que l’on nomme « technique ». En effet, le Ninjutsu est un art qui requiert patience, discipline et persévérance (comme tous les arts ninjas) pour parvenir à l’effet escompté. Cependant, il est, avec les Dojutsus, l’art le plus ingrat pour un Shinobi, pour la simple et bonne raison que la maitrise de cet art repose avant tout sur les gènes. On peut dénombrer deux « types » de Ninjutsu : le Ninjutsu lié aux affinités, et celui reposant sur la manipulation « pure » du chakra. Comme l’avait expliqué un ninja médecin du nom d’Adrenael Tomo, la génétique détermine avant même notre naissance quelles affinités nous pouvons maitriser. Cependant, il n’y a pas que la possession de telle ou telle affinité qui soit sous la dépendance des gènes. En effet, certaines familles sont bien plus douées que d’autres pour une certaine affinité, justement grâce à leurs gènes. On parle donc de « puissance de l’affinité ». Pour ce qui est des techniques reposant uniquement sur la manipulation du Chakra, le problème est tout autre. En effet, ces dernières reposent uniquement sur notre capacité à maitriser notre chakra. Plus la maîtrise sera grande et plus les techniques gagneront en efficacité.
En définitive, le Ninjutsu est certes un art extrêmement puissant, mais il requiert par ailleurs un temps d’apprentissage considérable pour comprendre le fonctionnement d’une technique et l’utiliser, et bien plus encore lorsque l’on veut en maitriser une de notre création.

B) Les affinités.

Dès la fondation du village Shinobi, certains ninjas/chercheurs/médecins se sont penchés sur les affinités, leur nature, leur origine. Plusieurs visions se sont succédées au cours des âges, grâces aux évolutions de technologies et d’aptitudes des ninjas.

1ère théorie Le premier à s’être intéressé de très près au sujet des affinités est le médecin Wataru Nakaki. Bien que non ninja, ce domaine complètement neuf et vierge de toute recherche l’attira. Malheureusement, la technologie de l’époque ainsi que les connaissances du fonctionnement du chakra et des affinités ne permettaient pas de faire des recherches poussées. Il s’est donc appuyé sur les faits pour mettre en place une théorie. Après seulement deux mois de recherches, Wataru a émis l’hypothèse que les ninjas ne pouvaient posséder qu’une seule et unique affinité. De plus, selon lui, seules certaines familles avaient la possibilité de développer cet attribut. Bien entendu, personne n’ayant de meilleure explication, et les faits corroborant ses explications, tout le monde accepta cette explication. Wataru Nakaki profita énormément de cette notoriété facilement acquise, alors qu’il avait à peine vingt ans.

2ième théorie Sa théorie lui survécut longtemps après sa mort. Mais elle vacilla lorsqu’un jeune genin, alors que tous les membres de sa famille étaient Katon, développa l’affinité familiale ainsi que l’affinité Fuuton. Les partisans de la théorie de Wataru Nakaki s’en tirèrent avec une explication bancale, avec une histoire de mutation génétique viable qui arrivait une fois sur un million. Mais un jeune médecin-ninja, répondant au nom d’Adrenael Tomo, n’était absolument pas convaincu par ces explications plus que boiteuses. Il se lança donc dans une longue étude du génome humain, réalisant prélèvement sur prélèvement. Pendant ce temps, de plus en plus de personnes eurent la capacité de manipuler deux affinités, diminuant de plus en plus la crédibilité de la théorie de Wataru Nakaki. Après quelques années, Adrenael Tomo parvint enfin à une conclusion qui tenait la route et, surtout, qui s’appuyait sur des faits avérés. Selon sa théorie, le génome humain possédait deux gènes qui concernaient le développement des affinités d’un être humain. A partir de là, il expliqua que chaque être humain possédait quatre allèles anti-affinitaires. Ce qui signifiait que les ninjas pouvaient développer plus de deux affinités. Voire trois, quatre, cinq ou six affinités. Il expliqua le fait que jusqu’à présent les ninjas ne développaient qu’une seule affinité parce qu’ils possédaient quatre gènes anti-affinités. Et c’est le brassage et le « croisement » génétique qui ont permis aux ninjas de développer une seconde affinité. Et plus les brassages se feraient et plus les ninjas auraient la capacité d’acquérir plus d’affinités. Et lorsque le premier ninja développa une affinité de glace, un confrère d’Adrenael Tomo, un scientifique du nom de Ryûji Tashima, avança l’hypothèse que cette affinité était due à la fusion de deux affinités. Il s’appuya sur les lois de la physique pour étayer ses dires. C’est ainsi qu’au fur et à mesure de leur apparition, ces affinités furent disséquées. Hyôton était la fusion de Fuuton et Suiton, Youton était la fusion de Doton et Katon, Mokuton était la fusion de Doton et Suiton,… La théorie Tomo-Tashima resta la seule jusqu’à très récemment. Même si aucun ninja n’a jamais réussi à avoir plus de quatre affinités.

3ième théorie En effet, la kunoichi-médecin Hinata Setsumi, avec son équipe, a réussi à décoder l’ensemble du gène des affinités, qu'elle nomma Yôso. Cette équipe est parvenue à définir l’ensemble des différents allèles constituants le gène Yôso, grâce à des prélèvements effectués sur plusieurs centaines de personnes, ayant pratiquement toutes les affinités recensées à ce jour. Grâce à ces recherches, l’équipe a expliqué qu’Adrenael Tomo avait fait une erreur d’interprétation dans les résultats. La réalité des faits est la suivante : chaque être humain possède deux gênes Yôso, ce qui donne quatre allèles par personne. A partir de là, il a été déterminé qu’un ninja ne pouvait posséder que quatre affinités au maximum. Cette étude permit aussi de déterminer que les affinités comme Hyôton ou Mokuton étaient des affinités à part entière, déterminées par la génétique et rien d’autres. Et qu’il fallait deux allèles d’une affinité « spéciale » pour pouvoir développer et manipuler cette affinité. L’équipe parvint aussi à déterminer la puissance potentielle d’une affinité. Cette dernière est proportionnelle au nombre d’allèles que possède un individu.
Par exemple, un ninja avec un seul allèle Katon sera, potentiellement, moins puissant qu’un ninja avec deux allèles Katon. Qui lui-même sera, potentiellement, inférieur à un ninja ayant trois allèles Katon. Bien entendu, un ninja ayant quatre allèles Katon, mais ne travaillant que le taijutsu, sera moins puissant qu’un ninja ayant un seul allèle Katon mais se spécialisant dans le ninjutsu.
A partir de ces découvertes, il a été possible de déterminer les différentes possibilités pour un ninja d’avoir des affinités.

Voici deux exemples :

Voici une liste exhaustive des possibilités à envisager pour un ninja ne possédant que les affinités de base :
  • 4 allèles katon : maîtrise d'une affinité
  • 3 allèles katon et 1 allèle suiton : maîtrise de katon et suiton (mais suiton moins bien que katon)
  • 2 allèles katon et 2 allèles suiton : maîtrise de katon et suiton de niveau équivalent
  • 2 allèles katon, 1 allèle suiton et 1 allèle raiton : maîtrise de katon, suiton et raiton (mais les deux derniers moins bien que katon)
  • 1 allèle katon, 1 allèle suiton, 1 allèle raiton et 1 allèle futon : maîtrise de katon, suiton, raiton et futon de même niveau, à moins qu'il ne concentre ses efforts sur un élément en particulier


Voici une liste exhaustive des possibilités à envisager pour un ninja possédant une affinité rare. Etant issu d'allèles récessifs, il a obligatoirement deux allèles qui sont réquisitionnés pour son affinité rare :
  • 2 allèles kinton et 2 allèles katon : maîtrise de kinton et katon
  • 2 allèles kinton, 1 allèle katon, 1 allèle suiton : maîtrise de kinton, katon et suiton (mais les deux derniers moins bien que kinton)
  • 2 allèles kinton et 2 allèles mokuton : maîtrise de kinton et mokuton


Détermination de l'affinité
L’équipe Setsumi ne s’arrêta pas en si bon chemin. Elle chercha un moyen fiable de déterminer la ou les affinités que possède un ninja. Pour ce faire, elle eut recours au service d’une spécialiste des sceaux, Aeka Kiyomizu. Cette kunoichi, âgée de cinquante deux ans, avait voué sa vie au domaine des sceaux et avait la capacité de créer des sceaux de toute sorte pour toute utilisation. Ayant écouté attentivement, elle s’attacha à créer, avec ses confrères, un système permettant de détecter l’affinité d’un ninja. Après quinze mois de recherche, elle finit par mettre au point un plateau.

Spoiler:

Sur ce plateau est dessiné un sceau, en forme de cercle, représentant les cinq affinités basiques et donc les plus courantes, et un sixième point représentant le fait qu’il s’agit d’une affinité non commune et nécessitant une recherche plus approfondie.
Le principe de fonctionnement est relativement fort simple. Le ninja appose ses mains sur les emplacements prévus à cet effet. Il s’agit d’un sceau secondaire, qui absorbe une partie du chakra du ninja, pour le faire passer dans le cercle des affinités. En fonction de la nature intrinsèque du chakra, ce dernier va aller se stocker dans le cadran correspondant. Il se peut que le chakra se stocke dans plusieurs cadrans, si le ninja possède plusieurs affinités. Afin de visualiser les affinités, le symbole de chaque cadran s’enflamme lorsque le chakra s’y trouve.
Ce test ne permet malheureusement pas de savoir quelle est la puissance de l’affinité. Si le ninja exécutant le test possède la capacité de produire du Fuuton et du Doton, ces deux symboles s’illumineront de la même manière, et ce, même si le ninja possède trois allèles Fuuton et un seul allèle Doton.
Donc, pour connaître la puissance exacte d’une affinité chez un ninja, il faudra en passer par un séquençage d’ADN dans un laboratoire spécialisé. Ce test vaut également pour la détermination d’une affinité spéciale.
Le nombre de plateaux existants est inconnu. En effet, entre les scissions, les guerres et les destructions, les plateaux se sont égarés ici et là. Malgré tout, les trois villages en possèdent tous quelques exemplaires.

C) Accroissement et maîtrise du potentiel.

Les techniques de ninjutsu peuvent être améliorées de différentes manières. En voici trois parmi tant d'autres, trois qui sont les plus communes.
La première méthode est la plus basique. Il s’agit d’apprendre à maîtriser complètement son chakra, afin d’user de l’exacte bonne quantité de chakra. Grâce à cela, le ninja pourra utiliser plus de techniques avec sa réserve de chakra.
La seconde méthode est un peu plus complexe. Elle consiste à se passer de mudras pour lancer une technique. Il faut savoir que les mudras sont des signes dit incantatoires qui permettent au ninja de se concentrer et donc de lancer sa technique.
Un ninja peut lancer un jutsu avec une seule main, voire sans utiliser ses mains du tout. Cela demande une maîtrise parfaite du jutsu et de son chakra. Cela ne s’acquière pas du jour au lendemain. Il faut suivre un entraînement intensif et sévère pour parvenir un tel degré de maîtrise.

Il existe une dernière méthode pour améliorer les techniques de ninjutsu. Elle consiste à lancer un un jutsu, par l’intermédiaire d’un objet de transfert. Cela peut être n’importe quoi. Aussi bien une arme qu’un instrument de musique ou bien même une canne de marche, bref tout ce qui peut aider un ninja à se concentrer.
Là encore, un minimum d’entraînement intensif est nécessaire pour parvenir à une maîtrise suffisante de l’objet de transfert.



Dernière édition par Seol le 20/2/2011, 13:03, édité 3 fois
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Message par Seol 9/12/2010, 23:24

V. LE GENJUTSU.

A) Présentation.

Le Genjutsu (幻術) désigne l’art du ninja consistant à altérer la perception de l'environnement, plus communément appelé « art de l’illusion ». Ignorer les limites du réalisme, semer la confusion sur son chemin, mêler intimement mirage et réalité, telle est la voie du Genjutsu.

Les techniques d'illusion ont longtemps été laissées au ban de la communauté des shinobi. Ce n'est que peu avant la création du village de Gensou qu'elles prirent toute leur importance. En effet, depuis plusieurs années déjà, certains ninjas présentaient une étrange faculté : celle d’altérer la réalité à leur guise (de faire semblant, du moins). Seulement, éparpillés entre différentes équipes, clans ou familles du village de Shinobi, et n'ayant aucun moyen de rassembler leurs connaissances, ils se retrouvèrent dans l'incapacité de faire progresser leur art, mésestimé de leurs pairs. C’est l'une des raisons pour lesquelles un homme nommé Yaiba décida un jour de déserter Shinobi, afin de créer Gensou. Il fut suivit et soutenu dans son projet par les plus fervents adeptes du Genjutsu, ce qui fut le point déterminant de la culture ultérieure de ce village.

Il est répertorié à ce jour deux styles d’utilisations radicalement différentes, non pas dans la finalité mais dans la forme, de cette forme de puissance, tout aussi redoutables l’un que l’autre. Le premier se nomme « Kuusou », le second « Kankaku ».


B) Les illusions non mentales (Kuusou)

Le premier ninja a avoir détaillé très clairement cette catégorie fut Yatchiko Kunimo, quelques années après la création de Gensou. Il avait travaillé directement sous la tutelle d'Inazuna. Mais il fut évident qu’il dépassa rapidement son mentor pour les illusions de modification de l’environnement. Au terme de travaux effectués par une équipe sous sa tutelle, il élabora une classification des différents types de Kuusou qui, bien qu'elle soit discutable du point de vue d'un spécialiste, reste suffisamment claire pour qu'on l'utilise très largement encore de nos jours.

1) Moreru (filtre)

L'application considérée, à tort ou à raison, la moins polyvalente du Kuusou, et qui fut paradoxalement la plus encline à être étudiée au temps de Shinobi. Un Moreru consiste à s'entourer d'une ou plusieurs couches de chakra, qui auront été préalablement malaxées en vue de modifier la perception que l'on peut avoir de ce qui se trouve au sein du moule, ou de la bulle ainsi formée. Le Henge est ainsi la plus répandue des applications de ces genjutsu, l'utilité du pouvoir de prendre l'apparence d'autrui n'étant plus à démontrer depuis bien longtemps. De même, l'utilisateur d'un Moreru peut devenir invisible, ou même l'appliquer à d'autres sens que la vue, afin d'étouffer les bruits qu'il émettrait, ou améliorer l'odeur d'une hygiène corporelle déplorable.

On notera ici qu'il est tout à fait possible d'appliquer cette manipulation à un objet, à une autre personne (qu'elle soit consentante ou non), où à autant de cibles qu'on le souhaiterait. Néanmoins, le fait qu'un Moreru demande, comme toute illusion non mentale, soit d'être alimenté en continu en chakra, soit de disposer d'une réserve propre lui permettant de tenir un certain temps, rend ces deux derniers exercices plus difficiles à mettre en place, faisant de fait intervenir les facteurs distance et durée d'une toute autre façon. De même, le maintient de ces filtres demande un certain doigté, ce qui fait qu'on ne voit que rarement un ninja capable de porter une attaque tout en restant sous couvert, le simple fait de pouvoir se déplacer tout en restant invisible demandant déjà une certaine expérience.

2) Genchi (environnement)

Ces types d'illusions permettent de moduler une zone, un lieu, une pièce, un passage, ou même un simple emplacement à sa guise, de manière à reconfigurer -du moins en apparence- l'organisation d'un terrain: le genjutsuka correspondrait ici à un peintre qui effectuerait des retouches sur un tableau ne lui plaisant pas. Traditionnellement conçus pour durer, et souvent corrélés à l'idée d'affecter une large zone (plus large que ce que permettrait un autre type de genjutsu, du moins), ces mirages peuvent aussi bien servir à brouiller des pistes et modifier la forme d'un chemin (ou encore à dissimuler le trou béant que l'on a creusé en son milieu) qu'à transformer une simple habitation en prison sans sortie apparente. De sorte que c'est tout particulièrement dans ce domaine que brillent les illusionnistes aptes à manipuler et discipliner leur chakra sur un large espace, et à "fixer" leurs illusions (il reste bien sûr possible de modifier un Genchi déjà mis en place).

Bien qu'il soit communément attribué à ces genjutsu l'idée d'apporter des modifications ponctuelles et indécelables à un espace, qu'elles soient visuelles, sonores et/ou olfactives, on peut tout au contraire apporter de brutales modifications évidentes à notre environnement, qui troqueront la subtilité pour d'autres effets tout aussi utiles: ainsi, simuler un brouillard ou repeindre tout un espace en noir permettrait d'aveugler toutes les personnes présentes en son sein, ou au contraire de les dissimuler à la vue d'observateurs extérieurs.

3) Mukei (hologramme)

L'une des raisons pour lesquelles la typologie de Kumino laisse à désirer est que l'on compare souvent un Mukei à un Moresu qui serait ciblé sur du vide, ou à un Genchi miniature et animé. Ce à quoi Kumino répliqua qu'un Genchi pouvait très bien affecter une petite zone, et qu'une représentation de cascade n'avait rien d'inanimée. Reste que le Genjutsu Mukei se détache quelque peu des autres Genjutsu non mentaux du fait qu’ici, il ne s’agisse plus de couvrir ou de modifier quoi que ce soit, mais de créer un hologramme immatériel à partir de rien.

Souvent, on vulgarise cet art en considérant qu'un Mukei consiste en un nuage de chakra que l'on sculpterait, colorerait et animerait selon son bon vouloir (et dans l'évidente limite de ses capacités). Ici, nous citerons les clones inconsistants comme exemple prédominant, bien qu'il soit tout à fait possible de créer de fausses boules de feu, des sabres imaginaires, ou de véritables torrents de destruction illusoires. C'est cet art qui a fait que tromperie, confusion et intimidation sont communément synonymes de genjutsu. Néanmoins, révéler à un adversaire que nos projectiles sont illusoires pour l'inciter à ne pas esquiver le pieu doton bien réel qu'on lui envoie ensuite constitue une tactique type.

La taille, la durée de vie, la distance d'action et d'alimentation, ainsi que bien sûr la précision du mirage, tant dans sa forme que dans son animation, constituent des points qu'un débutant cherchera tout d'abord à améliorer. Il est également possible, ici comme ailleurs, de calibrer un Mukei afin qu'il affecte d'autres sens que la vue, ou d'en gérer plusieurs simultanément.

C) Les illusions mentales (Kankaku)

Les illusions mentales, ou Kankaku, n'ont étés réellement étudiées que plus tardivement (bien que l'on peut attester de leur large utilisation depuis des lustres), au moment où -sans surprise- certains shinobi commencèrent à étudier en détail le corps humain pour découvrir de nouveaux moyens d'accroître leur potentiel combatif.

Là où la démocratisation des Kuusou est principalement rattachée au nom d'un seul homme, les illusions mentales ont été le fruit de la collaboration d'une bonne cinquantaine de personnes, toutes partenaires d'entraînement et de combat au sein d'une institution désormais légendaire, le dojo Tosugoi. Fortement influencés par la pensée de Ganseki, bien que non cantonnés au Taijutsu, ces combattants aux compétences hétéroclites ont, de manière tout à fait fortuite, planté les graines d'une véritable bombe qui allait révolutionner l'art du genjutsu. Nombre d'entre eux étaient conscients d'avoir posé le doigt sur quelque chose de totalement nouveau, et c'est bien ce qui permit à leurs expérimentations tâtonnantes de réussir, bien qu'il aura fallu trois générations d'élèves Tosugoi pour parvenir au premier prototype de Kankaku.

Pendant les premières années, ils ont étés les seuls à dominer cet art. Paradoxalement, cette découverte fut la première étape d'une rapide succession d'évènements qui provoqua la fin de ce dojo, dont le prestige et la croissance spectaculaire débouchèrent sur la mort de ses traditions et son éclatement en une multitudes d'écoles se consacrant plus ou moins exclusivement aux genjutsu mentaux.

1) Seishin (par l'esprit)

Le genjutsu Seishin consiste à insérer du chakra dans le cerveau d'un être vivant avant et afin d'en prendre le contrôle, ou de saboter ses aptitudes, permettant ainsi de lui faire vivre n'importe quelle illusion ou de se lancer dans des manipulations de piratage plus pernicieuses. Une fois l’énergie amenée au cerveau, l’utilisateur du Genjutsu n'a plus qu'à forcer les verrous mentaux de sa victime, afin d'avoir sur elle un contrôle psychique et psychologique quasi-total. Le cerveau étant l’organe directeur du corps humain, une illusion mentale offre beaucoup de possibilités, et divers effets sont à la disposition de qui devient un vétéran de ces techniques. En plus des illusions sensitives, il est également possible d’endormir un homme, d'influer sur ses émotions, d'acquérir un certain contrôle de ses mouvements, de l'épuiser, ou de lui faire perdre la mémoire, voire même le tuer en lui surchargeant l'esprit, bien que le niveau de maîtrise requit devienne ici une contrainte difficilement surmontable.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, quand bien même la surface affectée (le cerveau) par ces technique est comparativement bien plus faible que pour d'autres types de jutsu, les hallucinations Seishin consomment à peu près autant de chakra qu'une autre technique de niveau équivalent. Et bien que cet art ait été majoritairement enfanté par des membres de Tosugoi disposant d'un considérable bagage médical, maîtriser le Seishin ne nécessite aucune connaissance des sciences thérapeutiques, étant donné que le majorité des illusionnistes mentaux apprennent à se représenter leur terrain-cible, ses composants et leurs interactions sans se référer à de quelconque traités à destination de docteurs.

On notera toutefois que, si dans de tels Genjutsu, l’utilisateur peut contrôler le temps et l’espace, il faut garder en tête le fait que ces fantasmes ne seront perçus que par la (ou les) victime(s) du jutsu. Enfin, nous mentionnerons le fait que ces jutsu-parasites peuvent tout aussi bien s'infliger en injectant son chakra par contact direct auprès de la victime, qu'à distance en le projetant, sous forme visible ou non. Il va de soi que le projeter est un acte nettement plus exigeant, même si nombre de débutants parviennent rapidement à y arriver lorsqu'ils se focalisent sur cet art. Et bien qu'entrer en contact avec son adversaire soit habituellement dangereux, cela permet de s'assurer que le genjutsu arrivera bel et bien à destination.

2) Kagami
Le Kagami est une illusion qui affecte intégralement le cerveau d'un adversaire, de façon à pirater l'intégralité de ses sens, de façon absolue. Pour cette raison, le Kagami constitue une seconde branche du Kankaku; néanmoins, cet art est si particulier qu'il est très proche d'être un domaine à part entière, au même titre que le Kankaku et le Kuusou.

De façon générale, un Kagami plonge l'utilisateur et ses victimes dans un monde virtuel, défini et appliqué par l'utilisateur. Toute personne vaincue lors du Kagami voit l'ensemble de ses défenses mentales levées, permettant à l'utilisateur de lui tripatouiller l'esprit dans une certaine mesure.

A l'instar des autres domaines, il y a deux façons d'appréhender le Kagami, faisant appel à des enseignements totalement différents. La première consiste à s'attacher à la compréhension des mécanismes mis en jeu, de façon générale. Cette approche permet une bien plus grande souplesse à l'utilisateur, qui peut ainsi définir comme il le souhaite son illusion. Néanmoins, ses possibilités seront directement liées à son expérience en la matière. La seconde consiste à apprendre des Kagamis "prédéfinis" : si leurs caractéristiques sont nettement plus figées, cette méthode permet d'utiliser des aptitudes plus pointues.

a) Le monde virtuel
Un monde virtuel reproduit fidèlement un environnement quelconque. Ainsi qu'il l'a été dit, selon l'utilisateur, cet environnement sera toujours le même ou dépendra de son imagination sur le moment. Selon le talent de l'illusionniste, ces mondes virtuels peuvent être plus ou moins vivants, certains experts étant même capable d'y placer des "pnjs" capable d'interagir avec les personnes vivantes.

De manière générale, la réalité s'applique normalement à ces mondes virtuels. Néanmoins, selon son talent et ses capacités, l'auteur du Kagami peut altérer certaines règles ou caractéristiques, souvent dans le but de s'avantager. Ces altérations peuvent prendre diverses formes, telles qu'une réserve de chakra accrue, la capacité de respirer sous l'eau, etc, etc...

Plus un Kagami possède d'altérations, et plus il est difficile à réaliser et coûteux en chakra (en fonction desdites modifications : remplacer les katanas par des armes en bois est nettement plus facile que de doubler la force physique, à titre d'exemple). Par ailleurs, si ces altérations ne ciblent pas tous les protagonistes, ou pas de la même manière/intensité, cela est également susceptible d'en hausser la difficulté.

Les mondes virtuels se caractérisent selon plusieurs points, dont en voici quelques exemples :
- Limite de Temps : Un Kagami limité dispose d'un compte-à-rebours, au terme duquel il s'arrête de lui-même. Cette limitation du jutsu permet d'en abaisser la difficulté. Au contraire, un kagami illimité se poursuit jusqu'à épuisement de la réserve de chakra des protagonistes, et est plus difficile à mettre en place.
- Modifiable : Un kagami peut être conçu pour être adaptable, dans une certaine mesure, selon les besoins de l'utilisateur pendant le kagami, de façon à influencer le déroulement du Kagami. Ces modifications ne sont pas instantanées pour autant. Bien qu'offrant une énorme marge de manœuvre à l'illusionniste, ces Kagami sont aussi plus fragiles et il est plus facile de les détruire. Néanmoins, cela offre également la possibilité aux autres ninjas portés sur le domaine d'injecter leurs propres modifications dans l'illusion. A l'inverse, un Kagami conçu pour être non-modifiable ne peut pas être altéré par l'utilisateur ou par les autres, piégeant tout le monde jusqu'à son terme.
- Condition : De la même manière que le paysage et la physique s'appliquant au Kagami sont soumises à la volonté (et aux capacités) d'un illusionniste, celui-ci peut instaurer des conditions de victoire ou de défaite au sein du jutsu, variant d'un simple "le dernier tombant à l'eau" à des choses pouvant être beaucoup plus élaborées. A noter que tous les individus piégés par le kagami seront nécessairement au courant de cette condition dès leur arrivée, et que des règles déséquilibrant particulièrement la partie ont un coût en chakra prohibitif et/ou peuvent conduire à un simple rejet du kagami.

Au cours du monde virtuel, la technique est maintenue par l'ensemble des protagonistes, qui pourvoient à la demande en chakra proportionnellement à leur propre réserve -il est donc impossible qu'un protagoniste tombe à cours de chakra avant les autres et soit naturellement éjecté du Genjutsu.

b) Le monde réel
Pendant que les protagonistes mènent leur combat dans le monde virtuel, ils restent figé dans un état second dans la réalité, et sont on ne peut plus vulnérable à quoi que ce soit. Cela inclu également le lanceur.

A moins que l'utilisateur n'ait altéré son Kagami pour en modifier le cours temporel, le temps s'écoule de la même façon à l'intérieur qu'à l'extérieur du Kagami. Ce ratio peut être augmenté ou raccourci, mais augmente sensiblement la difficulté et le coût en chakra du Kagami.
De la même façon, tout le chakra utilisé dans le monde virtuel est effectivement perdu dans la réalité.

c) Les conséquences d'un Kagami
Basiquement, ces genjutsu servent à percer de manière fracassante les défenses mentales d'un adversaire pour le briser. Généralement, les utilisateurs de Kagami sont tout à fait capables de griller l'esprit de leurs adversaires pour les mettre KO durablement. Une part non négligeable de ninjas préfère au contraire prédéterminer l'effet qui sera infligé aux perdants de la partie.

Pour les experts en la matière, il est possible d'aller chercher bien plus loin et d'obtenir des effets bien plus subtils, retors et pratiques. Néanmoins, quelques soient les hypnoses, modifications et traumatismes implantés, rien n'est irréversible, ni absolument indétectable.

Si l'illusionniste perd, ses propres défenses mentales tombent et son esprit est aussi accessible. Néanmoins, si aucun de ses adversaires ne sait exploiter les Kagamis, ils ne pourront rien faire. L'utilisateur en sortira néanmoins fortement groggy.

A ces conséquences, il faut rajouter le fait que, même si elles sont irréelles, toutes les blessures reçues dans un kagami laisseront des séquelles (malaises, traumatismes, muscles tétanisés et autres) une fois de retour à la réalité. Par défaut, leur intensité sera suffisante pour qu'un individu éventré puisse difficilement se mouvoir pendant un bon quart d'heure. A nouveau, les illusionnistes expérimentés peuvent faire fluctuer ce contrecoup, dans un sens comme dans l'autre..

d) Contrer un Kagami
Il existe trois façons de contrer un Kagami.

La première consiste à activer un Kaï interne au moment où l'utilisateur lance son jutsu. La difficulté réside principalement dans le timing (une astuce consiste donc à faire fuser un flot de chakra sur plusieurs secondes, mais est extrêmement couteuse), mais cette méthode permet de briser le kagami, ou bien de s'y soustraire (il n'affecte donc plus que les autres).

La seconde consiste à (tenter d') effectuer un Kaï une fois dans le kagami. Selon le niveau du propriétaire du Kagami, la façon dont il a renforcé son jutsu, et sa réactivité pour réparer les dégâts, la manœuvre aura plus ou moins de chances de réussir. Techniquement, plus il y a de personnes à tenter le Kaï, et plus il est facile de briser le Kagami. Néanmoins, ceux de la catégorie "non-modifiable" sont absolument insensibles à cette parade.

La dernière est réservée aux autres utilisateurs de Kagami, et consiste purement et simplement à le pirater. Dans le cadre d'un kagami "modifiable", un adversaire peut obtenir lui aussi la capacité de modifier à sa guise le monde virtuel, voire mettre fin au jutsu. S'il est vraiment bon, il peut même altérer le jutsu et y implanter des choses de son cru. Si le kagami est "non-modifiable", la tentative de piratage est nettement plus difficile à réaliser, et ne permet que de mettre fin au jutsu.
Il va de soi que le lanceur du jutsu, s'il détecte le piratage, peut tenter de le contenir et de le repousser. En raison de sa nature, il est plus difficile de repérer une tentative de piratage dans un Kagami "modifiable".

Enfin, il existe une quatrième façon de sortir d'un kagami, qui dépend uniquement de celui qui l'a lancé : si l'illusion heurte trop l'instinct de survie de la victime (comme apparaître dans le vide/un lac d'acide/avec un effet zetsu pour lui et pas les autres), son esprit rejette en bloc le kagami et le ramène à la réalité sans la moindre séquelle.

e) Utilisation non offensive
Le Kagami est souvent apprécié pour l'entraînement virtuel, puisqu'il permet de placer les gens en situation réelle, tout en évitant les inconvénients comme le décès, les blessures incapacitantes, etc...
Il est naturellement tout à fait inutile pour entraîner "physiquement" le corps : cinq mille pompes dans un monde virtuel n'accroîtront pas la masse musculaire des bras dans la réalité.

Bien sûr, cela n'est qu'une utilisation alternative parmi d'autres.


D) L’anti Genjutsu (Shoukyo)

Comme pour toute arme, il existe des parades pouvant protéger un ninja des mirages et hallucinations. Néanmoins, les contremesures destinées aux genjutsu se font en deux étapes: la détection de l'illusion, puis l'éradication proprement dite. En effet, avant même de songer à se défendre, il faut tout d'abord repérer et identifier précisément la menace afin de savoir quelle réponse employer. A l'inverse, se savoir parasité par une hallucination ne permettra pas systématiquement d'en réchapper.

La première étape n'a bien évidemment lieu d'être que si l'illusion n'a elle même rien d'évidente: de nombreux jutsu ne s'embarrassent pas de discrétion, car un homme conscient d'avoir affaire à un illusionniste sera bien plus alerte que si l'effet de surprise jouait encore. Dans ce cas, c'est un savant mélange de méfiance, de réflexion et de paranoïa qui sera de mise. Le reste du temps, être attentif permet de repérer les éventuelles failles d'une illusion, qui dépendront principalement de qui l'on a en face. Mentionnons également que nombre de genjutsu subissent des interférences lorsqu'ils interagissent avec son environnement, et qu'une expérimentation poussée permettra bien souvent de savoir si l'on a affaire à du solide ou à un mirage. Les genjutsu étant constitués de chakra, faire jouer sa perception de cette énergie est également un excellent moyen de défense (des ninjas expérimentés savent ainsi lorsqu'on affecte leur cerveau), de même que tenter de perturber leur agencement en les soumettant à de faibles impulsions de chakra pourrait apporter des réponses. Exacerber ses sens ou développer des formes de perception nouvelles fut pendant un temps une réponse à la mode. Au final, on observe que chacun développe ses propres petites astuces et manipulations, bien qu'il n'y ait pas de réponse universelle. Quant aux illusionnistes, eux mêmes ont un avantage en la matière, du fait d'avoir une expérience du sujet.

Néanmoins, si les solutions pour dépister un Genjutsu sont hétéroclites et propres à chacun, deux réponses à ces parasites furent offertes au monde entier par Tosugoi, avant même que leur Kankaku soit abouti. Reprenant le genjutsu à sa racine, c'est à dire un chakra soigneusement ordonnancé, il leur paru évident qu'une forte perturbation nuirait à leur efficacité. Poussant le raisonnement jusqu'à son terme, ceci entraîna la création d'une technique suffisamment simple pour que tout utilisateur de chakra puisse se défaire d'un genjutsu mental: la vague interne. De la même manière qu'une petite impulsion peut permettre de faire réagir un chakra étranger afin de le repérer dans votre corps, une perturbation suffisamment puissante désordonnera le montage, au point tel qu'il ne pourra se rétablir et que l'illusion sera levée. La vague interne, enfin, présente l'avantage d'être applicable sur autrui, offrant aux plus expérimentés la possibilité d'aider leurs compagnons.

Bien que la vague interne ne soit applicable qu'aux Kankaku, sa rapide diffusion dans le Yuukan, et probablement au delà, incita les shinobi à maîtriser cet exercice. Cela contribua au réveil d'une autre technique presque aussi vieille que la forteresse des Toshin, le Kai, une projection de chakra spécifiquement destiné à perturber les genjutsu Kuusou.

Néanmoins, le Kai et la vague interne ont pour principaux inconvénients d'être particulièrement gourmand en chakra: on considère la plupart du temps qu'ils nécessitent une quantité proche de celle alimentant le genjutsu. Pour autant, même dans cette situation, ces deux techniques pourront parfaitement démonter des pans d'une illusion, ou réduire drastiquement sa durée de vie: réappliquer la méthode finira généralement par venir à bout du problème. De même, leur efficacité dépendra, ici aussi, du doigté du créateur du mirage, ainsi que du niveau du mirage en question.

On observera toutefois que le Kai d'intérieur n'est pas l'unique moyen de se libérer d'une hallucination en faisant usage de chakra: nombre de ninjas ont acquit une telle sensibilité de leur chakra qu'il leur est possible de réparer ces sabotages par des manipulations plus subtiles qu'une déferlante de chakra. Les illusionnistes eux mêmes se sont inventés d'autres méthodes, généralement plus fiables ou ayant tout du moins leurs propres avantages -et inconvénients, selon les cas- de sorte que le Shoukyo représente désormais une véritable discipline à part entière, tout particulièrement depuis que des technique préventives ont été élaborées. Reste que la destruction de Kuusou à coup de Ninjutsu ou la purge de Kankaku par automutilation restent de bonnes vieilles méthodes toujours utilisées, bien que l'efficacité de la seconde laisse à désirer: il reste néanmoins véridique qu'une stimulation suffisamment puissante peut atténuer l'effet d'un sabotage mental.



En conclusion, poussées à leur paroxysme, les illusions forment un formidable outil de domination, au même titre que le Taijutsu et le Ninjutsu. Bien que la majorité de ses branches soient inoffensives en elles-mêmes, les possibilités de synergies qu'elles offrent, tant avec les autres arts ninjas qu'avec les opportunités du moment, font des Genjutsuka d'excellents coéquipiers, ainsi que des adversaires particulièrement retors.


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Message par Seol 10/12/2010, 23:17

VI.Le Fuinjutsu

Le Fuinjutsu (封術) est une discipline ninja qui repose sur l’utilisation de sceaux et de glyphes pour manipuler le chakra. Le Fuinjutsu est souvent boudé par la plupart des étudiants, car si de prime abord, cette discipline semble permettre la plus grande latitude, ses techniques semblent bien plus figées et difficiles à faire évoluer que celles des autres arts.

A noter que dans tous les cas, un sceau est bel et bien une technique, et nécessite donc de s'entraîner à l'activer pour pouvoir l'utiliser correctement.

A) Les Sceaux développant une technique

La première grande catégorie de sceaux regroupe les sceaux qui permettent de produire des jutsus. Dans ces cas-là, le sceau remplace donc purement et simplement les mudras d’un jutsus classique, et sert de catalyseur au chakra qui doit être malaxé.
L’avantage d’un tel procédé réside dans le coût en chakra de la technique, qui s’avère moindre qu’un jutsu traditionnel. Cela n’est néanmoins pas sans défaut, puisque qu’une technique développée par un sceau est figée, et sa puissance (et son coût) n’est donc pas adaptable selon les besoins de la situation. [color=red]Les experts en Fuin sont néanmoins avantagés, en ce sens qu'avec le temps, eux peuvent perfectionner leur sceau pour en augmenter la puissance.

Les Ninjutsus non-affinitaires et les Genjutsus sont les techniques les plus “accessibles” et les plus facile à reproduire, en ce sens que ceux-ci ne nécessitent aucun pré-requis particulier pour être utilisés, contrairement aux Ninjutsus Affinitaires. Pour ces derniers, si l’expert ne possède pas lui-même l’affinité, il va lui falloir paramétrer son sceau pour qu’il puisse “convertir” son chakra dans la nature appropriée. Le procédé possède un rendement des plus moyens, ce qui accroît donc le coût de ces techniques.

B) Les Sceaux définissant une zone

À l’origine, le Fuinjutsu fut d’abord élaboré dans cette optique, en utilisant les sceaux pour définir une zone d’effet au sein de laquelle s’appliquerait une technique. Cette méthode permet en effet de délimiter parfaitement les limites d’actions, et d’assurer une excellente stabilité dans le temps –pour peu que l’intégrité des sceaux soit assurée.

Il existe deux principales façons de définir une zone : par le sceau lui-même, ou, pour couvrir un champ plus large, par plusieurs sceaux ceinturant le périmètre. Evidemment, plus le champ d’action est large, et plus la technique sera coûteuse.

C) Les Sceaux conservant un effet

La troisième façon d’employer les sceaux consiste à leur faire retenir quelque chose pour l’utiliser lorsque le besoin s’en fait sentir.

1.Stockage de Technique

Les sceaux stockant des jutsus permettent de les lâcher en temps voulu. Le plus emblématique est le sceau du très populaire parchemin explosif, renfermant un jutsu d’explosion.
Le gros avantage de ces sceaux réside dans le fait qu’en règle générale, ils nécessitent moins de chakra lors de la libération qu’il n’en faudrait pour lancer un jutsu similaire. Le gros défaut reste le nombre de charges limité, ainsi que le fait que sans les connaissances du jutsu nécessaires pour “charger” le sceau, l’utilisateur est tributaire d’alliés pouvant le faire pour lui.
Selon le sceau, il est possible de charger un plus ou moins grand nombre d’exemplaires d’un jutsu.

La méthode permettant de stocker un jutsu est particulière, et nécessite des connaissances en fuinjutsu pour le transfert : se contenter de lancer le jutsu sur le sceau ne fonctionne pas. Le jutsu n’est pas réellement lancé : il est simplement malaxé par l’auteur, puis le chakra est déversé sur le sceau où il est canalisé puis absorbé, par l’intermédiaire d’un jutsu de transfert déployé par l’adepte de Fuinjutsu.
Evidemment, cela signifie qu’il est impossible de piéger un jutsu sans l’accord et la participation active de son auteur.
Par ailleurs, il n’existe pas de sceaux génériques de stockage, chaque jutsu nécessite son propre sceau, devant être étudié, travaillé et élaboré.

Certains grands noms du Fuinjutsu sont tout de même capable de créer des sceaux pour annuler et emprisonner un jutsu adverse. Ce procédé est non seulement périlleux, mais extrêmement gourmand en chakra : bien plus qu’il n’en a fallu pour lancer le jutsu lui-même.

2.Autres types de Stockage

Les sceaux de stockages ne se cantonnent pas seulement aux jutsus. Il en existe des plus atypiques et élaborés, aux effets divers, tels que le stockage de réserves de chakra, le stockage de souvenirs, etc, etc…

D) Le cas particulier du mythique Sceau de Stockage pour les objets

Paradoxalement, le plus connu des sceaux et le plus répandu, même au sein des non-pratiquants, n’est pas un sceaux de stockage stricto sensu : c’est un ensemble de sceaux de téléportations.

En effet, les objets stockés « dans un sceau » ne sont pas stockés nulle part, ni dans une dimension parallèle ou quoi que ce soit, mais bel et bien dans la réalité, dans un contenant on ne peut plus physique. Le sceau d’appel qui permet d’invoquer l’objet est "lié" au sceau qui définit le contenant. Un troisième sceau est appliqué sur l’objet à transférer, et permet le téléport du shinobi au contenant.
La téléportation ne s’applique qu’aux objets inertes : le chakra dégagé par les cellules vivantes semble en effet parasiter et enrayer le dispositif. S’il est donc impossible de téléporter un être vivant, il est par contre possible de le faire à des cadavres suffisamment refroidis.

Les versions accessibles au commun des shinobis sont assez basiques et limitées : les objets ne peuvent pas être trop massifs ou trop fragiles –l’un étant récalcitrant à être téléporté, l’autre subissant souvent des dommages lors de la téléportation– le contenant dépasse rarement le volume d’un grand coffre, et il arrive de temps en temps, lorsque plusieurs objets sont stockés, des risques d’interversions malencontreux.

Les spécialistes sont bien entendu capables de beaucoup mieux, pouvant définir jusqu’à une salle complète en lieu de stockage, avec un système de classification intégré pour éviter que le gros hachoir en fonte soit rematérialisé sur la coupe de cristal, et ne semble guère avoir de soucis pour téléporter des objets fragiles et délicats, ou massifs, lourds et encombrants. Par ailleurs, il arrive que des spécialistes mettent leurs connaissances en commun pour partager un même espace de stockage.

E) Addendum

Spoiler:


Dernière édition par Seol le 12/12/2010, 23:56, édité 2 fois
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Message par Seol 10/12/2010, 23:19

VII. Kuchyose.

A) Présentation.

Le Kuchyose (寄せ) est l’art du ninja reposant sur l’invocation et l’utilisation de créatures diverses et variées, afin d’obtenir un avantage lors des combats. Ces techniques remontent à des temps immémoriaux.
En effet, dans toutes les archives éparpillées dans les différents villages et ayant survécu aux aléas des histoires mouvementées de chaque village, il y est fait mention de ninjas faisant appel à une aide extérieure pour mener leurs batailles.
Contrairement aux autres disciplines, ce n’est pas un ninja qui a effectué les recherches, mais un érudit du nom de Hideaki Genichi, vivant dans la ville de Kuma. Ce vieil homme s’est lancé dans cette étude, dès qu’il vit pour la première fois, un ninja de Chikara invoquer des chiens de chasse pour pister un voleur. Cela s’est déroulé quelques années après la première guerre. Genichi a reporté toutes ses remarques dans un recueil qui circule librement dans le Yuukan.

B) Le monde des invocations.

Genichi a rapidement tissé des liens avec des ninjas de tous horizons et a même entamé un voyage à travers Hokuto pour glaner et rassembler un maximum d’informations. Le point qui lui posait le plus de problème était de savoir d’où venaient toutes ces créatures.
Genichi est parvenu à interroger plusieurs invocations majeures et est parvenu à une conclusion.

Quelle que soit le type d’invocation, ces dernières viennent toutes du même endroit. Une sorte d’univers parallèle, inaccessible au genre humain. D’après les différentes informations rassemblées, ce monde ressemblerait à s’y méprendre à celui des humains. Selon Genichi, ce serait l’une des raisons qui ferait que les invocations puissent se sentir aussi à l’aise en arrivant, sans jamais avoir de moment d’adaptation.
Selon ces entretiens, il existerait des endroits dans le monde des humains, où la frontière entre ces deux mondes est tellement ténue que ces créatures ont pu ‘‘envahir’’ le monde des humains. Les premières créatures sont arrivées dans le monde des humains bien avant que ces derniers n’apparaissent dans l’archipel de Shinnen. Elles venaient afin de récupérer du chakra. En effet, il semblerait que, dans leur lieu d'origine, la nature ne produise plus de chakra, mettant en péril la survie de leur monde. La production de chakra des créatures n’est pas suffisante pour permettre la survie de leur univers.
Lorsque les humains apparurent au sein l’archipel, ces créatures prirent plus de précautions pour leur déplacement et leur ponction de chakra. Puis, avec l’avènement de l’ère des ninjas, ces créatures y ont vu une opportunité de récupérer du chakra de manière moins contraignante. Elles ont donc créé un moyen efficace d’échanger des services entre elles et les humains, par l’intermédiaire des parchemins et des contrats. En effet, lors de la convocation d’une créature, le ninja consomme du chakra, mais ce dernier n’est pas utilisé pour faire venir la créature: il est juste envoyé dans ce monde parallèle. Selon toutes les apparences, l’activation du parchemin servirait de balise, permettant ainsi aux créatures d’arriver directement, sans avoir à passer par l’une des failles existantes.
Aux cours de ces entretiens, Genichi a découvert qu’il existait deux types d’invocations différentes : l’invocation de clan et l’invocation unique.

C) Les différentes invocations.

Lorsqu’un ninja passe un contrat avec des invocations, cet acte se fait, de manière quasi systématique, avec le maître du clan. C’est à ce moment-là que se décide le type d’invocation qui se fera.
Bien entendu, les créatures n’ont aucune obligation d’accepter de passer un contrat avec un ninja et elles peuvent même imposer des contraintes pour contrebalancer leur aide. Cela dépend toujours de la mentalité du maître du clan. Certaines pourront même aller jusqu’à demander des sacrifices humains. Tout dépendra de leur bon vouloir.

L’invocation de clan permet à un ninja de se lier avec un clan tout entier. Lorsqu’il va déclencher la technique, c’est la quantité de chakra investie dans l’invocation qui va déterminer quelle créature du clan va apparaître. Plus le chakra dépensé sera important, et plus la créature sera puissante. Bien entendu, cela dépend aussi du niveau de maîtrise de la technique.

L’invocation unique permet à un ninja de se lier avec une créature unique d’un clan. Lorsqu’il va déclencher la technique, quelle que soit la quantité de chakra engagée, c’est toujours la même créature qui arrive. La différence avec l’autre invocation, c’est qu’il est plus facile de créer des liens, et que la créature va gagner en puissance en même temps que le ninja.


Dernière édition par Seol le 20/2/2011, 13:08, édité 1 fois
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Message par Seol 12/12/2010, 23:57

VIII. Dôjutsu.

Les dôjutsus (眼術) sont les techniques ninjas basées sur l'œil et donnant un avantage indéniable à quiconque en possède un.

A) Historique.

Ils sont issus d'un savoir ancien et révolu, qui a été perdu lors de la première guerre civile qui secoua Shinobi. Plusieurs indices laissent à penser que Korei aurait retrouvé les techniques de création de Dôjutsu, bien qu'il soit impossible de dire s'ils se contentaient de modifier l'œil ou étaient parvenus à modifier le génome des hôtes. Ils préférèrent réduire en poussière le fruit de leur recherche à la chute de leur cité, emmenant leurs secrets dans leurs tombes.

La communauté scientifique de chaque village s'est penchée à maintes reprises sur le sujet, mais n'est jamais parvenue à recréer le savoir des Dôjutsus. Aussi, ceux-ci sont l'apanage des clans ayant su les transmettre depuis des temps immémoriaux, et ces derniers conservent jalousement leur trésor.

L'apparence d'un Dôjutsu varie énormément de l'un à l'autre, selon les goûts et la volonté de son créateur. Au repos, certains ne diffèrent pas visuellement parlant d'yeux normaux, d'autres ont des pupilles aux couleurs extravagantes et/ou des motifs étranges, etc...
Par contre, lorsqu'il s'active, un Dôjutsu n'est jamais discret, et révèle toujours sa nature, d'une façon ou d'une autre.

B) Pouvoirs.

Les pouvoirs des Dôjutsus sont nombreux et variés, et il est impossible d'en dresser une liste exhaustive. Leur unique point commun est leur lien avec la vision.

Il existe trois types de pouvoirs :
_ Passifs : Ces pouvoirs sont constamment activés, et le shinobi n'a absolument aucun contrôle dessus. Le simple fait de posséder le Dôjutsu suffit pour posséder son pouvoir. Cela regroupe généralement des pouvoirs mineurs, utilisant très peu de chakra.
Certains pouvoirs passifs peuvent être amplifiés par le shinobi pour en accroître temporairement les effets, pour une dépense en chakra bien plus gourmande.
(Ex: Dôjutsu permettant de voir la nuit comme en plein jour)
_ Actifs, Amélioration : Ces pouvoirs demandent à être maîtrisés, et nécessitent beaucoup d'entraînement pour être utilisable. Ils permettent au shinobi d'augmenter ses capacités visuelles jusqu'à des points inhumains, et d'améliorer son potentiel de combat.
(Ex: Dôjutsu permettant de visualiser le chakra)
_ Actifs, Jutsu : Ces pouvoirs demandent à être maîtrisés, et nécessitent beaucoup d'entraînement pour être utilisables. Ils permettent généralement de lancer un jutsu (souvent des Genjutsus, mais parfois des Ninjutsus) avec une vitesse et un rendement imbattable, et constituent des armes à part entière.
(Ex: Dôjutsu permettant de lancer un Genjutsu d'immobilisation)

De nombreux Dôjutsus disposent de deux, voire trois stades de compétence, chaque stade offrant un pouvoir supplémentaire. Néanmoins, ces stades supplémentaires demandent énormément de maîtrise et de pratique pour être utilisé.

C) Greffer un Dôjutsu

Au fil du temps s'est développée une seconde façon d'acquérir un dôjutsu, qui consiste à se faire greffer les dôjutsu à la place de ses yeux. Cette technique est souvent extrême, car elle nécessite d'une part d'acquérir des Dôjutsus en bon état (souvent au détriment de leur ancien propriétaire), et d'autre part, de subir une intervention chirurgicale très lourde et d'abandonner ses yeux.

Par ailleurs, les dôjutsu se dégradent rapidement à la mort de leur hôte, et l'opération doit donc être menée dans les plus brefs délais. Enfin, il faut que l'organisme du receveur accepte cette greffe, ce qui échoue les deux tiers du temps et laisse le receveur aveugle.
Néanmoins, s'il a suffisamment de chance, le receveur peut acquérir le Dôjutsu et tenter d'en maîtriser les capacités.

Il est à noter que les Dôjutsus ne sont pas éternels, et s'altèrent avec le temps, à l'instar de tous les organes. Dans le cas d'une greffe, il est donc possible que les yeux "meurent" alors que l'hôte est jeune et en pleine forme, en fonction de l'âge réel du Dôjutsu.

Pour palier à ces risques de se retrouver aveugle, certains ninjas ne se font greffer qu'un seul œil. Cela leur permet de conserver une "roue de secours" au cas où quelque chose dérape, mais rend plus ardu le développement du pouvoir du Dôjutsu, tout en réduisant sa puissance et son efficacité.
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Message par Otarin 28/6/2011, 16:50

IX. Le Kibajutsu.

A) Présentation.

Le Kibajutsu est né à Nagame, dès les fondations de l'antique cité d'Himitsu. En effet, les Himites se spécialisèrent bien vite dans l'agriculture, et furent obligé à leur début de se servir de la force animale pour développer leurs cultures: chevaux, bisons, bœufs... Tous y passèrent.
Il ne fallu pas bien longtemps pour que les Himites, en formidable éleveurs, apprirent différentes façons d'utiliser leurs animaux, pour la compagnie, la chasse et enfin le combat.
Au fils du temps et de multiples croisements, les Himites parvinrent à renforcer et développer des traits particuliers sur leurs lignées animales, et aboutir à la création d'animaux redoutablement intelligents, capable de développer des aptitudes ninjas et d'utiliser le chakra. Ces animaux furent surnommés "Kan", pour "Instinct".

Lors de la chute et de la mise à sac d'Himitsu par les troupes de Shinobi, de nombreux ninjas en profitèrent pour mettre la main sur de tels animaux, et les ramenèrent dans le Yuukan dans le but d'apprendre à s'en servir. C'est ainsi que cette discipline particulière se répandit dans le Yuukan. C'est néanmoins toujours à Nagame, et plus spécifiquement à Kusa, que cet art est le plus développé et où on trouve les meilleurs experts.

B) Le Kan.

Le Kan est donc un animal au pedigree impressionnant, plus intelligent qu'un véritable animal, et surtout, capable de produire de grande quantité de chakra, à l'instar des shinobis.
Il dispose d'un lien télépathique particulier avec son maître, ce qui lui permet de communiquer avec. Sa fidélité, forgé dès sa naissance par son maître, est absolu et un Kan ne trahira jamais son maître, quoi qu'il arrive. Ce lien permet en outre à un Kan et à un maître séparé de savoir dans une certaine mesure ce qui arrive à l'autre, notamment en cas de danger.

L'une des premières techniques apprises par les adeptes du Kibajutsu est la capacité de se téléporter auprès de son maître au besoin. Le rayon de téléportation dépendant du niveau du maître et de l'animal, allant de quelques centaines de mètres à plusieurs dizaines de kilomètres pour les meilleurs. En raison du lien télépathique privilégié, le Kan est immédiatement au courant de la situation et apparaît prêt au combat, sans laps de temps de surprise ou d'analyse.
Il est par contre rigoureusement impossible au maître de se téléporter auprès de son animal.

Tout comme les shinobis, un Kan peut pratiquer n'importe quelle branche du Nindo, et être monodisciplinaire ou polyvalent, au même titre qu'un shinobi. De plus, tant l'affinité des Kans que leur discipline ne découlent en rien de la nature de l'animal: un poisson-Kan n'est pas forcément d'affinité suiton, et un grizzli-kan peut très bien pratiquer le genjustu.


C) Le Shinobi.

Le rôle principal du Shinobi est de canaliser (ou refréner) l'énergie animale belliqueuse de la bête, afin de la tourner essentiellement vers l'ennemi. C'est lui qui donne les instructions à l'animal qui lui obéira en toute confiance et se servira de ses aptitudes pour le servir au mieux.
S'il n'est pas guidé par son maître, un kan ne peut absolument pas utilisé ses capacités basés sur le chakra (y compris renforcement musculaire et autres) !!

Si le lien est brisé (si le maître est inconscient ou tué), l'animal se laisse submerger par son agressivité, au point d'attaquer sans distinction alliés et ennemis (mais sans pouvoir utiliser son chakra. Néanmoins, les techniques initiés avant la rupture du lien et se poursuivant dans le temps restent actifs). Le choc est tellement violent qu'il bouleverse totalement l'animal, qui peut même s'en prendre à son maître inconscient.

En règle général, un shinobi n'est capable de se lier qu'à un Kan à la fois. Néanmoins, certains spécialistes sont capable de supporter psychiquement plusieurs liens et peuvent posséder un ou deux kans supplémentaires. Certains parviennent même à les faire agir de concert.
D'autres spécialistes renforcent et travaillent le lien qu'ils possèdent avec leur kan, afin de pouvoir le contrôler directement, comme s'ils étaient l'animal. Ce n'est néanmoins pas sans risque, car l'inverse s'est déjà vu, et provoque un échange d'esprit irréversible.

De façon générale, c'est bel et bien l'animal qui apprend et progresse. Même si le Kan est un expert en ninjutsu, il n'en va pas de même pour le shinobi, qui peut tout à fait être incapable de lancer le moindre jutsu. Les adeptes du Kibajutsus sont constamment déchirer entre leur propre entraînement et celui de leur animal, et si certains font la part des choses, d'autres se consacrent exclusivement à leur Kan.
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Message par Iarwain 27/8/2011, 18:20

X. Les Poisons (Dokujutsu)

A) Présentation

Le poison est l'une des armes les plus emblématiques des shinobis, depuis l'antique époque de Shinobi. Bien que souvent dédaigné par les forcenés ayant une confiance inébranlable en leurs capacités, il est souvent utilisé par les ninjas plus subtils ou retors.

La production et la vente de poisons est une activité strictement encadrée par les 3 villages. De fait, seul le bas de gamme est aisément accessible. Les poisons les plus puissants sont éminemment rares, et seuls les experts en la matière savent les préparer, les conserver et les employer sans danger.

NB: L'utilisation de poisons faibles est tolérée pour n'importe qui. Mais seuls les spécialistes pourront obtenir des poisons plus efficaces, comme pour toute autre disciplines.

B) Utilisation et Effet

1. Bases artisanales

Il y a globalement 3 façons d'utiliser un poison :

- Sous forme gazeuse : sa libération prend donc effet sur une zone définie, et le nuage de poison se dilue rapidement dans l'atmosphère, perdant son innocuité.
- Sous forme d'onguent : classiquement pour enduire les armes. Une arme empoisonnée contient généralement une dose suffisante pour tout un combat (mais certains poisons peuvent durer plus longtemps, ou moins, selon leurs spécificités et puissances). Chaque blessure occasionnée à l'adversaire injecte donc une petite quantité de poison dans son organisme, ce qui implique donc souvent de devoir multiplier les blessures avant d'obtenir un résultat concret. A noter qu'une blessure trop profonde peut entraîner un flot de sang suffisamment important pour faire "ressortir" le poison injecté...
- Sous forme ingérable : le mythique poison dans la nourriture. Ces poisons sont souvent nettement plus puissants, mais leur mode d'action est intimement lié au fait de consommer un aliment (réaction hyperallergique, etc...). S'ils sont certes inutiles en combat, ils restent particulièrement dangereux en tant que tels.

Les effets des poisons sont très variés, ceux-ci pouvant engourdir, empêcher de coaguler, affecter un ou plusieurs sens, etc... Les poisons lambdas n'aboutissent généralement qu'à un effet mineur, mais les poisons plus travaillés peuvent aboutir à un cocktail d'effets différents, ou bien renforcer drastiquement leur efficacité.

Il est à noter que plus un poison est évolué, plus il est sensible et se conserve difficilement. Ainsi, si une fiole de poison bas de gamme peut se conserver plusieurs jours avant de s'éventer, les poisons les plus aboutis, eux, ne se conservent guère au-delà d'une journée.

2. Poisons et chakra

Au même titre que pour les autres domaines, le dokujutsu a vu son répertoire enrichi par l’utilisation de chakra afin d’en améliorer les effets. En cumulant une fine maîtrise du chakra aux solides connaissances pharmacologiques nécessaire à l’élaboration des poisons, n’importe quel initié du dokujutsu est ainsi capable d’améliorer les performances de ses substances (virulence, durée, absorption, etc) via des modifications du poison ayant lieu au niveau moléculaire.

Ces techniques peuvent aller chercher bien plus loin que le simple décuplement des dégâts, et permettent des résultats aussi variés que des effets à retardement, ou n'agissant que lorsque certaines conditions sont respectées.

Ils peuvent également annuler certaines caractéristiques du poison qui permettraient de le déceler, ou encore permettre, après avoir pu analyser la biochimie interne d'une cible, de façonner le poison de tel sorte qu'il n'affecte que certains individus (ou espèces, ce qui est plus aisé) en particulier.
Bien évidemment, les plus doués des utilisateurs auront bien d'autres tours dans leur sac.

Ces injections de chakra ont lieu peu de temps avant l’utilisation proprement dite du poison, en grande partie à cause de la dissipation du chakra concerné. Si un débutant ne disposera que de quelques dizaines de secondes pour effectuer l’opération avant inoculation, l’entraînement permettra à un utilisateur confirmé d’améliorer ses substances plusieurs heures à l’avance, lui permettant ainsi de ne pas avoir à perdre de temps même lorsque pris au dépourvu.


C) Défense

De base, l'organisme d'un shinobi n'est en rien différent de celui d'un individu lambda, et est donc tout aussi sensible qu'un autre aux effets des poisons. Néanmoins, il est possible de se prémunir dans une certaine mesure des poisons via la mithridatisation. En ingérant régulièrement de petites quantités de poisons, puis en augmentant les doses au fils du temps, il est possible d'acquérir une certaine résistance à ses effets. On peut ainsi se prémunir contre certains poisons, voire catégories de poisons.

L’usage de cette méthode n'est cependant pas très répandu, du fait de certaines contraintes. D'une part, les médecins capables de mener à bien de telles techniques sans provoquer des effets nocifs chroniques sont rares et n'ont ni le temps ni l'envie de s'occuper de tout le monde - quant aux empoisonneurs capables de mener une telle tâche à bien, ils sont bien souvent récalcitrant à torpiller leur propre domaine.
D'autre part, afin d'obtenir un résultat concret visible, le procédé demande de nombreuses séances étalées dans le temps, avec leurs lots d'effets secondaires désagréables. Dans les premières phases de la mithridatisation, les shinobis sont rarement capables de rester dans le service actif. De plus, l'effet de protection s'atténue au fil du temps et demande des séances de rappel pour le raviver.
La mithridatisation est une méthode qui s'envisage donc sur le long terme et demande un certain investissement en temps, tant pour le shinobi que pour le médecin.

Ceci mis à part, il n'existe pas réellement de méthode classique de défense contre les poisons, chacun y allant de sa petite cuisine: certains mettront simplement un point d'honneur à éviter de se faire toucher ou d'inhaler du poison, d'autres s'auto-hypnotiseront pour calmer leur coeur et ralentir la propagation des substances, certains connaîtront des jutsus curatifs et d'autres feront fi des effets et continueront à boxer leur adversaire, ou tenteront de lui extorquer un antipoison.

Néanmoins, dans le cas des poisons par blessures, en combat, une méthode bien connue et utilisable consiste à purger la plaie en provoquant une hémorragie locale, afin qu'elle entraîne le poison hors de l'organisme. Reste que la décision doit être prise rapidement, sans quoi cette action est inefficace. Elle ne permet pas d'attendre de voir les effets du poison et d'aviser en conséquence.
Si la situation s'y prête, il est aussi possible d'aspirer le poison de la plaie, mais ceci prend plus de temps et est absolument infaisable en plein combat.

A noter qu'un expert en utilisation de poisons n'est pas immunisé en soi aux poisons, pas même les siens. Mais ses connaissances lui permettent de mieux savoir comment réagir, et il n'est pas rare qu'ils aient des contre-poisons et antidotes avec eux. Dont certains peuvent fonctionner plus ou moins efficacement contre d'autres poisons que les leurs, à cause de similarité d'actions ou autres...
Iarwain
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