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Chikara, village caché du sable [RP]

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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 9 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Sayemi Ansatsu 14/12/2008, 16:30

hrp : suite des rp de Mahou

L’éclat aveuglant du soleil réveilla le genin, qui jura. Se redressant, il remarqua qu’il était libre de ses mouvements, et non plus emprisonné par le mokuton. Fitake remuait maussadement avec un bout de bois les cendres d’un feu éteint depuis peu, tandis que les autres dormaient encore avec plus ou moins de tranquillité.

Le Chikarate jeta un regard neutre au genin.

Fitake : On aura encore droit à une scène aujourd’hui ?

Akizuke : T’as pas encore digéré le coup, hein ?

Fitake : Au contraire, si. On a essuyé un sacré revers avec tes conneries, mais c’est les risques. Tout le monde en était conscient.

Akizuke : Sauf que c’est toi qu’est chargé de défendre la délégation, à ce que j’ai compris.

Fitake :

Le Mahousien esquissa un sourire narquois. Sa vie était entre les mains de Fitake, mais il ne pouvait pas s’en empêcher.

L’homme se remit à fouailler l’amas gris de sa branche.

*Zabirushi : Hep !*

Akizuke : Quoi ?

Fitake lui le regarda, surpris.

Fitake : J’ai rien dit, pauv’cloche.

*Zabirushi : Fais un peu gaffe, tête-de-nœuds !*

*Akizuke : Ouais ça va hein… qu’est-ce que t’as d’abord ?*

*Zabirushi : J’ai l’impression que… le futur s’annonce meilleur.*

La réflexion singulière du katana interloqua Akizuke, qui se mit à réfléchir. Quel sens extraordinaire permettait à l’esprit d’affirmer ces mots avec tant d’assurance ?

Le futur, comme il disait, semblait bien noir à Akizuke. Jamais il ne pourrait retourner à Mahou, c’était évident. Les meurtres demanderaient sa mort en réparation… quant à Chikara, encore pire. Il n’osait même pas penser au sort qui lui serait réservé à leur arrivée… raison de plus pour se magner de se tirer de là.

Quant à Gensou, c’était le village du genjutsu. Akizuke était nul aussi bien pour en créer que pour s’en défendre. Un frisson glacé le parcourut.

Arasu, le village des déserteurs… ?!

Le village caché des montagnes, avec ses coupe-jarrets, ses assassins, ses voleurs et violeurs… Pourtant, assassin, il l’était déjà, et voleur sans doute.

*Zabirushi : Est-ce si détestable que ça ?*

Le genin ne répondit pas. La perspective d’aller à Arasu lui foutait la chair de poule. Mais peut-être que les préjugés n’étaient que des préjugés ? Peut-être que les Arasiens étaient des types comme lui, que le destin avait tortueusement banni des villages.

Des types qui, de ne plus se sentir sous le coup d’une autorité toute-puissante, se comportaient comme des loups.

Non, pas comme des loups, rectifia mentalement Zabirushi. Ni comme des requins, mais comme des chacals et des hyènes charognards. Tu n’as rien à foutre là-bas.

Où donc, alors ?

Fitake : Tu penses à ce qui va t’arriver une fois à Chikara, Akizuke Shinamuri ?

Akizuke : Ta gueule…

Fitake : Je suis sûr que tu es une lopette. Un pauvre type qui est trop con pour élaborer un plan d’attaque, qui agit dans l’action sans prendre garde aux conséquences. Il faut toujours penser aux suites, Mahousien.

Akizuke : Tes grands airs me gonflent sérieusement. De nous deux, c’est toi la lopette. Obligé de sceller, de bloquer, d’emprisonner, comme un vieux bout moisi qui collectionne de quoi satisfaire son désir.

Fitake : Mon désir ?

Akizuke : Ouais. T’as juste envie de faire sentir ton autorité, ton pouvoir, aussi illusoire soit-il. Juste le plaisir de voir quelqu’un à tes basques… de voir quelqu’un qui croit en toi !

Fitake : Qui raconte de la merde en boîte là ?

Akizuke : Je sais pas c’est quoi ton problème… mais je le découvrirai. Fais-moi confiance là-dessus.

Fitake : Mon problème, hein ? C’est toi qu’a un gros problème, là. Sitôt arrivés à Chikara, tu seras exécuté, ni une ni deux. Ne seraient les dames…

Akizuke (ricanant) : Ne seraient les dames que tu serais pas là.

Fitake : Mais j’y suis, et toi en mon pouvoir.

Akizuke : Rappelle-moi mes mots… ?

Fitake : Raille tant que tu veux. Tu riras moins bientôt…

Ces répliques enrageaient d’autant plus Akizuke qu’il les savait pourvues de sincérité. Pourtant, Zabirushi ne semblait pas s’inquiéter outre mesure. Au contraire, même…

Le genin empoignant son arme, Fitake le regarda avec un sourire moqueur.

Fitake : Vas-y, dégaine. Je te tuerai en légitime défense, en un éclair.

Le Mahousien hésita un instant. Il ne plaisantait pas… mais devait-il faire confiance à Zabirushi ? Comme il l’avait souvent fait. Comme cela l’avait souvent amené à des situations inextricables.

Mais après tout, c’était ça, les Tôshido. Le pacte le liant à son katana était immuable, plus intime que n’importe quel autre. Il dépendait de lui, tout comme Zabirushi dépendait d’Akizuke.

Fitake lui en avait appris plus qu’il n’en savait sur ce lien. A lui de l’utiliser à bon escient… Ses doigts se resserrèrent imperceptiblement sur la poignée.

*Zabirushi : Dame !*

L’intimation impérieuse du squale immobilisa Akizuke. Le Chikarate arqua un sourcil, déçu de ne pas avoir l’occasion d’abattre son prisonnier trop turbulent. Le Mahousien lâcha son sabre.

*Akizuke : Hein ? Pourquoi non ?*

*Zabirushi : Je te dis que ça va s’améliorer… et toi tu gâches tout en allant te faire tuer !*

*Akizuke : J’comprends plus rien…*

*Zabirushi (sec) : Alors reste dans ton coin et bouge plus.*

Les mots percèrent Akizuke comme des lames. « Reste dans ton coin et bouge plus ». Que racontait Zabirushi quand il n’arrivait pas à le maîtriser et que le requin prenait possession de lui ? « Reste dans ton coin et bouge plus ». Mot pour mot.

Mais jamais plus Zabirushi ne possèderait Akizuke. Jamais plus.

*Zabirushi : Que tu crois ! Ce n’est qu’une question de temps.*

*Akizuke : Laisse tomber.*

*Zabirushi : Aussi longtemps que nous serons liés, je serai là, à te tourner autour comme un requin autour de sa proie. A la moindre faiblesse, à chaque fois que tu boiras une seule fois la tasse… je serai là pour te dévorer. Je ne me contenterai pas de te reléguer au rang de spectateur, Akizuke. Je boufferai ton âme, parce que c’est ma nature.*

*Akizuke : Tu ne m’auras plus comme avant.*

*Zabirushi : Ah ouais ? Tu auras toujours besoin de moi. Toujours besoin de ma force, de ma puissance, de ma nature. Mais une fois que tu auras trop tendu la main, je la happerai, et ton bras avec… et tout ton être finira entre mes mâchoires.*

Zabirushi… Mâchoire de Squale.

La troupe marcha toute la journée, Akizuke faisant preuve d’une morosité agressive toute amère. Les Chikarates mirent ceci sur leur approche de leur village, qui de fait apparaissait dans le désert.

Bientôt, les murs de Chikara se dressèrent devant eux. Fitake se tourna vers le genin, non protégé du sable, déshydraté et aux lèvres craquelées.

Fitake : C’est de ton jugement qu’on approche, Mahousien.

Akizuke : Avance et ta gueule.

Le genin sursauta comme il reprenait sa marche et qu’une main l’effleurait. La voix de Florencia lui parvint, de sous sa capuche protectrice.

Florencia : Je peux vous aider, vous savez…

Akizuke la regarda sans dire un mot, repensant à ceux de Zabirushi. « …le futur s’annonce meilleur. »

Akizuke (murmurant) : Ah oui ?

Florencia : Ne faites pas l’imbécile. Je…

Fitake : Mademoiselle Florencia !! N’adressez pas la parole à ce sauvage. Il est dangereux.

Florencia : Mais…

Le Chikarate écarta fermement la jeune femme et prit place à côté d’Akizuke, qui sentit le bois d’Inaso contre son dos.

Fitake : Un geste suspect et je la déplie.

C’est donc raide, collé par le shinobi, que le Mahousien entra à Chikara.

*Akizuke : Ca craint, Zabirushi !*

*Zabirushi : T’occupe. La délivrance approche…*

*Akizuke : Tu craques pas un peu par excès d’optimisme là ?*

*Zabirushi : L’instinct, petit père, ça ne trompe jamais les vrais squales.*

Akizuke hocha sombrement la tête.

Sayemi Ansatsu
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Message par Delzebuth 14/12/2008, 20:38

[HRP] Ici je n'incarne pas Delze, vous comprendrez pourquoi...[/HRP]

Le réveil était difficile, comme chaque matin. Peu à peu, le sommeil s’allongeait, comme pour lui rappeler qu’il serait bientôt éternel. Encore cette nuit il avait oublié un moment de sa vie, il le sentait comme un vide dans son âme. Son corps ne voulait probablement plus de lui, encore au lever il était tel un arbre perdant ses brindilles dans un courant d’air. Encore.
Rosanshin était jadis l’un des shinobis des plus compétents chez les Nomiko. N’ayant crainte d’exécuter les missions les plus périlleuses, il avait acquis durant toute sa vie un savoir et une sagesse très respectés dans tout Chikara. Aujourd’hui, après plusieurs dizaines d’années de services pour son village, il avait enfin droit au repos. Enfin, c’est ce qu’il aurait pu se dire.
Sa lente marche se poursuivît jusqu’au bâtiment des Nomiko.

« Bonjour, mon oncle. »
Se retournant, Rosanshin pouvait, comme à l’habitude, voir Zenko. Il le regardait toujours d’un air nostalgique, se rappelant des temps où celui-ci, aujourd’hui Chef de la Police et leader du clan Nomiko, était encore gamin.
Sans cesse il comparait son visage à celui de l’enfant dont il avait participé à l’éducation.

« (Rosanshin) Bonjour à toi, Zenko.
(Zenko)_ Avez-vous reçu mon message ?
(Rosanshin)_ Oui, je venais justement pour avoir quelques indications sur ce jeune.
(Zenko)_ Très bien… »

Les deux hommes s’entretenaient avec calme et droiture, sans qu’aucun ne montre signe d’une quelconque agressivité.

Après un dizaine de minutes de discussions, les deux Nomiko se séparèrent. Zenko était quelqu’un de très occupé, les affaires monopolisaient une grande partie de son temps libre. Rosanshin se dirigea alors vers le QG du village, au nord. Il s’informa sur le déroulement de l’examen pour le passage de grade Chunin. Encore un flash-back : les images de sa victoire lorsque celui-ci y avait participé.
« (Accueil) Eh bien, vous pourrez assister dans quelques heures à la dernière épreuve de l’examen, un tournoi est organisé.
(Rosanshin)_ Je vous remercie. »

Rosanshin abandonna l’accueil pour se diriger vers la bibliothèque, accolée à l’immense bâtiment de sable. Il y parcourut quelques archives pour en savoir un peu plus sur le jeune qui lui était confié.
« (Rosanshin) Samashi Delze… diplômé Genin auprès de Makur… »
Rosanshin s’empressa de rejoindre le QG et demanda le professeur Makura. L’accueil lui répondît qu’il était en sa demeure.

Makura habitait dans une petite maison non loin du QG, il était ami avec Rosanshin. Ils s’étaient rencontré lors d’une enquête sur des enlèvements à l’académie. Son ami l’accueillît en toute humilité et ils échangèrent quelques mots sur Delze, avant que Rosanshin ne s’en aille pour se diriger vers l’arène de Chikara. Il allait assister au spectacle.
Les tribunes étaient remplies de la foule venue assister à l’évènement. Pour un vieil homme comme lui, il était difficile et lassant de s’imposer auprès des jeunes hommes qui occupaient les places les plus intéressantes. Rosanshin s’installa donc en haut des tribunes, croisant ses mains entre ses genous. Quelques signes se firent en toute discrétion.

« (Rosanshin, murmurant) Daisan No Me, troisième oeil.”
Un petit œil de sable apparût en bas des tribunes, auprès des premières loges. Tous les yeux de sables s’étaient réunis au même endroit, tel une assemblée.
Le premier groupe entra dans l’arène, tous les membres le complétant n’ayant l’usage d’aucune main. Trois Genin entourés de fauves donnèrent un spectacle d’endurance assez agréable à voir, et un certain Keitaro sortît vainqueur de l’épreuve, écrasant sans pitié une pauvre fille.
Le deuxième groupe capta toute l’attention de Rosanshin qui ne se contenta pas de son œil de sable et qui se laissa soulever par cet élément pour observer, au dessus d’un probable mafieux, la scène. Tous les Genins entrèrent en sautillant, leurs jambes ligotés par des cordes.

« (Rosanshin) Plutôt original, comme épreuve… »

Rosanshin observa plus attentivement le jeune qui l’intéressait, et il reconnût à la lance celui dont il devait se charger : un garçon d’assez grande taille, plutôt bien taillé, entre 15 et 20 ans, le regard vicieux et noir. Un sourire malin confirma son doute. Etrangement, il semblait que sa mâchoire ait été brisée et non soignée…
Le top départ fut donné, et le show commença. Le combat fut tout d’abord plus tourné vers deux duels à un contre un, privilégiant les armes. Tous donnèrent au public un petit aperçu de leurs préférences et de leur façon de combattre, jusqu’à ce que le combat ne commence réellement. Rosanshin put voir Delze aller au devant d’un éléphant puis le maîtriser tandis que les autres combattaient ensemble. Un premier fut éliminé, puis un second. Le combat de groupe se tourna en duel entre un contre un, et c’est dans un torrent de violence et d’angoisse que les deux Genins se battirent pour la première place.

« (Rosanshin) Voici donc ce dont sont capables les héritiers des Samashi… et ceux des Nomiko aussi. Je pense que l’entraînement de ce jeune homme promet d’être palpitant. On peut déjà voir les prémices de sa destinée, il est né pour être un tueur. Je comprend pourquoi Zenko m’a demandé pour l’entraîner.»
Le combat se termina par la victoire de Delze, qui s’écroula au sol tout ensanglanté, toujours souriant malgré ses blessures. Les filets sanguins qui parcouraient son corps semblaient ruisseler pour s’engouffrer dans ses plaies, tel des…
« (Rosanshin) … Serpents. Voilà ce qui le définit. Un crotale vient de naître… »
Rosanshin ne prît pas la peine d’assister plus longtemps au tournoi. Rapidement il quitta l’arène avant de se rendre dans une vieille boutique tenue par l’une de ses connaissances.
« (Commerçant) Rosanshin ! Ca fait un bail !
(Rosanshin)_ Natsuhiro, comment te portes-tu ?
(Natsuhiro)_ A merveille ! Que veux-tu donc ?!
(Rosanshin)_ Je t’avais dit qu’un jour je viendrais te commander l’une de tes merveilles… »

Natsuhiro frappa le sol du pied. Une trappe se releva et l’on put entendre des coups de marteau venant du sous-sol de la boutique. Rosanshin suivît Natsuhiro qui le guida dans la lugubre forge cachée. Il en ressortît quelques minutes plus tard, un foulard entourant la longue lance qu’il venait d’acheter.
« (Rosanshin) La sienne n’avait rien de particulier… Lorsque l’on maîtrise une telle arme, il semble nécessaire d’y jouer sur un élément authentique. »
Rosanshin retourna chez lui. Il s’y revêtît d’une lourde armure qu’il portait lorsqu’il menait ses missions, et posa la lance pour ensuite ressortir. Il s’en alla pour jouer du Shakuhachi (flûte en bambou) dans son petit jardin habituel.


Dernière édition par delze le 4/1/2009, 20:06, édité 1 fois
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Message par Otarin 16/12/2008, 12:39

Otarin arriva tôt au vaste terrain où il s'était promis,la veille en recevant son bandeau de ninja, d'aller s'entrainer. Il avait longtemps observé les ninjas marcher, juste à l'aide de leur chakra, sur les grands arbres, dont les première branches ne s'élevaient pas à moins de dix mêtres. Il voulait les immiter.

Il se dirigea dans la direction des grands feuillus, mais quand il arriva au pied du plusproche des cinq arbres il sembla défaillir. Le garçon se resaisit et concentra son chakra dans ses pieds. Il posa le pied sur l'arbre et leva l'autre: la chute fut immédiate. Il recommença ne deuxième fois et réussi à avancer de deux pas mais il tomba encore plus lourdement.

Il savait que son taux de chakra n'était pas très élevé mais il persistait à se dire que l'on a rien sans rien et que de toute façon il progressait tout de même un peu.

Au bout de la vingtième chute il vit enfin l'homme maigre, habillé de noir et au teint pâle qui fixait Otarin sans ciller une seule seconde. Quand il vit que le garçon l'avait remarqué l'homme avança dans sa direction. Otarin sauta sur ses pieds et se mit sur la défensive. Il continua d'avancer.

Soudain l'homme se mit à accélérer. Il était nettement plus rapide qu'Otarin et se retrouva derrière lui, un kunaï à la main, avant même qu'Otarin ne puisse bouger. L'homme lui assena un coup sur la tête ce qui fit plonger Otarin dans les ténèbres...


***


Otarin se réveilla dans un lit avec d'énormes maux de tête. Il n'avait plus conscience du temps et se demandait où il était. La pièce dans laquelle il se trouvait était petite sans aucun autre mobilier que le lit dans lequel il se trouvait. La seule sortie était une grande porte de fer. Il s'en approcha et pu constater, à son grand étonnement, qu'elle n'était pas fermée. Le large corridor dans lequel il se trouvait s'étalait sur une dizaine de mêtres. Grâce aux lucarnes situées au plafond il pu observer qu'il faisait nuit. Dix portes s'étalaient sur tout le couloir. Il ne pouvait se risquer à en ouvrir une et retourna se coucher.

***


Au petit matin on vient le réveiller. Otarin eu d'abord un mouvement de recul.

-Ne vous inquiéter pas on ne vous veux pas de mal, le rassura le jeune garçon qui l'avait réveillé.

-Où suis-je? demanda Otarin.

-Vous le saurer tout à l'heure. Je vais vous conduire aux maitres.

Otarin se laissa guider jusqu'a une grande salle où se trouvaient une assemblée réunie autour d'une grande table.

-Bonjour Otarin. Je suis le sous-chef de ce que l'on peux appeller la pègre Chikarienne, commença l'homme qui se situait en bout de table. Voici Hogiko, c'est l'homme qui t'as ammené jusqu'ici.

Il reconnu en effet l'homme qui l'avait assommé.

-Hogiko à retenu sur toi des qualitées dignes d'un assassin. Il voulait te proposer de devenir ton maitre. Est-tu d'accord?

-Oui je le suis, j'ai toujours rêvé de devenir assassin, mais pourquoi m'avoir assomé au lieu de me le demander directement?

Cette fois-ci ce fut directement Hogiko qui répondit.


-D'abord je n'était pas sur de ta réaction et ensuite il y avait un espion de haut niveau à côté. Je n'ai pas voulu prendre de risques.

-Je voudrait te dire que l'entrainement que nous faisons subir à nos élèves n'est pas très facile. Il faudra donc que tu sois patient et attentif au moindre mot, lui ordonna le maitre ninja. Tu peux disposer.

***


Au début de l'après-midi Otarin fut pris en charge par Hogiko. Son maitre avait l'air moins blafard que lors de leur première rencontre.

-Je vais continuer à t'entrainer à monter aux arbres, lui dit Hogiko.

Après que son maitre aie fini de lui donner ses conseils Otarin monta. L'exercice était pénible du fait de son mal de crâne. Il progressait à vue d'oeil et Hogiko était fier de lui.

Aux premiers reflets orangés du soleil dans le ciel Otarin maitrisait la technique. Durant la journée il avait lié avec son maitre une amitié comme aucune autre. C'était son seul vrai ami et il était content. Son maitre le prévint tout de même que les missions n'allaient pas être aussi amusantes que les entrainements.

Il partit se coucher et s'endormit aussitôt...
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Message par Delzebuth 22/12/2008, 15:26

« Hééééhoooooo…
_(Moi) Grmmbbll… T’eees quiiii toiiiii ?
_ Reeegaaaaaarde ! »


Un gigantesque serpent apparaissait devant moi, sa langue sifflotant comme un papier soufflé par de puissants vents. Devant lui se dressait une femme d’une taille un peu plus petite que la mienne. Son large sourire semblait vouloir me bercer, et sa voix m’envoûtait tel une douce mélopée.

« Deeeelzeeeee !
_ (Moi) Maiiiis t’eeees quiiiii toiiiii ?
_ Jeeee suiiiis… »

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase. Le serpent s’effondra à grande vitesse sur nous deux dans un bruit de mat sourd.

« (Moi) AAAIIIEEEUUU !!
_ Ah bah enfin ! »

Ouvrant les yeux, j’apercevais Tokine. Ma joue était endolorie et sa main rouge.
« (Moi) Mais ça va pas ou quoi ?! Pourquoi tu m’as mis giflé ?! Je faisais un super joli rêve !
_(Tokine) Espèce de lavette paresseuse ! Tu pionces comme un porc ! »


Après ce réveil mouvementé, j’avais vainement essayé de me redresser.
« (Tokine) Haha c’est bêêête hein ? Ca t’apprendra à vouloir faire joujou avec un éléphant !
_(Ashiru, accourant) Hé Tsugaku ! Delze est réveillé ! »

Les deux individus arrivèrent en trombe et se retinrent de se prendre le lit en accrochant leurs mains sur mon corps.
« (Moi) AAAIIIEUUU !!!
_ (Ashiru) Oups ! »

De cet incident je comprenais mon état : j’étais enguirlandé de bandages de toute sorte, de la tête aux pieds. Mon visage était quasiment invisible sous la prédominance de ceux-ci, et c’est en balayant la salle du regard que je constatais que je me trouvais sur un lit d’hôpital.
« (Moi) Fait chié… Au fait, je l’ai réussi ce foutu exam’ ?
_ Bien sûr, et haut la main ! »

Makura apparaissait derrière le groupe, le ton fier et le regard amical.
« (Makura) Dis Tokine, t’aurais quand même pu le laisser se réveiller seul… Tu l’as baffé alors qu’il a la mâchoire brisée…
_ (Tokine) Il a déjà dormi deux heures !
_ (Moi, surpris par tout ce monde) Deux heures ?!
_ (Ashiru) Ouais, et c’est d’autant plus étonnant que tu ne te sois pas réveillé plus tôt avec des ronflements pareils !
_ (Moi) Rien à foutre, je suis content d’être Chunin, j’ai bien droit au repos…»


Les bavardages continuèrent ainsi pendant plus de trois heures, avant que tous ne repartent. Finalement, j’étais assez heureux de flatter mon orgueil en me disant que j’étais Chunin. Je m’étais formé presque en autodidacte, et j’étais parvenu à surmonter des épreuves difficiles avec une belle habilité. La seule chose qui m’inquiétait, c’était les missions qui allaient probablement affluer…
Saisissant une paire de béquilles, je me décidais à sortir un peu pour prendre l’air.
La tâche la plus difficile fut de descendre les escaliers, mais passé cela il était aisé de rejoindre le jardin. Arrivé à celui-ci, je m’asseyais sur un banc pour contempler le bel endroit.
Des fleurs à douces saveurs, des arbres effaçant le marbre, le jeu des pétales volantes, j’assistais en admirateur à un doux spectacle offert par Dame Nature. Extasié devant pareille merveille, je n’avais pas remarqué un homme marchant à l’ombre d’un très grand parapluie. Calme et serein, doux et légers, fluide et régulier, il semblait marcher comme coule l’eau.
Il vint se poser avec droiture sur le même banc où j’étais avaché comme un sac, gardant son imposant parapluie pour masquer son identité. Je tentais maladroitement de me pencher pour l’observer mais il abaissa encore plus son attirail.

« (Vieil Homme) Ta curiosité te rend malpoli, jeune homme.
_ (Moi) Je m’en excuse, mais vous me semblez trop louche pour n’être qu’un simple visiteur. Laissez-moi vous voir.
_ (Vieil Homme) Tu as l’œil avide de savoir. Intéressant.
_ (Moi) Parles.
_ (Vieil Homme) Une image vaut mille mots, jeune Chunin. »

L’homme leva légèrement son parapluie pour laisser apparaître une longue barbe blanche et un plastron sur lequel était peint le symbole des Nomiko.
« (Moi) Que ?… »

Sans que j’eusse le temps de l’interroger davantage, l’individu disparu sans laisser trace de son passage, comme s’il n’avait été que poussière. Je restais bouché bée, ébahi devant la soudaine volatilisation. Cet homme cachait des choses que j’estimais très étranges. Reprenant mes béquilles, je retournais à l’intérieur de l’hôpital pour me mettre en sécurité, apeuré par l’événement qui venait d’avoir lieu.
« (Moi) Comment a-t-il fait cela ?… Pas une trace… Pas une incantation… Pas un reste… Rien… C’est impossible… Et pourquoi m’a-t-il rendu visite ? Mais c’est un cauchemar ou quoi ce gars ?! »
J’arrivais à ma chambre les pensées troubles. Décidément, la vie de Chunin s’annonçait mouvementée…

Un médecin arriva peu après à mon chevet :
« (Médecin) Alors, comment te sens-tu ?
_ (Moi) Ben, ça pourrait aller mieux.
_ (Médecin) Pas trop mal ?
_ (Moi) Je dois prendre ça comme une blague ? Non, pas du tout, jsuis un warrior moi !
_ (Médecin) Très bien, alors tu as le droit de prendre ce comprimé. »

Sa main fouilla sa poche pour en ressortir une petite pastille rouge qu’il fit tomber dans ma bouche. Je l’avalais directement.
« (Médecin, avec un sourire) Je vous souhaite une agréable agonie. Au revoir.
_ (Moi) Que ?!… »

D’un coup, je sentis comme une explosion dans mon ventre. La douleur fut atroce, et, me retenant d’hurler, des larmes perlèrent de mes yeux. Ce médicament semblait vouloir me broyer les intestins, mais apparemment c’était une souffrance nécessaire. Durant quelques dizaines de minutes, je supportais avec rage la mauvaise blague du médecin qui devait prendre un plaisir fou à donner ce genre de comprimés. Je me promettais de venger cet affront. Dès lors, une véritable bataille vicieuse s’engagea entre lui et moi.

Le lendemain matin, le médecin entra discrètement dans la pièce, en faisant le moins de bruit possible. Ce fut sans dire que j’avais déjà remarqué sa présence.
Il s’approcha de mon lit à pas furtifs. J’entendis un petit rire sadique et comme un écoulement d’eau : une aiguille ! J’en étais sûr !
Penché au dessus de mon lit, il commença à vouloir me prendre un bras pendant que je lui tournais le dos. Il me retourna et se retrouva nez à nez avec un magnifique pot de peinture qui vint étaler tout son contenu sur l’ensemble de sa silhouette. Il cria à l’aide et une infirmière accouru pour lui porter le faux secours qu’il demandait.

« (Infirmière) Je suis là ! Mais… qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?… Vous êtes tout en sang !!
_ (Médecin) Hum… C’est de la peinture rouge… »


Plus tard dans la matinée, il revint, entouré de trois infirmière, nettoyé et prêt à se venger.
« (Moi, murmurant) Le lâche … »
Tous tenaient dans leurs mains la fameuse aiguille qu’ils voulaient planter dans ma chair. Seul face à tous, il me faudrait probablement user des plus fins stratagèmes pour échapper à la sentence fatidique…
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Message par Sheinji 22/12/2008, 17:11

Sheinji sourit.

Un à zéro.

Le gars qui le poursuivait n’avait rien vu, rien entendu, rien compris. Il ne s’était même pas rendu compte que ses mouvements étaient ralentis par les couleurs.

Une proie facile, donc.

Et qui dit proie facile dit prédateurs… En combat pur, le Genin était loin de faire le poids, mais… Son piège prenait forme. Et lorsque les dents de son idée se refermeraient sur sa cible…

Il s’avança dans l’avenue, suffisamment près du type pour que celui ci ne le perde pas de vue. Pataud, gourd, l’étrange personnage vêtu de noir bousculait les passants sans leur prêter attention, basculait en avant comme un pantin désarticulé, chutait parfois, se relevait. Iji retint un ouf de soulagement. Il ne se rendait compte que maintenant à quelle point la Bande n’était qu’une petite frappe.

L’autre ne suspectait absolument rien. Il feignait de s’intéresser aux divertissements de la vie urbaine qui éclataient autour de lui, se savait vu mais pas repéré. Il ne s’effraya pas lorsqu’ils s’engagèrent, le traqueur et le traqué, sous une arcade inhospitalière et sombre. Il ne cilla pas comme le nombre de civils présents se raréfiait. Lorsqu’il se rendit compte de l’endroit où il se trouvait, c’était trop tard. La partie était déjà finie.

C’était le territoire des Anges de la Nuit, une organisation criminelle très mineure, pompeuse rivale de la Bande disputant avec cette dernière quelques miettes de pouvoir chikarien, au cours de luttes brèves et féroces. Suggérer que les relations entre les deux groupes étaient tendues relevait de l’euphémisme le plus considérable.

Il était quatre heures, heure de patrouille pour les sentinelles des Anges.

Les ombres s’allongèrent sur deux silhouettes élancées et fines, perchées sur un muret adjacent. L’une d’elles porta ses doigts à sa bouche, et poussa un long sifflement modulé. Un instant d’après, d’autres surgirent des ténèbres pour se diriger vers l’endroit ou se tenait l

Paniqué, l’homme en noir commença à courir. La nouvelle Gangue Oppressante invoquée par Sheinji le cueillit en pleine course, plus appuyée. Sa façon de bouger, d’hésitante, devint chaotique. Il voulut fuir ; les sentinelles l’avaient déjà rattrapé.
Iji avait depuis longtemps quitté les lieux lorsque les hurlements se turent.


***


Tout était flou ; les reflets s’entremêlaient dans une succession de rêves lyriques et éphémères. Chacun marchait droit devant, vers l’avenir, sans se retourner. L’adolescent aux cheveux noir mangés de blanc ne faisait pas exception à la règle. Il tentait, en silence, de calmer les battements de son cœur.

Et d’un.

Il venait de causer la mort d’une personne.

Il venait d’ôter un possible à la multitude, il venait de souffler une bougie au brasier des consciences, il venait de tuer.

Pourtant…

Il aurait du être rongé de remords, de questions, d’émotions. Il ne ressentait rien.

Rien qu’un léger apaisement teinté de satisfaction. Il avait joué, il avait vaincu.

Rien d’autre.

Une étrange conversation s’immisça au plus profond de son être.


« La vie d’un homme ?

- Je ne le connaissais pas.

- Les désirs d’un homme ?

- Ils n’étaient pas les miens.

- Les buts d’un homme ?

- Il cherchait à me nuire.

- Méritait-il la mort ?

- Je ne sais pas.

- Regrettes-tu de la lui avoir donné?

- Non.

- Pourquoi ?

- Je vis.

- Avais-tu droit de le faire ?

- Cet échange est totalement inutile.

- Avais-tu droit de le faire ?

- … »


Sheinji n’eut pas le loisir de se répondre. Absorbé par ses réflexions, il n’avait pas pris en considération l’homme de haute taille qui fendait la foule dans sa direction. Le choc fut violent ; la force du contact entre son corps –frêle- et l’autre –massif- le projeta sur le trottoir. Quelques curieux s’arrêtèrent pour les observer. L’aspirant sentit le rouge lui monter aux joues et se releva en grommelant.

- Excuse- moi.

Si le colosse avait un regard étrange, jaune et acéré comme celui d’un aigle, sa voix avait quelque chose de religieux. L’orphelin se sentit profondément troublé.

« Il lit en moi. »

Le shinobi voulut répondre, se mit à bafouiller.

- C’est… C’est moi qui suis désolé, je… Je n’ai pas regardé où j’allais.

- Viens.


Et d’un pas lourd, l’étrange individu ouvrit la route vers un autre destin.


***


La taverne était un assemblage de temps et d’horizons divers. En un regard, on pouvait embrasser des centaines de routes totalement différentes et neuves. Entre les murs épais de bois sombre, l’esprit pouvait sans mal s’égarer à la recherche de ce qu’il n’avait pas. C’était une expérience fascinante que de voir toute cette clientèle hétéroclite, venus de tous les âges et de tous les mondes dans le but de se regrouper. A la lueur d’une chandelle, le croyant commença à parler.


- Je m’appelle Abu et je passait par là quand tu as éliminé cet homme.

Sheinji se raidit. Il avait été vu. Merde.

- C’était la première fois que tu tuais quelqu’un ?

- Oui.

- Et… Tu as ressenti quoi ?


Le Genin sourit intérieurement. L’homme connaissait déjà la réponse.

- Rien.

- Aucune pitié?

- De la pitié ?

- Oui.

- Il a essayé de m’éliminer. Non, j’étais juste content de m’être débarrassé d’une menace.

- En fait, ça ne te dérangerait pas de faire la même chose avec n’importe qui, du moment que ça sert ou protège tes intérêts ?


Abu gardait en disant ça un ton aussi anodin que si ils étaient en train de discuter des conditions météorologiques du lendemain. Iji décida de l’imiter.

- Hum… Pas vraiment, non.

- Ouais… C’est quoi ton nom ?

- Sheinji.

- Que penses-tu de la situation actuelle du Yuukan?


La question le prit au dépourvu, mais il jugea préférable d’être le plus sincère possible.

- Eh bien… Je ne connais du monde qu’une infime partie de Chikara, mais… Ce que j’en ai vu ne me plaît pas.

- Pourquoi ?

- Trop de misère, trop d’inégalité, trop de malheurs.

- Je vois… Et si tu avais le pouvoir de changer les choses, même un peu, tu le ferais ?

- … Oui.


Abu se leva, imposant. Il dominait d’une bonne tête la plupart des clients, attablés ou non. S’approchant de l’oreille de l’orphelin, il chuchota :

- Le départ se fera lorsque les oisillons seront devenus des aigles et à jamais auront mérité leurs bandeaux.

- Quoi ?

« Se pourrait-il que… »

- Sois des nôtres. Ce sera pour bientôt, tu sais…


Sheinji réfléchissait à toute allure. Il devait faire attention aux mots qui sortiraient de sa bouche. Il les modula pour les faire compliqués et obscurs.

- Il me faut l’être sans l’être, caché dans l’ombre de ceux que je poursuivrai. Je sortirai des ténèbres pour frapper uniquement lorsque le moment sera venu, mais jamais ne me dévoilerai avant ce temps.

Un fin sourire se dessina sur le visage tanné d’Abu.

- C’est d’accord.

Et il partit, sans un murmure, sans un regard.

Quelqu’un venait de poser un pied sur son chemin.
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Message par Keitaro 22/12/2008, 18:25

Akira - Allez ! Je veux deux plats de saucisses de bison et deux Kirisaké pour la table sept et que ça saute !

La voix grave et claire de mon père se fit entendre tout le long de la cuisine, tandis que trois
personnes cuisinaient rapidement des saucisses à chair rouge dans une plaque chauffante qui sifflait à chaque morceau de viande ajouté. Les affaires marchent plutôt bien dans le restaurant et de plus en plus de gens viennent exprès de lointains pays pour gouter les spécialités de Chikara et de ses alentours. Pendant ce temps là j’aidais ma mère à faire frire les pommes de terres qu’elle avait préalablement coupés … Ce n’est pas parce que je suis devenu Chuunin que je ne vais pas effectuer mes obligations familiales tout de même. En fait j’avais déjà eu la veille les festivités qu’avaient emmenées ma récente promotion au grade si convoité de Chuunin. Un festin bien arrosé avec du Saké et plusieurs petits plats qui m’avaient fait plaisir, comme des sushis de requin ou des sashimis fait a base de thon rouge , bref on s’est bien goinfré.

Pour nous aider à bien commencer notre nouvelle vie de Chuunin, les examinateurs nous ont donné a chacun une sorte de veste rembourré de couleur verte que portent pratiquement
tout les Chuunin et Jounin, je n’ai pas refusé le présent mais ce qui est sur c’est
que je n’allais jamais la porté.


Akira –Aaaargh ! Quand j’ai dis « et que ça saute » je ne voulais pas dire que tu me
les jettes au visage.

Ca se ne pouvait être que Takagi, le nouvel employé, c’est un ancien mafieux qui a décidé de se pencher vers le coté lumineux de la force. Malgré ses relations avec la pègre Chikarate et son ancienne popularité parmi les criminels, il ne savait en aucun cas cuisiner. En regardant la scène je souris d’un petit air moqueur …
Plusieurs minutes passèrent et le restaurant se vidait petit à petit. On pouvait enfin tous se reposer. Il devait être environs dix neuf heures.

Ai – Va rejoindre ton père Keitaro, tu as bien mérité un peu de repos, je vais m’occuper de la vaisselle qui reste.

Keitaro – Non t’inquiète maman … Je m’en occupe. Je vais vous rejoindre dans deux petites minutes le temps que je finisse ce petit tas.

Ai – Bon d’accord fais vite … On est dans le salon principal.

Ma mère acquiesça d’un petit mouvement de tête puis parti en direction du salon principal ou mon père buvait un café bien fort et quelques biscuits salés.

Après avoir fini le dernier plat a lavé je partis en direction des toilettes a cause d’une envie plutôt pressante en passant par des couloirs. Je suis donc rentré dans les toilettes pour hommes pour finir mon chemin dans un des cinq urinoirs installé. Tout a coup j’entendis une voix familière sortir d’un des WC . C’était celle de Takagi, il parle a voix basse … J’ai donc remonté ma bretelle pour m’approcher un peu plus de la cabine.

Takagi –
Oui, vous pouvez venir maintenant. L’heure de pointe vient de terminer. Il n’y a plus que les gérants et leur fils… Ecoute, je ne peux pas parler plus je te recontacterais.

Le bruit de la chasse se fait entendre, je me suis donc rapidement mis de coté avant de faire semblant de me laver les mains … Takagi sorti de la cabine tranquillement, oreillette
de radio sur l’oreille, son comportement est louche. Bref ce n’est pas grave, maintenant je dois rejoindre mes parents.

Ils sont souriants et contents, la nouvelle de ma promotion doit encore leur faire plaisir et les rendre heureux. Mon père s’approche donc de moi et m’enlace fortement. Je lui rendis
le sourire … Voir son visage, sa barbe toujours parfaitement rasée, ses yeux amandes ressemblant comme deux gouttes d’eau au miens et ses cheveux châtains parfaitement
coiffés … Tout à coup il sorti de sa poche un magnifique katana couleur argenté avec gravé a sa droite un renard entrain de courir ainsi que plusieurs signes Kanjis et Romanji dont l'un d'entre eux s'avère être le Svastika.


Akira – Je comptais te le donner le jour de tes vingt ans mais puisque tu es devenu récemment un Chuunin . Je me suis dis que je pouvais avancer un peu la date. Il appartenait a ton arrière grand père qui la légué a ton grand père et ainsi de suite. Il représente un peu l'immortalité de notre détermination a devenir plus fort.

Keitaro – Je … Je … Je ne sais pas quoi dire papa. A part peu être. Merci.

En disant cela je me jette sur lui pour l’enlacer à mon tour. Ma mère quand a elle se tient devant nous pleurant de joie après une telle preuve d’amour entre un père et son fils. Tout cela est bien beau jusqu’à ce que une explosion retenti a l’intérieur du restaurant démolissant ainsi la porte principal. Nous fûmes tout les trois expulsé quelques mètres plus loin. Ma mère est inconsciente et je suis légèrement tordu la main. De la poussière volée un peu partout dans la salle. Je me relève accompagné de mon père avant de voir trois personnes armés de gourdins et des Katanas.

Mafieux 1 – Alors ? Comme ça on ne paye pas votre du a maitre Takagi ? Vous savez que vous risquez beaucoup en faisant cela. Toute affaire doit passer entre les mains de
Takagi Sama et vous le savez très bien.

Keitaro et Akira – Co … Comment avez-vous fait pour savoir qu’on ne paye pas ?

Mafieux 2 – Hehe … Takagi pouvez vous leur dire comment on a fait notre coup ?

Takagi –
Bien sur Roan . Vous croyez vraiment qu’un ex criminel comme moi va abandonner ses affaires pour travailler dans un minable restaurant comme le votre … Pathétique.

Keitaro –
Espèce de batard ! Je t’avais fais confiance ! Sale fils de chienne !

En disant cela je jette un Kunai sur lui, qui l’attrapa simplement d’un coup de main. Il prit un des Katana de ses compagnons puis se jeta sur moi … Sa rapidité est celle d’un Jounin. J’ai fermé les yeux avant d’entendre un bruit sourd. Mes yeux s’ouvrirent à nouveau et ils purent constater avec horreur le Katana de Takagi sur le bas ventre de mon père qui avait tenté de me sauver. Il s’écroula par terre gisant sous les yeux de Takagi. Je sentis mon cœur battre très fort … Puis une voix dans ma tête.

Usugurai - *Salut gamin ! Je me présente … Je m’appelle Usugurai . Et je suis toi !*

Puis plus rien … Je me réveille et je me trouve au sol épuisé. Les compagnons de Takagi gisent à moitié mort par terre. J’attrape un d’eux par le col et je lui crie dessus.

Keitaro – OU EST TAKAGI ? JE VEUX LE SAVOIR !!!!

Roan – Il … Il … Il a prit la fuite. Sil te plait ne me tue pas …

Je le lâche écœuré ne comprenant pas ce qui a bien pu arriver avant d’apercevoir ma mère pleurant au dessus de mon père … Je courus sur eux avant d’apercevoir mon père perdant énormément de sang …
L’ambulance l’emmena d’urgence a l’hôpital … J’arrivais a peine à contenir mes larmes, harmonica a la main … Takagi doit mourir.


Dernière édition par Keitaro Tameiki le 27/12/2008, 20:36, édité 2 fois
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Message par Delzebuth 22/12/2008, 19:53

« (Moi) Guueeuuuuuh… »

A quatre contre un patient, ils étaient finalement parvenu à m’avoir. Et tous avaient planté leur chère petite aiguille, m’anesthésiant à fortes doses. Cela avait permis au malin médecin de me faire gober cette saleté de pilule. Je me sentais dans un état encore plus désespérant que celui de mon arrivée, la bave s’échappant de ma bouche et les yeux dans le vide, incapable de réfléchir ou de faire le moindre mouvement. Durant quelque heures, j’étais entre deux mondes, même si j’approchais plus de celui des songes.

En conséquence, je ne pus reprendre mes forces que vers la fin de l’après-midi. Toute une journée à agoniser me faisait détester cet hôpital. Malgré cela, j’étais décidé à remporter ce match de sales coups contre le médecin.
Pour réfléchir, je reprenais mes béquilles et redescendais en bas de l’hôpital, dans le jardin. Pour garder la forme, j’avais fait le déplacement en équilibre sur les deux appuis, gardant une position de poirier. Je l’avais stoppé en arrivant dans le jardin dans lequel je m’étais rendu la veille, en apercevant une nouvelle fois l’homme au grand parapluie.
Il s’était déjà installé sur le banc, toujours aussi calme et l’aspect reposé. Apparemment, il devait prendre plaisir à venir profiter quotidiennement du décor merveilleux de cet endroit.


« (Moi) Salut le vieux.
_ (Vieil Homme) Bonjour à toi. Comment te portes-tu ?
_ (Moi) Pour le mieux du monde… J’ai passé la moitié de la journée sous anesthésie et on m’a fait gobé une pilule dévastatrice… Ca ne pourrait pas aller mieux !
_ (Vieil Homme) Plus rare est la félicité, plus importante elle est.
_ (Moi) T’es louche toi… C’est un dicton de sadomaso ce truc !
_ (Vieil Homme) La souffrance n’est que pure création de l’esprit. C’est en ayant peur d’elle qu’elle peut nous vaincre.
_ (Moi) Ouais, ben en attendant plus on l’évite mieux ça va !
_ (Vieil Homme) Tu as encore beaucoup de choses à apprendre, Delze…
_ (Moi) Hein ?! Comment… »


Une nouvelle fois, il disparu sans laisser trace. Toujours lorsque j’essayais de le questionner. En plus de savoir que j’étais Chuunin, il savait que je m’appelais Delze. Vraiment louche, ce type.
Par contre, il n’avait pas fait attention à mes mains baladeuses. J’étais parvenu à lui chourer un petit sac qu’il cachait sous son plastron, et ce sans qu’il ne le remarque : en posant mes béquilles, j’avais discrètement glissé ma main dans son armure et il n’y avait vu que du feu !

« (Moi) Voyons voir de quoi il s’agit… »
Rien. Le petit sac que j’avais volé avait disparu lui aussi. Rien de mieux pour me faire enrager.
« (Moi) Va falloir que je comprenne comment il fait ! On dirait un fantôme ce type ! »

Après une petite pause, je remontais vers ma chambre. En chemin, je croisais un jeune infirme au cheveux blanc dans la même situation que moi : des béquilles en guise de jambes. Nous restions immobiles un petit instant, nous regardant droit dans les yeux, souriant tous deux (le mien étant difficile à cerner sous tous les bandages).
« (Infirme, éclatant de rire) Excuses moi c'est trop fort !
_ (Moi) Eh ! Jte permets pas !
_ (Infirme) Hahaha c'te tête...
_ (Moi) 'Spèce de papis !
_ (Infirme) Hein ? Ca sous-entend quoi ?
_ (Moi) Tes cheveux et ta taille…
_ (Infirme) Eh! C’est toi qu’est pas normal… Spec de momie ! On insulte pas le terrible Bibouche !
_ (Moi) J’ai pas de temps à perdre avec un rigolo comme toi.
_ (Bibouche) C'est pas drôle...
_ (Moi) Alors viens qu'on se marre un peu ! YYihahahahahaaaaa !»

Sans lui laisser le choix, je me lançais vers lui aussi vite que j'en étais capable. Il se positionna sur sa jambe valide pour pouvoir libérer une béquille et me frapper avec d’un geste ascendant. Sans attendre, je me mettais en équilibre sur ma béquille gauche pour faire un demi-tour autour de celle-ci, m’écartant de la trajectoire du coup. Je me retrouvais dos à lui, mais assez éloigné pour pouvoir reprendre la parole sans craindre un seul coup.
« (Moi, me retournant) Tiens, ça promet d’être amusant…
_ (Bibouche) Euuuh ouais mais... »

Je me lançai dans sa direction. Rapidement, je levais mes deux jambes pour les lui coller dans le visage, mais il eut le réflexe de se pencher en arrière et de balayer l’une de mes béquilles pour me faire chuter. Ma main droite vint retenir ma chute, et je me retrouvais la tête en bas, en équilibre sur une main et une béquille. Il en profita pour me donna un puissant coup de pied dans le torse de sa jambe valide pour me faire tomber définitivement.
Je me relevais sans les béquilles, boitant un peu.

« (Bibouche) Mais eh ! T’es pas infirme ?!
_ (Moi) Ben non mon petit. Je suis un Chuunin nouvellement promu, et j’ai dû faire face à un éléphant, ma jambe en a gardé deux trois séquelles. Ces béquilles, c’est pour la flemme.
_ (Bibouche) Mais… »

Il n’eut pas le temps de terminer. Je me jetais sur lui et lui écrasait la face d’un violent coup de poing qui le fit voltiger plusieurs mètres plus loin, le faisant lâcher ses béquilles.
« (Moi) Démerdes-toi pour te redresser. Tchao. »
Je le regardais d’un air triomphale, prêt à m’en aller. Bibouche se retourna et me fixa d’un air malicieux :
« (Bibouche) A chacun son jeu. La honte, tu t’es fait desh par un Genin… »
Je sentis une odeur étrange m’emplir les narines. D’un coup, mes membres se raidirent et, à défaut de pouvoir bouger, je retombais au sol, paralysé. Bibouche éclata d’un rire sournois en se croyant vainqueur. Pour moi, nous étions tous deux simplement immobilisés par terre, et j’attendais patiemment, pendant qu’il rampait vers ses béquilles, que la drogue s’évapore.
Seulement, le médecin arriva et calma la situation, avec une petite piqûre dans le cou de chacun d’entre nous.


A mon réveil, il faisait nuit. Plus besoin des béquilles, je pouvais marcher tranquillement. Je sortais un peu pour prendre l’air, une légère douleur dans le ventre, probablement résultante d’une des pilules rouges que le médecin avait du me faire ingérer durant mon sommeil. Comme à l’habitude, je rejoignais le jardin. Cette fois, pas d’homme au parapluie, mais des béquilles autour d’un jeune homme aux cheveux blancs : Bibouche.
« (Moi) Eh ! Qu’est-ce que tu fous là à une heure pareille ?
_ (Bibouche, surpris) Hein ? Quoi ? Qui ? Ah mais c’est toi ! »

Je m’asseyais à côté de lui, un large sourire moqueur occupant une grande partie de mon visage.
« (Moi) Comment t’es devenu handicapé minable ?
_ (Bibouche) Une explosion qui n’a pu avoir que ma jambe. Tout le reste de mon corps est trop solide, c’est pour ça.
_ (Moi) Et ça reste allongé en un coup de poing… Ouais…
_ (Bibouche) J’étais fatigué. Et puis ce combat, c'était pas équitable !
_ (Moi) Rien à foutre. Tout ce que j’ai vu, c’est que t’es nul. J’utilisais les béquilles presque mieux que toi. Va falloir que t’apprenne à t’en servir correctement si tu veux avoir une chance de devenir bon.
_ (Bibouche) Je t’ai quand même un peu...
_ (Moi) Parce que tu crois que j’ai utilisé tout mon attirail ?... Rêves pas, moi j’ai vécu qu’un jour avec les béquilles. Et puis je pouvais encore me servir des jutsus, ce que tu as fait et pas moi ! Si le combat était injuste, c’était plutôt pour moi.
_ (Bibouche) Petite nature.
_ (Moi) Ta gueule… Hmmm… Passons ! Tes béquilles doivent devenir tes jambes, et tes jambes tes bras !
_ (Bibouche) Hein ?
_ (Moi) Je vais t’aider, imbécile, mais à une seule condition !
_ (Bibouche) Pas besoin de toi…
_ (Moi) Je veux qu’on foute la misère au médecin.
_ (Bibouche) On commence quand ?! »


Dernière édition par delze le 4/1/2009, 20:07, édité 3 fois
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Message par Kota 23/12/2008, 02:57

Et ben... Cette examen était une sacrée expérience. Même si je n'ai pas réussis à avoir le titre de chuunin, je n'oublierais jamais ce moment. J'avais trop peu d'expérience pour passer et puis, je reste toujours dans l'âge d'étudier à l'académie. Par contre je ne sais pas quand est-ce que le prochain examen commencera mais en tout cas, je m'entraînerai dur. J'avais quitté la cérémonie de promotion des chuunins. Parmi les participants promus, se trouvait Shigori. Je fus soulagé quand l'examinateur lui dit qu'elle avait obtenu le grade. Peut-être devrais-je lui rendre visite pour la féliciter. Seulement, je n'ai aucune idée de là où elle pourrait bien être. Je compte rester à Chikara encore deux jours, si je la recroise je pourrais fêter sa promotion avec elle. Mais d'abord, il faut absolument que je parle à Sinyas. Ce qui c'est passé lors de la dernière épreuve me perturbe plus qu'autre chose. Le problème est comme pour Shigori: Ou se trouve-t-il ?
Je suis au milieu d'un village qui m'est incinnu pour le moment et je ne sait pas où aller. Peut-être
devrais-je m'acheter quelque chose à la boutique d'armes. J'ai assez d'argent pour le moment pour m'acheter quelques shurikens.
Dans les rues commerçantes, tout le monde fêtait l'évênement. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. La foule s'agitait autour de bars et de restaurants, des enfants jouaient au ninja en se servait d'un foular pour faire le bandeau et les marchands traversaient les rues tout en hurlant la liste des promus. Après avoir cherché pendant une dizaine de minutes, je trouvai enfin la boutique. La foule était aussi abondante à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle était principalement composée de nouveaux ninjas qui avaient une soudaine envie de devenir plus fort. Il y avait un grand choix d'armes, la plus imposante portait le nom d'épée titanesque, d'ailleurs elle portait bien son nom. Sa taille tout comme son prix était colossals. Il y avait une boîte de douze shurikens à bas prix et de multiples katanas. Il était très variés, certaines épées etait plus longue et plus fine que d'autres. Je décrochai le katana qui était pendu à ma ceinture pour le comparer aux autres. Il était ni très court ni très long, ni très gros ni très fin, bref, rien de spécial. Pourtant mon père m'avait dit qu'il était incroyablement important et puissant. Même si l'arme m'a beaucoup aidé pour l'examen, cette boutique avait des biens meilleurs.

Le vendeur: Tu veux quelque chose, mon p'tit gars ?
Moi: Hum? Euh... vous n'auriez pas quelques kunaïs ?
Le vendeur: Bien sûr! Une boîte de six kunaïs, ça te vas ?
Moi: Ca ira.
Le vendeur Attends moi ici, je reviens.

Le vendeur se tourna pour se rendre à l'arrière boutique. Je le trouvais très amicale, j'aurais juré qu'un type faisait du commerce dans l'arme serait plus agressif que ça. Je regardais autour de moi tout en admirant la variété de produits. Un katana attira mon regard comme si il m'apellait. Il était derrière une vitrine, disposé à côté de trophées. Il était peu long mais sa lame paraissait tranchante. Sur toutes les armes qui étaient présentées dans la pièce, celle-ci me semblait spéciale. Le vendeur revint, portant une boîte sous son bras, se dirigeant à la caisse en m'adressant un sourire.Il posa la boîte en face de moi tout en me disant:

Le vendeur: Voilà pour toi, p'tit gars!
Moi: Merci monsieur. C'est combien?
Le vendeur: Pour toi, c'est cadeau.
Moi: Vraiment ? Pas besoin, je peux payer...
Le vendeur: Allez ! J'insiste. Tu as participé à l'examen, non? J'aime bien les jeunes ninjas comme toi.
Moi: Bon bah, d'accord. Euh... ce katana. Il est...puissant ?
Le vendeur: Mmm...Ah! Celui-là ? Derrière la vitre? Bien sûr qu'il est puissant! T'es intéressé ?
Moi: Non... je me demandai juste.
Le vendeur: Ah, je vois. De toute façon, il est trop dangeureux pour quelqu'un de ton âge
Moi: Dangeureux?
Le vendeur: Oui, cette arme n'est pas ordinaire. Elle est unique et incroyable. Elle a été forgée par l'un des plus grands forgerons. Posséder l'une de ses oeuvres, c'est comme posséder une montagne d'or. J'ai beaucoup de chances d'avoir ce katana mais il n'est pas à vendre.
Moi: C'est si précieux ?
Le vendeur: Si tu veux savoir plus de choses sur cette personne. Tu n'as qu'à demander à un forgeron. Ils connaissent tous la légende.
Moi: Euh... c'est noté.

Par chance, je suis né dans une famille de forgerons. Je pouvais demander à mes parents. Cette histoire m'intriguait beaucoup. Je pris mes kunaïs, tout en remerciant une dernière fois le vendeur, toujours souriant, et en observant une dernière fois le katana. Le manche rouge et noir, et sa lame blanche avec des motifs d'or me fascinait. Je sortis enfin de la boutique. Les rues étaient toujours aussi agitées. Je commençais par quitter les commerces. Je me suis rendu au quartier général. Là-bas, je pouvais peut-être trouver Sinyas. Il me semblait que le dortoir allait fermer que dans trois jours. Si il restait un peu à Chikara, il devrait peut-être dormir là-bas.

En attendant que le soir tombe, je me récapitulai les derniers évênements. Avant l'examen, Kinoa m'avait entrainé, j'ai pu marcher sur les murs et sur l'eau. Avec ça, j'ai gagné en maîtrise. Ensuite, j'ai perfectionné ma technique. En comptant ça, mes jutsus ont gagné en efficacité. Ensuite, mon père me donna la Katana de Lanaka. Avec ceci, je pouvais utiliser le style familial de combat à l'épée. L'épreuve débuta et j'ai rencontré Shigori. La deuxième épreuve m'a fait rencontrer Sinyas. Sinyas...Que s'est-il passé lors de la dernière épreuve ?

"Les ténèbres me tueront mais je les emporterais avec moi"

J'avais gravé ça sur la pierre lors de la première épreuve. Je faisais équipe avec Shigori et on devait récupérer nos parchemins. Après avoir rêver, j'ai inscrit cette phrase sur la roche. Bien que ce soit un genjustu, c'est resté quelque part dans mon coeur. Et puis, ce rêve. Bien que ce soit pas la première fois que je le vois, je ne fus jamais allé aussi loin. Bien que ce soit insensé, il signifie quelque chose. Je suis le plus concerné là-dedans, à cause de cette maudite prophétie!
Je me souviens du cauchemar. Ce rêve qui semblait pourtant plus être une vision qu'un rêve.

Dans une grotte, au fond d'une salle naturelle était disposé un joyau noir et violet. Et devant lui, il y avait moi, un autre moi. Ca ne m'étonna pas, je m'attendais à me revoir. Ce double toucha le joyau. Ce dernier commença à briller d'une lueur noire. Une énergie sombre s'en dégagea. Le deuxième Kota hurla. Il semblait souffrir Son cri m'avait traumatisé la première fois que je fis ce cauchemar. En général, il s'arrêtait ici. Cette-fois était différente. L'autre Kota se calma. Il se retourna vers moi, la tête baissée. On aurait dit qu-il rigolait. Non, il rigolait vraiment. Avec le genre de rire qui n'inspirait aucune confiance. Une énergie semblable à celle de la perle se dégageait de son bras droit. Ce bras qui toucha le joyau et qui lui faisait tant souffrir. Une partie de celui-ci était noire, Et d'ailleurs, la partie noire ne cessait de grandir jusqu'à recouvrir tout le bras. Mon clone leva la tête. Je sentis mon coeur se soulever en voyant son sombre regard. Ses yeux n'étaient plus bleus mais rouges.

Kota (double): Tu me fais doucement rigoler

Je restais silencieux à sa remarque, bien qu'elle m'ait surprise.

Kota (double): Tu es faible. Tu t'accroches stupidement à un principe qui ne tient pas la route. Tu t'accroches à la lumière. Un pouvoir aussi insignifiant que celle-ci ne peut rien faire.

Moi: Tu peux raconter ce que tu veux, ce n'est qu'un rêve. Je ne te prendrais pas au sérieux

Kota (double): Tu as faux, je suis la vérité. Je suis toi.

Moi: Un être tenant un discours pareil ne peut être moi.

Kota (double): Pourtant, j'ai raison. Tu as peur, n'est-ce pas ? Tu as peur de perdre ? C'est parce que tu es faible. Tu es du mauvais côté. Regarde-moi, je suis envahi par l'ombre, pourtant je n'ai pas peur, je ne suis pas faible. A côté, tu me fais pitié.

Moi: De le part de mon double, je ne pense pas que tu sois bien placé pour dire ça.

Kota (double): Tu es ce que tu es mais je suis ce que tu devrais être

Moi: C'est faux ! Jamais, je serais ça !

Kota (double): Pourtant tu le sais bien, un jour tu seras un monstre comme moi. Je suis ton pire cauchemar. Oui, tu m'as bien compris. La chose que tu redoutes le plus est toi-même !

Moi: La ferme !

Kota (double): ...

Moi: Ce n'est pas vrai. Je n'ai pas peur de toi. Je peux te le prouver. Approche, clone raté !

Kota (double): Tu me prends toujours pour une illusion. Tu vas comprendre que la souffrance aussi est une illusion.

Je dégainais mon sabre. Mon double m'imita. L'énergie qui se dégageai de lui était étouffante. Il fonça sur moi. Sans que je comprenne comment, il s'était retrouvé à un pas de moi. Son katana, différent du mien, me traversait le corps. Du sang coulait à grands flots, le coup était mortel et très réaliste. A croire que, même sachant que ce n'est qu'un rêve, la souffrance était réel. Sescheveux cachaient le haut de son visage, mais j'aperçut deux lueurs rouges me fixer. Ses lèvres formèrent un sourire. Je n'ai pas compris ce qui c'était passé. Impossible qu'il puisse s'être déplacé à une telle vitesse et porter un coup aussi puissant. A croire que le combat fut terminé sans vraiment avoir commencer...

Le rêve s'était arrété là. Shigori me réveilla à ce moment. Du plus profond de mon être, j'avais peur, peur de quoi? Pas de lui, ni de moi. Peur des ténèbres. Sinyas, sans comprendre pourquoi, l'énergie qui se dégageait de toi au moment où tu attaqua le kage me faisait penser à ça.
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Message par Kota 23/12/2008, 11:45

Et ben... Cette examen était une sacrée expérience. Même si je n'ai pas réussis à avoir le titre de chuunin, je n'oublierais jamais ce moment. J'avais trop peu d'expérience pour passer et puis, je reste toujours dans l'âge d'étudier à l'académie. Par contre je ne sais pas quand est-ce que le prochain examen commencera mais en tout cas, je m'entraînerai dur. J'avais quitté la cérémonie de promotion des chuunins. Parmi les participants promus, se trouvait Shigori. Je fus soulagé quand l'examinateur lui dit qu'elle avait obtenu le grade. Peut-être devrais-je lui rendre visite pour la féliciter. Seulement, je n'ai aucune idée de là où elle pourrait bien être. Je compte rester à Chikara encore deux jours, si je la recroise je pourrais fêter sa promotion avec elle. Mais d'abord, il faut absolument que je parle à Sinyas. Ce qui c'est passé lors de la dernière épreuve me perturbe plus qu'autre chose. Le problème est comme pour Shigori: Ou se trouve-t-il ?
Je suis au milieu d'un village qui m'est incinnu pour le moment et je ne sait pas où aller. Peut-être
devrais-je m'acheter quelque chose à la boutique d'armes. J'ai assez d'argent pour le moment pour m'acheter quelques shurikens.
Dans les rues commerçantes, tout le monde fêtait l'évênement. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. La foule s'agitait autour de bars et de restaurants, des enfants jouaient au ninja en se servait d'un foular pour faire le bandeau et les marchands traversaient les rues tout en hurlant la liste des promus. Après avoir cherché pendant une dizaine de minutes, je trouvai enfin la boutique. La foule était aussi abondante à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle était principalement composée de nouveaux ninjas qui avaient une soudaine envie de devenir plus fort. Il y avait un grand choix d'armes, la plus imposante portait le nom d'épée titanesque, d'ailleurs elle portait bien son nom. Sa taille tout comme son prix était colossals. Il y avait une boîte de douze shurikens à bas prix et de multiples katanas. Il était très variés, certaines épées etait plus longue et plus fine que d'autres. Je décrochai le katana qui était pendu à ma ceinture pour le comparer aux autres. Il était ni très court ni très long, ni très gros ni très fin, bref, rien de spécial. Pourtant mon père m'avait dit qu'il était incroyablement important et puissant. Même si l'arme m'a beaucoup aidé pour l'examen, cette boutique avait des biens meilleurs.

Le vendeur: Tu veux quelque chose, mon p'tit gars ?
Moi: Hum? Euh... vous n'auriez pas quelques kunaïs ?
Le vendeur: Bien sûr! Une boîte de six kunaïs, ça te vas ?
Moi: Ca ira.
Le vendeur Attends moi ici, je reviens.

Le vendeur se tourna pour se rendre à l'arrière boutique. Je le trouvais très amicale, j'aurais juré qu'un type faisant du commerce dans l'arme serait plus agressif que ça. Je regardais autour de moi tout en admirant la variété de produits. Un katana attira mon regard comme si il m'apellait. Il était derrière une vitrine, disposé à côté de trophées. Il était peu long mais sa lame paraissait tranchante. Sur toutes les armes qui étaient présentées dans la pièce, celle-ci me semblait spéciale. Le vendeur revint, portant une boîte sous son bras, se dirigeant à la caisse en m'adressant un sourire.Il posa la boîte en face de moi tout en me disant:

Le vendeur: Voilà pour toi, p'tit gars!
Moi: Merci monsieur. C'est combien?
Le vendeur: Pour toi, c'est cadeau.
Moi: Vraiment ? Pas besoin, je peux payer...
Le vendeur: Allez ! J'insiste. Tu as participé à l'examen, non? J'aime bien les jeunes ninjas comme toi.
Moi: Bon bah, d'accord. Euh... ce katana. Il est...puissant ?
Le vendeur: Mmm...Ah! Celui-là ? Derrière la vitre? Bien sûr qu'il est puissant! T'es intéressé ?
Moi: Non... je me demandai juste.
Le vendeur: Ah, je vois. De toute façon, il est trop dangeureux pour quelqu'un de ton âge
Moi: Dangeureux?
Le vendeur: Oui, cette arme n'est pas ordinaire. Elle est unique et incroyable. Elle a été forgée par l'un des plus grands forgerons. Posséder l'une de ses oeuvres, c'est comme posséder une montagne d'or. J'ai beaucoup de chances d'avoir ce katana mais il n'est pas à vendre.
Moi: C'est si précieux ?
Le vendeur: Si tu veux savoir plus de choses sur cette personne. Tu n'as qu'à demander à un forgeron. Ils connaissent tous la légende.
Moi: Euh... c'est noté.

Par chance, je suis né dans une famille de forgerons. Je pouvais demander à mes parents. Cette histoire m'intriguait beaucoup. Je pris mes kunaïs, tout en remerciant une dernière fois le vendeur, toujours souriant, et en observant une dernière fois le katana. Le manche rouge et noir, et sa lame blanche avec des motifs d'or me fascinait. Je sortis enfin de la boutique. Les rues étaient toujours aussi agitées. Je commençais par quitter les commerces. Je me suis rendu au quartier général. Là-bas, je pouvais peut-être trouver Sinyas. Il me semblait que le dortoir allait fermer que dans trois jours. Si il restait un peu à Chikara, il devrait peut-être dormir là-bas.

En attendant que le soir tombe, je me récapitulai les derniers évênements. Avant l'examen, Kinoa m'avait entrainé, j'ai pu marcher sur les murs et sur l'eau. Avec ça, j'ai gagné en maîtrise. Ensuite, j'ai perfectionné ma technique. En comptant ça, mes jutsus ont gagné en efficacité. Ensuite, mon père me donna la Katana de Lanaku. Avec ceci, je pouvais utiliser le style familial de combat à l'épée. L'épreuve débuta et j'ai rencontré Shigori. La deuxième épreuve m'a fait rencontrer Sinyas. Sinyas...Que s'est-il passé lors de la dernière épreuve ?

"Les ténèbres me tueront mais je les emporterais avec moi"

J'avais gravé ça sur la pierre lors de la première épreuve. Je faisais équipe avec Shigori et on devait récupérer nos parchemins. Après avoir rêver, j'ai inscrit cette phrase sur la roche. Bien que ce soit un genjustu, c'est resté quelque part dans mon coeur. Et puis, ce rêve. Bien que ce soit pas la première fois que je le vois, je ne fus jamais allé aussi loin. Bien que ce soit insensé, il signifie quelque chose. Je suis le plus concerné là-dedans, à cause de cette maudite prophétie!
Je me souviens du cauchemar. Ce rêve qui semblait pourtant plus être une vision qu'un rêve.

Dans une grotte, au fond d'une salle naturelle était disposé un joyau noir et violet. Et devant lui, il y avait moi, un autre moi. Ca ne m'étonna pas, je m'attendais à me revoir. Ce double toucha le joyau. Ce dernier commença à briller d'une lueur noire. Une énergie sombre s'en dégagea. Le deuxième Kota hurla. Il semblait souffrir Son cri m'avait traumatisé la première fois que je fis ce cauchemar. En général, il s'arrêtait ici. Cette-fois était différente. L'autre Kota se calma. Il se retourna vers moi, la tête baissée. On aurait dit qu-il rigolait. Non, il rigolait vraiment. Avec le genre de rire qui n'inspirait aucune confiance. Une énergie semblable à celle de la perle se dégageait de son bras droit. Ce bras qui toucha le joyau et qui lui faisait tant souffrir. Une partie de celui-ci était noire, Et d'ailleurs, la partie noire ne cessait de grandir jusqu'à recouvrir tout le bras. Mon clone leva la tête. Je sentis mon coeur se soulever en voyant son sombre regard. Ses yeux n'étaient plus bleus mais rouges.

Kota (double): Tu me fais doucement rigoler

Je restais silencieux à sa remarque, bien qu'elle m'ait surprise.

Kota (double): Tu es faible. Tu t'accroches stupidement à un principe qui ne tient pas la route. Tu t'accroches à la lumière. Un pouvoir aussi insignifiant que celle-ci ne peut rien faire.

Moi: Tu peux raconter ce que tu veux, ce n'est qu'un rêve. Je ne te prendrais pas au sérieux

Kota (double): Tu as faux, je suis la vérité. Je suis toi.

Moi: Un être tenant un discours pareil ne peut être moi.

Kota (double): Pourtant, j'ai raison. Tu as peur, n'est-ce pas ? Tu as peur de perdre ? C'est parce que tu es faible. Tu es du mauvais côté. Regarde-moi, je suis envahi par l'ombre, pourtant je n'ai pas peur, je ne suis pas faible. A côté, tu me fais pitié.

Moi: De le part de mon double, je ne pense pas que tu sois bien placé pour dire ça.

Kota (double): Tu es ce que tu es mais je suis ce que tu devrais être

Moi: C'est faux ! Jamais, je serais ça !

Kota (double): Pourtant tu le sais bien, un jour tu seras un monstre comme moi. Je suis ton pire cauchemar. Oui, tu m'as bien compris. La chose que tu redoutes le plus est toi-même !

Moi: La ferme !

Kota (double): ...

Moi: Ce n'est pas vrai. Je n'ai pas peur de toi. Je peux te le prouver. Approche, clone raté !

Kota (double): Tu me prends toujours pour une illusion. Tu vas comprendre que la souffrance aussi est une illusion.

Je dégainais mon sabre. Mon double m'imita. L'énergie qui se dégageai de lui était étouffante. Il fonça sur moi. Sans que je comprenne comment, il s'était retrouvé à un pas de moi. Son katana, différent du mien, me traversait le corps. Du sang coulait à grands flots, le coup était mortel et très réaliste. A croire que, même sachant que ce n'est qu'un rêve, la souffrance était réel. Sescheveux cachaient le haut de son visage, mais j'aperçut deux lueurs rouges me fixer. Ses lèvres formèrent un sourire. Je n'ai pas compris ce qui c'était passé. Impossible qu'il puisse s'être déplacé à une telle vitesse et porter un coup aussi puissant. A croire que le combat fut terminé sans vraiment avoir commencer...

Le rêve s'était arrété là. Shigori me réveilla à ce moment. Du plus profond de mon être, j'avais peur, peur de quoi? Pas de lui, ni de moi. Peur des ténèbres. Sinyas, sans comprendre pourquoi, l'énergie qui se dégageait de toi au moment où tu attaqua le kage me faisait penser à ça.
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Message par Siddharta 23/12/2008, 16:04

Chuunin, encore une dénomination pour le moins surfaite servant à établir une sorte de classement entre les Hommes.
L'examen est fini mais cela annonce aussi le début d'autre chose : Kodomo no Asu.
J'avais déjà préparé mes affaire et prés de l'entrée du quartier général Abu m'attend un regard anxieux sur le visage.

« Ne sois pas si inquiet, tu as laisser le destin parlé en ton nom. »Dis-je calmement en arrivant à sa hauteur.

« Je sais Siddharta-sama mais j'ai la vague impression qu'il n'y aura même pas la moitié des démarchés. »

Je ne répond pas, n'étant pas moi-même pleinement sure de la réussite de Abu mais le destin (ou plutôt Nâga) l'avait guidé alors il fallait croire.
Nous commençons à marcher en direction des portes de Chikara, aprés avoir décliné nos identités nous passons enfin la sortie quittant ainsi ce village de barbares.
Nous marchons quelques minutes puis arrivés sur une colline de sable attendons la venue des oisillons.
Les minutes passent puis soudainement une silhouette se profile, puis une deuxième, une troisième et finalement une dizaine de personnes font face à Abu et moi-même.
Leurs regards semblent passer de Abu et moi rapidement comme pour vérifier si c'est bien moi la personne dont Abu faisait référence lors de leur rencontre.

« Je suis Siddharta Maboroshi, cent-cinquantième réincarnation de Bouddha et membre partiel du conseil de la branche spirituelle des Maboroshi. »Annonce-je en me raclant la gorge.

D'un geste de la main, je désigne Abu :

« Vous connaissez déjà Abu Maboroshi qui est celui qui vous a démarché dans le but de rejoindre cette organisation »

Quelques sourires sympathiques apparaissent.

« Voici en quoi va consister le groupe nommé Kodomo no Asu : Un jour d'été m'est apparu le dieu du temps et des serpents Nâga, il m'a ordonné créer une organisation dans le but de pacifier et révolutionner le monde.
La principale bataille du groupe sera celle contre le système en place dans le Yuukan et de tout ce qui en découle.
C'est le destin qui vous à mené à moi, ne le reniez pas et venez avec moi changer ce monde. »
Explique-je calmement afin de retenir la pleine attention de chacun.

Un silence s'installe.
« Puisque ma présentation est faite pourquoi de faites vous point de même ? »

Tous se présentent un à un, les noms se posent sur les visages : Hakaima, Iarwain, Chihousou, Shenji, Tyrande et Takeshi.
Leurs ambitions, leurs histoires et leurs expériences tout ceci me permettait de juger
et de constater : Le destin fait bien les choses.

« Je voudrai parler en privé à Tyrande et Shenji »Annonce-je à l'intention des concernés.

Une fois isolés du reste du groupe :

« Comme convenu, vous resterez dans vos villages d'origines, vous allez être les premiers dotés d'une mission : Il faut que vous me fassiez transmettre l'ensemble des informations concernant les grandes familles, les ninjas et les gangs en place dans vos vilages, vous avez trois mois. »

« D'accord tant que je n'ai pas à rejoindre Arasu » Dit tyrande

« Ca roule pour moi » Répond le jeune Kageniwa.

De la tête je leur fais signe de rejoindre Chikara afin de commencer dés à présent leurs missions respectives, puis voyant les regards suspicieux des autres je précise le pourquoi de leur départ.

« Maintenant que nous avons réglé quelques problèmes nous allons partir. »

« Okay, que tout le monde se mette en route nous allons avoir un long voyage »Beugle Abu pour ce faire entendre.

« Juste une question comment faire pour trouver Arasu alors que sa situation géographique est gardée secrète »Questionne Iarwain.

« Nous avons quelques connaisances issus des contacts des Maborshi » Répond-je un sourie narquois aux lèvres.

Abu et moi-même marchons devant suivis de Chihousou et Hakaima puis fermant la marche Takeshi et Iarwain en grande conversation , sans doute ne devaient-ils pas se douter que celle dont ils étaient les examinateurs était la dite maitre dont leur avait parlé Abu.

« Surveille pour moi ce Iarwain et essaye de prendre des informations sur chacun d'entre eux, je pourrais ainsi établir un schéma de direction en accord avec chacune des personnalités en présence. »Murmure-je à Abu même si les autres ne devaient pas être dupes de mes paroles.

Le voyage commençait et allait prendre la forme d'un voyage initiatique pour chacun d'eux, direction Arasu....
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Message par Sheinji 24/12/2008, 14:54

Le sable autour de ses pieds s’envolait à chaque pas. Son corps baignait dans la sueur âcre du petit matin. Sa poitrine contenait avec peine son souffle haletant.

Il courait.

C’était pour lui un moyen de réfléchir, de faire le point. Tandis que la fin de la piste filait vers lui, Sheinji pensait à ce qu’il lui était arrivé dernièrement. L’homme qui avait voulu le tuer. Abu. Sa proposition. L’avenir qu’il illuminait.

Arasu.

Personne n’en parlait, ou pas beaucoup. La peur et la suspicion se lisaient sur tous les visages. Le nom du village renégat ne filtrait que rarement parmi les honnêtes gens. Dans les bas-quartiers, il revenait nettement plus.

Arasu.

Le voyage avait toujours attiré l’orphelin. D’autres horizons, d’autres rêves. D’autres devenir. C’était comme une flamme blanche pour un papillon étourdi ; hypnotique.

Arasu.

Bien sûr, il ne pourrait pas s’y rendre tout de suite. Il avait encore des choses à découvrir à Chikara. Beaucoup de choses. Cela serait dommage de tout quitter maintenant. Mais… Il agirait quand même. En solo. Pour aider.

Ses jambes se tendaient de plus en plus fort. Il était arrivé avant l’aube pour les délasser. Il n’en pouvait plus.

Il s’installa sur l’herbe adjacente, allongé sur le dos. Ranpû lui enverrait certainement d’autres tueurs. Un rictus tordit la bouche du Genin. Des tueurs ? L’homme en noir chargé de l’assassiner avait accumulé les maladresses, si bien que même un aspirant impotent et malhabile avait pu retourner la situation. La prochaine fois serait sans doute plus difficile. Il grimaça. Deux solutions lui paraissaient appropriées.

Un : aller voir le chef de la Bande, puis discuter aimablement pour savoir ce qui le contrariait.

Deux : devenir plus fort, et faire face.

Après une demi-seconde seconde de cogitation, Iji se dirigea vers le terrain d’entraînement. Là, plusieurs rangées de cibles se succédaient, comme défiant l’arrivant de les mettre à terre. Un flash de lumière rouge se diffusa aux alentours, tandis que les doigts qui filaient exsudaient une énergie écarlate.
La main s’enfonça profondément au centre de la cible, mordant le bois. Un fin sourire éclaira les lèvres de Sheinji. Il n’avait aucun potentiel en tai ou en gen, une longue journée de ninjutsu l’attendait. .

Le soleil entama sa montée dans le ciel.


***

Dans les tréfonds de Chikara, là où s’allongeaient les ombres et disparaissaient les limites, quelques hommes, aux visages dévorés par la nuit que leur envoyait le mur, discouraient. L’un d’eux frappa du poing sur une table proche, et retint un gémissement de douleur ; il s’était cassé un doigt. Prenant la parole, il tâcha de prendre le ton le plus grave et le plus viril possible, mais ne put qu’émettre un faible couinement sous l’effet de la douleur.


- Bon, on fait quoi pour Sheinji ? Saloperie de bordel de table de mes deux…

Celui qui lui répondit laissa échapper un bref éclat de rire moqueur. (L’autre leva son doigt en un geste obscène ; pas de bol, c’était le membre blessé. Il s’effondra en hurlant à la mort tandis que les autres le frappaient avec leurs pieds en sifflotant, l’air de rien.)

- Le gosse ? Tiens, prends ça… Le type que tu as envoyé n’a rien donné, Ranpû ?

- Apparemment, non. Je sais pas comment il a fait, mais… Dis, tu pourrais enlever ton pied de ma tête ?

- Ah oui, pardon. Tu disais ?

- Connard… J’ai chargé un bleu d’intercepter et de tabasser le petit Kageniwa, histoire de lui faire payer d’être entré à l’Académie, mais depuis, aucune nouvelles…


Un troisième, qui jusque là n’avait pas ouvert la bouche, écarta une mèche décolorée qui barrait son front, puis intervint.

- Il est fort, le gamin ?

- Non, pas du tout, ça m’étonnerait qu’il ait pu se débrouiller tout seul… On l’a sûrement aidé.

- Et tu vas faire quoi ?

- J’en sais rien… Je vais ordonner aux autres de lui casser la gueule.

- Pourquoi tu t’acharnes tellement sur lui ?

- Je sais pas… J’ai juste envie de le faire chier. Et puis, ça ne te regarde pas.

- Je vois…


Le plus grand des types attablés dans la pièce fit un signe à un colosse entièrement vêtu de rouge, qui s’était placé dans l’embrasure de la porte.

- C’est toi qui t’occuperas de lui. Ton niveau est largement suffisant.

Le titan répondit d’un simple signe de tête.

- Je dois le tuer ?

- Pas la peine, répondit Ranpû. Amène-le moi.



***


Sheinji essuya du dos de la main les gouttes de transpiration qui luisaient sur sa peau, puis s’autorisa un sourire triomphant.

Devant lui, une bonne cinquantaines de cibles et de mannequins, tous renversés ou déchirés, lui faisaient face. Seize heures d’exercices avaient portés leurs fruits. Le Genin était absolument extenué, mais sentait une sorte de joie sauvage dans chacun des fibres de son être. Même petit, c’était un pas sur le chemin de la puissance.

Et d’autres suivraient.


[HRP] : J’avais vraiment pas d’inspiration pour la deuxième partie… ça se voit dans le style, je pense…[/HRP]
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Message par Sheinji 24/12/2008, 16:55

La foule crie en tout sens, horrible monstre versatile aux têtes difformes. Je suis installé sur des gradins de bois, entouré d’abrutis hurlants. Je peux, rien qu’en tournant la tête, apercevoir les chikarates ; Ce sont eux qui beuglent le plus. Une moue de dégoût se forme sur mes lèvres.

Les gensouards, plus civilisés, n’applaudissent que modérément tandis que certains des habitants de Mahou arborent une mine furieuse. Au centre de l’arène, huit silhouettes font face à leur destin. Les dents serrées, le regard lourd, ils attendent. Je peux déjà sentir une brise de révolte.

Aujourd’hui sera un nouveau tournant pour moi. Je le sais. Déjà, celle qui me guidera dans ce virage est sur place. Je le sais rien qu’au sentiment de religion et de croyance qu’elle dégage par tous les pores. Exactement le même type de personne qu’Abu. J’en déduis que tous les deux sont proches. Et puis, cet éclat dans le regard… Il viennent du même village, Gensou. Autrement dit, il y a des chances pour que cette fille ne soit autre que la chef du groupe qui désertera dès l’examen fini ? Je ris tout seul. Elle a à peine un an de plus que moi.

L’examinateur s’approche, et déclame d’une voix forte les noms des candidats subsistants. Ils en ont bavés, ça se voit. Certains ont les yeux hagards, certains tremblent. D’autres relèvent le menton bravement, mais on les sent vidés. Je me vois à leur place, dans quelques mois à peine. Impossible de savoir quelles seront les paroles du mec qui me délivrera son jugement.

Il y a deux recalés… Six reçus. Je ne m’attendais pas à un tel nombre. Eux non plus ; un peu partout, les sourires fleurissent sur les visages. La jeune Siddharta –d’après le type qui vient de l’appeler- passe. Une Maboroshi… Bon j’avoue, j’ai peu entendu parler d’eux, mais assez pour savoir qu’à Gensou ils ont tous les droits. Pas difficile de comprendre pourquoi l’une d’entre eux s’est rebellée. J’essaye de sonder la foule pour savoir lesquels serviront Arasu comme moi. Les examinateurs ont des gestes un peu fiévreux, mais bon, c’est aussi le cas de la plupart des personnes ici, et qui ne se sentirait pas fébrile en décernant un titre à quelqu’un qu’on aurait voulu étrangler –plus tôt on peut éviter les rivaux, mieux c’est.- Je ne sais pas d’où me viennent ces mots cyniques. Ça doit être parce que je suis tendu.

Je descends. Au passage, j’écrase quelques doigts, plus ou moins volontairement. Il n’y a rien de pire que les rassemblement. Les rassemblements sont la mort de l’intelligence.

J’arrive au bas de l’arène. Les gens font comme moi, affluent de partout pour féliciter des adolescents dont ils ne soupçonnaient même pas l’existence deux heures plus tôt. C’est vraiment con, une foule.

Je cherche Siddharta. D’ailleurs, ça me fait penser que c’est un prénom bouddhique. Je suis presque sûr, maintenant, que c’est elle qui commandera. Aucun sentiment n’est visible sur son visage, si ce n’est un léger mécontentement. Elle ne doit pas aimer ce genre de choses, je suppose. Moi non plus, à vrai dire.

Elle se déplace d’un pas traînant, gênée par le sari qui entrave ses jambes. Son expression change imperceptiblement. Elle à perçu mon regard, mais ne se retourne pas. A tout hasard, je laisse errer un sourire provocateur. Elle ne rentre pas dans mon jeu.

Ma main se tend. Une bourse, deux bourses, trois bourses y finissent. La seule raison qui fait que Ranpû ne m’a pas tué quand j’étais gamin est certainement ce don de chapardeur. C’est inné, personne ne m’a jamais surpris. Je me suis même déjà frotté à des ninjas, et, une fois, à un chuunin. J’ignore si il a perçu mon intention, mais il n’a rien dit. Je pense qu’il savait que j’avais besoin d’or. D’habitude, je ne vole que lorsque j’en manque, mais je déteste la foule. Et puis, j’ai besoin d’or.

Les participants, les examinateurs, les autres… Rien qu’à voir leurs réactions face au public, je peux dresser le bilan de leurs personnalités. Il y a ceux qui portent un masque, ça se voit dans leur sourires forcés et leurs traits étirés. D’autres serrent les mains en exhibant un sourire ravageur. Ceux-là sont des habitués du pouvoir, j’en suis sûr. Ils commandent.

Il y a aussi le Kage, sûrement l’un des plus impressionnants. La force tranquille qui émane de lui rejaillit tout autour. Je ne cherche même pas à croiser son regard. Je n’aurais pas la moindre chance contre lui en combat pur.

Discrètement, j’utilise le Jaune pour ralentir les plus opulents. Le garde du corps d’un marchand bedonnant me lance un long regard scrutateur, puis vérifie que les possessions de son employeur se trouvent à leur place. Il les trouve, ne se rendra compte que plus tard que je visais les siennes. Je ne souris plus, au cas où d’autres tenteraient de sonder ma personnalité. J’ai toujours adoré comprendre les gens pour les manipuler, mais la manipulation ne doit se faire que dans un sens. Je ne perd pas de vue la jeune Maboroshi. C’est impressionnant à quel point elle parvient à se contrôler. Je crois qu’elle à subi un entraînement pour y parvenir. Il faut absolument que je subisse le même.

Je suis assez loin d’elle. Elle est parfaitement consciente de ma présence, et a compris qui j’étais. Comme prévu, un homme imposant au regard profond la rejoint. Bonne pioche. Abu. Ils se placent au sommet de la colline.

J’attends, juste pour voir. Je sors de mes poches les bourses dérobées afin d’en juger le contenu. Wow, il faudra faire ça plus souvent. Je suis assez riche pour me payer à manger pendant plusieurs semaines. Comme je mange pas beaucoup, ça ira.

Ils arrivent. Ils, c’est mes futurs compagnons. Pour la plupart, ils ont l’air intelligents. Je pousse un soupir de soulagement et gravit la colline. Il me regardent faire sans un mot. J’avais raison, les examinateurs feront partie du voyage. Je plonge mes yeux dans ceux de Siddharta afin de faire connaissance. Elle m’intrigue. Elle est chuunin, mais si je vois en elle des défauts qui ne me plaisent pas, j’essaye de la tuer. Je suis rapidement déçu ; rien ne filtre. En même temps, je suis heureux de comprendre qu’elle croit en ce qu’elle fait ou s’apprête à faire, et qu’elle n’aurait pas d’états d’âme à tous nous tuer si cela servait ses intérêts. Un bon chef.

Le temps passe… Puis soudain, elle prend la parole.
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Message par Bibouche 24/12/2008, 17:45

En ce début d'après midi, deux jeunes ninjas se faufilaient dans les couloirs de l'hôpital de Chikara.
-(Bibouche) héhéhéhé!
-(Delze) Mais tu vas la fermer, ta gueule? Tu vas nous faire repérer.
-(Bibouche) Dis?
-(Delze) Quoi?
-(Bibouche, en souriant) T'es toujours comme ca? Ou ca t'arrive de te détendre?
-(Delze) Je vais te...

Delze avait sorti un petit kunai du dessous de son manteau, alors que Bibouche avait déjà la main sur un petit flacon jaunâtre.
Soudain du bruit se fit entendre.
-(Bibouche) vite, planquons nous!!!
Le médecin sortit de son bureau et se dirigea, l'air pensif, vers la machine a café.
Les deux jeunes gens sortirent du placard a balais dans lequel ils s'étaient dissimulés.
-(Delze) Et maintenant, monsieur le surdoué?
-(Bibouche, en sortant un plan, un compas et une règle:) Plan A, phase première. Nous nous dirigerons dans le couloir B1, afin de nous positionner devant le bureau du toubib. A 9h12 l'infirmière va sortir par la porte de droite, nous devrons donc rester dos a elle de façon a ne pas être repérés. Au moment ou elle tournera le couloir, nous nous infiltrerons dans le bureau avant que la cible revienne. Je déposerais ensuite le mélange pendant que tu...
-(Delze, étouffant un bâillement:) Ca y est, tu as fini?
-(Bibouche) Ca ne t'intéresse pas?
-(Delze) Non pas vraiment, surtout en sachant que nous nous trouvons a trois mètres du bureau...

Quelques instants plus tard, ils se trouvaient tous deux dans la pièce, Delze faisant le guet, pendant que Bibouche versait dans la bouteille d'eau minérale du docteur un mélange de sa composition contenant, entre autre, du piment rouge et un puissant laxatif .
Ils sortirent en pouffant comme des gamins.
Un quart d'heure après, Ils se rendirent tous deux dans le petit jardin intérieur de l'hôpital pour commencer l'enseignement de Bibouche.
-(Delze) Alors leçon numéro 1: usage simultané du chakra et des béquilles...
-(Bibouche , pensées) 'Mon dieu, il est pire que Irama sensei....'
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Message par Keitaro 25/12/2008, 17:25

Docteur – Bon je vais être direct avec vous … Votre père est entre la vie et la mort. C’est un
coma

Le verdict tomba comme la foudre … Ma mère s’effondra en larmes au dessus de mon épaule lorsque le médecin nous informe de la terrible nouvelle.

Keitaro – Ma... Ma... Mais … Mais comment est ce possible ?

Docteur – Le katana avec lequel votre père a été attaqué a surement était induit de Benzodiazépine … Un produit qui a petite dose est un calmant mais si il est a forte dose comme dans le cas de votre père. Cela peut provoquer un long coma.

Je ne pouvais pas le supporter … Des larmes perlèrent le long de ma joue pour mourir dans le creux de mon cou.

Keitaro – Co … Com … Combien de temps va-t-il resté dans cet état ? Et surtout … Est-ce
qu’il est entrain de souffrir ?

Docteur – On a stabilisé son état. Nous croyons qu’il risque de rester comme cela entre deux
semaines et … Douze ans. Et non on lui a mis plusieurs jutsus de soin qui lui évitent de souffrir.

Je sentais mon cœur battre à une vitesse incroyable. Comme si il voulait sortir de ma cage
thoracique et crier de toutes ses forces sa colère et sa tristesse. Le voir ainsi, avec comme seule branche ou s’accrocher a la vie toutes c’est machines. Mon poing s’écrasa contre le
mur et fit trembler tout l’étage. J’étais fou de rage contre Takagi. Mais je ne pouvais pas le battre étant uniquement Chuunin fraichement promu … Je dois m’entrainer plus que ça, pour venger mon père.

Après avoir fini ma visite les médecins m’ont obligé à sortir pour laisser reposer mon père qui avait besoin de plus d’oxygène pour s’habituer au machines qui lui ont été imposé et je fus interné a mon tour pour m’ausculte mon bras gauche blessé et vérifier que je n’avais reçu aucune lésion sévère… Heureusement, c’était seulement une légère égratignure causée par une brulure et je pouvais m’entrainer sans aucun souci. Cela aller me permettre de préparer ma vengeance contre le bâtard qui a fait tant de mal à ma famille.
Quelques minutes plus tard je me retrouvais dans la salle d’entrainement ou je m’efforçais d’améliorer mes Jutsus au maximum.

Keitaro – Yaaaaaaaaaaah! Kaze Chikara senpuu!

Mon pied vola à toute vitesse sur le mur pour se faire après littéralement exploser laissant derrière lui que des pierres et des gravats. J’étais totalement essoufflé … Jamais je n’avais réussi à faire un Kaze Chikara Senpuu aussi puissant c’était surement la rage qui m’aide
à rendre plus fort mes techniques. Des applaudissements attirèrent mon attention et m’obligèrent, par réflexe, a faire volte face. Las bas un homme avec des cheveux noirs assez long et des yeux aussi noir que sa chevelure me regarde souriant tout en applaudissant.

Homme – Bravo ! Tout simplement magnifique. J’avoue que même moi je ne serais pas arrivé a détruire d’un seul coup ce mur…

Tout en me redressant et en essuyant les gravats qui avaient atterri sur moi je lui dis d’une voix calme et méfiante.

Keitaro – Qui êtes vous et que voulez vous pour venir épier les Chuunins dans leur entrainements ?

Homme – Oh excuse mon impolitesse. Je me présente, je m’appelle Kiyoshi Kagesai …

Keitaro – Kiyoshi ? C’est un nom féminin normalement n'est ce pas ?


Kiyoshi - Aaargh ! Kiyoshi est un nom mixte ! Combien de fois je vais devoir le répéter à chaque fois que je me présente !

Keitaro – Jeeeeeeeeeeee voiiiis ! Et que faites vous ici entrain de m’espionner ?

Kiyoshi changea très rapidement de ton … Il me regarda puis tout en bougeant ses main et en riant bêtement il me répond d’une des voix les plus pathétique que je n’ai jamais eu à écouter.

Kiyoshi - Heoi ! Heoi ! N..Non ! Moi je suis juste un ermite qui a décidé de revenir un peu au village pour se rappeler du bon vieux temps.

Keitaro – Un ermite ? Hmmm… Vous êtes surement quelqu’un ayant une grande panoplie de Jutsu … Pourriez vous m’aider à développer ma force et ma puissance ?

Kiyoshi – Bien sur … Même si ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas eu à entrainer
quelqu’un … Ca doit faire trente ans a peu près.

Keitaro – Quoi ?! Comment ça trente ans ? Vous ne faites même pas vingt cinq ans …


Kiyoshi-Hehe … C’est un jutsu qui t’enlève tout les rides et les traits de vieillesse. Mouahahaha! Enfaite j’ai cinquante trois ans !!! Bref revenons a nos moutons … Essaye de me faire un jutsu d’invocation animal …

Je lui souris vilement avant de me mordre le haut du pouce pour faire gicler le sang et faire ainsi des signes qui me donnèrent la possibilité d’invoquer un renard de taille naturel. Je souris a l’ermite pour donner l’air que je suis un Chuunin très expérimenté et lui regarda et inspecta le renard puis eclata en fou rire.

Kiyoshi - Haha ! C’est ça ton invocation ? Ce minable riquiqui de renard ? Meme mon invocation de souris et plus terrifiante que cette bestiole ! Bon je vais t’aider un peu … Regarde derrière
toi !

Je tourne donc la tête obéissant au vieil ermite avant de sentir dans mon ventre une brulure immense qui m’expulsa plusieurs mètres plus loin. Je sentais mon ventre exploser et comme des milliers de fourmis qui venaient me manger les entrailles .

Keitaro – Vous etes malade ou quoi ? Aaargh … Ca fait mal … Je vais vous tuer !

Kiyoshi – Avant de me tuer je voudrais que tu essaye a nouveau ton invocation mais avec plus de chakra …

Je ne compris pas trop le pourquoi de la détermination de Kiyoshi ni ce besoin incroyable de lui obéir mais je recommence la technique avec plus de chakra et au lieu d’un renard de taille naturel se dressaient devant moi un renard roux un peu plus grand qu’un lion …

Renard – Salut gamin … Moi je m’appelle Kitsukage. On m’utilise souvent comme monture. J’espère qu’on pourra être amis.

J’étais bouche bée … Je ne savais pas comment mais j’ai réussi à invoquer un renard énorme.

Kiyoshi – Demain je t’apprendrais a le monter !
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Message par Keitaro 28/12/2008, 18:15

Le soleil se couchait au dessus de Chikara. Je me trouvais par terre épuisé par l'entrainement intensif que m'avais fait subir Kiyoshi.

Kiyoshi -
Alors fatigué ?


Keitaro- Laissez moi penser ... Deux jours a m'entrainer a monter sur un renard de trois mètres non stop sans manger ni boire. Je me porte à merveille merci de me le rappeler.


L'ermite me regarde d'un air amusé tout en restant moqueur avant d'éclater en fou rire avant de répondre larmes aux yeux.


Kiyoshi - Hahaha ! Tu es pathétique mon cher enfant. A ton âge je jouais avec des Kunai explosifs avec mes amis et on se les foutait dans l'entre jambe. Et regarde un peu tes habits! On dirait que tu as passé la nuit chez moi. Je n’aimerais pas être ton couturier.


Keitaro
- Euh ... Vous savez ? Vous êtes vraiment bizarre ...


J'observe un moment ma tenue et, en effet ils étaient maculés de trous et de coupures un peu partout sans compter la crasse et la saleté accumulée, en tombant et on faisant des frénétiques roulades. Tout a coup je me suis souvenu d'un petit magasin que Takeshi m'avait conseillé quelques jours avant qu'il parte pour Arasu avec cette drôle de fille.


Flashback:

Keitaro - Dites moi Takeshi sensei. Que me conseillez vous pour que je puisse m'améliorer et devenir plus fort ?

Takeshi - Hum ... Laisse moi penser un petit instant. Alors, il faut d'abord que tu sache que l'habilité au combat ne fait pas tout chez un ninja. La tenue vestimentaire est aussi importante que l'entrainement et les capacités physiques. Pour cela je te conseillerais d'aller chez quelqu'un que je connais bien.

En disant cela un léger sourire se dessina sur le milieu de son visage, un sourire nostalgique et attendri.


Keitaro - Qui est cette personne Takeshi sensei ?

Takeshi - Oh ! C'est une vielle femme qui tient son affaire dans une petite rue adjacente au commerces du village ... Elle saura te choisir les habits qu'il te faut. Tu lui demanderas le modèle 4-25 C ... Elle comprendra.

En disant cela je pris fidèlement des notes de ses dires dans une feuille en papier jaune .

Keitaro - 4 ... 25 ... C . D'accord sensei tout est annoté .

Fin du Flashback

Keitaro - Bon on va arrêter l'entrainement pour l'instant Kiyoshi senpai .

Kiyoshi - Fait ce que tu veux gamin ... Mais je veut te revoir dans deux jours au QG de la police Chikarate . On nous a assigné une mission à ce qu'il parait avec une autre Team.

Keitaro - Si vous le dites. Ciao.

Je disparu rapidement annulant ainsi l'invocation de kitsuya et je partis direction les commerces du village. Depuis l'attaque des déserteurs les commerces ont prit un certain sentiment lugubre laissant les magasins assez désordonné et sombres, mais je n'ais pas eu trop de mal a retrouver le Tsuimen & Co.
J'entre donc pour me retrouver avec une vielle femme dépassant surement les soixante dix ans, plusieurs rides couvraient son visage mais son regard gardait une force intérieure et une tendresse immesurable que même les années ne peuvent détruire.


Keitaro - Euh ... Bonjour madame. Je viens de la part de Masumane Takeshi . Vous devez surement le connaitre .

Tsuimen - Oooh . C'est le jeune Genin Takeshi Masumane qui t'envois donc.

Keitaro - Euh non madame . Depuis le temps Takeshi Senpai est devenu un Chuunin réputé et est même devenu l'examinateur du dernier examen des sélections des Chuunins.

Tsuimen - Ah bon ? En vérité cela ne me surprend pas le moins du monde. Alors pourquoi est tu là jeune homme ? Tu veux une tenue de combat en particulier ? Une couleur favorite ou des motifs qui te feraient plaisir ?

Keitaro - En fait Takeshi m'as uniquement dis de vous commander des habits de combat de grande qualité. Le modèle 4-25 C si je me souviens bien .

Tsuimen - Le 4-25 C ? Tout cela me rappelle de bons souvenirs ... Est ton nom c'est ?

Keitaro - Je m'appelle Keitaro Tameiki.

Tsuimen - D'accord Keitaro . Tu peux entrer dans cette petite salle las bas.

J'acquiesce a la vielle femme pour après entrer dans une salle annexe ayant tous ses feux éteintes. Elle donna un applaudissement et des lumières d'intérieur brillèrent par dessous le mur illuminant ainsi les quatre coins de mon corps aussi, un tabouret assez vieux décoré le millieu de l'enceinte.


Tsuimen -
Je t'en prie . Tu peux te mettre debout sur le tabouret ?

J'obéis directement sans trop y penser et je me mis sur la petite chaise ronde. Tout a coup elle sorti de ses soutiens gorges un mètre-ruban . Une goutte de sueur perla le long de mon front. Cette femme était encore plus fêlée que Kiyoshi. Ainsi, elle mesura la taille de ma tête jusqu'à la rondeur de mon talon jusqu'à même ce que j'ai cru être la longueur de ma verge.


Keitaro - Vous devez aimer ce travail la vielle hein ?

Un sourire malin se dessina sur mon visage et la vielle femme rendis mon sourire avec un petit clin d'oeil . Pas du tout mon style mais son caractère pervers me faisait bien rire.

Tsuimen - Maintenant. Donne moi tes affinités, tes armes et te préférences en matière de tissu.

Keitaro - Laissez moi voir ... Je suis d'affinité Fuuton et je ne possède pour l'instant que un Katana. Je préférerais des matériaux doux et confortables mais incoupables et forts.

Tsuimen - D'accord tout ça est dans ma liste ... Reviens demain pour voir ta tenue.

Je sortis souriant du petit magasin, heureux de pouvoir enfin brinder des nouveaux habits et donner une nouvelle image de moi. Le lendemain je me trouvais a nouveau au Tsuimen & Co. pour finir les dernières formalités à remplir avant de pouvoir porter sur moi les fameux habits.
La vielle femme me fit entrer a nouveau dans la salle annexe ou elle me présenta les habits. Je me suis donc dénudé et porter ce que la vielle bique m'avait donné. C'était un kimono coloré de noir et de blanc, le contraste entre les deux coloris s'affirmant en une ligne verticale barrant le vêtement de la nuque jusqu'aux reins, laissant ses jambes habillées l'une de sombre et l'autre de clair. Un Svastika orne son dos, aux teintes inversées afin de ressortir sur l'onyx ou l'albâtre. Par dessous, un maillot de corps noir, fait d'un tissu résistant au feu, me moulant le torse. Dans ses nouveaux effets, où se reflètent les deux teintes ennemis, il dégage une sensation de calme, de sérénité, mais aussi de ténacité. Ces vêtements étaient faits pour moi. Elle finit par me mettre un parchemin sur l’épaule droite ou était inscrit le nom de mon sabre : Mugen No Yaiba , la lame de l’infini. Grace a elle je pouvais invoquer mon katana rien qu’en criant le mot : Libération.

Keitaro -J'adore !

Après avoir enfin prit mes nouveaux effets je suis parti voir Kiyoshi qui après avoir inspecté plusieurs fois mes affaires ne put dire autre chose que.

Kiyoshi - Waw !
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Message par Yassin 28/12/2008, 23:01

Flash-Back

- Bien, bien, tu es prêt, jeunhomme, au vu des épreuves que je t'ai fait passer, j'estime que tu es apte à avoir ce droit !
- ... Hum ?
- Sois plus expressif enfin, tu me fais penser à un macaque...
- ... Hel...Help !
- Tu es un cas perdu... Bref, en ce désert tonitruant, tu vas avoir une chose inestimable, ton... Yassin ?


Mais quel idiot cet Hiruki ! J'étais à deux doigts de lui mettre un coup bien mérite. J'étais affalé sur le sol, une douleur monstrueuse à la vessie, se caractérisant par mes deux mains sur l'entrejambe.

- Ca va ? Ah, merde, j 'ai oublié d'annuler les effets de l'Urinus Blocus... Ça fait combien de jours déjà ?

- AAAAAAAAAHHHHHHH !


Je lui foutais un uppercut magistral renforcé au chakra. J'avais atteint un tel degré de colère, et de fatigue que j'étais prêt à lui foutre toute ma rage sur cet imbécile.
Mon visage était larmoyant, je me retrouvais recroquevillé sur moi-même, un filet de salive qui glissait lentement sur le sol chaud.
Devant moi, ce stupide Hiruki, qui se levait fièrement, tout en dépoussiérant sa tenue, le sourire en coin.

- Très bien Yassin, quelques dattes mélangées à du poivre et du gingembre te feront un résultat libérateur !

Il était devenu mon sauveur, j'aurais même cru voir une auréole... ou peut-être les effets secondaires de cette plante... Ah, qu'est ce qui m'a pris d'avoir accepté cet entraînement sadique ? Je courais à toute vitesse sur un palmier arracher une flopée dattes sauvagement. Très bien, le poivre et le gingembre...le... Poivre...Et...Le...Gingembre...

- NNNOOOOOOOOONNNNNNNN !

Je lui foutais cette fois-ci un coup de pied rotatif sur le plexus solaire. On était perdu dans un désert, où pouvais-je prendre du poivre et du gingembre dans ce coin perdu.
Il se leva, toujours avec cet air fier, il semblait zen, avec un visage empli de béatitude.
Il me fixa, un grand sourire, et il sortit de sa poche droite, du poivre ! Une soudaine émotion m'envahit à la vue de ce flacon de poivre.

- OUIIIIIIII ! Je t'aime le poivre !
- Heureusement que je suis là, sinon, tu serais dans une sacrée...
- Alléluiaaaaaaaa !
criais-je tout en plaçant mes bras au ciel.

Il sortit de son autre poche, un flacon de gingembre, qu'il frétilla entre ses doigts. Cet amour grandit en moi et m'envahit complètement jusqu'à me faire oublier l'extrême-douleur de ma vessie...

- OUIIIIIII ! Je vais me marier avec ce flacon de gingembre ! Je vous aime, Poivre & Gingembre, vous êtes mes êtres adorées. Ô Gingembre. Ô Poivre. Veeennneeez ààààà mooooi ! s'écriais-je, tandis que je m'emparais avec vigueur des flacons.

Après avoir ingéré ces mets saupoudrés d'une quantité bien trop importante du Poivre & Gingembre, ô combien merveilleux, ma vessie put enfin montrer sa gratitude envers moi, moi qui l'avait sauvé de l'éclatement ou même pire de l'explosion. Je voyais le monde beau ! Magnifiquement beau ! Superbe ce sable ! Extraordinaire cette oasis ! Somptueux ce soleil !
Par contre, Hiruki semblait pensif...

- Bon, faut qu'on parle, Yassin...
- Ouiii, Senseï, qu'y a-t-il ?
- Et bien...
- Permettez-moi de vous interrompre, Senseï.... Je vous pardonne entièrement, vous et votre stupidité de m'avoir infligé ces maux, j'en suis sûr qu'ils m'ont été bénéfiques à mon entraînement, en effet, grâce à vous, j'aime le monde et...
- Oui, bon ,écoutes-moi Yass...
- Attendez, je n'ai pas terminé, Senseï, je souris à la nature, je suis heur...

Hiruki me mit un uppercut magistral, toutefois légèrement moins fort que d'habitude.
- Ô Monde cruel !

Je me relevai, et remarquai la soudaine expression d'Hiruki, il n'avait plus son rictus sympathique, mais un air grave. Il était anxieux, cela se voyait par son tique de se gratter l'arrière de son crâne, lui donnant une coiffure ébouriffée. Je prenais conscience que le calme était de rigueur...

Le silence s'était emparé du lieu, le soleil ne donnait plus signe de vie, la température chutait brusquement, accentuée par la légère brise, le mince flot, paisible, de l'oasis ne faisait plus un bruit, la pleine lune nous plongeait dans la demi-pénombre. Tout cela semblait former un spectacle, un orchestre prenant place dans ce calme glacial.

Nous nous posèrent sur le sable désormais froid, au bord de la rive, nous étions face à face, il me fixait, je le scrutais.


- En réalité, Yassin, je m'appelle Kuze. Kuze Shinmen.

/Flash-Black




Je...Je me réveillais brusquement. En face de moi, un homme, vieux, robuste, qui avait une aura imposante, un charisme déroutant...Il n'y en avait qu'un comme lui, et je le reconnaissais à sa puissance démesurée.

- Tu es bien le dernier des Shinmen... déclara Kenji Kuroda, le Kage de Chikara, sans une once d'hésitation, impassible, le ton ferme et plat, le regard noir.

Il sortit de la chambre n°305 de l'hôpital, laissant l'ambiance de marbre, et un orphelin terriblement blessé, mais personne ne sut , à ce moment-là, si son coeur souffra plus que sa chair.
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Message par Sheinji 31/12/2008, 21:43

« Je suis Siddharta Maboroshi, cent-cinquantième réincarnation de Bouddha et membre partiel du conseil de la branche spirituelle des Maboroshi. »

Ok, un bon point pour moi. J’avais deviné juste. Cette fille est complètement versée dans la religion. Pas mon truc, la religion. Je crois pas en Dieu, et si il existe, j’espère qu’il a une bonne excuse.

La fille désigne Abu de la main.


»Vous connaissez déjà Abu Maboroshi qui est celui qui vous a démarché dans le but de rejoindre cette organisation. »

Je salue Abu d’un signe de tête. Alors comme ça, il est aussi Maboroshi… Intéressant. Les liens qui unissent ces deux- là ne sont pas simplement dus à leurs croyances.

« Voici en quoi va consister le groupe nommé Kodomo no Asu : Un jour d'été m'est apparu le dieu du temps et des serpents Nâga, il m'a ordonné créer une organisation dans le but de pacifier et révolutionner le monde.
La principale bataille du groupe sera celle contre le système en place dans le Yuukan et de tout ce qui en découle.
C'est le destin qui vous à mené à moi, ne le reniez pas et venez avec moi changer ce monde. »


Wow… J’ignore encore si notre chef a vraiment été choisie par Dieu, mais en tout cas je ne peux lui nier deux qualités essentielles : la foi en elle, totale, et le masque dressé par elle qui obscurcissait ses émotions. Elle… Elle n’hésiterait pas une seconde à nous tuer si cela servait son but.

Calculatrice, froide et determinée.

Cela me plais.

Je travaillerai pour Kodomo no Asu.



« Puisque ma présentation est faite pourquoi de faites vous point de même ? »

Nous sommes huit ce soir là: Hakaima, Iarwain, Chihousou, Sheinji, Tyrande, Takeshi (les examinateurs font bien partie du lot !) Abu et Siddharta. Je suis le seul Genin, le moins expérimenté du groupe. C’est pourquoi je fus plus ou moins surpris lorsque cette dernière annonça qu’elle désirait nous parler en privé, à Tyrande et moi. Je compris immédiatement que comme moi, cette fille endossait dès maintenant le rôle d’agent double. Son bandeau la désignait comme shinobi du village de Mahou… le grand Maboroshi s’occuperait-il donc de Gensou ? A vrai dire, c’était l’hypothèse la plus probable…

- « Comme convenu, vous resterez dans vos villages d'origines, annonça Siddharta, confirmant mes impressions vous allez être les premiers dotés d'une mission : Il faut que vous me fassiez transmettre l'ensemble des informations concernant les grandes familles, les ninjas et les gangs en place dans vos vilages, vous avez trois mois. »

… La barre se place haut. Il faut que j’intègre immédiatement la pègre. Or, mon seul lien –et encore, si on peut l’appeler ainsi !- avec la pègre est Ranpû. Problème, il a cherché à me tuer. Je devrai lui soutirer des informations à son insu, pour localiser ses contacts potentiels.

Telles sont alors mes pensées, défilant à toute vitesse dans ma tête. Je souhaite plus que tout m’acquitter de ma mission dans le temps imparti, car quelque chose en moi hurle que je ne dois absolument pas décevoir les premières personnes ayant réellement compté sur moi de toute ma vie.

[i]« D'accord tant que je n'ai pas à rejoindre Arasu »
Dit Tyrande

« Ca roule pour moi » Réponds-je en affectant un ton détaché.

Elle nous fait un signe de tête. Nous partons sans nous retourner. J’ai envie de chanter. Jamais dans ma vie je ne me suis senti aussi heureux.

Je vais pouvoir évoluer bien plus vite que je le pensais.


***


Je me dirige vers les bas-quartiers d’un pas rapide, slalomant entre les masures délabrées et les ivrognes affalés sur la route. Le domaine de la pègre n’est pas loin ; ici, c’est la frontière. J’esquive une prostituée au décolleté plongeant qui vient vers moi, je me retourne pour vérifier que personne ne me suit.

A côté, à quelques mètres à peine, la maison de Ranpû se dresse, éclatante d’opulence et contrastant complètement avec la pauvreté alentour. Personne ne m’a vu. Je connais chaque coin des sentinelles, chaque habitude des gens qui vivent ici. J’ai passé plusieurs années dans cet endroit.

Ranpû est dans sa chambre, juste là, en grande conversation avec un athlète à peine adulte le dominant d’une bonne tête. Je suis pile à l’heure… Ce type est selon moi le plus susceptible d’appartenir à la partie obscure de cette ville. Je me dissimule, silencieux jusque dans les gestes, puis invoque un Bunshin inconsistant au cas où. Il tremblote, puis manque de disparaître. Je ne contrôle pas assez ce jutsu archibasique. Mon manque de talent en illusions se fait sentir. Tant pis, je modifie radicalement mes traits grâce au Henge, et je prend l’aspect plus juvénile du bras droit d’Ogurô, Rat, un sale gamin au visage chafouin et retors qui passe son temps à espionner les autres. Comme il est toujours auprès de son maître, personne ne s’étonnera de ma présence. J’espère.

Le cœur battant, presque en sécurité, j’écoute.







[HRP] Celui là est très mauvais... Mais embrumé par les fêtes et l'alcool. Buvez bien! Very Happy [/HRP]
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Message par Otarin 2/1/2009, 19:01

Chikara, village caché du sable [RP]

Otarin avait dormi correctement; malheureusement pour lui Hogiko vint le réveiller à l'aube. Quelques jours s'étaient déroulés depuis sa dernière nuit de plus de deux heures. Son maitre lui demanda de s'habiller rapidement et de venir sur la grande place. Otarin qui avait, comme d'habitude, revêtit sa tunique noire, s'élança au dehors.

Un vent violent et glacial régnait à l'extérieur, le brouillard et le verglas s'ajoutaient à ce terrible vent. Otarin avançait avec peine. Il se demandait ce qu'avait décidé de faire Hogiko par un temps pareil. On entendait juste le murmure du vent et le crissement des arbres ballotés par de grosses bourrasques.

Dans la brume il aperçut une silhouette qu'il connaissait bien: Hogiko. Il s'en approcha peu à peu et son maitre lui indiqua l'entrée d'une taverne. L'aubergiste s'étant absenté ils furent tranquilles pour discuter.

-Comment vas-tu aujourd'hui Otarin? se renseigna son maitre.

-Bien mais j'aurais aimé dormir plus longtemps, lui répondit le garçon.
-Ne te plaint pas je t'ai laissé plus longtemps que d'habitude, rétorqua Hogiko.

-Je sais et je me demandait ce que vous alliez me demander de faire aujourd'hui.

-Il y a quelques jours j'ai fait une demande de mission à ton égard et on me l'a remise ce matin. Tu dois retrouver un chaton roux avec une longue queue assez agressif qui à été vu autour du QG.

Otarin partit. L'endroit où il allait était habituellement pleine de monde mais à cause du froid il ne croisa que deux où trois personnes. Plusieurs miaulements se firent entendre de part et d'autre mais en les suivant il ne découvrait que des chats de gouttière égarés. Le vent s'était calmé mais le brouillard persistait. Otarin entendit un autre miaulement, cette fois-ci Otarin en était sûr: c'était lui. Il accéléra, les cris retentissaient encore. Ses engelures aux doigts et aux orteils le faisaient souffrir énormément mais il continua. Il agrippa une gouttière et monta. Arrivé en haut il vit enfin le chaton, pareil à la description que son maitre lui avait faite. Sa patte était coincée dans la gouttière Il s'en approcha et lui défit lentement sa patte. Le chat le griffa sauvagement à la main droite. Alors qu'Otarin hurlait de douleur le chaton s'éloigna de quelques mètres. Otarin se ressaisit et avança vers le chat et lui sauta dessus. Il attrapa le chaton et plongea vers le sol. Il essaya de s'agripper à quelques chose mais à cause du verglas sa main glissa. On entendit un sinistre craquement et otarin sombra dans les ténèbres.

* * *

Quelques minutes passèrent avant que le garçon ne reprenne conscience. Son bras gauche avait pris un angle inquiétant. Le chaton était à côté de lui et il lui léchait les doigts. Otarin se redressa et attrapa l'animal en faisant attention à ses griffes. Il s'avança en direction du QG. Il n'était pas très loin mais il avais mal partout et il était fatigué. Il arriva devant la porte et s'effondra.

* * *

Otarin se réveilla deux heures plus tard dans un lit d'hôpital. Son bras et sa main étaient bandés. Hogiko entra.

-Tu est enfin réveillé. Ça va? Un mendiant t'as trouvé sur le palier et il nous à appelés. Comment tu t'est fait ça?

-Je suis tombé d'un immeuble et les murs étaient verglacés. Je n'ai pas pu m'y accrocher.

Otarin se reposa une heure avant de retourner voir son maitre. Le chat était à ses côtés. Otarin se rappela alors que sa mission n'était pas finie. Il demanda à son maitre l'adresse du propriétaire du chaton. Après que son maitre la lui aie donnée Otarin partit rendre le chaton.

Il toqua à la porte et une femme vint lui ouvrir.

-Je vient vous rendre votre chat, lui dit Otarin.

-Tenez voici la prime et gardez le chat, je n'en veux plus. Il s'enfuit tout le temps et je n'ai plus les moyens de payer pour ses escapades.

Elle lui dit au revoir et ferma la porte.

* * *


Le jour suivant il sortit avec son nouveau chat.

-Tu t'appelleras Moon car j'aime bien la nuit et que ça me la rappelle.

A partir de ce jour Moon et Otarin ne se quittèrent plus.


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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 9 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Delzebuth 2/1/2009, 19:35

[HRP] Bon, j'y vais d'un bloc désolé, Bibouche a mis trop de temps à éditer son message et mes textes commencent à être trop nombreux, je vais finir pas m'y perdre, donc je poste. [/HRP]

« (Moi) Salut…
_ (Vieil Homme) Te revoilà. En forme à ce que j’ai pu voir.
_ (Moi) Ouais, ce crétin n’est pas capable de poser un pied par terre. Je me suis dit que je pourrais lui montrer deux trois trucs.
_ (Vieil Homme) Tu es plus charitable que je ne le pensais.
_ (Moi) C’est juste que je dois remplir mon rôle. Je suis Chuunin maintenant, faut bien que je serve à quelque chose. Au fait, je connais toujours pas ton nom.
_ (Vieil Homme) Rosanshin… Nomiko.
_ (Moi) Je me disais bien… T’es le gars envoyé par Zenko, c’est ça ?
_ (Rosanshin) Exactement.
_ (Moi) Alors c’est à toi de m’expliquer avec précision ce dont je suis chargé. Fais vite.
_ (Rosanshin) Savoir est synonyme de patience, mon ami. Suis-moi donc. Ce n’est pas ici que tu rempliras la tâche que t’as confié Zenko.
_ (Moi) Ouais, t’as raison, on se barre de cet hôpital pourri, direction la pagaille à Arasu. Eh Bibouche ! Je reviens dans quelques jours ! T’as intérêt à bien maîtriser ce truc d’ici-là si tu veux pas que je te latte la boîte crânienne ! »


Sans le regarder plus longtemps, je le laissais là, seul, ne lui laissant pas l’opportunité de répondre. Je commençais à avancer aux côtés de l’homme au parapluie, Rosanshin, hâté de me débarrasser de ma dette envers Zenko.
Quand soudain…


« (Moi) Mince… »
Je retournais voir Bibouche précipitamment avant de lui demander une dernière chose :
« (Moi) Attends petit Genin ! Il est temps que tu commences à faire des missions pour ton sensei !
_ (Bibouche) Mon Sen …?
_ (Moi) J’ai un chien, Sazane, et ta tâche sera de t’en occuper durant mon absence !
_ (Bibouche) Mais…
_ (Moi) Merci, c’est très gentil d’accepter ! Je te paierais au retour ! »

Sur ces mots, je le quittais vraiment. Rosanshin me fît remarquer quelques minutes plus tard que je ne lui avais pas indiqué où trouver mon chien, et alors que je commençais à faire demi-tour pour m’élancer une nouvelle fois vers Bibouche, il me retînt en saisissant ma capuche (ce qui d’ailleurs me fît faire plat à même le sol) et m’expliqua qu’il avait déjà envoyé un message à Makura pour l’avertir de mon ennui.
« (Moi) Aaaah… Mais ?! D’où tu connais Makura ? Ou plutôt, d’où tu sais qu’il me connaît ?
_ (Rosanshin) Nous avons parlé de toi avant que je ne vienne à ta rencontre. Ici, toutes les informations me parviennent, quelles qu’elles soient.
_ (Moi) Ah… Ouais genre fais ton gros intello va… ça explique pas grand chose mais bon… Et au fait, comment tu fais pour disparaître comme ça .?!
_ (Rosanshin) Ha ! Une technique de vieux loup mon petit… »



Sur ces mots, nous reprîmes la marche, bavardant de tout et de rien, faisant peu à peu connaissance. Je me rendais compte que j’étais en présence d’une véritable encyclopédie humaine. Je pouvais lui parler d’académie, de vol, de ferme, d’Arasu, d’examen, de voyage, il parvenait toujours à tenir le discours, comme s’il avait tout vécu. Sa voix, calme et lente, montrait un véritable apaisement de l’esprit. J’avais l’impression que je côtoyais une sorte de Dieu spirituel, dont la connaissance serait aussi profonde que les probables rides de son visage. Visage que j’essayais toujours d’apercevoir sous ce grand parapluie : quelques formes se dessinaient par instants d’inattention, mais jamais claires, toujours dans l’ombre de son attirail. Toutefois, j’étais parvenu à me faire une idée de ce à quoi il pouvait ressembler : je l’imaginais comme un sage, la barbe et les cheveux longs et blancs, le nez rond et aplati et les yeux sûrement plissés d’un sourire qui devait se dessiner sur son visage. Au moins je pouvais apercevoir ses vêtements (il portait un plastron de couleur grise (clair), avec en haut au centre le symbole des Nomiko peint dessus, un pantalon noir, des manches blanches, et pour finir des gants noirs.)…

Il m’emmena vers un terrain sableux avant de s’asseoir par terre. Il s’arrêta de bouger et sa voix se fît entendre sous son voile.
« (Rosanshin) Montres moi l’une de tes techniques.
_ (Moi) Une technique ? Mais t’es dingue, on ne montre pas ses cartes avant de commencer à jouer.
_ (Rosanshin) Hmmm… Je vois, tu n’as pas été prévenu. Je suis ton nouveau senseï, sous demande de Zenko. Il souhaite que je t’apprenne à exploiter au mieux tes compétences pour le servir de manière plus efficace. Alors montres-moi cette technique.
_ (Moi) Mais…
_ (Rosanshin) Fais.
_ (Moi) Oh ça rime… »

Sans réfléchir beaucoup, je choisissais que j’effectuerai la technique que j’utilisais le plus souvent, c’est à dire le nuage de cailloux. Frappant le sol du pied, je faisais apparaître une nuée de pierres qui se dégagèrent du sol, s’éparpillant en désordre dans les airs.
Rosanshin ne montra aucun signe de réaction, toujours caché sous son parapluie. Je me sentis comme traqué par un regard transcendant, comme épié au plus profond de mon intimité. J’en aurai presque cru qu’il regardait au travers de son parapluie et de ma peau pour analyser mon âme.

« (Moi) Euuuh…
_ (Rosanshin) Très bien… Suis-moi. »

Il se releva avant de me tourner le dos et de se remettre en marche. Je le suivais non sans inquiétude, un peu désireux de savoir ce qu’il cachait dans son crâne. Pourquoi ne voulait-il donc pas me montrer son visage ?

Après quelques pas, il se stoppa, comme résolu :

« (Rosanshin) Tout d’abord, nous allons chez toi. J’espère que tu es remis de tes blessures.
_ (Moi) Ben ouais, tu m’as pris pour qui ? »

D’un geste bref, je tirais sur un bandage, ce qui força les autres à se défaire dans le même élan. Tous ces rubans tombèrent au sol sans que je ne leur dédaigne un intérêt. En fait, si j’étais resté un jour de plus à l’hôpital, c’était simplement pour faire des vacheries au médecin. D’ailleurs, je me demandais bien comment il s’en sortait avec les laxa…
« (Rosanshin) Dépêchons-nous.
_ (Moi) Hein ? Mais pourquoi ? La mission commence déjà ?
_ (Rosanshin) Suis-moi.
_(Moi) T’en as pas marre de répéter ça ?… »


D’un pas nonchalant, nous reprenions la route.
« (Rosanshin) Passes devant.
_ (Moi) Ben pourquoi ?
_ (Rosanshin) Parce que je ne sais pas où tu habites.
_ (Moi) C’est malin… Et ça se prend pour un Dieu du Savoir hein ?!
_ (Rosanshin) Je ne l’ai jamais prétendu.
_ (Moi) … »


Arrivés, une petite heure plus tard, en ma noble demeure de moins de deux mètres de hauteur et de plus de vingt mètres carrés, nous nous arrêtâmes dans un vaste jardin public situé en lisière d’un gigantesque… banc de deux places, côtoyant mon bâtiment.
« (Rosanshin) C’est très modeste comparé à ton orgueil…
_ (Moi) Tu t’attendais à quoi hein?…
_ (Rosanshin) A première vue, j’ai cru que c’était une niche pour ton chien.
_ (Moi) Bon ça va, n’en rajoutes pas plus… »


J’eus pour simple tâche de collecter mes bagages. Sazane avait déjà disparu, probablement recueilli par Makura (du moins, je l’espérais). Je ressortais quelques minutes plus tard de ma maison, le regard dans le vent, avec tout ce qui m’était nécessaire.

« (Rosanshin) …
_ (Moi) …
_ (Rosanshin) Comment t’arrives à ranger tout cela dans une si petite maison ?…
_ (Moi) Ruse d’un jeune renard, vieux loup !
_ (Rosanshin) Certes… Bref, t’es pas obligé d’emmener ta maison sur ton dos… ton sac fait au moins trois fois ton poids…
_ (Moi) Bon ok… »

Je retournais dans ma petite cabane avec un gigantesque sac plus gros et grand que moi, qui peinait même à passer la porte. J’étais reparti pour faire une nouvelle collecte et un petit tri. Je me contentai du stricte nécessaire et nous reprenions la marche.

Au bout d’une heure, nous revenions près de l’hôpital, dans l’un des nombreux centres de recherches qui affluaient à l’Ouest. Il s’adressa à l’accueil sans que je ne sache ce qu’il demanda, étant trop éloigné pour entendre ses paroles. Un homme arriva en quelques secondes et les deux se saluèrent. Le nouveau venu portait une tunique de médecin un peu beaucoup cramée, de petites lunettes et, pour rattraper le coup, un joli pantalon uni avec ses chaussures noires. L’apparence typique qui me rappelait ce même homme que l’on avait martyrisé Bibouche et moi à l’hôpital.
Rosanshin et ce nouvel individu se dirigèrent alors vers moi, souriants et calmes.


« (Rosanshin) Delze, je te présente Sayabu, un savant de ma connaissance. Sayabu, voici Delze, l’élève que j’ai formé.
_ (Moi, murmurant) Formé ? Pour qui il se prend lui ? Il m’a même pas encore appris une seule technique…
_ (Sayabu) Enchanté.
_ (Moi) Ouep… On va dire que moi aussi.
_ (Rosanshin) Très bien, Delze, maintenant je vais t’expliquer : Sayabu va effectuer différents tests sur toi, de sorte à ce que nous en connaissions un peu plus sur ton potentiel. Tu vas donc gentiment faire ce qu’il te demande, ok ?
_ (Moi) Ok, mais en échange t’a intérêt à m’apprendre des bons trucs.
_ (Sayabu) C’est justement pour parfaire ton enseignement que nous faisons ces tests.
_ (Moi) Deal ?
_ (Rosanshin) Deal. »

J’étais fier d’avoir conclu ce marché. Au moins, j’étais certain que je tirerais un grand profit de cette satanée mission. Je balayais la salle du regard pour voir où nous pourrions nous diriger, mais finalement mes yeux s’attardèrent pour se noircir en croisant ceux qui nous observaient.
Il y avait de quoi former un groupe loufoque : un papi caché sous un parapluie qu’il gardait même en étant dans un bâtiment, un savant vêtu d’une tunique toute cramée à cause de ses expériences, et un super beau gosse (ben quoi ?) toujours en train de sourire pour les accompagner. Voir tous ces gens qui nous épiaient me rendait malade, j’avais l’impression de me taper la plus grosse honte de toute mon existence. Alors que j’allais exercer ma haine sur tous ces impolis, une main se posa dans mon dos, comme pour me déplacer. Rosanshin.
Nous nous dirigions tout d’abord vers une salle typique d’un cabinet de médecine, avec plein d’instruments chirurgicaux et autres autour d’une chaise pour patients. Bien entendu, ce fut mon magnifique derrière qui s’y apposa.

« (Sayabu) Le premier test, c’est pour les Doukiris.
_ (Moi) Les doux kiris ? A quoi ça va me servir de bouffer ?
_ (Rosanshin) Non, tu n’as pas compris. Le Doukiri est une unité pour mesurer la puissance intérieur, l’aura si tu préfère, de l’individu. Ce n’est pas un repas.
_ (Moi) C’est louche…
_ (Sayabu) Certes. En moyenne, un Chuunin débutant, ce que tu es d’après les dires de Rosanshin, est évalué à 1150 Doukiris. Voyons ce que ça donne pour toi. »


Sayabu prît un petit parchemin qu’il enroula autour de mon bras. Un petit blanc s’installa, coupé par un sursaut du savant.
« (Sayabu) Que ?!
_ (Moi) Alors ?
_ (Sayabu) 24 000 Doukiris !!! Mais c’est impossible !!
_ (Moi) Ben quoi ? T’as vu comment j’suis balèze ?
_ (Sayabu) Non ! Il y a erreur. Même les meilleurs Jounins que j’ai rencontré n’ont pas ce niveau.
_ (Moi) Tous des merdouilles. Allez, à genou devant ton Dieu.
_ (Rosanshin) Si je puis me permettre, Delze sort de l’hôpital. Il y a ingéré, à ma demande, des médicaments spécifiques chargés de le faire agoniser, et il se peut qu’ils faussent le parchemin.
_ (Moi) Mais alors, ces pilules…
_ (Rosanshin) Oui, ce n’était pas pour te guérir, simplement pour t’endurcir psychiquement.
_ (Moi) Espèce de vie…
_ (Sayabu) Je peux essayer un autre test ! Je dois avoir des parchemins qui ne tiennent pas compte des drogues de ce genre.»

Le savant se plongea dans l’un de ses tiroirs pour en tirer un long parchemin qu’il brandit à bout de bras, comme s’il tenait le Saint Graal.

« (Moi) Crèves. J’ai pas confiance.
_ (Sayabu) N’aies pas d’inquiétude, c’est le même en plus complet.
_ (Moi) Ok, ça va alors… »

Il s’approcha lentement, comme à pas furtifs, pour finalement entourer mon bras du long parchemin. Je sentis alors une petite secousse.
« (Moi) Espèce de co… Que ? Aaaargh ! »
Je fus littéralement électrocuté ! Décidément, la science et tous ces tests, c’était une famille de sadiques, de dégénérés mentales, de satanistes, de pourritures surtout !
Je regardai, tordu dans la souffrance, Rosanshin et Sayabu louchant sur le parchemin.

« (Sayabu) 1 380 … Pas mal pour un nouveau promu !
_ (Moi) Je vais te… !!
_ (Rosanshin) Passons à la suite avant qu’il n’enrage. »

Alors que j’allais bondir dans l’intention d’écraser la cervelle de Sayabu contre le sol, Rosanshin me cloua du pied dans la chaise, me calant son parapluie dans le nez et l’écrasant pour me maintenir en place.
« (Rosanshin) Trop prévisible. Ecoutes, si tu veux que je m’occupe bien de toi, restes calme.
_ (Moi) Grrr… »


Dernière édition par delze le 10/1/2009, 17:34, édité 2 fois
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 9 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Delzebuth 2/1/2009, 19:40

Toujours dans le même labo.

Sayabu s’approchait de moi, une gigantesque aiguille de 5 centimètres dans la main, l’air de vouloir la planter dans ma chair par simple soif de sang.

« (Moi) Dégages. »
Mes bras furent plaqués contre la chaise par du sable, oeuvre probable de Rosanshin. L’aiguille vînt piquer mon avant-bras, et Sayabu s’en alla avec un échantillon de mon sang. Il fit quelques tests en cachette avant de revenir auprès de nous.
« (Sayabu) Affinité Doton principalement, mais aussi Fuuton. Plutôt pas mal pour maîtriser le sable, même si quelque chose a l’air de clocher dans ses gênes.
_ (Rosanshin) Oui, mais il n’est pas encore au courant. Je t’expliquerai ça en détails tout à l’heure.
_ (Moi) Mais…
_ (Rosanshin) Continues Sayabu.
_ (Sayabu) Tu as beaucoup de chance de posséder ces deux affinités là. Je t’explique :
-imagines que tu tombe sur quelqu’un d’affinité Raiton. Ton doton se fera écrasé, tout simplement parce que la foudre vainc la terre.
-ton cas ne sera cependant pas désespéré : le vent vainc la foudre, donc ta seconde affinité te permettra de palier à cet handicap.
-en revanche, si quelqu’un d’affinité Katon t’attaque, utilises ton Doton et ne te sers de ton Fuuton sous aucun prétexte ! Le vent ne ferait qu’attiser la flamme !
-pour finir, il te faut savoir que ton Doton vainc le Suîton, donc tu auras un sérieux avantage sur celui qui se sert de l’eau.
_ (Moi) Cool…J’ai pas compris grand chose… Et si le gars a les même affinités que nous, ou d’autres qui n’ont pas de rapports directs avec les nôtres?…
_ (Rosanshin) De manière générale, le ninja a de quoi palier au désavantage. N’oublies pas qu’il y a aussi le Taijutsu, qui ne dépend pas vraiment des affinités. D’ailleurs, le Genjutsu ne repose pas uniquement sur elles non plus. Les affinités sont plus liées au Ninjutsu.
_ (Sayabu) Il a raison, donc n’aies pas d’inquiétude Delze, il y a toujours un moyen de t’en sortir.
_ (Moi) Ben ouais, surtout quand on est balèze comme moi.
_ (Sayabu) On va voir si tes techniques sont aussi puissantes que ton orgueil est grand !
_ (Moi) Hein ? »


Et dix minutes plus tard, nous étions dans une gigantesque salle toute blanche, éclairés par des lumières de la même couleur que les murs. L’ensemble était d’une homogénéité parfaite, on ne pouvait y voir aucun défaut. En fait, je me rendais compte que le centre de recherche devait aussi sa grandeur à cette pièce, dans laquelle je me demandais bien ce qu’on y ferait.
« (Sayabu) Mon assistant ne devrait pas tarder.
_ (Moi) Pourquoi un assistant ?
_ (Sayabu) Parce que le Genjutsu n’est pas mon fort, je suis plus fait pour les recherches.
_ (Moi) Le Genju… ? C’est pas le truc des illusions ça ?
_ (Sayabu) Si. Nous allons voir comment tu te défends face à une illusion. Ou plutôt dans l’illusion.
_ (Moi) Hein ?
_ (Sayabu) En fait, mon assistant va te plonger dans un Genjutsu et te fera apparaître des obstacles, et nous verrons de quelle manière tu t’en sortiras pour voir ce qui cloche dans ta façon de combattre.
_ (Moi) Mais… admettons que je sois un « Genjutsuka », pourrais-je faire une illusion dans l’illusion?
_ (Rosanshin) C’est une possibilité, mais de toute manière, tu ne connais rien du Genjutsu.
_ (Moi) Comment tu sais ?…
_ (Rosanshin) Tu n’en as pas utilisé lors de l’examen, alors que ç’aurait pu t’être vraiment utile.
_ (Moi) Mais alors tu m’as… ?
_ (Sayabu) Oh ! Voilà mon assistant ! »

Un petit homme frêle apparaissait, le regard sérieux mais non inquiétant. Il portait un foulard sur la tête (représentant Chikara) et s’habillait de manière anodine, vêtu de la tenue classique des Chikarates. Un paille dans la bouche, il vînt taper un shek à Sayabu, et salua Rosanshin en s’abaissant. Lorsqu’il m’observa, il eut un sourire sadique et me dévisagea en faisant les gros yeux.
« (Individu) Saaalut petit Chuunin… Prêt ?
_ (Moi) Petit ? Tu te prends pour qui ?
_ (Individu) Pour un Jounin qui va te faire voir deux trois horreurs dans quelques secondes.
_ (Moi) Je suis déjà au courant. Mais haut comme trois pommes, c’est toi le petit…
_ (Jounin)… Plus aucun respect ces jeunes.
_ (Rosanshin) Excuses-le, il est assez… impulsif.
_ (Moi) Quoi ?! Mwo… ?!! »
Le Jounin me cloua la bouche en mettant sa main dessus, avant d’approcher son visage pour me défier du regard.
« (Jounin, dans un murmure) Chhhuut… Contentes-toi de t’affoler… »


Il disparut. Et même, ils disparurent.

« (Moi) Me voilà dans un sale pétrin. Apparemment, le test commence… »
J’entendis un hurlement qui faillît me péter les tympans. Tout mon corps en avait tremblé, et j’en avais une certaine chair de poule. Dans un petit frissonnement, je me retournais, un peu hésitant. Un rire strident en écho se fît entendre dans toute la pièce qui s’était assombrie sur le coup : le Jounin devait prendre un plaisir fou à m’effrayer. Même si je gardais un minimum de froideur, il avait bénéficié de la surprise. Je me retournai.
Dans mon dos était apparu un gigantesque lion, prêt à me bondir dessus. Un râle s’exprimait du fond de sa gorge, et un sourire traduisait une certaine cruauté, le désir de me percer de ses crocs.
« (Moi) ‘chié ! »
Je détestais déjà le Genjutsu. Résolu à ne pas laisser le premier coup à cette chimère, d’apparence mi-louve mi-lionne, je me jetais dans sa direction.
« (Moi) Oh les cons… Pas de lance… »
Je l’avais laissée à l’accueil… Seul mon intellect et mon Ninjutsu pourraient me tirer d’embarras.

Le monstre n’attendît pas que je vienne à lui et se lança à mon encontre. Frappant le sol du pied, je créais un dard de terre. Lorsqu’il bondit au dessus pour l’éviter, j’en créais un autre en calculant l’endroit où il atterrirait. Par réflexe, il plaça sa patte dessus, s’enfonçant le pic dedans. Un grognement de douleur retentît mais je n’y prêtais pas attention : déjà je frappais le sol des deux mains à de nombreuses reprises pour se faire lever le brouillard pendant qu’il tentait de s’extirper du piège que je lui avais tendu.
« (Moi) Ura Nanda. »
Le brouillard se leva, par chance. C’était vraiment une technique utile, mais difficile à mettre en place. Ce coup-ci, elle avait fonctionné, et j’étais assez content du résultat. La chimère parvînt finalement à se sortir la patte du dard de terre, et l’instant suivant mon brouillard disparaissait, un rire d’écho machiavélique lui faisant suite.
« (Moi) ‘culé de Jounin… »
La chimère me bondît dessus. Un nouveau dard de terre, plus grand cette fois, stoppa sa course : elle s’arrêta avant de se faire plantée. Elle se décala d’un petit saut, puis repassa à l’attaque.
D’un bond, elle se jeta sur moi. Mon nuage de cailloux me cacha au dernier instant pour me permettre de l’éviter sans me faire enchaîner. Et comme à l’habitude, j’utilisais ma feinte favorite.
La chimère me vît sortir du nuage de cailloux en courant, et partît donc à ma poursuite. Le nuage de cailloux se dissipa afin que je puisse plus aisément préparer un nouveau piège.
Bientôt la chimère se retournait, après avoir croqué mon clone. Elle me vît quelques mètres derrière un petit mur de terre, l’air terrifié, puis elle se jeta sur moi.
Comme je l’avais imaginé, elle bondît par-dessus pour directement atterrir sur mon clone et… sur le dard de terre qu’il cachait derrière lui. Mon plan avait fonctionné à merveille : dissiper son attention pour me permettre la mise en scène de mon piège, être prêt à son retour, un clone prenant un air terrifié derrière un mur de terre plutôt petit, comme s’il l’avait raté. La chimère l’ignorerait donc, et passerait par dessus en bondissant, pour finalement atterrir sur mon clone et sur le dard de terre juste derrière, pendant que moi…
Je me relevais pour m’asseoir sur le mur de terre derrière lequel je m’étais caché. Victoire.


« (Jounin, avec un rire strident en écho) Hihihihiiiii ! Pas mal pas mal !
_ (Moi) C’est fini ?
_ (Jounin) Noooon ! Il te reste encore deux épreuves !
_ (Une voix dans mon dos) Viens par ici. »

Je me retournais pour voir de qui il s’agissait. Le Jounin lui-même, me reluquant d’un sourire sadique.
« (Jounin) Cette deuxième épreuve est un duel ! Hihihihiiiiiii ! »
Merde. Il bondissait directement sur moi, un ninjatô dans chaque main. Comme j’aurais voulu pouvoir dégainer ma lance !
Pas de remords. Je ne pouvais pas me permettre de réfléchir à autre chose qu’à ce duel. Je le laissais venir, dans l’intention de le contrer. Son sabre droit fît un piqué tandis que son gauche effectuait une coupe horizontale. J’esquivais d’un petit déplacement sur sa droite, dans son angle mort. Seulement, il devait avoir l’habitude de ce genre d’esquive : son pied droit se plia pour venir percuter ma face, m’envoya bouler sur plusieurs mètres. Je me relevais dans une roulade arrière avant de lui refaire face. Disparu. Tout de suite je frappais le sol du pied pour déclencher mon nuage de cailloux, puis je me couchais. Regardant au dessus de moi, je vis une lame faire une coupe à l’endroit où j’étais un dixième de seconde plus tôt.
Puis mon nuage disparu subitement, annulé par le Genjutsu du Jounin. Il m’observa d’un sourire pendant un court moment avant de tenter de me planter son sabre tandis que je roulais sur le côté. D’une nouvelle roulade arrière, je me relevais pour lui refaire face. Il se lança à nouveau sur moi pour me trancher comme le ferait une pince, en diagonale. Cependant, je rentrais dans son Ma-aî (c’est-à-dire que je me plaçais tout près de lui, contre son torse, pour prendre sa position) juste avant qu’il ne puisse faire sa coupe, puis je lui enfonçais ma paume dans la mâchoire avant de saisir son avant-bras pour couper de la main le pli de son bras, le projetant ainsi avec puissance au sol. Il fît un petit vol, de la même forme d’un éventail lorsqu’on l’ouvre, avant de s’écraser à mes pieds. Puis il disparût et je sentis un métal glacial me percer le poumon droit en s’enfonçant depuis le bas de mon dos.
Le Jounin se trouvait derrière moi, et sa lame dans mon corps. Un gloussement précéda une coulée de sang de ma bouche, et je tombais à genou, me rattrapant sur les mains pour ne pas m’écrouler. Puis tout d’un coup la douleur disparut, en même temps que mon adversaire.

Arrivèrent une dizaine de ninjas tous vêtus de la même manière, avec le masque et la tenue noires atypiques de notre art. Il allait me falloir user d’encore plus de stratagèmes…
Tous étaient munis de deux kunais qu’ils tenaient la pointe vers le bas. Ils se jetèrent d’une même nuée sur moi, m’obligeant à reculer. Je maudissais le Genjutsu et bénissait mes esquives, unique chose que je pouvais faire. Un bras passait, je glissais dessous, un pointe arrivait, je reculais, un frottement sur l’épaule, je me déhanchais, un bruit de pas dans mon dos, je m’accroupissais et…
Mon adversaire passa par dessus moi, tombant comme un boulet sur la foule de ninjas. Je reculais rapidement avant de déclencher mon nuage de cailloux. Une fois caché dedans, j’apposais rapidement mes mains au sol pour dresser un petit mur de terre, et je répétais l’action une multitude de fois. Au final, lorsque le nuage de cailloux disparaissait, je réapparaissais dans une sorte de carrée dans lequel s’était installé un petit labyrinthe. Deux clones m’entouraient, prêts à se jeter dans le tas. Tous mes adversaires bondirent par dessus les murs du carrée, sauf quatre ou cinq qui durent recueillir mes clones qui leur avaient bondi dessus pour diminuer un peu le nombre d’attaquants.
Dans ce petit labyrinthe, l’avantage m’était donné, surtout face à des ninjas dont l’intelligence ne semblait pas très développée. Dans cet endroit plein d’obstacle, ils se marchaient dessus, et leur nombre devenait rapidement un gêne. Quoi de mieux lorsque l’on est seul ?
Le plus rapide se retrouva le crâne explosé contre un mur. Je m’enquérais de ses kunai pour pouvoir mieux faire face aux autres.
Une attaque, une esquive. Une coupe, une vie.
Le combat me semblait joué. Dans ce chahut, mes ennemis s’avéraient être de véritables proies en proie au désordre.
Une coupe, une défaite…
Pliant un ninja en deux en lui plantant un kunai dans le nombril, je ne fis pas attention à son partenaire qui bondît au-dessus de lui pour me planter son arme dans le crâne, déclenchant un rire démoniaque dans la pièce.
Retour à la réalité.

« (Jounin) Pas si mal que ça pour un nouveau promu.
_ (Sayabu) Nous avons pu voir ce qu’il faut pour te corriger à travers ces différents tests.
_ (Rosanshin) Laissez-moi lui expliquer je vous prie. Delze, face à un monstre, tu n’es capable d’aucun jutsu distant capable de lui tenir tête. Même si ta stratégie était bonne, tu n’as pas été capable de l’affaiblir, il t’a fallu jouer sur un coup décisif. Face à un adversaire shinobi compétent, tu n’as pas été capable, au corps à corps, de l’immobiliser. Ta technique est bonne mais n’est pas de taille face à un adversaire comme lui. Pour finir, face à un groupe, tu n’as utilisé aucun sort de zone. Tu as eu beaucoup de chance que l’un d’eux n’ai pas eu la possibilité de te lancer une boule de feu ou autre pendant que tu étais sous ton nuage de cailloux.
_ (Sayabu) Par contre, nous trouvons vraiment étrange que tu ne parvienne pas à maîtriser le sable. C’est du Doton après tout, et qui plus est le Fuuton facilite encore plus son usage. Et puis, j’ajouterais que même sans en avoir conscience, tu utilises le Fuuton, notamment pour ton nuage de cailloux et ton brouillard. Pour finir, belle preuve d’intellect, mais tes inattentions t’auraient été fatales en réel combat.
_ (Moi) Bon, en somme, c’est quoi mon défaut ?
_ (Rosanshin) Tu ne fais assez de dégâts. Tu as tendance à tout jouer sur un coup, tu n’as rien pour affaiblir ton adversaire avant de l’exécuter.
_ (Moi) Je n’avais pas ma lance…
_ (Rosanshin) Oui, elle était dans mes mains. »
Tout à coup, j’observais mieux son parapluie.
« (Moi) Ce parapluie…
_ (Rosanshin) Depuis le temps que j’attends que tu le remarque… »


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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 9 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Delzebuth 2/1/2009, 19:44

Il avait les rides aussi profondes que son savoir…

Derrière sa longue barbe blanchie par les années, on devinait un sourire de générosité. Des crevasses parcouraient tout son visage, et ses yeux, petits, traduisaient une très grande expérience du combat. Ses cheveux se réunissaient en un chignon maintenu par un lacet noir sur le sommet de l’arrière de son crâne. Ainsi le vétéran Jounin, Rosanshin, dévoilait son visage, le grand parapluie qui le cachait tenu d’une main tombante.
Je le regardais d’un air loufoque, satisfait de constater qu’il ressemblait à ce à quoi je m’étais imaginé.

« (Rosanshin) Qu’as-tu donc à me fixer ainsi ?
_ (Moi, surpris) Oh ! Euuuh je regardais vos rides, voir s’il y avait de la poussière dedans…
_ (Rosanshin) Tu es bien étrange, Delze. »

Il me tendît alors son parapluie. Comme je venais de la constater, il s’agissait en réalité d’une lance. En fait, la lame était le sommet du parapluie, on n’y faisait guère attention au premier coup d’œil.
L’arme était d’un bois noir et quelques « poils » rouges cachés sous le voile du parapluie précédaient la lame grisâtre. Un petit ruban ceinturait le centre de gravité de l’arme, chose utile pour mieux la manier. Après quelques tests, je retrouvais le bois souple auquel j’étais habitué, et la forme du parapluie cachait bien mon arme. Fabuleux.

« (Jounin) Vous avez encore besoin de moi ?
_ (Sayabu) Oh ! Non, ça ira, merci beaucoup.
_ (Jounin) T’iras loin gamin.
_ (Moi) Merc… »

Sans que je puisse terminer ma phrase, il me tourna me dos et s’en alla d’un pas tranquille. Un sacré gars.

« (Sayabu) Bon, les tests nécessaires sont terminés.
_ (Moi) C’était pas si long que ça en fait…
_ (Sayabu) Non, on s’efforce d’être le plus rapide possible. Nous avons aussi des recherches à faire, on ne peut pas perdre un temps fou avec chaque ninja.
_ (Moi) Ouais, t’as raison. Bref, merci.
_ (Rosanshin) De même Sayabu, tu nous as apporté une belle aide.
_ (Sayabu) Ce fut avec plaisir. Si jamais quelque chose vous tracasse, on est là, c’est notre métier. Allez, je dois vous laisser. Au plaisir de se revoir !
_ (Rosanshin) A bientôt mon ami.
_ (Moi) Tchao le binoclard. »

Ainsi nous quittions le centre de recherche. J’étais content d’avoir fait ces tests, j’avais l’impression de mieux me connaître moi-même.
« (Rosanshin) Nous débutons ton entraînement.
_ (Moi) Quoi ? Déjà ?
_ (Rosanshin) Exécutes un « Shinjuu Zansho, Marche souterraine ».
_ (Moi) Hin… T’es marrant toi… Je connaissais même pas le nom… Shinjuu Zansho ! »

Je tentais maladroitement de m’enfouir dans le sol. Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’y parvenais, et mes deux pieds s’enfoncèrent. Seulement, arrivé aux genoux, la technique s’annula. J’étais donc bloqué les jambes dans la terre, et Rosanshin me regardait d’un air moqueur.
« (Rosanshin) J’attendais mieux de toi à ce niveau là…
_ (Moi) Eh ! Faut pas rêver non plus, j’ai que 17 ans moi !
_ (Rosanshin) Oui, mais pour un héritier des Samashi lié à cet animal…
_ (Moi) Un héritier des Samashi ?
_ (Rosanshin) Il est temps de passer aux aveux, petit excité.
_ (Moi) Cool !
_ (Rosanshin) Hm… Bon, alors voici la première révélation : tu porte le nom d’un clan détruit, Samashi Delze.
_ (Moi) Sérieux ?
_ (Rosanshin) Evidement. 500 ryos pour cette révélation.
_ (Moi) Eh ! Mais t’es un guedin en fait !
_ (Rosanshin) Eh quoi ?! T’as vraiment cru que j’étais aussi sage que je paraissais ?! C’était juste pour grimper dans ton estime, mais faire tout le temps le sage, c’est lassant !
_ (Moi) ‘Me disait bien que t’étais zarb ! Crèves pour que je te paye, c’est Zenko qui m’engage !
_ (Rosanshin) Bon ok. Faut pas que je fâche Zenko. Alors je t’explique : Korei faisait beaucoup d’expériences. Ca t’as dû l’apprendre dans tes cours d’Histoire à l’académie non ?
_ (Moi) Euuuh… Mes cours d’Histoire… Ouais bof…
_ (Rosanshin) Pfff… Bref, comme je disais, Korei faisait beaucoup d‘expériences pour améliorer ses ninjas. Ils ont tenté à une occasion d’implanter un gêne dans un individu pour le croiser à un animal.
_ (Moi) Chaud… Tu t’imagine avec une tête de bœuf ? Oh par contre je kifferais avoir une tête et des ailes de dragon !
_ (Rosanshin) Ecoutes au lieu de dire n’importe quoi. Cette expérience a en partie réussie : le gêne est resté mais n’a donné aucun résultat physique, seulement il a changé les compétences des cobayes, qui se sont avérées être toutes liées à l’animal du gêne. Ils ont développé cela jusqu’à créer des guerriers plutôt redoutables. Tous se sont réunis jusqu’à former le clan Samashi.
_ (Moi) Mais pourquoi ne l’ont-ils pas fait sur tout le monde.
_ (Rosanshin) Parce que beaucoup trop de sujets mourraient. Ils ont préféré s’arrêter là et attendre de voir si le gêne était héréditaire. Ce qui fut le cas. Immédiatement, un problème s’impose.
_ (Moi) Ouais, j’ai déjà deviné : l’animal du fils. Prenons un gars qui fait bœuf et l’autre qui fait chat par exemple, ça doit donner un truc chelou.
_ (Rosanshin) Oui, c’était ça le problème. Pendant longtemps les membres du clan avaient crainte de voir un monstre impuissant naître de l’union des deux animaux. Mais ce ne fut en rien le cas.
_ (Moi) Mais… pourquoi ?
_ (Rosanshin) Parce que le métabolisme s’est adapté à ces gênes. Ainsi, le nouveau-né se voyait posséder l’animal qui reflétait au mieux sa personnalité. Etrange n’est-ce pas ? Ca a formé une véritable spécificité de chacun dans ce clan, puisque tous avaient un animal particulier.
_ (Moi) Cool ! Eh ! Ca veut dire que moi aussi j’en ai un !
_ (Rosanshin) C’est là que nous en venons à toi. J’ai beaucoup étudié ton cas pour découvrir ce à quoi tu es lié. »


Nous nous fixions d’un air sérieux, bien qu’assez ridicule.

« (Moi) Le dragon !
_ (Rosanshin) Ca reflète ta personnalité…
_ (Moi) Ben ouais, je suis beau et musclé, comme le dragon !
_ (Rosanshin) Pourquoi c’est à moi que Zenko l’a refourgué ?… Ton animal dépend du psychisme, pas du physique. En fait, celui-ci résulte de l’animal, mais c’est ta pensée qui détermine le bestiau !
_ (Moi) Alors je suis le dragon, comme je suis impassible.
_ (Rosanshin) Tu parles… Si t’étais impassible, j’aurais pas anticipé ta réaction dans le cabinet de Sayabu. Révisons ton caractère… Tu es quelqu’un en qui nous faisant difficilement confiance.
_ (Moi) Eh ! Qui sait qui t’as dit ça ?! Si je le choppe je le…
_ (Rosanshin) C’est pas très typique du dragon…
_ (Moi) Ben si, tout le monde a peur de lui comme de moi !
_ (Rosanshin) T’es tellement bizarre que je suis forcé d’approuver…
_ (Moi) Salaud…
_ (Rosanshin) Bon… Paraît que t’es manipulateur aussi, et ça se voit, t’as tendance à piéger l’adversaire.
_ (Moi) Ben, comme le dragon, il garde un trésor pour que les gens viennent sans qu’il se bouge le cul et ensuite il les bouffe.
_ (Rosanshin) C’est plutôt schématique. Non, t’es pas un dragon. T’as pas assez le sens de la Justice, sinon tu ne serais pas allé à Nobeoka.
_ (Moi) Merde, comment tu sais pour ça ? Bon ben le tigre alors…
_ (Rosanshin) Le tigre est sensé être courageux…
_ (Moi) Je déteste tes sous-entendus.
_ (Rosanshin) ‘Sont cruels hein ? Tiens, la cruauté, c’est un peu toi aussi. Le pauvre éléphant de l’examen.
_ (Moi) Euuh… j’allais dire le loup mais non…
_ (Rosanshin) Bon allez je t’énonce mes pensées : si je te dis crotale, boa, anaconda, vipère, couleuvre, cobra, mamba, tu penses à … ?
_ (Moi) Le serpent ?
_ (Rosanshin) Exactement !
_ (Moi) Quoi !? Mais c’est tout petit, c’est tout mince, c’est tout pas jolie, c’est tout pas poilu, c’est tout méchant, c’est tout …
_ (Rosanshin) Arrêtes, t’es en train de décrire le Jounin de tout à l’heure…
_ (Moi) C’est salaud… Mais vrai ! Ah mais attends, c’est pour ça que tu voulais que j’aille… d’ailleurs, ça me fait penser que tu pourrais me sortir de là ! »


J’étais choqué par ces révélations. C’était séance découverte, franchement ! Moi, un serpent ? Et puis quoi encore, c’est à peine si je sais siffl… Ah mais ouais, pas con, c’est vrai que je sifflote quand je marche… Ouais mais un serpent ça se sert pas d’une lanc… Mais en fait ça attaque pareil ! Et puis, la chaîne vers laquelle je me suis dirigé instinctivement, c’est pareil, ça prend la forme d’un serpent ! Mais non, je suis pas un serpent… Ah mais… c’est vrai que c’est plutôt bizarre que je puisse aussi jeune passer sous terre… En fait, je me glisse dans la terre tel un serpent ! Bon, ben me reste plus qu’à trouver ce qu’il y a de positif dans le serpent…

« (Rosanshin) J’ai encore une révélation à te faire…
_ (Moi) Encore ?!… »


Décidément, il en cache des choses le vieux barbu !
« (Moi) Bon vas-y, déballes ton sac.
_ (Rosanshin) Tu es bien pressé…
_ (Moi) Oui ! Alors grouilles.
_ (Rosanshin) En contrepartie, tu devras me laver les pieds et me servir des tasses de thé pendant deux semaines.
_ (Moi) Mais t’es dingue ?! Espèce de vieillard sénile !
_ (Rosanshin) Deal ?
_ (Moi) Un Nomiko qui veut dealer ! Haha ! Non ça marche pas, j’y suis perdant moi. Le bon deal, c’est que si tu craches le morceau, je dis rien à Zenko, sinon je lui balance tout.
_ (Rosanshin) Et merde. Tu fais vraiment chier. Bon Ok…
_ (Moi) …
_ (Rosanshin) …
_ (Moi) ...?
_ (Rosanshin) Juste les tasses d…
_ (Moi) Non.
_ (Rosanshin) …
_ (Moi) Bon allez je vais voir Zen…
_ (Rosanshin) Ca fait longtemps qu’on n’en a pas parlé lui et moi. L’histoire entre le clan Nomiko et le clan Samashi…
_ (Moi) Oh…
_ (Rosanshin) Ca remonte à la guerre des sept villages… »



Le clan Samashi était à l’époque un petit clan de Korei, ennemi juré de Chikara. De braves ninjas disait-on, mais possédant un caractère belliqueux et fidèle au village maudit.
Lors de la guerre entre Chikara et Korei, le clan Samashi s’attaqua principalement aux forces de l’ordre chikarate, c’est à dire au clan Nomiko. Les deux clans entrèrent donc dans une rivalité sanglante et de là furent les plus lourdes pertes de chacun.
Avant que le clan Samashi ne se replie avec les troupes de Korei, deux ninjas se livrèrent secrètement bataille : Jinzaburo Samashi, fils du chef du clan Samashi (Yoshitoshi Samashi), et Kamehime Nomiko, nièce du chef du clan Nomiko (Terada Nomiko). Selon certains récits, on parle de la victoire de Jinzaburo qui n’aurait pas eu assez de cruauté pour tuer une Kamehime agonisante. Mais, aussi surprenant que cela puisse l’être, les deux adversaires furent victimes d’une grande passion amoureuse. Ils attendirent une nouvelle bataille, celle de l’offensive de Chikara sur Korei, où les deux clans se firent à nouveau face, pour se retrouver et découvrir que le sentiment était réciproque.
Ils fuirent le combat et pour les plaines de Yuukan, n’informant personne pour ne pas être poursuivis, désirant rester dans l’oubli du monde. Leur absence fut responsable de lourdes pertes : appréciés de tous et shinobis de talents, ils furent recherchés de façon intensive et risquée. Dans les deux camps, on n’hésitait pas à se jeter dans les troupes adverses pour les retrouver. Les deux amants savaient bien qu’un nombre important de shinobis risqueraient la mort pour eux, mais ils les ignorèrent pour satisfaire leur désirs d’un amour incertain, par égoïsme donc. Ce fut la pire des trahisons que l’on puisse imaginer, surtout pour des clans où chaque membre était d’une fidélité exemplaire.

Le clan Samashi fut détruit en même temps que Korei.
Les quelques personnes mises au courant de cette relation, c’est à dire la majorité du clan Nomiko et les individus d’assez haute importance, furent rancuniers à la suite de la guerre. Une haine cachée mais présente, non pas pour le clan qui avait combattu avec bravoure et qui avait joué son rôle dans la guerre, mais uniquement pour cette famille de lâches qui avaient causé la mort de nombreux guerriers, du côté Nomiko comme Samashi.
On crut pendant de longues années s’être débarrassé du clan adverse, jusqu’à la venue de Chikafusa à Chikara, fils de Jinzaburo et Kamehime, les fugitifs. Un Samashi donc.
Tout d’abord, le village crut que celui-ci serait une grande menace : en effet, même si Jinzaburo et Kamehime furent laissés dans l’oubli, les deux amants furent traqués pour des primes dans tout Yuukan. On cru que Chikafusa venait les venger.

Rapidement on constata que cet homme n’avait aucune compétence dans l’art ninja : il s’agissait d’un simple paysan, auquel ses parents avaient sûrement dû refuser de donner leur enseignement. Pourtant, il devait sûrement avoir appris des choses de sa famille : ceux-ci poursuivis par des chasseurs de prime, il est impossible que Chikafusa n’ait jamais eu conscience des compétences de ses géniteurs et qu’il ne se soit jamais défendu contre un assaillant.

Même s’il ne s’agissait que d’un paysan, Chikafusa n’en demeurait pas moins un véritable homme à abattre pour les Nomiko. Responsable de moult combats de rues, on comprît que les gênes belliqueuses du clan Samashi l’avaient emporté sur la droiture des gênes Nomiko. De peur de voir apparaître un individu dangereux car tendant trop à la violence, on ne l’interrogea jamais sur ses origines et il cultiva la terre toute sa vie. Aujourd’hui mort avec tous ses secrets, il laisse derrière lui une descendance peu nombreuse mais tout aussi gênante pour les autorités et détestable pour les villageois.

« (Moi) Whaow…
_ (Rosanshin) Tu es l’hériter de cette famille, Delze.
_ (Moi) Je l’avais déjà deviné… On ne la choisit pas, c’est comme ça. En tout cas, merci de m’avoir tout raconté.
_ (Rosanshin) Et quoi ? C’est normal non ? Surtout que maintenant tu sais ce qui t’attends !
_ (Moi) Hein ?
_ (Rosanshin) Tu es ce qu’on peut appeler un ninja bâtard, tes gênes sont issues de deux clans différents. Il faut donc exploiter ce potentiel extraordinaire pour te rendre le plus puissant possible.
_ (Moi) Euuuh…
_ (Rosanshin) Pour le dernier combattant Samashi connu, tu te dois d’être digne de tes origines. Je vais t’apprendre les techniques Nomiko et te permettre de découvrir les techniques Samashi !
_ (Moi) J’en bave déjà, espèce de vieillard dégénéré !
_ (Rosanshin) Demain la mission commence. Au fait, j'ai oublié de te dire que la mission n'est plus à Arasu finalement, mais à Tashihoso, un village que tu dois pas connaître.
_ (Moi) Racontes...»


Dernière édition par delze le 10/1/2009, 17:35, édité 1 fois
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 9 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Mei-Lynn Sabishii 6/1/2009, 14:29

[HRP]RP Scindé en deux, l'est trop long pour un post xD[/HRP]

Résumons: Ninjutsu basé sur de l'origami, et du Genjutsu. En clair, nous avions des capacités qui s'annulaient: lui est utilisateur du Genjutsu offensif, moi étant spécialisée dans la libération- une des caractéristiques du clan d'ailleurs. De plus, il possédait une capacité similaire à la mienne: l'art. Des bêtes en papier contre des bêtes d'encre. J'avais peut être tort en disant que ses petits oiseaux ne feraient pas le poids contre mes Kuro-Tsume... En fait, c'est juste la matière utilisée qui change mais, à la base, nos techniques Ninjutsu sont exactement pareilles. Dans ce cas, pourquoi ne pas lui ce dont moi aussi j'étais capable? Je devais seulement trouver une ouverture...
- Alors, qu'est-ce que tu attends pour attaquer? m'interpela mon adversaire.
- Comme tu voudras... murmurai-je, déballant calmement un rouleau de l'une de mes sacoches.
Alors qu'il animait une nouvelle volée d'oiseaux de papier, je fonçai sur lui tout en déroulant mon parchemin- qui libéra une demi-douzaine de corbeaux dans un habituel panache de fumée blanche- et me prépara à lui asséner un violent coup de griffes, mais c'était sans compter sur sa vivacité. Chihousou créa de nouveau trois clones et se dissimula parmi eux. Pendant ce temps, mes compagnons volatiles s'occupaient de distraire leurs confrères de papier, ça au moins c'était fait. Deux des clones me lancèrent chacun un kunai pourvu d'un parchemin explosif, que j'essayai d'esquiver avec un bond arrière. Ils explosèrent en plein vol, soulevant un nuage de sable et de fumée, me cachant le vue.
Je vis alors quatre ombres s'approcher de moi- chacun depuis une direction différente- lançant à nouveau des kunai-explosifs. Je pris le meilleur appui possible depuis le sol, et exécutai le saut le plus haut possible afin d'éviter la quadruple attaque. La déflagration fut monumentale, me déséquilibrant pendant que j'étais dans les airs. J'eus à peine le temps de me mettre debout après avoir atterri que Chihousou attaqua de nouveau, mais cette fois-ci en projetant sur moi deux dragons faits de sable. Genjutsu, une fois de plus... Le duo de monstres me traversa sans mal et sans me causer le moindre dommage- mais à l'inverse me privèrent de la vue de quelques secondes, ce qui suffit à mon adversaire pour me lancer une nouvelle salve de petits oiseaux. Ces derniers ne firent pas long feux face à mes Kuro-Tsume, mais cela laissa le temps à Chihousou pour fonçer sur moi armé de deux kunai.
Bon, cette fois y'en a marre...
Je déroulai un nouveau parchemin, et fit apparaitre juste à temps une véritable nuée de plumes noires- même si, à la base, c'était un simple décor composé d'une ambiance nocturne, et d'une masse conséquente de plumes volant en tout sens... La nuée vola en pleine tête de mon adversaire qui fut proprement surpris en premier lieu, puis il se protégea les vue de ses deux mains. Enfin une ouverture... A mon tour, je fondis sur lui, les doigts de ma main droite joints, prêts à frapper- mais c'était sans compter sur la vivacité du Chunin, ce dernier ayant eu le réflexe de se protéger à l'aide de ses kunai. Afin qu'il ne puisse riposter, je m'éloignai de lui de plusieurs mètres.

- Tu as au moins le mérite de savoir déconcentrer tes adversaires... lui dis-je d'une voix étrangement calme.
- Et encore, tu n'as toujours rien vu! répliqua-t-il, tout aussi impassible que moi.
Cette fois-ci il décida d'attaquer de front en s'élançant vers moi, kunai à la main. J'évitai son offensive en faisant quelques pas en arrière, et répliquai en sortant un nouveau parchemin d'une de mes sacoches, qui libéra une rafale d'une bonne quinzaine de shuriken.

Kuro-yaiba; Shuriken!
Mon adversaire les esquiva en grande partie, mais deux ou trois des projectiles se plantèrent de part et d'autres de ses membres- ne le blessant que légèrement. Alors que chacun de nous foncions à nouveau l'un sur l'autre, une silhouette sombre apparu soudainement en plein milieu de notre trajectoire, nous obligeant à nous arrêter.
- Hé le vieux, pourquoi vous vous interposez? lança Chihousou d'une voix remplie de protestation.
- J'ai bien observé votre petit duel, et si ça continue comme ça, le vainqueur sera celui qui ne sera tombé dans les vapes par manque de chakra. Autant le dire, c'est un match nul. Allez gamine, on repart à l'hôtel chercher nos affaires et on se barre.
- Et Chihousou? demandai-je sur le ton de "vous auriez pas oublié quelqu'un?".
- Vous en faites pas, je pars de mon côté, intervint le Chunin. Hum... Ben j'vous souhaite une bonne continuation alors...
Et sur ces mots, il parti en compagnie de son tigre, les mains dans les poches, avec un air de solitaire lui offrant une certaine forme de classe... Une main s'abattit sur mon épaule et Korai-san s'approcha de moi.
- Quand t'auras fini de regarder les nuages, faudra peut être se grouiller à partir, non?
- Hein? Oui oui, bien sûr... répondis-je d'une voix songeuse.

Alors que nous parcourions une rue déserte, un brouhaha se manifesta non loin de nous. D'une rue adjacente surgirent un groupe de Chikarates dont l'un d'eux était pris dans un jeu d'engueulade avec un jeune homme qui semblait être leur prisonnier- de par ses mains liées. Je m'arrêtai net et observai la scène. Chacun des deux protagonistes avait de l'énergie à revendre en ce qui concernait le domaine des jurons et répliques cinglantes. Korai-san stoppa sa marche à son tour, et m'imita en observant ce qui se passait.
- Pas de bol le gosse Mahousard, on peut pas dire que la vie l'a gâté, déclara mon oncle à voix basse.
Je tournai la tête vers lui et haussai les sourcils d'un air interrogateur.

- Tain tu piges vraiment pas vite... Ou non, on va dire que t'es pas foutue d'analyser correctement une scène comme celle-ci.
- Ca vous dérangerais de m'expliquer? demandai-je en adoptant également un faible volume dans ma voix.
- Ben pour faire simple, dans ce genre de situation- un type d'un village qui se tape une discute froide avec un autre type qui fait de même, c'est que le second est bon pour l'échafaud. Hé attend...
La voix de Korai-san devint étrange, comme s'il se rappelait quelque chose dans les paroles qu'il venait de dire. Il jeta un regard glacial au type qui maîtrisait- et répondait du tac au tac- le jeune garçon. Etais-je censée demander ce qui se passait ou pas? La réponse tomba bien vite, par le geste de recul que dessina Korai-san à mon égard.
- Je peux savoir ce qui se passe?
- Ce mec en train de passer un savon au jeune... Il s'appelle Fitake, un ninja de Chikara. J'ai déjà eu à faire avec lui y'a quelques temps. J'ai tellement affronté de shinobi- tous villages confondus- parce qu'ils voulaient ma peau et accessoirement la prime sur ma tête, que je peux pas me rappeler de tous mais lui... Lui c'est un enfoiré de première. C'est l'une des rares fois où j'ai failli y passer depuis que j'ai quitté Gensou. Pour faire court, c'est le genre qui est capable de torturer jusqu'à la folie pour pécho une info quelconque. Te raconterai plus tard. En attendant, planque-toi et tu bouges pas d'un cil, pigé?
- Heu... d'accord... dis-je, un peu désorientée.
Il avait réussi à attiser ma curiosité, et comme à l'habitude, au mauvais moment... Cette remise à plus tard allait sûrement être très longue... Sans prévenir, Korai-san me poussa vers l'arrière me dissimulant ainsi derrière des lintaux de bois- bien que j'étais toujours capable de regarder la scène par une fente que formaient les planches. Il s'avança ensuite de quelque mètres et attira l'attention de ledit Fitake.

- Tiens mais qui voilà... Fitake! Tu t'en prends aux gosses maintenant? Alors comme ça t'aurais viré de bord hein? Pauvres jeunes, je les plains...
Le concerné se tourna vers mon oncle et lui lança un regard glacial. Aussi étonnant que cela puisse paraître, un faible sourire se dessina sur son visage, ou plutôt un rictus rempli d'aversion. Un silence total avait pris place, tant de notre côté que du leur; une ambiance tendue s'était installée bien vite, au point que l'air semblait devenir palpable sous la tension qui régnait.
- T'as du cran pour une vermine: même après notre petite rencontre, tu te pointes devant moi, "Ren"... Quel pseudonyme ridicule... Cela dit, il te convient parfaitement: aussi merdique que ton existence, railla Fitake.
C'était comme si ce type avait touché une corde sensible chez mon oncle. En effet, le visage de ce dernier se crispa sous la haine qu'il éprouvait envers le Chikarate mais en même temps sous l'effort qu'il faisait pour rester calme. Etrange. D'ordinaire, ce genre d'insulte ne l'affectait pas plus qu'un rocher auquel on adressait une grimace.... Korai-san mit ses mains dans ses poches et adopta une attitude plus décontractée, et pris cette fois-ci une expression que je lui connaissait bien- et surtout malgré moi par ailleurs: celle du type insolent et sûr de lui, avec un sourire en coin bien ironique. Les deux hommes ne bougèrent pas, se défiant du regard cependant- mais bien qu'ils étaient immobiles et impassibles, ce fameux Fitake semblait bien surexcité, comme s'il s'était déjà emparé de sa "proie".

- Hé bien hé bien.... Je vois que tu n'as pas renouvelé ta panoplie de répliques cinglantes, l'as du en baver le pauvre gosse pendant le chemin...
- Si j'avais les mains libres j'vous aurais tué depuis longtemps le vieillard! Et ne pensez pas que je me suis laissé faire contre cet enfoiré! intervint le prisonnier avec une voix aussi sonore que possible.
Mon oncle éclata d'un rire sans joie, un rire froid que l'on aimerait éviter d'entendre, poussa un long soupir et se tourna vers moi, affichant une expression consternée- chose très rare chez lui d'ailleurs.
- Dis moi Rai, j'ai vraiment l'air vieux?
ABRUTI D'ONCLE! J'étais censée rester cachée!
Bon bah j'allais pas rester planquée hein... C'est ainsi que je sortais de ma cachette avec un partagé entre la consternation et la résignation. L'oncle ne protesta même pas, comme s'il avait prévu ce qui allait se...
Attend attend... Ca voudrait dire que...
- VOUS AVEZ JOUE LA COMEDIE?! [i]criais-je, au bord de la colère- même si au fond de moi, je voyais la situation sous une forme comique, comme un spectacle de théâtre.
Et dans le théâtre il faut improviser. Dans ce cas, ils vont être servis!
Fitake semblait au bord de la crise de nerf, il perdait clairement son sang froid, même s'il ne le montrait pas. Korai-san s'approcha de moi et m'adressa une petite tape sur la tête.

- Alors toi, t'as une putain de chance, me murmura-t-il, y'aurait eu personne c'était le coup de pied dans la face, pigé? Maintenant, joues le jeu.
Casse pieds ce mec!
- J'vous jure, vous qui m'aviez dit de rester bien cachée ici durant tout ce temps; en fait vous vouliez juste ajouter un peu de piment à la sauce, c'est ça? demandais-je d'une voix exagérément douce à l'adresse de mon oncle.
- Allons allons Rai, n'abuse pas tes propos! Disons que j'ai changé d'avis au vu du changement de situation...
- CESSEZ DE ME PRENDRE POUR UN CON! beugla Fitake qui, cette fois, avais perdu tout son sang-froid. J'ai vu clair, vous en faites pas, depuis le début vous ne dites que des incohérences!
- Sans dec'? répondit mon oncle du tac au tac. C'est que maintenant que tu t'en rend compte Fita-fiote? Bordel mais comment t'as fait pour être ninja en étant aussi abruti? Enfin, maintenant je comprend pourquoi le gamin t'a tenu tête durant tout le trajet...
Alors que le Chikarate allait répliquer, mon oncle se pencha vers moi.
-Bon écoute bien, j'vais faire diversion, tu en profiteras pour filer avec le gosse, c'est clair?
Sciée.
-Mais... Et vous? Je reconnais sans conteste que vous êtes fort, mais....
- J'ai tout prévu- ou presque- t'a pas à t'en faire pour ça gamine, maintenant à mon signal, tu fonces!

J'ai pas le choix on dirait...
Soudain, mon oncle sortit deux boules fumigènes de sous sa cape et les jeta en l'air. Etrangement, elles semblaient agir tel un compte à rebours, s'élevant et retombant avec une lenteur infernale dans les airs. Dès le moment où les fumée s'échappa des petites armes ninja, Fitake et ses hommes fondirent sur nous, était-ce là le signal? Non, car à peine eus-je le temps de faire un pas en avant, une main m'attrapa par le bras avec force, me fit dévier de quelques pas, et me projeta puissamment en avant, me faisant percuter quelqu'un quelques mètres plus loin.

- Putain mais tu peux pas faire attention?! hurla l'inconnu.
C'était une voix jeune, mais avec une certaine... insolence dans le ton. Je remarquai alors que je me retrouvai par terre, écrasant de tout mon poids- pourtant je n'étais pas si lourde que ça- le jeune homme qui était prisonnier de ce Fitake. Sans attendre, je m'emparai de son poignet et l'entrainai loin de la bataille qui semblait faire rage, surtout au son des lames qui s'entrechoquaient, des bruits d'étoffes déchirées et des cris de douleurs étouffées...


Dernière édition par Mei-Lynn Sabishii le 6/1/2009, 14:32, édité 2 fois
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 9 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Mei-Lynn Sabishii 6/1/2009, 14:30

Je continuai à courir ainsi- entrainant dans mon sillage un type un peu perdu- un peu au hasard, prenant cette grande allée, bifurquant soudainement dans une petite rue, et faisant demi tour dans une impasse. Puis je finis par m'arrêter, épuisée.
- Pourquoi vous avez fait ça? demanda le jeune inconnu d'une voix brusque.
Je me retournai, et pus voir de près ce jeune homme, qui semblait, aux premiers abords, ne pas être le genre de type qui se laisse faire... Cela se voyait surtout dans son regard et son expression dédaigneuse. Outre cela, il faisait aux environs de ma taille, avait des cheveux rebelles d'une couleur pourpre qui s'harmonisait parfaitement avec son teint halé et ses vêtement d'un style très particulier qui ne me déplaisait pas- un peu normal puisque j'appréciais tous les styles vestimentaires un peu excentriques, dans tous les sens du terme ou presque.
Lorsque je pus retrouver une vitesse de respiration normale, et reprit un peu mes esprits- parce que bon, courir comme une dératée, c'était pas non plus "ma tasse de thé" comme disait si souvent Eiyo... Je repris contenance et me mis à le regarder fixement, sans ciller.

- J'en ignore la raison véritable, mais selon moi, mon oncle voulait soit vraiment te sauver- ce qui me paraît très improbable- soit ravaler la fierté de ce "Fitake"...
Ma voix était devenue très hésitante sur la deuxième proposition... Pourquoi étais-je aussi inquiète pour Korai-san? Il avait un bon niveau, c'était incontestable, mais j'avais un très mauvais pressentiment...
- Et c'est quoi ton nom? me demanda l'inconnu, toujours avec cette même brusquerie- peut être était-ce une habitude chez lui...
- Sabishii Mei-Lynn, et toi? répondis-je après un petit instant de réflexion- en effet, j'avais hésité à lui répondre "Rai", mais un petit quelque chose me disait que lui dire mon vrai nom ne serait pas dérangeant pour moi.
- Shinamuri Akizuke.
Il semblait l'avoir dit dans un souffle. Pas habitué aux conversations normales celui-là... Enfin, peut être n'aurai-je pas trop de mal à parler avec lui, puisque que d'une certaine manière, il me faisait vaguement penser à Korai-san. Cependant, une pensée prit bien vite place dans mon esprit, qui sortit sous forme de question de ma bouche:
- Au fait... Qu'est-ce que tu faisais aux moins de ces types?
Le dénommé Akizuke resta silencieux quelques instants, comme s'il réfléchissait à la meilleure réponse pouvant être donnée.
- Juste une ou deux conneries, c'est tout, et ces salopards se sont emparés de moi pour me faire exécuter ici. dit-il d'un avec dédain, en détournant le regard. Fait chier... J'peux pas retourner à Mahou à cause de ça et c'est pareil pour ici!
- Dans ce cas... Pourquoi ne pas aller à Gensou? proposai-je poliment en lui adressant un petit sourire. J'ignore ce que tu as bien pu faire, ainsi que tout de ton passé, mais si tu n'as rien fait à un habitant de Gensou, tu y seras bien reçu- surtout si tu es accompagné par d'une Chunin officiel du village...
Il sembla hésiter sur ce point. Cela prouvait qu'il s'était bien passé quelque chose auparavant, mais quoi, je n'en savait fichtrement rien, et personnellement, je n'en avais que faire de ses antécédents... Je trainais bien le même genre d'énergumène depuis quelques semaines alors bon, je n'étais presque aps surprise d'en voir un autre d'un style similaire surgir...
- Ouais mais Gensou c'est le village des illusions, et moi j'y connais rien dans ce domaine! repris Akizuke avec un certain mépris.
- Alors si ça peux te rassurer, je suis dans le même moule: je ne sais lancer aucune illusion, mais par contre, je sais comment m'en défendre- mais uniquement parce que cela fait partie des traditions du clan... Et puis, quelle importance si tu ignores tout du Genjutsu? T'es pas obligé d'être une flèche dans le domaine spécifique du village dans lequel tu es... Si ça peux te rassurer, certains clan de Gensou n'y connaissent pas grand chose en Genjutsu- ou juste les bases, mais parce qu'ils sont de Gensou...
Le jeune homme resta silencieux, pensif. Fatiguée d'être toujours debout, je me mis brusquement assise en tailleurs, les mains sur les genoux et les yeux fermés. Ma mère disait souvent que c'était l'attitude que prenait mon père quand il était en proie à une profonde réflexion... Et en effet, moi-même j'avais de quoi réfléchir- et m'inquiéter... Qu'était-il arrivée à Korai-san? S'était-il fait capturer, ou parvenu à s'échapper sain et sauf de ces types? Même si je ne l'appréciait guère, j'étais rongée par l'inquiétude... Car même s'il était sévère, brusque, impoli, insupportable et vulgaire, il restait un membre de ma famille, quelqu'un sur qui- malgré son passé brumeux- je pouvais compter... Bref, c'était mon oncle.
J'entendis soudain un léger bruit de fracas. Apparu alors de d'une bifurcation d'une rue une silhouette sombre, grande et massive, telle une ombre, qui s'avança lentement vers nous. Mes yeux s'écarquillèrent. Devant nous se tenait Sabishii Korai, qui venait de se dépêtrer d'une rude bataille. Sans vraiment faire attention à ce que je faisais, je me revelai précipitamment et courut vers lui pour le serrer dans mes bras! Korai-san afficha un air ahurissement total- y'avait de quoi après tout- et m'adressa une petite caresse sur la tête. Je desserrai bien vite mon étreinte, et me tournai vers Akizuke, qui semblait être un peu perdu.

- Hum... Heu Akizuke, voici mon oncle, Sabishii Korai, connu aussi sous le pseudonyme de "Ren".
Le Mahousard accorda un signe de tête en guise de salut, toujours silencieux et légèrement pensif. Je tournai de nouveau vers l'oncle, et m'entrepris de le dévisager. Bien que sa cape fut noire, on pouvait voir des coins plus ou moins humides- sûrement des tâches de sang- et elle était déchirée par endroits. Ses cheveux étaient un peu en bataille- en tout cas plus que d'habitude- et l'on pouvait apercevoir quelques égratignures sur son visage. En effet, il avait du mener une rude bataille...
- J'ai dû les laisser jouer entre eux, je suis peut être de niveau Jounin, mais il n'empêche que contre plusieurs ninja de mon niveau, j'ai pas énormément de chance... Enfin, j'ai su leur échapper, c'est déjà ça, tant pis pour ma fierté- de toute façon j'en ai plus depuis longtemps, alors... Ah tiens, le gosse! dit-il avec un changement de ton soudain, tiens, j'pense que ce jouet est à toi.
En effet, je venais de remarquer qu'il tenait un Katana d'une apparence monstrueuse- pour un peu on aurait dit une bête féroce. Akizuke ne cacha pas sa surprise, et se précipita vers nous pour s'emparer de son arme.
- Bon, gamine, on tarde pas. On retourne à l'hôtel chercher tes affaires, et on se casse d'ici illico. Deux d'entre nous ne sont plus les bienvenus dans ce village. Et toi? Tu t'es décidé ou tu compte méditer ici encore un an? demanda Korai-san en reprenant son comportement d'antan.
- Comme vous l'avez dit, pour Chikara, je suis grillé, donc j'ai pas le choix quoi...
- Dans ce cas, on peux y aller alors, y s'rait temps d'ailleurs...
Nous retournâmes tous trois dans le petit hôtel pour faire nos bagages, et sortîmes du village alors que le soleil partait vers son couchant. Je regardai la silhouette des hautes portes de Chikara s'assombrir et rapetisser au fil de nos pas, pour ensuite disparaitre au loin. Devant nous se dessinait une mer de sable chaud, et plus loin nous attendait les plaines du Yuukan, en espérant qu'il ne se passe rien de fâcheux... Ce séjour à Chikara fut assez éprouvant, j'avais fait pas mal de rencontres, témoin de révélations, et plus de combats que je ne l'aurais imaginé... Et dire qu'au départ, j'étais venue pour l'examen Chunin, je repartais en compagnie d'un ninja en fuite.
Enfin... Nous sommes bientôt de retour à la maison!

Le soleil répandait une intense lumière qui teintait les bords des plaines d'une couleurs pourpre, ainsi que différents degrés d'orange, de rouge et de jaune, comme si ces vastes espaces verts étaient en proie aux flammes. Alors que nous faisions une pause pour la nuit, Korai-san s'absenta pour aller nettoyer sa cape dans un ruisseau à quelques pas de là.
Dix minutes.
Vingt minutes.
Toujours aucune trace de lui après une demi heure... Quelque chose n'allait pas. Il ne fallait aps autant de temps pour laver une cape! Même si, vous direz, les tâches comme le sang ont tendance à être persistantes...
Abrutie!
Je me tournai vers Akizuke, apparemment assoupi, son Katana tout près de lui, prêt à frapper s'il se sentait en danger. Le lui dire ou pas? Vu sa tendance à parler avec brusquerie, mieux valait le prévenir. Je m'approchai près de son visage et parlait d'une voix ni trop haute, ni trop basse.

- Akizuke...? dis-je avec prudence.
Ce dernier ouvrit lentement les yeux et me jeta un regard froid- mais involontaire semblerait-il, ainsi qu'interrogateur.

- Korai-san n'est toujours pas revenu et ça m'inquiète- surtout en repensant à ce qui s'est passé aujourd'hui... Alors je vais voir ce qu'il en est...
- Ouais, et? répliqua-t-il d'un air mauvais.
- Et bien, je voulais te prévenir, voilà tout... Pour ne pas que tu te fasses quelconque fausse idée...
Je pris congé rapidement, un peu mal à l'aise. Ce type dégageait une sorte d'aura meurtrière, quelqu'un toujours prompt au combat et friand des effusions de sang... Bref, le genre de personne avec lesquelles on ne préfèrerait pas rester... Je me dirigeai donc vers le fameux ruisseau, que nous avions longé durant quelques minutes un peu plus tôt- il ne devait pas être bien loin...
La lune était pleine, et éclairait les plaines de sa lumière blanche comme si nous étions de jour, faisant pâlir les feuilles des arbres et l'herbe. Le ruisseau devait sûrement ressembler à un serpent argenté, dommage qu'il m'était impossible de faire un dessin de ce décor nocturne... Je vis alors une silhouette non loin de moi, et effectivement tout au bord de la rivière. La cape était en train de sécher, accroché à un branche d'un arbre, mais Korai-san semblait occupé à autre chose... Je m'approchais, prudemment, et vis qu'il s'acharnait à retirer quelque chose de son bras- tellement acharné qu'il ne remarqua même pas que j'étais agenouillée à côté de lui...
Un espèce de crochet était planté dans son bras. Voilà l'explication... Je savais que quelque chose n'allait pas, mais de là à imaginer qu'il avait trainé cet objet métallique enfoncé dans sa chair durant toutes ces heures... Mon oncle arrêta ses tentatives et me regarda, et afficha son habituel sourire en coin. Bien que j'étais proprement surprise par cette réaction, je n'en fis qu'un haussement de sourcils. Je le regardais fixement, toujours agenouillée, tel un enfant curieux devant un objet que son père vient de lui faire découvrir.

- Je peux savoir... ce qui s'est passé? murmurai-je d'une voix glaciale, sous la colère.
- Cet enfoiré... commença Korai-san en affichant un sourire sans joie, Il a pas perdu la main... Il a toujours aimé se servir du Mokuton, un spécialiste dans cet art. Par contre, il m'a eu en traitre: il avait oublié de me préciser qu'il trainait un nouveau joujou avec lui.
Il montra son bras avec le morceau de métal.
- Nous combattions dans la fumée, mais c'est pas ça qui allait l'arrêter, tu penses! Depuis le départ, je pouvais pas gagner. Trop nombreux et du même niveau que moi. Juste avant que je décide de ma casser, il a tenté un de ses Mokuton, que j'ai réussi à éviter, mais en échange il m'a lancé cette espèce de lance avec une longue chaine munis d'un corchet au bout. J'ai réussi à faire en sorte que le nerf ne soit pas touché, ça me permet de toujours me servir de mon bras, mais bon, en contrepartie c'est pas facile à retirer...
- Montrez moi ça, dis-je sèchement.
J'analysais cet objet. On aurait dit, par le morceau qui dépassait, une sorte d'hameçon, comme on en voyait sur toute canne à pêche, mais en beaucoup plus gros. Quand on se fait planter un hameçon, il n'y a qu'un seul moyen pour le retirer, enfin, uniquement si on s'était déjà blessé avec... Je saisis le bras de mon oncle et m'emparai du crochet qui suintait de sang. Dégoutant... Je fis alors une "manœuvre" qui consistait à extraire le crochet en sens inverse, en le tournant légèrement- et pas comme on ferait avec n'importe quelle épine. A partir de cet instant, le sang coula plus en abondance. Je pris un morceau de tissu qui trainait par là- sûrement un reste de la manche déchirée- et l'enroulai autour de la blessure en serrant avec force pour empêcher l'écoulement de sang. Mon oncle me regarda d'un air intéressé toujours avec ce sourire si agaçant. Je me relevai et lui tournai le dos, pendant que s'affairait à retirer sa cape de la branche, lorsque qu'une remarque- que j'aurais du faire beaucoup plus tôt- me vint à l'esprit.

- Pourquoi ne vous êtes vous pas servi de votre Dôjutsu?
- Tout simplement parce que je me suis surestimé. Je savais que j'aurais dû l'utiliser, mais je ne l'ai pas fait. Comme quoi t'es pas la seule à foncer tête baissée- je me demande pourquoi d'ailleurs.
- Peut être parce que- malheureusement- je tiens ça de vous? répondis-je du tact au tac, en me retournant vers lui.
Lui-même me fit face, et me regarda, visiblement surpris par ma remarque. Puis il sourit à nouveau, mais pas l'habituel... Un sourire de nostalgie... Etrange...

- T'es bien la fille de mère toi... murmura-t-il en accrochant sa cape.
Ce fut sur ces mots que nous revenions tous deux dans notre petit camp, autour d'un bon feux de bois, avec un Akizuke toujours aussi froid et indifférent. La nuit continua son inlassable chemin vers le jour, et le lendemain, nous nous levâmes très tôt- ce qui plongea Akizuke et moi dans dans un florilège de jurons pour lui et remarques détestables pour moi à l'adresse du nuke-nin. Alors que nous avancions tranquillement dans les plaines en longeant un petit bois, le ciel passant lentement de l'indigo au bleu profond, quelque chose attira mon attention dans la petite forêt, quelque chose de malsain, et beaucoup plus dangereux que des bandits ou des créatures de plaines... Mais quoi?
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Message par Sayemi Ansatsu 6/1/2009, 15:15

hrp : du point de vue de l'histoire, ceci n'est que la "retranscription" du point de vue d'Akizuke

J’en étais à une énième prise de gueule avec Fitake quand un hurluberlu débarqua et se mêla de la conversation. J’allais lui répliquer de s’occuper de son cul (l’approche de l’exécution me rendait nerveux) quand c’est Zabirushi qui m’ordonna de la boucler. Apparemment, le nouveau venu connaissait Fitake, et ne lui voulait pas que du bien. J’étais harassé, épuisé et nauséeux de ma traversée entre les douces mains de mon bourreau Chikarate, aussi ne prêtais-je guère d’attention aux répliques qu’ils se lancèrent. Je fus pourtant obligé de me secouer la tête quand je sentis la tension monter d’un cran. Et un sacré cran.

-T'as du cran pour une vermine: même après notre petite rencontre, tu te pointes devant moi, "Ren"... Quel pseudonyme ridicule... Cela dit, il te convient parfaitement: aussi merdique que ton existence.

Je vis le type se crisper, quelque chose de bien, sous le fouet de la remarque de Fitake. Un instant, j’eu l’impression qu’il allait se ruer dessus. Mon attention se perdit un peu plus à cet instant. Si mon chakra n’avait pas été bloqué par le sceau du Chikarate, j’en aurai profité pour tenter un coup de hyôton dans son dos, cependant vu l’état où j’étais il était probable que j’aurai fini en bonhomme de neige au milieu du sable.

-Dis moi Rai, j'ai vraiment l'air vieux ?

Hein ? Rai ? Qui c’est ça ?

Je vis une jeune fille sortir d’on ne sait où. Une sorte de haine naquît en moi.

Bordel, elle était planquée ? Et ce crétin la dévoilait, au lieu de foncer sur Fitake et de le chopper par surprise ?! Mais pu…

*Ferme-la voir.*

La voix grinçante du requin me ramena à la raison, et j’eu franchement honte de ma réaction. Déjà, rien n’obligeait ces gens à se frotter au Chikarate. J’étais tellement à bout de nerfs que je craquais au moindre éclat.


-VOUS AVEZ JOUE LA COMEDIE ?!

Le hurlement rageur de la fille me fit sursauter. Elle en avait, du coffre.

Je me mis à l’étudier, louchant presque des yeux pour mieux la distinguer. Ses vêtements sombres lui donnaient un air de gravité, de maturité, au milieu des volutes dansantes de sable. Ses cheveux flottaient en suivant librement le cours du vent, en réussissant je ne sais comment à donner l’impression que c’était la brise qui suivait leur mouvement. Assez grande pour une fille, mince comme un roseau, je su immédiatement que c’était d’elle dont avait parlé Zabirushi.

Le squale avait parlé d’espoir et de rédemption, de survie. Il n’avait pas fait allusion à cette situation précise, quand bien même je savais que les deux intrus allaient se heurter à Fitake. Non, mon sabre avait parlé d’un espoir plus lointain, d’une expiation plus profonde que cette simple altercation.

Sans que je sache vraiment comment, mon avenir était inextricablement lié à celui de celle que je devinais, toujours sans me l’expliquer, comme une Gensouarde.

Je posais sur elle un regard nouveau, rempli d’un brin supplémentaire de vitalité.

J’assistais ensuite au lent bourrage de gueule verbal que l’homme imposa à Fitake, non sans un certain plaisir d’ailleurs. Il faut dire que lui aussi devait être à fleur de peau, et la rencontre avec ce Ren n’avait rien arrangé.

Soudain, je vis une fumée se dégager, sans avoir réussi à voir pourquoi et comment. Elle me piqua le nez, accentuant mon malaise. Une colère frustrée monta en moi, comme à chaque fois que j’étais sujet à quelque chose contre lequel je ne pouvais rien faire. Je sentis plus que je ne vis Fitake et son garde restant s’élancer vers Ren, tandis qu’une silhouette me percutait.


-Putain mais tu peux pas faire attention ?! hurlai-je, cloué au sol. Ma réaction était autant due à mon impuissance qu’à ma douleur ; je ne voyais plus rien, et j’étais étalé sur le dos comme une proie.

Je me rendis compte de mon erreur quand je sentis une main fraîche s’abattre sur mon poignet et m’aider à me relever. Une course effrénée s’ensuivit, guidé par la fille loin de la clameur qui s’élevait déjà. Au bout d’un moment, nous nous arrêtâmes de courir, essoufflés. Je ressentis un vide cruel…

*Zabirushi !!*

*T’occupe, tête de noeud !*

La réplique du squale me calma instantanément. D’ailleurs, j’avais déjà du mal à prendre soi de moi-même…
Je reportais plutôt mon regard sur la jeune fille qui reprenait son souffle.


-Pourquoi vous avez fait ça ? fis-je, non sans une certaine raideur.

J’étais heureux de son intervention, mais une sorte de fierté mal placée me torturait. Mon interlocutrice se retourna, me dévisageant comme si elle me voyait pour la première fois – ce qui était le cas.

-J'en ignore la raison véritable, mais selon moi, mon oncle voulait soit vraiment te sauver- ce qui me paraît très improbable- soit ravaler la fierté de ce "Fitake"...

Alors l’homme était son oncle ? Je croyais que c’était son senseï – peut-être l’était-il aussi, après tout. Je remarquais qu’elle-même ne connaissait pas Fitake.

-Et c'est quoi ton nom ? enchaînai-je. Je sentis une avidité grandir en moi, un désir différent de celui que j’éprouvais quand je traquais une proie. C’était une passion fervente… je voulais tout connaître d’elle. La clé de mon salut n’était pas loin.

Elle attendit un moment avant de répondre, finalement, déclarant :


-Sabishii Mei-Lynn, et toi ?
- Shinamuri Akizuke, répondis-je à voix basse. La faiblesse revenait, infectant mon nez, ma gorge, ma bouche.
- Au fait... Qu'est-ce que tu faisais aux moins de ces types?

Ce fut à mon tour de prendre mon temps avant de répondre. Pouvais-je lui faire confiance ? Incontestablement, oui.

-Juste une ou deux conneries, c'est tout, et ces salopards se sont emparés de moi pour me faire exécuter ici. Je sentis des larmes miroiter dans mes yeux en repensant à tout ce que j’avais fait, et détournai le regard. Fait chier... J'peux pas retourner à Mahou à cause de ça et c'est pareil pour ici !
- Dans ce cas... Pourquoi ne pas aller à Gensou? rétorqua-t-elle d’un ton neutre, un mince sourire accompagnant son offre. J'ignore ce que tu as bien pu faire, ainsi que tout de ton passé, mais si tu n'as rien fait à un habitant de Gensou, tu y seras bien reçu- surtout si tu es accompagné par une Chunin officielle du village...

C’était tentant. Je lui fis remarquer que le Gen n’était pas mon fort, loin de là, mais elle contra cette rebuffade. Je gardais le silence, réfléchissant, quand l’hurluberlu surgit d’un seul coup. Je levais sur lui un regard surpris, tandis que Mei-Lynn allait l’enserrer. J’éprouvais toujours de la méfiance envers cet homme, à la manière d’un adolescent regardant avec circonspection le père de sa copine.

-Hum... Heu Akizuke, voici mon oncle, Sabishii Korai, connu aussi sous le pseudonyme de "Ren", nous présenta Mei-Lynn. Je décidais aussitôt de l’appeler Ren plutôt que Korai, allez savoir pourquoi.
-Ah tiens, le gosse! Tiens, j'pense que ce jouet est à toi, lança-t-il en me tendant Zabirushi, que je me hâtais d’aller récupérer, stupéfait.

*Je t’avais dit que je reviendrai…* crissa la voix du squale dans mon esprit. J’esquissais un sourire soulagé, que je conservais en les accompagnant jusqu’à leur hôtel et conservait jusqu’à ce que nous dépassâmes les portes du village. Là, il se mua en un rictus d’abord amer, puis sauvage et satisfait.

Certes, j’étais un fugitif. Mais je trouverai peut-être un accueil à Gensou, en compagnie de Mei-Lynn. Et de plus…

J’étais libre.

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Message par Sayemi Ansatsu 6/1/2009, 19:46

On a pas idée de se lever si tôt. C'est vrai... et merde !

Tandis que je marchais, je repensais à ma conduite. J'avais pas été très cool avec eux. Une partie de la faute en revenait à ce sceau qui bloquait toujours mon chakra, augmentant mon irritabilité de manière dantesque, bien que Zabirushi s'efforçait de le briser - comme il me le rappelait toutes les heures, ou presque.

De fait, lorsque j'avais soulevé ma tunique, je voyais le sépia des formes allongées s'épaissir et se brouiller, jusqu'à couler en de rares gouttes noires et informes. Le sceau était peu à peu annihilé par les efforts acharnés du requin, mais je sentais encore que mon hyôton n'était guère à portée de main.

Soudain, je levais la tête, et croisai le regard de Mei-Lynn. Ren aussi venait de porter son regard vers des bois que nous longions ; une sorte de pulsation malsaine en émanait, comme par vagues perfides et détestables.

*Serait-ce possible ?*

L'interrogation de Zabirushi me cloua le bec. Peut-être pour la première fois, sa voix était dépourvue de moquerie ou de haine. Il n'y avait là qu'une légère stupeur, ainsi que ce qui pouvait s'apparenter à de l'appréhension, quoique de loin. Je ne comprenais pas ce qui pouvait à ce point surprendre mon inébranlable katana.

J'y portais la main, dans un claquement métallique.


-Ren ? Mei-Lynn ?

Ils hochèrent tous deux la tête, confirmant mes doutes. Pourtant, je n'éprouvais pas de la peur, mais au contraire une certaine bravade. Ils m’avaient recueilli, offert une aile ; bien qu'il le cachât, Ren était blessé, et Mei-Lynn... c'était Mei-Lynn. Un type aussi orgueilleux que moi ne la laisserait pas se battre, quand bien même elle pouvait être plus efficace.

De plus, j'avais hâte de voir où j'en en étais avec mon chakra. Cependant, quelque chose dans l'état d'esprit de Zabirushi me faisait encore hésiter.

*C'en est un autre !*

Mon sang ne fit qu'un tour, avant de circuler deux fois plus furieusement dans mes veines, avec une cadence effrénée. Mon coeur se mit à battre une chamade démente.

*C'est Ren ?* lançai-je mentalement à mon katana, qui confirma.

Je me tournais vers l'oncle de Mei-Lynn.


-Hey, Ren ! Vous n'auriez pas été touché par un truc bizarre de Fitake, des fois ?

A son regard, je devinais la réponse avant même qu'il ne prononce les mots redoutés de "Ben ouais, pourquoi ?".

Fitake en savait décidément trop sur les Tôshido.


-Bon, je vais vous expliquer ce que j'ai en tête. Mon katana n'est pas une lame ordinaire, il est vivant en quelque sorte. C'est une particularité de mon clan. *C'est aussi ce qui l'a anéanti...* J'ignore comment, mais Fitake s'est procuré une de ces armes. C'est sans précédent : normalement, un tel katana s'acquiert lors d'une cérémonie particulière, au cours de laquelle on conclue un pacte avec, et un lien puissant s'ensuit entre le porteur et l'arme. C'est pourquoi celui de Fitake avec la sienne est malsain et forcé.

J'avais conscience de débiter un charabia complètement loufoque.

-En fait, chaque arme veille sur son porteur, en quelque sorte. Il y a des... des techniques assez bizarres et très puissantes, et j'ignore comment, mais apparement Fitake les maîtrise bien mieux que moi.

Je dis cela en réprimant une forte envie de serrer les poings.

-Et je crois que nous allons avoir affaire à une de ces techniques.

Comme pour confirmer mes dires, un hurlement assourdissant jaillit du bois, sombre et bestial.

*Inaso ?*
*Inaso*, confirma Zabirushi.


-Fitake possède une lance, nommée Inaso. Chaque arme a sa propre forme spirituelle. *Je ne vais pas leur dire que la mienne est celle d'un requin... j'ai déjà l'air assez marteau comme ça !* Mais j'ignore ce qu'est la sienne, cependant je parie que c'est à ça que nous allons devoir nous frotter. Chaque porteur peut matérialiser cette forme, à l'aide de son chakra. Je ne l'ai réussi qu'une fois, et encore pendant quelques secondes. Suite à quoi, j'ai failli crever.

Si l'un des deux avait ri, je ne m'en serai même pas vexé. Je n'étais pas prêt de recommencer l'expérience.

-Pourtant celle qui nous attend dans ce bois est là depuis un moment.

Je ne leur dis pas que Fitake avait certainement marqué Ren, de sorte que sa lance puisse nous retrouver. Commençant à cerner le caractère du bonhomme, il se serait sans doute barré tout seul pour permettre à sa nièce d'échapper au danger. Or, j'étais le seul à savoir comment combattre pareille chose.

*Ah bon ? Tu en as l'expérience ?* railla Zabirushi. Je ne relevais pas, d'autant plus qu'un frémissement s'échappa du bois.

Une forme surgit, gigantesque. Un gorille se dressa au-dessus de la cime des arbres, énorme, fait de mokuton. Sa gueule s'ouvrit pour laisser s'échapper entre ses crocs de bois un rugissement animal et primaire, tandis que ses longs bras malingres venaient frapper sa poitrine dans un martèlement sourd et puissant. La bestiole faisait bien dans les huit mètres de haut, et elle se mit à s'extirper du bois pour venir dans notre direction.

*Un singe ?!*


-Putain... il y a un utilisateur Katon parmi nous ? m'enquis-je sans pouvoir détacher le regard du gorille.
-Fuuton, répliqua Mei-Lynn. Et encore, je manque de pratique.
-Fuuton, fit écho laconiquement Ren à sa nièce.

Je réfléchis à toute vitesse. Fuuton et Hyôton, la combinaison aurait pu faire des dégâts, pour peu que je sois sûr de réussir à faire autre chose qu’un cristal de gel.

*Quand on n’est pas sûr de savoir nager, la seule chose à faire est de sauter dans la rivière.*

Ouais. Sauf que là, ça ressemblait plus à une cascade tumultueuse qu’à autre chose. D’autant plus que la forme spirituelle d’Inaso commençait à débouler dans notre direction avec une lueur de meurtre dans les yeux.

La fuite était impossible : un monstre pareil nous rattraperait assez rapidement. Quant à se séparer, c’était la mort à coup sûr. J’espérais que l’un d’entre nous allait avoir une idée brillante, et vite.


-Barrez-vous les jeunes, je m’occupe du King Kong.

Je regardais Ren, sondant son visage, avant de reporter mes yeux sur Mei-Lynn, qui contemplait elle aussi son oncle un brin stupéfaite.

-Non, déclara finalement la Gensouarde d’un ton glacial. Son oncle allait répliquer quand je pris la parole.
-Hm ! écoutez voir. Je pense que je peux m’occuper seul de cette bestiole.

Je vis immédiatement qu’ils n’en croyaient pas un mot.

-C’est vrai… c’est des trucs de mon clan après tout. Je trouverai bien un moyen.
-Le gosse fait de l’héroïsme, hein ? renifla Ren.
-C’est à cause de moi si on a ce truc aux fesses.
-C’est pas faux…
-Korai ! se récria Mei-Lynn, indignée. Je souris en comprenant que le Gensouard avait plaisanté.

*Ils vont rester là pendant longtemps encore ?*
*T’en es où avec ce sceau ?*
*Moyen.*

Un chuintement peu rassurant se fit entendre. Ren venait de dégainer une épée, de type occidental : lourde, épaisse. Je le regardais d’un air appréciateur tandis qu’il effectuait quelques moulinets pour se chauffer le poignet.


-Va falloir le couper en bûches, ton gorille.

Mei-Lynn soupira en levant les yeux au ciel, juste avant de déballer tout un attirail d’encres et de papiers sous mon regard étonné. Je tirai Zabirushi du fourreau, cherchant un signal de la part de Ren, qui me fit signe d’attendre. Le singe en mokuton était complètement sorti du bois et s’élança à une centaine de mètres de nous. Ses poings pouvaient nous briser en quelques coups.

-Kuro Tsume.

Mei-Lynn venait d’enduire le dessous de ses ongles avec de l’encre, et à présent des griffes impressionnantes s’en dégageaient. Je me serai bien permis une remarque, si ce n’était l’aspect réellement meurtrier de ces… choses.

*Et un, et deux, et trois petits bûcherons…* fredonna intérieurement Zabirushi, d’une façon bien peu habituelle.


-Allez les jeunes, et on fait gaffe ! Pas envie de ramener de la purée de gosse, moi, maugréa Ren avant de courir vers la gauche du gorille. Mei-Lynn et moi-même nous engagèrent à sa droite. Je ne pu m’empêcher d’admirer silencieusement la course fluide de la Gensouarde, qui n’avait plus rien de fragile, comme ç’avait été le cas à Chikara. Evoluait-elle avec la nature ?

*Et si tu fermais ta gueule ?* gronda Zabirushi.

Le gorille expectora un formidable hurlement quand nous arrivâmes à sa hauteur. Décidé à en finir au plus vite, je sautais bien haut en armant mon katana des deux mains, avant de porter un coup en pleine poitrine. Le crochet mordit profondément, et je m’écriai :


-Aisu Wana !

J’eu l’air vraiment fin quand mon sabre étincela un instant avant de crachoter quelques morceaux de glace. Je lâchais la garde en me laissant rouler au sol pour éviter un coup de poing gros comme ma cage thoracique.

-T’as oublié ta cervelle, le gosse ? lâcha Ren. A quoi ça sert d’attaquer de front un monstre pareil ? On lui coupe une jambe et c’est tout !

Me faire entendre ma propre stupidité m’arracha une grimace, d’autant plus que j’étais à présent désarmé et que Zabirushi m’admonestait.

*Bon au moins tu sais où t’en es pour ton chakra…*

Le gorille poussa une protestation sur un ton où la douleur et le bois se mêlaient ; l’épée de Ren avait entaillé sa cuisse, tandis que les griffes de Mei-Lynn venaient d’arracher ce qui aurait été un bout du muscle si notre adversaire avait été de chair et de sang. L’attaque conjuguée des deux Gensouards avait été instinctive, presque tacite, montrant bien le lien qui les unissait.

Comme celui qui m’unissait à Zabirushi, en quelque sorte…


-Akizuke, récupère ton sabre !

Le gorille venait de ployer les jambes, plus par une souffrance qui n’allait pas tarder à s’estomper que par réel handicap. Mon sabre s’agitait, planté dans son corps, à trois mètres de hauteur.

-Bordel…

Je sautais sur une jambe ployée et me projetais en avant. Je sentis la main du gorille m’agripper alors même que j’empoignais Zabirushi, et le dégageai d’un mouvement brusque, arrachant un morceau de bois. Le singe m’envoya bouler d’un revers de main, mais au moins j’avais récupéré mon arme.

-Et maintenant tu réfléchis avant de faire quelque chose, hein ? fit Ren, méfiant et moqueur.

Le problème, c’est que nos attaques avaient enragé le gorille, comme le soulignait la façon dont il laboura le sol de ses poings serrés. Pris d’une nausée violente, vestige de ma capture, j’eu du mal à garder mon équilibre, tandis que l’énorme animal se jetait sur Ren. Sa nièce s’interposa, s’attirant un regard sombre de la part de son oncle.

Les évènements s’enchaînèrent ensuite avec l’inéluctabilité d’une horloge maléfique et bien réglée.

Les doigts du gorille s’emparèrent de la Gensouarde à la place de Ren, brisant quelques griffes d’encre au passage. Je tentais de l’en empêcher mais fut balayée avant même de m’élancer, tombant lourdement au sol, puis jeté en l’air comme une balle de foot. Je chutais dans l’herbe grasse une seconde fois, lâchant Zabirushi dans un tintement métallique. Je vis Ren planter son épée derrière le genou du monstre, qui bascula en arrière, tenant toujours sa nièce, et écrasant le Gensouard de toute sa masse, qui se mit à fouailler ses chairs solides avec une rage paternelle. Le mokuton poussa un hurlement hideux et lâcha une Mei-Lynn échevelée, aux yeux brillants de fureur.

*Va y avoir un massacre si tu te bouges pas, mon gros !*


-Foutu chakra bloqué de merde, jurai-je en enfonçant la pointe de Zabirushi dans la terre meuble, m’en aidant pour me relever.

Mei-Lynn sortit de sa manche – de sa manche ! – un rouleau de parchemin qu’elle déplia, avant d’y dessiner à toute vitesse, avec des gestes amples et sûrs, presque frénétiques, un félin qui s’en échappa immédiatement après. Le léopard se jeta sur le gorille toujours au sol qui s’efforçait de broyer Ren. La bête mordit dans un poignet presque aussi large qu’elle.

L’homme dégaina alors une seconde épée et l’enfonça profondément dans le flanc de son tourmenteur, lequel se releva en glapissant pour s’éloigner, salement amoché. Mei-Lynn se précipita au chevet de son oncle.

*Tu te sens d’humeur pour un suicide sous les yeux de la belle et de son protecteur ?*
*Akizuke, si tu…*

Je ramenai Zabirushi en arrière et chargeais la bestiole, qui se retourna avec un regard mauvais. Ses bras se détendirent comme des ressorts pour m’agripper.


-Zabirushi… surgis des profondeurs ! grondais-je en exécutant ma technique habituelle, une énergie nouvelle coulant dans mes veines. Je reparus dans le dos énorme du Mokuton, et frappais de toutes mes forces. J’avais bien visé ; le crochet de Zabirushi cerna la base de la nuque, et j’imprimais une violente poussée à mon katana. Les deux dents en acier scièrent quelques bons centimètres de cou, mais le truc que j’avais pas intégré à mon calcul, c’était la hauteur à laquelle je me trouverais.

Se balader à plus de sept mètres du sol, c’est pas le plus pratique pour couper du bois, sans appui, sans rien.

Je parvins de justesse à décrocher Zabirushi en me réceptionnant à genoux, derrière le gorille qui avait enserré sa blessure de ses mains. Heureusement qu’il n’était pas futé.


-Ren ? fis-je alors en élevant la voix, ne quittant pas le monstre des yeux.

Sayemi Ansatsu
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