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Gensou, village caché de la cascade [RP]

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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 7 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Simbule 4/7/2008, 01:26

Comme à l'habitude, nous étions réunis pour nous entrainer et apprendre à oeuvrer ensemble, le tout sous la tutelle de Chiraku, nous discutions, non sans que je ne lui rappelle régulièrement le truc qu'il osait appeler de l'amour, alors qu'il ne s'agissait que d'un intérêt personnel: son invocation était magnifique et si j'étais assez proche de lui, il m'en apprendrait peut être les secrets. Nous discutions donc tous ensemble sauf l'autre miss qui se croyait supérieure à nous et qui méditais dans son coin, mais à portée de manière a pouvoir se faire houspiller par Chiraku au cas où on démarrerait l'entrainement. Cela faisait environ une heure que nous discutions lorsqu'une voix se fit entendre derrière nous.

- Team Tooshi, c'est bien ça? (Caladnei)

On s'était tous retournés et on en était resté bouche bée, ce type ... il dégageait un je-ne-sais-quoi d'impressionnant. Sans que je ne puisse dire si j'avais été rapide à reprendre mes esprits ou s'il s'agissait des autres qui était lent à reprendre les leurs, je fus la première à parler.

- Tsugoï ... (Caladnei)
- Pardon? Je me suis trompé de nom? (Nouveau venu)
- Non non, ce n'est pas ça, vous êtes tout simplement impressionnant. (Caladnei)
- Ah, heu ... Merci... (Nouveau venu)
- Nous sommes bien la team Tooshi et je suis leur sensei. (Chiraku)
- Et vous êtes? (Kane)
- Et bien à vrai dire, je suis votre sensei... (New sensei)
- Il y a un problème visiblement. (Chiraku)
- Je viens de rentrer de mission et le kage m'a demander de devenir votre sensei à tous les quatre, tiens d'ailleurs où est ... Siddquelquechose? (New Sensei)
- Siddharta, elle est là bas. (Caladnei)
- Vous pouvez prouvez vos dire? (Chiraku)
- Bien sur, voici mon ordre de mission. (New sensei)

Chiraku parcouru l'ordre de mission rapidement et le rendit à son propriétaire.

- Pardon d'avoir douté sensei. (Chiraku)
- Ce n'est rien, cela prouve au moins qu'un imposteur ne peut pas venir et dire simplement je suis le nouveau chef pour l'être réellement. (New sensei)
- Et comment se nomme notre impressionnant sensei ? (Caladnei)
- Je me nomme Tetsuya Nomura, allez chercher la dernière que nous fassions connaissances rapidement et que nous passions à la suite. (Tetsu-chan)

Une fois Siddharta amenée, on recommença les présentations de manière brève puis, suite à une question plus ou moins collective, Tetsu chan nous demanda d'abord ce que nous comptions développer. Ma réponse avait été brève et claire:

- Tout ce que tu pourras m'apprendre Tetsu-chan. (Caladnei)

Je fis un clin d'oeil en même temps mais il fit mine de ne pas l'avoir remarquer. Un peu comme nous avions fait alors qu'il arrivait avec un écureuil sur l'épaule...
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 7 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Evaline 4/7/2008, 17:19

Elle n’avait pas arrêté l’entraînement depuis son retour de Chikara. Et pourtant l’attaque la surpris. La douleur engourdissant rapidement la mâchoire de la jolie genin.

Tu as reperdu le contrôle l’aveugle… elle fit trois saut en arrière, regardant autour d’elle, le No-Suiton bar était encore proche et vu le quartier peu de gens se promenaient ici, surtout en présence d’un shinobi reconnu. Cela pouvait être mauvais pour les affaires. Si le vieux pouvait venir s’était la seule aide sur laquelle elle pouvait compter.

Mais comment fait-il pour changer d’état ainsi… le Chuunin se tournait en tout sens semblant regarder autour de lui sans pouvoir pour autant distinguer quoi que ce soit. Il s’immobilisa brutalement, se tordant de façon quasi inhumaine pour pencher son visage vers la jeune femme. Un rictus étira son visage, puis les lèvres de Kezashi remuèrent articulant une
phrase inaudible. Inaudible car aucun son n’en sortit. Pourtant Evaline comprit clairement le message, c’était une promesse de mort.

Un dernier bond la propulsa sur le toit d’une petite maison aux planches de bois imbibées d’eau du quartier pauvre. Elle s’accroupit réfléchissant au plus vite.
La dernière fois deux chuunins sont parvenus à le maîtriser avant qu’il n’ait le temps d’agir. Evaline grimaça, cette
première information n’était pas à son avantage. J’ai amélioré ma maîtrise du chakra, mon genjutsu et mon ninjutsu…Il n’est pas au courant, cela pourrait le surprendre. Kezashi émit un rire dément portant son poignet droit à hauteur de son visage. Non c’est stupide, je ne me bat pas contre lui…ses capacités physiques peut être…Evaline grimaça de nouveau, combattre un inconnu au moins aussi dangereux qu’un Chuunin sans rien connaître de lui était stupide. Complètement stupide. La seule solution était la fuite.

Non… je vais le retenir jusqu'à l’arrivée du vieux ou de renfort.

Evaline : T’entends ça espèce de…D’esprit ? Je vais t’éclater !

Le Kezashi possédé ne réagit pas. Il regardait son poignet, tête légèrement penchée. Et se mordit en faisant jaillir un flot de sang. Il se mutile lui-même? Evaline bondit, elle devait l’en empêcher, comment pouvait il vouloir se détruire lui-même ! Plus que quelques mètres, il était toujours immobile regardant son avant bras totalement couvert de sang, le
liquide semblait s’écouler sans fin, remontant le bras et atteignant rapidement l’épaule.

Déséquilibre ! Un tacle glissé dans les jambes, faire trébucher l’adversaire. Le Kezashi fut pris de plein fouet par le
fauchage. Main gauche. Evaline stoppa son élan de sa main, soulevant de la poussière sur un demi cercle
concentrique fait avec le pied opposé sur le sol pour aider à se stabiliser. Frappe. La jambe libre se plia et se déplia en une fraction de seconde, fouettant Kezashi au niveau des cotes avant la fin de sa chute. Debout ! Un coup de rein et la jeune genin se redressa avant que Son sensei eut finit de rouler quelques mètres plus loin.

Enchaînement simple mais puissant. Elle avait consommé du chakra pour augmenter sa vitesse et la puissance de ses coups. Surtout la puissance de ses coups. Le dernier coup de pied fouetté aurait sans doute pu briser une porte en bois épaisse sans soucis. Contre un Chuunin inconnu pas de demi mesure, mais consommer autant de chakra…pourrait être…quoi ?

Kezashi se releva, son propre sang le couvrait maintenant quasiment entièrement, et son visage tordu exprimant la souffrance. Pourquoi ne réagit il pas ? Le possédé porta son autre poignet à son visage et répéta le geste mordant à pleine dent et faisant de nouveau couler du liquide vital vermeil. Il se dévore lui-même !

Evaline sentit la nausée monter en elle, elle porta une main devant sa bouche et se mit à trembler légèrement. Le spectacle auquel elle assistait maintenant impuissante était immonde. Pourquoi ? Pourquoi ? Les pupilles de la
jeune femme se dilatèrent soudainement. Kezashi venait de recracher un bout de chair au sol. Pauvre conne !

Evaline : Dissipation !

Pas assez de chakra, encore un peu ! Voila ! L’illusion se dissipa, elle n’avait pas bougé d’un iota depuis qu’elle avait vu Kezashi se mordre une première fois. Et au mieux une poignée de seconde venait de s’écouler. Assez en tout cas pour qu’il ait eu le temps de s’accroupir juste face a elle, sur le toit de la bâtisse, semblant l’examiner alors qu’elle reprenait ses esprits.

Evaline : Va te fai…

Trop lente, pas retournée assez vite dans la réalité la jeune femme n’évita pas le nouveau coup de poing de son opposant. Juste assez fort pour faire couler le sang, et la réveiller totalement. Réfléchis !
Pas de genjutsu, les miens utilisent principalement la vue, de plus il semble les maîtriser bien mieux que moi. La genin sautait de toit en toit gardant son poursuivant dans son champ de vision, celui-ci la suivait lentement, sans chercher forcement à la rattraper, comme un chat s’amuse à tourner autour d’une souris aussi rapide soit elle.

Evaline saisit ses kunais dans sa sacoche, un dans chaque main et fit volte face. Immédiatement le Kezashi se stoppa, nez levé dans sa direction, toujours un sourire moqueur aux lèvres. Il attendait qu’elle agisse. Attrape ça ! Le premier Kunai fila dans la direction du Chuunin ayant perdu l’esprit, Dans le même temps la plantureuse genin courrait vers lui réduisant rapidement la distance, la seconde arme de jet fut à son tour propulsée selon un angle différent alors qu’il ne restait que quelques mètres entre les deux adversaire. Kezashi n’a pas pour habitude d’utiliser le genjutsu, testons donc son taijutsu. Oui plus lent, le vrai aurait attrapé les deux projectiles. Le Chuunin en attrapa un et se décala pour éviter de justesse le second venant d’un autre angle. Il renvoya immédiatement le premier. Et se mit en garde. Evaline détourna le kunai avec ses gants renforcé et arma son poing. Une attaque, un blocage, la contre attaque trop lente du Chuunin, la jeune femme se décala pour lancer un second coup atteignant le Chuunin à l’épaule celui-ci tenta un balayage esquivé par un petit saut de la genin enchaîné directement par un coup du plat du pied atteignant de nouveau son but. Kezashi recula d’un pas sous l’impact et dégaina un de ses propres kunais.

Evaline : Je sais pas comment t’appeler mon gars… mais comme tu peux le voir ton entraînement a payé.

Encore ce rictus moqueur. Les coups passent mais il ne semble pas ressentir plus de douleur que cela. Laisse passer l’attaque, enchaîne sur une projection. Le bras d’arme de Keza sembla passer la défense, les deux bras de la jeune femme se refermèrent immédiatement l’arme blanche stoppée à quelques centimètres de son cœur. D’une jambe frapper sous le genou tout en basculant son corps et envoyer valdinguer l’opposant en profitant de sa propre inertie. Le Chuunin fut projeté du toit parvenant toutefois à se réceptionner en bas sans difficulté. La jeune femme sourit à son
tour. L’entraînement intensif avait effectivement payé. Elle utilisait inconsciemment son taisen baisuu, style de combat multiple sans y penser.

Le Chuunin en contrebas enchaîna des signes, sans un mot. Pourquoi ne parle t il pas ? Une dizaine de corbeaux d’ombre se formèrent devant lui, tous ayant une apparence décharnée, laissant apparaître chaire en putréfaction et os pour certains. D’autres volaient avec des ailes sans plumes grouillantes de vers. Evaline se mit en position défensive. Les corbeaux arrivaient sur elle plus vite que des projectiles normaux becs en avant prêts à la transpercer. Ca non plus
Kezashi ne le fait pas !


Elle enchaîna à son tour les signes du Jutsu appris par le vieil alcoolique. Souzou tate misu no jutsu !

Un bouclier d’eau apparut devant la jeune femme au moment où les corbeaux l’atteignirent. Cela les
stopperait net !
La technique était maintenant parfaitement acquise, elle possédait une défense non négligeable même si le coût en chakra était important. Elle l’avait testé contre des attaques katon avec succès, de même cela suffisait pour détourner la plus part des armes de jet. Le problème, sa maîtrise du ninjutsu trop faible ne rendait pas le bouclier mobile, elle devait rester cachée derrière.

Pourtant les corbeaux traversèrent le bouclier comme du beurre marquant de surprise le joli visage d’Evaline. Son corps fut à son tour transpercé par les volatiles putréfiés. La surprise se changea en horreur alors qu’elle voyait les plaies sur son corps se putréfier à leur tour, se mettre à grouiller de la vermine déposée par les volatiles semblant quand à eux être
entré en elle et déchirant ses organes internes. Le cri de terreur de la jeune femme s’étouffa dans sa gorge alors qu’elle sombrait dans l’inconscience entendant le rire dément du possédé.

Le vieillard alcoolique avait observé la scène. Sa jeune protégée avait succombée à un nouveau genjutsu parfaitement maîtrisé. Lui-même frissonna quand Kezashi se retourna vers lui alors qu’il s’était dissimulé. Le vieillard partit au plus vite, il fallait trouver de l’aide car seul il ne résisterait pas aux genjutsu du Chuunin fou.
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Message par Daiji-chan 15/7/2008, 17:21

-Ehh !! Salut, ma belle !! Qu’est-ce que tu fais ici ?
Je m’étais lancée en ville à la recherche de mon frère pour lui annoncer quelque chose d’important au sein de notre famille. Je savais qu’il n’était pas en mission, et ne l’étant pas non plus, je m’étais décidée à avoir une petite discussion de tout et de rien, de nos missions, de commérages, enfin, une discussion comme on peut en avoir souvent. Mais c’était sans compter sur le misérable Dokujyo Kiruto.
Je les avais trouvés attablés chez un vendeur de nouilles, le préféré de Fyuko, et aussi le plus cher.
-Je suis venue parler à mon frère, pas à toi, espèce d’imbécile, répliquai-je à l’individu qui servait de meilleur ami à mon jumeau.
Fyuko me sourit d’un air gêné, et me demanda :
-Tu disais ?
-La fête familiale aura lieu chez Yokicho-sama, repris-je, dans un mois.
Yokicho était le chef de la branche cadette dont nous faisions parti. Il devait rendre des compte au Mizu-sama de la famille principale, avec qui nous n'avions que très peu de contact. C’était le frère aîné de mon père. Il était seul, sans enfant à charge et sans femme à s’occuper. C’était aussi une figure que j’idolâtrais : malgré la persistance des femmes à lui trouver une épouse, il a toujours refusé de se marier et, à la mort de mon grand-père, devenu chef de la branche cedette, il n’avait plus à leur obéir. Il vit sa vie comme il l’entend, et ne compte pas se la faire réguler par de vieilles mégères. Seulement, il en a le droit : il est le chef de cette partie de notre famille, et moi, je ne suis même pas héritière du titre. À sa mort, n’ayant pas d’enfant, le titre reviendra à mon frère, son plus proche héritier mâle.
-C’est Maman qui t’a mise au courant ? Tu as de la chance de ne pas être éloignée de la famille.
Je soupirai :
-Sais-tu au moins pourquoi elle me l’a dit à moi ? Elle veut que je m’y rende pour les aider aux préparations de la salle.
-Et j’imagine que tu n’iras pas ?
-Tu imagines bien...
-Eh ben ? Chima-chan n’a pas encore fini sa rébellion ?
-Dokujyo...
souffla mon frère.
-Je ne me rappelle pas que nous avons été aussi proches, Kiruto-dono.
Dokujyo Kiruto était le meilleur ami de mon jumeau, comme je l’ai dit plus haut. Il faisait parti d’une puissante famille de commerçants, il est l’héritier d’un immense empire commercial constitué d’une flotte navale, d’établissements gigantesques semés dans une dizaine de pays, et d’un compte bancaire aussi énorme que celui de notre famille. Et pour finir, les femmes de mon clan nous ont fiancés dès l’âge de trois ans.
-Allons, princesse, tu sais bien que nous devons finir ensemble !! Les puissants de ce village en ont décidé ainsi.
-Je n’ai que faire de tes “puissants”.
-À répliquer toujours ainsi à ton futur mari, tu vas finir tes jours toute seule, Kuchima.

Je lui lance un sourire non feint, avec des yeux remplis d’ironie :
-Rien ne saurait me faire plus plaisir...
-Pff !!! Avoir une femme comme toi, ce n’est pas une sinécure !!!

Puis il s’éloigna vers un groupe de jeunes filles dont l’une d’elles s’avérait être sa petite amie du moment.
-Tu crois vraiment qu’il me sera fidèle une fois mariés ?
Fyuko eu un rire qui illumina son beau visage. Nous ne sommes pas frères pour rien, après tout.
-Tu sais quoi ? Si j’étais à ta place, je n’aurais que faire de son amour. Je ne me soucierais juste de son compte en banque, de le dépenser et de l’engueuler si il n’est pas bien rempli !!! Après qu’il te trompe, très bien !! Tu le trompes aussi de ton côté et voilà !! Tout le mode y trouve son compte, et tout est bien qui finit bien !!
-T’es encore pire que moi...
-Faut voir les choses du côté positif. Tu ne peux pas aller contre leurs décisions, c’est aussi simple que ça. Tu t’arranges comme tu peux de la vie qu’ils t’ont fixée.
-T’as le beau rôle toi !! T’es le prochain chef, je te rappelle.
-Si tu crois que ça me fait plaisir...

Fyuko eut un regard mélancolique. C’était un grand rêveur, et un doux poète. Il n’avait pas, contrairement à la majorité des membres de notre famille, l’envie de combattre, l’envie d’être le premier, il ne brûlait pas en lui la fièvre du combat. Il ne pensait qu’à ses mots, ses rimes, et ses airs. En moi-même, j’étais déçue, affreusement déçue que se soit un être aussi peu adapté au combat, qui hérite d’un titre aussi noble et aussi puissant.
-Aller, Ko-kun ! Te laisse pas abattre !
-Ils attendent trop de moi, tu sais Je les déçois sans cesse, mais ils s’en fichent complètement, ils me laissent à la place où je suis. Ce ne sont que des sinistres et vieux cons.

-Je partage ta manière de voir les choses...
-Tu sais, imôto, je préférerais que ce soit toi le garçon, et moi la fille. Je pourrais faire ce dont j’ai envie...
-Pff ! Ne me dis pas ça ! Je ne veux qu’une chose : ta place. Tu le sais très bien, et tu sais aussi bien que je ne pourrais jamais l’avoir. Alors ne me joue pas le numéro de l’héritier malgré lui. Tu as une chance énorme. Pouvoir influencer sur le Mizu-Sama!!
Mon frère détourna la tête, l’appuya sur la main dont il avait nonchalamment posé le coude sur la planche.
-Même toi, tu ne me comprends pas...
Moi, au contraire de Fyuko, j’étais faite pour une place pareille. Tout les Mizu sont faits pour cette place, Fyuko est juste l’exception qui confirme la règle. Mettez deux Mizu ensemble dans la même équipe, même s’ils s’entendent à merveille, même s’ils sont deux des plus bons amis du monde, et cela finira par un combat aux armes. Nous sommes très doués pour gérer les conflits, mais pas ceux dont nous sommes les protagonistes. Nous voulons commander à tout prix.
Et moi plus que les autres.


Dernière édition par Daiji-chan le 25/7/2008, 21:53, édité 1 fois
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 7 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Ryosuke 24/7/2008, 00:12

Déjà deux semaines que l'examen chunin et la triste nuit lui faisant suite étaient passés et commençaient lentement à être détrônés dans les discutions par d'autres rumeurs. J'aurais dû rentrer à Mahou, mais je m'étais débrouillé avec le village pour pouvoir rester un peu plus longtemps: il m'a suffit de leur dire que je comptais faire des recherches sur le genjutsu (dans leur tête, = entrainement = pas perte de temps inutile). En pratique, c'était à moitié vrai. Je passais quand même pas mal de temps fourré dans des livres, même s'ils ne traitaient pas forcément des illusions. Mes deux occupations principales restaient la méditation et... de longues balades dans la ville avec Tyrande me trimballant d'un endroit à un autre. En temps normal, j'aime bien marcher, regarder tout autour et rêvasser... mais c'est déjà franchement moins agréable quand vous êtes forcés d'attendre une personne qui fait les gros yeux devant la moindre vitrine de magasin. Ce qui fait peur, c'est que Tyrande est pourtant très loin d'être un des pires spécimen.

D'un autre coté, les quartier commerçants étaient justement faits pour attirer. En plus d'être l'un de ceux où l'urbanisme s'est le plus investit, les commerçants eux même se sont mobilisés pour rameuter les touristes, promeneurs et tout client potentiel. Rien à voir avec les quartiers glauques où se trouvaient les correspondants du touffu.
Ca s'était passé 9 jours auparavant, après que je me sois remis de la petite fête de fin d'examen joyeusement organisée par le Korove. Vallait mieux que je sois en forme pour m'aventurer dans ces zones là, juste au cas où. Il me fut difficile de déjouer la surveillance de Tyrande pour m'y rendre en douce, mais j'avais pas vraiment (ou vraiment pas) envie qu'elle me suive là bas. En fin de compte, j'aurais pas dû lui raconter que j'avais contribué à vandaliser la ville et traumatiser certains habitants. Elle s'était mis en tête de m'escorter pour ma dernière mission dans cette histoire de fous, si bien que je dû partir un matin pendant qu'elle dormais encore.

Dans ces ruelles, je fus agressé quatre fois par des racketteurs en tous genre, de l'armoire à glace intimidante au type ridicule armé d'un canif. Bon ok, à toujours me promener avec ma toge de prêtre qui montre clairement que je suis désarmé et inoffensif, c'était de la provocation. Manque de pot pour mes racketteurs, s'ils avaient tous un physique plus performant que le mien, leur taijutsu était nul, encore plus face à moi. A chacune de ces altercations, ma bourse prenait du poids en dédommagement du temps qu'ils me faisaient perdre. C'était tellement simple et lucratif que j'aurais bien continué volontairement, mais de un ils n'étaient pas assez bêtes pour recommencer avec moi, et de deux s'ils revenaient avec leurs copains j'aurais un peu plus de mal. Chose étonnante, mes vêtements n'avaient pas empêchés une femme d'essayer de me débaucher quelques pâtés de maison plus loin. Pas besoin de préciser que je me suis éclipsé en douceur dès lors qu'elle se montra... insistante. Même si ma réaction aurait dû la rassurer, j'avais bien fait de pas amener Tyrande... déjà qu'elle avait l'air plutôt déçue quand je lui avais raconté l'affaire Korove, pas envie qu'elle se fasse plus de mouron.

Après ces premiers contacts avec la faune locale, j'errais encore un peu avant de trouver le bar où m'avait aiguillé le Korove. Enfin, bar c'était vite dit... une fois rentré à l''intérieur, je m'aperçus vite que cette taverne servait de façade pour d'autres activités ayant lieu dans les chambres de l'étage. Charmant, Mak reçoit des rendez-vous dans des lupanars (également appelés bordels, maisons closes, pouf, maison de plaisir, les dénominations ne manquant pas pour ces ateliers du sexe). Bien que tous les regards étaient tournés vers moi, je n'étais pas mal à l'aise mais redoublais de vigilance, prêt à filer sans rien demander si les choses tournaient mal. J'avais bien réussi à échapper aux filets de la police avec sur le dos un Allen proche du coma éthylique. Ca devrait pas être si dur...

Je balayais rapidement la salle du regard à la recherche d'un bonhomme correspondant à la description brève que m'en avait faite Makaya. Le type, dénommé Kimari, était attablé dans un coin, ayant préféré une chope de bière à la compagnie d'une prostituée de luxe. Je le rejoignais pour débuter le débriefing.

-Kimari, c'est bien ça?
-Peut être bien. Qui t'es toi?
-Un envoyé de Makaya... il a dû partir précipitamment.
-Je t'ai demandé qui t'étais, pas autre chose.

Bon ok... même si ce type ne devait pas se douter que j'étais ninja, c'était visible qu'il était bien plus fort que moi. Fallait pas le facher donc. Mais lui donner mon nom, je le sentais pas.

-Je suis... NarutoRudy. Korove de nom de famille. Appelle moi juste NR.
-Korove? Tu rigoles? Encore un black qui a subi la chirurgie esthétique?
-Nan, ma mère s'est juste remarié avec l'un d'eux quand j'étais mioche. Bref, c'est pas le sujet. Makaya m'a chargé de prendre quelques petites choses pour lui, et de les lui apporter à Chikara. Il avait dit qu'il avait fait un boulot pour vous, et qu'en échange il recevrait quelques dossiers.

-Ben... bien malgré moi, je me suis retrouvé mêlé d'un peu trop près à une histoire de drogue. Et comme j'ai préféré la vie paisible des prêtres à celle du commerce où il faut être plus entreprenant, c'était pas se qui se faisait le mieux comme CV.
-En gros t'achètes son silence c'est ça NR?
-...Euh... à moitié. Il s'est débrouillé pour faire disparaître les preuves, mais ça va faire six mois qu'il me fait du chantage quand ça l'arrange. Maintenant que j'y pense, à chaque fois il me fait tremper dans des affaires louches... du coup la liste des éléments compromettants s'agrandit régulièrement. 'chier...

Il resta un moment à me jauger du regard, se demandant si j'étais digne de confiance ou à quel point j'étais empoté. J'apparaissais détendu, mais c'était pas du tout le cas et je me préparais à tout instant à me volatiliser. Finalement, il sortit un petit dossier et me le refila, ainsi que...

-4.000 ryos? Mak' m'avait dit que je devais lui en ramener 10.000.
-Les 10.000 c'était pour le black justement. Là, j'ai envie de me payer du bon temps dans ce charmant établissement Ca te pose un problème ptêtre?
-Euh... nan, du tout.
-Bien. Maintenant dégage avant que ces sorcières t'ensorcèlent, sinon ton cousin aura encore une arme.
-Merci... je crois.

Je ramassais maladroitement mes affaires et partis en affichant un air inquiet. Mieux vaut avoir l'air d'un idiot dans ce genre de cas. On ne se méfie pas des idiots. Et je comptais bien fourrer mon nez dans ces dossiers pour voir ce qu'il en retournait. Je devrais peut être bien en faire un copie tiens. Ca pourrait être utile. Ou tout du moins satisfaire ma curiosité, parce que rejoindre Arasu, le village du crime envahi par les gang en tout genre, le marché noir incluant les trucs pas net et tout un bain de violence... sans moi merci.


Dernière édition par Ryosuke le 24/7/2008, 00:12, édité 1 fois

Ryosuke
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 7 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Ryosuke 24/7/2008, 00:12

Quelques minutes plus tard, ce fut toutefois un autre spectacle qui s'offrit à moi. Une jeune femme en train de se battre contre un bonhomme qui m'avait l'air d'être le méchant dans cette histoire. J'observais la scène de loin, bien dissimulé sous mon genjutsu, et me décidai à partir avant d'être mêlé à cette histoire. Un cri de terreur s'éleva alors que j'avais à peine commencé à m'éloigner, et je pus voir un vieillard me foncer dessus en appellant à l'aide. Je m'apprêtais à lui dire que je ne pouvais rien, n'étant qu'un simple prêtre, quand il me vint à l'esprit que j'étais encore invisible. Il me percuta violemment, et je fus recruté bien malgré moi après une courte discution. Je pus remarquer au passage que le grand méchant en question était un ninja de ma promotion de chunin. Un peu rustre et froid comme bonhomme. D'après quelques racontars, plus que moi. Mauvaises langues...

-Allez chercher de l'aide quand même... la police du coin, la milice, la garde du village, tout ce que vous croiserez qui pourra nous aider. Je pourrais le tenir, mais peut être pas en finir. Surtout s'il utilise des genjutsus...
-Très bien... bonne chance!

Combattre ou fuir. Décision que doivent prendre toutes les formes de vie consciente, à un moment ou à un autre. Certaines fuient toujours. Aucune ne combat systématiquement. Sauf certains idiots qui meurent prématurément... En temps normal, je serais parti sans me soucier du reste. Mais bon, j'avais déjà eu l'occasion de croiser ce type, Je-sais-plus-quoi Hykao. Keza-chose. Et quelque chose me disait qu'il était bien capable de m'attaquer même si je filais.
De toute manière je n'eus pas le choix, une dizaine de corbeaux volaient déjà vers moi. Des oiseaux morts, dont certains étaient déjà plus ou moins putréfiés et auxquels il manquait des plumes. Trop de plumes d'ailleurs, c'était pas normal qu'ils volent. Je déviais ces choses à grands coups de pied sautés, mais il en apparaissait d'autres plus vite que je ne les éliminais. D'un bond, je sortis du nuage noir m'entourant pour me diriger vers celui qui m'avait désigné comme adversaire: je venais de lui montrer que j'acceptais. Deux de mes kunai imaginaires fusèrent vers lui, mais il ne réagit pas le moins du monde et l'illusion passa inaperçue. Je fus ensuite sur lui et entrepris de sonder son niveau de taijutsu. J'avais en mémoire que le maître corbeau était plutôt bon dans ce domaine. Et je fus déçu en voyant qu'il n'avait pas de taijutsu, se contentant de cogner quand il pouvait, essayant toujours de s'évader et me laissant mener la danse comme je voulais. Une balayette le mit à terre sans plus de résistance, et je l'y clouais au sol avec la même technique que l'on utilise pour marcher au plafond. Puis je posais ma main sur son torse, et commençais un petit genjutsu dans lequel je le sortais du noir où il était plongé. Il débuta trente secondes plus tard, un temps ridiculement élevé pour plonger quelqu'un dans une illusion.

Aveugle ou pas, il restait humain et donc doté d'un compartiment dans le cerveau réservé à ça. Lui faire voir des trucs était donc possible. En fait, le fait qu'il soit aveugle facilita la chose: ses yeux ne captaient pas d'images réelles pouvant interférer avec le mirage. J'espérais que lui infliger ce traitement le calmerait suffisamment pour qu'on puisse discuter (ça partait de l'hypothèse qu'un aveugle auquel on offre des images subirait un choc a priori positif...). Il eu droit à un peu de tout, tant que c'était agréable à regarder, même si je n'oubliais pas qu'il était de gensou et lui montrais pas mal d'images de son village. Lorsque je passais sur la fille qu'il avait mis hors course un peu plus tôt, Evaline, il sembla réagir favorablement (même les aveugles sont des vicelards?). Je m'attardais donc sur son cas...

Cinq minutes plus tard, je commençais à être à cours d'idées même si on aurait pu tenir encore longtemps comme ça. Le vieux était parti chercher la police, mais il était plutôt lent à arriver. Je n'eus cependant pas à me soucier de ça plus longtemps, car un magnifique uppercut m'envoya valser un peu plus loin, complètement sonné. L'aveugle devait en avoir assez... ou bien il avait remarqué que j'avais fini par ne plus pouvoir le scotcher au sol et le maintenir en illusion plus longtemps. Plutôt les deux je dirais. A peine eu-je fini d'émerger qu'une salve de kunai d'une précision diabolique s'abattit sur moi, m'obligeant à m'éloigner encore un peu. Il avait compris qu'au corps à corps, je le démolissais. Donc il m'écartait.

Avec tout ce qu'il faisait, j'en oubliais parfois qu'il était aveugle. Ses lancers de dards étaient trop précis pour ça. Tout en m'éloignant lentement, je réfléchissais à ce que cela engendrerait comme changements. Le truc était de savoir comment il faisait pour y voir.

Les sons? Facile à déterminer. Un genjutsu de camouflage filtra tous les bruits que je pourrais émettre. Dans la foulée, je bloquais aussi les odeurs, n'ayant pas à toucher à la vue. Comme en réponse à cette tentative, une volée de kunai fila droit vers ma nouvelle position. Ok, c'était pas ça. La chaleur peut être? Apparemment pas, sinon il ne m'aurait pas trouvé perché sur un toit. Je fis quelques autres tentatives sur tout ce qui me passait par la tête, mais elles ne m'apportèrent pas de réponse. L'utilisation de clones inconsistants m'apprit qu'il ne s'en occupait pas, mais que les plus élaborés le faisaient réagir quand ils arrivaient trop près. En gros il les distinguait de moi, choisissant de les ignorer tout en les détectant. Mais ça ne m'apprit rien. Et pour couronner le tout, les corbeaux-zombis revinrent à la charge, me caressant le visage de leurs becs et leurs serres.

L'odeur de pourriture venant d'eux redoubla d'intensité. Je bondis pour éviter à nouveau le nuage de corbeaux décharnés. Pourtant, tout comme les corbeaux formèrent un cercle autour de moi au lieu de me harceler de coups, mes jambes ne décolèrent jamais le sol. Normal, mon corps était trop affaibli. Ma peau avait maintenant la couleur de plâtre. Grise... cendreuse. Avec quelques nuances de taches jaunes, vert et pourpres par ci par là. En observant mes bras, je vis que ma peau se soulevait par moments, témoignant d'une activité souterraine. Anormal, en effet. A mieux y regarder, les vers avaient déjà rongé suffisamment ma peau pour y percer quelques trous. Ca expliquait peut être pourquoi mes muscles en partie dévorés ne pouvaient plus supporter mon propre poids. A tel point que des bouts de Ryo en putréfaction gisaient ça et là. Si quelqu'un passait par là, il pourrait dire "oooh, un doigt".
Lorsque je me penchais en avant, accablé de fatigue, mon oeil droit sorti de son orbite pour former une masse informe. Je ne comprenais rien à ce qui se passait, mais mon degré de pourriture était supérieur à celui des corbeaux. Les effluves nauséabondes de moi-même combinés à la vue de mon propre corps cadavérique contribuèrent à me faire vomir, même si ici l'expression "cracher ses tripes" prenait tout son sens (y'avait aussi des bestioles dans la soupe...). Je restais un moment, prostré au dessus de mon petit déjeuner, à essayer de reprendre le contrôle de moi même. Physiquement comme mentalement. Je remarquais au passage que ma chevelure opulente, qui aurait du baigner dans ma bile, se réduisait maintenant à quelques mèches décrépies collées entre elles. Je m'attardais alors sur mon nez qui s'était lui aussi écroulé pendant que je dégobillais. Ma main droite (celle qui avait encore tous ses doigts) palpa délicatement mon visage, délogeant un insecte se promenant là où il ne restait maintenant guère plus que du cartilage.

Bon, réfléchis un peu... t'es mort. Mais normalement, t'es vraiment mort. Donc t'es pas mort. Sinon tu serais mort.

Ce raisonnement d'une clarté exemplaire fut élaboré par les 15% de mon cerveau encore fonctionnels (30% étaient anéanti par la scène, et les 55% restant servaient de nourriture à mes pensionnaires). Je mis encore un peu de temps à percuter "genjutsu", et n'eus le réflexe de tenter de le dissiper que quand la petite armada de corbeaux se jeta voracement sur moi. Mon corps fut nettoyé plus vite que celui d'un lapin kamikaze dans une réunion de coyotes. Sauf que moi je ne ressentais pas de douleur, juste quelques vagues chatouilles. Tout s'estompa petit à petit, jusqu'à ce que je sois plongé dans le noir. J'ouvris alors les yeux pour me situer dans l'espace. J'étais allongé par terre. A ma gauche, quelques fruits à moitié digérés, mais heureusement pas d'insectes nécrophages ou d'organes internes. Le taré était perché sur un arbre une dizaine de mètres devant moi, un gros sourire de requin repus accroché aux lèvres. Je ne prêtai pas tout d'abord attention à ce sadique, m'assurant sommairement de mon intégrité physique (des examens plus poussés auraient lieu sous la douche... pas dans la rue en tout cas).

Ce type me soulait. J'avais décidé d'être sympa et de le calmer. Après, j'avais choisi d'attendre tranquillement les renforts tout en occupant le psychopate.Les seules réponses que j'avais eu étaient ce rire de maniaque en rut. Me restait plus qu'une solution, neutraliser la menace. Plus facile à dire qu'à faire. D'abord m'approcher, puis abimer suffisamment son petit squelette si fragile. Avec la mobilité d'un légume, il ferait certainement moins le malin.

Pour m'approcher, j'utilisais bakudan'akari afin de créer un flash pour l'aveugler et me créer une opportunité. J'utilisais ce genjutsu par pure habitude, et réalisais quelques secondes plus tard que c'était inutile sur lui. Je me bouchais donc les oreilles et enchainai sur un dérivé, une explosion sonore qui se révéla bien plus efficace. Fonçant comme un dératé dans sa direction, je redirigeais tout le chakra renforçant mon corps dans mon bras droit pour bourriner l'arbre sur lequel il se tenait. Le tronc céda sous le choc, et le maître corbeau en tomba. D'un second coup, je fracassais son bras droit, un sinistre craquement d'os s'élevant en réponse. Il hurla de douleur, tellement que je pouvais presque sentir sa souffrance.

Ah nan, en fait j'avais au moins aussi mal que lui. Si mes os avaient tenu le coup, mes muscles avaient enflé jusqu'à doubler de volume. Je reléguais toutefois ce problème au second plan en anesthésiant la douleur lancinante qui en sortait et en décidant de ne plus m'en servir. Kezachose était encore plié sous le choc, mais il n'allait pas tarder à revenir à la charge. Dans ma main gauche, je chargeais un rasengan avec le plus de chakra possible: la bestiole finit par atteindre la taille d'une belle pastèque. Que l'abatis alors en plein sur les jambes, en espérant qu'elles ne seraient pas pulvérisées sous le choc. J'ai déjà tué un bonhomme par accident, évitons une deuxième victime.

En tout cas, il ne pouvait pas l'esquiver là...

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Message par Takeshi Masumane 26/7/2008, 17:18

Je passe l'encadrement de la porte de fer, et me retrouve face aux deux hommes vêtus de noir.
Ils me regardent d'un oeil prudent, faisant attention au moindre de mes mouvements.

*Je dois faire peur, avec mes fringues massacrées, du sang un peu partout, et un regard de meurtrier..*
Homme en noir 1 - Beau combat, les patrons avaient l'air content...
Homme en noir 2- Ouais, tu devrais venir plus souvent...
Préférant couper court à la discussion, persuadé qu'ils allaient continuer à raconter leur vie, je prends la parole.
Takeshi- Bon, qu'est-ce que je fous là ? C'est quoi ce bordel ? J'étais pénard, en train de draguer des jeunes minettes, et je me réveille ici... Pour servir de bête de foire... Pourquoi ?!
Ils se jettent un regard surpris, puis se mettent à discuter en chuchotant.
Homme en noir 1- Attends, il sait pas pourquoi il est là ? Mais... Il a signé le contrat, non ?
Homme en noir 2- Oui, mais quand on nous l'a amené, ils ont dit qu'il était pas très frais, et qu'il allait surement pas se rappeler...
Takeshi- Me rappeler de quoi ?
Homme en noir 1- Merde, il nous entend !
Ils font volte-face, en me toisent du regard.
Homme en noir 1- Bon, pour faire simple, hier soir, tu étais beurré jusqu'à l'os, et tu as signé un contrat...
Homme en noir 2- Ce contrat !
Il sort d'un poche intérieur de sa veste une liasse de feuilles.
Homme en noir 2- Et il stipule... Que tu t'engage à participer au grand tournoi des bas-fonds de Gensou...
*Le tournoi des... Et merde... Et où étaient ces bâtards qui me servaient de potes... Kyuu, putain, t'abuses !*
Takeshi- OK, je pige, mais ça consiste en quoi ?

Après une bonne heure d'explications détaillées, de rires sadiques, et de cris de colère, je comprends réellement l'étendue de la merde dans laquelle je suis.
Takeshi- Donc au final, je suis bloqué à vie dans ce jeu à la con... Du moins jusqu'à ma mort...
Homme en noir 1- Qui risque d'arriver plus vite que prévu ! Héhé !
Takeshi- Toi, ta gueule !
Homme en noir 2- Hé, gamin ! Pour qui tu te prends ? C'est pas parce que t'as battu un vieux débile que tu peux tout te permettre...
Homme en noir 1- Si tu fais trop chier, on peut très bien te buter, et faire comme si tu été mort des suites de tes blessures...
Takeshi- Niark, vous voulez essayer ?
Je les regarde tour à tour dans les yeux, ce qui semble les dissuader.
Homme en noir 1- Mais le public t'aime bien, tu sais donner du spectacle... Donc on te garde.
Takeshi- OK, mais vous avez pas répondu... Je peux pas sortir de ce jeu autrement ?
Homme en noir 2- Non.
Homme en noir 1- Même si y'en a un qui a obtenu remise de peine...
Homme en noir 2- Un autre gamin dans ton genre. Il s'est inscrit sans savoir en quoi consistait le tournoi... Le boss lui a promit que s'il arrivait à la première place, il pourrait partir...
Homme en noir 2- Mais je ne pense pas qu'il refasse une telle concession...
*Bordel, je suis dans un truc de fou... Je vais devoir tuer tous ceux qui voudront m'affronter...*
Takeshi- Combien pour défier le 15° ?
Homme en noir 1- Ben, les p'tits nouveaux devront nous filer 1.000 ryôs pour te tabasser...
Homme en noir 2- C'est pas beaucoup, donc t'auras pleins d'adversaires... Tu devras venir souvent...
Takeshi- Sauf que j'ai pas que ça à foutre... Combien me faut pour défier le 14° ?
Homme en noir 1- C'est proportionnel... Il te faudra 2.000 pour affronter le 14, puis 3.000 pour le 13, et ainsi de suite...
*Si je monte de quelques places, je serais moins demandé... Donc plus de tranquillité...*
Takeshi- OK, je me casse... Je reviendrais bientôt avec 5.000 ryôs... Comment je saurais si quelqu'un paie les 1.000 ryôs pour me défier ?
Homme en noir 1- On t'appelera !
Takeshi- Dac... Bon, j'y vais... Mais au fait, c'est où la sortie ?
Se prennant la tête à deux mains, l'un des deux hommes me désigne ensuite le mur opposé à la porte de fer, et l'autre ouvre une porte dérobée.
Takeshi- Merci...
Je franchi cette porte, et me retourne une dernière fois vers les deux hommes en noir.
Takeshi - C'est quoi le nom du jeune qui à eu le droit de sortir du jeu ?
Homme en noir 2- Taisen... Akira Taisen...

Je sors enfin des quartiers chauds du village, après avoir été assailli par une dizaine de clodos, et avoir subi plusieurs agression de la part de ces charmants détrousseurs de seconde zone.
*Je m'en sors pas trop mal... Une bouteille de saké piquée aux clochards, 230 ryôs volés aux voleurs, et j'ai même eu un sabre... Trop la classe, les bas-fonds... Le supermarché de Gensou !*
Je décide donc de me rendre dans le quartier marchand, pour utiliser le peu d'argent que j'ai.

Une fois sur place, je choisi d'abord d'aller manger un peu.
*Ensuite je me prendrais de nouvelles fringues, et p'tet que je me ferais une nouvelle coupe... Ces cheveux longs commencent à me les briser... Et après, je chercherais des infos sur ce Taisen, et sur mes gants... Pour un peu qu'il sache quoi faire, celui qui les a se ferra vite remarquer... Des armes pareilles, ça passe pas inaperçu... J'espère...*

Takeshi - Ah... Ca fait du bien... J'aurais dû me les faire raccourcir y a longtemps...
Les cheveux courts, un long kimono sobre, fait de noir et de blanc, et un long sabre à la ceinture, je me tiens seul au milieu de la rue. Le ciel commence à s'obscurcir, et les villageois rentre peu à peu chez eux.
Mais pour moi, le travail ne fait que commencer.

*Bon, maintenant que je suis présentable, sappé, nourri... Je vais pouvoir entamer mes investigations.*
Je regarde le sabre à ma ceinture, un katana pris à un détrousseur des bas-fonds. Une arme de qualité entre de telles mains, de quoi être dégouté par la société.
*Bon, faisons l'inventaire de ce que j'ai... Un sabre, mes jutsus héréditaires, et c'est tout... En plus il ne me reste que 36 ryôs, pas de quoi faire la fête...*
Je passe une main dans mes cheveux, pas encore habitué à cette nouvelle coupe. Puis je la fais glisser sur mon visage, et devant mes yeux. Et une pensée me vient.
*L'oeil des Koojamya... L'oeil de Misaki... Si je me souviens bien, cette famille possède un Dôjutsu, mais Misaki ne l'avait pas activé... Misaki...*
En repensant à mon amour perdu, les larmes me montent aux yeux, ou plutôt à l'oeil droit.
Takeshi - Je te vengerais ! Mais d'abord, je dois trouver mon frère. Et je le ramènerais, ou je le tuerais. Pas d'alternative.
Je décide alors, pour être bien préparé, de retourner à la bibliothèque de Gensou. Pour être sûr.

Une fois sur place, je vais consulter le registre, où sont recensé tous les livres que l'on peut trouver ici.

*Bon, j'ai pleins de trucs à chercher... Un bouquin sur les Dôjutsu, un autre sur le chakra, et ptet même un qui m'aiderait à augmenter ma puissance. Je dois être prêt pour affronter Idato.*

Après quelques heures de recherche, me voici assis à une table, dans un coin du bâtiment, avec plusieurs livres devant moi, certains ouverts, d'autres cornés, avec une bonne douzaine de marque-page dans chacun.
Je me penche depuis déjà une heure sur ce livre, dans lequel est établie la liste la plus complête des Dôjutsu reconnus. Ceux de Mahou et de Chikara sont largement décris, pour que les Gensouards puissent mieux connaitre les amis qui pourraient ne plus en être un jour prochain.

*Section Chikara; Familles Nobles; K; Koojamya ! Trouvé !*
Je parcours rapidement du regard les lignes décrivant le Keikangan, l'attribut héréditaire de la famille de Misaki.
*... Keikangan... sert à surveiller un endroit où l'on est pas... signes... petit sceau circulaire... Lorsque on ouvre l'œil, il est devenu rouge, et voit à travers le sceau... Mais... C'est super !*
Déjà, des idées d'utilisation de ladite technique me venaient à l'esprit.
*Trop cool, mais... Je ne sais pas quels sont les signes... Essayons de se souvenir... Quand Misaki s'entrainait, toute seule, elle faisait quoi ?*
Je parcours ma mémoire, puis les signes me reviennent.
*Cochon, tigre, lièvre, drag... Non, rat... puis dragon, et enfin... Serpent !*
J'exécute alors ces signes, puis appose mon index et mon majeur droits sur ma pupille gauche fermée, me concentre, puis pose les doigts en question sur la table. Une forme bizarre se dessine à ce même endroit, puis disparait.
*C'est ça... Mais je vais devoir m'entrainer dur ! Passons, j'ai pas le temps, ça va bientôt fermer...*

J'entame ensuite l'étude méticuleuse de plusieurs ouvrages sur la puissance et les capacités de combat. Il m'est très vite apparu que les drogues de combat étaient très utile, autant pour se soigner que pour améliorer ses compétences, booster son adrénaline, et autres.
*J'ai tout un stock de potions et de diverses subsances, mais tout ça se trouve à Chikara... Merde... En plus, je me suis jamais vraiment intéressé... Il faut que je planche sur ces bouquins. La section "médecine" regorge d'informations utiles, et je pense que je vais y revenir bientôt, pour en apprendre un peu plus. En attendant, c'est l'heure, faut que j'aille glaner des infos...*
Sur cette pensée, je repose les livres à leur place, et sors de la bibliothèque.
La nuit s'annonce longue.

Takeshi - Bon, pour commencer, je dois retrouver Kyuu. Direction sa baraque.
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Message par Siddharta 8/8/2008, 13:11

Encore ces énergumènes….. les trois personnes me servant respectivement de cousin, coéquipière et chef arrivaient au sein du jardin central en plein milieux d'une de mes séances de méditation sous l'habituel cerisier.
Avec le temps ils s'étaient rendus compte que me déranger dans cette position risquait de créer un conflit ou mon refus de participer à une quelconque activité aussi restèrent-ils en retrait prêt de la porte d'entrée en attendant quelque chose, si j'en croyais leurs murmures.
Mon regard se posait sur Kane, j'avais appris qu'il avait eu un accident d'où la présence d'une cicatrice en forme de croix sur son front ainsi que la trace de points de suture sur le poignet de sa main gauche : résultat de sa greffe.
Il était marqué à vie, une vie de vengeance, de haine et de recherche de puissance, une vie de faible comme la grande majorité du commun des mortels en ce monde.
Je fermais les yeux histoire de finir calmement et sereinement cette séance écourtée par cette intrusion, me replongeant dans une vision de l'espace, du temps et de l'environnement qu'au grand jamais des gens tels qu'eux ne verront.
En cet été le temps été lourd, la chaleur constamment présente et le vent rare mais à cet instant il eu une sorte d'apparition, un nouveau flux s'était manifesté symbolisé par une aura froide mais dense rayonnant et prenant le dessus sur les autres.
Aussitôt mes yeux s'ouvrent et fixent un homme…….. un peu plus grand que Mizu, d'une carrure plus imposante et aux cheveux grisonnants mais ce qui frappait le plus dans le physique de cet homme était la couleur de ses yeux.
Des yeux noirs entièrement noirs sans aucune distinction entre la pupille et le reste juste du noir.
Ils me fixaient ou plutôt regardait l'endroit où je me trouvais sans jamais réellement me trouver, juste me situaient.
A en croire les regards lourds que me lançaient le reste de notre joyeuse bande, j'étais conviée à les rejoindre pour une sorte de présentation avec notre inconnu.
Après les avoir rejoins, Chiraku me présenta à notre invité :

- "Voici Tetsuya Nomura jounin de Gensou et nouveau chef de cette équipe."

A cette annonce, Caladnei et Kane firent une tète telle que leurs mâchoires étaient sur le point de cédées mais le sourire bienveillant de l'ancien chef les rassurèrent.

- "Pour être plus précis, Chiraku sera un membre de l'équipe"Précisa le dénommé Tetsuya. "En ce qui me concerne comme vous pouvez le voir je suis aveugle."

Voila pourquoi ses pupilles n'étaient pas distincts de son globe oculaire, aveugle…….mais il avait parfaitement conscience de qui et de quoi l'entouraient sans doute utilisait-il lui aussi le En.

- "Avant toutes questions je vois grâce aux yeux des animaux alentour c'est une technique de Kenjutsu. Mais avant tout cela pourquoi ne pas faire plus ample connaissance ?

C'est ainsi que Chiraku, Caladnei et Kane firent leur présentation en expliquant leurs points forts et faibles et leur objectif dans la vie jusqu'à ce que vienne mon tour.
Le silence, voila ma réponse juste le silence.
Le peu que j'avais entendu et vu de cet homme m'avait apporté une conclusion : Nous étions de la même espèce. De ceux qui de par leur esprit culmine en des sommets qu'une grande partie de l'humanité ne peu atteindre, ceux pour qui les paroles étaient vaines.
En d'autres termes ce Tetsuya Nomura était dangereux, de son être dégageait de la puissance mais aussi une certaine forme d'aura symbole d'une profonde spiritualité.
Aucun d'entre eux ne chercha à continuer cette discussion ou simplement me pousser à répondre et sous le regard de notre nouveau chef chacun d'entre nous s'exécutait à ses exercices et ce pendant deux bonnes heures.
Pendant cette durée mon esprit fut fixé sur une seule chose : "Tetsuya Nomura risque rapidement de se poser en obstacle."
Puis je me concerta intérieurement sur Abu, il devait déjà avoir commencé le recrutement j'espérais surtout qu'il laisse le destin le guider dans ses choix car la présence d'un loup ne serait possible dans les rangs de cette future organisation.
D'ailleurs comme appeler ce futur groupe ? J'avais le temps d'y réfléchir pour l'instant je devais faire attention à n'éveiller aucun soupçon quant à mes réelles intentions mais ce nouveau chef se dressait de rien avant comme un obstacle.
Il fallait soit le contourner en l'amadouant soit le détruire en s'en débarrassant.
Voici dans quelle circonstance la team Tooshi fit la connaissance de son chef le jounin Nomura.
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Message par Ryosuke 11/8/2008, 00:22

En un sens, j'ai de la chance. Peu de ninjas peuvent se vanter d'avoir été hospitalisés dans les trois villages de yuukan. En effet, c'est complètement débile et inutile, mais c'est mon cas. Cette fois ci, c'était à la fois mieux et pire. Un peu moins confortable qu'à mahou, mais avec moins de pensionnaires. Et rien à voir avec la masse de débris séjournant régulièrement à chikara, généralement après une bonne petite baston dans un bar quelconque. Toutefois, je n'étais pas trop amoché, si bien qu'en fin de compte ils ne m'avaient pas gardé longtemps. Il me faudrait séjourner ici une autre fois si je voulais pouvoir écrire le guide de l'hospitalisation de yuukan. Par contre, c'était la première fois que je ressortais des soins avec des avertissements formels. Ces types m'avaient donné l'interdiction expresse de surcharger mes bras de chakra pour infliger des dommages lourds. D'après eux, si je jouais à ça mes muscles rendraient l'âme, et au mieux ils seraient claqués pendant quelques mois. Donc fini la démolition de murs: déjà que je fais parti des prudents qui écoutent leurs médecins, si en plus ils me sortent le pire scénario possible et qu'en bon pessimiste, je l'assimile directement... bon, bah le Korove pourra se vanter d'avoir été la dernière cible intacte de ce truc. Parce que le maître corbeau y avait laissé des plumes (toute un bras même).

Moins de vingt-quatre heures après mon arrivée, je repartais déjà, avec sur les bras une Tyrande en léger manque de sommeil. Même après avoir été assurée par trois médecins différents et moi même que j'allais aussi bien que je le pouvais (du moins que ça allait pas tarder), elle s'était décidée à rester toute une nuit assise sur une chaise. Ayant l'habitude de la voir s'entêter et piquer une crise si on résistait, j'ai laissé tombé et me suis résigné à subir un nouvel interrogatoire. Au moins je ne me suis pas ennuyé... et j'avais quelqu'un sur qui râler un peu. J'irais presque jusqu'à dire que j'étais content qu'elle reste.

Finalement, elle s'était endormie à moitié avachie sur mon lit, sur mon bras aussi d'ailleurs, me coupant à moitié la circulation. Elle a même dormi plus que moi au final... mais probablement pas aussi confortablement, d'où sa légère somnolence le lendemain. Du coup, elle avait un alibi suffisamment correct pour que je ne sois pas en droit de refuser qu'elle s'appuie ostensiblement sur moi pendant le trajet -un peu plus de la moitié de gensou, soit dit en passant. Bien sûr, ça aurait été dommage qu'elle ne pose pas sa tête sur mon épaule.

Cependant, même ainsi elle continuait de jeter des coups d'œil aux différents trucs que j'appelle habituellement "attrapes touriste", et s'arrêta pour jeter un regard rêveur sur un bâtiment. Restaurant pour être plus précis, et restaurant gastronomique hors de prix pour l'être encore plus. Comme quoi les villages ninjas se sont bien développés par rapports aux débuts où l'approvisionnement en nourriture devait faire parti des priorités. Me demande comment c'était à cette époque... certainement pas aussi relâché que maintenant.

Pour en revenir au restaurant, ce n'était pas la première fois qu'on passait devant, et à chaque fois elle soupirait un moment en observant l'intérieur. Rien à faire, elle ne pouvait s'empêcher de regarder la carte... puis les prix. Le pire, c'est qu'un rapide calcul mental m'avait fait conclure que ce que j'avais "récolté" en bonus sur divers types agressifs, un peu avant de rencontrer le maître corbeau, suffirait de peu à payer ce truc. Pour deux bien sûr, sinon je ne me serais jamais posé de questions.

-T'imagines pouvoir aller là dedans?
-Tss...
-C'est quoi ce regard Ryo?
-Hum? Rien... 'sûr qu'y aller c'est pas courant. M'enfin je vois pas trop l'intérêt...

Arrrrh... pourquoi elle me regarde avec ces yeux là? On dirait presque qu'elle sait à quoi je pense. Remarque, ça serait pas la première fois qu'elle arrive à me lire. Me demande bien comment elle s'y prend d'ailleurs alors que je ne bouge pas d'un millimètre. Elle doit me connaître depuis trop longtemps. Vaudrait peut être mieux que je l'invite. Sinon, suis sûr qu'elle trouvera le moyen de piquer une crise pour un truc bénin plus tard. Non, plutôt de bouder pendant plusieurs jours. Ca oui, ça lui correspond plus... j'imagine déjà le scénario: "gnagnagna moi je m'inquiètes/m'occupe de toi quand tu vas à l'hosto alors que toi tu veux même pas débourser de l'argent volé pour me faire un cadeau, ingrat etcetcetc". La première réplique d'un vaste monologue destiné à me faire culpabiliser, qui se conclura par un vain gaspillage d'air de sa part. Ou alors je me fais des idées? Préfère pas prendre de risques. Sois bon prince Ryo...

Nan, moi je suis un moine, pas un prince. J'ai été élevé de manière à ne pas m'intéresser du tout au superflu. Plutôt que la bonne chère, c'est le jeûne dont j'ai l'habitude. Et en ma qualité de gros rapiat, j'ai tendance à accumuler les sous sans jamais m'en servir pour autre chose que l'essentiel. Certains vivent pour manger, moi je m'en passerais bien, mais manque de chance c'est vital. Je peux manger n'importe quoi, tant que c'est comestible. Sauf le fromage, trop dégoutant. Et mon aversion pour cette nourriture s'est amplifiée depuis que je connais Mak...

-Bon, allez, j'ai de quoi payer. J't'invite...

Elle me dévisagea un instant, pensant que j'étais en train de lui faire une blague. Mais cette idée s'estompa aussitôt après avoir germé (Ryo qui fait des blagues, no comment). J'eus donc à peine le temps de passer ma main sur ma joue, où ses lèvres s'étaient furtivement posées, que déjà elle m'empoignait fermement le bras pour m'entrainer à l'intérieur. Sans être médecin, je pouvais dire qu'elle allait mieux que y'a dix minutes, quand elle somnolait sur mon épaule. Elle allait d'ailleurs mieux que quand elle était en pleine forme. Moi, je me maudissais déjà de balancer de l'argent par les fenêtres comme ça.

A peine un pied à l'intérieur que nous étions automatiquement pris en charge par un employé. Finalement, nous nous retrouvâmes à une table fournie de je ne sais combien de couverts à je ne sais quelle utilités. Tyrande avait l'air d'être ravie d'être là (imaginez un gosse dans un fast food, en plus prestigieux), mais ça ne me m'aidait pas à perdre l'impression d'avoir fait une erreur monstre. et le fait qu'elle mette une éternité à choisir ses plats (et bien évidemment pas les moins chers) ne me facilita en rien la chose.

Et ce n'était que le début...



Un peu plus d'une heure interminablement ennuyeuse plus tard...

Fini, on était sortis. Enfin.

-Ca change de ce qu'on mange d'habitude, pas vrai?

J'accordais quelques secondes de silence à la mémoire du dernier repas préparé par Tyrande (riz trop cuit, poisson sauvé de justesse de la carbonisation et... bonne question), puis répondis par l'affirmative.

-Tant mieux! Pendant un moment, j'ai cru que tu t'étais ennuyé.

J'ai failli répliquer. Juste failli. Mais je n'ai pas réussi à former une phrase désagréable dans le plus pur style Ryosukien. Comment voulez vous être odieux avec une personne qui, bien qu'un peu encombrante (beaucoup selon la situation), est absolument a-do-rable avec vous depuis plusieurs années et vous offre un sourire radieux?

-Encore un grand merci mon Ryo, je n'oublierai pas ce que tu viens de faire.

Qu'est ce que vous voulez répondre à ça?
___________________________________________________________________________
Le lendemain, pendant une énième marche dans gensou...


-Tyrande, juste pour prévenir... tu vois l'angle de rue là-bas?
-Euh... oui?

Elle jeta un coup d'œil intrigué au carrefour en question, comme s'il y avait quelque chose de spécial que je voulais lui montrer. Je lui répondis en me comportant de la même manière que si je lui demandais de me filer un verre d'eau.

-Je vais te prendre dans mes bras un peu brusquement quand on passera à coté. Donc pas besoin que tu sois surprise. Et encore moins besoin de crier...

Ses joues s'enflammèrent aussitôt et elle bredouilla un vague quelque chose qui se noya dans sa gorge sans que je ne puisse rien comprendre. Sa démarche se fit bien plus raide, mais rien qui n'ait l'air vraiment pas naturel. Le virage vers la ruelle se trouvait à une petite cinquantaine de mètres, mais le trajet me paru horriblement long et court en même temps. Finalement, je la blottis contre moi, l'enlaçais au niveau du ventre et des épaules, me plaquais rapidement au mur et sortis le grand jeu.

Je vous vois venir avec vos gros yeux. Naaaan. Dissimulation par genjutsu, pas autre chose. Je voulais disparaître, mais il était évident que si elle restait visible, on me retrouverait rapidement. Et mon niveau ne me permet pas de camoufler quelqu'un d'autre facilement, d'où la proximité de Tyrande. J'étais dos au mur et elle, dos contre moi, ce qui nous permettait de regarder librement la rue. Et surtout les passants.

-Tu te souviens d'Asuka? Mia nous entrainait tous les deux au combat pendant un mom...
-Oui, je me rappelle très bien d'elle.

Oulà... vu son ton -sec, désagréable, limite menaçant comme si je parlais d'une folle qui l'avait interrompue méchamment en plein discours pour lui faire remarquer une erreur- elle ne la tenait pas dans son coeur. Ptêtre que j'aurais pas dû lui en parler. Prends des notes Ryosuke...

-Bref, je te présente sa tante qui nous suit depuis une bonne demie-heure. La blonde qui jette des regards dans toutes les directions, à coté du type avec les chiens.
-Elle nous suit? Encore cette histoire de clan dont tu veux t'éloigner... on ferait mieux de partir avant qu'elle nous voit non?
-Pour le moment, même si t'étais habillée en rouge fluo, que tu l'appelais en hurlant son nom et que tu sentais la poissonnerie, elle ne te remarquerait pas. Sauf si tu continues de gigoter, là le camouflage finira par lâcher.
-Oh... désolée.

Nous sommes restés comme ça pendant un bon moment, jusqu'à ce qu'elle se décide enfin à partir. Et même après, j'ai préféré attendre encore un peu par sécurité. Trop concentré pour me rendre compte que Tyrande était aux anges. Au bout de longues minutes, je la relâchai enfin,

-Au fait... qu'est ce qu'ils pourraient faire? Je veux dire...
-Ma mort? Naaaan, on est plus propres que ça. Et puis bon, je suis un peu un cas exceptionnel. Un jeune Sôma ayant déjà effectué les pèlerinages de chikara et mahou, De tête, je sais qu'il n'y a pas eu d'autre cas de meurtre depuis... 67 ans. Un homme de gensou d'il y a deux générations. Et je n'ai rien entendu sur des histoires antérieures.
-Et il lui est arrivé quoi?
-Aucune idée, on ne m'a rien dit d'autre. Et l'idée que quelqu'un du clan puisse se retrouver catalogué tueur me semblait aussi probable que de la neige à chikara... ça peux te sembler bizarre, mais bon, je vis comme ça depuis ma naissance.

Je me tu soudainement, surpris d'avoir parlé comme ça. Trop spontané. Alors que je reformais ma carapace, Tyrande s'éloigna de quelques pas et me tourna le dos. Chouette effet théâtral qui ne présageait que du beau... elle allait m'annoncer quoi?

-Tu sais Ryo...

Elle marqua une longue pause, pendant laquelle je me retins à grand peine de lâcher un "nan, je sais pas".

-Je te dois beaucoup pour cette fois là. Et cela fait déjà deux fois que je te dois la vie...

Autre silence prolongé, où je restais planté là à attendre qu'elle parle. A ma connaissance, je ne l'avais secourue qu'une fois, mais qu'importe.

-Hum?
-Et bien pour pouvoir rembourser cette dette que j'ai envers toi, je deviendrai forte, tacherai de ne plus être un poids et surtout, je ne laisserai personne te faire du mal.

Voilà enfin à quoi elle voulait en venir. Eh bien, me voilà rassuré maintenant...

Ryosuke
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Message par Hakaima 18/8/2008, 16:50

« Vite….venez voir je crois qu’il a reprit connaissance !!! »

J’essayais d’entrouvrirent les paupières mais la lumière vint compliquer mon effort, ma vision était floutée et je ne distinguais que des formes, quand soudain je sentis qu’une main m’écarquilla largement les yeux suivit d’un puissant rayon lumineux qui me brûla la rétine :

« C’est bon ses pupilles réagissent….Bon retour dans le monde des vivant mon garçon. »


Peu à peu les formes indistinctes s’affinèrent et je reconnus la silhouette d’un homme accompagné de deux femmes, tous trois vêtu de blanc qui se fondaient très bien avec le ton de la pièce, une odeur javellisée vint chatouiller mes narines, j’essayais de parler mais aucun mots ne sortaient de ma bouche, j’entrepris donc de bouger un bras pour capter l’attention des personnes présentes mais une vive douleur située au niveau du thorax m’extirpa un grognement quasi inaudible.
L’une des deux femmes remarqua mon intention et m’immobilisa le bras tandis que l’homme se tournait vers moi :

« Du calme…..monsieur Horoshi….vos blessures ne sont pas totalement guéries » Dit il sèchement avant de jeter un coup d’œil au moniteur qui affichait des battements cardiaques.

Mais qu’est ce que je pouvais bien faire dans cet hôpital, comment avais-je atterris ici, et pourquoi je n’arrivais pas à prononcer un mot.
Sur cette pensée j’eu l’intention de porter ma main à ma bouche mais les infirmières m’avait fermement harnaché au lit par les poignets et les chevilles. Voyant bien dans mon regard que je me trouvé dans l’incompréhension la plus totale le médecin repris :

« Vous êtes arrivé ici il y a bientôt deux semaines, vous soufriez de multiple brûlures ainsi que de blessures sérieuses, sans compter vos fractures au niveau de la cage thoracique qui engendre actuellement vos douleur intercostale. »


Une nouvelle fois je tentais de parler sans succès :

« Le tube que vous avez dans votre bouche vous empêche de parler, inutile de forcer mais nos infirmière le retirerons sous peu ne vous inquiétez pas »

Sur ce ils quittèrent tous trois la pièce me laissant avec mes pensées, et elles étaient plutôt nombreuses.
Je ne supportais pas d’être entravé ainsi mais il était vain d’essayer de se détacher et cette douleur au thorax n’arrangeais pas les choses, je restais la immobile à scruter le plafond de ma chambre d’hôpital lorsque ma méditation fut interrompu par l’arrivé de deux hommes d’une carrure impressionnante et arborant sur leur vêtement le symbole du clan Chirakakku.
Ce clan était très important aux seins du village notamment pour leur lutte contre la pègre et autre délit, il formait à lui seul la police Gensouarde. L’un d’eux retourna dans le couloir et revint quelque minute plus tard accompagné de l’une des infirmières :

« Serait il possible de lui retirer ce tube, nous aimerions lui poser quelque question »
Questionnât il de sa voix imposante.

« Eux….et bien c'est-à-dire le Docteur n’est pas dans les environ et je ne peux…. »
« Voulez vous nous laisser un instant »
Coupa l’autre homme à l’adresse de la jeune femme.
« Heu oui très bien…. »Dit elle quelque peut déboussolée.

L’un d’eux reconduit l’infirmière vers la porte de la chambre et lorsqu’elle eu franchit il verrouilla cette dernière, ils s’approchèrent de moi et l’un d’eux saisi le tube et l’extirpa dans un mouvement sec, j’eu beau crier mais les sons qui sortirent de ma bouche suffirent tout juste à étouffer le bruit du moniteur situé prés de mon lit :

« Donne-lui un verre d’eau » Suggéra le plus petit des deux hommes.

Je bus volontiers l’eau qui m’était proposé, et la douleur dans ma gorge fut apaisée un instant :

« Désolé, mais nous devons te poser quelque questions au sujet de l’incident »
« Rhuuummm« Ne nous prend pas pour des rigolos gamin »mm l’inci…dent ?? »
Dis-je d’une voix quasi éteinte.
Cracha l’autre homme, visiblement moins magnanime.
« Du calme !!! » Coupa son compère.

Puis il sortit de sous son manteau un parchemin et en commença la lecture :

« Rapport de l’inspecteur Murai sur l’incendie du manoir Inuzaka : Nous sommes arrivé sur les lieux du désastre, tout est calciné, il ne reste quasiment rien de la demeure, Au premier étage ainsi qu’au rez-de-chaussée il n’y a que cendre et gravât. Nous poursuivons notre inspection dans le sous sol de la demeure, visiblement épargné par les flammes, premières découverte funeste, le corps d’un homme, 55 ans environs, plaie importante à l’estomac qui à surement du engendrer la mort de la dites personne….. »


« BLA BLA BLA, tu connais surement la suite, attend tiens voila un autre passage intéressant » Puis il reprit après cette courte interruption.

« Aucun signe d’infraction, bien que l’état de la demeure ne soit pas propice à de tel spéculation… ha oui autre chose, un survivant a était trouvé non loin de la scène du crime portant sur ses vêtements le sang de la victime, peut être serait il intéressant de l’interroger à son réveil….si il se réveille. »


A la fin de sa lecture il roula délicatement le parchemin et se pencha une nouvelle fois vers moi :

« Alors je te pose la question, que c’est il passé ce jour là ? »

Sa lecture avait fait remonter en moi tous les souvenirs que j’avais surement inconsciemment rejetés, les images défilaient dans ma tête comme des flashbacks, s’enchainant à toutes allures, manquant de faire exploser ma boite crânienne, je pris ma tête entre mes mains :

« Je ne suis responsable de rien, il y avait deux hommes… »
« Et tu me décrire ces hommes
»
Questionna le plus « sympathique » des interrogateur.
« Il y en avait un petit portant un masque et un autre beaucoup plus grand je n’ai pas vu son visage…. »
« Autant passer en revus les trois quart des personnes de GENSOU »
S’exclama le plus impatient.
« Il n’était pas de Gensou, du moins le symbole de leur bandeau m’est inconnus »
« Bin voyons…. sa rétrécie le champ de recherche »
Reprit-il d’un ton ironique que je n’appréciais pas du tout.
« C’est tout ce que tu as à déclarer pour le moment ?? » Reprit le plus empathique des deux hommes.
«C’est encore assez confus dans ma tête … »
« Très bien, merci de ces renseignements mais ne t’éloigne pas trop, nous aurons peut être d’autre question à te poser. »


J’acquiesçais de la tête et ils sortirent de la chambre.

Je me replongeais dans mes pensée….L’incident….le meurtre était un thermes plus approprié, tout cela était bien réel… il aurait était tellement plus simple de se réveiller en étant soulagé de constater que ce n’étais qu’un mauvais rêve…. mais dans mon cas, le mauvais rêve ne faisait que commencer.
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Message par Miyamoto Musachi 23/8/2008, 23:04

Mais, … ou je suis, là ?
J’ouvre les doucement yeux. Le soleil m’ébloui, une larme coule sur ma joue, le gout du sang dans ma bouche, une odeur putride me brule les narines et le cri des corbeaux raisonne dans mon crane désespérément vide, j’ai mal à la tête.
Je me redresse.
La clairière est jonchée de cadavres. Les corps des shinobi pourrissent sur le sol et sous le soleil, qui cogne, si fort...

Mais, …qu’est-ce que je fais, là ?
Un katana dans ma main, je suis couvert de sang et j’ai un mal de crane comme je n’en ai jamais ressenti.
Je me suis battu.
Pour la première foi de ma vie, je me suis battu.

Mais, …pourquoi me suis-je battu ?
J’ai treize ans, mon père m’envoi à la ville pour suivre les enseignements de l’académie de Gensou, reprendre le flambeau, suivre la voie de mes ancêtres vers la perfection, je suis élève de l’académie. Le soir, après deux heures de marche, je rentre à la maison, mon grand père me donne les cours du soir, pour toujours être le meilleur. J’ai de bonnes notes, les cours sont facile pour un Shimmen, je vais bientôt passer l’examen de Genin, trop facile, STOP !!!
J’en ai mare de l’entrainement. Je veux de l’action. Hier soir, j’ai suivi une équipe de chuunins qui partaient en mission. Ils sont tombés dans une embuscade, des ninjas de Chikara, et les voyants encerclés je suis sorti de ma cachette pour attaquer l’ennemi.
Sur la lame du katana, le sang à coagulé, dessinant une tache brune. Que cette lame est belle !

Est-ce que je m’en suis servi, d’où vient-elle ?
Suis-je le seul survivant ?
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Message par Chihousou 2/9/2008, 18:12

La mission était enfin terminée. Au total, elle avait duré pas moins de deux semaines. Chihousou, harassé, souhaitait retourner chez lui, prendre un bon bain et aller dormir avant de rédiger son rapport pour le QG le lendemain. Un rapport dont il se serait bien passé mais il n’avait pas trop le choix.
Mais sur le chemin, ses plans furent obligés de changer. En effet, tout près de chez lui, une surprise l’attendait sous la forme de sa sensei. Ariora se tenait debout sur la route, sa silhouette à la fois reconnaissable et indéfinissable semblait flotter dans le vent. Le jeune homme s’approcha lentement de son aînée et la salua avant d’entrer dans le vif du sujet.


_Je suppose que ce n’est pas pour me féliciter que vous êtes là.
_Exact, il s’est passé certaines choses durant ton absence dont la clan doit parler avec toi.
_Quand vous dites le clan, vous essayez de dire mon père ?
Demanda le jeune homme.
_Le conseil veut te voir Chi’. Alors suis moi. Ordonna Ariora sans prendre en compte la remarque de son élève.
_Pas le temps de me reposer j’imagine.

Les deux Masaka s’élancèrent alors en direction du domaine du clan. Malgré les diverses questions de Chihousou sur la raison de cette convocation au conseil du clan, il n’eut droit en retour à aucune réponse. Chose rare pour Ariora habituellement plus loquace voire même pipelette pour une membre du clan Masaka.
Le fait est, qu’ils se retrouvèrent dans le domaine au bout de quelques minutes. Pour le chuunin, qui avait quitté ce domaine il y’a déjà plusieurs semaines, il lui semblait que rien n’avait changé comme si le temps avait était figé. Toutes les maisons du domaine étaient identiques à ses souvenirs, le silence était toujours présent, au final seul les jardins avaient changés du fait de l’épanouissement de leurs flores.
Puis, les deux shinobis marchèrent jusqu’au bâtiment du conseil. Un bâtiment identique aux maisons l’entourant, discret, sobre mais d’une taille imposante et avec quelques ninjas en assurant la sécurité. Quand Ariora leur annonça la raison de leur venu aux gardes, ceux-ci laissèrent le binôme passer et après quelques instants les deux gensouards se retrouvèrent devant une grande porte qui s’ouvrit une fois qu’ils aient frappés pour signifier leurs présences.
Une grande table faisait face aux deux jeunes gens, derrière celle-ci trônaient dix personnes, les dix chefs de familles du clan Masaka et notamment Elivera, la chef du clan et conseillère du kage ainsi que Shinji, le père de Chihousou. D’ailleur lui et Ariora s’inclinèrent comme le voulait la tradition du clan et attendirent que le chef du clan leurs adresse la parole pour se relever.


_Bienvenue à vous deux, tu peux te retirer Ariora, nous n’avons plus besoin de toi ici. S’exclama Elivera
_Cette entrevue concerne mon élève, je pensais donc que…objecta Ariora
_Ton élève est chuunin maintenant. Il n’a plus besoin de toi, je te demanderais donc de quitter cette pièce, l’interrompit violemment la chef du clan Masaka.
_Bien. Je vous laisse donc. Elivera-sama, messieurs les conseillers.

La jeune femme quitta donc la pièce après de nouvelles révérences et les salutations envers le conseil du clan.


_Dis-moi Chihousou, es-tu content d’être l’élève d’Ariora, demanda alors l’ancienne ANBU au chuunin.
_C’est un bon sensei Elivera-sama.
_Pourtant, tu ne maîtrises pas encore le « toucher parfait ».
_Je le maîtrise.

Chihsousou faillit ajouter que ce n’était que depuis peu mais préféra garder cette remarque pour lui.

_Interressant…dit alors son interlocutrice en se caressant le menton.
_Pardonnez mon impatience mais je reviens de mission et j’aimerais beaucoup pouvoir rentrer chez moi alors pourriez vous avoir l’obligeance de me dire les raisons de ma présence devant le conseil du clan.
_Chihousou ! Comment oses-tu être aussi impertinent devant Elivera-sama ?


Le reproche avait claqué, violent, depuis la bouche de Shinji Masaka, honteux de l’attitude de son fils. Et le jeune homme aurait presque était heureux de cette réaction si son père n’avait pas eu raison. Elivera était connu pour être une des rares Masaka à avoir lié avec les habitants de Gensou une relation presque amicale alors que son clan restait le plus souvent solitaire et distant des affaires des autres mais ses colères en tant que chef de clan était connus de tous et elle s’avérait être une grande défenseuse des coutumes clanique.

_Non, laissez Shinji. Je suis d’humeur magnanime et votre fils est jeune et c’est sa première apparition devant ce conseil, alors soyez moins intransigeant. Même si le sujet d’aujourd’hui, il est vrai, a de quoi vous mettre sur les nerfs. Enfin bref passons. Comme tu le demandais, je serais directe. D’après nos informations, le déserteur Shigeru Masaka aurait refait surface non loin des Mont Fuji. Tout nous laisse à penser qu’il pourrait tenter de venir à Gensou.

La surprise envahit alors Chihousou. Ainsi son frère serait de retour ? Cependant, il ne devait rien afficher de l’émotion qu’il ressentait à cette nouvelle et tenta de rester impassible avant de parler.


_Je comprend mais puis-je savoir pourquoi suis-je invité au conseil ? Une missive aurait été suffisante. Déclara le jeune homme.
_C’est parce que nous pensons qu’il pourrait tenter de prendre contact avec toi. Et donc s’il le fait, je te serais gré de nous en parler à nous et nous seuls, pas au GensouKage. Annonça Elivra.
_Et pour quelles raisons ? Demanda alors Chihousou.
_Ce qui se passe entre Masaka reste entre Masaka, voilà pourquoi ! Shigeru a volé des documents appartenant au clan et nous souhaiterions les récupérer sans avoir à en parler au Kage. Expliqua lentement l’ancienne ANBU
_Bien, c’est entendu. Si j’apprends quoi que ce soit, je viens tout de suite vous en parler. Acquiesça le chuunin.
_Voila. C’est cela. Et aussi, ne te met pas en tête de partir à la recherche de ton frère.
_Bien sûr. Si je devais le rencontrer, je devrais l’affronter et je n’ai aucune chance face à ce traître.


Ces derniers mots avaient coûtés beaucoup à Chihousou. Il devait faire croire à sa haine envers son frère car il avait décidé de le chercher maintenant qu’il avait une piste sur sa position, il ne comptait pas laisser passer cette chance. Quitte à se mettre le clan à dos. Les conseillers lui firent d’autres recommandations avant de le laisser finalement partir.

Le jeune homme se força à marcher lentement jusqu’à chez lui pour dissimuler son excitation à la suite de cette nouvelle, car il le savait, le conseil le ferait certainement suivre pendant quelques temps. Il mit donc un certain temps pour rentrer chez lui et une fois arrivé0000 il fit ce qu’il aurait fait s’il n’avait pas appris que son frère avait était repéré. C'est-à-dire qu’il mangea, se lava et tenta de dormir…en vain. Tout ce qu’il avait appris aujourd’hui lui trottait dans la tête et il ne pouvait s’empêcher d’y repenser constamment. Incapable de se reposer, il décida de faire ce que tout bon Masaka faisait quand il devait se calmer. Chihousou sorti pour méditer près de la rivière bordant sa propriété, il se mit en position du lotus et commença à laisser voguer ses sens. Comme à son habitude, il captait tout ce qui l’entourait, odeur ou son. Il s’émerveilla une nouvelle fois devant la beauté de son don qui lui permettait une harmonie totale avec son environnement. Il compris, grâce à ce que captait ses sens, que la nuit était en train de tomber, les sons devenaient différents, les créatures diurnes laissant leurs places à leurs sœurs nocturnes, la température descendait lentement…Puis, il ressentit une légère brise sur sa nuque ou plutôt le souffle régulier d’un être humain.
Il ne l’avait pas repéré, un événement rarissime, mais le jeune homme garda son calme en tentant de comprendre comme cet individu l’avait surprit avant que l’évidence arrive à son esprit : un genjutsu de type Jibun.

Mais le garçon, au lieu de réagir à cette intrusion dans son monde, resta imperturbable, attendant un acte de son invité. Il sentit le fil de chakra se « coller » à lui, apparemment cette personne souhaitait lui parler, discrètement.


_Continue à rester impassible cher Kouhai, on t’observe, dit alors une voix dans sa tête.
_Impressionnant votre genjutsu Ariora-sensei, vous avez réussi à dissimuler votre être ainsi que votre odeur et les sons que vous produisez, lui répondit Chihousou dans son esprit.
_Merci, mais je ne suis pas là pour parler de mon exceptionnelle talent pour l’art de l’illusion, ironisa Ariora. Je suis venue m’informer de ce que tu comptais faire pour la suite.
_N’est-ce pas évident sensei ?
_T’es bien mon idiot d’élève mais je ne te laisserais pas partir seul et avant que tu ne contrôles « le toucher parfait
» à la perfection.
_Je le maîtrise. J’ai réussi à l’atteindre plusieurs fois durant ma mission.

_Montre-moi.

Bien que dit gentiment, cette dernière phrase sonna comme un ordre. De ce fait Chihousou s’exécuta. Lentement, il empêcha ses sens de fonctionner avant que se réveille son toucher. Un toucher qui portait bien son nom de parfait, l’image, créait par l’esprit, était d’une précision extrême en plus de couvrir tout ce qui entourait son utilisateur. Pas d’angles morts, les choses solides paraissaient comme étant du vide entouraient par les molécules composant l’air donnant ainsi des détails imperceptible à l’œil. Comme par exemple la positon de celui qui les observait, positionné sur un arbre non loin et guettant certainement le moindre mouvement suspect, le fil de chakra reliant Chihousou à sa sensei ou bien encore la véritable apparence d’Ariora, sans couleurs toutefois. Le chuunin resta dans cet état avant de mette fin à son talent héréditaire et entrant dans ce qui succédait à cela. L’impression de flottait dans un vide infini sans pouvoir sentir son corps avant que lentement ne reviennent tous les sens pour finalement ressentir de nouveau son enveloppe charnelle. Ressentir aussi la main posée sur son dos et l’ayant empêché de tomber lors de sa transe.

_Bien, tu es resté autant de temps prostré que tu en a mis à atteindre le « toucher parfait », apprécia Ariora.
_Merci, alors je peux aller chercher des coéquipiers ? Demanda alors Chihousou.
_Pas tout de suite, repose-toi d’abord et reste calme quelques jours pour que le conseil relâche son attention, conseilla la jeune femme à son élève.
_Compris.
_Alors j’y vais, fais comme si rien ne s’était passé.


La pression sur le dos de Chihousou diminua lentement puis le fil de chakra disparut avant que le souffle sur sa nuque fasse de même. Le jeune homme était rassuré, Ariora était une jounin spécialisée dans les opérations discrètes, elle saurait certainement comment partir de Gensou sans faire de vagues. Cependant, une fois qu’il fut rentré, une question se mit à trotter dans son esprit : pourquoi l’aidait-elle ? Quelles raisons avait-elle de l’aider ? A sa connaissance, elle n’avait aucun lien direct avec Shigeru et puis elle avait tout intérêt à se tenir tranquille pour garder une bonne image auprès du conseil qui la voyait remplacé Ellivera-sama d’ici quelques années. Le Masaka se mit alors à penser que peut-être, tout ce qu’elle faisait était sur ordre du conseil et qu’elle allait s’empresser de livrer les informations qu’elle avait obtenues aux conseillers et au chef du clan. Mais, il n’avait d’autres choix que de la suivre dans son plan car lui-même n’avait aucune idée de comment partir d’ici sans mettre le clan en alerte. Il décida donc de croire en sa sensei, spécialiste des coups en douce…Il était dans une situation délicate.

Quand il se réveilla, le lendemain matin, il avait gardé cette sensation de malaise qu’il avait la veille en ne sachant pas s’il pouvait, oui ou non, faire confiance à Ariora. De toute façon, maintenant qu’il avait accepté les conditions de la jeune femme, il ne pouvait plus faire marche arrière et devait seulement attendre et observer. Cependant, il n’arrivait pas à vider son esprit de ses mauvaises pensées et même la méditation ne lui était d’aucun secours, il fallait qu’il s’occupe l’esprit. Chihousou entreprit donc de rédiger son rapport de mission puis de le porter au QG. Son esprit fut vidé environ une dizaine de secondes avant que le grand blond commence à en avoir assez et décide finalement de bâcler cela et de ramener vite cette paperasse aux préposés aux missions. Au d’une dizaine de minutes il se retrouvait de nouveau dans sa situation de départ, c'est-à-dire tergiverser sur un sujet qu’il ne pouvait pas tirer au clair. Après quelques minutes de réflexion et un regard inopportun vers le carnet de Shigeru, le chuunin entreprit de travailler sa nouvelle technique : Hymen no chakra.

D’après ce qu’il y avait de marqué sur le petit livre, ce jutsu pouvait se résumer en deux grandes étapes. La première de ces deux étapes était de faire sortir du chakra de tout son corps et en quantité plus ou moins importante, cette utilisation du chakra était la partie la moins compliqué de la technique même si elle nécessité de la modération et un certains doigté pour ne pas laisser s’échapper le chakra trop rapidement et en trop grande quantité.La seconde partie de la technique consistait à densifier le chakra libéré. Techniquement, cela n’avait rien de compliquer, un peu de concentration, une pincée de malaxage de chakra et une idée précise de la forme à donner à ce chakra, en forme de bulle en l’occurrence. Sur le papier, ceci pouvait paraître légèrement difficile mais au final, malaxer le chakra à l’extérieur de son propre se révéler être, non seulement très difficile mais aussi et surtout un véritable calvaire. Relâcher sa concentration une seconde signifier perdre le peu que ce qu’on avait réussit à faire et surtout l’évaporation du chakra concerné par le malaxage, en bref un gaspillage énorme de chakra pur.
Et comme pour vérifier cette théorie, Chihousou n’avait presque aucune dificulté à faire sortir le chakra de son corps mais dès qu’il devait le condenser cela tournait à un échec cuisant et à une perte de la totalité du chakra. De plus, la dépense de chakra s’avérait être plutôt énorme et le jeune homme était obligé de se reposer après une seule tentative et cela n’avait qu’un seul avantage : le chuunin compris que cette technique devait être parfaitement maitrisé avant d’être utilisé en combat et sa grosse dépense de chakra limitait son utilisation au combat.
Après un nombre plutôt impressionnant de tentatives, le grand blond réussit à créer quelques bulles de chakra, environ une sur quatre à chaque essai, mais ce résultat était insuffisant pour permettre l’utilisation de ce jutsu au cours d’un affrontement. Et puis surtout, Chihousou avait décidé de s’entrainer à cette technique afin de ne pas penser à son projet de recherche de Shigeru au Mont Fuji et aux actuelles activités d’Ariora, mais étant donné qu’il devait se reposer assez souvent, il avait tendance à penser un pue trop à un peu trop de chose. Du coup, il avait entrepris d’apprendre l’origami grâce à un livre de la bibliothèque de la maison et il s’avérait que faire des animaux en papier était une activité très prenante et demandant une bonne dose de concentration car nécessitant une dextérité et un coup de main précis afin de réaliser des animaux ressemblant à la réalité. Au final la journée était passée relativement rapidement, la maitrîse de Chihousou au « Hymen no chakra » s’était bien amélioré et maintenant il savait même faire de mignons petits animaux en papier, cool non ?


Dernière édition par Chihousou le 2/9/2008, 19:10, édité 1 fois (Raison : J'ai suivis les conseils d'Hakaima)
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 7 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Kota 8/9/2008, 20:25

<< "Je suis faible...>>
... sur trois maigres mots que j'ai commencé à réfléchir. Je me suis répéter cette phrase rabessante depuis que j'ai vu ma maison se faire détruire devant mes yeux et n'ayant rien pu faire contre les attaquants. Seul mon père a pu faire quelque chose, et encore, ils ont feint d'être neutralisé. Je n'ai jamais été doué en quoi que ce soit. Pourtant, je m'entraîne dur et je fais beaucoup d'effort mais... je reste un éternel boulet. J'enchaîne echec sur échec sans aucune leçon à en tirer, aucune progression. Je me remet en question très souvent et je me demande si je mérite le titre de ninja. Toute la nuit, j'ai étais tourmenté par ce sentiment de faiblesse, par un sentiment de désespoir dans lequelle aucuns espoirs ne peut naître. Oubliant tous les autres soucis tels que la terrifiante vision et ce terrifiant destin, j'étais plongée dans une tristesse profonde.
... Soleil se leva lentement, indiquant que la matinée commence. Contrairement à moi, il avait l'air joyeux et, baignant le village de ses rayons colorés, souriait fièrement au paysage. L'eau de la cascade chutait lentement comme pour savour les premiers rayons de la journée. Le son de l'eau qui s'écoulait le long de la falaise semblait une mélodie, berçant Gensou et ses alentours. Les oiseaux accompagnaient sa musique, le vent caressa les arbres en sifflant calmement et le village s'animait. Pour n'importe qui assistant à ce merveileux spectacle, il trouverait que le village regorge de joie et de bonne humeur. Ce fut assi mon cas mais ça s'arrêta à là. Je me sentais toujours aussi impuissant, inutile et faible. Je me tenais près de la fenêtre en regardant l'horizon, cherchant à me sentir bien dans ma peau. Des villageois passait. Près du domaine se tenait une femme tenant la main à son enfant qui s'amusait à jouer au ninja. Elle riait à ses pitreries qui était pour lui des techniques ultra-méga-puissantes qui détruient tout sur leur passage. Plus loin, un marchand chargeait sa cargaison en sifflotant des airs joyeuses. Plus encore, trois genins discutaient entre eux mimant des personnes avec une gestuelle exagérée et grotesque. Vers l'ouest, un éléveur préparait sa monture avec un équipement particulierement léger. Dans le jardin, ma mère arrosait les plantes et salua une amie qui venait. Je semblais la connaître mais, pourtant, je ne la reconnais pas. Elles riaient toutes les deux et la femme se retourna pour faire signe à quelqu'un de venir. Une fille, de mon âge, portant un bandeau approcha. A cet instant précis, j'ai compris l'identité des deux personnes. Comment ai-je fais pour ne pas les avoir reconnues plus tôt ? C'était Kinoa et sa mère ! Oubliant mon étât d'il y a quelques secondes, j'ouvris brutalement la porte qui rebondis sur le mur avant de se refermer sur moi. Elle se rouvrit doucement tout en grinçant, laissant tomber mon corps quasi-inerte sur le sol. Un liquide chaud et rouge s'écoulait de mon nez. Mon visage patogeait dans le sang, je repris connaissance et me redressa. Au sommet des escaliers, je bondis pour atterir une demi-douzaine de marches plus loin. Mon pied rata sa cible et, en une fraction de secondes, je me suis retrouvé en train de faire un mémorable roulé-boulé. Me mangeant chaque marche jusqu'en bas, je réussis à me rétablir devant la porte d'entrée. Je mis quelques secondes avant de m'en remettre. Une fois okay, j'approchai ma main vers la poignet. Celle-ci se tourna et la porte s'ouvrit brusquement. Je me la suis mangé dans la gueule avant de me ramasser par terre. Maman, Kinoa et sa mère passèrent l'entrée sans me voir. Je me suis fais ecraser comme un paillasson et j'ai bien senti les chaussures à talons des deux femmes. Seul Kinoa me remarqua, à demi-mort. Comme pour m'achever, elle me demanda:

<<Bah! Qu'est-ce que tu fout ici? Mais...tu t'amuses à regarder sous les jupes des filles, ç'est ça?>>

Elle leva son poing et la scène qui suivit était violente et gore. Elle me tenait par le col, laissant retomber ma tête, préparant son coup de poing. Elle voulait vraiment me tuer et je savais mieux que quiconque qu'elle en etait capable. Je reconnaissais ma mère, malgré ma vision floue, furieuse. Diona essayait d'arrêter sa fille, prête à donner le coup mortel. Heureusement, elle se calma et m'aida à me relever. Elle me regardait d'une façon étrange, je devais vraiment avoir une tête défoncée. Elle changea d'expression, sa tête était inquiète cette fois-ci. Elle murmura:

...Kota, as-tu rompu ta promesse ?

Moi: Oui. Désolé mais je ne suis pas assez fort, que ce soit physiquement que mentalement

Kinoa: Tu as donc cédé, abattu par la peine...

Elle me fixa longuement. Elle avait vu dans mon regard que je n'ai pas pu tenir parole. Je lui avais promis de toujours continuer sans être arrêter par la peine, la tristesse et le désespoir.
Elle repris son ton militaire puis annonça:

Je ne suis pas venu pour prendre de tes nouvelles

Moi: Comment ça ?

Kinoa Je suis là pour autre chose

Moi: Qu'est-tu venu faire, alors ?

Elle aprocha son visage du mien. Par reflexe, je fis un mouvement de recul. Kinoa se tenait à 20 centimètres de moi. Elle abordait un large sourire qui n'était pas des plus rassurants. Les yeux dans les yeux, elle répondit:

<<Pour t'entraîner...>>


Dernière édition par Kota le 9/9/2008, 00:43, édité 1 fois
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Message par Kota 9/9/2008, 00:38

Moi: Pour m'entraîner ?

Kinoa: Exactement! Pour t'entraîner! Toi même, tu te plaignais d'être trop faible

Moi:...

Kinoa: L'examen de selection des chuunins approche. Il faut te préparer, Kota!

Moi: Je sais mais...

Kinoa: L'examen de sélection des chuunin...Une porte à franchir bloquant la voie du ninja. Réussir à la pénétrer, c'est de l'avoir mérité. La puissance s'acquiert avec de la détermination. Un faible determiné, c'est un ninja.

Moi: Détermination...

Kinoa: Ne perds pas ton but des yeux. Dans la salle sombre qu'est le désespoir, existe une lumière qui te guide. Cette lumière, tu dois la protéger. Coûte que coûte!

Moi: Ma lumière...

Kinoa: Ne t'inquiètes pas, Shakku et moi veillont toujours sur elle...

Moi: ...

..., je voyais des images défiler devant moi. La première me montrait en train de marcher dans l'une des nombreuses rues de Gensou. J'étais équipé d'un katana accroché au dos. Une aura de puissance émanait de moi. Je sentais une force sortir du corps de ce Kota. Quelque chose m'intrigua. Un bandage blanc et fin enroulait mon bras droit. Normalement, j'aurais dit une blessure mais là, j'étais persuadé que c'etait autre chose. Je repensais à ma vison précédente lors de la rencontre avec le mystèrieux devin. Cette nuit-là, j'avais vu la surface de mon bras droit se faire envahir par une matière noire. C'était sûrement du à ça. L'image d'après montrait Kinoa et Shakku. La suivante me montrait souffrant, serrant le bas de mon épaule droite et Kinoa essayant de m'aider. Une autre montra Shakku, m'empêchant de combattre et me démandant de ne pas prendre de risques.

Kinoa: Kota?

... voix de Kinoa me ramena à moi. En la regardant, je la voyais différemment, un peu comme une protectrice.

Moi: Kinoa?

Kinoa: Oui?

Moi: Protège ma lumière

Kinoa: ...Ne...ne t'en fais pas pour ça

Moi: Merci

"Un ninja peut tomber tant qu'il se relèvera toujours"
___________________________________________________________________________

Premier jour d'entraînement

... savais que si Kinoa voulait m'entraîner, c'est qu'elle avait quelque chose en tête. Elle a déjà fait du bon boulot en me remontant le moral mais pour moi, le plus dur restait à venir.

... se déroulait dans une petite forêt non-loin de la cascade. On s'installa près d'une mare dans un petit espace vide. On monta nos tentes respectifs, la mienne se tenait près d'un rocher et celle de Kinoa se tenait face à ma tante. Après ça, on mangea des sandwichs jambon-beurre et une pomme.

Kinoa: Une fois que tu auras fini de manger, on commencera

Moi: C'est quoi l'exercice ?

... s'empara de mon sac d'un mouvement rapide puis le lança dans les airs. Je lachai ma pomme, trop surpris pour comprendre. Mon sac s'enfonça dans la touffe de feuille et s'accrocha à une branche. Il pendait dans vide, irrécupérable. J'allais me tourner vers Kinoa pour lui demander ce qui lui à prit mais elle m'anticipa et parla avant moi:

Kinoa: Voici l'exercice! Tu dois récupérer ton sac accraché à une branche de l'arbre en le grimpant. Tu ne grimperas pas nimporte comment, tu devras marcher dessus sans utiliser tes mains.

Moi: Qu'est-ce que tu as f...QUOI ? C'est insensé de marcher le long d'un arbre !!!

Kinoa: Les ninjas le peuvent! Regarde et apprends!

Kinoa S'approcha de l'arbre puis posa son pied sur l'écorce puis le second. Elle avançait normalement ...mais parallèle au sol! C'était incroyable, j'en croyais pas mes yeux. Elle faisait un truc complêtement surnaturelle. Elle montait, montait, montait jusqu'au sac et se laissa pendre à la branche, la tête en bas.

Kinoa: Concentre la bonne dose de chakkra sur la plante de tes pieds. Pour se faire, tu devras trouver le bonne équilibre. J'imagine que tu sais malaxer le chakkra ? Il faut apprendre à le doser maintenant: trop et tu détruis l'écorce, pas assez et tu n'adhère pas. Au début, il te sera difficile de guarder l'équilibre constant. Marque ta progression avec un kunaï en laissant une trace. Tu risques d'y mettre plusieurs jours...

Moi: Attends ! Plusieurs jours? Mon diner est dans le sac et si je mets autant de temps je ne vais pas pouvoir manger

Kinoa: Exactement, tu ne mangeras pas avant d'avoir réussi l'exercice

Moi: Je suis dégouté...

Kinoa: Saches que si tu réussis l'exercice, ça veut dire que tu sais doser ton chakkra, et donc, que tu peux maîtriser des techniques supérieurs. Tu as toujours ta minable technique du "souffle de braises"? Il est temps que ça change et que tu passes au degré supérieur

Moi: Je vais pouvoir apprendre de meilleurs techniques ?

Mon amie se laissa tomber et atteri sur ses pieds. Elle s'écarta de l'arbre et s'assit sur la pierre.

Kinoa: Oui. Mais à condition que tu réussisses. L'exercice ne sera pas de tout repos. Bien sûr, après avoir l'avoir acquis, tu pourras marcher sur les murs, aux plafonds et tout ce qui a de la consistance. C'est un exercice de base difficile et long donc...n'abandonne pas.

... fois ses derniers mots prononcés, Kinoa me lança un kunaï que j'attrapai de la main droite. Regardant droit devant moi, je m'élançais à toute vitesse vers le tronc d'arbre et posais mon premier pied sur l'arbre. L'autre avait quitté le sol et rejoint la surface de l'arbre. Je continuais de courir le long de l'arbre. Mais jusqu'à où....?
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Message par Chai 9/9/2008, 22:18

//Hrp: je ne veux pas jouer l'insociable par créer un png pour être mon sensei, mais comme je ne me connecte pas souvent et que je ne veux bloquer personne, je n'ai pas vraiment le choix... Je rechercherai une équipe quand j'aurais plus de temps libre! ^^//

Elle trainait dans la rue.
N'avait pas grand chose à faire.
Regardait en l'air.
Soupira.

Rentra dans le QG de Gensou, se dirigea vers l'accueil.

"-Bonjour Mademoiselle, lui dit la secrétaire avec un grand sourire, que puis-je pour vous?
-Hum... Bonjour... Je..."

La jeune fille détourna son regard de la dame, continua sans vraiment de conviction.

"-Je cherche un sensei, on m'a dit de m'adresser ici...
-On ne vous en pas accordé un à votre sortie de l'académie? demanda la dame, surprise.
-Oui mais... Disons que mes autres coéquipier ont douze ans, et moi dix-sept, donc je n'ai pas vraiment envie de rester dans cette équipe..."

La secrétaire dévisagea la jeune fille.

"-Je vais voir ce que je peux faire pour vous... Votre nom?
-Chai, Chai Lweileth."

Il y eu une pause, durant laquelle seul le bruit du stylo qui glissait sur la feuille était audible.
Puis Chai décida de reprendre la parole.

"-Euh... D'ailleurs, je... J'ai une affinité pour le kinton (métal), enfin d'après mon ancien professeur et... si vous pouviez... enfin je sais pas..."

La secrétaire se contenta de sourire.

"-Revenez demain, je vous donnerai le résultat de votre requête.
-Je... hum... d'accord", abandonna Chai.

Je ne suis pas d'humeur à me prendre la tête aujourd'hui...

Elle remercia poliment la jeune dame, puis repartit d'où elle était venue.
Mais une fois dans les rues de Gensou, elle était à nouveau perdue.

Par où...

Ou plutôt,

Pourquoi...

Elle se dirigea vers la cascade du village.
Pour rien.
Comme ça.

Elle se retrouva alors seule devant l'immense quantité d'eau qui se déversait en face d'elle.
S'assit.
Réfléchit.
A tout.
Et surtout à rien.

Essaya de se rappeler.
Mais tous ses souvenirs étaient grisés.
Seulement quelques scènes, par-ci, par-là.
Puis se demanda.

Ai-je vraiment fait la bonne décision?
Est-que je mérite vraiment d'être ninja?


Elle ramena ses genoux devant elle, les enlaça dans un mouvement rassurant.
Se rassurer.
Elle n'avait pas fait tout ça pour rien.

Ce n'est pas parce-que les choses ne se passent pas comme on veut...
...qu'il faut abandonner.


Elle se releva, décidée.

Ne pas s'apitoyer sur son sort...
...car on trouve toujours plus malheureux que soit.


S'éloigna, retourna à son appartement.
Les phrases de son ancien maitre en tête.

Ce ne sont pas les choix qui compte vraiment, car on ne les choisit pas toujours...
...mais il faut être capable de les assumer.
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Message par Takeshi Masumane 11/9/2008, 21:27

Le cri d'un hibou, le souffle du vent par-dessus les bâtisses, la lune flamboyante, illuminant les tuiles d'un blanc d'une pureté sans pareil.
J'aiguise mes sens, grâce à ma maitrise du Gyo.
J'entends un hibou, à plusieurs kilomètres de là. Je sens le souffle du vent sur ma peau, sans qu'aucune feuille ne bouge. Mes yeux perçoivent la moindre nuance dans les teintes du paysage urbain. Et la lumière se reflétant sur les toits vient donner à mon visage un aspect pâle et austère.
Voici maintenant deux mois, depuis mon accession au rang de Chuunin. Et je n'ai toujours pas mis un pied en dehors de Gensou.

*Enfin... Enfin, je l'ai retrouvé !*
Dans un bruissement d'étoffe, je saute en contre-bas, et retombe tel un félin sur le sol terreux de la ruelle. Je me redresse, réajustant le grand kimono noir dans sa ceinture.
*Ce devrait être par là...*
J'avance, m'enfonçant chaque seconde plus avant dans ce dédale. Sans un bruit, je longe les murs, chacun plus sale que le précédent. Sur mon passage, une fine couche de poussière s'élève, voletant quelques secondes, pour finalement recouvrir mes traces.
*Si ce que m'a dit l'autre poivrot est vrai, c'est le hangar 18...*
Autour de moi, se dresse d'immenses bâtiments très resserrés, autrefois des hangars à provisions et à armement, aujourd'hui transformés en lieux de rencontre pour trafiquants.
Puis je vois enfin une grande porte d'acier, et un énorme chiffre "18", mal peint, à sa surface.

*C'est ici...Restons prudent.*
Je commence à faire le tour du lieu désaffecté, prenant note de chaque détails.
*Le rendez-vous devrait avoir lieu par ici, vers 23h... Je vais devoir me planquer et attendre. Mais avant ça...*
Je regarde sur toute la surface du mur, se transformant plus haut en une immense baie vitrée opaque, parcourue de nombreux trous et autres fissures. Un de ces trous attire mon regard, et je compose des signes.
Takeshi - Yuugiri...
Une seconde plus tard, je me retrouve à l'intérieur, dans la pénombre. Seuls quelques rares rayons de lune passent, traçant dans l'air immobile des stries de poussière illuminée.
Il règne ici une chaleur étouffante, car bien que la saison chaude arrive à son terme dans cette région, le hangar est semblable à une serre de culture. Les rayons du soleil entrent mais ne ressortent pas. Déjà, une goutte de sueur perle sur mon front.
J'observe les alentours, améliorant mon acuité visuelle grâce au Gyo.

*J'ai bien fait de passer tout mon temps libre à la bibliothèque... Même si je n'en ai pas eu beaucoup...*
En effet, lors des deux derniers mois, mon planning s'était divisé en trois sections. Le tournoi clandestin, la bibliothèque, et surtout les recherches. Les recherches de mon sabre disparu, et d'infos sur Arasu et mon frère.
Mais ce soir, il n'est pas question d'Arasu, ni même d'Idato. Il est question de mon sabre, Takekaze.

Il y a trois jours, j'ai trouvé un mec éméché, dans un bar des bas-fonds. Il travaille pour la mafia gensouarde, et en tant que collègue, il s'est ouvert. Puis il a abordé le sujet d'un rendez-vous clandestin, dans le but de troquer un colis en partance pour Arasu. Et le précieux chargement étant fait d'armes en tout genre, dont certaines pièces de première qualité, je m'y suis intéressé.
Connaissant aussi bien que moi les règles du milieu, il a refusé de me donner de plus amples informations. N'insistant pas, je lui ai proposé d'aller poursuivre la nuit dans un bordel de la mafia. Ni une, ni deux, il m'a suivi, le sourire aux lèvres.
Et c'est là que son calvaire à commencé.

Repérant un coin élevé et bien sombre, je saute, puis utilise mon chakra pour coller mes pieds sur la surface vitrée. Une fois accroché à la poutre d'acier, je regarde vers le bas.

*Parfait, on voit tout d'ici !*
Je compose des signes, puis appose deux de mes doigts consécutivement sur ma paupière gauche et la poutre. Un petit sceau sombre se forme alors, et je me laisse retomber. Une immense vague de poussière se soulève lorsque je touche le sol.
C'est alors que j'entends des bruits. Des voix.

Brigand 1 - Putain, chef, il est où ? Ça fait 15 minutes qu'il devrait être là...
Chef - On s'en fout, on est assez de quatre. Et puis comme ça, on se partage sa part. Bon, les acheteurs vont arriver, ne perdons pas de temps. Mikona, amène le chargement !
Brigande - Bien reçu !
Surpris, je plonge derrière un tas de caisses, recouvertes d'une bâche. Et la grande porte s'ouvre.

Brigand 1 - Merde, y fait chaud ici... Personne a un truc à boire ?
Brigand 2 - Ta gueule ! On est ici pour affaires, pas pour l'apéro... Et puis si ça marche comme prévu, on aura assez de pognon pour sortir de la misère, et se payer tout l'alcool et les femmes qu'on voudra !
Brigand 1 - Mais... Et Maru ? On le laisse dans la merde ?
Chef - T'inquiètes pas pour lui, c'est un grand garçon...
Un sourire sincère, plein de bonheur, se dessine sur mon visage, à l'écoute de ces mots.
*C'était...*
Brigand 1 - Bon, ils arrivent quand ? Je veux mon fric.
Brigande - Patience les mecs ! On se tait et on attend !
Brigand 2 - Bien dit !

Durant les 25 minutes qui suivent, aucun ne prononçe un mot, et mis-à-part quelques raclements de gorge étouffés et autres éternuements dûs à la poussière, le hangar reste plongé dans le silence. Et enfin, la porte s'ouvre à nouveau.
Plusieurs personnes entrent, tous armés, et l'un porte une petite mallette de cuir.

Chef - Bienvenue, amis marchands ! Tout l'honneur est pour moi !
Mafieux - Trêve de blabla ! Où est ma marchandise ?
Chef - Ah ! Un client pressé ? Mikona !
Brigande - Tout de suite !
Un craquement sourd retenti, comme celui d'une planche de bois qu'on brise avec un pied de biche.
Brigande - Et le voilà !
Mafieux - Karanu, va voir.
Homme de main 1 - OK, patron !
Le dénommé Karanu s'avance, et vérifie le contenu de la caisse.
Homme de main 1 - C'est bon, et en plus y a vraiment des trucs bien...
Mafieux - Tu as fait du bon boulot, petit... Voilà ton paiement.
Il lui lance la mallette, que le chef des brigands attrape au vol. Mais immédiatement, tandis que ce dernier l'ouvre, Karanu et les deux autres mafieux se jettent à couvert. Soudain, la mallette s'embrase dans les mains de l'homme, qui est alors soufflé par une explosion. Les trois autres, non loin de lui, subissent aussi les effets de la déflagration, et sont projetés contre les parois du hangar.
Le bâtiment en question se met à vibrer sous la force de l'onde de choc, les parois vitrées se fissurant plus encore.
Une fois la fumée dissipée, il ne reste plus trace du chef, sauf peut-être ce qui semble être ses sandales, collées au sol par une fine couche de chair fondue.

Un rire rauque et gutturale s'élève dans la caisse de résonance que forme le hangar. Un des trois hommes, celui qui semble les diriger, se relève.
Il n'est pas vêtu différemment des deux autres, mais a une mine plus sombre, un visage avec plus de vécu.

Mafieux - Paix à leur âme. Bon, il n'y a plus de témoin direct, mais des gens ont dû entendre l'explosion... On chope les armes et on se casse.
Homme de main 1 - Regardez celle-là, chef !
Karanu, de nouveau penché sur la caisse d'armes, en saisit une et la montre à son patron. Il la sort du fourreau, et fait passer la lame sous un rayon de lune. L'immense salle semble soudain briller de mille feux.
Mafieux - Splendide, je ne regrette pas de les avoir déniché, ces cinq zigs...
Homme de main 1 - Mais patron, ils étaient que quatre !
Mafieux - Quoi, t'es sûr ? Merde ! Fouillez le bâtiment, il doit être là !
*Mmmh... Je crois qu'il est temps de sortir...*
Takeshi - Pas besoin de me chercher ! Je suis là !

Mafieux - T'es qui toi ? T'es pas de la bande ?
Takeshi - Non.
Homme de main 1 - Tu bosses pour qui ?
Takeshi - Je bosse pour moi, sous couvert d'un groupe de délinquants organisé... D'autres questions ?
Homme de main 2 - T'es qui ?
Takeshi - Désolé, mais cette info se paye... Très cher...
Un long silence pesant s'ensuit.
Mafieux - Des menaces ? A mon encontre ? Tu fais un grave erreur...
Takeshi - Hé hé... Tout ce que je veux, c'est le sabre que tient ton gorille. Rendez-le moi et vous pourrez partir tranquilles avec le reste.
Un expression amusée se dessine sur le visage des trois hommes.
Mafieux - Très drôle, gamin, mais j'ai pas le temps. Alors tu remballe ton arrogance, si tu veux pas crever. Je suis patient mais y a des limites...
Homme de main 1 - Patron, je peux utiliser cette lame pour le tuer ? S'il la veut, je vais lui rendre, mais à ma manière...
Mafieux - Mmmh... Vas-y ! Après tout, il m'a insulté.
Homme de main 1 - Chouette !
Karanu, derrière moi, s'avance, sabre au clair. Mais je ne bouge pas, toujours dos à mon adversaire.
Puis il s'élance. Il abat son arme d'un coup, fendant l'air. Mais il ne tranche que de l'air. Je suis déjà derrière lui, en position neutre.
Il jure, puis frappe à nouveau, en pivotant. Mais je bouge bien plus vite que lui, et d'une main, je lui attrape le poignet droit, son coup se stoppant net. De l'autre main, j'exerce une forte pression sur ses parties génitales. Il gémit de douleur, n'osant plus bouger. Il me crache au visage.

Takeshi - Grave erreur !
D'un geste, je m'empare du sabre tant recherché, et le fait pivoter, tirant d'un même coup de l'autre main. Une seconde plus tard, il est allongé par terre, les deux mains sur son entrejambe, plein de sang.
Je relâche ma prise sur ses testicules dégoulinant de fluide vital, et les laisse retomber au sol. En retombant, ils produisent un son des plus immondes.

Homme de main 2 - Bâtard !
Je plonge de coté, évitant le tir du mafieux, puis fait une roulade. Quand je me relève, le deuxième homme de main fonce sur moi, et envoie le tranchant de sa lame vers ma tête.
*Trop tard pour autre chose !*
Takeshi - Akaden !
Une myriade de petits éclairs pourpres surgissent de mon corps, partant en tout sens. L'homme est stoppé en pleine course, et fait un vol plané à l'opposé, heurtant un mur, tout en produisant un craquement des plus reconnaissables.
Le mafieux tente alors de s'enfuir, mais je me retrouve vite fait entre la porte et lui.

Mafieux - AAAHHH ! Laisse moi ! Je ne veux pas mourir !
Il commence à pleurer, s'agenouillant.
Mafieux - Tiens voilà mon argent, c'est tout ce que j'ai sur moi ! Laisse-moi vivre, pitié !
Takeshi - Chez les ninjas, il n'y a guère de place pour la pitié...
Mafieux - Ninjas ? Tu es un...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase, que déjà, d'un revers de main, je lui tranche la tête.
Takeshi - J'étais un ninja... Je ne suis plus que l'ombre de moi-même... Takeshi Masumane, emporte ce nom dans la mort, et dis le à tous ceux que tu croisera dans l'abime des enfers...
Je me baisse, et ramasse la bourse de soie qu'il me tendait. Puis je compose des signes avec les mains, et mon œil gauche vire du rouge au bleu. Le sceau n'est plus actif.
Je sors enfin du hangar désaffecté, et pose un regard sur ma lame. Takekaze, enfin dans mes mains. Ça fait si longtemps.
Je relève les yeux, et vois au loin apparaitre les ombres de la police gensouarde. Il ne faut pas trainer.

*J'ai eu ce que je voulais...*
Tournant le dos à ce lieu, je m'élance en direction des toits de Gensou.
*Mon refuge... Mon domaine... Mon empire...*
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Message par Mei-Lynn Sabishii 12/9/2008, 17:52

Cela faisait bien plus d'un quart d'heure que nous attendions, Rintaro et moi, la venue de Dragonight. J'avais entendu dire que la ponctualité était indispensable chez un ninja, surtout pour un Chunin relativement expérimenté, or cela ne se voyait pas chez ce Chunin... De gros nuages noirs se rapprochaient de plus en plus du village, et des grondements prenaient de l'ampleur petit à petit. Qu'il ne se dépêche ou pas, on allait se payer un sacré orage... Bien réfugiés sous un abri, Rintaro et moi nous occupions comme nous le pouvions: lui s'entrainait au sabre un peu plus loin, tandis que moi, dos appuyé contre un poteau de l'abri, je m'amusais à manipuler mon encre en essayant de l'extraire du papier. Pour ce faire, je concentrais du chakra dans le parchemin- au niveau des tâches d'encre préalablement dessinées- et tentait d'extraire cette encre à l'aide du chakra. Pas chose facile, mais je commençais à prendre de l'assurance, au moins je pouvais déjà extraire de petites quantités...
Une demi-heure. Dragonight abusait vraiment. Je repliai mon parchemin et le rangeai dans une poche de ma veste Chunin, et m'approchai de Rintaro, visiblement très concentré sur son exercice.

- Rintaro, tu devras m'excuser, mais je vais trouver Dragonight. C'est pas normal qu'il ai autant de retard... Quoique....
Le jeune homme arrêta son jeu d'épée, et me regarda longuement, le visage impassible.
- Bien... Mais faites vite, il ne va pas tarder à pleuvoir... répondit-il d'une voix calme- il avait même esquissé un sourire poli... Bien qu'il fut difficilement visible.
Je filai rapidement vers les Commerces, lieu propice aux touristes, peut être ce type était-il là.
Pas dans le restaurant de ramens.
Ni dans la tavernes.
Ni chez les autres commerçants.
Rien dans la boutique d'armes et armures.
Aucune trace de lui dans les boutiques de vêtement.
J'arpentais la grand-place, les pensées se bousculant dans ma tête. Etrange... Je pouvais dire "ce n'est pas son genre" ou "d'ordinaire il n'est pas en retard" pour le pur et simple fait que j'ignorais tout de Dragonight avant que je ne le rencontre... Je savais juste c'était un imbécile- quoique apparemment il n'était pas nécessaire de le connaître depuis des années pour savoir que c'était un débile...
Mais au fait... il y avait un seul endroit où je n'avais pas mis le nez... le Quartier Général... Sans vraiment m'en rendre compte, j'étais comme surexcitée. Etrange. Surexcitée et vraiment pressée, j'avais à peine mis quelques minutes à arriver à destination... Cela dit, Quartier Général d'accord, mais où? Je me mis à chercher ce fichu Chunin dans tout les coins et recoins possibles du bâtiment- jusqu'à même m'attirer des regards curieux d'un groupe d'une demi-douzaine Junin lorsque je m'étais mise à farfouiller dans un placard à balais. Soudain, alors que je courais comme une demeurée à travers un couloir quasi désert- dieu merci- j'entendis un voix bien familière s'élever d'une pièce, qui s'avérait être celle d'un bureau... La voix de ma mère... Prise d'une brûlante tentation je m'approchai discrètement de la porte. Pourquoi mon coeur se serrait-il autant?

- Vous ne pouvez pas... N'annulez pas cette mission, s'il vous plait... Si elle reste trop longtemps dans le village, ils risquent de s'en prendre à elle...
- Eiyo-san, ayez un peu de bon sens: l'affaire à déjà été résolue, à quoi cela servirait-il d'envoyer Dragonight ici présent, le jeune Hayashi et votre propre fille sur une mission qui n'en est plus une?
- Je suis de son avis m'dame Sabishii, et on ferait mieux de finir cette discution rapidement, parce que nous aurons bientôt un Genin et une Chunin trempés jusqu'aux os, vu le temps qui s'annonce...
- Alors trouvez une autre mission! Ils vont sûrement tenter quelque chose aujourd'hui... Mei-Lynn est plus en sécurité dehors que dans ce village! Elle est si fragile...
Des larmes brûlantes de rage et de tristesse coulèrent le long de mes joues. Jamais je n'aurais cru que ma mère puisse être aussi désespérée... Cela serra d'autant plus mon coeur, j'avais envie de hurler, frapper quelque chose, faire tout ce qui était possible pour évacuer cette horrible douleur. Mais cette rage... d'où venait-elle? Pourquoi ressentais-je une profonde colère?
"Elle est si fragile..." "si fragile..."
Ma mère me considérait donc ainsi? C'était de plus en plus insoutenable... D'abord par le fait qu'elle me pensait faible et sans défense, puis par le fait qu'elle avait entièrement raison... C'est vrai, je ne m'étais jamais vraiment battue à fond, et fait preuve d'une grande force... Avec du recul, je me rendais compte que ce n'était pas qu'une question de faiblesse... Peut être étais-je tout simplement trop... gentille?
Insoutenable... insoutenable...[:i]
- Dragonight-kun... Faites quelque chose... [i]s'il vous plait...

- ...
- Dragonight? Avez-vous à répondre?
- Ecoutez madame Sabishii... Comme vous le savez, je suis un Chunin de Mahou, en conséquence, je ne me sens pas trop concerné par cela, si la décision d'annuler cette mission est irrévocable, je m'y plierai. Pour cela, je suis désolé. Ensuite, au sujet de Mei-Lynn. Là-même je ne suis pas concerné par cette affaire de famille, mais vous êtes Jounin, non?
- Croyez-vous que je peux la surveiller en permanence? Je ne demande que ça, mais cela m'est impossible... De plus, Mei-Lynn déteste ça... Elle est assez indépendante...
- Eiyo-san. Je pense que la discussion s'arrêtera là. Retournez à vos occupations. Quand à vous Dragonight-san, allez donc avertir vos camarade pour la mission...
La porte s'ouvrit en claquant violemment contre le mur. Désormais, mes larmes étaient de rage. Une colère noire m'avait pris à la gorge, comme une blessure profonde que l'on vient de se faire. Une homme se tenait debout derrière un bureau où étaient posées des piles de feuilles, Dragonight était debout, les mains dans les poches, et ma mère adossée contre un mur, le visage innondé de larmes, et l'air désespéré. Tous avaient un point commun: ils affichaient plus ou moins un air de surprise.
Je respirais avec force, essayant de canaliser mon énergie pour me calmer le plus rapidement possible. Le poing levé devant moi, j'avais presque défoncé la porte de la pièce pour entrer.

- Alors... c'est comme... ça... qu'on me considère...? murmurai-je le plus froidement possible. Au fond de moi, j'étais grandement étonnée: bien que la rage brulait comme un gigantesque brasier, ma voix était basse. Trop basse.
- Suis-je... donc... si FAIBLE?!
J'avais hurlé ce dernier mot avec toute la puissance de ma voix que mon corps et ma voonté me le permettaient. Avant-même que ma mère ne réagissent j'étais déjà partie, hurlant de rage.

Les gens se précipitaient sous la pluie qui tombait drue. Des éclairs fusaient dans le ciel noir et arrachaient des cris de frayeur aux petite filles. Les coups de tonnerres grondaient avec force, inquiétant les marchands qui vendaient leurs biens dans la rue. Moi, je marchais lentement sous cette pluie battante, les éclairs zébrant les cieux de Gensou, et le tonnerre qui ne faisait qu'un avec le grondement de la cascade du village. Personne ne semblait se soucier de moi. Qui s'en soucierait d'ailleurs?
Seule.
J'étais seule. Ma mère ne me faisait pas confiance, mon clan voulait me capturer pour des raisons que j'ignorais, et ma première mission en tant que Chunin venait d'être annulée. Et ce fut seule que je m'abritais dans une ruelle couverte par un petit toit de tôle.
Depuis combien de temps étais-je là, à attendre? L'averse ne semblait pas s'arrêter. Elle avait même l'air de s'intensifier. Fatiguée par tout ce qui venait d'arriver, je poussai un gros soupir et m'adossai contre un mur, regardant d'un air absent la pluie battante.
Un étrange bruit d'étoffe se fit entendre. Sans doute un chat. Mais... les chats poussaient-ils de tels petits ricanement désagréables? Lentement, je me tournais vers le fond de la ruelle, pour voir une silhouette emmitouflée dans une vieille cape de voyage trouée, tâchée et recousue par endroits. D'après la forme, ce devait être un homme. un homme plutôt âgé, mais pas trop...

- Hé gamine... Pourquoi donc restes-tu dans ce coin puant au lieu d'être dans ta petite maison avec ta chère petite maman?
Sa voix était grave, et assez jeune mine de rien. Une voix qu'il m'avait semblait avoir déjà entendue quelque part...
- Si je vous dérange, vous n'avez qu'à le dire vous savez.
- Ho-oh... Mais c'est qu'elle a du cran; hein gamine? Tu sembles assez frustrée, je me trompe?
- En quoi ça vous regarde?
- Tu sais, je peux t'aider. T'aider à devenir l'autre toi. Celle qui se cache derrière ce masque de gentille fille. Je peux aussi te rendre plus forte que tu ne l'est déjà. Tu dois juste suivre mon enseignement.
Je le fixai longuement. J'allais certainement devenir l'élève de ce type... Il commençait à m'énerver sérieusement, et ce pour une raison que j'ignorai totalement moi-même...
- Et vous pensez vraiment que je vais obéir à un vieillard comme vous? lâchai-je avec dédain.
[i]La seconde d'après, lui et moi nous retrouvâmes par terre sous la pluie battante. L'inconnu me tenait fermement le cou et resserrait petit à petit son étreinte. Malgré le fait que son visage était caché par une cagoule, je vis un sourire se dessiner sur son visage.

- Bon... Mettons les choses au point gamine: apparemment, tu viens de remarquer que je ne suis pas aussi "vieillard" que tu ne le penses. Ensuite, soi certaine que je ne suis pas du genre à offrir mes services à n'importe qui. Prend donc ceci comme un privilège. Et enfin, pour te donner une- ou plutôt deux- raisons de plus d'être mon "élève": sache que j'ai plus d'expérience que tu ne le crois. Je suis le seul qui puisse te rendre plus forte physiquement et mentalement. La seconde raison, c'est le fait que si tu refuse, je te tuerai en t'étranglant. Bien entendu, je ne compte pas attendre indéfiniment: tu as une minute pour te décider.
Enfoiré... Il ne me laissait pas le choix.... L'idée de me soumettre à un inconnu sorti d'une ruelle ne me plaisait guère, mais celle de mourir par étouffement sous cette pluie incessante non plus... J'avais de plus en plus de mal à respirer, ma vue se brouilla de plus en plus, mes pensées s'assombrirent...
- Es... pèce... de...
- Alors? Tu te décides? Ou je t'achève? Mon seul regret sera que je devrai passer certainement un certain temps à trouver un discipline qui soit digne d'intérêt.
"J'ai pas le choix... Enfoiré....
- Très... bien... J'ac... J'accepte..... articulai-je difficilement.
Lorsqu'il se fut reculé suffisamment loin de moi, je pu respirer librement- ou plutôt tousser à m'en éclater la gorge. Ma vue devint plus nette, et je le vis me tendre la main. S'il avait été capable de sauter sur moi à cette vitesse... Oui, au final, c'était son enseignement ou la mort... Mais qu'est-ce qui me garantissait que ce même enseignement ne serait-il pas... ma propre "mort"?
A mon tour, je tendis ma main, et il me releva avec force. L'homme me guida à travers tout le village, jusqu'aux bas-quartiers. Dans quel pétrin m'étais-je fourrée? De tout façon, je n'avais pas le choix... Nous nous dirigeâmes ensuite vers ce qui semblait être une sorte d'auberge-bar, d'après l'enseigne. Et d'après l'état de la façade, ce bâtiment n'étais pas d'aujourd'hui. Lorsque nous entrâmes, je fus très surprise: l'endroit était...
Un peu vieillot, impossible d'oublier ce détail, mais l'atmosphère était plus chaleureuse que je ne l'aurais pensé. Un peu plus loin, un homme posté à son bar, et occupé à essuyer un verre, nous salua de la main.

- Hé Ren'! T'amène une nouvelle copine? Elle est un peu jeunette celle-là quand même! T'es lassé des autres?
J'allais lancer une réplique, mais mon "maître" dénommé "Ren" réagis avant moi.
- Arrête tes vannes et dis moi plutôt si t'a une chambre à deux lits de libre. dit-il en s'approchant du comptoir.
- Me semble bien que oui, je te règle à l'avance pour une nuit, ou tu comptes rester plus longtemps?
- Vu les circonstances, tu penses bien que je compte m'établir ici pendant quelques temps.
- Bien bien... Premier étage, porte droite au fond du couloir.
- Merci. Allez gamine, amène toi! T'es pas devenue sourde à ce que je sache?
Je le suivis dans un escalier étroit, jusqu'à cette fameuse chambre. La pièce était plutôt vaste, un lit était intallé à droite de la pièce, et le second à gauche, chacun contre un mur. Le meublier était composé d'une grande armoire vide et d'une commode remplie de serviettes. Outre cela, la chambre semblait vide. L'unique fenêtre se trouvait bien au centre du mur où se trouvaient les tête de lit. "Ren" fit un rapide tour, se posta au centre de la pièce et me regarda.
- Bon, ben je pense que ça ira, qu'en penses-tu?
- ...
- Fait un effort quand-même... Je sais pas moi! Sois un peu plus ouverte! Si tu veux que je t'apprenne à devenir l'autre "toi" faut faire preuve d'un peu plus de volonté... dit-il soupirant d'exaspération. Si c'était ce qu'il voulait...
- ...Oui... C'est bien...
- Bon, c'est déjà mieux que rien... J'vous jure... Bon, d'abord sèche-toi, soupira-t-il une nouvelle fois en me lançant une serviette, ensuite on ira discuter du rester avec mon ami qui nous a salué tout à l'heure, tu vois qui c'est?
- Oui...
- Bon, alors on se retrouve en bas, à toute!
- ...senpai... finissai-je tout bas lorsque "Ren" ferma la porte.
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Message par Mei-Lynn Sabishii 14/9/2008, 14:56

[[HRP: RP posté en deux fois, j'ai dépassé la limite autorisée x)]]

Depuis combien de temps étais-je plantée là, à regarder la pluie tomber? Dix minutes, vingt minutes? Tout ce que je savais, c'est que la voix grave et forte de Ren me fit sursauter et retourner brusquement vers la porte.
- Bon gamine! Tu te ramènes ou quoi?! hurla-t-il.
Bien qu'il se trouvait au rez-de-chaussée et dans une grande salle remplie de bruit, sa voix était tout à fait intelligible... Je finis rapidement de me sécher les cheveux et me pris à retirer ma veste Chunnin. Le vert n'allait pas avec noir, mais aussi, quelque chose en moi voulait que je me débarrasse de ce vêtement. Je descendis rapidement les escaliers pour me retrouver dans la salle principale qui, à ma grande surprise, s'était en grande partie vidée depuis notre arrivée. Après un rapide regard autour de la pièce pour voir où se trouvait mon "senpai" je le vis au bar en train de boire un saké, et semblait assez agacé. Il ne dit mot lorsqu'il me vis, mais s'il l'avait voulu, il m'aurait refait la scène de notre "rencontre"... Un exemple pour justifier son air irrité.

- Nan mais j'te jure... T'es tout le temps comme ça ou quoi? lacha-t-il dès que je m'étais installée à côté de lui.
- Quand je suis ailleurs je ne fais pas trop attention à ce qui se passe autour de moi...
Ren allait répliquer, mais le barman intervint.
- Hum... A part ça, Ren, tu voulais pas expliquer deux ou trois trucs à la gamine?
- Oui oui... Bon, gamine, pour ta première leçon pour devenir l'autre toi, tu va devoir faire une petite livraison.
- ... Une livraison? Quel rapport?
Enfoiré... Peut être n'avait-il aucune intention de me prendre comme une élève... Ou bien... voulait-il uniquement m'utiliser? C'était bien le genre de type à trafiquer avec des mafieux ou autres, ainsi, si je me faisais attraper, lui s'en tirerai sans aucun ennui... Non... Il devait sûrement y avoir quelque chose derrière... OU était-ce tout simplement un service comme un autre?
- Oh! Tu m'écoutes?
- Dé...désolée...
- Tsss... Bon, Nishika-san va tout te dire à propos de ta "leçon", moi j'ai à faire, a plus!
Il paya sa boisson, et s'en alla en levant la main, sans même se retourner. Même dans ce bar, il n'avait pas tiré son capuchon...
- Ah ce Ren... C'est bien beau de vouloir de prendre des jeunes sous son aile, mais il hésite pas à me refiler ses élèves quand ça l'arrange... Enfin... Je pense que je suis plus qualifié que lui pour t'expliquer tout ça.
- Excusez-moi mais... Est-ce que "Ren", c'est son vrai nom? demandai-je en regardant la porte d'entrée d'un air absent.
Le barman éclata de rire à cette question. Visiblement, il était content de cette remarque.

- Je ne pense pas vois-tu! Car dans les bas-quartiers de Gensou- ce n'est pas vraiment répandu mais recommandé quand même- quand tu fais affaires avec un mafieux ou des gars dans ce genre, mieux vaut se donner une fausse identité, un faux nom quoi. La plupart des gens que tu vois dans ce bar le font. D'ailleurs, c'est indispensable pour "Ren"... Vu son passé... enfin...
- Son passé?
- Hum... Hé bien... commença-t-il, gêné, Ren a un passé assez chargé vois-tu... Ca date un peu, mais il y a une paire d'années, il a quitté le village. On ne l'a plus vu pendant près de huit ans... Ca fait bien deux ans qu'il est de retour- et bien entendu, moi-même quand je l'ai rencontré, c'est sous cette identité de "Ren" donc je ne connais pas son vrai nom. Je dois avouer qu'il a bien su se cacher durant tout ce temps... Normal pour un ninja de sa trempe! Bien sûr ajouta-t-il précipitamment, cela reste entre nous hein?
J'avais donc la confirmation que "Ren" était peut être un type digne d'être nuke-nin... Non, ce n'était pas "peut être". C'était un vrai nuke-nin... Un ninja qui n'avait sûrement pas hésité à tuer ses propres alliés pour une cause égoïste, ou même par simple plaisir... Coment ai-je pu me laisser entrainer dans cette histoire? Si je n'avais pas eu ce soudain dilemme entre obéissance et mort... Etait-ce une chance ou un malheur d'avoir croisé son chemin? Ma vie allait grandement changer, et ce changement allait arriver dans peu de temps, je le savais...
- Ah au fait, avec tout ça, on en a oublié la vrai raison de notre discution: ta "leçon".
Je portai mon regard sur lui, avec une certain intention... Qu'est-ce qui me prenait? Ca devait être un truc bien dangereux ou ma vie serait en jeu, ou quelque chose du genre. L'homme se baissa pour farfouiller dans son bar, et lorsqu'il se releva, il tenait dans ses mains une petite boite en carton, soigneusement attachées par d'épais fils. Un parchemin était également attaché au paquet, avec une étrange inscription dessus: une sorte de dessin, d'emblème...
- Tiens, faut que tu livres ceci à un gang des bas-quartiers. L'adresse se trouve ici, me dit-il en me tendant un morceau de papier plié en quatre. Bien sûr, tu dois faire le plus vite possible.
- Bien... Mais une chose: comment je fais moi pour trouver cette adresse? Je n'ai pas grandi dans les bas-quartiers...
- T'en fais pas va, tu va trouver facilement. Si t'es Chunnin- ça s'est vu à ta veste quand tu es rentrée dans ce bar- alors c'est que tu as un minimum de jugeote.
- D'accord.
Sur ce mot, je sortis à mon tour, sous la pluie qui continuer de tomber en trombe.

Rapidement, je m'abritais sous le parapet d'une vieille maison abandonnée, pour mieux lire cette fameuse adresse.

"Ce précieux colis est à déposer devant la porte de l'entrepôt 4, aux abord de la rivière du village. Le parchemin ou le présent colis ne doivent être ouverts SOUS AUCUN PRÉTEXTE!"

C'était fait exprès pour attirer ma curiosité ou quoi? Si c'était le cas, manque de chance, je ne suis pas curieuse de nature. Bon, près de la rivière du village, ça c'était pas compliqué à trouver, et les entrepôts sont- normalement- facilement reconnaissables. Je comprenais maintenant pourquoi la barman me disait que ce serait facile à m'y retrouver... Sans perdre de temps, je sautai sur le toit de la vieille baraque pour me repérer. Les rues de cette partie du village étaient bien plus étroites que dans les "quartiers normaux", et les chemins bien plus irréguliers. Trouver la direction de la rivière n'était pas bien compliqué: il suffisait de partir de la cascade du village, et de suivre le chemin d'eau. Ensuite, pour dénicher ces fameux entrepôts, il n'y avait qu'à marcher le long de la rivière, et voilà... Ma "recherche" terminée, je me dirigeai droit devant moi, sautant de toit en toit. Tout semblait bien se passer jusqu'à ce que...
J'évitai de justesse les trois shurikens que l'on m'avait lancés. Je m'arrêtai sur un vaste toit plat pour regarder autour moi et je vis, perchés sur une espèce de cabane en tôles, trois jeunes garçons- pas plus âgés d'une douzaine d'années apparemment. L'un d'eux jonglait avec deux kunai, tandis que les deux autres sortaient leurs shuriken. Que me voulaient-ils? Ma livraison? Ma vie? Tout trois affichaient un sourire narquois et sûr d'eux. Que faire? Fuir ou combattre? Sans prévenir, les jeunes me lancèrent à nouveau une volée d'étoiles ninja, que j'esquivai très aisément. Aussitôt le jongleur se précipita sur moi pour me planter ses deux kunai; j'évitai à nouveau avec un simple pas de côté, et de ma main libre, lui empoignait son poignet droit, pour le projeter un peu plus loin. Cependant, ils ne semblèrent nullement destabilisés et paraissaient ravis d'avoir un adversaire à leur hauteur. Non pas adversaire...
Ennemi.

- Qu'est-ce que vous me voulez? demandai-je d'une voix froide et forte.
- On veux ta vie pardi! répondit le "jongleur", et aussi le truc que tu transportes, ça à l'air sympa... Et en plus, t'as l'air d'être bourrée d'armes et de fric! En clair t'as pigé: on veux tout!
- Ouais, aboule tes ryos! lança l'un des deux "lanceurs".
- Et puis grouille, on a pas que ça à faire, y'a sûrement des vieux qui ne demandent qu'à se faire piller! lâcha le second.
Je soupirai, ne sachant pas trop pourquoi d'ailleurs. Une partie de moi voulais que je fuis, tout simplement. Elle voulait que j'évite de faire du mal à ses enfants, si jeunes... Mais l'autre... l'autre...
TUES-LES! Ils te gênent, alors débarrasse-t-en!
Non... Ils ne savent pas ce...
Ce qu'ils font? Tu sais éperdument qu'ils sont tout à fait conscient de leurs faits et gestes!
Je... Je ne peux pas...
Sans attendre, "jongleur" fonça sur moi pour m'asséner un nouveau coup de kunai, que je ne pus esquiver du fait que j'étais prise dans ce conflit intérieur. Il m'entailla légèrement le bras gauche, avant de me lancer son arme, que j'esquivai cette fois-ci avec une grande facilité.
Tu vois? Il n'hésite pas, lui! Arrête d'être aussi indulgente! C'est ta vie ou la leur!
Alors ce sera...
Les deux autres gamins m'attrapèrent chacun un bras. Le troisième sorti un poignard, et fonça sur moi, déterminé à me le planter dans le coeur.
Ce sera...
D'un geste puissant du bras droit, je mis l'un des lanceurs de shuriken devant moi. Avant que le gamin au poignard ne réagisse ce qu'il avait fait, il avait transpercé son ami. Le second qui me retenait "prisonnière" hurla de frayeur et se précipita sur le blessé. Tout trois me regardèrent, terrifiés.
Ce sera leur vie.

Je sorti un parchemin ainsi que mon fidèle pinceau, et dessinai rapidement trois corbeau que je matérialisai. Mes trois volatiles fondirent sur le trio pétrifié de peur, et griffèrent de par et d'autre toutes les parties de leur corps n'étant pas couverte pas un vêtement- à savoir surtout leur visage. Entre temps, je m'essayai à une nouvelle technique: je déposai une petite couche d'encre sur mes ongle, et y concentrai du chakra, en tentant de former une sorte d'aiguille. Le résultat était presque à la hauteur de mes espérances: de mes dix ongles jaillirent d'étranges "griffes" noires, longues d'une quinzaine de centimètres. C'était déjà pas mal pour commencer, et très simple à exécuter. Je me pris à afficher un sourire, un sourire de quelqu'un qui prend plaisir à voir les terreur des gens, leur douleur, leur tristesse. Et devant moi se tenait ce genre de personnes.
Le gamin aux shuriken m'en lança une demi-douzaine d'autres, que j'évitai en penchant simplement la tête. Celui au poignard m'envoya un nouveau kunai, que j'arrêtai juste en lui donnant un coup de "griffes". Au final, ces gamins étaient aussi forts que des étudiants de l'Académie. Aucune expérience... Je fondis sur eux, et assénai le coup de grâce en plantant mes "griffes" dans les coeur du blessé. Un horrible gargouillement s'ensuivit, mais cela... me plaisait. Je prenais plaisir à ça. J'en voulais plus, bien plus. Les deux autres se précipitèrent sur moi venant des deux côtés, chacun tenant un poignard. Il me suffit faire un rapide recul pour qu'ils se transpercent mutuellement. Cela avait été si simple...
Je fus prise soudainement d'un violent spasme, et ma main vint se mettre toute seule sur ma bouche. Je crachai, toussai, ressorti sous une forme immonde ce que je venais de faire. J'ai tué des enfants... Je tombai à genou, et hurlai comme une possédée, horrifiée par ce que je venais de faire. Jamais encore je n'avais fait une telle action... Mais ce qui me dégoutait encore plus, c'était le fait que pendant un très court instant, j'ai aimé ça... Je ne savais plus à quoi penser. Lentement, je pris ma "livraison" et partis en direction de l'entrepôt. Durant le chemin, les pensées se bousculaient dans ma tête. Etait-ce cela, la folie? Changer brusquement de comportement, être dégouté d'une chose que l'on a faite et que l'on a aimée à exécuter... Ne plus savoir se fixer une pensée exacte, être totalement perdu dans son monde... Non, ce n'était pas ça... Ou bien devenais-je vraiment l'autre "moi", comme le disait Ren? Je n'aimais pas ça, mais je n'avais pas le choix...
J'étais arrivée à destination: l'entrepôt était plus proche d'une ruine qu'autre chose. Le toit était troué par endroits, les murs étaient couverts de saleté, de rouille, et de mousse. Ne sachant pas vraiment quoi faire, je posai simplement le paquet par terre, et fit demi tour. Une ombre surgit devant moi et m'asséna un puissant coup de poing, pour enchainer sur la prise de mon cou, et une projection contre le mur du bâtiment. Ma vue se brouilla à cause de la douleur et des larmes qui s'étaient mises à couler.

- Hé les mecs! Regardez moi c'te pisseuse! Elle chiale avant-même qu'on ai commencé à jouer! Au fait, on te remercie pour la livraison, mais on peut pas te laisser en vie, j'espère que tu comprend. C'est ça les affaires.
- Je...
Une lame traversa le torse du type qui m'empoignait. Ce dernier lâcha un long râle avant de tomber en arrière, me libérant de son emprise. Je tombai assise, toussant de toutes mes forces. En relevant la tête, je vis devant une haute silhouette emmitouflée dans une cape de voyage rapiécée... Ren... M'espionnait-il depuis le début? Savait-il que cela allait si mal tourner que ma vie serait en jeu? Je me posai trop de questions...
Puis je me laissai lentement glisser dans le noir complet, loin de tout ça.
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Message par Mei-Lynn Sabishii 14/9/2008, 14:57

- Rha j'te jure... Je savais bien que c'était risqué comme mission... Tu surestimes toujours les capacités des autres Ren, crois moi ça te perdra.
- Bon ça va, ça va, épargne moi le reste de tes sermons. Au moins, je suis arrivé à temps non? J'ai calmé ces types, et ramené la gamine, c'est le principal.
J'ouvris difficilement les yeux. Je tournai lentement la tête, et distinguai deux formes floues à travers mon regard ensommeillé. L'une semblait assise sur une chaise, l'autre était debout devant elle. Puis je me mis à nouveau à admirer le plafond. Les deux voix s'étaient tues, mais la tension qui régnait dans la chambre suffisait à deviner que ces personnes se livraient un duel silencieux sans merci. J'étais de retour dans ce bar. Soudain, tout mes souvenirs revinrent. Les trois enfants, mes griffes d'encre, et la tuerie... Je me relevai tout aussi subitement, portant de nouveau la main à ma bouche, et me mis à tousser avec force. Les deux hommes- qui se trouvaient bien évidemment être Ren et le barman- se tournèrent vers moi.
- Enfin réveillée gamine! Ca fait plusieurs heures que tu roupilles, t'es assez reposée j'espère? me lança Ren, toujours assis sur sa chaise, les bras croisés reposant sur le dossier.
- Qu... Qu'est-ce... qu'il s'est passé?
- Le groupe auquel tu es allée livrer ce paquet est un gang de mafieux qui ont tendance à tuer tout ceux qui viennent leur donner des trucs, histoire que le "livreur" n'aille pas raconter tout à tout va sur leurs actions et tout ça. T'as eu une sacré chance que Ren ai pu se rendre compte des circonstances que ça allait occasionner.
- Je vois...
Je me laissai retomber sur mon oreiller, regardant à nouveau le plafond. Il m'avait sauvée.
- Bon, j'pense que ça a du être dur pour toi, donc je te laisse cette nuit pour te reposer. Demain, on part à l'entrainement. T'en a bien besoin.
Ren se leva et s'en alla, me laissant seule avec le barman. Il poussa un soupir et se dirigea aussi vers la porte.
- T'es une vraie chanceuse toi. J'espère que tu comprends pourquoi dans cette artie du village, il est conseillé de se faire une seconde identité. Bonne nuit.
Et il sortit également. Dans le fond, il avait raison ce barman... Mais quitte à me faire une nouvelle "identité", comment allais-je m'appeler?
Pourquoi pas "Raï"? L'éclair. Après tout, c'était une belle démonstration de vitesse tout à l'heure contre ces gamins.
"Raï"... Oui, c'était pas mal. Un peu prétentieux, mais la prétention n'était pas mon but.
Mon but, c'était de changer.
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Message par Kota 17/9/2008, 23:50

J'avais monté de deux bons mêtres avant de tomber lamentablement sur le sol. Je m'étais cogné la tête et j'étais au bord des larmes

Kinoa: Tu n'utilises que la force de tes jambes, imbécile! C'est une question de chakkra! N'oublies pas ce que je t'ai dit sur la concentration et le dosage du chakkra

Moi: Demain, j'y serais encore...

Kinoa Te plains pas tant que tu n'auras pas commencé à avoir faim.

Moi: Et mince...

Kinoa: Bon, je vais te réexpliquer parce que je suis gentille. concentre ton chakkra dans tes
pieds. La suite, c'est à toi de te doser. Pas besoin de te presser, tiens compte des échecs précédents pour apprendre à mieux s'y prendre. Okay ?

Moi: Ok !

Je retantais de monter. Je sentais l'énergie circuler dans mes pieds. Voilà que je débutai l'ascension qui fut arrêtée légérement plus haut que la fois précédente. Je constatai alors que, effectivement, en utilisant peu de chakkra, mon pied n'adhérait pas assez. Je concentrai plus de chakkra et me relançai droit sur l'arbre. Cette fois, la surdose de chakkra a détruit l'écorce.
Je fis un coup de kunaï pour marquer ma progression et je fis un salto arrière pour atterir sur mes jambes. J'analysais à chaques essais, déduisant quelle dose faut-il concentrer pour atteindre l'équilibre parfait. Chaque fois me rapportait de l'expèrience que j'utilisais sur le prochain. Ce fut la première fois que je progressais au fur et à mesure des échecs lors de mes entrainement. L'après-midi fut longue et la faim commencait à se faire ressentir. Kinoa vaguait à son entraînement personnel en se défoulant sur la pauvre pierre qui se montrais néanmoins, bien résistante. Les rayons du soleil se faufilaient à peine entre les arbres mais leurs trajectoires et leur couleurs indiquaient la période du crépuscule. J'étais essouflé et mes jambes commençaient à faire mal. Et une douleur vint juste après le coucher de Soleil. La forêt était sombre et juste éclairée par un seul petit brasero. Mon amie arrêta son entraînement et fouilla dans son sac pour y sortir un sandwich. Elle fit très attention à ce que je la remarque. Je me démandais si elle me nargait ou m'encourageait. Une chose était sûre, c'est que l'utilisation du chakkra fatiguait plus vite que d'habitude. Par rapport au début, j'étais seulement capable de monter quelques mêtres plus haut. Je jetai un coup d'oeil par-dessus mon épaule et je vis Kinoa s'essuyer les mains, avaler sa dernière bouchée et rentrer dans sa tante. Elle était prête à s'endormir paisiblement tandis que moi, je devais resté éveillé toute la nuit. Je fis une pause et je m'inclinai vers la mare pour boire. Je trouver l'eau infecte mais je m'y suis vite habitué. Je repris l'exercice après quelques minutes de repos. La nuit sera longue, vraiment longue...

______________________________________________________________________________


Deuxième jour

L'aube venait à peine de se pointer que Kinoa sortit de sa tente avec la méga-forme. Au début, elle ne prêta pas attention, alla se laver le visage, coeullir des fruits puis revint les mains rempli de pommes, de fraises et de pleins d'autres. C'est à ce moment-là qu'elle remarqua enfin. Les marques de kunaï sur l'arbre montait jusqu'en haut et, sur l'une des branches, se tenait mon corps assoupi, serrant des mes bras mon sac à dos. Kinoa lacha ses fruits et me fixa longuement. Un sourire se peigna sur ses lèvres, changeant du visage colérique qu'elle avait tout le temps.
Elle ramassa ses fruits et retourna vaguer à ses occupations, me laissant récupérer le nuit perdue. J'avais dormi toute la matinée et lorsque je me suis réveillé, le Soleil était déjà au zenith. Du haut de l'arbre, on distinguait très bien le ciel entre les quelques hautes branches.
Je redescendis, le sac sur le dos. J'avais enfin réussi l'exercice. Je me retourna pour contempler le tronc et je fis un large sourire en voyant ma progression. Une voix surgit de derrière. Je n'eus nul difficultés à reconnaître la voix de mon amie. Elle avait l'air d'être plus fière d'elle-même que de moi.

Kinoa: T'as fais vite, dit donc!
Kota: J'ai réussi, je ne m'en pensais pas capable
Kinoa: Je peux t'avouer que moi non plus mais c'est loin d'être fini
Kota: Comment ça ?
Kinoa: Il y a un autre exercice du même type légèrement plus dur.
Kota: Plus dur ? Lequel?
Kinoa Tu le sauras très bientôt, c'est ton prochain exercice, il consiste à ... " marcher sur l'eau"
Kota: Qu...Quoi ?!


Dernière édition par Kota le 28/9/2008, 14:08, édité 1 fois
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 7 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Horque 23/9/2008, 16:20

Aussi loin, que Renjiro voyait, il n'y avait que des sabres. Des lames menacantes étaient pointés sur lui et avançées, sans qu'il ne puisse rien faire que regarder. Plus que cinquante centimètre et elles seraient dan ssa chair, lui faisant verser les premières goutte de douleur. " Un genjutsu, c'est sûrement un genjutsu ! " se répétait Renjiro. Il tentait de retrouver la mémoire de ses cours à l'académie mais rien ne vint; il était toujours plus facile de se remémorer dans un état calme qu'avec une centaine de sabres pointés sur son thorax. "Ce n'est qu'une illluision très réaliste, concentre-toi " Mais il eut beau dire ce qu'il voulait, les épées était bel et bien là !
-RRRAAAHH...cria -t-il, rageur, mais aussi parce-que les épées se trouvaient à présent au moins d'un mètre pour les plus proches. "Cela ne doit pas être un genjustsu très puissant, il n'oserait pas face à l'un de ses élèves. Ce doit être un genjutsu mineur. Il faut juste que mon chakkra parviennent a mes yeux, je crois que c'est ça la solution !" Il puisa dans ses ressources une quantitè de chakkra moindre, il ne lui en fallait pas beaucoup. Il la dirigea vers ses yeux, la guidant a travers les canaux corporel. "Cessé de penser à l'extèrieur, se confondre avec son intèrieur " Et surtout ne pas penser à la centaine d'épées qui s'avance !
Le genjutsu se dissipa alors peu à peu. La salle commença alors à filtrer à l'arrière du paysage noir qu'offrait le genjutsu. Les épées disparurent, et Renjiro put distiguer leurs créateur, la tête en bas. Il souriait. Un sourire moqueur, mais appréciateur. Les deux autres étaient en bas, et faisaent des V avec leurs doigts. Renjiro ne comprenait pas. Lui était en sueurs, la tête en bas, parcouru de frissons incontrôlables. Les deux autres étaient sec propres, sans traces de coups.
Gonzo : Tu ne comprend pas, n'est-ce pas ? Tu es remarquable je dois dire. Très peu de genin aurait réussi a tenir ausi longtemps le tête en bas, avec une dose de chakkra aussi moindre sous les pieds. Tu va bientôt être à court de chakkra je te conseille de te dépécher de venir me toucher.
Renjiro ne bougea pas. Il regardait Gonzo avec la même expression d'hébétitude que lorsque Yuki venait de l'embrasser sur la joue. Depuis combien de temps était-il là ? Peu importait, il commencait à fléchir les jambes pour sauter sur Gonzo. Il s'élança dans les airs. Il venait de trouvers une tactique. Marcher sur les mains ou se tenir avec n'importe quelle parti du corps, pourvu qu'il ait assez de chakkra. Il concentra ce qu'il lui restait dee chakkra dans sa main gauche et dans son pied droit. Il adhéra le plafond avec sa main et frappa le maître qui n'avait pas encore bougé. Il le toucha. Aussi aisément que s'il voulait attraper une tortue. Son sourire désarçonna Renjiro.
Gonzo :(ton énervant de quelqu'un qui explique à un bébé) Alors, tu voit ce n'était pas bien difficile !
Facile a dire pour lui ! Mais Renjiro n'eut aps le temps de répliquer : Son chakkra disaparu, et Il se retrouva pour la deuxième fois dans le noir. Mais ce noir-ci était sommeil.
--------------------------------------------------------------------------------------------
Le soleil se couchait quand Renjiro rouvrit les yeux. Son sabre téait posé comme à l'acoutumé sur le mur, et lui était nu sous les couvertures. Ses habit était plus loin sur le dossiers du fauteuille de chambre. Renjiro referma les yeux et se remémora ses derniers instant de conscience : Il avait réussi, il avait touché Gonzo ! Mais Gonzo avait promis un cadeau à son élève. Quel était ce cadeau ? La curiosité envahit une deuxième fois Renjiro. Il se leva, s'habilla et descendit. Il entendit les voix de sa mère, son oncle et de sa tante. D'autres voix se précisaient : celle de Yuki, celle de Mibusa, et celle de Gonzo. Tous étaient là, les six personnes qui comptait le plus pour lui ! Une seule personne manquait a l'appel : Ishio. Elle était sûrement en bas, à essayer d'ouvrir les noisettes. Les pas de Renjiro s'entendirent dans le grand salon et Ishio sauta au cou du jeune genin. Il vit alors yuki, assise, un sourire rayonnant accroché sur son doux visage, Mibusa, les bras croisés, sa mère, assise au fond qui le regardait pour le première fois comme un homme avec Ishio sur l'épaule, son oncle et son maître saoul tenant fermement une bouteille de saké en se prenant la taille. Sa tante mettait au point un gateau aux mirtylles, ses préférés !

Jamais alors il n'oublierai le moment ou son oncle et son maitre l'initière, lui et Mibusa, aux plaisirs de l'alcool et des rêves incenssés qu'il procure. Ivre de joie et ivre tout court, ils s'endormirent repuent de plaisirs fraternels.
Au milieu de la nuit, alors que tout le monde dormait, le maitre réveilla ses élèves. Ils dormaient tout les quatre dans la chambre de Renjiro, sous la demande du maitre à l'oncle de Renjiro. D'abord réticentes, les femmes furent d'accord pour les faire dormir tous ensemble dans la même pièce. Le maitre les réveilla tout les trois. Ils se mettèrent en tenue de gennin et se présentèrent dans l'obscurité de la chambre face à leur maitre.
Gonzo : Je suis vraiment très content, de vous tous. D'abord car les résistance communes de des garçons face à l'alcool me satisfont (clin d'oeil) , et car vous avez tout les trois réussi a me toucher.
Renjiro comprenait à présent les signes de V que lui faisaient ses coéquipiers.
Gonzo : Comme je l'ai promis, je vait vous faire a tout les trois un cadeau. Qui dit cadeau, dit surprise, et donc vos cadeau ne sont pas pareil tout les trois. Renjiro ouvre la fenêtre, nous partons à l'extèrieur du village.
Renjioro s'executa sans la moindre question. Tous avez désormais du respect pour ce Gonzo Kennessen. Ils sautèrent alors dans la nuit froide et noire de Gensou. Ils montrèrent leur bandeau frontal aux gardes de la porte principale et furent en un instant au bord de la rivière Gensouarde. La rosée n'était pas tombée, ce qui indiqua a Renjiro qu'il était moins de quatre heure du matin.
Gonzo : J'ai laisssé un mot a vos famille, et j'ai laissé 1000 ryos a ton oncle en dédomagement du repas succulent qu'il nous a fait profiter. Maintenat passonss aux choses sérieuses, quelqu'un a t-il une idée de pourquoi je vous ait amenés ici ?
Renjiro réfléchit et ses coéquipiers firent de même. Il analysa le paysage : la rivière, la colline rocheuse, plus loin on pouvait distinguer la masse brumeuse et rocailleuse des montagne blanche. Non, il ne voyait pas pourquoi il les avait emmenés ici.
Yuki : (timidement) Pour nous entrainer ?
Gonzo la regarda, et lacha sur un ton avasif :
Gonzo : Plus ou moins. Je vais vous expliqué quelque chose tout d'abord. Il y a deux manière de s'entrainé : celle pour les capacités physique et celle pour le chakkra. Pour nous, c'est la deuxième qui nous intèrresse. Nous allons donc nous entrainer à avoir plus de chakkra. Mais là encore il y a deux chose a retenir pour cet entrainement : il y a l'entrainement fais pour avoir plus de chakkra et l'entrainement fait pour pouvoir stocker plus de chakkra. Imaginons un instant de le chakkra soit de l'eau enfermée dans un ballon de baudruche. On peut remplire le ballon d'eau, ce qui correspond a avoir plus de chakkra et essayé d'avoir un ballon de baudruche plus grand. Car pour le chakkra, sa réserve n'est pas extensible comme la baudruche. Si on a trop de chakkra mais une réserve de chakkra trop petite, alors le chakkra sort du corp comme si la baudruche était trouée. Comprenez-vous ?
Renjiro pensé avoir saisi l'essentiel, mais il n'était pas sûr d'avoir compris pourquoi ils étaient ici. Mibusa semblait confiant, mais Yuki paraissait réfléchire a autre chose que l'histoire de chakkra et de baudruche. Elle paraissait inquiète.
Gonzo : L'entrainement que je vous propose est de faire en sorte d'agrandire vortre réserve de chakkra. C'est comme si je détruisait une maison de 10 mètre carré pour en construire une nouvelle de 20 mètre carré. Maintenant que vous savez la théorie, passons au mode pratique. Il faut pour cela former dans votre tête l'image de quelque chose comme un ballon ou une pièce de maison, avec des trous tout autours de la paroie. Vous allez vous concentrer sur : "Il faut que je bouche les trous de ma réserve avec mon chakkra". Allez-y !
Plus facile a dire qu'a faire, Renjiro était maintenat transite de foid, et il n'avait toujours pas récupéré la totalmité de son chakkra. A en croire les tremblements de Yuki, elle aussi avait froid. Il ferma néanmoins les yeux et se concentra. Il visualisation une piéce défoncer de tout les côtés, avec des trous énormes. Il ne savait pas comment il allait s'y prendre mais entreprit vaillament de boucher les trous imaginaire avec son chakkra. Il concentra son chakkra dans ses paume de mains et les appliqua sur tous les trous. Cela lui paraissait simple mais il ne savait toujours pas comment du chakkra imaginaire avec une pièce imaginaire allait faire pour agrandir sa réserve.
Gonzo : Restre concentrés ! A présent, vous devez tous avoir finit de reboucher les trous, je pense. Donc, vous allez faire en sorte d'aggrandir votre pièce en poussant de tout les côté avec du chakkra. Pour cela vous allez vous mettre au centre de la pièce, et faire resortir tout votre chakkra en une seule fois, très brutalement, très rapidement. ok?
Renjiro commençait a comprendre. Il resta serein dans la pièce imaginaire un long moment et brutalement, fit jaillir tout son chakkra par tout les tenkensus de son corps. Il éprouva une résistance maigre face aux murs. tous se poussèrent presque docilement. Alors il vit les murs devenir de plus en plus petit, diminuant de taille alors qu'ils s'éloignaient de lui. La pièce prit des proportions immenses. Renjiro était ébahi, il avait rèussi plus rapidement qu'il ne le croiyait.
Gonzo : Je sais que vous avez tous réussi, maintenant, mais rester concentrés dans la pièce, car voici le cadeau que chaque sensei fait à son élève !
Toujours les yeux fermés, concentré au maximum sur l'imagination des proportions de la salle, Renjiro comprit très vaguement la phrase de son maitre. Ebahit sur ses propres capacitès, Renjiro sentit avec surprise une main se poser sur le sommet de son crâne. Une décharge de chakkra traversa son corps de long en large, la chaleur se répandant jusqu'a l'extrémité de ses doigts. Une version géante d'Ishio prit forme dans l'espace de la pièce, d'abord fumée dissipait, à présent couvert d'une fourrure presque réél.
Renjiro retint une exclamation de surprise. Une belette, dans son imagination? Même un genjutsu ne pouvait intervenir dans l'imagination d'une personne, Renjiro en était certain. La seule explication qui lui vint à l'esprit fut que ce n'était ni un genjutsu, ni son imagination qui était touché mais bel et bien la réalité. Une belette réél dans une pièce imaginaire, de quoi donner du fil a retordre au meilleur des théoriciens !
Gonzo : Et oui ce que vous voyez en ce moment est bien réél. Il ne s'agit n'y d'un effet de votre imaginatio, ni d'un genjutsu. C'est la modélisation de votre réserve de chakkra.Tout les shinobi en ont, si tent est qu'il ont un sensei capable de faire naître cette modélisation. une fois la modélisation achevé, il suffira de vous l'imaginer, et elle apparaitra, aussi réél qu vous et moi. A présent ouvrez les yeux. Ce n'était pas vraiment un entraînement, juste un coup de pouce pratique.
Cependant Renjiro demeurait sceptique. certes, la beette représentait sa réserve de chakkra, mais comment en vérifier la quantité ?
Renjiro : Une question, sensei : Comment peut-on savoir quelle quantité de chakkra il nous reste. Car c'est bien beau de mesurer à chaque fois la quantité par le niveau de fatigue mais il doit bien exister un autre truc, plus efficace, plus simple, non ?
Les trois surprirent un bref sourire sur le visage de leur sensei. Un vrai sourire, pas le sourire habituellement moqueur et raillard, un sourire franc et sans arrière-pensée.
Gonzo : Ton père aussi était comme ça, toujours a vouloir plus d'efficacité, plus de rapidité. Il voulait toujours le meilleur, toujours innover en se posant la bonne question au bon moment. Oui il existe un autre moyen, plus rapide, mais plus dangereux, car il peut faire savoir a l'énnemis s'il vous reste assez de chakkra pour exécuter telle ou telle technique. Donc je pose la question : qui veut cela, ou préfére connaitre sont niveau de chakkra grâce a la fatigue ?
Renjiro ne leva pas la main, il avait déjà trouvé une parade. Son oncle li avait déjà parler de son père, mais l'entendre de la bouche de son maitre était réconfortant, presque valorisant. Par contre, Mibusa et Yuki levèrent la mian en signe de dénégation de l'offre du maitre.
Gonzo : Alors s'il n'y a que Renjiro, commençons de suite : je vais te tracers une forme sur la partie de ton corps, facile d'accés, suffisament caché et tout le topo que j'ai fait, avec un doigt empli de chakkra, mais liquide. Où veux tu que je le fasse ?
Renjiro revit un instant le sensei pédophile a qui il avait eu affaire lors de leur première rencontre. Mais il montra quand même la paume de sa main. Le sensei, surpris, sourit et commença à...
Renjiro : Attendez, sensei, ne pourriez vous pas faire faire un cercle, remplie, qui se viderais au fur et à mesure que j'utilise mon chakkra? Parce-ce qu'une ligne grosse et large, ça serait trop voyant lors d'un combat alors qu'un cercle, même plein, si je tiens mon sabre, on ne le verra pas.
Le sensei fit le cercle après n'avoir pas objecté sur la décision de Renjiro. Le chakkra était brûlant comme de l'acier en fusion, mais Renjiro tint bon. Un chakkra, liquide, Renjiro n'en croyait pas ses yeux mais il n'avait pas la capacitè de se concentrer tellement la brûlure était forte.


Dernière édition par Horque le 30/9/2008, 13:57, édité 1 fois
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Message par Ax-kun 25/9/2008, 15:29

« Cela fait seulement un jour que je suis Genin et on me convoque déjà à l’académie. Je viens d’en sortir, ce n’est pas pour y retourner. Apparemment, lors de la dernière répartition des équipes, un Genin pas trop content du choix a cassé quelques tables. Tant pis, je vais devoir m’y résoudre, je n’aime pas trop cet endroit mais c’est comme çà. Je me demande avec qui je serai…euh…il y a qui dans ma classe de cette année qui est atteint le grade Genin ? Après tout, je m’en moque, personne n’a pris la peine de savoir si j’ai réussi l’examen, pourquoi j’en prendrais, moi, la peine ? »
Ax, allongé sur son lit, prononça ces paroles en gromenolant et entendit la porte s’ouvrir. C’était Yuko.
« Encore en train de parler tout seul ? Heureusement que je te connais, sinon on te prendrait pour un fou, ou pire, un schizo.
-Je crois être un peu des deux. J’en peux plus de toutes ces réunions. Je ne veux pas vraiment faire partie d’une équipe. A vrai dire, je crois que j’aime ma vie telle qu’elle est, avec vous et Adare, et je ne veux pas tout voir bouleversé. Je voulais me faire reconnaître mais à quoi bon ?
-Si tu aimais tant cette vie, tu n’aurais pas passé l’épreuve. Et puis, il faut que tu t’ouvres au monde.
-Mais…mais si ce monde n’est pas ce que je crois et que je vois tout basculé ?
-C’est à toi de faire les bons choix. Plusieurs horizons vont t’être offerts et tu seras dès fois contraints à faire un choix qui ne te reviendra pas. Seulement, tu es intelligent et tu sais ce que c’est que d’être dans une mauvaise situation et ce sera à toi de faire face. Par exemple, tu as quitté Miu pour venir ici. Ceci est une ouverture qui t’étais proposée et tu as choisi ce chemin plutôt que de rester pour aider ta famille. Mais même si tu étais resté, c’est que tu y aurais longuement réfléchi et donc c’est que cela aurait été le bon choix. De toute façon j’en suis certaine, tu es un garçon admirable et tu feras toujours les bons choix. »
Ax n’en était pas si sûr mais il préfèrait se taire. Aujourd’hui, il se demande si il n’aurait pas mieux fait d’être avec ses frères pour fêter la première vraie réussite à un examen de l’un des leurs. Yuko le coupe dans ses pensées et lui dit qu’elle retourne en cuisine pour vérifier les stocks du lendemain et si les commandes sont bien arrivés.
« Je viens avec toi, laisses moi deux secondes.
-Non, non, çà va aller. Reposes toi bien, demain tu te lèves à sept heure, fais mon un gros câlin et vas dormir. »
Ax sourit et la serra dans ses bras. Il s’installa dans son lit en regardant son bandeau et repensa à son combat. A peine dix minutes après, la lumière s’éteignit, le coupant de ses pensées.
« Je t’ai dit de dormir, viens pas te plaindre demain ! »
Ax rigola, attrapa sa grosse peluche en forme de Yotsuba et finit pas s’endormir.

Le lendemain

« C’est fini la fiesta bande de rigolos, le week-end est fini et si vous êtes là, c’est que vous êtes Genin…si vous z’êtes pas Genin c’est que vous vous êtes trompé de salle. Bon j’ai pas envie de m’attarder avec vous. Je vais doner les groupes tout de suite et je ne veux pas de remarques ou je vous encastre à la porte pour une semaine, des volontaires ? Non ? Très bien. »
Des élèves commencèrent à discuter doucement pour faire leurs réflexions sur le professeur. Il était surnommé « laitue », comme la salade. Rare sont ceux qui savent pourquoi. Ax remarque deux élèves de sa classe avec qui il n’a jamais discuté mais s’assoit à côté d’eux car il était sûr de ne pas se faire rejeté. Il aperçut aussi Rota mais ne lui a pas adressé la parole car il était accompagné de ses amis qui étaient Genins aussi. Lorsque le prof prononça son nom, il fût tiré de ses rêveries.
« …et Takami Ax. Salle 23, c’est au deuxième étage. Vous avez rendez-vous dans une heure avec votre sensei. »
Et merde, j’ai même pas écouté, si çà se trouve je suis avec des gars que je ne vais pas pouvoir blairer. La loose.
Lorsque le discours fût terminé, il ne restait à Ax que vingt minutes pour se rendre à la salle 23, il s’empressa donc mais le prof l’arrêta avant et lui fis signe de venir le voir.
« Ax, je tiens à te le dire, Monsieur Adare Shinto est venu à la réunion pour la répartition pour nous parler de toi selon un ordre direct du Kage. Il semblerait que tu sois sujet à un manque de confiance en toi et aux autres et que tu ressentais le besoin de ne pas te sentir seul. C’est pourquoi on t’a disposé dans un groupe de deux et non de trois. Comme çà tu es sûr de tisser des liens avec ton partenaire. J’espère que tu es content de ton groupe au moins.
Comment lui expliqué que j’ai pas entendu un mot de ce qu’il a dit à l’assemblée et que je rêvais et que donc je ne sais même pas avec qui j’étais ?
« Tu peux parler, je ne vais pas t’encastrer comme j’en ai fait la menace. D’ailleurs je n’aurais encastré personne mais au moins çà décourage les volontaires. Donc tu peux me répondre.
-Oui…oui monsieur, j’aime bien mon partenaire. Vous avez fait le bon choix »
Et dire que Yuko m’a di que je faisais toujours les bons choix, je vais peut-être regretter mes paroles. Ah, quel idiot je fais.
Ax rejoignit la salle où il devait attendre son nouveau sensei et remarqua que son nouveau compagnon était déjà présent. A sa grande surprise, et à son grand soulagement, il s’agissait de Rota. Ils avaient réellement fait le bon choix du partenaire, reste à savoir pour le sensei. De toute façon, il ne connaissait aucun Junin, à part ceux du restaurant qui venaient souvent. Il parla de tout et n’importe quoi avec Rota dont l’amitié pouvait l’arranger. Rota lui proposa de venir faire un match de basket-ball avec ses amis pour pouvoir lui faire rencontrer ses amis, et espérant qu’ils pourraient ainsi devenir ceux de Ax. Ax accepta et dit qu’il amènerait une amie avec lui, Yuko, qui adorait ce sport. Une voix coupa leur discussion.
« C’est vraiment vous ? »
Je connais cette voix.
« Quand j’ai lu ce matin vos noms… »
Ne me dites pas çà, ils ne m’ont pas fais ce coup là, les enflures. Il ne s’agit pas de…
« J’ai cru m’être trompé avec l’examen de rattrapage Genin mais c’est bien vous. »
Et si, c’est lui !
« Ax, caches ta joie de me revoir. Je me représente, Nashima Mueno, Jounin depuis hier au passage en remerciement de tout ce que j’ai accompli, devoir vous supporter pendant l’épreuve de rattrapage au lieu de prendre mon week-end étant la mission la plus difficile à faire vu le peu de vacances que j’ai, et je suis votre nouveau sensei. »
Au moins, je le connais et il ne va pas me chercher des noises bien longtemps. Cà promet.
« Bon, qu’est ce que vous glandez. On commence par aller au QG pour chercher une mission afin de tester votre résistance et votre endurance.
Cà à pas l’air trop commode ce qu’il vient de dire, qu’est ce qu’il peut bien attendre de jeunes Genins comme nous ? Bah, on verra bien.
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Message par Ax-kun 28/9/2008, 01:24

« Je crois bien que notre basket est annulé, se plaignit Rota. Sensei, vous n’êtes vraiment pas sympa, nous sommes les seuls à commencer dès aujourd’hui.
-Rien à faire. Tu ne vas pas me les casser ? Sinon, moi, je vais te casser la tête en deux ? »
Nous n’eûmes plus rien à redire, il imposait son respect, cela va de soi. Personnellement, Ax ne l’aimait pas, il semblait se moquait de leurs présence, de son camarade et de lui, et ne s’occupait d’eux parce qu’ils sont ceux qui lui ont été confié. Cependant, il semble que Adare ai demandé des personnes dont il aurait confiance et c’est lui qui a été choisi, alors il ne se plaint pas et attend de voir son premier sensei pour lui crier dessus. En attendant, il profitait des plaintes de Rota pour se divertir à rajouter quelques couches pour attiser la colère de Nashima.
« C’est vrai quoi, on a prévu un basket. Vous êtes énervé qu’on ne vous ai pas invité ?
-Peut-être qu’il n’a pas d’amis ; rajouta Rota avant de rire, un rire que ne suivit pas Ax. »
Des amis, je n’en ai quasiment pas moi non plus. J’ai juste Yuko et je connais à peine Rota, je ne sais pas comment cela va se passer entre nous deux. Il semble ne pas avoir que je ne suis pas ninja de naissance et c’est pour cela qu’il m’adresse la parole. Tant pis, je ne lui dirai pas.
Pour ne pas laisser un blanc et pour ne pas s’ennuyer sur le long trajet, il répondit :
« Oui, çà doit être vrai, il n’a pas d’amis. »
Ce fût la phrase de trop.
« La plupart de mes amis sont morts et je ne vous permets de faire une quelconque remarques sur eux. Et vous voulez parler de vos amis ? Vous ? Ou plutôt toi, Ax. Tu crois que je ne suis pas au courant que tu n’as qu’une seule amie, et encore, ce n’est même pas une kunoichi ! C’est une non-ninja, tout comme toi. Et tu ne seras jamais ninja car tes parents ne le sont pas. Tu peux apprendre toutes les techniques que tu veux, cela n’y changera rien. Tu ne seras jamais rien à mes yeux. »
Ax ne réfléchit pas et assena un coup de poing dans le ventre de son nouveau sensei et s’enfuit en courant et en entendant les cris sourds de Rota Nanami qui lui demandait de revenir. Mais sa colère fût tellement grande qu’il n’entendait presque rien et ne se contrôlait plus. Il se rendit sans le vouloir dans des quartiers qu’il ne connaissait pas de Gensou quand une explication de la réaction du prof lui vint à l’esprit.
Suis-je bête à ce point ? Je sais que l’amitié peut être un sujet fragile. Depuis tout à l’heure, on le critique et lui ne bronchait pas et, même si il m’engueula, ne leva pas la main sur moi. Quant à moi, je lui ai mis un punch à la première provocation. Je suis ridicule.
Ax voulut faire demi-tour quand il se rendit compte qu’il n’avait aucune idée de là où il pouvait être. Tout semblait chaotique autour de lui, des jeunes enfants s’amusaient à taguer un mur, d’autres se battaient et il remarqua même un groupe de prostituées mais il ne s’en approcha pas. Un homme coiffé d’une queue de cheval noire s’approcha de lui alors qu’il cherchait son chemin en demandant aux gamins qui jouaient mais qui refusaient de lui répondre.
« On est perdu mon grand ?
-Oui, en effet, vous pourriez peut-être m’ai… »
Ax n’eût pas le temps de finir sa phrase quand l’homme lui mit un coup de pied dans le thorax. Ax tomba directement au sol. L’homme lui mit des coups de pieds dans les cotes avant qu’Ax ne se relève et lui adresse un coup de poing en pleine figure.
« Qu’est ce qui vous prend, voyons ? demanda Ax d’une voix peu convaincue.
-Ne te moque pas de moi ! Vous venez dans nos quartiers pour pouvoir vous moquez de nous. Mais ceci ne durera pas éternellement. Je vais te tuer ici et maintenant et te montrer aux autres riches qui ont les moyens de payer une éducation à leurs enfants, de s’acheter souvent de nouveaux vêtements, d’être sûr de pouvoir nourrir toute sa famille…
-Tu feras des heureux si tu me tues. Vois-tu, j’ai connu la misère et je compatis. Cependant je suis venu à Gensou dans le but de changer de vie et je viens me rendre dans ces quartiers pour pouvoir retrouver un peu de mon passé. Si tu veux mes habits, prends-les !»
Quitte à mentir, au moins mentir jusqu’au bout.
« Tu as l’air convainquant, mais alors montres moi ce que tu vaux. »
Ax esquiva deux coups de poing et enchaina directement par un low kick qui fit fléchir à peine son adversaire. Celui-ci se concentra et du chakra entoura son corps.
« Surpris ? demanda t-il ; saches que même si je n’ai jamais été à l’académie, moi, Jiz Ohayo, suis ninja avant tout et sais maitriser l’art d’utiliser le chakra pour multiplier la puissance de mes coups.
-C’est bien pratique pour un habitant des bas-fonds de Gensou. Je vais te montrer ce que je vaux. »
Ax mit un coup de tête mais Jiz en mis un au même moment. Le chakra utilisé lui permis de gagner le duel et Ax tomba à terre. Son adversaire se jeta sur lui et l’étrangla. Ax se substitua avec une ben à ordure située à côté et l’étrangla à son tour. Jiz avait un coup tellement grand que Ax dût mettre sa deuxième main. L’ennemi tira avec une telle force qu’Ax lâcha et Jiz en profita pour utiliser ses pieds pour faire une clé de croix (étranglement avec les jambes). Ax dût réfléchir et se décida à lui attraper les coui**es, ce qui eut pour effet de lui laisser le temps de se relever. Son adversaire debout, Ax lui mit un Low Kick enchainé d’un coup dans les abdominaux pour le faire plier, il posa alors son pied, fit une rotation sur ce même pied et mit un coup de talon avec l’autre dans la tête de Jiz. Jiz Ohayo tomba sec et Ax lui décocha un coup de pied dans la mâchoire inférieure et s’apprêtait à lui en mettre un second quand Jiz s’écria :
« Stop !!! Je t’en prie, je te crois maintenant, tu m’a fais suffisamment de coups bas pour être un ninja issu des hauts clans bien placés. Alors maintenant aides moi à me relever et allons boire un verre. C’est une tradition chez nous. »
Ax et Jiz s’en allèrent alors vers un bar. Sur les lieux, Ax remarqua que personne ne l’avait dévisagé à part une personne qui attira son attention directement. Il s’agissait d’une belle fille aux cheveux noirs, vêtue d’un haut noir et d’un short blanc. Celle-ci avait un visage à la fois doux et méfiant. Ax ne pouvait détacher son regard d’elle.
« Dis moi, Jiz, c’est qui cette fille là-bas ? demanda Ax en pointant la fille du doigt.
-Elle, c’est Mei-Lynn Sabishii. Mais tout le monde l’appelle Rai. C’est une chunnin de Gensou et son sensei est plutôt fou. Je te conseille de ne pas l’approcher de près.
-Je croyais que vous n’aviez pas suffisamment d’argent pour vous payez des études.
-Oh, fermes là veux tu ! »
Ils éclatèrent alors de rire. Ax et Jiz restèrent une demi-heure et Jiz fût tellement saoul qu’il s’endormit sur la table. Ax en profita pour s’approcher de cette ‘‘Rai ’’. Il en était sûr, elle l’intriguait et voulait lui parler.




Hors RP : Tu as vu Mei, trois jours. Je ne me suis pas déchiré les yeux devant mon pc^^


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Message par Mei-Lynn Sabishii 28/9/2008, 15:44

[HRP]Je reposte ce RP, apparemment, il a été supprimé lors du bug général de forumactif[/HRP]

- Gamine... Gamine!
La voix était lointaine et faible, tel un chuchotement...
- OH! BOUGE-TOI!
Un bruit assourdissant d'une personne tombant par terre se fit entendre. Mon réveil avait été si brusque que j'étais tombée du lit. Je me mis assise en tailleur sur le plancher, me frottai les yeux d'un air ensommeillé, et levai les yeux vers la personne qui m'avait tiré de mon sommeil. Devant moi se tenait un Ren particulièrement de mauvaise humeur. Il avait les bras croisés, et comme à son habitude, son visage était en grande partie dissimulé sous son capuchon. Je me rendis soudain compte de ma tenue: j'avais une simple chemise blanche qui m'arrivait à mi-cuisses et pas de sous-vêtement supérieur... Je poussai un cri et retournai dans ma couverture aussi vite que je m'étais éveillée brusquement. Ren laissa échapper un long soupir et prit la parole.
- Tu commences bien gamine... T'es toujours comme ça ou quoi? Ca fait dix minutes que j'essaie de te faire lever! Grouille toi de t'habiller et descend, il y a un entrainement au programme, au cas où tu l'aurai oublié.
- Bien Ren-san... répondis-je, les joues rougissantes.
Sur ces mots il sortit en claquant délibérément la porte. Il exagérait quand même... Je m'habillai à la va-vite, m'emparai au passage de mes parchemins, ma bouteille d'encre et mon fidèle pinceau, puis sortit de la chambre. En descendant les escaliers, je regardai avec un certain intérêt mes ongles peinturlurés d'encre: cette "technique" que j'avais utilisé contre ces gamin était particulièrement efficace, mais malheureusement, cela relevait du Taijutsu, et je n'avais pas vraiment une musculature digne de ce nom...
Arrivée dans la vaste salle, Ren se dirigea vers moi et m'empoigna le bras avec fermeté.

- On a du boulot gamine, alors traine pas.
Il me tira vers la porte d'entrée, et le suivi à travers les bas-quartiers du village. Mais au lieu de courir de toit en toit, nous marchions tranquillement dans les rues, l'un à côté de l'autre. Une chose me tracassait: au lieu de se diriger vers la "sortie" des bas-quartiers, nous nous enfoncions de plus en plus dans ces derniers. La "promenade" dura bien une vingtaine de minutes, durant lesquelles un type ivre mort essaya de m'entrainer dans un bordel. En plein ,jour quand même... Ren l'avais bien corrigé en lui assénant un coup de poing si puissant que l'ivrogne s'était encastré dans une porte d'une boutique abandonné condamnée par des planches (on pouvait d'ailleurs facilement remarquer des filets de sang, sûrement son nez s'était broyé sous le choc).
Notre premier arrêt- et certainement le dernier- était... l'entrée d'un terrain vague. La place était comme coupée en deux: une partie était un sol terreux très inégal, avec une sacré paire de déchets en tout genre (il y avait même des traces très foncées, s'apparentant certainement à des tâches de sang séché). La seconde partie était constituée d'herbe haute- pas loin d'un bon mètre- et dans lesquelles devaient grouiller toute sortes de bestioles... et déchets également. Et si l'on en croyait les tâche de sang du côté terreux, qui sait ce qu'il y avait aussi dans les herbes...

- Bon. Voici notre terrain d'entrainement. On plutôt utiliser le côté vierge, il sera plus pratique pour les déplacements.
- J'ai une question Ren-san... Pourquoi nous ne sommes pas allés sur les terrains "normaux"?
La réponse fut une gifle d'une force contenue à grand-peine. Je tombai assise, me frottant la joue, tout en me retenant de verser des larmes de douleur. Qu'avais-je dis de mal? Les terrains d'entrainement des quartiers "normaux" de Gensou sont beaucoup plus pratiquables que ce terrain vague... Ren soupira avec colère et impatience, et se massa les temps sous sa capuche.
- Tu es conne ou tu le fais exprès gamine? Tu crois vraiment qu'un type de ma trempe irait se pavaner en public avec une jeune demoiselle dans les hauts-quartiers? Tu réfléchis de temps en temps?
- Dé...désolée...
- Tsss... En plus de t'entrainer psychologiquement et physiquement, va falloir que je stimule ta jugeotte... Comme s'il n'y avait déjà pas suffisamment de boulot comme ça... Enfin, on a le temps de toute façon. Bon, tout d'abord, explique-moi ce que tu sais faire. Ensuite tu me fera une démonstration de tes techniques.
- Et bien... Au départ, je me suis tournée vers le Genjutsu, et le Ninjutsu en combinant mon affinité Fuuton avec mon sabre. Mais ça ne me convenait pas trop, alors j'ai choisi d'utiliser les techniques d'encre. Maintenant en ce qui concerne le Genjutsu, je ne peux que me tirer des illusions assez faibles. J'ai aussi une affinité Suiton à ce qui parait, mais je ne l'utilise jamais. Je suis aussi assez nulle en Taijutsu- ou plutôt je n'ai jamais essayé, je ne suis pas assez forte pour ça... Niveau armes, ben... Je me débrouille plus ou moins bien, ça dépend.
- Ca promet... Bon, maintenant fais voir tes fameuses techniques.
J'acquieçai et m'éloignai de quelques mètres. Je pris un parchemin écrit "鼠" (souris) et le déroulai. J'y concentrai un peu de chakra, et fit apparaitre trois petites souris dans une nuage de fumée blanche. Sans attendre, je pris un second rouleau écrit "刀剣" (arme dans le sens "arme blanche/épée") cinq shuriken y étaient dessinés, je les matérialisai et les rangeai dans ma sacoche d'armes ninja. Le troisième parchemin "獣" contenait deux corbeaux. Dans un nouveau panache blanc, les deux volatiles s'envolèrent pour faire un large cercle au dessus de moi et Ren-san, pour se poser chacun a une de mes épaules. Il y avait un autre dessin: celui du guépard. Là c'était un peu plus délicat... Je me mis en position accroupie, posai le parchemin par terre et apposai ma main dessus. De la fumée apparu un guépard qui faisait pas loin d'un bon mètre... C'était mieux que rien. Enfin vint la dernière technique- si l'on pouvait appeler cela une "technique"... Je concentrai le chakra au niveau de mes doigts- plus précisément vers les ongles- en essayant de former des pointes. Le résultat fut bluffant, comme la première fois: l'encre posée sur les ongles forma de longues griffes, chacune d'une bonne quinzaine de centimètres... Ren, qui s'était assis sur une pierre qui trainait par là, se leva et s'approche de moi.
- Bon... Ben t'as pas un gros éventail de techniques, ça va nous faciliter la tâche niveau amélioration. Pour ce que j'en pense, tes créations d'armes et animaux, c'est pas le mieux à utiliser dans un face à face- peut être dans l'infiltration, espionnage et tout ce qu'il y a dans ces eaux là- mais contre un voire plusieurs ennemis, t'es mal barrée. Par contre, tes espèces de griffes m'ont tapé dans l'oeil... Avec un bon entrainement au Taijutsu, je pourrai faire de toi une bonne apprentie dans le monde de l'assassinat...
- Je vous arrête tout de suite, il m'est impossible de m'initier au Taijutsu, je suis pas assez... forte, si l'on puis dire.
Une nouvelle gifle acceuilli cette remarque. Qu'avais-je dit de mal cette fois?
- Petite sotte... C'est certain qu'avec une pareille façon de penser, tu vas pas arriver à grand chose! Le Taijutsu n'est pas qu'une question de force de frappe. C'est aussi une question de vitesse et de technique. Dans ton cas, je vais te faire travailler la technique- c'est à dire tes "griffes" et ton agilité. Le premier exercice sera très simple: éviter les shuriken que je te lance, soit en les esquivant, ou en les déviant avec tes ongles, simple non?
- Bien Ren-san...
Je m'éloignai de quelques mètres, et me positionnai face à lui, mes sens à l'affut. Sans prévenir il m'envoya une volée de shuriken. Les étoiles ninja étaient si promptement lancées et si rapides que je ne pu les éviter et me retrouvai affublée d'une bonne vingtaine d'égratignures plus ou moins profondes sur l'ensemble du corps. Ren ne rigolait pas, il semblait même prendre cet entrainement avec le plus haut sérieux. Aussi, lorsque je baissai mes bras que j'avais levé par reflexe, il poussa un nouveau soupir avant de m'apostropher.

- Je peux savoir à quoi tu t'attendais gamine? Je ne suis pas un de ces gentils sensei qui trouvent une excuse bidon à chaque coup manqué. Sache que dans un fait réel, ton ennemi t'aurais déjà étripée! Soit plus attentive aux mouvements de ton adversaire, analyse chaque geste! Bordel, je devrais même pas le dire tellement c'est évident!
Il commençait à m'échauffer... Avait-il connaissance de l'expression "faire ce qu'on peux"? Sans attendre, il m'envoya une nouvelle volée de shuriken, qu'il m'a été impossible de parer ou éviter. La douleur fusait de partout. Même le geste le plus infime manquait de me faire arracher une grimace. C'était trop dur... Cela faisait des jours que je n'avais pas suivi un vrai entrainement. Ren était trop sérieux, trop fort... Je ne pouvais pas suivre...
Je vais pas le laisser me rabaisser comme ça quand même...
En même temps, il a raison... Je suis pas fichue d'esquiver correctement ses projectiles...
C'est pourtant pas compliqué... Suffit d'arrêter ces saloperies de shuriken!
Mais avec une volonté comme la mienne aussi... Que me manque-t-il? Qu'est-ce qu'il me faut? Comment dois-je faire pour qu'il cesse de me rabaisser? Il fallait juste que je lui montre de quoi j'étais capable...

- Alors, t'a fini de méditer? Ou je dois venir le faire moi-même? C'est pas possible... Tu sais foutre autre chose que de rester là à penser à penser à quel temps il fera demain?
- TA GUEULE!!
Ces mots étaient sortis de ma bouche sans que je m'en aperçoive. Pour répondre à ma provocation, il me décocha une nouvelle pluie d'étoiles ninja. Tout aussi inconsciemment, je les esquivai presque toutes en me baissant tout simplement, jusqu'à ras le sol. Quelques unes des armes m'avaient éraflé au dos, ce qui n'était pas des plus agréables sensations... Ren semblait plutôt content, même si je ne pouvais pas le voir à cause de sa foutue capuche... Mais ce n'était pas le moment. Les vagues de shuriken me donnèrent une impression de régularité, et je commençais à trouver un bon rythme, entre me baisser, faire des pas de côté, ou encore lacérer le vide avec mes griffes (cela dit, cette "tactique" n'était pas spécialement recommandée, vu que je m'étais pris trois shuriken répartis sur mes deux épaules.). Soudain, Ren arrêta son manège, et se dirigea vers moi.
- Et ben, il t'en faut du temps pour réagir. T'a bien vu que t'es agile, même si après ton réveil tu t'es encore pris une saucée. Enfin, y'a du potentiel, c'est mieux que rien mais à l'avenir, t'a intérêt à avoir plus d'assurance et à réagir plus vite. C'est pas parce que t'es parvenue à réussir à moitié l'exercice que je vais être plus gentil, je vais même devenir plus exigeant. Bon, on rentre au bar pour te faire soigner, et cet après-midi je te donne une nouvelle leçon.
Quel sadique... Enfin, d'un côté il n'avait pas tort. Mais je n'avais pas le choix après tout... Et puis il avait raison: j'avais quand même réussi à éviter plusieurs volées, bien qu'il m'avait fallu un certain temps pour m'exécuter. Sur le chemin du retour, je me sentais fatiguée... Mes pas étaient lourds, lents, ma respiration devint saccadée, et je me mis à tousser avec force, puis tombai à genou, devant un Ren qui semblait être partagé entre l'expaspération et l'inquitétude... Mon regard devint brumeux, et le noir complet s'empara de moi.
- J'te jure... Elle a même pas tenu jusqu'ici! Y'a fallu qu'elle tombe dans les vapes à mi-chemin...
- Tu sais, vu l'état dans lequel elle était quand tu l'a ramenée, ça ne m'étonne pas. Essaye donc un peu de te contrôler, sinon elle tiendra pas deux semaines.
- Fallait bien faire quelque chose, elle restait là à regarder dans le vide, à penser à je ne sais quelles conneries! Et puis, au moins la ménager de cette manière lui aura permis de se découvrir des capacités qu'elle avait déjà! Par contre elle pèse son poids... J'ai quand même du la porter durant la moitié du chemin, j'te jure...
- Arrête un peu Ren, quand je t'ai vu entrer dans le bar, t'avais l'air d'être un père qui porte sa fille!
- Redis ça et t'es mort.
Les pensées se bousculaient encore dans ma tête. J'ouvris lentement les yeux pour voir deux personnes- à savoir Ren et le barman- qui me tournaient le dos, en pleine discussion, ou plutôt une forme de dispute. S'entendraient-ils un jour ou pas? Je me levai et remarquai qu'on m'avait allongée sur mon lit, et que l'on m'avait posé de nombreux bandages. Par contre, la douleur avait totalement disparue. Combien de temps avais-je dormi cette fois? Une heure? Deux heures? Peut être plus... Agile peut être, mais pas très résistante...
- Je... j'ai dormi longtemps?
- Ah tiens, elle est réveillée, l'était temps. dit Ren comme "accueil" Avec un peu de chance, tu vas pouvoir faire ta deuxieme leçon. Pour une fois, t'as pas trainé, tu t'améliores niveau récupération.
- Cool Ren... Laisse la un peu tranquille avec tes sarcasmes. Comment tu vas gamine? me demanda le barman.
- Mieux... Merci. Combien de temps ai-je dormi?
- Environ deux heures... Il est presque midi. C'est moi qui me suis occupé de tes blessures.
- Bon, gamine, t'a fini la discute? Tu va peut être décider à te bouger maintenant non? Tiens, prend.
Ren me lança un avion papier, que j'attrapais au vol. La fameux avion en papier était en fait la photo d'une personne recherchée... Un certain "Inuzami Michiko " agé d'une... vingtaine d'années?! il devait être sacrément expérimenté... Ren me surestimait... Je me savais capable de pas mal de choses, mais de tuer un type de vingt ans quand même....
- Comme t'a du le comprendre, c'est simple: ce mec est recherché pour trafic, tu dois le retrouver et t'en débarrasser. Ne t'en fais pas, c'est pas un boss mafieux, juste un larbin comme on en trouve par dizaines dans ce quartier.
- Je peux au moins savoir où il se trouve?
- Ca j'en sais rien. C'est d'ailleurs le but même de ta "leçon" du jour. Tu comprendra bien assez vite. Ah, et prend aussi ça, ajouta-t-il en m'envoyant une bourse de ryos. Utilise cet argent pour aller te manger un truc pendant ta "leçon".
- Bon ben.. Merci...
Quelques minutes plus tard, je me retrouvai dehors, mes bandages retirés, et mes vêtements remis à neuf- ou plutôt recousus rapidement- par le barman. Pour éviter de me faire montrer du doigt, Ren m'avait une cape identique à la sienne- c'est à dire vieille et rapiécée- mais sans capuchon. Je regardai de nouveau la photo de ce fameux Michiko. Les cheveux filasses lui tombant aux épaules, un regard assez... noir et une double cicatrice lui barrait le côté droit de ses lèvres. C'était pas vraiment ce qu'on pouvait dire "un beau mec"...Mais autre chose me tracassait...
Comment j'allais faire pour le trouver moi ce type?
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Message par Mei-Lynn Sabishii 28/9/2008, 17:40

Le bruit de la gifle résonna dans toute la salle. Ren-san n'avait pas l'ait très content... Bon faut dire, j'avais peut être un peu exagéré, mais comment pouvais-je savoir que le restaurant de ramen où je suis allée était en fait une couverture d'une bande de mafieux?
- Putain au moins je suis sûr maintenant: TU LE FAIS EXPRÈS! hurla-t-il
- Désolée...
- Bordel heureusement que t'es mon élève, si tu avais été un de ces gamins prêt à crever pour un morceau de pain, tu serai déjà en train de pourrir dans une ruelle.
Je l'écoutais d'un air absent, buvant tranquillement mon verre d'eau. Bizarrement ses pulsions colérique ne me faisaient presque plus aucun effet.... Je songeais à ma gaffe- totalement involontaire- de ce midi...

En fait, j'étais plutôt perdue. Ma "leçon" consistait à trouver un type et le tuer. Et pour ça, je devais rassembler des renseignements... mais aussi manger, vu que je n'avais pas pris de petit-déjeuner. Je m'étais donc mis en quête d'un restaurant de ramen- chose pas facile à trouver d'ailleurs- et sans trop réfléchir, je m'étais dirigée vers le premier que j'ai vu, tenu par deux mecs. Et là, je m'étais dit "pourquoi ne pas leur demander, à ces types? Ils savent peut-être quelques chose...".

- Inuzami Michiko hein? Et tu lui veut quoi?
- Heu et bien.... Je.. j'aimerais le rencontrer.
- Ouais on le connait, c'est un pote à nous. Mais pourquoi tu veux le voir hein? Il ne s'intéresse pas aux filles de ton âge, donc c'est pas la peine d'essayer de tenter le coup avec lui.
- Je m'en fiche de ça moi... Je veux juste le rencontrer, pour heu... lui demander quelque chose...
- Et ce quelque chose est si important que ça pour vouloir être en face à face avce Michiko?
- Hé bien...
- 'Tend un peu Nez'... J'la trouve un trop curieuse moi cette donzelle... Paye ton ramen et va-t-en, on n'aime pas trop les fouineuses dans ton genre.
- <<En effet, pas la peine de m'attirer des ennuis.>>
Cela dit, au moment où j'avais tendu l'argent, une feuille pliée en rouleau tomba d'une de mes poches- et comble de la poisse- se déroula juste sous leur nez... L'avis de recherche d'Inuzami Michiko.
- Ok, je comprend maintenant pourquoi tu veux le voir not' pote... fit le surnommé "Nez' " tout en sortant un petit sabre du comptoir
POISSE DE....
Les deux types avaient foncé sur moi comme des endiablés, hurlant des insultes sur mon compte, tandis que moi-même je courrai à travers les étroites rues, n'osant pas regarder derrière moi. Après à peine cinq minutes de course poursuite, j'avais percuté un passant qui n'était autre que Ren-san.
- Qu'est-ce que...
- Désolée, j'ai pas le temps! avais-je dis précipitamment avant de reprendre ma course.
Seulement, il m'avait arrêté en attrapant le col de ma cape. Au même moment, les deux acharnés nous avaient rejoints.
- Hé toi le vieux! Vire de là et laisse nous donner une leçon à cette pisseuse!
- Premièrement, le seul qui est amené à donner une leçon à Rai, c'est moi, et deuxièmement, je suis tout sauf vieux.
Salaud... T'aurais quand même pu me défendre pour le "pisseuse"...
- Ah ouais? Prouve-le dans ce cas!
- Si tel est votre souhait. Mais sachez que tous ceux qui ont vu mon visage sont morts quelques seconde après.
A ce moment là, il retira son vieux capuchon. J'avais toujours imaginé Ren-san comme étant un type qui avait la quarantaine et dont le visage était parsemé de cicatrice dûs à des combats acharnés. Il était donc impossible de décrire ma surprise quand j'ai vu qu'en fait, il faisait très jeune! Il devait avoir à peine trente ans, même moins. Son visage était jeune, beau, il avait les yeux d'un bleu gris avec d'étranges reflets "acier"; et il n'avait aucune cicatrice- tant mieux d'ailleurs avais-je pensé au fond de moi- quand à ses cheveux... Il étaient courts, mais pas trop non plus, plusieurs mèches de devant trop longues cachaient légèrement son visage, et ils étaient d'une couleur bleue très foncée- bien que quelques mèches- surtout vers l'arrière de la tête- étaient blanches.
- Bon, maintenant vous avez eu le temps d'admirer, adieu!
Il avait disparu très soudainement, et quelques secondes plus tard, le sang gicla de la gorge des mafieux, et Ren avait réapparu derrière eux. Il s'était approché de moi, et m'avait empoigné fermement le bras.
- Toi j'ai deux mots à te dire.

Et me revoici donc dans ce bar, avec une joue douloureuse et rouge à cause de cette gifle.

- C'est moi ou tu m'écoute pas là?
- Hein?
- Nan mais je rêve... Cette fille me tue...
- En voilà une phrase bien paradoxale Ren! lança le barman en éclatant de rire.
- La ferme... bon toi, demain tu reprends les recherches, et essaie d'être plus convaincante que ça putain! Je vais pas toujours rester derrière toi, donc faudrait penser à te réveiller, c'est clair?
- Vu le nombre de fois que vous me le dites, je pense que le message est passé, répondis-je distraitement en jonglant avec mon pinceau. Au fait, si vous dites demain, ça veut que c et après-midi il y a entrainement au programme?
- Nan, cet aprem' t'es libre, j'ai moi-même un truc à régler, donc tu as de la chance.
C'était à mon tour d'éclater de rire. Ren et le barman me regardèrent d'un air surpris et interrogateur, pensant sûrement que j'étais folle ou un truc du genre. Ce matin j'étais tombée sur deux types louches qui s'avéraient être des amis du type que je recherchais, et au moment où ils me demandaient de partir ils découvraient mon vrai but par un coup de poisse monumental... Vu les circonstances, rire n'était pas spécialement la bonne solution, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Lorsque je m'étais un peu calmée- c'est à dire lorsqu'il me restait juste un sourire- je regardais les deux hommes, avec un certain amusement, surtout à cause la tête qu'ils faisaient!
- "De la chance"... En voilà une phrase bien paradoxale!
- Elle me tue....
- Au fait Ren, va pas tarder à être l'heure, faudrait que tu ailles te préparer.
- Ouais ouais... d'un air "fatigué", comme si sa tâche allait être d'un ennui total.
[i]Il se leva lentement s'en alla vers les escaliers qui menaient aux chambres. Je me tournai avec une curiosité polie ver sle barman. Ce dernier me dévisagea sans mal.

- Non gamine, je peux rien te dire.
- Bon bon, d'accord... Mais vous savez si cela va lui prendre du temps?
- Non, pas vraiment. Ca dépend de lui tu sais. Et toi, tu comptes faire quoi en attendant?
- J'en sais rien... M'entrainer dans un coin du bar sûrement... J'ai besoin d'améliorer ma manipulation d'encre.
- Comme tu veux, gamine! Enfin, Rai plutôt, maintenant que t'es trouvé un surnom.
Sans un mot je me levai et me dirigeai vers une table un peu éloignée des autres. Je sortis de ma cape un parchemin avec un texte écrit dessus. "Injecter" mon chakra dans l'encre, puis l'extraire lentement... Je posai mon index sur un début de phrase et y donnait une dose de chakra puis, lentement, je glissai mon doigt horizontalement vers la droite, le long de la phrase. Au fur et à mesure que j'avançais, l'encre s'enlevait, et au final une grosse tâche noire était visible à droite de la feuille. Maintenant, il fallait l'extraire du papier en lui-même... J'y reconcentrai un peu de chakra, et tentai de faire comme si je voulai le retirer du papier, mais avec l'encre. Mine de rien, ce n'était pas une partie de plaisir. Il me fut impossible de retirer la totalité de l'encre, mais au moins, j'avais réussi un autre petit exercice: la maintenir en l'air, cela dit, je devais y mettre constamment du chakra... Au bout de cinq minutes, je relâchais finalement la pression et remis l'encre dans une bouteille.
Je m'ennuyais... Je voulais sortir, mais je ne le voulais pas en même temps... Entrèrent alors deux personnes, un mec avec des cheveux noirs attachés en queue de cheval, et un autre avec une tignasse blonde pointant vers le haut. Ce dernier avait un style vestimentaire assez étrange, mais bon, des types étranges dans les bas-quartiers de Gensou, c'est pas rare... Cela dit... Il n'avait pas l'air d'être un de ces types louches... Peut être son air perdu? Les expressions, je m'y connait, et lui avait celle du type qui se demande comment il a fait pour se retrouver là... Nos regards se croisèrent, le mien le dévisageait, et le sien était empli de curiosité. Le type qui l'accompagnait alors l'amena a une table et ils s'y soulèrent- en tout cas juste celui à la queue de cheval- pendant une paire de minutes.
Quand à moi, je finissait mon dixième verre d'eau. Peu orthodoxe dans un bar où en général l'alcool prime, mais depuis la fête de l'examen Chunnin, je m'étais promis de ne plus jamais toucher à ce genre de "boisson" (surtout quand ma mère m'avait raconté qu'après j'avais interprété une danse des plus étranges devant tout le monde...) J'entendis des pas s'approcher de moi, et je levai les yeux vers cette personne, qui se trouvait être le garçon aux cheveux blonds, à la coiffure des plus originales.

- Hum... heu... Sa... salut... me dit-il en souriant nerveusement. Tu heu... es bien Mei-L...
- Je suis Rai. coupai-je.
- Heu... pourquoi tu te fais appeler comme ça?
- Question de discrétion, si l'on puis dire. Dans cette partie du village, mieux vaut ne pas que l'on sache ton vrai nom. A mon tour maintenant. Dis-moi... T'es pas d'ici hein?
- Comment tu le sais? Pourtant...
- Ca se voit bien pourtant... A ton air d'enfant perdu, ça se voit que t'es pas originaire des Bas-quartiers.
- Ah heu... oui en effet... Je... je me suis perdu en fait.
Il semblait être soulagé de quelque chose... A quoi pensait-il? Il était plutôt interessant d'un certain côté... Cela ne faisait pas longtemps que je m'étais installée dans les Bas-quartiers, pourtant je commençais à m'y sentir... chez moi. Mais lui... lui c'était différent. Il n'était pas de ces quartiers, mais il ne semblait pas être non plus originaire des Hauts-quartiers...Il était vraiment intéressant.
- Au fait, c'est quoi ton nom?
- Heu... Comme je suis pas des bas-quartiers, donc je vais donner mon vrai nom, c'est Ax. Takami Ax.
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Message par Siddharta 29/9/2008, 19:54

Une feuille, deux feuilles, trois feuilles......
L'automne était arrivé avec son lot de branches mortes et le dépeçage progressif des arbres et autres arbustes. Le cerisier perdait dans une danse rose l'ensemble de son ornement créant ainsi une nappe de feuilles sur laquelle je m'assois, un vent frais soufflant dans mes cheveux. Le calme régnait au sein du jardin changeant de l'atmosphère tendue de ces derniers jours, l'approche de l'examen chuunin devait être une des raisons même si la cause devait être plus profonde. Quelques événements d'ici et là me confirmaient cette impression: l'absence de Shimaru, la surveillance grandissante que dont j'étais victime de la part de l'ensemble du clan et les divisions au sein même de la famille.

Mais à ce moment mon esprit n'était centré sur ces choses plus au moins futiles, préférant méditer comme à l'habitude dans cet espace de verdure tranquille et chatoyant. Abu était partit voilà deux mois, à l'heure actuelle il était sur le chemin de Chikara, j'espérais qu'il menait correctement sa mission appliquant mes consignes. Il était important de réussir à manipuler et recruter des personnes capables de m'aider dans ce changement (ou plutôt cette révolution) bénit par Nâga dieux protecteur des Bouddhas.
En parlant du seigneur des serpents, je n'avais eu de nouvelles visions depuis celle (devenue sacrée) de la dernière fois. Sans doute tout ceci n'était que le fruit de mon imagination, mais tout était tellement réel que je ne pouvais avoir halluciné cette rencontre.

Toujours en position du lotus (yeux fermés et jambes en tailleur), rien ne venait perturber cet instant de pur recueillement jusqu'à ce qu'une présence enclencha mon EN.
Quelque chose d'animal approchait, d'une taille plutôt moyenne, rampant lentement droit devant elle.
J'ouvrais mes yeux et voyais à la hauteur de mon pied un serpent, d'une couleur verte tirant vers le jaune il me regardait de son oeil reptilien, sa langue sifflante.
Mon regard fixait le sien, d'un souffle je m'adressait à lui me rendant compte la situation invraisemblable se déroulant.

« Est-ce le dieu Nâga qui de nouveau m'apparaît ? Pourtant je ne dors pas et ne médite plus. »

Le reptile s'approchait encore de moi et quelques secondes plus tard il se trouvait sur ma jambe droite, naturellement je le pris dans ma main et il remontait le haut de mon corps jusqu'à s'enrouler autour de mon coup.

« Le seigneur m'a envoyé pour vérifier si tu es digne d'être ce que tu prétends être, Siddharta Maboroshi la cent-cinquantième réincarnation du dieu Bouddha sage parmi les sages. »Siffla-il au creux de mon oreille.

Ainsi je devais, après quinze années, rendre des comptes à quelqu'un et lui prouver la véracité de mon titre.

« Que dois-je faire de plus ? Je pensais devoir uniquement mener à bien cette révolution pacifiste dont mon esprit aspire pour ce monde. »

« Le seigneur ne nie pas ce fait, pour cela il veut même te donner un pouvoir capable de mener à bien cette mission divine jeune Siddharta. »Me répondit-le serpent toujours perché sur mon cou.

Un pouvoir ? Capable de m'aider, mais bien sur je n'étais nullement surprise d'apprendre qu'il y avait un malus à cette perspective.

« A partir de maintenant je serais toujours à tes côtés pour te surveiller mais aussi t'aider »

Soudainement, il échappait du haut de mon corps pour rejoindre à une vitesse prodigieuse mon bras droit et ouvrant sa bouche, révélant ses crochets trempés de venin, me mordit de telle à façon que mon corps entier se tétanisait.
Je fus traversée de spasmes violents me faisant trembler, je sentais le poison se répandre dans mon corps, puis l'ensemble de mon corps.
Je n'avais jamais ressentie la sensation de douleur mais à ce moment cette même sensation s'emparait de mon être.
Je regardais l'endroit de ma blessure et au lieu de deux entailles des crochets je vis une forme noire se dessiner sur mon avant bras.
La substance semblait vivante et rapidement la forme laissait place au dessin d'une serpent en tout point semblable à celui qui ce disait envoyé de Nâga.
Je le regardait quand ses yeux se mirent à briller d'un jaune éclatant et alors:

« Mon nom est Kâ petit fils de Nâga et te voilà lié au peuple des serpents à la vie à la mort. Lorsque il jugera le moment venu, il t'accordera sa pleine puissance et soumission. »

Les choses se mettaient en place progressivement dans mon esprit me avant de pouvoir formuler un seul mot, mes forces m'abandonnèrent me faisant plonger dans le noir.
Quelques heures plus tard je me remettais de mes sensations entourée d'une dizaine de moines tous autour de mon lit, leurs yeux fixant une partie précise de mon corps.
Je baissais mes propres yeux à la hauteur de leur vision et vis ce même symbole noir sur mon avant bras : Un serpent dessiné à partir de motifs rappelant ceux de l'extrême orient du Yuukan avec de points verts en guise d'yeux.
Le plus étrange était la sensation nouvelle d'une présence étrangère dans mon corps comme si un second sang s'ajoutait au mien, fusionnant avec ce dernier, m'octroyant une nouvelle force.
Je comprenais alors la raison du mot « lié » prononcé par Kâ, nous étions de rien avant lié, attaché jusqu'à Nâga juge bon d'y mettre un terme et me donne sa pleine puissance.
En attendant je devais m'approprier cette présence externe sur mon avant bras.
Siddharta
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