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Gensou, village caché de la cascade [RP]

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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 9 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Han-Ryu 16/12/2008, 19:39

( désolé si il y a double poste ^^'''')
Après une journée d’entraînement à la cascade, Han commence à s’ améliorer grandement. Son Senseï le félicita :
_Senseï : Bravo ! Dès demain tu seras capable d’escalader cette cascade les yeux fermés !

_Han : Merci…Je suis crevé…

_Sensei : Oui mais tu as moins de courbatures qu’avant ! Tu t’améliores vite (très vite même). Allez, rentre chez toi et tiens, tu pourras t’acheter « casse-crouté » en chemin.

_Han : Merci sensei.

Le professeur particulier de Han lui donna quelques Ryos afin qu’il puisse s’acheter de quoi grignoter en chemin ; c’est la première fois qu’il le faisait. Han se dirigea vers les commerces et alla acheter des nouilles au Miso (chez un marchand reconnu du coin)

Il y avait du monde se soir là et Han eu un sentiment de réussite par rapport à sa journée d’entraînement. En marchant il mangeait ses nouilles avec une délicatesse….de rhinocéros en furie !
Mais cette delicatesse s’arrêta vite, tres vite même :
Une fille le bouscula et cela eu pour conséquence une douche au Miso gratuite.
Cette fille avait les cheveux courts, châtains, yeux couleur ciel, 1m60 pour une petite soixantaine de kg (assez grande par rapport à son age)

_Han : MES NOUILLES !!!!!!!!!!!!
_Jeune fille : Fait gaffe où tu mets tes pieds tocard !!!

Han fut rempli par un sentiment de colère intense quand il vit les nouilles sur lui mais surtout de s’être fait insulter par une fille de 13 ans. Mais il ne va pas se laisse faire ; au moment ou la fillette partit en courant elle mit malencontreusement le pied dans une flaque d’eau. Et Han eu soudain une idée. Essayer de faire tomber la jeune adolescente en transformant la flaque en un petit piège hilarant. Il se concentra et……BLAOUM !!!

_Jeune fille : AIE !!!! (les larmes aux yeux) Saleté de flaque !

_Han : (COOL ça a marché !) J’attends des excuses….heu….tu t’appelles comment ?

_Jeune fille : Tu te fous de ma gueule ?!! C’est toi qui me fait tomber et tu me demande mon nom ?!

Han aida l’adolescente à se relever devant un certain nombre de personnes ayant assisté à la scène.

_Jeune fille : (Encore en colère) Merci !...Pourquoi tu m’a aidée ???

_Han : J’avais envie et puis je n’allais pas te laisser par terre de toute façon….

_Jeune fille : T’as pitié c’est sa ?

_Han : Non, avant que tu me rentres dedans j’avais remarqué que tu étais en colère et anxieuse. L’académie ?

_Jeune fille : Oui…Comment tu sais ?!

_Han : Bah t’as pas vraiment l’âge d’aller en guerre et de plus c’est la rentrée aujourd’hui non ?

_Jeune fille : Putain….t’as l’air plus intelligent que tu en as l’air. Bon moi c’est Basileia Inari mais appelle moi Basi.

_Han : Moi c’est Han-Ryu Vanda mais appelle moi Han tout le monde le fait.

_Basileia : Ok…

_Han : Il ne me reste que quelques Ryos, tu veut manger quelque chose ? J’ai encore la dalle ! ^^’

_Basileia : D’accord…

Han acheta 4 brochettes et les partagea avec sa nouvelle camarade, Basileia, une fille à la fois timide et impulsive.

Une petite demi heure plus tard, Han entra cher lui et hurla ses parents :

_Han : P’pa, M’man !!!! J’ai fait un truc de dingue tout à l’heure !!!!!!

_ Maya : (en descendant les escalier à la vitesse de la lumière) Ca y est ! C’est fait !! T’as une petite amie ?!!!

_Han (désespoir total) Euh….j’ai dit quelque chose de dingue maman…

_Maya : Et merde !....bon vas y accouche.

_Han : En gros j’ai réussi à faire bouger de l’eau d’une flaque où il y avait le pied d’une fille et elle est tombée ! Je n’ai jamais cherché à faire ça avant mais c’est trop cool non ?! Utiliser son affinité sans entraînement préalable !

_Maya : Drôle de techniques de drague mon fils… Ryoichi ! Viens écouter les techniques de drague de ton fils (Ryoichi est le père de Han)

_Ryoichi : (descend à son tour) J’arrive !!

_Han: En maîtrisant le Suiton j’ai fait tomber une fille !!!! (il en est fier)

_Maya ( héhéhéhé !)

_Ryoichi : C’est très bien mon garçon…


Basileia
Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 9 A7a39

PS: Basileia et Moi même créons un Rp en parallèle, certains passages seront proches mais, chaque Rp aura sa propre histoire ( en accord avec ma camarade)
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 9 Empty De retour a Miyamoto

Message par Miyamoto Musachi 24/12/2008, 19:15

Après une marche assez longue, j'arrivais enfin à l'entrée du hameau de Miyamoto.

Les paysans que je croise me saluent, certes pas avec la déférence qu'ils devraient avoir envers l'héritier des Hirata, protecteurs de ces lieux, mais je leurs rends leurs saluts par un hochement de tête. J'ai réussit à enlever le sang sur mes habits, mais je dois quand même avoir un air assez piteux avec mes cheveux en bataille et mes vêtements encore humides.

Je monte le petit chemin qui mène au sommet de la colline ou se dresse, presque fièrement, le dojo. De là, mon ancêtre pensait pouvoir surveiller la dizaine de maison de Miyamoto ainsi que les champs les plus proches. En effet, un regard sur le panorama qui s'offre a moi me permet de voir les villageois qui s'activent à bêcher leur terres et leurs tenues de travail coloré se détachent sur le sol sombre.

Assis sur le banc adossé aux murs hauts qui protègent notre maison, mon grand-père fume sur sa pipe, le regard au loin.

Grand-père : Ha ! Te voilà, tu n'es pas rentré hier soir ?
Moi : Non. Je…
Grand-père : Tu t'es battu, tu sens encore le sang et ton état ne peut tromper personne.

Embarrassé par sa perspicacité, je lui raconte tout de mon aventure nocturne. Tirant sur sa pipe, mon grand-père respire longuement.

Grand-père : Tant d'inconscience est stupide. Tu n'es pas encore genin et tu provoque un affrontement impliquant des shinobis expérimentés !
Moi : Je voulais les aider, profiter de l'effet de surprise et…
Grand-père : Mettre en danger ta vie et, pire encore, celle d'autre gensousards. Tout ça pourquoi ? Un wakizashi que tu porte si fièrement.

Durant toute notre discussion, il n'avait pas perdu son sang froid mais ses yeux montraient bien combien il désapprouvait mon comportement.

Grand-père : Rentre, vas manger et reviens me voir. Surtout ne parle de cette histoire à personne. Et avant de partir, donne moi ton sabre, si quelqu'un te vois avec, cela attirera l'attention.

Dépité de me départir de mon trophée, je lui tendais néanmoins et entrais dans la cuisine.

Je déjeunais de viande séché, de boulettes de riz et de radis noir, ruminant intérieurement ma déception de mon accueil et les reproches que j'avais recueillis.

Retournant à l'entré du dojo, je n'y trouvais pas mon grand-père. Quelques cendres sur le sol m'apprirent qu'il avait fini sa pipe et l'avait tapoté sur le rebord du banc. Je suivais des yeux la trace des ses sandales de bois qui traversaient la cour du dojo en direction du temple familial.

J'entrais dans le bâtiment et je l'aperçus, agenouillé devant l'autel de nos ancêtres. De là ou j'étais, je ne voyais que le dos de son yukata bleu nuit, marqué du sceau de notre famille.

Grand-père : Approche toi.

Il avait disposé devant lui un parchemin vierge, un pinceau ainsi qu'une bouteille d'encre. A son coté droit était posé mon wakizashi.

Grand-père : Cette arme est à toi, mais personne ne doit savoir que tu l'as. De plus, tu ne connais rien dans l'art des invocations, alors assieds-toi et observe.

Le pinceau rapide et agile traçait des symboles sur le parchemin, formants un cercle d'invocation. Tirant l'épée de son fourreau, il me tendit ce dernier.

Grand-père :
Range ce fourreau dans le placard à droite de la porte.

J'ouvrais la porte du placard et j'y découvrais plusieurs autres fourreaux vides. Ne comprennent pas l'utilité d'une réserve de fourreaux, je m'apprêtais à interroger mon grand-père à ce sujet, mais voyant sa concentration, je m'abstins de le déranger. Je m'asseyais donc de nouveau à ses cotés.

Il enchaînât une série de sceaux puis pris l'épée dans sa main droite et posât la gauche au centre du parchemin. Dans un "pouf" sonore et un nuage de fumée, le sabre disparut de sa main et quand il releva l'autre, un idéogramme était apparut au centre du cercle d'invocation.

Grand-père :
Notre écriture ne fais pas que dessiner le nom des choses. L'idéogramme permet également de saisir la substance de ces choses. Ce que tu a devant toi est la transcription écrite de ce qu'est ton épée. Cet idéogramme est unique, il est l'essence même de ton wakizashi. Si tu devais penser à cet objet, voilà le signe exact de ce à quoi tu pense. C'est également le symbole de l'acier et du bois qui le compose ainsi que de l'intention qui a habité le forgeron quand il l'a fabriqué.

Il se levât alors et se dirigea vers l'autel. Après avoir salué les ancêtres, il ouvrit la partie inférieure de l'autel et en tira une petite boite en bois laqué.

Après s'être rassit, il inscrivit sur un autre parchemin cinq idéogrammes qui composaient l'idéogramme au milieu du cercle d'invocation. Puis il brûlât le premier parchemin.

Ouvrant la petite boite, il en tira une aiguille métallique qu'il passa dans la flamme d'un bougie.

Grand-père : Tends ta main droite.
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 9 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Miyamoto Musachi 4/1/2009, 20:07

Tandis que je m'exécutais, il trempât l'aiguille dans la bouteille d'encre. Puis tenant ma main, il plongeât la pointe de l'aiguille dans mon pouce.


La douleur était terrible, j'essayais de dégager ma main, mais il la tenais plus fermement que je n'aurais pus l'imaginer. Je me débattais de toutes mes forces, me retenant de crier. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front. Il m'immobilisait rien qu'en tenant ma main, et l'aiguille perçait de nouveau ma peau. Du sang coulait de mon pouce et la vue de ce sang me poussa à la dernière extrémité.

"La Colère des shimmen" criais-je.

Je ne sentais plus la douleur, un rage et une force nouvelle courait dans mes membres et je m'apprêtais à mettre un coup de poing a mon tortionnaire.

Il levât les yeux sur moi et ce fut l'obscurité.




Deuxième fois de la journée que je me réveille après un K.O.

Le brouillard devant les yeux, du coton à la place de tout mes membres.

Je me relève. Mon grand-père est en train de nettoyer l'aiguille, puis il range la fiole d'encre et enfin il brûle le second parchemin.


Je regarde ma main droite. Du sang a coulé de mon pouce, de mon index, des trois phalanges de mon majeur et de mon annulaire. Sous le rouge-brun du sang séché, je distingue les cinq idéogrammes qui étaient tracé sur le parchemin que vient de brûler mon grand père.


Grand-père :
Ce que tu peux être douillet ! Et utiliser La Colère des Shimmen contre moi, tu devrais avoir honte !


Moi :
Vous savez pas le mal que ça fait de se faire piquer par cette s…perie d'aiguille !

Il sourit et entrouvrit son yukata.

Pour la première fois de ma vie, je voyais mon grand-père torse nu. Son corps était recouvert de tatouages.


Grand-père :
La plupart viennent de mon père. Ton arrière-grand-père n'était pas aussi doux que moi tu sais.


Je restais ébahis devant le torse de mon grand-père, tentant d'imaginer les heures de tortures qu'avaient dut représenter chacun des tatouages.


Grand-père : Pour être honnête, ce tatouage était à la fois pour dissimuler ton épée et pour te donner une leçon. J'espère ne plus avoir besoin de te corriger.


Je me jurais de retenir la leçon : ne plus mettre mon grand-père en colère.


Grand-père : Allez, debout ! Il faut que je t'apprenne à te servir de ce tatouage d'invocation.



Après avoir salué les ancêtres, nous sortîmes du temple et, pendant que je me lavais les mains au puits de la cour, mon grand-père se bourrât une pipe.
Je regardais ma main : sur mon pouce est dessiné un cercle, les trois phalanges de mon majeur sont marqués d'un idéogramme ainsi que celles des extrémités de mon index et de mon annulaire.


Grand-père : La technique d'invocation la plus élémentaire qu'il soit. Pas de sceaux à faire à deux mains, pas de formule à prononcer. Discrétion, simplicité et même effet de surprise. Pour commencer, joint ton pouce et la phalange la plus proche de ta paume de ton majeur.


Je suivi ses consignes. Au moment ou je collais mon pouce contre mon autre doigt, je ressentis un léger picotement.


Grand-père : Regarde ton pouce.


Au centre du cercle, un idéogramme était apparu, alors que sur mon majeur, celui qui y était avait disparut ! Je joignais de nouveau mes doigts et le symbole reprit sa place !
Évidement, mon premier réflexe fut de retenter l'expérience plusieurs fois et le plus vite possible, mais mon grand-père m'interrompit.


Grand-père :
Maintenant, fais glisser ton pouce de l'intérieur vers l'extrémité de ton majeur, puis touche ton annulaire, puis ton index.


Au moment ou je finissais cette manipulation, je sentis dans le cercle que formaient mes deux doigts se matérialiser le manche de mon wakizashi. Sur mon pouce, le cercle était maintenant vide.


Grand-père :
Et pour le faire disparaître, fais la manipulation inverse.



Après m'être entraîné un certain nombre de fois, je remerciais mon grand-père, me dirigeais vers la salle de bain et, après m'être lavé, je finissais par m'endormir d'un sommeil sans rêves dans le bain chaud.
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Message par Itagachi Yodasu 13/1/2009, 05:13

Je passais le restant de la journée avec mes amies puis le soir venu, je rentrais à la maison fier de moi. Lorsque j’arrivai enfin à la demeure familiale, je remarquais que toutes les lumières étaient closes, ce qui n’était pas normal. J’entrai puis me dirigeai vers la salle à manger tout en appelant mes parents. Mais aucune réponse ne parvint à mes oreilles. Puis alors que j’allais me diriger vers ma chambre, je remarquais un mot sur la table. Je le pris en remarquant qu’il y avait deux parties. La première d’une écriture soignée devait être de ma mère et l’autre partie, probablement écrite par ma sœur, était couverte d’une écriture malhabile qui ne laissait que quelques signes facilement décryptables. Le mot disait :

Spoiler:

Je ne pus m’empêcher de sourire à la vue de ce message de ma sœur. Mais en même temps le message que ma mère m’avais adressé me remplis de rancœur. Ainsi donc c’était pourquoi j’avais enfin eu la permission que j’attendais depuis des mois. Puisque c’était l’anniversaire de son imbécile de frère ses parents avaient préférés l’éloigner en l’envoyant participer à l’examen Genin. Au moins, ils m’avaient laissé un petit quelque chose. Enfin semble-t-il. Je me servis à manger ainsi qu’à Yaroo qui n’avait rien mangé depuis le matin puis entreprit de rechercher ledit cadeau dans le bazar qu’était le placard. Je fouillais pendant près d’une heure avant de tomber sur une boit marqué : Pour Itagachi, de tes parents J’allais ouvrir la boite lorsqu’une enveloppe me tomba sur les yeux. Je l’ouvrit et en sorti une lettre de mon père.

Spoiler:

Une larme coula de ma joue pour descendre jusque sur l’enveloppe. Je séchais mes larmes et me décidais à ouvrir le cadeau. J’enlevais d’abord le papier qui le recouvrait pour ensuite ouvrir la boîte. À l’intérieur ce trouvait une armure brillant de milles feux.. Je crus tout d’abord qu’elle était pour moi mais en la sortant, je vis qu’elle n’était pas appropriée pour un humain. Me demandant à quoi elle pouvait servir, je la tournais dans tous les sens sans comprendre à quoi elle pouvait bien servir. Après inspection je remarquais que c’était un métal extrêmement léger et résistant. L’armure était d’un rouge de sang avec des ciselures dorée. L’emblème du clan figurait au centre en bleu. Lorsque Yaroo approcha, je pesais soudain aux leçons avec mon père sur les armes et armures pour animaux.

Flash-back

Je me tiens dans l’herbe et je joue avec Yaroo, mon père me regarde et sourit. Étant soudain prit d’une inquiétude, je me tourne vers lui et lui demande :

-(Moi) Dis papa, Yaroo aussi il pourrait avoir des armes pour se défendre??

-(Père rire) Mais non Itagachi, Yaroo n’en a pas besoin, il a ses griffes et ses crocs.

-(Moi sérieux et inquiet) Mais si il lui arrivait quelque chose? Il n’a pas d’armure pour se défendre!

-(Père) En fait, j’ai déjà entendu parler de ce genre d’armures, elles sont rares, car seuls quelques forgerons reclus connaissent les secrets qui permettent d’en fabrique et ceux-ci ne sont pas prêts à en faire pour n’importe qui. C’est pourquoi il est très difficile de s’en procurer une. Mais heureusement, notre clan a réussi à obtenir cette formule grâce à de bonnes relations avec un clan de forgerons réputés. Donc, il est plutôt simple de s'en procurer une ici, il suffit d'avoir de bonne relations dans le clan.

Je le gratifie d’un sourire ainsi que d'un remerciement puis retourne à mes occupations d’enfants.

Fin du Flash-back

Je serre l’armure contre moi en murmurant un merci à mon père puis, je me tourne vers Yaroo qui vient se frotter le museau contre moi. Voyant son air endormi, je regarde dehors où la lune brille de mille feux. Décidant qu’il était assez tard, je range la lettre et l’armure dans ma chambre et enfin je me couche car demain je vais rencontrer mon senseï ainsi que mes coéquipiers. Je m’endors en remerciant mon père pour cet inestimable cadeau.


Dernière édition par Itagachi Yodasu le 15/1/2009, 05:45, édité 2 fois
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Message par Han-Ryu 14/1/2009, 17:32

...

_Ryoichi : C'est très bien mon garçon...

_Han-Ryu : Merci p'pa... Bon on mange quoi ce soir ?

_Maya : ???...

La soirée s'achève chez les Vanda (fille) mais elle reste encore légèrement animée chez Anaya (Grand-Mère de Han)

_Anaya : Voilà c'est prêt ! Rouleaux de printemps fait maison pour l'entrée ensuite une fondue chinoise !

_Katsumoto Yumeï : Un vrai cordon bleu ! Je suis toujours ravi de manger chez vous.

_Saï Inari : Moi de même ! Mais ne vous tracassez pas Madame Vanda, surtout pas pour nous ! Depuis le temps qu'on se connaît.

_Anaya : Ce n'est pas tous les jours que je vous reçoit...

Vous vous demandez qui sont ces deux personnes, et vous allez me dire qu'il y a une coïncidence énorme avec le chapitre précédent ! Ce sont les grands parents de Basileia Inari, plus de précisions sur sa famille, dans sa partie, je ne donne que ce que je connais. Voici l'arbre généalogique : (uniquement textuel, désolé)

Légende :

+ : Mariage
(mort)/(morte) : Décès
= : Descendance
[père]/[mère] : Fonction dans la famille
Sakura YUMEÏ (morte) [grand-mère] + Katsumoto YUMEÏ[grand-mère] = Midori YUMEÏ
Saï INARI [grand-mère] + Takeshi INARI (mort) [grand-mère] = Nobutada INARI

Midori YUMEÏ [mère] + Nobutada INARI [père] = Hujio INARI & Basileia INARI [Frère et soeur]

Voilà vous savez tout.


Après 15 minutes de repas :

_Saï : Bien, je vais pouvoir vous dire ce que je voulais Anaya. Il y a eu une embuscade importante pour une équipe de ninjas qui étaient partis près du "Bois Rouge" (zone forestière où il y a un conflit) Ils sont 10 sur 15 à être rentrés, mais la plupart dans un état pitoyable. Mais le pire c'est qu'ils étaient Jounin. Les armes utilisées étaient imprégnées d'un poison rare. Tu sais ce que je veux ?

_Anaya : Que fait le poison ?

_Saï : Nécrose de couleur bleue marine de la peau et fluidifie le sang.

_Anaya : ("Les eaux Lunaires"...) Je ne sais pas si j'en aurai assez... C'est une espèce hautement protégée à Yuukan. J'en garderai un pied et je vous fournirai les autres.

_Saï : Merci Anaya. Je te demande de ne pas en parler à Hujio. Tel est notre contrat.

_Anaya : Merci mais je crois que cela sera inutile. Hujio entre, fais place je t'en prie ! Tu seras facilement rassasié.

Hujio le frère de Basileia est ANBU et est aussi celui qui est venu précédemment. Il est en mission constante pour tanter de percer le secret des Vanda. Il était l'élève d'Anaya.

_Anaya : Inutile d'essayer de te cacher isi. Tu devrais le savoir. Je t'ai enseigné pas mal de choses me semble-t-il ?

_Hujio : Merci Senpaï, mais je n'ai guère faim.

_Saï : ...

_Katsumoto : (avalant prestemment) Gloups ???

_Anaya : tu preux enlever ton masque tout le monde te connaîs à cette table...

_Hujio : Quelle est cette plante ?

_Anaya : Cela est vraiment dommage... ma mémoire me joue des tours scratch ... J'ai oublié le nom c'est bête ! Neutral Mais je sais simplement que ce n'est pas un secret si tu vois ce que je veux dire ?

_Hujio : Toujours aussi moqueuse, mais j'imagine que votre mémoire est bonne Senpaï. Vous êtes toujours aussi arogante ! Je vous HAIS ! VOUS ET VOS SECRETS MAUDITS !!!!

_Anaya : C'est pour ça qu'ils sont secrets mon petit ! Héhé lol!

_Hujio : VOUS ETES AUSSI MAUDITE QUE VOS TECHNIQUES SENPAI !!! ET JE VOUS MAUDIS ENCORE PLUS !!! JE JURE QUE DECOUVRIRAI CE QUE VOUS CACHEZ !!! ET JE LE MONTRERAI AU MONDE ENTIER !!! S'IL LE FAUT JE VOUS T...

_Anaya : (regarde dans les yeux de Hujio) : Ninpô...

Hujio avait un regard terrifiant, il y avait à peine 30 secondes, mais ce regard se transformait en un tout autre, celui de la Terreur. Puis il s'effondra en arrière dans un sommeil étrange0 Anaya avait elle-même des yeux tout autres : des pupilles bleu marine et brune foncé avec un reflet étrange. Une pupille très bizarre. Un genjutsu puissant qu'un ANBU n'a pas pu éviter. Les grands parents de Hujio étaient probablement, même déçus, par l'attitude de leur petit fils.
La soirée se termina et les invités d'Anaya (Katsumoto, Hujio et Saï) sortirent de la maison avec des pots de plantes étranges à la main. Hujio e broncha pas mais apparemment il est encore troublé par le Genjutsu. Quelle est cette technique ? Ce dîner était un simple rendez-vous entre amis ? Il est évident que non. La famille Vanda dans l'ombre de Gensou. Que se passera-t-il pa la suite ?...
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Message par Fenrir Shinzen 15/1/2009, 17:35

Fenrir se réveilla tôt le matin. Il avait prévu de s’entraîner durant toute la journée avec sa mère à sa maîtrise du shokubutsu. Il prit rapidement son petit déjeuner et rejoignit sa mère qui l’attendait déjà dans le jardin. Le jardin était plutôt vaste vu qu’il appartenait à la totalité des membres du clan. Il s’agissait principalement d’une prairie d’herbe verte où s’étaient enracinés plusieurs arbres de nature différente.
La mère de Fenrir se trouvait au pied d’un peuplier et l’attendait, en position de méditation. Le jeune garçon s’avança à pas feutrés afin de ne pas effrayer sa génitrice. Cette dernière ouvrit les yeux au moment où Fenrir s’apprêtait à s’asseoir face à elle. Sa mère l’intima à poursuivre son mouvement puis s’éclaircit la voix.


- D’après tes résultats à l’examen Genin, je peux voir que tu présente quelques lacunes en genjutsu défensif et surtout en taijutsu mais que ton niveau en ninjutsu est relativement bon pour un genin et ton niveau en genjutsu offensif est acceptable. Est-ce bien ça ?

Fenrir fut tout d’abord surpris par la froideur que lui témoignait sa mère mais comprit finalement que son rôle de sensei l’empêchait d’être plus familiales avec lui. Il accepta alors muettement cette condition et prépara sa réponse

- Oui, c’est bien ça.

- Très bien, plusieurs choix s’offrent donc à toi. Le premier serait de combler tes lacunes en t’entraînant dans tes domaines faibles, le deuxième serait de développer tes domaines de prédilection et ensuite de les utiliser pour combler tes lacunes. Il est bien évident que pour moi la deuxième solution est la plus adaptée mais c’est un choix qui t’appartient.

- Je trouve également la deuxième proposition plus intéressante.

- Bien, commençons par le ninjutsu. Quels sont les techniques que tu connais ?

- Le Kage Bunshin et je maîtrise à un niveau très bas le « en ».

- Je vois, le « en » étant trop compliqué à enseigner à un genin, nous allons nous concentrer sur ton ninjutsu. Plutôt que de t’apprendre à mieux maîtriser ton Kage Bunshin, je préfère t’apprendre à utiliser le don offert par le clan. Qu’en dis-tu ?

- C’est exactement ce que j’aurais voulu faire.

- Parfait, commençons par t’apprendre comment apprivoiser la maîtrise des plantes.


Senda mis sa main dans sa poche arrière et en tira une simple feuille de papier blanche.

- Cette feuille de papier possède presque les même propriétés que celles utilisées pour déterminer l’affinité d’un ninja. Prends-la en main et concentre-y du chakra. Ton chakra va automatiquement se transformer en élément plante. Tu devras comprendre ce qui se passe au niveau de ton chakra à ce moment là afin de pouvoir le reproduire sans cette feuille.

Fenrir remercia sa mère et prit la feuille qu’elle lui tendait. Il concentra son chakra à l’intérieur et la feuille prit immédiatement une couleur verte et s’entortilla sur elle-même prenant une forme ressemblant beaucoup à celle d’un brin d’herbe torsadé.
Fenrir se souvint de son objectif mais il n’avait rien sentit de spécial. Il arrêta alors de concentrer son chakra dans la feuille qui reprit forme normale quelques secondes plus tard. Il réitéra alors l’expérience mais ne sentit qu’un picotement lors de la transformation de son chakra. Il recommença encore et encore, essayant de capter de plus en plus de détails sur le mouvement de son chakra.
La journée passa rapidement et Fenrir fut surpris de voir que sa mère n’avait pas bougé et se tenait en face de lui, immobile malgré le temps passé. Fenrir vit les rayons du soleil devenir de plus en plus rare et lorsque le dernier disparut, Senda se leva.


- Il est temps d’aller se reposer. Viens manger puis va te coucher, nous reprendrons demain.

Fenrir exécuta l’ordre sans broncher même si intérieurement, il était énervé contre lui-même. Il ne pouvait se permettre de prendre trop temps, il voulait évoluer le plus vite possible. Il était déterminé, demain, il y parviendrait.
Sur ces résolutions, il entra dans sa maison, dîna d’un air absent avec sa famille puis alla se prélasser dans un bain avant de se coucher.
Le lendemain matin, il se réveilla à la même heure que la veille et après un petit déjeuner copieux, il alla à nouveau rejoindre sa mère pour reprendre son entraînement. Malgré ce qu’il s’était promit silencieusement la veille, il ne parvint toujours pas à la fin de la journée à comprendre comment réagissait son chakra.
Tout comme la veille, il rentra manger, prit un bain mais au lieu d’aller se coucher, il préféra sortir en douce et rejoindre le jardin. Il avait prit soin de prendre le papier spécial avec lui et recommença son entraînement, oubliant le temps qui passe.
Sa mère fut ainsi surprise lorsque à l’aube, en allant dans le jardin, elle découvrit que Fenrir y était déjà et que vu ses yeux, il avait passé la nuit ici. Sans un mot, elle partit et revint avec un plateau rempli d’aliments. Fenrir était affalé contre l’écorce d’un arbre, les yeux fermés. Sa mère posa le plateau devant lui. Soudain, le jeune garçon s’effraya et sortit de son sommeil.


- Il est temps que tu reprennes des forces.

- J’ai réussi.

- Très bien, tu me raconteras tout ça après avoir mangé quelque chose.


Fenrir obéit et prit avec plaisir le plateau qui gisait devant lui. Une fois rassasié, Fenrir prit l’initiative de raconter à sa mère, ou plutôt à son sensei pour l’instant, comment il avait réussit à comprendre comment réagissait son chakra.

- J’ai trouvé comment modeler mon chakra afin de le transformer en élément plante.

- C’est bien, il est rare de réussir à trouver le moyen de transformer son chakra si rapidement.

- J’ai eu de la chance… Je dormais à moitié pendant que je concentrais mon chakra dans la feuille, et finalement, dans mon était de demi-transe une image est apparut clairement dans mon esprit. J’ai compris que plus tard de quoi il s’agissait.

- Je suis curieuse de savoir l’image qui t’est venu à l’esprit ..

- Je vois deux flux d’énergie de part et d’autre d’une ligne imaginaire, et, lorsqu’ils se croisent, les filaments constituant les deux masses s’enroulent, formant un mince filet torsadé.


Senda acquiesça, signe que c’est bel et bien ce qu’elle-même ressentait et donc, que Fenrir avait réussi.

- Il est temps de mettre tout cela en pratique. Je vais t’apprendre ton premier jutsu, et pas des moindres

Fenrir suivit aveuglément sa mère, enthousiasmé à l’idée d’apprendre son premier jutsu. Senda l’amena dans un coin où la verdure était absente et où la terre était nue.

- Ceux utilisant l’affinité plante ont un souci majeur. S’ils se trouvent dans un milieu sans végétation, ils sont impuissants. C’est pour cela qu’un jutsu a été inventé. Il consiste à collecter de l’eau et des nutriments dans le sol afin de faire pousser des plantes. Il comporte cependant un risque majeur : Si la source d’eau dans laquelle tu dois puiser est trop éloigner, tu risque de perdre tout ton chakra et mourir. Cependant, tu n’as pas encore le niveau pour transformer ton chakra directement en plante. Il faudra donc faire avec ce risque.

- Et je l’accepte.

- Pour commencer, je souhaite simplement que tu concentre du chakra sur ta paume, et que tu le transforme en élément plante. Tu devrais t’apercevoir toi-même de la réussite de la transformation, le chakra prenant une couleur vert sombre si tu réussis.

- Tu pars ?

- J’ai aussi un travail.


Fenrir la regarda partir puis se concentra sur les instructions qu’elle lui avait données. Il se remit alors en tête l’image lui permettant de transformer son chakra et commença. A la tombée de la nuit, son ventre lui rappela qu’il était temps de rentrer et Fenrir se leva, marchant en direction de sa maison. Son visage froid cachait sa déception. Il n’avait réussit qu’à produire un léger reflet vert sur la masse de chakra qu’il concentrait dans sa main.
Il se coucha de bonne heure ce soir là, jugeant plus prudent de se reposer pour disposer de ses pleins moyens le lendemain. Il apprit le lendemain en se réveillant que sa mère était partie en mission. Il devrait donc s’entraîner tout seul. Il partit donc pour un footing d’une heure et demi avant de revenir chez lui prendre une douche. Avant d’avoir pu accéder à la salle de bain, sa petite sœur Kira lui fonçait dessus et il la prit tendrement dans ses bras.
La petite devait se sentir seule puisqu’il était à l’entraînement la plupart du temps. Il lui fit donc lentement relâcher son étreinte et se promit de rentrer plus tôt ce soir afin de jouer un peu avec elle.
Il prit ensuite tranquillement sa douche et partit s’entraîner après avoir déposer un baiser sur le front de sa sœur.

Il rentra effectivement plus tôt le soir, en partie à cause de ses échecs répétés pour transformer son chakra. Il s’amusa avec sa sœur environ une heure puis la laissa se coucher. Il alla lui aussi au lit quelques minutes après sa petite sœur, complètement épuisé.
Il continua à ce rythme durant une semaine, la colère montant de plus en plus en lui face à son échec.
Le neuvième jour après le départ de sa mère, la colère de Fenrir avait atteint un point critique mais il se dirigea néanmoins vers le lieu où il s’entraînait. Il croisa sur le chemin un gamin de 12 ans avec lequel il était à l’académie. Ce dernier adressa à Fenrir un signe vigoureux de la main auquel le plus âgé répondit par un regard glacé qui eut sur le garçon le même effet qu’une menace de mort.
Fenrir arriva là où s’entraînait habituellement et s’assit en tailleur. Il devait calmer sa colère avant de tenter quoi que ce soit. Il médita pendant plus d’une heure puis parvint enfin à apaiser sa colère. Il recommença alors son activité quotidienne et au milieu de l’après midi, il fut surpris de voir son chakra prendre une couleur émeraude.
Un sourire s’afficha sur son visage pendant une fraction de seconde. Il avait enfin réussit. Il recommença plusieurs fois afin de bien maîtriser le phénomène puis décida qu’il valait mieux rentrer, son estomac réclamant le repas manqué de midi.

Bien plus apaisé qu’à son départ, Fenrir gardait son visage froid et grave sur la route du retour. Il croisa à nouveau le genin qu’il avait vu le matin même mais celui-ci ne tenta plus d’enter en contact. Fenrir arriva finalement à la maison et sa satisfaction fut encore accrue. La réussite de son exercice correspondait au retour de sa mère de mission. Cette dernière était très fatiguée et Fenrir la laissa se reposer. Il ne la revit que le lendemain matin et l’informa de sa réussite. Senda lui ébouriffa les cheveux et l’invita à nouveau à la suivre.
Il retournèrent à l’endroit où la végétation manquait et s’assirent.


- Bien, je vais t’apprendre les signes à effectuer pour le Genesis, le nom de la technique dont je te parlais au début.

Fenrir savait parfaitement de quoi parlait sa mère et il observa attentivement les sceaux qu’elle lui montrait. Il les mémorisa puis les effectua lentement. Une fois sûr qu’il les connaissait parfaitement, il demanda le reste des instructions.

- Il faudra plonger ton chakra plante dans le sol et attirer les ressources nécessaires afin de faire jaillir la végétation. Les détails, tu devras les découvrir par toi-même.

Fenrir enregistra les informations. Cette technique paraissait compliqué mais il s’attela à la tâche immédiatement. Il effectua les signes puis plaqua ses mains au sol, laissant ainsi le chakra « plante » s’infiltrer dans le sol.. Il sentit immédiatement des énergies affluer vers son chakra et sut qu’il s’agissait de l’eau nécessaire. Seulement, au moment de transformer tout ça en végétation, le chakra se dispersa.
Fenrir comprit qu’il ne suffisait pas de laisser son chakra se disperser mais qu’il fallait bel et bien le contrôler. Il recommença plusieurs fois, jusqu’à épuisement et dut prendre appui sur sa mère pour rentrer. Senda profita du voyage pour lui parler


- Tu es un bon élève. Maintenant que tu as compris la manière de faire, le reste n’est plus que question d’entraînement.

Ainsi, Fenrir recommença les jours suivant et une semaine plus tard, il fit jaillir une touffe d’herbe du sol. Les progrès se firent alors de plus en plus rapidement et Fenrir parvint dès les jours suivant à remplir d’herbe la zone autrefois dépourvue de végétation. Il s’allongea alors dans l’herbe qu’il venait de faire surgir et se reposa. Quand il se réveilla, l’herbe avait disparut et il était allongé sur un sol humide mais nu.

- Que s’est-il passé ?

- J’ai décidé de tout retiré.


La voix de Senda venait de retentir dans le dos de Fenrir

- Dans quel but ?

- Constater des progrès. Je veux que tu refasses tout pousser en une seule fois, et rapidement.


Fenrir se releva et malaxa son chakra, il composa les signes requis rapidement puis dirigea ses paumes vers le sol

- Shokubutsu, Genesis.

Il avait prononcé ces mots d’une voix grave et calme. Son chakra récupérait déjà les ressources nécessaires à la création de végétation dans une sphère qui se divisa ensuite en une multitude de pointe fonçant vers la surface. En moins d’une seconde, le sol venait de se recouvrir d’une couche d’herbe touffue.
Senda s’avança alors vers le jeune garçon.


- Tu viens d’assimiler une technique primordiale. Je pars en mission demain. Entraîne-toi bien, à mon retour, je t’enseignerais quelques autres techniques pour que tu puisses te défendre.

Senda adressa à son fils un clin d’œil puis disparut dans un nuage de fumée blanche. Le jeune homme prit alors seul le chemin du retour.
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Message par Kiai 16/1/2009, 00:03

Dans la forêt de Mahou, où les plantes offraient un festin pour les cerfs, un chevreuil observait cet humain courir avec une femelle de sa race dans ses bras. Cette femelle cerf avait observé mainte fois des humains, mais jamais comme lui. Des signes luisaient partout sur son corps, intriguant le cerf. Elle décida tout de même à continuer de manger ses aiguilles de pin.

Kiai courait dans la forêt depuis longtemps. Il évitait avec agilité les obstacles naturels que lui offrait la forêt verte. Il portait dans ses bras Aisha, sa petite sœur adoptive, encore inconsciente. Cela inquiétait fort Kiai, à bout de souffle. Malgré son angoisse, il était intrigué par cette soudaine poussé de force, de vitesse et d’agilité s’étant manifesté durant son combat. Les signes rouges en forme de demi-lune sur son corps l’intriguaient de plus. La poussé et ces signes devaient avoir un quelconque lien. «Ils devaient sûrement apparaître pendant la poussée.» Pensa Kiai.

Kiai n’avait point regardé en arrière de lui, sans savoir s’il était suivi. Il était plutôt concentré sur ce qui se présentait devant lui. Voilà peut-être une heure qu’il courait sans s’arrêter. Il était maintenant très fatigué et ne désirait qu’une chose : s’arrêter à un endroit et reprendre son souffle. Soudain, le son cristallin d’une rivière vint à ses oreilles. Cette rivière ne semblait plus très loin et là-bas, il pourrait se reposer à l’ombre d’un arbre en attendant le réveil d’Aisha. «Si elle se réveille...» Pensa Kiai dans une pensée noire.

Kiai avançait parmi les arbres, qui semblaient très en santé à cause de leur couleur verte. Quelque minute plus tard, il déboucha sur la rive de la rivière. À ce point, il ralentit le rythme et marcha jusqu’à l’ombre d’un arbre créant une ombre assez grosse pour lui et sa sœur. Il la déposa sur l’herbe à proximité de l’arbre, puis il se dirigea vers la rivière. L’eau de la rivière bleu pâle semblait propre et potable. Il plongea sa tête dans la rivière et but à jusqu’à satiété. Après une course comme celle-ci, il ne pouvait qu’avoir soif. En marchant, il revint à sa petite sœur à l’ombre du pin. Il s’assit à côté d’elle, espérant qu’elle se réveille dans la seconde qui suit. Elle restait immobile, mais elle respirait. Kiai s’accota à l’arbre pour se reposer. Il espérait qu’elle se réveille rapidement pour suivre la rivière vers le nord pour aller où il ne savait point. En y réfléchissant, une douleur insupportable envahit ses membres, le paralysant complètement de la tête aux pieds. Il ressentait quelque chose comme si on comprimait tous ses organes vitaux. Kiai souffrait énormément, mais il ne pouvait lâcher un mot de sa bouche. Il aurait voulut se mordre la lèvre inférieur, mais son corps ne répondait plus. «Arghh! Que... M’arrive-t-il,... bon sens?! Arghhh! pensa-t-il dans un élan de géhenne.» Seule ses yeux pouvaient bouger et grâce à cela, il put remarquer les signes sur son corps disparaître en direction de son cou. Les marques étaient rouges comme la lave et se déplaçait à grande allure sur son corps comme une armée de fourmi. Soucieux de savoir ce qui ce passait en lui, il sombra dans le néant. En quelque minute, tous les signes avaient disparu sous un grand sceau se trouvant sous sa nuque. Kiai était maintenant endormi, accoté contre l’écorce du conifère.



Tous semblaient flous dans sa tête. Il ne rappelait plus qui il était, où il était et ce qu’il s’était passé. Puis soudainement, tous revins dans sa tête. Il était Kiai, il était près d’une rivière assis à côté de sa petite sœur Aisha et il avait fuit cet endroit... Kiai ouvrit les yeux. À son étonnement, le ciel était devenu noir et l’astre lunaire avait remplacé la lumière du soleil. Kiai était adossé contre l’arbre dans l’herbe mouillé par la récente rosée. Il tourna la tête vers où se trouvait sa sœur avant de s’endormir. Aisha n’y était plus. Il n’y restait qu’une trace dans l’herbe. Paniqué, il ouvrit les yeux au maximum et regarda autour de lui. Plus loin dans l’herbe, sa sœur était assise surveillant un feu qu’elle avait allumé. Satisfait, Kiai s’approcha du feu où elle se réchauffait de la nuit froide. Kiai la regarda longtemps. Elle était pensive et semblait ne pas l’avoir remarqué. Kiai s’approcha à côté d’elle et lui caressa les cheveux comme il faisait habituellement. Surprise, elle tourna son regard dans celui de Kiai, qui afficha un sourire. Kiai, doucement, lui dit : «


-Ça va?
-Hum...Ouais, répondit-elle.
-Ça fait combien de temps que je suis endormi?
- Depuis que je me suis réveillé, environ cinq heures, dit-elle, n’étant entièrement sûr de sa réponse.
-À bon. J’ai dormi longtemps sans le vouloir...
-Kiai... Est-ce qu’on... devrait y retourner...là-bas? dit-elle en coupant la phrase de son frère.»

Kiai regarda sa sœur, ne comprenant pas sa réaction. Il lui répondit : «Tous simplement pas. Certains le prenaient pour leur père, moi je le prends pour un enfoiré. As-tu vu de la façon dont il nous a regardés avant de nous demandé de s’entretuer comme des fous? C’était de la folie pure, il se foutait royalement de nous tous. Ce qu’il voulait, c’est nous tester pour je ne sais quoi. Une chose qui est sûr, c’est que je ne retournerais jamais là-bas. Et toi?»

Elle détourna le regard de son frère. Elle sembla réfléchir un moment, puis elle regarda de nouveau son frère et elle dit d’un ton bas : «Jamais sans toi, grand frère.»

Kiai lui caressa les cheveux et elle se coucha sur ses jambes. Ils regardèrent pendant un moment le feu qui illuminait le soir imminant. Kiai ne se rappelait as de lui avoir appris à faire un feu. «Elle est débrouillarde pour son âge, pensa-t-il.» Dehors, où il était, la lune brillait de mille feu et dans la nuit, ils pouvaient entendre le hululement des chouettes. Après quelque minute à regarder les flammes et amignoter les cheveux de sa protégée, il dit à voix basse à celle-ci :«Tu as faim?» Elle leva sa tête et regarda son frère, puis Aisha répondit : «


-Oui, mais il n’y a rien à manger ici...
-Tu te trompe ma chère, dit Kiai en regardant le poisson frétiller dans la rivière.
-Comment veux-tu qu’on en attrape? À mains nues?»

C’était comme si Kiai venait de recevoir un défi de la part de sa sœur. Il se leva, dérangeant sa sœur accoté sur lui, et il s’approcha de la rivière. Il se retourna et dit : «Et pourquoi on ne ferait pas comme les ours?»

Soudain, il se jeta dans la rivière à faible courant et commença à chercher du regard un poisson assez gros pour eux. En visant un, il se jeta dans l’eau pour l’attraper, mais c’était peine perdu. Le poisson lui fila entre les doigts. Kiai était maintenant tous trempé. Sa sœur ria à la vue de l’échec de son frère. Ce petit rire qu’adorait Kiai le réjouissait. Sa sœur allait bien. La main sur la tête, il se retourna et dit à sa sœur : «Alors, tu viens m’aider? Sinon, on aura rient à manger sous la dent... Et ça sera toi qui se plaindras alors.»
D’un bond, elle se leva et elle vint rejoindre Kiai dans la rivière. Malgré la hauteur de la rivière, elle était capable de bouger dans cette eau.

Kiai dit alors : «Et bien maintenant, nous sommes des ours qui pêchent notre repas!» Aisha acquiesça d’un signe de tête et elle repéra un poisson assez dodu. Elle sauta sur sa cible et elle sortit de l’eau avec la grosse truite. Kiai, étonné, dit : «Et bien! Tu es le maître et moi je suis l’élève! Allez viens! On va se sécher et on va déguster ce poisson tranquillement!»
Kiai prit sa sœur par les hanches et la souleva dans les airs pour la déposer sur terre avec leur gros poisson pour repas. Kiai sortit de la rivière et amena Aisha au feu où ils se séchèrent et firent cuir leur truite sur une branche sécher. Ils dégustèrent leur repas dans la joie et s’endormir sous la magnifique lune. Demain, ils partiraient et longeraient la rivière. Kiai s’endormit en regardant sa sœur, endormit paisiblement, et se demandant ce que le futur leur réserverait. Kiai n’avait que sa sœur pour compagnie et il espérait rencontrer des gens sympathiques. Le monde extérieur de sa cellule semblait si grand et diverse possibilité s’offrait à lui à sa sœur.



Le petit matin arriva très vite. Le chant des oiseaux et la senteur délicate de la rosée réveilla Kiai. En se réveillant, il trouva le feu éteint. Le soleil, timide, montrait le bout de son nez. Kiai savoura la chaleur de l’astre divin et chercha Aisha des yeux. Elle était sur le bord de la rivière, trempant ses pieds dans l’eau. Elle se retourna et fit un sourire à Kiai, qui lui renvoya. Se leva, un peu endormit, et alla s’asseoir au côté de sa petite sœur. Il prit de l’eau dans ses mains et but, puis il s’aspergea le reste dans le visage. Sa sœur le prit soudainement par la main et l’emmena à travers la forêt. Kiai, intrigué, dit : «


Où m’emmènes-tu?

-Je t’emmène au petit déjeuner! Répondit-elle en se retournant.

-Hein? dit-il stupéfait. »

Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant des plants d’airelle à feuilles étroites. Aisha récolta un bleuet et lui mit dans la main pour lui faire goûter. Kiai mangea le bleuet et fut surpris par le bon goût sucré du fruit. Ce matin-ci, ils mangèrent des bleuets au petit déjeuner. Par la suite, ils revinrent à la rivière ensemble et Kiai annonça alors son plan à Aisha :

«-Aisha, puisque nous ne savons pas où aller, je crois que nous devrions suivent la rivière vers le nord. Es-tu d’accord ?

-J’irais où tu voudras, grand frère, répondit-elle avec un large sourire.»

D’accord par quelle direction ils iraient, ils partirent en longeant la rivière, ne sachant où ils aboutiraient.

Une journée plus tard, ils arrivèrent devant les grandes fortifications de Gensou,où la lune affichait sa grande luminosité. ils contournèrent ces grands murs pour arriver devant les portes géantes du village de la cascade. Stupéfait tous les deux, Kiai murmura dans l’oreille d’Aisha : «Voilà notre nouvelle maison, ma chérie.»


Dernière édition par Kiai le 9/2/2009, 00:27, édité 1 fois
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Message par Itagachi Yodasu 20/1/2009, 05:08

Le lendemain je me réveille tôt, bien avant les autres et je prends mon petit déjeuner rapidement. Je rassemble mon équipement de ninja et m’assure que tout y est, puis, je me dirige vers la sortie du domaine. Ne voulant pas abîmer l’armure de Yaroo, j’ai décidé de ne pas l’amené pour la rencontre des équipes. Je me dirige d’un pas tranquille à travers la paisible forêt de Gensou jusqu’au village. Enfin arrivé, je pris une des ruelles qui menait vers l’académie, lorsqu’une voix m’arrêta :

-(Torefikku) Tu n’auras pas autant de chance cette fois, y’a personne pour rien voir, il fit craquer ces jointures, Je vais y aller lentement pour que tu souffre le plus longtemps possible.

Yaroo se mit à grogner

-(Moi) Laisse-moi tranquille, je ne te laisserais pas me toucher! Atama Moojou! Des dizaines de têtes de fauves apparurent, prenant peur, Torefikku se sauva, suivi de ses camarades.

*Bon, au moins maintenant, j’aurais la paix pour un moment*

Puis, je continuais ma route. Arrivé dans le bâtiment, je retournais à la salle où l’examen avait eu lieu la veille. Cette fois, il y avait beaucoup moins de monde et c’était beaucoup plus calme. Je m’asseyais à une table puis Sahana et Hanakami vinrent me rejoindre quelques minutes plus tard.
-(Hanakami) Salut!

-(Moi) Bonjour!

-(Sahana) Salut Itagachi! Alors, avec qui espère-tu être??

-(Moi) Bof… personne en particulier, en autant que je suis pas avec cet imbécile de Torefikku, il fait tout pour se faire passer pour un fort tandis que c’est un peureux.

-(Hanakami) J’ai entendu dire qu’il n’avait même pas réussi son examen et qu’il était recalé d’office.

-(Sahana) Moi, j’espère seulement être avec Hana.

-(Hanakami) Moi non plus ça ne me dérange pas vraiment, je veux seulement être avec toi Sahana!

-(Professeur) Les jeunes, asseyez-vous, il fit un sourire, c’est l’heure de donnez les équipes!

Ainsi il énuméras lentement chacune des équipes, Sahana était dans l’équipe 5, lorsqu’elle sut qu’elle ne serait pas avec son amie, elle prit un air déçu et Hanakami en fit autant. L’instructeur était arrivé à la 12e équipe et je n’avais toujours pas entendu mon nom. Celui d’Hanakami non plus d’ailleurs. Puis ce fut la dernière, l’équipe #16 :

-(Professeur) Finalement, la dernière équipe : Yodasu Itagachi et Kora Hanakami, exceptionnellement, vous ne serez que 2 car il n’y avait pas assez de Genin. Mais votre niveau plutôt élevé devrait compenser ce handicap. Votre senseï sera Hashizu Kofujin. Maintenant veuillez rejoindre la salle où votre senseï vous rejoindra, Adieu!

Moi et Hanakami nous rendîmes à notre lieu de rendez-vous, je commençais à me demander sérieusement qui pouvait être ce Hashizu Kofujin...


Ps : si le nom ne te convient pas Hanakami, MP moi.
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Message par makito 20/1/2009, 13:07

Makito, à son retour de l’examen genin, rentra au dojo du clan Keyaki.
Il s’engouffra sur le domaine, au milieu d’une nature luxuriante qui caractérisait ce lieu, il arriva très vite au pied de l’arbre sacré.
Il y déposa un panier d’offrande et se mit à genoux.

Makito éprouvai un sentiment de joie à l’idée d’avoir été accepté genin à son âge avancé et il souhaita plus que jamais continuai sur cette voie.

Makito agenouillé face au Keyaki se mit à réciter une prière, celle –ci était adressé à l’arbre et à ceux de son clan. Alors qu’il récitait sa prière, le temps et l’espace semblèrent se mélanger. Tout devint flou, l’obscurité autour d’eux se fit

Soudain Makito vit son corps de l’extérieur. Au milieu des ténèbres, son corps immobile était à genoux sur les racines de l’arbre sacré.

Une voie étrange résonna dans son esprit, cette voix il l’a connaissais parfaitement. Elle avait été présente durant toutes les années d’isolement qu’avaient connu Makito au sein du domaine.


-« Makito, tu te décides donc à suivre la voie de la discipline ? tu souhaites finalement devenir ninja ? »

-« Oui, vieil Arbre, je ne supporterai plus de rester sur ce domaine, livré à mes pulsions, plus je reste ici, coupé du monde, plus j’ai de risque de sombrer dans la folie. Vous le savez… »

- la voix de l’arbre le coupa immédiatement, se faisant plus grave « comment cela ? nous savons…. Seul toi es capable de savoir ce qui est en toi et ce que tu veux en faire. »

La voix changea de tonalité pour prendre une sonorité plus féminine. Makito reconnu la voix de sa mère.
« Maki, n’écoute pas ce vieux grincheux, tu sais très bien ce qu’il pense des ninjas. De tout temps, nous fûmes un clan pacifiste. Même si pour tous, le clan a disparu, nous sommes toujours présents et nous veillerons sur toi, quoi qu’il arrive, quoi que tu fasses.
La rage qui est en toi, tu dois l’épouser si tu veux un jour ne pas en être esclave. Et pour cette raison, j’approuve ta décision de devenir ninja. A l’avenir, et j’y veille, nous te soutiendrons dans ton nindo.
En tant que dernière personne physique du clan, il est important que tu maîtrises certaines choses qui font de toi un membre du clan keyaki ."

Makito vit son corps s’approcher du tronc de l’arbre géant. Il passa sa main sur la lame du naginata qu’il portait au dos. Un filet de sang vermillon coula de sa paume qu’il posa sur le tronc.
Un sceau apparu autour de la main et de Makito.
La voie de sa mère résonna :
« Maki, il est dit que les racines du Keyaki de notre clan peuvent s’étendre sur des milliers de kilomètres. Ainsi, l’arbre millénaire où se réincarnent ceux de notre clan veille sur toi. Ses racines seront présentes partout où tu iras. Par le sceau qui te lie avec l’arbre tu seras en mesure d’invoquer ses racines. Une fois invoqué et grâce au lien qui nous unit tu seras en mesures de contrôler les racines du vieil arbre.

Tu as beaucoup à comprendre encore sur la nature du Keyaki, mais je ne me fais pas de soucis. Tu seras utilisé tes capacités et les dons du clan pour poursuivre ta voie."

La voix se fit distante de plus en plus, devenant inintelligible, quand makito se réveilla au pied de l’arbre. Il regarda l’arbre. Sur le tronc, la trace de sa main laissée au sang. Makito regarda sa main et n’y trouva aucun signe de blessure.

Il se remémora le pacte réalisé et visualisa le sceau qui le liai à l’arbre de son clan.

Makito se remit à genoux et récita une nouvelle prière dédié à la nature.

Une fois terminé, il décida de repartir au dojo de son sensei, bien décidé à poursuivre sa formation.
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Message par Kiai 21/1/2009, 03:53

Kiai et sa sœur se tenait debout, faisant face aux grandes portes du village de la cascade. Ils étaient tous les deux émerveillés par les lumières de la ville, témoin de l’agitation des gens dans celle-ci. Aisha tenait fermement le bras droit de son grand frère. Elle était ébahie par ce village en activité sous la lune grise. Kiai avança tranquillement vers l’entrée en tenant doucement la main de sa protégée. Ils entrèrent dans le grand village de Gensou, puis s’arrêtèrent pour regarder à nouveau ce «merveilleux» monde qui s’offrait à eux en cette nuit. Kiai regarda un peu partout. Il voyait les gens déambuler dans les rues, achetant au passage quelques trucs. À gauche de Kiai, des gardes les observaient interrogés par ces nouveaux arrivants. Un des gardes s’approcha d’eux et leur adressa quelques mots :

-Bienvenue à Gensou. Pourrais-je savoir qui vous êtes? demanda le garde.
-Mon nom est Kiai et voici ma petite sœur Aisha. répondit Kiai.

Le garde regarda l’enfant qui se tenait à côté de l’adolescent. Aisha ne ressemblait en aucun point à Kiai, au point que le garde se demanda si cette enfant avait été kidnappée. Il fit disparaître cette idée en voyant l’affection que son grand frère lui accordait. Le garde repris la parole :

-Mon nom est Yujii. Je vais vous conduire à un endroit où l'on pourra vous aider.

Kiai, sans dire un mot, suivit Yujii en compagnie d’Aisha regardant un peu partout. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard devant un bâtiment avec une pancarte inscrit en gros : « Bureau du service à l’immigration». Yujii leur ouvrit la porte et les fit entrer dans l’immeuble. À l’intérieur, ils montèrent un escalier et arrivèrent dans une salle avec un bureau et deux chaises pour s’asseoir confortablement. Un homme habillé en blanc avec un bandeau vert qui feuilletait des tas de document jaune les fit asseoir, puis Yujii disparut de la pièce en fermant la porte. Kiai se demandait ce que cet homme leur voulait. L’homme feuilleta une dernière fois son document et étampa un gros «refusé» sur celui-ci, puis il s’adressa aux deux personnes assissent :

-Bonjour, je me nomme Kimaro. Et vous?
-Je suis Kiai et voici ma sœur Aisha, répondit-il à la place de sa petite sœur.
-Parfait, dit l’homme en écrivant sur un autre document jaune les noms des deux. Quels sont vos noms de famille?
-Notre nom de famille est Asuchi. Pourquoi ces questions? Répondit Kiai en improvisant un nom.
-D’accord. Et bien, je croyais que vous vouliez résider à Gensou? Dit Kimaro.
-Oui, mais pourquoi pas seulement se trouver une maison à la place de cette paperasse presque inutile?
-C’est vrai que ces papiers sont parfois emmerdant, mais c’est les règles pour pouvoir habiter ici si on vient d’ailleurs. De quel village venait vous?»

Kiai ne sut quoi répondre à cette question. Ils ne venaient d’aucun village. Quoi répondre alors à cet homme? Il attendait la réponse de l’adolescent. Aisha, tout petite se faisait elle, répondit à sa place :

-Nous ne venons d’aucun village. Nous avons été élevées dans la nature par nos parents qui sont morts récemment en raison d’une maladie. Kiai m’as protégé jusqu’ici. Il a un malaise lorsqu’on en lui parle.

Kimaro crut en cette réponse qui ne lui semblait en aucun point douteuse, sans savoir que c’était un mensonge pur. Kiai fut soulagé par la réponse soudaine d’Aisha et en profita pour lui faire un mince clin d’œil subtil. Aisha afficha un sourie en guise de réponse. Kimaro se redressa de sa feuille jaune sur lequel il écrivait, puis il demanda d’un ton neutre à Kiai :

-Notre village fait partie des trois grands villages ninjas du Yuukan. De ce fait, nous avons besoin constamment de nouveaux shinobi pour maintenir notre puissance militaire face aux autres villages, même si nous ne sommes en guerre. Possédez-vous des aptitudes ninjas? Questionna-t-il.
-Nous avons appris la base sur le chakra, comment le contrôler et quelques techniques simples comme le Kawarimi et le Henge. Nous n’avons pas une grande connaissance du ninja.
-Hum... Je vois. Tu es un peu trop vieux pour aller à l’académie et apprendre ce que tu ne sais pas. Ta sœur, par contre, pourra aller à l’académie du village et rattraper certaines connaissances sensées être apprise. Ça n’empêche pas que tu puisses devenir shinobi, mais tu devras être testé par un de nos ninjas au hasard. Avant de vous laisser partir, j’aimerais vous examiner le corps même si vous ne paraissez en aucun point louche. Ma collègue se chargera de ta sœur.

Au même moment, une femme avec un bandeau vert recouvrant l’œil droit entra et demanda à Aisha de la suivre dans la pièce. Kiai était un peu nerveux de voir sa petite sœur partir avec une inconnue, même si elle était dans l’autre pièce. Kimaro se leva et enfila des gants puis demanda à Kiai de se déshabiller. Kiai exécuta la tâche sans protester, étant le seul moyen que de se confondre aux règles pour pouvoir entrer dans ce village. L’homme vérifia en ne faisant aucun commentaire qui aurait mit mal à l’aise le jouvenceau. Quand l’homme leva les cheveux de Kiai pour observer son cou, il lâcha un soupir d’interrogation. Kiai se demanda alors la raison de celle-ci.

-Qu’y a-t-il? Demanda Kiai.
-Qu’est-ce que c’est que ça?
-Quoi?
-Ce genre de dessin dans ton cou en forme de shuriken à trois branches?
-Quoi?! Vous délirez?! Je n’ai jamais vu de dessin dans mon cou. Peut-être est-ce un coup de ma petite sœur...

Kimaro pris une serviette blanche et la mouilla dans un lavabo puis tenta d’effacer ce «dessin».

-Ce n’est pas un dessin. Mes compétences me prêtent à dire que c’est un sceau. D’où tiens-tu cela? Dit Kimaro en essayant de faire disparaître la marque.
-J’en sais rien. Je ne l’ai jamais remarqué jusqu’à aujourd’hui. Ce n’est peut-être pas un sceau, mais un tatouage.

Kiamaro ordonna à Kiai de s’habiller. S’assoyant sur sa chaise en ôtant ses gangs, il rempli la feuille de Kiai et marqua un petit commentaire. Peut après, il prit une grosse étampe et l’apposa sur la feuille, affichant un gros «reçu». Plus tard, Aisha revint dans la pièce accompagné de la collègue de Kimaro. Il était inscrit «reçu» sur la feuille de sa sœur. Kimaro rempli un petit papier et le donna à Kiai.

-Donnez ce papier à Yujii. Il saura où vous amenez pour vous loger. Vous bonifierez d’un petit revenu de Ryos par semaine en raison du stade d’étudiant d’Aisha. Les manuels scolaires lui seront fournis par Gensou. Un genin vous fera visiter la ville demain. De plus, Kiai, vous serez attribué à une équipe pour votre «rattrapage» de shinobi. Vous commencerez en tant que genin et n’oublis pas de te présenter au Q.G. de la ville pour te faire donner quelques équipements ninjas. Bonne soirée!

Kimaro fit un signe de la main à Kiai qu’il pouvait partir. Kiai sortit de la pièce avec Aisha et descendit les escaliers. Kimaro, dans son bureau, discuta avec sa collègue de certaines choses.

-À tu remarquer quelques choses sur la petite, Yuki? Dit Kimaro.
-La même chose que toi. Répondit-elle.
-Je crois que c’est peut-être un sceau ou quelque chose du genre. Dit-il en se grattant la joue.
-Peut-être. C’est peut-être aussi un tatouage d’appartenance à leur clan. Beaucoup de gens à Gensou possède ce genre de tatouage de clan.
-Pareil. Je veux qu’on les surveille. Je voudrais que tu fasses une petite enquête sur ce clan.
-Quel clan?
-Le clan Asuchi.

D’un geste des yeux, Kimaro ordonna à Yuki de sortir de son bureau. Il resta là à se gratter la joue, réfléchissant sur la question, puis il se remit au travail en étampant les feuilles des immigrants.

Au rez-de-chaussée, Yujii attendais les deux personnes. Kiai arriva dans la salle avec Aisha lui tenant la main. Yujii lui fit un signe de la main, puis Kiai s’approcha et lui donna le papier donné par Kimaro. Yujii le lit attentivement et dit à Kiai de le suivre pour leur montrer leur nouvelle demeure. Kiai et sa sœur suivirent le chuunin à travers la ville jusqu’à une immeuble ordinaire. Quelques fenêtres cassées, mais rien de grave pour Kiai, d’autant qu’il soit au chaud, qu’il puisse voir le soleil et sentir la caresse du vent par une fenêtre. Yujii leur fit monter un escalier et ils arrivèrent dans un corridor de tapis verts sales. Pendant que Kiai marchait dans le corridor, un rat en profita pour passer entre ses jambes. Cela amusa Kiai, habitué de voir ces petites bêtes, qui autrefois, furent ses compagnons de cellule avant l’arrivée d’Aisha. Yujii les amena à la porte #26, puis il mit une clé dans la serrure et fit entrer Kiai et sa sœur dans l’appartement. Ce n’était pas un grand endroit, mais cela ferait le pur bonheur de Kiai qui pourrait avoir la tranquillité avec sa sœur. Yujii les fit visiter le petit endroit rempli de poussière. Voilà certainement longtemps que personne n’avait le ménage ici. Au bonheur de sa petite sœur, le réfrigérateur fut plein de nourriture mit là pour eux. Avant de partir, Yujii les mit en garde.

-Je dois vous dire une chose. Cet immeuble se situe dans un quartier plutôt mouvementé. Il n’est pas rare de voir des bagarres dans la rue et d’avoir une vitre cassé régulièrement. Ignorez ces délinquants et vivez bien ici. Au revoir et bonne soirée!

L’avertissement ne déplaisait en aucun point à lui, tant que sa tranquillité ne saurait pas perturber par des voyous. Kiai resta sur place un moment et réfléchit un peu aux évènements passés. Le massacre, l’errance, Gensou et voilà cette «demeure». Kiai leva les yeux vers la lune et remercia le destin de cette chance. Il se coucha avec Aisha dans ses bras en espérant que cette chance durerait longtemps, mais très longtemps. Kiai, sans savoir pourquoi, lâcha un rire de bonheur. Aisha remua dans les couvertures tel un chat et Kiai l’embrassa sur la tête avant de dire :

-Bonne nuit, chère chance.[/i]


Dernière édition par Kiai le 9/2/2009, 00:51, édité 1 fois
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Message par Mei-Lynn Sabishii 25/1/2009, 13:55

[HRP]RP bien plus court que l'ordinaire, je m'en excuse, j'avais de l'idée, mais je savais pas comment mettre en forme ^^"[/HRP]

Après bien des efforts, nous avions enfin vaincu ce primate en bois et.... en regardant successivement Akizuke et Korai-san, nous ne semblions pas très frais... Tout du moins, de mon côté, hormis quelques douleurs au niveau du torse et des bras- et surtout dûes à l'étreinte à laquelle j'ai eu droit quelques minutes avant- je n'avait aucune blessure sérieuse. En revanche, les deux hommes avaient visiblement pris cher: Korai-san avait une main crispée sur son bras blessée la veille, et semblait avoir plusieurs contusions- cachées par ses vêtements. Quant à Akizuke, il se frottait une joue où coulait un mince filet filet de sang, et peinait à tenir correctement debout. Je portais ensuite mon regard sur la masse boisée gisant un peu plus loin qui tentait vainement de se mettre égalent sur ses pattes, chose inutile puisque nous les avions sectionnées...
- Pas trop tôt. Bon... et maintenant? questionna Akizuke.
- A ton avis gamin? On continue la route jusqu'à Gensou! J'te jure... t'es pas plus futé que l'autre siphonnée qui me sert de nièce... répondit Korai-san dans un soupir exaspéré.
- Merci du compliment, Ojichan, répliquai-je d'un ton railleur en affichant également un ricanement sadique.
[i]Mon oncle ne dit rien, mais son regard disait ce qu'il avait sur le coeur- ainsi que l'envie profonde de me sauter dessus pour m'étrangler. La réplique "Ojichan" était devenue mon- unique- arme contre n'importe quelle "insulte" que mon oncle me lançait au visage. Il était toujours très divertissant de le me voir lancer un regard noir et glacial, sans pouvoir agir! Extérieurement, je ne le montrais pas, mais intérieurement, j'étais effrondée de rire!
Nous reprîmes notre marche inlassable, jusqu'à ce que nous arrivions à une centaine de mètres des portes du village, représentées sous la forme d'une grande cascade. Enfin arrivés à la maison... Cependant, une note importante me revint à l'esprit. Je me tournai alors vers Korai-san.

- Et vous? Vous êtes recherché non? Ca la ficherait mal si vous vous montrez comme ça en plein milieu du village non?
- Et mon capuchon il sert à quoi, bécasse? Et ne t'en fais pas va, c'est pas comme si tout le monde recherchait avidement un Nuke-nin.
- Et si on avançait? intervint Akizuke avec une certaine irritation dans sa voix.
Lorsque les gardes nous virent, ils nous barrèrent le passage- qui le débouchèrent bien vite après avoir vu mon bandeau et la confirmation que les personnes qui m'accompagnaient étaient fiables- ce qui était plus ou moins la vérité, selon le point de vue que l'on prenait. Dès lors que nous entrâmes dans le village, une atmospshère de fraicheur tomba subitement. Jamais je n'aurais imaginé à quel point l'écho de la cascade me manquerait tant... Cet écho continu qui accompagnait tous les Gensouards du soir au matin, cette cascade depuis laquelle on pouvait observer tout le village à plus d'une dizaine de mètres de haut... Je me tournai alors vers les deux hommes, dont l'un semblait impressionné par ce qui l'entourait, et l'autre, immobile, le visage dissimulé par son capuchon, qui attendait que je bouge.

- Bon, on va-t-on, mademoiselle le Guide Touristique? demanda Korai-san avec ironie.
- Hé bien... Je pense que le mieux serait de rendre visite à maman. Depuis le temps qu'elle ne m'a pas vu, elle doit se faire un sang d'encre.
Akizuke et Korai-san me regardèrent respectivement d'un air supris et de crainte- de la crainte?!- et restèrent droits comme des I. J'haussai les sourcils d'un air un peu étonné, avant de reprendre ma marche vers le quartier des Commerces. Nous arrivâmes enfin devant une maison un peu à l'écart de la grande-rue, celle où se déroulait l'habituel marché. Combien de temps n'avais-je pas vu cette facade? Plusieurs semaines sûrement... J'avais un peu perdu la notion du temps lors de mon séjour dans les bas-fonds du village.
Au moment même où j'allais poser la main sur la porte coullissante, celle-ci s'ouvrit d'elle même, dévoilant ainsi une femme à la longue chevelure noire comme l'encre et virant peu à peu au pourpre vers les pointes. Elle portait un kimono dans des tons plus ou moins rouges, pourpres et violets, et son visage s'était figé en voyant le mien- qui devait sûrement dessiner la même expression, mais avec un air un peu plus indifférent.
Les secondes qui passèrent semblaient durer des minutes entières... Ma mère resta ainsi immobile, n'en croyant pas ses yeux puis, sans prévenir, bondit sur moi et me fit tomber à la renverse.

- MEI-CHAAAAAAAAAAAAN!! Ma fille adorée, enfin de retour!! glapit-elle, les larmes aux yeux sous la joie qu'elle ressentait.
- Eurf... parvins-je à articuler sous son étreinte et son poids.

- Je devais aller donner des documents en urgence à Ryoshima-sama, mais je pense que ça peut attendre finalement! Dit ma mère d'un ton parfaitement détaché, de toute façon, il y est habitué, donc ça ne change rien! Bon, pour votre retour, je vais vous concocter ma toute nouvelle formule de thé parfumé à la pétale de rose!
Qu'est-ce qu'elle a pas encore inventé...
Nous étions tous quatre rassemblés dans la salle à manger, autour de notre kotatsu, aucun n'osant dire mot, mais avait certainement beaucoup à penser envoyant l'attiude joviale et insouciante de ma mère... Un détail étrange attira mon attention: l'ambiance était comme tendue... Mais bizarrement, ce n'était pas Akizuke qui semblait le plus mal à l'aise- ce qui ne serait pas étonnant d'ailleurs- mais à ma grande surprise, c'était Korai-san! Il semblait être une vraie statue, et en proie à une profonde réflexion. Je me tournai alors vers Akizuke pour ne pas éclater de rire devant l'imitation l'attitude de mon oncle- j'avais déjà grand peine à ne pas afficher un sourire narquois- et lorsque nos regards se croisèrent- juste le temps de quelques secondes secondes, il détourna la tête, légèrement mal à l'aise.
Je comprendrais jamais les mecs moi...
Ma mère revint avec un plateau où tronaient quatre tasses d'où s'échappaient de chacune un mince filet de fumée blanche, et une odeur des plus apaisantes... Après s'être assise à mes côtés, elle se tourna directement vers Korai, toujours aussi joviale, mais quelque peu plus froide qu'avant...

- Alors Koko-chan, tu as bien pris soin de ma fille j'espère? Tu ne lui a pas donné de cochonneries à manger, ni fait faire de mauvaises rencontres? Tu ne l'a pas maltraitée au moins?
- Allons Yoyo-chan, comme si j'étais capable d'une chose pareille! répondit mon oncle la voix légèrement froide et surtout très ironique. Ta fille est un vrai coeur, comme on dit, telle mère telle fille hein?
Ma mère garda son large sourire pendant quelques secondes, seconde où un silence pesant s'installa. Mon oncle se baissa alors juste à temps pour éviter la tasse vide que lui lançait ma mère- tasse qui finit sa course en percutant le mur et tombant dans un bruit sourd sur le parquet. Elle s'était brusquement relevée et posé un pied avec force sur le kotatsu, faisant trembler les tasses installées sur ce dernier et semblait en proie à une colère froide, mais quelque chose rendait la situation quelque peu comique, mais j'ignorais ce que c'était... Je regardai successivement mon oncle- jetant un regard effaré et un peu craintif à ma mère qui, quant à elle, le dominait de toute sa hauteur, projetant une sorte d'aura sombre mais invisible et quasiment palpable et enfin- surtout en fait- Akizuke, qui s'était prudemment reculé de quelques mètres.
La première impression est toujours la bonne, ne l'oublions pas...


- Je vois que le temps ne t'as pas retiré ce que tu appelles "sens de l'humour" cher beau-frère, railla ma mère avec un sourire mauvais.
- Oh mais je te rend la pareille en répondant que les années ne t'ont pas arrangée non plus, toujours la même vieille folle extravagante, chère belle-soeur, répliqua mon oncle d'un ton faussement courtois.
- Ne verrais-je pas là une vilaine blessure dont le sang est en train de tâcher mon plancher fraichement ciré, mon bon ami? dit soudain ma mère d'une voix encore plus froide qu'auparavant- si c'était possible- lorgant soudainement le bras de Korai-san d'un air avide et sadique.
L'intéressé cacha vivement son bras derrière son dos, ce qui s'avéra inutile puisque que ma mère lui bondit dessus, l'écrasant ainsi de tout son poids. Mon oncle n'eut même pas le temps de répliquer, les gestes de ma mère s'enchainer avec une rapidité et une fluidité étonnantes: après l'avoir littéralement applati sur le ventre, elle s'assit à cheval sur son dos et lui fit une clef de bras avec celui qui était blessé, pour mieux l'examiner.

- Hé bien, hé bien, hé bien... en voilà une méchante entaille... Mais t'en fait pas mon cher "beauf'", maman Eiyo est là! lança cette dernière d'une voix joviale, ignorant les grognement étouffés que lui adressait Korai-san.
Bon, j'en ai assez vu moi...
Je me levai et incitai Akizuke à faire de même avec un léger hochement de tête, puis me tournai vers ma mère.

- Bon, je vais faire une visite du village à Akizuke... A tout à l'heure m'man...
- Oui oui Mei-chan, prend ton temps, il vaut mieux pour toi et ton ami- que tu me présenteras quand tu reviendras d'ailleurs!- que nous n'assistiez pas à cette scène, à ce soir ma chérie!
Nous sortîmes tous deux bien vite de la maison, et fermâmes la porte coulissante pile au moment où Korai-san laissa échapper un rugissement de douleur. Aussi curieux que cela puisse paraître, cela me fit sourire... Quelle que fut la situation de froideur entre ma mère et mon oncle, cela ne pouvait être qu'un spectacle comique!
- Bon... Tu me fais commencer la visite par où? me demanda soudainement Akizuke.
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Message par Sayemi Ansatsu 25/1/2009, 15:23

P'tit changement de code :
narration
Akizuke
"Pensée d'Akizuke"
"Pensée de Zabirushi"
Voix de Zabirushi

--

Vache. Les cinglés purs et durs.

J'étais à ce point absorbé dans le spectacle fascinant que m'offraient les parents de Mei-Lynn que je ne la vis pas me faire signe, jusqu'à ce qu'un "AKIZUKE !" rugissant me réveille. J'obtempérais à l'intimation de la Gensouarde et me levait, en évitant le regard suppliant de Ren. Chacun ses emmerdes.


- Bon... Tu me fais commencer la visite par où ? attaquai-je assez rapidement. En fait, je ne savais pas trop où me situer, ce qui expliquait la gêne qui m'habitait depuis un moment.

Je me hurlais de rester dans cette famille et, avec le temps, de m'y incruster. Je me hurlais de rester le plus proche possible de Mei-Lynn car d'après Zabirushi elle était censée me sauver, et je le croyais. Je me hurlais de m'éloigner le plus possible d'elle, car la seule personne sur laquelle un Tôshido doit compter est son katana.

J'étais tiraillé par divers désirs, tous plus saccageurs les uns que les autres. Au point que j'en devenais agressif.


- Euh j'sais pas... viens on va passer par là, répondit Mei-Lynn en indiquant une ruelle.

Nous nous y engageâmes, et j'en profitais pour regarder plus en détail le village. Les habitants semblaient bizarres, sans que je puisse me l'expliquer. Comme s'ils étaient moins réels.
"Et si tu reposais les pieds sur terre toi-même ?" railla Zabirushi. J'ignorais sa remarque.
Au cours de ce foutu périple, de Mahou à Chikara puis Gensou, je pense que j'étais devenu une plume plus mature. A moins que je ne sois simplement plus blasé.

Je lançais un coup de pied rageur dans un caillou, faisant arquer un sourcil à la jeune fille.


-Tu es toujours comme ça ?

Je réprimais mon envie d'aboyer "Ouais, plutôt", et répondis à la place d'un ton neutre.

-J'en ai un peu marre de tout ça, c'est tout.
-Tout quoi ?

A ton avis miss... mon clan est anéanti par un schisme depuis longtemps, je n'ai plus de famille ni de village. Je partage ma vie avec un squale qui ne cherche qu'à acquérir un semblant de confiance pour mieux me bouffer, et pourtant je sais que je ne peux me confier qu'à lui. Alors quoi ? Qu'est-ce que je suis censé faire ? Me laisser dévorer l'âme au fil du temps, jusqu'à ce que Zabirushi prenne possession de mon corps ? Il me l'a déjà laissé entendre de nombreuses fois : si moi je l'ai relégué à la place de spectateur, lui m'ingérera purement et simplement. Ce n'est pas l'impuissance qui me guette au détour du chemin, mais le néant, l'oubli. La mort la plus hideuse qui soit. La mort de l'âme.

Dans un sens, Zabirushi était mon allié. Dans l'autre, il était mon plus mortel ennemi.
L'allié contre la mort. La Némésis.

Une idée folle me vint. Si le katana se battait à ma place contre la mort, je devais trouver un allié contre lui quand il se retournerait contre moi.

J'empoignais la garde et, dans un grand crissement de ferraille, je le dégainais, le crochet au sol.


-Zabirushi sonê. Mei-Lynn, toi tu te reposes sur ton art, sur l'encre et sur ta famille. Moi je dois compter sur un démon d'acier dont le seul but est de me déglinguer. C'est mon unique appui. Un pilier rouillé, qui sert, mais qui n'attend que de s'effondrer pour me laisser dans la merde.

Ce n'était pas exactement ça, mais bon. Pas besoin de passer pour plus taré que je ne l'étais.

-C'est une sale drogue. Je peux pas me passer de lui mais il me bouffe à petit feu. Voilà ce qui va pas. Qu'est-ce que je suis censé faire... qu'est-ce que je suis censé faire, bordel ?!

Et voilà. Un autre éclat du sale gosse.

Je levais un regard plus pourpre que d'habitude sur un groupe de gens qui me fixaient. Ils détournèrent les yeux et nous reprîmes notre marche. Je rengainais mon sabre.


-Mei-Lynn.

Ma voix n'avait rien de rassurant. Mais alors, rien du tout.

-T'as pas eu de chance de tomber sur moi. Ton oncle a vraiment eu une sale idée de venir à ma rescousse.

Elle me regarda avec des yeux étonnés.


-Qu'est-ce que tu baves encore...
-Je m'étais foutu dans de beaux draps tout seul. Vous n'aviez pas...

"Attention". BAF ! Trop tard.

-Tu es vraiment un crétin, Akizuke. Et un gros, t'en tiens une vraie couche. Ce fut à mon tour d'ouvrir les yeux comme des soucoupes. Nous on te sauve, et tu trouves encore le moyen de récriminer. Sans blagues !

"Tu crois que je n'ai pas deviné ta manoeuvre, Mahousard de mes deux ?" railla Zabirushi. "Tu cherches quoi au juste ? A te faire détester de tous ? Pour ? Les éloigner de toi ? Tu crois vraiment que je suis faible au point de te laisser le contrôle quand je prendrai possession de toi ? Tu penses vraiment être assez dangereux pour eux ? C'est moi qui suis dangereux, rugit le requin, pas toi !!!"

-Tu es vraiment ingrat, Akizuke.

Etait-ce plus que de la peine dans ces mots ? J'en savais strictement rien. Bof.

-Désolé.
-Tu crois que c'est en disant ça que je vais oublier tes paroles ?
-Et tu veux que je dise quoi ? Va te... Je m'interrompis, tant à cause du regard de Mei-Lynn qui s'assombrit que par le rire soudain et grondant de Zabirushi. Il me portait sur les nerfs, à commenter chacun de mes actes.
-Va te ? répéta la Gensouarde, le regard mauvais.
-Oh et puis merde...

Je me retournais et commençai à m'éloigner. La voix de la jeune fille claqua comme un fouet.

-Et tu crois aller où comme ça ?
-Ca te regarde ?
-Un peu, oui ! cria-t-elle, en colère. Je te signale que je suis responsable de toi, et que comme tu dis tu m'as fait assez d'emmerdes comme ça ! Alors reviens ici !

J'avais beau l'apprécier, un type comme moi restait... un type comme moi. Mon sang ne fit qu'un tour, et l'envie de me battre fit furieusement palpiter mes tempes.

-Mei-Lynn... commençai-je d'une voix rauque.
-Non, tu vas m'écouter ! J'ai dit aux...
-AISU WANA ! tempêtais-je en faisant volte face d'un seul coup et en dégainant Zabirushi dans le même temps, lui faisant décrire un large cercle. C'était la première fois que j'utilisais cette technique d'aussi loin, l'exécutant généralement quand la lame était déjà enfoncée dans ma cible.

Le croissant de glace qu'éjecta ma lame fonça sur Mei-Lynn, qui s'écarta souplement, le front barré.


-Akizuke ! Tu...!
-Trop tard, Mei-Lynn ! C'est trop tard ! fis-je avec un rictus. J'étais réellement prêt à me déchaîner, et la folie du combat avait déjà pris possession de moi. Conscient que Zabirushi n'y était sans doute pas pour rien, je ne pouvais pas lutter contre cette soif de sang.

Pour dire la vérité, je n'avais pas ENVIE de lutter contre.


-Alors allons ailleurs !

Elle partit rapidement dans une direction, et une partie de moi-même se dit que c'était précaution de sa part. Elle pensait aux habitants de Gensou... mais qu'importe ! Je voulais mon combat, et je me plierai à ses exigences si c'était là ce qu'elle voulait.

Nous parcourrûmes le village en long, moi juste sur ses talons, mais elle était trop rapide pour que je tente un assaut. Jusqu'à ce que nous arrivâmes dans un sorte de clairière ou de pré, avec de hautes herbes qui ondulaient sous le vent. Elle me fit face.


-Akizuke, je ne sais pas ce qui te prend, mais c'est mauvais.
-Ouais ouais, tu me diras après !
-Comme tu voudras...

Le fait qu'elle n'aie pas peur de moi - ou ne le montre pas - m'enrageais prodigieusement. Mais au fond, j'en étais content. Un adversaire, un vrai adversaire ! Depuis si longtemps que j'étais captif, trimbalé, voire scellé... j'étais à présent libre de mes mouvements, de mon arme et de mon chakra. Et j'allais me donner à fond.

Elle déplia une longue bande de parchemin et y dessina rapidement, avec un long pinceau sortit d'on ne sait où.


-Kuro-komeno : Karasu ! s'écria-t-elle.

Trois énormes corbeaux s'envolèrent en croassant. Des piafs, hein ? T'as rien de mieux, Mei-Lynn ?


-Rien que ça ?! criai-je en sautant haut dans les airs et en pourfendant l'une des bêtes, qui tomba au sol sous la forme d'une lourde boule d'encre huileuse. Une douleur au flanc me fit comprendre mon erreur.

La Gensouarde réfléchissait, contrairement à moi. Ayant déjà cerné mes réactions, elle avait créé ses griffes d'encre juste après avoir balancé ses corbaks. Et, exalté comme je l'étais, elle avait pu facilement m'intercepter et me labourer les côtes. Je ne ressentais pas trop la blessure, sans doute à cause de mon excitation. Cependant je n'en sous-estimais pas la gravité.

Un corbeau fonça sur moi, les yeux rougeoyants, beaucoup plus sombres que les miens qui étaient plus clairs qu'autre chose. Je l'évitais et eu à peine le temps de bloquer le coup de bec d'un autre agresseur (c'est quoi ce bec en béton armé ?!) que je sentis la présence de Mei-Lynn dans mon dos.


-Ikke Shizime... murmurai-je, ramenant mon sabre au sol. Je ne voulais pas gaspiller de chakra contre ses bestioles, mais la raison principale en était surtout que j'appartenais toujours au clan des Tôshido.

Mon premier revers trancha en deux un corbeau, et mon second une aile. Je me retournais brutalement pour effectuer le troisième et dernier, juste à temps pour voir la Gensouarde bondir.

L'Ikke Shizime est rarement utilisé pour attaquer, mais bien pour riposter. Son principe est simple : une lenteur handicapante mais une puissance implacable, faite pour briser une défense statique. Mais ça, Mei-Lynn ne pouvait pas le savoir.

Si le crochet brisa ses griffes en passant dessus, sa main gauche passa largement sous mon katana et déchira ma tunique, ouvrant une triple estafilade sur ma poitrine. Elle recula ensuite, avec un air triste pour les quelques résidus d'encre à ses doigts droits.

"Bien joué Akizuke" se moqua Zabirushi. "A chaque fois tu casses quelque chose, mais jamais elle, alors que tu manges un coup en contrepartie." Maudit requin !

Je profitais de la distance nous séparant pour la surprendre.


-Zabirushi, surgis des profondeurs !

Je me retrouvais juste derrière Mei-Lynn, levant haut mon katana. Et là, j'eu un hoquet, tant la force de la vision qui s'imposa à moi fut puissante.

J'aurai pu voir le crochet déjà enfoncé dans sa chair, l'angle cruel fouaillant son corps et...


"REVEIIIIIIIL !!!!" cracha mon katana.

J'étais au sol, sonné.


-Akizuke ? Ca va ?
-Casse-toi...

Merde. Je me sentais faible, fluctuant. Symptôme d'un fléau qui ne m'avait plus terrassé depuis l'âge de dix ans.

-Pardon ?
-Casse-toi !

"Trop taaaard..." pétilla Zabirushi d'un ton joyeux.

Je me relevais prestemment, une lueur sanguinaire dans le regard. Foutu squale.


-Surgis des profondeurs, fit ma voix quand ma bouche s'ouvrit, presque seule.

La différence notable lorsque c'était Zabirushi aux commandes, c'est qu'il ne prononçait pas son nom lors des techniques. Mais aussi qu'il parlait de façon calme, désincarnée et absolument cruelle, alors que je vociférais de manière passionnée.

Je vis Mei-Lynn de dos. C'était la seule chose que je pouvais faire. Ou encore faire.

Mon katana se leva et s'abattis d'un mouvement brusque vers la nuque de Mei-Lynn, qui roula au sol pour l'éviter, avertie soit par un sixième sens soit par réflexe, m'ayant déjà vu faire.


-Tsss. Akizuke, tu es vraiment nul. Tu utilises des techniques, mais tu les fais beaucoup trop lentement. Si c'était moi qui avait fait le premier "Surgis des profondeurs", elle aurait été déchiquetée.
-Akizuke ? fit Mei-Lynn d'une petite voix.
-Aisu Wana.

La glace roula de mon sabre en fonçant vers la Gensouarde, mais Zabirushi ne s'arrêta pas à si bon compte. C'est grâce à des choses de ce genre que je suis encore en vie, que lors de la guerre des Azuneki Tôshido je survécus face à plus fort et plus nombreux que moi. Mais en ce moment, je maudissais la puissance de mon katana. Car juste après que le croissant de glace soit éjecté, il utilisa silencieusement le "Surgis des profondeurs" pour arriver derrière Mei-Lynn. Je me dis que mon sabre était vraiment très con, car la Gensouarde allait esquiver l'assaut encore une fois et c'était mon corps qui allait manger l'Aisu Wana.

Mais que dalle.

Un filament de glace serpenta en un éclair et emprisonna la cheville de la jeune fille, immobilisée dans le dos. Je me sentis alors ricaner :


-Yaléoh...

Le roulis terrifiant de la vague de glace me tétanisa. Mei-Lynn, bloquée, faisant face à un croissant de glace et dans son dos arrivait encore une attaque bien plus puissante que j'étais bien en peine d'effectuer mais que Zabirushi exécutait presque instinctivement.

Un choc assourdissant retentit comme les deux glaces se percutèrent. J'espérais juste que Mei-Lynn ai trouvée un moyen de s'échapper, car prise entre le marteau et l'enclume... je ne donnais pas cher d'elle.

Zabirushi était vraiment une sale pute, puissante, mais bâtard comme pas deux. Et bien plus fort que moi.

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Message par Kiai 31/1/2009, 04:37

Kiai se réveilla très tôt. Il était une personne qui préférait se lever de bonne heure pour observer l’aurore et profiter pleinement de la journée dès le début de celle-ci. Il avait eu une bonne nuit avec Aisha collée sur lui, même si l’endroit était frais par moment en raison de la mauvaise isolation des murs. Kiai avait donné la majorité de la couverture de laine à sa sœur pour lui éviter de greloter pendant son sommeil.
Kiai s’était levé discrètement pour ne pas réveiller sa sœur. Il s’était pressé d’aller à la toilette, puis il alla inspecter le réfrigérateur dans le but de trouver un truc mangeable pour le petit déjeuner. Lorsqu’il ouvrit le frigo, son regard s’accrocha sur un livre posé sur la petite table ronde de la cuisine. Il referma le frigo et s’approcha du livre qui s’intitulait «Cuisiner pour les nuls». Rapidement, il feuilleta le livre de recettes. Kiai ne savait cuisiner, donc il apprit beaucoup de cette lecture instructive. Une trentaine de minutes plus tard, il dénicha une recette pour commencer à faire son chef cuistot : crêpes aux bleuets! Il se mit alors au travail et dénicha tout les ingrédients nécessaires dans le frigo et le garde-manger : Farine, œuf, vanille, lait, beurre, sucre et biens sûr des bleuets! Kiai se mit alors à mélanger les ingrédients minutieusement en suivant à la lettre les indications écris dans le livre. Vint alors où il fit cuire ses crêpes. Sans que Kiai s’en aperçoive, Aisha était réveillée et elle regardait son frère en tablier concocter le petit déjeuner sans dire un mot. Kiai, inhabile avec un poêlon, voulut faire tourner la crêpe dans les airs, mais il la lança trop fort et elle vint se coller au plafond. Kiai regarda d’un air intrigué en se grattant la joue comment il ferrait pour déloger la crêpe du plafond.
-Ouais, dit-il en se grattant la tête. J’aurais peut-être dû suivre le conseil du livre de ne pas essayer ça sans être pro...
Sa petite sœur, regardant la scène drôle avec un air enjoué, éclata de rire après le commentaire de la maladresse de son grand frère. Kiai, surpris, se retourna pour faire face à Aisha riant et il dit :

-T’essayeras ça de faire une crêpe, ma vieille!
Soudain, la crêpe se décolla du plafond et elle vint se coller sur le visage de Kiai distrait par le rire de sa protégée.

-Celle-là, je vais la manger.
Cette nouvelle scène cocasse amplifia le rire de sa sœur. Il s’enleva la crêpe chaude du visage et la déposa sur une assiette, puis posa celle-ci sur la table à manger. Il fit cuire une autre crêpe sans retenter l’expérience et la déposa dans une autre soucoupe.

-À table!
Aisha vint s’asseoir pour déguster avec son grand frère de bonnes crêpes aux bleuets nappés de sirop d’érable. Le bon goût des crêpes impressionna Kiai qui s’attendait à quelque chose d’immangeable. Par après, ils débarrassèrent la table et firent la vaisselle ensemble en parlant :
-Aisha, aujourd’hui, Yujii ira avec toi à l’académie pour faire ton inscription. C’est ce qu’il m’a dit, dit Kiai en lavant une assiette avec du savon orange.
-D’accord, et toi?, demanda-t-elle en essuyant la soucoupe que lui présenta Kiai.
-Il m’a dit que quelqu’un me ferait visiter la ville. Tiens, c’est la dernière assiette, dit-il en donnant une soucoupe à sa sœur qui l’essuya avec un linge propre.
Ils finirent la vaisselle et rangèrent la cuisine, puis on vint cogner à leur porte.

-C’est sûrement Yujii, dit Kiai en allant ouvrir la porte.
Effectivement, le garde-chuunin se tenait là en sifflotant un air les mains dans les poches. Yujii et Kiai se firent de brèves salutations et discutèrent ensemble :

-Alors... Avez-vous passé une excellente nuit ici?, demanda le chuunin.
-Oui, même si le vent pénètre facilement et qu’on entend les bruits de pas des occupants de l’étage du dessus. C’était plutôt tranquille, dit Kiai.
-Effectivement. Vous êtes chanceux. Habituellement, on a toujours des appelles dans cette rue en raison de bagarre ou de vandalisme. Je suis content alors.
-Merci. Alors, qu’elle est l’horaire de la journée pour moi et ma sœur? Questionna le grand frère.
-J’irais mener ta sœur à l’académie et je règlerais son inscription avec toute cette paperasse. Par après, on ira tous les deux au Q.G. pour te faire des papiers d’identité et on a prévu un genin d’à peu près ton âge pour te faire visiter la ville. Ça te convient?
-C’est parfais. Répondit-il content du plan de match.
Au moment même, Aisha arriva et salua Yujii. Ils parlèrent de l’académie devant Kiai. Kiai voyait l’excitation de sa petite sœur dans ses yeux. Elle aimait l’idée de se faire de nouveaux amis. Kiai les salua et ils partirent à l’académie. Kiai attendit dans l’appartement pendant une heure, puis Yujii revint vite. Kiai l’attendais patiemment. Yujii vont le chercher et Kiai le suivit jusqu’au Q.G. en passant par des rues désertes. Arrivé devant le gigantesque bâtisse avec une inscription informant l’utilité du bâtiment, Yujii ouvrit la porte Kiai pour le laisser passer en premier. Ils montèrent un escalier et arrivèrent dans une grande salle où des personnes arborant chacun un bandeau vert comme Yujii attendais en file devant des grandes tables étendues en long. Ces personnes se faisaient répondre par d’autre gens assis à l’arrière de la table, presque cachés par des tas de papier qu’ils rangeaient dans des enveloppes brunes pour les donner aux personnes attendant.

-Le Q.G. est débordé ces temps-ci. C’est pour cela qu’il y a tant de paperasse sur les tables. Pour t’expliquer, les gens avec des bandeaux verts sont des shinobis de Gensou. Les gens qui les servent assis en arrière des tables leur assignent des missions selon leur rang et leurs exigences, dit Yujii en amenant Kiai à une table.
Yujii et Kiai s’approchèrent d’une table où femme dondon collait des enveloppes avec sa grosse langue. Elle portait des petites lunettes rondes et elle avait les cheveux mal peignés. À vue d’œil, elle ne semblait pas sympathique. Yujii la salua et la dénommé Misaki fit de même.

-Et qu’est-ce qui amène notre cher Yujii au bureau ? dit-elle en descendant ses lunettes.
-Et bien, Misaki, j’aimerais que vous fassiez les papiers de notre ami ici. Il est immigrant. Dit-il en désignant Kiai.
Kiai fit un signe de la main à la dondon et elle remit ses lunettes en place.

-Pas très bavard le gars, Yujii. As-tu le formulaire donné par Kimaro ?
-Oh, je n’y pensais plus. Le voici, dit-il en donnant un document jaune.
Elle prit un moment pour lire le document, puis elle s’adressa à Kiai :

-Alors mon cher Kiai Asuchi, qu’est-ce qui t’amène dans notre merveilleux village de Gensou ?
-J’espérais trouver un endroit confortable pour vivre heureux avec ma petite sœur après la mort de nos parents, dit Kiai.
Elle inscrit quelque chose sur le document, puis elle étampa un grand «ACCEPTÉ» bleu à côté de l’«ACCEPTÉ» de Kimaro. Elle fouilla dans le bordel de la table et trouva un document blanc puis elle écrivit dessus quelques mots illisibles dont Kiai ne put distinguer. Elle donna la feuille en question à Kiai qui la prit aussitôt.

-Passez dans la salle là-bas. Il fera une photo de vous et il fera une carte avec l’image. Bonne journée.
Kiai salua la dondon avec un léger signe de tête, tandis qu’elle remontait ses lunettes. Yujii l’amena dans une salle blanche où était posé un appareil photo. Il demanda à Kiai de se mettre au fond de la salle et de faire un visage neutre pour la photo qui servirait à faire sa carte d’identité de Gensou. La photo ne dura pas plus de 15 minutes et Kiai reçut sa carte très rapidement. Yujii lui à donna et le ramena dans la salle d’attribution des missions. Soudain, Yujii se retourna et dit :

-Bon, ta carte est faite et tu fais maintenant partie à part entière de Gensou. Bien sûr, il aura une partie à toi qui sauras de t’intégré au village, mais je ne doute que cela te pose un problème. De plus, je t’aviserais la semaine prochaine de la journée dans laquelle un shinobi du village te fera passer un petit test pour pouvoir t’attribuer le titre de genin de Gensou. Maintenant, je te donne cette enveloppe contenant 500 ryos pour tes courses au marché et aussi pour t’acheter diverses choses. Autre chose... Un genin t’attend en bas de l’escalier. Il va te faire la visite de Gensou. J’ignore qui est ce genin, mais je te souhaite bonne visite !, dit Yujii à Kiai en lui donnant une enveloppe rembourrée de billets d’argent.
Kiai prit l’enveloppe et en sortit le contenu. Plein de billets verts s’offrirent dans sa main en sortant de l’enveloppe. Il fut interrogé par l’argent, dont il ne connaissait pas la valeur. Sans trop s’en occuper, il fourra les billets dans sa poche de pantalon. Yujii avait laissé Kiai et il était descendu l’escalier.

*Si j’ai bien compris, un ninja m’attend au bas de l’escalier pour me faire visiter Gensou.*
Kiai jeta l’enveloppe brune dans une poubelle en passant, puis il descendit les marches par lesquelles il avait monté pour venir dans la grande salle où il se trouvait deux minutes plus tôt. Au rez-de-chaussée, il remarqua une fille dans l’adolescence attendant quelqu’un.

*Ça doit être elle*

Celle-ci attendait avec quelques feuilles de papier dans ses mains. Elle avait les bras croisés et elle était accotée sur un mur de l’établissement. En s’approchant d’elle, Kiai put remarquer les magnifiques yeux verts qu’elle avait. Elle avait les cheveux qui lui descendait jusqu’aux épaules. Son visage était fin et sa peau blanche comme la neige, tel un ange. Ses lèvres semblaient fines comme de la soie, puis elle possédait de petites joues peu rondes. Au dessus de ses yeux divins, elle avait de minces sourcils parsemant le tous. Kiai pensait avoir affaire avec un ange. Son cœur palpitait bizarrement dans sa poitrine, sans savoir pourquoi. Il ressentait soudainement une émotion semblable à celle quand il avait vu Aisha pour la première fois. Sa gorge était devenu sec soudainement. Il s’immobilisa à la dernière marche de l’escalier. Le bruit produit par son dernier pas fit tourner le regard de l’adolescente vers celui qui se trouvait dans l’escalier. Son visage s’illumina subitement. Elle afficha un sourire en dévoilant de belles dents blanches à Kiai, qui semblait sous l’effet du coup de foudre.
-Serais-tu par hasard la personne dont je dois faire visiter la ville ? demanda-t-elle.
-Euh...oui...c...c’est moi, dit Kiai en balbutiant.
-Et bien. Je me présente : je me nomme Hanakami Kora. Je suis un shinobi du village de Gensou. Suis-moi dehors et on fera plus ample connaissance.
Sans dire un mot, Kiai suivit Hanakami en marchant. Il avait brusquement très soif et il était très gêné devant cette fille ravissante dans une sorte d’armure verte en cuir. Ils sortirent tous les deux du bâtiment et allèrent se placer dans l’ombre de l’immense bâtiment.

-Bon, avant de commencer la visite de la ville, j’aimerais savoir ton nom, dit Hanakami.
-Euh...je me nomme...Kiai...Asuchi, dit-il lentement.
-D’accord, Kiai. En premier, nous irons visiter le parc de la cascade, où plusieurs équipes de shinobis s’entraînent, dit-elle.
-Équipes de shinobis ?dit Kiai interrogé avec sa timidité soudainement disparut.
-Tu ne connais rien sur les ninjas ?
-Je connais quelques trucs sur les shinobis, mais j’ignorais qu’ils étaient en équipe, lança Kiai.
-Bon, je vais te faire un court résumé. Chaque ninjas, après leur examen genin réussi, sont attribué à un senseï de grade jounin avec lequel ils s’entraîneront dans les arts ninjas qui se résument à trois principales branches : le genjutsu, art de l’illusion, ninjutsu, art du ninja et taijutsu, art du combat rapproché. Ainsi, des équipes de trois genins et d’un jounin senseï sont créées, dit Hanakami en faisant son petit professeur en mettant un doigt en l’air.
-As-tu une équipe ?demanda Kiai.
-Oui, je fais équipe avec mon ami Itagachi avec notre senseï Hashizu Kofujin. Exceptionnellement, nous sommes une équipe de deux genins, car nous sommes un peu des surdoués, dit-elle sans essayer de se vanter.
-Ah bon. Je comprends maintenant grâce à toi, Hanakami. Merci, dit-il.
-De rien. Bon, maintenant, faisons place à la visite. En premier, on va aller visiter le parc de la cascade, dit-elle.
Kiai suivit Hanakami en zigzaguant entre certaines ruelles où il n’y avait pas un chat traînant dans le coin. L’utilisation de ces rues réjouissait Kiai. Même si ceux-ci étaient sombres, Kiai aimait mieux passer par là. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent dans l’intersection de deux rues sombres où, visiblement, semblait traîner une bande de jeunes exécutant des graffitis sur les murs de l’endroit parsemé de dessin plus ou moins vulgaire représentant la plupart du temps de la violence ou de la nudité. Une des personnes présentes, semblant être le chef de la bande, s’approcha des deux adolescents. Hanakami s’arrêta et croisa les bras, attendant cette personne s’approchant d’eux. Kiai s’immobilisa lui aussi à côté de la fille, observant cet homme qui s’avançait. Il tenait dans sa main un couteau.




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Message par Kiai 31/1/2009, 04:42


-Hahaha... Voyons voir ce qui se pointe... Et bien voici notre chère Hanakami ! Qu’est-ce qu’une chienne comme toi traîne dans cet endroit en compagnie d’un jeune homme mal habillé ? dit l’homme.
Au son du commentaire, Kiai l’ignora et concentra son regard sur les cabots de l’homme présent derrière lui. Ceux-ci firent des regards pervers à Hanakami, ce qui énerva Kiai

-Alors Torefikku, toujours à la tête de ta bande de chihuahuas ? répondit Hanakami.
-Pff... Tu ferais mieux de ne pas parler espèce de pute ! Toi, comment tu l’as payé pour ses services ! Renvoya Torefikku.

Kiai n’aima pas la remarque. Il resta muet et foudroya du regard le dénommé Torefikku. Kiai n’aimait surtout pas qu’on insulte les gens aussi facilement, même s’ils étaient presque inconnus à lui. Ce mec, plus petit que lui, semblait se montrer supérieur avec un air hautain.

-Dégage Torefikku ! T’as même pas passé ton examen genin, alors tu me fais pas peur ! dit Hanakami courageusement.
-Pétasse... L’examen genin et la vie de shinobi, c’est pour les faibles comme toi. Moi puis mes potes, on va te crever pour tes humiliations avec ce connard d’Itagachi avec son idiot de cabot mal léché ! Tu vas voir, on va s’amuser avec toi avant et tu t’en rappelleras, je te le jure... déclara Torefikku en sortant un couteau de sa poche de droite.
Kiai s’énerva. Insulter une personne comme Hanakami comme ça était inacceptable pour lui. Il serra les dents et les poings fermement. Hanakami resta là, attendant l’assaut du chef et de ses chiens. Bien sûr, elle n’avait aucune chance avec ses justus contre autant de personnes ! Kiai les conta... Ils étaient 7 aux totale. Kiai s’énerva et s’élança sur Torefikku pour lui asséner un coup de poing dans le visage. Le chef de la bande évita de justesse le coup de l’adolescent et asséna un coup de couteau en direction du corps de Kiai. Il évita avec agilité en faisant une roulade vers l’arrière, puis il se mit en position de combat en avançant les poings et s’avança vers son ennemi. Kiai, rapidement, saisit le bras droit contenant l’arme blanche et l’autre bras, puis il infligea un coup de genou dans l’endroit où ça fait mal.

-Prend ça enfoiré de fils de pute ! dit Kiai en colère.

À l’arrière, Hanakami, qui combattait les autres chiens de Torefikku, ne put s’empêchait de rire en voyant Torefikku, criant comme une fille, s’étaler sur le sol, les mains sur les couilles. Kiai, en colère, asséna un coup de pied au visage du garçon. Torefikku se mit la main droite sur le nez pour empêcher le saignement. Ses compagnons, inquiets par l’état de leur chef, vinrent l’empoigner par les bras et l’emmenèrent avec eux en s’enfuyant.

*Bien fait pour lui.*

Kiai s’éloigna d’eux pour les observer s’enfuirent avec leur chef, puis il alla à côté d’Hanakami.

-Merci. T’as vraiment punit ce mec, dit Hanakami en regardant Kiai.
-De rien. C’est naturel pour moi de venir en aide à quelqu’un, répondit-il. On continue la visite, dit Kiai en souriant à celle se trouvant à côté.
-D’accord. Bon, allons par là... dit-elle avant de marcher en direction d’une nouvelle rue.

Kiai suivit Hanakami en marchant tranquillement vers le parc de la cascade. En chemin, elle lui décrivit cet endroit comme un lieu harmonieux où les équipes s’entraînaient sous le son de la cascade, emblème de Gensou. Arrivé là-bas, ils prirent une heure pour visiter l’endroit et ils saluèrent quelques équipes au passage.

*Cet endroit est merveilleux. Le son de la cascade apaise mon esprit. Je comprends pourquoi les ninjas viennent s’entraîner dans ce lieu reposant pour l’esprit.*

Par la suite, Hanakami décida de faire visiter les grandes rues de Gensou et les boutiques de l’endroit. Ils s’y rendirent, mais Kiai figea sur place en voyant la masse de gens se déplaçant dans cette rue.

*Tant de gens dans un si petit espace...*

Hanakami, remarquant que Kiai ne la suivait plus, elle se retourna pour voir Kiai immobilisé, les yeux grands ouverts, tremblant comme une feuille. En le voyant, elle se demanda ce qui lui arrivait.

-Ça va Kiai ? demanda-t-elle.

Il était incapable de répondre. Il se sentait compressé dans cette foule.

*Les regards des gens... Ils...Ils me font...peur.*

Les gens passaient, bousculant Kiai au passage en lui tendant des regards croches. Sa tête tournait à l’intérieur de lui et il se sentait très mal. Sur le haut de son front, quelques gouttes de sueur perlèrent et tombèrent sur son torse. Kiai vu Hanakami se retourner et bouger les lèvres, mais il ne comprenait rien. En fait, il n’entendait plus un bruit autour de lui et sa vue de brouillait pour devenir très flou. Il sentit alors son cœur dans sa poitrine s’emballer. Hanakami remarqua alors le malaise du visiteur. C’était cet endroit qui le rendait ainsi. Son esprit annaliste lui disait la même chose. Elle empoigna Kiai par la main et le tira avec force dans une ruelle des alentours. En l’emmenant dans l’endroit le plus sombre de la petite rue croche. Sans faire exprès, elle trébucha sur une caisse de bois se trouvant là avec quelques bouteilles de bière un peu partout. En tombant, elle emporta Kiai dans sa chute. Kiai se retrouva sur elle dans une situation embarrassante qui le mit mal à l’aise. En entrant dans ce lieu désert, il avait repris ces esprits, mais il s’était laissé tirer pas Hanakami. En voyant son visage en parallèle avec celui d’Hanakami, il s’était immédiatement éloigné, mettant mal à l’aise la fille et lui. Il se releva et l’aida à se relever en lui tendant la main. Il se mit la main sur la tête en rougissant.

-Euh... Hihi... Je suis désolé pour cette situation très... embarrassante, dit-il en mettant la faute sur lui-même.
-Non... C’était plutôt une maladresse de ma part... Il y avait une boîte de bois et j’ai... trébuché dessus, dit-elle embarrassée.
-Euh...non, non ! C’était... dit-il avant de se faire interrompre par la jeune femme en face de lui.
-Changeons de sujet, on ne fera pas de débat ! Qu’est qui t’es arrivé dans la rue principale de Gensou ? demanda-t-elle en changeant brusquement de sujet.
-J’en sais trop rien. J’ai soudainement figé, le monde s’est mis à tourner dans ma tête, j’avais peur des regards des gens et je suais comme jamais auparavant, dit-il en se frottant la tête.
-Je ne sais pas moi non plus. J’ai tenté de te parler, mais tu ne m’as pas répondu.
-Quoi ? J’ai vu tes lèvres bouger, mais je n’ai rien entendu sortir de ta bouche. Il n’y avait plus un son alentour de moi.
-Je vois, dit-elle en mettant une main sur son menton en réfléchissant. Une sorte de phobie peut-être ?
-J’en sait trop rien. Je n’ai jamais été exposé à tant de gens. C’était comme si j’étais comprimé dans mon propre corps... dit-il en fermant les yeux.
-Tu devrais te renseigner sur ta phobie. C’est très dangereux. Tantôt, j’ai eu peur pour toi et je t’ai amené ici pour te calmer. J’avais remarqué que tu étais à l’aise dans les petites rues sans gens. C’était comme un réflexe... dit-elle en en ôtant sa main de son menton.
En ce qui concerne notre visite de Gensou, j’ai bien peur de ne pouvoir que te faire visiter les petits endroits. La majorité des commerces se situent dans la grande rue, alors tu devras sûrement trouver un marché privé pour ta nourriture et aussi un endroit pour t’habiller convenablement. Viens, je crois que j’ai trouvé un endroit...

Elle empoigna le bras de Kiai et elle l’amena en traversant toujours plus de rues sombres où traînaient parfois des ivrognes. Au passage, ils les ignoraient. Hanakami avait une patience en or avec les gens et elle savait contrôler ses émotions. Elle avait sûrement un don pour éviter ses alcooliques dans la rue lui chantant des bêtises au passage. En quelques minutes seulement, Kiai arriva devant un petit bâtiment où différent fruits et légumes étaient exposés au regard des rares passants. Kiai remarqua alors que cet endroit n’était pas bien loin de son bloc d’appartements.

-Tiens. Voici un petit marché de ton quartier où tu pourras venir faire tes emplettes chaque semaine. Maintenant, essayons de trouver un endroit où tu pourras t’habiller comme un prince... dit-elle en désignant le bâtiment, puis en prenant une fois de plus le bras de Kiai pour l’emporter dans une autre rue.

La recherche dura quelques minutes. Ils trouvèrent une boutique de vêtement où une fille habillée en gothique tenait la boutique. Hanakami emmena Kiai de force dans la boutique sans son consentement. Kiai ne protesta point, jugeant qu’il devait s’habiller convenablement dans un monde «civilisé». Hanakami montra quelques vêtements à Kiai, presque toujours en désaccord sur le style. Finalement, ils se firent conseiller par la gérante et vint le verdict : Une veste en cuir, une paire de jean avec une ceinture brune et un t-shirt rouge pour porter en dessous de la veste. Avec cela, Kiai pourrait se faire respecter dans les rues, du moins du goût vestimentaire. Il vint de payer la facture... Pour un coût total de 300 ryos ! Une chose était sûre : Il ne ferait de grosses emplettes au marché cette semaine !

*Hi, hi... Ne jamais faire confiance aux femmes dans ce domaine !*

Ils sortirent de la boutique en remerciant la gérante qui semblait très contente de l’achat de son client. Ils marchèrent un peu en parlant jusqu’à l’immeuble de la demeure de Kiai.

-Vais-je te revoir ? demanda Kiai à Hanakami.
-Peut-être. Seul le destin nous le dira ! dit-elle. J’ai passé une bonne journée en te faisant visiter la ville, même si nous n’avons pas visité les grands endroits. Juste pour te dire tu pourras consulter les livres pour ta phobie à la bibliothèque de Gensou, dont presque personne si rend en raison de l’impopularité de l’endroit. Tu t’y plairas, c’est un endroit calme où l’on peut relaxer sans être déranger. J’y vais souvent, dit-elle de plus à Kiai.
-Bien et merci ! Au fait, j’ai oublié de te dire que la semaine prochaine, un shinobi de l’académie va me tester dans le but de me faire devenir genin. J’intègrerais sûrement une équipe et j’espère que je te reverrais soit à la bibliothèque ou soit en tant que ninja ! Je te souhaite une bonne fin de soirée, Hanakami et à plus !

Ils se laissèrent en s’envoyant des signes des bras. Kiai monta les escaliers jusqu’à l’appartement où l’attendait sa chère sœur ayant préparé le repas. En goûtant le repas, il remarqua le talent de sa sœur en cuisine et il ne manqua pas de le souligner avant d’aller s’étendre dans son lit pour s’endormir. Kiai, avant de s’endormir avait sa petite sœur dans les bras, repensa à la journée qu’il venait de vivre. Il aimait réfléchir sur les évènements survenu dans 24 heures. Son verdict tomba : Il venait de vivre sûrement la plus belle journée de sa vie en compagnie de celle dont il avait eu le coup de foudre au premier instant !



Légende=
souligné+gras= Pensé Kiai
Gras= Parole
Italique= Narration et description

olive= Kiai
violet= Aisha
vert= Yujii
marron= Masaki
indigo= Hanakami
rouge= Torefikku









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Message par Fenrir Shinzen 4/2/2009, 19:14

Ma mère m’avait laissé seul. Elle était partie en mission et m’avait laissé pour mission à moi de m’entraîner. Voilà pourquoi je me trouvais dans le jardin du clan Shinzen, cette magnifique étendue de verdure. Le temps est ensoleillé ce matin, et je dois dire que cela renforce mon humeur joyeuse. J’ai passé la matinée avec ma jeune sœur Kira, qui ne s’était toujours pas décidé à parler. Depuis sa capture, elle ne s’exprimait que par cri primitif mais tellement attachant. J’ai malheureusement dû la quitter cette après-midi afin de m’acquitter de ma tâche.
Je me suis promis de m’entraîner, afin de pouvoir un jour capturer celui qui m’a enlevé ma sœur pendant tant d’années. Seulement, elle venait d’avoir quatre ans et ne pipait toujours pas mot. Mais que lui avait-on donc infligé pendant ces années. Pourquoi sa peau était-elle devenue mauve et pourquoi des griffes avaient remplacés ses ongles ?
Tant de question auxquels je ne pouvais répondre. Mais bon, je devais m’entraîner, et au final, ce sera le kidnappeur qui me répondra. Mais pour l’instant, je devrais être entrain de m’entraîner.
Mais à quoi ? Je n’avais aucune idée de quel genre de technique le clan avait développé, je ne connaissais que le Genesis. A croire que ma mère pensait que je devinerais seul. Mais non, que pouvais-je faire d’un jutsu qui se contentait de faire pousser le l’herbe ? Je n’allais pas faire pousser un champ de hautes herbes pour passer le temps non plus…Voilà ! Laisser vagabonder mon esprit m’avait permis d’avoir une idée.
Je connais parfaitement mes faiblesses, le Taijutsu et le Genjutsu. Un adversaire qui me provoque au corps à corps serait bien gêné si des hautes herbes venaient à entraver ses mouvements, à les ralentir. Cela me permettrait de gagner du temps pour employer un ninjutsu.
Et puis, utiliser les hautes herbes pour me dissimuler du regard d’un utilisateur de genjutsu pourrait me permettre d’éviter les risques des pupilles spéciales.

Voilà, je venais de trouver la voie pour m’entraîner. Je venais de réfléchir à tout ça les yeux clos, et une fois que je les ouvris, je remarquai que plusieurs membres du clan me regardaient en coin. Un sourire de triomphe avait du trahir mes sentiments. Je repris alors immédiatement mon visage impassible. Il était temps pour moi de passer à l’action.

Je me levai, effectuai rapidement des signes puis posai mes mains sur le sol recouvert de verdure.


- Genesis

Je venais de souffler d’une voix très basse ces derniers mots, comme un murmure adressé à la nature et rien qu’à elle. L’herbe commença alors à grandir en certains endroits, mais sans que je ne puisse contrôler ce phénomène. Plusieurs personnes qui étaient là s’effrayèrent, indignés par les brins d’herbes qui venait de pousser sous leurs pieds. Les membres de mon clan ne tenaient pas vraiment les shinobis dans leur estime, surtout pas au sein de leur propre clan. Pour eux, un shinobi n’était qu’un destructeur en puissance, qui finirait par provoquer tôt ou tard la disparition d’une partie de la nature. Et en un certain sens je les comprenais. Les shinobis finissent bien sûr par détruire des sites naturels, mais j’avais besoin de devenir shinobi pour pouvoir continuer de rêver que j’attraperais le mystérieux inconnu qui s’est immiscé dans la vie de ma famille. Et puis, ces inoffensifs protecteurs de la nature seraient bien ennuyés sans la protection que leur offre les shinobis en question. Mais bon, ce n’était pas le moment pour moi de divaguer, il fallait que je m’entraîne.
Je repris donc mes esprits et ma concentration revint. Les signes s’enchaînèrent tout seuls et mes mains plongèrent dans le sol, laissant s’échapper le chakra « plante » afin de collecter les ressources nécessaires et de faire pousser les brins d’herbes. L’acheminement jusqu’au brin d’herbe en question ne me posait plus trop de problème grâce à mon précédent entraînement. Mais la chose se corsait une fois que le chakra plante arrivait au niveau des brins d’herbes préexistants. Le chakra avait tendance à le contourner puis se dissiper. Maîtriser tous les flux de chakra que j’utilisais pour faire pousser l’herbe était impossible. Mon esprit devait se focaliser sur trop de choses à la fois et au final, je ne maîtrisais plus rien.
Faire grandir la végétation serait sûrement plus simple juste après l’avoir faite naître grâce au Genesis, mais en y réfléchissant plus longtemps, la quantité de chakra devrait être bien plus importante et donc, le chakra finirait aussi par se dispersé. Voilà ma solution ! Il me suffit d’utiliser moins de chakra. Je ferais grandir une quantité amoindrie de végétation mais je pourrais contrôler plus facilement les flux de chakra.

J’entreprit donc de recommencer l’expérience et il s’avéra en effet que l’exercice était bien plus simple avec moins de chakra. Progressivement, les touffes d’herbes devenaient de plus en plus hautes autour de moi. Je finis finalement par m’écrouler dans les hautes herbes touffues qui m’offraient un confort agréable.
Mes yeux finirent par se clorent en regardant la lune éclatante.
Je fut réveillé au petit matin par le lever du soleil et après m’être étiré, mes doigts rencontrèrent la texture si particulière du papier. Un mot était posé sur mon abdomen. Je me relevai donc et entreprit d’ouvrir la lettre. Je remarquai tout de suite l’écriture resserrée et fine de mon père.


Fenrir, j’ai préféré te laisser ici de peur de te réveiller.
Préviens quand même la prochaine fois s’il te plait.

Ton père

Depuis la disparition de ma sœur à mes 15 ans, mes parents avaient très peur lorsque je disparaissais sans prévenir. Le mot de mon père était une façon diplomate de me dire que je lui avais fait une peur bleue. J’irais m’excuser en rentrant. Mais pour l’instant, j’avais une heure devant moi avant que Kira ne se lève. J’entreprit donc de recommencer mon entraînement. L’heure passa à une vitesse ahurissante bien malgré moi.
Je me relevai donc et commença ma route vers la maison. Je poussai la porte et découvrit mon père, prêt à partir à son travail.


- Pile à l’heure fiston. Ta sœur dort encore, essaye de ne pas faire trop de bruit.

- D’accord, et au fait, je m’excuse pour hier soir. J’aurais du prévenir.

- Ce n’est pas grave fiston. A ce midi.


Je savais bien qu’il mentait. Il avait un sourire crispé pendant qu’il me parlait, ce qui trahissait bien ces sentiments. Il m’en voulait de ne pas l’avoir prévenu. La porte claqua dans mon dos et le bruit me rappela à la réalité. Ma sœur dormant encore, je décidai d’aller prendre une bonne douche. J’adorais la douche, un moment de solitude, sous l’eau glacée rendant la peau ferme. A peine ma douche finie, j’entendis un bruit dans la chambre de Kira. Cette dernière se levai et me sauta dans les bras lorsqu’elle m’aperçut.
Je la fit prendre son petit déjeuner puis passai la matinée avec elle à jouer. Je ne savais pas comment je pouvais supporter ces jeux stupides que je faisais avec elle. Mais pourtant, je m’amusais beaucoup. La matinée passa rapidement et je commençai à préparer le déjeuner pour midi. Mon père ne tarda pas à entrer et nous nous mîmes à table.


- J’amènerais Kira à la garderie cette après-midi, profites en pour continuer ton entraînement.

- Merci p’pa


Je le savais, ma mère lui avait donné des consignes. Elle savait que la seule chose qui pourrait m’empêcher de m’entraîner était ma sœur. Bien jouer maman. Après le repas, je me préparai à repartir à l’entraînement. Sur le palier de la porte, je vis mon père jouer avec Kira dans la cuisine.

- Il y a des chances que je ne rentre pas ce soir, tout comme hier. Ne t’inquiètes pas.

- D’accord fiston.


« Fiston », je détestais quand il m’appelait comme ça. Mais bon, lui dire l’aurais sûrement vexé et les membres de ma famille sont les seules à qui j’essaye de ne pas faire trop de mal. Je repartis donc, serein, en direction de l’entraînement. Je passai de nouveau ma journée à m’entraîner, et je finis par bien maîtriser les flux de chakra lorsque le soleil commençait sa descente. Devrais-je continuer ou rentrer ?
Finalement, j’avais prévenu mon père il était donc plus judicieux de continuer l’entraînement afin d’étendre la zone de contrôle.

La semaine passa rapidement tandis que je progressais de plus en plus. La plupart de mes nuits se finissaient dorénavant dans l’herbe humide du jardin du clan. Mon corps se fondait dans cette densité de végétation me permettant de me ressourcer rapidement. Puis, un matin, alors que je pensais me réveiller en admirant la cime des arbres, je vis un mur se dresser devant mes yeux. Je fus prit d’un mouvement de recul puis observai la scène. J’étais dans ma chambre, allongé sur mon lit. J’entendis des bruits de pas s’approcher de ma chambre, sûrement mon père alerté par le bruit que je venais de faire.
Mais à ma grande surpris, ce fut ma mère qui poussa la porte. Elle venait sûrement de rentrer de sa mission.


- Alors comme ça tu dors à la belle étoile ces derniers temps.

- Disons que mes entraînements me font tomber d’épuisement sur mon lieu de travail si je puis dire.


Un sourire se dessina sur les fines lèvres de sa mère.

- J’ai profité du fait que je t’ai ramené hier pour évaluer tes progrès. On dirait que tu as étendu ta maîtrise du Genesis.

- Oui, je suis parti dans une direction un peu particulière.

- J’ai vu ça, et je t’en félicite. Cela va beaucoup nous aider par la suite.

- Et que dois-je comprendre par la suite.

- Prends ton petit déjeuner, je te le dirais sur le chemin de l’entraînement.

- Je profite en général du matin pour jouer un peu avec Kira…

- On est dimanche, ton père est là et s’occupera d’elle. Allez, dépêche-toi.


Elle n’avait pas compris ce que je voulais dire. Je ne voulais pas qu’on s’occupe de Kira mais simplement passer du temps avec ma sœur. Mais on dirait que la rigueur exigée chez les Kounin lui fasse passer l’entraînement pour une priorité.
Je me dépêchai néanmoins de manger mon petit déjeuner, embrassai ma petite sœur puis rejoignit ma mère qui m’attendait dehors.
Nous prîmes l’habituelle route pour aller sur mon lieu d’entraînement. Une fois arrivée, elle se décida à m’adresser la parole.


- Nous avons comme objectif aujourd’hui plusieurs chose. La première sera de manier un élément de la végétation afin d’en faire une arme. La deuxième sera tout simplement de créer un clone d’herbe. prêt.

- Fin prêt.


Manier les plantes se diviserait selon ma mère en trois étapes : contrôler la taille et la forme et la direction. Pour la taille, aucun soucis je m’y étais entraîné lors du Genesis. Pour ce qui est de la forme et de la direction, cela poserait sûrement un peu plus de difficulté, surtout la direction. Je me concentrai, et regardai attentivement ma mère. Elle m’enseignait les signes nécessaires à ma première technique offensive, le Shokubutsu : taga no jutsu. Comme son nom l’indiquait, ce jutsu consistait à agrandir la taille d’un ou plusieurs brin d’herbe, ou autre végétation, de l’allonger et enfin de l’utiliser pour piéger l’ennemi. Selon ma mère, ce jutsu était très important pour l’apprentissage de la forme et de la direction.

Je me concentrai, prêt à tout donner malgré la fatigue. Les signes n’étaient pas dures à retenir et au bout d’une demi-heure, je les connaissais sur le bout des doigts, sans jeu de mots. J’effectuai donc les signes, pris possession d’un unique brin d’herbe et augmenta sa taille. Grâce aux sceaux formés auparavant par mes mains, le brin d’herbe « connaissait » la forme qu’il devait adopter. Cependant, un minimum de concentration et d’exercice furent nécessaire avant que je puisse faire d’un banal brin d’herbe un fouet tranchant. Mais le brin d’herbe partait néanmoins en tous sens. Il était impossible de contrôler sa taille et sa direction en même temps. La direction était très compliquée à indiquer. J’avais découvert que je devais tracer une sorte de chemin de chakra que suivait mon mystique brin d’herbe. Mais sans contrôler la forme de ce brin, rien ne servait de le guider vu que n’importe qui pourrait le casser d’un mouvement de doigt. Il fallait donc scinder son esprit en deux parties, une partie se consacrant à la forme, et une autre à la direction. L’idée du Kage Bunshin me vint en tête mais mon niveau de maîtrise dans ce jutsu ne suffirait sûrement pas. Et dépendre d’un clone n’était pas une idée qui m’enchantait beaucoup. Je fut soudain surpris par la couleur anormalement sombre du ciel. La nuit était tombée sans que je remarque rien. Une nuit sans étoiles, sans bruit. Ma mère dût remarquer que je ne m’entraînais plus et se leva, m’invitant à la suivre jusqu’à la maison. L’entraînement reprendrait demain. Le chemin du retour passa rapidement tandis que je tentais vainement de trouver une solution à mon problème. Il était tard, mon cerveau était fatigué, je penserais à tout cela demain, après une bonne nuit de sommeil.

A peine mon corps entra en contact avec le doux tissu qui revêtait mon matelas que le sommeil m’emporta dans ses profondeurs. Ce fut une nuit sans rêve, mes pensées tout simplement perdues dans une immensité noire. Je me réveillai tout seul le lendemain, tiré de mon sommeil par un bruit sourd. Une fois debout, je constatai rapidement que ce bruit venait de ma mère qui avait laissé tombé un couvert. Je pris donc mon petit-déjeuner et me préparai pour la journée. Encore une fois, je ne verrais pas ma sœur ce matin, matin que je passerai à m’exercer. Quelques minutes plus tard, le temps de revêtir des vêtements corrects, je rejoignit ma mère et nous partîmes en direction du Jardin Shinzen.
La nuit m’avait porté conseil quant à mon problème. Pour scinder mon esprit en deux parties et réussir mon jutsu il me fallait tout simplement m’exercer à cela suffisamment longtemps par le biais de la méditation.
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Message par Fenrir Shinzen 4/2/2009, 19:18

Je fermai donc mes yeux, laissant mon corps entrer en fusion avec la nature. Une fois ma concentration à son maximum, je tentai de diviser mes pensées en deux. Seulement, penser à deux choses en même temps s’avéra très compliquer, et je me résignais à ne pas utiliser de clone. La journée passa à une vitesse ahurissante, sans que j’arrive à séparer mon esprit.
Les jours se succédèrent, les progrès suivant lentement. Au bout de trois journées de méditation, ma mère m’annonça qu’elle partait en mission. Sans lui poser plus de questions, je continuai mon entraînement. J’arrivais finalement à visualiser mon esprit comme une masse elliptique qu’il fallait séparer en deux groupes distincts. Seulement, à chaque fois que je me concentrais sur une partie de l’ellipse, l’autre disparaissait. Voilà donc à quoi je passais la majeure partie de mes journées. Le sixième jour, je décidai finalement qu’il était temps que je m’occupe un peu de ma sœur mauve. Je prit donc ma matinée, puis finalement ma journée entière pour passer du temps avec Kira. Une journée de repos au milieu de ces jours d’entraînement, ce fut mon plus grand bonheur. Au contact de ma sœur, mon humeur maussade disparaissait immédiatement, rempli par un sentiment de bonheur.
Mais la journée passa et le lendemain, mon entraînement reprit, malgré les réticences de ma sœur. Il était à nouveau temps pour moi de scinder mon esprit. Depuis ma journée de repos, les progrès allaient plus rapidement et je parvins bientôt à visualiser et me concentrer sur les deux disques issus de mon ellipse mentale initiale. Moins de deux semaines plus tard, ma mère rentra de mission, l’ai fatiguée. La journée qu’elle passa à se reposer se couronna de succès pour moi. A la tombée de la nuit, j’avais réussi à scinder mon esprit en deux parties, rendant ainsi inutile l’utilisation de clones.
Je prit donc le chemin du retour, pressé de prendre du repos. J’évaluerais mes nouvelles capacités demain, en essayant de réussir le taga no jutsu. La nuit passée dans mon lit me fit le plus grand bien et je me réveillai tôt le lendemain matin, bien avant ma mère. J’en profitai donc pour aller me relaxer aux bains et je revins au moment où ma mère finissait son petit déjeuner. Elle m’adressa un sourire que je ne lui rendit pas et mangea à mon tour. Une heure plus tard, je me retrouvais à nouveau au beau milieu du jardin du clan.


- Je suppose que tu t’es bien entraîné en mon absence, il est donc temps de me montrer les résultats.

- Disons que je ne me suis pas réellement entraîné au jutsu, donc je ne promets rien.

- Qu’as-tu fais ces dernières semaines alors ?

- C’est un peu compliqué à expliquer… En gros, je me suis arrangé pour ne pas avoir besoin de clone.

- Très intéressant, quelle méthode utilises-tu ?

- Euh, je divise mon esprit en deux parties, chacune se concentrant sur une étape donnée, dans le cas du jutsu, une partie sur la taille, l’autre sur la forme.

- Très surprenant, la plupart des shinobis se serrait contenter de faire par étape successive, forme puis direction puis re-forme, puis re-direction et ainsi de suite… C’est d’ailleurs la méthode que j’utilise. Peu de ninja parvienne à acquérir une concentration suffisante pour scinder son esprit, encore moins arrivent à le faire en combat.


Je n’y avais pas pensé… Serais-je capable de scinder mon esprit lors d’un combat acharné, sûrement pas… Ma mère dut lire l’inquiétude sur mon visage car elle reprit la parole.

- Ne t’inquiète pas, je suis sûr qu’avec l’entraînement tu parviendras à réaliser ta décision mentale en combat. Pour l’instant, concentre-toi et essaye de réaliser le jutsu.

- Bien.


J’effectuai alors les signes du jutsu puis me concentrai et scindai rapidement mon esprit en deux parties. Chaque partie de mes pensées fit alors précisément ce qu’elle devait faire. L’un des brins d’herbe s’allongea lentement puis s’enroula autour d’un arbre. Encore un effort et je réussis à resserrer l’étreinte autour de l’arbre. Le brin d’herbe géant se ramollit alors et s’étala sur le sol, dévoilant une marque sur le tronc de l’arbre. Ma mère s’empressa immédiatement d’effacer cette écorchure qui affectait un être de la nature.

- Très bien Fenrir. Passe le reste de la journée à t’entraîner à ce jutsu afin que l’enchaînement sois plus rapide. J’ai quelques courses à faire, je te fais confiance.

- Pas de problème, je m’y remets de suite.


Galvanisé par ma réussite, je passai toute la journée à fignoler le jutsu, afin qu’il s’exécute rapidement et avec un minimum de chakra. Une fois que le voile noir de la nuit revêtit entièrement le ciel, je rentrai à la maison.
Le lendemain, ma mère me laissa la matinée pour m’occuper de ma sœur puis prit mon entraînement en main immédiatement après le déjeuner.


- Aujourd’hui, ton objectif sera de réaliser le même jutsu qu’hier, sauf avec plusieurs brins d’herbe. Cela ne devrait pas poser trop de problème.

- Non, j’arrive à maîtriser le jutsu avec un brin d’herbe sans utiliser trop de chakra, je devrais donc pouvoir y arriver rapidement.


Et c’est ce qui se passa. Je fit le tout progressivement, utilisant un puis deux puis trois brins d’herbe, jusqu’à en maîtriser une dizaine pour en faire des liens solides. Au bout de la journée, ma mère m’accorda donc le privilège de maîtriser officiellement le shokubutsu : taga no jutsu. La joie envahit mon corps malgré que rien n’en transparaisse sur mon visage. Ma mère m’accorda également une journée de repos avant que nous ne commencions à étudier le cas du clone d’herbe.
Ma journée de libre se passa bien évidemment avec Kira qui fut surexcité de pouvoir à nouveau jouer avec moi. Elle ne parlait pas mais ses émotions transparaissaient à travers ses cris et son visage, qui contrairement au mien exprimait son état d’esprit. Cependant, cela ne dura qu’une pauvre journée.

Le lendemain, je me retrouvais à nouveau dans le jardin dans lequel j’avais l’habitude de m’entraîner. Il était temps d’apprendre le KusaBunshin no jutsu.


- Bien, pour ce jutsu il faudra repartir sur les bases du taga. Tu devras allonger un maximum de brins d’herbe, les entortillé et leur donner une forme identique à la tienne. Bonne chance, moi je repars en mission pendant trois jours.

- A dans trois jours.


J’allais donc à nouveau m’entraîner seul. Cela ne me déplaisait pas, mais je ne pourrais pas voir ma sœur. Dans trois jours, je compte bien avoir maîtriser le clone d’herbe. Je me tuerais à la tâche.
Je commençai donc immédiatement, les instructions toujours en tête. Tout comme le Kage Bunshin, un seul signe suffirait. Je concentrai donc mon chakra dans le sol, me concentrai et scindai mon esprit en deux parties. Je fit le signe requis et l’herbe aux alentours commença immédiatement à s’allonger et s’entortiller. Seulement, il fallait bien plus de brins d’herbes pour le Bunshin que le taga.
Résultat, au retour de ma mère trois jours plus tard, j’arrivais à peine à étendre mon chakra sur une zone suffisamment large pour pouvoir créer un clone. Il me fallait encore condenser tout ça, le tout suffisamment rapidement pour que mon adversaire ne remarque pas la supercherie. Une fois le clone à peu près réussit, ma mère me conseilla d’utiliser moins d’herbe mais de grossir ceux aux alentours. Si la quantité d’herbe que j’utilise s’étend sur une trop grande surface, il est évident que l’adversaire le remarquera.

Je recommençai donc le tout, la partie de mon esprit contrôlant la taille tentant d’épaissir les brins. La quantité de chakra à utiliser s’avéra très importante, malgré que je n’arrive toujours pas à créer un clone ressemblant. Malgré le fait que la quantité d’herbe suffisait et que la silhouette me ressemblait à peu près, il fallait encore instaurer un réseau de chakra à l’intérieur du clone afin de le faire bouger. Cette étape me prit plus d’une semaine des plus épuisantes. Pour l’apparence, là encore je mit environ une semaine, le temps d’adapter la technique employer sur le Kage Bunshin pour mon clone d’herbe.
Et finalement, je réussis à exécuter ce jutsu devant les yeux de ma mère, qui n’était plus repartie en mission entre-temps.


- Bien, il est temps de rentrer, ne soyons pas en retard pour dîner.

Surprenant, ma mère qui s’inquiète d’être en retard le soir. Que cache-t-elle ? Mais je ne préfère pas lui poser la question, elle finira bien par me le dire sans que j’eusse à lui demander.
Le trajet jusqu’à la maison fut mut, mais je remarquai rapidement que ma mère se mordait la lèvre d’impatience. Que pouvait-elle donc attendre comme ça ?
Je le comprit en entrant dans la maison, éclairée un peu partout par des bougies, ce qui fit sourire de joie ma mère. Une fois arrivé dans la salle à manger, Kira et Viktor étaient déjà à table. Les casseroles étaient encore fermées mais l’odeur enivrante du repas envahissait la salle et mes narines. Probablement un rôti fait par mon père, je ne savais pas qu’il cuisinait. J’aperçus ensuite les deux bouteilles de saké posées sur la table, il y avait donc bien quelque chose à fêter. Voyant que personne ne se décidait à parler, je prit la parole.


- On fête quoi au juste ?

- Ma promotion.

- Je ne savais pas que tu pouvais avoir une promotion en tant que paysagiste…

- Je suis maintenant agent de la police de Gensou.

- Toi ? ! Mais tu avais échoué au concours !

- Je l’ai repassé, et réussit.

- Eh bien, bravo. Mais pourquoi ne pas l’avoir dit ?

- Je n’avais pas envi que ça s’ébruite, de peur de subir une nouvelle grosse déception. Seul ta mère et moi étions au courant.

- Eh bien, voilà qui explique qu’elle était si impatiente sur le chemin du retour. M’enfin, tu as l’air d’avoir cuisiné, n’attendons pas que sa refroidisse.

- Merci fiston.


Encore ce fiston…Mais ce n’était pas le moment de se vexer. Mon père avait toujours espéré devenir policier à Gensou, je suis censé être heureux pour lui. Je mangeai donc ce qui s’avéra en effet être un rôti puis but une coupe de saké. Mon père nous informa ensuite qu’une fête avait lieu dans le village en l’honneur des promus.
Toute la famille s’est donc parée de ses plus beaux vêtements de soirée, y compris Kira, et nous nous sommes rendus à la fête.
L’ambiance battait son plein au moment où nous sommes arrivés et je dus faire face à l’horrible séance des salutations interminables et des félicitations avec des gens qui m’étaient inconnus. Une heure plus tard, mon père annonça qu’il rentrait coucher Kira. Je le regardai partir avec ma sœur et une fois que tous deux furent happé par les ténèbres, un drôle de sentiment m’envahit.
Mon cœur commençait à battre à tout rompre, un poids semblait écraser ma poitrine. J’avais un mauvais, très mauvais pressentiment. Que se passait-il donc ? Je n’en pouvais plus, je suffoquais.
J’adressai donc rapidement un signe à ma mère et marcha rapidement en direction de la maison. Quelque chose d’anormal se passait, je le sentais. Je dois rentrer, ma poitrine me fait de plus en plus mal.

Mais que se passe-t-il donc ? !
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Message par Mei-Lynn Sabishii 15/2/2009, 01:48

Un grand fracas se fit entendre, tel un immense cristal se brisant en mille morceaux. Je me sentis rouler sur l'herbe fraîche portant encore l'humidité de la rosée du matin. Je sentis aussi une douleur au niveau de ma cheville droite, celle qui était emprisonnée dans ce filament glacé.

Dès que j'avais vu les deux tranchants de glace fondre vers moi, j'avais clos mes yeux par réflexe, comme si je redoutais une douleur cuisante... Mais il n'en était rien. En effet, entre-temps une puissante bourrasque s'était soudainement levée, portant en elle nombre de lames invisibles dont l'une d'elles avait sectionné le lien qui me retenait prisonnière, m'emportant quelques mètres plus loin. Lorsque j'eus recouvré un peu mes esprits, je jetai un regard vers l'origine de ce vent anormal, qui se trouvait être ma propre mère et mon oncle.
Sabishii Eiyo se tenait au milieu d'un large cercle de glace, et dont le centre- également circulaire- était toujours vert, mais dépourvu d'herbe, coupée par l'attaque Fuuton que ma chère mère avait lancée. Quant à Korai, il s'était dépêché de venir à mon chevet, et je ne cachai nullement ma surprise lorsque celui-ci me prit dans ces bras! Il relâcha bien vite son étreinte, affichant un air rassuré mais également consterné, comme si j'avais fait quelque chose de mal.

- Yoyo-chan est décidément bien trop protectrice et plus curieuse qu'il ne faut l'être, me dit-il en m'aidant à me relever, dès que tu es partie, elle m'a forcé à l'accompagner pour te suivre en douce. Par contre, elle n'avait pas prévu que ça se passe comme ça, ajouta-t-il à voix basse.
- Pardon?
Mais avant qu'il n'ait pu reprendre la parole, Akizuke se manifesta de nouveau, toujours avec cette expression et cette voix étranges. Bien que je ne le connusse que depuis quelques jours, son attitude me parut comme bien trop inhabituelle... Un regard glacial, un sourire meurtrier, avide de combat et de sang, une attitude de marionnette, les bras un peu balant et les jambes légèrement pliées, le dos arrondis... Ce n'était pas Akizuke, je le savais. Mais qui était-ce dans ce cas? Le jeune homme lorgna ma mère avec un regard avide et un horrible rictus, et s'approcha lentement d'elle, à la démarche plutôt incertaine, telle une... marionnette.
Marionnette? Serait-il possible que...?

- Putain pourquoi les choses doivent-elles se compliquer quand elles sont sur le point de réussir? Surg...
Il n'eut même pas le temps d'achever sa phrase que ma mère disparu dans un souffle de vent pour réapparaître de la même manière derrière lui, et asséner un sacré coup de pied dans le dos. Akizuke vola à plusieurs mètres de là, en poussant non pas un cri de douleur, mais de rage. Un cri emplit de haine et de rancune. Non, décidément, ce ne pouvait être Akizuke- du moins celui que j'ai rencontré à Chikara.
Réfléchis réfléchis... Marionnette, une poupée commandée par une personne... Ce ne peut être que ça, je ne vois pas d'autre solution, mais s'il est vraiment manipulé, QUI est le "marionnettiste"?
Pendant que j'étais en proie au pourquoi du comment, ça chauffait du côté du duo qui combattait. Akizuke ne parvenait pas à en placer une, recevant à chaque fois en pleine face une bonne bourrasque. Cependant je remarquai un détail: il n'avait aucune blessure, même légère. Où ma mère voulait en venir? Le Mahousard se releva pour la énième fois, le regard brillant d'une lueur assassine.

- Surgis des profondeurs!
Il disparut et réapparu soudainement derrière Eiyo, brandissant bien haut son katana, et l'abattit sur elle. Cette dernière stoppa alors la course de l'arme avec une seule main- en forçant un peu cependant- et gifla Akizuke avec celle qui était libre.

Quelques secondes passèrent, durant lequel un silence pesant s'était installé. Le visage d'Akizuke était déformé par la rage, la rage de ne pouvoir atteindre une proie si proche et de se prendre une frappe aussi faible qu'une simple gifle, tandis que ma mère, le bras droit le long de son corps et le gauche tenant toujours aussi fermement le katana monstrueux, restait calme, stoïque, ne se laissant nullement impressionné par son adversaire. C'était comme si une aura émanait d'elle. Une aura qui inspirait au respect, au silence et au calme. La tension semblait également monter dans l'air, Akizuke ne voulant aucunement se laisser impressionner par cette femme armée d'un banal éventail métallique, abandonné à ses pieds pour stopper la riposte qu'il lui avait lancé. Ma mère fit un petit sourire aimable, sous la surprise totale de Korai et moi! Quand à notre "ami", ses yeux s'écarquillaient de colère et se remplirent de vengeance, comme si ce simple sourire était un véritable affront.

- Allons, allons jeune homme, ce n'est pas là ce qu'un invité doit faire à ses hôtes. Il serait plus sage de reprendre le contrôle, ne trouves-tu pas? Ce n'est pas si compliqué pourtant, à moins que tu n'aie aucune volonté?
C'était comme si elle s'adressait à quelqu'un d'autre que le Akizuke qui se tenait devant nous. Elle l'avait certainement compris dès le début- surtout si elle nous observait de loin... Le Mahousard sembla alors en proie à une attaque mentale. Il lâcha son katana et tomba à genoux en se prenant la tête dans les mains en émettant des hurlement de colère, puis tout sembla s'arrêter. Essoufflé, il laissa tomber les mains le long de son corps et leva lentement la tête vers ma mère qui, elle, s'était agenouillée pour arriver à sa hauteur. Elle afficha un sourire encore plus grand, saisi de gentillesse et de douceur.
- Alors, on s'est enfin réveillé? Tu sais que tu es têtu dans cet état-là? Maintenant, je pense qu'il est temps de tout nous raconter- après que tu te sois reposé bien sûr.
L'expression de son interlocuteur s'était transformée. Du visage n'exprimant que rage et soif de bataille et de sang, c'était une expression plus calme, posée, un peu dédaigneuse et surprise par la proposition de ma mère.
- Attendez là... Après ce que j'ai failli faire à votre fille, vous voulez encore de moi...?
- Tu n'as pas l'esprit tranquille jeune homme, je le sais et je le vois, répondit ma mère, crois-moi, je m'y connais. Tu n'a jamais vraiment voulu faire de mal à Mei-chan, parce que justement tu a l'esprit instable, tu ne sais pas vraiment ce qu'il faut penser quand quelqu'un est aimable avec toi. Et a priori, tu n'as connu que peu de choses en dehors du combat... Bien, et si on retournait à la maison maintenant?
Elle s'était adressée à mon oncle et à moi cette fois-ci. Lorsque Korai- qui, pour une raison inconnue, m'avait tenu fermement une épaule- me relâcha, une douleur aigüe me prit à la cheville. En y regardant de plus près, je vis que les tissus de ma botte avaient été sectionnés, et qu'une tache rouge était visible à travers cette déchirure. Probablement était-ce dû à la bourrasque que j'avais reçu précédemment... Sans que je m'y attende, mon oncle me prit dans ses bras et se dirigea ainsi vers ma mère.
- Mon Dieu... Vous êtes siiiiiii mignons tous les deux!! s'extasia-t-elle. Bon c'est pas tout ça, mais on ferait mieux de rentrer, et vous préparer cette fois-ci du thé à la pétale de cerisier!

Nous bûmes tous notre thé fumant en silence. Un calme royal régna ainsi pendant quelques minutes, personne n'osant prendre la parole de peur de le briser. Lorsque Eiyo eut vidé sa tasse d'un trait et posé doucement sur le kotatsu, elle se tourna vers Akizuke qui, lui aussi avait bu son breuvage avec rapidité.
- Bien. Tout d'abord, comment t'appelles-tu jeune homme? demanda ma mère avec une voix étonnamment douce et calme.
- Shinamuri Akizuke m'dame... répondit ce dernier avec son habituel ton un peu dédaigneux.
- Bien; Akizuke, me promets-tu de rester franc à chacune des questions que je vais te poser? Mais si l'une d'elles te gêne trop, tu peux passer...
- Non m'dame vous en faites pas. De toute façon au point où j'en suis... l'interrompit le Mahousard, qui détourna légèrement son regard cependant.
- Tout d'abord, peux-tu m'expliquer ce qui s'est passé tout à l'heure?
C'était comme si Akizuke attendait et redoutait cette question. Il eut un air hésitant, se grattant la tête ou jetant un regard dans toute la pièce, sauf sur ma mère.
- Vous allez me prendre pour un fou mais bon...
Il prit un grande inspiration et cette fois-ci, regarda fixement Eiyo.
- C'est mon katana qui m'a possédé, en quelque sorte. Tous les membres de mon clan possèdent un katana tel que celui-ci et chacun d'eux possède une sorte d'esprit d'un animal ainsi qu'un nom. Le mien c'est Zabirushi le Squale, et tout ce dont il rêve c'est de me bouffer pour prendre possession de moi... C'est aussi une aptitude que nous avons: converser avec nos katana par la pensée... Et aussi, chacun d'eux est unique, il n'en existe pas deux qui soient identiques, et seuls les membres de mon clan les possèdent. Enfin... Presque les seuls...
Il s'arrêta de parler, visiblement mal à l'aise par ses révélations. C'est vrai que c'était... bizarre... Cela dit, ma mère regarda Akizuke d'un oeil intéressé et, par ce même regard, encouragea le jeune homme à continuer son récit.
- Fitake en possède un aussi. Vous devriez vous en souvenir, je vous l'ai dit peu après que l'on soit partis de Chikara. Et le gorille en bois que nous avons combattu était la manifestation physique de "l'esprit" de son arme, et de son affinité, le Mokuton.
Il fit une nouvelle pause, comme s'il attendait une quelconque réaction de la part de Korai ou de moi; mais qu'avais-je à dire, si ce n'était que j'étais désolée pour lui, d'une certaine manière? Ma mère se mafniesta alors, sous la forme d'un sourire aimable.
- Je pense que nous en savons plus qu'il n'en faut sur ton cas. C'est avec plaisir que nous t'acceuillons dans le village de Gensou et dans notre modeste demeure, Shinamuri Akizuke. Tu es ici chez toi!
Ce dernier regarda Eiyo, incrédule. A le voir, c'était comme s'il tombait d'une tour de plusieurs dizaines d'étages.
- At... attendez! Je suis pas de ce village moi! Je suis de nulle part, comment je vais faire pour passer inaperçu?
Ma mère garda son sourire accroché à ses lèvres, puis se tourna vers moi.
- Je m'occupe de tout jeune homme! Quand à toi Mei d'amour, pourquoi ne pas lui refaire faire une petite visite de la ville en attendant?
- Bon, si tu veux...
Nous nous levâmes tout deux et nous dirigeâmes vers la porte d'entrée, lorsque mon oncle arrêta mon comparse en le prenant par le bras.
- Si jamais t'as un accès de colère, j'espère que ce sera pour autre chose que la peau de ma nièce, pigé?
- Heu... ouais ouais m'sieur... répondit Akizuke un peu géné.
Mon oncle relâcha sa prise et retourna au côté de sa belle-soeur, tandis que nous sortîmes prendre l'air. Difficile de croire qu'une simple demi heure s'était écoulée depuis notre petit duel... Enfin, pour l'instant, tout allait pour le mieux, et mieux valait de profiter de notre après-midi!

- Bon, et maintenant, on commence par quoi? me demanda-t-il brusquement.
- Ben on va d'abord faire le tour des bâtiments importants du village, et ensuite je te ferai visiter le quartier des Commerces, ça me semble le mieux à faire.

Nous commençâmes la visite par l'Académie du village (Akizuke manqua d'étrangler un Gennin qui lui avait lancé une pierre à larrière du crâne, et manqua de s'étrangler après que je lui ai révélé que le directeur de l'Académie était ma mère), puis vint le passage près des bains (rien à signaler), ensuite nous passâmes près de l'hôpital pour arriver enfin près du Quartier Général. Akizuke se sentit un peu mal à l'aise en passant devant, raison personnelle probablement. Enfin, ici, il n'avait pas vraiment quelque chose à craindre des autorités, tant qu'il ne faisait un écart un peu trop... large. Nous finîmes ensuite la visite par les Commerces, en lui indiquant chaque boutique, quelques raccourcis et conseils en cas d'encombrement des rues les jours de marché, et aussi le chemin le plus simple à retenir pour rentrer chez moi puis mon endroit préféré, à savoir la cascade du village (où il jura plus d'une fois parce que les rochers dérapaient à cause de l'humidité.)
- Et comment vous faites pour dormir avec ce boucan? me demanda-t-il en criant presque, sa voix quasiment couverte par le bruit de l'eau qui émettait son bourdonnement sonore et continu.
- L'habitude je crois. Enfin, pour moi ça agit plus comme une sorte de "berceuse", ça m'aide à m'endormir... Bon, si on rentrait? dis-je brusquement. Il commence à faire un peu frais... et tard....
En effet, le soleil allait vers son déclin, et le ciel commençait à se parer de teintes rouges, mauves et noires- dommage que je n'eusse pas apporté ma panoplie de peinture... Un léger se brouillard se levait pendant que nous parcourions les rues sur le chemin du retour; c'était poétique, mais aussi inquiétant- même s'il n'était pas si tard que ça...
Lorsque ma mère nous vit entrer, elle bondit sur moi pour me serrer dans ses bras, et fit de même à Akizuke (qui en resta raide comme une statue de bouddha) quelques secondes après. Vint ensuite l'heure du repas, où une nouvelle "dispute" entre beau-frère et belle-soeur au sujet d'un présumé vol d'œuf dur, puis celle d'aller dormir. Ma mère montra la chambre d'ami au Mahousard tandis que moi-même étais déjà dans mon lit, occupée à regarder le plafond.

- Quelle journée... murmurai-je avant de fermer les yeux.
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Message par Sayemi Ansatsu 18/2/2009, 14:18

-Merde... merde... merde... MER-DE !

J'étais à genoux sur le parquet, les poings serrés et rouges marbrés de blanc tant la pression était forte. J'étais envahi par une honte brûlante, et une haine qui l'était tout autant et surtout un désespoir glacé d'une froideur insondable. Aussi insondable que les intentions de Zabirushi, qui évoluait en requin meurtrier dans des eaux trop troubles pour que je m'y risque.

-Bordel... c'est quoi ton problème ?!

"Quel problème ?" fit la voix mielleuse de Zabirushi dans mon esprit.

-A quoi ça rime ? Tu veux que je me fasse tuer ou quoi ? C'est quoi ton but ? hurlai-je sans prendre garde aux autres occupants de la maison.

"Pourquoi tant de haine ?" railla le squale.


Ces Gensouards m'avaient accueillis. M'avaient fait confiance. On s'était battu ensemble. Ils avaient volé à ma rescousse et avaient affronté Fitake. Et moi, en récompense... je m'en prenais à leur nièce... je m'en prenais au joyau de cette famille... en récompense ?!

Le feu de mes joues brûlait aussi dans mes entrailles. Ma seule consolation était de savoir que, tant que l'un des parents de Mei-Lynn serait dans le coin, Zabirushi pourrait prendre possession de moi à volonté qu'il serait toujours maîtrisé. Le problème, c'est que je ne voulais pas être une calamité dans ce foyer qui m'avait été offert.


-Ne... refais plus jamais ça... grondais-je.

"C'est de ta faute si c'est arrivé."


-Hein ?

"Ne te moque pas de moi ! Quand tu étais enfant, je pouvais aisément m'emparer de toi car tu avais besoin de moi à tout instant. Tu étais bien plus faible. A présent ton indépendance est ta seule valeur..."

Je l'écoutais, hébété, incapable de réagir et transi d'effroi. Ce squale chaud comme la braise débitait une litanie insensible et détachée, comme s'il se foutait de ce qu'il racontait. Ce devait d'ailleurs être le cas.

"Combien de fois t'ai-je entendu pleurer misérablement dans le noir, suppliant après une liberté aussi futile qu'imaginaire ? Liberté, liberté... QUELLE LIBERTE ?!" rugit-il.


-La liberté, celle de l'homme, martelai-je, celle du libre-arbitre, et non l'esclavage de l'instinct animal !

"Esclavage ? Esclavage ? Ce que tu appelles esclavage est MA liberté, la tienne n'est qu'illusion !"

-Voilà pourquoi nous ne serons jamais compris l'un de l'autre.

"Je n'ai nul besoin de te comprendre."

Je ne savais plus quoi dire. J'étais désespéré, sans doute, car au fond de moi je pense avoir toujours espéré que Zabirushi et moi devenons de véritables alliés. Cette conversation venait de me prouver que c'était une utopie de plus.

Voilà pourquoi mon clan s'était anéanti.

Plus qu'à cause de dissensions, de tensions, de conflits et de rébellions... c'était à cause de la confusion qui régnait au sein même de l'esprit clanique que nous nous étions déchirés comme des bêtes. Notre force avait été notre fléau.

Soudain, je poussais un cri d'horreur. J'avais l'impression qu'une immense gueule venait de me happer au travers du sol et à présent s'apprêtais à retourner dans les profondeurs, avec moi entre ses crocs. Je battis frénétiquement l'air des bras avant de m'effondrer.

~


-Réveil, Akizuke !
-Eh ?

J'ouvris les yeux. Mes iris s'agrandirent sous l'effroi.

J'étais dans une sorte de caverne, incapable de dire si je flottais dans l'eau ou dans l'air. D'énormes stalactites et stalagmites en hérissaient le sol et le plafond, non sans rappeler des rangées de dents. L'endroit était bizarrement éclairé, avec de nombreuses zones d'ombres et de bleus plus ou moins sombres. Les parois chatoyaient doucement de reflets tous plus beaux les uns que les autres.

Un lieu à la beauté féroce et dangereuse.


-Te revoilà.
-C'est ici que notre pacte a commencé.
-Exact.
-Pourquoi ?

J'essayais de distinguer Zabirushi, là où il se tenait d'habitude. Dans l'ombre la plus dense, la plus grande. Indiscernable mais perceptible. Nulle part mais présent.

-Pourquoi quoi ?

Sa voix n'était plus sauvage ou passionnée, mais rauque et lente. D'une gravité sans bornes.

-Pourquoi suis-je ici ?
-A quoi bon le savoir ? Tu le découvriras si tu y réfléchis vraiment.
-Pourquoi ?
-Pourquoi quoi ? répondit-il d'un ton morne, pas le moins du monde agacé.
-Pourquoi avoir pris possession de moi. Pourquoi t'en être pris... à elle !

La colère se faisait de plus en plus pressante en moi. Si dans mon monde à moi c'était Zabirushi le plus enflammé, ici les rôles étaient inversés.

-C'est dans ma nature. Les requins sont solitaires. Ils ne se rejoignent que pour se battre, et dévorer.
-Comme contre Inaso ?
-Oui.
-Tu n'es qu'un monstre.
-A mes yeux c'est toi le monstre.
-Qu'y a-t-il de mal ?! m'écriais-je, la voix à deux doigts de se briser.
-A quoi ?
-A... à...

Les mots ne voulaient pas sortir.

-A être avec elle... finis-je par prononcer.
-Tu ne comprends vraiment rien. Tu es un squale, Akizuke ! Voilà pourquoi nous nous sommes retrouvés ! Ta nature est mienne, quand donc tu te mettras ça dans le crâne ? Alors, agis comme un requin !
-Je ne veux pas être un requin !
-Tu l'es depuis toujours.
-Plus maintenant !

"Plus maintenant ! Plus maintenant ! Plus maintenant ! Plus maintenant ! Plus maintenant ! Plus maintenant !"

L'écho marin semblait se moquer de moi.


-Allons bon... pauvre petite chose, railla Zabirushi. Tu crois peut-être que c'est si facile ?
-Le seul obstacle, le seul élément qui m'empêche de changer ma nature... c'est toi, Zabirushi.
-Voyez-vous ça.
-Chaque fois que j'agis de façon contraire à ce que tu voudrais que je fasse, tu te manifestes. Chaque fois que je renie ce prétendu squale en moi, tu te manifestes.
-Et alors ?
-Cette fois, c'est toi qui ne comprends pas.

Je ne cherchais pas à l'énerver sciemment, pourtant cette phrase sembla l'irriter prodigieusement. Il sortit de la pénombre, monstre de muscles et de masse, ses yeux glacés rivés dans les miens. Sa gueule allongée vint frotter mon flanc, m'arrachant une grimace alors même que le reste de son corps ripait douloureusement contre moi. C'était une manière de me dire qu'il était plus fort que moi, de par sa nature seule.

-Zabirushi... commençai-je. Ne te met plus jamais en travers de moi et Mei-Lynn.
-Ah tiens ? Le gosse se fait les crocs ?
-Le gosse ne l'est plus.
-Que tu crois.

Il se retourna brutalement, sa nageoire percutant mon dos avec une violence inouïe, m'envoyant bouler contre les pierres.

-Face à moi tu resteras toujours un enfant, quel que soit ton âge.

Je me relevais, ne faisant pas garde à mes entailles. J'éprouvais en ce moment un mélange délirant de rage et de chagrin, tant par la révolte que m'inspiraient ses paroles que par leur véracité.

-Face à moi tu resteras toujours un adversaire, quelle que soit ta puissance.

Je sentis aussi nettement que Zabirushi la cassure qui s'effectua et qui se lisait aussi bien sur nos visages, nos regards que dans la raideur qui venait de nous saisir.

Si le pacte n'était pas rompu et ne pouvait certainement pas l'être, nous n'étions plus des alliés. C'était d'une évidence criante.

Zabirushi l'avait bien dit, malgré lui sans doute : Mei-Lynn serait celle qui me sauverait. De lui, cela aussi c'était d'une évidence criante.


-Alors, hors de mon territoire, avant que je ne te dévore.

Le monde s'écroula.

~

Je toussais, affalé sur le sol, souffrant des nombreuses petites coupures. Après avoir été secoué par une ultime quinte de toux, je me relevais, chancelant. Tant de choses avaient changées, mais bizarrement je me sentais... libéré. Plus léger, plus réel, plus vivant.

En somme : plus libre.


-Voilà où réside la liberté, Zabirushi, murmurai-je.

Je me couchais, apaisé et fatigué, le sourire aux lèvres.


-Quelle journée...

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Message par Kiai 21/2/2009, 06:54

</FONT>

Kiai avait dormi longtemps ce matin, plus qu’à l’habitude. Il s’était réveillé en découvrant un petit mémo de sa sœur sur la table de cuisine.

Spoiler:


Kiai replia la feuille de papier, puis il la reposa sur le meuble de bois. Il regarda l’horloge numérique de la cuisine. Elle indiquait 10h07 AM. Kiai était tout excité. Aujourd’hui, il était sensé rencontrer un shinobi pour évaluer ses compétences. S’il réussissait, il deviendrait genin et intègrerait une équipe de Gensou, ce qui lui plaisait. Il connaissait peu de chose sur la vie de shinobi, mais dans sa situation, trouver un emploi qui rapporte lui convenait largement pour lui et sa petite sœur.

Kiai mangea un œuf crevé, il alla se toiletter dans la salle de bain, puis il s’habilla de son t-shirt brun et ses jeans. Selon ce qu’il savait, Yujii devait venir le chercher vers 10h30 AM. Il eut amplement le temps. Quelques minutes plus tard, il entendit cogner trois fois à la porte. En ouvrant, il fit face au chuunin-garde qui l’attendait.

«-Yop, fit Yujii en souriant. Prêt pour aujourd’hui, Kiai?
-Ouaip. Plus que toujours. Où est-ce qu’on va pour faire mon évaluation? Qui va m’évaluer?
-On m’a attribué la tâche de t’évaluer. Je te préviens, je ne fais aucun favoritisme. Pour tester tes compétences, nous irons au parc de la chute pour trouver un endroit calme. Ça te convient?, dit Yuji.
-Ça dépasse mes espérances. Allons-y, répondit Kiai en faisant un pas vers Yujii.»

K
iai referma la porte de son appartement, puis ils descendirent les escaliers jusque dans la rue. Dehors, un soleil radieux éclairait le village en action de Gensou. La journée semblait parfaite. Seuls quelques nuages étaient visibles dans le ciel bleuté du village de la cascade.

Le jeune homme huma l’air du matin. Une bonne odeur était dans le vent. Les rayons de l’astre céleste éclairèrent son visage assez pâle, réchauffant le bout de son nez. Yujii se tenait à côté de lui et contemplait la lumière. Une brise légère relevait les cheveux noirs corbeaux de Kiai. Yujii s’avança sur le trottoir pour les piétons, puis il se retourna et s’adressa à Kiai.

«
-Bon. On y va, dit Yujii.
-Est-ce qu’on peut passer par les petites rues désertes, Yujii?
-Pourquoi?
-Simple préférence, rajouta Kiai.
-D’accord, si telle est ton souhait. Allons-y.»

ls marchèrent une quarantaine de minutes en zigzaguant entre les rues désertes de Gensou où quelques déchets et ivrognes abondaient. Ils arrivèrent sans encombre au parc de la cascade, où, visiblement, plusieurs équipes de shinobis s’entraînaient pour perfectionner leurs arts. Une parcelle de vent était présente, s’harmoniant avec les clapotis de la chute. Comme d’habitude, cet endroit calmait l’esprit de Kiai avec la mélodie de la cascade. Yujii amena le jouvenceau à l’est du parc, où un gigantesque arbre faisait de l’ombre pour eux. Les feuilles de l’immense chêne virevoltaient en raison du vent du matin.

En arrivant, Yujii s’arrêta devant le grand arbre, puis il effleura du bout de ses doigts l’écorce pendant quelques secondes. Kiai se tenait derrière lui, les cheveux levant au vent. Le chuunin se retourna vers le jeune homme.

«
-C’est mon coin favori. Cet arbre est un peu le symbole du parc, car il était là au moment de la fondation du village. Yaiba Maboroshi, son fondateur, a laissé cet arbre à cet endroit pour que chaque feuille de celui-ci apporte sagesse au villageois de Gensou. C’est ici aussi que je ferais ton évaluation.»

ujii s’assit en indien et s’accota sur l’écorce. Il sortit une feuille et un crayon, puis il écrivit quelques mots sur la feuille que le jeune homme n’arrivait point à distinguer. Kiai s’avança vers lui, puis Yujii releva la tête et s’adressa au jouvenceau.

«
-Maintenant, on va procéder à ton évaluation qui portera sur trois parties : Ninjutsu, Genjutsu et Taijutsu. Je sais que tu es non ninja, mais il me semble que tu connais la technique de substitution et de métamorphose. Je sais que tu ne connais le bunshin, mais je n’en ferais pas contre. Tu rattraperas ton retard avec ton senseï assigné, bien sûr, si tu réussis. Regarde ce kunaï, dit le chuunin en sortant un kunaï de sa poche. Je vais te le lancer et je veux que tu te substitut avec cette buche, rajouta-t-il en désignant une buche à côté de lui.»

ujii marqua une pause en toussotant, puis il s’adressa de nouveau à l’adolescent.

«
-Concentres-toi en effectuant la mudra du bélier. Je te laisse 10 secondes pour canaliser ton chakra, dit Yujii.»

iai hocha d’un mince signe de tête, puis il vint coller ses mains l’une contre l’autre. Il devait se concentrer pour se substituer avec le petit ballon rose de Yujii à trois mètres de lui. Il baissa la tête en fermant les yeux pour focaliser son énergie spirituelle et physique en une seule énergie : le chakra.

«-
D'accord..., murmura Yujii.»

iai ouvrit les yeux au même moment que Yujii lança son kunaï. Le pointu du projectile arriva comme une flèche sur Kiai.

*POUF!*

Kiai se substitua avec la buche au même moment que le kunaï frôla son manteau de cuir. Le kunaï piqua dans le bois dur de la buche qui retomba sur le sol sans faire un bruit. Yujii regarda en direction de l’endroit où se trouvait il y avait quelques secondes la bûche. À la même place, Kiai était debout, les bras croisés, souriant à Yujii.

«
-Alors, c’était bien? Demanda Kiai.

-C’était bon pour un non ninja. Seule bémol : Tu t’es substitué trop tard. Regarde ton manteau, répondit le chuunin en la même feuille que tantôt.»

iai regarda son manteau de cuir brun et s’aperçut que le kunaï avait fait une entaille, laissant paraître un trou.

«-À
part cela, je trouve que t’étais vachement meilleure qu’un de ces mômes de l’académie, complimenta Yujii.
-Merci du compliment, répondit Kiai.
-De rien. Maintenant, puisque tu ne maîtrise pas le Bunshin no jutsu, je vais passer à la partie du Genjutsu. Là, fais un Henge no jutsu de moi et je veux que ça soit comme si j’étais dans un miroir, ordonna le chuunin-garde.»

iai acquiesça d’un petit signe de tête. Il revint à sa place, puis il se mit en position, jambes peu écartées, bras rapprochés et mains collés contre elles. Tout en se concentrant, il effectua la mudra du tigre.

*Puff*

Un nuage de fumée apparut où Kiai se tenait, puis lorsque le nuage se dispersa, Yujii remarqua son nouveau «lui». Barbe à moitié rasée, cheveux courts mal peignés, mais propres, cernes sous les yeux, comédons sur le menton, presque tous étaient là. Il portait le même uniforme chuunin vert de Gensou avec les pantalons cramoisis. Et...il n’avait pas de chaussures.

«-C'
est bon. C’est frappant de voir son double comme un miroir devant soi. Tu maîtrise bien le Henge, mais tu as oublié d’«habiller» mes pieds et de changer tes yeux de couleur pour les miens. Mais c’est pas mal. Allez, remétamorphose toi. »

Puff*

Le Yujii#2 se transforma en Kiai en laissant partir un peu de fumée. Kiai avait cette fois-ci les mains dans les poches. Il délaissa son regard de Yujii et regarda autour d’eux. Les équipes de shinobi s’entraînaient sur ces terrains avec quelques arbres parsemant le paysage. En observant une équipe de ninja, il ne put que se dire qu’être shinobi lui plairait sûrement. L’adolescent détourna son regard des alentours et revint à Yujii qui écrivait sur une feuille.

«Bon. Les parties faciles sont faites. Maintenant, place au Taijutsu, ma spécialité. Fais-moi 200 pompes sur le champ, ordonna Yujii.»

iai ne ronchonna pas et se mit à la tâche sans émettre le moindre signe de découragement. Il voulait être genin à tout prix. Il s’exécuta rapidement à un rythme continu. Durant les années passées dans sa cellule du laboratoire (Référence autres RP), Kiai s'était diverti en effectuant divers exercices. Il avait acquis une certaine force et souplesse grâce à ses entraînements.

Kiai effectua la tâche rapidement.

«-198...199...200! Le compte est bon, relève toi.»

Kiai n’était point épuisé et aucunes traces d’effort n’apparaissaient sur son visage pâle.

«-Maintenant, fais-moi 100 redressements assis, ordonna Yujii.»

Kiai s’assit sur le sol et effectua ses 100 redressements assis avec autant d’aisance que les pompes. Sa respiration était presque normale et une mince goûte de sueur perlait sur son front.

«-C’est bon. Maintenant, je vais essayer de t’asséner des coups de poings et ton but sera de les éviter. Compris?

-D’accord, répondit Kiai.»

Yujii se leva lentement en laissant sa feuille sur le sol, puis il s’approcha de Kiai. Le jouvenceau se plaça en position de défense, puis il attendit Yujii en le fixant continuellement. Sans crier gare, Yujii envoya son poing en direction des côtes droites de Kiai. Kiai évita le coup en esquivant vers la gauche. Yujii revint à la charge avec un coup de poing en direction de la joue gauche de Kiai. Le jeune homme se baissa pour éviter le poing, puis il roula sur le côté droit et se releva rapidement. Yujii se retourna et asséna un coup dans le ventre de Kiai, ce qui lui fit perdre le souffle. Mais même déstabilisé, Kiai vu le prochain coup de Yujii venir vers son visage. Il évita de justesse le coup en plongeant vers la gauche. Lorsque Kiai se releva, il vu les deux poings de Yujii se diriger vers son visage et son ventre. Kiai plongeant vers l’arrière et roula. Il se releva lentement en gardant sa position de combat. Yujii baissa ses poings, puis il descendit ses manches d’uniforme.

«-C’est bon. Tu te débrouille bien quand même contre un chuunin. Je t’ai laissé des chances, mais c’était un peu normal. Viens, que je te dise mon verdict.»

Yujii se retourna et s’éloigna vers l’arbre en notant sur une feuille quelques mots. Sans dire un mot, il fouilla dans son sac gris qu’il avait emmené et il en sortit un bandeau vert avec, gravé sur une plaque de métal, le signe de Gensou. Yujii prit sa gourde d’eau, bu un peu, la déposa, puis il s’approcha de Kiai avec le bandeau dans les mains.

«-Malgré quelques lacunes et ton manque de connaissance, tu passes ton évaluation. Tu es dès maintenant un ninja de Gensou. Bravo, Kiai, dit Yujii en lui donnant dans les mains le bandeau.

-Merci Yujii. Je suis si content.

-Avant de dire que tu es content, tu devrais attendre d’être assigné à une équipe. Ce n’est pas toujours facile en équipe, surtout avec les «rigolos». Malgré cela, je te souhaite bonne carrière de shinobi, si tu reviens vivant les premières missions. Au fait, n’oublis pas que demain, t’as rendez-vous à l’académie pour ton assignation avec une équipe. Ne soit pas en retard. Cette fois-là, je ne viendrais pas te chercher. Bye et à la prochaine!»

Bandeau dans la main gauche, Kiai regarda Yujii prendre ses affaires et s’éloigner au loin. Tenant fermement le bandeau, Kiai ne savait pas ce qui l’attendait en tant que shinobi. Une fois de plus, des possibilités infinies s’ouvraient à lui, mais une seule serait la sienne. </FONT>
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Message par Jackie Takahara 24/2/2009, 18:51

BLINGLINGANGRAWABAGA!!!!
On put entendre le fracas du verre brisé à environ un kilomètre et demi à la ronde dans le village de Gensou. Les visages poignaient aux fenêtres, tout le monde se demandait d’où avait bien pu venir ce boucan. Déjà une patrouille de shinobis se précipitait à l’entrée du bar “le Marais Puant” (charmant établissement, au nom exquis, comme il est de coutume dans tout le village du Genjutsu) tandis qu’une autre fonçait au magasin de porcelaine “Gurasukudaku & Fils”, à cinquante mètres de là. Cette dernière patrouille fut déçue, car ce fut bien du bar que sortit le barman, propulsé par une formidable énergie venant sans doute d’un kick ou apparenté. Il fut rapidement suivi par une trombe bleue, qui s’arrêta sur le pauvre homme gisant dans un mic-mac intéressant de bris de verre, saké, citrons, olives et quelques sucres en morceaux(il paraît qu’on jouait à un jeu particulier dans ce bar, mais là n’est pas la question…).


« ESPECE DE TROUDUC’, JE T’AI POSE UNE QUESTION!! JE T’AI DEMANDE QUAND TU AVAIS VU CETTE FILLE! C’EST PAS COMPLIQUE, NOM D’UN MAHOUKAGE ALCOOLIQUE!! » , lui hurlai-je.


Je n’étais pas à un pléonasme près… Je parcourais Yuukan depuis des mois à la recherche de ma sœur ; j’étais passé par je ne sais combien de villages plus paumés les uns que les autres, avais failli me faire arrêter, détrousser, kidnapper, tuer, sod… j’avais risqué tout un tas de dangers incommensurables, et maintenant que j’étais à Gensou, un village caché pourtant, donc normalement propice à enquêter rapidement… Eh bien ce gros pecquenot aviné ne se souvenait plus il y a combien de temps la “fille aux grands yeux blancs” était passée!! Je commençai à relever l’Amoché pour le réveiller, et il murmura : « Il… Il y a trois… semaines… Raaaaahhh. » L’homme s’évanouit, et je sentis… un grand froid dans mes jambes. Je baissai les yeux pour voir qu’une sorte de gangue d’eau m’entourait jusqu’à la taille. Je me retournai et vis deux des shinobis Gensouillés malaxant leur chakra ; apparemment c’étaient eux qui créaient ma prison d’eau. Le troisième ninja avait sorti son kunai et était quasiment à mon contact afin de s’assurer de mon immobilité. Tous me regardaient avec un air mauvais, l’air de dire “Toi, quand on t’aura chopé, tu vas passer un sale quart d’heure, petit délinquant!… ”
*Rah la loose…* , pensai-je. Même si la flaque de saké renversée dans la rue à nos pieds ralentissait quelque peu le jutsu Suiton des shinobis, j’étais en mauvaise posture car incapable de me déplacer… Je fis rapidement le tour des techniques que je pouvais utiliser… Alors, pas le temps ni la place de tirer une flèche, trop d’eau pour utiliser un Katon, jambes immobilisées donc pas de taijutsu… Bon bah il ne me restait plus que ça…

Je malaxai mon chakra, fis les kanjis de terre adéquats et frappai le sol du plat de la main en disant « Kuchiyose no jutsu! ». Quelques fines bosses se formèrent sous la terre, puis foncèrent en direction des deux ninjas. A leurs pieds, ces bosses s’ouvrirent… et libérèrent des CREATURES MALEFIQUES, ENGEANCE DU CHAOS ET DE LA MORT INCARNES MOUAHAHA!!!
Ainsi donc, une demi-douzaine de taupes(oui, six…) surgirent de terre, se ruant sur les ninjas. Comme ceux-ci n’étaient pas très soucieux de leur hygiène, et les petits animaux se repérant à l’odorat, ils furent attaqués par les rongeurs au niveau des aisselles et des entrejambes. Peu de gens savent que les 44 dents des taupes sont fort pointues… Eh bien ceux-là s’en souviendront! Pendant que les deux shinobis étaient occupés à chasser les taupes avec grands cris, je fus libéré de l’emprise du jutsu d’eau, et pus donner un grand coup de latte dans le menton troisième, qui n’eut pas le temps de se remettre de voir des taupes de… eh bien de combat, puisqu’on doit les appeler ainsi. Il tomba K.O., et je m’enfuis rapidement, car déjà la seconde patrouille avait débarqué.
J’eus bien du mal à semer la patrouille de Gensou, et il est heureux que ce n’eût pas été une patrouille de Chikara, car les ninjas du sable n’ont pas leur pareil à la course! Je les semai dans une ruelle sombre, affublant un passant de mon kimono bleu marine avant de me cacher. Comme cette patrouille-ci n’avait pas eu le temps de voir mon visage, ils furent bernés et savatèrent le maleureux avant de l’emmener. Je soufflai quelques instants et jetai un œil dans la rue, pour repérer… une boutique de fringues à quelques mètres! Je souris et courus chaparder un kimono blanc, que je passai par miracle sans être vu de la vendeuse. Heureusement que j’avais mis tout mon équipement sous mon kimono sinon je me serais empêtré, entre mon arc et ma ceinture! Je pris tranquillement le chemin de la sortie du village et fis un rapide bilan de la situation.

*Eh bien… Finalement, ce jutsu d’invocation m’est bien utile. C’est pas très classieux, mais bon… la fin justifie les moyens. Et puis j’en connais des qui s’accomodaient bien de ce type d’attaque dans les cacahuètes!* L’espace d’un instant, une image de grand shinobi noir surmonté d’une énorme touffe de cheveux me traversa l’esprit, sur fond d'un rire démoniaque, et j’eus deux pincées(une au cœur, l’autre aux roubignolles) à cette évocation du bon temps, à Mahou… Je ne pus retenir un sourire.
*Mais je ne suis pas plus avancé… J’ai une fois de plus perdu la piste, et je vais finir par croire que je ne réussirai jamais à mettre la main sur ma sœur. La dernière fois, j’ai mis des semaines avant de retrouver une piste potable! Dire que ça fait si longtemps qu’elle est passée par ici… En plus le barman m’a dit qu’elle n’était là que de passage. Elle doit déjà être partie depuis des jours!*
Moi qui étais confiant en arrivant au village caché du genjutsu, j’étais maintenant désespéré. Non loin des grandes portes du village, on pouvait voir la grande cascade de Gensou, se jetant dans un lac entouré d’un paisible jardin. J’allai m’y poser et me rappelai sans trop de problèmes les derniers mois…
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Message par Jackie Takahara 24/2/2009, 18:53

Flashback a écrit:

Quatre mois plus tôt, à Mahou

« Jackie-kun, mon cher Jackie… Tu es vraiment sûr que tu dois partir à sa recherche? , me dit mon sensei d’un air navré et embarassé.

- Oui, Sabarai-sensei. Je sais que ça peut paraître soudain, mais… Je crois qu’il me manquait un objectif profond à atteindre, un but ultime dans ma vie de shinobi. Et je l’ai trouvé, avec la recherche de l’unité de ma famille. , lui répondis-je avec assurance.

- Si tu es sûr de toi… Mais ça me pose tout de même problème. Tu vas tout de même… bon, pas à proprement parler “abandonner”, ni “déserter” le village, mais… Enfin, je ne suis pas sûr que les instances du village approuvent.

- Sauf votre respect, sensei, et celui de Kage-sama, l’approbation des instances, en l’occurrence, je m’en tamponne l’oreille gauche avec une babouche, et je dis “oreille” seulement parce que je suis un peu sensible de l’entrejambe en ce moment.
, dis-je en souriant. Et pour être sérieux, je pense que cette recherche, quand elle sera terminée, améliorera les relations entre Chikara et Mahou ; imaginez : un Chuunin de Mahou qui a retourné tout Yuukan pour retrouver une jeune kunoichi d’un des plus fameux clans ninjas de Chikara, ainsi que son déserteur de père!… Je n’irais pas jusqu’à dire que je serais un symbole intervillages de l’amitié entre les peuples – y’a pas écrit “Makaya Korove” sur mon front, hein – mais je pense que ça ne peut qu’apporter du bien à tous. Et je ferai attention à moi, ne vous souciez donc pas…

- Bon…
, dit-il d’un air affligé. Je suppose qu’il n’y a rien à faire pour que tu changes d’avis… Donc j’aimerais que tu me suives."


Nous étions à son appartement(le mien étant toujours… hum endommagé), et il me mena jusqu’à la petite clairière où j’avais l’habitude de m’entraîner, dans la forêt de Mahougakure. Là, il me demanda sa boite à “iiiik”, celle qui invoquait les taupes ; je lui donnai puis il me regarda avec sérieux et me parla.


« Jackie-kun, tu dois te rappeler que je t’avais dit de n’utiliser cette boîte qu’en cas d’urgence… Eh bien, je crois que voici venu le moment de tout t’expliquer sur l’origine de cette boîte. »


Il s’assit et m’invita à faire de même, puis se concentra en fermant les yeux, comme à la recherche de souvenirs enfouis. Je patientai jusqu’à ce qu’il rouvre les paupières et me conte son histoire, d’un ton nostalgique.


« C’était il y a un peu plus de dix ans… Je devais avoir autour de 21 ans, c’était juste avant mon passage au grade de Jônin. L’équipe de quatre que je dirigeais avait été envoyée, en compagnie d’une autre, à un petit village des montagnes blanches qui avait sollicité notre aide pour se débarasser d’une bande de pillards. Cette charmante bourgade était en fait une grande carrière, comme la plupart des villes de cette région d’ailleurs, où vivaient seulement des mineurs, des commerçants et leurs familles ; leur milice n’était pas assez bien entraînée pour chasser les voleurs. Quand nous sommes arrivés au village, nous avons été accueillis par… de petits êtres avec pas mal d’embonpoint, chacun portant une pioche ou une hache dans le dos, ainsi qu’une bourse bien remplie à la ceinture. Ils nous ont reçus d’abord froidement, puis plus chaleureusement autour d’un repas gras et alcoolisé… Et nous nous sommes mis en route pour patrouiller après nous être un peu reposés.
Nous nous étions séparés en deux équipes, et la mienne trouva avec peine le campement des bandits. Mais il n’y avait presque personne, et nous les avons vite maîtrisés… C’était trop facile. Et le camp était trop grand pour n’abriter que les dix glandus sus-nommés. Donc nous sommes très rapidement retournés au village… pour n’y voir que désolation! Nous avons fouillé le village en ruines, regroupant les survivants, aterrés, qui n’étaient pas plus de quinze. Ils nous dirent que les brigands étaient arrivés en force, environ une centaine, et qu’ils avaient commencé par deviser tranquillement avec les shinobis! Les habitants ne comprenaient rien, mais ils comprirent bien vite quand une boule de feu détruisit la place du village! Puis ce fut le chaos, les quatre shinobis de Mahou et les brigands annihilant tout le campement… Celui-ci fut pillé, et les deux parties ennemies divisèrent les résultats du pillage en deux.
Quand nous avons appris ça, nous nous sommes divisés : deux de mes hommes, dont le médecin, sont restés pour regrouper et soigner les blessés, tandis que je suis parti avec le dernier à la poursuite des traîtres…
Nous les avons trouvés rapidement, car ils étaient groupés, et les brigands n’avançaient pas très vite comparés à des shinobis. Ils ne nous ont d’abord pas repérés, donc nous avons pu nous préparer. De simples pillards ne nous poseraient pas problème, mais les ninjas traîtres… Nous les connaissions et ils étaient bons, et surtout eux aussi nous connaissaient! Quoiqu’il en soit, nous avons engagé le combat après peu de temps, et… l’avons… malgré tout remporté, grâce à un renfort impromptu. »



Il arrêta là son récit, se plongeant dans un mutisme peu commun. Je me penchai et secouai la main devant son visage avant de le héler, devant son absence de réponse.


« Ohé, du bateau! Allô, Houston? Ici mission Apolo, nous ne vous recevons plus!

- Uh? Ah, pardon, Jackie… Je… C’est encore un peu difficile. Bon, nous avos remporté le combat malgré… quelques menues pertes. Et je suis donc rentré au camp de mineurs, ramenant le… amenant avec moi mon coéquipier. Avec les deux autres membres de mon équipe, nous avons terminé de nous occuper des blessés, et surtout des… des morts. Les mineurs avaient été massacrés, et seuls une faible partie d’entre eux avaient survécu. Ils se sont retrouvés anéantis, moralement parlant, veux-je dire. Leur abattement était profond, et on ne pouvait rien faire pour eux. Un seul se remit relativement rapidement ; il s’appelait Jimli et vint me parler le lendemain… “J’ai quelque chose à vous montrer , me dit-il. Vous êtes shinobi, vous devriez comprendre.” Il me mena dans un labyrinthe de tunnels que les petits hommes semblaient avoir creusé à force de travail, à la recherche de leur minerai. Alors que je commençais à me demander si nous n’étions pas sur le point de partir pour un aller sans retour, il s’arrêta dans une grande caverne et éteignit sa torche, si bien que je me retrouvai dans le noir.

J’étais pour le moins inquiet, pensant que j’allais me retrouver enfermé là seul, à errer dans ces cavernes pendant des siècles à manger des poissons de rivières souterraines et à parler à mon bandeau de Mahou en l’appelant “mon Précccccccccieux”… Mais le mineur me rassura en disant qu’“elles” n’aimaient pas trop le bruit et qu’il fallait même éviter le crépitement de la torche pour les laisser venir. Il me dit de rester silencieux, ce que je fis. J’utilisai le Gyo pour améliorer ma vue, et arrivai péniblement à distinguer une petite partie de la grotte. Après quelques minutes de calme, je vis apparaître des formes floues, se déplaçant rapidement. Mon… ami de petite taille – héhé Jackie, non tu n’auras pas ce plaisir… - partit en me faisant signe de rester silencieux où j’étais, et j’observai. Je l’entendis parler tout bas, le vis s’accroupir auprés des créatures… Je me demandai ce qui se passait pendant cinq bonnes minutes puis il revint. “Je leur ai… expliqué ce qui s’est passé. Avec leurs mots à elle, bien sûr, mais… Je crois qu’elles ont compris que je devais partir… Et elles savent aussi que vous nous avez défendus, et veulent faire votre connaissance.” Je n’osai pas parler pour demander qui “elles” étaient, donc je le suivis sans un mot, concentrant toujours mon chakra autour de mes yeux. Me rapprochant, je distinguai mieux ce qui m’entourait, et fus époustouflé!

Autour de moi semblaient être regroupées… des taupes! Et d’après ce que j’entrevoyais dans le reste de la caverne, elles devaient être des centaines! Certaines avaient l’air plus évoluées que d’autres, donnant même l’impression… de parler. Une de ces taupes s’approcha de moi et, avant que j’aie le temps de réagir, me bondit dessus et me mordit à l’oreille! Je ne criai même pas, puisqu’une formidable vague de chakra me submergea! L’énergie filait dans tous les sens : les animaux m’envahissaient de leur chakra, tandis qu’ils me prenaient ma propre énergie! Plus tard, je sus que c’était pour me marquer, m’identifier comme l’un des leurs, mais sur le moment, je ne comprenais rien, mon esprit était embrouillé par ce flux, et finalement, dépassé par les évènements, je m’évanouis.
Je me réveillai quelques heures plus tard apparemment, vu que le clair de lune éclairait les montagnes. Jimli m’avait emmené hors de la mine… enfin du tunnel. Après m’être sorti la tête du fion, je lui demandai ce qui s’était bien passé, et ce qui se passerait maintenant. Il me répondit que désormais j’avais conclu un pacte de sang avec les taupes vu qu’elles m’avaient mordu l’oreille gauche. Il m’expliqua que lui et son clan de mineurs étaient entrés en liaison avec les animaux souterrains tout-à-fait par hasard, en creusant leurs galeries, et qu’ils avaient peu à peu noué amitié. Comme il ne voulait être certain que la connaissance de ces merveilleux animaux ne mourrait pas avec les trop rares membres du clan, il m’avait introduit… auprès de ces taupes, comme il avait confiance en moi.
Je ne savais d’abord trop comment réagir, puis je repris ma lucidité, et remerciai grandement le mineur. Puis nous rentrâmes au campement et je donnai l’ordre à mes équipiers de rentrer à Mahou, tandis que je restai pour ma part quelques jours de plus pour faire connaissance avec les taupes, apprendre leur langage et commencer à apprendre comment les appeler en cas de besoin. Je rentrai ensuite au village après avoir fait mes adieux à Jimli et au reste des survivants du massacre, et… tu connais la suite.
, clôtura-t-il en souriant.


Hébin… Ca, c’était de l’histoire! J’hésitai à lui demander ce qui s’était passé, car il avait l’air de vraiment avoir souffert de ce combat… Puis je me rappelai que je n’étais toujours pas Makaya Korove, mais que je n’étais pas loin Maxwel Qualité-Filtre et décidai donc de ne pas en rajouter…


« Merci, sensei, pour cette fabuleuse histoire. Elle est à la fois triste et passionnante mais… Je ne vois pas quel est le rapport avec mon départ. , demandai-je connement, et avec une pointe d’hypocrisie.

- RAAAAAAAAHHHHH!! BOUGRE DE TRIPLE ANDOUILLE DE BOYAUX DE SAMURAI! , hurla-t-il en me balançant ses longs dreadlocks blonds dans la gueule. Bon, je vais essayer de t’expliquer ça calmement et à un niveau suffisant pour ton esprit affaibli par ces semaines de vie chikariote. Hum… Toi partir loin loin, donc toi danger. Besoin techniques. Moi pouvoir apprendre toi technique invocation. Toi obéir sinon moi latter toi. Toi comprendre?

- Oui, moi comprendre.
, répondis-je en réprimant un sourire. Mais moi toujours pas m’appeler Makaya donc pas besoin parler moi comme demeuré. Hum… Sinon, que dois-je faire pour apprendre cette technique, sensei?

- YAHAHHHHHHH!!
, hurla-t-il encore, cette fois sans animosité mais avec enthousiasme, en sortant un grand parchemin de son sac. Je savais que j’en aurais bien besoin d’ici peu! Regarde bien cette carte, Jackie-kun… Je t’ai pointé ici l’emplacement de l’entrée de la grotte. Tu y entreras et te lieras avec les taupes, afin d’apprendre à communiquer avec elle, pour pouvoir les apppeler à ton tour. Tu devras porter avec toi la boîte que je t’ai donnée l’autre fois : j’y ai insufflé de mon chakra, auquel j’ai donné forme pour qu’il invoque les taupes, donc cela devrait marcher. Voilà, après le reste ne dépend que de toi…

- Merci, sensei.
[…] Bon, je pense que je vais y aller…

- Où ça?

- Eh bien… chercher ma sœur!
, dis-je en haussant un sourcil dubitatif.

- QUOI?! , hurla-t-il pour la troisième fois. Sans prévenir personne? Tu nous fais quoi, là, Jackie-kun?… Tu joues ta star, tu nous fais un départ théatrââââââââââl?

- Je voudrais bien vous y voir, vous!… Si j’annonce mon départ, ce satané Touffu va pas me lâcher les baskets sous prétexte de rencontrer ma sœur pour ensuite la peloter!
[…] Et plus sérieusement, c’est une tâche que je dois accomplir seul, je ne veux entraîner personne là-dedans et je n’aime pas les adieux.

- Comme tu voudras.
, dit-il après un instant de silence navré. [b]Jackie-kun… Fais bien attention à toi, d’accord?

- NON!

- Hein?

- Je ferai pas attention à moi, j’irai dans les quartiers les plus mal famés de tout Yuukan, je me prostituerai pour 3 ryos la nuit, je serai à la rue, humilié, ET J’AIMERAI CA! MOUAHAHAHAHA!!! »


Et je partis en courant, sans lui laisser le temps de rien ajouter. Au moins étais-je sûr qu’il resterait abasourdi pendant bien cinq minutes et qu’ainsi il ne me suivrait pas et ne me ferait pas suivre… A présent, je devais trouver un point de départ pour mes recherches. Comme je n’avais aucune idée de départ, je décidai de partir pour les Montagnes Blanches. Après être parti chercher tout mon flouze, mon équipement et quelques provisions à ce qui restait de mon appart(à savoir ma cave blindée, mes parents adoptifs m’ayant appris à être prévoyant…), je sortis du village et partis pour les montagnes. Là, je fis ce que m’avait dit mon sensei et cherchai la grotte des taupes. Je la trouvai et mis quelque temps à l’explorer, sans doute moins que ce que j’aurais pu craindre, en raison de ma relative petite taille. Là, j’entrai, après quelque hésitation, en contact avec les taupes. Le contact fut encore une fois plus facile que ce que je craignais, et même l’apprentissage des techniques ninja(basiques, entendons-nous) liées à l’appel des animaux, fut relativement aisé, en quelques heures ; du moins le supposai-je, car je n’avais pas laissé le temps au sensei de me raconter comment il avait appris ces techniques. En même temps, il me l’avait dit lui-même : “le reste ne dépend que de moi.”.
Après quelques jours de repos et de méditation pour entrer en osmose avec les taupes, je pris congé, ne sachant encore pas bien leur parler… Mais j’arrivais à les comprendre assez grossièrement, ce dont je fus content. Puis je partis à la recherche de ma sœur.

[hrp]suite du flashback d'ici quelques jours^^ enfin je verrai si je développe vraiment ou non la suite, en fonction...[/hrp]
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Message par Fenrir Shinzen 25/2/2009, 21:18

J’avais l’impression que je n’arriverais jamais à la maison. La route semblait interminable et j’avais de plus en plus de mal à respirer. Les lumières de ma salle à manger percèrent finalement la nuit. Malgré tout, mon mauvais pressentiment ainsi que ma douleur ne partait pas. Je continuais donc ma route et ouvrit la porte d’entrée violemment. Le spectacle qui s’offrait à moi parut alors des plus catastrophiques. Toute la maison semblait avoir été la proie à une tempête. Les meubles étaient soit ouverts soit totalement retournés, les décorations gisaient toutes au sol, brisées pour la plupart.
Et, au milieu de ce capharnaüm, le corps de mon père était étendu sur le sol, une plaie béante laissant son sang couler sur son torse.
Je m’approchai de lui et tomba à genou, ne comprenant pas ce qui se passait. Lorsqu’il m’aperçut, il tenta de faire bouger ses lèvres et je finis par entendre ce qu’il souhaitait me dire. Ce que j’entendis me pétrifia totalement et une colère incroyable se déchaînait dans mon corps.

Kira…

Mon cerveau se remit en marche en quelques secondes, lorsque des bruits résonnèrent à l’étage. Il n’était pas question que je laisse Kira avoir des problèmes une fois encore, cette fois, je la sauverais. Malgré la douleur qui figeait ma poitrine, je réussis à me trouver un second souffle. Alors que je m’apprêtais à monter les escaliers pour accéder à l’étage du haut, un bruit sourd en provenance du jardin attira mon attention.
Une silhouette trop grande pour appartenir à ma sœur venait de s’écrouler dans le jardin puis se mit en mouvement et commença à courir en s’éloignant de la maison. Plus aucun bruit ne se faisait entendre à l’étage.

Je comprit alors que ma sœur avait sûrement descendu le mur grâce à ses griffes tandis que son poursuivant avait du se jeter de l’étage. Sans réfléchir, je traversai le carreau de vitre, m’écorchant ainsi les avants bras, et courus à la poursuite de l’étrange silhouette. En m’habituant à noirceur de la nuit, je finis par distinguer celui que je poursuivais. Seulement, malgré toute ma volonté, la douleur au torse se fit plus intense, et l’air commençait à me manquer grandement. Ma cage thoracique semblait rétrécir de plus en plus, comprimant ainsi mon cœur et mes poumons. Sans pouvoir y remédier, je commençai à perdre de la vitesse et bientôt, la silhouette devant moi fut happée par les ténèbres.

Cependant, j’étais bien déterminé à ne pas lui laisser faire de mal à Kira et continuai de courir, même si tout cela me semblait inutile vu que courais à l’aveugle, ne sachant pas où étais ma sœur. Soudain, grâce à un rayon lumineux provenant de la lune qui traversa un nuage, je pus apercevoir Kira, debout, figée au milieu d’un chemin. Je m’approchai d’elle à toute allure et tomba à genou devant elle. Je voulus tout d’abord la prendre dans mes bras mais quelque chose attira mon attention. Kira était complètement immobile, pétrifiée comme une statue. Je voulus la toucher, la secouer mais soudain, un kunai trancha le cou sur son côté gauche. Des éclaboussures de sang provenant de son artère carotide sectionnée m’éclaboussèrent le visage. La douleur à ma poitrine fut soudain plus importante et des larmes vinrent se mélanger au sang. Le corps de ma sœur s’écroula, et ce n’est qu’à ce moment précis que je vis le sceau dessiné sur son front. A mon tour, je m’écroulai sur le sol déjà couvert de sang. J’utilisai mes dernières forces pour relever ma tête et voir la dépouille de ma sœur, qui gisait là alors que je n’avais rien pu faire. Une voix se fit alors entendre.

- Elle mourra vidée de son sang.

- Qui es-tu espèce de… ?

Les mots ne purent sortirent de ma bouche tellement la douleur dans mon torse devenait importante. Je tentai vainement de voir les traits de son visage masqués par la nuit et sa capuche.

- Qui je suis ? Je te l’avouerais quand tu seras prêt. En attendant, considère-moi comme quelqu’un qui t’a rendu un service.

Je voulus répliquer mais je manquais de force. Ma bouche était crispée sous la douleur empêchant tout son de sortir.

- Ne m’en veut pas Fenrir, j’ai fait tout ça pour ton bien. Il semblait seulement que la capture de Kira et sa transformation n’aient pas été aussi efficace que ce que j’espérais. La tuer devant tes yeux restait donc ma seule solution. Un jour tu me comprendras et me remerciera. En attendant notre prochaine rencontre, oublie Kira. Je continuerais bien à te parler mais il est temps pour moi d’y aller où je risque d’être attrapé.

L’assassin s’approcha alors de moi. Je voulus crier, le tuer mais mon corps était trop tendu pour ça. Ses mains me saisirent soudainement et il me retourna, dos au sol. Je l’aperçut ensuite me saisir le collier appartenant autrefois à ma sœur.

- J’étais sûr que vous le conserveriez, cependant, je pensais que vous lui rendriez à son tour. J’avais volontairement apposé une série de sceaux pour qu’en ma présence, son corps refuse d’obéir. Cependant, on dirait que c’est toi qui en as subit les effets, et je suis d’ailleurs surpris que tu ais tenus si longtemps. Tu es bien…

Il se coupa dans sa phrase, un sourire flottant sur ses lèvres à moitié cachées par la nuit. Il se releva ensuite et commença à partir. Je n’avais pas la force nécessaire pour retirer mon pendentif et le rattraper. Ma tête heurta alors le sol et pivota. Mes yeux se retrouvèrent en face de ceux éteints de Kira. Ma bouche trempait dans une flaque de sang et mon champ de vision commençait à rétrécir. Ma vue se troublait de plus en plus et tout ce que je voyais finit par s’éteindre, l’inconscience s’empara alors de mon corps.

Lorsque je rouvris mes yeux la fois suivante, un bain de lumière m’aveugla. Je mis du temps avant de voir que j’étais à l’hôpital de Gensou. Je regardais autour de moi lorsqu’une infirmière fit irruption dans la pièce.

- Vous voilà enfin réveillé

- Kira…

J’avais encore du mal à parler mais je réussis à voir le visage crispé qu’affichait maintenant l’infirmière. En tentant de mettre le plus d’aplomb possible dans ma voix, je réitérai ma question.

- Où est Kira ?

Le visage de la femme se détendit et afficha une mine triste.

- Je suis désolée.

Malgré ma volonté de pousser un cri de rage, aucun son ne sortit de ma bouche. L’infirmière me saisit la main mais je la repoussai immédiatement. Je voulais être seul. Je sentis la chaleur de mes larmes couler sur mes joues mais ne tentai pas d’arrêter de pleurer. Des images concernant mon père me revinrent alors à l’esprit. L’infirmière dut lire l’inquiétude nouvelle sur mon visage car elle prit immédiatement la parole.

- Votre père est hors de danger. Nous avons réussi à le soigner à temps.

Cette nouvelle m’apaisa quelque peu mais ne suffit à faire disparaître complètement ma rage. Cependant, cela me permit d’avoir quelques instants de lucidité où je me demandai ce qui s’était passé pendant mon absence et s’il y avait des informations concernant l’assassin de Kira. Mais finalement, les images de ma sœur mortes revinrent hanter mon esprit. L’infirmière me conseilla de me reposer car des ninja viendraient bientôt m’interroger. Cependant, même en fermant les yeux je ne put trouver le sommeil.

Le temps passa sans que je sache à quelle vitesse et le bruit résonnant de pas dans ma chambre me sortit de mes sombres souvenirs. Comme me l’avait annoncé l’infirmière, des jounins se tenait devant moi, ainsi que ma mère.
L’un des jounins inconnus prit la parole.

- Désolé de venir si tôt te voir mais tu comprendras que nous le faisons afin de retrouver celui qui a fait ça.

- Je comprends, mais tout comme la dernière fois vous n’y parviendrez sûrement pas.

A ma grande surprise, j’avais réussi à prononcer des mots sans trop de difficultés.

- La dernière fois ? Tu veux dire qu’il s’agit du kidnappeur.

- C’est du moins ce qu’il m’a raconté.

Je leur répétai ensuite mot pour mot ce qu’il m’avait dit et fis une description peu utile du type en question. Une fois tout l’événement raconté, les jounins disparurent et sans que je lui demande, ma mère me raconta les évènements de son point de vue.

- Ton absence ainsi que celle de ton père m’a rapidement inquiété. Je suis donc allé en direction de la maison et j’ai trouvé ton père blessé et inconscient, seul. J’ai ensuite prévenu la police Gensouarde qui s’est déployée afin de te retrouver ainsi que ta sœur. Nous t’avons rapidement retrouvée inconscient, aux côtés de ta sœur…morte.

Je vis que Senda s’efforçait de ne pas pleurer. Elle avait perdu sa seule fille, cela devait également être dur pour elle, malgré le fait qu’elle ne se soit pas retrouvée impuissante face au coupable.

- Malheureusement, nous n’avons pas retrouvé l’homme qui a fait cela. Te concernant, les médecins ont rapidement trouvé que c’était le pendentif que tu portais qui te causait tant de mal. Une fois retirée, ton état s’est amélioré. Les experts sont entrain de l’analyser mais comme tu l’as dit, il semble qu’il s’agisse de sceaux. Et d’après ton récit et celui que ton père nous as fait juste avant, l’assassin de ta sœur est un shinobi adepte du fuinjutsu.

Elle venait de prononcer ces paroles comme si elle faisait un rapport au GensouKage malgré l’émotion qui transparaissait. Je compris que son travail allait sûrement être un refuge pour elle. Puis, je repensai aux paroles que venait de prononcer ma mère. Mon père avait parlé et il fallait que je sache comment il avait été blessé. A partir de maintenant, je collecterais toutes les informations possibles sur le tueur.

- Comment papa a-t-il été blessé ?

Ma question parut surprendre ma mère mais elle y répondit.

- Il s’est vivement défendu face à un adversaire armé d’un katana mais ce dernier a finalement réussi à utiliser un sceau pour le paralyser temporairement et lui asséner un coup violent.

Encore un sceau… Si je voulais battre cet adversaire un jour il faudrait que j’apprenne quelques notions concernant le fuinjutsu. Les souvenirs de ma sœur, gisant au sol avec un sceau apposé sur le front me revinrent alors à l’esprit et des larmes coulèrent sur mes joues. Ma mère s’approcha alors de moi.

- Je voudrais te dire que je comprends ta douleur mais ce n’est pas le cas. Je n’ai pas vu Kira mourir devant mes yeux impuissants. Va voir ton père, il te comprendra sûrement mieux, il a vécu un calvaire similaire au tien.

Surpris par la lucidité de ma mère, je me promis d’aller visiter mon père dès que je pourrais bouger mes jambes. Le soir venu, ma mère quitta ma chambre et au bout de quelques heures, je parvins finalement un trouver le sommeil, bien qu’il fut rempli de cauchemars.

Le lendemain matin au réveil, mes jambes bougeaient correctement. Je relevai les draps qui me recouvraient et quitta fébrilement la pièce. Je croisai rapidement une infirmière qui accourut pour me soutenir.

- Vous n’êtes pas encore prêt à marcher.

- Laissez-moi voir mon père, je vous en prie.

Mon attitude me surpris moi-même mais j’étais à l’apogée du désespoir. L’infirmière prise de pitié me guida finalement jusqu’à la chambre de mon père où elle me fit asseoir sur une chaise. Mon père attendit son départ avant de parler.

- Alors fiston, tu t’en remets ?

La question me surpris et la colère monta en moi. Comment pouvait-il me poser cette question !

- Je déteste quand tu m’appelle fiston et non je ne m’en remets pas aussi bien que toi !

- Enfin tu me parle franchement. Je me doutais bien que tu n’aimais pas être appelé fiston, j’attendais juste que tu me le dises. Et contrairement à ce que tu crois, je ne m’en remets pas.

- On dirait pourtant que tu n’es pas si triste…

- Ce n’est qu’un masque que je mets… Tu devrais apprendre à faire pareil.

- Pourquoi faire ? Je n’ai besoin de plaire à personne.

- Ce n’est pas un besoin mais une nécessité. Je ressens en toi la colère que mon âge parvient à calmer. Je sens tes envies de meurtres, et crois-moi, elles ne te quitteront pas.

- En quoi mettre un masque m’aidera-t-il ?

- Quand tu sortiras de l’hôpital, l’une des premières choses qu tu voudras faire c’est de tuer. Et pour ne pas tuer d’humain, tu commenceras par tuer des animaux, et une fois découvert, tu finiras par être exclu du clan.

- Et comment sais-tu ça toi ? De toute façon, être exclu du clan m’importe peu. Ce clan pacifique me dégoûte simplement.

- Je sais ce que tu ressens car je ressens exactement la même chose. J’ai tout comme toi été dans l’impuissance de protéger Kira. Les pulsions que tu ressens, je les ressens également, sauf que mon expérience me permet de les contrôler. Au contraire tu es bien trop jeune et tu manques de maturité pour les contrôler. Et concernant ton bannissement du clan, cela entraînerait celui de ta mère également, qui elle y tient beaucoup. De plus, nous serions dans une très mauvaise posture au village.

- Et alors ? De toute façon, comme tu le dis, j’ai ces pulsions et je ne peux pas les arrêter. En quoi ce que tu me dis m’aide ?

- En masquant tes sentiments, en te construisant de toute pièce une personnalité, tu pourras assouvir tes pulsions sans que personne ne le sache.

- Les membres du clan finiront par apprendre si je tue des animaux… La plupart ont développé des liens très proche avec la nature, y compris la faune.

- C’est pourquoi je te propose d’assouvir tes réelles pulsions.

- Tu comptes faire de moi un assassin ?

- Non, un pseudo justicier. Sais-tu pourquoi je tenais tant à rentrer dans la police ?

- Euh non…

- Car j’avais la ferme intention d’arrêter tous les malfrats qui ont réussi à échapper à la justice à cause de détails ou de soudoiement. Beaucoup de criminels échappent à la police après leur arrestation. C’est ceux-là que je voulais arrêter à nouveau.

- Qu’essayes-tu de me dire ?

- Que c’est ceux-là que tu pourrais tuer. Les criminels qui sont jugés payent leurs crimes, mais ceux qui réussissent à continuer leur vie par manque de preuve ou autre, ceux là ne payent pas.

- On finira par m’avoir moi aussi, et me juger en criminel…

- Non, je n’ai pas encore travaillé dans la police mais j’ai déjà étudié toutes leurs méthodes. Je t’apprendrais à ne laisser aucun indice, aucune trace, à ne pas te faire prendre. Mais nous verrons ça quand je sortirais. En attendant, tiens-toi à carreau et met ton masque.

Mon père m’adressa un clin d’œil sur ces derniers propos. Soudain, les traits de son visage changèrent, formant un mélange entre colère et tristesse.
- Voilà ce que je ressens vraiment Fenrir.

Je partis donc de sa chambre en chancelant et rejoignis la mienne. Ce soir, je trouvai plus rapidement le sommeil et ma nuit fut plus calme que la précédente, malgré certaines images qui continuaient de hanter mes pensées.
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Message par Fenrir Shinzen 25/2/2009, 21:18

Quelques jours plus tard, je fus enfin autorisé à sortir de l’hôpital et deux jours après, mon père sortit à son tour. Dès sa sortie, il m’invita à sortir du village. Il me guida ainsi à proximité de la cascade dissimulant le village. Là, il me guida jusqu’à une immense étendue d’herbe où il s’arrêta.

- Bien, montre-moi ce que tu vaux.

Je décidai d’utiliser Genesis et fit donc comme je l’avais appris. J’enchaînai les signes, envoya mon chakra sous terre.

- Genesis.

Mais rien ne se passa. Mon chakra ne réussit pas à réunir nutriments et eau pour faire pousser les plantes. Au bout de plusieurs essais non fructifiant, j’abandonnai.

- Je n’y arrive plus. On dirait que mon chakra ressent le même dégoût que moi face à cette affinité.

- Tant pis, je t’enseignerais quand même ce que j’avais prévu aujourd’hui.

Mon père m’appris ainsi une série de règles que je devais à tout prix respecter :

Règle n°1 : Ne pas se faire prendre.
Règle n°2 : Avoir une vie banale.
Règle n°3 : Ne pas se faire remarquer.
Règle n°4 : Ne tuer que des criminels.
Règle n°5 : Toujours vérifier que la cible est bien coupable.
Règle n°6 : Tuer la cible sans laisser de preuves.
Règle n°7 : Faire disparaître toute trace du corps.
Règle n°8 : Ne rien laisser paraître.
Règle n°9 : Avoir un alibi.
Règle n°10 : N’en parler à personne et ne faire confiance à personne.

De la première règle découlait les neufs suivantes. Mon père m’enseigna ensuite comment respecter ces 10 règles. Il commença par m’expliquer que pour la règle n°2 et 3, il fallait tout simplement se créer un masque qui se peaufinerait au cours du temps.

Pour la règle n°5, il suffit de trouver une preuve de la culpabilité de la cible, en s’introduisant chez elle par exemple.

Les règles 6 et 7 quant à elles nécessitèrent plus d’explications de sa part.

- Pour ne pas laisser de preuves, tu devras prendre un maximum de précautions. Tu devras connaître les habitudes de ta cible, la neutraliser par surprise au moment où elle est le plus vulnérable et où il est impossible que l’on te voie. Tu devras ensuite la conduire dans un endroit que tu auras déjà préparé afin qu’aucune trace ne subsiste. Là, tu tueras ta cible. Ensuite, pour faire disparaître le corps, je te conseille de le découper, de mettre chaque partie dans un sac et de cacher ensuite les sacs. Tu devras également faire en sorte qu’aucun indice ne se loge sur tes vêtements. Une fois cela fait, tu auras fait la plus dure partie.

La règle 8 concerna également le masque qui devait cacher ma vraie personnalité.

La règle 9 nécessitait plus d’habilité puisqu’il fallait faire en sorte de faire croire que l’on est à un endroit où l’on n'est pas réellement. Pour cela, je devrais utiliser mon masque afin de manipuler les gens.

Enfin, la règle 10 nécessite juste de ne pas laisser des personnes pénétrer trop loin dans mon intimité. Viktor avait d’ailleurs bien insisté pour que même Senda ne soit au courant de rien.

Une fois tous ces préceptes ancrés dans ma tête, mon père commença à m’enseigner à être discret et à surgir rapidement. Il s’avéra qu’au bout de quelques heures je me débrouillais plutôt bien dans la discrétion. Cependant, n’ayant plus de techniques valables, j’étais obligé d’aller au corps à corps pour neutraliser ma cible, ce qui n’était pas franchement un avantage pour moi. Mon père passa donc le reste de la journée à m’apprendre les faiblesses du corps humain, son fonctionnement. Je fus surpris de ses connaissances sur le corps humain et le questionna.

- D’où tiens-tu toutes ces connaissances sur le corps humain ?

Mon père afficha alors un large sourire.

- Je suis entré dans la police avec dessein de devenir expert légiste. J’ai donc déjà commencé l’apprentissage du corps humain depuis un moment.

- Je vois… je ne savais pas que tu aspirais à décortiquer les corps morts…

- Et bien disons que je n’en parle pas beaucoup vu que je viens à peine de pouvoir entrer dans la police…

Mon père continua ensuite son récit sur le corps humain jusqu’à la tombée de la nuit. Tandis que lui rentrait directement à la maison, je lui dis que je préférais faire un détour par les commerces. Il comprit mon envie de se changer les idées et l’accepta. Nous nous séparèrent donc peu après les portes du village, notre maison se situant non loin des bains, à l’ouest, tandis que les commerces se situaient à l’est.

Je marchai une vingtaine de minutes avant d’arriver aux commerces. Les vitrines étaient illuminées au maximum afin d’attirer le plus possible de client. Seulement, j’avais une préférence pour les magasins moins lumineux, plus sobres. Je marchais lentement dans les rues commerciales, observant sans trop d’attention les vitrines. Plusieurs villageois étaient ici en couples et s’émerveillaient devant les lumières vives des magasins. Le spectacle ne me fascinait en aucun cas mais je me rappelai soudain les paroles de Viktor. Revêt un masque afin de ressembler aux autres. Je me forçai donc à sourire et fit semblant de trouver le spectacle de lumière merveilleux. En me croisant, certaines personnes chuchotèrent, reconnaissant sûrement en moi le garçon qui avait tragiquement perdu sa sœur. Mais j’étais trop occupé à maintenir mon masque en place pour prêter attention à leurs conversations. Soudain, devant une vitrine à peine éclairée, mon regard s’arrêta. La lumière tamisée attira mon regard. En voyant ce que présentait ce magasin, mes yeux se mirent à briller sans que j’eusse à me forcer. Je m’approchai du magasin, posa la main contre la porte et poussai.
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Message par Izyroth 26/2/2009, 00:24

Lorsque le quintet fut de retour à Gensou, chacun partit de son côté : Kezashi partit mener ses recherches sur son frère, Miiyu était rentrée à Mahou, tandis que Mei-Lynn et Evaline étaient parties dans leur coin.
Izyroth en avait profité pour peaufiner son entraînement commencé à Chikara. Bien qu’ils étaient séparés, les quatre shinobis de Gensou étaient encore en contact. Lorsque Kezashi apprit au jeune ninja de seize ans que Mei-Lynn était passée chuunin, il ne fut pas étonné, se disant qu’avec quelqu’un comme lui pour l’entraîner l’échec n’avait pas pu être envisageable…
Se rendant à son terrain d’entraînement habituel, Izyroth tomba en chemin nez à nez avec un visage familier qui avait bien changé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu. A ses côtés se tenait un homme aux cheveux pourpres mi-longs et au teint de peau doré. Sa taille égalait celle du chuunin.


Izyroth : Tiens, Mei !
Mei-Lynn : Ca faisait longtemps… Qu’est-ce que tu fais ici?
Izyroth : Je pars m’entraîner…
Mei-Lynn : Nous aussi, allons-y ensemble.

Sur le chemin, ce furent surtout les deux chuunins qui parlèrent : présentation d’Akizuke, ce qu’ils avaient fait depuis qu’ils s’étaient séparés, etc…
Arrivé sur la grande étendue sablonneuse où s’entrainaient déjà des groupes de ninjas, Izyroth voulut déjà tester Mei-Lynn au combat.

Les deux combattants se firent face et, Akizuke qui faisait l’arbitre donna le signal.
Ce fut Izyroth qui s’élança le premier sur son adversaire : dans sa course, il sortit un os de son épaule, qui allait lui servir de sabre. Mei-Lynn commença par dessiner sur un parchemin, soigneusement préparé avant le duel. Lorsque l’homme aux os arriva à son niveau, un léopard sortit du parchemin pour lui sauter en pleine poitrine, le faisant basculer en arrière. La bête fixait la gorge de sa victime lorsqu’elle fut transpercée de toute part par des pointes d’os sorties du torse d’Izyroth. L’encre utilisée à sa création s’écoula au sol.
Celui-ci se releva et scruta des yeux le décor autour de lui. Aucune trace de la fille brune. Bien. L’affrontement en sera d’autant plus excitant. Le chuunin balaya l’entourage d’une vague de chakra qui pourrait lui permettre de trouver Mei-Lynn, tel un sonar. Là non-plus, aucune trace. Par précaution, il décida de couvrir son corps de sa peau d’os habituelle.
En fait, il ne voyait qu’une solution s’offrir à lui : attendre. C’est ce qu’il aurait fait si deux léopards ne lui avaient pas sauté au cou. Ceux-là attaquant de front, Izyroth eut le temps d’en éliminer un avec un lancer d’os précis et net. L’autre fut plus coriace à éliminer mais ne posa pas de problème. En réalité, ce fut plutôt le poing de Mei-Lynn, violemment apposé à la joue de l’homme, qui en posa un.
Protégé par sa peau d’os, Izyroth en fut surtout sonné. Il réapparut derrière sa cible pour lui coller un coup de pied retourné qu’il lui devait bien. Celle-ci tomba à terre, et il s’apprêtait à la transpercer à terre de son sabre en os lorsqu’elle roula, lançant une vague de shurikens au passage. Le ninja se tira de situation d’un bond auquel s’ajoutait une salve de cinq kunais auxquels étaient fixés des parchemins explosifs. La détonation se fit entendre. Si elle s’en sortait, Mei-Lynn pourrait profiter de la fumée provoquée par l’explosion pour s’enfuir, et il en était hors de question. Izyroth composa ses signes de mains afin de former une prison d’os autour de la dessinatrice pour l’empêcher de s’enfuir. Et en effet elle y était… Enfin, c’était vite dit… A sa place se tenait une masse de matière noirâtre, de l’encre sûrement, qui adoptait la forme du corps de l’invocatrice.

« Ce n’est pas elle… » pensa aussitôt Izyroth.
Et en effet, la véritable Mei-Lynn surgit de derrière le chuunin perché sur un arbre. Un kunai se planta dans sa chair mais se heurta seulement à une peau d’os impénétrable. Izyroth réapparu en un vif déplacement vers Mei-Lynn pour lui asséner un coup de poing. Celle-ci se retourna et para aussitôt, tenant ferme le poing de son rival devant son visage.


Izyroth : N’arrête pas mon coup de cette façon… Ca n’arrange rien.

En effet, le chuunin ouvrit sa main d’où sortit une fine lame d’os qui s’arrêtait elle aussi devant la face de la jeune fille. Elle était ainsi à sa portée mais elle ne se laissa pas impressionner. Un autre léopard sortit du feuillage d’un arbre et faucha la main d’Izyroth qui s’en débarrassa d’un coup de kunai. Ces dessins d’encre pouvaient se montrer pratiques et efficaces en combat, mais ils restaient fragiles, étant constitués seulement d’encre et de chakra. Toutefois, certains dessinateurs de ce genre arrivaient à contourner le problème, et Mei-Lynn le ferait tôt ou tard.

Izyroth se retourna là où se trouvait la kunoichi quelques instants avant mais fut aspergé en plein visage d’une boule d’eau qui lui fit presque perdre l’équilibre. Il se redressa et para le coup de poing de Mei-Lynn qui se tenait à nouveau en face de lui, mais fut surprit par un cinquième léopard qui le fit tomber au sol où un clone d’encre de Mei-Lynn qu’il n’avait pas vu l’attendait déjà pour lui infliger un violent coup de poing. Celui-ci tomba plus loin et se redressa sans chercher à se relever. Bien qu’il n’avait subi aucune blessure grâce à sa peau d’os, le combat touchait à sa fin, et il pensait qu’il n’aurait pas dû sous-estimé son ancienne élève qui l’avait mené à mal.


Izyroth, plaisantant : Loin d’égaler mon niveau, mais en progrès !
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Message par Kiai 26/2/2009, 02:39

La journée avait commencé comme chacune depuis que Kiai avait emménagé à Gensou, voilà maintenant deux semaines. Kiai avait le sommeil léger. Il avait senti Aisha bouger à côté de lui, sur le petit lit de l’appartement.

Kiai ouvrit un œil lentement, puis il tourna la tête vers Aisha qui tentait de sortir du lit sans faire un bruit. Sa petite sœur se retourna et remarqua que son grand frère était éveillé.

«-Allo, dit Kiai en s’étirant.»

Aisha esquissa un sourire, puis elle exploita le moment pour sortir du lit. Kiai resta un moment à se vautrer dans les couvertures de laine sur le matelas. Puis après, il s’assit sur le bord du lit, s’étira de nouveau et se leva. Il était torse nu et ne portait qu’un bas de pyjama. Il voulut aller à la toilette, mais Aisha monopolisait l’endroit. En patientant, il en profita pour regarder le ciel par la fenêtre de la cuisine. Contrairement à la journée précédente, des nuages noirs gonflés d’eau parcouraient le ciel et le vent s’était levé, balayant les feuilles des arbres. Kiai repensa à la journée précédente. C’était hier qu’il avait reçu son bandeau de ninja et son grade de genin. Il en était fier et Kiai était impatient à l’idée de rencontrer sa nouvelle équipe aujourd’hui.

Lorsqu’Aisha sortit de la salle de bain, il se rua à la toilette. Il donna un coup de peigne à ses cheveux de jais, puis il s’aspergea le visage d’eau froide.

Kiai se dirigea par la suite à la cuisine, puis il aperçut sa protégée dégustant un bol de céréale accompagné d’un peu de lait de vache. Le jeune homme fit de même et se servit un peu d’avoine avec du lait, en mettant une banane complète coupée en morceau dans son bol. Ils mangèrent assez rapidement, puis en nettoyant les ustensiles et les récipients, ils discutèrent.

«-Comment était ta journée, hier? Questionna Aisha.

-Très bien. Regarde, dit Kiai en sortant son bandeau de ninja.

-Un bandeau avec le signe de Gensou?

-Ouaip, je suis maintenant genin. Je vais me faire assigner à une équipe aujourd’hui, dit Kiai fièrement.

-D’accord. Mon professeur d’académie prédit que je deviendrais genin d’ici un an, répondit-elle en essuyant un bol.

-C’est bon. On est un peu égale, tu sais. Je n’ai presqu’aucune connaissance, et toi tu rattrapes tous à l’académie. D’ici un an, t’auras juste un léger retard, dit Kiai rassurant.

-Ça n’empêche pas que je serais meilleur que toi! Dit-elle en faisant une grimace.

- Bon, on ferait mieux de finir la vaisselle, car moi je vais à l’académie de la cascade pour l’assignation des équipes, répondit-il. Je t’accompagne aujourd’hui.

-Super, dit-elle en rangeant un bol. On passe par les boutiques de la grande allée? Demanda la petite.

-Hum... Non... J’aimerais, mais je ne peux pas. Et de plus, on n’a pas d’argent à dépenser, ma chère! Il faut penser à nos finances! Bon, range le dernier bol et va t’habiller!

-D’accord, d’accord! Je ne savais pas que t’était ma mère ou mon père! Rouspéta Aisha.»

Aisha rangea le dernier bol dans une armoire, puis elle ferma le robinet de la cuisine. Ils s’habillèrent tous les deux, puis ils mirent leur manteau pour le dehors. Kiai referma la porte derrière lui et la ferma à clé, puis ils descendirent les 120 marches de l’escalier à grande vitesse jusqu’au rez-de-chaussée. Dehors, le vent se faisait maître sur la petite rue de l’immeuble de l’appartement des deux personnes. Un temps maussade s’était installé sur Gensou et tous prédisaient qu’ils auraient de la pluie dans une heure ou deux pour rafraichir les toits de taule des quartiers du village de la cascade.

«-Pour aller à l’académie, passons par les petites comme celle là-bas, dit Kiai.

-Pourquoi? Demanda Aisha, interrogée par son frère.

-Hum... Je t’expliquerais plus tard, tu veux? Répondit Kiai. Visiblement, Aisha touchait une corde sensible.

-D’accord. Optons pour celle-ci, alors, rajouta-t-elle.»

Ils empruntèrent les rues désertes de Gensou, en zigzaguant entre elle. Normalement, se rendre à l’académie par la grande allée prenait environ une trentaine de minute, mais prendre les rues sombres se chiffrait à une heure.

Ils marchèrent pendant un moment, puis ils arrivèrent dans une rue sombre. En arrivant dans une de celle-ci, ils tombèrent sur une bande de jeunes brisants des bouteilles d’alcools sur le sol. Un deux s’avança vers les nouveaux venus, et par ses traits déjetés, Kiai reconnu sur le champ Torefikku. Torefikku marcha jusqu’à cinq mètres de Kiai, qui lui envoyait un regard menaçant, et il s’adressa à eux.

«-Tiens, tiens et tiens! Mais voici ce que nous trouvons! Notre cher Kiai qui vagabonde dans les rues avec une gamine! À ce que je vois, tu t’es refait une garde-robe plus approprié grâce à notre chère Hanakami! Railla Torefikku sarcastiquement.

-Garde tes sarcasmes pour toi, Torefikku, et laisse-moi passer. Je n’ai pas de temps à perdre avec tes larbins.

-Puisque tu le demandes gentiment... fit Torefikku en faisant un signe pour laisser passer Kiai.»

Kiai avança en restant sur ses gardes, quand un des serviteurs de Torefikku vient lui barrer la route. Ils formèrent un rond autour de Kiai et de sa sœur.

«-Kiai... murmura Aisha, inquiète.

-T’inquiète pas, je me charge de ces chiens.»

Torefikku s’avança derrière lui, un sourire sadique aux lèvres.

«-Est-ce que dans ta caboche de demeuré tu pensais que je te laisserais passer sans me venger de la dernière fois avec Hanakami?!

-Enfoiré...

-Tut tut tut! Pas de gros mot, monsieur. Maintenant, emparez vous de la petite qu’on lui fasse sa fête, ordonna Torefikku.

-Teme... (Teme=connard) murmura Kiai.»

En tout, ils étaient sept en rond autour de lui. Deux d’eux vinrent prendre la petite sœur de Kiai en l’empoignant par les épaules et en la tirant vers l’arrière.

«-Aisha! hurla Kiai.»

Kiai voulut les empêcher de prendre sa protégée, mais trois autres gars vinrent le prendre par les bras et l’immobilisèrent. Torefikku s’avança devant les yeux de Kiai remplis de mépris, puis il releva ses manches.

«-Si t’es sage, il ne lui arrivera rien. Maintenant, je vais te faire payer pour l’autrefois, dit-il avec un sourire jusqu’aux oreilles.»

Kiai essayait de se déprendre de l’emprise sur lui, mais les animaux de Torefikku serraient trop fort plus lui. Torefikku s’avança, le poing en l’air, puis il asséna un premier coup sur la joue de Kiai. Sa tête tourna en recevant le coup. Torefikku s’avança vers le visage du jeune homme avec un large sourire. Kiai lui cracha dans la figure. Torefikku n’aima pas le geste «courageux» de Kiai puis, après avoir essuyé son visage, il asséna un autre coup à Kiai, cette fois un peu plus haut que la joue. Le nez de Kiai fit un petit «crack». L’agresseur leva son énorme poing sale une fois de plus et l’envoya rapidement dans la mâchoire du la victime. C’était douloureux, mais Kiai ne versa point de larmes, s’étant juré de ne pas larmoyer contre cet individu qu’était Torefikku.

Au loin, la petite Aisha regardait la scène, impuissante. Elle aurait voulu faire quelque chose, mais les deux larbins qui la retenaient étaient trop forts pour ses bras fluets. Elle continua de regarder, puis il fut un moment où elle ne pouvait regarder. Alors, elle détourna le regard et vers quelque larme.

«-Kiai, dit-elle en reniflant.»

Torefikku flanqua un nouveau coup au grand frère de la petite. Torefikku prenait un malin plaisir à flanquer une volée à Kiai. Il s’était dit depuis la dernière rencontre qu’il se vengerait de s’être fait humilié par ce jouvenceau. Il asséna un dernier coup, puis le chef de la bande se mit en genou et prit le visage de Kiai avec sa main droite.

«-Tu vois qu’est-ce que ça fait de m’avoir humilié? Prononça Torefikku.»

Torefikku se releva et recula un peu, puis il envoya son genou dans le ventre de la victime. Kiai gémit en raison de la douleur. Son souffle fut coupé sur le coup. Les serviteurs du chef le laissèrent tomber sur le sol, plié en deux. Torefikku esquissa un sourire sadique.

«-Désolé mon cher, mais j’en ai pas finit avec toi tant que t’auras pas craché tes tripes, jaspina l’agresseur.»

Torefikku vint à côté de Kiai, puis il plaça son pied sur le dos de l’adolescent et il le fit rouler sur le côté gauche, dévoilant le visage de Kiai.

«-Amenez-moi un bâton que j’en finisse avec ce blanc-bec.»
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