Chikara, village caché du sable [RP]

Je réintégrais rapidement la piaule de Daten, en tentant d’identifier la nature de l’impact….j’étais persuadé de l’avoir déjà ressenti auparavant…Mais quand je franchis la porte, mon combat déroulé quelques minutes auparavant s’était totalement volatilisé de mon esprit. Et c’est plié en deux, dans l’encadrement de la porte que je voyais mes deux profs se tortiller pour se sortir de ce sac de nœuds, tout en répugnant a se frotter l’un a l’autre. La bouche de Shin était terriblement proche de celle de Daten et celui-ci fermait les yeux et avait rentré ses lèvres dans sa bouche, arborant une expression crispée de première. Au dessus de lui, Shin s’échinait a bouger suffisamment pour dégager ses mains qui étaient coincés entre son poids de corps et quelque part non loin de l’entre jambe de son alter-ego, ce qui semblait l’horrifier au plus haut point. Ils se démenaient comme des malades, mais l’alcool n’aidait pas leur sens de la coordination.

Lorsqu’ils entendirent un éclat de rire qui s’apparentait a un mugissement de bête qu’on égorge et qu’ils tournèrent la tête me voyant vautré sur le sol en train de me tenir les cotes, ils se stoppèrent. Se regardèrent face a face et d’un signe de tête entendu, se mirent tous les deux a bouger furieusement pour se défaire de leur étreinte charnelle pour me faire subir les pires sévices.

Je savais que j’allais morfler d’une manière ou d’une autre, alors autant ne pas me presser. Malgré leurs vigoureuses protestations, je tournais le canapé vers la porte de la chambre de Daten, y entra, tira son lit pour qu’il soit face a l’encadrement de la porte, et m’allongea sans les perdre du regard. Ils me regardaient d’un air furieux pendant que je dessinais la scène…Et me maudirent alors que je sentais le sommeil réparateur venir me chercher alors qu’ils étaient toujours liés.


A mon réveil, je ne pus que me féliciter de mes attaches et de la position dont je les avais attachés ! Visiblement, malgré toutes leurs gesticulations, ils n’avaient pas réussis a libérer leurs mains et l’alcool qu’ils avaient ingurgités ne les aida pas d’avantage…Finalement, ils avaient finis par s’endormir, l’un sur l’autre. Shin avait sa tête qui reposait au dessus de la poitrine de « sa moitié » et tous deux étaient si meuuugnons ! (si l’on faisait abstraction du fin filet de vomi qui coulait de la bouche de Shin et qui coulait lentement sur le torse de Daten).

Je me levais donc sans bruit, ne voulant perturber un moment de paix si éphémère…Dehors le soleil avait déjà bien entamé sa course de la matinée…J’avais dormi longtemps et ca faisait longtemps que ca ne m’était pas arrivé…Je poussais donc un grognement de satisfaction tout en allant me doucher…Puis une fois sortit, je mangeai, revêtais de nouveaux vêtements issus du bordel qui se cachait sur mon crâne, et me rallongea sur le lit, a plat ventre, le menton dans le creux de mes mains, a observer la scène d’un sourire béat.

Il se passa encore bien dix minutes avant que Datenshi esquisse un mouvement de réveil, gêné par un rayon de soleil. Il plissa les yeux, sa bouche fit une moue désapprobatrice puis il grogna en sentant un poids qui l’oppressait. Il ouvrit de petits yeux injectés de sang…les baissa vers son ventre et on eu cru que ses globes avaient triplés de volume, tout comme sa bouche qui laissa s’échapper un long « AAAAAAAAAAAARGH !! » qui réveilla sur le champ Shin. Celui-ci ouvra aussitôt ses yeux et une lueur de compréhension passa furtivement dans ses yeux cernés : Lui se souvenait d’avoir déjà vécu ca cette nuit, contrairement a Daten, a qui l’alcool créait visiblement des défauts de mémoire. Aussitôt il me chercha du regard tandis que sous lui, Daten se débattait comme un condamné a mort. Et il croisa mon regard hilare.

Le « AAAAARGH » que poussa Shin n’était pas dans les mêmes tons que celui de Dat, c’était intéressant a noter. Celui de Dat évoquait la surprise tandis que le sien faisait plus penser au hurlement d’un vieux sanglier blessé qui cherche a se venger coute que coute d’une blessure…Ayant conclu ca, je me levais, repoussait le lit a sa place d’origine, tourna le canap tel qu’il l’était auparavant, fusillé du regard.

-« Ben quoi Daten, de quoi te plains tu ? Je range parce que la disposition de ton mobilier laisse a désirer…Bon je vais aller m’entrainer…Tu sais ou me trouver ! A toute l’ami ! »

Et je claquai la porte juste avant qu’un double « AAAAAAAAAAAAARGH » ne la franchisse.

Durant mon trajet au terrain, j’achetais contre mon gré un énorme sac de poil a gratter, que je me traina a travers les ruelles de Chikara. A mon arrivée, rien n’avait changé : la carriole qui transportait l’innommable bordel de Shin n’avait pas bougé et rien n’avait disparu (et je l’avais suffisamment fixée d’un œil effrayé en train de regarder ce dernier tourner autour en train de se frotter les mains, pour connaitre son contenu par cœur.)

Je me posais donc au sol…Certes je n’avais pas Shin pour faire chanter sa ponceuse mais j’avais la décoction a base de pieds, la culotte de catin en guise de bandeau, le poil a gratter et…un bocal grouillant de vie a l’intérieur…Alors que j’installais toute cette merde autour de moi, je vis un groupe de gamins passer par la et me regarder d’un air ébahi, en me voyant me couvrir les yeux d’un morceau de porte jarretelles, a verser une quantité de poudre urticante sur la peau qui aurait fermé le caquet de Shin, a placer sous mon nez un pot qui dégageait une douce fragrance qu’ils sentaient de la ou ils étaient (et ils étaient a bien dix mètres de moi…) et enfin a vider dans l’espace entre ma chemise et ma peau plein de petites bêtes noires et velues qui mirent un malin plaisir a se planter dans ma chair et a commencer a me sucer.

Lorsque deux heures plus tard, Datenshi arrivé, talonné par Shin qui avait une masse d’armes sur l’épaule, sa fureur se transforma en inquiétude. En effet, je me tenais allongé au sol, saisi de spasmes, refrénant désespérément mes efforts visibles pour me gratter et éliminer toute la vermine qui me bouffait, tout en m’efforcant d’inspirer de grandes goulées de cet infame condensé de merde.

-« Mais espèce d’abruti, j’appelle pas ca de l’entrainement !! J’appelle ca du masochisme ! » Dit Datenshi tandis qu’il remettait délicatement les insectes dans leur bocal
-« Nan nan, il a eu raison…j’approuve parfaitement ! Pousse toi, je vais a ma ponceuse… » glissa Shin, mort de rire, s’appuyant sur le manche de sa masse.
-« Putain mais Maka, qu’est ce qui t’as pris ? » vociféra Daten
-« Euuh….j’avais pas envie de perdre mon temps…alors j’ai repris seuls les exercices qu’on devait faire ensemble aujourd’hui stoo…Mais pourquoi je me sens comme ca ? J’ai l’impression d’être passé au mixer… » dis-je d’une voix hésitante
-« Parce qu’avec tant d’insectes bouffeurs de chakra, n’importe qui tomberait dans le coma ! T’as versé tout le pot alors que comptais commencer par un quart seulement ! Imbécile va !! »
-« Hé ho, c’est pas parce que je me fais sucer par une horde de saloperies grouillantes qu’il faut que t’oublies pour autant qu’on n’a pas élevés les orang-outang ensemble… » Répondis-je d’une voix toujours aussi faible
-« Et ben Daten, de quoi te plains-tu ? Il a repris l’entrainement comme un chef, il est encore en vie, mon byogen indique qu’il a encore du chakra et il arrive encore a se foutre de toi…tout va bien ! S’il a résisté a ca, il peut tout endurer ! Ote lui seulement une partie des insectes, il continuera l’entrainement avec le reste ! » perça la voix de Shin dans mes oreilles

Daten s’exécuta, me remit assis convenablement et remit son casque alors que Shin refaisait hurler sa ponceuse…Le reste de la journée se passa pour ainsi dire calmement…Daten méditait non loin de moi lui aussi, se remettant de sa convalescence, récupérant lentement toutes ses capacités qui avaient fait de lui, et de loin a l’époque, un des meilleurs guerriers de Tsukiyo. Je sentais qu’a coté de moi, Shin s’était senti l’âme d’un musicien et qu’il expérimentait de nouvelles sonorités exotiques avec toutes sortes de matériaux…Quand a moi, je m’habituais de mieux a en mieux a la ponction de chakra permanente des bestiaux, et a leur contact velu contre ma peau. Et ce faisant, j’affinais mon Ten. Mais l’exercice était bien plus épuisant que les précédents que j’avais fini par assimiler a force. Faire abstraction de mon entourage était une chose car je trouver refuge dans mon corps et le flux régulier de mon chakra. Mais cette fois ce flux était complètement chamboulé et je devais le réalimenter sans cesse pour qu’il reste stable…Je devais donc coupler deux types de concentration et j’accueillis le canapé de Datenshi, le soir venu, avec une joie non dissimulée. Je sombrais rapidement dans le sommeil du juste après une bonne douche chaude, avachi comme un bienheureux. A tel point que je ne sentis pas Shin me crayonner la gueule de dessins obscènes et d’inscriptions vaseuses…


Le lendemain, Daten me dit de me rendre au terrain seul, qu’il me rejoindrait parcequ’il avait un souci avec la salle de bains. « Dommage » pensais-je tout en descendant les escaliers qui menaient sur la rue… »Je me serais bien passé un coup de flotte sur la gueule, j’ai la tronche qui colle. Et je me serais bien coiffé avant de partir… ».

Ce matin la a Chikara, c’était le jour du grand marché et de très nombreuses personnes trainaient dans les rues a la recherche d’une bonne affaire. Vu l’étendue de l’événement, j’étais obligé de le franchir, et je dus agresser de nombreuses personnes qui me regardaient avec une expression surprise, amusée voir carrément scandalisée. C’était a n’y rien comprendre…Jusqu'à a ce qu’un mec vienne me barrer la route en me disant que se trimballer avec écrit sur la tronche « LE CHIKAGE BAISE DES MOUTONS EMASCULATEURS » le tout entouré de petits dessins de phallus visiblement faits avec amour, c’était un peu malvenu…Il me tendit une bassine d’eau devant mon air ébahi et je vis dans celle-ci que tout mon facies et mon cou étaient couverts d’inscriptions grossières, de dessins outranciers…seule une phrase jurait avec le reste « Shin est beau et fort autant que Makaya est moche et faible ».

Je remerciais le gus, jurant que c’était une méprise et un mauvais tour de camarades taquins, et filais vers le terrain d’entrainement en présentant mes excuses hypocrites a ces bouseux de chikariotes.

Une fois au terrain, je pris mes outils d’entrainements (qu’est ce que je détestais les appeler comme ca…) et commença a me préparer, sous l’œil attentif des mêmes gamins, qui visiblement avaient amenés des potes. J’entendis des bribes de conversations genre « lui c’est un gros malade de maso qui se torture et qui a deux nains jumeaux comme bourreaux ! »
Braves gosses…


Puis une fois en place, je créais cinq clones, en m’écartant derechef. Dès que ceux-ci furent invoqués, ils me cherchèrent immédiatement, pres a se jeter sur moi. Je calmais leurs ardeurs :
-« Du calme ! Vous vous passerez les nerfs sur moi mais pas de suite ! Le duo d’nabot doit arriver d’un moment a l’autre et je veux leur donner un avant gout de ce qu’ils me font subir… »

Vu leurs larges sourires, j’en conclus qu’ils allaient coopérer pour une fois…


Quand Shin et Daten arrivèrent, ils ne se méfièrent pas qu’ils s’approchaient, goguenards, vers un clone qui avait toujours le visage grimé. Ils ne tinrent donc pas compte des quatre charmants bambins, déjà présents hier, qui s’approchaient, mine de rien. Ils ne comprirent donc pas tout de suite comment ces enfants s’étaient changés en grands escogriffes chevelus, et que celui qu’ils avaient en face d’eux avait déployé ses cheveux a leur égard en les enserrant.

En revanche ils comprirent tout a fait ce que c’était d’être attaché avec du poil a gratter qui démange au point de vouloir s’arracher la peau avec les ongles, pendant qu’une flopée de petites bêtes répugnantes s’échine a se gaver de chakra, pendant qu’on a la tête sous une ponceuse dont émanait un bruit de tous les diables, qu’un malade au sourire dément activait avec force éclats de rires malsains.


Ce moment ne dura que quelques minutes…Cette fois ci, Shin et Daten n’étaient pas bourrés et ils purent créer une aiguille de chakra s’apparentant au style Kiten pour défaire leurs liens, pendant que je courrais la campagne comme un dératé pour échapper a leur vengeance. Ils finirent par me rattraper et me ramenèrent, tels des hommes préhistoriques, par les cheveux. Et l’entrainement repris avec une dose bien supérieure d’insectes parasites.


Quatre journées ainsi rythmées par -coup de pute du soir, coup de pute au reveil, entrainement avec toujours plus de bebetes, coup de pute du soir etc…- se déroulèrent tranquillement. J’avais parlé a Daten de mon contact avec cette ninja et il était resté absorbé dans ses pensées, refusant de me faire partager ce a quoi il songeait. Je devais juste me tenir prudent…Et ne même plus espérer pouvoir, Shin et lui, les avoir en les faisant boire pour détourner leur vigilance.
« Compte la dessus mon pote » pensais-je, pendant que je hochais énergiquement la tête afin de lui signifier que j’avais bien compris.

Enfin au cinquième jour, Datenshi estima que j’étais bon pour arrêter. Cela faisait une semaine maintenant que j’avais commencé a m’entrainer. Il estimait que vus mes précédents acquis, et que si j’avais dès le début su faire preuve de concentration, on aurait pu écourter la séance a quatre jour, et que le fait que je l’emmerde vu ma prétendue lenteur ne l’étonnait pas. Shin rangea donc son barda l’air triste, les enfants qui s’amassaient de plus en plus nombreux pour me voir m’adonner de mon plein gré, furent tout aussi déçus. Mais ils purent avoir droit a une autre sorte de divertissement, moins drôle mais bien plus spectaculaire a regarder. En effet, mon entrainement au chakra m’avait rendu plus performant…je sentais mieux mes muscles fonctionner, mes sens s’activer avec une perception que je n’avais jamais eu alors, comme s’ils s’éveillaient pour la première fois…Finalement ca avait du bon : J’en avais bavé pendant une foutue semaine mais je me sentais mieux ensuite…Je songeais néanmoins que ce n’était du qu’au Ten...Faudrait-il que je reproduise cela avec le Ren, le Zetsu et éventuellement les autres notions barbares que Datenshi pourrait avoir a m’enseigner ?

Je repoussai ces pensées pour le moment, focalisé sur Daten qui ôtait sa veste, pour être plus a l’aise afin de se battre…Un peu d’animation n’allait pas me faire de mal !

Cela faisait deux jours que Sarouh et Nina s’entraîner au sabre et au malaxage du chakra. Nina avait failli réussir la veille, mais la fatigue, doublée de l’exaspération avait eût raison d’elle. Mais aujourd’hui, elle était en pleine forme, aussi bien physiquement que mentalement. Sarouh lui montra la feuille spéciale et elle se concentra dessus. Au bout d’un moment, des petites pointes en métal finirent par apparaître.

Sarouh : Ta de la chance, t’es Kinton, tu maîtrise le métal. Géniale pour une futur épéiste. Bon essayons un petit combat pour voir tes progrès en sabre.

Il se mît en garde, et attendit la charge de la fille, qui ne se fît pas prier. Alors qu’elle arrivait juste à coté de lui, Sarouh concentra son chakra dans ses jambes et effectua un bon prodigieux,, et arriva de l’autre côté de la rue. Il s’assit pour la narguer. Nina hors d’elle fonça dessus. Nonchalamment, Sarouh se leva et attendit l’impact. Il fût plutôt violent. S’attendant à une esquive elle s’était mise à fond et percuta Sarouh, l’envoyant roulé boulé sur plusieurs mètres.

Le gensouard se releva et fît signe à la furie de réitérer son action. Ce qu’elle fît. Sauf que cette fois ci, bien qu’elle déployait toute sa force pour avancer, elle glissait sur le sol. Sarouh envoyait continuellement du vent pour la déséquilibrer. Mais elle ne se laissa pas faire, la demoiselle se mît hors de portée de vent, et au lieu de charger comme une bourrine avec Sinistros, elle prît une pierre qu’elle jeta sur Sarouh. Ce dernier l’évita de justesse, ne s’attendant pas à une ruse si pittoresque.

Elle continua à le bombarder, et pour s’amuser, il détournait chacune des pierres avec un shurikens. Puis se lassant de ce jeu, il camoufla une volée de cinq kunaï qui fonça sur La jeune fille. N’ayant pas les réflexes d’un ninja, tous ses vêtements furent déchirés.

Nina : Tain’, t’abuse, quand même, j’vais devoir tout repayer, t’fais chié.

Sarouh : Je sais, c’est ce qui fait mon charme, non ? *sourire narquois*[/b]

Nina fonça dessus, mais fût arrêter par une volée de shurikens d’une grande précision. Sarouh composa des signes, et elle devint aveugle. Pour finir, Sarouh lui glissa la lame de son arme sous son cou.

Sarouh : Perdu. Mais j’me suis bien marré.

Nina : Je n’avais pas la moindre chance, tu m’obliger à rester à distance, et sans arc, c’est hard tout de même.

Sarouh :Tient, idée, si tu t’entraîner face à Hika, peut être qu’il à pas compris ce que je lui ai dis la dernière fois ? Au pire il pourra pas me refuser un combat amical.[i]*Grand sourire*

Nina : Je suis pas sur que ça soit une bonne idée, il est encore plus puissant que moi.

Sarouh : Ca pourrait tout de même se révéler instructif. Au pire je demande à Tokri. Puis il faut te trouver un prof pour le Kinton, j’peux t’aider à maîtriser ton chakra, encore faut-il que tu ai les bases. Et je dois m’entraîner à l’explosion sonore, dur de faire tout ça aujourd’hui.

Nina : Mouais. Sinon la balle sonore tu n’a qua essayer sur moi.

Sarouh Si tu veux. Fais gaffe, maintenant, tu risque de tomber à genoux, ça commence à faire très mal.


Il recula de plusieurs mètres et lâcha une bombe sonore sur Nina. L’attaque eût l’effet escompté.

Il arrêta de produire le son et Nina ce releva avec difficulté.

Nina : Efficace ton truc, bon moi j’vais tacher d’apprendre tout les cours que tu m’a donné, et j’vais essayer de créer une technique ou deux. A plus.

Sarouh : Moi j’vais demander à Tokri si il à le temps pour se battre avec toi demain. A plus


Sarouh prit la direction de la maison de d’Okioto, en effet, le grand frère de Tokri avait accepté de l’héberger, et il se trouvait que la chambre d’amis était juste en face de celle de Tokri. Il s’attendait donc à le trouver ici. Et il était là. Dans son lit, il avait l’air de réfléchir. Et ça avait certainement rapport avec le sabre posé devant lui.

Sarouh : Alors mec, tu penses à quoi ?

Tokri :A ça*désignant le sabre posé devant lui* Ma mère aurait dû me l’offrir à ma majorité, mais elle n’en a pas eût le temps .Comme beaucoup d’autres choses d’ailleurs.
T’es venu pourquoi ?

Sarouh : Pour te proposer un combat contre Nina, ça pourrait être instructif. Et je pourrais voir ses réels progrès car en combat je la tient à distance et elle peut rien faire. Contre toi elle pourra rester au corps à corps, et fais gaffe à son sabre c’est du bon.

Tokri : Ta copine a un sabre. T’aurais du prendre le bon et lui laisser le tient. Sinon moi j’veux bien j’ai rien à perdre. Sinon tu m’a pas dit quelle affinité elle avait.

Sarouh : C’est une kinton. Elle va essayer d’apprendre les cours volée, et d’apprendre une technique. On verra le résultat.

Tokri : Mouais. Sinon t’a trouver le moyen de te faire du fric ?

Sarouh : Non, puis tu sais très bien que je ne vais pas rester longtemps après ton passage chuunin. Dès que t’ai passé je prépare mes affaire pour Mahou avec Nina. N’oublie pas, tu n’est pas forcé de venir.

Tokri : je viens. Et t’a pas intérêt d’essayer de me dissuader, j’ai promis et j’ai envie de le faire. Tu sais, je t’aime bien, et je ne laisserai rien te faire du mal.

Sarouh : Un peu protecteur ça non ?* ému, mais tentant de le dissimuler* et gay avec ça. Bon, je vais me coucher à plus. Et moi aussi je t’aime bien…

C’est au bord des larmes qu’il rejoint sa chambre pour la nuit.

[a toi Tokri]

(Bon mon p'tit Sarouh, j't'ai pondu ça pour le combat contre Nina. J'suis claqué donc c'est pas hyper génial mais bon... s'mieux que rien )

Tokri planait, comme d’habitude, devant son bol. Le jeune homme n’était décidemment pas du matin. Deux semaines s’étaient écoulé depuis son anniversaire, Tokri les avait consacré à l’élaboration d’une nouvelle technique de Taijutsu (Gomaki ayant déclaré qu’il n’avait rien d’autre à lui apprendre en Ninjutsu pour le moment) Kiame, quand à lui, avait réussi à maîtriser sa dernière technique et s’attelait à présent, avec Nika, à la maîtrise du Katon Bunshin. Pour le moment, Tokri devait rejoindre Sarouh et Nina. Son ami lui avait demandé un combat contre son ’’élève’’. Le jeune homme avait accepté, bien que son côté flemmard lui avait hurlé de refuser. Cela ferait un petit entraînement bien sympathique! Chikara parlait de plus en plus du prochain examen Chuunin et Tokri voulait être le mieux préparé possible. Le jeune Utak termina son petit déjeuner et rejoignit Sarouh et Nina. Tous deux étaient déjà là à son arrivée.

(Sarouh) On a failli attendre!

(Tokri, les mains dans les poches et en baillant) Tu croyais que j’allais me bouger pour ta face?

(Nina) Bon, on commence quand?

(Tokri, sourire moqueur) T’es pressé de te prendre une branlée?

(Nina, lui rendant son sourire) On verra bien… je ne suis pas aussi innofensive que j’en ai l’air…

(Tokri) Comme tu l’as si bien dit, on verra bien …

Les adversaires se positionnèrent à quelques mètres de distance, Tokri fixa le regard de Nina. Celui-ci était d’un bleu profond et était, tout comme le reste de sa personne, d’une incroyable beauté… pas étonnant que Sarouh soit tombé sous le charme. Nina dégageait également une impression de fierté palpable, Sarouh avait déjà prévenu Tokri que la jeune fille ne se laissait pas marcher sur les pieds. Sarouh donna le signal du départ, Tokri bondit sur la jeune fille. Celle-ci tira son katana et fit de son mieux pour garder Tokri à distance. Ce dernier esquivait avec un certaine facilité les attaques de Nina.

*Bon, ‘faut que je me demmerdes pour lui virer ce foutu katana… hé hé c’est pratique d’être Fuuton!*

S’éloignant de quelques pas, Tokri composa quelques signes et dirigea la paume de sa main vers la jeune fille

Fuuton, Tsûretsu na Toppû !

Nina fut projeté sur plusieurs mètres par le souffle de la technique, lâchant son katana au passage. Ne laissant pas le temps à Tokri de s’approcher, la jeune fille banda son arc et tira une flèche. Tokri l’esquiva, puis une autre, et encore une autre… Ce petit balet dura deux minutes, Nina bandant de plus en plus de flèche à la fois. Cette situation rappela à Tokri son combat contre l’archer Olong durant la dernière nuit de la mission de rang C. Lorsque Tokri fut assez prêt (et tout en continuant à esquiver) ses mains s’agitèrent à nouveau.

Fuuton, Kyoufuu !

Le vent souffla les flèches tiraient par Nina, et fut assez puissant pour soufler également son arc. Saisissant sa chance, Tokri se précipita mais Nina eut le temps de saisir son katana. Le jeune homme calcula rapidement le moment ou il devrait esquiver, en prenant compte de la longueur du katana. Mais lorsque le moment fut venu, Tokri sentit la lame s’enfonçait légèrement dans son flanc gauche. Esquivant tout de même de justesse, Tokri tournoya sur lui-même, saisit le poignet de Nina et plaça un kunai sous sa gorge.

(Tokri) Perdu…

(Nina) Je t’ai quand même bien eu à la fin…

(Tokri, relachant son poignet et rangeant son kunai) J’avou … comment t’as fait?

(Nina) Technique Kinton que j’ai commencé à apprendre hier. Pour le moment, elle me permet d’élargir mon arme de 2 centimètres.

(Tokri, massant son flanc légèrement blessé) C’est efficace en tout cas…

Sarouh les rejoint et les félicita tous deux pour ce combat. Tokri déclara qu’il allait rejoindre Izul pour qu’elle exerce sur lui ses talents de médecin et les laissa donc tous deux. Izul s’entraînait avec Mutika et n’eût aucune difficulté à guérir l’eraflure de Tokri. Ce dernier alla ensuite s’entraîner à sa technique de la projection aérienne, qui consistait à envoyer l’adversaire en l’air puis à le ramener au sol au alternant les coup de poing et coup de coude. A la fin de la journée, Tokri estima qu’il lui restait deux semaines pour maîtriser sa technique. Tokri rentra ensuite chez lui pour contempler comme tous les soirs le katana qui avait autrefois appartenu à sa mère tout en repensant à ce que Gomaki lui avait dit le lendemain de son anniversaire. De toute l’équipe, il semblait être le seul à avoir le niveau pour passer l’examen Chuunin. Cette révélation l’avait étonné, tout comme le regard envieux que lui jetait depuis Mutika…

Après avoir fréquenté un groupe de bandits rencontrés dès ma sortie de Nobeoka, j’avais traversé les plaines de Yuukan pour rejoindre Chikara, tout en évitant les shinobis ennemis qui n’attendaient que de tomber sur un homme seul. Chassant pour me nourrir, j’avais échappé plusieurs fois à la mort devant les monstres des plaines. Heureusement que les aigles étaient faibles…
Rejoignant une caravane de marchands, j’avais dû fuir lors d’une attaque criminelle qui fît beaucoup de victimes chez les commerçants. J’avais ensuite été contraint de me cacher le jour pour voyager la nuit.
Il me fallût ainsi trois jours pour rejoindre Chikara.

Arrivé aux portes du village, je dus convaincre les gardes que je n’étais pas étranger. Heureusement que j’avais conservé mon bandeau dans ma sacoche.

Soulagé d’avoir retrouvé mon village natal, je n’en étais pas pour autant au bout de mes peines. En ces deux mois d’absence, j’avais pas mal changé, mais cela n’était pas suffisant pour que les gens ne me reconnaissent pas : je le voyais à leur grimace.
Ne m’attardant pas à ce détail, je me décidais à retrouver le groupe des orphelins. Arrivé au logement où jadis je vivais avec eux, je remarquais que les habitants n’étaient plus les mêmes. La petite maison abritait maintenant une famille d’artisans qui m’indiquèrent que les précédents occupants avaient été chassés pour dettes. Ils ne purent me dire où ils vivaient maintenant, mais je les remerciais de leurs indications, tout en leur souhaitant de vivre heureux.
Direction l’académie.
Je retrouvais Makura, qui fût mon professeur lorsque j’étais étudiant. Il m’expliqua que Chikara n’avait pas beaucoup changé, et que depuis mon départ il s’ennuyait de n’avoir à sermonner personne. Je lui expliquais alors que mes voyages m’avaient un peu calmé, même s’ils n’avaient fait que renforcer mon désir de pouvoir.
« (Makura) Je n’en attendais pas moins de toi. Tu sais, même si j’étais sévère avec toi et que je ne te faisais pas confiance, je t’aimais bien. J’approche de la quarantaine maintenant, et en tant que jounin maintenant, le village me voudrait comme professeur de groupe plutôt que d’académie. La relève doit bientôt prendre ma place.
(Moi) -Et bien, voilà qui est avantageux pour toi. Personnellement, je vais continuer à mener ma vie de mon côté, et je suis en train de créer une nouvelle technique.
(Makura)-Ah oui ?! Toujours cette passion alors ! Au fait, tu es au courant des dernières nouvelles dans le village ? J’ai reçu une lettre disant que le prochain concours pour Chunin allait bientôt avoir lieu, tu devrais t’y inscrire, c’est là-bas que tes capacités seront mises en valeur.
(Moi)-Merci de me prévenir, en effet ça m’intéresse. Je passerais au QG un de ces quatre, il faudra bien que je fasse un tour pour voir comment ça se passe maintenant.
(Makura)-Comme toujours, rien n’a vraiment changé.
(Moi, repensant à la grimace de la personne que j’avais croisé)-Oui, je m’en doute. Au fait, tu te souviens du groupe que je fréquentais ? Tu ne sais pas où ils sont maintenant ?
(Makura)-Oui, tous n’ont pas suivi le même chemin : certains étant majeurs, ils ont commencé à travailler pour le village, abandonnant leur formation de ninja. Ashiru et Tsugaku font aujourd’hui parti du même groupe et on raconte qu’ils font beaucoup de missions et cela de façon très sérieuse. Il paraît que leurs progrès sont impressionnants. Muromasu est maintenant dans une team, mais ils sont actuellement en mission d ‘escouade vers Gensou pour accompagner un politicien de Chikara. Fusama est tombée bien bas, il paraît qu’elle se prostitue tout en poursuivant sa formation de médecin. Jade fait aussi parti d’une équipe, elle aide en parallèle une serre. Pour finir, Makito suit actuellement une formation spécial, il a dévoilé des capacités très intéressantes et les développe dans une équipe en voie de former l’élite du village. Et voilà.
(Moi)-Tu as oublié Ruby…
(Makura) Ah oui ! A vrai dire, je n’ai pas entendu parlé d’elle…
(Moi)-Ok. Eeeet, la fille avec qui on se disputait souvent… J’ai oublié son nom…
(Makura)-Mina ?
(Moi)-Oui !
(Makura)- Elle aussi fait parti d’une team, elle est l’élève de l’un des deux hommes avec lesquelles on t’a évalué. Liru, celui qui avait volé ta chaîne, est avec elle.
(Moi)-Aaaah Liru… Je suis parti peu de temps après lui avoir cassé le bras pour ce vol, il s’en est remis ?
(Makura)-Oui, il pète la forme. Au fait, pourquoi es-tu parti ?
(Moi)-J’avais prévu, dès mon grade Genin remis, de quitter Chikara pour voyager, histoire de découvrir le monde. J’ai appris beaucoup de chose.
(Makura)-Ah oui ? C’est bien, mais ta formation a été laissé en suspend du coup. Bon, l’essentiel est que tu sois revenu ! Hey ! Il va falloir que tu rejoigne une team toi aussi !
(Moi)-Pas maintenant, je repars bientôt pour explorer les côtes, on dit que le paysage est merveilleux là-bas.
(Makura)-Ooooh je vois, amoureux de la nature hein ? »

Nous continuâmes ainsi quelques heures, papotant sur des sujets variés. Plusieurs fois j’étais contraint de mentir à Makura, et heureusement pour moi il ne s’en apercevait pas. Bien évidemment, je n’avais pas quitté Chikara pour simplement voyager. Ce village qui me rejetait ne pouvait plus être mon lieu de vie. J’espérais, pour la prochaine fois où je partirais, parvenir à rejoindre Arasu et à écouler mes jours là-bas.

Décidé à retrouver mes compagnons, je quittais Makura après lui avoir demandé quelques indications. Tout d’abord, je voulais voir Fusama, afin de savoir la raison de sa prostitution.
Makura m’avait dit qu’elle se trouvait aux quartiers pauvres, et que les rues de ces endroits étaient peuplées du même genre de filles.
Arrivé à l’endroit en question, je percutais par inattention un homme possédant des cheveux de couleur bleue. M’excusant, je continuais mon chemin, tout en repensant à la façon dont l’homme avait absorbé le choc de l’impact. Sûrement un ninja…
« Hey saluuut toi.
(Moi, mal à l’aise)-Hum, je suis encore mineur…
-Pas grave, me dis pas que tu vas attendre le mariage.
(Moi)-En fait, je vous ai dit ça pour ne pas insulter votre laideur…
-Pauvre connard, barres-toi d’ici !
(Moi)-Oups... »
Ignorant la jeune femme qui voulait gagner son pain, je continuais ma route, évitant de croiser tout regard pour ne pas être une nouvelle fois contraint de rejeter une proposition.
Marchant au milieu de ces endroits sombres, cherchant Fusama, je commençais sérieusement à me demander ce qui pouvait l’avoir incité à ce genre de métier. Lassé de réflexion, je finissais par simplement rechercher Fusama.
Je fus rapidement surpris de ne pas siffloter. Même mon sourire naturel avait disparu. Peut-être que je passais une étape dans ma personnalité… C’est ce que je me disais, même si mon sourire revenait chaque fois que j’entamais une discussion. Le fait de ne pas siffloter était peut-être dû à la volonté de discrétion, puisque seul en cet endroit je ne le faisais pas.
Perdu dans mes pensées, je finis par être surpris d’un visage : Fusama, en chair et en os, en vêtements sexy aussi. J’allais donc à sa rencontre.
« (Moi) Comment vas-tu, Fusama ?
(Fusama)-Hein ? Oui, tu veux quoi ?
(Moi, l’air benêt)-Euuuuh… te parler…
(Fusama)-C’est 120 ryos.
(Moi)-Euh attends… Tu me reconnais pas, c’est ça ?
(Fusama)-Ben non, t’es qui ?
(Moi, -__-)-Samashi Delze, ça te dis rien ?
(Fusama)-Non… »
Je parvins finalement à lui raviver la mémoire, et à la questionner quand à ses actions. La prostitution lui permettait de gagner de l’argent, car depuis que le groupe avait été dispersé elle ne pouvait plus subvenir seule à ses moyens. Elle m’expliqua que le logement s’était fait cambriolé peu après mon départ, suite à quoi tous furent exclus de la maison. Chacun dû donc suivre son propre chemin, car tous étaient destinés à différentes voies.
« (Moi) Mais pourquoi n’as-tu pas fait de métier honnête ?
(Fusama)-Seule, j’ai rapidement été remarquée par les yakusas. Je n’ai pas eu le choix.
(Moi)-Ces hommes sont méprisables de forcer de jeunes filles à travailler à leurs comptes. Pourquoi n’as-tu donc pas demandé l’aide des autres ? Makito s’entraîne avec l’élite, il t’aurait sûrement aidé…
(Fusama)-Premièrement, je n’ai pas envie de mettre les autres dans le pétrin. Deuxièmement, il y a la question de l’argent : on gagne beaucoup avec ce métier, même si on doit verser une part aux yakusas. Pour finir, Je profite des rapports sexuels pour faire des études sur le corps humain.
(Moi)-Que ?… T’es sérieuse ?
(Fusama)-Ben oui. »
Elle m’expliqua tout ce qu’elle avait vécu depuis mon départ, avant de m’expliquer sa pensée. Elle me révéla des choses incroyables, entre autre le fait qu’elle soit parvenu à créer un jutsu portant atteinte à l’appareil génital adverse.
Après avoir longuement discuté avec elle, je la quittais, refusant une étude sur mon propre corps. Traversant rapidement les rues de ces bas quartiers, je rejoignais les commerces de Chikara. Le soir tombant, je me disais que c’était probablement le seul moment où j’aurais une chance de croiser Makito.

« Quartier Général de Chikara… »
Je me rappelais cet immeuble gigantesque où je n’avais jamais posé pied. Le regard vaguant à travers le somptueux décors du lieu, je me dirigeais vers l’accueil de la place.
« (Moi) Bonjour, je recherche un homme du nom de Makito.
(Accueil)-Cette personne n’a pas l’autorisation d’être visité. Désolé.
(Moi)-S’il vous plaît, je ne peux le voir que très rarement.
(Accueil)-Très bien, je vais faire une demande aux responsables. »
Quelques minutes plus tard, on me rapportait la réponse.
« (Accueil) Le dénommé Makito ne sera disponible que dans trois jours, laps de temps pendant lequel vous devrez patienter.
(Moi)-Très bien, merci. »
Je me promettais de revenir. En attendant, j’irais revoir Ashiru et Tsugaku.

« Imbécile, t’as vu l’heure qu’il est ?!
(Moi)-A vrai dire, non…
-Pffff, tu fais vraiment chié !»
Ashiru était quelqu’un d’assez impulsif, et j’avais oublié qu’il se levait toujours du mauvais pied. Voyant Tsugaku arriver, l’air calme et relax, je me disais que celui-ci n’avait pas changé. Jusqu’à ce que son poing ne vienne s’écraser dans mon visage.
«(Tsugaku) Imbécile, t’as vu l’heure qu’il est ?!
(Moi, me grattant le nez)-Ashiru m’a dit la même chose…
(Tsugaku, avec un large sourire)-Pas avec autant de classe ! »
J’avais comme l’impression que Tsugaku avait perdu sa timidité.
Finalement, une fois calmés, les deux phénomènes m’accordèrent un peu de leur temps.
« (Ashiru) Toi aussi, tu fais l’exam’ Chunin ?
(Moi)-Oui, c’est une occasion à saisir.
(Ashiru)-Bwhahahaha !
(Tsugaku, riant)-Mais t’es fou ! T’as aucune chance ! T’as arrêté ta formation dès que t’es passé Genin !
(Moi)-J’ai beaucoup appris en voyageant.
(Ashiru)-Hep ! Viens dehors, on va vérifier ça ! »

Arrivé dehors, nous fûmes stoppés par une fille plutôt charmante.
« (Fille) Bande de bouffons, c’est quoi ce bordel que vous foutez ! J’vais tout balance au prof !
(Ashiru, grognant)-Ta gueule, sale pouf !
(Fille, énervée)-Répètes pour voir !
(Moi)-Arr…
(Ashiru, rigolant)-Tokine la pouf !
(Moi)-Arr…
(Tsugaku)-Casses-toi de là, Tokine !
(Tokine, se jetant sur Ashiru et Tsugaku)-Je vais vous tuer ! »
Frappant le sol, je déclenchais mon nuage de cailloux.
« (Ashiru) Qu’est-ce que tu fous, Delze ?!
(Tsugaku)-C’est quoi cette technique ?!
(Tokine)-Mais c’est qui lui ?!
(Moi)-Pfiouuuu… »
Finalement, le combat n’eut pas lieu. Après quelques embrouilles et rires, je finissais par dormir chez Tokine. Le lendemain, j’irais prendre des nouvelles du reste du groupe.
« (Ashiru) Hep, profites-en !
(Moi)-Imbécile, je suis pas comme ça moi…
(Tokine, éloignée)-Vous dîtes quoi les garçons ?!
(Ashiru et moi)-Rien rien ! »


"(Tokine) Tu dormiras sur le canapé, et ton chien par terre.
(Moi, pointant un lit du doigt)-Pourquoi pas dans ce lit?
(Tokine)-C'est celui de mon chat, qui se planque à cause de ton chien.
(Moi)-Eh bien, s'il n'y ...
(Tokine)-Cherches pas, t'auras pas mieux que le canapé.
(Moi)-Tu fais chier Sazane..."

-(Erol)- Tiens. Là, j'ai une touche. Mate-moi ça.

-(Hayamaru)- La partie peut commencer ...

Je venais de découvrir un bout de métal. Comme si deux kunais s’étaient affrontés en ces lieux et que l’impact avait arrachée un bout de lame d’un des kunaïs. Hayamaru prit le bout de métal et réfléchit en l’observant. Je le regardai en me demandant bien ce qu’il pouvait voir de plus que moi sur ce bout de métal. Il le tourna dans sa main et observa attentivement. Enfin, il tira une conclusion.

-(Hayamaru)- C’est un bout de lame de kunaï arraché.

-(Erol)- Nan … T’es sérieux ?

-(Hayamaru)- Ouais, mais pas n’importe quel kunaï, regarde ce symbole minuscule. C’est le symbole du fabricant du coin. Il créée des kunaïs sur mesure. Si on lui apporte ce bout de métal il pourra voir quel était ce kunaï créé et on pourra remonter à qui il l’a créé.

-(Erol)- Et on pourra buter ce bâtard !

-(Hayamaru)- Enfin, ça c’est si on la retrouve … et on n’en est pas encore là.

-(Erol)- Tu me gaves, il y a un instant on était sur le point de l’attraper et maintenant bah on en est loin …

-(Hayamaru)- C’est pas en restant là qu’on va trouver quelque chose … On emmène le magazine ? Ca nous fera de la lecture …

Je dégainai mon sabre et le poursuivi dans toute la rue jusqu’au magasin. Je rangeai mon sabre après avoir assommé une vieille passante qui était en travers de ma route quand je poursuivais mon coéquipier et rentrai dans le magasin. Hayamaru avait déjà commencé à parler au vendeur.

-(Hayamaru)- … et c’est là que j’ai trouvé ce fameux magasine de se… de sécurité et mon camarade m’a montré un instant après ce morceaux de métal. Jetez en un coup d’œil. Il vient bien de ce magasin non ?

-(Vendeur)- Montrez voir … Hum … Oui, c’est exacte.

-(Hayamaru)- Donc vous comprenez bien qu’il nous faut savoir à qui appartient le kunaï qui a perdu ce bout pour trouver ce voleur et l’arrêter.

-(Vendeur)- Oui, je comprends bien mais … Je suis tenu au secret professionnel. La personne à qui j’ai fabriqué ce kunaï à fait une demande pour que son nom ne soit pas dévoilé …

Je pris un kunaï explosif et le jeta sur l’arrière du magasin. Une explosion retentit et projeta une tonne de kunaï et de shiruken un peu partout. Hayamaru avait sauté, sortit ses sabres et avait protégé le vendeur des impactes des armes. Je sortis un autre kunaü auquel j’accrochai 3 notes explosives.

-(Erol)- Allons … Je suis sûre que vous ferez une petite entorse au règlement.

-(Vendeur)- V … V … Vous êtes des malades, allez vous faire voir !

Le vendeur mit ses mains en dessous du comptoir et prit 5 shirukens spéciales dans une mains, et 5 kunaï spéciales dans une autre.

-(Vendeur)- Je vends des armes, je sais donc aussi les utiliser ! Vous allez voir, j’vais vous mettre la pâtée de votre vie ! En plus, vous n’utiliserez pas ce kunaï explosif, sinon vous exploserez tout le magasin et vus avec.

Je lui lança un regard amusé en souriant.

-(Erol)- Ah ouais ?

-(Hayamaru)- Non, Erol j’suis là … MERDE !

Je sortis un autre kunaï explosif et jeta les deux sous les yeux ahuris du vendeur. Une énorme explosion retentit et le toit du magasin s’envola dans les airs et tomba à quelques mètres hors du magasin. Le mur du fond s’écroula et des parties des murs restant avaient disparu. Dans le magasin il ne restait plus qu’un bout du comptoir. Toute les étagèrent avaient explosées et les dernières restante était en feu. Le vendeur s’était caché sous le comptoir mais des débris le recouvraient. Je vis qu’il était vivant car il n’arrêtait pas de pousser de terribles jurons. Hayamaru avait disparu. Je supposai qu’il s’était caché hors du magasin. Quant à moi … Le vendeur avait raison, je m’étais pris pas mal de l’explosion en pleine face. Ma peau était toute noire et mes vêtements brûlés. De part et d’autre, on voyait ma peau. Mon long manteau était en train de brûler à quelques endroits. Heureusement que je m’étais quand même un peu caché car sinon, j’aurai pu y rester.

Après que la poussière se fut dissipée, Hayamaru rentra dans le … magasin et resta bouche béante.

-(Hayamaru)- T’es un grand malade … UN GRAND MALADE !

-(Erol toussant)- Je sais, tu me l’as déjà dit. Plutôt que de me dire ça, va voir si tu peux pas faire cracher le morceau à l’autre gland … Moi j’vais prendre un peu l’air.

Je me relevai sortit du magasin et toussa toutes mes tripes. L’explosion avait attirée une grande foule au dehors. Ils commentaient tous sur la cause de l’explosion et personne ne semblait m’avoir vu. Tant mieux. Après 5 minutes de repos un peu plus loin du magasin et des cendres, Hayamaru sortit du magasin et vient en m’a direction avec un papier dans les mains.

-(Hayamaru)- Hé hé hé ! Il a craqué … Quand je suis arrivé il s’est jeté dans mes bras en pleurant de ne plus jamais te refaire rentré ici. Je lui ai demandé si maintenant il pouvait me passer les documents et il a accepté en sanglotant que tu étais un malade, un dérangé, un attardé, un raté, un …

-(Erol)- Ouais, c’est bon on a comprit ! Et après ?

-(Hayamaru)- Il a noté tout ce qu’il savait sur ce papier. Attends j’vais te lire : « Va te faire foutre petit enfoiré ! » … Tiens, j’crois qu’il n’a pas bien compris la question que je lui posais …

-(Erol)- Mais je vais le crever !

-(Hayamaru)- Je plaisante ! Il a écrit que c’était une fille qui achetait ces kunaï et qu’elle était toujours masquée. Elle n’a pas laissé de nom mais je ne pense pas que c’est un vrai : Breuse Téné. Tiens, si on fait en verlan ça donne ténébreuse. Elle a laissé une adresse aussi, peut être pas la bonne mais bon. L’adresse qu’elle a indiquée n’est pas très loin d’ici. On y va ?

-(Erol)- Ouais ! Au pire, on pourra toujours interroger les personnes habitants là-bas si elles ont un rapport avec les voles commis.

-(Hayamaru)- Ok … Mais je m’occupe de l’interrogatoire.

C’est ainsi que nous nous dirigeâmes dans une ruelle plutôt malfamé. La maison qui était indiquée par l’adresse ne contenait qu’une petite porte d’entrée où il était impossible de voir l’intérieur de la maison. Il fallait marcher à tâtons. Au bout de quelques mètres de marche dans la maison, le couloir tournait et laissait place à un escalier. On pouvait entendre des bruits de pas et de voit venant de l’étage du dessus. Cette maison était donc habitée … Hayamaru m’indiqua qu’il préférait passer devant. Il utilisa sa technique d’invisibilité et me demanda de le suivre mais le plus discrètement possible. Ce n’était pas facile, suivre quelqu’un d’invisible … Quelle connerie. Nous arrivâmes en haut de l’escalier et les voix se firent encore plus entendre. Mais c‘était encore trop peu pour que l’on puisse comprendre quoi que ce soit.

Nous nous approchâmes de la porte où il y avait de la lumière et je posai une oreille sur la porte. Hélas, en m’approchant, j’avais fait craquer une planche du parquet.

-(Voix)- T’as entendu ?

Plus le choix. Je sortis mon sabre et défonça la porte d’un coup de pied. Je rentrai dans la pièce en roulant et je vis deux hommes qui avaient sortit des kunaïs et shirukens.

-(Homme 1)- Rends toi ! Y’a deux gars qui sont dehors aussi, si tu essaies de sortirent, ils seront là et t’attraperont.

-(Homme 2, parlant à une radio)- Ici céméléon bleu, ici céméléon bleu. Nous avons mis la main sur la cible, je répète nous avons mis la main sur la cible. Terminé je répète terminé !

-(Erol)- Bon bah ça va ils ont compris, ils sont pas sourd !

-(Homme 1)- T’es décidé à te rendre ?

-(Erol)- Vous allez payer pour m’avoir voler tous mon mobiliers !

Je fonçai sur un des mecs et lui asséna plusieurs coup de sabre dangereusement puissant, mais assez imprécis. J’étais en pleine pulsion. Mes coups étaient rapides et faisaient de sérieux dégâts. Mais la cible arrivait à les parer où les esquiver. L’autre homme me sauta dessus mais Hayamaru, qui était encore invisible, lui fit un croche patte avant qu’il n’ai pu m’atteindre. Il réapparut le sourire aux lèvres.

-(Hayamaru)- Tin tin tin tin ! Ton sauveur est toujours là pour toi !

-(Erol)- Arrête ça et aide moi ! A deux contre un j’y arriverai pas !

-(Homme 1)- Parce que un contre un tu y arrives ?

Cette dernière remarque me déplu particulièrement et j’utilisai toute ma vitesse et toute ma puissance pour attaquer son épaule droite. Il plia sous le point de l’attaque et je lui fis une assez grande entaille. Son sang gicle et j’en reçu sur le visage. Je léchai le sang qui était prêt de mes lèvres et regarda l’homme dans les yeux.

-(Erol)- Hun hun hun … J’te boufferai tes entrail …

-(Hayamaru)- Mais en fait … Vous êtes qui ?

-(Homme 1)- Equipe N° 20, qui a été désigner pour vous arrêter l’ombre ténébreuse !

-(Hayamaru)- Quoi ?!

-(Erol)- Et meeeeeeeeeerde !

Erol - Et meeeeeeeeeerde !

Ainsi, on venait d'affronter une équipe de Chuunins eux aussi dépêchés sur l'enquête... Quelles bande de boulets. Comment on p...

Voix venant de derrière – ON VIENT VOUS AIDER !!!

Ce qui restait de la porte vola en éclat, et deux autres Chuunins me foncèrent dessus ; il tentèrent de frapper mes flancs avec des sabres, mais je dégaina les miens et para les 2 coups en tendant mes bras, avec les sabres tenus à l'envers, lame vers le bas. Je les repoussa, avant de m'avancer et de leur asséner chacun un coup de pommeau dans l'abdomen. Ils tombèrent par terre, la respiration coupée. Je rengaina mes armes, wakizashi dans le dos, à l'envers, et katana à la ceinture.

Moi – me retournant vers celui qui semblait être le chef – Je peux savoir ce que vous faisiez ici ?
Chef chuunin – C'est pas évident ?! On comptait capturer l'ombre ténébreuse !
Moi - Ca fait combien de temps que vous attendez ici ?
Chef chuunin – Heu... Cinq jours, je crois. Et pourquoi toutes ces questions, minus ? Je te rappelle que tu es toujours notre cible, toi et ton copain !

Je jeta un coup d'oeil à Erol qui compris ce que je lui disais. Je tendis la main à une de mes sacoches. Le deuxième chuunin crut voir une menace et se jeta sur moi. Je me décala sur le côté, en laissant mon pied droit sur place. Il trébucha et se vianda méchamment. Je mis mon pied sur sa tête, et sortit enfin un morceau de tissu rouge replié. Je le déplia, la lumière se refléta sur la plaque de métal brillante où était gravée un sablier.

Moi – Je suis chuunin de Chikara, moi aussi. Et à ton avis, espèce d'imbécile, si la cible n'est pas revenue, c'est qu'elle sait que vous l'avez découverte. Ca t'est pas venu à l'idée ?!
Chef chuunin – Heu bah non.

Ces types avaient environ 25 ans, et ils étaient bêtes comme leur pieds... Vivement que la nouvelle génération de Chikara les relègue au rang de vieillards séniles. Je dégaina mon sabre, énervé, sortit de la petite pièce, et planta la pointe dans une intestice de la boîte aux lettres, fixée sur le mur. Je l'évantra d'un coup sec sur mon manche. Plusieurs kilos de paperasse s'effondrèrent par terre.

Moi – me retournant vers eux – Vous voyez ? Y'a quelques semaines de courrier ici...

Un faible bruit attira mon attention. Un bruit semblable à un crépitement. Ca venait du tas de papier... J'écarta violemment toute la masse de papier pour découvrir un parchemin qui s'enflammait par un bout... Bordel... Je l'empoigna, et coura comme un dératé vers le bout du couloir, où il y avait une fenêtre à moitié brisée. Le parchemin me brûlait les mains, mais peu importait. Je brisa ce qui restait de la vitre, et passa ma tête, ainsi que la main qui contenait le parchemin explosif. Je plaqua celui-ci sur le mur juste à côté, et m'apprêta à courir le plus loin possible le long de couloir.

Moi – Planquez-vous !!!

L'explosion. Le mur dehors étant situé le long d'une ruelle étroite, l'onde de choc rerentra à l'intérieur du bâtiment par la fenêtre cassée. Le souffle me projeta en avant à une vitesse phénoménale. Je ne vis pas le mur arriver.
Lorsque je me réveilla quelques heures plus tard, mon premier réflexe fut de continuer à interroger le chef de l'autre unité. Malheureusement, celui-ci était lui aussi inconscient, ainsi que deux autres gars. Erol, lui était debout.

Moi – C'est bizarre, je me souviens pas que les autres chuunins étaient dans le couloir, ils ont pas pu être touchés par l'onde de choc...
Erol – Effectivement, y'en a juste un. C'est seulement après avoir continué ton interrogatoire que je les ai assomés.
Moi – Bon réflexe, ils nous embêteront plus. Et où est passé le 4ème ?
Erol – avec son sourire démoniaque – Il s'est barré en courant ! Hun hun...
Moi – Bon, tu m'aides à me relever, s'te plaît ?

A mon plus grand étonnement, il me tendit sa main. Je l'aggripa et me hissa. J'avais mal à la cheville gauche, et un p***** de mal de crâne.

Moi – Fais attention Erol, si tu continues comme ça, un jour tu finiras par être poli et serviable.

Il m'écrasa le pied gauche. Je poussa un pitoyable gémissement de douleur.

Moi – Bon, bah on a pas beaucoup avancé dans tout ça...
Erol – T'inquiète, je lui ai fait cracher tout ce qu'il savait.
Moi – Et ?
Erol – Bah toutes les unités qu'ont été dépêchées sur l'enquête sont liées entre elles. L'unité principale, celle qui a la charge de toutes les autres, a envoyée celle-là ici y'a une semaine à peu près.
Moi – Ils ont fait exprès ou quoi ? Ils doivent bien savoir que ça servait à rien !
Erol – Mouais, faudrait pouvoir les voir, pour les...
Moi – Non, pas les tuer.

Je me retourna vers les 2 tas affalés par terre. Je demanda à Erol de se charger d'en réveiller un, ce qu'il fit avec plaisir. Je préféra ne pas regarder et sortit dehors, dans la rue, où des gens commencaient à s'en aller, après s'être agglutiner à cause de l'explosion... Après 1 min 30 environ, Erol descendit me rejoindre...

Erol – Il m'a indiqué la position de l'escouade n°1. Suis-moi.
Moi – Et elle est où ?
Erol – Ils ont appris, je sais pas comment, que l'ombre ténébreuse allait cambrioler les appartements de notre Kage.
Moi – Quoi ??? Mais c'est de la folie ?! Ceux-ci sont en permanence gardés par des ANBU. Personne ne pourrait y rentrer.
Erol – Devine qui est le seul Jounin dépêché sur cette enquête ?
Moi – Heu bah... Le chef de l'escouade n°1, qui dirige toutes les autres.
Erol – Et devine qui il est en dehors de cette enquête ?
Moi – Mais j'en sais rien, moi !
Erol – Il est chargé de la protection personnelle du Kage. De ses biens et de sa personne. Il a dit vouloir prendre personnellement la charge de cette enquête avec les meilleurs chuunins, qu'il connaissait personnellement depuis longtemps, au cas où cela pourrait dégénérer et porter atteinte au Kage.
Moi – Si ce type est un Jounin, alors y'a pas de soucis à se faire. Mais j'ai l'impression que ça sent l'embrouille, ce qu'il dit...
Erol – Jamais quiquonque n'aurait osé allé aussi loin. A part bien sûr une personnne connaissant tous les dispositifs de sécurité, et donc infiltrée dans la garde personnelle du Kage.
Moi – Donc l'ombre ténébreuse serait quelqu'un que le « chef » connaîtrait...
Erol – Peut-être même plus...
Moi – Quoi ? Son complice, tu veux dire ?
Erol – Peut-être même bien plus...

Je jeta un regard inquiet à Erol.

Moi – Non, ne me dit pas que...

Un simple hochement de tête. Nous nous élançâmes à toute vitesse, vers le Q.G. , où était situé les appartements du ninja le plus fort et le plus important du village. Lorsque nous arrivâmes, nous gravirent les escaliers à toute allure, pour nous retrouver, au dernier étage, là où quasiment jamais personne n'allait, à part les personnages les plus importants du village. Au bout d'un couloir, il y avait une porte, très grande. C'est là. Il y avait un membre de l'ANBU, reconnaissable à son uniforme sans manche et son masque, posté devant elle. Nous nous mîmes à courir vers lui. Lorsque nous nous arrêtâmes, essouflés, il tourna sa tête, cachée par le masque animal.

Moi – Monsieur ! On doit vous prévenir ! Quelqu'un va...
ANBU – dégainant son katana et nous faisant face – Je sais. Et vous vous en savez trop.
Erol et moi – se tournant l'un vers l'autre, ensemble – Ho merde...

Il faisait un temps tout à fait normal ce matin sur Chikara , sec et chaleureux , Keitaro devait se préparer pour son tout premier entrainement en tant que Genin avec Shikamaru Sensei ainsi qu'avec Akira et Souchiro . Depuis la graduation au corps ninja du jeune Chikarate , ses parents et lui décidèrent qu'il était temps que Keitaro apprenne à vivre tout seul ... Cet ainsi qu'ils achetèrent un tout petit appartement au milieu même du centre-ville Chikarate , là où se situait les terrains d'entraînements et les commerces du village . Sa maison et plus que modeste , un lit simple qui n'était pas très confortable , une toute petite télévision cathodique , une bibliothèque où il rangeait ses armes ainsi que ses livres et bien sûr des toilettes où il faisait de belles crottes bien marron et gluantes , tout cela et du bien sûr au climat désertique du village qui faisait que les crottes étaient plus que dégoûtantes , sans oublier un livre accroché au mur qui avait pour titre « L'histoire légendaire de la raclette et du Makayavelisme » par le prophète Makayavelique en personne : Makaya Korove . Keitaro ne comprenait pas comment des gens se laissaient pousser les cheveux en boule et manger des raclettes toute la journée mais bon , il admirait ce Jounin Mahousien que tout le monde appelait Makouille .

Cet ainsi que le jeune Keitaro commença sa vie de Genin accompagné
de son professeur et de ses compagnons d'équipe dans le champ
d'entraînements de Chikara ... Ce terrain avait été traité bien
spécialement pour le village du pays du vent , en effet c'est le seul terrain d'entrainement où on peut remarquer 4 zones de combat : Une zone désertique , une zone marécageuse ,
une zone de foret et une zone neutre . Pour le premier entrainement de
l'équipe 4 de Chikara ils allaient utiliser la zone neutre ou de
l'herbe verte recouvre une bonne portion de terrain ,
limitrophe avec la zone désertique et la zone de foret ... Tout le
monde était déjà là et c'était Keitaro qui arriva en dernier . Le sensei les salua en esquissant un sourire éblouissant puis commença à parler :


Bonjour les enfants ... Comme je vous l'avez déjà dit mon nom et Shikamaru Tanekawa mais ,je préfère que vous m'appeliez tout simplement Shikamaru Sensei . Je
suis un Jounin du village caché de Chikara et le Kage m'a donné pour
mission de vous occuper de vous jusqu'à ce que vous soyez tous promu au
grade de Chuunin . En fait on vous a déjà inscrit tous les trois au
prochain examen des Chuunins .


Excusez-moi Shikamaru Sensei mais , je pense qu'il aurait mieux fallu nous en parler avant de nous inscrire à ce fameux examen .


Je me disais bien que t'aller dire ça , Akira-Chan mais , ce n'est pas un ordre qui vient de moi . Ça vient de tout en haut tu sais ??


Yataaaaaaaaaaaa ça vient de tout en haut ? Vous voulez dire ??? Le tout puissant ?? Kami ??Le grand et puissant Maka ... ?

Cet alors qu'intervient Souchiro qui sans aucun remord donne une claque
sur la tête à Keitaro avant que celui-ci puisse finir sa phrase .


Tu es vraiment stupide toi tu sais ? Il parle du Kage tête a claque !
Franchement quand je vois ta petite gueule de merdeux ça me donne envie
de te foutre un Kunai dans le cul .


Aaaaaaaaargh ! Espèce de bâtard ! Je vais te faire avaler tes paroles gros merdeux bouffe merde !!!

Ainsi le jeune Genin se jeta sur Souchiro sans penser deux fois à ses actes mais , le Jounin de Chikara bougea avec une rapidité que ni les yeux de Keitaro pu apercevoir , de tel façon , qu'il attrapa Keitaro et Souchiro par le col puis les posèrent tous les deux sur le sol humide ...

Bon les mioches ! Je ne vais pas le répéter deux fois ! Jusqu'à
maintenant j'ai été un baba cool avec vous ! Mais je peux très bien
devenir quelqu'un qui serait vraiment très odieux ... Je parle pour
tous les deux c'est compris ? Plus de bagarres !

Akira était restée bouche bée suite à l'enervement du sensei , elle avala sa salive puis essaya de dire en bégayant légèrement :


Shi... Shikamaru Sensei . Je... Je voulais vous demander le programme de l'entraînement d'aujourd'hui .


Le Jounin tourna sa tête en direction de la Kunaoichi puis s'exclama en se calmant et en se grattant la tête :

Euh ... Oui désolé . J'avais totalement zappé cette partie la . Hehehe . Enfaîte aujourd'hui on va essayer de montrer notre potentiel shinobi en vous confrontant à une situation de mort imminente .

Les trois shinobis laissèrent couler une goutte de sueur sur leur front puis s'exclamèrent à l'uni-son et avec une voix tremblante :

Ça veut ... Dire quoi ... Une situation de mort ? Shikamaru Sensei ?


Le Jounin fit un long sourire peut rassurant puis fit très rapidement le signe de la chèvre ... Tout à coup il disparu et 6 barrages de Shurikens sont apparu devant le trio pour leur foncer dessus ... Souchiro se leva très rapidement puis fit une technique de type Doton qui lui permettait de se refugier dans la terre ... Akira concentra son chakra sur ses paumes puis déchaîna une rafale de puissance sur les barrages éliminant trois d'entre eux . Keitaro était vraiment mal en point 2 autres attaques de Shurikens le visait et il ne pouvait rien faire . Akira l'avait remarquer et dévia encore les barrages grâce à son chakra
. A peine le temps que celui-ci puisse remercier la jeune fille en
guise de remerciements qu'une autre attaque de Kunai s'abattait sur la
jeune Genin . Keitaro à était très impulsif il courra en direction de la jeune fille et il senti tout à coup une énorme quantité de chakra sortir de son corps . Une couche épaisse de vent le recouvrai et ceci lui donnait plus de vitesse , il courrait si vite qu'il devait se mettre a quatre pattes , cette position le faisait ressemblé à un renard ... Il put prendre Akira sur ses bras et l'emmener se réfugier des Shurikens ... Après ceci le sensei sorti , tandis que la couche de vent disparaissais de chez Keitaro , tout à coup Keitaro cria :

Mais vous êtes taré vous ou quoi !? Vous avez failli nous faire tuer !!!

Je sais Haha ! Et je savais que vous auriez tous les trois un bon
potentiel . * Merde alors ce gamin et son affinité Fuuton on put éviter
sans problème le barrage de Shurikens ... Dire que j'avais mis une
difficulté C . Avec ce drôle de pouvoir il pourrait créer des excellentes techniques de Taijutsu combiné * Dit Keitaro je t'ai vu faire une drôle de technique ... Comment l'appelle tu ?

Hum ... quoi ? Ça m'arrive parfois je fais jaillir du chakra de vent sur moi et elle me protège et
me donne plus de vitesse ... J'ai déjà créer une technique Taijutsu avec : Kaze Kitsune No Mai. La danse du renard du vent !

Eh vous ! Vous croyez drôle ce petit tour que vous nous avez joué vieux schnock ?

Non j'avoue ce n'était pas drôle Hehe ... Bon sinon l'entraînement et
fini pour aujourd'hui ! On ce reverra ! Reposez vous bien .
Le sensei disparu , alors ? C'était ça l'entraînement qu'ils allaient
faire ? Nous mettre des Kunais sous le cul et Basta ? Eh ben ce n'était
pas gagné . Il aida Akira à se relever puis l'accompagna chez elle ... Après il put rentrer chez lui et se reposer devant un livre ...

La nuit avait été longue et fatiguante , sans compter le fait que la nuit au village était très froide et on pouvait entendre les pierres, chauffé à des températures extrêmes le jour, exploser en plusieurs morceaux à cause de la dilatation . En quelques mots : Keitaro avait mal dormi .

'Tain je suis claqué ! Saleté de Sensei bouffe merde ! Je suis claqué à cause de l'entrainement de l'autre bouffon ... En plus je dois encore partir ce matin, faire une autre session d'entrainement acharné ... Pfff j'ai trop envie de rester encore dormir mais, le sensei a dit que si on manquait à une seule session on risquait de repartir au grade d'étudiant . Bon va falloir me lever ... Aaaargh maudite jambe ! Le barrage de Shurikens de l'autre fois me fait de plus en plus mal ... Si je l'attrape ce Shikamaru sensei ! Il va falloir résisté ...

C'était facile à comprendre vue que la veille leur sensei leur avait fait une assez mauvaise farce la veille ... Mais bon ils allaient encore se revoir le matin même au désespoir de l'équipe 4 de Chikara . Après tout cela il partit s'habiller rapidement , ayant même pratiquement oublié que Akira , son équipière , lui avait préparé des pilules du combattant , elles étaient bizarres : Rondes et noir comme une crotte d'un Gensouard trop gros . Il essaya d'en manger une mais ... Cela avait vraiment le goût d'une crotte d'un Gensouard trop gros plus , de poils de cul de babouin ayant la diarrhée même en essayant de mettre un arôme au citron ... Après l'avoir mangé avec difficulté il se sentait légèrement mieux et repris des forces . Il pris ensuite un bol de céréales avec du lait ainsi qu'avec un grand verre de jus d'orange . Puis il se mit en marche direction le champ d'entrainement du village de Chikara .
Arrivé las bas il pouvait apercevoir trois silhouettes : Deux d'entre elles était plus petite que l'autre . Keitaro avait reconnu les magnifiques cheveux blonds de Akira et la tignasse noire de Souchiro , ainsi que la queue de cheval de leur Sensei . Keitaro salua ses équipiers , tous endormis , sauf le Sensei . Tout à coup Shikamaru Sensei a décidé de commencer l'action :

-Bon les enfants , il faut bouger un peu ! Ne faites pas cette tête ! Ce que je vous ai fait hier n'est meme pas le quart de ce que je vous ferais subir dans les mois prochains d'entraînements intensifs ! Bon je vois ... J'espère que cela vous fera bouger : L'exercice d'aujourd'hui consistera à créer deux techniques chacun .

- Super ! Enfin un truc qui risque d'être intéressant ...

- Souchiro si tu crois que créer une technique est facile à ce point je peux te dire que tu es en train de te mettre le doigt dans l'oeil , jusqu'au coude ! Ma première technique de rang A m'as duré un an . . Comme c'est un exercice très difficile je vais m'occuper de vous un par un . Keitaro sera le premier , les autres peuvent rentrer chez eux .

« C'est bien ma veine ! Toujours moi à faire les trucs les plus chiants en premier ... Ce sensei n'est vraiment pas net du tout ... C'est une personne sadique et maniaque ! » En serrant les dents - Bien sûr Sensei je suis ravis de commencer en premier cet entraînement . « Tu parle ! Pov' Plouk »

Le sensei sourit à Keitaro puis demanda à Akira et Souchiro de s'en aller , ceci s'exécutèrent puis rentrent chez eux . Shikamaru Sensei fit un sourire machiavélique puis tout en sortant un parchemin assez long il commença à parler :

Bon Keitaro Kun . Je vais t'aider pour la première technique car, je t'ai martyrisé ces derniers temps hehehe . .. Regarde ça c'est un parchemin d'invocation , il sert à invoquer différents animaux de différentes tailles . Je te demanderais de faire saigner ton doigt en le mordant puis tu écris ton nom sur cette colonne la .

Keitaro trouvé ça suspicieux, mais il le fit quand même puis écris son nom . Après cela, le sensei fit quelques signes puis invoqua une tortue de taille naturel il sourie à Keitaro puis demanda de faire les mêmes signes ... Keitaro les copia à l'exception faite que ce qu'il invoque était un renard de taille naturel . il était vraiment surpris , il pensait qu'il allait invoquer des tortues mais bon ... Un renard c'est plus stylés . Le sensei sourit puis expliqua à son élève :

Tu viens d'apprendre la technique d'invocation des renards ... À partir de maintenant tu es lié au renards avec le sang ... Voilà c'était la technique que je voulais t'enseigner maintenant à toi de créer ta propre technique personnelle . « Si tu arrives Hahaha »

Keitaro était vraiment dans la merde il n'allait pas pouvoir rentrer chez lui avant de créer cette fichue technique . Donc il a fait un peu de n'importe quoi ... Sans trop réfléchir il fit le signe du tigre puis concentra tout son chakra sans savoir ce qu'il veut faire ... Le chakra jaillissait de son corps comme une tornade qui l'enveloppait ... Le sensei , qui c'était assis sous un arbre , se leva soudain en crachant l'eau qu'il tentait de boire . Il s'approcha doucement de la tornade de chakra puis essaya de la toucher , mais il enleva sa main tout de suite après car, il s'est coupé ... Une telle énergie était trop forte pour Keitaro puis il mit ses paumes l'une contre l'autre et toute la tornade de chakra entra sur le corps de Keitaro , le jeune Genin ne comprenait pas ce qui se passait , mais il se sentait plus fort et plus agile . Il regarda ses membres puis remarqua qu'ils étaient devenus très fortes et puissantes , puis il essaya tester sa puissance il donna un coup-de-pied ,se basant sur une technique taijutsu appellé Konoha Senpuu, sur un arbre puis le brisa en milles morceau ... Mais ce qu'il n'avait pas vu c'est qu'il avait aussi brisé 5 roches derrière l'arbre :

- Keitaro ... Je pense que c'est fini pour aujourd'hui ...

- Merci sensei ! Hehehe ... Cette technique s'appellera : Kaze Chikara Senpuu ( La tornade de vent de Chikara )

Keitaro fit un sourire puis rentra chez lui tout joyeux ... Aprés cela il decida de s'entrainer tout seul chez lui est arriva a utiliser cette technique sans utiliser trop de chakra , arrivant a le garder invisible pour l'ennemi .

- "Bon on va commencer doucement. Tout d’abord…", commençais-je alors que j’ôtais ma veste.

- "Reeckom Kick !! ", beugla Makaya en se précipitant à toute vitesse sur moi.

Avec un soupir d’exaspération je continuais ma tirade :

- "Je disais donc, avant que tu ne m’interrompes grossièrement : on va commencer doucement, car ça serait bête que tu te casses quelque chose. Demain on commencera le véritable entrainement : l’amélioration de tes techniques. "

Alors que je continuais à parler, Makaya arriva à pleine vitesse sur moi et passa à travers mon corps comme si de rien n’était. Devant l’air ahuris des gamins ( ils ne m’avaient pas vu bouger d’un poil et avaient certainement du se demander si moi aussi j’étais maso ), je me décidais à dire :

- "Un Bunshin n’a pas de consistance, avec une technique approprié c’est facile de les discerner des Kage Bunshins. "

- *"En plus l’autre macaque est tellement naze qu’il se bat avec les vrais clones qu’il invoque…"*, ajouta Shin’.

- "Sinon Maka…", commençais-je avant de devoir esquiver une volée de kunai, " J’espère que tu m’entends car je ne les expliquerai qu’une fois ! On va poser quelques règles pour…"

- "QUOI ?!! TU TE FOUS DE MA GUEULE LE NAIN ?!! DES REGLES ? APRES TOUT CE QUE VOUS M’AVEZ FAIT SUBIR ? C’EST MORT !! C’EST M-O-R-T !! ", explosa le touffu de sa planque.

- *"Tant mieux ! "*, ricana Shin’ en ôtant à son tour sa toge.

- "Ola l’affreux ! Qu’est ce que tu fous encore ?! ", s’exclama le macaque en sortant cette fois de sa cachette : un arbre… remarque même maintenant peut être était il encore en arbre ?

- "Pas de règles…", commençais-je

- *"C’est pas de règles ! Débile…"*, termina Shin’.

- "TEMPS MORT !!! TEMPS !! MORT !!!! ", hurla t’il alors que Shin’ partait déjà à l’assaut.

C’est sur ce cri digne d’une bête à l’agonie que commencèrent d’âpres négociations. Le premier à se plaindre fut bien évidemment…

- "Comment ça pas d’émasculations ?!!! VOUS VOUS PAYEZ MA TETE LES NAINS?! Et comment je me bats si on m’enlève mes techniques moi ?!! "

Ce fut ensuite au tour de Shin’, quelques secondes plus tard, de s’opposer à une règle :

- *"Même pas un bras ?... Une main alors ? "*

- " « Pas de membres arrachés » ça veut dire « pas de membres arrachés » Shin’…"

- "Et je tiens à préciser que LES CHEVEUX sont des membres chez moi !"

La dernière règle fut, par contre accueillit avec beaucoup plus d’entrain :

- "Comme s’il pouvait me tuer, c’te mollusque ! "

- *"Me faire tuer ? Par un singe mal dégrossi ? Tu me déçois de penser ça Daten…"*

- "Singe mal dégrossi ?! "

- *"MOLLUSQUE ?!! "*

La dernière règle fut en fait la suivante, dictée à mon insu d’un commun accord mollusco-macacaquale :

- "DATEN TU JOUES PAS !! "

- "C’est mort ça aussi…", tentais-je de protester.

- *"C’est une affaire entre lui et moi !"*, s’exclama Shin’

- "Sinon je dis au Kage que sa femme le trompe avec toi !! Allez dégage et laisse deux pommes et demi se les faire latter !!! ", finit par me convaincre le macaque que je me coltinais depuis plusieurs jours…

Ce fut donc en grommelant que je partis m’assoir sur une souche, juste devant le tas de cailloux de Shin’… Qu’il avait, bizarrement, taillés en silex. Shin’ s’échauffait rapidement, alors que Makaya l’insultait sur sa lenteur et ce qu’il qualifiait d’ignoble faciès. Ca allait dégénérer ct’histoire… Encore… Lorsqu’enfin Shin’ fut près, je ne vit pas deux ninjas se battre, mais bien deux charretiers qui s’en donnaient à cœur joie ! Je dû donc les séparer et leur rappeler que l’objet de la séance était, à la base, un entrainement et non un règlement de comptes ! Un bougonnement s’ensuivit, et malgré tous les qualificatifs fort peu glorieux, je finis par comprendre qu’ils acceptaient à contre cœur. Je retournais donc m’assoir et les vit se lorgner, scrutant le blanc des yeux de l’autre, attendant que l’adversaire flanche pour prendre l’avantage. Bien vite, l’ambiance devint tendue, et finalement Makaya craqua et se jeta sur Shin’ à grands coups de lance !

Du moins c’est ce que je cru dans un premier temps. Mais bien vite, la technique de Makaya se révéla être plus subtile. Il avait prit l’initiative afin que Shin’ ne le prenne pas de vitesse à l’aide du Ken. Deplus, il le maintenait à une distance respectable grâce à sa lance ou à l’aide d’attaques chevelues que Shin’ esquivait relativement bien. Enfin, le touffu était en train de tisser un Genjutsu, piégeant peu à peu Shin’ sans que ce dernier ne s’en rende compte… Mon colocataire mental détestait utiliser le Gyo afin de voir les flux de chakra « Ca me gâche tout le plaisir ! » prétextait t’il lorsque j’insistais pour qu’il se force de temps en temps. Pour l’heure, Makaya finalisait son illusion, et piégea mon alter égo dans un monde que j’imaginais empli de fromage en tout genre… Cependant, alors que le jutsu aurait dû provoquer un temps d’arrêt chez n’importe qui d’à peu près sensé, Shin’ continua à attaquer son opposant comme si de rien n’était. Makaya compris en même temps que moi : le Kage Bunshin de Shin’ explosa finalement alors que l’original apparaissait derrière le touffu pour lui faucher les jambes. D’un bond spectaculaire Makaya se mit hors de danger tout en harcelant Shin’ à l’aide de Fuji Raiken. Et ils se retrouvèrent de nouveau à se regarder en chiens de Fayence…

- "… Putain si tu savais comme ça me pèse de pas simplement te les latter !", lacha Makaya au bout d’un moment

- *"Rien a foutre."*, répondit Shin’, laconique.

Sur ce, il reparti à l’attaque par une attaque frontale boostée au Ken. Cette dernière finit dans un bouclier capillaire recouvrant de pied en cap Makaya. Après de multiples tentatives au cours desquelles Shin’ essaya de bruler les dit cheveux, il se résigna à attaquer « à l’ancienne » suite à mes interventions. En clair il frappa dedans jusqu’à ce qu’il en ai à nouveau sa claque… Ce faisant, il insultait Makaya, le traitant de lâche à chaque coup, si ce n’était pas d’asticot poilu. Le principal intéressé répondit bien dans un premier temps, mais finit par se taire : il concentrait du chakra dans ses cheveux. Mais comment Shin’ aurait t’il pu le savoir ? Cet idiot n’utilisait pas le Gyo. Soudain, les bouclettes s’animèrent et une déferlante de poils s’abattit sur Shin’. Ce dernier, pris de cours, se retrouva empêtré dedans, et à la merci du Touffu qui agitait sa lance en dansant une danse horrible.

- "Hurle que tu vénères ma magnifique personne ou je t’étouffe glandu ! "

- *"Rien ne me dégoute plus que tes cheveux, à part ta voix de crécelle, alors va chier connard ! "*, répondit mon coloc’ mental du tac au tac.

Alors que Makaya allait mettre sa menace à exécution, Shin’ utilisa les prémices du style Kiten et sectionna toutes les tentacules chevelues autour de lui… avant de se jeter la tête la première sur Makaya pour une bonne bagarre en roulé-boulé ! Je du à nouveau les séparer violement, et c’est avec plusieurs bosses sur le crane qu’ils se remirent en position avant de se foncer à nouveau dessus à grand coups de jutsu à peine j’avais le dos tourné… Makaya tentait d’émasculer Shin’ avec ses cheveux, mais faute de technique les bouclettes n’étaient pas assez rigide ( et encore heureux ! ). Shin’ se contentait d’alterner les deux styles du Jûken pour se rapprocher lentement mais surement de Makaya, le tout avec une notable économie d’énergie. Finalement parvenu à un corps à corps à moyenne distance, Shin’ retourna la situation en utilisant le Ken. Malgré plusieurs tentatives à base d’illusions diverses et variées, Shin’ finit au bout de dix minutes par frapper Makaya à la nuque. Ce dernier s’écroula par terre, inerte.

- *"Putain, avec tes techniques à la con j’en ai mis du temps ! Quand même, créer une illusion de Katara avec de la cire chaude se jetant sur moi…"*, Shin’ sembla alors se rappeler que j’existais et que j’écoutais, *"T’as vraiment un esprit dérangé !... Eyh tu m’écoutes débile ? "*, lança t’il en se penchant pour relever Makaya.

- "CHABITTE !! ", hurla se dernier en enfonçant son poing dans l’entrejambe de mon alter égo… Je cru d’ailleurs ressentir la douleur tant le voir plié en deux fut insupportable à mes yeux.

Lorsqu’enfin Shin’ se releva, titubant, ce fut pour lancer une boule de feu à bout portant en direction des cheveux de Makaya. Elle ne manqua pas sa cible et un énorme trou orna le centre de la coiffure du gourou du raclétoisme. Je n’essayais même pas de les séparer cette fois-ci : j’en avais ma claque, ils ne se battaient même pas sérieusement ! Certes, Makaya avait appris à utiliser notre faiblesse face au Genjutsu, mais il l’utilisait trop peu et de manière trop farfelue pour que cela aie réellement une chance de l’aider… Enfin c’était déjà un progrès !

Je lâchais donc un vague « je rentre… », auquel ils répondirent par un « c’est ça casse toi et laisses nous peinard ! ». Ce n’est qu’une fois devant la porte de mon appartement que je me rendis compte d’un détail : j’avais oublié de prévenir les gardes que les deux autres couillons rentreraient ( encore ) après la fermeture des portes… Ils allaient être accueillis par des volées de jutsus et de shurikens cette nuit… Bon après tout c’était pas si grave !

«(Tokine) Allez grouilles-toi j’ai pas que ça à foutre !
(Moi)- Hein ?… »
Renversé du canapé, je n’eus pas le choix. L’entraînement des trois ninjas débutait en fin de matinée, et vers 10h30 je n’étais pas encore réveillé. Après une rapide toilette et sans avoir le temps de déjeuner, j’étais traîné de force par Tokine vers la maison d’Ashiru et Tsugaku. Sazane était contraint de nous suivre en courant.
« (Ashiru) Salut ! »
La tête reposée, je pouvais mieux me rendre compte de leur physique.
Ashiru était toujours plus petit que moi, toujours ses cheveux bruns coiffés en pics. Toujours son regard exagérément froncé, sa bouche grimaçante. Il s’habillait légèrement, un simple maillot et un bermuda, rouges tous deux. Il portait son bandeau en bracelet, et quelques rubans noirs serraient ses vêtements à leurs extrémités. Il avait toujours son sac noir, qu’il portait en bandouillère. Il n’était pas corpulent, plutôt maigre même, mais il gardait une bonne forme physique. Le teint légèrement bronzé, il aurait pu être séduisant… s’il ne grimaçait pas constamment…
Tsugaku était très grand et possédait une forte ossature. Ainsi, son physique s’opposait un peu à celui d’Ashiru, si tant qu’il aurait été gros. Jadis assez souriant et inquiet, il était aujourd’hui grimaçant comme son compagnon. Brun aussi, il avait les cheveux plus longs que ceux d’Ashiru, et sa coiffure lui valait le surnom de « tête de balai » ; en effet, gardant son bandeau sur le front, on pouvait comparer sa chevelure à la brosse d’un balai, puisqu’il se coiffait en réunissait ses cheveux en même bloc et, ses cheveux étant très lisses, cela ressemblait à un lot de paille, et donc à la brosse d’un balai. Il avait la mâchoire assez longue et, comme Ashiru, le tient bronzé. Il portait une chemise qu’il ne boutonnait jamais, lui donnant un look de surfer, renforcé par son long bermuda. Il aurait pu faire partie de ces hommes grands, beaux et forts… s’il ne grimaçait pas constamment…
Tokine était bien plus élégante que ses compagnons. Ses cheveux semblaient briller au Soleil, et ses yeux, grands, étaient aussi éblouissants que ce dernier. Sa peau était magnifique, elle avait de jolies joues, son nez merveilleusement fait, et ses lèvres semblaient goûteuses. De jolies formes, un débardeur vert et un mini short noir, elle était réellement belle. Seulement, elle n’en restait pas moins un garçon manqué. Ainsi donc, impossible de la regarder plus de dis secondes sans se faire attaqué.
Le trio était toujours en dispute. J’essayais de me faire oublier à chaque fois, mais cela ne m’empêchait de rire d’eux. Lorsqu’ils durent partir rejoindre leur professeur, je continuais mes recherches dans le village.
Il me restait à voir Jade, Ruby, Mina et Liru. C’est alors que j’y pensais que je me rendais compte avoir oublié de demander des nouvelles de Ruby.
Je choisissais de rechercher Jade tout d’abord, estimant que les autres devait sûrement être en entraînement.
Makura n’avait pas su me dire dans quelle serre Jade travaillait, je devais donc les faire une par une. Partant tout d’abord vers l’Est du village, je fus rapidement redirigé lorsque l’on m’expliqua que les serres de cette partie était toutes fermées, le climat n’étant pas favorable aux plantes depuis quelques temps en cet endroit.
Je partais alors vers le Nord, et l’on m’indiqua une serre dirigée par une vieille folle usant d’une jeune fille pour manipuler les mixtures à sa place. Reconnaissant là la trace de Jade qui aimait bien travailler les poisons, je m’élançais vers la serre en question.
Arrivé là-bas, je fus attaqué par un jeune garçon armé d’un boken. D’un déplacement simple et rapide, j’évitais son coup en perturbant son équilibre, m’enfonçant sur son centre de gravité. Il vacilla avant que je ne le fasse tomber en appuyant sur son front avec un doigt.
Avant qu’il ne se relève, je me pressais de pénétrer la serre. Là, Jade m’accueillît avec un grand sourire, me prenant pour un client.
« (Moi) Bonjour mademoiselle.
(Jade)- Bienvenue dans notre serre.
(Moi)- Votre accueil est plus chaleureux que celui de ce jeune garçon bagarreur.
(Jade)- Oh! Excusez mon petit frère, il a tendance à être brutal…
(Moi) Quoi ?! Ce gamin, c’est ton frère ?!
(Le petit, entrant)- Hé, Delze, je t’ai reconnu !
(Jade)- Delze ? Mais je croyais que tu avais disparu ! Godamaru était vraiment inquiet pour toi !
(Moi)- …
(Godamaru (=le petit))- Delze, pourquoi t’es parti?! Tu nous a rien dit!
(Jade)- Delze, que t’es-t-il arrivé ?!
(Moi)- …
(Jade)- Réponds Delze ! On a attendu tes nouvelles…
(Godamaru)- Delze… Tu m’as dit que tu serais mon grand frère, et que tu nous protégerais Jade et moi… A cause de toi, elle est obligée de travailler ici, et je suis obligé de l’aider… cette vieille, elle est complètement folle !
(Jade)- Peu après ton départ, le groupe s’est dispersé. Nous n’avions pas de toit et de nourriture, jusqu’à ce que cette dame nous recueille… Elle est gentille avec moi, mais très sévère avec Godamaru… Je ne peux pas m’entraîner correctement, et mes missions ne me rapportent pas suffisamment d’argent pour payer ce dont nous avons besoin Godamaru et moi. Ashiru et Tsugaku nous aident en nous donnant un peu d’argent de temps en temps, on peut ainsi se payer des choses de valeurs occasionnellement. Nous ne sommes pas à plaindre, mais si tu étais là, nous vivrions mieux… Tu nous a vraiment manqué, Delze…
(Moi)- Je suis désolé, Jade… Vous avez l’air d’aller bien…
(Jade)- C’est pour toi que l’on se fait du soucis Delze, c’est ce qui fût le plus dur à supporter !
(Moi)- Ne vous inquiétez plus pour moi. Je repars, je reviendrais, et je vous apporterais de l’argent… On se reverra dans un prochain temps… »

Ils ne parvinrent pas à dire un seul mot, ils me regardèrent simplement partir. Je n’avais pas imaginé que mon départ leur aurait causé tant de souffrance, j’étais déçu de moi-même. Je me sentais comme lâche, et c’est pour cela que je me promettais de racheter ma faute en temps voulu.
Voir quelqu’un d’autre me permettrait sûrement de décompresser. Je n’étais pas habitué à la déception, jusque là je me contentais d’un certain égoïsme sentimental ne me faisant pas éprouver ce genre d’émotion. C’est le cœur lourd que je laissais derrière moi ces deux êtres chers, que je reverrais les mains pleines de pièces sonnantes et trébuchantes.

Prochaine destination : Mina et Liru, qui s’entraînaient souvent dans la forêt du nord de Chikara.
Delze marcha en direction de cette forêt, jusqu’à être interpellé par Makura, dans les environs lui aussi. Le shinobi se montra avec deux autres : un jeune ninja d’un âge probablement sensible au mien, et un autre, plus grand, qui semblait bien connaître Makura…

-(Hayamaru)- Monsieur ! On doit vous prévenir ! Quelqu'un va...

-(Anbu dégainant son sabre)- Je sais. Et vous vous en savez trop.

-(Erol et Hayamaru)- Ho merde …

Et voilà, encore dans un beau merdier que je m’étais fourré. On avait beau réussis à percer à jour le mystère de la mission, on était quand même bien dans la merde. C’était rien de le dire, un Anbu se tenait devant nous avec un sabre dégainé, près à charger. Enfin, un Anbu bizarre, il n’avait pas de masque et semblait assez vieux. Mais bon, pour arriver Anbu, il faut avoir du vécu. Avoir combattu dans de grande bataille et en ressortir indemne. Enfin bon, ce qui était sûr, c’est que ce mec était bel et bien l’ombre ténébreuse. Il suffisait de regarder ses vêtements : habillé tout en noir. Il avait même un bandeau noir sur la tête. Mais bon, je n’avais pas vraiment le temps de l’examiner, l’homme chargea très soudainement sur moi et Hayamaru. Nous dégainèrent nos sabres et parèrent ses coups.

-(Anbu)- Pas mal les jeunes, mais que dites vous de ça ?

L’homme mit sa main quelque chose dans sa sacoche et ressortit deux parchemins. Il prononça le nom d’une technique et une multitude de kunai apparurent devant lui. Des fils étaient rattachés aux kunai. Il croisa les bras et les kunai nous foncèrent dessus. Il avait su exploiter nos faiblesses de terrain : dans cet étroit couloir, nous ne pouvions esquiver les projectiles et notre avantage numérique ne servait à rien. Nous essayâmes de parer tous les kunai, mais nous nous en prîmes 3 chacun. 2 vinrent se planter dans ma jambe droite et l’autre dans mon bras gauche. Hayamaru s’en prit un dans l’épaule droite, un dans le ventre et le dernier lui effleura l’oreille gauche. L’inconnu rigola.

-(Anbu)- Hun hun hun … Vous ne pouvez rien contre moi. Je vais vous tuer et je volerais les biens les plus précieux du Kage. Il regrettera de ne pas m’avoir donné ce foutu diplôme. Je vais en finir avec vous et ce sera la fin de Chikara ! Ha ha ha ha !!

Je le regardais dépité. Ce mec était en plus taré que moi. Ce que me fit d’ailleurs comprendre Hayamaru par un regard oppressant. Je voulais lui mettre un coup de pied dans le nez, mais ce n’était ni l’endroit, ni le moment. Il fallait que je trouve le moyen de battre un Anbu. Mais comment ? Je repensais à ce qui c’était passé au magasin le jour même. Pourquoi ne pas utiliser un kunai explosif ? Il n’aurait pas la place pour esquiver.

-(Erol)- Ok le vieux ! J’vais te massacrer en un seul coup ! Prends ça, Kunai explosif dans ta gueule !

-(Hayamaru)- Depuis quand on annonce dans un combat ses prochaines actions ?

Je sautai en l’air, mit ma main dans ma sacoche et cherchai un kunai explosif quand soudain … Je remarquai que je n’en avais plus. Je regardai Hayamaru dans un espoir qu’il capte, mais ce dernier qui avait eu un mauvais souvenir des explosions le jour même s’était cacher derrière l’angle du couloir. Plus le temps d’élaborer un plan, il fallait que je prépare mon … atterrissage. D’ailleurs, j’avais sauté trop loin, je retombai sur le vieux qui lui n’avait pas bougé. Il me regardait tomber sur lui en mettant ses bras en croix pour se protéger de l’impacte qui ne se fit pas attendre. Je m’écrasai lamentablement sur lui. Je me relevai le plus vite possible et regardai l’Anbu se lever avec difficulté. Il se tenait le dos et poussait des jurons assez anciens. Il me regarda droit dans les yeux pour me jeter un regard féroce. Hayamaru sortit de sa cachette en rigolant.

-(Hayamaru souriant)- Heureusement que j’ai jeté un coup d’œil … Comment tu t’es ramassé.

Je lui répondis par un écrasement du pied droit. Puis j’en revins au vieux qui était en train de s’étirer les côtes. Une pensé me traversa l’esprit.

-(Erol)- Dis donc le vieux, t’es vraiment Anbu ?

-(Anbu)- Qu … Mais je … Mais bien sûr que je suis Anbu, ma puissance ne t’a pas suffit pour te le prouver ?

-(Erol)- J’vais essayer un truc …

Je concentrai mon chakra dans mes pieds pour êtres plus rapide et dans mes poids pour êtres plus puissant. Je fonçai sur l’ennemi et lui asséna mon coup de poing le plus violent et puissant qu’il soit. Le vieux, qui n’avait pas eu le temps de comprendre et esquiver quelque chose s’envola et traversa la porte de la maison du Kage. Il s’écrasa contre une bibliothèque et le fracassa dans un grand tumulte. Des livres lui tombèrent dessus ainsi que les étages du dessus de la bibliothèque. Hayamaru me regarda en toujours en rigolant.

-(Hayamaru souriant)- Faut être gentil avec le troisième âge.

-(Erol)- …

Hayamaru me regarda étonné et pu voir dans mes yeux une envie de sang et de violence. J’étais en train de sombrer dans une pulsion. Il n’attendit pas une seconde de plus, et arrêtant de sourire, il m’empoigna et me colla contre le mur essayant de me réveiller. Je lui attrapai un bras et le fit voler au dessus de moi. Il tomba contre un bureau du Kage qui se cassa en deux. Il se releva rapidement et me regarda en dégainant ses sabres. Il ne rigolait plus du tout.

-(Hayamaru)- J’voulais pas arriver jusque là.

Et une bataille s’engagea entre moi et mon coéquipier. Nos coups de sabre résonnèrent dans toute la maison du Kage. Nous parions nos coups, nous nous blessions, nous parions, nous blessions … Ca n’en finissait pas. Nous furent quand même arrêté par une voie venant de la porte brisé de la maison. Dès que je reconnu la personne ayant prononcé ces paroles, ma pulsion s’arrêta et je redevins normale … Enfin normale, c’est un bien grand mot.

-(Kage)- C’est quoi ce bordel ? Ma maison ? Ma belle maison … Détruite !

C’est à ce moment seulement que je constatai que le combat entre moi et Hayamaru avait presque détruit tout le mobilier. Je remarquai également que nous étions mal en point chacun de nous. De larges coupures étaient apparues de par et d’autre de nos corps. Je regardai Hayamaru qui me lança un regard désespéré. Je regardai enfin le Kage.

-(Kage)- Vous deux là ! Vous avez intérêt de me donner une bonne explication. Sinon je vous tue sur le champ !

Nous nous mîmes alors à expliquer la situation des lieux au Kage dans le moindre détail. Ce dernier nous écoutait attentivement sans nous couper. Une fois notre récit terminé, nous arrêtâmes de parler et soufflèrent un peu. Le kage se déplaça dans les restes de sa maison, et alla voir le corps inanimé du vieillard. Mon coup de poing l’avait sacrément amoché. Il saignait du nez et de la bouche.

-(Kage)- Je savais que je faisais une belle bêtise …

-(Hayamaru)- C'est-à-dire ?

-(Kage)- Eh bien, cet homme faisait avant partit des Anbus. Mais suite à un accident dans une mission il y a 20 ans, il s’est cogné la tête et à perdu la plupart de ses capacités physique et intellectuelle. Mais pendant 20 ans il me supplia de le reprendre dans les Anbus, ce que j’ai toujours refusé. Il pouvait passer le test pour être Anbu s’il le souhaitait, mais je ne lui donnais jamais son diplôme. Seulement, il y a quelques semaines, il me demanda d’être chargé de la protection de mes appartements. Ayant mare de lui, j’acceptai en le disant que de toute manière, personne ne serait assez fou pour essayer de me voler quelque chose ici. Apparemment j’avais tord … Je dois quand même vous dire merci à vous deux. Vous l’avez empêché de voler tous mes biens personnels. Même si maintenant ils sont tous cassés …

-(Hayamaru)- Ah, euh oui, on est désolé pour ça … Mais l’important c’est que personne ne soit blessé.

-(Erol)- Ouais, on va vous laisser d’ailleurs, vous pourriez m’envoyer une lettre quand vous aurez trouvé où est-ce qu’il à caché tout ce qu’il m’a volé ? Au revoir.

Nous nous retournâmes rapidement et nous dirigeâmes vers la sortit quand le Kage nous interpella.

-(Kage)- Attendez attendez … Vous avez tout détruit chez moi et vous pensez vous en sortir comme ça ? UNE SEMAINE DE TRAVAIL FORCER POUR REMBOURSER VOS DEGÂTS !!!

Deaux ans passerent depuis la formation de l'equipe 4 ,Keitaro avait 16 ans et il prenait un bon bol de lait avec des céréales , comme tous les jours depuis voilà 2 ans ... Il faisait assez frisquet au village , le thermomètre indiqué 20 ° C , plutôt froid pour le village caché du sable . Mais bon, le jeune Genin avait encore un entrainement avec son équipe , le sensei leur avait donné rendez-vous au centre-ville du village . Tandis qu'il mordait a pleine dent un bout de pain tartiner de beurre de cacahuète il se rappellait de la conversation de la veille avec Shikamaru sensei
:

Flash Back :

L'entraînement avait été finalisé, les trois Genins étaient trempés de sueur sous leur pied quelques dizaines de Kunai qui leur avaient été lancées par leur ignoble sensei. La torture finalisé celui-ci
commença à parler :

(Shikamaru) Bon les gamins, l'entraînement d'aujourd'hui vient de finir ... Demain je veux vous voir au centre-ville pour un entrainement spécial.

( Akira ) Euh Sensei , on peut savoir de quel genre d'entrainement vous parler
?

( Shikamaru ) Hehe ... C'est une surprise. Vous le saurez demain matin.

Pendant qu'il rigolait mystérieusement les trois jeunes ninjas se regardait terrifiés, que leur préparé encore ce Jounin ? Un autre test aussi dangereux que le dernier ? Enfin bref cela commençais a foutre les jetons à Keitaro ainsi qu'à Akira et Souchiro .

Fait chier ! Je sens que ce type nous réserve encore quelque chose de louche
... Je vais essayer de voir cela de plus près. Je ne vais pas risquer
encore la peau de mes couilles pour ce type.

-( Souchiro) Euh sensei ? Comment savoir si vous ne voulez pas nous faire courir un risque, car depuis que vous avez failli nous raser les couilles avec vos Kunais on a plus trop confiance en vos « surprises
» ?

-( Shikamaru) Tant que ça ? Bon d'accord je vous jure sur ma queue de cheval
qu'il n'y aura pas de coup fourrait ni quelque chose de dangereux ...


Après ça il disparu puis les trois Genins rentrèrent chez eux tranquillement
tout en pensant quel coup fourré leur préparé Shikamaru sensei
.

Keitaro fini de mordre l'inoffensif bout de pain sadiquement tartiné puis après avoir fini de manger il se prépara puis parti vers le centre-ville ... Arrivé là bas il pu apercevoir ses deux équipiers et son sensei ,ils étaient accompagnés d'un groupe d'autres Shinobis ... Keitaro s'approcha puis posa une question au sensei .

( Keitaro ) Dites sensei ... Qui sont censés être tous ces gens ?
C'est ça la surprise que vous nous aviez réservé ? Ce n'est pas original vous
savez ? Vous êtes vraiment quelqu'un de pathétique Sensei .

( Shikamaru ) Bah si tu le dis ! Sinon aujourd'hui c'est repos vous pouvez
faire ce que vous voulez ! Avec votre argent bien sûr ! Enfaîte aujourd'hui
c'est le jour du ninja à Chikara et c'est congé pour tout le monde
donc reposez vous. On va commencer demain de plus belle. Aller ! Cho.

Parmi tous ces gens il avait un petit groupe avec un Jounin plutôt bizzare, s. Keitaro sentait de l’intrigue pour ce groupe. Il remarqua qu’ils portaient tous le bandeau de Chikara. Il s’approcha doucement d’eux puis essaya de les aborder quand tout a coup un jeune garçon, latino propre au Chikarates , vers 16-17 ans , cheveux noir au yeux noisettes , attrapa le bras du Genin et dire a Keitaro :

(Tokri) Si j’étais toi j’y penserais même pas gamin …

( Keitaro )Faire quoi ? Premièrement lâche moi le bras et deuxièmement je
n’étais juste de passage … Je peux savoir Quesque j’ai fait ?

( Tokri )C’est clair comme de l’eau de roche morveux ! Tu es un petit voleur
qui
gagne sa vie en volant des pauvres gens ! Si cela ne concernait pas mes amis,
j'en aurai rien eu à battre... mais c'est pas le cas, t'as pas de bol!

Moi un voleur ? Elle est belle cele là ... Tout ça parce que je suis jeune, il
est con le type .


(Keitaro) Eho Relax Max ! Je suis un ninja de Chikara ! Quesque tu crois ?
Je porte le bandeau sur le front tu ne vois pas ?



( Tokri ) Prouve-le ! Si tu est un ninja tu dois savoir faire des trucs non ?



( Keitaro ) Bof si tu insiste ! Henge No Jutsu !



Le garçon se transforma tout a coup en chien, l’autre garçon en regardant
cela semblait être déçu … Keitaro se retransforma en lui-même puis il dit :



(Keitaro) Je m’appelle Keitaro Tameiki … Ravi de te
connaitre .

J'étais épuisée, mon entrainement était terminé et je repensais à tout ce que mon abruti de père m'avait fait faire pour en arriver à un truc aussi simple...

Dès le début de mon entrainement, mon père m'avait faite courir pendant des heures, me faisant forcer la cadence sans cesse. A la fin de la première journée, il m'avait forcée à esquiver toute une série de shurikens et de kunais, ce qui était un véritable calvaire après l'épuisement auquel il m'avait menée. Il me refit faire l'exercicre jusqu'à ce que mon esquive soit suffisante pour que mes blessures ne soit pas dangereuses. Je n'avais pas acquis d'endurance durant son entrainement, juste quelques reflexes salvateurs. Cela avait pris plusieurs semaines entière mais ma technique familiale était à présent au point. Bien que je ne voyais toujours aucune raison à son entrainement stupide.

Je me sentais seule dans ce domaine que j'avais quitté quelque temps plus tôt. Ryo, loin de moi, me manquait énormément et, comme pour parfaire mon impression de solitude, les membres de mon clan semblaient être devenu des étrangers pour moi. Mon père était, pour moi, un simple sensei comme un autre. Ma mère avait dans un premier temps piquée une crise de nerfs en disant que je n'avais plus intérêt à partir de la sorte puis elle s'était calmée et redevenue une maman poule... Une chiante quoi... Je lui dit un jour que je ne comptais pas rester une éternité dans la demeure du clan, que quelque part dans yuukan m'attendait l'amour, un amour unilatéral pour l'instant mais un amour tout de même. Depuis ce jour, le comportement de ma mère à changer, elle se comporte envers moi comme envers n'importe lequel de ses invités.

Ma famille n'avait rien de fantastique donc. Des heures durant, je me servais de ma nouvelle technique afin d'acquérir l'automatisme de m'en servir.

.
..
...
....
.....
......
.......


Mon entrainement était fini depuis quelques jours maintenant et je ne pouvais pas repartir car j'avais reçu la demande pour moi être examinatrice au prochain examen chuunin. Je me promenais donc dans le village en faisant des signes avec mes mains tranquillement lorsque deux femmes s'approchèrent de moi. La première était petite et menue pourtant elle dégageait une sorte d'aura qui forçait le respect, la deuxième quand à elle ressemblait à une montagne de muscle. Ce fut la petite qui s'adressa à moi:

- Tyrande Ysera?
- C'est bien moi, c'est pourquoi?
- Veuillez nous suivre sans faire d'histoire, mon maître désirerait vous rencontrer.
- Qui est ce maître?
- Une personne qui se doit de rester dans l'ombre pour le moment.
- Je n'irais pas rencontrer un hors la loi.
- Dans ce cas nous employerons la force...

Sa phrase à peine finie, le colosse tenta de me fracasser le crane avec un rocher qui n'était autre que ses mains transformées. Elle l'avait fait en un instant, sans paroles ni gestes... Le combat serait inégal si l'autre s'en mêlait mais elle n'en fit rien et le colosse reprit ses assauts, m'obligeant à esquiver. C'est là que je vit que l'entrainement de mon père allait me servir un minimum, je me mis à composer des signes avec mes mains et une explosion se produit une fois mon sceau terminé. Le colosse qui s'était trop approché se retrouva décapitée par l'explosion...

Bonheur, mon ennemi était vaincu mais malheur à moi, j'avais du tuer pour y arriver. La petite menue effectua quelques signes dont je ne vis pas les effets. Je fonçais vers elle et ...


Je m'éveillais avec ma mère en pleurs au dessus de moi.

- Que s'est il passé?
- On t'a retrouvée dans la rue le crâne fracassé. Dans quel pétrin t'es tu fourré ma fille?
- Je ne sais pas mais j'aimerais beaucoup avoir une réponse à cette question.
- Tu ne quitteras l'hopital que pour rester à la maison jusqu'à ce que l'examen commence!

Je n'avais pas la force de riposter et sombrai dans un sommeil réparateur.

HRP/ Bon j'suis à la bourre et en plus j'ai pas trop d'inspi pour le moment... T'inquiétes Keitaro, je fais notre RP dés que possible ^^/

Tokri venait enfin de maîtriser sa technique, après deux semaines de dur labeur, lorsque Okioto était venu à sa rencontre avec un de ses amis. Tokri l’avait déjà aperçu à l’occasion mais n’y avait jamais prêté attention.

(Okioto) Tokri, je te présente Makura.

(Tokri) Enchanté.

(Makura) Moi de même.

(Okioto) Makura et moi avons livré plusieurs missions ensemble. Cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu et nous nous sommes dit qu’il serait intéressant de tester nos élèves respectifs.

(Tokri) T’as des élèves toi?

(Okioto, le frappant derrière la tête) Ahaha! Quel blagueur tu fais frérot! (dans un murmure) Joue le jeu s’il te plaît…

(Tokri) Y a intérêt que ça me rapporte quelque chose ton petit jeu.

(Makura) Si vous avez fini de discuter, nous pourrions rejoindre mon élève. Je suis impatient de tester ton frère Okioto.

*Ainsi, c’est contre lui que je vais me battre? Pfff, ça ne fera que me préparer d’avantage à l’exam’… ‘fais chier franchement…*

Ils rejoignirent ensuite l’élève de Makura, prénommé Delze, prés de la forêt Nord de Chikara. Tokri ne connaîssait pas très bien cette région du village. Delze était un jeune homme qui semblait avoir l’âge de Tokri, le corps athlétique. Il portait une tunique avec le signe du Ying-Yang et une chaîne qui le ceinturait. Il arborait un petit sourire, qui tapa aussitôt sur le système de Tokri. Le jeune homme se souvint alors qu’il avait entendu parler de ce type, mais il était censé avoir quitté le village… Delze n’avait pas bonne réputation à ce qu’il se souvenait.

* Ce mec… c’est un crâneur ça se sent direct.*

Makura lui expliqua la situation. Delze accepta de combattre Okioto. Le groupe rejoignit un terrain d’entraînement et firent face à leur adversaire respectif.

*Bon, affrontez un Jounin peut-être très instructif. Il croit que je suis l’élève de Okioto, je paris qu’il va pas hésiter à jouer avec moi… Mouais, ça sert un peu à rien en faite, à part se faire latter la gueule … ‘chié!*

(Tokri, dans un murmure) Let’s go …

Tokri passa à l’offensive et bondit sur son adversaire, qui para son coup de poing sans problème. Prenant appui sur la paume de son ennemi, Tokri envoya un coup de pied vers le crâne du Jounin. Ce dernier para à nouveau et éjecta Tokri sur plusieurs mètres. Tokri se ressaisit en l’air et, après avoir atterri, repassa à l’action. Tokri malaxa son Chakra dans sa jambe et effectua sa Tornade de Chikara… qui fut une nouvelle fois paré. Le combat continua, les bottes favorites en Taijutsu de Tokri furent toutes parés.

*Bordel, il est imperturbable ce mec…*

Tokri courut à nouveau vers son ennemi, composant des signes discrètement Une fois face à Makura:

Fuuton, Kyoufuu !

La technique n’eut pas d’effet sur le Jounin, mais il dût tout de même rester immobile un court instant. Tokri en profita, malaxa son chakra dans sa jambe et frappa Mkaura, qui fut projeter verticalement en l’air. Malaxant une nouvelle fois son chakra, Tokri sauta et se posta à la gauche du Jounin. Le jeune Utak malaxa son chakra dans ses bras et commenca l’enchaînement aêrien. Un coup de coude à l’estomac, puis un coup de poing, à nouveau un coup de coude…et ceci continua continua un court instant, jusqu’à ce que les deux adversaires finirent par toucher le sol. Tokri conclut sa technique par un puissant coup de poing. Le Genin effectua une pirouette et regarda le corps de son ennemi… qui se releva comme si de rien n’était.

(Makura) Je pense que l’on peut s’arrêter là. T’es doué au Taijutsu et tu maîtrises assez bien le Fuuton, petit. Parcontre, je n’ai pas vu de Genjutsu, je pari que c’est ta faiblesse pas vrai?

(Tokri) Ouais…

(Makura) Tu es très bien entraîné en tout cas. Allons voir comment ça se passe entre Delze et ton frère.

Tokri et Makura assistèrent donc au combat. Une fois celui-ci terminé, Okioto et Makura se félicitèrent mutuellement sur l’entraînement de ‘‘leurs élèves’’.

(Delze, se penchant vers Tokri) ‘Faut que je te dises… Makura est pas vraiment mon sensei en faite…

(Tokri) Idem pour mon frère …

Les deux garçons échangèrent un regard, tous deux surpris… puis éclatèrent de rire, sous le regard abasourdi des deux Jounin.

Aujourd’hui était le jour du Ninja, c’était donc quartier libre pour tous. Gomaki avait décidé d’amener son équipe au marché, afin qu’ils puissent profiter des soldes faites sur les armes. Tokri venait de refaire le plein de shurikens et nais lorsqu’il aperçut un gamin louche s’approchait de ses amis. Le prenant pour un voleur, Tokri le bloqua. Le garçon déclara qu’il était Ninja et effectua un Henge pour le prouver…conclusion: un débutant.

(Tokri) Bon OK morveux. T’es un apprenti Ninja… a part des Henge minable, tu sais faire quoi?

Keitaro voulut dire quelque chose, mais fut coupé par Tokri.

(Tokri) La ferme. Des actes valent mieux que des paroles. Suis moi, y’a un terrain d’entraînement dans le coin.

(Keitaro) Et… on va faire quoi?

(Tokri) Question à la con… nous battre bien sûr.

Keitaro déglutit, puis suivit Tokri. Gomaki et les autres regardèrent Tokri d’un air mécontent, excepté Sarouh qui arborait un grand sourire. Ce dernier les rejoignit.

(Sarouh) Je peux vous accompagner?

(Tokri) Evidemment.

(Keitaro) C’est qui?

(Tokri) Un pote…

Le sourire sadique de Sarouh ne semblait pas rassurer Keitaro.

*Makura a joué avec moi hier… je déteste qu’on me prenne pour un con. Ce gosse n’y est pour rien, mais rien a foutre… il va trinqué! (sourire méchant) *

Les trois garçons arrivèrent au terrain d’entraînement. Tokri et Keitaro se firent face, Sarouh resta à proximité du terrain.

(Tokri) J’te conseille d’y aller à fond, petit.

(Keitaro) Me sous-estime pas…

(Tokri) T’inquiétes, j’compte bien mettre le max’… reste à voir si tu vas aimer…

Tokri se précipita sur Keitaro et le frappa à l’estomac. Le garçon n’eut pas le temps d’esquisser un geste et se retrouva à genou devant Tokri.

(Tokri) Mouais… t’es sûr d’être un Genin, morveux?

(Keitaro, murmurant) Tagueule.

Keitaro se releva et tenta un uppercut. Tokri esquiva de justesse, surpris.

* Il a peut-être de la ressource finalement…*

Keitaro se jeta sur Tokri, qui para et esquiva toutes les attaques. Certaines le frôlèrent et le jeune Utak eût quelque sueur froide. Malgré tout, Tokri dominait le combat.

*Pas étonnant, j’ai plus d’expérience que lui. Il est assez doué au Taijutsu… j’ai l’impression de m’affronter il y a un an…*

Esquivant un coup de poing en se baissant, Tokri composa des signes:

Fuuton, Kyoufuu!

Keitaro se retrouva projeté sur plusieurs mètres.

(Tokri) C’est pas mal… mais dis moi tu comptes participer au prochain exam’?

(Keitaro, essouflé) Bien sur que oui.

(Tokri) Bon écoutes, t’es pas nul en Taijutsu. Seulement, t’es pas assez entraîné pour le moment. Tu penses pas que tu ferai mieux d’attendre un peu?

(Keitaro) Pour qui tu te prends à me donner des leçons? Non, je suis sûr que l’exam’ peut me permettre de m’amélioré, même si je le foires! Et toute manière, on se connaît pas donc occupe toi de tes affaire et m’emmerde pas!

*Il a du cran et de la volonté… finalement, je l’aime bien ce môme.*

(Tokri) Dans ce cas, je n’ai qu’un conseil à te donner: entraîne toi à fond pour l’exam’! On s’y reverra sûrement…

Tokri, les mains dans les poches, rejoignit Sarouh.

(Keitaro) Comment tu t’appelles?

(Tokri, sans se retourner) Tokri, Tokri Utak.

L'équipe 4 de Chikara venait de finir son entraînement et chacun des trois Genins rentrèrent chez eux . Keitaro , quant à lui , était particulièrement fatigué , les longues séances d'entraînement du sensei et les courbatures quotidiennes n'aidaientpas à ce que le jeune Tameiki se sente mieux . Ainsi il rentra directement chez lui , arrivé à son domicile il regarda sa montre , elle indiquait 8 :13 du soir , il soupira un long moment puis s'empressa d'aller dans sa petite cuisine pour préparer un plat de Ramens avec des morceaux de viande de veau . Après avoir englouti son plat comme s'il n'avait jamais vu de la nourriture de sa vie il parti directement au lit pour dormir , son réveil marquer 21 :03 . Il pu alors aisément tomber dans les bras de Morfée . Cet alors que , plusieurs heures plus tard , le sensei de Keitaro , Tanekawa Shikamaru , apparu dans le petit domicile du Genin . Il murmura alors à Keitaro :
Keitaro ... Keitaro ? KEITARO ! LEVE TOI ESPECE DE FEIGNASSE TROU DU CUL !

Hein quoi ? Non , non ce n'est pas moi qui est mis du poil grat grat sur le pantalon de Shikamaru sensei . C'était Souchiro je vous jure ! « Reprenant conscience » Ah Salut sensei ... Hehe ... Euh ne prenait pas en compte ce que je viens de dire ... J'été dans les vapes vous savez ... ? Ca va vous ? « MERDE ! dans quel pétrin je me suis encore fourré ! »

On en reparlera en chemin morveux ! Maintenant tu te lèves et va prendre quelque chose a bouffer avant que je vienne te foutre une tartine entre les fesses !

Keitaro se leva rapidement , il ne voulait pas un bout de pain dans le cul . Il regarda le réveil il marquait 3 :49 ...

Ce type est malade ou quoi ?! .... Il me réveille à 4 heures du mat' ... Je vais l'étriper un de ces 4 matins ... Mais attend ... Il a dit en chemin ... Dans quel bordel il va encore me fourré ce trou du'c ... ? Ou va-t-on partir trou d ... Euh sensei ?

Enfin tu t'interresses un peu a notre voyage ... En effet on va sortir du village pour partir a Gensou ,
le village de la cascade et faire un entrainement appeler l'EMH soit (
Entrainement en milieux hostile ) Comme c'est un environnement inconnu pour toi on va le faire ( En plus je dois faire un truc las bas ... )
Quel imbécile ce gars ... On va aller à Gensou à une heure pareille ?! En plus on se pèle les couilles las bas ! C'est au nord du pays .
Soit le ninja se prépara puis mangea une tranche de toasts très rapidement ... Ils arrivèrent dans la grande porte de Chikara lorsque
le soleil a peine se leva ... Puis commencèrent la marche ... Après
plusieurs scorpions et quelques animaux étrange du désert ... Ils arriverents dans de grandes plaines où il n'onts pas eu trop de problèmes ... A mi chemin ils ont fait une pause et buvérent une infusion de thé ... Keitaro demanda à son sensei : Pourquoi Souchiro et Akira ne sont pas avec nous ? Parce que je t'est menti MOUAHAHAH ... Enfaîte je voulais seulement te faire bien chier ! Et que tu m'accompagnes pour envoyer un message a quelqu'un ...
Vous êtes un crétin Shikamaru Sensei ...






Après cela ils ont continué à marcher le long d'une riviere jusqu'à ce qu'il arrive devant une grande cascade d'eau ou on voyait au dessos un homme plutôt corpulent ...

« Batard !
-Enculé !
-Connard !
-Salaud !
-Masseur de cous de dindons !
-Le père noël t’émascule a cloche pied sur un phallus d’otarie !
-Je réplique avec un double accouchement dans l’oreille de José le plombier nécrophage!
-Demis Roussos !
-…Euuh...euuh.
-KAMOULOX !
-Et merde…
-BWABWA J’TAI KEEEN !! TROIS A ZERO POUR MOI ! Ptain Shin t’es vraiment trop mauvais…Pour rouler des épaules et te faire solidifier les extrémités a coups de cire, ca y va hein…Mais question répartie t’es toujours aussi nul, face d’huitre !
-Ouais bon ca va…Allez je te recogne dessus ? La pause est finie et on a pas que ca a foutre, que de rester assis a parler de l’élevage d’huitres dans ta baignoire.
-Yep ! Enfin c’est quand même un super investissement que je fais la !»dis-je tout en aidant mon camarade de baston a se relever, en lui tendant la main, qu’il prit tout en maugréant « muais enfin t’avise pas de faire ca chez moi… »


Cela faisait déjà trois heures que Daten s’était barré, nous laissant sur le terrain d’entrainement. Les gosses avaient finis par nous lâcher, en nous ayant au préalable piqués la tenue lacérée de soubrette qui dépassait du bordel de Shin. Depuis ce temps, nous avions continués a nous cogner joyeusement dessus, entrecoupés de pausalacons, ou je lui apprenais des jeux débiles et lui s’efforçais de perfectionner mon contrôle du chakra.

Je lui avais fait un rapide tour d’horizon de mes techniques, non sans avoir rechigné a montrer mes arcanes magiques à ce bouffeur de sable. Mais finalement il m’avait prodigué de bons conseils concernant l’application du chakra sur mes cheveux. Il voyait que la souplesse et la fluidité de mes mèches étaient parfaitement acquises, en revanche je manquais cruellement de force.
D’après lui, si j’avais eu ce complément de force dans mes cheveux (et si je n’avais pas « gigoté comme un débile en hurlant d’absurdes ultimatums au nom de mon culte a la con » j’aurais pu avoir l’avantage en l’étouffant rapidement lors de notre combat. Donc j’avais a bosser ca.
Quand au Kebukai, l’art du poil …Ca il m’avait prévenu que j’allais galérer. Parce qu’il serait infoutu de me donner des conseils. Il avait pourtant déjà côtoyé et affronté des jutsus étranges…Mais allonger les poils de ses avant-bras pour se battre, ca dépassait son entendement…J’allais donc devoir me demerder si Datenshi ne m’aidait pas, mais avec le savoir que j’avais déjà pour le Kami, j’étais plutôt optimiste.


Et donc après une intense séance de Kamoulox se terminant par une éclatante victoire pour moi (personne ne résistait a Demis Roussos, car personne ne savait qui c’était. Il m’était apparu en songe, tout velu et chantant comme un dieu, fendant des cieux poilus…Depuis il était mon arme ultime au Kamoulox, jeu stupide découvert alors que je fréquentais les bas-fonds de Mahou), Shin et moi nous refaisions face.

Après deux heures d’affrontements plus ou moins intensifs, je sentais que j’aurais bien besoin d’étirements et d’un bon massage. Cependant qui pourrait bien faire ca ?…Mais je mis ces pensées de coté et fis le point concernant ma réserve de chakra. Il devait en rester bien plus a Shin. Parce qu’il se focalisait presque exclusivement sur le Taijutsu lorsqu’on se battait et donc qu’il ne gaspillait pas son chakra en jutsus. Alors que pour ma part, je multipliais les genjutsus, espérant bien pouvoir le neutraliser ainsi (tout en me disant que j’étais la pour améliorer mon Taijutsu…). Et quand il maintenait un rythme soutenu au corps a corps, me forçant a puiser dans mes réserves et a bénir mes reflexes, j’usais de mon chakra pour améliorer ma force et ma vitesse afin de tenir la route.
Je ne sentais pas les progrès immédiats mais je me doutais qu’après de telles séances, les résultats seraient la. Shin changeait fréquemment de tactique durant nos affrontements : tantôt me collant presque au corps a corps, tantôt me permettant de faire virevolter ma lance et de me surprendre par les passes que j’arrivais a faire, ou tantôt restant clairement a distance afin que je l’empêche d’approcher. C’était très instructif et je l’en remercierais un fois fini. Dans quelques années…Ou pas. Enfin fallait pas déconner merde !


« Bon t’arrêtes de cogiter Maka l’macaque ? Tu t’ramènes ?» me lança Shin, goguenard.
« Et toi tu décolles ton cul du sol ? » dis-je tandis qu’il perdait chutait en arrière.
En effet, pendant qu’on se regardait, j’avais fait discrètement glisser deux tentacules capillaires le long de mon dos et de mes jambes, puis les avais enfouis juste sous la surface du terrain sableux, jusqu’aux chevilles de Shin. A l’ instant où j’ouvrais la bouche, je les avais fait s’enrouler autour de ses jambes, les avais saisies et avait tiré dessus fermement.
Shin bascula en arrière, prêt a tomber sur les fesses, comme cela me serait certainement arrivé si on m’avait fait subir le même sort…Mais au contraire, il pivota durant sa chute, se réceptionna sur les mains, face contre le sol, puis entama une puissante roulade vers l’avant.
Je défis mes tentacules, de peur d’être entrainé dans son élan et tandis qu’il se relevait, je commençais a former un genjutsu.

Shin, me voyant immobile, savait sans aucun doute ce que je tramais et il se releva prestement et franchit l’écart qui nous séparait a la vitesse de l’éclair mais son poing heurta non ma mâchoire mais une substance visqueuse et chaude. J’avais illusionné un clone de fromage (d’ailleurs il faudrait que je demande a Rémi Molette, la prochaine fois que j’irais la bas, si c’était faisable) et Shin avait englué son poing dedans. Il se débattait comme un diable tout en faisant attention a ne pas se faire absorber d’avantage. Pendant ce temps, je tissais une seconde illusion par-dessus la première : du sable sortaient des centaines de Maka no Gaki qui affluèrent vers Shin et l’entourèrent et le forcèrent a plier le genou au sol. Je souris en voyant le résultat…et en entendant le nain hurler « Boooordel tu peux pas faire des illusions conventionnelles ! Pourquoi tu t’efforces a me montrer a quel point ton esprit est tordu ? »

Heureusement que Shin, obnubilé par la première illusion de type Kuusou, n’avait pas senti le leger contact capillaire qui me permettait d’user sur lui d’un genjutsu de type Kankaku. C’était bien plus difficile a utiliser et l’apparence de mes Maka no Gaki laissait a désirer mais leur nombre permettait de ne pas déceler ces imperfections. Mais en plus d’être dur a utiliser, c’était surtout couteux en chakra et je devais vite remporter cette manche. Je sortis ma lance Jin’Ro et prépara un Hessenrai, soit un dard électrique lancé a grande vitesse. Evidemment pas a puissance maximale pour ne pas risquer de blesser trop gravement Shin, voir de le tuer (et pis de toute façon maintenir deux genjutsus et effectuer une telle attaque était encore au dessus de mes moyens) mais suffisant pour l’amocher et remporter cette manche.

Pendant ce temps, Shin pliait sous le poids de mes minis-moi et avait maintenant les deux bras englués…Il bougeait comme un dément mais c’était inutile…Mais soudain je sentis que mes illusions n’avaient plus tant de prises sur lui. De par le mince lien capillaire qui m’unissait a lui, je sentais un tourbillon de chakra qui virevoltait en lui et qui perturbait grandement l’impact de mes genjutsus. Un gros Kai externe et interne…Mais j’étais surpris : la puissance de son Kai était exagérée en rapport avec mes illusions…Preuve qu’il s’en servait peu et que je devais mettre ca sur un manque d’expérience ? Je devrais vraiment user plus souvent du genjutsu, mais en l’occurrence je n’étais pas la pour ca. Datenshi et Shin devaient m’endurcir au Taijutsu….

Je laissais donc Shin vaincre mes illusions, ce qui me permettait de parfaire plus rapidement mon Hessenrai. A ce moment, Shin put disposer de ses mains et put enfin regarder autour de lui…Il tourna la tête et vit alors un gros pieu de chakra électrique foncer sur lui…Et il le regarda s’approcher sans bouger…Jusqu'à ce qu’une détonation de chakra retentisse et que mon attaque s’évanouisse avant qu’elle ne puisse le toucher…


« C’était quoi ce bordel ? Depuis quand tu peux annuler mes attaques ? » dis-je a Shin, toujours a distance de sécurité, néanmoins éberlué par ce qui venait de se passer
-« Un dérivé de mon Hakke Hifu, le Hakke Daapi…Mais tu n’en sauras pas plus…Je vais en terminer rapidement avec toi. Assez joué… »

A ce moment il composa de nombreux signes et murmura « Hakke Misekake ». Très méfiant et connaissant la ressource de Shin, je sortis ma lance de mes cheveux et me mis en garde…Un clone apparut aux cotés de Shin et fonça sur moi tête baissée …Je le trancha d’une simple attaque circulaire et il disparut en une volute de fumée qui me cacha Shin quelques secondes…En réfléchissant…Ce clone était loin d’être parfait…Il avait une apparence simpliste, ses mouvements étaient grossiers…Comme si Shin avait insufflé très peu de chakra dedans pour s’économiser, créer une simple diversion…Depuis quand il avait un cerveau pour ce genre de trucs ?
Quand un souffle de vent balaya la fumée provoquée par la mort du clone, je vis Shin beaucoup trop près de moi…Je voulus effectuer une retraite vers l’arrière mais deux mains me tenaient fermement les chevilles. Shin me décocha un violent Hakke Tenohira dans le plexus, me coupant net la respiration. Et alors que l’impact m’envoyait tutoyer le sol, un second choc de la même nature me frappa dans le dos, me renvoyant vers Shin. Et visiblement cela l’amusait beaucoup de jouer ainsi au culbuto avec ses clones et moi.
Je me défendis en tentant de frapper Shin de taille tout en envoyant un punch capillaire en arrière. Et enfin je concentrai du chakra électrique dans mes pieds, forçant le troisième Shin, celui sous terre, a me lacher. Mais l’original se baissa pour eviter mon attaque horizontale et me décocha un puissant uppercut dopé au chakra dans l’estomac, me faisant décoller du sol. Le clone qui se trouvait derrière moi avait esquivé et d’un bond, avait atteint ma hauteur pour me reclouer sans ménagement au sol avec un nouveau Hakke Tenohira.

Et alors que je commençais a former une défense sphérique autour de moi pour amortir le choc, les deux Shin restés au sol me lancèrent chacun une boule de feu bien sentie…Je tombais au sol, en flammes, en me roulant du mieux dans le sable, sous l’œil mi amusé mi satisfait de Shin, afin d’éteindre les flammes.


Lorsque je me relevais, mes vêtements avaient bien morflés et j’étais plus noir que noir a certains endroits…

« Bon temps mort…Je suis cramé, a sec de chakra et j’ai mal partout. Et j’ai envie d’chier.
« Ouep on arrête la pour la soirée…Il ne va pas tarder a faire nuit et j’ai envie de rentrer avant la fermeture des portes… »

Sans un bruit, nous rangeâmes nos affaires et partîmes vers une oasis non loin afin de nous laver et de manger quelques dattes avant de rentrer. Pis pour chier aussi c’était important.


Je ne savais pas a quoi Shin pensait mais je songeais que j’avais encore du chemin a parcourir…S’il avait voulu me tuer la, il aurait eu peu de mal. Simplement en augmentant la puissance de ses Hakke Tenohira, en sortant un kunai et en le plantant durant ma chute…C’était frustrant.
Puis nous arrivâmes après quelques minutes de marche a l’oasis déserte pour une fois. Nous nous déshabillâmes et entrâmes dans l’eau fraiche, après que j’ai signalé a Shin qu’il ne devait même pas essayer me violer dans l’eau. Ce a quoi il répondit par une tentative de noyade sur mon auguste personne…
Ca changeait des bains de Chikara, ce n’était pas spécialement conseillé pour apaiser tous nos hématomes et toutes nos courbatures mais c’était plaisant de se délasser ainsi a manger des dattes tout en regardant le soleil décliner…A tel point que nous nous assoupîmes…

Mon réveil fut peu agréable : j’avais la tête sous l’eau, fermement maintenue par une main étrangère vu que sous l’eau, je voyais Shin dans la même situation. Mais le crétin qui me tenait la tête ne devait rien savoir de moi…Je fis s’allonger mes cheveux le long de son bras jusqu'à ce qu’ils s’enroulent autour de son cou. Il ramena bien vite sa main a sa gorge pour se liberer de mon étreinte, me permettant de respirer. La tête hors de l’eau, je vis quatre personnes au bord de l’oasis : la première était allongée au sol et suffoquait, étouffée par mes cheveux, mais cependant assistée par une seconde personne qui avait sorti un kunai et qui découpait mes beaux cheveux ondulés tout en faisant attention a ne pas couper son camarade. Le troisième individu venait de pousser un hurlement strident en voyant que Shin avait brisé le bras qui le maintenant sous l’eau. Je vis mon compagnon sortir et se jeter sur lui afin de lui défoncer le crâne dans les règles de l’art. La quatrième personne enfin était en train de dégainer un katana et s’approchait prudemment de nous.

Je sortis a mon tour de l’eau, en ayant au préalable mis de l’eau dans ma bouche (elle avait un gout bizarre…J’étais sur que Shin avait pissé dedans !) et cracha son contenu sur la personne qui s’efforçait de tailler mes cheveux. Et enfin je fis l’arcane ultime a faire dans ces circonstances….L’EBROUAGE DU CHIEN MOUILLE !!! Je gesticulai avec force en mettant de l’eau partout aux alentours…Les deux personnes qui se tenaient devant moi étaient donc totalement humides et donc se prirent un détonnant Fujii Raiken a bout portant, qui laissa leurs corps fumants sur le sable frais. Je laissais Shin aux proies du dernier belligérant, poursuivant les traces d’un dernier individu, dont les traces disparaissaient vers les hautes dunes. Pourquoi je m’efforçais de poursuivre ce mec ?

Parce qu’on était a poil et qu’il nous avait carotté nos affaires !!

« REVIENS ICI INFAME BATARD !! ESPECE DE CHACAL BICEPHALE !! »

Il en va de soi que je devais avoir l’air très con a courir a poil sous la lune, dans les dunes, a poursuivre un mec qui prenait ses jambes a son cou avec un gros sac sur l’épaule.
Le sable m’irritait de partout et croyez moi, il n’est pas du tout facile de courir avec une main sur l’entrejambe, de peur que le sable s’infiltre et provoque d’horribles démangeaisons…

Et enfin je rattrapais le gus qui s’avéra être une nana, avec un lasso capillaire. Elle devait avoir dans les seize ans, et a la regarder de plus près, avec ses tatouages, sa peau marquée et son accoutrement elle (et donc ses copains) devaient faire partie d’une tribu de nomades agressifs…Rien a voir donc avec mes assaillants de la nuit dernière. Dommage je n’en saurais pas plus pour le moment.
Elle avait l’air terrorisé, mais sous ce masque de peur, elle était plutôt jolie…Mais j’étais plutôt préoccupé par le fait de récupérer mes frusques que de draguer dans le territoire de Chikara avec une sauvageonne autochtone. Alors que je me penchais vers elle pour récuperer le sec, la voix désagréable de Shin retentit. Il débarqua en déboulant du haut d’une dune dans mon dos, sur mes traces

« Putain t’as même du poil au cul ! T’es un vrai ours en fait ! Bon j’ai balancé a la baille les deux toasts que t’as fait, celui qui a eu la bêtise de vouloir me noyer mange maintenant du sable par la bouche, les oreilles les yeux et le haut de son crâne, avec tous les trous que j’ai fait dedans…Et celui au sabre doit maintenant se dire que jamais il n’aurait imaginé que son arme puisse servir de suppositoire. Et toi t’as ramassé quoi ? T’as nos fringues nigga ? » Demanda le nainsupportable.
-« Ouais j’ai trouvé ca qui se tirait avec…Tiens prends tes affaires » lui dis-je tandis que je farfouillais dans le sac pour lui rendre ses fringues. Quand soudain « Tu mets des sous vetements féminins maintenant Shin ?
-Euuh…C’est plutôt confortable. Mais c’est très occasionnel et…Merde donne-moi ca !! » Dit Shin d’un ton gêné
-Bref je te pourrirais sur ca une autre fois…j’en déduis que c’est la seule en état de parler ?
-Nan pas du tout ! » lança Shin « Le type au sabre est encore vivant ! Bon son sabre suit le chemin inverse de la nourriture : il rentre d’un coté et ressors de l’autre…Enfin oui avec un sabre ensanglanté qui lui sors de la bouche, je doute de la qualité de sa réponse…Bon ben c’est parfait on a elle ! Et vu comment tu te tiens, j’en déduis que tu ne l’as pas encore violée !
-…
-Mui ca m’a mis de bonne humeur ce petit massacre nocturne ! Bon par contre on l’a dans le cul : on se retrouve loin du village qui a ses portes fermées maintenant…On va devoir rentrer a l’arrache ou dormir dehors…
-On a qu’a pioncer dans leur campement. Ils nous doivent bien ca » dis-je
-Ca marche ! Allez toi, soit tu nous conduits chez toi maintenant, soit tu fais ta vilaine et on te punit et après tu nous conduits chez toi ! »S’adressa Shin a la fille, plus jovial que jamais, avec un sourire lubrique non dissimulé
-« Tu fais ta vilaine et on te punit ? » Nan mais comment tu parles toi, spèce de détraqué sexuel…Et d’où que tu m’inclus dans ton délire ? Nan sérieux t’es vraiment anti-sex quand tu causes comme ca…Et t’as réussi a choper Katara ainsi ? Ca me troue le cul…
-C’est hyper excitant pour n’importe quel nana quand je suis dans l’état d’esprit !
-Oui mais la a poil dans le désert, je suppose que t’es pas dans l’état d’esprit…
-Bon ta gueule Maka ! T’es jaloux parce que j’ai été le dernier a me la taper !
-Hum…Continue ton raisonnement….Je suis le dernier. Donc tu passes après moi…
-Donc…AAARGH MAIS TU L’AS SOUILLEE !!
-Huhu…
-ET C’EST COMME SI J’AVAIS COUCHE AVEC…
-Hola du calme ! Ptet pas quand meme…Certes on est a poil mais faut pas abuser.
-Si je vous dérange je peux m’en aller hein… » dit la jeune fille toujours attachée
-Ah oui t’es encore la toi…Ouep on s’casse, surtout qu’on a déjà eu cette conversation…Bon Shin récupère nos affaires pendant que je la tiens. »

Finalement nous récupérâmes tout notre barda et nos fringues (en les en ayant bien secouées avant) et une fois prêts, la jeune fille nous mena de bien mauvaise grâce au camp de son clan. La marche dura bien trop longtemps a mon gout et était rendue insupportable par la bave qui s’écoulait de la bouche de Shin quand il regardait notre captive…Combien de fois il m’avait demandé s’il pouvait la tenir ? Je prenais lentement conscience de ce que devais subir Datenshi au quotidien…Bien fait pour sa gueule !! BwHAHAha !!

-« Pourquoi tu ris subitement comme un débile, la tête tournée en arrière avec le petit doigt a coté de ta bouche face de singe ? » demanda Shin, a peine surpris.


Puis enfin, au creux de quelques hautes dunes se dressait un campement organisé. Une vingtaine de personnes s’agitaient autour de tentes et d’enclos de bétail. Une fois a portée, notre guide hurla « ALERTE ! CES DEUX LA ONT TUES NOS FRERES ET M’ONT CAPTUREE !! ALERTE ! ». Puis elle se tourna vers nous avec une lueur de défi dans les yeux.
-« Vous etes faits, chiens ! Vous allez mourir ici et vos os seront dévorés par les vautours. »
Avec un sourire navré, je lui répondis :
-« C’est vraiment pas un service que tu rends a ceux de ta famille. Maintenant ils vont prendre les armes et nous foncer dessus en hurlant comme des débiles et celui qui porte de la lingerie fine a coté de moi va se faire un plaisir de les massacrer. »
-« Vous…vous n’en etes pas capables…Vous mentez » dit elle d’une voix qui laissait échapper une note d’appréhension
-« Regarde donc si cul-poilu te ment » lanca Shin avant de s’élancer a la rencontre des guerriers nomades beuglants, avec un sourire mauvais.

Je fis s’asseoir notre otage et m’installa a coté d’elle, confortablement alangui dans le sable devenu froid. Le massacre fut un peu trop rapide a mon gout. J’étais maintenant habitué a la folie meurtrière de Shin mais visiblement ma voisine n’arrivait pas a se faire a l’image de sa tribu décimée par un mec qui mettait des sous-vêtements féminins (sur ce point la je la rejoignais.).

Et finalement nous passâmes la nuit dans une des tentes. Je choisis une tente lambda tandis que Shin emmena notre otage dans la plus grande, dotée d’une couchette deux places. Je dormis avec les cheveux bien plaqués sur les oreilles.

Je me réveilla avant Shin : le vent charriait une odeur de mort fort désagréable qui me fit me lever. Je réussis a trouver leurs provisions sans grand mal et put prendre un petit déjeuner correct et une toilette décente.
Quand Shin sortit a son tour et vint s’asseoir a coté de moi pour manger, je vis un bras inerte dépasser de la tente.

« Tu l’as tuée avant ou après ? » demandais-je avec un air complice qui le fit tiquer
-« Rho soit pas con… » Maugréa Shin en mâchant son pain.
-« Ouais donc tu l’as fait avant de la tuer, puis après. Et ptet même en même temps ! » Dis-je en lui posant mon poing contre son bras.
-« Pas un mot a Daten. Je me lave vite fait et on retourne au terrain. »
-« Sinon ? »
Avec Daten et Shin, ca fonctionnait toujours au chantage et aux moyens de pression. Sinon ce n’était pas drôle.
-« Sinon je te bute vraiment lors de notre prochain combat »

C’eut le don de refroidir mon humeur guillerette. Mais le travesti nécrophile n’allait pas s’en tirer si facilement…

Et nous partîmes peu de temps après vers le terrain d’entrainement. Shin avait mentalement averti Daten que nous arrivions, après une séance de survie dans le désert. Daten goba l’alibi.

Puis enfin nous arrivâmes au terrain. Datenshi parut déçu que nous n’ayons pas eu a franchir les portes pour que nous nous fassions lacérer de toutes parts…Mais il ne se laissa pas abattre pour autant et décida de prendre les choses en main avant que Shin et moi ayons notre mot a dire.

Ainsi, si tôt arrivé, je recommençais a me battre, contre Daten cette fois. Shin ne broncha pas et alla s’allonger sous un arbre.
Contre Daten, le combat serait fondamentalement différent que contre Shin : il était beaucoup moins impulsif, beaucoup plus réfléchi et bien plus stratège. Mais travailler les deux aspects avait du bon.

Ce que me prouvèrent les premières minutes de combat, destinées a nous échauffer. Pour me stimuler, Daten accélérait progressivement le rythme mais mes périodes de combat avec Shin m’avaient rodées a ca. Finalement la nuit portait conseil et aussi permettait d’assimiler le fruit d’une journée a prendre des coups. Je tins tête au rythme que m’imposait Datenshi. Satisfait, il me proposa de sortir ma lance et me dit que nous allions travailler surtout cet aspect. Shin avait exacerbé mes reflexes et ma réactivité mais nous allions aborder un point plus technique. Et puis Datenshi m’informa qu’il serait aussi bon pour lui de s’entrainer contre un adversaire maniant une telle arme : chez les Hyuugas personne ne se battait ainsi donc ca le changerait.


A l’aide du Gyo, je le vis recouvrir ses bras et ses jambes de chakra condensé, « Hakke Hifu » si mes souvenirs étaient bons. Il ne prit pas la peine de couvrir son torse et sa tête de sa seconde enveloppe, mais je ne me fis pas de mouron : il était très certainement capable de générer sa peau de chakra n’ importe où. Sur ses couilles aussi ?

Et sur ce, le combat commença. Datenshi me mit la pression immédiatement, en amorçant une feinte de front, avant de rouler sur le coté pour me frapper de flanc. Il lança sa paume droit dans mes cotes mais je dévia néanmoins sans mal, en pivotant sur un pied pour me placer face a lui, et leva le genou de mon autre jambe suffisamment haut (mais vu sa taille je ne me foulais pas trop) pour décaler sa main sur le coté. Mes mains saisissants fermement Jin’Ro, je fis une tentative pour embrocher le nainqualifiable qui se solda par un échec. Lui aussi avait paré mon attaque avec son autre bras, saisissant mon manche (pas celui auquel vous pensez tas de cochons !) en tentant de l’enfoncer dans le sol. Je l’en empêcha en électrifiant celui-ci, puis en contre-attaquant par un coup de pied a bout portant. Datenshi encaissa l’attaque sans mal mais recula tout de même, me permettant d’attaquer tel que je le voulais avec Jin’Ro.
Je multipliais donc les passes et les attaques contre Datenshi qui se contentait d’esquiver et de reculer. En agissant ainsi il me narguait, me faisant comprendre qu’il n’avait même pas besoin de contrer mes attaques mais cela était bien a mon avantage : en effectuant des attaques molles j’endormais sa vigilance. Ainsi je pus donc le prendre par surprise en lançant une réelle attaque a pleine vitesse qui eut le mérite de le faire largement reculer. Cependant je ne voulais pas lui laisser le temps de se repositionner. Je lançais vers lui mon arme tel un javelot, en ayant au préalable accroché une dread capillaire a la base du manche.
Surpris, Datenshi esquiva de justesse mais eut droit a une belle estafilade sur l’épaule.
Il se rapprocha donc, esquivant de nouveau ma lance que je ramenais a moi en « rembobinant » ma dread. Mais pas complètement, de façon a ce que ma dread fasse une longue corde reliée a mon manche, afin de le faire tourner. Et alors que Daten allait m’assener un puissant coup de poing, il se rétracta de justesse de peur de se faire hacher la main menue par ma lance tournoyante.
[HRP : Pour vous donner une idée, voyez Ichigo lorsqu’il se bat contre son hollow interne, qui prend son Zanpakuto et qui le fait tourner avec la lanière]

Je pus donc le tenir en respect, en décalant a chaque fois mon imposante arme aux endroits ou il tentait de percer ma défense. Très vite je conclus que je pouvais m’économiser en insufflant du chakra dans ma dread de façon a ce qu’elle tourne, plutôt que d’avoir a me fatiguer en faisant tourner mon poignet. Mais c’était la première fois que je maniais mon arme ainsi et j’étais donc peu a l’aise…Mais c’était en pratiquant qu’on s’aguerrissait.
Je fis donc un large saut vers l’arrière, afin de prendre de la distance. Puis en me servant de mon chakra Raiton, j’électrifiai ma lance et ma dread par la même occasion. Et enfin je me servis de l’élan de la rotation et de la vitesse découlant du Raiton pour lancer ma lance a toute vitesse vers Datenshi, en tendant mon bras qui tenait la dread vers lui. La première fois, il ne s’y attendait pas et plaça au dernier moment ses avants bras devant lui et concentra un très puissant Hakke Hifu. Mais la vitesse et le chakra faillirent avoir raison de sa carapace et mon Gyo m’indiqua que j’avais failli percer sa défense…Mais ca restait un « failli »…

Aussitôt je ramenai ma lance a moi et renouvela l’opération. Ainsi durant les dix minutes qui suivirent, je jouais au chat et a la souris avec Daten, en reculant puis en menaçant de l’empaler a toute vitesse. Je commençais alors acquérir une certaine dextérité dans ce type d’attaque : j’aimais particulièrement le fait que lorsque je maintenais l’arme près de moi, cela constituait un bon compromis défense/attaque et que lorsque je la lançais, la vitesse et le choc électrique permettait d’endommager presque n’importe quoi. Il faudrait d’ailleurs que je travaille sur cet aspect, soit qu’à l’impact, une forte émission d’électricité semblable a un Fujii Raiken soit émise.
Mais Datenshi avait très vite pigé le truc. Il avait dégainé un kunai et celui-ci luisait de son chakra. Ainsi renforcé, son arme devait certainement pouvoir trancher ma dread dopée au chakra sans difficulté, créant ainsi une belle déperdition d’énergie et me privant aussi de mon arme. A chaque lancer, il était toujours plus près de me priver de Jin’Ro. Il n’aurait ensuite plus qu’a foncer sur moi…

Lorsque je sentis l’arme du Naincroyable casse-couillle gay frôler ma dread, je conclus que je ne pourrais certainement plus utiliser ce truc a l’avenir avec lui et je ramena définitivement mon arme a moi.
Le choc : c’était moins crevant que je ne le pensais ! L’entrainement au Ten avait été plus que profitable car ce que je venais de faire était un dérivé de celui-ci : entourer une partie de mon corps de chakra uniforme et maintenir celui-ci. Ici j’avais rajouté du chakra Raiton a la chose mais avant l’entrainement, les mêmes dix minutes de ce petit jeu m’auraient crevé.

Cependant, le combat n’avait fait que commencer et Datenshi n’avait pas fini de me malmener. Il recommença a me harceler au corps a corps et j’usais de ce que j’avais appris au contact de Shin et de ce qu’il me poussait a faire pour toujours le maintenir a distance d’attaque avec ma lance. Puis apparemment satisfait de mes manœuvres pour le repousser de façon systématique, il devint plus offensif et je dus lutter pour a la fois le repousser et contre-attaquer dans la foulée.

Cet entrainement dura deux bonnes heures, Datenshi redoublant d’ingéniosité pour me pousser dans mes derniers retranchements, se servant de clones, de leurres, de fumigènes, d’armes de lancer et du décor. Mais vu sa tête, l’entrainement ne profita pas qu’a moi. Avec ce petit jeu, lui-même apprenait, assimilant la portée de mon arme, son poids, analysant le placement de mes mains sur le manche pour déduire la façon dont j’allais attaquer... Puis m’ayant fauché pour la cinquième fois les jambes, il décida qu’il était temps de s’arrêter et qu’on pouvait manger.


En allant réveiller Shin qui pionçait sous son arbre, je constata que les gamins étaient revenus pour observer des Juunins a l’entrainement. Je croisai leur regard et une idée germa dans mon esprit malade. Je mis mes mains en porte-voix autour de ma boucher et hurla « COUPS DE PIEDS GRATUITS ! » Et aussitôt les braves gamins se ruèrent vers le chieur assoupi…Daten et moi eurent bien du mal a lui faire comprendre qu’on ne devait pas faire manger leurs propres organes a des enfants et il vint s’asseoir a coté de nous, a l’ombre, l’air revêche. Le soleil commençait a être assommant et bientôt nous ne pourrions plus nous battre en plein soleil. Donc Datenshi, pendant qu’on mangeait souleva un nouveau thème d’entrainement.

« Donc maintenant que j’ai passé l’épreuve du « rester a avoir mal au cul pendant des heures, a devenir sourd, sucé par des nuisibles et a perdre ma capacité olfactive », je suis sensé faire quoi ? Etre suspendu nu, par les pieds, a une poutrelle de chantier pendant que l’autre violeur me fouettera» demandais-je en me servant a manger
-« L’autre violeur ? » s’enquit Datenshi. Mais un regard de Shin, qui aurait fait exploser n’importe quoi a distance foudroya son colloc mental, l’intimant a ne pas poser de questions. Quand a moi j’étais plongé dans une intense contemplation d’un bout de bois qui ressemblait a la tête d’Ardanel.
-« Je pensais a un entrainement a une nouvelle forme du contrôle du chakra. Lors de ton combat contre Shin hier, t’aurais pu l’avoir si seulement tu maitrisais correctement le Zetsu. De même qu’avec le Zetsu, tu n’aurais plus a craindre que je te coupe si aisément ta dread-filin. Quoi que j’utilisais le Shû…Mais contre un adversaire ne le maitrisant pas, tu serais en position de force. » Repris Datenshi
-« Et tu penses vraiment qu’il peut maitriser le Zetsu ? Certes il a quelques notions apprises sur le tas, son Hessenrai en est la preuve. S’il le maitrisait, son attaque ci deviendrait bien plus puissante et il pourrait la faire plus rapidement. Parce que contrairement a nous, il a encore du mal a superposer les différents types d’application du Chakra. Pour son Hessenrai il a besoin du Ten, du Ren et du Zetsu, a bon niveau pour que ce soit vraiment ultra rapide et perforant. A son niveau, ca reste rapide mais tout a fait évitable. Alors oui il pourrait apprendre le Zetsu, mais encore faut il qu’il sache l’utiliser avec autre chose et apparement monsieur est pressé… » Dit Shin tout en machant.
-« Un point pour Shin. Je me rends compte que vous avez beau etre cons, moches, insupportables, tordus…
-Bref… » me coupa Datenshi d’un ton agacé
-« …Et ben vous m’apprenez beaucoup et je vous en suis…Aaargh nOoOn… » M’arrêtais-je alors en me tenant la gorge et en m’affalant sur le coté en bavant, pris de convulsions.
-« Hey Maka qu’est ce qui t’arrives ? Ca va ? Shin file moi de l’eau ! » S’inquiéta Datenshi en se plaçant a mes cotés
-« Nan laisse tomber, c’est juste qu’il n’arrive pas nous remercier…C’est bon Maka on a compris… » Dit Shin en se levant, en mettant ses mains autour de sa bouche et se tournant vers le groupe de gamins « Regarde Dat’ comment on soigne sa maladie. COUPS DE PIEDS GRATUITS ! »

Décidémment ces gamins étaient réactifs…

Je me redressais enfin sur mon séant en épongeant la sueur de mon front…Mais qu’est ce qui m’avait pris, j’avais failli leur adresser des…Je n’osais y penser….

« Bref ouep, je ne vais pas m’eterniser non plus, ca fait un peu plus d’une semaine que je suis la…Je compte éventuellement rester une semaine de plus et ensuite lever le camp…Enfin ca dépend de mes progrès, donc de vous. Si vous faites ca bien, je sors de votre vie rapidement, sinon vous me gardez sur le dos encore un certain temps » dis-je avec un grand sourire lourd de sens.

Shin et Daten se regardèrent avec un air horrifié puis se levèrent aussitôt :

-« Bon allez fini de bouffer, on range tout et je t’apprend les bases du Zetsu !! On se grouille !! »

Et aussitôt dit aussitôt fait, nous passâmes le reste de l’après midi a l’ombre a nous entrainer au contrôle du chakra. Shin et Daten me scrutaient avec leurs yeux et me prodiguaient des conseils en fonction de mes attentes. Maitriser le Hakke Hifu ne m’intéressait pas et il m’aurait fallu des années pour l’utiliser en combat. Mais réduire l’apprentissage a l’optimisation des jutsus Raiton et Kami était amplement suffisant. Ainsi d’une heure a six heures de l’après-midi, je passais mon temps a tirer des Hessenrai de plus en plus rapides et a tenter de solidifier au maximum mes cheveux. Puis enfin six heures passées, le temps était devenu plus supportable et nous pûmes reprendre l’entrainement. Nous avions trois heures devant nous avant que les portes ne ferment et nous les mimes a profit.
Cette fois ci, je devais tenir tête a deux adversaires a la fois.

« PARDON ? Déjà que contre un seul j’ai du mal alors contre vous deux, c’est mort ! Je ne négocie pas avec deux malades en puissance !
-Rhaa mais Maka réfléchis ! T’as une arme d’une grande portée : contre un seul adversaire tu as une bonne allonge mais ce n’est pas l’idéal : si celui-ci est souple, rapide et furtif, malgré ta dextérité ton arme risque d’être une gène. En revanche contre plusieurs, elle se transforme en avantage : tu peux toucher plus de monde, causer plus de dégâts, profiter que tes assaillants soient plusieurs pour espérer qu’ils se gênent et ainsi avoir l’avantage » argumenta Datenshi
-Mui…Dit comme ca, ça parait tentant…Mais contre vous deux ? Encore Daten est raisonnable mais Shin va plus se sentir et me laminer la tronche ! Avec un clone nan ?
-Non, si tu le touches, il pète et j’ai pas envie de claquer tout mon chakra a refaire des bunshins…Shin saura se tenir tranquille. N’est ce pas Shin ?
-…
-Je prends son silence pour un oui » conclut Datenshi
-« PAS MOI !!! » Hurlais-je


Le sourire mauvais de Shin mit fin a la conversation, quand il me décocha un Hakke Tenohira dans le ventre, qui m’envoya au loin. Alors que je me relevais en le maudissant, je l’entendis glisser a Daten « Il manque encore de reflexes…M’en vais te me le stimuler tu vas voir… »
Et il fut sur mon dos en un éclair. J’eus juste le temps de créer un écran capillaire face a moi, qui absorba son attaque, que dans mon dos je sentis Datenshi. Décidément…
Je m’enfermai dans un bouclier capillaire corporel. Dehors, j’entendais Shin dire
« Bordel, mais on combat pas deux adversaires en restant enfermé ! Sors de la et affronte nous ! »

Mais je profitais de ca pour créer un Genjutsu environnemental : Le sable devint subitement du fromage onctueux et tout mou, sur lequel ils ne purent garder l’équilibre. Je profitai de leur chute et de leurs pitoyables tentatives pour se relever pour sortir ma lance et m’éloigner d’eux. Un Kai eut malheureusement raison de mon illusion et les deux se relevèrent en même temps mais j’avais eu le temps de faire tournoyer ma lance en un « Yari no Sempuu » (soit le nom que je venais de donner a l’action de faire tourner mon arme avec ma dread dopée au Ten et au Zetsu, avec une bonne dose de chakra Raiton.)

Shin savait apparemment aussi bien s’en tenir que Datenshi face a ca. Mais malgré, je pus tenir mes deux adversaires en respect. Aucun n’osait s’approcher…J’avais envie de balancer des sorts Raiton mais je tenais réellement a m’améliorer au Taijutsu et spécifiquement au Kenjutsu. Si bien que je me mis en danger en attaquant Shin, laissant une ouverture a Daten. Ayant plus ou moins prévu son mouvement, je fis changer de direction mon mouvement et Datenshi, surpris plaça de nouveau ses bras en croix, dopés au chakra. Mais cette fois ci, la rotation et mes récents acquis en matière de Zetsu venaient de le forcer a cesser de vouloir me tenir tête et il opta pour une courte retraite stratégique.
De son coté, Shin ne perdit pas son temps et m’envoya voler d’un coup de pied sauté dans l’épaule. Il avait compris que me frapper a la tête de cette manière était vain car il risquait de se trouver empêtré. Et pendant ma chute, les deux m’encerclèrent et me firent une misère au corps a corps : les coups pleuvaient et j’avais beau donner de la tête partout a la fois, je ne pouvais pas tout contrer et contre-attaquer avec ma seule lance.

Usant du Kami, je pus pourtant entraver quelque peu Daten tandis que je tenais mon arme au centre du manche afin de pouvoir parer des deux cotés de mon arme les attaques de Shin. Mais Datenshi se dépêtra vite et je dus mon salut a un bond dopé au chakra. Et durant ma descente, je compris que mon atterrissage ne serait pas aussi leste que je l’imaginais : j’étais a sec de chakra et la réception serait douloureuse...Je pus amortir un peu le choc en roulant sur une épaule mais c’était fort peu agréable. Mais je n’avais pas le temps de songer a ca, Daten et Shin s’avançaient calmement vers moi…Je me remis en garde.

-« Allez calme toi faciès de phallus, on a bien vus que t’étais a sec de chakra. Daten est aussi fatigué mine de rien et j’ai pas pu récupérer autant que je le voulais aujourd’hui. Donc on remballe et on va aux bains. » Dit Shin, clôturant le combat.

Je poussai un soupir de soulagement et rangea mes affaires. Puis je les suvis jusqu’au village dont les portes étaient encore grandes ouvertes. La garde, reconnaissant le Juunin Datenshi nous laissant entrer sans mot et nous allâmes directement aux bains.
Certes il n’y avait pas fromagerie a Chikara (et ils paieront un jour pour cet affront) mais ils avaient des établissement thermaux honorables ! Le service était de qualité, le personnel sympathique et les masseuses étaient charmantes !

Nous commençâmes par les bains. Pendant que Datenshi et Shin se glissaient dans l’eau, je me mis en tête de vider tout ce qu’il y avait dedans.

« Qu’est ce que tu branles sur le bord du bassin Touffu ? Radine toi vite, j’ai envie de te faire un remake de cette nuit !! » Lança Shin
-« J’ai envie d’un vrai shampoing. L’inconvénient avec ma technique de « coffre capillaire » c’est qu’elle ne me permet pas de me laver avec conviction la tête, tout en gardant tout ce que j’y conserve. Donc je vide tout et je pourrais en profiter pour un bon décrassage ! » L’en informais-je alors que je m’accroupissais pour tout poser sur le sol.
-« J’ai hate de voir tout ce que tu caches là-dedans ! » dit Daten d’un air en effet emprunt de curiosité.

Et je me mis a l’œuvre. Cinq minutes d’allers-retours entre mon crâne et le sol et enfin sur celui-ci trônait une quantité monstrueuse de bordel. J’étais le premier surpris de tout ce que j’avais gardé…

« Mais…Mais qu’est ce que tu branles avec une peluche qui fait « ouaaaink » quand on appuie dessus ? Et a qui appartient ce soutif ? » commenca Dat’
-« L’interet de garder un des énormes sacs de voyages qu’on se trimballait pour Tsukiyo ? » fit Shin
-« Ah ben je l’avais oublié tiens ! » dis-je alors que Shin se frappa le front de dépit
-« Des poupées a l’effigie de ninjas Mahousards ? Y’a marqué « Fuzzy » et « Iarwain » dessus… » Continua le nainsain d’esprit.
-« Ca serait pas a moi ce kimono ? Mais si il est estampillé du symbole des Hyuugas ! C’est un cadeau ! Pourquoi tu gardes ca ? » hurla Datenshi
-« Tu ne connais pas mes pouvoirs de vaudous…Je comptais te marabouter au cas ou mais tiens reprends la ta serpillère…Oh je pensais que je ne les retrouverais jamais ! Mes lunettes sans verre ! Et ma corne de brume »

Je la saisis par une extrémité et souffla dedans pile dans l’oreille de Shin qui poussa un beuglement aussi puissant en se plaquant la main sur l’oreille, en foutant de l’eau chaude partout pendant que je marrais.

-« Bon je retrouve de l’équipement conventionnel : ta lance, des armes de jets, une corde, des makibishis, des fumigènes…Mais tu ne sers jamais de tout ca !! »
-« Mec, j’avais oublié que c’était planqué la… » fis-je alors que je venais d’extraire de mon bordel « le guide des jeux a boire », ouvrage précieux et recherché, ainsi que « le guide du queutard » qui recensait tous les bordels, bars a putes et maisons closes de Yuukan.
-« C’est…DONNE MOI CA TOUFFU ! TOUT DE SUITE !! » hurla Shin en se propulsant hors de l’eau
-« RETOURNE DANS LES PROFONDEURS ABYSSALES KAPPA OBSEDE !! » dis-je tout en le repoussant dans l’eau d’un coup de pied dans la tête
-« Les gars arretez, on va se faire virer… » fit Datenshi

Soudain un vigile au teint basané apparut. Il avait un accent très spécial et nous intima « de nous calmer ou il nous felait soltir d’ici. Il fallait galder le calme ».
Shin l’avait coulé suffisamment pour qu’il perde connaissance. Datenshi poussa un long soupir…Puis l’inventaire continua, jusqu'à ce que Daten, devant une poupée gonflable a l’effigie du Gensoukage, cesse de vouloir comprendre d’où pouvait venir tout ca…
Puis nous eûmes droit a une séance de massage et enfin délassés, nous rentrâmes a l’appart. Datenshi scruta les alentours sur le chemin et fouilla minutieusement la maison, mais personne ne semblait y avoir pénétré…Nous passâmes la première nuit tranquille, sans se faire attaquer et sans nous pourrir les uns les autres.


Et le lendemain l’entrainement repris. Après un bon petit déjeuner, nous reprîmes les combats, d’abord d’échauffement, puis exclusivement au Kenjutsu pour ma part, en couplant Ten, Ren et Zetsu a mes attaques. Puis on passait par une phase de contrôle plus poussé du chakra en perfectionnant mes attaques Raiton, Kami et Kebukai. Puis de nouveau des sessions de combat jusqu'à la fermeture des portes. Cela faisait des journées bien remplies et c’était une bonne fatigue qui nous clouait au lit relativement tôt. Une sorte d’état serein nous baignait tous et durant quatre jousr, nous ne nous fîmes aucune crasse. Ce qui rendait l’entrainement très productif. Je sentais réellement que cela portait ses fruits et c’était plaisant : mon niveau n’avait plus rien a voir avec mes récents affrontements a Gensou et j’avais hate de me battre contre de nouvelles personnes pour mettre en application ce que Datenshi m’avait enseigné.


Je fus le premier surpris de la vitesse a laquelle mon Hessenrai fendit les airs pour aller se ficher dans un arbre. De même que je mis a mal Datenshi avec mes cheveux rendus bien plus « forts » qu’auparavant. Cela me rappelait la premiere fois que j’avais vu le Kami a l’œuvre, avec mes cousins Awanjo et Obame. Celui-ci ne maitrisait que ca mais a un niveau encore loin du mien, si bien qu’il pouvait soulever des troncs d’arbres avec ses cheveux pour ensuite les enfouir dans sa masse.
Si j’arrivais a rendre mes cheveux tranchants, cela serait une grande réussite mais pour le moment je me félicitais de mes progrès dans le domaine du Kebukai. Je me limitais a former des grosses mains préhensiles mais celles-ci étaient bien solides et j’avais ainsi décoché un méchant punch a Shin lors d’une session de perfectionnement.
Et concernant le combat contre plusieurs adversaires, j’avais fait de réels progrès, usant de ma lance et de ma nouvelle force capillaire.


Au final je sentais que mon séjour ici touchait a sa fin, et Daten devait l’avoir senti ici, sinon il ne m’aurait pas invité au resto. Pendant la marche jusqu'à l’enseigne impie (pas de fromagerieeeee !!) je regardais la poche de mon hote. Non pour y voir une anormale bosse, mais pour scruter son larre-feuilles. Il avait intérêt a avoir du fric parce que son régime de guerrier avait fini par me taper sur le système…

Kage – UNE SEMAINE DE TRAVAUX D'INTERÊT GENERAL !!!

Erol et Moi – NON !!!

***

Le lendemain.
Réveil 4 heures du matin. Nos corvées nous ont été assignées à 7 heures, et elles durent jusqu'à 17 heures. Faire le ménage, c'est pas ça ma conception de la vie de ninja. Je dois toujours continuer à m'entraîner, même avec cette c******* sur le dos ! Je m'habille en vitesse, emmène mon équipement, et sors dans la rue, où il n'y a que quelques lampadaires allumés ici et là. Je prends la direction du terrain d'entraînement, marchant seul dans les rues désertées à cette heure-ci. Il fait froid, je mets mes mains dans mes poches. J'arrive enfin devant le terrain. Il n'y a personne, aucun éclairage, l'endroit est noir, encore plus que le ciel. Je m'approche d'un arbre et y arrache quelques feuilles. Je rammasse esuite une planche en bois que j'ai aperçu traîner par ici ; à l'aide d'un kunaï, je perce un trou à travers. Enfin, je ramasse une fine branche que je fais rouler entre mes mains, avec l'extrémité dans le trou de la planche sous laquelle j'ai déposé les feuilles. Peu à peu, mes narines commencent à sentir une odeur de brûlé et mes yeux distinguent quelques braises. Je souffle sur celles-ci, et soudainement, une flamme se forme à la base ma baguette de bois. Je la retire et me dirige avec celle-ci dans ma main, mon wakizashi dans l'autre vers un arbre. Je tranche brutalement une petite branche, la plante dans le sol, toujours avec une seule main, et en enflamme le haut. J'ai maintenant une source de lumière et de chaleur. Je m'asseois en tailleur à côté, et reste ainsi, en grelottant, pendant quelques minutes. C'est hallucinant. On est entouré de désert, et pourtant il fait plus froid que la nuit à Gensou par exemple. C'est le principe des déserts, mais j'ai jamais compris comment ça marchait....

Je m'aperçois alors que j'ai laissé traîner mon sabre à quelques mètres de moi. Je suis véritablement congelé, et il n'est pas question que je me déplace pour le rammasser. Je ramasse la baguette à côté de moi, et la tend vers la torche, plantée dans le sol à 20 cm de moi. Je ramène la petite flamme devant mon visage et la contemple pendant une dizaine de secondes, avant de m'en lasser. Je souffle sur la flamme et commence à jongler avec le morceau de bois. Sauf qu'au bout de quelques essais, je rate mon coup, et celle-ci tombe à 1 mètre de moi. Je me penche, toujours assisen tailleur, mais ma souplesse a des limites. Ma main est maintenant à quelques centimètres seulement de l'objectif. Une idée me traverse alors l'esprit. J'essaye d'utiliser mon chakra pour attirer la petite branche. Je réussis tout de même à en matérialiser un peu. Des fils partent du bout de mes doigts pour faire le tour de la baguette, le tout ressemblant à une étrange fumée violette fantomatique, luminescente. Je ferme les yeux et me concentre, imaginant le bout de bois s'élever de quelques centimètres au-dessus du sol ; je plie mes doigts, comme pour ordonner au bout de bois de se rapprocher. Je vois maintenant celui-ci se déplacer lentement, pour s'arrêter au-dessus de ma paume ouverte. Je relâche ma concentration et ouvre lentement les yeux, comme désespéré par cette imagination qui est mienne, me faisant croire que je pourrais déplacer des objets rien qu'avec la pensée.

Ma main engourdie par le froid ressent alors la présence d'un objet de forme circulaire. J'ouvre grand mes yeux. Là, éclairée par la flamme agitée, la petite branche est dans ma main. Je n'en crois pas mes yeux. J'ai réussi, ça a marché ! J'y crois pas ! Je contemple le minuscule bout de bois comme si c'était un objet de grande valeur. Je le rejette alors doucement, là où il était avant. Je me penche comme tout à l'heure et ouvre ma paume vers le ciel. Je me reconcentre alors, gardant les yeux cette fois bien ouverts, et projette mon chakra en petite quantité vers la branche, qui comme tout à l'heure, semblent former des fils. Je remarque alors, dans la faible lumière ambiante, que celle-ci est également entourée d'un halo transparent, qui forme quelques vagues à la surface de l'objet, et de même pour ma main. Je pense alors au bout de bois s'envolant, comme dans ma « vision » et regarde ainsi les « fils » violets disparaître au moment où le bâton décolle du sol. Je ne relâche pas mon attention, toujours sur le coup de l'étonnement et fais revenir alors facilement l'objet à quelques centimètres au-dessus de ma main. Je bloque mon esprit sur ce stade, et ramène ma main tout près de mon visage, et observe la branche en lévitation, toujours entourée d'un halo « brouillé ». Je relâcha mon emprise sur le bout de bois et le craqua en deux dans ma main. Je jeta les deux morceaux très loin, et je regarda mon sabre, par terre, avec détermination. Je tendis ma main droit devant moi et tenta de soulever le wakizashi. Il ne bougea pas. Je me reconecntra un peu plus, et cette fois il racla le sol sur quelques centimètres. J'esssaya ensuite de projeter mon chakra avec mes 2 mains cette fois, tout en fermant les yeux. Je ressentis, d'une façon plutôt inexplicable, comme si je visualisais les faits dans ma tête, le sabre pivoter au ras du sol pour que le pommeau se retrouve dans ma direction, comme je l'avais voulu. Je lui “ordonna” de revenir vers moi. A la moitié du chemin, la pointe piqua vers le sol, je me ressaisissa et redressa le sabre, qui finalement, après un minimum d'efforts, se retrouva dans ma main. J'étais content de moi, j'était capable de manipuler des objets à ma guise, rien que par la pensée, comme la légendaire télékinésie. Mais moi j'en suis réellement capable ! Quel pouvoir extraordinaire !

Je continua alors à manipuler des objets de plus en plus lourd, avec toujours plus de facilité, de dextérité et de rapidité au fil du temps, pendant plus d'une heure. Je laissa alors tomber le petit rocher que je venais de faire voler un peu partout autour de moi.
Je décida à ce moment de clotûrer mon entraînement en beauté, en essayant de faire casser une énorme branche d'un arbre à côté de moi ; la branche faisait environ 3 mètres de long et 30 cm d'épaisseur à son maximum, là où elle était rattachée au tronc de l'arbre.
Je me releva tout d'abord, complètement ankylosé à force de rester assis en tailleur pendant des heures. Le soleil pointait enfin à l'horizon, baignant le terrain d'entraînement d'une douce lumière orangée. Je trancha brutalement le haut de la torche en flamme, et celle-ci mourut dans le sable. Je regardai avec détermination ma cible. Je ferma les yeux, joignit mes mains, les leva lentement en direction de la branche, matérialisa mon chakra, pour lui faire entourer la branche sur toute sa surface. Je compressa ce dernier pour presque tenter d'écraser la branche, sans y parvenir bien sûr. Je concentra en particulier mon attention sur le lien entre la branche et le tronc. J'entendit le bois émettre de légers bruits de craquements. Mon esprit se focalisa ensuite sur la branche dans son ensemble ; j'abaissa mes mains doucement, ordonnant via mon esprit à la branche de se plier, en suivant le mouvement de mes mains. Je visualisa mentalement celle-ci se pencher légèrement en avant. Ceci s'accompagna d'un énorme “CRAC”. Je relâcha mon attention et ouvris les yeux, tombant à genoux, sur le coup de la fatigue mentale accumulée depuis le début de mon entraînement. Je regarda la branche, qui avait basculé en avant de quelques centimètres seulement. J'étais complètement crevé, j'haletais. Merde... Rah p*****, c'est trop dur ! Je savais déjà que jamais je n'aurai réussi à la soulever, mais seulement à la “casser”, à la faire tomber, c'était évidément moins difficile, mais delà à avoir un résultat aussi minable... J'étais en fin de compte épuisé.

Je mit la main dans ma poche arrière, et en sortit une petite boîte en plastique de 5 cm de longueur environ. Je déclipsa l'ouverture, et piocha dedans une petite pilule bleue. Je la posa sur ma langue, puis la croqua. J'inspira longuement, sentant une nouvelle vague d'énergie m'envahir. Je m'assis par terre, joignit mes mains pour former un sceau. Je commença à malaxer mon chakra, puis au fil des minutes, commença à en brasser de plus en plus grandes quantités, mes réserves se reconstituant petit à petit. Finalement, je me sentis à nouveau prêt. Je me redressa une fois de plus, et tendit mes bras droit devant moi, écrasant la branche sous une pression bien plus puissante qu'avant. Je ferma mes yeux, et la sentis céder petit à petit. Je fis pivoter mes mains pour imprimer le mouvement à la branche, qui tourna légèrement sur elle-même, me permettant de rompre un peu plus le lien entre la branche et le tronc. Des gouttes de sueur me coulaient sur le visage, me collant des mèches entières de cheveux sur le front ; désagréable sensation. J'y suis presque... Allez, encore un peu... Ma cible émit un nouveau craaquement. Ca y'est, je l'ai fait. Je maitenai mon effort en ouvrant les yeux. La branche avait quasiment lâché prise.
Je redressa celle-ci en puisant dans mes dernières forces, pour m'apprêter à donner l'estocade, le coup final. C'est alors que je vis Erol rentrer dans le terrain d'entraînement, en face de moi et de ma branche. Il marchait tranquillement, les mains dans les poches. Une fois devant moi, il semblait étonné de me voir les bras levé, sans bouger.

Erol – Tu sais que t'as l'air con, comme ça ? Tu fais quoi exactement ?

Je souris en le regardant dans les yeux, faisant bouger légèrement la branche pour lui faire remarquer ce qui passait au-dessus de lui. Le bruit de frottement le fis réagir ; il regarda au-dessus de lui, sur ses gardes.

Erol – Y'a un mec là-haut, ça bouge.
Moi – T'as toujours pas compris ? C'est moi qui fait ça.
Erol – Toi ? Laisse-moi rire...

Je lui lança un regard de défi, avant de me reconcentrer sur la branche, plus motivé que jamais de lui montrer ce que je savais faire. Je leva la branche au maximum de ma capacité, avant d'abattre brutalement mes bras. La branche lâcha totalement, s'écrasant sur le sol, Erol ayant juste eu le temps de s'écarter, soulevant un énorme nuage de poussière. Il se dissipa peu à peu, laissant transparaître la silhouette d'Erol. Il me regarda avec un regard à moitié coléreux et intrigué.

Erol – Putain, c'était quoi ça ?! T'es malade ou quoi ?!

Il donna un violent coup de poing dans le sol, soulevant un rocher de la taille d'une tête, puis le propulsa violement dans ma direction. Je leva une main devant moi, faisant rapidement ralentir le rocher jusqu'à s'immobiliser à une dizaine de centimètres de mon visage. Je lui fit faire un tour autour de moi, sous l'étonnement d'Erol, avant de le balançer ensuite brutalement à l'autre bout du terrain, où il fit plier le grillage sous le choc.

Moi – Alors, tu me crois maintenant ? Je vois pas ce qui y'a d'étonnant, on a tous des pouvoirs spécifiques.
Erol – Mouais, si tu le dis, mais tu refait ça, je te tue sur le champ. Pigé ?
Moi – au garde à vous – Chef, oui chef !
Erol – tentant de me mettre une droite – Arrête de te foutre de moi !

J'esquive. Il me poursuit à travers le terrain, où commence à arriver les premiers genins, puis dans les rues, qui commencent à se remplir de monde. Nous arrivons enfin à la déchetterie du village, lieu de notre première corvée, où je m'effondre littéralement sous le choc de l'odeur, suivi après quelques secondes par Erol. On se regarde dans les yeux, une main sur la bouche et le nez.

Erol – Je sens qu'on va en chier cette semaine.
Moi – Ca tu l'as dit.

On se serre la main pour se souhaiter bonne chance, avant d'aller se présenter devant l'homme qui allait nous assigner notre tâche

***

Une semaine après, à 22 h...

***

On ressort de notre dernière tâche de la semaine, qui était de faire la vaisselle toute la soirée du restaurant le plus fréquenté de Chikara, totalement éreintés, des ampoules plein les mains, morts de fatigue.

Erol – Je veux plus entendre parler de toi pendant un moment, pigé ?
Moi – Bon ok, comme tu veux. De toute façon, demain j'ai un truc à faire. Allez, à plus.

On se sépara, allant chacun de son côté. Moi ça ne m'étonnais pas de lui, c'était juste une petite saute d'humeur, il va changer d'avis.
Lorsque j'arriva enfin chez moi, et me coucha enfin, crevé, je repensa alors à Seshiru. Ca faisait bien un mois que j'avais passé mon examen chuunin, et je n'avais pas tenté de reprendre de ses nouvelles depuis. Je penserais à ça demain... Je tendis une main vers l'interrupteur, et le fis basculer d'un simple mouvement de la main.
Dans l'oscurité, je m'endormis peu à peu.

« (Moi) Ok. »
J’étais avec Makura et deux de ses probables connaissances : Tokri et Okioto. Tokri était un Genin, tout comme moi, et Okioto, son grand frère, un Jounin. Je leur faisais un grand sourire pour leur paraître amical, mais ils ne me le rendirent pas. Je le maintenais cependant, de sorte à rester impassible.
Jamais je n’avais entendu parlé d’eux, et pourtant ils me rappelaient quelqu’un. C’est lorsque Makura me proposa de combattre Okioto que je cessais de m’interroger : les deux jounins voulaient opposer leurs élèves. Mon sourire fut sincère en observant le comportement orgueilleux de Makura qui mentait à Okioto en disant qu’il s’occupait actuellement de ma formation : j’avais cessé d’être son apprenti dès mon départ de l’académie.
Nous nous dirigeâmes vers un terrain d’entraînement où je ne m’étais jusqu’alors jamais rendu, et nous nous séparâmes de Makura et Tokri pour combattre de nôtre côté, Okioto et moi.
« (Moi, chuchotant) Un Jounin… Suis encore dans la merde… »

Alors qu’il avait le dos tourné pour se positionner en face de moi, je déroulais ma chaîne avant de lancer la lame vers mon adversaire, et cela dans un sifflement quasi insonore. Seulement, d’un court déplacement, Okioto se mît hors de la trajectoire : sans même voir l’attaque, il était conscient que celle-ci se dirigeait sur lui.
J’exerçais alors une pression sur mon arme de sorte à ce que la chaîne reparte vers Okioto pour s’enrouler autour de lui, mais le Jounin la saisît et elle se glaçât, devenant ainsi inutilisable.
Suite à cela, Okioto commençât à courir dans ma direction. Sans attendre qu’il ne me rejoigne, j’utilisais ma technique du nuage de cailloux. Celle-ci s’exécuta alors même que je ressentais une présence dans mon dos : Okioto était vraiment très rapide. Heureusement que ma technique le perturba, je pus en profiter pour dévoiler mon dernier acquis : le « Ura Nanda ». Un brouillard se forma ; néanmoins, comme je m’en doutais, il n’étais pas assez lourd pour aveugler mon adversaire. Je devais encore m’améliorer pour parvenir à maîtriser ce brouillard.
En faisant un pas pour aller en direction d’Okioto, je glissais : juste à cet endroit, le sol était fait de glace, œuvre de mon adversaire qui devait probablement avoir cette affinité. Et alors que je me relevais, une main me saisît les cheveux avant de m’envoyer m’écraser au sol. Okioto était bien sûr sorti du nuage de cailloux et n’attendait que de m’en mettre plein la vue.
Je luttais durement au corps, esquivant la plupart de ses coups de pieds mais prenant dans des endroits sensibles ses coups de poings, et me faisant contrer pour la majorité de mes attaques. Finalement, alors même que je dégainais ma lame, ma tête fut précipitée contre le sol. En m’effondrant sur le pavé et y apposant mes mains pour me retenir de la chute, je provoquais un dard de terre lancé vers mon adversaire. Il l’esquiva de justesse avant de poser son pied sur ma tête.

« (Okioto) Pas mal pour un Genin, continues dans cette voie ! »

Je refusais d’abandonner. D’une certaine mauvaise foi, je reprenais mon sabre avant de tenter d’atteindre Okioto, mais celui-ci immobilisa ma lame en utilisant le pied jusque là posé sur ma tête. J’en profitais pour me relever depuis ma main libre et j’assénais un coup de pied dans le menton d’Okioto. Ce dernier mît sa tête en arrière pour éviter l’attaque et m’envoya un coup de pied direct qui me fît voltiger plusieurs mètres plus loin.
« (Okioto) Tu n’en as pas assez ?
(Moi)- Pas tant que tu n’auras pas pris un coup. »

Une nouvelle fois, je déclenchais mon nuage de cailloux, et Okioto se situait dedans. Je créais trois clones : les deux premiers sortirent du nuage de cailloux, rapidement rejoint par Okioto. Il ne vît qu’un seul des deux, qu’il détruisît d’un puissant coup de pied. Rapidement, le deuxième lui bondît dessus, l’empêchant de faire le moindre mouvement. Le troisième sortît alors du nuage de cailloux et feinta de créer un dard de terre, qu’Okioto crût empêcher en lançant dessus le deuxième clone. Finalement, je ressortais du nuage de cailloux, parallèle au sol, les deux pieds en avant, percutant violement le dos d’Okioto, qui fut propulsé un peu plus loin.
Nous tombions tous les deux au sol, moi sur le dos, lui à plat ventre. Il se releva beaucoup plus vite que moi et en l’espace d’une seconde il était de nouveau devant moi. Il me saisît à la gorge et se prépara à me frapper du poing, avant que je ne l’interpelle.
« (Moi) C’est bon, je t’ai eu, c’est fini.
(Okioto)- Tu choisis la voie de la facilité…
(Moi)- Normal, c’est la plus simple.»
Okioto me regarda d’un œil insatisfait mais finît par me relâcher, me laissant tomber par terre.
« (Okioto) Tu as besoin de remplir ton arsenal de techniques. Tu n’es pas assez offensif, il te faut rendre ton attaque plus efficace. Pour ce qui est de la stratégie et de la défense, c’est pas mal. Pour finir, ton affinité étant le doton, tu devrais t’essayer à la marche souterraine. »

Après le combat, nous rejoignions Makura et Tokri qui avaient assisté à la fin de l’affront.
« (Makura) Pas mal ton disciple, il est prometteur !
(Okioto)- Le tien n’est pas mauvais non plus, tu as fait un bon travail, Makura.
(Makura)- Je sais, ça fait longtemps que je l’entraîne.
(Moi, me penchant vers Tokri, murmurant)- ‘Faut que je te dise… Makura n’est pas vraiment mon sensei, en fait…
(Tokri)- Idem pour mon frère… »
Nous échangeâmes un fou rire que nos deux soi-disant professeurs ne comprirent pas. Puis nos chemins se séparèrent.

Makura m’accompagnât jusqu’à rejoindre la forêt où Mina et Liru s’entraînaient avec leur équipe. Nous entrions et, à peine avions-nous fait quelques pas en ce lieu que nous fûmes retournés et pendus la tête en bas : un piège, un fil qui nous avait accroché le pied au moment où on l’avait touché. Dans la situation où j’étais, j’avais une profonde pensée envers Liru, qui aimait bien faire ce genre de blagues.
« HEEEEEYYY ben si t’as vu j’en ai choppé deux !
-Que de la chance, c’est tout…
-Hé ! Mais, que ?!… »
En un instant, Mina, Liru et leur compagnons étaient à leur tour la tête en bas, et les clones qui nous avaient remplacé Makura et moi disparaissaient, ayant terminé leur rôle de leurres.
« (Moi, avançant lentement en restant de dos aux trois Genin) Il y en a qui ne changeront jamais…
(Mina)- Hé, c’est qui lui ?
(Liru)- Oh ! Toi là-bas ! »
Je me retournais, devant les yeux ébahis de Liru et Mina.
« (Mina) D… Delze ?…"

J'étais sortie de l'hôpital depuis quelques jours à peine lorsque j'entendis du bruit de casse dans la maison. J'étais sensée être seule jusqu'au soir, aussi, je prévu qu'il y aurait un nouvel affrontement et, depuis mon retour de l'hôpital, mon entraînement avait, déjà, grandement amélioré mes capacités. Si bien qu'il en était devenu difficile de me toucher de face. En fait j'avais atteint un niveau de genin au niveau de l'esquive alors que la plupart des habitants de Chikara étaient considérés comme chuunin dans ce domaine. Je descendis donc les escaliers de ma demeure si prudemment que seul un chat aurait pu m'entendre, en partie grâce à la moquette recouvrant la totalité du sol de la maison. Je vit alors une femme aussi grande que musclée dont la tête me dit quelque chose, sans que je parvienne à savoir quoi. Elle cassait tout ce qu'elle voyait avec des mouvements qui n'auraient trompés personne, il s'agissait de Taijutsu conventionnel...


Lorsqu'elle me 'sentit' approcher, il était déjà trop tard, je venais de terminer mon sceau explosif et l'explosion qui s'en suivit était à présent concentrée sur son torse de manière à ce qu'elle ne puisse pas survivre pour me fracasser le crâne... Et pourtant, là où un humain normal serait mort, elle n'avait que des égratignures et des brûlures légères. Probablement fâchée par cette tentative de ma part, elle me décocha un coup de poing si violent que je du accompagner le mouvement pour ne pas mourir la tête déboîtée. La force du coup était telle que je filai m'encastrer dans l'armoire à l'autre bout de la pièce. J'étais sonnée et il me fallait me reprendre rapidement...

J'avais, in extremis, esquivé un coup de pied qui aurait été mortellement écrasant s'il avait porté. Remise de son précédent coup de poing, je tentai d'esquiver le suivant tout simplement mais, alors qu'elle ne m'avait pas touchée, je fut projetée, balancée comme si une tornade dirigeait mon éjection, et j'atterris dehors après avoir brisé la fenêtre qui se trouvait dans le chemin.

- Mon arc, je ne suis rien sans lui finalement...

Pensais-je en faisant un mouvement de la main, je dessinais dans l'air le sceau d'invocation devant me faire apparaître mon arc et un carquois plein. J'eus à peine le temps de prendre et d'armer mon arc que mon ennemi arrivait déjà pour un nouvel assaut qui ne pouvait même pas me frôler. Quelle puissance la maîtrise du vent pouvait apporter aux coups meurtriers de cette brute épaisse, c'était probablement en alliant son taijutsu à sa maîtrise du vent qu'elle était si rapide malgré son corps imposant. Il était aussi possible que sa maîtrise du vent lui ait servit de protection contre mon explosion.

Sa vitesse semblait avoir encore augmentée, aussi me retrouvais-je bonne pour un nouveau vol plané qui devait se finir contre un arbre. C'est faible et impuissante que j'assistais à la charge de cette femme en fermant les yeux presque au moment de l'impact... Aucune douleur ne me parvint pourtant, était-ce là tout ce que l'on ressentait lors d'une mort rapide?

Quelques temps plus tôt, lors d'un dîner, ma mère nous avait préparé un délicieux waterzooï et nous mangions tranquillement, silencieusement même jusqu'à ce que mon père ne parle de mon entraînement. Mon père mesurait environ un mètre soixante quatre et pesait un peu plus de quarante huit kilos. Il avait les cheveux semi longs détachés de couleurs noirs comme l'ébène. Ses yeux étaient bleus très pâles. Sur son visage, ses sourcils étaient petits et quasi inexistant, son menton était plutôt rapproché de ses lèvres roses et ses joues creuses. En dessous de ses yeux, on pouvait apercevoir de minces cernes dus aux entraînements de nuits qu'il me donnait de plus en plus souvent. Sa bouche était plutôt grande mais rare sont encore aujourd'hui les chanceux qui purent voir un sourire sur ces lèvres. La grosseur de ses bras n'était pas négligeable, son corps était assez musclé en moyenne et ses jambes robustes. Ma mère par contre était menue et fine et faisait un mètre septante et un. Elle avait la peau légèrement bleutée, venant d'un pays constamment dans la glace. Ses cheveux étaient coiffés d'un simple chignon et ils étaient blonds. Ses yeux étaient bleu glace et son visage très expressif contrastait avec la froideur apparente que donnait son corps.

- Ce qu'il te manque ce sont des notions de taijutsu, j'en mettrais ma main à couper, disait mon père.

- Vas-tu laisser notre fille tranquille au lieu de l'embêter encore avec ton entraînement stupide, répliqua ma mère que je voyais énervée pour la première fois. Elle devait vraiment être remontée contre mon père pour le contredire devant moi.

- Si elle n'esquive pas parfaitement le taijutsu, elle sera peut être morte à la prochaine agression. Et comme les descriptions de ses agresseurs peuvent correspondre à n'importe qui, elle n'a pas le droit à l'erreur!

Ma mère se renferma ensuite sur elle même, visiblement triste à la pensée de me perdre, cela me toucha beaucoup...

Je rouvris alors les yeux et ce que je vis me stupéfia...

-Kazan contre Sato... moi je parie que Kazan va se faire laminer.
-C'est évident abruti! Kazan fonctionne comme un bourrin, bien trop prévisible. Et il manque d'expérience, ça fait pas si longtemps que ça qu'il s'entraine avec nous. En plus, il me semble que ce Sato est un bon tacticien nan?
-Tu parles... j'l'ai affronté au dernier tournoi, ce type feinte comme il respire. Il arrêtait pas de me désarmer et j'ai la mauvaise impression que les ouvertures qu'il me laissait n'étaient que des gros pièges...
-Ouaiiiis... même qu'il t'as sorti en moins d'une minute. 46 secondes me semble...
-49. Merci de me le rappeler...
-D'après Zenko, il s'est mit au genjutsu récemment.
-Vrai?
-Bah c'est ce qu'il m'a dit après être allé espionner leur dojo...
-Kazan contre du genjutsu... ça, c'est un spectacle que je ne raterais pour rien au monde.
-A la fin de cette rencontre, on va le ramasser à la ptite cuillère...
-Nan... Sato préfère les coups habiles aux grosses frappes. Et Kazan est quasi-indestructible... tu te souviens quand je lui ai fracassé le crâne?
-On s'en souvient trop bien 'spèce de blaireau... même qu'Akira était furieux et qu'on a tous payé ta connerie.
-Hey, c'était un accident d'abord...
-Remercie le ciel que Kazan soit solide... tu lui aurais broyé le crâne que ça m'aurait pas étonné... et Akira nous aurait dépecé.
-Z'avez fini? C'est un dojo ici, pas un salon de thé!
-D'solé professeur Akira...
-Essayez de donner une bonne image de notre école plutôt que de ressasser vos exploits... sinon j'arrêterais de me tuer à organiser des rencontres.
-D'solé professeur Akira...
-Et vous pourrez vous permettre de faire des commentaires perfides quand vous remporterez vos duels. En attendant, taisez vous et observez les combats. Zenko, tes postures sont encore plus raides que celles de ce manche à balais...
-D'solé professeur Akira...
-Et arrêtez de dire ça!



Je m'étais fait embarqué dans une petite compétition amicale entre le dojo d'Akira et quelques autres, dont celui d'un autre bonhomme amusant, un certain Mr Shinkei. M'enfin, c'était présenté comme amical mais Akira a pas arrêté de nous brusquer sur les entrainements... d'après les autres, c'est une rivalité de longue date. Pas trop compris les détails mais il semblerait qu'Akira et Shinkei sont ennemis depuis le jardin d'enfants, que ça a continué à l'académie et quand ils étaient dans la même équipe et que depuis ils veulent toujours être supérieurs l'un à l'autre. En tout cas, Akira était vraiment furax et semblait décidé à nous faire progresser par tous les moyens possibles ou pas. Il a même envisagé d'attacher chacun de nous à un cheval qu'il lancerait au galop, "histoire de bien vous faire courir à fond pour une fois". Ca avait l'air marrant, mais les autres s'étaient mis à protester en formant un cercle tout autour de notre professeur. Finalement, les chevaux avaient profité du chahut pour filer en douce, et on a quand même dû leur courir après dans tout le village: deux ont fini leurs courses dans les bains public, je vous raconte pas le désordre qui a suivit. Les gens sont tous sortis en courant, habillés à la va-vite comme s'ils avaient peur des animaux. Pourtant c'est mignon un cheval, nan?

Bizarre les gens.

Quoi qu'il en soit, me voilà ici et maintenant sur une surface de combat, à attendre que les élèves-juges finissent de choisir si la dernière frappe du combat précédant était valide ou pas. Bien sûr qu'elle l'était, puisque le coup a touché...
Mais d'après Mr Shinkei, le type de mon dojo a utilisé un parchemin explosif pour préparer son action, et c'était pas dans le matériel autorisé. Akira s'en était ensuite mêlé en disant que ça l'était l'année dernière, celle d'avant et toutes les autres jusque là, et que donc ça devait l'être encore cette année et les suivantes. Les profs des autres dojos se sont écartés en murmurant quelques trucs comme quoi on serait plus invités à ces tournois amicaux puisqu'à chaque fois ça finissait comme ça..
J'leur aurait bien dit que ces parchemins faisaient parti du matériel d'un ninja, et que donc c'était autorisé. Mais un ptit quelque chose me dit qu'on ne m'aurait pas écouté.

Pourtant c'était vachement clair sur les affiches: matériel de base du ninja, jutsus, armure de kendo et bokken.

Mr Shinkei doit pas avoir lu les affiches...

Après quelques minutes, les jugent décident de remettre le débat à plus tard et de commencer le combat suivant. Mon combat. En fait, mon premier combat contre quelqu'un d'extérieur au dojo. Si j'étais inquiet? Nan... tout le monde a dit que je devrais, mais je vois pas pourquoi. D'ici ou d'ailleurs, ça reste quelqu'un d'autre. Bizarre les gens.
En face, un type assez grand, bien plus que moi (pas bien dur au vu de mon mètre 73).

A peine le combat commencé, il créé deux clones qui s'empressent de m'encercler. Ne me laissant pas déconcentrer par de néfastes influences extérieures ("Mais bouge, le laisse pas t'encercler sans rien faire!!!!"), je compose quelques signes de mains afin d'exécuter le dernier jutsu qu'Akira m'a appris spécialement pour l'occasion, à savoir l'essaim de lucioles. Rien ne se passe de visible et tout porte à croire que j'ai -ça ne sera pas la première fois- raté le jutsu, mais un léger crépitement me fait savoir que la technique n'a pas échoué. Je dégaine tranquillement mon sabre et adopte une position approximativement défensive tandis que mon adversaire observe la scène, se demandant s'il doit se passer quelque chose ou pas. Finalement, les deux clones de Sato s'avancent prudemment jusqu'à moi histoire de voir ce que l'original risque. Devant l'absence d'effets et de réaction de ma part, il s'enhardissent et me chargent carrément, jusqu'à entrer dans le champ d'électricité statique que j'ai précédemment formé.

Alors ils se stoppent subitement dans leur course, pris au dépourvus. L'un d'eux lâche même son sabre sous la surprise, rapidement dégommé par mes soins. L'autre clone, plus du tout focalisé sur ce qu'il fait, me porte rapidement une attaque maladroite que je bloque, puis disparait dans une légère détonation sous mes coups.

Le type a l'air déçu que sa combine préférée se soit soldée par un échec. Au fond de la salle, j'aperçois Akira en train de féliciter Zenko pour son travail d'espionnage qui a guidé notre entrainement ces dernières semaines. A partir des informations recueillies sur les disciples de Mr Shinkei, Akira s'est donné du mal pour nous trouver et nous apprendre des moyens de contrer leurs capacités. Après avoir échoué l'apprentissage de trèèèèèès nombreuses techniques, il m'a finalement trouvé un jutsu raiton qui ferait l'affaire. Ca fait aucun dommage, mais ça surprend... et c'est plutôt marrant de voir la tête des gens qui se prennent un coup d'jus. Ca surprend. Un peu comme être tiré de ses pensées par une salve de shuriken qu'on évite en se jetant sur le coté.

"Mais arrête de rêvasser abruti!!!!"

Je me relève le plus vite possible pour accueillir mon adversaire venu à ma rencontre sabre au clair. J'enchaîne les coups bien plus vite que lui et il semble avoir du mal à suivre le rythme que j'impose à notre duel. Moins agréable, il dévie mes coups à chaque fois que je frappe directement. Pas grave, il finira par se fatiguer et je l'aurais.
Pourtant, la tendance du combat s'inverse petit à petit. Il me porte quelques attaques qui, bien que timides, me forcent à reculer. Hey, ce type est bizarre. Ses coups sont faciles à éviter, et il frappe pas vraiment. Mais j'ai l'impression qu'il se fiche de moi à retenir ses coups comme ça. Ou alors il doit pas avoir envie de se battre. Dans ce cas, il avait qu'à pas venir... bizarre le bonhomme.

Subitement, son sabre fuse à une vitesse pas possible et sans trop que je comprenne, le mien s'envole en l'air. J'évite d'un bond en arrière l'attaque violente de mon adversaire et lui lance une bonne poignée de shuriken. Peine perdue, il expose les parties de son corps couvertes par son armure et ne subit aucun dommage. Je poursuis par une salve de sembon qui se révèlent légèrement plus efficaces, mais trop peu. Il compose ensuite quelques signes, et... plus rien. N'était plus là. Téléportation? Invisibilité? Evaporation? Vu qu'il n'apparaissait nul part autour de moi, je réutilisais la technique des lucioles pour l'empêcher de se faufiler grâce à son camouflage. Mais ce type était malin: il m'a alors lancé des kunai que j'ai dû éviter en rentrant moi même dans le champ électrique. Ca fait pas vraiment mal, mais c'est vraiment pas agréable. Et en plus, j'ai gaspillé le jutsu pour rien pasque le bonhomme est redevenu invisible. Mais pas longtemps, juste de quoi placer un balayage et m'envoyer au sol en brandissant son arme. Je parre le coup qu'il me porte comme je peux, c'est à dire avec les jambes, et m'éloigne d'une roulade pour me relever à la va-vite. Il me laisse faire, trop occupé à me subtiliser mes poches à projectiles, ce dont je ne me rend compte qu'une vingtaine de secondes plus tard, lorsque mes mains rencontrent le vide au lieu de mes réserves de sembons.

"Arrête de les chercher, il t'a tout piqué y'a un bon moment!"

Bon, bah je peux plus rien faire, il a mon équipement, mes armes et en plus, il est une bonne dizaine maintenant... le combat va finir. Sont pas sympa de m'avoir interdit d'utiliser mon krys. J'ai dû laisser le long poignard ondulé aux vestiaires, enveloppé avec amour dans une serviette.

Attendez, si, j'ai une technique qui pourrait le surprendre! Shinjuu Zansho, catégorie doton. Si je m'enterre, je pourrais l'attaquer par surprise sans qu'il ne puisse rien faire. Mieux, je lui attrape le pied, le fais tomber puis remonte aussitôt, comme ça j'aurais largement l'avantage!
Sûr de ma victoire, je compose les signes de mains que je connais maintenant très bien. Malheureusement pour moi, le résultat était loiiiiiin d'être celui escompté.

-Kazan, espèce de crétin... on utilise pas cette technique en intérieur. Ici c'est du plancher!!!!!!
-C'est votre élève Akira? Eh bah dit donc, jolie erreur de débutant... bien que probablement sans précédente dans l'histoire.
-JE PEUX PLUS BOUGEEER!!! HEEEELP!!! Quoi que c'est assez confortable en fait... manque qu'un coussin et...
-On dirait une fleur incrustée dans le tatami... qu'il faudra d'ailleurs rembourser, n'est ce pas Akira?
-Shinkei... urrrmpffff...
-Et une victoire de plus à mon actif. Ne t'en fais pas, je n'en ai que sept d'avance, tu peux encore me rattraper...

Oh... n'empêche ils auraient pu me prévenir avant quand même.

"(Mina)Delze, t'aurais pu faire gaffe...
(Moi)- Désolé, c'était trop tentant."

Comme je le présageais, ma visite à Liru s'était clouée d'une confrontation physique. Après avoir tenté de me démentir en me certifiant que son bras n'avait pas été cassé, il avait finit par donner l'assaut. Pour assurer mes dires, j'avais, d'un petit pas, esquivé son attaque et frappé son coude qui, comme je l'avais pensé, ne pût tenir le choc. Et rebelotte, je l'accompagnais une nouvelle fois à l'hopital.

Après m'être discrètement volatilisé pour éviter les sermons, je m'étais décidé à retourner chez Tokine. Sazane, le chiot que j'avais recueilli, m'accueillît en me sautant dessus. Il s'était lié d'amitié avec le chat de celle qui m'hébergeait, et cette dernière en était ravie.
Je discutais quelques heures avec Tokine. Outre son côté "garçon manqué", elle était très douce et aimable. Elle aurait pu être une seductrice de talent si elle montrait cet aspect d'elle, et je dois avouer qu'il me fut arrivé, durant la soirée, d'admirer tendrement ses yeux.
Pour ne pas tomber sous le charme, je partais me coucher.
Le lendemain, je partais une nouvelle fois en direction du QG, en début d'après midi. Voilà trois jours que je l'avais visité pour la dernière fois, et le délai qui m'était nécessaire pour pouvoir rendre visite à Makito était écoulé. L'accueil m'expliqua qu'il était au temple, au Sud du village.

Après avoir rejoint l'endroit en question, j'aperçus la silhouette de Makito. Il se retourna lorsqu'il sentît ma présence, et me regarda d'un air sérieux.
"(Makito) Bonjour, Delze.
(Moi)- Salut Makito, quoi de neuf?!
(Makito)- Je n'ais pas l'autorisation d'en dire mot, mes supérieurs me l'interdise."
Nous discutâmes quelques minutes. Makito n'était plus le même homme ; jadis souriant et chalereux, il était devenu froid et sérieux. Je présumais que sa formation d'élite avait façonnée son comportement comme elle avait façonné son corps. En effet, étant donné ses manches courtes, on pouvait apercevoir une musculature très imposante, fruit d'efforts probablement très poussés. Il était à cette heure membre d'une équipe chargée de gardes, et lui était gardien du jardin d'un clan très réputé dans Chikara, et c'était dans ce même jardin que nous nous trouvions.
"(Moi) Un jardin près du temple... Ca doit coûter cher...
(Makito)- Mon emploi pour le garder l'est plus.
(Moi)- Sérieux? Tu dois être vraiment fort.
(Makito)-...
(Moi)- C'est pas chiant des fois?
(Makito)- La patience est nécessaire pour ce genre de travail.
(Moi)- Ouais... Tu sais quoi, on va faire un truc : considères moi comme un dangereux criminel qui tente actuellement de..."
Je déclenchais mon nuage de cailloux. Toutes les plantes en furent saccagées et le jardin fût ainsi en pagaille.
"(Moi)-... détruire ce jardin.
(Makito)- Je dois te faire payer ton acte."
Makito sortît une grande lance fabriquée de sorte à ce qu'elle puisse se plier en deux grâce à un sectionnement en son centre. Ce sectionnement était coulissant et les deux bouts étaient réunis d'une petite chaîne. Makito vissa sa lance avant d'y coller, de façon très rapide, un ruban chargé d'empêcher son dévissement. Puis il pointa son arme dans ma direction.
Je dégainais ma chaîne et la faisait tournoyer, puis je fîs face à Makito.

Je fus le premier attaquant : je lui lançais quelques kunais d'une main pour distraire son attention. A ma surprise, il se jeta au milieu des kunais sans qu'aucun ne le touche et sa lance frôla ma joue. A ce moment même où je m'étais penché pour esquiver son attaque, je lançais discrétement la lame de ma chaîne en ne bougeant que ma main, située au niveau de mon bassin. Il saisît l'arme et leva le genou en exerçant une pression sur la chaîne. Je fus tiré dans sa direction et donc je vacillais. Il apposa ensuite son coude sur la lance pour appuyer dessus et l'arme me revînt à grande vitesse dans la mâchoire. Je tombais brutalement au sol mais gardais prise sur ma chaîne.
Tout cela s'était déroulé en moins d'une seconde. Le combat se passait très vite et à grande distance, la moindre erreur semblait pouvoir être fatale.
Je me relevais aussi rapidement que possible, mais ce fût tout de même trop long : la pointe de sa lance s'enfonça dans mon épaule et me brisa la clavicule. J'avais maintenant un bras inutilisable. Je n'eus pas le temps de sentir la douleur : la pointe était déjà retirée et se dirigeait vers mon autre clavicule.
Jusque là, je restais de face par rapport à Makito, resistant à la pression qu'il exerçait sur la chaîne pour m'amener dans sa direction. Alors qu'il voulait à nouveau planter sa lance dans ma clavicule, je me laissai tiré : la lance passa entre mon bras et ma tête. Je levai alors ma main et bloquai l'arme entre mon épaule et ma tête. Makito était vraiment très expérimenté : à peine sa lance avait était bloquée qu'il me renvoyait la lame de ma chaîne en direction de mes côtes. J'esquivais de justesse en lâchant prise sur la lance.
Nous étions rendus à notre point de départ, mis à part qu'il ne me restait plus qu'un bras utilisable. En l'espace de deux secondes la sueur commençait déjà à couler sur mon front : la fatigue, l'effort et la peur me faisaient transpirer vite.
La fuite semblait être ma seule solution, mais même celle-ci semblait impossible. De même, il me semblait impossible de le convaincre d'arrêter la combat. Je me trouvais dans une situation qui me semblait désastreuse, comme si la mort m'attendait. Très désagréable.

Je me réveillais chez Makura, un peu remis de ma blessure et couvert d'un bandage. Ce dernier m'expliqua que Makito m'avait conduit ici et souhaitait me remercier de la distraction que je lui avais apporté. Plus jamais je ne retournerais voir Makito, je m'en fîs la promesse.
Cette promesse fut rapidement trahie : Makura me donna la lance dont Makito s'était servi pour me combattre. Je me rendais au QG pour lui faire parvenir une lettre de remerciement. Quelques heures plus tard, la réponse vînt à moi, alors que j'étais encore chez Makura :
"C'est moi qui te remercie du divertissement que tu m'as apporté. Ma mission de garde a échouée grâce à toi, mes supérieurs ont compris que je n'étais pas fait pour. En conséquence, je serais affilié à d'autres tâches. Cette lance n'est pas un cadeau : c'est une arme que tu as l'obligation d'utiliser. Oublies la chaîne, tu ne sais pas t'en servir. Bien à toi, et mes excuses pour la blessure."
Je lisais cette lettre en approuvant : la chaîne ne m'offrait aucune garde, et c'est à cause d'elle que je m'étais fait étalé en à peine deux secondes. Ma défaite était pitoyable, je ne me souvenais même plus de quelle manière j'avais été mis K.O.
"(Moi) Makura, la nuit commence à revenir. Je retourne chez mes hébergeurs.".J'étais décidé : j'apprendrais à manier la lance, et ce avant que l'examen Chunin ne commence.

Au petit matin, alors qu'une légère brise se met à souffler entre les dunes, le village caché de Chikara se dessine enfin à l'horizon.
Au coté du Jounin chikarate, et le jeune Genin sur le dos, je m'approche des portes du village. Et un sentiment d'appréhension me prend soudain.
*Ça fait si longtemps que je suis parti... Quelques mois à peine, mais j'ai l'impression qu'une vie entière s'est écoulée.*
Nous parcourons les derniers kilomètres, et déjà, l'expression d'un sentiment néfaste à mon égard se fait sentir.
*Des gens ne veulent pas de mon retour... Et je les comprends... Mais qu'il aillent se faire foutre, mon oncle m'a fait quérir, le conseil m'a fait quérir, et je compte bien remplir leurs conditions, si eux en font de même...*

Nous voici face aux grandes portes de pierre sombre, l'entrée de mon village natal.[/i]
Shikamaru - Holà ! Qu'on nous ouvre !
Un cri se fait entendre, et lesdites portes commencent à bouger. Nous nous engouffrons dans le passage, et arrivons dans la grand rue de Chikara. De nombreux marchands tiennent des étales dans la rue, d'autres, plus riche, attendent les clients, au frais, dans leur boutique. Plusieurs centaines de personnes, de tous les genres, se pressent et s'émerveillent, montrent du doigt et s'amusent.
*Tous ces gens, si innocents... Mais que serait le monde des shinobis, sans personnes pour leur rappeler que le monde n'est pas fait que de mort et de sang.*
Takeshi - On va le poser à l'hosto ?
Shikamaru - Ouais, faisons-ça... Je sais plus où il habite de toute façon.

Sur le chemin de l'hôpital, je croise plusieurs vielles connaissances, des gens de l'académie, ou encore des personnes ayant assisté au tournoi Genin, et qui m'ont reconnu.
*Rien n'a changé, Chikara est toujours identique à l'image que j'en ai gardé... Mais la guerre fait rage au dehors, et il faudra bien que tout cela change...*
Une fois devant le bâtiment en question, je confie le garçon aux soins du personnel, et repars, accompagnant Shikamaru sur un moment.
Shikamaru - Tu sais, ce gosse n'est pas mauvais... Il a mal prit le fait que je te transfert le rôle de sensei, mais il s'y fera...
Takeshi - Ce n'est pas lui qui me tracasse... Je sais comment agir avec les gamins...
Shikamaru - Il n'a que deux ans de moins que toi...
Takeshi - Bref, on s'est compris... Il y a plus important.
Shikamaru - Certes, tu devrais passer par chez toi, je pense que ton oncle y sera. Il est bien plus à même que moi de t'expliquer la situation...
Takeshi - Reçu... Allez, à la revoyure !
Shikamaru - Bye !
Nous nous séparons, et je prends direction sud-est, vers les quartiers résidentiels, et la demeure du clan Masumane.

Domestique - Regardez, c'est Takeshi-dono ! Bon retour à vous, Masumane- sama !
Domestique - Bienvenue chez vous, Masumane-dono !
Domestique - Monseigneur, vous nous avez manqué !
Takeshi - Merci pour votre accueil... Savez-vous où je pourrais trouver mon oncle, par hasard ?
Domestique - Le seigneur Idehiro est avec votre père, dans le pavillon du thé.
Takeshi - Merci.
*Le pavillon du thé... Comme le destin peut se montrer ironique parfois...*

Takeshi - Faites prévenir mon père de ma présence, je souhaiterais m'entretenir avec lui et mon oncle.
Domestique - Bien, monseigneur !
Je regarde autour de moi, la maison de mon enfance est toujours la même. Il y fait bon vivre, l'air y est doux et calme, apaisant.
Le jardin, empli des fleurs de saison, s'étend devant moi, se parant de tous ses atours pour combler mes sens. J'ôte mes sandales, et foule de mes pieds nus l'herbe tendre et humide.Je fais glisser mes mains sur les branches, les feuilles et les pétales. Chaque sensation est une délectation pour mes sens en éveil.
Mais soudain, m'arrachant avec force à la beauté de ce jardin, une puissante aura, chargée de force et de colère, se dresse derrière moi.
Je me retourne, pour faire face à mon père. A ses cotés, mon oncle.
Mon père s'avance, d'un pas décidé, et il lève la main sur moi. Je lève le bras gauche pour parer, mais sans avoir le temps de réagir, je sens une forte pression autour de mon poignet, et une énorme douleur dans l'abdomen.
En une fraction de seconde, mon père s'est saisi de mon bras, et m'a décoché un violent coup sous les côtes.
Je m'effondre au sol, à genoux, une main sur l'herbe, l'autre sur le ventre. Des puissants haut-le-cœur envahissent mon corps, mais je les réprime tant bien que mal.
Ideshi - Tu ose revenir en cette demeure après avoir déshonoré le nom des Masumane ? Comment ?
Takeshi - Père... On m'a dit que mon oncle avait des informations sur Idato, j'ai voulu en savoir plus... J'espérais que le marché que je conclus avec lui me préserverai de vos foudres... Je me suis visiblement trompé...
Ideshi - C'est vrai, tu t'es fourvoyé... Soit, tu cherche clémence et repentir... Je suis assez magnanime pour te les accorder, à une condition.
Takeshi - Laquelle ?
Ideshi - Ramène moi Idato, mort ou vif !

Ideshi - Sers-toi donc, mon fils, et profite de l'air frais du matin. Car pour cet après-midi, je pressens une forte chaleur.
Takeshi - Oui, père...
Je saisi la théière, et verse un peu du breuvage chaud dans ma tasse. Une légère fumée s'en échappe. Je bois doucement, souffrant encore du coup asséné par mon père.
Idehiro - Je ne pensais pas que tu rentrerais si tôt, mais je savais que tu reviendrais...
Takeshi - Je m'étais engagé dans une voie sans issue, et vous avez su me convaincre de rebrousser chemin. Je vous en suis gré.
Ideshi - Et je suppose que tu t'es amélioré ? Tu ne nous es tout de même pas revenu aussi faible qu'à ton départ ?
L'insulte me fais tressaillir, et mon père joue là-dessus, il cherche à tester mes nerfs.
Takeshi - Bien sûr...
Ideshi - Il ne m'a guère semblé tout à l'heure. Nous allons te faire passer une série de tests, avant que tu ne remplisse la mission que nous te confions.
Takeshi - Bien... Et en quoi consiste cette mission ?
Idehiro - Comme l'homme que nous avons envoyé te quérir à du te dire, bientôt aura lieu un nouvel examen de sélection pour le passage au rang de Chuunin. Symboliquement, faisant partie de la dernière promotion, il serait bon que tu fasse partie des examinateurs.
Takeshi - Connait-on déjà les deux autres ?
Idehiro - Il semblerait qu'il s'agisse de deux Chuunins de Mahou. Mais je n'en sais pas plus...
Ideshi - Tu devras te rendre en l'ai compagnie à Koori, pour porter un message.
Takeshi - Je ne suis pas un coursier ! Pourquoi moi ?
Idehiro - C'est un signe de bonne volonté que nous faisons envers Koori... Le village des glaces pourrait être un précieux allié dans le futur, et nous voulons qu'il participent à l'examen, en gage de bonne volonté.
Takeshi - Bon, je comprends... Je dois partir quand ?
Ideshi - Dans trois jours, mais d'abord, tu dois convaincre le conseil de ta bonne volonté.
Takeshi - Compris...
Ideshi - Bon, passons aux choses sérieuses... Je veux connaitre ta puissance...
Il fait coulisser la porte, et appelle un domestique.
Ideshi - Va chercher le docteur Kamayashi, j'ai besoin de lui... Dis-lui de prendre son nouvel appareil...
*Un appareil ?*

Nous sommes entrés tous trois dans une immense salle, un Dojo surement, et nous nous sommes mis en position de méditation, afin de malaxer notre chakra.
*Visiblement, je vais devoir me battre...*
[i]Quelques minutes plus tard, entre un personnage pour le moins singulier, suivi par un jeune homme discret.
Le vieil homme est vêtu d'une blouse blanche, avec des petites lunettes rondes, et des cheveux fuyants. L'air distrait, il s'avance, portant une valise de bonne taille.
Ideshi - Vous voici enfin ! Testez mon fils je vous prie.
Kamayashi - Votre fils ? Certes, certes...
Il ouvre sa valise et en sort tout un attirail de câbles, de machins électroniques, et autres. En gros, un sacré foutoir.
Quelques instants après, il me fait signe de prendre place à coté de lui, et de placer des capteurs sur mon corps. Je m'exécute, et une fois le douzième en place, il ouvre enfin la bouche.
Kamayashi - Maintenant, concentrez bien votre chakra, malaxez-le bien, faites le circuler dans tout votre corps, et une fois que vous vous sentez au plus haut de votre puissance, relâchez tout d'un coup !
Takeshi - Gné ?
Kamayashi - Essayez !
Ne comprenant rien aux instructions du vieux fou, mais conscient que ni mon père ni mon oncle n'avaient bronché, je fais ce qu'il me demande.

La concentration intense à laquelle je me soumets mon corps est difficile à maintenir, mais je tiens bon, hors de question de paraitre faible devant mon père.
Au bout d'un moment, je ne ressens plus rien.
*C'est donc à ça que sert la méditation ? Mon corps a atteint une nouvelle dimension...*
Distrait par cette nouvelle conscience de moi-même, je relâche ma concentration. Mon chakra retourne immédiatement dans ses cavités, et je retrouve les sensations de mon corps. La douleur, la pesanteur, la gêne.
Kamayashi - Intéressant...
Ideshi - Alors, docteur Kamayashi ?
Autour de moi, c'est l'agitation. Mes deux parents vont se tenir derrière la machine, et semble observer attentivement quelque chose.
Ideshi - 4800 doukiri ? Mais c'est le niveau d'un Jounin confirmé !
Kamayashi - Il faut croire que votre fils est hors-normes... Pour ce qui est de mon paiement...
Ideshi - Certes, une si bonne nouvelle se paye comptant !
Le jeune homme, jusque là immobile et muet, s'avance.
Elève en médecine - Permettez-moi d'émettre une certaine appréhension... Je ne pense pas que votre machine soit efficace, maitre...
Kamayashi - Comment oses-tu ?
Elève en médecine - Et bien, je suis en stage depuis peu avec vous, et je dois avouer que vos méthodes me semble douteuses... Je possède sur moi un parchemin d'estimation des doukiris, certifiés efficace à 100% par les services de santé chikarates.
Kamayashi - Si vous êtes si malin, faites ! Impudent !
Elève en médecine - Permettez, sieur Masumane...
Takeshi - Je vous en prie ! Mais au fait, à quoi ça sert, les doukiris ?
Elève en médecine - C'est une unité de mesure de la puissance intérieure d'un ninja. Ainsi, nous pouvons connaitre votre niveau instantanément...
Takeshi - Et ça marche ?
Il jette un regard sur le vieux fou, et sourit.
Elève en médecine - En général, oui...
Une fois le parchemin enroulé autour de mon bras, il se met à changer de couleur en son centre, et je sens une forte chaleur à cet endroit. Puis le parchemin affiche un nombre.
Elève en médecine - 3300 ? C'est très bien, rares sont ceux de votre age et de votre grade à posséder un tel niveau...
Ideshi - C'est bien mon fils...

Le lendemain, je me rends au QG, afin de recevoir mon ordre de mission, de me confronter au conseil du village, et de rencontrer mes deux futurs acolytes, ces deux fameux mahousards.