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Chikara, village caché du sable [RP]

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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 11 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Delzebuth 28/2/2009, 13:11

Ashitenshi Funamitsu, Juunin à la solde des forces du G.I.C. (Groupe d’Intervention Chikarate). Depuis quelques temps, il semblait tenter d’obtenir des entretiens privés avec Zenko, et ce dernier ne cessait de le repousser pour s’éviter des discours inutiles. Spécialisé dans les armes de jets lorsqu’il combattait, on disait de lui qu’il n’hésitait à obliger les paroles de ses patients grâce à son œil pour pouvoir les coffrer, et en cette raison il était perçu comme un homme d’un pragmatisme abusé, très cruel, voire makayavélique. C’était le coupable idéal, et en ce sens je ne pouvais le soupçonner.
En effet, tellement cela paraissait évident qu’il s’agisse de cet homme, il était impossible que ce soit lui. L’assassin devenait de plus en plus intéressant : en fait, j’étais maintenant persuadé qu’il avait commis son crime de sorte à nous conduire sur l’idée qu’Ashitenshi était le tueur du sous-officier. Il avait tout planifié pour nous mener sur une fausse piste, et nous induire en erreur était, en ces temps de crise, d’une facilité déconcertante.
Il me fallait en ce sens changer de piste : plutôt que d’observer les agissements d’Ashitenshi, il me fallait observer les observateurs d’Ashitenshi. Celui qui l’utilisait comme appât devait certainement faire attention à sa marionnette, et il était obligatoirement contraint d’être proche de lui. C’est pourquoi je m’imaginai toujours qu’il s’agissait d’un policier ou, moins évident, d’un membre de sa famille.
Résolu à en apprendre plus sur cette individu, je consultai donc les documents évoquant les personnes de son sang. Et alors je remarquai que le casier judiciaire de son fils n’était pas vierge, qu’il était écrit des rapports de violence dans son dossier d’académ…
Son fils était ninja ! J’avais donc trouvé un nouveau coupable potentiel, et qui plus est un membre du G.I.C. puisque le Chuunin un peu plus vieux que moi travaillait dans l’établissement. Il me fallait dorénavant garder un œil sur le fils et le père à la fois.
Pour cela, je me fixai un emploi du temps stratégique. Aux aurores, je m’arrangerai pour pouvoir travailler au poste afin de découvrir leurs agissements, les zones qu’ils surveillaient, les enquêtes qu’ils tentaient de résoudre. Feignant l’entraînement sur un petit terrain près de leurs maisons à l’heure du repas, je pourrais garder un œil sur la famille lorsque les agents s’absenteraient pour se repaître auprès des membres du poste. L’après-midi, je m’éloignerai d’eux, car je ne devais pas éveiller les soupçons sur moi, sinon quoi l’un d’entre eux finirait pas me remarquer. Je profiterai de ce lapsus de temps pour manger et m’occuper de mes propres dossiers. Le fils étant mon principal suspect, je tenterai tout de même d’obtenir des informations sur lui lorsqu’il ne travaillerai pas, les crimes qu’il avait résolu et le type d’enquête qu’il avait mené. J’espérai bien découvrir une relation selon le type d’énigmes qu’il déchiffrait et le type d’individus qu’il fréquentait. Au coucher du soleil, je retournerai chez moi, comme tout bon flic, et là je commencerai mes activités personnelles jusqu’à l’heure du dîner, lequel je passerai en compagnie d’amis de temps en temps. Et enfin je me coucherai tôt, après quelques exercices, pour pouvoir me lever tôt le lendemain. Pffff, j’espérai que tout ce tue-tête m’apporterai des intérêts une fois cela terminé.

Le lendemain, ma mission commençait. Tout se passait pour le mieux du monde jusqu’à ce que je n’apprenne une terrible nouvelle :


« (Rosanshin) Deux individus du groupe, Keitaro Tameiki et Shigori Sombrelune, ont été arrêtés et passeront au tribunal dans les prochains jours.
_ (Moi) Ce n’était pas prévu… Par le venin du crotale ! Ils n’auraient pas pu courir un peu plus longtemps ?!»


Décidément, la fatalité exigeait de moi que j’invente les pires des stratagèmes, et cela ne m’enchantait guère. Et puis, au fond, pourquoi ne pas les laisser crever ? Je n’étais redevable en rien de ces deux là, et… Oui, en fait, il me fallait leur apporter mon aide pour ensuite les endetter de ma personne, et alors je pourrais profiter d’eux.
Immédiatement après avoir appris la nouvelle de Rosanshin, je me jetai à l’encontre de Zenkô. Je le retrouvai dans son bureau personnel, en compagnie du Funamitsu que j’étudiai : Ashitenshi.
Les deux me regardèrent d’un air autoritaire, ce que je comprenais après le vacarme que j’avais foutu en défonçant la porte. Je me tenais tel un barbare, un chien, la tête basse, les yeux levés, la bouche fermée. Cette chevelure qui me retombait sur le visage devait vraiment me faire passer pour un clodo. C’est pourquoi je me redressai, bombant le torse jusqu’à adopter un air hautain, une attitude aussi gracieuse que noble. Je marchai tel un militaire, accompagné d’un regard dédaigneux, ce qui aurait prêté certains à sourire. Oui, j’étais ridicule. Mais bien évidemment, rien n’était dû au hasard : je désirai gêner ces deux collègues par mon attitude, paraître comme un poids dont ils voudraient se débarrasser en vitesse, et auquel ils accorderaient bien vite les exigences pour pouvoir s’en défaire.


« (Moi) Hum ! Messieurs.
_ (Zenko) Que veux-tu Delze ?
_ (Moi) Je trouve cela vraiment regrettable que vos subordonnés ne soient pas avertis des nouvelles du bord.
_ (Ashitenshi) Il parle de l’affaire des fugitifs.
_ (Zenko) Oui, c’est évident. Ecoute, nous n’avons rien contre toi, mais nous refusons que tu sois mêlé à ces affaires : tes affinités avec les coupables ont de quoi fausser ton jugement et tu n’es pas assez présentable avec ce comportement qui est le tien pour les défendre.
_ (Moi) Pas assez présentable ? Et alors quoi ! Faut-il être beau, gentil, gracieux, élégant et toutes ces sottises, faut-il faire une cérémonie avant de disculper un accusé ? Non ! Retardez le délai du jugement et laissez-moi préparer la défense de ces individus.
_ (Ashitenshin) Tu vas droit au but, mais tu tires à côté. Ce n’est pas à toi de décider des jugements de tes supérieurs, tu dois simplement obéir aux ordres et faire ce qu’on te demande.
_ (Moi) C’est ce que vous faîtes, vous ? »


Je lui jetai un regard vicieux et plein de malice, conduit par un sourire tout aussi sordide, et ainsi je lui faisais croire que j’étais au courant d’éventuelles bavures, ce qui n’était pas le cas. Mais comme tout flic, il devait certainement en avoir fait, et en ce sens je ne risquai pas grand chose à jouer à ce jeu.

« (Moi) Les hommes n’ont-ils pas des droits à Chikara ?
_ (Zenko) Les citoyens, pas les assassins.
_ (Moi) Eh bien, qui vous dit qu’ils sont assassins ? Allons, même toi, Zenko, tu sais très bien qu’ils ne sont pas de la sorte. D’après toi, que pouvaient-ils obtenir de la mort du sous-chef ? Crois-tu qu’ils l’ont tué simplement par folie ? Et cela en groupe ?
_ (Ashitenshi) Nous avons déjà soulevé ce problème, et nous recherchons actuellement la connaissance de leurs intentions.
_ (Zenko) Delze, je vais être bref. Tu n’es encore qu’un pion, et ce mystère que nous élucidons ne te concerne en rien. Vas. »


Je me levais brusquement en tirant le col de mon sweat, prenant un air contrarié. Puis je me penchai pour les saluer avant de me retourner et de me diriger lentement vers la sortie de la pièce. Au moment où mon pied allait franchir le seuil de la porte, je posais ma main contre les bordures de celle-ci.

« (Moi) Messieurs, je m’en vais. En tout bon gardien de la paix que je suis, je vais rendre justice. Vous m’obligez à éliminer les suspects que j’envisage.
_ (Ashitenshi) Que ?! »


Je partais en courant, traqué par l’individu que je venais de surprendre. Une course-poursuite s’engagea dans les rues chikarates entre nous deux. Serpentant au milieu des ruelles, escaladant les toits, me faufilant à travers les foules, empruntant des chemins à intersections, j’essayai de profiter de ma fluidité et de mon avance pour le semer. Mais c’était sans compter sur la dextérité du poursuivant qui parvenait à me suivre tout en tentant de m’immobiliser grâce à l’usage de sable. A mon avis, il devait avoir l’habitude de ce genre de situations, mais il ne devait pas égaler les Nomiko.
Bientôt ma ruse l’emporta. Je m’arrêtai brusquement, bâtissant un grand mur de terre (je savais faire autre chose que des murets à mon niveau, j’avais réellement progressé grâce à Rosanshin). De ce mur je fis jaillir une petite vingtaine de serpents de terre qui se jetèrent sur mon adversaire qui devait probablement être désemparé. J’en profitai pour faire un clone restant sur place et je fuyais. Apparemment, le stratagème fonctionna puisqu’il ne me suivait plus, et un cri de colère montra la réussite du leurre.


De cet évènement je tirai une conclusion : Ashitenshi était, de quelque manière que ce soit, lié à cet histoire de meurtre. Je ne pensai pas qu’il fut assez bon et juste pour m’arrêter simplement pour m’empêcher de tuer un criminel. Bien sûr, tout cela était dans mes plans, puisque je souhaitai vérifier la position du suspect. Le père et le fils étaient dans le même bateau.
Impossible était pour moi le retour au poste, Ashitenshi devait m’y attendre. De toute manière, dans tout ce tumulte, je comptai bien jouer une petite note de sadisme : oui, je ne voulais pas rendre visite aux deux captifs, de sorte à ce qu’ils s’imaginent leurs cas désespérés. Je souhaitai qu’ils flippent à mort, tout simplement par amour du vice.
Pendant deux jours je ne pus mettre un seul pied chez moi, je restai dans l’oubli de tous. Pendant deux jours car la date du procès était arrivée, et je m’y présentait en sifflotant, devant l’œil rageur d’Ashitenshi qui ne pouvait rien faire devant les tribunaux.
Nous nous installâmes à nos places, tous scrutant le juge qui toussait comme s’il s’étouffait. Le pauvre devait être malade de tout le travail qui devait lui être confié. Après une petite crise passée, il se leva et annonça :


« (Juge) Hum ! Faîtes entrer les accusés ! »

Les deux déboulèrent après le vacarme d’une grande porte bousculée. Je vis le grand sourire de Keitaro lorsqu’il m’aperçut, et rien que pour cela j’aurai voulu me casser. Je fuyais son regard pendant qu’il se penchait pour chuchoter quelques mots à sa voisine que je ne connaissais pas, mais que je présumai être la fameuse Shigori. Là, j’observai l’assemblée, où beaucoup de beau monde était présent : Zenkô Nomiko, chef de la Police, qui me regardait d’un ton sévère, Tokuma Funamitsu, chef des renseignements, l’air pensif, Ashitenshi Funamitsu, proclamé la veille sous-chef de la Police, et le Kage lui-même, qui désirait probablement en savoir plus sur l’affaire.
Le juge appela les accusés aux devants de l’assemblée pour qu’ils soient en vue de tous. Ashitenshi était à l’opposé de moi, je comprenais en conséquence que c’était lui qui allait me tenir affront, à moi qui désirait plaider la cause des accusés. Keitaro et la demoiselle prirent place sur deux chaises disposées sous la loge du juge, et trois gardes les entouraient pour éviter tout incident.


Dernière édition par Delze le 6/3/2009, 17:29, édité 1 fois
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 11 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Delzebuth 28/2/2009, 13:12

« (Juge) Keitaro Tameiki et Shigori Sombrelune sont tous deux accusés d’homicide prémédité sur l’ex-sous-chef de la Police, de grabuge dans le village et de fuite de la Justice. Leurs complices sont actuellement en fuite eux aussi et passeront ici même lorsque nous les aurons capturés, mais nous ne pouvons attendre ces individus pour juger le groupe dans tout son ensemble. En raison de cela, ces accusés sont jugés maintenant ! »

Ashitenshi se leva subitement, poussant sa chaise dans un bruit sourd, et montant hautement la voix :

« (Ashitenshi) Keitaro et Shigori ont été vus par les agents de Police de notre village dans le groupe sortant de la pièce où le sous-chef a été tué. Nous n’avons remarqué personne d’autre dans la pièce, cela ne peut être qu’eux ! »

Je me levais à mon tour, grimpai sur ma chaise pour m’y mettre debout, aussi excité que j’étais. Balayant la salle du regard, j’allai ouvrir grand la bouche pour exclamer haut et fort mon point de vue lorsque du sable vînt me renverser pour me forcer à me rasseoir sur ma chaise. Dans la pièce, j’apercevais cette saleté de vieillard qui se disait mon sensei, Rosanshin, en train de regarder le Kage qui venait tout juste de se lever en me fixant. Pfiouuu, je l’avais échappé belle. Reprenant mon calme, j’élevai la voix après un petit soupir.

« (Moi) Hum ! Tout d’abord, je tiens à vous faire connaître la mentalité de ces deux personnes, Keitaro et Shigori. Ce sont des ninjas qui n’ont pas d’autre vocation que de servir leur village, et j’ai pu personnellement le constater. Ensuite, il vous faut savoir qu’ils n’avaient aucune raison non plus de s’attaquer au sous-chef. Sois franc, Ashitenshi, à quoi cela pourrait-il leur servir ?
_ (Kage) J’ajouterai à cela que c’est moi-même qui leur ai confié la mission de surveiller la victime. »


Une prise de position du Kage en faveur des accusés, voilà qui était merveilleux ! Même le juge restait blême devant cette intervention, le tour était presque joué. En fait, le jugement allait être bref et direct, c’était d’une facilité déconcertante. Je me léchai déjà les lèvres de cette victoire qui apparaissait grosse comme une montagne.

« (Ashitenshi) Nous ne pouvons connaître avec exactitude leurs intentions, il nous faut donc nous attacher aux faits ! Qui nous dit qu’ils n’y aurait pas eu conflit dans cette pièce ?!
_ (Moi) Stop ! J’ai moi-même étudié le dossier dans la plus secrète intimité, et j’en ai appris que les protagonistes n’étaient restés pas plus de 5 secondes dans la salle. Vous ne trouvez pas cela un peu rapide, un conflit en 5 secondes ? De plus, aucun d’entre eux n’était armé comme l’était l’assassin, puisqu’il a été relevé qu’un grand nombre d’armes avait tué la victime.
_ (Ashitenshi) Alors qui l’aurait tué ?!
_ (Moi) Ton fils, Ashitenshi, et tu es au courant ! »


Je fus ravi de voir la grimace de toute l’assemblée : j’avais réussi à surprendre à la fois le Kage, Rosanshin, Zenko et le juge, qui laissèrent s’échapper un clameur dans une symbiose d’une homogénéité quasi parfaite. La classe quoi. J’était vraiment fier de moi, et un sourire sadique se dessina sur mon visage, un sourire qui tentait d’aller jusqu’à mes oreilles quand j’apercevais les gouttes de sueur sur le front d’Ashitenshi.

« (Ashitenshi) C’est ridicule !
_ (Moi) Oui, c’est ridicule tellement c’en est simple. Je vous explique. Tout d’abord, en supposant que ce n’était pas les accusés ici présents qui avaient tué le sous-chef, j’avais supposé que l’assassin ne s’était pas fait remarqué par les agents. En conséquence, pour passer inaperçu, quoi de mieux qu’un agent lui-même? L’hypothèse que quelqu’un désirait la place du sous-chef m’est vite venue à l’esprit, et dès que je t’ai vu, toi, Ashitenshi, tenter d’amadouer Zenko, notre chef, mes suspicions se sont tout de suite détournées vers ta vieille peau. Mais cela était trop simple, tu ne pouvais avoir toi-même commis le crime, puisque tu n’étais pas sur les lieux du crime, et te voir ainsi tellement évidemment tenter de prendre la place de l’actuel cadavre me faisait penser qu’on tentait de te faire porter le chapeau. En fait, cela semblait tellement évident que ce soit toi que je ne croyais pas que tu étais coupable. Mais je me trompai : tu as obligé ton fils à assassiner cet homme pour toi, et c’est ce dernier qui a kidnappé le proche de la victime.
_ (Ashitenshi) C’est absurde, tu es trop fantaisiste !
_ (Moi) C’est ce que je me disais aussi. C’est alors que j’eu l’idée de te tester : tout un speech pour te faire comprendre que je savais tout. Oui, tu te souviens lorsque je t’avais dit que j’allais tuer le criminel que je soupçonnai ? Tu t’es tout de suite mis à me courser et… seul. Tout s’expliquait : tu ne voulais pas que ton fils se fasse tué, mais tu ne voulais pas non plus que tes plans soient découverts ! Pendant une demi-heure tu m’as poursuivis, et cela avec grande peine ! Et aucun Nomiko pour te porter secours. Pensez-vous vraiment qu’un flic se serait tué à la tâche pour m’empêcher de tuer un criminel ?! Même Zenko, qui n’avait pas bougé, m’aurait laissé faire.
_ (Ashitenshi) Tu…
_ (Moi) Je n’ai pas fini, Ashitenshi. A la suite de cet évènement, je suis resté à errer dans les rues du village. Mais pas dans n’importe quelles rues ! Celles où ton fils devait être, et où il n’était pas ! Alors, que faisait-il ? Etait-il malade ou avait-il peur d’être tué ? Evidement, cela tout à fait compréhensible : messieurs, si son fils n’était pas sur place, c’est parce que le père savait très bien que je le soupçonnai, et donc que je voulais le tuer. Et si le père savait que je soupçonnai son fils, c’est que son fils était coupable. Alors je suis allé voir chez toi pendant que tu travaillais, et qu’ais-je vu ? Un jeune Chuunin en train de s’entraîner à manier une grande multitude d’arme !! Ca ne fait aucun doute !! Ashitenshi, c’est toi le responsable de cet assassinat !!!
_ (Zenko) Arrêtez-le. Nous vérifierons les preuves qu’avance Delze, et si elles s’avèrent exactes, tu seras exécuté, Ashitenshi. »



Le malheureux tenta bien de se défendre, mais lorsque le Kage lui calla un doigt entre deux vertèbres de la colonne dans un déplacement des plus agiles, l’accusé ne fut plus capable du moindre mouvement, et bientôt une sphère de sable vînt l’immobiliser encore mieux et il fut arrêté. Keitaro et Shigori furent disculpés et dédommagés de tout le tracas qu’ils avaient dû endurer, ils purent reprendre leurs activités comme bon leur semblait.
« (Shigori) C’est donc toi Delze. Merci.
_ (Keitaro) J’ai vraiment cru qu’on allait crever ! T’aurais pas pu te bouger plus tôt ?
_ (Moi) Eh ! Tu veux que je leur rappelle l’élément « grabuge dans Chikara » ?
_ (Keitaro) Même pas cap !
_ (Moi) Tu veux vraim…
_ (Shigori) Non merci, ça ira ! A un de ces quatre ! »


Ainsi nous nous séparâmes. Finalement, ça avait été encore plus bref que ce que j’avais prévu, et je m’imaginai donc pouvoir m’en retourner à mes lauriers. Ce fut sans compter sur le professionnalisme de Zenko, qui m’emmena tout droit dans son bureau pour parler d’homme à homme disait-il…
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 11 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Tokri 2/3/2009, 23:54

Tokri se réveilla, comme tous les matins depuis maintenant deux mois, vers 9h. Aprés s'être longuement préparé(lavé, mangé etc), le genin rejoint le terrain d'entraînement qu'il occupait habituellement avec Okioto. Ce dernier dormait encore et Tokri en profita pour mener son entraînement quotidien. Il commença par le taijutsu(pompe etc), puis s'entraîna au Gyo et au malaxage du chakra. Une heure plus tard, Okioto arriva et les deux frères passérent à l'entraînement au Kenjutsu. Tokri avait fait de gros progrés en quatre mois, mais il lui restait encore beaucoup de chemin à faire. Le jeune Utak se doutait qu'il n'avait pas encore le niveau de mener un véritable combat au katana. Ils terminèrent leur entraînement vers midi et rentrèrent chez eux. Aprés avoir mangé, Tokri monta dans sa chambre et inspecta ses poches de projectiles. Ces derniers étaient sans dessus dessous.

Bon je vais arranger un peu tout ce bordel, puis j'irai rejoindre Haruka comme je le lui ai promis.

Tokri tria donc ses armes. Une pochette comportait trois compartiment. Il sépara les kunais des shurikens dans un premier temps. Puis, dans la poche de droite, il réserva le dernier compartiment à ses kunais explosifs(seuls techniques de Fuinjutsu qu'il savait faire). Dans le dernier compartiment de gauche, il rangea ses sembons.

Une bonne chose de faite! Maintenant go chez Utika. Je ne suis pas trop en retard pour une fois.

Une fois arrivé chez Utika, Haruka lui sauta dessus.

(Haruka) Tokri! Il était temps!

(Tokri) Qu'est ce que tu racontes? Je ne suis pas en retard pour une fois...

(Haruka) Non, t'es pile à l'heure! (sourire) Tu aurais pu arriver en avance.

(Utika, en riant et en arrivant derrière Haruka) Tu exagéres. Tokri est déjà très gentil de t'entraîner au corps à corps.

Tokri adressa un sourire à sa tante, puis rejoignit le terrain d'entraînement que la team Gomaki occupait autrefois. A présent, seul Gomaki et Nika s'y entraînaient. Ces derniers n'étaient pas présent ce jour là.

J'ai bien fait de les confier toutes les deux à Utika. Mila reçoit une formation de médecin actuellement et je suis sûr qu'elle est promise à un bel avenir. Quand à Haruka, je suis prêt à parier qu'elle ferait une très bonne ninja.

Tokri leva les yeux au ciel.

J'avais quelques doutes... mais je pense que la naissance de The Judge n'est pas une erreur finalement. Déjà deux vies de sauvé, c'est un début.
Ceette pensée permettait à Tokri de tenir. Aprés la désertion de ses amis et la mort de Kiame, Tokri a bien crût qu'il allait devenir fou. Mais agir en tant que The Judge lui avait donné un nouveau sens à sa vie, tout comme s'occupait de Haruka.

Qui sait? Si elle devient un jour genin, je m'occuperai peut-être de sa formation?

(Haruka) Tu penses à quoi Tokri?

(Tokri, tiré de sa rêverie) Hein? Oh rien de spécial...on le commence cet entraînement?

Tokri et Haruka s'entraînérent durant toute l'aprés-midi. L'Utak constata, satisfait, que la jeune fille possédait un cocon de potentiel en Taijutsu.

Elle n'a que treize ans pourtant... peut-être était-elle habitué à se battre dans les bas quartiers?

Alors qu'il la raccompagnait chez Utika, Tokri lui posa cette question:

(Tokri) T'as déjà pensé à ton avenir?

(Haruka, en haussant les épaules) Bof, pas tellement. Jusqu'à ce que The Judge me sauve, j'étais persuadé que j'allais mourir jeune donc bon.

(Tokri) … et maintenant?

(Haruka) … j'en sais rien du tout.

(Tokri) Ca te dirait d'entrer à l'Académie ninja?

(Haruka) T'es sérieux?

(Tokri) J'en ai pas l'air?

(Haruka) Ouais, question stupide. T'es toujours sérieux.

Ca se voit que tu ne m'as pas connut quand Sarouh vivait chez moi...

(Tokri) Utika et Ryul sont en train de faire des démarches pour t'adopter. Il m'ont proposé de devenir ton parrain et j'ai accepté (continue sans prêter attention au regard stupéfait de Haruka) Une fois tout cela fait, nous irons t'inscrire à l'Académie...si tu est d'accord bien sûr?

(Haruka) Tu parles que je suis d'accord!

(Tokri) Tout cela devrait prendre un mois. Les démarches sont déjà engagé concernant l'adoption et je ne pense pas que cela sera long.

Cette petite a besoin d'une famille...

(Haruka, enthousiaste) Génial! (plus bas) Merci Mr The Judge

Tokri esquissa un petit sourire...

De rien, Haruka...

Ils étaient arrivé chez Utika.

(Tokri) Demain même heure?

(Haruka) Ouais!

(Tokri) A demain, petite soeur...

(Haruka, surprise) Tu … me considéres comme ta soeur?

(Tokri) ...vas pas le répéter, ok?

(Haruka) On veut garder son image de gros dur hein? T'inquiétes...frérot.

Elle rentra chez elle. Tokri rejoignit à nouveau le terrain d'entraînement et s'exercea à insufler son chakra fuuton dans la lame de son katana. Il frappa dans un arbre, la lame s'enfonça profondément mais ne le trancha pas totalement.

Fallait s'en douter. Plus l'arme est grande, et plus il est difficile d'y insufler du chakra...

(???) Toujours à s'entraîner?

(Tokri, rangeant son katana sans se tourner) Toujours, Mila.

Tokri se tourna vers la jeune femme. Très jolie, avec ses cheveux bruns coupés courts...

(Tokri) Que veux tu?

(Mila) M'entraîner, si ça ne te dérange pas?

(Tokri) T'entraîner?

(Mila) Bah ouais, tu entraîes bien Haruka. Pourquoi pas moi?

(Tokri, en souriant) T'es jalouse?

(Mila, croisant les bras et faisant semblant de bouder) Ca se voit tant que ça?

(Tokri, qui ne pouvait s'empêcher de sourire) Tu mens mal en tout cas ... Je suis de bonne humeur, t'as de la chance.

Tokri passa la fin de l'aprés-midi à initier Mila aux bases du Taijutsu. Lorsque le soleil s'était couché depuis bien longtemps, Tokri l'a raccompagna chez elle.

(Mila) On remet ça demain?

(Tokri) Ca me gêne pas.

(Mila) Merci...t'es un mec bien, malgré ton air froid.

(Tokri, quelque peu gêné) Je vais..prendre ça comme un compliment.

Mila ria et embrassa Tokri sur la joue, puis rentra. Tokri suivit son exemple et rentra chez lui.

Haruka et Mila...toutes deux ont été victime de viols et de coups...et pourtant elles semblent si forte. Pourquoi seuls les gens bien ont à subir ce genre d'horreur? Et Haruka? Elle semble tellement mature...

Tokri rentra chez lui et s'avachit dans son canapé.

The Judge a fait ce qu'il avait à faire pour ces deux-là...maintenant c'est à Tokri Utak d'agir. Je serai leur ange gardien et je les protégerai, elles n'ont plus à souffrir à présent.

(Okioto) Tiens, tu es rentré?

(Tokri) Ouaip. J'ai passé la journée avec Haruka et Mila...

(Okioto, un petit sourire taquin en coin) Avec Mila?...

(Tokri) Commences pas, j'ai assez reçu de conneries avec Nika...

Ca fait un bail que je l'ai vu d'ailleurs...

(Okioto, jetant une lettre au visage de Tokri) T'as reçu ça au faite...venant d'un type louche.

(Tokri, jouant faussement le surpris) Louche?

(Okioto) Me prends pas pour un con...c'est de Sarouh n'est ce pas?

(Tokri) Tu l'as lu?

(Okioto) Qui d'autre t'enverrait une lettre de cette maniére, excepté Sarouh?

(Tokri)

(Okioto) Honnêtement, je m'en fous que vous gardiez contact. Mais si tu te fais pincer, tu es mal. C'est un déserteur je te rappelle.

(Tokri) Je le sais bien.

(Okioto, posant une main sur l'épaule de Tokri) Ne t'embrouilles pas frérot...

Le jounin laissa son frére seul. Ce dernier lut la lettre, légèrement surpris d'avoir reçu une réponse...sa lettre étant légèrement salé et écrite sous le coup de l'émotion(peu de temps aprés la mort de Kiame):

Salut,
Bon, me permets encore de t’appeler l’ami car rien n’a changé de mon point de vue. J’ai deux questions : Si Mutika vient j’peux me l’faire ? Sa connerie est largement plus grande que lui...
Deux: comment Kiame est il vraiment mort ? Nous n’étions pas intimes mais il comptait à mes yeux. Je sais tu me crois pas ... Bref comment va ton entraînement ? Moi, j’vais apprendre les sceaux, c’est vachement passionnant. Recontacte-moi dés que tu peux !


Tokri posa la lettre, surpris. Sarouh... Tokri ne savait vraiment plus quoi en penser. Peut-être n'avait-il pas changer aprés tout? L'ex-Gensouard voulait se venger de Mahou, il n'avait donc pas eût d'autre choix que de se tourner vers Arasu...

Faut que je me demmerdes pour le trouver avant qu'il ne fasse une connerie...Mais comment le convaincre...C'est très simple: je vais mener mon enquête à Mahou et découvrir qui est le responsable du massacre des Tsumyo. Certainement une personnalité politique, ordonner le massacre de tout un clan n'est pas donné à tout le monde. Je dois guider la soif de vengeance de Sarouh, lui donner un visage...

Tokri rédigea une réponse, à présent persuadé que son ami n'était pas mauvais. Ce n'était qu'un homme voulant venger ses proches...et il avait besoin de son aide.

Je donnerai cette lettre à notre âne demain.

Tokri monta dans sa chambre, posa les lettres sur son bureau et sortit la tenue de The Judge de son placard.

The Judge, mon ami, on repart en chasse ce soir...


Dernière édition par Tokri Utak le 30/4/2009, 21:29, édité 1 fois
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 11 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Otarin 3/3/2009, 19:56

(Flash-back)

Seïkakugan,
Ce mot c’est ma vue, emplie des endroits visités et des personnes connues. Ce mot c’est encore un mot fantaisiste que personne ne connaît, dont tout le monde ignore jusqu’à son essence même. Tout le monde sauf moi, et les Rekaïshi. Mais eux, ils ne sont pas importants. Ce ne sont que des personnes qui recherchent la force par-dessus tout et rejettent la faiblesse. Et pour mes parents la faiblesse c’était moi. Donc je ne les aime pas. Mais c’est une richesse qu’ils m’ont légué, un diamant qui vaut plus que tout. Un dojutsu…

Seïkakugan,
À ce simple mot ma vision change, s’améliore, devient précise et lointaine. Cette vision est un cadeau de la nature, elle aussi si belle. Une vue périphérique, qui peut voir environ à cinquante mètres un chien se gratter l’oreille où un lapereau bondir. De plus loin je ne distingue que des formes imprécises, floues. Ce mot c’est aussi quatre trait noirs qui partent de la pupille et se dispersent aux quatre côtés de mon œil. C’est encore quelque chose d’agréable quand je l’utilise mais de fatiguant à la longue, d’épuisant même.

Chaque jour j’essayait de trouver Sheinji, sans succès. Il restait caché à mon œil, introuvable. Cela faisait plus d’une semaine que je le cherchait à tort. Il m’avais dit de ne pas penser à lui. Que je devais faire semblant de rien. Mais il m’intriguait, sa capacité à me dire ce que je savais alors que je ne le connaissait que depuis quelques minutes. Il m’avais dit qu’il me contacterait plus tard et j’attends cette occasion pour le revoir. Assis sur un arbre je l’attends.

(Hogiko)
Otarin descend de la tout de suite j’ai quelque chose à te demander.

Y pouvait pas tomber mieux que pendant ma séance de repos?


(Moi)
J’arrive.

Je me relève, m’étire et fait bien exprès d’être très long et gonflant.

(Lui)
Et bien grouille toi, j’ai pas que ça à faire! J’ai du travail bordel!
(Moi)
C’est bon chuis pas ton chien!! J’ai le droit de me reposer un peu quand même.
(Lui)
Viens voir ici, et presse.

Son air sérieux me fait alors blêmir, je deviens blanc. La raison étant qu’aucun Genin n’aime avoir en face de lui un Jounin fâché, en plus si c’est contre ce Genin qu’il est fâché.

(Lui)
J’ai remarqué que tu était souvent plus à tes rêveries qu’à ton entraînement. Que ce passe-t-il en ce moment?
(Moi)
Rien, absolument rien.
(Lui)
Toi tu me cache quelque chose.
(Moi)
Mais non je te jure, il n’y a rien.
(Lui)
Si le mensonge se lit dans tes yeux et tu te trahit quand tu parles. Je n’aime pas que l’on me mente. À partir de demain je te ferais surveiller par quelqu’un tout le temps.
(Moi)
Oh non!!! C’est pas possible. J’en ai marre, je pense que j’aurais jamais du t’écouter quand tu m’as si gentiment, en m’assommant, d’être ton élève.
(Lui)
Tu n’avais qu’à me dire la vérité. J’ai horreur des menteurs.

Cet affront est la fin de mes espérances de revoir Sheinji…à moins que…

* * *


Il faut que je le retrouve, que je lui dise mon embarras. Je pense savoir où le trouver. Je coure à perdre haleine. Ce coin est réputé pour être visité de tous. Par chance je le perçoit quand j’arrive près de la place. Personne ne me suit. Grâce à mon œil je sais que personne n’est à mes trousses.

(Moi)
Sheinji, vite viens. Il faut que je te parle.
(Lui)
Et oh, on ne me convoque pas comme un vulgaire chien. En plus je t’ai dis de ne pas venir me voir.
(Moi)
Mais c’est une urgence.
(Lui)
D’accord mais vite, ce soir je suis convoqué par le Kage. J’ai une mission.

Nous allons nous asseoir à la table d’un bar.

(Lui)
Bon qui a-t-il?
(Moi)
Et bien il faut que je parte, mais je ne peut pas être tout seul. Accompagne moi.
(Lui)
Comment?!? Tu es fou. Je ne pourrais pas partir.
(Moi)
Il faut que tu m’aides. Je dois partir avant demain.
(Lui)
Je ne dis pas oui, mais tu m’attendras demain matin au bar à côté de chez toi. Je viendrais et nous en rediscuterons. Mais je ne te promet rien. Pourquoi veut tu partir?
(Moi)
Hogiko veut me faire surveiller. Il n’apprécie pas que je ne lui dise pas tout. Ma décision est peut-être un peut excessive mais j’y tient.
(Lui)
Je n’aurais pas fait ça mais bon, ce n’est pas grave. C’est ton choix. De toute façons ce n’est pas sur que tu partes, cela résoudrais le problème mais bon.
(Moi)
Bien, demain je serais au point de rendez-vous.
Sur ces mots je m’en allait. Déprimé.

* * *

Tapi dans l’ombre du bar j’attends. J’attend Sheinji qui ne se montre pas. Il va probablement venir mais je n’en suis pas sur. Les heures filent et je prend une bière. Je la décapsule et la porte à mes lèvres quand la porte s’ouvre et Sheinji et trois autres personnes arrivent. Je pose la bière.

(Sheinji)
Otarin grouille toi viens, finalement j’accepte. Il y aura plus de personne que prévu.

Je les suis alors et je vois des policiers à nos trousses.

(Un homme)
Sheinji monte sur mon dos et ralentis les le plus possible.
(Sheinji)
Ok Hayamaru. Jaune gangue invisible!!

Les gardes sont ralentis mais ils avancent toujours.

(Hayamaru)
Quelqu’un saurait lancer un kunaï explosif pour les ralentir?

Ils sont à environ deux cent mêtres de nous. Je me décide quand même à tenter.

(Moi)
Je pense pouvoir y arriver.

Je prend alors de ma poche un de mes kunaïs et le lance de toutes mes forces sur les policiers. Ils les atteint presque et explose près d’eux. Cette fois ci je peux enfin sortir du village…
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Message par Lisa 4/3/2009, 03:55

« Taupe là » (Lisa Paho (1)

Il y a trois ans, si on m’avait dit que je finirai par tout savoir de l’élevage du vers à soie, je me serai ouvertement foutue de vous.
Il faut dire qu’il y a trois ans, je vivais dans une pièce moisie, où les coins étaient rongés par l’humidité, et je n’avais pas une pièce en poche.

Mais les choses avaient relativement changées. Heureusement d’ailleurs.
Depuis quelques mois, déjà, je ne faisait plus parler de moi, il faut dire que j’avait pas mal de chose à faire, et une fois devenue Chuunin, je m’était quelque peu désintéressée des missions : J’avais un empire commercial à gérer, enfin, « empire. » Je me plait à le croire, c’est déjà ça.

Ce matin là, je m’était réveillée aux aurores, car si auparavant je m’autorisais la grasse mat’, je ne pouvais plus le faire : Si je dépassais l’horaire de sommeil, je me mangeais un seau glacé de la part de ma grande tante, qui pensait que c’était l’effet de l’eau gelée qui donnait au Paho un teint aussi exquis (comprenez : blanc)


J’aime particulièrement le matin : Je me colle contre ma fenêtre, ou m’assoit sur le rebord et je m’allume une petite cigarette, en regardant le soleil se lever sur Chikara. C’est l’un des rares moments de calme, dans notre domaine. A l’Est on peut voir le temple de Chikara, dont les hauts toits pointus surplombent la ville. Si j’apprécie ses moments de calmes, c’est parce que dans le domaine ils sont rares : Dés que le soleil est haut dans le ciel, on entend les femmes de la famille chanter, les enfants qui jouent, ou alors qui s’entraînent. C’est toujours continuellement le bruit, et le soir, autour du feu, comme à l’époque où nos ancêtres vivaient en nomade, c’est la fête continuellement, ainsi que des chants, des rires et autres. Cette ambiance peut sembler sympathique, mais à la longue, quand on est la seule qui doit se lever à cinq heure du mat’ et qu’on est accessoirement la chef du clan.. La joie de vivre, c’est chiant.

Enfin, le dimanche, quand j’arrive enfin à avoir quelques heures de sommeils en plus, je suis généralement réveillée par les ronflements de l’espèce d’amibe inutile, au QI de lémurien, qui vient squatter mon lit parfois. Ma réaction, même après prés d’un an de vie commune, est heureusement, toujours la même.

« BON DIEU DE BORDEL SORT DE LA CONAAAAAAAARD ! »

Généralement, une fois sur trois, Awanjo sursaute et se vautre au sol, et la simple vue de cette scène, les quatre fers en l’air, et l’impression de s’être pris 200 000 décibel dans les oreilles de bon matin, qui se fixe sur son visage d’ahuri, à le don de me mètre de bonne humeur pour toute la journée. Pas étonnant que j’aime le dimanche.

Mais les autres jours, le boulot ne manque pas. Vous pouvez pensez qu’être chef de clan, c’est le tip top, c’est faux, rien n’est plus compliqué, d’autant plus que je dois être sur deux champ à la fois : Non seulement la moitié des gens du clan sont Ninja, ce qui me force à me tenir au courant de ce qu’ils font, et m’occuper de leurs carrières afin d’être sur qu’ils ne nous fassent pas une réputation de bras cassés – ce dont je faisait très bien toute seule. Mais le problème est que si la moitié du clan se dirige vers la voie des Shinobi, l’autre moitié... c’est notre véritable gagne pain.

Si je parlais de la soie, tout à l’heure, c’est tout bonnement car nous sommes dans ce commerce. Et c’est là le problème, à la fois je dois me tenir au courant des aléas financier du milieu de la soie, et de l’autre, être un vrai chef de clan Ninja. De ce fait, je dois doublement bosser..

Les matins sont tous les mêmes : Une fois réveillée et après avoir avalée un rapide petit-déj’, la meilleure partie de la journée arrive : l’entraînement.
Si je passe désormais 4/5 de ma vie dans un bureau, entourée de papier, de bouliers et de membres de ma famille à me filer des conseils, pour autant je n’en reste pas moins une Kunoichi. Et il faut l’avouer, taper dans des sacs de sables, ça détend comme rien d’autre..


Donc, ce matin là, Alors que je dormais tranquillement sur un dossier, Shizu, ma grande tante, était venue me frapper avec une poêle pour me réveiller.


« -Maaaaanaaaakuf ! Gné...Qu’é Gn’y a ? »
« Tu devrais aller voir dehors. »

Ce que je fis, non sans traîner les pieds au sol. Un petit attroupement de Paho se tenait dans le jardin, prés de la porte de notre domaine. Il faut dire qu’on pouvais difficilement louper ce qui les avait attirés : Devant la porte, se trouvait un trou énormissime. Un vieil homme du clan se retourna vers moi :

« Lorsqu’on c’est réveillé, il était déjà là »
« Mais personne n’est entré en effraction ? »
« Justement, c’est bien cela le problème... »

Je ne put m’empêcher de me gratter la tête d’incompréhension : d’où menait ce trou ? Déjà, pas de l’autre coté du mur, ce qui aurait pu être une bonne explication, mais nous avions vérifié. Aussi, devant l’inconnu, le danger pour notre domaine (et avant tout, la perspective de pouvoir me défiler d’une journée entière de paperasse) je pris la décision d’aller dans le trou, moi-même, afin de découvrir où il menais..
Parce qu’il s’ennuyait à mourir, et que passer une journée seul dans le clan était autant de chance que de finir mort avant le coucher du soleil, Awanjo m’accompagna et bientôt équipé de casque à bougie, nous descendîmes dans le trou. Attachés à une corde, elle-même attachée au pilier de la maison, je fut surprise de voir qu’il n’était pas si profond : A peine trois quatre mètre, néanmoins, arrivée en bas, je vit qu’une véritable galerie avait été creusée, et vu que le néant y était palpable... on avait bien fait de s’armer de casque à bougie.
Alors que je rampais à quatre pattes, les coudes déjà abîmés et en toussant, je du me retenir pour ne pas envoyer des coups de pieds à l’abruti derrière moi. Visiblement Claustrophobe, mais préférant ce faire arracher une burne plutôt que de l’avouer, Awanjo, en bon Korove désireur de faire chier son monde, commença à parler.


« Finalement.. C’est un peu comme venir au monde, ou alors aller au paradis. »
« Mais de quoi tu parle ? »
« Je sais pas, et si il y avait une allégorie au trou ? »
« Tu va voir, mon pied dans la geule, la voilà l’allégorie ! »
« Ne soit pas violente, et regarde plutôt toutes les connections intelligente que je fais ! »
« Tsss.. »

Enervée, je décidai de continuer, quand je sentie qu’il s’arrêtais derrière moi, et me retournai :

« Quoi encore ? »
« J’en ai trouvée une meilleure ! »
« Et c’est quoi ? »
« Des taupes. »

J’allais me mettre à l’engeuler de nouveau, lorsqu’une odeur m’attira, dans le noir, et ma bougie s’éteignit sur le champ. Ce ne fut que lorsque je pu l’allumer de nouveau, que je poussa pendant un court instant, un profond soupir, qui se transforma en braillement strident, bientôt suivit par celui D’Awanjo.

Devant moi, se trouvait une paire de crocs immense.
Jusque là, je ne croyait pas à l’existence de taupes mutantes carnivores, mais jusque là, je ne croyait pas non plus à l’existence de taupes carnivores tout court.

Y a pas à dire, être chef de clan, ça craint.

(la suite bientôt..)
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Message par Desui 4/3/2009, 20:42

« Putain la galère, obliger de me lever pour aller m'entraîner... »

Le soleil était maintenant levé depuis longtemps, j'aurai dit qu'il était neuf heures. J'enfilais mes vêtements en vitesse et descendis les escaliers en trombe. Mon père était déjà parti au restaurant bien sûr .
Je vous ai déjà parlé de lui ? Il tient le plus fameux restaurant de pâtes de Chikara. En effet, durant sa jeunesse mon père voulut devenir ninja, mais il ne put pas... A chaque fois qu'il tentait de contrôler une technique son chakra faisait des siennes et s'emballait. Il s'est donc résolu à développer sa seconde passion : la cuisine . Il se trouve que justement, grâce aux enseignements basiques qu'il reçut et à son entraînement de cuisinier mon père se découvrit une affinité : les pâtes ! Certains parmi vous doivent penser que je compare son talent de cuisinier au pouvoir ninja mais non, il a réellement inventé des techniques à partir de pâtes, pour le plaisir de ses clients ! Toujours est-il que je ne possède – heureusement – pas ce trait de mon père.

Une fois que je fus prêt, je pris mes affaires et partis en direction de l'arène. Il fallait que je m'entraîne au taijutsu pour renforcer mon corps.

« Alors le serveur, prêt pour l'entrainement ? »

C'était un chuunin de Chikara dont je n'arrivai pas à retenir le nom. Je l'avais rencontré juste avant de rentrer à l'académie. Mon père me l'avait présenté voulant tester mes chances de devenir ninja et, entendant que mes seuls antécédents sportifs étaient serveur au restaurant, il m'avait ri au nez. Suite à quoi il m'avait fait passer un entrainement très dur et je ratai presque la plupart des épreuves, mais mon endurance étonna le personnage qui me fit travailler pour acquérir l'équilibre et la vitesse, ou quelque chose qui y ressemble un peu !

« Tu vas voir, aujourd'hui je te renvois chez toi le vieux ! Lui répliquai-je »

Je retirai mon t-shirt et me mettais en garde. Mais il était déjà sur moi ! D'un vif coup de pied je le repoussai mais il se ratrappa grâce à un salto,c'est qu'il s'améliore le salaud ... Foutu chûunin, il savait déjà trop bien comment je me battais ! Il me sourit, m'attendant prêt à répliquer sournoisement... Mais à ce jeu là, je le battais ! Je fonçais en ligne droite et plongeai dans ses jambes en créant un clone. Il tomba à terre et j'attrapais son bras pour lui faire une clef de bras, je le tenais !

« Substitution ! »

Je ne tenais dans ma main que l'une des chaises placées sur le coté !

« On a pas le droit à ça,criai-je !
- Tu t'es bien cloné toi non ? »

Je pensais le surprendre en me retournant et en l'attaquant au même moment, mais il s'était décalé légèrement sur le coté si bien que je frappai dans le vide et, profitant de ce court moment, il m'assena un coup de genoux magistral dans les côtes ! Je m'écroulai par terre.

« Alors, comme ça tu es genin ? Je ne sais pas comment tu as fait ! Les vieux battent toujours les jeunôts hein, dis le ! »

Disant cela il mis son pied sur ma tête.

« Les vi...cieux gagnent toujours ! Substitution ! »

Je me substituais avec la fameuse chaise sur laquelle il avait maintenant le pied et lui envoyai un coup de pied dans le dos !

« ALLEZ J'T'AI EU ! LE POUVOIR AUX JEUNES, REND TON BANDEAU ! »

Fallait bien que j'en profite, ma première victoire ! Soudain, une masse gigantesque vint s'écraser sur moi en un coup de poing dans le sternum. J'avais du mal à respirer, et comment avait-il pu aller aussi vite ? Je ne lui connaissais pas une vitesse aussi grande ! Me portant jusqu'à l'infirmerie, il m'ajouta :

« Désolé, tu attendras d'avoir des poils avant de te la jouer ! »

Je reprenais mon souffle et mes affaires puis rentrai chez moi. Mais comment avait-il pu se relever aussi vite ?

* Il est chuunin d'accord et passe ses journées à l'arène, mais de là à aller aussi vite ! *

Je rebroussai chemin pour aller lui poser la question, quand j'entrai il m'apostropha :

« Déjà prêt pour une nouvelle correction ?
- Non, j'ai besoin que tu m'expliques quelque chose, comment as tu fait pour aller aussi vite ?
- Ah ça, une technique toute bête, mais vu ton quotient intellectuel ça ne m'étonne pas que tu n'y ai pas pensé ! La plupart des genins voulant essayer cette technique ne s'y prennent pas assez bien pour la réussir totalement . Il suffit de concentrer ton chakra dans tes jambes et de le libérer par tes pieds à chaque pas, ça te donnera une grande accélération en plein combat ! Toutefois je doute que tu y arrives tout de suite vu ta maitrise du chakra... »


Une technique toute bête, mais vu son utilité je n'allai pas cracher dessus ! Je le remerciai et partis tester cette technique. Je marchais en direction d'un petit coin en dehors de Chikara que je m'étais approprié. Une légère brise soufflait sur le sable du désert pendant le soleil tapait contre les rochers perdus dans l'immensité dorée.
Je commençais par méditer durant une heure en tailleur sur un rocher. Cette étape de mon entraînement me permettait de reprendre mon calme, de préparer mon chakra. Mais c'était celle que j'aimais le moins, rester assis à rien foutre sous un soleil de plomb ? Chiant à mourir ! Je m'appliquai tout de même. Sentir le pierre brûlante sous mes cuisses. L'oublier. La brise rafraichissante sur mon visage. L'oublier. Le soleil écrasant. L'oublier. Il ne restait plus que mon corps et mon esprit, qui ne formaient qu'un. L'union.
Je pouvais me concentrer sur mon chakra, le ressentir à travers tout mon corps et me préparer à l'utiliser. Je vérifiais que j'avais assez d'eau et partit courir dans le désert pour m'entraîner, je ne risquais rien après tout, je suis un local ! Je ne disposais d'une très grande réserve de chakra et j'avais du mal à bien l'utiliser. Je courrai pour rester toujours en mouvement mais j'essayais d'accélérer d'un coup grâce à la technique. Il avait raison, c'était facile à faire, mais je n'accélérais pas beaucoup !
Le lieu choisi n'était pas génial pour faire un marathon, mais je réussis à lui trouver une utilité : le sable. C'est vrai après tout, c'est la seule chose qu'il y a dans le désert donc autant lui trouver un avantage... Ici, je remarquais lors de mes accélérations que le sable faisait des grandes éclaboussures. Bon, bravo, certains parmi vous doivent penser que je n'ai pas inventé l'eau tiède, mais si (enfin pas pour l'eau tiède ! ) , lorsque je ne propulse pas assez de chakra le sable ne s'écarte pas beaucoup et je n'accélère presque pas ! Il faut que je lâche beaucoup de chakra et la même quantité dans chaque pieds ou je n'arriverai pas à avoir de bonnes accélérations !
J'étais exténué, mais j'avais compris deux ou trois choses sur le contrôle de mon chakra ! Il ne me restait plus qu'à reprendre vers l'est pour rentrer ! Je sortais ma boussole et cherchais l'ouest.
MA BOUSSOLE ?!?!

Oh non, impossible ! J'habitais Chikara, je savais bien qu'il ne fallait pas sortir du village sans eau et sans boussole ! Je regardais autour de moi mais il n'y avait que cette étendue de sable ! En plus à voir le soleil au zénith, il devait maintenant midi, merde alors ! Je m'arrêtais et réfléchissais... Il devait bien avoir un moyen de s'en sortir !
*Réfléchis, Réfléchis ...
CERVEAU EN ... LIQUEFACTION ! *


C'est pas possible, je vais crever de chaud sous ce soleil et si des monstres passaient ? Je m'asseyais dans le sable la tête dans les mains et je me reposais.

« Eh oh, c'est vous le couillon qui courrait dans le désert ?

-Pardon ?
-Le couillon qui court dans le désert ! C'est vous ? »

J'avais une apparition, un homme tout vêtu de noir surgi de nul part !

« Je sais que vous n'êtes qu'un mirage, une hallucination provoquée par mon subconscient qui est, comme moi d'ailleurs, totalement effrayé. »

L'homme me regarda et s'éloigna. Je me rassis et remis la tête dans les mains, heureux d'avoir chassé l'illusion. J'entendis du bruit et je vis un espèce de mini-rhinocéros me foncer dessus ! Et ce machin-truc, il allait vite ! Le temps de me relever, je vis l'affreuse bête arriver sur moi et m'administrer un coup dans les bijoux familiaux à l'aide de sa corne !

« Date arrête ça tout de suite, il ne veut pas de notre aide il se débrouillera tout seul ! Le réprimanda l'homme-illusion.
-Mais attendez, vous êtes réels ! Alors, ce coup dans les boules aussi ! AIIIIIIIEEEE merde, ça fait plus mal quand on sait qu'il est vrai, enfoiré revient ! Dis-je, aidez moi ! »

La bête se rapprocha de l'homme qui vint m'aider à me relever. Il m'emmena jusqu'à sa caravane situé peu loin dans le désert. C'était un ensemble de tentes. Il me fit entrer dans une tente de laquelle émanait beaucoup de fumée. Quand je fus rentré je trouvais en fait l'endroit plutôt spacieux pour une tente. Il y avait un autre homme dans la tête qui ressemblait étrangement à l'homme-qui-est-pas-une-illusion. Voyant le dessin de rhinocéros sur certaines tentes, je comprenais que cette tribus devait vénérer cet animal puisqu'ils en maîtrisaient tous l'invocation.

« Eh les mecs, j'ai trouvé un ninja de Chikara dans le désert ! (mon sauveur)
-Oh non putain, on va encore devoir le raccompagner ! (inconnu)
-Ben non, il peut pas rentrer sans nous, et puis il est de Chikara, on devait l'aider ! (mon sauveur)
-Euh excusez moi, mais comment vous vous appelez ?
-Je ne me suis pas présenté ! Je suis Hatamo du clan Osamu, nous sommes des nomades résidant principalement dans le désert chikarien et nos règles nous obligent à t'aider .
-Bon alors je voudrais bien avoir quelque chose à boire si c'est possible ...
-Si c'est possible ? Mais allez, viens te torcher la gueule avec moi ! (inconnu)
-Excuse le, c'est mon frère, Masao, il passe ses journées à boire ... (Hatano)
-C'est pas grave du tout, c'est pas un problème, il faut l'accepter ! D'ailleurs, puisqu'il insiste tant, je ne PEUX pas refuser, passe moi un verre Masao s'il te plait ! »

Après quelques verres, tout le monde semblait plus détendu. Je pus en apprendre plus sur ce clan.

« Et pourquoi vous restez à errer dans le désert ? (Desui)
-Et ben, on aime bien ici, on est tranquilles pour boire et se taper dessus personne vient nous emmerder, des orgies magnifiques, on est sous l'emprise de personne... (Hatano)
-Et vos femmes ? Vous les trouvez comment ? (Masao)
-Alors ça, c'est plus dur, il faut chopper celle qui essayent de traverser le désert seules... Soit on l'enlève, soit on lui propose de l'aider et on l'enlève... Mais finalement elles nous aiment bien ! (Masao)
-Masao, dis pas n'importe quoi, toi t'es obligé d'enlever les femmes, moi elles viennent toutes seules ! (Hatano)
-Hahahah ! Elles viennent toutes seules ? Si on doit les enlever c'est justement parce que ton haleine putride les repousse ! (Masao)
-Mon haleine putride ? Mais, on a beau être en plein désert, il m'arrive de me laver au moins et ma dernière copine n'avait pas la tête du babouin aprivoisé par la tribus nécro-zoophile ! (Hatano)
-T'as dis quoi là ? (Masao)
-J'ai dit que ta dernière copine était comme les ruines de chikara : un vieux monument ! Mais en moins visité bien sûr ! (Hatano) »

Masao s'énerva d'un coup et sauta sur son frère avant de l'entrainer en dehors de la tente. J'en profitais pour finir la bouteille de leur alcool étrange. En sortant j'aperçus qu'ils avaient tout deux invoqués un petit rhinocéros et ces deux derniers se battaient , en même temps que leurs maîtres. S'il y avait des liens de parenté chez les invocations, j'aurai juré que ces deux rhinos étaient aussi frères...

« Mais arrêtez de vous battre ! »

Une femme était sortie d'une autre tente et essayait de les séparer. Elle me glissait qu'à chacune de leur querelle ils détruisait quelques choses et que ça commençait à insupporter les autres personnes de la tribu. Je m'interposais en lui disant de me laisser faire.

« Allez les mecs, s'pas grave arrêtez ça et t'as le droit d'aimer les moches Masao ! Et puis, si ta dernière copine ressemble à un babouin, t'es peut-être zoophile, tu pourras te faire des potes dans votre autre fameuse tribu !(Desui)»

Masao arrêta d'attaquer son frère pour reporter son attaque sur moi. Vu sa tête, même si ma plaisanterie était destinée à le faire réagir j'avais du aller trop loin... J'avais oublié un instant qu'il vénérait les rhinocéros et je venais de le traiter de zoophile, mauvaise pioche ?

« Hey connard, viens par là, ça va barder ! T'es qui pour parler comme ça toi ? On pourrait te laisser crever au soleil et venir récupérer ta carcasse pour la donner aux vautours, mais mon frère te sauve et tu décides d'insulter la tribu entière ? Je te défie en combat singulier ! (Masao) »

Alors là j'étais sidéré, comment pouvait-il prononcer un si long discours après avoir bu autant ? Il boitait mais aurait-été capable de nous raconter toute sa vie en trois volumes sans s'arrêter... Stupéfiant.

« Masao, pas la peine de le défier en combat singulier ! Tu sais que t'as un peu bu, on s'est un peu énervé, il a essayé de...
-J'M'EN TAPE, IL PARLE PAS COMME CA DE MA MEUF ! IL A OSE TRAITER UN OSAMU DE ZOOPHILE : (Masao)
-(en aparté)Bon, ben, euh, alors, en fait, Desui, je suis désolé, mais il vient de te lancer un combat singulier...
-Mais attend, alors, je dois le tuer ? Mais je veux pas, enfin...
-Non non, ne t'inquiètes pas ! Tu dois juste le mettre K.O. Mais le problème c'est qu'il faut parier quelque chose pour participer à ce duel... (Hatano)
-Ouais parier, ouais, c'est ça, mais euh, on a le droit à tous les coups ?
-Tous... (Hatano)
-ALORS CONNARD, TU TE RAMENES ? J'VAIS T'EXPLOSER ! (Masao)
-Et je parie quoi moi ? J'ai rien sur moi... 
-ALORS T'AS RIEN A PARIER ? BEN TU DOIS PARIER TA VIE ALORS ! (Masao)
-Si tu perds tu devras être son esclave jusqu'à ce qu'il décide de te relâcher... (Hatano)
-Ben c'est bon alors, je perds et il dessaoule un peu puis il me relâche ! Je parie ma vie !
-Non, qu'est ce que tu crois, Masao te garderas comme esclave pour toutes ses taches ménagères ! La dernière esclave il ne l'aimait vraiment pas, il lui demandait de venir l'essuyer à chaque fois...
-Merde, bon, Masao qu'est ce que tu paries toi ?
-J'dois parier quelque chose de valeur équivalente j'pense... Je parie mon pendentif avec la corne du Grand Rhinocéros ! »

Des soupirs se firent entendre dans la foule maintenant amassé autour de nous. Si j'en croyais la vieille dame derrière moi, c'était un objet vraiment rare, mais, pour moi ça ressemblait juste à une vieille corne... Mais je n'allais pas insulter son grigritout moche, après tout, j'étais perdu en plein désert, à moitié bourré et j'avais oublié que j'avais un rendez-vous avec des potes ce soir...
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Message par Tokri 7/3/2009, 23:19

L'Académie...ça me paraît tellement loin.

Aujourd'hui était le jour de la rentrée à l'Académie de Chikara. Haruka, qui avait été adopté par Utika et Ryul, avait longuement insisté auprés de Tokri pour que ce dernier l'accompagne pour son premier jour. Etant très occupé par son entraînement, le jeune homme s'était montré d'abord réticent, puis s'était laissé convaincre par la jeune fille. De toute manière, Tokri n'avait pas vraiment eut le choix. En effet, Utika s'occupait de la formation de Mila et Ryul était surchargé de travail. Masato Nagao, le directeur de l'Académie, monta sur une estrade afin de faire face à l'ensemble des nouveaux élèves et leurs tuteurs.

(Masato) Bienvenue à vous tous, futurs shinobis! Je me présente: Masato Nagao, directeur de cette académie, et je voudrais commencer en disant ces quelques mots...

Tokri avait déjà décroché. Décidemment, il ne supportait pas les discours (Tokri avait d'ailleurs toujours trouvé ceux du vieux Nagao des plus barbants) Tokri regarda autour de lui: plusieurs tuteurs étaient dans le même état que lui tandis que d'autres écoutaient attentivement le directeur. Haruka semblait à moitié captivé, à moitié endormi.

Les anciennes têtes de classe... ce serait marrant que je les affrontes aujourd'hui, je parie que la plupart ne s'entraînent pas sérieusement...

Tokri remarqua alors qu'il était le plus jeune des accompagnateurs... et certainement le seul genin. Tokri aperçut Higa Hyuuga, un petit génie qui avait appartenu autrefois à sa classe. Il avait toujours été le numéro un au Taijutsu, Izul étant la meilleure en manipulation du chakra.

Combien de branlée me suis je pris par ce mec?... Mais très sympa si mes souvenirs sont bons.

(Masato) ...et pour terminer, n'oubliez pas que ''Les jeunes, c'est l'avenir!''

(Tokri, marmonnant) On dit ''Les jeunes SONT l'avenir''...ça se dit directeur mais c'est même pas foutu de conjuguer correctement ...

(Haruka) Tu l'aimes pas?

(Tokri) Bof, il m'a pas mal emmerder pendant mes années à l'Académie. Faut dire que je foutais pas grand chose aussi donc ça se comprends...

(Haruka) J'ai du mal à t'imaginer en feignant... toi qui t'entraînes sans répit.

(Tokri) C'est tout récent. Autrefois, je n'étais pas un modèle à suivre ...

(Haruka, en souriant) Ce n'est plus le cas maintenant.

(Tokri, laconique) Si tu le dis...

Masato Nagao se dirigea vers l'Utak et sa filleul.

(Masato) Tokri Utak! Je n'aurai jamais cru vous revoir ici!

(Tokri) C'est réciproque... j'accompagne Haruka.

(Masato, s'adressant à Haruka) J'espéres que tu suivras les traces de ton parrain ... excepté les années à l'Académie.

(Tokri) Je le lui ai déjà signalé...

(Haruka) Vous inquiétez pas! Je comptes m'entraîner durement pour devenir aussi forte que Tokri!

(Tokri) Haruka, n'en fais pas trop. Je ne suis encore qu'un genin.

(Masato) A ce propos, pourquoi ne vous êtes vous pas présenté au dernier examen?

(Tokri) Réunion familiale...

(Masato) Je vois. Et il n'était pas possible de vous libérer?

(Tokri) Je n'étais pas disponible... physiquement dirons nous.

(Masato) C'est tout de même dommage. J'ai rencontré Gomaki dernièrement, il semble très satisfait de vous.

(Haruka, dans un murmure) Il dit tout le temps que Tokri a le niveau pour passer Chuunin.

(Masato) Dîtes moi, nous n'avons toujours aucune nouvelle de Mutika et Izul?

(Tokri, qui commençait à en avoir assez de cette conversation) Aucune ...

(Masato) Que c'est navrant, ils avaient tout deux un tel potentiel.

(Tokri) Ouais. Excusez-moi, j'aimerais discuter avec un vieil ami.

(Masato) Je vous en prie.

Toujours aussi chiant celui-là... Si on doit tous devenir aussi lourd en vieillissant, je préféres de loin mourir jeune.

Tokri fit semblant de se diriger vers Higa, puis bifurqua, Hruka sur les talons.

(Haruka) Tu ne voulais pas parler avec un ami?

(Tokri) Pas vraiment, ce n'était qu'une excuse pour me débarasser de ce bavard.

(???) Mais oui, c'est bien Tokri Utak!

Et merde...moi qui espérais qu'il ne m'ait pas vu...

Higa Hyuuga se dirigea vers lui.

(Higa) Alors camarade, comment ça va?

(Tokri) Bien et toi?

(Higa) Je suis mon chemin, comme nous tous. Tu accompagnes cette petite?

(Tokri) Ouais, c'est ma filleul. (regardant la petite fille se cachant derrière Higa) C'est ta soeur?

(Higa) Ouais. Elle a insisté pour que ce soit moi qui l'accompagne aujourd'hui.

(Tokri, esquissant un petit sourire) J'ai eut le droit à la même... pas vrai Haruka?

(Haruka) Ouais et alors? Ca arrangeait tout le monde tout sens!

(Higa) Et ben...elle semble être aussi énergique que toi quand tu te décides à t'entraîner.

(Haruka) Il s'entraîne tout le temps …

(Higa, avec un petit sourire narquois) Les gens changent ... J'aimerai bien t'affronter, histoire de voir ton niveau.

(Tokri) Pas aujourd'hui, j'ai à faire. Tu es passé Chuunin?

(Higa) Non, j'ai préféré attendre encore un peu. Et toi?

(Tokri) … idem.

Masato appela les nouveaux élèves à se rassembler afin d'établir les classes. Les accompagnateurs laissèrent les nouveaux étudiant et quittèrent l'établissement. Higa et Tokri se séparèrent, aprés que Tokri est promis un combat amical au Hyuuga. Tokri rejoignit Okioto au terrain d'entraînement habituel.

(Okioto) Ca s'est bien passé?

(Tokri) Ouais, sauf que Masato m'a tenu la parlote. J'ai revu Higa Hyuuga au faite.

(Okioto) OK. (envoit son katana à Tokri, qui l'attrape au vol) Bon allez montre moi à présent ce que tu as dans le ventre.

Tokri dégaina le katana de son fourreau. Les deux frères se tournèrent autour, se jaugeant du regard. Okioto lança la première offensive, paré par Tokri. Ce dernier suivit le mouvement de la lame de son frère et tenta une attaque visant à lui faucher les jambes. Okioto bondit en arrière, ce fut à son tour de parer. Le duel dura un bon quart d'heure. Effectuant une botte dont il avait le secret, Okioto désarma habilement Tokri.

(Okioto) C'est vraiment pas mal frérot!

(Tokri) Ah?

(Okioto) Honnêtement, je pense que tu t'es trouvé un nouveau talent. Continue à t'exercer chaque jour au Kenjutsu et tu deviendras une fine lame redoutable!

(Tokri, rangeant son katana dans son fourreau) Si tu le dis.

(Okioto) Bon, je vais aller au QG voir s'il n'y a pas une petite mission pour moi. Tu devrais en faire autant avant de claquer tout l'héritage de notre mère.

(Tokri) T'inquiétes, j'y avais pensé.

(Okioto) Au faite, Gomaki voulait te voir.

(Tokri) Que veux t-il?

(Okioto) Qu'est ce que j'en sais? Bon, a plus frérot.

Okioto disparut dans une volute de fumée. Tokri se rendit à la résidence des Myô. Depuis la mort de Kiame, le jeune homme n'y avait pas remis les pieds...
Tokri toqua à la porte, ce fut Falda qui lui ouvrit.

(Tokri) Bonjour madame. Gomaki est là?

(Falda) Oui, je vais te le chercher.

Falda monta l'escalier en appelant son fils, laissant Tokri patienter au pas de la porte. Le Jounin descendit aussitôt.

(Gomaki) Comment ça va Tokri?

(Tokri) Bien, je viens de terminer ma formation au Kenjutsu.

(Gomaki) Ca s'est bien passé?

(Tokri) D'aprés Okioto, j'ai du potentiel. Tu voulais me voir?

(Gomaki) Ouais. Etant donné que tu n'as pas pu participer à l'examen Chuunin, autant te renforcer un peu plus au Fuuton, tu n'es pas d'accord?

(Tokri) Tu ne voulais pas m'entraîner au Taijutsu?

(Gomaki) Ton niveau est déjà très bon pour un Genin, ça peut attendre.

(Tokri) Ok, je suis partant.

A la grande surprise de Tokri, ils ne se rendirent pas à l'ancien terrain d'entraînement de la team Gomaki, mais à la plate-forme rocheuse ou Tokri avait affronté Toshirô Okkugi.

Me demandes s'il s'est réveillé celui-là...

(Tokri) Au faite, que deviens Nika? Ca fait un moment que je ne l'ai pas vu...

(Gomaki) Faut dire que tu as été beaucoup pris ces derniers temps, entre ton entraînement et les histoires de l'adoption de Haruka. Elle a repris sa formation au sein de son clan.

(Tokri) OK. Je devrais aller la voir, qu'elle ne s'imagine pas que je la délaisses.

(Gomaki) Ouais. Bon, entraînement. La technique que je vais t'enseigner se nomme Daitoppa. Le principe est d'inspirer de l'air par la bouche, de l'amplifier en le mêlant à ton chakra Fuuton et, enfin, de le recracher de manière dévastatrice.

Joignant les gestes à la parole, Gomaki effectua une petite démonstration. Le jounin composa des signes, inspira une grande bouffée d'air et le recracha, en positionnant deux doigts aux extrémités de sa bouche. Le souffle réduisit un rocher en miette.

(Gomaki) A toi maintenant.

(Tokri) Euh... je fais comment pour mêler l'air à mon chakra.

(Gomaki) Fais un essai et je t'expliquerai ensuite.

Un essai alors que j'ai pas pigé comment on fait?... bon bah let's go...

Tokri composa les signes, inspira et recracha... de l'air sans la moindre once de chakra. Gomaki se lança dans une longue explication et demanda à Tokri de recommencer: même résultat.

Comme d'hab, je vais mettre l'aprés-midi à comprendre le principe...

Au coucher du soleil, Tokri ne parvenait qu'à produire qu'un léger souffle qui comportait toutefois une once de chakra Fuuton.

(Gomaki) Finis pour aujourd'hui, tu ferai mieux de te reposer vieux.

(Tokri) Je dois entraîner Mila, comme tous les jours.

(Gomaki) OK. Au faite, la team Gomaki étant actuellement dissoute, serais tu d'accord pour en reformer une?

(Tokri) Pourquoi pas? Tant que l'on ne me géne pas dans mon entraînement...

Une fois redescendu au village, les deux ninjas se séparèrent. Les mains dans les poches et l'air posé, comme toujours, Tokri alla chercher Mila pour son entraînement quotidien.

Je me demandes comment s'est déroulé la première journée de Haruka... je verrai ça demain.
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Message par Delzebuth 13/3/2009, 18:24

« (Moi) Rrrraaah satanés patrouilles… Je n’ai jamais vécu des trucs aussi chiants, ce serait l’enfer si je n’avais pas de chats à étouffer sur mon passage… »

Telle était la tâche qui m’était confiée : veiller sur les rues de Chikara, pas loin du QG où beaucoup de ninjas étaient présents et où l’on devait avoir le plus d’agents possible. Je n’étais pas tout seul, certes, à veiller sur cette zone, mais je ne pouvais établir aucun contact avec les autres qui guettaient d’autres alentours du bâtiment. En ces temps, mes journées se résumaient en de simples rondes ou petites enquêtes inintéressantes d’enfants fugueurs et familles en conflit. La seule occupation qui m’éclatait, c’était de chopper les chats en toute discrétion avec ma maîtrise Doton pour les étouffer, avant de les relâcher pour ne pas faire un véritable génocide. J’adorai les voir se casser la queue entre les jambes, de temps en temps je m’arrangeai même pour qu’ils foncent dans un mur. Le plus hilarant instant de cette semaine fut cette fois où Sazane fut poursuivi par des poissons rouges dans l’étang où il se baignait, craignant que ces derniers ne veuillent lui faire la peau. Bref, pas très intéressant, vous vous en doutez bien.
Je commençai à regretter ces imbéciles avec qui je délirai bien. Les travaux dans ma baraque avançaient bien, et j’envisageai déjà les futurs études que j’y mènerai. Rosanshin me rendait quelque fois visites lorsqu’ils n’étaient pas en train de poireauté dans un fauteuil de substances… disons agréable à sentir. J’avais bien envie de lui foutre les menottes, mais à quoi bon, au final j’y perdrai un enseignement qui pourrait s’avérer important.

Tout ça pour dire que depuis le tribunal ma vie n’était plus aussi trépidente, et j’étais empressé de commencer mes projets ou de tomber sur une affaire compliquée. Mais quelle ne fut ma surprise lorsque je vus… plutôt revu ce qui allait m’occuper : cette tête qui nous donne immédiatement le désir de se défouler, de frapper, d’exercer sa méchanceté sur un être insupportable, une espèce de demeuré bon à rien qui mériterait de gémir au fond d’un tombeau !

« (Moi) Satané Keitaro !!
_ (Keitaro) Qu’est-ce que tu me veux encore tête à claque ?!
_ (Moi) T’es dans ma zone de patrouille, casse-toi d’ici !
_ (Keitaro) Crève, faut que j’aille au QG. »


Je le fais, je ne le fais pas ? Je ne sais pas, j’hésite.

« (Moi) Imbécile heureux, dégénéré parasiteux, cruche saoûlante !
_ (Keitaro) Bouffon couard, guignol fanatique, mariole rageant !
_ (Moi) Rentres-y dans ton QG !!! »


A l’instant même où j’allais lui chopper le crâne pour l’enfoncer dans le mur sableux du bâtiment, un kunai lui effleura le visage, laissant une coupure tout le long de sa joue. Cette attaque surprise me chamboula, je stoppai donc mon assaut.
Nos regards retracèrent dans une synchronisation parfaite la trajectoire probable de l’arme et s’arrêtèrent sur une petite ombre indéfinissable. Que faire ? L’idéal pour moi restait de laisser cet utilisateur tirer pour finir cet idiot, mais mon devoir était de stopper les criminels, ce que cette personne était puisqu’elle s’attaquait à des individus en civil. Et puis au fond, ça me ferait un peu d’action.
Keitaro me devança, plus rapide et plus enclin à poursuivre le nouveau fugitif. Apparemment, il s’était lui aussi pas mal amélioré depuis la mission, car je ne me souvenais pas de tels réflexes et ses mouvements étaient meilleurs, même si ceux d’antan n’était pas pour ainsi dire mauvais. Je me précipitai après lui, plus calmement mais assez hâté pour parvenir à les suivre. Mon idée était simple : Keitaro faisait le sale boulot de la chopper, puis je l’arrêtai tranquillou. Pourquoi se prendre la tête, ça ne me regardait pas tant que ça cette histoire.

La filature se poursuivît jusque dans les ruelles des bas quartier, sorte de centre de criminalité auquel on finissait toujours par arriver dans ce genre de situation. L’ombre avait au moins l’intelligence d’être discrète pour ne pas alerter d’autres agents, mais Keitaro y faisait défaut. De sorte qu’il devait paraître, aux yeux des gamins, un ninja trop classe se déplaçant sur les bâtiments à vitesse tonnerre, aux yeux de leurs parents, un ninja pressé, et aux yeux des autres ninjas, un beau boulet qui s’amuse à courir sur les toits. De temps en temps, je me disais que ce type était une œuvre d’art en sa matière.
De mon côté, je me faisais discret au possible, balançant des tas de terre dans la face des gamins qui se demandaient ce que je foutais. Par moments, désespéré de traverser un mur, je procédai à son anéantissement en amollissant la terre qui le formait, de sorte un créer un grand trou juste pour ma petite personne.


Le fugitif n’était pas mauvais. Cela faisait près d’une heure que Keitaro s’acharnait à tenter de la chopper, et près d’une heure que je me tapai ce putain de Soleil trop chaud aujourd’hui. C’en était trop, et Keitaro semblait lui aussi perdre patience, car il finît par prendre notre ami de revers pour lui planter une kunai dans le mollet. La gazelle aurait plus de mal à galoper avec ce petit bout de métal dans ses pattes. Et enfin, enfin…

Le cul-de-sac !! Cette merveille pour la flicaille, ce cadeau bénit des Dieux, ce mur merveilleux qui empêche le crime d’échapper aux forces de l’ordres, cette opportunité resplendissante qui nous permettait de nous en arrêter là ! Finit de galoper, maintenant nous pouvions passer aux aveux : déjà la terre commençait à se dégager des trois parois qui nous entouraient.



« (Keitaro) Quoi ? Une fille ?… »
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Message par Tokri 15/3/2009, 17:28

Fuuton, Daitoppa!

Le rocher qui faisait face à Tokri explosa en une miriade de petits cailloux. Le jeune homme était satisfait, il avait maîtriser cette technique en seulement un mois.

(Gomaki) Très bien Tokri. Nous allons pouvoir passer à la seconde technique que je souhaites t'enseigner.

(Tokri) OK.

(Gomaki) L'apprentissage se fera en deux étapes. Je vais t'expliquer en quoi consiste la première. Tâches de l'assimiler et nous passerons à la seconde.

(Tokri, attentif) Très bien.

(Gomaki) Cette technique se nomme Sen'puu, elle consiste à former une tornade sous les pieds de la cible... je pense que tu vois les dégats que cela peut engendrer...

(Tokri) Ouais, mais je ne suis pas contre une démonstration.

(Gomaki) Pas de probléme!

Gomaki composa les signes nécessaire et forma une tornade impressionnante. Tokri crut qu'il allait être emporté.

(Gomaki) A toi de jouer maintenant!

Tokri passa la matinée à s'entraîner sous les conseils de son sensei. A midi, Tokri parvenait à produire une petite brise tournoyante. L'Utak et Gomaki rentrèrent au village et rencontrèrent Nika.

(Nika) Je te cherchais, Tokri.

(Tokri) Ah?

(Nika) On m'a confié une mission et j'ai besoin d'un partenaire (attrapant Tokri par le bras) T'as pas à protester.

Et mince...

(Tokri) C'est quoi cette mission?

(Nika) Baby-sitting.

(Tokri) Génial... on doit garder qui?

(Nika) Un petit garçon et une petite fille. Sa mère doit s'absenter pour la journée et elle n'a personne pour les surveiller.

Tokri suivit donc son amie, blasé de devoir jouer aux baby-sitter au lieu de s'entraîner. Au cours du dernier mois, il avait effectué 2 missions de rang C et 3 de rang D.

(Nika) Dis moi, tu as l'air de bien t'entendre avec cette Mila?

Le ton de sa voix cache quelque chose...

Il était vrai que Tokri et Mila était de plus en plus proche ces derniers temps...

(Tokri) Ouais.

(Nika) Tu ressens quelque chose pour elle?

(Tokri) Je sais pas...

(Nika) OK...et pour Haruka, comment ça se passe à l'Académie?

(Tokri) Assez bien, je dois dire qu'elle a un bon potentiel.

Tokri et Nika étaient arrivé à la résidence de leur cliente. Cette dernière les fit entrer et les présenta aux enfants: Marléne et Julien.

(Mére) Je reviendrais en fin d'aprés-midi.

(Nika)
Pas de problème!

Parle pour toi...

La mére alla à son rendez-vous, laissant les shinobis seuls avec les enfants.

(Nika) Alors les enfants, à quoi voulez vous jouer?

(Marléne)
A la poupée!

(Julien) Truc de fillette. Moi je veux jouer dehors!

(Nika, à Tokri) Occupe toi de Julien, moi je vais garder la petite.

(Tokri) Pourquoi c'est moi qui dois m'occuper du plus chiant?

(Nika) Tu préféres jouer à la poupée?

(Tokri) ... c'est bon. (à Julien) Suis moi le morveux, on va dehors.

(Julien) Je suis pas un morveux, j'ai 8 ans!

(Tokri) C'est bien ce que je disais...

(Nika) Sois un peu plus sociable, s'il te plait...

(Tokri) Tu sais très bien que je supporte pas ce genre de gosse.

Tokri attrapa Julien par le bras et le poussa à l'extérieur.

(Pensée de Nika) ...C'est pas gagné, pourvu qu'il ne le tue pas.

En milieu d'aprés-midi


(Julien, courant à travers le jardin) Attrape moi si tu peux!

A tes ordres...

Tokri usa du gyo et dépassa facilement le petit garçon, le stoppant en posant une main sur son front.

(Julien) C'est pas juste, on peut pas jouer si tu utilises tes trucs de ninja!

(Tokri) Même sans ''mes trucs de ninja'', je te rattraperai vite fait... j'ai juste la flemme de courir aprés un morpion dans ton genre.

(Julien) Arrêtes de m'insulter!

(Tokri, relâchant Julien) Je ne fais que constater une réalité...

Julien se remit à courir et grimpa en haut d'un arbre.

Il n'a fait que courir de toute la journée... ça ne s'épuise donc jamais ces machins là?

(Tokri) Qu'est ce que tu fous?

Julien lui jeta un caillou, qu'il esquiva.

(Tokri) Tu veux que j'ten colles une?

Cette fois, Tokri attrapa au vol le caillou du garçon.

(Tokri, en faisant sauter le caillou de sa main) Recommences et tu vas le regretter...

Tokri esquiva le projectile de Julien...

Tu l'as cherché avorton...

Tokri projeta le caillou, renforcé au Fuuton, vers le garçon. La branche sur laquelle il se tenait se brisa net. Julien chuta et fut rattrapé par Tokri par les pieds.

(Tokri, blasé) T'en as pas marre?

(Julien, la tête au bas) Woh, c'était balaise!

(Tokri) Bof, n'importe quel utilisateur du Fuuton en aurait fait autant.

(Julien) Fuuton?

(Tokri) Manipulation du vent ...

(Julien) Tu m'expliques?

(Tokri) Qu'est que ca peut te faire?

(Julien) Je veux être ninja mais ma mére ne veut pas! Elle dit que c'est trop dangereux...

(Tokri, posant le jeune garçon au sol) Vraiment? Bon, je vais t'expliquer un peu ce que je viens de faire et ensuite je te montrerai quelques truc en matière de corps à corps, ok?

(Julien) OK!

(Tokri) Je n'ai qu'un conseil à te donner, pour l'avenir...

(Julien) Euh...oui?

(Tokri) Ne laisse personne décider de ton avenir, personne...

A la fin de l'aprés-midi


(Mére) Ca s'est bien passé?

(Nika, qui avait déguisé sa marionnette en clown)
très bien, madame!

(Mére) Ou est Julien?

(Tokri) Ici

Tokri, qui tenait le jeune garçon endormit dans ses bras, le confia à sa mére.

(Mére) Merci, il n'a pas été trop turbulent?

(Tokri) Au début, pas qu'un peu. Mais aprés, ça allait mieux...

(Mére) Merci beaucoup ( sort de l'argent de sa poche) Tenez, voici votre récompense.

(Tokri, rangeant l'argent) Puis je vous donner un conseil, pour votre fils?

(Mére) Euh...oui?

(Tokri) Si vous ne voulez pas qu'il vous maudisse un jour, laissez le libre de ses choix et n'interférez pas dans ces décisions...

(Mére) Pardon?

(Nika) Tokri!

(Tokri) Une mére qui empêche son enfant de réaliser ses rêves finit toujours par être maudit par le gosse... aprés, c'est pas mes oignons... à vous de voir. (à Nika) Je vais rejoindre Mila, à plus.

Tokri laissa les deux femmes abasourdi.

Je m'expliquerai plus tard à Nika... pas envie d'être en retard.

Sur le chemin, Tokri relut la lettre, de Sarouh, qu'il avait reçut la veille:

J’ai réfléchi et je pése également que détruire Mahou n’est pas la bonne solution, mais je tiens a dire qu’avant que tu ne m’offre ton aide je n’avais pas d’autres solution! Bref, je suis heureux au dessus de tout ce que tu peux imaginer que tu acceptes de m’aider, sincèrement. Moi, Nina et le reste de la bande (faudra que je te les présente un jour) on commence a travailler pour Arasu on a le logement et la bouffe, donc pour l’instant ça roule.
Au fait, ton entraînement avance? Moi, j’étudie toujours les sceaux et j’avoue que c’est pas la joie. Et pour Mutika j’vais lui rendre une petite visite bientôt. T’inquiète il lui arrivera rien de bien méchant. Tchuus.


Il lui répondrait plus tard... Lorsqu'il arriva au terrain d'entraînement, Mila était déjà là.

(Tokri) Tu n'as pas eût à attendre trop longtemps?

(Mila) Du tout, je viens d'arriver.

Ils passèrent à leur entraînement quotidien. La jeune femme avait fait de grand progrés. Mila tenta une attaque au visage de Tokri, qu'il para en lui bloquant le bras au passage. Tokri effectua une petite balayette mais se retrouva emporté dans la chute de Mila. Ils se retrouvèrent tous deux au sol, Tokri au dessus de Mila.

(Mila) Tu n'y vas pas à fond, pas vrai?

(Tokri) Ben...j'ai pas envie de te faire mal...

(Mila, en souriant) Ce que t'es gentil...

Bon sang, ce qu'elle est belle...

Jamais ils ne s'étaient retrouvé aussi proche... En la voyant ainsi, on ne pouvait deviner que Mila avait été victime des pires sévices qu'une femme puisse subir. Mais le coupable était mort, tué par Tokri... ou plutôt, par The Judge. Tokri se noya dans ses yeux bleus, ne pouvant plus s'en détacher. Le visage de Mila se rapprocha jusqu'à froller ses lèvres. Tokri mit quelques secondes à comprendre ce qu'il venait de se passer. Le jeune homme l'embrassa à nouveau, laissant ses sentiments s'exprimaient.

Sarouh...je te répondrai que demain, vieux...
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Message par Keitaro 17/3/2009, 01:08

Keitaro - Quoi ? Une fille ?

Enfaite , ca me surprenais pas plus que ca que notre fugitif soit de sexe féminin , mais sa vitesse impressionnante et la manière dont elle nous a fait tourner en bourrique pendant prés d'une heure m'avait mener à penser le contraire .

Fille - Waw ! Quel sens de l'observation !

Delze - Pourquoi nous as tu attaqué ?

Fille - Tsss . Ce n'était pas vous que je visais . Et puis ... J'ai rien d'autre à vous dire ! Je ne vais pas gaspiller ma salive pour vous deux.

Keitaro (Souriant) -
Bon comme tu veux . Dis Delze ? Maintenant que j'y pense . On ne devrait pas l'arrêter maintenant pour trouble à l'ordre publique et délit de fuite ?

Delze venait de comprendre ma ruse et comme à son habitude il esquissa un sourire sournois et machiavélique avant de sortir une paire de menottes , accrochées à sa ceinture, tout en les faisant tourner grâce à un mouvement de doigt circulaire , typique de l'attitude du mauvais flic.

Delze - Mais , tout à fait . enfaite cette jolie jeune fille pourrait même écoper d'une peine allant jusqu'à deux de travaux forcés ... Bien sur , on peut toujours voir cela à la baisse en échange de quelques petites explications .

Fille - Merde ! Vous gagnez cette fois ! Que voulez vous savoir ?

Keitaro - C'est simple . Commence d'abord par nous dire qui tu es et pourquoi tu nous as attaquer.

Fille - Bon , je, m'appelle Sofua Eino , j'ai dix-sept ans et, comme je vous l'ais déjà dit tout à l'heure, ce n'est pas vous que je visais
,sinon un groupe de mafieux , et biensur , comme je ne suis pas ninja ...

Delze - Eino ? Ce n'est pas le clan de marchands de Chikara ?

Keitaro -
C'est aussi le clan du feu Yondaime Chikarakage.

Sofua -
Oui ! Je suis d'ailleurs la petite soeur de Razan Eino , le délégué des marchands du village.

Delze - Mais, au fait ... Pourquoi était-tu poursuivie par des mafieux ?

Sofua - Tout simplement car j'ai réfusé de leur payer la "protection" de mon stand .

Delze - Ca existe encore ca ? En plus je croyais que tu était la petite sœur de Razan San ... Il peut rien faire pour toi ?

Sofua - Vous savez , ces gens là ont une grande influence sur le haut conseil . On ne rigole pas avec eux !

Keitaro - Bon , levé toi . On te rammene chez toi maintenant ... Dis , j'espère que je ne t'ai pas fgait trop mal avec mon Kunai .

Sofua - ( Me souriant) Nan, t'inquiete . La lame m'as juste effleuré .

Jusqu'à maintenant je n'avais pas eu le temps de voir comment était la jeune fille , mais lorsqu'elle se leva et sorti de l'ombre qu'avait
projeté le mur d'en face pour s'approcher vers la lumière solaire ... Elle était de taille assez normale , mesurant vers le mètre soixante cinq , et assez mince, elle avait des longs cheveux chatains ,regroupé par derrière , avec une longue queue de cheval lui arrivant jusqu'au centre de son dos, quand à ses yeux ils étaient parfaitement mariés à ses cheveux leur donnant ainsi un petit teint brillant écarlate. Pour ce qui est de du reste de son corps, elle avait une poitrine plus que raisonnable et bien rebondit sous un petit débardeur noir qui laissait exposé à l'extérieur son nombril , ces longues jambes étaient quand à elles recouvertes d'un ridicule short bleu lui arrivant jusqu'à la base des lobes de ses fesses , elles aussi assez attirantes.

Keitaro ( Regardant la jeune fille bêtement ) - Eeeeuuuuh ...

Delze ( A basse voix ) Eh ! Mais , tu bandes !

Keitaro (En sursaut )
Ta gueule !

Sofua -
Euh ... Ca va ?

Mais avant même que je puisse lui repondre qu'un soudain bruit d'explosion nous obligea a faire volte face en direction du village , où se trouvait la silhouette de quatres hommes armés jusqu'au dents.

Mafieux 1 - Nan je crois pas ! DONNE NOUS NOTRE FRIC , ESPÈCE DE SALOPE !

Delze -
Nan mais oh ! C'est comme ca qu'on parle d'une dame ? Bande de voyou !

Keitaro - De meme pour moi . Vous devriez gentiment partir ou ca risque de chauffer pour vous .

Mafieux 2 -
Hé . Regarde les deux p'tits cons las bas .

Mafieux 3
- Eh p'tron ! On peut se les faire avant de s'occuper d'lautre garce ?

Patron - Ouais s'tu veux . Ca fait longtemps qu'on as pas eu d'action ... GO !

Je souris à Delze comme pour lui dire " Bon , puisqu'on as plus le choix" avant que deux de nos adversaires ne se jettent sur nous ,probablement les plus compulsifs et aussi les premiers à mourir, sous le regard des deux autres criminels ... Pendant ce temps , Sofua c'était mise à l'abri du combat tandis que Delze sortait sa lance d'une housse qu'il portait sur son dos ... Pendant ce temps, je regardait l'adversaire que le hasard m'avait désigné , lui lançant un regard provocateur, sans me soucier pour autant du combat de mon frère d'armes ...Comme on l'avait prévu ces deux premiers adversaires furent vite mis KO , mais c'est maintenant que tout aller se jouer, les autres mafieux n'avait pâs bouger d'un poil.

Delze - Vous ne semblez pas apeurez par la défaite de vos amis ...

PAtron - Si ils ont perdu face a vous c'est qu'il faisait pas l'affaire pour l'organisation de Boss Kain ... Allez Tokoro , je veux en finir au plus vite avec eux .

Tokoro - Je veux m'occuper du p'tit con au sourire niais.

Patron - Ils sont tous les deux cons ! MAis bon . Occupe toi du type a la lance .

Delze - Si c'est si gentiment demandé.

Le jeune Chuunin pris a nouveau sa lance et la cacha dans sa housse après quoi il composa quelques signes avant d'apposer ses paumes sur le sol pour en faire sortir un dard de terre qui sans plus attendre éventra le dis Tokoro me laissant face à face avec leur Boss.

Delze - Je te le laisse ... Ca m'as fatigué cette utilisation du Chakra !

Keitaro - Ce sera parfait . MUGEN NO YAIBA !

C'est ainsi que le katana que m'avait offert mon père apparu entre mes mains, le patron de la bande grogna puis sorti de son dos un autre katana. Mon regard se posa à nouveau sur lui ainsi que le sien contre le mien. Et en moins de temps qu'il en faut pour dire "Ramens" que nos lames s'embrassèrent sous une pluie d'étincelles.

Keitaro - Hum ... C'est ca le coup de foudre ?

Patron - Connard !

J'esquivais son coup facilement pour ensuite , profitant d'un moment d'inattention , lui déchirer les mains grâce a la lame coupante de Mugen No Yaiba sous une fontaine écarlate inépuisable .

Patron - AAAAAAAAAAAH !!!

Keitaro -
C'est fini pour toi ! Fuuton ! Ni Farao no Kishou ! Le réveil de deux pharaons !

Du vent souffla sur mes pieds pour former une tornade de taille humaine , qui prenais plus tard la forme d'une momie de vent qui se jetta sur mon adversaire , l'attaquant et le coupant de toute part pour le laisser finalement recouvert de coupure et de sang. Le mafieux fini je remis mon sabre dans le sceau et me retourna vers Delze.

Delze - C'est quand que t'a appris ca ? En plus t'as dit Ni Farao ... Alors qu'il en avait qu'un.

Keitaro - Bah ! C'était l'autre jour et je ne la maitrise pas encore au complet . Allez filons accompagner Sofua.

"Vers de nouveau horizons ! "
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Message par Tokri 21/3/2009, 19:50

Une tornade de taille moyenne apparut devant Tokri et Gomaki. Cela faisait deux mois que Tokri s'entraînait à cette technique... Déjà deux mois qu'il sortait avec Mila.

(Gomaki, crachant une bouffée de fumée)
Parfait, phase d'attaque de la technique acquise.

(Tokri, tirant sur sa cigarette)
Phase... d'attaque?

(Gomaki) Je te l'ai dit. L'apprentissage de Sen'puu se fait en deux temps. Tu viens de maîtriser la phase d'attaque. A présent...

Gomaki composa les signes du Sen'pu et une tornade se forma autour de lui. Le jounin annula sa technique et reprit la parole.

(Gomaki) Cette variante du Sen'puu prend la nom de Sen'puu Tate.

(Tokri) OK dans ce cas, au boulot.

(Gomaki) Pas pour aujourd'hui...

(Tokri) Pardon?

(Gomaki) Cette aprés-midi, tu es convoqué chez le Chikage. Ne me demande pas pourquoi, tu l'apprendras en temps voulu. Pour le moment, je souhaiterai te tester afin de constaté tes progrés.

(Tokri)
Un test?... Comme vous le voulez.

Tokri écrasa sa cigarette et se mit en position de défense, attendant un assaut de Gomaki. Ce dernier passa à l'attaque et fut maintenu à distance par Tokri, qui avait dégainé son katana.

(Gomaki) Une arme alors que je suis à mains nues... voilà qui n'est pas très loyal.

(Tokri) Peu importe les moyens utilisés, l'important est de gagner pas vrai sensei?... Et puis, je suis encore loin de votre niveau.

Gomaki glissa sur le côté et tenta un uppercut, que Tokri esquiva de justesse. Gomaki repassa à l'attaque et fut maintenu à distance un court instant, jusqu'à ce qu'il parvienne à filtrer la garde de Tokri et lui saisir le poignet maintenant son katana.

(Gomaki) Encore très loin...

Il exerça une pression sur le poignet de Tokri, qui lui fit lâcher sa lame. Le jeune homme fut ejecté sur plusieurs métres, mais se rétablit tant bien que mal. Il eût tout juste le temps de parer un coup de poing au visage, et répliqua sans attendre. Le jounin para à son tour et un échange au Taijutsu débuta. Au bout 5 minutes, qui en parurent 30 à l'Utak, Gomaki brisa la garde de Tokri et l'envoya valser, une fois de plus, à plusieurs métres à quelques centimétres du sol. Tokri compsa quelques signes et orienta sa paume vers le sol.

Fuuton, Tsuretsu na Toppu!

Le souffle du vent lui permit de se mettre en sécurité en l'air.

Je devrais perfectionner mon Tsuretsu. Cette manoeuvre est difficile en n'employant qu'une seule main...


Tokri créa rapidement 1 clone, tandis que Gomaki sautait le rejoindre. Le jounin tenta de frapper l'original mais le clone le saisit par la manche, lui permettant ainsi d'esquiver. Une boule de Fuuton était visible dans sa main droite. Gomaki se retourna et Tokri constata que son sensei avait également former un Goukukou dans sa paume droite.

Fuuton, Goukukouu!

Les deux ninjas se retrouvèrent éjecté chacun de leurs côtés. Tokri trouvait qu'il se rapprochait un peu trop rapidement du sol à son goût... vraiment trop! Tokri plaça ses bras dans l'espoir d'amortir le choc... qui ne vint pas. Cette situation avait un étrange goût de déjà vu. Tokri ouvrit les yeux et constata que Nika le maintenait en l'air grâce à ses fils de chakra.

Ca me rappelle le combat contre Hika... très bon souvenir...

(Nika, avec un sourire éclatant)
Heureusement que je suis là pour te sauver la vie, pas vrai Tokri?

(Tokri) Je suis bien contraint de l'admettre. Peux tu me poser au sol, s'il te plaît.

Nika s'exécuta, tandis que Gomaki les rejoignait.

(Gomaki) Sacré progrés Tokri! Sans vouloir te passer de la pomade, j'estime que tu as atteint un niveau de Chuunin débutant.

(Tokri) Mouais, on verra bien ça au prochain exam'...

(Gomaki) Je suis confiant, tu le passeras haut la main.

(Tokri) On verra, chaque chose en son temps (se tourne vers Nika) Et que fais tu ici?

(Nika)
Gomaki m'a prévenu que tu serais là. Nous devons aller voir le Chikage tous les deux.

(Tokri) Ah? Très bien, je te suis.

Les deux Genins se séparérent de Gomaki et traversèrent le village tranquillement. Sur le chemin, ils discutèrent de tout et de rien(avancement de leurs entraînement etc) Tokri remarqua que la jeune marionnetiste prenait garde à ne pas parler de Mila.

Pourquoi aborderai t-elle ce sujet aprés tout?

Ils étaient arrivé devant le QG. Ils pénétrèrent à l'intérieur et se présentèrent à l'accueil.

(Nika) Bonjour madame. Le Chikage nous a convoqué.

(Secrétaire)
Il vous attends.

La secrétaire leur expliqua ou se trouvait le bureau du Kage(c'était la première fois qu'ils étaient tous deux convoqués) et s'y rendirent. Nika frappa à la porte et attendirent que la kage les autorisent à pénétrer dans le bureau. A l'intérieur, Tokri constata, surpris, que Ryul et Okioto étaient également présent.

(Tokri et Nika, en saluant le Kage)
Bonjour, Kage-Sama.

(Chikage) Bien, nous n'attendions plus que vous.

(Tokri) Navrez de vous avoir fait attendre. Mon sensei m'a légèrement retenu.

(Chikage) Ce n'est rien, passons tout de suite au vif du sujet.

Le chikage posa ses coudes sur le bureau et croisa les mains. Tokri l'observa un bref instant. D'aprés les dires de son grand-pére, le chikage n'avait que 45 ans. Or, les rides qui creusaient son visage lui donnait davantage d'années. L'expression de son visage témoignait également de sa participation à de nombreuses batailles.

(Chikage)
Vous avez été tous les quatre affecté à une mission de rang B. Un village allié essuit depuis quelques semaines des attaques de bandits. L'un des habitants nous a demandé de l'aide, en nous prévenant au passage que trois ninjas étaient parmi eux. Certainement des mercenaires engagés par ces brigands. Quoi qu'il en soit, voici votre mission: aller défendre ce village, tuer les trois ninjas et , si possible, débarrasser le village de ces bandits.

(Okioto) A vos ordres, Kage-sama.

(Chikage)
Nous avons déjà envoyé un chuunin en éclaireur, afin de recueillir discrétement des informations sur les trois ninjas. Il vous contactera des votre arrivée.

(Ryul) Ce village est important pour Chikara?

(Chikage) Il s'agit d'un village dont l'agriculture est très utile pour nous. Nous ne pouvons laisser ces brigands sacagé leurs terres plus longtemps.

Mouais... ils nous donnent à bouffer donc on les aide. Si ces types nous étaient inutile, je présume qu'on les laisserait dans leur merde...

(Tokri) Je n'ai qu'une question, Kage-Sama...

(Chikage) Laquelle?

(Tokri) Nika et moi même ne sommes encore que des Genins... Sommes nous de taille pour une telle mission?

(Chikage) Ne t'inquiétes pas. Selon les informations que le chef du village m'a envoyé, un seul des trois ninjas possède un niveau supérieur à Chuunin. Vous êtes accompagné de deux Jounin aguerris, dont un spécialisé dans la médecine. Je pense donc qu'il n'y aura pas de véritable soucis.

Il a l'air sûr de notre réussite...

(Tokri) Très bien ,Kage-Sama...

(Chikage) Vous pouvez disposé. Le départ est pour demain matin.

Les ninjas sortirent du bureau. Okioto passa à côté de Tokri et lui glissa:

(Okioto) Considére ceci comme ton baptême du feu...

Okioto avait raison. Tokri avait déjà affronté des ninjas (souvent des genins du village), mais jamais des ninjas ennemis, excepté Lorki qui lui avait infligé la plus terrible des défaites jusqu'à ce jour. Les seuls ennemis qu'il avait eût à éliminer était des brigands dépourvus de talents ninjas. L'Utak se sentait à la fois anxieux et excité...

C'est le moment ou jamais de tester ma force...

Tokri passa la nuit en compagnie de Mila, une habitude quasiment systématique chaque soir depuis maintenant deux mois.
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Message par Kensei 28/3/2009, 00:31

Kensei s’entraînait encore et encore, son spectacle ne lui convenait pas encore. Sa transformation en fumée était trop aléatoire : lorsqu’il tentait de muter le bas de son corps, c’était sa tête qui devenait fumée, pas super pratique pour arriver à un show parfaitement orchestré.

Mais depuis peu, Kensei ne savait plus s’entraîner comme il le souhaitait puisqu’il se rendait tous les jours à l’académie ninja du village. A chaque pause, il tentait pourtant d’améliorer sa prestation et il était devenu assez rapidement le seul saltimbanque ninja a attiré les foules pendant les pauses intercours. Bout en train, toujours prêt à faire une remarque pour amuser la galerie, Kensei s’intéressait pourtant beaucoup pour les cours lui apprenant des jutsus tels que le buchin ou le henge. Malgré tout le bon vouloir qu’il pouvait mettre pour apprendre, il ne parvint jamais à sortir un buchin ou un henge. Ses professeurs étaient pourtant sûr d’une chose, il était méritant car, ne maîtrisant pas la base même des arts ninjas, il s’acharnait à maîtriser un jutsu bien plus difficile. Et cela permit à Kensei de garder une côte moyenne bien que basse par rapport aux autres suffisante pour ne pas être considéré comme un moins que rien par les élèves.

Malgré tout, les apprentis ninjas en voulaient à Kensei pour cette réussite due à un jutsu qu’il ne maîtrisait même pas. Et ils lui menaient la vie dure, utilisant à tour de rôle le henge et le buchin. Le henge leur servait à se faire passer l’un pour l’autre, tandis que le buchin leur permettait de se couvrir par rapport aux professeurs.

Kensei parvint tout de même à ne pas finir l’année en dépression. Il obtint son diplôme de genin, le bandeau, avec la mention « juste » due au fait qu’il n’avait réellement rien apprit au cours de l’année si ce n’est que maintenant il pouvait choisir le membre qui devenait fumée.

Pour fêter sa réussite, Kensei offrit à ses camarades de classe, sa prestation au complet : il rendit le bas de son corps semblable à de la fumée donnant l’impression qu’il volait. Restant à moitié tangible, il utilisa son jutsu katon pour jongler avec des boules de feu. Il jonglait et volait et autour de lui, petit à petit se rajoutèrent des boules de feu qui voletaient dans tous les sens. Au bout de dix minutes, Kensei du arrêter son numéro; il était à court de chakra.

Ses parents vivaient toujours dans la roulotte. En effet, en une année, ils n’avaient rien trouvé de valable comme habitation. Heureux de son nouveau statut, Kensei se rendit à la roulotte afin d’annoncer la bonne nouvelle et ses parents organisèrent alors une immense fête en mettant tout leur savoir faire en œuvre. Ils firent appel à quelques amis à eux qui utilisèrent leur jutsu de telle sorte que les effets produits soient beaux à regarder. L’un d’eux par exemple se servit d’une technique menant une boule de feu à exploser à un moment précis. Il l’utilisa à répétition vers le ciel, l’illuminant avec des touches de rouge. Un autre se servit de technique d’eau permettant de contrôler le dit élément afin de faire jaillir de l’eau comme si des geysers se trouvaient là.

Le lendemain, Kensei se rendit au QG afin de faire enregistrer son statut : genin en recherche d’un groupe et de quelques missions…


Dernière édition par Kensei le 10/4/2009, 00:31, édité 1 fois
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Message par Kensei 9/4/2009, 17:48

Kensei s'amusait avec son statut de genin, il voyageait dans le village en s'amusant de ses techniques. Alors qu'il tentait de marcher en transformant sa tête en fumée, il fit soudain une chute magistrale: ses pieds étant comme happés par quelque force invisible. Kensei mis à terre, annula sa technique et vit un mec partir dans la direction opposée. Comprenant vite que c'est ce mec qui l'avait fait tomber, Kensei le poursuivit et le rattrapa assez facilement puisque ce mec ne courrait pas, il pensait avoir été assez malin pour ne pas être pris.

- Hey toi, tu te crois plus malin parce que t'es grand c'est ça? Ca t'amuses de t'en prendre aux plus petits que toi?
- Qu... Tu as compris comment que c'était moi?
- T'étais le seul à pas venir vers moi voir si j'avais rien.
- ...
- Alors ça t'amuse?
- Oui j'avoue ça m'amuse mais pas que sur les plus petits que moi, je le fais à tout le monde.
- ...

Sans trop savoir pourquoi, Kensei fit alors connaissance avec ce chenapan déclarant s'appeler Taïga. Sur le moment, Kensei avait mal pris cette plaisanterie innocente mais il était maintenant heureux de voir que d'autres savaient s'amuser et ils s'échangèrent quelques trucs pour faire rire les autres.

Plusieurs heures avaient passées et ils faisaient maintenant les quatre cents coups en s'entraidant: ne pas avoir de membre visible dans la rue était un avantage certain pour ne pas être repéré. Et le père de Kensei vint alors et lui donna une jolie somme en lui disant:


- Va donc manger au restaurant avec ton ami, ta mère, tes grands parents et moi devons sortir.

Kensei était surpris, jamais ses parents ne l'avaient laissés seul pour manger. Mais, bien que surpris, il entraina Taïga manger un morceau dans un restaurant loin du coin où ils embêtaient le monde. Assis à table, les deux jeunes hommes parlaient des plaisanteries à faire sans les faire pour autant: avec ses fils, Taïga pouvait facilement mettre un bordel monstre dans l'établissement mais il avait faim et ne le fit pas. C'est un autre jeune homme qui vint les servir et il en profita pour se mêler à la conversation. Il semblait bien plus mature que Taïga et Kensei et leur donnait des trucs démontrant l'expérience. Il n'était pas beaucoup plus vieux que Taïga, ils devaient d'ailleurs avoir à peu près le même âge. Le repas se déroula calmement. Joyeusement mais calmement, Kensei y apprit que leur serveur s'appelait Keitaro et qu'il était, contrairement aux deux clients, chuunin.

C'est ce qui poussa Kensei à demander:


- Et si on faisait équipe tous les trois? Enfin, la limite est trois genins et un chuunin minimum mis il suffirait de trouver un autre genin sympathique qu'en dites vous?
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Message par Keitaro 17/4/2009, 01:31

Nous , c'est à dire Kensei , Taiga et moi , sommes entrain de sortir du restaurant. Il fait plutôt chaud aujourd’hui … Le soleil est à son Zenith sur le ciel Chikarate et on peut voir la poussière en suspension dans l’air se battre désespérément contre les rayons de lumière. Je salue une dernière fois ma mère et Sofua , qui venait nous aider de temps en temps depuis que je l’avais aider contre les ripoux de l’autre jour, avant de partir à la recherche du dernier Genin manquant.

(Kensei) Excusez moi, mais … Avez-vous d’abbord la moindre idée de qui va etre notre prochain équipier ?

(Keitaro) Hum … Alors pour commencer je préférerais que tu me tutoie … Ca me donne l’impression d’avoir soixante ans que tu m’appelles par « Vous » et , pour répondre à ta question, je pense savoir qui et où trouver la personne idéale .

(Kensei) Euh, oui ! Si vous le … Je veux dire … Si tu le dis .

La personne en question est un jeune genin du nom de Tokri , que j’avais rencontré quelques mois de cela avant ma promotion à l’examens des Chuunins… Bref, nous prenons la route pour partir à la recherche du jeune Tokri là où je l’avais laissé la dernière fois : Le terrain d’entrainement du village.
Arrivé las bas , nous entrons à l’intérieur du champ, recouvert des quelques rares et typiques paturages qui restaient au village de Chikara, je donne à mes équipiers les quelques informations à savoir sur Tokri et commencons notre expedition… Soudain , Taiga , qui semblait aussi etre le plus vieux de notre trio de par sa longue crete sur son crane, s’approche de moi à demi-essouflé.

(Taiga) Keitaro ! Nous ne l’avons toujours pas encore trouvé , mais nous avons rencontré des gens qui disent avoir apercu ce Tokri trainant dans les zones de l’academie .

(Keitaro) C’est parfait ! Nous y allons tout de suite !

(Taiga , signalant une brulure sur mon bras) Eh ben … Tu n’y est pas allé de main morte. Comment tu t’es fait ca, toi ?

(Keitaro, recouvrant la blessures avec les manches du kimono) Oh ! Ca c’est rien … J’ai été aspergé d’eau bouillante aux bains hier . Avance au lieux de te préocuper de choses futiles !
Nous reprenons donc notre chemin à toute vitesse , mais je ne peux m’empecher de penser à la soirée d’hier …

Je ne comprenais plus rien à ce qu’il se passait. Il faisait très sombre et une chaleur étouffante régnait entre les quatre murs de cette pièce… J’étais sur une chaise, avec les mains et les pieds liés par de fortes cordes que je n’arrivais pas à trancher, malgré ma capacité à controler le vent.

(Inconnu) Ce n’est pas la peine … Ces cordes ont été faites pour absorber ton chakra avant que tu ne puisse le malaxer pour t’en servir .

Je détournais mon regard là où j’ai cru entendre la voix calme et sereine de ce type. J’apercevais avec difficulté sa lueur grâce à la seule source de lumière présente qui était une unique et faible lampe accroché au plafond qui pendouillait sans cesse de droite à gauche , ce qui me permis apercevoir une deuxième silhouette, plus robuste, à ses cotés.
J’essayais tant bien que mal de prononcer mes phrases, ma gorge brulée par l’air bouillant et humide de la salle.
(Keitaro, esquissant un sourire moqueur) Vous êtes le le gentil où le mechant flic ? Meme si je crois bien que vous etes loins d’etre des gardiens de la paix … Keuf , Keuf !

(Inconnu) Je suis mort de de rire ! Un conseil : Ne joue pas les petits malins avec nous ! Tu ne sais pas dans quel pétrin tu t’es fourré ! Tu vas en baver !

(Keitaro) Je suis accroché sur une chaise dans une salle noire et bouillante avec deux types qui me veulent je ne sais quoi. C’est pas suffisant comme punition ? Bordel !

Tout à coup celui qui était résté silencieux depuis tout à l’heure s’approcha de moi se montrant à la lumière de mon petit soleil ambulant. C’était une sorte de taureau bipède ,chauve et sans cou, qui devait scruter les environs des deux mètres dix. Je le défiais du regard lorsque , soudain, je sentis son énorme mains s’ecraser contre mon visage et me donner la plus grosse baffe de mon existence. Le coup avait été tellement fort qu’il m’avait fait décollé sur place de la chaise et avait déchiré un petit peu les cordes qui me tenaient avant que ma joue endolorie s’ecrase contre le sol chaud et mouillé … On était probablement aux bains publiques, mais comment ont il fait pour prendre tout un hammam rien que pour me latter les couilles ? A moins que ce ne soit …

(Inconnu 2) Maintenant , ferme toi gueule la , et écoute !
Je levais mes yeux en direction de l’affreux sans cheveux … Mon oreille bourdonné et je voyais pleins de petit points rouge scintillant qui ressemblait etrangement à des étoiles.

(Tanten, Souriant) Excuse le japonais de mon ami . Je te présente Zhou alias le buffle ! Il vient de ce pays qu’on appelle la Chine . Moi je m’appelle Tanten Namida .

(Keitaro, se relevant avec difficulté ) Tiens je ne sais pas pourquoi , mais ce nom lui va à merveille … Que me voulez vous ? Fils de chiens .

(Tanten) Ah ! Je prefère maintenant . Tu te rappelle des trois mafieux que tu as tuer il à quelques temps ?

(Keitaro) Les trois tapettes sans penis qui attaque une jeune fille sans défense ? Ca me dit bien quelque chose .

(Tanten) C’est ca . Je vais t’annoncer une nouvelle … Ces gars là travaillaient pour la mafia Chikarate et Boss Kain n’aime pas qu’on élimine son gagne-pain … Alors écoute moi bien . Tu vas travailler pour pour nous de temps en temps pour faire des missions de transport, drogue,garde du corp,alc…

(Keitaro) Tssé ! Et si je refuse ?

(Tanten) Je m’attendais eventuellement à une reponse du genre et je me suis armé d’une petite liste de gens à qui leur mort serait vraiment déplorable …( Il sorti un long parchemin) Ai Tameiki, Kageniwa Sheinji, DAihoshi Hayamaru , Samashi Delze, Sofua Eino et biensur … Akira Tameiki !

(Keitaro) TA GUEULE !

Je ne pouvais pas lui permettre de parler ainsi de mon père … Pas lui . Je me suis donc sauvagement jetté sur lui avec une force surhumaine qui finit par faire ceder les cordes qui me tenaient , tout en essayant de lui donner un violent coup de poing ,boosté au chakra Fuuton, mais , malgré tout cela, le mastodonte du nom de Zhou, se mit entre moi et mon adversaire et encaissa le coup à sa place en plein dans le visage … Ca à du lui faire assez mal , car il se tenait avec force la tempe où je l’avais frappé tout en crachant des mots en ce que je croyais etre du cantonais même si je savais que mon coup lui avais la meme chose que si j’avais donné un coup de poing normal à quelqu’un d’ordinaire.
Bref après cette petite friction entre nous , celui qui se faisait appeler Tanten forma une sorte d’allongement de bras fait à base de pur chakra qu’il fit rapidement écraser contre ma poitrine et m’ecrasa contre le mur bouillant de la salle … Il s’approcha de nouveau , en gardant son bras qui m’oppressait ce qui laissait apparaitre des aureoles de sueur sous ses aisselles .

(Tanten) Maintenant tu vas m’écouter éspèce de petit bouseux … Tu vas travailler pour nous ou les personnes que j’ai citer tout à l’heure vont avoir de serieux ennuis…

Il approcha sa bouche délicatement vers mon oreille ruisselante de perles de sueur à cause de la chaleur et de l’enervement.

(Tanten)… Et on va peu etre t’aider à retrouver un certain Takagi …

(Keitaro) Grrrr… C’est d’accord .

(Tanten) A la bonne heure !

Il lacha l’etreinte de son bras me laissant tomber au sol …

(Kensei) Et Keitaro ! Nous sommes arrivé !

(Keitaro) Eh ! Mais , casse toi de mon flashback ! T’as rien à foutre ici toi !

(Kensei) Parle pour toi . Je suis juste le fruit de ton imagination ! Je n’existe pas en réalité .

(Taiga) Le voilà !

( Keitaro) Quoi de neuf ? Tokri ?


Dernière édition par Keitaro Tameiki le 27/4/2009, 23:00, édité 2 fois
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Message par Tokri 19/4/2009, 15:36

hrp/ Ce rp a lieu avant celui de Keitaro. J'ai pris un peu de retard, la suite arrive!(d'ailleurs Kei', va falloir qu'on discute par msn pour le déroulement du combat)


Voilà un mois que Tokri et le reste de l'équipe étaient rentré de la mission de rang B. Sitôt rentré, le jeune homme avait directement repris son entraînement et avait à présent atteint un niveau de maîtrise partiel du Sen'puu Tate. Le gros défaut de cette technique était qu'elle consommait bien trop de chakra pour le moment. En d'autre terme: technique suicidaire à utiliser en cas d'extrême urgence. Durant ce dernier mois, il était devenu courant de voir Tokri totalement épuisé en rejoignant Mila chez elle. En effet, Tokri était, le soir venu, dans un tel état de fatigue qu'il lui était alors impossible d'endosser son rôle de The Judge. Mais cela ne le dérangeait pas. Un homme appliquant sa propre justice dans les bas quartiers du village risquait fort d'attirer un jour l'attention de la police Chikarate. Tokri n'avait guére envie de se frotter aux autorités et appliqué un temps de pause à The Judge était apparu comme la meilleure chose à faire. Conclusion: un mois en sillonant les bas quartiers, puis un mois de répit et ainsi de suite. Dans l'instant présent, Tokri s'efforçait, seul, d'améliorer son Tsuretsu. Gomaki était parti en mission une semaine plus tôt, en compagnie de deux anciens camarades de classe de Tokri, aujourd'hui Chuunin: Soral Uchiwa et Selsa Heno. Son abscence ne le gênait pas du tout, les deux ninjas ayant décidé que Gomaki n'avait plus rien à lui apprendre pour le moment. Le Jounin avait déclaré que son ancien élève devait à présent voler de ses propres ailes, tout en ajoutant qu'il serait toujours là en cas de besoin. Avant de partir, Gomaki lui avait promis un entraînement intensif au Taijutsu... restait à fixer une date. Pour le moment, le Genin exprimenté s'acharnait à produire un Tsuretsu de la main gauche. Chose plus ardue qu'il ne l'aurait cru, ne réussissant à produire qu'un faible souffle de vent. De plus, il lui arrivait de temps en temps d'en effectuer un de la main droite, par habitude(ce qui avait de quoi le surprendre...)

Lorki en est capable... je peux le faire moi aussi!

(???) On bosse dur?

(Tokri, sans se retourner) Comme toujours, Tenra.

Le jeune homme avait tout de suite reconnu la voix de la jeune femme, qui lui rendait souvent visite depuis leur retour de mission. Tenra semblait vouloir renouer le contact, ce qui le surprenait... et l'ennuyait. Depuis la trahison de Mutika et Sarouh, Tokri ne souhaitait en aucun cas renouer de nouveaux liens... ce qui était parfaitement compréhensible. Sa confiance en l'Homme avait été suffisamment meurtri. Tokri possédait ses proches et cela lui suffisait. Aujourd'hui, Tenra était venu avec son ancien partenaire genin: Higa Hyuuga.

(Higa) Bonjour Tokri, ça faisait un bail!

(Tokri) Trois mois, que veux tu?

(Higa) Tu me dois un combat, tu te rappelles?

Tokri soupira. Il avait bien entendu complétement oublié.

(Higa) … j'en déduis que non.

(Tenra, avec un sourire taquin) Toujours aussi tête en l'ai!

(Tokri) Seul mon entraînement occupe mon esprit...

(Higa) Un petit combat ne te fera donc pas de mal. Tu n'as jamais combattu contre un Hyuuga, je me trompes?

Il n'a pas tort...

(Tokri) C'est vrai. On se fait ça tout de suite?

(Higa) Ouais. Seul règle: pas d'arme. C'est un combat d'entraînement, mieux vaut éviter les incidents malheureux.

(Tokri) Excuse merdique... avoue que tu souhaites tester mon Taijutsu.

(Higa) … très perspicace.

(Tokri, détachant son katana) Mais ça ne me dérange pas...

(Higa) Parfait! (adoptant une posture de combat) En piste...

Ca promet!


Tokri passa à l'action, tentant un coup de poing au visage. D'un mouvement souple, Higa le repoussa et porta une attaque de la paume de la main. Tokri esquiva et employa au mieux ses facultés au Taijutsu. Higa était un adversaire coriace. Tokri réfléchit à toute vitesse, tout en se battant, à une bonne stratégie.

Pas la peine de créer des clones, Higa les détruirait sans avoir à forcer et je n'aurai fait que gaspiller mon chakra. Quand au fuuton, ce n'est même pas la peine d'y songer. Aucune de mes techniques n'atteindra Higa...(esquive une attaque dirigé vers le plexus) Je n'ai donc qu'une soulution... mes techniques de Taijutsu!

Profitant d'une ouverture, Tokri exécuta son enchaînement éclair(tout en songeant qu'il devrait trouver d'autre nom pour ses techniques de Taijutsu..). L'enchaînement renforcé au gyo expédia Higa sur plusieurs mètres, mais ce dernier se releva aussitôt, à la stupéfaction de Tokri. Sa lèvre inférieur saignait légèrement.

(Higa) Tu sors le grand jeu?

(Tokri, renforçant ses jambes au gyo) T'as encore rien vu...

Tokri bondit, ne laissant pas le temps à Higa de réagir. Tokri lui porta un coup de pied au menton de façn à le projeter horizontalement et sauta afin de se placer à sa droite. Les bras renforcés, une fois de plus, au gyo, Tokri tenta de le frapper d'un premier coup de coude avec la ferme intention de réaliser son enchaînement aêrien... mais il se retrouva projeté avec force, tout en étant aveuglé par une lueur jaunâtre. Tokri heurta violemment le sol et eût quelque difficulté à se relever. Face à lui, Higa atterrit avec souplesse.

(Tokri) C'était quoi cette technique?

(Higa) Kaiten, le tourbillon divin... unee défense imparable.

Cette technique semble encore plus efficace que mon Sen'puu tate... ce mec n'a pas changé, c'est un vrai génie du combat.

(Higa) Tu avoue ta défaite?

(Tokri)
Va chier...

La jambe droite renforcé au gyo, Tokri bondit sur son adversaire.

Chikara Sen'puu!

Higa para le coup de pied, saisit la jambe de Tokri à deux mains et le projeta en l'air. Ne lui laissant pas le temps de se rétablir, Higa se posta face à lui et le martela d'attaque aux doigts renforcés au gyo sur l'ensemble de son corps. D'un coup de paume au plexus, Higa le projeta vers le sol... et Tokri fut rattrapé in extremis par Tenra.

(Tenra, reposant Tokri sur la terre ferme)
Tu y allé fort, Higa...

(Higa) Je savais que tu le rattraperai.

(Tokri, chancelant) Tu es vraiment fort...

(Higa)
Quand à toi, tes progrés sont fulgurants. Continue dans cette voie et peut-être me battra tu lors de notre prochain affrontement?

(Tokri) On peut rêver... bon, je rentre me reposer. Mon corps me supplie du repos.

(Higa)
Reposes toi bien, vieille branche.

(Tenra) A bientôt, Tokri.

Il me prenne vraiment pour leur ami... ridicule.

Sur le chemin du retour, Tokri pesta, en boitant, contre sa faible puissance. Serrant les paumes de ses mains à sang, le jeune homme était décidé à se surpasser, quitte à exploser ses limites...


En rentrant, Tokri fut stupéfait de trouver Okioto dans la cuisine... enlaçant amoureusement Misa Hyuuga, la grande soeur de Higa. Cette dernière était, tout comme Okioto, une Jounin.

(Okioto) Salut frérot, bonne journée?

(Tokri, abasourdi) Vous...êtes ensemble?

(Okioto, en riant)
Pas la peine de prendre cette expression d'ahuri, t'as l'air encore plus idiot que d'habitude!

(Misa, avec un sourire radieux) Nous sommes ensemble depuis hier.

(Tokri) Cool... bon sinon je reviens d'un combat amical avec Higa... et mon corps me supplie de m'allonger dans un bon lit moelleux.

(Misa) Il s'est laissé emporter je présume?...

(Tokri) J'sais pas... en tout cas, j'ai morflé. Bon, je vous laisse.

Et Tokri monta s'allonger dans son lit, laissant ses pensées vagabondaient. Cela lui arrivait fréquemment... Peu de temps passa lorsque Tokri entendit la porte claquait. Il en conclut que Misa venait de partir. Le jeune homme entendit son frère montait les marches et ne fut pas surpris de le voir rentrer dans sa chambre.

(Okioto, s'asseyant sur une chaise prés de Tokri) Alors, comment se passe ton entraînement?

(Tokri) Eh bien, j'ai acquis une maîtrise partiel du Sen'puu et je continue à maintenir mon niveau en Taijutsu et Kenjutsu.

(Okioto, pensif) Bien, bien...

(Tokri, soupçonneux) Toi, tu veux me parler de quelque chose non?

(Okioto, l'expression de son visage devenant soudainement grave ce qui le vieillissait) Ouais...

Un silence s'installa entre eux. La dernière fois que le visage d'Okioto avait pris une telle expression, c'était à l'époque ou Tokri avait renoncé à devenir ninja... cela remontait à un an avant qu'il ne devienne Genin.

(Okioto, reprenant enfin la parole) J'ai remarqué... que tu délaissais tes contacts actuellement?

(Tokri, surpris) Mes... contacts?

(Okioto) Tes connaissances, si tu préféres.

(Tokri) Qu'est ce que ça peut faire?

(Okioto) C'est très important, si nous voulons accomplir ce que nous nous sommes fixés! Crois tu pouvoir tuer Uril à toi seul?

(Tokri, complétement abasourdi)
Non, bien sûr que non... avec toi.

(Okioto) Uril est à Arasu et Lorki n'est certainement pas le seul ninja à son service. Je suis certain qu'il est très bien entouré …

(Tokri)

(Okioto) Comprends tu? Nous devons mettre tout les chances disponible de notre côté. Avoir le maximum de contact est la meilleure chose à faire. Avoir de la chair à canon en réserve afin de nous frayer un chemin jusqu'à Uril, ne crois tu pas que c'est une bonne chose pour nous deux? Personnellement, je n'apprécie pas certaines de mes fréquentations... mais tant qu'il me rapporte quelque chose, peut m'importe. Entraînement, argent, compagnons d'armes... tout est bon à prendre! Et crois moi sur parole, je serai prêt à sacrifier n'importe lequel d'entre eux si cela me permet d'atteindre Uril.

(Tokri) Même... Misa?

(Okioto, opinant du chef) ...Sans hésitation.

Tokri garda le silence, ne sachant quoi répondre. Etait-il capable de sacrifier Mila? La jeune femme était une des seules personne chére à son coeur...

(Okioto, s'apprétant à quitter la chambre) Penses y. Du plus petit des magouilleurs au plus grand des guerriers, tout outil est bon à prendre.

Et il ferma la porte, laissant Tokri méditait ses paroles. Malgré ses réticences, Tokri devait avouer que son frère n'avait pas tort. Un riche contact pouvait se révéler utile, tout comme un compagnon d'arme.

Une chose est sûre, je ne me lierai plus jamais d'amitié avec qui que ce soit... Deux trahisons me suffisent amplement. (ne pouvant s'empêcher d'esquisser un sourire narquois) Bien, je vais donc suivre les conseils de mon cher frère... et utiliser le maximum de personnes pour parvenir à mes fins!
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 11 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Tokri 24/4/2009, 15:12

/hrp Voici la suite du rp de Kei' /hrp

Bon sang, quel corvée...

(Haruka) Pourquoi tu tires cette tête blasé?

(Tokri) Disons que j'aurai préféré m'entraîner...

(Haruka) Tu t'entraînes tout le temps, un peu de répis ne te fera pas de mal. Surtout que tu m'as dit que tu as réussi à terminer ton entraînement au Tsûretsu! Et puis, mon professeur veut te rencontrer.

(Tokri) Ouais, ça m'a pris un mois quand même. Et tu ne m'as toujours pas dit pourquoi il veut me voir d'ailleurs...

(Haruka) Tu verras...

Haruka arborait son petit sourire qu'elle réservait pour les grandes occasions. Qu'avait-elle donc derrière la tête? Une fois arrivé à l'Académie, ils furent interpellés par trois personnes.

(???) Le voilà!

(???) Quoi de neuf? Tokri?

Le jeune homme constata avec surprise que le dernier à avoir parlé était Keitaro Tameiki, un jeune Chuunin de 16 ans. Il semblait avoir pris de la carrure depuis leur dernière rencontre, qui s'était d'ailleurs conclut sur la défaite de Keitaro.

Quand je pense que j'aurai pu passer Chuunin moi aussi... Maudit Lorki... 

(Tokri) Rien que tu n'as à savoir, Keitaro. Quel vent t'aménes à moi?

(Keitaro, désignant les deux autres)
Je te présente mes élèves, Taïga et Kensei Hirako. Nous avons décidé de former une équipe, dont je suis le sensei.

Tokri jeta un bref coup d'oeil sur les deux genins en question. Kensei était assez maigre et portait une combinaison noire surmonté de quelques ceintures. Mais ce qui le surprenait, c'était sa couleur de cheveux qui lui rappelait celle de Mutika. Il portait également un manteau rouge ainsi que des bottes noires. Taiga était un garçon assez carré et son corps était recouvert de nombreux tatouages. Taîga avait lui aussi une coupe de cheveux assez original: une crête iroquoise... qui lui rappelait celle de son demi-frére qu'il maudissait.

(Tokri) Et?

(Keitaro)Accepterai tu de nous rejoindre?

(Tokri, parvenant avec peine à réprimer un fou rire et n'affichant qu'un petit sourire) En gros, que tu deviennes mon sensei? Tu te moques de moi je présume?

(Keitaro, surpris) Non. Pourquoi?

(Tokri) Je te rappelles que je suis plus fort que toi...

Keitaro ne prit même pas la peine de retenir son rire. Tokri se retint de ne pas lui envoyer son poing dans la figure. De ce qu'il se souvenait, Keitaro était un gars sympathique mais insuportable par moment.

(Keitaro, reprenant son sérieux) Tu te crois toujours plus fort que moi? Dans ce cas, pourquoi suis je plus gradé que toi mon ami?

(Tokri, piqué au vif) Je n'ai pas pu participer à l'examen, c'est tout...

(Keitaro, soudainement curieux) Vraiment?

(Tokri) J'ai eût un empêchement de dernière minute... voilà tout.

(Keitaro, semblant comprendre qu'il s'agissait d'un point sensible) Ressasser le passé est inutile. Si je te prouves que je suis plus fort que toi, accepteras tu d'intégrer l'équipe?

(Tokri) Un défi?

(Keitaro, opinant du chef) Exactement.

(Tokri) Pourquoi pas? Ecartes toi Haruka...

(Haruka) Je vais être en retard idiot!

(Tokri) T'inquiétes pas... (simultanément avec Keitaro) Ce sera vite expédié...

Tokri et Keitaro se jetérent un regard surpris. Se jaugeant dans un premier temps, le jeune Utak décida de passer à l'offensive. Keitaro n'eût pas le temps de réagir et reçut un coup de poing au plexus. Tokri ne prit même pas la peine d'user du gyo et enchaîna ses attaques. Keitaro parvenait à parer et à esquiver quelques attaques mais encaissait la majorité des coups. Le chuunin esquiva un coup de genou en bondissant en arrière de plusieurs mètres. Soudainement plus rapide, Keitaro domina Tokri durant un court laps de temps.

Du Gyo hein?... Ok, passons à la vitesse supérieur dans ce cas... J'aurai dût prendre mon katana ce matin...

Tokri esquiva un poing renforcé en se baissant tout en renforçant ses membres au gyo. Tokri frappa Keitaro à l'estomac, enchaîna avec deux coups de poings au visage et termina son enchaînement par un coup de pied tournoyant, qui expédia Keitaro sur plusieurs mètres.

Game over...

Mais Keitaro se releva sous les yeux ébahi de Tokri.

Pas possible. Pour se relever, cela signifierai qu'il posséde une meilleure maîtrise du gyo que moi...

(Keitaro, en souriant) T'étais à fond?

(Tokri)

(Keitaro) T'inquiétes, je me moques pas. Je dois avouer que je l'ai senti passer... mais maintenant c'est à mon tour de passer à la vitesse supérieur.

Tokri n'eût pas le temps de cligner des yeux que Keitaro était déjà derrière lui, l'envoyant valser sur plusieurs mètres d'un puissant coup de pied. Après avoir roulé sur plusieurs mètres, Tokri parvint à stopper sa course... et reçut un coup de genou dans le plexus. Le souffle coupé, Tokri chuta au sol et dût encaissé un coup de pied au menton. Keitaro saisit le genin par le col et lui envoya un coup de poing à l'estomac, qui le fit voler horizontalement sur plusieurs mètres.

Je suis totalement dépassé... pas le choix.

Tokri composa des signes avec la ferme intention de mettre un terme au combat.

Fuuton, Kyoufuu!

Keitaro n'était pas la cible de la technique. Tokri se servit du souffle de vent pour revenir rapidement vers son adversaire, tout en formant une boule Fuuton dans sa main droite. Une fois à une distance suffisante, Tokri s'apprêta à exécuter son Goukukou...mais Keitaro lui saisit le poignet et le dirigea vers le sol. Le Chuunin sauta à une hauteur assez impressionnante, tandis que Tokri se retrouva lui aussi projeter par le souffle de sa propre technique. Regardant au dessus de lui, Tokri vit que Keeitaro préparait une technique avec sa jambe apparemment. Le jeune homme se prépara à exécuter sa seule technique de défense, ce qui risquait de lui coûter cher.

Kaze Chikara Sen'puu!

Tokri composa rapidement les signes, priant pour ne pas griller tout son chakra d'un coup.

C'est ma dernière chance, je n'ai pas le droit à l'erreur!

Fuuton, Sen'puu Tate!

Un tourbillon de vent enveloppa le corps de Tokri et para l'attaque de Keitaro. Tant bien que mal, le Genin expert parvint à maintenir sa technique jusqu'à ce que Keitaro retombe suffisamment prêt de lui. Lorsqu'il jugea la distance suffisante, Tokri grilla ses dernières réserves de chakra afin d'accroître la puissance de la tornade. Keitaro fut soufflé par la technique et projeté violemment vers le sol. Le Chuunin parvint avec difficulté à se rétablir, tandis que Tokri heurtait avec une certaine violence le sol. Keitaro, quand à lui, se releva. Il semblait assez frais pour continuer le combat...contrairement à l'Utak.

(Keitaro) On peut affirmer que j'ai gagner non?

(Tokri)

(Keitaro) A toi de décider maintenant: rejoins tu notre équipe ou pas?

Les paroles de Okioto lui revinrent en mémoire: utiliser le plus de personnes possible jusqu'à ce qu'ils parviennent à leur fin. Keitaro venait d'exécuter une technique qui lui était inconnu... en entrant dans cette équipe, le jeune homme pourrait peut-être apprendre cette attaque...ainsi que d'autres techniques Fuuton? Et puis, cela faisait toujours des alliés en plus dans sa poche...

(Tokri, esquissant son sourire habituel) Ok, j'acceptes.

(Keitaro) Parfait. Bon, on se donne rendez-vous demain au Qg, pour 9h d'accord?

(Tokri)
Ouais...

(Keitaro) A demain Tokri!

Et il s'éloigna, suivit des deux genins.

Il me passe à tabac et il se casse... Bon sang, je jures que je le lui ferai payer un jour ou l'autre!

Le professeur d'Haruka, qui avait été intrigué par le vacarme du combat, vint porter secours à Tokri. Il s'avéra qu'il s'agissait d'un de ses anciens compagnons de classe: Kental Zenkal. Ce jeune homme était un shinobi assez doué au Taijutsu et à l'utilisation du Doton, mais sa plus grande force était son sens de la stratégie et ses connaissances en matière de psychologie. Tokri n'était pas étonné de le voir aujourd'hui enseignant à l'Académie. Kental le conduisit à l'infirmerie, en attendant qu'il récupére suffisamment pour pouvoir rentrer chez lui. Cela risquait de prendre la journée.

Tenra, Higa, Keitaro et ses genins et maintenant Kental... Je crois bien avoir trouvé mes premiers pions...(esquissant son sourire narquois) Joyeux anniversaire, Tokri...
Tokri
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 11 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Sheinji 28/4/2009, 23:51

(Point de vue Sheinji)

Un rapace à l’œil acéré poussa une trille stridente et s'éleva en cercles irréguliers dans le ciel qui se parait d'or. Un rayon de soleil printanier tomba, propulsé à l'inverse par le tranchant d'un sabre qui fendait sa course. Le petit groupe avançait sur le sable, sans se préoccuper de la chaleur étouffante qui tuait les plantes dans l’œuf. Calmes, déterminés, les quatre hommes, qui n'avaient guère dépassé, en fait, le stade de l'adolescence, progressaient avec vigilance et circonspection, comme dans la crainte d'un danger.


* * *

Chikara. Cette ville imposante, cette chaleur dans les constructions, cette foule pressée contre les arcades polies par les âges
Coucou, nous voilà.
Bonne nouvelle. Nous sommes acquittés de la charge qui pesait sur nous, à savoir l'assassinat du chef de la police (bon, sous-chef, mais ça revient au même). Ce qui subhodorre que le vrai responsable du crime dont on nous affuble croupit actuellement sous les verrous, dans une prison froide et crasseuse, remplie de rats ventripotents qui le regardent avec gourmandise.
Mauvaise nouvelle. Le piaf d'Hayamaru n'a pas cru utile de préciser si les gardes ceints d'un bandeau sablier en faction à la porteont entendu ou non parler de notre amnistie.
Et ça c'est problématique.

* * *

(Point de vue Otarin)


Inquiets à l'idée de se faire tuer dès notre arrivée, nous avançons doucement. La chaleur m'est insupportable. Bien que l'air de Chikara soit agréable et doux, le désert n'en est pas moins aride et chaud. Je suis crevé, Sheinji me demande pour la soixantième fois de l'eau. Je me réjouis à l'idée de retrouver ma ville mais la pensée de voir Hogiko se mettre une fois de plus en colère m'insupporte.
Soudain, au loin, une silhouette apparaît.

(Moi) Seïkakugan.

La personne que je vois au loin porte un uniforme et un bandeau avec une insigne de sablier.

(Moi) Takeshi!!!

Quelques secondes plus tard le policier arrive derrière nous, Heureusement le Chuunin s'est volatilisé.

(Policier) Eh bien, vous nous en avez fait du souci! À cause de vous on est en activité intense depuis votre départ.
(Hayamaru) Mais nous ne sommes plus recherchés?
(Policier) Eh non, grâce à un de vos copains, on à trouvé le vrai coupable.

Sans doute Delze...

* * *

(Point de vue Sheinji)

Quelle vitesse! Comment ce type a-t-il pu se placer derrière nous aussi vite? Il y avait bien soixante mètres entre nous et lui, et en une poignée de secondes... Et dire qu'on avait dressé des plans d'infiltration! Visiblement le camouflage d'Hayamaru n'aurait rien changé. Il deviens plus fort chaque jour qui passe, mais il est encore loin de faire le poids face aux ninja de haut niveau. On a vraiment eu de la chance que notre copain flic fasse triompher la justice à coups de glaive...

Enfin, coup de pot, Takeshi a filé dès qu'il a aperçu le guetteur. Est-ce que ce dernier a eu le temps de repérer notre pote la momie? Tout va se jouer sur ce point. Si on nous a vu en compagnie d'un déserteur notoire, nos chances de survie sont sérieusement entamées. Je sent un filet de sueur froide dégouliner lentement le long de mon dos. Mes mains se joignent d'elles mêmes en une supplique déraisonnable tandis que le Jônin reprend la parole.

(Flic) Comme je disais, un de vos amis policiers, Delze, à démêlé le merdier où vous étiez plongés jusqu'aux couilles. Cool pour vous, tout le monde est content. Bon venez, je vous emmène voir Zenko.

Aussitôt dit, le vétéran se dirige vers les lourdes portes qui surveilles la ville par leurs yeux de métal. Enfin, plus d'un mois après notre fuite précipitée émaillée de peurs, de tensions et de peines, nous sommes de retour. Otarin ne peut retenir un triomphal rugissement, Hayamaru lui-même se fend d'un large sourire tandis que j'improvise une petite danse de joie. Le vieux shinobi devant nous ne fait aucun commentaire, et c'est l'euphorie qui domine nos inhibitions lorsque nous nous enfonçons dans les entrailles de la ville, à la rencontre de Zenko Nomiko, chef de la police, et très proche de celui qui a perdu la vie par notre incompétence à l'escorte.

* * *

(Point de vue Otarin)

Nous avançons donc en compagnie du vieux, en direction du QG de la police. Je n'ai jamais vu Zenko et l'angoisse commence à me prendre à la gorge, je ne sais pas quelle est l'attitude à adopter face à lui alors que Hayamaru et Sheinji lui ont déjà parlé plusieurs fois par le passé. Le poulet ouvre alors la porte et monte un escalier: Le bureau de Zenko est à l'étage. Lorsque nous entrons dans la pièce, un autre flic est là. Il se tient droit, les mains croisées derrière le dos et son regard, fort et sans failles, se pose sur chacun de nous.

(Zenko) Les bleus, je suis vraiment désolé de tout ce qui vous arrive, c'était une erreur judiciaire. Je suis confus, je m'en veux de ne pas avoir cru Delze dès le début. Au nom de toute la police de Chikara, je vous dois des excuses. Je voudrais vous accorder une faveur... dans les limites du raisonnable, bien sûr.
((Sheinji) Et bien...c'est un peu compliqué. En fait ce que nous voudrions vous demander remonte à la mission de Tashihoosho. Hayamaru, qui est quelque peu toxicomane, n'a pas pu résister et à gouté à cette drogue, tellement attrayante pour lui.
(Moi) Comment?! Pourquoi ne m'en as tu jamais parlé Hayamaru?
(Hayamaru) Mais c'est faux, je...ah !
(Iji) presque silencieusement Assume tes actes voyons!
(Haya) Oui, bon c'est vrai, j'ai quelque peu gouté à cette drogue.
(Zenko) Et bien? Quelle faveur avez vous à me demander?
(Sheinji) En fait, il ne peut plus s'en passer et, comment dire, l'un de vos prisonniers connaît le moyen pour le faire arrêter, nous voudrions parler à cet homme dans ce but.
(Moi) C'est donc pour ça qu'il n'arrêtait pas de trembler durant le voyage, il était en manque!
(Sheinji) Oui, exactement!
(Hayamaru) Au bord des larmes. Désolé Otarin, j'aurais du t'en parler avant!
(Zenko) Mmouais, on dirais plutôt que la personne visée à quelque chose à voir avec un plan de criminel, du domaine de l'évasion. Je vais vous donner cette faveur, mais avant, un de vous trois va passer à l'œil de la Vérité. A un policier. - Va me chercher un Funamitsu. Changeant d'interlocuteur. Et bien jeune homme, ce sera toi qui passera au test de l'œil.

Ouais c'est ça et de quoi s'agit-t-il? Dis le moi.

Quelques secondes passèrent avant qu'un autre homme n'arrive.

(Zenko) Je te présente Cheijo Funamitsu, c'est lui qui va te tester.
(Cheijo) Suis moi!

Nous sortons du bureau de Zenko pour nous diriger vers une autre pièce. Celle ci est sombre et il n'y a qu'une ouverture: la porte. Lorsqu'il la referme tout est noir, il allume une lanterne et m'indique un siège. Je m'y assieds et il prend place en face de moi. C'est alors que quatres petits traits apparaissent sur la surface de ses globes oculaires. J’active alors mon Seïkakugan pour voir de quelle façon il m’interroge, et je vois que lui aussi possède un doujutsu. Quatre traits partent de la pupille et se finissent vers le bout de son œil. Je décide donc de garder ma propre prunelle active pour pouvoir agir si je vois quelque chose de bizarre.

(Cheijo) Bien, maintenant, je vais vous interroger.

Trop fort, comme si je le savais pas.

(Lui) Alors, quelles étaient vos intentions en rentrant au village ?
(Moi)) Rentrer au village.
(Lui) Mais sinon ?
(Moi) Rentrer au village sans se faire tuer par la suite.
(Lui) Tu te fous de ma gueule ?
(Moi) Absolument pas.

Son œil ne semble pas faire effet sur moi. Ce dojutsu, d’après son nom, doit me faire dire la vérité. A moins qu’il sache que j’ai menti ?

(Lui) Maintenant dis-moi, quelles sont vos vraies intentions en allant voir cet homme ?
(Moi) Nous l’avons dit à Zenko, lui demander son secret pour faire cesser la dépendance d’Hayamaru.
(Lui) C’est stupide, il faudrait faire une cure de désintoxication.
(Moi) Ça ne servirait à rien. Cette drogue n’est pas comme les autres d’après ce que m’a raconté Sheinji à son sujet.
(Lui) Bien, passons à une autre question. Simple précaution, êtes vous responsables du meurtre qui vous était attribué ?
(Moi) Non.
(Lui) Votre ami est il vraiment drogué ?

Je ne sais pas si c’est vrai mais je pense que oui.

(Moi) Oui.
(Lui) Avez vous une grande confiance en vos amis ?
(Moi) Oui. Je les connais depuis environ un mois et j’ai tissé des liens particuliers avec eux.
(Lui) Pourraient ils apporter des compléments à ce que vous venez de dire ?
(Moi) Non.
(Lui) Croyez vous avoir répondu correctement à toutes ces questions ?
(Moi) Oui.
(Lui) Dernière chose, étiez vous accompagné de quelqu’un d’autre avant votre arrivée au village ?

Auraient-ils découvert ?

(Moi) Non.
((Lui) L’interrogatoire est terminé, je vais vous raccompagner jusqu’à Zenko.

Mon calvaire est terminé, j’arrête alors mon dojutsu. Je n’ai presque plus de Chakra, mais il semble m’avoir cru. Tout se révélera lorsque nous arriverons devant le chef de la police.

Nous nous dirigeons donc vers le bureau du coq, il n’est pas très loin de la salle de torture. Lorsque je vois les têtes déconfites de Sheinji et de Hayamaru, je me dis que ce dojutsu devait avoir quelque chose de spécial. Cheijo murmure quelques mots à l’oreille de Zenko.

(Zenko) Bien, comme vous ne m’avez apparemment pas menti, votre faveur sera acceptée. Je vais vous laisser aller voir cet homme. Vous me direz comment il s’appelle tout à l’heure, vous avez le droit à quelques minutes de repos.

Nous nous retirons alors du bureau du grand Nomiko. Une salle est alors mise à notre disposition pour que nous puissions nous reposer.

(Sheinji) Comment as tu fais pour ne pas mentir ? L’œil de la Vvérité est un dojutsu qui fait savoir à la personne qui l’utilise si l’intéressé ment ou pas! Alors?
(Moi) Mais qu’est ce que tu crois, je n’ai pas arrêté de mentir ! Si tu ne me crois pas demande au gars les réponses que je lui ai données !
(Hayamaru) C’est vrai ?! T’es plus fort que je le pensais, même moi j’y aurais succombé.
(Moi) Je ne connaissais pas le vrais effets du dojutsu, j’ai fais donc comme si il n’y en avait pas.
(Sheinji) Juste une question, comment as tu su qu’il mettait son œil durant tout l’interrogatoire ?
(Moi) Grâce à mon Seïkakugan bien sur.
(Sheinji) Et bien il semblerait que ton dojutsu ne nous a pas dévoilé tous ses secrets…

C’est vrai que mon dojutsu peut y être pour quelque chose.

À ce moment là Zenko entre, il posa son regard sur nous.

(Zenko) Voilà, je suis prêt à vous emmener voir votre homme, de qui s’agit il ?
(Sheinji) Son nom est Isshin Kôsen.
(Zenko) désignant un des gardes Bien, cet homme va vous mener à lui…

* * *

(Point de vue Sheinji)

- De la visite pour toi !

Le garde qui nous avait servi de guide durant la traversée des longs couloirs froids qui détiennent les prisonniers chikarates pousse une porte de bois gris entremêlée d’acier.

Je note immédiatement la saleté de la chambre exiguë, la crasse déposée sur les meubles sobres, croûte informe regroupée par le manque de nettoyages. Celui qui vit là n’a manifestement pas la passion du détergent.

La deuxième chose que je remarque, ce sont ses yeux.
Des yeux capables d’analyser tout ce qui passe près d’eux en une fraction de seconde.
Des yeux qui ont vécu, cernés par la fatigue et l’angoisse.
Des yeux remplis d’espoir.
Isshin Kôsen.

Il a maigri depuis notre dernière rencontre, presque deux mois plus tôt. Une barbe broussailleuse lui mange désormais les joues. Le garde s’efface en jetant un coup d’œil à sa montre.

- T’en as mis du temps, gamin…

Wow, sa voix est tout éraillée

- T’as pas bu depuis quand ?
- Six heures… C’est pas le bagne, mais j’ai chopé un truc à la gorge.


Il prend un instant pour observer mes compagnons.

- Alors, qu’est-ce qui vous ammène ?

Je m’en tiens au plan de départ, craignant la présence de policiers dissimulés près d’ici. Hayamaru accroche à ses traits une expression de souffrance pure tandis que le nabot adopte un air compatissant. Je suis quant à moi en plein brouillard, dans l’incapacité de prendre une décision. Je n’avais pas calculé qu’ils disposaient d’un dojustu pareil, capable d’arracher la vérité ou le mensonge de n’importe quelle bouche. Dans ces conditions un vol massif de drogue devient carrément suicidaire… Il vaut mieux renoncer. Ma tête tombe irrésistiblement vers le bas, je sens une monstrueuse vague de découragement m’envahir. C’est foutu.

Hayamaru et Kôsen sont en pleine discussion. Ce dernier prend les doigts de son patient dans un geste qui se veut pédagogue. Il joue parfaitement bien son rôle de désintoxiquant éclairé, et je ne peux m’empêcher d'admirer son sens du théâtre. Il me tend la main, je la serre.

Flash.

Une douleur fulgurante me déchire la paume de part en part. J’ouvre la bouche pour expulser un hurlement irrépressible, le pied d’Hayamaru qui s’abat à ce moment sur le mien en me fracassant la moitié des orteils m’ôte toute chance de mener ce projet à bien.

Je jette un coup d’œil à mes membres en train de cuire, retenant un hoquet de stupeur : sur ma main s’étale un sceau noir et profond, gravé sur un parchemin que je devine à travers ma peau. Kôsen m’adresse alors un clin d’œil outrancier.

La partie s’enrichit de nouveaux atouts… Et je compte bien les jouer à mon avantage.


Dernière édition par Sheinji Kageniwa le 29/4/2009, 18:05, édité 3 fois
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Message par Sheinji 28/4/2009, 23:52

(Point de vue Otarin)

En sortant du commissariat, je suis sidéré par le peu de choses que Kôsen nous a dit. On était censés avoir des renseignements sur la drogue, mais non, il n’a fait que de parler d’Hayamaru et de sa soi-disant dépendance. Sheinji n’a pourtant pas l’air étonné. C’est même lui qui semble s’inquiéter le moins. Hayamaru, lui, fait une tête de cent pieds de long. Sheinji nous mène jusqu’à un bar, à plusieurs kilomètres de chez les flics. Il s’assied alors à une table et un serveur vient nous voir.

(Garçon) Que puis-je pour vous ?
(Sheinji) Des boulettes de viande et du riz SVP.
(les deux autres) La même chose.

L’homme s’éloignant de nous, Sheinji nous fait signe de parler doucement.

(Lui) J’ai un plan. Si vous êtes inquiets sur le peu d’aide qu’Isshin nous a offert, rassurez-vous. J’ai compris tout à l’heure qu’il avait implanté un sceau sur nos paumes. A mon avis, ce truc doit servir à récupérer la drogue. Mon plan est simple…

Une fois celui- ci bien imprimé dans nos petites têtes, Sheinji et moi nous dirigeons vers le commissariat. Hayamaru nous suit de loin.

Ça va commencer…


* * *


(Point de vue Sheinji)

Cinq heures. Les arbres bruissent doucement en notre direction. Je prends ça comme un bon présage.

De nôtre expédition va dépendre pas mal de choses.

Le plan a été revu, repassé, refondu. Chacun sait précisément ce qu’il a à faire, comment et pourquoi. Nos réserves d’énergie sont à leur maximum, nous sommes tous en bonne santé, en toute logique, nous devrions avoir d’assez bonnes chances de réussite.

Sauf que les entrailles dans mon ventre ne peuvent s’empêcher de se nouer, mues pas un terrible sursaut d’appréhension.

Les gardes, à la porte de l’entrepôt. Deux Chuunins à l’air naïf. Je respire.

Un seconde pour aspirer l’air frais, un petit signe de connivence aux autres, on y va.

Haya reste dans l’ombre attendant le moment propice. Nous, les deux Genins, nous avançons, mimant une démarche gourde et chancelante. Un cri viscéral et profond, chargé de toute la stupidité dont nous sommes capables, ,jaillit dans l’air du soir tandis que nous nous ruons sur les vigiles.

[/b]- On veut de la drooooooogue ![/b]
(Garde) Merde, encore une attaque de shooté ! Fonce !

Pris d’une frénésie débordante, nous hurlons comme des dingues en gesticulant au possible. Tout porte à croire que nous sommes des shinobis jeunes et de faible rang, venus saccager l’entrepôt pour s’offrir quelques plongées dans l’irréel, en somme pas réellement dangereux mais terriblement encombrants. Nos vis-à-vis respectifs, soucieux de ne pas nous blesser, sont tendus et entièrement concentrés et tendus sur leurs actes.

Ce qui explique sans doute qu’ils ne prêtent aucune attention à Hayamaru. Protégé par son jutsu de camouflage, il se faufile entre eux comme un fantôme et passe la porte entrouverte après leur avoir fait des oreilles avec les doigts. Je pousse un gloussement de victoire et redouble d’efforts pour accaparer les Chûnins.

Dix minutes plus tard, Haya ayant fait le tour de la baraque nous rejoint le plus naturellement du monde, un grand sourire idiot plaqué sur les lèvres.

(Lui) Hey, mais c’est mes copains ! Qu’est-ce que vous faites là ?

Il s’interpose entre nous et les policiers abasourdis. En quelques phrases, décochées du ton du père protecteur convaincu que, d’accord, son enfant a fait une bêtise, mais-c’est-pas-si-grave-après-tout-hein, il convainc les poulets de nous laisser partir. Les pauvres, noyés de sueur, sont plus qu’heureux d’obtempérer.

Ce n’est qu’à l’écart, loin des oreilles indiscrètes, que notre ami pacifiste nous dévoile sa paume droite, sur laquelle, à l’instar de la mienne, s’étale un sceau capable, une fois activé, d’ingurgiter tout ce qu’il touche… Même plusieurs kilogrammes de drogue.

( NoMurder) La pièce était remplie à ras de substances bizarres. Il m’a fallu pas mal de temps pour dénicher le bon truc. J’active le sceau comme on avait dit, et j’attends. Un silence. Ce que je pige pas, c’est comment ce type a pu nous scotcher des trucs pareils sur la peau en quelques secondes… Faut vraiment être balèze en fuuin pour faire ça, et je suis certain qu’il est impossible de jeter le moindre sort dans les cellules, ce serait presque facile de s’évader sinon.

Ma réponse vient tout de suite, j’ai déjà pris le temps d’y réfléchir.

- Il a du prendre les sceaux cachés sur ses vêtements, et se servir d’une très brutale poussée de chakra comme adhésif, je pense. Sa stratégie était au point, il a eu deux mois pour se préparer. Me voir flipper à mort a du l’amuser, ce crevard…

Malgré moi, un petit sourire plane dans mes yeux. Otarin prend la parole, sérieux pour une fois.

- Mmouais, si on est très concentré ça doit être faisable ; le parchemin commence à se décoller, d’ailleurs. C’est pas ça qui m’inquiète : la police va bientôt se lancer derrière nous, non ?
- No souçaille la marmaille –dixit Haya- il y avait un paquet de drogues différentes là où j’étais, et certaines se ressemblaient beaucoup. C’était vraiment un casse tête de tout remettre en état avec les vingt kilos de kôsen que j’ai vidés et j’aurais payé cher pour voir Keitaro à ma place, mais je doute qu’ils effectuent un contrôle sérieux avant qu’on ait fini ce qu’on voulait faire.
- Là, tu m’épates, j’intervins. Sérieux, bien joué. Sans ça, je te dis pas comment il aurait fallu speeder…
[b](Rin)
C’est clair. Ça me défonce grave de le dire, mais merci Haya. T’as assuré.
(Roronoa Zorr… Haya) Qu’est-ce que vous voulez, les nabots, c’est ça d’être Chuunin ! Je vous donnerai des cours si vous voulez !
Le fait qu’il parvienne a nous maîtriser alors que nous avons bondi simultanément sur ce prétentieux est la source d’un vif déplaisir. J’eus un instant la vision de grosses lunettes noires qui couvraient le visage du bretteur avec une certaine classe, mais ce dut être une hallucination.

Je croise les mains derrière la tête.

- Bon, on a la drogue, quelques contacts, et l’amitié de la loi… On attaque ?


***

La nuit est profonde et lance sur les façades un masque abscon et diffus. De rares sons sillonnent encore la ville, le peuple dort, et cette absence facilite la tâche au veilleur. Nous, ombres sans visages, nous mettons en mouvement.

Nos traversées nous mènent à labourer les rues, quittant peu à peu la complexité urbaine du centre pour la sordide fange sculpturale des quartiers pauvres. Il n’est pas rare de croiser ici un ivrogne avachi sur le bord de la route, qu’un coup de pied involontaire réveillera pour son déplaisir. Nous nous enfonçons parmi les lambeaux de nature, mais ces ersatz de ce que j’ai déjà vu ne m’intéressent pas.

Plus grande et plus majestueuse que bien des habitations bourgeoises, écrasant par l’opulence les masures accoudées, la villa que j’avais peur de revoir est ici. Il s’agit du repaire de l’organisation spécialisée dans les vols et les menus larcins connue sous le nom imaginatif de Bande, et truffée de gros glands. Glands dont fait partie le guetteur en faction devant la porte, que je connais relativement. Le kunaï d’Otarin fend l’air comme un rêve et sa pointe acérée qui touche une gorge balaie cet obstacle d’un souffle. Personne ne laisse errer ses pensées sur le corps qui tombe.

- On y va.

J’ai retirées de ma voix jusqu’aux plus infimes traces d’émotion. Je dois me montrer inflexible, il en va de… Après tout, qu’ai je à faire de gens avec qui seul l’argent m’a lié ? Des gens comme Kenô, qui n’a pas cillé lorsque je lui ai avoué mes aventures et à qui je viens de confier la mission de rencontrer Takeshi, sont bien plus intéressants.

Et plus maniables.

La légère pression de Rin au creux de mon bras me fait perdre le fil de ma pensée. Je me retourne.

- Halte.

Un homme de haute taille, entièrement vêtu de rouge, se tient négligemment adossé au muret de pierres. Sa bouche rustaude arbore une moue cruelle. Il ricane.

- Alors Sheinji… ça fait un bail qu’on avait pas vu ta sale gueule, hein ? Timide, sans doute ? Le patron n’aime pas perdre son temps, tu le sais pourtant mieux que moi…
- Je vais faire simple : casse-toi et va dire à Ranpû d’aller se faire foutre.
- Mais c’est que tu es devenu prétentieux…
- Et toi vraiment imprudent.


Les yeux de celui qui devait au départ me supprimer s’arrondissent lorsque les coups d’Haya et de Rin atteignent sa nuque. Ceux ci annulent leur Bunshin et me rejoignent. Je profite de ce laps pour achever l’endormi, puis le traîne au dehors en m’aidant d’un clone.

(Haya) Hey, c’était pas la peine !
(Moi) Arrête, c’est un ennemi, non ? Pourquoi prendre des risques ?
(Haya l’abeille) Tu…

Je me fige.

Un inconnu vient de franchir la porte, la démarche fluide et l’air altier. Je cherche des yeux une alcôve obscure, un recoin, et m’y dérobe juste à temps à son regard. Les autres suivent. Sa Majesté passe devant moi la tête haute, imbu de lui-même jusqu’à l’écœurement. Autant de morgue dans un seul être, est-ce possible ?

(Haya) Quoi, qu’est-ce qu’il a ce type ?
(Otarie) … C’est un gars de la pègre, n’est-ce pas ?
- Exact.

Sans attendre d’éventuelles démonstrations de joie –c’est clairement pour lui qu’on s’est tapé la route-, j’entame mon exposé tout en surveillant la silhouette indistincte de Mr Prince.

(Moi) Il vient près d’ici un jour sur deux pour réclamer aux tocards d’à-côté une part de leur butin… Je l’ai déjà suivi, assez pour savoir que, là ou il se rend ensuite, il y a des gens qui pourront nous aider à mener notre mission à bien… Vous suivez ?
(Rin) Non, on le suit plutôt.
(Haya) Très drôle. Faites un Henge quand même, on sait jamais…
(Rin et moi) en chœur Oui papy !

J’accélère l’allure, soucieux de ne pas perdre l’unique contact –c’est un larbin, guère plus, mais un contact- que nous pourrions avoir avec la branche sombre de la ville. Il va nous conduire à d’autres et c’est tout ce qui compte.

Désolé pour l'ortho et les balises, post speed.
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Message par Delzebuth 29/4/2009, 20:39

"Ca fait un bail...
_ Oh oui ! L'absence est à l'amour ce que le vent est au feu, mon tendre élè...
_ Je préfère le roc au feu, vieux fou.
_ Toujours aussi médisant à ce que je peux voir. Ta fatuité grandirait-elle aussi vite que tes techniques s'améliorent?
_ Je... C'est compliqué. Chaque jour la haine m'envahit un peu plus. Même dans l'euphorie je prône ma propre malédiction, à se croire démon. Je suis rebut de moi-même, comme acculé dans l'insanité. Ma folie fait de moi un ascète dont le rôle détestable est d'être acariâtre envers tous, mauvais au possible ! Je suis condamné à me détruire, à être victime et coupable de ma propre déchéance psychique.
_ C'est bien triste de te voir dans un état aussi dolent. C'est à se demander quelles terribles commotions ont pu te plonger dans la psychose, toi l'imperturbable, l'inhumain Delze. Certes c'est une situation bien difficile, que peu d'hommes parviennent à surmonter, mais je suis persuadé qu'il est encore temps pour toi de te dégauchir.
_ Que?...
_ Allons Delze, je t'ai démasqué depuis des lustres ! Tu n'es pas ce fou que tu imagines. Tu as l'esprit sagace ! En réalité, c'est ta sagesse qui fait ton trépas. Tu t'évertues à tenter de comprendre l'Homme, et ce en te prenant toi-même comme sujet d'étude. Ta démence n'est due qu'à ton désir de comprendre.
_ T'es dingue.
_ Non Delze. Quoi qu'on puisse en penser, tu es un érudit.
_ Moi?
_ Oui, toi. Un pur génie, l'avenir savant de toute une nation ! Tu es un nouveau pionnier du savoir, c'est à toi de faire avancer l'Homme. Non pas seul avec toi-même, mais avec l'Homme, car qui veut le trésor doit participer à l'aventure.
_ Je...
_ Un génie, Delze !"


Ces visions oniriques habitaient mon esprit depuis fort longtemps déjà. Etait-ce une prémonition? Une révélation de mon savoir inconscient? Un objectif, une énigme que me posait mon esprit? Chaque matin, une foule de questions existentielles se présentaient aux portes de ma réflexion, là, à attendre que je daigne leur répondre.
A mon éveil, je me sentis tout engourdi, pataud, à se croire valétudinaire. Les sombres décombres de ma mémoire agitaient dans mon esprit une foule d'images tourbillonnantes, celles d'un soir en solitaire que je ne pouvais analyser correctement. Seule chose que je pouvais nettement percevoir, c'était cette gourde beige dégageant un long filée d'un parfum enivrant... Pourquoi Diable l'amour m'a frappé?! Cet haïssable sentiment rend l'Homme faible, dépendant de cette chose qui devient notre Graal. Lorsque ce Graal est détruit, c'est la boîte de Pandore qui s'ouvre. Lorsque la gourde se dessèche, c'est son sang qui la quitte. Elle meurt et laisse son amant dans l'ivresse, en proie à une série d'assauts psychiques. Triste mélancolie...

Voilà plus d'un mois que je suis seul, isolé de tous. Peu à peu, il me semble que je sombre dans une marre d'un sang que je fais couler de mon propre corps. Dans cette marre, cette enfant... elle me regarde d'yeux tendres, innocents. Je l'invite à plonger dans mon trépas, à profiter de cette substance chaude et exaltante. Elle a encore la trace du couteau que je lui ai planté dans la gorge...
Cette élégie sanguinolente de mon être n'a rien d'innocent. C'est un exutoire pour libérer ma conscience du remord. Non pas que tuer cette fille m'apparaît comme un délit, un pêché... mais plutôt que le plaisir que j'y ai pris est traumatisant, il m'insupporte. Aucune morale, seulement ces satanés pulsions meurtrières. Devant l'enfant secouée de spasmes, moribonde, je me vois encore sourire, la langue pendante, la gorge haletante, et les yeux pleins d'un sadisme effarant. Quelle atrocité !

Après m'être levé, je me vêtis machinalement. Sur ma tunique, je voyais toujours l'emblème Nomiko, symbole de Justice, qui représentait mon clan. Ce dernier ne me voyait guère ces temps-ci, je ne passai même plus au poste. Cela me donne parfois l'impression d'être un anachorète, même si ce n'est pas le cas : Sazane me tient encore compagnie, toujours aussi jovial, avec ses sombres couleurs s'agitant de la même manière que sa langue. Il est en parfaite santé. Un peu de lumière dans ce monde si noir.
Je sortis de ma demeure avant de me diriger vers le mur Nord de Chikara. Dépité, je n'ai absolument pas le désir d'emprunter la porte comme tout le monde. Aussi la technique d'assimilation au sol ne me chante pas plus. Je me décide finalement à faire jaillir un long serpent de sable qui m'élève et m'emmène par dessus l'obstacle. Un garde m'aperçoit mais ne prête pas garde à ma manoeuvre : chaque matin il me voit emprunter cet itinéraire.
Une lente marche me conduit loin du village. J'arrive près d'une stèle dressée en amont d'une dune de sable. Soudain, alors que je m'en approche un peu plus, je me sens happé vers le sol et je tombe. Allongé de tout mon long, ventre à terre, j'observe le sinistre tombeau. Je ne peux m'empêcher d'hurler à la mort...


Souvenirs...

"Zenko, tu voulais me voir?
_ Oui.
_ Fais vite, j'ai pas que ça à foutre...
_ Très bien. Je t'ai demandé pour te confier une enquête.
_ Juste ça? C'est ridicule, il suffisait de me donner les dossiers, comme d'hab'.
_ Celle-ci est un peu plus spécifique que les autres.
_ Je t'arrête là ! Je ne suis pas un vétéran, ok?! Les trucs lourds, c'est pas encore pour moi !
_ Delze, ici c'est moi qui donne les ordres.
_ Grrrr...
_ Face au récent procès d'Ashitenshi, nous avons pu prendre constat de tes capacités assez exceptionnelles pour élucider les crimes.
_ Je m'attend au pire.
_ Jusqu'ici, personne n'est parvenu à résoudre l'enquête que je souhaitai te confier. Nous pensons que tu puisses être l'homme de la situation.
_ A t'entendre parler, on dirait que c'est un truc antédiluvien que tu me demande d'élucider.
_ 30 ans d'enquête.
_ Quoi?!! Désolé, moi je suis qu'un simple flic comme tout le monde !
_ Tu n'as pas reçu ma lettre?
_ Ta lettre?
_ Celle que j'ai posée sur ton bureau.
_ A vrai dire, quand on m'a dit que tu me cherchais, je n'ai pas jeté de coup d'oeil à mes dossiers.
_ La prochaine fois, essaies de faire attention. C'est une lettre de promotion. Après l'affaire Ashitenshi, nous nous sommes dit que tu n'avais rien à faire dans les services de patrouille. C'est pourquoi nous t'avons trouvé une place dans les services d'inspection.
_ Attends, ça veut dire que...
_ Que tu vas arrêter de patrouiller pour...
_ Que je vais avoir mon bureau à moi tout seul !!
_ Hum... Eh bien oui, tous nos enquêteurs ont une pièce qui leur attribuée, comme tu le sais bien. Ton bureau sera prêt demain, tu hérites de la place d'Ashitenshi.
_ Très cher Zenko, c'est avec honneur que je reçois tes directives !
_ Alors écoute..."


L'enquête concernait une famille d'accueil dont les suspects étaient un couple de deux Chuunins experts en Genjutsu. Les enfants qui quittaient leur domicile étaient fou, ils devaient être soit hospitalisés, soit internés dans un asile psychiatrique. L'idée était commune à tous les enquêteurs : les deux ninjas effectuaient des techniques sur les orphelins qu'ils hébergeaient. Seulement, le problème était que, faute de preuve, il était impossible de les inculper. En effet, aucun des enfants n'était en mesure de témoigner, et les soupçonnés racontaient que, bien sûr, ils n'y étaient pour rien, que les enfants allaient parfois dans des quartiers où ils pouvaient subir des traumatismes.
A titre préventif, la Police les a interdit, après 10 ans d'enquête, d'accueillir des enfants chez eux, et ce pour une durée de 20 ans.
Ces 20 ans étaient écoulés quand les Chuunin ont décidé de s'occuper d'une petite fille. Depuis moins de deux moi qu'ils s'occupaient de la gamine, le voisin pouvait déjà entendre des cris d'enfant.
Après avoir étudié leurs dossiers pendant quelques heures, je me décidai à leur rendre visite. Durant une semaine, je les côtoyais presque quotidiennement, constatant bien des troubles chez la gamine, mais aucune trace suspecte chez les tuteurs : aucun signe, stresse, folie ou autre, ne les trahissait.
Au bout de cette semaine, jugeant que je ne tirerai rien des enquêtes que je mènerai, je me résolu à bâcler l'enquête à ma manière. Alors que tous dormaient paisiblement, je m'introduisis furtivement dans leur domicile. Je plantai l'un de leur couteau de cuisine dans la gorge de la gamine, avant de rejoindre la chambre des Chuunin pour les asperger de sang. Ensuite, revenant auprès du cadavre gisant de la petite, je déclenchai l'alerte.

Lorsque les renforts arrivèrent, ils retrouvèrent la jeune fille morte, le sang coulant abondamment d'une taillade dans sa gorge. Le couteau était non loin d'elle, et encore plus près, j'étais là à combattre ceux qui devenaient mes victimes. Voyant les secours arriver, les deux Chuunins n'eurent d'autre choix que de fuir.
Plus tard, je baratinai Zenko lui-même, étonné que j'ai résolu l'enquête en si peu de temps. Je lui dis simplement que j'avais veillé toute la nuit auprès de la maison jusqu'à entendre un cri.

"Alors je me suis précipité dans la baraque pour secourir la gosse, et quand je suis arrivé, ils étaient en train de faire je ne sais quelle manipulation lugubre sur la pauvre fille ! Quand ils me virent, ils lui donnèrent un coup de couteau dans la gorge avant de se jeter sur moi, comprenant que leur salut serait la fuite et qu'ils l'auraient uniquement si j'étais mort ! C'était sans compter que je suis super balèze et que je les ai gardé là jusqu'à ce que les autres arrivent !
_ Beau travail.
_ Non... Je n'ai pas réussi à sauver la gamine..."


La nuit suivante, j'enterrai moi-même la jeune fille loin du village, au sommet d'une dune de sable. Ils me donnèrent l'accord comme récompense de la réussite de mon enquête. Après quoi je versai de l'alcool sur sa tombe, rituel ancestral chikarate pour honorer l'âme des défunts. Puis ce furent des gorgées de cet alcool que je bus...
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Message par Taïga 30/4/2009, 19:49

Même les yeux fermés Taïga sentait le soleil lui bruler les yeux, ce même soleil qui l'avait réveillé il y a quelques heures s'acharnait à tout mettre en oeuvre pour faire sortir le jeune homme de son lit alors que celui-ci faisait tout pour y rester. Mais après de âpres heures de combat entre les deux protagonistes, ce fut finalement le plus chaud des deux qui gagna et ainsi le genin se rendormit tranquillement...

Peu de temps après, son cerveau se rappela que trois connards lui avaient donné rendez-vous à neuf heures au QG, une idée totalement saugrenue étant donné qu'il était totalement impossible pour lui d'être apte à une quelconque activité à une heure si matinale. Effectivement, après de nombreuses années, seize pour être exact, où la discipline de fer des Pinjarras l'avait forcé à travailler comme une mule du lever au coucher du soleil, son arrivée à Chikara avait coïncidé avec l'aménagement d'un cycle de vie totalement décalé et c'est pour cette raison qu'il arriva finalement avec...une petite heure de retard. Autant dire que l'accueil fut quelque peu froid.


_Bordel, tu sais depuis combien de temps on t'attend? Lui demanda Keitaro.
_D'après le soleil et l'horloge de ma chambre, je dirais environ une heure, répondit le genin dans un sourire.
_Ca te fais rire? Et si je te demande de faire vingt aller-retour d'ici jusqu'en haut du QG ne montant le mur, tu rigoles toujours.
_Un peu, car si t'aimes pas attendre une heure, tu vas en chier durant les deux mois qui me seront nécessaires à installer tot ce qu'il faut pour grimper puis grimper.
_Oh, une minute, coupa Tokri, t'es pas en train de me dire que tu sais pas te servir de ton chakra pour ce genre de trucs?
_Non, je dis que je ne sais quasiment pas me servir de mon chakra et encore moins pour ce genre de truc, nuance.
_Je vois pas en quoi c'est surprenant, ajouta Kensei.
_Putain, tu m'as mis dans une équipe de purs boulets Kei'; grogna le plus expérimenté des genins.
_Sensei, pour vous c'est pas Keitaro, Kei' ou Kiki mais Sensei.

Après cette dernière intervention du chuunin chargé des trois genins qui engendra un magnifique échange verbale entre les deux shinobis les plus anciens à base de "looser", "tocard" et envoie de l'autre se faire tâter la raie par divers sortes d'animaux et notamment un pingouin albinos qui rapporta trente ryos à Taïga qui avait parié avec le plus jeune de tous que le mot "pingouin" sortirait à un moment où un autre, le groupe entra de manière presque calme dans le QG chikarate.
Cependant, la mauvaise humeur général ou plutôt celle de Keitaro et de Tokri, vu que les deux autres shinobis s'étaient amusés comme des petits fous en regardant les deux précédemment cités s'enguirlander, ne s'améliora pas lorsque une secrétaire annonça qu'il n'était pas possible d'officialiser un activité actuellement étant donné que les "personnes agrémenté sont actuellement en formation pour apprendre à gérer leur stress comme celui des demandeurs pour la journée", en bref et en langage courant, ils avaient pris une journée de congé en faisant croire qu'ils allaient apprendre des conneries.
A ce moment, il y eu comme un blanc et un long silence où l'on put même entendre des corbeaux à l'extérieur et la mouche qui se posa sur le nez du chuunin du groupe avant que celui-ci ne devienne tout rouge et ne commence à littéralement retourner le secrétariat. On put donc apercevoir des chaises et des bureaux voler sous les commentaires stupides des trois genins "Oh, la belle rouge" et les cris de terreurs de la fonctionnaire avant qu'une bande de chuunins qui passaient par là ne se mettent à quatre pour stopper le fou furieux. Quelques minutes plus tard, le groupe se dirigeait vers la cours d'entraînement de l'académie sous la conduite du chuunin encore furax quoique beaucoup moins rouge.


_...Et quand Keitaro à coller son coude dans l'entrejambe du grand blond, c'était génial.
_T'as aucun goût mon pauvre Kensei, le mieux c'était au moment où l'autre croyait avoir réussit son genjutsu alors qu'en fait il était pas du tout invisible et que Kei' lui a collé une chaise en pleine tronche, ça c'était énorme.
_Tu divagues Tokri, le must du must c'est comment le petit roux l'a arrêté en lui calant du raiton directement dans le...
_LA FERME!!!!! On est arrivé, alors avant de vous torturez, je pensais que ce serait bien que chacun se présente ainsi que ses qualités, Kensei tu commences.

Le plus petit et le plus jeune de tous s'avança donc, sortit quelques balles de sa veste et commença à jongler de différentes manières sous les applaudissements de Taïga et Tokri et les soupirs du dernier des quatre avant de prendre la parole un fois ceci finit.

_Hirako Kensei, votre plaisir est mon plaisir...
_On dirait une pub pour une maison close, chuchota Taïga à un Tokri explosé sous le regard malveillant de Keitaro.
_Mais au fait pourquoi l'auteur met nos paroles en tout petit?
_C'est parce qu'on chuchote.
_Ah, ok...mais pourquoi il met pas juste "chuchote trucmuche"? Comme la première phrase.
_Je sais pas mais en même temps il est un peu...
_Ouais, c'est vrai que le type qui tape sur le clavier est un poil...
_Enfin un poil, un bon morceau voir complètement.
_Exact c'est vraiment un...

_Non mais shinobiquement parlant je voulais dire...
_Ben fallait être plus clair Chenchei, soupira le plus jeune de la troupe une balle en caoutchouc dans la bouche. Donc, Hirako Kensei, d'affinité katon je me sers essentiellement de deux techniques pour combattre.
_Bien, à toi Tokri.
_Tokri Utak, spécialiste du genjutsu tout en finesse
_Sérieux! C'est hyper rare à Chikara ça, s'écria un Kensei tout naïf.
_Arrêtes de me prendre pour un con, dit Keitaro qui commençait à redevenir rouge.
_Et, quand je prend quelqu'un c'est pour moi et pour personne d'autre...
_Profitez, profitez, vous verrez quand je vous découperai en rondelles et vous abandonnerai dans le désert si vous continuer à débiter des conneries, bon à toi Taïga.
_Taïga , pas de nom pour moi, marionnettiste.
_C'est chelou Pasdenompourmoi comme nom, lança Kensei.
_Putain, vous savez que vous êtes lourds, soupira Keitaro en se frappant le front avec le plat de la main.

Une fois les présentations faites et que Keitaro ai finit de frapper un enfant qui passait par là pour se détendre, il commença à expliquer ce qu'il pensait faire faire aux trois genins et l'avis de chacun fut le même, "Non".


_Je vois pas pourquoi on devrait faire ta lessive, s'insurgea Taïga.
_C'est vrai ça et puis les habits en cuir son peut-être de trop, ajouta Kensei.
_Par contre, je connais une super boite sadomaso si ça t'intéresse, glissa Tokri.
_Donc si j'ai bien compris vous refusez de faire mes tâches ménagères le tout dans un costume humiliant?
_T'as tout compris, dirent en coeur les trois genins.
_Merde, moi qui croyait que c'était le seul intérêt d'être chef d'équipe. Bon alors, un entraînement normal avec ce costume http://image.toutlecine.com/photos/c/a/p/capitaine-orgazmo-orgazmo-2007-07-11-2-g.jpg ?
_Pas moyen.
_Celui-ci http://cdn-i.dmdentertainment.com/cracked/img/articles/hallopan/046_b.jpg ?
_Tu peux te le carrer dans l'oignon!
_Tain' vous avez pas d'humour les gars.
_T'as qu'a avoir du goût et on s'achètera un sens de l'humour, proposa Tokri.

Une nouvelle fois, une dispute s'entama entre les deux jeunes hommes et elle dura encore plusieurs minutes, ce qui permit à Kensei de récupérer son argent sur la supposition que l'expression "sac à merde" ne sortirait pas.
Finalement, le soleil commença à se coucher sur leur première journée de...de quoi d'ailleurs?
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Message par Seol 30/4/2009, 19:59



Hisoka se dirigeait vers le domaine de son père. Il avançait avec un peu d’appréhension. Cela faisait seize ans qu’il n’y avait plus remis les pieds. Il redoutait de revoir celui qui avait causé la mort de sa mère.
En arrivant devant le domaine, il s’aperçut que pas grand-chose n’avait changé en seize ans. Les arbres étaient juste un peu plus massif, le bois un peu plus passé, mais tout, dans l’ensemble était comme avant. A croire que le temps c’était arrêté de tourner depuis le départ de sa mère, ses deux sœurs et lui-même.

Il prit une profonde inspiration et passa le pas de la porte. Il fut aussitôt assailli par cinq puissants molosses. Hisoka ne parvenait même pas à déterminer de quelle race ils étaient issus. Ils dégageaient une puissante aura maléfique. Hisoka leva prudemment les mains, évitant tout geste brusque pour ne pas se faire mettre en charpie. Les cinq bestioles se ramassèrent sur elles-mêmes, prêtes à bondir. Hisoka sentait bizarrement que la situation lui échappait petit à petit.

« Suffit ! Laissez-le ! »

Les cinq molosses se détendirent et se détournèrent de Hisoka comme s’il n’existait plus. Ce qui étonna Hisoka. Il se tourna vers l’origine de la voix. La femme qui venait de parler était âgée d’une quarantaine d’années. Elle était vêtue d’un kimono traditionnel féminin. Les cheveux, noir de jais, étaient ramenés en arrière, ses yeux noirs, étaient scrutateurs et observaient de près Hisoka.

« Bonjour, Madame. Je suis…
_ … Hisoka Kenpachi, interrompit-elle, employant le nom de famille du père d’Hisoka. Tu as les mêmes traits que lui, la même corpulence. »

La violence qu’elle mit dans le mot « lui » était telle, qu’Hisoka la ressentit de plein fouet. C’était très désarçonnant pour lui.

« Euh… Est-ce…
_ Non, il n’est pas là ! Il m’a planté là, il y a quelques semaines, en me disant que sa fille était en danger ! N’importe quoi. Nous n’avons que deux fils et ils se portent à merveilles.
_ Excu…
_ M’étonnerait pas qu’il soit partir voir ailleurs. Je me demande bien ce qui a pu me passer par la tête quand je l’ai épousé.
_ Mais…
_ Foutu vie de merde. Y a des jours, j’vous jure, on regrette d’être une faible femme… »

« C’est pas vrai… Elle va me laisser en placer une, oui ?
_ J’ai pas l’impression.
_ Merde, je t’avais oublié, toi.
_ Merci, ça fait plaisir.
_ Y a pas de quoi, c’est gratuit.
_ On t’a pas appris à respecter tes aînés ?
_ J’ai déjà du mal à les respecter de leur vivant, alors une fois qu’ils sont morts, tu penses.
_ Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur toi ?
_ Ce serait plutôt à moi de dire ça. Je voulais une arme et je me retrouve avec toi. Tu parles d’un gain.
_ Nan, mais…
_ Ah, elle a fini de parler. »


« Je suis navré, mais, avec ma mère, il a bien eu deux filles.
_ Quoi ! Il m’en avait jamais rien dit. Il m’avait parlé de toi, et m’a même dit que tu passerais sûrement un jour.
_ Ce qui n’est pas le cas de mes deux sœurs. Sachant que vous ne les rencontreriez jamais, il ne vous en a pas parlé.
_ Le salaud ! Et dire qu’il ne veut pas de filles avec moi.
_ Désolé. Mais vous dites qu’il est parti chercher sa fille. Comment diable a-t-il su qu’elle avait été enlevée ?
_ J’en sais rien. Mais si tu le voies, dis-lui que c’est pas la peine qu’il rentre. »

La femme rentra chez elle, fermant la porte au nez d’Hisoka. Les molosses réapparurent illico et Hisoka bâtit en retraite prudemment. Une fois sortie du domaine, il se prit à réfléchir. Comme ça, cet espèce d’enfoiré était parti chercher sa sœur. Donc, contrairement à ce qu’il avait cru, il n’était pas derrière cet enlèvement. C’était à la fois bon signe et mauvais signe. Bon signe, parce que Hisoka connaissait les capacités de son père et qu’il le savait capable de délivrer sans problème sa sœur. Mauvais signe, parce que sa signifiait que ce n’était pas un salaud fini. Et tout le monde sait qu’il est plus facile de haïr un fieffé salaud qu’un type qui a sauvé votre sœur.
Résultat du voyage, il n’était guère plus avancé. Il était venu jusqu’à Chikara pour rien. Il ne lui restait donc plus qu’à rentrer à Mahou, en espérant que le vieux Kaneda avait trouvé une piste plus fiable que la sienne. Sinon, il allait être vraiment dans la panade. Le seul hic, c’est qu’il n’avait absolument pas un sou en poche pour acheter quoi que ce soit pour rentrer à Mahou. Et traverser le désert chikarate sans une goutte d’eau ne l’emballait absolument pas. Quelques possibilités s’offraient à lui. La première était la plus simple : mettre son sabre au clou et revenir, quand il aurait le temps, le racheter.

« Même pas en rêve, gamin.
_ Et pourquoi donc ? Si ça peut m’éviter de t’entendre à tout bout de champ, ça ne pose aucun problème.
_ Tu rigoles, j’espère. Je te préviens, je ne trouve pas ça drôle du tout.
_ T’inquiète. Uniquement en dernier recours. Sans sabre, je me sentirais nu.
_ Je préfère ça.
_ Dis donc, pour un mec qui n’est présent qu’en esprit, je te trouve bien chiant.
_ Et bien avec toi, ça fait deux ! »


La deuxième option était de participer à des combats clandestins, dans les bas fonds de Chikara. Certes, cela présentait un certain risque. Vu qu’en cas de défaite, c’était généralement la mort qui était au rendez vous. En plus, une fois qu’on y mettait les pieds, il était difficile d’en ressortir. Avant dernière option à mettre en place.
Il pouvait aussi bosser pour gagner sa croûte, comme un honnête homme. Mais, le problème quand on est ninja, c’est qu’il n’y a pas des masses de métiers disponibles et facilement accessibles. Avec seulement la qualification de « ninja », il était difficile de se recycler. A part déménageur ou démolisseur, il n’y avait pas grand-chose d’autre d’accessible à la maladresse d’Hisoka.
Alors qu’il se baladait dans les rues malfamées d’un quartier de Chikara, tentant, tant bien que mal, de passer inaperçu, il fut accosté par un jeune homme. Ce dernier était vêtu élégamment et devait plus jeune qu’Hisoka d’une ou deux années. Sa façon de se tenir et de s’habiller révélait que ce n’était absolument pas un guerrier.
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Message par Seol 30/4/2009, 19:59



« Excusez moi, étranger, mais accepteriez vous de me rendre un service.
_ … Pourquoi pas. Que puis-je faire pour vous ?
_ Trois fois rien. Voyez-vous, une petite bande ne cesse de me nuire. Et leur chef souhaite ardemment que nous nous battions ensemble, afin qu’il puis me mettre une raclée, selon ses termes. Bien entendu, je ne suis pas apte du tout au combat, malgré une formation de ninja. Et il le sait. En revanche, j’ai réussi à le convaincre de laisser quelqu’un d’autre se battre à ma place.
_ Et pourquoi moi ? Vous devez bien avoir des amis dans votre entourage qui peuvent vous remplacer ?
_ Certes, certains de mes amis pourraient me remplacer sans poser de question. Mais, voyer-vous, l’adversaire est puissant et je ne suis pas sûr que mes compagnons puissent le vaincre sans se faire blesser gravement.
_ Je réitère ma question, pourquoi moi ?
_ Vous êtes puissamment bâti. Vous marchez d’un pas assuré, montrant que vous ne craignez pas grand-chose. L’arme que vous portez indique que vous préférez le corps à corps, ce qui convient bien à la situation. De plus, je dirai que vous devez être du niveau d’un chunin, comme notre adversaire. Et, surtout, vous n’êtes pas d’ici. Donc, il ne vous connaît pas. Ce qui vous met à égalité. Car, c’est un adepte des combats de rue et il connaît beaucoup de pugilistes, avec leurs préférences et leurs défauts. »

Raisonnement impeccable, sans faille. Hisoka pensait que ce jeune homme était justement le genre de type contre qui il détesterait se battre. Et avec qui les combats sont calculés, minutés. Que ce soit contre ou avec lui, les combats deviennent forcément ennuyeux.

« Si vous acceptez, vous gagnez la moitié de la somme mise en jeu, à savoir deux cents cinquante ryos.
_ Ok, c’est bon. Je vais le faire. »

Hisoka suivit son employeur pour un combat. Ils mirent un petit quart d’heure pour arriver sur le lieu du combat. Il repéra immédiatement son adversaire. Un grand type, mais moins que lui, puissamment bâti, peut-être un peu plus lourd. Il dégageait une impression de puissance. Il comprenait mieux pourquoi son gringalet d’employeur avait cherché un combattant.

« C’est toi mon adversaire ?
_ Oui.
_ Pas d’bol pour toi. Je m’appelle Kouh Nobu. Je suis un chunin de Chikara. 40 combats et 40 victoires.
_ Moi, c’est Hisoka Kaneda, chunin de Mahou. Et tu n’as pas assez de victoires pour t’en vanter.
_ Mahou, hein ? C’est pour ça que je reconnaissais pas ta gueule d’ange. Bon, les règles sont simples. Pas d’armes, pas de ninjutsu et pas de genjutsu. Que du taijutsu. Le premier qui tombe et ne se relève pas a perdu. Et tu vas crever pour t’être foutu de moi.
_ Pas de problème, ça me va. »

Hisoka se tourna vers son coin et déposa doucement Anzentaru Kiba contre le mur. Il retira sa veste de kimono et la plia avant de la poser à côté de son sabre. Il retira ensuite ses protections métalliques d’avant-bras et les posa sur la veste. Puis, il se retourna pour se déplacer vers le centre de l’arène improvisée. En fait d’arène, il s’agissait d’une arrière cours, au milieu d’immeubles, comme il y en avait partout dans Chikara. Le lieu était isolé et personne ne viendrait les déranger pendant le combat.

Hisoka ferma les yeux quelques secondes et se concentra. Puis il les rouvrit lentement. Il était prêt. Tous ses sens étaient en alertes. Son adversaire était prêt lui aussi. L’un des spectateurs lança une pièce en l’air. Hisoka comprit immédiatement. Le signal serait donné au moment où la pièce toucherait le sol. Enfin, normalement, c’est comme ça que cela aurait dû se passer. Mais l’un des acolytes fit tomber une seconde pièce sur le sol. Le tintement, si proche du moment du lancer, surprit Hisoka. Mais pas son adversaire. Apparemment, cette astuce était une habitude pour lui. Kouh fit un bond en avant et décocha un puissant crochet du droit, en y mettant tout son poids. Le poing vint toucher le menton de Hisoka qui chancela sous l’impact. Kouh enchaîna avec un second crochet du gauche. Instinctivement, Hisoka leva son bras droit pour parer le coup. Mais son adversaire feinta et décocha un coup de pied gauche qui vint toucher le flanc droit de Hisoka. Ce dernier recula encore, sous le nouvel impact.
Ok, son adversaire voulait se la jouer sans règles. Hisoka allait le suivre sur ce chemin. Il fit un pas un avant et lança un monumental coup de boule dans la tête de Kouh. Heureusement pour ce dernier, la différence de taille fit que les deux fronts se percutèrent. Kouh recula, quelque peu sonné et surpris. Hisoka avança d’un second pas et décocha un uppercut que son adversaire esquiva en reculant. Mais il fut plus que surpris par le souffle que déplaça l’attaque. Il comprit que le jeune Mahousard n’était pas à prendre à la légère. De son côté, Hisoka était furieux de la méthode employée par son adversaire pour gagner. Un combat à mains nues se devait de se dérouler loyalement. Car il n’y avait aucun artifice, dans le corps à corps pur. Pas de chakra, pas de jutsus. Juste les armes naturelles du corps humains. La chair contre la chair. S’il avait eu un doute, Hisoka savait maintenant qu’il devait gagner ce combat. Mais juste le gagner n’allait sûrement pas l’apaiser. Il allait le massacrer, ce type.
Hisoka prit la position jigotai face à son adversaire. Son visage ne trahissait aucune émotion. Cela surprit quelque peu son adversaire. Mais, loin de se décontenancer, il chargea. Bras légèrement écartés, les mains au niveau des hanches, un peu voûté. Il semblait que, dans cette charge, il souhaitait y aller de toute sa puissance. Hisoka modifia sa position. Il fit face à son adversaire, les pieds légèrement écartés, mais bien ancrés dans le sol. Au moment de l’impact, Hisoka contracta tous ses muscles abdominaux, recula son pied gauche et fit passer les bras de Kouh sous les siens et les bloqua. Kouh fut stoppé net dans sa course. Hisoka fit passer ses mains devant le torse de Kouh et banda tous ses muscles. Il se cambra et souleva du sol son adversaire. Il le fit jusqu’à ce que son dernier se retrouve à la verticale. Puis il le lâcha brusquement. Il avait vaguement espéré qu’il se fracasserait la tête sur le sol, mais, c’était sans compter avec les réflexes de Kouh. Il parvint, in extremis, à poser les deux mains sur le sol et à amortir sa chute. Il fit un bond de côté pour s’écarter de Hisoka, mais ce dernier le suivit comme son ombre. Kouh tenta à plusieurs reprises de prendre de la distance, mais, si la vitesse n’était pas le point fort d’Hisoka, il s’avérait que c’était encore moins le cas pour Kouh. Aussi finit-il par cesser de fuir.
Il fit fasse au jeune Mahousard et entreprit de faire ce qu’il faisait de mieux : cogner. De son côté, Hisoka ne chercha pas à jouer en finesse, en étant incapable. Les deux protagonistes se trouvaient à moins de cinquante centimètres l’un de l’autre. Ce qui, compte tenu de leur immense taille, était très proche. Ils commencèrent à échanger les coups. Aucun des deux ne se protégeait. Chaque coup porté touchait son but. Mais, chaque coup porté l’était avec une puissance terrible. Ce n’était plus une épreuve physique mais mentale. C’était la volonté de rester de debout et de terrasser leur adversaire qui faisait que les deux cogneurs se rendaient coup pou coup et ne pliait nullement. L’échange dura une éternité pour les spectateurs, parut encore plus long aux deux cogneurs, mais en réalité n’excéda pas deux minutes. Ils furent obligés d’arrêter de frapper, afin de pouvoir reprendre leur respiration, car ils venaient d’échanger des coups monstrueux en apnée.
La différence se fit sentir sur l’inspiration. Kouh inspira plus longuement que Hisoka, ayant consommé plus d’oxygène que son vis-à-vis. Aussi, Hisoka profita de cet instant pour frapper le plexus du Chikarate et ainsi lui vider les poumons. Certes, ce n’était pas très sport, mais Hisoka ne se sentait pas d’humeur à la jouer franc jeu. Tandis que Kouh cherchait désespérément à reprendre son souffle, Hisoka lui colla un direct du droit, suivit d’un crochet du gauche. Kouh vacilla mais ne chuta pas. Il tituba et recula d’un pas. Hisoka enchaina avec un nouveau coup de boule, qui, cette fois, trouva sa cible, à savoir le nez de Kouh. Un craquement écœurant fit savoir à l’assembler que l’organe du Chikarate venait d’être réduit en bouillie. Loin de s’arrêter, Hisoka profita du nouveau recul de son adversaire pour lui décocher un formidable direct du gauche au même endroit que le coup de tête. Si, dans un combat réel, il n’est pas rare de profiter de la moindre faille, en boxe, cela est nettement plus rare, car pouvant être jugé comme non fair-play. Hisoka termina son adversaire d’un uppercut du droit qui vint toucher la pointe du menton de Kouh. Ce dernier tomba à genoux, complètement sonné. Les deux coups successifs sur son pif avaient déjà passablement diminué sa conscience. L’uppercut finit le travail.

Hisoka Prit une profonde inspiration. Il ferma les yeux et chassa l’adrénaline qui coulait dans ses veines afin de se calmer. Il rouvrit ses yeux, complètement apaisé. Il se détourna de l’arène et reprit ses fringues et son arme. Le jeune homme qui l’avait engagé s’approcha de lui. Aucun mot ne fut échangé. Il lui remit juste la somme promise. Hisoka empocha la bourse et ressortit dans la rue. Il avait certes gagné le match, mais il était déçu. Il s’était laissé emporter par ses émotions et le match aurait pu être beaucoup dramatique.

Bon, il était temps de rentrer à Mahou…
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Message par Delzebuth 30/4/2009, 20:32

En cette nouvelle enfance du jour, je n'étais guère moins charmant que la veille.
Du moins j'étais persuadé qu'outre mes cheveux gras et épars tombant sur mon visage, outre ma barbe semblable à des mouvements de foule, outre mes yeux cerclés d'un noir taciturne et outre la couche de crasse qui congestionnait ma peau, j'avais un agréable visage de dandy capable de courir n'importe quel jupon. Une plaque de sable était restée agglutinée sur mon front, probable résultat de ce que j'avais sué la veille. Je l'extirpai au moyen d'ongles aussi longs que sales et pointus. Puis je plongeai ma main dans un large saladier engorgé de riz pour en tirer une grosse poignée de ces petits grains. J' engloutis le tout en laissant tomber par inadvertance une quantité non négligeable de céréales, puis je m'affairai. Un petit pas pour l'Homme, un grand pour la Bête.

Mon itinéraire quotidien perdurait encore à ce jour. Fidèle à moi-même, aucune larme ne parvînt à laver mon visage durant les hommages. Pourtant, ma conduite scélératesse était encore à absoudre, car seule l'ivresse était assez consolante pour que je déculpabilise.
Cette fois-ci, je n'avais pas hurlé à la première seconde. Dans les dernières, si. Lance au sol, ma gorge criait de grands échos aussi bruyant qu'un champs de bataille. C'est d'ailleurs dans cet état qu'était mon esprit. Parvenant finalement à me reprendre, à installer une trêve en moi et à évincer ma rage, je psalmodiai à nouveau mes chants funestes. Quand soudain...
Un son quelque peu étouffé (probablement par le sable) de pas précipités vînt me tirer de mes hommages. Immédiatement je fis volteface, mais j'eus à peine le temps de distinguer la silhouette : ce qui me semblait être un coup de poing s'écrasa violemment contre mon crâne pour m'éjecter sur plusieurs mètres.


"Raz-le-bol de t'entendre de t'entendre gueuler tous les matins à 8h00 du mat' !!!"

J'étais stupéfait, ébahit par l'impact, cataleptique. Ce qui débitait mille mots à la seconde, ce qui m'avait frappé avec cette sauvagerie infâme, c'était un gamin d'une dizaine d'années et haut comme trois pommes. Il venait perturber mon rite funéraire juste pour me... détartrer?! Et alors quoi?! Pour qui se prenait-il?! Bien entendu, la vengeance était de mise...
"Espèce de petit con, je vais te..!
_ Ta gueule connard ! C'est toi qui m'emmerde ! Pire qu'un coq !
_ Pire qu'un quoi?..."

Une étrange pulsion vînt soulever mon coeur. Ma gorge se noua, et mes entrailles brûlèrent d'un liquide que j'aurais nommé : Haine.
"Répète ça pour voir...
_ T'es pire qu'une volaille !"

A nouveau cet effet, mais en plus accentué cette fois, comme si la répétition de cette insulte m'était venimeuse. Je pris une grande inspiration, tentant de me reprendre.
"Je me répète? Pire qu'un coq..."
Un grand coup de sabot dans ma cage thoracique. Les lèvres pincées, je détournai mon regard en hochant la tête.
"Pire...qu'un..."
Je lui refis face, le dardant des yeux. Des convulsions agitaient tous mes membres, tel une révolution de l'être. C'en était finit de lui !


Alors que le sale gosse goûtait aux saveurs du sable pour la première fois de sa vie, je sentis une ombre se glisser dans mon dos. Cela me jeta un froid à me glacer le sang ! Un frisson fit vaciller tout mon corps, avant que, plus roide qu'un pieu, je ne commence à me retourner lentement, très lentement. La langueur à son paroxysme, j'arrivais enfin à une position qui me permettait de définir ce qui se situait derrière moi. C'est à dire rien.
Le frisson laissait maintenant des gouttes de sueur dévalant mon front. Pendant que le gamin, la tête plongée dans le sable, commençait à suffoquer, je fixai la tombe d'un oeil inquiet. Etait-ce son fantôme qui me jouait ce tour d'épouvante? Non, je devenais paranoïaque. Pourtant, seule elle semblait en mesure de manifester quelconque phénomène de la sorte en ces lieux. Les apparitions de fantômes, c'était quelque chose de commun, même si leur mystère n'était pas encore élucidé.

Je sortis la tête du jeune garçon qui se mît immédiatement, bon moulin à parole qu'il était, à vitupérer des menaces à tout va, accusant le coup et me blâmant de mes sordides tendances.

"T'aurais pu me tuer ! T'es qu'un mala..!"
Deux des doigts de ma main droites (devinez lesquels) vinrent lui bloquer la langue, stoppant net sa diarrhée verbale.
"Ecoute petit, tu vas courir comme jamais tu n'as couru, compris?
_ Hhmmphh !.."

De ma main libre (devinez laquelle), je frappai son torse d'un coup de paume qui le fît aussitôt valdinguer comme la roue d'un charrette. Pendant ce court instant, mes pieds s'enfonçaient déjà sous sable chaud.

Quelle surprise lorsque, une fois le seuil de la surface d'arène (arène=sable, pour les incultes ou les ouvriers) franchi, je tombais nez-à-nez avec une longue barbe blanche ! Aussitôt vu, aussitôt fait ! Mes mains empoignèrent la gorge de ce vieillard sénile pour le sortir brutalement de la dune. Dans notre élan, nous arrivions dans les airs, et sous les rayons du Soleil perçant la voûte céruléenne, je lui décochai un cross-counter qui l'envoya s'emplafoner contre le gamin, estomaqué de voir cette forme arriver à toute vitesse en direction de sa face.
"Rosanshiiiiiiiin !!!"
Ce sale Sensei en décrépitude m'avait flanqué une belle frousse ! Sans attendre, je fondai en hâte vers sa carcasse octogénaire, tout en me faisant précéder d'une hydre de sable précipitée au même point. Abritant le jeune fripon de sa présence, mon vieux maître inspira des soulevées d'arène qui assiégèrent les vagues de mon courroux. Puis, pour ankyloser mon avancée, il se jeta à mon encontre : loin du rixe le garnement serait sauf.
Le duel fît non pas des étincelles, certes, mais des explosions de sable d'une bestialité renversante. Après un mois pendant laquelle ma seule raison de vivre avait été mon entraînement, Dieu sait à quel point j'avais progressé, et j'avais acquis de quoi tenir tête à un homme que le temps affaiblissait. Tels des démons, nous nous rendions coup pour coup, à un rythme effréné, avec une violence d'impact retentissante au lointain. Et puis... incapable de contrôler mes émotions, assailli par mon perfide sadisme et ma soif de sang, je profitai de l'ouverture idéale pour fondre sur l'enfant en sanglots...
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Message par Keitaro 1/5/2009, 21:50

Chikara , huit heures et demie du matin.

C'était par une magnifique journée où il faisait magnifiquement beau et la température était assez douce. Je me promenais donc dans les rues de Chikara tout en prenant le temps d'observer les majestueuses infrastructures du village caché du sable ... Je n'avais jamais pris le temps d'aprécier à sa juste valeur l'architecture chikarate à cause des nombreuses missions mineurs ou majeurs qu'on nous donne . Bref après tout cela je me suis rendu dans une petite épicerie situé devant le commissariat de police et où j'ai pris une bouteille de Kirifeuille et des biscuits sablés , mais , tout à coup , quelque chose d'horrible s'approchait de moi , la personne la plus ignoble , affreuse et sadique que je conaisse ...

Keitaro - Tiens mais que voilà ! Comment ca va Zeze ?

Delze -
Ta gueule , espèce de clown bipède ... Ca ne me plait pas de le dire mais j'ai un message pour toi de la part du QG .

Keitaro -
Quoi ?! Une autre mission ? Ils on en pas un peu marre d'envoyer les ninjas les plus forts en mission ?

Delze - A ce que je vois toujours aussi modeste ?

Keitaro -
Oh la ferme ! Et passe moi ca ...

Je pris donc la lettre qui semblait scellé au millieu par un bouton de cire rouge ... Ca ne ressemblait aucunement aux lettres du QG . Je sentais que les choses n'allaient pas du tout bien ...

Keitaro -
Oh non !

Delze -
Ben quoi ? Qu'est ce qui se passe ?

Keitaro - C'est une lettre qui provient de Kaze , un petit village plus au nord de Chikara , m'annoncant la mort d'un de mes cousins germains , Balibalo .

Delze -
BaliBalo ? C'est assez bizarre comme nom ... Il est mort de quoi ?

Keitaro -
Dans la lettre ils disent qu'il à succombé d'une crise cardiaque pendant qu'il ... QUOI ?! QUEL PORC CELUI LA ! Décidément il n'aura jamais changé !

Delze -
Gne ?

Keitaro -
Il est mort pendant qu'il faisait l'amour à une femme enorme et il s'est fatigué en ... Ben en ... en faisant ce qu'il faisait . Ce typé à toujours été un gros porc ... Si tu savais .

Delze ( Ayant l'air dégouté )
Je crois que je n'ai pas tout compris ...

Keitaro -
Bon ... Je vais te le dire en chantant ... KIYOSHI ! MICHIBI !

Delze - Oh oh ! J'ai comme un mauvais pressentiment .

J'ai donc pris une guitare qu'avait laissé trainé par là un vieux monsieur qui mendiait en jouant , soudain le vieux Kiyoshi fit son apparition avec une tenue moulante de couleur jaune avec quelques motifs multicolores loufoque ainsi qu'une sorte d'homme-renard du nom de Michibi que Kiyoshi arrive à invoquer ...

[ Mettez cela pendant que vous lisez xD :[URL] https://www.youtube.com/watch?v=zgq2_KlIJso [/URL]

Kiyoshi -
Oh mais qu'est ce que c'est que cette musique ?

Michibi - Ca te plait ? Hein ... Tu veux que je te la mette plus fort ?

Kiyoshi - De quoi , la musique ? Évidemment petit coquin ...

Kiyoshi et Michibi -
Haha haha ! Grand coquin ! Ha ha ha !

Keitaro (Tout en jouant ) Tu vois Delze voici la vie de mon cousin : Balibalo dans son berceau , bandait déjà comme un taureau ! Balibalo dans son berceau bandait déjà comme un taureau ! Fils de putain lui dit sa mère ! Tu bandes déjà plus que ton père !

Ensemble - Ah Ah ! Ah oui vraiment ! Balibalo est un salaud ! Ah Ah Ah oui vraiment ! Balibalo est un salaud !

Delze -
Oh oh ! Donc ... Balibalo dans le désert ! Se trimballait les couilles à l'air ! Balibalo dans le désert ! Se trimbalait les couilles à l'air !

Keitaro - Arriva un nuage de grenouilles qui lui bouffa la peau des couilles !

Ensemble - Ah Ah ! Ah oui vraiment ! Balibalo est un salaud ! Ah Ah ! Ah oui vraiment ! Bali balo est un salaud ...

Keitaro - Alors un jour ... Balibalo sur sa moto ! FAisait du cent et du zero ! Balibalo sur sa moto ! Faisait du cent et du zero !

Delze - Et c'est dans s'putain de virage ! Qui s'les est prises dans l'embraillage !

Ensemble -
AAAAAAAAAAAAH ! Ah , Ah Ah oui vraiment ! Balibalo est un salaud ! Ah Ah Ah oui vraiment ! Balibalo est un salaud !

Et c'est ainsi que la chanson continua faisant danser frénétiquement quiconque passait par là ... Lorsque tout à coup la chanson finissait .

Keitaro - Bali Balo dans son cercueil ! Bandait encore comme un chevreuil !

Delze -
Bali Balo dans son cercueil bandait encore comme un chevreuil !

Keitaro - Avec sa bite en arc de cercle ! Il parvint à soulever l'couvercle !

Ensemble - Ah Ah ! Ah oui vraiment ! Bali Balo est un salaud !!!


--------------------------------------------------------------------------------------------

Keitaro - Alors t'en dis quoi ?

Delze - J'en conclue que je sais maintenant d'où te viens cette esperit de bouffon !

Keitaro - Connard ! Reviens ici ...
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Chikara, village caché du sable [RP] - Page 11 Empty Re: Chikara, village caché du sable [RP]

Message par Otarin 17/5/2009, 11:38

Le jour était à peine levé, l’agitation emblait naître et le village retrouvait vie. Il faisait bon dans les rues de Chikara et des gens s’affairaient autour des quelques magasins déjà ouverts. Un garçon sortit d’une bâtisse et se dirigea vers la grande place, située au centre de la ville. Il s’arrêta au milieu de celle-ci et attendit, regardant un peu partout comme s’il cherchait quelqu’un. Il stoppa net son impatience car il vit une autre personne arriver.

(Sheinji) Otarin, je suis là.
(Moi) J’avais remarqué, où est donc ce terrain d’entraînement?
(Sheinji) Tu ne peux pas attendre cinq secondes? D’abord, donne moi de l’eau.
(Moi) Pas dès le matin s’il te plait!
(Sheinji) Tu sais que tout le monde doit boire dans la vie, or l’eau de la fontaine est dégueulasse. Aller, te fait pas prier.
(Moi) Ça me tenterait bien. J’en ai marre de passer pour une gourde.
(Lui) S’il te plait!!

Y m’énerve vraiment, mais qu’y puis-je, c’est mon ami tout de même.

Sans convictions sur les excuses qu’il me donne, je fais apparaître dans le creux de ses mains un peu d’eau qu’il s’empresse de boire.

(Lui) Ah, ça fait du bien. Tu devrais en prendre aussi.
(Moi) Je n’ai pas soif, mais j‘en prendrais plus tard. Montre moi donc où c’est, j’ai assez attendu.
(Lui) Ne sois pas pressé, je t’y emmène, ne t’inquiètes de rien.
(Moi) Je te suis.

Je le suis donc à travers le vaste village, dans le dédale de rues qui mènent vers l’endroit inconnu. Nous marchons pendant longtemps avant que Sheinji ne bifurque vers une petite place sans foule gigantesque comme j’ai l’habitude de voir dans mon quartier. Nous la traversons et nous aboutissons sur un vaste terrain sablonneux, empli de monde. Les personnes présentes s’entraînaient à de diverses disciplines, en outre le bô-jitsu, art de manier le Bô (long bâton). Nous restons quelques instants à regarder les autres quand Sheinji m’interpelle.

(Lui) Otarin…

En me retournant, une moue dubitative se forme sur mon visage, due à sa voix éraillée.

(Lui) Ça fait longtemps qu’on avait envie d’un fight, toi et moi, non?

Un sourire se dessine sur mon visage.

Il a de bonnes idées parfois…

(Moi) C’est clair, trop longtemps même…
(Lui) Je suis d’accord. Et quel meilleur endroit que celui-ci?

Pensif, je regarde le terrain avec envie. Bon j’y vais.

(Moi) O.K, go!

Nous sommes à une vingtaine de mètres l’un de l’autre. Je l’observe pendant une dizaine de secondes, puis je réfléchi quelque peu avant d’attaquer. Sheinji, lui aussi, semble élaborer un plan. Il semble inattentif, c’est le moment, je fonce sur lui, mon poing levé. J’emmagasine un peu de Chakra dans mon poing de manière à prendre l’avantage dès le début. Je vise la tête, Sheinji me regarde attentivement. Lorsque j’arrive à sa hauteur, je frappe de toute ma force, il s’écarte alors et essaie de me frapper du pied. Je pare, son coup n’était pas fort, et à mon tour, je dirige mon poing vers son ventre, mon coup heurte son estomac. Il fait une vrille pour s’éloigner. Quand il se remet droit, du sang coule de sa bouche, je l’ai blessé.

Bien fait…

Une seconde après, je reviens à la charge, je prend mon élan, accumule du chakra dans mes jambes, saute et balance mon pied, dans le vide. Sheinji ayant refait une vrille il se subtilise à mon coup. Il commence alors à exécuter des mudras. Je l’imite et j’attends encore quelques secondes avant de lancer mon attaque.

(Moi) Suiton, vague écrasante du requin marteau!!!

Sortant du sol, ma vague se forme, elle grossit, grossit, jusqu’à atteindre un mètre. Sheinji, non déstabilisé par cet amas de flots, continue ses signes jusqu’à ce que la vague arrive sur lui.

(Lui) Bleu, souffle d’azur!!!

Une petite fumée bleue apparaît et va englober ma vague, qui est peu à peu arrêtée.

Merde, encre une technique que je ne connaissais pas. Il va m’en sortir combien encore?

Il recommence ses mudras et je ne sais plus quoi faire, nous sommes tous deux affaiblis et il semble me réserver d’autres surprises. Je l’imite tout de même et commence à effectuer les signes pour mon jet d’eau. Contrairement à nos dernières attaques, c’est lui qui lance la sienne en premier.

(Lui) Jaune, gangue invisible!!!

Le filet de poussière m’atteint et je commence à ralentir, mes mouvements deviennent de plus en plus lents. Sheinji sourit, il croit avoir gagné, grave erreur! Avec toutes les fois ou j’ai vu cette technique, je lui ai trouvé un point faible, et ce point faible c’est ma spécialité. Il s’avance d’un pas lent se délectant de sa prochaine victoire.

Je suis désolé de te décevoir Sheinji, mais ce n’est pas maintenant que tu vas gagner.


(Moi) Suiton, Jet d’eau!!!

Au lieu de diriger mon attaque vers mon adversaire, je l’utilise sur moi, à plus faible dose que la normale. Mes mouvements reprennent enfin une mobilité normale, mais je suis trempé et gelé. Je me redresse pour me préparer à une autre sournoiserie de sa part et je voie deux de ses clones, lancés à pleine vitesse sur moi. Il lance aussi un kunaï que j’imagine chargé d’un parchemin explosif. Sans réfléchir plus d’une seconde, je me substitue avec l’arme et j’atterris près des clones. L’explosion du kunaï est imminente, et s’il explose, les clones avec. Je réfléchis et j’aperçois une pierre, à bonne distance des clones. Je me substitue une seconde fois, la première explosion retentie, puis les deux autres. Quand je me retourne, je vois, à l’aide de mon Seïkakugan, des étincelles rouges jaillir de l’endroit où se trouvaient les clones. Je vois aussi Sheinji, foncer sur moi le sabre à la main. On voit son chakra, bleu, faire reluire ses jambes et son arme, il avance sur moi, il est prêt à frapper. Sans me décourager je sors ma propre arme. Il arrive bientôt à hauteur, et abat de toutes ses forces son sabre. Le choc des deux armes est rude, son arme dévie et vient m’entailler le dos de la main.

Aïe!!!

Je retiens mon cri qui résonne dans ma tête, l’issue du combat est proche, qui que soit le vainqueur, le combat aura été beau. Je reprends mes esprits et je continue de me battre, le sabre à la main. Les cinq premières minutes sont difficiles mais la lueur bleue cesse alors, je prends l’avantage. Il résiste quelques secondes de plus mais s’écroule par terre, lâchant son sabre. Je place le mien sous sa gorge en arrêtant le combat.

J’ai gagné.

Je range mon arme et m’assied près de Sheinji, nous nous regardons, fiers de notre duel, nous recommençons à parler.

(Moi) C‘était un beau combat.
(Lui) Oui.
(Moi) Bon on commence?
(Lui) Commencer quoi?
(Moi) Ben, l’entraînement.
(Lui) Tu veux pas qu’on s’entraîne chacun de notre côté, plutôt?

Je suis assez déçu. J’aurais voulu passer un moment de plus avec mon ami.

(Moi) On n’a pas non plus un siècle.
(Lui) T’inquiète, j’ai une idée.

Après m’avoir expliqué sa théorie, nous nous séparons et je me dirige vers le QG, je vais revoir enfin Hogiko, j’ai quelque chose à lui demander…
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