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Gensou, village caché de la cascade [RP]

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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 12 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par De retour 25/1/2010, 00:34

Kotonaru et ses coéquipiers Reiji et Maï étaient couchés dans l’herbe;

- Quelle entraînement épuisant…

- Pour une fois que Reiji dit quelques choses d’intéressant…

- Répète-ça, Kotonaru!

Le jeune Reiji se leva d’un bond suite à la remarque sarcastique de son ami.

- T’a très bien entendu.

- Tu te crois malin, hein?

- Car c’est ce que je suis et que tu n’es pas.

Reiji devint rouge de fureur.

- Alors là, c’est trop. Je te défie en combat, Kotonaru Sankyoshi!

- Nous venons de nous entraîner, Reiji!

- Je le sais, Maï.

Un long silence fut…

- C’est d’accord.

- Très bien.

Reiji se rua sur Kotonaru avec hardeur mais ce dernier esquiva tous les coups sans problème. L’attaquant sortit un kunaï. Kotonaru, lui, sortit son énorme poignard dont la lame faisait 40 cm. Le son des lames qui s’entrechoquent excita Kotonaru et ce dernier fit un bond vers l’arrière.

<<Futon : Sukoru!>>

Une bourrasque emporta Reiji une dizaine de mètres plus loin.

- Si c’est comme ça que tu joues, attends de voir…

<<Katon : Jinken no Seika. Phase 1.>>

Le jutsu Jinken no Seika consiste à enflammer une partie de son corps. Ce jutsu est héréditaire dans le clan de Reiji, le clan Yamazu. La phase 1 consiste à enflammer son bras.

<<Bunshin!>>

Kotonaru créa quelques clones de lui-même afin de distraire Reiji. Le jeune Yamazu disposa de ceux-ci.

<< Futon : Ha wo Kaesu!>>

Le poignard prit la direction de Reiji. Ha wo Kaesu est une technique possiblement mortelle qui consiste à projetter une arme blanche le plus loin possible et le ramener à l’aide de chakra. Reiji esquiva l’arme et fonça sur l’instigateur du jutsu. Il réussit à frapper Kotonaru, mais ce dernier utilisa sa technique du coup de pied provoqué (Kikku Jinsoku na Gen’in) et propulsa Reiji au loin à l’aide de son coup de pied.

- Tu as progressé, Kotonaru. Beaucoup progressé.

L’autre bras de Reiji s’enflamma. C’était la phase 2.

<<Bunshin!>>

Le Sankyoshi créa d’autres clones.

- Tu essaies de te cacher, poule mouillée?

- Non, je suis plus proche de toi que jamais.

Reiji reçu un vertigineux coup de pied dans le dos et fit un vol plané. Le receveur du coup de pied atterit sur ses pieds, maintenant enflammé. C’était la phase 3.

- Bien essayé, mais c’était bien trop faible.

<<Katon : Moeru Gomi>>

De chaudes bouffées de poussières frappèrent Kotonaru au visage, le poussant à se courber de douleur. Reiji l’avait blessé, mais il ne voulait pas terminer le combat sur-le-champ, pas avant avoir testé son nouveau genjutsu.
<<Chihö Bunken>>

Le Chihö Bunken est une technique de genjutsu qui déconcentre l’adversaire. Dans ce cas-ci, le Jinken no Seika allait peut-être arrêter, car celui-ci nécéssite une grande quantité de chakra. Comme il l’avait prévu, le jutsu stoppa, et Reiji était chancelant. C’était le moment de le mettre au tapis. Kotonaru courut et frappa Reiji au visage. Une coulée de sang sortit de la bouche du jeune Yamazu. Le combat était bel et bien terminé.
Maï accouru aider Reiji. Kotonaru resta de pierre. Suichiro arriva.


- Qu’est-ce qui se passe ici?

- Sensei Suichiro, Reiji est gravement blessé!

- Calme-toi, Maï. Qu’est-il arrivé?

- Reiji a défié Kotonaru au combat, mais il était beaucoup trop confiant.

- Comme le disait mon père, nous ne pouvons blamer celui qui a blessé, mais celui qui a défié.

Kotonaru se rapprocha de la conversation.

- Je suis désolé, sensei. Je ne voulais pas blesser Reiji.

- Je comprends, mais sache que tu es très fort, tu dois apprendre à contrôler ta force.

Le jeune Sankyoshi baissa la tête en signe de dépit. Lui et Suichiro emmenèrent Reiji à l’infirmerie.

[…]

Les gifles fusèrent de tout les côtés. La mère de Kotonaru, Tame, était en furie contre son fils cadet. Heureusement que Hideki, le père de Kotonaru, était en mission, sinon ça aurait été pire.

- Qu’est-ce qui t’a pris, Kotonaru Sankyoshi ?

- Reiji m’a défié, et j’ai accepté. Je lui ait flanqué une volée.

Une incroyable gifle frappa Kotonaru. Sa joue était rouge tomate, mais il ne ressentait presque rien.

- Il est à l’hôpital à l’heure qu’il est.

- Puis ce que je te dis que c’est lui qui m’a défié. Il aurait gagné si je n’aurai pas utilisé mon nouveau genjutsu.

- Quel genjutsu?

- La technique de déconcentration.

- J’avais clairement demandé à Suichiro de ne pas t’apprendre ce genre de jutsu.

- Tu n’es même pas un ninja, comment fais-tu pour connaître tous ces jutsus?

- J’ai deux fils et un mari qui sont ninjas.

- De toute façon, ce n’est même pas sensei qui me l’a apprit.

- Qui donc t’a apprit ce jutsu?

- Jeru.

- Ton grand frère t’a donc apprit ce jutsu?

- Oui, mais t’es sourde ou quoi?

Quelques gifles frappèrent le jeune genin. Il devrait apprendre le respect.

- Qui t’a appris à parler comme cela?

- Jeru.

Tame poussa un grand soupir.

- Avant de te flanquer une dernière gifle, peux-tu me dire quand est-ce que tu rencontres Jeru?

- Ah ça non, je ne peux rien dire là-dessus.

- Et si j’appele ton père?

- Jeru m’a appris de ne pas parler sous la menace.

Il alla se coucher la joue presque en sang…

[…]

Les jours passèrent, les entraînements furent et Reiji étaient sorti de l’hôpital. Kotonaru était en direction du point de rendez-vous que lui avait donné Suichiro-sensei. Il allait devoir s’excuser à Reiji, mais il n’en avait pas envie. Après tout, c’est Reiji qui l’a défié. Malheureusement pour lui et heureusement pour Kotonaru, ce denier avait gagné. Le Chihö Bunken était venu à bout de la technique héréditaire de son adversaire, le Katon : Jinken no Seika. Le jeune Sankyoshi avait paufiné son nouveau jutsu et il pouvait maintenant l’utiliser aisément. Après une longue marche, il vit enfin Suichiro, accompagné de Reiji et Maï. Reiji semblait amoché, et cela se comprend ; avec la raclée qu’il a reçu…

- Te voilà enfin, Kotonaru. Tu es en retard.

- Et qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse?

- Sois respectueux envers ton sensei, jeune homme.

- Mais vous ne comprenez pas, c’est Reiji qui m’a défié!

- Cela fait au moins un million de fois que tu dis ça, mais cela n’empêche pas que tu as blessé un de tes coéquipiers.

- Il avait qu’à se tenir tranquille.

Suichiro lui fit milles reproches, mais Kotonaru ne l’écoutait plus. Il était furieux envers son équipe, et surtout envers Reiji. Il partit à courir, mais si il savit qu’il n’échapperait jamais à son sensei.

<<Bunshin!>>

Cela créa une petite diversion mais Suichiro avait un sixième sens qui lui permettait de reconnaître les clones. C’était fichu, le jounin était beaucoup trop rapide. Kotonaru n’avait qu’à utiliser ses techniques…Non, il ne voudrait pas blesser son maître. Il se contenta de courir le plus vite possible. La poursuite se déroulait maintenant au marché. Petit et agile, Kotonaru n’avait aucune misère à se déplacer à travers les différents stands. Tandis que Suichiro, de sa carrure costaude, peinait à suivre Kotonaru. Il fit tomber plusieurs stands mais ne lâcha pas prise. Ils étaient maintenant aux portes du village, deux options s’offrirent à Kotonaru ; s’enfuir ou continuer en direction de la bibliothèque. Continuer semblait logique, après tout, il n’était pas pour déserter le village. Une fois rendu à la bibliothèque, Kotonaru se métamorphosa en vieille dame, prit un livre portant sur les herbes médicinales et s’assit à l’une des tables de la bibliothèque. Suichiro fit son entrée. Scrutant chaque parcelles et chaque recoins, il finit par reconnaître Kotonaru. La poursuite continua jusqu’au bains. Dans la brume permanente des bains, Kotonaru réussit à filer. Une porte arrière menant à la rue d’en arrière lui servit d’échapatoire. Suichiro arrêta sa poursuite, il avait failli à sa tâche et n’avait pas réussi à ramener Kotonaru.

[…]

Depuis qu’il avait refusé de s’excuser auprès de Reiji, Kotonaru faisait office des pires insultes qui soient. Mais il s’en fichait. Les journées passèrent, mais les entraînement ne furent plus. Il refusait de revoir son équipe pour le moment. De toute façon, il pouvait s’entraîner avec Jeru, son grand frère. Une semaine passa depuis la poursuite, et Kotonaru faisait la moue en tout temps. Il était triste, mais d’un autre côté, on l’avait forcé à s’excuser pour n’importe quoi. Il voulait renoué avec son équipe et il regrettait d’avoir agit de la sorte, il ne s’était pas conduit en véritable ninja.
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 12 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Ax-kun 25/1/2010, 23:04

Ca va bientôt faire un jour que cette fichue mission est terminée. Je peinais à ouvrir les yeux, il était trop bon de retrouver son lit. Après quelques heures de sommeil, j’étais de nouveau sur pieds, jetais un coup d’œil à l’horloge près de mon lit qui m’indiquait que nous n’étions pas loin de 14h, le restaurant devait être plein à craquer et filait à toute allure vers la sortie, profitant de la masse pour ne pas me faire voir par ma « famille », je ne voulais pas les déranger.


" Hop là, où que çà croit aller comme cela? Hein?"


Je connaissais cette voix de jeune femme. Je me retournais, presque honteux. Je ris bêtement.


"Désolé je ne voulais pas vous déranger durant le travail. Surtout qu'à cette heure ci...

-Nous déranger? S'exclama Yuko, les mains sur les hanches. Pas moi, moi je n'ai pas aider mes parents aujourd'hui. J'ai pris une grande décision, je deviendrai Kunoichi! Et donc j'assiste au cours de l'académie.

-Sérieusement?! C'est génial!

-Hé ouais, je pourrais te mettre des raclées bientôt héhé! En attendant viens dire bonjour."


Avant même que je ne puisse bouger, elle se jeta sur moi et colla sa tête contre mon torse.


"Ax! Bon retour à la maison! J'ai eu peur que tu te sois de nouveau blessé... ou pire. Depuis que tu as perdu l'usage de ton bras à Chikara, je m'inquiète dès que tu quittes le village.

-Il n'y a pas de raison, voyons. Je te fais la promesse de toujours être là pour te protéger, petite sœur."


J'ai depuis longtemps considéré Yuko telle ma petite sœur, ainsi que ses parents, Ronn et Mitsune Yaiba, comme mes parents adoptifs.


"Dis moi, tu me raconteras tout ce qui c'est passé durant cette mission? me demanda-t-elle, les yeux grands ouverts, ébahis et suppliants.

-Bien sûr, enfin la majeure partie, répondis je en rigolant encore comme un idiot et me grattant l'arrière du crâne, sachant très bien que je pouvais éviter ma liaison avec Mei-Lynn.

-Et où avais tu l'intention d'aller dans cet accoutrement?

-J'avais l'intention d'aller voir Adare, puis Nishima Mueno et Nanami Rota.

-DANS CET ETAT LA?! Regarde moi tes fringues! Viens plutôt avec moi, on va aller t'en acheter de nouvelles! Attends moi ici deux minutes et si tu fais un pas, je t'étrangle, héhé!"


Elle partit. Elle avait bien changé en une semaine, ou plutôt en trois semaines, je n'ai pas eu beaucoup de temps entre le retour de Chikara et mon départ en mission. Mon retour à la maison doit lui faire du bien et elle me le montre comme ca.

Je juge rapidement mes habits pour comprendre le fond de sa critique et je compris : en effet, mes habits étaient dans un état calamiteux : mon pull avait la manche droite au trois-quarts arrachés et déchiré de partout au niveau des pectoraux, mon pantalon était troué de partout et dans un état si sale qu’il faudrait des heures et des heures pour pouvoir le laver, mais à quoi bon, il était juste bon à jeter. Mon jean était troué à de nombreux endroits et même si le recoudre était possible, il faudrait y passer du temps et bien que j'en ai à perdre, je n'ai pas envie de me prendre la tête.


"Ca y est, je suis de retour! J'ai de l'argent! On va t'acheter une nouvelle panoplie! On va profiter des soldes!"


On fit les magasins pendant au moins trois bonnes heures afin de trouver ce qui m'allait, je n'en pus plus d'essayer des habits sans arrêts : des pulls, des t-shirts, des chemises, des gilets et des sweet-shirts de toutes les couleurs existantes ainsi que des jeans et des joggings. Ce fut au bout de sept magasins retournés de fonds en combles que nous avions pu dégoter une tenue agréable : un pull rouge avec, par dessus, un t-shirt blanc, un jean bleu foncé et une nouvelle paire de chaussures, noires cette fois ci.

Après avoir tout payé et sorti du magasin avec Yuko fière de ses achats, c'est surtout qu'elle s'était acheté plein de vêtements pour elle, elle me banda les yeux et les oreilles, me promettant une surprise et me dirigea à travers la ville sans que je ne sache où elle m'amenait. Ce ne fut qu'au bout d'une vingtaine de minutes qu'elle m'assit et que je sentis qu'on m'attacha quelque chose comme un tablier et qu'on me retira mon bandeau...mon précieux bandeau! J'arracha le bandeau de mes yeux et j'aperçu que j'étais ....chez le coiffeur! Yuko avait l'intention de me couper mes tout aussi précieux cheveux?! J'enleva les bouchons de mes oreilles pour l'engueuler :


"Mais que te prends t il de me faire cela?

-Ben, commença t elle avec une voix timide, comme on refaisait un relloking, alors j'ai pensé qu'il serait mieux qu'il soit total.

-Mais on n'a jamais parlé de relooking! C'est juste que je n'avais plus de vêtements.

-C'est la même chose. Et puis, çà fait des années que tu as cette coupe et ces habits, donc si tu changes un truc, tu changes tout. Et puis tu verras, cela te rendra surement mieux. Allez! S'il te plait! Fais ca pour moi! Je t'en prie mon grand frère adoré!

-Je te hais!

-MERCI, moi aussi je t'aime. T'es le meilleur!!! Bon bandez lui les yeux qu'il ai la surprise en rentrant à la maison!

-QUOI?!

-Silence toi! M'ordonna t elle en me remettant les bouchons dans les oreilles."


Ce n'est qu'en sortant qu'elle m'enleva les bouchons, laissant tout de même le bandeau de devant les yeux. Quand je lui demanda ce qu'elle avait fait de mon bandeau, elle m'apprit qu'elle l'avait jeté car je devais tourné la page, que j'étais désormais un vrai ninja de Gensou et que je ne devais plus me tourner uniquement sur mon passé. Elle n'avait pas tort dans le fond.

Une fois à la maison, soit dans le restaurant Jungo, elle me fit monter jusqu'à sa chambre, s'empara d'un objet et me détacha le bandeau avant de crier :


"Et maintenant : PHOTO!!!"


Elle appuya sur le bouton et je n'eu pas le temps de sourire. Elle la développa directement et je pu alors découvrir ma nouvelle tête. En effet, elle m'avait même interdit de me regarder dans un miroir.

Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 12 Liargamev07000a3

Tout compte fait, ma nouvelle coupe m'allait plutôt bien, je ne regrette pas. Mes cheveux, plus courts, tombaient dans un semblant de désordre organisé, une mèche tombait devant mes yeux. Je pu m'admirer dans un miroir et ne put m'empêcher d'esquisser un sourire : on dirait que j'étais plus mature comme çà. Une étape était passée, je suis réellement Chunnin maintenant.


"Bon, arrête de t'admirer, t'as toute une mission à me raconter je te rappelle! Alors tu t'assois et tu me raconte tout."


Je lui raconta brièvement la mission que je venais d'effectuer, les amis que je me suis fait, les combats qui se sont déroulés, comment je me suis amélioré, ma période de dépravation, un peu de tout. Au bout d'une quinzaine de minutes, j'avais terminé. Je lui di alors que je dois aller voir Adare mais elle ne me laissa pas partir. Elle le comprit mais m'obligea d'aller voir les autres en bas afin de leurs montrer mon nouveau look. Je dû donc passer par une dizaine de personnes qui m'embrassèrent et ne dire que du bien de mon nouveau look, apparemment il plaisait. Je pu enfin partir.

Je retrouvai Adare chez lui, il était en train de nourrir ses deux chats, Yaki et Hachi, de grosses bouboules noires qui pourraient s’approprier le cœur de n’importe qui les approchaient. Il fut apparemment heureux de ma venue.

"Ax ! Je croyais que tu ne viendrais jamais ? Alors ! Comment s’est passé ta mission ?

-Ben… elle s’est conclue…

-Par un échec, je le sais bien. Aussi par le décès de Mei-Lynn Sabishii. Tout le monde dans le village est au courant de çà, en tout cas, tout ceux qui fréquentent le restaurant Jungo. En effet, le Kage est venu manger là-bas ce midi et nous a tout raconté…

-Ah bon?! Yuko ne m'a rien di pourtant.

-Elle n'était pas là à ce moment là, elle t'a surement di qu'elle voulait devenir Kunoichi, c'est ton exemple qui l'a poussé à faire ce choix. Excuse-moi, veux tu quelque chose à boire ou à manger ?

-Non merci, çà ira, on a bien fait la fête hier soir car...

-Héhé, j’ai aussi appris pour çà. Félicitations, tu t’améliores vite. Toi qui pensais ne jamais être reconnu, çà a du être une sacrée surprise, non ?

-En effet. Mais bon, je sais que cela signifie aussi plus de responsabilités et c’est çà qui me fait peur. Je sais qu’il va peut-être falloir que j’agisse dans des missions importantes ou que j’accepte d’aider des Genins du village dans leur progression. Et çà, je ne suis pas sûr d’en être capable.

-Ne t’en fais pas, tu seras parfait. Le Kage lui-même me l’a di au restaurant quand j’ai voulu en savoir plus sur toi au cours de cette mission. Mot pour mot il a di « Ax est surement la personne qui a le plus progressé au cours de cette mission grâce à l’atmosphère de groupe qui régnait. Lui qui était assez solitaire a beaucoup appris au cours de ces derniers jours à ce que j’ai pu en voir. J’ai voulu qu’il puisse lui aussi faire partager çà aux autres et il en sera parfaitement capable. C’est un garçon bien et intelligent qui sait se remettre en cause. Je suppose qu’il t’en apprendra plus par lui-même car je n’en connais pas moi-même tout les détails». Vois tu ? Le Kage lui-même a confiance en toi. Cependant, j’aimerai connaître, moi, toute l’histoire. Alors assis toi et raconte moi tout. "


Je lui ai décri pendant au moins une bonne demi-heure tout ce qui nous est arrivé au cours de cette mission, en essayant d’omettre le moins de faits possible. Parfois, un sourire ou un regard extrêmement sérieux était visible sur son visage. A la fin, il se leva, me tappa sur le dos avant de lancer :


" Je te félicite mon gars, je suis fier de toi !

-Ben…euh…merci !

-Et si j’ai bien compris tu as progressé dans tes propres techniques. Tu maitrises donc ton vent latéral niveau 1 et 2.

-Disons que je maitrise le niveau 2 à un niveau correct.

-Il va falloir que tu apprennes à maitriser tes autres techniques à la perfection. Cependant, avec ton bras en moins, tu risques de ne plus pouvoir réellement excellé dans l’art du Kenjutsu, ni même dans ton Taijutsu. C’est pourquoi je pense qu’il va falloir passer à autre chose…quelque chose de spécial, qui va te permettre d’utiliser ta maitrise dans les deux domaines : le Stormjutsu !

-En quoi çà consiste exactement ?

-Je t’expliquerai tout çà plus tard. En effet, je vais partir dès demain en mission et je ne sais pas exactement quand je vais rentrer. Je t’amènerai voir alors le créateur de ce style. Il n’est pas de Shinnen, ceci explique le terme « Storm » qui veut dire arashii (tempête) chez nous. J’en ai discuté avec lui et il est d’accord pour t’entraîner. Par contre, j'ai remarqué que tu as changé d'habits et de coupe, ca te va plutôt bien. Mais il te manque un truc important que ton futur coach m'a demandé de te donner. Tiens!"


Il s’agissait d’une paire d’Ampu May-street noires, soit la marque de chaussures du détenteur du record de vitesse, Usain Shinobolt. Peut-être cette paire avait un truc spécial, je les retournait pour voir si elle avait quelque chose de spécial mais n'y remarqua rien. Bah, c'est peut-être qu'un cadeau pour m'amadouer.

Je continuai à parler avec Adare Shinto un certain temps et me rendu compte qu'il était trop tard pour aller voir Rota et Nishima Mueno.

Je passa le soir à gambader dans les rues de Gensou, très beau village vu de nuit. Je ne sais pas combien de temps je suis resté à flâner mais j'avais besoin de passer un peu de temps dans ces lieux qui m'étaient connus, je m'y sentais bien, j'avais besoin de me retrouver. J'arrivais devant le bureau du GensouKage et je me rappelais que j'avais le besoin de lui parler. Je montais les escaliers deux par deux et tapa à la porte. Lorsque j'eus l'autorisation d'entrer, j'ouvris la porte et m'introduisis dans la grande salle. Le Kage remplissait des papiers qui étaient empaquetés

"Tiens Ax, comment se passe tes premières heures en tant que Chunnin?

-Et bien, ca ne change pas grand chose à mon existence à vrai dire. D'ailleurs, vous m'avez un peu gâché la surprise en répétant à tout le monde que je l'étais devenu.

-Excuse moi. Et donc, tu es venu pour quoi? Tu as des envies de missions?

-Nan, pas du tout...enfin c'est pas que j'ai pas envie d'en faire mais c'est juste que ce n'est pas la raison pour laquelle je suis venu vous voir. En réalité, c'est pour vous parler des Takamiya.

-Ah, soupira t il. Donc tu sais qui ils sont. Je me doutais bien qu'un jour tu viendrais m'en parler, même si je ne suis pas le mieux placé pour en parler. En effet, tu as dû apprendre qu'ils étaient originaires de Mahou, non? Alors je serais ravi de t'envoyer auprès du MahouKage pour pouvoir lui poser toutes les questions que tu souhaites.

-C'est donc bien cela.

-Quoi donc?

-Ces Takamiya, ils font partie de ma famille ou on un rapport direct avec mon clan.

-Tu ne le savais pas?

-Non mais je me doutais qu'ils avaient un lien avec moi, non pas par la ressemblance des noms de familles. Plus par le fait que vous vous inquiétez du fait qu'ils me retrouvent. J'ai ouïe dire que le clan s'était séparé en deux, que l'un avait décidé de se diriger vers Arasu, le village des traitres alors que d'autres ont décidé de s'éclipser. Ces derniers doivent être les Takami, j'ai tort?

-Non, tu n'as pas tort, je suis même étonné que tu en saches autant. A moins de croiser un Takamiya qui te le disent de vive voix, on ne peut en savoir autant. Je peux te demander d'où sais tu cela?

-Lorsque j'ai été mis à pied pour trois jours par Shimaru lors de la mission, je suis allé en forêt et un ancien shinobi m'a accueilli chez lui. Lorsque je lui ai révélé mon nom, il cru que j'eu di Takamiya et prit peur. Il m'expliqua alors qui étaient les Takamiya et leur histoire. Il a en effet le pouvoir de lire dans les mémoires de ceux qu'il tue et un jour un Takamiya vint l'affronter. Il gagna et s'empara de ses souvenirs.

-Et d'où connais tu Arasu? Ce lieu est censé être tenu secret.

-Je possède une carte qui mène à Arasu, elle était en possession d'adversaires que nous avons affronté. Je l'ai gardé sur moi. Cet homme a aussi mentionné ce village et j'en ai profité pour lui demander des explications.

-Je vois. Et donc je suppose que tu n'es pas venu ici juste pour me dire que tu savais la vérité.

-Bien sûr que non. En réalité, je pense que vous en savez plus, que vous saviez qui j'étais au moment où vous m'avez accepté à Gensou. Je pense que vous avez peur que je ne finisse comme les autres Takamiya. Parce que je crois que j'ai enfin compris quelque chose. Pourquoi vous avez préféré me faire passer Chunnin au cours de cette mission plutôt que par un examen, vous avez aussi peur que les traîtres de Mahou ne viennent me chercher et qu'ils me tuent, ou bien qu'ils arrivent à me convaincre de les rejoindre. Ai-je tort?"

Le Kage inclina sa tête, ferma les yeux quelques secondes, pinça ses lèvres et me regarda à nouveau dans les yeux. Je décidais de continuer à parler.

"Je me suis demandé pourquoi j'étais tombé lors de l'examen Chunnin à Chikara. Ce n'est pas de fatigue, comme beaucoup ont pu le penser, c'était vous. Oui vous, ou un de vos sbires. Personne n'a pu remarquer quoi que ce soit, mis à part moi bien sûr, et je suis sûr qu'à ce moment, rien ne pouvait me faire tomber, mais c'est arrivé. Seule une technique puissante peut amener un résultat pareil : aucune trace, aucune once de chakra perçue. Qui aurez pu soupçonner un shinobi, mis à part la victime, qui était à bout de souffle. Alors je crois avoir compris, vous saviez que des Takamiya me reconnaitraient et vous saviez qu'ils pouvaient s'infiltrer dans l'examen, pour des assassins qualifiés, le camouflage est un art dans lequel ils excellent. Ne préférant pas prendre de risque vous avez préféré me mettre hors compétition, c'est cela, hein? HEIN? REPONDEZ MOI, EST CE QUE C'EST A CAUSE DE VOUS QUE JE ME SUIS RETROUVE A L'HOPITAL? QUE J'AI PERDU MON BRAS DROIT? EST CE QUE C'EST VOUS QUI L4AVEZ ORDONNE?

-Oui."

Silence

"Oui, c'est bien moi. Je ne savais pas quoi faire pour ne pas que les Takamiya ne te repèrent pas. Sache que j'ai deja beaucoup hésité pour te laisser partir à la dernière mission à laquelle tu as été affecté mais je n'avais pas le droit de te laisser cloitrer ici. En faisant le choix de devenir shinobi, tu as mis un pied dans une histoire qui te dépasse de loin. L'histoire des hommes aux yeux de sang. Tu devrais me remercier, il ne faut pas qu'ils apprennent ton existence.

-Et pourtant, c'est ce que je viens vous demander. Je veux partir à leur rencontre et j'ai besoin de votre autorisation.

-Tu ne l'as pas.

-L'aurais je un jour?

-Je te la donnerai quand tu seras assez fort. J'ai appris que tu allais suivre un nouvel entraînement, cela t'aidera surement. Et puis, c'est surtout mentalement que tu dois t'améliorer, tu ne dois pas t'engager de cette voie. La vie d'un Takamiya ne prends son sens que dans la mort de celle des autres et, que tu le veuilles ou non, tu restes un Takamiya. Si tu les suis et qu'ils t'apprennent à tuer, tu croiras que tu as enfin trouver un sens à ta vie. Mais saches que ce clan est encore très faible, qu'il ne s'est pas répandu. Et cela, c'est grâce aux Takami, ceux qui ont accepté de choisir la paix en quittant le Yuukan en prenant soin de prévenir le Kage de Mahou de l'attaque prochaine des Takamiya. Ils furent exterminés en partie car ils ne purent les prendre par surprise. Ils sont donc partie en direction d'Arasu, complètement épuisés mais pensant pouvoir refonder le clan Takamiya. Mais ils ne se firent pas accepter. Ils furent chasser. Il ne devait plus rester qu'une vingtaine de combattants. Ils se réfugièrent et attaquèrent les shinobis qui passaient sur leurs chemins. Petit à petit, le clan s'agrandi et il récupéra une certaine réputation. On pense qu'aujourd'hui, il aurait réussi à s'intégrer dans Nobeoka et Arasu, mais nous n'en sommes pas sûr. Nous savons surtout qu'ils vivent partout dans le Yuukan et qu'ils n'attaquent que ceux qui pourrait améliorer leur côte de popularité. Mais je reste persuadé qu'ils veulent se venger du clan Takami pour la perte d'une partie des siens et nous avons fait la promesse, les trois villages du Yuukan, de vous garder à l'abri de cette espèce. J'étais heureux d'apprendre que vous aviez tout oublié de votre passé et que vous n'étiez devenu plus que de simples hommes. Alors ne te permet pas de porter un jugement sur mes actes qui n'ont pour but que de respecter ma promesse.

-Je suis désolé.

-Quant à ton bras, tu n'auras qu'à aller à l'hôpital de Gensou dès demain, j'envois une recommandation tout de suite pour qu'ils t'opèrent pour voir ce qu'ils peuvent faire pour toi. Ca t'ira?"

Son ton était froid et sec.

"Oui. Merci beaucoup.

-Tu peux y aller maintenant, j'ai beaucoup de travail.

-Bonne soirée."

Je n'eus pas de réponse et je m'engouffra à nouveau dans Gensou. Je retourna au restaurant, mangea un morceau et m'allongea de nouveau dans mon lit. Apparemment, je pouvais me rendormir.
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 12 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Ax-kun 26/1/2010, 21:50

Quand je me suis réveillé, j'ai remarqué que j'avais quelques courbatures, ca faisait tellement longtemps que mes muscles n'étaient pas ainsi relâchés que s'en était presque normal. Je pris mon petit déjeuner en prenant tout mon temps, pris ma douche, me lava les dents, pris un livre sur les différents style de ninjutsu à travers l'histoire à la recherche de ce fameux Stormjutsu, mais en vain. Mon père adoptif, Ronn, vint me voir dans ma chambre afin de m'informer que je devais me rendre à 11h à la salle d'opération pour mon bras. L'hôpital se trouvant à 20 minutes de chez moi, il me restait encore une petite trentaine de minutes avant de partir. J'en profitais alors pour faire une série de 100 abdos, de 50 pompes sur une main et de 50 tractions avec ma seule main gauche. C'était très difficile mais je devais m'habituer à utiliser ma main gauche car, pour que mon bras droit retrouve toute sa force, il allait me falloir du temps.


Onze heure, j'arrivais à temps à l'hôpital. On me conduit dans une grande salle blanche vide, il faisait très froid. Seul un lit trônait dans cette pièce qui serait parfaite pour n'importe quel film d'horreur. Une dizaine de médecins m'attendaient autour du lit. On me retira mon t-shirt, puis mon pull et on m'allongea sur le lit. On m'avertit que, quoi qu'il arrive, je ne devais pas bouger.


"On va vous anesthésier, vous êtes prêt, vous n'allez rien sentir, juste vous endormir?

-C'est une question, ca? J'ai vraiment le choix?

-Non, en effet. Si le Kage nous a donné l'ordre de vous soigner, vous n'avez pas votre mot à dire. Bon, maintenant, comptez jusqu'à 3.

-1...2..."


Je n'eus pas le temps de compter jusqu'à trois que le médecin planta la seringue dans mon bras. Je m'attendais à m'endormir, mais non.


"Bon ben 3, si vous y tenez.

-Vous êtes encore éveillé? Ne me dites pas que je... et merde...Je vous ai injecté une seringue pour une anesthésie locale et non générale. Et je refuse de vous anesthésier deux fois, on ne sait pas ce qui peut arriver. Je vous demanderais alors de fermer les yeux et d'attendre que je vous dise de les rouvrir.

-Très bien."


Je suivis les conseils en ferma les yeux. Je sentais comme des petits picotements à travers tout mon corps, qu'est ce qu'ils pouvaient bien faire? J'entrouvris les yeux et je pu voir : mon bras avait été ouvert du poignet jusqu'à l'épaule, mes muscles ressemblaient à de la purée rouge et blanche et les os semblaient sur le point de se briser. Un médecin toucha avec un de ses objets un muscle qui ne réagit pas et tenta de le soulever de quelques millimètres. C'est alors que j'eus un gros frisson dans tout le corps, le muscle eut comme un léger sursaut et je ressentis à nouveau la douleur dans ce bras.


"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!! ARRETEZ, JE VOUS EN PRIE!!! JE VOUS EN SUPPLIE!!!! Pleurais je."


Les médecins se mirent autour de moi et tentèrent de calmer ma douleur à l'aide de Justus médicaux. Je me sentis mieux d'un coup.


"Excusez nous, on voulait vérifier si les muscles étaient morts, on ne pouvait pas, quoi qu'il arrive, les anesthésier. Maintenant, il va falloir vous endormir totalement ou vous risquez d'avoir encore plus mal."


Il me souleva la tête de quelques millimètres et un autre me frappa au crâne, me mettant KO aussi sec.


Je me réveillais quelques heures plus tard. Je n'étais plus dans la grande salle blanche, mais dans une chambre d'hôpital, petite et bleue, une jeune fille à côté de moi regardait la télé. Un médecin était près de moi à mon réveil.


"Ca y est, tu es enfin réveillé Ax.

-Mais nan, je dors les yeux ouverts, c'est pas pareil.

-Bon ok, tu fais de l'humour foireux, c'est donc que tu es réveillé."


La jeune fille à côté de moi eut un petit rire léger. Elle devait avoir pas loin de 13 ans, était assez mince, les cheveux longs et bruns, avec des nattes, des yeux verts et doux. Je ne pouvais distingué sa taille à cause de la couverture qui lui couvrait les jambes. Elle semblait, malgré son rire, assez fragile, triste dans son regard. Je n'avais cependant pas le temps de m'en inquiéter.


"Bon alors voilà ce qu'il en est de ton opération. Nous avons réussi à réactiver tes muscles qui étaient morts, cependant, ils n'étaient pas en suffisamment bon état pour que tu puisses continuer à les utiliser. Nous avons donc dû te retirer quelques os afin d'enlever tes muscles, tenter de les remettre en bon état et te les réimplanter dans le bras. Nous avons aussi ressouder tout tes os et réinstaller toutes les connexions des muscles entre eux, ainsi que jusqu'à ton cerveau et autres endroits du corps mais la plupart ne te diront certainement rien, nul besoin de perdre du temps dans des discours inutiles.

-C'est vous qui le perdez tout seul, j'vous ai rien demandé moi.

-Nan mais c'est que j'essaye de t'expliquer mais que j...

-En fait, j'en ai un peu rien à faire comment ce qui s'est passé. Je veux juste savoir si je peux réutiliser mon bras vu que vous me l'avez mis dans ce gros plâtre. Je peux même pas faire un mouvement, c'est trop lourd.

-J'y étais. Laisse moi parler maintenant et ferme la. Nous avons donc réussi à te redonner des muscles neufs mais cela implique justement que ceux ci sont au niveau d'un enfant qui vient de naître. Soit, tu auras pour l'instant juste de quoi tenir maladroitement un stylo ou une cuillère. Et encore, ceux juste après entrainement. Tu vas rester ici quelques jours afin qu'on te réapprenne tout ceci. On va d'abord te faire relever ton bras, puis te faire plier le coude. On garde toujours ta main fermée pour l'instant."


Le médecin me découpa le plâtre au niveau de mon bras et me laissa ma main enfermée dedans, par précaution. Il m'attrapa mon bras et le souleva de quelques centimètres, très très lentement.


Je criais à nouveau, c'était insupportable. Il m'abaissa tout de suite le bras, à la même vitesse et le reposa sur le lit. Je pleurais encore.


"Et ce n'est que le début, soupira le médecin."


Neuf jours passèrent à l'hôpital. Durant ce temps, j'appris un peu plus chaque jour à réutiliser mon bras afin de me mouvoir. Il me fallut six jours sans m'arrêter de la journée pour que j'apprenne à lever, baisser, bouger sur le côté mon bras et plier, déplier mon coude. Ce fut certainement les pires jours de ma vie, je pleurais souvent et me pissait dessus. Heureusement, je me levais parfois pour aller aux toilettes avant de reprendre l'entrainement pour être sûr que la vessie était passée. Ce fut ensuite au tour de la main. Il me fallut un peu moins d'une journée et d'au moins quarante minutes de cris et de pleurs, au cumulé, pour que j'arrive à bouger mon poignet dans n'importe quel sens. Puis deux jours afin de réussir à bouger chaque phalange à ma guise. Puis, il fallut que je réapprenne à porter des objets, comme une cuillère ou un stylo, mais c'était trop compliqué pour moi et on m'apprit que je pouvais repartir, que j'apprendrais le reste avec le temps et qu'il me faudrait environ trois ans avant de pouvoir réutiliser mon bras. On me donna une liste d'exercices à faire chaque jour et l'ordre de ne bouger pour l'instant que très lentement, de ne jamais avoir de mouvements brusques avec lui, ni de forcé. C'était vraiment l'horreur.


La seule chose qui m'aida à tenir durant ces jours fut la présence de ma camarade de chambre. Elle se faisait appelé Colibri, comme l'oiseau. Elle avait 13 ans, Chunnin tout comme moi malgré son jeune âge, elle était très très timide et a mit du temps avant de commencer à parler, deux jours je crois. La première fois qu'elle m'adressa la parole, sa voix fluette et pure me transperça. La première chose qu'elle m'eut di, c'était qu'elle était là car son père avait essayé de la violer mais qu'il mourut avant de réussir car un voisin avait entendu du bruit vint et le découpa à l'aide d'un sabre avant de s'enfuir. Apparemment, personne n'avait de nouvelles de ce voisin. Son père l'avait souvent battu et on pouvait apercevoir dans son dos de nombreuses traces de coups de poings, de fouet et d'autres objets tous plus violent les uns que les autres (par exemple des trous provoqués par des clous enfoncés dans le dos). Elle pleura énormément. J'eus envie de la réconforter et lui conta mon histoire à moi. Pendant quelques minutes, elle sembla oublier sa vie, j'étais fier de moi. Je me demandais comment cette fille pouvait bien évoluer dans le monde des ninjas où elle aurait surement un adversaire à tuer un jour, elle qui semblait vouloir le bien autour d'elle, elle qui prônait la non violence et qui semblait partagé ma douleur en serrant énormément des dents lorsque je souffrais.


Lorsque je sortis, ce fut aussi son jour de sortie. On resta quelques temps à parler, profiter de l'air pur. Elle me faisait penser à Yuko à son âge. Elle portait une longue robe rose. Elle restée souvent collée à moi, elle avait peur de tout, s'en était mignon et attendrissant, même si des fois, elle paraissait un peu idiote. Elle parut à mes côtés retrouver petit à petit le goût de la vie même si on pouvait toujours sentir cette fragilité en elle. Elle m'amena chez elle et me fit monter dans sa chambre. Celle ci était remplie de fleurs de toutes les sortes. C'était réellement joli. On s'assit sur son lit, couverts de magnolias, et elle se remit à pleurer. Apparemment, c'est ici que son père a essayé de la violer. Je la colla contre moi et lui promis que je l'aiderai à reconstruire sa vie. Elle sembla se calmer et eut un sourire timide. Elle dégrafa sa robe et me montra à nouveau son dos et ses bras pour me montrer les blessures que son père lui infligea ce fameux jour. J'aperçu ses dents se serrer et ses yeux qui allaient à nouveau pleurer alors je la colla à nouveau contre moi. Qu'est-ce que j'étais en train de faire? Cette jeune fille avait des années de moins que moi et je m'attachais à elle. Coucher avec un mort ne m'a pas suffi au niveau des extravagances sexuelles? Il fallait que je change la conversation. Je sentis son parfum et ne put m'empêcher de dire :


"Ca sent bon.

-Hein?

-Nan, je veux dire, les fleurs! Les fleurs sentent très bons, j'aime vraiment toutes ces fleurs, enchainais je avec un rire idiot pas très convaincant mais qui sembla lui redonnait un vrai sourire.

-Je suis heureuse que tu dises cela, je les aime aussi énormément. Surtout celle ci."


Elle se leva pour aller chercher une sorte de fleur quand sa robe tomba au sol, elle avait oublié de la ragrafer. Elle se retrouva en petite culotte devant moi avant de se jeter sur sa robe, se rassoir sur son lit et s'enfoncer la tête dedans pour se cacher. Je devint rouge pivoine malgré le peu de formes de la jeune fille. On dirait que le destin s'acharnait.


Quelques minutes plus tard, je décidais de l'amener au restaurant. Sur le chemin, nous continuons à parler, très gênés. Il me sembla entendre un bruit pas loin mais qui ne me disait rien de bon. Je sentais que je devais rester sur mes gardes. Alors que nous arrivions dans une grande place vide de Gensou, Colibri me dit :


"Tu sais Ax, tu es quelqu'un de gentil, quelqu'un qui a des valeurs, on aurait di un preux chevalier, mais...

-ATTENTION!!!"


J'entendis un bruit qui trancha l'air et failli m'atteindre mais je pu me jeter au sol rapidement pour éviter l'attaque. Je tourna la tête vers Colibri pour voir si elle n'avait rien et c'est alors que je pu voir en elle un tout autre visage : son doux visage avait laisser place à un sourire détraqué qui lui prenait toute la face, ses yeux semblaient destructeurs et cruels. Dans sa main, elle tenait une épée fouet qui devait bien faire deux mètres de long.


"Qu'est ce qui t'arrive Colibri?

-Mais tout ces trucs de preux chevalier me fout carrément la gerbe!!!

-?! C'est... c'est pas... tu...Tu m'as menti?!"


J'étais abasourdi, choqué et décontenancé. J'avais les yeux d'un homme terrorisé et traumatisé.


Elle eut alors un rire que je ne pourrais jamais oublié, un rire le plus sadique possible, un rire d'une joie intense de faire le mal. Son regard était complètement déformé par son rire, ses yeux étaient presque dans le vague, comme si elle était prise d'une joie réellement intense, comme lors d'un ..............orgasme.


"HAHAHAHA!!!!! J'adore çà, cette tête, je vais jouir!!! Mon père et mon voisin faisaient exactement la même tête quand je les ai tué!!! Ben ouais, qui aurait pu vouloir le faire avec ce vieux chieur? Je l'ai assassiné car il me prenait trop la tête, je lui administré un poison pour le rendre fou, puis je l'ai tué en réussissant ma petite mise en scène, j'ai laissé mon voisin venir, appelé la police pour essayer de m'arrêter, je l'ai assassiné et réduit en miettes chaque partie de son corps avant de pisser dessus et raconter ce que je voulais à la police!!! Qu'est ce que c'était bon, j'allais en juter!!! Et toi t'es aussi stupide qu'eux!!! Qu'est ce que tu croyais, qu'un jour tu allais pouvoir coucher avec moi?! J'ai pu te tester et t'es comme eux, rien qu'un menteur!!! Pour moi, t'es qu'un sale porc dégoutant, crève! J'vais te tuer, te découper en morceaux et jouir dans tes restes!!!"


Elle tira alors la langue et son œil avec son doigt tout en me faisant un doigt d'honneur avec l'autre main. Elle déchira alors sa robe pour laissé apparaitre un corset et un short en cuir noir. Elle ressemblait à un vrai assassin et elle semblait y prendre du plaisir.


Elle lança un coup d'épée à la vitesse de l'éclair et me toucha à la jambe, je me retrouva sur un genou. Elle se mit alors un coup à la mâchoire assez puissant qui lui fit saigner de la bouche et ricana hyper fort qu'elle se servirait de ce coup comme alibi si on venait à nous trouver en plein combat. Elle me frappa à nouveau de plusieurs coups d'épées qui fouettaient dans l'air. Un son déchirait à chaque fois l'air et j'étais ensanglanté de tout côté. J'avais du mal à me relever et quand à peine j'y arrivais, un nouveau coup me remettait de suite à terre. La cinglé qui se tenait devant moi n'arrêtais pas de rire de plus en plus fort :


"C'est ca! Continue à saigner salope! Je vais jouir! C'est ca, supplie moi d'arrêter!!! Mais je vais te trancher! Hahaha!!! Crève sale pute!!! Oh la la je vais réellement jouir!!! Oh!!! Ouuuiii, ca fait du bien, je juuuutttttttee!!!!!! Alala, c'est trop bon! J'adore ca!!!"


On pouvait apercevoir dans ses yeux révulsés que c'était vrai. Que cette fille adorait voir du sang couler. Comment cela était il possible? Comment avait elle pu me mentir à ce point là? Quand je l'ai rencontrée pour la première fois, elle m'apparu comme une fille extrêmement timide et douce qui était en complet désaccord avec le monde violent des shinobis. En vérité, cette personnalité réservée et calme était juste une ruse qu'elle utilisait pour masquer sa vraie nature, celle d'un psychopathe sadique si tordu qu'elle devenais sexuellement réveillé en étant témoin de la souffrance.


Elle s'approcha alors de moi et m'attrapa mon bras que je venais d'opérer, ressentir du sang coulé à l'intérieur était si bon et j'étais terrorisé à l'idée qu'elle me le détruise à nouveau.


"Mon petit batard, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te découper ton bras, et j'ai fais exprès de ne pas l'atteindre jusqu'alors pour me faire le plaisir à venir."


Elle serra violemment le bras et commença à le bouger dans tout les sens très rapidement avec des gestes brusques. J'avais de nouveau envie de crier, de pleurer, mais je tenais bon. Elle me prit alors ma main et forma un poing avec mes doigts avant de les serrer très fort. Je ne pu résister et cria très fort.


"Oh oui!!! Ca me fait juter encore plus tout ces cris, continue!!! Je vais te pisser à la gueule et te forcer à tout boire si tu continues, ca sera trop bon!!! J'ai de plus en plus envie de te tuer!!!

-Mais pourquoi?!

-Parce que tu n'es qu'un menteur! Comme tout le monde! Personne ne mérite confiance dans ce monde! Tu as voulu me montrer une soi disant bonne image mais en réalité mais tu es au fond comme tout les autres! Ce genre de menteur, ca s'enfuit à la moindre difficulté! Comme ma mère, comme cette salope de vieille chienne qui a osé me lâcher ma main alors que le plafond de notre maison s'écroulé pour pouvoir s'enfuir, me laissant mourir. Elle regretta tellement son geste qu'on di qu'elle s'est donnée la mort. Mais j'ai survécu et j'ai compris que nul n'était bon sur cette planète. Je me débarrasserai de chacune de vous, sales pourritures qui polluent ce monde. Même si je suis obligé d'obéir au Kage, en attendant de devenir beaucoup plus puissante! Et je ne peux me permettre de tuer mes équipiers en cours de mission, même si c'est rare qu'ils reviennent vivants, une fois la mission terminée. Hahahahahahaha!!!!!!!"


Un sourire qui ressemblait à une grosse grimace s'afficha de nouveau sur son visage et elle me fouetta la tête avec le côté non tranchant de son arme. Puis elle reprit ma main et la frappa fort contre le sol. Je n'eus pas le temps de penser à la douleur que je la frappa avec le carpe de ma main gauche sur son tympan. Elle tomba alors à terre. Je me leva aussitôt et lui écrasa la gorge avec mon pied!


"SALOPE!!! J'VAIS TE CREVER!!!

-Oui, toussota-t-elle, tue moi... fais moi mal! Laisse moi... jouir de ma... de ma propre mort!!! De toute façon, c'est toujours les plus gros menteurs qui gagnent et toi tu crois que tu fais le bien alors que tu mens! Tu arrives à te mentir à toi même. Keuf (de la bave sortait de sa bouche)... Moi, maintenant que mon rôle est terminé, je n'arrive pas à te tuer, comme quoi j'ai raison!!! Au moins j'ai pu jouir jusqu'au bout, c'est moi la gagnante sale pute!!! Hé ouais!!! Sous merde qui croit qu'il a remporté le combat alors qu'il ne vaut rien et qui a voulu jouer les pédophiles!!! Quelle fin de spectacle...keuf... grandiose, finis le travail pour moi ou mon fant...keuf keuf... fantôme te hantera nuits et jours!!! Hahaha...keuf...Hahaha!!!"


Cette fille était décidément la plus folle que je n'avais jamais vu, pire que Makaya. Je relâchais alors mon étreinte de sa gorge et commença à m'enfuir le plus rapidement possible!!! Je l'entendis crier derrière moi :


"REVIENS SALOPE!!!! OU EST CE QUE TU VEUX ALLER?!!! RETOURNER DE LA MERDE DANS TES CHIOTTES BOUFFER DE LA MERDE AVEC TES POTES LES CAFARDS?!! J'TE JURE QUE JE T'ARRACHERAI GUEULE ET QUE JE TE JUTERAI DANS LES TROUS QU'IL TE RESTERA A LA PLACE DES YEUX!!!"


Je retourna rapidement à l'hôpital où on me soigna rapidement mes blessures avant que je ne rentre chez moi. Après les visages heureux de ma famille, je pus voir un homme qui attendait derrière.


"Vous êtes Ax Takami?

-Oui. C'est pourquoi.

-Voici ces papiers, vous êtes convoqués pour une mission dans quelques jours."


Je m'empara de la feuille et poussa un soupir de soulagement, sur la feuille était inscrit un nom que je connaissais déjà, même si cette dernière personne a bien failli me tuer : Shimaru, le chef des Fuckin'Boulets.
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Message par De retour 27/1/2010, 03:40

Depuis son combat avec son coéquipier avec Reiji et la poursuite avec son sensei, Kotonaru devient de plus en plus triste, mais aussi très susceptible. Presque personne n’ose le voir de peur qu’il s’énèrve. Seul son grand frère, Jeru, arrivait à lui parler. Il se sent coupable de s’être enfui quand il avait dû s’excuser auprès de Reiji. C’est quand même lui qu’il l’a envoyé à l’hôpital. Tout le monde le dévisageait en ville, alors il restait chez lui pour éviter ces regards. Depuis 2 semaines, il ne s’était entraîné que trois fois, tous avec Jeru. Dans la maison familiale, même sa mère l’évitait à cause de ses crises de colère. Il n’avait pas vu son père depuis 1 mois, rien pour lui remonter le moral. Un jour, il décida de sortir. À première vue, le monde semblait l’avoir oublié. Il s’arrêta dans son restaurant favori. Il mangea un bol de nouilles et une tasse de thé. En sortant, il remarqua que les nuages cachaient le soleil. Il se dirigea vers les bains. Pour une fois, personne ne le dévisageait dans la rue. Une fois arrivé, il se désabilla et plongea dans l’eau. Depuis le temps qu’il fréquente ces bains, même l’eau bouillante ne lui faisait plus effet. Il resta aux bains près d’une heure. En se réhabillant, il vu un homme avec une énorme cicatrice dans le dos, de la nuque jusqu’au bas du dos. L’homme voyant Kotonaru regarder sa balafre, il lui expliqua comment il l’avait eu.

<<Cette cicatrice, gamin, je l’ai eu lors d’une mission d’infiltration dans un pays lointain. J’ai réussi à infiltrer le quartier général sans problème, mais une fois à l’intérieur, je me suis retrouvé nez-à-nez avec une dizaine de jounin et chuunin. J’ai pu me débarasser de la plupart d’entre eux grâce à l’une de mes techniques. Voyant qu’ils étaient de plus en plus nombreux, j’ai pris la fuite dans le QG. Je connaissais mal l’endroit donc j’étais en désavantage, eux il le connaissait bien. Je me suis caché dans un petit armoir presque vide. Ils m’ont retrouvé rapidement, alors le combat a repris. À ce moment, ils étaient à peu près vingt. Je me défendais tant bien que mal, usant de mes meilleures techniques. L’un deux est sorti de nulle part et m’a frappé dans le dos avec son bras. Un bras ordinaire n’aurait fait aucun dégât, mais son bras était enflammé. Ceux qui m’ont accompagné m’ont retrouvé et m’ont ramené au villlage. C’est ici qu’ils m’ont expliqué que cette technique était une technique héréditaire d’un clan appelé Yamazu. Je me suis renseigné sur ce clan et aujourd’hui, la plupart d’entre eux sont venus ici, leur ancien pays ayant été détruit. Bon, j’espère que mon histoire t’a plu. Au revoir.>>

Quelle drôle d’histoire. Reiji fait partie du clan Yamazu, et il a utilisé la technique héréditaire contre moi, j’aurais bien pu mourir. Kotonaru reprit le chemin. Il s’arrêta à l’épicerie un petit instant pour parler à son gérant, Yuke, qui connaissait l’histoire d’à peu près tous les clans de Gensou.

<<Bonjour, Kotonaru. Qu’est-ce qui t’amène ici? Tu voudrais savoir l’histoire du clan Yamazu…Eh bien, je n’en connais pas beaucoup sur eux. Ils viennent d’un pays lointain, mais personne ne sait lequel. Ce pays a été saccagé par des bandits. Reconstruire aurait été trop long, alors ils ont immigrés par ici. Avec le temps, ils ont intègrés la société. Ils maîtrisent une technique héréditaire, le Katon : Jinken no Seika, une technique bien dangereuse. Elle comporte 7 phases. La première, l’un des bras devient enflammé. La deuxième, l’autre bras s’enflamme. La troisième, les pieds s’enflamment. La quatrième, le reste des jambes s’enflamment. La cinquième, les yeux deviennent en une sorte de feu, dans le sens que celui qui les regardent peut devenir aveugle. La sixième, le torse prend en feu. La septième et dernière, le reste du corps prend en feu, dont la tête. J’espère avoir pu t’aider. Au revoir.>>

Maintenant qu’il connaissait un peu l’histoire du village, il pouvait dire qu’il connaissait le clan de Reiji. Parlant de Reiji, il devrait y aller. S’excuser ne fera qu’arranger les choses. S’excuser auprès de sensei Suichiro aussi, et auprès de Maï. Il passa près de la forêt, endroit de prédilection d’entraînement de son équipe. Il entendit des bruits de shuriken frappant le bois. Il monta à un arbre afin d’observer le tout sans se faire voir. Ce qu’il redoutait le plus, c’est que c’était son équipe qui était là. Suichiro s’arrêta un moment et tendit l’oreille. Il haussa les épaules et continua à s’entraîner avec Reiji et Maï. Reiji semblait aller mieux. Il était sur le point de glisser alors il se redressa mais il fallu qu’un sale oiseau de malheur soit là. Le bruit alerta les trois ninjas et ils se placèrent en position de combat. Kotonaru envoya un clone à leur rencontre. Il se souvenait très bien que Suichiro savait reconnaître les clones, mais il s’en fichait.

- Kotonaru, je sais que ce n’est pas toi, tu peux descendre de l’arbre.

Il semblait de pas avoir d’option autre que celle-ci. Il descendit. Reiji et Maï furent surpris de voir Kotonaru. Seul Suichiro avait senti sa présence.

- Écoutez sensei, et toi aussi Reiji. Je suis désolé pour tout le tort que j’ai causé.

- Nous comprenons, Kotonaru.

Reiji s’avança et plaça une main sur l’épaule de son coéquipier.

- Tu sais que ce n’est pas si grave.

- Je le sais, Reiji. Je suis sincèrement désolé.

Ils se donnèrent une longue accolade et l’entraînement recommença.

[…]

Le premier entraînement commença ; lancer de shurikens. Ça, Kotonaru le faisait les yeux bandés. 10 sur 10. Le deuxième entraînement ; bunshin et henge. Pas trop de problème, Kotonaru est habitué d’utiliser bunshin, et henge c’est pas ce qui a de plus difficile. 9 sur 10. Ayant fini avant les autres, il partit. Il alla casser la croûte au restaurant le plus près. Comme à l’habitude, un bol de nouilles et du thé. En ressortant, il prend une bonne bouffée d’air. La vie avait reprit son cours normal et ses crises de colère avait cessées. Il avait commencé à travailler il y a 3 jours afin de vivre de lui-même. Il voulait quitter la demeure familiale comme son plus grand frère. Son frère, lui, l’avait quitté la maison à l’âge de 13 ans. C’est pourquoi il travaillait 2 heures par jour chez le vieux Chisei Kogawa, marchand de saké. Kotonaru se faisait payé 40 ryos de l’heure à transporter des caisses de saké et à la fin de la journée. M. Kogawa lui laissait prendre une bouteille. À l’aide de ces 40 ryos de l’heure, le jeune Sankyoshi pouvait se payer un petit appartement dans les quartiers de la classe moyenne en plus de pouvoir aller au restaurant plus souvent. Après chaque entraînement, il se dirigeait vers les commerces où se trouvait le Aruköru Jütaku. Aujourd’hui comme à l’habitude, il se rendit au boulot. Les caisses de saké étaient lourdes mais il pouvait compter sur quelques clones pour lui donner un coup de main. M. Kogawa était un brave vieillard qui en connaissait beaucoup sur la vie. C’était aussi un ancien ninja, mais un accident lui a fait perdre toutes capacités.

*Flashback*

<<Oh tu sais, mon garçon, je peux t’expliquer mon histoire. Dans le temps, j’étais un très bon jounin, j’étais respecté dans tout le village. Je faisais même partie de l’entourage du troisième GenKage, Matsumata Chirakakku, c’était un de mes bons amis. Nous avons participé à beaucoup de missions ensemble et c’est dans l’une d’elles que j’ai eu mon accident. Lui et moi avions pour mission de ramener un espion capturé au village d’Ame, plus au sud. Tout se passait bien, nous avons pu retrouver notre confrère sans qu’eux s’en aperçoivent. C’est après qu’ils ont remarqué la disparition de leur détenu. Nous nous sommes rapidement retrouvés nez-à-nez avec une dizaine d’Anbu. Nous étions de redoutables ninjas dans le temps, alors nous avons eu raison de quelques-uns. C’est là qu’un d’entre eux a utilisé une technique héréditaire, le Harikën Sakebi no Jutsu, technique propre au clan Saikuron. Cette technique est aussi appelée le cyclone hurlant. Elle envoie une vertigineuse bourrasque à l’adversaire. J’ai toujours eu une frêle musculature, alors j’ai été projeté à un trentaine de mètres de hauteur. L’utilisateur du jutsu s’est approché de moi et m’a dit son nom ; Yûichiro. Yûichiro Saikuron. Matsumata et l’espion ont réussi à me ramener au village. C’est après plusieurs examens en profondeur qu’ils ont déterminé que je ne pourrais plus être un ninja. j’ai quand même essayé à plusieurs reprises d’utiliser mon chakra mais en vain. Je me suis retiré du monde des ninjas mais j’ai continué à m’occuper de mon village, mais d’une tout autre façon. Je suis devenu juge dans les examens de sélection des chuunins et parfois aux examens de sélection des jounins. C’est le jour de mon 75e anniversaire que j’ai pris ma retraite définitive de l’organisation du village. Je me suis souvenu d’un ancien projet, celui de devenir vendeur de saké. Pour me récompenser de mes années de service pour le village, Matsumata, qui était alors devenu GenKage, m’a financé et j’ai pu ouvrir le Aruköru Jütaku, bar qui est devenu réputé pour la qualité de son saké.>>

*Fin du flashback*

Chisei Kogawa avait maintenant 93 ans, donc 18 ans sont passées depuis l’ouverture de son bar. La journée tira à sa fin et la nuit allait bientôt montrer le bout de son nez. Il déposa la dernière caisse et alla voir M. Kogawa pour sa paye. Il fit le tour du bar mais aucune trace du vieux. Il alla voir au casino, endroit où Chisei aimait passer ses journées lorsqu’il laisait Kotonaru au commande du bar. Aucune trace du vieux. Il sortit et parta en direction de son apartement, il demandera sa paye le lendemain. Sur son chemin, il rencontra son frère, Jeru, et son père, Hideki, qui discutaient. Ils décidèrent d’accompagner le genin jusque chez lui. Ils passèrent devant une petite ruelle et virent quelque chose dans une des fenêtres. Une personne était ligoté à une chaise et se faisait engeulé par un homme plutôt bâti. Voulant savoir ce qui se passait, les trois ninjas firent le tour du bloc et entrèrent dans la demeure. M. Kogawa était bâilloné et ligoté. Un homme lui parlait tandis que deux autres faisaient le guet. Hideki s’addressa à l’hommme qui parlait.

- Que se passe-t’-il ici?

- Votre monsieur ici présent m’a emprunté de l’argent et ne m’a point remboursé. J’arrange les choses. Vous savez que c’est une propriété privée?

- Nous sommes des ninjas, en conséquent, nous avons le droit de pénétrer dans n’importe quel propriété si c’est pour le bien de la population.

- Bla, bla, bla. Encore plein de tralala de ninja…

- Vous êtes en infraction, vous n’avez pas le droit de faire cela. Dans ce cas-ci, vous pouvez aller voir quelqu’un au QG du village qui s’occupera de vous rendre votre argent.

- Et bien, si nous sommes en infraction…

Les deux hommes qui faisaient le guet en retrait s’avancèrent, katana à la main.

- Je vous conseille de déposer ces katanas et de vous rendre. Vous ne faites pas le poids contre deux jounins et un genin.

- Peut-être, mais cela ne nous empêche pas d’essayer.

Les deux hommes se ruèrent. Les trois shinobis esquivèrent leur attaque et se placèrent en position de combat. Hideki utilisa sa technique Suiton : Suiron et emprisonna l’un des hommes dans une prison aqueuse. Jeru s’occupa de l’autre homme. Il restait que Kotonaru pour s’occuper de l’autre.

- Alors, petit crétin. Tu oses t’attaquer à moi.

- Oui. Tu ne sembles pas très fort.

- Attends de voir, petit arrogant!

Quelques shurikens et kunais volèrent en direction du genin. Ce dernier sortit son poignard et se protéga contre les projectiles. Quelques projectiles d’eau suivèrent. D’un simple geste de main, Kotonaru balaya la deuxième vague. L’affinité Futon était très utile contre les attaques Suiton mineures. Enchaînant différentes techniques apprises à l’académie, le jeune Sankyoshi se défendait facilement contre son opposant. Il ne voulait pas blesser un membre de son village, même si c’est la pire des crapules. Il voulait arrêter son adversaire de façon indolore, comme l’a fait son père et son frère. C’était le temps d’utiliser le Chihö Bunken contre un adversaire de taille. Il ne l’avait utilisé que contre Reiji. Il utilisa sa technique. L’homme tomba sur les genoux en se prenant la tête. Kotonaru créa deux clones pour apréhender le criminel. Intrigué par cet homme, il lui posa quelques questions;

- Quel est votre nom, monsieur?

- Ayato. Ayato Kachi-Iru.

- D’habitude, un ninja est une personne qui est sensée aider la société, pas la ligotée sur une chaise, non?

- Je suis un ancien ninja. J’ai appris les rudiments lorsque j’étais plus jeune. J’ai décroché le titre de chuunin, mais j’ai arrêté la vie de ninja. Cela ne m’intéressait pas. J’ai été forcé par mon père à suivre cet entraînement.

- Voilà qui explique bien des choses. Nous vous amenons tous les trois. Vous allez vous expliquez à des personnes responsables.

[…]

- Je te remercie beaucoup mon garçon.

- Cela me fait plaisir, M. Kogawa.

- Tiens, voilà ta paye de l’autre fois, et une caisse de saké pour tes courageux acolytes.

- En fait, c’était mon père et mon frère.

- Dieu du ciel, prends une caisse suplémentaire! Honneur aux Sankyoshi!

- Merci énormément, monsieur.

- Je te donne congé pour demain, profites-en. Au revoir.

- Merci plus que tout, M. Kogawa. Au revoir.

Kotonaru se dirigea vers la demeure de ses parents. Par chance, Jeru s’y trouvait aussi.

- Que fais-tu avec ces caisses de saké, Kotonaru?

- C’est M. Kogawa qui nous les offrent comme cadeau de remerciement.

- C’est honorable de sa part, moi qui croyait que tous les vieux étaient des radins.

La soirée se termina par une bonne rassade de saké. Kotonaru comprend maintenant pourquoi cette bière est dite haute-qualité…
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Message par Kiai 30/1/2010, 05:26

[RP avant le départ pour la mission Makayavélique]

Ça y était. Les trois «geninoobs» se tenaient tous les trois côtes à côtes dans l’immense grotte sous la cascade de Gensou. Kiai, Itagachi et Jogen, le fantôme-clown-gothique, devaient maintenant affronter à armes et savoirs inégales leur senseï.

Le trio était plutôt déconcerté de cet affront hâtif. D’autant plus, avait-il seulement une parcelle de chance de remporter ? Si oui, ils voulaient s’y attacher.

« (Aoi, senseï) Maintenant que je vous ai expliqué le pourquoi de notre visite dans cet endroit, maintenant, il va falloir me chercher dans la grotte pour me combattre. Alors, bonne chance les mômes !»

Très rapide, elle disparut de la vue des genins en un temps record, dans l’obscurité de la grotte, avec un ricanement bien audible...
Le trio resta figé sur place, alors Itagachi cassa la glace.

« Bon, c’est qu’on est dans la bouse là et il faut trouver une solution...

-(Kiai) Mais est-ce qu’on a réellement un problème... Car je ne vois pas de solutions pour la vaincre.
-(Jogen, comme il est) On pourrait simplement attendre qu’elle sorte de son trou, la vieille folle ! Comme ça, on installe un peu de pièges un peu partout et elle tombera dans les pièges comme une moumouche dans une toile d’araignée ! On la mangera après !
-(Itagachi, penseur) C’est une idée... Mais je ne pense pas que ça aille de grandes chances de réussites sur un jounin...
-(Kiai, ton sérieux) Il a raison... On devrait mieux sonder le terrain avant, car elle doit s’y connaître bien plus que nous. Elle nous neutralisera sûrement en peu de temps...
-(Jogen, sourire malicieux) ...On va bien se marrer...
-(Itagachi, sarcastique) On voit bien ton optimiste, Kiai !
-(Kiai, ripostant) N’empêche ! Que faisons-nous, allons à sa rencontre ! On n’attendra pas toute la journée ici pour réfléchir.»

Le groupe avança dans la pénombre de la caverne, en rang bien serré, bien vigilant et à l’affût des moindres signes. Après quelques minutes, ils arrivèrent à une ramification à trois branches de la grotte.

«(Kiai) Merde et merde !
-(Itagachi) On n’a pas vraiment le choix de se séparer...
-(Jogen, toujours) Trois à la fois, trois fois plus de plaisir...
-(Kiai) Je prends la gauche !
-(Itagachi) J’irai tout droit !
-(Jogen) C’est un petit pas pour moi vers la droite, mais un grand pas vers la folle aux chats !»

Les trois se séparèrent vers des directions opposées, Jogen gambadant vers la droite et Itagachi et son loup vers l’avant. Kiai se retrouva vite seul et soulagé. Il parcourut beaucoup de chemin dans la grotte, toujours sur ses gardes. Le jouvenceau aboutit enfin sur une paroi rocheuse dont l’ascension semblait facile. Il n’y avait pas d’autre issue et Kiai déduit que le chemin devait continuer plus haut. Comme prévu, il arriva au somment où un orifice accédait dans une plus grande salle. L’endroit était assez étendu et des marques sur les parois indiquaient des combats avaient eu lieus ici. Des clapotis distincts indiquaient la présence d’eau dans la salle. Normal, il se trouvait derrière une chute... Dans cette même pièce, une personne l’attendait.

«(Aoi) Tu en a mis du temps, le gaillard ! Tes autres amis ont mis moins de temps à s’y rendre et je n’ai fait qu’une bouchée d’eux ! Quel est ta force, le jeunot ?
-(Kiai) Le taijutsu.
-(Aoi) Ah ! Tu veux devenir un gros bourrin du corps à corps on dirait... Peu importe, je vais être gentille avec toi et je vais me battre dans ton style, mais tu feras à ta guise... Prêt...Partez !»

Aussi rapide qu’un guépard, Kiai eut une fraction de seconde pour éviter l’assaut de face qu’elle lui opposait. Dès qu’ils furent face à face, le combat commença. Aoi enchaîna rapidement des coups contre Kiai les bloqua difficilement Assaillit continuellement, il lui était impossible d’exécuter un jutsu ou même effectuer une attaque.

Il était évident dans la tête de Kiai que son senseï frappait fort, mais pas juste, seulement pour fragiliser sa garde. Et elle ne donnait pas d’efforts.

Les secondes s’envolaient et elle frappait plus fort et plus juste. Les premiers coups touchèrent Kiai aux côtes gauches, puis un coup de genou au ventre lui coupa le souffle. Il se tira vers l’arrière pour reprendre sa respiration, mais elle ne lui en laissa pas l’occasion. Pour ce faire, Kiai tenta un coup direct au sternum de son adversaire, mais l’échec fut accueillit d’un coup de pied au tibia suivis d’un coup de coude à la mâchoire qui lui fit un mal de chien. Crachant un peu de sang, une rage s’empara de lui. Il passa à l’offensive et envoya des enchaînements de coudes, poings, pieds, genoux et même tête. Ses tentatives ne furent pas fructueuses, mais il réussit cependant à faire perler une goûte de sueur sur le front de la kunoïchi, mais il se trouva vite très épuisé...

Son senseï afficha un sourire moqueur en le voyant ainsi.

«(Aoi) Déjà fatigué mon choux ? Tu manques d’endurance pour un gars qui veut se spécialiser au corps à corps... Tu peux arrêter et abandonner ou continuer et perdre, si tu veux !»

En guise de protestation et de refus d’abandonner, Kiai s’exécuta pour attaquer son senseï. Elle esquiva d’un geste gracieux en exécutant une roulade vers l’arrière, frappant du talon le visage du jouvenceau. Il chancela sous l’impact et tomba à terre sur le sol poussiéreux, nez en sang. Tout son corps criait d’arrêter le combat mais la persévérance qui l’animait lui disait le contraire. Mais comment continuer dans cet état ? Peut-être en invoquant cette force qu’il avait utilisée pour s’enfuir... Comment ? S’il ce concentrait, est-ce que ça marcherait ? Il se concentra les yeux fermés, chassant de son esprit la souffrance physique qu’il éprouvait. Se concentrer était difficile à ce moment et il n’était pas sûr de lui... Il attendit, mais un échec l’accueillit.

La kunoïchi non loin de lui le fixait avec les yeux d’un chat qui s’apprêtait à bondir sur sa cible.

«(Aoi) T’es finis pour de bon ou tu veux une autre démonstration de force ?
-(Kiai, se relevant péniblement en ahanant) Nan... Si j’ai...une qualité,...c’est bien...la persévérance.
-(Aoi, en claquant des mains à la fin) Allons-y pour la danse final ! »

À peine sur ses jambes, Kiai reçut un magistral coup de poing dans le ventre, suivit d’un coup de coude au visage déjà douloureux. Il s’écroula et gémit de douleur. La kunoïchi s’approcha de lui et se baissa jusqu’à son visage.

«(Aoi) La partie est finie, mon cher élève !»

Elle lui tendit une main que Kiai accepta sans maugréer. Son nez lui faisait mal et il croyait que le dernier coup l’avait déplacé.

«(Aoi) Regardons ça...»

Les mains de son senseï remirent son nez à la bonne place. Elle s’essuya les mains du sang qu’il perdait par les narines et lui tendit un mouchoir qu’il accepta gentiment. Elle tourna les talons et lui dit quelque chose.

«(Aoi) Rejoint-moi dans l’autre pièce, le jeune.»

Kiai la suivit dans une autre pièce de la grotte où ses deux coéquipiers l’attendaient patiemment. Itagachi semblait mal en point et, Jogen, malgré qu’il titubait, avait un sourire jusqu’aux oreilles. Comment pouvait-il arborait une expression narquoise comme celle-là ?

« (Kiai, à cause de son nez) Alors les zamis ?
-(Itagachi, déçu) Moi et Yaroo ont a été deux boulets... Qu’est-il arrivé à ton nez ?
-(Kiai) Un zimple coup... Et toi, Zogen?
-(Jogen, riant) Je me suis bien marré! Cette vieille harpie n’est pas si kaput qu’elle y paraissait!»

Aoi lui envoya un regard noir.

«(Aoi) Alors les enfants, pas trop mal en point?»

Ils hochèrent plus ou moins négativement.

«(Aoi) Vous m’avez surpris! Je vous croyais plus mollassons que ça! Néanmoins, vous avez réussi l’épreuve! Elle ne consistait pas à me battre, mais à me prouver que vous aviez du cœur au ventre. Et vous me l’avez prouvez, du plus loufoque (Elle regarde Jogen) au plus sérieux! Alors, maintenant que je sais que je peux faire confiance à mes élèves, nous allons pouvoir commencer l’entraînement d’ici peu. Néanmoins, Itagachi et Kiai, vous avez reçu une mission. Vous irez au QG plus tard. Alors, à la prochaine, les mômes!»

Sa sortie de scène fut réussie et les trois genins restèrent sur place, car ils avaient mal un peu partout.

«(Itagachi) Alors Kiai, comment c’est passé ton combat?»

Kiai raconta tous à Itagachi avec un bruit de nez, puis le maître du loup se retourna vers Jogen.

«(Ita) Et toi Jogen?
-(Jogen) Vous auriez du voir ça! Pas la moins du monde que j’aurais manqué de voir la folle aux chats dans ces états-là! Elle s’est prise dans ma toile d’araignée, ou plutôt de barbe à papa !»

Kiai et Itagachi esquissèrent une expression interrogative. De la barbe à papa?!

« (Ita et Kiai) Comment ça de la barbe à papa?!
-(Jogen) Alors, je commence! Après avoir gentiment pris l’embranchement, j’ai fourré le passage de quelques inventions de ma personne, puis j’ai avancé. Alors, je suis arrivé dans un cul de sac. J’ai décidé d’établir mon stratagème là. J’ai donc placé une arme de mon invention au beau milieu du chemin : le sac à pète explosif!
-(Kiai et Ita) Gné?!
-(Jogen) Après, j’ai sortie mes aérosols de barbe à papa! Parfait pour noyer l’ennemi dans du sucre! Ça donne mal au cœur! J’ai attendu patiemment qu’elle vienne. Lorsque je l’ai vu, elle a marché sur le sac à pète, la folle! En voyant sa réaction de vieille harpie, j’ai lancé mes sucettes-kunaï sur elle. En les évitant, le sac explosa, me propulsant par-dessus elle sans pour autant me cogner le coco sur la roroche. Je la bombardai de barbe à papa aérosol pour l’immobiliser et je lançai mon slinky-attache-pieds sur elle. En profitant de son moment d’inattention, je finis par lancer mes dards-suce-vitres sur elles et l’asperger à nouveau de barbe à papa! Fascinant et tordant, non?
-(Kiai) Des méthodes... peu orthodoxes!
-(Itagachi, intéressé) Ensuite?
-(Jogen) Bah j’me suis fait coincé, mais j’ai finis ma scène tordante-de-la-mort-qui-tue avec ma bombe puante préférée! De quoi faire paniquer une fille dans les vestiaires!
-(Kiai) Alors, j’croyais pas que t’étais si intelligent pour te marrer et imbécile en même temps!
-(Jogen, souriant) Distraire l’ennemi pour mieux lui tirer le slip, voilà l’astuce! Mais je prend cela pour un compliment.»

Jogen fit une référence exagéré en embrassant la main de Kiai.

«-(Kiai) Ça va! Pas la peine, pauvre clown zattardé!
-(Jogen) Oui, messire!»

Le fantôme-clown-gothique se retira le dos courbé.

« (Kiai) Et toi Ita, qu’est qui t’es zarrivé?
-(Ita) Et bien...»

Suite pour Itagachi! ^^
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Message par Itagachi Yodasu 30/1/2010, 18:02

(Veuillez prendre note que ces événements ce sont produits entre le début de mon entraînement de ninja et le commencement de l’épopée Makayavélesque.)

-Eh bien pour tout dire, je me suis fait rouler comme un débutant…

*Flashback*

Alors que mes deux compagnons disparaissaient dans leurs tunnels respectifs, je pris une grand respiration, m’assurait de pouvoir facilement dégainer une javeline et marchait d’un pas que je voulais assuré dans le chemin qui me conduirait le Kage seul savait où. Alors que j’avançais en silence, j’entendis une voix qui disait :

« - Se séparer était une très mauvaise idée tu sais…»

Me retournant vivement, je regardai derrière moi pour découvrir la provenance de la voix mais personne ne se tenait derrière moi, seul Yaroo était présent, la langue pendante, visiblement pas rassuré par ce lieu sinistre. Intrigué par la voix, mais ayant des choses plus pressantes à régler, j’invoquais quelques insectes afin qu’ils partent en éclaireur.

Après plusieurs minutes, je commençais à me demander ce que mes insectes pouvaient bien faire lorsque j’entendis un curieux bruissement provenant de derrière moi. Alors que j’allais m’arrêter, j’aperçu une petite créature noire sortant du dernier tournant.

C’est à ce moment qu’une masse grouillante de dizaines voir de centaines de jolie créatures noires suivirent ce petit avant-goût des monstres qui me poursuivaient. Des chauves-souris! Pas étonnant que je n’aie pas de nouvelles de mes insectes… De panique, je m’élançai en direction du couloir le plus proche. Effectuant un tournant à presque 90 degrés, je me percutais… à un cul-de-sac. Merde! J’avais une poisse pas possible ces jours-ci…

Mais bon, l’énorme masse de chauves-souris eue tôt fait de me rejoindre et alors que je m’apprêtais à vivre mon dernier moment en tant qu’être vivant, le mur grouillant… disparut devant mes yeux! Un genjutsu! J’avais été eue comme un pauvre débutant! Riant comme une perdue, notre senseï s’avança vers moi :

«- J’arrive pas à croire que tu n’aie pas décelé le genjutsu! s’esclaffa-t-elle. Tu aurais dû voir la tête que tu as faite! Mais bref, passons. Quelle est ta spécialité jeune peureux? La fuite?

-(moi) Le genjutsu… (Je goutais encore ce cuisant échec de ma part)

-(Aoï affichant son plus beau sourire carnassier) Je suis désolé pour toi puisque je serai dans ma propre spécialité qui est très efficace contre le genjutsu. Comme je ne veux pas que tu meures, je n’irais pas à fond... Haha! Je n’arrive toujours pas à croire que le coup des chauves-souris aie prit! fit-elle en se détournant plusieurs bonnes minutes pour rire aux éclats.

- (Moi rougissant de honte) Bon! Je me fais rétamer aujourd’hui ou on s’appelle et on déjeune pour en reparler!

- (Aoï) C’est toi qui veut mourir plus rapidement…

Sur ces mots elle s’élanca dans ma direction. Je n’eue pas le temps d’esquisser un geste que déjà elle était sur moi. Effectuant quelques murdras, elle me lança de petits projectiles de feu que j’esquivais le plus habilement possible (très mal…) mais deux des boules de feux me percutèrent et me brûlairent au torse et à la jambe. Elle m’envoya ensuite un direct dans les côtes qui me prit par surprise. Faisant un roulé-boulé, je me relevais avec un peu de peine, décidemment je n’étais vraiment pas fait pour encaisser les chocs moi…

Pour gagner du temps j’invoquais quelques rats afin de la distraire. Yaroo connaissant ma stratégie se plaça devant moi pour me défendre pendant que je préparais ma tactique. Les rats n’eurent pas du tout le succès escompté, alors que je pensais qu’elle allait être déstabilisée par leur apparition, mais elle ne sembla même pas les remarquer! Alors que Yaroo allait la retenir, elle l’envoya rouler au sol d’un simple coup de pied très bien placé. Elle arriva sur moi en moins d’une seconde et je tirais alors sur le fil de fer que j’avais placé à son insu pendant qu’elle riait comme une dingue et ne s’occupait pas du tout de moi. Quatre kunais tombèrent sur elle, mais elle disparut dans un nuage de fumée, remplacé par un rat qui finit aussi en nuage de fumée, terrassé par ma maigre riposte. Elle me percuta de derrière et m’envoya cogner contre un mur que je percutais plutôt fort. En me relevant, des étoiles dansaient devant mes yeux. Je réussis à me ressaisir mais il était déjà trop tard. Je ne pu même pas dégainer une arme qu’elle me donne un bon coup de pied dans le ventre qui me coupa le souffle et je m’écroulais dans un râle. Décidemment je n’étais vraiment pas fait pour le combat rapproché! Elle rit de nouveau puis s’assis à mes côtés :

«- Bon tu veux encore qu’on continue ce combat lamentable ou tu en as vu assez?

-(Moi) Chère senseï *sale emmerdeuse ><* je crois que j’ai été assez battu pour aujourd’hui…

-(Aoï) Bon! Tout d’abord, ta tactique n‘était pas mauvaise, même si elle n’avait aucune chance de réussite contre moi. Mais tu semble plutôt en harmonie avec tes invocations et ton loup. Tu n’es peut-être pas trop lamentable quand même…

-(Moi) Venant de votre part je prendrais cela pour un compliment…

-(Aoï) bon, suis moi il est temps d’aller attendre avec ton autre coéquipier, que j’ai également vaincu. Suis-moi.

-(Moi) Et par où allons nous passer?! Il n’y a qu’un cul de sac selon moi…

Elle appuya sur une anfractuosité de la roche et la paroi pivota sur elle-même, dévoilant l’entrée d’une petite salle où Jogen était assis. Il me regarda de ses yeux de clown et le FCG s’exclama :

«- Oh! Un autre compagnon boulet accompagné de cette bonne vielle folle aux chats et d’un gentil chienchien! Bienvenue. Bon, on attend l’autre raté?

-(Moi) Oh ça va Jogen! Pas besoin de me rappeler ma performance misérable quand même…

*fin du Flashback*

«- (Moi) C’est comme ça que ça s’est passé. Bon faudrait y aller si on a une rencontre pour une mission demain faudrait pas aller là demain en retard.

-(Kiai) Bonne idée! Mais... j’ai une question… comment on sort d’ici?

-(Moi) Bah on a qu’à suivre Yaroo, il a un très bon sens de l’orientation. Allez venez!

*Quelques minutes plus tard*

Enfin à l’air libre, notre trio de compères se sépara chacun de leur côté et le lendemain je rejoignis Kiai pour le début de notre mission.

Voilà, la suite sera du retour de la mission Makayavélique.
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Message par De retour 1/2/2010, 16:03

Le regard de son père était à la fois hardant, à la fois hésitant. Hideki avait amené Kotonaru dans son restaurant favori afin de lui annoncer une nouvelle. À leur arrivée, la place était vide, mais elle s’est rempli en avançant dans la soirée. Comme à son habitude, Kotonaru avait commandé un bol de nouilles au beurre suivi d’une tasse de thé. Les nouilles étaient délicieuses. Le thé, lui, était plutôt fade, pas comme les aimait le genin. La nourriture lui a rapidement fait oublier pourquoi il était ici. À la fin du repas, Hideki rappella à Kotonaru qu’elle était la raison de cet entretien;

– Tu te souviens pourquoi je t’ai amené ici, n’est-ce pas?

- Cela me revient, vous vouliez m’informer de quelque chose.

- Comprends donc, Kotonaru, que ce n’est pas facile de t’annoncer ce qui vaa suivre.

- Cela ne me dérange point, je ne suis pas pressé de toute façon.

- Tu as un frère, Jeru.

- Je sais, où voulez-vous en venir?

- Mais tu as aussi une sœur.

Kotonaru arrêta de respirer pendant une fraction de secondes. Il avait un frère, certe. Mais personne n’a jamais fait mention de l’existence d’une sœur. Kotonaru a vécu 15 ans dans l’ignorance, 15 à ne se douter de rien. Cette nouvelle chavira le jeune Sankyoshi.

- Elle s’appele Leïona. Elle a 22 ans à ce que je me souvienne.

- 22 ans, donc elle est plus vieille que moi?

- Exact.

- Mais pourquoi je ne l’a connais pas?

- Car tu ne l’as jamais vu. Elle habitait ici, à Gensou. Mais un gang qui m’est inconnu l’a pourchassait jour et nuit dans le but d’obtenir une rançon. Notre famille est plutôt riche, n’est-ce pas?

- Oui, père. Nous sommes dans la classe aisé.

- À l’âge de 7 ans, nous avons pensé favorable qu’elle soit exporter dans un autre village. Cela dans le but de la protéger, non seulement elle, mais nous aussi. Elle a prit le nom d’emprunt de Hynomori. J’ai réussi à m’entendre avec le ChikaraKage pour qu’elle commence son entraînement ninja. Les années ont passées et voilà maintenant 15 ans que nous l’avons pas revue.

- C’est déconcertant, tout cela.

- Je comprends très bien ta réaction.

- Est-ce qu’elle a continué son entraînement?

- Oui, elle est même devenue chuunin.

- Chuunin? Wow!

- Et oui.

- À quelle âge l’est-elle devenue?

- La dernière lettre qu’elle m’a envoyée date d’il y a 6 ans. Elle m’a expliquée qu’elle a décrochée le grade de chuunin. Si tu calcules bien, elle l’est devenue à 16 ans.

- C’est bien, mais pas autant que Jeru, lui il est devenu chuunin à 14 ans.

- Ton frère est un cas spécial, il apprend très vite. C’est pourquoi qu’aujourd’hui, malgré ses 20 ans, il est un jounin.

- Tu crois qu’un jour je pourrais la rencontrer?

- Si tu deviens chuunin, peut-être. Mais en tant que genin, tu ne peux quitter le village sans l’escorte d’un ninja de grade plus élevé.

- C’est stupide c’est loi.

- Je disais la même chose à ton âge, je voulais tant explorer ce vaste monde que j’ai mis les bouchées doubles et que j’ai tout donné afin de devenir chuunin. Les années ont passées et je suis maintenant jounin.

- M. Kogawa aussi pensait la même chose.

- Ce vieillard me surprendra toujours.

- Tu savais qu’il a déjà fais des missions avec le 3e GenKage?

- Oui, il était reconnu dans le village comme étant un candidat idéal pour le poste de Kage. Un certain Yuîchiro Saikuron l’a blessée à l’aide d’une technique Futon avancé.

- Mais bon, si nous revenons au sujet principal.

- Tu as raison, Kotonaru. Mais si tu réussissais à trouver un chuunin ou un jounin prêt à t’aider dans ta quête…

- J’avais penser à Kezashi.

- Kezashi Hykao, l’aveugle?

- C’est un très bon chuunin.

- Je reconnais que c’est un très bon chuunin, mais je pense qu’il n’est peut être pas apte à exécuter cette mission.

- Ses sens sont très aiguisés, il n’aura aucun problème à me suivre.

- C’est ton choix, mais fais bien attention.

- Avant de partir, pourriez-vous m’apprendre les rudiments de la médecine?

- Je suis heureux que tu t’intéresses à la médecine. Le nombre de fois que tu m’as dis ; <<J’en ai rien à balancer de la médecine!>>!

- Pour les longs trajets comme ceux-ci, c’est essentiel qu’un des ninjas sachent utiliser des techniques de soins.

- Tu as raison.

- Je vais parfaire un peu mon bukijutsu aussi.

- Tu n’as pas encore appris d’autres techniques de bukijutsu?

- Maître Suichiro et Jeru ne connaissent pas le bukijutsu.

- Je pourrais t’apprendre quelques nouvelles techniques…

- Ah oui ?

- Bien sûr, mais je peux le faire seulement demain. J’ai une autre mission. Je dois repartir espionner au pays de la foudre.

- Je serais là demain, à l’aube.

- Et je t’attenderai.

Les deux hommes se saluèrent et partirent chacun de leur côté. Quelle discussion…. Leïona, ça ne lui dis rien, il devrait peut-être s’informer auprès de sa mère. Kotonaru fonça vers la demeure familiale. Quelques coins de rue plus loin, il trouva la maison. Cette maison était bien grande. Elle contenait 8 pièces ; l’appartement de Tame, sa mère, l’appartement d’Hideki, deux chambres d’invités, un dojo, une pièce servant de remise d’aliments, une pièce où était entretenu les armes et un autre pièce où un petit sauna s’y trouvait. Une cour intérieur permettait de se détendre en tout temps. Tame faisait aussi pousser des fleurs exotiques dans ce jardin. Des fleurs que l’on trouvait que dans des régions éloignés, surtout dans la partie sud de l’île Angou. Les murs étaient décorés de symboles et d’écriture relatant l’histoire du clan Sankyoshi, depuis ses tous débuts lors de sa fondation, avec Tetoka Sankyoshi aka le vieux barbu. Kotonaru passait une bonne partie de son temps à lire ces choses. Les fenêtres étaient décorés avec des magnifiques éventails dorés qui faisaient paraître la maison comme un château. Le petit genin entra dans la demeure. Il était sûr de trouver sa mère dans le jardin. Elle l’invita à s’asseoir sur l’une des magnifiques bancs sculptés par Jeru.

- Je suis content de te voir, Kotonaru. Qu’est-ce qui t’amène ici?

- C’est Leïona, ma sœur. Père m’en a fait la mention.

- Nous avons cru bon que tu le saches.

- J’aimerais en savoir plus sur le gang qui pourchassait Leïona.

- Ce gang…*soupir* C’est le gang des Martelleurs. Ils connaissent les familles les plus réputées de Gensou et n’hésite pas à en capturer un membre pour une rançon quelconque. Ils essayaient pas tous les moyens de capturer Leïona, car comme tu le sais, ton père a accès à beaucoup d’argent. Vu qu’il est un espion dans un pays voisin, les récompenses de missions sont très élevées dû aux risques qu’il encourt à chacune d’entre elles. La plupart du temps, les rançons peuvent varier de 15.000 ryos à 50.000 ryos, mais dans notre cas, cela pourrait monter à 100.000 ryos, somme dont même nous ne pouvons disposer.

- Je comprends mieux, mais qui est donc le chef des Martelleurs?

- Un certain Smokey Sawasuzu.

- Smokey Sawasuzu….

Kotonaru resta songeur un instant…

- Selon un jounin l’ayant déjà vu, il tire les ficelles de son gang de par des souterrains en dessous du village.

- Des souterrains en dessous du village?

- Ce n’est qu’un possible emplacement de leur réseau, ils pourraient être n’importe où dans le monde de Shinnen.

- Même en dessous de nous, en train de nous écouter?

- Cela est impossible, Jeru et Hideki ont déjà vérifiés qu’il n’avait rien en dessous de la demeure.

- Je suis rassuré.

- Comptes-tu aller à Chikara?

- Oui.

- Qui viendra avec toi? Tu sais très bien que tu n’as droit que de sortir que sous ordre d’un chuunin ou d’un jounin.

- Je le sais, c’est pourquoi j’ai demandé à Kezashi, et même si elle est encore genin, Basileia va peut-être venir aussi.

- C’est pas mal, mais tu dois comprendre que les Martelleurs sont sérieux et n’hésiteront pas à mettre leurs meilleurs hommes à vos trousses.

- C’est pourquoi je vais chercher un jounin prêt à nous suivre!

- Comme?

- Je sais pas, je pensais plus à des jounins de Chikara pour le retour, qui sera sans doute plus dangereux.

- Ce serait une bonne idée, qui as-tu interpellé pour cette mission?

- Hayamaru Daihoshi. Un chuunin, Keitaro Tameiki, et un genin expérimenté, Tokri Utak.

- C’est bien. J’espère que tout se passera bien pour toi.

- Je l’espère aussi.

[/i]Kotonaru embrassa sa mère et partit de la demeure. Le soleil commençait à descendre. Il se dirigea vers les commerces et alla manger un morceau. Rempli, il alla courir un peu. Il se mit des poids aux mollets et fit plusieurs fois le tour du village en courant. Après quelques tours, ses mollets semblaient vouloir lâcher, mais si il voulait retrouver sa sœur, il devrait s’y mettre à fond. Il fit une dizaine de tours supplémentaires et s’arrêta devant son appartement. En rentrant, il se débarassa de ses poids et sauta dans son lit. Il s’endormit en moins de deux. Quelques minutes passèrent et il dormait à poings fermés, en train de rêver à sa sœur. À quoi pouvait-elle ressembler? [/i]

[…]

<<Bip bip, bip bip, bip bip…>>

Le réveille-matin sonna et Kotonaru se leva. Il remarqua qu’il s’était couché avec ses vêtements, cela lui ferait un chose de moins à faire. Une bonne tasse de thé le réveilla et il sortit de chez lui. Il était environ 6h du matin et il devait aller s’entraîner avec son père. Il devait lui apprendre les rudiments de la médecine et une technique de bukijutsu. Après de longues minutes de marche, il trouva son père à l’endroit prévu.

- J’espère que tu as bien dormi, nous avons un lourd entraînement à venir.

Les deux ninjas s’y mirent. En commençant, Hideki montra à Kotonaru les rudiments de la médecine. Il lui apprit comment utiliser des bandages et à transporter un blessé. Là venait le temps d’apprendre une technique de soin.

- Bon, cette technique s’appele Kuzuguchi no Heisa, ou fermeture de plaie. Elle consiste à utiliser sa main comme outil. Tu fais passer du chakra dans ta main et en utilisant cette technique, tu peux fermer une plaie. À ton stade, des petites plaies seront facile à guérir.

- Cool.

En marchant dans la forêt, ils trouvèrent un cerf qui semblait blessé. Il était encore vivant. C’était le moment de mettre la technique à l’épreuve. Kotonaru s’approcha du cerf et trouva sa plaie. Il fit passer du chakra dans sa main et utilisa sa technique.

<<Kuzuguchi no Heisa!>>

Comme l’avait dit Hideki, la plaie se referma peu à peu. Après quelques minutes de soins, le cerf était debout sur ses pattes et prêt à continuer de vivre. Il émit un son qui semblait vouloir dire merci et partit en direction inverse.

- Bravo, Kotonaru. Je suis fier de toi.

- Je crois que cette technique me sera utile.

- Il est maintenant le temps de t’apprendre la technique de bukijutsu que je t’ai promise.

- Yes!

- Elle s’appele Buröbakkurame. Cette technique est très compliquée. Elle consiste à faire apparaître des shurikens.

- Dans ce cas, c’est une technique de ninjutsu?

- Pas tout à fait. Après de nombreux questionnements, cette technique a été considéré comme bukijutsu.

- Qu’arrive-t-il après avoir fait apparaître les shurikens?

- Et bien, après, tu peux les contrôler à ta guise, mais dès qu’elles ont touchés l’adversaire, tu ne peux plus les utiliser. Tu peux matérialiser jusqu’à 10 shurikens, chacuns contrôlés par un doigt. C’est une technique utilisant énormément de chakra.

- Comment peut-on faire apparaître des shurikens?

- Par la seule force de pensée. Des ondes transmettront ton chakra de par ton cerveau jusqu’en dans l’univers, ensuite, tu peux faire prendre forme à ton chakra. La quantité de chakra va modifier la consistance de tes projectiles et le contrôle que tu auras sur eux.

- Peut-on faire apparaître autre chose que des shurikens?

- En tant que genin, il est pratiquement impossible de faire apparaître autre chose que des shurikens. Plus tard, tu pourras faire apparaître des kunais et des shakens.

Kotonaru, sous observations de son père, commença à tester cette technique. Premier essai : un seul shuriken a pu être maîtrisé, sur un total de 3 apparus. Deuxième essai, même chose. Le jeune Sankyoshi essaya une dizaine de fois, mais dû arrêter par manque de chakra. Son meilleur résultat fut 4 shurikens contrôlés sur 6 apparus. Il était très fier de lui, il venait d’apprendre deux nouvelles techniques extraordinaires. Le temps avait passer très rapidement et il était maintenant passé 8 heures du soir. Malgré sa grande fatigue, il réussit à retourner chez lui. Il but une tasse de thé et pensa à sa sœur. À quoi pouvait-elle ressembler? Il avait vu l’image d’une jeune femme dans son rêve. Elle avait des traits fins et une très belle silhouette. Ses yeux verts, symbole du clan, faisaient croire à Kotonaru que c’était sûrement sa sœur. Elle avait aussi les cheveux noirs tombants et portait deux bandeaux ; sur le bras gauche, celui de Gensou, et sur le bras droit, celui de Chikara. Le genin resta songeur à propos de ce rêve, il ne devait pas se faire d’image pré-fabriquée de Leïona, il ne l’avait jamais vue. Comme le jour d’avant, il alla se coucher tout habillé et s’endormit d’un seul coup.

[…]

Le son de la sonnette de la porte d’entrée réveilla Kotonaru. Il regarda l’horloge ; 11h40. Il avait dormit tout ce temps-là. Étant déjà tout habillé, il alla répondre. C’était Basileia.

- Bonjour Kotonaru!

La lueur du jour et les yeux éblouissants de Basi aveuglèrent le jeune Sankyoshi. La joie incessante de la kunoichi énervait tout le temps Kotonaru.

- Que fais-tu ici?

- Je suis venue t’annoncer que je pourrais venir avec toi!

- Où?

- Tu ne te souviens pas? Tu m’as proposé de t’accompagner à Chikara pour retrouver Leïona!

- Ah oui, c’est vrai. Mais pourquoi j’ai fais ça.

- Quand allons-nous partir?

- Quand un chuunin ou un jounin acceptera de venir avec nous, soit nous attendons le retour de mon frère.

- Tu as un frère?

- Surprise!

- Je ne le savais pas, comment s’appele-t-il?

- Jeru.

- Jeru Sankyoshi, ça me dit quelque chose.

- Bon ben, si t’as rien d’autre à dire, tu pourrais retourner chez toi?

- D’accord, au revoir!

*flan*

Kotonaru ferma la porte brusquement.

- Elle m’énerve…Mais au moins, elle viendra avec nous. Ces techniques de soins seront utiles.


Dernière édition par Kotonaru le 2/2/2010, 16:16, édité 1 fois
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Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 12 Empty Re: Gensou, village caché de la cascade [RP]

Message par Basileia 2/2/2010, 01:23

*Hop-là me voilà ! (pour une fois depuis son inscription lit les autres rp des Gensouhards) Oh bon sang ! Oo' Kotonaru a légèrement exagéré sur le moral de Basileia dites moi ! Oo' Bon sang j'reconnais plus mon personnage ! En même temps vu les études et les rares apparitions que j'fais sur le forum pour poster des suites c'est légèrement normal. Bon... Il me semble que c'est mon tour... Ca vous rassure si je vous dis que je suis comme la description exagérée de Kotonaru vis à vis de Basi ? Non ? En tous cas, elle manque à mes amis d'un certain bahut, bref, je ne suis pas là pour vous raconter ma vie..."

Quelques mois passèrent après ma visite chez Anaya. J’ai été au QG pour faire ma première mission… Si, comment il s’appelle déjà ? Ah oui, Kotonaru, le demandeur il me semble, apprends que je suis à mes débuts, il va tirer une de ces têtes… Je me dirige chez moi, avec mon chien. Je vois ma grand-mère, Saï qui a appris pour ma première mission.

Saï : Tiens, Basileia ! J’allais justement passer te voir ma grande !

Basileia : Salut Saï ! En quoi voulais-tu me voir ?

Saï : Pour ta première mission. Je t’ai préparé un kit spécial pour les soins. Sorakami pourra le transporter, mais il perdra en agilité et en discrétion.

Basileia : Un doberman albinos n’est pas discret à la base à cause de son pelage, Saï.

Sorakami : (penche la tête vers moi l’air de se demander si j’étais sérieuse)

Saï : (petit rire étouffé) Bon, suis-moi à l’hôpital… Je vais te donner ça sous forme de parchemin que tu pourras utiliser à ta guise. Tu connais suffisamment de plantes et de techniques médicinales de base ?

Basileia : Tu te fiches de moi, Saï ? Tu es ma senseï pour les soins, et Anaya ma senseï pour les plantes et leurs usages. Quant à Papa, il m’apprend à mieux communiquer avec Sorakami, Maman m’apprend le maniement du fouet, et Tonton Omura m’apprend quelques Genjutsus de base et à les affiner. Quant à Katsumoto, il m’apprend comment utiliser mon affinité.

Saï : C’est vrai. Tu es entourée d’une équipe de senseïs. Au fait… Prie pour que personne ne soit allergique aux chiens dans ton équipe de bouffons.

Basileia : Comment ça bouffons ? Et le respect alors ?

Saï : C’est vrai que tu détestes qu’on taille les gens par derrière. Une qualité très appréciable chez toi, ma petite fille ^-^

Basileia : J’avoue que je fais de mon mieux pour pouvoir forger ma personnalité. Au fait… Où est mon frère aîné ?

Saï : Encore en vadrouille, qu’est-ce que tu veux… On raconte qu’il est en mission, d’après les ‘murs’ et les ‘fenêtres’ du QG… Ce lieu est une vraie passoire, surtout concernant les secrets…

Basileia : … Je vois…

Saï : Quand commences-tu ?

Basileia : Quand Kotonaru me préviendra… J’vais pas le harceler de questions… Après tout… C’est une mission personnelle pour lui, mais qui nécessite du soutien médical, donc il y aura de la baston. Or, je suis Genin, et mes capacités de soin sont plutôt limitées… Je demanderai à Anaya si je peux utiliser quelques tisanes pour le chakra et quelques plantes médicinales.

Saï : N’oublie pas que je suis là pour améliorer tes techniques de soin.

Basileia : Quand on commence, Saï ?

Saï : Dans le genre curieuse, tu bats les records… Mais avant, il faudrait que tu ailles voir la famille Sakuya.

Basileia : La famille de Mémée Sakura ?

Saï : Oui. Ils habitent près du parc. Je dirais même qu’ils sont voisins avec les parents du père de Han-Ryu.

Basileia : T’es sérieuse ? J’ai une tête à aller là-bas ?

Saï : Une tête, oui. Utilise-la pour une fois !

On arrive à l’hôpital. Dans le bureau de Saï, je vois un kimono. D’emblée je hurle…

Basileia : TU VEUX MA MORT ?!

Saï : Désolée, mais c’est la tenue qu’il faut pour aller chez les Sakuya.

Basileia : Tu sais quoi ? J’préfère y aller avec Katsumoto… =_=#

Saï : Comme tu veux. Mais sache que l’excentricité chez eux… c’est limite tabou.

Basileia : I don’t care ! (je m’en fous) Ils veulent me voir ?

Saï : Oui. Ils veulent voir à quel point tu as grandi… Après tout, tu as une partie de leur sang dans les veines.

Basileia : -_-# La génétique… J’irai après ma mission avec Kotonaru.

Saï : Ils ont quelques renseignements sur certains passages… (sifflote)

Basileia : -_-‘… Ok t’as gagné, j’irai chez eux prendre le thé, faire connaissance avec eux, la totale si il le faut… Mais j’y vais avec Katsumoto et Sorakami.

Saï : Comme tu préfères…

Je finis ma conversation avec Saï, et me dirige aux temples. Katsumoto était occupé avec ses élèves et me conseille d’y aller seule, mais avec une tenue plus descente que mon jean, ma paire de bottes légèrement salies et ma chemise blanche avec le signe des Inari.

Basileia : C’est non. A la limite, je peux laver mes chaussures en marchant sur l’eau, mais je ne me change pas. Ils veulent voir leur descendante, oui ou non ?

Katsumoto : Je reconnais bien là le tempérament de Sakura. C’est bon… Tu peux y aller… Mais tu brosses Sorakami.

Basileia : Sorakami n’a pas besoin d’être brossé. A la limite je vérifie les pattes, les coussinets, mais basta. Vaut mieux qu’ils me connaissent quand je suis naturel plutôt que quand je suis déguisée et quand je joue un rôle.

Katsumoto : Bien. La famille Sakuya s’occupe d’une pépinière de Cerisiers à fleurs. Tiens, voici l’adresse de leur demeure. Vas-y ils t’attendent. Je les préviens de ton arrivée. (il invoque une hirondelle parlante qui s’envole en direction des quartiers riches.)

Je marche sur l’eau jusqu’au prochain bâteau taxi, une fois arrivés aux quartiers résidentiels, je paie le bateau taxi et cherche l’adresse. Une odeur délicate de Cerisier aux fleurs vertes de Gensou, une variété créée par la famille Sakuya, envahie le quartier. C’est agréable à sentir. J trouve enfin l’adresse et tombe avec un majordome en kimono blanc et noir aux motifs floraux.

Majordome : Basileia Inari, je suppose ?

Basileia : (salue le majordome) Exact.

Majordome : Suivez-moi.

Il avait l’air dégouté de me voir… Je m’en fiche. Je continue quand même mon avancée, Sorakami à mes trousses. Le jardin était orné de bonzaïs, de rocaille, de fontaines en bambou et j’en passe. Le Majordome m’annonce et j’entends la voix d’une femme de l’âge de ma mère. Sans doute la chef de famille. Le Majordome nous présente. Elle s’appelle Jasmine. Elle avait les cheveux légèrement rosés naturellement, ou alors son coiffeur fait des merveilles, des yeux bleu comme l’eau de Gensou lors d’une journée d’été, son visage avait conservé la beauté naturelle et quelque peut bourgeoise de la femme. Elle m’invite à m’asseoir et à laisser Sorakami à l’extérieur. Encore heureux qu’il est bien éduqué…

Jasmine : Etrange, tu n’as pas le même air de famille que les Sakuya…

Basileia : Katsumoto, mon grand-père m’a dit que les membres de la famille Sakuya avaient tous le groupe sanguin AB+. Or. Je suis AB+ *sans déconner, je suis également AB+* Les tests sanguins ont été réalisés à l’hôpital lors d’une opération des dents de sagesse.

Jasmine : Pourquoi viens-tu dans cette tenue ?

Basileia : Je peux vous tutoyer ? Nous sommes de la même famille.

Jasmine : Je préfère que tu me vouvoies.
Basileia : Dans ce cas, vouvoies-moi également.

Nous restons ainsi à nous fixer dans les yeux aussi longtemps que possible. Sorakami attendait couché sur une parcelle de terre. Je ne fléchis pas à ce petit jeu. J’y jouais souvent avec mon frère et mes parents.

Jasmine : Bien. Je me plie. Mais sache que tu es la seule personne extérieure à me tutoyer. Même les membres de la branche intérieure se vouvoient entre eux. Le Majordome est un homme de confiance.

Basileia : Normal, c’est ton mari.

Jasmine : ?! Comment tu…

Basileia : Les anneaux nuptiaux sont les mêmes. Katsumoto cache très mal ses affaires. Je vais trop loin dans ta vie privée, Jasmine, excuse-moi.

Jasmine : Ne t’en fais pas… J’ai appris que tu allais effectuer ta première mission.

Basileia : Avoue, Katsumoto t’a parlé de cette nouvelle ?

Jasmine : Bien sûr. C’est mon oncle, ne l’oublie pas. Je lui dis ce qu’il doit savoir. Il me dit ce que je dois savoir.

Basileia : En parlant de ça… Il parait que ta famille possède quelques infos qui pourraient m’être utiles durant ma mission ?

Jasmine : Oui. (elle me tend un parchemin) Ce parchemin est un plan détaillé des souterrains créés par nos arbres. Certains sont condamnés. La carte est mise à jour par le biais de notre arbre emblèmatique. Il est chez Anaya Vanda.

Basileia : Sans rire ?! « C’était donc ça que Katsumoto voulait que je vois… Ca tombe sous le sens. »

Nous passons notre temps à discuter de choses et d’autres. Je fais attention à ne pas aller trop loin dans certains détails de ma vie familiale, surtout concernant mon frère qui est en mission à l’extérieur. La nuit tombe, je rentre chez moi avec Sorakami, je salue les gardes du village en allant chez moi pour me reposer. La suite va être mouvementée je le sens bien…
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Message par Yukitutso 4/2/2010, 11:40

Je marchais tranquillement vers ma maison en écoutant le joli tintement des ryos dans ma poche.
Je n'en revenais toujours pas, j'étais devenu genin ce matin et j'avais déja gagné ce que mes parents n'ont pas en un mois ! Le soleil était couché depuis vingt minutes et la nuit commençait à tomber. Ne voulant surtout pas être en retard, je pris les raccourcis par les petites rues au lieu du chemin habituel par les commerces. M'enfonçant dans une ruelle sombre je commençai à regretter mon choix.
L'ambiance était malsaine, il faisait sombre et seul le plic,plic,plic, régulier d'une gouttière qui fuyait troublait ce silence.
Je marchais à pas de loup quand j'entendis un bruit sourd derière moi. Une ombre sauta au dessus de moi et quand elle s'abbatit sur mon visage je compris que c'était la fin.

-Maouuuuuuuuuhh !!! Krrrrissssss !
Le chat était entrain de me déchiqueter le visage mais je le prit et le jetai de toutes mes force.
-Sale matou !
Il valdingua quelques mètres avant de s'écraser au sol comme une vielle crèpe toute pourrie et cramoisie fourrée au vieux chat de gouttière.
-Je hais les chats !


Je continuais ma route calmement, enfin, autan que l'on peut l'être lorsqu' on se retrouve dans les quartier louche de gensou de nuit. Il y avait des ivrognes se pissant dessus et s'écroulant par terre, des gros costauds s'éclatant le figure à coups de poing et même deux-trois femmes louches dont une qui s'adressa à moi.
-Alors mon garçon, tu as quel age ?
-Heuuu, on se connait ?
-Meuuh oui, je suis une amie de la famille.
-Et ?
-Ce quartier n'est pas pour toi, suis-moi mon petit, suis-moi.
-Non merci, sans façon, je dois rentrer chez moi.
-Mais si, aller, aller, viens. dit-elle en m'agrippant le bras.
Comprenant un peu tard que cette femme n'avait rien à voir avec le genre de personnes que fréquentaient mes parents, je lui donnai un coup sur le bras, la fis lacher prise et partis en courant.

Je commençais à vraiment avoir peur, je m'étais encore plus éloigné du chemin de ma maison et je ne reconnaissais pas l'endroit. En plus il faisait nuit noire maintenant et j'étais très en retard.
Je m'étais assis et méditais sur mon sort quand j'entendis une voix grave et rauque.
-Kuru, tu vois ce que je vois ?
-Si tu parle de notre paye du mois, oui je la vois très bien.
Oh merde.

-Allez petit, on entend un joli tintement dans ta poche. Donnes nous tout de suite ce qu'on veut et t'auras pas d'histoires.
-Faites un pas de plus et j'appelle au secour !
-C'est qu'il montre les dents le petit poussin !Ils rirent tout deux un bon coups et l'un dit:
-Fais pas de conneries, les seules personnes qui pourraient t'entendre ici c'est le reste de la bande.
Il avait raison, vu le quartier, appeller à l'aide m'apporterait plus d'ennuis que ça en résoudrait. J'allais donc devoir me battre.
Je sortis un kunaï mais à l'instant même où il s'en rendirent compte l'un était derière moi, clef de bras autour du coup et kunaï tourné vers mon abdomen. L'autre, qui n'avait pas perdut son temps, était devant moi, saï en avant.

-Pas de blagues hein ? Tu pourrais te blesser.
Pour toute réponse je lui crachai à la figure.
-Salaud ! Tu vas morfler et ton cadavre sera retrouver demain mutilé et ensanglanté !
Il voulut me donner un coup de poing mais je me bessai juste à temps et son coéquipier, me tenant toujours fermement dans ses bras, se le prit en pleine tête.
Je profitai de leur étonnement pour leur envoyer mes deux poings dans leur estomac et m'éloignai d'eux d'un bond.

-Dégagez et je ne vous frapperais pas !
La réponse fut muette mais très explicative car je sentis tout d'un coup un poid énorme s'écraser à grande vitesse sur mon ventre. Je voltigeai à quelques mètres avant de m'écraser par terre.
-Tu vas comprendre ta douleure petit, ça ne fait que commencer.
*La vache, même si ce ne sont pas des ninja, ils frappent super fort ! En plus ils sont très rapides.*
Si je voulais en ressortir vivant il fallait sortir le grand jeu !
Je fis donc un kage bushin et fonçai sur celui qui avait deux saï. Il transperça mon clone et se pris un ninja shuko en pleine tête. Sa joue était perforée de quatre trous. L'autre, me fonçant dessus, ne compris pas ce qui se passa quand je grimpis au mur. Il me regarda éberlué pendant que je dépliai mes jambes d'un coup et lui fichais mon autre ninja shuko dans le coup.
J'avais du toucher une artère car un jet de sang bouillonnant sortit de l'ouveture tandis qu'il séffondrait dans un grand râle avant de se vider de son sang.


-Tu as tuer Kurumane ?! Mon ami, mon coéquipier, mon frère... Tu l'as tuer lachement, sans qu'il puisse se défendre. Tu vas payer, je vais devoir tu tuer. Tu vas mourrir...
Je vis dans ses yeux rouge une lueurre de démence et jugeai plus sage de partir. Il me bara la route, lacha ses deux saï et sortit un grand katana.
-Je n'en ai jamais parlé à personne car même en paix je n'aurais pas été le bienvenue dans un village ninja. Je suis un renégat, un ancien samouraï.
Au putain, un samouraï, j'allais me faire défoncer si je ne le tuais pas rapidement.
J'utilisai la technique du clonage aqueux et créai deux clones. Ils coururent l'un à droite, l'autre à gauche et moi droit devant. D'un mouvement fluide et rapide le bandi dissipa les deux clones et m'entailla profondément la joue gauche.

-Ca c'est pour ce que tu m'as fait.dit-il en me montrant les quatre trous sanguinollants. Moi je rends coup pour coup !
Maintenant regarde ce que je vais t'offrir de la part de mon fère, kurumane !
Il fonça sur moi et je vis dans ses yeux qu'il souhaitait ma mort. Je concentrai tout mon chakra dans jambes et mes pied, grossissant légèrement mes muscles, renforçant les ligaments, les tendons et écartant très légèrement mes rotules de mes os pour une plus ample possibilité de mouvement. Au dernier moment je contorsionnai mes jambes, me courbai en avant, dépliai mes jambes et passai derière lui. J'allais le frapper quand il pivota sur un pied et m'entailla le bras avec sa lame.
"Ba merde alors, même en concentrant tout mon chakra dans mes jambes il est beaucoup plus rapide que moi."
Il me fondit dessus et me arcela tandis que j'esquivais ses coups sans pouvoir riposter. Mais il était endurant, et je finis par faiblir. Il profita d'un moment d'inatention pour détendre tout son corps vers l'avant et plonger vers moi, sabre en avant. La lame s'enfonça facilement dans ma peau tendre, elle traversa l'estomac et le pancréas puis ressortit de l'autre côté, entre deux côtes. Le précieux liquide rouge s'échappa de mon corps un instant puis "pouf", substitution.
La diversion avait marché car il se retourna au dernier moment et eut juste le temps de mettre son sabre entre lui et moi.
Le katana sous la force du coup et la puissance de perforation de mes ninja shuko se brisa en deux.
Mais fou de rage, mon adversaire m'envoya au tapi d'un monstrueux coup de poing. Je tombai lourdement sur les fesses et levai la tête au bon moment pour le voir arriver, il avait ramassé ses saï et courait à fond vers moi. Je sortis un kunaï et le regardai fixement. Il était extrèmement rapide et imprévisible mais mon don, mon entrainement et ma concentration me permettrais surement de prévoir ses mouvements. "Pied droit légèrement incliner, il va tourner à droite." Je fis un petitbond sur la droite et la lame s'abattut là où se trouvait ma tête une seconde plus tôt. "Il tend la jambe gauche en arrière et plit la droite, il va me sauter dessus." Je me baissai rapidement et le vit en effet bondir au dessus de moi. J'entrevis un ouverture et me redressai, poing droit vers le haut d'un seul coup quand il me survolla. Sous la force de l'attaque, il fut projetté en l'air et etomba lourement à quelques mètres. Il était méchamment amoché, la joue trouée à quatre reprise, le T-shirt en sang, un filet de bave sortant de la bouche et une dégaine boittante.
Conscient qu'il avait éssayé de me tuer, et qu'il l'aurait fait si je lui en avait laissé l'occasion. Je fus sans pitiée et lançai un kunaï dans sa direction. L'arme filla rapidement dans l'air et se planta dans son crâne dans un craque sonore à vous retourner l'estomac. Ne voulant pas observer ce spectacle macabre plus longtemps et pensant à ce qu'il m'arriverais si
quelqu'un venait je m'enfuis en courant.
Je traversai le ruelles dépassai des groupes d'ivrognes et par pure hazard, trouvai le quartier commerçant. Je rejoignis ma maison facilement à partir de là.


Je frappai à la porte en bois et attendis de longues minutes. La porte s'ouvrit et une personne était derière. C'étais mon père, il était 2 heures du matin...
*merde*
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Message par De retour 7/2/2010, 21:28

Kotonaru faisait les cents pas dans le bureau du GenKage. Il devait partir en mission périlleuse jusqu’à Chikara pour ramener sa sœur, Leïona. Il était accompagné de ceux qui sont censés l’accompagner. Suichiro, Reiji, Basileia, Kiai et Lyo étaient avec lui. Se tenant devant lui le ténébreux Ryoshima Tremeres. Ce vampire, bien qu’il soit inoffensif, fesait trembler le jeune genin de 14 ans.

[Ryoshima] - Tu sais, Kotonaru, ce n’est pas si facile de faire l’aller-retour entre Gensou et Chikara. Le gang des Martelleurs surveille de près les déplacements extérieurs de ta sœur.

[Kotonaru] - Sauf votre respect, je pense personnellement que 4 genins accompagnés d’un chuunin et d’un jounin sont parfaitement capable d’accomplir ce genre de mission. Surtout qu’un autre genin et un autre chuunin se joindront à nous pour le retour. J’attends même la confirmation d’Hayamaru, un jounin chikarate.

[Ryoshima] - Je comprends mais tu devras faire bien attention. Je suis d’accord à te confier cette mission. Tu seras sous la tutelle de ton sensei, Suichiro, ainsi que Lyo, un chuunin d’élite.

[Kotonaru] - Je vous remercie énormément, monsieur.

[Ryoshima] - Mais une dernière chose.

[Kotonaru] - Oui?

[Ryoshima] - Les Martelleurs forment un groupe très dangereux. Leur quartier général n’a jamais pu être trouvé. Selon une équipe d’anbu, leur QG se trouverait dans un labyrinthe de souterrains situés dans une partie du Yuukan. Si vous le pouvez, je vous demanderais de trouver des informations ur l’emplacement de cette base. Bien sûr, cela est facultatif.

[Kotonaru] - Bien, nous ferons tout ce que nous pouvons pour y remédier.

Après une série d’au revoir officiels, le petit groupe quitta le bureau du GensouKage. Ils sortirent de l’établissement.

[Kiai] – Que faisons-nous maintenant?

[Kotonaru] – Nous partirons dès que tout le monde sera prêt.

[Suichiro] – Je crois que nous pouvons partir bientôt, mais il va falloir se préparer.

[Kiai] – Préparer quoi?

[Suichiro] – Il va falloir s’entraîner et simuler des combats. Si on tombe sur des Martelleurs, il va falloir réagir adéquatement.

[Lyo] – Suichiro a raison, il va falloir bien se préparer à toutes éventualités.

[Kotonaru] – Quand allons-nous partir?

[Suichiro] – Nous avons le feu vert pour partir immédiatement, mais je décide que nous partirons dans 3 jours afin de nous donner un délai.

[Lyo] – Je suis d’accord, 3 jours seront suffisant si nous nous entraînons bien.

[Suichiro] – En tant que leader du groupe, je décrète que vous soyez tous à l’orée de la fôret demain. Suis-je bien clair?

Les 5 autres ninjas acquièserent. Chacun partirent de leur côtés. Ils avaient donc 3 jours pour paufiner leurs techniques et se préparer. Kotonaru avait peut-être une longueur d’avance sur les autres genins, mais il ne devait pas prendre cela comme acquit. Il s’arrêta un moment au restaurant pour grignoter un morceau. Il pensait à M. Kogawa. Le vieillard lui avait donner congé pour sa mission, mais il n’était pas capable de transporter les caisses seul. Heureusement que Jeru s’est porté volontaire pour me remplacer. En sortant, il remarqua que Reiji et Maï l’attendait.

[Reiji] – Kotonaru, je veux ma revanche.

[Kotonaru] – Quelle revanche?

[Reiji] – Pour notre dernier combat, je veux sauver mon honneur.

[Kotonaru] – Tu n’as pas peur de te blesser encore?

[Reiji] – Cette fois-ci, Suichiro sera là pour nous superviser.

[Kotonaru] – J’accpete le défi, mais gâre à toi.

[Reiji] – Suis-moi, nous avons trouvé L’endroit idéal pour se combattre.

Reiji emmena Kotonaru avec lui et ils marchèrent pendant au moins 10 minutes. Ils arrivèrent devant une magnifique clairière où se tenait sensei Suichiro.

[Suichiro] – Cette fois-ci, je superviserais votre combat. Si quelque chose arrive, je vous arrêterai. Pour ce combat, il y a une surprise.

[Kotonaru] – Une surprise?

[Suichiro] – En effet, vous combatterez chacun en duo. Reiji, tu seras avec Basileia, et toi Kotonaru, tu seras avec Kiai.

[Reiji] – Parfait.

[Kotonaru] – Cela me convient.

Basileia, Kiai et Lyo sortirent de dernière un arbre.

[Lyo] – Les règles sont simples. Pas de tricherie. Tout les jutsus sont acceptés. Que le combat commence!

Kotonaru et Kiai se placèrent un à côté de l’autre tandis que leurs opposants peinaient à trouver une position de combat adéquate. Kiai fonça sur Reiji, kunaï à la main. Reiji reculait lentement tout en évitant les coups de Kiai.

[Reiji] – Katon : Nokoribi!

Une vague de braises ardentes déferla sur Kiai. Ce dernier dut stopper son offensive et fut contraint de retourner auprès de Kotonaru. Basileia fonça sur Kiai, profitant d’un instant de déconcentration. Lorsque le poing de la kunoichi s’en alla le frapper, Kotonaru bondit et arrêta Basileia. Tenant le bras de Basileia d’une main et préparant un jutsu de l’autre, il semblait pourtant confiant.

[Kotonaru] – Futon : Sukoru!

Une bourrasque propulsa la jeune Inari au loin. Très fier de son coup, il aida Kiai à se relever. Reiji s’approcha à grande vitesse du jeune Sankyoshi et engaga un combat de lames intense. Face au puissant poignard de Kotonaru, le petit kunaï de Reiji ne faisait pas le poids. Après un dur coup, le kunaï glissa des mains du garçon qui fut obligé de mettre son genjutsu à l’œuvre.

[Reiji] – Reddo Binjon no Jutsu!

Kotonaru partit en trance. Tout était rouge et tournoyait. Il essayait tant bien que mal de se défaire de l’emprise de Reiji mais en vain. Il voyait Kiai qui se défendait contre Basileia, mais il ne pouvait pas l’aider. C’est à ce moment que Kotonaru eu une idée. Ayant ses membres prêt à l’usage, il tenta son propre genjutsu.

[Kotonaru] – Chihö Bunken!

Kotonaru commença à tournoyer à son tour. Il tomba sur le derrière. Le genjutsu avait été stoppé et Reiji avait fait un face contre terre. Le jeune Sankyoshi en profita pour s’éloigner un peu. Le combat devenait de plus en plus harudu entre les deux autres genins.

[Kotonaru] – Bunshin no Jutsu!

Il créa quelques clones afin d’aider Kiai. Basileia commençait à perdre confiance à la vue des clones. Elle fit un petit bond en arrière.

[Basileia] – Bunshin no Jutsu!

Elle créa des clones pour combattre ceux de Kotonaru.

[Kotonaru] – Futon : Ha wo Kaesu!

Kotonaru lança son poignard en direction clones de Basi. Le poignard eut raison de quelques-uns mais pas de tous. Le poignard revena tel un boomerang et disposa des derniers clones. Les clones du Sankyoshi avaient le champ libre. Malgré la hargne qui habitait la kunoichi, elle fut blessée aux bras. Elle se retira afin de se soigner. Reiji s’était relevé et avait amorcé sa technique héréditaire.
[Reiji] – Katon : Jinken no Seika phase 1!

Le bras droit de Reiji s’enflamma et il courut en direction de Kotonaru. Il esquiva les attaques du Yamazu mais fut touché au torse. La chaleur était insoutenable et une marque de brulûre fit son apparition. Kiai fit son entrée et dégaina un coup de poing au visage de Reiji. Ce dernier dut s’éloigner. Une marque rouge ornait le visage de celui-ci. Kiai aida Kotonaru à se relever.

[Kiai] – Tu es correct ?

[Kotonaru] – Oui oui, ça va.

Le jeune genin s’éloigna et commença à soigner sa brûlure.

[Kotonaru] – Je ne sais pas si ça va marcher, cette technique est seulement senser soigner les plaies, et non les brûlures. Kuzuguchi no Heisa!

Kotonaru plaça sa main sur son torse. Rien, comme il l’avait prédit, cette technique ne servait à rien dans ce cas-ci. Il avait dépensé beaucoup de chakra pour rien. Pendant qu’il tentait de se soigner, Kiai devait affronter deux ninjas à lui seul.

[Kotonaru] – C’est tout ou rien!

Il s’approcha un peu du combat mais fit attention de ne pas se faire remarquer.

[Kotonaru] – Buröbakkurame!

10 shurikens parfaits se matérialisèrent grâce aux ondes de chakra. Les contrôlant de ses doigts, il les envoyèrent en direction des deux adversaires. Ils ne rendirent compte de rien et Reiji recevit deux shurikens dans le dos tandis que Basi en recevit un dans chaque bras et un autre dans la cuisse. Cette dernière fut forcer de quitter l’affrontement. Il ne restait plus que Kotonaru, qui avait vidé sa réserve de chakra, Kiai, moins fougueux qu’au début, contre Reiji qui semblait en pleine possession de ses moyens. Il était maintenant en phase 2, ses 2 bras étaient en feu.

[Reiji] – Katon : Hinotama!

De redoutables boules de feu furent envoyer par ses mains. L’une d’elles toucha Kiai au visage. Ce dernier tomba par terre tandis que Kotonaru, lui, recevait les boules de feu sur ses bras avec lesquels il se protégait le visage. Profitant de cet instant de stupeur, Kotonaru recevit un coup de pied au ventre. Il cracha une gorgée de sang. Suichiro et Lyo le sortit du combat. Il ne restait plus que Kiai et Reiji. Du côté de Kiai, tout semblait aller mal, mais du côté de Reiji, la phase 3 avait été activée. Les jambes de Reiji prirent feu, lui donnant le pouvoir de courir à grande vitesse. Ce dernier courut autour de Kiai afin de former un cercle de feu. Emprisonné dans les flames, Kiai n’eut pas le choix mais que d’utiliser le sceau du dragon. D’un seul coup, Kiai sortit du cercle enflammé et se mit à frapper durement Reiji. Il semblait en pleine possession de ses moyens. Son chakra avait doublé et il reprenait l’avantage. La puissance du Jinken no Seika de Reiji diminuait à vu d’œil et finit par stopper. Maintenant vulnérable, il ne pouvait offrir résisatance à Kiai. Le combat se termina, Reiji avait été envoyé au tapis. Se tenant à peine debout dû aux effets du sceau, il leva le bras en signe de victoire. Les deux surveillants foncèrent en direction des deux combattants. Lyo s’occupa de Reiji tandis que Suichiro essayait de maintenir Kiai en vie. Les deux allait bien et les 4 combattants se serrèrent la main.

[Reiji] – Vous avez gagné, félicitations. Ma revanche n’a pas marchée.

[Kiai] – Vous avez bien combattu, je suis fier de vous même si vous avez perdu.

[Kotonaru] – Je crois que nous pouvons rentrer chez nous, je suis exténué.

Chacun partirent en direction de leur demeure. Ça avait été un dur combat mais l’équipe formé de Kotonaru et Kiai avait eu le dessus.
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Message par Yukitutso 5/3/2010, 14:37

La situation n'aurait pas put être pire ! J'avais les habits déchirés, une coupure qui saignait à la joue, des hématomes un peu partout, un sang qui n'était pas le mien me couvrait le corps et il était deux heures du matin. Mais le pire ce serait la réaction de mon père quand il aurait fermé la bouche et changé ses yeux éberlués en regard rempli de colère.
Il reprit ses esprit et me regarda droit dans les yeux. Je m'attendais à la chose la plus bruyante de toute ma vie mais ce qui se passa fut bien pire.
Il n'ouvrit même pas la bouche, pas une seul parole. Mais ce silence, ce silence qui s'installait autour du nous c'était un silence horrible, un silence dénué de toute émotion.
Il me claqua la porte au nez et monta à l'étage.
*Ouf, poirauter un peu dans le froid, il y a pire comme punition*
J'entendis ses pas au premier étage pendant dix bonnes minutes puis plus rien. *Mais qu'est-ce-qu'il peut bien foutre ?*

Puis un choque métallique m'indiqua que un objet c'était écraser sur ma tête. Je le rammassai et observai mon agresseur.
Ba merde alors, il pleut des réveil.
Voulant en savoir un peu plus sur ce drôle de phénomène météorologique, je levai la tête et me pris une énorme malle d'un moins 20 kilogramme. Le coup fut si puissant que je m'écroulai part terre et sentis le monde tanguer. Quand je repris mes esprit je remarquai que divers objets tombaient du ciel avant de s'écraser par terre et préférai me mettre à l'abri.
Tout d'un coup je me rendis compte que, en général, il pleuvait rarement du mobilier et qu'il était encore plus rare que ce soit celui de ma chambre je levai les yeux et vis mon père balancer un énorme sac qui, en touchant la terre, s'ouvrit et éparpilla mes habits. Pendant que je rangeais mes vêtements et rassamblais tout ce qui était tomber il redecsendit.
La porte s'ouvrit et mon père apparut.

-Papa, qu'est-ce-que c'est que ce beans ?
Pour toute réponse il balança une bourse par terre et dit:
-Adieu Yukitutso.
Avant que j'ai pu dire quoi que ce soit il referma la porte, tira le verrou et s'en alla.



Fou de rage je pris le sac dans lequel j'avais ranger toutes mes affaires et m'enfuis en courant.
Je ne savais pas où j'allais mais je courais, courais et courais sans m'arrêter. Je voulais partir loin d'ici, loin de tout cela, loin de cette vie. Je passai devant l'académie, puis devant l'hôpital. Je fonçai sur le quai et ne m'arrêtai pas au bout. Je plongeai dans l'eau glacé puis, d'une poussée de chakra, remontai à la surface. Je me mis à courir sur l'eau et m'éloignai le plus possible. Je voulais quitter ces lumières, quitter ces personnes, quitter cet endroit. je ne voulais plus de mes parents. Je les haïssais, les détestais et je me vengerais.
-C'est pas juste.
Oui, voilà ce que j'allais faire, devenir plus fort et me venger, me venger de ceux qui m'avait renier, me venger de mes parents.
-C'est pas juste. C'est pas juste !
Me venger de ceux qui m'avait mis au monde, me venger de ceux qui m'avais fait soufert, me venger de ceux qui n'avait pas voulus m'aimer.
-C'est pas juste ! C'est pas juste, vous m'entendez !
Les retrouver, les faire souffrir, les tuer, oui c'est ça, les tuer !
-VOUS M'ENTENDEZ BANDE DE CONNARDS ! JE VAIS VOUS FAIRE LA PEAU ! LA PEAU VOUS M'ENTENDEZ ?!
JE VAIS VOUS TUER, C'EST PAS JUSTE ! C'EST PAS JUSTE !!!
Je commençai à fatiguer à force de faire sortir en permanence du chakra de mes pieds mais ne voulus pas m'arrêter, ne plus jamais m'arrêter, toujours aller de l'avant et écraser tous ceux qui voudraient m'empêcher d'atteindre mon but, de tuer mes parents.
Malheureusement, le chakra ne dépend pas de la volonté et je finis par épuiser toutes mes réserves. Sous l'effet d'un ultime effort je fis encore un pas puis sombrai dans l'eau froide et obscure, inconscient.


Je me réveillai le lendemain un peu sonné par les évènement de la veille. Je me retrouvais sur un espèce de petite plage faite de terre et, en regardant autour de moi, je compris que je m'étais échoué dans les marécages de gensou.

-C'est charmant...
Je regardai à quoi je ressemblais et me rendis compte que j'avais perdu mon T-shirt en plus ma plaie à la joue me démangeais horriblement et mon plantalon était en lambeau. Mes hématomes me faisaient mal et je préférai ne pas trop bouger pour l'instant.
Je retrouvai le sac que j'avais et fis l'inventaire de ce que je possèdais. Les quelques habits que mon père avait mis dedans était trempés mais je pourrai les faire sécher. La bourse qu'il m'avait jeté contenait deux mille cinq cent ryos, à peine de quoi louer un appartement pour deux mois. Heureusement les deux mille ryos de ma mission étaient toujours dans ma poche, ce qui me faisait quatre mille cinq cent ryos. Ca devrait suffire pour l'instant. Il y avait aussi mon chère petit réveil qui était défoncé, et bien entendu, la grosse malle. Je l'ouvris pour voir l'état de mes affaires ninja. Même de mauvaise qualité, les kunaïs et shurikens n'étaient pas rouillés. J'étais par contre plus inquiet pour les quelques parchemins explosifs que je possèdais. Avec un peu de chance en les faisant sécher ils marcheraient toujours, à moins qu'ils m'éxplosent à la figure, le dilemne était de taille et je décidai de le reporter à plus tard. Ma côte de maille était elle aussi en bonne état en je fus rassuré. Je sortis mes ninja shuko de leurs étuis et les enfillai autour de mes mains. A partir de maintenant je devais toujours être sur mes garde et j'endossai ma côte de maille sur mon torse nu ainsi que quelques kunaïs et shurikens que je rangeai dans leur étui. Je me demandai à quoi je devais ressembler ainsi parer. Surement plus à un guerrier sauvage qu'à un humain. Je rangeai tout ce que je possèdais dans la malle, l'attachai à un arbre, la ferma à clé et partis à la recherhe de bois.
Les mérécage de gensou était un endroit dangeureux car on les connaissaient mal et je préférai ne pas trop m'éloigner de mes affaires de peur de ne pas les retrouver.
Cet endroit n'était pas très pratique pour ce dont j'avais besoin car il était très humide. Au bout d'une demi-heure de recherche je me lassai et finis par rentrer au campement.
Quand je retrouvai l'endroit, je fus étonné de voir qu'un intru y avait élu domicile. Une éspèce de gros crabe d'un mètre de long et de cinquante centimètres de hauteur.
-Hého la poiscaille ! Tu dégage de chez moi ou je te transforme en surimi !
Le crabe ne semblait pas apprécier mon sens de l'humour car pour toute réponse il dégaina deux énormes pinces et me fonça dessus. *Vu la taille de ces pinces si il arrive à m'agripper ne serait-ce que le bras il me le brise*
-Kage bushin no jutsu !
Deux clones apparurent et, prenant chacun un côté du crabe, le soulevère en l'air en lui agripant les pattes.
Je fonçai dessus et lui transperçai le ventre. Je dissipai mes deux clones et commençai à vider le crabe dans l'eau.

-Beurk ! C'est dégueulasse !
Après avoir enlevé tous les boyaux de la bête je goûtai sa chère. Le coup fut rude et j'eus un haut le coeur.
*Il faut trouver de quoi faire du feu si je veux pouvoir me nourrir.*
Je partis donc de nouveau à la recherche de bois. Il devait être quatorze heures quand je m'arrêttais et je n'avais pas mangé depuis plus de vingt-quatre heures, j'étais mort de faim. Je pris deux kunaï sec et me mis en tête de créer des étincelles. Après dix minutes à martyriser mes armes je réussi et le feu prit. Je déposai le crabe en équillibre sur deux bouts de bois tournés vers le ciel et mis toutes mes affaires humides près du feu j'éssayai également de faire sécher du bois humide pour faire des réserves. Une fois que le crustacé fut cuit je lui arrachai une pince et envellopai le reste dans de grandes feuilles pour le conserver.
L'après midi, je décidai de construire un abri pour éviter que de la pluie trempe mon bois et mes affaires mais aussi pour pouvoir dormir un peu plus confortablement ce soir. Je grimpis dans un arbre et commençai ma besogne. A l'aide de grandes feuilles, de liannes et de bois, je réuissis à créer un sorte de toit à deux mètres et demis du sol en à peine deux heures. Maintenant il me fallais un lit, je pris de la mousse et des feuille, mis le tout sur un tatami en bois et m'alongeai dessus.

*C'est dingue, il y a une semaine j'étais entrain de passer mes examens et aujaurd'hui, je suis je ne sais où entrain de vivre comme un survivant.*
- Putain de merde ! Qu'est-ce que j'ai encore foutus !
*Ma place n'est pas ici et je le sais bien ! Si je veux devenir un ninja puissant et me venger il faudrait peut-être que je me conduise en ninja ! Bon alors, réfléchissons, qu'est-ce que je pourrai bien faire. Pour commencer il me faut un logement. Avec mes quatre mile cinq cent ryos ça devrait être possible. Ensuite il me faut un métier pour pouvoir payer la location à la fin de chaque mois, ça aussi ça devrait pouvoir se faire. Et pour finir je vais devoir altèrner entre missions qui me permettron de me nourrir et entrainement pour progresser. Ce serai également bien plus pratique si je pouvai trouver un sensei.*

Je pris donc mes affaires, même la malle et les rangeais dans mon sac quand tout d'un coup je me rapellai que je ne savais même pas dans quelle direction était le village. Je sautai sur l'eau et commençai à courir. J'adorais cette sensation de rapidité et de légèreté que j'éprouvais en marchand sur l'eau. Le bruit de l'eau quand mes pied entraient en contacte avec la surface et le petit remou si, sans faire exprès, j'insulfais un peu trop de chakra dans l'eau. J'avais déjà éssayer de compter le temps que je pouvais rester à la surface et mon reccord était de une heure et demi. Mais j'espérer trouver le village plus vite que ça. Je filais à toute vitesse, jetant des éclaboussures d'eau à ma gauche et à ma droite. Des décors passait devant moi sans que je puisse les regarder. Je virai à babord puis à tribord puis après avoir circuler environ une demi heure sur cette rivière je l'aperçus enfin. Ce fut d'abors un tout petit point à l'horizon puis il grossit et je distinguai la cascade, l'académie, les maisons, l'arènes... Les marécages se faisaient de moins en moins sauvage et j'arrivai bientôt à l'embuchure de la rivière, sur le lac où flottait Gensou. Je courus vers le ponton et sautai dessus. Le village était calme car il était déja dix-neuf heures. Je pris le chemin qui mène au centre et regardait autour de moi. Décidément, je ne serais pas près de retourner vivre dans la jungle moi, je préférais largement la civilisation. Quand je trouvai enfin un hôtel il était huit heures. Je pris une formule à cent ryos: 3 jours pour une personne, dinner et petit-déjeuner compris. Et mangeai un morceau. Rien à voir avec mon repas du midi, même si le riz sentait un peu il était commestible au moins !
Je montai les escaliers, cherchai la chambre numéraux 13, ouvris la porte, la refermai à clé derrière moi, jettai mon sac au fond de la petite pièce et m'écroulai sur mon lit, endormi.


Le lendemain matin je me levai à midi et descendis après m'être habillé. Il ne servait plus de petit déjeuner et après avoir insinué deux-trois choses sur les vertues de la mère du patron je quittai l'auberge. Quel jour était-on déjà ? Alors j'ai reçu mon diplôme un dimanche, donc hier on était lundi et nous sommes mardi aujourd'hui. Je devais trouver un appartement à louer et je partis me renseigner au quartier général. Après avoir admirer la magnifique vu qui s'offrait à moi, une habitude qui m'avait pris il y a à peine deux jours. Je pénétrai dans l'imposant bâtiment et allai à un point d'information.
Un viel homme était assis derrière. Il n'avait presque plus de cheuveux et son crâne lisse était recouvert d'un grand chapeau de paille. Il portait un kimono noir et avait un air de bon vivant. Il était loin d'être maigre et un sourire goguenard
s'affichait sur ses lèvres.

-Que voulez-vous ?
-J'aimerai louer un appartement pour pas trop cher. Savez-vous où je pourrai trouver ce qui m'interesse ?
-Hum... attends voir... oui oui, je vois... Voilà ! Trois pièces, chambre, salle de bain et cuisinière. Pour mille ryos chaque mois. Ca te vas ?
-C'est parfait ! Et où est-ce que je peux trouver ça ?
-Je vais te prendre un rendez-vous. Vas demain au 59 avenue Kyomaro à 14 heures. C'est l'agence immobilière qui vend cette appart'.
-Merci beaucoup monsieur, je vous suis infiniment reconnaissant !

Je sortis prestamment et me dirigeai vers le terrain d'entrainement. Une foi arriver sur les lieux je
sortis un kunaï de ma poche et commençai. Je continuai jusqu'au soir mon entrainement et quand
j'arrêtai, j'arrivai à l'enfoncer de plusieurs centimètres dans l'arbres presque à tous les coups.
Je rentrai à l'auberge, fatigué et affamé, et après avoir avalé un bon repas j'allai tout de suite
me coucher.


Dernière édition par Yukitutso le 17/3/2010, 22:27, édité 1 fois
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Message par Earl Grey 5/3/2010, 15:44

[In]

Je me grattais frénétiquement les cheveux tout en vagabondant dans l‘allée principale de Gensou, qui était pleine de monde en cette heure matinale, fait assez rare. Perdu dans mes pensées, je ne faisais vraiment pas attention à la pluie de pellicules qui flottait lentement, puis atterrissait sur mes petites épaules. Comment se faisait-il que dans tout ces rêves, je croisais toujours les mêmes personnes, et que le rêve d’un soir n’était que la continuité d’un rêve de la nuit précédente? Personellement, je ne crois pas à tout ces trucs qui disent que les rêves sont le résultat de [insérer toutes les idioties que vous avez entendues]. Je pense plutôt que c’est mon surmenage qui est responsable de tout cela. Que voulez vous, entre mes parties de Go avec Fabre (d’ailleurs il gagne toujours, satané père!), les études à l’académie (ennuyant à mourir), les tournées en pleine nature pour l’étude des plantes et toutes les autres choses aussi passionnantes, je n’ai plus le temps de me reposer, moi! Et on vient de me dire que je vais surement intégrer une équipe pour des mission… J‘espère que c‘est que des ragots, ca m‘intéresse pas, tout ça. J’arrêtais de ratisser ma pelouse, et mis mes deux mains derrière la tête, le visage dirigé vers le haut.

Mon regard s‘attarda sur l’étendue de ciel bleu pâle, qui était parsemé de petits nuages blancs. Avec l‘aide de ma légendaire créativité (et peut être des substances consommées le matin même), ceux-ci prirent des formes assez marrantes: Le Kage sans son chapeau (c‘est rare!), Un éléphant gris prenant un air hautain (pourtant les nuages étaient blancs…), un dragon fait uniquement en pièces de Go en train de détruire ce village (révélateur.) et le reste, je vous laisse le deviner. Un sourire qui me donnait un air complètement ridicule avait pris place sur mon visage à moitié endormi. Expression qui disparut rapidement; j‘avais, sans faire exprès hein, écrasé le pied d‘un type qu‘aurait pas du être là: Je trouvais son pied moelleux.
Donc (la c‘était fait exprès), je l‘écrasais sans retenue tout en marmonnant des trucs difficilement compréhensibles. Je l‘avoue, je ne me rendais pas compte que c‘était quelqu'un que j‘écrasais; dans mon esprit dérangé ce jour là, ce pied chaussé était une brioche au chocolat avec le signe de mahou inscrit dessus avec du sucre glace (pourtant, je ne hais pas ce village…)
Mais, ce qui est sur, c’est que c‘était tout simplement AWESOME.
Pour moi, pas pour l‘autre qui se faisais martyriser.
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Message par Sayemi Ansatsu 12/3/2010, 00:32

- Bor-del !

Akizuke avait crié d'une voix curieusement éraillée, comme s'il était abattu par une sorte de maladie. Ce qui, en fait, était le cas.
Il n'y avait qu'à voir son regard vitreux, ses cheveux encore plus ébouriffés qu'à l'accoutumée, son teint pâle et ses traits creusés pour deviner que l'ancien Mahousard n'était pas au mieux de sa forme.

Se massant le genou, il fit quelques pas titubants dans l'atmosphère enfumée de la chambre avant de se cogner à nouveau contre un meuble à l'aspect... indéterminé.

- Putain... sérieux... sacra le shinobi.

Flanquant un coup de pied dans la commode fautive, en réprimant un gémissement de douleur, il tenta pitoyablement de faire un pas supplémentaire, juste avant que sa jambe ne se plie subitement et qu'il ne s'effondre à moitié sur le parquet rugueux. Excédé, il poussa un soupir aussi enragé que fatigué, la main pressée sur le front.

Ses souvenirs étaient pour le moins brumeux, pour ne pas dire ectoplasmiques. Résigné, il demeura au sol, les lèvres et les joues encore anesthésiées.

- Hm... chéri, mais qu'est-ce que tu fais...

Le ninja se raidit, brutalement. Un ricanement railleur éclata dans son esprit affaibli, l'emplissant à la manière d'une cascade honnie et déchue, misérable reflet démoniaque des magnifiques chutes de Gensou.

- Euh... merde.

Akizuke mobilisa ses forces pour retrouver la position debout, et revint à son point de départ - sa paillasse. Avec des yeux écarquillés, il regarda la forme allongée qui s'y vautrait, apparemment insensible non seulement à la puanteur de la pièce, mais encore à l'évidente insalubrité de l'endroit.

- S'est passé quoi hier ? souffla-t-il.
- Tu as trop bu, toi, susurra la jeune fille.

D'un regard vaguement perçant, vestige pathétique de ses iris dévastateurs d'intimidation, le genin évalua celle qui s'offrait sans pudeur ni retenue à son examen silencieux. Grande, élancée, il était forcé d'admettre qu'elle l'attirait énormément.
Sauf qu'il ne ressentait aucun désir, dans son état...

- Tout à fait mon genre, grommela-t-il à l'adresse de la magnifique brune. Bon, où est-ce que je t'ai emballée ?
- Un bar quelconque, je ne sais plus lequel, répondit l'intéressée en s'étirant comme un chat.

Fiévreusement, Akizuke tenta de remettre un peu d'ordre dans ses idées, malgré le martèlement infernal qui retentissait sur son crâne. Cela faisait plusieurs moi qu'il errait comme une âme en peine à Gensou, négligeant ses devoirs et ses entraînements. Un visage revint sous ses yeux...

- Mei, articula-t-il péniblement, la gorge soudain nouée.

Celle qui aurait dû le sauver. Celle qui avait été là pour le tirer des griffes Chikarates... Qui avait joliment pris dans la gueule pour le tirer d'affaire. Morte.
La cause de sa chute ? Entre autres. Ajoutée à sa solitude et sa certitude d'être un parié doublé d'un assassin, cette perte avait été comme un coup de tonnerre foudroyant. Mais il ne voulait plus y repenser.

Aussi oblitéra-t-il cette partie de sa réflexion hésitante.

- Bon... il y a à... à boire ici ? coassa-t-il.
- Par là.

Il regarda d'un air morne la bouteille à moitié vide que lui tendait son... invitée. D'un geste passablement énervé, il s'en empara et en avala plusieurs lampées, réprimant un frissonnement de dégoût. Il se força encore, conscient que ça l'aiderait à faire disparaître sa nausée.
Si l'alcool ne l'achevait pas avant, évidemment.

- Tu as été impressionnant, je dois avouer, sourit la jeune fille.
- Quand ça, cette nuit ?

Elle eut un air étonné, avant de rire à gorge déployée.

- Non, pas spécialement. Je parlais d'hier soir.
- Pourquoi, qu'ai-ce que j'ai fait encore ? soupira-t-il.
- Tu as étalé deux ou trois crétins, rien de plus.

Il nota la raillerie dans la voix de son amante.

- Ils sont pas morts au moins ? dit-il, soudain plus blême encore.
- Non. Pourquoi, tu as déjà tué ?

L'intérêt nouveau qui suintait de ces paroles le répugna.

- Jamais, mentit-il.
- On ne dirait pas. Surtout quand on voit ça.

Il suivit son regard et reconnut la forme menaçante de Zabirushi, son sabre monstrueux.

- T'occupes pas de ça.

Il alla jeter un drap sale et taché sur l'arme, avant de foudroyer l'impudente du regard.

- Tu t'appelles comment ?
- T'as déjà oublié ?

Le shinobi alla se poster à une fenêtre fermée, avant d'en entr'ouvrir le volet d'un index tremblant. Il plissa les yeux lorsqu'une raie de lumière le frappa en plein visage.
Du coin de l'oeil, il remarqua qu'elle s'était extirpée du lit et s'avançait vers lui.

- Qu'est-ce que tu fous ? grogna-t-il en sentant une main agréablement fraîche se poser sur sa hanche.

Il frémit lorsqu'un second contact vint lui procurer un délice apaisant, un peu plus vers l'avant. Fermant les yeux, le ninja se laissa aller à un abandon presque serein... Sensation qui lui était étrangère depuis trop longtemps.

- Effectivement, tu n'as plus envie, ne put-elle s'empêcher de remarquer, goguenarde.
- Pas ma faute.

Lassé, il fila s'allonger dans un coin, se soustrayant à la caresse insidieuse.

- Je file, je vais être en retard au boulot. Tu devrais aérer un peu, et essayer de manger, lui conseilla-t-elle.
- Promis.

Elle s'habilla rapidement, avant de l'embrasser et de disparaître. Alors seulement, il fut saisi par l'ampleur du désastre lamentable qu'était devenu son existence.

- Merde, murmura-t-il.

Et ce souffle valétudinaire avait pour lui la toute-puissance du désespoir.

Sayemi Ansatsu
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Message par Keiryuu 13/3/2010, 00:10

Encore un jour se lève sur ma petite planète, et je sors doucement de mes rêves, je m'éveille au monde qui s'ouvre à moi. L'envie de retourner à ces doux songes se fait forte, mais je sais que j'ai des ordres, des reponsabilités, des devoirs... Et tous ces termes pompeux pour désigner de ridicules tâches sans aucune importance... Même un genin est capable de faire mieux, et ils le savent. Alors pourquoi ? Parce qu'il n'y a personne d'autre pour le faire ? J'en ai marre de nettoyer des baraques, de laver les carreaux, de faire le larbin.

Je suis une jeune fille fragile, mais là ça va trop loin, même pour moi. Finalement, je ne suis pas aussi craintive de l'action que ce que je pensais... Enfin bref, à quoi bon tergiverser sur ça, je n'ai pas le choix, et je l'aurais pas. Je me levai donc, lasse de ne pas pouvoir m'attaquer à plus conséquent que ce que je m'imaginais avant ma promotion.

Alors que je brossais délicatement la masse de cheveux argentés qui s'étaient emmêlés durant la nuit, une douce odeur de pain chaud emplit mes narines. Cela m'attira comme un aimant, et je ne pus résister à l'envie de dévaler les escaliers pour charger mon père brutalement et lui arracher le précieux colis qu'il portait. Arrivée en bas des escaliers, j'estima la distance jusqu'à la cible à 4 mètres. Assez conséquent... Usant des tous mes talents de maîtrise de chakra, et notamment de Gyo, je bondis, le corps à l'horizontale vers ma récompense. Le choc fut très violent et envoya valser les deux opposants d'un bout à l'autre de la pièce. Le bruit assourdissant du crash se propagea dans toute la baraque ; ma mère déboula.

"Qu'est-ce qui se passe ici, encore ?
-Ho, trois fois rien, c'est juste Keiryuu qui m'a encore une fois violemment agressé.
-Tu pourrais arrêter ce cinéma, jeune fille ? Ce n'est que du pain."

J'étais assise par terre, dos au mur, les cheveux en bataille et une baguette en travers des dents. Habitué à ce genre d'attaque, mon paternel avait senti l'attaque arriver et avait tenté une esquive au dernier moment en se tournant. Mon agilité naturelle m'avait tout de même permis de pivoter en vol pour agripper de justesse d'un coup d'ongles rageur l'objet tant convoité. J'avais malheureusement dû sacrifier mon équilibre et la réception fut ratée. C'est ainsi que je me retrouvai dans cette position. Peu digne certes, mais j'avais gagné cette manche, une nouvelle fois.

"C'est bien plus qu'un simple aliment ! C'est un fruit du paradis. La chaleur qui se dégage de la mie, le croustillant de la croûte, la saveur qui se dégage, c'est... hmmm, trop bon..."

Et je m'allongeai par terre pour déguster tout en sachant bien que je les exaspérais. Et c'était tout naturel, puisque je ne faisais preuve d'une telle rage de vaincre que pour des choses futiles. Et je m'exaspérais moi-même d'ailleurs. Ha, quelle déchéance... Il n'empêche que malgré cette incompétence à me donner à fond dans les choses "utiles" que j'entreprends, un rayon d'espérance semblait tenter de percer. Ma maîtrise de l'eau progressait jour après jour, et depuis deux semaines j'avais fait d'énormes progrès. J'étais capable d'extirper d'une masse d'eau -rivière, lac, etc...- un volume assez conséquent, et de former une sphère d'environ 20 cm de diamètre. C'était plutôt réjouissant, certes, même si cela ne consistait en réalité que le prélude à la base de mon apprentissage. Le début quoi, mais vraiment le vrai début. Et c'est pour continuer sur cette lancée que je franchis la porte menant au jardin familial. Celui-ci était en réalité commun à plusieurs maisons, celles de mon clan. Elles formaient un octogone (un carré mais avec 8 côtés si vous préférez), et dont l'arrière de chacune menait à cette petite cour traversée de part en part par un petit ruisseau, insignifiant bras du fleuve qui traversait Gensou, malgré tout indispensable pour l'entraînement des shinobis du clan, tous manipulant le Suiton. J'étais seule à ce moment de la journée, rien de bien étonnant il n'était que 8 heures après tout, ce matin...

Aussi je décidai de m'y mettre sérieusement cette fois. Je pris place sur le petit ponton fait de rondins de bois rouges qui enjambait le cours d'eau, et, accoudée sur la rambarde, tendis mon autre main au-dessus de l'eau qui s'écoulait. Projetant mon chakra à travers l'air jusqu'à l'eau, je pris le contrôle de celle-ci, et un fin filet vint jusqu'à ma main, l'entoura jusqu'à se métérialiser sous la forme d'une sphère. Je continuai, et la boule grossissait, encore... Puis, malgré que je continuasse de la même façon que j'avais commencé, l'eau finit par ne plus monter du tout. J'insitai, mais peu importe mes efforts, la surface de l'eau ne s'agitait que péniblement, sans vouloir venir à moi.

Tchhh... Saleté... Pourquoi j'ai des limites si basses ? Ca me broyait sérieusement les...

"Cool, tu sais faire mumuse avec de la flotte !"

Mais c'est qui lui ? Perché dans un arbre presque pile en face de moi... Ha, Fuusetsu, mon cousin... 19 ans, chuunin depuis 2 ans déjà, un frimeur mais je l'aime bien quand même. Mais j'en suis quand même jalouse aussi... il a des plus beaux cheveux que moi. Cet enfoiré est le seul dans la famille avec moi à posséder cette teinte argentée si particulière, et ils sont plus brillants que les miens. Je le hais en fait.

"Qu'est-ce tu me veux toi ?
-Nan, rien, j'observais juste ton entraînement. Je suis fier, et content que ma cousine soit enfin devenue une kunoichi, et qu'elle maîtrise enfin les bases de notre pouvoir.
-Les bases de notre pouvoir ? C'est fou ce que tu déblatérer comme âneries...
-Non non je suis sérieux là."

Et sur ces mots il sauta dans le ruisseau. Et contrairement à nimporte quel shinobi qui se serait réceptionné sur ses deux pieds à la surface de l'eau, lui, il plongea droit dedans, échappant par ailleurs à mon regard, avant de ressortir de l'autre côté du pont tel une fusée. Puis, en l'air, un lien fait d'eau accrocha la rambarde du ponton, lui permettant de revenir juste devant moi.

"Simple, non ?"

Il avait un air tout à fait naturel, et semblait par dessus tout profondément sincère. Autre détail qui me fit tilter : Il était sec. Parfaitement, comme si pas une seule goutte d'eau ne l'avait atteint.

"Pourquoi t'es pas trempé ?
-Ho simple manipulation qui consiste à écarter l'eau tout autour de toi sur un ou deux centimètres, pas facile maîtriser mais ça vient avec le temps.
-Donc en fait t'as pas touché l'eau ?
-Exactement, répliqua-t'il avec un grand sourire
-Pff, quand moi je saurais faire ça...
-Raah, mais arrête de geindre !
-Je ne geins pas, je me plains.
-Il faut déjà que tu apprennes les bases.
-Nan, je suis têtue et bornée. Je t'écoute, cousin chéri...
-Bon, commençons."

Accroupi sur la rambarde en bois, dans une position que je n'aurais pas osé prendre, puisque je serais obligatoirement tombée la tête dans la flote au bout d'un moment, il passa sa main dans son dos et presque instantanément, tout son bras fut recouvert de 10 cm d'eau. Sa capacité a l'emmagasiner était bien 50 fois supérieure à la mienne. J'affichais à mes dépends une mine dépitée...

"Bon, donc tu sais faire ça.
-Oui. Enfin presque. Enfin, beaucoup moins bien en fait...
-Donc, comme je disais tout à l'heure, "c'est cool".
-Heu... Ouais. Ok, et alors ? Il se fout de moi là, j'ai pas rêvé ?
-Mais non je me moque pas. Mais.
-Si tu te moques.
-LAISSE-MOI FINIR MES PHRASES A LA FIN !
-Bon d'accord, vas-y.
-Donc, comme je disais t
-Tu l'as déjà dit. Tu te répètes.
-Bon, tu vas te démerder toute seule si ça continue.
-Pardon, je recommencerais pas. Adorable enfant, n'est-ce pas ?
-Je reprends. Donc... C'est cool Tu l'ouvres je t'assomes, mais tu vas en faire quoi maintenant de cette bouboule ?
-Ben j'en sais rien moi. T'es bien là pour ça non ?
-Tu vas d'abord t'essayer au fouet.
-Le fouet ? Ta nouvelle copine est SM, ou quoi ?
-Tu commences à me gaver là, petite insolente. Ouais, le fouet."

Il ramena son bras devant son visage puis il le détendit brusquement devant lui. La masse d'eau qui enveloppait son bras se déploya sur environ 10 mètres vers le feuillage d'un arbre proche en claquant violemment. Lorsqu'il ramena le tout à lui, il détenait 5 feuilles emprisonnées dans une sphère d'eau.

"C'est une technique simple, très utile pour beaucoup de choses et dans beaucoup de situations.
-Wouah... C'est tout ?
-Tu peux attaquer, en blessant ton adversaire, comme avec un vrai fouet, ou bien lui saisir un membre pour le déstabiliser, lui voler une arme sans te faire trancher le bras, bref c'est pas trop mal pour débuter. Je te souhaite bonne chance pour la suite."

Il explosa dans une gerbe d'eau alors que je m'apprêtai à lui poser une question. Ma main retomba le long de ma cuisse. Il m'avait rien expliqué le salaupiaud...
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Message par catnat_kay 14/3/2010, 09:58

-Biiiiiiiiiiiiip
-Biiiiiiiiiiiiiiiiip
-Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip

Catnat se lève
- arrg !! JE DORMAIS SI BIEN !

Il jeta un coup d’œil sur son réveil

-Quoi ? 12h30 mais pourquoi Yaato ne m’a-t-il pas réveillé ? Flémard !


Catnat mis son caban, son jean en cuir et ses lunettes puis détala à toute vitesse à l’académie, bousculant toutes les personnes sur son passage. Puis il arriva enfin. La plupart des personnes était partit.

- Catnat !!!! Te voila enfin
Dit son sensei
-Tiens, voici ton bandeau, tu es officiellement un Genin !
-Merci
-Ce n’est pas terminé, pour te récompenser voici 50 ryos. Tu l’as vraiment eu de justesse il te restait à peine dix minutes.
-Encore merci Sensei


Puis Catnat parti à toute allure en enfilant son bandeau sur son front pour cacher sa marque de naissance tout en fonçant vers le restaurant le plus proche pour se payer un cola. Après avoir savouré ce délicieux breuvage glacé il fila au temple des Maboroshi puis annonça la nouvelle. Mais personne n’y prêta la moindre attention, si ce n’est Riku (un ami de Yaato âgé lui aussi de 21 ans et lui aussi Jounin)

-Bravo Catnat !! Allons annoncer cette nouvelle à ton frère

-Oui

Arrivé aux Jardins des Maboroshi Catnat et Riku virent Yaato. Catnat lui fonça dessus.

-Je suis Genin. Je suis maintenant apte à apprendre la pupille dorée.
-Pas tout à fait. Tu n’en es pas encore capable je te ferai signe quand tu en seras capable
-Venez avec moi. Nous allons fêter ça entre nous car le reste du clan ne voit que ton côté pervers.

Puis ils partent au restaurent manger de bon petits plats et du Cola. Puis ils se promenèrent toute la journée en parlant a Catnat de leurs aventures. La nuit tomba rapidement, Riku rentra chez lui ainsi que Catnat et Yaato, il était à peu prés 20H00 Yaato échangea un regard avec Catnat puis ils firent tout deux une dizaine de pas en arrière. Yaato dit « C’est parti », le combat entre les 2 frères commença.
Catnat concentra son chakra dans ses doigts puis dit « SUITON ! aqua pistol » Yaato qui n’eu besoin de beaucoup de force pour esquiver l’attaque fit un saut périlleux pour éviter l’aqua pistole puis Yaato dégaina son kunaï, arrivé à portée de Catnat il essaya de le poignarder… en vain. Catnat après avoir évité se coup batti en retraite et puis, bien caché au dessus du cerisier en fleur, exerça une suite de signes puis disparu *Jibun, Camouflement* Yaato lança un kunaï sur le cerisier, mais pas au bon endroit *ouf j’ai eu chaud * Catnat fit une autre suite de signes différents de la première avec son reste de chakra « Nipô, Combat mental » puis Catnat et yaato se retrouvèrent dans un monde parallèle. Yaato ne cherchait pas a savoir où il était, il pris de l’altitude puis fit un coup de poing descendant Catnat fit un petit saut en arrière pour esquiver le coup, puis, Yaato souri et fonça à une vitesse fulgurante sur Catnat avec son kuna. Iil lui donnaitt des coups de gauche a droite de droit à gauche ascendant comme descendant puis après un bref hésitation Yaato fit un coup d’estoc après avoir sortit son kunaï du ventre de Catnat il lui donna un coup de pied dans sa plaie « j’ai gagner dit Yaato mais tu t’es bien débrouillé quand le genjutsu se brisera tu seras confus et je t’emmènerai dormir » « pas si sur » dit Catnat « je ne suis pas passé Genin pour rien » puis Catnat devint eau « Un clone Aqueux ! »
Yaato se retourna brusquement puis vit trois shurikens lui foncer dessus mais ces dernies on loupé leur cible, Yaato ricana et stoppa net « pendant que tu as baissé t’a garde, grâce a mes shurikens j’ai fais un aqua pistol, le temps de ton rire débile mon aqua pistole t’avait atteint. Pas très complexe mais efficaces ».Puis le genjutsu se brisa puis Catnat vit son frère normale et son œil dorée « j’étais à peine à 50%, mais tu t’es bien débrouillé » Puis tout deux partirent se couchert.
Le lendemain Catnat partit en ville pour chercher des amis.

-J’espère bien faire des rencontres
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Message par Haoru Naku 17/3/2010, 22:45

- Cent soixante-seize … dix-sept mokus. Et vous ?
- Trente … six.
- … Cinq-cents ryos pariés non ?
- … C’est ça.

L’homme était assit sur un simple coussin, tout comme son adversaire. Sur le goban situé entre l’adolescent et l’adulte, régnait en maître la couleur noire sous la forme de petites pierres. L’homme qui avait perdu sa paille se servit un verre d’une liqueur verdâtre. Bah, comme toujours, que des ivrognes qui ne savent même pas tenir correctement leur pierres dans ce club. De bons pigeons tout de même. C’est beau le Go. Moins quand de l’argent est en jeu, mais tout de même.

- Merci beaucoup pour cette partie.
- Oui, comme tu dis …
Roh, t’as juste perdu comme un sous-être, peace.
- Au revoir, passez une bonne soirée.
- Il est quatre heures du matin.
- Ah, déjà ? Merde, j’vais encore gâcher ma journée à dormir.
Haoru salua une dernière fois son adversaire, ainsi que le maître de l’établissement qui somnolait avant de prendre la porte. Effectivement, il faisait nuit. Mais le soleil se lèverait bientôt. Il ne faisait ni trop froid, ni trop chaud. La vie était plutôt belle ces derniers jours. Plus de cours, toujours pas de missions car celles-ci étaient destinés majoritairement aux équipes. Et comme Haoru n’en avait pas encore, il était tranquille.
Mais … putain de merde. La lettre de ce matin … ou plutôt d’hier matin … bla bla bla rendez-vous à treize heures devant je ne sais plus quelle merde. Signé, le QG. Oh. Les équipes sont pour demain. Et …
Un mot se faufila entre les lèvres du Genin. Juste un …
« MEEEEEEEEERDE ! »
Et c’est ainsi qu’il entama un sprint pour rentrer chez lui. Dormir, vite dormir pour ne pas rater le rendez-vous. Car sinon … une bonne grosse rouste de la « Madre » serait également au rendez-vous. Et celui là, il ne pourra pas le manquer.

- « DEBOUT FEIGNASSE.
- Môm…an.
- Tu te souviens de la lettre d’hier ?
- Que … ah. Oui. »

Foutue organisation de merde qui fait qu’j’vais devoir me taper deux attardés comme coéquipiers. J’ vois déjà le truc : Sasoukai le mec trop D4rK. Et bien sûr la grognasse planche à pain qu’on va devoir se coltiner en mission alors qu’elle mouillera pour le sensei. Ah, puta vida de mierda.
Donc … le rendez-vous… devant une bâtisse ringarde avec d’énormes piliers jaunes. Que de mauvais goûts …
Haoru semblait être le premier arrivé. Tant mieux, si la tête des deux autres attardés ne lui revenait pas, hop hop, on s’tire tranquilou. Ah … la force semi-divine qui règne à la maison … erf, vaut mieux rester ici en fait. Mais tout de même, faudrait pas qu’ils mettent trop de temps, car c’est casse …

« Aïe. AÏEUH PUTAIN ! Fais gaffe espèce de …

Petite analyse de la personne. Tout de suite, la première chose qui saute aux yeux… Dieu que c’est moche. Des cheveux, verts. Ah, par contre des yeux ambres. Comme Haoru. Quoique, ceux du fils de marchands ne sont pas injectés de sang. L’adolescent car oui il semblait l’être, était ni trop grand grand, ni trop petit. Encore comme Haoru. Plus ou moins. Une blouse verte. Des gants marrons avec deux … oh et merde. Qu’est-ce qu’on peut s’en foutre.

- … drogué. Tu veux bien … euh … déguerpir ? Ya des gens sérieux – quinte de toux à s’en faire cracher les poumons – qui vont se réunir ici, vois-tu ?

Toujours un air de perdu complet.

- Marijuana ? J’ai jamais essayé. Et euh …»

Visiblement, pas très bavard l’abruti. Bah, autant l’ignorer comme le Genin le fait habituellement avec les autres personnes. En parlant d’autres personnes … mais qu’est-ce qu’ils foutent les deux zigotos, voir les trois avec le super méga prof’ qui tue sa race ? Pour peu qu’ils soient arriérés, ils pourront tout de même aider à écarter cet être miséricordieux d’ici. Sans utiliser la force.
Il s’écarta du bonhomme pour aller prendre place sur un banc, à quelques mètres. Contre le bâtiment.
Dormir … c’était la seule envie plus ou moins concrète qu’il arrivait à modeler dans son esprit. Rah, plus jamais de parties aussi tard. Oh Seigneur si vous écoutez, faites pour ce jeune homme qu’est la personne avachie sur son banc, faites que les autres se ramènent au plus vite.

Oh merde, il existe peut être, finalement, le vieux barbu.

Deux silhouettes se dessinèrent au loiiiiiin. A dix bon gros mètres. Un adulte, et une femme. Ah, non. Une semi-petite-fille. Manque plus que l’autre Genin et toute l’heureuse famille sera au complet.
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Message par Earl Grey 20/3/2010, 01:06

« Oh oui Mahou, mon petit village adoré. Sois gentil et crève sous mon talon condamnateur… »

Tout y passait, les forets alentours, le QG, les académies, l’arène, les résidences, le kage… Absolument tout. Mon esprit surexcité se délectait des malheurs qui arrivaient à ce village ninja. C’était impressionnant à quel point le village était détaillé dans mon cerveau, chaque recoins étaient comme embellis par les destructions provoquées par mon moi-même géant. Comme quoi, cela sert d’apprendre sa géographie ninja (j‘adore ajouter ninja dans tout ce que je dis). Néanmoins, une voix me sortis de mon gentil rêve. Celle-ci avait dit qu’une seule fois « Jamais essayé », et ces mots résonnèrent dans mon cerveau atrophié par cette consommation matinale. J’ouvre les yeux subitement, me tient avec fermeté le visage, puis me laisse aller sur un mur alentour. Mon dos se plaque sur celui-ci, je sens mes sens me revenir assez lentement. Plus jamais je ne reprendrais cette idiotie à une telle dose et à une heure si matinale. Se griller les neurones c’est bien, mais pour mieux savourer ceci, il faut le faire lentement.

Néanmoins, je ne m’interdis pas à démontrer les bienfaits de ces plantes à autrui. Et je me confortais à cette idée en vérifiant le contenu de mes poches, tristement vidé de quelque morceau de papier ayant de la valeur. Celui que j’ai écrasé pourrait être un bon client, mais je n’ai pas eu le temps de reconnaitre son visage; j’étais dans ce fichu fantasme. Quoique, j’ai pu au moins entrevoir la couleur de ses cheveux; du brun assez clair… Si je me rappelles bien, leur couleur se rapprochaient de celle de ses yeux…
Oh mon dieu je me souviens de ça, c’est… Extraordinaire.
Alors sans attendre je lève la tête et regarde autour de moi. Des bruns. Partout.
Il aurait pas pu avoir une couleur de cheveux un peu plus originale non? Je sais pas moi… Le vert, ça le branche pas?
Alors je laisse tomber. L’air abattu, je reprends ma petite promenade matinale les yeux rivés vers le sol.
Tiens?
Aujourd’hui, c’était peut être mon jour de chance. Cette marque de poussière sur cette chaussure noire… C’est du made in Earl Grey™️, ça. Alors je lève un peu mon regard, ce type a les yeux bruns et les cheveux assortis… Bingo. C’est également un genin, il devrait être facile à convaincre. Je passe discrètement mes mains sur mes épaules pour virer cette poussière blanche (le faire devant le type n’était pas du tout discret, au passage), puis avec un air digne des plus grands vendeurs de porte a porte, je débite un:

« T’es mignon mon gars. (Ca c’est pour l’amadouer [Puis, il est jeune…]). J’ai découvert il y a peu un truc qui marche du tonnerre de dieu. (Ca c’est pour attiser sa curiosité et l’expression djeun’z pour donner l’impression que je suis hype.) Je suis sur que t’as déjà essayé, c’est hyper connu dans les bas fonds (Dire que c’est connu, ça aide. Et si on précise dans les bas-fonds, ca donne l’impression que c’est underground [truc de djeun’z]) ca s’appelle Ma… »

« Euh, un peu plus tard si tu veux, mais là, non merci. »

Ah d’accord… Alors moi je veux lui faire tester un truc qu’il pourrait apprécier au point de devenir accro’, et lui me coupe la parole, me laissant même pas finir mon speech commercial qui était assez bien réussi pour une fois… Je le regardais dans les yeux, il fit de même. On resta fixe, seulement quelques secondes. Des secondes qui me parurent bien longues; son regard se faisait de plus en plus méfiant, froid, inhospitalier et tout pleins d’autres adjectifs du même genre. Malgré cela, je ne lâchais pas prise, mes yeux le fixaient d’un air neutre, insensible a cette preuve d’hostilité. Son regard semblait dire « tire toi », et le mien répliquait par un  « dans tes rêves ».
Une main se posa mollement sur mon épaule. Ouf, c’était enfin fini.
Alors je me retournais pour voir à quel personne j’avais a faire, quelle que soit cette personne, je me devais de la remercier pour avoir abrégé mon affrontement cérébral avec ce type aimable comme tout.
Pfeuh.
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Message par Kota 20/3/2010, 18:59

Mon nom est Kota Dozaku. Je suis un ninja du village de Gensou, un ninja comme un autre, du moins, je l'étais. Je suis l'héritier du clan, le garçon destiné à être le futur chef, pourtant, malgré mon avenir qui semblait déjà brillant, on m'a promis à un destin sombre. C'était un soir peu après ma naissance où un homme dicta une prophétie assurant une mort précoce, entraîné par les ténèbres. Au début, je ne le croyais pas, je ne comprenais pas.
Mais mes jours étaient comptés, les lunes étaient comptées. Voici mon histoire... non notre histoire et notre destinée...

Depuis mon retour à Gensou ma vie se résumait à m'entraîner. Bien sûr, je passais du temps avec mes amis, Shakku et Kinoa, et avec ma famille, mes parents. Mes missions étaient monotones. Pour résumer, mon quotidien était ainsi calme et paisible, sérein, comme un nuage tranquille qui se laissait transporter.
Mais tout allait basculer. Oui, car tout commença la première fois que je l'ai vue, cette nuit-là.


Chapitre 1- La fille de la lune


Cette nuit-là, je n'ai pas su trouver le sommeil. En effet, j'ai eu le droit à une nuit agitée: mes visions sont revenues. Ces maudites visions qui apparaissaient dans mes rêves. Pendant longtemps elles m'ont hantées, présageant un avenir funêbre. Ce que j'y voyais, c'était cet être étrange, cet autre moi. Ce double maléfique me ressemblait comme deux gouttes d'eau, mais lui, possédait le katana rouge et noir que j'ai pu apercevoir à Chikara et moi j'avais Natsu, le katana de Lanaku, rouge et blanc. Ce double avait un bras bandé, le bras droit. C'était les seules différences qu'il avait avec moi. Pourtant...

Je refais encore ce rêve étrange. Et comme à chaque fois je fais ce même chemin pour toujours arriver au même endroit, face à la même personne. C'était lui, c'était mon double.
<< Alors comme ça tu es revenu.>> lui lançai-je en m'arrêtant devant lui. Il me regarda alors avec cet expression moqueur qu'il a si l'habitude de faire. <<Revenu? Tu te trompes. Je ne suis jamais parti. Je n'ai jamais quitté ton âme.>>. Le double s'approcha de moi, doucement. Je dégainai alors mon katana en m'exclamant: <<Je n'ai pas peur de toi!>>. <<Peur de moi? repondit le clone, pourquoi aurais-tu peur de moi? Tu ne dois pas avoir peur des ténèbres mais les accepter.>> Je serrai le manche de mon arme encore plus fort: <<C'est faux! Jamais je n'accepterais les ténèbres!>>. Puis soudainement, mon autre moi éclata de rire. Un rire anormal, sombre qui me fît frissoner rien qu'en l'entendant. Il répliqua alors: << Vraiment? En es-tu sûr? Je vois en toi, je suis toi, comme le mal de chacun. Je vois tout! Dans peu de temps, tu comprendras réellement ce que tout cela veut dire "se lier au ténèbres".>>. Je perdis patience: <<Je n'ai pas besoin de comprendre, Kota!>>. Le double se figea un instant, comme gelé par le dernier mot que j'ai prononcé, puis il lança un regard froid: <<Kota? Je ne m'appelle pas ainsi...>> J'ouvris alors grand les yeux, surpris par sa réponse. Mon double continua: <<Mon nom est ...........>>. Lorsque j'ai entendu son nom, j'ai senti une douleur atroce au coeur, comme si une lance m'avait transpercé la poitrine. Pourtant, j'avais rien, j'étais intacte, mais j'avais mal, très mal au coeur
.

Je me suis alors réveillé en sursaut, comme après avoir été plongé dans une illusion cauchemardesque. Je ne sentais plus la douleur. Je respire alors suffisamment pour reprendre mes esprits. C'est alors que je me rendis compte de quelque chose. Ce nom si terrifiant que mon double avait prononcé dans la vision. Je l'avais aussitôt oublié. Je l'avais entendu, clairement, pourtant ma mémoire refusait de s'aventurer dans ce souvenir.

Ne trouvant plus le sommeil, je suis allé prendre l'air. Je traversai les couloirs dans le plus grand silence et sortis dehors. Le doux vent de la nuit caressait mon visage. Cette brise fraîche soulageait même tout mon corps. C'était...reposant.
Mais quelque chose heurta ma curiosité, je pouvais voir la lune, et une silhouette qui se dessinait devant l'astre. C'était une ravissante silhouette qui dansait non loin du domaine. Je m'approchai alors pour mieux la distinguer et je la vis, cette belle jeune fille qui éxucutait des gestes élégants, éclairés par la blancheur du clair de lune. Elle donnait l'impression de briller autant que l'astre nocturne. J'hésitai à m'approcher davantage, et lorsque que l'initiative me vint, la fille disparût, comme évaporée. Tout semblait être un rêve étrange, comme si je m'étais jamais réveillé. Je jettais un dernier coup d'oeil pour tenter de la revoir une fois, mais je ne pouvais constater que le calme de la nuit. Depuis, je suis comme hanté, hanté par "la fille de la lune".

Le lendemain matin, lorsque le village fût éclairé par les premiers rayons de Soleil, je me trouvais sur un terrain d'entraînement. Je n'avais point dormi de la nuit, pourtant, je ne sentais aucune fatigue. Au contraire, je me sentais même très en forme. Ce n'est que vers dix heures et quelques que mon ami Shakku alla me rejoindre. Cela faisait un moment qu'on ne sétait plus vu et pourtant notre première envie a été de nous battre. Finalement c'est Kinoa qui s'interposa un peu plus tard. Elle, Shakku et moi avions pris l'habitude de passer nos journées ici. Cette fois-ci, on avait décidé de prendre une mission à trois. Nous sommes donc parti au quartier général pour en trouver une. Celle que l'on a choisi était une mission simple, il suffisait de neutraliser une bande qui s'amusait à saccager les quartiers du village. Nous sommes donc partis au dernier endroit où ils avaient été vu, le centre-ville.

Seulement, c'est dur de retrouver un groupe de 3 personnes dans une foule aussi grande. Shakku, Kinoa et moi avions donc eu l'idée de se séparer. <<Celui qui les trouve fait un signe.>>. Cétait la consigne pour qu'on puisse se retrouver. Je suis donc passé par les rues commerçantes, interrogeant les passants, les vendeurs, les ninjas et les oiseaux (euh...). Mais je n'apprenais rien de bien intéressant pour ma mission. C'est alors qu'un primeur me dit avoir vu une bande plutôt louche qui se dirigeait vers le quartier Ouest. Je me suis donc dépêché dans cette direction. Lorsque la foule se faisait moins dense, je jetai un petit coup d'oeil pour essayer de repérer Shakku ou Kinoa, quand soudain, je vis une trainée blanche traverser le ciel. Cette trainée venait d'un peu plus loin: c'était le signal !!! Je me suis alors précipité pour m'y rendre. Lorsque j'étais arrivé, Kinoa était déjà sur place, elle affrontait deux de nos cibles. Quand elle me vit arriver elle hurla:

Kinoa: Kota, mais qu'est-ce que tu fous?
Moi: Euh...
Kinoa: Dépèches-toi de rattraper celui qui s'est enfui! Moi je m'occupe de ces deux-là.
Moi: Mais...
Kinoa: Grouilles, putain!
Moi: Ok, ok j'y vais!

C'est ainsi que je me suis retrouvé à courir dans toute la ville pour essayer de rettraper le fugitif. A vrai dire, je courais, mais je ne savais pas ni où chercher ni qui chercher. Je courais juste bêtement.
Mais dans ma course, je l'ai vue, la fille de la veille, dans l'une des rues du village. A ce moment là tout me semblait être ralenti. J'ai croisé son regard. C'était un regard si profond, j'avais l'impression d'être plongé dedans. Ses yeux noirs reflétaient la lumière, les faisant intensément briller. Puis tout commença à reprendre sa vitesse normale, je ne m'étais pas arrêté, je me contentais juste de courir en la regardant. Je m'arrête alors tout à coup, puis me tournait vers elle. Elle me souria...
C'est alors qu'une voix me fît reprendre mes esprits:

Shakku: Kota, ne reste pas planter là! Il est juste là!
Moi: Shakku...Comment ça "il"?
Shakku: Notre cible! Il se trouve juste derrière toi

Je me retournai pour voir ce jeune homme qui tentait de fuir. J'éxécutai alors une série de signes puis crachai une boule de feu de ma bouche. Le type tomba à terre, Shakku se dépêcha alors pour le maintenir au sol. J'ai tourné la tête alors la tête pour voir la fille mais cette dernière avait disparue. Etrange...

C'est ainsi qu'on termina cette mission, on ramena les 3 fugitifs entre les mains de ninjas confirmés. Nous sommes ensuite allés chez moi pour manger quelque chose, et on passa le reste de la journée à nous battre, parler, jouer. C'était ainsi tout les jours. Banal, n'est-ce pas? Mais tout ça allait bientôt changer.

Cette nuit-là encore je l'ai vue, au même endroit, cette fille que j'ai aperçue quelques heures plus tôt, la fille de la lune. Je me demandais pourquoi cette fille m'intriguait autant, mais je n'en avais aucune idée. Elle était spéciale, différente, mystérieuse. Peut-être que gràce à elle j'essayais d'oublier, de fuir la réalité. Et si...et si je m'étais trompé? Depuis le début? Et si...tout ce que je savais jusqu'ici était faux? Mon double m'avait dit que je ne comprenais pas. Mais...Que dois-je comprendre? En y pensant j'ai mal, j'ai l'impression d'être au bord de l'évanouissement. Pourtant, il m'est impossible de trouver le sommeil...

Lorsque l'aube pointa, j'étais en train de boire sagement une tasse de thé. Aujourd'hui encore je n'avais pas su trouver le sommeil, mais cette fois-ci, je ressentais une réelle fatigue. Je me suis quand même trainé jusqu'au terrain d'entrainement pour améliorer mes techniques. Shakku et Kinoa n'étaient pas venus alors je me suis entraîné seul.

La technique que j'essayais de maîtriser depuis des années, "paume de feu", je sentais venir le moment où je pourrais l'utiliser parfaitement. Seulement, elle entraîne de gros risques comme des brûlures importantes et toutes sortes de conneries pas très commodes. Depuis quelques semaines je n'arrêtais pas de m'entraîner à l'éxécuter. Mais à force, je commençais à ressentir des douleurs et des effets secondaires. L'énergie que je consomne pour l'utiliser est vraiment importante, mais j'avais eu la mauvaise idée de m'exercer dans mon étât.

Le premier essai fût minable. Le second aussi. Je me sentais dans un étât de fatigue extrême pourtant je continuais de m'entêter. J'ai rééssayé une troisième fois. Ce fût un échec, pire que les deux essais précédents. N'ayant plus aucune force je m'écroule et mévanouis...

<<Kota? Je ne m'appelle pas ainsi. Mon nom est...>>

J'ouvris les yeux, reprenant doucement mes esprits. Petit à petit je commençais à recouvrer mes 5 sens. J'étais allongé sur un lit inconfortable, usé. Ce lit se trouvait dans une sorte de cabane, habilement aménagé. Je pouvais voir le ciel gràce aux nombreuses brêches sur le plafond. Il faisait nuit. D'ici, je pouvais entendre la cascade. J'ai eu beaucoup de mal à me redresser. Une fois assis, je remarquai les pansements et bandages qui étaient enroulés sur mes mains. J'entends du bruit dehors. Il y a quelqu'un? Je m'appuis alors sur mes bras pour me mettre debout et je marche titubant. Je jette un coup d'oeil et effectivement, il y avait bien quelqu'un. Etait-ce cette personne qui s'était occupée de moi?
Je sortis de la cabane et je m'approchai d'elle. Elle restait debout, fixeant le ciel. Je regardai autour de moi. On se trouvais en hauteur, dans les environs montagneuses de la cascade. Je pouvais voir tout le village d'ici. Derrière moi, se trouvait un gigantesque arbre bleu, immense et large. A son pied était construite la cabane. L'inconnu me demanda:

???: Alors, comment te sens-tu?

C'était une fille, je l'entendais par le son de sa voix. C'était une voix douce et calme, presque innocente. La jeune fille se retourna vers moi. J'ai pu ainsi l'examiner sous le clair de lune. Elle portait un masque blanc dissimulé sous la capuche d'un long manteau gris. Son allure faisait penser à celui d'un shinobi espion. Je n'avais pas su répondre à sa question tant je fûs perdu à ce moment-là.

???: Alors, tu as perdu ta langue?
Moi: Euh...non. Je vais bien.
???: Ca me rassure
Moi: Mais dis-moi, où sommes-nous?
???: Nous sommes chez-moi. Désolé mais c'était le seul endroit où je pouvais t'emmener.

Je regardai alors la cabane une nouvelle fois, puis le grand arbre bleu qui s'imposait juste derrière la maison de bois.

Moi: Tu habites ici?
???: Oui, en quelque sorte. Cet Arbre est comme mon chez moi.
Moi: Dis, que m'est-il arrivé?
???: Tu t'es évanoui. Je t'ai trouvé et ramené ici.

Je suis alors resté silencieux pendant quelques instants. Seuls étaient présents les sons de la nuit. La fille se retourna vers l'horizon et leva la tête, contemplant le ciel une nouvelle fois. Moi je restai immobile, puis, m'approchant d'elle je m'assois à ses côtés. Elle ne semblait pas avoir fait attention à moi, elle ne me voyait pas comme une personne dangeureuse.
<< Merci>> lui dis-je alors, reconnaissant de ce qu'elle avait fait pour moi. Je prévoyais aucune réponse de sa part, et comme je m'y attendais, le silence revint. Je regardais juste devant moi. C'est alors que je vis sa main tenant son masque. Je me suis alors aussitôt touné vers elle et effectivement elle avait découvert son visage. Elle me souria alors, avec un sourire que je saurais reconnaître entre mille. Ce sourire inoubliable qui hanta longtemps mes pensés. Ce sourire si beau, celui de "la fille de la lune". Parce que oui, c'était elle! C'était la fille de la lune!

???: Comment t'appelles-tu, ninja?
Moi: Je m'appelle Kota, Kota Dozaku. Et moi j'aimerais savoir, quel est ton nom?
???: Mon nom, hein? ... Sara, c'est mon nom.
Moi: Sara...

Son nom est Sara. Oui, c'est comme ça qu'elle s'appelait, Sara. Mais ce prénom, il me semblait l'avoir déjà entendu quelque part. Oui, c'était comme si je connaissais cette personne, comme si je la connaissais très bien. Pourtant, je ne lui avais jamais parlé auparavant. La fille de la lune, Sara...

Je me suis tout de suite senti plus confiant, plus proche d'elle. On a alors commencé à discuter elle et moi. J'ai eu ton mon temp pour l'examiner. Sara avait des yeux noirs brillant, et son regard était semblable au ciel étoilé. Ses cheveux, tout aussi noirs, dépassaient de sa capuche en formant de belles mêches bouclées. Sa bouche formait un merveilleux sourire et son allure était élégante. Pour résumé, c'était une très belle jeune fille.
Ainsi, nous avons fait connaissance jusqu'au lever du matin, où je suis retourné chez moi. A ce moment, je ne savais pas encore quoi penser de cette rencontre. Je me doutais un peu que ça allait littéralement changer ma vie...
_________________________________________________________________________________________

([Hors-RP]Yo tout le monde. Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté de message sur ce merveilleux forum. Bon, ça fait un peu le mec qui s'incruste après vous avoir laché (et alors? Où est le problême?Twisted Evil ). Bon, je m'excuse d'être parti comme ça (en plein milieu d'une mission en plus T.T), vraiment...
Mais voilà, je vais essayer de me rattraper. C'est pour ça que j'annonce mon retour!!! MWOUHAHAHAHA ("et merde...").
Bon, vu que je savais pas par où commencer, j'ai décidé de laisser un RP avant tout alors le voilà! Alors il était bien? Question idiote, bien sûr que non... Il est rempli de fautes et n'est pas très captivant, mais vu que je n'ai pas écrit depuis longtemps alors...
Mais évidemment, comme c'est mon RP je vous ordonne de l'aimer!!! Et oui, c'est la vie faut si faire. Sur ce, salut à tout le monde, ceux que je connais, et ceux que je ne connais pas. [/Hors-RP]
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Message par Keiryuu 21/3/2010, 17:37

Une heure. Une heure déjà que cet imbécile, mon cousin Fuusetsu, m'a lâché comme une bouse après m'avoir fait la démonstration de sa technique, là, son espèce de truc qui ressemble à un fouet. Enfoiré... Et moi je m'acharne à essayer de reproduire sa technique. Et je peux vous assurer que c'est pas gagné... Mais j'ai pas le temps de me plaindre, on va manger dans une heure, je dois conclure d'ici là...

...

Mais je le sais que j'y arriverai pas ! Fous-moi donc la paix, et arrête de lire ça me perturbe !


Cela fait donc une heure déjà que, assise par terre, je tends ma main devant moi pour essayer d'englober une petite pierre avec la masse d'eau qui entoure ma main. Mais c'est bien plus délicat que ce que je m'imagine, et vous aussi. Garder l'eau sous forme de sphère c'est déjà un minimum chiant, mais alors déformer la boule pour l'allonger et l'envoyer à plus de 30 centimètres de soi c'est carrément infaisable. Dès que je commence à vouloir étirer la sphère, celle-ci échappe alors à mon contrôle et le "bras" qui en dépasse s'en va arroser la pelouse. Exaspérée par cette suite d'échecs frustrants, je quitte le petit jardin paisible et rejoins ma famille toute entière pour le déjeuner. Presque tous sont présents, oncles et tantes, etc, presque 50 personnes en tout, notamment cet enfoiré de Fuusetsu. Il me regarde du coin de l'oeil, les mains jointes devant son visage, l'air archi-sérieux. Mais à chacun de ses coups d'oeil dans ma direction, je remarque un léger sourire en coin. Il me teste. Mais avant ça, il faut surtout mentionner qu'il m'exaspère. C'est très important pour moi. Une fois à table, j'attends alors patiemment qu'il décide de boire une gorgée d'eau, et ce moment arrivé, je lui fais exploser le contenu de son verre à la figure. Bien fait pour ta pomme, fallait pas m'envoyer chier. Un peu plus tard pendant le repas, un père interpela un de ses fils. A travers le tumulte des voix, je me taisais, écoutant les conversations, et celle-ci retenu mon attention.


-"Dis, tu sais qu'il y'a un examen dans peu de temps ?
-Ha nan tiens, je savais pas. Et bah c'est bon ça. Je vais enfin pouvoir passer au grade supérieur."

Je vous épargne son nom (Akihiko), mais cet énergumène n'est toujours que Genin malgré ses 18 ans, mais surtout, il possède à l'heure actuelle déjà trois affinités, qui sont Suiton, Raiton et Doton, ainsi qu'un très bon Genjutsu. Son niveau de combat est extrêmement élevé pour son grade, et il ne fait aucun doute qu'en allant cet examen il décroche son diplôme sans problème. Il s'agit en réalité d'un des rares talents de notre petit clan. Depuis 2 ans, il passe son temps à s'entraîner sans relâche, c'est donc un modèle de travail et de persévérance. Je lui aurais d'ailleurs bien demandé de m'aider, moi, à m'entraîner... Mais il refuserait sans aucun doute, pourquoi se soucier de moi après tout ? Je tapote donc l'épaule de mon propre père, assis à côté de moi.

-"Oui, qui y'a-t'il, Keiryuu ?
-Et bien, j'ai entendu dire qu'il y'avait un examen dans peu de temps. Pour devenir chuunin, apparement.
-Heu, oui, peut-être, mais tu ne vas pas y aller.
-Quoi ? Mais pourquoi ?
-Et bien voyons, tu remarques bien que tu n'as pas encore le niveau.
-Oui, mais Akihiko, lui il y va !
-Voyons, Keiryuu, tu sais bien que tous les deux vous n'êtes pas du tout au même stade. Il a bien plus d'expérience que toi. Tu es tout juste genin ! Voyons, sois réaliste."

Je ressens une étrange sensation de vulnérabilité, de faiblesse. Je me sens ridicule, et honteuse...

-"Voyons, tu ne va pas tout de même l'empêcher de participer à un évènement aussi important ?"

Je me tourne la tête pour me rendre que ce n'est autre que Fuusetsu qui vient de prononcer ce mots.

-"Peu importe la difficulté, si elle ne s'y essaye pas, elle n'y arrivera jamais. Même si elle échoue, il y aura toujours un apprentissage à la clé. Et puis même, imaginez qu'elle passe."

Il venait de gonfler ma fierté et mon ego assez brutalement.

-"Non, c'est une mauvaise idée, renchérit mon père. Rien que le trajet sera dangereux, ça ne se passe même pas à Gensou, à ce que j'ai entendu.
-Soit. Je l'accompagnerais. J'ai le grade de chuunin, j'ai donc l'autorisation de sortir du village. Je ferais partie avec elle du convoi menant jusqu'au lieu des épreuves.
-... Fuusetsu, tu lui en demandes trop.
-Vous ne croyez pas en elle. Ce n'est pas vous qui étiez si persuadé qu'elle serait l'une des plus puissantes kunoïchis qui soit née dans notre clan.
-C'était il y a 16 ans, bien avant le début de la carrière d'Akihiko... Nous en reparlerons."

Il me regarde alors, un large sourire aux lèvres. Il sait qu'il a gagné, le bougre.

-"En remettant la décision à plus tard je crains qu'elle ne vous fasse lâcher prise avant.
-Oui, oui, c'est d'accord, elle y ira.
-OUAIS !" hurle-je, prenant bien soin de tourner toute l'attention sur moi, en sautant en l'air.



Passé le gros blanc suite à l'extériorisation exacerbée de ma joie, le déjeuner reprend normalement. Je profite alors d'une place libérée à côté de mon cousin pour aller lui parler.


-"Merci pour tout à l'heure, c'était super gentil de m'aider à le convaincre.
-Hun hun... Je serais toi, j'éviterais de me remercier trop vite.
-Pourquoi ?
-Ton père te l'a dit non ? Tu es trop faible, tu n'es pas prête.
-Mais... Tu disais justement le contraire.
-Noooon, surtout pas. En revanche je peux t'aider à t'améliorer, pendant les quelques courtes semaines qu'il reste avant l'examen. Tu risques d'en baver."

Je ne sais que dire. Lui en vouloir de m'avoir donné de tels faux espoirs, ou bien le remercier de m'offrir cette chance inespérée de progresser et de montrer ce dont je suis capable. Difficile de choisir, n'est-ce pas ?

-"Merci", lâche-je finalement.

Alors que je me lève pour regagner place, et attaquer la dernière et plus importante partie du repas, il m'attrape par le poignet et me traîne jusqu'à l'extérieur, sans ménagement.

-"Mais ! Qu'est-ce que tu me fais, là ?
-Si tu veux aborder cet examen sereinement, c'est maintenant qu'il faut s'y mettre."

Tombant à genoux, je joins mes mains à la manière d'une prière, puis, les yeux ronds et grands comme des assiettes, brillants et larmoyants, je lui hurle mon désespoir.

-"Et le desseeeeeeeeeeeert ???"

Il plonge son visage dans ses mains.

-"Ptain, Kei, tu m'exaspères, là.
-Ouiiiiiiiiiin !!! Je sais.
-Tu mangeras après, ce sera ta récompense pour avoir maîtrisé ta première technique.
-Ton fouet ? de SM.
-Bah oui, pauvre cruche. Tu recommences je te laisse tomber comme une vieille chaussette.
-Cool, bah allons-y alors. Aimable garçon.
-Bien. Montre-moi où tu en étais tout à l'heure."

Soit. Je refais donc la même manipulation que tout à l'heure, lui offrant un résultat identique à celui que j'avais obtenu précédemment ; c'est à dire, bah... Rien, quoi. Au risque de me répéter...

-"Hmmm... Ok, je vois ton problème.
-Sérieux ? Au premier coup d'oeil tu vois ça, toi ?
-Oui, bah en même temps avec toi c'est pas difficile de deviner ce qui va pas.
-Bon vas-y, j'ai pas toute ma journée.
-Très bien, comme tu veux... *soupir* Bon, alors tu as du mal, apparemment, à éloigner la masse d'eau que tu contrôles de toi. Je pense que tu pourrais t'aider d'un support, pour commencer.
-Un support ?
-Ouaip. Attends."

Il regarde autour de lui, puis par terre, et finalement bondit vers l'arbre le plus proche, disparaissant à travers le feuillage. Après que j'entende un bruit lourd de craquement, il réapparaît, une branche à la main.

-"Voooooooilà. Ca sera ton support d'entraînement.
-Heu... Tu m'expliques là ? J'ai pas tout tout pigé...
-Si tu n'arrives pas à faire "léviter" l'eau que tu maîtrises, alors tu vas la faire courir à travers un objet, illustra-t'il en arrachant une longue brindille à la grosse branche, qu'il me tendit. Prends la dans ta main, et recommence à allonger la sphère."

Je saisis donc, conformément à ses directives, la petite branche d'environ un mètre. Je tends ensuite mon bras devant moi, et rééxécute l'exercice de tout à l'heure, quand j'étais toute seule. Et là, miracle, l'eau reste autour du bâton, et ce jusqu'au bout, c'est à dire sur environ un mètre. Je m'amuse alors à fendre l'air, comme si j'étais dotée d'un sabre mystique.

Ridicule, je sais.


-"Bon, bah ça a l'air d'aller tout de suite mieux, tu ne trouves pas ? J'avais donc bien raison, une fois de plus.
-Ouais, c'est vrai que c'est cool, là maintenant, mais en combat j'aurais rarement un bâton sous la main. Et puis, c'est pas le but de la technique. Je suis censée faire un fouet, non ?
-Doucement, ma petite, chaque chose en son temps. Bon, comme tu l'as dit, le but c'est que, au final, tu puisses évoluer librement sans ce support. C'est pourquoi on va le rogner, un peu plus au fur et à mesure que tu progresses."

A ces mots, il joint les paroles. Levant sa main en l'air, il l'abat, et le fin filet d'eau qui l'accompagnait tranche net mon bâton de bois, à 15 centimètres du bout. Il me sidère une nouvelle fois, là. Trancher du bois comme du beurre, entouré d'eau qui plus est, avec juste quelques centilitres d'eau sous la main, chapeau. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre... Dur, la vie. Bon, revenons à nos moutons. Il a donc coupé la baguette de bois, et l'eau qui allait avec retourne bien évidemment au sol, je suis incapable de la retenir sur le coup. Maintenant, il m'ordonne de reformer la partie manquante. Je m'y attelle, et réussis sans difficulté, après tout il n'y avait que 15 centimètres à recréer. Je suis pas si nulle que ça quand même...

-"Bien, maintenant, assieds-toi. Bien. Ferme les yeux, et visualise mentalement la technique. Tu y arrives ?
-Oui.
-Imagine-là avec un bâton plus petit de 10 centimètres, mais toujours avec l'eau.
-Ok, c'est bon.
-Maintenant, concentre-toi, reste comme ça, fais abstraction de tout.
-..."

Tchac.

J'ouvre instinctivement les yeux, pour constater que le bâton s'est encore raccourci, mais qu'une partie de mon eau flotte toujours en l'air.

-"T... T'as coupé le bois mais pas l'eau ?
-Non, j'ai bien coupé les deux. Mais tu as maintenu l'eau d'un seul bloc."

Je ne sais plus quoi dire. En réalité je m'étonne.

-"Tu as pigé le truc, il ne te reste plus qu'à perfectionner pour raccourcir, jusqu'à supprimer le bois, et ensuite tu travailleras à rallonger le fouet. Restera la dernière étape, mouvoir le fouet dans l'air, pour attraper des choses, bref apprendre à t'en servir."



Effectivement, le soir venu, après de pénibles heures de perfectionnement, j'arrivais enfin à manier un fouet d'environ un mètre et demi. J'étais crevé, alors que mon cousin, lui, affirmait que toutes les manipulations que j'avais effectuées ne requierrait presque aucune énergie. Je déteste le foutage de gueule... Je me couchai donc, heureuse, d'avoir enfin une corde à mettre à mon arc.
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Message par Yukitutso 22/3/2010, 14:55

Le lendemain je me réveillai aux aurores. Comme je n'étais pas fatigué je decidai d'aller m'entrainer. Je partis donc pour le terrain vague sans même avaler un petit déjeuner. L'air était frais et vivifiant tandis que les rues étaient désertes, pas un chat, le calme plat. Je marchai d'un bond pas vers le terrain d'entrainement quand j'entendis un petit gémissement dans
une ruelle sur ma droite. Je m'arrêttai et écoutai... Rien j'avais du rêver. Je m'apprettai à repartir quand j'entendis une voix.

-Ouyayaï ma tête.
Cette fois c'était certain je n'étais pas la St Jeanne d'Arc et quelqu'un devait être gravement blesser dans cette ruelle !
Je m'approchai à pas de loup quand je fus stopper par une odeur répugnante, une odeur âcre et étouffante, une odeur de sueur, d'urine et d'alcool. Je jetai un coup d'euil rapide et vus un triste spectacle. Des hommes et des femmes nus gisaient
sur le sol, les uns sur les autres innanimés, des bouteilles vides ou cassées trainaient un peu partout et quelques autres détails dont je vous épargnerais la lecture. Dégouté au plus profond de moi même, surtout au plus profond de mon ventre en faite, je vomis les restes de mon dînner par terre et m'enfuis en courant.
Après une longue course je m'arrêtai éssouflé et fis un détour vers les commerces car je mourrais de faim. Après avoir pris un solide petit déjeuner je me remis en route et arrivai rapidement au terrain d'entrainement.


Il devait être huit heure quand je commençai. Je concentrai tout mon chakra dans mes pied et sautai dans l'espèce de petit lac. En équilibre sur l'eau j'assurai et je restai dix bonne minutes ainsi à insulfer du chakra dans la grande mare. Trouvant cela monotone je me baissai lentement et me penchai en avant. En même tant que mes genous entraient en contacte avec l'eau je répartis mon poids comme mon chakra sur toute la surface de mes jambes. Je flottai en ce moment sur l'eau accroupis !
-Ca marche !
Pour le fun je fis le dogeza et à l'instant où mes mains touchèrent l'eau j'eus une idée. Enivré par mon succès, je concentrai mon chakra dans mes mains en diminuant celui des jambes. Je me redressai d'un seul coup en laissant mes main sur le lac et tendis mes jambes vers le ciel.
- Youuuuuuuuuuhouuuuuuuuu !!! Regardez le grand Yukitutso Kobayakama qui fait le poirier sur l'eau et qui emmerde ses parents débiles !!!
Je ne me retenais plus, désireux d'aller encore plus loin je levai une main et...et..et SPLATSH !!!
-Ahahahahaha !
J'étais trempé mais il ne faisait pas froid. Ca faisait longtemps que je ne mettais pas amusé comme ça et je fis une petite pause pour me détendre avant de reprendre. Je me relevai quelques minutes plus tards et concentrai mon chakra.
-Suiton, clonage aqueux !
Deux clones apparurent et nous commençâmes à nous battre. Je leur tins face un petit bout de temps mais à deux contre un je ne faisait pas le poids et, alors que je commençai baissé ma garde l'un me frappa au ventre et je fus projetter à quelques mètres. Je me relevais et sortis mes Ninja Shukos. Après les avoir enfilés je fonçai sur mes clones bras en arrières et à l'instant où je passai entre eux, tendis mes bras à gauche et à droite. Les lames les coupèrent et un flot d'eau tomba par terre.
-Je dois dire que vous êtes plutôt doué. Mais même deux copies parfaites ne valent pas battre l'original !
Après avoir récupéré pendant quelques minutes je recommençai l'entrainement. Je concentrai mon chakra une ou deux secondes puis fis apparaitre cinq clones consistants. J'allai sur l'eau et essayai de marcher mais avec si peu de chakra en réserve c'était beaucoup plus dur. Je restai un petit peu avant de m'effondrer, épuiser.
-Je crois que ça suffit pour ce matin !


Je quittai donc le terrain vague et me dirigeai vers le centre ville. J'entrai dans un petit resto qui avait l'air sympa et commendai des ramens au porc. Ils étaient assez éceurants mais comme j'avais faim je finis mon bol. Après avoir si mal mangé je me dirigeai lentement vers l'agence immobilière où j'avais rendez-vous. Comme je n'était pas préssé je regardai les étalages de poissons, de viandes, de légumes, de babioles et d'antiquités des rues où je passai. C'était surement un jour de marché car il y avait beaucoup de monde. Je finis enfin par arriver au 59 avenue Kyomaro et vis une enseigne :
Agence immobilière des petits sushis.
Drôle de nom, m'enfin si c'était pas cher. J'entrai donc dans le bâtiment et allai au guichet.

-Bonjour madame, j'avais rendez-vous à 14 heure.
-Bonjour mon petit, quel est le nom de ton papa pour que je regarde dans ma liste.
-Pardon ?
-Si tu veux que ton papa puisse aller a son rendez-vous il faut que tu me donne son nom.
M'empourprant de colère et perdant toutes les bonnes manières que je n'avais qu'à moitié apprises et que j'oubliais très facilement je lui répondit.
-Alors ma cocôtte, un moi c'est monsieur Kobayakawa et pas mon petit, capito ? Deux j'ai pris rendez-vous à 14 heure et j'aimerais pouvoir y aller. Trois changer de ton avec moi je détèste votre petite voix crétine et gaga.
Elle parut à la fois étonnée, ulcérée et confuse de ma réponse, et, après avoir jeté un oeuil à sa feuille, elle trouva la force d'articuler le numéro du bureau où j'avais rendez-vous. J'y allai directement sans même lui jeter un regard.
Je passai devant plusieurs portes quand j'aperçus enfin la 38. Je frappai et attendis.

-Entrez.
J'entrai donc puisqu'on m'y invitai et fus tout de suite intimidé par l'allure autoritaire de mon interlocuteur.
*Avec celui-là faut pas que je fasse le guignole*.
-Vous êtes bien Yukitutso Kobayakawa ?
-Oui monsieur.
-Et vous chercher un appartement ?
-Oui, oui.
-Un trois pièces avec une salle de bain, une chambre et une petite cuisine ?
-Exact.
-A mille ryos par mois ?
-C'est ce qu'on m'avait dit.
-Pardon ?
-C'est ce qu'on m'avait dit.
-Vous avez des problèmes de gorges ?
-Nan, nan, je vous assure, tout vas bien.
-Vous êtes sur ?
-Certain.
-Non mais vraiment, parceque ya quelque chose dans votre voix depuis le début de l'entretien.
-Vous êtes sourd ? Puisque je vous dit que ça va !!!Oups, mégat boullette.
-Ahhhh... Je préfère ça ! Ca fait plaisir de voir des jeunes si pleins de vie ! L'avenir du village est entre vos mains !
*Mais qu'est ce que ce mec à fumer ?*
-Merci, alors pour cette appartement ?
-Il est à vous ! Signer là, là et là.
-Comment je paye ?
-Venez ici tout les mois, si vous ne venez pas pour payer c'est nous qui viendrons à vous ! HAHAHA !!!
*Il me fais flipper*
-Merci beaucoup, je peux avoir les clés ?
-Biensûr, les voici ! Et revenez quand vous voulez !
-Oui, oui. *Je me tire d'ici !!!*
Je sortis rapidement et partis en courant, prenant avec moi la fiche de l'appartement. Une fois que je fus sûr d'être bien loin de cet endroit de dingues, je regardai où j'habitai. 105 rue du Shin Tôk, c'est où ça ?
Je me renseignai dans la rue mais personne ne semblait savoir où se trouvait cette drôle de rue. Un peu déprimé, je marchai vers le quartier général. Tout ça pour louer un appartement ? Pfffffff... Mais tandis que je me perdais dans mes pensées moroses un panneau fixé à une maison attira mon attention.
Rue... Shin Tôk.
-OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!
Mon cri attira l'attention des deux-trois passants de ce coin paumé mais je m'en fichait. Je me mis à chanter.
-J'ai ma maison, j'ai ma maison, j'ai ma maison !
Je parcourai en courant la rue et trouvai le 105.
-YOUHOU !
Je regardai rapidement l'étage et le numéro de l'appart' et fonçai dans le escalier.
Quand j'arrivai au bon étage j'infiltrai vite ma clé dans la serrure qui tourna et la porte s'ouvrit.

O...........MON..........DIEU !!!
C'était l'endroit le plus insalube, vieux et poussiereux que j'avais vu de toute ma vie !!!
Les murs étaient rapiécés, le papier-peint arraché, la peinture s'effritait et il y avait un trou qui laissait apparaitre des tuyaux en extrème mauvais état. Les rares meubles étaient défoncés et une couche de poussière de cinq centimètre s'étallait sur tout l'espace. Pour couronner le tout des cafards et insectes en tout genre gigotaient dans la pièce.
Dès que j'entrai je me mis à tousser et à éternuer comme pas possible et m'exclamai:

Mais qu'est ce que c'est que ça encore ?!!
Je n'aurai pas dus ouvrir la bouche car ma quinte de toux et mes éternuements reprirent de plus belle. Je me précipitai vers la fenêtre, écrasant de mes chaussures quelques cafard au passage et voulus aérer. Mauvaise idée...
Dans mon empressement je n'avais pas remarqué que la fenêtre avait perdu ses vices et je me retrouvai avec un battant dans chaque main. Pour ceux qui ne sont pas au courant la formule mathématique est :
vent venant de la fenêtre + porte ouverte = courant d'air.
La poussière se souleva dans les air et je dus sortir de la pièce pour échapper à l'asphixie. Je refermai la porte derrière moi et me rendis compte que j'étais dans le salle de bain. Je nettoyai le miroir pour savoir à quoi je ressemblais. L'horreur. J'étais couvert de poussière et on ne voyait même plus que mes cheveux étaient bleus.

-Gris...Je suis devenu gris...
Voulant me débarbouiller, j'ouvris le robinet qui explosa, laissant s'échapper en grande quantité un liquide marron qui m'aspergea de haut en bas.
-Charmant...
Je regardai l'état de la baignoire, elle était pleine de moisis. Tant pis, ça ne pouvais pas être pire de toute façon. Je montai dedans sans me désabiller car vus l'odeur et la couleur de mes vêtements ça leur feraient plus de bien que de mal.
-Suiton !
Un flot d'eau se déversa sur moi me "lavant" autant que cela m'était possible. Je restai dix bonnes minutes sous l'eau pour me changer les idées et faire partir la mauvaise odeur puis, n'ayant plus beaucoup de chakra, arrêtai la technique.
-Tient, c'est marant, quand je fais mon clonage aqueux je change considérablement la forme de l'eau, mais si elle restait aqueuse ? Il faudra que j'éssaye.
Je sortis de la baignoire et fus heureux de constater que ma douche avait enlever une bonne partie du moisis.Je fis évaporer l'eau pour aller plus vite et remarquai.
-Ca aussi ! Je peux faire un clone solide en eau comme manipuler l'eau liquide alors manipuler la vapeur est surement possible ! Plein de nouvelles possibilitées de techniques s'offrent à moi en résonnant ainsi !
Content de mes trouvailles, je sortis de la salle de bain. Il n'y avait plus de poussière en l'air et celle qui était au sol avait considérablement diminué de volume mais la chambre était toujours dans un piètre état. Je soupirai un grand coup puis me rendis compte que j'étais exténué. Je m'avançai vers le lit près à sombrer dans le doux monde des rêves et sautai dessus tout habiller, déjà à moitié endormi.
CRAC
Le lit s'était cassé en deux, emplissant la pièce d'une quantité monstrueuse de poussière. Je fonçai en dehors de l'appartement et me dirigeai vers l'hôtel où j'avais passé les deux dernières nuits. Après tout, il me restai encore une nuit là bas alors pourquoi ne pas y retourner ?
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Message par Evaline 22/3/2010, 20:39

A la suite de:
https://laplume-rp.1fr1.net/monde-exterieur-f9/region-de-yuukan-rp-t49-140.htm#34323





Après deux jours difficiles de voyage, Gensou était en vue. Voila six mois environ qu'il avait quitté le village caché de la cascade. Enfin de retour chez soi sauf pour Evaline, obligée de faire un petit détour par l'hôpital.

Humm douillet...suis où? Cligne des yeux. Tiens c'est tout blanc! Ouvre les yeux. Effectivement c'était tout blanc. Ce blanc propre et sans âme, comme aseptisé, un blanc d'hôpital quoi. Merde j'ai bien morflé. La jeune femme était couverte de bandage couvrant les cicatrices qu'elle avait reçu. Pas de plâtre mais ses cotes brisées la faisait encore souffrir malgré le traitement des médecins de Gensou. L'avantage avec eux c'est que ça guérissait vite, le désavantage c'est que
l'anesthésie c'était pas leur truc. Peu importe pour Evaline tant qu'il ne restait pas de marque sur son corps. Et pour cela elle avait entière confiance. Un médecin entra dans la chambre, très grand, brun, une barbe de trois jours. Mignon, c'est mon docteur glamour lui...
-Bonjour mademoiselle, comment vous sentez vous? Prendre un air douloureux, bouger difficilement la main. La jeune femme fit glisser ses doigts sur son flanc laissant échapper un petit gémissement.
-Je crois que j'ai mal ici docteur...vous pensez que c'est normal? Le médecin approcha, soulevant les draps et palpa les cotes de la demoiselle qui ne le quittait pas des yeux. La porte s'ouvrit brutalement sur une infirmière gaulée comme un joueur de rugby. Toi je sens que je vais te haïr.
-Docteur, je vais m'occuper d'elle, un genin a avalé un shuriken bâtiment 4 dépêchez vous! bingo je te hais, grosse vache, saleté, pourriture...
-Enlevez vos pattes de la! Evaline repoussa les mains de l'infirmière qui avait pris place de docteur glamour à son chevet. Celle ci se laissa faire sans oublier toutefois de notifier qu'après deux jours à occuper un lit pour les beaux yeux d'un docteur, il était peut être temps de laisser place à des personnes ayant vraiment besoin de soins. Soit. Après s'être relevé, quelques génuflexions, sa démarche chaloupée jusqu'au miroir pour s'y regarder et un étirement lascif au nez de l'infirmière lui montrant LA différence, Evaline quitta l'hôpital et s'engagea dans les rues de Gensou.

Au moins le soleil pointait son nez perçant la brume matinale couvrant le village caché. Eva, déambulait, se dirigeant lentement mais surement vers les quartiers défavorisés. Machinalement elle se rendait à l'établissement dans le quel elle
travaillait, le no-suiton bar. Elle faillit s'arrêter dans une friperie mais se contenta de regarder la vitrine, dépitée, après n'avoir entendu aucun tintement malgré l'insistance avec laquelle elle avait secoué son porte monnaie. Un haussement d'épaule et elle repris sa route, naviguant entre les passants, avisant l'excitation apparente de jeunes shinobis qui papotaient au coin des rues, mais ne pensant qu'à la tenue qu'elle aller pouvoir enfiler sous peu pour remplacer ce qu'elle avait sur le dos. Ben oui 6 mois avec seulement deux changes, et avec l'entrainement reçu tout ne tenait plus qu'a un fil.
Alors le reste pouvait attendre. De toute façon la serveuse du no-suiton bar finirait par être au courant de tout ce qui s'était passé en ville pendant son absence. C'est l'avantage des quartiers glauques et des ambiances sombres d'un bar, ça discute, chuchote et papote. D'autant plus lorsque le service est fait par une beauté fatale apte a vous ensorceler au premier comme au second degrés. Et exponentiellement quand le second degrés vous force à consommer encore et encore du houblon ou du saké au goût et à l'origine douteuse.
-EVA! Les cris de joies des alcoolos notoires, piliers habituels, du pervers qui lui avait servi à retrouver le niveau de genin après qu'elle eut abandonné l'académie... et même (surtout?) du patron qui avait du perdre la moitié de son chiffre d'affaire pendant son absence...presque de quoi laisser couler une larme, y a du bon à rentrer chez soi de temps en temps. Elle se faufila entre les habituelles mains baladeuse allant claquer une bise sonore à ceux qu'elle connaissait le plus avant de grimper 4 à 4 l'escalier en bois branlant qui menait à l'étage et à sa chambre personnelle. La porte jamais fermée à clef s'ouvrit dans le léger grincement qu'elle connaissait par cœur. 5 ans que le patron promettait de mettre un peu d'huile, ça pouvait encore attendre. Un rapide coup d'œil lui confirma que rien n'avait bougé, de toute façon il n'y avait pas grand chose à prendre ici. Des rideaux bordeaux tamisaient la lumière du jour provenant de l'unique fenêtre de la petite chambre qu'elle occupait. Une armoire simple contenait son plus grand trésor: une multitude d'habits divers et variés avec une nette préférence pour les chemises masculines, tiens l'était auquel celle la?, les teeshirts moulants, les
jupes courtes et les bas qui les accompagnaient. Les seuls autres meubles était une commode avec un miroir, c'est mignon ils ont arrosé les fleurs, ainsi que bien entendu son lit deux places au matelas si confortable appelant tant au....sommeil. La jeune femme s'allongea serrant contre elle son énorme peluche tortue et s'endormit aussitôt. La fatigue
accumulée la rattrapait. Les soins au chakra ne faisaient pas tout.

C'est un tour d'horloge entier plus tard qu' Evaline se réveilla au son de légers coups porté contre sa fenêtre. Un de ces oiseau de malheur aux plumes noirs de nuit avec cette constante lueur d'intelligence malsaine dans leurs petits yeux vicieux. Un corbeau quoi. Qu'est ce qu'il fou la cui la? -pssst barre toi je roupille! Le corbeau continuait à taper du bec contre le carreau, puis s'arrêta pour la regarder, la fixer plutôt, attendant une réaction.
-c'est bon j' me débarbouille...j'ai bien compris que ton maitre peut pas se passer de moi... La ninja se frotta les yeux et s'installa à sa commode pour se recoiffer après avoir tiré la langue au volatile. Un coup de brosse pour démêler les cheveux, du mascara pour allonger les cils et souligner le vert profond de ses yeux.
-dis moi corbeau si mon plumage te convient. Elle choisit sciemment de s'habiller sans pudeur devant l'oiseau, souriant à l'idée que l'aveugle puisse la distinguer par les yeux du volatiles. Je vais lui en mettre plein les yeux...tiens faudrait que je lui sorte celle la! Elle choisit une robe fendue pourpre, rappelant ses mèches prunes et des chaussures de ville à talon qu'elle ne mettait qu'en de rares occasions du fait de leur coté peu pratique. Après tout il ne la demandait surement pas pour un entrainement vu l'état dans lequel elle était arrivé a Gensou. Il lui faudrait encore une ou deux journées de repos avant de reprendre une activité physique normale pour éviter de rouvrir ses blessures. Et c'est tranquillement qu'elle suivit le patient volatile vers la grande demeure des Hykao. Aux alentour de 20 heures elle arriva devant la porte principale.
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Message par Yukitutso 24/3/2010, 15:36

Un magnifique nuage de chantilly flottait dans les airs et je m'arrettai quelques secondes pour l'observer. Je me remis en route rapidement car je devait aller battre les vaches pour une bonne crême fouaitée. Je traversai les barres de chocolats et rallai contre ces HLMs qui m'empêchaient d'avoir une belle vue sur la prairie en sucre glace. Ohhhhhh... Mais que vois-je ?
Une merringue géante ! C'est vraiment trop tentant, tant pis pour la crême ! Je dévorai ma merringue quand tout à coup l'univrêve, euh non ! L'univers devint noir et mes parents apparurent. Nan ! Pas vous ! Yukitutso viens par ici... Nan ! Au secour !!! A l'aide !
Nous ne voulons que ton bien... Allez vous-en ! Menteurs ! Traitre !!! Mon petit Yuki, APPROCHE !!!



AAAAAAAAAAAAAAAA !!!
-Un cauchemar, c'était un cauchemar...
Je sortis de mon lit et m'observai dans la glace. J'étais en sueur, mes cheveux collaient à mon front et ils avaient pris une teinte bleu nuit. Je pris une douche express' et m'habillai, aujourd'hui je voulais m'entrainer comme un forcené.
Après m'être habiller, je descendis et pris un rapide petit déjeuner. Je sortis aussitôt le repas fini et me dirigeai vers le terrain vague. Il était désert, comme toujours, mais cela m'enchantais. Je m'installai près du petit lac et en fis sortir une grosse quantité d'eau.

-Il faudrait que j'arrive à lui donner une forme adéquate.
Je lui insulfai du chakra et lui donnai une forme d'épée puis l'abatie sur un arbre. L' "épée" se brisa et l'eau tomba par terre.
Je la fis resurgir du sol et lui donnai la forme d'une bulle. Je la lançai contre l'arbre mais elle explosa. Je trouvai l'idée bonne et recommençai mais cette fois, au lieux de la lancer, je me mis à côté de l'arbre et concentrai mon chakra sur les contours de la bulle. Je la rendis solide et élastique puis la plaquai contre l'arbre et la poussai. Elle le traversa totalement sans exploser et je pris ça pour une réussite partielle.
Je refis ma bulle encore une fois et essayai d'emprisonner un kunaï dedans. Le kunaï dans la bulle, je la secouai pour voir si elle se ferait transpercer mais elle tint bon. Je pris un kunaï et éssayai moi-même de la faire exploser sans plus de succès. J'avais réussis !
Je venais de créer la technique de la prison aqueuse !
Comme je n'avais casiment pas utilisé de chakra, je m'éssayai à autre chose. Je voulais créer une technique très offensive qui me permettrai d'attaquer l'adversaire à distance. Je pris une très grande quantité d'eau dans le petit lac, environ cinq baignoires pleines, et commençai à la manipuler. C'était dur de garder le contrôle quand le liquide abbondait ainsi, mais je m'étais toujours bien débrouiller en maitrise du chakra et je réussissis à la faire voltiger comme je le voulais.
Ayant une idée, je concentrai mon chakra dans mes mains puis le fis passé à distance dans l'eau. J'avais maintenant une bien meilleure emprise sur l'eau mais je sentais également qu'elle était plus dense et plus puissante. Je fis de petits mouvements de translations, puis de moyens et enfin des grands. Je fis passé l'eau derrière moi et la projettai de toutes mes forces vers l'avant. Elle fusa dans l'air et défonça l'arbre. Le tronc fut cassé net, à dix centimètre des racines alors qu'il devait faire cinquante centimètres de diamètre. Je fus sidéré un instant par mon exploit, puis la fatigue fus la plus forte et je m'évanouis.

Quand je me réveillai il devait être treize heures et je mourrais de faim. Je me dirigeai vers les comerces et m'engoufrai dans le premier établissement d'où sortait une odeur de nourriture. La tête tranchée, brrrrrrrrrrr...
De quoi vous faire froid dans le dos. Je m'assis à une table et commandai des sushis. Pendant l'attente, je jouais avec mes doigts pour tuer le temps quand j'entendis .

-Rôôôô... Ce que je peut être impatient d'être à l'exam' ! Cette année je compte le réussir haut la main.
C'était une voix d'homme, pas d'étudiant à l'académie. Je me retournai et vus qu'il avait un bandeau. Il ne parlait donc pas de l'examen pour devenir genin. Intrigué, j'écoutai attentivement la suite.
-Tu parle ! La dernière fois je l'ai raté de peu. Cette fois-ci je me suis entrainer toutes l'année comme un malade, je suis beaucoup plus fort que la dernière fois. J'arrive à soulever une charette pleine de marchandises !
-Et moi donc ! A coup sûr je peux porter un cheval dans chaque mains !
C'était deux énormes colosses qui n'avaient vraiment pas l'air très intelligents. Il avaient des bras gros comme des cuisses et étaient immenses. Bref, des gars tout en finnesse. Je m'approchai d'eux doucement et leur demanda timidement:-Pardon messieurs, pourrais-je savoir s'il-vous plait de quel examen vous parlez avec tant de passion ?
-De l'exam' chunin petit.
L'examen chunin... Incroyable c'était exactement ce qu'il me fallait avec mes nouvelles techniques ! Je veux y participer !
-Et, comment fait-on pour y participer ?
-AHAHAHAHAHAHAHA.
-Qui y a-t-il de si drôle ?
-Retourne jouer à la crèche petit, c'est vraiment pas un endroit pour toi !
-QUOI ?!!
-T'a bien entendus le mioche, tu te ferais écraser comme ue mouche là bas !
-Et vous alors, avec votre cervelle de moineau vous allez devoir payer quelqun pour remplir le formulaire d'inscription !
-Retire ce que t'a dis ou je t'écrase !
-Ah ouai ? Vous deux contre moi dehors, tout de suite sur le terrain vague !
-On vas t'éclater !
Nous sortîmes tout les trois et nous dirigeâmes vers l'endroit où je m'étais entrainer ce matin.


Une fois arriver, nous prîmes position. J'étais juste à côté de l'eau tandis qu'eux étaient près de arbres.

-C'est parti !!!
Ces mots dis, je reculai dans l'eau et, plaquant mes mains à sa surface, y insulfai une grande quantité de chakra. Ils étaient entrain de me foncer dessus et l'un avait même sorti une massue. Ils se raprochaient dangeureusement, vingt mètres, dix mètres, cinq mètre, deux m...
-La déferlante d'eau !!!
Après ce temps de recharge, la quatité de chakra utilisé, le contact physique avec l'eau et la proximité de l'attaque, je ne vous dit pas à quel point elle fut dévastatrice. Ils se la prirent de plein fouet, complètement emporté par le courant dévastateur, ils furent expulsé jusqu'aux arbres où ils s'arrêtèrent brutalement, freiner dans leur course par un tronc.
Ils était K.O. et je ne pris pas le temps d'aller leur faire deux trois farces douteuses pendant leur someil car cette histoire d'examen chunin me préoccupais et je voulais aller chercher des informations au quartier général. Lorsque j'arrivai la bas, je m'arrêttai quelques seconde devant le magnifique panorama qui s'offrait à moi :
Les énormes chutes d'eau formaient un somptueux arc-en-ciel, les habitants ressemblaient à des fourmis et leur maisons étaienent minuscules ! Au loin, je voyais les grandes étendues vertes coupées par la rivière et tout là bas c'était surement les grandes montagnes enneigées de Yuukan. Je serais bien rester plus longtemps à regarder mais j'étais tellement presser d'en savoir plus sur ce fameux exam' que j'entrai dans l'imposante batisse. Je me dirigeai vers un guichet d'information et fis la queue une minutes ou deux. Quand se fut à mon tour, je m'avançai et demandai poliment.

-Bonjour, j'ai entendu dire que des examens chunin étaient organisé prochainement et je souhaiterais obtenir de plus amples informations.
-Les examens chunin, oui, oui... Voilà !


Prospectus a écrit:
EXAMEN CHUNIN

La date que annoncée est le 18 AVRIL.

Vous avez jusqu'à cette date pour vous rendre sur le lieu des épreuves et vous inscrire. Mais quel est-il ce lieu, où ça se passe, qui sont les examinateurs ? Vous vous posez sans doute tout un tas de questions, je tâcherais de réunir les informations principales ici.


  • Examinateurs :
    Jackie Takahara (suppléant : Hisoka Kaneda)
    Kezashi Hykao
    Hayamaru Daihoshi


  • Lieu des épreuves :

    L'examen se déroule dans les montagnes enneigées, au nord de Yuukan, et a pour base la petite ville de Bazaka. Les trois villages ont payé le logement de leur ressortissants, des hôtels dans lesquels vivront pendant les quelques jours des épreuves les genins venus de tout Yuukan. Chaque village habite une zone qui se situe à un endroit différent de la ville, les plus éloignés possible, ce pour éviter tout risque de dérapage.

    Les examinateurs en chef et leurs subordonnés sont, quand à eux, logés dans le centre-ville. Le bureau des inscriptions se situe dans le quartier riche de la ville.

    Bazaka est une ville minière située aux pieds des montagnes Fuji à égale distance de Chikara et de Gensou. Historiquement, Bazaka n'était qu'un simple camp de mineur exploitant les richesses de la roche, le fer et le cuivre. Après la découverte d'un gisement de diamant, le campement s'est développé de manière fulgurante. Des familles entières ont immigré à Bazaka pour faire fortune. Pour une population initiale de 50 à 75 ouvriers, le village abritait à présent 500 hommes et femmes.

    L'exploitation des diamants attira les marchants de tout le continent. Chaque semaine, un nouveau lapidaire ouvrait un commerce. Cette expansion rapide permit au village de développer dans un second temps, la transformation des matières premières comme le fer. Autour des mines, des forges et des fonderies se multiplièrent, produisant de grande quantité d'arme en tout genre.
    Le petit marché du village devint le carrefour commercial d'une ville florissante et prospère.

    Cependant, la chance ne frappait pas à toutes les portes. Face à une concurrence rude et acharnée, de nombreux commerces mirent la clé sous la porte pour laisser place à de nouveau négociateur. Ces familles devenu pauvres, migraient vers la périphérie de la ville pour s'occuper d'une ferme d'élevage ou cultiver le blé, l'orge ou l'avoine.

    Plan de la ville :
    Spoiler:


-Merci beaucoup ! C'est parfait !
Sur ce, je m'en allai heureux de ma découverte et des nouvelles informations que j'avais reçu. J'étais plutôt content quand un détail me frappa, le voyage ! Il fallait à tout prix que je trouve quelqun voulant bien m'accompagné car les genins n'avaient pas le droit de sortir seuls du village. Je retournai donc au quatier général et allai voir la même personne.[/i]
-Encore toi ! Qui y a-t-il cette fois ?
-Je suis vraiment désolé, le problème c'est que je ne suis que genin et que je n'ai pas le droit de sortir du village...
-Et que tu voudrais aller à Bazaka, j'ai compris.
-Oui, c'est ça. Savez-vous où je pourrais trouver un jonin ou chunin capable de m'accompagner.
-Capable de t'accompagner, partout, mais qui veuille bien t'acompagner c'est beaucoup plus dur à trouver.
-Vous ne voyer vraiment pas ?
-Hmmm... Au temple peut-être, un senei pourrait s'en charger mais il faudra que tu devienne son élève.
-Ca me va ! De toute façon je progresserai plus vite avec un maitre.
-Dans ce cas, va au temple et fait ta demande, on te trouvera surement quelqun.
-C'est ce que je vais faire, merci beaucoup !
Je sortis de Q.G. en courrant et allai au temple.


Le temple était l'un des plus beaux batiments de Gensou. Majestueux et magnifique à la fois, il est l'endroit par excellence pour apprendre une technique ou trouver un sensei. Malheureusement détruit lors des grandes guerres ninja il fus reconstruit à la fin de celles-ci. Depuis il a été remis à neuf plusieurs fois et même repeint en jaune. Ce dernier changement avait créer une polémique il y a dix ans car les personnes les plus concervatrices de Gensou considéraient cela comme un blasphème. L'une des particularité de ce temple est qu'il est construit sur l'eau. Il faut donc payer des moines passeurs ou être un shinobi pour y pénétrer.

Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 12 Japon-10


Je marchai sur l'eau jusqu'au temple et en fis le tour pour trouver l'entrée où fus arrêter par deux moines.

-Armes interdites dans l'enceintes du temple, si vous voulez entrer il va falloir que vous nous les confier.
Je lui donnai donc mes Ninjas Shukos et mon étuit à kunaï puis pénétrai dans le temple. On me demanda d'enlever mes chaussure et de ne pas faire de bruit. Après m'être déchaussé, j'allai à une sorte d'acceuil où un moine était assis et lisait.
-Bonjour monsieur.
Il releva la tête mais ne me répondit pas. Mal à l'aise je continuai.
-Savez vous où je pourrais trouver un sensei capable de m'emmener à Bazaka pour participer au...
Coupant net mes explications, il me tendis un petit formulaire d'inscription.

Formulaire d'inscription

Nom: Kobayakawa
Prénom: Yukitutso
Age: 13 ans
Affinité: Suiton
Grade: Genin
Motivation: Devenir plus fort et augmenter en grade.
Commentaire personnel: Recherche un sensei patient, pas trop sévère, qui puisse m'aider et m'apprendre en Suiton et qui veuille bien m'accompagné jusqu'à Bazaka.
Signature: Gensou, village caché de la cascade [RP] - Page 12 Yuki10

Après lui avoir rendu le papier et repri mes chaussures et mes armes, je rentrai chez moi. Je n'avais pas encore vu la cuisine qui était beaucoup plus déteriorée que les deux autres pièces et c'est avec résignation que je me mis à mettre un peu d'ordre la dedans. J'allai dans la chambre et commençai par enlever et tasser dans un coin tous les meubles, objets et carpettes en trop mauvais état, puis les jettai à la fenêtre, ou ce qui en restai. Une fois cela fait je me rendis compte qu'il ne restait plus rien dans la pièce.
-Pffffff... Va falloir tout racheter.
Voulant nettoyer de fond en comble toute la poussière je créai une masse importante d'eau et fis la technique de la prison aqueuse, apprise ce matin. Je fis passer la bulle sur toute la pièce, de long, en large et en travers. Elle traversait les murs, le plafond et le sol mais la poussière, elle, restait enfermée. Une fois qu'il n'y eut plus un gramme de cette rakaï poussièreuse, j'arrachai le papier-peint qui tombait en lambeaux et le jettai lui aussi par la fenêtre. La pièce était vide de tout objet, entièrement nue, mais au moins, elle était propre. J'entrai dans la salle de bain et fus heureux de constater que les dégats étaient beaucoup moins considérables. Après avoir enlever toute la poussière grâce à ma technique, je fis circuler de l'eau dans la bouche d'évier et dans les canalisations. Je revissai le robinet qui avait explosé hier et enclenchai délicatement le mécanisme fragile. L'eau coula, d'abord d'une couleur marron assez étrange, puis s'éclaircissant doucement jusqu'a devenir complètement transparente. Je goûtai septique, c'était bien de l'eau ! J'avais réussi à nettoyer les canalisations ! Je fis pareil avec la baignoire. Même si l'eau ne s'écoulai pas très vite, je pus lui rendre sa couleur normale comme avec le lavabo. Restaient les toilettes...
Je passe sous silence les quelques heures qui suivirent car les raconter risquerait de choquer les plus jeunes mais toujours est-t-il qu'à minuit j'était lavé, nourri, les toilettes étaient propres et je dormai sur un tatami de qualité inférieur en promo qui me convenait très bien.
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Message par Izaya Kiddo 25/3/2010, 00:35

Tel un prédateur chassant sa proie, tel le roi des félins qui, sans pitié aucune, s'apprêtait à fondre sur sa future victime, encore ignorante du funeste destin que la nature lui avait réservé, Izaya éventra sa prise, exposant à l'air libre les entrailles de son frigo.
L'aube n'allait pas tarder, et déjà les rares commerçants que l'on pouvait trouver dans le coin s'activaient, décrivant des allés et venus incessants sous le regard absent d'Izaya. Sirotant tranquillement un thé glacé, appuyée contre le cadre de sa fenêtre, elle tentait de mettre au clair l'emploi du temps de la journée, chose qui relevait de l'exploit vu l'heure, elle n'était pas du genre matinale.
Une légère altercation la tira de ses pensées, deux chariots de commerçants s'étaient heurtés, répandant sur le sol le précieux contenu. Un regard noir vers ces derniers et elle s'écarta de la fenêtre.
Beaucoup de bruit pour rien et un réveil prématuré, la journée commençait sur les chapeaux de roues. Elle se dirigea vers sa chambre, traversant le salon, distraite, mais son attention fut retenu par un détail, le canapé. Le canapé qui servait actuellement de lit à son père, ce dernier était affalé dessus, ventre à l'air, bouche ouverte, les quelques cadavres de bouteilles témoignaient d'une soirée bien arrosée entre associés, mais ce comportement n'en était pas plus excusable pour autant. La tentation était trop grande, mettant de coté ses humeurs matinales la genin s'approcha de de l'ivrogne, discrètement, furtivement, portant lentement sa main vers une bouteille à peine entamée, il ne fallait surtout pas se précipiter, il s'agissait de jouer finement. La bouteille était en position, il ne manquait plus qu'à -
« Tu es bien matinale. »
La voix venait bien du déchet sur le canapé, une prochaine fois peut être.
« Les équipes sont faites, aujourd'hui ... C'est le “ grand jour ”. Une pointe de sarcasme, elle se laissa tomber sur le canapé que son père venait de dégager.
- Ma petite fille devient grande ... Elle repoussa la tentative de câlin dégoulinant d'amour de la main, las.
- Et toi? Lâchant l'affaire il se releva tout en s'étirant bruyamment.
- Bwarf ... Pas grand chose. Sois sympa avec tes nouveaux copains. »
Il prit alors le thé glacé de sa fille et s'en alla, envoyant un baisé de la main à sa progéniture. Elle resta seule dans le salon, ruminant. Les premiers rayons du soleil pointaient dans l'appartement, que faire jusqu'à treize heures ...

Problème d'administration et compagnie. La paperasse, rien de plus cool pour se mettre dans le bain. La matinée était passée plutôt rapidement finalement contre toute attente, tant mieux. Une fois ces obligations administratives mises de coté, Izaya se dirigea vers le toit de l'académie. L'endroit était fermé au public d'habitude, mais bon, NINJA !
Le soleil tapait fort, trop fort à son goût. Et cette chaleur emmagasinée par ses cheveux noirs se transmettait peu à peu à son cerveau, réduisant à néant le semblant de clarté qui y séjournait.
Appuyée contre le muret elle observait de nouveau la rue et ses passants. Au bout de quelques minutes seulement quelqu'un s'arrêta devant la battisse, un brun à première vu, c'était tout ce qu'elle pouvait distinguer de là où elle était de toute façon et ... Oh mon dieu, verts, ses cheveux étaient verts. Un fan de Gensou? Les deux parlèrent un instant avant de se faire rejoindre par une troisième personne, des cheveux blancs cette fois, sentant qu'il était temps d'entrer en jeu, elle s'en alla, se dirigeant vers le groupe.

Sa main se posa sur l'épaule du jeune inconscient, franchement, s'adonner à ce genre de trucs à deux pas d'un poste de police, la jeunesse était perdue.
« Tu veux de l'aide peut être? Toison verte se retourna, le eyes contact était établi, un instant de flottement et il lui répondit.
- Justement je - Le vieux lui coupa la parole, ignorant simplement le jeune dépravé. Sa voix enfantine lui avait mit la puce à l'oreil, il s'attendait à des gamins d'un tout autre gabari, c'était des bleus qu'on lui avait refilé ... Non?
- Vous êtes les ... Hm. Troublé il s'excusa, il sorti ensuite une feuille froissée de la poche intérieur de son manteau, le vieil homme réajusta ses lunettes et parcouru le texte des yeux avant de s'adresser au type aux cheveux verts. Genin? C'est bien vous les Genin?
- Non, on admire l'architecture. Aaaah, que d'esprit. La suite promettait. Mais c'était le brun assis sur le banc qui avait répondu, ce dernier se leva et s'approcha du groupe avant de reprendre.
- Vous êtes le ... Chef d'équipe? Non, décidément il ne s'y ferrai jamais.
- Oui, c'est bien ça. »
C'est vrai qu'il ne donnait pas l'impression d'être un ninja, bien loin de la même. Grand, mince et élancé il avoisinait les deux mètres à vrai dire, mais son large imperméable noir faussait sa silhouette, le rendant bien plus massif qu'il ne l'était. Son teint était d'une blancheur presque maladive, ce détail couplé à son air perdu ou même inquiet donnait au personnage une aura assez étrange. Coté faciès il avait des traits durs marqués par le temps, sa barbe fournie coupée au couteau n'adoucissait pas cette image et ses cheveux vaguement tirés en arrière lui donnait véritablement un air négligé. Il devait être proche des quarante ans, mais on lui donnait plutôt la cinquantaine. Il se tourna vers l'autre garçon.
« Tu es aussi un membre de l'équipe ou tu es là pour affaire?
- Hey, les deux.
- Je vois ... Bon, je suis Ernest Mihailov, Jûnin et chef de l'équipe onze qui est ... Au complet. »
Izaya venait d'arriver, le type aux cheveux verts semblait avoir les cheveux encore plus fluo à cette distance, à moins que ce ne soit à cause du soleil ... Qu'importe. L'autre était plus normal, en apparence du moins. Elle salua brièvement ses " camarades " d'un geste de la tête et il reprit.
« Booon ... Le passage de grade est pour bientôt. En attendant, vous allez être ... N°1, N°2 et N°3. Joignant le geste à la parole il désigna le shooté, le sale gosse et la naine. Non, le premier qui se plein je le vire. Je retiendrai vos noms qu'à partir du moment ou vous vous serez distingué lors de ces épreuves ... Ou encore si vous réussissez l'exercice suivant. Vous allez ... P'tit coup de suspense? Oui et non, il cherchait simplement la marche à suivre dans ce genre de situation et ... C'était pas simple.
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Message par Haoru Naku 25/3/2010, 20:24

Un homme s’était approché. Cheveux blancs. En fait, il avait même posé l’une de ses mains sur l’épaule de cheveux verts. Pas très classe. Mais la seule chose qui vint à l’esprit d’Haoru, fut que cheveux verts était foutu. Ce mec devait être un flic qui allait coffrer le dealer. Et là, en bon truand qui se respecte, une petite réaction violente juste après le mythique « AIFBIHAïE ! Bouge plus, t’es cuit ! » Mais … non. Ce fut tout autre chose. Deux trois trucs, et, entre autre un : « Oui, c’est bien ça » qui répondait à un « vous êtes le chef d’équipe ? » Dommage.
Ah, et là Haoru vient d’apprendre que l’adolescent qui se trouvait à ses cotés était, en fait, un coéquipier. Voyons le bon coté des choses. Avec un drogué, on peut apprendre plein de trucs. Ou pas.
Oh et … merde. Non, pas ça … faut vraiment être un salaud pour appeler son gosse Ernest. Pauvre vieil homme, sa vie a dû être un véritable calvaire. Blanc comme un cachet d’aspirine – cela semblait être son teint naturel – le professeur continua quelques secondes de plus son monologue jusqu’à ce que la personne tant attendue ne se ramène. Qu’elle soit normale, qu’elle soit normale, qu’elle soit normaaaaaaa … Quoi ? La silhouette … c’était bien elle. Bon, de loin, ça semble normal qu’une personne soit petite. Avec la perspective et tout le tralala … Mais là … non. De loin comme de près, la jeune fille était vraiment minuscule. Anormalement petite. Faire équipe avec un Junkie, un vieux sénile, et une gamine de 10 ans. Wouhou, tout ça n’annonçait que du bon.
Bref, la jeune fille habillée de noir était, certes, aussi grande que l’index d’Haoru, mais elle était polie. C’était déjà ça. Notre brun, qui avait également reçu un minimum d’éducation, répondit au salut par un signe de main, tandis que le dernier Genin, lu, regardait les nuages qui lentement mais surement, défilaient dans le ciel.

Blablabla, épreuve chunin dans quelques temps – évidemment, on ne sera jamais prêts – mais d’abord, un petit test.

- « Vous allez … Bon. On pourrait faire comme tout le monde et jouer avec des clochettes. Mais sincèrement, ça me fait chier.
- Tant mieux, tu ne fais rien, et tout le monde rentre chez lui avec …
- … Un joint entre les lèvres. »
Se faire couper la parole, Haoru n’appréciait pas trop.
- Non. On va faire une épreuve … disons, un peu plus marrante. Et je vous expliquerais sur le chemin qui va nous mener aux terrains d’entraînements qui ne se trouvent qu’à quelques pas d’ici. »

Les trois genin arboraient tous une gueule de : Putain, mais qu’est-ce que je fous là … ? Pourtant, tous suivirent leur nouveau maître.
Et en effet, le trajet ne dura qu’exactement 5 minutes et 34 secondes.

- « Bon. Le dernier debout aura mon mérite. Le premier étalé par terre comme un moins que rien, sera roué de coups de pieds. Et sera l’esclave de ses coéquipiers. Pas de moi, vu que sur ce plan, vous l’êtes déjà tous. Maintenant, tapez vous dessus comme des grands. Armes autorisées, Jutsus autorisés. Evitez de vous tuer, tout de même, c’est chiant à remplir la paperasse sur les accidents au sein du village. »

Et voilà. Maintenant démerde toi.

Les trois Genins se mirent en garde. Cheveux verts dégaina un poignard en argent. Finalement, il était sorti de son rêve. Naine, elle, empoigna … de fins couteaux. Un dans chaque main. Haoru, lui … mais merde quoi. Pourquoi ont-ils tous des petites lames ? Pas de barbare avec une masse dans l’équipe ? Pas d’archer ? Pas de bretteur ? Haoru a bien un Katana, mais il préfère ses deux poignards. Le katana c’est pour les grandes occasions. Bon et bien, ça sera donc une fight avec des couteaux, des dagues, et des poignards.
Les trois Genin se jugeaient du regard. Tête de pelouse offrit un léger sourire à Sale mioche, qui se contenta de bondir.
Bien sûr qu’ils allaient attaquer la jeune femme. Pourtant, ce n’était pas réellement contre elle, mais plutôt car une fille, ça a l’habitude d’être esclave de quelqu’un. Femme, va chercher mes chaussons, une bière, et le journal. Vous voyez le truc non ? C’est surement à elle que le statut de sous-être sera le moins chiant à porter.
Donc, Haoru bondit et fendit l’air de sa lame en l’abattant sur l’épaule de la genin. Qui avait évité d’un pas sur le coté et qui, juste après, tentait de planter son couteau dans le bras tendu d’Haoru. L’attaque manqua de peu, et alla même jusqu’à lui déchirer sa manche.
Mais, pourquoi il attaque pas l’autre ?
Ce fut bien par bêtise que les deux « coéquipiers » jetèrent un œil vers la position supposée du junkie au lieu de s’écarter l’un de l’autre. En fait, ils ont eu raison.

Trois parchemins explosèrent derrière eux.

- « Kami no Iki »

Le souffle de l’explosion arriva jusqu’à eux, poussé par le vent qu’avait soufflé Crinière d’herbe. Bwarf, félon qu’il était, Cheveux fluos avait eu Haoru comme un bleu. Ou alors celui-ci avait mal interprété le sourire. Bref, le vent brûlant qu’avait dégagé l’explosion n’eut pas le temps d’avaler les Genins qui s’étaient hâté en dehors de la zone dangereuse, ah, le bras gauche de l’abruti brun, long à la détente, avait rougît sous la chaleur. Bon. L’autre commence sérieusement, on va donc s’y mettre. Naine et sale mioche avait pensé la même chose.
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Message par Kezashi 26/3/2010, 13:04

Dès leur arrivée à Gensou, l'équipe médicale du village avait pris en charge la jeune femme et après un rapide examen, ils les avaient informés que son état n'était pas inquiétant. Chaki et Kezashi décidèrent donc de regagner sereinement la demeure du clan Hykao.

L'entrée principale du domaine était représentée par une arche de rosiers aux fleurs blanches et rouges harmonieusement mariés et taillés. De chaque coté, de grands murs de thuyas hauts de deux mètres entouraient la propriété. Délimitée par deux rangés de sapins gorgés de cônes matures, une allée de terre brune menait à une petite cour ensoleillée. En son centre, surplombant un large bassin, deux statues de femme vêtue d'un linge simple déversait de leur jarre un léger filet d'eau. Tel un rituel, chacun des deux hommes recueillit au creux de sa main un peu d'eau fraîche et la porta délicatement à sa bouche après l'avoir présenté aux deux matrones. Tous deux s'assirent sur le rebord en pierre de la fontaine. Pendant un instant, ils ne se dirent pas un mot, préférant écouter le gazouillis mélodieux des moineaux qui paradaient d'arbre en arbre. A la plus grande surprise de l'instructeur, ce fut Kezashi qui mit fin au silence.

- C'est un plaisir de voir qu'ici, rien n'a changé en six mois d'absence, dit-il plein de mélancolie.
- Presque rien. Ta mère a fait installé une nouvelle statue prêt de la façade sud et sur la droi...
- Tu as très bien compris ce que je voulais dire.
- Oui et cette demeure dégage toujours la même beauté que ta mère aime tant.
- Ma mère est beaucoup trop sentimentale pour Kunoichi et mon père lui a toujours reprochée.
- Tu sais Kezashi, nous ne sommes pas uniquement fait pour combattre et obéir aux ordres de nos supérieurs. La gloire et le respect de notre titre ne sont pas les seules récompenses que l'on mérite.
- Parfois je me le demande.
- Notre vie ne se résume pas qu'à ça. Tu verras, avec le temps tu apprécieras les moments de paix et de tranquillités entre chaque mission. Depuis que tu es genin, tu ne penses qu'à t'entraîner et te perfectionner. Avec le recul et la patience, tu trouveras d'autres satisfactions que l'agréable sensation de victoire après un combat.
- A t'entendre on pourrait croire que tu as cinquante ans.
- Traites moi de vieux pendant que t'y es, répondit Chaki faussement blessé par la remarque. Je vais faire mon rapport à ton père, tu m'accompagnes?
- Non, je te rejoindrais plus tard. J'ai envi d'être seul pour le moment.
- Comme tu veux. On se verra peut être ce soir.

Kezashi ne répondit pas. Après le départ de mon ancien maître, il resta quelques minutes de plus à profiter du soleil et de l'air frais du printemps. Pendant toute l'après-midi qui suivit, le jeune homme s'enferma dans sa chambre pour ne pas être dérangé. Il ruminait le voyage du retour et son combat dans les plaines de Yuukan. L'avantage de ses anciennes crises, se rappela-t-il, c'est qu'il ne se souvenait absolument pas des instants où son frère prenait le contrôle de son corps. Alors qu'en utilisant son Dojutsu, il avait une totale conscience de la situation. Pourtant, une force intérieure inexplicable lui intimait l'ordre d'assassiner sans retenu les mercenaires battus. Jamais Kezashi n'avait tué un homme de ses mains, la perte de connaissance suffisait amplement à mettre fin à un duel. Mais cette fois-ci, il n'avait ressenti aucune pitié, aucun état d'âme à prendre la vie de ses adversaires impuissants. Il ne pouvait évidemment pas revenir dessus à son plus grand regret.
Kezashi savait qu'il ne pouvait éviter le repas du soir. Une partie de sa famille proche était réunie pour "fêter" son retour. Il avait prétexté une mission de formation militaire de la milice d'un village d'où la présence à ses cotés de Chaki. Le festin s'éternisa comme d'habitude jusqu'à tard dans la soirée. Le jeune homme ne put cependant pas échappé à un entretien avec ses parents sur les réussites de la véritable mission. Pendant prêt d'une heure, Kezashi raconta son entraînement avec Hansu, le maître des sceaux, ainsi que toutes les explications sur son jumeau. Il dut aussi parler de l'affinité ombre et tout ce qui en découlait. Ce sujet était assez délicat au sein du clan. Du coup ses parents préférèrent ne pas entrer une nouvelle fois dans une très longue conversation. Ils lui promirent cependant d'y revenir plus tard et d'expliquer à leur fils toute l'importance d'un tel débat.

Le surlendemain matin, le jeune Hykao se résigna à effectuer son rapport auprès du Jounin responsable d'équipe au Quartier Général. Il y avait beaucoup de monde dans les rues de Gensou pour un milieu de matinée et d'autant plus en se rapprochant des bâtiments administratifs Ninja. Que pouvait-il bien se passer pour ameuter autant de gens. Kezashi se fraya un chemin parmi la foule agglutinée devant l'entrée principale. Après quelques coups de coude et deux ou trois bousculades, il arriva enfin à entrer. Le hall de réception était bondé de genins à en juger par leur jeune âge et leur attitude. Ils faisaient la queue devant le comptoir des secrétaires puis après avoir rempli un questionnaire, repartaient avec un petit dossier. Bien qu'intégré dans le village, la présence d'un ninja aveugle du clan Hykao surprenait toujours autant. Les regards de curiosité fixaient le jeune Chuunin qui préférait ne pas écouter les différentes railleries dues à sa cécité.
Une voix familière interpella la bête de foire. Après avoir passé les six derniers mois en sa compagnie, il ne pouvait plus se passer de lui.

- Salut Kezashi!
- Bonjour Chaki. Toujours d'aussi bonne humeur.
- Et toi toujours aussi ... déprimant.
- Si tu le dis.
- Tu viens donner ton rapport? Mentaro t'attend. Je viens de lui apporter le mien.
- Je pensais que tu ne dépendais plus du QG.
- Non c'est vrai. Mais vu que je t'ai accompagné dans ta mission, on m'a demandé d'en faire un. Enfin surtout ton père.
- Étonnant, dit-il ironiquement. Pourquoi y'a autant de monde ce matin?
- Tu n'es pas au courant? Le prochain examen Chuunin vient d'être annoncé. Tu devrais en parler à Eva.
- Je suis pas sur qu'elle veuille y participer. Je lui demanderai.
- Va voir Mentaro tu verras après.
- ...
- J'aime tellement ton éternel entrain pour la vie, tu sais?!
- ...
- Sale gosse!

Sans même l'écouter, Kezashi s'éloigna et emprunta l'un des nombreux escaliers. Il chercha un instant son chemin. Couloir B salle 312. Le bâtiment comprenait tellement de couloirs, d'escaliers et de salles, qu'il était très facile de s'y perdre. Il frappa à la porte et entra sous l'ordre de Mentaro.

- Tiens Kezashi. J'étais justement en train de lire le rapport de ton instructeur, commenta le Jounin, un homme fin et musclé toujours d'humeur joyeuse.
- Ancien instructeur.
- Oui pardon. Le protocole toujours le protocole. Tu m'apportes ton rapport?
- Tenez, dit-il en présentant un petit dossier à son supérieur.
- Je le lirais plus tard. Il y a eu des problèmes d'après ce que j'ai lu.
- Des mercenaires à la solde de Gatonoa sur le voyage du retour.
- Encore lui. Il va falloir sérieusement penser à sen'occuper.
- Ils ont fuit quand le combat était perdu pour eux.

Les deux hommes s'étaient mis d'accord sur la version qu'ils allaient exposé. Chaki était d'accord pour omettre les deux meurtres à contre cœur car cela aurait apporté plus de problèmes de le mentionner. Seule condition, en parler avec lui. Pourquoi faut-il toujours parler, pensait l'aveugle à ce moment là.

- Du coup, tu peux reprendre l'enseignement et les missions vu l'amélioration de ton état.
- Je m’occupe toujours de l'entraînement d'Evaline Naïades.
- Sauf si elle passe Chuunin au prochain examen. Tu la recommandes, n'est ce pas?
- Je n'y ai pas pensé. Mais oui elle a le niveau.
- En tout cas c'est ce que pense Chaki.
- Je vais lui proposer alors. Je peux me retirer?
- Non attends, j'ai déjà une nouvelle mission pour toi. Comme on est en train de parler de l'examen ça tombe bien. Tu y participeras en tant qu'examinateur et responsable d'épreuve. Tu pars pour Bazaka dans deux semaines.
- Vous faites de l'humour?
- Non pourquoi?
- Premièrement, je viens juste de rentrer de Bazaka et deuxièmement je ne suis pas le plus apte pour cette mission.
- Mais si, mais si. Les Kages ne veulent pas organiser un examen dans l'un des trois villages. Bazaka a été évoqué, j'ai donc pensé à toi comme tu connais déjà les lieux. Donc je t'ai recommandé et ils ont acceptés.
- Si c'est un ordre alors...
- Oui c'est un ordre. Allez tu as beaucoup à faire. Fermes la porte en sortant.

Une nouvelle fois il sortit sans dire un mot et rejoignit sa demeure. Il avait envoyé plus tôt dans la matinée, un corbeau pour demander à Evaline de le rejoindre. Il la trouva dans l'un des salons du domaine. La jeune femme assise dans un canapé de cuir, attendait patiemment son Sensei. Sa tenue changeait des habits d'entraînement qu'elle portait ces six derniers mois. Une robe fendue au niveau des cuisses épousait parfaitement les courbes de sa poitrine et de ses hanches. Kezashi n'avait en fait jamais vu Evaline dans de tels vêtements et même pour un homme censé être aveugle, la scène n'était pas déplaisante. Mais il ne le montra bien évidemment pas.

- Deux jours à l'hôpital et tu as déjà fait une croix sur ta carrière de Kunoichi? Tu devrais changer d'habit, nous avons un entraînement à faire.
- Hein? Mais je suis sortit hier. Les médecins m'ont demandée de me ménager pendant quelques jours.
- Les médecins aggravent toujours la situation. Si tu veux être prête pour l'examen il va falloir t'entraîner dès aujourd'hui.
- Quel examen? demanda-t-elle sèchement.
- Chuunin dans deux semaines. Tu vas y participer. Tu veux progresser non?
- Et si je veux pas? Ah ce monde de ninja où les plus forts ont toujours raison.
- Chaki pense que tu as le niveau suffisant.
- Et toi?
- Je pense, ... qu'il n'a pas tord, dit-il avec hésitation.
- Oh! On dirait presque un compliment. Tu fais des progrès toi aussi.
- Je te rappel que tu es Genin pour le moment. Tu n'as pas encore le grade pour te permettre de telles réflexions. Quand tu seras Chuunin, tu pourras martyriser autant de Genin que tu veux, mais pour le moment je suis ton Sensei.
- Rhooo. Ne vous énervez pas, Sensei. Ça me plait cette idée de torturer à mon tour des apprentis. Je pourrais leur apprendre à respecter les gens "normaux", dit-elle après avoir fait une pause.
- Réussis l'examen et on en reparlera, au lieu de rêver bêtement.
- D'accord, fit-elle en se levant du canapé. Je vais aller me changer. Je vous rejoins où?
- Devant la demeure des Suimen. Nous allons essayer d'améliorer ton piteux ninjutsu suiton.
- Oh! Je sens qu'on va s'amuser.

La jeune femme quitta la pièce en se déhanchant avec exagération pour faire pâlir l'aveugle qui pouvait très bien distinguer sa sortie théâtrale.
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