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Mission Makayavélique [Nobeoka]

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Mission Makayavélique [Nobeoka] Empty Mission Makayavélique [Nobeoka]

Message par Makaya 16/6/2009, 16:09

Ici se déroulera tout l'acte II.
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Mission Makayavélique [Nobeoka] Empty Re: Mission Makayavélique [Nobeoka]

Message par Mei-Lynn Sabishii 17/6/2009, 20:30

Mais dans quelle galère m'étais-je encore fourrée?! La grande majorité de l'équipe était composée de Gennin (qui, soit dit en passant, rivalisaient de talent dans le domaine de la connerie), dont une bonne partie ne semblait n'avait pas mis un pied en dehors du village...
Hé ben... Ca promet pour la suite... songeai-je amèrement.
Nous arrîvames finalement à Nobeoka alors que le soleil tapait encore fort sur nos têtes. C'est alors que Shimaru nous demanda de retirer nos bandeaux de ninja, pour "éviter les ennuis"...

- Ce village est malfamé, voir des ninja venus d'un village comme le nôtre attirerait trop l'attention, je ne pense pas qu'avoir une tripotée de ninja en plus de devoir affronter Makaya soit très résonnable...
Nous retirâmes alors nos bandeaux, les dissimulâmes comme nous le pouvions, et entrâmes dans le petit village, sous le regard mauvais des "gardes"... Ca promettait pour la suite, en effet...
Peu après, SHimaru nous donna les ordres de mission: le groupe serait dissous en deux plus petits: l'un était chargé de trouver Makaya- ou un de ses complices (enfin, peut être était-ce ce que le Jounin voulait dire, il avait employé "un de ses souffre-douleur" à la place...), tandis que l'autre devait installer divers pièges dans tout le village. Nous avions tous jusqu'à la nuit pour chacune de ces tâches, pas une minute de plus, après quoi les retardataires devraient se débrouiller pour trouver un endroit où dormir. Le point de rassemblement était fixé au même endroit où nous étions rassemblés.
Shimaru désigna ensuite les deux groupes: Ax, Itagachi et moi étions chargés de trouver une piste sur l'endroti où se trouvait Makaya, tandis qu'Izyroth, Kiai, Hakai et Kota devaient installer les pièges un peu partout, tout en restant discrets.

- Et toi tu fais quoi Shimaru, au juste? demanda soudain Kiai.
- Je cherche un endroit où on pourrait dormir évidemment. Je ne pense pas qu'on va trouver Makaya et ses souf.. complices en dix minutes.
- Ouais, en clair tu fait le truc le moins chiant...
- Nobeoka, comme je l'ai dit, est un endroit malfamé, remplis d'escrocs en tout genre, avec tout une panoplie de larbins à leur service pour zigouiller un client s'il leur plait pas. De nous tous, je suis le plus expérimenté et le plus apte pour ce genre de tâche. Mais si tu veux chercher un hôtel pas cher et à peu près confortable, ou carrément négocier un prix, et donc probablement faire face à un vingtaine de types armés jusqu'aux dents pour finir- au mieux- suspendu par ton caleçon à un poteau de dix mètres de haut ou, au pire, te retrouver avec un poignard planté dans le bide une ruelle puante à deux pas d'ici, hé bien vas-y, je te laisse ma place.
Shimaru avait débité cette phrase sur un ton banal, qu'il aurait pu tout aussi bien employer si on lui avait demandé ce qu'il mange le midi. Kiai le regarda, médusé, et eut un petit rire nerveux en nous regardant, d'un oeil remplit d'appréhension, puis reporta son attention sur le Jounin.
- J'te laisse volontier chercher l'hôtel Shimaru...
Izyroth et Itagachi ricanèrent. "Fuckin’ boulets", on mérite bien ce "nom d'équipe", songeai-je en regardant les deux garçons d'un air sceptique. Après avoir adressé une tape sur la tête d'Itagachi pour lui dire que l'on devait se bouger, nous nous séparâmes donc selon les directives données par notre chef d'équipe.
- Bon, par où on va? me demanda Itagachi.
- Je ne sais pas trop... J'ai jamais mis le pieds ici moi... On va d'abord suivre cette rue, on va d'abord essayer de trouver le quartier le plus commerçant, on aura sûrement de meilleures chance là-bas. proposai-je, un peu incertaine.

- En effet, on a de bonne chances, mais pas pour la même chose... remarqua Itagachi en se retenant de rire.
- Je vous rassure tous les deux: vous en avez tout autant que moi, c'est à dire: aucune. répliquai-je d'un ton neutre.
En effet, la rue que j'avais choisie était remplie de... maison closes. Nous la traversâmes sans trop essayer de regarder- enfin, tout du moins Ax et moi (pourquoi Av d'ailleurs? C'est un mec...), Itagachi semblait aux anges et, bien qu'un peu géné, adressait de petits signes de la main à toutes les demoiselles à qui il croisait le regard. Je le ramenai vite sur terre en le prenant par le col d'un air résolu et lui adressait quelque menaces s'il ne se tenait pas tranquille.

- Si on peut plus s'amuser maintenant...
Soudain, un détail attira mon attention: à une cinquantaine de mètre de nous trois, un homme était en train de courtiser une jeune dame vêtue d'une très fine robe de soie blanche et bleue ciel. Il portait une longue cape noire, et arborait un regard indifférent, rêveur et un peu froid. Etait-ce vraiment lui ou mes yeux me jouaient quelque mauvais tour? Ignorant totalement les deux garçons qui faisaient le point sur la situation, je me dirigeai vers cet homme, et au fil de mes pas, je m'apercevais que c'était bel et bien lui.
- Korai... T'as de bien curieuses manière de t'amuser...
Allons bon, voilà que je le tutoyait maintenant... Mais ça n'était aps déplaisant! Et puis, c'était mon oncle non? Ce dernier se tourna vers moi, fit ses "adieux" à la jeune femme et se dirigea vers moi.
- J'peux savoir ce que tu fiches ici au juste? T'es attirée par les filles maintenant? Pourtant y'a deux mecs avec toi, epxlique-moi un peu! me murmura-t-il d'un air narquois.
- Très drôle. Non en fait, ça peut paraître curieux, mais je suis en mission. Mission de "récupération" d'un type.
- Mouais, la routine quoi. Au fait, j'ai des nouvelles à propos de ton père. Bon, ce sont juste des infos assez maigres, mais qui sait, ça pourrait t'aider... Rendez-vous cette nuit à trois heures près de la grand-place. Et t'a pas intérêt à être en retard, sinon je viens te chercher par la peau des fesses.
- Je suis morte de peur... chuchotai-je, amusée, avant de rejoindre les deux Genins qui commençaient à s'impatienter.
- C'était qui? me demanda Ax.
- Un type qui courtisait une femme, pourquoi cette question? répondis-je d'un ton naturel.
- Heu non, rien... Laisse...

La nuit finit par tomber, et nous n'avions trouvé aucune piste, aucune personne n'ayant un lien avec Makaya... Sauf peut être deux mecs qui n'arrêtaient pas de s'engueuler, mais ils nous avaient regardé d'un sale oeil lorsqu'on leur a posé la question, comme s'ils aimaient se bouffer le nez. Nous nous retrouvâmes donc tous au lieu, et attendîmes Shimaru, qui arriva quelques minutes après.
- Bon, j'ai réussi à trouver un hôtel assez convenable. Il n'y a pas de punaises dans les lits, c'est propre, pas super cher surtout après suspendu le patron par son calebard..., mais par contre, faudra dormir à deux par chambre, faute de place. Choisissez qui vous voulez comme coloc', comme ça vous vous plaindrez pas en vous ramenant dans ma piaule à minuit... Au fait, qu'est-ce que ça a donné les recherches?
- Rien. On est tombé dans un quartier chaud putain j'aurais bien voulu m'en faire une quand même, y'en avais un peu plus agées que moi..., sur deux mecs qui s'engueulaient, dans... combien déjà? Dix ou vingt cul-de-sac, et quelques trucs dans ce genre, récita Itagachi en comptant quelque chose sur ses doigts.
- Ok, pas grave, on continuera les recherches demain. En attendant, une bonne nuit de sommeil nous fera le plus grand bien, suivez-moi!
L'homme qui nous reçut blêmit lorsqu'il vit Shimaru, et nous indiqua nos chambres en jetant très régulièrement des regard appréhensifs à l'attention du Jounin. Ax déclara bien haut qu'il voulait dormir dans la même chambre que moi, et il n'y eut aucune protestation, mais de nombreux ricanements. Fallait-il VRAIMENT que je sois la seule FILLE dans ce groupe de mecs en rut?
A l'évidence, OUI ma pauvre...
Peu après que tout le monde ait choisi son "colocataire", j'entrai dans ma chambre et fermai la porte sous le nez d'Ax, qui resta planté dans le couloir.

- Hé! Pourquoi tu m'enfermes dehors?! cria-t-il derrière la porte fermée.
- Je t'enferme pas, je veux juste me changer en toute intimité! répliquai-je d'une voix forte.
- Putain en fait j'aurais du me proposer à la place d'Ax pour être avec elle... dit quelqu'un situé dans la à côté.
- Les murs sont étonnamment minces dans cet hôtel! dis-je à l'adresse du mur d'où venait la voix.
- Merde elle m'a entendu...
Après avoir enfilé une légère nuisette blanche, je dévérouillai la porte pour laisser entrer Ax, qui se tapait un air un peu grognon, mais aussi déçu. A l'inverse de moi, il ne mit pas de vêtements de nuit, et préféra se mettre en caleçon. Pourquoi avais-je le pressentiment qu'il allait se passer quelque chose cette nuit...? Ax se glissa sous les couverture de son lit et regarda le plafond, l'air songeur, tandis que je lisais un ouvrage sur les techniques d'encre. L'une d'elle était très intéressante: il suffisait de peindre un cercle d'encre puis de concentrer son chakra dedans et le faire ensuite "exploser" pour créer une sphère pourvue de piquants meurtrier, comme des oursins... Je plaçai un petit marque page sur le passage, ça avait l'air très intéressant comme technique... Soudain, je me mit à sursauter violemment: Ax s'était approché de moi silencieusement, et sembla l'air décidé, mais également géné.
- Qu'est-ce que tu veux encore? demandai-je froidement. M'embrasser comme tu l'as fait la dernière fois? Je te rassure, tu n'es pas mon genre de mec, donc sois gentil, arrête un peu de me faire les yeux doux!
- ...
Je poussai un long soupir, et me mis en position assise sur mon lit.
- Bon, si tu le souhaites tant, je vais te doner ce que tu veux!
- Heu... C'est à dire? demanda Ax, déconcerté. Attend, on va quand même pas... lança-t-il, après avoir compris où je voulais en venir. Enfin... heu... T'es sûre...?
- De cette manière, tu arrêteras sûrement de me souler, ce sera déjà ça. Coucher avec moi, c'est dont ce que tu as le plus envie après m'avoir embrassée non? C'est pas dur à deviner.
Sans que je m'y attende, il me prit dans ses bras et m'adresse un baiser passionné.

Dans la chambre de Kota et Izyroth...
- Hé Izyroth, c'est moi où il y a du bruit dans la chambre à côté? demanda Kota au chunin.
- Grmpf... Hein quoi? lança ce dernier d'une voix endormie. Hé... t'a raison... Ca vient de la chambre d'Ax et Mei..
- Bon, ben je comprend pourquoi il voulait être dans la même chambre qu'elle maintenant...
- Fait chier... Fallait vraiment que Shimaru choisisse un hôtel avec des murs minces... Si jamais je choppe ce type, je l'étripe. Je sais pas pourquoi, mais je l'étripe.

Combien de temps avais-je dormi? Je m'étais réveillée en sursaut et, tout en évitant d'écraser Ax, j'étais allée regarder par la fenêtre. La lune était encore haute dans le ciel, mais elle commençait à descendre. Il devait être minuit passé, donc soit j'allais être en retard au rendez-vous, soit en avance. N'étant pas sûre de l'heure qu'il était, je m'habillai prestement et sorti le plus de discrètement possible par la fenêtre qui, par chance, se situait au premier étage, donc pas très haute. Je pris appui sur la rampe boisée, et sautai avec souplesse dans les airs. Une fois sur le terre ferme, je me mis en direction du lieu de donné par mon oncle. Mon coeur battait à tout rompre. Peut être allais-je bientôt revoir mon père? Peut être saurai-je les raisons son départ du village? Ou encore, allai-je prendre connaissance des responsables de ce départ? Tout un tas d'autres questions se bousculaient dans ma tête, si bien que je manquai de me tromper de rue. Fini donc par arriver sur le grand place, lorsque j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournai vivement. Personne. C'était certainement mon imagination... J'avançais de quelques pas et senti une main de poser sur mon épaule. Un main qui appartenait à une grande silhouette noire. L'autre main se posa sur ma bouche, au moment même où je l'avais ouverte pour crier sous la peur.
- La ferme bécasse, c'est moi, Korai! chuchota mon oncle.
- Ne... refais... plus jamais... ça... murmurai-je la main sur le coeur, le souffle coupé.
Après avoir repris contenance, mon oncle commença à divulguer ses informations.

- Bon... Je n'ai sûrement pas les finos que tu veux savoir, mais ça peux t'aider... Il s'agit de révélations sur le lieu où se trouver Arai... En fait, il...
Un autre bruit survint. Korai et moi nous tournâmes vers la source. Rien. Puis, sans crier gare, une autre silhouette surgit du ciel bleu marine, et donna un violent coup sur la tête de mon oncle, et lui transperça le bras avec une étrange lance munie d'une chaîne et d'un crochet... L'oncle tomba à terre, sonné ou mort, je l'ignorai, sous mon regard apeuré. L'inconnu était pourvu d'une longue veste noire, le visage dissimulé par un capuchon. Il se tourna vers moi, l'air menaçant avec son arme, qui me semblait très familière... Je rassemblai toutes mes forces afin de m'enfuir, et pendant que je courrais, je sentis l'horrible sensation d'un morceau de métal qui me traversait l'épaule droite, puis une terrible sensation de brûlûre au niveau des jambes. Pendant un instant, la place était illuminée par une énorme langue de feu qui me carbonisait les pieds, les tibias, les mollets. C'était comme si j'avais plongé mes jambes dans de l'eau bouillante, tout en les piquant avec des milliers d'aiguilles... Je tombai à terre, en hurlant de douleur, et senti un second morceau de métal me perforer l'épaule gauche, puis tout devint sombre.

J'ai froid.
Depuis combien de temps suis-je ici? Je tente de me relever en prenant appui sur mes bras, mais je ne sens aucune sensation venant d'eux. Je me tortille comme une limace pour essayer de me mettre ne serait-ce que dans une simple position assise, mais mon corps rampe, glisse sur quelque chose. Je remarque alors qu'une grande tâche sombre et liquide est répandue sur le sol. Serait-ce... mon sang?
J'ai mal.
Mes jambes brûlent. Je sens une horrible odeur de chair carbonisée. Je n'arrive plus à sentir mes bras. Mes poumons me font atrocement mal: le simple fait d'inspirer ou d'expirer un peu est une vraie torture. D'ailleurs, mes respirations sont rapides, courtes, et entrecoupées par des quintes de toux d'une rare férocité. Le sang afflue dans ma gorge, il va et vient, finit par remonter et sort violemment de ma bouche, dans un crachat dégouté.
Je suis aveugle.
Ma vue devient de plus en plus faible. Les couleurs changent: tout n'est que mélange de bleu, vert, jaune, rouge et autres couleurs. Est-ce là le Dôjutsu dont m'avait un jour parlé mon oncle? Sûrement... Ma vue redevient normale, mais mon regard se brouille, je ne vois presque plus rien. Je lève la tête, et je vois au loin une silhouette s'approcher en courant. Qui est-ce?
J'ai... sommeil.
Ma respiration faiblit, la douleur commence à s'estomper. Est-ce là la fin? A travers mes yeux emplis de larmes et ma vue quasi-inexistante, je reconnais cette personne. J'ai passé la nuit avec elle. Mais qui est-elle? Je la sens qui me prend dans ses bras. Je veux prononcer son nom, mais je n'y arrive pas, seul un râle étouffé sors de ma bouche emplie de sang. De toute façon, je ne sais plus son nom.
Pourquoi... Ne pas y réfléchir en dormant? Mes paupières ne tombent pas, mais je sens le sommeil venir. Demain, je saurai quel est le nom de cette personne.
Oui... Demain...


...


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Mission Makayavélique [Nobeoka] Empty Re: Mission Makayavélique [Nobeoka]

Message par Haruhisa 21/6/2009, 14:43

Ryo avait poussé un soupire venu d'outre-tombe, Allen avait tentait de s'enfuir avec Jackie et Kentaro, Kaede avait une fois de plus revendiqué son droit à diriger cette mission, NR avait pleuré quelques larmes (de joie??), Haruhisa et Yan avaient explosé de joie a l'idée d'une telle mission et seul Tyrande et Yassin avaient gardé un minimum de dignité en restant impassible. Telle était la situation après l'annonce du changement d'objectif. La discutions s'engagea alors autour de la manière de procéder concernant l'arrestation de Makaya Korove :

-Bon déjà, il faut il faut entrer à Noeboka sans ce faire repérer, expliqua Ryo.
-De toute façon il nous attend pour les statues, répliqua Allen.
-Et puis on a les genins, alors pour la discrétion c'est mort, renchérit Tyrande.
-Il faudra être rapide : il a la fuite rapide, ajouta NR.
-C'est pas gagné...soupira Jackie.

Pendant que les gradés discutaient stratégie les troufions (le cuistot, le bleu, la peste, l'infirmière et le vieux) toujours intrigués par la fameuse livraison s'empressèrent de faire sauter le couvercle d'une caisse à l'aide d'un pied de biche pour y découvrir ...une statue, mais pas vraiment le genre de statue qu'on aimerait chez soi : celle ci mesuré à, peu prés un mètre dont les vingt derniers centimètre étaient consacrés à une chevelure extravagante qui rappelé vaguement une coupe afro après s'être pris un suiton de rang A dessus...encore ci il n'y avait que la coupe : le personnage était vêtue d'une étrange tenu à la bouddha version punk et sur laquelle des motifs de fromages étaient dessinés...
NR arriva derrière les genins médusés par l'étrange statue et s'exclama :

-Je vous présente notre cible !
-C'est quoi ?
-C'est qui plutôt ! Il s'agit de Makaya !
-Vous croyez qu'il est aussi moche que les statues ou c'est stylisé? S'exclama haruhisa en faisant une grimace.
-Ne t'avise surtout pas de le critiquer ! Ce serrait signer ton arrêt de mort !
-...

L'équipe se remit en marche dans une humeur maussade afin de parcourir la vingtaine de kilomètres qui les séparaient de Noeboka. Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de leur objectif, les alentours devinrent de plus en plus pauvres et désert : la plupart des champs semblaient à l'abandon, ils ne croisèrent même pas un petit hameau et les rares maisons isolées abritées des paysans au regard hagard et dont les joues étaient creusées par les privations.
La mission se poursuivie dans une ambiance plutôt tendue alors qu'ils croisèrent un panneau indiquant notre destination à quelques bornes. C'est alors qu'un spectacle étonnant apparut devant leurs yeux : eux qui s'attendaient à une petite bourgade paumé découvrir une ville gigantesque de plusieurs d'un bon millier d'habitant ; la ville entouré par une muraille plus qu'imposante, semblé malgré l'heure tardive très animée : on pouvait entendre un brouhaha montant émanant de l'étrange ville, un brouhaha qui se composé de cris, d'éclat de rire , de musique ainsi que d'autre bruits plus suspects (des fanatiques semblaient faire l'apologie du fromage, bizarre...).
Notre petite troupe entra donc par la grande porte en ouvrant grand les yeux et Ryo dénoua sa bourse pour les gades ferment les leurs. La rue principale était on ne plus animé : de nombreuses tavernes et maisons closes et des spectacles de rues plutôt mauvais bordés la route ou circulé de nombreuses personnes toutes très louches.

-C'est vraiment bizarre comme endroit, murmura Kentaro.
-Ouais ça craint, confirma Haruhisa.
-Moi j'aime bien, contra Yassin dont le regard s'égarait sur des décolletés un peu trop décolleté ou des jupes un peu courtes.
-Obsédé...
-Mais non !

Allen et Ryo partir à la recherche d'un établissement à peu correct (bien que tous doute qu'une telle chose existe dans cette ville). Après une bonne heure de recherche intensive des jojos pendant que le reste de l'équipe se détendait dans un bar (sans prostitués (dure à trouver): il y a des mineurs dans la team). C'est lors de cette soirée que Haruhisa, Kentaro , Yan et Yassin connurent leur première cuite (ce qui fut inscrit dans le rapport de mission par kaede au feutre rouge afin que son oncle les rétrograde tous).
Le problème qui se présenta ensuite fut la répartition dans les chambre de l'hôtel minable qu'avait dégoté les gradés : ils ne pouvaient pas laisser les genins seul dans une chambre et kaede refusé de dormir avec une autre personne et aucun gradé ne voulait prendre le risque de dormir avec les morveux. Après longue discution d'un intérêt douteux (ce qui nous à décidé de la passer sous silence) l'affaire fut conclut de manière suivante: kaede dormirait dans uns chambre seule mais reliait par une porte à la chambre adjacente occupé par Tyrande et Ryo,NR eut l'honneur de dormir avec Haru et le bleu ce qui laissait Jackie avec Kentaro et Yassin.
La nuit ce déroula sans incident notoire à par quelques maladresses de notre fine équipe (il fallait que j'aille pisser ! T'étais pas obligé pour autant de me marcher dessus !).
le lendemain les jojos dans leur extrême bonté laissèrent les genins faire une grasse matinée (ils profitèrent surtout du moment de répit sans eux, du "silence" de cette absence).malheureusement même les meilleurs choses ont une fin...c'est ainsi que toute l'équipe ce réunit au petit déjeuné pour faire un tour de table et organiser la journée; Ryo prit la parole et dit :

-Bon, Allen et moi allons livrer les caisses comme ci tout était normal pour voir ou ce trouve le QG de la cible, nous utiliserons le henge pour ne pas éveiller les soupçons, Jackie et Tyrande, vous nous suivrez discrètement et essayerez de trouver une planque d'où nous pourront surveiller Makaya, NR je te charge de glaner en ville quelques informations OK ?
-Et nous alors ? S'exclamèrent les genins.
-Vous avez quartier libre: essayez de vous occuper sans faire de bêtises et pas d'initiative personnelles OK ?
-Ouais,ouais ...
-Vous formerez minimum des groupes de deux , dans mon extrême bonté je vous laisse choisir les groupes...
C'est alors qu'un remue ménage s'engagea: personne ne voulant être avec kaede on du jouer à pierre-feuille-ciseau l'heureux élu :

Haruhisa affronta Kentaro et se rétama lamentablement (comment ça on a pas le droit au puis ?!). puis, se fut ensuite au tour de Yassin et de Yan, ce dernier gagna ce duel haut la main. L'anxiété monta d'un cran, quand le deuxième tour voyant s'affronter les perdants, commença. Haruhisa et Yassin se mirent en position en se regardant droit dans les yeux puis s'élancèrent au signal de Kentaro. Yassin poussa cria un cri de joie tandis que Haruhisa tremblait devant tout ses résultats qui annonçait sa perte.

-Bon, eh bien tu m'accompagnes ! S'exclama Kaede.
-Bouhouhou....

C'est donc dans la joie et la bonne humeur que notre ribambelle de genin partit à "l'assaut" de Noeboka. La ville en plein jour était semblable à celle de la nuit : une excitation permanente et malsaine émanée de la plupart des bâtiments ce qui dissuada nos troufions d'y entrer, le groupe de Kentaro, Yan et Yassin s'étant séparé au plus vite de kaede et haruhisa, ces deux derniers vagabondèrent un moment dans les rues sales et malodorantes de la ville et haruhisa fut obligé de supporter les jérémiades de sa coéquipière:

-non mais vraiment c'est dégoutant comme endroit pas du tout adapté à quelqu'un d'aussi raffiné que moi !
-Mmm...
-Les routes ne sont pas entretenus et les bâtiments tombent en ruine !
-Mmm...
-Je vais surement attraper une maladie si je reste ici !
-Mmm...
-II faudra que je demande à mon oncle de mettre au trou celui qui à délégué une telle mission à MON équipe !
-Mmm...
-et arrêtes avec tes mmm on dirai un chien qui me suis à la trace!
-j'en suis arrivé au stade ou je n'ai plus la force de te contredire...
-donc tu reconnais mon autorité suprême ?
-si ça me permet de vivre un peu plus calmement...
-...
-...
-J'ai faim !
-Quoi ? Mais il est même pas midi !
-M'en fiche, on mange quand j'ai faim !
-Mais...
-Tu reconnais mon autorité suprême ou pas ?
-Oui,oui..bon alors on rentre à l'auberge ?
-Non on mange sur place : j'ai la flemme de faire le chemin du retour.

Les deux genins entrèrent donc dans une gargote bruyante et enfumée, peuplé de gens de toutes sortes : fanatiques, mendiants, yakuzas ou autres types pas bien nets... Nos deux genins s'assirent à une table et Haruhisa pas très rassuré par l'ambiance glaciale qui se dégageait depuis leur arrivée, vérifia que la sortie était à moins de cinq mètres, et pria pour que Kaede fasse profil bas, d'ailleurs cette dernière venait de crier en appelant le patron du restaurant, si on pouvait l'appeler boui-boui comme ça...alors que le responsable de l'endroit arrivait, un mégot à la bouche et une barbe de trois jours et un tablier couvert d'huile et de graisse :

-Qu'est ce vous me voulez ?
-He bien.., commença Kaede avec son ton le plus irascible.
-On va vous prendre du riz, les yakitoris, des tempuras et un bol de nouille pour moi, termina Haruhisa avec son sourire le plus sympathique possible.

Le patron émit un grognement sourd et s'en retourna dans son royaume en se grattant le derrière.

-Non mais t'es folle ou quoi!? Tu veux qu'on ce fasse égorger ou quoi ?
-T'as vu l'état de la vaisselle ? Une fille comme moi ne peux pas manger la dedans !
-Une fille comme toi... on s'en saurait bien passé !
-Répètes un peu! Hurla-t-elle, moi je suis la nièce du kage je te rappel !
-Chuuuuuuuuut !

Haruhisa sentit tout à coup plusieurs regards se tourner dans leur direction, suivit par un chuchotement montant.

-Et merde tu pouvais pas te taire !
-Ben pourquoi ?
-T'es vraiment cloche ou tu le fais exprès ?
-Comment oses tu ?
Ils furent soudain interrompus par un homme qui venant de ce levé s'était posté juste derrière Kaede alors que trois de ses copains s'étaient approché de Haruhisa.

-Dis moi petite t'es vraiment la nièce d'un kage ?
-Mais non, elle plaisantait ! Osa Haruhisa avant de recevoir une beigne d'un des acolytes de l'homme qui ils le remarquèrent était bien mieux habillé que le reste de la population de la taverne : il portait un costume trois pièces et était rasé de près, chose apparemment rare dans le coin. Haruhisa jeta un regard en coin puis prenant une grande inspiration puis attrapant le bol de nouille bouillant le jeta à la figure du yakuza avant d'attraper kaede par l'avant bras et bousculant la table courra vers la sortie pendant que le chefs des maffieux hurlait de douleur et de rage.

-HAAAAAA !! tuez ces petits cons !!!

Aussitôt ses acolytes se lancèrent à la poursuite des deux mahousards. Ceux-ci perdirent peu à peu de la distance car Haruhisa devait tracter Kaede et en même temps se frayer un chemin dans les rues remplient de monde. Alors que Haruhisa sommait Kaede de se dépêcher et que cette dernière jurait de faire rétrograder l'imbécile qui avait confié une telle mission à quelqu'un d'aussi important qu'elle, ils se retrouvèrent dans un cul de sac et avant qu'ils eurent le temps de se retourner les trois gardes du corps les rattrapèrent.

-C'est dommage pour vous...
-Ta gueule lui lança kaede avant de ce tourner vers Haruhisa et d'ajouter: tu t'en charges ?
-Quoi ?mais tu me prends pour qui ? Tu crois vraiment que je peux les battre juste en claquant des doigts ?
-T'es un ninja ou pas ?
-Oui mais...
-Y a pas de mais qui tiennent!

Alors que la discution semblait s'éterniser sur les capacités et l'incapacité de Haruhisa, une porte s'ouvrit sur le coté de la ruelle sombre et malodorante et en sortit un personnage assez étonnant : il s'agissait d'un petit homme rabougri d'une soixantaine d'années, aux cheveux blancs et au visage ridé qui s'appuyait sur une canne ouvragé qui contrasté avec le reste du personnage.
L'un des yakuzas prit la parole:

-Hé dégage le vieux !
-Je te demande pardon ?
-T'as bien étendu, si tu veux atteindre la centaine tu ferais mieux de dégager !

La scène qui s'ensuivit fut de courte durée : le vieil homme prit sa canne à la manière d'un katana puis il sembla se concentrer quelques instants puis sa canne-katana prit une lueur bleuté et avec une vitesse tel que haruhisa ne réussit pas à le suivre le du regard, il s'élança vers les trois gardes et les décapita avant même que ceux-ci n'ai eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait. Le vieil homme essuya ensuite négligemment sa canne sur les vêtements de l'un d'entre eux encore secoué par de convulsion spasmodiques.

-Heu...merci, lança Haruhisa.
-Vous n'avez pas a me remercier : je l'ai uniquement fait parce qu'ils m'ont insultés.
-Quand même, vous nous avez sauvé la vie...
- Hé bien, justement si vous y tenez à la vie vous feriez mieux de déguerpir de cet endroit : cette ville n'es pas faite pour des gens comme vous...
-C'est quoi des gens comme nous ?
-Vous êtes des genins n'est ce pas ?
-...
-Et surement du village de mahou ...
-Comment vous savez ça vous ? Et puis vous êtes qui ?
-Avec un peu de lucidité on peut facilement jaugé le niveau de n'importe qui et puis pour le village c'est un peu évident: ton sabre est typique des forges de mahou et je suppose que tu ne t'es pas embêté à en faire venir un de ce village si tu en habitait un autre.
-Vous n'avez pas répondu, qui êtes vous ?
-Et tu manques particulièrement de perspicacité : pour un pratiquant de kendo tu aurais du reconnaître le style de technique que j'ai utilisé...
-Oui parlons en de cette technique, comment vous avez fait pour trancher net la tête de ses bandits avec une canne ?
-Ça t'intéresse vraiment ?
-Oui, beaucoup...
-Très bien, si tu y tiens suis moi...
-Stop, stop ,stop !! on sa calme ! Haruhisa tu ne vas suivre ce mec bizarre quans même ? S'exclama kaede.
-Ben si pourquoi ?
-Mais ça va pas bien dans ta tête ou quoi ?
-Tu n'es pas obligé de venir...tu peux rentrer seule...
-Non, on ne doit pas se séparer !
-Dis tout de suite que tu vas te perdre...
-Non pas du tout mais je dois veiller à ta sécurité ! Et de toute façon toi aussi t'es paumé!
-Raison de plu pour le suivre.

Après une longue discution et une crise de nerf de Kaede, les deux genins décidèrent de suivre le mystérieux homme qui avait refusé de leur dévoiler son nom. Nous rentrâmes donc par la porte ou notre sauveur était sortie . Ils se retrouvèrent dans une grande pièce qui ressemblé fortement à un dojo.

-Commences par te présenter.
-Heu... je m'appelle Haruhisa Genko, je suis un genin de mahou et élève de du dojo de hajenki, de l'école hidake.
-Que veux tu savoir ?
-C'est quoi la technique que vous avez utilisé tout à leur ?
-Il s'agit de niban'me hasaki : la deuxième épée.
-Et autrement dit ?
-La technique consiste à enveloppé sa lame d'une pellicule de chakra extrêmement coupante, sa peut transformer n'importe quel objet en sabre mortel, c'est une technique assez basique, à la base elle servait quand la lame s'émoussait lors d'un combat affin de garder une lame tranchante.
-Vous me l'apprenez ?
-Non.
-Quooooooi ? Mais pourquoi ?
-Pourquoi j'apprendrais une technique à un jeune imbécile débarqué de nul part qui de plus viens de mahou ?
-Vous avez quoi contre mahou ?
-Je l'ai fuit il y a bien longtemps ...
-De toute façon je l'apprendrais moi-même si vous voulez pas me l'enseigner...
-C'est une technique originale...
-Et alors ? Vous croyez que ça va m'arrêter ?
-Mais en fait pourquoi vous nous avez amené ici si c'était juste pour dire à haruhisa que vous ne vouliez pas lui enseigner cette technique ? L'interrogea Kaede qui avait fait preuve de perspicacité.
-Vois tu chère petite, tout à l'heure, je me trouvais dans le bar et j'ai entendu la conversation, hors cela fais des années que je cherche à me venger du Mahoukage...
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Message par Ax-kun 24/6/2009, 17:21

C’est comme un cauchemar.
Au début, on ne sait pas exactement ce qui se passe mais on suit le chemin. Vient ensuite le moment heureux et enfin, l’élément perturbateur qui vient tout détruire et nous laisse impuissant, faible jusqu’à la fin de la nuit. Fin de la nuit qui annonce le réveil qui nous permet de remarquer que nous n’étions que dans un mauvais rêve.

Mais devant moi se trouve le pire des cauchemars, l’affreuse réalité : devant moi se trouve le corps de celle que j’aime, de celle qui venait de s’offrir à moi. Le corps de Mei-Lynn Sabishii.
« MMMMEEEEEEIIIIIII !!!!!! MMMMMMMMEEEEEEEIIIiii !!! Mei ! M… Je t’en prie…ouvre les yeux….Mei, répond moi…Mei…Mei…M… »
Des larmes m’empêchent de parler. Je tiens dans mes bras celle que j’aime et je ne peux rien faire, rien faire pour la sauver…pour changer le destin, revenir en arrière et empêcher ce tragique évènement de se produire. J’aurai pu le faire…Oui, j’aurai pu prendre mon sabre et m’interposer…mais je suis encore rester dans mon coin, faible, peureux, tremblant de peur…tout est de ma faute, je suis un raté qui est encore en vie de par sa lâcheté, qui a fuit sa pays natal pour échapper à la vie compliqué qu’il menait avec sa famille, qui n’a survécu qu’à l’aide des autres, qui n’a aucun potentiel…Je suis un raté et la première fille que j’ai aimé en a payé le prix fort.
La pluie commence à tomber, des petites gouttelettes qui coulent sur mes cheveux. Je regarde Mei des heures durant, pleurer et crier sont les seules choses dont je suis capable. Je commence à perdre conscience moi aussi, j’arrête de pleurer et caresse son visage : même blanc comme la neige, il reste magnifique. Je commence à regarder son corps avec la même envie charnelle que la nuit dernière mais la vision de ses jambes brulées, même carbonisées me ramène à la réalité. Je lui enlève délicatement tout ses vêtements pour observer les dégâts : une grosse déchirure, ou plutôt un gros trou, allant de l’épaule droite jusqu’au dessus du sein était visible et du sang séchée recouvre sa poitrine ; un faible filet de sang continue de couler de sa jambe droite qui s'est ouverte après s'être fragilisé par les flammes. Le cadavre nu de Mei, comparé au corps qu’elle me permit de contempler tout à l’heure, me file la nausée. Aussi, je décide de la nettoyer, pour que son corps soit toujours aussi magnifique qu’il a toujours été. J’utilise la pluie qui coule mais le sang ne veut pas partir. Je frotte plus fort mais rien n’y fait, toujours ce rouge implacable, ce sang, ce sang que j’aurai pu éviter de faire couler. Je me mets à quatre pattes au dessus de son corps étendu et commence à lécher le sang. La première sensation me raidit : son corps était gelé. Mais je continue, je lèche son épaule jusqu’à ce que le sang commence à disparaitre. Je continue alors au niveau de son sein gauche. Je lèche, lèche encore, ma salive est visible sur sa poitrine teintée et la pluie bat de plus en plus fort. Le sang me monte à la tête et me fait à nouveau perdre le contrôle de moi-même et je commence à suçoter ce sein. Je relève la tête et revoit son visage magnifique qui n’a pas été abimé. Je m’approche de ses lèvres et l’embrasse, un baiser glacé, un baiser à travers la mort, un baiser qui ne m’était pas rendu, comme un baiser d’adieu.
Je ne sais plus quelle heure il est, combien de temps suis-je resté à l’embrasser, allongé sur son corps, moi aussi nu, lui ayant de offert ce qu’elle m’a offert cette même nuit quelques heures plus tôt afin de lui prouver mon amour, avant de m’endormir dans un dernier spasme dans ce corps froid.


Je t’ai rencontré par hasard
Le hasard fait bien les choses
le hasard fait le destin.
Un destin qui se lie à toi,
D'un bonheur qui est le mien,
Je veux dans ton cœur demeurer,
à jamais celui que tu as aimé.

Je marchais et je t'ai vu,
Si mes yeux étaient ouverts,
mon cœur l'était aussi.
Et de battre pour toi, il n'a jamais cessé.

Loin de toi j'ai beaucoup pleuré,
Loin de toi je souffre encore,
Et de cet amour qui ne sera jamais mort,
je rêve chaque jour de te retrouver.

Aujourd'hui j'aime a repenser qu'en ce temps,
même si ce n'est que pour quelques instants,
le bonheur ne tenait a rien.
Tout ce qui me faisait plaisir...c'était toi.




Les premiers rayons du soleil se font timides mais sont suffisant pour me réveiller. En ces mois, le soleil se lève vers 7h. Je m’habille lentement, remet ses vêtements à Mei, dont le sang s’est complètement vidé durant la nuit, la cache dans un coin et porte l’homme qui a donné rendez-vous à Mei hier jusqu’à l’hôpital le plus proche. Je marche dans les rues de Nobeoka, le visage à moitié caché par mes cheveux encore mouillés. Je vais lentement, le regard dans le vague, tel un zombie, incapable de penser à autre chose qu’à la nuit dernière. Des hommes s’approchent de moi, ils sont trois, se ressemblant tellement qu’on aurait di des triplés : grands, le teint mat, chauves sur le haut du crane mais les cheveux longs à l’arrière et sur les côtés. Celui qui est à gauche me pousse et je ne réponds pas. Ils se mettent alors à ricaner et prononcent des mots mais je ne comprends pas, je ne comprends plus rien, je ne sais même pas pourquoi il m’a poussé, je vois ses lèvres bouger mais je n’entends pas de son, juste un brouhaha roque, j’ai mal à la tête. Ses lèvres continuent à bouger et son visage commence à devenir grave mais je m’en moque : je pense aux lèvres glacées de Mei, des lèvres qui laissaient passer un son si agréable et qui m’ont provoqué un si grand plaisir que je ne pourrais surement jamais les oublier. Un coup de poing me met à terre. Je reçois des coups de pieds un peu partout dans le corps, du sang sort de ma bouche et je sens qu’une côte s’est fêlée. Un des hommes me fouille et me met une grande claque…je n’y comprends toujours rien, je n’ai pas mal et mon regard est toujours perdu dans le vide. Celui de gauche, qui m’avait poussé, sort un couteau, l’approche de ma joue, vocifère quelque chose avant de me le planter dans le ventre. Il partit alors avec les deux autres hommes. Je suis peut-être en train de mourir moi, ce n’est pas plus mal, je ne manquerai à personne. Mais le fait de savoir Mei dans un endroit pas totalement sûr me ramène à la raison. Mes yeux retrouvent leur regard que j’exprime lors de mes combats, un regard epprit de volonté. L’odeur du sang qui coule est infecte et me fait vomir. Je trouve la force de me relever à l’aide de mon bras gauche et de mes genoux…mon ventre me fait atrocement mal. Je marche en me cramponnant à celui-ci en direction où se trouve Mei quand je retrouve les trois bronzés.
« Ben quoi, ca t’as pas suffi ? Tu veux gouter à nouveau à mon poignard ? A moins que tu n’ais des sous pour moi et mes frères ?
-Dégage !
-Ha ha ha, tu es un marrant… défoncez le ! »
Les deux autres se jetèrent sur moi mais une simple esquive les fit tomber. J’attrape un kunai que j’ai récupéré sur Mei hier et menace celui qui est toujours debout. Il s’écarte alors, court vers ses frères et les aide à se lever. Il s’enfuit en jurant de me retrouver un jour pour me tuer. Je continue mon chemin vers Mei et la récupère avant de retourner vers l’hôtel dans lequel on avait passé la première partie de la nuit. Le chemin est plutôt long et je perds connaissance petit à petit. J’aperçois au loin l’écriteau de notre résidence. Des ombres se situent près de l’entrée, je continue à avancer mais mes jambes deviennent de plus en plus lourdes et mes paupières se ferment seules. Une voix arrive à moi.
« Ben alors, vous allez vraiment le faire n’importe où ou quoi ? Vous avez dérangés ma nuit et vous voulez pourrir celle des autres ? Vous aviez vraiment la dalle vo…Ax ? Ax ?! Ca va ? »
En reconnaissant la voix d’Izyroth, je m’écroule en avant, épuisé, du sang coulant à flot au niveau de mes abdominaux, là où le couteau m’a atteint tout à l’heure.
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Message par Kentaro 29/6/2009, 14:28

Deux énormes pichets d’aspect peu engageant trônaient sur la petite table du bouge minable où faisaient escale les trois genins. En fait, ce n’était pas tant l’aspect des pichets qui pouvait rebuter le quidam moyen plutôt que l’étrange mixture qui les remplissait. Un liquide brunâtre visqueux et bouillonnant, dégageant une forte odeur âcre qui piquait les yeux.
Le bleu et Yassin y jetaient d’ailleurs des regards dubitatifs, sous l’œil agacé de Kentaro.

« Bon, vous vous les enfilez, mes remèdes miracles, oui ou non ?
_ Ben… Commença Yan.
_ ‘Faut avouer qu’on a déjà vu plus appétissant, hein, fit remarquer Yassin.
_ C’est ça, dis tout de suite que j’essaye de vous empoisonner, tant que t’y es.
_ Et pourquoi t’en prend pas, toi, demanda Yan d’un ton légèrement suspicieux.
_ Parce que moi, je n’ai pas la gueule de bois, moi !
_ Pas la peine de hausser le ton, marmonna Yassin.
_ Allez, c’est qu’un mauvais moment à passer. Après, vous irez tout de suite beaucoup mieux, les rassura le médecin.
_ Donc tu avoues que c’est dégueulasse, ton truc ?
_ Oui. Indubitablement. »

Un silence pesant s’installa, tandis que les deux genins regardaient avec encore plus de circonspection leur pichet.

« Si j’avais su, j’aurai rien bu, hier, glissa Yassin.
_ Mmmh… répondit vaguement Yan.
_ Bon, on y va à trois ? Proposa Yassin.
_ Mmmh… répondit vaguement Yan.
_ Un… deux… … deux un quart… deux et demi… deux trois-q…
_ Allez, chipotez pas ! Cul-sec ! » Les encouragea Kentaro.

Après un vague grognement qui signifiait probablement « facile à dire quant on a pas à boire cette saloperie de mixture », Yassin inspira un grand coup, avant de lâcher un tonitruant « TROIS !! ». Aussitôt, les deux genins saisirent leur pichet, les portèrent à leur bouche… Et Yassin s’interrompit pour regarder Yan s’enfiler le sien cul-sec.

« La vache… Hé ! Le Bleu ! ça va ?
_ Je te répète que ça craint rien, assura le médecin.
_ Il a quand même l’air sacrément pâle…
_ J’admet que le goût n’est pas très agréable.
_ Yan ! Ça va ? Dis quelque chose !
_ Allez, bois le tien.
_ Il a vraiment pas l’air bien, là… »

En effet, Yan, devenu blanc comme un linge, les yeux exorbités, se releva en titubant, portant la main à la bouche, avant de se précipiter à toute vitesse vers les toilettes. Yassin reposa aussitôt son pichet, et le repoussa vers le centre de la table.

« Finalement, je préfère la gueule de bois…
_ Ah, c’est pas le moment de faire ta tête de mule !
_ Nan, nan, j’t’assure, c’est déjà en train de passer… Je me sens déjà beaucoup plus frais.
_ Bois !
_ Nan !
_ Bois !
_ Jamais !
_ Bois !
_ Plutôt crevé ! »

Le dialogue de sourd, qui, de toute évidence, était bien parti pour s’éterniser, fut interrompu par le retour de Yan, un peu moins pâle.

« T’es vivant ? L’interrogea Yassin.
_ Plus ou moins… Répondit Yan en hochant la tête, côté gueule de bois, ça va beaucoup mieux…
_ Et pour le reste ? Demanda Yassin, suspicieux.
_ ça ira mieux dans quelques minutes, assura Kentaro.
_ Ouais, c’est en train de passer, confirma le miraculé.
_ Ah… »

Yassin resta un moment à observer fixement son pichet, prit une profonde inspiration et porta le récipient à ses lèvres d’un bras tremblant. Il s’immobilisa un court moment, avant de renverser la tête en arrière et de s’envoyer la totalité du remède en quelques gorgées.
Quelques grimaces hautement expressives, maintes éructations sonores, un effondrement à terre et un ultime râle plaintif, et le jeune genin fut lui aussi de nouveau en pleine possession de ses moyens.

« Moi qui m’étonnais que ton remède miracle contre la gueule de bois ne soit pas commercialisé partout, je comprend beaucoup mieux, maintenant. C’est immonde ! Comment peut-on oser appeler ça un remède ?!
_ Je te permet pas de critiquer ! C’est la panacée, cette recette. Vous avez bien de la chance que je vous la propose, parce qu’il y en a qui tuerait pour mettre la main dessus.
_ On parie ?
_ Tout ce que tu veux ! »

Yassin grimpa sur la table avant d’héler la maigre clientèle du bouge.

« Votre attention messieurs ! Vous avez pu constater les effets du médicament miracle de mon ami ci-présent, qui permet, en quelques gorgées, de se débarrasser des gueules de bois, même les plus tenaces ! J’en veux pour preuve que mon autre ami et moi-même sommes venus ici à l’état de loque et que vous nous voyez maintenant frais comme des gardons ! Hé bien cette recette-miracle, transmise uniquement de fils de médecin en fils de médecin, peut vous être dévoilée pour la modique somme d’un demi-ryo ! C’est l’affaire de votre vie ! Qui veut ? Allez, allez ! »



Le petit groupe sortit du bar miteux de fort bonne humeur, hormis un certain médecin qui râlait contre ces philistins incapables de reconnaître le graal s’il les mordait, qui lui avait fait perdre son pari et, du coup, forcé à régler la consommation des deux zouaves qu’il avait soigné, non mais je vous jure, y’a des jours où on ferait mieux de rester coucher.
Ces récriminations auraient pu durer longtemps, n’aurait été un petit attroupement dans une ruelle adjacente, qui attira l’œil de Yassin. N’ayant rien de mieux à faire, le trio s’approcha afin de satisfaire leur insatiable curiosité.

« Bon sang ! Il vient d’y avoir un meurtre, murmura Yan. Filons avant que les ennuis ne nous trouvent.
_ Rooh, c’est bon, déclara Yassin, tu vois bien que tout le monde s’en fout.
_ Le spectacle de macchabées fraîchement massacrés ne m’intéresse pas particulièrement. Y’a rien à voir ici, alors filons.
_ Minute ! S’exclama le médecin.
_ Qu’est-ce qu’il y a ?
_ C’est très tenu, mais je crois que je reconnais le parfum de Kaede.
_ Tu crois ou tu en es sûr ? Demanda Yan.
_ Sûr, répondit Kentaro en amplifiant son odorat. C’est le parfum caractéristique des ennuis.
_ Elle n’est peut-être pas la seule à avoir ce parfum.
_ J’ai un pif de limier. Je suis capable de différencier les odeurs de chacun. Notamment de Kaede, que j’ai déjà souvent pistée.
_ Et alors ? Ça n’a probablement rien à voir avec les morts. Filons, insista Yan.
_ Mon petit doigt me dit que si. Et puis sa piste passe par cette ruelle, maintînt le médecin.
_ Alors allons vérifier, tout bêtement, déclara Yassin.
_ Et comment tu veux vérifier… commença Yan.
_ Les enquêtes criminelles, ça me connaît. Allez, suivez-moi. »

D’un pas assuré, Yassin fendit la foule clairsemé des badauds et proclamant bien fort : « Laissez passer ! Nous sommes membres du B.S.E.C, ceci est notre scène de crime, soyez gentil de ne pas nous la polluer !
_ B.S.E.C ? C’est quoi cette connerie ? Demanda Kentaro.
_ Brigade Spécial d’Enquête Criminelle, niguedouille ! C’est la couverture que j’ai utilisé la dernière fois que j’ai dû enquêter sur un crime. Ç’avait d’ailleurs très bien marché.
_ Parce que tu crois qu’ici, ils ont un truc de ce type ? Marmonna Yan. On fonce droit dans les ennuis… »

Le stratagème à deux balles des genins fonctionna néanmoins aussi bien que prévu. Les passants se détournèrent du spectacle, suspectant une querelle de gang et ne souhaitant pas y être mêlés.

« Allez, médecin-légiste, au boulot !
_ T’es gentil, tu me donnes pas d’ordre. »

Kentaro s’approcha malgré tout des cadavres et s’agenouilla près de leur têtes. Il ne fallait pas être grand clerc pour remarquer qu’ils étaient mort par décapitation. Néanmoins…

« Qui que soient les personnes qui leur ont tranché la tête, ils se sont servi d’armes particulièrement aiguisées. Tsss… C’est aussi propre qu’un fil de fer dans une motte de beurre. Donc ce n’est sûrement pas Haruhisa qui a pu faire ça… Si on les rencontre, je vous déconseille de vous faire toucher… Ni même d’essayer de parer : ça pourrait être dangereux. Le renforcement par chakra ne suffira pas, conclut Kentaro.
_ Même toi ? Demanda Yassin.
_ Pourquoi "même lui" ? Interrogea Yan.
_ Parce que j’avais remarqué qu’il avait un truc pour solidifier son corps au-delà de la normale, lorsqu’on s’est rencontré à l’exam’.
_ Vous vous êtes déjà battu ?
_ Ouais, même que j’ai gagné, déclara Yassin.
_ Ce qui me fait pensé qu’il faudra que je t’en foute une, un de ces jours, pour que tu perdes tes illusions.
_ On veux venger sa défaite ?
_ N’importe quoi ! Je peux pas avoir perdu vu que je ne m’étais pas battu !
_ Dites, annonça Yan pour désamorcer l’engueulade qui se profilait à l’horizon, y’a des jeux d’empreintes, par ici, dont l’une qui correspond à peu près à la taille de pied de Kaede.
_ Manquait plus que ça… Marmonna le médecin. Elle s’est encore fait kidnappé par un groupe de brigands.
_ Pas sûr, déclara Yassin. D’après l’angle de découpe des trois corps, je dirais qu’il n’y avait qu’un seul décapiteur. D’ailleurs, aucune des victimes n’a sorti d’armes… Ils ne se sentaient pas menacés, probablement parce qu‘ils avaient le nombre pour eux. Je dirais qu’il y a du avoir un agresseur. Et je suppose un autre pour maîtriser Kaede et Haru’. A mon avis, ils sont deux.
_ On fait quoi ? interrogea Kentaro. Si on fonce, on peut les rattraper… Mais ce n’est pas dit qu’on puisse vaincre. Alors que si on part à la recherche des gradés, le temps qu’on les trouve, la piste pourra se dissiper.
_ Pff… Les gradés, jamais là quand on a besoin d’eux…
_ Tu es certain de pouvoir pister l’odeur de Kaede ? Demanda Yan.
_ Ouais.
_ Alors fonçons ! Une fois qu’on les aura localisés, on pourra toujours aviser, proposa le jeune genin.
_ ça me va, fit Yassin.
_ Ok, alors suivez le guide, déclara Kentaro.
_ Allez, cherche, le chien, cherche !
_ ‘faut vraiment qu’j’t’en colle une, Yassin… »
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Message par Kentaro 29/6/2009, 14:28

Le trio n’eût néanmoins pas à aller bien loin, la piste menant à la porte du bâtiment d’en face. Les trois genins se concertèrent rapidement sur l’ordre de marche : Kentaro devant, suivit de Yassin, lui-même précédant Yan, et enfoncèrent allégrement la porte -non verrouillée, au demeurant- en hurlant à tue-tête.

Ils pénétrèrent dans un vaste dojo délabré, au fond duquel se trouvaient Kaede et Haruhisa, ligotés de la tête aux pieds et avec de solides baillons sur la bouche. Les sauveurs se précipitèrent vers leurs collègues et les délivrèrent en quelques coups de lames.
Le mauvais pressentiment qui étreignait Kentaro depuis son arrivé grimpa en flèche, et explosa avant même qu’Haruhisa n’arrache son bâillon et n’hurle : «  c’est un piège ! ». Le jeune médecin se retourna avec vivacité, juste à temps pour apercevoir une forme flou chargé le dos de Yan. Son bras se détendit et sa paume s’abattit sur le bâton du type, le plantant à terre. Il sentit du sang couler sur sa main, malgré le double renforcement chakra/Daiyamondo Uwakama (« épiderme de diamant) et compris que c’était ce type qui avait décapité les trois gardes dans la rue… Avec un bâton.

Il n’eût pas le temps de prévenir ses camarades de se méfier, l’agresseur bondissant prestement en arrière et chargeant de nouveau. Malheureusement pour lui, le cri d’Haruhisa et l’intervention de Kentaro avaient permis aux autres de réagir. Une volée de Shuriken de la part de Yan força le vieux croulant à obliquer, se mettant à porter d’attaque de la Kusari-gama de Yassin, qui ne se fit pas prier. Il lança sa chaîne en direction du visage du vieux, qui l’esquiva en se décalant de quelques centimètres seulement. Yassin effectua une torsion sur la chaîne, qui s’enroula autour des bras de son adversaire. Avant même qu’il ne songea à se libérer, Haruhisa avait déjà saisit l’un des shinaï accroché au mur et effectua rapidement sa troisième danse, la course du soleil, fracassant son arme sur le crâne du vieil homme. Ce dernier, sonné, tituba en arrière, avant qu’un ultime uppercut de la part de Kentaro ne l’assomme pour le compte.

« Filons avant que son collègue n’arrive ! Intima Yan.
_ Quel collègue ? Il était tout seul, expliqua Haruhisa.
_ Attends, tu veux dire que vous vous êtes fait kidnapper par un vieillard rachitique, boiteux, dégarni et famélique avec déjà un pied dans la tombe ? S’étonna Kentaro.
_ Ben…
_ La loose…
_ Nan, mais il nous a pas vraiment kidnappé : on l’a suivit jusqu’ici, tenta de se rattraper Haruhisa.
_ Tes parents t’ont jamais appris qu’il ne faut pas suivre les inconnus chez eux ?
_ Mais il avait une technique de sabre formidable… Pis je pouvais pas savoir qu’il avait une dent contre Mahou et qu’il voulait choper Kaede.
_ D’ailleurs, elle est passée où ? Demanda Yassin.
_ Derrière toi, pauv’pomme ! Déclara Kaede en défaisant son sceau d’invisibilité qu’elle s’était appliquée aussitôt les mains libres.
_ Bon, et maintenant ? Interrogea Yan. Qu’est-ce qu’on fait et que fait-on du vieux ?
_ Bizarre, je ne me souvenais pas que l’un de nous lui avait cassé le nez, fit remarquer Haruhisa en observant le vieillard.
_ J’lui ai peut-être un peu marché dessus par inadvertance, avoua Kaede.
_ Eliminons-le, décida Yassin, ça nous causera moins de problème pour la suite.
_ Hors de question qu’on l’élimine de sang-froid, intima Kentaro.
_ Relax, on va juste lui faire boire ton médicament et ça ira tout seul…
_ Silence les grandes gueules ! Intervint Kaede. On va le ramener à l’hôtel !
_ T’as pitié de lui, s’exclama Haruhisa, incrédule.
_ Y’a sûrement une prime sur sa tête si c’est un ennemi de Mahou ! C’est la fortune qui m’… nous attends.
_ Et comment tu comptes le neutraliser ? Demanda Kentaro. Honnêtement, même avec des cordes ou des chaînes, j’le sens pas trop.
_ Je croyais que c’étais juste un vieillard rachitique, boiteux, dégarni et famélique avec déjà un pied dans la tombe… Ironisa Haurhisa.
_ Certes, mais il est spécialiste dans la découpe.
_ Drogue-le, proposa Yassin.
_ T’as vu comment il est décati ? Il risquerait d’y passer, cet imbécile. Hors de question.
_ Bon, laissons-le ici et partons, proposa Yan. De toute façon, il ne risque pas de revenir nous embêter, surtout si on a les gradés avec nous.
_ Quoi ?! Se révolta Kaede. Vous allez laisser cette prime vous passez sous le nez ?!
_ On ne sait même pas s’il y a une prime sur sa tête, tenta de la raisonner Yan.
_ Faites ce que vous voulez, moi je l’embarque !
_ Comme tu veux, nous on rentre. »

Et les quatre mecs firent demi-tour, laissant la nièce du Kage en plan avec son prisonnier, qui ne tarda pas à les rejoindre, seule, avant des les invectiver de reproches jusqu’au retour à l’hôtel, où ils retrouvèrent NarutoRudy. Une petite demi-heure plus tard vit le retour du reste de l’équipe, et un conseil de guerre s’établit dans l’une des chambres.

« Voici le compte-rendu de notre incursion, commença Allen. Nous avons localisé l’établissement Pizza Put, détenu par notre cible Makaya. Malheureusement, lui-même n’était pas présent, et le responsable des lieux est incapable de prédire sa prochaine apparition. Nous avons prétexté que nous avions pour ordre de remettre la cargaison en main propre au client et sommes donc reparti avec. Cela devrait inciter Makaya à rappliquer de toute urgence, mais rien n’est moins sûr.
_ Pendant ce temps, poursuivit Jackie, Jade et moi avons essayé de trouver une planque valable pour pouvoir se planquer en attendant l’arrivé de Makaya. Malheureusement, tous les bâtiments avec un visuel sur Pizza Put sont pris, donc impossible d’en louer.
_ Je suis sûre que si on avait insisté un peu, ils nous les auraient gentiment cédé, déclara sombrement Tyrande.
_ Ouais, mais menacer les gens aurait attirer l’attention sur nous…
_ Alors voilà comment on va faire, déclara Ryo. On traînera dans les rues attenantes pour surveiller Pizza Put, en faisant rouler les deux équipes pour ne pas attirer l’attention sur nous. Lorsque nous aurons repéré Makaya, on le file tout en allant prévenir l’équipe qui surveille les caisses, et on lui tombe dessus tous ensemble. Compris ? Pas d’initiative personnel. On agit en groupe. »

Allen sortit de son kimono une carte des environs et l’étala devant les genins, avant d’expliquer quelles étaient les rues à surveiller, les voies de retraites, ainsi que tout un tas d’autres trucs qui ne pénétra pas complètement dans la caboche des principaux concernés, ou bien en ressorti tout aussi vite. Après s’être assuré que tout le monde avait plus ou moins bien saisit globalement à quoi ressemblait le plan, il laissa filer avec son groupe assurer le premier quart de surveillance. Le piège était en place, il n’y avait plus qu’à attendre que la proie se radine.
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Mission Makayavélique [Nobeoka] Empty Re: Mission Makayavélique [Nobeoka]

Message par Takeshi Masumane 29/6/2009, 17:56

Makaya a écrit:"GOOOD MORNING KOMODOOO!!
-Oumpf...Putain je hais ces réveils, je hais ce type, je veux me rendormir...
-Rhaaa quoi encore? Et c'est Kodomo, connard!
-AU TURBIN, LARBINS! MES INFORMATEURS VIENNENT DE M'AVERTIR QUE LE CONVOI QUI TRANSPORTAIT MES STATUES ETAIT ARRIVE HIER SOIR!! ILS VONT REPASSER CE MATIN, ALORS ON SE BOUGE!!! MES STATUES, ENFIN!!
-ENFIN!!" reprirent en chœur les membres du groupuscule.

Pour moi, ce "enfin" était synonyme de réussite et de prospérité, ces statues à mon effigie pouvant ainsi assurer durablement le rôle pour lequel elles avaient été conçues: exorciser toute présence maligne de ma succursale putale.
Pour KnA, ce "enfin" était synonyme de "il a récupéré ses putains de statues, il va les mettre en place, brailler un psaume débile avec le mot "brie" dedans et on va enfin pouvoir se casser, torcher cette mission de merde et lourder ce boulet".
Dans tous les cas, nous étions tous bien contents de voir arriver un peu plus tard dans la matinée deux marchands mahousards se pointer à la porte de mon temple putato-culinaire avec des grandes caisses dans un convoi derrière eux.

"Maka, tu ferais mieux de rester à l'intérieur pendant qu'on vérifie si... »me conseilla sagement le grand blond souillé
-AH BEN PUTAIN C'PAS TROP TÔT TAS DE TARLOUZES! NOTEZ L'ALLITÉRATION EN "T" BÉOTIENS! MAINTENANT METTEZ MOI ÇA EN PLACE ET DÉGUERPISSEZ, LAMBINS! hurlais-je en déboulant hors du restaurant, sous les regards effarés de mes gardes du corps.
Les deux marchands , en m'apercevant débouler ainsi entouré de ma bande d'esclaves, se regardèrent alors pendant une seconde, hochèrent la tête d'un air convaincu et s'affairèrent avec l'aide des ouvriers que j'avais initialement embauchés. Tout se passa bien et rapidement, et la douzaine de statues fut finalement bien placée, bien alignée face à la porte du sanctuaire, la chevelure imposante et le doigt bien tendu dans la pose obscène bien connue de tous. Enfin, c'était près.

Un seul détail me chiffonna: l'un des deux marchands de Mahou avait un infime défaut dans sa démarche, un truc imperceptible que lui même n'avait pas du remarquer...mais plus je le voyais déplacer des caisses et plus ca me sautait aux yeux, comme ça m'avait sauté aux yeux chez Takeshi. C'était la trace que laissait le Sodomie-goshi sur la victime: même si l'on récupérait parfaitement des dommages initiaux, il restait tout de même une trace qui ne mentait pas...Pourtant je n'avais aucun souvenir d'avoir culbuté avec mon arme ce type: sa tronche ne me disait rien...mais bon je mis ça sur le compte du "encore un péquenot que j'ai corrigé dans un village de bouseux et qui n'a pas voulu me laisser réinstaurer le droit de cuissage dans son fief" et donc je retournai vaquer à mon occupation préférée en attendant de planifier notre retour à Arasu: pourrir mon entourage.


Jusqu'ici, Chihousou avait morflé pour avoir tenté de me blouser (et il avait bien pris cher le cochon!), Iarwain avait mangé (normal) et un peu Hakaima histoire de faire une pierre deux coups...et donc j'étais tenu d'en pourrir un ou une dernière avant qu'ils ne fassent comme la majorité des gens à mon contact proche: disparaître pour que je ne les retrouve jamais. Seulement, emmerder la junkie en rideau de douche serait une perte de temps: elle snifferait un rail pour faire une overdose et donc échapper à ma sainte éducation. Emmerder Sarouh reviendrait au même: son regard était aussi plein de vide qu'une huitre du laos sous anabolisants. Frapper des légumes était peu gratifiant (bien qu'en général, je ne m'encombrais pas trop de savoir ce qui était gratifiant ou pas...) Restait donc l'excité du début, le larbin efficace mais peu docile: Takeshi Masumane.

Dès notre première rencontre, il s'était montré vindicatif et hargneux, « tu m'as humilié devant tout le monde lors de l'examen chuunin » qu'il m'avait dit. Bon, j'étais absolument incapable de m'en souvenir (maudite versatilité) mais bon sa démarche ne mentait pas. Bref durant tout les moments passés ensemble, le brave Takeshi avait effectué avec le sourire (qui ressemblait d'avantage à un rictus de haine) toutes les taches gentiment demandées. Exemple:

« TAKESHI!! TAAAAKESHI!! Rha mais ou est encore cet animal? TAAAKESHI PUTAIN DE MERDE!!
-QUOI? Hurla t-il en défonçant la porte de mon office.
-Tu oses lever la voix contre moi? Trèèès bien...
-Range ce carnet, je m'excuse platement...
-...
-Je m'excuse platement, maitre Makaya.
-Bien! J'aurais un service à te demander mon brave compagnon!
-En général tu n'hésites pas à dire « larbine moi ça et plus vite que ça! ». La dernière fois que tu as pris cet air doucereux, je me suis retrouvé dans un guet-apens monstrueux parce que tu m'avais assuré que « la fille de ce yakuza était parfaitement disposée à faire une balade nocturne. Assommée et cagoulée.» Donc je me méfie...
-Non non, rien de tout ça! Puis je te l'ai dit, c'était un malencontreux malentendu, rien de plus! Bon et passons, j'ai besoin de toi pour aller rosser cet individu. C'est dans tes cordes de super assassin qui n'a peur de rien non?
-Fait voir sa tronche? Mais...c'est pas le chef de la sécurité de Nobeoka? Pourquoi tu veux lui taper dessus? Tu sais qu'il en réfère directement au conseil d'Arasu?
-En réalité c'est un imposteur. Je suis ici pour Pizza Put mais aussi en tant qu'espion pour...
-Tu me prends vraiment pour un lampadaire? Un espion? Toi? Mais t'es le mec le moins discret qui existe! Je refuse.........range ce carnet!! »

Et finalement il s'exécutait et revenait toujours dans mon bureau, selon les missions, couvert d'immondices ou de bleus. Mais cette fois-ci...

« TAAAAAKESHI!! TAAAKESHIIIII!!
-Mui? J'ai cogné sur tous les gens que tu voulais, j'ai fait le prêcheur pour ton culte stupide, j'ai nettoyé tout ce qui était nettoyable dans cette ville, j'ai même déambulé en pagne et recouvert de peintures tribales dans la rue en beuglant « Awoti roxx du poney mort! ». Je me demande qu'est ce que tu as bien pu encore trouver à me faire faire. J'ai l'impression d'avoir déjà fait tout ce qui était faisable...
-Ben justement, tu as passé le test! En effectuant toutes ces épreuves et en accomplissant tous ces hauts-faits, tu as prouvé que tu pouvais accéder au cran supérieur, fils...
-Hein?
-Vois-tu, ce larbinage excessif était la non pour t'humilier, non ça jamais, ce n'est pas mon genre. Il fut la pour tester ta foi, éprouver ta patience, mesurer ton implication dans un cause. En montrant que tu pouvais te soumettre à une cause quelque peu ingrate durant un temps, tu as prouvé que tu pouvais endosser la toge de Raclétoiste.
-La traduction de ton baragouin?
-TU VIENS AVEC MOI, ON VA S'FAIRE UNE VIRÉE EN VILLE JUSTE TON GOUROU ET TOI!!
-C'EST HORS DE QUESTION! CARNET OU PAS JE M'EN FOUS!!
-A propos de ce carnet...justement si tu viens, au lieu de mettre plein de commentaires dépréciatifs dedans, je pourrais au contraire mettre à quel point tu fus efficace et redoutable?
-Je...je te hais.
-Et surtout tu me suis! Tu vas voir, on va s'marrer! »


Nous sortîmes donc de ma chambre et nous dirigeâmes vers la sortie, moi en bondissant, l'air enjoué, Takeshi comme s'il s'engouffrait dans le couloir de la mort. Hakaima et Chihousou, qui discutaient devant la porte d'entrée, nous vîmes passer et murmurèrent:
« Pauvre Takeshi...c'est lui qui prend le plus cher dans cet histoire. Depuis qu'on est la, il a perdu trois kilos, il est tout émacié et dort mal la nuit...
-Comme nous tous, Chihousou...pour ma part, j'ai peur de dormir vu que tous mes rêves sont infestés de Makaya, de touffes et de fromages...et qu'ils se terminent systématiquement par l'arrivée dans ma chambre de l'intéressé tentant de me défoncer les côtes à coup de genoux... »

Et ils regardèrent s'enfoncer dans le dédale des rues une silhouette bondissant surmontée d'un globe capillaire et une autre plus simiesque, tant ses bras étaient près du sol, totalement abattue.

« Premier arrêt, le bar!
-Non. J'ai parlé à Iarwain qui m'a dit que toi dans un bar, c'était Satan en enfer: tu y étais invulnérable, dans ton élément et donc très dangereux.
-Okay. Second arrêt, le resto!
-Non. J'ai parlé à Iarwain qui m'a dit que t'arrivais à ingurgiter des quantités dantesques de bouffe et qu'ensuite tu te tirais en laissant l'addition au plus lent.
-Aucune chance pour que ça se passe, vu que tu te téléportes, non?
-Question de principes, je refuse.
-Bon tu commences à me les brouter sévère la. C'est quoi ton problème au juste?
-Mon problème? Mon problème? MAIS C'EST TOI MON PROBLÈME PUTAIN! T'ES INVIVABLE, TU NOUS TRAITES TOUS COMME DE LA MERDE! TU ME TRAITES COMME UNE MERDE ET T'ES INSUPPORTABLE, INGRAT, MESQUIN ET VIL! JE TE HAIS MAKAYA KOROVE! JE TE HAIS!! JE N'EN PEUX PLUS DE TA GUEULE DE MACAQUE AFRO ET DE CE SOURIRE MÉCHANT SUR TA FACE DE PRIMATE QUI VA ME FAIRE REGRETTER CE QUE JE SUIS EN TRAIN DE HURLER!
-...
-Quoi? Enfin Maka parle, fais quelque chose, braille, frappe moi mais ne reste pas silencieux et souriant comme ça s'il te plait...
-Tu me plais Takeshi, j'aime les gens qui ont un caractère de merde et qui l'affirment, pas comme le reste de tes compagnons qui sont aussi présents que des castors poliopathes. Raison de plus pour que tu entres dans ce putain de resto, que tu poses ton cul sur une chaise et que tu me laisses te parler du Raclétoisme.



« Bon les enfants, je vais vous raconter mon passé de shinobi de Mahou!
-NON!
-ON S'EN BRANLE!
-TAGGLE!! »

Les pauvres, aussi ninjabusays qu'ils fussent, n'eurent pas le temps d'éviter mon discokill no kami, et furent tous aplatis par le globe solide. Puis un peu sonnés, ils se rassirent en tailleur autour de moi. Je me sentais d'humeur castor et j'avais envie de raconter des trucs assis sur une chaise avec des petits disposés en tailleur autour de moi.
J'avais eu beaucoup de mal à les convaincre mais quand ils virent Iarwain suspendu au dessus du vide au dessus d'une fosse à catin qui hurlaient « lâche-le Maka! On sera ravies de réduire en poudre celui qui porte le prénom le plus insultant du monde! Un jour on m'a traité de lui et j'ai tué la personne qui a dit ça!! », ils se ravisèrent et s'assirent docilement autour de mon fauteuil à bascule.

Et durant deux heures, ils entendirent le récit passionnant de Yukita, les aventures à Gensou, les combats fratricides, dans un souci du détail...Ils se montrèrent tous curieux car j'étais tout de même, avec mes qualités de bonimenteur, un bon conteur, et nombreuses furent les questions au sujet de leurs techniques, de leur grades et de leur style...Si bien qu'a terme, ils en savaient presque autant que moi sur Fuzzy, Ryo, Allen, Iarwain (qui était resté silencieux quand Hakaima se tourna vers lui pour dire « mais t'es vraiment aussi nul qu'il le raconte? »), Gogeta, GTB et les autres copains de l'académie, au moment de notre dernière rencontre.

Puis nous allâmes nous coucher tranquillement. KnA fut très surpris que la soirée se passa aussi tranquillement jusqu'à ce que un « AAAAARGH » collectif retentisse: leurs lits étaient imbibés de fromage fondu...
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Mission Makayavélique [Nobeoka] Empty Re: Mission Makayavélique [Nobeoka]

Message par Takeshi Masumane 29/6/2009, 17:57

Au petit matin, tandis que le soleil se lève, j'ouvre les yeux. Visiblement, il est encore très tôt. Je m'approche de la fenêtre, et observe les gens qui passent dans la rue. Ils ne sont pas encore très nombreux, mais on sent déjà que cette journée sera agitée.
Au milieu des badauds éparses, et des soulards qui décuvent, quelques groupes de jeunes se baladent. Je pose un regard plus attentif sur un groupe de jeunes filles, plutôt mignonnes, surement des filles des Makaya.

*Faudra que je lui demande un service, un de ces jours... Ces filles-là m'ont l'air pas mal du tout...*
Après qu'elles aient tourné un peu plus loin, je commence, presque sans m'en rendre compte, à chercher du regard toutes les filles plus ou moins jolies qui passent devant ma fenêtre.
Mais c'est vrai qu'ici, c'est rare. Seules les filles de joie des bordels Makayens sont potables.

*Tiens, c'est qui ceux-là ? Et pourquoi ils arrêtent pas de jeter des regards furtifs vers ici ?*
En effet, un groupe assez bizarre, composé de cinq personnes, vient de passer devant l'établissement putato-culinaire. Ils ne me semblent pas naturels.
*Si je les vois repasser, je vais les garder à l'œil...*
Makaya - GOOD MORNING, KODOMO !
Ce cri, venu du couloir, ne me surprenait même plus. J'entends déjà les hurlements de protestation de mes collègues.
Mais, contrairement à l'accoutumée, ma porte n'explose pas en petits copeaux, dans le fameux braillement matinal du touffu. Non, cette fois, la porte s'ouvre normalement, et la masse capillaire du taré passe l'encadrement de la porte, avant de pivoter et de laisser apparaitre sa face.

Makaya - Alors, mon jeune Padawan, bien dormi ? Il est temps de se sortir les doigts, de faire le petit dèj-raclette, pour fêter votre départ... Compris ?
Takeshi - Yes, masta...

Il referme la porte tranquillement.
*Merde ! Il lui est arrivé quoi ? Pourquoi il m'a pas défoncé la gueule ? Pourquoi il m'a pas insulté, hurlé dessus ? Il a même pas vomi dans mon lit ! Si c'est ça les privilèges pour être son disciple, je signe de suite !*
Tandis que je sors de ma chambre, je croise les autres dans le couloir.
Iarwain - Putain, Take ! Alors là... Pourquoi il t'a pas "souhaité" le réveil quotidien ? Il est malade ? T'es passé sous le bureau ? Ou pire ?
Chihousou - Y'a pire que passer sous le bureau de Mak' ?
Iarwain - Devenir son disciple... Ceux qui deviennent partisans du Raclétoïsme, le culte de Makaya... Je les plaints... Jure-moi, Takeshi, que tu n'as pas fait cette erreur !
Takeshi - Moi ? Non........

Iarwain, pas convaincu, porte une main à son visage. Puis me regarde avec des yeux bizarres.
Iarwain - Attends... Il t'a inculqué les prières au fromage ?
Takeshi - Oui.
Iarwain - Les psalmodies de la patate ?
Takeshi - Oui.
Iarwain - Les louanges à la charcuterie ?
Takeshi - Oui.
Iarwain - L'appel aux divines senteurs fromagères ?
Takeshi - Oui.
Iarwain - La bénédiction de la spatule ?
Takeshi - Oui.
Iarwain - Et même... Les litanies du raclétoïste ?
Takeshi - Oui.
Iarwain - Merde... Donc tu sais faire les raclettes selon les codes du culte ?
Takeshi - Oui.
Iarwain - Désolé, les gens, je vous annonce avec regret qu'on va manger une raclette au petit-déjeuner...
Les autres - NNNNOOOONNNN !!!!

Makaya - Alors, les gens ! Pas heureux de bouffer du frometon en cette heure matinale ? Allez, jusqu'au bout ! Takeshi, ta raclette est super ! Pas aussi bonne que les miennes, mais tu es doué ! Bon, qui veux trinquer avec moi ?
Takeshi - Moi !
Iarwain - T'es fou ? Tu as déjà oublié ce que je t'avais dit ? Il est dangereux avec l'alcool !
Takeshi - Mais non, hier soir, tout s'est bien passé !
Iarwain - Quoi ? Tu l'as suivi au bar hier ?
Takeshi - Ben, on est allé au resto, puis au bar, pour digérer...
Iarwain - Et ?
Makaya - Il est bon, ce jeune ! C'est pour ça que c'est mon padawan !
Iarwain - La vache...
Makaya - Allez Take, viens donc boire du vin chaud avec moi ! Voici la boisson spéciale raclette ! Et si t'es sage, on se murgera une dernière fois à l'absinthe avant ton départ !
Takeshi - Ouais !

Aux alentours de midi, donc à la fin du p'tit-dèj', les sacs sur le dos, nous sortons du resto makayen, afin de reprendre la route vers Arasu.
Makaya - Je fus fier de vous avoir à mon service ces quelques jours ! Même si personne ne m'a attaqué, vous m'avez été d'une grande aide, et vous m'avez bien diverti ! Thank ya !
Siddharta - Ce fut... Un plaisir de collaborer avec vous, Makaya Korove.
Makaya - Moi de même, junkie-style, moi de même !

Une fois les adieux faits, nous partons donc, direction les montagnes. Mais avant même d'avoir passé le coin de la rue, nous croisons un groupe de cinq personnes. Pas le même que celui de ce matin, mais ils ont la même attitude. Ils essayent de ne pas nous regarder, mais jette des coups d'œil furtifs, au bâtiment de Pizza Put, et plus particulièrement à Makaya.
Sidd', juste devant moi, se raidit.
Je chuchote donc à son oreille.

Takeshi - C'est le groupe qui vient de passer pas vrai ? Ils ont beau cacher leur chakra, c'est des ninjas ?
Siddharta - Exact... Et deux d'entre eux sont plutôt forts, surtout un...
Takeshi - C'est bien ce que je pensais, ils sont pas clairs. Ça demande confirmation !

Sans plus attendre, je me retourne, et envoie un shuriken au milieu du groupe. Ils esquivent tous, plus ou moins aisément.
Tous se tiennent en position de combat.

Chihousou - Qui êtes-vous ?
Le plus petit membre du groupe, qui semble être une fille, s'avance.
La petite - Je suis la nièce du Ka...
Avant qu'elle n'ait pu finir sa phrase, un autre se jette sur elle et la fait taire.
Un mec du groupe - Ne faites pas attention à elle, elle est un peu dérangée...
La petite - Mfhmmfthh !
Ledit mec - Tais-toi, crétine ! Aïe !

La jeune fille venait d'envoyer un coup de pied dans le genou de celui qui la tenait. Elle se libéra, avança, et se retourna pour parler à ses coéquipiers.
La petite - Allez, on se les fait ! Comme ça, la récompense sera juste pour nous, et pas pour les autres ! A moi les sous et la promotion !
Un autre petit mec - Fermes-la ! On est censé aller chercher les autres avant, et surtout ne pas les affronter eux, juste Makaya !
Le mec qui a mal au genou - Taisez-vous, tous les deux, ils nous écoutent !

La situation dégénère en engueulade générale, sous nos regards médusés.

Siddharta - Bon, visiblement, les infos étaient corrects... Des ninjas sont venus s'en prendre à Makaya.
Takeshi - Putain, font chier ces gensouards !
Chihousou et Hakaima - Eh !
La petite - On est pas de Gensou, mais de Mahou !
Sarouh - Mahou ?
Takeshi - Merde, alors eux aussi se sont lancés là-dedans ? Si Gensou et Mahou sont à la recherche de Mak', ptet même que Chikara a fait pareil...
Hakaima - Ce serait la loose...
Sarouh - Bon, on va prévenir Makaya ?
Takeshi - Non, on les allume, et ensuite on va le mettre en sécurité.
Iarwain - Pourquoi on les laisse pas faire, tout simplement ?
Makaya - PASKE VOUS AVEZ UNE MISSION, BANDE DE TROUFFIONS ! ET QUE SI ILS ME CAPTURENT, C'EST POUR VOT' GUEULE !

Ce cri, poussé depuis le balcon de Pizza Put, retenti dans toute la rue.
Iarwain - On se casse, hein ? Dites-moi qu'on se casse !
Siddharta - Il a pas tord, on devrait partir... On a fini notre mission, et puis, il est chiant, ce mec...
Les autres - Ouais !
Takeshi - Non... On a pas rempli notre mission... L'inauguration c'est ce soir... Et tant que l'inauguration n'a pas eu lieu, on n'a pas fini !
Iarwain - Mais il nous a dit de partir, qu'on pouvait rentrer !
Siddharta - Tant pis, visiblement, on a encore à faire ici...
Takeshi - Cool, on va s'amuser...

Pendant ce temps, les bleus continuaient de se disputer. Pour couper court au débat, j'envoie un nouveau shuriken. Ayant enfin capté leur attention, je brandie mon poing, pour les défier.
Takeshi - Alors, montrez-nous qui vous êtes, bandes de nazes ! On va vous éclater !
Le plus grand - On a pas le choix... On coupe le Henge !

Ils changèrent alors d'apparence. Iarwain eu un hoquet de surprise, et Makaya hurla à tue-tête.
Makaya - FUZZY-BROWS ! ALLEN' DE BOUC ! COUPAINS !!!
Hakaima - Et merde, c'est eux ? C'est eux dont il nous a parlé hier ?
Iarwain - Ouais...

Celui nommé Allen' se tourna vers le balcon où se tient Mak'.
Allen - Désolé, Gourou, mais cette fois, on vient pas pour s'amuser... On est chargé de te ramener à Mahou !
Makaya - Sorry, Gay'z, mais je reste... Pas question de retourner là-bas...
Allen - Tu ne nous laisse pas le choix... Bon, on pourra pas se casser assez vite pour prévenir les autres, mais si on fout assez le bordel, ils vont surement rappliquer...
Makaya - TAKESHI, MON JEUNE PADAWAN ! OCCUPES-TOI DE FUZZY ! LES AUTRES, TABASSEZ-LES ! SOUVENEZ-VOUS DE CE QUE JE VOUS AI DIT A PROPOS DE CES DEUX-LA !
Takeshi - C'est parti !
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Message par Hakaima 1/7/2009, 15:12

La ruelles ou nous nous trouvions se vida peu à peu, les commerces fermant leur rideau, l'on se serait presque cru dans un vieux western à l'heure des règlements de comptes. Bientôt il ne resta que peu de monde excepté les cinq Mahousard et nous autre Araséen.

« 'Tin mais on aurait pas pu appliquer la politique de l'autruche » Me lamentais-je

En effet se retrouver la, devant ces Mahousard, n'était certainement pas synonyme de tendre négociation. La tension montait de plus en plus:

« Certain n'aidant pas » Pensais-je en regardant le balcon ou trônait Makaya, ou encore Takeshi visiblement impatient d'en découdre.

Il ne fallut pas beaucoup de temps pour repérer nos adversaire respectif, d'un regard implicite chacun trouva chaussure à son pied.

Chihousou et moi jetâmes notre dévolus sur un certain Allen Tsyûuga, d'aprés ce que nous avait narré Makaya ce dernier utilisait une technique de taijutsus spécifique nommé juken, une sorte de smurf offensif d'après ce que j'en avais compris, le combats semblait inévitable à présent, et pour s'attaquer à un morceau tel que lui nous ne serions pas trop de deux. Le groupe se sépara de quelque mettre pour intimiser chacune des rencontres qui allaient avoir lieu.

Tandis qu'autour de nous les premières altercations verbales se faisaient entendre, clairement ponctuer par la voix stridante de la jeune kunoichi imbu de sa personne, Chihousou s'approcha de moi et commença à chuchoter :

« Bon va falloir qu'on assure sur ce coup... »
« Facile à dire.. »
« On a l'avantage, on connais déjà son style de combat »
« Mouais surtout que si on se fie au dire de l'autre illuminé, ce mec est plutôt balèze »

« Ca pimente un peu le challenge » Dit calmement Chihousou.
« Ca changera de baby sitting » M' amusais-je.

Le Tsyûuga tenait une pose étonnamment décontracté pour un type qui allait se farcir un combat numériquement déséquilibré. Nous restâmes un moment à nous jauger du regard, jusqu'au moment ou nous lui tournâmes le dos pour nous concerter:

« Bon t'as un plan, c'toi le chunin confirmé après tout » Murmurais-je à l'adresse de Chihousou
« J'ai un plan... Tu vas au front et j'te soutiens à grand renfort de genjutsus » Ironisa t-il
«Ouarf la bonne blague... »
« ... »
« Gné...Si c'est pas une blague j'te l'dis de suite, hors de question que j'fasse office de chair à canon »

« Bon on va la jouer autrement alors... »
« Tu bourrine à coup d'bulle et j'attend l'ouverture »
Plaisantais-je
« Non plus sérieusement, voilà à quoi j'avais pensé... »
« J'écoute... »


Chihousou se lança dans son récit analytique, notre adversaire nous dominait certainement en puissance et en expérience mais nous connaissions son style de combat grâce au récit passionnant de Makaya, de plus je connaissais plus ou moins bien Chihousou et il en était de même pour lui. Certes depuis Gensou et notre entraînement dans sa vieille baraque en ruines pas mal de temps c'était écoulé, mais notre binômes avait plutôt bien fonctionné, notre seule chance était donc de la jouer coop'. Il exposa ainsi les grandes lignes de sa stratégie.

« Bon t'as capté, on évite un max de corps à corps, on tiendrai pas deux secondes, et pour la suite bin on applique le plan »
« Ca marche et essaye de pas trop me décevoir »
Ironisais-je
« Ca serait plutôt à moi de dire ça non ?! »

Tout ceci n'avait été que murmures inaudibles pour Allen qui visiblement n'apprécier guère d'être ainsi ignoré par ses adversaires, après un bref moment il rompait le « silence » :

«C'est pas bientôt fini votre petite réunion là »
« ... »
« Héé hoooo j'vous cause »
« ... »
« Bordel vous m'entendez »
« .. »


Il lança avec un rapidité fulgurante un kunai en notre direction qui vint se loger dans mon omoplate, pas un cri, pas une goutte de sang... Les deux silhouettes disparurent tel un mirage à sa grande stupeur. La riposte vint de derrière lui, sous le couvert du genjustsus de Chihousou nous avions préparez notre première offensive, fin notre première tentative:

« Suiton : Shuriken Mizuppoi » Lançais-je d'une voix claironnante tandis qu'une flopée de petites étoiles aqueuses fusaient en direction de la cible.

Surpris par la manoeuvre il fit volte face et, je dois l'avouer, avec classe tourna sur lui même. Les nombreux projectiles vinrent s'écraser tels de vulgaires gouttes d'eau sur la sphère protectrice qu'avait matérialisé le Tsyûuga avec ce mouvement rotatif:

« C'est tout » Lança avec dédain le mahousard.

Un moment de latence, Makaya n'avait pas mentis, ce Tsyûuga Allen allait bel et bien être un adversaire de taille.

« Voici donc les fameuses techniques liées au Juken » Constata Chihousou.
« Ca dois filer une drôle de gerbe... » Pensais-je à voix haute.
« Si c'est tout ce dont vous êtes capable c'est mal barré pour vous » Repris Allen.
« Sois pas si pressé mon gars » Lui lançais je aussitôt

Nos regard se croisèrent puis Chihousou reprit:

« Bon t'as capté la manoeuvre, cette fois c'est partis !!! Et t'éloigne pas trop pigé»

Le combat allez pouvoir commencer pour de bon, le premier assaut avait fait office de test, car ne se fier qu'a la parole de Makaya n'aurait été que pur suicide, deux chuunin contre un jounin en voilà une belle affiche.
Chihousou se tenait à mes coté, quelque peu en retrait, tandis que j'effectuais un série de signe :

« Suiton : Mizu ashira (colonne d'eau) » Lançai-je.

Contrairement à ce que laissaient entendre mes paroles, une boule d'eau fusa en direction de la cible , surpris par la rapidité du projectile il croisa les bras pour encaisser le choc. Mais rien ne se passa, le projectile traversa son corp tel un ectoplasme et sous ses pieds un grondement se fit entendre, une colonne d'eau jaillit. Allen, après avoir tenté  d'esquiver en vain, fut soulevé dans les airs et retomba lourdement sur le sol quelque mètre plus loin, sans grand dégât apparent ceci dit :

« C'quoi se bordel !!! » S'étonna t-il.

Ma silhouette en station debout s'évapora une fois de plus et laissa apparaître un moi agenouillé, les main apposé sur le sol. La technique n'était pas mauvaise, camoufler ou plutôt « bluffer » mes propre jutsus en utilisant le Hoka de Chihousou avait payé.

« Si t'es seulement capable de ça c'est mal barré » Lui dis-je pour reprendre ses précédent termes.

Allen se releva, visiblement irrité d'avoir était berné par la ruse, et se mis en position de combat:

« On dirait bien que j'vous ai quelque peu sous estimé... » Murmura t-il
« Tiens toi prêt ça arrive » Dis Chihousou.

Les visages étaient concentrés, l'atmosphère tendu... La mission est loin d'être terminée.
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Message par Kensei 5/7/2009, 16:58

Nous marchons tranquillement derrière Delze qui course Tokri pour une histoire contre son chien. C'est fatiguant d'entendre ce mec gueuler envers et contre tout, je crois que s'il ne passe pas un quota de cri par jour, il est obligé d'aller agresser un petit vieux et lui crier dessus jusqu'à ce que le vieux ait une attaque. Enfin il finit souvent par se calmer et se montrer hautain jusqu'à ce que l'un de nous redise quelque chose qu'il prend mal et alors c'est repartit.

Finalement voici Noboeka, se bâtiments, ses habitants, son air, ses routes ...

On y avance tranquillement, lorsque, soudain...


- Tiens, mais je les connais eux.
- Hey où tu vas?

Je venais de reconnaitre des mecs de Chikara, je ne connaissais pas leur nom évidemment. Cela ne m'empêcha pas de courir vers eux, comme un enfant qui veut plus que tout avoir le nounours dans la vitrine de l'autre coté de la rue et qui court pour s'en rapprocher.

- Hey vous êtes de Ch..mmMMMmmmMMMMM

Keitaro et les autres m'avaient suivit et Keitaro m'empêchait de finir ma phrase. Il se tourna alors vers ceux que je venais d'interpeller et leur demanda juste:

- Vous aussi?
- En effet.

La conversation était courte et froide, nous nous rendions tous à l'hôtel prévu et en chemin, une bande de truand tenta de nous défaire de nos bourses. Devinez un peu quel est le seul abruti à ne pas se coordonner aux autres? Bingo, c'est Delze, il se la joue vraiment trop, au point que le petit maigre blond ne le sauve en heurtant un mur branlant qui lui fit tomber un morceau de mur sur son crâne. Hormis ce passage rien de bien intéressant, leur raclée reçue, les brigands filèrent sans demander leur reste. Otarin, car c'est son nom, avait été mis K.O. par le mur. Sans être capable de retenir ce passage trop marrant, je pris un morceau du mur et le leva au dessus de ma tête en disant:

- Mur branlant, vainqueur par K.O..

Mon humour ne sembla pas très apprécié mais soit, nous l'emportions à l'hôtel ou nous l'installions sur l'un des lits. Et nous fîmes ensuite connaissance. Il y avait un autre type maigre aux cheveux longs et de couleur étrange. Généralement, les couleurs sont unies avec un très léger dégradé mais lui cela passait par du clair et du foncé. Il se nomme Sheinji. Le dernier n'est pas le moindre, avec ses cheveux argentés, plus grands que les autres et de corpulence normale, il se démarquait du groupe. Hayamaru qu'il dit s'appeler. Moi, au moment de ma présentation, je me fis engueuler pour la rencontre de tout à l'heure, nos identités ne devaient pas être dévoilées, à cause de la mission, nos prénoms pouvaient encore passer mais certainement pas le nom du village. Quelle engueulade, même mes parents ne s'étaient jamais montrés aussi dur avec moi. Le lendemain, nous nous mettions en quête de ce Korove, il ne devrait pas être trop dur à localiser avec une tête pareille...
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Message par Jackie Takahara 6/7/2009, 10:23

L'arrivée à Nobeoka et les premiers repérages furent ma foi très propres, si l'on excepte les conneries faites par les Genins, qui s'étaient une fois de plus distingués de par leur brillante capacité à s'attirer des emmerdes... Nous avions trouvé une petite base d'opérations, glané deux-trois infos et localisé l'antre du démon Makouille en envoyant une partie des nôtres tenter de livrer les caisses. Pendant ce temps, les autres (dont moi) avaient cherché en vain une planque. Du travail de pro, quoi. Cependant, la suite fut carrément plus bordélique : déjà, comme nous n'avions toujours pas trouvé de planque pour surveiller le Pidzaput', il nous fallut patrouiller dans le quartier afin de voir quand Makaya serait débarrassé de ses acolytes... Nous avions presque réussi! Les gardes du corps du Touffu étaient apparemment en train de se barrer!... Mais notre discrétion légendaire fut percée à jour, et nous avions été découverts. Nous aurions pu tenter d'arranger les choses, si au moins Kaede (encore elle!) n'avait pas ouvert son claquoir. J'avais bien tenté de fermer celui-ci, mais elle m'avait échappé pour provoquer les gardes du corps! D'ailleurs, en y regardant bien, il me semblait reconnaître l'un des shinobis... Iarwain?! Que faisait-il là?! Il n'avait pas l'air fort heureux de nous voir rompre nos Henge : que se passait-il? Pourquoi avait-il déserté? Je n'eus pas le temps de me poser plus de questions, car le Diabolique meugla, du haut de son hideux lupanar, à son « Padawan » de s'occuper de moi. L'intéressé me chargea et j'esquivai juste à temps avant de bondir sur un toit, tandis que mon adversaire sautait sur le voisin. Je n'eus pas le temps de me concentrer sur les combats des autres, pas plus que sur Iarwain ou Makaya.


« Alors comme ça, ce fou furieux a formé un gars tout aussi fanatique que lui?! Ça ne m'étonne guère... Même si ça me navre au plus haut point. , dis-je d'un air las.

- N'insulte pas ainsi notre gourou! , me répondit-il sur un ton qui me donnait raison. Il paraît que toi aussi tu étais aussi dans le Culte? Et tu as osé trahir ainsi Makaya?! Hérétique, va en enfer!!

- J'y crois pas... Quelle plaie... »



Combattre un gars encore plus timbré que Makaouette ne serait pas de tout repos! Surtout que c'était au final pour justement subir, tout le chemin du retour ET à Mahou, l'insupportable ego de ce-dernier! Ce combat me gonflait avant même d'avoir commencé... Mais je devais le mener, pour la famille Korove, pour le bien de la mission, et... pour mes coéquipiers.
Mais la bataille serait difficile! Ce shinobi avait l'air plus jeune que moi mais malgré cela très fort, sans doute plus que moi. Son bandeau de Chikara rayé indiquait qu'il avait trahi le village du taijutsu, mais surtout qu'il bénéficiait d'un excellent niveau, pour pouvoir se permettre de déserter. Son allure générale était assez impressionnante, sa carrure peu imposante étant compensée par d'amples vêtements rouges et noirs, comme trahissant une sombre personnalité, d'autant qu'il était masqué. D'après ce que je distinguais, il avait les yeux vairons, ce qui ajoutait encore au mystère du personnage. Et maintenant que je l'avais détaillé, je le vis sortir d'une de ses poches... une spatule?! Puis il sortir un petit bout de fromage et un minuscule appareillage fait de miroirs et d'une plaque en métal... Je craignais de savoir à quoi servait cette mini-machine et... effectivement, les miroirs concentraient les rayons solaires en un point, et au bout de quelques secondes, le fromage fondait déjà. Je restai abasourdi, et mon affliction atteignit son paroxysme lorsque j'entendis le nom de “Rémi Molette” dans ses murmures.


« Mais... Mais qu'est-ce que tu fous? , lui demandai-je.

- Silence, chien! , me coupa-t-il. J'adresse une prière au Très Saint Dieu du Fromage pour qu'Il vienne prendre ta misérable vie et l'envoyer à l'Enfer de la salade et du lait non fermenté! »


Même s'il était complètement chtarbé, je devais le jauger, savoir s'il était bien aussi puissant qu'il me le paraissait... Sa prière fut rapide, et je mis bien en place mes gants ignifugés, pris en main mon arc, y plaçai une flèche et regardai d'un air sérieux mon opposant. Celui-ci se tenait en garde, attendant apparemment mon attaque. Je n'allais pas le faire attendre plus longtemps... J'allumai le bout de ma flèche avec du chakra Katon et tirai ma flèche enflammée vers lui. Il ne faisait aucun geste pour éviter... Il allait se la prendre!... ou pas. Au dernier moment, il s'était écarté à une vitesse fulgurante, comme téléporté, et me regardait en souriant (même si je n'en étais pas sûr à cause du masque...). Bon, s'il disposait d'une telle technique, j'aurais du mal à l'approcher au corps-à-corps, mais aussi à le toucher à distance... C'était bien barré!


« Pas mal du tout, l'ami! Je parie que c'est pour ça que tu as été choisi pour protéger Makaya?

- Et tu n'as encore rien vu!

- Oooooooh, je suis impatient!... »



Après cet échange culturel de haut niveau, je décidai de ne pas me mouiller ; en effet, je ne voulais pas prendre de risque au corps-à-corps tant que je n'avais pas parfaitement jaugé mon adversaire, et puis je ne voulais pas me fouler de manière générale. Je fis les trois signes habituels, terminant par celui de Terre, et injectai une faible quantité de chakra au sol en annonçant : « Kuchiyose no jutsu : tsuchi no ha! » [“Invocation : les dents de la terre”]. Mes fidèles amies taupes furent invoquées sous la terre et creusèrent à toute vitesse, et relativement discrètement, un tunnel jusque sous mon adversaire. Là, elles jaillirent du sol pour le mordre de leurs 44 dents magnifiquement acérées! Hélas, seule la première réussit à lui érafler la cuisse, par surprise sans doute, tandis que six autres merveilleux animaux furent esquivés et bottés par les lourdes chausses noires. Une dernière aurait pu avoir une chance, puisqu'elle était arrivée sur sa gauche pour lui bouffer la main au moment même où il retombait d'un petit bond de côté, mais l'ignoble énergumène tortura la pauvre bête en lui lançant un petit éclair au moment même où elle allait faire son œuvre. Ainsi, il maîtrisait le Raiton... Alors mes taupes n'auraient aucune chance contre lui, étant plutôt proches de la terre. Je commençais à sérieusement manquer d'options, et me mis à réfléchir, l'air légèrement tendu.


« Ne me dis pas que c'est tout ce que tu as à donner?! , railla-t-il. Alors Makaya avait raison : tu es vraiment faible...

- QUOI?! MAKAYA, JE T'EMMERDE, TU M'ENTENDS?!
, hurlai-je en direction du balcon où le Touffu sirotait un coktail.

- M'en fous, t'es un weak! , me répondit-il de loin. Mais je t'aime quand même, mon fufu! Et puis, tu n'es pas aussi faible que Iarwainutile, donc ça va encore!

- Moi aussi, je t'emmerde!
, dit l'intéressé de loin, n'interrompant son combat contre Kentaro que quelques instants.

- Quoiqu'il en soit... , reprit mon vis-à-vis. c'est mon tour, maintenant! »


Il concentra un peu de chakra dans sa main droite et le relâcha dans ma direction : c'était une bourrasque de vent qui arrivait sur moi. Je l'esquivai de justesse et il en lança une autre, que j'esquivai également. Pendant ce temps, j'avais repris mon arc et tirais, entre deux rafales, des flèches enflammées, qu'il évitait cette fois de manière classique, sans doute pour économiser son chakra. Il possédait donc deux affinités, Fûton et Raiton, et semblait les maîtriser correctement. Mes possibilités de combat à distance étaient plus que limitées, donc il me faudrait mouiller un peu le kimono au corps-à-corps. Je n'eus pas le temps de réfléchir plus, qu'il lança un nouveau jutsu : dans sa main gauche, il accumula du chakra, apparemment de foudre, puis il libéra l'énergie dans ma direction, en un unique et puissant éclair! Je n'eus pas le temps d'esquiver totalement, mais ce fut mon bras gauche qui prit à la place de mon torse (ce qui n'était pas pour me déplaire...). J'avais un bras engourdi et douloureux, et comme par hasard c'était le bras qui me servait à tirer la corde de mon arc! Remarque, comme j'avais décidé d'aller au corps-à-corps...


« Tu as fait successivement connaissance avec mes amis Asashi et Akaden... Tu les as bien reçus, j'espère? , me dit-il en souriant. Ressens la puissance de Rémi Molette MOUAHAHAHAHA!!

- Fort bien, fort bien...
, dis-je en haletant, navré. Mais je n'ai pas terminé!... »


Et je courus vers lui, puisant dans ma mémoire, au fur et à mesure de ma course, les enchaînements de taijutsu que j'avais appris dans mon enfance. J'arrivai sur lui et lançai les coups de pied circulaires de la “tornade de Chikara”. Il décoda sans problème l'enchaînement et l'esquiva avant de contrer par un uppercut boosté au Raiton, que j'esquivai non sans me faire légèrement griller le menton par les quelques éclairs. Je réagis rapidement en tentant de balayer mon adversaire, mais il bondit au-dessus de moi et abattit sa jambe ; je la bloquai à quelques centimètres de ma tête et fis basculer mon adversaire par-dessus moi. Il se remit en place et je roulai pour me retrouver face à lui. N'hésitant pas un seul instant, je chargeai du chakra Katon dans ma main droite et la lançai, avec mon orbe de feu, droit sur lui, le plus rapidement que je pus. Il esquiva aisément à l'aide de sa technique de téléportation mais... malgré tout, je pus voir que j'avais légèrement brûlé son kimono, qu'une petite traînée de feu avait suivi son déplacement. Alors c'était ça... sa technique de déplacement rapide devait être de type vent, et mon Katon avait pu tout de même l'embraser en suivant le chakra Fûton derrière lui!... C'était bon à savoir. Tout comme il était bon à savoir qu'il n'utilisait apparemment son déplacement rapide que pour éviter mon Katon.

Je ne lui laissai pas de repos et fonçai vers lui, cette fois sans avoir préparé de Katon, qu'il ne fuie pas... Il me fallait adopter un style de combat moins brut, moins commun, ou il n'aurait aucun mal à me parer, vu ses origines. Je pris exemple sur les combats que j'avais vu d'Allen, ainsi que sur ma tante Hyuuga, dans un style plus précis, plus fluide : le Jûken plutôt que le Goken. Je feintai de charger un direct du droit, et passai sous la garde de mon opposant de la main gauche, la main ouverte, faisant claquer mes doigts sur sa gorge. Il hoqueta et je ne lui laissai pas le temps de se reprendre ; rapidement, je me décalai en arrière et lui donnai un puissant coup de pied dans le ventre, qui l'envoya rouler en arrière ; décidément, j'adorais mon enchaînement “coupe-souffle”. Il se releva lentement avant de partir dans un rire dément.


« AHAHAHAHAHAHA!! Vraiment, tu ne manques pas de toupet!!... J'ai dit que ton hérésie méritait la mort, et tu restes là, à essayer de me battre?!

- …

- Bon, fini de rigoler. Je dois vite en finir... »



Il dénoua rapidement un des bandeaux qu'il portait aux mains en tendit le bras correspondant. « Viens à moi, Kanazuchi! ». Et là commença la débâcle.
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Message par Allen' 6/7/2009, 21:54

Nous y voilà, Makaya était en face de nous. Après une semaine chargée en trahisons et coups fourrés en tous genre, nous avions atteints Arasu et retrouvé le deserteur. Bien sûr, il n'était pas seul, il avait su bien s'entourer ! Des racailles recrutées à Arasu à tous les coups... Je m'apprêtais à parlementer quand le camp opposé montra clairement ses intentions : épées tirées, concentration de chakra ou même un petit sourire ...

Deux hommes avancèrent vers moi. L'un semblait amusé tandis que l'autre lui était plutôt saoulé par tout ça.
Le premier était un peu plus petit que moi et possédait une chevelure blanche, ce qui était pour le moins étonnant au vu de son âge... Le second lui me dépassait en taille, il était très grand pour un ninja ! Il avait des cheveux blond et de grands yeux bleus. Ils échangèrent quelques mots à voix basse.

Je lançais un kunaï qui se planta dans l'omoplate du plus petit. L'illusion disparut. Croyant me déstabiliser il réapparurent derrière moi, mais j'avais déjà prévu ce mouvement, le genjutsu serait inutile contre moi ! Je ripostais grâce au Jûken .


« Suiton : Mizu ashira (colonne d'eau) » lança le gars aux cheveux blancs.

« Si vous croyez m'avoir comme ça ! » leur dis-je.

Ce mec beuglait le nom de ses attaques à tout bout de champ, ça s'annonçait encore plus facile que prévu ! Je me préparais à éviter l'attaque et me mis en position de riposte, les poings sur les hanches pour plus de stabilité.

Soudain une boule d'eau projetée à une vitesse folle vint heurter mon plexus ! Il avait menti sur le nom de son attaque plutôt...

Je n'eus même pas le temps de finir de penser qu'un geyser sortit de nulle part me souleva et me jeta avec une grande violence quelques mètres plus loin. Heureusement que je m'étais servi du Zetsu pour me protéger ! J'entendis Makaya rire au loin.

« Bien joué Hakaima et Chihousou ! Vous êtes supers inutiles mais super distrayants continuez comme ça ! »
lança-t-il.

« Les mecs, pourquoi le protégez-vous alors qu'il vous traites comme de la merde, on arrête de se battre avant que je vous mettes votre raclée et vous nous laissez repartir avec lui, pas d'emmerde maintenant et pas d'emmerdes futures non plus, super plan non ? » proposai-je

Ils se regardèrent et échangèrent quelques mots à voix basse.

« Ca nous aurait vraiment arrangé de faire ça, mais on ne peut pas, ordre du chef. Nous devons le protéger, sinon pas de récompenses, alors avec tout ce qu'il nous a fait subir, on ne va pas s'arrêter si près du but ! »

J'avais essayé de trouver un accord, mais nous étions chacuns liés par nos employeurs respectifs. Ils semblaient bien distants et méfiants, un combat ça ne se passe pas comme ça ! Il fallait que je me rapproche d'eux pour les neutraliser. Je me clonais de manière à encercler mes adversaires. Je n'avais pas l'habitude de cette technique, mais seul l'effet de surprise comptait.


Je lançais le compte à rebours.

« Un. »


Mes adversaires se préparaient à riposter.

« Deux. »

Mes clones disparurent tous me laissant juste devant le mec aux cheveux blancs. Je lus de la stupéfaction dans ses yeux. Il me trompait lors de ses attaques, je n'allais pas être franc moi aussi ! Je lui souris et assénai un coup de poing renforcé au Gyo dans sa mâchoire. Il disparut. Substitution.

« Trois ! » lança une voix derrière moi.

Un coup de pied fulgurant me propulsa face contre terre et mes deux adversaires s'écartèrent de moi. Ils avaient vus le Jûken et savaient qu'il valait mieux l'éviter. Je restai à terre attendant que l'un d'eux se rapproche et fixant toute utilisation du chakra grâce à mon byakugan. Rien ne bougeait dans le corps des deux sous-fifres de Makaya.

« Hey Hak, tu crois qu'il attend quoi ? »
lacha le blond.
« Attend, je sais comment le réveiller...  Suiton (Colonne d’eau) Mizu Hashira ! »

Je roulai sur le coté pour éviter le jet d'eau et me ruais sur Hakaima. Quelque chose m'alerta, le chakra de l'autre était en pleine concentration. J'obligeai Hakaima à reculer jusqu'au bas d'une maison à deux étages.

« Coincé » dis-je alors.

Pour appuyer mes dires, un coup de poing vint aider la maison déjà branlante à s'écrouler. Le premier était mort, il ne manquait plus que l'autre. Je me retournais, prêt à en découdre.
Personne.
Le dénommé Chihousou s'était enfui ! Je cherchai son chakra dans les alentours mais il avait disparu... Comment c'est possible ce genre de chose ? Soudain, je remarquai une chose que la précipitation ne m'avait pas permis de voir : le chakra d'Hakaima était activé dans tout son corps alors qu'il ne produisait pas de jutsu. Je m'attendais à une attaque, mais rien. Soudain je compris, un genjutsu avait reproduis toute la ruelle dans laquelle se déroulaient les combats. Je pratiquais un Kai pour vérifier le genre de genjutsu produit. C'était bien un genjutsu qui m'affectait personnellement. Avoir eu Shimaru comme compagnon s'avérait utile lors de ce genre de combat.
Mais comment n'avais-je pas pu me rendre compte de cette illusion ?

Mes deux adversaires se tenaient là devant moi, souriant. Hakaima était prêt à vraiment en découdre.

« C'est bon, on peut y aller maintenant ? » demanda-il.

« Suiton (Vague aqueuse) Mizu Awa ! »

En disant ceci, il fit sortir de sa bouche une quantité d'eau impressionnante, qui se transforma, formant une vague. Enfin, une grosse vague. Une grosse vague qui était lancée vers moi ! Je ne savais pas si je réussirais à me protéger avec le Jûken toutefois, j'essayais quand même !


« Hakkesho Kaiten! / Le tourbillon divin » lançais-je.

Mon cocon formé par le chakra délivré par mes mains me protégea du gros de la vague, et la dispersa autour de nous.

« Merci, me dit malicieusement Hakaima. Suiton (Brouillard épais) Kiri Atsui ! »

L'eau répandue sur le sol s'évapora à une vitesse folle et de la fumée apparut, jusqu'à mes jambes tout d'abord, puis elle cacha la totalité du terrain de combat. Ingénieux, se servir de mon Jûken pour économiser un peu de chakra, toutefois il ne devait pas avoir compris que je pouvais le voir grâce à mon byakugan... J'esquivai une boule d'eau lancée sur ma gauche, mais ne sentis pas venir le shuriken qui se planta dans mon bras droit. J'activais une boule de En autour de moi, pour ressentir tous les assauts qu'ils me porteraient sans chakra. Je commençai à fatiguer. Hakaima était juste à ma gauche, je devais le neutraliser tout de suite, puisque l'autre ne me dérangeait pas pour le moment.
Je réenvoyais le même coup de poing renforcé au Gyo mais cette fois ci, sur le nez de Hakaima. On entendit un sinistre craquement suivit d'un flot de sang. Un coup de genou dans le ventre me permit d'étaler Hakaima de tout son long.

En face de moi, Chihousou ne souriait plus, il mit ses bras devant lui en croix pour se protéger. J'en profitais pour le faucher avec un coup de pied. Malheureusement, je ne fis pas face à la résistance attendue : j'étais passé à travers sa jambe !

Il semblait lui même étonné ! Qu'est ce que c'était que ce pouvoir ?
Je retentais avec un coup de poing, qu'il arrêta avec sa paume cette fois ci. Mais je ne pouvais pas me détacher de son poing, il se transformait en membre difforme noir, qui grandit à une vitesse folle et absorba mon poing, puis mon bras... Je finis bientôt dans le noir total...

Encore un genjutsu ! Je m'étais laissé avoir par la brume et n'avait pas senti qu'on continuait de me piéger, sauf si il avait mis un genjutsu dans son genjutsu tout à l'heure...
Comment avait-il fait ? Je retournais la question dans tous les sens, sans trouver la solution. S'il continuait avec ses genjutsus, je ne pourrai pas le mettre hors d'état de nuire...

Un coup de pied dans mon ventre vint mettre fin à toutes mes pensées. Hakaima, fait gaffe à toi !
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Message par Siddharta 7/7/2009, 20:56

Décidemment cette mission allait noue apporter beaucoup d’ennuis pour peu de récompenses…
En plus d’avoir eu à supporter pendant de longs jours son éminence de la vulgarité et de la lourdeur, voila qu’arrive la cavalerie de Mahou : Soit cinq personnes à s’occuper.
Chihousou et Hakaima se chargeaient du plus dangereux en termes d’aura et donc de grade. Grâce à mon En je me rendis compte que les combats étaient plus ou moins équitable permettant à KnA de garder toutes ses chances.
J’avais hérité comme adversaire d’une jeune fille, enfin c’était ce que j’avais déduis en entendant sa voix malgré des mots plus communs dans la bouche d’un homme. Le contact de ses pieds sur le sol me permettait de lui définir un âge entre treize ou seize ans, une allure chétive sans aucun doute se qui écartait d’entrée de jeu une possible utilisation du Taijutsu. La distance qui nous séparait était d’environ cinq mètres, tout passera par des jutsus de distance.

- « Je suis Kaede Hakodate la nièce du kage de Mahou ! » Dit-elle brusquement d’une voix qui se voulait supérieure et autoritaire.

Kaeda Hakodate, je me souvenais que les documents de Tyrande y faisaient référence.
Je m’étais remémoré les brefs informations sur son cas, je ne pus m’empêcher d’esquisser un rictus.

- « Ne t’avise pas de te ficher de moi, tu ne sais pas à quel point je suis importante ! »

- « Kaede Hakodate genin et nièce du kage de Mahou, et si je me souviens bien tu es axés sur le Finjutsu. Ce style de combat présente de nombreux avantages mais surtout la faiblesse d’être extrêmement long à appliquer surtout pour les genins. » Répondis-je calmement.

- « Depuis quand les bonnes à tout faire savent ce genre de
choses et puis t’es qui ? »


- « Siddharta Maboroshi issue du clan Maboroshi, ex-chef de la branche spirituelle, créatrice de Kodomo no Asu et accessoirement cent-cinquantième réincarnation du dieu Bouddha. »

Un silence de quelques secondes fait son apparition tandis qu’autour le fracas des combats se fait déjà entendre. Soudainement Kaede fait remarquer sa présence par un raclement de gorge.

- « Depuis tout à l’heure tu ne m’as jamais regardé dans les yeux, soit tu as peur soit tu es aveugle, j’ai raison ? Ne t’inquiètes pas j’ai de quoi te payer un chien pour aveugle. »

- « J’ai lu que malheureusement tu es albinos, l’endroit ne semble pas indiquer pour des gens dotés d’une nature aussi fragile que la tienne. »

- « Ta main tremble, tu as les contours du nez rouges, tes dents grincent : est-ce que Bouddha préconise l’utilisation de la coke à des fins médicinales ? »

Dire de cette gamine qu’elle était une peste tenait de l’euphémisme, plus j’entendais son horrible voix plus des envies de meurtres montaient en moi. De la main droite je déroulais le bandage recouvrant mon avant-bras gauche faisant apparaitre le tatouage de Kâ.

- « Oh ! comment se fait-il qu’une gueuse de ton genre ait un tatouage… »S’écria perfidement la jeune fille sur un ton moqueur.

- « Ce qui veut dire que tu en possèdes et comme tu ne te bats qu’avec des sceaux je peux supposer que ceux-ci sont en fait tes tatouages ? »Demande-je perfidement.

Cette gamine commençait à me faire perdre mon temps, il était temps d’en finir. Je m’assois en position du lotus en fermant les yeux, les mains sur les genoux.

- « Alors mamie, on t’a pas enseigné que les filles de bonne familles devaient toujours debout et fière ? »

- « Krrrr…..mince ça commence…..Krrr…..mord Kâ. »

Je sentis une émulation dans mon avant-bras gauche, puis dans un bruit sourd Kâ prit forme originel pour se fendre sur la petite peste.
Malheureusement elle réussie à se substituer avant la morsure fatale, Kâ revient instantanément à la hauteur de mon bras.

- « Ssss nous avons affaire à une petite maligne. »Siffla-il.

- « Espèce de pauvre pouffe junkie ! Je vais t’atomiser. »Éructa kaede

Je souriais à ces mots avant de dire d’une voix calme entrecoupée des mes crissements de dents.

- « Il ne fait nul doute que ma quantité de chakra est bien supérieur à la tienne Krrr ensuite tu ne sembles pas capables d’attaquer de prés, mon En me fait deviner toutes tes actions Krrr de plus la plupart de mes attaques sont de distance Krrr. Reviens me voir lorsque tu auras le niveau d’une déesse telle que moi. »

Et là cette petite effrontée ne trouva rien de mieux à faire qu’éclater de rire avant de lancée pleine de fierté :

- « Je suis Kaede Hakodate nièce du kage de Mahou, future reine de ce monde ! »

J’esquisse un rictus cynique en pensant aux similitudes entre elle et moi, l’envie de la briser m’envahissait.

- « Krrr….voyons-ça »

A côté les combats faisaient rage aussi fallait-il à tout prix écourter leur durée au cas où d’autres gêneurs fassent leur apparition.
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Message par Chihousou 9/7/2009, 12:38

Chihousou haletait, il n'avait pas l'habitude d'utiliser de genjutsu mentaux aussi élaborés et en si grand nombres mais face à un jounin les grands moyens étaient de rigueur. Le dit jounin était encore au sol suite au coup de pied d'Hakaima, ce même Hakaima dont les réserves de chakra s'amenuisaient rapidement, la tactique utilisée jusqu'à maintenant ne pourrait plus l'être pour longtemps. Profitant du fait que leur adversaire était au sol, le grand blond s'enquit de la forme de son collègue.

_T'as intérêt à tenir jusqu'à ce qu'il soit HS, c'est clair?
_Dont worry, Chi'
, lui répondit Hakaima avec un grand sourire, je vais bien et j'espère qu'il en est de même de tes genjutsus.
_Tss, la seule incertitude dans mon plan c'est de savoir si t'es suffisamment endurant, si tu l'es la victoire est assurée idiot.
_La victoire assurée? Tu t'y crois un peu trop enfoiré...


Allen s'était relevé et apparemment parfaitement remis du coup de pied d'Hakaima et semblait mécontent d'être sous estimé par le Masaka mais le duo semblait fin prêt à recevoir le mahousard. Ainsi le coup de poing qui fit un gros trou dans le sol fut parfaitement esquivé et un clone aqueux fut crée durant le laps de temps où la fumée cacha les deux compères et un henge prenant la forme de Chihousou fut utilisé sur ce même clone ceci dans le but de permettre au Masaka de passer derrière leur adversaire. La manœuvre prit cependant un certain temps, le jounin semblant avoir un important champ de vision, il décida de faire un petit détour pendant lequel son kouhai ne devait qu'esquiver les attaques adverses et contre-attaquer avec de simples shurikens et kunais, ce détour permit aussi à l'ancien gensouard de profiter du langage fleuri d'un certain afro
.

_MWAHAHAHA! Fuzzy Bro', contrairement à ma **** tu ne m'arrives pas la cheville! Nécronomototoy, sors-toi tes doigts zombies du cul!!!!!

Le dos d'Allen lui faisait face, quelques centièmes de secondes avant l'impact, cependant le Tsyuuga se retourna juste avant que le poing de Chihousou ne l'atteigne et il se sasit de son poignet et son coup de poing empli de chakra vint frapper l'estomac de l'araséen. Pour la première fois il compris ce que pouvaient ressentir ceux qui encaissaient son Hymen no Chakra, son dos rencontra violemment un mur et du sang empli sa bouche avant qu'un coup de pied ne le découpe littéralement en deux, ou plutôt découpe le morceau de sol avec lequel il s'était substitué pour se retrouver quelques mètres plus loin aux côtés de son ancien kouhai.

_Comment il t'a défoncé, le chambra Hakaiama.
_La ferme, j'ai fait ce que j'avais à faire, t'es prêt pour la suite du programme?
_Ouais, on va lui botter le cul!
_Me botter le cul? Vous êtes sur de pouv...


Un cri de effroyable vint interrompre la phrase du mahousard qui dorénavant se tordait de douleur en se tenant l'avant-bras, avant-bras dont de petits morceaux commençaient à s'effriter en s'envolant dans les airs. Ten'raku avait frappé, comme l'avait prévu Chihousou, ce qu'il n'avait pas prévu c'est que me byakugan de son adversaire puisse percer à jour le morceau non-mental du genjutsu et découvre ainsi que son bras ne disparaissait pas réellement et quelques instants plus tard un kiai le libéra de la douleur.
La colère se lisait sur le visage d'Allen, une fois de plus il avait était trompé, apparemment une fois de trop pour lui. Il esquiva facilement la bulle d'eau qui fonçait sur lui ainsi que les shurikens, il repoussa en tournant les nombreux kunais qui venait pour le transpercer et en quelques instants il se retrouva face au duo de Kodomo no Asu. Les dépassant de loin en terme de taïjutsu, il les envoya tous deux valser en deux temps trois mouvements et le mur du bâtiment qu'ils rencontrèrent ne sembla guère apprécier puisqu'il s'effondra après leur passage.
Il fallut quelques secondes avant que le premier des deux, Hakaima, ne sorte des décombres suivit de près par un Chihousou dont l'épaule semblait déboitée. Après avoir demandé à son subordonné de tirer dessus afin qu'il puisse continuer à combattre, la voix agaçante de Makaya retentit.


_Bordel, Hagayman! Castor anesthésié! Arrêtez de tout casser! Ca va ruiner le commerce de proximité, bande de cons!
_La ferme afro de mes deux
, maugréa le grand blond. Bon, Hak', t'es en état pour le grand final?
_Je sais qu'on avait décidé dès le début de faire ça au cas où mais...
_Comme tu l'as dit, on l'avait décidé, alors vas-y!
_Ok, ok, mais t'as pas intérêt à te planter derrière.
_Si j'me plante, on est dans la mouise de toute façon.


A la grande surprise du mahousard, Hakaima s'avança vers lui et sorti son katana apparemment prêt à en découdre, pendant ce temps, Chihousou préparait la suite et douze grues en papier étaient sortis de sa sacoche ainsi que du fil, des fumigènes, quelques kunais et des notes explosives. Alors qu'un poing empli de gyo allait rencontrer le malheureux visage du plus jeune des araséens, un fumigène fit son œuvre et un important écran de fumée fut crée, Hak' en sorti à tout allure alors que deux kunais ornés de notes explosives y entraient. Les explosions ne se firent pas attendre et dégagèrent la fumée du fumigène pour lever la leur mais contrairement à ce qu'attendait le duo, Allen s'était extirpé du piège mortelle avant que l'arrivée de kunais et déjà, il se dirigeait vers eux, prêt à frapper. Une explosion de lumière sortit de nulle par le stoppa net dans sa course, le même flash lumineux que le Masaka avait servit à Makelmac lors de leur virée dans un bordel du coin, un flash qui n'était pas non plus au gout de son allié.

_Putain Chi', t'aurais pu prévenir, ça défonce ton truc!
_La ferme, ça sert à rien de le prendre par surprise si je te préviens, idiot!


Quatre kunais fendirent l'air pour transpercer le mahousard, celui-ci esquiva de justesse en s'effondrant au sol à cause d'un pavé mal agencé et à peine sa vue commençait à revenir que deux groupes de six grues de papier l'attaquèrent de sa gauche et sa droite en même temps, un s'enfonça profondément dans son bras gauche, deux l'éraflèrent légèrement et les autres furent esquivées sans grands problèmes. Et alors qu'Allen espérait que l'attaque était finit, de nombreux projectiles aqueux ainsi qu'un énorme dragon de feu se lançaient sur lui, une nouvelle fois, il ne dut sa rédemption qu'à l'utilisation de son tourbillon de chakra qui éclata l'eau et dissipa le chakra du genjutsu. Le mahousard semblait épuisait, son souffle était court mais un sourire s'étalait sur son visage à la vue de ses adversaires épuisés.


_C'était donc ça, votre ultime recours? Décevant, je trouve, nargua le jounin.
_Le combat n'est pas fini, alors attends la suite, lui répondit Hakaima.
_Vous êtes épuisés et je doute que vos réserves de chakra soient suffisantes pour pouvoir m'achever.
_Tu es mal placé pour dire que l'on est épuisé et puis qui te dit que notre dernière attaque est terminée?

En disant ces mots un sourire s'était formé sur le visage, pour une fois visible, alors que les neufs grues de papier restantes tournèrent à toute vitesse autour de lui avant d'allait se planter dans le sol. Allen tenta de bouger mais de nombreux fils l'entouraient et il se rendit compte que deux des oiseaux de papier qui l'avaient touché plus tôt étaient eux aussi planté dans le sol et reliés à des fils d'acier. Bras, jambes, torse, aucune partie du corps du jounin ne pouvais se mouvoir.

_Que...comment?
_Lors que mes oiseaux t'ont attaqués la première fois, un seul devait réellement te toucher
, commença à expliquer Chihousou alors qu'il concentrait son chakra, les autres devaient seulement répandre les fils un peu partout autour de toi. Cependant, ça n'aurait pas suffit à entraver suffisamment tes mouvement...
_C'est pour cela que l'on devait te faire tourner avec ton chakra
, continua Hakaima, d'où l'attaque avec mes projectiles suiton, ton tourbillon de chakra allait faire voletait les fils et les répandre autour de toi et t'immobiliser à leur second passage.
_Maintenant que tout est expliqué: Bakuyaku yoyo no Jutsu(le yoyo explosif)!


Une bulle de chakra se forma dans la main de Chihousou, de la taille de sa paume, avant de tomber et de se retrouver suspendu et accrochée à son créateur grâce à un fil de chakra, le duo araséen recula afin d'éviter la future déflagration. Une fois à bonne distance, le grand blond lança la bulle de chakra sur Allen et la fit exploser lorsqu'elle fut suffisamment proche, la déflagration éjecta le pauvre mahousard qui se retrouva à dire, à son tour, bonjour au mur. Brûlé à certains endroit, quasiment transpercé à l'omoplate droite et au bras gauche, à court de chakra, le corps du jounin gisait inerte contre le mur qui l'avait mit K.O. De leur côté, Hakaima et Chihousou se laissèrent tomber au sol, épuisés.

_On l'a eu...il risque pas se relever après ça.
_Ouais, joli boulot Hak'.
_Toi aussi, on va voir où en sont les autres?
_Si tu veux...même si je ne crois pas qu'on puisse être utile.


Le duo s'en alla alors retrouver les autres pour voir où en était les combats, prêt à en découdre de nouveaux si besoin était...même si c'était uniquement à l'aide des murs qu'ils étaient capables d'avancer sur leurs deux jambes.
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Message par Sarouh 12/7/2009, 00:19

Mahou. A ce simple mot, Sarouh était devenu d'un blanc spectral saisissant. Et pas de peur loin de là.Alors que chacun choisissait un adversaire de façon analytique ou à l'instinct, le géant qu'étais le chuunin lui ne choisit pas, son adversaire lui fût imposé. Il rageait tellement que les combat s'étaient déjà engagé avant qu'il ne bouge.

Son adversaire,un type brun une tête moins grand que lui,avec de grande lunette ronde de savant fou sembla un moment exaspéré par la situation, juste avant de foncer sur le chuunin. Celui-fit un saut en arrière avant de regarder son ennemi de façon sadique, empreinte de folie.

Sarouh: Tu va souffrir.

Le grand aux cheveux bleus avait dit ça sur un ton de constatation, comme s'il avait fait remarqué à son adversaire qu'une tache ornait son pantalon marron. Il ne connaissait pas le niveau de son adversaire, ni son style, ce qu'il aurait d'habitude chercher à jauger. Mais il n'avait qu'une chose en tête: atomiser ou torturer l'avorton qui lui fesait face.

Il se lança tête baissé dans ce qui pouvait être un traquenard mortel, un piège terrible, une diversion meurtrière. Et pourtant l'engagement au kenjutsu ne fût pas suivi de déferlement de puissance. D'un coup d'arme blanche violent, il tira l'ennemi de ses rêveries et l'obligea à continuer le combat lui coupant la route avec son sabre à chaque possibilité de fuite.

Il constata vite que son ennemi n'était pas à la hauteur d'un chuunnin. Trop lent trop prévisible et pas assez fort, il n'avait aucune chance. Cette information augmenta encore le plaisir pervers de Sarouh à torturer cet être infâme. A un petit moment, une voix dans sa tête lui dit que ce n'était pas la faute à l'individu lui fesant face. Mais le chuunin avait trop envie de se venger quelques soit le mahousard qui lui tomberait sous la main. Et il y en avait un paquet.

En quelques secondes l'arme de l'ennemi glissa de ses mains, sous l'œil médusé de son propriétaire, qui n'avait put contenir l'assaut rageur du chuunin. Ce dernier esquissa un sourire mesquin avant de taper avec son pied le visage, qui avait passé de la stupeur à la peur la plus abjecte. Il s'éleva dans les airs en tournants sur lui même avant de s'affaler au sol. Puis de reculer précipitamment.

Le chuunin avait instillé une peur panique en lui,sans même l'aide de genjutsu. Il entama le dialogue avec son ennemi apeuré.

Sarouh: * avec un ton mielleux* Tu dois être genin, tout ton corps le crie haut et fort. Vois tu je suis chuunin. Et ancien gensouard accessoirement. Mais j'ai besoin d'information. Et ces informations tu va me les donner. Si tu tiens a la vie. Je prend ce son que tu as fais pour un signe de confirmation? Bien. D'autres villages que Gensou et Mahou sont ils impliqués dans la chasse à l'homme de l'homme qui... POURQUOI IL MANGE ALORS QU'IL EST EN DANGER, RHHAAAAAAAAAA!!
...
Bref, y'a t-il d'autre village qui veulent de cet... être?

???: Oui ils le veulent tous. Chikara compris. Et crois moi, tu devrais te sauver maintenant, où il te détruiront.

Il bluff. Bon maintenant que je sais ça...

Il mît un uppercut au genin lui fesant face puis enchaîna avec un coup de pied dans le ventre offert au chuunin. Il allait vivre mais avant le mahousard dégustera. Alors que ce dernier se relevait, le souffle de vent du grand aux cheveux bleus le plaqua sur un arbre. Un enchaînement de coup de poing le remit à terre.

Une foule de mirages entourait les deux protagonistes, donnât l'impression au pauvre gennin que cent Sarouh le regardait, l'empêchait de se replier. Un Et ils se métamorphosèrent en dragon. Littéralement. Une boule de feu percuta l'endroit où se trouvait le gennin eut de temps avant
qu'il ne se lance dans une folle cavalcade. Ainsi commença la course poursuite illusoire, alors que l'araséen s'asseyait en tailleur attendant que le ninja du village de la feuille ne découvre que ce n'était que des banales illusions.

Le chuunin aux cheveux bleus était en tailleur depuis plusieurs minutes quand le gennin revînt. Sa respiration était calme, ce qui était signe de deux choses. Il avait eût le temps de récupérer, il n'était donc pas revenu immédiatement. Il avait donc soit concocté un plan, soit il avait hésité à revenir. Ou bien, les deux. La deuxième chose était qu'il ne doutait pas de sa décision, il était serein. Le gennin devait accepter la mort. Ou il était sur de pouvoir l'éviter.

Sarouh ne réfléchit pas plus que nécessaire et fondît sur le gennin, qui esquiva maladroitement l'attaque frontal du chuunin. Après le coup des illusions il avait dût s'attendre à quelque chose de plus fin. Un coup de pied le cueillit au menton le forçant à quitter le sol. Alors qu'il était en l'air, l'ex gensouard lança une puissante lance d'eau à sa rencontre.

Une pluie d'écharde résulta de la collision entre l'eau sous pression et la branche avec laquelle l'ennemi s'était substitué. Ce dernier fut abasourdit de constater que du bois il restait rien. Il resta une seconde béat. Cette seconde fût de trop pour éviter une autre attaque. Un coup de poing entouré de vent tournoyant le toucha de plein fouet, alors que le gennin avait levé ses deux bras comme dernière défense, aussi inutile que pathétique.

Il s'écrasa violemment au sol, ne donnant aucun signe de conscience. Le combat était fini et le chuunin avait utilisé plus de chakra que de raison, alors que les autres affrontements n'étaient pas fini, il s'assit de nouveau en tailleur attendant la deuxième vague qui allait certainement survenir d'une minute a l'autre.

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Message par Invité 17/7/2009, 17:52

Non mais pour qui elle se prenait, cette pouffe ? Cent-cinquantième réincarnation de Bouddha... elle comptait vraiment lui faire gober ça ? Et elle avait l'air d'y croire en plus... enfin, ce n'était pas si étonnant que ça : cette pauvre gamine n'était rien d'autre qu'une droguée, voir même, à son niveau, un déchet. Ok, elle venait peut-être pas d'une famille de bas quartier, mais bon... y avait vraiment des gens imbus de leur personne... Kaede se substitua en maugréant, évitant l'attaque de l'étrange bestiole de son adversaire.

-Ssss nous avons affaire à une petite maligne.
-Espèce de pauvre pouffe junkie ! Je vais t’atomiser.
-Il ne fait nul doute que ma quantité de chakra est bien supérieure à la tienne. Krrr... ensuite tu ne sembles pas capable d’attaquer de près, mon En me fait deviner toutes tes actions... Krrr... de plus la plupart de mes attaques sont de distance Krrr. Reviens me voir lorsque tu auras le niveau d’une déesse telle que moi.
-Je suis Kaede Hakodate nièce du kage de Mahou, future reine de ce monde !
-Krrr….voyons-ça...


Kaede était naturellement grande gueule, mais en réalité n'était pas spécialement fière : le combat n'allait pas continuer longtemps, à ce rythme... droguée, certes, vantarde, c'était évident, mais aussi visiblement plutôt balaise, la junkie. Kaede ne l'aurait admis pour rien au monde, mais elle savait qu'elle ne faisait pas encore le poids. L'albinos recula d'un bond, cherchant comment agir, tout en parlant pour occuper son adversaire.

-C'est parce que t'es soi-disant à la tête de trois péquins que tu te crois aussi supérieure ?

La jeune fille en sari ricana.

-Kodomo no Asu regroupe bien plus de personnes que tu ne l'imagines !
-Encore faut-il voir ce que valent ces personnes.
-Il n'y a de place sous mes ordres que pour des personnes m'étant utiles... Krrr... les autres ne méritent même pas un tel honneur !
-Ha oui ? Et tout ça pour quoi ? Baby-sitter une fausse Bouddha ? Ou s'occuper de protéger un gus de Mahou ? Tu parles d'une organisation !


Nouvelle attaque du serpent, Kâ. Kaede fit un nouveau bond en achevant son sceau d'invisibilité et recula à nouveau. L'aveugle n'avait pas besoin de ses yeux pour savoir la présence de Kaede grâce à son En, mais qu'en était-il du reptile ? Elle allait le tester. Aussi, elle laissa parler la chunnin arasuite et entama un demi cercle autour de Siddharta.

-Fais la fière tant que tu le peux, Krrr... mais toi aussi tu seras balayée par la puissance des Enfants de Demain ! Tout ce qui est corrompu doit être balayé! Krrr... Nous allons effacer toute cette vermine... Krrr...
-C'est ça votre but ? Raser le Yuukan ? C'est d'une originalité...
-Je vais révolutionner ce monde ! Krrr... et le pacifier... et cela passe par l'éradication d'êtres inférieurs tels que toi ! Krrr... Mahou est ma première cible, elle ne te survivra guère très longtemps ! Je vais en prendre le contrôle, et ça ne sera que la première étape de ma révolution ! Krrr... tout ce qui ne me sert pas ou s'oppose à moi sera balayé...


Elle commençait à se laisser aller à ses discours, la religieuse... pendant ce temps, Kâ attendait en scrutant les alentours, cherchant l'albinos invisible, et attendant avec une certaine impatience que sa maîtresse lui donne l'ordre d'attaquer. Et pendant ce temps, Kaede avait le temps d'essayer d'agir. Aussi, alors que Pseudo-Bouddha continuait à déballer ses désirs de destructions et de pouvoir, une salve de kunais surgit de nul part en direction de la jeune Arasuite. Celle-ci ne sembla pas y réagir, cependant elle ne fut pas touchée grâce à l'intervention de son maudit reptile. Les projectiles permirent à Kâ de visualiser où se trouvait la genin, et après que Siddharta lui ai murmuré quelques mots, celui-ci attaqua à nouveau. Dans le vide. Kaede était maintenant sûre que le serpent ne pouvait pas la voir. Et qu'elle venait d'avoir beaucoup de chance d'avoir réchappé à l'attaque parce qu'elle manquait de rapidité. Son adversaire le savait aussi.

-Tu ne m'échapperas pas plus longtemps. Krrr...

Nouvelle salve de kunais sortie de nul part en réponse. A nouveau, ce fut Kâ qui protégea la chuunin et lui évita de se faire blesser. Cependant, au moment où Kâ balayait le dernier kunais, il poussa un cri, et trois nouveaux kunais, auparavant invisibles, firent leurs apparitions, plantés dans Kâ.

-Mords, Kâ ! Tues-la !

Cette fois-ci, la gueule du serpent se referma sur la genin, qui redevint visible. Le reptile revint vers son propriétaire avant que Kaede n'ait eu le temps de lui planter un autre kunai dans la tête. Siddharta éclata d'un rire mauvais. Kaede répondit par un simple juron en maintenant sa main plaquée contre la morsure sanguinolante de son épaule. L'Arasuite s'approcha de sa proie avec un mauvais sourire et se pencha vers elle, ses yeux vides en face du visage de la Mahousarde. Kâ ondulait à ses côtés, impatient.

-Je peux t'être utile.
-Krrr... pardon ?


Bon... si elle voulait rester en vie -ce qui semblait être essentiel pour devenir un jour Kage-, elle allait devoir mettre deux minutes son orgueil de côté. Elle se laissa tomber à genoux.

-Je peux te servir.

Nouvelle éclat de rire de l'Arasuite. Kaede fixait ses dents : si elle avait eu un tant soit peu de force, elle les lui aurait faites avaler.

-Ce n'est pas ce que je veux entendre.
-Je reconnais ta puissance, je veux te servir.


Le sourire malveillant de la chunin s'élargit. Kaede pouvait presque lire dans ses pensées à quel point voir l'orgueilleuse genin se soumettre lui plaisait. Si elle avait été un chat, elle aurait ronronné. Au lieu de ça, un autre étrange grincement sortit de sa mâchoire.

-Krrr... et comment donc ?
-Je peux te donner des informations, sur Mahou.
-Une espionne ? Krrr... merci bien, ton village est déjà truffé de mouchards et certains sont les miens.
-Peut-être, mais tous ne sont pas de la famille du Kage. Je peux affirmer faire partie des proches du Kage, et pas qu'un peu.
-Vraiment ?
-Je suis dans son bureau comme chez moi, et il ne peux rien me cacher. Surtout quand il a bu... de même que sur notre équipe. Je peux avoir toutes les informations que tu souhaites, et que même les meilleurs de tes espions peineraient à avoir.
-Et... Krrr... qu'est-ce qui pourrait bien te pousser à agir de la sorte ?


Kaede haussa les épaules.

-Je veux vivre, tout simplement.

Elle s'evertuait à rester calme, mais finalement, intérieurement, n'en menait pas large.

-Et être dans le camps des vainqueurs. J'aime le pouvoir.

Fausse Bouddha fit mine de réfléchir. Puis tendit son bras non-tatoué vers le front de Kaede. Celle-ci ne broncha pas : de toutes façons, même si elle tentait de s'enfuir, Kâ la happerait.

-Krrr... Kâ.

Le serpent s'enroula autour de l'albinos et vint coller sa tête plate contre le front de la genin, qui ressentit comme une intense brûlure. Aussitôt après, l'Arasuite retira son bras, et Kâ se retira de même, jusqu'à disparaître.

-Tu es sous mes ordres, dorénavant... Krrr... j'entendrais tout ce que tu diras, grâce à cette marque de chakra que Kâ a laissé en toi. Krrr... à toi de faire tes preuves, si tu veux rester en vie...
-Sinon quoi ?
-Sinon...


La junkie ferma un instant les yeux.

-La marque te tuera. Ne sous-estimes pas la puissance du petit-fils du Seigneur des Serpents, et de son élue.

Kaede déglutit.

-Sers-moi. Obéis-moi, et tu resteras en vie. Sers-moi bien, et tu auras ta place à mes côtés au pouvoir.

Kaede plissa les yeux. Siddharta cherchait à l'appâter, et elle se devait de rentrer dans le jeu, malgré les mots de l'Arasuite qui résonnait dans sa tête "Tout ce qui ne me sert pas ou s'oppose à moi sera balayé..." . Or Pseudo-Bouddha réfléchissait selon une logique que Kaede connaissait bien : seule elle-même était utile. Tout le reste n'était qu'un ensemble de pions pouvant lui permettre d'avancer. Aucun de ses pions n'auraient le droit au pouvoir. Dès qu'elle estimerait ne plus avoir besoin de la genin, elle la tuerait. Kaede baissa la tête.

-Cela m'est amplement suffisant.
-A qui t'adresses-tu ?
-... Maitre.
-Bien. Maintenant, rentre dans ton rôle. Kâ.


La junkie recula de quelques pas, et Kâ réapparut puis attaqua, projetant la genin contre un mur. Kaede, assomée, s'affaissa telle une poupée de chiffon. Siddharta sourit, et partit rejoindre ses autres subalternes.

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Message par Hayamaru 17/7/2009, 23:28

La nuit tombée sur Nobeoka n'apportait non pas le calme, mais signifiait le début d'une nouvelle vie pour ses habitants. La vie nocturne.

C'est comme si cette ville ne dormait jamais.

La journée est identique à nimporte quelle autre que l'on pourrait vivre à Chikara, ou même Gensou. Les gens vaquent à leurs occupations habituelles.

La nuit, en revanche, c'est à ce moment que la spécifité de cette ville apparaît. Non loin du village d'Arasu, Nobeoka est en effet un passage important du trafic de drogue de la région. Le crime oppère donc souvent la nuit.

Sans compter que de nombreux bars et autres établissements douteux n'ouvrent que lorsque l'obscurité cache leurs activités illégales.

Parmi les gens qui avaient des choses à faire cette nuit, il y avait une bande de jeunes.
Pas nimporte quels jeunes... Des ninjas. Ils se connaissaient mais ne s'étaient plus vus depuis un temps qu'il leur avait paru une éternité. Lorsque Hayamaru et ses compagnons firent la rencontre de Delze et Keitaro, la mission qu'il leur avait été confiée les empêchaient bien évidemment de révéler leur identité. Une fois à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes dans leur chambre d'hôtel réservée, Sheinji jeta un regard mauvais envers Keitaro.

- Qu'est-ce que t'as à me regarder comme ça demi-portion ?
- A l'assaut !!!


Alors que Keitaro était cloué au sol, plaqué par Sheinji, Hayamaru se retourna vers Delze pour lui tendre sa main ouverte. Ce dernier la serra puis ils se donnèrent une accolade.

Hayamaru - merci mec. Tu nous as sauvé la vie.
Delze - Bah, c'était rien, j'allais pas vous laisser vous faire trucider alors que vous aviez rien fait.
- J'avoue.
- Alors comme ça on va encore devoir coopérer pour cette mission ? Fais chier. Pourquoi vous ?
- Et ouais, héhé.
- Vous êtes que 3 ?
- Ouaip, y'a moi et Sheinji. Et tu connais pas Otarin ?
- Nan.
- C'est un boulet qu'on a récupéré lorsqu'on s'est enfuits.
Otarin - Je t'emmerde, Haya.
- Oui, oui, moi aussi. Tu me présentes ton équipe ?
- On est 5, y'a moi, le bouffon vautré par terre tu le connais, et 3 genins : Taïga, celui avec les tatouages.
- Bonjour.
- Kensei, c'est l'autre avec les cheveux rouges.
- Yo !
- et le dernier Tokri.
- Salut.
- Bonjour à tous.
- Bon, étant donné que j'ai la flemme de commander, et que Keitaro est trop con pour ça


Il se baissa sans crier gare, et une lame de vent passa au-dessus de lui vint faire un trou d'un mètre de diamètre le mur.

- Je te passe le commandement de toute l'unité.
- Hein ? Sérieux ?
- Oui. Bon à plus.
- Hey mais att


Il avait déjà sauté par la fenêtre.

- Keitaro, garde les mômes je file.
- Tu me les laisses ?! Mais j'en fais quoi moi ?
- J'sais pas t'organises une soirée disco, innove, démerde-toi.


Et Haya plongea à travers 52 étages... Nan j'déconne y sont au premier. Dans les rues éclairées au néon, Haya pista la trace de Delze, reconnaissable au parapluie très discret qu'il portait dans son dos. La vie nocturne surprit Hayamaru, se manisfestant par une foule plus dense qu'il ne l'imaginait. Perdant de vue sa traque l'espace de quelques secondes, il accélèra quelques secondes pour au détour d'un virage heurter un jeune homme de son. Les deux étant de même tailles, les fronts se heurtèrent ; Haya "de la grande étoile" chuta sur ses deux pleines lunes.

- Aïe.
- Oups, ça va ?


L'autre (un garçon aux cheveux chatains, avec des grands yeux bleus toutefois inexpressifs) toute le dévisagea pendant de longues secondes, pour finalement lui tendre sa main.

- Tu me sembles pas très robuste pour l'endroit d'où tu sembles venir.
- ...
- T'es muet ?
- Ca ne te regarde pas, que ça concerne ma faculté de parole où mon origine.
- Ton teint légèrement hâlé indique que tu passes beaucoup de temps au soleil, plus qu'ici, tu viens forcément de loin.
- Et alors ?


Il ferme les yeux et inspire profondément.

- Ha, l'odeur du sable chaud...

Exaspéré par ce type, Haya l'écarta.

- Dégage, tu pues le marais.

Effectivement son T-shirt rouge avec une croix noire ne sentait pas très bon...

Il avait quand même réussit à apercevoir Delze rentrer dans une échoppe. Hayamaru s'y engouffra à sa suite. Ca faisait mal aux yeux. Les lumières flashy du bar agressèrent les mirettes du jeune homme. Delze disparut avec une belle jeune femme derrière une porte qui semblait mener à l'étage, mais le type balèze parqué à côté suggéra uniquement par sa présence à Hayamaru de passer son chemin. Il ne lui en fallait pas plus. Il s'assit sur un tabouret au bar.

Barman - Ca sera quoi pour ce *jeune* homme ?
- A boire.
- Une grenadine ?
- Amène-moi un whisky et magne-toi.


Ces mots balancés sans réfléchir pour tromper son âge ne convaincaient pas, il le savait, et c'était une erreur. Le breuvage arriva. Le barman le regardait du coin de l'oeil, Haya ne touchant pas à sa boisson. Pour éviter de se faire remarquer, il porta finalement le verre à ses lèvres. L'odeur lui fit tourner la tête, c'était écoeurant. Il se demandait comment il pourrait survivre à ça. Les premières gouttes lui brulèrent la gorge, lui embrumèrent le cerveau et firent pleurer ses yeux. Il n'avait certes jamais bu la moindre goutte d'alcool auparavant, aussi il envisagea facilement de ne pas recommencer de sitôt.

- Ca va, je vois que vous supportez bien ça, vous ne voulez pas un petit peu de compagnie maitenant ?
- C'est à dire ?
- Et bien, vous savez dans quel genre d'établissement vous vous trouvez ?
- Oui, oui, évidemment, mais j'attends un ami.


Après une petite demi-heure a siroter petit à petit cette horreur, Delze sortit enfin accompagné de la "fille de joie". Hayamaru se glissa dans son dos au moment où celui-ci franchiassait la porte.

- Franchement tu me déçois, mon gars. Je te pensais pas capable de faire ce genre de choses...
- Non, c'est pas ce que tu crois.
- Ben voyons...
- Nan, j'suis sérieux. Je cherchais des infos.
- Bah, aurais-je la preuve que tu dis la vérité ? Peu importe.


La pointe du fer de lance menaca le cou d'Hayamaru.

- Tu m'énerves. Allez, on se bat.
- Heu, attends, tu n'es pas sérieux là ? Pas ici tout de même ?


Trop tard. Il semblait bien décidé à en découdre. Le combat, même amical semblait inévitable, au grand désespoir d'Hayamaru dont les sens et les réflexes étaient troublés par la sobriété approximative de son être. La pointe se rapprocha à toute vitesse.

- Mais nan, j'déconne, j'vois bien que t'as picolé.

Il avait déjà rangé son parapluie dans son dos.

- Bon allez, on rentre, attrape ça.

Hayamaru rattrapa de justesse une bouteille en verre qui menaça de s'écraser par terre. De la bière. Delze avait déjà la sienne.

- On va se l'enfiler sur le chemin, allez viens.
- Heu nan désolé, j'ai ma dose pour aujourd


D'un bond, il se précipita dans le noir d'une ruelle pour... disons... extérioriser son mal-être intérieur. Il ressortit enfin, s'apuyant sur un mur à chaque pas.

- Ca va mec ? Tu devrais bouffer un truc. Tiens, un sandwich oeuf-mayo. T'es aussi pâle qu'un bébé noyé.
HUEUARGL


Même ses merveilleux réflexes ne purent rien cette fois-ci.

- Bon, vu la couleur, je vais t'aider à rentrer.

Et c'est bras dessus-bras dessous pour se soutenir qu'ils rentrèrent. En bas de l'immbeuble qui contenait leur hôtel, ils apercurent la fenêtre et les volets fermés.

- Ils doivent dormir à l'heure qu'il est.
- Bon bah on va passer par les escaliers.


D'un pas tout de même plus vacillant qu'assuré, Hayamaru réussit à grimper les 52 ét - ha non c'est vrai y'a qu'un étage - sans aide.

Ils croisèrent au passage un garçon sortant des toilettes qui portait un bandage au ventre, un visage décomposé et un bout de tissu vert recouvert d'une plaque métallique au bout d'une main. Le tissu dégoulinait d'eau et des larmes du jeune homme qui tombaient, remplissant le creux des quatres traits gravés dans le métal rutilant gardant néanmoins des taches de sang délavées. Il gémissait au milieu d'un tas de paroles incompréhensibles des : "Ho, Mei..."

- Encore un pauvre type blasé de la vie et alcoolique.
- Suicidaire et shooté à l'acide.
- C'est pô faux.


Arrivés près de la porte, Delze colla son oreille sur la porte.

- C'est bizarre, j'ai l'impression d'entendre une légère musique. C'est vraiment pas fort mais je l'entends quand même.
- Fais écouter.


Effectivement, une légère mélodie se faisait entendre, presque inaudible. Haya entrebaîlla la porte... Et pour la 2ème fois ses yeux furent agressés par un projecteur surpuissant, alors que ses tympans éclataient. La puissance sonore qui se dégageait de la pièce était ahurissante. Ses yeux mieux habitués à la lumière environnante, il remarqua que les murs vibraient sous les effets de la musique électro, et que la puissance des basses faisait tomber des nuages de poussière du plafond à chaque seconde. Sur une estrade posée sur le mur d'en face, Keitaro était debout derrière une platine, casque audio sur les oreilles, Otarin assis sur ses épaules qui ajitait son bras droit en l'air. Des packs entiers de bouteilles de bières, d'autres de vodka, gin, martini et autres alccols exotiques jonchaient le sol, sans arrêt percutées par les danseurs. Eux : tout le reste de la team à part Otarin et DJ Keikeihouète ainsi que d'autres, que des garçons, et même un jeune homme qui semblait avoir à la vingtaine, un apparence plutôt étrange, avec des sortes de petites poupées de tissu nouées à ses cheveux blancs en pétard, qui voltigaient au rythme de la musique et des pas de danse de leur propriétaire.

Qu'est-ce qui fout là ce grand gusse à danser avec des nabots ? pensa Hayamaru, ironiquement.

- ..A U.. ..O... I...LA....ON S....OR 1 ? Hurla Delze
- Hein ? PARLE PLUS FORT BORDEL ! J'ENTENDs RIEN !!!


Il approcha - presque sensuellement (ça faisait peur à Hayamaru d'ailleurs) - sa bouche à côté de son oreille, prit une légère inspiration.

- Y'A UNE BONNE ISOLATION SONORE HEIN ?!
- Ha, de dehors, ouais.


Les surprises amenées par cette rave party étaient trop pour Haya qui attrapa Sheinji et lui demanda des explications.

- Bah tu penses bien que laisser le contrôle à Keitaro amène des problèmes. Y'a eu une baston générale, et une attaque de Keitaro a percé 3 murs d'affilé. Tu vois le trou dans le mur là-bas ?
- Ok, vas-y continue.
- Et bah pour éviter de se faire défoncer par les proprio des chambres, il leur a proposé une petite fête. Voilà tout. J'peux y retourner ?
- Ouais ouais, vas-y.


Haya et Delze se prenant au jeu, toute la bande chanta, dansa et bu "jusqu'au bout de la nuit".

Une sacrée bande de pochtrons...

***

Chaque jour se lève
Et chaque jour s'efface
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Message par Takeshi Masumane 18/7/2009, 02:16

Mon sabre dans la main droite, le poing gauche serré, je me tiens prêt à finir ce duel.
*Autant en finir vite, pour aller aider les autres, et se redéployer en cas de l'arrivée d'une seconde vague...*
Le visage de mon adversaire laisse transparaitre la surprise, devant la taille hors-normes de mon arme.
Fuzzy - Kuchiyose no jutsu : tsuchi no ha!
Une fois de plus, ses insignifiantes petites bestioles m'encerclent.
*Bien pensé, il doit se dire que vu le poids de mon sabre, je ne serais plus assez rapide pour tout contrer... Dommage !*
Sans attendre, je relâche une forte dose de chakra dans les airs, striant les alentours d'éclairs. Les petites créatures, foudroyées, disparaissent dans de petits nuages de fumée.
Alors que je relève mon regard vers mon adversaire, je vois une boule de feu me foncer dessus. Je me téléporte, pour esquiver, et apparait juste derrière le mahousard.
Réactif, il saute juste à temps, et évite mon attaque horizontale. Ma lame ne fend rien de plus que l'air.
En plein saut, il se retourne, et me décoche une flèche enflammée. Prudent, j'évite le projectile. Celui-ci se fiche dans le toit de chaume, et ainsi commence l'incendie.
Tandis qu'il retombe sur le bâtiment adjacent, Fuzzy envoie une nouvelle flèche. Et à nouveau je l'évite. Le feu, gagnant alors du terrain, rend la structure du toit plus fragile. Je saute donc sur la maison suivante, sortant ainsi du brasier naissant.
Je lève les yeux, et vois Fuzzy en plein vol. Il m'envoie un nouveau trait de feu que j'évite une fois encore.

*Et merde ! C'est quoi ça ?*
En effet, contrairement aux flèches précédentes, celle-ci ne se contente pas de se planter dans le toit. Elle éclate à l'impact, tout en répandant un liquide inflammable. Le liquide en question, projeté avec force en tous sens,teinte mon long manteau, qui s'embrase aussitôt.
Je décide donc de le retirer, mais à peine ais-je le temps de m'en séparer, que trois nouveaux projectiles m'arrivent droit dessus.
Cette fois, l'effet en bien plus important, le toit étant entièrement enflammé, et ma veste prenant feu à son tour.

*Mais merde, mes fringues !*
Je retire donc cette nouvelle couche de vêtements, et me retrouve le torse nu, mis à part mes bandelettes.
Dans l'attente de sa prochaine action, je me place en position défensive. Et je le vois, à quelques mètres, sur le bâtiment d'en face, un grand sourire aux lèvres.

Makaya - A poil ! A poil !
Du haut de son balcon, l'air tranquille, voire même heureux de la destruction causée, une poêle dans la main.
Makaya - Yabon la chaleur ! Avec ça, mon fromage sera vite fondu !
Alors qu'il contemple avec envie le contenu de la poêle, il remarque que des braises commencent à voler vers son restaurant putale.
Makaya - Oh ! Mon Pizza Put ! Y va prendre feu !
N'écoutant que mon courage et ma bravoure, je cherche un moyen de sauver son cher établissement. Regardant tout autour de moi, j'aperçois une fontaine.
Femme - Kiiiaaahhh !
Dans la ruelle d'à coté, des gens sortent des maisons en feu.
Femme - Mon bébé ! Il est resté à l'intérieur !
Alors que je m'élance pour sauver le chérubin, Makaya hurle, une fois n'est pas coutume.
Makaya - Eh oh ! Mon restau d'abord, le chiard après ! Ou je te renie !
Cherchant une solution adaptée, mais ne voulant pas être exclu de l'Ordre, je suis pris entre deux feux,si je puis dire.
Mon regard croise celui de Fuzzy, et d'un hochement de tête, nous nous comprenons.
Tandis qu'il fonce à la rescousse des civils, je m'élance vers la fontaine, et malaxe mon chakra. En utilisant l'eau déjà présente, je peux facilement créer mon jutsu Suiton, hérité de Misaki.

Takeshi - Suiton ! Misuman'tan'ken !
Une colonne d'eau s'élève alors, et je la dirige afin d'humidifier les murs du restaurant, puis d'éteindre les feux environnants.
Une fois cet exploit réalisé, grâce à une dépense exagérée de chakra, je me retrouve au milieu des ruines.

Makaya - Bravo mon Padawan ! Maintenant, explose-lui sa tête, à ce jeune con !
*Il a raison, il est plus que temps d'en finir, sinon je risque de tomber à court de ressources. Pas de dépenses inconsidérées, mais il faut en finir vite.*
Je me retourne, pour faire face à Fuzzy.
Takeshi - Alors ?
Fuzzy - Ils sont en sureté, loin des combats. Bon, on arrête ? Ça me saoule de me battre pour ce crétin...
Makaya - Répète un peu pour voir ? C'est qui que tu traite de crétin ?
Takeshi - Autant en finir vite.
Fuzzy - Bien vrai. Faisons comme si...
Takeshi - Désolé.
Fuzzy - Hein ?

Je concentre du chakra Raiton dans ma main droite, et me téléporte devant lui. Avant qu'il n'ai pu réagir, je le frappe au ventre, relâchant d'un coup l'énergie, créant de ce fait une explosion d'éclairs.
Projeté aux travers des murs fragilisés, ceux-ci s'effondrant au passage, il parcourt une vingtaine de mètres avant d'atterrir.


Dernière édition par Takeshi Masumane le 19/7/2009, 21:11, édité 1 fois
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Message par Taïga 18/7/2009, 14:58

_Putain de mal de crâne...

Une phrase bien laide à l'heure où le soleil pointe le bout de son nez et que l'aube rougeoyante emplit l'horizon. Mais qu'est-ce qui peut bien provoquer cette élan de vulgarité dans la bouche de Taïga alors que celui-ci vient tout juste de sortir du sommeil, surement pas assez réparateur d'ailleurs. La réponse est simple, environ quatre cigares et vingt cinq verres d'une substance alcoolisé à l'origine plus que douteuse apportée par ce cher Kiki-sensei, en bref, une gueule de bois monstre. Comme le dit un certain proverbe "il faut combattre le feu par le feu", c'est donc pour cette raison que le jeune iroquois se retrouva, quelques minutes après son réveil, à l'extérieur de l'auberge, une bouteille presque vide de l'immonde breuvage à la main et un cigare refusant de s'allumer dans la bouche.

_Foutu briquet qui veut pas marcher...

Une flamme d'origine inconnu vint embraser la pointe du cigare du jeune homme qui entreprit d'aspirer quelques bouffées de fumée avant de daigner tourner la tête pour apercevoir son bienfaiteur. Il reconnut Tokri qui se tenait à côté de lui, clope au bec et apparemment en aussi bon état que lui, un léger sourire fendit le visage des deux genins. Effectivement depuis leur aventure oiseauesque, ils avaient prit l'habitude de se retrouver de temps à autre pour profiter chacun de son amas de tabac entre fumeurs, un rituel auquel venait parfois prendre part Kensei et son utile affinité katon. Un bon moment passa avant que Taïga ne prenne la parole.

_Bien dormi?
_Comme un loir...mais un loir crevé depuis six semaines qui aurait était piétiné par un troupeau de buffles en furie. Et toi?
_Idem. J'arrive pas à croire qu'un gosse comme Kensei puisse ronfler aussi fort et puis les nouveaux qui pètent au lit...c'est immonde.
_Tu l'as dit, et encore toi l'albinos a pas vomi dans tes godasses. Ca fait au moins deux heures que j'essaie de les nettoyer mais impossible de faire partir l'odeur. Heureusement que ceux avec qui on a fait la fête étaient sympas.
_Ouep, même si y en à deux-trois qu'avaient pas l'air dans leur assiettes, surtout un qui a chialé comme un gosse après la première bouteille cul sec. Il a failli me faire déprimé ce con.
_Ca doit être la boisson, c'était pas une boisson de gonzesse ça.
_Keitaro est peut être con comme un balai mais au moins il sait dégoter de l'alcool à te friser les narines.
_Qui c'est qu'est con comme un balai!!


La voix venait d'au dessus des deux compères, en effet ils avaient eu la bonne idée d'être juste sous la fenêtre où tout l'équipe chikarate avait élu domicile pour ce séjour champêtre à Nobeoka. Leur sensei, apparemment en aussi bon état qu'eux, leur ordonna de monter rejoindre tout le monde s'ils voulaient pas qu'Hayamaru leur gerbe sur la tronche depuis la fenêtre. Contraints et forcés, Taïga comme Tokri éteignirent l'objet de leur vice et rentrèrent dans l'auberge, au cours du chemin ils rencontrèrent quelques personnes du groupe avec qui ils avaient fait le fête la veille et une bonne partie de la nuit, notamment le dépressif qui se dénommé Hache selon l'iroquois.
Enfin bref, une fois qu'ils arrivèrent dans la chambres des chikarates, remarquant au passage que seul Kensei semblait en forme, Hayamaru, nouveau chef de l'équipe, expliqua le plan de bataille. Kensei, Sheinji et Taïga travailleraient ensemble pour la recherche d'information, les deux autres équipes seraient constituées de Delze, Tokri et Otarin d'un côté et Hayamaru et Keitaro de l'autre.


_Dis Taïga, on commence par chercher où? Demanda Kensei.
_Pourquoi tu me demandes à moi? J'en ai pas la moindre idée.
_T'es le plus vieux, c'est normal que ce soit toi qui décide, non? Et de toute façon, machin a pas décoché le moindre mot depuis qu'on est parti.
_C'est Sheinji, pas machin.
_Hey! Mais tu parles!
S'exclama Taïga, les yeux ronds de surprise.
_Bien sûr que je parle sombre crétin.
_Sombre...si c'est à cause de ma peau, c'est raciste, t'es au courant?


Après quelques instants d'affrontement verbale sans intérêt, le petit groupe se retrouva dans une calme ruelle menant, selon les passants, à l'endroit le plus en vogue du moment: Pidezapute, un restaurant apparemment. Seulement, alors qu'ils approchaient, ils virent une maison en feu au loin et entendirent le bruit d'une explosion.

_C'était quoi ça? Questionna Kensei.
_Un combat, allons voir, proposa Shinji, si ça se trouve on récupérera quelques informations sur notre cible.
_Wow, wow wow! C'est pas notre job ça,
protesta l'iroquois.
_Ah, ben si, c'est exactement ce que disais notre ordre de mission.
_Ouais mais non. Écoute mon petit Kensei, je vais t'expliquer un truc sur la condition de genin au sein de la hiérarchie shinobi. D'abord, sache qu'un genin n'est rien d'autre qu'un aspirant...
_Comme les trucs pour la poussière?
_...ninja. Ce qui signifie clairement que nous ne sommes pas fait pour combattre et prendre des risques.
_Mais qu'est-ce que tu racontes!
_Notre rôle est d'apprendre théoriquement ce que l'on doit faire en cas de danger et de s'endurcir physiquement et mentalement afin de pouvoir, un jour, être capable de devenir un ninja digne de ce nom. Et c'est pour cela qu'on fait des missions avant de passer chuunin.
_Et l'examen chuunin alors?
_Et bien, il est là pour vérifier que l'on peut mettre en pratique ce que l'on a appris à travers des simulacres de missions où se mêlent: capacité à survivre, connaissances théoriques et capacités aux combats. C'est pour ça qu'on ne doit jamais se mettre en danger lors des missions mais laisser les chuunins le faire et les regarder afin d'apprendre.


A cet instant, Taïga pria ses Dieux comme jamais il ne les avaient jamais prié afin que les deux idiots qui l'accompagnaient croient et surtout acceptent ce qu'il venait de dire. "YAHOU!!!!!!!!" fut le cri qui résonna dans son crâne lorsque ses deux compères dirent amen à ses paroles. Il avait réussi à esquiver le danger et surtout il semblait avoir définitivement entériné son pouvoir sur les deux autres gamins ce qui lui permettrait de les emmener vers ce bar d'hôtesses qu'il avait repéré un peu plus haut dans la rue et qui semblait fort accueillant.
Après quelques minutes d'âpres négociations, le Pinjarra parvint à convaincre les deux genin du bien fondé de la recherche d'information dans un tel endroit et ainsi les trois jeunes hommes entrèrent dans le fameux bar du "Pingouin scabreux". Très vite Taïga se rendit compte que malgré son âge, Kensei était celui qui bénéficiait de la plus grande attention de la part de ces dames. En effet les différentes hôtesses semblait plus intéressées par le visage enfantin et l'allure naïve du gamin que par la musculature tatoué de Taïga et le regard mystérieux du dernier. Une idée de génie traversa alors l'iroquois, une idée qui lui permettrait d'allier plaisir et travail...


_Mesdames, s'exclama Taïga, je vous remercie de la gentillesse et de l'attention que vous portez à mon cher petit frère.
_Quoi?
_Votre petit frère? Mais il ne vous ressemble pas
, observa alors l'une des hôtesses.
_Oui, voyez-vous, c'est une histoire bien triste. Mes petits frères et moi-même sommes les résultat d'un paternel à l'activité sexuelle bien trop importante, un riche commerçant qui après avoir engrossé quelques donzelles se contentent de les laisser tomber et de renier la triste progéniture que nous sommes.
_Oh, pauvres enfants...


Quelques mensonges plus tard, Taïga réussi à exposer son plan aux deux autres genins, l'histoire qu'il avait raconté leur avait permit d'obtenir la sympathie de ses dames et désormais ils pourraient s'en servir afin de récolter diverses informations sur celui qu'ils cherchaient. Ainsi Kensei profiter du fait que l'attention du bonne dizaine de femmes était sur lui pour expliquer qu'ils avaient un autre frère dont ils étaient à la recherche, Sheinji, lui, se contenter de trois jeunes femmes subjuguées par son air mystérieux et de son côté le tatoué se contentait d'oublier sa mission pour se contenter de mystifier l'hôtesse qui lui faisait face grâce à des explications sur l'Arigénisme(pour une fois que ça pouvait lui servir).
Il l'emmena alors dans une chambre surplombant le bar afin de lui montrer l'un des rituels de sa tribu conduisant à l'harmonie avec autrui et le monde qui nous entoure et lorsqu'il sorti 3 bonnes minutes une bonne heure plus tard, il vit Sheinji sortir d'une autre chambre d'où l'on pouvait entendre trois ou quatre voix différentes et celui-ci chantaient même une drôle de chanson("un p'tit cul, deux p'tit cul, trois p'tit cul, enfin des p'tits culs...quatre p'tits culs, cinq p'tits culs, six p'tits culs, encore des p'tits culs...) alors que de la bave coulait de sa bouche. Taïga l'interpella alors et le sortit de sa torpeur.


_Yo Sheinji! T'as bien cherché des infos, lui demandât-il avec un grand sourire.
_Euh, et bien...peut être.
_Dis, c'est bizarre mais ton rituel il ressemble en tout point à "la totale" que j'offre à mes clients.
_Ah, ben...c'est normal, héhé...l'arigenisme est à l'origine de toutes choses et ce rituel d'harmonie avec le "tout" du monde est à l'origine de bien des activités.
_Ah ben oui, je comprend bien, au fait, tiens des 350 ryos.
_Merci, bon Sheinji, allons retrouver Kensei. Ah, et...machine, tu connaitrais pas un grand noir avec une coupe de cheveux ressemblant à une boule gigantesque? C'est notre grand frère alors on aimerait bien le retrouver.
_Ah, ben ça me rappelle qu'il y a un nouveau mac en ville et qu'il dirige une boîte appelé Pizza Pute et d'après vos descriptions, celui-ci ressemble assez fortement à ce que tu m'as dit.
_Ah, cool, bon ben salut!


Les deux genins descendirent alors au rez de chaussé où se trouvait Kensei, ou plutôt là où il aurait du se trouver car, ils découvrirent que leur compagnon avait disparu et après une courte enquête au près des hôtesses ils apprirent qu'il avait suivit un vieux monsieur qui lui avait proposé des bonbons.

_Et merde...il peut pas se comporter comme tous les mondes et profiter des femmes au lieux de choisir les bonbons, se lamenta Taïga.
_Sale gosse, ajouta Sheinji.
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Message par Iarwain 26/7/2009, 19:52

Et hop ! Alors que le Nirvana nous survolait de ses ailes bienfaitrices, favorables et tout le tintouin, un extraordinaire coup du sort eut lieu. Et devine quoi, banane ? Pas en ma faveur…
Nous quittions Makaya après une dure semaine qui s’achevait sur la trahison honteuse, vile et en un mot comme en cent, makayavélique de Takeshi, et, enfin libérés de ce poids incommensurable, cette torture de l’esprit et du corps, nous nous apprêtions à regagner nos tranquilles pénates.
Bin ouais, le repos du guerrier, après l’effort (et il avait été conséquent) le réconfort, et tutti quanti. Bref, comme d’hab’, avais-je envie de dire, le démon de l’imprévu frappa et le Bienveillant Nirvana disparut de mon imagination. Remplacé par une escouade de shinobis de Mahou, que je connaissais en partie. Soit Fuzzy et Allen, qui semblaient étonnés de me voir ici. Comme si j’étais pas le premier surpris de ma propre situation…Pff !

Voilà que les groupes de combat s’étaient faits peu à peu. Face à moi, après écartage préalable du reste du groupe histoire d’avoir la place de se taper dessus joyeusement, un type super grand et qui avait l’air sûr de lui s’était ramené. Le genre que personne n’ennuie, j’imagine. Enfin, il avait des yeux verts et une peau mate (assemblage étrange, s’il en est…Les mystères de la génétique) et portait des sandales facon clodo des pays chauds, qu’il retira avant de se préparer à combattre. Comme s’il tenait à ses chaussures…Ou que ça le gênait. Bien fait pour lui, il aura des pieds tout noirs de crasse. Pourquoi il venait me chercher des crosses ? Tout ce que je voulais, c’était la paix…
On aurait dit qu’il se tenait en position de combat, mais c’était en vérité assez dur à dire. Il se tenait droit comme un piquet, mais les muscles détendus en même temps. Peut-être une certaine tension dans son regard, quand il me regardait, ses yeux volant dans tout son champ de vision, prudent à ne pas se faire avoir.

_“ Salut, tu t’appelles comment ?” (J’ai déjà fait mieux comme entrée en matière…)
_“ Kentaro Satokira. Et toi ?”
_“ Iarwain Fujibayashi. Ton nom me rappelle peut-être bien quelque chose.”
_“ Famille de médecins.”
_“ C’est vrai ? Moi aussi !” (Si on devient amis, pas la peine de se battre…)
_“ Soins par le chakra ?”
_“ Ouais.”
_“ Tu ne te rends pas compte de l’effet négatif sur le mental des shinobis ? Ils s’imaginent être increvable après, et causent bien plus d’ennuis par leur irresponsabilité !”
_“ Tu oeuvres de façon classique ?”
_“ Ouais.”
_“ En dehors du fait que c’est super pas pratique, ça représente une perte de moyens, de capitaux et de temps considérable pour le QG. Cette pratique…archaique, n’ayons pas peur des mots, de la médecine est dépassée !”

Bon, visiblement, impossible de tomber d’accord…De toute facon, échapper aux emmerdes en se faisant un ami est hautement improbable. Voire totalement impossible. Tss…C’est pas cool, ça.
Au moins, faut positiver. Si mon adversaire est un médecin compétent, il est vraisemblablement mauvais dans les arts ninjas, peut-être même autant que moi. Ce qui semble me laisser une chance de ne pas utiliser la nécromancie. Surtout aussi prêt des keupains…

Visiblement, Kentaro semblait pas chaud pour prendre l’initiative du premier assaut. Il devait se sentir sur la défensive. Ce qui renforcait la thèse optimiste de sa faiblesse. Allez, faut y croire.
Je lançai donc la première offensive, approchant en courant tout en sortant un kunai et un shuriken. Mon adversaire me surprit alors déjà. Au lieu de se décaler vers sa gauche car les projectiles venaient sur sa droite, il dépassa mes armes en se déportant fortement vers sa droite.
Je pilai net. Ca m’inspirait pas trop, ce coup-ci…

_“ Tu m’as attaqué.”
_“ Bin, ouais.”
_“ Donc c’est désormais de la légitime défense pour moi. Wazaaa !”

Je le sentais de moins en moins, ce combat. Et ça devint pire quand Kentaro, par un départ à toute vitesse suivi d’une accélération conséquente lança son pied droit en diagonale montante vers la gauche, frappe que j’esquivai sans trop de difficultés. En tournant latéralement sur lui-même dans les airs, Kentaro se trouva en position pour m’assener un coup de son talon gauche que j’évitai d’un pas en arrière.
Ensuite, Kentaro se laissa tomber la tête en avant, se rattrapa sur les bras, les pliant pour amortir le choc de la chute. Il les déplia ensuite brusquement pour projeter ses pieds joints vers moi, entreprise qui se solda par un echec retentissant, à première vue.

Allons bon, il se prenait pour un acrobate ou quoi ? En tout cas, s’il privilégiait le taijutsu, ca sentait le sapin pour moi. Bref, en me mettant de côté, j’esquivai sa technique un brin lente. Puis, mon adversaire s’étant relevé dans la foulée de sa tentative, il était encore un poil assez destabilisé pour ne pas pouvoir bloquer mon coup facilement.
Seulement, il pouvait encore parer, ce qui me vint à l’esprit tardivement. Et il ne le fit pas. Mon coup s’enfonça sans difficultés à travers sa garde, et alors que j’allais le frapper au coeur, et provoquer peut-être un arrêt cardiaque qui me débarrasserait de lui, un direct du droit m’atteignit au menton, suivit d’un coup de genou dans le ventre et un coup de coude sous la nuque. Cependant, déséquilibré par les coups reçus, je relâchai mon chakra raiton n’importe comment pendant la salve de frappes et le touchai quelque part. Ptet le bras gauche, mais je n’en jurerais pas.

J’étais écrasé par terre, encore assomé par ce que je venais de prendre. Mon adversaire, quant à lui, s’était écarté de quelques pas, et se massai le bras que j’avais touché, tout en enfonçant des trucs dedans, précautionneusement. Je me demandai, prostré par terre, ce qu’attendait mon adversaire pour m’achever. Ca y était que j’allais verser dans l’auto-apitoiement. Pitoyable. Kentaro m’adressa alors la parole :
_“ Tu t’lèves ou j’te savate ?”
_“ De toute façon…”

Puis j’obtempérais. Fallait pas croire que j’allais abandonner. Je me rendis vite fait invisible, puis m’éloignai en catimini. Bon, il m’était un peu clairement irrémédiablement et définitivement supérieur en taijutsu. Mais il a rien fait d’autre, au final. Donc je devrais pouvoir me démerder sur d’autres domaines.
Déjà, je suis pour le moment protégé car invisible. Maintenant, me reste plus qu’à trouver une géniale strategie qui me permettra d’écraser mon adversaire. Alors, déjà, un clone inconsistant ici. Ensuite, on se déplace…Lui restait immobile, sur la défensive. Bon, là un clone consistant, et encore là un autre.

A partir de maintenant, normalement, je m’en sors. Les trois clones se rapprochèrent simultanément de Kentaro pendant que je faisais de même, mais dans l’angle mort que créerait mon attaque. De dos, donc. Si ça marche, je l’atomise au kunai. Si ça marche pas… On verra à ce moment-là.

L’assaut fut lancé de tous côtés. Kentaro frappa un clone consistant du poing, deux fois le clone inconsistant du pied et acheva le dernier clone d’un coup de boule bien senti. La faille idéale était là. J’étais tout près, qui plus est. Mon invisibilité vola en eclat, me laissant visible et armant un coup que j’espérais fatal.
Mon adversaire s’était douté de quelque chose, mais qu’il se fut retourné avant que le dernier clone disparut, s’exposant par conséquent à une riposte, revenait ç miser sur un coup de chance. Pas de psychologie, puisque nous ne nous connaissions pas, juste de la chance. Et pourquoi moi j’en ai pas, de la chance, hein ?

Bref, je fus accueilli par un énorme coup de pied latéral qui me fit traverser la rue dans le sens de la largeur. Heureusement, ma trajectoire en forme de cloche ou presque me permit de me rétablir en plein vol, pour aller m’accrocher à la paroi d’un bâtiment grâce à mon chakra. C’était vraiment pas bon jusqu’à présent.
Récapitulons. Mon adversaire est une pointure du taijutsu, alors que je suis une loque. Impossible pour moi de le frapper au corps à corps, vu qu’il est plus rapide, plus puissant et plus tout que moi. Conclusion : trouver autre chose.
_“ Rhaaaaa, Iarwain ! Chui trop occupé à regarder les autres combats pour te coacher, et quand je jette un coup d’oeil, tu te fais exploser ! C’est pas serieux, ça, espèce de croûte moisie ! Sors tes petits copains et mets-lui sa raclée !” s’écria Makaya.

Une autre solution, une autre solution, vite, une autre solution…
_“ Bon, tu descends de là pour te battre, ou t’as peur de prendre des coups ?” ajouta Kentaro.
Bin j’ai peur de prendre des coups, c’est évident…D’ailleurs, c’est ptet ça le problème…Bon, revirement de stratégie, je recommande mon âme aux cieux et c’est reparti pour un tour. Le dernier, de préférence.

De là-haut, sur mon ptit mur, je vis Kentaro s’approcher nonchalamment. Forcément, il me met la pâtée…Tss. Je me laissai dégringoler tout en sortant deux parchemins explosifs puis fonçai vers mon adversaire, qui ne parut pas mesurer l’ampleur du danger. Normalement, si j’me soigne derrière, je serais en meilleur état que lui…
Kentaro plaça ses appuis, prêt à tout. De toute manière, y’avait aucune stratégie, ce coup-ci. J’arrivais au contact les bras tendus vers lui, tout en pensant n’avoir jamais fait quelque chose d’aussi stupide. Ce qui était indéniablement le cas. Quoique…naaaaaaaan !

Kentaro se baissa tout en m’attrapant d’une main les poignets et de l’autre le polo pour me faire basculer par-dessus lui alors que je jetais les parchemins par terre, à côté de moi, et de lui, tout en les faisant exploser.
L’explosion eut lieu au niveau de son ventre, et je sentis le souffle de cette première dans mes jambes, avant d’être éjecté par la prise de mon adversaire. Je fus éjecté vers le haut, ce qui était assez surprenant. Tout s’expliqua quand je pris un coup de pied dans le ventre, en plein ciel. Plutot raté, d’ailleurs, celui-ci.

Bref, je me relevais, un filet de sang au coin de la bouche, avide de voir le resultat de mon attaque kamikaze. Alors…un peu de sang, mais seule la surface de la peau avait été touchée, et encore, pas beaucoup. Comment un truc pareil était-il possible ?
_“ Daiyamondo Uwakama.” (Epiderme de diamant) fut la réponse de mon adversaire.
Bon, c’est cool, tout ca, mais je fais quoi, après, moi ? La réponse était assez évidente, finalement. Je me soignai un petit coup, au sol.

Je me relevai ensuite avec un regard dur, essuyant mon ami le petit filet de sang, regrettant d’en arriver là et, d’une certaine façon, détestant Kentaro de m’y avoir poussé. Comme dirait un petit diable qui sort de sa boîte en carton, Show Time !
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Message par Kentaro 26/7/2009, 19:57

Kentaro s’ébroua et se releva. Finalement, son pari s’était avéré payant : il n’avait pas disparu dans une gerbe de sang suite à l’explosion des parchemins. Après avoir pris note de ne jamais douter de lui-même, non que ce ne soit pas déjà le cas, le genin fit une rapide vérification de ses blessures : brûlures sévères sur le torse et l’abdomen, mais rien de bien grave avec quelques soins. Et cela attendrait bien la fin du combat. L’engourdissement de son bras gauche s’était évanoui, lui rendait une complète maîtrise de son membre; bref, il était toujours parfaitement opérationnel et prêt à pulvériser son adversaire.

Ce dernier, d’ailleurs, le regardait avec des yeux comme des soucoupes, semblant ne pas revenir du peu de blessures qu’avait subit le genin suite à l’explosion.

« Daiyamondo Uwakama (Épiderme de Diamant) » Lâcha le genin.

Le chunin secoua la tête en maugréant. Visiblement, le fait que son adversaire le surclasse en Taïjutsu et s’offre une protection épidermique en prime n’était visiblement pas pour l’enchanter. Ça et le fait que son invisibilité lui soit inutile, déjoué par les sens amplifiés du genin.

Après un dernier regard dur vers Kentaro, du genre "Tu l’as bien cherché, viens pas pleurer dans cinq minutes !", Iarwain tira un parchemin de sa veste et ses mains se mirent à voltiger, formant des mudras complexes à grandes vitesses autour du parchemin. Puis, le saisissant par un bout, il le lança devant lui, le dépliant au sol. Il y eût un sifflement brutal et une succession d’explosions soulevèrent un imposant écran de fumée.

Le genin se tînt un moment sur le qui-vive. L’envie le démangeait de laisser tomber le toucher ou l’ouïe pour renforcer drastiquement ses capacités visuelles et percer la poussière, mais son instinct lui dictait de ne rien en faire. Ç’aurait été se rendre vulnérable face à une autre invisibilité.

Et puis la menace n’allait pas tarder à apparaître, non ?

La fumée s’étiolait, laissant entrevoir cinq silhouettes humanoïdes, en rang d’oignon. Et dans un ultime souffle de vent, accompagné des applaudissements et vivats frénétiques de Mr Statuette, la poussière retomba, laissant place à cinq squelettes parfaitement récurés.

Kentaro laissa échapper un sifflement admiratif. Alors là, pour le coup, il était vraiment impressionné. C’était bien la première fois qu’on lui sortait un truc de ce genre en combat. En plus, l’un des squelettes avaient même un sabre ! Si c’était pas la classe, ça… Un frisson d’excitation le parcourus. Il avait trouvé le combat à mourir d’ennui jusque là, se demandant même si son adversaire était vraiment un chunin (ce qui était sensé être le cas, puisqu’il avait supervisé son examen chunin…), mais maintenant, il avait vraiment envie d’aller lui défoncer la tronche. Et plus rien à foutre du Serment des Satokira.

Iarwain chuchota un moment avec ses sbires, ce qui sous-entendait que ce n’était pas de simples marionnettes qui allait télécommandé, mais bel et bien des entités plus ou moins autonomes, et les squelettes se mirent en branle en direction du genin, se dispersant de façon à couvrir toutes la ruelle.

Kentaro les laissa faire, se contentant de garder un œil sur le sabre, seul truc capable de lui faire réellement bobo, a priori. Il farfouillait à toute allure dans sa mémoire, jusqu’à enfin retrouver un vieux résidu de son apprentissage du corps humain. Oui, c’était ça : un squelette humain pèse en moyenne 17-18Kilos. Sachant que ceux-ci devait être capable d’utiliser l’adhérence de chakra et que lui-même n’allait pas se priver de renforcer ses muscles au moment de cogner, l’équation était simple : ça allait voler dans tout les sens. Restait à vérifier leur niveau de maîtrise du combat mais s’ils lui étaient inférieur, ç’allait vite être plié tout ça.

Le premier squelette arriva à proximité et se lança à l’attaque. Une manchette tout ce qu’il y a de plus basique. Kentaro encaissa le coup, et décida que ça manquait de puissance. Et sa contre-attaque scotcha aussitôt son pitoyable assaillant contre le mur…

Pas bien fameux, tout ça…

Il n’eût pas le temps de formuler clairement cette pensée qu’il fut frappé d’un coup à la nuque. Grognant de surprise, il se retourna vivement pour coller son poing dans la figure de l’osselets ambulants, et reçu un splendide crochet en pleine mâchoire de la part d’un troisième macchabée.

Chier ! V‘là que ces petits merdeux veulent profiter du poids du nombre !

Kentaro recula tout en attrapant le bras du squelette le plus proche, l’attirant à lui dans sa retraite avant de lui planter un solide uppercut dans la cage thoracique, qui se fissura en plusieurs endroits sous le choc. Il repoussa négligemment son adversaire et se précipita sur le suivant. Un éclair sur sa gauche le fit se baisser juste à temps pour éviter de se faire éborgner par la lame du squelette Sabreur. Un belle entaille sur le front lui appris que son Daiyamondo Uwakama (Épiderme de Diamant) n’était toujours pas de taille face à ce genre d’arme. Mais il n’en avait cure : un bond suivit d’un coup de pied fulgurant envoya le Sabreur à l’autre bout de la ruelle.

Plus que deux ! se dit Kentaro en se retournant pour faire face à ces trois derniers adversaires.

Trois ?

Hé oui. Le premier squelette, malgré la fresque qu‘il avait dessiné dans le mur, venait de rejoindre ses compagnons pour reprendre l’offensive.

Ok ! Si ‘suffit pas de les abîmer pour qu’il me lâche, j’vais les atomiser !

Kentaro voulu se jeter sur le groupe de mort-vivant lorsque son instinct l’alerta d’un danger. Avant qu’il ne puisse se retourner, la lame du Sabreur lui laboura le dos, lui faisait prendre conscience de la terrible erreur qu’il venait de commettre : en boxant n’importe comment les sacs d’os, il venait de les laisser l’encercler !

Dans un accès de colère contre lui-même, Kentaro arracha le bras du Sabreur et l’envoya au loin, avant de lui réduire son crâne en pièces d’un violent coup de coude. Les trois autres morts se jetèrent sur lui, mais quelques paires de baffes suffirent à les faire reculer… Jusqu’à ce que le quatrième, toujours dans son dos, se jettent sur lui et tente de l’éborgner.

Le genin le fit rapidement passer par-dessus son épaule, avant de lui broyer le torse d’un pied rageur. Puis il se jeta en avant sur les trois derniers squelettes… Et manqua de s’empaler sur le sabre du Sabreur, écopant d’une belle entaille à l’épaule. Surpris, le genin battit prudemment en retraite.

C’est quoi c’bordel ?! J’lui ai arraché le bras et pourris la tête !

Kentaro eût rapidement la réponse à ses interrogations : l’autre osselet sur patte qu’il venait de boxer venait de retourner auprès de son maître qui, en médecin patenté, s’occupa de réduire les fractures en un rien de temps à l’aide d’un justu de soin.

« Héééé ! J’suis pas d’accord ! T’as pas le droit de les réparer quand j’les éclates ! Hurla le genin furibond.
_ Ben quoi, je suis médecin, je te rappelle, se défendit Iarwain.
_ Planqué, Iarwaininutile ! Va t’fritter comme un homme ! Hurla l’unique spectateur du duel.
_ … »

Ok… Avec ses saloperies de jutsus de soins rapides, il doit pouvoir les soigner encore plus vite que je ne les éclate réfléchit sombrement Kentaro. Dans ce cas, plus qu’une seule solution : j’éclate le médecin avant de passer à ses sacs d’os !!

Kentaro bondit au milieu de la ligne de squelettes et fut un instant à proximité de Iarwain, avec un joli uppercut en cadeau, et son poing arracha la mâchoire inférieur du squelette fraîchement réparé.

Que… C’est quoi cette nouvelle connerie !

Avant qu’il ne puisse réitérer sa frappe, la cavalerie décrépite arriva au secours de son maître bien-aimé, et Kentaro se retrouva cloué au sol par trois squelettes zélés. Malheureusement, leur poids seul ne suffit pas à retenir le genin furax, qui parvint à les repousser, bien que ce ne soit pas à temps pour éviter un attaque du Sabreur qui le scotcha contre le mur, une nouvelle balafre sur le torse.

Le genin ne se laissa pas arrêter et chargea aussitôt, lançant sa main gauche contre la lame du katana pour la repousser avant de sauter pied en avant pour catapulter le Sabreur à perpète. Quelques baffes supplémentaires sur ses camarades et la voie était de nouveau libre jusqu’à Iarwain. Kentaro se propulsa en avant et abattit sa main en couperet sur la nuque du chunin.

Des morceaux d’omoplates volèrent sur plusieurs mètres, et Kentaro jeta un regard las sur le squelette Protecteur qui s’était de nouveau bouffé l’attaque destiné à son maître… Le fait qu’il ait récupéré sa mâchoire précédemment perdu indiquant qu’il avait eu de nouveau le droit à une petite cure de soin. Le manège allait être long…

Sans plus de manière, Kentaro agrippa le Protecteur et l’envoya valsé au loin avant de reporter son attention sur le chunin. Le regard malicieux qu’il arborait le prévint une seconde trop tard : le Sabreur était de retour dans son dos ! Le jeune homme se retourna juste à temps pour voir le sac d’os expert en Kenjutsu lui asséner une attaque magistrale qui le propulsa au travers d’un pilier surplombant l’un des balcons qui bordait la ruelle.

Alors que le genin s’extirpait laborieusement des décombres, les squelettes s’abattirent sur lui, le rouant de coups sans lui laisser le moindre répit. Iarwain poussa un soupir soulagé. Ça y’était, son adversaire était hors-jeu. La victoire lui appartenait.


Dernière édition par Kentaro le 26/7/2009, 19:57, édité 1 fois
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Message par Kentaro 26/7/2009, 19:57

Un hurlement de rage démente éclata en contrepointe de cette pensée. Le chunin reporta son attention sur la mêlée, juste à temps pour voir une main ensanglantée se refermer brutalement sur la colonne vertébrale d’un de ses squelettes et l’attirer au sein du chaos. L’instant d’après, les autres squelettes durent se reculer vivement tandis que Kentaro se relevait, usant de son squelette captif comme d’un fléau pour les repousser.

Les squelettes se repositionnèrent devant leur maître, de nouveau prêt à intercepter toute attaque. Kentaro, couvert de sang du aux nombreuses plaies superficielles que lui avait infligé le sabre, jeta négligemment son arme improvisé qui tombait en pièce, avant de toiser le groupe dans son ensemble. Un regard de bête acculée, empreinte d’une folie sanguinaire. Iarwain déglutit et se prépara à l’assaut inéluctable, pressentant que ç’allait être le plus dangereux du combat.

Dans un grognement rauque, Kentaro chargea. Le Sabreur fut le premier a tenté de l’intercepter, par un rapide coup de taille à hauteur de tête. La main du genin arrêta la lame en un instant, et comme si ce n’était qu’un simple shinaï, tira l’arme et son propriétaire vers lui, et dans le même mouvement, les envoya valdinguer sur le second squelette. La tentative du dernier gardien se solda par un pan de chemise déchiré restant dans ses phalanges, tandis que la bête sauvage poursuivait sa course : Kentaro avait enfin forcer le bloc défensif du chunin.

Continuant sa course, il s’aperçut alors que quelque chose venait de s’interposer entre lui et sa proie. Un truc qui ressemblait vachement à un Iarwain. A un Iarwain dont les pas laisserait des crépitements électriques dans leur sillage. Le genin passa une main dans le dos, avant de détendre rapidement le bras, laissant échapper un éclat métallique.

Les deux scalpels traversèrent le clone électrique de part en part, poursuivis par deux arcs bleutés. L’instant d’après, le clone implosa, laissant échapper des gerbes éclatantes et des étincelles en tout sens.

Au grand damne de Iarwain, l’explosion ne suffît pas à arrêter son sauvage adversaire : Kentaro jaillit du feu d’artifice nébuleux, n’ayant pas même ralentit pour éviter une partie des dégâts. Les yeux fous, la peau encore crépitante de fourmillements électriques, il piétina littéralement le squelette Protecteur qui tentait de s’interposer, lui arracha la tête au passage et pivota à 90° en une fraction de seconde, sans même se soucier du leurre inconsistant laissé par son adversaire. Malgré le mouvement, ses sens amplifiés et surexcités captèrent immédiatement la vibration au sol de sa proie qui se déplaçait, de son souffle rauque, de la poussière que ses pieds invisibles soulevaient… Et à la fin de la rotation du genin, le crâne prisonnier s’envola pour aller violemment percuter son maître.

Kentaro repartit aussi sec vers sa proie enfin redevenu visible, nullement ralenti par le squelette sans tête qui s’était désespérément accroché à son dos pour le stopper, et fut en un instant au contact, lançant un puissant direct du gauche. Iarwain parvint à l’esquiver d’un cheveux et appliqua dessus une violente décharge électrique afin d’en paralyser les muscles. Ce qui ne gêna pas une seconde le genin, qui stoppa brutalement et se retourna, usant de son bras invalide comme d’un fléau qui vint frapper la tête de Iarwain, suivit d’un crochet du droit pour faire bonne mesure. Heureusement pour le chunin, un sabre volant força le genin à reculer et laissa le temps aux trois derniers squelettes de revenir assister Iarwain.

Tandis que le médecin Fujibayashi se relevant en se frottant sa lèvre éclatée et son œil poché, Kentaro, ensanglanté et brûlé en maints endroits, rejeta la tête en arrière et éclata de rire, ayant visiblement recouvré ses esprits.

« J’peux savoir c’qu’il y’a de si drôle ? Maugréa Iarwain.
_ La loose qu‘il t‘as mis, Necronomototoy !!
_ ça fait un bail que je n’étais pas sorti ainsi de mes gonds, expliqua Kentaro. Je crois bien que c’est le combat le plus frustrant que j’ai jamais mené. Je ne peux pas vaincre tes squelettes tant que tu es là… Et je ne peux pas te vaincre tant que tes squelettes seront là. Le serpent que se mort la queue, quoi…
_ Je vais prendre ça pour un compliment… Déclara Iarwain, recollant la tête du squelette Protecteur sur son buste.
_ Booouuuh ! C’est quoi ces parlottes ?! Iarwain, fritte-le !
_ Et pourtant, j’ai la solution sous les yeux depuis le début… Si les paramètres d’un combat ne te satisfont pas, t’as qu’à les changer, comme le dit toujours mon oncle Gombei.
_ Et ça nous amène où, ça ?
_ C’est simple : je t’élimine de l’équation et c’est plié.
_ Je ne vois pas ce qu’il y a de changé !
_ Du sang ! Du sang ! Du sang !
_ Tu vas vite comprendre… » Murmura Kentaro.

Le genin ferma un instant les yeux. Son prof d’un jour, Yoshi, le lui avait bien dit : parmi les innombrables talents requis pour devenir un guerrier rapide, les plus compliqués à atteindre étaient l’absence de mouvements inutiles, et une capacité absolue à anticiper les actions de ses adversaires. Kentaro avait toujours pensé que ce genre de conneries n’étaient pas à sa portée. Mais là, face à des adversaires semi-autonomes comme les squelettes, il en allait tout autrement.

Le genin rouvrit les yeux. Le chemin se dessinait devant lui avec une clarté absolue. Il retira de sa sacoche une cartouche fumigène et chargea.

En quelques battements de cœurs, il se faufila au beau milieu de la ligne de bataille squelettique, pulvérisa la cage thoracique du plus proche de Iarwain et dans le même mouvement, relâcha la cartouche au pied de ce dernier. Dans un doux chuintement, une fumée noire, âcre et épaisse, se répandit autour du pauvre chunin, tandis que les squelettes se précipitaient sur le genin.

Kentaro se retourna et passa à l’attaque, anéantissant un premier squelette sans que celui ne puisse réagir. Il venait effectivement de trouver la clé contre ces adversaires, devinant leurs actions avant même qu’ils ne se mettent en branle. Les détruire n’allait être qu’une formalité !

« Reculez ! C’est un piège ! »

Les squelettes obéirent instantanément à l’injonction de leur maître et bondirent en arrière. Kentaro se retourna, surpris.

« T’es pas dans le coaltar, toi ?
_ Ben non, j’ai senti qu’il y avait un piège…
_ Qu’est-ce qui m’a trahi ?
_ Le fait que tu ne m’enfonce pas la cartouche dans la tronche pour faire bonne mesure.
_ Ah zut… Je… Attends, si ce n’est pas toi qui a toussé à recracher tes boyaux, alors c’était qui ? »

Les deux shinobis regardèrent autour d’eux, avant de reculer de deux pas et de jeter un coup d’œil au balcon qui surplombait le combat. Balcon situé juste en-dessous du point de libération du fumigène. Balcon sur lequel trônait Makaya, assis sur un chaise, un sceau de pop-corn à porter de main.

« Yeux dilatés, veines saillantes pulsant à toute vitesse indiquant un rythme cardiaque très élevé… Il est complètement drogué, analysa rapidement Iarwain.
_ J’espère bien vu la quantité d’opium dont j’avais bourré cette saloperie de fumigène.
_ T’avais piégé ton fumigène avec de l’opium ?! Mais t’es complètement taré, ma parole !
_ Ben c’était une surprise pour les gradés de ma troupe, initialement, se défendit Kentaro.
_ Mais…
_ Mes biens chers frères, mes biens chères sœur ! Hurla soudainement Makaya. Et toi aussi, mon bien aimé Iarwain.
_ Mais qu’est-ce qui lui prend ? Il va pas nous faire un discours, là ? Si ? Demanda le genin.
_ Sachez que je viens d’avoir une vision ! Poursuivit le grand gourou du raclétoisme. La vision d’une cité bénie par Remi Molette en personne, une vision…
_ Ha ben bravo ! Il délire complètement, là, morigéna Iarwain.
_ C’est ça, dit que c’est entièrement ma faute, tant que tu y es ! Se défendit Kentaro.
_ Un peu, ouais ! C’était ton fumigène que je sache.
_ Mais c’est toi qui te battait à l’ombre de ce dingue, pas moi !
_ Je…
_ SILENCE HERETIQUE ! Beugla le Junin. Quand je vous fais l’insigne honneur de vous transmettre Sa divine parole, vous vous taisez et vous me bénissez, bande de gueux !
_ Ouais, ben accélère parce qu’on est en plein combat, j’te signale ! Répondit Kentaro.
_ Arrête, tu vas le mettre en rogne, murmura Iarwain.
_ Non ! Déclara le demi-dieu du raclétoïsme.
_ Non ? Comment ça, non ? Se récria le genin.
_ Nobeoka sera dorénavant la Sainte Cité du Raclétéoisme ! Et tout mes fidèles y vivront en bonne entente et me chanteront mes louanges en me rendant les honneurs qui me sont du, dans le plus grand respect de Son dogme.
_ Attends, là… Pass’que tu considères qu’on est tes fidèles ? Railla Kentaro.
_ Ne soyez point triste, mes gueux, vous ne resterez pas seul ! J’aurais tôt fait de convertir moi-même chaque fidèle de cette ville ! De sorte que vous serez bientôt tout un canon à pouvoir chanter les panégyriques de Sa volonté !
_ Hé ben ça sera pas demain la veille ! Déclara Kentaro.
_ …
_ Incroyable, marmonna Iarwain. Tu lui as coupé le sifflet…
_ Ben quoi… Il est hors de question que j’intègre un canon et…
_ Tu as raison, mon frère ! Repris Makaya. Seul, je n’arriverai jamais à accomplir Son dessein dans le temps qu’Il m’a imparti. Je vais donc y remédier sur-le-champ ! Observez donc Son divin Miracle ! »

Le junin accompli quelques signes… Et dans un pouf! sonore, quatre répliques apparurent à ces côtés, en rang d’oignons.

« Hé merde, murmura Kentaro… Le nombre de cible à capturer vient de quintupler…
_ Pas d’inquiétude, chuchota Iarwain, ses clones ont un caractère aussi exécrable que le sien : ils vont s’entretuer rapidement.
_ Ils ont l’air aussi allumé que lui. J’esp…
_ Mes chers moi-même, hurla soudainement Makaya. Il est grand temps de purifier cette ville et d’y bâtir la Sainte Cité de notre Seigneur ! Peu importe nos divergences passées ! Peu importe nos divergences futures ! Je vous ai tiré du néant afin que vous accomplissiez Son dessein. Le temps est venu de lancer une Sainte Croisade ! Retrouvons-nous, ici même, demain, à la tête de cents fidèles fanatisés par nos soins ! Nous sommes les Messies, les Annonciateurs de l’Âge d’Or du Raclétoïsme ! La gloire nous attends ! Nous ne pouvons pas échouer ! En avant ! »

Et sur cette tirade, ponctuée d’hurlement de consentement de la part des quatre clones, la horde de Makaya se dispersa en tout sens, visiblement prêt à remplir leur serment par tout les moyens possibles.

« C’est la fin du monde » Se lamenta Iarwain.
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Message par Izyroth 30/7/2009, 13:20

Ax-kun était dans un sale état, inconscient. Je lui donnais des soins. Je soignais ses blessures, superficielles, grâce à une technique médicale et tandis que les autres me rejoignaient, j'appliquais des bandages sur ses plaies.

Shimaru : Qu'est-ce qui vous est arrivé ?! Qui vous a fait ça ?!

Mais il n'eut aucune réponse. A côté de lui était allongé le corps de Mei-Lynn. Mei-Lynn ! Je l'avais complètement oublié en voyant l'état d'Ax-kun. Je me précipitai vers elle et essayait de la remettre en état avec du ninjutsu médical, en vain. Je relevai son poux. Comme je le craignais, elle était morte. Les larmes commençèrent à me monter aux yeux... Je n'y croyais pas, tout ça était impossible ! Et pourtant...
Une réunion d'équipe s'imposait. Qui avait pu faire ça ? Makaya ? Shimaru disait le connaître et que ça ne pouvait pas être lui... Mais peut-être un de ses partisans. On divisa l'équipe en deux groupes, un pour enquêter sur la mort de Mei-Lynn, l'autre sur la mission de traque qui devait rester prioritaire.
Ax-kun était en état de choc et répondait par le silence à toutes les questions qu'on lui posait.
Je m'occupais d'enquêter sur le meurtre, avec Kota et Kiai à mes côtés. Au fur et à mesure du temps, je devenais de moins en moins bavard.


Kota : Elle est morte carbonisée !
Kiai : Mais non, on l'a découpée au sabre !
Izyroth : Euh...
Kota : Carbonisée !
Kiai : Découpée !
Izyroth : Un peu des deux... Brûlée aux jambes et transpercée à l'épaule par quelque chose de pointu, une aiguille je pense. Essayez de la trouver dans le coin, ça pourrait faire une piste. Et oubliez pas qu'il y a quand même eu une morte dans l'histoire...

L'enquête fut brève, aucun indice, rien ! On ne savait pas qui était l'auteur, le pourquoi, les raisons... Juste le lieu, qu'Ax-kun avait pu nous souffler avant de resombrer dans l'inconscient. Un rendez-vous à l'hôtel pour rapporter une déception. Mais de leur côté, Shimaru et son équipe avaient eu vent de rumeurs comme quoi un homme de couleur noir avec une masse capilaire imposante se baladaient en compagnie de shinobis dans la ville.
Afin de capturer Makaya en évitant d'autres morts et un affrontement perdu d'avance, il fallait utiliser... la ruse.


" La ruse, c'est pour les lâches... " murmura quelqu'un.

Shimaru : Ok, donc le plan. Ayant deux membres "hors-service", on va se diviser en trois groupes. Chacun va pièger un quartier de la ville. Ensuite on localise Makaya, et on l'attire, lui et sa bande, dans ces pièges pour le capturer sans encombres. C'est suffisament simple pour vous ?

Simple et efficace, même. Je faisais équipe avec Kota, mon compagnon de chambre. D'ailleurs, c'était bizarre, ces temps-ci à l'hôtel, on avait retrouvé deux bandeaux ninjas de Chikara... Coincidences ironiques quand on sait que plusieurs grands villages de shinobis en avaient après Makaya...
Nous nous occupions de la partie où était située les bains. Mais je n'étais pas d'humeur pour ces pratiques très divertissantes.


Kota : Mais allé viens ! Le tout c'est de pas se faire choper après c'est tranquille !
Izyroth : J'te rappelle qu'on a quand même une mission sur le dos... On verra après...
Kota : Bon, si tu veux on fait la mission et après on y va !
Izyroth : Alors on a déjà fait la localisation... Reste plus qu'à mettre en place les pièges.
Kota : Quel genre de pièges ? Et on en met combien ?
Izyroth : Soixante parchemins explosifs placés dans le quartier. Et ça forme un tracé non-piègé qui conduit tout droit à une impasse où seront disposés 225 bombes à chamallow. Comme ça, dégueulasses, collés et englués aux murs, les shinobis de Makaya seront incapables de bouger et de se défendre... Bref, ils seront à notre merci complète !
Kota : Une idée de génie !
Izyroth : Haha, je sais je sais merci. Je suis diaboliquement diabolique !
Kota : Mais ce serait pas plus simple de disposer des prisons magiques dans les rues avec des parchemins ? Ils finiraient tous par tomber dedans non ?
Izyroth : Euh oui aussi oui... c'est vrai... Mais je préfère quand même le mien...

Trois jours, soixante parchemins explosifs et deux-mille-vingt-trois chamallows plus tard.

Izyroth : Ouf, plus que quelques bombes et c'est dans la poche !
Kota : Ouai, on a enfin presque terminé...
Izyroth : Quand les autres verront notre piège... Ils vont vouloir faire pareil.
Kota : Ouai, mais ça dépasse leur niveau intellectuel. En attendant, il peut toujours se ramener ici le Makaya, ça va chier !
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Message par Keitaro 12/8/2009, 02:16

Delze - Tu crois qu'il dort ?

Keitaro -
A vrai dire, son ronflement est tellement puissant que j'ai moi aussi cru qu'il s'agissait d'une comédie ... Mais non, c'est un vrai loir. Il ronfle comme un bœuf qui aurait vidé trois tonneaux de rhum ... D'ailleurs, c'est ce qu'il a fait .

Otarin se tenait sur le lit, dormant à poings fermés. Il me parut même presque mignon si ce n'est à cause de ces horribles grognements, provoqués par ce précieux et tant convoité liquide du nom d'alcool . Comment est ce qu'un gamin ne pesant pas plus de quarante kilos arrive à produire ce genre d'abominations sonores ?!

Delze, esquissant un sourire -
Tu penses la même chose que moi , Kiki ?

Keitaro - Oh que oui ! Et je trouve ça délicieusement diabolique ...


Le lendemain matin :

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Décidément, je ne me passerais jamais de ce son si doux et mélodieux à mes oreilles. Je n'ai jamais pu comprendre cet instinct naturel qui me poussait à faire ce genre de coup fourré , mais ce n'était pas volontaire , je vous assure ...
Otarin se trémoussait comme un ver de terre que l'on tiendrait entre ses deux doigts ... Faut dire qu'il était aussi dénudé qu'un ver et qu'il était accroché par les pieds , tête en bas, au rebord de la fenêtre , sous les fou-rires du reste de la Team. Juste après cela , Hayamaru détacha le pauvre garçon , qui essayait, maladroitement, de cacher ces parties si précieuses aux yeux de la population masculine , et ordonna à ce dernier de ce rhabiller avant qu'il ne peste notre crétinerie , à moi et à Delze , et qu'il n'explique comment aller se dérouler les recherches.


Hayamaru - Bon, on va faire comme ça : Taiga , Sheinji et Kensei vous allez chercher des infos dans un de ces bars à hôtesses qu'il y a au centre-ville ... Delze , Tokri et Otarin vous allez voir du côté des commerces . Quant à moi et Keitaro nous allons vers les bas-quartiers du village ... Des questions ?

Delze - Ouais , moi j'en ai une ! Pourquoi est-ce que je dois me coltiner ce boulet de Tokri ?

Tokri -
Boulet? Je te rappelle que depuis ton arrivée, nous avons enchaîné emmerde sur emmerde ... Ce serait à moi de dire cela non?

Delze , menaçant Tokri du poing - Tu me cherches, microbe ?!

Hayamaru -
FERMEZ VOS GUEULES !!!

Tout le monde se retourna, stupéfaits, en direction d'Hayamaru ... En même temps , c'est vrai qu'on ne le voit pas gueuler de la sorte tous les jours et que , jusqu'à maintenant , il a su garder son calme.

Hayamaru , se raclant fortement la gorge - Bon ... Keuf , Keuf ... On se retrouvera ce soir , au coucher du soleil.

Tous -
Compris !

***

C'est ainsi que nous entamions , moi et Hayamaru, notre chemin , direction les quartiers pauvres de Nobeoka . Au passage, on avait même vu un type assez louche: Ses yeux étaient étrangement rouges et ses cheveux , blonds , étaient coiffés en pétard ... De longs bandages ensanglantés lui recouvraient une plaie, toujours ouverte, au niveau de l'abdomen . On pouvait aussi voir du sang séché autour de ses lèvres ainsi que son visage , dégoulinant de larmes. Il avait dans sa main une bouteille de bière brune qu'il regardait avec tristesse tout en braillant des :"Oooh ... Mei aussi était brune ! Bouhouuuuuuuuu ..."

Hayamaru - Encore lui ?! Il est vraiment anormal ce type !

Keitaro - Tu sais ... Depuis que je connais Delze , je ne connais plus le sens du mot "anormal" .

Après quelques minutes de marche nous arrivâmes enfin devant une petite ruelle sombre aux murs gris , lépreux , recouverts de divers "tags" au contenu très constructif , tel que : "Nic la Paülice" ou "Smoky é le roa du maunde". Bref, on continuait tranquillement notre chemin jusqu'à ce qu'un type de deux mètres de haut , entièrement chauve et avec une balafre qui descendait de son oeil droit jusqu'à son menton, ne nous barre le chemin .

Gorille -
Eh, vous ! Vous ne pouvez pas passer par là !

Keitaro, clignant discrètement de l'œil à Hayamaru - Laisse le moi je m'en occupe ...

Hayamaru - D'accord , mais ... Je ne veux pas que tu le tues !

Keitaro -
Pfffff , tu ne sais vraiment pas t'amuser Haya ... (Au garde ) Oyé , brave homme ! Nous sommes ici pour discuter affaires avec votre patron !

Gorille, méfiant - Hmmm ... Suivez-moi ...

***

Gorille - Nous voilà ... Wattaru Sama ! Ces jeunes gens désirent vous voir.

Wattaru - C'est bon , Fusaaki. Tu peux nous laisser ...

Fusaaki - Compris ...

Wattaru était beaucoup plus petit que son garde du corps , il avait de longs cheveux bruns étaient coiffés en arrière qui lui descendait jusqu'aux épaules. Il portait aussi plusieurs colliers et autres babioles en argent , ainsi qu'une dent en or qui lui remplaçait une de ses pré-molaires ... Une vie assez luxueuse pour le trou à rat où il vivait , me direz vous !

Wattaru, esquissant un faux sourire - Bienvenue dans mon humble demeure , étrangers ! Que puis-je pour vous ?

Hayamaru - Bonjour. Nous sommes venus depuis un lointain village pour vous demander une faveur. Nous sommes à la recherche d'un homme du nom de Makaya Korove ...

Keitaro - En effet , on doit lui transmettre un message important et nous comptions sur vous pour nous aider ...

Wattaru - Je vois . Tout cela et bien joli , mais ... qu'est-ce que j'y gagne, moi ?

Keitaro - Craignant cette réponse de votre part , j'ai pris la peine d'emporter avec moi une douceur typique de notre village ...

Je sortis donc de ma poche un petit pot abritant un liquide orange verdâtre que je m'empressais d'offrir à Wattaru avant que celui-ci ne commence à l'inspecter méticuleusement, en plongeant son auriculaire dans le liquide pour le goûter ...

Hayamaru , chuchotant à voix très très basse -
Ne me dis pas que tu vas le lui donner ?!

Keitaro -Chuuuuuuut , tais toi !

Wattaru, tout en buvant le reste du pot - Ce truc est délicieux ! C'est probablement la meilleure chose que j'ai jamais g ... Aaaaaaargh !

Décidément , ce type était d'une naïveté incroyable ... Il se trouvait là, en position fœtale , se tenant le ventre comme il pouvait, agonisant de douleur tout en trépignant sauvagement des pieds ...

Fusaaki - Patron ! Qu'est ce qui se pa ...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il se trouva menacé par Hayamaru , qui avait posé son Kunai en dessous de sa gorge.

Hayamaru - Si tu tiens à la vie , je te conseillerais de ne pas bouger ...

Je pris donc à mon tour l'autre malfrat, qui suait comme un porc à cause de la douleur, par le col de sa chemise avant de le plaquer contre le mur .

Keitaro -
Je te sens bien pâle, l'ami ... En même temps , c'est normal, puisque tu viens de boire suffisamment de jus de figues de barbarie du désert pour donner la chiasse durant un mois à un troupeau de hypo .

Wattaru -
Enfoiré ! Qu'est-ce que tu veux ? Aaargh ...

Keitaro, secouant un autre flacon contenant un liquide de couleur bleu - Je te l'ai déjà dit ... Je veux savoir où se trouve Makaya Korove ! Ou sinon tu peux dire adieu à l'antidote ...

Wattaru -
Espèce d'enflure ! Je ne dirais rien ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh !

Keitaro - T'es sur ?

Wattaru -
Meeeeeeeeerde ! Il tient une pizzeria-bordel ,au centre-ville, appelée Pizza put ! Il doit se trouver las-bas !

Keitaro , lâchant le flacon qu'il s'empresse de rattraper
- Merci ! C'est tout ce que je voulais savoir ... On y va , Haya !

Mon coéquipier frappa donc l'armoire à glace sur sa tête pour l'assommer avant de me suivre ... Maintenant , on avait plus qu'à rejoindre les autres et partir au Pizza Put .

Hayamaru -
Tu lui as vraiment donné l'antidote ?

Keitaro , éclatant de rire -
Naaaaaaaan ! C'était seulement un puissant somnifère ... Il ne se réveillera pas avant trois jours ,au moins ...

Hayamaru - Tu as passé trop de temps avec Delze , toi !

Keitaro - Hey ! J'te permets pas de dire cela !

Hayamaru
- Attends ! C'est pas Kensei là, qui poursuit le vieil homme ?

Keitaro - Oui ! Qu'est ce qu'il fout encore , celui-là ?

Hayamaru - Vaudrait mieux les suivre !

***
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Message par Ax-kun 13/8/2009, 16:58

"Ax! Ax! Ax, tu m'écoute!"
Je lève les yeux vers lui, apparement, j'ai encore la tête dans le cul.
"Depuis le décès de Mei, tu n'as pas su retrouver tes esprits. Tu passes ton temps isolé contre un mur, tu traines dans tout les bars du quartier, tu gueules comme un malade et tu nous ralentis. Donc je suis désolé de devoir te dire cela mais la situation ne peut plus durer. Voila pourquoi tu as une mise à pied de trois jours au bout desquels tu devras avoir changé et faire preuve de plus de réalisme par rapport au monde ninja. Je me suis bien fait comprendre?"
Je lâche un grognement qui signifie oui. Je ne parle plus depuis la mort de Mei, à part quand je suis totalement ivre.
Le premier jour, après être rentré à l'hôtel, j'ai passé ma journée allongé dans un lit avec mes compagnons montant la garde à tour de rôle. Le lendemain, je suis vite parti en ville mais le désespoir m'envahissait tant que j'ai depensé au moins mille ryos dans l'alcool et mille autres dans une boite à strip tease afin de me changer les idées, en vain : les strip-teaseuses me firent toutes penser à l'être que j'ai perdu. Le lendemain, dernier jour qui vient de passer, j'ai déambulé toute la journée, finissant les bouteilles d'alcool qui me restait. J'étais tellement bourré que je croyais même avoir aperçu des chikarates, que j'avais déjà vu lors de mes quelques semaines à Chikara, sur mon chemin. Je me suis endormi sur un banc public avant que le chef des Fuckin'Boulet, Shimaru, ne me ramène à l'hôtel.
Et maintenant que je suis consigné, que vais je faire?
Je vais me laver la figure et bois beaucoup d'eau gelé pour faire passer le peu d'alcool qui me reste dans le sang et je quitte notre lieu de campement.
Je marche partout dans les rues, ne sachant que faire, écoutant par ci par là les discussions qui échappent. Certains me dévisagent, ils doivent me reconnaître. Je me hais de plus en plus. Je suis vraiment la pire des personnes qui puisse exister. Suis je réellement fait pour ce monde dont je ne suis pas issu? Dois je retourner chez moi aider mon père et mes frères et soeurs? Mais que pourrais je leur dire? Que j'ai abandonné? Moi, qui suis pour eux la chance de pouvoir changer de vie, de fuir un monde de pauvreté?
Non, je n'ai pas le droit de baisser les bras, pour eux.
Je retourne au dehors de Nobeoka et me continue de marcher pendant une heure afin d'être tranquille. Je trouve un petit étang autour duquel je m'allonge pendant une petite heure. Décidé à changer je me relève pour m'entraîner. Je dois à tout pris maîtriser le vent latéral de niveau 2. Je concentre mon chakra dans les mains, vise un point d'un arbre qui se situe de l'autre côté de l'étang et lâche un vent violent dans sa direction. Il n'y a même pas une feuille qui bouge.
"C'est pas comme ca que tu risques de le déraciner, mon arbre, p'tit gars."
C'est un homme qui doit avoir la soixantaine, les cheveux mi gris mi bruns, une grande taille et une carrure imposante qui sorti d'une vieille maison qui m'avait l'air abandonné qui se situe près de l'étang qui s'adresse à moi.
"T'es un ninja?"
J'opine de la tête.
"Tu veux détruire cet arbre avec ton vent? Lui qui était là avant même que je ne m'installe ici, il y a 32 ans?"
J'acquiesse et il explose de rire.
"Et tu es prêt à rester plusieurs jours si il le faut pour réussir à le déraciner?"
Encore et toujours, je lui fais comprendre que je n'abandonnerai pas et que je suis désolé pour son arbre.
"Très bien. Je fus un ninja maitrisant aussi le fuuton et je vais t'apprendre ce qui te fais defaut dans ta technique. Approche toi."
J'avance prudemment, je ne le connais pas après tout et je ne sais pas si je peux lui faire confiance. J'agrippe mon katana, au cas où.
"Tu vois, ton vent frappe dans un pont précis, c'est bien si tu veux l'empêcher d'avancer, mais c'est pas comme ca que tu vas le projeter. Il faut que tu relâche le vent après que tu ai touché ton adversaire. De plus, si tu peux prendre plus de vent dès le départ, ta technique sera plus féroce. Je vais te faire un dessin."
Il prend un baton qui traîne par terre et dessine un truc incompréhensible:
i>-----i
"Le premier i, c'est toi. Tu concentres le vent en un point précis et tu frappes ton adversaire en un point précis ce qui empêchera ton adversaire, l'autre i, d'avancer. Mais je pense que si tu penses à repousser l'ennemi, ceci tu le savais déjà (et il n'a pas tort). Alors voilà ce que tu dois faire."
Il se remit à dessiner sur le sol boueux :
i}---i<
Je comprend tout de suite le sens de son dessin. Je dois prendre un maximum de vent pour le concentrer et frapper mon adversaire afin de lui donner un coup de recul et de le faire voler en libérant le vent contenu mais en le laissant suffisament concentré pour le blesser. Je souris en signe de victoire et lève mes yeux, pleins de gratitude, envers l'homme qui m'apprit cela.
"Je vois que tu as compris. Pas besoin de me remercier, de toute façon t'as pas l'air très bavard. Mais maintenant que tu as compris, il va te falloir de la pratique et c'est assez compliqué à réussir. Je reviens plus tard. N'hésite pas si tu as faim, soif ou sommeil. En fait, viens me voir si tu as besoin de quoique ce soit. J'ai un garçon qui doit avoir à peu près ton âge qui arrête pas de te regarder par la fenêtre, il peut venir te voir? Il ne te dérangera pas."
Je regarde à travers une des fenêtres et je vois effectivement un jeune en train de nous regarder. Je fais directement un signe dans sa direction lui disant de venir avec un sourire, je devais bien ça à son père. J'essaye d'articuler quelques mots et remarque que j'y arrive mieux que ce que je pense : ma gorge s'est complétement débloqué.
"Pourquoi faites vous çà pour moi?
-Ah, tu as une langue. Je t'ai cru muet. Je fais ça car j'ai été shinobi et que j'aime bien les gamins qui en veulent, qui croient en leurs rêves. Moi, j'ai arrêté de combattre lorsque j'ai eu 30 ans. Marié, je venais d'avoir ma première fille après plusieurs fausses couches. Je ne voulais pas qu'elle puisse mourrir un jour au combat ou qu'elle souffre par ma faute. J'ai eu envie de lui donner tout ce que j'avais. Je suis venu m'installer ici et j'ai eu mon deuxième enfant, mon fils, il y a douze ans, après encore bien du temps. Mais toi, on voit que tu n'as pas l'intention d'abandonner et que tu te battras pour réussir dans la vie et protéger ceux que tu aimes."
Sa dernière phrase me fit penser à Mei mais elle ne m'atteind pas. Je vais me battre pour ne plus que ça arrive.
"Avant de te quitter, dis moi quel est ton nom.
-Takami Ax.
-TAKAMIYA?!!"
Ces yeux expriment l'horreur et il me regarde maintenant comme si j'étais un monstre.
Takamiya est un nom que j'avais déjà entendu. De la bouche du Gensoukage, peu avant mon départ. Il me demandait de monter un clan Takami au plus vite...avant que le clan Takamiya n'apprenne mon existence. Apparement, il serait lié au passé de ma famille, je ne sais pas pourquoi.
"Non, rassurez vous. J'ai di Takami Ax, pas Takamiya. Mon prénom est Ax, voilà tout.
-Ah ouf (il soupire longuement), me voilà rassuré. Ah tiens, voilà mon fils, je vous laisse.
-Monsieur, vous pourrez me raconter l'histoire du clan Takamiya, s'il-vous-plait?
-Ce soir, si tu le souhaites toujours."
Et il part tandis que son fils, âgé donc de vingt ans (si j'ai bien tout calculé), me rejoint. Il s'assoit, sans rien dire, tandis que je commence à concentrer mon chakra. Si j'ai bien tout saisi, il faut que j'attire le plus de vent possible et le fasse piquer en pointe afin de le faire aller droit après. Je me concentre du mieux que je peux pour attirer le plus de vent vers un point se situant en face de moi mais la concentration s'est faite trop rapidement et le vent s'est dispersé. Je recommence mais rebelotte, le vent se disperse. Après une dizaine d'essais ratés, je me retrouve à cours de chakra, ayant voulu concentrer trop de vent. Je vais vers le jeune garçon, un peu plus agé que moi, pour parler un peu.
"Salut.
-Salut.
-Tu t'appelles comment?
-Gary, et toi?
-Ax. Je suis crevé.
-Repose toi un peu. Tu veux que je te prête mon lit?
-Nan, ça ira, je vais m'allonger un peu sur ces hautes herbes.
-Ok, si tu veux."
Je m'allonge et m'endors en deux minutes.
...
"Ax! Réveille toi! Il est tard"
J'ouvre les yeux! La nuit commence à tomber. J'ai dormi tout l'après-midi et cela faisait un bout de temps que je n'avais aussi bien dormi. Gary est venu me chercher pour que j'aille manger chez lui.
"Ma mère a préparé des lasagnes. Je parie que tu n'en auras jamais gouté d'aussi bonnes de ta vie. Me dit-il avec un sourire. Elle sont aux quatres fromages avec une tranche de viande de bison au milieu. Tu vas voir, c'est succulent."
Affamé, je m'imagine déjà devant le festin. Je ne fus pas déçu, le repas fut bon, la famille conviviale, l'ambiance plutôt festive (surement le fait d'avoir un invité, ca doit être rare dans ce genre de coin perdu).
Vers les coups de vingt trois heures, je suis seul avec le père de famille, Senzon, dans la salle à manger.
"Je peux vous poser une question, s'il vous plait?
-Je connais ta question Ax et je vais t'y répondre, comme promis. Le clan Takamiya est un clan d'assassins. Ils tuent pour le plaisir de tuer et se baladent un peu partout dans le Yuukan afin de ne pas se faire attraper. Je sais qu'ils sont originaires de Mahou mais après une bataille dans le clan, celui ci s'est scindé en deux, l'un a disparu, celui des bons qui ne voulaient pas trahir Mahou et qui continueraient à agir en tant que simple mercenaire; les autres, qui voulaient devenir des traîtres sans partir pour Arasu, le village des traîtres, mais juste pour pouvoir tuer qui ils voulaient sans pour autant devoir des comptes à quelqu'un. On dit aussi qu'ils sont reconnaissable par leurs cheveux rouge-sang. Je pense qu'avec les générations, ils sont devenus des assassins sans scrupules mais moins nomades. On dit qu'une de leurs planques se trouvent non loin de Nobeoka et que certains y habiteraient même. Des accidents étant vite arrivés là bas, ils en profitent pour faire des meurtres sanglant. On dit aussi qu'ils ont des techniques bien à eux qui font qu'on reconnait leurs méfait et que c'est ce qu'ils souhaitent. Voilà tout ce que je peux te dire sur eux.
-Comment êtes vous au courant de tout celà, c'est la première fois que j'en entend parler?
-J'ai eu l'occasion d'affronter un Takami dans ma jeunesse et je l'ai vaincu et après un gros genjutsu, lui ai extirpé toutes les infos qu'il avait sur les traitres. Mais je ne t'en dirait pas plus pour l'instant sur les traitres en général, la vie est faite pour découvrir.
-Vous parliez d'Arasu, c'est un nom que j'ai dans une des cartes que j'ai trouvé lors d'un combat, que pouvez vous m'en dire?
-Un village pour les traîtres, c'est tout ce que je sais. Ah non, il faut passer obligatoirement par Nobeoka pour arriver à Arasu. Mais la vie n'est pas rose là bas, même pour les traîtres. Si jamais tu arrives à y rentrer un jour, gare à tes fesses. Mais normalement, peu connaissent son existence et ne t'avise pas à en parler à qui que ce soit.
-Les Takamiya ont-ils tenté d'y entrer quand même?
-Oui, mais ils se sont fait évincés. C'était à leurs débuts et ils croyaient éradiquer tout les membres d'Arasu. Ils ont vraiment perdu beaucoup de membres.
-Pensez vous qu'il soit possible qu'il reste des survivants de la bataille qui les opposa à ceux voulant continuer à agir comme des mercenaires?"
Je pense effectivemment à ma situation. Si cela se trouve, je fais simplement partie des survivants. Ou alors, certains Takamiya se sont installés à Hokuto pour tuer et s'y sont plu.
"Non, je ne pense pas. En tout cas, celui que j'ai vaincu n'en faisait pas allusion dans ses souvenirs.
-Merci. Excusez moi je vais aller me coucher.
-Bonne nuit, tu partageras la chambre de Gary."

Les deux jours suivants passèrent rapidement et je réussis à concentrer mon vent en un seul point mais n'arrivais pas à le faire tenir sur plus de deux mètres avant qu'il ne se disperse. Je remercie la famille, bien décidé à repasser les voir quand je retournerai à Nobeoka pour en savoir plus sur le clan d'assassins.
Je réintégre mon équipe, bien décidé à les aider. Mon visage leur paru plein de confiance et Shimaru me félicite pour mon changement de comportement, disant que je suis enfin apte à devenir un bon shinobi. La traque n'ayant pas avancé, ils allaient avoir besoin de moi. J'ai changé, je suis devenu plus mature, plus adulte, plus puissant et cela, j'allais le prouver à tous.
Attention les gens, Ax Takami est de retour!!!
Ax-kun
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Obsédé du zizi sexuel
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