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Région de Yuukan [RP]

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Région de Yuukan [RP] Empty Région de Yuukan [RP]

Message par Shimaru 11/3/2008, 22:24

Voici le topic où vous devez poster vos RP lorsque vous n'êtes pas en mission.

La région de Yuukan se situe au centre du continent d’Hokuto, soit au sud d’Heiki. Tout au nord se trouve une chaine de montagnes enneigées appelée le mont Fuji et servant de frontière entre Yuukan et la région du dessus, Heiki. La contrée contient plusieurs montagnes un peu partout, quelques grandes étendues de plaines ainsi que de nombreuses rivières et lacs, et enfin quelques petites forêts. A l’est se situe le village caché de Gensou, dont l’entrée n’est autre qu’une gigantesque cascade. Parmi les alentours se trouve un marais imposant, plus une grosse rivière traversant ce même village. A l’ouest, un vaste désert, avec en son centre le village caché de Chikara, et un peu plus loin derrière des ruines anciennes. Au sud, est localisée une immense forêt comportant en son sein un troisième et dernier village caché, Mahou. Un peu plus au sud, une forêt sombre et profonde. Encore plus au sud, se trouve un autre désert, mais néanmoins plus petit que le précédent. Yuukan ne contient que deux camps de Samurai, le premier étant dans le désert du sud, l’autre parmi les montagnes du centre (verte).

Pour plus de renseignements : La Carte d'Hokuto
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Région de Yuukan [RP] Empty Re: Région de Yuukan [RP]

Message par Kentaro 22/3/2008, 13:42

____ Hyûma avançait avec détermination, malgré la pénombre ambiante. La route rectiligne semblait se poursuivre jusqu’à l’horizon, longeait d’un côté la forêt dense et de l’autre un profond ravin. Malgré tout, le jeune genin savait qu’il n’irait pas jusqu’au bout. D’un moment à l’autre, maintenant, son voyage toucherait à sa fin. Le chemin se faisait plus familier, des détails frappant apparaissaient un peu partout dans le décor. Et soudainement, il fut arrivé. Tout était à l’identique, sa mémoire avait enregistré avec précision le moindre détail. Il se tourna à demi pour faire face à la forêt et attendit patiemment. Ce ne fut pas long… Quelques instants plus tard, les buissons s’agitèrent violemment et une large silhouette se détacha de l’ombre et en sortit lentement.
____ L’homme mesurait facilement plus deux de mètres vingt, et ses épaules semblait plus large que Hyûma n’était haut. Il était vêtu de vêtements sombres et portait un plastron de cuir, ainsi que des jambières et des protections d’avant-bras fait dans le même matériau. Une large barbe sombre et broussailleuse cachait la majeure partie de son visage mais Hyûma le reconnut immédiatement, ne pouvant oublier ce visage. Et quand bien même l’aurait-il fait que les deux armes du colosse, une hache surdimensionnée et une gigantesque épée à double tranchant, le lui aurait rappelé sur le champ. C’était le chef brigand contre lequel il s’était battu.

Chef brigand : « Enfin on se retrouve, demi-portion ! Cette fois-ci, tu vas tâter de mes lames ! »

____ Hyûma soupira en secouant la tête, tellement tout cela lui semblait ridicule.

Hyûma : « ça ne sert à rien et tu le sais bien… Nous nous sommes déjà battu, avec le résultat que nous connaissons. Recommencer ne pourra pas le modifier.
Chef : _ Que tu crois ! Je n’accepte pas cette défaite ! Je vais te montrer ce dont je suis capable !
Hyûma : _ Faux. C’est moi qui n’ai pas accepté cette issue. Et c’est moi qui voudrais le recommencer. Mais c’est impossible.
Chef : _ Comment ne peux-tu donc pas être satisfait d’une victoire ?! Tu devrais être fier d’avoir gagner ! Ou bien ne suis-je donc assez puissant à tes yeux ?
Hyûma : _ On a déjà eu cette discussion. Tu sais bien que ce n’est pas ça.
Chef : _ Mon groupe était loin d’être aussi minable que ça. Pour un genin, il y a de quoi s’enorgueillir que d’avoir terrassé un puissant chef de bande comme moi.
Hyûma : _ Il n’y a pas à s’enorgueillir de la mort d’autrui.
Chef : _ Ah ! C’est bien une réflexion d’utopiste, ça ! Un caprice d’enfant, rien de plus.
Hyûma : _ Ce n’est pas un caprice d’enfant !
Chef : _ Bien sûr que si ! C’est une idiotie pondue par un gamin qui a vécu toute sa vie dans un petit village bien protégé qui lui a toujours servie de cocon. Par un fou qui ne sait rien du monde extérieur. Par un inconscient qui ignore tout des lois qui régissent ce monde.
Hyûma : _ C’est faux !
Chef : _ Arrête donc de te voiler la face ! L’homme est un prédateur ! Un monstre qui ne peut vivre qu’au détriment des autres ! Un animal qui n’obéit qu’à une règle : Tuer ou être ou Tuer ! Et parmis nous autres, bêtes assoiffés de sang, vous, les shinobis, vous démarquez largement, en ayant poussé l’art de donner la mort jusqu’à son apogée !
Hyûma : _ Tu ignores tout des shinobis ! Nous ne sommes pas que des assassins !
Chef : _ Ah non ? Pourtant, vous concentrez toute votre vie à pousser vos techniques meurtrières à leurs paroxysmes ! Tel est la voie du ninja : tué le plus efficacement possible le plus d’adversaires qu’il peut tout au long de sa vie.
Hyûma : _ Ce n’est pas vrai ! Et quand bien même, ce n’est pas le nindô que je souhaite suivre !
Chef : _ Sans blague… Et tu penses que tu pourras épargner tous tes adversaires ?! Ne me fais pas rire ! Tu m’as tué ! Et je ne serais que le premier d’une longue liste.
Hyûma : _ C’était un accident. Tu le sais très bien. Et je ferais tout pour que cela ne se reproduise pas !
Chef : _ Si tu épargnes un ennemi, alors il te plantera son arme dans le dos tôt ou tard.
Hyûma : _ Mais comment peux-tu cautionner ta propre mort ?! Tu avais des amis, de la famille, non ? Tu imagines ce que eux peuvent ressentir ?
Chef : _ Et alors ? Si tu ne m’avais pas tué, ton ami, lui, n’aurait pas hésité !
Hyûma : _ J’aurais pu le convaincre !
Chef : _ Que tu dis ! Et après ? Vous seriez parti, comme ça ? Et j’aurais continué à m’en prendre à tous ceux qui passent par cette route. A ton avis, qu’auraient ressenti leurs familles et leurs amis !
Hyûma : _ …
Chef : _ Tu vois ? C’est une utopie, rien de plus ! Si tu ne m’avais pas tué, j’aurais continué mes méfaits pendant encore longtemps !
Hyûma : _ Non. Tué, c’est mal.
Chef : _ Borné, hein ? Mais tu te rendras rapidement comptes que tu n’as pas le choix. Et je serai là, quand tu reviendras sur ta position idéaliste ! »

____ Le colosse éclata d’un rire tonitruant, qui enfla jusqu’à devenir complètement assourdissant. Le monde se déforma et tourbillonna sur lui-même, et tout disparut.


____ Hyûma se réveilla et regarda autour de lui, complètement désorienté. Il mit un moment à se rappeler où il était et pourquoi. Alors qu’il était blessé et perdu au beau milieu de nulle part, cette mystérieuse vieille femme était subitement apparu, en compagnie de son étrange serviteur, et l’avait amené dans son manoir, où elle s’était chargée de le soigner et de l’éduquer. Cela faisait maintenant deux jours et trois nuits qu’il se trouvait ici. Et c’était pour la troisième fois qu’il faisait le même cauchemar…

Tsss… Moi qui espérais oublier ce type le plus vite possible… Faut évidemment que je me le recoltine toutes les nuits… Tu parles d’une poisse…

____ « Les rêves reflètent généralement nos craintes par le biais de notre inconscience. » C’est Maître Jubeï qui lui avait sorti un truc comme ça, une fois, quand il était gamin et qu’il faisait des cauchemars.

Il fait ce qui veut, mon inconscient, mais moi, j’ai pas l’intention de tuer de nouveau. Et c’est pas la peine d’essayer de m’influencer dans mes rêves, c’est moi qui décide, non mais !

____ Hyûma se leva en soupirant et regarda par la petite lucarne qui constituait l’unique fenêtre de sa chambre. A priori, puisqu’il ne faisait plus complètement noir, le jour devait s’approcher. Mais avec la brume ambiante, impossible de déterminer exactement l’heure qu’il était puisque la faible clarté n’augmenterait pas. Hyûma estima qu’il devait être entre cinq et six heures du matin.

Qu’est-ce que je fais ? Je descends où j’attends encore un peu ? A son âge, la vieille doit avoir besoin de sommeil. Et si elle n’est pas levée, je me retrouverai tout seul avec ses étranges serviteurs…

____ Le Genin tendit l’oreille afin de percevoir le moindre bruit. Un bout d’une dizaine de minutes, environ, il commença à entendre du mouvement à l’étage en dessous. Il se décida donc à descendre et fut accueillit par une très jolie servante en kimono bleu.

Arrrgh… Je supportes pas ces contrefaçons humaines… Elle aurait pas pu s’entourer de serviteurs en chairs et en os ?

Servante : « Bonjour messire, êtes-vous réveillé ?
Hyûma : _ Je vous ai déjà demandé de ne pas m’appeler messire !
Servante : _ Toutes mes excuses, messire, mais cela me parait fortement impossible, puisque c’est la première fois que j’ai l’honneur de vous rencontrer.

Galère… C’est encore une nouvelle… Pourquoi elle les fait toutes pareilles ? Puis elle en a combien, d’abord…

Hyûma : _ Excusez-moi, j’ai confondu avec un autre…
Servante : _ Alors, messire, êtes-vous réveillé ?
Hyûma : _ Oubliez le messire, je m’appelle Hyûma, appelez-moi donc par mon nom.
Servante : _ Ce ne serait guère…

Et voilà… Comme d’hab’, même réaction…

Hyûma : _ … Convenable, je sais, je commence à avoir l’habitude, mais j’insiste.
Servante : _ Puisque vous insistez, Hyûma. Etes-vous réveillé ?

Ils me tapent sur les nerfs… Chaque fois c’est pareil, ça me gonfle…

Hyûma : _ Pas du tout, je parle en dormant…
Servante : _ Oh, toutes mes excuses, Hyûma. Nous avons reçu l’ordre de vous laisser dormir, je ne vais donc pas vous déranger plus longtemps.

Et en plus, ça ne comprend absolument rien à l’ironie… ça m’apprendra à faire le malin…

Hyûma : _ Mais non, je blaguais, je suis parfaitement réveillé !
Servante : _ Madame est en plein méditation et ne souhaite pas être dérangé, quand bien même ce serait la fin du monde. Mais si vous le souhaitez, vous pouvez continuer à vous entraîner dans le laboratoire.
Hyûma : _ Je vais faire ça. Merci, ce sera tout.
Servante : _ Ce n’est pas encore l’heure du petit-déjeuner, Hyûma. Souhaitez-vous qu’on vous apporte une petite collation en attendant ?
Hyûma : _ Non.
Servante : _ Si vous n’appréciez pas la solitude, nous pouvons vous tenir compagnie.
Hyûma : _ Non !
Servante : _ Je vais vous accompagner, au cas où vous ayez besoin de quelque chose.
Hyûma : _ NON !
Servante : _ Comme vous le souhaitez, Hyûma. Puis-je prendre congé ?
Hyûma : _ Oui… »

Qu’est-ce qui lui a pris d’en doter certain de la parole ? Elle doit vraiment souffrir de la solitude pour les apprécier…
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Message par Kentaro 22/3/2008, 13:43

____ Hyûma entra dans le laboratoire de la vieille femme. C’était une petite pièce plongée dans une perpétuelle pénombre que les deux petites lucarnes poussiéreuses peinaient à éclairer. La majeure partie de l’espace disponible était occupée par une large table recouverte d’un monstrueux bric-à-brac, un petit établi tout aussi encombré se tenait contre le mur, face à la porte, et presque chaque centimètre carré des quatre murs de la petite pièce était recouvert d’étranges diagrammes et autres. Mais un seul et unique objet obnubilait l’esprit du jeune genin : un parchemin, de couleur gris sombre, vierge.

Et c’est pas faute d’avoir essayé de le remplir ces deux derniers jours, pourtant !

____ Hyûma se remémora la scène, lorsque la vieille femme lui avait montré comment créer un shikigami : elle s’était saisi d’un de ces étranges parchemins, s’était concentrée pendant un petit moment, puis, inexplicablement, le parchemin s’était mis à se recouvrir d’étranges pictogrammes noirs sur toutes la périphérie. Un cartouche s’était formé au centre, et à l’intérieur, un chat noir s’était dessiné. Mais ce n’était pas juste un dessin : les détails, les nuances, les couleurs, étaient tels que le chat noir semblait presque vivant, prêt à bondir hors du parchemin.

Déjà, pour le coup, j’étais bien impressionné, mais ce n’était rien comparé à la suite…

____ La vieille femme avait alors saisi le parchemin nouvellement créer dans sa main puis l’avait lancé devant elle. Tout d’abord, le parchemin s’était paresseusement dirigé vers le seul, mais sur un mot de son propriétaire, des flammes noires apparurent en son centre, se propagèrent sur l’ensemble du papier, enflèrent et prirent de l’ampleur avant d’adopter vaguement la forme d’un petit félin. Puis tout aussi subitement qu’elles étaient apparues, les flammes disparurent, laissant la place à un chat noir, copie conforme de l’image, mais en grandeur nature. L’animal s’était empressé de grimper sur les genoux de son maître et de s’y lover en boule.

Bref, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle a crée sous mes yeux un parfait simulacre de compagnon animal, à ceci prêt qu’il est tout aussi autonome… Et que d’après les dires de la vieille, il possède de nombreuses capacités spéciales, que je ne tarderai pas à découvrir sitôt que je saurai faire pareil… Tsss… Plus facile à dire qu’à faire…

____ Une fois le spectacle terminé, Hyûma avait abordé la théorie. Quelques questions lui avait permis de déterminer les points importants : Tout d’abord, ce chakra sombre, noir, n’était pas exactement le même que celui qu’il utilisait pour ces jutsus habituels. Cela l’avait un peu dérouté, au début, mais il avait fini par comprendre que ce n’était qu’une simple question de dosage : d’ordinaire, pour lancer une technique, on malaxe le chakra, mélangeant à la fois l’énergie d’origine physique avec celle spirituel afin pour obtenir l’effet voulu. Mais dans le cas des Shikigamis, le chakra utilisé était uniquement composé à partir de l’énergie spirituelle. Ce n’est pas vraiment un obstacle en soi, puisque dans l’utilisation des Genjutsus, c’est cette énergie qui était utilisé majoritairement. Et elle constituait la principale réserve de Hyûma.

Non, le gros problème, c’est comment injecter ce foutu chakra dans cette saloperie de parchemin ! Ça ne marche pas comme pour mes notes explosives... Elle m’a dit que c’est comme pour mes genjutsus… Je dois « sentir » le parchemin… Elle en a de bonne, elle ! Et comment je suis sensé sentir l’esprit d’un objet inerte ?! Tsss… J’y pige que dalle…

____ En attendant, Hyûma peaufinait en détails l’image du chat noir qu’il souhaitait invoquer… Ou créer, ça dépend de la façon de voir les choses. Pour un peu, il aurait pu compter le nombre de poil qui allait constituer son pelage. Cela faisait maintenant un peu plus de vingt-quatre heures que cette image tournait en rond dans son esprit, mais tant qu’il ne parvenait pas à trouver comment l’insuffler dans ce parchemin, cela ne lui servirait à rien.

A la base, ce n’est pas un art ninja… C’est peut-être pour ça que j’ai du mal ? Non… Même si ces techniques ont été inventées pour lutter contre les shinobis, si la vieille dit que j’ai le talent nécessaire pour les maîtriser, c’est donc que c’est dans mes cordes… Il faut simplement que je trouve le « truc ».

____ Le genin ferma les yeux et se concentra, tâchant de se remémorer l’ensemble des conseils que lui prodigué Maître Akio, Reii et la vieille dame, sur la façon de se servir de ses pouvoirs limités en télépathie. Il se détendit le plus possible et se mit à sonder mentalement l’espace qui l’environnait, quand bien même cela lui semblait complètement saugrenue : un parchemin ne possédait pas d’esprit qui accrocherait sa perception, le résultat était donc couru d’avance. Hyûma parvint à maintenir son niveau de concentration pendant près d’une dizaine de secondes, sans résultat… sauf au moment où il se relâcha.

Qu’est-ce que… Bizarre, au dernier moment, j’ai cru « sentir » quelque chose. Mais ce n’était pas un point précis, comme d’habitude… C’était plutôt quelque chose de… flou. J’vois pas d’autres termes. Ça m’a déjà fait le coup hier, mais cette fois-ci, je suis certain de ne pas l’avoir imaginé…

____ Hyûma réfléchi pendant un bon moment. Il était sûr qu’il avait senti quelque chose, hors il n’y avait personne d’autre que lui dans la pièce. D’ailleurs, ce n’était pas aussi net qu’un esprit, c’est donc que c’était autre chose. Mais quoi ?

Attends, attends, attends… Qu’est-ce qu’elle m’a dit, la vieille, déjà ? … Un truc sur le parchemin… Oui, voilà, qu’il était fait à partir d’une plante spéciale… Ce serait ça ? Un genre de plante capable d’émettre une sorte de signature psychique ? Ou tout au moins, qui a des affinités avec l’esprit… ça doit être ça… Je dois juste parvenir à établir un lien le temps de transférer le chakra et l’image du chat…

____ Motivé comme jamais, Hyûma se saisit à nouveau du parchemin et se concentra, à la recherche du signal ténue qu’il était parvenu à repérer. Il mit quelques secondes à le trouver, mais y parvint plus facilement que les deux premières fois. Malheureusement, il ne réussît pas à établir le lien avant que sa concentration ne vacille et perde le parchemin. Sans se décourager, le jeune genin réitéra l’opération inlassablement, et fut récompensé de ces efforts au cinquième essai : il parvint à transférer dans le parchemin l’image parfaite du chat qui trottait dans sa tête depuis deux jours déjà, ainsi qu’une bonne dose de son chakra.

La vache, c’est gourmand comme procédé ! ça m’a bouffé plus que ce que j’utilise d’ordinaire pour deux-trois jutsus !! Y’a franchement intérêt que ça en vaille la peine, à ce prix-là !

____ Néanmoins, le résultat était présent : Hyûma tenait dans ses mains un parchemin recouvert de nombreux pictogrammes noirs sur la périphérie, et d’un grand cartouche noir en son centre, contenant l’image d’un chat plus vrai que nature.

Super ! Je n’ai plus qu’à l’invoquer, maintenant !

____ Aussitôt dit, aussitôt fait : Hyûma injecta une dose de chakra dans le parchemin avant de le lâcher. Ce dernier tournoya lentement sur lui-même avant de toucher le sol en douceur. Rien ne s’était produit.

[Censuré] !!!

____ C’est alors que la porte du laboratoire s’ouvrit. Croyant que l’un des shikigamis parlant de la vieille venait le déranger, Hyûma failli le rembarrer par quelques paroles bien senties, histoire de se défouler de toute la frustration qu’il accumulait depuis deux jours. Heureusement pour lui, il reconnut la vieille femme avant d’avoir eut le temps de prononcer un seul mot.

Vieille femme : « Mes servantes m’ont dit que cela faisait un moment que tu travaillais ici.
Hyûma : _Je n’ai pas grand-chose d’autre à faire.
Vieille femme : _ Elles m’ont aussi dit que tu semblais un peu à cran.
Hyûma : _ C’est de leurs fautes ! Je ne les supporte pas ! Pourquoi vous les avez doté de la parole ?
Vieille femme : _ Pour voir si j’en étais capable. Après la couleur, cela me semblait l’étape suivante la plus appropriée.
Hyûma : _ Après la couleur ?
Vieille femme : _ Tu comprendras lorsque tu progresseras. Quand bien même tu essaierais, pour le moment, tu ne pourras les invoquer qu’en noir. Cela doit provenir du chakra utilisé…
Hyûma : _ C’est pour ça que vous ne m’avez pas laissé le choix de ce que j’allais préparer.
Vieille femme : _ Oui, inutile de te décourager prématurément. Je vois que tu es parvenu à créer un support digne de ce nom.
Hyûma : _ Oui, je viens juste d’y arriver. Mais je crois que j’ai zappé un truc, parce que je n’arrive pas à faire prendre forme au Shikigami.
Vieille femme : _ C’est simple comme bonjour, il suffit d’injecter un peu de chakra dans le support. Essaye donc.

C’est exactement ce que je viens de faire… Y’a encore un truc que j’ai pas du bien piger… Bon, pas envie de me ridiculiser devant elle, j’essaie de gagner du temps tout en trouvant ce qui ne va pas !

Hyûma : _ J’aimerai vous poser une question.
Vieille femme : _ Laquelle ?

Peut-être que c’est une question de dosage… Il faut que j’en injecte plus : après tout, rien que pour la création, ça m’a bouffé une bonne partie de ma réserve…

Hyûma : _ Vous m’avez dit qu’à l’origine, cette technique avait été inventée pour lutter contre les shinobis. Alors pourquoi vous vous donnez la peine de me l’apprendre ?
Vieille femme : _ Je n’ai guère croisé de personne capable de l’apprendre. Et je commence à me faire vieille : transmettre cette technique est donc une de mes priorités. Et en ce qui me concerne, je n’ai aucun grief contre les shinobis. Cela répond à ta question ?

Crétin ! Elle n’est probablement pas capable d’activer un parchemin explosif ! C’est pas comme ça qu’il faut que je m’y prenne. C’est encore par cette histoire de télépathie. Depuis le début, l’ensemble de la technique repose dessus.

Hyûma : _ Je comprends. »

____ Hyûma reprit le parchemin et se concentra de nouveau. Cette fois-ci, repérer le parchemin se fit bien plus aisément, comme si sa présence était plus nette, plus précise. Aussitôt, il établit à nouveau un lien avec le support du shikigami et commença à lui injecter du chakra. Et encore une fois, le parchemin sembla se servir directement dans sa réserve sans qu’il puisse contrôler le débit. Mais la dépense fut cette fois-ci bien moins élevée que lorsqu’il avait créé le parchemin.

Même pas l’équivalent d’un jutsu…

____ Lorsque Hyûma rouvrit les yeux, il s’aperçut qu’en lieu et place de son parchemin se tenait un énorme chat noir, aux yeux teintés de rouge, qui le toisait du haut de la table.

Vieille femme : « Félicitation, tu es parvenu à créer ton premier Shikigami.
Hyûma : _ Hum… Et il va me suivre partout ?
Vieille femme : _ Il obéira au moindre de tes ordres. De plus, le lien télépathique qui vous unit fait qu’il sera toujours capable de te retrouver si vous veniez à être séparé.
Hyûma : _ Mais j’ai pas envie qu’une ménagerie me suive constamment ! La voie du ninja repose sur la discrétion, tout de même !
Vieille femme : _ Pas d’inquiétude, il peut reprendre sa forme de parchemin sur commande, bien qu’il te faudra alors dépenser à nouveau du chakra pour l’activer. Essais.
Hyûma : _ Heu… Hum… Tu veux bien redevenir un parchemin, le chat ? »

____ Comme si l’énorme félin avait compris ce que lui disais son maître, il sembla hocher la tête, puis s’embrasa sur place. Les énormes flammes noires le consumèrent sur place, ne laissant plus que le parchemin en quelques secondes. Hyûma l’attrapa et le rangea dans sa veste.

Hyûma : « Bon, je crois que c’est maîtrisé, maintenant… C’est quoi la suite ?
Vieille femme : _ Il n’y en a pas, une fois les bases apprises, il faut les développer en autodidacte, selon tes propres besoins… mais fais bien attention : ne tente jamais de créer un shikigami au-dessus de tes moyens.
Hyûma : _ Pourquoi ?
Vieille femme : _ Comme tu t’en es sûrement rendu compte, il n’est pas possible de contrôler la dépense d’énergie. Si tu as les yeux plus gros que le ventre, tu te videras entièrement et tu y laisserais la vie.
Hyûma : _ C’est vachement rassurant, dites-donc…
Vieille femme : _ Si tu avances lentement et avec prudence, tu ne devrais pas rencontrer de problèmes.
Hyûma : _ Sans blague…
Vieille femme : _ Cela vaut aussi pour le nombre de Shikigamis que tu peux contrôler : vas-y progressivement, sinon ton esprit pourrait ne pas résister.
Hyûma : _ Et ça me tuerait, c’est ça ?
Vieille femme : _ Non, tu deviendrais fou.
Hyûma : _ Je ne suis pas sûr d’avoir envie de développer ce machin…
Vieille femme : _ Je me suis dit la même chose, dans le temps. Tu ne pourras pas résister à l’attrait que ça représente.
Hyûma : _ On verra… J’ai pas envie de risquer ma vie ou ma santé mentale pour une simple technique, moi…
Vieille femme : _ Comme tu le dis, on verra… Je n’ai pas l’intention de déménager, par conséquent, si tu as des questions, besoin de plus d’information ou tout simplement envie de rendre visite à une vieille dame, tu sais où me trouver.
Hyûma : _ ça veut dire qu’après m’avoir séquestré pendant près de trois jours, vous me mettez à la porte ?
Vieille femme : _ Pas exactement, je vais t’envoyer autre part. Tu dois parfaire ton entraînement dans un autre domaine.
Hyûma : _ Je suppose que je n’ai encore pas le choix ?
Vieille femme : _ Exact, mais tu ne vas tout de même pas te plaindre de pouvoir t’améliorer, n’est-ce pas ?
Hyûma : _ Pourquoi vous faites tout ça ?
Vieille femme : _ J’ai observé ton combat contre le colosse, et je me suis aperçu que tu avais de sérieuses lacunes au combat. Lacunes qu’il va te falloir combler si tu souhaites survivre.
Hyûma : _ Je me débrouille pas si mal que ça…
Vieille femme : _ Ton adversaire n’avait aucune technique de combat. Tu étais en difficulté face à des attaques basiques. Comment t’en sortiras-tu le jour où tu affronteras un spécialiste du combat ?
Hyûma : _ Heu…
Vieille femme : _ Tu dois devenir plus fort. J’ai un ami qui dirige une école de Sabre pour les shinobis. Il va te prendre en charge. Ce n’est pas tout prêt d’ici, mais un de mes serviteurs t’y conduira. »

____ La vieille femme se leva et sortit du laboratoire, invitant Hyûma à la suivre. Celui-ci resta un moment songeur, avant de lui emboîter le pas.

Elle me cache bien trop de chose… Qui est-elle réellement ? Pourquoi elle s’intéresse autant à moi ? Il est évident qu’elle suit ses propres plans et projets et qu’elle a l’intention que j’y joue un rôle… Dans quoi je me suis encore embarqué…
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Message par Invité 23/3/2008, 01:38

Sur nos dodos, nous sommes sorti du village de Chikara et avons fait une partie de la route vers Gensou pendant 3 heures environ. Ce n’était pas la même route que l’aller, et nous vîmes une maisonnette en bois qui semblait désertée.


Seiichi : Nous y passerons la nuit
Moi : Ici ?
Keiji : Pas de problème
Moi : Eh vous m’entendez ?
Seiichi : Oui, et d’ailleurs on va commencer ton entraînement sur ce terrain. Le sol n’est pas trop abîmé et l’herbe n’est pas trop haute, enfin si tu veux que l’on continue notre route, soit.
Moi : NAN NAN NAN c’est bon, on reste ici !!!!! Vite, entraînons nous !!
Seiichi : J’en étais sur...

Nous avons accroché les dodos pour ne pas qu’ils s’enfuient et je suis allé m’échauffer sur le terrain où nous allions nous entraîner pendant que Seiichi et Keiji parlaient ensemble. Quelques minutes plus tard, Seiichi est venu à ma rencontre et a dégainé son katana.

Seiichi : Aller, on va commencer ! Première leçon : Essaies de passer dans mon dos le plus rapidement possible.
Moi : Rien de plus facile !

J’ai empoigné mon katana et me suis mis en position d’attaque frontale. Je me suis précipité sur Seiichi puis j’ai fait une rotation sur sa gauche pour me faufiler derrière lui. Je le perdis des yeux une fraction de secondes, et quand il revint dans mon champ de vision, sa lame se trouvait sous mon cou.

Seiichi : 3 Erreurs : 1. Tu me tournes le dos, me permettant de t’attaquer sans que tu ne puisse te défendre. 2. Tu as fait 4 pas, et je t’ai empêché d’en faire un cinquième, pour te faufiler derrière moi, beaucoup trop. 3. Tu as laissé mon arme libre de tout mouvement.
Maintenant, prends ma place et mets toi en garde.

Je pris la place de Seiichi et me mis encore en position d’attaque frontale. Seiichi fit un pas imposant et me donna un coup de katana sur ma lame et la poussa vers moi. Je poussai en sens inverse pour le contrer et il fit trois pas et se retrouva derrière moi.

Moi : Ouah...
Seiichi : Très bien, tu as compris je pense, alors reproduis !

Nous échangeâmes nos places, puis je l’attaquai sur sa lame et la poussai vers lui. Je fis 3 pas et je me retrouvais quasiment derrière lui.

Seiichi : Très bien, avec le temps, tu maîtriseras cette botte.
Moi : Merci beaucoup !
Seiichi : Enchaînons ! Reproduis ce kata à la perfection !

Seiichi mis son arme au niveau de son bassin, lame vers le bas et commença son kata. Il fit d’abord deux feintes de mouvement en bougeant son pied avant de quelques centimètres puis démarra. Il fit un tour en plaçant son katana derrière son dos, se baissa et fouetta l’air au niveau des jambes d’un être imaginaire, fit une roulade vers la droite et arriva derrière pour se redresser et enfoncer le katana dans l’air au niveau du foie.

Seiichi : A toi !
Moi : Yosh’ !

Je pris la même position de départ que lui, puis fis deux feintes de pas avant de continuer, je tournoyai sur moi-même, en plaçant mon katana à gauche de mon cou, m’abaissai puis fouettai l’air au même niveau que Seiichi, puis fis une roulade un peu ratée sur la droite pour enfin me relever et planter mon katana dans l’air au niveau du foie.

Seiichi : Presque parfait... RECOMMENCE !
Moi : Oui chef !

Je repris la position de base, fis deux feintes de pas, tournoyai encore une fois sur moi-même en plaçant mon katana vers le haut de mon dos, m’abaissai et fouettai l’air, puis je fis encore une roulade sur la droite, meilleure que la précédente puis me redressai et planta le katana dans l’air au niveau du foie

Seiichi : Ok, ça suffira... Bon là écoute et regarde bien, je vais t’apprendre quelque chose de très complexe...
Moi : ?
Seiichi : Je vais t’apprendre à faire des coups extrêmement rapides pour que ta lame paraisse presque invisible à l’œil nu.
Moi : Sérieux ?!!!!
Seiichi : Oui, regarde !

Seiichi se mit de profile par rapport à moi, et rangea sa lame dans son fourreau, tout en avançant un pied, sûrement pour un meilleur équilibre. Il resta immobile pendant un petit moment, écoutant le vent souffler. Il avait une main sur le manche de son arme, et l’autre sur son fourreau, prêt à dégainer à tout moment. Avec son pouce, il poussa un petit peu sa lame vers le haut, laissant entendre un petit cliquetis, ça allait bientôt commencer. Environ après 3 minutes d’attente, il dégaina rapidement sa lame et fit de grands mouvements circulaires autour de lui.

La vitesse était telle que je ne pouvais percevoir que le reflet du soleil sur la lame se déplaçant dans le sens du vent. En regardant Seiichi faire ces mouvements, une musique parvint à mes oreilles, rendant ses gestes spectaculaires. Il changea de mouvement, et se mit à bouger son arme en forme de huit, coupant l’herbe au passage. Les brindilles tourbillonnaient autour de lui, rendant son kata toujours plus impressionnant. Mes habits bougeaient dans tous les sens sous la force du vent que la lame de Seiichi créait en tournant, puis il s’arrêta brusquement.


Seiichi : Je me fais vieux maintenant, mes mouvements ne sont plus aussi fluides que d’en temps, tu devrais réussir à faire mieux !
Moi : Hai Seiichi Sensei !
Seiichi, souriant : Ca me fait plaisir de voir que tu es quand même impressionné.
Moi : Bien sur que je le suis, et je veux de tout cœur apprendre cette technique !
Seiichi : Très bien, tout d’abord tu dois être en paix et en harmonie avec toi-même pour l’apprentissage, puis une fois ceci fait, tu dois faire des gestes simples et précis du poignet mais aussi de tout ton bras et tu verras la vitesse de ta lame accroître.
Moi : Hai !
Seiichi : Entraîne-toi pendant que je vais voir Keiji

Je me mis en position, mon katana “Akezumi“ dans son fourreau, et écoutai la douce musique du vent, espérant trouver la paix, l’harmonie et la tranquillité afin de réussir le kata. Je me demandais ce que pouvais bien dire Seiichi à Keiji depuis tout à l’heure, mais j’oubliai vite cette interrogation de mon cerveau pour retrouver de la sérénité.
Au bout de quelques minutes, je dégainai mon arme rapidement après un cliquetis et commença le kata, la vitesse de mon arme était visiblement accrue mais la lame était toujours bien visible à l’œil nu, malgré que je m’investisse à fond dans ce kata.


Moi : [ça risque d’être très dur...]
Seiichi, arrivant vers moi : Arrête toi là, et va prendre une bonne douche, Keiji a remis en place l’approvisionnement d’eau souterraine...

Je me déshabillai donc avant de rentrer dans une petite salle où se trouvait une sorte de baignoire en pierre... Enfin ça en avait un peu l’air. Dedans se trouvait de l’eau, presque débordant, je me mis donc dedans. Je sursautai un petit moment, l’eau était fraîche, mais avec le temps, je m’habituai. Je restai environ 15 minutes, à brosser mon corps endolori, puis décidai de sortir voyant les rides apparentes sur mes doigts. Je m’essuyai vivement, et quand je sorti de la salle reprendre mes vêtements, ils n’étaient plus présents !

Moi : EEHHHHHHHHH !!!!!!!! MES VÊTEMENTS !!!
Seiichi accourant : Ne cries pas comme ça, tiens prends ceux là, les tiens sont encore trempés...
Moi : Nani ?
Seiichi : Bah je les ai mis à laver... Il y avait un petit point d’eau pas loin...

Je regardai les habits que me tendait le vieux, et ceux-ci me semblaient saillant, je parti donc les enfiler pendant que Seiichi alla dehors, m’attendre. Je sorti quelques minutes plus tard, dans mon nouvel ensemble noir et gris, soit un haut et des chaussures noirs, un pantalon gris et une plus grande facilité à me mouvoir.

Moi : Tu as fait exprès, n’est-ce pas le vieux ?
Seiichi : ^_^
Moi : Cela ne m’étonne pas... Reprenons si vous le voulez bien sensei !

J’ai repris mes deux katanas qui étaient logés dans les mains du vieillard et me remis en position.

Seiichi : Parfait, maintenant tu te mets directement en position du singe...
Moi : Gné ?

Je n’avais même pas fini de m’exprimer qu’il m’interrompt en me faisant signe de continuer l’entraînement. Je me remis en position et essayai encore une fois la botte précédemment montrée. Après cinq ou six essais, j’entendis un grognement soudain, et me retournai promptement.

A ce moment, un chien, visiblement enragé car il bavait à en faire plier une pauvre tulipe se trouvant en dessous, nous menaçait du regard. Seiichi me fis signe de m’en occupant pendant qu’il parti se préparer un thé à la menthe verte. Je me mis en position du singe comme me l’avait précisé Seiichi plus tôt, et fermai les yeux pour me concentrer.

Ayant les yeux clos, je ne pus voir le chien courir vers moi avec une hargne sans pareil et me sauter à la gorge. Je senti une force me projeter vers la gauche ainsi qu’un petit couinement canin, et en ouvrant les yeux, je remarquai que je me trouvais au sol, le chien à une vingtaine de mètres plus loin, couché, et Seiichi avec son eau chaude à la main dans une tasse en porcelaine.


Seiichi : Incapable ! Si je ne m’étais pas souvenu que tu fermes tout le temps les yeux avant d’exécuter la technique, je ne serai pas venu et tu serais mort à ce moment même ! Tu n’es pas obliger de fermer tes yeux pour te battre en étant concentré, et au contraire vu que ton atout réside dans tes pupilles ! Je l’ai déjà remarqué !
Moi : [Comment ? Comment peut-il savoir ?]

Je me relevai, décidé, et activa mon kyôfugan. Je vis tout avec précision, même que le chien avait été préalablement blessé à la jambe par... du métal rouillé ! Il y avait encore un peu de rouille, de toutes petites particules, autour de sa blessure difficilement décelable. Je fronçai les sourcilles, espérant amadouer le chien, ce qui ne fut pas le cas.

Le chien retenta une attaque au cou, mais cette fois-ci, mes yeux bien ouverts, j’exécutai la botte avec une grande rapidité, découpant la pauvre bête en une dizaine de morceaux, sans aucune trace de tranchage au niveau osseux. Pendant que Keiji me félicitai d’avoir réussi un incroyable exploit, je commençai déjà à laver ma lame, imprégnée de sang canin.


Seiichi : Félicitation... Maintenant, tu peux nommer ta technique.
Moi : Comment ?
Seiichi : Ne fais pas l’innocent, je t’ai vu mettre du chakra dans ta lame pour produire un effet de rapidité, alors que ce n’en était rien... Une sorte de genjutsu, mais sans avoir recourt à un entraînement pour.
Moi :... Kenjutsu : Le reflet lunaire.
Seiichi : Parfait... maintenant, retournes t’entraîner tu veux ? Tu ne battras pas tout tes adversaires avec un leurre... Il te faudra un jour apprendre la vraie technique !
Moi : Je sais, et je m’y remet de suite.

En vérité, en plus du chakra mis dans mon katana « Akezumi », les nouveaux vêtements dont j’étais vêtu m’avait procuré une souplesse plus accrue et une meilleure capacité de mouvement des poignets, me permettant de réussir ce jutsu. Mais je savais que ce n’était pas suffisant, et recommençai donc à m’entraîner de nouveau. Je devais maitriser cette technique avant notre départ de demain matin

. Il était déjà environ 19h, le soleil commençant à laisser place à la lune, et celle-ci montant vers son apogée... Ne voulant pas m’arrêter me ravir d’une collation, je continuai mes exercices, toujours plus vite, en retirant au fur et à mesure le chakra mis dans la lame.

Ce fut mon seul essai de la soirée, qui dura près de 15 minutes... un très gros effort, et quand je retirai tout mon chakra, la technique était toujours là, et je sentis que ma vitesse de frappe avait considérablement augmenté. Je mis fin à mon entraînement en rengainant lentement mon katana et m’effondrant au sol...

Le lendemain, je me réveillai dans un lit, couvert d’un épais drap en mousse me chauffant les jambes. J’ouvris les yeux lentement, et me levai nonchalamment, me dirigeant vers la douche. Après m’être lavé, habillé, dent brossées avec des brindilles d’herbes médicinales séchées, je rejoignis Seiichi et Keiji dehors. Nous montèrent sur les dodos et partîmes de plus bel.

Jusque là, nous avions vogué que très peu de temps dans le désert, ce grâce à la route prise conseillée par le vieux vagabond, et nous étions déjà en plaines. Galopant sur les longs terrains plats et interminables, nous nous rapprochions un peu plus de Gensou à chaque seconde.

[to be continued]

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Message par Seol 23/3/2008, 22:10

Le plus dur a été de réussir à dissimuler sa disparition au groupe de Mahousards qui quittait le village pour s’en retourner à dans leur village d’origine. Mais Hisoka a réussit à trouver un genin connaissant à la fois le Kage Bunshin et le Henge. Résultat, un Hisoka se trouvait dans le groupe lorsque ce dernier avait quitté le village. Et, grâce à l’effervescence, provoquée par la victoire de la jeune Chikarate, personne ne remarque la supercherie.

Hisoka se rend directement à l’hôtel de Hirohito Kintsura. Il trouve ce dernier entrain de régler la note de sa chambre.

« Heureux de voir que tu as décidé de suivre notre enseignement, Hisoka-kun.
_ Oui, Kintsura-Senseï. D’ailleurs, mes bagages sont déjà prêts.
_ Bien. Alors, allons-y. La route est longue. Il nous faudra un peu moins de deux jours pour arriver au dojo.
_ Haï, Senseï. »

Les deux ninjas se dirigent vers la sortie du village de Chikara et se dirigent vers le nord, vers des températures plus modérées. Chemin faisant, Kintsura pose plusieurs question à Hisoka, afin d’en connaître un peu plus sur son nouveau disciple. Il apprend ainsi que Hisoka est né à Chikara mais vit maintenant à Mahou, qu’il adore les armes blanches, mais qu’il s’est toujours débrouillé seul pour apprendre.

En retour, Hisoka pose lui aussi plein de question à son professeur. Il découvre ainsi que Hirohito est l’un des cinq maîtres de l’école Tôshin no Gokô, que cette école a été fondée il y a plus de 300ans, que beaucoup vienne de loin pour y apprendre l’art de l’épée, des ninjas de tout horizon.

Alors qu’ils avancent tranquillement depuis plusieurs heures, ils se font subitement attaquer par des brigands. Ils ne prennent même pas le temps de poser de question. Ils attaquent immédiatement : cinq hommes, tous équipés de sabres. Hirohito dégaine, avec nonchalance, son katana. Et, avant que Hisoka n’ait le temps d’agir, il fonce droit à la rencontre de ses adversaires. Les coups portés par le maître sont nets, rapides et précis. En quelques secondes, les cinq brigands se retrouvent au tapis, avec des blessures plus ou moins sérieuses. Mais Hisoka ne se préoccupe pas d’eux. Il regarde avec surprise Hirohito. Au moment où les coups ont portés, il lui a semblé voir autre chose, comme si le vieil homme avait utilisé du chakra pour attaquer. Cette idée laisse Hisoka perplexe, mais il ne pose pas de questions. Il est sûr qu’il le saura en temps et en heure.

Les deux épéistes reprennent la route. Alors que le soir commence à tomber, Hirohito décide de passer la nuit dans l’auberge d’un petit village. Il semble y être très connu, car il est accueillit à bras ouverts.

« Comment allez vous, mon ami ? demande Hirohito.
_ Très bien, Kintsura-san, répond l’aubregiste.
_ Ils ne sont pas revenus depuis la dernière fois ?
_ Non, fort heureusement. Je pense que la déculottée que vous leur avez mise les a très nettement refroidis.
_ Bien. Pouvez-vous nous servir deux bols de ramens, s’il vous plaît.
_ Bien entendu, Kintsura-san ! »

Alors que les deux épéistes s’installent tranquillement à une table, l’aubergiste revient avec la commande. Hisoka s’apprête à attaquer son repas, lorsque la porte s’ouvre avec fracas et une dizaine de types louches entrent dans l’auberge.

« On te retrouve enfin, maudit vieillard ! Tu vas payer pour la dernière fois.
_ Hisoka, tu veux bien t’occuper d’eux, s’il te plaît. Tu as largement le niveau requis pour. »

Hisoka se lève sans poser de questions. Il a été un peu frustré de ne pas faire la finale du tournoi et de ne pas avoir pu se faire les brigands de tout à l’heure. Ces types vont servir d’exutoire. Hisoka les compte : onze en tout et pour tout.

Pas besoin d’utiliser mon épée. Au vu du faible espace qu’il y a, elle va plus me gêner qu’autre chose. En plus, contre eux, je ne devrais pas avoir trop de problèmes, à mains nues…

Hisoka s’avance tranquillement vers les voyous. Le premier d’entre eux le charge, un gourdin clouté à la main. Il lance une attaque latérale que Hisoka bloque tranquillement de la main gauche. De sa main droite, il assène un magistral uppercut qui fait voir trente six chandelles au voyou.

Et de un… Au suivant…

Le deuxième voyou est équipé d’une hache, outil destiné, initialement à couper le bois. Il attaque de front Hisoka, portant une attaque de haut en bas… C’est sans compter la hauteur du plafond. En effet la hache se plante dans ce dernier, arrêtant net le jeune homme. Hisoka profite de sa surprise pour lui envoyer un gauche-droite dans la mâchoire, qui produit un horrible craquement. Le voyou s’effondre, inconscient.

Et de deux… plus que ne…

*CRAAC*

Hisoka reçoit une chaise sur le dos. Sa musculature lui permet d’encaisser les dégâts sans problèmes. Il se retourne et voit un voyou qui regarde, éberlué, le morceau de chaise qui lui reste dans les mains. Son cerveau n’arrive apparemment pas à concevoir que le géant soit encore debout. Hisoka saisit alors le voyou par le cou et, pivotant sur lui-même l’envoie dans le groupe de vauriens. La plupart évitent le projectile vivant, mais deux d’entre eux se retrouvent écrasés contre le mur.

Je me suis peut être un peu emporté sur ce coup-là. Bon, et de cinq… plus que six.

Les six vauriens restant se concertent du regard. L’un d’entre eux se saisit d’un sifflet tandis que les cinq autres entourent Hisoka. Alors qu’un son strident retentit, les cinq comparses sautent sur le jeune Mahousard. Ce dernier assène des coups de poing à gauche et à droite, utilise sa tête, frappe des pieds. En quelques secondes, les cinq voyous se retrouvent au sol, inanimés.

Hisoka se tourne vers le dernier et remarque alors, un puissant guerrier à ses côtés. Hisoka ne le connaît ni d’Eve ni d’Adam, mais il ressent la puissance de ce nouvel adversaire. C’est un gaillard d’à peu près un mètre quatre vingt dix, puissamment bâti. Peau pâle, yeux bleus acier, cheveux blonds, courts. Il porte un kimono et, à sa ceinture pend un katana. Tout dans sa posture indique que c’est un adversaire dangereux.

« Qu’est ce que j’ai fait au ciel pour mériter une bande d’abrutis pareille. Mis en déroute par un gamin imberbe !
_ Mais, Shunô… »

Le nouvel arrivant fait un geste d’agacement. Visiblement, il n’est pas d’humeur à discuter. Il dégaine son katana et semet en garde. Hisoka, loin de se démonter, sort son arme et se met à son tour en garde.

« Tu as là une arme imposante, gaki. Mais saches que tu ne pourras en aucun cas me vaincre. Je ne pense pas que tu la connaisses, mais je suis un adepte de l’école Inazuma Katana et…
_ Hisoka-kun, recule. Tu n’as pas le niveau actuellement pour le vaincre. Je vais m’en charger.
_ Vous en êtes sûr, Kintsura Senseï ? Je sens bien qu’il est puissant, mais quand même.
_ Fais ce que je te dis, Hisoka.
_ Kintsura… Kintsura… Hirohito Kintsura… l’une des cinq étoiles de l’école Tôshin no Gokô ?
_ Lui-même. Pourquoi ? »

Le chef des voyous ne répond pas, il rengaine son katana et tourne les talons. Apparemment, il ne souhaite pas affronter Hirohito. Celui-ci ne peut s’empêcher de sourire. Il jette un coup d’œil à Hisoka, qui semble quelque peu dépité par la tournure des évènements. Il y a à peine quelques secondes, un duel sanglant allait s’engager, la simple mention du nom de cet homme a suffit à désamorcer la crise. Le vieil homme s’en retourne à sa table, pendant que les autorités locales emmènent les vauriens restés sur le carreau. Le reste de la soirée se déroule sans aucun autre incident…


Dernière édition par Seolchong le 29/3/2008, 19:17, édité 1 fois
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Message par Seol 27/3/2008, 22:18

Nous arrivons enfin au dojo de l’école Tôshin no Gokô. La seule chose que je vois, pour le moment, c’est une énorme enceinte de pierre, qui semble entourer l’ensemble du dojo. Je n’ai pas de grande connaissance en stratégie militaire (à vrai dire, c’est bien la dernière chose qui m’intéresse), mais je peux sans mal sire que cet endroit peut résister sans mal à une attaque, quel que soit l’ennemi. Chaque jonction de murailles est surplombée d’un mirador, dans lequel je peux distinguer des hommes portant des carquois… Franchement, drôle d’endroit, pour un dojo.

Hirohito pose juste sa main sur la porte à double battant. A ma surprise, celle-ci s’ouvre silencieusement. Nous pénétrons alors dans le dojo, Hirohito, sûr de lui, moi, nettement plus intimidé. En franchissant le seuil, on ressent diverses puissantes énergies s’abattre sur ses épaules. Je frisonne carrément de plaisir. Hirohito doit le sentir, car un sourire se dessine sur son visage. J’observe les lieux.

Je me trouve au milieu d’une vaste cour. Elle doit bien faire trente mètres sur vingt. Elle est bordée, sur sa droite et sa gauche d’une rangée de cerisiers-fleurs. En son centre, elle recèle une fontaine, à forme humaine. En y regardant de plus près, je remarque qu’il s’agit d’un ninja et que de ses mains jaillit un flot continu. En face de moi se dresse un grand bâtiment, monobloc, avec des fenêtres étroites. D’après la disposition des fenêtres, j’en déduis qu’il y a deux étages. D’après les bruits qui en sortent, je pense qu’il s’agit du bâtiment dans lequel se déroulent les entraînements. Sur ma droite, une seconde bâtisse, nettement plus petit, se dresse. Un étage unique, une grande ouverture, de larges fenêtres. D’après les odeurs qui en ortent, il s’agit de la cantine. Je garde cette information dans un coin de ma tête, ar c’est toujours utile. Le troisième bâtiment visible, sur ma gauche, est visiblement le dortoir : deux étages lui aussi, de minces fenêtres à intervalle régulier. Au vu du nombre sur cette façade, j’en déduis qu’il doit y avoir au moins une centaine de chambres. C’est pas une petite école dans laquelle je suis tombée. Et tant mieux, parce que ça fera toujours autant d’adversaires à affronter.

Hirohito Kintsura se dirige vers les dortoirs. Arrivé à l’entrée, un vieil homme, la soixantaine bien tassée, sort d’un local. Il s'agit, apparemment, du surveillant.

« Bonsoir, Kintsura. Comment allez-vous ?
_ Bonsoir, Shinji. Je te remercie de ta sollicitude. Je t’amène un nouvel élève. Peu-tu lui trouver une chambre,
s’il te plaît ?
_ Bien entendu, Kintsura. Suis-moi, mon garçon. »

Le vieil homme s’engage dans le couloir d’entrée. Je le suis et observe les lieux. Si de l’extérieur, le bâtiment semble austère, cette impression se révèle exact une fois à l’intérieur. La première idée que j’ai est qu’il s’agit de l’ancien dortoir d’un monastère ou d’un truc semblable. Shinji s’engage dans l’escalier et me mène au premier étage. Là, on tourne à droite et il m’amène devant la quatrième porte, à droite.

« Voilà ta chambre, gamin. Ce n’est pas le grand luxe, mais, en même temps, tu n’es pas venu non plus pour des vacances. Les douches sont au bout du couloir. Je te laisse t’installer. Lorsque tu seras prêt, descends dans la cour. Kintsura t’y attendra. »

Sans attendre une réponse quelconque de ma part, le vieil homme repart. Je ferme la porte et détaille la chambre. En fait de chambre, il s’agit plutôt d’une cellule, comme celle que l’on trouve dans les abbayes. Un lit simple, à priori un peu juste pour moi, mais ça, j’en ai l’habitude, un bureau en bois, un tabouret, une armoire et une étagère. La fenêtre donne directement sur la cour, ce qui est, somme toute, une bonne nouvelle. Nous sommes au premier étage, donc, le chemin le plus court pour se rendre dans la cour, c’est par la fenêtre.

Je pars directement aux douches. La route a été longue et monotone. Et surtout, la journée a été sèche et chaude.Résultat, je suis couvert de poussière et de sueur. La douche est, comme on peut s’y attendre, froide. Mais, ça me fait quand même un bien fou. Je prends des vêtements propres, jette mes habits de voyages dans un coin de la cellule (je les laverai quand j’aurais un moment de libre…) et passe par la fenêtre… J’atterris souplement sur mes pieds et me dirige vers le centre de la cour, là où se tient Hirohito Kintsura et deux autres individus.

« Tu es bien installé, Hisoka ?
_ Je n’ai pas à me plaindre, Senseï.
_ Jusqu’à présent, je ne t’ai pas contredit, lorsque tu m’appelais Senseï. Mais ce n’est pas moi qui vais t’initier et t’entraîner à notre art. C’est mon collègue et néanmoins ami que voici, Masato Kihara.
_ Salut, pet.. merde ! Il est plus grand que moi. C’est pas tous les jours que ça m’arrive. Va falloir que je te trouve un autre surnom.
_ C’est pas forcément une obligation, vous savez. Vous pourriez simplement m’appeler Hisoka, non ?
_ Non. J’appelle personne par son prénom, sauf mes pairs, c’est une règle d’or, n’est ce pas Microbe, dit-il en se tournant vers le troisième homme.
_ Kihara Senseï, vous n’êtes pas obligé d’insister sur ce surnom complètement débile !
_ Comment ça débile ! C’est affectueux, je te signale ! »

Alors que Masato et Microbe (à défaut de connaître son nom pour le moment) commencent à se disputer, je les détaille.

Masato Kihara est un solide gaillard d’une quarantaine d’années, mesurant un mètre quatre vingt quinze. Il a les cheveux bruns, attachés en une queue courte. Ses sourcils sont épais et broussailleux. Son menton, carré et mal rasé, lui donne, à la fois, une impression bonhomme et brutale. Il porte un vieux kimono, déchiré aux jambes et n’ayant plus de manches. Les bras sont assurément musclés. Tout dans son attitude clame puissance et bonne humeur.

Microbe, quant-à lui, porte assez mal son surnom, c’est le moins que je puisse dire. Bien qu’il soit plus petit que Masato, il doit quand même flirter avec le mètre quatre vingt. Blond, les yeux bleus, le visage fin, mais pas effémininé, il est, lui aussi, assez bien bâti. Il porte un kimono de haute facture, dénotant ainsi une aisance financière.

« Masato ! Ryoma ! Vous n’avez pas bientôt fini vos âneries !
_ C’est bon, c’est bon, Hirohito. Reste calme, c’est pas bon pour ta santé.
_ Attention, Masato. Je suis probablement le plus conciliant sur ta façon de vivre et de mener les entraînements. Saches que nos trois autres frères désapprouvent de plus en plus ton comportement.
_ Ouais, bon, on va pas en faire tout un plat, non plus. Je te signale que j’ai fait de gros efforts, ces derniers temps.
_ Tu appelles ça des efforts ? C’était la moindre des choses, non ? Entre le sak…
_ Stop ! Ces deux là n’ont pas à savoir, tu as oublié, Hirohito ?
_ *grommèle*… Bon, je te laisse ce jeune ninja. Tâche de l’éduquer correctement. »

Sur ces mots, Hirohito s’en retourne dans le dojo, s’occuper de ses affaires.

« Bon, avant de commencer, j’aimerais voir ton niveau. Tu vas te battre contre Microbe, pendant que je chercherai un surnom à te donner. »

Le jeune Ryoma s’écarte du maître d’arme, dégaine son arme et se met en position. Il manie un sabre imposant, mais pas autant que le mien. Je me mets en garde de mon propre côté. Ryoma semble quelque peu désabusé en voyant mon arme. Masato, lui, sourit franchement à cette vue.

Le but étant de tester mes capacités, je ne vais pas y aller à fond. D’autant plus, que la blessure reçue au torse de le part d’Akkurenaï me lance un peu. Sans le moindre avertissement ni signe de connivence, nous nous élançons l’un contre l’autre. Le choc est brutal, voire bestial. Quelques étincelles jaillissent du frottement de l’acier. S’en suit alors un échange de coups puissants, chacun répondant au coup précédent avec plus de violence. Pendant la durée de l’échange, je ne peux m’empêcher de ressentir un certain malaise. Mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi. En fait, c’est depuis que Ryoma a sorti son sabre.

Soudainement, alors que jusqu’à présent nous n’avions échangé que des coups de taille, Ryoma opte pour un coup
d’estoc. Bien que surprenant, je parviens à cloquer la pointe de son sabre avec le plat de ma lame. Je souris. Mes réflexes de ninja m’ont permis de contrer ce coup. De plus Ryoma est surpris. Apparemment il ne s’y attendait pas. Mais, loin de se décontenancer, il force sur ma lame, comme si il voulait que son sabre transperce le mien. Et, à ma plus grande stupéfaction, je vois la pointe de son sabre apparaître devant mon visage.

Un réflexe de survie me fait exécuter une substitution et son sabre percute un rocher. Ou plutôt pénètre dans le rocher. J’en déduis donc qu’il n’est pas d’affinité kinton. C’est autre chose. Je me remets en garde et remarque, avec une horreur non feinte, qu’il y a un trou à l’exact emplacement où sa lame a surgit devant mon visage. Ce type a réussit à faire passer son sabre à travers le mien, à travers cinq centimètres d’acier. C’est complètement impossible ! Je n’arrive pas à y croire. Alors que Ryoma s’élance à nouveau, un ordre sec de Masato le fait s’arrêter net.

« Je crois que j’en ai assez vu pour le moment. Et franchement, Microbe, tu étais obligé d’utiliser le Tôshin no Gokô pour un test ?
_ Désolé, Kihara Senseï. Mais, je me suis laissé un peu emporté. J’avais du mal à digérer le fait que Hisoka puisse me tenir tête. J’ai voulu à tout prix prendre l’avantage.
_ Mouais, ben la prochaine fois, abstiens toi. Si il n’avait pas réagit comme il l’a fait, il serait au mieux grièvement blessé, au pire mort. Et je me serais fait engueuler par Hirohito. »

Ce type s’inquiétait plus pour lui-même que pour moi. Sympa, le nouveau senseï. N’empêche, Ryoma venait d’utiliser une technique intéressante. Et franchement, il me tarde de l’apprendre.

« J’ai trouvé ! C’est pas le meilleur, mais ça ira. Je vais t’appeler la Perche !
_ Vous êtes sûr que vous êtes un des grands maîtres du dojo ?
_ Bien sûr, pourquoi, dis-tu ça ?
_ Non, non, pour rien, Senseï.
_ Bon, tu as un bon niveau de base. Mais tu as aussi de très grosses lacunes. T’inquiète pas. Je vais me charger de t’apprendre ce qu’il te manque. Et plus encore. Bon, sur ce, c’est l'heure de casser la graine. Vous v’nez ? »

Sans attendre une réponse de notre part, Masato se dirige vers la cantine. Je jette un regard vers Ryoma, qui hausse des épaules, comme pour sire que c’est comme ça et qu’il va falloir que je m’y habitue. Je sens que ça va être gai, la suite….
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Message par Kentaro 28/3/2008, 19:59

____ L’énorme oiseau noir volait à vive allure, fendant le ciel à une vitesse que Hyûma n’aurait pas cru possible. Les paysages défilaient si vite qu’il était presque impossible de distinguer les moindres détails. S’il avait pu en profiter, Hyûma aurait trouvé ça… génial.
____ Mais là, en fait, il était complètement mort de trouille. Il avait beau être du genre gringalet, comme tout le monde se plaisait à le lui faire remarquer, et l’oiseau, être de très grande taille, ça ne changeait rien au fait que tous deux étaient sensiblement de même largeur. Et qu’il n’y avait presque rien à quoi s’accrocher. Et puis que l’oiseau n’avait aucune notion de stabilité. Et aussi qu’à cette altitude, il faisait très froid. Et en plus que Hyûma n’arrivait pas à brider son imagination fertile qui repassait en boucle les conséquences catastrophiques d’une chute de plusieurs dizaines de mètres…
____ Bref, pour lui, le voyage tenait plus du cauchemar qu’autre chose…

J’ai un moyen très rapide pour te faire voyager, qu’elle disait. Tu y seras en un rien de temps, qu’elle disait. Je t’assure, je ne connais pas de meilleurs moyens de voyager, qu’elle disait. Ah ! Tu parles d’une arnaque ! Je vais me casser la gueule avant la fin du voyage, ça c’est sûr ! Qu’est-ce qui m’a pris d’accepter… En plus, je commence à être malade… Ah quel point son shikigami va veiller sur moi ? Bof, aucun doute… Si je lui vomis dessus, il va me jeter dans le vide… Comment je fais pour toujours me retrouver dans ce genre de situation ?

____ L’oiseau poussa un croassement rauque, bien que Hyûma ne sache pas le moins du monde ce que l’énorme volatile voulait lui dire.

Peut-être « on est bientôt arrivé » ? Ou bien « accroche-toi, ça va barder » ?

____ Lorsque l’oiseau entama une brusque descente, trop proche de la verticale au goût de Hyûma, il sut que c’était la deuxième option. Ses doigts crochèrent profondément dans le plumage de l’oiseau tandis que le sol se rapprochait à une vitesse vertigineuse, lui donnant fugacement l’impression d’être une mouche géante faisant face à une tapette monstrueusement gigantesque. A priori, l’oiseau géant visait comme piste d’atterrissage un petit groupe d’habitations en pierre entouré d’une petite muraille.

On va s’écraser, c’est pas possible qu’il redresse à temps !!

____ Malgré les prévisions pessimistes du genin, l’énorme volatile déploya ses larges ailes et atterri « presque » en douceur sur le toit du plus grand bâtiment. Le choc fut si rude que Hyûma lâcha prise et se ramassa lamentablement par terre.

Hyûma : « Foutu piaf !! J’sais pas ce qui me retient de… de… !!

____ Un rire clair et sonore le coupa net, encore un brin étourdi, il se releva en chancelant et se retourna pour s’apercevoir qu’à l’ombre de l’escalier qui menait au toit se tenait un homme d’une trentaine d’année, vêtu d’une veste vert clair, d’un pantalon noir et portant un sabre accroché à la ceinture, dans le dos.

Inconnu : « Voilà une arrivée peu banale, dis-donc... Mais ce n’est pas une raison pour en blâmer ta monture.
Hyûma : _ Ce n’est pas ma monture. Si ça n’avait tenu qu’à moi, je serai venu à pied !
Inconnu : _ Oui, ça t’aurait évité de te ridiculiser.
Hyûma : _ Boaaf, je commence à avoir l’habitude…
Inconnu : _ Tu arrives souvent à l’improviste chez les gens en atterrissant sur leurs toits ?
Hyûma : _ Nan, c’est la première fois… D’ailleurs, heu… Est-ce que je suis bien arrivé à l’école Tôshin no Gokô.
Inconnu : _ Effectivement… Mais puis-je savoir qui tu es et ce qui t’amènes ?
Hyûma : _ Je m’appelle Hyûma et j’ai un message à donner de vive voix à maître Kintsura.
Inconnu : _ De vive voix ? Donc faut absolument que j’aille le chercher ?
Hyûma : _ Heu… Je peux attendre si il est occupé.
Inconnu : _ Nan, nan, c’est bon… ça va sûrement l’intrigué suffisamment pour qu’il vienne voir.
Hyûma : _ Quoi, c’est tout ?
Inconnu : _ Comment ça ?
Hyûma : _ Ben ch’ais pas… C’est aussi facile ? Vous me demandez pas à quel sujet je veux le voir, d’où je viens ou je ne sais quoi ?
Inconnu : _ Non, si tu veux voir la première étoile du Tôshin no Gokô, c’est que tu as sûrement une bonne raison, non ?
Hyûma : _ Ben… Je crois, oui…
Inconnu : _ ça vaut mieux pour toi… Parce que c’est pas comme si tu pouvais constitué le début du commencement d’un départ de menace pour lui. Bon, je vais le chercher. »

____ L’homme descendit l’escalier et disparut à l’étage inférieur. Au même moment, dans un grand bruissement d’ailes, le shikigami-oiseau s’envola retrouver sa maîtresse, laissant Hyûma absolument seul.

Tu parles d’une guigne… Je pensais qu’elle avait au moins mis le maître au courant, mais même pas… Tsss… Et qu’est-ce que je vais lui dire, moi, à ce Kintsura ? Elle m’a même pas donné son nom… “ Salut, tu vas rire, mais j’ai rencontré une vieille dame dans un marais qui m’a dit que tu allais sûrement m’entraîner ? “… Hé ben, si il se contente de me foutre à la porte à grands coups de pompes dans le derrière, je pourrais m’estimer chanceux…

____ Des bruits de pas se firent entendre dans l’escalier, et l’inconnu qui l’avait accosté remonta, précédé par un homme assez âgé, mais d’aspect robuste. Il avait la peau assez sombre et ses yeux verts brillaient d’une grande sagesse. Il était vêtu d’un simple kimono noir, sans aucune fioriture, seul sa ceinture rouge brisait l’uniformité de son vêtement. Hyûma avala difficilement sa salive. Il allait lui falloir être extrêmement convaincant dans les instants qui venaient.

Allez… Va falloir que j’assure.

____ Néanmoins, Hyûma avait de solides notions de politesse et maître Kintsura était bien plus intimidant que l’ensemble du Conseil des Anciens réunis, même dans la salle de Réunion. Il attendit donc patiemment que le grand maître l’interroge.

Inconnu : « Oh, tu as congédier ton gros oiseau noir ?
Hyûma : _ C’était pas mon oiseau.
Maître Kintsura : _ Noir ? Qui t’envoie ?
Hyûma : _ Heu… Ben, ça va vous sembler bizarre, mais je ne connais pas son nom… C’est une vieille dame qui habite au fin fond d’un…
Maître Kintsura : _ Un instant ! Majhal, peux-tu nous laisser ?
Majhal : _ Comme vous le souhaitez, Maître Kintsura.
Maître Kintsura : _ Tu peux continuer. Où habite cette vieille dame ?
Hyûma : _ Au fin fond d’un marais.
Maître Kintsura : _ Et elle ne t’a pas dit son nom ? Tu sais que ça me paraît spécialement peu crédible ?
Hyûma : _ Je sais bien… Mais elle ne m’a pas dit que ce qu’elle estimait nécessaire, et son nom n’en faisait pas partie.
Maître Kintsura : _ Pour ce que j’en sais, la Dame du Marais n’a jamais révélé son nom à personne. Même à moi.
Hyûma : _ …
Maître Kintsura : _ Bien, prouve moi que c’est vraiment elle qui t’envoie.
Hyûma : _ Hein ?
Maître Kintsura : _ Elle ne t’a pas donné un message à me transmettre, une lettre de recommandation, quelque chose ?
Hyûma : _ Ben… Non…
Maître Kintsura : _ Tu as plutôt intérêt à avoir quelque chose, si tu veux me parler, tu en es bien conscient ?
Hyûma : _ Ben je comptais sur… Attendez, elle vous a déjà montré comment elle faisait ses shikigamis ?
Maître Kintsura : _ Effectivement. Ça remonte à longtemps mais c’est inoubliable. Si tu en crées un, ça me suffira. »

____ Hyûma glissa sa main dans sa veste de kimono et en extirpa le parchemin-chat. Il le lâcha devant lui et avant qu’il n’ait touché le sol, il y avait déversé son chakra. Les flammes noires jaillirent pour disparaître peu après, lançant la place à un gros chat noir aux yeux rouges. Celui-ci vînt s’asseoir près de son maître.

Maître Kintsura : _ *petit sifflement admiratif* Cela faisait longtemps que je n’avais pas assisté à ce petit prodige. Me voilà convaincu à présent. C’est bien la Dame du Marais qui t’envoie. Quel est ton message ?
Hyûma : _ Hé bien… Elle m’a dit que vous lui deviez un certain nombre de faveurs mais qu’elle s’estimera quitte si vous parvenez à faire de moi un kendoka digne de ce nom.
Maître Kintsura : _ Depuis le temps que j’attendais de pouvoir rembourser mes dettes… Mais dis-moi, tu es bien un shinobi, non ?
Hyûma : _ Oui.
Maître Kintsura : _ Quel est ton niveau en Taïjutsu ?
Hyûma : _ Ben… Faible… Très faible.
Maître Kintsura : _ Effectivement, pour que tu le reconnaisses aussi facilement, c’est que tu ne dois pas être très bon… Nous nous chargerons d’évaluer ton niveau, et je ferai tous ce qui est possible pour faire de toi un kendoka potable. Une dernière question : t’a-t’elle désigné comme son successeur ?
Hyûma : _ Comme son successeur ? Comment ça ?
Maître Kintsura : _ Oublie ça, alors. Si elle n’a pas encore abordé ce sujet, ce n’est pas à moi de le faire. Suis-moi, il est temps de voir ce que tu vaux. »

____ Les deux hommes descendirent l’escalier et débouchèrent dans une grande salle sombre, éclairé uniquement par l’orifice menant vers le toit. Le sol était recouvert d’un épais tatami et les murs étaient couverts d’armes de toutes sortes et de toutes provenances. Maître Kintsura désigna Majhal, adossé près de l’entrer.

Maître Kintsura : _ Majhal, peux-tu te mesurer dans un combat au sabre à notre nouvel élève ? Je souhaite voir précisément son niveau.
Majhal : _ Pas de problème.
Maître Kintsura : _ Vas-y doucement, il dit qu’il n’est pas bon.
Majhal : _ Je m’en doutais, je l’ai vu atterrir…
Hyûma : _ Heu… Excusez-moi, mais actuellement, mon katana… »

____ Hyûma dégagea le fourreau de sa ceinture et dégaina à demi la lame, dévoilant l’état pitoyable dans laquelle elle se trouvait. Lors du combat contre le chef des bandits, le fourreau d’acier avait dégusté et était parcouru par plusieurs petite fêlure, mais ce n’était rien comparé à la lame du katana, qui semblait carrément sur le point de tomber en morceaux au moindre choc.

Maître Kintsura , souriant : « Voilà ce qui arrive lorsqu’on bloque inconsidérément une attaque trop puissante pour soi. Il y a plusieurs sabres ici, prend celui qui correspond le mieux à ta taille. »

____ Hyûma s’approcha du coin de mur qu’avait désigné le maître et jeta son dévolu sur un katana de même taille que le sien, bien que légèrement moins courbe et sans garde. Néanmoins, contrairement à la plupart des autres modèles exposés, son fourreau était en acier, et pourrait donc servir d’arme d’appoint.
____ Puis il vint se placer devant son adversaire. Maître Kintsura s’agenouilla tranquillement contre le mur, à mi-distance de des deux combattants, tandis que le chat noir venait s’asseoir à ses côtés.
____ Majhal dégaina lentement son sabre et se mit en garde, tenant son arme à deux mains, bien droite. Hyûma sortit le sien, et le soupesa un instant dans sa main : l’arme était légèrement plus lourde que sa lame habituelle, par contre, elle était parfaitement équilibré. Il inspira profondément puis s’avança à la rencontre de son adversaire.

Majhal : « Souhaites-tu porter la première attaque ou bien dois-je m’élancer à l’assaut ?
Hyûma : _ Si vous devez étudier mes capacités, il vaut mieux que ce soit moi qui attaque.
Majhal : _ Alors c’est quand tu veux. »


Dernière édition par Hyûma le 28/3/2008, 20:01, édité 1 fois
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Message par Kentaro 28/3/2008, 20:00

____ Hyûma avança d’un pas supplémentaire, puis d’un autre, avant de s’arrêter.

Droitier ou gaucher ? Impossible de le savoir d’après… Attends, son pied gauche est en avant, donc logiquement, il est droitier ! … Bon, ça m’avance pas beaucoup… Sa garde ne présente pas la moindre faille. Quelque soit mon attaque, il va la parer. Il va donc me falloir lancer la seconde avant lui… Même s’il a dit qu’il se mettrait à mon niveau, ça ne signifie pas qu’il va se laisser faire, loin de là… Tsss… C’est quitte ou double.

____ Sans signe avant-coureur, Hyûma se précipita sur son adversaire, lançant un coup d’estoc au niveau de la poitrine de ce dernier. Majhal réagit instantanément, frappa la lame de son opposant avec la sienne afin de la dévier, tout en se décalant sur le côté pour se remettre en garde. Mais Hyûma était déjà en train d’exécuter sa seconde attaque, pivotant sur lui-même à ras de terre pour faucher les jambes de son opposant d’un puissant coup de pied rotatif. Majhal recula en pivotant sur lui-même, mais revint au contact presque aussitôt, enchaînant des coups puissants, rapides, nets et précis. Hyûma fut forcer de reculer sur plusieurs mètres, sans rien pouvoir faire d’autre que se défendre.

Pas bon, il me met complètement sous pression… Si je ne réagis pas, il va m’acculer dans un coin et se sera terminé ! Je dois trouver un moyen de m’en sortir, une façon de mettre fin à ce déluge de coups ! … Trouvé ! Ses attaques sont par trop orthodoxes… Avec un rythme trop régulier !

____ Hyûma para une nouvelle attaque avec son sabre, tout en saisissant de sa main gauche le poignet de son adversaire. D’un seul et même mouvement, il se baissa sur ses appuis, se décala sur la droite, tout en faisant passer, à l’aide de son bras gauche, l’arme de son assaillant encore plus à gauche. Il fut alors en position idéale pour lancer une frappe sur le flanc sans défense de son adversaire.
____ Majhal réagit avec sang-froid, bloquant l’attaque d’un coup de pied bien senti dans le bras de Hyûma, et en profita pour se libérer de son étreinte. Le genin n’abandonna pas pour autant et multiplia les assauts, commençant à reprendre l’avantage. Finalement, Majhal bondit en arrière, rompant le combat.

Majhal : « Pas mal, pour un début… Corsons un peu le jeu, maintenant… »

____ Réglant sa vitesse sur le maximum que pouvait atteindre Hyûma, il le chargea, bras écartés et l’arme en main droite. Alors que le genin, dérouté par cette garde pleine de faille, se demandait ce que lui réservait son adversaire et se plaçait en position pour réceptionner la charge, Majhal le frappa d’un coup titanesque, qu’il n’eût aucun mal à parer. C’est en se remettant en garde qu’il compris le danger : l’expert en sabre changea brusquement son arme de main et frappa avec le bras gauche. Hyûma parvînt à parer une fois de plus. Une seconde attaque de gauche s’ensuivit, puis une de droite, encore une de gauche, puis deux de droites. Majhal changeait de bras en un clin d’œil, malgré cela, Hyûma n’avait aucun mal à suivre le mouvement de la lame. Quelques échanges supplémentaires, et il avait capté le timing nécessaire pour riposter, au moment où l’arme n’était plus en main.
____ A la troisième riposte, il parvint même à prendre Majhal de vitesse et à le désarmer. Malheureusement, même sans son arme, ce dernier n’était pas plus vulnérable. Sa défense ne tomba pas et il réussît à se déplacer suffisamment pour récupérer son arme. Puis il lança un nouveau coup titanesque vers le visage de Hyûma, le forçant à bloquer. C’est alors qu’un bref scintillement attira le regard du genin : une lame d’une vingtaine de centimètre venait d’apparaître dans la seconde main de l’expert qui lança une nouvelle attaque vers le ventre de son adversaire tout en maintenant la pression avec son sabre au niveau du visage. Hyûma eût juste le temps de saisir son fourreau et de le placer sur la trajectoire. Puis il commença à battre en retraite tandis que Majhal multipliait les assauts avec ses deux nouvelles armes.
____ A nouveau, il rompît le combat d’un bond en arrière et fit glisser son poignard dans sa manche.

Majhal : « Parfait… On va pouvoir s’amuser. Je te conseil d’y aller à fond, à partir de maintenant, parce que je te ferai pas le moindre cadeau. Compris ? »

____ Hyûma hocha la tête, particulièrement inquiet : Majhal venait déjà de le pousser dans ses derniers retranchements. Il n’était pas sûr de pouvoir faire face à la suite.

C’est pas le moment d’avoir des pensés défaitistes ! Ils sont en train de m’évaluer, je dois donner le meilleur de moi-même, peu importe les conséquences !

____ Prenant une longue inspiration, Hyûma fit le calme dans son esprit, puis se mit à nouveaux en garde. Majhal lui décocha un petit sourire amusé, avant de le charger à une vitesse sans commune mesure avec celle qu’il adoptait précédemment. Il dépassa vivement Hyûma, lui décochant une vicieuse attaque de flanc au passage, que le genin bloqua in extremis.

Bon sang, il y va vraiment sérieusement, maintenant… Je suis dans la panade !

____ Plutôt que de se retourner pour faire face à son adversaire, Hyûma s’écarta d’une roulade avant. Bien lui en prit car la lame de Majhal trancha sa position peu après. Alors qu’il se relevait, l’expert en sabre se jeta sur lui. Concentrant son chakra dans ses jambes, Hyûma bondit en l’air, se retourna en vol et pris appui sur le plafond pour fondre à toute vitesse sur Majhal.
____ Leurs deux lames se percutèrent dans un jaillissement d’étincelles, la lame du genin fut dévié et loupa sa cible tandis que celle de l’expert, qui s’était à peine écarter de sa trajectoire, frôla le bras de son adversaire sur toute sa longueur, arrachant une bonne partie de la manche de kimono.
____ Majhal, sans perdre une once de sa vitesse, repassa son arme en main gauche et pivota d’un seul mouvement fluide, visant la gorge du genin. Ce dernier, se réceptionnant accroupi au sol, eût à peine le temps de voir l’attaque arrivé, mais préféra esquiver de peu la lame, y laissant quelques cheveux au passage, afin de pouvoir lancer un coup d’estoc au niveau de la hanche.
____ Malheureusement, l’expert en sabre accéléra légèrement sa vitesse de rotation et parvînt à éviter l’attaque. Mais il offrait dorénavant son dos au jeune genin. Et c’est à ce moment-là que Hyûma vit…

____ Il était allongé dans une grande salle assez sombre, au sol couvert de tatamis et aux murs porteurs de toutes armes de touts types. A côté de lui se tenait quelqu’un, mais seul un genou apparaissait dans son champ de vision. Un genou vêtu d’un pantalon de kimono noir. Au centre de la pièce, il y avait deux hommes qui lui faisait face. Le second, habillé d’un ample kimono blanc et rouge, se tenait le plus en arrière, accroupit au sol, la lame de son sabre pointé en direction des deux spectateurs. Il commençait à incliner sa lame sur le côté pour transformer un coup d’estoc en un coup de taille sur le flanc du premier homme. Ce dernier, justement, était vêtu d’une tunique vert pâle et d’un pantalon noir et tournait complètement le dos à l’homme en blanc. Et il profitait de ce que son corps cachait son sabre à son adversaire pour le prendre à l’envers et préparer un coup d’estoc arrière qui dévierait la lame de l’homme en blanc et perforerait sa gorge.
____ Et la vision disparut…

Aïe, faut que je me tire d’ici !

____ Hyûma ne prit même pas la peine de se demander d’où lui était venu cette vision. Il bondit de toutes ses forces en arrière et parvint tout juste à éviter le coup d’estoc sournois que Majhal lui avait préparé.
____ L’expert se retourna, reprenant son arme de façon normal et chargea encore une fois le genin, encore un chouïa plus rapide que précédemment.

Mais il a pas de limite, ce monstre, ou quoi ?

____ Arrivé à proximité de sa cible, Majhal lança un brusque coup de taille au niveau du visage, qui passa largement devant la tête de Hyûma. Alors que celui-ci se demandait comment un expert de ce niveau pouvait rater une telle attaque, une douleur fulgurante lui explosa au nez : l’attaque n’avait pas échoué, elle n’était simplement pas terminé. Majhal avait saisi la lame en bout de course avec sa main gauche, du côté de l’épaisseur, et frappé des deux mains. Le pommeau du katana avait percuté de plein fouet le nez de Hyûma, qui vit trente-six chandelles sous le choc.
____ Il parvînt néanmoins à conserver suffisamment l’esprit clair et lucide pour bloquer deux attaques supplémentaires. Mais à la troisième, que Hyûma esquiva tant bien que mal, le bras de Majhal sembla se tordre selon un angle impossible et le plat de la lame claqua sur la joue du jeune genin, le projetant à terre pour le coup.
____ Majhal rengaina son katana et aida Hyûma à se relever.

Majhal : « Je crois qu’il est inutile d’aller plus loin, n’est-ce pas ?
Hyûma : _ Je me suis pris une jolie dérouillée, oui…
Maître Kintsura : _ Et à quoi tu t’attendais face à l’un des cinq grands maîtres du tôshin no gokô ?
Hyûma : _ Ben… A un peu plus de retenu, peut-être… J’en sais rien…»
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Message par Kentaro 28/3/2008, 20:00

____ Hyûma et Majhal revinrent s’asseoir face à maître Kintsura. Celui caressait négligemment le chat noir assis près de lui. Le silence s’installa pendant un moment, tandis que les deux maîtres de sabre repassaient chaque scène du combat. Finalement, ce fut Majhal qui prit la parole en premier.

Majhal : « Bon, inutile de se leurrer, il y a de très, très grosses lacunes…
Maître Kintsura : _ Effectivement, mais rien d’irrattrapable.
Hyûma : _ Qu’est-ce qui ne va pas ?
Maître Kintsura : _ La liste est longue.
Majhal : _ Il suffit de reprendre chaque séquence du combat. Nous avons commencé par un échange de coups basiques et orthodoxes. Là-dessus, pas de problème. Bien que dans un premier temps je t’ai mis la pression, de part ma force et ma stature supérieur, tu as réussi à dénicher une faille, puis à l’exploiter suffisamment pour reprendre l’avantage. Cela montre que malgré tous tes défauts, tu as un sens du combat aiguisé et développé, ainsi qu’une maîtrise du sabre assez correct, bien que par trop classique à mon goût, même si quelques attaques de Taïjutsus pur viennent pimenter le tout. Cela a été suffisant pour nous convaincre que tu as le niveau minimum pour être admis dans notre école.
Maître Kintsura : _ Ton équilibre est excellent, tes réflexes vifs, tes mouvements rapides et assurés. Mais tu manques clairement de force, lorsque tu frappes. Sinon, ce n’est pas mauvais. Ensuite, en ce qui concerne la seconde séquence, Majhal t’a testé à l’aide de quelques feintes mineures. Tu as les a déjoués avec brio, faisant preuve d’un excellent sens de l’observation et ce, malgré ton œil gauche.
Majhal : _ Lors de la troisième séquence, j’ai commencé à user de quelques techniques supérieures. J’avoue avoir été surpris en bien lorsque tu as su déjouer la première. Mais ce n’était visiblement qu’un coup de chance…
Hyûma : _ Oui, c’était sûrement un coup de chance…

Je peux pas vraiment leur dire que j’ai eu une vision… Tsss… Mais plus j’y pense, plus je suis persuadé d’avoir vu par les yeux de mon shikigami… La vieille avait dit qu’ils avaient des compétences spéciales… Faudra que j’approfondisse le sujet lorsque j’aurai le temps.

Maître Kintsura : _ Néanmoins, malgré les coups et ton impuissance à lutter à cause de la différence de niveau, tu as conservé l’esprit clair et tu n’as pas perdu la tête, comme le font certain. C’est un atout certain.
Majhal : _ Reste la manière de se battre.
Hyûma : _ C’est pas ma faute si j’ai un style trop classique.
Majhal : _ Non, non… Par la manière de se battre, je voulais dire, l’état d’esprit.
Hyûma : _ Qu’est-ce qu’il a mon esprit ?
Maître Kintsura : _ Lorsqu’un homme dégaine son sabre, on peut lire dessus son état d’esprit. Et le tiens, c’est la fuite.
Hyûma : _ Je ne suis pas un froussard !
Majhal : _ Probablement pas plus que n’importe quel élève de cette école, nous ne mettons pas en doute ton courage. Simplement, lorsque tu te bats, tu fuis le combat, inconsciemment.
Hyûma : _ Hein ?
Maître Kintsura : _ Lorsque tu attaques, on ne lit qu’une chose sur ton sabre : « j’aimerais être loin de mon adversaire », pareil, quand tu défends, on lit « Si je m’éloigne, je serais en sécurité ».
Hyûma : _ Hum… C’est grave ?
Majhal : _ A moins que tu ne domines largement ton adversaire, tu ne peux gagner ainsi. C’est un peu comme lorsque deux combattants de niveau équivalent s’affrontent et que l’un se bat pour gagner alors que l’autre se bat pour ne pas perdre. La victoire revient automatiquement au premier.
Hyûma : _ Heu… Mais comment je peux changer ça ? J’veux dire, c’est pas comme si je me disais clairement ce genre de chose dans la tête. C’est inconscient, non ?
Maître Kintsura : _ Il te suffit de reprendre confiance en toi. Ça viendra tout seul au cours de ton apprentissage. D’ailleurs puisqu’on aborde ce sujet. Tu vas apprendre le style Odoru Tsurugi, le style le plus difficile du Tôshin no Gokô. Au vu de ton gabarit, tu n’as ni la force ni l’endurance nécessaire pour devenir un kendoka de légende, mais tu seras malgré tout capable de survivre face à un ou plusieurs adversaires.
Hyûma : _ Le style Odoru Tsurugi ?
Majhal : _ Ne t’inquiète pas… Dans ton cas, ça sera facile à l’apprendre. Pour beaucoup, la grosse difficulté vient du fait que c’est un style purement défensif, qui nécessite de brider son agressivité en attendant de porter l’unique attaque qui permettra de terrasser son adversaire, contrairement aux autres styles de l’école Tôshin no Gokô. L’état d’esprit idéal pour l’odoru tsurugi, c’est lorsqu’on lit sur le sabre : « je bloquerai toutes tes attaques ». Et au moment où tu frapperas, on pourra lire : « Le combat est terminé ». Pour toi, c’est plus simple de passer à ça qu’à un style purement offensif.
Hyûma : _ L’unique attaque ? Au moment où je frapperai ? Mais c’est quoi ce style ?
Maître Kintsura : _ Je crois qu’une démonstration sera bien plus parlante. Majhal ?
Majhal : _ Effectivement… Hyûma, attaque moi avec ton meilleur coup. »

____ Hyûma se releva et fit face à l’expert en sabre, il dégagea son fourreau de la ceinture et se prépara.

Mon meilleur coup ? Je n’en ai pas vraiment… Mais mon point fort, c’est la vitesse… Même si je ne suis pas un expert, en utilisant la technique de bâtto, je peux encore doubler ma vitesse de frappe. Je ne vois pas quoi tenter d’autre.

____ Le jeune genin chargea son adversaire à toute vitesse et dégaina son sabre en un éclair. Majhal resta debout face à lui jusqu’au dernier moment, et le sabre de Hyûma ne trancha que l’air. Il se figea en sentant une lame juste sous sa gorge.
____ Lui et Majhal était exactement dans la même position : de profil, le bras tendu dans le prolongement des épaules, le long de celle de leur adversaire Mais la différence cruciale était que katana de Hyûma, qu’il tenait au bout son bras, ne menaçait que le vide, alors que celui de Majhal, qu’il tenait à l’envers (c'est-à-dire, le manche dans la main, la garde au niveau du poignet et la lame courant le long de son bras) passait juste sous la mâchoire du genin. Une simple pression et il aurait pu lui trancher la gorge.

Majhal : « L’essence du style Odoru Tsurugi, c’est d’attendre pour placer LA contre-attaque qui mettra fin au combat. Et dans mon cas, en tant que Maître de ce style, il m’est possible de la placer à la première passe d’arme, dans la majorité des cas.
Hyûma : _ Et en attendant l’opportunité de contre-attaquer, l’accent est mis sur la défense.
Majhal : _ Tout a fait. Tu viens d’enregistrer la première leçon. Les autres te seront dispenser pendant les cours. C’est moi qui enseigne l’Odoru Tsurugi. Cinq heures de cours pratique le matin plus trois heures de cours techniques le soir. A toi de combler tes après-midi à ta convenance.
Maître Kintsura : _ Nous accueillons un peu de tout dans notre école, des shinobis explorant la voie du sabre comme toi jusqu’aux jolis cœurs qui veulent simplement épater les dames lors des duels en passant par les maîtres d’armes qui se sont jurer de dominer tous les styles.
Majhal : _ Tous ont besoin d’un peu de temps pour eux pour s’occuper de leurs propres activités, comme les études de textes anciens, l’amélioration de leurs jutsus, etc… C’est pourquoi j’ai décidé de laisser l’après-midi à mes élèves. Tu n’as donc pas à t’inquiéter, tu pourras poursuivre ton entraînement de shinobi.
Maître Kintsura : _ Par contre, ici, il n’y a que des étudiants en sabre. Pas de ninjas, de samouraïs ou autres. Les rivalités restent donc à la porte. Nous ne tolérons pas la moindre tension qui puisse avoir des conséquences sur l’entraînement. Me suis-je bien fait comprendre ?
Hyûma : _ Oui, bien sûr.
Majhal : _ Allez, suis-moi. On va te dégotter quelques affaires et un sabre, que tu ne fasses pas triste mine, ce soir. Et je vais t’expliquer quelques trucs sur le fonctionnement de notre école. »
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Message par Kentaro 30/3/2008, 10:05

____Le soir commençait à tomber et la majorité des élèves de l’école s’étaient regroupés au réfectoire. Ne se sentant guère à l’aise parmi la foule, Hyûma alla s’installer dans un coin de l’immense salle. Il avait à peine commencé à manger qu’une ombre le recouvrit.

Ombre : « Tiens, la demi-portion ? Qu’est-ce que tu fais là ?

Pourquoi tout le monde me traite de demi-portion… Minute, cette voix ?

Hyûma : _ Salut Hisoka. Qu’est-ce que tu fais là ?
Hisoka : _ Répond moi d’abord.
Hyûma : _ Je suis venu m’améliorer au sab…
Hisoka : _ Bwahahahaha ! Mort de rire ! Toi, t’améliorer ? T’as pensé à apprendre les bases du sabre, avant ?
Hyûma : _ T’es vexant, tu sais…
Hisoka : _ Ben non, j’t’ai vu te battre.
Hyûma : _ T’es super vexant, tu sais…
Hisoka : _ Mais moi, je sais me servir de mon arme.
Hyûma : _ Alors, comment tu es arrivé ici ?
Hisoka : _ Maître Kintsura m’a vu me battre au tournoi, et il a dit qu’au vu de ma façon de combattre, l’école du Tôshin no Gôko m’irait à merveille.
Hyûma : _ Ah oui, c’est vrai, tu participais au tournoi. C’était comment ?
Hisoka : _ Bien.
Hyûma : _ …
Hisoka : _ …
Hyûma : _ Tu pourrais en dire plus ?
Hisoka : _ Ben je me suis bien amusé, y’a rien d’autre à dire.
Hyûma : _ Ch’ais pas, t’as finis combientième ? ça se déroulait comment ? Qui a gagné ?
Hisoka : _ Au départ, y’a eu des éliminatoires gérer par les juges, puis ils ont répartis les survivants en six poules de trois et après ils ont organisé des éliminatoires. J’ai été battu en demi-final, face à Akkurenaï, la chikarate qui a gagné le tournoi.
Hyûma : _ Ce que tu résumes par « c’était bien »… Tsss… Tu dois être capable de raconter l’histoire de Yuukan en cinq minutes, pas plus…
Hisoka : _ Normal, y’a pas grand-chose à dire. Et toi ? Comment tu as atterri ici ? Parce que ta façon de combattre, c’est pas vraiment dans le même style que moi.
Hyûma : _ « Atterri », c’est bien le mot… C’est un professeur qui m’a envoyé ici.
Hisoka : _ Miiyu ? Mais elle était au tounoi.
Hyûma : _ Nan, un autre.
Hisoka : _ Gihoon est revenu ?
Hyûma : _ Nan, un autre. Cherches pas, tu ne le connais pas. Et je vais apprendre le style Odoru Tsurugi, qui est basé sur une défense extrême.
Hisoka : _ T’en a bien besoin.
Hyûma : _ ça veut dire quoi, ça ?
Hisoka : _ Tout simplement que…
Hyûma : _ Laisse, je tiens pas à le savoir… Et toi ?
Hisoka : _ J’en sais rien… Mais j’ai affronté un type dont le sabre pouvait percer ma lame et fendre des rochers, j’espère pouvoir faire pareil.
Hyûma : _ Tu sais déjà briser des lames et pulvériser des rochers !
Hisoka : _ Ouais…Mais nan, là c’était pas pareil.
Hyûma : _ Y’a pas trente-six façon de pulvériser des rochers. »

____Avant qu’Hisoka ne puisse répondre, le son d’une cloche retentit dans l’enceinte de l’école, annonçant la reprise des cours du soir. Les deux genins se saluèrent et partir rejoindre leur professeur respectif. Celui de Hyûma, Maître Majhal, dédiait ses cours du soir aux côtés techniques de son style, ainsi que la théorie et à l’histoire de l’école du Tôshin no Gôko. Une vingtaine d’élèves buvaient la moindre de ses paroles. Certains étaient présent depuis plusieurs mois déjà, et maîtrisaient à un haut niveau les différentes arcanes de l’Odoru Tsurugi. D’autres, comme Hyûma, ne commençaient que depuis peu à s’initier à ce style de combat et ne valaient guère mieux que lui dans le domaine du combat rapproché.
____A la surprise du jeune genin, il n’y avait qu’une petite minorité de shinobis. Les autres étaient surtout des nobles, une poignée de lettrés, quelques maîtres d’armes, mais principalement… une troupe d’artistes itinérants, habitués aux dangers des grandes routes et venus perfectionner leurs techniques de défenses.
____L’ensemble des élèves s’assirent à même l’herbe, tandis que Maître Majhal montait sur un petit muret afin de tous bien les dominer. Le cours allait pouvoir commencer.
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Message par Kentaro 30/3/2008, 10:06

Majhal : « Bonjour tout le monde. Aujourd’hui, nous accueillons un nouvel élève, Hyûma. Hyûma, voici les autres élèves de mon cours, tu feras plus amples connaissances avec eux plus tard. »

____Un léger brouhaha se fit entendre tandis qu’une partie des élèves saluaient Hyûma ou se mettaient à chuchoter à propos du nouveau venu. Majhal frappa dans ses mains afin de ramener instantanément le silence et reprit.

Majhal : « Comme nous accueillons encore un nouveau, nous allons comme d’habitude rappeler les bases primordiales à l’apprentissage de l’Odoru Tsurugi. Le bourrage de crâne, y’a que ça de vrai ! Motoki ? Joue ton rôle de maître d’arme et rappelle nous la base des arts martiaux, je te prie…
Motoki : _ Les arts martiaux se divisent en deux grands courants : la douceur du Yin et la force du Yang. Le premier utilise principalement la « force tendre » et sert à se défendre. Utilisant beaucoup de mouvements circulaires, les techniques du Yin ressemblent à une danse. Les mains, les doigts et les mouvements de jambes circulaires sont très utilisés dans ces techniques. Ces mouvements étant très esthétiques, ceux qui ne connaissent pas les arts martiaux peuvent les prendre pour une danse. En revanche, les techniques du Yang, qui peuvent suivre celle du Yin, ont pour objectif des attaques rapides et efficaces. La tête, le coude, les genoux et les épaules sont souvent visés dans ces attaques. Ces deux formes d’arts martiaux sont souvent combinées dans un combat. On lance des attaques rapides et puissantes de Yang tout en utilisant les techniques de Yin pour se défendre.
Majhal : _ On sent l’expert qui parle, pas vrai ? Bon, Chinatsu, en quoi ça nous intéresse ?
Chinatsu : _ L’Odoru Tsurugi est un style de sabre qui exploite de façon excessive le Yin. L’accent est mis sur une défense absolue qui permet de faire face à tous les types d’adversaires, tous les types d’armes et tous les styles de combats.
Majhal : _ Très bien. Quelqu’un peut maintenant expliquer à son nouveau camarade pourquoi nous tenons notre sabre à l’envers ? Oui, Masae ?
Masae : _ C’est pour une question de distance vitale ?
Majhal : _ Tout a fait. Tu explicites un peu ?
Masae : _ C’est la distance optimum pour porter une attaque efficace. Elle varie selon l’individu, l’arme utilisée et le style employé. Dans un combat, jouer sur cette distance est cruciale. Plus la distance vitale d’un adversaire est grande, et plus il vous attaquera de loin, mais dans le même temps, chaque attaque laissera une ouverture monstrueuse. Au contraire, plus la distance vitale est courte, et plus il lui faudra être proche pour attaquer, et moins l’ouverture créer par l’attaque sera grande. Mais la distance vitale n’intervient pas que pour l’attaque, elle intervient aussi en défense, car tout mouvement de défense crée aussi une ouverture. Et dans un combat, le premier qui parvint à exploiter l’ouverture de son adversaire a gagné. En utilisant le sabre à l’envers, il devient extrêmement difficile d’attaquer, mais dans le même temps, la distance vitale devient l’une des plus courtes qui soit. Chaque mouvement de défense ne crée donc qu’une ouverture infime, difficilement exploitable par l’adversaire.
Hyûma : _ Heu… J’ai une question.
Majhal : _ Nan ! … Bon, allez, mais c’est bien parce que t’es sage.
Hyûma : _ Dans le cas où on affronte un adversaire tellement fort que la moindre attaque est capable de briser le katana, qu’est-ce qu’on fait ? Parce qu’on peut pas passer son temps à esquiver.
Majhal : _ ça sent le vécu, tout ça… Chinatsu, tu réponds ?
Chinatsu : _ J’en sais rien, j’ai jamais eu à faire avec ce genre d’adversaire.
Majhal : _ T’abuses, tu pourrais au moins essayer de répondre. Bon, Motoki ?
Motoki : _ En utilisant l’Aura du Sabre ?
Majhal : _ Les maîtres d’armes, c’est comme les jokers. Ils savent toujours tout. Bon, ben tu nous expliques.
Motoki : _ En insufflant notre force intérieure dans notre arme, il est possible de la renforcer à l’extrême afin qu’elle encaisse les plus terribles attaques sans dommages.
Majhal : _ Voilà. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’il voulait dire par force intérieure, remplacez par chakra et ça sera pareil. Bon, en même temps, cette étape là de l’entraînement ne concerne qu’une dizaine d’entre vous. Les autres, tant que vous ne maîtriserez pas de façon correcte le style Odoru Tsurugi, sachez que vous ne verrez pas l’Aura de l’épée. On va pas mettre la charrue avant les dodos, pas vrai ? Bien, donc tu as compris maintenant le principe de défense de ce style, Hyûma ?
Hyûma : _ Un style multipliant les mouvements circulaires pour une défense optimum, combiné à une arme ayant un faible rayon d’action afin de réduire au maximum toute ouverture dans la garde lors de chaque mouvement, qu’il soit d’attaque ou de défense.
Majhal : _ Bingo ! Sauf que ne faire que se défendre, ça ne sert à rien, on aurait plus vite fait de se trancher soi-même la gorge. Le style Odoru Tsurugi nécessite une grande patience afin d’attendre l’Opportunité avec un grand O. La faille, la négligence, le moment d’inattention qui va vous permettre de porter le coup final à votre adversaire. C’est là que tout se joue. Quoi qu’il arrive, vous ne devez jamais paniquer. Vous ne devez pas laisser votre esprit vagabonder ou votre imagination s’activer. Je vais vous racontez une histoire. Il y a quelques années, j’ai perdu un combat, et j’ai bien failli y laisser la vie si Maître Kintsura n’était pas intervenu. J’escortais un convoi de voyageur, vers une ville quelconque. Et comme de bien entendu, les embûches nous sont tombées dessus à chaque pas ou presque. Et vers la fin du voyage, on est tombé sur une bande de brigands. Sur le coup, je me dis, fastoche, je me fais le chef pendant que les autres s’occupent des sous-fifres, dans cinq minutes, c’est fini. Je me fraye un chemin jusqu’au leader, et le combat commence. Le type ne savait absolument pas se battre… En tout cas, d’après mes critères. A la seconde passe d’arme, je lui entaillais la gorge. C’est un coup qui ne pardonne pas, il allait se vider de son sang, s’affaiblir et mourir. Le combat continue… continue… continue… Et cet idiot ne meurt pas. Il est à peine plus faible qu’au début. Bon, ben j’ai raté mon coup… C’est pas bien grave, ça arrive. J’attends le moment propice et vlan ! Je lui taillade le flanc. Ma lame ripe sur un os, et je ne touche aucun organe vital. Néanmoins la blessure est profonde et pisse abondamment le sang. On continue, encore et encore… Et toujours pas de résultat visible. Allons bon, je suis tombé sur une véritable force de la nature. Je m’énerve un peu et je commence à multiplier les attaques. Aux bras, aux jambes, au torse… Même au visage. Et le type refusait de mourir. Chaque fois, il se relevait, et chaque fois il reprenait le combat… Certes, il s’affaiblissait, mais moi aussi je me fatiguais. Et là, j’ai commencé à avoir peur. J’avais véritablement l’impression de taper un mur. Mes coups n’avaient aucun effet. Je me suis mis à envisager la défaite. Et je me suis même mis à l’imaginer, entourer de l’ensemble des guerriers du convoi, en train de se faire taillader et mettre en pièce, et pourtant toujours à frapper inlassablement autour de lui. Ma concentration a flanché et… Ce petit con qui savait à peine se servir de son arme a réussi à me blesser, moi, l’un des meilleurs élèves du style Odoru Tsurugi. J’ai craqué, et il m’a infligé une correction dont je me souviendrais toute ma vie…
Masae : _ Et comment vous l’avez vaincu ?
Majhal : _ Maître Kintsura l’a tranché en deux dans le sens de la longueur. Radical, certes, sanglant, effectivement, barbare et sanguinaire, tout à fait d’accord, mais efficace. Même moi, j’aurais pu le faire… Mais je me suis emporté, et par la même occasion, je me suis limité. Et puis j’ai commencé à avoir peur, et j’ai rabaissé mon talent. Je ne faisais plus le poids… C’est ça que je veux que vous reteniez : garder l’esprit clair et souvenez-vous, le bon moment viendra tôt ou tard.
Chinatsu : _ Même si vous aviez gardé l’esprit clair, comment vous auriez pu le battre ? Vos coups ne lui faisaient aucun effet ?
Majhal : _ En règle générale, les gens combattent beaucoup moins bien quand ils leur manquent la tête. Si j’avais attendu calmement et sereinement, l’occasion de le décapiter se serait présentée d’elle-même, et je ne l’aurais pas manquée. Mais bon, assez parlé de mes déboires de jeunesse, passons à la suite ! L’essence du Style Odoru Tsurugi consiste à tuer son adversaire en plaçant une unique contre-attaque de tout le combat. Bon, rêvez pas trop, avant que vous ne puissiez vous limitez qu’à une ou deux, z’avez le temps. Néanmoins, pour que chaque coup soit destructeur, il ne faut pas frapper au pif. Motoki va se faire un plaisir de nous énoncer la liste des points vitaux à viser, écoutez-le avec attention, je vous prie.
Motoki : _ La fontanelle…
Majhal : _ Au sommet du crâne, dernière pièce osseuse à se souder et véritable point faible de la boîte crânienne. Frappez-y suffisamment fort et vous fendrez la tête de votre adversaire avec une facilité déconcertante.
Motoki : _ L’occiput, la nuque, l’oreille interne…
Majhal : _ Elles se situent juste derrière les oreilles et sont responsable de l’équilibre du corps. Un choc suffisamment puissant suffit à donc à perturber l’équilibre de votre adversaire pendant un bon moment.
Motoki : _ Les yeux, entre les yeux…
Majhal : _ En frappant fort à ce niveau, vous pouvez écraser des canaux sanguins qui irriguent les yeux, et provoquer une cécité de quelques minutes, quelques mois voir définitive, en plus d’une grande douleur. Juste en dessous, dans le prolongement du nez, il y a la seconde faille de la boîte crânienne, un véritable trou : un bon coup dans le pif et il rentrera dans la tête jusqu’au cerveau.
Motoki : _ Le menton…
Majhal : _ Il faut viser particulièrement bien pour atteindre le milieu du menton. Le choc se propagera le long de l’os sur toute la mâchoire. Or cette dernière s’emboîte juste en dessous des oreilles. En frappant au menton, vous perturbez donc l’oreille interne, et donc le sens de l’équilibre.
Motoki : _ La pomme d’Adam, les carotides, le cœur…
Majhal : _ Sans aller jusqu’à le trancher ou le perforer : un coup percutant au niveau du cœur suffisamment fort lui fera manquer un battement, et tétanisera momentanément votre adversaire.
Motoki : _ Le plexus solaire…
Majhal : _ Pour couper la respiration.
Motoki : _ Le foie…
Majhal : _ Très intéressant car c’est un organe très sensible. Les coups portés au foie sont les plus douloureux. De plus, on ne peut pas vivre sans. Causez-y donc de sérieux dommages et c’est un mort douloureuse assurée pour votre adversaire.
Motoki : _ Les organes génitaux, les rotules…
Majhal : _ Il est avéré qu’un homme avec une rotule en miette se déplace beaucoup moins bien. Mais plus, simple, un coup ascendant au niveau de la rotule permet de la déboîter. Vous avez déjà vu un bras d’une épaule déboîtée ? Il gagne en longueur, puisqu’il n’est plus raccroché à la charpente osseuse. Ben là, c’est presque pareille, à ceci prêt que c’est l’inverse : tout le poids du corps va reposer sur le tibia qui va s’enfoncer à l’intérieur, raccourcissant la jambe et provoquant un joli bordel à l’intérieur. Voilà, voilà… En plus de cela, il existe quelques points bien douloureux que nous verrons à l’occasion. Mais retenez bien ceux-là. Concentrez-vous dessus, et vous verrez que vos adversaires y réfléchiront à deux fois avant de s’attaquer à vous.
Masae : _ Si c’était vrai, on aurait pas besoin d’apprendre des trucs compliqués…
Majhal : _ Face aux adversaires standard, vous serez tranquille. Le style Odoru Tsurugi vise donc à contre attaquer sur ces points vitaux, afin de provoquer un maximum de dégâts. Mais attention, même si vous êtes équipés d’un sabre, ce n’est pas pour autant qu’il faut s’y limiter : le corps humain est fournie avec deux armes intégrés. Le talon, qui est l’os le plus solide à notre disposition et qui fait une masse d’arme d’excellente qualité. Et le coude, qui une fois replié, est l’os le plus pointu du corps, capable de créer de gros dégâts, même s’il vaut mieux bien s’entraîner avec avant de frapper car cela reste une articulation et ce qui induit une certaine fragilité. Ce soir, nous allons nous concentrer sur les contre-attaques au niveau de la tête. Mettez-vous deux par deux… »
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Message par Seol 30/3/2008, 14:52

Cela va bientôt faire une semaine que Hisoka est arrivé au dojo Tôshin no Gokô. Les journées se passent toutes de la même manière. Les matins, les élèves sont libres de faire ce qu’ils veulent, vu que Masato ne se lève que très rarement avant onze heures. En revanche, l’après midi, ils enchaînent les séances pratiques de combat. Masato est le genre de senseï qui pense que seule la pratique permet de progresser. Le soir, c’est deux heures d’entraînement spirituel, bien que Hiskoa n’en comprenne pas encore la signification. Bien qu’il ait tenté de poser des questions à Masato, ce dernier prend un malin plaisir à répondre systématiquement à côté de la plaque. Du genre « C’est quoi exactement l’aura de l’épée, Kihara-Senseï ? » « Tu vois, cette épée, elle a été forgée spécialement pour moi. Elle s’adapte parfaitement à ma main… » ou encore « Est-ce qu’il y a un forgeron dans le dojo ? » « Le tailleur de vêtements est derrière le dortoir ». Bref, exactement ce qu’on attend d’un senseï sage et avisé.

En discutant avec Ryoma, Hisoka a pu découvrir qu’il y a, dans ce dojo, cinq styles de combat différents, allant du Odoru Tsurugi, purement défensif, au style Darui Tsurugi, purement offensif. A chaque style correspond l’un des maîtres du dojo. Par exemple, le Odoru Tsurugi est l’apanage de Majhal Harienju, même si il maîtrise aussi les autres styles, à un degré moindre. Quand à Masato Kihara, son style préféré (et son unique style) est le Darui Tsurugi. Il a aussi découvert que les disciples des différents styles ne se rencontrent que très peu. En effet, comme il y a, dans ce dojo, des ninjas de tous horizons, il est inutile d’aviver des rivalités supplémentaires. Même si, jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu de problèmes, chacun laissant ses rancunes et ses opinions aux portes du dojo.

Comme à son habitude, Hisoka s’est levé aux aurores, afin de profiter au maximum de ses matinées pour perfectionner ses jutsus. Il s’est rendu compte, au cours du tournoi, que ses deux techniques principales n’étaient vraiment pas au niveau auquel il pensait.

Hisoka se met en position et commence par invoquer son Kakôgan Kabe. En se redressant pour l’observer, il remarque que la hauteur est bonne, ainsi que la largeur. Alors qu’il s’apprête à regarder son épaisseur, le mur retourne à l’état de poussière. Plus surpris qu’autre chose, il relance son Kakôgan Kabe.

Je devais pas être assez concentré, c’est pas possible autrement.

Une fois qu’il est à nouveau là, Hisoka regarde son épaisseur.

Mouais. Pas étonnant que la boule de feu du chunin l’ai fait explosé comme du petit bois. A peine une dizaine de centimètre d’épaiss…

Eberlué, il voit son mur s’écrouler une nouvelle fois.

Je ne peux pas avoir raté deux fois de suite ma technique.

Légèrement énervé, Hisoka relance ma technique, bien déterminé à mesurer le temps de son appartition.

Un…Deux…Trois…Quatre…Cinq…

« Seulement cinq secondes ! C’est quoi cette arnaque, là ! J’ai vraiment eu du bol pendant le tournoi que les attaques qu’il a contrées, ont pas été trop longues, sans ça, j’aurais été dans la panade complète. »

Bon, avant de penser à perfectionner mon autre technique, on va commencer par celle-ci. Vu que c’est l’un de mes moyens de défense… En fait, c’est le seul moyen de défense que je connaisse ! Donc, j’ai pas vraiment le choix.

Réfléchissons peu, mais réfléchissons bien. Comment je vais faire pour l’améliorer, ce foutu mur. Je suis tellement absorbé par ma réflexion, que j’entends mes neurones tenter vainement de se connecter. A cette pensée, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Bon, allez, un peu de sérieux. Qu’est ce qu’on nous a appris, à l’académie. Plein de choses ! Sauf que, comme je foutais le bordel avec Noriko, Yukiko et le reste de la bande, j’ai absolument rien retenu du tout. Le prof m’avait prévenu que je finirais par m’en mordre les doigts. Ben, il avait raison ! Bon, faisons des tests.

Test n°1, on augmente la quantité de chakra pour préparer le jutsu. Hisoka commence à malaxer son chakra, exercice relativement facile. Ensuite, il concentre la quantité habituelle de chakra, puis il y ajoute une dose supplémentaire. Ayant composé les signes de sa technique, il pose sa main sur le sol. Le mur de granit s’élève rapidement, mais s’arrête à un mètre cinquante environ. Surpris, il observe un peu ce mur.

De par la différence de taille entre lui et moi, déjà, c’est un mauvais point. Après, question largeur, il a pas bougé. En revanche, question épaisseur, c’est nettement mieux. Il doit bien faire cinquante centimètres. Et sur la durée…

Hisoka voit, avec dépit, son mur s’effondrer.

De toute façon, il était pas assez haut, alors tant mieux.

Test n°2, on garde la même quantité de chakra mais on essaie de répartir un peu mieux. Résultat magnifique. Hisoka obtient un très beau cube de granit, de un mètre de côté. Et qui dure encore moins longtemps que la version initiale.

Génial ! Tout bonnement génial ! A ce rythme, je vais y passer toute la semaine ! Et faut encore que j’approfondisse ma deuxième technique.

La colère commence à s’emparer de d’Hisoka, signe avant coureur d’un pêtage de plombs en bonne et due forme.

On ferme les yeux. On inspire longuement. On retrouve son calme….

« Rhâââââââ !!! J’vais quand même pas y passer dix ans, là-dessus !!!! »

De rage, Hisoka plante son épée dans le sol en pensant à ce fichu mur, qui n’atteint pas les proportions voulues ni le temps escompté. A sa grande surprise, un mur de granit apparaît devant. Hisoka était tellement frustré de ne pas y arriver qu’il en a oublié qu’il pouvait déclencher ce jutsu de cette manière.

En observant ce mur d’un peu plus près, il remarque qu’il fait la bonne hauteur, la bonne largeur et qu’il a une épaisseur de quinze centimètres. Et qu’il dure plus longtemps que la forme initiale.

« Super !... sauf que je ne sais pas vraiment comment j’ai fait. A part que j’étais en colère… Me voilà bien avancé, une fois de plus ! »

C’est alors que Hisoka entend un rire cristallin parvenir à ses oreilles. Surpris, il se met en position de combat et voit, avec un étonnement non feint, une jeune kunoichi assise sous un arbre, à quelques mètres de là.

« Hey, du calme, Hisoka.
_ Hein, quoi ? Ah, euh, désolé… euh…
_ Tu ne te souviens pas de mon prénom ? Ca fait plaisir !
_ Si, si , je le connais, mais là, tout de suite, je m’en souviens pas, répond Hisoka d’un air contrit.
_ Je te le rappelle donc. Moi, c’est Hatsue. Je te signale quand même qu’on est dans le même groupe d’entraînement, dit la jeune femme, faussement contrariée.
_ Je te rassure, je connais pas plus le prénom des autres, à part celui de Masato et de Ryoma…
_ Non, ça ne me rassure pas du tout ! Bon passons. J’ai cru comprendre, en t’observant, que tu cherchais à perfectionner ta technique, non ?
_
_ Et apparemment tu as du mal à le faire, n’est ce pas ?
_ Hey ! Même pas vrai. J’allais y arriver quand tu m’as interrompu !
_
_ Si, si, je t’assure !
_
_ Bon, d’accord, je galère un max. Voilà, t’es contente ?
_ Que tu admettes tes difficultés, oui. Que tu n’y arrives pas, non. Mais je peux peut-être t’aider. Enfin, si tu veux bien.
_ … Ouais, pourquoi pas. Au point où j’en suis, je crois que toute aide est la bienvenue.
_ Très bien. Alors pour augmenter ta technique, en l’occurrence, tu dois l’imaginer tel que tu souhaites le voir. Tu dois absolument garder cette image dans ton esprit. C’est bon ? »

Hisoka ferme les yeux puis hoche la tête.

« Très bien. Essaie maintenant de visualiser la circulation du chakra dans ton corps.
_ Pourquoi ?
_ Si tu es capable de voir ton chakra, sa forme dans ton corps, sa vitesse, etc., ça signifiera que tu ressens pleinement ton chakra. Et donc, tu seras mieux à même de l’utiliser et de répartir correctement ton chakra dans chacune de tes techniques.
_ Merci pour l’explication.
_ De toute façon, ce n’est pas aujourd’hui que tu réussiras à améliorer ton mur…
_ Vachement encourageante !
_ Laisse moi finir, veux-tu ? Apprendre à visualiser ton chakra va te prendre au moins toute la matinée, à condition d’y mettre du tien. Et d’écouter mes conseils. Compris ? Sinon, même en y passant une semaine, ce n'est pas certain que tu y arrives. allez, exécution », rétorque Hatsue, d'un ton autoritaire.

Hisoka acquiesce. Et sous la direction de Hatsue, il passe la matinée à essayer de voir la circulation de son chakra dans son corps…
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Message par Hayamaru 31/3/2008, 23:29

Harue et moi, nous venons de franchir les portes du village et nous envolons vers les plaines de Yuukan, au-dessus du désert qui s'étendait à perte de vue. En volant, nous pouvons facilement égaler des dodos en vitesse. Nous volions à peu près dans la direction où étais parti Ryuuzaki ce matin. Au bout de 3 heures de vol, je vis un faucon arriver dans ma direction, à 10 heures, légèrement sur ma gauche, donc. Je volais trop vers la droite !. Je vira dans sa direction, puis plongea vers le sol avant de me poser, simultanément avec mon faucon pisteur.
Moi – Les as-tu retrouvés ?
Yamanekogan – Évidemment, sinon je ne servirais à rien !
Quel frimeur, celui-là...
Moi – Bien. Où sont-ils ?
Yamanekogan – A environ un quart d'heure d'ici. Suivez-moi !
Il se renvola et je le suivis, en volant tous les deux en rase-motte.
Après dix minutes, il se posa.
Moi – Pourquoi on s'arrête ? Je ne les vois pas.
Yamanekogan – Tu ne souhaite pas qu'ils vous repèrent, j'espère.
Moi – Tiens, j'ai une idée, Harue.
Harue – Qu'est-ce que c'est ?
Moi – On peut rentrer à l'intérieur de Gensou ?
Harue – Oui, puisqu'on est pas en temps de guerre. Ryuu est venu comment, à ton avis ?
Moi – Parfait, on va juste les pister, alors ! Mais j'aimerais quand même les espionner !
Harue – Non, ne fait p...
Je m'enfuis à toute vitesse. J'aperçois une maisonette au loin. Ils ont dû s'arrêter là ! Je saute dans le feuillage d'un arbre, m'installe au bout d'une branche, avec une vue sur la cabane. Je me camoufle. Après quelques minutes, Ryuuzaki sortit. Il attendit, pas loin de mon arbre. Peu après, un vieille homme sortit, armé d'un katana. C'est qui celui-là ? Ca serais pas lui qui va l'entraîner, quand même ? Avec le vent, j'entends mal ce qu'ils disent. Il lui demande apparement, de l'attaquer dans le dos. Ryuuzaki s'élanca, et après une série de mouvement rapides, passa derrière lui.Soudain, le vieil homme disparut. Il se téléporta instantanément dans son dos, le sabre sous la gorge. Comment il a fait ? Ce vieux cache bien son jeu ! Ensuite, ils changent de rôle. J'observe l'entraînement avec une extrême attention. Ensuite, ils démarrèrent un nouvel entraînement. Le vieux s'avança, posa une main sur le manche de son katana, l'autre sur le fourreau, puis il attendit. Il ne bougea pas pendant au moins 5 minutes Mais qu'est-ce qu'il fout ? Il attends quoi, là ? Je m'engourdis, moi, sur ma branche ! Soudain, en un éclair, sa lame jaillit. Il se mit à faire tourbilloner sa lame autour de lui, si rapidement que je ne pouvais même pas la suibre des yeux. Elle était carrément invisible. Il s'arrêta brusquement, et Ryuu pris sa place. Il se placa de dos à moi, dans la même position que le vieux. Après un temps qui me paru interminable, il s'éxécuta à son tour. Sa lame restait visible et peu rapide par rapport à l'autre. Il s'arrêta et recommenca plusieurs fois, sans succès véritable. Peu après, un chien arriva, l'air agressif. Ryuu se concentra , mais le chien l'attaqua et il n'eut pas le temps de réagir. Le vieux se téléporta presque instantanément et envoya voltiger le chien. Ryuuzaki se remit sur pieds et attaqua, éxécutant parfaitement le mouvement. J'étais stupéfait. Il découpa littéralement le pauvre chien et s'en alla, suivi de son sensei.
Après cing minutes, je descendis de mon arbre, enterra les restes du malheureux animal et retourna près du griffon et de Harue.
Moi – Yamanekogan ! A partir de maintenant, tu restes avec nous. Nous ne sommes plus très loin de Gensou. Inutile de les filer.
J'aimerais m'entraîner avant de partir. Viens, Harue !
Harue – Ok. Je paries que tu a espionné Ryuuzaki pendant son entraînement et que tu vas essayer de reproduire ce que tu as vu.
Moi – Comment t'as deviné ?
Harue – C'est pourtant évident...
Moi – Si tu le dis... Allons-y ! Je vais essayer de passer dans ton dos selon ce que j'ai pu voir....
Harue – Ok !
Je commenca ce petit entraînement pour me remémorer ce que j'avais observé juste avant. Passer dans le dos, ça, je maîtrisais ! Par contre, le katana invisible, je n'avais aucune idée de comment m'y prendre... Je demanderais à Ryuu son secret.
Moi – En route !
Nous repartîmes. Après plusieurs heures de vol, nous arrivâmes devant une gigantesque cascade.
Moi – J'ai la vague impression que l'on est arrivés...
Harue – Oui, tu as raison. Allons-y !
Nous traversâmes la grande cascade, non sans mal à cause du griffon apeuré.
Garde – Halte ! Qu'avez-vous à déclarer?
Moi – Trois fois rien, nous venons de Chikara et comptons assassiner votre Kage avant de raser le village, égorgant toute la population.
Je me prends un violent coup de poing de Harue.
Harue – Excusez-le, il voulait plaisanter !
Garde – Vous savez, la moitié des étrangers nous disent ça, alors on est habitués... Passez.
Les grandes portes s'ouvrent, dévoilant un magnifique village, où le ciel aussi bleu qu'à Chikara surplombe des rues avec des immeubles bas, qui sont pour un très grand nombre composées de ponts enjambant de multiples fragments bleus transparents de la rivière Yuukan, qui traverse le village tout entier.
Alors, c'est ça... Gensou...
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Message par Seol 4/4/2008, 20:15

Hatsue avait été très optimiste, quand elle avait estimé qu’il faudrait à Hisoka toute la matinée pour visualiser correctement la circulation de son chakra. En effet, il lui avait fallu trois jours pour atteindre un niveau estimé satisfaisant par Hatsue.
Le reste de la semaine, Hatsue avait continué à guider Hisoka dans la manipulation de son chakra. Ce dernier essayait d’appliquer à la lettre les conseils de la jeune kunoichi, mais son tempérament fougueux et impatient prenait assez souvent le pas, lorsqu’il échouait à l’exercice qu’elle proposait. Mais, sans jamais avoir un mot plus haut que l’autre et toujours grâce à sa bonne humeur, elle réussissait à le calmer et à le ramener vers les exercices. L’argument le plus percutant, dont elle usait, était que cet entraînement allait aussi l’aider à progresser au niveau de la technique Darui Tsurugi.
En effet, Masato Kihara avait commencé à enseigner les bases de cette technique à Hisoka. Malheureusement, pour y parvenir, il fallait un excellent contrôle de chakra… Ce que Hisoka ne possédait bien évidemment pas. Masato, ayant remarqué, d’une part, que Hatsue maîtrisait fort bien son chakra, et, d’autre part, qu’elle était un puits de patience, avait donc demandé à cette dernière de s’occuper du cas presque désespéré de Hisoka.

Mais, aujourd’hui, Hatsue, avait décidé de faire une pause sur la manipulation du chakra pour discuter, avec Hisoka, de son tempérament, de ses aptitudes, de ses habitudes tactiques.
« Hisoka, il y a une chose que j’aimerais savoir.
_ Quoi donc ?
_ Lorsque tu combats un adversaire, tu agis comment ?
_ Ben… je sors mon épée et je lui fonce dessus pourquoi ?
_ Au moins, c’est simple ! répondit Hatsue, en éclatant de rire.
_ Ben quoi ! La réflexion, c’est pas mon fort ! Et alors ? J’suis toujours vivant, que je sache !
_ Du calme, Hisoka, dit Hatsue, levant les mains. Je ne te critiquais pas. C’est juste que je ne m’attendais pas à ça. Bon. Et tu utilises quoi, dans tes combats ? Enfin, à part ton sabre.
_
_ Je t’ai posé une question, Hisoka, d’une voix dure.
_ Et je t’ai répondu, Hatsue, sur le même ton.
_ Ne te moque pas de moi. Tu ne m’as rien répondu !
_ Mais je ne me moque pas de toi.
_ Attends, ça ne veut quand même pas dire que tu ne te bats que avec ton sabre, demanda Hatsue, en insistant sur le que.
_ Ben si, pourquoi ? Je ne vois pas où est le problème.
_ Les shurikens, les kunais, les fumigènes, les parchemins, ça te dit rien ?
_ Ben non.
_ *soupir*
_ Désolé d’être une brute sans cervelle. Mais, avec mon gabarit, la discrétion, c’est pas vraiment mon point fort, si tu vois ce que je veux dire.
_ Je n’aurais pas dit brute sans cervelle, mais ça aurait signifié à peu près la même chose. Tu sais, Hisoka, bien qu’on dise que la meilleure défense, c’est l’attaque, ce n’est pas toujours vrai. Dans certaines situations, il est quand même préférable d’observer ses adversaires, avant de leur foncer dessus. Juste histoire de s’assurer que le type d’en face ne te réserve pas une surprise.
_ Ben, excuse moi, mais, jusqu’à présent, ça a toujours marché.
_ Et bien je vais te montrer ce qu’on peut faire avec ce genre de matériel, lors d’un combat. En garde, Hisoka ! »

S’en suivit un affrontement entre les deux ninjas. Si, au début, Hisoka avait pris ça comme un combat amical, il révisa très vite son idée lorsqu’un kunai lancé par Hatsue passa à quelques centimètres de sa gorge. Là, elle ne jouait plus. Hisoka, décida donc d’être sérieux, à son tour. Et pendant les dix minutes qui suivirent, on put voir une armoire à glace malmenée par une jeune kunoichi, utilisant à merveille shurikens, sembons, kunais et autres armes ninja. Jusqu’au moment, où la jeune femme réussit à poser un kunai sur la gorge de Hisoka, suite à la diversion d’un clone et à la disparition derrière un écran de fumée.

« Alors, Tas de Muscles ? Que penses-tu de ça ?
_ Ouais, mais…
_ Je ne veux pas de fausses excuses, Hisoka !
_ Ouais, bon. Il se peut, qu’effectivement, ça puisse servir, ce genre de machin.
_ Tu devrais avoir l’air encore plus convaincu, Hisoka.
_ Désolé, mais j’aime pas perdre.
_ Parce que tu en connais qui aiment, dit-elle en riant.
_ Non, c’est vrai, admit Hisoka, le sourire aux lèvres.
_ Bon, et maintenant, on fait quoi, à ton avis ? »

Hisoka observa quelques instants la jeune femme, puis, comprenant ce qu’elle attendait :
« Ah non ! Pas question !
_ Allons, Hisoka. Tu ne vas pas faire l’enfant.
_ Non, non et non ! J’aime pas perdre, mais j’aime encore moins ce genre de trucs !
_ Mais je ne te laisse pas le choix, Hisoka. Sans ça, tu continueras seul ton entraînement.
_ C’est du chantage, ça ! Tu devrais avoir honte !
_ Un bon ninja doit savoir utiliser toutes les armes à sa disposition pour arriver à ses fins. »

Hisoka continua à protester pendant quelques minutes, mais, devant l’inflexibilité de Hatsue, il finit quand même par céder. Il commença donc à s’entraîner à utiliser le matériel qui dormait dans sa sacoche, depuis sa sortie de l’académie.
Il s’attaqua d’abord aux shurikens. Ceux-ci avaient l’air parfaitement petits et ridicules au fond de la main d’Hisoka. D’ailleurs, Hatsue en fit la remarque et nota de passer chez le forgeron de l’école, pour avoir des armes à la mesure du bonhomme. Le premier lancer qu’effectua Hisoka passa à une bonne dizaine de mètres à droite de la cible, situé à vingt pas de là. Le second lancer ne fut pas plus couronné de succès. Il passa à une douzaine de mètres à gauche et trop au dessus. Hatsue ne put s’empêcher de s’esclaffer. Même si elle se doutait qu’Hisoka n’était pas un adepte du lancer, elle ne pensait vraiment pas que c’était aussi catastrophique. Il fallait d’abord passer par les bases, c'est-à-dire, comment tenir un shuriken pour le lancer correctement. En suivant les instructions Hatsue, Hisoka réussit à faire des progrès visibles. En effet, les shurikens ne passaient plus qu’à un mètre de la cible.

A la fin de la matinée, Hisoka profita d’un moment de pause pour poser une question :
« Hatsue, vu que tu t’y connais sur le chakra, je pense que tu pourrais répondre à une question.
_ Vas-y, et nous verrons bien si je suis à la hauteur de ce que tu viens de dire.
_ Grâce à tes entraînements, j’ai compris comment augmenter la puissance d’un jutsu. Mon Kakôgan Kabe et mon Kakôgan Kakera sont nettement mieux maintenant. Mais, on s’y prend comment pour créer une nouvelle technique ?
_ Oulà, ce n’est pas une question facile, ça.
_ Je m’en doutais. J’vais devoir aller voir quelqu’un d’au…
_ Je n’ai pas dit que je ne savais pas, tête de pioche. Je dirais que ça dépend de beaucoup de paramètres. Expliques moi en quoi consisterait ce nouveau jutsu.
_ J’ai pas dit que j’en avais un en tête !
_ Si ce n’était pas le cas, tu ne m’aurais pas posé la question. Allez, crache ta valda !
_ Si t’insistes…
_ J’insiste ! Allez, j’attends.
_ Ben ce serait une technique de type Doton, et plus particulièrement de type Granit, vu que c’est la forme de mon affinité. Le principe, ce serait de faire surgir des lames de granit directement sous les pieds de l’adversaire.
_ Des lames de granit… intéressant… voyons… je pense que je peux t’aider à créer cette nouvelle technique. Mais attention, ça va te prendre du temps pour la créer, puis pour la maîtriser correctement.
_ Pas grave, j’ai l’temps. Mais, pour appliquer ce que tu m’as dit tout à l’heure, j’ai besoin d’une technique à distance, qui puisse servir autant de diversion que d’attaque.
_ Je vois que tu assimiles rapidement ce que je peux dire, sous tes airs de tête en l’air.
_ Tiens, c’est plus tête de pioche ?
_ Le contexte était différent, tête de piaf !
_ T’en à d’autres des comme ça ? Non, j’retire ma question, je tiens pas à le sav…
*Ding Ding Ding*
_ Sauvé par le gong. Je crois qu’il y en a qui sont vernis aujourd’hui…
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Message par NarutoRudy 9/4/2008, 19:25

Région de Yuukan [RP] Chapitre%202

Cela faisait deux heures que nous avions quittés le village, loin de tout le monde. Ces deux heures, nous les avions passé à discuter des progrès de Sakura-chan et de ce que nous allions faire durant notre voyage, des différents lieux que nous allions visiter. Actuellement, nous nous dirigions vers les côtes du Yuukan. Shinrei nous avait expliqué qu’il devait aller chercher quelques informations diverses là-bas. Il nous faudrait environ deux jours de marche pour y arriver. Peu importe, tout va bien et nous avons tout le temps qu’il nous faudra. Nous avancions donc toujours, lentement mais sûrement dans la forêt Mahousarde.

Etrangement, celle-ci devenait petit à petit de plus en plus calme, je dirai même que c’était au fur et à mesure que nous nous enfoncions dans la forêt, de plus en plus sombre au passage. Cela n’annonçait rien de bon. Shinrei et Sakura l’avaient eux aussi remarqué, logique. Je sentais désormais une masse se déplaçait derrière moi, cette masse me paraissait assez corpulente. Que pouvait être cela ? Je dégainai un kunaï, puis me retournai… Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis à cinq centimètres de ma tête les crocs d’une araignée géante (le pire fut son haleine…).


(Moi) Bon ben qu’est-ce que je fais ?

(Araignée) KUURRRRRGGGGGHHHHHH !

(Moi) Sont belles tes dents !

(Shinrei) Attention idiot ! Une autre arrive par derrière !

Je me fis alors transpercer par les crocs de l’araignée qui surgissait derrière moi. Sakura et Shinrei furent surpris que je me sois fait avoir aussi facilement, tout du moins jusqu’à ce que le clone qui avait permuté avec moi ne disparaisse. Je réapparaissais alors au dessus des deux araignées, auxquelles je lançais un kunaï sur lequel était attachée une note explosive. Les deux araignées furent tuées par l’explosion et des lambeaux s’envolèrent un peu partout. Le décor était devenu plutôt glauque et une odeur pestilentielle s’était répandue autour de nous, une odeur de sang.

Un lourd rugissement ce fit entendre derrière nous. Qu’est-ce que cela pouvait être ? Ce cri était strident et me fit frissonner. Shinrei semblait le reconnaître, c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous conseilla de fuir au plus vite, afin qu’aucun de nous ne soit blessés. Shinrei, qui est pourtant très fort et que je n’ai jamais vu s’inquiéter, semblait pour une fois troubler. Il nous pressa Sakura et moi afin que nous nous dépêchions de courir. Nous partions donc le plus vite possible.

J’étais chargé de couvrir nos arrières. Malgré que nous avancions le plus vite que nous le pouvions, le bruit se rapprochait de plus en plus de nous. Je pouvais observer de ma position les arbres qui tremblaient et ce de plus en plus proche de nous. Nous allions nous faire avoir à moins de nous occuper de cette chose. J’aperçus alors au loin, une araignée, mais cette fois-ci, beaucoup plus grande et imposante que les précédentes. Les autres étaient ses bébés ? Mon Dieu je commence à comprendre, ça va faire mal…

Nous devions arrêter cette chose, puisque de toute manière nous ne pourrons plus l’évitée. Je me retournais alors et je créais une centaine de clones. Il fallait rentrer dans le « tas ». Les trois quarts de mes clones prirent un kunaï à la main et sautèrent sur l’araignée, tandis que les autres se chargèrent de placer tout un champ de notes explosives sur les arbres autour de l’araignée. Celle-ci en un cop de patte réduisit à néant la quasi-totalité de mes clones. J’enclenchai alors les notes explosives et une fantastique explosion se déroula sous nos yeux éblouis. Je me retournais alors vers mes camarades, croyant tout cela fini.


(Moi) Et voilà, il n’y avait pas à s’inquiéter Senseï !

(Sakura) Attention derrière toi NarutoRudy !

(Moi) Quoi ?!

Un coup de patte magistrale me fit m’envoler et m’écraser dans les bras de Sakura, qui recula de quelques mètres par la même occasion. Cette chose, elle n’avait pas la moindre égratignure, comment était-ce possible ? J’observai alors derrière elle une sorte de cocon de toile. Elle se serait protégée avec sa toile ? Je ne pouvais plus trop bouger. Shinrei entra alors en scène et invoqua une grenouille de forte taille, plus précisément du même gabarie que notre ennemi. Durant le lapse de temps où Shinrei s’occupait de combattre cette chose, Sakura me soignait. Mais maintenant que j’y pense, c’est la première fis que Shinrei va se battre assez sérieusement sous mes yeux, il ne fallait pas louper une miette de ça.

Il commença par faire cracher de l’huile à sa grenouille sur l’ennemi, ce qui n’était pas aussi facile que l’on pourrait le prévoir. De l’huile, mais pourquoi faire ? D’autant plus qu’il n’arrive pas à atteindre sa cible… Va-t-il employer les grands moyens dès le début ? La grenouille, continuant son jet, ne parvint toujours pas à atteindre cette chose, bien qu’immense. Je crus cependant que celle-ci allait se faire avoir lorsque soudain elle répliqua à l’aide d’un filament de toile, qui absorba l’huile. Y a pas à dire, cette araignée était vraiment intelligente pour un animal sauvage. Néanmoins, je ne comprenais pas pourquoi Shinrei avait peur de cette chose, car malgré tout il dominait.

Shinrei ordonna alors à sa grenouille de cracher des boules d’eau en direction de l’araignée. Il chercher à la rendre plus lourde maintenant ? Quelques grosses boules d’eau fusèrent en direction de cette bestiole géante, qui à l’aide d’une toile géante stoppa net l’eau qui se dirigeait vers elle. Mais c’est à ce moment, celui où l’araignée était aveuglée, que Shinrei en profita pour faire cracher à sa grenouille tout un tas d’huile par terre. Notre ennemi fut surprise par cette huile et perdit l’équilibre. C’était l’occasion pour Shinrei de se débarrasser de notre ennemi. Il fit donc une fantastique combinaison Katon avec l’huile de sa grenouille. L’araignée, glissant, ne put l’esquiver et fut prise dans le fantastique brasier. Elle crama alors mais se releva malgré tout. Shinrei sauta donc de sa grenouille et pour l’achever lui plaça un Rasengan à pleine puissance sur son crâne. L’araignée mourut ainsi. L’invocation disparue et Shinrei se dirigea vers nous. Sakura venait de finir de me soigner.


(Shinrei) Il va bien ?

(Sakura) Oui, il n’avait rien de grave, j’ai tout soigné.

(Shinrei) Merci Sakura.

(Moi) Pourquoi aviez-vous peur, vous êtes bien plus fort que cette chose pourtant ?

(Shinrei) Tu as bien vu que celle-ci était agile et puissante. Mais, tu crois qu’elle est seule n’est-ce pas ? En réalité, ce n’était qu’une mère parmis t’en d’autres et ses congénères vont bientôt arrivés. Il faut que nous partions vite d’ici et que nous nous débarrassions de l’odeur de cette chose dont nos vêtements se sont épris.

(Moi) Je suis en état de courir.

(Sakura) N’en fait pas trop tout de même.

(Shinrei) Bien, partons vite d’ici.

Nous reprîmes donc la route au plus vite. Nous cherchions une rivière. Ce ne fut qu’après une heure de marche que nous tombions finalement dessus. Là-bas, nous lavions, nos habits et y installions notre campement. La soirée se déroula tranquillement et sans le moindre souci. Le lendemain matin, à l’aurore, nous reprîmes notre chemin en direction des côtes du Yuukan. Cette fois-ci, la journée se passa sans le moindre problème et nous pûmes progresser à travers notre voyage bien plus rapidement que le jour précédent. Pour la nuit qui se préparait à grand pas, nous décidions de nous arrêter dans une petite auberge qui se trouvait sur notre chemin.

L’auberge était plutôt grande, et de bonne augure. A vrai dire, tout les passants qui empruntés ce chemin devait venir se réfugié ici, cette route étant une route commerciale, l’auberge avait bien choisit sa place. Nous entrions donc. L’intérieur était assez spacieux, et beaucoup de personnes étaient déjà autour du bar. Après avoir pris soin de prendre deux chambres, une pour Shinrei, et l’autre pour Sakura et moi, nous allions déposés nos affaires dans nos chambres respectives. En ce qui concernait notre chambre, elle était assez spacieuse avec un grand lit double. Parfait tout cela… Après avoir ranger nos affaires, Sakura et moi descendions rejoindre Shinrei, qui se trouvait déjà au bar. Il nous offrit à tous les deux un kirifeuille.

Pendant que nous savourions notre boisson tout les trois, nous surprîmes une conversation de deux hommes qui racontaient avoir été piller par des pirates, justement dans le village auquel nous nous rendions, situé sur les côtes. Des pirates s’attaqueraient alors à des gens là-bas ? On ne peut pas laisser faire ça.


(Shinrei) Vous savez maintenant pourquoi je voulais que nous allions là-bas. Le village a entendu parler ce cette affaire et je compte me rendre dans ce village pour éliminer ces pirates.

(Moi) Vous savez quelque chose de particulier sur eux ?

(Shinrei) Apparemment, ils de battent avec un style totalement différent du style ninja, mais cela ne les empêche pas d’être puissant.

(Sakura) Un style totalement différent. Je me suis renseigné sur les différents ennemis que l’on pouvait rencontré dans le Yuukan, et par conséquent sur les pirates. Nous ne savons pas grand-chose de leur façon de se battre. Il semblerait que quelques un se soient rendus expert dans le domaine de la maîtrise du sabre, d’autres seraient apte à déformer leur membres où même à utiliser des éléments, comme nous je l’admets.

(Moi) Intéressants, ces types ont l’air très forts… Il faut que l’on débarrasse notre pays village de ces envahisseurs.

(Shinrei) Calme toi donc NarutoRudy. D’après mes informations, ces types seraient plusieurs et se battraient avec les caractéristiques que Sakura a énumérées. Apparemment, ils seraient aussi très puissant, bien plus que l’araignée qui t’a pourtant éjecté avec t’en de facilité tout à l’heure…

(Moi) La ferme ! Si je me suis fait avoir tout à l’heure, c’est parce que je n’ai pas fait attention !

(Shinrei) Et c’est à cause d’erreurs dans ce genre que des ninjas comme toi meurent ! La prochaine fois, tu feras attention !

(Sakura) Shinrei-sama, vous pourriez être plus calme…

(Moi) Laisse, Sakura. C’est parce qu’il s’inquiète pour moi, et il ne veut pas se l’avouer !

(Shinrei) Absolument pas !

(Moi) Tu vois ce que je te disais…

(Sakura) Oui.

(Shinrei) Taisez-vous et allez vous coucher !

(Barman) Euh le dîner va être servi…

(Moi) A table !

(Sakura) Itadakimasu !

(Shinrei) Eh ! Je n’avais pas fini de parler ! Hum, c’est un sauté de porc ? A table !

Même Shinrei avait finalement succombé au doux appel de la nourriture, comme quoi chacun avait son petit point faible. Durant le repas, que soit dit en passant je savourais énormément, j’étais intrigué par ces pirates… Un style différent des ninjas, qu’es-ce que cela pouvait être ? D’accord pour les samouraïs et leurs épées, mais les pirates… Ils ne sont pas supposés avoir un bandana et un drapeau sur leur navire eux ? Ahahah, aucune classe avec leur bandana, c’est autrement plus stylé d’avoir un bandeau représentant son village ninja !

Durant toute la durée du repas, j’avais rêvassé à l’idée de ce à quoi pouvaient ressemblés ces pirates. Bref, après avoir copieusement dîner, Sakura et moi allions nous coucher dans notre chambre… Le matin suivant, bien qu’étant plutôt fatigués, nous nous levions Sakura et moi de bonne heure. Shinrei nous attendait déjà devant le petit déjeuner. Etrangement, lorsqu’il nous vit arrivés, un petit sourire se dessina sur son visage. Après avoir copieusement manger, Shinrei nous proposa de passer la journée à nous entraîner en vue de nous préparer à notre futur rencontre avec les pirates. De plus, de cette manière, avec un lit aussi flexible et confortable, nous pourrions passer une bonne nuit à nous reposer Sakura et moi.

Nous sortîmes donc de l’auberge une fois notre petit déjeuner terminer, puis nous allions nous diriger vers une petite plaine, non loin de notre auberge. J’avais pu l’apercevoir durant le coucher du soleil, peu avant notre arrivée à l’auberge. La plaine était assez grande, je dirai environ cinq hectares. Se serait parfait pour nous défouler.


(Shinrei) Bien vous deux. Aujourd’hui, vous allez vous entraîner à attaquer en équipe. Vous allez devoir m’attaquer ensemble.

(Moi) C’est un peu déséquilibré, vous allez avoir du mal.

(Shinrei) Ne rêve pas trop gamin.

(Sakura) Tu es prêt mon chéri ?

(Moi) Ouaip !

(Shinrei) Dans ce cas… Je donne le départ… Maintenant !


Dernière édition par NarutoRudy le 12/4/2008, 14:01, édité 3 fois
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Message par NarutoRudy 9/4/2008, 19:29

Je dégainai une série de kunaï en direction de Shinrei, qu’il esquiva aisément, avant de m’envoyer une ruée de shurikens. Pour l’esquiver, je créai un Kage Bunshin que je transformai en shuriken géant que j’envoyais en direction de Shinrei. Ses shurikens ne purent rien contre le mien, et Shinrei du se décaler sur le côté pour l’éviter. Sakura l’y attendait et elle lui plaça un fantastique coup de poing, tout en déposant à l’aide de son autre main une note explosive. Sakura s’éloigna alors, esquivant un coup de Shinrei. Pendant ce temps, j’avais créé un Kage Bunshin qui se dirigeait Rasengan à la main sur Shinrei, afin que celui-ci ne remarque pas la note. Shinrei se concentra donc sur le Kage Bunshin et n’entendit pas la note qui venait de se déclencher. Lorsque le contact entre lui et mon clone aurait du avoir lieu, il se laissa faire et permuta en réalité avec un rondin de bois, laissant la note dessus au passage. Nous ne l’avions donc toujours pas touché.

Shinrei n’était plus dans notre champ de vision. Où pouvait il bien être passer ? Soudain surgit du sol une ruée de colonnes qui nous enfermèrent Sakura et moi dans des compartiments différents. Je ne pouvais pas la laisser seule, cela était trop dangereux. Je créais alors un Rasengan qui détruisit la paroi nous séparant. Néanmoins, je vis déjà Sakura aux prises avec Shinrei, il ne fallait pas qu’elle se fasse blesser ! Je lançai alors un ultime kunaï que Shinrei esquiva bien entendu. Néanmoins, cela me permis d’aller récupérer Sakura et de l’éloigner de Shinrei. A l’aide d’un autre Rasengan, je nous libérai une bonne fois pour toute de cette prison et nous sortions, indemne mais ayant néanmoins perdu une bonne dose de chakra.

Bien, il a encore et toujours le dessus. Qu’est-ce que nous pourrions bien faire ? Et si je manipulais mon chakra Fûton afin de l’enrouler autour de Sakura et… Oui, voilà une idée ! J’expliquai le plan qui venait de traverser mon esprit et Sakura accepta, disant que c’était une excellente idée. Une manipulation de la forme et du chakra Fûton, cela sera parfait… Je fis donc les signes incantatoires et je lançais en direction de notre ennemi une de mes techniques : Fûton Shippuu Kireru no Jutsu. A l’aide de ma main gauche, je lançais en direction de Shinrei ma technique, qui trop occupé à l’esquiver ne remarqua pas qu’avec la droite, j’entourais Sakura de cette technique.

Sakura, une fois protégée, s’élança sur l’adversaire, qui afin de se débarrasser d’elle essaya de lui asséner un coup de poing très chargé en chakra. Néanmoins, il fut surpris par ma technique, qui stoppa son poing et parvint à lui entailler de peu le haut de sa main droite. Sakura en profita pour à son tour le frapper de toutes ses forces, ce qu’elle parvint à faire avec du mal. Cependant, Shinrei ne put éviter le coup qui arrivait sur lui par surprise et qui le fit voltiger dans ma direction, où je l’attendais un Rasengan à la main. Arrivé à ma portée, je pensais en finir une bonne fois pour toute avec ce combat, mais en réalité Shinrei laissa dégager de lui une importante dose de chakra. Cette couche de chakra énormément chargée lui permis d’encaisser temporairement mon Rasengan et par la même occasion de me placer une fantastique attaque suiton qui me projeta très loin de lui.

J’étais à cour de chakra et je ne pouvais me mouvoir qu’avec une grande difficulté. Shinrei allait maintenant se dirigeait vers Sakura. Mais pourquoi ne stoppe t’il pas tout ça, il a gagné non ? Pas besoin d’aller blesser Sakura ; Je le vis alors activer son Rasengan. Mais, il va tenter de la tuer ?! Je dois empêcher ça ! Mais comment ? Comment ?! Fait chier, il se rapproche de plus en plus, et je ne sas toujours pas quoi faire… Mes réserves de chakra sont quasiment nulles, alors qu’est-ce que je dois faire ? Dois-je utiliser le pouvoir de ma famille ? Va t’il va falloir que je l’active maintenant ? … Je crois bien que oui, je vais y mettre le restant de mon chakra. J’activais alors mon « Mode Renard », et mon apparence changea quelque peu. Bien, il faut que je fonce sur lui. Plus rapide que lors de notre dernière affrontement, j’apparu derrière Shinrei, juste avant qu’il ne pose son Rasengan sur Sakura et lui asséna un coup de pied rempli de chakra, qu’il contra à laide de son Rasengan. Une petite explosion eut lieu et Shinrei et moi furent projetés.

J’étais encore éveillé mais je n’étais plus apte à me battre. Shinrei lui avait subit une petite paire de dégâts, mais rien de bien grave. Il décida de stopper là notre affrontement. Sakura se dirigea sur moi à toute allure et me soigna.


(Shinrei) Tu as finalement fait ce que je voulais voir.

(Moi) Quoi ?

(Shinrei) Tu as utilisé ton pouvoir héréditaire. Tu te souviens que je t’avais interdis de l’utiliser sauf en cas d’extrême urgence ?

(Moi) Oui…

(Shinrei) Eh bien c’était le cas aujourd’hui ! Tu l’as activé pour protéger un être cher à tes yeux, c’est ce que je voulais voir. Tu as su l’utiliser lorsqu’il l’a fallu, tout en limitant son utilisation. Je pense même pouvoir dire que tu maîtrises ce stade. Mais attention, je te le répète, il ne faut pas l’utiliser n’importe quand, il ne faut l’utiliser qu’en cas d’extrême urgence.

(Moi) Oui.

(Sakura) Ton pouvoir héréditaire hein ? Je vois enfin à quoi il ressemble… Durant le temps où tu étais partie n mission, je n’ai pas fait que d’étudier… J’ai aussi cherché des informations sur tout le monde dans le village, et notamment sur toi car je voulais tout savoir de toi.

(Moi) Je vois…

(Shinrei) Bon et bien, une fois que Sakura aura fini de te soigner, nous irons déjeuner à l’auberge et nous passerons l’après-midi à améliorer la maîtrise de notre chakra.

(Moi) Ossu ! (Sakura) Bien compris !

Sakura utilisa donc pratiquement tout son chakra restant pour me soigner, ainsi que pour soigner les quelques plais de Shinrei et les siennes. Lorsque tout cela fut fini, nous retournâmes tout les trois à l’auberge, où le déjeuner nous attendait. Je n’étais pas dans un très bon état physique, et tout le monde autour de la table le remarqua par le fait que ma veste et mon pantalon étaient déchirés à plusieurs endroits. Lorsque je sortis de table avant mes compagnons, je remarquais qu’une personne assez étrange me suivait, ayant quittée la table juste après moi. Il s’agissait d’un garçon, aux cheveux blancs, le visage assez pal et qui était habillé comme les garçons de mon âge en général.

Je poursuivais ma marche, faisant exprès de prendre des chemins imprévus, et je pouvais constater que le jeune homme me suivait toujours. Intrigué par le pourquoi du comment, je me stoppais net et je l’interpellais.


(Moi) Oi ! Qu’est-ce que tu as à me suivre ?

(???) Finalement tu m’as remarqué… Je voulais te demander quelque chose. Tu as l’air d’être un ninja n’est-ce pas ?

(Moi) Comme mon bandeau l’indique, oui ! De Mahou !

(???) Je suis donc chanceux dans mon malheur. Voyez-vous monsieur, j’ai envoyé mon cerf-volant dans l’arbre là-bas. Pourriez-vous aller me le chercher ?

(Moi) Mais bien sûr !

Je concentrai alors mon chakra dans mes pieds, je courai le plus rapidement possible et afin d’impressionner le jeune garçon, je fis une pirouette acrobatique dans les airs en redescendant.

(Moi) Et voilà !

(Timmy) Merci beaucoup ! Moi c’est Timmy, je vous suis redevable monsieur. Au revoir !

(Moi) A un de ces jours !

Et encore une bonne action de faîte pour le gentil héros NarutoRudy ! Un sourire s’empara de mon visage, heureux d’avoir pu rendre service. C’est alors que je vis Shinrei et Sakura arrivés. Nous allions apparemment reprendre l’entraînement dés maintenant, et nous repartirions dès la première heure le lendemain matin. Bon et bien ce n’est pas à moi que cela aller poser problème. Quel allait être le style d’entraînement aujourd’hui ? Nous retournions tout les trois au même emplacement que le matin.

Le décor avait tout de même été abîmé par notre précédent affrontement. Mine de rien, nous n’avions donc pas chômé ! Nous avions tous récupéré du chakra, et nous allions pouvoir nous entraîner tranquillement. Shinrei se retourna vers nous, et nous expliqua ce qu’il attendait de cet entraînement.


(Shinrei) Bien ! Aujourd’hui, vous allez encore améliorer votre maîtrise de chakra. Pour cela, vous allez devoir apprendre à le gérer, le doser, le concentrer et l’utiliser sans le gaspiller.

(Moi) Et comment voulez-vous que l’on fasse cela ?

(Sakura) Une manipulation de l’extériorisation de chakra ?

(Moi) C’est quoi encore que ça ?

(Shinrei) Tu vas apprendre à extérioriser ton chakra sans le gaspiller, pour ça tu vas augmenter le flux dans ton corps, le réduire, tout ça avec de plus en plus de précision. Puis, une fois que tu réussiras cela, tu vas essayer de l’extérioriser par tes pieds, mains, jambes et cela en essayant de ne rien gaspiller.

(Moi) J’ai compris ! C’est parti !!

La journée se passa autour de notre entraînement et de la maîtrise de notre chakra. Après toute cette après-midi d’entraînement intensive et non-stop, nous parvenions déjà à une légère amélioration de notre maîtrise Sakura et moi. La soirée se déroula ensuite comme le jour précédent, mais en s’étant coucher plutôt cette fois-ci. Cela faisait déjà quatre jours que nous avions quitté Mahou. Durant ce quatrième, je passa mon temps à concentrer, modifier mon flux de chakra dans mon corps ce qui rendit notre marche, tout du moins pour moi de plus en plus dur.

Tout le parcours de ce quatrième jour se passa donc en constante difficulté, mais ce fut un très bon exercice. Le cinquième jour se déroula de la même manière, tout du moins jusqu’à la fin d’après-midi. En effet, aux alentours de dix-huit heures, nous pouvions apercevoir le village au bord de la côte. Mais ce n’était pas tout, nous pouvions aussi apercevoir une énorme bâtisse flottante : il semblait que se soit un galion pirate. Alors voilà ce que nous étions venus chercher ici. Ce bateau était immense, et si le nombre de pirates est proportionnel à la taille de ce navire, et bien ce ne sera pas chose aisée de tous les vaincre.

Nous installions notre campement en hauteur, afin de garder un œil sur la ville et le galion. Après notre repas, nous nous couchions le plus tôt possible afin de récupérer un maximum. J’étais allongé, Sakura blottie contre moi, et je pouvais entendre à travers l’éco retransmis dans ces magnifiques montagnes des rires. Ces rires étaient bizarres, ce n’était pas des rires de joie, mais plutôt des rires diaboliques. A les entendre, je dirai qu’ils étaient une bonne vingtaine. Quel pouvait être leur style de combat exact ? Quelle est cette histoire de bras qui s’allonge ? Sont-ils puissants ? Quoi qu’il en soit, on ne peut pas se permettre de les laisser semer plus longtemps la zizanie dans notre beau pays. Vivement le levé du soleil, que je m’occupe d’eux…


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Message par NarutoRudy 9/4/2008, 19:31

La nuit se passa ensuite tranquillement. C’était déjà le cinquième jour de notre voyage et enfin il allait y avoir de l’action. Nous nous levions à l’aurore, où nous nous précipitions pour arriver au village discrètement. Des pirates gardaient son entrée. Bien, il va falloir esquiver pour entrer. Hum, comment faire ? Un simple Henge ? Ouais, ça peut-être la solution adéquate ! Nous prîmes tout les trois une apparence ayant une grande similitude avec les deux gardes, c'est-à-dire que nous avions l’apparence de personne ayant le crâne chauve, une moustache, beaucoup de muscle et un sabre atour de la taille. Nous pûmes ainsi passer sans le moindre souci dans le village. Une fois éloignée des deux spécimens de foire qui servaient de gardes, nous reprîmes notre apparence et nous entrions dans la première auberge qui apparaissait devant nous. Simple coïncidence ou bien tout un calcul de la part de Shinrei ?

Sans doute n’était-ce pas une coïncidence puisque le patron de l’auberge dès qu’il vit sur mon front notre bandeau, se jeta sur nous et nous emmena dans une chambre au premier étage. Il disait que là-bas, nous serions en sécurité et que personne ne viendrait nous chercher ici. Apparemment, c’était lui le mystérieux informateur de Shinrei. Tout s’expliquait. Nous nous installions donc dans cette chambre, où nous devions passer a journée afin d’observer le décor. Nous attaquerions le lendemain. Ainsi, en cette cinquième journée, j’allai continuer tranquillement mon entraînement. J’observai de temps en temps ce qui se passait autour de nous. Je pus apercevoir les pirates, et par la même occasion leur chef je crois. Quels sales types, il va vraiment falloir que je lui refasse son portrait. D’avoir aperçu la sale tête de ce type me motiva encore plus à m’appliquer dans mon entraînement pour mieux le battre le lendemain. Toute la journée, je m’exerçai de mon mieux. Le soir arriva plus vite que prévu de cette manière. Mes trois jours d’entraînement intensif à la manipulation de mon chakra m’avaient permis de progresser. Je le sentais, je me rapprochai d’une maîtrise de plus en plus performante de mon chakra. Les pertes lors de l’usage d’une technique ou de la manipulation de mon chakra avaient nettement diminuées, voir même disparues pour certaines choses.

La nuit se passa alors. Durant celle-ci, je fus réveillé par l’énorme bouquant que faisaient les pirates qui venait piller le magasin se trouvant en face de notre auberge. J’avais pu l’observer aujourd’hui, il s’agissait du magasin d’un pauvre vieil homme, qui ne pouvait pas se défendre. Je l’entendais implorer leur pitié. Mais rien n’y faisait. Je ne pouvais rester là sans intervenir. Je prévenais alors Shinrei et Sakura, ne leur laissant pas le temps de répondre et de tenter de m’empêcher d’agir en sautant par la fenêtre de notre chambre. Je me dirigeais alors en direction des pirates.


(Moi) Laissez ce pauvre homme bande de raclures !

(Pirate 1) C’est quoi ce morveux qui vient se mêler de nos affaires là ?

(Pirate 2) T’es qui toi gamin ? Tu veux mourir ?

(Moi, pensant) Ils n’ont pas l’air si fort que ça… Ils ne doivent être que de simple mercenaires… Mais je ne dois pas relâcher mon attention, je n’ai pas pu récupérer la totalité de mon chakra avec le peu que j’ai dormi, je m’évaluerai à peu près à un tiers de mon chakra…

(Pirate 2) Tu vas parler espèce d’abruti ?!

(Moi) Je vais vous démolir, lâchez cet homme !

(Pirate 1) Ah c’est pour lui que tu gueules comme un chien ? Tu vas vite te taire alors une fois que je lui aurai tranché la gorge.

(Moi) Tu ferais mieux de ne pas essayer de passer à cet acte, si tu ne veux pas mourir.

(Pirate 2) C’est un bandeau ninja que j’aperçois sur ton front ? Alors t’es un ninja gamin ? Putain je peux pas supporter les mecs de ton genre, je vais te faire la peau pendant que mon pote va tuer l’autre vieux croulant sus tes yeux.

(Moi) Je vais vous trucider !

J’étais devenu fou de rage, c’était la première fois que j’étais dans un tel état je crois bien. Le type qui ne tenait pas en otage le vieil homme se dirigea sur moi un sabre en main. Il enta de m’asséner un coup violent, qui aurait pu me tuer net, mais j’étais tellement concentrer que j’avais esquivé, de la manière dont Fuzzy m’avait appris. C’était maintenant devenu vraiment chose aisée, et un style à part entière de ma manière de combattre. J’assénai alors un coup de poing rempli de rage et de puissance dans la tête de ce pirate qui ne comprit pas ce qui lui arrivé. Il fut envoyé contre le mur sur sa droite, qui luit fit office d’arrêt. Il était scotché contre le mur et était sonné. L’autre pirate tenta alors de trancher la tête du vieil homme, il en était hors de question. Je créais alors un Kage Bunshin très rapidement qui apparu à côté de ce pirate, et qui stoppa net son coup en lui attrapant la main. Il lui cassa alors le poignet et lui asséna un coup de poing qui le projeta vers son camarade.

Les deux étaient sonnés et n’étaient pas en état d’éviter une future attaque. Néanmoins, je savais me contrôler et malgré la colère qu’avait provoqué ces types chez moi, j’avais su me contrôler. J’allai me préparer à les ligoter lorsque qu’une mystérieuse chose perfora mon Kage Bunshin et se dirigea sur moi. Je pus reconnaître malgré sa vitesse un poing rattaché à un bras, s’allongeant et qui se dirigeait sur moi. Je sautai pour l’esquiver, ce qui était logique, mais le bras fit de drôles de torsion sur lui-même et se retrouva dans ma direction, surpris je n’eus pas le temps d’esquiver et je me pris le coup très violent qui me fit voler et traverser la fenêtre de la boutique.

Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Le bras se rétracta et je pus percevoir, au bout de celui-ci, un homme se dirigeant et ricanant vers moi. Ce rire, je le reconnus tout de suite. C’était celui du chef des pirates. Alors ainsi il était de sortie lui aussi. Il allait falloir que je m’occupe de lui, et je n’avais pas tout mon chakra, je dirai même moins de la moitié de celui-ci. Fait chier. Je vais tenter de l’achever dès le début. J’activai alors mon Mode Renard et concentrai mon Rasengan dans la main. Dès le début, je donnerai tout pour l’achever. Le Rasengan était concentré à son maximum et à l’aide de ma rapidité, je me déplaçais à toute allure sur ce type. Afin de m’empêcher de le toucher, il envoya ses deux bras s’allongeant dans ma direction afin de m’asséner un coup puissant, mais ma rapidité le surpassa et j’esquivai ses deux coups, me rapprochant de plus en plus dangereusement de lui. J’étais maintenant devant lui et je tendais le bras lorsque son corps se recula en arrière. Comment pouvait-il faire ça ?

Mon Rasengan se scratcha alors sur le sol et je m’enfonçais dans celui-ci. Ce type, je vais le tuer… Non, je ne dois pas me laisser prendre par mes sentiments. Je créais alors une cinquantaine de clones avec le restant de mon chakra. Nous nous jetions tous ensemble sur le type, avec toute la puissance de frappe possible ainsi que le plus de rapidité possible, mais celui-ci étendit alors son corps un maximum en hauteur, et forma une sorte de dôme au dessus de nous. Il s’écrasa alors sur le sol et détruisit tout mes Kage Bunshin, puis se resserrer alors sur moi. Il tentait de me tuer par compression, mais je dégageai alors le plus de chakra possible l’expulsant loin de moi.

Mon chakra s’épuisait bien trop vie, et je me sentais dors et déjà vidé. Je redevenais alors normal et lançai des shurikens auxquels étaient rattachées des notes explosives sur mon ennemi. Ce genre de chose là, il ne pouvait les esquiver. Tout du moins, c’est que je croyais. En effet, il se servit de l’élasticité de son corps pour s’en servir comme d’une catapulte et se projeta dans les airs, avant de foncer à vive allure sur moi. Très bien, puisque je ne peux pas te toucher au mieux de manière normal, dans ce cas je vais te trancher avec le vent ! Fûton Chakra no Katana no Jutsu. Un katana de chakra Fûton apparu sur ma main droite. Je le rallongeai en direction de mon ennemi au maximum, et je pouvais maintenant atteindre les trois mètres ! Malheureusement, même en tentant de le trancher, il se tortillait toujours trop bizarrement, et cela lui permettait d’esquiver les coups.

Je stoppais alors ma technique. J’étais à cour de chakra quasiment, il m’en restait à peine de manière à esquiver les coups rapidement. Mon ennemi, situé à environ vingt mètres de moi paraissait concentré et qui se préparait à m’attaquer. Soudain une ruée de flamme apparue entre nous, nous séparant. Shinrei et Sakura venait d’arriver ! Notre ennemi n’avait pas l’air surpris de ces flammes. Son air supérieur me passait par-dessus la tête. Shinrei pris alors la parole.


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Message par NarutoRudy 9/4/2008, 19:32

(Shinrei) NarutoRudy ! Calme-toi abruti ! Tu es à cour de chakra.

(Moi) Mais ce type, il faut s’en débarrasser au plus vite ! Je ne peux pas le supporter.

(Lury) Lury te fait peur ? Gamin tu es faible !

(Moi, ayant les traits du Mode Renard aparaissant) Toi !!!

(Shinrei) ?!

(Sakura) NarutoRudy, calme-toi !

(Moi) Je ne supporte pas les types comme lui qui s’en prennent à des gens innocents comme le vieillard de la boutique ! Je vais le massacrer avec ses airs supérieurs !

(Shinrei) Ca suffit ! Tu es à cour de chakra. Tu sais tout comme moi ce qui risque de t’arriver si jamais tu forces sur ta technique sans avoir de chakra.

(Moi) Mais… !!! Je…

(Shinrei) Calme-toi, et ne fait pas de bêtise.

(Moi, redevant calme et normal) Je comprends, mais ce type, je vais m’occuper de lui !

(Sakura) Tu n’es pas en état pour ça… Tu es épuisé par manque de chakra.

(Lury) Gamin, tu as l’air de vouloir absolument me tuer n’est-ce pas ? Dans ce cas je vais te proposer un marché.

(Moi) Quoi ?!

(Lury) Mes potes et moi, on va laisser ce village en paix pendant trois jours. Dans trois jours, à quatorze heures, retrouve moi devant mon galion. Si tu me tues, alors mes camarades ici présent quitteront cette ville sans broncher et nous ne reviendrons jamais ici. Mais si je gagne, alors nous prendrons possession de cette ville et nous y mètrerons le chaos autant que nous le voudrons. Ca te convient ?

(Shinrei) C’est parfait. J’accepte pour lui, de toute manière il te dirait oui n’est-ce pas ?

(Moi) Oui… !!! Dans trois jours, je vais m’occuper de toi et on va régler nos comptes une bonne fois pour toute.

(Lury) Ouais c’est ça, rendez-vous dans trois jours. Les gars, on se barre au navire.

Et c’est ainsi que le combat de cette nuit se termina, laissant devant moi trois jours pour m’entraîner et être prêt à écraser ce type. Après avoir vérifier que le vieil homme allait bien, nous le ramenions dans sa chambre et allions nous coucher à notre tour. Shinrei avant cela m’expliqua qu’il allait prendre principalement mon entraînement en main durant ces deux jours. Parfait. Nous nous couchions lors et passions la nuit sans le moindre souci. Le sixième jour depuis notre départ commença alors. Le levé du soleil nous avait réveillé Shinrei et moi. Nous avions décidé de laisser Sakura dormir, mais aussi de lui laisser un mot afin qu’elle sache où nous nous trouvions. L’aubergiste nous avait indiqué une petite place, où personne ne se rendait jamais et où nous pourrions nous entraîner, nous indiquions donc tout cela à Sakura sur son mot, avant de partir à la chasse aux techniques. Nous sortions donc de l’auberge, et prenions la direction de cette fameuse place que nous avait indiqué l’aubergiste.

Tout en marchant à travers la ville, on pouvait observer que petit à petit le village se mourrait. Les gens le déserter, l’ambiance n’était plus présente et le dynamisme ainsi que la joie de vivre de ces villageois s’envolaient petit à petit. Néanmoins, les villageois retrouvaient un léger sourire chaque fois que je passai vers eux. !ils avaient sans doute du entendre parler de notre petit combat d’hier soir. Un jeune garçon, de maximums huit ans, vint alors m’interpeller. Je reconnus alors le petit Timmy de l’auberge. Ah ce brave Timmy.


(Timmy) C’est le gentil Monsieur qui a sauvé mon cerf-volant ! C’est vous Monsieur qui allait vous occuper du méchant pirate et libérer notre village ?

(Moi) Eh bien oui ! Je vais exterminer ce type et je vais ramener la paix dans ce village.

(Timmy) Je le savais ! Vous êtes trop fort !

(???) Pfff… Encore un qui veut mourir…

(Moi) Qui es-tu toi, pour être aussi pessimiste ?

(Kiria) Mon nom ne te regarde pas, tu n’as qu’à m’appeler Kiria. Et puis, je n’ai pas besoin de t’en dire plus puisque tu vas mourir dans trois jours.

(Moi) Tss. C’est ce qu’on verra ! Je ne vais faire qu’une bouchée de ce type et je vais libérer ce village. Je te prouverai par la même occasion qu’il ne faut jamais sous-estimer la justice !

(Kiria, s’en allant) Pitoyable…

(Moi) Qu’es-ce qu’elle raconte encore ? Tss. Bon, Shinrei, on y va ?

(Shinrei) Je t’attendais.

Nous reprîmes le chemin de la place. Comme nous l’avait dit l’aubergiste, personne ne s’y trouvait. J’allai pouvoir m’entraîner convenablement.

(Shinrei) Bien, nous allons pouvoir commencer. Comme tu le sais, tu es d’affinité Fûton. Je voudrai donc que tu me montres ton armada de technique Fûton.

(Moi) Ossu !

Il voulait que je lui montre mes techniques Fûton ? Pas de soucis ! Je commençais donc par ma lame : Fûton Chakra no Katana no Jutsu. Je l’allongeai jusqu'à trois mètres, ma limite ultime actuelle. Une fois chose faîtes, je poursuivis avec : Fûton Shippû Kireru no Jutsu. Je créais alors une énorme rafale de chakra Fûton qui trancha tout sur son passage. Maîtriserai-je mieux mes techniques depuis mon entraînement à la maîtrise de mon chakra avec Shinrei ? Bref ! J’enchaînai ensuite avec Fûton Sakeme Kireru no Jutsu. Je lançai donc ma rafale Fûton vers le ciel, que je concentrai un maximum avant de le laisser s’abattre sur le sol violemment, provocant un cratère plutôt profond. Il ne me restait plus qu’à terminer à l’aide de : Fûton Bougyo Mekura. Je créais alors ma défense Fûton autour de moi et je demandais à Shinrei de me lancer une pierre. Celle-ci fut tranchée en plusieurs petites caillasses mesurant moins d’un centimètre.

Après cette démonstration de techniques, toute ma perte de chakra m’épuisa quelque peu et je me retrouvais essouffler. Shinrei prit alors la parole.


(Shinrei) Je vois à peu près où tu en es. Bien, ce que nous allons faire, je vais t’apprendre perfectionner les technique que tu maîtrises actuellement. Plus tard, lors de notre voyage, je t’apprendrais d’autres manipulations de ton chakra Fûton, ce qui te permettra de te créer un répertoire encore un peu plus grand de techniques Fûton.

(Moi) Vraiment ?! Trop génial !!!!!

(Shinrei) Bien, calme-toi et commençons. Tout d’abord, je vais t’apprendre à mieux maîtriser ta technique qui te sert de défense. J’ai l’impression que tu perds beaucoup de chakra lorsque tu l’utilises. Il faut avant tout remédier à cela. Ensuite, je vais t’apprendre à élargir le rayon de tes deux techniques d’attaques Fûton qui tranchent tout sur leur passage. En ce qui concerne ta lame, on ressent qu’elle est bien travaillée et qu’elle a atteint le maximum de ce que tu peux faire à ton niveau actuel, je ne reviendrai donc pas sur cette technique. Néanmoins, il reste encore une technique que je vais devoir faire s’améliorer chez toi : ton Kage Bunshin. Combien de clones arrives-tu à fabriquer au maximum lorsque tu es en forme ?

(Moi) Euh… Un peu plus d’une centaine je crois, et je suis vidé totalement de mon chakra.

(Shinrei) Je vois… On va devoir faire augmenter cela à cinq cents.

(Moi) HEIN ?!

(Shinrei) Pas en deux jours abruti ! Je me fixe les trois cents sur ces deux jours car je remarque une certaine perte de chakra chez toi lorsque tu utilises cette technique, qui est pourtant ta favorite. Tu e ressens aussi n’est-ce pas ?

(Moi) Légèrement.

(Shinrei) Mais dis moi voir, une centaine, c’était avant où après ton entraînement à la maîtrise de ton chakra ?

(Moi) Avant.

(Shinrei) C’est bien ce que je me disais. Même si tu viens de perdre une bonne dose de chakra, appliques toi au maximum et fais le maximum de clones possibles.

(Moi) Bien compris !

Je fermais les yeux, je devais me concentrer, puiser dans mon chakra, le manipuler le mieux, possible, me concentrer, me concentrer, me concentrer… Je relâchais soudain toute la puissance du chakra qu’il restait en moi. Je fis le signe du Kage Bunshin et j’exécutais ma technique. Un gigantesque nuage de fumée apparut autour de nous et lorsque le vent le fit se dissiper, nous pouvions observer mes quelques deux cents clones que je venais de créer. J’étais… époustouflé, mais aussi quasiment à cour de chakra, le strict minimum.

(Shinrei) Bien, ces trois jours n’auront donc pas servi à rien, il y aura eu une bonne progression. En fait, à la vu de ce que tu viens de faire, je pense que tu pourras atteindre les trois cents, mais en étant quasiment vidé de tout ton chakra.

(Moi) Je l’avais deviné…

(Shinrei) La ferme abruti, je vais te montrer moi ce qu’il en coûte lorsque l’on me manque de respect !

(Moi) Ahhhh ! Les clones, tous sur lui !

(Shinrei) Mais qu’est-ce que ?!

(Moi) Hidden, Taijutsu Ougi ! Sennen Goroshi !

(Shinrei) NOONNNNNN !!!!! Pas ça !!!!!!!!!

S’en suivit une scène gore et censurée…

Les clones disparurent alors et Shinrei se releva, tout calmé.


(Shinrei) Bon, pour cette étape du Kage Bunshin, les trois cents sont acquis, j’en ai fait l’expérience, mais sache que tu me paieras cet affront tôt o tard jeune apprenti.

(Moi) Mais j’étais obligé…

(Shinrei) Et boum…

La petite note explosive dissimulée non loin de moi explosa, me projetant par le souffle contre un rocher et déchirant un peu mes habits, tel un sultan blond et ténébreux, les filles auraient été là, elles étaient à mes pieds…

(Shinrei) Pi…toy…able…

(Moi) Taisez-vous donc, de toute manière il me faut une pause car je suis à cour de chakra.

(Shinrei) Un vrai faignant, enfin bon, repose toi pendant une petite demi-heure, de quoi récupérer un peu de chakra. Prends aussi cette pilule de rechargement.

(Moi) Merci !

Je me couchais alors, tête contre un arbre, et Shinrei fit de même. Cette demi-heure de relaxation fut sans doute la plus calme, la plus apaisée et la meilleure de toute ma vie. Mais malheureusement qu’est-ce qu’elle fut de courte durée… Une demi-heure s’était déjà écoulée et j’allai devoir reprendre l’entraînement. Je me relevais donc, Shinrei fit de même. Quelle technique va-t-il me faire travailler maintenant ? Du Fûton, je le sais, mais quoi comme technique ?


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Message par NarutoRudy 9/4/2008, 19:34

(Shinrei) Bien, nous allons maintenant perfectionner ta défense.

(Moi) Avec le peu de chakra que j’ai ?

(Shinrei) Oui. Ta technique d’après ce que j’ai pu en observer consiste à créer du chakra Fûton hyper tranchant qui recouvre tout ton corps.

(Moi) C’est tout à fait ça.

(Shinrei) Je pense aussi que le principal défaut de cette technique est sa consommation en chakra continue, tu en perds beaucoup trop.

(Moi) C’est exact. Vous avez compris tout cela rien qu’en l’observant ?

(Shinrei) Oui. En même temps, je te connais maintenant, et je n’ai observé que ce petit défaut qui pouvait être majeur sur cette technique. Je vais donc t’aider à l’améliorer.

(Moi) C’est parti ! Mais comment ?

(Shinrei) Appliques la même méthode que ces derniers jours passés à mes côtés avec le moins de chakra possible et en augmentant petit à petit.

La journée, à partir de là se basa sur mon entraînement et cela jusqu’à huit heures le soir. A cette heure, nous rentrions à l’auberge puis nous mangions et nous couchions. Le lendemain se passa de la même manière jusqu’aux environs de la moitié de l’après-midi. En effet, à partir de ce moment j’avais enfin acquéri la maîtrise de cette technique, après t’en de temps à l'utiliser avec ce défaut.

Il ne me restait maintenant plus qu’à appliquer la méthode de travail actuel sur mes deux dernières techniques Fûton. A la fin de la journée, j’avais enfin acquis une maîtrise parfaite de ma défense, une amélioration de mes deux autres techniques Fûton ainsi qu’une amélioration dans la maîtrise de mon Kage Bunshin, qui sait peut-être serai-je un jour apte à créer mille clones. Nous rentrions comme le jour précédent à l’auberge et après un bon repas, je me couchais, laissant Shinrei papoter avec Sakura.

La nuit me parue plutôt longue, enfin c’était surtout du au fait que j’avais rêvé une scène de notre combat, dans laquelle je me faisais transpercer par ce chef pirate. Mais pas de quoi paniquer, ce n’était qu’un rêve. Néanmoins, il me parut si réaliste, j’ai bien cru que j’allai subir l’attaque de cette arme… Je me levais alors, encore sous le choc de ce rêve puis je me dirigeai vers la salle à manger. Après un petit déjeuner copieux, je me dirigeai vers mon lit de nouveau, et me coucha, pensant.

Le temps s’écoula si lentement, et le ciel était d’un bleu si profond… Et pourtant, treize heures et trente minutes venait d’arriver, et il fallait que je me rende à ce rendez-vous. Je serrai donc mon bandeau autour de mon front, observa mon collier et pris route vers ce fameux galion. Tout le village me dévisagea, mais pas d’une manière mauvaise, plutôt en plaçant en moi tout leurs espoirs de paix dans leur village. Ils se mirent alors à me suivre jusqu’au galion. Lury m’attendait en bas de celui-ci. Le combat allait pouvoir commencer.


(Lury) Tu ne t’es pas dégonflé sale gamin ?

(Moi) Loin de là ! Je suis venu pour mettre un terme à tout ce que vous faîtes !

(Lury) Voyons voir si tu en seras capable.

(Moi) C’est ce que nous allons voir ! Tajyuu Kage Bunshin no Jutsu

Un nuage de fumée apparut.

(Lury) Encore cette technique… C’est révoltant, tu ne sais donc faire que ça ? Allez, envoi moi ta petite trentaine de cl…

Le nuage se dissipa, laissant place à mes cents cinquante clones qui venaient d’apparaître.

(Moi) Approche si tu l’oses. Je vais en finir avec toi une bonne fois pour toute.

(Lury) Intéressant… Voyons voir comment tu vas te débrouiller.

Le combat commença enfin ! Lury, comme la dernière fois s’étendit de tout ses membres et s’enrôla vers mon armée de clones. Cette capacité, je ne sais toujours pas comment il fait mais je vais le contrer. Les clones en première ligne de mire activèrent rapidement leur défense, ce qui fait que lorsque Lury entra en contact avec eux, celui-ci trancha sa chère en plusieurs morceaux avant de tomber sur le sol. Serait-ce déjà terminer ? Eh bien non, Lury se recomposa…

(Moi) Mais comment fait-il ça ?

(Lury) Ahahahah, tu n’as toujours pas compris, vous les ninjas êtes trop bêtes. Mise à part vos petites techniques ninja, vous ne savez rien d’autres sur ce monde. Maintenant, je vais exterminer tes clones, et ce n’est pas ta petite technique de vent qui va m’arrêter.

(Moi) Quoi ?!

Lury s’élargit énormément, de tout son corps et se jeta sur les clones, mais cette fois-ci sur la totalité de mes clones. Mais il veut se faire trancher en morceaux où quoi ? Le dôme que forma sa technique engloba tous mes clones, sauf moi qui parvint à m’échapper de justesse. Ah moins qu’il ne l’ai voulu ? Le dôme se resserra alors sur mes clones, avec une énorme intensité et malgré leur défense, les força à s’imploser. Une explosion retentit alors et Lury fut en morceaux. Mais ce n’était pas un problème pour lui, il se reconstitua, encore…

(Moi) C’est impossible… Ce mec est… Trop fort…

(Lury) Tu comprends ce qu’est le pouvoir d’un pirate ?!

(Moi, pensant) Il doit pourtant bien y avoir un moyen de le battre, réaliser tout cela doit bien lui coûter de l’énergie… Si je fais durer le combat, gagner sur la durée ? Non, je ne sais pas ce qu’il lui reste d’énergie, et je pourrais perdre à ce petit jeu, ayant déjà perdu plus d’un tiers de mon chakra… Le Rasengan ne me serait pas vraiment d’utilité dans ce genre de situation, à moins de le toucher par surprise. Il faut que je l’observe sur sa technique pour emmagasiner le plus d’information, chier j’aurai dû commencer par ça… Je vais utiliser le Kage Bunshin.

(Lury) Qu’y a-t-il, tu abandonnes déjà ?

(Moi) Ne rêve pas trop. Kage Bunshin no Jutsu

Trois clones apparurent. Je lançais ces clones en direction de Lury qui comme prévu attaqua à l’aide de sa technique. Le premier clone fut détruit par un coup de poing en pleine tête. Durant ce temps, les deux autres avaient pu observer de près le corps de Lury. Le second fut détruit par un coup de pied entre les jambes, ce qui permit à mon clone d’observer plus attentivement et le troisième, quand à lui esquiva l’attaque à plusieurs reprises en reculant, tout en observant son corps. Lury accéléra alors son coup, comme ci celui-ci cherchait à protéger une information. Mon clone fut donc détruit.

Les informations qu’avaient accumulés mes clones me parvinrent donc, et je pu comprendre un détail important. Durant la phase de défense de mon clone, celui-ci avait pu observer une tendance des membres de mon ennemi à s’étirer, mais aussi une certaine tendance au niveau du cœur à rester fixe. De plus, il accéléra sa vitesse d’attaque aux environs des vingt mètres… Bien, il doit pouvoir étendre son corps a maximum sur vingt mètres par membres, mais pourquoi son cœur ne bougeait pas, peut-être le défaut se trouvait ici. C’était là qu’il fallait frapper !

Je créais de nouveaux trois clones. Je concentrai ensuite mon Katana Fûton dans ma main. Nous foncions ensuite sur Lury. Celui-ci comme prévu lança une salve d’attaque élastique sur mes clones, qui esquivèrent attentivement. Nous nous rapprochions de son corps et lorsque nous n’étions plus qu’à cinq mètres de lui, il changea sa tactique et attaqua avec une masse précise sur nous. Mon clone me lança en l’air avant d’être détruit et lorsque je redescendis, je tenta de lui asséner un coup de lame dans le cœur, mais malheureusement il esquiva en lançant son corps élastique en arrière, Dans un ultime effort, j’agrandissais mon Katana, ce qui le surpris, et lorsque j’étais presque parvenu à le toucher, sa main me rattrapa par derrière et s’enroula autour de moi.

J’étais pris au piège. Il en lui restait plus qu’à resserrer son étreinte pour me tuer en me broyant. Mais il n’en était pas question, je retournais mon coup de lame en arrière et je tranchai son bras, j’activai ensuite ma technique de défense et je détruisis les particules du corps de Lury qui s’était fixé à moi. Cependant, comme prévu, celles-ci se reconstituèrent et Lury récupérait son bras. Malgré tout ma tentative avait échoué, mais je savais désormais où viser. Je récréais trois clones de nouveaux et je fabriquai un Katana Fûton dans ma main. Nous foncions tout les quatre en direction de Lury, qui cette fois-ci avait compris que les clones servaient de diversion et les esquiva en sautant par-dessus eux.

Lury m’asséna un coup fatal, qui me transperça. On pouvait voir dans son regard un côté machiavélique. Néanmoins, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit qu’il n’avait rien tué d’autre qu’un clone. En effet, j’arrivai par derrière un Rasengan à la main que je lui assénai au niveau du cœur. Il ne put esquiver et se prit l’attaque de plein fouet. Le corps de Lury fut projeté dans un Rasengan charger au maximum sur plusieurs dizaines de mètres. Je croyais en avoir fini avec Lury, mais s’était sans compter sur son ingéniosité.

Lury se releva en effet après mon Rasengan, mais j’avais pourtant toucher son point faible alors pourquoi ?


(Lury) Sale petite merde. Tu as bien failli me tuer.

(Moi) Mais comment as-tu fait pour t’en sortir indemne après ma technique la plus puissante, qui plus est sur ton point faible ?

(Lury) Je n’en suis pas sorti indemne, j’ai gaspillé beaucoup de mon énergie pour supporter ton attaque. J’ai en effet eu le temps de concentrer toute l’élasticité que confère mon Seirei à mon corps au niveau de mon cœur avant que ton machin-truc ne me touche. Tu m’as tout de même pour cela fait gaspiller une bonne partie de mon énergie, et tu m’as même fait perdre le contrôle de fusion de mon Seirei.

(Moi) Seirei, c’est quoi encore ce truc ?!

(Lury) Il s’agit de mon esprit protecteur, que chaque pirate à le droit de recevoir ! Je vais te le faire apparaître, contemple le !

Une matérialisation commençait à se produire au niveau de son bras droit. L’atmosphère autour de lui changeait, elle devenait plus néfaste, plus dense et aride. Alors, c’est ça un Seirei, un esprit capable de se matérialisé ? Le Seirei commençait à se matérialiser sous forme d’une arme.

(Moi) Mais tu es qui au juste ?!

(Lury) Ton pire cauchemar !

Cauchemar ? Cette arme, elle est exactement comme celle que j’ai pu observer ans mon cauchemar ! Merde, alors tout ce que j’ai vu était vrai ? Je vais mourir sous l’effet de cette arme ? Non, c’est impossible… Je ne me laisserai pas faire et je vais changer le destin ! Nous sommes les propres maîtres de ce que nous devenons. La massue géante qui venait de finir de prendre forme, fut projetée dans ma direction. Je parvins à l’esquiver au dernier moment, mais le souffle qu’elle provoqua me retira de l’énergie. Rien qu’avec le souffle, mais c’est quoi tout ces pouvoirs de tarer ? J’ai déjà usé pas mal de mon chakra, il doit m’en rester environ un tiers. Je ne peux pas me permettre de me faire toucher par ça. La massue dans un gigantesque élan repassa vers moi, cette fois-ci j’avais pu esquiver plus aisément, et son souffle ne me toucha pas.

(Moi) Tu es vraiment puissant je l’admets…

(Lury) Et tu n’as encore rien vu !

(Moi) Mais… Je ne peux pas me permettre de perdre ici. Tous les espoirs de ces personnes reposent sur mes épaules. Je ne peux pas les abandonner ici. Et c’est pour ça que je vais gagner ce combat, quitte à y laisser ma peau.

(Shinrei) NarutoRudy, tu dois…

(Moi) Non ! Ce combat, je dois le mener seul, et devenir adulte.

(Shinrei) Je voulais juste te dire que je compte sur toi, et que j’ai confiance en toi. Mais si jamais tu devais venir à être trop blesser ou à utiliser « cette » technique trop puissamment, j’interviendrai.

(Moi) Ne vous inquiétez pas. Bien, reprenons ce combat et finissons en toi et moi.

(Lury) Tu vas mourir ici même. C’est parti.

Utiliser mon « Mode Renard » hein, je ne dois pas compter que sur ça. Il faut que je sois apte à me défendre sans. Je n’utiliserais le « Mode Renard » qu’en cas d’extrême urgence. Bien, en attendant, je dois trouver un moyen de contrer ce type sans m’approcher de lui. Pour cela, il faudrait que j’utilise mes techniques Fûton, mais en toute logique il les absorberait, et de même pour un Kage Bunshin, il absorberait son chakra et le détruirait par la même occasion. Bien, je dois trouver autre chose. Oups, cette massue se dirige sur moi… AHHHHH, mais je dois l’esquiver ! S’en suivit un petit bon majestueux sur la droite de ce cher NarutoRudy. Pffff, je l’ai échappé belle. Impossible de réfléchir tranquille. Heureusement que j’ai eu ce petit sot de grenouille… Tic ! La voilà la solution !Ninpô, Kuchiyose no Jutsu. Gamakichi apparut.

(Moi) Salut l’ami ! Tu vois le méchant pas beau là-bas, eh bien il veut nous tuer.

(Gamakichi) Comment ça nous ?

(Moi) Ben en fait il veut me tuer, mais comme tu es avec moi…

(Gamakichi) Espèce d’enflure… Bon en quoi je peux t’aider à éviter notre mort ?

(Moi) Sais-tu cracher des petites boules d’huiles ?

(Gamakichi) Des petites boules, oui, pourquoi ?

(Moi) Parfait ! Donc tu pourrais viser le grand méchant pas beau là-bas s’il te plaît ? Après tu pourras rentrer chez toi.

(Gamakichi) Ok.


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Message par NarutoRudy 9/4/2008, 19:37

Gamakichi à l’aide de bons majestueux arriva vers Lury et lui lança plusieurs boules d’huiles, en pleine tête, sur tout le corps et le sol. Tout se passait comme prévu, Gamakichi disparut ensuite. On dirait que notre petite surprise ne lui avait pas plus. Je lançais ensuite, pendant que notre cher Lury s’écriait tout un tas d’insultes envers Gamakichi un kunaï doté d’une note explosive en direction de son cœur. Cette fois-ci, il n’allongea pas son corps… Alors cela signifierait qu’il ne peut pas avoir la possibilité d’allonger son corps et de contrôler cette arme… Cela est très intéressant pour moi, car cela ouvre plein de faiblesse chez Lury, mais je ne dois pas perdre de vu que je n’ai plus beaucoup de chakra. Je pris alors avec moi trois autres kunaïs que Lury renvoya dans ma direction à l’aide de sa massue, t’en pis je n’avais plus qu’à activer le dernière kunaï. Je fis donc le signe et lorsque je me préparai à l’activer, je vis le fameux kunaï arrivait dans ma direction, merde, je n’avais plus qu’à l’esquiver.

Mais un problème surgit, une chaîne avait jailli de la massue et s’était accrochée à moi, m’empêchant de bouger comme dans mon rêve. Alors j’étais obligé de réaliser ce cauchemar ? Non, hors de question… Je sentais mon chakra s’envolait peu à peu, je ne pouvais pas utiliser de technique, et les kunaïs arrivaient dans ma direction. Je relâchais alors hors de moi une masse importante de chakra, réduisant l’étreinte et me permettant de m’échapper. Le souffle de l’explosion me projeta tout de même.

Je me retrouvais quasiment à cour de chakra mais j’avais changé le destin, je venais de changer le destin ! Rien que l’idée de cette pensée me poussa à me relever. Tandis que j’étais quasiment sans chakra, Lury lui avait converti le chakra qu’il m’avait dérobé en énergie et semblait retrouver la forme, on peut dire que j’étais mal barré. Il me restait juste assez de chakra pour réaliser un grosse technique, je devrais tout miser la dessus. Comment l’attaquer de front ? Et si…


(Moi) Grosse touffe ! Qu’est-ce que tu attends pour m’attaquer ? Ce n’est pas avec ton arme pour bébé que tu vas m’achever !

(Lury) Très drôle, je sais que tu es quasiment à cour d’énergie. La provoque ne marchera pas.

(Moi) Autrement dit tu as peur d’un sale gamin, j’y crois pas. Le grand Lury n’a rien entre les jambes. Je crois que tu devrais me laisser ta place de capitaine.

(Lury) Très drôle, tu sais quoi, je vais t’achever dans la douleur, l’histoire de te faire voir qui je suis réellement. Bye bye.

Et le fameux coup de massue arriva, mon timing devait être parfait. J’esquivai le coup aller, comme prévu et lorsque le retour arriva, je m’accrochais à cette fameuse massue, qui absorbait mon chakra. A l’aide de l’élan de celle-ci et d’un bon, je pus être plus rapide que la massue et arrivé en premier sur Lurry, un Rasengan à la main, et touchant Lury au cœur. Le Rasengan que je lui avais placé contenait tout le restant de mon chakra. La lueur bleue éblouissante représentait tout ce que j’avais mis dans mon Rasengan et la puissance de la technique expulsa Lury tandis que son Seirei disparaissait.

J’étais désormais couché sur le sol, regardant le corps de Lury, qui bougeait encore et se relevait. Mais comment était-ce possible ? J’avais donc perdu ?


(Lury) Sale Gamin, comment as-tu pu…

(Moi) Hein ?

(Lury) Tu m’as…

(Moi) Hein ?

(Lury) Battu…

(Moi) J’ai… Gagné ?

Le corps de Lury s’effondra sur le sol, il devait être lui aussi épuisé.

(Lury) Une dernière chose… Tu ne m’as pas… Tué… J’ai eu le temps de concentrer une grosse partie de mon Seirei au niveau de mon cœur, une fois encore… Mais… Il y avait… Tellement d’envie dans ton truc… Que tu as gagné… Maintenant, je vais… Faire une sieste avant de quitter cette contrée… Adieu…

J’avais donc gagné, de justesse, et sauver ce village. J’utilisais le peu de force qu’il me restait pour me relever, tout du moins m’asseoir. Sakura se précipita sur moi, m’enlaça puis me soigna. De leurs côtés, les pirates prirent leurs chefs avec eux, embarquèrent et prirent le large. Shinrei arriva ensuite, me félicitant pour cette performance. Il me porta ensuite jusqu’à ce que nous arrivions à l’auberge, où je passai deux jours à dormir. Après ces deux jours, après avoir dit au revoir aux habitants et au gentil petit Timmy, nous reprîmes notre route, afin de me faire progresser, et de trouver diverses informations pour le village.

Nous étions de nouveaux en route, Shinrei, Sakura et moi pour de nouvelles aventures toujours plus palpitantes les unes que les autres !
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Message par Invité 12/4/2008, 19:38

Miiyu, Evaline, Mei-Lynn, Izyroth et Kezashi progressaient maintenant rapidement en direction de Gensou, à travers la végétation dense qui leur annonçaient que leur voyage toucherait bientôt à sa fin. Avancer le plus rapidement et le plus discrètement possible, veiller discrètement les uns sur les autres –surtout sur Evaline et Kezashi-, récupérer lors des quelques moment de pause qu’ils s’accordaient… c’était désormais le lot quotidien du petit groupe. C’était bien loin du petit voyage tranquille et sans encombre que Miiyu avait prévu à la base, avant que des événements la pousse à partir en avance de Chikara en compagnie des Gensouards. Tout ça pour une histoire qui ne le concernait pas, à la base. La jeune fille n’avait plus qu’une hâte : arriver à destination, là où ses compagnons trouveraient sûrement une relative sécurité.

Pour la énième fois, la Mahousarde jeta un regard par-dessus son épaule pour vérifier si l’état –et la présence- de tout le monde. Au cours du voyage, et surtout au cours des haltes qu’ils avaient fait, Miiyu avait appris à mieux connaître ceux qui l’accompagnaient. L’aveugle semblait avoir un peu récupérer, ce qui leur avait permis d’accélérer ces dernier temps. Les deux genins avaient les traits quelque peu tirés. Dans l’ensemble ça aurait pu être pire. Miiyu pensait que ceux qui en voulait à Evaline les poursuivraient, rattraperaient et attaqueraient plutôt rapidement. Au lieu de ça, si ils étaient bel et bien poursuivis, ils n’avaient pas eu pour le moment à essuyer des attaques.

Pour le moment…

Mei-Lynn, brisant le silence –Il nous suivent toujours ?

Kezashi hocha la tête. Grâce à son sonar de chakra, il « voyait » très bien à quelle distance se trouvaient leurs poursuivants. A l’aide de nombreux signes des deux mains, il indiqua à ses compagnons le nombre et la distance à laquelle ceux-ci se trouvaient. Manifestement, ils se rapprochaient à grande vitesse et ne tarderaient pas à leur tomber dessus. Fronçant les sourcils, Izyroth se décida à prendre la tête, bien plus à l’aise à se repérer dans cet environnement que la Mahousarde. Celle-ci pris sa place à l’arrière. Malgré tous les tours et les détours que leur fit prendre le chuunin, l’écart entre poursuivis/poursuivants ne s’élargit pas. Il fallait donc s’attendre à un affrontement. Miiyu consulta Izyroth du regard.

Izyroth –On se sépare en deux.

Aussitôt, Miiyu et Evaline se retrouvèrent seules à avancer. Mei-Lynn, Izyroth et Kezashi s’étaient écartés pour prendre une autre direction. Les deux jeunes femmes continuèrent un instant leur course, Miiyu prenant son apparence semi lynx pour pouvoir à l’aide des ses cinq sens plus développés se repérer et repérer les ninjas à leurs trousses. Ceux-ci ne tardèrent pas à signaler leur présence puisqu’une pluie de sembons tomba sur les deux kunoichis. Celles-ci réussirent à l’éviter sans grande difficulté. C’est alors qu’ils apparurent enfin dans leurs champs de visions. Sept hommes, vêtus de noir, visages cachés, en bons hommes de mains de Gotonoa. Deux d’entres eux entreprirent de neutraliser Miiyu, tandis que les cinq autres se jetaient sans ménagement sur Evaline dans le but évident de mettre une terme à ses jours. Celle-ci esquiva une première attaque et en para une seconde, puis fut rapidement blessée au bras droit, et recula face au nombre avant pour éviter un coup fatal qui ne tarderait pas à arriver.

Esquivant ses deux assaillants, Miiyu se précipita vers la genin gensouarde pour tenter de lui prêter main forte. Cependant, avant même d’atteindre à nouveau Evaline, deux ninjas furent fauchés en plein vol par d’épaisses lames d’os, tandis que deux autres se retrouvaient face à Kezashi et ses corbeaux.

Miiyu, esquissant un sourire –Z’auriez pu arriver plus vite…
Evaline –Ouais… c’est pas très agréable de servir d’appât, vous savez.
Mei-Lynn –Un léger contretemps… mais trop léger pour nous arrêter vraiment.

Miiyu sourit à la jeune genin avant de se concentrer sur son combat. Son adversaire ne portait pas de lame, contrairement à la majorité de la troupe dont il faisait partie, et à priori, était plutôt doué au Taïjutsu… ce qui arrangeait grandement Miiyu, qui craignait toujours de tomber face à un de ces contrôleurs de Genjutsu pourrisseur de combat, qui privilégiait les illusions –auxquels Miiyu était vulnérable- au corps à corps.

L’homme attaqua le premier par un enchaînement de coups pieds poings, dans le seul but de tester le niveau de la jeune fille. Celle-ci para, puis riposta. Au contact de son poing avec les avant-bras du ninja en noir, une flamme émana. Surpris par la brûlure, l’homme recula. Le Hi no Karada (feu du corps) l’avait pris au dépourvu. Esquissant à nouveau un bref sourire, Miiyu revint à l’attaque, se déplaçant très rapidement, pour prendre son assaillant au dépourvu en l’attaquant de côté. L’homme en noir s’y attendait, saisit le bras de la jeune fille, et, faisant fit des dégâts que pouvait lui infliger les techniques Katon de Miiyu, ne la lâcha qu’après l’avoir projeté contre un arbre violement. Se relevant avec souplesse, la jeune fille se laissa à regarder où en étaient ses compagnons avec leurs propres adversaires.

Evaline, après avoir ajuster ses gants de combat, était entrée en duel avec une femme armée d’un katana. De son côté, Mei … Izyroth avait déjà mis KO l’un de ses adversaires grâce à des projectiles ressemblant étrangement à des os, après l’avoir longuement combattu avec ses lame. Il s’occupait maintenant lui aussi d’une jeune femme armée. Kezashi et Mei-Lynn, de leurs côtés, semblaient s’en sortir très bien d’avec leurs adversaires respectifs.

Miiyu fronça les sourcils. Un contre, Evaline. Un contre Mei-Lynn. Deux pour Izyroth. Un pour Kezashi. Et enfin, son adversaire à elle. Ca faisait six, ça. Pas sept. Un instant déconcentrée, Miiyu fut rapidement rappelée à son combat par un coup puissant au niveau du plexus solaire qui la poussa à nouveau contre l’arbre. Le ninja enchaîna par une droite au visage, puis recula… pour mieux lancer une flopée de sembons sur la jeune fille.

Ca commence à me gonfler sérieusement, là. Va falloir abréger.

Se laissant envahir par quelque chose d’encore nouveau en elle, la jeune fille accéléra à contre-courant des projectiles pour percuter son adversaire et le projeter -tout en l’y accompagnant- à terre. Ses crocs ne tardèrent pas à trouver où se planter. Un liquide rougeâtre emplit un instant sa bouche, avant qu’elle ne le recrache sur son adversaire. Celui-ci, les bras ensanglantés, tentait d’une main de repousser Miiyu, de l’autre d’attraper de quoi s’en débarrasser rapidement. La vue de Miiyu se brouilla. Le rouge. Le sang. L’envie de gagner, de vaincre. D’écraser son adversaire. De le tuer.

Non. Miiyu ne se sentait pas l’âme d’un assassin. Pourtant, à cet instant, son esprit bataillait ferme, tiraillé entre deux envies contradictoire. La jeune fille poussa un cri, une vive douleur se faisant ressentir au niveau de sa cuisse. Son adversaire avait fini par mettre la main sur un kunai et l’avait planté dans la jambe de la jeune fille. Ce qui ne fit qu’augmenter la colère de Miiyu, dont l’esprit semblait maintenant plus disposé à faire pencher la balance du côté où elle pourrait se venger de manière définitive.

Un autre cri, derrière elle, réussit à la ramener à elle-même. Son esprit redevint clair, et elle reprit au même moment son apparence complètement humaine. Elle releva la tête en quête de l’origine du cri, et aperçu Evaline et Mei-Lynn au prise avec deux shinobis, qui venaient de se faire surprendre par le septième shinobi. Assommant sans ménagement son assaillant, la Mahousarde se décida à leur prêter main-forte… bientôt rejointe par Izyroth et Kezashi. Les trois derniers assaillants mis hors d’état de nuire, Izyroth vérifia si ses compagnons étaient tous en état, pansa quelques plaies puis donna le signal de départ : plus vite on s’éloignerait, mieux cela serait, même ce groupe d’assaillants là ne risquait pas de les attaquer à nouveau avant un petit bout de temps, surtout assommés et attachés.

Le petit groupe continua donc d’avancer pendant plusieurs heures, dans le silence le plus total. Chacun semblait perdu dans ses pensées. De son côté, Miiyu s’interrogeait elle-même. De plus en plus souvent, lorsqu’elle combattait, elle perdait certaines notions. A la base, elle n’était vraiment pas du genre à tuer. Elle y songeait bien concernant certaines personnes qu’elle haïssait par-dessus tout, comme Kiira, mais de là à passer réellement à l’acte… elle n’était pas une tueuse. La simple idée de tuer quelqu’un de ses propres mains la mettait mal à l’aise. Pourtant, elle se souvenait avoir ressenti une certaine envie de se débarrasser de manière définitive de son adversaire. Et le goût du sang. Ca aussi, elle s’en souvenait. Cela lui donnait presque envie de vomir. Pourquoi se mettait-elle dans cet état là lorsqu’elle combattait ? Elle aurait aimé trouver la réponse. En fait, non. Elle aurait aimé ne pas avoir à poser la question.

Izyroth, qui avait de nouveau pris la tête de la file, finit par faire signe qu’ils allaient tous faire une halte, histoire récupérer. Ils en avaient tous besoins.

Izyroth –Nous devrions arriver demain à Gensou.
Miiyu –C’est pas trop tôt… est-ce qu’Evaline sera en sécurité, une fois là-bas ?
Izyroth, éludant la question –On verra bien.
MiiyuCa veut dire quoi, ça ? Non ?
Mei-Lynn –Heu… Tu resteras avec nous, là-bas ? Ou tu as prévu autre chose ?
Miiyu –Ben… en fait, à la base je m’y rendais pour une histoire de famille. D’ailleurs à la base j’étais pas poursuivie…
Evaline –En même temps, on t’a pas obligé à venir…
Miiyu –Dis, c’est la faute à qui, déjà, si j’me suis faite attaquée à l’hôpital ? Et de façon générale, c’est à cause de qui qu’on se fait poursuivre comme ça ?
Evaline -…
Izyroth –C’est pas le moment de s’engueuler, les filles. On a déjà assez de problèmes comme ça…

Les deux jeunes filles concernées se contentèrent d’hausser les épaules, et la discussion dériva sur d’autres sujets. La tension accumulée récemment finit peu à peu par disparaître, alors que les cinq jeunes gens parlaient. Les haltes leur permettaient aussi de récupérer un peu et d’évacuer le stress et la fatigue des jours passés. De plus, la perspective d’être arrivé à Gensou sous peu les soulageait tous un peu.

Le lendemain, le groupe repartit dès que possible et arriva aux portes du village de Gensou vers la fin de matinée. Fatigué. Mais entier. Après avoir rempli quelque paperasse pour pouvoir séjourner un laps de temps dans le village, Miiyu dut se séparer des Gensouards qu’elle avait accompagné jusqu’ici.

Mei-Lynn –Au fait, merci d’être venu avec nous. C’est vrai que rien ne t’y obligeait, à la base.
Miiyu –Ce… c’est rien. Bon courage pour la suite. Si je n’avais pas quelques affaires à régler, peut-être serait-je venue avec vous… mais bon. Faites attention à vous. *se tournant vers Evaline* C’est valable pour toi aussi.

Après leur avoir adressé un dernier signe de la main, Miiyu partit à la recherche d’un plan ou d’une personne pouvant la renseigner sur la demeure Akamoujuu Gensouarde. Bien que préoccupée par le devenir d’Evaline, Kezashi et leurs deux compagnons, elle aspirait au calme, à un bain et un lit. Même si avant cela, il lui faudrait rencontrer Kiira…

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Message par Seol 13/4/2008, 12:04

Tout en continuant tous les matins à s’entraîner avec Hatsue, Hisoka suivait aussi l’entraînement de Masato Kihara. Contrairement à ce qu’il se passait le matin, Masato était un senseï directif, intransigeant, sévère,… bref, chiant. Mais, Hisoka, tenant absolument à acquérir la maîtrise de l’aura du sabre, s’accrochait et tenait bon.

L’Aura du Sabre est, en fait, une variante du Gyô. Le Gyô sert à renforcer les parties de son corps, avec du chakra, afin de pouvoir frapper plus fort et encaisser plus. L’Aura du Sabre sert à faire la même chose, mais sur une arme. Le shinobi transmet du chakra à son arme, afin d’en renforcer la résistance. L’arme, encaissant mieux les dégâts, permet de frapper plus fort, pour occasionner encore plus de dommages.

L’apprentissage de l’Aura du Sabre a été facilité par deux choses bien distinctes, pour Hisoka.
La première, c’est d’avoir été suivi par Hatsue, quant-à la maîtrise du flux de chakra. En effet, aujourd’hui, Hisoka sait parfaitement doser son chakra pour lancer un jutsu. Avec sa quantité de chakra limitée, il peut, dorénavant, lancer plus de jutsus qu’auparavant.
La deuxième, il l’utilisait inconsciemment. En effet, Hisoka peut lancer ses jutsus de deux manières différentes. La première est classique. Il compose les signes avec ses mains, afin de concentrer le chakra et déclenche son jutsu avec ses mains. C’est la version qu’utilisent la plus part des shinobis. Mais, Hisoka peut lancer ses jutsus en utilisant son arme. En effet, pour le Mur de Granit, lorsqu’il plante son épée dans le sol en souhaitant cette technique, le Mur de Granit s’élève. Grâce à l’analyse fine de Hatsue, il a été déterminé que Hisoka se servait de son arme comme d’un catalyseur, lui permettant de déclencher son jutsu. Concrètement, Hisoka emmagasine son chakra dans son arme puis le libère au moment de lancer son jutsu. Bien qu’il le fasse inconsciemment, et que ce stockage ne soit que temporaire (juste le temps de lancer son jutsu), cela lui procure un avantage certain en ce qui concerne l’Aura du Sabre. Car il ne lui restait plus qu’à en prendre conscience pour parvenir à maîtriser l’Aura du Sabre.

Grâce à sa nouvelle maîtrise de son chakra, prendre conscience de ce fait fût une chose aisée. Hisoka parvint donc à maîtriser les bases de l’Aura du Sabre en quelques semaines. Mais, il ne s’agissait que des bases. Masato Kihara avait expliqué toutes les possibilités offertes par l’Aura du Sabre, mais Hisoka n’y avait prêté qu’une oreille discrète.

Aujourd’hui, il devait montrer à Masato sa maîtrise de l’Aura du Sabre. Et, avec ce senseï, c’est toujours de la même manière. On affronte son premier disciple, Ryoma. Tous les élèves étaient présents. Bon nombres d’entre eux étaient arrivés avant Hisoka et maîtrisaient déjà l’Aura du Sabre. Mais ils s’attachaient à en maîtriser toutes les facettes.

Hisoka dégaina son sabre. Ce dernier avait une drôle d’allure, avec le trou au milieu de la lame, fait par le sabre de Ryoma, lors de leur première rencontre. Le premier disicple dégaina à son tour son katana et se mit en garde. Au signal de Masato, les deux ninjas chargèrent l’un vers l’autre. Le principe de la technique enseignée par Masato Kihara est simple. On fonce dans le tas, on renforce sa lame et on cogne le plus fort pour gagner. Bien que cette tactique puisse sembler quelque peu barbare et inadaptée, il faut savoir que plus l’adversaire encaissera les coups de votre attaque et plus il aura de chances de briser son arme sur la vôtre.

Sauf que Ryoma est un adepte de cette technique là et qu’en plus il la maîtrise mieux que moi. J’ai une marge de manœuvre extrêmement réduite, sur ce coup là…

Les premiers échanges, bien que puissants, furent amicaux. Ils étaient plus destinés à échauffer les muscles qu’à prendre le dessus sur l’adversaire. Soudain, Ryoma changea de rythme, attaqua de plus en plus fort, de plus en plus rapidement. Hisoka fut obligé de se mettre sur la défensive. Mais, la taille de son arme, combinée à sa puissance musculaire lui permirent d’encaisser sans trop de problèmes les attaques de son adversaire.

‘tain… J’ai horreur d’être sous pression. Vais bouffer un peu de chakra, mais on va tenter un coup de va et viens…

Hisoka, d’une simple impulsion de sa jambe droite, fit un bond en arrière de quelques mètres. Il se réceptionna sur sa jambe gauche, fléchit et repartit immédiatement au contact de son adversaire. Cela lui permit, outre de casser le rythme de Ryoma, de prendre l’initiative de l’échange. Mais, cet effort lui avait fait perdre quelque sa concentration et son Aura du Sabre n’était plus uniforme. Résultat, Ryoma saisit l’occasion pour y faire un nouveau trou, juste au dessus de la garde.

Et galère ! J’ai vraiment pas assuré sur ce coup là ! Bon, pas l’choix, je continue l’offensive !!

Hisoka continua d’enchaîner les attaques, Ryoma ne parant qu’avec difficulté. Il tenta bien de réitérer son exploit une troisième fois, mais Hisoka maintenait une aura correcte et homogène. Soudain, une cloche retentit, annonçant, probablement, le début d’un cours pour les élèves d’un autre professeur. Malheureusement, ce son suffit pour déconcentrer Hisoka. Et Ryoma profita de cet instant pour plonger à nouveau sa lame à travers celle de son adversaire.

Argh ! C’est pas passer loin de ma tronche, cette fois ! A ce rythme là, je vais finir avec une passoire entre les mains. Le pire, c’est qu’à chaque fois, il a une putain d’ouverture que je peux pas exploiter, vu que mon arme est bloquée par la sien… Attends voir… Et si…

Un grand sourire se dessina sur le visage de Hisoka. Hatsue ne put s’empêcher de rire. Celui-là, on savait tout de suite lorsqu’il avait une idée en tête. Très mauvais bluffeur. Hisoka continua pendant quelques coups à maintenir une aura homogène. Puis, alors qu’un groupe passait non loin de là, il fit mine d’être déconcentré par leur présence et relâcha volontairement sa concentration. Comme il l’avait prévu, Ryoma se précipité pour plonger à nouveau sa lame dans le sabre de Hisoka… sauf que ce dernier abaissa subitement son sabre. Ce mouvement fit perdre l’équilibre à Ryoma et rompit sa concentration, tant c’était inattendu. Et, d’une torsion du poignet, Hisoka brisa le katana toujours bloqué dans son sabre. Ce faisant, le sabre de Hisoka, percé en quatre endroits, ne put supporter la contrainte imposée et il se brisa.

Merde ! J’avais pas prévu ça, moi ! J’ai vraiment le chic pour me foutre dans des situations impossibles !

Masato « Bon, puisque vous avez tous deux casser vos armes, j’annonce la fin du combat. Vous en serez quitte pour un match nul. J’avoue que ton plan était audacieux, Hisoka. Risqué, aussi. Mais ça s’est avéré payant, au final. Donc, je ne dirais rien de plus là-dessus. Bon, allez vous reposer, tous les deux. Vous en avez besoin. »

Alors que les deux disciples se dirigeaient vers le dortoir, Masato ajouta :
« Au fait, Hisoka, tu viens de réussir le test. Tu as acquis le fondement de l’Aura du Sabre. Mais tu es loin d’en maîtriser tout les tenants. »
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Message par Kentaro 11/5/2008, 14:28

« Avoue, t’es tout aussi paumé que moi, railla Kaede.
_ Mais non, pas du tout ! Encore un peu de patience et on va finir par tomber sur le village, tu vas voir, répondit Kentaro.

____En vérité, même s’il refusait de l’avouer, Kentaro n’avait effectivement aucune idée de la direction à prendre. Après que Kaede ait confondu le Nord et le Sud et les ait égaré dans la forêt sombre, il s’était dit qu’ils leur suffiraient de revenir sur leurs pas pour se sortir de cet endroit... Mais soit la forêt modifiait les lieux à volonté, soit ils n’étaient à aucun moment aller en ligne droite.

Mais comment une simple cueillette d’herbes médicinales peut-elle tournée aussi mal ? Un genin à l’hôpital, un chuunin qui doit s’affoler de ne pas nous retrouver, Kaede et moi qui sommes perdu dans la forêt noire et en plus, on a cueillit à peine la moitié de la quantité qu’on est sensé ramener… J’te raconte pas le pur savon qu’on va se ramasser au retour.

____Finalement, Kentaro se résolut à dévoiler la vérité à sa camarade.

« Bon, ben je n’ai aucune idée d’où on peut bien être…
_ Ha, j’le savais ! Triompha Kaede. J’ai un sixième sens pour ce genre de chose !
_ Dommage qu’il ne fonctionne pas pour l’orientation…
_ Tu peux parler ! T’as pas été foutu de nous ramener au village !
_ Hé ho ! La faute à qui si on se retrouve ici ?!
_ Pas la mienne, en tout cas.
_ Bon, qu’est-ce qu’on fait ?
_ Pas de panique, j’ai un plan, déclara Kaede.
_ J’suis curieux de l’entendre.
_ On va s’égosiller à appeler à l’aide jusqu’à en perdre la voix !
_ Waouh, génial comme plan…
_ A L’AIDE ! QUELQU’UN !! VENEZ NOUS AIDER ! ON EST PERDU !!
_ Faut vraiment être débile pour penser que quelqu’un va venir nous secourir…
_ OHE ! A L’AIDE !! ON EST PERDU !
_ …
_ AU SECOUR !! QUELQU’UN ! ON EST PERDU !
_ A L’AIDE ! VENEZ NOUS AIDER !!
_ ON EST PERDU !! »

____Dix minutes plus tard, les deux genins étaient toujours perdu, toujours seuls et n’avait plus du tout de voix.

« Formidable, et on fait quoi maintenant ? Questionna Kentaro.
_ Qu’est-ce que j’en sais ? Fais un peu tourner tes méninges aussi…
_ Pour commencer, on va mâcher ça, c’est bon pour la gorge, déclara le médecin en farfouillant dans les herbes qu’il avait ramassé.
_ Quoi !! Hors de question, c’est plein de boue puis ça sent pas bon.
_ Tant mieux, ça me reposera les oreilles, alors.
_ Comment oses-tu critiquer ma superbe voix ?!
_ Superbe n’est vraiment pas l’adjectif que j’aurai employé.
_ Ah ouais ? Et t’aurais employé quoi ?
_ Une voix de crécerelle enrouée.
_ On dit une voix de crécelle !
_ Pas du tout ! C’est une expression que j’utilise tout le temps, alors je sais mieux que toi. C’est crécerelle.
_ Si tu lisais plus, tu saurais qu’on dit crécelle !
_ Crécerelle !
_ Crécelle !
_ Crécerelle !
_ Créc… Tu m’énerves à pouvoir parler plus fort que moi, file tes stupides herbes.
_ Puis on ferait mieux de se remettre en marche, avec ton plan stupide, on a du attirer des bestioles.
_ Mon plan stupide ? J’étais pas la seule à crier, j’te signale ! »

____Continuant à se chamailler, les deux genins reprirent leur marche, complètement au hasard, se fiant à leur instinct pour retrouver le chemin du village. Afin de se prémunir de l’attaque surprise d’éventuels prédateurs, Kentaro tenta bien d’utiliser le Gokan Henshitsu (Altération des cinq sens) pour affiner son ouïe mais renonça très vite à poursuivre l’expérience : il entendait vraiment beaucoup trop de bruits de mauvais augure pour que cela le rassure.

« J’ai mal aux pieds ! se plaignit brusquement Kaede.
_ Et qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? rétorqua Kentaro.
_ Ben c’hais pas ! T’es médecin, non ? Fais ton boulot !
_ Ecoute, c’est pas le moment de…

____Kentaro, qui s’était retourné pour s’adresser à la jeune genin, termina sa phrase par un gros hurlement.

« Une a… ! Une arai… ! Une grosse araignée !!!
_ Mais qu’est-ce que tu racontes ? » s’étonna Kaede.

____Baissant les yeux, elle aperçut une araignée grosse comme la main qui se déplaçait lentement sur l’épaisse couche de feuilles mortes qui recouvraient le sol.

« Ah, ça ! s’exclama la demoiselle avant d’écrabouiller la bestiole d’un bon coup de pied. Voilà, terminé ! T’as pas honte d’avoir peur de truc aussi ridicule ?
_ Mais non ! Derrière toi !!!! »

____Se retournant à son tour, Kaede se retrouva nez-à-nez avec une immense araignée de trois mètres de haut. Complètement paniqués, les deux genins s’enfuirent à toutes jambes, poursuivis par l’irascible bestiole. Normalement, cette dernière aurait dû pouvoir les rattraper en un rien de temps, mais instinctivement, les deux fuyards avaient pris la direction où la forêt était bien plus touffue et les nombreux arbres gênaient considérablement la progression de l’imposant arachnide.
____Au bout de quelques secondes d’une course haletante, Kentaro se retourna pour voir s’ils gagnaient ou perdaient du terrain.

« C’est bon, on est en train de la distancer !
_ Regarde devant toi, abruti !! »

____Devant eux se dressait une profonde dénivellation, cachée il y avait encore peu de temps par les fourrés qu’ils venaient de traverser. Kentaro tenta de s’arrêter mais, emporter par son élan, finit juste sur le bord de la corniche. Kaede se précipita à son aide, et pendant un instant, les deux genins se retrouvèrent en équilibre précaire sur le bord. La gravité et le poids du médecin prirent le dessus sur les forces de la jeune fille et les deux compagnons tombèrent dans la fosse. Après une chute qui leur parut interminable, ils furent rattrapés par une immense, solide et gluante toile d’araignée.

« Ah ben bravo, monsieur le médecin ! T’en rates pas une !
_ Si t’avais fait un peu plus de muscu’, on serait pas tombé !
_ Si t’avais fait un régime, j’en serais pas là !
_ J’t’ai jamais obligée à tomber avec moi.
_ Si j’pouvais bouger, j’t’en collerais une.
_ Ouais ben justement, trouve un moyen de sortir de là plutôt que de gueuler.
_ J’espère que l’araignée te mangera en premier.
_ Essaye d’attraper un de mes scalpels dans ma sacoche. »

____Kaede tenta de tendre un peu plus le bras et d’atteindre la sacoche accrochée à la ceinture du médecin. Après quelques efforts, elle parvînt à l’ouvrir, laissant tomber une bonne partie de ce qu’il y avait dedans.

« J’espère qu’y’avait rien d’important dedans.
_ Pourquoi ?
_ Nan, rien, rien… Oublie ça.
_ Qu’est-ce que t’as fait ?
_ Arrête de bouger ou je vais aussi faire tomber les scalpels !
_ T’as fait tomber mes affaires ?!
_ Ça n’arriverait pas si tu bougeais pas !
_ Si j’pouvais bouger, j’t’en collerais une.
_ Ben j’vais peut-être pas te délivrer, alors…
_ Quoi !!
_ Relax, j’déconne.
_ C’est pas le moment, Kaede.
_ C’est bon, je l’ai ton foutu scalpel. Et maintenant ?
_ Ben essaye de me libérer un bras, ça devrait suffire pour que je nous délivre ensuite.
_ Ok, bouge pas.
_ …
_ Dis donc, ça coupe bien tes machins.
_ Bon, tu te dépêches ?
_ Ouais, c’est bon, t’es pas aux pièces, non plus.
_ Oh non, pas du tout, l’araignée peut juste se pointer d’une seconde à l’autre, après tout.
_ C’est bon, je m’active.
_ AIE !! Arrête, arrête, c’est ma main, ça !!
_ Chochotte, j’t’ai à peine effleuré !
_ Tu parles.
_ ‘Tain, ça pisse le sang, j’vois rien…
_ A part ça, tu m’as juste effleurer…
_ Pas ma faute si t’as des tendances hémophiles.
_ Je ne suis pas hémophile.
_ Là ! C’est bon, tu peux bouger ton bras ?
_ Ouais, file-moi le scalpel.
_ Pour que tu te venges ? Rêves !
_ Et comment je te sors de là, alors ?
_ Ok, le voilà ton stupide couteau ! Mais à la première égratignure, j’dis à mon oncle que t’as essayé d’attenter à ma vie ! »

____Kentaro commença à trancher les fils qui les retenaient prisonniers. Une fois que Kaede fut aussi libéré à moitié, elle pris un second scalpel et commença elle aussi à taillader en tout sens pour se libérer.

« Attend, Kaede, Ne tranche pas t…. »

____Trop tard, dans un « AAAAaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh » déchirant, les deux genins chutèrent d’une dizaine de mètres supplémentaires. Kentaro percuta de plein fouet l’humus avant que Kaede n’atterrisse brutalement sur lui.

« Merci de m’avoir rattrapé, Kentaro, je ne te pensais pas si galant.
_ fjfhedsiuhfdfgyhdsb !
_ Qu’est-ce que tu dis ? J’entends pas, articules !
_ dfjdsfhkpedqhfehfjjfeji !!!
_ C’est pas clair quand tu parles… »

____Kaede se releva et retira la tête de Kentaro du sol.

« Alors, tu disais ?
_ Dégage de là, j’peux plus respirer…
_ Ben c’est fait. On peut y aller ? Tu penses que Mahou est toujours au nord ?
_ Va chier ! »

____Kentaro se releva en maugréant et les deux genins reprirent la route vers le bout de la crevasse où ils étaient tombés. C’est alors qu’ils entendirent un bruit de mauvaise augure leur parvenir d’en haut.

« Qu’est-ce que c’était ? S’inquiéta Kaede.
_ L’araignée géante, je suppose.
_ Cassos ! T’as vu la taille de ses mandibules ? J’veux pas encore me retrouver en face.
_ « Chélicère »
_ Pardon ?
_ Les araignées n’ont pas des mandibules mais des chélicères. D’ailleurs, elles font partie du groupe des chélicérates dans la classification…
_ C’est pas le moment de sortir ta science à deux ryos !
_ C’est pas moi qui sort ma science, c’est toi qui sait rien !
_ Pardon ! Moi, je… »

____Dans un horrible craquement, une partie de la corniche qui les surplombait s’effondra. La fumée se dissipa rapidement et l’énorme arachnide se retrouva face à eux.

« Cassos ! S’exclama Kentaro.
_ Ben quoi, t’as l’occasion de l’observer ta chérie-célate !
_ C’est pas le moment de sortir ta science, Kaede !
_ C’est toi qui sais rien ! »

____Les deux genins couraient aussi vite qu’ils le pouvaient, mais dans sa tanière, en terrain dégagé, l’araignée gagnant petit à petit du terrain. Les choses empirèrent lorsque les deux jeunes gens déboulèrent dans un cul-de-sac.

« Qu’est-ce qu’on fait ? Demanda Kentaro.
_ J’ai un plan !
_ Lequel ?
_ Je me rends invisible et je m’échappe pendant qu’elle te mange !
_ C’est quoi ce plan pourri ?!
_ Ben quoi ? Tu peux bien te sacrifier pour protéger la nièce du Kage, non !!
_ Plutôt crever !
_ Ben justement.
_ Nan, c’est pas ce que exactement ce que je voulais dire…
_ Rien à foutre, moi… »

____Avant d’avoir pu comprendre ce qui se passait, les deux genins se retrouvèrent prisonniers dans une épaisse toile gluante. Mais alors que l’énorme araignée s’approchait d’eux, un javelot se planta profondément dans sa tête, suivit d’un autre. Une silhouette encapuchonnée atterrit lourdement près de la bestiole et lui arracha la tête d’un revers de hache. Alors que le cadavre du monstre s’écroulait lourdement, d’autres types atterrirent près de leur chef.

« Super, on est tiré d’affaire, s’écria Kaede
_ Pas tout à fait, gamine. On est des brigands » annonça le type à la hache avec un grand sourire.
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Message par Invité 14/5/2008, 16:45

-Des... quoi ?
-Des brigands.
-C'est une (très très très très...) mauvaise blague, c'est ça ?


Kaede et Kentaro, toujours à moitié saucissonnés par la toile d'araignée de feu l'arachnide qui les avait poursuivit, hésitaient entre deux réactions : éclater de rire un bon coup tant cela leur paraissait invraisemblable (à moins que ça ne soient les nerfs qui lâchent) ou pousser une bonne gueulante devant cet événement de trop. Le chef des brigands repoussa sa capuche en arrière, s'assit sur le corps de l'araignée décapitée, puis déclara en soupirant :

-Non, c'est bien la réalité. Même que ça n'a pas été facile de vous mettre le grappin dessus. On attendait trois genins et un chuunin un peu au Sud de Mahou et on trouve finalement deux genins au Nord-Ouest du village... remarque, sans chuunin, ça nous facilite la tâche. Vous savez que vous n'avez à peu près aucun sens de l'orientation, tous les deux ?
-Dites, vous allez me lâchez avec mon sens de l'orientation ?
-Et pourquoi vous nous cherchiez spécialement nous ? demanda Kentaro
-A ton avis ? Tu connais la nature de ta copine, là ?
-C'est pas ma copine.
-Je confirme, je suis pas sa copine.
-Sinon elle est de nature complètement hystérique, tendance sadique (regardez ce qu'elle a fait à ma main avec un scalpel !), très chiante et...
-Tu ferais mieux de t'arrêter là si tu veux pas une beigne...
-Violente. Ultra-violente. Je continue la liste ?
-Ca n'en reste pas moins la nièce du Kage. Et j'suis prêt à parier qu'il y a moyen de se faire un sacré paquet de ryos sur son dos.
-Et qu'est-ce que MOI j'ai à faire là-dedans ? Vous pouvez pas me relâcher et la garder que elle ?
-Hé !
-Trop tard, mon gars.


Les acolytes du chef des brigands arrivèrent de part et d'autres des deux genins et les libérèrent en un clin d'oeil de la toile qui les recouvrait, pour les ligoter fermement, en prenant bien soins de leurs retirer leurs sacoches respectives. Ceci fait, ils les poussèrent contre la parois de la crevasse, déplacèrent le corps de l'araignée morte et s'installèrent en un camp temporaire. L'un des brigands s'approcha du chef avec une feuille pliée.

-Dites, Chef, 'vaudrait mieux l'envoyer tout de suite, non ?
-La demande de rançon ? Si. Alors, on avait dit un rançon de 10 000 ryos pour la gamine, c'est ça ?
-Quoi ?! QUE 10 000 ryos ?! Je vaux bien plus que ça !
-Moins je viserais moins haut si j'étais vous : z'êtes pas sûr qu'ils voudront la récupérer...
-On t'a pas sonné, gamin. Si ils veulent pas donner 10 000 pour l'hystérique, on reverra à la baisse le tarif.
-Qui est une hystérique ?!
-Dites, Chef, et pour le gamin justement ?
-Quoi, le gamin ?
-Bah, on demande pas de rançon pour lui ?
-Pour un stupide genin ? Pas la peine.
-Hé !
-Bwhahahahahaha ! Stupide genin ! Y'a pas à dire, il t'a bien cerné ce type, Kentaro !
-Kaede, ta gueule ! Et vous, là : je vous signale que je suis l'unique fils d'une famille de médecin hyper réputé de Mahou. Je dois bien valoir.... 15 000 ryos ?
-T'as mis trois zéro de trop, répliqua Kaede.
-C'est quoi ton nom, demanda le brigand, intrigué.
-L'écoutez pas : il est orphelin et arachnophobe, à tendance mythomane. Si vous le laissez parler, il vous dira qu'il est le fils de Shintaro Satokira, médecin assez renommé de Mahou.
-Mais je suis le fils de Shintaro Satokira ! Et qu'est-ce vient foutre cette histoire d'arachnophobie là-dedans ?
-Bon, bah met 10 000 pour les deux. lâcha le chef des brigands
-10 000 chacun ? Ouais, je vaux autant que toi, Kaede !
-Non, 10 000 pour les deux ensembles, on va leur faire un prix de gros.
-QUOI ?! s'écrièrent en choeur les deux genins
-ET BAILLONNEZ-LES MOI !


Aussitôt deux grands gaillards vinrent mettre un terme aux protestations de Kentaro et Kaede en leur appliquant -sans délicatesse aucune- deux larges bandes de tissus devant leurs bouches et en leurs assignant au passage une taloche à chacun. Puis l'un d'entre eux fut envoyé au village donner la demande de ranon aux deux familles concernées. Les reste des brigands vaquèrent chacun à leur occupation, se désintéressant peu à peu de Kaede et Kentaro. Celle-ci se rapprocha peu à peu de Kentaro.

-MMmmmh ! Mmmhmmh mmh ?! (traduction : Hey ? Mais qu'est-ce tu fous ?)
-Mm mmh ! (traduction : Ta gueule !)

Kaede venait d'atteindre la main ensanglantée de Kentaro, et se débrouilla pour enduire son propre index de sang. Puis elle commença à tracer sur la peau de son propre dos les bordures d'un sceau, de façon à ce que les contours soient rouge (à cause du sang), mais que l'intérieur reste banc (du blanc de sa peau). Cette opération dura un moment : si dessiner un sceau sans le voir n'était pas un handicap, elle n'avait guère l'habitude d'en dessiner en se focalisant uniquement sur les contours. Une fois le dernier tracé, la jeune fixe croisa les doigts, puis posa comme elle put ses mains contre son dos et activa le sceau : Shiroifuu : Toumeisa. Aussitôt, la jeune fille devint invisible. Elle se leva et commença à gravir, à l'aide du chakra sous ses pieds, la parois de la crevasse jusqu'à atteindre une corniche où elle s'assit, un peu plus haut de l'endroit où elle se trouvait initialement assise avec Kentaro. En bas, on venait de remarquer qu'elle n'était plus là, et on engueulait proprement Kentaro pour savoir où elle était passée. Puis, les brigands, -non shinobis, comme l'avait escompté Kaede- commencèrent à chercher aux alentours, frappant parfois le vide lorsqu'ils croyaient avoir repéré une possible présence de genin invisible.

Kaede redescendit lentement et silencieusement le long de la corniche et attrapa comme elle put un des scalpels dépassant de la sacoche à demie-ouverte de Kentaro. Un fois l'objet en main, elle remonta à toute vitesse sur sa corniche, croisant les doigts pour que personne n'ait remarqué que le rabat de la sacoche avait bougé. Une fois sur la corniche, Kaede entreprit de se libérer de ses entraves (se tailladant quelques peu les mains au passage). Une fois cette opération terminée, la jeune fille jeta un regard en bas : les brigands cherchaient toujours en courant dans tous les sens, le chef braillant qu'il fallait absolument la retrouver. On avait abandonné l'interrogatoire de Kentaro puisque visiblement celui-ci ne savait pas où se trouvait sa camarade d'infortune et jetait des regards en tous sens pour tenter de la repérer. Kaede se demanda un instant si elle devait tenter de l'aider à s'enfuir : après tout, selon elle, si ils en étaient arrivés là, c'était uniquement de la faute de l'apprenti médecin. Kentaro parut entendre sa pensée puisque d'un coup, il se mit à beugler :

-KAEDE, J'TE PREVIENS T'AS PAS INTERET A PARTIR EN ME LAISSANT LA.

Kaede haussa les épaules. Elle n'allait pas risquer de se faire rattraper pour les beaux yeux du médecin, ce n'était pas son genre. Mais en même temps, elle ne pouvait pas le laisser : lui malgré une certaine tentation ne l'avait pas laissée lorsqu'elle était prisonnière de la toile.

-Kaede ? KAEDE ? Ah la vache, elle est déjà partie cette imbécile d'hystérique ! Nièce du Kage ? Tu parles ! Lâche ! Voila tout ! Et avec ça.... *CHTONK*

Kentaro ne put finir sa phrase : un amas de terres et de cailloux lui atterrit sur le visage, mettant un terme à ses raleries. Un amas qui provenait tout droit de... la corniche, bien évidemment. Tous les brigands se tournèrent vers la parois de la falaise, et un silence pesant s'installa.

-Elle est là-haut... VOUS ENTENDEZ LES GARS ? ALLEZ ME LA CHERCHER !
-Meeeeeeeeeeeeeeerde...


Les brigands commencèrent avec souplesse et agilité à gravir la parois de le crevasse. En deux temps, trois mouvements, quatre furent debout sur la petite corniche. L'un d'eux attrapa son sabre dans son dos et entreprit de sonder l'air avec l'aide de la lame.

-Nan mais ça va pas la tête ? Vous cherchez à me tuer ou quoi ?

La voix avait résonné un peu au dessus d'eux. Ils commencèrent donc à chercher dans cette direction. Kaede, toujours à l'aide du chakra sous ses plantes de pieds, entreprit de redescendre en contournant les brigands. Grande fut sa surprise lorsque l'un d'eux ("Le fou avec son crétin de sabre") se retourna vers elle et l'attrapa fermement par le bras. Elle s'aperçut seulement à cet instant qu'elle n'était plus invisible et bientôt en panne de chakra. Ce dernier point se confirma lorsque ses pieds quittèrent la parois de la crevasse et qu'elle entraîna dans sa chute le brigand qui la tenait. Tous deux atterrirent dans un nuage de poussière à quelques pas de Kentaro. Fort heureusement, Kaede et son ravisseur n'eurent pas de gros dégâts, seulement quelques contusions. Kaede fut rattachée vite fait à deux mètres de son compagnon.

-Ha bah bravo. Non seulement t'essaie de t'échapper sans moi, mais en plus tu foires !
-Si j'étais pas ligotée, tu prendrais mon poing dans la tronche...
-Par ce que tenter de me tuer comme tu l'as fait tout à l'heure, c'est pas assez ?
-Tu vas pas mourir avec juste un peu de poussière et trois cailloux, si ? J'aurais du lui balancer le scalpel...


Leur conversation s'arrêta là, deux baillons y mettant un terme. Le scalpel de Kaede lui fut retiré, et celle-ci se maudit une seconde fois de ne pas l'avoir balancé sur Kentaro ("Au moins, ça aurait servi à quelques choses..."). Vers la fin de la soirée, l'homme chargé de transmettre la demande de rançon revint, avec une autre lettre. Le chef des brigands, après avoir vérifié que son homme n'avait pas été suivi, lu la dite lettre et en tira un sourire satisfait : à priori, les familles des deux jeunes gens voulaient bien encore d'eux. Aussitôt, la troupe se mit en route, pour se rapprocher quelques peu du village, près d'une clairière où aurait lieux l'échange, tous bien armés en cas d'attaque.

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Région de Yuukan [RP] Empty Flash-Back de la formation du jeune Idato Masumane

Message par Idato Masumane 16/5/2008, 19:07


Idato Masumane, 13 ans

Au bout d'une heure d'approche à vitesse mesurée, nous sommes enfin tout prêt de notre objectif.
Juumen - Tout le monde est en place ? Lorsque je neutralise la sentinelle, on entre discrètement... OK ?
Les trois Genin - Reçu !
Après avoir eu confirmation, Juumen-sensei s'avance à découvert, après s'être au préalable rendu invisible.
Soudain, le garde en faction s'écroule, du sang s'écoulant à gros bouillons de sa bouche.
Todaki - Merde, il devait pas juste le neutraliser ?
Nezumi - Il l'a neutralisé... Définitivement...
Todaki - Ouais mais...
Idato - Rien à foutre, c'est à nous ! En avant les gars !
Nous sortons donc des fourrés, quittant nos tenues odorantes.
La palissade est faite de quelques troncs d'arbres, parsemés, preuve que c'est un camp nomade. Il ne prennent même pas le temps de bien se protéger.
Nous pénétrons donc dans le campement, sans difficulté aucune.
*C'est plus facile que prévu... C'est vraiment des brigands de seconde zone... Mais bon, sait-on jamais, il en suffit d'un...*
Idato - Vous deux, ne relâchez pas votre attention, même si ça a l'air facile...
Todaki - Ouais t'en fais pas...
Nezumi - Pfff...
Nous progressons rapidement, cachés de hutte en hutte, avançant tranquillement vers la plus grande.
*Je me demande bien ce qui nous attend là-bas...*

Alors que nous pensons être tranquillement posés à attendre le passage du garde, un autre arrive derrière-nous, et aussi modérément qu'il peut, s'enfuit en hurlant à tout va que des intrus attaquent le camp.
*C'est pas faux après tout... Mais pas le temps de cogiter là-dessus... Baston !*
Juumen lève le bras, comme pour nous dire de ne pas bouger.
Juumen - Nezumi-kun, l'objet que nous cherchons est une clef, d'aspect banal, de couleur noire. Elle doit se trouver dans le bâtiment principal, vas-y !
Nezumi - Ossu !
Si tôt dit, si tôt fait, Nezumi se change en rat, et cours à pleine vitesse vers l'objectif.
Juumen - Les gamins, vous me suivez, mais rien d'inutile... Vous risquez votre vie !
Idato - Avec vous c'est tous les jours qu'on la risque, rien qu'à vous côtoyer...
Je me tourne vers Todaki.
Idato - Ce fût un plaisir d'être ninja à tes cotés, mon ami !
Il m'empoigne la main, et pose la sienne sur mon épaule, dans un signe fraternel.
Todaki - Et crois-moi, c'est que le début de l'aventure !
J'acquiesce, et me lance dans la bataille, aux cotés de Todaki et Juumen-sensei.

Le combat s'engage bien vite, lorsque les brigands commencent à sortir de leur tente, et à brandir des armes.
Beaucoup de sabres, de lances, d'arcs, et d'autres armes plus rares.
Alors que je cours droit sur l'un d'entre eux, il sort son arme, et une détonation retentit. Un projectile me siffle aux oreilles, m'assourdissant un court instant. Mais avant même que je puisse reprendre mes esprits, Todaki lui envoie un coup de pied sauté dans le visage.
Il me fait un signe de tête, puis continue son chemin.
Sortant Takekaze de son fourreau, je me lance à l'assaut, direction un groupe de trois archers. Ils ne m'ont pas encore vu, concentrant leurs tirs sur mon sensei.
Alors que l'un d'eux tourne son regard vers moi, je lui porte un coup d'estoc, enfonçant ma lame dans son thorax. Ses yeux se crispent de douleur, et il est parcouru de spasmes.
Pour la première fois de ma vie, je prends la vie d'un homme.
*J'ai tué... Je suis un ninja, et tel est ma mission...*
Les deux autres se tournent en même temps, mais il est déjà trop tard pour eux. Ma lame les traversent de part en part, provoquant une giclée de sang éclaboussant des brigands hésitants. Ils semblent désormais réticents pour ce qui est de passer à l'assaut.
Idato - Yuugiri !
Je réapparais au milieu de leur groupe, provoquant la frayeur générale.
Idato - Akaden !
Deux hommes tombent au sol, se tordant de douleur, le corps et les haillons couverts de brulures. Les autres reculent prudemment. Les cris fusent.
Brigand - Bakemono !
Brigand - Kami !
Puis une voix, plus forte que les autres, s'élève un peu plus loin.
Guerrier - Non ! Ninjas ! Tuez les tous ! Ce ne sont que des magiciens de pacotille...
*Pacotille ? On va voir ça, manant !*
Idato - Yuugiri !
Alors que je reparais devant lui, je reçois un rapide coup de genou entre les côtes.
*Il est rapide...*
Serrant les dents de frustration, je tombe sur le sol terreux. Alors que celui qui semble être leur meneur s'avance, Juumen s'interpose.
Juumen - Enfin quelqu'un qui vaut la peine que je crame mon chakra...
Guerrier - Hé hé... Tu penses vraiment pouvoir me vaincre ?
Sans une réponse, Juumen-sensei lance l'attaque, le chargeant au corps-à-corps. Le combat s'engage bien vite, les coups rapides et autres prises s'enchainent. Puis le renégat sort une arme, semblable à celle qui avait provoquée la détonation plus tôt, mais pas aussi grande. Il la dirige vers Juumen, et tire, forçant le Jounin à sauter en retrait.
Profitant de l'occasion, l'homme file en vitesse dans sa tente, qui n'est autre que la plus grande tente du campement, notre objectif.
*Merde, Nezumi...*

Un cri retentit et le brigand ressort, un sabre dans une main, et mon compagnon dans l'autre. Il le tient par le col, mais le porte à bout de bras.
*Quel force de la nature... Et ce sabre, quelle œuvre d'art...*
Je regarde alors le jeune Genin se débattre, et me jeter un clin d'œil furtif, puis me montrer ce qu'il tient au creux de sa main.
*La clef ! Il l'a eue !*
Il tend le bras, et me la lance. Je saute, et réceptionne l'objet de cette mission.
Le chef de la bande, remarquant notre manège, hurle à ses hommes de la récupérer. Ils s'exécutent, courant vers moi, pour en découdre.
J'envoie la clef en l'air, et Juumen la rattrape. Je brandis alors mon Katana, et fonce dans la mêlée.
Malgré qu'ils soient nombreux, ce ne sont que des paysans rebelles, et aucun n'a de talent au sabre. Alors que nous, ninjas, même tout jeunes, nous vivons pour le combat.
Idato - Voici venir le châtiment des justes ! Craignez la tempête divine !
Je saute, et taillade le corps d'un inconscient, trop manchot pour tenir sa lance correctement.
Les autres, bien que réticent, tentent de me blesser par tous les moyens, certains de leurs coups atteignant l'un d'entre eux, plus ou moins grièvement.
Rien ne serait plus simple que de les laisser s'entretuer, mais je n'ai pas dis mon dernier mot.
De l'autre coté du groupe de brigands, Todaki se lance à l'assaut. Bien qu'ils ne souhaite pas tuer, ses coups frappent de nombreux badauds, les envoyant vite fait au tapis.

Alors que je pare une attaque d'un revers de lame, j'entends un cri strident retentir derrière moi. Je me retourne, et vois Nezumi, un sabre en travers du torse.
Le chef l'a passé au fil de son épée, et Juumen n'a rien pu faire.
Laissant retomber son corps au sol, l'homme effectue des mouvements provocateurs, et avance vers mon sensei.
Alors que le duel s'engage entre un katana et un kunaï, j'ai l'impression que ce sabre est animé d'une volonté propre, comme s'il avait une âme.
Todaki - Idato !
Réagissant à l'appel de Todaki, je me tourne et évite un coup de sabre. Puis une lance file vers moi, mais tordant mon buste, je parviens à contourner l'attaquant, et lui trancher la tête.
*Il ne reste maintenant qu'une vingtaine de brigands, ce sera facile. Ensuite, on se charge de ce connard, il aurait pas du s'en prendre à Nezu !*
Idato - Yuugiri !
Je me retrouve à l'opposé de Todaki, et nous prenons leur groupe en tenaille.
Traçant un sillon sanglant dans la troupe de badauds, je m'approche de Todaki, resserrant l'étreinte fatale.

Une fois le dernier mis à terre, aux milieu des gémissements de ceux qui sont encore conscients, et des corps des autres, des membres sanglants encore frémissants, nous nous tournons tout deux vers le duel des deux puissants guerriers.
Aucun ne semble prendre l'avantage, mais ça n'enlève rien au coté impressionnant de ce à quoi nous assistons.
*C'est pas de notre niveau... C'est un autre monde, je comprends pourquoi on fait des missions faciles, c'est des combattants de cette classe qu'il faut pour les missions à risques...*
Todaki - Idato... On fait quoi ?
Idato - Si on y va, on devrait surtout le gêner... Attendons de voir comment ça évolue.
Il hoche la tête en signe d'approbation.
De son coté, notre sensei se bat de toutes ses forces, face à ce guerrier et son sabre.
Puis, à notre grande surprise, à Todaki et moi-même, Juumen crée une ouverture dans sa garde, et l'autre n'en attend pas plus. D'un geste, il envoie sa lame dans l'espace libre, et trace une profonde entaille dans le flanc du ninja.
Le sang se met à couler à flot, alors que le Jounin se replie.
Guerrier - Muahahaha ! Tu ne peux rien contre moi !
Juumen - Qui es-tu ?
Il brandit son sabre vers les nuages nocturnes, teintés d'un bleu sombre. Sa lame s'illumine alors d'une lueur peu commune, formant dans l'air une image semblable à une ébauche des contours d'un dragon.
Ses yeux flamboient d'une flamme nouvelle, et il se met à nous hurler son nom.
Guerrier - Je suis Musashi Murukasa, ancien Akai et Ronin de mon état ! Et voici Yozora no Ryu, mon sabre !
Il passe sa main sous son vêtement, et fais tomber son manteau ample. Dessous, il porte un Kimono noir, et à son coude est attaché un bandeau rouge.
Le visage de mon sensei se fige sous l'effet de la surprise. Ses muscles se contractent, et ses traits se crispent.
Juumen - Je ne suis pas préparé à ça... Je n'ai pas son niveau. Je ne pourrais pas le tuer.
Todaki, comme moi, fixe le Jounin, effaré.

Alors que Musashi continue à rire en voyant nos expressions apeurées, Juumen se tourne vers nous.
Juumen - On part, on a ce qu'on voulait, pas besoin de le tuer, c'est trop risqué... Même pour moi... Argh !
Alors qu'il finit sa phrase, une nouvelle flopée de sang s'échappe de sa blessure. Il porte sa main à sa hanche, et pose un genou à terre.
Idato - Ouais, cassons-nous...
Todaki - Et pour Nezu ?
*Putain, je l'avais presque oublié...*
Je regarde vers son corps, toujours étendu au pied de la grande tente. Mais je remarque un faible mouvement de son bras.
Idato - Il est vivant !
Je prononce ces mots tellement fort que tout le monde tourne ses yeux vers lui, même le Ronin.
*Pas le temps, faut agir !*
Idato - Yuugiri !
Presque à court de chakra, avec ces jutsus à répétition, j'atterris néanmoins juste à coté de lui. Mais Musashi a lui aussi réagi en vitesse, et fonce sur nous.
Je prends Nezumi par le bras, et fais un signe des mains.
Idato - Yuugiri !
Usant de mes dernières forces, je nous transporte tous les deux jusqu'à nos équipiers.
Le guerrier pousse un cri de rage.
Guerrier - Vous pensez pouvoir fuir ? Jamais ! Vous allez mourir de ma main !
Je ne tiens plus debout, et m'effondre dans les bras de mon sensei. Todaki, lui, prend Nezu sur son dos.
Juumen - Allez, on y va !
Sombrant dans l'inconscience, je perçois une vive explosion de fumée, et je sens mon porteur décoller à toute vitesse, en direction des arbres, sous couvert du fumigène.
Puis je m'évanouis, les branches défilant devant moi, le souffle du vent fouettant mon visage.

A mon réveil, je suis allongé dans l'herbe d'une plaine, à bonne distance du campement nomade. Et déjà, les contours du désert apparaissent au loin.
Je cherche les autres du regard, et les aperçois non loin. Todaki et Juumen-sensei se tiennent tout deux au-dessus d'un tas de terre. Et dans ce tas de terre, et planté un sabre celui de Nezumi, un bandeau frrontal accroché à la Tsuba.
*Il est donc mort... Pendant que moi je dormais ! Je n'ai pas su le sauver !*
Et des larmes me montent aux yeux. Je reste ainsi dix minutes à me morfondre, puis sèche mon visage, et m'approche de sa tombe.
Les deux autres me remarquent, mais ne disent un mot. Chacun garde le silence, et tous trois, nous méditons sur cet instant. Celui où nous perdons l'un des nôtres.
Juumen, en tant que ninja expérimente, à de nombreuses fois côtoyé la mort, mais il reste silencieux, par respect pour nous deux, qui découvrons ce sentiment.
Malgré notre jeune âge, la vie se montre déjà cruelle, et impitoyable.
Des minutes qui semblent être des heures s'écoulent, puis nous reprenons la route.
J'ai récupérer de ma fatigue, due à mon manque de chakra, et mon sensei se remet de sa blessure.
Todaki, lui, ne s'en est pas trop mal sorti, malgré quelques rares coupures légères.
Juumen - Allons-y les jeunes. Il est temps de rentrer au village, et d'achever la mission pour laquelle Nezumi-kun à donné sa vie.
Nous hochons la tête, et commençons la marche qui nous ramèneras vers les nôtres.
*Chikara, nous revoilà !*
Idato Masumane
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