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Région de Yuukan [RP] - Page 10 Empty Re: Région de Yuukan [RP]

Message par Keitaro 6/3/2011, 15:59

J'avais enfin réussi à retenir son attention ...

Cela faisait presque deux mois que je n'avais pas eu le moindre contact social avec un autre humain ...
Il faut dire que les journées passées entre les quatre murs de ma cellule étaient toutes aussi longues et monotones les unes comme les autres ... Le matin, un garde venait me glisser par dessous la porte une vieille coupole sale et oxydée, remplie d'un peu d'eau et de la moitié d'un morceau de pain noirci par l'humidité ... A en juger par l'immonde saveur qu'avait ma ration de pain j'étais presque sûr qu'ils y mettaient un produit bizarre ou autre truc du genre, mais la faim avait toujours eu raison de moi ... Parfois, pour atténuer le goût métallique de l'eau, j'y mélangeais un petit bout de pain pour y dissoudre les sucres contenus dedans.

L'isolement me faisait progressivement sombrer dans une véritable folie psychologique. D'ailleurs, celle-ci avait atteint un tel degré de gravité que, si je n'étais pas entrain de guetter la moindre miette à me mettre sous la dent, je passais le reste de mon temps à faire la discussion aux murs et autres objets que j'avais à portée de main ... J'en suis même presque arrivé aux mains avec la chaise à cause d'une dispute concernant l'amour platonique qu'elle portait au lit qui accompagnait mes nuits ... J'avais toute ma tête, quoi !

Après environ cinq semaines de captivité, je m'étais enfin habitué à la solitude et "ce monde" qui m'entourait ... J'avais appris chaque recoin, chaque trou, chaque bestiole qui s'y trouvait pour ne faire plus qu'un avec eux ... De la même façon que ces hommes qui toute leur vie n'avaient connu que leur triste caverne où ils régnaient en maîtres absolus jusqu'au jour où quelqu'un avait voulu les libérer dont les ermites s'étaient moqués avant de tuer leur "sauveur" ... Oui, j'étais devenu comme ces hommes dont parlait cet ancien philosophe Occidental ... J'avais appris à survivre ...

Mais, de la même façon que ces hommes dans leur caverne, la réalité de ce "monde" ne me suffisait plus et j'ai commencé à m'imaginer et à essayer de deviner ce qu'il se passait à l'extérieur de ma prison ... Parfois je me posais des questions que je ne m'étais jamais demandé jusqu'à présent : Pourquoi moi ? Je n'avais pourtant rien fait de mal ... Pourquoi m'avait-on donc ainsi privé de ma liberté ? Ou était-ce tout simplement cela mon destin ?

Ce conflit existentiel hanta mon esprit pendant presque plus de deux semaines ... Je n'arrivais plus à dormir et j'avais complètement perdu le peu d'appétit qu'il me restait ... Je restais là, recroquevillé sur moi même dans le coin le plus sombre de la pièce à réfléchir et à méditer sur le sens de ma vie ... Je pouvais méditer pendant plusieurs minutes d'affilées et parfois j'arrivais même, moyennant plus ou moins vingt-quatre heures de recueillement mental, à voir et à entendre tout ce qui m'entourait et se passait en dehors de la salle tout en ayant les yeux fermés et sans même bouger de ma place ... D'une manière ou d'une autre j'arrivais aussi à ressentir et à deviner les pensées et les sentiments des personnes que je croisais "en dehors de mon corps" ... Au début j'ai pensé que j'avais réussi à maîtriser une sorte de En surdéveloppé, mais ça semblait bien plus puissant que ça ...

Je dois avouer que lire dans les pensées des gens m'a assez amusé pendant un certain moment. Ca me rappelait un peu ces mauvaises bandes-dessinées qu'on trouvait à Chikara où des adolescentes belles et intelligentes passaient leur temps à draguer des mecs tout aussi beaux et intelligents avant de pleurer comme des madeleines les rejettent ou n'ont tout simplement rien à foutre d'elles.
N'empêche, les petites amourettes et autres complexes sexuels des membres d'Ouroboros étaient quand même assez divertissantes. Cependant, comme les B-D suscitées, je m'en suis lassé au milieu de la deuxième saison et j'ai commencé à utiliser ma nouvelle capacité afin de trouver le moyen de m'enfuir de là-bas.

Vous aurez donc compris que c'est grâce à cette capacité, que j'ai appelé "Nen" (Pensée), que j'ai réussi à sentir la présence de Minami ainsi que les sentiments et pensées qui lui traversaient l'esprit à ce moment là ... Mais maintenant revenons là où nous nous sommes arrêtés la dernière fois ... Où en étais je ? Ah oui !


(Minami) - B ... Bonsoir ?

(Moi) - Eh ben ! C'est pas trop tôt !

Je devais jouer la psychologie avec elle ... Le Nen que j'avais appris à maîtriser allait vraiment m'être d'une précieuse aide pour sortir de ce trou à rats.

(Minami) - Que ... Comment ?

De la surprise hein ? Elle ne s'attendait vraisemblablement pas à cette réponse ... La balle était maintenant dans mon camp.

(Moi) Vous vous attendiez à quoi ? Ca doit bien faire deux heures que je braille comme un âne pendant vous aviez vos foutus écouteurs aux oreilles !

(Minami) - Mais comment diables pouvez-vous ?

Je sentais de la peur, mais surtout de la curiosité et une insatiable soif de connaissance ... Hehe ! J'avais réussi à intriguer sa nature de scientifique ... Fallait maintenant retrouver Tokri et sortir d'ici une bonne fois pour toutes ...


(Moi) - Enfaîte tout a commencé par cette belle journée d'Août 1799 ... Eh vous m'écoutez oui ?

(Minami) - Euh ... Oui, oui biensur.

Elle est tombée dans le piège ... Je devais avouer que j'arrivais plutôt bien à faire le fou et que j'étais plutôt bon lorsqu'il s'agissait de jouer aux dégénérés mentaux ... D'ailleurs j'ai une anecdote très marrante à ce sujet sur ce qui m'est arrivé un jour avec une chèvre et un chimpanzé en pleine bataille pendant la guerre à Arasu, mais c'est une toute histoire ... Revenons à Ouroboros.

(Moi) - Comme je disais tout à commencé par cette magnifique journée d'été ... J'avais cinq ans et trois quarts et je venais de me faire engueuler par mon papa parce que j'avais cassé un vase très laid, tout blanc et sans valeur que mon père disait avoir saisi d'un groupe criminel en Chine qui l'avait volé d'un certain Monsieur Ming ... Moi la seule chose qui me venait à l'esprit c'est comment quelqu'un peut penser à voler un truc aussi laid ! C'est vrai quoi ! C'était tout moche et il y avait pleins de gribouillis pas beau dessus ! S'il voulait un beau vase je lui en aurait fait un en terre cuite, vous ne croyez pas ? Mais c'est pas tout ! Vous savez que deux mois plus tard devant le magasin de fleurs du vieux Okubo ...

Elle semblait complètement confuse ... De toutes évidences, elle ne s'attendait pas à une telle crise de folie de ma part. De toutes façons, si elle pensait que j'avais perdu la boule ça ne pouvait être que bénéfique pour moi puisqu'elle va très probablement avoir plus de facilités à ouvrir ce qu'elle a vraiment dans le coeur ... Fin ça c'est la théorie.

(Moi) - ... Mais je ne savais pas moi qu'il ne fallait pas nourrir le chameaux de mon oncle avec cet étrange curcubitacée bleu foncé ...

Je sentais chez cette fille un véritable intérêt pour mon histoire, même s'il fallait avouer que la mienne n'avait ni queue ni tête ...

(Moi) - Le jour de mes sept ans cet imbécile de Rokuro m'avait lancé de la tarte dans les yeux et ça faisait vraiment très mal ...

Au fur et à mesure que je continuais dans mes divagations psychotiques je réfléchissais à une façon de l'amadouer. Peu être en faisant ami-amie avec elle ?

(Moi) - Mais je me rappellerais toujours de ce jour où mon petit chien Toto s'est jeté en dessous de cet énorme cheval ... Oh mon Dieu je ne veux pas y penser ! Bouhouhou !

Cela faisait plus de deux heures que j'étais là à lui raconter les moments les plus inutiles de ma vie ... C'était le moment où jamais !

(Moi, séchant une larme simulée) - Et vous alors ? C'est quoi l'histoire de votre vie ?

(Minami) - Oh moi j'ai eu une vie assez banale. Mon nom est Minami Tsuro. Quand je suis née mon père m'avait déjà promis une brillante carrière à ses cotés dans la recherche scientifique. J'ai toujours su qu'il a toujours voulu un garçon, mais la nature en avait décidé autrement. Toutefois, j'aimais bien jouer aux scientifiques en herbe : Découvrir, connaître, savoir ... Mais je n'ai jamais compris pourquoi il fallait faire autant de mal autour de nous pour maîtriser un peu mieux notre savoir. La fin justifie-t-elle toujours les moyens ? ...

Je voyais chez cette fille une véritable soif de connaissance, rongée par un profond sentiment de remords et de culpabilité à cause des moyens, souvent peux orthodoxes, qu'ils étaient amenés à utiliser à Ouroboros.

(Minami) - Ca ne fait que deux mois que je travaille ici, mais j'ai déjà pu voir comment on ne reculait devant rien quand il s'agit de faire une grande découverte scientifique ... Même s'il fallait mettre des vies humaines en danger.

(Moi) - "Quoi qu'il en coûte", n'est ce pas ?

(Minami, laissant s'échapper un léger rire) - Oui, c'est qu'on m'a appris depuis que je portais des couches-culottes ...

A travers du Nen, je pouvais voir la jeune fille sourire à nouveau. Vraisemblablement, elle adorait son père et l'aimait plus que tout, mais était complètement contraire à sa façon d'agir. La peine lui poignardait au plus profond de son coeur. Pour son père, le respectable Mr. Tsuro, les "sujets" qui lui servaient de cobayes n'étaient rien d'autre que des "Homo Sapiens Sapiens" ... Minami, elle, voulait croire à une 'civilisation humaine" ...

Cette conversation n'était que la première d'une longue série d'interminables discutions où je sympathisais avec la jeune fille. Bien sur cela ne s'est pas fait en une semaine et je serais complètement inhumain si je disais qu'au fur et à mesure de ces petites évasions je ne commençais pas à tisser des liens d'amitié avec Minami, mais mon principal objectif était avant tout de m'enfuir le plus vite possible.

Les premiers jours nous ne parlions exclusivement que de notre biographie approximative : Moi je lui racontais et me diverses mésaventures avec mes amis et ma famille à Chikara, tandis qu'elle me disait comment était sa vie avant Ouroboros et les belles journées qu'elle passait dans une petite maison de campagne à s'amuser avec les animaux près de sa mère qui s'occupait à border des tricots pour toute la famille ... Son père ne passait pas beaucoup de temps à la maison, il était souvent entrain de travailler au bureau ou bien restait tard le soir au labo pour terminer de rédiger un rapport sur Dieu sait qu'elle maladie infectieuse.

Après ça, nous commencions à plus nous ouvrir l'un à l'autre. On parlait de nos opinions politiques, de notre équipe de sport favorite, de ce qu'on aimait faire de nos journées et d'autres conneries du genre. On pouvait passer de longues heures à discuter sans s'arrêter et apprendre à mieux se connaître.

A force de tisser des liens avec Minami, elle commença à me faire des petites faveurs pour améliorer mon mode de vie carcéral. Un jour, au lieu de l'habituel bout de pain dur j'ai eu le droit à un oeuf au plat qu'elle avait elle même préparé. Je ne pouvais pas en croire mes yeux. L'oeuf venait d'être fait, son blanc avait une appétissante texture croquante et été légèrement bruni par les cotés; et le jaune, avec son intense couleur orangée, avait ce pouvoir d'attraction que seul l'astre solaire possède. Je le mangeais en silence et en deux-trois minutes, le temps de pleinement savourer la blanche consistance de cette bouchée divine. Je pense que si je ne devais retenir qu'un jour de ma détention ce serait bien celui de l'oeuf, non pas parce que le plat était exquis, sinon parce que j'avais aussi découvert que Minami se préoccupait pour moi, puisqu'elle a bravé tous les interdits de son paternel pour me préparer un simple oeuf au plat ... Et je devais avouer que mes sentiments étaient plus ou moins réciproques.

Les trois semaines qui ont suivi étaient toutes pareilles : Minami venait me rendre visite tôt le matin pour voir comment j'allais et repartait aussi vite qu'elle était arrivée pour revenir avec quelque chose à manger : Parfois c'était une tartine avec un peu de beurre, d'autres fois elle ramenait un verre de lait avec un peu de viande séchée.
Après le petit-dej, elle restait derrière sa vitre à voir comment évolué le Yami et les résultats ne la ravissait pas vraiment.

(Minami) - Je ne comprends pas ! Le Trioxopropofol aurait déjà dû faire effet depuis longtemps.

(Moi)[/b] - Traduction, s'iouplait ?

(Minami, se rendant compte qu'elle parlait à voix haute et que le micro était allumé) - Ah désolée, Keitaro. Enfaîte , depuis que tu es là nous avons mis une petite dose d'une molécule chimique qui était censée réveiller le chakra des Ténèbres ...

* Voilà qui explique le goût bizarre de ma nourriture*

(Minami) - Je pense que c'est à cause du confinement ... Ton esprit refuse sûrement de laisser le Yami couler dans tes vaisseaux de chakra.

(Moi) - Et il n'y a aucun moyen d'y remédier ?

(Minami, pensive) - J'en sais rien ... Peu être que si je change la compos... Non, ça ne servirait à rien. Ou bien ...

(Moi) - 'Suis un peu perdu là.

(Minami) - Bien sur ! Si le Yami n'apparaît pas c'est parce que tu es enfermé ici !

(Moi) - Ben je dois bien avouer que malgré ta douce présence ça ne m'enchante toujours pas d'être emprisonné.

(Minami) - Donc si nous voulons que le Yami apparaisse ... Il faut que je te fasse sortir de cet endroit.

(Moi) - Wo wo wo ! Même si rentrer chez moi est actuellement mon plus grand souhait, je n'ai pas envie que tu ai des problèmes par ma faute. Et puis, ce n'est pas un peu précipité comme décision ?

(Minami) - Ne t'inquiètes pas, j'ai un plan qui pourrait marcher. Et puis, ça ne servirait à rien de te garder plus longtemps.

Même si elle n'était au début qu'un tremplin pour pouvoir m'enfuir, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour ce qu'il pouvait lui arriver.

(Moi, soupirant) - Alors ... C'est quoi ce plan ?
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Message par Ax-kun 7/3/2011, 01:46

Qu'avaient ils l'intention de faire avec ce livre? Ils semblaient d'assez bonne humeur, comme si ils avaient reçus un don du ciel. Tant mieux, je ne me ferais pas chopper ainsi. Et Hyûma qui croit m'avoir envoyé "au Nord", j'ai bien fait d'envoyer un clone vérifier ses dires plutôt que de foncer tête baissée. Il faudrait que je puisse comprendre l'intérêt de ce livre, il faudrait que j'utilise mon super dojutsu apparut il y a cinq minutes qui me donnent les moyens de voir comme si j'étais dans l'œil de la personne...euh nan, j'ai rien reçu de tout ça. Mais faut que je déstresse car je suis de loin dernier dans la recherche de la carte. Heureusement que j'ai envoyé un autre clone suivre Tokri, au cas où. Peut-être même s'est il allié à Tokri pour pouvoir récupérer le gâteau, ce serait génial....

Hé merde, le temps que je réfléchisse, le duo mahousard avait déguerpit. Par où aller? Ce lieu est un labyrinthe empli de pièges en tous genres!


"Le nain, accélère, je sais où sont les cuisines, je les ai vu tout à l'heure avec Ax!"


Cette voix, c'était celle de Hyûma! Et ils se dirigeaient vers la cuisine. Pourquoi faire? Hyûma y devait y avoir dissimulé quelque chose. Il faut que je m'y rende avant eux, ce qui devrait être plus simple seul qu'en traînant un boulet comme Kalem. Selon mes calculs, plus qu'approximatifs et avec une marge de plus ou moins deux minutes, il me faudrait trois minutes pour m'y rendre, tandis qu'eux, six ou sept. Mais ils ont un avantage, c'est que leur terrain est libre et que mon chemin est encore miné. Est ce que je ne gagnerais pas à attendre, voir ce qu'ils préparent et agir au bon moment? Ca me parait un plan du tonnerre...donc je ne vais pas le suivre, j'ai le don de me foutre dans la merde quand j'ai un plan.

Hopla, Hopla, Hopla! Je me dirigeais rapidement vers les cuisines, jetant un coup d'œil tout autour de moi pour ne pas me faire prendre dans un piège "alakon"©. Mais je le savais déjà, tout au fond de moi, que dans l'ombre se tapissait un piège qui m'attendait pour me cueillir au moment où je m'y attendrais le moins, me faisant perdre un temps précieux. Oui, j'en suis sûr, il doit être tapis dans l'ombre, je ne me ferais pas prendre, je vérifierai tout autour de moi et rien ne pourra m'empêcher d'avanc....


"PUTAIN CA FAIT MAL!!!!! LA PUTAIN DE SA MERE LA GROSSE CHIENNASSE!!!!"


De tous les pièges, je venais de me prendre assurément le plus con : une vitre dans la gueule! Je venais de l'exploser alors qu'elle était putainement épaisse, je sens les bouts de verre rentrer en moi...fuck fuck fuck! J'aurais mieux fait de suivre mon plan de génie. Surtout que si Tokri m'avait entendu et que mon clone s'était allié à lui, son plan allait foirer. FUCK!!! Je déteste cette mission!

Tandis que je me relevais, je fus satisfait de voir qu'aucun dommage n'était apparent, mais j'étais tout de même sacrément sonné. Il fallait que cela arrive juste avant d'avoir une planche de bois à passer, évidemment, où serait passé le plaisir sadique de ces fuckin'organisateurs, sinon? Quand je les attrape, je les broies!!! Nan, d'abord ils me paient, puis je les broies!

Bon, bon, la planche! Ax, reste concentré, bordel! Tu dois avoir six ou sept pas à faire, c'est pas bien compliqué, même si t'as mal à la tête. Regarde, un pas sur la planche, bravo mon grand, plus que six....voilà que je me parle tout seul, j'ai vraiment du pété une durite quelque part pour arriver à ce point là. Il n'empêche que je devais continuer et hop, j'allais poser mon second pied sur la planche, facile c'est tout droit....mais j'ai plus aucune notion d'équilibre avec cette tête qui tourne et le fait que je posai mon pied avec détermination en plein dans le vide me parut totalement normal. J'allais mourir, mais c'est logique, je cherche plus à comprendre. Je m'accrochai tout de même à la planche de toutes mes forces avant de constater, en regardant vers le sol, que si j'avais pas pensé à m'accrocher, je serai effectivement mort ou en tout cas, sévèrement blessé.

En réflechissant, traverser toute la planche de bois par en dessous en avançant avec les mains était une solution plus intéressante pour passer de l'autre côté. Je lâchais alors ma main gauche pour la mettre un peu plus loin, dans l'espoir d'avancer mais c'était inutile : mon bras droit n'ayant pas récupéré sa force, je tremblais comme une feuille et risquais à tout moment de m'écraser. Il fallait que j'avance mon bras droit pour avancer, puis ma gauche pour rattraper la droite. Je posa alors ma main droite un peu plus loin et, quand je remis ma main gauche à la même hauteur, la planche craqua. Je pus alors, au bout d'un effort qui me déchira le bras droit, m'accrocher à la planche pour remonter d'un bond et m'accrocher, du même bras droit de l'autre côté du vide et remonter. J'en pouvais plus, j'avais vraiment mal. Je continuai, à un rythme un peu plus lent mon chemin et atterrit dans la cuisine.

Qu'avait bien pu y cacher Hyûma? Je tournai les yeux à la recherche du moindre objet qui n'aurait pas sa place ici mais la voix de Kalem parvenait jusqu'à moi :


"Enfin, on est presque arrivé! On va gagner, Tokri ne peut pas se débrouiller seul!

-Qui te dit qu'Ax n'est pas avec lui? Réfléchis avant de crier victoire trop vite.

-Ben tu m'as dis avoir envoyé Ax au nord. J'ai pu voir sur la carte que le gâteau était là où se croisait les canalisations en forme de cœur, au premier sous-sol, l'inverse de là où se trouve Ax, CQFD!

-Mais ça veut dire que tu pouvais nous guider jusqu'au gâteau?!!!

-Ben dans l'absolu, oui. Mais Tokri est plus puissant que nous. J'en ai marre de prendre des coups. Et puis, ça doit être bondé de pièges.

-Mais Kalem, je vais te frapper! Et puis, tu sais où se trouve la sortie?

-Ben oui, je sais lire une carte quand même, je suis pas con.

-.... Au contraire, t'es le roi des cons! On aurait pu gagner depuis le début."


Tandis qu'ils entraient dans la cuisine, je me cachais dans une armoire vide, écoutant attentivement la discussion.


"Ah, et comment, monsieur Je-Sais-Tout?

-On attend à la sortie qu'il arrive, on lui prépare un piège, on le défonce et lui subtilise le gâteau pour ne plus avoir qu'à sortir avec.

-J'ai un haut le cœur à l'idée de devoir l'admettre, mais tu n'as pas eu une mauvaise idée. On laisse tomber ici le sac pour faire le gâteau et on fonce!

-On prend le bébé avec nous.

-Aucun intérêt, on va se faire repérer. J'ai cru pendant un moment que t'avais un cerveau, mais en fait, t'es vraiment qu'une tanche.

-Si Tokri prend l'avantage, on pourra toujours jeter le bébé dans le vide pour le faire sauter. Il risque d'avoir juste quelques os brisés.

-Et si il ne saute pas pour le rattraper? S'inquiéta Kalem.

-Ben ça fera un nain de moins pour me casser les couilles dans cette foutue journée!"


Ils s'en allèrent, le bébé en main (un bébé dans un sac!) et laissant tout le contenu dans la cuisine. Je lu alors le titre du livre que portait le nain à son bras et compris alors qu'ils avaient l'intention de refaire rapidement un gâteau. Surtout que c'était marqué "recette express, réussir en cinq minutes chrono".

Je trouvai à l'intérieur tous les ingrédients nécessaires pour faire le gâteau et m'empressa de le confectionner. Si j'y arrivais suffisamment vite, j'avais encore mes chances!


[...]


Bon c'est pas tout à fait la gueule du gâteau mais c'est vachement ressemblant. Le goût est infect et fade mais tant pis, le principe, c'est de ramener un gâteau au nom imprononçable, pas qu'il ait encore toute sa fraîcheur.

Je partis alors vite, empruntant le chemin des mahousards et me dirigeai vers la sortie. Sauf que je n'ai aucune idée d'où se trouve la sortie. Ne sachant pas lire une carte, je ne savais même pas que la sortie y était indiquée. Bon, j'ai pas vraiment fait l'effort non plus.

J'allais devoir me débrouiller par moi-même quand j'entendis la voix de Tokri, non loin de là.


"Bougez de là les nabots ou je vous massacre, les menaça t il.

-Avec une main bloquée par un gâteau, je ne sais pas comment tu vas faire, ricana Hyûma.

-Ax, tu penses pouvoir t'en occuper?"


Mon clone était donc bel et bien avec lui. Je me dépêchais de les rejoindre en attendant. Mon gâteau en main.


"J'ai aucun intérêt à les affronter, répondit mon clone. Tu pourrais en profiter pour gagner.

-Je ne vous laisse pas le choix, s'exclama Hyûma, tu nous laisses gagner ou ce beau petit bébé finira en pâté pour chat.

-Tu n'oseras pas, le provoqua Tokri."


Hyûma jeta alors le gosse dans le vide, récupéré rapidement par Kalem qui invoqua son singe pour aller sauver le bambin.

Dans la voix de Tokri, de la colère pouvait se faire entendre, n'étant pas assez proche pour pouvoir les voir.


" Tu as failli le tuer sans aucun scrupule! Tu es un monstre abject et te ferai payer cela. Je ne te savais pas aussi mauvais, tu vas mourir ici et maintenant! Ax, prend le gâteau!!!"


J'arrivai alors à leur hauteur, et put profiter d'un spectacle terrifiant :

Tokri fonça sur Hyûma qui se mit en garde mais se prit un coup en plein dans l'estomac qui fit quitter les pieds du sol à ce dernier avant d'enchaîner des coups de poings à la vitesse de l'éclair de l'estomac du pauvre mahousard qui crachait du sang.


"Haha, que dis tu de ça? C'est moi qui gagnerait cette épreuve, je n'ai cure de vous abattre, je vais enfin pouvoir en finir. Tu auras la chance d'être fini par mon Myakuraku Dageki. Mange toi cet uppercut dans la gueule et enfin, pour finir..."


Un regard de tueur était apparut dans les yeux du chikarate tandis que Kalem regardait, terrifié, son coéquipier se faire massacrer devant ses yeux, sachant qu'il était le prochain. Même mon clone ne pouvait se mouvoir, devant l'attitude de l'Utak.


"Je vais te faire une faveur, dit Tokri en concentrant du chakra dans sa jambe, au lieu de te finir sur un Chikara Sen'puu, tu vas avoir droit au Kaze Chikara Sen'puu! Adios sale criminel, on se reverra en enfer!"


Alors qu'il portait son coup au mahousard, Kalem se mit à rire bruyamment.


"Tu es tombé dans le panneau, abruti! Voilà un beau genjutsu qui t'a épuisé bêtement."


Le paysage changea alors, laissant un Tokri haletant de par son enchaînement, un bébé dans les bras de Hyûma, qui n'avait alors rien jeté, en pleine forme.


"Je suis impressionné, mais tu crois vraiment que j'aurais pris le risque de tuer le bébé? Idiot.

-J'avoue m'être fait avoir. Ax, on détale, on va trouver une autre solution."


Alors que mon clone et Tokri s'enfuyaient, les deux mahousards les poursuivirent. Mon clone, alors en possession du gâteau, sauta par dessus les mahousards et se retrouva alors devant la sortie, gâteau en main. Mais c'était sans compter sur l'Utak qui sortit, d'un jutsu, un parchemin explosif et fit sauter la sortie, ainsi que mon clone...mais aussi le gâteau.


"Mais t'es qu'un boulet Dr Je kille, s'écria Kalem. On est foutu, en plus, ça m'a l'air de trembler par ici."


Toutes les fondations s'écroulèrent alors à leur niveau, mais ils purent tous se rattraper : Tokri et Hyûma à des canalisations, Kalem à Hyûma et le bébé...ben j'en ai aucune idée, sûrement mort.


"Les gars, vous allez bien? Criai-je.

-Nounou, s'écria Hyûma, avec....un gâteau!

-Je vais avoir besoin d'un travail de groupe pour pouvoir espérer que l'un de nous gagne. Si j'ai bien saisi tout à l'heure, lors d'une discussion avec Hyûma, il pourrait y avoir une deuxième sortie et je pense pas pouvoir l'atteindre seul. Je vais donc sauver l'un de vous.

-Ax, choisis moi, me lança Kalem avec des yeux de biche qui rendait son visage encore plus laid qu'il ne l'était au naturel.

-Nounou, couina Hyûma.

-C'est toi qui voit."


Le choix était dur, Tokri était suffisamment puissant pour me battre malgré sa fatigue apparente et je ne sais pas si il peut tenir longtemps malgré tout. Les deux mahousards sont faciles à berner et seraient de bons alliés, mais leur bonne entente et leur perfidie peut me jouer un mauvais tour. Je leur fais tout de même plus confiance qu'à Tokri. Je sauva donc ce dernier, lui expliquant que je refusais d'avoir sa mort sur ma conscience, qu'il était en possession de la carte et que ma méfiance fera que je ne me ferai pas avoir facilement.

Une fois nous être suffisamment écarté, j'eus cependant de la peine pour les mahousards et demanda à Tokri de me passer la carte, tandis que je lui passais le gâteau, pour qu'il effectue un Kage Bunshin avec et alla les sauver, leur faisant croire qu'il m'avait mit KO, avait récupérer le butin et préférait faire le chemin avec eux.


"C'est bien, tu es un homme honnête. Mais cela pourrait te perdre.

-Ne t'en fais pas pour moi, je n'ai pas confiance en toi mais ne les ayant pas choisi, je ne peux pas les sauver."


Effectuant le bunshin, il s'en alla tandis qu'on continua notre chemin vers la sortie.


"Il faudrait faire attention aux pièges.

-Tu crois qu'il en reste encore? M'interrogea le chikarate.

-J'en sais rien mais si c'est le cas, je compte sur toi pour les désactiver.

-Tu me prends pour ton boy?

-Ouais, et je t'ai sauvé la vie, tu me dois bien ça.

-Ouais, ok."


Contrairement à ce à quoi je m'attendais, aucun piège ne nous stoppa dans notre course jusqu'à ce que je pu observer ce qui semblait être la sortie.


"T'es sûr que c'est bien là? Je ne sais pas me servir d'une carte je te rappelle. Et il y a l'air d'avoir des barreaux, comme pour les portes d'entrées.

-Tu as raison, ce n'est pas là. Mais à la limite ce n'est pas grave, parce que j'ai gagné.

-Comment ça?

-Le temps que je gagne, je vais t'expliquer. En faisant le bunshin, le vrai Tokri est parti avec le vrai gâteau, je ne suis qu'un clone. Avant d'aller récupérer les autres, il fit un autre bunshin qui alla chercher les autres tandis que le vrai partit vers la victoire. Et là, il est proche de la victoire, je le sais, car il vient de créer un nouveau bunshin et de la faire partir pour nous faire comprendre qu'on peut tout vous révéler en regardant votre visage se décomposer. Tu devrais voir ta tête, mon pauvre Ax! Bon, ciao! Annulation!"


Il disparut alors tandis que les organisateurs annonçaient la victoire du chikarate. Je m'étais fait avoir, totalement. Il avait tout prévu. Depuis quand? Depuis le début? J'en revenais toujours pas. Les barreaux devant moi s'ouvrirent et je pus sortir. Suivi de près par les chikarates, qui semblaient tout aussi choqués que moi.

Personne ne parla jusqu'à ce que le père de la jeune fille qui fêtait son anniversaire vint nous voir.


"Messieurs, un splendide spectacle. Vraiment. Mes félicitations! Vous en êtes à une victoire chacun, chose non prévue et donc on a décidé de vous proposer une dernière épreuve pour nous divertir : vous vous battez de toute vos forces et le dernier qui reste debout gagne le tout.

-C'est mort, lâcha Hyûma, très calme.

-Comptez pas sur moi, j'en ai marre, annonçai-je aussi.

-Très peu pour moi, je commence à en avoir raz le cul, continua Kalem.

-Trouvez une autre boniche, lança Tokri.

-Mais...vous n'avez pas le choix. Vous êtes dans l'obligation de respecter les termes du contrat.

-Excusez moi, monsieur, mais on en a marre de tout ça, rétorqua Kalem, et je préfère ma barrer, de me faire tirer les oreilles que de devoir me battre. Alors adieu l'ami!

-Empêchez le de partir.

-On est quatre à partir lança t-on avant de courir pour nous enfuir dans les plaines du Yuukan, passant par un détour pour chopper le maximum de nourriture au passage et récupérer nos affaires laissées avant la mission."


On se faisait poursuivre, mais rapidement on fut enfin tranquille, respirant à plein poumons pour espérer trouver la force de continuer. Sans se battre, on était tous éreintés.


"Bon, les gars, moi je vais vers Chikara, nous indiqua Tokri.

-A bientôt l'ami, dis je en allant lui serrer la main. Tu me dois un combat.

-Je n'y manquerai pas, répondit il avec un sourire. Et vous, les gars, portez vous bien.

-Ce fut un plaisir de te rencontre, Dr Je kille, j'espère qu'on se reverra!

-A la revoyure!"


Nous avons donc continué notre chemin sans Tokri, lui laissant de la nourriture pour qu'il puisse rentrer le ventre plein. J'allais donc récupérer Magen, mon cheval à Mahou puis ce serait l'heure des aux revoir avec mes compagnons de voyage. Comme vous pouvez vous en douter, ce ne fut pas le plus calme des voyages vers Mahou, même si je persistais à penser que ces deux shinobis forment un duo incroyable et que si ils persistent ensemble, ils deviendront très puissants.
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Message par Chihousou 9/3/2011, 16:31

Résumé des épisodes précédents a écrit:
Engagé par Sabuto pour récupérer une grosse somme d'argent, Chihousou se voit contraint de kidnapper l'enfant de Shidi Hakuan, magnat du poisson exerçant dans la région de Gensou et accessoirement informateur pour le compte de Mahou. Avant la date de la livraison de la rançon, deux moines-ninjas, Hisoka Kaneda et Ryosuke Soma, sont envoyés depuis le village caché de la feuille pour régler le problème. Pour savoir où en est l'enquête et trouver un moyen de se débarrasser des mahousards le déserteur se fait passer pour un guide de la région du nom de Kae. Le trio se retrouve dans le manoir des Hakuan...

(…)

C'était bien sa veine. Jusque là, il avait eu une chance de cocu, on s'explique, il n'avait pas été découvert et ceux qu'ils cherchaient à éliminer, c'est à dire les mahousards(faut suivre bordel), s'entendaient tellement mal qu'ils seraient sans aucun doute capables de s'entretuer sans lui. Il aurait suffit de les laisser ensemble encore quelques jours mais voilà que tout partait en vrille. Jinguko, sorte de servante en chef, avait séparé les deux compères pour éviter qu'ils ne détruisent la bâtisse ou blesse quelqu'un et surtout le petit moine avait disparu depuis la fin de la matinée. Sans compter que la fameuse servante ne le lâcher pas d'une semelle depuis qu'il était arrivé.

_Alors comme ça vous êtes guide? Ce doit être un métier...excitant, non?
_Euh...ouais, je suppose que y a plus chiant
, dit Chihousou en essayant de rester dans son rôle.
_Vous supposer?
_Ben j'ai pas fait tous les métiers du monde.


Décidément, l'araséen était tout sauf doué pour les conversations ''normales'' et en jouant un rôle c'était encore plus dur...il pouvait pas genjutsuter les gens à tout va. Le fait est qu'après s'être mis en pilotage automatique, ce qui lui permettait de paraître fonctionnel tout en pensant à autre chose, il se vit saluer la servante et lui dire « à plus tard ». Il avait réussi à s'en débarrasser et elle gardait le sourire, son mode auto était doué...mais pourquoi à plus tard? Bah, surement une simple formule de politesse...
Servante, check.
Au tour des moines maintenant, ou plutôt du moine aux muscles saillants et à la coiffure relevée, l'autre étant momentanément indisponible.
Mais ça pouvait attendre...

(…)

Ce qui était bien avec Fuyo, mis à part que sa maison était à la fois suffisamment proche et loin du manoir Hakuan, c'est que le père de famille aimant était un grand trouillard, ce qui ne l'empêchait pas d'être un excellent gérant des actifs de Sabuto dans la région. Du coup, on pouvait lui faire faire à peu près n'importe quoi si on était capable de hausser suffisamment le ton.

_Et s'ils me menacent avec des armes?
_Tu t'en tiens au plan, c'est compris? Tout se passera bien.
_Mais c'est des ninjas! Des putains de ninjas tueurs assoiffés de sang!
_Arrête de dire des conneries! Ce ne sont que des foutus moines, ils te feront pas le moindre mal tant que tu leur dit ce qu'il faut. Par contre, je peux te promettre que si tu dis pas ce que JE veux, JE te zigouille et JE te découpe en tellement de petits morceaux que même mon grand-père, celui qui a une cataracte aux deux yeux et qui est capable de faire en cinq minutes un puzzle de dix milles pièces en le passant au mixer, ne pourra pas te redonner forme humaine même si un miracle lui rendait la vue qu'il avait à 20 ans. Est-ce que je me suis bien fait comprendre?
Demanda Chihousou, exténué.
_Oui monsieur...répondit, penaud, le pauvre Fuya.
_Ok, alors on récapitule. Si tu me vois, qui je suis?
_Kae...un guide qui me sert de coursier...parfois.
_Et lorsqu'il te poseront des questions sur l'enlèvement?
_Je sais juste qu'un ninja, qui m'a dit s'appeler Takeshi, a été envoyé de la part de Sabuto pour une mission spéciale et j'ai reçu l'ordre de lui donner tout ce qu'il souhaite.


Ce qu'il y a de bien avec les trouillards, c'est que si vous leur faites apprendre un texte qu'ils devront ressortir dans une situation bien précise alors ils le diront avec juste la dose de réalisme nécessaire pour le faire passer pour la réalité. La peur. Quelle formidable alliée pour qui sait s'en servir. Durant la suite de la conversation, Chi' s'assura que son hôte connaissait, par cœur, la description de Takeshi Masumane et il lui demanda aussi une carte précise des environs. Celle-ci serait utile, à la fois pour sa crédibilité de guide, mais aussi pour la suite de son plan.

(…)

A la tombée de la nuit, l'araséen retrouvait la demeure de Shidi Hakuan et, à sa surprise, les gardes avaient reçu l'ordre de la part de Jinguko de le laisser passer mais surtout il croisa le petit moine qui se baladait dans l'immense demeure.

_Ah, Kae, vous tombez bien. J'aurais aimé m'entretenir avec vous à propos de ce Fuyu plus tard dans la soirée, si ça ne vous dérange pas.
_Euh non, pas de problèmes.
_Vous étiez sortis? Quelques affaires à vérifier?
_Disons que je cherchais un moyen de vous extorquer encore quelques pièces avant la fin de votre séjour ici.
_C'est dommage qu'on soit pas venu pour faire du tourisme, non?
_Effectivement.


Décidément, ce mahousard intéressait de plus en plus Chihousou, son air faussement familier et son visage inexpressif. Ajouté à cela son apparente proximité avec l'art de l'illusion et l'on obtenait quelqu'un capable de faire bouillonner le sang de l'ancien gensouard. Celui-ci avait hâte de se frotter à cet utilisateur de genjutsu, l'un des trop rare pratiquant à son goût, histoire de lui montrer ce que voulait dire le terme de genjutsuka.
Après s'être séparé du chétif jounin, le grand blond décida de profiter de l'obscurité pour espionner les deux mahousards. Il se rendit à sa chambre, en vérifiant que personne ne l'avait vu rentrer dans celle-ci, et sortit par la fenêtre, trop heureux de pouvoir, enfin, se servir de ses vrais talents. En plus de ses talents d'acteurs qu'il ne soupçonnait pas aussi satisfaisants. Au passage, il n'avait pas verrouillé la porte de la chambre, fausse bonne idée très emmerdante lorsque quelqu'un essaie de l'ouvrir, on est obligé de retourner dans la pièce, de lui ouvrir de l'intérieur et de trouver une super excuse, surtout si le type tambourine depuis une heure. Alors que s'il entre, qu'il voit personne et qu'il vous retrouve après alors, dans le pire des cas, une excuse bidon suffira à expliquer pourquoi vous n'étiez pas dans la fameuse chambre.(cette astuce vous a été livré par « Comment éviter les emmerdes quand on joue un double jeu »)

Accroché au mur par du chakra et après s'être rendu invisible, le déserteur se rendit à la fenêtre de la chambre du grand moine, pour voir. Bonne pioche, les deux shinobis semblaient avoir élevé cette pièce au rang de QG provisoire. Indétectable même par une vue exceptionnelle, entouré d'une zone d'une vingtaine de centimètres d'où ne filtrait aucun bruit et ayant rendu ses effluves aussi légères que celles d'un brin d'herbe au milieu du désert, Chihousou s'était donné du mal pour se camoufler le plus efficacement possible et il ne pouvait s'empêcher de se féliciter de sa prouesse même s'il ne pourrait tenir sa technique plus de quelques minutes. Ces quelques minutes furent suffisantes pour qu'il apprenne que celui qui était censé être le gentil, comprenait le petit, était en fait le plus fourbe et qu'il avait répondu à l'enlèvement par un autre enlèvement: celui du fils de Fuyu.
Les plans de Chihousou étaient contrariés par cette information. Il n'avait qu'une seule solution à l'esprit. Il retrouva le plancher des vaches, en restant invisible mais sans les améliorations olfactives et sonores, et s'éloigna du manoir pour invoquer Kae, le vrai, il avait un message important à transmettre. Comme à chaque fois qu'il appelait le tigre blanc depuis quelques temps, le Masaka était surprit par l'évolution du félin sur le plan de la communication. Il ne parlait pas ni ne transmettait de pensées comme en sont capables certains animaux ninjas, mais était désormais capable de recevoir et de transmettre des images, des sensations, des idées simples. Ce qui, il fallait l'avouer, était rudement pratique dans le cas présent.
Après avoir écrit une lettre dans laquelle il expliquait la situation tout en indiquant qu'il était primordial de faire comme convenu, sans oublier quelques menaces, il confia le parchemin à son compagnon félidé et lui expliqua le chemin pour se rendre chez Fuyu à l'aide de quelques images. Une fois ceci fait, le ninja retourna espionner ses deux ''confrères'' mais eu la surprise de ne pas les trouver dans la chambre d'Hisoka et il entreprit donc de retourner dans ses propres appartements afin de se préparer pour l'entrevue avec Ryosuke. Il fut, une fois de plus surpris en entendant les voix des deux mahousards provenant de la pièce, apparemment ils étaient passés le voir et le Masaka devait donc trouver un autre moyen de rentrer dans le manoir.
Il choisit un chambre à l'étage au-dessus et, apparemment, la surprise était de rigueur ce soir car la chambre en question n'était autre que celle de...Jinguko(NON! Quel incroyable surprise...baltringue)
S'il s'attendait à une salle un poil excentrique au vu de la personnalité de la servante, en revanche il ne pensait pas se retrouver dans un endroit tout en satin et bougies parfumées. C'est alors qu'une désagréable sensation lui revint en mémoire. Sensation qui se confirma lorsqu'une voix chaude et sensuelle provint de la pièce attenante à celle dans laquelle il était. Il se souvint alors clairement des évènements de l'après-midi et de sa conversation avec la domestique en chef...ils avaient flirté! Et pas seulement elle, il lui avait répondu avant de surenchérir et, au final, ils s'étaient donnés rendez-vous dans la chambre de la demoi...dame le soir même pour une petite séance de « discussion privée ».

Bousculé par les évènements, et par la cougar, le jeune homme se retrouvait sur le lit, une femme d'un peu plus de trente ans à califourchon sur son bassin, avant même qu'il ait le temps de maudire son mode automatique.
Dans un coin de son esprit se disputait alors un combatt opposant deux factions et, pour information, l'une d'elle espérait que quelqu'un défonce la porte de la chambre...
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Message par Tokri 27/3/2011, 18:00

Hrp/ Ce RP se situe quelques mois après l'examen Chuunin. Je ne le poste que maintenant suite à quelques imprévu (Kei', sens toi visé surtout --' Et t'as pas intérét de te plaindre qu'il n'est pas terrible, fallait poster dans les délai prévu.)


Tokri restait stoïque, se concentrant sur son En afin de ressentir toute perturbation dans sa zone. Pour le moment, seul un léger vent effleurant le sol du terrain se faisait sentir. Une masse familière finit par pénétrer le En de Tokri, qui esquiva in extremis. Le Chuunin en relâcha sa concentration et ne vit pas venir son second assaillant, qui l'envoya au sol d'un solide coup de coude au visage.

-Bordel! Reste en permanence concentré, minable!

Malik le toisait du regard, irrité par ses multiples tentatives raté.

-Marrant, ça a l'air simple dit ainsi...
-Pauvre larve...


L'Utak jeta un regard assassin au Tsuyosa. Le jeune homme aurait donné cher pour pouvoir éliminer ce vantard sans cervelle une bonne fois pour toute. Malheureusement, un écart de puissance certain l'empêchait de faire passer le rêve à la réalité.

-L'entraînement est terminé pour aujourd'hui. Saki, ramène le à sa chambre.
-Déjà? Cela ne fait qu'une heure que nous avons commencer...
-Le chef a des projets pour toi, je te conseille de te ménager.


*Des projets?*

Saki Tsuyosa le poussa sèchement, signifiant clairement que la récréation était terminé. Les deux hommes traversèrent les étranges couloirs d'Ouroboros: portes automatique et autres joyeusetés jusqu'alors inconnu à l'Utak. Une chose était néanmoins sûr, le designer de cet endroit était habité par des goûts plutôt... kitsh, à en juger par les teintes bleue et blanc flashies peint sur les murs.

*Déco de merde...*


Tokri était ravi: retour à la case prison, jusqu'à la prochaine permission... Le Chikarate en avait assez d'être ainsi traité tel un vulgaire chien dressé. Il avait certes fortement progressé, mais cette situation avait suffisamment duré... Justement, la petite dragonne qu'il avait envoyé en exploration était face à lui, prête à lui faire son rapport quotidien.

*-Tokri?
-Je t'écoute, Nyuwa. Du neuf?
-Je suis heureuse de te répondre par l'affirmative!
-Bien, première bonne nouvelle depuis mon arrivé...
-Il y a juste un souci...
-Explique toi.
-Ton ami de Chikara. Il est en vie.*

Keitaro? Vivant? Le boss d'Ouroboros lui avait donc menti...

*-Nous le récupérerons donc. C'est un abruti, mais il peut se révéler utile.
-Ne t'en fais pas, j'ai un plan.*


Tokri entendit un bruit dans son dos, une porte que l'on déverrouillait. Le Chuunin fit un signe à la dragonne,lui signifiant qu'elle devait se camoufler. Nyuwa se plaqua contre le mur le plus proche, ses écailles adoptant l'aspect de ce dernier, tandis que le jeune homme se tournait vers le nouvel arrivant. Il s'agissait, une fois de plus, de Saki Tsuyosa.

-Suis moi.

Sachant qu'il était inutile de protester, Tokri suivit docilement son guide. Ce dernier l'emmena dans un secteur que l'Utak n'avait encore jamais exploré. Saki descenda des escaliers en colimaçon, jusqu'à inviter le Chuunin à pénétrer dans une immense salle. Celle-ci se révéla être une sorte d'arène, surplombé en hauteur par le leader d'Ouroboros. Un autre garçon pénétra dans la salle, par l'extrémité inverse d'où se trouvait Tokri.

-Je ne vais pas vous faire de dessin. Nous souhaitons vous tester. Battez-vous!

*Il nous prend pour ses clebs?*

-Hors de question...
-La même.
-En ce cas...


Un violent électrochoc les frappa tous deux. Tokri heurta le sol du genou, plaquant sa main sur le collier attaché à son cou.

*C'est vrai... Il peut l'activer à tout moment!*


-N'oubliez pas que votre vie est entre mes mains.

L'Utak examina son ancien ''sensei''. Le pauvre garçon ne semblait guère en grande forme. Ses joues étaient creusé et il semblait avoir perdu du poids.

*Pas le choix...*

Tokri fila sur le Tameiki, le frappant à l'estomac avant d'enchaîner quelques coups. Keitaro finit par s'échapper.

*Il est grandement affaibli...*

Tokri repassa à l'assaut, tandis que son ex-sensei lui présenta sa paume. La vue de l'Utak se trouva obscurcit un bref instant, à sa grande surprise.

*C'est quoi cette connerie?*


Keitaro semblait également surpris, fixant sa main d'un air ébahi.

-Mais... pourquoi ça ne se solidifie pas?

Profitant de son état de balbutiement, Tokri voulut repasser à l'action... mais se retrouva nez au sol, tout comme Keitaro. Le choc avait violent, frappant suffisamment son corps pour lui paralyser les membres. Perdant à demi-conscience, il se sentit transporté et finit par se réveiller quelques heures plus tard dans son lit. La nuit était tombé. Sonné, son corps finit par se rétablir, plus ou moins. Avec difficulté, il parvint à s'asseoir sur le rebord de son lit et constata que Nyuwa 'observait d'un oeil inquiet.

*-Tu va bien?
-J'ai connu pire...*


L'Utak se leva et fit quelques pas. Ses capacités motrices ne semblaient pas compromis. Plus de peur que de mal. Instinctivement, Tokri observa son reflet dans le miroir placé face à son lit. La glace avait été brisé par le Chikarate, un soir où ses nerfs avaient lâché...

*-Pourriture d'esprit... Je les vois distinctement à présent.
-De quoi parle tu?*


Le jeune homme se sentit idiot, en oubliant ainsi que la Nyuwa entendait ses pensées.

*-Laisse tomber.
-Mouais... Tok', j'ai un plan. On récupère ton ami, et vous rentrez à Chikara!
-Super... On s'y prend comment?
-Avec mes griffes, je peux déverrouiller la porte. Tu n'auras qu'à me suivre, je connais ce lieu et les horaires des rondes par coeur.
-Admettons que nous parvenons à sortir d'ici, comment ferons nous pour ne pas être rattraper? Sachant que Keitaro ne semble pas débordé d'une grande vitalité...
-Par la voie des airs! Mushu a atteint son stade supérieure et tu me semble en mesure de l'invoquer.*


Tokri ne se sentit pas aussi optimiste que la dragonne.

*-Si tu le dis. Qui ne tente rien n'a rien... De toute manière, je suis incapable de rester ne serait-ce qu'une journée de plus dans cet enfer.
-Tentons le coup dans ce cas!*

Nyuwa grimpa jusqu'à la serrure, s'attelant à la déverrouiller. Après plusieurs minutes d'effort, un petit déclic se fit entendre. Elle jeta un oeil dans le couloir, tout en se camouflant, avant de faire signe à Tokri de la suivre. La petite dragonne ne lui avait pas menti en lui disant connaître les lieux par coeur. Suivant son guide avec attention, tous deux ne croisèrent personne. Ils finirent par atteindre une porte gardé par deux gardes.

*-Mince! Ils n'étaient pas prévu ces mecs!
-Dés que je te le dis, attire leur attention. Je me charge du reste.
-Ok.*


Adhérant au mur par le chakra, le jeune homme se posta au plafond et fit signe à Nyuwa d'attirer les deux hommes. Cette dernière se plaça donc bien en vue...

-C'est quoi ça?
-Le lézard! Le patron nous a ordonné de le choper!


L'Utak attendit que les deux hommes passent sous sa position, avant de se laisser tomber. Les gêneurs lui tournaient le dos, ne posant ainsi aucune résistance: un coup sec dans chaque nuque les envoya au pays des songes.

*-Des non-ninjas, une chance...
-Nous devons les cacher.
-Je ne suis pas contre... Dis moi juste où?
-Pas de soucis!*

Nyuwa frappa trois fois à la porte, qui s'ouvrit quelques secondes plus tard, tandis que Tokri chargeait les deux hommes sur son épaule. Une jeune femme les pressa de le rejoindre.


*-Qui est ce?
-Minami. Je l'ai observé durant plusieurs jours, afin de la jauger. C'est elle qui était chargé de s'occuper de Keitaro. Cette personne est différente des autres membres d'Ouroboros, je l'ai jugé digne de confiance.
-Nous verrons cela...*


L'Utak dissimula du mieux qu'il le pouvait les corps inerte, tandis que la jeune femme alla chercher Keitaro. Ce dernier boitait... visiblement, l'Utak l'avait frappé bien plus durement qu'il ne l'avait cru. Le Tameiki se frotta le front, comme si un subit mal de tête lui avait brusquement transpercé le crâne. Tokri eût la sensation que le Tameiki l'observait comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Légèrement surpris, semblant l'analyser... ce qui eût le don d'irriter le Chuunin.

-Un problème?
-Excepté le fait que tu m'as éclaté la gueule, tout va bien...
-Je n'avais pas vraiment le choix. Minami, comment sort-on d'ici?
-Je connais une sortie très peu fréquenté, suivez moi!


Les Chuunin la suivirent à l'aveuglette... jusqu'à rejoindre l'extérieur. A en juger par le paysage, ils étaient prés de la région de Gensou.

-Comment allez vous rentrer chez vous?
-J'ai ma petite idée, ne vous inquiétez pas.
-Bien... Je vais donc rejoindre mon poste. Je suis navré, mais je ne peux pas me permettre d'être prise...


*Tout comme nous...*

Keitaro fit ses adieux à son ami, puis se tourna vers l'Utak.


-Alors? Ton idée?
-Eloignons nous.


Tous trois prirent de la distance vis à vis d'Ouroboros. Une fois cela assuré, Tokri se concentra. Il devait invoquer Mushu, tout en économisant au mieux son chakra. Histoire de combattre un minimum en cas d'ennui...

-Alors?
-Tagueule.
-Tu m'explique ton idée oui ou merde?
-Merde.
-Ok...
-Ferme là, tu va vite comprendre.


L'Utak exécuta les mudras nécessaire à l'invocation et posa les paumes de ses mains face à lui. Mushu apparut, en un nuage de fumé. Le petit lézard avait bien changé... A l'oeil nu, Tokri lui donna six ou sept mètres de hauteur. Son cou s'était allongé, lui permettant d'observer aisément les alentours. Ses écailles rouges sang inspiraient le respect et la peur. S'il avait été un inconnu, le jeune homme aurait craint d'attiser la colère de cette sublime créature. A peine l'invocation fut-elle achevé que son genou heurta violemment le sol. Malgré ses précautions, Tokri n'avait conservé que suffisamment d'énergie pour demeurer conscient.

*-Content de te voir en vie, Tokri.
-C'est réciproque mon ami.*


-Bordel! Depuis quand t'es capable de faire ça?
-J'ai progressé figure toi... Trop coûteux, je peux à peine bouger.


Difficilement, l'Utak se dressa sur ses deux jambes.

-Pensez-vous vraiment nous quitter ainsi, jeunes gens?

Les Chikarates se retournèrent... et firent face à Saki Tsuyosa, une fois de plus.

*-Merde! Nous ne sommes pas en état de le combattre!
-Je me charge de l'occuper! J'aimerai pouvoir le tuer, mais il est trop fort pour moi... Dés ma première attaque, grimpez sur mon dos.*

Saki s'approchait tout en prenant son temps,nullement inquiet par la présence du dragon. Ce dernier lui envoya une boule de feu, bien plus puissante qu'autrefois. Le Tsuyosa esquiva, puis dût réitéré face aux nombreux assauts de Mushu.


-Kei', chope moi! On embarque!

Après un court instant d'incompréhension, Keitaro attrapa l'Utak et bondit sur le dos du dragon, tandis que Nyuwa, qui avait vainement tenté d'atteindre l'ex-Martelleur, disparut dans un nuage de fumé suite à un violent coup de poing. Mushu décolla... Malheureusement, Saki parvint à atteindre sa queue avant qu'il n'ait pris suffisamment d'altitude.

*Merde! Accrochez-vous!*

-Kei', accroche toi! Ca va remuer!

Tokri rendit ses mains et ses jambes adhérents aux écailles du dragon, par le peu de chakra qui lui restait. Mushu enchaîna plusieurs tonneaux aérien dans l'espoir que le Tsuyosa chute dans le vide. Malheureusement, ce dernier tint bon, en partie par le fait que le dragon prenait garde à ne pas faire tomber les ninjas du désert.

*-Je ne peux rien faire...
-Idem.
-Dis à ton pote d'agir!*

Tokri croisa le regard du Tameiki, tandis que Saki se rapprochait de plus en plus malgré les remous que Mushu lui infligeait.


-Nous sommes tous deux impuissant. A toi de jouer, Keitaro.
-Que veux tu que je fasse?
-Ce que tu peux, réfléchis.. Mushu ne peut agir sans prendre le risque de nous tuer au passage... et ma réserve de chakra est proche de zéro.


Sans savoir vraiment quoi faire, Keitaro se redressa et fit face à leur assaillant. Les deux hommes se jaugèrent du regard un bref instant, une lueur de folie luisant dans les yeux du Tsuyosa. Ce dernier saisit l'une de ses lames et bondit vers Keitaro. Le Chuunin plaça la paume de sa main face à lui, d'où en sortit une sorte de liane ténébreuse, qui attrapa Saki en plein vol. Sans trop comprendre la situation, Keitaro dirigea rapidement la liane de sorte à jeter son ennemi dans le vide. Hurlant de rage, ce dernier rangea sa lame avant de déchainer une puissante décharge de Raiton vers le sol. Au fur et à mesure, sa chute fut ralentit, lui permettant d'atterrir lourdement tout en échappant à une mort certaine. L'opération semblait lui avoir coûté une importante quantité de chakra... Le Tsuyosa leva les yeux vers la silhouette du dragon, qui s'éloignait à l'horizon.

-Tameiki! Utak! Vous ne survivrez pas à notre prochaine rencontre!

Les deux garçons ne l'entendirent pas... Keitaro se coucha prés de Tokri, épuisé.

-Je n'y comprend rien... Que m'arrive t-il?
-...
-Mes parents... Sont-ils au courant de ce qu'il m'est arrivé? De cette histoire de Yami et d'Ouroboros?
-Tu les interrogera à notre retour.


*Enfin libre... Direction Chikara!*
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Message par Kentaro 30/8/2012, 17:53

Les deux shinobis rampèrent discrètement ver le sommet du talus, d'où ils avaient une vue imprenable sur le lacet du fleuve qui s'étendait en contre-bas, et plus particulièrement le ponton aménagé sur sa courbe intérieur, auquel était accosté un petit navire. De construction fine et de taille modeste, doté d'un très faible tirant d'eau, c'était un navire conçu pour la vitesse et la possibilité de remonter les voies fluviales. Bref, une spécialité des pirates pour circuler rapidement à l'intérieur des terres.

Malgré la nuit tombante, une vive agitation régnait sur les lieux. Des tas de gens couraient dans les moindres recoins, montaient des trucs dans le bateau, faisaient des machins avec des cordages, se bousculaient en tout sens, bref... Un joyeux mélo, quoi.

« Alors ? Tu vois quelque chose, mon disciple ? » Souffla Santa.

N'ayant pas une vision améliorée au Gokan Henshitsu comme Kentaro, le vénérable shinobi était incapable de distinguer les détails du campement pirate.

« Ben alors papy ? Railla Kentaro. On a la vu qui flanche ? C'est l'âge qui se fait sentir ?
_ La vision n'est rien, assura Santa. ce qui est important, c'est de voir avec le cœur ! Ho ho ho !
_ Ben voyons ! Ch'ais pas ce qu'ils font, mais c'est clairement le souk. Ils s'activent en tout sens, y'a deux-trois types qu'ont l'air d'avoir de l'autorité qui gueulent sur tout ce qui passe... C'est le bordel, quoi.
_ Ils chargent des caisses et des tonneaux à bord ? Voulut savoir le représentant de Nowel.
_ Oui.
_ Les types dans les mâts trifouillent les voiles repliées ?
_ Oui.
_ Y'a des marins en train de s'activer autour d'une énorme roue pour rembobiner des trucs ?
_ Dis donc, je croyais que tu voyais rien !? C'était pas des blagues, les yeux du cœur !?
_ Il faut se dépêcher, ils vont appareiller !
_ Quel genre d'appareil ? Demanda benoîtement Kentaro, ignorant du vocabulaire marin.
_ Non, non : ils vont se mettre en route, expliqua Santa.
_ Et comment tu sais ça, toi ?
_ Ho ho ho ! Mais enfin, mon disciple, tu n'es jamais sorti de ton village ? Crois-en mon expérience, j'ai déjà vu des tas de navires marchands s'apprêter au départ, je sais de quoi je parle.
_ Ah merde... On a plus beaucoup de temps, alors... »

Kentaro se renfrogna. Après deux jours de jeu de pistes, ils arrivaient enfin en vu des ravisseurs. Mais ces couillons s'apprêtaient à prendre la poudre d'escampette avant qu'ils n'aient pu repérer les lieux et réfléchir à un plan d'action.
Ils allaient se faire griller sur le fil du rasoir. Pas bon ça.
Pas bon du tout.

Il fallait absolument remettre la main sur Sonaka et vite. Déjà qu'ils avaient agi à contrario des ordres du QG qui leur avait stipulé - par la voix de Kalem - de laisser tomber, qu'ils avaient disparu sans prévenir depuis deux jours, qu'ils avaient perdu Kalem au passage, que celui-ci n'avait sûrement pas manqué d'aller cafter au QG en cassant du sucre sur leur dos pour faire bonne mesure, et que Luan allait être furieuse parce qu'il aurait du être de service au lieu de courir par monts et par vaux...
Nan, nan, nan... C'était inconcevable de cumuler toutes ces emmerdes sans parvenir à récupérer Sonaka.

« Bon, une idée, l'ancêtre ? Demanda Kentaro.
_ Oh oh oh ! Qui donc ?
_ Toi ! Banane !
_ Hum... On pourrait entamer le dialogue ? Proposa l'ancien. Ce ne sont peut-être pas de mauvais bougre : si on leur explique que c'est mal de kidnapper les gens, ils la relâcheront sûrement.
_ Misère...
_ Aurais-tu un plan plus judicieux, mon disciple ?
_ Ch'uis PAS ton disciple, papy ! S'exclama le médecin.
_ Ah, tu vois !
_ J'ai pas du tout dit que j'avais pas de plan !
_ Soit, je t'écoute.
_ Heu... Et merde...»

Flûte de zut. D'ordinaire, il se contentait d'une vague intuition et c'était les autres qui élaboraient le plan. La stratégie, c'était pas trop son truc. Mais là, il était coincé : inutile de compter sur les idées farfelues de son compagnon, et la seule personne qui sache réfléchir se trouvait prisonnière à l'autre bout d'un camp de pirate. Tu parles d'une poisse !

Kentaro se creusa la tête. Comment est-ce qu'ils avaient délivrés l'ANBU, déjà ?

« Ok, je crois que j'ai une idée ! »

*
* *

Sur le ponton, les hommes d'équipages étaient en train de vider consciencieusement les baraquements et l'entrepôt de fortune. Ils s'activaient avec zèle et efficacité, content de quitter enfin le plancher des vaches et désireux de satisfaire leur capitaine, qui avait ordonné le départ dans l'heure.
N'en déplaise à Kentaro, ce n'était pas du tout le foutoir, chacun sachant ce qu'il avait à faire, les contre-maîtres gueulant uniquement pas tradition, pour motiver les troupes.

Tout le monde vaquait donc à ses occupations dans le plus grand professionnalisme, sous l’œil vigilant et averti du capitaine pirate au Sereï, lorsqu'une voix inspirée se fit entendre, semblant venir de nul part.

« Mais quel est donc cet éclair pourpre dans le ciel ? Est-ce un oiseau ? Un OVNI ? Superman ?
« Non ! c'essssssst... Ruuuud~ooolf, le rennes au nez rouge ♪ ! Tada ta dadaaa ♫ ! Tata da dadaaaam ♪ ♫ ! »

Tous les pirates se figèrent, tandis qu'une lueur rougeoyante apparaissait sur le toit des casernements, et qu'un rennes au pif comme une lumière faisait son apparition, continuant à chanter son air héroïque.

Parvenu au bout de sa courte prestation, Rudolf regarda en contrebas. Nickel, il avait capté l'attention de tout le monde. Les pirates étaient littéralement éberlués de voir un rennes lumineux chanter sur leur toit.
Très bien, ne restait plus qu'à conserver cette attention. Mais comment faire ?
Le brave rennes décida d'enchaîner sur les jingles de pub que son maître précédent - un obscur gourou d'une secte cathodique - lui avait appris dans le cadre d'une chorale avec plusieurs autres invocations de rennes pour les offres promotionnelles de son groupuscule.

De l'autre côté du camps, Kentaro grimaça en entendant les chants publicitaires atroces que s'était mis à ânonner le rennes.

« Mais c'est horrible ! Se révolta le chunin.
_ Je sais, approuva Santa. J'essaie bien de lui apprendre des cantiques bien plus approprié mais il ne les chante que quand il neige.
_ Avec un peu de chance, il va faire fuir les pirates avec ses chants... Bon, dépêchons-nous ! »

Les deux shinobis se précipitèrent vers le cabanon d'où était sortit le type au sereï tantôt. Intuitivement, Kentaro pressentait que Sonaka ne pouvait qu'être là : il était peu probable que le chef pirate l'ait installé dans les casernements, et encore moins dans l'entrepôt.

Les deux brutes enfoncèrent en coup de vent la porte d'entrée. Le cabanon n'était constitué que d'une seule pièce principal, confortablement aménagé, et Sonaka gisait sur l'un des divans.
Kentaro se précipita à son chevet et l'ausculta brièvement. la kunoichi était inconsciente et d'une pâleur maladive. Le pouls était légèrement irrégulier et un peu lent, mais ça irait. Quant à la blessure, les pouvoirs guérisseurs du Serei avait retapé le plus gros, et le pharmacien avait bouclé le reste. ça sentait quand même le travail d'amateur d'après Kentaro, mais dans la situation présente, il n'allait pas faire la fine bouche : ça irait largement le temps de la ramener à Narasu.

Le chunin souleva Sonaka et fila en direction de la sortie, Santa sur ses talons. Voilà un plan rondement mené, ni vu ni connu.

Kentaro n'avait pas fait trois pas à l'extérieur qu'il pila net, avant de faire deux pas de plus lorsque Santa le percuta lourdement. Devant lui, un arc de cercle de pirates se dressaient, et de l'autre bout du camp, le pirate au Sereï s'avançait. Le type n'avait pas été dupe une seule seconde et avait très bien compris que le rennes était une diversion. Et à quoi elle était destinée.
Aussi avait-il envoyer de suite des hommes s'assurer que leur précieuse prisonnière ne file pas, tandis qu'il déployait le reste de ses troupes pour s'assurer de pouvoir repousser l'assaut.

Kentaro se retourna et fila Sonaka à Santa.

« Je m'en occupe ! Décréta le médecin. à la première occasion, tu files avec elle et tu la ramènes le plus vite possible à l'hôpital.
_ Voyons, mon disciple ! Je suis plus apte que toi à me battre ! Protesta Santa. Tu devrais plutôt t'occuper de soigner Sonaka.
_ Ben justement, comme tu sais bien te battre, tu sauras le faire tout en la protégeant. Moi pas, mentit le chunin.
_ Ho ho ho ! Bien analysé, mon disciple ! Mais sitôt à Narasu, je t'aiderai à combler cette lacune.
_ Génial, j'en profiterai pour te coller la raclée du siècle !
_ Quelle ardeur ! Mais c'est encore dix ans trop tôt, mon disciple !
_ J'te hais ! »

Kentaro s'avança d'un pas décidé vers le cordon de pirates. L'un d'entre eu se jeta vers lui, sabre d'abordage au clair, et tenta de le raccourcir d'une tête. Le médecin esquiva négligemment l'assaut sans ralentir. Le malheureux pirate se retourna en coup de vent pour porter un nouvel assaut, mais c'était sans compter Santa qui veillait sur son disciple préféré -son unique disciple, à vrai dire- et étala le corsaire d'un coup de poing sur le sommet du crâne. Sitôt revenu à Narasu, il allait lui falloir expliquer à son apprenti qu'on ne doit pas laisser une menace derrière soi. La gentillesse envers les méchants a ses limites, tout de même.

Kentaro avait parcouru la moitié de la distance qui le séparait des autres lorsque le cordon s'ouvrit pour laisser passer le capitaine pirate au Sereï. Les deux adversaires se jaugèrent du regard. Le médecin n'apercevait rien qui ressemble à un animal -logique, Kalem avait bien dit que c'était un caméléon- mais il pouvait voir aux plis sur la manche où est-ce que la bestiole agrippait.

le silence s'instaura, semblant s'éterniser tandis que la tension montait autour des deux hommes. Le pirate ne semblait pas étonné plus que ça de la présence des deux olibrius qu'il avait déjà envoyé dans le vent. Il avait bien reconnu le rennes rougeoyant.

« Je suppose que vous n'avez nullement l'intention de vous rendre bien sagement, demanda le pirate.
_ C'est plutôt à vous de vous rendre si vous voulez vous en sortir ! Rétorqua Kentaro.
_ J'ignore combien tu as d'amis dans la forêt, mais nous sommes paré à repousser tout assaut. C'est perdu d'avance, assura le forban.
_ On s'en fout, on est venu seul.
_ Genre, je vais vous croire, répondit le pirate en relevant légèrement le bras.
_ Bouge encore ton bras et je t'explose, prévint le médecin.
_ Oh ? Tu connais l'existence de mon ami ? Alors tu dois savoir de quoi il est capable, non ? à cette distance, je ne te raterai pas, assura le forban.
_ On pari ? »

Le pirate esquissa un sourire. Les shinobis pouvaient certes se révéler monstrueux, mais à moins de cinq mètres, la langue de son Sereï était une arme inéluctable. Même la substitution n'avait pas le temps d'opérer. Ce type allait l'apprendre dans la douleur.

C'est alors que Kentaro relâcha brusquement une vague meurtrière. Tous les pirates autour sursautèrent et bondirent en arrière, certains prenant même la fuite. L'homme au sereï se figea un instant, comme sous l'effet d'une gifle. Le temps qu'il reprenne ses esprits, Kentaro était déjà en train de le charger, raccourcissant la distance qui les séparait à une vitesse hallucinante. Pas assez vite pour le pirate dont le bras s'éleva autant par réflexe que consciemment.
Le Sereï laissa tomber son camouflage et fit feu.

La langue protractile fila en une fraction de seconde, laissant à peine le temps à Kentaro de réagir. Celui-ci écarta désespérément la tête sur le côté et la langue ne fit que le frôler, lui tailladant généreusement la joue malgré l'épiderme renforcé.

La seconde d'après, le chunin était sur le forban. Son premier bras bloqua celui de son homologue avec le Sereï, et le second chassa l'autre d'un furieux coup de coude qui ricocha en coup de poing dans le visage du pirate. Avant que ce dernier ne reprenne ses esprits, Kentaro profita de sa course d'élan et bondit, propulsant ses deux pieds dans le torse du corsaire. Ce dernier effectua un magistral vol plané qui se termina dans le fleuve.

Les pirates les plus proches avaient néanmoins eût le temps de se reprendre et l'un d'entre eux vint fracasser sa massue sur le crâne du chunin. Dans un grondement de colère, celui-ci se retourna et lui assena un puissant coup de boule en représailles. Deux autres pirates se ramenèrent. La mêlée commença.

Au grand dam de Santa. Son disciple lui avait pourtant clairement expliqué qu'il fallait éviter de se battre et saisir la première occasion pour s'enfuir. Avec le chef pirate à la flotte, c'était une occasion en or. Mais la fougue de la jeunesse étant ce qu'elle est, son apprenti avait oublié son propre plan pour s'en donner à cœur joie avec les pirates.
Santa ne pouvait lui en vouloir : ces mauvais garçons méritaient qu'on les remettent dans le droit chemin. Mais il y avait un temps pour chaque chose. La priorité était avant tout de ramener la gentille Sonaka à l'hôpital.

Bien entendu, Santa aurait pu - aurait du, même - filer sans demander son reste, en accord avec le plan. Mais il était le représentant de Nowel sur terre ! Hors de question qu'il abandonne son fidèle disciple dans l'adversité.

« Ho ho ho ! Disciple ! Nous n'avons pas de temps à perdre ! Il faut y aller ! Nous reviendrons punir ces méchants plus tard ! Disciple ? Disciple !? Ho ho ho ! Il ne m'écoute pas du tout. »

Bon. Puisque son disciple semblait imperméable à la raison, il allait lui falloir utiliser les grands moyens. Aucun disciple de Nowel ne résistait quand on grattait la corde sensible.

« Kentaro ! Réflexe ! »

Complètement dans son combat, le chunin n'entendit pas la mise en garde de son compère mais perçut immédiatement que quelque chose n'allait pas. Repoussant un pirate, il se retourna juste à temps pour voir Sonaka voler dans les airs en sa direction. D'un bond désespéré, le médecin parvint à récupérer la kunoichi inconsciente et à amortir l'atterrissage.

« Mais t'es complètement givré, vieux croulant ! Brailla le médecin. T'as... »

Kentaro n'eût pas le temps d'exprimer le fond de sa pensée : le pirate qu'il venait de repousser se jeta sur lui, abattant son énorme cimeterre. Le médecin ne pouvait ni parer, ni esquiver ni contre-frapper avec les mains prises par Sonaka. Pire, elle risquait de prendre un mauvais coup !

Une ombre s'abattit alors sur les deux combattants et...

« Santa Chop ! »

D'une monumentale baffe, Santa envoya bouler l'indésirable qui s'en prenait à plus faible que lui. L'infortuné pirate fut propulsé au loin, ricochant plusieurs fois au sol, fauchant d'autres pirates sur la trajectoire, et le nœud de corps emmêlés percuta violemment le capitaine qui grimpait sur la berge, renvoyant tout le monde dans le fleuve.

« Allons-y, fidèle disciple, c'est le moment ! Encouragea Santa.
_ Et comment tu veux que je me batte avec elle dans les bras ? Rétorqua Kentaro.
_ Ho ho ho ! Mais voyons, tu te souviens du plan ?
_ Quel plan ?
_ Ho ho ho ! Beau boulot, mais il est temps que je reprennes les rênes, maintenant ! Décida l'ancien. Suis-moi !
_ Pis quoi encore !? »

Kentaro se retourna pour foncer dans le tas des pirates qui se jetaient vers eux mais dans son dos, Santa en profita pour l'attraper par le col et le tirer en arrière au pas de course. Ignare de l'art de l'adhésion au sol par le chakra et les mains pleines, Kentaro eut beau se débattre, rien n'y fit.

Le genin s'engouffra entre deux bâtisses pour essayer d'échapper aux poursuivants qui arrivaient en tout sens, quand Rudolf se pointa à sa hauteur.

« T'as l'air dans le pétrin, patron ! Constata le rennes, un sourire en coin.
_ Pas de repos pour les braves, mon ami ! Ho ho ho ! Mais l'esprit de Nowel est avec nous ! La victoire est assurée ! Clama le dévot.
_ Pitié, t'as fini ton délire... En attendant, j'ai peut-être un tuyau à te refiler ! Annonça victorieusement le quadrupède.
_ Bien vu, mon ami !
_ En échange, je veux deux semaines de vacances. On prévoit une sortie ski avec les potes, j'veux pas être dérangé.
_ Quoi ? Mais ce n'est pas dans le contrat, ça ! Fit remarquer Santa.
_ Le partage d'informations stratégiques non plus, répondit innocemment le rennes.
_ Très juste, convint le colosse. Bon, d'accord.
_ Par ici ! »

Le rennes bifurqua pour faire le tour d'un baraquement, catapultant un pirate qui avait la mauvaise idée de passer par là à ce moment-là, avant de descendre vers un coin de berge où une grosse barque trônait dans l'herbe.

Santa lâcha Kentaro et entreprit de retourner la barque. Le chunin se releva en faisant attention à ne pas abîmer davantage Sonaka et regarda la barque perplexe, et, derrière eux, la masse d'assaillants qui se rameutait à toute berzingue.

« C'est une blague, marmonna le chunin. T'espère quand même pas qu'on va les distancer avec une barque !?
_ Et pourquoi pas ? S'étonna le rennes. On ira dans l'eau, ils ne peuvent pas nous y poursuivre !
_ T'as de la merde dans les yeux ou quoi ? T'as pas vu l'immense caraque prête à partir ?
_ Ah flûte, j'y avais pas pensé...
_ Ok, Santa, tu reprends Sonaka, moi, je vais me le faire ! Annonça le chunin.
_ Inutile de te sacrifier en vain, mon disciple ! J'ai une idée fabuleuse ! »

*
* *

Tout en avançant, le capitaine au Sereï tordait sa chemise pour en évacuer l'eau, marmonnant dans sa barbe. Les deux fous furieux étaient en train de lui chourer sa mine d'information ! Pire, contre toute vraisemblance, ils avaient agi en solitaire. Aucune aide extérieure. Non seulement déployé ses hommes pour repousser un assaut n'avait servi à rien, mais en plus, cela avait éparpillé ses troupes, facilitant grandement la tâche aux fuyards.
S'il les laissait filer, il deviendrait la risée de toute la flotte. Même le Capitaine allait se gausser de lui.
Ah non, pas question !

Le pirate s'approcha de l'un de ses contre-maîtres.

« Au rapport ! Où sont-ils ?
_ Ils essaient de s'enfuir avec la vieille barque, chef !
_ Sérieux ? S'étonna le forban, incrédule. Bwhahahaha ! Les imbéciles ! Levez l'ancre, nous allons leur montrer qui sont les maîtres incontestés des flots !
_ Heu... C'est que...
_ Quoi ?
_ Ils ne filent pas par le fleuve, chef.
_ Comment ?
_ Regardez-vous même... » Répondit le contre-maître en tendant une longue-vue.

Le pirate attrapa l'objet et la pointa dans la direction indiqué par son subalterne. Au début, il ne vit rien.
Et puis...

Dans une explosion de feuilles, de mottes de terres et de branches cassées, un cerf jaillit d'un bosquet en direction de la piste, tractant une énorme barque sous les encouragements passionnés d'un vieux colosse à la barbe immaculé.
Le traineau improvisé fila bien vite, distançant rapidement les piétons à sa poursuite.

« Mais dites-moi que je rêve, n'en revenait pas le pirate. C'est quoi ces fous furieux ?
« Tous aux chevaux et aux dodos ! Ne les laissez pas s'échapper ! »


*
* *

Non loin de là...

Le tamanoir grimpa prestement à l'arbre et retrouva sa propriétaire, l'ANBU au masque de Castor, qui ne dormait que d'un œil. Elle se redressa à l'approche de son invocation.

« Qu'est-ce qu'il y a ? Le navire pirate appareille enfin ?
_ Pas du tout, Shigo... »

-BIP-
Même quand on se pensait à l’abri des oreilles indiscrètes, un ANBU se devait de rester prudent quant à son identité, n'en déplaise à certaines invocations.

«... Je veux dire, Anbu-chou. En fait, il y a un gros, gros pépin.
_ Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? La genin est morte ?
_ Pas du tout. Mais... Tu te souviens de l'équipe de bras cassés que tu as envoyé au casse-pipe ?
_ Oui ?
_ Hé bien... Ils sont allés la récupérer.
_ Ils ont fait QUOI ? J'avais pourtant signaler au QG de le leur interdire ! Les abrutis, ils vont tout faire capoter ! »
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Message par Santa 2/9/2012, 22:36

« - Ho ! Ho ! Ho ! Plus vite, fidèle Rudolf !
- Purée, t’as pris du poids ou quoi ? En plus, ça glisse mal, votre barque, là ! J’ai intérêt à avoir mes deux semaines de vacances !
- Ce sera une semaine, courageux compagnon !
- Hein ? Mais j’m’épuise à trainer cette saloperie de barque, là, quoi, merde…
- Ho ! Ho ! Ho ! Cela fait partie du contrat.
- Mais, et ma super information, là ?
- Pas si super, puisque nous voilà à fuir par voie de terre ! »
En effet, Rudolf le Renne au Nez Rouge haletait alors qu’il tirait une barque sur un petit chemin de terre. Barque chargée de trois occupants, s’il est besoin de préciser : une jeune femme évanouie, un grand gaillard qui en profitait pour l’ausculter vite fait malgré les cahots de la route, et un colosse à la barbe blanche immaculée, bien qu’un peu roussie sur un bord.
« - Ma barbe est pas roussie sur un bord, ho ! Ho ! Ho !
- Qu’est-ce que tu racontes encore, Papy ?
- Ce sont des détails pour la postérité, disciple. Concentre-toi plutôt sur Sonaka.
- Ouais, bin justement, les signes vitaux sont stables, et sa blessure est en train bonne voie de guérison. Le caméléon l’a probablement sauvé, avec les médicaments qu’il crache ou je-ne-sais-quoi.
- Elle va bientôt se réveiller, alors ?
- Probablement pas tout de suite, il y a quand même le choc mental et physique de la blessure, et les soins ont contribué à l’épuiser.
- Je vois…
- Bien pour ça que je dis que les soins rapides, c’est à chier ! Y’a qu’à la médecine traditionnelle qu’on peut faire confiance, d’abord, et…
- Dites, les gars, j’voudrais pas vous emmerder…
- Ho ! Ho ! Ho ! Exprime-toi sans crainte, Courageux Rudolf !
- On se fait poursuivre par une cohorte de dodos et de canassons, là, ils viennent d’apparaître en haut de la colline.
- Effectivement, tu as raison, Rudolf au Regard Acéré !
- Par contre, on peut arrêter avec les adjectifs chelous ? Ca me met mal à l’aise…
- Ah bin j’suis pas le seul que ça gonfle…
- Ca risque pas, il en tartine partout, ça commence à me taper sur le système…
- Moi aussi, et d’ailleurs…

- Ho ! Ho ! Ho ! Que murmurez-vous, chenapans ? Concentrons-nous plutôt sur notre fuite !
- Faut dire, j’courrais ptet plus vite si y’avait pas cette saloperie de hotte dans la barque, le truc qui pèse 300 kilos, là.
- C’est la Hotte de Nowel, impossible de la balancer par-dessus bord !
- J’dis juste que c’est super lourd à trainer, déjà que vous êtes pas légers, et…
- Dites, on a ptet un autre problème, j’crois…
- Qu’y a-t-il, disciple ? »
D’un regard éloquent vers le sol, Kentaro montra que la barque supportait visiblement mal le trajet sur la route en terre battue. Ce n’était qu’une question de temps avant que leur véhicule improvisé ne rende l’âme, les laissant à la merci des pirates qui les poursuivaient. Et peut-être que ça arrangeait bien Rudolf, qui en avait marre de trainer cette saloperie. Et puis sont invocateur commençait à le gonfler, en fait.
C’est sûr, il avait ses bons côtés, il était pas radin en chakra, mais à part ça, il lui tapait sur le système. Il avait l’impression que ces derniers temps, son clan enchainait les losers. Et c’était pas en les tuant parce que ceux-ci ne lui plaisait pas qu’il augmenterait sa notoriété…

A quelques encablures de là se trouvait un petit hameau qui se trouvait à quelques heures de marche de Narasu. Quelques terres cultivables parsemées autour, un petit bois pour chasser si nécessaire, une poignée de champs pour élever du bétail, on pouvait dire que c’était un coin de paradis. Certes, la vie y était dure, il fallait travailler de l’aube au coucher du soleil pour pouvoir manger, mais la période de paix actuelle était propice à la relaxation. Surtout après la guerre, qui avait engendrée de grandes craintes chez les villageois.
Aujourd’hui, c’était jour de fête. Quelques bannières et cordes colorées étaient tendues entre les quelques maisons du hameau, et l’atmosphère était à la joie et au partage. On en était à ce moment de l’année, pensait chacun. De fait, tous les habitants étaient regroupés au sommet de la colline la plus pentue qui se trouvait dans les environs du village.
Des tables étaient dressées sur des trétaux, et la nourriture qui s’y trouvait mettait l’eau à la bouche. Les femmes avaient revêtu leurs plus beaux yukatas, c’étaient motifs floraux et cascades de couleurs où que se pose le regard. Quant aux hommes, identiquement, leurs yukatas, bien que plus simples, les cintraient de la plus élégante des façons, et quelques jeunes gens se lançaient des œillades timides.
Restaient les enfants, qui représentaient une petite fraction du village, mais qui étaient assurément les plus bruyants. Ce n’étaient que cris de joie et rires, quelle que soit la direction dans laquelle l’oreille se tendait.

En effet, la raison pour laquelle la fête se tenait au sommet d’une colline était simple. C’était la fête du village, et ce jour-là se tenait une grande course de caissesl à savon. Les enfants avaient passé un an à réfléchir sur le design et les prouesses techniques de leur bébé, et il était désormais temps de montrer aux autres qui étaient le mécanicien de génie du village.
D’ailleurs, tout d’un coup, tout se fit plus calme, l’air se chargeant de tension. Toutes les caisses étaient sur la ligne de départ et le chef du village, cérémonieusement drapé dans son yukata bleu azur, s’apprêta à donner le signal du départ. Il jeta un regard de dédain à la caisse la plus laide, une espèce de caisse en bois avec des roulettes, dans laquelle un gamin rentrerait à peine. Et nota avec satisfaction l’absence dudit gamin qui, de honte, avait du refuser de participer. Au moins se rendait-il compte que la qualité de son véhicule était largement inférieure à celle des autres.

La barque des trois ninjas était quasiment en miettes, et ils se tenaient à trois sur le tout devant de ce qui était jadis un bâtiment marin. Enfin, Kentaro portait Sonaka en s’accrochant à la rambarde, et Santa, les pieds fermement vissé à ce qui servait de sol, tenait les rênes d’une main de fer.
« -Nan, sérieux, les gars, j’commence vraiment à être fatigué, là, balbutia Rudolf.
- Encore un petit effort, Vaillant Rudolf !
- Jusqu’à Narasu ? J’pourrai pas, me faut une pause, une pauuuuuuuuuuse… »
La barque arrivait au terme de la montée d’une colline d’où venaient des cris de joie et des rires, avant que tout ne devienne d’un coup silencieux. Alors qu’ils faisaient irruption au sommet, renversant trois tables couvertes de nourriture, le chef du village lança le signal du départ. Un mouvement de foule, les gens se jetant sur le côté, annonça l’arrivée du trio de shinobis, qui savaient les pirates sur leurs talons.
Cependant, les caisses à savon, ayant reçu le signal, démarrèrent sans un regard en arrière, prenant l’agitation pour des encouragements. Rudolf paniquait, tournant frénétiquement la tête à droite et à gauche, ne voulant pas tuer quelqu’un pour ne pas risquer de pourrir son karma, déjà qu’il était pas fameux.
Finalement, la barque rendit l’âme dans un dernier grincement de bois à l’agonie, et les trois shinobis se réceptionnèrent durement au sol. Eux aussi se mirent à regarder autour d’eux, en panique, quand ils aperçurent en même temps un genre de caisse munie de roulettes. Certes, c’était un peu petit, mais ils feraient de la place. Et ça serait plus facile à trainer pour Rudolf, qui pouvait se contenter de courir en roue libre dans la descente, pour se reposer.

Quelques secondes après, les pirates faisaient à leur tour irruption au sommet de la colline. Le capitaine, du haut de son cheval, tira sa longue vue de sa grande veste. Il la pointa vers le bas de la colline, sur la caisse qui se trouvait la plus proche du cerf, qui était, d’après un de ses hommes d’équipage plus érudit, un rennes.
Un spectacle insolite s’offrit alors à sa vue. Le vieillard était accroupi dans une caisse en bois à roulettes, tenant les rênes du rennes en main. Assis sur ses épaules se trouvait l’autre ninja, celui à l’énergie meurtrière, et il tenait entre ses bras la jeune femme qu’il avait tenté de kidnapper avant que toute cette histoire ne prenne un tournant ridicule. Il entendit même une petite voix lui murmurer à l’oreille « Ho ! Ho ! Ho ! Il n’y a point de ridicule dans les actes de l’Envoyé de Nowel ! ». Comme quoi quelque chose ne tournait clairement pas rond par ici.

La caisse à savon la plus lourdement chargée, celle des trois shinobis, à moitié tractée par Rudolf le Renne au Nez Rouge, rattrapait peu à peu les autres, qui ne contenaient que des enfants penchés sur les manettes, tentant d’atteindre en premier la ligne d’arrivée afin d’atteindre le panthéon des gagnants de la course de caisses à savon.
De fait, la caisse qui était jusqu’alors dernière, et même vacante au moment du départ, les doubla en trombe et passa la ligne d’arrivée en première à l’estampe-finish, l’arbitre ne souffrant aucune contestation sur ce point. A quelques dizaines de mètres de là, dans un buisson, un enfant timide sourit en voyant son véhicule passer la ligne d’arrivée. Une légende se mit même à courir dans ce village comme quoi des fantômes prendraient la caisse à savon du plus méritant pour la mener à la victoire.

Après avoir pu se reposer les quelques minutes de la descente, Rudolf se sentait à nouveau un peu plus d’attaque, et le fait que la caisse possédait des roulettes contribuait à ce regain de force mentale. Il enchaina donc une foulée longue pendant l’heure qui restait pour mener la troupe à Narasu. Au bout d’une demi-heure, les pirates, voyant qu’ils ne rattrapaient pas ceux qu’ils poursuivaient, abandonnèrent la poursuite et revinrent sur leurs pas le plus vite possible afin d’appareiller.
Le capitaine cherchait comment tourner les événements pour ne pas se faire trop tirer les oreilles par son chef en rentrant au pas, économisant les montures. Il ne servirait à rien de les crever sous eux pour finir à pied.

A quelques centaines de mètres de là, le tamanoir retrouva son Anbu qui se mordillait l’ongle dans un arbre.
« - J’ai des nouvelles, Shig-BIP… »
Un ANBU se devait de toujours protéger son anonymat.
« - Anbu-chou, comme je disais, j’ai des nouvelles.
- Vas-y, je m’attends au pire…
- Je ne sais pas ce que tu appelles le pire, mais voilà… Les deux ninjas ont réussi à recupérer la kunoichi et sont actuellement en train de passer les portes de Narasu.
- J’en étais sure, marmonna l’Anbu au masque de castor.
- Du coup, ils sont tous en vie, et même s’ils ont l’air au bord de l’évanouissement, à cause de leur mission précédente, tu sais…
- Leur dernière mission, ils n’étaient pas en mission, ils ont désobéi aux ordre du QG !
- Oui, bon, en tout cas, ils sont tous en vie et les pirates devraient appareiller dans la demi-heure. »
L’Anbu soupira une dernière fois puis se prépara à rencontrer la Kunin de Mahou.

Une dizaine de minutes plus tard, dans le bureau d’une certaine Kunin…
« - Donc, si je comprends bien, la mission est un échec ?
- Effectivement, je ne suis pas parvenue à localiser la planque du groupe de pirates que nous cherchions.
- Nous ne pouvons donc pas récupérer les biens volés, et punir ces hors-la-loi ?
- Effectivement. »
L’Anbu se raidit. Elle avait échoué, mais la Kunin prenait tout de même un malin plaisir à lui faire avaler tous ces échecs. Et au vue de la manière dont cette dernière tapotait le compte rendu de l’ongle, ce n’était pas fini.
« - Et tout a échoué à cause d’un genin et d’un chuunin ?
- Il semblerait que j’aie mal pris la mesure de leur insubordination et de leur entêtement.
- Il semblerait, oui. Rappelez-moi ce que vous vouliez faire ?
- Devant le risque potentiel engendré par l’existence des Sereis, et leurs capacités inconnues, j’ai marqué une genin de Chikara qui devait se faire capturer afin de permettre de la tracer jusqu’à la planque.
- Et s’ils la tuaient à vue ?
- La marque était conçue pour se transférer sur la personne la plus proche ne possédant pas de Serei, afin d’éviter d’être détectée.
- Le plan semblait bon.
- J’ai mal considéré les réactions du groupe.
- Pourtant, vous aviez accès au dossier du groupe. Vous saviez que le chuunin Kentaro Satokira était fortement enclin à l’insubordination.
- Oui.
- Vous saviez que le genin Kalem Doskop faisait preuve d’énormément de mauvaise volonté dans l’accomplissement de ses devoirs de ninja ?
- Oui.
- Vous saviez que le genin Santa Claus était fantasque et fortement enclin à agir de son plein gré ?
- Oui, je le savais.
- Vous saviez tout ça et vous avez quand même utilisé cette équipe ?
- C’était la seule disponible sur le moment, et j’en avais un besoin urgent, marmonna-t-elle.
- Autre chose à dire ?
- Je demande l’autorisation d’utiliser cette équipe si j’en ressens le besoin plus tard, maintenant que j’ai pris la mesure de leur caractère.
- Nous en reparlerons, vous pouvez disposer. »
Sans un mot, l’Anbu sortit.
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