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Message par kyuudan 10/9/2008, 22:52

Flash-back :

La fête arrivait à sa fin et des cadavres ruminaient sur le sol de ma piole. Au loin, mes yeux encore brouillés par les effets ravageur d’un vieux cocktail préparer par Takeshi, j’aperçoit un uniforme différent de tous.

*Fuck ! Des flics ! *

Je pris mes jambes à mon cou et sortit par la fenêtre donnant sur un petit potager. Je pris soin d’esquiver les tomates bien mures même si parfois le choc était inévitable. Sautant la clôture je réussi à m’enfuir de la zone à risque mais sous la fatigue je m’effondre comme une vieille merde sur l’asphalte.

*yahou je vois makaya à poil mais qu’es qu’il fou comme ça à ce balader dans Gensou ? *

Une vieille femme me réveille à coup de sceau d’eau et par sottise lâche le sceau qui atterrie en plein dans ma face.

*ouf ce n’était qu’un rêve pour makaya…*

J’ouvris alors les yeux et vit une vieille maison ou plutôt une cabane en bois d’où le ménage n’a pas du être fait depuis des siècles…La vieille bique s’approcha de moi…

Vieille Femme : Jeune homme quel est ton nom ?

*sa sent le coup foireux si je lui dit mon nom elle va me dénoncer au flic maintenant que je suis rechercher*

Yozo : Je m’appelle Kasubolo jean-claude !

La vieille éclata de rire et me murmura quelques mots à la l’oreille…

Vieille Femme : Tu sais je vais pas te dénoncer à la police je sais qui tu es je voulais simplement savoir si tu étais apte à te débrouiller seul dans des situations embarrassante. J’avoue que tu te débrouille bien mais tu aurais pu trouver mieux que jean-claude !

Elle se remit à rire et me servit un thé bien chaud avec quelques croissants.

Yozo : Je ne sais comment vous remercier…

Vieille Femme : Tu n’as pas à me remercier, tu as des ennuies, tu es jeune je peux bien faire ça tu sais à mon age on se fiche un peu de tout. Prend ton petite déjeuner je vais te préparer quelques provisions.

Yozo : Des provisions ? Pourquoi faire ?

Vieille Femme : Tu crois pas que tu vas rester dans ce village quand même ! Je vais pas te garder indéfiniment petit !

*Sa devient chelou cette histoire, tout ça à cause de ce makaya je vais lui faire les fesses ! *

Je pris mon petite dej’ copieux et alla dans le salon ou se trouver le vieille.

Vieille Femme : Tient ! Prend ça c’est de la nourriture pour 2 semaines je pense que se sera suffisant pour ton trajet…

Yozo : Attendez je comprend rien là ! Je vais ou la ?

Vieille Femme : Tu vas à Arasu le village caché dans les montagnes…

*Arasu,sa pète tout comme nom ! J’espère qu’il y a de la meuf là-bas ! *
Je pris les provisions nécessaire ainsi que mes vêtements propres sans la gerbe de la veille, empoigna mon arc et remercia la Vieille Femme pour tout ce qu’elle à fait pour moi.

Vieille Femme : Attend ! Tu sais même pas ou il faut aller ! Idiot ! Dans le monde de shinnen tu vas te faire tuer à coup sur si tu te comporte de cette manière ! Il faut que tu sois vigilent. Tu dois d’abord te rentre au village Nobeoka dans les montagnes enneigés. La-bas-tu te feras connaître et il te donnerons les accès à Arasu mais pas avant.

Yozo : Merci beaucoup mamie !

Vieille Femme : Au faite ! Tu pourras pas sortir par la porte principale, je connais un petit sentier qui te permettra de sortir du village.

La vieille m’accompagna jusqu’à ce sentier et me donna quelques ryos…

Vieille Femme : Tient ! Sa peux servir…

Yozo : Aligato !

Je pris alors ma route vers les montagnes enneigés vers Nobeoka.

/ flash-back

A présent me voici comme un pauvre con sans rien savoir du tout. Je ne sais même pas ou est Takeshi et puis les autres, la seule chose que je sais c’est qui faut que j’aille au village de Nobeoka…Tant pis j’aurais forcément de leur nouvelle un jours, maintenant que je suis chuunin je veux améliorer mes capacités c’est le principal pour ensuite revenir plus fort…

Je pris alors route vers ce village inconnu à mes yeux. De longs jours et de longues nuit passèrent, toutes se ressemblait fortement. Tout les matin j’effectua des exercices physiques, pompes, abdos maniement de l’arc et de mes autre armes…A la lueur du 10 aime jours, le soleil se leva comme toujours depuis les collines boisées du ce beau paysage mais une chose changeait ce décors, une vieille maison ou la cheminée fumée de toute sa mocheté. Je décida alors de m’approcher pour demander ma route car j’étais pas mal perdu, je tournais en rond depuis des jours…Cette homme, assis sur une chaise basculante, une pipe à la main, vêtu d’une longue robe noir déchiré avec des égratignures un peu partout sur le visage. Ses cheveux gris volaient dans le vent d’automne et ses yeux perçant faisait froid dans le dos. Je pris mon courage à deux mains et décida de m’approché de l’homme…


*20 mètres…..15 mètres…..10 mètres…..5 mètres ? *

Un pic de roche apparu sous mes pied, je fis un bon en arrière mais déjà trop tard, un autre rocher était apparu dans mon dos. Par chance je réussi à m’appuyer sur celui-ci et pivote afin de toucher le sol tant aimé dans des situations comme celles-ci. Peu de temps pour souffler que d’autres pics rocheux apparaissaient dans le sol. D’un coup d’œil rapide je vis que l’homme effectuer des signes…

*C’Est-ce bâtard qui me fait un sale coup*

J’empoigna mon arc et couru le plus loin possible poursuivi par ses pics monstrueux…

*Il doit valoir le grade jounin c’est pas possible ! *

Son dernier pic apparu ensuite il ne fut plus à distance pour m’attaquer. J’en profita alors pour armer une flèche qui peux être décrite comme imaginaire et la décocha avec une rapidité hors du commun.

Yozo : Raikyuushi no jutsu !

La flèche arrivant sur l’homme l’obligea à séparer ses mains et esquiver le coup.

*j’ai quelques secondes…*
Un clone apparu du sol et lui attrapa les pieds. Prit sous l’étreinte l’homme resta immobile quelques temps…

*c’est la seule occas. que j’ai de le tuer*

Yozo : Raiton, Masaku no jutsu !

Un katana de foudre apparaît alors dans mes mains et dans une course phénoménale tranche la tête de l’ennemi.

Yozo : Garde le souvenir de ma lame dans l’au-delà !

Homme : J’y manquerais pas !

Ce son venait de mon dos et un nuage de fumée apparu.

Homme : Bravo, tu es l’un des seuls qui à réussi à détruire mon clone ! En échange je veux bien t’écouter et répondre à tes questions…

Yozo : Je voudrais aller au village de Nobeoka !

L’homme ce mit à rire et un sourire démoniaque l’envahit.

Homme : Ambitieux le môme ! Bien alors tu prends route vers le nord ! Tu vois cette étoile là-bas ? Suis là et tu trouveras ce village.

Yozo : Et comment savoir si c’est bien celui-ci ?

Homme : Tu le reconnaîtra rapidement ne t’en fait pas ^^

Puis l’homme disparu.

*Qu’es qu’ils ont tous à me souler de partie là ! *

Fière de mon petit combat je décida de prendre le chemin que m’a indiqué l’homme. Après plusieurs jours de marches je vis au loin dans les montagnes enneigés du yuukan, un village ou plutôt un regroupement de bourge. Au loin on y voyait des grands feu de camps et parfois on entendait des cris faire de l’écho dans les montagnes…

Nobeoka, tu es à moi !
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Message par Chihousou 12/9/2008, 19:19

D'après ce qu'il savait, le voyage jusqu'au Mont Fuji devait prendre environ une journée, comme Chihousou était partit de nuit pour plus de discrétion il supposa que s'il avançait toute la nuit il verrait se dessiner les contours montagnards peu avant le lever du soleil. Malgré tout, le jeune homme avait décidé de prendre son temps et puis il devait avouer que la nuit était magnifique. La lune donnait suffisamment de lumière pour que l'on puisse voir sans problèmes où l’on mettait ses pieds, cette nuit était d'un calme plus que reposant après la journée du chuunin aux côtés de Kaze et Kiyo, gentils comme tout mais particulièrement bruyant et épuisant par leurs seuls présences. Le paysage était tout aussi époustouflant, alternant entre plaines d'herbes hautes gigantesques, fleuves profonds aux eaux noires et emplis d'une faune nocturne abondante ainsi que lacs immenses où le reflet de la lune à leurs surfaces était du plus somptueux effet.
La nuit et le trajet passèrent lentement et ce n’est que lorsque le soleil commençait à montrer le bout de son nez que le jeune homme put apercevoir au loin les sommets enneigés de la frontière nord du Yuukan. Ayant marché toute la nuit, le shinobi décida de faire une pause peu après le lever du jour afin de se nourrir et de dormir quelques heures avant de découvrir les pentes montagneuses.

Quand les paupières de Chihousou se relevèrent il se rendit compte qu’il avait dormi plus longtemps que prévu. Le soleil entamait sa course descendante indiquant que l’après-midi était d’hors et déjà là. Le jeune homme continua son voyage et arriva en début de soirée aux pieds des plus vastes montagnes du Yuukan. Les plus froides aussi. Sachant cela, le chuunin décida de passer la nuit aux pieds des montagnes et d’attendre le lendemain matin pour entamer son périples dans les étendus pentus et enneigées du Mont Fuji et puis s’il pouvait éviter de passer une nuit à se geler les couilles dans ces montagnes autant en profiter.
Le lendemain matin, alors que cela faisait déjà près de deux heures que le grand blond arpentait les montagnes, il arriva au premier endroit indiqué par Abe sur la carte. Une grotte de taille moyenne, près de trois mètres de hauteur pour un peu moins de deux de largeurs, lui faisait face, le premier dans la recherche de son frère en ce lieu quasi désert et désolé du Yuukan.
A l’intérieur de cette anomalie rocheuse le jeune homme ne pouvait plus compter sur sa vue tant la lumière extérieur avait du mal à rentrer pour éclairer ne serait-ce qu’un rocher. Cependant, malgré cette pénombre, la grotte était plutôt accueillante ou tout du moins la température y était plus supportable qu’à l’extérieur et moins humide que ce que l’on aurait put penser. Mais à cause de ce microclimat, Chihousou supposa la présence d’une faune plus conséquente que dans la neige et le vent de la chaîne montagneuse et sortit donc un kunai pour plus de sécurité. La cavité rocheuse semblait profonde, ou en tout cas la pénombre empêchait le jeune homme d’en voir le fond et c’est cette même pénombre qui l’empêcha de voir l’arrivée d’une montagne de muscle en face de lui. Heureusement pour lui, le chuunin avait mis ses autres sens à l’affût et quand il entendit le coup de griffe de l’ours polaire caché dans la grotte, lui-même était déjà assez loin pour ne pas risquer de prendre un mauvais coup.

L’ours qui lui faisait face dépassait largement les deux mètres de haut et il devait peser plus de cinq cent kilos à vue de nez. De plus ses yeux montraient une rage de tuer ne donnant pas envie de faire un câlin à cette peluche géante. La bonne nouvelle pour Chihousou était que maintenant il était sûr que Shigeru n’était pas dans cette grotte, dans le cas contraire l’ours n’aurait pas était présent, au moins il n’aurait pas à explorer toute la grotte…La bête observait cette chose toute maigre qui lui faisait face et qui, à l’odeur, devrait pouvoir faire un repas correct. Les deux adversaires se regardaient, observant et analysant tout ce qu’ils pouvaient remarquer chez l’autre. L’ours fut le premier à bouger avec un nouveau coup de griffe horizontal que le chuunin parvint à esquiver tant bien que mal, se rendant compte par la même occasion qu’il ne pouvait rivaliser avec son adversaire au niveau physique, même en vitesse. Sachant cela, il ne pouvait plus compter que sur le genjutsu et le ninjutsu, or le genjutsu sur un ours…il était pas sûr de la réussite d’une telle offensive. Il considéra donc que seule son affinité pourrait venir à bout de la boule de poil. C’est ainsi que, lorsqu’il esquiva un nouveau coup de patte, il exécuta un
Fûton Shippuu Kireru no Jutsu sur la patte de son nouvel "ami" et réussit juste à faire une légère entaille dans le cuir de l’ours ainsi que d’augmenter sa colère.
Il retenta cependant l’expérience plusieurs fois en alternant avec des
Kaze no tsuguri, plus efficace mais plus dangereux, et après une dizaine d’attaque il se rendit compte de sa fatigue physique comme mentale que lui coûtait l’utilisation du chakra ainsi que la concentration nécessaire à esquiver les offensives de l’ours. Chihousou comprit alors qu’il devait mettre fin à ce combat le plus rapidement possible s’il ne voulait pas finir en casse-croûte pour ursidé. Il pensa d’abord à la dissimulation mais pour que ce soit efficace il aurait fallut qu’il soit capable de dissimuler son image, les sons qu’il produisait mais aussi son odeur, autant dire quelque chose dont il n’était pas encore capable. Il eut alors une idée, quelque chose qu’il n’avait encore jamais essayé, une illusion quelque peu spéciale…
Le chuunin se concentra sur l’image qu’il souhaitait former, enfin l’image…préparant son genjutsu et malaxant son chakra, il mit quelques secondes avant de pouvoir lancer son illusion mais une fois ce laps de temps écoulé, l’ours lui faisant face prit un air effrayé avant de s’enfuit au fond de la grotte pour le plus grand plaisir du shinobi. Apparemment, il avait réussit à créer l’illusion d’un rugissement faramineux à l’intérieur même des oreilles du pauvre ours dont les tympans ne devaient plus être bien loin de la crevaison.

Après cet affrontement pour le moins éprouvant, Chihousou prit quelques minutes pour souffler avant de ressortir de la grotte pour affronter de nouveau l’air glacial des montagnes. Il avait visité une grotte et espérait sincèrement que les huit suivantes ne seraient pas aussi éprouvantes tandis qu’il repartait à l’assaut de la montagne quasiment invisible dans le manteau blanc offert par Abe. Invisible pour des yeux non entraînés mais pas pour ceux qui se posaient sur lui à ce moment précis…
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Message par Chihousou 18/9/2008, 19:46

Les endroits indiquaient par Abe n'étaient pas trop éloignés les uns des autres et en temps normal, quelques jours auraient dut suffire à faire le tour de ces possibles refuges. Cependant la neige et le manque de visibilité ralentissaient considérablement la progression de Chihousou, du coup il avait mis une semaine pour visiter seulement quatre "grottes", si on pouvaient appeler cela des grottes. Tout juste si c'était des trous dans le flanc de la montagnes, de simples interstices, qui permettaient tout de même aux voyageurs de passer une nuit à l'abri d'éventuels intempéries.
Le chuunin devait bien reconnaitre qu'il déprimait légèrement de ces échecs consécutifs, car il avait mis une semaine à parcourir ces courtes distances mais il était resté dans la partie basse de la chaîne montagneuse et alors qu'il commençait à monter vers les hauteurs il se rendit compte que le plus dur était à venir. En effet, plus il montait en hauteur et plus les intempéries se faisaient violentes et courantes. Et encore, il avait eu la chance de ne pas tomber sur des tempêtes de neiges.

D'après la carte, le jeune homme s'approchait d'une nouvelle cavité rocheuse et d'après les informations d'Hiroshige-senpai celle-ci serait une grotte de taille raisonnable, plusieurs centaines de mètres de profondeurs et des proportions suffisante pour que des humains et d'autres créatures puissent y vivre convenablement. L'exploration promettait d'être longue et fastidieuse...

La première chose que remarqua le Masaka en entrant dans la grotte fut la lumière qui filtrait depuis l'expérience, effectivement de nombreuses failles sillonnaient le plafond de la grottes et de nombreuses raies lumineuses illuminaient les tas de neiges jonchant le sol rocheux. L'humidité ambiante glaçait le sang du chuunin et le vent qui s'engouffrait dans la grotte faisait un boucan de tout les diables, c'est bien simple un ours aurait put rugir à s'en faire péter les poumons qu'il n'aurait put l'entendre. Enfin, s'il n'avait pas été un membre du clan Masaka. En effet, afin de pouvoir détecter un éventuel "habitant" de la grotte, il avait décidé qu'à chaque qu'il devrait en explorer une, il allait vérifier s'il y avait une présence en leurs seins en utilisant le don de ses ancêtres. Car le principal bagage génétique offert par le clan est le malaxage des sens, contrairement aux autres humains les Masaka sont capables de filtrer consciemment et d'augmenter légèrement un de leurs sens en se concentrant ainsi qu'en diminuant leurs autres sens, c'est à dire avantager un sens au détriment d'un autre. De plus, là où les Hommes sont incapables de filtrer consciemment les sons qui les entoure, normalement le cerveau gère quelques sons et fait abstraction des autres pour éviter une "surcharge", chez les membre du clan les modifications génétiques font que le cerveau est tout à fait capable de tout enregistrer et l'individu doit alors choisir ce qu'il entend, de cette manière il peut écouter tout ce qui l'entoure tout en gardant un bruit de fond ce qui permet au cerveau de changer le son principal après un changement brutale d'intensité dans le fond sonore pour prévenir d'éventuelles arrivées par exemple.
Grâce à cela, Chihousou put se concentrer sur son ouïe puis sur son odorat pour découvrir que la grotte était vide sur près d'un centaine de mètres, ensuite les bruits n'étaient plus assez précis pour analyser correctement l'origine d'un son, animal ou simplement un écoulement d'eau ou une chute de pierre.

Sur de ce fait, le jeune homme s'avança dans la grotte et parcouru plusieurs mètres avant de rencontrer un changement dans la densité de l'air. De toute évidence, une sorte de "mur" de chakra empêchait quiconque de continuer son chemin. Bien qu'embêtant d'un point de vue technique, le mur s'avérait être très distractif et le chuunin s'amusa à lancer de nombreuses armes ninjas et toutes se retrouvèrent scotcher en l'air, au final tout cela rendait un effet superbe et aurait tout à fait put servir de décoration dans une maison branchée. Cependant, le jeune homme avait autre chose à faire qu'admirer son œuvre car quand on y réfléchissait un peu, la présence d'un tel jutsu supposait la présence de son créateur qui devait être un shinobi de niveau élevé et cela pouvait donc être Shigeru. Cependant le problème restait entier, Dieu seul savait ce qui se passerait si Chihousou tentait de passer au travers et à vrai dire il n'avait aucune intention de prendre de risques inutiles, s'il s'avérait que c'était un autre shinobi que son frère alors il pourrait risquer gros...Il décida donc que la meilleure des solutions était certainement d'attendre dans un recoin la venue éventuelle du lanceur de ce jutsu.

Il dormit quelques heures et se réveilla de nombreuses fois, la dernier éveil lui permettant de détecter l'arrivée d'un "intrus". En effet, à l'entrée de la grotte, on pouvait voir une silhouette apparemment humaine se tenir accroupis, comme s'il guettait quelque chose. Puis l'Homme se releva et fit un signe vers l'extérieur, à ce moment, une autre silhouette fit son apparition. Commençant à s'inquiéter de sa situation, Chihousou décida de se rendre invisible ainsi que de limiter les sons qu'il émettait. Les deux silhouettes semblaient prises dans une conversation que le chuunin ne pouvait pas entendre même en se concentrant uniquement sur son ouïe.
Quelques secondes s'écoulèrent avant que le premier arrivant ne ressorte, la seconde resta devant l'entrée avant de marcher lentement vers le mur de chakra. elle regarda le mur quelques instants avant de dire quelques mots.


_J'ai quand même fait du beau boulot, tu trouves pas? Demanda-t-elle en se tournant vers le gensouard.

Le jeune homme vit alors des yeux injectés de sang se tourner vers lui et après quelques signes de mains de la silhouette, une violente envie de dormir prit Chihousou qui ne put résister et s'endormit en tombant violemment contre la paroi rocheuse. C'est ce moment que choisit la première silhouette pour réapparaitre au dessus du corps inerte du jeune homme.

_T'es bien meilleur qu'avant, je te félicite Yae. Dit la silhouette en retirant la capuche qui cachait son visage pour révéler des cheveux noirs de jais sur une peau blanche et de petites lunettes carrées.
_Merci Shigeru, mais en même temps c'est le seul genjutsu que je connais alors vaut mieux, ria la seconde personne en découvrant son visage pour laisser apparaitre ses yeux injectés de sang mais aussi de long cheveux bruns attachés en nattes.
_Bon allume le feu Yae et désactive ton mur de chakra, on a du boulot. Pendant ce temps je m'occupe de Chihousou.

La jeune femme désactiva son mur de chakra avant de s'avancer plus loin dans la grotte. Quelques minutes plus tard quand Shigeru arriva, Yae était changé et ne portait plus le large manteau montagnard qu'elle avait en arrivant mais un kimono d'hiver pâle faisant ressortir sa beauté sauvage ainsi que la fureur visible dans ses yeux emplis de sang. Shigeru déposa son frère à même le sol avant de sortir de nombreux objet de sa sacoche.

_Ça va être long ton truc? Demanda Yae en observant le manège du Masaka.
_C'est pas la première fois alors tu sais bien que oui, lui répondit Shigeru avant de continuer. Et je te rappelle qu'après c'est à toi de bosser en suivant le plan.
_Ouais, je sais...j'ai pas le droit de le tuer en plus...
_Pour gâcher mon boulot?
Dans tes rêves Yae. Et puis si tu le tue le boss en fera de même avec toi et ce sera pas du joli à voir.
_C'est vrai qui me fait flipper le grand manitou
, dit-elle en frissonnant.
_Raison de plus pour me laisser me concentrer, je dois lui faire tout oublier et sceller certaines de ses aptitudes.
_J'ai compris, je vais chasser un ours, j'ai la dalle...


Shigeru ne put retenir un rire en entendant cette phrase dans la bouche d'une jeune fille de moins d'un mètre soixante, surtout en sachant qu'elle était capable de le faire avec avec les yeux bandés ainsi que les bras attachés dans le dos. Pendant qu'elle s'en aller vers l'extérieur, le déserteur se mit à sa dure labeur. Il commença par créer de nombreux sceaux autour et sur le corps de son frère à l'aide de son chakra. L'opération dura près d'une heure, les sceaux étaient nombreux et extrêmement complexes, d'ailleurs il fut obligé d'en recommencer certains plusieurs fois.
Quand Yae revint, une étrange lueur apparut sur le visage de Chihousou, signe que l'opération avait été un franc succès et elle en put retenir un sifflement d'admiration car elle ne pouvait applaudir à cause de l'ours qu'elle portait sur l'épaule.


_A peine plus de deux heures, t'as bossé vite.
_Je commence à m'habituer à ces sceaux,
dit Shigeru en essuyant la sueur qui perlait de son front.
_Par contre ça te fatigue toujours autant, fit remarquer la ninja.
_Ces sceaux sont particulièrement couteux en chakra et puis j'ai préféré lui remettre une couche de pionçage. Il dormira pendant près de trois jours avec la dose que je lui ai mis.
_Il aura la gueule de bois au réveil le pauvre, cet anesthésique est plutôt violent.
_Si j'avais pas fais ça, il se serait réveillé pendant l'opération et j'aurais dut tout refaire.
_Feignasse...
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Message par Seol 20/9/2008, 22:20

Hisoka accompagnait, avec Genjuro Shiraishi, un groupe de trois Buke Shûdôshi, menés par Li Ming Thien Loc. D’après des informations reçues la veille, dans la journée, un groupe de nécromanciens se trouvaient dans un village relativement isolé, à une trentaine de kilomètres au nord du monastère. Le vieux Taïka avait décidé d’y envoyer un groupe de guerriers pour éradiquer ce mal, et tenter de récupérer quelque information sur les nécromanciens basés à Arasu.

Le voyage fut relativement morne et monotone. En effet, Hisoka découvrit que les Buke Shûdôshi n’appréciaient guère Shiraishi Senseï et ses disciples. Seule Li Ming vint converser un peu avec Hisoka, mais ça n’avait été que de simples paroles de politesse.

Mais, lorsque le groupe arriva aux abords du village, l’attitude de chacun changea. Genjuro et Hisoka se placèrent immédiatement en tête du groupe, le premier par habitude, le second, par réflexe. Les autres membres du groupe, quant-à eux, se tinrent prêts à réagir à la moindre de traces de nécromancie. Dès l’entrée du village franchie, même Hisoka put ressentir que quelque chose n’allait pas. Outre le fait que les gens regardaient le groupe armé avec une certaine inquiétude, il n’y avait aucune animation que l’on peut rencontrer dans un village bien portant.

Une cloche retentit soudain et, en l’espace d’un battement de cils, il n’y eut plus âmes qui vivent dans les rues du village. Hisoka jeta un coup d’œil à Genjuro et vit que ce dernier n’appréciait pas du tout de se retrouver complètement à découvert :
« Je pense que nous sommes au bon endroit, Li Ming.
_ Pour une fois, je suis d’accord avec toi. Que faisons-nous ?
_ Grâce au Kihonteki na Chikaku, je sais là où il ya du monde et là où il n’y en a pas. Mais je n’arrive pas à faire la différence entre les bons et les méchants…
_ Donc, si je comprends bien, il va falloir attendre qu’ils sortent de leur cachette. Génial ! Allez, avec un peu de chances, ils ont eu vent de notre arrivée et ils se sont barrés…
_ Là ! dit Hisoka, en pointant son doigt vers la droite du groupe. Ils vont venir de ce côté.
_ Même si il y a effectivement des présences derrière ce muret, on ne peut pas faire la différence entre les villageois et les autres.
_ Senseï, vous connaissez beaucoup de villageois dont le crâne est visible ?
_ …
_ Etant plus grand que vous, je vois de plus haut. Et mon angle de vue me permet de voir ce que vous ne pouvez pas voir. Donc, je vous dis qu’ils sont là. »

Comme pour lui donner raison, une dizaine de squelettes surgir de l’endroit indiqué précédemment par Hisoka. Un frisson lui parcourut l’échine. C’était la deuxième fois qu’il voyait ce genre de créatures, et ce ne serait probablement pas la dernière. Mais il y avait peu de chances qu’il s’y habitue un jour.
« Seulement une dizaine ? Donc ils doivent au maximum trois nécros. Sinon, on aurait eu beaucoup plus de sque…
_ Vous voulez dire comme ceux qui viennent de ce côté, Li Ming Sama, l’interrompit un des Buke Shûdôshi.
_ La poisse, pesta Li Ming.
_ Hisoka, tu t’occupes de retenir ceux que tu as repérés, moi, je me charge des autres. Li Ming, tu couvres Hisoka. Vous deux, vous me couvrez », ordonna Genjuro.

Hisoka comprit immédiatement la signification de cette répartition. Il était encore trop inexpérimenté pour ne pas être couvert par un maître des buke shûdôshi. Et les deux acolytes de Li Ming étaient trop incertains pour pouvoir seconder n’importe qui. Cette répartition permettait surtout former des groupes de puissance équivalente, mais suffisante pour faire tenir deux front en même temps.
« Hisoka, tâche de gagner suffisamment de temps pour que je puisse rassembler mon ki.
_ Ok, Li Ming Senseï, »répondit Hisoka.

Hisoka ne perdit pas de temps. Il composa rapidement une série de signes et frappa du poing sur le sol, déclenchant une pluie de roche en direction des squelettes. Les probabilités que cela leur fasse un quelconque dégât étaient très faibles. Mais cela les ralentit un peu. C’est tout ce que demandait Hisoka. Il exécuta alors une seconde série de signes et plaqua les mains sur le sol faisant apparaître un mur devant lui. Ce mur ne les retiendrait pas longtemps non plus, mais ce n’était que pour gagner du temps. Temps qu’il mit à profit pour faire demi-tour, attraper Li ming et sauter d’une dizaine de mètres en arrière. Là, il reposa la jeune femme sur le sol, composa une nouvelle série de signes et plaqua à nouveau ses mains sur le sol. Dans un gros nuage de fumée, Mikaijin, l’ours de Hisoak apparut.
« Ok, maintenant, je vais pouvoir leur tenir tête sans trop de difficultés.
_ Tu m’étonnes. Tu nous avais caché ton compagnon, dis donc.
_ Tu m’engueuleras plus tard. Là, pour le moment, tu aurais plutôt intérêt à te concentrer pour liquider ces horreurs, Li Ming SenseÏ.
_ Tu as raison. Fais au mieux. »

Mikaijin, tu n’as pas le droit de bouffer les os, compris ?... Oui, je sais, ce n’est qu’un tas d’os ambulant, mais, c’est fait grâce à une espèce de sort maléfique. Alors, tu oublies ton repas, compris ?... J’aime mieux ça. Allez, cinq chacun. Le premier qui a fini file un coup de main à l’autre.

Hisoka dégaina son sabre et se mit en garde. La seule expérience qu’il avait de ces bestioles lui faisait craindre le pire. Et, effectivement, ça allait être coton. Bien qu’il s’agisse de morts vivants, ils étaient incroyablement rapides et précis dans leurs attaques. Hisoka craignait de ne pouvoir survivre à cet affrontement.
Les cinq squelettes encerclaient Hisoka. S’engagea alors une danse mortelle dans laquelle Hisoka tentait désespérément de rester en vie. S’il restait trop longtemps au milieu d’eux, non seulement il allait finir par être sérieusement blessé, mais en plus il pouvait prendre l’envie à l’un de ces imbéciles de s’en prendre à sa coéquipière. Et ça, pas question.
Hisoka utilisa toute sa puissance physique afin de se sortir de ce pétrin et se retrouver entre eux et elle. Il feinta sur sa gauche et partit sur la droite, envoyant valdinguer l’un des squelettes d’un simple coup d’épaule. Dès qu’il fut sorti du cercle mortel, il se retourna et leur fit face. Il ne devait pas faire dans la dentelle s’il voulait abréger le combat. Et le seul moyen d’y parvenir était d’utiliser Katana no Gôko. En renforçant sa lame, il pourrait frapper plus fort pour provoquer plus de dégâts. Hisoka jetta un œil à Mikaijin. Il avait déjà détruit l’un des squelettes mais avait récupéré un nombre de blessures important en contrepartie.

Ok, changement de stratégie. Mikaijin, tu prends Li Ming sur ton dos et tu files à travers les rues du village… Oui, je sais, ce n’est pas trop notre style, mais on peut pas tenir en combat en face à face. Alors, on va se la jouer un peu plus subtil… Tiens-toi prêt…

Hisoka se rapprocha de Mikaijin et se faisant, les squelettes se retrouvèrent tous les uns contre les autres. Hisoka prit une profonde inspiration et balança un violent coup de taille de droite à gauche, en utilisant le Katana no Gôko. Cela eut pour effet de détruire le premier d’entre eux, sans pour autant infliger pas une seule égratignure au suivant. Mais le coup propulsa les huit squelettes restants les uns dans les autres. Hisoka se retourna, saisit Li Ming par la taille et la jeta sans ménagement et sans écouter ses protestations.

On se casse, Mikaijin !!!

L’ours ne se le fit pas dire deux fois. Il partit à plein régime, sans attendre Hisoka. Ce dernier prit une direction différente. Etant le plus proche d’eux, les huit squelettes se lancèrent à sa poursuite. Avec sa taille, les planques pour les désorienter n’étaient pas évidentes. La première qu’il vit, au détour d’une maison, fut l’enclos à cochons, dans la boue. Il n’hésita qu’une seconde et plongea à plat ventre dedans, lâchant son sabre, tant le choc fut rude. Les squelettes passèrent une fraction de secondes après mais ne jetèrent pas un œil dans l’enclos. Une fois qu’ils furent passés, Hisoka surgit de l’enclos, couvert de boue des pieds à la tête. Mais il n’eut pas le temps de chercher où se nettoyer, car les squelettes revinrent à la charge. Hisoka repartit en quatrième vitesse. Il fonça droit devant, tourna à droite, puis à gauche et plongea dans une meule de foin. A peine avait-il rentré ses pieds, que les squelettes le dépassèrent. Hisoka sortit de sa cachette. La paille ayant collé à la boue, il ressemblait à un épouvantail vivant. Il soupira. Enfin débarrassé de ses poursuivants, il poussa un soupir de soulagement. Il se regarda des pieds à la tête et poussa de nouveau un soupir… d’exaspération. Cette histoire commençait sérieusement à le saouler.
A peine avait-il fini ses constations que les squelettes revinrent dans sa direction. Il fila directement vers les champs. Puisqu’il ressemblait à un épouvantail et qu’il n’avait plus son arme, il valait mieux la jouer fine. Il se planta donc au milieu des rangs de poireaux, les bras tendus et se figea. Les squelettes parurent l’ignorer… jusqu’à ce qu’un insecte se pose sur son nez et le fasse éternuer. Les squelettes se jetèrent sur lui. Hisoka sauta en l’air et retomba sur l’un d’eux, le disloquant complètement et partit en courant. Il jeta un coup d’œil derrière lui et jura. Les différentes parties du monstre bougeaient et se rapprochaient les uns des autres pour reformer le squelette. Lorsqu’il repassa devant l’enclos des cochons, il plongea à nouveau dedans pour récupérer son arme puis continua son chemin, droit dans l’abreuvoir des chevaux. Le seul but de cette manœuvre était de lui faire perdre son… déguisement. Il commençait à fatiguer, à courir dans tous les sens.

Quoi ?! C’est prêt ? ‘tain, c’est pas trop tôt. Bougez pas, j’arrive.

Hisoka se dirigea vers l’entrée du village, en entraînant les dix squelettes derrière lui.

Putain de merde ! Je croyais que Mikaijin et moi, on s’en était fait chacun un. C’est quoi ce bordel ! J’aurais dû être un peu plus attentif lorsqu’on m’a parlé de ces sales bestioles…
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Message par Seol 20/9/2008, 22:21

Hisoka fonça droit devant lui. La seule chose qu’il espérait, c’était que ces maudites bestioles ne le rattraperaient pas avant qu’il ait atteint son but. Car, à chaque fois qu’il jetait un œil par-dessus son épaule, il avait là très nette impression qu’ils étaient un peu plus proches à chaque fois.
Au bout de quelques minutes, il vit enfin les portes du village. Mikaijin était présent, Li Ming, à quelques pas derrière lui. Les images que Hisoka reçut étaient très claires. Il fallait qu’il les affronte au côté de Mikajin pour que Li Ming puisse effectuer son sortilège.

Dès qu’il fut aux côtés de son ours, il fit volte face, prenant son arme à deux mains. Il jeta un coup d’œil autour de lui. Il se trouvait au centre d’un cercle d’une vingtaine de mètres de diamètre. Les bords du cercle étaient figurés par des parchemins posés à même le sol. Bien qu’il ne fut pas très versé dans l’art de l’exorcisme, il pouvait ressentir la formidable énergie qui émanait de ces parchemin. Alors que les squelettes entraient dans la zone, il entendit Li Ming :
« FUKYU NO KYUSOKU !!! KASSEIKA !!! (Repos éternel !!! Activation) »

Les sceaux se mirent à briller d’une lueur rouge, indiquant la libération de l’énergie. Mais cela ne parut pas affecter les dix squelettes. Hisoka para deux attaques, puis esquiva deux autres. Il se prit une nouvelle entaille au niveau de l’avant bras droit, et une autre au niveau de la cuisse.
« FUKYU NO KYUSAKU !!! KASSEIKA !!! »

Cette seconde incantation sembla produire enfin un effet sur les créatures. Elles se figèrent momentanément, laissant un cours répit au jeune ninja et à son compagnon. Hisoka prit une profonde inspiration. Il raffermit sa prise sur la poignée de son sabre. Il chargea brutalement l’un des squelettes, en utilisant l’aura du sabre. Mais, son épuisement lui fit rater son coup. Li Ming choisit cet instant pour relancer son incantation :
« FUKYU NO KYUSAKU !!! KASSEIKA !!! »

Cette troisième tentative fut la bonne. Les squelettes restèrent comme paralysés. En y regardant de plus près, Hisoka vit sur chaque squelette apparaître une fine aura bleutée. Elle donnait l’impression de clignoter légèrement, comme si quelqu’un essayait d’arracher les liens qui maintenaient les différentes parties attachées les unes aux autres. Finalement, l’aura disparut et les os retombèrent sur le sol en vrac. Hisoka planta son sabre dans le sol, posa les deux mains sur la poignée et posa un genou à terre. Il leva la tête vers Li Ming :
« C’est fini, Li Ming Senseï ?
_ Normalement, oui, c’est fini. Enfin, je l’espère.
_ Parce que je suis persuadé que les deux squelettes que Mikaijin et moi avons explosé, se sont… reconstitués, c’est le mot qui en est le plus proche.
_ Oui, je sais. C’est pour ça que j’ai utilisé un sortilège de niveau supérieur. Et que ça m’a prit plus de temps.
_ Le principal, c’est que ce soit fini.
_ Oui, en effet. D’ailleurs, je tiens à te dire que la prochaine fois que tu me prends de cette manière pour me jeter sur cette peluche géante, je t’étrangle. Compris ?
_ Ouais, ben, on m’a demandé d’éviter que tu aies des blessures, et c’est ce que j’ai fait, Li Ming Senseï.
_ Alors, les jeunes, vous avez enfin fini ? demanda Genjuro
_ A l’instant, lui répondit Li Ming. Et vous ?
_ On a terminé, y a déjà un bail. On a été faire un tour dans leur antre et on a terminé de les interroger. On peut donc y aller. Le vieux Cu Phach va envoyer des gars pour rassurer les bouseux de ce village.
_ Très bien, alors allons-y », soupira Li Ming.

Alors que le groupe sortait du village, Genjuro se porta aux côtés de Hisoka :
« Alors, gamin ? Comment s’est passé ce premier combat ?
_ Fatiguant.
_ C’est ce que j’ai vu.
_ Vu ? Comment ça ?
_ J’ai bien aimé le coup de l’épouvantail. Très ingénieux.
_ QUOI ?!? Comment vous êtes au courant ?
_ Je t’ai observé.
_ Et vous n’êtes pas intervenu quand vous avez vu que je galérais ?
_ Je voulais surtout voir si tu étais capable de continuer dans la voie que je t’ai montrée.
_ Et ?
_ C’était plutôt pas mal. Bon, il va falloir travailler un peu ta finesse, mais on devrait pouvoir tirer quelque chose de toi.
_ J’ai horreur de la finesse », grommela Hisoka.

Genjuro éclata de rire. Il riait encore lorsqu’il fut envoyé bouler sur le bas côté de la route. Alertés par les bruits, les Buke Shûdôshi se retournèrent et virent Hisoka aux prises avec une panthère à forme humaine. Et cette dernière semblait être enragée. Hisoka, prit par surprise n’avait pas eu le temps de sortir son sabre et était obligé de se battre à mains nues, ce qui n’était pas du tout son domaine de prédilection. La femme panthère se mit à hurler :
« Non !!!! Je ne retournerai pas à Mahou !!! Je n’ai pas tué Kiinaegi-san et sa famille !!! Je suis accusée à tort !!! »

Elle continua à débiter des paroles incompréhensibles pour les autres. Genjuro observa pendant quelques secondes, essayant de comprendre pourquoi un troupeau de bovins avaient subitement décidé de passer sur lui. C’est alors qu’il aperçut Hisoka aux prises avec une femme panthère. IL se releva et siffla un coup. L’adversaire se détourna d’Hisoka et chargea sur Genjuro. Celui-ci ferma les yeux et sembla esquiver comme par magie tous les coups portés. Tous ses mouvements étaient calmes et précis. Hisoka était impressionné par la facilité avec laquelle il esquivait tous ça. Puis, soudainement, il passa du calme plat à un ouragan. Il glissa rapidement derrière elle, et lui asséna un coup sur l’arrière de la tête. Elle perdit immédiatement connaissance et Genjuro la rattrapa in extremis. Et quelle ne fut pas la surprise du groupe de voir que la créature se transformer en une jeune fille. Et plus encore en entendant Hisoka s’exclamer :
« Miiyu ?
_ Tu la connais ? demanda Genjuro.
_ Euh… Ouais, elle est de Mahou. On… On était ensemble à l’académie ninja.
_ Ok. Et tu lui as brisé le cœur et c’est pour ça qu’elle a essayé de te tuer.
_ Très drôle, Genjuro Senseï. Je ne sais pas pourquoi elle a fait ça.
_ Bon, on ne va pas la laisser ici. Donc, on l’emmène avec nous. Et c’est vous qui la portez jusqu’au monastère, les gars », conclut Li Ming.
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Message par Chihousou 22/9/2008, 18:37

Quand Chihousou se réveilla, il avait l'esprit embrouillé, aucune idée de l'endroit où il était et une douleur au thorax ainsi qu'à l'épaule et surtout un mal de tête comme il n'en avait jamais eu. La lumière qui l'entourait l'aveuglait et il fut obligé de fermer les yeux et à sa surprise il n'entendit pas la personne qui venait de rentrer dans la pièce où il était allongé.

_Enfin réveillé la belle au bois dormant, lui dit une voix forte et rieuse.

Agacé par la lumière, le chuunin répondit par un grognement inaudible avant de tenter de se retourner mais sa douleur à l'épaule lui arracha un nouveau grognement ainsi que quelques injures. Il tenta alors de se relever de son lit mais cette fois-ci c'est sa douleur au thorax qui se réveilla pour lui tirer une grimace abominable. Il se décida donc à ouvrir les yeux et affronter la lumière pour voir de lui-même dans quel état était son corps. Une fois sa vison habitué à la lumière, il put observer la personne à ses côtés, il était de taille et de corpulence moyenne, pas loin de la trentaine , bref un type banal. Des cheveux bruns, des yeux marrons rieurs et une barbe de trois jours. Le jeune homme toucha son torse et découvrit des bandages traversant la totalité de son torse, de l'épaule droite jusqu'au poumon gauche ainsi qu'un autre derrière l'épaule gauche et au moment où il essaya de retirer le bandage pour voir ce qu'il en était, une main ferme lui saisit le poignet et il croisa le regard de son hôte.

_Tu devrais pas toucher ni même regarder, c'est assez dégeux, lui dit l'homme d'une voix conciliante.
_Que m'est-il arrivé? Demanda alors Chihousou en retirant sa main.
_T'es plutôt direct comme garçon, pas de présentation ni même un merci pour nous être occupé de toi.
_Nous?
_Moi et ma fille, alors on aimerait bien savoir le nom de celui dont on s'est occupé
, lui expliqua l'homme. Je m'appelle Ryobe et ma fille se nomme Maiya, elle est allé chercher de quoi aider cicatriser tes blessures.
_Ok, moi c'est Chihousou et je vous remercie de m'être occupé de moi mais j'aimerais savoir ce qui m'est arrivé.
_A vrai dire, j'en ai absolument aucune idée
, s'excusa Ryobe. Je t'ai trouvé alors que je chassais, t'étais dans un sale état, tu pissais le sang, ton épaule étais démise et au vu de la masse de neige rouge qui t'entourait, t'avais perdu pas mal de sang...
_Je suis pas passé loin...
se rendit compte le shinobi.
_Non, en effet. Je te laisses te reposer, Maiya passera d'ici quelques heures pour te changer tes bandages.

Après ces paroles, Ryobe s'en alla de la chambre et laissa Chihousou seul avec ses pensées. Le chuunin se sentait perdu, il n'avait aucune idée de ce qui lui était arrivé et en plus il avait oublié de demander combien de temps il avait dormi pour savoir combien de temps il lui restait pour visiter les montagnes...d'ailleurs est-ce qu'il était encore dans les montagnes? Il ne savait pas où il était ni même combien de temps s'était écoulé depuis qu'il avait quitté Gensou. Mais c'était vraiment le fait de savoir comment il s'était fait ses blessures qui l'inquiétait, il avait déjà était blessé mais jamais à ce point et le fait de ne pas s'en rappeler le rendait nerveux. Il passa de longues heures à réfléchir sans trouver la moindre explication sur le pourquoi du comment de la chose, il n'avait pas de blessures à la tête et donc pas de commotions cérébrales pouvant entrainer l'amnésie et rien ne pouvait véritablement expliquer concrètement ses pertes de mémoires. Plongé dans ses ruminations il n'entendit pas une nouvelle personne rentrer dans la chambre.

_Je dérange? Lui demanda une voix douce et fluette.
_Non, je réfléchissais juste un peu. Dit Chihousou sans regarder la personne qui venait d'entrer.
_Je vais te changer tes bandages, lui dit-elle alors.

Le Masaka hocha la tête et leva enfin les yeux vers la jeune femme. Il s'attendait à voir une petite fille, pas quelqu'un ayant à peu près son âge et surtout pas une jeune femme d'une beauté à couper le souffle, un peu plus grande que la moyenne, un taille fine et élancée, de long cheveux noir mais c'est surtout son sourire timide et ses yeux qui ne semblait pas vous quitter qui frappa le jeune homme et apparemment cela se voyait sur son visage.

_Qu'est-ce qui ne va pas? Tu fais une drôle de tête.
_Non, rien, je...rien
, dit-il embarrassé comme jamais.

Cela sembla plaire à Maiya qui rit de bon cœur avant de changer les pansements de Chihousou. Au moment où celle-ci retira le bandage au niveau du torse le chuunin put voir la cicatrice, énorme et plutôt bien soignée qui lui barrait le torse. Mais même bien soignée, cette blessure avait vraiment une "sale tête" surtout qu'il avait était recousu il y a quelques jours. Pendant que la jeune femme lui repanser ses blessures, il lui demanda divers renseignements sur sa situation actuelle. il appris ainsi qu'il avait était retrouvé il y a environ trois jours, que la maison où il se trouvait était à moins de deux jours de marche du village d'Hiroshige-sensei.
Mais il appris aussi que c'était ce Ryobe qui l'avait soigné, que c'était un ancien médecin qui désormais vivait reclus dans les montagnes enneigées avec Miya, une jeune femme qu'il avait recueillit de cela plusieurs années et qu'il considéré désormais comme sa fille et que d'après ces estimations, le chuunin pourrait sortir et bouger presque normalement dès le lendemain. Bien qu'il en fut réjoui, il devait avouer que rester au lit et se faire servir dans ce même lit par une jolie femme n'était pas des plus désagréable.
Cependant, le lendemain quand il se leva, il se retrouva vite fait de nouveau couché, une boule de poils de plus de cent kilos venait de lui sauter dessus avant qu'une autre boule de poils, plus petite et plus légère, ne la rejoigne. Sur le torse de Chihousou se trouvait en effet deux tigres blanc qui salivaient abondamment.
Heureusement, Ryobe arriva et d'un sifflement ainsi qu'avec l'aide de quelques ordres, réussit à stopper les deux tigres avant de se lancer dans ses explications.


_Je te présente Hyosuke, ma tigresse apprivoisée, de cent-cinquante kilos, et son "petit" âgé d'un an, approchant tranquillement de la centaine de kilos. Lui s'appelle Kae.
_Comme Kaerizaki? Le "renouveau", pourquoi ce nom?
demanda Chihousou.
_Exactement, mon cher. Ça vient de l'histoire de sa mère, je l'ai trouvé il y a environ cinq ans. Elle était dans un sale état, une bande de braconniers ou de chasseurs l'avaient blessée, depuis je m'en suis occupé et elle m'obéit, attendant l'heure où elle ne me devra plus rien. Et puis c'est elle qui t'as trouvé, ajouta Kyobe.
_Et bien, je l'en remercie, dit le chuunin en souriant à la tigresse avant de s'arrêter après son feulement de mécontentement. Mais elle est surement pas passé loin de me démettre l'épaule une seconde fois.
_Elle est un peu brutale mais vraiment adorable quand on l'apprivoise un peu. Tu comptais aller où, si ce n'est pas trop demandé.
_Je compte voir où j'en suis physiquement et sur mes capacités de toutes sortes
, expliqua Chihousou dans un sourire avant de s'en aller.

Ici, le paysage était plus que spéciale, au pied des montagnes enneigées, c'était une petite forêt recouverte de neiges à certaines endroits et plutôt parsemé dans l'agencement des arbres. On pouvait aussi voir des prairies en pente d'herbes vertes et d'amas de neiges plus ou moins épais. Une fois qu'il trouva un coin adapté il retira sa sacoche et sentit sa douleur à l'épaule se réveiller quand il la passa par-dessus sa tête. Il commença par quelques menus étirements pour voir comment réagissaient ses muscles. Au final son dos, ses jambes et son bras droit étaient en bon état, par contre son bras gauche était limité dans ses mouvements mais cela devrait passé. Ce qui l'inquiétait plus était l'état de son torse car dès qu'il accélérait son rythme pulmonaire ses pectoraux et ses poumons le faisaient souffrir le martyre tout comme chaque mouvements appuyés de ses bras.
Après ses étirements il entama des exercices plus "ninjesques", c'est à dire lancer de shurikens, kunais et autres armes de jets, combats fictifs pour revoir tous les mouvements basique d'un quelconque taijutsu ainsi qu'utilisation de base du chakra comme grimper aux arbres en marchant. Il se servit aussi des jutsus basiques que les étudiants apprenaient à l'académie, en bref une revue générale des bases pour constater les impacts qu'avaient eu ses blessures sur ses capacités.
Au final, les résultats étaient plutôt satisfaisants, apparemment sa semaine de crapahutage en montagne avait même amélioré son endurance, car c'est connu marcher dans plus d'un mètre de neige en pente et en se gelant les couilles était bon pour le physique.
Il passa le reste de son temps à méditer et à utiliser le dons des Masaka, il pensa à utiliser la perception mais préféra finalement se désister, les effets possibles sur son corps accompagnés à ses diverses blessures pourraient être néfastes. Au moment où il s'apprêtait à partir, il eut la surprise de découvrir Kae, le tigre de Kyobe, qui lui faisait face. Apparemment, le tigre avait était interessé par le jeune homme et il s'approcha du chuunin comme on s'approche d'une proie, toutes griffes dehors et en montrant les crocs.


_Alors comme ça, tu veux tester ta force, jeune tigrou.

Pour toutes réponses, Kae continua à avancer et s'approcha à quelques mètres seulement de Chihousou. Le jeune homme esquiva d'ailleurs de justesse les cents kilos en mouvements de l'animal qui s'ils avaient touchés sa cible lui auraient certainement arraché la tête. Le tigre n'avait apparemment pas envie de faire sembla et un combat basé sur les attaques du tigre et sur les esquives du chuunin commença. Si le jeune homme n'avait put compter que sur son taijutsu et ses capacités physiques l'issue du combat aurait certainement était claire et nette, mais heureusement grâce au genjutsu et au gyo il réussissait à s'en sortir sans risquer de mourir à chaque coup. Au bout de plusieurs minutes de combats, le gensouard eut enfin une occasion pour donner un coup au tigre, il se décida donc à utiliser une décharge de vent mais au moment où le chakra vent aurait dut sortir de ses mains, il eut l'impression qu'un pic à glace lui traversa le crâne et la douleur lui donna envie de vomir, il ne put que serrer sa tête entre ses mains et sentir sa tête exploser avant de sombrer dans l'inconscience...
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Message par Chihousou 27/9/2008, 22:18

Il parait que les blagues les plus courtes sont les meilleurs. Déjà que celle-ci elle était pas drôle mais en plus elle était arrivée deux fois et en deux jours. C'est ce que pensais Chihousou quand il se réveilla une nouvelle fois la tête embrumée à un endroit différent de celui d'où remontait son dernier souvenir. En même temps c'était peut-être préférable que d'avoir passé la nuit à se geler dans la prairie où il s'était entrainé la veille. Et une nouvelle fois, il fut accueilli au réveil par la voix de ténor de Ryobe.

_Deux fois en deux jours, tu les collectionnes? Demanda le trentenaire sur le ton de la rigolade.
_Je t'emmerde vieux schnock... je comprend toujours pas ce qui s'est passé et ça m'énerve, marmonna le chuunin.
_Bon raconte moi, je pourrais peut-être t'aider.

A contre-cœur, le jeune homme raconta son entrainement et comment s'était déroulé chaque moment qu'il jugeait important, sa douleur au bras et au torse lorsqu'il bougeait puis celle qui lui transperça le crane de part en part au moment où il utilisa le fuuton.

_Alors comme-ça t'es un ninja? Tu ne nous l’avais pas dit, lui fit remarquer Ryobe.
_Désolé, je croyais que c'était...
_Visible, oui. Surtout qu'on a vu ta sacoche pleine de tes outils de mort.
_Je suis un peu lent parfois, désolé
, s'excusa Chihousou.
_Bon, sérieusement, tu crois que c'est le fuuton?
_Je vois pas quoi d'autre, dès que je m'en suis servi je suis tombé dans les pommes. Mais si c'est du chakra je pense pas que tu puisses m'aider, même si t'es médecin.
_Shinobi-médecin pour être exact
, dit le médecin avant de rire devant la stupeur du shinobi puis de reprendre. Bon alors, tu m'arrêtes pas? Pourtant c'est ton job, je suis un déserteur.
_Je suis déjà à la recherche d'un déserteur et c'est pas pour le ramener à Gensou alors un de plus ou de moins...
soupira le chuunin
_Pour reprendre sur ton problème, je saurais pas trop te dire comment ça c'est passé, tout ce que je sais c'est que lorsque Kae t'a ramené t'avais une marque bizarre sur la joue, au-dessus de l'œil.
_Un symbole?
_Ouais, attend je te le dessine, il faisait comme ceci:


Région de Yuukan [RP] - Page 3 080927042324100019

Après avoir longuement et attentivement regardaient le signe déssinait par Ryobe, tous deux conclurent qu’ils n’avaient aucune idée de ce que voulait bien pouvoir dire ce symbole. Ils ne comprenaient pas non plus pourquoi il était apparut au-dessus de l’œil de Chihousou.
Le fait est que cette question restait en suspens et après plusieurs minutes de discussions autour des significations possibles et du pourquoi du comment de la présence de ce signe, Ryobe quitta la chambre prétextant une quelconque activitée importante.
Malgré toutes ces questions en tête, car la présence de cette marque supposait un contact avec une tierce personne or le chuunin n’avait vu que Ryobe et Maiya dans ces foutues montagnes, le jeune homme tenta de passer une journée à peu près normale et s’entraîna ou en tout cas révisa ses bases tout en évitant d’utiliser du fuuton. Il passa aussi une bonne journée avec Maiya et la jeune fille lui fit découvrir la région accompagnée d’Hyosuke et de Kaerizaki. La tigresse montrait toujours autant d’animosité envers le gensouard tandis que le jeune tigre, lui, s’amusait à le taquiner apparemment bien décidait à finir ce qu’ils avaient commencé la veille. Certains qu’il n’aurait aucune chance sans son affinité face à cette boule de poils toute en nerfs et en muscles, Chihousou se contenta de passer un agrèable moment aux côté de la sublime femme qui lui faisait l’honneur de sa compagnie.

En bref, l'après-midi défila rapidement et une fois le soir tombé, le chuunin se rendit compte qu’il n’avait jamais passé de journée aussi paisible. Et il aurait aimé pouvoir passer d'autres jours comme celui-ci, à commencer par dormir en ayant choisit le moment où il laisserait planer son esprit dans les tortueux chemins de son inconscience à travers ses rêves. Cependant, Ryobe contredit les plans du chuunin en apparaissant dans la chambre où squattait le jeune homme.


_J'ai trouvé comment être sur que c'est le fuuton qui t'a fait tomber dans l'inconscience, déclara l'ancien médecin.
_Et bien, explique-moi je t'en prie.
_Ok, puisque tu le demande si gentiment. Voila ce qu'on va faire : comme tu le sais, pour déterminer une affinité, on utilise des feuilles spéciales faites à partir d'arbres capables de réagir au chakra, tu me suis
, dit-il alors un sourire aux lèvres.
_Pour l'instant t'as rien expliqué, lui reprocha le chuunin.
_Ouais c'est vrai...Alors voila, tu vas faire comme si on voulait savoir ton affinité et essayer d'injecter ton chakra dans la feuille. Normalement ça devrait couper la feuille en deux et si tu ne ressens aucune douleur alors on pourra supposer que ce n'est pas le fuuton.
_J'y crois pas trop mais bon...


Chihousou se saisit donc du morceau de papier que lui tendait Ryobe avant de se concentrer pour injecter son chakra. Une nouvelle douleur lui saisit le crâne, moins violente que celle qui l'avait rendu inconscient mais suffisamment désagréable pour qu'il arrête de jouer avec son chakra. Et le résultat sur le bout de papier fut déconcertant. En effet la feuille était très légèrement fendu à sa base mais le reste de celle-ci était tout simplement devenu rigide et quand le jeune homme tenta de la plier il n'y parvient pas. Curieux, les deux hommes essayèrent de nombreuses choses, coups de kunaïs, de shurikens et autres objets coupants et contondants.
Au final la feuille fut tout juste rayée comme si elle avait était faite dans l'un des meilleurs acier...jusqu'à ce qu'elle redevienne molle et aussi résistante qu'une feuille normale. L'effet n'avait duré que quelques minutes mais il avait été saisissant et plus que surprenant pour les deux ninjas qui voyaient ce phénomène pour la première fois. Ryobe fut le premier à tirer une conclusion à ce qu'ils venaient de voir.


_Je suppose que c'est l'effet causé par le chakra pur sur ces feuilles. A vrai dire, personne n'a jamais essayé d'injecter du chakra pur, on s'en sert uniquement pour déterminer une affinité alors cela aurait été stupide, observa l'hôte de Chihousou.
_Et donc qu'est-ce que ça veut dire? Demanda le chuunin.
_Je sais pas trop, tu as une affinité, on en est certains puisque la feuille a été partiellement fendu cependant tu semble être dans l'incapacité de l'utiliser.
_Et ça c'est pas normal. Les affinités font partis du code génétique d'un être humain ou plutôt d'un shinobi ce qui veut dire que si je suis incapable de me servir de mes propres gènes...
commença Chihousou.
_...Alors on les a modifié, finit Ryobe. Et c'est vrai que ça fait flipper, comment quelqu'un a-t-il put inhiber voir bloquer l'action de tes gènes.
_Un médecin de haut niveau?
_De TRÈS haut niveau alors et plus un chercheur qu'un médecin mais je suis pas sûr que quiconque puisse être capable de faire cela actuellement. Et je ne vois qu'une seule autre solution.
_Un shinobi, c'est bien ça?
_Ouais mais pas n'importe lequel, un expert en fuinjutsu mais je suis même pas sûr que quelqu'un puisse faire cela ou bien c'est une maladie génétique mais qu'elle ce soit manifesté en seulement quelques semaines serait encore plus bizarre que les autres possibilités.
_Y'aurait un moyen de tout remettre en place?
Demanda alors le jeune homme.
_Sans risquer de foutre le boxon dans ton corps? Probablement pas, sauf si tu retrouves celui qui t'as fait cela si c'est quelqu'un qui te l'as fait. Ou alors il faudrait trouver quelqu'un qui s'y connait suffisament mais comme je te l'ai déjà dit, je suis même pas sûr que cette personne existe.

Les deux hommes discutèrent encore des hypothèses possibles quand à l'inhibition voir l'incapacité de Chihousou à se servir de son affinité. La solution qui ressortit fut qu'il devrait certainement retourner à Gensou pour rencontrer quelqu'un de caler en génétique ou au moins un médecin plus compétent dans ce domaine que Ryobe. Autant dire pas grand chose.
C'est donc sans réponses mais avec encore plus de questions qu'avant à l'esprit qu'il sortir de la chaumière, incapable de dormir ou juste de s'allonger. Il avait besoin de réfléchir et la seule façon qu'il connaissait pour s'éclaircir l'esprit était la méditation. IL s'assit donc dans l'herbe entourant la maison, Kae vint se positionner tout contre lui, le protégeant du froid, le jeune homme trouvait le froid vivifiant et particulièrement utile à la réflexion. Cependant devant le spectacle offert par la nature du paysage féerique et sur-réaliste qu'il admirait, ses pensées se retrouvèrent à voguer au grè du vent, incapable de discerner la vérité dans ce qui s'était produit, dans ce qui lui était arrivé depuis quelques jours...
Il se sentait mal, il ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, il se sentait esclave des évènements et la douleur causée par ses blessures le rendait soumis aux limites de son propre corps. Et il ne connaissait qu'un seul moyen pour se libérer de ses entraves physiques comme mentales, au moins durant quelques minutes...

Chihousou se vida l'esprit, se força à ne penser à rien, à se concentrer sur son corps et ses capacités sensorielles tout cela pour perdre peu à peu conscience de son organisme, perdre les sensations superficielles pour arriver à voir d'une autre manière. Peu à peu, il cessa d'entendre le bruit du vent et la respiration de Kae, puis même les yeux ouverts ceux-ci ne voyaient que les ténèbres et enfin il ne sentit plus l'herbe sous son corps ou l'odeur dégageait pat le tigre à la tête posée sur ses genoux. Puis, lentement, la visualisation du toucher parfait lui apparut. La carte mentale de ce qui l'entourait se forma, d'abord dans un court périmètre puis sur une plus large zone. Une vision sans couleur et pourtant parfaite, toutes modifications dans l'environnement, même infime, était détectable. C'est avec cette vision des choses que le jeune homme admira le paysage qu'il regardait plus tôt avant de mettre fin à son jutsu héréditaire pour se retrouver dans l'état qu'il souhaitait.
Le moment qui suivit le toucher parfait fut comme toujours, la sensation exceptionnelle de se sentir immatériel, comme absent de son propre corps.

Ce n'est qu'après quelques minutes qu'il se sentit réintroduire son corps, comme d'habitude il n'était plus assis mais couché, les yeux vers le ciel, la bave de Kae sur le visage...


_Tu fais chier boule de poils, cracha le chuunin en s'essuyant le visage. Tu mériterais que je te mette ta raclée.
_Non mais, comment tu parles!
Lui reprocha une voix douce mais en colère.
_Salut Maiya. C'est juste qui m'a bavé dessus pendant que j'étais inconscient.
_Quoi! T'es encore tombé inconscient!
S'inquiéta Maiya en commençant à ausculter le shinobi.
_Cette fois c'était voulu alors arrête de me tâter, même si c'est pas désagréable je dois dire...
_En fait c'est une excuse pour m'avoir près de toi, petit vicieux.
_Je dois avouer que c'est rare que je sois proche des gens que ce soit spirituellement ou physiquement, je suis plus habitué à être seul.
_Alors t'es dans la bonne maison, je sais pas grand chose de Ryobe mais il ne m'a jamais parlé de personne de son ancienne vie et moi j'ai plus personne depuis bien longtemps. On est tous seul ici.
_On a des amis à l'habitude mais notre meilleur ami s'appelle solitude... C'est comme ça que je vois les choses. Il y a des personnes que je peux considérer comme mes amis et pourtant au final je suis un étranger pour eux, ils ne me connaissent pas.
_Nous sommes aussi des étrangers,
lui fit remarquer la jeune femme.
_Mais on se ressemble dans un sens...
_Comment ça?.
_Faut être timbré pour vivre dans ces montagnes, faut fuir quelque chose pour être ici. C'est pour ça que je suis bien ici malgré mon problème actuel.
_Et qu'est ce que tu fuis?
_Le moment où je devrais dire que tous les risques qu'ont pris ceux qui m'ont accompagné n'a servi à rien,ce qui signifiera que j'ai échoué dans ce pourquoi je suis venu. Je devrais aussi affronter le courroux de mon clan et ce sera pas du joli.


Devant la mine défaite de Chihousou la jeune fille se mit à rire provoquant, à son tour, l'hilarité du gensouard. Puis les deux jeunes gens entamèrent une conversation sur tout et rien, sur leurs passés respectifs, leurs rêves d'avenir, leurs vies actuelles et sur ce qui faisaient leurs personnalitées.
C'est ainsi qu'au cours de la nuit glaciale, le jeune homme appris que Maiya était née il y a dix huit ans dans un petit village aux alentours de Mahou d'un père fauché et alcoolique et d'une mère stone la moitié de la journée, c'est après quelques années de vie pathétique où sa survie fut tout aussi surprenante que la manière dont elle vivait que ses parents la vendèrent au marché noir à quelques mafieux en échange de quelques doses de drogues en tout genre.
Elle passa plusieurs années comme esclave dans un bar sordide jusqu'à ce qu'elle fut en âge de rapporter plus d'argent dans ce même bar en étant obligée d'offrir son corps à toutes sortes d'hommes en quête de plaisir d'une nuit. D'autres années de souffrances au contact de paumés pathétiques passèrent avant qu'une personne ne la sorte de cette vie douleureuse.
En effet, alors qu'une autre soirée sordide s'annonçait, un type paumé fut touché par cette jeune femme. Touché par le sourire triste qu'elle était obligé de lancer aux clients. Cet homme, un shinobi paumé, venant de déserter pour d'obscures raisons. Touché, il décida sur un coup de tête de sauver cette fille à l'aide de la tigresse qui l'accompagnait depuis quelques temps. Au final c'est avec plusieurs morts, un établissement brulé et la mafia aux trousses qu'ils s'enfuirent pour chercher un endroit où ils pourraient vivre en paix loin d'une société envers qui ils éprouvaient une haine violente ou en tout cas une incompréhension trop importante pour pouvoir vivre en son sein.
Au fur et à mesure qu'elle lui racontait son histoire, Chihousou se sentait touché au plus profond de son âme et pour la première fois de sa vie il eu l'impression qu'il devait protéger quelqu'un. Il l'a pris alors dans ses bras et par ce geste il sentit son coeur s'emballer sans raisons apparentes tandis que des larmes commençaient à couler sur les joues de Maiya.
D'une carresse de la main, il enleva cette perle salée de sa joue et leurs visages s'approchèrent l'un de l'autre.

Un baiser, puis un autre...

Une caresse, puis une autre...

Une seconde, une minute, une heure puis une nuit...

Une solitude partagé, deux qui ne font plus qu'un...

Au petit matin, une fleur en papier aussi solide que de l'acier ornait la joue d'une jeune femme qui ne pleurait plus.
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Message par Seol 1/10/2008, 17:23

Hisoka regardait son sabre avec désappointement et passa sa main dans les cheveux.
Et oui, aussi paradoxal que cela puisse paraître, depuis qu’il était rentré au monastère, Hisoka avait décidé de ne plus se raser la tête. Aussi une épaisse tignasse rousse en bataille lui avait poussé et par soucis pratique, il les attachait en une simple queue au dessus de sa tête. Mais ce n’était pas le nœud du problème.
Nan, le problème venait du sabre. Le vieux Kotetsu avait fabriqué ce sabre et le lui avait donné en lui disant qu’il y avait mis sa sueur et son sang. Ce sabre était, d’après le forgeron, censé être le meilleur qu’il ait jamais eu, et qui devait être quasiment inaltérable. Et pourtant. Il l’avait utilisé pour la première fois en combat, au cours de la dernière mission. Et résultat, aujourd’hui, alors qu’il était entrain de la polir et de l’affuter, il avait remarqué plusieurs petites fissures. De deux choses l’une. Soit le sabre n’avait pas été forgé aussi solidement que l’avait dit le vieux Kotetsu. Ce que Hisoka n’envisageait pas. Le forgeron était l’un des meilleurs, d’après les rumeurs. Donc il connaissait son boulot sur le bout des doigts. Et s’il disait que son sabre était solide, cela devait être vrai. La deuxième option, c’était que ces maudites bestioles avait subit une sorte de renforcement qui réduisait l’efficacité des matériaux conventionnels.
Ce qui laissait sceptique Hisoka. Comment son senseï pouvait-il utiliser son sabre sans aucune difficulté. C’était une question à laquelle il n’avait pas de réponse. Du moins pas encore. Car il comptait bien en parler avec Genjuro Shiraishi le plutôt possible.

« Hisoka ? Il y a un problème ? »

Hisoka se retourna en direction de la voix qu’il l’avait interpellé. Et vit Genjuro arriver. Ce type avait la fabuleuse et néanmoins fâcheuse habitude d’apparaître au moment opportun. Hisoka ne savait pas si c’était un talent naturel ou bien s’il l’avait acquis au fil des années.

« Vous inquiétez pas, ce n’est pas un grave problème.
_ Donc, tu as bien un problème. Lequel est-ce ?
_ Mon sabre.
_ ... Et ? Je ne suis pas devin, Hisoka.
_ Vous êtes sûr ? Parce que vous surgissez à chaque fois qu’il y a quelque chose qui sort de la routine.
_ Très drôle. Alors, tu accouches ?
_ Regardez le par vous-même. »

Genjuro prit le sabre entre ses mains et observa la lame. Il resta pensif pendant quelques minutes, tournant et retournant l’arme imposante entre ses mains.

« C’est une belle arme. Et de taille vraiment imposante pour un sabre. Mais, effectivement, tu as un problème. Et c’est de ma faute.
_ Comment ça, Senseï ?
_ J’ai complètement oublié de prendre en compte le fait que ton sabre est une arme traditionnelle. Autrement dit, pour affronter les créatures que nous rencontrons, il est beaucoup trop faible. Et je suis même étonné qu’il ne soit pas en plus mauvais état.
_ Que voulez vous dire exactement ?
_ Nos adversaires, les nécromanciens, ne sont pas bêtes. Ils se sont aperçus, dès les premiers affrontements entre eux et nous, que leurs bestioles se faisaient exploser par n’importe quel ninja. Ils ont donc modifié leur art de manière à rendre plus résistant leurs créatures. Nous avons donc modifié notre approche, mêlant les armes traditionnelles avec les ninjutsus. Notamment les Katons et Fuuton. Mais ils ont à nouveau réagi. Nous forçant à innover. C’est ainsi que nous avons créé les jutsus d’exorcismes. Ce dont je te parle s’est déroulé, il y a un paquet d’années. Et il est apparu au fil des ans des exorcistes comme toi et moi, qui n’avaient aucune aptitude pour ce type de jutsus. Il nous a fallu trouver autre chose. Et c’est comme ça que nous avons créé des armes plus résistantes.
_ Et c’est seulement maintenant que vous me dites ça. ‘tain, heureusement que le vieux Kotetsu fabrique que du solide. Sinon, j’aurai été salement dans la merde.
_ Je reconnais avoir fait une erreur de jugement. Qui a été compensée par ton forgeron et par toi aussi, je pense. Dis-moi, qu’as-tu utilisé ?
_ Qu’est ce qui vous fait dire que j’ai utilisé quelque chose ?
_ Deux choses : ton forgeron n’est pas assez réputé pour que ses armes aient ce genre de caractéristiques. Sans ça, le monastère aurait fait appel à lui. Ensuite, moi, lorsque je suis arrivé, mon arme n’a pas survécu au premier coup que j’ai porté, alors qu’elle venait d’un forgeron réputé dans tout le Yuukan. Voilà pourquoi. Alors ?
_ C’est bon. J’ai utilisé Katana no Gokô.
_ J’en ai déjà entendu parler. Mais je ne sais pas ce que c’est exactement.
_ Je peux toujours vous expliquez. Par contre pour l’apprendre, il faudra vous adresser à quelqu’un d’autre.
_ Je t’écoute.
_ C’est un Kenjutsu assez simple, qui dérive du « shu ». J’insuffle mon chakra directement dans la lame de mon sabre, pour en renforcer la résistance. Donc, je peux cogner plus fort sans risquer de casser la lame. Enfin, ça c’est la théorie. C’est le stade où j’en suis pour le moment.
_ Et les stades suivants sont ?
_ Le suivant, c’est d’envelopper la lame d’une fine couche de chakra, afin de renforcer le pouvoir de pénétration. Donc, la lame pénètre dans le métal, la roche comme dans du beurre. Le dernier stade consiste à faire imploser son sabre, c’est-à-dire à relâcher d’un seul coup tout le chakra contenu dans le sabre, lorsque ce dernier est dans un objet. Voilà.
_ Intéressant. Ce n’est pas le genre de chose que j’utiliserais, mais cela peut s’avérer utile. »

Genjuro se tut et se mit à réfléchir. De son côté, Hisoka en faisait autant.

Tu parles que c’est utile. Non seulement, j’ai galéré comme un rat mort pour pulvériser un unique squelette, qui est, je le rappelle, une invocation de base pour ces ahuris, mais en plus, leur résistance dépasse mon Katana no Gokô. Je suis pas arrivé au bout de mes peines, à ce rythme là. Nan, franchement, je pense que je me suis embarqué dans une histoire bien trop difficile pour moi. Et en plus, j’ai plus d’arme. Parce que celle-là, elle tiendrait même pas le premier round d’un affrontement contre un ninja.

« C’est bon. Je vais te présenter à quelqu’un. Je te préviens avant, c’est un type un peu spécial, mais très fort dans son domaine.
_ Et dans quel domaine ?
_ La fabrication d’armes blanches. Entre autres choses. Suis-moi. »


Dernière édition par Seolchong le 1/10/2008, 17:25, édité 1 fois
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Message par Seol 1/10/2008, 17:24

Genjuro se leva et partit vers le fond du monastère. Hisoka le suivit sans mot dire. Il savait pertinemment que, quoi qu’il dise, il n’aurait pas de réponses tant que Genjuro n’en aurait décidé autrement. Ils passèrent à travers plusieurs salles que Hisoka ne connaissait nullement. A C’était la première fois qu’il s’engageait dans cette direction. Ce secteur était une partie réservée à certaines personnes uniquement, qui avaient toutes l’aval du conseil. Ce qui était étonnant, c’était qu’un type comme Genjuro avait cet accès spécial. Ils finirent par arriver devant une lourde porte en fer forgé. Genjuro ne prit pas la peine de frapper et entra en ouvrant violemment la porte.

« Hey, l’Ancêtre, t’es là ? Où est ce que tu te planques encore, Vieux Débris ? »

La pièce était relativement sombre et Hisoka ne distinguait pas grand-chose dans cette pénombre. Mais il sentait la présence de quelqu’un. Ou plutôt quelque chose. Hisoka décida d’utiliser Kihonteki na Chikaku. Il était parfaitement immobile et sa concentration était parfaite. Il arrivait à sentir la présence des nuisibles, des insectes. Mais il ne parvenait pas à déterminer l’origine de cette présence. Soudain, une lame surgit de l’obscurité et se posa sur le cou de Genjuro.

« Tu devrais être un peu plus respectueux envers tes aînés, gamin. Et toi, petit, ne t’avises surtout de faire le moindre mouvement.
_ Ecoutes ce qu’il te dit, Hisoka. Tu ne peux rien contre lui. Ou, pour être plus exact, tu es complètement sans défense face à lui. Tout comme moi, d’ailleurs. Ce type était là avant nous et sera probablement encore là après nous.
_ Je ne suis pas sûr de comprendre, Senseï.
_ Ce qu’il veut dire gamin, c’est que je suis, pour ainsi dire, immortel. Enfin pas complètement. J’ai été arrêté dans mon élan par le monastère de Taimashin. Et depuis, je bosse pour eux. Enfin, en l’occurrence, pour vous.
_ Vous pratiquez l’art…
_ Oui, il le pratiquait. Et aujourd’hui, il met sa technique à notre service. Et aussi son savoir faire de forgeron.
_ Et pour quelle raison venez-vous me voir, messieurs.
_ Hisoka, ici présentement, a intégré le monastère récemment. Et il a participé à son premier affrontement, il y a deux jours. Et voilà avec quoi il l’a fait. »

Hisoka tendit son arme vers l’origine de la voix. Un homme sortit de l’ombre. C’était un être d’environ un mètre soixante dix, à la fois maigre et musclé. Ses yeux reflétaient une certaine folie. Ses traits donnaient l’impression qu’il avait trente ans. Mais si ce que Genjuro disait était vrai, ce type devait être centenaire. L’art de la nécromancie était vraiment effroyable.

« C’est un sabre d’excellente facture. Mais c’est vrai qu’elle est insuffisante pour lutter contre nos… leurs créatures. Et vu la taille non négligeable de cette arme, je comprends pourquoi vous êtes venus me voir. Suivez-moi. »

Le trio se dirigea vers le fond de la forge. Bien que cette partie du monastère soit située sous terre, selon l’estimation de Hisoka, ils arrivèrent dans une salle éclairée par la lumière du jour. De surprise, Hisoka s’arrêta d’un coup. La salle devait mesurer cinq mètres de large, pour une profondeur de huit mètres et une hauteur de plus d’une trentaine de mètres. A l’exception d’une ouverture au centre du plafond et de la porte par laquelle ils étaient entrés, la salle ne comportait aucune autre ouverture. Et les quatre murs étaient recouverts d’armes de toutes sortes, dont les formes et les tailles variaient dans des proportions incroyables.

« Dans le temps, j’étais un excellent forgeron. Mais je n’étais jamais satisfait de mes œuvres. Et une maladie incurable allait m’empêcher de réussir LA création. Alors j’ai décidé de suivre une voie plus… sombre. J’ai été repéré et mis au secret dans cet endroit. Depuis, je ne crée plus d’armes. Je ne fais qu’entretenir mes créations. Et voici celles qui ne sont pas encore entre les mains de ninjas. Alors, voyons…
_ Qu’est ce qu’il fait, Senseï, chuchota Hisoka.
_ Il cherche l’arme qui a le plus de chance de te convenir, répondit Genjuro sur le même ton. Et oui, c’est lui qui choisit l’arme qui te convient. Il a une manière bien à lui pour déterminer ça. Et il ne se trompe jamais.
_ Si vous le dites. »

Hisoka était perplexe. Il n’avait pas échangé plus de trois mots avec ce type. Alors il doutait qu’il soit réellement capable de déterminer quel genre d’arme lui convenait. Avec la veine qu’il avait, cet olibrius allait lui choisir une aiguille à tricoter, un truc qui ferait ridicule dans ses mains et …

« Voilà. Je pense que j’ai trouvé. Je vais te donner Anzentaru Kiba. Ce « croc » te permettra de faire de l’excellent travail. Elle survivra à tous les affrontements, quel qu’il soit. Et peut être un peu plus. A condition de trouver son secret, héhéhé. »

Il tendit une arme vraiment imposante à Hisoka. La lame ressemblait effectivement au croc d’une improbable créature préhistorique. Elle n’était rattachée au manche que par trois pattes à la base et une patte plus large au sommet. Le manche était fait en un métal que Hisoka ne reconnaissait pas. Il était d’un noir intense, sur lequel se reflétait la lumière. Malgré son peu d’expérience dans la nécromancie, il pouvait ressentir l’énergie négative qui se dégageait de l’arme. Hisoka était à la fois fasciné et effrayé.

« Comme tu l’as ressenti, cette arme est ensorcelée. C’est ça, combiné avec l’excellent travail de fabrication de notre ami, qui fait que ces armes sont très utiles face à nos adversaires. Je pense que tu as hâte de l’essayer, n’est ce pas ?
_ Un peu, mon n’veu. C’est quand la prochaine sortie ?
_ Pas pour tout de suite. Mais ne t’inquiète pas. J’aimerais que tu fasses un petit combat contre l’un de mes autres élèves. Ce sera très enrichissant pour toi et très instructif pour ton adversaire.
_ Si vous le dites, Senseï. »

Alors que Genjuro et Hisoka se dirigeaient vers la sortie, l’étrange homme retint ce dernier par le bras :

« Si tu souhaites plus de puissance, reviens donc me voir. Je saurais quoi faire… »

Hisoka se détourna de l’homme et repartit vers la surface, vers le monde des vivants. Mais la proposition de l’homme trottait dans sa tête…
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Message par Chihousou 4/10/2008, 19:49

Il haletait, sa respiration était saccadée et ses muscles le faisait souffrir, cependant il était heureux car la souffrance venait de la fatigue et non pas des ses anciennes blessures. En effet, l’épaule de Chihousou était totalement rétablie et sa cicatrice au torse ne l’entravait plus dans ses mouvements.
A quelques mètres de lui se tenait Kae, lui aussi fatigué par l’entraînement qu’il subissait aux côtés du jeune homme depuis quelques jours. Effectivement, depuis la nuit qu’il avait passé avec Maiya, il s’était rendu compte qu’il lui restait environ une semaine pour retourner chez Hiroshige-sempai et retrouver Kaze et Kiyo avant d’aller à Gensou. Au départ il devait trouver son frère, c’était la raison de sa venue dans les montagnes, mais maintenant il devait trouvait un moyen de compenser la perte de son affinité et ce moyen il l’avait trouvé. C’est pour cette raison qu’il n’avait cessé de s’entraîner avec le jeune tigre, développer sa nouvelle technique afin qu’elle devienne sa force d’attaque car en analysant ses précédents combats il s’était rendu compte qu’il utilisait le fuuton dès qu’il ne pouvait pas abattre son adversaire avec le reste de son éventail technique, en clair comme dernier recours.
Il avait passé les quatre derniers jours à améliorer ses nouveaux jutsus et avait hâte de les utiliser en combat réel surtout après avoir vu le résultat sur Kae, le tigre était perclus de blessures et complètement exténué.


_On a bien bossé aujourd’hui, merci Kae, je vais pouvoir partir tranquille
, dit Chihousou en s’approchant du tigre. Bon, j’ai la dalle, pas toi ?

Le tigre répondu par un feulement avant d’entamer le morceau de viande que lui donna le gensouard. Les deux compagnons mangèrent en silence avant de se mettre en route pour la chaumière de Ryobe. Une fois là-bas, Chihousou ferait ses adieux au médecin, aux deux tigres et à Maiya. Il avait pris cette décision à contrecœur et il aurait aimé pouvoir rester plus longtemps ici mais s’il le faisait il deviendrait un criminel recherché et entraînerait Kaze et Kiyo avec lui.
Il réfléchit à tout cela durant le chemin et repensa mélancoliquement à ses quelques jours de vie auprès de ces personnes qui étaient, il y’a moins d’une semaine, encore des inconnus et qui maintenant allaient lui manquer. Mais ses pensées furent interrompues, quand il arriva à une centaine de mètres de la clairière où était construite la maison de Ryobe. Un nuage de fumée semblait provenir de celle-ci, apparemment un feu avait commencé et Chihousou comme Kaerizaki se précipitèrent pour voir ce qu’il en était. Quand ils arrivèrent, ils virent les flammes consumaient la maison de bois.
La surprise fut la première réaction de Chihousou avant que la colère ne l’envahisse en voyant ce qui se tramait devant la maison. Cinq personnes se tenaient devant la maison, Maiya, était l’une d’entre elle, était à moitié nue et semblait inconsciente, le chuunin chercha Ryobe et le vit, lui aussi inconscient, porté par l’un des trois autres. Les trois personnes restantes semblaient être des ninjas, le premier, grand et plutôt costaud, portait Ryobe, le second, plus petit, avait l’une de ses mains pleine de sang et regardait la jeune fille avec envie, le troisième n’avait rien de spécial si ce n’est une lueur meurtrière dans les yeux. Tous étaient vêtus de noir et affichaient l’emblème de Chikara sur leur bandeau frontal.
Les trois intrus mirent quelques secondes avant de remarquer la présence du chuunin, celui à la main ensanglantée fut le premier à prendre la parole d’une voix sifflante et vicieuse.


_On dirait qu’un nouveau jouet fait son apparition.
_Ca a l’air d’être un shinobi
, lui fit remarquer le type aux yeux flippant.
_Intéressant. J’espère qu’il sera plus amusant que l’autre type et sa tigresse même si je dois avouer que je me suis bien occupé avec la fille, dit-il un large sourire aux lèvres.

A ces mots, le jeune homme crut qu’il allait exploser mais il se retint de justesse de sauter à la gorge du chikarate, sa priorité était de savoir si Maiya allait bien. Il s’approcha donc lentement de la jeune femme sans lâcher des yeux les trois hommes, il arrivait à sentir la tension qui parcourait ses muscles comme ceux de Kae, prêt à bondir. Une fois près d’elle, il retira son manteau et couvrit son corps avec avant de vérifier son pouls. Il fut soulagé quand il sentit de faibles, mais régulières pulsations. Il se releva et fit face aux trois shinobis.

_C’est vous qui avaient fait cela je suppose, leur demandat-il.
_Quelle perspicacité, tu m’impressionne, ironisa l’un d’entre eux. Tu les connaissais ? Quelle tristesse, dire que tu n’as rien put faire pour sauver la tigresse, qu’on embarque le vieux et qu’en plus on a abusé de la gamine. T’es vraiment un shinobi de merde…

Cette fois-ci, Chihousou ne put retenir sa colère et deux kunais partirent en direction du mec aux yeux meurtriers. Mais le type ensanglanté les intercepta et s’apprêta à bondir quand Kae le fit reculer à l’aide d’un coup de griffe monstrueux qui lui laissa une belle emprunte à l’abdomen. Un sourire sadique apparut sur son visage, il dit alors aux deux autres de s’en aller et de le laissait s’occuper des gêneurs qui venaient d’apparaître.

_Voilà, comme ça on va être tranquille et je suis sûr que ça te motiveras de savoir que tu va devoir m’abattre pour retrouver ce cher Ryobe. Au fait moi c’est Hitogoroshi, chuunin de Chikara, lui dit celui avec la main pleine de sang.
_Pourquoi êtes vous ici ?
_Cela ne te concerne pas gamin.


A peine avait-il prononcé cela qu’il fit jaillir du sol de nombreux pics rocheux, Chihousou parvint tant bien que mal à esquiver tout en protégeant Maiya. Analysant la situation il demanda au tigre de prendre la jeune fille avec lui et de l’emmener loin, à sa plus grande surprise Kae compris l’ordre et saisit délicatement par le col de la veste du chuunin avec ses crocs avant de s’en aller. Soulagé d’être dorénavant seul, le jeune homme s’apprêta à attaquer quand un bloc rocheux rentra en collision avec son ventre, lui coupant le souffle.

_Et bien, tu te décides faire quelque chose oui ou merde ? Parce que sinon je t’achève direct et on en parle plus. Et puis tu sais…

Hitogoroshi fut coupé dans sa tirade par un shuriken qu’il esquiva sans difficultés. Et la surprise se lut sur son visage quand il vit en face de lui une dizaine d’adversaires semblables. Chihousou avait créait de nombreux bushins puis s’était rendu invisible. Il se glissa lentement derrière son ennemie et le frappa à la gorge avec ses lames. Pour toute réaction, une explosion de fumée remplaça le corps de son adversaire qui réapparut du sol et le frappa en plein menton.

_C’est bien, continu comme ça et tu pourra peut-être me toucher, ricana le chikarate.

Couché au sol, Chihousou se rendit compte de la réalité. De toute évidence, en terme de puissance comme d’expérience, son adversaire le surpassait et il n’arriverait certainement pas à s’en défaire avec des méthodes classiques de combats. Le chuunin se releva et regarda le sourire de ce type. Un sourire moqueur, plein de confiance et de méprise, plus il le voyait et plus il sentait la haine monter en lui.

_J’ai un petit cadeau pour toi Hitogomachin, dit alors Chihousou en formant de nombreux signes avec les mains et en concentrant son chakra.
_J’ai hâte de voir cela. D’ailleurs je te laisse tout le temps que tu souhaites si ça me permet de m’amuser. Répondit le chikariote.
_Ca va même t’éclater enfoiré…Hymen no chakra, prononça alors le gensouard.
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Message par Chihousou 4/10/2008, 19:49

(Voir rp precedant d'abord, c'est par la ^)

Une aura bleue fit son apparition autour de Chihousou avant de commencer à se dissiper et à former une vingtaine de bulles de quelques centimètres de diamètre. L’adversaire du chuunin semblait admiratif et impatient de voir ses bulles en action. C’est alors que l’une d’entre s’approcha à toute vitesse et alors qu’il se préparait à esquiver, une seconde bulle entra en contact avec la première produisant une explosion qui le toucha, brûlant ses bras ainsi qu’une partie de son visage.

_Alors c’est assez marrant pour toi ? Lui demanda Chihousou.

Pour toute réponse, un nouveau pic apparut et failli transpercer le chuunin. Pendant plusieurs minutes les attaques se succédèrent d’un côté comme de l’autre, les pics de terre répondant aux bulles de chakra. Mais après quelques échanges Chihousou se retrouva avec presque plus aucune bille pour attaquer. Et devant la vue de son visage crispé, le chikarate prit de nouveau la parole.

_C’est costaud tes machins mais ça a l’air de te fatiguer énormément et j’ai pas l’impression que tu puisses en refaire des tonnes. On dirait bien que j’ai l’avantage…

C’est alors qu’une bulle de chakra apparut juste devant lui et lui frappa l’abdomen sans qu’il puisse esquiver. Il se plia en deux sous la douleur et se mit aussi à cracher du sang, l’incompréhension se lisait sur son visage.

_Un autre cadeau, j’ai rendu l’une de ses bulles invisible et même si jusqu'à maintenant je n’avais fait que les exploser en les faisant se rencontrer sache que quand elles rentrent en contact avec un organisme vivant elles provoquent de nombreux dégâts internes. Je pense que ton foie est perforé ou bien un autre de tes organes, je ne m’y connais pas bien en anatomie.

Un nouveau sourire apparut sur le visage d’Hitogoroshi quand un nouveau pic de terre sortit du sol pour frapper Chihousou qui ne put esquiver correctement et se retrouva avec une sérieuse entaille à l’abdomen. Profitant de cette diversion son adversaire s’enfuit et il ne put que lui lancer un shuriken qui frappa l’épaule du fuyard qui ne prit même pas le temps de s’arrêter pour enlever l’étoile d’acier et qui disparut dans la foret.
Une dizaine de minutes plus tard, ce même fuyard sentit son corps se raidir. Il se sentit comme s’il allait dormir, son pouls était plus lent, sa respiration plus calme mais une douleur persistante le frappait dans les muscles, il voulut crier mais il ne parvint pas à ouvrir la bouche tout comme il ne parvint pas à empêcher son corps de tomber ou les ténèbres d’envahir son esprit.
Chihousou se tenait au-dessus du corps de son adversaire, un bandage entourait son abdomen et il se surprit de voir à quel point le poison que lui avait donné Ariora-sensei était efficace. Comme prévu, il avait mis environ dix minutes avant de paralyser entièrement son adversaire. Le shuriken qu’il avait enduit avec le poison avait parfaitement fait son office et même s’il pouvait ressemblait à un shuriken normal de loin, quiconque le regardait de plus près pouvait voir qu’il était fait de papier. Le même papier qui déterminait les affinités de chaque shinobi. Il avait passé les trois derniers jours à peaufiner la technique qu’il avait appelé Gayoushi no gyouko, la création à partir de simples bouts de papier d’armes résistante avec comme principal avantage un poids moindre et un équilibre accru comparé à une arme normale mais aussi particulièrement facile à enduire de poison. Perdu dans ses pensées il mit plusieurs secondes à voir que sa victime reprenait ses esprits.


_Salut Hitotruc, bien dormi ? Avant que tu n’essayes quoi que ce soit, sache que tu ne peux toujours pas bouger, tout juste parler et répondre à mes questions. Sauf si tu souhaites te faire bouffer par divers animaux. Alors, prêt à répondre ? Demanda Chihousou.

Le chikarate grommela une affirmation accompagnée de quelques grossièretés que le chuunin ne prit pas en compte avant de commencer son interrogatoire.

_Pourquoi tes amis ont-ils emportés Ryobe.
_C’est…un ancien membre de la mafia à Chikara…il était un médecin réputé dans le monde du crime pour de nombreuses expérimentations…
parvint à dire Hito avec difficulté.
_Continue, je t’en prie, l’encouragea le chuunin.
_Mais il y a quelques années, il a disparu laissant ses expériences en plan. Si on e recherche c’est que certaines personnes ont mis des sommes ahurissantes sur sa tête et que sa capture assurerais à celui qui l’attrape un passe VIP pour Arasu.
_Arasu ?
_Je ne sais pas grande chose. Si ce n’est que c’est un lieu super pour nous, les mafieux et qu’une place là-bas est difficile à se faire. Avec Ryobe Mizumachi comme clef d’accès, la vie sera facilitée par les anciens mafieux de Chkara.
_En clair c’est un billet pour la belle vie. Et bien merci, maintenant au revoir et bonne chance
, dit Chihousou transperçant chaque mains du chikarate avec un kunai. Avec un peu de chance l’effet du poison prendra fin avant qu’un carnivore ne sente l’odeur du sang mais personellement j’y crois pas trop…

C’est en entendant les cris désespérés d’Hito que le gensouard rejoint Kae. Il le retrouva avec Maiya contre un arbre, la jeune fille semblait prostrée et elle ne réagit pas quand le jeune homme l’appela bien qu’elle fut réveillée. Cependant, quand Chihousou voulut la toucher, celle-ci eut un mouvement de recul et il fut désespéré de ne voir que la peur dans ses yeux. Il sentit la tristesse et la haine l’envahir, il sentit ses larmes rouler sur ses joues et il se promit à lui même qu’il retrouverait tout ceux qui avaient un tant soit peu causés cela à Maiya et qu’il les ferait souffrir au centuple…y compris Ryobe.
Il attendit la nuit pour partir afin de pouvoir transporter Maiya qui sans cela ne bougeait pas et qui éveillée aurait refusé que le garçon la touche. Avant de partir, il dit au revoir au tigre et alors qu’il se retourna il sentit une pression sur sa main, Kae le mordait de plus en plus fort, un léger feulement sortit de sa gorge et son regard ne laissait aucune hésitation sur ce qu’il voulait.


_Tu veux venir avec moi ? Lui demanda Chihousou avant de répondre après un nouveau feulement de Kae. C’est vrai que toi aussi tu n’as plus rien ici…Kaerizaki, le renouveau, peut-être ton nom est-il un signe, alors accompagne moi et vivons ensemble notre vengeance…

Sans un regard ni signal quelconque, les deux nouveaux compagnons s’élancèrent avec Maiya sur le dos du shinobi. Et ce n’est qu’au milieu de la nuit qu’ils arrivèrent à la demeure d’Abe Hiroshige. Une fois la petite maison côtière en vu, Chihousou se demanda comment il allait présenter cette situation à tout le monde et alors qu’il s’approchait inexorablement de la porte, une voix fatigué l’apostropha.

_Tu es en retard jeune homme…et en plus tu n’es plus seul…
_Abe-sempai, vous m’attendiez ?
_Ma maladie me fait souffrir, je n’arrive pas à dormir. Mais je crois que celui qui doit des explications, ce n’est pas moi. Alors, que s’est-il passé ?
Lui demanda le malade.

Le chuunin se mit à raconter ce qu’Abe avait besoin de savoir, il lui parla de tous sauf de la perte de son affinité et de son désir de vengeance. Il demanda alors au vieil homme de s’occuper de la jeune femme, lui expliquant sa rancœur envers la société et argumentant du fait qu’un endroit calme serait certainement préférable à l’agitation de Gensou. Et ce n’est qu’après une longue discussion qui reprit le lendemain avec Kaze et Kiyo que le vieil homme accéda à la requête de Chihousou.
Les trois gensouards passèrent encore deux jours chez Hiroshige-sensei avant de se mettre en route pour Gensou aux côtés d’un tigre qui ne lâchait plus le Masaka, le suivant comme son ombre.
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Message par Invité 5/10/2008, 17:00

Le premier constat de Miiyu lorsqu’elle s’éveilla fut la douleur qui lui martelait l’arrière du crâne. Et effectivement, elle avait là une belle bosse. Le deuxième constat de la jeune fille fut qu’elle se trouvait dans un lit, dans une pièce -donc dans un bâtiment. Et qu’elle n’avait aucun souvenir de comment elle avait pu atterrir là, ni de quel pouvait bien être ce lieu. En fait, elle ne se souvenait pas de grande chose à partir du moment où elle avait commencé à courir en direction d’Arasu. La dernière constatation qu’elle put faire, c’est que les pseudo bandages qu’elle s’était fait vite fait en partant sur ses bras, ses jambes et son abdomen avaient été remplacés par des bandages frais et propres. Qui avait prit soin d’elle ? Et –surtout- où se trouvait-t-elle ?

Miiyu poussa un juron en se massant l’arrière du crâne, puis se décida à se lever. Bien mal lui en prit, à peine eut-elle repoussé la couverture et mit un pied au dehors de la couchette qu’elle s’effondra à genoux. Etait-elle si faible ? Miiyu serra les dents et reprit appuis sur le lit pour se remettre debout. Elle finit par réussir atteindre le mur opposé et le petit meuble qui s’y trouvait : seul mobilier, avec le couchage, de la petite pièce. Elle jeta un regard au petit baquet d’eau qui se trouvait sur le meuble. Le regard qu’elle y croisa était celui d’une fille aux yeux cernés et au visage tiré par la fatigue. Un regard un peu craintif et méfiant. Ses yeux se posèrent sur un reflet ambré de la surface d’eau. La main de Miiyu se posa sur la boucle d’oreille qu’elle portait à son oreille gauche. Le symbole du clan. A la base, le médaillon de son père, celui du chef de clan. Miiyu tira d’un coup sec, arrachant le bijou de son oreille, et le laissa tomber avec quelques gouttes de sang dans le baquet. Ca n’avait plus de sens. Rien n’avait de sens, en fait, récemment.

Voix –Vous êtes réveillée ? Ca tombe bien.

Miiyu se tourna, sur la défensive. Elle était un peu trop à cran, ces deniers temps. La personne qui venait de rentrer –sans faire un seul bruit- était un homme d’une trentaine d’année, vêtu étrangement d’une sorte de kimono ample et blanc.

Homme –Mais… votre oreille ! Qu’avez-vous fait ?

Il posa le paquet qu’il tenait en main sur le lit et s’approcha lentement d’elle, les mains exposées comme pour lui montrer qu’il ne lui voulait aucun mal. On aurait dit qu’il s’approchait d’un animal blessé et dangereux. Miiyu recula. L’homme soupira.

Miiyu, d’une vois éraillée –Qui êtes vous ?
Homme –Je m’appelle Yon. Je ne sais pas qui vous fuyez, mais ici vous êtes en sécurité : nous ne vous voulons aucun mal.
Miiyu –Comment suis-je arrivée ici ?
Yon –Hé bien… c’est un groupe de plusieurs des nôtres qui vous a ramené inconsciente ici. Heu… en fait, apparemment vous les auriez attaqué sans raison. Ils ont du vous maîtriser, vous comprenez…

Il indiquait le crâne de Miiyu. C’était donc à cause de ça qu’elle y avait une belle bosse.

Miiyu –Je ne me souviens pas…

Son interlocuteur haussa les épaules et désigna le paquet qu’il avait déposé.

Yon –Ce sont des vêtements propres. Je vais vous apporter un autre baquet d’eau. Vous vous changerez…
Miiyu –Et ensuite ?
Yon –Il y a quelqu’un qui veut vous parler un peu. Mais si vous êtes trop fatiguée…
Miiyu –Ca ira. Que me veut-il ?
Yon –Arrêtez d’être aussi méfiante. Ici personne ne vous voudra du mal. Il veut juste discuter un peu avec vous. Ce n’est pas un crime.

Miiyu sursauta à ce dernier mot. L’homme soupira et sortit de la pièce. Quelques minutes plus tard, une fois Miiyu changée, trois hommes entrèrent à nouveau. Le premier était bien évidemment le dénommé Yon, le second était un vieil homme au sourire bonhomme, quand au troisième…

Miiyu –Hi… Hiso-kun ?

Le géant adressa un signe de la main à la chuunin. Il avait bien changé depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu… depuis le tournoi inter-genin -depuis ce qui semblait être une éternité. Mais il était quasi impossible de ne pas reconnaître la masse imposante de muscle, même parée d’une coupe de cheveux. Yon salua la jeune fille et les deux hommes puis se retira de la pièce. Le vieil homme prit le parti de s’asseoir sur le lit de Miiyu, tandis que cette dernière et Hisoka restait debout.

Hisoka –Heu… ça va ? Je veux dire, ton crâne…
Miiyu –Ca ira. C’est toi qui m’as fait ça ? Où est-ce que je suis, Hiso ? Qu’est-ce que vous me voulez ?
Vieil Homme –Allons, allons… vous êtes en sécurité, et nous ne vous ferons aucun mal. Vous êtes libre ici, nous vous avons juste soigné, Miiyu.
Hisoka –C’est moi qui lui ai dit comment tu t’appelais et qui tu étais.
Miiyu –Et lui, c’est qui ?
Hisoka –Un peu de respect ! C’est le Taika Fang Cu Phach du Monastère Taimashin, soit le chef spirituel de la communauté, celui qui a créé les techniques permettant de contrer la Nécromancie !
Miiyu –Je suis…dans un monastère ? C’est la meilleure. Comment j’ai atterris là ?
Hisoka –Tout ce qu’on sait, c’est que tu as déboulé d’un coup d’un seul sur notre groupe en forêt, que tu as essayé de nous attaqué et qu’on a du…
Miiyu –M’assommer violemment ?
Hisoka –Te maîtriser. T’avais pas l’air… normale, et tu débitais des propos incohérents du genre « j’veux pas qu’on me ramène à Mahou »… qu’est-ce qu’il se passe à Mahou ?
Miiyu –Aux dernières nouvelles, je suis recherchée pour les meurtres de six ou sept personnes.
Hisoka –Heiiiiin ???!
Miiyu –Mais je ne suis PAS coupable. C’est une accusation à tort, même si les apparences sont contre moi. Je ne peux pas rester ici, ils vont me retrouver.
Fang –Non, vous êtes en quelques sortes en territoires neutres. Personne ne vous arrêtera ici. Vous êtes en sécurité. Hisoka, tu veux bien nous laisser deux secondes ?
Hisoka –Pas d’problème.

Et le géant sortit, laissant Miiyu en tête à tête avec le vieil homme. Agé d’environ quatre-vingt ans, le vieil homme semblait très frêle, avec sa petite taille et ses cheveux couleur neige. Il émanait de sa personne un calme et une sagesse certaine. Pour autant, le sourire qu’il gardait aux lèvres agaçait grandement Miiyu.

Miiyu –Ques se passe-t-il ?
Fang –Je suis curieux. Vous n’avez aucun souvenir de quand vous avez rencontré notre groupe, n’est-ce pas ?
Miiyu -…
Fang –Ni de votre voyage jusqu’ici, je parie…
Miiyu –C’est peut-être du à la baffe d’Hisoka.
Fang –Ce n’est pas lui qui vous a assomée. Et puis, vous savez aussi bien que moi que ce n’est pas la raison de ces pertes de mémoires… et de conscience.
Miiyu -…
Fang –Car vous n’étiez pas consciente… vous n’étiez pas vous-même.
Miiyu –Et alors ? Vous comptez faire quoi ? M’exorciser avec vos techniques de moinillons peut-être ? Vous perdez votre temps.
Fang –Non, je ne crois pas que vous soyez possédée… c’est peut-être beaucoup plus compliqué… mais oui, je voudrais vous aider. Est-ce vraiment une perte de temps que de vous faire comprendre ce qui vous arrive ? Vous vous dîtes innocente de ce qui s’est passé à Mahou, mais si vous étiez à ce moment dans le même état que lorsque vous avez attaqué Hisoka et son groupe et que vous n’en gardiez aucun souvenir ?
Miiyu –Je suis innocente. Et j’en suis sûre.
Fang –Je n’ai pas dit le contraire. J’ai seulement dit que vous gagnerez à comprendre ce qui vous arrive, et à trouver un moyen pour que cela ne se produise plus. Réfléchissez-y. Et reposez-vous. Même si vous souhaitez quitter le monastère, il serait préférable que vous vous soyez totalement remise de vos blessures avant.

Le Taika se releva et se dirigea vers la porte. Miiyu l’y accompagna tout en réfléchissant aux paroles du vieil homme et lui ouvrit poliment la porte, derrière laquelle attendait Hisoka. A la vue de celui-ci, un sourire naquit sur les lèvres du Taika et il se stoppa net dans l’encadrement de la porte pour se tourner vers Miiyu.

Fang –Oh, j’ai appris pour ce qui s’est passé entre Hisoka et vous, mais ça n’est pas une raison pour faire n’importe quoi.
Miiyu –Pardon ?
Fang –Oui, il ne faut pas garder de la rancœur suite à un échec amoureux.
Hisoka –Taika-San !!

Le vieil homme disparut rapidement avec un sourire goguenard collé aux lèvres. Hisoka se rapprocha de la porte mais le regard de Miiyu le dissuada d’entrer dans la chambre.

Hisoka –C’était juste une mauvaise blague.
Miiyu -…
Hisoka –Et je n’en suis pas à l’origine.
Miiyu -…
Hisoka –Pourquoi j’aurais raconté une connerie pareille ?
Miiyu -…
Hisoka –Miiyu ?
Miiyu –Ca ira. Qu’est-ce qu’il y a ?
Hisoka –Tu pourrais m’expliquer ce qu’il s’est réellement passé à Mahou ?
Miiyu –Je te l’ai déjà expliqué.
Hisoka –Ca me parait pas bien clair, comme histoire…
Miiyu –Un membre de mon clan en a tué sept autres et il m’aurait tué moi aussi si je ne m’étais pas enfuis. Le problème c’est que tout le monde m’a vu me battre et tenter de le tuer, et… en bref, les apparences sont contre moi, mais je ne suis pas coupable. Le coupable, c’est Kana.

Le géant se gratta la tête songeusement : comment faire comprendre à Miiyu que son exposé était toujours aussi peu clair ? Surtout qu’il ne savait pas qui était Kana.

Miiyu –Je dois partir d’ici. On va retrouver ma trace.
Hisoka –Je ne pense pas. Ils trouveront peut-être ta trace jusqu’à l’endroit où tu nous a attaqué. Mais je pense qu’il est peu probable qu’ils remontent jusqu’ici… et puis tu n’es pas état.
Miiyu -… je vais rester jusqu’à ce que je sois guérie. Ca me permettra de parler un peu avec ton Taika… il m’a intrigué.
Hisoka –Héhé…
Miiyu –J’aimerais aussi m’entraîner. Les moines ici savent se battre, non ?
Hisoka –Ben… à ton avis, qui t’a frappé ?
Miiyu –Au début j’ai pensé que c’était toi et ta maladresse légendaire, mais on m’a dit que non…
Hisoka -… j’suis pas maladroit...
Miiyu -… « ce sont les tables qui ne sont pas adaptées à ta taille », je sais.

Ce petit rappel à leur passé commun à l’académie réussit à faire sourire la chuunin.

Hisoka –Et après ?
Miiyu –Après… je partirais pour Arasu.
Hisoka –A… Arasu ?!
Miiyu –Tu en as déjà entendu parler ?

Le chunnin et ses 2,04 mètres parurent soudain pensifs. Son visage était même des plus sérieux.

Hisoka –Tu n’es probablement pas au courant, mais… ma sœur a été enlevée par des gens d’Arasu.
Miiyu –Je suis désolée. Je n’étais pas au courant. Chiaki ou Kaori ?
Hisoka –Kaori. Normalement, Chiaki est toujours à Mahou avec Grand-père. Je… Ecoute, j’ai un service à te demander.
Miiyu –Dis toujours.
Hisoka –Quand tu seras à Arasu, est-ce que tu pourras chercher Kaori ? En échange, euh… à mon retour à Mahou, je ferais tout pour éclaircir ta situation et pour que tu recouvres ton innocence.
Miiyu –C’est gentil. Mais ne t’inquiète pas, que tu retournes ou non à Mahou pour moi, je chercherais Kaori et je la tirerais de là ou elle s’est fourrée pour te la ramener. Si je la trouve…

Arasu n’avait pas bonne réputation. Une gamine de seize ans, ayant un niveau de genin ne pouvait pas y faire long feu. Mais si elle avait été enlevée, cela devait être pour une bonne raison, et il y avait des chances pour qu’elle soit encore en vie. Miiyu se remémora le visage de la sœur d’Hisoka, qui se trouvait être –du temps ou tout allait bien chez les Akamoujuu et les Kaneda à Mahou- une très bonne amie de Miina. Il s’en était passé des choses…

Hisoka salua amicalement la chuunin, puis se retira pour la laisser réfléchir et se reposer. De toutes façons, il ne serait pas bien loin d’elle si il avait besoin de lui parler. Miiyu se rallongea sur le lit et invoqua Akuma. Au moment même ou elle croisa les yeux du lynx, il su qu’elle avait déjà pris sa décision.

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Message par Seol 19/10/2008, 15:30

Hisoka sortit du bâtiment des logements, quelque dubitatif. Il trouvait Miiyu très étrange. Enfin, encore plus que d’habitude. Et l’histoire décousue qu’elle venait de lui raconter ne le rassurait guère. Il espérait qu’il aurait une conversation un peu plus constructive plus tard. Bon, en même temps, elle semblait relativement lucide. Il fit un détour par sa chambre et écrivit une rapide lettre à l’adresse de son grand-père. Il lui expliquait rapidement la situation, sans nommer l’endroit où ils se trouvaient, histoire de ne pas donner plus d’infos que nécessaires aux Anbus de Mahou, lancés probablement aux trousses de la jeune femme. Il lui demandait des informations sur la situation du clan Akamoujuu, sur Miiyu et sur l’éventuelle enquête en cours. Une fois cela fait, il se dirigea vers le lieu de son combat pour tester sa nouvelle acquisition.

« Bon, pour toi, ce combat est destiné à te permettre de prendre tes marques avec ta nouvelle arme, connaître sa maniabilité, sa résistance, bref tous les paramètres utiles pour une utilisation optimale. Pour ton adversaire, c’est une toute autre histoire. Ryota est persuadé que seule la vitesse compte en combat et que, je le cite, il n’a rien à craindre d’une grosse brute sans cervelle. Il est convaincu de pouvoir gagner à coup sûr contre un adversaire plus lent. Je veux que ce combat lui fasse comprendre qu’il n’y a pas qu’une seule façon de se battre.
_ Ok. Je vais lui ouvrir les yeux. »

Genjuro regarda Hisoka du coin de l’œil et ajouta, d’un air inquiet :
« Le but, c’est pas de le tuer. Je veux qu’il puisse retirer quelque chose de cet affrontement. C’est compris ?
_ ...
_ Hisoka ?
_ Ouais, ouais, c’est bon. Si j’ai même plus le droit de m’amuser. », maugréa Hisoka.

Hisoka et Genjuro se dirigèrent vers l’espace réservé au combat au sein du monastère. Hisoka n’avait pas très bien compris le comment du pourquoi, mais ce qu’il savait c’était que cette zone était en fait un genjutsu permanent. En entrant dans la pièce, on était automatiquement projeté dans ce genjustu qui représentait un vaste terrain, avec des arbres, des rochers, des étendus d’eau, bref, tout ce qu’il fallait pour se battre. Et le seul moyen de sortir de ce genjutsu était de repasser par la porte. Et lorsqu’on était dans ce genjutsu, on ressentait exactement ce qu’on devrait ressentir au cours d’un combat dans la vie réelle. Même si le cerveau savait que ce n’était qu’une illusion, l’inconscient lui était persuadé que c’était réel et le corps souffrait des blessures que les combattants s’infligeaient. Autrement dit, si le choc était trop violent, cela pouvait entraîner la mort purement et simplement. Hisoka s’était déjà entraîné dans cette pièce à deux reprises, pour qu’il ait une expérience de combat contre les morts vivants. Et la première fois, il avait bien failli y rester.

Ryota les attendait déjà, dos tourné à la porte. Hisoka ne savait pas comment Genjuro avait réussit à le prévenir, vu qu’ils ne s’étaient pas quittés depuis que Hisoka lui avait montré son arme abîmée. Ryota était un jeune homme assez petit, environ un mètre soixante, un mètre soixante dix. Il avait la peau blanche, les yeux bleus et une longue chevelure blanche. Il portait un kimono rouge avec hakama blanc. Dans le dos de la veste, il y avait un cercle blanc, avec au centre l’idéogramme du bien en noir. Il portait un long sabre au côté gauche, dans un fourreau en bois rouge. En entendant la porte s’ouvrir, il se retourna vers les deux ninjas :
« Hey ! Senseï ! Je croyais que je devais faire un combat.
_ Et c’est ce que tu vas faire. Contre Hisoka, ici présent.
_ Peuh ! Trop facile, contre lui.
_ Il a besoin de tester sa nouvelle arme. Etant le seul de disponible, tu vas exécuter ce que je te dis sans broncher. Pour une fois.
_ Ok, ok, je vais le faire.
_ Et toi, Hisoka, tâche de le laisser en un seul morceau.
_ Je vous promets rien, Senseï. » lâcha Hisoka, les dents serrées.

Rien qu’avec le petit discours qu’il venait de tenir, ce Ryota avait énervé Hisoka. Et ce dernier avait une folle envie de lui arracher la tête. Mais bon, comme il avait promis à Genjuro de ne pas le tuer, il allait devoir se retenir. Mais pas trop non plus, fallait pas non plus exagérer.

Ryota était déjà en position jigotai, la main gauche sur le fourreau, le pouce contre la garde du sabre. La main droite était posée sur le manche du sabre. En l’observant, Hisoka pouvait deviner que ce type était prêt au combat et très confiant quant-à sa vitesse pour dégainer son sabre avant que Hisoka ne l’atteigne. Il affichait un sourire hautain, voire dédaigneux.
Hisoka sourit doucement. Il décrocha son croc de son dos et en retira lentement la housse de protection. L’arme faisait son poids, mais la puissance physique de Hisoka lui permettait de la tenir d’une seule main. Il se mit lui aussi en position jigotai, la main gauche vers l’avant, le bras droit légèrement relevé vers l’arrière, l’arme verticale.

A peine s’était-il mis en position que Ryota se retrouva devant lui, arme au clair, à porter un coup de taille de gauche à droite. Hisoka ne dût son salut qu’à ses réflexes qui lui permirent de basculer en arrière et de tomber à plat dos. Il frappa un coup vertical vers Ryota… ou plutôt vers l’endroit il croyait que son adversaire se trouvait. Il fit une roulade arrière, se releva et observa autour de lui. Ryota se trouvait exactement à l’endroit de départ, comme si il n’avait pas bougé d’un pouce.

« Hisoka. Je te présente la technique de déplacement de Ryota, shukuchi.
_ Hinhin ! Cette brute pourra jamais me toucher. Il me donne l’impression d’être immobile ! , ricana Ryota.
_ Génial. Un handicap de plus. » grommela Hisoka.

Hisoka prit rapidement la décision de fermer les yeux et de laisser son corps agir à la place de son esprit. Ce n’était pas un stratagème parfait mais, ça allait lui donner une piste de travail. Ryota attaque de plein pied, avec un coup d’estoc droit dans l’abdomen. Hisoka para instinctivement avec sa protection métallique du bras gauche, ce qui surprit Ryota. Il pivota sur lui-même, ramenant son sabre vers la tête d’Hisoka. Ce dernier fit un saut en arrière, la lame passant à quelques millimètres de sa gorge. Ryota s’avança, sûr de lui, certain que cette brute allait continuer à reculer. Mais Hisoka prit appui son pied et chargea, l’épaule en avant. Ryota fut surprit par la manœuvre et se retrouva à faire un vol plané dix mètre en arrière.
Hisoka décida de ne pas pousser son avantage. Il savait qu’avec sa vitesse, son adversaire allait continuer à lui poser problème. Valait mieux réfléchir posément. Puis, il lui vint une idée. Il sortit, de sa main gauche, une poignée de shurikens de sa sacoche. Alors que Ryota se remettait en position d’attaque, Hisoka abaissa complètement sa garde. Il voulait forcer le jeune homme à l’attaquer de face, en usant de sa technique de déplacement. Ce que ce dernier fit sans hésiter. Mais il fut coupé dans son élan par un shuriken qui se planta juste devant son pied. Hisoka avait suivit son shuriken et lorsqu’il fut à portée, il décrocha un violent coup de taille horizontal. Ryota fit un bond en arrière et évita d’un bon mètre l’arme, mais le déplacement d’air qu’elle avait provoquée lui fit comprendre que ce combat n’était pas à prendre à la légère. Hisoka utilisa son élan pour pivoter sur son talon et ramener son arme à la verticale. Il l’abattit violemment sur le sol et déclencha son Kakôgan Kakera. Ou, pour être plus exact, il tenta de le déclencher. Car lorsque l’arme percuta le sol, cela ne souleva qu’un nuage de poussière. Hisoka resta quelques secondes immobile, se demandant, avec incrédulité, ce qui avait bien pu foirer.
Ryota profita alors de ce moment d’inattention pour contre-attaquer en envoyant une bourrasque de vent. Hisoka reprit instantanément ses esprits, posa son arme, fit rapidement les signes incantatoires et posa ses mains sur le sol pour déclencher son Kakôgan Kabe. Il comprit qu’il y avait un problème lorsqu’il fut balayé par ladite bourrasque que le mur qui n’était pas apparu n’avait pas arrêtée.

Allez, inspire profondément… Il y a forcément un truc... Que je foire une technique, passe encore, mais pas mes deux techniques fétiches... Putain de merde !! C’est quoi encore ce foutoir… Bon, on passe au plan B… CARNAGE !!!!!

Hisoka ramassa son arme et se jeta violemment sur Ryota. Les assauts d’Hisoka étaient puissants et son adversaire peinait à contenir les coups qui lui arrivaient. Il était obligé de reculer à chaque impact et il n’arrivait pas à utiliser sa technique de déplacement Shukuchi, étant en permanence en déséquilibre. Ryota commençait à comprendre que la puissance physique pouvait procurer un avantage indéniable. Un sentiment de peur commençait à l’envahir. Car il comprenait que Hisoka avait pété un câble et que sa vie était en jeu.
De son côté Hisoka ne pensait plus à rien. Son esprit était totalement vide de pensées, à l’exception d’une seule : exploser la face de rat qui se trouvait devant lui. Son corps agissait seul, attaquant et contre attaquant sans cesse. Soudain, une ombre se plaça entre lui et son adversaire, son arme se retrouvant bloquée. Malgré toute sa puissance physique, il ne parvenait pas à se dégager.

« Cela suffit, Hisoka-kun, dit l’homme qui lui avait fournit son arme. Je pense que ton adversaire ne souhaite pas mourir aujourd’hui.
_ Qu’est ce qu’il s’est passé, l’Ancêtre, demanda Genjuro, suspicieux.
_ A vrai dire, gamin, je n’en sais rien. L’âme emprisonnée dans cette arme ne devrait pas avoir prit le contrôle de Hisoka. Trop tôt. C’est la première fois qu’il l’utilise. De plus, c’est l’une des dernières armes que j’ai forgées. Donc, la technique d’asservissement était parfaitement au point.
_ Peut être… Bon, en attendant plus d’explication, je vais te confisquer ton arme, Hisoka.
_ Non.
_ Pardon ?
_ J’ai dit non.
_ Sauf que tu n’as pas le choix. Si tu perds le contrôle de toi à nouveau, tu serais capable de ravager le monastère. Et ça retomberait sur moi.
_ Et comment je fais pour la contrôler, si vous la reprenez, Senseï ?
_ … Tu marques un point là. L’Ancêtre, tu as une suggestion ?
_ Je vais poser une scellée sur l’arme. Sa puissance sera amoindrie, mais tu pourras l’utiliser sans problème en contrepartie.
_ En parlant de scellée, vous allez peut être pouvoir m’expliquer pourquoi certaines de mes techniques ne marchent plus.
_ Lesquelles ?
_ Mes techniques Doton.
_ Etrange, c’est pourtant la même affinité que l’âme emprisonnée dans le croc. Cela ne devrait pas avoir d’influence. Il va falloir que j’y réfléchisse. En attendant, n’utilise plus ces techniques là.
_ Génial. Mon répertoire pas bien épais vient encore de diminuer. Y a des jours, je me demande si je suis bien un ninja.
_T’inquiète, ça va s’arranger. Allez, viens, on remonte. Je crois que tu as du courrier qui vient d’arriver. »

Hisoka se rendit à l’accueil du temple, lieu qui faisait office de poste, secrétariat, comptabilité et plein d’autres choses que Hisoka ne connaissait pas et en voulait pas connaître. Là, un moine lui tendit une lettre. En regardant l’adresse de l’expéditeur, Hisoka vit le nom de son grand père. Peut être des nouvelles de sa sœur…

« Salut fiston ! Comment vas-tu ? Ici, tout va pour le mieux, si ce n’est que nous n’avons aucune nouvelle de ta jeune soeur. J’espère que de ton côté, ça va mieux. Je me suis renseigné sur la jeune Akamouju et sur ce qu’il s’est passé. Les apparences semblent être contre elle. Je lui conseille de se faire oublier pendant quelques temps. J’ai mis quelques contacts sur l’affaire, et j’essaie de trouver des informations compromettantes sur leur nouveau chef. Mais comme il vient de Gensou, je n’ai pas grand-chose pour le moment. Une dernière chose. Je QG souhaiterait que tu reviennes. En tant que Chûnin de Mahou, tu as quelques devoirs envers le village. A bientôt. »

Ok… Retour à la case départ, alors…
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Message par Keitaro 24/10/2008, 20:32

Keitaro et son sensei venait tout juste d'arriver au village caché de la cascade, Gensou. Tout au loin on pouvait apercevoir le corps grand et mince d'un homme qui regardait paisiblement la grande cascade qui servait de frontière. Keitaro se demandait si c'était l'objectif de Shikamaru Sensei, mais la situation actuelle ne permettait pas au Genin d'émettre le moindre sont de sa bouche. En s'approchant un peu plus du Shinobi on apercevait mieux ses traits physiques : Des cheveux courts et noirs ainsi que, bizarrement, un œil rouge et un de couleur verte. On pouvait aussi voir une longue cigarette qu'il tenait fermement entre ses dents parfaitement aligné et d'une couleur blanche, assez bizarre vu qu'il semble fumer assez souvent. Parmi le grand kimono noir et sombre qu'il portait on pouvait voir un long sabre parfaitement rangé derrière son kimono.

Pffff ça devient de mieux en mieux ! Un voyage long de deux jours depuis Chikara , des moustiques d'eau qui m'ont piqué les testicules durant tout le trajet dans les marécages de Gensou et maintenant un fumeur en kimono portant un katana de bourrin ... Quelle journée ravissante !

Après ce bref changement de regard et d'identification Shikamaru s'approcha de l'homme en Kimono et celui-ci commença par dire :

(Homme)
Salut ! C'est vous que je dois accueillir ?
(Shikamaru) Et bien... Je cherche un certain Masumane Takeshi ...


(Takeshi)
C'est moi.


(Shikamaru) Parfait ! Je me présente, Tanekawa Shikamaru, Jounin de Chikara. Et voici un Genin qui me sert d'élève et d'escorte, Tameiki Keitaro.


« Escorte ? Emmené de force ouais ! Si j’étais un poil plus fort je lui aurais déjà latté les couilles avec une telle force qu’il ne pourra plus jamais faire l’amour avec sa copine ! . »


(Takeshi) - Pourquoi venez-vous à Gensou ?


(Shikamaru) - Le conseil du village m'a mandaté pour vous faire part de quelque chose d'important... Connaîtriez-vous un petit bar tranquille où nous pourrions discuter ?


(Takeshi) - Suivez-moi...

Ils ont marché pendant quelques minutes, tandis que Keitaro posait des questions farfelues sur le village de la cascade, juste avant d'arriver dans un bar qui avait pour enseigne : « La Taverne du Dodo qui Tousse » tout en entrant ils ont pu apercevoir de magnifiques serveuses. Mais Shikamaru Sensei lui avait interdit de les regarder. Après que Takeshi et une des serveuses se soient allégrement bécoté, ce dernier demanda au sensei de le suivre vers une sorte d'escalier en colimaçon qui semblait mener vers un bureau, après une discussion plutôt violente et une menace de Takeshi en gardant son sabre sous la gorge de Keitaro, Shikamaru rappliqua :

(Shikamaru)
- Je vois que ces quelques mois à Gensou ont fait de vous une bien mauvaise personne. Je me refuse à vous confier un de mes élèves !
Lorsque les deux shinobis entendirent les mots du Jounin les deux s'exclamèrent à l'unisson :


(Takeshi et Keitaro)
- Gné ?

(Shikamaru) Oui, si vous obtempérez, ce jeune garçon fera partie de votre équipe.


(Takeshi) - Quoi ?

(Keitaro) - Vous me laisseriez sous les ordres de ce fou ?


(Shikamaru)
Le conseil en a décidé ainsi...
Cet ainsi que plusieurs heures plus tard les trois Chikarates sont sortis du village avant de se faire attaquer par un ninja. Après plusieurs minutes de combat Shikamaru et Takeshi avaient enfin réussi à le neutraliser.

Et meeeerde ! J'ai l'impression que si je continue à fréquenter ce genre de type je vais finir mes jours dans une jolie boite rectangulaire avec trois jolies lettres : RIP. M'enfin bref la vie de ninja va être drôlement rude.


Ca faisait déjà une heure ou deux qu'ils avaient commencé la marche et avait déjà parcouru pratiquement toute la foret humide de Gensou . Ils n'avaient pas eu trop de problèmes, mis à part quelques araignées des forets humides que le sensei les avait tout simplement divisés en deux. Takeshi semblait avoir un des tous premiers sourires, quoique sadique, depuis le départ :


(Takeshi) Pfff... Toujours aussi pourries ces bestioles...

(Shikamaru) Hehe toi tu as dû être promu Chuunin lors du quatrième examen pour dire ça.
Il devait surement avoir eu une petite pensée pour une de ses anciennes mésaventures ... Mais bon, après cela , les 3 Chikarates arrivèrent enfin dans les longues plaines de Yuukan . Keitaro qui n'aimait pas trop ce silence décida enfin de parler.

(Keitaro) Euh ... Donc vous vous êtes Takeshi Masumane ainsi que Chuunin de Chikara ?


(Takeshi) Oui. Et toi tu devrais peut-être t'entrainer un peu plus car, avec moi non seulement tu vas suer, mais en plus tu vas saigner.

(Keitaro) Quoi ? Vous croyez vraiment que je vais rester sous la tutelle d'un pervers voyou comme vous ? Je me demande même pourquoi est-ce que je prends la peine de te vouvoyer !

(Takeshi) Hehe voilà un autre Chikarate au caractère de cochon. C'est clair que tu viens du village caché du sable.


(Keitaro) Tu crois que je vais me laisser faire marcher sur les pieds par un minable drogué ? Va te faire foutre ! Tu vas voir.

Keitaro essaya tant bien que mal d'attaquer Takeshi mais celui-ci s'arrêta net et bloqua d'une simple pichenette le coup que préparé le Genin. Shikamaru c'était arrêté car, il sentait qu'il allait avoir une emmerde et surtout qu'il voulait voir son élève se faire latté les couilles. Keitaro était à terre et il était de plus en plus en colère ... Il fonça vers Takeshi en essayant de le poignarder avec un Kunai. Mais grâce à un coup-de-poing il envoya Keitaro balader une centaine de mètres plus loin ... Cet alors qu'un chakra bizarre émana du Genin. Keitaro était furieux et ... Sans trop s'expliquer le pourquoi une énorme aura de vent fit une sorte de rond autour de sa poitrine. Laissant apparaitre une sorte de sceau bizarre.



(Keitaro obscure) Hehe Enfin on se rencontre morveux.

(Keitaro) Quoi ? Qui est vous ? Et pourquoi êtes-vous dans ma tête ?


(Keitaro obscure) Je suis ... Toi ! Je suis ta face obscure. Excuse-moi mais ... Je pense que tu devrais t'occuper de ce crapaud.
Keitaro devenait de plus en plus bizarre ses yeux avaient pris une couleur violacée ainsi qu'un regard malsain. Sa haine avait de plus en plus grandi. Il fonça sur Takeshi et celui-ci l'évita de justesse.

(Takeshi) - Tanekawa ... Je pense qu'on a un grand problème.


(Shikamaru)
- J'avais pensé exactement la même chose ... Doton : La prison de pierre !



Cet ainsi qu'une énorme masse de pierre vint se renfermer sur le Genin mais ... Ce dernier l'explosa en une explosion de vent. La situation devenait de plus en plus critique et Keitaro s'approchait du jeune Masumane dangereusement, il lui flanqua un énorme coup-de-poing avant de s'apercevoir qu'il s'était télé porté deux mètres plus loin ... Keitaro était surpris et tout ce qu'il entendit était le maintenant de Takeshi avant de se retrouver a terre , électrocuté par une technique Raiton de Takeshi et paralysé par la technique Doton du sensei . Le jeune Tameiki était sur l'épaule de son sensei inconscient. Cet alors que, arrivant à la porte du village le sensei confia le corps de Keitaro a Takeshi :

(Shikamaru) Bon ma mission ce termine la ... Je te demanderais d'entrainer le mieux que tu pourras Keitaro. Je pense que ce gamin a du talent. Sur ce ...

Le Jounin disparu laissant Keitaro et Takeshi seuls ...
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Région de Yuukan [RP] - Page 3 Empty Flashback du voyage des examinateurs vers Koori

Message par Takeshi Masumane 10/11/2008, 21:00

Iarwain - Bon, qu'est-ce qu'ils foutent ?
Nous sommes tous les trois devant la grande porte du village, le désert s'étendant au-dehors à perte de vue.
Takeshi - P'tain, c'est des super-ninjas, ils devraient pas avoir le droit d'être à la bourre...
Alors que nous perdons patience, nous apercevons un shinobi de Chikara en train de courir vers nous. Visiblement, il est pressé.
Ninja - C'est bien vous les examinateurs ?
Iarwain - Ouais...
Tyrande - Pourquoi ?
Ninja - L'escorte qui vous a été assignée par le conseil du village vient d'être réquisitionnée ailleurs, après que nous ayons reçu des informations concernant Arasu...
*Arasu ?*
Takeshi - Quelles infos ?
Ninja - Je ne peux rien vous dire, mais le Kage vous interdit de partir sans escorte. Vous allez devoir reporter votre voyage...
Takeshi - Quoi ?
Iarwain - Ça m'arrange... Aller jusqu'à Koori, c'est long...
Tyrande - J'aurais bien aimé voir du paysage....
*C'est quoi cette embrouille ?*
Takeshi - Eh oh ! J'ai signé pour ce job moi ! Je veux aller là-bas, il faut que je rencontre des gens d'ailleurs, si je veux m'améliorer...
Iarwain - Ben toi, t'as l'air motivé pour aller là-bas...
Takeshi - Ouais !
Tyrande - Et tu comptes vraiment y aller sans les Jounin ?
Takeshi - Ouais !
Iarwain - Juste nous trois ?
Takeshi - Ouais !
Tyrande - Jusqu'à Koori ?
Takeshi - Ouais !
Iarwain et Tyrande - Et merde...

Ideshi - Takeshi, au niveau des informations concernant ton frère... Nous ne les avons pas...
Takeshi - Quoi ? Mais...
Ideshi - Laisse moi finir... Si ton oncle t'a proposé comme examinateur, c'est pour que tu puisse aller à Koori... J'ai un ami là-bas, qui s'occupe de glaner des informations sur Arasu. Il sait surement quelque chose sur Idato...
Takeshi - Donc je dois aller là-bas si je veux en savoir plus sur mon frère ?
Ideshi - Oui...

Iarwain - Donc on part, même sans escorte ? Mais tu sais que c'est super dangereux ?
Takeshi - Oui, mais si ça peut nous permettre d'éviter une guerre, autant prendre le risque, non ?
Tyrande - Certes, mais... Oh, et puis zut, on y va...
Iarwain - Bon, ben j'ai pas trop le choix...
Takeshi - Allez, c'est parti !
Et tous les trois, nous nous engageons sur la route de Koori.
Takeshi - Direction plein nord !

Ideshi - Takeshi... Ton entrainement commence...
Takeshi - Oui, mais en trois jours à peine...
Ideshi - Tu te dois de pouvoir t'améliorer, peu importe que tu manques de temps !
Takeshi - D'accord... Par quoi on commence...
Ideshi - Plutôt que d'apprendre des techniques que tu ne sauras maitriser en si peu de temps, tu va améliorer tes acquis. Tu as utilisé le sabre que je t'ai offert, et tu sais bien t'en servir je suppose...
Je regarde alors Takekaze, et le dégaine. Le tenant devant moi, je relève les yeux vers mon père.
Ideshi - Tu sais y insuffler ton chakra affinitaire ?
Takeshi - Oui, le Fuuton et le Raiton...
Ideshi - Bien... Mais sais-tu que cette arme a plusieurs formes ?
Takeshi - Plusieurs formes ?
Ideshi - Oui, donnes-le moi.
Je tends le sabre à mon père, qui s'en saisi, et détache le tissu entourant la garde. Il le déroule, révélant alors deux sceaux, chacun inscrit sur une des deux longues bandes de tissu. Celles-ci, attaché au bas du katana, sont véritablement très longues, et pendent jusqu'au sol.
Ideshi - Voici Takekaze tel qu'il devrait être. Les deux tissus, le rouge comme le noir, représentent chacun une des formes de ce sabre.
Takeshi - Je ne comprends pas bien.
Ideshi - Regarde.
Il compose des signes avec ses mains.
Ideshi - Libération !
Apposant sa main sur le sceau du tissu rouge, il envoie du chakra, activant ainsi le sceau.
Le soleil, à son zénith, éclaire le désert avec force et violence. Le sable, d'un aspect blanc et brillant, renvoie les rayons vers nos visages, nous fatiguant vite.
Tyrande - Il fait super chaud !
Iarwain - Ouais, à ce rythme, on va crever...
Takeshi - Héhé... Pas habitué au désert ? Je comprends...
Iarwain - Pour toi, c'est facile, t'as toujours vécu ici...
Tyrande - Moi aussi... Enfin presque... Pauvre Iarwain, tu va pas nous claquer entre les mains quand même ?
Iarwain - Non, mais... Je vais fondre...

Ideshi - Je ne sais pas si tu as fait la déduction par toi même... Nous les ninjas, dans nos gênes, possédons des allèles. Celles-ci définissent les affinités que nous pouvons maitriser. Dans ton cas, tes gènes, comme tous ceux de notre famille, produisent des allèles anti-Suiton, anti-Katon et anti-Doton.
Takeshi - Ouais, on nous en a vaguement parlé à l'académie.
Ideshi - Sauf que, lors, par exemple, d'une implantation, celle-ci peut posséder des allèles différentes... Vois-tu où je veux en venir ?
Takeshi - Non... Ah ! Si !
Ideshi - Tu possède désormais la capacité de maitriser le Suiton...

Iarwain - J'en peux plus de ce désert ! On sort quand ?
Takeshi - Bientôt... Encore une heure de route, je pense... Nous passerons le nuit dans une des auberges qui bordent la route du nord...
Tyrande - Enfin, on va pouvoir se reposer au frais...
Iarwain - Ça nous fera du bien...
Takeshi - Si mes souvenirs sont bons, il devrait une zone thermale non loin, au nord-ouest... On n'auras qu'à aller là-bas, histoire de se détendre... Qu'en dites vous ?
Iarwain et Tyrande- Que du bien !

Ideshi - Maintenant que tu sais quoi faire lors de ton temps libre, entre la maitrise du Suiton, et l'entrainement à la lance, puis aux dagues, je vais t'apprendre quelque chose.
Takeshi - Une technique ?
Ideshi - Oui... Pour l'instant, tes capacités se bornent surtout à une approche du combat basée sur la défense, via Akaden, et l'esquive, via Yuugiri.
Takeshi - Il me manque de la puissance offensive ?
Ideshi - Oui.
Takeshi - Mais... Grâce à Takekaze, je peux attaquer à distance.
Ideshi - Tes lames de vent sont faciles à éviter, et peu puissantes. Je vais t'apprendre un jutsu dévastateur... Mais je pense que tu ne pourras le maitriser que dans très longtemps. J'ai mis un certain temps pour le maitriser.
Takeshi - Enseignez-le moi, père !
Ideshi - C'est un jutsu de haut niveau, se déclinant sous trois formes. Asashi, Nishibi et Haretsu no Yozora.

Takeshi - Enfin, la station thermale !
Iarwain - Je commence à dormir debout moi...
Tyrande - Ben, faut dire qu'on approche de minuit...
Iarwain - C'est pour ça qu'il fait froid ?
Takeshi - Surement... La coupure entre le jour dans le désert et la nuit dans les plaines, c'est violent.
Nous continuons à marcher quelques minutes, puis nous pénétrons dans l'enceinte de la station. Nous nous dirigeons rapidement vers l'accueil.
Takeshi - Deux chambres, s'il vous plait. Pour une nuit. Et nous souhaiterions profiter de vos sources thermales, ainsi que de votre service de massage.
Réceptionniste - Très bien... Attendez, je vérifie mes registres... Euh, nous ne disposons plus que d'une seul chambre, j'en suis navrée...
Tyrande - On repars !
Takeshi - Mais non, on a pas fait tout ce chemin pour s'arrêter ici !
Tyrande - Je ne dors pas dans le même lit que vous !
Réceptionniste - Mais... Il y a deux lits et un canapé dans cette chambre, ne vous en faites pas...
Iarwain - On sait que tu restera fidèle à Ryo, t'inquiètes...
Takeshi - Et puis, tu nous prends pour qui ?
Tyrande - Mouaif... On la prend !

Ideshi - Mon fils, je t'ai appris tout ce qu'il fallait... A toi de faire honneur à la famille, et de devenir le meilleur guerrier du clan Masumane, n'oublie que je compte sur toi pour prendre ma place.
Takeshi - Oui père, je serais digne de votre confiance !
En sortant du Dojo, je me dirige alors vers la salle d'entrainement du clan, dont on m'a confié la clé il y a de cela quelques temps déjà.
Descendant les marches humides et dures, dans l'obscurité, juste éclairé par la lueur de mon sabre chargé de chakra, j'arrive enfin dans cette immense salle.
Je me dirige vers son centre, et retrouve l'autel de pierre.

*Ça va piquer, une fois de plus.*
J'insère la clef dans une serrure prévue à cet effet, dans l'autel, puis appose mes mains sur les sceaux, de part et d'autre de la pierre.
J'insuffle le Fuuton dans ma main gauche, et le Raiton dans la droite. Puis une pointe de pierre surgit, et prélève un peu de mon sang, laissant une petite entaille dans la peau de mon ventre.
Je ressens à nouveau une immense douleur dans l'épaule droite, et tombe lourdement sur le sol. Autour de moi, les torches s'enflamment, illuminant la pièce.

Iarwain - Ah, c'est bon !
Takeshi - Clair...
Tous deux en tenue d'Adam, nous nous prélassons dans l'eau chaude de la source. Autour de nous, plusieurs autres hommes, surtout des vieux, profitent eux aussi de la source thermale.
Takeshi - Au fait, Tyrande, elle est où ?
Iarwain - De l'autre coté, chez les femmes, à tous les coups... Va falloir lui filer un des lits, cette nuit...
Takeshi - Ouais, je prendrais le canapé, c'est bon... Par contre... C'est pas que ça m'intéresse, mais ça m'intéresse...
Iarwain - Gné ?
Takeshi - Non rien !
Sortant de l'eau, je m'entoure d'une serviette, puis exécute une technique.
Iarwain - Qu'est-ce que tu fous ?
Takeshi - Yuugiri !
Je réapparais sur le toit de la station, au-dessus des bains des hommes. A ma gauche, la grande palissade séparant les deux zones, celle des hommes et celle des femmes.
*Niark, je vais me rincer l'œil un petit coup, ça fera de mal à personne...*
Avançant discrètement sur les tuiles, je parcours la courte distance me permettant de voir derrière la palissade.
*Wouah ! Là aussi, y a presque que des vieilles... Beurk...*
Je regarde un peu partout, à la recherche d'une vision un peu plus profitable, et j'entrevois, au milieu de l'eau, derrière une fine couche de vapeur, plusieurs jeunes filles.
*Cool ! Eh, mais... Y a même Tyrande dans la bande ! Alors, voyons à quoi ressemble notre coéquipière dans cette... Tenue...*
Tandis que je tente de regarder avec plus de détail le spectacle s'offrant à mes yeux lubriques, je glisse un peu, et me rattrape sur une tuile moins glissante.
*Merde, j'ai fais du bruit !*
Regardant de nouveau vers les jeunes demoiselles, je remarque bien vite qu'il en manque une.
*Mais, où est Tyrande ?*
Relevant la tête, je peux constater une paire de jambes, nues, surplombées d'une serviette, puis d'une paire d'épaules et de bras, et aussi d'une tête. Celle de Tyrande.
Takeshi - Euh, salut !
Tyrande - Que fais tu ici, à espionner les bains des femmes ?
Takeshi - Ben, en fait, euh...
*Gloups !*

Devant moi, s'étalent de nombreuses étagères, garnies de diverses potions et de livres sur les arts ninja.
Me servant dans la réserve de potions de chakra et de soin, je rempli une pleine sacoche de fioles de plusieurs couleurs, avant de faire le plein en parchemins d'invocations d'armes.
Je scelle Takekaze dans un sceau peint sur mon poignet, sous un bandeau noir.
Je fais de même avec une tenue d'hiver, afin d'affronter la neige du pays d'Heiki, que je scelle dans un parchemin.
Mettant tout cela dans un grand sac, je me dirige de nouveau vers l'entrée.
Une fois à l'extérieur, je prends la direction des portes du village.

*Il est temps de partir pour Koori...*

C'est avec un œil poché, et la lèvre inférieure ouverte, que je pénètre dans la chambre.
Iarwain - Merde, il t'es arrivé quoi ? T'as disparu quand on était aux bains, et depuis, je me suis demandé...
Takeshi - Laisse tomber... J'ai pas géré...
Iarwain - De quoi...
Takeshi - Elle m'a repéré...
Iarwain - Attends... Me dis pas que t'es allé matter les filles si ?
Takeshi - Et Tyrande m'a vu...
Iarwain - Mort de rire !
Iarwain, s'affalant sur son lit, explose de rire.
Takeshi - Ouais, bon ça va...
Iarwain - Si elle te voit, elle va encore te massacrer, non ?
Takeshi - Clair... Je vais dormir dehors, ce soir.
Iarwain - T'es sur ?
Takeshi - Ouais...
Un bruit de pas dans le couloir nous fait sursauter.
Takeshi - Elle arrive !
Iarwain - Vite planque-toi !
Je prends mon sac, puis sors par la fenêtre. Grimpant sur le toit, j'entends la porte s'ouvrir, et Tyrande crier. Mais je suis déjà parti.
Une fois en haut du complexe, je sors de mon sac un parchemin, et active un sceau. Une tenue chaude en sort, et je l'enfile.
Au loin, éclairées par la lune, brillent les neiges éternelles du Mont Fuji.
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Message par Tyrande 12/11/2008, 01:37

HRP: j'ai du écourter ce rp pour raison parentale donc la fin peut paraitre baclée, désolée pour ça. vous n'aurez pas dans ce rp la suite directe de mon rp précédant, ça c'est pour le suivant. Ce rp ci se passe entre mon dernier rp et l'exam chuunin.

J'étais allée au quartier général pour expliquer ce qu'il s'était passé les jours précédents, les agressions entre autre... C'est juste en sortant du bureau du Kage qui m'avait reçue en personne pour écouter mon récit que je fit interceptée par un de ces shinobis messagers: j'étais collée à la mission d'aller à koori porter une invitation pour l'examen dont j'étais devenue organisatrice. Je rencontrai alors mes acolytes organisateurs: Iarwain que je connaissais déjà, et un mec dingue mais pas méchant.

Du moins ce fut ma première impression renforcée par l'arrivée d'un shinobi pour nous dire que notre escorte était annulée. Nous avons ensuite voyager des heures sous un soleil de plomb, j'avais presque oublier cette dureté due au désert, on s'habitue probablement trop vite à la fraicheur... A peine sortis du désert, nous avions décidés d'aller dans une station thermale. Nous avons été forcés de prendre une seule chambre pour nous trois et nous sommes allés aux sources, chacun dans notre partie: moi chez les femmes et les autres chez les hommes. Le nombre de vieilles se prélassant dans le bain était assez impressionnant mais je parvins tout de même à me trouver une petite place peu profonde malheureusement et mes seins étaient à l'air presqu'entierement, je me dit qu'elles finiraient bien par partir aussi restais-je sur place. Cinq minutes à peine après que je me sois installée, une des vieilles disparu et on entendit un bruit de lutte accompagnés de quelques cris incompréhensibles à cause des conversations des femmes. Je passai encore une heure dans le bain avant de sortir...

J'entrai dans la chambre juste à temps pour voir filer Takeshi, je me précipitai à la fenêtre pour lui demander ou il allait. Il ne m'entendit pas ou ne me répondit pas malgré que


- Qu'est ce qu'il t'es arrivé Takeshi? (Moi)
- Tu le sais bien. (Takeshi)
- Ben non sinon je ne te le demanderais pas... (Moi)
- Pourtant c'est toi qui m'a fait ça. (Takeshi)
- J'ai pourtant pas le souvenir de t'avoir revu entre hier soir quand on s'est séparé pour aller aux sources et maintenant. (Moi)
- C'est sur le toit des sources qu'on s'est vu la dernière fois, ça ne te rappelle rien? (Takeshi)
- Non, je n'ai quitté les sources que pour rejoindre mon lit. (Moi)
- Tu... Tu ne te souviens vraiment pas? (Takeshi)
- Me souvenir de quoi? Arrête de tourner autour du pot et lache le morceau. (Moi)
- Il était monté sur le toit de la station pour mater les filles et tu es aller le corriger. (Iarwain)
- Hein? Mais... *tilte visiblement et se met à rire* Ok... ahahah... j'ai compris... ahahah... c'est ça qu'a fait la vieille en disparaissant.
- Quelle vieille?
- Ben pendant que j'étais aux bains une vieille s'est comme substituée et a disparu, ensuite j'ai entendu quelques bruits de voix indéchiffrables et un bruit léger de lutte, je me suis pas inquiétée, je comprend maintenant, elle a du prendre l'apparence d'une jeune au hasard et le hasard faisant bien les choses elle s'est henge en moi. (Moi)
- ... (Les deux gars)
- Mais euh... tu es allé mater les filles pendant que j'étais dans les sources pour filles? (Moi)
- Moi ? Non, c'est pas mon genre voyons ! Pour qui me prends-tu ? Hum... (Takeshi)

Il dit ça avec un air si menteur-moqueur, que je ne pouvais décemment pas le croire.

- Ca veut dire que tu me trouves attirante? (Moi)
- Si ça avait été pour tes formes à toi, je serais venu poser un sceau de vision dans ton vestiaire... Mais là, j'ai profité qu'il y ai plein de monde pour... Enfin bref... (Takeshi)
- Sauf que tout le monde sait que les sceaux c'est mon domaine, je suis sure que tu n'aurais pas osé poser le moindre sceau contre moi... (Moi)
- Voila pourquoi j'ai choisi les bains plutôt que les vestiaires... Mais je suis tombé sur plus fort que moi ... (Takeshi)

Nous sommes alors partis des sources en taquinant Takeshi sur sa faiblesse face à une vieille dame alors qu'il allait fantasmer sur des jeunettes dont sa coéquipière... En traversant les plaines, nous avons eu la visite de quelques monstres faiblards, rien a craindre donc... Et nous sommes rapidement arrivés aux terres gelées, nous approchions des montagnes. C'est alors qu'un énorme cri retentit derrière nous...
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Message par Makaya 25/11/2008, 16:33

« Et merde »

Bonjour, ici Makaya Korove, le ninja qui commence toujours ses récits par une insulte. Je vais vous faire le récit de mon voyage. Quel voyage ? Quel ninja ? Je vais vous conter.

« Salut les glandus, je suis Makaya Korove, Gourou du Raclétoisme, Référencé dans le Bingo Book et Juunin de Mahou (vous remarquerez que l’ordre des titres a de l’importance…de celui qui prime a celui qui peut ramper dans la boue). Actuellement, je suis dans les plaines d’un grand continent nommé Yuukan. Y’a des ninjas, des Samurais et des cons. Plein. Même qu’il y’a des Samurais cons. D’ailleurs je suis actuellement poursuivi par une petite escouade des précités Samurais, qui n’ont aucun sens de l’humour. Je cours actuellement pour éviter de me faire écorcher menu, parce qu’un grand destin se profile pour moi. Lequel ? J’en ai aucune idée, mais je le sens…Et pis si jamais rien ne se profile, je pourrais toujours aller Chikara afin de pourrir le destin de Shin. »


Derrière moi, a une dizaine de mètres, cinq Samurais semblaient peu réceptifs a mes talents de conteur itinérant et s’efforçaient toujours de raccourcir la distance entre nous (afin de me raccourcir tout court). Le fait d’avoir uriné dans un de leurs casques moches y était peut-être pour quelque chose…


Ainsi donc voila a quoi se rythmait mon quotidien depuis que j’avais quitté Chikara, il y’avait de cela quatre jours. Je marchais la journée, provoquait des affrontements, en sortait vainqueur ou fuyard, trouvait un endroit ou dormir la nuit (le mieux étant aux dépens d’autrui) et repartait pour une nouvelle journée pleine de péripéties.
La première journée, j’avais croisé un énorme troupeau de buffles sauvages. Ils descendaient vers le sud, le froid commençant a gagner les plaines ou ils broutaient. Comme j’avais faim, je tua l’un d’eux avec une Hessenrai foudroyante, pensant qu’effrayés par ma divine puissance, le reste du troupeau s’en irait, apeuré. Visiblement ils étaient trop stupides pour comprendre qu’ils finiraient leurs jours au Paradis du Fromage sous forme de charcuterie et je dus donc entamer une retraite héroïque digne d’être narrée dans les plus grands recueils historiques. Après une bonne dizaine de kilomètres a courir, m’aidant de mon chakra pour allonger les foulées et éviter d’avoir a trop m’épuiser, je dégotta un cabanon squatté par une bande de jeunes qui doivent avoir réussis a se libérer de l’arbre auquel je les avais attachés.
Le second jour, je fis la rencontre d’une troupe de ninjas itinérants. Ils étaient très sympas et m’offrirent une bière lors d’une pause. Cependant l’un d’eux avait la mauvaise idée de posséder un bingo book sur lui et peut être le fait d’avoir répété 100 fois durant la conversation le mot « Fromage » lui mit la puce a l’oreille. Aussitôt le groupe saisit les armes et se mit en tête de me capturer. Je ne sais toujours pas s’ils ont réussis a s’extraire de la gangue de fromage solide que j’ai concoctée a leur égard. En revanche je pense qu’ils m’en veulent d’avoir pillé leurs affaires, d’avoir crevés leurs gourdes et d’avoir violé leur sœur (s’ils avaient eu une sœur dans le groupe).
Le troisième jour, un groupe de pillards tel qu’il y’en a plusieurs qui écument les plaines a la recherche de voyageurs solitaires m’interpella. Ils n’avaient rien de ninjas et donc n’opposèrent guère de résistance. Je fus donc surpris des progrès que Daten et Shin m’avaient fait faire, tant ils défaillirent vite. Combattant uniquement a la lance, je pus les exploser sans forcer du tout, tous en même temps, et les quitta avec un rire démoniaque. Le soir, je dus me reposer dans le seul établissement fréquentable d’une petite ville qui -quel hasard !- était une maison close…Harassé, je sus tout de même faire preuve de sacrifice et d’abnégation en honorant les tenantes de ma verVe.
Et enfin, je repris ma route vers le sud, direction les montagnes blanches, tel que l’indiquait le dossier sur Arasu que Ryosuke m’avait remis durant mon entrainement avec les deux dingues. Ma route croisa celle de 5 Samurais, qui m’accueillirent avec un air suspicieux autour de leur feu de camp. Je n’avais rien d’un ninja, n’arborant aucune caractéristique de shinobi, ayant surtout l’air d’un pouilleux des plaines avec mon poncho et ma dégaine de débraillé. Et alors qu’ils se demandaient certainement de quelle façon ils allaient me torturer, je pense qu’ils ne savaient toujours pas qu’ils poursuivaient un ninja.


Mon débile de père m’avait toujours mis en garde contre eux…Mais ne m’avait jamais vraiment expliqué pourquoi. Et quand mes profs a l’académie avaient certainement du s’en charger, j’étais dehors a magouiller…Bref, j’étais coursé par des inconnus…Peut-être était il temps d’en apprendre plus…


Je fis un demi-tour brutal sur un pied, sortit Jin’Ro de mes cheveux dans la foulée et m’appuya sur l’autre gorgé de chakra pour rentrer directement dans le lard de mes opposants en un « LIGHTNING REECOM KICK » fulgurant et beuglant. Le premier Samurai se prit le coup en plein dans la poitrine, totalement surpris par mon attaque, et se retrouva allongé sur le dos, le souffle coupé et l’armure défoncée au niveau du plexus.
Toujours pris dans mon élan, je me retrouvais donc derrière les Samurais encore debout, qui firent immédiatement volte-face et dégainèrent leurs katanas et autres armes contondantes. L’un d’eux s’agenouilla auprès de son camarade sonné, tandis que les trois autres commencèrent prudemment a m’encercler.
Je remarquai qu’ils avaient tous des armures différentes, aux couleurs parfois éclatantes, parfois ternes. Tous avaient leurs casques mais seul l’un d’eux l’avait fixé sur son chef, celui qui avait un bandeau rouge attaché au coude. Ses compagnons, qui arboraient des bandeaux violets, ne les portaient pas. Et n’attendirent pas non plus un moment opportun pour attaquer. Le plus près d’entre eux se jeta sur moi avec un hurlement martial, le sabre haut levé.
J’effectua un « Maka no Gaki » qui le couvrit instantanément de dizaines de petits moi qui perturbèrent sa concentration et je pus ainsi amorcer un mouvement destiné a lui trancher la tête, tandis qu’il effectuait des moulinets dans les airs.

C’était sans compter celui qui avait un bandeau rouge qui para mon attaque aisément, se plaçant entre son camarade et moi. Puis il dévia mon arme avec une simplicité déroutante, me laissant a la merci du troisième larron qui m’aurait coupé en deux si un tentacule capillaire n’avait pas jailli des mes cheveux, s’enroulant autour de son arme, grimpant autour de son bras et empêchant son mouvement de me blesser.
Ainsi, je fis un bond pour éviter l’attaque du mec au bandeau rouge et me retrouva derrière celui que j’avais piégé. Je saisis ma dread et courus afin de le déstabiliser et de le faire tomber, mais le bougre garda l’équilibre et me suivit tant bien que mal. Celui en rouge ne me plaisait pas du tout, et je gardais a l’esprit qu’il y’en avait encore deux en rab. Finalement, ca n’allait peut être pas être une partie de plaisir.
J’entrainais donc mon larron au loin, tandis que je m’efforçais de maintenir mon genjutsu malgré la distance, forçant celui la à brasser l’air, totalement hébété face a une horde d’horripilants bonshommes chevelus qui le harcelaient. Mais le rouge s’approcha de lui, évita sans mal ses coups de sabre dans le vent, et le maintint afin de finalement lui coller son casque sur la tête et dans une langue proche de la mienne, il hurla une directive sur celui que je trainais. Aussitôt, « mon » samurai se servit de sa main libre pour visser son casque sur son crane, lui donnant un air menaçant…ou stupide. Au choix.

Au loin, les deux autres Samurais se lancèrent a ma poursuite, et du coin de l’œil, je vis que les deux qui étaient restés a terre furent opérationnels et se mirent en route aussi…

Il fallait donc que je me débarrasse le plus vite possible de celui que j’avais tant qu’il était encore temps…Je rangea donc ma lance dans mon bordel capillaire et en extirpa une note explosive que je laissa tomber par terre. D’un coup sec sur la dread qui tenait mon combattant, je le déséquilibra d’avantage et ainsi, il marcha sans le vouloir sur la note qui explosa telle une mine.
Je fus forcé de m’arrêter car je trainais désormais un poids mort…Le Samurai titubait, abruti par l’explosion, les jambes ensanglantées et ainsi il n’eut pas des reflexes suffisants pour éviter ma Raiken qui lui transperça le crane. Le crane grillé, il tomba face contre terre et je pus le libérer de mon emprise.
Je sortis alors de nouveau Jin’Ro de mes cheveux et visa la poitrine du second mec avec un bandeau violet, qui accompagnait celui en rouge. L’entrainement avec Daten fut diablement efficace car il ne me fallut qu’un court instant pour allier Ten, Ren et Zetsu, avec une grosse dose de chakra electrique, pour préparer ma plus rapide attaque et l’envoyer sur ma cible. Et malgré tout, d’un coup d’épaule bien senti, celui en rouge réussit a sauver son camarade, en le décalant de sa course. Pas assez rapide cependant car je pus tout de même le toucher son bras gauche fut doté d’un joli trou bien net au niveau du biceps, le rendant totalement inutilisable.
Le mec en rouge marqua une infime pause voyant le sort de son partenaire et je pus distinguer sous son masque une lueur de pure haine. Il courrait vers moi, ou plutôt chargeait. Il était réellement imposant et son armure noire renforçait cette impression. Et bien qu’il était encore a quelques mètres de moi, il leva son arme pour l’abattre violemment dans ma direction. Et comble du pas de bol, je ne bougea pas, me demandant a quoi rimait son cirque de trancher le vide.

Et aussitôt une douleur fulgurante me traversa la poitrine, et je compris alors en voyant une profonde balafre rouge se dessiner sur mon torse. Visiblement, c’était sa capacité, mais je n’avais pas le temps de trop y penser car le gus était sur moi. Et il abattit de nouveau sur moi son arme avec une puissance qui me stupéfia. Moi Makaya, pauvre Juunin Mahousard et lancier confirmé, ne put pas faire grand-chose sinon contrer a chaque fois in extremis, les attaques du Samurai. Il mettait une telle énergie dans ses coups, et pourtant il ne semblait pas faiblir…Pourtant Shin et Daten n’étaient pas des tendres et ils n’y allaient pas de main morte quand il s’agissait d’affuter mes reflexes a la lance…mais la, le Samurai était très nettement a un niveau au dessus. Je ne pouvais donc pas me servir uniquement du Kenjutsu ou je mourrais très vite…Ainsi je pus profiter d’un mouvement de mon adversaire pour prendre de la distance et tenter d’influer sur son esprit. Je tendis donc mon chakra vers lui afin de matérialiser des petits moi, mais il ne semblait pas les voir…Problématique.
Et il revint au corps a corps. Tant bien que mal, j’esquivais et enfin put distinguer une ouverture ou je pus poser ma main afin d’y décharger du chakra pour le perturber. Mais j’eus l’impression d’injecter du chakra dans un mur…Le Samurai m’observa faire cela, puis m’assena un rude coup d’épaule qui m’envoya valser. Je m’enferma précautionneusement dans une sphère capillaire dense, mais il tailla tout avec une facilité déconcertante. Et pendant qu’il charcutait ma défense, je vis les deux autres mecs foncer sur moi. Une chance que celui que j’avais perforé au bras ne les rejoignent pas.
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Message par Makaya 25/11/2008, 16:33

Je donna donc du fil a retordre a mon premier assaillant en provoquant une cascade capillaire qui l’engloutit. Je n’avais pas la concentration nécessaire pour l’etouffer, mais cela eu le mérite d’obstruer sa vue et de l’occuper, pendant que je me chargeais des deux mecs en violet.
Le premier ne put esquiver mon Hessenrai et s’effondra en arrière avec un beau trou dans la poitrine. Le second hurla de rage et fit tournoyer ses deux tantos a une vitesse affolante tournant sur lui-même. Mais il se prit les pieds dans la masse de cheveux qui couvrait un large périmètre et il tomba a la renverse. C’était débile et imprévu et je réprima un éclat de rire, sentant que ma balafre m’interdisait des manifestations trop exubérantes de joie malsaine. Cependant, alors que je tendais la main pour le foudroyer avec une Raiken, il se défit sans mal de ses liens en les tranchant, et s’éloigna de moi, pour sortir de la zone couverte de cheveux. Mais erreur du débutant, il choisit de s’enfuir vite plutôt qu’avec précaution et…il me tourna le dos.
A ce moment, je lança Jin’Ro tel un javelot, qui se cala avec une précision diabolique dans son séant. Le Samurai fut cloué au sol et poussa un mugissement de douleur, se contorsionnant immédiatement pour enlever cet objet importun de son derrière. Pas de bol, j’étais déjà sur lui et tenant mon arme a deux mains, mis la gomme question chakra électrique, tout en le plaquant fermement au sol.

Malgré la douleur qui me vrillait la poitrine, je ne pus m’empêcher de pousser un rire makayavélique. Le combat avait mal commencé, mais je me retrouvais de nouveau sur un terrain connu…

Mais c’était sans compter le Samurai portant du rouge…Dans un accès de rage, sans doute provoqué par la mort de ses compagnons, il sut de défaire de toute la masse chevelue et grouillante qui l’entravait. Désormais, il ne rigolait plus du tout…
Prenant la menace au sérieux, je « rembobina » mes cheveux mais le rustre ne me laissa pas le temps de correctement m’exécuter. En effet, de nouveau il me fit le coup de l’attaque invisible qui trancha mes cheveux, m’avertissant ou portait l’attaque. Je sus donc éviter de justesse d’un bond et ramena tout sur ma tête en une jolie boule qui ne ressemblait a rien. Puis je refis une dread qui resterait enroulée autour du manche de ma lance, afin d’effectuer un bon « Yari no Sempuu ».
Mon adversaire se méfia tout d’abord de cette masse tournoyante qui s’approchait en sifflant de lui. Mais il analysa posément mon mouvement, puis frappa avec la pointe de son katana ma lance tournoyante et je perdis tout contrôle sur celle-ci et l’élan m’emporta au loin, a la suite de mon arme qui alla se ficher dans le sol, quatre mètres plus loin.

J’étais sous le choc. Qu’on puisse aussi facilement contrer mon attaque, et que celle-ci une fois contrée, puisse me sonner comme ca. Il fallait dire que j’avais décollé contre mon gré sur une belle distance pour finalement atterrir durement sur le sol. Et pour finir, mon adversaire tira parti de ce choc et me ficha son katana dans la cheville.

Inutile de préciser que le cri que je poussa fut a peu près égal aux cris de fureur que je pouvais adresser a Shin…

Tout bien réfléchi, c’était la première fois que je me retrouvais autant blessé lors d’un combat…Je n’avais eu qu’a subir des attaques plutôt superficielles lors de mes précédents affrontements mais la, je découvrais vraiment ce qu’était la douleur…et la peur de mourir.
Et c’est en tremblotant que je mis une main dans mes cheveux pour en sortir un morceau de fromage divin, qui serait très certainement salvateur, comme il avait pu l’être autre fois. Mais mon adversaire dégaina le tanto qu’il avait a sa ceinture et me le ficha dans le bras gauche, m’épinglant au sol. La situation était quelque peu tendue…

« Bien je suppose qu’il est inutile de vouloir discuter ? » demandais-je au Samurai qui me dominait.

Celui-ci évaluait calmement la situation. J’étais totalement a sa merci et il allait pouvoir se venger a loisir. J’avais tué trois de ses compagnons et en avait mutilé un au bras, de telle sorte qu’il ne pourrait certainement plus être le Samurai qu’il était autrefois. Et c’était un mec mal fringué et hirsute qui avait fait ca ? J’aurais été a sa place, je me serais tué leeentement et avec délectation.
Mais visiblement, les Samurais ne possédaient pas ce penchant pour le sadisme typiquement ninja. Un code de l’honneur strict les régissait et exigeait qu’on donne une mort rapide a l’adversaire. Personnellement j’aurais préféré une mort lente, ca m’aurait permis de trouver une solution mais a voir son katana levé au dessus de sa tête, je conclus que mon ami sabreur ne partageait pas mon avis.

Mais je pus tout de même profiter de sa posture pour attaquer. Je lançai un poing capillaire solide grâce au Zetsu et au Ten dans son entrejambe, de toutes mes forces. Certes son armure comprenait une coque mais ce ne fut pas suffisant pour détourner toute la douleur. Puis tendit qu’il reculait prudemment, je me servis de mon bras valide pour ôter le tanto de mon bras, poussa sur ma jambe non amochée pour effectuer une roula arrière et me remit sur pied du mieux que je pouvais, avec Jin’Ro comme béquille.


Puis ne laissant pas de répit a mon adversaire, je tendis le bras vers lui et effectua un « Fujii Raiken » qui le toucha durement. Il avait posé un genou au sol et était parcouru de spasmes, mais il se contrôlait et continuait a me fixer. J’en profita néanmoins pour manger un morceau de fromage divin…au cas ou. Puis je me tins sur un pied et concentra mon chakra sur ma jambe invalide…Si le Kebukai marchait sur mes avants bras, il devrait bien fonctionner sur mes jambes, d’autant plus que j’étais plus velu a cet endroit.

Et sous le regard médusé de mon adversaire qui se remettait debout, je me confectionna une jambe poilue qui enserrait la mienne. Cela maintiendrait ma cheville meurtrie et me permettrait de recouvrer l’équilibre. Puis je tendis de nouveau mon arme vers mon Samurai et déchargea de nouveau une salve de Raikens sur lui. Et une fois sur qu’il était correctement sonné, je fis un Hessenrai qui lui troua le crâne proprement.

Et je termina le « travail » en tuant de la même manière le Samurai restant, celui au bras troué, avant de me diriger en claudiquant vers le sud. J’avais mal partout c’était horrible, jamais je n’avais eu aussi mal, hormis une fois a une fête Korove ou Awanjo avait trafiqué mon assiette de ses concoctions a la con, qui m’avaient cloué sur le trone deux jours durant.
Une « chance » cependant, je ne perdais pas de sang : mes blessures a la cheville et au bras étaient nettes et précises, quand a ma balafre sur le torse, je réussis a trouver un bandage dans mes cheveux pour m’enserrer. Donc a l’heure actuelle, je ne risquais pas l’évanouissement. Mais je n’étais pas tellement en état de me battre…Mais je pouvais marcher, j’avais de l’eau, a manger, de quoi faire du feu…

Et ainsi, hagard, je me dirigeai inlassablement vers le sud, en ressassant mon combat. Ca avait été une grosse bêtise d’affronter ainsi 5 Samurais. Je n’aurais pas été Gourou du Raclétoïsme, je serais très certainement mort…Mais je ne regrettais pas…Je savais maintenant a peu près à quoi m’en tenir. Ceux en violet étaient tuables, mais ceux en rouge -visiblement les chefs- étaient redoutables et je me doutais bien qu’il ne m’avait pas tout montré. La pose de leur casque les immunisait contre les genjutsus selon ce que j’en avais vu, et ils étaient plutôt laids…

Bref, je m’en étais sorti de justesse, avec un gros coup de chance et voila que j’errais de nouveau dans les vertes plaines…Le problème, c’est que la nuit n’était pas près de tomber et que j’avais encore de la marche devant moi.

Une vaste plaine, juste de l’herbe…c’était d’un morne…

Quand soudain une idée fabuleuse me traversa l’esprit. J’annulai mon Kebukai no jutsu et m’appuya fermement sur Jin’Ro. J’évaluais mes reserves de chakra et les jugeait suffisantes…Malgré plusieurs Hessenrais, Raikens et renforcement au chakra (le Kami no Jutsu ne me coutait presque rien…), il m’en restait encore suffisement pour… confectionner une gros globe capillaire autour de moi, semblable en tous points a ma défense. Ainsi j’effectuais d’abord un Noberu no Kami, faisant tomber sur le sol une immense quantité de cheveux. Puis avec un Chizieru no Kami, je me confectionna une boule avec moi comme centre, et je durcis le tout. Mais je n’étais pas en situation de combat et il n’était pas nécessaire de durcir au maximum. Surtout que j’avais besoin de faire passer ma lance afin de m’en servir comme d’un gouvernail…Et enfin je m’élancais en ligne droite.

C’était grisant…bon je sentais que je tomberais malade sous peu et que je regretterais cette idée stupide, mais mine de rien, confortablement installé dans ma boule, j’avalais les distances. J’imaginais la tête des éventuelles personnes présentes dans les plaines qui voyaient passer une boule frisée haute de deux mètres, débouler l’espace a grande vitesse.

Lorsque le terrain s’elevait, je donnais des coups de lance pour pousser ma création, un peu comme une rame, mais la plupart du temps, Jin’Ro restait avec moi dans le globe et je fermais les yeux en m’empêchant de vomir…J’effectuais des pauses régulièrement mais a chaque arret, je fus stupéfait par les distances que je franchissais ainsi…J’avais bien profité du morne de la géographie et lorsque le ciel commença a s’assombrir j’étais tout près des montagnes blanches. Mais il n’était pas raisonnable de vouloir continuer, surtout qu’il y’avait un village tout près, dans lequel je pourrais me reposer et me faire soigner…

Je franchis la palissade et un garde me salua de la tête…j’étais arrivé dans un bled nommé Nobeoka…
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Message par Ardanel 26/12/2008, 20:42

Bon... Depuis Tsukiyo, j'avais posté une seule fois...

En gros, mes prochains posts, et ce jusqu'à la fin de mon histoire, se dérouleront durant les dix mois ou j'ai été absent. (Pendant que Shimaru enquête sur les phénomènes étranges avec les mahousards, et tout ça).
Sur ce point là, mon absence est plutôt profitable, car je peux plus facilement développer la fin de mon histoire que si j'avais du tout faire tenir en une semaine ^^

Bien, voici donc la suite du combat contre Zurui, qui avait commencé dans la partie Tsukiyo. (et merde, ça tient pas en un seul post... Bon, ben je le coupe en deux.)




Drôle de position… Il était de toute évidence en garde, mais…
Il s’était positionné de profil, attendant tranquillement mon approche, et il tenait son sabre court d’une main, le bras tendu vers moi. Son bras gauche était plié derrière son dos. Pourtant, je le voyais bien, et il n’essayait pas d’attraper quelque chose. Une garde inconnue donc…

Les clients du bar commençaient à sortir en courant à présent. Le patron, lui hurla d’aller nous battre ailleurs, que le village était protégé par Gensou, et d’autres choses que je n’écoutais pas.

J’avançais lentement, ne quittant pas mon adversaire des yeux.
Soudain, il ramena son bras en arrière, et, le détendant à une vitesse surréaliste, lança son arme vers moi. Toutefois, j’étais moi aussi en garde et je déviai de ma lame cette attaque.

Mais alors que son arme tombait à terre, une question m’obnubilait : pourquoi ?
Pourquoi a-t-il jeté son arme ? S’il compte réellement dessus, c’est suicidaire, donc ce n’est sans doute pas le cas. Alors, ce doit être un utilisateur de genjutsu ou de ninjutsu. Mais dans ce cas, pourquoi jeter son arme qui est un leurre parfait ? Et en plus, une défense au corps à corps non négligeable… Ou alors, il est très bon en taijutsu et n’en a pas besoin. Mais un ninja de Gensou spécialisé dans le taijutsu ? Contre un Chikarien ? Etonnant…
Méfiance donc…

Son arme toucha le sol, et j’entendis nettement le tintement du métal contre la pierre. Etonnant, alors que je n’entendais pas du tout les gens crier… J’eus tout juste le temps de penser que le cerveau était capable de faire des prouesses dans l’abstraction…
Puis, je la sentis. Une vague de peur telle que je n’en avais jamais connue. Tous mes muscles se crispèrent, et un frisson incontrôlable parcourut mon corps. Je sentis mon épée me glisser des mains, et raffermit ma prise au dernier moment… Mes jambes flageolaient, et je n’étais pas sur de pouvoir rester debout.
Quand ? Comment ?

Je regardais l’homme, qui me regardait, narquois… Mais quelque chose en lui avait changé. Son expression était plus sombre… Terrifiante. Une incarnation de la mort.

Je vais mourir ?


"Je t’avais dit que quelqu’un de ton niveau ne pouvait pas me battre." (Zurui)

Comment a-t-il fait ça ? Il a jeté son épée comme diversion ?
Tranquillement, Zurui marchait à présent, il ramassa son sabre. Je vis quelques gens dans le bar qui se tenait contre les murs. Ils avaient l’air inquiet, mais pas mort de peur, comme moi. Alors ? Genjutsu ? Mais quand ? Non…

Zurui marchait vers moi à présent. Il sourit, et une seconde vague me frappa. La terreur me jeta à genoux, et je lâchais mon épée sans même m’en apercevoir… Tête basse, je sentis de la sueur couler de mon front…

Je suis comme un lapin devant un serpent, prêt à être dévoré, et incapable de bouger… C’est pitoyable !! Bouge !! Bouge !! Saloperie des jambes, vous allez bougez oui !!
Comme un lapin… Je n’ai pas le choix : Honnou !!


"Bien. Te rencontrer aura été amusant, koreien. Adieu." (Zurui)

Je ne vis pas la lame descendre vers moi, mais j’en entendis le sifflement. Et le tintement lorsqu’elle frappa le sol. Puis un cri étouffé lorsque mon pied rencontra les côtes de Zurui, et un autre lorsqu’il toucha une table deux mètres plus loin. Le carcan de peur qui m’oppressait se dissipa alors…

C’était un genjutsu ? Merde, je ne veux pas l’utiliser s’il y a des témoins, mais… Si c’est vraiment du genjutsu, je vais y rester si je ne m’en sers pas.


"Comment…" (Zurui)
"Shinri Shirome." (Ardanel)

Je vis mon adversaire se raidir, et j’entendis même un homme assez âgé pousser un petit cri d’étonnement. Quelqu’un qui avait connu la guerre sans doute.

Pas de témoins.


"Kage Bushin no jutsu." (Ardanel)
"Des bushins ?" (Zurui)

Je désactivai mon shinri shirome, mes deux clones firent alors quelques signes, puis incantèrent alors que je sortit précipitamment et montait en quelques bonds sur le toit de la bâtisse d’en face.

"Futon, Akikaze no jutsu." (Brise d’automne, clone)
"Katon, Gogage no jutsu." (Boule de feu, clone)
"Katon, Kazekansei no jutsu." (Maelström de feu, clones)

Un déluge de feu s’empara alors de la pièce. Le feu se répandit à une vitesse extraordinaire… Et arriva jusqu’à la réserve d’alcool.

L’explosion fut énorme. Malgré le fait que j’étais parti du bar en même temps que les jutsus commençait, je ressentis la chaleur, et fus légèrement soufflés… Je regardais le désastre d’en haut. Témoins éliminés. Et Zurui ?

Je préparai quelques signes… Il n’utilisait pas de genjutsu. Son chakra était orange et rouge. Mais l’orange était très présent. Il venait donc d’utiliser ce type de chakra. Le rouge correspondait à Katon, et le orange, si je me souvenais bien, aux émotions…

Ce type pourrait donc manipuler les émotions des autres ? Ca expliquerait cette peur incontrôlable, ainsi que son assurance, mais comment faisait-il ça ? Ca ressemblait un peu aux assauts mentaux de la créature qui défendait l’Ankoku, mais ce n’était pas de la force brute, mais bien quelques choses de travaillé, de plus sournois et redoutable…

Là !! Une ombre sortit de la fumée, et je me lançais vers elle. Insufflant Raiton à mon sabre, je tailladais l’ombre. Sans succès.

Niveau d’un honnête jounin hein ? Ca s’annonçait dur… Il manipulait Katon, ça m’arrangeait. Je pourrais lui faire porter le chapeau pour l’explosion. Mais d’abord, je devais le vaincre. Il semblait un peu brûler, sans gravité toutefois. Ses vêtements fumaient légèrement…


"Jolie technique… Mais c’est tout ?" (Zurui)
"Tu es bavard…" (Ardanel)

Comment contrer des émotions ? Comment manipulait-il ses ennemis ? Le Honnou s’était avéré efficace, mais compter uniquement là-dessus me paraissait dangereux. Mais apparemment, il avait besoin d’un peu de temps pour lancer ses assauts mentaux. C’était sans doute le but de la diversion de tout à l’heure, avec son sabre…

Attends. Et si ce n’était pas une diversion ? Sa position était étrange… Une sorte d’hypnose ? J’y connais rien en hypnose… Ou je fais encore fausse route.

Il s’est remis en garde !! Encore cette position bizarre… Ca ne marchera pas deux fois.


"Raiton, Ha juujika." (Technique de la croix tranchante, Ardanel)

Je balayais l’air de mon sabre, et un éclair en forme de croix, très longue à l’horizontale et courte à la verticale partit en direction de mon adversaire. Il esquiva et l’attaque poursuivit son chemin et fit de gros dégâts dans le mur d’une maison.

Si je casse encore quelque chose, je vais avoir de gros ennuis… Mais que faire ? Je commençais à douter du bien fondé de ma décision de poursuivre ce type. Et puis, étais-je assez fort pour le vaincre ? Et utilisait-il effectivement les émotions ? J’en doute…

Je doute… Merde !! Le doute est aussi une émotion. Il a recommencé !! Mais quand ?


"Katon, Gogage no jutsu." (Boule de feu, Zurui)

Une simple boule de feu, et faible apparemment. Je n’ai qu’à l’annuler en faisant aussi une boule de feu.
Mais en suis-je capable ?
Et si ce n’était pas une simple boule de feu ?
Je dois l’éviter !! Plutôt.
Non, la contrer, c’est une meilleure idée.
Ou l’esquiver ? Je ne sais pas.
Je peux l’arrêter ? C’est une simple boule ? Ou pas ?

Raaaaaaaa, ressaisis- toi idiot !!
Je sautai de côté et évitais l’attaque, qui alla cramer un panneau en bois, plus loin.


"C’est une capacité vraiment chiante que tu as là." (Ardanel)
"Merci du compliment." (Zurui)
"Je ne vois qu’une façon d’achever tout ça…" (Ardanel)
"Tu me fais rire. Tu ne peux rien faire." (Zurui)
"Si. Regardes, plus personne aux alentours. Je n’ai pas besoin de me retenir… Shinri shirome." (Ardanel)
"Je n’utilises pas de genjutsu, ton œil, même s’il montre ta trahison, est inutile." (Zurui)
"Trahison ? Je n’ai trahi personne… De quoi m’accuses-tu ?" (Ardanel)
"Va crever." (Zurui)


Dernière édition par Ardanel le 26/12/2008, 20:43, édité 1 fois
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Message par Ardanel 26/12/2008, 20:43

A présent, fini de rire. Son chakra devint alors rouge. Il va utiliser Katon !!

"Katon, Gogage no jutsu." (Boule de feu, Ardanel, Zurui)

Les deux boules de feu filèrent l’une vers l’autre. Ne m’y attardant pas, je m’élançai vers mon ennemi. Orange. Il va utiliser les émotions. Honnou !!

Laissant la bride à mon corps, je me battis de façon instinctive. Le jounin ennemi sembla d’abord confiant, puis un peu surpris, et il recula. Je repris le contrôle de mon corps. Cela me faisait un peu moins bizarre, à présent, de voir mes bras et mes jambes bouger tout seul.

Du rouge !! Katon.


"Katon, Gogage no jutsu." (Boule de feu, Ardanel)
"Katon, Honoo Shita." (Langue de flammes, Zurui)

Une grande langue de feu jaillit vers moi. Un jutsu assez puissant apparemment. Ma boule de feu ne suffira pas à contrer ça !!

"Koukiatsu Hei." (Mur de pression) (Ardanel)

J’élevais à toute vitesse un cadre que je chauffais. L’ensemble, bien fragile, suffit toutefois à arrêter le jutsu déjà affaibli par ma boule de feu. Zurui me regardait d’un œil scrutateur…

"Trois fois sur trois. Tu as même agi avant moi la troisième fois. Ca fait beaucoup pour de la chance… Tu peux savoir à l’avance ce que je vais faire ?" (Zurui)
"Chacun ses petits secrets." (Ardanel)
"Toi aussi, t’as une capacité chiante." (Zurui)

Il fallait que je finisse vite ce combat. Maintenir le shinri shirome me donnait un avantage tactique mais m’épuisait. Je ne devais pas me contenter de défendre !! Je vis alors son chakra changer. Rouge, encore, du Katon. Je me préparais à esquiver et à contre-attaquer dans la foulée.

"Katon, Gogage no jutsu." (Boule de feu, Zurui)

Une immense boule apparut alors. Je n’en avait jamais vu une de cette taille. Atterré, je courus aussi vite que je pus et sautais de maison en maison. Le jutsu me crama en partie, et je sautai au sol pour me rouler dans la poussière et éteindre les flammes… je soignai ensuite très rapidement mes brûlures, heureusement superficielles. Trois maisons étaient en flammes, et le feu allait surement se propager…

C’est quoi cette technique de dingue ? Pour faire une boule de cette taille, il aurait du utiliser une quantité de chakra monstrueux !! Mais il a pris la même quantité qu’avant, je l’ai vu !!
Et d’ailleurs, pourquoi ne m’a t-il pas attaqué ?

Je cherchais des yeux mon ennemi. Il n’avait pas bougé. Bouche bée, il regardait les maisons en flammes…

Il est aussi surpris que moi !! C’est possible ça ? Mais comment…
Je regardais aux alentours. Personne toujours… Si !! Là. Un jeune garçon, qui devait avoir 16 ou 17 ans, nous regardait, manifestement effrayée. Ca ne peut pas être lui. Nos regards se croisèrent.

Il a vu mon œil !! Et merde, je dois l’éliminer lui aussi. Mais d’abord, Zurui.
Je me retournai, le jounin s’était ressaisi.


"Katon, Gogage no jutsu." (Boule de feu, Zurui)

La boule de feu fut cette fois normale. Je sautai de côté, et me retrouvais assez proche du gamin. Finalement, on va inverser l’ordre. Je courus vers lui.

"Katon, Gogage no jutsu." (Boule de feu, Zurui)

Je vis la deuxième boule de feu se diriger vers moi. Ou plutôt vers nous, puisque j’étais proche du gamin. Il poussa un grand cri et se recroquevilla, chose complètement futile. D’abord, contrer ça. Si je la laissait, elle brûlerait certes ce témoin gênant, m’évitant de me salir plus les mains, mais elle me toucherait au passage.

"Katon, Gogage no jutsu." (Boule de feu, Ardanel)

A mon grand effarement, ma boule de feu fut elle aussi monstrueuse, et balaya toute la rue, enflammant légèrement quelques toits au passage. Zurui avait réussi à esquiver de peu, et comme moi auparavant, se roulait par terre pour éteindre des flammèches.

Je n’ai pas mis plus de chakra que d’habitude. Et je maîtrise Katon depuis que je suis chunnin !! C’est quoi ce délire ? J’entendis alors un hoquet de stupeur, puis un mot : « merci ».

Je me tournai, le jeune homme me regardait. Il devait avoir 3, 4 ans de moins que moi, mais peu habitué aux ninjas, ayant sans doute toujours vécu dans ce village bien à l’abri sous l’influence de Gensou, il était terrorisé par ce combat. Mais il me regardait à présent avec gratitude, pensant que j’étais venu le sauver de la boule de feu…

J’avais toujours mon shinri shirome, et je vis alors quelque chose d’étonnant. Il n’avait pas d’aura de chakra. Du moins, pas plus qu’une personne normale. C'est-à-dire pas du tout comparé à un ninja. Mais alors qu’il me souriait, ma propre aura enfla démesurément…

Il peut influencer l’aura des autres ?
J’en aurais vu des trucs bizarres aujourd’hui…
Quoique… Depuis que j’ai intégré Tsukiyo, je vois des trucs bizarres.


"Reste là. Ne bouge pas. Je vais vite en finir, et ensuite, on essayera de sauver la ville." (Ardanel)
"De… D’accord." (Inconnu, en bégayant un peu sous l’effet de la peur)

Je me redressais, repris bien en main mon sabre. Et me dirigeais vers Zurui.

"Ca suffit." (Ardanel)
"Qu’est-ce qui suffit ?" (Zurui)
"Ce combat. Tes jutsus ne me font rien, et inversement. Nous sommes tout deux inefficace en genjutsu. Finissons ça au sabre." (Ardanel)
"Venant d’un Chikarien, et qui en plus utilises des poisons, c’est une belle preuve de courage !!" (Zurui)
"Tu vois une autre façon de finir ce combat ? A moins que tu ne veuilles raser complètement ce village." (Ardanel)
"Comme si ce village t’importait !!" (Zurui)

Oui, il m’importe… Je n’aime pas tuer sans raison. Et puis surtout, j’ai un sujet d’expérience formidable à tester ici…

Zurui m’attaqua alors avec son sabre court tout en m’envoyant un nuage de flammèches dans les yeux. Je me baissai et roulais au sol, sur le côté.

Je vis ensuite venir la boule de feu, mais je ne pus l’éviter, je mis alors mon sabre en avant, et insufflant Raiton, la tranchait. A ma grande surprise, non seulement la boule de feu fut tranchée et le feu ne m’attint pas, mais en plus, une décharge partit de mon sabre et força Zurui à reculer. Je regardais mon sabre Raijin et sourit. A force de me concentrer sur mon dojutsu et ma nouvelle affinité, j’en avais oublié mon sabre.

Je ne lui ai même pas donné de nom.

Je me positionnais dans la garde connue comme : « le gardien », et attendit.


"Katon, Honoo Shita." (Langue de flammes, Zurui)

La langue de flammes vint vers moi, je vis également Zurui à son chakra, qui s’élançait juste après, près à frapper lorsque j’esquiverai.

"Raiton, Azukeru." (le gardien, Ardanel)

Ma lame transperça facilement les flammes, les écartant de moi, puis elle pulvérisa la lame ennemie et traversa la chair avec une facilité déconcertante. J’entendis le hoquet de souffrance de Zurui, et le son, semblable au vent, un brin plus métallique, de ma lame qui chantait en répandant la mort.

"J’ai trouvé un nom. Tu t’appelleras désormais le gardien, Azukeru." (Ardanel)

Zurui s’effondra alors au sol.

"Et merde, je voulais l’interroger…" (Ardanel)

Epuisé, heureux d’être en vie, l’esprit encore embrouillé par les bizarres évènements de la journée, je me dirigeai lentement vers le jeune homme qui m’attendait. Le feu ne se propageait plus, les villageois avait f ait du bon boulot. Tant mieux, j’aurais été bien en peine de les aider.

"Viens, nous devons parler." (Ardanel)
"Oui… Mais vous ne voulez pas attendre que les autres villageois arrivent ? Vous avez fait des dégâts en combattant et…" (Inconnu)
"Après. Ce que j’ai à te dire ne concerne que toi." (Ardanel)

Je m’éloignai légèrement, et après un instant d’hésitation, il me suivit.
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Message par Ardanel 28/12/2008, 22:14

[HRP]Raaaaaaaaaaaa Putain, cette fois c'est en trois que j'ai du le couper...
Bon, petit Rp de transition ^^[/HRP]


Bon. Tout d’abord, s’assurer qu’il ne parlera pas de mon œil. Si je pouvais faire un genjutsu un peu élaboré, ça aurait été l’idéal, mais je ne connaissais que les bases de ce domaine. Il me fallait donc le convaincre et espérer qu’il saurait tenir un secret. Le meilleur moyen de le persuader restait de dire la vérité. Ou du moins une partie de la vérité.

"Dis moi, tu ne t’y connais pas du tout en matière de ninja, je me trompe ?" (Ardanel)
"Euh… Non." (Inconnu)
"As-tu vu des choses étranges durant ce combat ?" (Ardanel)
"Hé bien… J’avais entendu dire que les ninjas pouvaient créer des choses, comme du feu, ou de l’eau. Et qu’il se battait très bien avec des armes, mais c’est toujours surprenant de voir ça en vrai. Je veux dire, il ne se passe jamais rien ici…" (Inconnu)
"Et c’est tout ?" (Ardanel)

Petit instant d’hésitation.

"Non. Mon grand-père m’avait dit que certaines personnes peuvent modifier des parties de leurs corps, et notamment, que certains avaient les yeux qui changeaint pour renforcer leurs pouvoirs, mais je ne l’ai jamais cru. Mais vos yeux était bien rouge tout à l’heure non ? C’est pour ça que vos boules de feu sont d’un coup devenus plus grosses ?" (Inconnu)

Je lui souris. Il fallait qu’il me fasse confiance, sinon…

"Oui, mes yeux peuvent changer. C’est une catégorie de pouvoir qui s’appelle les dojutsus. Il y en a de plusieurs sortes, et le mien sert à mieux voir ce qui m’entoure, et ainsi, à mieux réagir aux attaques ennemies." (Ardanel)
"Incroyable…" (Inconnu, les yeux ronds)
"Toutefois… Attends, comment t’appelles tu au fait ?" (Ardanel)
"Moi ? Hiroshi. Hiroshi Ashina. Et vous ?" (Hiroshi)
"Je m’appelle Ardanel. Je ne connais pas mon nom de famille." (Ardanel)
"Oh…" (Hiroshi)

Il avait l’air gêné. Pensait-il que j’avais été abandonné ? Ma foi, ce n’était pas loin de la vérité.

"Bien, Hiroshi. Il y a une chose très importante dans le monde des ninjas. Une chose qui fait toute la différence lors des combats et qui occupent constamment les différents villages. D’ailleurs, elle importe pour tous ceux qui vivent et meurent par les armes." (Ardanel)
"Qu’est-ce que c’est ? Hein ?" (Hiroshi)

Il était très intéressé à présent… Il devait imaginer un genre de superpouvoir…

"L’information. Ce qui décide de la vie ou de la mort de combattants, et de la destinée des villages, c’est la capacité qu’ils ont à se procurer des informations à tout moment." (Ardanel)
"Oh…" (Hiroshi)

Il avait l’air déçu… J’avais donc vu juste, il s’attendait à un superpouvoir. Il semblait être resté un peu gamin malgré son âge.

"Mon dojutsu, comme je te l’ai dit, permet de mieux percevoir ce qui m’entoure. En combat, c’est un atout non négligeable. Mais son efficacité serait très diminuée si je devais affronter un ennemi au courant de mes capacités. C’est pourquoi je te demande de garder le secret sur ce point. Le secret absolu." (Ardanel)
"Je comprends." (Hiroshi)
"Vraiment ? Si le bruit se répand que j’ai ce dojutsu, mon espérance de vie en patirait énormément…" (Ardanel)
"Je comprends. Je ne dirais rien. Je le jure." (Hiroshi)

Il avait l’air sincère… Je prenais de gros risques en le laissant en vie. Mais je n’aurais pas pu justifier sa mort et un interrogatoire en règle aurait été désastreux. De plus, son étrange capacité m’intriguait…

"Toutefois, mon dojutsu ne me permet pas d’amplifier mes pouvoirs. C’est vrai, tout à l’heure, ma boule de feu a atteint une taille démente. Je pense que c’était toi le responsable." (Ardanel)
"Moi ?? Mais c’est impossible !! Je ne suis pas ninja !!" (Hiroshi)
"Je le sais bien, mais…" (Ardanel)
"Je ne connais aucune de vos techniques de combat, ni même de ses signes que vous faites avant de combattre, comment aurais-je pu faire ça ?" (Hiroshi)
"Tout simplement car…" (Ardanel)
"Non non, c’est impossible. Impensable. Je n’aurais pas pu…" (Hiroshi)
"ET SI TU ME LAISSAIS EN PLACER UNE ?" (Ardanel)
"Pardon… Vous disiez ?" (Hiroshi)
"Je n’ai pas de certitudes. Toutefois, j’ai l’impression que tu peux renforcer le pouvoir des gens autour de toi sous l’effet de la peur. Ou peut-être simplement sous l’effet d’une forte émotion." (Ardanel)
"C’est possible ça ?" (Hiroshi)
"Je n’en sais rien. Je n’en ai jamais entendu parler et ça m’étonnerait qu’il y ait un précédent, mais c’est l’explication qui me semble la plus logique." (Ardanel)
"C’est moi qui aurait fait ça ? C’est dingue…" (Hiroshi)

Il semblait songeur à présent… Ma foi… Cela devait bousculer toute la façon dont il voyait le monde. Il vivait près de Gensou, enfant, il avait donc du passer des tests afin de voir s’il avait le potentiel d’un ninja, et puis il s’était fait recaler. Mais maintenant, un inconnu total passait dans son village, le ravageait en se battant avant de lui apprendre qu’il avait un pouvoir unique… A sa place, je ne sais pas ce que j’aurais fait.
Quand à lui demander s’il acceptait de faire des tests et des prises de sang, ça attendrait. Les villageois s’étaient regroupés et nous regardaient. Autant aller les rejoindre.


"Bien, il va falloir que je m’explique auprès des habitants, puis de ninjas de Gensou. Je vais avoir une sacrée paperasse à remplir… Enfin, allons-y." (Ardanel)
"D’accord." (Hiroshi)

Nous rejoignimes le groupe. On me jeta des regards suspects, et personne ne s’approchait trop près de moi. Je vis plusieurs regards suspicieux, comme si j’étais une bête fauve prête à bondir sur un enfant pour le dévorer. Je saisis aussi quelques regards sur mon épée ou une tâche brunâtre témoignait du sang répandu. Il faudra que je la nettoie. Pour ma part, je regardais la ville. Quatre batisses avaient été réduites en cendres, et plusieurs autres avaient été plus ou moins sérieusement endommagées. Il devait y avoir eu pas mal de mort. Dont beaucoup de mon fait dans le bar.
Certaines personnes se lamentaient. Proches des victimes sans doute. Ou personne qui avaient perdu leur toit.


"Bien. Quelqu’un a appellé Gensou ?" (Ardanel)

Regards étonnés. Manifestement, on ne s’attendait pas à ça venant de moi. Ma foi… Un ninja de Chikara qui vient tuer un autre portant le bandeau de Gensou, alors qu’il n’est qu’à quelques kilomètres de ce village, puis qui vient demander si les autorités gensouardes ont été averties, c’est, il est vrai, un peu étrange.

"Hiroshi !!" (Villageoise)

Une dame d’âge moyen transperça la foule et se jeta sur le garçon qui m’accompagnait, suivie de près par un homme de la même génération qu’elle et par une jeune fille.

"Hiroshi tu vas bien ? Tu n’as rien ?" (Femme)
"Tu vois maman je t’avais dit qu’il n’avait rien." (Fille)
"Du calme maman, ça va oui. Ce monsieur m’a protégé." (Hiroshi)

Regards encore plus étonnés. Je restais impassible mais au fond de moi j’iradiais la satisfaction. Ces quelques mots allaient singulièrement me simplifier la vie.

"Qu’est-ce que tu as fait à tes vêtements !! Ils sont tout boueux. Et ou étais tu parti ? Tu n’as pas honte de ma faire des peurs pareilles ?" (Dame)
"Maman, c’est bon, je ne suis pas un bébé…" (Hiroshi)
"Tu vois chéri, ce n’était pas la peine de t’inquiéter autant. Il est rarement au village à cette heure-ci…" (Homme)

Pendant qu’Hiroshi, gêné, essayait de survivre entre les embrassades et les reproches de sa mère, la jeune fille (sa petite sœur ?) vint me voir.

"Merci beaucoup d’avoir protégé mon grand frère monsieur." (Fille)
"Mais de rien. C’est normal." (Ardanel)

Je me tournais vers les villageois.

"En revanche, je n’ai rien pu faire lorsqu’il a fait exploser le bar, ni lorsqu’il a détruit les maisons en face. Je suis désolé." (Ardanel)
"Je ne comprends pas… Vous êtes de Chikara. Pourquoi avoir tué un gensouard tout en protégeant ce jeune homme, qui est sur le territoire de Gensou ?" (Villageois)
"Je suis de Chikara oui… Mais nos villages sont en paix. Je reviens juste d’une mission commune aux trois villages. Je ne vois pas personnellement les gensouards comme nos ennemis. De plus, il est normal que j’essaye de protéger des civils qui se retrouvent embarqués dans un combat qui les dépassent…" (Ardanel)
"Mais pourquoi avoir tué ce type ?" (Villageois)
"La nuit dernière, il a essayé de me tuer à l’hôpital de Gensou. Je l’ai pourchassé jusqu’ici, c’est tout. Je voulais le capturer pour savoir sur quel ordre il avait tenté de m’assassiner, mais je n’ai pas réussi à le prendre vivant." (Ardanel)

Les villageois continuaient de me jauger du regard. Mais je voyais tout de même moins de suspicion à présent. Sans pour autant voir des visages détendus ou soulagés.

Pendant ce temps, Hiroshi s’était pris une punition (Privé de dessert. Et tu feras la vaisselle et le ménage !!) pour ne pas être rentré à l’heure chez lui.

Des ninjas de Gensou arrivèrent une heure plus tard. Ils m’intérrogèrent à part, puis posèrent des questions au villageois, sans que je sois là bien évidemment. Puis ils intérrogèrent tout le monde en même temps. Je ne pus qu’admirer la façon méthodique dont il faisait leur travail, sans rien laisser au hasard. Puis ils repartirent, en emportant le cadavre, et après m’avoir mis sous arrestation provisoire (me séparer de mon sabre me fis mal au cœur).

Je me retrouvais donc de nouveau à Gensou, mais cette fois-ci, dans les geôles, en attendant le résultat de l’enquête. Mon histoire de tentative d’assassinat ne semblait pas leur plaire, et pourtant, c’était la pure vérité.

Qui ? Qui avait pu ordonner qu’on me tue ? Si on savait que le shinri shirome était ressuscité, on m’aurait sans doute directement arrêté, puis exécuté discrètement. Alors ? Je ne me connaissais pas particulièrement d’ennemi. Ou plutôt, j’en avais trop. Réfléchis… Réfléchis… Si c’est sur ordre d’un des villages… Mes allers-retours incessants vers la vieille cabane de Moshi pouvaient paraître suspects mais comment l’auraient-ils su ? Et Quel village aurait intérêt à m’éliminer ? Pas Gensou ni Mahou. Si je faisais du dégât à Chikara, ça leur profiterait… A moins qu’il ne me voit comme un danger si je désertais, mais j’étais sur que ce n’était pas le cas.
Alors c’était Chikara ? Les désertions d’autres Koreien avaient éveillé des soupçons ? Il est vrai que seuls Almelda, Ewain et moi étions toujours ninjas de leurs villages, et non déserteur. Toren d’abord puis Yasei avaient filés.

Mais ça pouvait aussi être autre chose… Qui pourrait m’en vouloir au point d’engager un assassin. Qui plus est, un ninja de Gensou !! Dans Tsukiyo, je ne voyais personne… A part ce taré, là… Makaya. Mais ce n’était pas vraiment son genre d’agir discrètement. Ou alors il cachait bien son jeu. Et sinon ? De la famille d’un type que j’ai éliminé ? Mais comment aurait-on pu savoir que c’était moi ?
Raaa, je vais devenir dingue…

Je passais trois jours emprisonné, pendant lesquels l’enquête se déroula. A ma décharge, les prises de sang qu’on m’avait faites avaient effectivement révélées des traces de poison. On me dit même que s’il en restait, c’est que les doses initiales devait être extrêmement fortes et qu’il était surprenant que je sois vivant. Lorsque je parlais de mon immunité à la plupart des poisons, on me fit remarquer qu’une immunité complète est impossible…
Que répondre à ça ?
Finalement, on me relâcha. Mais je devais rester dans les environs pendant que le village se renseignait plus à fond sur Zurui Jifu. Heureusement, j’avais le droit de sortir du village, et quitte à devoir rester dans les environs, autant exploiter à fond ce temps libre.

Je retournais donc au village afin de proposer mon aide pour la reconstruction. Les témoignages positifs de Hiroshi avaient été assez utiles pour me libérer. Ou du moins, je pensais que c’était le cas. Je passais donc une semaine à couper des arbres avec des lames de vent, à les transporter aux villageois qui les découpaient, puis à planter des clous dans les planches ainsi obtenues. Les villageois finirent par m’accepter pleinement, et j’entendis même dire que j’étais un « brave garçon ».

C’est donc tout naturellement que je pus glisser quelques mots à Hiroshi, et que le soir du 8ème jour, il vint me rejoindre à mon petit campement, légèrement en dehors de la ville.


"Bonsoir." (Ardanel)
"Bonsoir monsieur." (Hiroshi)
"Arrête de m’appeler monsieur, j’ai l’impression d’être un vieux croûlant." (Ardanel)
"Comme vous voulez…" (Hiroshi)
"Evite aussi de me vouvoyer. Je ne suis pas tellement plus âgé que toi…" (Ardanel)
"Vraiment ? Je suis désolé, je vous… je te croyais plus âgé. C’est sans doute du à ta balafre, elle te vieillit." (Hiroshi)

Et pan, dans les dents. Je fis involontairement une grimace avant de reprendre contenance.

"Désolé…" (Hiroshi)
"Il n’y a pas de mal…" (Ardanel)
"Au début, je croyais que vous… Que tu t’étais fait tatouer, mais de près…" (Hiroshi)
"Oui bon, ça va !!" (Ardanel)
"C’est un drôle de soleil non ?" (Hiroshi)

Je lui lançais un regard furieux et m’aperçut qu’il souriait… Il le fait exprès !! Saligaud, il va finir par m’énerver. Ou me faire éclater de rire. Je ne savais pas trop.

"Bon, je voulais discuter avec toi de ton étrange capacité." (Ardanel)
"Oui. Je n’en ai pas parlé aux ninjas l’autre jour. J’aurais du ?" (hiroshi)
"Non. Tu te rappelles ce que je t’ai dit sur les informations ? De plus, ils ne t’auraient pas cru sans preuve. Tant que tu ne maîtrises pas cette capacité à volonté, c’est inutile d’en informer un village dans l’espoir qu’ils t’engagnet comme ninja." (Ardanel)
"Vous saviez !!" (Hiroshi)
"Le tutoiement !!" (Ardanel)
"Tu savais…" (Hiroshi)
"Evidemment… Pour être assez cinglé pour se rapprocher de deux types qui se battent à mort, faut déjà être passionné ou affreusement curieux. De plus, tes yeux brillaient lorsque je t’ai appris que tu étais responsable de ce phénomène. Et tu déniais tellement fort cette possibilité qu’on avait l’impression que tu ne voulais pas te bercer de faux espoirs." (Ardanel)
"C’est un peu ça… Tout tourne autour des ninjas dans notre petit village. Soit on le devient en entrant à l’académie lorsqu’on a douze, treize ans, soit on échoue, et on passe sa vie à fournir Gensou en matières premières. La première option est quand même nettement plus excitante…" (Hiroshi)
"Mais tu as échoué…" (Ardanel)

Cette fois, c’est moi qui eut droit à un regard furieux.

"J’ai échoué, comme ma petite sœur. Comme nos parents avant nous. En fait, seul mon grand-père maternel Jin Akoka était ninja, dans toute la famille. Cousins, oncles, tantes… Tout le monde est cultivateur, éleveur, marchand… Ou autre métier sans intérêt." (Hiroshi)
"Tout le monde est aussi amer dans ta famille ?" (Ardanel)
"Seulement moi et grand-père Jin." (Hiroshi)
"Hmmm…" (Ardanel)

Je ne m’étais jamais interrogé sur le sort réservé à ceux qui veulent à tout prix être ninja sans en avoir la capacité. Certes, ils survivaient, contrairement à ceux qui étaient faibles, mais devenaient quand même ninjas. Mais étaient-ils heureux en faisant autre chose ? Pas sur… J’avais toujours pensé qu’ils finissaient par trouver leur voie eux aussi…


Dernière édition par Ardanel le 29/12/2008, 02:27, édité 5 fois
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Message par Ardanel 28/12/2008, 22:14

"Bien. Je suis coincé à Gensou pour un temps indéterminé. Aussi, voilà ce que je te propose. Je vais t’enseigner les bases du taijutsu. C’est insuffisant en soi, mais si un jour tu deviens ninja, c’est un art essentiel. De plus, je vais faire des recherches sur ta capacité." (Ardanel)
"Vraiment ? Je veux dire… Personne ne perd son temps à enseigner les arts ninjas aux villageois ayant échoué à l’examen de sélection…" (Hiroshi)
"Oui, vraiment… En revanche, je veux que tu travailles sérieusement les exercices que je te ferais faire. De plus, je voudrais tester à fond ta capacité. Pour cela, j’aimerais te faire une prise de sang, et faire quelques expériences." (Ardanel)
"Des expériences ? Vous êtes… Tu es chimiste ?" (Hiroshi)
"Pas vraiment non… Je suis un ninja spécialisé dans la médecine et l’herboristerie." (Ardanel)
"Ah bon ?" (Hiroshi)
"Et oui… On manque toujours de médecins parmi les ninjas, donc je suis plutôt content d’avoir une pause de ce genre…" (Ardanel)
"Et quand commençons-nous ?" (Hiroshi)
"Quand tu auras du temps libre, viens me voir. Pour ce soir… Nous ne ferons rien. Il est trop tard. Toutefois, demain matin, viens à jeun, je te ferais une prise de sang." (Ardanel)
"D’accord…" (Hiroshi)

Le lendemain, je fis donc une prise de sang à Hiroshi, puis il repartit travailler pour la journée. Je me mis donc à mes expériences. Malheureusement, le matériel portable que j’avais toujours sur moi était très peu élaboré. A part des seringues et des tubes en verre, je n’avais pas grand-chose. Pas de réactif, pas de microscope, rien… Je me mis donc en cherche d’herbes qui pourraient remplacer le réactif de Hayem, sans succès. Je trouvais en revanche un peu de souffre, que je grattais sur des rochers. Agacé, je poursuivis mes recherches, jusqu’à finalement trouvé une plante nommé « Vertefeuille » dont les cendres mêlées au souffre et à une forte chaleur permettrait de faire l’expérience.

J’y passais le reste de la journée, essayant d’obtenir un résultat précis avec mon matériel rudimentaire. Le résultat fut en l’occurrence précis, mais décourageant : Négatif.

Négatif partout. J’avais fait chou blanc. Rien dans le sang n’expliquait ça. En revanche, on notait la présence du gène d’une affinité que je croyais spécifique au clan Ogawa à Chikara : Le Youton. Pourtant, et contrairement à ce clan, le Doton et le Katon n’était pas présent. Curieux.
De toute façon, ce gosse n’a quasiment pas d’aura et ne sais pas s’en servir…
Je partis dans le petit bois au alentour, jusqu’à l’endroit ou les villageois et moi avions coupés des arbres, formant une petite clairière…


"Futon, Akikaze no jutsu." (Brise d’automne, Ardanel)

Ma lame de vent partit et trancha trois arbres, qui s’écroulèrent lourdement au sol… Je dégainais mon sabre Raijin et y insufflait mon chakra Raiton… Je découpai ensuite les arbres en tronçons inégaux. Puis je partis au village emprunter une pelle, et je revins à la clairière. Je creusai alors différents trous…
Fini !! Le terrain était prêt. J’eus un petit sourire en m’apercevant que j’avais inconsciemment fait quelque chose qui ressemblait au terrain d’entraînement créer par Tetsuya il y a de ça quelques temps, même si cette version était bien plus simple, vu que je ne prévoyais pas de ligoter celui qui passerait dessus. A savoir le pauvre Hiroshi. Je retournais à mon campement… En parlant du loup, il revenait… Il restait encore deux heures à peu près avant la nuit…


"Bonsoir." (Ardanel)
"Bonsoir." (Hiroshi)
"Prêt ?" (Ardanel)
"Bien sur…" (Hiroshi)
"Bon, on va commencer par évaluer tes capacités physiques." (Ardanel)
"Comment on va faire ?" (Hiroshi)
"J’ai préparé ça, vient…" (Ardanel)

Et c’est parti, encore un aller-retour… Une fois arrivé à la clairière, j’entendis le cri (quasi-inaudible) de surprise d’Hiroshi.

"Quand…" (Hiroshi)
"Pendant l’après-midi. Bien, on va commencer par quelque chose de simple. Les rondins de bois à ta gauche là. Ils sont classés par ordre de taille. Commence par le plus petit et soulève le au dessus de ta tête." (Ardanel)
"Celui-là ?" (Hiroshi)
"Oui, celui-là…" (Ardanel)

Je regardais le jeune homme prendre un rondin de la taille de sa tête et le tenir à bout de bras au dessus de lui.

"Parfait, reste comme ça cinq minutes." (Ardanel)
"Hein ? Mais c’est lourd !!" (Hiroshi)
"Justement… Je saurais quelle est la force de tes bras à ce que tu peux porter. Et cela de façon régulière." (Ardanel)

J’avais préparé dix rondins. Le diamètre du dernier faisait à peu près la hauteur d’un homme. Il devait peser dans les 300 kilos. Le genre de chose qu’un ninja peut supporter, mais pas une personne normale.

"Ca fait combien de temps là ?" (Hiroshi)
"Je te dirais quand tu pourras le reposer." (Ardanel)

Oups… J’ai oublié de compter… tant pis, commençons à 0.

Cinq minutes plus tard, je libérais Hiroshi de ses souffrances, et il reposa avec une joie manifeste le rondin.


"Le deuxième maintenant." (Ardanel)
"Arg…" (Hiroshi)

Au bout d’environ une minute, Hiroshi lâcha le rondin qui s’enfonça légèrement dans le sol.

"Bon… Tu ne peux tenir que le premier…" (Ardanel)
"C’est impossible ce truc !!" (Hiroshi)
"Bien sur que si." (Ardanel)
"Ben fait le alors…" (Hiroshi)
"Ok." (Ardanel)

Je m’approchais du dernier rondin, et le soulevait au dessus de ma tête, bras tendus. Puis je comptais tranquillement jusqu’à 300.

"Voilà… Quelque chose à redire ?" (Ardanel)
"Comment tu fais ça, c’est surhumain…" (Hiroshi)
"Un ninja à une aura naturellement plus élevé que les personnes normales. D’après mon instructeur de taijutsu, du temps où j’étais à l’académie, cela influence directement le physique. Certes, on peut s’entraîner, mais le chakra présent naturellement dans le corps permet de supporter des tensions ou des poids plus importants que si l’organisme le faisait seul. Certains styles de combat, comme celui des Hyuuga, joue sur ce phénomène et l’amplifie." (Ardanel)
"Ca veut dire que je suis plus faible qu’un ninja de base ?" (Hiroshi)
"Oui. Mais en s’entraînant très dur, tu devrais avoir un niveau honorable. Mais tu ne seras jamais un expert en taijutsu." (Ardanel)
"Bon…" (Hiroshi)
"Ca veut dire aussi que si tu deviens ninja, il faudra que tu essayes d’éviter les corps à corps, et tout ceux qui se battent avec des armes de proximité. En terme de réflexes, de vitesse et de capacité à encaisser, tu seras largement surclassé." (Ardanel)
"C’est sans espoir quoi ?" (Hiroshi)

Hiroshi me regardait avec dans les yeux une tristesse infinie. Il semblait désespéré, comme quelqu’un qui voit s’ouvrir la porte de son rêve et alors qu’il l’atteint, se la fait claquer au nez.

"Non. Ton étonnante capacité te prédestine de toute façon au ninjutsu ou au genjutsu. Seulement, ce sont des domaines ou la réserve de chakra est également très importante. Avec une réserve aussi faible que la tienne, tu es mal parti." (Ardanel)
"…" (Hiroshi)
"Pas la peine de faire cette tête. Cette réserve peut croître avec de l’entraînement. Mais elle ne pénètre pas le corps aussi naturellement que le chakra qu’on possède dès la naissance. C’est pourquoi tu devras t’orienter je pense vers un taijutsu uniquement défensif, et attaquer avec le ninjutsu ou le genjutsu. De plus, ta capacité fait de toi une personne plutôt prédestiné au soutien, et non pas au premier rang." (Ardanel)
"Ah… Comment augmentes ton sa réserve de chakra ?" (Hiroshi)
"Une chose à la fois… Finissons l’évaluation physique." (Ardanel)
"Elle n’est pas finie ?" (Hiroshi)
"On a juste vu ce que tu pouvais porter à bout de bras. Il faut encore savoir ce que valent tes jambes, tes réflexes et ton endurance." (Ardanel)
"Comment ?" (Hiroshi)
"Tu va courir autour de la clairière en sautant par-dessus les rondins et les trous. Fais-en quinze fois le tour." (Ardanel)

Il s’éxécuta, et finit les quinze tours en une petite demie-heure, plutôt épuisé.

"C’est nettement mieux que pour les bras. Tu fais quoi comme métier ?" (Ardanel)
"Je fais pousser des fruits et j’élève des vaches." (Hiroshi)
"Tu es vacher ?" (Ardanel)
"Oui et alors ?" (Hiroshi)
"Rien, je trouve ça un peu surprenant c’est tout… " (Ardanel)
"Qu’y a-t-il d’étonnant à ce que je reprenne le métier de mon père ?" (Hiroshi)
"Baaa, on s’en fiche à vrai dire. Tu as une bonne vitesse, et tu gères bien ton effort. Tu devrais t’en sortir pour apprendre les différentes façons d’esquiver. La taille différente des trous t’a gêné ?" (Ardanel)
"Au début oui, puis je m’y suis habitué…" (Hiroshi)
"Hmmm… Bon, les réflexes à présent." (Ardanel)
"Que dois-je faire ?" (Hiroshi)
"Tu es déjà bien fatigué, c’est une bonne chose… Je vais te lancer des boules de boues. A toi de les éviter." (Ardanel)
"Ca ne devrait pas être trop dur non ? Je suis averti et je vous… Je te vois." (Hiroshi)
"On va corser l’affaire. Kage Bushin no jutsu." (Clones d’ombre, Ardanel)
"Hééé, c’est pas du jeu !!" (Hiroshi)

Les cinq clones apparut partirent aux alentours, et je disparus dans le sous-bois moi aussi. Restait Hiroshi, seul au centre de la clairière. Je me postais sur un arbre pour observer…
Mes clones commencèrent à jeter de la boue. Il évita la première qui venait vers lui, pour s’en prendre immédiatemment une sur l’arrière du crâne. Il poussa un grognement (de colère ? D’inconfort en sentant la boue couler ?) et commença à sauter dans tous les sens pour éviter les boules. Il bougeait bien les jambes, mais semblait ne pas savoir quoi faire de ses bras.
Bon, il faudra alors travailler l’esquive, pour laquelle il est plus prédisposé que pour parer des projectiles.
Il s’habitua à une vitesse remarquable à la situation, restant tout le temps mobile, et se fiant au son autant qu’à la vue pour éviter les projectiles.


"Il est pas mauvais du tout… Kage Bushin no jutsu." (Clones d’ombres, Ardanel)

Cinq autres clones se joignirent à la fête. Au bout d’un quart d’heure, j’annulai tout. Hiroshi était à présent crotté de la tête au pied…

"Parfait. Il ne reste plus que l’endurance." (Ardanel)
"C’est une blague ? Tu as vu mes vêtements ? Ma mère va me tuer !!" (Hiroshi)
"Oui oui, j’ai vu…" (Ardanel)
"Arg… Je vais encore devoir faire la vaisselle… Et le ménage… Et laver les vêtements…" (Hiroshi)
"Justement, on va commencer tout de suite ce programme." (Ardanel)

Il me regarda, interloqué.

"Voilà le test d’endurance : Tu cours jusqu’à ruisseau là-bas, tu laves tes vêtements pour ne pas te prendre une rouste en rentrant chez toi, et tu reviens. Ah, et tu portes ce sac sur le dos aussi. N’oublies pas de le nettoyer également, c’est le mien." (Ardanel)

Je lui lançai mon sac à dos de voyage, qui était rempli d’environ 20 kilos de pierre.

"C’est une blague ? Le ruisseau n’est pas vers l’ouest mais vers l’est et Gensou." (Hiroshi)
"Il y en a un à l’ouest, à environ 5 kilomètres." (Ardanel)
"C’est vraiment une blague là !! 5 kilomètres en portant ça ? Et il y a le retour en plus !!" (Hiroshi)
"Oui, tu ferais bien de te dépêcher, puisque je t’évalue au temps que tu mettras à faire l’aller-retour. En revenant propre comme gage que tu as bien parcourue la distance…" (Ardanel)

En maugréant, Hiroshi partit…
Songeur, je retournais au campement et l’attendit en faisant moi-même quelques exercices musculaires. Il revint près de trois heures plus tard, alors que j’avais allumée un petit feu et que je me préparai à faire le dîner. Il faisait nuit depuis longtemps maintenant. Quand à lui, il suait toute l’eau de son corps. Je récupérai le sac et vérifiai qu’il n’avait pas ôté de pierre. Elles y étaient toutes. Il était honnête.
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Message par Ardanel 28/12/2008, 22:15

"Bien, les tests son terminées…" (Ardanel)
"Je suis en retard… Je vais quand même me faire passer un savon." (Hiroshi)
"Au sens propre ou au figuré ?" (Ardanel)

Il me regarda, surpris par ma tirade, puis explosa de rire. Je le rejoignis…

"Les deux. Bon, alors, ça donne quoi ?" (Hiroshi)

Je levai les yeux du feu, et lui fit signe de s’assoir.

"Tu as de bon réflexes, et une bonne vitesse. En endurance, tu es assez médiocre. En force brute, tu es clairement mauvais. Dans un combat, ce dernier point te porterait de sérieux préjudice." (Ardanel)
"Ah…" (Hiroshi)
"Ceci dit, dans tous les domaines, tu es actuellement en dessous d’un ninja, faible ou non. Ce qui est d’ailleurs normal." (Ardanel)
"Sympa." (Hiroshi)
"Donc voilà ce qu’on va faire. Travailler tes points forts, à savoir la vitesse et les réflexes. En combat, tu devras donc te contenter de fuir et d’esquiver. Ce n’est pas glorieux, mais quand tu maîtriseras bien ça, tu pourras apprendre comment contre-attaquer. Ceci dit, pour cela, il faut une bonne endurance. Donc on va travailler en priorité l’endurance." (Ardanel)
"Ok." (Hiroshi)
"Premier point : désormais, tu ne marches plus. Si je t’aperçois en train de marcher, même chez toi, je te colle des poids pour te rappeler que tu dois courir. Courir, courir et toujours courir." (Ardanel)
"Euh… Toujours ?" (Hiroshi)
"Pour tes déplacements évidemment. Ne vas pas courir sans raison non plus. Ensuite, le soir, essayes de venir comme aujourd’hui. Un soir sur trois, on travaillera l’endurance, un autre, les réflexes, et le dernier, la vitesse." (Ardanel)
"D’accord." (Hiroshi)
"Et maintenant file, ta mamant va te gronder." (Ardanel)

Je répondis par un sourire à la fois moqueur et amical lorsqu’il me fusilla du regard, et qu’il partit en courant en disant juste : « à demain ».
Le lendemain, je préparai les équipements nécessaires aux entraînements des prochains jours, puis je partit à Gensou m’informer de l’avancée de l’enquête. On ne voulu rien me dire.
Je revins au village pour voir qu’Hiroshi m’attendait.


"Bonsoir." (Hiroshi)
"B’soir. Paré ?" (Ardanel)
"Toujours." (Hiroshi)
"Bien, aujourd’hui, c’est endurance. Tends tes bras." (Ardanel)

J’accrochais les pierres avec du fil shiga sur ses bras, puis fit de même sur les jambes et le dos.

"Bien, maintenant, tu escalades les arbres que je vais te désigner. Tous les trois jours, il y aura un arbre en plus. Aujourd’hui, c’est quatre arbres." (Ardanel)
"Quatre !! Mais ça pèse ces trucs." (Hiroshi)
"C’est bien le but…" (Ardanel)

Malgré quelques chutes, tout se passa bien, sauf lorsqu’il se tordit la cheville en retombant au sol. Je soignais la blessure, et il rentra chez lui tout étonné de pouvoir marcher, et se sentant léger après avoir ôté les poids…

Le lendemain, je l’épiais, et finis par l’attraper en train de marcher. Comme je le pensais, il n’arrivait pas à vaincre cette habitude et à toujours courir, chose tout à fait normale, mais qui me fournissait un prétexte pour lui coller des poids petit à petit et ainsi entraîner son endurance. Les poids restant tout de même bien moins lourd que ceux des soirs d’entraînements. Le soir, j’attendis au campement comme d’habitude, et entrait dans le vif du sujet après qu’on se soit souhaité le bonsoir, comme d’habitude.


"Bien, ce soir, c’est réflexe. Tiens. Met ce bandeau sur tes yeux. On va commencer par l’ouïe. Comme l’autre fois, des clones vont lancer de la boue. Mais il n’y en a que deux cette fois. Il y aura un clone de plus à chaque soirée. Evite les projectiles à l’ouïe." (Ardanel)

Il s’en sortit de manière remarquable, ne se faisant jamais touché.

"Ok, à la suite. Non, garde ton bandeau. Je vais sans prévenir faire de brusques poussées. A toi de tenir sur tes pieds. Détends-toi, si tu es crispé, tu vas fausser l’entraînement et en plus tu risques de te faire mal. Je pousserai un peu plus fort à chaque soirée." (Ardanel)

Là encore, il s’en sortit plutôt bien. Il tomba seulement deux fois. Ses réflexes au contact étaient très bons, mais il ne pensait pas encore à accompagner le mouvement pour limiter les dommages ou la force du coup. Ca viendrait.

"Ok, dernière partie, enlève ton bandeau." (Ardanel)
"Bon… Je dois faire quoi ?" (Hiroshi)
"Viens t’assoir." (Ardanel)

Je sortis d’un petit sac des petits cailloux que j’avais peint la veille en jaune ou en rouge.

"Bien, je vais te présenter des tas de cailloux dans la main, et tu devras me dire quelle est la couleur domianante. A chaque soirée, j’augmenterai la difficulté en mettant plus de cailloux, et finalement, tu devras me dire combien de cailloux il y a de chaque couleur." (Ardanel)
"C’est dur ça ? J’ai combien de temps pour voir les cailloux ?" (Hiroshi)
"Très peu." (Ardanel)

J’ouvris alors la main que je tenais devant moi, sous ses yeux, et la refermais une fraction de seconde plus tard.

"Mais c’est impossible !! Je pourrais jamais les compter !!" (Hiroshi)
"C’est pour ça qu’on commence simplement par la couleur. Mais si tu n’arrives pas à les compter un jour ou l’autre, abandonne l’idée de devenir ninja. Vu ta capacité à encaisser, si tu ne peux pas voir et traiter énormément de détails en très peu de temps, tu te ferais tuer." (Ardanel)
"C’est quand même impossible…" (Hiroshi)
"Alors, quelle couleur ?" (Ardanel)
"Jaune." (Hiroshi)

J’ouvris la main. 3 cailloux rouges et 17 jaunes. Je recommençais plusieurs fois en me rapprochant de plus en plus d’un score de parité entre les cailloux. IL se trompa une seule fois.

"Bien, je rajouterai entre 1 et 9 cailloux à chaque fois. Dans l’ensemble, tu t’es très bien débrouillé ce soir. Continue. Et n’oublie pas de mettre tes poids demain ou je t’en mets deux fois plus !!" (Ardanel)
"D’accord d’accord…" (Hiroshi)

Le lendemain se passa de façon calme. Je fis la sieste jusqu’à ce que je sois réveillé par une ombre au dessus de moi.

"C’est pas très prudent de dormir comme ça non ? N’importe qui aurait pu te tuer." (Hiroshi)
"B’soir… Ce n’est pas faux oui. Sauf que j’aurais entendu arriver quelqu’un." (Ardanel)
"Tu ne m’as pas entendu." (Hiroshi)
"Si, mais je ne me suis pas réveillé car tu n’étais pas un danger. A l’académie, tu apprends à dormir comme ça, en laissant une partie de ton cerveau en éveil… Enfin, allons-y." (Ardanel)
"Comment aurais-tu pu savoir que c’était moi qui arrivait ?" (Hiroshi)
"Tout le monde à une façon particulière de marcher. C’est inimitable. J’ai reconnu la tienne." (Ardanel)
"Ah… D’accord." (Hiroshi)

Il est drôlement curieux et assimile les informations à une vitesse record. Qui sait, s’il s’entraîne sérieusement, il pourra peut-être devenir ninja…

"Bon, ce soir, vitesse. Tu vas courir sur différentes distances, en essayant de faire le meilleur temps possible. A toi de gérer au mieux ta vitesse pour chaque parcours. Chaque soirée, on augmentera de dix mètres chaque distance. Ce soir, on commence avec 100 mètres, 500 mètres et 1000 mètres." (Ardanel)
"Ouille… D’accord…" (Hiroshi)

13 secondes au 100 mètres, 1 minute 29 au 500 mètres, et 2 minutes 36 au 1000 mètres… C’est excellent pour son âge. Il a vraiment une bonne vitesse…

"Parfait, félicitations…" (Ardanel)
"Pfff… Et… Fff… Maintenant ?... Ffff…" (Hiroshi)
"Maintenant, on travaille la vitessedes bras. Il y a un tas de cailloux là-bas. Tu dois tous les lancers le plus vite possible sur l’arbre en face. Chaque soirée, on rajoutera une douzaine de cailloux." (Ardanel)
"Quoi ? Mais il y en a un énorme tas…" (Hiroshi)
"A peu près cent cinquante. Allez, c’est parti." (Ardanel)

Un mois et demi passèrent ainsi. Les épreuves alternaient un soir sur trois, permettant ainsi de varier un peu mes journées. Je continuais à faire des expériences pour tenter de comprendre l’étrange capacité qu’il avait. Il pouvait effectivement renforcer les auras alentours s’il était épuisé, en colère, effrayé, ou dans d’autres situations particulières, mais pas en temps normal. N’arrivant pas à comprendre le phénomène, j’avais fait une croix sur la possibilité d’une nouvelle pilule, à ma grande déception.

Je lui avais fait part de mon échec à comprendre sa capacité, mais curieusement, cela le motiva encore plus à s’entraîner. Ses progrets était toutefois très lents, et je du revoir l’augmentation progressive du programme à la baisse.

Et puis, au bout d’un mois et demi, je reçus enfin l’autorisation de Gensou de partir. L’étrange Zurui Jifu semblait avoir magouillé dans le passé, en faisant disparaître des documents, mais il était impossible de savoir s’il agissait sur un ordre ou s’il les avait vendus à un ennemi du village.
Pour être franc, peut m’importait. J’avais hâte de rejoindre les autres Koreiens. Je partis donc sans attendre, ni faire mes adieux.
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Message par Invité 29/12/2008, 21:08

Miiyu poussa une mèche de cheveux de devant ses yeux cernés par la fatigue, jeta un œil aux alentours, puis repris son avancée. Elle approchait de son but, du moins si elle ne s’était pas égarée et si les moines du monastère ne s’étaient pas trompés sur la localisation du village caché d’Arasu. Elle détecta un mouvement sur sa gauche, faisant monter en elle un énième pic de stress depuis qu’elle avait quitté le monastère. Elle soupira à nouveau en reconnaissant Akuma qui se rapprochait d’elle. Il avançait en quelque sorte en éclaireur, et visiblement n’avait rien détecté pour le moment. C’était heureux. Elle se savait vulnérable, et pas vraiment en état de combattre, trop épuisée et perturbée pour cela. L’image de Kana se moquant de sa faiblesse apparut dans son crâne, et la jeune fille jura en accélérant le pas.

Arasu. C’était Kana lui-même qui lui avait conseillé d’y aller, car c’était le refuge de nombreux déserteurs. Mais en même temps, si elle se retrouvait elle-même avec le statut de déserteur, c’était bien la faute de cet homme manipulateur qu’était Kana. Miiyu s’était juré de retourner à Mahou pour éclaircir cette histoire et rétablir son innocence, mais pour le moment elle n’en était pas en état, elle était recherchée, et elle ne savait même pas comment prouver la culpabilité de Kana. Hisoka avait dit qu’il chercherait. Elle espérait qu’il réussisse à trouver quelque chose, mais en doutait sérieusement. Kana était doué et intelligent. Non. Mieux valait qu’elle se débrouille seule, au fond. Elle savait maintenant à quel point on ne pouvait faire confiance qu’à soi-même.

Miiyu fut soudain happée en plein vol et se retrouva à terre avant même d’avoir pu comprendre ce qui lui arrivait. Maudite faiblesse. En un clin d’œil, par un mécanisme maintenant bien rodé, la jeune femme se transforma et se releva en vitesse. Elle eut un soupir de soulagement en voyant que son adversaire n’était pas un shinobi mais uniquement l’une de ces bestioles félines et –visiblement- carnivores qui peuplaient l’endroit. Elle les avait pourtant bien évités jusque là. Encore une fois, elle maudit son manque d’attention. La bestiole en face décida d’attaquer. Elle était bien deux fois plus grosse que la jeune chuunin, aussi celle-ci préféra ne pas se risquer à la prendre de plein fouet, et évita l’assaut en sautant sur la branche d’un arbre. Arbre contre lequel l’animal atterrit, le faisant fortement trembler. Cependant, Miiyu ne perdit pas son équilibre et plongea sur le dos de l’animal en fermant les yeux.

-« kyoukenbyou ».

Sa vision se brouilla. Elle perdait toujours ce sens lorsqu’elle se mettait dans cet état… Selon Yun, le moine du monastère, qui l’avait entraîné, c’était une sorte de principe d’équivalence. Sa rage décuplait sa force et sa combativité. Elle ressentait moins la douleur. Mais elle n’était plus tout à fait consciente d’elle-même –c’est d’ailleurs pourquoi elle avait failli tuer Reii lorsqu’elle était dans cet état- et ne voyait plus rien.

[Flash-back]


-Miiyu-San ! Miiyu-San ! Reprenez-vous ! C’est moi !

La voix était familière. Mais… non. C’était un ennemi. Forcément. Tuer. Il fallait tuer. Tuer pour survivre.

-Miiyu-san !

Une douleur se fit ressentir dans son dos, et elle fut propulsée contre une surface dure –probablement un mur. Miiyu ouvrit les yeux et reprit ses esprits, à moitié sonnée. A deux pas d’elle, Li Ming –une chuunin du monastère, ex-Sensei d’Hisoka- aidait le pauvre Yun à se relever. Celui-ci avait le bras droit en sang. Li Ming pesta :

-Enfin, je t’ai dit de te défendre ! Tant qu’elle n’aura pas réussi à se contrôler, tu risques de te faire déchiqueter les bras –voir plus-, alors défends-toi, bon sang !
-Mais… je ne veux pas la blesser.

Miiyu se releva en se massant l’arrière du crâne. Li Ming, elle, n’y allait pas de main morte quand il s’agissait d’arrêter la jeune Mahousarde. Miiyu se rapprocha de Yun, pour inspecter l’étendu des dégâts, mais, comme à son habitude, le shinobi avait entreprit de se soigner lui-même avec son chakra –il était d’ailleurs passé maître dans l’art. Li Ming la prit à partie.

-Et toi, est-ce que tu cherches au moins à comprendre ce qui t’arrives ?
-Bien sûr. Je ne blesse pas Yun par plaisir. Je suis d’ailleurs désolée, Yun…
-Ce n’est rien, ne vous en faîtes pas, Miiyu-San. Reprenons, vous voulez ? On a déjà pas mal avancé en trois semaines.
-Certes, mais je me demande si c’est dans le bon sens. Maintenant, elle peut lancer elle-même sa rage –bien que cela lui arrive parfois sans qu’elle ne le veuille-, mais elle ne se contrôle toujours pas et attaque n’importe qui… Miiyu tu vas recommencer. Yun, écarte-toi : je veux que ça soit moi qu’elle attaque.

Miiyu hocha la tête et ferma les yeux, se concentrant.

-« kyoukenbyou ».

Encore le même flou. Et un sentiment prédominant : la haine. Mais pas seulement. La peur, aussi. Le corps de Miiyu réagit instinctivement, et attaqua son adversaire. Toujours la même idée en tête : tuer. Tuer avant d’être tué. Li Ming para l’attaque, utilisa l’élan de Miiyu pour la faire basculer avec son bras droit et attrapa un kunai dans la sacoche de la Mahousarde avec sa main gauche. Puis elle tira Miiyu en arrière. Celle-ci virevolta un instant, reprit position au sol et bondit en direction de la gorges de Li Ming. Arrivé à mi-chemin de sa cible, une douleur froide se fit ressentir au creux de son dos. Li Ming avait planté le kunai, et posté son avant-bras droit en protection pour sa gorge. Maintenant elle attendait.

Miiyu hurla. Douleur.

-Miiyu !
-Miiyu-San !

Ces voix. Li Ming. Yun. L’odeur du sang acheva de redonner ses esprits à Miiyu, à défaut de la vue. Elle recula, toujours en position d’attaque, désorientée. Li Ming sourit.

-Voilà qui semble mieux, non ?

Miiyu hocha la tête. Elle était consciente. Li Ming attrapa un bâton et se mit elle aussi en position d’attaque.

-Voyons maintenant ce que tu vaux.

[/Flash-Back]


Miiyu planta ses crocs dans la chair du bestiau. Celui-ci rua et tenta de faire lâcher prise à la shinobi… lui laissant au lieu de cela une ouverture. Sortes d’extensions de ses mains, deux kunais fusèrent et tranchèrent la gorge de l’animal. Celui-ci continua de ruer jusqu’à ne plus avoir de force et s’écroula alors sur l’herbe. Miiyu se pencha vers l’imposant félin. Celui-ci tenta un dernier geste, la patte griffue effleura la joue de Miiyu, y laissant une traînée rouge. Le visage fermé, Miiyu appliqua sa dernière attaque. Le félin cessa de vivre. Miiyu se calma. Peu à peu, elle récupéra la vue, puis sa forme humaine. Elle se laissa choir sur le sol, attrapa un de ses médaillons –celui en forme de croissant de lune- et pria pour la mort de l’animal. Les Akamoujuu n’étaient pas des chasseurs, ni des tueurs d’animaux.

[Flash-Back]


-Bon, faudra continuer à s’entraîner pour que tu prennes le contrôle sur toi-même de façon plus rapide et plus sûre : je ne serais pas toujours là pour te planter un kunaï dans le dos. Sinon, concernant le combat… désolée de te dire ça mais… c’était pas fameux, tout ça. Je m’attendais vraiment à mieux.

Li Ming aida Miiyu à se relever du bout de son bâton.

-Pourquoi tu ne t’es pas transformée ? Un chouïa de vitesse en plus t’aurait fait le plus grand bien, tu sais.
-J’y arrivais pas.
-Ah oui ? C’est étonnant. Mais bref, t’as plus d’un tour dans ton sac. Tu maîtrises Katon, non ?
-En fait, je n’arrivais pas à utiliser mon chakra pour faire mes jutsus.
-Hum. C’est plutôt handicapant alors.

Yun se rapprocha.

-Et si –concernant la transformation-, tu la fais avant ?

Miiyu fronça les sourcils. Li Ming haussa les épaules.

-Ca vaut le coup d’essayer non ?
-Oui…

Miiyu se laissa tomber au sol et esquissa un sourire.

-Mais après une pause, à moins que vous ne souhaitiez ma mort.

Ses deux acolytes échangèrent un regard : enfin, la jeune fille leur avait sourit autrement que cyniquement.

[/Flash-Back]


Miiyu faillit le frapper lorsqu’Akuma apparut à ses côtés.

-Préviens, à l’avenir.
-J’y penserais. Ca va ? Pas trop crevée ?
-Même si je le suis, je ne m’arrêterais pas. On est presque arrivé.
-Et une fois à Arasu ?
-Ca…

[Flash-Back]


-Et une fois à Arasu ?


Yun regardait, inquiet, Miiyu. Celle-ci haussa les épaules.

-J’aviserais.
-Vous feriez mieux de rester ici, Miiyu-San. Le Monastère se fiche des déserteurs.
-Je le sais. Sinon je ne serais pas restée aussi longtemps. D’ailleurs je suis restée que trop longtemps.

Yun soupira. Lui et Miiyu se trouvaient devant la porte du Monastère. Elle aurait voulu partir sans un mot, comme ça, mais Yun, qui redoutait son départ, ne lui avait pas laissé cette chance. Cependant, il ne pouvait pas la convaincre de rester. La jeune fille s’avança et serra le moine contre son cœur en guise de salut. Lorsqu’elle le relâcha, elle s’aperçut qu’elle avait un second pendentif autour du cou. Le symbole de son clan. La boucle d’oreille qu’elle avait jeté en arrivant ici. C’était Yun donc qui l’avait récupéré. Et maintenant, il était à nouveau à elle.

-Même déserteur, vous restez une Akamoujuu.
-Merci.

La jeune fille adressa un dernier signe à son ami, puis partit. Elle ne remettrait probablement jamais les pieds dans ce Monastère.

[/Flash-Back]


Miiyu ralentit le pas, et se pencha pour permettre à Akuma de grimper sur ses épaules.

-Nous sommes arrivés, Akuma. Arasu.

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Message par NarutoRudy 3/1/2009, 03:04

Je venais de rentrer de mon entraînement « spécial » lorsque ma mère m’annonça que j’avais reçu du courrier provenant de la part d’un certain Soma Ryosuke. Ceci m’étonna, Ryosuke qui m’écrivait une lettre, seule un ordre de mission pouvait se cacher là-dessous. J’avais en effet vu juste, j’étais convoqué au Quartier Général pour y recevoir notre mission et de plus amples informations. Bien, demain matin à six heures, j’y serai. La nuit se déroula donc, laissant apparaîtrent à l’aube au travers des rideaux de ma chambre les premiers rayons du soleil, me réveillant agréablement. Après un petit déjeuner bien fourni (merci maman), je pris la direction du Quartier Général.

Sur le chemin, je croisais Dragonight. Après l’avoir saluer et pris de ses nouvelles, il m’expliqua qu’il était convoqué au Quartier Général afin d’y recevoir un ordre de mission, et que lui aussi avait reçu une lettre de la part de Ryosuke. Tous ces petits évènements mis bout à bout laisser présager une mission au minimum à trois avec Ryosuke, si ce n’est plus. Nous prîmes donc côte à côte le chemin du Quartier Général, où Ryosuke nous attendait. Après l’avoir saluer, nous entrions directement dans le bureau du MahouKage. Celui-ci nous expliqua l’ordre de déroulement de notre mission et en quoi celle-ci consistait. Des caravanes de commerçants étaient amenées à disparaître sur un chemin particulier, et toujours au même endroit. On suspectait des brigands, mais aucune équipe n’avait encore été observer le lieu.

Après avoir conclu sur le briefing de la mission, nous rentrions chez nous afin de faire l’inventaire de notre équipement, puis nous allions au point de rendez-vous pour prendre le départ de notre mission, vers les treize heures. Ryosuke et Dragonight m’attendaient, j’étais le dernier à arriver. Qu’à cela ne tienne, ils ne m’en tiendront pas rigueur j’espère. Nous prîmes donc la route que nous avait indiquée le Kage. L’ambiance n’était pas la même qu’habituellement, personne ne parler, ce qui était bien étrange, car d’après mes souvenirs, Dragonight était un fanfaron, enfin il aimait parler. Je me lançai dans une tentative d’approche.


NarutoRudy : Eh Drago ! T’as pas une petite blague pour nous ?

Dragonight : Euh… Non pas cette fois.

Ryosuke : …

NarutoRudy : Comment c’est possible ? Quelque chose ne va pas ?

Dragonight : A cause de toi on a du attendre avant de partir, tu te rends compte du tôt de connerie que j’ai du contenir, parce que je voulais absolument les sortir quand tu serais là ?

NarutoRudy : Ah c’est à ce point là que tu m’en veux…

Dragonight : Tu vas devoir te faire pardonner !

Rysosuke : Tu venais d’arriver avant lui, d'une minute…

NarutoRudy : Nani ?! Drago c’est quoi cette histoire ?!

Dragonight : Rien rien, laisse tomber finalement, bon on avance tous ensemble mes très chers camarades ? Au fait NR, c’est quoi ce manteau fushia avec ce rouleau ? Je ne t’ai jamais vu avec auparavant…

NarutoRudy : Le manteau est offert aux personnes s’étant entendu avec les crapauds et ayant obtenu l’accord de pratiquer l’entraînement du mode Sennin.

Ryosuke : C'est quoi ça ?

NarutoRudy : Très risqué et complexe à maîtriser. Une seule fausse manipulation et je me retrouverai dans la peau d’une grenouille pour le restant de mes jours. C’est pour cela que j’ai obtenu l’accord de le pratiquer mais que se sera dans un bon moment, je ne vais pas le faire pour le moment. Quand au rouleau, il est le lien permettant de signer un pacte avec les crapauds afin de pouvoir les invoquer, un autre symbole de l’ermite, désormais il m’appartient.

Dragonight : N’empêche, ton assortiment qui te sert d’accoutrement, quel manque de goût…

Narutorudy : Mais ne dis pas n’importe quoi, c’est tout bonnement magnifique ! Cette tenue me va à ravir, n’est-ce pas Ryo ?

Ryosuke : Rien à dire.

Finalement, je reconnaissais bien là tout le monde. Bref, le chemin poursuivait son cour et nous nous avancions tranquillement vers les bois de Mahou. Jusqu’à présent, le voyage se déroulait sans soucis, Drago ressortait ses blagues et Ryosuke m’ignorait comme à son habitude. Notre avancée était tout ce qu’il y avait de plus normal. Le vent soufflait dans nos cheveux, les oiseaux… Les oiseaux ne faisaient plus de bruit, ce qui est en général très mauvais signe.

Ryosuke : C'est un nid?

Draginight & NarutoRudy, se jetant un regard : Oui oui, bien sur !

Ryosuke : Le serpent ne va pas tarder… ses œufs sont là. Préparez-vous.

Il avait observé tout ça en très peu de temps, il n’y a pas à dire, il est très attentif. Je pris un kunaiï, Drago dégaina ses sabres, et Ryo n’aimant pas les armes restait à mains nues. La bête surgit alors brusquement derrière nous. Ce serpent devait mesurer au moins huit mètres. Nos petits coups de lames n’allaient rien lui faire, il fallait trouver quelque chose de plus gros.

Dragonight : Katon, Goukakyuu no Jutsu !

Le Katon de l’ami Drago n’était pas aussi gros que d’habitude, il n’avait que pour but de faire fuir le serpent. Dans un premier temps, cela marcha, le serpent parti loin de nous. Bizarre tout de même, cela avait été trop facile. C’est à ce moment que trois grosses ombres apparurent au-dessus de nous : trois serpents géants. Afin de parer leur attaque, je reculai quelques peu en arrière lorsqu’un serpent surgit de sous terre et m’avala tout cru. Je n’avais rien pu faire, ayant été pris par surprise. De leur côté, Ryosuke se camouflait à l’aide de son Genjutsu et Dragonight se défendait avec ses bunshins de feu.
Finir dans le bide d’un serpent géant tout de même, il en est hors de question ! Je dois devenir le futur Kage de Mahou ! Kage Bunshin no Jutsu !! Le clonage massif que je venais de faire avait rempli l’estomac de la bête, qui ne pouvait contenir autant de clone et donc implosa.


Dragonight : Bah NR, tu t’en es sorti vivant ! Et puis c’est quoi ce liquide gluant, visqueux et collant sur toi ? On se demande d’où tu ressors…

NarutoRudy : La ferme ! Regarde plutôt derrière toi !

A l’aide d’un Katon autrement plus puissant que tout à l’heure, il crama cette fois complètement le serpent. Il restait désormais deux autres serpents, mais alors que l’on s’apprêtait Drago et moi à se charger d’eux, ceux-ci prirent paniques et s’enfuirent, les œufs dans la gueule. Une légère odeur nauséabonde se fit ressentir puis Ryosuke réapparu devant nous.

Dragonight : Je t’ai déjà dit de ne pas te lâcher Ryo !

Ryosuke : Genjutsu... toi, tu trouves ça vaguement nauséabond... pour leur nez, c'est l'horreur. Laissez moi le temps de leur rajouter un petit quelque chose...

NarutoRudy : Dépêchons-nous de partir dans ce cas !

Sans plus nous attarder dans ce nid, nous reprîmes tout les trois notre chemin afin de poursuivre notre mission. La suite du chemin se passa sans grabuge. Notre ascension au sein de la forêt se continua. Cependant, la nuit allait bientôt tomber, cela faisait déjà quasiment une journée que nous marchions et puis nous étions partis assez tard du village, en début d’après-midi. Nous choisissions donc de nous installés dans l’endroit le plus dégagé, vers des roches proches d’une rivière. Cet endroit devint alors notre point de repère, notre campement pour la nuit. Ryosuke se chargea de monter les tentes, tandis que Drago partait pêché et moi récupérer du bois, étant donner que mon Kage Bunshin était toujours très utile dans ce genre de situation.
Je m’aventurais donc seul vers une partie plus sombre de la forêt. Kage Bunshin no Jutsu. Une vingtaine de clones venait de partir dans toutes les directions possibles pour récupérer du bois. J’en fis de même.

Dans un endroit de la forêt, endroit très sombre et renfermé, un jeune garçon tentait de fuir un homme grand, fort et imposant. Cet homme semblait tenir une grande vertu et une force morale avec lui. Il était accompagné de son sabre et possédait une coupe de cheveux particulière à sa catégorie. C’était un samouraï. Ce samouraï semblait vouloir régler ses comptes avec le jeune garçon, qui lui-même semblait extrêmement apeuré et incapable de se défendre. Le samouraï le poursuivait au travers de la forêt, jusqu'à l’avoir coincé contre un arbre et se retrouver nez à nez avec lui.


Samourai : Tu as pénétré dans notre territoire, nous avions pourtant obtenu un accord avec ton village, personne ne devait y pénétrer.

Jeune garçon : Désolé monsieur, je ne voulais pas, seulement on a balancé mon ballon sur votre territoire… Et le village ne nous a pas tenu au courant… Je voulais juste le récupérer… Je… Je… Pitié ne me tuez pas…

Samouraï : Je suis désolé, tu t’es aventuré sur notre territoire et tu as donc du découvrir ce qui nous appartient. Je ne peux te laisser révéler notre secret.

Jeune garçon : Je n’ai rien vu, je vous promets… Pitié, pitié !!

Samouraï : Adieu.

La lame du samouraï était dégainée et se préparait à s’abaisser sur le jeune garçon lorsqu’un kunaï s’interposa entre les deux et stoppa cette attaque.

… : Désolé, mais tu ne feras rien à cet enfant. Petit, est-ce que ça va ?

Jeune garçon : Oui, merci énormément !

Samouraï : Qui es-tu ? Comment oses-tu t’interposer dans mes affaires, ninja ?

… : Mon nom tu dis ? Je suis celui qui deviendra le futur Kage de Mahou. Je suis celui qui fait régner la justice et sauve les personnes en difficultés. Je suis Namikaze NarutoRudy.

Samouraï : Namikaze… NarutoRudy ? Très bien dans ce cas, je me présente, je suis le samouraï qui va mettre un terme à tes jours !

NarutoRudy : Ca, ça reste à voir !

Le samouraï recula instantanément et moi je m’imposais devant le jeune garçon. Il semblait ce concentrait sur son sabre, qui commençait à briller. Que me préparait-il ? En tout cas, il semblait vouloir se diriger dans ma direction. Dans ce cas, voyons laquelle de nos lames sera la plus tranchante. Fûton Chakra no Katana. Le samouraï semblait surpris de mon Jutsu, très bien, sa serait donc un découverte pour nous deux. Je n’avais encore jamais affronté un samouraï, se sera l’occasion de battre le premier.
Nous nous apprêtions à nous heurter lorsque Drago s’interposa avec ses deux lames enflammées. Puis ce fut au tour de Ryosuke d’apparaître mais d’une manière peu commune pour un ninja, simplement en marchant.


Samouraï : Qui êtes-vous ?

Ryosuke : Nomototoy Ryosuke, un simple ascète qu'escortent ces ninjas pour un déplacement. Veuillez nous excuser du contretemps, ils ont tendance à attaquer tout ce qui bouge. Mon ordre demandera peut être l'assistance de samourai à l'avenir...

Pendant ce lapse de temps où Ryosuke et le samouraï discutèrent, je fis discrètement s’éclipser le jeune garçon afin que celui-ci puisse rentrer chez lui sain et sauf. Pour l’accompagner, je le fis rejoindre deux Kage Bunshin qui l’acompagnèrent vers son village.

Samouraï : Connaissez-vous le code d’honneur du samouraï ?

Ryosuke : Dans les grandes lignes... mais pas lui, dès qu’il voit une lame, il fonce dans le tas.

Samouraï : Et pour ma proie, je suis supposé faire quoi désormais qu’elle s’est enfuie ? Vous me devez quelque chose !

Ryosuke : Ce garçon déboussolé m'a l'air inoffensif... surtout pour quelqu'un comme vous. Peut être pourriez vous oublier son erreur?

Samouraï : Je suis désolé, mais il a enfreint l’accord qui régner entre son village et notre groupe de samouraïs.

Ryosuke : Pourrions-nous éplucher sa dette d’une autre manière ? Avez-vous besoin de quelque chose par exemple ?

Samouraï : Eh bien le village est à une bonne demi-journée d’ici, ce gamin vivait dans les bois près d’ici, mais sa propriété appartenant au village, il se devait de respecter le contrat. Si vous m’offrez de quoi manger pour se soir, je ferai impasse sur ce petit incident et je tâcherai d’oublier ce qu’à fait ce garçon. J’ai vu dans ses yeux beaucoup de regrets et de peur, mais il ne semblait pas me mentir. Je ferai donc une exception.

Ryosuke : Très bien. NarutoRudy, envoie tes clones faire le nécessaire: bois au campement, tente pou à notre campement pour déposer le bois, vivres pour monsieur. Tu dormiras avec Dragonight pour ce soir.

NarutoRudy : Je n’ai pas très envie d’aider ce type ! Il a tout de même voulu tuer cet enfant, et nous on est supposé l’aider ? Je refuse.

Ryosuke : Fais.

NarutoRudy : C’est compris…

Samouraï : Ninja, la prochaine fois que nos chemins se croiseront, je te promets que si l’occasion s’offre à nous, nous réglerons nos comptes. Retiens bien mon nom : Takahashi Ichisuke, Vice-Capitaine de notre groupe.

NarutoRudy : Je n’ai pas besoin de me représenter, tu sais déjà qui je suis. Je suis celui qui te bottera le cul.

Ryosuke : NR, suffit... Veuillez l’excuser.

Samouraï : Sa ira pour cette fois, mais je vous prie de vous dépêcher.

Ryosuke : Allez...

NarutoRudy : Puisque c’est comme ça… Kage Bunshin no Jutsu.

Après avoir expliquer à mon clone quels étaient les ordres, je le laissai s’évaporer pour transmettre les informations aux autres. Au bout d’une demi-heure, nous les vîmes tous arriver et ramener le matériel en accord avec notre échange. Le samouraï s’en empara puis nous repartîmes vers notre campement tout les trois.


Dernière édition par NarutoRudy le 3/1/2009, 15:33, édité 5 fois
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